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amnesty internationalVol. IX, n° 7 bulletin mensuel Juillet
1979
Un an seulement avant son arrestation laplus recente, Levko
Lukyanenko avait etéremis en libert& apres quinze ans
d'empri-sonnement comme prisonnier d'opinion. IIpurge actuellement
une peine de quinze ansd'emprisonnement et d'exil.
M. Lukyanenko et M. Tikhy sont detenusdans la même colonie de
redressement par letravail en Mordovie qu'Alexandre GUINZ-BOURG qui
a &te libere et envoy& en exilen avril A la suite d'un
&change de prison-niers entre les Etats-Unis et l'URSS.
Le travail des detenus de ce campconsiste a polir du verre
destine A la fabri-cation de lustres mais ils n'ont pas de
masqueles protegeant contre la poussiere de verre.Ils n'ont pas non
plus de gants de protectionet, bien qu'il leur arrive de se couper
entravaillant, ils sont obliges de plonger ledrsmains dans de l'eau
glac&e et du sable.
La nourriture, dont la femme de M.Guinzbourg a declare qu'elle
était « totale-ment dénuee de vitamines », consiste en duchou
pourri, du gruau aqueux et du harengnon dessalé. 111
CopyrightLa Pensee Russe
La plupart des « surveillants » purgent despeines de douze ans
de prison et d'exil oudavantage. Trois ont été condamnes a
l'exilinterieur et un autre, Oles BERDNYK, estactuellement detenu
preventivement dansune prison du KGB a Kiev.
Ces informations - les plus recentes - ont6te publiees par Al a
l'occasion du premieranniversaire des proces des «
surveillantsd'Helsinki » qui ont attire l'attention del'opinion
publique internationale l'annéederniere. Les accuses etaient
membres desgroupes officieux crées par des citoyenssoviétiques pour
contrôler la maniere dontleur pays se conformait aux
dispositionsrelatives aux droits de l'homme énonceesdans l'Acte
final de la Conference d'Helsinki.
Trois d'entre eux, Levko LUKYANENKO,Viktoras PETKUS et Oleksa
TIKHY, purgentune partie de leur peine dans des camps dereeducation
par le travail a « regime special »,établissements pénitentiaires
qui comptentparmi les plus durs du pays (Bulletin,&mit
1978).
Tous trois ont déja purge anterieurementde longues peines
d'emprisonnement.
UruguayAl demande lasuppressionde la torture
11 y a six ans, les forces armées de l'Uru-guay sont intervenues
dans la vie politiquedu pays, mettant fin au gouvernement civildans
ce qui avait jusqu'alors été consider&comme la « Suisse de
l'Amérique latine ».
Aujourd'hui, le Parlement reste dissous,les organisations
syndicales sont interditeset les partis politiques sont soit
interdits,soit suspendus. Les centres de detention etles prisons du
pays sont remplis de dissidentsnon violents. Les tortures de
prisonnierspolitiques continuent.
A l'occasion du sixième anniversaire du'coup d'Etat militaire du
27 juin, AI a publi&un dossier demandant aux autorites
uru-4guayennes de demanteler le systeme de tor-ture, de revenir a
la justice civile et de lib&rerles prisonniers d'opinion.
Les principaux sujets de preoccupationd' Al sont :
- les emprisonnements massifs d'opposantsnon violents et de
syndicalistes;
- les procedures de detention illegale etl'absence de garanties
juridiques, notam-ment la detention au secret prolongee;les mauvais
traitements et la torture,qui entrainent parfois la mort des
pri-sonniers, ainsi que les arrestationssecretes oper&es par
les forces armees etla police et connues sous le nom de«
disparitions »;le jugement de civils par des tribunauxmilitaires
dont les procedures ne garan-tissent pas de proces equitable;
- la detention sans proces en vertu dedispositions
exceptionnelles;
- les arrestations et le rapatriement forced'exilés et de
refugiés vivant dans lespays voisins de l'Uruguay ;
- les conditions de detention.
Dans une declaration du 27 juin, Alaffirme : « Toutes les
garanties contre lesdetentions illegales ont ete supprimees
enUruguay. II n'existe plus de recours contrel'emprisonnement
arbitraire et la torture, nicontre les meurtres commis par les
forcesarmees et la police ». Li
Surveillants d'Helsinki dans des camps de travailAl connalt les
cas de plus de 320 personnes en Union soviétique qui, pour
avoir exercé leurs droits fondamentaux, ont été condamnées a des
peines de prison,l'exil ou a d'autres formes de privation de
liberté ou ont été internees de force
dans des hôpitaux psychiatriques depuis la Conference d'Helsinki
de 1975 sur lasecurité et la cooperation en Europe. D'autres
personnes arretées au cours de lamême période attendent
actuellement d'etre jugées.
