Intelligence économique, création de valeur et compétitivité territoriale Perspective historique et macroéconomique Claude Rochet Professeur des universités http://www. claude-rochet . com Université d’Aix-Marseille III, Institut de Management Public, CERGAM. Professeur à l’ENA
90
Embed
Intelligence économique et compétitivité territoriale
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
Intelligence économique,création de valeur etcompétitivité territorialePerspective historique et macroéconomique
Claude RochetProfesseur des universités
http://www.claude-rochet.com
Université d’Aix-Marseille III, Institut de Management Public, CERGAM.Professeur à l’ENA
– Ce qui a une utilité « une nation sera d'autant plus riche qu'elle disposera en
abondance de choses nécessaires et commodes de la vie” “L'homme est riche ou pauvre selon la quantité de [...] travail qu'il
peut se permettre d'acheter. La valeur de toutes marchandisespour la personne qui la possède [...] est donc égale à la quantitéde travail qu'elle lui permet d'acheter ou de commander. Letravail est donc la mesure réelle de la valeur échangeable detoutes les marchandises. »
– La valeur se mesure par la quantité de travail incorporée “On peut dire que des quantités égales de travail, en tous
temps et en tous lieux, sont de valeur égale pour letravailleur. Dans son état ordinaire de santé, de force etd'humeur, et selon son degré ordinaire d'habileté et dedextérité, il doit toujours abandonner la même quantité desa tranquillité, de sa liberté, de son bonheur.”
La guerre froide n’a laissé la place quepour deux définitions, toutes deux issuesde Ricardo: propriété des moyens deproduction, rendements décroissants,régulation exogène (marché, Etat)
La définition de W. Sombart– La richesse est le produit d’une action
intentionnelle qui peut faire coïncider plusieursforces:
Celle de l’entrepreneur « le capital de l’intelligence etde la volonté humaine » (Nietzsche)
L’Etat moderne qui crée les institutions quistimulent la production, la distribution et font coïnciderintérêt général et intérêt de l'entrepreneur
L’industrialisation: mécanisation de la production,productivité, changement technologique, synergie= ceque l’on appelle aujourd’hui un « système nationald’innovation »
Le triomphe de l’économieclassique et néoclassique
Rendements décroissants (Ricardo, Senior, Mill) Valeur travail (Ricardo) Avantage comparatif (Ricardo) « Lois » de l’économie (Say) Equilibre général (Walras) Egalisation du prix des facteurs (Samuelson, 1948) Arrow et Debreu: définition mathématique de l’équilibre
Le Colbertisme, ou la naissance dela politique industrielle
Technologie = connaissance– C’est l’accumulation de la connaissance qui permet les
rendements croissants– La technologie est incorporée dans les produits
Antonio Serra, le père de la politique industrielle:« le développement industriel paraît à Serra
beaucoup plus important que celui del’agriculture (…) Il établit déjà en termestrès nets la fameuse opposition chère auxclassiques anglais du début du XIX° siècle,entre rendement moins que proportionnelde l’agriculture et le rendement plus queproportionnel de l’industrie »
Le libre échange: une armepour la puissance dominante
Maintenir les pays suiveurs dans les activités àfaible VA…
“The factory system would, in all probability, not havetaken place in America and Germany. It most certainlycould not have flourished, as it has done, both in thesestates, and in France, Belgium, and Switzerland,through the fostering bounties which the high-pricedfood of the British artisan has offered to the cheaper fedmanufacturer of those countries”
The Political Writings of Richard Cobden, 1868, William Ridgeway, London, vol. 1,p. 150; cité in Reinert, 1998, p. 292
… à double tranchant Les pays leaders exportent leur technologie à des prix
décroissants Et permettent aux pays suiveurs qui ont une stratégie de
La stratégie du retrait del’échelle « C’est une règle de prudence vulgaire,
lorsqu’on est parvenu au faîte de lagrandeur, de rejeter l’échelle aveclaquelle on l’a atteint, afin d’ôter auxautres le moyen d’y monter après-nous(…) Une nation qui par ses droitsprotecteurs et par ses restrictionsmaritimes, a perfectionné son industriemanufacturière et sa marine marchandeau point de ne craindre la concurrenced’aucune autre, n’a pas plus sage parti àprendre que de repousser loin d’elle cesmoyens de son élévation, de prêcher auxautres peuples les avantages de laliberté du commerce »
« la puissance importe plus que la richesse … lapuissance est pour un pays une force qui procurede nouveaux moyens de production, parce quel’arbre qui porte les fruits a plus d’importanceque le fruit lui-‐même. (…) à l’aide de la puissanceun pays non seulement acquiert de nouveauxmoyens de production, mais s’assure de lapossession des anciens et la jouissance desrichesses déjà acquises, et parce que le contrairede la puissance ou la faiblesse livre aux mains despuissants tout ce que nous possédons, nosrichesses et nos forces productives, notrecivilisation, notre liberté, jusqu’à notreindépendance nationale» (1856 : 155, 156).
