UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO ---------------------------------------------------------------------------------------------- DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE ----------------------------------------------------------------------- MENTION GESTION PARCOURS: Finances, Comptabilité et Gouvernance d’entreprise MEMOIRE DE FIN D’ETUDE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN SCIENCES DE GESTION Thème : Présenté par : RASOARIVELO Tsiriniaina Mélanie Sous l’encadrement de Madame RASAONINA Haingotiana Maître de Conférences Session septembre 2016 Année universitaire : 2014/2015 Date de soutenance : 20 Septembre 2016 IMPORTANCE DU SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLE AU SEIN D’UNE ENTREPRISE Cas de l’entreprise : MALAGASY TOURS
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IMPORTANCE DU SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLE AU …
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Figure n°2 : ORGANIGRAMME DU SERVICE COMPTABILITE……………………… 30
Figure n°3 : CIRCULATION DES FACTURES DES HOTELS…………………………….32
Figure n°4 : PROCEDURE DE TRAITEMENT DES BOOFS………………………………34
Figure n°5 : REPARTITION DES RECETTES DE MALAGASY TOURS……………… 44
LISTE DES FIGURES
Tableau n° 1 : CODE JOURNAL………………………………………………..…………..35 Tableau n°2 : LISTE DES PEPENSES DE MALAGASY TOURS…………………………46
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INTRODUCTION GENERALE
Auparavant, la comptabilité était utilisée rarement, et l’homme s’en servait sans le
savoir. Grâce aux directives du 1er
Plan Comptable en 1957, une recherche sur la
comptabilité s’est développée.
L'existence de toute organisation est justifiée par une mission fondamentale bien
déterminée. Ainsi, de même qu'une entreprise de grande distribution a comme mission
première de distribuer des produits aux consommateurs, un tour opérateur a pour mission
économico-sociale d'offrir un beau service, un voyage, logement et une restauration
adéquate aux visiteurs, toutes nationalités confondues. Pourtant, pour mieux réaliser sa
mission, chaque organisation a besoin de son environnement afin de se procurer des
ressources qu'elle va essayer d'utiliser de la manière la plus conforme possible à cette
mission.
Et ce n’est pas seulement pour la réalisation et l’accomplissement de cette mission
que l’entreprise existe, c’est surtout pour la recherche de profits. Pour cela, elle doit mettre
en place un système qui lui soit plus opportuniste. Elle doit gagner ses profits de façon
efficiente, avec un minimum de coût et le maximum de production. L’entreprise ne peut pas
prendre connaissance de sa situation, bonne ou mauvaise sans une information à sa
disposition.
C'est dans cette optique qu’Ali GARMILIS et sa compagne Chantal POTY ont dit
que l’organisation qui reçoit des ressources a, vis-à-vis des personnes qui la financent, un
devoir d'information sur la manière dont les ressources sont utilisées1.
Afin de répondre à ces besoins d'informations, l'entreprise doit se doter d'une comptabilité
qui a le double but de produire des informations synthétiques et de les diffuser après. Ainsi,
Claude PEROCHON qualifie la comptabilité d'une « technique d'information quantitative
décrivant, en unités monétaires, l'activité et la situation de toute entité économique et plus
spécialement de l'entreprise ».2
Dans ce même ordre d'idée, nous allons aborder, dans le cadre de ce travail,
l'organisation comptable d'une entreprise qui utilise plus d'une monnaie dans ses activités
courantes, Malagasy Tours.
A partir de notre recherche, nous avons constaté que la comptabilité est appelée autrement, le 1 GARMILIS et POTY. Comptabilité financière, 2e Edition Dunod Paris 2002 2 PEROCHON, Comptabilité financière, Edition Foucher Paris 2001
~ 2 ~
système d’information comptable. C’est ainsi que nous allons nous intéresser sur tous ce qui
est de l’information, de sa collecte, de son traitement, de sa diffusion.
Du point de vue général, le Système d’information peut être comparé à une sorte de
système nerveux primaire de l'organisation. Il constitue premièrement par la circulation
rapide d’une information de qualité entre les différents « organes ». Les différents
départements dans l’entreprise sont considérés comme des organes dans une entreprise car ils
travaillent les uns en dépendance des autres.
Ensuite, il constitue une délivrance de la bonne information, au bon interlocuteur, au
bon moment. Cela dans le but de servir aux utilisateurs une aide à une prise de décisions
appropriées et une action de l’entreprise adaptée à la situation. Le SI contribue donc de
manière évidente aux performances de l’organisation
Dans la recherche d’une bonne organisation et d’une bonne qualité des informations, une
entreprise doit mettre en œuvre un système bien réfléchi. L'anarchie, l'organisation tout
comme la désorganisation peuvent conduire l'entreprise à la faillite. L'organisation dans
une entreprise peut être considérée comme l'un des éléments clés dans la combinaison
harmonieuse de l'ensemble des moyens nécessaires au fonctionnement d'une entreprise en vue
d'obtenir un meilleur résultat en fin d'exercice. Si tel est le cas en général, l'organisation
comptable est utile à l'ensemble de l'entreprise. Elle doit, comme tout autre entreprise,
viser l'efficience et la rationalité par la minimisation des coûts en vue de la maximisation
de profit. Toute étude sérieuse de l'organisation économique doit s'intéresser aux implications
combinées de la rationalité limitée et de l'opportunisme, ainsi qu'à la question de la spécificité
des actifs.
Cela aussi dans le but de rechercher une maîtrise des risques opérationnels. La
comptabilité a pour tâche de constater les différents flux intéressants de l'entreprise et
de les enregistrer en utilisant diverses techniques qui lui sont propres et lui permet de réaliser
son équilibre financier à court, moyen et long terme et de porter un jugement objectif sur la
structure financière de l'entreprise. Ce service est non seulement un instrument de gestion et
d'information, mais elle est aussi un instrument de contrôle et portant un précieux outil de
gestion. La comptabilité dans son rôle nouveau s'affirme plus seulement comme un moyen de
communication et de preuve vis-à-vis des tiers, mais comme l'instrument de synthèse le plus
efficace pour présenter les résultats avec possibilité d'application des techniques modernes de
traitement de l'information. A ce titre, elle est devenue un élément de gestion irremplaçable
pour l'étude de la dynamique de l'entreprise, c’est-à-dire l'étude des relations entre les
mouvements et les forces qui les engendrent.
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Autrement, un système d’information comptable conduit à la comptabilité générale, à la
comptabilité analytique, à la comptabilité de gestion, et le principal c’est l’établissement des
états financiers. Ce qui nous intéresse dans cette étude c’est l’emplacement d’une section
analytique et l’utilisation des états financiers. Les informations sortant de ces domaines sont
utilisées par les personnes internes qu’externes à l’entreprise. Il faut alors que les utilisateurs
peuvent savoir identifier les flux d’information, savoir sur l’intégration d’un logiciel de
traitements des informations. Le but de la diffusion d’une information est d’attirer l’attention
des utilisateurs dans la prise de décision.
C’est pourquoi nous avons opté pour le thème « IMPORTANCE DU SYSTEME
D’INFORMATION COMPTABLE AU SEIN D’UNE ENTREPRISE ».A partir de ce
sujet nous allons encore voir en détails ce qu’est qu’un système d’information comptable.
Par contre dans le cas échéant, beaucoup d’entreprise néglige la fonction de la
comptabilité. Beaucoup considèrent que la comptabilité ne fait pas rentrer des gains pour
l’entreprise. Ils donnent plus de valeur au commerce et à la production. Beaucoup
d’entreprises ne mettent pas en valeur les traitements des informations comptables qui
centralisent toutes les entrées et sorties en matière de finance dans l’établissement. En outre
beaucoup de chef d’entreprise ne savent pas l’importance de l’utilité de la comptabilité. Ils
pensent que la comptabilité est de nature plus fiscale, qui à la fin de chaque exercice il faut
sortir des états financiers pour l’Etat.
Pour cela nous avons notre problématique : « QUELLE EST L’IMPORTANCE
D’UN BON SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLE DANS UNE
ENTREPRISE ». Pour pouvoir répondre à cette dernière nous avons deux hypothèses à
vérifier. En premier nous avons : un système d’information comptable bien organisé
permet de réduire les risques opérationnels où nous avons les variables suivant : les
caractéristiques des informations comptables et la répartition claire des tâches. En second
nous avons comme hypothèse : un système d’information comptable peut être un outil
d’aide à la prise de décision avec les deux variables : les résultats analytiques et les états
financiers.
Ce mémoire a comme objectif global de connaître l’importance d’un bon système
comptable dans l’entreprise. Avec cette objectif principal, nous avons les objectifs
spécifiques de définir le rôle d’un système d’information comptable dans l’entreprise, de
définir les issues de réduction des risques opérationnels par rapport au système
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d’information comptable et de définir les moyens d’aide à la prise de décision par le
système d’information comptable.
Les résultats attendus sont, premièrement la connaissance des points sur le SIC qui
peuvent réduire les risques opérationnels et ensuite si le SIC aide à la prise de décision.
Pour pouvoir nous inscrire dans une démarche plus réaliste, nous avons posé la méthodologie
suivante : cet ouvrage comporte un certain nombre de rappels théoriques développés par la
synthèse des ouvrages concernant le système d’information comptable ou la comptabilité
proprement dit cités en références bibliographiques. Les recherches bibliographiques
apporteront un complément indispensable à la réflexion sur le sujet et un recul nécessaire à la
mise en place des remédiations.
Notre démarche d’activité consiste à la recherche de données en se basant sur des
observations sur le terrain afin d’examiner la situation réelle et de pouvoir comparer avec la
situation théorique. Après cette phase d’investigation approfondie de terrain, la
problématique devrait s’éclaircir et laisser apparaître des remédiations possibles. Une
démarche critique est présentée suite à la constatation des théories et de la réalité sur terrain
pour pouvoir valider les hypothèses posées.
Ces remédiations devront être en relation avec le constat de départ et répondre à la
problématique.
Nous nous sommes référés aussi à des documents et des supports de cours. Cette démarche
est complétée et renforcée par des consultations auprès de l’encadreur pédagogique et
l’encadreur professionnel.
Conformément à la démarche IMRED, notre étude se divise en trois grandes parties.
Dans la première partie du présent mémoire, nous allons voir le cadre conceptuel théorique.
Nous allons savoir la théorie générale sur le système comptable et de son entourage. Cette
partie est réservée à la présentation de l’établissement où nous allons présenter notre terrain.
La méthodologie utilisée et les outils d’analyse sont aussi dans cette première partie. Nous
avons deux chapitres pour cette partie, la première constitue les cadres théoriques où se base
l’étude et la deuxième constitue la présentation de la zone d’étude et la méthodologie auquel
se repose ce travail.
La seconde partie sera axée sur la présentation du système d’information comptable
dans l’entreprise, la mise en place existant et les traitements des informations. Nous
trouverons dans cette partie deux chapitres dont la première concerne les informations
comptables, leur collecte, leurs traitements et leurs utilisations. Le second chapitre est réservé
~ 5 ~
à la présentation du résultat, collecter sur les données analytiques, les résultats analytiques, le
traitement et l’utilisation et aussi les mêmes observations sur les états financiers. Nous allons
exposer d’une façon plus critique les résultats de l’enquête et du guide d’entretien entretenu
avec un responsable dans l’entreprise.
La troisième partie sera concentrée sur l’analyse critique de l’existant, c’est-à-dire la
comparaison de la théorie par rapport à la réalité vue sur le terrain et cette analyse sera ensuite
suivi d’une analyse critique de l’entreprise en utilisant l’outil d’analyse SWOT (Strengths,
Weaknesses, Opportunities, Threats), plus précisément le décèlement de ses points forts, de
ses faiblesses, les opportunités qui se présentent à elle et les risques auxquels elle s’expose.
Ces analyses nous permettront ensuite proposer des solutions aux éventuels problèmes afin
que nous puissions contribuer à l’amélioration des activités de la société. Cette partie
comporte deux chapitres. Le premier comporte une narration et comparaison de la théorie
avec le cas vu dans la partie résultat et une discussion sur les variables. Le deuxième chapitre
constitue l’analyse de l’environnement interne et externe de l’entreprise et la proposition des
solutions.
Nous allons voir alors successivement ces trois parties et ensuite terminez par une
conclusion générale qui va résumer tout ce qui a été vu dans le corps de ce devoir.
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Partie 1 : MATERIELS ET METHODES
Pour arriver à un résultat satisfaisant, il faut procéder à une démarche bien structurée
et raisonnable, utiliser les outils adéquats et enfin se référer à des connaissances préétablies et
aux informations disponibles. La première partie du devoir constitue Les matériels et
méthodes selon le système de rédaction IMMRED. Elle a pour objet d’assurer l’accord des
techniques aux objectifs. Cette partie est donc un exposé en détail de ce que nous avons fait,
comment et par quels moyens nous avons procédé pour la réalisation de ce mémoire. Elle est
composée de deux chapitres et deux sections pour chaque chapitre. La première concerne les
cadres théoriques et la deuxième concerne la zone d’étude et la méthodologie.
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Chapitre 1 : CADRE THEORIQUE
Dans cette section, nous allons voir les théories concernant le système d’information.
Pour cela, nous allons va définir ce que nous entendons par système d’information, la
comptabilité et les autres éléments qui sont indissociables quand nous parlons de la
comptabilité.
Section 1 - Le système d’information dans l’entreprise
Nous avons plusieurs rubriques à voir sur le système d’information comptable, voyons premièrement les définitions.
1-1 Définition selon différents auteurs :
Un système d’information est constitué d’un ensemble d’éléments (éléments humains,
matériels, logiciels et méthodes) œuvrant ensemble, dans un premier temps pour collecter les
informations depuis des sources internes et externes à l’entreprise, ensuite pour les conserver
dans un stockage stable et durable. 3 Ces informations seront ensuite traitées. Il faut les
sélectionner, les consulter, les trier, les fusionner, les mettre à jour ou les supprimer. Après
traitement, ces données traitées seront ensuite communiquées aux utilisateurs des
informations. C’est l’ensemble de ces étapes qu’on appelle système d’information comptable.
Pour d’autres auteurs, le système d’information peut se définir autrement.
Selon Reix (1995), un système d’information est un ensemble organisé de ressources :
Selon Philippe Chapellier, Benoit Lavigne, Yves Dupuy:5 C’est un système défini d’une
manière subjective. La notion système d’information comptable (SIC) est retenue parce
qu’elle est la plus souvent utilisée dans la documentation, elle vient compléter
l’expression «pratique comptable ». C’est à partir de cette théorie qu’on va s’intéresser à ce
qu’est la pratique comptable.
Selon Chapellier (1996), les pratiques sont définies par deux dimensions2. La première est la
dimension « objective » où l’on retrouve un système de données disponibles, historiques ou 3 http://www.comptazine.fr/post/la-comptabilite-est-un-systeme-dinformation-cours-bts-cgo consulté le 15 juin
2016 4 ROBERT Reix (1995)., Systèmes d’information et management des organisations, Vuibert, 5 LASSOUED Kaïs ; Maître-Assistant ; Carthage Présidence, Tunis – Tunisie « Les déterminants des systèmes d’information comptables dans les PME : une recherche empirique dans le contexte tunisien » p.4
prévisionnelles, qui couvre à la fois la comptabilité générale, le contrôle de gestion, l’analyse
financière et l’élaboration de tableaux de bord comptables. La seconde est la dimension
« subjective » dans laquelle le dirigeant de l’entreprise utilise les données en réponse à ses
besoins. Cette dernière dimension permet de juger la pertinence des données comptables dans
l’entreprise.
