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':p11@p:at ies P?ines au lieu de la a [ur lcs (a:urs ont au les fiUes partagent avec leurs freres, on !eur Ie fief, Ie manage avenant fera regIe parell a ia fief 1 quand les refufe fapsraif6n Ie frere apres fa contribu. puines Ollt les ro· , faifoit la:diftincbon entre rifcceder'&partager,; ,tion aux, de fes (ceurs levce'& ,.tures. de Cept, or la fucceffion etal1t ouverte Ie pat: l'incapacite de fucceder [e fuivant la Cau... l' alne eft trente-fix mille livres, & les ro- , : ,ott ve'i-te:a::regatd, dpuze mille. Ii vres :'pour: liquider ie :', · des:rel1tesi conO:ituees:;J les!filles etoient;exclufes des . :des troisfceurs,il faut torinolcre.ce quireO:e aux .:. droits [ucceffifs ,caT.files {<:eurs voulCiient [qivreTu.. ,,' :nes :leurconrribu,tion' ilevee; 'en,dol;1I1anftrois'mille .'; :f.age,'?e ,Ie rei-ites,. trois. 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I," y a cinqenfa'ns , trois fils . & deux' . 'cede, p0111de que fifilles'"le blen'dela fucceffioneO: de valeur de,neuf ·1' 6n donno'it lapart 'en eIfep,ce a.la fiUe· s ce tie -(eroit :-mille ,Ii VIes ;' & Ie preciput de ,trois' mille; des neuf qu'une: rature eora main':: .Cela:fut'juge· pour les mille livres les deux tiers apartiennent a l'alne, & 'l!emoi(eUes de; Mongommeri:; & ,depuis, pour Ie -l'autre' tiers aux deuxpull1es. .' .. , ; fieur de S. 51 7 n, efla fait. :., Enprocl:dant 3:; la liquidation:dumariage, des 'art'. '$1.' 1anI666;·.,,-,., .: , '. . .[reurs onne dOlt pascomprendre Ie preclpUt, , . fie fe fait' auffi que. [?r;le pie4 ;du re- leurpa!t ne {era point celIe venu 'des,hetitages ,fanstne-ttreen,ctmGderatlol1les· :des deuJtPumes; leur contrIbutIon dedulte; & ce- : bois. de haute.fUtaie ',e,c :batimens; entaritpen<ia'n,t. quand il faudra regler la contribution 'qu'ilsaugmentent lerevenu; art.-'J'2'-' du Regle- ·tre;l'alne &les pUl11es ,Ie preciput.entrera dans l'e. ,merit,' & on p'a ,point fuivi l'Arreft remarque par O:imation •. ,,' . . " •. ',.' . .' ;: FarIa liquidation du mariage des en a caufe·du ma- noir, doit contri- auk d'ef tCS de h' [uccefIion, -& all mariage des filles. ' .. De Ja Hquida- tion du mariage des lilles en Caux •. · '., ' Lesbiens fe doivent ailffi eO:imerfuivant leur.v:i._ fiUes. Le bien a leu! egard ne conGO;e qu'en:lleuf , :leur 'a'll tehls de la·mort du pere" comme je Fai· re- ·inme livres;,il enfaut trois mille livres pour le'tiers ;marquefurl'art.CCLV. ... ,:' "".' quinze cens livres a cha .. L 'e!l:imation fe ,,', . Cette.eO:imatio?ne. p<!uvant etre faire ,fans , : famine diminuant pat la fait par par -tl0!1.au'manage de leurs freurs, cem.anage lens. & non par .lon,duq:de Mars 16;8. quel efhmatlon(eferOltConM aveMnt ne.poura fe:monter qu ala [amme qUlreO:e- des expertS, . . depen,s levee: pout la eVlteraux grans ,-la·Couturne aprudemM 11 Jaut hqUlderle manage de chaque freur .' n1ent ordohne quecette atbitratiort.fe feroiepar les onie cens vingt.cinq livres, ce [era' pour les deux .:pa::ensi cetce deux censcinquante livres, dOlle · ; por,teta,pour fes deux tiers ,fue' dIe parun ArreO:quencore ·d·rell-era a paler 'pour .chaque -pume troIs cens /01- :fe; falfe: l'en,quereuts du, ,:) 6n' ne doiey ,xante:"quinze & de cettemaniere leur partage '[$a dli' 18' d'A vril 5,{era:reduit: vingt.:cinq livres. ',,::, ".' .. ' i6Gihiu rapon de on calfa. :<zepen:dantils nc:laitferollt pas de'deman,:der a-lec( Tome I. ,'. 1 ii . .
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,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

Mar 22, 2023

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Khang Minh
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:meuroierii -d'acord 'qu'.eHes;ne pouvokint :demand~r ?i ('. La:.'iiqtiidati<?n,.entre lespuines'8c: les fceurs , : ou , que.;lli'iriage 'a~ena1'it' furl~s ! 6iens en Norman die; ;entre,les·fc±urs feuleinent; produit'auffi 'ces ·difi ... . puifq\,t!elle~'~!~,t"oient:j)(J,ifii: r~~e~vees'A p~rtage;m.~is;: !cultfsl/. J ,'" ".'I~· " . .' ': .';;" ,;',:: /, ':'::,'

.. ·,dles preten~~ne?t'e!ntrebe-~:partage,pour.~es.re~~~s . ~and, n~'ya,que,d~s t6~ures;;d~s rentes,&det : DIl'part~ C des .. dues en la ProvInce: du .M~llie : :le'o}.nge.Jd ;Alen~on lmeubles,' on fait,'une 'malfe du tout pour en donn~r rotu res, re~res-i"

' • . 1 .:,.' lle{ein1i:an't:1refl1feeS'\:[u~lr~pe.l~"M~GtrYileur:AvocQt· '~~!tiersaux freuts;ifi eUes font~en plus grand rtombrc Jl'l;~l1b.les. enrrc:­:d.jf6it~qd~ ~\:.l'ufage:,~¢~rcette,' Prpvipc;~r~es 'irentes-que; les)freres~vm'ais Oil leur donne:unepart egalc'a, Euincs ,at Ies ' .

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• I' De 130 part tlue que ces rentes etant dans la Province dtt RIaJll<io}\~ . ':p11@p:at ies P?ines au lieu de la pr?Vi~10n a ~i~ [ur lcs (a:urs ont au les fiUes partagent avec leurs freres, on !eur ~vOlt Ie fief, Ie manage avenant fera regIe parell a ia fief 1 quand les refufe fapsraif6n Ie partag~·.'Car~ep~\id~siiltim~z,?\porti'on,.quirefre -a;'~ha(i~e frere apres fa contribu. puines Ollt les ro·

, faifoit la:diftincbon entre rifcceder'&partager,; p~ur ,tion aux, mariag~s de fes (ceurs levce'& dc.d~lite.,. ,.tures. 'poltyolr¥~nitgb:;'il falbit'~tte:caph:1)\ede'fdccede'r:: ,:11'-"ifP~fex~mpl¢~: ~es;eiif~ns [o~t:ii:i'ri?O?bre de Cept, or la fucceffion etal1t ouverte enNormaiidie~, &'.r.:quafr(dUs&troisfil~(!s'; Ie fief.pri~ pat: pr~ciput.pa( l'incapacite de fucceder [e reg~~nt fuivant la Cau... l' alne eft eO:i~ea, trente-fix mille livres, & les ro- ,

: ,.~~lme: ~.dltHeti 'ot\.l~:fucc:eqioli:eft ,ott ve'i-te:a::regatd, 'tl.1,res~a dpuze mille. Ii vres :'pour: liquider ie mari~ge :', · des:rel1tesi conO:ituees:;J les!filles etoient;exclufes des . :des troisfceurs,il faut torinolcre.ce quireO:e aux :pu1~ .:. droits [ucceffifs ,caT.files {<:eurs voulCiient [qivreTu.. ,,' :nes :leurconrribu,tion' ilevee; 'en,dol;1I1anftrois'mille

.'; :f.age,'?e ~~r1l?andie,tollC~ant ,Ie parta~:des, rei-ites,. :'1iv~es ~:c?aque~(~u~' ~ ,leIriari~ge·des. trois. fre~r~ ~e ' ,"': ,I "elfesJdevolent p;1r(!l11ement"s y confarmer,rp!,ur la:rnonteraa neuf n'llUe)hvres ;de 1aquelle [ommel-a~ "

, , ;c~ plic~telde cfucceder; r ·finau. co~trairer clles ;peeten ... ;. ne·; eni paiera le~ deux tiers, & Jes p.u1nesl' autn! tiers, , ,doient;fe:prevaloir:de ila Co~tume. du; Maine,p9ur ce qui feroit milldivres' pour: cha,que frere, laquel ..

tes rotUfI~s dans Ie parra"e fOllt efiimees ~u, denier vingt;

. It les fiefs au denier viogr a l'~­gaId des nlles.

t'dHmat'ion' n~ fe . fait au /Ii que fur Ie i'ie'd du re~ venu ·aes herita:~ ges: '

· :deve~ir:cap'ables 4e fuc~eder~ aux r~ri~~s' quifet~ou-;le'~eve~ -fur ~is :quattemifle livres,';' il leur r,e~,eroic ·vent \:lans ~on reffort: ,'elles 5 engageOlent 'Cn, ,m~me 'trOls'mll.lel1vres, ~ .. " parconfequent Ie· manage de ,~ems :al gp:rld~r l'ufage. du Parlen1en,t ,de: :,Paris ,·tou:" ;,ch~quefreur dciii ecre regIe' apareille' fomme .. ',';.:

,chant le:p-a~eage des retiees r ,oaeUeS' [e: divifent fui.-:,,· :.·Si toutle bien; dela fucceffion confiO:e 'en un fief, De Ja part q tiC

"ant la Coucume;4u' domidledu' creanciei: ~ ce qui' Ie tiers du.:fief,[era eO:ime au denier vingt, & chaque fes (a:urs Ollt au l~s,.excl~oit' d'y .avo~r;.par~~g~ ,i parce~ que' Ie crea?;. .fiUeaur~'.en profr~ete autant quec~la,~ue pUlriep?';lt fief, quand il ne

· Cler: ~volt!fon~o~11lClre, en 'N or~andl:~:' Par Arreft fa.: ptovliion a. vie ,.lorfque les pUln~s & les .. J~u~s ~;c~~oe~vl: fuuccc~(. · .du'l.o!de'Fevr~~r I 6J 1.:on.n~llt furlapel:horsde font en nombre eg~~.. " .;': ':' fio~.

