REPOBLIKAN’I MADAGASKARA Fitiavana-Tanindrazana-Fandrosoana Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique MEsupRES Université de Mahajanga UMG Institut Universitaire de Gestion et de Management IUGM Informatisation Informatisation Informatisation Informatisation d’un d’un d’un d’un Centre entre entre entre de Documentation de Documentation de Documentation de Documentation (Cas de la Cas de la Cas de la Cas de la Chambre de Commerce et Chambre de Commerce et Chambre de Commerce et Chambre de Commerce et d’ d’ d’ d’Industrie ndustrie ndustrie ndustrie de M de M de M de Mahajanga ahajanga ahajanga ahajanga) Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de LICENCE en Gestion des Entreprises et des Administrations Présenté et soutenu par : RAFALIMANANA Toky Promotion : MENDRIKA Option : Informatique de Gestion Date de soutenance : 02 Mars 2011 Numéro de soutenance : 895 Les membres du jury : Président : M. ANDRIAMARO RAOELISON Henri Encadreur Académique : M. ANDRIANOEL Jeannot Marc, Enseignant à l’IUGM Encadreur Professionnel : Mme. ANDRIANALITIANA Liva Hasina, Assistante Chargée de la Formation et Appui aux Entreprises à la CCI de Mahajanga Examinateur : M. RAKOTOARIVELO Jean Baptiste Année Académique : 2009-2010 Institut Universitaire de Gestion et de Management
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REPOBLIKAN’I MADAGASKARA
Fitiavana-Tanindrazana-Fandrosoana
Ministère de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique
MEsupRES
Université de Mahajanga
UMG
Institut Universitaire de Gestion et de Management
IUGM
Informatisation Informatisation Informatisation Informatisation d’un d’un d’un d’un CCCCentre entre entre entre
de Documentationde Documentationde Documentationde Documentation
((((Cas de la Cas de la Cas de la Cas de la Chambre de Commerce et Chambre de Commerce et Chambre de Commerce et Chambre de Commerce et
d’d’d’d’IIIIndustriendustriendustriendustrie de Mde Mde Mde Mahajangaahajangaahajangaahajanga))))
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de
LICENCE en Gestion des Entreprises et des Administrations
Présenté et soutenu par : RAFALIMANANA Toky
Promotion : MENDRIKA
Option : Informatique de Gestion
Date de soutenance : 02 Mars 2011
Numéro de soutenance : 895
Les membres du jury :
Président : M. ANDRIAMARO RAOELISON Henri
Encadreur Académique : M. ANDRIANOEL Jeannot Marc, Enseignant à l’IUGM
Encadreur Professionnel : Mme. ANDRIANALITIANA Liva Hasina, Assistante Chargée de
la Formation et Appui aux Entreprises à la CCI de Mahajanga
Examinateur : M. RAKOTOARIVELO Jean Baptiste
Année Académique : 2009-2010
Institut Universitaire
de Gestion et de Management
REPOBLIKAN’I MADAGASKARA
Fitiavana-Tanindrazana-Fandrosoana
Ministère de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique
MEsupRES
Université de Mahajanga
UMG
Institut Universitaire de Gestion et de Management
IUGM
Informatisation d’un Centre Informatisation d’un Centre Informatisation d’un Centre Informatisation d’un Centre
de de de de DocumentationDocumentationDocumentationDocumentation
(Cas de la Chambre de Commerce et (Cas de la Chambre de Commerce et (Cas de la Chambre de Commerce et (Cas de la Chambre de Commerce et
d’d’d’d’IIIIndustrie de Mahajanga)ndustrie de Mahajanga)ndustrie de Mahajanga)ndustrie de Mahajanga)
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de
LICENCE en Gestion des Entreprises et des Administrations
Présenté et soutenu par : RAFALIMANANA Toky
Promotion : MENDRIKA
Option : Informatique de Gestion
Date de soutenance : 02 Mars 2011
Numéro de soutenance : 895
Les membres du jury :
Président : M. ANDRIAMARO RAOELISON Henri
Encadreur Académique : M. ANDRIANOEL Jeannot Marc, Enseignant à l’IUGM
Encadreur Professionnel : Mme. ANDRIANALITIANA Liva Hasina, Assistante Chargée de
la Formation et Appui aux Entreprises à la CCI de Mahajanga
Partie IPartie IPartie IPartie I : Presentation de la Chambre de : Presentation de la Chambre de : Presentation de la Chambre de : Presentation de la Chambre de
Commerce et d’IndustrieCommerce et d’IndustrieCommerce et d’IndustrieCommerce et d’Industrie
I-1) PRESENTATION GLOBALE DE LA CCI ............... .................................................... 2
1) Contexte de la CCI ............................................................................................................. 2
2) Organisation de la CCI ..................................................................................................... 11
3) Environnement général de la CCI .................................................................................... 16
I-2) DOMAINE DE L’ETUDES ........................................................................................... 22
1) Présentation du Centre d’Information et de Documentation (CIDoc) ............................. 22
• Gestion des bases de données des ressortissants et des produits locaux ;
• Documentation sur la Banque mondiale.
b-3) Formations professionnels
Au niveau de la CCI Mahajanga, les formations professionnelles mise en œuvre sont
principalement : la Formation Technologie Générale (FTG) et la Formation Professionnelles
Duale (FPD)
Dénommée initialement Formation Professionnel Initial (FPI), la FTG avaient comme
objectif principale de former des futurs opérateurs. A la fin de leurs trois (03) années de
formations, les étudiants sortant étaient diplômés en Bac Professionnel.
Mais actuellement elle a été changée en Formation Technologie Générale, avec des
formations beaucoup plus approfondis. Avec une formation professionnelle et une formation
de base générale, les étudiants sortant, ayant réussi les examens de Baccalauréat, sont
diplômés en Bac Technologique Général en Commerce.
L’entrée en première année (donc en classe de Seconde) se fait par voie de concours,
le diplôme minimum exigé est le BEPC.
Tandis que la Formation Professionnel Dual (FPD), qui s’axe essentiellement sur les
formations en Mécatronique, Menuiserie, Secrétariat, Agent Commercial, Bâtiment et en
Hôtellerie et Tourisme, a été créée en 2004. Découlant du Projet ROSO. SCHMIDT TRENZ,
une coopération avec l’Allemagne, la formation se base essentiellement sur la pratique (80%
pratiques et 20% théories).
22
b-4) Administration et gestion des services publics
Les tâches qui y sont effectués sont principalement :
• La gestion des ressources humaines et financières ;
• Actualisation et classification par secteurs et filières d’activités de la base de données
des ressortissants
• Emission d’avis pour des problèmes ponctuels ou durable à la demande des
opérateurs ;
• Administration du patrimoine et assistance logistique ;
• Assurer les relations avec les institutions et les partenaires ;
I-2) DOMAINE DE L’ETUDES Nos investigations portes essentiellement sur l’amélioration de la gestion de la
documentation au niveau du Centre d’ Information et de Documentation (CIDoc) de la CCI de
Mahajanga.
1) Présentation du Centre d’Information et de Documentation (CIDoc) Créé en 2003, ce service a pour principale objectif d’appuyer les entreprises et les
futurs créateurs d’entreprises.
Mise à part les tâches déjà cités dans le paragraphe IV-2, les principales activités que
l’on réalise au niveau du CIDoc s’orientent essentiellement sur la constitution, la tenue et la
mise à jour des Fichiers consulaires, le listage des opérateurs par collèges et par secteurs
d’activité, la gérance d’un centre de documentation servant surtout d’appuie, d’information et
de base de donnée aux opérateurs et aussi l’organisation de foire et salon.
Appuyé par la Banque mondiale sur le plan technique, le CIDoc peut être considéré
comme étant l’interface entre la Chambre de Commerce et d’Industrie et les opérateurs
économiques
a) Situation actuelle
Actuellement, le CIDoc est tenu par le Responsable de la formation professionnel. Ce
dernier, n’étant qu’un intérim, occupe à la fois d’autre poste. Le dernier Responsable du
CIDoc a quitté la CCI en 2009 et la plupart des informations et des procédures concernant le
fonctionnement du CIDoc n’ont pas été transférer et communiquer convenablement.
23
Le nombre actuel de lecteur est d’environ deux à trois personnes par jour. Le CIDoc,
actuellement transféré provisoirement dans la salle du Conservatoire nationale des arts et
métiers (Cnam) , est plus consultés par les étudiants que par les opérateurs économiques.
La salle conçue pour le CIDoc est actuellement utilisée de manière provisoire par les
étudiants de la FPD à titre de salle de classe.
Les programme de la CCI pour l’année 2011, par contre, prévoit une redynamisation,
restructuration et reconstitution du CIDoc.
Au niveau de la gestion des documentations existante, qui fait l’objet de notre
recherche, le CIDoc présente une bibliothèque contenant notamment des ouvrages, des livres
de mémoires, des revues, des journaux officiels, des publications et des prospectus diverses.
Certaines documentations sont disponibles sous forme numérique alors que pour les autres,
les Journaux officiel par exemple, des saisies périodiques doivent être faites par le
responsable du CIDoc pour une communication aux opérateurs concernés.
Il est à rappeler que tous les personnes peuvent consulter les documents au niveau du
CIDoc ; les consultations peuvent se faire sur place ou par transfert sur disque amovible
(Flash disk, disque dur externe ou d’autres types de périphérie) si le CIDoc dispose du
document sur fichier, par ailleurs les scans sont aussi autorisés. De plus les lecteurs peuvent
effectuer des photocopies en remplissant certaines formalités, que nous verrons dans le
paragraphe suivant.
Il est aussi à souligner que faute de place insuffisant au niveau du CIDoc, les Journaux
officiel qui encombrent les étagères seront archivés au fur et à mesure de l’arrivée des
nouveaux journaux officiels. Ces Journaux officiel, groupés par années d’édition, seront par la
suite transférés au niveau du magasin pour archivage.
Les documents proviennent essentiellement des entités suivantes : Etat, Banque
mondiale, MECIE environnement, Douane, OMAPI, PRIDE, Centre de Commerce
International, Organisation Mondiale.
A noter que cette liste n’est pas exhaustive car tout entités (entreprises, institut,
établissement public, étudiant, ou particulier), peuvent offrir leur ouvrages à la CCI pour
publication au niveau du CIDoc. Dans ce cas, ces ouvrages deviendront la propriété de la
CCI. La procédure à suivre est semblable à la procédure d’enregistrement.
Le dernier recensement effectué par la CCI de Mahajanga sur les fichiers consulaires
date du 14 janvier 2009, à rappeler que les recensements sont effectués annuellement au début
de l’année afin de constater les entreprises dissoute ou nouvellement créés.
24
b) Procédures existante
Au niveau du CIDoc de la CCI de Mahajanga, dans le cadre de la gestion des
documentations, les tâches peuvent être englobées par les procédures suivantes :
• Procédure d’enregistrement.
• Procédure de consultation.
Nous allons présenter successivement ces procédures.
b-1) Procédure d’enregistrement d’ouvrage
La procédure d’enregistrement simplifié des ouvrages venant de l’extérieur se présente
comme suit :
A l’arrivé du détenteur de l’ouvrage ou son représentant, l’ouvrage sera reçu par le
responsable du CIDoc. S’il s’agit d’une nouvelle entité qui désire déposer des ouvrages alors
il sera enregistré dans un document contenant la liste des sources d’ouvrage sinon l’ouvrage
sera immédiatement envoyé au service de la Direction par le responsable du CIDoc.
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Figure 2 : Procédure d’enregistrement d’ouvrage
Taches Direction CIDoc Extérieur
Réception de l’ouvrage Vérification si nouvelle entité Envoie de l’ouvrage au niveau de la Direction Enregistrement de la nouvelle entité Mise à jour liste entités Enregistrement dans le Courrier Arrivée Renvoie Ouvrage Enregistrement de l’ouvrage Mise à jour liste ouvrages Rangement sur étagère
Source : Elaboration propre par l’auteur, décembre 2010
UT1
1
1
Ouvrage
1
1
Entité
enregistré ? OUI
NON
UT1
26
Au niveau de la direction, le secrétaire enregistre l’arrivé de l’ouvrage dans le Courrier
Arrivée puis le communique au Directeur générale.
Après les enregistrements, l’ouvrage sera transmis au responsable du CIDoc pour que
ce dernier puisse faire les enregistrements nécessaires dans un document sous Word contenant
notamment la liste des ouvrages qui est établis par source d’ouvrage.
Après avoir effectué la codification et l’étiquetage de l’ouvrage en question, le
responsable du CIDoc procèdera au rangement de l’ouvrage sur l’étagère du CIDoc.