Lavigne quant à lui présente en 2002 une description de six caractéristiques du SIC des PME.
Ces caractéristiques sont réparties en trois dimensions : les états financiers annuels, la
pratique de comptabilité de management et la diffusion interne des résultats financiers.2
Toomas Haldma et Kertu Laats (2002) soulignent que ces pratiques couvrent les méthodes de
calcul des coûts (coût total ou coût variable), les liens entre coût et objet de coût (coût de
gestion), la budgétisation, le système de mesure de performance et les coûts de comptabilité
(coût variable, contribution marginale).2
Dans cette recherche, nous entendons par SIC tout système d’information disponible, à base
comptable, historique ou prévisionnelle qui recouvre à la fois la comptabilité générale et
l’analyse financière.
Dans la pratique comptable, il est nécessaire d’analyser les informations avant de les
collecter, de les traiter et de les diffuser. Différentes caractéristiques sont ainsi exigées pour
une information comptable.
1-2 Caractéristiques des informations comptable
Dans cette partie nous exposons les huit qualités de l’information comptable6 :
La Pertinence : Cette qualité est énoncée par l’International Accounting Standard Committee
(IASC) (Comité de normalisation comptable internationale) dans son cadre pour la
préparation et la présentation des états financiers (cadre conceptuel) : « les informations
pertinentes influencent les utilisateurs dans leurs décisions économiques en les aidant à
évaluer les événements passés, présents et futurs ou en confirmant / corrigeant leurs
évaluations passées. La pertinence d’une information est affectée par sa nature et son
importance relative ».
6 La comptabilité est un système d’information ; http://www.comptazine.fr/post/la-comptabilite-est-un-systeme-
dinformation-cours-bts-cgo; consulté le 15 juin 2016
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La Comparabilité : Le lecteur des comptes a besoin de pouvoir les comparer dans l’espace
(grâce à la normalisation et l’harmonisation) dans le temps (permanence des méthodes). Cette
qualité est énoncée par le cadre conceptuel l’IASC : « l’information doit être présentée de
manière cohérente dans le temps et entre les entreprises pour permettre aux utilisateurs de
faire des comparaisons significatives ».
La fiabilité :IASC cadre conceptuel : « une information fiable est exempte d’erreurs et de
préjugés significatifs et elle est guidé par : une image fidèle ; la prééminence de la substance
sur la forme ; la neutralité ; la prudence ; l’exhaustivité. »
La Sincérité et la régularité :Ces qualités sont énoncées d’une part par le Code de Commerce
Art. 3-3 : (Loi n° 1999-018 du 2 août 1999) 7. Les comptes annuels doivent être réguliers,
sincères et donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l’entreprise et d’autre part par le PCG . La comptabilité doit satisfaire aux obligations de
régularité, de sincérité et de transparence inhérentes à la tenue, au contrôle, à la présentation
et à la communication des informations qu’elle traite.8La sincérité est la loyauté et la bonne
foi dans l’établissement des comptes. Les qualités de sincérité et de régularité sont nécessaires
et primordiales pour obtenir l’objectif d’image fidèle. Il est à noter que les commissaires aux
comptes, dans leur mission permanente de contrôle de certaines sociétés commerciales,
doivent certifier la régularité et la sincérité des comptes afin qu’ils puissent donner une image
fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du
patrimoine de la société.
La Clarté :L’utilité des comptes est fonction de leur clarté. Seul le cadre conceptuel de
l’IASC aborde cette question sous le terme d’intelligibilité : «l’information doit être
facilement compréhensible par les utilisateurs ayant des bases en gestion, en économie et en
comptabilité et la volonté d’étudier l’information». En fait, l’information doit être claire pour
un public averti et ne doit pas s’adresser aux seuls spécialistes.
La Rapidité: L’absence de rapidité n’altère pas la fidélité de l’image fidèle, mais son utilité et
sa pertinence. La rapidité est mentionnée par la septième directive dans ce cas précis : «une
entreprise peut être laissée en dehors de la consolidation lorsque les informations nécessaires
pour établir les comptes consolidés ne peuvent être obtenues sans délais injustifiés».L’OEC a 7 CODE DE COMMERCE-(Code de commerce français – version applicable à Madagascar)
8 Ministere de l’economie, des finances et du budget/ decret n°2005-210 du 26 avril 2005 portant plan comptable
des operations publiques (p.c.o.p.) 2006- pcg 511-1
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publié en octobre 1982 un avis relatif à l’accélération de la publication des résultats rappelant,
ainsi, que les qualités de rapidité et de sincérité ne sont pas antinomiques, mais
complémentaires.IASC cadre conceptuel : « la célérité : des délais excessifs dans la fourniture
de l’information peuvent nuire à sa pertinence, mais augmentent sa fiabilité ».
Le Coût raisonnable :IASC cadre conceptuel : « le rapport coût/avantage : les avantages
découlant de l’information doivent excéder les coûts liés à sa fourniture ».
En monnaie nationale :Art. 3-8 : (Loi n° 1999-018 du 2 août 1999) Les documents
comptables sont établis en francs malgaches et en langue malgache ou française.4
Les systèmes d'information occupent une place prépondérante dans les marchés aujourd'hui et
se trouvent de ce fait au cœur des préoccupations quand nous mettons en œuvre une démarche
de maîtrise des risques opérationnels. Tout projet informatique devrait donc inclure un volet
risques opérationnels.
Pour mener à bien la comptabilité, il faut essayer de voir ces caractéristiques avant de traiter
une information. L’utilité et l’objectif d’un système d’information comptable doivent alors
être étudiés.
Section 2- L’utilite et l’objectif d’un systeme d’information comptable
Le traitement des informations comptables ont des finalités que toutes les personnes appartenant au monde de la comptabilité connaissent.
2-1 Le traitement des informations comptables
Pendant les traitements des informations dans la comptabilité, il faut respecter les principes
requis pour avoir une comptabilité en bonne santé.
2-1-1 Les Principes comptables
L’entité : Le principe de l’entité oblige à distinguer le patrimoine professionnel de l’entreprise
de celui de ses propriétaires. Cette distinction, fondamentale en droit des sociétés, n’est pas
rappelée par notre droit comptable mais doit évidemment être implicitement admise. Dans les
entreprises individuelles ou les sociétés familiales, la distinction entre patrimoine
professionnel et patrimoine personnel n’est pas simple non plus. Mais si l’objectif est de
fournir une image fidèle du résultat de l’entreprise, il faut bien postuler la séparation des
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patrimoines. En revanche, si l’objectif était de mesurer l’étendue de la fortune d’un patron ou
d’une famille, il faudrait abandonner ce postulat.
La continuité de l’exploitation : IASC norme IAS 1 : «les états financiers d’une entreprise
sont établis sur une base de continuité d’exploitation à moins que la liquidation ou la cession
d’activité prochaine de l’entreprise ne soit probable. Lorsque les états financiers ne sont pas
établis sur cette base, ce fait doit être indiqué et justifié. Les incertitudes quant à la continuité
de l’exploitation doivent être indiquées». Ce principe est donné également par l’article Art. 3-
7 du Code de Commerce : «Les comptes annuels doivent respecter le principe de prudence.
Pour leur établissement, le commerçant est présumé poursuivre ses activités.»
Lorsque la continuité de l’exploitation est assurée, les comptes annuels sont arrêtés
normalement, c’est-à-dire dans le respect des autres conventions et principes comptables de
base. Ce principe est particulièrement important pour la fixation des règles d’évaluation
retenues pour la présentation des comptes (amortissements et provisions par exemple).
Pour l’arrêté des comptes annuels, en application de ce principe, nous nous plaçons dans une
optique de continuité. C’est cette présomption de continuité qui permet de justifier certaines
règles d’évaluation retenues.
La comptabilité d’engagement : La comptabilité d’entreprise enregistre les dettes et les
créances, contrairement à une comptabilité de trésorerie où seules les recettes et dépenses sont
comptabilisées.
Ceci est énoncé par l’article L123-12 du Code de commerce : «Toute personne physique ou
morale ayant la qualité de commerçant doit procéder à l’enregistrement comptable des
mouvements affectant le patrimoine de son entreprise ».
IASC cadre conceptuel : « comptabilité d’engagement : les effets des transactions et autres
événements sont comptabilisés quand ils surviennent (et non quand interviennent les flux
monétaires correspondants). Ils sont enregistrés et sont présentés dans les états financiers de
l’exercice auxquels ils se rattachent ».
IASC norme IAS 1 : « une entreprise doit établir ses états financiers selon la méthode de la
comptabilité d’engagement, sauf pour les informations relatives aux flux de trésorerie ».
L’indépendance des exercices (annuité, annualité, spécificité, spécialité, séparation des
exercices comptables) : «Seuls les bénéfices réalisés à la date d’un exercice peuvent être
inscrits dans les comptes annuels.» : article L123-21 du Code de Commerce. L’utilisation des
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comptes correcteurs (charges et produits constatés d’avance, charges à payer, dettes
provisionnées et produits à recevoir) permettent de respecter ce principe.
La permanence ou la continuité des méthodes: Pour que les informations comptables soient
pertinentes, il convient qu’une certaine cohérence soit établie entre les informations des
exercices successifs.
Leur comparabilité est garantie par le respect de ce principe. L’article L123-17 du Code de
Commerce énonce : « A moins qu’un changement exceptionnel n’intervienne dans la situation
du commerçant, personne physique ou morale, la présentation des comptes annuels comme
les méthodes d’évaluation retenues ne peuvent être modifiées d’un exercice à l’autre. Si des
modifications interviennent, elles sont décrites et justifiées dans l’annexe ».
Le PCG art.123-7 : « La cohérence des informations comptables au cours des périodes
successives implique la permanence des règles et des procédures comptables».
Ce principe concerne par exemple la méthode d’évaluation des stocks et les plans
d’amortissement. Permanence des méthodes ne signifie pas intangibilité. Dans certains cas, il
est possible de changer une méthode, à condition de pouvoir justifier une amélioration de
l’information comptable.
IASC cadre conceptuel : « la comparabilité : l’information doit être présentée de manière
cohérente dans le temps et entre les entreprises pour permettre aux utilisateurs de faire des
comparaisons significatives ».
Norme IAS 1 : « Les principes comptables appliqués doivent être ceux requis par les IAS ; en
l’absence d’IAS spécifique, l’entreprise développe ses propres méthodes pertinentes et
fiables ».
Les coûts historiques (le nominalisme monétaire) : D’après l’article L123-18 du Code de
commerce : « A leur date d’entrée dans le patrimoine, les biens acquis à titre onéreux sont
enregistrés à leur coût d’acquisition, les biens acquis à titre gratuit à leur valeur vénale et les
biens produits à leur coût de production… Les biens fongibles sont évalués à leur coût moyen
pondéré d’acquisition ou de production, soit en considérant que le premier bien sorti est le
premier bien entré ».
Enfin le même article autorise une exception à ce principe en permettant la réévaluation des
immobilisations.
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La prudence : Article L123-20 du Code de commerce : «Les comptes annuels doivent
respecter le principe de prudence. Pour leur établissement, le commerçant, personne physique
ou morale, est présumé poursuivre ses activités. Même en cas d’absence ou d’insuffisance du
bénéfice, il doit être procédé aux amortissements et provisions nécessaires.
Il doit être tenu compte des risques et des pertes intervenus au cours de l’exercice ou d’un
exercice antérieur, même s’ils sont connus entre la date de la clôture de l’exercice et celle de
l’établissement des comptes».
Les plus-values latentes ne sont pas constatées. Au contraire, les moins-values latentes
doivent être comptabilisées, même en cas d’exercice déficitaire. Les amortissements
constatent la perte de valeur définitive d’une immobilisation ; les provisions enregistrent des
risques ou des pertes non irréversibles. Les amortissements réputés différés sont traités en
fiscalité et non en comptabilité.
L’IASC l’évoque à propos de la fiabilité (cadre conceptuel).
L’importance relative ou significative : Principe comptable selon lequel les états financiers
doivent révéler toutes les opérations dont l’importance peut affecter les évaluations ou les
décisions. Par conséquent, selon ce principe, lorsqu’un élément est négligeable dans son
contexte, il n’est pas nécessaire d’en tenir compte et la comptabilité n’a pas à le suivre en
détail (exemple : utiliser un compte général et non un compte détaillé). Ce principe est défini
par l’IASC norme IAS 1 : « tout élément significatif doit faire l’objet d’une présentation
séparée. Les montants non significatifs peuvent être regroupés avec des montants
correspondant à des éléments de nature ou de fonction similaires ».
Le Code de commerce ne définit pas expressément ce principe : «Le bilan, le compte de
résultat et l’annexe doivent comprendre autant de rubriques et de postes qu’il est nécessaire
pour donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l’entreprise» : article L123-15 du Code de Commerce.
La non-compensation : Ce principe est cité par l’IASC norme IAS 1 : « les actifs et les passifs
ne doivent pas être compensés sauf si la compensation est autorisée par une norme IAS.
Cependant les profits, les pertes et charges liées résultant de transactions et d’événements
similaires qui ne sont pas significatifs peuvent être compensés ».
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Article L123-19 du Code de Commerce : «les éléments d’actif et de passif doivent être
évalués séparément. Aucune compensation ne peut être opérée entre les postes d’actif et de
passif du bilan ou entre les postes de charges et de produits du compte de résultat».
Ainsi, pour un partenaire commercial qui est à la fois créancier et débiteur, l’entreprise ne doit
procéder à aucune compensation pour la présentation des comptes. Il existe quelques
exceptions prévues par le PCG : à la clôture de l’exercice les comptes 609 (à soldes
créditeurs) sont soldés par les comptes 60 (601, 607 …), de même les comptes 709 (à soldes
débiteurs) sont soldés par les comptes 70, le passif comprend la compensation entre les
comptes 13 et 139.
L’intangibilité du bilan d’ouverture : Ce principe est rappelé par l’article L123-1 Art. 3-6 du
Code de commerce : «Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de
clôture de l’exercice précédent ».
Ce principe a deux principales conséquences.
Si postérieurement à l’établissement et l’approbation des comptes, un fait ou une erreur vient
remettre en cause l’évaluation du patrimoine ou de la situation financière de l’entreprise, le
bilan de clôture ne peut être modifié.
L’enregistrement de l’erreur ou du fait doit s’effectuer dans les comptes de l’exercice, en
principe, en éléments exceptionnels.
En guise de tout ce qui est présenté précédemment, les tâches comptables consistent
généralement à faire les états financiers, analyser et interpréter les informations financières,
aider les autres services de l’entreprise lors de la préparation des prévisions financières et
budgétaires, préparer les déclarations de revenus de l’entreprise, concevoir le système
d’information comptable, gérer la paye, les comptes clients et les comptes fournisseurs, faire
les analyses de coûts, fournir une aide technique aux autres services.