·Cour· ,;' !~s-:vartles et01ellt:lespo~~e,z lI?ndebourp. / ~;. ,: Dans .1~ C~utume 'd~~aux cette i hq~ldat1011 ell: ... . 11relh;~~pa,der,:d~~Ofices,. ma1S ,pUl[qU,lls ,font .re;.beaucoup pl~s·emb~;a(f~e .. quat1:~ le,man~ge: d~s fit;. '. ,putez)ftilmeubles,; les-f~urs y dOlvent auffirprendre les::nepeut etre .entlerement ,pale :fll~.les meubles!;· · parti ;.laquelle· doit :ecce r'egleedela,;:mel11e :maniere . :car:il faut rema-rquer;que fuival1tJes,artic1es SiJ. & 'lui! .f~r'les;,rotures~, '.: :."(;.; l,r .. :';;[""',,'i '<1 ' -..'; .,' :57;'du~Regle'mertt de l>an I666J'a1ne .. doidl.caUfe dn .: ,Ir:ne fufitpas de c6.nnohre Japart;que les filles manoir & pourprisen Caux a luid6fere par la'CoutuM pellvent: a voir dans-les:diferentes: 'eCpeces 'de 'biensme:; 'contribtter aux dettes de la Cucceffion & au rna.!.

. que faipropofees ; l'e~irilation'des biens :; ;la liqui~tiige'des fi1les'; &neanmoins Ie manoir & pourpds dati~n & la,refartieion:,enete les pUl~es &~les freurs 'tl~augmentent point l'e~imationdu mariage.a~nant

, :eJl: t.res":"dificlle, .fut,toutdans la·Coutume d~desfilles; de forte 'qu 11 faut exafrement dlO:mguer Caux., . . :' ~') ;: l!, '<~: ,'.' J , 'ces deux' 'chofes: Ii premiere; que dan~ l' eO:i1natioll .' Pour l'eil:irnatiofi de'Shetirages.ellefeJaiten tet:- du ;mariage desfreurs, on necomprend pointle pre. te mahier.e ;.les roturesfont eO:il11e~s' ~udellier vingr, . ciput' de I' alne.; :& toutefois qual1dilfaut regler la .il: quoi ql1eles fiefs~foient eO:i~ez ordii1airemeri~all . -contribution entre les freres,Ie preciputen Caux el1-·deriiet,:vinge:..cinq ,';neanm6insa l'egai:d:d~s·.611es & 'tre'dans lenombredes biens contribuables. " ' -P?ur 'l~.e~~t, qui'le,ut:a~~tt'iefit ; ,~eur\eO:~~\iti:~n n' ex. I," Pa~,exe~ple,:il y a cinqenfa'ns , trois fils . & deux' . 'cede, p0111de denlervlngt~:par:c~tte.'ralCon que fifilles'"le blen'dela fucceffioneO: de valeur de,neuf ·1' 6n donno'it lapart 'en eIfep,ce a.la fiUe·s ce tie -(eroit :-mille ,Ii VIes ;' & Ie preciput de ,trois' mille; des neuf qu'une: rature eora main':: .Cela:fut'juge· pour les mille livres les deux tiers apartiennent a l'alne, & 'l!emoi(eUes de; Mongommeri:; & ,depuis, pour Ie -l'autre' tiers aux deuxpull1es. .' .. , ; fieur de S. 517n, &;~a; Cori~ efla fait. ~Reglement, :., Enprocl:dant 3:; la liquidation:dumariage, des 'art'. '$1.' dtiReglementd~ 1 anI666;·.,,-,., .: , '. . .[reurs ~ onne dOlt pascomprendre Ie preclpUt, , . L'e~im~ti?n fie fe fait' auffi que. [?r;le pie4 ;du re- '~itifi; leurpa!t ne {era point ,plu~ gran~e ,qu~' celIe venu 'des,hetitages ,fanstne-ttreen,ctmGderatlol1les· :des deuJtPumes; leur contrIbutIon dedulte; & ce­: bois. de haute.fUtaie ',e,c 'l~s :batimens; ~,fiQon entaritpen<ia'n,t. quand il faudra regler la contribution e~­'qu'ilsaugmentent lerevenu; art.-'J'2'-' du Regle- ·tre;l'alne &les pUl11es ,Ie preciput.entrera dans l'e. ,merit,' & on p'a ,point fuivi l'Arreft remarque par O:imation •. ,,' . Bera1,lIt~·~ . " •. ',.' . .' ;: :Commen~on$ FarIa liquidation du mariage des

L'a1n~ en Cau~, a caufe·du ma­noir, doit contri­b~e'[' auk d'ef tCS

de h' [uccefIion, -& all mariage des filles. ' ..

De Ja Hquida­tion du mariage des lilles en Caux •. · '., ' Lesbiens fe doivent ailffi eO:imerfuivant leur.v:i._ fiUes. Le bien a leu! egard ne conGO;e qu'en:lleuf

, :leur 'a'll tehls de la·mort du pere" comme je Fai· re- ·inme livres;,il enfaut trois mille livres pour le'tiers ;marquefurl'art.CCLV. • ... ,:' "".' :,desde:uxpulne~,ceferoit quinze cens livres a cha ..

L 'e!l:imation fe ,,', . Cette.eO:imatio?ne. p<!uvant etre faire ,fans fr~aj,s' , : c,u~·~: ~aisce~ee famine diminuant pat la co~tr~bu,_ fait par despa_:,,:on~ordonna par 1Arreftd.up~~r.?~PleffisM~~atll_ -tl0!1.au'manage de leurs de~~ freurs, cem.anage lens. & non par .lon,duq:de Mars 16;8. quel efhmatlon(eferOltConM aveMnt ne.poura fe:monter qu ala [amme qUlreO:e­des expertS, . . 'jointe/ril~taux depen,s de~.'freress.:·~e~ fceiIrs';!m~is 'ra\auX:de,~x pUlne~, l~urcontrib?tioll levee: pout la

po~r eVlteraux grans f~als ,-la·Couturne aprudemM :~tr,ouver,. 11 Jaut hqUlderle manage de chaque freur .' n1ent ordohne quecette atbitratiort.fe feroiepar les ~a onie cens vingt.cinq livres, ce [era' pour les deux .:pa::ensi ~ans cetce vue.::qil~ilsr~ndroiel1t,~grai:uite_ freurs.deuxmi1~e deux censcinquante livres, dOlle · (me~l~:cet,~fi~e·.a leurS.~~bches ; &,par:c:e~te.~aifo?il :'~'alne, por,teta,pour fes deux tiers ~ui,nze.~ens livre~;

,fue' dIe parun ArreO:quencore que~e~~e',eftlmatlon ·d·rell-era a paler 'pour .chaque -pume troIs cens /01-:fe; falfe: ~vee: l'en,quereuts du, frer~ ,:) 6n' ne doiey ,xante:"quinze livr¢s~' & de cettemaniere leur partage ~apelerquedesparens:,;' '[$a :par·A~reJl dli' 18' d'A vril 5,{era:reduit: a:oi1~e'ce1iS vingt.:cinq livres. ',,::, ".'

.. ' i6Gihiu rapon de Mr:d¢'la.Mot~e.Labbe~ on calfa. i'~ :<zepen:dantils nc:laitferollt pas de'deman,:der a-lec( Tome I. ,'. 1 ii . .

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":434, DE SUCC'ESSIO'NS:j'iBNq PROPREj;!ART~';CCLXfIII. · 31m! :un:e contribution a ca~fe''de:fcin pre9iptit r;:orneJeurac~rde:qu'uI1 maJiage;avenarit {ofi', leur. aj uge , emportant trois lllille livres poudon pre.ciput;;&· fix,otdinairemel1,tune'Jomrtl('!:p.ateille a .,celle· ,que;leur : mille 'livres . pOlU: 'Jes de?x ti~~s~,. quLf~n~ :l~J~roisJ pere a.:dtl11nee.'ala.filk qu:il a: mariee·, fiellesv.eulent .quarts de la fucceffio!l ) 11. paleraJes~trOls quarts~des (s'y, contenter,:, Ainh. juge) lau:rapOIt de;.Mf dC1Sciinte deux mille deux cens cinquante livres , mohtallta ~;Foy, (ur un: partage de. la :Chambre 'des .Enquetesi,

Le 'frere' aine ,feize cens ol1zc:Uivres dix folsij'if!;' ; Y';· ': 'C •• ;;;;:1.(> .. decide e'nla ~r~nd' Chambre: le,l8 cl'Aout: i 66 j. doit faire in~en'''; ",Pour conll",!creJ :eti .. quoi conGfteilt Ies bieris!:de Itt iMr:nddlay~> C;ompartit.~ur.:;:) ..•. ../! i ,1 r!'~, " ') fajec:, quand il y a, fucceffion qu,~l1d;iJ y a:de.s fiUes ,:iJtolJlbeen:-charge : :~.En'ateRaall~ Ie pa~e11?ellt.del~ere doid'iu,t.erdl: au des, lilIes, .' . :'\ .'aux freres. de:fair:e ill ventaire ) aUtrel-pent li on 1eS:r~ ,denIer ovingi,jilfqu' au mari~geJ:&;dep,u~s -Ie ~ariage

:~~t~ ~artag~ ::~ l,les ~o.nt '~e:u~~a!j;~~;~g~,l:tc~J~,~ ,6n i au. f~~,,~~::~~~· ;.' ~; , t \ ,Jr ::;;';', 1, ~ .• ', i, :t~ },~ ~ '.; :) ~,i J;;:. I

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. .',:.; .:."::. ~., :':;.:'j.; t-.·;;i::j'::·;j§:·)~·,it.L~\t·I ..... , .•.. t3"!"':~·1> \i,.',: .. i;.:l·~')·J./ ,i •• : '\ ~;:.''',);::,.I ~

- '" ' .. ,' .. ,; ,

Le Frere doic l'itltereft au de­lJier vingt ju(- ) qu'au mariage,& depuis au prix du Roi: .