Parmi les centaines de prisonniers d'opinion se trouvent 11 «
surveillantsd'Helsinki >> (Menus dans des établissements
penitentiaires oil les soins médicauxsont insuffisants et la
sous-alimentation chronique et on on leur impose des tra-vaux
excessivement durs dans des conditions insalubres et parfois
physiquementdangereuses. La photographie ci-dessous montre une des
colonies de réeducationpar le travail en Mordovie.
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Quatre millions deréfugies en Afrique
On estime qu'il y a actuellement dansl'ensemble de l'Afrique
quatre millions derefugies. Un million d'entre eux ont fui
larepression dans les Etats de l'Afrique aus-trale gouvernes par
une minorite blanche etont, pour la plupart, ete accueillis dans
lesEtats independants voisins. Trois millions sesont enfuis a cause
de conflits armes et depersecutions politiques dans d'autres
Etats,notamment la Guinee equatoriale, l'Ouganda(sous le regime
d'Idi AMIN), l'Ethiopie(plus particulierement l'Erythree), le
Tchad,la Guinee, le Rwanda, le Burundi et l'ancienSahara
espagnol.
La prise de conscience et l'inquietudecroissantes en Afrique,
notamment au seinde la Conference panafricaine des Eglises,ont
abouti a une Conference panafricainesur les refugies, qui s'est
tenue a Arusha(Tanzanie) du 7 au 17 mai. Cette conferenceetait
placee sous les auspices de l'Organi-sation de l'unité africaine
(OUA), du HautCommisariat des Nations Unies pour lesrefugiés (HCR)
et de la Commission écono-mique des Nations Unies pour
l'Afrique(CEA). Y ont participé des delegations, al'echelon
ministeriel, de la plupart des Etatsmembres de l'OUA, ainsi que des
observa-teurs de plusieurs pays et d'organisations
nongouvernementales s'occupant de réfugiesafricains.
En raison de Pinter& qu'elle porte auxrefugies qui sont ou
pourraient devenirprisonniers d'opinion, Al a envoye a
cetteconference, a titre d'observateurs, deuxmembres du Secretariat
international.
La Conference a formulé plusieurs recom-mandations importantes,
s'inspirant destravaux preliminaires effectués par lescomités
d'experts qui s'étaient réunis enjanvier pour examiner des
documents consa-crés aux problemes sociaux,
economiques,administratifs et juridiques des refugiésen Afrique.
Les participants a la reunion dejanvier avaient ete saisis d'un
document surl'arrestation et l'emprisonnement de réfugies.Les
recommandations de la Conferencedoivent etre presentees au Conseil
desministres de l'OUA et a des reunions dechefs d'Etat de l'OUA qui
auront lieu plustard cette annee.
La Conference a souligné l'esprit humani-taire dans lequel des
Etats africains ontaccorde asile aux refugies et leur ont fournide
l'assistance, generalement au prix degrandes difficultes en raison
de leur propresituation economique. Dans la plupart descas, l'aide
accord& etait rigoureusementconforme aux dispositions de la
Conventionde l'OUA de 1969 regissant des aspectsprecis des
problemes de refugies en Afrique,qui marque un progres par rapport
a laConvention des Nations Unies de 1951 surle statut des refugies
et a son Protocole de
1967. Mais le probleme des refugies d'Afriqueest maintenant bien
plus important qu'il y adix ans.
Outre une serie de recommandationstendant a améliorer la
protection et accroitrel'aide aux refugies, la Conference a
proposela creation d'un centre africain d'études etde formation en
matière de droit relatif auxrefugies, de droit humanitaire et de
droitsde l'homme.
RoumanieSyndicalistesdans des hôpitauxpsychiatriques
Des ouvriers et des intellectuels roumainsayant tente de creer
un syndicat ont etearretes, emprisonnés ou internes dans
deshôpitaux psychiatriques.
Quinze ouvriers et intellectuels de TurnuSeverin et de Bucarest
ont annonce en fevrier1979 la creation .d'un syndicat libre des
tra-vailleurs • roumains (SLOMR). Selon ladeclaration portant
creation de ce mouve-ment, le nouveau syndicat avait pour
objectifprincipal la protection des droits de l'hommerelatifs aux
conditions de travail et demandaitl'amelioration des conditions de
travail etla suppression des privileges bureaucratiqueset des mises
a la retraite d'office de dissidentspolitiques pour des motifs «
psychiatriques ».
A la suite de la diffusion de cette declara-tion par Radio
Europe libre au debut dumois de mars, un certain nombre de
membresfondateurs ont eté arretes, notamment lonelCANA, medecin, et
Gheorghe BRASO-VEANU, économiste de Bucarest. Cest deuxhommes
seraient maintenant internes dansl'hôpital psychiatrique carceral
de Jilava.
A mesure que de nouveaux membress'affiliaient au syndicat, les
arrestationsaugmentaient. L'un des membres du SLOMR,Nicolae
DASCALU, professeur d'anglais,qui avait annonce l'intention d'un
certainnombre d'habitants de Bucarest de constituerun groupe
d'Amnesty International, a etecondamne le 26 mai a 18 mois de
prison pourviolation de la legislation relative a la presseet
diffusion de faux renseignements sur sonpays a l'étranger. II avait
telephone a desexiles roumains a Paris pour se plaindre
desarrestations et du harcelement dont etaientvictimes des membres
du SLOMR.
