Inde, Les portraits de craie Webdocumentaire Master 1 Presse-Information Promotrice Dominique Vandercammen Médiateurs Damien Van Achter Laurent Poma Frank Istasse IHECS 2014/2015 Julie CAPELLE Alessandra CILLARIO Nicolas LOWYCK Marine VANCAMPENHOUT Candidature à la bourse Sophie Soudant
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Inde, Les Portraits de craie - Mémoire médiatique IHECS
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Inde, Les portraits de craie
WebdocumentaireMaster 1 Presse-Information
PromotriceDominique Vandercammen
MédiateursDamien Van AchterLaurent PomaFrank Istasse IHECS
Présentation du projet - P4Le choix du webdocumentaire - P8Le choix de l'Inde - P9Notre démarche: des portraits de vie - P10Web et réseaux sociaux - P12Pourquoi nous octroyer la bourse? - P13Qui sommes-nous? - P17Carnet d'adresses - P28
ANNEXES
Lettre de motivation - P31Curriculum Vitae - P32
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1Présentation du projet
L’Inde se classe 138e sur 148 pays en terme d’inégalité des genres. Dans les faits, plus de 47% de filles sont mariées avant l’âge de 18 ans et plus de la moitié des femmes du pays ne terminent pas leur cy-cle d’études secondaires. En 2015, les femmes indiennes sont stigmati-sées et connaissent de réelles diffi-cultés à défendre leur liberté dans la société où elles évoluent. De nom-breux hommes ne pensent même pas qu’elles y méritent une place ou aient, du moins, un rôle à jouer dans l’évolution de leur pays.
Pourtant, les choses se mettent à bouger et les femmes com-mencent à se révolter contre des traditions qui les ont longtemps opprimées. Preuve en sont les va-gues de protestation en réaction aux diverses affaires de viols qui ont secoué l’Inde et continuent de tou-cher le pays.
Un viol a lieu toutes les 20 minutes dans le pays, et toutes les 4 heures à New Delhi. Et les commentaires, essentiellement masculins, à ce pro-pos ne sont pas rassurants quant à un possible bouleversement des mœurs sur place. Mais les femmes commencent à se défendre via de nouveaux réseaux de communi-cation. Les histoires d’agressions et de viols s’accompagnent de plus en plus d’histoires de femmes qui ont riposté ou pris des mesures face à leur agresseur. L’arrivée des réseaux sociaux, moteurs principaux de la diffusion de ces histoires, y est pour beaucoup. Les femmes prennent la parole et s’expriment sur les réalités qui sont les leurs.
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47% DES FILLES SONT MARIÉES AVANT LEURS 18 ANS
1 VIOL A LIEU TOUTES LES 20 MINUTES EN INDE
52% DES FILLES NE TERMINENT PAS LEUR
CYCLE D’ÉTUDES SECONDAIRES
Photo: April Maciborka
6Photo: Adam Tanner
Si 10% supplé-mentaire de filles sui-vait une éducation secondaire, le PIB na-tional grimperait de
3%Quand une femme suit un cycle d’éducation secondaire, le taux de mortalité infantile di-minue de moitié.
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L’éducation des femmes est un moteur économique, au niveau national. Elle sauve aussi des vies en participant à améliorer la san-té générale des familles et à faire reculer le taux de mortalité in-fantile. De plus, elle aide à la créa-tion d’un cercle vertueux qui béné-ficierait à tous les membres d’une famille. C’est ce que nous voulons prouver en suivant des femmes qui ont pu se battre pour leur éducation et qui bousculent, aujourd’hui, les codes de la société indienne.
Pour arriver à ce résultat, ces femmes ont dû recevoir quelque chose d’es-sentiel : une éducation. Sans elle, sans la possibilité d’un accès à la culture et dans l’optique d’une cer-taine ouverture d’esprit, il leur est bien plus difficile de s’affranchir des codes qui régissent le pays. C’est pourquoi nous avons décidé de bâtir notre terrain d’enquête au-tour de l’éducation.