Un exemple frappant est le projet d'éradication de la « peste porcine africaine » au début desannées 80 qui était en fait un projet d'éradication de la race porcine indigène ( cochon créole), uncochon rustique qui résistait aux maladies, mangeait toute sorte de déchets et qui pouvait vivre auralenti pour attendre le moment où le paysan sent le besoin de l'engraisser pour satisfaire un besoin.L'élevage du cochon créole se faisait en dehors de l'économie de marché. Les paysans n' y achetaientpas de médicaments ou des aliments.La destruction des cochons créole par un accord entre les gouvernements haïtien, américain, canadien etmexicain visait l'ouverture du pays aux « cochons grimels » (cochon américain), aux produits liés àl'élevage des porcs américains.Après 5 ans, le pays importait des porcs, des aliments, des médicaments pour les porcs pour 80 millions dedollars par an. Cela a enlevé aux paysans pauvres l'élevage porcin qui constituait leur banque.L'économie paysanne ne cesse de se paupériser avec la baisse de la production agricole et animale.Les politiques d'ajustement structurel pratiquées par les gouvernements depuis environ 20 ans ne leurspermettent pas d'investir dans la production nationale. Le pays produit environ 50% de ses besoinsalimentaires. Les conséquences sont nombreuses et désastreuses :
Le résultat de la primitivisation La globalisation « à la Ricardo » entraîne une spécialisation
dans des activités à rendement décroissant et un processusde « destruction destructrice »– Pas d’intégration de la technologie des pays développés– Destruction des technologies traditionnelles
Equilibrer monopole temporaireet diffusion du savoir
« A Venise, m’a-t-on dit,et en de nombreuses placesde l’autre côté de la mer,ils récompensent etaffectionnent l’homme quiintroduit toute nouvelleméthode ou tout secret defabrication permettant defaire travailler les gens »
Angleterre XVIII° et XIX°– Maintenir l’avantage de la
puissance dominante
1791: Système de manufacture deHamilton– Les droits de douane font partie en
permanence du système national 1841: Friedrich List, le système
national d’économie politique– « C’est une règle de prudence vulgaire,
lorsqu’on est parvenu au faîte de lagrandeur, de rejeter l’échelle aveclaquelle on l’a atteint (…) là est le secretde la doctrine cosmopolite d’AdamSmith »
C’est la qualité des institutions et ledynamisme de la culture qui permetl’innovation (North, Landes)
En 1764, l’administration françaiseenvoyait l’un de ses techniciens,l’ingénieur Gabriel Jars, enAngleterre, pour une enquête duplus haut intérêt stratégique : “Lesieur Jars observera pourquoil’industrie est poussée beaucoupplus loin en Angleterre qu’enFrance, si cette différence vient,comme il y a tout lieu de leprésumer, de ce que les Anglais nesont point gênés par les règlementsni par les inspections “.
Les termes de cette lettre demission indiquent à quel point lesresponsables du Bureau duCommerce, autour de DanielTrudaine, au milieu du XVIIIe,étaient obsédés par la concurrenceindustrielle anglaise. D’où leurpolitique d’espionnagemanufacturier et de débauchage detechniciens.
In 1764 Gabriel Jars, a member of l’Académie des Sciences,visited Britain and saw the new techniques of iron making. Hereturned to France and wrote a detailed report. In 1777 the Frenchnavy minister decided to build a cannon foundry using the newmethods. He even managed to recruit William Wilkinson, anEnglish engineer who had worked with James Watt. Severalpossible sites were examined but Wilkinson’s final choice was LeCreusot, a small town in the Saône-et-Loire region of Burgundy. Itwas chosen because of the availability of coal and iron and alsobecause of its geographical position midway between the RiverLoire and the River Saône (access to both the the Atlantic and theMediterranean).