Le fife &: Ie creilocier repre­fentant Ie frere: J

n' empechent point ks fiUes de 'Venir a partage,

II edt ete tres~illjufted!excltirelesfine~ du partage lde~; treresli1t' decret6 ;.:parte :qtie' c· ctoll: J'ihtete(l: & 4u, droit de [ucce~er ,: lorfque Ie, fiCc elltre iC~lJade~ £ieres;do~t:~es dettCts·.etQ~,eht paieesi & ,qUi:POUd place du frere ,: Ieure"clulioll' neprOcedepas:d'rine.vOlentparvemr a une meilleure· foItune .. , ','j: :::',', ,

-incapacite naturelle, :elIe! eft fondeeJur :eette raifoit· ", Il:femble·Hue.la ,diftillCi:ionfaite pas; 'eet ;Arrea: · politique, de ilacoitfervatioli: des fail1illes,. de Jorre ,s' eloigne ·.de: re[ prit de notre. Coutllme):: Ileft;;fails ,que, ce motif vell11nta ce(fer; il eft juftede ,remettre . dout~. i911(!' la, :Coutu~e ill;a~~nt' p~sv.~uJu:·.q~e' )es • ,les·ehofes dans leur ordre nature}.:!;<;· .': 1!;! -' :::, ·,(;re'l-nclers .. bu les aquereilCs ,(1 UI1 Frere tn~UVal.Sme­:. :~,·C'eft par cen1eme pri1icipequelaCot1tume,~tendna$erproBta{fent ~e l'a\7alltageqti~ellel~i'avoit fait :cer~tou.i: des ;fille~ ~u droit, de ,partage ,contre ·leau prejudice de fesf<:elus) :iLy, avoitJme pareiHerai • . cr~allcier fu,broge; ,c.~r b,i~.nqu~il.:foit' beaucoup,plils fona.qonnetkpartag'e aux{reurs ):quoiquc.:J~ur rna. fay-orable que lefifc:, neanmoins file frere, eft un.diC- .tiage ~ futiarbitr'e·,.i: quand dl 2il'etoit. poille! pal~ ; ,fi pateur ) & qu'il. ruine fa mai[on:que la Codtumela , fimEle: All1b!tra~ioll :d?,' ~:iriag~. avenantqui'lde ... · vQuloit conferver,. elle Ie prive.' &, fes .cr:earicieismeura fans ~xecutl()n , p: etan,tpOlnt I:lne ;caufe,vala ..

. ' fubrogez desprcr~gative;s ,qu'e:;lle .-lui' avoit.'a:~~r.;..blepour ;'etablir cette .difcrehee ;'i1' ell:' viai:lleall­clees. ,1 . ,. :: ,:,.', 1l1Qill~:~ue~la:·cho[~·eta,nt,eonr~meepar.ra[bitration ~.' On. entend par fe' creaiid~r fub'[ogecelui qdi d~~~ i' ,du manage; :,ce, n eft plus:qu une detteHu~ lafreur une fucceffioncabandonnee . obtient des lettres pour p~ut demanderJur les bi~hs de. [all frere;& les cr~an,...

Cc que e'eft qu.'un crealleier iubroge. : fe . .faire fubroger a to us lesdroits de,fondebit¢ur. ~ eiers., fur tout ceuxqufonttraitc avec lUI' Mpuis Ia .

. : 1\1ais 011 a doutefott long~tems:fi l'aquere.tir: de liquidation.de .. ce inariag~)feroienttrompez}d~.boll'" tous les biens ou des droits ulliver[els ,du Frere ,;eto~t rte foi, l'arce que voiant que leur debiteut: lie devQit , compris fouda difpofition de cet article; car. il y a :qU'uhe' fommecertainea· fa freur; ils .. ·ont cril pou-

Diferenceentre grange diference entre I'aquereur & Ie crealJ-Cier .yoir traiterfilrementavedui: c'eft ileall1110ins l'u­l'aquereur & Ie . fub. roge : fi l'aquereur etoit depolfede.,. fa garantie & fage etahli par les ·dern'iers. Artets , 'que foit qu'il Y creanc:ier [ubr9-g~ •. !. 'fon l;ecours en' feroiellt' alfurez contr~ Ie Jrere [011 ait arbitration ou 110n "les: fiUes ont droit de deplan-

,vel'ideur )quife.chargeant de fon faitne p~uvoit . der. part enelfence en cas dude~ret .·univerfel des .etre condamne qu'a bailler manage aven~l1t, parce biens .du frere. . . . .' . qu' autrementiI ne. pouvoit evitedesjnterets d~ evic.:. . . On a fi fort {avoriCe :lacoridition des fiUes , qu' on tiOl~;& quoi qu'i~ ne lui ~e{l:at plus·de .biel1s~ toute~ ,leur a meme .ajuge leur tiers en e~ence ) encore que .. foiscette atl:iOl~ de garantie pouvoitetre utile ar:1.. Jes biens ;fu(fent.[aHis &~ vendus pour les.dettes dll>

. quereur ,.fi Ie frere'parvelloit a une meilleure fortu- pere. Apres la mort de Fontaines [ieur de Cardon-11e: l11ais. toutes ces raifons nUllquel1t a l' egar,d du ville, [es, biens furel1t faifis reellement pour, fes det­ereallcier {ubroge ~ qu~ [e faifant fubroger a u~e fu~-tes fur fOIl fils qui ,c~oit fon heritier ; aprcs lfinterpo-, ceffion abandonllee" n'a plus aucune. efperallce ,de . fition du decret, & lor[qul! l'.on ecoit preO: de proce­

,recours contre Ie frere. . ; .. '. .. . " . . der a l'ajudieatioll, le.s.fiUes qui n' ctoientpas mariees

La faeulce de bailler mariage " a venant. eft un .<lroit pcx[onnel •.

On,repond pour Ies freurs qllece prete~te de:.ga- . opo[erent p~ur a"o~r leu~ tiets en elfence;;le.s crean-'.rantie colltre leJrereqlli a vendu tous [esbiens'; eft cie,rsl1Ie ~o~te~erent par deuxrbalifo~s:dJapred,miere, ... tes lilies (Ollt

. fri~oIe ; que cetterai[on he peutvaloir qii'ell'la qau:. qu e es n etOlentpas, ·receya eS .. a' ell1an,er une re~ues;\ demao­; che d'un aquere~r,Mportioll desbi~l1s ; cette fasul~ ,di!l:ratl:ioll' apres 'l1fie ~jtidication par decret; & la . der panage, quoi te de bailler mariage avenant a Ia freur·eft U1{droit feconde, que"le decret etantfait pour,lesdettes de qui: pour les det-.

',' nerfooliel, qui ne' peu,t etre exerce que p" ar I.e fre.r,e . leur pere ,:elles ne ;pouvoient .avoir qu'un mariage tf,es du pedre ou dll £ .. . ' . ' . '.' rere on eeretG

. feul : .. la Coutume .,a, ~xplique,l1e.tt~l11ent fon imeri.- avenant ; t;lIes.' ofroient de . contr~buer au tiers des ii fucceiIion. ' tion ell cet article, qui eft de rapeler les faims a pa,r,~ . frais du decret, . .& de paier Ie tie.rs, des de~~es ) Oll de tage. Lorfque Ie Frere: eft .unmauvais mellager:& un bailler, caution: Le 'premier J ugeleur avoit :~cord6 .dHIipateur dti ,patrimoine de [a·maifon.. ,,: l::. .feulement l1'1ariage avenant; fur leur apel~pa:r.Ar ..

e'eft un ancien ufage en cette Province, que lereft au r~port de ¥[ de Fenl1a11eI)du 13 d'A,outx66..j:. decret des biens du nere donne. ouverture a la fille on calfa la SeJltenC~, '& QIl leur ajugea Ie tiers ell pour deinallder partage: on le'jug\!a de la (o~t~,:Ie e(fenee ,- en cOlltribuant au tiers des frais d~ 1 decret,

Lc~ biens, dll . premier,de Fcvrier 162.+. ~u raport de c~vF ·Mal!et" . & .en ,pCl;iant.Ie tiers des 'det~es, ou bailIan~ caution. Frere crant deere.. fur un.partage ?ela Grand Chamhre; & pad.A~- 11 eft done v~ai .de .dire'Jq~e) pa.r.le decn,:t.,:(oi~. qu'il ... . . tez ,Ia rceur peut :ieO:rendu fur ceo partage:en la, C,hambre d~s ElJq~e- ;foit fait pourlesdettes .qll p~rc,'!ou du fr~):~', l~s~lles

. ,demander par,a-'~tes:; :.il fu~Aitqu,e Ies. bierts 'du fr~re ~~ant deeret~~ . qeviennenr capables de, demander partag~.: !:; .. , .

, ,.;

-be. : pour. fes, Qe~t~s , Ies freu~s n'etoient pas tenues, de ; 'PoQrl'aqli.ereur de tq4s1~sbie.lls 4u.'4~.re.le droit " s' aiT~ter au mari~ge aven,al~t ~ .& qiI~ Ie pa-rtag~ J.~qr des fre~rs ,n'a, pre:valu qu' apr~s une I.ongu~ cont.~fta­. aparcelloit. Au proces du (ieur du rronquay comre . tiQll, ~es ~aq\1ereur~ ~i~n.t fouv~n.t 9~~eli~~ge,~:!'\rretsJl fes freurs ) l' on juge~ que ~uand le:m~ri~ge des:f~u~s Jeur<,tyaptage .. Par Ull A.rr,e~ du 2.1 d' AOUfJ5'97~ en­

,.~voit ~tHiql1ide&. arbitre,.biell.qll'~~ n~ f'tkpas:p,ai~, ,tte, Hora~eJe F.ore(~ier ~p.~hm~ 4'une..S~1}~~.ris~. quUe . les f<el:trS ne pou~oient en ce cas, q~111<ll)der,qqeJaLco~ld;1I~moit. ~ hl1-Hler partage .~il e{fe:nce.a}?~iFpp.i~e '. !oinme qui leur'ayoi~, e~e. a.r,b~~te~ {'luoiqLle le. 'bien .J\icb.er [a:ilt:;~le J e.a,t)~i~h.e.~i .4Qn~ il "YQit~q~~l~s

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. DE SUCCESSIONS,E:N PROPRl!, ART. CCLXIrI. '435: heritages; f>c Ie Pr~cre marl de philippine Richer in;.. leur tierscot1tumier leur devoit ~tre ajuge, en con­.t;me ; la Sentence fut .calfee , & on, ajugea mariage tribuant feulement au mariage a,venant de leurs tan. :ivenant, & non partage a ladite Philippine Richer, tes, Ie partage qu'eIles s'etoient fait ajuger-ne leur & onti1!t que cet article n'avoit lieu, que quand on 'pollvant faire prejudice; leur pere par l'alienation ' avoit aquis toute la [u~ceffion, ou qu'il y avoit de- qu'il avoit faite de· res biens pofterieurement a [011 cret. , ', '. mariage, & par [on mauvah; menage n'aiant pt1 di~