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2Le choix du webdocumentaire
C’est notre intérêt pour les nouveaux médias et les changements aux-quels le journalisme actuel fait face qui nous poussent à vouloir explo-rer ce nouveau style journalistique. Ensemble, nous possédons toutes les capacités nécessaires à la ré-alisation d’un projet web-docu-mentaire. Un support dans lequel nous voyons une véritable plus va-lue par rapport au reportage clas-sique: un nouveau mode de narra-tion inédit, non-linéaire.
Concrètement, nous souhaitons réaliser plusieurs portraits de femmes déclinés sur plusieurs sup-ports: vidéo, photo, audio.
Parallèlement, nous illustrerons le malaise de la société indienne vis-à-vis de ses femmes dans un reportage vidéo de 13 minutes.
Ainsi, nous tenterons d’approcher la thématique dans son ensemble et d’un point de vue complémen-taire: d’un côté, le reportage de 13’ témoignera du fléau qui touche les femmes en Inde ; les portraits croi-sés parleront des moyens d’en sortir.
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3Le choix de l'Inde
C’est un fait établi : l’Inde est un pays où l’égalité des genres a énormément de progrès à faire. C’est ce qui nous a motivés dans un premier temps. Nous étions et sommes encore persuadés que ce pays est celui qui illustrera le mieux notre propos, à savoir que l’édu-cation est un tremplin pour la femme, mais aussi pour toute une nation.
En outre, le choix de l’Inde nous parut évident dès lors que le pays compte un demi milliard de femmes, au bas mot.
Le premier point que nous soule-vons quant aux traditions de l’Inde est son système de caste, premier frein à l’éducation des jeunes filles. A ce système se lie le pro-blème de la dot, encore présente dans cette partie du monde. Il est plus rentable de marier sa fille au plus tôt, et donc de lui octroyer son droit à l’éducation, car une femme éduquée vaut plus cher. La dot aug-mente, l’éducation a un coût aussi, un coût que la plupart des familles n’ont pas les moyens de supporter.
De nombreuses choses ont déjà été écrites, filmées et diffusées sur Bha-rat (deuxième nom utilisé pour dési-gner l’Inde). Notre ambition est celle de raconter ce qu’il y a de beau et positif dans l’expérience humaine: l’éducation comme le moteur d’une ascension sociale, d’un épanouissement personnel, d’un bouleversement des moeurs.
Photo: www.gallsource.com
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4Notre démarche:
Des portraits de vie
Notre démarche est celle de ré-pondre à la question suivante: quel impact l’école des filles provoque-t-elle au sein d’une famille dont les mœurs se retrouvent cham-boulées, dans un pays où la tradi-tion hindoue a vu en sa femme un être tantôt déifié, tantôt craint ? Aujourd’hui, peut-on réellement espérer être Indienne et grimper dans l’ascenseur social?
Pour ce faire, nous désirons suivre des Indiennes au jour le jour, durant un peu plus de trois se-maines en juillet et en août 2015.
Notre objectif n’est pas de dresser un tableau du pays, la généralisa-tion n’ayant pas de sens. Nous sou-haitons plutôt illustrer l’impact de l’éducation au tout premier degré, dans le quotidien intime des femmes et des jeunes filles. Des cas particuliers que nous met-trons en lumière par des portraits de vie.
Nous voulons observer le chemi-nement de celles qui, aujourd’hui, se battent pour rejoindre les bancs d’école. Ou celui de femmes aux parcours extraordinaires, des self-made-women provenant de milieux sociaux divers mais ayant toutes choisi de ne pas couler dans le moule de leurs prédécesseurs. Quels rêves motivent les pre-mières, quels obstacles ont ren-contré les secondes ? A quels types de pressions sociales doivent-elles toujours faire face ?
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L’éducation est l’arme
la plus puissante pour
changer le monde“Nelson Mandela
Photo: www.ingwenyamp.co.za
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5Web et réseaux sociaux
Nous souhaitons que notre projet lance les bases d’un journalisme plus en phase avec le présent. Un journalisme où la place du ci-toyen est au coeur de la produc-tion. Nous estimons important que les gens qui connaissent et aiment notre projet se sentent la liberté de nous aider, de nous commenter, de nous orienter, car ce travail sera le leur.