– « malgré l’excellence de l’ancienne philosophie chinoise et l’importancedes découvertes technologiques réalisées par les Chinois dans la suitede l’histoire, ce qui a fondamentalement empêché cette civilisationde donner naissance à la science et à la technologie modernes,c’est que le type de société qui se développa après la périodeféodale n’était pas approprié pour de tels développements. (…) EnChine, à la fin de la féodalité de l’âge du bronze et lors de la fondationde l’empire, il ne fut pas question de remplacer temporairement laféodalité par l’impérialisme d’un Etat-Cité comme Rome. Les chosesse passèrent bien autrement :la féodalité de l’ancienne Chine futremplacée par un type particulier de société dont il n’existe aucunexemple en Occident : ce qu’il est convenu d’appeler la bureaucratieasiatique, dont on avait exclu tous les seigneurs sauf un – le Fils duCiel, l’empereur, qui gouvernait le pays et percevait toutes les taxes,par l’intermédiaire d’une gigantesque bureaucratie. (…) Se demanderpourquoi la science et la technologie modernes se sont développéesau sein de notre société et pas en Chine, revient à se demanderpourquoi le capitalisme ne s’est pas développé en Chine,pourquoi il n’y a eu ni Renaissance, ni Réforme, ni aucun de cesphénomènes qui firent époque dans notre grande période detransition du XV° au XVII° siècle » (Needham, 1969).
After WillemBeuckelszoon's inventionof gibbing (partialgutting and salting), theharing buis or herringship let the Dutch go onextended voyages tofollow the herring andprocess it onboard.These floating herringfactories processed morethan the Dutch peoplecould eat, creating anexport industry for saltherring that wasmonopolized by theDutch throughout vanLeeuwenhoek's lifetime.
« L’Europe moderne est née de la lutte des diversesclasses de la société (…)
En Asie, par exemple, une classe a complètementtriomphé et le régime des castes a succédé à celuides classes et la société est tombée dans l’immobilité.
Rien de tel, grâce à Dieu, n’est arrivé en Europe.Aucune classe n’a pu vaincre ni assujettir les autres ;la lutte, au lieu de devenir un principe d’immobilité, aété une cause de progrès ; les rapports des diversesclasses entre elles, la nécessité où elles se sonttrouvées de se combattre et de se céder tour à tour, lavariété de leurs intérêts et de leurs passions, le besoinde se vaincre sans pouvoir en venir à bout, de là estsorti peut être le plus énergique, le plus fécondprincipe de développement de la civilisationeuropéenne »
François Guizot, Histoire de la civilisation européenne, 1828
•• Une révolutionUne révolutiontechnologique tous les 40technologique tous les 40à 60 ansà 60 ans
•• Un déploiement en phasesUn déploiement en phasesde 8 à 12 ansde 8 à 12 ans
Cette compréhension du temps long et des cycles est à laCette compréhension du temps long et des cycles est à labase de toute stratégiebase de toute stratégie
Des structures semblables pour toutesles révolutions industrielles
« All the evidence suggests that a fifth industrial revolution—based on semiconductors, fibreoptics, genetics and software—is not not only well under way but even approachingmaturity. » The Economist, 1999« New technology and globalization have repealed the business cycle », Business Week, 1999
1999: la fin des cycles économiques?
« The “death” of the business cycle has often been exaggerated. Inthe roaring 1920s, just before the Great Depression, firms andinvestors thought the good times would never end. In the late 1960s,after what was then the longest expansion in history, America'sDepartment of Commerce, deeming the business cycle to be defunct,changed the name of one of its publications from Business CycleDevelopments to Business Conditions Digest, only for the expansion to enda year later. Again, in the late 1990s the “new economy” was thoughtto be immune to the business cycle, thanks to information technology,more flexible markets and globalisation. Yet economies, like drunks,continue to move in wavy lines. » The Economist, 2002
Typologie de la folie financièreselon Hyman Minsky
Finance saine, basée sur la capacité deremboursement des actifs: Hedge financing
Finance spéculative: le cashflow couvreuniquement le remboursement des intérêts. Lesemprunteurs deviennent deviennent de plus enplus spéculateurs avec la croissance
Ponzi: le cashflow ne couvre ni les intérêts ni leprincipal
"Those who doubt that thereis much connection betweenthe economy of the 1930s andthe supercharged,information-age economy ofthe twenty-first century areinvited to look at the currenteconomic headlines -- abouthigh unemployment, failingbanks, volatile financialmarkets, currency crises, andeven deflation. The issuesraised by the Depression, andits lessons, are still relevanttoday." --Bernanke
Mais la finance ne lMais la finance ne lâche pas prise facilement: uneâche pas prise facilement: uneconfrontation politique est nécessaire!confrontation politique est nécessaire!