Mrets en fa- , Par un autre Arreft du -+ d'Otl:obr.e 1609. el1tre !\1inuer leur tiers codtumier) que comme 10rs de fon veut" des a,que. Jeanne Golfelin fille de Raoul ~olfel~ll, &Jean Gor.. mariage i1 ne devoit a fes freurs qu'un mariage ave­reurs de~ biens du felin fon frere, intime; Jacques T:ou'ftain & Pierre~· nant, ,ils n' etoient obligez de porter fur leur tiers ~rere,ql11/n'a~or'-- Bouchard aquereurs des h~ritages, de Golfelin ) on cou~umier que Ie tiers de leur mariage avenant, & a~~~~~: Tal~agc cO~lfi;ma la Sentence, du Juge de Thury, qui a,cor- non pas de [oufr~r un partage qui dil'~in~croft l~ota. ia:ur. dOlt ala freur Ie manage avenant feulemem. Autre, blement leur dro~t, parce que tout Ie bien erolt en

Arrefr du 11 de Decembre 1615. entre MeA!exis Pli- bourgage,ot\lesfceqr.savoiemunepartcgaleavecleur c;ho'n Procurenr en la Cour, apelant; & Me, Char-' Frere. On al<~guoit au contraire pour les tantes , que les Cave, tuteur d'Anlle Cave fil1e de ,Pierre Cave, 130 Cot1tume n'exclll't pas abfolur,l1ent & irrevocable~

, ¥arie Potier & Jacques Golfelinintilnes , par lequel nlent les filles de la Cucceffion de leurs peres & me­an calfa la Sentence quiavoit ordonI~e Ie p~rtage a res; elle les yrapelle en certains cas, 10rCque les f~e­,ladit~ Cave fur des mai[ons ~qui[es par J>lichon, & ,re~ ne fatisfont pas}d'intentiol~' ou ,auxordres de !,a. on lUl acordafeulement manage avenant :en ce.t Ar- 101; comme lorfqu 11 eft mauvalS menager, OU qu 11

, reft Ie fr~r~ avoit ete' ap~Ie en garallt~~, m~is il ne ,negli~e de l,es marier ; ainli etal'it rapelees &. remifes voulut pOInt parler; & bIen que,les drolts umverfels ,dans le drOIt commlin & nature!, lor[que Ie Frere ell: ri.'eulfent pa~ ete vendus) Ie Frere avoit aliene tous les mauvais menager. leurs neveux ne Ie!> pettv.eut pri .. heritages. ' ,,' , ver dece droit, fur cepretexre que leur tie~s coutu.

, Cette jurifprudence' a. change depuis;, par ArreO:' mie~ en eft diminue ; car il aurQir pu les recevoir a. " dU18 d' A v'ril 1629. on confirma la Sentence du Bailli partage , &. fes enfans n' auroient pu l'empec.her,' Sur 4e Caen, dorit etoit apelant Michel de Blais aque- la confultation qui'fut Faite d~ cetre quefiioll, il fut t:ettr de Ia portion hl:reditaire de Claude Hue, a con- refolu que ,Ia Coutume donn ant partage aux filles

, dition expre!Te de hailler partage ou mariage ave- ~orfque Ie Frere efi inauvais menager, les enfans ne , Arrets en fa- J.1ant :' Par la Sefitence o~ avoit donn6 Ie part age en pouvoiellt .1es exclure du partage, quoi que cela afoi~

venr des filles ,elfence. De, Blais, fe prevaJoit de la daufe de fon !;lIlt leur tierscoummier. ' pou~ Ie panage <;ontrat, qui lui dOfmoit la liberte de bailler partage Si de deux fteres l'un avoit vendu fa portion here. Si de deux fre-en cucnce. ' L r , 'd ' 'd" & l' 'r. I r b' ou manage avenant. ,es l~urs S,al Olent au contral- Italre. autre aVOlt conlerve Ion len, cet aqlle- res I'un a vendu

re de cette claufe , difant que leur Frere n'etant point ~eur ne [eroit pas oblige a donner partage , li 1'autre fa pan,I'autre: ne

~' arand, eIles etoi~nt beaucoup plus favorables en frere ofroit'mariage avel1ant. ,C'etoit l'efpece de d.olt 9ue Ie rna-, d 'd A A ft d d J ' l'A ft d' fi d M A " CI" P nage avenallt l "eurs eman eSt utre rre ,u '10, e Uln 1631. ,rre oune au pro tee, .ntolne ouet rOj

'pour R.e~~ H~bert "a qui la.Cour ajugea Ie tiers d'un cureur en la ~o~r; il a~olt aquis 1a portion d'un fre~ , befau prejudIce ~es aquereurs. " " ' re ; la [ceur IU1 demandoit partage'; un autre Frere gU1

, , Maisrcomme li Ie terns avoit cfaceie fouvenit de devoit comribuer au mariag'e ,ofroit Ie mariage a,ve­tous ces Arrets, o'n fit renahre cetre queftion en nant: CloUet f1,lt rectu a hailler Ie mariage avenant l'al1nee 1663. Me Jean Lepeudry Grefier aJ:1 Bureau aux fiUes de Bouteiller, par Arreft en la Grand' d.es Finances a RoUen" aquit tous Ies heritages d~ Chambre, du 1; de Juillet 16f3. Le mo~if de I' Arrefl: Lambert, & par Ie com rat Lambert Ie fubrogea a fut I' ofre du frere, & I' on ne Jugea pas a propos que tous res droits & athons jetant potirfuivi par les' [cems la fceur' eut 'en partie partage , & mariage avenant de Lambert pour leur bailler partage, it y fut Con- en ,partie. ' , d.amne par Sentence des Requetes du Palais : Sur fon En 'confequence des Arr~t~ qui ont cQlldan:nc l'a-apel, de. ~ahagnes fon Avocat f?t1renoit q~'il ~ avoitquereur a donner pa:r~age, 011 a,demand~ fir 011 pou- , " ~a ra:ur.~:elt. , de Ia dlference entre Ie creanCler fubroge & I aque- voit forcer les fceurs a prendre les derllleres ahena- pOint telll~~ a fal ..

db' d fi 1 'Ii b 'ft· I" A • & fi' re lots s 11 y a. relllr, es. l!efins uJ

reftr,e ; que, e creanCler dU rdoge e tlons, com me pour e t1el'S coutumffile~ • c ' enl

ulvl,am vente iar Ie £re-ee U1 qUl e par u Ice; comme au cas' ,u ecret" l'ordre des hipoteques, comme au 1 a ralre ,es ors. reo , que l'aquereur etoit a la place du Frere par uncomrat Par Arl'efi en la Grand' Chambre,du 7 d'Av):ll 164-4· yol~maire , & que 1~ Frere etoit tenu a la garamie, on jugea: que la f~llr n'y etoit point o~ligee. " cnvers l'aquereur. qui naturellemem etoit [ubroge a . En explication de cet article au proces d'entre Me tous fes droits; qu'en cette rencontre il perdioit les JeanIe Filleul Pr~tre, Cure de faint Jean du Tallne~ deux tiers de fon aqu~t. parce qu'il etoit en bourga- lX' Gui1Iall~eJe Filleul il1time, & Olivier Ie Filleul ge ,&,qu'il n'y avoit qu'un Frere & deux fceurs, que .Ecuier, fieur des Chef nets apelant., On ~ agite cette fon vendeur lui devoit trente-huit mille livres, &.quefiion, favoir ft une fceuc dOllt Ie manage avenant

, qu'iln'avoit dl~ bien que pour vingt~quatre mille li- avoit ere arbitre par fes freres, &ql1i etoit mort~ f~~s yres: & pour'rendre la caufe plus favorable, parce avoid:tc mariee,avoit aquis kpropriete de fa ~egl.tl­.que Lambert fon'vendeur refufoit ~e fe joindre avec , ~le pour la tranfmettre a. fes heritiers, au p'reJudlce .lui, H fit prefenter en la caufe Ie t'-'teur con[ulai~ de des creanciers de l'un de[dits freres, qui iou[eJ~oit: 1a fille de Lambert, qui fot1tenoit que l' aquereurque ceere [ceur n' aiant eu qu'une limple joiiiil~llce,el­pouvant avoir Con recours contr'eIle ;jl n'y avoit pas Ie avoitfini par fa mort: Le f(lit ctoit que ~UlIIaum,e de lie,~ de leconliderer comn:e un creancier rubrog~. Ie Filleul EC~l~er , li~ur de la ~al'auger avolt eu t,ro~s :E-Jerouet pour Anne & Mane Lamb,ert, repondOlt ,fils; ell manant Nlcol~s Ie FlIIeul [on [econd fib. 11 qlle la Cot1tume en privant les fiIles dudroit de fucce- lui fit un aval1cement de huit cens Iivres de 'reJ~te : der. etoit contraire au droit nllturel & cori:l~un, & apres la mort du pere les freres arbitrel'ent Ie ma~Jage qu'il faloit favorifer toutes les difpolitions qui les re. aV,enant de leurs f~urs ala fomme de 50~o hv~es mettel1t dans Ie droit general'; que c'eeoit Ull privile- pour chaque [cem ; & par la liquidation qu~ fut fane ge atacheala perfonne d~frere; que L~p~u~ry eta~t eime Ies freres, Ie partage deNicola.s l~ F'lleu~ f~t 1111 aquer.e~r de t,ous les ble!lS du fr~re, 11 ~tOlt de me- 'charge de la fomnie de quatorze cens v,mgt-hUtt 11-me condmon qu un creanCler fubroge : Par Arrefl: ell vres pour la part de l'une des f~urs , qUI ~O?rut de­-~a Grand'Chambre,du 15 de Novembre 166;. on mit puis fans avoir ete mariee. Olivier Ie FIUeul lieur fur l'apel hors de COIlr. Depuis les enfans de Lam. de!; Cheliletsaiant faicJailir les fermages de la terre, bert .iiam demande leur~iers cot1tumier en la fuccef- dont Nicolas Ie Filleul fon debiteur avoit etc avance (x,on , ,il~ fot1tenoi;nt que le"ma~iage, d~ leur ,pere par fOil pe~e,p()ur ~tre pail: des arrerages ~e deux ~eJ1s