C’est pourquoi nous accordons beaucoup d’importance à stimu-ler notre présence sur les réseaux sociaux :
FacebookInde, les portraits de craie
Twitter@Pdecraie
Wordpresslesportraitsdecraie.com
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6Pourquoi nous octroyer la
bourse?
PREMIÈRE PARTIE
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C’e
st c e qu
e d e v r a i t n o u s c o û t e r u n m o is d’e
n qu
ête
en
Ind
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6000€
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4%
5%14%
16%16%45%
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sera nécessaire pour payer un logement pour quatre per-sonne pendant un mois. Avec une esti-mation variant entre 800 et 1.200€.
des 6000€ sera direc-tement amputé pour acheter les billets d’avion. Soit un total de 2.800€.
des 6000€ servira à la rémunération d’un fixeur. Il s’agit d’un accompagnateur, ga-rant de notre sécuri-té, qui nous guidera sur le terrain.
du budget sera dé-pensé pour se faire vacciner, soit une centaine d’euros.
du budget servira à couvrir nos dé-penses quotidiennes, moyennant la somme de 11€/jour par per-sonne.
payera nos VISA pour partir en Inde.
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6Une telle somme (6000€) repré-sente un obstacle colossal pour de jeunes étudiants. Mais notre motivation pour ce projet l’est encore plus.
Par ailleurs, c’est ensemble que nous travaillons pour lever un maximum de fonds: soirée indienne autour de plats épicés, vente de produits déri-vés de notre identité visuelle (bics, cahiers), jobs étudiants, sans oublier la mise en place de donations via la plateforme de financement partici-patif KissKissBankbank.
Soutenir notre projet, c’est nous permettre de réaliser un travail de haute qualité, en commençant par l’enquête sur le terrain. Vous le savez peut-être, pour le journaliste qui s’aventure en zône dangeureuse ou parfaitement inconnue, les ser-vices d’un fixeur sont aussi indis-pensables que coûteux. Si nous déployons près de 1.000€ de notre budget total pour ceux-ci, cela reste largement insuffisant pour baliser notre terrain d’enquête tout au long de notre voyage.
Appuyons aussi l’importance de la qualité du matériel. Si nous dis-posons déjà d’un bon équipement (réflexe plein format, plusieurs ob-jectifs, rail de travelling), nous allons devoir investir dans du matériel plus spécifique quant au tournage vidéo: micro sans fil, steadycam pour sta-biliser les images en mouvement, lumière additionnelle, etc.
A cela s’ajoutent les frais de déplace-ment: toute somme supplémentaire nous permettra de nous éloigner un peu plus de New Delhi et rencon-trer d’autres acteurs dans des zones plus rurales.
Autant de raisons qui s’ajoutent au budget initial et qui, nous insistons, marqueront la différence dans notre travail définitif.
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6Pourquoi nous octroyer
la bourse?
DEUXIEME PARTIE
Oserions-nous rêver d’un stage chez les plus grands, en noms de « ga-gnants Soudant » ? Si cela ne doit pas être notre première motivation, cette opportunité résonne évidem-ment comme un privilège que nous réalisons à peine. Les plus témé-raires oseront utiliser l’expression de la ‘cerise sur le gâteau’. Pour tout dire, se voir octroyés un laisser-passer pour le média de notre choix est plus qu’une chance ou un hasard : c’est l’assu-rance de démarrer notre carrière, de percer dans ce monde fermé. En braquant les projecteurs sur notre travail et avec le crédit que l’on vous connaît, ce n’est cependant pas qu’à nous que vous rendrez service. Les médias traditionnels doivent se renouveler. La tendance aux jeunes pousses est lancée.
Peu importe le média que l’on choi-sira, nous y apporterons notre frai-cheur et nos habilités. L’IHECS a su nous inculquer le devoir de pro-duire vite, efficacement, et avec une ébauche d’expérience, grâce au système en ateliers pratiques, totalement repensé pour la pro-motion 2014-2015 de la section Presse-Info (journalisme).
Face à une telle compétition, pas fa-cile de ne pas faire campagne! Votez pour nous.
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7Qui sommes-nous?