DEPLOIEMENTINSTALLATION
CONTROLEDE L’ INVESTMENT
FinanceFinance ProductionProduction
ROLEDE L’ETAT
Laissez faireLaissez faire ProactifProactif
Biais idéologique IntérIntérêtêt individuel individuel IntérIntérêt socialêt social
Dans les pays cœur, les deux périodes ont des structures trèsdifférentes
Les conditions de profitabilité varient considérablement selon lesLes conditions de profitabilité varient considérablement selon lessegments de marchésegments de marché
Quelle que soit lQuelle que soit l’’industrie, le positionnement (et le repositionnement) sur leindustrie, le positionnement (et le repositionnement) sur lemarché est devenu essentielmarché est devenu essentiel
La flexibilité dLa flexibilité d’é’évolution des modèles dvolution des modèles d’’affaires dans le paradigme des TIC, leuraffaires dans le paradigme des TIC, leur
puissance de traitement de lpuissance de traitement de l’’information et de coordination dinformation et de coordination d’’activitésactivités
LL’’incorporation de la science dans la production?incorporation de la science dans la production?NONNON. C. C’’est le cas depuis la Renaissanceest le cas depuis la Renaissance
QUQU’’EST-CE QUI EST REELLEMENT NOUVEAU DANS LAEST-CE QUI EST REELLEMENT NOUVEAU DANS LASOCIETE DE LA CONNAISSANCE?SOCIETE DE LA CONNAISSANCE?
Les labos R&D dans lLes labos R&D dans l’’entrepriseentreprise?? NONNON. C. C’’est le modèle type dest le modèle type d’’innovation du 4° cycle technologiqueinnovation du 4° cycle technologique
Les traitsLes traitsspécifiques despécifiques dela société de lala société de laconnaissanceconnaissance
•• L'accèsL'accès universel (potentiel) à launiversel (potentiel) à laconnaissanceconnaissance
•• La création de réseaux de connaissance et leLa création de réseaux de connaissance et lepartage de lpartage de l’’information comme leviersinformation comme leviersdd’’innovationinnovation
•• La rapidité avec laquelle la connaissanceLa rapidité avec laquelle la connaissancescientifique peut se transformer en produitscientifique peut se transformer en produitindustriel pour le marchéindustriel pour le marché
•• La créativité est la source de la valeurLa créativité est la source de la valeurajoutéeajoutée
•• Une décision du client qui Une décision du client qui peutpeut se fonder sur se fonder surun accès large à lun accès large à l’’informationinformation
•• La valeur du capital humainLa valeur du capital humain
CommentCommentdévelopper undévelopper uncontexte de créationcontexte de créationde valeur dans lade valeur dans lasociété de lasociété de laconnaissance?connaissance?•• Des projets R&D Des projets R&D ““dans la lunedans la lune”” visant à visant à
résoudre des problèmes majeurs à hauterésoudre des problèmes majeurs à hauteprofitabilité potentielleprofitabilité potentielle
•• Créer un contexte pour attirer ( et conserver) desCréer un contexte pour attirer ( et conserver) desscientifiques de haut niveauscientifiques de haut niveau
•• Promouvoir des systèmes de distribution à hautPromouvoir des systèmes de distribution à hautcontenu informationnel et contrcontenu informationnel et contrôler la chaîne deôler la chaîne devaleur dans les secteurs clésvaleur dans les secteurs clés
•• Financer la prolifération de services à forteFinancer la prolifération de services à forteconnaissance intégrée pour accroconnaissance intégrée pour accroître lesître lesexternalitésexternalités
•• Intensifier (et conserver) la formation dIntensifier (et conserver) la formation d’’un capitalun capitalhumain hautement technique et créatif enhumain hautement technique et créatif ensciences et ingénieriesciences et ingénierie
– « Pour que la mondialisation réussisse, l'Amériquene doit pas craindre d'assumer son rôle de toute-puissante superpuissance (…).
La main invisible du marché ne pourra jamaisfonctionner sans le recours d'un poing invisible —McDonald's ne peut se développer sansMcDonnell Douglas, concepteur des F-15.
Et le poing invisible qui maintient un mondesécuritaire pour les technologies de la SiliconValley s'appelle United States Army, US Air Force,US Navy et US Marine Corps. »
Avoir une politique industrielled’accumulation d’actifs stratégiques
Le commerce international est surtoutprofitable aux puissancestechnologiquement dominantes, mais unestratégie appropriée permet auxpuissances dominées d’acquérir latechnologie des puissances dominantes.
