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Les Gaulois entre Loire et Dordogne Sous la direction de Isabelle BERTRAND, Alain DUVAL, José GOMEZ DE SOTO, Patrick MAGUER Mémoire XXXIV - 2009 Chauvigny
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Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l'époque laténienne

May 06, 2023

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Page 1: Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l'époque laténienne

Les Gauloisentre Loire et Dordogne

Sous la direction de

Isabelle BERTRAND, Alain DUVAL,

José GOMEZ DE SOTO, Patrick MAGUER

Mémoire XXXIV - 2009

C h a u v i g n y

Page 2: Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l'époque laténienne

ISSN 1159-8646ISBN 978-2-909165-83-7

Page 3: Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l'époque laténienne

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Actes du XXXIe colloque international de l’Association Française pour l’Étude de l’Âge du FerTome I - Les Gaulois entre Loire et Dordogne C h a u v i g n y

Préface ................................................................................................................................................. 5

Jacques BUISSON-CATIL

Les peuples du Centre-Ouest de la Gaule : Unité et diversité à la fin de l’Âgedu Fer .................................................................................................................................... 7-16

Alain DUVAL avec la collaboration de Max AUBRUN, José GOMEZ DE SOTO, Patrick MAGUER,Claire SOYER

Burdigala au lendemain de la Conquête : L’apport de la fouille du cours duChapeau Rouge .......................................................................................................... 17-40

Christophe SIREIX

L’occupation protohistorique du site du Fâ à Barzan (Charente-Maritime) .................................................................................................. 41-56

Karine ROBIN, Guilhem LANDREAU, Xavier BARDOT

L’habitat littoral des Ormeaux à Angoulins (Charente-Maritime) : Activités vivrières et salicoles entre marais etocéan ............................................................................................... 57-102

Patrick MAGUER, Guilhem LANDREAU, Catherine DUPONT,Hélène MARTIN, Xavier BARDOT, Guillaume POUPONNOT, Denis BRIAND,Alain DUVAL

L’aven à restes humains du Trou de la Coupe à Touvre(Charente) : Considérations sur la problématique desdépôts humains dans les grottes en Gaule au second Âgedu Fer .......................................................................................... 103-111

Bruno BOULESTIN, Élodie GERMAIN, José GOMEZ DE SOTO

Rivières, Le Châtelard (Charente) : Un site de hauteurfortifié protohistorique. Fouilles programmées 2000-2005.Premiers éléments .................................................................. 113-119

Isabelle KEROUANTON

Sommaire

Page 4: Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l'époque laténienne

Le sanctuaire gaulois de Tintignac (Corrèze) ......................................... 121-148

Christophe MANIQUET

Les mines d’or autour du site de Tintignac (Naves, Corrèze) .......... 149-153

Bernard SIMONNOT

Saint-Gence (Haute-Vienne), le village gaulois ....................................... 155-180

Guy LINTZ

Apport de la faune sauvage dans la caractérisation de l’établissementrural laténien des Genâts à Fontenay-le-Comte (Vendée) .................. 181-197

David GERMINET

L’éperon barré d’Apremont (Vendée). Les occupations et les mobiliers del’Âge du Fer ............................................................................................................ 199-207

Axel LEVILLAYER

Nécropoles et pratiques funéraires du premier et du début du deuxièmeÂge du Fer en Centre-Ouest, Périgord et Limousin .............................. 209-225

José GOMEZ DE SOTO, Jean-Pierre PAUTREAU (coordinateurs), Sébastien DUCONGÉ,Émilie MARCHADIER, Patrick MAGUER, Claire SOYER

Les lieux de culte des Âges du Fer en Centre-Ouest .............................. 227-244

José GOMEZ DE SOTO, Thierry LEJARS (coordinateurs), Isabelle BERTRAND, Bruno BOULESTIN,Sébastien DUCONGÉ, Isabelle KEROUANTON, Karine ROBIN

Entre Isthme gaulois et Océan, la Saintonge au second Âge du Fer : Étatdes connaissances ............................................................................................... 245-306

Guilhem LANDREAU avec la collaboration de Bruno ZÉLIE, Xavier BARDOT,Bertrand HOUDUSSE, Bertrand MARATIER, Sarah HESS, Jérôme ROUSSEAU

Entre traditions locales et apports exogènes : évolution et singularités.De la céramique du premier Âge du Fer et de La Tène A ancienne entreLoire et Dordogne ............................................................................................... 307-340

Christophe MAITAY, Émilie MARCHADIER avec la collaboration de Bertrand BÉHAGUE

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Actes du XXXIe colloque international de l’Association Française pour l’Étude de l’Âge du FerTome I - Les Gaulois entre Loire et DordogneC h a u v i g n y

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Sommaire

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Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l’époquelaténienne .............................................................................................................. 341-370

Séverine LEMAÎTRE, Corinne SANCHEZ avec la collaboration de Marie-Camille ARQUÉ,Valérie AUDÉ, Guilhem LANDREAU, Bertrand MARATIER, Christophe SIREIX

Formes et variabilité des habitats fortifiés des Âges du Fer dans leCentre-Ouest de la France et ses marges ................................................. 371-421

Christophe MAITAY avec la collaboration de Bertrand BÉHAGUE, Anne COLIN,Sébastien DUCONGÉ, José GOMEZ DE SOTO, Isabelle KEROUANTON, Guilhem LANDREAU,Jean-Marie LARUAZ, Axel LEVILLAYER, Nicolas ROUZEAU, Christophe SIREIX, Claire SOYER,Dominique VUAILLAT, Bruno ZÉLIE

Fermes, hameaux et résidences aristocratiques entre Loire etDordogne ................................................................................................................ 423-459

Patrick MAGUER, Dorothée LUSSON avec la collaboration de Murielle TROUBADY

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RRééssuumméé : L’examen des mobiliers céramiques d’origine italique (amphores et vaisselle à vernis noir)découverts en Centre-Ouest, entre les vallées de la Loire et de la Dordogne, invite à dresser unepremière synthèse à propos de la circulation des produits importés de la péninsule italienne à l’époquelaténienne.

Il faut attendre la seconde moitié du IVe siècle av. J.-C. pour voir arriver les premières importationsitaliques sous la forme de pièces de vaisselle à vernis noir. Elles restent exceptionnelles tout au long dusiècle suivant. Comme les céramiques à vernis noir, le vin apparaît timidement par le biais d’amphoresgréco-italiques caractéristiques de la première moitié du IIe siècle av. J.-C. dans les agglomérationsnouvellement formées ainsi que dans les sanctuaires. Dans la deuxième partie du siècle, la vaisselleitalique demeure rare et limitée à la partie sud de la région alors que les amphores se multiplient,notamment sur les sites à caractère aristocratique et dans les villes. Au Ier siècle av. J.-C., les découvertesse concentrent clairement dans les agglomérations ouvertes ou les oppida aux dépens du monde rural. C’est en effet majoritairement dans les villes que vivent désormais les élites gauloises, principalesconsommatrices des produits italiques.

AAbbssttrraacctt : The analysis of potteries such as amphorae and black glazed ceramics discovered in theCentre Ouest area between the Loire and the Dordogne valleys suggests carrying out a first synthesisof the product movement imported from the Italian peninsula during the second Iron Age.

Black glazed pottery appeared only after the second half of the IVth century B.C. and they wereexceptional up to the following century. In the same way, wine makes a very first appearance whentransported in Greco-Italic amphorae typical of the first half of the IInd century B.C. in sanctuaries andnewly created cities. In the second part of the century, italic ceramic is rare and limited to the south ofthe region but amphorae are numerous particularly in the aristocratic settlements. In the first centuryB.C. the discoveries are clearly concentrated in the unfortified cities or in the oppida but not in therural areas. In fact, the main consumers of italic products were the elitist gaulish living principally inthe cities at that time.

(1) S. Lemaître : HeRMA EA 3811, Université de Poitiers ; C. Sanchez : Ausonius UMR 5607, CNRS Bordeaux 3 ; M.-C. Arqué : DoctoranteHeRMA EA 3811, Université de Poitiers ; V. Audé : Archéologue contractuelle ; G. Landreau, Ch. Sireix : Inrap GSO ; B. Maratier : Musées deSaintes.

Séverine LEMAÎTRE, Corinne SANCHEZ

avec la collaboration de Marie-Camille ARQUÉ, Valérie AUDÉ, Guilhem LANDREAU, Bertrand MARATIER, Christophe SIREIX (1)

Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l’époque laténienne

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(2) Nous n’avons pris en compte dans cet article que les récipients en terrecuite. Les objets métalliques de facture italique (cruche de type Kelheim) ontfait l’objet d’une notice publiée dans le catalogue d’exposition de Chauvigny(Bardot, Landreau 2007).

Fig. 1 – Carte de répartition des découvertes d’amphores italiqueset de céramiques campaniennes entre Loire et Dordogne.

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IINNTTRROODDUUCCTTIIOONN

Pour des questions d’économie de coût de transportdes marchandises, il est raisonnable de penser que les amphores vinaires et les éléments de vaisselle detable à vernis noir d’origine italique, découverts dans le Centre-Ouest, à défaut d’une origine commune ausein de la péninsule italique, ont été acheminés viales mêmes itinéraires et réseaux commerciaux (2). C’est en effet ce que l’on peut envisager à partir de la composition de la cargaison de l’épave du Grand

Congloué 1 qui associait amphores gréco-italiques,amphores grecques et céramiques campaniennes A(Long 1987).

La multiplication, ces dernières années, des opéra-tions d’archéologie préventive et/ou programmée, ainsique des travaux universitaires et des études spécialiséessur le mobilier céramique, permettent aujourd’huid’esquisser les étapes de l’introduction des vins et de lavaisselle italique entre Loire et Dordogne avec la priseen compte d’un peu plus de 140 sites.

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(3) L’approche des réseaux commerciaux et les quantités modestesdes découvertes nous ont conduites, pour les céramiques campa-niennes, à englober les données de sites localisés au sud de la zonedéfinie pour l’enquête.(4) Depuis la publication du catalogue (Lemaître et al. 2007), lesdonnées de la carte se sont encore enrichies pour quelques sites, ellesfigurent en annexe 1, p. 366 et annexe 2, p. 368 avec la bibliographieafférente.