Précisons que cette procédure concerne l’enregistrement des ouvrages que ça soit sur
fichier ou sur papier.
b-2) Procédure de consultation d’ouvrage
Rappelons que la consultation des ouvrages au niveau du CIDoc est libre et gratuite.
De plus, la Banque mondiale exige un rapport mensuel sur la consultation de leurs ouvrages.
Pour cela un document doit être rempli par le responsable du CIDoc et transmis à la banque
mondiale.
A l’arrivé, le lecteur consulte la liste des ouvrages disponibles au niveau du CIDoc. Si
l’ouvrage qu’il recherche n’est pas disponible alors il peut en choisir un autre ou il peut
attendre jusqu’à ce que l’ouvrage soit libre (dans le cas où l’ouvrage est consulté par une autre
personne).
Si l’ouvrage est disponible alors il aura le droit de le consulter sur place (au niveau du
CIDoc). Par contre si l’ouvrage est disponible sur fichier alors le lecteur aura le droit de le
transférer sur des périphériques. Aussi si le fichier numérique n’existe pas alors il pourra
effectuer un scan au niveau du CIDoc et puis le transférer sur un périphérique. Si le fichier
numérique n’est pas disponible et si le lecteur ne souhaite pas effectuer un scan, alors il
pourra toujours en faire une photocopie mais en dehors de la CCI ; pour cela il devra déposer
sa Carte d’Identité Nationale (CIN) au responsable du CIDoc
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Tâches CIDoc Lecteur
Avis de
consultation
Consultation liste
ouvrage disponible
Vérification
disponibilité
ouvrage
Vérification
Si autre recherche
spécifiée
Vérification si
attente souhaité
Contrôle si
consultation sur
place
Test si fichier
numérique
disponible
Transfert données
Vérification si scan
Liste
ouvrage
Ouvrage
Disponible
OUI NON
Consultati
on sur
place ?
OUI NON
Recherche
autres
ouvrages?
OUI NON
Attente di
sponibilité
ouvrage?
OUI NON
Transfert
sur
fichier ?
OUI NON
Scan ?
Scan
OUI
NON
1 1
Ouvrage
1
Fichier
disponib
le?
NON OUI
1
Arrivé du
lecteur
Figure 3 : Procédure de consultation d’ouvrage
28
Tâches CIDoc Lecteur
Transfert fichier
Enregistrement
information lecteur
Vérification si
photocopie
ouvrage
Réception CIN
Remise ouvrage au
lecteur
Remise ouvrage au
CIDoc
Remise CIN au
lecteur
UT1
1 1
Photoco
pie ?
OUI
NON
Photocopie
1
Support
amovible
CIN
Ouvrage
1
1
Ouvrage
1
CIN
Sortie du
lecteur
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
29
A rappeler qu’à la fin de leurs consultations les lecteurs devront toujours s’enregistrer
en remplissant le document « Liste des visiteurs » et le remettre par la suite au responsable du
CIDoc.
c) Documents en circulation
Dans ce paragraphe, nous allons parler des documents en circulation au niveau du
CIDoc en rapport avec nos recherches.
Comme nous avons pu le voir dans le paragraphe précédent, les documents en
circulation au niveau du CIDoc qui entre essentiellement dans la gestion de la documentation
sont les suivants :
• Courrier d’Arrivée ;
• Liste ouvrage ;
• Liste des sources d’ouvrage ;
• Statistique des lecteurs des publications de la Banque mondiale ;
• Rapport mensuel pour la Banque mondiale, et :
• Liste des visiteurs.
c-1) Courrier d’arrivée
Ce registre contient les rubriques suivantes :
• Date : qui est la date d’arrivée des documents au niveau du secrétariat
• Numéro d’arrivée : c’est le numéro à partir de laquelle sera enregistré le document en
question
• Expéditeur : qui est la provenance des documents ou des courriers
• Motif : contient l’objet du courrier (ou le titre du Livre)
• Destinataire : qui est le service auquel sera affecté ou envoyé le document ou le
courrier
• Observation : contiendra les observations diverses, et aussi notamment le Visa et
l’émargement relatif.
c-2) Liste ouvrage
C’est une liste classé par ouvrage qui contient notamment les rubriques suivantes :
• L’ordre de classement : qui est la codification de l’ouvrage en question.
• Titre du livre.
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c-3) Liste des sources d’ouvrage
Ce document contient les rubriques suivantes :
• Code source : c’est la codification de la source
• Nom : nom de l’entité source.
c-4) Statistique des lecteurs des publications de la Banque mondiale
Ce document dont le principal objet est la connaissance par la Banque mondiale des
domaines (dans le cadre des ouvrages émise par la banque mondiale) qui intéressent ne le plus
de personne. Il contient notamment les rubriques suivantes :
• Pays : qui est le nom du pays concerné, dans notre cas Madagascar
• Mois : contient la date d’édition du présent document
• Nom & Prénom : qui contient le nom et prénom des lecteurs ayant consultés les
ouvrages de la Banque mondiale ;
• Type de lecteur : contient le statut du lecteur concerné (opérateur, étudiant,
particulier,….), et ;
• Domaine d’intérêt : qui est une liste de domaine à cocher selon la nature de l’ouvrage
concerné.
c-5) Rapport mensuel pour la Banque mondiale
Ce rapport, à l’attention de la banque mondiale, contient les rubriques suivantes :
• Numéro : qui est le numéro d’incrémentation des livres en questions, le premier
ouvrage sera le numéro 1, le deuxième sera le numéro 2 et ainsi de suite.
• Titre : contient le libellé du titre de l’ouvrage
• Qualité : contient le statut du lecteur concerné (opérateur, étudiant, particulier,….)
• Date : qui est la date de consultation de l’ouvrage
Ce document sera signé par le responsable du CIDoc puis ce sera un coursier
représentant la Banque mondiale qui le récupérera au niveau de la CCI de Mahajanga.
c-6) Liste des visiteurs
Les rubriques que contient ce document sont les suivantes :
• Numéro : qui est le numéro d’identification automatique des visiteurs. Le premier
visiteur aura le numéro 1, le deuxième le numéro 2 et ainsi de suite ;
• Date : qui est la date de consultation de l’ouvrage par le visiteur ;
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• Nom et Prénom : qui contient le nom et prénom des lecteurs ayant consultés les
ouvrages ;
• Qualité du visiteur : contient le statut du visiteur concerné (opérateur, étudiant,
particulier,….)
• Titre du livre : contient le libellé du titre de l’ouvrage, et ;
• Signature : contenant l’émargement du lecteur.
2) Ressources utilisés Dans ce paragraphe, nous allons parler essentiellement des ressources que nous avons
utilisées tout au long de notre stage de mémoire. Cela concerne notamment les matériels dont
on a utilisé pour les collectes d’informations et les méthodes suivies pour la conception du
projet d’informatisation.
a) Matériels
Nous allons parler essentiellement des matériels que l’on a utilisés et les documents
qui nous ont permis d’effectuer nos analyses.
Les matériels que l’on a essentiellement utilisés pour la collecte des documents sont notamment :
• Ordinateur du Cyber entreprise de la CCI ;
• Ordinateur du CIDoc ;
• Le Décret portant constitution de la CCI ;
• Le Règlement intérieur de la CCI ;
• Les divers dépliants de la CCI ;
• Les archives du CIDoc ;
• Les divers documents de la CCI sous forme fichier numérique ;
• Certains ouvrages de mémoire des précédents stagiaires de la CCI de Mahajanga ;
• L’internet (site web de la FCCIA).
Par ailleurs les documents qui nous ont permis d’effectuer nos recherches sont les suivantes :
• Journal officiel
• Ouvrage provenant des différentes sources
• Les divers documents déjà cités
32
b) Méthodes
Les méthodes suivis pour l’analyse de la situation existante étant tout simplement la
consultation de document, les interviews avec le responsable du CIDoc et certains lecteurs du
CIDoc.
Par ailleurs, pour la conception du projet informatique, bien que de nombreuses
méthodes puissent être abordées, notre choix s’est orienté particulièrement sur la méthode
MERISE. Qui est une méthode de conception des projets informatiques, mais nous le
développerons un peu plus dans la deuxième partie de ce mémoire qui est la Mise en œuvre
du projet informatique.
Aussi, une des méthodes que nous avons utilisées était la comparaison des procédures
de gestion des documentations au niveau du CIDoc de la CCI de Mahajanga avec ceux de la
CCI d’Antananarivo et aussi par rapport aux techniques de gestions de documentation de
bibliothèques locales.
3) Résultats obtenus
A partir des matériels et des documents dont nous avons disposés, l’analyse de la
situation actuelle du CIDoc a été effectuée avec succès.
Aussi, grâce à la méthode choisie, nous avons pu analyser de près les documents qui
seront utilisés dans le projet ainsi que les documents qui pourrait aider à la conception du
projet pour en dégager les rubriques qui y seront utilisés.
Cependant des problèmes et failles ont été constatés au niveau de ce service.
a) Les problèmes constatés
Grâce aux analyses effectuées nous avons put constater certaines failles au niveau du
CIDoc, et qui peuvent être regroupées comme suit :
a-1) Au niveau de la gestion de la documentation en général :
Actuellement aucune informatisation n’a encore été mise en place, rendant les tâches
difficiles à réaliser et les suivis pénibles à effectuer.
a-2) Au niveau de la consultation des Journaux officiel :
La plupart des lecteurs ignore la date d’édition et le numéro d’édition du Journal
officiel qu’ils veulent consulter ; pour la recherche d’une rubrique par exemple, il faut déjà
connaitre ces informations là et en plus le numéro de la rubrique à rechercher ainsi que la
nature de la rubrique (Décret, Loi, Jugement,…) ce qui est tout un travail pour le lecteur.
33
Avec les centaines de Journal officiel dont dispose la CCI et avec les centaines de
pages qu’un Journal officiel peut contenir, la recherche s’avère très difficile. Bien que le
responsable du CIDoc aide le lecteur dans ses recherches cela peut cependant prendre des
heures.
De plus le mode d’entreposage des Journaux officiels archivés ne suit pas un ordre
précis, ces derniers sont tout simplement placés au hasard sur les étagères libres ; ce qui pose
problème lorsque l’on souhaite consulter ces documents. S’ajoutant à cela, l’état du magasin
qui n’est pas très adéquates pour l’archivage des Journaux officiels.
a-3) Au niveau de la consultation des ouvrages :
La liste des ouvrages n’est pas mise à jour périodiquement, de plus rechercher un livre
dans cette liste s’avère très pénible pour le lecteur. Dans le cas où un lecteur souhaite
consulter un livre en particulier alors il sera obligé de consulter cette liste pour voir si ce qu’il
recherche y est.
Aussi, les magasines, dépliants ou autres documents diverses ne sont pas enregistrés
dans une liste. S’ajoutant à cela, la liberté de consultation des documents par les stagiaires et
les élèves de la FPD peut être un risque de perte ou de détérioration des documents sans que
personne ne soit tenue responsable.
La liste ne permet pas de savoir précisément l’emplacement du document (rangé,
colonne)
a-4) Au niveau du transfert des fichiers :
Certaines informations que la CCI juge utile de mettre à la connaissance des
opérateurs, si le CIDoc ne dispose pas du document sous forme numérique, devront être
saisies par le responsable du CIDoc puis transférer soit par mail soit par voie d’affichage au
destinataire. Ce qui est une perte de temps et une mobilisation inutile des ressources, cela
concerne surtout certaines dispositions réglementaires émises par l’Etat dans les Journaux
officiel.
34
b) Les solutions proposées
Face à ces problèmes constatés, les solutions proposées sont notamment de :
- Informatiser le CIDoc en développant une application informatique pouvant permettre
de faciliter la gestion des documentations et aussi la consultation des ouvrages par les
lecteurs, cela concernerait les Journaux officiel et les ouvrages (sous forme numérique
ou physique) ;
- Aménager le magasin : réserver une étagère uniquement pour l’archivage des journaux
officiels et éventuellement pour l’archivage d’autres documents ; étiqueter les étagères
pour faciliter les recherches.
- Effectuer des inventoriages au moins tout les deux mois et aussi à chaque passation de
service (congé ou remplacement temporaire du responsable de CIDoc).
- Faire connaitre le CIDoc aux opérateurs locaux, établir des relations de partenariats
avec certains instituts et organiser le plus de foires possibles.
- Récolter le plus d’information possible afin de satisfaire au maximum les lecteurs et
aussi de donner une notoriété positif à la CCI de Mahajanga.
- Effectuer des numérisations de certains documents, car ils constitueraient une base de
donnée assez importante pour la CCI.