Nous sommes une équipe dynamique et complémentaire. Si nous pensons mériter cette bourse, c’est parce que nous croyons en ce projet et que nous le préparons ensemble depuis maintenant six mois. Nous avons quatre person-nalités différentes, mais toujours la même ambition : celle de partager la situation des femmes en Inde, de rendre compte d’une réalité différente aussi justement que possible.
Nous avons été rassemblés par amour du sujet. Deux “binômes” de travail qui se sont mis ensemble pour mener ce projet à bien. Marine et Nicolas travaillent ensemble depuis deux ans. Ils sont l’aile créatrice du groupe. Une amou-reuse de l’image et une plume de talent. Alessandra et Julie, qui ont également été habituées à travail-ler ensemble, sont plus axées pra-tique : il faut savoir où aller, quand et comment. Amoureuses de voyages et avides de nouvelles découvertes, elles connaissent les aléas et impré-vus du globe-trotteur et la nécessité de baliser le terrain.
Notre équipe est soudée et unie par une même motivation. C’est au fil de nombreuses réunions et discussions que nous avons pu ci-bler ce que nous attendions exac-tement du projet. Rapidement, nous nous sommes aperçus que nous étions sur la même longueur d’onde quant à la manière de tra-vailler. C’est une équipe où chacun trouve sa place.
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Je sais depuis toujours que je veux devenir journaliste. Pas-sionnée par les gens et les cultures différentes, je vou-drais devenir correspondante à l’étranger.
- Julie“
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Plus tard, je serai écrivain. Je veux marquer les gens comme certains auteurs m’ont mar-quée et, pourquoi pas, rendre le monde un peu plus beau grâce à mes histoires.
- Alessandra“
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L’éducation pour tous et toutes.L’égalité des genres.Le développement humain.
Nul besoin d’être étudiant en journalisme ou de faire de l’édu-cation des jeunes filles en Inde un sujet de mémoire pour réa-liser l’importance de ces sujets et l’ambition, la passion qu’on peut y léguer. Mes passions sont déraisonnables, mes envies de projet ne rencontrent pas de barrière. A défaut de refaire le monde, ce mémoire se révèle être ma plus sincère recom-mandation face à l’éditorial que nos médias de masse diffusent ces derniers temps, ces médias mêmes pour lesquels je désire fortement travailler. Soyons honnêtes : le JT de 19h30 déborde d’information-projec-tion, de sensationnel, un type d’information que je conçois mais ne cautionne qu’à certaine dose, dans le but d’attirer l’at-tention pour une autre informa-tion, celle de l’inconnu.
- Nicolas
“ 7
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7“
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Dans l’image, j’aime la couleur, j’aime le contraste, la géométrie des éléments. J’aime le mouve-ment, j’aime les ombres, j’aime ce que l’image nous raconte et tout ce qu’elle ne dit pas. Il y a autant de beauté dans son si-lence que d’histoires dans nos têtes.
- Marine
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8Carnet d'adresses
Tenir un carnet d’adresses se révèle aus-si indispensable que récolter des fonds. D’autant plus qu’il nous est financièrement impossible de nous rendre une première fois sur place. Aussi, il est urgent et primor-dial d’entrer en contact avec celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, nous guideront à travers notre projet. Il s’agit d’une part de nos futurs portraits, à savoir des jeunes femmes qui ont obtenu une édu-cation secondaire – et des jeunes filles dont la famille se bat pour ; de l’autre, toutes les personnes qui sont susceptibles de nous ai-der dans nos recherches en amont ou direc-tement à New Delhi.
THIERRY MARTEAU
Gérant d’un magasin de produits indiens à Waterloo
SERENA CARNIEL
a fait un voyage huma-nitaire en Inde. Elle a côtoyé des femmes qui ont eu accès à une édu-cation universitaire. Grâce à elle, nous avons obtenu de précieux conseils sur la vie quo-tidienne en Inde et des contacts sur place.
SOPHIE LADEN
Étudiante en Master 2 à l’IHECS, elle réalise son stage à France 2 dans l’implantation de New Delhi. Cela fait quelques semaines que nous sommes en contacte avec Sophie. Elle nous a proposé de commencer à baliser le terrain pour nous, en se rendant dans quelques écoles sur place durant le temps qu’il lui reste à Delhi.