;,alam ,ete contraCl:e avantqu.ll eut abene res biens, , quatorzehvres ,de ,rente ,Me Jean Ie Fllleul Pretre~ T orne I. 1 iii j

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'436 DE SUCCESSIONS\EN PRO PRE, ART. CCLXIV. & CCLXV. , Si une (reur ,Cure de faint Jean du:Tafine,pretendit qQ.'el1 qualite [eeau decret des biens du frere ,elle ne feroit pas pri~'

dont Ie maria~e d'heritier de fa. [reur 'lui etait decedee, il.devoitetre vee de demander [01:1 partage. Mr Coignard duPetit;. a V,en:tllt. a VOlt paie prcfcrablemem au fieur des Chefilets,de Ii [Ofi1':' Camp Compartiteut,efrimoit au cOlltraire que Ia qit~~ };: f~~~~~r.e Br~i me de q~atorzece:lls vingt:.?u!t ~ivres,~ol1t Ie parta.. fti?uetoit entierement decjdee ~~r l'~~t. CCXLVIII. depuis etoitm~r- ge de Nl~O~~ Ie ~ IIleul'~vOlt ete ~harge pour [a part ~u~:ant Iequella [ceur non m~nee n alante?' que Ia. te f~~s avoi.r ete & contnbl1t1on ;au n~ar1ag~ avenant de c~tte [reur ~ JO~I~al~,~e & ,Ie Jirn~I.e u[ufrUlt ~ans en aY,OIr lapro..;. ml.[Jee.~v~l~ a- confor~lement ~ ~a dl~pO~t1onde eet article'; & Ie pnete, ell~ etolt toul/ours de~euree.1lat~rellem,e,nt <J~~s/~~eg:~~r:;~~ Juge d Oroec lalant Juge, de I?,\- (orte, Ie ,lieur ·des aU,~rer,e,) &: ~a~ con~e~uel~t a/es crean~lers, pUl[_ ~ettre au prcju- '~hefilets [e por~a: apelant.:1 la C()ur?oil~Ulllaum~ 17 qu l~ n cna;Olt'1amalsete de1falli;.~ 9.uol/q~e Ie fre __ dice des crean. Fllleul 61sde Nlcolas Ie FIUeuI, qUl avolt renon,e a re eut predecede [a [reur , toutefOls alant ete aupara­ci,ets de l'un def .. (a fucceffioll, intervint partie en eau[e; & Ie proces vanc,avance par fonpere de huit cens !ivres de rente, ~ltS f.rercs l mis' ell deliberation enla premiere Chambre des En- cet avancement devoit etre regarde comme un 'parta~

quetes) les avis furent partagez. - . ge amicipe,. qui Ie rendoit par ce moien egalement MonGeur Baudry d'Imbleville Raporteur ,difoicproprietaiie de la legitime de [a [reurCOlTIl1le fes au­

que la legithne de la freurdevoit lui apartenir pr().l. tees freres qui l'avoient [urvecu , pui[que les lots de­prietairemem, ~ l'efet de la tranfmettre a fes heri.' voient etre reputez com..me aiint etefaits auparavant tiers; qu'il eioit vrai qu'une Creur demeuram eil fon lamort de leur perecommun ; ce qui eroit fi vrai que etat de fille, ne peut pretendre qu'unlimple u[ufruit Ies autres' fceres precendoient que cet avancement tant que [on mariage avenant lui etoitdu par res fre';' ,devoit ecre reduit en uil pattage egal, parce qu'il res; mais lorfque par un mauvais menage ou par une ctait exceffif; que 'l'arcicle CCLXIII. ne decidoit d~feumoll , ou par quelqu' autre voi~ que ce [oit ,.Ies poim laqu:ftio?, dont i~ s' a~i~oit; puifque l~s, biens ' biens _du Frere tombe11temre les mamsdes creanC1ers . du frere_11 aVOlent pOlnt ete confifquez 111 deere-

, fubrogez, des ee momentlemariage avenarttn'etallt t~z, & que la (reur avoit t0l1jours ete ,paiee fur Ies plus du par Ie frere, la [reur en aquiertla proptietl: biens du Frere tam qu'elk avoit \Teeu ; que pour de plein droit; e'efr une erreur de dire que Ia fceur a donner ouverture, a la demande du paftage il falqit ' du demander eette propdece, & que faute de l'avoir lifer d'une fiCl:iOll bien etrange,il faloit faire revivre I ... demandee-elle ne lui a jamais ete aquife, parce que [reur pour 111i faire demander un partage qU'elle n'a­dumome11t que les biens du Frere [ortent de [a main voit jamais pu de.mander de fon vivant, puifque ceUe & .r,a!fel1t e!~, c~lle d'un crea~cier (ub,roge, ~ette rro~ fucc~ilionn>avoit ?~il1t ete abandonnee;qu'il eft vr~i pnete eft due a la [reur au heu de I ufllfrUlt qu elle -que Ie fils renon~oltala fqcceffion de [on pere;' malS avoit auparavant ; & cette propriete lui eft due fi na- que la freur n'aiant pas demande partage dans tin turellement , qil'e11en'a be[oind'en faire aucune de- terns ottelle n'ignoroitpas les forces de la [ucceffion, lnandejc'eft ladifpoGtion expreiI"e de l' art. CCLXIII. Ie filsdu Frere n'etoit pas bien fonde a (airerevivre. ~i.\ la Coutume ne dit pas que 1a fceur foit tenue de apres.fa mort un droit qu~ ne doitfublifrer qu'en Ia , demand,er partage,· eUe di[pofe precifement que Ie per(onne de Ia freur : Ie part age aiant ete porte en Ia creancier doh partage, c' eo:-a..dire, quO auJli-t8t que Ie feconcle Chainbre des Enqueces , il paiI"a d'une voix:' ,

,creancjereftfubrogfauxdroirsd~frere)/ecreanc;erefo a l'avis de Monlieur Ie Raporteur, & laSentence ' oblige de plein droit de baillerpartagea la .fjII~. C~ dont ecoit,apel fut confir11l~e, par Arrefr dumoi~ :~uieftfi veritable,que quandelle 1l~ le [eroit pasopo_ d' Ao~t 1692,' ,

CCLXIV.

Dans quel te1Jls:le frere d~it. mar~er fa four. .

. Dans quel t·etns Le Frere a pres l' an &jour ne peut pI us difcter Ie maria ge de fa freur; pourvu qu'il fe pre'; .~ie~r%e l:~~~a. fent~ p~r.f~nne idoine & convena~le qui la demande, & s'il eft refufant d'y entendre [ahs

. cau{elegmme, elle aura partage ala fucceffion de fes pere & mere. , , , '

Cet artiCle devoit fuivre' immediatement Ie CCLXXXl, comme traitallt d'un me me [ujet~ il eft plus raifonnable que Ie CCLXI. il oblige Ie Frere a lie plus diferer apres l' an & jour Ie mariage de fa l (reur , & il punit [011 refus de Ia marier quand il fe prefente un parti convenable "en ajuge~nt partage en Ia[ue-

. , ,ceilion de fes pere & mere. Jai vu douter fi en ver­Sl Ja freur al,ant tu de cet article lafreur aiant eu partage, a fautepar

eu partage ,a r fj d' . fc" , r ' 11 d ' , faute.par [on fre- Ion rere avolC 'con entla Ion manage,e e OIt etre Ie d'avoir con- reputee heritiere & obligee auxdettes? ~elques-UJis f~nti 11 fpu m~- foutenoientla negative, difant que ce part age n' etoit Ilage : cl1~ dOlt qU'au.1ieu du lliariage avenant, & comme une peine ctre reputee he- d l' .. , 'd C • I' I' r ..' Iitiere & obligee e Opll11atrete u rrere , al11~l' ,es lreufs ? aV~lent ~ux dettes ? ce partage que comme creancleres; malS 1 on dlt ail

, eOl1traire que les filIes ne fOllt pas exclu[es li abfolu. ment des droits fucceffifs, qu' elles ne puifI'ent y ren­trer en plulieurs cas & en pluGeurs manieres, quando

Ie pere les referve, quand Ie Frere les re~oit a part age, ouau cas de l'article precedent. Or com me en tou­tes,ces rencontres la fiUe efr repmee hedtiere, parce 'lue qui dit partage ditfHCcelflon) & qui ditfHcceJlion dithlritier. & que par Ie Droit eelui efr heritier qui po([ede une chore qu'il ne pent avoir citra nomen & jU4 h.eredu.Ainli Ia fille 'qui rentre dans Ie droit de partagepar la negligence ou la mauvai[e humeur. du frere, n'y vient qu'en qualite ~e fille & d'heri':" ,tiere, ce lui efr affes d'avancage que fa eondi-: tiondevienne egale ,a celle de [on frere; & com_ me n, efr oblige folidairement aux dettes, elle ne peut fe difpen[er de cette obligation , pui[que d'ailleurs eUe a cecte liberte de pouvoir prendre

-[011 mariage ·~venant, & par ce moien s'exemter 'de l' obligation per[oluleUe aux charges de la fuc. ceffion.· -"

CCLXV.

Contredit des filles'a, l'a'Vuduparcns les pri'Ve du partage. 'Contredit des Si Ia freur ne ve~t acc~mmoder fon confentement felon l'avis de fe~ freres & de res, pa:

fillesa I'avis ?es rens fans cau[e raifonnable, quelqu'~ge qu'eHe puHfe par apres ateindre , elle.ne poura. ~~r;~~t~e~e~r1Ve demaqd.er partage, ains maria.ge avenant.: . ~ " .,,' " ',. ,

Cet article eft f~rt raifonnable ~ &la fiUe qui ne d6f6re paillt aux fentimensM fes freres & de.fes paren$>. , . , ' . : : ,' .• i

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DE S'UCCESSIDNS,~,N,'Pk"O PRE;A~T.ctt'xvL&cctxVJI. 4'37' '~La fille D'e!\: ne doic pas rendre fa condition meilleure ; Ii au, con:,. cet~g~; rn~is quoi qu'i! foit vrai que la fille avant>

pas.,rrivee de fa traire elle (e marie fans leur agrement, 011 ~emande , villgt-cinq ans ne puii[e pas contraaer mariage fans l~gltlme , fi' ~a. Ii les freres feronttenus de lui paier un manage ave- Ie confentement de (es parens, elle neferoit pas pri­rdla'l~ aval:t agsc nant? On pouroit difl:inguer entre Je mariage fait, , vee de (a fegitime ,pour s'etre mariee avant eet a<Tt'.!

e VlOgt-Clllq an , , ' ".' X\. , /', 'I' .. / . b-fans Ie con(ente- avant !'aue de vingt-cinq a11S, & celul contral.~e apres contre eUr agrem'ent. ment de fes Fa- b ',' " " '. " C, C L' X· V'I. ':--~:' ,;: "'. ,'" "

Pendd~tld ~i~o~itj de; [reres ,comm~~tp;~)Jen; A;~ ma~Me~ lesfo;trs.' -' ,',', L

lens.