2-1-2 L’organisation de la comptabilité :
Le traitement des informations comptables est généré par une organisation de travail, ou plus
précisément l’organisation de la comptabilité.
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Une documentation décrivant les procédures et l’organisation comptable est établie en vue de
permettre la compréhension et le contrôle du système de traitement.
L’organisation du système de traitement permet de reconstituer à partir des pièces
justificatives appuyant les données entrées, les éléments des comptes, états et renseignements,
soumis à la vérification, ou, à partir de ces comptes, états et renseignements, de retrouver ces
données et les pièces justificatives.
L’organisation de la comptabilité tenue au moyen de systèmes informatisés implique l’accès à
la documentation relative aux analyses, à la programmation et à l’exécution des traitements,
en vue, notamment, de procéder aux tests nécessaires à la vérification des conditions
d’enregistrement et de conservation des écritures.
Toute donnée comptable entrée dans le système de traitement est enregistrée, sous une forme
directement intelligible, sur papier ou éventuellement sur tout support offrant toute garantie
en matière de preuve.
Toute entité tient un livre-journal, un grand livre et un livre d’inventaire.
Le livre-journal et le livre d’inventaire sont cotés et paraphés. Des documents informatiques
écrits peuvent tenir lieu de livre-journal et de livre d’inventaire s’ils sont identifiés, numérotés
et datés dès leur établissement par des moyens offrant toute garantie en matière de preuve.
Les écritures du livre journal sont portées sur le grand livre, ventilées selon le plan de
comptes de l’entité.
Le livre-journal et le grand livre sont détaillés en autant de journaux auxiliaires et de livres
auxiliaires que l’importance et les besoins de l’entité l’exigent.
Toute entité contrôle au moins une fois tous les douze mois les données d’inventaire.
L’inventaire est un relevé de tous les éléments d’actif et de passif, au regard desquels sont
mentionnées la quantité et la valeur de chacun d’eux à la date d’inventaire. Les données
d’inventaire sont conservées et organisées de manière à justifier le contenu de chacun des
postes du bilan.
Les données d’inventaire sont regroupées sur le livre d’inventaire.
Les comptes annuels sont transcrits chaque année sur le livre d’inventaire, sauf lorsqu’ils sont
publiés en annexe au registre du commerce et des sociétés.
~ 16 ~
Les écritures sont passées selon le système dit “en partie double”. Dans ce système, tout
mouvement ou variation enregistré dans la comptabilité est représentée par une écriture qui
établit une équivalence entre ce qui est porté au débit et ce qui est porté au crédit des
différents comptes affectés par cette écriture. Tout enregistrement comptable précise l’origine,
le contenu et l’imputation de chaque donnée, ainsi que les références de la pièce justificative
qui l’appuient.
Chaque écriture s’appuie sur une pièce justificative datée, établie sur papier ou sur un support
assurant la fiabilité, la conservation et la restitution en clair de son contenu pendant les délais
requis.
C’est dans l’organisation de la comptabilité qu’on définit la circulation des factures ainsi que
la répartition des tâches.
La comptabilité est devenue une activité de support au regard des dirigeants d’entreprise.
Mais souvent la négligence de la dimension comptable entraine des effets négatifs sur la vie
d’une entreprise. L’absence d’application des procédures, l’absence de la culture et de gestion
des risques au sein de la structure ainsi que la malversation peuvent avoir des conséquences
sur la réalisation des objectifs de l’entreprise. Nous pouvons citer l’exemple d’une erreur dans
l’enregistrement comptable où une erreur d’écriture a un impact sur la balance et le grand
livre et qui va finir dans les états financiers qui représentent un état représentatif du
patrimoine de l’entité.
Pendant le traitement des informations comptables, il faut respecter les principes comptables
pour que les informations sortantes soient conformes aux règles et aux procédures en vigueur.
2-2 La finalité du système d’information comptable
L’analyse du système d’information comptable peut atteindre aussi le système d’information
de gestion et qu’ils ont des finalités cohérentes. Un système d’information est un outil utilisé
pour différentes finalités dont nous dénombrons trois principales.
Primo, c’est un outil d’aide à la décision. Le système d’information de gestion fournit les
informations d’aide à la décision aux responsables des différentes activités. Il permet
également d’étudier les conséquences prévisibles de certains choix (fonction de simulation)
et permet d’automatiser des tâches répétitives ;
~ 17 ~
Secundo, c’est un outil de contrôle de l’organisation. Le système d’information de gestion
permet de détecter des dysfonctionnements internes et des anomalies de
fonctionnement ;
Tertio, c’est un outil de coordination de l’activité des différents centres de responsabilité.
C’est donc un des supports essentiels de la gestion stratégique.
La comptabilité a pour mission de fournir des informations quantitatives à tous les
gestionnaires de l’entreprise. Non seulement elle communique les informations, mais
elle doit de plus en plus en proposer une analyse ou du moins aider à leur
interprétation.
La comptabilité se doit aussi de renseigner les partenaires extérieurs de l’entreprise (les
administrations, les actionnaires, les banques, etc.). Cela l’oblige à faire preuve d’une
grande rigueur dans la présentation pour respecter des normes qui lui sont imposées.
Le système d’information comptable va permettre d’atteindre ces objectifs.
Dans le Plan comptable général 2005 le terme Comptabilité générale a disparu au profit du
terme unique de « comptabilité ».
En effet, le PCG2005 ayant exclu de son champ la Comptabilité analytique qui ne relève pas
du droit comptable, la distinction est superflue dans le texte.
Cependant, il peut être toujours utile de distinguer les deux branches de la comptabilité.
Aujourd’hui, l’expression Comptabilité financière est souvent utilisée à la place de celle,
ambiguë, de comptabilité générale. En effet, si cette dernière est d’application générale (elle
concerne la généralité des entreprises), elle est limitée aux traitements des transactions (sous
leur expression monétaire) entre l’agent économique et son environnement. Elle s’adresse,
pour l’essentiel, aux tiers qui financent. Elle « s’oppose » donc à la Comptabilité de gestion
qui s’adresse à ceux qui gèrent. Ces derniers ne peuvent cependant méconnaître les
préoccupations des précédents.
La comptabilité financière, qui a pour but d’élaborer des informations destinées à des tiers
extérieurs à l’entreprise : actionnaires, prêteurs, fisc ; elle permet de rendre des comptes et de
satisfaire aux obligations réglementaires (présentations des comptes annuels, déclarations
fiscales et sociales…). Elle est la base de référence de la comptabilité de gestion.
~ 18 ~
La comptabilité de gestion, qui a pour but d’élaborer des informations destinées à des
utilisateurs internes à l’entreprise : chef d’entreprise, contrôleur de gestion, responsables de
services… Elle regroupe le calcul des coûts indispensables pour déterminer le caractère
bénéficiaire ou déficitaire d’une activité, la prévision et le contrôle de gestion pour confronter
prévisions et réalisations, et les analyses statistiques permettant d’analyser le degré de
réalisation des objectifs
A part cela, nous parlons aussi de la comptabilité analytique qui peut être un véritable outil
d’aide à la décision. Elle devient un véritable outil d’aide à la décision au service des
managers opérationnels. Les directeurs financiers exigent plus de leurs services comptables
et deviennent de véritables Business Partner pour les opérationnels …
Le rôle de l’information comptable dans l’entreprise économique n’est pas à démontrer. Mais
cette information peut prendre plusieurs formes et parvenir de différentes sources, selon les
objectifs et les attentes des gestionnaires. Bien que la comptabilité générale constitue un outil
de gestion efficace, mais ses informations sont destinées à l’extérieur de l’entreprise et de ce
fait, elle ne peut renseigner les décideurs des conditions internes d’exploitation en vue de
prendre des décisions.
C’est là qu’intervient le rôle de la comptabilité analytique en tant qu’outil de Gestion orienté
vers l’intérieur de l’entreprise et de ce fait, peut être considéré comme outil complémentaire
mais nécessaire à la bonne gestion et d’aide à la prise de décision.
Selon Grandguillot (1998) 9 , la comptabilité analytique constitue l’outil de gestion de
l’entreprise et ses informations permettent d’effectuer des choix judicieux quant à la prise de
décision.
Selon Lauzel et Bouquin (1985) 10 la comptabilité analytique de gestion étudie les charges
pour apporter une contribution au diagnostic, à la prise de décision, au contrôle.
Selon Dubrulle et Jourdain (2003)11, la comptabilité analytique est un outil de gestion conçu
pour mettre en relief les éléments constitutifs des coûts et des résultats de nature à éclairer les
9 BEATRICE et FRANCIS Grandguillot 1998 , Comptabilité analytique ; 2ème édition ; 28/04/1998 10 PIERRE Lauzel et HENRI Bouquin 1985, Comptabilité analytique et gestion ;Edition Sirey ; 978-2-248-00082-0 11
LOUIS Dubrulle et DIDIER Jourdain, 2003, Comptabilité analytique de gestion; Collection: Management Sup, Dunod 2013 - 6ème édition - p51
~ 19 ~
prises de décisions. Le réseau d’analyse à mettre en place, la collecte et le traitement des
informations qu’il suppose, dépendent des objectifs recherchés par les utilisateurs.
Si une entreprise souhaite améliorer ses performances financières, elle devra s'assurer
régulièrement qu'elle se rapproche de son objectif. Elle devra impérativement relier ses
performances financières avec ses actions opérationnelles et vice versa.
La comptabilité analytique nous permet d’analyser si les marges par produit ne sont pas
connues précisément et sont rarement croisées avec les marges par clients ; le reporting
business (celui qu’utilise le management pour prendre les décisions) n'est pas rapproché
systématiquement de la comptabilité générale, ce qui va immanquablement créer de graves
incertitudes sur la véracité des chiffres et la réalité, économique et financière de l'entreprise ;
le reporting business est produit sur tableur ce qui peut créer des problèmes : risques
d’erreurs dans les cellules, grande dépendance de l’entreprise vis-à-vis de la personne qui
produit le reporting, pas de lien entre le reporting business et les postes de bilan (donc de la
trésorerie). Attention : un reporting préparé sur un tableur est très différent d’un outil
comptable puisqu’il ne gère pas la partie double ; la valorisation des stocks est approximative.
Ces constatations ont toujours pour origine une comptabilité analytique parcellaire,
approximative ou tout simplement inexistante.7
En outre elle sert de modèle : ce modèle doit aider à calculer des écarts, à expliquer, à
analyser la performance financière et agir sur elle. Les managers sont responsables d'objectifs
à atteindre (coûts, délais, qualité) et ils disposent pour cela de divers leviers d'action. Ils
peuvent sous-traiter, plutôt que faire, choisir les priorités (à qui vendre ? quel produit
promouvoir ?), pousser la production ou la freiner, investir ou désinvestir. La comptabilité
analytique donne une image comptable du fonctionnement de l’entreprise et décrit comment
ses ressources sont employées et dans quelle mesure elles génèrent des contreparties.
Les objectifs de la comptabilité sont de déterminer quels sont les produits/clients les plus
rentables et quels sont ceux qui créent des pertes ; définir la valeur des stocks et déterminer
les bases d'évaluation de certains éléments du bilan ; tester l'efficience des différents
processus de l'entreprise ; tester l'efficience des différents départements de l'entreprise ;
détecter les pertes, les gaspillages ; séparer le coût de la sous-activité du coût productif
récurrent ; expliquer les résultats en calculant les coûts des produits et les écarts sur coûts
standards ; établir des prévisions de charges et de produits, en constater la réalisation et
~ 20 ~
expliquer les écarts qui en résultent (contrôle des coûts et des budgets) ; et enfin assurer la
cohérence avec la comptabilité générale.
Revenons sur la comptabilité générale, selon le PCG 2005 111-2 la comptabilité générale de
l'Etat, telle que définie par les présentes dispositions, est un système d’organisation de
l’information financière permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base
chiffrées ou non correspondant aux opérations publiques et de présenter des Etats financiers
donnant une image fidèle de la situation financière, de la performance et des variations de la
situation financière de l’Etat et des entités administratives autonomes à la date de clôture des
exercices.12
Le système d’information comptable aide tous les services de l’entreprise à prendre de
meilleures décisions. Le système d’information comptable génère les états financiers.
L’analyse des états financiers permet de comprendre la situation financière de l’entreprise et
d’apporter les modifications nécessaires à sa gestion.
12 Décret n°2005-210 du 26 avril 2005 portant plan comptable des opérations publiques (p.c.o.p.) 2006
~ 21 ~
Chapitre 2 : LA ZONE D’ETUDE ET METHODOLOGIE
Nous vous présentons dans la première section de ce chapitre, notre terrain, il s’agit de
l’entreprise sur laquelle nous avons fait l’étude de cas. Nous avons en deuxième section la
présentation des méthodologies sur lesquelles repose ce devoir.
Section 1- La zone d’étude
Nous vous présentons ci-après la raison pourquoi nous avons choisi un tel thème et une telle entreprise pour cette étude.
1-1 Justification du choix du sujet
Loin d'être le fait du hasard, le choix de notre sujet a été motivé par le souci de savoir
comment la comptabilité qui, légalement, doit avoir une place importante dans une entreprise
généralement dans les opérations quotidiennes des entreprises. Notre choix est porté sur le
secteur touristique par le fait que c'est ce secteur qui, de nature, réalise une opération bien
connue au niveau de l’économie.
Cette étude trouve son intérêt dans le fait qu'elle nous aidera à mieux maîtriser, sur le plan
pratique, la mise en place ou la structuration dans une entreprise, d'une comptabilité régulière.
A Madagascar, le tourisme prend une grande partie dans le développement de l’économie. Le
secteur tourisme est une des activités qui pourvoie des devises pour le pays. Les entreprises
Tour Opérateur font entrer les devises par la nature de ces recettes en devises. L’entrée des
devises augmentent la valeur de la monnaie nationale. C’est la raison pour laquelle nous
avons choisi notre entreprise, un tour opérateur dans ce domaine.
En outre nous avons choisi cette entreprise pour faire une analyse du système d’information
comptable par ce que nous avons souvent fait une étude sur la comptabilité en prenant le cas
des entreprises industrielles, ou de commerces. Rappelons que notre thème est
« L’importance du système d’information comptable dans une entreprise ». Nous avons
intérêt à voir les autres cas de la comptabilité pour les autres entreprises qui ne sont pas dans
le domaine de l’industrie et du commerce.
Le stage accompli dans cette entreprise depuis le début de l’année scolaire et la préparation de
ce mémoire nous a poussés à faire une étude plus approfondie de sa comptabilité, plutôt que
de trouver une autre entreprise et de s’initier sur son cas.
Toutes ces raisons nous ont poussé à choisir cette entreprise pour notre étude de cas.
~ 22 ~
1-2 Présentation de la société
Malagasy Tours, tour-opérateur réceptif basé à Antananarivo – Madagascar, a été créé
par Olivier TOBOUL, en 1993, après plusieurs années de guidage en Afrique (de 1983 à
1992). Il représente aussi plusieurs tour-opérateurs prestigieux en Europe et ailleurs.