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Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l’époque laténienne

II.. DDOONNNNÉÉEESS QQUUAANNTTIITTAATTIIVVEESS GGÉÉNNÉÉRRAALLEESS EETTRRÉÉPPAARRTTIITTIIOONN DDEESS DDÉÉCCOOUUVVEERRTTEESS

L’étude de la répartition des découvertes d’am-phores à vin d’époque républicaine montre quel’ensemble de la région, tous types de sites confondus,reçoit des importations d’origine méditerranéenne, les trouvailles de céramiques campaniennes étantconcentrées, en l’état actuel de nos connaissances, dansle sud de la région et un peu plus au nord sur les sitesd’agglomérations et/ou d’habitats dits aristocratiques(fig. 1).

Lorsque les sites du deuxième Âge du Fer ont étéexplorés de manière poussée et que leurs mobiliers ont fait l’objet d’analyses détaillées, les amphores sontpratiquement toujours attestées, ce qui montre quel’Ouest ne se trouve pas dans une situation différentedes autres régions de Gaule celtique à la même période(Poux 2004 ; Bardot, Landreau 2007).

Les données quantitatives cartographiées relativesaux amphores correspondent à un Nombre Minimumd’Individus strict, établi à partir du nombre de frag-ments de bords obtenu après collage, à l’exception de la classe 1 (un à cinq individus). Nous avons, en effet,pris le parti de faire figurer sur la carte, dans cettecatégorie, les sites pour lesquels les amphores italiquesétaient signalées mais sans donnée numérique précise (4)

(voir annexe 1, p. 366). La majorité des sites se ranged’ailleurs dans la classe 1, correspondant à des habitatsruraux ou à des ateliers de sauniers installés au bord dugolfe picton et qui renvoient l’image de consommationde vin épisodique difficile à dater précisément.

Seule une minorité de sites affiche des quantitésplus importantes voisinant la centaine d’individus ou la dépassant largement. Ils correspondent la plupart du temps à des agglomérations ouvertes (Les Pichelotsdans le Maine-et-Loire, Saint-Gence en Limousin) ou àdes oppida comme Poitiers dans la Vienne, La Curadeen Dordogne ou encore Vil Mortagne en Charente-Maritime. Quelques-uns d’entre eux doivent êtreidentifiés comme les habitats ruraux d’aristocratesgaulois, sur le site des Natteries au Puy-Saint-Bonnet(Maine-et-Loire), sur celui du Chemin Chevaleret àÉchiré (Deux-Sèvres) ou encore aux Genâts à Fontenay-le-Comte (Vendée). La proximité d’axe ou de zone decirculation importants, comme la voie gauloise reliantRezé à Poitiers pour le site des Natteries ou encore le

La distribution des céramiques campaniennes et du vin italique dans le Centre-Ouest de la Gaule est liéeà l’intégration de nouvelles pratiques de consommationmais également aux relations entre la répartition de ce mobilier et les questions territoriales et historiques. Si la commercialisation des amphores italiques estorganisée par les membres de l’aristocratie gauloise(Verdin 2003, p. 17 ; Olmer 2003, p. 216-220), le statutdes sites est un élément essentiel pour comprendre les réseaux de redistribution. La situation a pu évoluer très rapidement au cours des IIe-Ier siècles av. J.-C.,mais reste difficile à appréhender à cause de datationssouvent trop globales sur ces deux siècles. À titred’exemple, l’étude des céramiques campaniennes deBordeaux a montré le manque de quantification quinous prive de données importantes sur les étapes deleur diffusion (Sanchez, Sireix 2007). Pourtant, on peutdéjà constater la part majoritaire des céramiquescampaniennes de type B (Étrurie et Latium) parrapport au type A (Campanie). La rareté des datationsprécises des contextes ne permet pas de vérifier s’ils’agit d’une question de circuit de distribution ou dechronologie, la seconde hypothèse nous semblant laplus probable. Le nombre relativement important de céramiques campaniennes B pourrait être lié audéveloppement des échanges au Ier siècle av. J.-C. Dans ce cas, comment expliquer la rareté des campa-niennes A à la fin du IIe siècle av. J.-C. alors que lesamphores sont déjà bien diffusées ? Y a-t-il une“déconnexion” entre le commerce des amphores etcelui de la vaisselle italique ? Il nous semblait nécessairede traiter la question de la céramique campanienne sansla dissocier des amphores (ce qui est souvent le cas), parpériode et, dans la mesure du possible, par type de sites.

Précisons que la zone envisagée correspond auxterritoires des cités des Pictons et des Santons, entreautres, limités au nord par la vallée de la Loire et au sudpar celle de la Dordogne (3). À l’est, l’enquête s’arrête àla vallée de la Creuse, englobant une partie du territoiredes Lémovices dans la partie sud. La répartition desimportations d’amphores italiques vers le nord-est de lazone envisagée est, quant à elle, bien connue grâce à destravaux en partie publiés (Barthélémy-Sylvand 2005 etsous une forme résumée Barthélémy-Sylvand 2007).

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Fig. 2 – Céramique campanienne A des environs de Poitiers(d’après Aucher, Galland 1992).

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protohistorique de l’occupation sur le site. Récemmentremise en doute (CAG 17/2, p. 278), cette découverteisolée possède désormais un arrière-plan contem-porain avec la mise au jour de plusieurs sépultures àincinération datées de La Tène B et situées, à la sortie de la ville, dans une vaste nécropole à enclos contiguë àla voie antique reliant Saintes au site du Fâ, à Barzan(Rousseau, en cours ; Landreau et al., dans ce volume,p. 245 ; Zélie, à paraître). Ce vase, déjà peu courant en Méditerranée, témoigne de relations qu’il reste àdéfinir entre la Saintonge et le monde méditerranéen.Dans des régions plus septentrionales (Loire-Atlantiqueet Maine-et-Loire), J. Hiernard a mis en évidence la présence de statères indigènes, datés entre 250 et 121 av. J.-C., portant sur un revers un signe interprétécomme la lettre ibérique ko (Hiernard 1982, p. 512).L’hypothèse de l’existence d’un comptoir de marchandsde Narbonne, ibérographes, pourrait expliquer lacréation de ces frappes.

Durant le IIIe siècle et encore dans la premièremoitié du IIe siècle av. J.-C., il semble bien que lavaisselle italique reste anecdotique. Il faut cependantrelativiser cette constatation, car les contextes de cespériodes restent encore rares ou peu caractérisés. Dans“les environs de Poitiers”, un tesson de campanienne etune coupe à deux anses verticales à poussier CAMP-A49B (datation : -225/-150) ont été signalés (Aucher,Galland 1992, p. 255-256) (fig. 2). Le dessin représentedes parois convergentes, mais généralement elles sontrectilignes avec un diamètre unique à 10-11 cm (Py etal. 2001). Il s’agit peut-être d’une forme hybride(CAMP-A42/49). Seul le site de Lacoste fournit desvernis noirs de Calès (Sireix 1990, p. 48, fig. 3). Dans lagrotte des Perrats à Agris (Charente), une imitation decampanienne Lamb. 36 avec estampilles radiales estdatée de La Tène C2/D1 (Gomez de Soto 1996, p. 104et fig. 60). Ce type de campanienne estampillée est également présent dans la tombe de l’Octroi à

Golfe picton pour le Chemin Chevaleret et les Genâts,constitue sans doute un élément déterminant dans lelieu d’implantation de ces résidences et leur prospériténotamment dans la seconde moitié du IIe siècle av. J.-C.

Les quantités de céramiques campaniennes sonttoujours très restreintes (elles ne vont pas au-delà dequelques dizaines de tessons) et leur identificationprécise est parfois à revoir. C’est pourquoi, nousproposons un catalogue des découvertes de vaisselle àvernis noir italique en annexe 2 (p. 368).

Enfin, les lacunes visibles dans la partie sud de lacarte entre Dordogne et Charente, à l’exception del’oppidum de La Curade (Dordogne) tiennent à lafaiblesse numérique des opérations d’archéologiepréventive et notamment à l’absence de grands travauxautoroutiers ou de réseaux ferrés. À l’inverse, l’abon-dance des découvertes dans les départements de laLoire-Atlantique, de la Vendée et du Maine-et-Loires’explique par l’importance des explorations occasion-nées par les grands travaux linéaires (A87 et A83).

Une hiérarchisation des découvertes par périodechronologique et en tenant compte du statut des sitespermet de nuancer et préciser cette image globale desimportations italiques en Centre-Ouest.

IIII.. LLEESS PPRREEMMIIEERRSS IINNDDIICCEESS DDEE LL’’AARRRRIIVVÉÉEE DDEESSPPRROODDUUIITTSS IITTAALLIIQQUUEESS

Quelques éléments montrent la présence dans larégion de denrées d’origine méditerranéenne via desamphores grecques et marseillaises dans le courant desVIe et Ve siècles av. J.-C. (Poirier et al. 2005 ; Gomez deSoto 2007) et des fragments de vaisselle à vernis noirattique pour le sud de la région envisagée (Beyneix,Piot 1995).

Cependant, il faut attendre le siècle suivant pourvoir l’arrivée des premières importations d’origineitalique. Un des éléments les plus anciens du commercedes céramiques à vernis noir, daté de la seconde moitié du IVe siècle av. J.-C., est représenté par uneforme de patère pré-campanienne mise au jour àSaintes (Maurin, Tilhard 1987 ; pour un bilan sur les vernis noirs attiques, voir Gomez de Soto 1996 ; Robin, Gomez de Soto 2003). Le besoin récurrent dans l’historiographie régionale de lier un événementhistorique aux témoignages archéologiques a établi la création de Saintes en relation avec la politiqueroutière d’Agrippa. Mais la découverte de cet élémentindubitablement ancien, au sommet du plateaudominant la Charente, met en évidence l’antécédent

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(5) Étude inédite S. Lemaître dans le cadre du PCR Faciès céramiques en territoire picton (IIe s. av. J.-C. - VIe s. ap. J.-C.).(6) Étude en cours S. Lemaître.

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Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l’époque laténienne

de circulation principales, comme cela est envisagépour le site des Natteries (Maguer 2007).

IIIIII.. BBEEAAUUCCOOUUPP DDEE VVIINN EETT EENNCCOORREE PPEEUU DDEEVVAAIISSSSEELLLLEE IITTAALLIIQQUUEE DDAANNSS LLAA SSEECCOONNDDEEMMOOIITTIIÉÉ DDUU IIIIee SS.. AAVV.. JJ..--CC..