Neuf autres membres du SLOMR ont etécondamnés a des peines
allant jusqu'a cinqmois de prison pour « parasitisme». On
craintqu'un autre membre du syndicat, VasilePARASCHIV, qui a eté
interne a plusieursreprises dans des hôpitaux psychiatriquespour
avoir protesté contre les conditions detravail, n'ait ete arrete a
nouveau et interneune fois de plus dans un hôpital
psychiatrique.
ColombieOuverture d'un procesde masse a Bogota
Les arrestations politiques se sont pour-suivies en Colombie au
cours du mois de mai.Des pretres, des membres de
professionsliberales et des syndicalistes figuraient parmiles
personnes que visait la campagne contrela subversion lancee par le
president JulioCesar TURBAY en janvier dernier.
Au moment of' le president entreprenaitun voyage qui devait le
conduire dans neufpays, du 7 juin au 7 juillet, un proces
concer-nant environ 200 personnes se deroulaitdevant un tribunal
militaire a Bogota. Les200 inculpes etaient accuses d'avoir des
liensavec le Movimiento-19 (M-19), organisationde guerilla de
gauche. Al n'a pas encore euconnaissance de l'issue de ce
proces.
Parmi les nombreuses personnes arreteespar la police militaire
au cours du mois demai, il y a :
- des prêtres: Luis Alberto RESTREPOet Jorge ARANGO, deux
pretres jesuitestravaillant au Centre de recherche etd'éducation
populaire, ainsi que JesusAntonio MUNAR, pretre d'une paroissede
Tello, dans la region de Neiva (aucentre du pays).
D'apres les informations recues, lesautorites militaires ont
accuse les deuxJesuites de complicite dans l'assassinat,en
septembre 1978, de l'ancien ministrede l'intérieur, sous pretexte
que lesJesuites connaissaient un ancienmembre de leur centre qui
est inculpedans cette affaire d'assassinat.
- des medecins: Brucha LEIVOBISCH,Oswaldo LAZALA et Antonio
IGLE-SIAS, qui tous exercent leur profession
l'hôpital San Juan de Dios de l'Univer-site nationale de Bogota.
Ils ont etearretes pour avoir donne des soins médi-caux a une
personne qui appartiendraita l' organisation M-19.
- des avocats: Alberto ALABA Monte-negro, Jorge AGUDELO et
JorgeMORALES, qui se sont tous consacresa la defense de prisonniers
politiques.
- des dirigeants paysans: Hernan MON-SALVE et Octavio Jesus
ORDONEZ,de meme que des syndicalistes d'Anchi-caya, dans la vallée
de Cauca, et destravailleurs du secteur public employesdes services
administratifs du Bureaunational de statistique.
- des universitaires: Luis ARROYO etAdriano ARDEDEIS, de la
faculte dephilosophie de l'Université nationale.
- des acteurs: des membres du theatreexperimental de la ville de
Cali, dans lesud-ouest du pays.
Le 4 juin, AI a prie le gouvernementd'offrir toutes les
garanties juridiquesrequises dans tous ces cas.
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3
Campagne pour les prisonniers du moisLes cas exposés ci-dessous
concernent des prisonniers d'opinion. Tous ont ité arrEtis
pourleurs convictions religieuses on politiques ou a cause de leur
origine ethnique, de leur sexe,de leur couleur ou de leur langue.
Aucun d'eux n's recouru a la violence ni preconise le recoursa la
violence. Leur maintien en detention constitue une violation de la
Declaration universelledes droits de l'homme adoptee par les
Nations Unies. Les appels internationaux ont pourobjet d'obtenir
leur libkration ou l'amilioration des conditions dans lesquelles
ils sontdetenus. Dans l'interft des prisonniers, les lettres
adressees aux autoritis doivent Etre ridigiesen tennes mesurés et
courtois et souligner qu'elles ont pour objet la defense des droits
del'homme, sans aucun parti pris politique. En aucun cas, II ne
faut ecrire au prisonnierlui-mtme.
ott
Le Dr Veselin MASCI - YougoslavieUn tribunal yougoslave a
condamné
une peine de prison un medecin accuse d'avoireu des entretiens
privés au sujet de la situa-tion politique dans son pays.
Le 15 decembre 1978, le tribunal dedistrict de Tuzla a condamne
A six ans deprison le docteur Veselin MASIC, gyné-cologue Age de 56
ans, originaire de Brcko,accuse de « diffusion de propagande
hostile».D'apres les informations publiees dans lesjournaux
yougoslaves, le docteur Masic aete reconnu coupable de calomnies au
sujetde la situation sociale et politique en Yougo-slavie et de
dénigrement du systeme politiquede non-alignement de son pays. Il a
étedeclare que ces accusations étaient fondeessur des conversations
qui ont eu lieu dansl'appartement du docteur Masic ou audomicile de
ses amis et qu'il aurait alorsdecrit faussement et avec l'intention
de nuirela situation sociale et politique de son pays.Le docteur
Masic aurait rejeté ces accusa-tions et plaid& non
coupable.