Au début le bureau était à Avaradrova mais à partir de l’année 2006 il est déplacé à
Mahazoarivo. Suite à la situation socio-politique du pays en 2009 et la suspension de vente de
la destination vers Madagascar, la Société a été contrainte à déclarer le chômage technique à
partir du 01 Février 2009 au 05 juin de la même année. Après plusieurs mois, elle a repris ses
activités et continue sur la production jusqu’à maintenant.
Malagasy tours est un des Grands spécialistes à la conception de voyage de trekking à
Madagascar sur le site du Makay.
Du côté de la comptabilité, les recettes sont en franc FF et les dépenses sont comptabilisées en
Fmg. C’est à partir de l’année 2000 que les recettes sont en euros et les dépenses en ariary.
Le nombre de staff varie toujours entre 30 à 45 personnes. Le personnel est réparti sur 5
services dont la direction, la production, la mise en place, la logistique, la comptabilité. Voici
la présentation de l’identité de l’entreprise.
1-2-1 Identité de l’entreprise
La Société a pour dénomination sociale : MALAGASY TOURS, c’est une Société à
responsabilité limitée unipersonnelle, régie par la loi 2003-036 du 30 janvier 2004.
La société a pour objet des activités touristiques ainsi que toutes activités industrielles,
commerciales ou financières, mobilières ou immobilières pouvant rattacher directement ou
indirectement à son objet social.
Le siège social est fixé au lot VX29AVARADROVA ANTANANARIVO.
Il pourra être transféré dans tout autre endroit de Madagascar en vertu d'une décision prise par
l'associé unique.
Elle est enregistrée sous le numéro d’identification fiscale ou le NIF : 40000 58722 et sous le
numéro statistique ou STAT : 55 101 11 1993 0 10031. La carte fiscale du siège porte le
numéro CF : 0036094 /DGI B du 06/05/14 adresse Avaradrova et la carte fiscale du bureau
~ 23 ~
CF : 0036095 /DGI B du 06/05/14 adresse Mahazoarivo. Le numéro au registre fiscal est
RCS : 2006B00249 du 04/06/1993 mise à jour le 20/03/14
Le capital social est fixé à la somme de 10 000 000 Ar (DlX MILLIONS ARIARY) divisé en
cinq cent (500) parts de 20 000 Ar chacune (20 000 Ar minimum), qui sont attribuées en
totalité à Monsieur TOBOUL Olivier Désiré Claude.
1-2-2 Activité de l’entreprise
Un Tour Opérateur est une société commerciale dirigée par une personne physique ou morale
qui propose à la clientèle des prestations touristiques relatives : soit des services tels que la
délivrance de titres de transport, de réservations d'hébergement ou liés à l'accueil touristique,
ou à des congrès ou manifestations (visites guidées, billetterie, etc…).
Un « tour-opérateur » (de l'anglais tour operator), ou « voyagiste » est un organisme chargé
d'assembler plusieurs prestations de ses fournisseurs (compagnies aériennes, hôteliers,
autocaristes, restaurateurs, guides, etc.) et de les vendre à un prix tout compris, c'est-à-dire un
« forfait » ou « package ».
Il réunit des prestations qu'il achète à prix négociés, en négociant lui-même ou par
l'intermédiaire d'agences réceptives (agences de voyages sur place) et anticipe la demande de
la clientèle en proposant ses offres de forfaits en brochure.
La négociation des prix des services compris dans le forfait est facilitée par le nombre
important de partenaires que le tour-opérateur possède.
Le tour-opérateur propose des produits incluant différentes prestations mais n'offre pas de
séjours personnalisés en fonction de la demande du client. Il négocie les prix des prestations
de voyages auprès des prestataires du marché touristique et traite directement avec les
agences de voyages en leur vendant les packages ainsi créés
Le tour-opérateur n'a pas vocation à se rapprocher du consommateur final. Il ne fait
généralement affaire qu'avec les professionnels du secteur (B to B = Business to Business).
Néanmoins, cette affirmation doit être relativisée par l'apparition d'un nouveau mode de vente
des forfaits touristiques : Internet.
Pendant longtemps, les tour-opérateurs commercialisaient leurs forfaits uniquement par les
agences de voyages, à qui ils reversaient une commission.
~ 24 ~
Les tour-opérateurs ne se contentent donc plus des relations entre professionnels et
développent aujourd'hui une réelle offre de forfaits touristiques directement aux
consommateurs sur Internet.
Section 2- Méthodologies et Outil d’analyse
Notre méthodologie dans la rédaction de ce devoir se présente en premier paragraphe de cette section et après nous allons voir l’outil d’analyse.
2-1 Méthodologies
Dans ce travail de recherche, la méthodologie constitue l’essentiel de l’ouvrage. Elle est
composée du cadre théorique et de l’analyse de variables à travers ce dernier pour vérifier
notre hypothèse et de l’affirmer ou pas. Le cadre théorique qui est un élément de base pour
enrichir nos connaissances sur le thème. Les théories acquises sont ensuite appuyées par un
cadre pratique afin de mieux cerner l’étude. Nous avons vu en premier lieu le cadre
théorique où nous avons parlé de la notion de ce que c’est le système d’information
comptable selon divers auteurs ainsi que les variables utilisées. Dans cette démarche, nous
avons recours à la recherche bibliographique et webographique puis en second lieu le cadre
pratique où nous présentons la zone d’étude et les méthodologies d’approche qui sont les
méthodes de collectes des données avant et pendant l’interview, les traitements des
données et les méthodes d’analyse des données.
Dans la seconde phase du travail empirique, nous avons fait le choix de procéder par
études de cas. Un guide d’entretien que nous pouvons consulter dans l’annexe (ANNEXE
I) est utilisé pour le recueil des informations, cela sur le fonctionnement du système
d’information dans l’entreprise. Nous avons fait un entretien avec un responsable de
l’entreprise pour pouvoir sortir tous les constats du terrain que nous allons exposer dans la
deuxième partie de ce travail. Nous présentons donc les caractéristiques du recueil des
données, en particulier la composition de notre échantillon. La partie résultat présente le
cas du système d’information comptable dans l’entreprise. Nous y trouverons aussi dans
cette partie l’interprétation des résultats du guide d’entretien qui seront ensuite traités
dans la troisième partie concernant la discussion et recommandations.
Ce sera dans cette dernière qu’on va vérifier la relation entre les variables de chaque
hypothèse et puis de confirmer ou pas les hypothèses et puis valider le thème.
Les limites de cette étude résident sur le fait que la personne enquêtée, avec ses nombreuses
tâches à effectuer, ne pouvait se permettre de nous accorder plus d’entretiens face à face.
D’autre côté, pour des raisons de confidentialité, le responsable s’est privé de nous livrer
~ 25 ~
certaines informations. Ce qui rendait difficile notre intention de faire une étude approfondie.
Durant les enquêtes faites auprès des autres employés, le problème d’indisponibilité est
fréquent. La plupart des personnes interrogées n’étaient pas disposées à répondre aux
questions posées.
2-2 Outil d’analyse
Afin de confirmer les hypothèses à travers les variables correspondant, nous devons
présenter une preuve sur la relation entre les variables et chaque hypothèse. Les indicateurs
que nous allons rapprocher sont :
2-2-1 Pour la première hypothèse
Notre première hypothèse est : un système d’information comptable bien organisé qui permet
de réduire les risques opérationnels et nous avons comme variables, l’organisation de la
comptabilité et les caractéristiques de l’information.
Pour cela nous avons alors la fonction F1 = x1 + x2
F1 étant la réduction des risques opérationnels
X1 : la répartition claire des tâches
Sur cette variable nous avons comme indicateur : La structure traduit l’organisation de travail,
la hiérarchie dans une entreprise. Ensuite nous avons l’existence d’une définition des tâches
pour chaque poste, et enfin l’existence d’un manuel de procédure et aussi le modèle de
circulation des documents et la diffusion des informations après traitement.
X2 : les qualités des informations comptables
Sur cette variable nous avons comme indicateur : la vérification des pièces, le respect des
exigences sur les qualités des informations à traiter et le respect des normes et principes
comptables.
~ 26 ~
2-2-1 Pour la deuxième hypothèse
Pour la deuxième hypothèse est que le système d’information comptable ou la comptabilité
peut être un outil d’aide à la prise de décision et nous avons comme variables : les résultats
analytiques et les états financiers.
Pour cela nous avons alors la fonction F2 = x3 + x4
F2 étant la prise de décision
X1 : les résultats analytiques
Sur ce variable nous avons comme indicateur : Le classement des dépenses analytiques, le
traitement de ces données, la transmission du résultat à la personne qui devrait connaitre et
analyser les données, et l’action prise après constatation des données analytiques.
X2 : les états financiers
Sur ce variable nous avons comme indicateur : L’évaluation des états financiers, son
utilisation qui devrait être une action pour une amélioration ou à une correction.
Dans notre cas, nous avons comme variable expliquée X système d’information
comptable et plusieurs variables explicatives Y1=F1 la réduction des risques opérationnels et
Y2=F2 la prise de décision.
Les indicateurs que nous avons énoncé sont exposés dans les cadres théoriques. Nous
pouvons confirmer les hypothèses si nous trouverons ces indicateurs dans le résultat et qui
sont relatives aux théories énoncées. L’analyse va donc nous mener à trouver des résultats
puis une discussion sur la relation qui existe entre ces variables et l’hypothèse relative. Cela
afin de sortir une conclusion et une discussion dans la troisième partie comme quoi
l’hypothèse est vérifiée ou non.
~ 27 ~
CONCLUSION PARTIELLE
En guise de conclusion, cette partie présente la base de ce travail. Nous avons vu les bases
théoriques, les différentes définitions du système d’information comptable sur lesquelles le
travail va se baser. Nous pouvons retenir de ces théories que le système d’information
comptable est évidement la pratique comptable. Un bon traitement comptable doit suivre les
principes et les informations à traiter doivent respecter les caractères exigés en comptabilité.
La comptabilité a comme but final de sortir les états financiers et puis pour certaines
entreprises les résultats analytiques. Divers théories retiennent la relation entre la gestion
d’entreprise et la comptabilité en considérant que la comptabilité analytique est un outil
d’aide à la prise de décision.
En premier lieu, nous avons présenté les théories servant de base à notre étude à travers
diverses documentations et recherches en tout genre. Puis, il y a eu la présentation de
l’entreprise où nous avons effectué notre terrain. Une présentation qui nous a permis de
connaitre l’entreprise et son fonctionnement en général. En outre, nous avons vu les divers
outils que nous avons utilisés pour mener efficacement notre étude. La description de la
méthodologie et des outils d’analyse qui va nous permettre de voir le résultat. Enfin, nous
avons évoqué les limites ainsi que d’éventuelles difficultés rencontrées lors de la réalisation
de l’ouvrage dans son ensemble. Une fois ce chapitre clos, nous allons maintenant passer à la
présentation des résultats qui en découlent.
~ 28 ~
Partie 2 : RESULTAT
Après avoir exposé les bases théoriques de l’étude, présenté notre zone d’étude et décrit notre
démarche d’analyse, nous enchainons sur la deuxième partie. La partie résultat est consacrée à
une exposition plus détaillée de notre cas. Nous allons observer les résultats de l’enquête et
celui du guide d’entretien. Cette deuxième partie de notre étude comprend donc deux sections
principales. La première consiste à l’observation de l’organisation comptable de Malagasy
Tours, ainsi que la circulation des informations. La deuxième section consiste à
l’interprétation du résultat concernant les traitements analytiques, les états financiers et la
prise de décision.
~ 29 ~
Chapitre 1: LE SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLE DE
L’ENTREPRISE
L’organisation comptable c’est le manuel de travail de la comptabilité, la structure et
le traitement des données. Nous allons voir en premier lieu la structure de la comptabilité dans
cette entreprise.
Section 1- La structure du service comptabilité
La structure d’une entreprise reflète son organisation de travail. Dans notre observation du
système d’information comptable de l’entreprise, nous avons intérêt à voir sa structure. Nous
vous présentons alors la structure interne de l’entreprise.
1-1 La structure
En premier lieu, l’organigramme général de la société est si vaste que nous ne pouvons le
présenter d’une manière plus lisible dans ce devoir, pour cela voici un organigramme que
nous avons déduit de l’organigramme général présenté en annexe :
FIGURE N° 1: ORGANIGRAMME GENERAL
DIRECTION
COORDINATRICE
PROJET GESTION COMPTABILITE LOGISTIQUE
Source : auteur
La direction est composée de deux personnes qui assurent la gouvernance et la bonne
marche de l’entreprise. La validation des décisions de vente ou d’achat est faite par la
direction et c’est le Gérant qui est le seul signataire des documents.
Les quatre autres départements sont de même niveau et le travail est interdépendant.
~ 30 ~
On voit en premier lieu le département PROJET qui s’occupe de la vente et de la
commercialisation des produits touristiques. Les personnes travaillant dans ce service ont
pour principale tâches de la conception d’un voyage ou un circuit touristique en répondant
aux demandes arrivées sur le site web ou par e-mail. Les dossiers vendus dit confirmés se
balancent ensuite dans le département Mise en place.
En second lieu la MISE EN PLACE s’occupe des dossiers confirmés. Les personnes
dans ce service des réservations des prestations demandées par les clients. Elles organisent
aussi la réalisation du voyage sur terrain.
En troisième place dans le schéma le département comptabilité qu’on va voir
séparément après car c’est ce qui nous intéresse le plus.
En quatrième lieu le département LOGISTIQUE s’occupe des mouvements des
guides, des véhicules, des intendances. Ce service s’occupe plutôt de la partie matérielle du
voyage des clients.
On revient sur la partie comptabilité qui travaille en aval de tous ces services. La
structure du service comptabilité se présente comme suit.
FIGURE N°2 : ORGANIGRAMME DU SERVICE COMPTABILITE
RAF
COMPTABLE 1 COMPTABLE 2 COMPTABLE 3
Resp Créancier Resp Grand livre 1 Resp Grand livre 2
Source : auteur
Il y a 4 personnes dans le département comptabilité. Une personne en hiérarchie
supérieur et les 3 autres de même niveau.
Ce sont les éléments humains dans le système d’information comptable de notre zone
d’étude. Les informations sont collectées depuis les autres services ou venant de l’extérieur
suivant le cas. Chacun d’eux dispose d’un ordinateur et a accès au logiciel de traitement
comptable, le SAGE. Le travail se fait à la chaine et interdépendants l’un de l’autre.
Selon ce schéma, voici la description des fonctions de chacun.
~ 31 ~
1-1-1 Le responsable paiement
Cette personne s’occupe des paiements. Avant de faire le virement les factures sont
enregistrées dans un cahier de transmission et après elles se font valider suivant les
estimations. Les écarts trouvés doivent être justifiés avant de les payer.
Pour cette entreprise, les paiements se font deux fois par moi. Entre temps la personne
responsable de paiements collecte les factures depuis les emails et les courriers. Apres la
collecte,
- les factures d’hôtels et prestataires classées en débours seront validés. Ici, nous
entendons par valider le fait de rapprocher les factures par rapport aux tarifs envoyés par
l’hôteliers en début de l’année. Il s’agit de vérifier la date de séjour du client si c’est bien ce
que le gestionnaire a réservé. Valider aussi veut dire rapprocher les prestations facturées par
rapport aux prestations réservées. Si la facture présente une anomalie la personne demande à
l’hôtelier ou au prestataire concerné de modifier la facture. Pour les factures établies en
monnaie étrangère, il faut aussi valider les factures suivant le taux de change avant de faire le
paiement. Les factures validées sont ensuite regroupées dans un tableau Excel classées selon
la date indicative de paiement. La liste est ensuite envoyée à la direction pour paiement.