L’étude typo-chronologique des amphores Dressel 1dans la région, et plus généralement en Gaule, montreque l’acmé des importations de vin se place dans la seconde moitié du IIe siècle av. J.-C. (Maza 1998 ;Loughton 2000 ; Olmer 2003 ; Poux 2004). Dans lemême temps, la vaisselle à vernis noir reste diffuséeponctuellement. Comme à la période précédente, lesdécouvertes se répartissent entre agglomérations, sitesd’habitat ruraux ou sanctuaires, où seules les quantitéschangent sensiblement.

Dans le territoire envisagé, environ vingt sites sontconsidérés comme des agglomérations, qu’il s’agissed’oppida comme Périgueux, Vil Mortagne, Pons,Poitiers, Béruges, le Camp de Cornouin, Villejoubert et Angers, ou d’agglomérations ouvertes, telles queLacoste, Bordeaux, Muron, Saint-Gence, le Gué-de-Sciaux, Vieux-Poitiers ou les Pichelots (Maguer 2007, p. 89). Logiquement, ils rassemblent les plus grandesconcentrations d’amphores répertoriées ainsi que lesdécouvertes de vaisselle à vernis noir italique et/ou des imitations au moins dans la partie sud de la région(fig. 1). Les amphores typiques de la deuxième partiedu IIe siècle y sont bien représentées (annexe 1, p. 366).Elles montrent des lèvres de section triangulairecourtes, des anses de section lenticulaire moyennes etdes épaules plutôt arrondies.

Une mention particulière doit être faite à proposde trois sites considérés comme aristocratiques etcaractérisés notamment par une présence plus massivede vin italique autour d’une centaine d’individus : Les Natteries dans le Maine-et-Loire (Lemaître 2007),Les Genâts en Vendée (Poux 2004, p. 470-476) et LeChemin Chevaleret dans les Deux-Sèvres (Poux 2004,p. 476-481). Sur ces sites, le contingent d’individus leplus important est constitué d’amphores à lèvre courteet de section triangulaire, correspondant à un type detransition entre les amphores gréco-italiques et les

Beaucaire qui est datée du milieu du IIe siècle av. J.-C.(Py 1981, p. 141-148). Les imitations de céramiquescampaniennes avec estampilles sont mentionnées pour la fin du IIe siècle av. J.-C. à Ruscino, dans lesPyrénées orientales (Solier 1980), et Magalas, dansl’Hérault (Mauné, Sanchez 1999).

Les récipients identifiés comme des amphoresgréco-italiques apparaissent dans la région en petitesquantités, le plus souvent sous forme résiduelle, associésà des conteneurs plus récents dans des contextes datésde la deuxième moitié du IIe siècle av. J.-C. Ils sontcaractérisés par des lèvres courtes à faible inclinaison,dont la hauteur est inférieure à 35 mm, de petites ansesde section lenticulaire, parfois à nervure centrale, et des pieds assez fins. Les lieux de découvertes correspon-dent la plupart du temps aux sites d’oppida tels quePoitiers (5) (fig. 3) ou Béruges dans la Vienne, ou encoreVil Mortagne en Charente-Maritime (Landreau, Maratier2007) ; d’agglomération ouverte comme Vieux-Poitiersdans la Vienne (Dixneuf 2002, pl. XXXVI, 2) ou Saint-Gence en Limousin (Lintz 2007 ; Audé, Dixneuf 2007).Elles ont également été repérées, à peu d’exemplaires,dans quelques sites ruraux de statut privilégié commeles Natteries dans le Maine-et-Loire (Lemaître 2007)(fig. 3) ou les Genâts en Vendée (Poux 2004) et sur le site d’Arnac-la-Poste (Toledo i Mur, Vigneron 1998),dont la fonction fait encore débat : établissementcommercial ou sanctuaire. L’hypothèse émise par M. Poux paraît séduisante (Poux 2004, p. 484-486). Elleest liée, d’une part, aux grandes quantités d’amphoresmises au jour, vestiges probables de consomma-tions collectives lors de cérémonies et, d’autre, part à deux bâtiments postérieurs à la couche recelant les amphores, et dont l’architecture (techniques deconstruction et plan) n’est pas sans rappeler les salles àbanquets de sanctuaires du monde grec (hestiatoria).Quelques fragments (anses, pieds et épaule) ont enoutre été découverts récemment sur le sanctuaire duGrand Champ Est à Bessines dans les Deux-Sèvres (6)

(fig. 3).

L’arrivée des amphores gréco-italiques sembleréservée aux agglomérations dans lesquelles les con-centrations de population étaient suffisantes pourpermettre aux commerçants italiens ou à leurs inter-médiaires gaulois l’écoulement et la vente de leursstocks d’amphores auprès de l’élite, aux sanctuaires etaux sites de prestige implantés à proximité des voies

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Fig. 3 – Exemples d’amphores gréco-italiques mises au jour dans le Centre-Ouest provenant de différents types de contextes (Dessins : J. Bidault, B. Poisbleau et S. Lemaître ; Mise au net : J.-M. Richard, Inrap et S. Lemaître).

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Fig. 4 – Exemples d’amphores gréco-italiques / Dressel 1A de transition découvertes sur le site aristocratique des Natteries au Puy-Saint-Bonnet (Maine-et-Loire) (Dessins : B. Poisbleau ; Mise au net : J.-M. Richard, Inrap) ; Amphores italiques de l’oppidum de Pons,dépôt Magnard (Dessins : S. Lemaître, M.-C. Arqué ; Mise au net : M.-C. Arqué).

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Fig. 5 – Amphore avec double estampille à l’ancre impriméesur la lèvre d’une amphore de transition gréco-italique / Dressel 1A (Lot 757), mise au jour sur le site des Natteries auPuy-Saint-Bonnet (Maine-et-Loire) (Cliché : H. Paitier, Inrap).

Fig. 6 – Céramiques campaniennes du site des Cébrades(d’après Sarradet Lantonnat 1991).

Il convient de mentionner la découverte récented’un établissement rural localisé près de Poitiers sur lesite des Rochereaux à Migné-Auxances, dont le statutétait sans doute un peu particulier et que la fouille n’apas permis d’éclaircir complètement (Toledo i Mur,Pernot 2008). C’est en tout cas ce que suggère ladécouverte, sur le site, d’un atelier de fabricationmonétaire associé à une quantité modeste d’amphores,soit 26 individus en NMI présentant les mêmescaractéristiques morphologiques que celles observéessur les sites aristocratiques et dans les agglomérations(Benquet 2008, p. 258 et suivantes).

Les sanctuaires identifiés pour cette périoderecèlent également les vestiges de consommation de vin, comme celui du Pré de Lise à Muron en Charente-Maritime, qui a également livré une quantité nonnégligeable d’amphores liées, dans les dépôts, à denombreuses armes ainsi qu’à des vestiges osseux (Poux2004, p. 454-463), ou encore dans l’enclos des Genâts à Fontenay-le-Comte en Vendée (Poux, Nillesse 2003, p. 300).

Enfin, nous devons revenir sur le site de la Croix du Buis à Arnac-la-Poste, en Haute-Vienne, car il offre laplus grosse concentration, soit 830 individuscomptabilisés. La grande majorité des amphores

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correspond également au type de transition entreGréco-italiques et Dressel 1A à lèvre triangulaire courte(Toledo i Mur, Vigneron 1998). Le site possède sansconteste un statut particulier expliquant peut-être lesquantités considérables observées et comparées auxautres sites de la région.

Au IIe siècle av. J.-C., le vin italique apparaît égale-ment en contexte funéraire sous la forme de récipientdéposé dans les sépultures aux côtés du défunt, commeà Saint-Georges-les-Baillargeaux (Vienne) (Pétorin,Soyer 2003 ; Pétorin 2007) ou de tessons erratiquescorrespondant aux restes d’offrandes faites lors de lacérémonie funéraire ou de repas commémoratif enl’honneur du mort, comme à Civaux-Valdivienne, dansl’enclos carré Cornemuseux 10, (Pautreau et al. 2000, p. 60). La présence d’amphores à vin dans les sépulturesest insigne et sans doute destinée à marquer le hautrang social du défunt (Lemaître 2003 ; Poux 2004 ettoute la bibliographie afférente).

Durant la même période, les céramiques campa-niennes A sont très rares. On constate que la région dePérigueux, pour des périodes plus récentes, semble plusproche de l’aire de diffusion méditerranéenne (sigilléesde la Graufesenque majoritaires par rapport à Montans).Or, à la fin de La Tène, les céramiques campaniennes y sont rarissimes avec seulement cinq attestations qui nous ont été signalées par C. Chevillot. Aucuneoccurrence n’est connue à Vesunna (Périgueux),excepté pour l’oppidum du camp de César à La Curade(deux tessons !) qui est pourtant une des principalesagglomérations des Pétrucores (Chevillot 1983, p. 135,fig. 17, n° 2 ; Chevillot et al. 1996, p. 52). Une véri-fication des ensembles de la fouille de Campniac,proche de l’oppidum, serait nécessaire. Des tessons sont présents sur les sites de La Mare à Bagnac à Atur (Chevillot, Soulié 1980, p. 205-207 et fig. 7), Les Cébrades à Notre-Dame-de-Sanilhac (Sarradet,

amphores Dressel 1A, et que l’on peut dater des années140-120 av. J.-C. (Poux 2004, p. 46-47). La plupart dutemps, les amphores ont été piégées dans les structuresen creux, trous de poteau et, surtout, dans les fossésdélimitant la zone d’occupation principale. Les lotsd’amphores y sont particulièrement homogènes dupoint de vue typologique (fig. 4 et 5), trahissant undépôt rapide, comme c’est le cas sur le site des Natteries(Lemaître 2007) ou dans l’établissement rural desGenâts (Nillesse 1997). La consommation du vin y est mise en relation avec des pratiques collectivescérémonielles organisées in situ, qu’elles aient eu ounon un caractère rituel.

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(7) Étude en cours C. Sanchez.(8) Nombre Minimum d’Individus obtenu d’après le nombre de bords après collage et sans pondération.(9) Nous remercions J.-P. Nibodeau pour nous avoir laissé la possibilité d’étudier ce matériel inédit.(10) Informations orales : F. Bambaggioni et B. Farago, Inrap GSO. Étude du mobilier céramique et datations : A. Wittman, inédit.(11) La quasi-totalité des tessons peut être rattachée à des formes d’amphores italiques d’époque républicaine, les Dressel 2/4, présentant desparois plus minces sont assez facilement identifiables et ne sont représentées que par huit individus sur un nombre total de 270 en NMI.