Ecrire en termes courtois a l'adresse sui-vante pour demander la
liberation imme-diate du Dr Veselin Masic: Son ExcellenceM. Josip
Broz Tito, Bureau du Presidentde la Republique, Bulevard
OktobarskeRevolucije 70, Belgrade, Yougoslavie.
Mario Argentino PAOLETTI etGuillermo ALFIERI - Argentine
Deux journalistes argentins dont le jour-nal local populaire est
oppose au gouverne-ment militaire ont éte emprisonnés et seraienten
mauvaise sante A la suite des torturessubies.
Mario PAOLETTI et Guillermo ALFIERItravaillaient pour le journal
El Indepen-diente dans la ville de La Rioja.
Au moment oil M. Alfieri est entre auservice de ce journal, le
gouverneur provin-cial de La Rioja, qui avait &te nomme par
lenouveau gouvernement militaire du presidentJuan Carlos Ongania,
commencait a harcelerEl Independiente, l'accusant de mener
unecampagne d'extreme-gauche contre lepresident.
M. Paoletti a modifie le regime de pro-prieté du journal en
créant une cooperative
au debut des années 70 - decision que lesautorites ont
considéree comme un acte
subversif ». M. Alfieri et M. Paoletti onteté convoques A la
caserne locale le 24 mars1976, imediatement apres le coup d'Etat
quia pone A la présidence le general JorgeRafael Videla.
M. Paoletti a ete jugé et reconnu noncoupable de «subversion »
et la Cour d'appela ordonné sa remise en liberté. Toutefois,il a
eté maintenu en detention administra-tive et se trouve actuellement
A La Plata.II serait en mauvaise sante a la suite des tor-tures
subies durant sa detention. II a perdu15 kilogrammes et sa voix
n'est plus normale.Auteur de nouvelles en même temps
quejournaliste, M. Paoletti est Age de 30 ans,marie et pere de
trois enfants. L'organisationd'écrivains PEN International s'occupe
deson cas.
M. Alfieri est également maintenu endetention administrative.
Tout d'abordincarcéré dans la prison de Sierra Chica, il aet&
transferé A La Rioja a la fin de l'annee1977. Il aurait ete
violemment battu lorsd'une seance au cours de laquelle on a
essay&de lui extorquer des aveux. II aurait perduun certain
nombre de dents et sa sante estmauvaise.
Ecrire en termes courtois a l'adresse sui-vante pour demander la
liberation imme-diate de Guillermo Alfieri et Mario
ArgentinoPaoletti: Exmo General Jorge Rafael Videla,Presidente de
la RepUblica Argentina, CasaRosada, Buenos Aires, Capital
Federal,Argentine.
Mahanth THAKUR - NepalUn maitre de conference de
l'Université
du Nepal a perdu son poste en rAison deson appartenance au parti
nepalais duCongrés (NCP), formation interdite, et il estdetenu sans
jugement depuis septembre 1977.
Mahanth THAKUR etait profeseur d'his-toire ancienne a
l'Universite de Janapurdham,au campus de Janakpur, a environ 200
kmau sud-est de Katmandou. L'administrationde l'universite l'aurait
congedie en fevrier1976 A cause de son appartenance au NCP.
Le 3 septembre 1977, il a eté arrete AJaleshwar en vertu de la
loi relative A la
trahison, connue sous le nom de loi Raj Kaj.II est détenu sans
jugement et l'on ne sait pass'il a été inculpé. II se trouve
actuellementdans la prison de Jaleshwar (district deMahottari, zone
de Janakpur).
Tous les partis politiques ont ete interditsen 1960, apres un
coup d'Etat de feu le roiMahendra, pére du roi actuel, qui a
dissousle parlement et interdit le NCP, lequel avaitforme le
premier gouvernement démocra-tiquement élu du Nepal. Depuis lors,
lespersonnes soupconnées de sympathie oud'appartenance au NCP ont
ete emprison-nées et sont détenues sans jugement. Aprésun mois de
manifestations antigouverne-mentales violentes, le roi Birendra a
annoncele 24 mai dernier la creation d'une commis-sion spéciale des
elections chargée d'orga-niser un referendum sur la
reintroductiond'un systeme politique pluraliste. Selon lesrésultats
de ce referendum, le NCP sera ounon declare a nouveau parti
legal.
De nombreux prisonniers politiques sontdétenus en vertu de la
loi Raj Kaj, mais lesautorités ne les considerent pas comme
desprisonniers politiques. En prison, ils sonttraites comme les
criminels de droit commun.Ils sont souvent accuses de rebellion,
delitconsider& comme comprenant « la provo-cation A la haine ou
au mepris ou a ladésobeissance envers Sa Majeste ou lesmembres de
la famille royale ».