Apres accord le responsable paiement prépare les chèques et les virements. Après le paiement
elle passe les factures au responsable grand livre 1.
- Les factures des fournisseurs comme la Jirama, les loyers, arrivent en général par
courrier. Le responsable les enregistre dans un tableau Excel appelé compte fournisseurs puis
constaté si il y avait une augmentation de la consommation et faire un compte rendu à la
direction pour la cause au cas où cette dernière est significative. Apres elle prépare les
paiements. Après le paiement elle passe les factures au responsable grand livre 2.
Cette personne aussi se charge de la saisie de la banque Ariary dans le logiciel Sage.
Puisque Malagasy Tours tient deux compte, la banque Ariary et la banque Euro, elle utilise la
banque Ariary pour payer les fournisseurs et les prestataires, et c’est pour cela que celui qui
fait le paiement fait la saisie.
En général, les factures après le paiement seront saisies et après la saisie, le RAF
vérifie l’imputation dans le logiciel, et c’est après que les factures sont classées.
Le schéma ci-après nous résume la circulation des factures, nous avons pris l’exemple
des factures d’hôtels.
Voici un exemple pour avoir un aperçu du circulation des pièces dans l’entreprise
~ 32 ~
FIGURE N°3 :CIRCULATION DES FACTURES DES HOTELS Estimation voucher non validé
Source : Malagasy Tours le 22/07/2016
Arrivée factures
par mail
par courrier
Validation factures suivant
Estimation et Tarif
Retour au fournisseur
Saisie
Classement
Préparation Paiement
Validation de l’imputation par le
Responsable compta
Vérification de la conformité de la facture (facture en bonne et due
forme)
Non validée
validée
Retour au gestionnaire du
dossier
Non conforme
Tariff noon validé
~ 33 ~
1-1-2Le responsable grand livre 1
On a deux responsables grands livre, nous allons voir dans ce paragraphe la première.
Premièrement elle s’occupe de la validation des factures d’hôtels et des prestataires et
les donne au responsable paiement après validation. Apres paiement, elle se charge de la
saisie de ces factures. Les factures sont classées en trois catégories : les factures pro-forma,
les factures d’acompte et les factures définitives. Les factures pro-forma après saisie sont
classes dans le but de les consulter à la fin du voyage du client en vue d’une demande de
facture définitive. A la réception de la facture définitive cette personne fait la saisie en
extournant la facture pro-forma saisie.
Deuxièmement, cette personne s’occupe de la saisie des factures de ventes c’est-à-dire
les factures des clients. Ces factures sont établies en euros car les clients de Malagasy Tours
sont tous des étrangers. Par contre la saisie se fait en Ariary dû à la conversion de la facture
suivant le taux de change. Malagasy Tours consulte chaque jour le taux du MID pour la
saisie et la validation des factures.
Cette personne s’occupe aussi de la saisie des mouvements de la banque Euro dans le
logiciel sage. Elle se charge aussi de la saisie des mouvements de la caisse.
En outre, Elle fait les rapprochements bancaires ariary et Euro à l’arrivée des relevés
bancaire.
1-1-3 Le responsable grand livre 2
Cette personne s’occupe de la saisie des dépenses des guides pendant un circuit, le
dépenses boofs, et les dépenses gasoil.
- Pour les dépenses guide : Elle reçoit un document pour un circuit, contenant les
détails des dépenses et les pièces justificatives avec. Elle fait un dispatch des factures en
bonne et de la forme et les simples reçu. Elle fait la saisie après.
- Pour les Gasoil : Malagasy Tours dispose des cartes pour carburants du fournisseur
TOTAL pour assurer l’organisation de son circuit. Ces cartes sont gérées par le responsable
logistique, il tient un tableau de suivi pour contrôler le mouvement de la carte. L’affectation
de la carte est déterminée dans ce tableau. Les dépenses des Gasoil sont alors saisies dans
sage suivant leur affectation, c’est une saisie analytique.
- Pour les Boofs : Nous désignons par « boofs »les diverses conserves (confiture,
thon, lait, champignons etc…) qui sont utilisés pour préparer les repas des clients lors d’un
circuit bivouac (sans hôtel). Généralement, elle les achète chez Shoprite-shop liantsoa –rmb-
codal. Nous avons la procédure suivante
~ 34 ~
FIGURE N°4 :PROCEDURE DE TRAITEMENT DES BOOFS
Source : Malagasy Tours18/05/16 La saisie des boofs se fait à la fin d’un circuit et se fait selon son affectation, c’est aussi une saisie analytique. 1-1-4 Le Responsable Administratif et Financier
Cette personne a comme principal tâche le contrôle de tous les travaux dans le service
comptabilité. C’est elle qui vérifie au final les virements, les imputations dans sage. C’est
après ces actions que le classement sera fait.
En outre, elle fait les déclarations fiscales selon la périodicité. Elle tient le dossier du
personnel et le met à jour. Elle s’occupe aussi de l’établissement des états financiers à la fin
de l’exercice. Elle fait des comptes rendus auprès de la direction au cas où c’est nécessaire, ou
dans le cas où une action demande une validation ou une décision de la direction.
Les informations internes sont : les factures de vente, les estimations, les réservations
et les notes internes .Les informations externes traitées concernent aussi bien les fournisseurs
fixes et les informations bancaires.
Pour l’entreprise, les quatre comptables se connaissent entre eux et chacun est capable de
faire le travail de l’autre dans le cas où il y a une absence. Il suffit une passation claire entre
les deux personnes.
1-2 Le traitement des informations
Du côté de traitement des informations, des systèmes informatisés d'enregistrement des
opérations ont été élaborés pour faciliter le traitement de l'information comptable (logiciels
comptables) qui repose aussi sur des règles très précises d'enregistrement des opérations. Tout
Demande de budget pour l’achat des boofs
Validation de la demande par la Direction
Achat des boofs
Dispach des boofs
Après circuit : constatations des retours
Saisie des boofs consommées
~ 35 ~
enregistrement comptable précise l'origine, le contenu et l'imputation de chaque donnée ainsi
que les références de la pièce justificative qui l’appui. Il faut par la suite saisir les
informations c'est à dire les enregistrer sur divers supports de manière à pouvoir les conserver.
Ceci nécessite souvent au préalable de définir les modalités de cette saisie (quelle information
saisir, de quelle manière, sur quel support etc...
Voici ci-dessous un tableau qui nous donne les journaux utilisés par l’entreprise pour les
saisies des pièces justificatives.
TABLEAU N°1: CODE JOURNAL
CODE JOURNAL
VEN Ventes de prestations
RAN report à nouveau
OD Opérations diverses
FSC Journal fiscal
CSD Caisse diego
CSA Caisse Ariary
BKA Banque ariary
BKS Banque sous compte
BKE Banque euro
AHV Achats divers à réintégrer
AHD Achats divers
AHC Achats pour circuits
AHG Achats pour garage
AHB Achats pour bureau
Source : MalagasyTours ce 12/05/2016
Le journal VEN : ventes de prestations, là où on saisit les factures de vente en euros en tenant
compte du taux de change de la date de facturation.
~ 36 ~
Le journal RAN, là où on saisit les reports à nouveau pour chaque compte suivant etats
financiers de l’exercice précèdent.
Le journal OD regroupe tous les Opérations concernant les factures pro-forma, le acomptes
sur factures, les salaires, les consommations Gasoil, les consommations secs comme les
achats dans les supermarchés, ainsi que les divers extournes.
Le journal FSC, là où on saisit les déclarations TVA : Taxe sur la valeur ajoutée /Impôts sur
le Revenu /Impôts sur les Revenus Intermittents.
Le journal CSD, là où on saisit les mouvements de la caisse pour un circuit qui se réalise au
nord de Madagascar.
Le journal CSA, là où on saisit les mouvements de la caisse de l’entreprise, les sorties et les
entrées. La caisse est alimentée par les retraits depuis la banque. Les sorties en général sont
les budgets pour les circuits.
Le journal BKA, là où on saisit les mouvements de la banque de Malagasy tours, la banque
Ariary et alimentée par la vente de devises depuis la banque euro.
Le journal BKE, là où on saisit les mouvements de la banque euro, les entrées sont les
paiements des clients et les sorties sont les vente en devises.
Le journal BKS, là où on saisit les mouvements dans la banque qu’on appelle sous-compte. Il
n’y a pas trop de mouvements dans ce compte car la somme dans le compte est considérée
comme réserve d’argent. Elle est alimentée par la banque Ariary et les sorties revient même
dans la banque Ariary.
Le journal AHV, regroupe tous les achats auprès des fournisseurs non identifiés, ou non
immatriculés, les factures ne sont pas en bonne et du forme. Les pièces sont des reçus, ou
même il n’y a pas de factures., exemple : achat de charbon, achat de pain
Le journal AHD regroupe la saisie de tous les achats payés cash pendant les circuits, avec
des factures conformes.
Le journal AHC, regroupe tous les achats pour les circuits auprès des fournisseurs bien
identifiés, et payé par virement ou par chèque. Exemple, les hôtels et les loueurs.
Le journal AHG regroupe les achats fait pour le garage, achats des pièces pour les véhicules
et aussi les dépenses d’entretien.
Le journal AHB regroupe les achats pour le bureau. Exemple : achat stylo, achat carnet…
Au sein de l’entreprise, les normes comptables sont bien respectées. Le patrimoine de
l’entreprise et celui de la société sont bien distingués pour le premier principe : l’entité. Sur la
continuité d’exploitation, les comptes sont arrêtés correctement à la fin de chaque exercice et
se traduit par un report à nouveau pour le prochain exercice. Les dettes et les créances sont
~ 37 ~
tous enregistrées dans le compte et présenté dans les états financiers en respect du principe :
comptabilité d’engagement. Les exercices comptable de l’entreprise sont indépendants les
uns les autres. L’entreprise respecte aussi la permanence des méthodes, comme sur la
méthode d’amortissement. Sur le principe du Cout historique, les biens acquis sont
comptabilisés à leur valeur d’acquisition. Le principe comptable de prudence doit être
appliqué de façon à ne pas transférer sur des exercices futurs des incertitudes présentes
susceptibles de grever le patrimoine et le résultat de l'entreprise. .L’importance relative ou
significative est un principe comptable selon lequel les états financiers doivent révéler toutes
les opérations dont l’importance peut affecter les évaluations ou les décisions.
Section 2- Les caractéristiques et la collecte des informations comptables
Cette section constitue une observation de des informations circulant dans le service
comptabilité. Nous allons voir en premier le résultat de l’entretien concernant les informations
comptables puis ensuite leurs collections.
2-1 Les caractéristiques des informations comptables
La gestion de l'information comptable dans l'entreprise est le fruit du respect de plusieurs
étapes ou processus.
Dans notre cas, les réponses du guide d’entretien nous mène à exprimer ce qui suit sur
les qualités des informations traitées au niveau de la comptabilité.
La Pertinence , : Dans l’entreprise ,les utilisateurs, plus précisément la partie direction est
plus influencée, par les états financiers, par les débours, dans le but de prendre une décision
sur l’amélioration de la cotation.
La Comparabilité : La comparabilité des informations dans notre cas est dans le temps mais
pas entre les entreprises. Nous comparons les informations depuis les états financiers entre
les cinq dernières années.
La fiabilité Les informations traités au niveau de la comptabilité sont identifiées et bien
contrôlées pour qu’elles soient fiables.
La Sincérité et la régularité Les informations traitées au niveau de la comptabilité des
informations utiles et comme la sincérité est la loyauté et la bonne foi dans l’établissement
des comptes et ceci est bien respecté au niveau de la comptabilité.
~ 38 ~
La Clarté Les informations qui circulent dans l’entreprise est compréhensible pour tous car la
personne qui la traite les expliques aux autres quand elle diffuse les informations.
La Rapidité La rapidité est exigé au sein du service comptabilité car les comptes doivent être
à jour suivant l’activité de l’entreprise. Il y a la basse saison à partir du mois de décembre au
mois de mars, ou les comptables finalisent les comptes et préparent les états financiers et il y
a la haute saison à partir du mois d’avril au novembre. Sur ce dernier, l’entreprise a beaucoup
d’activité et que la comptabilité doit suivre ce rythme.
Le Coût raisonnable Le rapport coût/avantage : les avantages découlant de l’information
doivent excéder les coûts liés à sa fourniture. Dans notre cas, les couts liés à la fourniture des
informations sont : l’impression, la connexion internet et les différents frais de déplacement et
d’envoie. Le rapport cout et avantage n’est pas trop respecté dans les traitements des
informations.
En monnaie nationale La comptabilité de la société est tenue en Ariary, pendant la saisie, les
factures en euros sont évaluées en Ariary suivant le taux de change à la date de facturation.
A partir de ces caractéristiques, la collecte doit être plus rigoureuse.
2-2 La collecte des informations
La collecte de l'information utilisée en comptabilité se fait par l'enregistrement dans
les comptes de l'entreprise de l'ensemble des flux entraînant une modification de la situation
patrimoniale de l'entreprise. Les flux sont enregistrés à partir d'une pièce justificative de
l'existence réelle de ce flux. Cet enregistrement repose par ailleurs sur des principes
clairement définis (principes de prudence, de régularités des procédures d'enregistrement, de
sincérité des comptes et de la fidélité de l'enregistrement par rapport à l'opération sous-
jacente). Il faut pour cela identifier de manière précise et si possible exhaustive les sources
internes et externes à l'entreprise susceptibles de fournir des informations permettant une
meilleure prise de décision.
Pour Malagasy tours les informations traitées au niveau de la comptabilité sont :
- Les factures de vente envoyées par le gestionnaire de dossier à la comptabilité. Nous
savons que les commerciales étudient et vendent des voyages. A la confirmation d’un dossier,
c’est-à-dire que le client a accepté le produit avec le prix, le commercial devient gestionnaire
de ce même dossier. Elle établit alors la facture, l’envoie au client par e-mails et le RAF à la
comptabilité sera en copie de cette information. Le RAF à la réception de la facture met à jour
~ 39 ~
le compta client. Ces factures sont ensuite saisies dans le journal VEN compte 411 pour le
client et en contrepartie 706 pour le chiffre d’affaire et 47 pour les débours
- Les factures des fournisseurs (charges) reçues par courriers et par e-mails sont :
TELMA sur les abonnements téléphoniques mensuels et la fibre pour la connexion, JIRAMA
pour les eaux et électricités, la MICROMANIA pour le suivi et la maintenance du serveur et
des appareils informatiques utilisés dans l’entreprise. Ces factures passent par une validation,
analyse de la consommation et puis passe par le paiement et suivi de la saisie et classement
après. Elles sont saisies dans le journal avec le compta 6 et en contrepartie le compta 401.