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Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l’époque laténienne

IIVV.. DDEESS CCHHAANNGGEEMMEENNTTSS IIMMPPOORRTTAANNTTSS DDAANNSSLLEE CCOOUURRAANNTT DDUU IIeerr SS.. AAVV.. JJ..--CC..

Les études quantitatives et typologiques menées de manière détaillée sur plus d’une vingtaine de sitesgaulois des départements des Deux-Sèvres et de laVendée montrent clairement une diminution desimportations de conteneurs en NMI (8) par rapport à lapériode précédente. Les amphores Dressel 1A tardives àlèvre en bandeau et les amphores Dressel 1B comptentrespectivement pour 6 % et 1 % du NMI total de 317,alors que les types de transition entre Gréco-italique et Dressel 1A constituent 73 % de l’ensemble (Audé2007, p. 45, fig. 2). Ces proportions se vérifient peu ou prou si l’on généralise les calculs à tous les sites pris encompte (voir annexe 1, p. 366). La région s’inscrit unenouvelle fois, parfaitement et sans décalage, dans unphénomène qui touche l’ensemble de la Gaule, à savoir la très forte diminution des importations de vinitalique, particulièrement bien marquée vers le milieudu Ier siècle av. J.-C. (Desbat 1998 ; Poux 2004, p. 197-199).

L’étude récente du mobilier amphorique d’uneopération d’archéologie préventive menée à Poitiersfournit de nouvelles données sur l’arrivée du vinitalique dans l’oppidum. La fouille, conduite sous ladirection de J.-P. Nibodeau (Inrap GSO, Poitiers) en 2002-2003 rue de la Marne à l’emplacement del’Ancienne Gendarmerie, a donné lieu à la collecte degrandes quantités de mobilier céramique (9) provenantde structures appartenant successivement à desquartiers d’habitation et un marché avant l’installa-tion d’un sanctuaire, dernier aménagement antiqued’envergure reconnu sur le site. Les grandes périodesd’occupation définies s’étalent entre les années 40-30 av. J.-C. et le troisième quart du Ier siècle ap. J.-C.,date de construction du grand sanctuaire (10). L’examensystématique de l’ensemble du mobilier céramique aconduit à l’identification de 7 471 fragments d’amphoresprovenant de 586 US différentes, dont 4 246 d’origineitalique (11). Un nombre minimum de 270 individus en NMI strict a pu être établi, dont 149 correspon-

Lantonnat 1991) (fig. 6), et du Petit-Bersac (CAG 24, n° 181) (renseignements Ch. Chevillot et H. Gaillard).

Le site d’Eynesse, le Boutoula, proche desdépartement actuels de la Dordogne et du Lot-et-Garonne, en bordure de la Dordogne près de Sainte-Foy-la-Grande, est caractérisé par une importanteconcentration d’amphores italiques et un bol encéramique campanienne 27ab. Le nombre importantd’amphores et sa situation géographique ont permisd’avancer l’hypothèse d’un site de redistribution surune voie de commerce empruntant la vallée de laDordogne (Verdin 2003, p. 23 ; Boudet 1982-1983).

En Limousin, on compte deux tessons de campa-nienne dont un à Limoges. Ce dernier exemplaire a été trouvé dans les fossés du site de “Basses palisses”(Loustaud 1999, p. 26 et fig. 13, n° 1), interprétécomme les “vestiges de libations ou d’un festin collectifgaulois à La Tène finale” (Chevillot, Loustaud 2005).Ce tesson serait une CAMP-A27B associé à quinze frag-ments de céramiques modelées ou tournées et desamphores Dr. 1A. Les sites de la frange sud-est duMassif central livrent des importations campaniennesparfois en quantité (chez les Rutènes), ce qui permet deproposer un axe de distribution par la vallée del’Hérault, l’actuel département de l’Aveyron, puis lavallée de la Dordogne.

Sur l’axe Aude/Garonne, les céramiques campa-niennes semblent se concentrer sur des sites majeurscomme Toulouse, puis en moindre quantité Agen (42 tessons : Verdin et al., à paraître) ; les exemplairessont peu nombreux ailleurs. Toulouse constitue doncbien une limite de la grande diffusion des produitsitaliques. L’extrémité de cet axe, Bordeaux, resterelativement peu fournie. Pourtant, malgré cette rareté des céramiques importées, leurs imitations sontprésentes à Agen, Barzan et le Gué-de-Sciaux dans laVienne (7), ou encore à La Curade (Périgueux) avec uneimitation de campanienne Lamb. 55 ou 27/28 qui resteun exemplaire douteux (Chevillot 1983, p. 133, fig. 16, n° 4). Pour la plupart, ce sont essentiellement desimitations de Lamb. 6/36 ou 31 qui correspondent à unphénomène général (Genin et al. 1992).

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dent à des amphores italiques républicaines (fig. 7).L’histogramme de mesure des hauteurs de lèvres,réalisé à partir de 108 individus montre une répartitiontypo-chronologique intéressante des récipients (fig. 8).Précisons qu’il s’agit d’une répartition globale desindividus identifiés, toutes phases d’occupation du site confondues. Les hauteurs de lèvres sont comprisesentre 29 et 69 mm. Les valeurs les plus faiblescaractérisent des amphores Dressel 1A à lèvre desection triangulaire courte plutôt spécifiques de ladeuxième moitié du IIe siècle av. J.-C., mais sans douterésiduelles ici.

Un peu moins de la moitié de l’ensemble (47 %),soit 70 individus, correspond à des amphores Dressel1A tardives à lèvre de section triangulaire haute ou enbandeau, dont la hauteur est comprise entre 35 et 54 mm (fig. 9). Les hauteurs mesurées au-delà de

55 mm, seuil généralement accepté pour marquer lepassage au type Dressel 1B (Tchernia 1986), concernentune grande partie du lot plaçant le pic des importationsde vin italique sur le site dans la première moitié du Ier siècle et peut-être vers 50 av. J.-C. (fig. 10). L’asso-ciation de ces amphores, quasi systématique durant lespremières phases de l’habitat reconnu sur le site, auxrécipients de type Pascual 1 importés de Tarraconnaisesemble suggérer que dans l’Ouest, les importations de vin italiques dans les amphores Dressel 1B ont puperdurer jusqu’au début de la période augustéenne.

La place importante des amphores italiques, soitplus de la moitié des fragments pose la question desmodalités de consommation de vin sur le site, dans la mesure où la fouille n’a pas permis d’identifier destructures pouvant appartenir à un habitat ou une occu-pation d’une autre nature antérieures à la conquête

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Fig. 7 – Amphores italiquesDressel 1 du site de l’AncienneGendarmerie, rue de la Marne àPoitiers (fouille Inrap) (Cliché :S. Lemaître).

Fig. 8 – Ancienne Gendarmerie,rue de la Marne à Poitiers :

histogramme de répartition desamphores italiques selon la

hauteur de la lèvre.

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Fig. 9 – Exemples d’amphores Dressel 1A provenant du site de l’Ancienne Gendarmerie, rue de la Marne à Poitiers (Dessins : J. Bidault ; Mise au net : S. Lemaître).

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Fig. 10 – Exemples d’amphores Dressel 1B provenant du site del’Ancienne Gendarmerie, rue de la Marne à Poitiers (Dessins : J. Bidault ; Mise au net : S. Lemaître).

Fig. 11 – Distribution des amphores découvertes sur les sites del’Ancienne Gendarmerie, rue de la Marne à Poitiers et surl’oppidum de Vil Mortagne (Landreau, Maratier 2007, p. 36,fig. 2), selon la hauteur et la largeur des lèvres, par rapport àquelques épaves et au site de Clémency (Méthode M. Poux).

Fig. 12 – Céramiques campaniennes collectées sur l’oppidumde Vil Mortagne (Cliché : G. Landreau).

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Saintes dans les échanges avec le monde méditerranéen.Ces campaniennes B montrent bien que le commercepasse par l’isthme gaulois, et non pas par le Rhône, et laVallée de la Loire puisqu’en Languedoc, ces céramiquessont essentiellement diffusées dans la partie orientale,tandis que la Provence continue à être majoritaire-ment approvisionnée avec des campaniennes de type A(Arcelin 2000). On peut aussi évoquer le commerce parla voie “océane” : ces campaniennes B sont nombreusesdans le monde ibérique et pourraient atteindre des sites littoraux par la voie maritime atlantique, ce quiexpliquerait le cas de Vil Mortagne qui constitue, pourl’instant, une exception (fig. 12). En effet, ce site a livré

romaine, à l’exception d’un four et de quelques trous depoteau.

Le faciès morphologique et chronologique desconteneurs italiques découverts rue de la Marne àPoitiers est étonnement proche de celui de l’oppidumde Vil Mortagne (fig. 11). En effet, le classement desamphores, selon la hauteur et la largeur de la lèvre,montre la même dispersion sur les deux sites. Ellecorrespond à la régularité des arrivages entre le milieudu IIe siècle et la période augustéenne. Ces dernierssont caractérisés par une forte proportion de récipientsplus récents à lèvre haute, amphores Dressel 1Atardives et/ou Dressel 1B. La dispersion des points,mise en relation avec différentes cargaisons d’épaves et du site de Clémency, pourrait être un marqueurtypique de la consommation en contexte d’agglomé-ration, illustrant pleinement la prospérité économiquedes villes du Centre-Ouest dans les premières décenniesdu Ier siècle av. J.-C. soulignée par ailleurs (Maguer2007).