Selon les renseignements qui sont par-venus AAI, M. Thakur
souffre d'une graveinfection oculaire nécessitant un
traitementmedical prolong& et constant qu'il ne peutrecevoir en
prison. Malgre cela, ii n'a éteautorise qu'une seule fois A
consulter desspécialistes locaux.
Ecrire en termes courtois a l'adresse sui-vante pour demander la
liberation rapideet inconditionnelle de Mahanth Thakur:Mr. Surya
Bahadur Thapa, Office of thePrime Minister, Kathmandu, Nepal.
Prisonniers libéris et cas nouveauxLe Secretariat international
a appris enmai la liberation de 126 prisonniersadoptés ou dont le
cas etait a l'enqueteet a pris en charge 254 cas nouveaux.
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Le Comité des droits de l'homme est saisi de nouveaux rapportsA
sa sixieme session, tenue en avril
dernier, le Comite des droits de l'homme(cree en application du
Pacte internationalrelatif aux droits civils et politiques) a
exa-mine les premiers rapports du Chili, de laBulgarie, de la
Roumanie et de l'Espagneet un deuxieme rapport du
Royaume-Unirepondant A des questions posées lors d'unesession
anterieure.
Le Chili repondait au sujet du sort despersonnes qui ont disparu
et des mesuresprises pour enquater sur les allegations
per-sistantes de torture et de traitement dégradant.
La Bulgarie et la Roumanie répondaientau sujet des procedures
prevoyant l'interne-ment dans des etablissements
psychiatriques.
L'Espagne répondait A des demandes derenseignements precis sur
sa legislation anti-terroriste et sur la question de savoir
sil'article 7 du Pacte, qui dispose que nul nesera soumis A la
torture ni A des peines ou
des traitements cruels, inhumains ou de-gradants, est
appliqué.
Le Royaume-Uni répondait au sujet de sesmethodes d'interrogation
en Irlande duNord et de la pratique qui consiste a obtenirdes aveux
pour les utiliser ensuite devant letribunal.
Le Comité a juge que les renseignementsdonnés par le Chili
étaient insuffisants et ainvite le gouvernement de ce pays -
lequela accept& - A fournir des renseignementsprecis sur les
restrictions applicables, dansl'etat d'urgence actuel, aux droits
et libertésvises par le Pacte.
Au debut de la session, le Comite avaitenvisage l'eventualité
d'un nouveau rapportA soumettre par l'Iran. II avait examine
unrapport A sa quatrieme session, en juillet1978. Lors d'une
session ultérieure, lereprésentant de l'Iran avait fait savoir
queson gouvernement était dispose A presenter
un nouveau rapport. Il a declare que desviolations flagrantes
des droits de l'hommeen Iran avaient ete dissimulées par des
per-sonnes collaborant avec l'ancien regime. IIa estimé qu'il
convenait en consequence detenir pour nul le rapport dont etait
saisile Comité.
Au mois de mars de cette annee, l'article41 du Pacte, qui permet
A un Etat partie deporter plainte contre un autre Etat, est entreen
vigueur A la suite de la dixieme ratifica-tion de cet article
facultatif, notifiée par laNouvelle-Zelande.
Plusieurs Etats parties au Pacte quiauraient dü depuis longtemps
presenter leursrapports ne l'ont pas fait, notamment laColombie,
l'Iraq et l'Uruguay.
Cinquante-sept Etats sont maintenantjuridiquement lies par le
Pacte et 21 par sonProtocole facultatif. LII
TchécoslovaquieUn professeurcondamné a dix-huitmois de
prison
Le Tribunal de district de Prague 6 a pro-nonce une peine
supplementaire de dix-huitmois de prison contre le professeur
JaroslavSABATA le 10 mai dernier (voir Bulletin,numeros de janvier
et mai). Le professeurSabata, condamné en 1972 A 6 ans 1/2 deprison
pour « subversion », avait eté libére endecembre 1976 et mis A
l'épreuve pour troisans. Il avait ensuite éte arrété A nouveau
etcondamné A 9 mois de prison en janvierpour « voies de fait contre
un agent de laforce publique ». Le 10 mai, le Tribunal dedistrict
de Prague a decide d'ajouter A cettecondamnation les 18 mois
restants de lapremiere condamnation du professeurSabata.
Le 9 mai, Al a adressé au Tribunal dedistrict de Prague un
telégramme demandantqu'il soit tenu compte du temps que le
pro-fesseur Sabata avait deja passe en prison,ainsi que de son
mauvais état de sante, etpriant le tribunal de ne pas prolonger la
dureede sa condamnation actuelle.
Dans une lettre adressee au ministretchecoslovaque des affaires
etrangeres, Ala éleve une protestation contre le fait quel'avocat
qu'elle avait chargé d'assister auproces du professeur Sabata
s'etait vu refuserle visa d'entree en Tchecoslovaquie.