P,e?dant la mi- , Le mariage de la fiIfe ne doit~[re difere pour l~n1if](),rit'e d~(es' {ceres· fa~ris fera'ri1ari~~. ~~~~e~~s ~:~~s, par Ie confeil de~tu~eurs.& ~es p,lusyrochai?~ pa~ens & a~i~, 'l:e~9ueIsllli bai1ler,onth\.aria~: vent. etre rnariees O"e avenant, fans qu 1,Is 1m pmifent batller partage : &, aU,~as qu,ds I'e~lfent baIlle, Ie fils les iceu.rs., ~enant ehage Ie peut retiter ,'en baHlantmariage' avenan't. f ,,',; ~'" ' )

, Cet' ~rticle eO: beaucoup plus eq~i~~bie que Ie ~ CCLXI. Ort aprelld par la 1. 10. de n.upt~iS, queUes

Urage (les Roo rd' r. I I . d fi'l '! I • penonnes on olt eon,iu ter pour e "manage es -maInS pour e,ma- ct.. fi l'" r. . ,{; , " riage des fiUes. les: In conjun,,~eone earum In J acrl! pOjttarum.~ pams

• expeaat~r arbitrium, [cd Jui ju,ris jipuella fit, ipJius, quoque aJfen[u~ exploratur;. ji patris auxilio: deftitut~.,

, matris &. propmquorum & ~pjius quoque adult£ requI-, ratur judicium; ji utroque o~bata parente ,rub curato­'TU defenJione conftituta jii-,& intra honeftos competito­'Tel matrimoni'i, oriatur certamen • ut qu£ratur cui po­tiJlimumpuella jungCndaJt; Ji pucllacultu verecun-' ai£ propriam no~uerit d~from.ere voluntar~m. cora~ pojitis propinqul! , judlCl deleberare permijJum. ejhu. melius Jocietur., . " , ,: ' , Les fentimel1s de la mere & du tuteu,r etantopofez, 011 demande lequel doit et~e fuivi ?Cette queO:ion fut autrefois difputee a Rome avec beau coup de chaleur: p'ne fille d'unemaifon Plebe'ien~e charma par fa grande beaute~~u~ jeuneAs gens '1:u~ la vpulurent epou(er, l'un qUI etolt de me me condltlon que la fille; avoit de fon cote les tuteurs qui etoient ~uffi de me­me qualite ; l' autre etoit noble.. & d'une l1ai{fance il­luO:re, & la beaute de la fill~ ctoit ~e[eul motif de fOll amour. 11 etoit apuie par Ie parti de la noble{fe ,& il ~l.Voit glgne les bonnes graces de l~ mere, qui defi­roit paffi01111einent une aliance fi confidl:r~ble.Les tuteurs au contraire temoignoie11t plus d'inclination

f pour Wl homme de leur parti. L'afaire l~aial1t pu Le rnariage de s' acorder ,in ius ventumeft ' & audita matru poftula­

J~ fil}e fe. fait par tu tutol"umque. magiftratU'l [ccundum parentis arbi­I arbmatlolldcfi1lx trium dant jm nuptiarum. Livius I. Dec.t. 4': Mais parens paterllc s . ' I fill' I & fix matcrnels, aujourd'hUlle mar!age de ae ne depend pas [eu ~-quand Ja mere & ment de la volonte de la mere ou d~l tuteur, on fait

, Ie t~teur {)nt des une a{fembll:e de fix parens paternels & de fix parens ~entlmens opo- maternels , & Ie mariage s' acheve ou fe rompt, felon ez. , Ie plus grand nombrede voix: ~nd Ie tuteur ' / Si Ie I t~teur ou les. plus proches.parens contre la,

ou les parens don- defenCe qUlIeur eO: fmte par cetartlde,dolluent par .. nent paftage a la tage a 1a [O!ur enia mar,i,ant , il femble qu'ils ne peu­ft;eur en ~alma- . vent commettre impunemel1t cette faute : fur quoi llant, 11 e man ,,' d' 11.' fi I '. , peut les rendre 1 on peut former ces eux q~enlo,ns". I e ~an peut garans de ce par .. les rendre ga':'ans & les obhger a falre valOlr Ie,par. tage, ou fi les tage qu'ils lui ont prom is , ou fi les freres peuvent freres peuvent condure contr' eux en leurs interets ? , conclu re con- . Arc bl' 11 r. tr' eux en leurs in- "Le man parOlt:, rort ravora, . e; c~r que, e exeUie terets ~ Ie tuteur & les parens peuvent-lls ah:guer dune C011-

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~ravellti6n rt Eormeile ? Il eft vrar que r~guiieremerit les parens rie font'po~nt garansdeleurs avis ,: & s'ils n'avoient faitqu'arbicrer Ie mariage avenantall £Ie .. ' lade.ia vraie valeur, 'on' ne pouroii leur imputer de faute, parce que la valeur des biens etant incertaine~; il eO: mal~'aife de faire une eO:imation G juO:e quiil n'y ait rien,a dire, & c' eft l' efpece de l'A rreO: raporte par' Berault', Otl lecuceur &les parens n'avoiem pas acor-, de partage a Ja fO!ur:: le Frere fe plaignoit feulernen't:' que ,l~s prome{fes etoient exceffives, qu'il'aimoic mieux' receyoir; fa fO!ur a partage; mais quand ils re~' fervent la fO!ur a partage, ils ,ne peuvent 'ignore{ qu'ils outrepaffel1t leur pouvoir', &, qu'its font une', chofe qui leur eO: defendue par la C0l1tume: S'ils ate.;.', gU7,ht quAe'le tn~ri s'eO: trompe volo.nta~rel1lent"pui~":: (IU 11 a du Cavotr que cetterefervattoll a partage etOlt. null~; on repond qu'ull tuteur qui ne d6it rien faire: (ansprelldre, avis,& des parens qui ant de l' expeden.' ce,foI;lt beaucoilp'inoins excufables qU'un jeune hOnl­me qui n'ecoute que (a paffion, & dont rage' ne lui \ permet pas de favoir les loix & les CO,utumes. Mais Li'~rr~ur $1\ Qn #po11d pour letuteur & les parens que le;mad: Dro t 11 excur~ d ·,' fc' 1 CAL' perfonne. , Olt S lmpmet: on Ignorance, 'a outume ctimt pu. , blique il adu lafavoir, l'~rreur de droit n'excufe per-fonne, & comme il s' agilroit, de (on feul intereO:; & que les parensn'en,tiroiellt aucun benefice, iJ n'a pd exiger 4'eux d~s paCl:ions inciviles & liulles, :ce qui nie paroit raifonnable.'· , ' " ' , , A l'egard des freres, la quefrion eO: aifee a rerou.

dre, -la Coutume leur donn ant la faculte de revoquer te Frere pent re.' ce que ,Ie tuteur & les parens ont fait, il ell: en leur v.oqu~r .Ia dora-,

. d' 1 ,. d' "1 " , c ' CIon ralte par e pOUVOlr e reparer e preJu lee qUI eur a ete ralt ,& cuteur & Ies pa~ ne Ie fai(ant pas ils s' en doi vent imputer Ia fame, & rens. nOll a leurs pare~s. .' f " , '

Mais il reO:e encore cette dificulte touchant Ie terns dans lequel Ie Frere eO: tenu de 1'(;!Vbque~; il fembIequ'il n'eft pas nece{faire de fixer un terme certain, parcequ'aparemment un mari ne tarde gue-' reo a pourfuivre fes,droits ; neanmoins s~ilne Ie fai­foit pas, il ne faudroit pas limiter cecte revocation a une annee "comine dans l'art. CCLIV. pare~ que rOil ne doir pasavoir les memes egards pour les ac-' II:i dix ann~eg tions d'un tmeur ,comme pour ceUes d'ul1 pere ; mais pour la levoca-. au moins Ie ~rere eO: ten,u d'agir dahs les dix ans ~ tion~ qui eO:,le tem~ ordonne 'pour revoquer les dona"'\ ' tio,liS.,· ,

CCLXVII. , ,

Pour'Voi des filles pO,ur fa nJglig~nce'du tuteur'de'les mdrie~. '. Si Ie tu~eur en negligent de marierJa freitr de fon pupilte ~ etalltpar~enuee~ fes ans llU;; -,

fill;So~~:~ll:~:e .. bils ,.eJIe peut fe marier par l'a vis & deliberation, des a~tre~. pare.os & amis " 'encor'e qu.e ce, gI'igencc du tU- ne f~lt du confentement du tuteur; lefquels apres aVOlr OUI Ie~lt,tuteur, peu~ent, arbnre( t:ur de Ies rna- manage avenant. ller. ~ ,

, ' ,! \' " Lorfque l~ tuteur negligel~de marier fa pupille, il ,eft rai[onnable de lui donner la liber~e de [e marier:

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par l'avis de fes parens ~ puifqu'apre~~villgt-dnq an~' dIe Ie peut (ans le, confentement 'de: fOll perea " " ~

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Provilion de la fille aiant vingt-. cinq ans,eu aten. dant [on maria­ge ..