À l’extrême fin du IIe siècle et surtout au début du Ier siècle av. J.-C., quelques campaniennes arrivent avec les amphores Dr. 1A à bord en bandeau. Vers75/60 av. J.-C., cette diffusion est de plus en plusimportante et voit son apogée avec l’apparition du type B. Les travaux de G. Landreau et de B. Maratier ontmis en évidence la limite de pénétration des céramiquescampaniennes en Saintonge méridionale, à l’exceptiondes sites vendéens des Genâts à Fontenay-le-Comte et des Grandes Versennes à Sainte-Hermine (Bardot,Landreau 2007, p. 162 ; Landreau, dans ce volume, p. 245), ainsi que des trouvailles dans la capitale de lacité des Pictons (annexe 2, p. 368). La Saintonge seraitalors dans la sphère d’influence de l’isthme gaulois eten constituerait le point de grande diffusion de lavaisselle italique le plus occidental. L’approvision-nement par le fameux axe Aude-Garonne tend à faireoublier le passage par la vallée de la Loire, notammentpour les sites les plus proches de ce fleuve. Cependant,la Saintonge a pu être le vecteur de l’approvision-nement des sites du Sud de la Vendée, à l’image de cequi se passe au début de l’époque romaine pour la terranigra (Simon 1997, p. 231).

L’étude des niveaux anciens des sites de Ma Maisonet de l’École Émile Combes à Saintes avait montré lapart des céramiques à vernis noirs et notamment de lacampanienne B (Tilhard 1988 ; Vernou, inédit ; voirdétail annexe 2, p. 368). Elles illustrent la place de

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Fig. 13 – Céramiques campaniennes découvertes entre Loire et Dordogne.

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SSYYNNTTHHÈÈSSEE

L’enquête permet de faire quelques remarques à propos de l’approvisionnement de la région enproduits italiques. Le tableau des importations apparaîtcontrasté, selon la chronologie, le statut des sites, laproximité de voies ou d’agglomérations servant deplaces de commerce.

D’une manière générale, la zone est touchée, dès lafin du IIIe siècle ou le début du IIe siècle, par lespremières importations d’amphores gréco-italiques. Vule petit nombre de céramiques à vernis noir et le peu dedécouvertes en contexte, il reste difficile de raisonneren termes de hiérarchie de sites comme nous l’aurionssouhaité, d’autant que cette hiérarchisation n’est passans poser de problèmes d’interprétations. On peuttoutefois constater que les découvertes de vernis noirsau IIIe siècle av. J.-C. semblent se concentrer sur dessites funéraires ou cultuels et un grand site d’échangescomme Lacoste en Gironde.

C’est au cours du IIe siècle av. J.-C. que se placel’apogée des importations de vin sur l’ensemble duterritoire alors que les attestations de vases campanienssont des cas isolés. Sur des sites où la présenceamphorique est importante, sous la forme de type de transition entre Gréco-italiques et Dressel 1Anotamment, les vernis noirs restent peu utilisés.

Durant cette période, les vases à boire sont de toute évidence indigènes, même dans des contextesspécifiques comme la sépulture de Saint-Georges-les-Baillargeaux (Vienne). Ce site, à seulement 12 km dePoitiers, a livré une amphore italique, deux pots et sept coupelles en céramiques locales (Pétorin, Soyer2003). Ces coupelles simples ont pu être utiliséescomme vases de consommation du vin. Dans la plupartdes tombes privilégiées du Centre-Ouest de la France,on retrouve cette même association d’amphores, devaisselle locale (pots et coupelles) et mobilier métalliquesans que des céramiques campaniennes soient attestées.Pour la tombe de Tesson (Charente-Maritime), sansdoute à rapprocher de la tombe de Boé à Agen, aucunecampanienne n’est mentionnée mais cette information,au vu de la dispersion du matériel après la découverte,n’est pas certaine. A contrario, le vase complet deCAMP-A5/7, appelé “assiette de Voulême” (Charente),est considéré comme appartenant probablement à un contexte funéraire (Texier et al. 2006) (fig. 14). Dansl’enclos du site des Genâts (Poux, Nillesse 2003,

une quarantaine de céramiques campaniennes qui sontessentiellement de type B (fig. 13, n° 1 à 8). Le nom-bre plus restreint de campaniennes A laisse toujoursouverte la discussion sur la représentativité des niveauxantérieurs au Ier siècle av. J.-C. La vaisselle campa-nienne de Vil Mortagne est constituée par un bord deLamb. 27 et un tesson de campanienne A (fig. 13, n° 9).Les autres fragments (35 tessons avant recollage)appartiennent à des campaniennes B : quatre bords et quatorze fragments de Lamb. 5/7 ; trois bords et trois fonds de Lamb. 1/8 ; un fond et six fragments decampanienne B de forme indéterminée et un jetond’environ 2,7 cm de diamètre en campanienne B. Laplupart de ces campaniennes de type B ont une pâtetrès légèrement micacée et un vernis mat. L’importancedes campaniennes sur le site pose la question de sasituation dans l’Antiquité. Certes, comme ailleurs sur la côte atlantique, le Ier siècle av. J.-C. est une périoded’essor des échanges appuyé par le développement des réseaux routiers par Agrippa. Cependant, si l’onprend le cas de Bordeaux (Sanchez, Sireix 2007),proportionnellement, la représentativité du mobilierimporté à Vil Mortagne place ce dernier comme le site le mieux approvisionné de la côte atlantique, ce qui peut avoir des implications historiques nonnégligeables. Par rapport à la voie d’Aquitaine, le seulsite ayant livré un faciès similaire est Agen (Verdin etal., à paraître). Les autres attestations correspondent àdes fragments isolés (voir annexe 2, p. 368). Quant àBarzan, les fouilles récentes ont montré que l’expansionde l’agglomération était à situer autour des années 40 av. J.-C., au moment où les importations decampaniennes sont en perte de vitesse. Le site de VilMortagne représente donc une situation antérieure ouproche de la Conquête, lorsque les Santons contrôlentune bonne partie de la façade maritime.

Par son répertoire (beaucoup de formes ouvertes),la vaisselle campanienne ne paraît pas en relationdirecte avec la consommation du vin, sauf peut-être lespetits bols Lamboglia 1 qui peuvent avoir une fonctionmixte. Il faut sans doute chercher au sein descéramiques indigènes les vases à boire utilisés pour laconsommation du précieux breuvage.

À la fin de la période gauloise, les importationsitaliques restent des éléments choisis et déposés dansles sépultures, comme le montrent plusieurs tombes dela nécropole de Vaugrignon à Esvres-sur-Indre (Riquier2004).

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(12) Informations F. Verdin et G. Landreau.

Fig. 14 – Coupe de Voulême (Dessin : J. Gomez de Soto ; Miseau net : G. Landreau).

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de militaires à l’utilisation de céramiques campa-niennes. D’autres éléments sont nécessaires pourpousser plus avant le raisonnement. On peut tout demême envisager l’existence d’un lien entre l’émergenced’une aristocratie guerrière, le vin et des pratiques deconsommation italiques. La céramique campanienneest peut-être un révélateur des changements liés à laConquête : la consommation du vin semble moinsrestreinte (?) au vu de la diffusion des amphores surtous les sites, mais les manières méditerranéennes seconcentrent sur les grands sites commerçants. Pourl’oppidum de Vil Mortagne, la relation avec les ateliersde sauniers installés sur les bords de l’estuaire girondinserait à déterminer. En effet, la position stratégique dusite pour le contrôle de l’exploitation du sel ouvre denombreuses pistes de recherches. Si les textes antiquesévoquent essentiellement le commerce de l’étain et desesclaves, l’importance du sel, durant l’Antiquité, commeagent de conservation notamment, n’est plus à prouver.Rome, la première, a assuré son approvisionnement en sel en annexant les cités qui contrôlaient son passage(Le Glay et al. 2005, p. 57-58).

D’un point de vue sociologique, culturel et/ouéconomique, l’étude conjointe des amphores italiqueset des céramiques campaniennes met en lumière trois phénomènes distincts.

Le premier concerne la commercialisation devaisselle à vernis noir. Il ne fait pas de doute que lescéramiques de table ont servi de complément au seindes cargaisons d’amphores à vin de la côte tyrrhénienne(Olmer, Maza 2004, p. 146), surtout dans la premièremoitié du Ier siècle av. J.-C. En effet, les lieux dedécouvertes de céramiques italiques à vernis noir ontégalement livré des amphores.

Le deuxième point est lié aux réseaux com-merciaux. Une des difficultés majeures pour avancersur ce sujet réside dans le faible nombre d’ensemblesd’amphores suffisamment importants numériquement(autour de 100 individus) et comparables en chrono-logie. Il manque également une étude systématique despâtes sur un grand nombre de sites.

Toutefois, deux voies principales peuvent êtreenvisagées pour l’approvisionnement de la région.Alors que le sud bénéficie de la proximité de l’axe Aude-Garonne, au moins dans sa partie amont, il semble quele territoire des Lémovices et la vallée de la Vienne aitpu jouer un rôle déterminant dans l’acheminement duvin italique dans la partie septentrionale du Centre

p. 298), les amphores ayant subi un débitage et unecrémation témoigneraient d’un contexte particulier(Poux 2004, p. 474-475). Six fragments de campanienney sont signalés : trois tessons de campanienne A, dont un fond ; trois tessons de campanienne B, dontune lèvre d’assiette CAMP-B5/7 (Nillesse 2007). Lacampanienne est aussi présente sur le site des GrandesVersennes (un tesson de campanienne B). Dans lesfossés de Limoges, les mobiliers, interprétés comme les restes d’un “festin collectif”, n’ont livré qu’un seul tesson à vernis noir (Loustaud 1999). Pourrait-onconsidérer que la céramique campanienne se retrouveen plus grande quantité sur des sites avec des pratiques“religieuses” avérées, tandis qu’elle est rare ou absentelors d’actes de commensalité ou funéraires ? Il faut êtreprudent sur ce type de surinterprétation : dans le casdes Genâts, les amphores ne proviennent pas en massed’un “contexte particulier”, elles sont mélangées aureste du mobilier en comblement des structures encreux, principalement le fossé d’enclos de la ferme.

Le Ier siècle av. J.-C. montre une situation con-trastée entre les amphores et les céramiques à vernisnoir. Le nombre global d’amphores diminue demanière très nette par rapport à la période précédente.Les amphores Dressel 1B sont beaucoup moinsnombreuses que les amphores à lèvres triangulairesgréco-italiques / Dressel 1A, caractéristiques de la fin du IIe siècle av. J.-C. (Audé 2007). Les arrivages se fontdésormais plutôt en ville qu’à la campagne. Dans lemême temps, sur tous les sites et dans n’importe quelcontexte, la présence de vaisselle campanienne devientmoins anecdotique. Le site de Vil Mortagne fournit la plus grosse concentration en céramiques campa-niennes B et n’est comparable qu’à Agen. Le boulet decatapulte de l’oppidum de l’Ermitage et la pointe detrait de Vil Mortagne (12) constituent des indices tropisolés pour l’instant pour permettre de lier la présence

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(13) Des observations directes ont pu être faites sur les sites des Natteries (Maine-et-Loire), Vil Mortagne (Charente-Maritime) et AncienneGendarmerie, rue de la Marne à Poitiers.(14) Information B. Maratier.(15) Parallèlement, une recension systématique des estampilles livrées par les fouilles récentes fera l’objet d’une publication postérieure.(16) S. Lemaître, étude en cours.