Le professeur Sabata, psychologue Age de52 ans, est detenu dans
la prison de Lito-merice et serait gravement malade. II a etéadopté
par AI comme prisonnier d'opinion.
IraqArrestationde communistes
Les arrestations de membres et de sym-pathisants du parti
communiste iraquiense poursuivent.
Al s'occupe actuellement de 18 membresdu parti communiste
iraquien, parmi lesquelsse trouvent des journalistes, des
avocats,des éditeurs, un médecin et un poke quiont eté arrêtes A
divers moments depuis lafin de 1978. Aucun d'entre eux n'a
éteinculpe ni juge.
Sept d'entre eux ont eté arrêtés le 21 no-vembre 1978 et détenus
au secret au siege dela police de securité A Bagdad. Tous, saufun,
sont d'anciens officiers de l'armee quiont démissionné en 1963,
dont SuleimanYousif ISTIFAN, membre du Comité centraldu PCI et
president de la maison d'éditionAl Rouwad. (Dans le Bulletin de
mars, Ala signale que M. Istifan était libére, maisl'organisation
vient d'apprendre qu'il esttoujours détenu.) On craint que ces
pri-sonniers ne soient parmi les 27 Iraquiensau sujet desquels il a
ete officiellementannonce qu'ils faisaient l'objet d'uneenquête
pour activités politiques au sein desforces armees, delit passible
de la peinede mort.
Parmi les autres personnes, arrkées A lafin du mois d'avril ou
la mi-mai 1979, setrouvent Sa'ad Yahya KHAF, membre duComite
executif de l'Association du barreauiraquien; Abdul Salam AL
NASIRI, membrede la redaction du quotidien du PCI TariqAsh Shaab et
du mensuel Al Thaqafa Al
Jadidaet membre du Comite central du PCI;le docteur Abdul Samad
NAMAN et son filsZaid, étudiant de derniere annee a
l'écoled'ingenieurs de l'Universite de Bagdad; enfinYousif AL
SAIGH, poke.
La campagne contre le PCI a ete marqueepar des arrestations
massives (plus de 10 000selon des sources officieuses), des
detentionsA court terme sans inculpation ni proces etla torture
generalisée entrainant parfois lamort (Bulletin,mars). 0
HongriePrisonnier libéré
AI a appris en mars la liberation d'unprisonnier d'opinion
hongrois, MariaDOMBOVARI-LORINCZ, qui avait éteinternee dans un
hopital psychiatrique audebut de 1977 apres avoir fait des
declara-tions publiques critiquant la presence detroupes
soviétiques en Hongrie et ce qu'elleconsiderait comme l'absence de
libertereligieuse dans le pays. El
Nouvelles de campagnes précédentes
Le medecin bulgare Peter KONDOFERSKY(Campagne pour les
prisonniers du mois,novembre 1978) a et& remis en liberte. Le15
mai, la fille du docteur Kondofersky, quivit en France, a
inform& le groupe 50 de laSection francaise d'Al qu'elle avait
regu desnouvelles au sujet de l'amnistie accordeeson pere.
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amnesty international
campagne pour l'abolition de la torture
Une religieuse orthodoxe âgée de 50 ansa ete internee dans un
hôpital psychiatriquespecial, categorie dont le regime est le
plusdur qui soit appliqué dans les etablissementspsychiatriques du
pays. Elle avait été arrêteeparce qu'elle confectionnait, pour les
vendreA des Chretiens, des ceintures de toile surlesquelles elle
brodait des citations dupsaume 90.
Valeria MAKEYEVA est une des nom-breuses religieuses qui ont
perdu leur foyerlorsque leurs couvents ont été fermes par
lesautorites, au cours des années 60. Elles ontalors ete renvoyées
chez elles ou forcéessubvenir A leurs besoins en vendant
desouvrages qu'elles oonfectionnaient.
L'Eglise orthodoxe russe a survecu dansune sorte de compromis
avec les autoritessovietiques depuis le milieu des annees 20.Elle
est autorisee a célébrer les services reli-gieux, mais elle
s'incline devant le pouvoirde l'Etat dans des domaines tels que
l'edu-cation. On estime qu'entre 1960 et 1964,dix mille églises
orthodoxes russes ont étefermées, de même que plus de la moitié
desmonasteres et des couvents. II n'y auraitactuellement qu'une
quinzaine d'établisse-ments religieux ouverts.
Valeria Makeyeva a été arra& le 15 juin1978 et accusée de se
livrer A « des activitéscommerciales interdites ». Elle a été
envoyéepour examen A l'Institut Serbsky de psy-chiatrie légale de
Moscou, oa elle a étedeclarée « non responsable » de ses actes.
Al ne sait pas dans quel hôpital psychia-trique elle se trouve
et s'inquiete particulie-rement du fait qu'il s'agit d'un
hôpitalpsychiatrique special, oü sont internes,conformement A la
legislation soviétique,ceux qui « représentent un danger
particulierpour la societé ».