- Maintenir l’état des documents pour qu’ils soient facilement consultables et pour que
l’on puisse les utiliser assez longtemps.
- Recruter un nouveau responsable du CIDoc, un responsable qui aura pour principal
attribution d’administrer le CIDoc et éventuellement un assistant pour l’aider dans ses
tâches.
35
Partie II : Mise en œuvre du projet de
conception
II-1) DELIMITATION DU PROJET Pour la mise en œuvre du projet d’informatisation de la gestion de la documentation au
niveau du CIDoc de la CCI de Mahajanga, nous devons délimiter le projet, notre domaine
d’application et ainsi que les tâches qui seront effectuées.
1) Concept du projet
Le projet d’informatisation que nous allons mettre en œuvre consistera principalement
à créer une application permettant de gérer les documentations au niveau du CIDoc de la CCI
de Mahajanga, bien qu’il pourra être utilisé au niveau des autres CCI moyennant certains
modifications. De plus, nous aborderons la création de nouveaux documents et procédures.
a) Tâches à effectuer
Dans cette section, pour faciliter la compréhension, nous allons désigner par
« ouvrages » tous les documentations gérés au niveau du CIDoc (journal officiel, livre,
magasines,…)
Par rapport aux besoins du CIDoc, les tâches qui devront être informatisées seront
principalement les suivantes :
a) Enregistrement des ouvrages : cela concernerait à la fois les ouvrages sous forme
physique et sous forme numérique.
b) Enregistrement des sorties des ouvrages : cela permettrait de connaitre les ouvrages
ayant été sorties du CIDoc pour des photocopies (ou autres) et ainsi connaitre les
historiques de sortie de tout les documents.
c) Etablissement automatique d’une liste des visiteurs : la liste des visiteurs serait tout de
suite constituée au fur et à mesure des consultations des ouvrages afin de constituer
une base de données de tous les visiteurs ayant consulté le CIDoc.
d) Envoie fichiers ou informations par e-mail : pour faciliter la réalisation de l’une des
objectifs du CIDoc qui est la publication des informations d’ordre commerciale,
l’envoie des fichiers par e-mail directement à partir du programme pourra être
possible.
e) Consultation des ouvrages sous forme numérique : la consultation des ouvrages sous
forme numérique pourra être effectuée par tous les lecteurs du CIDoc.
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f) Listage des ouvrages actuellement disponible : la liste des ouvrages disponibles pourra
être élaborée automatiquement selon des paramètres choisis par le responsable.
g) Consultation sommaire des journaux officiels : les lecteurs pourront consulter
facilement le sommaire des ouvrages.
h) Détection emplacement des ouvrages : pour faciliter la consultation des ouvrages, avec
les étiquetages proposés des étagères, la recherche d’un ouvrage sera très facile.
i) Recherche d’ouvrage : faciliter les nombreuses recherches sur les ouvrages que l’on
souhaiterait effectuer.
De plus, une proposition de numérisation des ouvrages sera proposée (à partir d’un
scanner dont dispose la CCI) afin de faciliter les tâches du responsable du CIDoc.
b) Utilisateurs final
Les utilisateurs futurs de l’application seront constitués essentiellement du responsable
du CIDoc ( et éventuellement des employés de la CCI) et des lecteurs au niveau du CIDoc.
Les lecteurs peuvent concernés les opérateurs économique locaux, les étudiants, les
employés de la CCI, les stagiaires au niveau de la CCI, les étudiants de la FPD ou autres
entités désirant de consulter les documents du CIDoc.
Leurs accessibilités au programme se différencieront par leur statut et par les tâches
qu’ils souhaiteraient effectuer.
2) Choix du Logiciel de développement
Actuellement de nombreux programmes de gestion de base de données peuvent être
utilisés, cependant notre choix s’est orienté plutôt sur le logiciel de développement
WINDEV 14, un peu particulier par les applications qu’il effectue et les innombrables
opportunités qu’il présente.
A préciser que WINDEV version 14 est un Atelier de Génie Logiciel AGL.
a) Description général
A rappelé tout d’abord qu’une base de données est un ensemble de données
mémorisées sur des supports physiques d'une façon bien structurée. Un SGBD peut être
composé de trois (03) couches [1] :
• Système de gestion de fichiers : gestion du stockage physique de l'information (couche
dépendante du matériel)
37
• SGBD interne : gestion logique des données (assemblage, placement, liens et accès)
• SGBD externe : gestion de l'interface avec l'utilisateur et le concepteur (langage de
requêtes, outils de présentation)
A titre d’information les quatre (04) types de base de données existantes [1] sont: base
de données Hiérarchiques, Relationnelles, Déductives et Objets.
• BD Hiérarchiques : les plus anciennes fondées sur une modélisation arborescente des
données
• BD Relationnelles : organisation des données sous forme de table et exploitation à
l'aide d'un langage déclaratif (SQL, PL/SQL) Ex: Oracle, IBM DB2, MySQL,
PostgreSQL, etc.
• BD Déductives : organisation des données sous forme de table et exploitation à l'aide
d'un langage logique (SQL 3)
• BD Objets : organisation des données sous forme d'instances de classes hiérarchisées
(qui possèdent leur propres méthodes d'exploitation)
WINDEV 14 est un logiciel de programmation orienté objet, il est l’un des logiciels le
plus utilisé dans le monde. Le moteur de base de données qu’il utilise par défaut est
l’HyperFileSQL qui se caractérise des autres moteurs de base de données par sa puissance, sa
rapidité et sa fiabilité. Cependant WINDEV 14 permet aussi de choisir d’autre moteur de base
de données notamment ACCESS, ORACLE, SYBASE, My SQL.
Le Langage de 5ème Génération (L5G) de WINDEV 14 qui est le WLangage est très
facile à maitriser, d’autant plus qu’il est en Français (bien qu’on peut le programmer en
Anglais).
En WINDEV 14, afin de créer un programme exécutable il faut tout d’abord créer un
« Projet ». Ce projet permet de relier entre eux les différents éléments du programme. Pour les
applications manipulant des données, une « Analyse » devra être créée. Cette « Analyse »
contiendra les descriptions des Fichiers (ou Tables) qui contiendront à leurs tours les données
de l’application. Notons que plusieurs projets WINDEV peuvent être reliés par une même
analyse (appelé aussi Analyse partagée) :
38
Figure 4 : Analyse partagée
Les différentes étapes de la réalisation d’une application avec WINDEV se présentent
comme suit :
Source : Autoformation Windev 14
39
Figure 5 : Etape de réalisation d’une application sur WINDEV
En WINDEV, la réalisation d’une application débute par le recensement et l’analyse
des documents en question. Ce n’est qu’après que l’on crée un Projet.
Source : Autoformation Windev 14
40
Pour les applications impliquant la manipulation des données, une Analyse devra être
créée (ou selon le cas importé à partir des autres analyses déjà existantes). Après cette étape,
l’on effectue le développement de l’application, notamment la création de fenêtre, des
requêtes, des états et la saisie des codes sources. L’application pourra être ensuite testée et
l’exécutable créé (format .exe).
Après avoir créé l’exécutable, une procédure d’installation pourra être entrepris et
éventuellement gravé immédiatement sur CD. Selon les modalités de la procédure
d’installation paramétrée par le programmeur, l’installation au niveau des utilisateurs final
pourra être effectuée.
En cas de modification de certaines rubriques, fenêtre ou autres champs, une mise à
jour pourra être effectuée par l’utilisateur après que le programmeur ait effectué avec succès
les modifications nécessaires.
Aussi certains terminologies diffèrent WINDEV des autres logiciel de développement,
et qui sont notamment :
• Fichier : aussi appelé couramment dans les autres SGBD « Tables », il contient les
données de l’application.
• Table : en WINDEV elle désigne un objet graphique permettant de visualiser le
contenue d’un fichier sous forme tableau.
• Enregistrement : ce terme est quelque fois utilisé comme « ligne »
• Rubrique : il désigne une zone d’un fichier de donnée au niveau de l’analyse.
• Fenêtre : dans les autres SGBD elle peut être appelée Formulaire.
• Champ : ce terme est utilisé pour désigner les objets graphiques affichés dans les
fenêtres ou les états.
• Gabarit : il permet de définir l’apparence visuelle des fenêtres et des champs
Pour l’utilisation de WINDEV 14 nous disposons de plusieurs modes, dont les plus
importants sont les suivantes :
• Environnement simplifié : contenant les principales fonctionnalités de WINDEV.
• Environnement complet : ce mode nous permet d’avoir accès à toutes les
fonctionnalités de WINDEV.
41
Deux sortes de procédures peuvent être déclarées : les procédures globales et les
procédures locales. Les procédures globales diffèrent des procédures locales par le fait
qu’elles pourront être appelées et utilisées dans tous le projet alors que les procédures locales
ne peuvent être utilisées que pour les fenêtres ou champs en questions. Les procédures
globales sont contenues dans des collections de procédures qui sont des fichiers avec des
extensions « .WDG ».
Bien que les fonctions renvoient un résultat et que les procédures servent à exécuter un
traitement spécifique, il est à préciser que WINDEV ne fait pas de différence entre eux.
A noter que WINDEV 14 présente de nombreuses fonctionnalités, mais nous ne
pouvons pas tous les cités. Cependant l’application que nous allons créer permettra de les
illustrer partiellement.
b) Avantages
Les principaux avantages de WINDEV 14 par rapport aux autres logiciel de
développement sont notamment les suivantes :
• Facile à paramétrer.
• Son cours d’autoformation avec les exemples qu’il offre, permet aux utilisateurs non
initiés de facilement l’utiliser.
• Son WLangage en Français permet de faciliter la programmation.
• Ses assistances régulières aident le programmeur tout au long du développement de
l’application.
• Son tableau de bord qui permet de visualiser en général les erreurs éventuelles, la
performance de votre application, les erreurs détectées ainsi que les fenêtres
respectives. (Annexe I)
• Les couleurs des différentes rubriques qu’offre l’éditeur de code permet de facilement
les identifier (les fonctions des WLangage apparaissent en bleu, les chaines de
caractère apparaissent en violet et les noms des champs apparaissent en cyan).
• Création de l’exécutable facilement paramétrable (sur 32 bits et 64 bits).
• Possibilités de création de procédure d’installation (et éventuellement copie sur CD).
• Editeur de graphisme facile à manipuler.
• Possibilité de génération d’application par RAD (Rapid Application Development) : le
programmeur crée tout simplement l’analyse et c’est WINDEV 14 qui fait tout le
reste.
42
• Possibilité d’impression sur fichier PDF, Excel, Word.
• Datage des codes et création de code barre facile.
• Numérotation des lignes de codes
A noté que WINDEV a été élu en octobre 2008 « Langage le plus productif du
marché ».
II-2) TECHNIQUE D’ANALYSES Pour la conception d’une application informatique, des techniques et méthodes doivent
être abordés et suivis. Rappelons que nous avons opté pour l’utilisation de la méthode tant
bien connue : MERISE 2.
Afin d’en avoir une idée précis et clair de ce que MERISE signifie, nous allons le
développer de manière général.
1) Description méthode d’analyse
Etymologiquement MERISE peut être tirée du nom du MERISIER qui est un arbre
porte-greffe [2]
a) Description général du MERISE
La Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d’Entreprises
MERISE, que nous utiliseront tout au long de notre conception, est l’une des méthodes le plus
répandu dans le monde.
Ce sera à partir de cette méthode d’analyse que le programmeur pourra connaitre les
attentes des utilisateurs et les possibilités de l’organisation en question pour en dégager les
concepts afin d’entreprendre l’informatisation du domaine en question.
De plus MERISE est une méthode basée sur la séparation des données et des
traitements, il permet une communication entre les utilisateurs et le programmeur grâce aux
documentations des programmes et des diverses analyses effectuées.
De façon concrète, MERISE peut être considérée comme étant une méthode de
développement des projets informatiques. Elle peut dans ce cas concernée les conceptions des
applications sur les micro-ordinateurs, les mini-ordinateurs ou les grands systèmes
informatiques. Aussi, la méthode MERISE permet de décrire les échanges interne et externe
du domaine à étudier en effectuant un découpage des informations.
Il présente notamment les niveaux suivants: conceptuel (quoi ?), organisationnel (qui
fait quoi ?), logique (avec l'air de quoi ?) et physique (avec quoi ? ou comment ?).
43
CONCEPTUEL ORGANISATIONNEL LOGIQUE PHYSIQUE
TRAITEMENT MCT MOT MLT MPT
DONNEE MCD MOD MLD MPD
b) Les Axes du MERISE
Afin de collecter les donnée, d’en savoir un peu plus sur le domaine en question, de
dégager les problèmes et ainsi de proposer des solutions adéquates, il faut faire une analyse
préalable. La notre, stipulé dans la partie 1- Domaine de l’études, a déjà été effectué avec
succès.