Les Etats comptent, l’histoire compte : lespays sont différents et il faut jouer de cesdifférences et ne pas vouloir fondre lesnations dans un moule unique.
est est NUISIBLE POUR LE NUISIBLE POUR LE DEPLOIEMENTDEPLOIEMENT DES TIC DES TIC
Le Le ““bolchevismebolchevisme de marchéde marché”” ( (StiglitzStiglitz))
Tout comme le Tout comme le ““fondamentalisme étatiquefondamentalisme étatique””ll’’a été pour la été pour l’’INSTALLATIONINSTALLATIONdans les années 1970 et 80dans les années 1970 et 80
•• Consensus pour cibler les marchés cConsensus pour cibler les marchés cœœurs et contrurs et contrôler lesôler leschaînes de valeur critiqueschaînes de valeur critiques
•• Soutenir lSoutenir l’’innovation et l'entreprenariatinnovation et l'entreprenariat
•• Offrir un accès approprié à un financement réguléOffrir un accès approprié à un financement régulé
•• Investir dans le capital humainInvestir dans le capital humain
•• Fournir des services TIC de haute qualitéFournir des services TIC de haute qualité
•• Investir dans la R&D, pour les besoins présents ET futursInvestir dans la R&D, pour les besoins présents ET futurs
•• Promouvoir des réseaux nationaux et internationauxPromouvoir des réseaux nationaux et internationaux
Une vision collective dUne vision collective d’’actions convergentesactions convergentes
CREER UN CLIMAT NATIONAL POUR LA CROISSANCE ETCREER UN CLIMAT NATIONAL POUR LA CROISSANCE ETLL’’INNOVATIONINNOVATION
Consensus pour bConsensus pour bâtir lâtir l’’avenir par des avenir par des choixchoixdd’’investissements créateurs de richesseinvestissements créateurs de richessenationalenationale
Viser le repositionnement de chaqueViser le repositionnement de chaquesecteur sur des segments de marchésecteur sur des segments de marchémoins vulnérablesmoins vulnérablesCombiner les bases de connaissance sCombiner les bases de connaissance set les enraciner dans des réseauxet les enraciner dans des réseauxpermettant dpermettant d’’accroaccroître le capital humainître le capital humain
Préparer la croissance durablePréparer la croissance durablede demain par desde demain par desinvestissements lourds dans lesinvestissements lourds dans lesnouvelles générations denouvelles générations detechnologiestechnologies
Trois horizonsTrois horizons
Court terme Court terme
Moyen terme: Moyen terme: LA PHASE LA PHASE DE DEPLOIEMENT DES TICDE DEPLOIEMENT DES TIC
Long terme :Long terme : LA PROCHAINE LA PROCHAINE REVOLUTION TECHNOLOGIQUEREVOLUTION TECHNOLOGIQUE
Promouvrait une culture de l’indéterminisme s’inscrivant dans le temps long Investirait dans les infrastructures de l’économie numérique et les réseaux Piloterait une politique technologique soutenant les petites entreprises
innovantes par un système complet d’aide et de financement Investirait prioritairement dans le capital humain Considérerait les TIC comme une technologie générique permettant de
repenser les organisations, le travail et les conditions de la productivité, àcommencer par les propres administrations de l’Etat
Soutiendrait une politique d’intelligence économique active qui assure laprésence de grandes firmes sur la frontière technologique ;
Gérerait le commerce international comme un moyen d’acquisition detechnologies nouvelles et de recherche de rendements croissants, ouvrant etfermant les frontières comme moyen de régulation de l’évolution du systèmeéconomique ;
Serait assez fort pour coopérer avec d’autres Etats pour assurer la stabilitémonétaire mondiale et la lutte contre le crime;
Aurait une structure souple, flexible et évolutive pour coopérer avec l’ensembledes acteurs de la société et stimuler l’apprentissage collectif.
Serait animé par des dirigeants sages et vertueux incarnant une éthique….
Au fond des victoires d'Alexandre,on retrouve toujours Aristote
"La véritable école du commandement est celle dela culture générale. Par elle, la pensée est mise àmême de s'exercer avec ordre, de discerner dansles choses l'essentiel de l'accessoire, (...) des'élever à ce degré où les ensembles apparaissentsans préjudice des nuances. Pas un illustrecapitaine qui n'eût le goût et le sentiment dupatrimoine et de l'esprit humain.
Au fond des victoires d'Alexandre, on retrouvetoujours Aristote... »