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de manières de table mettant en œuvre les produitsitaliques. Dans un premier temps, la consommation du vin s’intensifie dans le cadre de cérémonies, festinsou autres. Le vin arrivé en amphores est alors bu dans des récipients en céramiques indigènes : gobelets type Saint-Gence ou gobelet décoré à l’hématite ou vase baquet sur le site des Natteries, individuels oucollectifs. Dans un second temps, durant la premièremoitié du Ier siècle av. J.-C., notamment dans les agglo-mérations où se concentrent désormais les arrivagesd’amphores vinaires, les Gaulois consomment et utilisentde la vaisselle de table à vernis noir, vraisemblable-ment la marque d’un statut social élevé. Le répertoireest assez diversifié et n’est pas exclusivement destiné à la boisson. Il semblerait que cette intégration descampaniennes B corresponde à une véritable phased’acculturation, qui ne soit pas simplement “vinaire”.Elles montrent qu’au cours du Ier siècle av. J.-C., desustensiles italiques commencent à être intégrés dans lespratiques de consommation locale.

Ce sont d’ailleurs les formes de campaniennes B qui seront les premiers modèles de terra nigra avec lesassiettes à bord droit qui dérivent des Lamb. 5/7. Il estalors cohérent que la naissance des premiers ateliers de terra nigra, qui marquent l’introduction des formesitaliques dans les productions locales, se produise àSaintes (Mediolanum Santonum). Les signes de l’adop-tion de manières de table italiques ou plus largementméditerranéennes se multiplient au sein des catégoriesaisées de la population dans une ville où s’affichearchitecturalement le pouvoir romain.

Le maintien des importations italiques pendant la conquête militaire de la Gaule et de la région enparticulier semble montrer que les échanges ontperduré y compris pendant les années les plus difficileset après peut-être jusqu’au début du règne d’Auguste.Les découvertes se font désormais de manière privilégiéedans les sites urbains du Centre-Ouest. Ce changementnotable s’explique peut-être par l’abandon des habitatscampagnards par les élites gauloises au profit d’uncadre de vie urbain, ce que confirme la faiblesse dunombre de récipients vinaires italiques tardifs dans les sites ruraux. En ville, les amphores Dressel 1B sontrégulièrement associées aux premières importations devin de Tarraconnaise dans les amphores Léétanienne 1et Pascual 1. C’est le cas, par exemple, à Poitiers (16) sur

Ouest, la cité des Turons (Barthélémy, Sylvand 2005)ne fournissant pas pour le moment d’ensembles aussiabondants que ceux mis au jour à Saint-Gence (Audé,Dixneuf 2007), Limoges, Les Basses-Palisses (DosSantos, Loustaud 2007) ou encore Arnac-la-Poste, quelleque soit la nature du site retenue (Toledo i Mur,Vigneron 1998 ; Poux 2004, p. 481-487). Les grandesconcentrations de récipients d’origine italique en payslémovices (Poux 2004, p. 115) semblent devoirs’expliquer à la fois par l’existence de gisements de fer et d’or et par la proximité de la puissante cité arverne qui a joué un rôle déterminant dans lacommercialisation du vin (Olmer 2003, p. 217).

Les différences observées sur quelques sites dans lacomposition des pâtes des amphores (13) sont difficile-ment interprétables à ce stade de l’étude, car les sitessont de chronologie dissemblable et éloignés les uns des autres. Pourtant, au nord du territoire, les pâtesmarbrées caractéristiques des productions de ladeuxième moitié du IIe siècle av. J.-C. (Thierrin-Michael, Maza 2002), représentant 41 % des individussur le site des Natteries, sont complètement absentesdes contextes de Poitiers (rue de la Marne) ou de VilMortagne ayant pourtant livré des amphores de mêmechronologie. En revanche, des pâtes à l’aspect marbrésont mentionnées par L. Benquet (groupe de pâte 1) àpropos des amphores du site des Rochereaux à Migné-Auxances (Benquet 2008, p. 263). L’auteur rapproche cegroupe de productions attribuées à l’atelier d’Asturadans le Latium méridional. Entre le IIe siècle av. J.-C. et le milieu du Ier siècle av. J.-C., la part des pâtescampaniennes à minéraux noirs volcaniques restemodeste, comprise entre 6 et 8 % selon les sites, auxNatteries dans le Maine-et-Loire mais aussi surl’oppidum de Vil Mortagne en Charente-Maritime (14).Les différences d’origine des conteneurs sont peut-être à mettre en relation avec des changements des zones dediffusion préférentielle des productions de certainesrégions de la côte tyrrhénienne (Olmer, Maza 2004).Une meilleure appréciation de la proportion desimportations d’Étrurie serait sans doute déterminantepour notre connaissance des réseaux de distribution desamphores dans le Centre-Ouest (15).

Le troisième phénomène est lié aux modalitésd’adoption ou non de pratiques alimentaires ou plutôt

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Au terme de cette enquête, il ressort que l’asso-ciation des céramiques à vernis noirs aux amphoresitaliques dans les sites du Centre-Ouest s’explique, audépart du moins, davantage par une origine communedes deux produits et la volonté des commerçantsitaliens de dégager des surplus de bénéfices, que parl’adoption par les populations gauloises de manièresitaliques de boire le vin (voir sur cette question Poux2004, p. 248). Il faut attendre la deuxième moitié du Ier siècle av. J.-C. et l’apparition, dans les sites urbainsen tout cas, d’autres importations : vin de Tarraconnaise,huile et sauces de poisson de Bétique, pour instaurervéritablement le lien entre les quelques importa-tions italiques subsistant, en dehors de la sigillée, etl’adoption de pratiques libatoires et plus généralementalimentaires méditerranéennes par les élites locales.

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Actes du XXXIe colloque international de l’Association Française pour l’Étude de l’Âge du FerTome I - Les Gaulois entre Loire et Dordogne

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363

Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l’époque laténienne

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Page 30: Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l'époque laténienne

365

Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l’époque laténienne

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Zélie, à paraître : Zélie (B.) avec la collaboration deLandreau (G.), Maratier (B.), Une voie “antique”directe entre Saintes et Barzan : approche critique desdocuments topographiques et nouvelles données deterrain, à paraître.

au Ier s. ap. J.-C.). Glux-en-Glenne 2002 (Bibracte, 5), p. 73-76.

Toledo i Mur, Pernot 2008 : Toledo i Mur (A.), Pernot(M.) dir., Un atelier monétaire gaulois près de Poitiers,Gallia t. 65, 2008, p. 231-272.

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Toledo i Mur, Vigneron 1998 : Toledo i Mur (A.),Vigneron (M.), Étude des amphores de la Croix duBuis, un entrepôt du Ier s. avant notre ère en Limousin,El Vi a l’Antiguitat, Economia, producció i comerç alMediterrani occidental. Actas del II colloqui d’arqueo-logia romana Badalona (mai 1998). 1998, p. 93-102.

Toledo i Mur et al. 2004 : Toledo i Mur (A.), Milor (F.),Roger (J.), Petit (F.), Bet (Ph.), Witmann (A.), Cabanis(M.), Un site cultuel et funéraire de la Protohistoireaux premiers temps de la période gallo-romaine : LesChâtaigneraies, Saint-Germain-les-Vergnes (Corrèze),

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N° site Département Commune Site Mode de collecte Statut NMI Commentaire Biblio

1 44 Saint-Philibert-de-Grand-Lieu La Galonnière Prospection Habitat 1 pas de détail inédit

2 44 Saint-Philibert-de-Grand-Lieu La Tamiserie Prospection Habitat 1 pas de détail inédit

3 44 Gétigné Le Barillet Fouille Habitat 1 pas de détail Devals 2003

4 44 Pornic Le Camp du Sendier Prospection Atelier saunier 1 1 col Provost 1988

5 44 La Plaine-sur-Mer Richemondière Prospection Atelier saunier 1 . Provost 1988

6 44 Saint-Michel-Chef-Chef Gâtineau Prospection Atelier saunier 1 non compatbilisé Provost 1988

7 49 Angers Château Fouille Agglomération 95 Bouvet et al. 2003

8 49 Angers Diverses fouilles Siraudeau Fouille Agglomération 15 Siraudeau 1988

9 49 Beaufort-en-Vallée Le Boulerot Prospection Habitat 5 Dubillot 2003

10 49 Saint-Barthélémy d'Anjou La Bouvinière Prospection Habitat 1 65 fgts Guérin 2003

11 49 Saint-Barthélémy d'Anjou Les Joncheraies 1 Prospection Habitat 1 . Guérin 2003

12 49 Saint-Barthélémy d'Anjou Les Joncheraies 2 Prospection Habitat 2 . Guérin 2003

13 49 Les Pichelots Les Alleuds Fouille Agglomération 250 285 bords Poux 2004

14 49 Chenehutte-les-Tuffeaux Camp Romain Prospection Site fortifié 5 à 10 Bouvet 1987

15 49 Saint-Gemmes-sur-Loire Triangle de Frémur Divers Indéterminé 1 Bouvet 2003

16 49 Cholet Les Natteries Fouille Habitat 99 Lemaître 2007

17 49 Cholet La Bleure Fouille Habitat 12 Sandoz 2000

18 49 Mûrs-Erigné Les Humelles Fouille Habitat 1 Le Goff 2000

19 49 Saint-Lambert-du-Lattay La Midonnière Fouille Habitat 1 Maguer 1999

20 49 Chemillé La Boirie 1 Fouille Habitat 1 98 fgts Guérin 1999

21 49 Trémentines Richebourg Fouille Habitat 1 24 fgts Pithon 1999

22 85 La Verrie La Sangle Fouille Habitat 1 Petorin 2001

23 85 Les Essarts La Véronière Prospection Habitat 1 1 b Le Guevellou 2001

24 85 Les Herbiers La Lande Prospection Habitat 1 Viau, inédit

25 85 La Chaize-le-Vicomte La Chapellière Fouille Habitat 3 Maguer et al. 2005

26 85 Auzay La Marzelle Prospection Habitat 4 Nillesse 1993

27 85 Chantonnay La Treille-de-la-Charlière Fouille Habitat 1 2 fgts Bernard 1998