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·:DE SUCCESSIONS.EN, PROPRE ,ART. C:C~'XVUl~· . '!?,'I _:, i.; " "

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': ':: . "Pro'Vpon de fa Jil~e ': aiant rvingr-cinq ans. ' . • ..: ,~" ,,' , • . '.' " ., I'. "

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Fille aiant ateint l'age de' vingt.cinqans al1~a provifion fill' fe's freres eql;lipolent au rna. riage avenant, dom: elle jotiira par ufufiuit atendant fon rna~iage) enfe maria':lt elle aura. la propriete. .. . . , ,

. ,eet article cO,ll~i~llt d~ux di(ppliti9.ns ~ parl~ p~e~ \ pretendoitque ~e~te cauf~ (~,d¢voit J,ecider par de~' miere; il regie ce :que 1a fiUe peJlt ~emander apr~~ ,'. circonll:ances particulieres" : la 4(:mation etoit faite (lIl'e~le eft parvenu,e ~ l'age de 15 ~lI1S ';',<¥par!a fe~~>ll"., ; ,cam p~u~~'ent~~een Relig~,?n qU,e p~~rl~s frais d~ la de , 11 nedonne qu' un limple ufufruit a la fille de :la . reception, & 1 ameublement qU,llm erait necelfalre, fomme qui ell: arbitree pour fon mariage' avenant;~:, '& pour lequel on avoit debcmrfe mille livres , fuivant

La. fceur avant' . C'eft unufage, certain qU'avant l'age de 15 ans la le>m~moirequi en etoit reprefen;e.:de rone que, ne rage de vingt- (C!ur ne peJ,lt demander a fes freres '''Iu'une penuon;; rell:ant plus que quil1ze cens livms pour lui fournir cinq ans ne ~eut '&; qu'il fufit qu'ils luiaient fourni fa nouriture & {on fes ali mens', on confentoit de les remettre en don_ demGande,r [!qu re entretien; mais apres'15 aus eiles t>nt,une proviuon ' nan[ une penuon honncte. Mr Hue Avocat General i:;.lon a es re- qlliequipole a l'iiltereftde la fomme qui leur ~par,,:,,: conclutala nuUite de la donation', & qu'il f6tajuge

ttent-pour leur mariage avel1ant. ,,' .. C .. . ',' ", deux ce!lslivres aux' Religieufespourlesfrais de la " On aprend par cet, article que les filles nefontpas, reception: Par Arrell: du i ;de Mars 1650 .la'donation

. feul~merit ;xclufesdes fucc~ffions) mais, auffi ~u'e1- fut annulee,' Ie Frere f~t condamne de paier 4-00 liv.­les, n ont qu un fimple ufufrUlt furla portion qUlleur pour les frals, & 110· ltv. pour la penuoll, avec les· eftacordee pour leudegitime,ju[qu'a ce qu'elle~[e' arrerages depuisl'enw!een Religion; Cette jurif":

l~a fill~ nh~ pent marieht, & c' ell: par cette raifon qu'eJles, ne peuvent prudence a fouvem change., & les Arrecs du' Confeil a leller m lpote- I'}·" , l' I' . (" , , fi' 'f« d . quer fa Il:giti~e ,llpotequer 111 a lerte~: on pe~t,en'[a.Ir~ ~omrara1-: ont ,c~n rme ces orte.s el,contrat,s.. .. .. avant [on maIla- fon avec. les fils de fatlll11e,' qu~ ,ure CI'1)ll, , eftam ft . J al vu fouvent conlulter cette dlficulte: ceux qUI ge.. ,li,beram habeant p'eculiiadminift~at;onem. donttre ta·· veulentaquerir d'Ull Frere) charge du mariage de fes

m.en. nrm pojfUfJ7,; onn' a ~as lailr~ de douter {i da,ns un fre.~rs ; penfe,11t tro~. ver ,leur f6reteen faifallt illte~v: .. cas fa",orable 11 ne ferolt pas raifonnable de la1lfer a mr la frear, & lUl palane une fomme pour fa legl_ . la fille la liberted' engager toute fa portion, ou par-· time, quoi quecela fe falfe du confentement du frere, tie d'icelle al'exemple d~ ~~me fils de famille) le-- la fiUe n'ell:pas'privee de demander ce qui hii apar­quel bien qu'il ne puilTe .d~nner;tamf:n ji i~ft~ rat;o-' t~ent, ne, pouva:n~ avant fonmariage dif!iperFalegi­ne .motus aonat J poteft am locum eJfe; d01'1atlom, I. ft- tlme,& dlfpoferd une fomme donteUe n a qu un uTu. lius ,§. 1. if. de aonat. On n'a point dotmecet.te liberte fruit, a)lffi Ie plus fouv~l1t ce n'eft qu'Ulle tromperie. a,ux filles,quelque favorable que fUt Ja caufede la do.: ,. Il faut neanmoins remarquer que cetteprohibitioll nation, comme i1 paro1tpar les Arrecsdonnez,entre d'aliener celfelorfqu'e la freur eft re-~uc a partage,

. Ie Pelletier & Richard Longcha~p, & Ie fieur d'Iti- quoi ql1'ellel1e foit pas mariee;ca,r toutes les fois que ~arville-Biard, contre les legataitespar Ie tefl:ament Ie Frere re<;oit fa freura partage , ou par fa volonte ,

Si Ie frete eft de' fa: freur : en l' Audience de laGiand~Chambre) du 'ou par punition de fa negligence, elle devient fa co­tenu de paier la 2.l. 'd'Aout 1661. on plaid a cettequelHon, ii Ie frere heritiere) & par confequent eUe aquiertla propriete ;~~~~br~'~en a- feroit tel1u de paier la ,fomme , laguelle onavoit & la libre difpoGtion de tout ce qui tombe dans fOll pour Ie mariage arbitree pour Ie mariage avenallt de fa freur pourfotl parcage: La .Coutume ne reduit les fiUes au firilple avenant de [a entree en Religion? La caute futapointee aUCon(eil;' ufufruit que dans Ie cas du tl)ariage avenant ; & com­fo:ur, pour [011 mais auparavant on avoit decide cette quefrion. Bra- me eUe ell: rigo,ureufe, ilne faut poilltl'etendre au ~i~~e~e en Reli- dechal Commis au Grefe de la Cour , aiant un fiI~ & de;-Ia de fes termes,& puifque Ie rape! a partage remet

pluueurs tilles, il arbitra pat fonteftament Ie mariage les filles dans Ie dr~it commun, 'on ile peut leur dif­de f~s lilles a chac~ne deux mille cinq cens livres; fur puter Ie titre de proprietaire. 11 Jut juge dela (one . la n!duCl:ion p~etellduc par Ie f~ere, ·Ies parens juge- e~ la Chambredes Enqueces, au raport de Mr de Bo~­rent,qu'il n'yavoitpoint d'excesencettearbitr~tion. vlll-de-Montmorel, Ie 9 de Jllin 1646. Le fieur de Fran<;oife Bradechal l'ime des filles, voula~t faire, Cretfanville-Bailleul aiam re~u fes deux [reurs a par_ J?rofeffion de Religion dans Ie Convent de S. Louis tage, elles eurent la terre de Tournay &' cinq mille de Rouen, par un contrat fait en laprefence de la livres 'a prend~e fur leur frere ; il echUt ala pUlnee

, , plupart de res parens, ala refe~ve de fon' frere, don. quaere mille cinq .cens livres du prix de Ia'terre de na au Convem les d'euxmille cillq cellS livres qU'elle Tournay qu' elles avoient vendue, & pour les cinq avoit pour fa legitime: Les Religieufes aiant faifi les 'mille livres duspar Ie frere, fur la demande qU'elle fer~ages ,du frere 'pour les ·arrera~es , iI,S ell eurent lui en fit.'il ofrit d'en fai.re ~a.rente, qu'il av?it inte­. mam-Ievee, nOllobll:ant fon opoutlon,par Sentence rell: de IU1 ~onferver Ie pnnclpal pour fa noumure, & des Requeces : Sur [on apel, Dudit fon A vocit COI1-· qu'il y a voit p~reille: raifon pour Ie paftage {Iue pour cluoit<]ue ,ladonation etoit nulle, C.quoniam ftmo- Ie mariage avenant, tous deux faifans Ia legitime de­niaca,extra'Vag. deSimonia, & autres textes quide- la ~lIe, qu'il etoit, jull:e d'~l1 confi:imer Ie capital,

La nile refuc 1 panage peut alie. ner {a, legitime.

, fendent de prendre aucune chofe pour l'entree en dont elle ne POUvOlt receVOlr Ie rachat: La fille pre­Religion, & Ie C.ft pericul0Jo,de ftaturegu.l. in~. de_ tendoit que cet article ne s'entendoit que dq mariage fend de recevoir un plus grand nombre de Religieux avenal1t; qu'une fiUe majeure comme un fils pouvoit que le Monall:ere n'en peut ~ourir, ce qui pronve difpofer de [on bien; que. Ie mallvais menage ne fe qu'ils ne,peuventpas inen~e prerldre une penlion; Les f,refume; poi~t ,nemo pr.t[umitur ; a flare fnum. , Par Ordonnarices d?Orleans , article 19. & de BI6is,arti. 'Arreft Ie Frere fut condanlne de paier les Cillq mille

Am~ts pour l'alicnation de Ia Il:gitime: d 'une nile rc£uc a par .. tage.

Ie ·18.condamnoient. pareillemen,t ces donations;, livres dans. fix femaines. . auffil~ C~)Ur par,pluGeursArrecs ayoit annule. cesJor:~. ' La meme chofe fut jugee en la Grand'Chatnbre,le' ~es de donations, & pai:ticulieremei~t'par ce1uide Fa- 7 de, Juillet 1665~ entre Fran<;ciis.Ie Royapelant dn vier, du i8de Jciin 16f9.'quefi l'on avoit qnelquefois . Juge de Ba'ieax, & Guillaume Ie Coq intime. . aprouve les.penuons, c!etoit lorfqu'elles avoientete Mais uhe vieille fiUe s'imagina qU'encore qU'elle '

. ptomifes parle pere ou par les parens;& non pas lorf.n'eut pas ete admife apanage, eIle avoit aquis la li_ qge la donation eft faice par celIe quidoit faire ·Pro-. bene'de dlfp6ferde fon.mariage , par legrand nom"­fefRon. De Cahagnes pour la,Superieu~e de,S~Loiiis~, bre,d:allnees qu'elle avoit, vecu. Le fieur Vautier

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·~;';:·'bt·~·~STJe~tsSi6NS'1:EN ,p·tt'Ol?RE:(iAltT:CctxVnt .' ,; '4~~i -tvoi~dh(r61~& ifoi$!filiesf; ie~ frete~ 'erih,adaht:~6cl di[po[e,~.;(tii'irult lei; 'artttt£Cxtv~ tCCCXV;'& 'deleur~'{re~~s 1~id6ridereptquatre'irliBem~~es~'&1~~' C~CCXXV~ {i dt6J~t6ii: iilli:rieuble la' donatiOll' deux fret~s il1Qcs avOi~nrpri,s cha,c~l1 ~h:fief par pte..' et<?lt y~lable Cui v.aI~t l' art.icl.e CC~CXX.XI. & pout· ciput,rqi.ii:v:rlo~erit'l~s Hed~(tied :dero\.itJl~:t)i,en; ~e~ ht:t:CCqcvmnl rt'etoiti pbihtde :la'Coutume de . {oh'(!'(lu~il' t1e'tefloit)qu~ 1~'itier§'~6'uq~ftt01s:'i*fte8 Ga'iix';~ s'entellddit,des·filles 40ilt le''rilariageeft p.He : pu~We!(; '& h~' frtr~ a1fic'~tart' '.iii~i~ V :l~(Wct~i?d' frere [u~· ;l¢~: immeubles! ;·tj:lai~ :en ~(ehe· tencontreccite .' -lui, fuccedi ': cdte':fil1e -qui r~0:~it:~p6tltv:Oir' etant [amille aiallt e,cetid:ede lafticceffiolll1lobiliaite,poar agee·~e [oixa'ritb &: 'd~u'i(Hlh's~ ptefeiftit:R(:'luete ~~la' la p'aier a Ieut-freut'lors de [dririlariage ;' des ce mo~ .