- Les factures hôtels (débours) arrivées par courriers ou par e-mails sont peut-être des
factures pro-forma ou des factures définitives. Les factures pro-forma sont en général en
provenance des hôtels qui demandent d’être payé à l’avance. Elles seront validées, puis payé,
ensuite saisies dans le journal AHC avec le compte 47PRO contre le compte 401 et classé
dans un classeur en attendant la facture définitive après le séjour du client. En outre, les
factures définitives suivent la même procédure, sauf qu’après la saisie dans le journal AHC
avec le compte 47 contre 401, elles sont classées définitivement.
- Les factures des supermarchés, sont déposées par la personne responsable des achats
à la comptabilité après l’achat. Elles passent par une vérification, puis un paiement et après,
elles sont saisies dans le journal OD avec le compta 486 contre 401.C’est à la fin d’un circuit
que le responsable logistique communique les articles réellement dépensés par le circuit et
que la comptabilité fait une saisie dans le journal OD avec le compte 47 avec l’identification
de la section analytique contre le compta 486.
- Les factures des gasoils : l’entreprise charge ces cartes gasoil deux fois par mois au
maximum, suivant les besoin et les départs du circuit. Un responsable de la logistique envoie
la lettre de demande de chargement à la compta et la comptabilité envoie le chèque avec cette
demande auprès du fournisseur et reçois la facture en retour. Ces achats sont saisi dans le
journal OD avec le compte 486 contre 401. Un relevé est arrivé mensuellement pour
récapitulation des consommations et c’est à la réception de ce relevé que la comptabilité fait
la saisie analytique dans le journal OD avec le compte 47 avec l’identification de la section
analytique contre le compta 486.
- Les factures garages sont en général récupérées par le coursier. Le responsable
garage envoie la facture pro-forma à la comptabilité pour pouvoir établir le chèque pour le
paiement. Après, le coursier dépose ce chèque avec la facture pro-forma en échange avec la
facture définitive, le bon de livraison et les matériels achetés. Ces achats sont saisies dans le
journal AHG avec le compta 6 contre 401.
~ 40 ~
- Les dépenses des guides : au départ d’un circuit, un budget est donné au guide pour
les dépenses en cours de route. Ces budgets sont calculés par le gestionnaire du dossier
suivant les activités vendues. Après le circuit, le guide remets les sommes restant à la caisse
avec un document listant les dépenses avec les factures. Le document passe ensuite par une
validation à la direction et passe à la compta pour la saisie. Les dépenses sont saisies dans le
journal AHD avec le compte 6 pour les dépenses des guides et en compta 47 les dépenses
engagés au client en contrepartie du compte 53.
- Les documents de la banque comme les avis de débit, avis de crédit, les relevés
bancaires, le document de dépôt de vente, les ordres de virement sont tout de suite classés. La
personne responsable des classements suit l’arrivée des relevés bancaires quand les relevé du
mois sont complets, elle donne information à la personne responsable du rapprochement
bancaire pour faire le rapprochement.
~ 41 ~
Chapitre 2 : LES FINS DU SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLE
DE L’ENTREPRISE
La finalité de la tenue de la comptabilité pour la société c’est de traduire en chiffre l’activité
de l’entreprise.
Depuis la production la direction peut lire à partir des nombre de clients d’une année par
rapport à une autre. Mais cela est un point de vue global.
Les résultats de l’activité détaillés de l’entreprise est sortie depuis la comptabilité. C’est à
partir les chiffres que présente la comptabilité, et que le comptable l’interprète auprès de la
direction que ce dernier peut comprendre le déroulement de l’activité, ainsi que la situation
financière de l’entreprise.
Section 1- Les résultats analytiques
1-1 Le traitement des données analytiques
La comptabilité analytique, ou comptabilité de gestion, est une comptabilité qui cherche à
déterminer le coût de revient des produits et des services que vend une entreprise.
Puisque l’entreprise a comme principal activité d’organiser et de vendre un voyage, elle n’a
pas de domaine analytique bien défini comme nous voyons souvent dans les industries de
production. Un circuit est égal à un voyage donc pour être claire, le produit à vendre est un
circuit. L’analytique est alors obtenu à partir des dépenses d’hébergement, de transport, de
restauration, de carburant, et ces dépenses sont les prix de revient. La marge est la
commission pris par l’entreprise au moment de la cotation, C’est-à-dire lors de
l’établissement de la facture de vente.
- L’hébergement : une des dépenses analytique de l’entreprise. Il est fonction des désirs
des clients. Selon la région, le type luxe ou standards, et le type de voyage. Nous identifions
cette dépense dans la facture qui est saisie dans sage avec son imputation.
- Le transport : comprends les dépenses de location. Celui-ci dépend du type de véhicules,
bus, 4x4, minibus.
- La restauration, elle regroupe les dépenses sur les repas des clients. Un circuit peut être
en BB : bed and breakfast c’est-à-dire la société ne prend pas en charge les diners et les
déjeuners pendant le voyage. Il peut être en DP : demi-pension, les diners et les petits
déjeuners sont inclus dans le tarif. Il peut enfin être en PC : pension complète, les repas sont
tous inclus.
~ 42 ~
- Le carburant : comme la société utilise des cartes pour le gasoil, les dépenses par circuit
sont identifiées comme suit : au début du circuit le responsable logistique donne un document
mentionnant le solde dans la carte. A la fin du circuit le document sera retourné au
responsable avec les tickets, et les stations sur lesquelles il a fait les achats pendant le voyage.
Le solde de la carte doit être le solde de début moins les gasoils consommés. L’écart fait alors
la dépense du circuit et sera saisi dans sage avec son imputation.
- Le ticket d’entrée au parc : sachant que les parcs nationaux de Madagascar a comme
prix entre 45 000 AR et 65 000 pour les étrangers selon les types de parcs. Elle achète ces
tickets au début de chaque mois. Cela dépend alors des parcours et du nombre de clients qui
vont partir pour le mois concerné. Les dépenses analytiques sont identifiées au début du
circuit car il n’y aura plus de changement sauf annulation du voyage.
- Les achats pour les pic Nic ou bivouac sont identifiés depuis les compta des guides à la
fin du circuit, et sont saisis suivant son imputation.
- Les charges fixes sont identifiées à la fin de chaque mois et repartit suivant le nombre de
client du mois.
- Les différentes charges comme les dépenses d’hébergement des guides, leurs
restaurations, sont aussi identifiées depuis le document qui regroupe et liste les dépenses
pendant le voyage.
Il faut alors regrouper l’ensemble de ces dépenses à comparer avec la cotation pour sortir le
résultat analytique. Un circuit de même parcours peut être différent de fait que les hôtels sont
différents ou aussi les véhicules sont de types différents.
Les résultats analytiques sont communiqués au gestionnaire de dossier et qui va servir de
référence pour une prochaine cotation.
1-2 L’utilisation des données analytiques
Une fois que le gestionnaire est informé sur les données analytiques par la comptabilité, elle
établit un bilan circuit et rapproche les variables de la cotation par celles sortant de la
comptabilité. Il fait une analyse sur le circuit si c’est profitable ou pas. Par les données
analytiques, nous pouvons savoir combien est réellement les débours et combien les charges
sur un circuit. On peut aussi en déduire de ces données le gain sur le produit.
L’un des objectifs de la comptabilité analytique est de proposer des méthodes permettant de
calculer ces coûts et d’évaluer les stocks.
Expliquer les résultats, en comparant les coûts et les prix de vente : Concrètement, la
comptabilité analytique a tout d’abord pour objectif d’analyser la formation du résultat global
~ 43 ~
et de dégager la contribution des différentes activités à ce résultat. Elle va permettre
d’expliciter le résultat global comme étant une somme algébrique de résultats par activités.
Une des utilités des données analytiques est de faire une prévision des charges et des produits
: nul ne peut ignorer le rôle de la comptabilité analytique dans l’évaluation des budgets des
entreprises. En effet, si la comptabilité analytique est une façon de créer et de traiter
l’information pour la rendre utile à la décision, la gestion prévisionnelle est une façon
d’utiliser cette information. C’est à travers elle, que la gestion prévisionnelle arrive à ses fins
par :
-- l’établissement des prévisions globales ou par destination ;
-- le suivi les réalisations ;
-- la détermination des écarts : réalisations – prévisions ;
-- l’analyse ces écarts pour permettre une meilleure décision corrective
La comptabilité analytique est un système d’information permettant à chaque
responsable d’une entreprise, grande ou petite, de connaître la valeur des flux et des faits, et
de pouvoir analyser les conséquences de ses décisions ou de ses engagements dans le cadre
d’un contrat budgétaire. Ce système est fondé sur la rapidité d’information plus que sur sa
précision.
La comptabilité analytique apporte des informations économiques sur le passé et sur
le présent. Elle est intégrée au système de gestion globale et elle est très liée au contrôle
budgétaire. La comptabilité analytique doit répondre aux besoins de ceux qui ont des
décisions à prendre quel que soit leur niveau de responsabilité.
La direction tient le premier rang à utiliser les résultats analytiques, en second lieu la
production et en troisième lieu la comptabilité. La direction les utilise en principe pour une
analyse des ventes et des gains dans le but d’améliorer la gestion par exemple sur une
décision de faire un investissement suivant le profit. La Direction utilise les données
analytiques pour analyser la profitabilité d’un circuit. Cela s’explique, les produits vendus par
l’entreprise sont des voyages touristiques différents. Il y a les voyages de luxe qui nécessite
des hôtels luxes, d’une voiture luxe, des prestations luxe. Par contre il y a les voyages à petit
budget et que les clients n’exigent rien sur les hôtels et les véhicules. Il y a aussi les voyages
de trekking qui ne nécessite pas un hébergement dans les hôtels mais dans les tentes dans la
foret. Tous ces produits sont différents, au niveau de la cotation, la réalisation et le profit. La
Direction analyse à partir des données analytique et le résultat lesquelles des types de produits
sont plus rentable ou quel circuits apporte plus de gains à l’entreprise.
~ 44 ~
La production les utilise pour une correction à sa cotation. Par exemple si elle a quoté une
visite à 20 000 Ar et dans les données analytiques elle est à 30 000 Ar, elle doit revoir la base
de la cotation et doit le modifier. Elle a besoin des données analytiques pour savoir quelles
sont les prestations satisfaisantes et qu’il faut renforcer sa commercialisation.
La comptabilité les utilise pour l’analyse des débours. Elle peut tirer des données analytiques
la situation des débours qui a une implication au niveau de la fiscalité. Nous verrons plus de
détails sur cela dans la section suivante.
En principe, la cotation est basée sur les parts suivant : 75% de la facture total sont des
débours et 25% sont des chiffres d’affaires TTC. Les données analytiques renseignent les
partie comptabilité, production et Direction sur la validité de cet pourcentage. Dans les règles
générales de la comptabilité, sui une entreprise estime 75% de la facture en débours, elle doit
dépenser ces 75% dans le cas réel et la réalisation un voyage.
Voilà ce qui concerne la partie analytique, et voici ci-après ce qui concerne les etats
financiers.
Section 2- Les états financiers
Les états financiers sont des documents obligatoires pour tous les entreprises à chaque
fin d’exercice. Nous allons voir ci-après ce qui concerne Malagasy Tours.
2-1 Le traitement des états financiers
Puisqu’on va parler des états financiers de l’entreprise nous allons commencer par les
recettes. Les recettes de Malagasy tours sont constituées principalement par les encaissements
reçues des clients basées sur les factures de vente émises lors d’un circuit confirmé.
Voici une image qui nous indique la répartition des recettes dans la société :
FIGURE N°5 : REPARTITION DES RECETTES DE MALAGASY TOURS
Source : Malagasy Tours - juin 2016
25%
75%
Recettes de Malagasy tours
chiffres d'afffaires
débours
~ 45 ~
Ces recettes sont traitées comme suit
25% : traitées comme chiffres d’affaires TTC (compte 706)
75% : traitées comme débours (compte 47) ou ce qu’on vient d’annoncer auparavant prix de
revient.
Sachant que l’entreprise est assujettie à la TVA, elle paie la TVA sur Chiffre d’Affaires
mensuellement comme toute entreprise assujettie. La tva est calculée sur la base du chiffre
d’affaire, comme nous constatons sur l’image ci-dessous, 20% des sommes comptabilisé dans
le compte 706.
Voici un schéma représentatif de la répartition des recettes de Malagasy Tours
Le coté particulier pour les tours opérateurs lors de l’établissement des états financiers c’est le
calcul des débours à la fin de l’exercice. Les autres parties des états financiers suivent les
normes générales de comptabilité.
Voici le modèle de calcul des débours
Calcul de débours
A la fin de l’année, elle calcule l’écart entre les débours sur dépenses et les débours sur
recettes .cet écart sera un malis ou un bonis
SI
Les bonis sur débours seront éxtournés en chiffres d’affaires avec les tva collectées
correspondantes
SI
On entend ici par débours sur recette ce qu’on a quôté au client et les débours sur dépenses les
débours réel à la fin d’un circuit.
Les malis sur débours seront extournés en charges compte dans le compte 65744, charges
non déductibles donc à réintégrer dans le calcul d’impôt à payer à la fin de l’exercice.
Le compte de débours est égal à zéro à la fin de l’exercice car l’écart entre le débours sur
recettes et débours sur dépenses est déjà extournées en malis ou bonis
A part les recettes, les dépenses de Malagasy Tours sont listés sur le tableau ci-après :
Débours sur recettes > Débours sur dépenses BONIS SUR DEBOURS
Débours sur recettes < Débours sur dépenses MALIS SUR DEBOURS
~ 46 ~
TABLEAU N°2 : LISTE DES PEPENSES DE MALAGASY TOURS
n° de compte Intitulé du compte n° de compte Intitulé du compte
60211000 Autres approvisionnements 62400000 Transports de biens
60630000 Fournitures d'entretien & petits éq 64120000 Primes et Indemnités
60640000 Fournitures administratives 64400000 Rémunérations des dirigeants
61300000 Locations 64510000 CNaPS 13% employeur
61500000 Entretien, réparations et maintenan 64530000 OETIE 5% Employeur
61600000 Prime d'assurance 64800000 Autres charges de personnels
61800000 documentations divers 65700000 Charges exceptionnelles de gestion
61850000 Frais de colloques, séminaires, con 65800000 Autres charges de gestion courante
62200000 Remunerations et honoraires 66100000 Charges d'intérêts
62300000 Publicité, publications, relations 66600000 Pertes de change
62380000 Divers ( pourboires, . ) 68000000 Dotations aux Amortissements
62381000 Gardiennage
Source : Malagasy Tours mai 2016
Ces dépenses sont tous présents dans le compte de résultat à la fin de l’année. Sur ce tableau,
en général ces types de dépenses sont plus courants pour les comptables. Par contre les pertes
de changes comptabilisé dans le compte 661 est plus particulière pour les entreprises
manipulant les devises comme Malagasy Tours.
~ 47 ~
Les états financiers de Malagasy Tours sont présentés suivant le PCG 2005. Parmi ces états,
c’est le compte résultat qui est plus compliqué suivant ces spécifications : les débours, les
écarts de changes. Les autres états sont traités comme tous les entreprises le présente.
2-2 L’utilisation des états financiers
Comme le SIC a pour mission de collecter, d'enregistrer, de traiter et d'analyser ou
d'interpréter l'information financière, c'est aussi un outil de gestion indispensable qui, à
travers les données qui sont récoltées, élabore les états financiers (le bilan, compte de résultat,
tableau des flux de trésorerie, ...) qui servent de supports aux directives de gestion prises par
la Direction de la Société.