28 85 Chavagnes-en-Paillers La Petite Popinière 2 Prospection Habitat 1 63 fgts Guérin et al. 1992

29 85 Benet Les Teuilles Fouille Habitat 15 Nillesse 2000

30 85 Fontenay-le-Comte Les Genâts Fouille Habitat 95 Nillesse 1997

31 85 Fontenay-le-Comte Le coq Hardi Prospection Habitat 6 447 fgts Bernard 1992

32 85 Fontenay-le-Comte Les Treilles-de-Saint-Thomas Prospection Habitat 1 18 fgts Bernard 1992

33 85 La Guyonnière Le Bourg Indéterminé Habitat 3 Hiernard et al. 1996

34 85 Pouillé Le Grand Paisilier Fouille Habitat 6 Nillesse 1993

35 85 La Roche-sur-Yon La Haute Couperie Fouille Habitat 47 Nillesse 2003

36 85 Noirmoutier-en-l'Île Le Grand Murier Prospection Habitat 1 Bernard 2000

37 85 Nalliers L'îlot les vases . Indéterminé 2 Hiernard et al. 1996

38 85 Boupère Le Fief des pâtissières . Habitat 1 Hiernard et al. 1996

39 85 Saint Avaugourd-des-Landes Bois Renard Prospection Habitat 0 2 fgts Bernard 1993

40 79 Aiffres Le Montalu Fouille Habitat 1 8 fgts Audé 2005

41 79 La Crèche Les Ignolles Fouille Habitat 3 130 fgts Brunie 2006

42 79 Faye-l'Abbesse Fouille Sépulture 1 Hiernard et al. 1996

43 79 Coulonges Thouarcé La Loge 1 Fouille Indéterminé 1 1 fgt inédit

44 79 Echiré Chemin Chevaleret Fouille Habitat 134 Poux 2004

45 79 Echiré Le Piémont Prospection Habitat 1 1 fgt Nillesse 1998

46 79 Echiré Le Bois Roux Prospection Habitat 1 8 fgts Poissonnier 2003

47 79 Villiers-en-Plaine Vallée de Fayes Fouille Habitat 8 Bolle, Pascal 2000

48 79 Glénay Les Varennes Fouille Habitat 1 Baigl 2000

49 79 Niort Fief Filadeau Prospection Indéterminé 1 Bocquet, Perrin 1993

50 79 Niort Quartier Barbusse Prospection Indéterminé 1 6 fgts Gibert 1993

51 79 Niort Les près du Grand Ormeau Prospection Indéterminé 1 Bocquet, Perrin 1993

52 79 Saint-Pompain Court Balent Fouille Habitat 1 16 fgts 1 b Nillesse 2001

53 79 La Tessonnière Plaine du Breuil La Maucarrière Fouille Habitat 2 117 fgts Pétorin 1998

54 79 Loublande La Podinière Prospection Habitat 1 1b Rousseau 2003

55 79 Nueil-sur-Argent Gabard Fouille Habitat 1 1 b Champagne 2005

56 79 Bressuire L'Archenau Fouille Habitat 1 Baigl 1993

57 86 Antigny Le Gué-de-Sciaux Fouille Agglomération 9 144 fgts Lemaître inédit

58 86 Chauvigny Les Essarts de Peuron Fouile Indéterminé 4 608 fgts 4 b Barbier et al. 1997

59 86 Naintré Vieux Poitiers Divers Agglomération 23 Dixneuf 2002

60 86 Chouppes les Quatre Noyers Prospection Indéterminé 1 Lemaître inédit

61 86 Mirebeau Fontaine-aux-Femmes Prospection Indéterminé 2 Lemaître inédit

62 86 Orches la Chapelle de Beuzé Prospection Indéterminé 1 1f Lemaître inédit

63 86 Migné-Auxances Les Rochereaux Fouille Habitat 26 716 fgts 26 b Benquet 2008

64 86 Varennes Le Bourg/Champs Godu Prospection Indéterminé 9 Lemaître inédit

65 86 Saint-Georges-les-Baillargeaux Les Gains Prospection Habitat 3 71 fgts 3 b Rousseau et al. 2007

66 86 Saint-Georges-les-Baillargeaux Les Varennes Fouille Indéterminé et funéraire 5 260 fgts 5 b Pétorin et al. 1999

67 86 Buxerolles ZAC Saint-Eloi Fouille Sanctuaire 9 Brunie 2008

68 86 La Roche-Posay Zone Industrielle Prospection Habitat 3 3 cols Brisac 2005

Amphores italiques

Annexe 1 : Tableau général des découvertes d’amphores italiques dans le Centre-Ouest

Actes du XXXIe colloque international de l’Association Française pour l’Étude de l’Âge du FerTome I - Les Gaulois entre Loire et Dordogne

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C h a u v i g n y

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Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l’époque laténienne C h a u v i g n y

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Actes du XXXIe colloque international de l’Association Française pour l’Étude de l’Âge du FerTome I - Les Gaulois entre Loire et Dordogne

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Annexe 2 : Catalogue des découvertes de céramiques campaniennes dans le Centre-Ouest

Sablonceaux et Saint-Romain-de-Benêt, aux lieux-ditsToulon et Le Terrier de Toulon, le gisement est connu delongue date pour être (très vraisemblablement) le sièged’une agglomération secondaire gallo-romaine (cf. CAG17/1, p. 239-241 et p. 249-282).

SSaaiinntt--SSeeuurriinn dd’’UUzzeett,, LLee vviieeuuxx BBoouurrgg (prospections ASSABarzan)

1 fragment de campanienne A moyenne, pâte rougemarron, vernis assez brillant, traces de coupures àl’intérieur, peut-être une CAMP-B5. Sur ce site sontégalement signalés des fragments d’amphores Dr.1(Landreau 2004, p. 156).

ÉÉppaarrggnneess,, llaa ppeettiittee vvaacchhee (prospections ASSA Barzan)

1 fragment de campanienne B, vernis mat épais, pâtemicacée, sans doute CAMP-B5/7. Le site, une occupationrurale gallo-romaine, livre aussi des amphores italiquesrépublicaines (9 en NMI) et de la céramique de la fin del’Âge du Fer.

SSaaiinntt--AAnnddrréé ddee LLiiddoonn,, JJeennssaacc

1 fragment de campanienne B (G. Landreau, en cours) aété trouvé en prospections ainsi que de très nombreuxtessons d’amphores italiques républicaines (NMI lèvres =50). La CAG 17 signale au même endroit la découverteancienne d’un statère d’or allié au cheval androcéphale.Une collection privée issue du même site et récemmentportée à notre connaissance contient une quinzaine demonnaies pré-impériales (1 monnaie à la croix, des deniersrépublicains, des drachmes du type de Saint-Seurin-d’Uzet, des potins, des bronzes frappés sur flancs coulés enchapelet …).

PPoonnss

Céramiques campaniennes signalées (Zélie 2003). Untesson de campanienne A, identifié par D. Guitton, a été retrouvé en situation résiduelle dans un remblaid’époque médiévale sur le chantier de fouille du Donjon(Champagne 2007).

SSaaiinntteess

Une “patère précampanienne” (Maurin, Tilhard 1987) ;

Céramiques campaniennes des fouilles de “Ma Maison”(Tilhard 1988) : 18 fragments dont 7 assiettes CAMP-B5/7,1 bol CAMP-B1 et 2 bords indéterminés ;

Céramiques campaniennes des fouilles de l’École ÉmileCombes (Vernou, inédit) : environ une dizaine de tessonsde campanienne A, B, B-oïde et C, de la céramique grisecatalane, de la commune italique (information orale de

CCHHAARREENNTTEE--MMAARRIITTIIMMEE

VViill MMoorrttaaggnnee (prospections et fouilles G. Landreau et B. Maratier)

. 2005, Zone J, US 1002 : 1 bord CAMP-A27, vernis mat(fig. 13, n° 9) ;

. 01C18 (1) : 1 tesson carré (1,7 cm) de campanienne A ;

. 2004 : prospections zone A, carré 16, 1 fragment CAMP-B7, vernis mat peu adhérent, pâte très fine beige micacée

. 0252C (3) : 1 fragment CAMP-B5/7, vernis noir épais, pasde mica ;

. 06 Lig Nord : 1 fond CAMP-B 1/8 guilloché avec deux trous de réparation, vernis mat épais, pâte micacée et petits grains blancs (fig. 13, n° 4) ;

. 05 Lig Sud : 1 bord CAMP-B1, pâte beige légèrementmicacée, verni épaissi (fig. 13, n° 2) ;

. 03/04 Lig : 1 bord et 3 fragments du même CAMP-B7,vernis très épais un peu bullé, pâte beige très légèrementmicacée (fig. 13, n° 6) ;

. 01 à 04 Lig : 12 fragments CAMP-B5/7 dont 1 tesson avecdeux trous de réparation de 2,5 mm ; 5 fragmentsindéterminés en campanienne B ; 1 jeton d’environ 2,7 cmde diamètre en campanienne B ; 1 fond indéterminé encampanienne B ; 3 bords CAMP-B 5/7 (fig. 13, n° 5, 7 et 8) ;2 bords CAMP-B 1/8 (fig. 13, n° 1 et 2) ; 1 fond CAMP-B 1 ;1 fond CAMP-B 1/8 (fig. 13, n° 3) ;

. 06 Lig Sud : 1 fragment de campanienne B très légère-ment micacé, vernis mat.

BBaarrzzaann,, LLee MMoouulliinn dduu FFââ

1 fragment de campanienne B en 2003 ;

Présence probable de campanienne signalée par K. Robin :1 fragment de panse de CAMP-B5/7 (?), et 1 bord d’imi-tation de Lamb. 36 ;

1 fragment de campanienne B provenant de la prospectionpédestre du site (renseignement : G. Landreau).

AArrcceess,, llee GGrraanndd FFiieeff IIIIII (prospections ASSA Barzan)

1 fond de CAMP-B3 (Landreau 2004, p. 155, fig. 71, n° 8)(fig. 13, n° 10).