C'est la deuxieme fois que Valeria
Makeyeva est internee dans un hôpitalpsychiatrique. En 1972,
elle a passé septmois psychiatrique n° 5 de Moscouparce qu'elle
avait vendu des livres depriere.
A 1 a adopte Valeria Makeyeva commeprisonnier d'opinion parce
qu'elle est détenuepour ses croyances religieuses et non pas pour
.des raisons médicales véritables.
Veuillez écrire en termes courtoisL.I. Brejnev et N.A.
Chtchelekov, Ministrede l'interieur, dont relgvent les
hopitauxpsychiatriques speciaux de l'URSS, pourdemander la
liberation immediate deValeria MAKEYEVA. Dites l'inquietude quevous
inspire le fait qu 'elle est apparemmentinternee pour des raisons
politiques et nonmgdicales et demandez que le diagnosticofficiel
soit rendu public. Les adresses sont:URSS, g. Moskva, Kreml, L.I.
Brezhnevu ;et : URSS, 103009 Moskva, ul. Ogarieva 6,Ministerstvo
Vnutrennikh Del SSSR,Ministru N.A. Shchelekovu.
PakistanAmputations:deux condamnés
Deux voleurs reconnus coupables ontrecemment éte condamnes a
avoir la maindroite amputee. Depuis la creation, enfevrier dernier,
de tribunaux coraniquesspeciaux (shariat) charges de
l'applicationdes lois coraniques contre le vol, la consom-mation de
boissons alcooliques et la forni-cation, il y aurait eu au moins
sept condam-nations A l'amputation. ,
Allah DITTA a eté reconnu coupable duvol de deux boeufs et, le
10 mai, il a etécondamné A Okara (Panjab) a l'amputationde sa main
droite. Le 17 mai, le tribunal deshariat de Pakpattan (Panjab) a
ordonnél'amputation de la main droite de GhulamMUSTAFA pour vol de
vêtements et d'objetsménagers.
Ces peines ont été prononcées A la suitede la promulgation d'une
legislation nou-velle par le president ZIA-ul-Haq, en
fevrierdernier. Parmi les dispositions adopteesfigurent l'exécution
par lapidation, peinemaximale pour l'adultere, et la
mutilationpunissant le vol, la peine maximale étantl'amputation de
la main droite en-dessousdu poignet pour le premier délit et celle
dupied gauche en-dessous de la cheville pourla premiere
récidive.
A la connaissance d'AI, aucune des peinesd'amputation prononcées
par ces tribunauxn'a été exécutée. En mai, une condamnation
l'amputation a ete annulee par un magistratde district A Multan
et deux autres condamna-tions ont ete assorties d'un sursis
jusqu'au7 juin par un magistrat de Sahiwal.
AI considere l'amputation et la lapi-dation comme des violations
de l'article 5de la Declaration universelle des droits del'homme,
qui interdit la « torture et lesautres peines ou traitements
cruels, inhumainsou degradants », et de la Declaration sur
laprotection de toutes les personnes contrela torture et les peines
ou traitements cruels,inhumains ou degradants, adoptée
parl'Assemblée generale des Nations Uniesdans sa resolution 3542
(XXX) du 9 de-cembre 1975.
Veuillez ecrire en termes courtois a radresseci-apres pour
demander la commutation despeines d 'amputation prononcees
contreAllah Ditta et Ghulam Mustafa: His Excel-lency President
General MohammadZia-ul-Haq, The Presidency,
Rawalpindi,Pakistan.
a e sAmnesty International est opposée a l'usage de la torture
contre desprisonniers, dans tous les cas et quelles que soient les
circonstances.Tout acte de torture ou tout autre peine ou
traitement cruel, inhumainou dégradant constitue une violation des
normes internationalesrelatives aux droits de l'homme adoptées par
l'Assemblée généraledes Nations Unies. Les appels internationaux
ont pour objet d'amé-borer le sort des prisonniers soumis a un
traitement cruel. Pour laredaction des lettres, ii convient de se
conformer aux instructionsdonnées A la fin de l'exposé du cas.
URSSReliOeuse internee dans un hôpital psychiatrique
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Etats- Unis d'Amérique:En Floride, plus de cent trentecondamnes
a la chaise électrique sont menaces d'exécutionImmédiatement apris
l'exécution deJohn SPENKELINK en Floride, le25 mai, une mission
d'AI aux Etats-Unis d'Amérique a prié les autorités dela Floride de
commuer le& peines infli-gees a plus de 130 prisonniers qui
setrouvent dans le « couloir de la mort ».