MAUDE WILLAERTS
a voyagé pendant un peu plus d’un mois dans la région du Rajasthan. Elle nous a donné des conseils sur la vie sur place, ce qu’il faut et ne pas faire et surtout les régions qui pourraient être intéressantes pour nous. Enfin, elle nous a donné le contact d’une école dans laquelle elle a fait du volontariat.
PAULINE TROUVEROY
Étudiante à l’IHECS, elle a vécu quatre ans en Inde et y a fait son mémoire médiatique sur la pollution de l’eau. Pauline est la pre-mière personne à nous avoir contactés et la première à nous avoir donné des conseils sur les lieux qui pourraient être intéressants pour notre mémoire. Nous avons pu aussi lui poser toutes sortes de ques-tion, sur la sécurité du pays notamment.
VIJAY BHARDWAJ
Vijay est directeur gé-néral pour le Budget à la Commission Eu-ropéenne. Il est né en Inde et de culture hin-doue. Il nous offre de précieux conseils sur la vie en Inde.
STÉPHANE VAN BINST
Ancien professeur dans le secondaire, Stéphan a fait de l’Inde sa deu-xième maison. Il nous a donné de bons conseils d’un point de vue pra-tique.
PAULINE AGACHE
Étudiante à l’IHECS, Pauline a des contacts directs avec des locaux en Inde.NICOLAS BERTRAND
Correspondant pour France 2 à New Delhi, Nicolas nous a propo-sé son aide dans notre aventure. Son expé-rience de journaliste et sa connaissance du terrain nous seront très précieuses sur place.
RAM GURJAR
Chauffeur indien
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Carnet d'adressesEn plus de nos relations personnelles, nous avons contacté des associations à plus pe-tite échelle qui ne travaillent qu’en Inde. Certaines nous ont déjà répondu favorable-ment.
PLAN INDIA JAGORI ASSOCIATION FRANCO-INDIENNE POUR L’ÉDUCATION
Voici les premières femmes que nous avons contactées et qui correspondent aux critères recherchés. Ces deux femmes ont reçu une éducation universitaire et l’une d’elles s’est même mariée d’un mariage d’amour. Grâce à elles, nous es-pérons pouvoir rencontrer d’autres in-diennes ayant un parcours semblable ou complètement différent du leur.
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RADHA TAMIL SATHYA SELVAM
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ANNEXES
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Mesdames, Messieurs, membres du jury de la bourse Sophie Soudant Secrétariat
Réaliser un projet de mémoire médiatique en Inde est un challenge. Parler du phénomène d’inégalité des genres, en rapporter des fragments de réalité, semble un pari extrêmement risqué.Nous évoquerons également le poids financier qu’entraîne une telle expédition, pour quiconque souhaite bâtir un travail de qualité. Aux yeux de quatre étudiants, il est colossal. Prêt à écraser nos ambitieuses perspectives.
Ambitieuses, mais plus que jamais tangibles.
Au-delà des obstacles évidents que nous allons rencontrer (si pas maintenant, sur place et a posteriori), notre motivation n’a jamais été aussi présente, aussi claire. Partir en Inde, parler des femmes. Raconter leurs histoires. Y mettre tout notre talent.Nous y croyons.
Non seulement nous croyons, mais nous voulons. Ce projet est le nôtre. Nous l’avons choisi, des-siné, rêvé. Et il ne nous sera pas enlevé. Partir devient une nécessité, un besoin urgent. Un devoir journalistique. Tant d’images à captu-rer, tant d’espoir à transmettre. Puisque telle est notre idée : penser l’éducation comme un mo-teur d’une ascension sociale, un bouleversement des mœurs, un accomplissement personnel. De l’espoir, pas de la misère.
Par ce travail, nous souhaitons marquer la différence. Notre différence. Une potion dont seule notre équipe a le secret. Un projet ambitieux mais pensé sous tous les angles, un moteur créatif inépuisable, une équipe qui regarde dans la même direction. S’il devait manquer une seule chose, il s’agirait de votre soutien. Un soutien qui ferait de ce projet la plus belle réussite de notre jeune parcours. Mais aussi un tremplin pour la vie professionnelle, par ses belles offres de stage. En vous remerciant d’avance pour l’intérêt que vous porterez à notre dossier et pour cette opportunité unique que vous accordez aux étudiants de l’IHECS ; en espérant que vous partage-rez ce même enthousiasme pour ce projet,
Nous vous prions d’agréer, mesdames et messieurs les membres du jury, nos salutations distin-guées.