SSaabblloonncceeaauuxx eett SSaaiinntt--RRoommaaiinn--ddee--BBeennêêtt,, eett LLee TTeerrrriieerr ddeeTToouulloonn (renseignements G. Landreau)

Au moins 1 tesson de CAMP-B 5/7, (prospections L. Rippe).Le site livre également de la céramique de la fin de l’Âgedu Fer, des amphores italiques républicaines et au moinsun statère namnète. Situé dans le marais proche del’embouchure de la Seudre, à cheval sur les communes de

C h a u v i g n y

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Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l’époque laténienne C h a u v i g n y

J.-L. Hillairet qui a réalisé l’étude) provenant pourl’essentiel de la phase ancienne datée de la premièremoitié du Ier s. av. J.-C.

MMoorrttaannttaammbbee àà CCaabbaarriioott

4 tessons de campanienne A (Toledo i Mur 1998, p. 96).

CCHHAARREENNTTEE

MMaaggnnaacc//TToouuvvrree,, EEnnttrree RRoocchheess

1 fragment de campanienne A (Maurer-Trinkaus et al.1984).

PPaassssiirraacc

1 fragment CAMP-B5/7 (Commission gallo-romaine de laS.A.H.L.B. 1994).

AAssssiieettttee ddee VVoouullêêmmee ((ddééppôôtt ffuunnéérraaiirree ??))

1 assiette complète en campanienne A tardive de 19,7 cmde diamètre avec deux cercles incisés sur le fond (CAMP-A5/7). Peu de données sur la découverte mais vu l’état dumatériel, il provient sans doute d’un dépôt funéraire(Texier et al. 2006, p. 82-86bis) (fig. 14).

AAnnggoouullêêmmee

Palais de justice : 2 fragments de campaniennes signaléspar J. Ph. Baigl (Teixier et al. 2006).

LLee ccaammpp ddee CCééssaarr àà MMoonnttrroolleett

1 bol Lamb. 31 en campanienne A (Clapham 1987).

GGrroottttee ddeess PPeerrrraattss àà AAggrriiss

Une campanienne A Lamb. 36 avec 4 palmettes radiales(Gomez de Soto 1996) est sans doute une imitation.

GGIIRROONNDDEE

VVaayyrreess,, llee CChhââtteeaauu

Vayres, à 30 km à l’est de Bordeaux, correspond au site deVaradeto signalé comme mansio sur la table de Peutinger.Deux bols en campanienne A et un fond d’assiette encampanienne B proviendraient de ce site (Verdin 2003, p. 26). Dans un four de potier augustéen, un fragment de campanienne “B-oïde” est présent, associé à une pré-sigillée de Bram (Sireix, Maurin 2000, p. 14).

ÎÎllee SSaaiinntt--GGeeoorrggeess (fouilles de R. Boudet, Inventaire C. Sanchez)

1 bord CAMP-B5/7 (CM28/28) ;

2 fragments campanienne A, 1 bord CAMP-A25, 1 bordCAMP-A31 et 1 fragment campanienne B dans niveausupérieur (CG et CH36/37) ;

1 bord CAMP-A31 (ISG87, P6, HS) ;

1 fragment campanienne A (ISG87, CM40, US 32) ;

1 fond de coupe campanienne A avec décor de palmette,(fig. 13, n° 11) (ISG87, CL38, P9), vernis de bonne qualité,pâte rouge rosé dense ;

1 fragment campanienne A sur structure A (ISG87, CE36) ;

2 fragments campanienne A (ISGCI34, US 002) ;

1 fragment campanienne A (ISG87, CG36 niveau sup.) ;

2 fragments et 1 bord CAMP-A27 (fig. 13, n° 12) (ISG87,CG36-37), pâte rose, vernis marron peu adhérent ;

1 bord imitation Lamb.31, pâte claire micacée, engobemarron (ISG87, CG36-37, niveau sup).

LLaaccoossttee

Le site de Lacoste a livré les céramiques à vernis noirs lesplus anciennes connues près de Bordeaux avec un fond de vernis noir de Calès (fig. 13, n° 21) et un fond decampanienne à rosettes centrales (fig. 13, n° 20). Au moins11 individus sont publiés (Sireix 1990, p. 48) (fig. 13, n° 13 à 23). Les fouilles récentes ont également livréquelques tessons de vernis noir (fouilles Ch. Sireix 2008).L’étude de l’ensemble reste à réaliser mais alors que lesniveaux du Ier s. av. J.-C. sont nombreux, les campaniennesB restent rares.

EEyynneessssee,, LLee BBoouuttoouullaa

Un bol campanien Lamb. 27ab associé à un nombreimportant d’amphores (Verdin 2003, p. 23 ; Boudet 1982-1983).

DDOORRDDOOGGNNEE

CCaammpp ddee CCééssaarr

Fragment d’une assiette de type Lamboglia 36 (?), à pâterayable à l’ongle. Provient du puits à offrandes n° 7 del’Impasse du Camp de César (Chevillot et al. 1996, p. 52).Pas de campaniennes dans les fouilles d’A. Colin ;

Dans contexte césarien (80/40 av. J.-C.) ? 1 bord de CAMP-A31 (Chevillot 1982, p. 135, fig. 17, n° 2 et p. 136) ;

Imitation de campanienne Lamb. 55 ou 27/28 (“assiette àbord redressé”) mais exemplaire douteux (Chevillot 1982,p. 133, fig. 16, n° 4).

LLaa MMaarree àà BBaaggnnaacc àà AAttuurr

Un bol en campanienne A et fond de forme 27 encampanienne B avec palmette et guillochis (voir Chevillot,Soulié 1980, p. 205-207 et fig. 7, 7’).

LLeess CCéébbrraaddeess àà NNoottrree--DDaammee--ddee--SSaanniillhhaacc

Un bol de forme Lamboglia 31 en campanienne A,une forme Lamboglia 27B ou Morel 2825b et un fragmentde fond de type 27 (sans doute une assiette Lamb. 5/7 vu

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Actes du XXXIe colloque international de l’Association Française pour l’Étude de l’Âge du FerTome I - Les Gaulois entre Loire et Dordogne

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le dessin) (fig. 6). Matériel qui provient du sondage D(Sarradet, Lantonnat 1991, p. 71). Présence des mêmesgobelets cylindriques en céramiques modelées comme àLacoste (Sarradet, Lantonnat 1991, p. 72, fig. 11).

SSiittee ddee PPeettiitt--BBeerrssaacc ((??))

Travaux de N. Renaud et F. Valentin. Possible présence decampanienne ?

VVIIEENNNNEE

BBéérruuggeess

1 fragment de campanienne signalé (milieu Ier s.) dans le fascicule “À la découverte du patrimoine du Bourg de Béruges” par l’Association des amis de Béruges(Chabanne et al. 1979, p. 144).

PPooiittiieerrss

Inventaire d’après P. Arcelin (Jouquand 1999) : fouilles del’Îlot des Cordeliers et de la Médiathèque. Uniquementdes campaniennes B des second et troisième quarts du Ier s. av. J.-C. ;

Îlot des Cordeliers : 4 fragments CAMP-B5, 2 fragmentsCAMP-B2, 2 fragments informes ;

La Médiathèque : fragment de plat CAMP-B5 avec décor decercles et guillochis, trous de réparations ;

Rue de la Marne (Ancienne Gendarmerie) en positionrésiduelle : 1 fragment de panse campanienne dans l’US 1477 et un fond de bol CAMP-B dans l’US 1394.

““PPrrèèss ddee PPooiittiieerrss””

Céramiques campaniennes ou imitations (Aucher, Galland1992, p. 255, fig. 5 et p. 256) (fig. 2).

CCiivvaauuxx--VVaallddiivviieennnnee,, CCuubboorrdd

Une “assiette campanienne” (renseignement J.-P. Pautreauin Texier et al. 2006, p. 84).

HHAAUUTTEE--VVIIEENNNNEE

LLiimmooggeess,, BBaasssseess PPaalliisssseess

Un tesson de campanienne A Lamb. 27B associé à desDr.1A (date 130/80) (Loustaud 1999, p. 26 et 27) (fig. 13, n° 1).

CCrrooiixx--dduu--BBuuiiss àà AArrnnaacc--llaa--PPoossttee

1 fragment de fond (d’assiette) en campanienne B (Toledoi Mur 1997-1998, p. 122).

DDÉÉPPAARRTTEEMMEENNTTSS DDIIVVEERRSS

LLeess GGeennââttss àà FFoonntteennaayy--llee--CCoommttee ((VVeennddééee))

3 fragments de campanienne A, 3 fragments de campa-nienne B dont 1 bord Lamb. 5/7 (Nillesse 1997).

LLeess GGrraannddeess VVeerrsseennnneess àà SSaaiinnttee--HHeerrmmiinnee ((VVeennddééee))

1 tesson de campanienne B (Nillesse, à paraître).

SSaaiinntt--GGeerrmmaaiinn--lleess--VVeerrggnneess,, lleess CChhââttaaiiggnneerraaiieess ((CCoorrrrèèzzee))

1 fragment de campanienne A associé à 16 fragmentsd’amphores italiques sur un total de 169 tessons (Toledo iMur et al. 2004, p. 17) ;

1 bol dans dépôt votif de la fosse 30. Ce vase est encéramique tournée fine, à profil tronconique imitant lesLamb. 31/33 et avec une fond annulaire à ombilic. Ilpossède deux trous de suspension sous le bord. D’aprèsl’auteur, ces vases se trouvent en Auvergne dès le milieudu IIe s. (Toledo i Mur et al. 2004, p. 17, note 5, et p. 18,fig. 8).

Le dessin p. 18, fig. 7, n° 3 ressemble à un fond annulairede campanienne.

AAnnggeerrss ((MMaaiinnee--eett--LLooiirree))

Sont signalés : dans l’horizon 1 (-120/-70), une imitationde Lamb. 6 : p. 179, fig. 3, n° 1606-3 (Bouvet et al. 2003)qui existe également à Orléans (Couvin et al. 1999-2000),Amboise (Colin 1998, p. 141) et Feurs (Vaginay, Guichard,1988, p. 82). À Angers, les imitations sont déjà des terranigra (information de M. Mortreau).

C h a u v i g n y