De manières générales, le niveau définissant l’informatique peut être séparé en deux
[1] :
• Niveau logique : un niveau sans choix de matériel ou de logiciel précis, et ;
• Niveau physique : un niveau décrivant le résultat de la méthode ou l'informatisation
finale.
La démarche MERISE peut s’appuyer sur trois (03) axes différents : le Cycle de vie, le
Cycle de décision et le Cycle d’abstraction.
Tableau IV : Modèles en MERISE
Source: Elaboration propre par l’auteur, décembre 2010
Découpage
Niveaux
Cycle de décision
Cycle de vie
Cycle d’abstraction
Source : Anthony ASSI, SGBDR et conception d'un système d'information avec MERISE, Séminaires Codes & Travaux @ IRISA, INRIA, 26 Avril 2007
Figure 6 : La démarche MERISE
44
Le Cycle de vie est composé principalement des éléments suivants :
• Le schéma directeur ;
• L’étude préalable (MCT) ;
• L’étude détaillée (MCD + MOT + MLD) ;
• L’étude technique (MPD) ;
• La réalisation ;
• La mise en œuvre, et ;
• La maintenance.
Pour le Cycle de décision, il peut être composé des éléments suivant :
• Identification ;
• Gestion ;
• Organisation ;
• Technique, et ;
• Economique.
Quant au Cycle d’abstraction, il est composé des niveaux suivants :
• Niveau conceptuel ;
• Niveau organisationnel, et ;
• Niveau opérationnel.
Nous aborderont plus en détails ces niveaux dans le prochain paragraphe.
2) Conception du nouveau système
Le nouveau système que l’on souhaite concevoir se base essentiellement sur des
analyses effectuées à partir du MERISE. Comme nous avons pu le voir dans le précédent
paragraphe, nombreux sont les niveaux et modèles dans MERISE, cependant pour faciliter
nos recherches et nos travaux nous n’allons aborder que le stricte nécessaire pour le
développement de notre application.
Ainsi pour la conception de notre nouveau système, nous allons nous baser sur les
niveaux suivants :
• Niveau Conceptuel de Données ;
• Niveau Conceptuel des Traitements;
• Niveau Logique de Donnée., et ;
• Niveau Physique de Données.
45
a) Niveau Conceptuel de Données
D’une manière générale, le Modèle Conceptuel de Donnée MCD associé à ce niveau,
est une description statique du système d’information visé à l’aide d’entités, d’association et
de propriétés [3]
Rappelons que les documents gérés au niveau du CIDoc sont essentiellement : les
journaux officiels, les ouvrages et les divers magasines. Donc nos analyses se baseront sur ces
trois (03) documents.
a-1) Grille d’analyse
Ce sera à partir de cette grille d’analyse que l’on pourra établir le « Dictionnaire des
données » qui sera utilisé pour l’élaboration du « Modèle Conceptuel de Donnée ».
Cette grille d’analyse, se présentant sous forme d’un tableau de 4 colonnes, comprend
les éléments suivants :
• La première colonne contient toutes les rubriques variables recensées à partir des
documents relatifs au domaine étudié.
• La deuxième colonne contient les documents d’où proviennent ces rubriques
• La troisième colonne contient la catégorie des rubriques variables recensées, qui se
définissent comme suit :
- Paramètre (P) : lorsque les informations contenus dans la rubrique sont fixes (ou
constante) dans le temps.
- Calculée (C) : lorsque les informations proviennent d’un calcul ou d’un formule,
et ;
- Alternative (A) : lorsque l’information découle d’une structure alternative.
• La dernière colonne contient la liste des rubriques qui seront retenus pour la
constitution du Schéma conceptuel de donnée (SCD). Les rubriques retenus sont celles
qui ne sont ni Paramètre, ni calculée, ni Alternative.
Dans notre cas, notre grille d’analyse concernera les rubriques provenant des journaux
officiels, des divers livres et des magasines.
Toutefois, avant d’élaborer cette grille d’analyse il est nécessaire d’apporter quelques
précisions sur les documents en questions :
• Journal officiel : le journal officiel est un journal hebdomadaire, édité par l’imprimerie
nationale. Il présente trois parties distinctes :
- Première partie : qui contient les divers Lois, Décret et Arrêtés.
46
- Deuxième partie : contenant les Avis officiels, appel d’offres et annonces légales.
- Troisième partie : englobe les informations concernant les réquisitions domaniales.
Leurs numéros de page sont cumulés par année et par partie. Leurs prix respectifs est
actuellement de 1 035 Ar, 900 Ar et 85 Ar. La CCI est abonnée à l’imprimerie nationale.
C’est ce dernier qui par la suite aura pour tâche d’envoyer les journaux officiels en question à
destination de la CCI.
A noter aussi que les journaux officiels sont édités à la fois en Malgache et en
Français, mais dans notre cas nous ne considéreront que la partie Française étant donnée que
leurs consultations est plus privilégiés par les lecteurs (toutefois les saisie pourront être
effectués en Malgaches).
• Ouvrage : nombreux sont les entités qui déposent leurs ouvrages pour le compte de la
CCI de Mahajanga afin d’aider notamment les opérateurs et tous les autres intéressés
par leurs œuvres, ainsi la modalité de leurs réceptions au niveau du CIDoc varie selon
la source en question. Par exemple, certains ouvrages venant de la Banque mondiale
sont déposés mensuellement, trimestriellement ou périodiquement selon le cas.
Actuellement, le CIDoc présente quelque centaine de livres.
• Magasine : rappelons que les divers magasines ne sont pas enregistrés au niveau du
CIDoc mais seulement au niveau du secrétariat (Courrier arrivée). Ils peuvent
concernés des foires, des diverses prestations notamment dans le domaine de
l’environnement.
Maintenant, à partir de ces documents, nous allons élaborer notre grille d’analyse,
pour faciliter la compréhension, posons les paramètres suivants :
Désignons par :
• « J1 » la Première partie du Journal officiel
• « J2 » la Deuxième partie du Journal officiel
• « J3 » la Troisième partie du Journal officiel
• « L » les ouvrages et les magasines
• « V » la liste des visiteurs
• « O » la liste des ouvrages
• « S » la liste des sources d’ouvrages
• « SBM » les statistiques des lecteurs des publications de la Banque mondiale
• « RBM » le rapport mensuel pour la Banque mondiale
47
Rubriques
variables
Documents Catégories Liste des
propriétés J1 J2 J3 L V O S SBM RBM P C A
num_anne x x x num_anne
num_pub x x x num_pub
date_pub x x x date_pub
num_arr x x num_arr
date_arr x x date_arr
descr_inst x x x descr_inst
descr_min x x x descr_min
descr_dir x x x descr_dir
descr_ser x x x descr_ser
date_cont1 x date_cont1
rub_cont1 x rub_cont1
num_cont1 x num_cont1
Tableau V : Grille d’analyse
48
descr_cont1 x descr_cont1
page_cont1 x page_cont1
date_cont2 x date_cont2
num_cont2 x num_cont2
descr_ cont2 x descr_ cont2
page cont2 x page cont2
date_cont3 x date_cont3
num_cont3 x num_cont3
descr_cont3 x descr_cont3
page_cont3 x page_cont3
num_class x x num_class
titre x x x x titre
auteur x auteur
anne_pub x anne_pub
49
edition x edition
sommaire x sommaire
page x page
num_consu x num_consu
date_consu x x date_consu
nom_lect x x nom_lect
prenom_lect x x prenom_lect
qualite_lect x x x qualite_lect
domaine x x domaine
code_sour x code_sour
nom_sour x nom_sour
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
Légende :
P : Paramètre
C : Calculée
A : Alternative
50
a-2) Règle de gestion
Une règle de gestion est principalement définie comme étant un élément de description
globale du fonctionnement de l’organisation étudié. Toutes les activités engendrées par ce
dernier pourront toujours faire l’objet d’une règle de gestion que cela concerne la gestion
courante ou la gestion stratégique.
De plus les règles de gestion pourront portées à la fois sur les données manipulés par
l’organisation que sur les traitements effectués par celle-ci.
Ainsi les règles de gestion découlant de nos analyses sont résumées en globalités dans
le tableau suivant :
Tableau VI : Règles de gestion
Numéro Enoncé de la règle de gestion
RG 01 Le dépôt d’ouvrages au niveau de la CCI est ouvert à tout le monde
RG 02 Toute personne peut consulter les documents au niveau du CIDoc
RG 03 Toute personne peut effectuer des photocopies des documents
RG 04 Toute personne peut effectuer des transferts de fichiers (si disponible)
RG 05 Les services offerts par le CIDoc sont libres et gratuites
RG 06 Les numéros de pages des journaux officiels sont initialisés annuellement
RG 07 Les paginations sont indépendantes pour chaque partie du journal officiel
RG 08 Certaines parties du journal officiel peuvent ne comprendre aucune
information
RG 09 Des rapports mensuels doivent être envoyés à la Banque mondiale
RG 10 Un document constatant la liste des visiteurs devra être rempli par le lecteur
RG 11 Tous les personnes sans exception peuvent demander des informations au près
du responsable du CIDoc
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
a-3) Dictionnaire des données Le dictionnaire de données, se basant essentiellement sur la grille d’analyse, permet à
la fois de recenser les données et de décrire leurs propriétés respectives.
Les données atomiques qui en découleront aideront à l’élaboration du Modèle
Conceptuel de Données (MCD).
Rappelons ici que seules les rubriques contenues dans la liste des propriétés de la grille
d’analyse seront prise en compte dans le dictionnaire de données.
51
La description des types des rubriques que nous allons effectuer n’est qu’une
description globale, mais nous verrons dans un paragraphe ultérieur leurs descriptions plus
détaillés.
Nombreuses peuvent être les représentations d’un dictionnaire de données, pour notre
cas nous avons optés pour un tableau à cinq (05) colonnes composés des éléments suivants :
• La première colonne contient le nom mnémonique de la rubrique qui sera utilisé dans
les fichiers (ou tables). Ce sont ces noms, parfois caractérisés par divers abréviations,
que le concepteur utilisera tout au long de la conception.
• La deuxième colonne contient la signification globale du nom de la rubrique. C’est en
général cette description qui sera utilisé par les utilisateurs finals.
• La troisième colonne contient le domaine de valeur définissant surtout le type et la
longueur de la rubrique en question. Ces informations aideront le concepteur sur la
conception des fichiers.
• La quatrième colonne contient les commentaires nécessaires qui pourraient aidés lors
du développement de l’application
• La dernière colonne contient les règles de gestion correspondant. Le dictionnaire de
donnée peut être dispensé de cette colonne dans le cas où la grille d’analyse et les
règles de gestion aient déjà été effectuées avec succès.
Avant d’élaborer notre dictionnaire de donnée, il est à noter que les noms de rubriques
seront triés par ordre alphabétiques.