Aide aux campagnes pour la cellule de com-munication de l’IBSR
Journaliste au FIFF(-Namur) pour l’émis-sion, Silence, on Fiffe !
Sampling, promo girl pour l’agence Promo-sapiens
Promo girl pour la marque de chocolat NewTreeVendeuse, réassor-
tisseuse au magasin bio Naturessence, Braine-l’Alleud
Vestiairiste & Hôtesse au Bclub
Travail administratif dans l’entreprise phar-maceutique Baxter-Braine-l’Alleud
Etudiante au Quick Express de Braine-l’Al-leud (Caisse, service, …)
Vendeuse pour la bou-langerie Michiel’s
Cours de français à des enfants néerlando-phones de 3à 10 ans
Travail administratif à la Fédération Na-tionale de Hockey Belgium
Stage d’observation au sein du journal Le Soir
FORMATION
2010 : CESS, option langues au Collège Cardinal Mercier, Braine-l’Alleud
2010 : 3 mois en seconde rhéto en néerlandais à l’école St-Victor
2011 : 6 mois avec l’organisation Up With People (voyages dans différents pays un groupe international de 100 personnes, en faisant du volontariat et de la mu-sique)
2013 : Erasmus de 4 mois à Corvinus University, Buda-pest (Hongrie)
2014 : Bachelier avec distinction à l’Institut des Hautes Ecoles de Communications Sociales (IHECS), majeure Presse-InfoActuellement en 1ère Master en Presse-Information, IHECS
Français : Langue maternelle Anglais: Usage professionnel Néerlandais: Usage courantEspagnol: Usage limité
Septembre 2014 - Actuelle-mentPHOTOGRAPHE FREELANCEChez BEST OF PUBLISHINGPhotos d’événements business
Octobre 2014GRAPHISTE FREELANCEPour la LSM CONSEILRéalisation de roll-up promo-tionnels pour la junior entre-prise LSM Conseil
Août 2014DÉVELOPPEMENT WEBRéalisation d’un site web pour une entreprise de parquet
Août 2013PHOTOGRAPHE FREELANCEReportage de mariage pour particuliers
Janvier 2011STAGE D’OBSERVATIONChez SANOMA MAGAZINESStage d’observation chez GAEL magazine dans le cadre de la realisation du TFE en dernière année du secondaire (Collège Cardinal Mercier).
Septembre 2010 - Décembre 2010Job étudiant Chez TEXACO
PROJETS
Février 2015RÉALISATION D’UN CLIP VIDEO PROMO-TIONNEL POUR UN GROUPE DE MUSIQUERéalisation des images video et du montage.
Décembre 2014RÉALISATION D’UN PURE-PLAYER D’IN-FORMATION Réalisation d’inter-views, d’articles et du site web.
Octobre 2014“WOMEN WILL STAND AGAINST ISIS”
Photoreportage d’une semaine au sein de la communauté kurde à Bruxelles.
Mai 2014REPORTAGE VIDEO SUR LE TRAITÉ TRAN-SATLANTIQUEExamen de la section presse -information (BAC3 IHECS) dans le cadre de son atelier TV-VIDEO.
Mai 2014PHOTOREPORATGE sur l’idendité wallonne.
Février 2014RÉALISATION D’UNE CAMPAGNE DE SENSI-BILISATION au sujet de l’abus d’alcool chez les jeunes (Crédits-Projet BAC3 IHECS).
Mai 2013 - Octobre 2013SÉRIES PHOTOGRA-PHIQUES AUTOUR DES CONTES DE DISNEYRéalisation de deux se-ries photographiques autour des contes de Disney: Alice aux pays des Merveilles et Cen-drillon.
Français : Langue maternelle Anglais: Usage professionnelNéerlandais: Usage limité
LANGUES
FORMATION
IHECS 2014 - 2016
Master en journalisme
Mémoire médiatique: Web-documentaire sur l’impact de l’éducation des femmes en Inde