Cette mission comprenait Louis BLOM-COOPER, avocat londonien, et
le pro-fesseur David WEISSBRODT, de la facultede droit de
l'Université du Minnesota, quiont declare :
L'exécution sur la chaise electrique deJohn Spenkelink, vendredi
dernier, nousinquiete car il semble qu'il ne s'agit pas lad'un cas
isolé d'execution de la peine demort en Floride et l'on peut
craindre que cene soit la premiere d'une série d'executionsqui
pourraient avoir lieu au cours des mois
venir.« Apres nos entretiens avec des représen-
tants des autorités A Talahassee, noussommes convaincus que le
gouverneur,appuye par le procureur general, est decidede faire des
executions un element normalde la justice penale de la Floride.
« Au cours de notre mission, nous avonseu la possibilité de nous
entretenir avecquelques prisonniers condamnes A mort.Nous avons eu
nettement l'impression, quepartagerait toute autre personne qui les
ren-contrerait, qu'il s'agit la de citoyens capablesde reprendre
leur place dans la societe sion leur accordait la vie sauve.
« Nous croyons savoir que ni M. GRAHAM,gouverneur de la Floride,
ni aucun membredu gouvernement de cet Etat, y compris leprocureur
general SMITH, n'ont jamaisrendu visite a aucun des prisonniers
du
«couloir de la mort ». S'ils faisaient connais-sance avec chacun
des etres humains dont ilsveulent détruire l'existence, nous
doutonsqu'une seule execution aurait lieu. »
La chaise electrique
L'execution de John Spenkelink etait lapremiere aux Etats-Unis
depuis celle deGary GILMORE par un peloton d'execu-tion dans l'Etat
d'Utah le 17 janvier 1977.Avant cette date, aucune execution
n'avaiteu lieu depuis 1967.
Selon l'agence Associated Press :Spenkelink a été declare mort a
10 h. 18
dans la prison d'Etat de Floride. A 10 h. 13,il a recu la
premiere décharge de 2 250 volts,qui lui a brille la peau du mollet
droit,remplissant de fumee la salle d'execution.Spenkelink a
ensuite recu une autre decharge.
A 10 h. 14, on a appelé un médecin, quia examine son coeur.
Finalement, a 10 h. 18,le medecin a procedé a une troisieme
veri-fication ; il a soulevé la cagoule pour exami-ner les yeux de
Spenkelink et a vérifié sonpouls. Spenkelink etait mort.
L'execution devait commencer A 10 heuresprécises mais, pour des
raisons inexplicables,elle a ete retardee jusqu'a 10 h. 11,
momentoil les stores qui empechaient les represen-tants des
autorités et de la presse de voir lasalle oil se trouvait la chaise
électrique ontéte levés, montrant Spenkelink déja attachesur la
lourde chaise d'exécution en bois dechene.
II portait une tunique blanche dont lesmanches êtaient
retroussées et un pantalonbleu. Une serviette avait ête placee sous
sonmenton. Sa tete, son menton et ses bras
VIMij 5
étaient entourés d'un harnais de cuir. Lesjambes et les
chevilles étaient attachées A lachaise au moyen de larges sangles
de cuir.
Le harnais qui entourait la tete de Spenke-link était si
fortement serré qu'il ne pouvaitouvrir la bouche et il regardait
impassibleles 32 personnes assistant a l'exécution del'autre côté
de la paroi de verre. Une minuteenviron apres que les stores eurent
ete levés,une cagoule noire a éte placée sur la tete deSpenkelink.
Plusieurs personnes qui se trou-vaient dans la salle d'exécution se
sont eloi-gnées de la chaise électrique et la premieredécharge a
été provoquée.
Lorsque la secouse traversa son corps,Spenkelink ferma son poing
gauche. Puissa main commenca a s'ouvrir et a noircir. LI
1M MI NO MI M INIM MI IN
Amnesty Internationalrecherche un
Secrétaire général
Le Secretaire general est le chef duSecretariat international et
representeAI auprés des gouvernements, desorganisations
internationales et dupublic.
Sous la direction du Comité exécutifinternational elu par les
membres, leSecrétaire general arganise le travail duSecretariat
international et fait bénéficierle mouvement de son experience et
deses facultés de jugement en matiére dedroits de l'homme.Les
candidatures sont acceptées jusqu'au31 juillet 1979.
Entrée en fonctions : avril 1980.Conditions d'emploi: le
traitement
est de 10 000, avec augmentationsannuelles (non négociables);
contratde cinq ans (renouvelable); rembour-sement des frais de
reinstallation.
Les candidatures et les propositionsde candidature sont a
adresser A :
IEC, c/o Personnel OfficeAmnesty International,10 Southampton
Street,Londres WC2E 7HF,Grande-Bretagne.
=M EM Ma MI= MI IN
Des manifestants se sont succédés toute la nuit a proximité de
la prison d'Etat deFloride pour protester contre l'exécution de
John Spenkelink. La pancarte porte:«DEATH ROW MUST GO »
(Suppression du couloir de la mort).
Le BULLETIN MENSUEL est latraduction francaise de
l'amnestyinternational newsletter publiée parAMNESTY
INTERNATIONALPUBLICATIONS, 10 SouthamptonStreet, Londres WC2E 7HF,
Grande-Bretagne.