Tableau VII: Dictionnaire des données
Nom
mnémonique
Signification Domaine de valeur Commentaires
Type Longueur
anne_pub Année de publication de
l’ouvrage
N 4 Format 9999
auteur Auteur de l’ouvrage AN 100
code_sour Code source ouvrage AN 3
date_arr Date d’arrivée de l’ouvrage Date 10
date_consu Date de consultation Date 10 Format
JJ/MM/AAAA
date_conte1 Date contenue journal partie 1 Date 10 Format
JJ/MM/AAAA
52
date_conte2 Date contenue journal partie 2 Date 10 Format
JJ/MM/AAAA
date_conte3 Date contenue journal partie 3 Date 10 Format
JJ/MM/AAAA
date_pub date de publication Date 10 Format
JJ/MM/AAAA
decr_dir Description de la direction A 100
descr_conte1 Description contenue journal
partie 1
AN 200
descr_conte2 Description contenue journal
partie 2
AN 200
descr_conte3 Description contenue journal
partie 3
AN 200
descr_inst Description de l’institution A 100
descr_min Description du Ministère A 100
descr_ser Description du service A 100
domaine Domaine d’intérêt AN 50
edition Maison d’édition AN 50
nom_lect Nom du lecteur AN 50
nom_sour Description de la source
d’ouvrage
AN 25
num_anne Numéro de l’année de
publication
N 4 Format 9999
num_arr Numéro d’arrivée N 5 Format 99999
num_class Ordre de classement AN 7 Format 9999AAA
num_consu Numéro de consultation N 3
num_conte_1 Numéro contenue journal
partie 1
AN 25
num_conte_2 Numéro contenue journal
partie 2
AN 25
num_conte_3 Numéro contenue journal
partie 3
AN 25
53
num_pub Numéro de la publication du
journal
N 5
page Nombre de page de l’ouvrage N 5
page_conte1 Numéro page contenue journal
partie 1
N 5
page_conte2 Numéro page contenue journal
partie 2
N 5
page_conte3 Numéro page contenue journal
partie 3
N 5
prenom_lect Prénom du lecteur AN 50
qualite_lect Qualité du lecteur A 100
rub_conte1 Rubrique contenue journal
partie 1
A 25
sommaire Sommaire de l’ouvrage AN 1000
titre Titre de l’ouvrage AN 100
Source : élaboration propre par l’auteur, janvier 2011
De plus, certaines rubriques devront être créées pour faciliter la conception et qui sont
notamment :
Tableau VIII : Dictionnaire des données des rubriques à rajouter
Nom
mnémonique
Signification Domaine de valeur Commentaires
Type Longueur
fichier_jour Lien vers le fichier journal AN 50
fichier_ouv Lien vers le fichier de l’ouvrage AN 50
nombre Nombre d’exemplaire de l’ouvrage N 2
num_dir Numéro direction I 4
num_ins Numéro de l’institution I 4
num_lect Numéro du lecteur N 5
Légende :
A: Alphabétique
AN : Alphanumérique
54
num_min Numéro ministère I 4
num_ser Numéro service I 4
a-4) Concepts adoptés Pour l’élaboration du Modèle Conceptuel de Donnée de nombreux concepts devront
être abordés. Nous verrons successivement les diverses notions de base ainsi que les entités
qui seront utilisés.
i) Notions Afin d’avoir une large vue sur le Modèle Conceptuel de Donnée que nous souhaitons
établir, certaines notions de base devront être rappelées.
i-1) Entité Une entité peut se définir globalement comme étant un objet matériel ou immatériel
ayant une existence propre et conforme aux choix de gestion du système étudié [3].
Plus particulièrement elle peut être définie comme étant un type d’élément du monde
réel constituée essentiellement par une existence intrinsèque, une utilité pour l’organisation
étudiée, des occurrences multiples et des propriétés.
Une entité peut être présentée schématiquement comme suit :
Figure 7 : Modèle d’entité
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
Ainsi « l’occurrence d’une entité » est un élément individualisé appartenant à cette
entité. Cette notion est représentée au niveau du MCD au travers du concept de cardinalité.
Type de la propriété
Nom de l’identifiant
Nom de la propriété
Nom de l’entité
Légende :
AN : Alphanumérique
I : Identifiant automatique
N : Numérique
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
55
De plus une « Propriété » désigne le plus petit élément d’information manipulable par
le concepteur. Il est souvent appelé Information élémentaire, Donnée élémentaire ou
Rubriques. Une entité doit comprendre au moins une propriété.
Un « Identifiant » quant à lui est une propriété qui permet de distinguer chaque
occurrence de l’entité par rapport à toutes les autres. Il est souvent normalisé par un caractère
de soulignement et par l’admission d’une clé primaire afin d’effectuer les parcours des
occurrences de l’entité en question.
i-2) Association Pour l’élaboration d’un schéma conceptuel de données (SCD) ou modèle conceptuel
de données (MCD) les entités devront être reliées entre eux. Cette liaison est caractérisée par
les cardinalités et les associations entre les entités en questions.
Les relations peuvent concernés une à plusieurs entités. Les associations ne concernant
qu’une seul entité sont appelé « Association réflexive ».
Ainsi une relation entre deux entités, appelé association binaire, peut être schématisée
comme suit :
Figure 8: Association binaire
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
Une « Association » peut être définie comme étant un type d’élément du monde réel
défini par une absence d’existence intrinsèque, au moins une occurrence, une dimension et
une utilité pour l’organisation étudiée. La dimension d’une association se mesure par le
nombre d’entité qui lui est rattaché. Notons qu’une association peut être vide de donnée selon
les cardinalités qui la définissent.
min,max min,max
Lien
Association Cardinalités
Propriété de l’association
56
Le concept de « Cardinalité » complète la description du système d’information et
explicite les liens entres entités et associations. Cette participation peut être mesurée au
moyen d’un couple de valeur appelé respectivement cardinalité minimum et cardinalité
maximum. Ces couples de valeurs permettent de traduire le nombre d’occurrence minimum et
maximum d’une association auquel participe une occurrence d’entité. Ainsi les types de
cardinalités possibles sont les suivantes :
• (0, 1) : un(e) au plus
• (1, 1) : un(e) et un(e) seul(e)
• (0, n) : zéro ou plusieurs
• (1, n) : un(e) ou plusieurs
ii) Entités utilisés C’est dans ce chapitre que nous effectuerons la constitution des entités qui seront
utilisés tout au long de la conception ; ce seront ces entités qui contiendront tout les
enregistrements de l’application.
ii-1) Dépendances fonctionnelle Afin de constituer les entités il faut tout d’abord en dégager les dépendances
fonctionnelles (df). A titre d’information, rappelons qu’il y a trois (03) types de dépendances
fonctionnelles : la dépendance fonctionnelle (df), la dépendance fonctionnelle élémentaire
(dfé) et la dépendance fonctionnelle élémentaire et directe (dféd). C’est cette dernière qui sera
utilisée par le concepteur. De plus leurs formes pourront être représentées sous une matrice ou
un graphe.
En suivant les méthodes stipulées dans MERISE, nous allons dégager les dépendances
fonctionnelles à partir du précédent dictionnaire de donnée.
Afin de faciliter leurs compréhensions ainsi que leurs présentations, les dépendances
fonctionnelles seront présentées sous forme de matrice comme suit :
57
Tableau IX: Matrice des dépendances fonctionnelles
BUTS
SOURCES
num_
pub
Num_
arriv
num_
cont1
num_
cont2
num_
cont3
num_
class
num_
ser
num_
dir
num_
min
Num_
ins
Num_l
ect
Code_
sour
Num_
consu
num_anne 1
num_pub 1 1 1 1
date_pub 1
num_arr 1 1
date_arr 1
num_ins 1 1 1 1
num_min 1
num_dir 1
num_ser
descr_inst 1
descr_min 1
descr_dir 1
descr_ser 1
date_cont1 1
58
rub_cont1 1
num_cont1
descr_cont1 1
page_cont1 1
date_cont2 1
num_cont2
descr_ cont2 1
page cont2 1
date_cont3 1
num_cont3
descr_cont3 1
page_cont3 1
num_class 1
titre 1
auteur 1
anne_pub 1
edition 1
sommaire 1
59
page 1
num_consu
date_consu 1
num_lect 1
nom_lect 1
prenom_
lect
1
qualite_lect 1
domaine 1
code_sour 1
nom_sour 1
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
La matrice des dépendances fonctionnelles est une matrice sous forme binaire (0,1). Les dépendances entre deux rubriques sont marquées par des 1,
lorsqu’il n’y a aucune dépendance entre deux rubriques alors les cases correspondantes ne seront pas marquées (pouvant aussi signifié qu’ils sont marqués
par des 0).
60
ii-2) Constitution des entités
A partir des précédentes dépendances fonctionnelles, l’on peut constituer les treize
consultation, institution, ministère, direction, service, et rubrique.
Ces entités respectives contiennent les informations générales suivantes :
• journal : les entêtes d’un journal officiel
• partie_1 : le contenue de la première partie du journal officiel
• partie_2 : le contenue de la deuxième partie du journal officiel
• partie_3 : le contenue de la troisième partie du journal officiel
• ouvrage : les données sur les livres gérés
• source : les sources des documentations
• lecteur : les informations sur les lecteurs
• consultation : les descriptions des consultations effectuées
• institution : la description des institutions
• ministère : la description des ministères
• direction : la description des directions
• service : la description des services
• rubrique : les rubriques des Journal officiel partie 1
De plus les rubriques composant chaque entité sont présentées dans la figure suivante :
Figure 9: Représentation des entités et leurs composants
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
61
a-5) Modèle Conceptuel des Données
Soulignons ici que le but du MCD est essentiellement de représenter, par un
formalisme précis, l’ensemble des informations que l’on doit traiter pour répondre aux
attentes du projet.
Aussi, il est à rappeler que pour la constitution du MCD certaines étapes doivent être
respectées [4] :
• Elaboration du dictionnaire des données : afin de collecter l’ensemble des données
manipulées par le système
• Epuration du dictionnaire des données : Epurer l’ensemble des attributs obtenus à
l’étape précédente, en vérifiant que chaque donnée correspond à un “atome”
d’informations, indivisible et indépendant des autres données.
• Mise en évidence des objets : Découper l’ensemble des attributs du dictionnaire des
données épuré en différentes unités logiques.
• Reconnaissance et identification des entités : Reconnaître ceux qui, parmi les objets
obtenus à l’étape précédente, peuvent être “identifiés en interne”, c’est-à-dire tous les
objets dont les occurrences pourront être repérées sans ambiguïté par le simple
examen des occurrences de leurs attributs.
• Identification des autres objets : Reconnaître les dépendances entre objets qui
permettront d’identifier les objets qui ne peuvent l’être par eux-mêmes.
• Définition des autres relations de dépendance entre les objets : Décrire l’existence
d’autres relations, non porteuses de données, décrivant la dépendance, en particulier
les contraintes d’existence, entre les entités.
• Définition des cardinalités : Décrire la nature de chaque relation.
• Simplification à l’aide des contraintes d’intégrité fonctionnelle : Modifier la
présentation des relations les plus simples afin de mieux représenter la complexité
réelle du M.C.D.
Ainsi, après avoir suivi ces étapes respectives, nous allons présenter dans la figure
suivante le MCD de notre application :
62
Figure 10 : Modèle Conceptuel des Données
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
De cette Modèle Conceptuel des Données, l’on peut en déduire la description générale des cardinalités entre les diverses entités :
63
Tableau X: Description des cardinalités
Entités liés Description des cardinalités
partie_1 - journal (1, 1) : la contenue de la partie 1 provient d’un seul et unique entête de journal (0, n) : un journal peut contenir plusieurs contenue de la partie 1, comme il peut aussi ne pas en contenir
partie_2 - journal (1, 1) : la contenue de la partie 2 provient d’un seul et unique entête de journal (0, n) : un journal peut contenir plusieurs contenue de la partie 2, comme il peut aussi ne pas en contenir
partie_3 - journal (1, 1) : la contenue de la partie 3 provient d’un seul et unique entête de journal (0, n) : un journal peut contenir plusieurs contenue de la partie 3, comme il peut aussi ne pas en contenir
journal - arrivée (1, 1) : un journal est relatif à un et un seul numéro d’arrivée (1, 1) : un numéro d’arrivé n’est valable que pour un seul journal
ouvrage - arrivée (1, 1) : un ouvrage correspond à un seul numéro d’arrivée (1, 1) : un numéro d’arrivé n’est valable que pour un seul ouvrage
Service - direction (1, 1) : un service est sous l’autorité d’une et unique direction (0, n) : une direction peut comporter plusieurs services
Direction - ministère (1, 1) : une direction est sous l’autorité d’un seul ministère (0, n) : un ministère peut comprendre plusieurs directions
Ministère - institution (1, 1) : un ministère est sous l’autorité d’une unique institution (0, n) : une institution peut comprendre plusieurs ministères
Partie_1 - institution (1, 1) : un contenue de la partie 1 n’est inclut que dans une seul institution (0, n) : une institution peut présenter de nombreux contenue de la partie 1
Partie_2 - institution (1, 1) : un contenue de la partie 2 n’est inclut que dans une seul institution (0, n) : une institution peut présenter de nombreux enregistrements sur le contenue de la partie 2
Partie_3 - institution (1, 1) : un contenue de la partie 3 n’est inclut que dans une seul institution (0, n) : une institution peut présenter de nombreux enregistrement concernant le contenue de la partie 3
Partie_1-ministère (1, 1) : un contenue de la partie 1 n’est rattaché qu’à un seul ministère (0, n) : un ministère peut présenter de nombreux contenue de la partie 1
Partie_2-ministère (1, 1) : un contenue de la partie 2 n’est rattaché qu’à un seul ministère (0, n) : un ministère peut présenter de nombreux contenue de la partie 2
Parite_3-ministère (1, 1) : un contenue de la partie 3 n’est rattaché qu’à un seul ministère (0, n) : un ministère peut présenter de nombreux contenue de la partie 3
Partie_1-direction (1, 1) : un contenue de la partie 1 n’est rattaché qu’à une seul direction (0, n) : une direction peut présenter de nombreux contenue de la partie 1
Partie_2-direction (1, 1) : un contenue de la partie 2 n’est rattaché qu’à une seul direction (0, n) : une direction peut présenter de nombreux contenue de la partie 2
Partie_3-direction (1, 1) : un contenue de la partie 3 n’est rattaché qu’à une seul direction (0, n) : une direction peut présenter de nombreux contenue de la partie 3
Partie_1-service (1, 1) : un contenue de la partie 1 n’est rattaché qu’à un seul service (0, n) : un service peut présenter de nombreux contenue de la partie 1
Partie_2-service (1, 1) : un contenue de la partie 2 n’est rattaché qu’à un seul service (0, n) : un service peut présenter de nombreux contenue de la partie 2
Partie_3-service (1, 1) : un contenue de la partie 3 n’est rattaché qu’à un seul service (0, n) : un service peut présenter de nombreux contenue de la partie 3
64
Ouvrage – source (1, 1) : un ouvrage provient d’une seule source (1, n) : une source peut émettre de nombreux ouvrages
Journal – source (1, 1) : un journal provient d’une seule source (1, n) : une source peut émettre de nombreux journaux
Consultation – lecteur (1, 1) : une consultation est relative à un unique lecteur (1, n) : un lecteur peut effectuer un à plusieurs consultations
Consultation - ouvrage (1, 1) : la consultation peut concerner un unique ouvrage (0, n): un ouvrage peut être concerné dans plusieurs consultations
Consultation – journal (1, 1) : la consultation peut concerner un unique journal (0, n) : un journal peut être concerné dans plusieurs consultations
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
b) Niveau Logique des Données
D’une manière générale, le Modèle Logique de Donnée MLD associé à ce niveau, est
une description des structures de données indépendamment de la gestion physique des bases
de données.
b-1) Concepts
Souvent appelé Schéma Logique Relationnel (SLR), le modèle logique des données
peut être considéré comme étant une image du modèle conceptuel intégrant en général le
choix d’organisation des données.