Les états financiers doivent être établis et présenté par la comptabilité générale, aux différents
utilisateurs extérieurs à l’entreprise notamment, le fisc, les actionnaires les banques, les
propriétaires.
Chez Malagasy Tours, les états financiers donnent une information chiffrée de l’activité de
l’entreprise. A la fin de l’année, les comptables et la Direction analysent les débours.
L’information sur les malis ou les bonis sur débours conduit la Direction à une analyse de la
cotation qui après décide du pourcentage de répartition des chiffres d’affaires et des débours
dans la facture.
Après le traitement des états financiers, la comptabilité sort les cinq composants.
Le bilan est un tableau représentant la situation d’une entreprise à une date donnée. C’est un
constat de la situation actuelle, une résultante du passé et les perspectives Sur le bilan, le
responsable de la comptabilité déduit les analyses des comptes, le comparatif des trois années
successives passées.
Sur le bilan, à la demande de la Direction, la comptabilité fait une analyse des ressources et
les emplois sur les comptes de gestion.
Le tableau des variations des capitaux propres sont utilisés pour s'informer sur l'évolution de
la production de l'entreprise.
Le compte de résultats est utilisé sur l'analyse des gains. Elle mesure l’activité de l’entreprise.
Le volume des charges de l'année et le chiffre d'affaire. Sur cet etat, on peut constater la
situation des écarts de change. Cela pour mieux savoir manipuler les devises. Sachant que
l'entreprise utilise et manipule l'Ariary et l'Euro en même temps car les recettes sont en euros
et les dépenses sont en ariary. Elle suit les mouvements, le cours de change de jours en jour.
C’est à partir de cette taux qu’elle décide de vendre les devises ou pas, et en fonction des
besoins pour les dépenses à payer par banque. Ce cas n’est plus maintenu par la société
~ 48 ~
actuellement car une arrêté ministérielle a été publié, qui oblige les entreprises à céder les
devises au plus tard 30 jours après son entrée à Madagascar. Mais elle suit encore le cours car
c’est utilisé pour la conversion et le calcul des écarts de change au moment de l’établissement
des états financiers.
Sur les annexes se présentent les détails des calculs des débours et des charges groupés.
Sur le balance se présentent l'État de tout les comptes utilisés par l'entreprise avec les soldes
pour chacun. Sur cela, le rôle de la comptabilité est d'analyser ces comptes, si le solde est
créditeur ou débiteur et si c'est vraiment suivant les règles comptables. Selon les règles de
fonctionnement des comptes le sens du solde doit être débiteur pour les actifs dans les
comptes 2, 3, 4, 5 et les charges 6. Suivant ce même fonctionnement, les passifs 1, 4, 5 et le
compte 7 pour les produits doivent présenter un solde créditeur.
Dans notre cas, les personnes à la production n’utilisent pas les états financiers. Ce sont les
comptables et la Direction qui en a besoin pour ces analyses financières et décisionnelles.
Ces états sont présentés chaque année par l’entreprise à un cabinet d’audit pour validation et
après déposés au centre fiscal correspondant au environ du mois de mars après la clôture
l’exercice.
~ 49 ~
CONCLUSION PARTIELLE
Nous avons vu la structure plus détaillée de l’entreprise et la répartition détaillée des tâches
suivant le guide d’entretien. Nous avons eu à partir du questionnaire les indicateurs chiffrés
de ces variables. Nous avons vu aussi les traitements comptables pour les résultats analytiques
et les états financiers. Nous avons vu aussi dans cette partie les degrés chiffré sur l’utilisation
de ces variables. Suivant ces résultats nous pouvons sortir une constatation aveugle du
système d’information comptable de l’entreprise
A cet ensemble de pratique, nous serons amenés à retracer et interpréter les variables
indépendantes de la comptabilité mais qui doivent s'insérer dans le plan d'organisation de
l'entreprise étudiée.
C'est dans ce sens qu'après avoir mis en exergue l'étude de l'organisation comptable de
l'entreprise qui fait l'objet de notre étude de cas que nous nous penchons sur l'hypothèse
L’objectif de ce devoir et de déterminer l’importance du SIC dans une entreprise. Nous allons
voir alors dans la partie suivant, Discussion et Recommandations. L’essentiel est vu
précédemment mais l’important c’est d’arriver au sommet de cette étude.
~ 50 ~
Partie 3 : DISCUSSIONS ET
RECOMMANDATIONS Après avoir observé notre zone d’étude sur son système d’information comptable, Nous
allons enchainer sur la dernière partie du travail : Discussion et Recommandations. Nous
allons voir dans cette partie, la validation des hypothèses par rapport aux résultats constatés.
Cette partie est divisée en deux grandes sections. Une section pour la vérification des
hypothèses et une autre pour les discussions et recommandations. La deuxième section est
consacré pour une analyse SWOT et les solutions qui vont avec.
~ 51 ~
Chapitre 1 : VALIDATION DES HYPOTHESES
Comme énoncé dans la première partie de ce travail, la validation des hypothèses se fait à
partir d’une comparaison des théories vues dans la première partie en rapport avec ce que
nous avons vue dans la deuxième partie. Nous allons voir si il y a une relation entre les deux.
L’existence d’une relation dans ces deux expositions peut confirmer nos deux hypothèses.
Section 1 -Vérification de la première hypothèse
Pour notre première hypothèse, « Un système d’information comptable bien organisé permet
de réduire les risques opérationnels » d’où les variables Les caractéristiques des informations
comptables et la répartition claire des tâches nous avons les résultats ci-après.
Il n’existe à l’heure actuelle aucune définition universelle du risque opérationnel. Pour de
nombreuses banques, le terme désigne tout risque n’appartenant pas aux catégories des
risques de marché et du risque de crédit; pour d’autres, il s’agit du risque de perte engendré
par diverses sortes d’erreurs humaines ou techniques. Il est souvent associé aux risques
inhérents aux règlements ou aux paiements, à l’interruption de l’activité ainsi qu’aux risques
administratif et juridique.
1-1 Discussion sur la première variable X1 : la répartition claire des tâches
Nous avons comme première variable, la répartition des tâches. Comme nous avons défini
auparavant, Y1 : la réduction des risques opérationnels est fonction d’une bonne répartition
des tâches d’un côté et des caractères des informations comptables d’une autre côté. La mise
en place d’une bonne répartition des tâches est un signe d’un bon système comptable.
Quand chaque individu a son propre travail, il n’y aura pas une confusion entre deux pièces
différentes par exemple. Cela évite aussi la répétition des tâches. La répétition des tâches
alourdi le processus de vérification et rend difficile d’identification des erreurs. Le fait de bien
distinguer le travail des uns et des autres rend chacun des employés responsables.
En outre, un service où il y a une répartition claire des tâches donne une image de bonne
gestion à l’entreprise. Comme notre cas, un travail à la chaîne est installé dans la service
comptabilité, même dans les autres services. Ce qui nous intéresse le plus ici c’est la partie
comptabilité. Un travail à la chaîne peut éviter les fraudes car le travail se suit entre
différentes personnes qui ne sont pas complices. Il est alors facile de faire le contrôler et cela
allège la procédure de traitement des informations et la diffusion des informations.
~ 52 ~
Par contre il y a la complexité de certaines tâches qui nécessite l’intervention de toute
l’équipe, et sur cela chacun assume sa responsabilité et assure l’exécution du travail en
respectant la consigne identique à tous.
Sachant que le périmètre du risque opérationnel est aux procédures, à des personnes, à des
systèmes, à des évènements extérieurs.
L'organisation comptable regorge aujourd'hui une importance capitale. L'aboutissement à
certains objectifs reste tributaire de l'organisation comptable. L'organisation comptable est un
garde-fou pour l'entreprise qui doit lui permettre de suivre l'évolution de ses activités en
précisant les responsabilités au niveau de chaque poste en déterminant les tâches devant être
accomplies et en utilisant les champs d'action et les responsabilités de chaque chef dans la
hiérarchie de l'entreprise, c'est-à-dire à qui il doit faire rapport et quels sont ses subordonnés.
Il convient de remarquer que l'organigramme qui traduit la structure interne d'une entreprise
définit, pour chaque agent : son action, ses responsabilités, et l'étendue des liaisons avec les
agents au service.
Lorsqu'il s'agit de la vérification à effectuer de façon régulière, laquelle exige des
connaissances approfondies dans des branches déterminées, le contrôle apparaît comme étant
l'ensemble de moyens et mesures par lesquelles les organes de direction et d'exécution
peuvent obtenir les informations fiables sur l'organisation de l'entreprise.
Suite à ces constatations nous pouvons constater que les répartitions des taches présenté dans
la partie résultat est conformément aux théories correspondant. La fonction d’exécution et la
fonction de contrôle sont bien séparées. Chacun est responsable d’une action bien définie et
que le travail se fait en chaîne. On peut dire que la répartition des taches est claire et cela
contribue à la réduction des risques opérationnels. Cette variable est alors validée pour la
première hypothèse.
1-2 Discussion sur le second variable X2 : la qualité et le traitement des
informations
Les systèmes d'information occupent une place prépondérante dans les marchés aujourd'hui,
et se trouvent de ce fait au cœur des préoccupations quand on met en œuvre une démarche de
maîtrise des risques opérationnels. Tout projet informatique devrait donc inclure un volet
risques opérationnels.
Par ailleurs on note le développement des Systèmes d' Information dédiés à la gestion des
risques opérationnels. Le système d’information comptable est le premier système
~ 53 ~
d’information de l’entreprise. Les entreprises qui possèdent un système d’information
comptable performant sont celles qui utilisent un peu plus les informations comptables dans
leur gestion.
Suite à notre résultat, les informations sont vérifiées avant leur traitement, cela affirme une
théorie avancée dans la première partie. Les informations sont collectées par différents
moyens et sont bien exploitées par les utilisateurs. Une information bien vérifier n’entraîne
pas une erreur dans les résultats des traitements de ces informations. Le système
d’information comptable est le premier système d’information de l’entreprise. Les entreprises
qui possèdent un système d’information comptable performant sont celles qui utilisent un peu
plus les informations comptables dans leur gestion. La pratique de l’utilisation des
informations comptables serait ainsi liée à la production des données. Plus une entreprise
produit des données comptables, plus elle est amenée à les utiliser.
En outre l’entreprise utilise des ordinateurs pour le traitement des données. Cela joue sur le
gain de temps qui donne au vérificateur les moyens et la facilité de contrôler les travaux fait et
les informations traitées. Les technologies de l’information, et plus particulièrement des
systèmes d’information ont pour finalité, soit d’augmenter la productivité, soit d’aider à
mettre à disposition l’information nécessaire à la prise de décision plus informée. Les pièces
traités, payés et saisis dans le logiciel sage sont vérifiées par le RAF, ce qui valide la
réduction des risques car les informations passent par deux personnes différentes au
minimum.
L’utilisation des outils suivant la technologies, les e-mails, les internet, les sites comme
moyens d’informations aide à la diffusion des informations en évitant les erreurs qui
découlent de la diffusion manuelle des informations ou de la transmission de bouche à bouche
de l’information que puisse y avoir des erreurs d’interprétation ou de compréhension.
Cette procédure, cette circulation des informations et cette diffusion des informations nous
mène à dire que notre second variable concernant la deuxième hypothèse est validé.
Comme nous avons validé le premier variable et le second variable, nous pouvons dire que
notre première hypothèse est validée. Une répartition claire des tâches et une bonne
organisation de travail c’est-à-dire une bonne structure peut réduire les risques opérationnels.
~ 54 ~
Section 2 -Vérification de la deuxième hypothèse
Nous allons tout de suite voir ce qui concerne la comptabilité analytique et c’est après
que nous voyons celui des états financiers.
2-1 Discussion sur la première variable X3 : Les données analytiques
La comptabilité constitue un instrument de communication essentiel de la vie économique,
qui se fonde sur la mobilité des facteurs de production. Ce rôle est construit sur la
quantification, par la comptabilité, des performances de l’entreprise à l’intention, entre autres,
de l’épargne, du travail et de l’allocation de leurs flux.
D’après la théorie vue dans la première partie, l’idée essentielle retenue est que la
comptabilité analytique est un outil de gestion qui est conçu pour mettre en relief les éléments
constitutifs des coûts et des résultats de nature à éclairer les prises de décisions.
Voyons cette idée sur le résultat présentée dans la seconde partie du devoir. L’entreprise
utilise la comptabilité analytique, on peut dire qu’il y a une raison pour laquelle elle le met en
place dans sa comptabilité.
Les objectifs de la comptabilité analytiques sont de déterminer quels sont les produits par
clients les plus rentables et quels sont ceux qui créent des pertes. Cette théorie est constatée
dans l’entreprise car elle analyse les gains et les pertes par produits et selon les types de
produits. Elle utilise les données analytiques pour une prise de décision, sur la stratégie de
commercialisation d’une prestation, sur le calcul et la base de la cotation.
D’après cette situation, la comptabilité analytique est belle est bien utilisé pour l’entreprise et
c’est surtout utilisé pour informer la Direction et la Production sur le résultat trouvé pour au
final prendre une décision pour améliorer ou corriger la situation.
Nous pouvons tirer dans ce cas que les théories vue dans la première partie sont trouvés à
travers le cas réel de l’entreprise. Ce qui nous amène à dire que la variable « données
analytiques » participe à l’aide à la prise de décision. Notre première variable pour la
deuxième hypothèse est validée.
2-2 Discussion sur le second variable X4 : Les états financiers
D’après la théorie, la comptabilité est une aide à la prise de décision pour les
entreprises et ses environs à partir des états financiers. La finalité des informations
comptables est les états financiers à la fin de l’année. Ils représentent l’image fidèle de
l’entreprise et la variation de sa situation financière.
~ 55 ~
Pour Malagasy Tours, ils sont utilisés pour la prise de décision sur l’investissement, la
répartition des recettes et l’analyse des débours. La comptabilité se doit aussi de renseigner
les partenaires extérieurs de l’entreprise (les administrations, les actionnaires, les banques,
etc.). Comme le cas cette année 2016, un renouvellement de contrat de bail nécessite une
copie des états financiers. Le monde extérieur de l’entreprise peut lire la situation de
l’entreprise par les états financiers.
La situation vue dans cette entreprise, son utilisation des états financiers nous amène à dire
que la théorie annoncée dans la première partie est validée sur le cas réel de l’entreprise.
Notre deuxième variable pour la deuxième hypothèse est validée.
On a comme dans cette analyse la première hypothèse : « Un système d’information
comptable peut être un outil d’aide à la prise de décision».
Le système d’information comptable a comme finalité l’établissement d’un état informatif
pour les utilisateurs. Il arrive au final à une représentation des résultats analytiques et des états
financiers, ce que notre angle d’étude a choisi d’analyser. Ces états sont des outils d’aide à la
prise de décision. C’est à partir de cette constatation que nous disons comme hypothèse que le
système d’information peut être un outil d’aide à la prise de décision. Mais cela de façon
indirecte, du système d’information à la prise de décision par l’intermédiaire des différents
états informatifs.