Par rapport au MCD, certains concepts sont à mettre en évidence :
i) Attribut
Ce terme désigne le plus petit élément d’information manipulable par le concepteur. Il
est décrit en général par un nom d’attribut, prend des valeurs dans un domaine de valeur et a
un sens dans le système d’information étudié.
Parfois appelé Composant ou Caractéristique, l’Attribut du MLD équivaut à la
Propriété du MCD.
ii) Relation
Appelé aussi Table, elle est un ensemble d’attribut significativement associés. Son
degré se mesure par le nombre d’attribut. La Relation du MLD équivaut à une Entité du
MCD.
Une relation peut être représentée comme suit :
Nom de la relation (clé de la relation, attribut_1, attribut_2,…, attribut_n, clé
étrangère1, clé étrangère_2,…, clé étrangère_n)
65
ii) Clé C’est un attribut permettant de distinguer chaque tuple de la relation par rapport aux
autres relations. Dans un MLD, les types de clés peuvent se présenter sous les formes
suivantes :
• Clé candidate : c’est la clé d’une relation qui est choisie parmi un ensemble d’attributs
pouvant jouer le rôle d’identifiant de chaque tuple.
• Clé primaire : elle est choisie parmi les candidates et constituera par la suite la clé de
la relation. Dans notre cas, les clés primaires seront différenciées à la fois par des
caractères de soulignement et aussi par des caractères en gras.
• Clé étrangère : ce sont des clés introduites dans la relation pour caractériser le lien qui
uni la relation avec une autre. Pour la relation en question, cette clé n’est pas une clé
primaire alors que pour la relation source elle l’est. Dans notre cas, la clé étrangère
sera caractérisée par un caractère en gras.
Le passage du MCD en MLD requiert certains formalismes à respecter. Ainsi pour
apporter plus de précision sur l’élaboration du MLD nous allons présenter quelques règles à
respecter :
Posons E1 et E2 comme étant des entités ayant respectivement comme identifiant
principale Id1 et Id2. De plus posons A comme étant une association reliant ces deux entités.
• Si E1 (Id1...) de cardinalité M, 1 et E2 (Id2…) de cardinalité M, n alors on aura :
E1 (Id1, Id2,…) et E2 (Id2…) ;
• Si E1 (Id1...) de cardinalité M, n et E2 (Id2…) de cardinalité M, n alors on aura :
E1 (Id1...) et E2 (Id2…) et A (Id1, Id2) ;
M étant une variable pouvant prendre la valeur de 0 ou de 1.
Aussi précisons que toute association de cardinalité maximum égale à 1 induit la
création d’une clé étrangère. Cette clé sera ajoutée dans la relation ayant pour origine l’entité
dont la participation maximum à l’association vaut 1.
De plus la clé primaire de l’entité reliée par (0, 1) devient clé étrangère de l’entité
reliée par (1, 1)
b-2) Modèle Logique des Données
Notons qu’il s’agit de représenter l’ensemble des fichiers (ou tables) qu’il faudrait
créer pour réaliser le projet décrit dans le M.C.D. Rappelons aussi que ce sera à partir de ce
Modèle Logique de Donnée que l’on pourra concevoir notre application.
66
Ainsi, en respectant les règles citées dans le précédent paragraphe, le MLD de notre
conception se présente comme suit :
Figure 11 : Modèle Logique des Données
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
67
c) Niveau Conceptuel des Traitements
Le Modèle Conceptuel des Traitements (MCT) associé à ce niveau est un schéma
représentant les traitements en réponse aux événements à traiter.
Les traitements découleront uniquement du domaine d’étude, tout autre traitement
extérieur à ce dernier ne sera pas développer.
Ainsi afin d’élaborer le MCT de notre système, certains étapes devront être prise en
compte. Notamment l’élaboration du diagramme et du graphe des flux d’informations.
c-1) Diagramme des flux
Avant d’élaborer ce diagramme, certains concepts devront être développés :
• Flux externe : c’est un flux d’information émise par un acteur à destination du
domaine, et ;
• Flux interne : c’est un flux d’information émise par le domaine à destination d’un
acteur.
Figure 12 : Formalisme des diagrammes des flux
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
Les acteurs concernés seront : le lecteur, l’entité source de l’ouvrage, le responsable du CIDoc et la direction.
Ainsi, le diagramme des flux d’information concerné par notre domaine d’étude se présentera globalement comme suit :
DOMAINE ETUDIE
ACTEUR
Flux interne
Flux externe
68
Figure 13 : Diagramme des flux d’information
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
DOMAINE CCI
(CIDoc)
Responsable du CIDoc
Entité Source
d’ouvrage
Lecteur
Direction
Dépôt ouvrage Ouvrage envoyé et enregistré
Ouvrage remise
Avis de consultation
Ouvrage trouvé
Transfert sur fichier sollicité
Photocopie souhaitée
Scan demandé
Remise de l’ouvrage au responsable
Remise de l’ouvrage au lecteur
Avis au lecteur
Remise CIN
Remise liste ouvrage
Enregistrement
69
c-2) Graphe des flux
A partir du précédent diagramme, on peut élaborer un graphe. Ce graphe permettra de
constater l’hiérarchie chronologique entre les différents flux d’information
Dans le graphe des flux figure tout les flux recensés. La précédence entre deux (02)
flux sera indiquée par une flèche.
Ainsi le graphe des flux d’information tiré de notre domaine d’étude, qui contiendra à
la fois le graphe des flux relatif au dépôt et à la consultation d’ouvrage, se présente comme
suit
Figure 14 : Graphe des flux d’information
Dépôt ouvrage
Avis de
consultation
Liste ouvrage
remise
Ouvrage
trouvé
Avis
Lecteur
Photocopie
souhaitée
Transfert
sur fichier
sollicité
Scan
demandé Ouvrage
remis au
lecteur
Ouvrage
remis au
responsable
CIN
récupérée
Consultation
enregistré
Source : Elaboration
propre par l’auteur,
janvier 2011 Consultation ouvrage
Dépôt
ouvrage
Ouvrage
envoyé et
enregistré
Ouvrage
remise et
enregistré
70
c-3) Modèle Conceptuel des Traitements
Ce Modèle Conceptuels des Traitements MCT permettra de représenter l’ensemble des
traitements que l’on doit réaliser pour répondre aux attentes du projet d’informatisation. Dans
ce modèle il n’est pas encore question de développer les moyens mise en œuvre pour la
conception.
Avant de présenter le MCT relative à nos analyses, il est tout d’abord utile de rappeler
les étapes pour son élaboration [4] :
• Le collectage des acteurs et des évènements-messages : collecter les évènements-
messages (action amenant une modification des données) et les acteurs concernés
(ressources à l’origine ou à la réception des évènements-messages) ;
• L’établissement du diagramme des flux d’information : représenter sous forme
d’un diagramme les acteurs et l’ensemble des évènements qui les relient. ;
• L’établissement du graphe des flux d’information : faire apparaitre la chronologie
des messages ainsi que leurs dépendances ;
• L’ébauche du MCT : décrire l’ensemble des dépendances entre événement-messages,
en précisant, à partir du graphe des flux, les actions permettant la génération de ces
événement-messages, et les conditions de déclenchement de ces actions, et ;
• La vérification du MCT : s’assurer de la cohérence de chacune des actions, des
évènements-messages et du respect des synchronisations.
Son formalisme se présente comme suit :
Figure 15: Formalisme de représentation du MCT
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
Numéro de l’opération Description abrégée du
traitement
Règle d’émission
Evènement-
message
interne
Evènement-
message
interne
Evènement-
message
Evènement-
message
Evènement
d’entrée
Synchronisation
Opération
Evènement
résultat
71
Ainsi, après avoir suivi ces différentes étapes, le MCT de notre système se présente
comme suit :
Figure 16 : Modèle conceptuel des traitements relatif au dépôt d’ouvrage
OP1 Réception de l’ouvrage
Si entité déjà
enregistré Si nouvel
entité
OP3 Remise de l’ouvrage à la
direction
TJ
OP2 Enregistrement nouvel entité
TJ
OP4 Renvoie de l’ouvrage au
CIDoc
TJ
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
Ouvrage
remise et
enregistré
Ouvrage
réceptionné
Nouvel entité
constaté
Dépôt
ouvrage
Liste entité
actualisée
Ouvrage
envoyé et
enregistré
72
Figure 17: Modèle conceptuel des traitements relatif à la consultation d’ouvrage
OP5 Constatation du désir de
consultation
TJ
OP6 Recherche de
l’ouvrage
Trouvé Non trouvé
OP7 Choix mode de
consultation
Sur place Pas sur place
Avis de
consultation
Liste ouvrage
remise Ouvrage à
rechercher
Lecteur
avisé Ouvrage
trouvé
Ouvrage
remis au
lecteur
Scan
demandé
Transfert sur
fichier
sollicité
Photocopie
souhaitée
73
OP8 Consultation de l’ouvrage
sur place
TJ
OP12 Scan du
document
TJ
OP9 Examen de la disponibilité sur
fichier du document
Fichier disponible
Fichier non disponible
OP10 Vérification de la
disponibilité de l’ouvrage
Déjà utilisé Non utilisé
OP11
Réalisation du photocopie
Délai respecté Délai non respecté
OP13 Réception de l’ouvrage
TJ
Dépôt
CIN
(Suite)
Ouvrage
remis au
responsable
Fichier
scanné
Transfert sur
fichier
réalisé Lecteur
averti
Ouvrage
remis au
lecteur
Délai
photocopie
Procédure
judiciaire
entamée
CIN
récupérée
Consultation
enregistrée
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
74
d) Niveau Physique de Données
Le Modèle Physique de Données associé à ce niveau, illustre en général les relations
entre les tables père et les tables fils. Une table fils contient la clé primaire de la table père
comme clé étrangère [2]. Les relations entre les deux tables est illustré par la figure suivante :
Ainsi le Modèle Physique de Données de notre nouveau système se présentera comme suit :
1 n
Table père Table fils
Clé primaire père Clé primaire fils
Clé primaire père #
Figure 18 : Formalisme Niveau Physique de Données
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
75
n
n
n
n
n
n
n
n
n n
n
n
n
n
n
n
n
n
n
n
n
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
n
n
n
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Figure 19 : Modèle Physique des Données
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
76
PARTIE III : Mise en exploitation de Mise en exploitation de Mise en exploitation de Mise en exploitation de
Dans le but de mettre en application le logiciel créé pour le compte de la CCI, il serait
nécessaire de présenter les organisations générale y afférente.
1) Chronologie de la conception
Afin de donner une vue large sur les étapes pour aboutir à la conception de
l’application informatique, la chronologie de la conception devra être mise à la connaissance
des lecteurs de ce présent ouvrages de mémoire.
Globalement l’analyse préalable a été effectuée en premier lieu, avec les différentes
étapes quelles suppose : étude de l’existant, constatation des problèmes, proposition de
solutions et le choix de l’informatisation de la gestion des documents.
Ensuite, la mise en œuvre de l’application supposant le survol de quatre (04) étapes :
le choix du logiciel de développement, le choix de la méthode d’analyse, l’analyse de la
conception du nouveau système et les créations de projet, analyse, fenêtres, requêtes et états
dans WINDEV 14.
Le dernier stade adopté pour l’application et l’exploitation du logiciel est le stade de
mise en exploitation de l’application nouvellement créé. Ce stade suppose la réalisation de
quatre (04) étapes : le test du logiciel, la création du programme d’installation, le test final du
logiciel et puis l’installation au niveau de l’utilisateur (le CIDoc de la CCI de Mahajanga).
Ainsi pour faciliter la compréhension, la chronologie de la conception a été condensée
dans l’ordinogramme ci-dessous :
77
Figure 20: Chronologie de la conception
Etude de l’existant
Constatation problèmes
Proposition solutions
Choix de l’informatisation de la gestion documentaire
Choix logiciel de développement
Choix méthodes d’analyses pour la conception d’application
Analyse de la conception du nouveau système
• Création Projet • Création Analyse (MCD et MLD)
• Création Fenêtres + création Champs • Edition des codes • Création Requêtes
• Création Etats
Test du logiciel
Création procédure d’installation
Test final de l’application
Installation chez l’utilisateur
Analyse préalable
Mise en œuvre de l’application
Mise en application du
logiciel créé
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
78
2) Synoptiques détaillés La présentation des synoptiques détaillés de chaque rubriques sera utile pour la
compréhension globale des traitements effectués sur les fichiers de base de données.
a) Synoptique fichier Etablissement
Le fichier Etablissement sera mise à jour après chaque paramétrage des descriptions de
l’établissement.
b) Synoptique fichier Source documents
Le fichier Source des documents sera mise à jour après chaque ajout, modification ou
suppression de données.
Eta
blis
sem
en
t
� Paramétrage description
établissement
Eta
blis
sem
en
t
Figure 21 : Synoptique fichier Etablissement
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
So
urc
e
do
cum
en
ts
� ENREGISTREMENT
So
urc
e
do
cum
en
ts
Figure 22 : Synoptique fichier Source documents
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
No
m
Fic
hie
r
Traitement
� : Unité de traitement
(Saisie)
: Fichier sur disque
(Base de données)
: Traitement
: Mise à jour
: Flux d’informations
Légende :
79
c) Synoptique fichier Entités
ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT
Min
istè
re
Dir
ect
ion
�
� Min
istè
re
Inst
itu
tio
n
Inst
itu
tio
n
� ENREGISTREMENT
Dir
ect
ion
Se
rvic
e
�
Enregistrement
Se
rvic
e
Figure 23: Synoptique fichier Entités
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
80
Le fichier Institution mis à jour servira à constituer le fichier Ministère. Ce dernier, après les enregistrements apportés servira à constituer le fichier Direction. Enfin, le fichier Direction mis à jour servira à constituer le fichier Service.
d) Synoptique fichier Entête Journal officiel
La mise à jour de l’entête du Journal officiel se fera avec le fichier Source documents
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
Pa
rtie
1
Pa
rtie
2
Pa
rtie
3
ENREGISTREMENT
�
En
tête
Jou
rna
l
off
icie
l
Pa
rtie
1
Pa
rtie
2
Pa
rtie
3
Figure 25: Synoptique Contenues Journal officiel
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
81
Comme nous l’avons pu voir tout au long de nos recherches, les contenues d’un Journal officiel sont respectivement: Partie 1, Partie 2 et Partie 3. Chaque partie est rattachées à un entête de Journal officiel.
f) Synoptique fichier Ouvrage
Le fichier Ouvrage est enregistré avec les le fichier Source documents.
g) Synoptique fichier Lecteur
Le fichier Lecteur sera mis à jour après chaque ajout, modification ou suppression de données.
Ou
vra
ge
�
ENREGISTREMENT
Ou
vra
ge
So
urc
e
do
cum
en
ts
Figure 26: Synoptique fichier Ouvrage
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
Lect
eu
r � ENREGISTREMENT
Lect
eu
r
Figure 27 : Synoptique fichier Lecteur
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
82
h) Synoptique fichier Consultation
L’enregistrement des fichiers de consultation des documents présents au niveau du
CIDoc se font à partir des fichiers : Lecteur, Ouvrage et Entête Journal Officiel.
3) Codification adoptées Dans le but de faciliter et de standardiser l’exploitation du logiciel, un mode de
codification devra être adopté. Ce mode de codification portera sur les points suivants : les
Ouvrages, les Sources d’ouvrage, les Lecteur et les Consultation des documents.
Ouvrage
La proposition de codification de l’ouvrage portera surtout sur les numéros de
classements qui devraient se présentés comme suit :
Quatre caractères numériques + trois caractères alphabétiques
Cette codification sera spécialement conçue pour l’enregistrement des ouvrages
(livres, publication, mémoires,…) par le fait que les caractères numériques permettrait
facilement de rechercher les documents, de les classer et de connaitre rapidement leurs
nombres. Les caractères alphabétiques serviront à identifier plus rapidement la source de
l’ouvrage.
Co
nsu
lta
tio
n
ENREGISTREMENT
�
En
tête
Jou
rna
l
off
icie
l
Co
nsu
lta
tio
n
Lect
eu
r
Ou
vra
ge
Figure 28: Synoptique fichier Consultation
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
83
Exemple :
0019BAN : Rapport de la banque mondiale sur les politiques de développement
L’ajustement en Afrique-Reformes, résultats et chemin à parcourir
0169PRI : Développement en marche-une stratégie pour La gestion de l’eau au
Moyen-Orient et en Afrique du Nord
0026MEC : importance de l’impact environnemental sur l’économie
Source d’ouvrage
Pour faciliter leur compréhension nous allons proposer la codification suivante :
Trois caractères alphabétiques + Deux caractères numériques (éventuellement)
Cette codification permet de connaitre tout de suite la source en question par les trois
caractères alphabétiques permettant d’identifier le plus clairement une source de
documentation. Les caractères numériques sont facultatif, mais ils deviennent obligatoires
dans le cas où deux sources possèdent les mêmes noms et qu’il serait difficile de les
différenciés.
Exemple :
BAN : Banque mondiale
CCI01 : CCI de Mahajanga
CCI02 : CCI d’Antananarivo
Lecteur
La codification des lecteurs se présentera comme suit :
Cinq caractères alphanumériques
Rappelons que la CCI n’effectue pas de codification de ses lecteurs ; cependant avec la
création du nouveau logiciel on pourra constituer une base de données des lecteurs ayant
consultés quelques documentations que ce soit au niveau du CIDoc.
Exemple :
00001 : André Pierrot
TOKY01 : RAFALIMANANA TOKY
02THE : RAFALIMANANA Théophile
84
Précisant que ces modes de codifications seront utilisées dans le nouveau logiciel.
Cependant en cas d’éventuelles modifications des mises à jour pouvant portées sur certains
champs ou taille de fichier pourront être effectuées.
4) Nouvelle procédure de consultation
Pour que l’informatisation du centre de documentation au niveau de la CCI de
Mahajanga soit effective, une nouvelle procédure de consultation des documents est proposée.
Cette dernière s’ajoutant à la liste des solutions proposées sera créée sur la base du projet
d’informatisation.
Cette procédure vise à simplifier les tâches du responsable et celles des lecteurs. De ce
fait l’actuelle procédure de consultation a été modélisée, améliorée et allégée.
Un ordinateur est mis à disposition du CIDoc pour la recherche d’un document. Cette
recherche peut être menée par le responsable ou par le lecteur même. Si la recherche est
fructueux alors le lecteur peut soit consulter le document soit sur l’ordinateur soit le prendre
sur les étagères. La recherche de l’ouvrage dans les rayons sera facilitée grâce à l’une de s
fonctionnalité du logiciel.
Lorsque les consultations, sous quelques formes que ce soit, sont effectuées alors le
lecteur devra aviser le responsable du CIDoc. Ce sera ce dernier qui aura pour tâche
d’enregistrer les consultations dans le nouveau logiciel. Un état pourra être imprimé.
Ainsi la nouvelle procédure de consultation de documentation sera présentée dans la
figure suivante :
85
Tâches Responsable du CIDoc Lecteur
Constatation de l’arrivée
du lecteur
Vérification si la machine
est disponible ou occupé
Test si le lecteur préfère
effectuer les recherches
lui-même
Recherche du document
dans la base de données
par le responsable du
CIDoc
Recherche du document
dans la base de données
par le lecteur
Test si le document a été
trouvé dans la base de
données
Arrivée du
lecteur
Machine
disponible
?
UT
Recherche
personnel
?
OUI
NON
UT
NON
Document
trouvé ?
Recherche
autre
document ?
NON OUI
NON
1 1
OUI
OUI
Figure 29 : Nouvelle procédure de consultation des documents
86
Vérification de la
disponibilité du fichier
Photocopie du document
avec dépôt du CIN par le
lecteur
1 1
Consultation
sur place ?
Transfert
fichier
demandé ?
UT
OUI
OUI NON
Fichier
disponible
?
2
OUI
2
NON
UT
Support
amovible
Photocopie
demandé ?
Photocopie
OUI
NON
2
NON
Vérification de la
disponibilité du fichier
numérique
Recherche de
l’ouvrage Recherche du document
sur les étagères
2 2 3
Consultation
2
Transfert du fichier
numérique
87
Scan ?
2 2 2 2
2
Scan
3
OUI NON
Sortie du
lecteur
UT
Enregistrement de la
consultation
Mise à jour de la base
de données
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
Scan du document
2
Sortie du lecteur
88
5) Procédure d’installation de l’application créée
La procédure d’installation de l’application créée pour le compte de la CCI de
Mahajanga se présentera comme suit :
Figure 30 : Procédure d’installation de l’application
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
Visualisation du résumé de
l’installation
Fin de l’assistant de l’installation
Double cliquer sur l’ icône INSTAL
Choisir la langue d’installation
Saisir le mot de passe pour l’installation
Choisir le répertoire d’installation
89
Interprétation :
De cette procédure globale d’installation, les étapes détaillées de la procédure
d’installation de l’application se présente comme suit :
• Double cliquer sur l’icône INSTALL.
• Choisir la langue d’installation. Trois langues sera proposées :
Français, Anglais et Japonais.
• Saisir le mot de passe affin de poursuivre l’installation. Ce mot
de passe n’est pas modifiable et servira tout simplement pour l’installation de
l’application. Si le mot de passe n’est pas valide alors l’installation s’arrêtera.
• Choisir le répertoire d’installation. Par défaut ce répertoire sera :
« C\Program Files\cidoc ». Toutefois un autre emplacement pourra être spécifié selon
le choix de l’utilisateur.
• Visualiser le résumé de l’installation, il contient notamment les
informations sur le répertoire d’installation et le mode d’installation (par défaut :
Installation complète).
• A la fin de l’installation une fenêtre la constatant s’affiche. A
partir de cette fenêtre les actions suivantes pourront être effectuées :
o Affichage du fichier « Lisez-moi » déjà remplie antérieurement
par le concepteur du projet. Le fichier en question dépendra de la langue
d’installation de l’application
o Lancement du programme.
o Placement de l’icône sur le Bureau, dans le menu Démarrer
et/ou dans la barre de lancement rapide
Lorsque l’installation est terminée avec succès alors l’application sera installée dans
l’ordinateur en question. Pour cela il pourra être désinstallé dans « Panneau de configuration –
Ajout/Suppression de programmes ».
L’application prendra en compte les lancements multi-instances : lancements
simultanée sur un même poste.
90
6) Procédure d’installation des mises à jour
Il est à rappeler que WINDEV 14 offre la fonctionnalité de créer des fichiers de mise à
jour. Ces mises à jour créées par le concepteur de l’application suite à des améliorations
effectives, pourront être lancées facilement par les utilisateurs.
A la fin de l’installation, les modifications seront apportées automatiquement à
l’application (sans pouvoir le programmer à nouveau).
Ainsi, la procédure d’installation de ces mises à jour est présentée comme suit :
7) Paramétrage d’accès
L’application informatique pourra être utilisée à la fois par le responsable du CIDoc
(et les employés de la CCI) qui seront considérés comme étant « Administrateur » et aussi par
le grand public qui souhaiterait consulter les documentations de la CCI. Ces derniers seront
considérés comme les « Simples utilisateurs ».