Puisque les variables sont tous validées en rapport avec les hypothèses, les deux fonctions
représentant notre problématique : F1 = x1 + x2 et F2 = x4 + x5 sont vérifiées. Nous allons
maintenant entamer l’analyse SWOT où nous allons voir les forces, faiblesses , opportunité,
et menaces de l’entreprise.
Chapitre 2 : ANALYSES
Pendant la descente, les entretiens faits, nous avons pu constater quelques remarques
concernant Malagasy Tours, dont des points forts mais aussi des ponts à améliorer. Ces
dernières sont des constatations du point de vue interne. Nous allons faire aussi des analyses
de l’environnement extérieur dont nous allons retirer les menaces et les opportunités de
l’entreprise.
~ 56 ~
Section 1- Analyse des forces et faiblesses
Nous allons analyser et cité en premier lieu les forces de l’entreprise et après nous allons voir ces faiblesses et les solutions qui vont avec.
1-1 Les forces
Suite à une recherche personnelle, notre analyse nous a mené à sortir les forces ci-après pour l’entreprise :
1-1-1 Personnel jeune
Les âges des personnels de la société varient entre 20 et 50 ans mais le moyenne d’âge est de
36 ans. 64 % des personnels sont des jeunes moins de 40 ans. Ce qui explique le dynamisme
interne et surtout sur terrain dans la réalisation des travaux. C’est un des forces de l’entreprise
car les jeunes sont dans l’intelligence, la force et aussi la capacité de réaliser des productions
touristiques, une participation au développement de l’économie nationale.
1-1-2 Ancienneté de la société dans le domaine
Sachant que Malagasy tours est sur le terrain depuis 1993, c’est-à-dire une vingtaine
d’année sur le domaine du tourisme, elle a une forte notoriété par rapport aux autres TO. La
satisfaction des anciens clients est une publicité libre dans le site web de la société. Ainsi le
partage d’un voyage de rêve après le retour incite les autres à venir. L’ancienneté aussi donne
de l’expérience à l’entreprise. Ces expériences sur la politique de vente, les gestes
commerciales, les traitements de différents dossier, et surtout une expérience sur le guidage et
le savoir-faire.
1-1-3 Véhicules disponibles
En général un tour opérateur organise un voyage et fait une sous-traitance à des prestataires
sur le transport. Il est alors nécessaire d’engagé un véhicule d’un loueur pour le déplacement
des clients. Pour Malagasy tours, elle a en disposition 10 véhicules tout terrain, ce qui lui
permet de ne pas payer des frais de locations. L’excèdent est considéré comme chiffre
d’affaire. Elle n’engage pas à une location de voiture qu’à la haute saison ou les véhicules
disponibles ne peuvent pas couvrir les départs.
1-1-4 Partenariat avec des Tour-Opérateurs étrangères
Malagasy tours, pendant ces années possède des Tour-Opérateurs étrangers fidèles. Elle a en
principe 6 grand TO français qui lui envoie le plus de client chaque année. La confiance entre
des deux parties règne et entraine une bonne collaboration jusqu’à maintenant. Ces TO sont
spécialisé sur les groupes de 4 pax minimum. Nous disons «pax » client dans le domaine
~ 57 ~
touristique. Cela fait partie des forces car les autres TO attend des demandes des particuliers
de petits budgets.
1-1-5 Qualités de la prestation satisfaisante
D’après la recherche, les 90% des clients qui ont voyagé avec Malagasy Tours sont satisfait
de la qualité de la prestation. Selon les avis exprimés dans le site de la société, le site des
grandes TO en partenaires avec Malagasy Tours. Cela aussi est une force car l’expression des
avis positive joue comme une publicité à l’entreprise. A part cela, elle a une bonne adaptation
à la demande actuelle. Cette dernière se prouve sur la diversification des dossiers entretenus
par l’entreprise. Elles possèdent déjà une clientèle fidèle avec un bon taux de satisfaction.
1-1-6 Bonne entente entre les personnels
Les personnels de la société repartit sur les 7 services se communique convenablement bien.
Même si les bureaux sont différents, une culture déjà implanté dans la société depuis sa
création, la solidarité, et Cela s'implique dans les travaux. Cette relation concerne aussi le
gérant envers les employés car il existe aussi une bonne entente entre les deux parties.
1-2 Les faiblesses
Nous avons vu les forces et nous allons voir ci-après au contraire, les faiblesses :
1-2-1 Manque de compétence sur le côté linguistique
On trouve une des faiblesses de la société sur le côté linguistique car les personnes aux
bureaux parlent le français et l’anglais en général et du côté terrain peu de guide parle
l’anglais et l’espagnol. Etant donné que la langue anglaise est la langue le plus pratiquer dans
le monde, la société commence maintenant à avoir des clients italiens, espagnol, turque. Les
guides ne peuvent pas assurer les prestations quand les clients parlent ces autres langues, il
faut alors faire appel à un guide freelance pour l’accompagnement des clients.
1-2-2 Motivation du personnel Insuffisant
Une des faiblesses de la société repose sur la motivation du personnel. D’après notre
recherche et notre enquête personnelle, un personnel motivé représente un atout clé pour une
organisation. Quand on arrive à motiver le personnel, on atteint les objectifs.
1-2-3 Manque d’ouverture sur les autres marchés inhabituel
~ 58 ~
Cette autre faiblesse reflète de la première faiblesse citée ci-dessus. Le côté linguistique peut
être un frein sur l’ouverture sur les autres marchés autres que le marché européens qui est le
plus exploité par la société. Jusqu’à maintenant, il est rare que la société traite des demandes
venant des autres pays que les pays européens.
1-3 Les solutions proposées
Par rapport aux faiblesses qui ont été vu précédemment, nous avons les solutions proposées suivant :
1-3-1 Apprentissage des personnels
Une solution pour atténuer la faiblesse linguistique de la société, la mise en place d’une
séance de formation de langues étrangères autres que le Français et l’Anglais. Selon la
possibilité et la disponibilité, la société peut aussi recruter un agent pour le bureau qui
maitrise plusieurs langues, et une autre personne identique à mettre sur terrain.
1-3-2 Renforcement de la motivation du personnel
Pour la motivation du personnel, la société doit adopter un des politiques citées pour mieux
motiver le personnel dans l’exécution des travaux. D’après notre recherche Si nous suivons la
théorie de Maslow, la rémunération est un facteur de motivation pour les personnes à qui elle
permet de satisfaire des besoins physiologiques (s’alimenter, se vêtir) qu’elles ne
satisfaisaient pas auparavant. La motivation est une des facteurs clé de la réussite d’une
société.
1-3-3 Renforcement de l’ouverture sur le marché
Sur ce côté, il faut faire connaître la destination aux autres TO qui ne travaille pas sur la
destination Madagascar. L’adhésion à des associations internationales des TO aide une société
dans l’information des autres de son existence. La présence et la participation à des foires
internationales ou nationales peut aussi être un outil d’information pour la société.
Section 2 –Analyse des opportunités et menaces
Sur l’analyse des opportunités et menaces, voici en premier lieu, l’analyse des opportunités.
2-1 Les opportunités
Sue Cela nous avons trouvé trois opportunités pour l’entreprise.
~ 59 ~
2-1-1 L’implantation de la nouvelle compagnie aérienne
L’existence de la compagnie aérien Madagascar Airways est une des opportunités pour la
société. Même pas pour Malagasy Tours mais pour le tourisme en général. Turkish Airline
2-1-2 Développement du système informatique et de l’internet à
Madagascar
L’internet est un outil très utilisé en commerce. La facilité de l’accès à internet à Madagascar
aide les commerciaux dans la vente et les échanges. Pour la société qui, utilise l’internet à
100% pour la vente, pour les traitements des dossiers, pour les réservations de vols, elle en
bénéficie plus de ce cas.
2-1-3 L’augmentation des constructions d’hôtels
Il y a actuellement plusieurs hôtels de différente catégorie dans différents région en
construction. L’existence des différents hôtels facilite la vente sur la proposition aux clients.
Les clients auront plusieurs hôtels à choix et ceux adaptées à leur budgets. Cela joue aussi sur
la promotion du secteur touristique.
2-2 Les menaces
Au contraire, voici les menaces sur l’environnement externe de l’entreprise.
2-2-1 L’insécurité
L’insécurité à Madagascar, une actualité répandu menaces la destination touristique. Comme
le côté tourisme est menacé, le travail relatif au tourisme est aussi concerné. L’insécurité
n’insiste pas les étrangers à voyager à Madagascar.
2-2-2 Diminution du pouvoir d’achat
La baisse du pouvoir d’achat en général empêche les gens à voyager loin. Sachant que pour
arriver à Madagascar il n’y a pas de vol direct, il faut faire 2 vols pour arriver. Même pour
aller dans les provinces il faut passer à toujours par la capitale. Ce cas rend les prix plus cher
que les autres destinations.
2-2-3 L’absence d’infrastructures
L’absence d’infrastructures (aéroports/ports/routes/zones d’accès) ou de moyens de
communications rendent certaines parties du globe inaccessibles ou du moins difficiles à
atteindre. Cela aussi est une menace pour les tours opérateurs car le profit des Tours
~ 60 ~
Opérateurs provient de la vente d’un voyage, à la découverte de Madagascar. Il faut alors
avoir accès à des lieux particuliers. Si il n’y a pas de routes pour arriver à l’endroit désiré par
le client, la vente sera annulée ou changée par un autre itinéraire, et sur cela que pose la
menace car un client ne va pas payer un voyage qu’il ne souhaite pas.
2-2-4 L’augmentation des prix
L’augmentation des prix de différentes activités comme l’hôtellerie (augmentation de 2,4%)
et le service des transports (augmentation de 1,8%) ont eu des répercussions directes sur les
prix des voyages touristiques tout compris (augmentation de 4,5%). Le prix de visite pour le
parc national de Madagascar varie entre 45 000 AR et 65 000 Ar par personne par jour de
visite. Cela implique une augmentation du prix de vente. Un prix cher peut être un frein pour
un client d’acheter le voyage.
2-3 Les Recommandations
Suite à ces menaces, nous avons les recommandations ci-après :
2-3-1 Le gain de la confiance du client
A propos de l’insécurité, il faut rassurer le client pendant le traitement du dossier. Il faut
gagner la confiance du client et trouver une argumentation plus pertinente à exposer au client
pendant la négociation de la vente. Les Tours Opérateurs ne doivent pas organiser un voyage
passant par les rues où il y a fréquemment des accidents ou des attaques. Il ne faut pas surtout
rouler pendant la nuit pour éviter les faits divers pouvant apparaitre pendant la nuit.
2-3-2 La soutraitance
Pour avoir accès aux lieux difficiles, nous suggérons à l’entreprise de trouver des prestataires
ayant des matériels de transport comme des pirogues ou des chalands. Cela pour la réalisation
d’un voyage satisfaisant le client.
2-3-3 L’analyse des prix
Premièrement il faut baisser les prix ou du moins les maintenir au même niveau afin de ne pas
perdre de la clientèle, et par la même occasion diminuer les coûts de production en utilisant
des compagnies low cost pour le transport en avion par exemple afin de maintenir les mêmes
marges. Il faut alors faire une analyse de comparaison des prix pour les prestataires à engager.
~ 61 ~
Face aux évolutions du marché : la mondialisation, les nouvelles attitudes de consommation,
les contraintes de travail et le progrès dans le domaine des transports, nous conseillons les
tours opérateurs de s’adapter plus rapidement aux attentes de la demande et de réagir
efficacement aux nouveaux concurrents installés depuis peu sur le marché. Pour cela : il faut
Continuer la diversification de leurs destinations, répondre aux attentes des clients soucieux
de nouvelles valeurs telles que l’écologie, le commerce équitable, renforcer l’aspect qualitatif
et sécuritaire de leurs offres
~ 62 ~
CONCLUSION PARTIELLE
Nous avons vu dans cette troisième partie, l’analyse des résultats. En premier section, la
vérification de chaque variable, et ensuite la validation des hypothèses.
Suite à une comparaison de la théorie avec le cas réel vu dans l’entreprise nous avons vérifié
et confirmé notre hypothèse. Cela parce que les qualités des informations comptables sont
bien suivies dans l’entreprise, les tâches sont bien reparties. D’une autre côté, les données
analytiques et les états financiers sont utilisés en vue d’une prise de décision.
Après ce stade, nous avons vu dans la deuxième section, l’analyse FFOM d’où nous avons
fait des évaluations internes, les forces et faiblesses, et l’évaluation externe dont les
opportunités et les menaces.
Nous avons proposé les solutions contre les faiblesses de la société suivant notre recherche.
Des recommandations ont été aussi suggérées pour atténuer les menaces pouvant affecter
l’entreprise et son activité. Et comme ils sont validés nous pouvons dire ainsi que notre
problématique est résolu. Ci- après une conclusion général ce devoir.
~ 63 ~
CONCLUSION GENERALE
Dans la recherche de la performance et d’un bonne marche de l’activité de l’entreprise,
toutes Directions doivent avoir à la disposition, les moyens nécessaires pour penser et de
décider de l’action à entreprendre.
Nous avons présenté sur ce devoir, dans la première partie, les théories générales concernant
le système d’information, les traitements, les principes et la finalité de ces informations. Ces
théories sont collectées par plusieurs moyens de recherche. Nous avons vu aussi dans cette
première partie la présentation de l’entreprise, le choix du sujet, les méthodologies et les
outils d’analyses.
Dans le premier chapitre de la première partie nous avons présenté les théories sur le système
d’information comptable. L’entreprise cherche à mettre en évidence les pratiques comptables
via le système d’information des entreprises dans deux dimensions : la production des
données et l’utilisation de ces données. Un système d’information est un ensemble d’éléments
permettant de créer, de traiter, de communiquer des informations ; il assiste des hommes au
sein d’une organisation, dans des fonctions d’exécution, de gestion, et de prise de décision.13
La comptabilité a les caractéristiques fonctionnelles d’un système d’information : un
ensemble structuré de dispositifs permettant de collecter, de conserver, de traiter, de
communiquer des informations. Toutefois, la comptabilité a des caractéristiques spécifiques
tenant en particulier au fait qu’elle traite uniquement l’information exprimée en termes
monétaires14 .D’ailleurs, Pacioli a inventé un « système de comptabilité », véritable ancêtre
des systèmes d’informations actuels 15 . Le système d’information comptable est une
composante du système d’information global de l’entreprise, spécialisée dans la
représentation et la mesure économique.
La pratique de l’utilisation des informations comptables serait ainsi liée à la production des
données. Plus une entreprise produit des données comptables, plus elle est amenée à les
utiliser. Les pratiques comptables sont définies par deux dimensions : la production des
données comptables et l’utilisation des informations à des fins de décision. La production des
données comptables a été mesurée par l’existence ou non d’un certain nombre de pratiques
13 DAVIS et MARK Olson, 1985, Systèmes d’information ; Université Hassan II Mohammedia - Licence 2006 14 CHENUC Richard, 1996, Pratiques comptables, système d’information et performance des PME camerounaises ; http://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2005-6-page-59.htm consulté le 06 juillet 2016 15 JEAN LOUIS Le Moigne, 1973, Les Systèmes d'Information dans les Organisations ; p21