Pour cela, l’accès au logiciel à été paramétré de la manière suivante :
Double cliquer sur l’icone
Diriger la mise à jour vers l’emplacement du
dossier contenant le fichier du logiciel
Cliquer sur Installer
Figure 31 : Procédure d’installation des mises à jour
Source : Elaboration propre par l’auteur, janvier 2011
91
• Pour les comptes « Administrateur » : un mot de passe sera demandé, spécifiquement
selon l’administrateur en question. Les comptes Administrateur auront tous les droits
sur la base de données (Lecture, Ecriture, Suppression et Modification)
• Pour les comptes « Simple utilisateur » : aucun mot de passe ne sera demandé,
cependant l’accès aux fenêtres et aux divers champs de l’application seront restreint.
De ce fait, les fenêtres qui lui seront accessibles sont :
- Pour les Journaux officiels
� Fenêtre de saisie des entêtes de journal officiel (en mode Lecture)
� Fenêtre contenant la liste des journaux officiels (en mode Lecture)
� Fenêtre de recherches
- Pour les Parties 1 des journaux officiels :
� Fenêtre de saisie(en mode Lecture)
- Pour les Parties 2 des journaux officiels :
� Fenêtre de saisie(en mode Lecture)
- Pour les Parties 3 des journaux officiels :
� Fenêtre de saisie(en mode Lecture)
- Pour les Ouvrages :
� Fenêtre de saisie des ouvrages(en mode Lecture)
� Fenêtre contenant la liste des ouvrages enregistrés(en mode Lecture)
� Fenêtre de recherches(en mode Lecture)
A noter ici que ces fenêtre en question sont les mêmes que ceux déjà cités auparavant,
à l’exception du fait qu’elles ont été programmées en mode Lecture afin que tous public
puisse consulter le logiciel sans qu’aucune fausse manipulation ne puisse altérer les
enregistrements de l’application.
En tout, les codes requis pour développer cette application informatique avoisine les
6000 lignes.
92
III-2. PRESENTATION DE L’APPLICATION INFORMATIQUE
Afin d’avoir une large vue sur l’application informatique, une présentation générale de
ces fenêtres, composants, rubriques sera effectuée.
1) Présentation générale
L’application informatique créée pour la CCI de Mahajanga présente de nombreuses
fonctionnalités. Pour ce fait il serait nécessaire d’en apporter quelques explications
notamment sur son utilisation.
a) Liste des fenêtres
En tout, l’application présente 41 fenêtres. Les principales fenêtres sont les suivantes :
• Fenêtre du Menu principal
• Fenêtre Choix compte utilisateur
• Fenêtre Liste des administrateurs
• Pour les Journaux officiels :
- Fenêtre de saisie des entêtes de journal officiel
- Fenêtre contenant la liste des journaux officiels (avec les parties rattachés)
- Fenêtre de recherches.
• Pour les Parties 1 des journaux officiels :
- Fenêtre de saisie
- Fenêtre de recherches
• Pour les Parties 2 des journaux officiels :
- Fenêtre de saisie
- Fenêtre de recherches
• Pour les Parties 3 des journaux officiels :
- Fenêtre de saisie
- Fenêtre de recherches
• Pour les Ouvrages :
- Fenêtre de saisie des ouvrages
- Fenêtre contenant la liste des ouvrages enregistrés
- Fenêtre de recherches
• Pour les Consultations effectuées au niveau du CIDoc par les lecteurs :
- Fenêtre de saisie des consultations
93
- Fenêtre contenant la liste de toutes les consultations
- Fenêtre de recherches
• Pour les Lecteurs :
- Fenêtre se saisie des nouveaux lecteurs
- Fenêtre contenant la liste des lecteurs (avec les consultations effectués par
chaque lecteur)
• Pour les paramètres (informations semi-variables) :
- Etablissement :
� Fenêtre de saisie
- Entités :
� Entités Institution :
• Fenêtre de saisie
• Fenêtre contenant la liste des Institutions
� Entités Ministères :
• Fenêtre de saisie
• Fenêtre contenant la liste des Ministères
� Entités Direction :
• Fenêtre de saisie
• Fenêtre contenant la liste des Directions
� Entités Service :
• Fenêtre de saisie
• Fenêtre contenant la liste des Services
- Pour les Sources de documents :
� Fenêtre de saisie
� Fenêtre contenant la liste des sources des documents (ainsi que les
documentations y afférentes)
- Pour les Comptes Administrateurs :
� Fenêtre de saisie
� Fenêtre de modification
� Fenêtre de suppression
b) Liste des états (pour impression)
L’application comporte en tout douze (12) états permettant d’effectuer les impressions.
Ces états sont notamment les suivantes:
94
• Liste des Journaux officiels
• Liste des Ouvrages
• Liste des Journaux officiels rattachés à la source de documents
• Liste des Ouvrages rattachés à la source de documents
• Liste des parties 1 des Journaux officiels
• Liste des parties 2 des Journaux officiels
• Liste des parties 3 des Journaux officiels
• Liste des lecteurs
• Liste des sources de documents
• Liste des consultations (avec statistiques de consultation)
• Fiche Journal officiel
• Fiche Ouvrage
Les modèles de ces états pourront être retrouvés en Annexe.
c) Option Menu
La fenêtre principale présente les menus suivants :
Figure 32 : Options des menus de la fenêtre principale
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
: Arborescence de l’option
menu
96
d) Icône de l’application
L’icône de l’application informatique proposé se présente comme suit :
e) Boite à outil
La boite à outil du menu principal est composée des volets suivants : Saisie, Liste, Recherche et Impression.
Figure 33: Volet du menu principal (développé)
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
97
f) Les boutons
Les principaux boutons de l’application se présentent comme suit :
Figure 34 : Modèles des boutons de l’application
: Bouton pour
enregistrement
: Ouverture d’une liste
d’enregistrement
: Ajout de nouvel
enregistrement
: Validation Mot de
passe
: Fermeture d’une
fenêtre
: Impression de
l’enregistrement
: Choix compte
utilisateur (Bouton
avec animation)
: Bouton de navigation
: Modification de
l’enregistrement
: Ouverture Fichier
numérique
: Recherche
enregistrement
: Impression sur fichier
PDF
: Impression sur fichier
WORD
: Impression sur fichier
EXCEL
: Envoie Fiche
sélectionnée par mail
: Ouverture de la fiche
Journal Officiel
: Ouverture de la fiche
Partie 1 du Journal
officiel
: Ouverture de la fiche
Partie 2 du Journal
officiel
: Ouverture de la fiche
Partie 3 du Journal
officiel
: Ouverture de la fiche
Ouvrage
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
98
Présentation des fenêtres de l’application
Leurs listes étant déjà présentées dans le paragraphe précédent. Dans cette section,
nous allons présenter les principales fenêtres de l’application.
a) Première Fenêtre
Au lancement de l’application, la fenêtre ci-dessous apparaît. Elle permet d’identifier
le compte de l’utilisateur : Administrateur ou Simple utilisateur.
L’utilisateur devra cocher sur l’option correspondante. S’il a coché sur le compte
« Simple utilisateur » alors la fenêtre principale s’ouvre. Dans cette fenêtre principale les
accès seront restreints (comme déjà stipulé dans le paragraphe Paramétrage d’accès)
Si le compte utilisateur choisi est « Administrateur » alors la fenêtre suivante
s’affichera et il n’aura plus qu’à choisir son compte Administrateur et à entrer le mot de passe
correspondant. Chaque compte Administrateur possèdera son propre mot de passe.
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
Figure 35 : Première fenêtre au lancement de l’application
99
b) Fenêtre principale
c)
Figure 36 : Fenêtre de choix du compte Administrateur
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
Figure 37 : Fenêtre principale
100
c) Fenêtre Fiche Journal Officiel
d) Fenêtre Liste Journal Officiel
e)
Pour constater les parties contenues dans le Journal officiel il suffit de sélectionner l’entête du Journal officiel
correspondant. Pour modifier le Journal officiel on peut soit cliquer sur le bouton « Modification Journal
officiel » soit double-cliquer sur l’enregistrement correspondant dans le tableau « Entête Journal officiel ». Pour
consulter les parties on peut soit cliquer sur le bouton « ouvrir fiche partie » soit double-cliquer sur
l’enregistrement correspondant à chaque partie.
Figure 38 : Fenêtre Fiche Journal Officiel
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
Figure 39 : Fenêtre Liste Journal Officiel
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
101
e) Fenêtre de Recherche sur Journal Officiel
f) Fenêtre Fiche Ouvrage
g)
Dans le champ « Choix de la recherche à effectuer », on clique sur l’option de recherche souhaité. On
entre dans le champ de saisie les informations à rechercher puis on clique sur le bouton « Rechercher ».
E, double-cliquant (ou en cliquant sur les boutons correspondants) on accède directement à la fiche
correspondante (en mode Lecture)
Certains saisie seront obligatoire (marqué par des *). Le bouton parcourir du champ « Emplacement
fichier » permettra de sélectionner le fichier numérique à rattacher à l’ouvrage. Si les informations
obligatoires ont été remplies alors le volet « Résumé » et « Sommaire » pourront être accessibles.
Figure 40 : Fenêtre de Recherche sur Journal Officiel
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
Figure 41 : Fenêtre Fiche Ouvrage
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
102
g) Fenêtre Liste Ouvrage
h) Fenêtre de Recherche sur Ouvrage
i)
Les choix de recherche se feront dans le champ « Choix de a recherche à effectuer ». Le principe est le même que
précédemment, à l’exception de l’option « Recherche sur Source de document » qui consiste tout simplement à
sélectionner dans la liste la source de document pour lequel on souhaiterait constater les ouvrages qui y sont rattachés
(comme sur l’image : exemple source Banque mondiale).
Figure 42 : Fenêtre Liste Ouvrage
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
Figure 43 : Fenêtre de Recherche sur Ouvrage
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
103
i) Fenêtre de saisie Partie 1 du Journal Officiel
j) Fenêtre Liste Lecteur (avec les consultations de documents effectuées)
k)
Figure 44 : Fenêtre de saisie Partie 1 du Journal Officiel
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
Figure 45 : Fenêtre Liste Lecteur
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
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k) Fenêtre Fiche Consultation
l) Fenêtre de choix de modèle d’impression (Journal officiel, Ouvrage, Source document, Consultation)
m) Fenêtre de saisie de Compte Administrateur
Figure 46 : Fenêtre Fiche Consultation
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
Figure 47 : Fenêtre de choix de modèle d’impression
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
Figure 48 : Fenêtre de saisie de compte Administrateur
Source : Elaboration propre par l’auteur, Janvier 2011
105
CONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSION
Après avoir effectué nos recherches au niveau de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Mahajanga durant quarante cinq jours, nous avons pu y apporter nos connaissances dans l’amélioration de certains points défectueux. En contre partie desquels, nous avons eu l’occasion d’acquérir des connaissances professionnelles.
Notre domaine d’étude s’est axé sur le Centre d’Information et de Documentation dans laquelle des problèmes ont été constatés et résolus. L’une des principales propositions avancées tout au long de l’analyse était l’informatisation ce service afin que la CCI réponde facilement et efficacement au besoin des lecteurs.
Après avoir effectué la conception du nouveau système et proposé une nouvelle procédure à adopté, nous avons pu mettre en place cette informatisation, par la conception d’un logiciel développé à partir de WINDEV 14. De ce fait le logiciel a été allégé, les modes d’accès réglementé et les interfaces facilités au maximum d’autant plus qu’il pourra être utilisé par les employés concernés de la CCI et par tous les visiteurs désirant effectuer des recherches documentaires au niveau du CIDoc de la CCI de Mahajanga.
Ainsi, par les améliorations que l’on a apportées à la CCI, on peut espérer que la gestion de la documentation au niveau du CIDoc s’améliore de façon effective et considérable.
Toutefois, bien que le logiciel est opérationnel, certains améliorations futurs devraient être entrepris notamment la mise en réseau des ordinateurs de la CCI ou encore la publication et la consultation en ligne des documents de la CCI par l’intermédiaire de ce logiciel.
Partie IPartie IPartie IPartie I : Presentation de la Chambre de: Presentation de la Chambre de: Presentation de la Chambre de: Presentation de la Chambre de
Commerce et d’IndustrieCommerce et d’IndustrieCommerce et d’IndustrieCommerce et d’Industrie
I-1) PRESENTATION GLOBALE DE LA CCI ............... .................................................... 2
1) Contexte de la CCI ............................................................................................................. 2
a) Historique ........................................................................................................................ 2
b) Statut juridique ............................................................................................................... 3
c) Rôles et missions ............................................................................................................ 3
a-1) Actions de mise en oeuvre ....................................................................................... 4
a-2) Moyens de mise en œuvre ....................................................................................... 4