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· Cd?t;~dH~ l~s fiire~~rUlamnera lui,pai~tqt1a:tten1ilJ tiier~t'¢lIe.l~i etoitaquife de,flllitivement; & quahd:' lelivres p'our fOb tP~ri*gefFcl6nt·el~el~uroitlapr6J Partide·t\uroidi.eu da')iS la Coututhe de Caux,la 'con_ .

La Cothumepriete. Le Tellier'fon AV'6bit CoUt~rt5it)~t1e'1?iellque~' f~<)U€hte eh Ceroit :cOIitraire~ a l'iiitime; car ft bIt.' >

ne donne aux iiI •. la: Codtume ne donnat que l'ilH\fn'iit:etHitendant Ie fre'ur il'avoit en qu'ul1 Gmpleufufruit, la prop..riete:> les qne i'uCufruit mariage, eela ne s'entendoit que desJilles qui fOllt en feroit demeuree a ~eux qui l'avoient fournie, & ~u mariage "ave- encore en age &(en etat d'etre marices;m,!:i§.pui[q~l? ,<)ui'!'.avt:>ient laiffee ell depot entre les mains de l'al­nant. f~ partie ne dev~it plu.s a~oir d':[perallce ni, de pell- ne, &, afr~s la mort ,de la fiUe ce:t u[ufruit auroit,he

fe~s pour Ie ma:nag~, ~I n y aVOlt rl~s ,4~:pre~~~~,e 4~; ',~ ~?nf91,~d~ a l~ propnete , I. ~. & ~4:' if. ~e ufufrttl?-1m refu[er la pr~prIet(;! ; Ie fr~re ame-.etailt d mtelh- " altl~·quand,l afe~aht ne [e~?lt he~lt1er 111 propnetal_ genceavec fa freut, y dO~11l01t fon con(elltement par ~e ,1.1 pouy~lt repet~r ce qu 11 a~Olt fourh!, caufa 4a­l)ila:O:re fonAvocat:Catucpoudes aUt~effre'res~i:e- j :t'J.·':CdU!:t no~ [equutJ;l II'ne' reO:~roit done 'que . de .1'0ndoit ~ue cette,pretehtionetoit ~:ohtr~ird,cetaN"~ .voir ce qu'il:.-av.oitc6nfere pourcon;lpofer lesqtiinze J '

tide; .qu.~iletoit rid~cule~~e;~emande.~,e¢~te:p~,~pdete..' r' mille )ivres;,;:& ~n ~e faifa~lt .on' trouveroit que le~', · [ou~pret,~~t,e ~e fe~ :a~~I:i~e.~ ~ ~:, ~l, ~lt. ,agr~ilble~~Il,h ,:}-l~a~~~ \ ~ n,tif~e. !i ~rfS . .0,' exc,e~e!oient poillt, ce ,qu;il . qu~, fi :~eli1~tOlt on qede~Qlt plu,s ,1 ~geter m,ar~age. , avolt con,mb,l:Ie., du fiel1; 1 ar~. CCClII. qUI d()lll1e a 'avblallc'; 'rrials'rriir{age paO"e'; (Judi l~s freres etoient·'· t a~ne ~h Caox l\ihdenhe fUcCeffioil des col1at~rau~~' , bbi'iget'de' 'p'aier .tv~tif; te·;tnariage '; 'tt;iunie' le pLu~::' 'he :5' eriteildpbii£de la fucceillotl des freres oi des'; Couvent i1ne fe paie qu'en deniers, ell~'s Ie con[ume- fll!urs, comme il parolc par l'a~t. CCC. qui' idrnet:' roient & ret~urneroient a la char~e de leurs freres ~ l~s p~l~es a l,a fuc~effio~ du Frere decedc, C'ltlS ~l1falls, <equela 'Coutume a (agemellt p;eyur,.:auffi ·la Cour d Pll 11.s en[ll~~ .q)! * ,dOlyent allffi fucceder a leurs aVQit·deja decide I.tn~:p.are,ille ,qu~.(l:!Qn .. elltrede la fce,urs,j>llitque Ja:~aj[Ol1,eIl efi:,pareillc:, I. illud 32' ad: Polfe. &.B.Quebard. ,13ou~ha,~d,avoiqnarie'une oe.fes l::.f.lquil. Caf~quo.s ncefit paritau,quitatt~ &. identi ... . [<:eurs ayec de laFotfe,quiexigeades p~qIl)e{fes d\me tM rationi!,non funtqudad i,uru.diJP.oJitionem /epa-ran:, .. . autre' (a:.ti~n<?n'l11ariee,qui.del11eur:oit~ye~ lui; apres ai,< mais c:efl: un ~neuble quidoit etre partageJ~i-: ; .Ia mort de :cetce fille·il pretendit s'eQJa,i~epflier ,{ur yant .l'article <;CCfCV1U.'....' ..: ':'".

,. fOIi mariage avenanti Bbuchard footiptqu' elie 11' a:' ,L'intime pO)lr, p'rouver que c' eto!t Ull, immeuble~' , "·voit pu engager [a legitime:; ce qui fut jugede la for~ aleguoid'artic:le l),XI. mais cet artide n' avoicpoil1.t: '. .

~te : Par Arrefl:~ll 9 de Dece!ll?re 165 o. cette vieille ~e'r~PQrt ali faif,don,c"i1 s:agi.{fo.i~; p~l1r faire,queles. . . ,~. ,,IiUeJuJ.,t, de.b¢utee .de fa ~!equ~te .• ,: ;';:: ... ,,' _' ': ~eI:llersdonlle,zJaUl?~ @~/01e.~lcYll: Itntnel.t~le~ nIl;: ne!D~~n);l~S' dOl'~, , Ce n eft pas dans Ie teul cas du part age que la fiHe propre ,deux,chofes fOnt reqm[cs ; 1'tll1e qU'lls (olent 'OIl[ ~t~e i fill\: •

La fine qui a aquiert la propriete & qU'elle en'peutdi[po[cr: on a ,donn,ez .p-our fon mariage, l'autre qu'ils foicm deO:i- tIe & un p%~:: obtenu Ie tiers au juge la meme chore pour celle qui avoit obtenu Ie ·nez poutfa dot; deforte que G les den,iers font dOll- d~iven[ ~tre ~e: prejudice du ~[c tiers du bien au, prejudice du fifc ou du creancier [u- llei·Gmplement pour [on mariage , fans deO:ination ftlne.z P?ur. lo~ fl~b~ou l: :rl:nc~~~! br<jge ;.par ArreO: eIlla Chambre de~ EnqueteS,~111 ~de ~oc" lli de~ina~iOJy·d':,mploi eli rente. on herita-. manage & fa dQc •. ,g P de Ma11659. atlraport de Mr Clement, ceo 'qUI dolt I!es, lIs demeutem touJours meubles. Bacquet,des . ',:, cngager. u

.avoir.1i~lf .en cas de, dec~et. ' .. ,',;.: '." ,'.. droitsde jufrice, ch. 11. n. 309. & l'article DXI. fai~

'guts:~J~l~~t~~IC~a~t~iJ~ ~i~~~\7:u~g~~t~e~1:~; ... ~a~~~:J~ i~~~~,u;;el~~14~:h~;e~ K:;i~~~ ~~it~~;~~, T oufreville-Ie-Roux Confeiller en la Cour, on agi:' !ignes. ta ,eite 'quefHoi1. Robert de Ba:illeu~avoit CiIl"q fils . ' L'intime s' apu'ioit pritlcipalemcnt fur les arr:OXT.

, ,& quaere £illes, dOlltune ref to it amarier' ~ par lerar'~ & CCCIII. ,aufquels iln'etoit deroge qu'aucas de' .t~g~' 1es.n'leubles ~_des· i~1Ueubl~sjdu.pere ,i fut l'art.'CCS.fo~sleque~,lesfa:urs n.'e~ar1t paseompri .. , arre!e . que les deniers 'des fermagesprovcnans des res, ,II falOlt [ulvre la dlfpoGtlol1;de~ arc. CeCIII. . . terresapartenantes aux ptlineS, leur derneureroientj . Pour 1a refoiution de cetce qllclHol1l il femble que & pour,les atltres ineubles ralne en fue [aili , a COI1- les deux dOl1atiol1Setoient IlUlles ; que toas les freres dition d'enpaierqllinz'emille livres a Aldonce leur nepouvoient rien pretendre a cetce fomme adroit freur pour[on mariage avenJnt : depuis· cette fille fucceffif;' ainu ces queO:ions·{i CeCte [omme etoit·

· donna all Gen[ de Blangl1es [on [econd Frere quatre meuble ou imineuble,. & comment les [ucceffiotls mille Ii vrcs; & a MortG'cur de Toufreville mille li~ [e parcagent ell Caux,etoientillutiles,ptri[que l~ freut'· vres;~pd:s la mort de cette fille fans avair ete maril:e,; n'en avoit aucunepropriete;& que les freres enliqui ... Ie Geur ,d'A 11gervillecontredit la; doriation en venu·. dant c;ette [om me n~ a voient eu d' autre intention que : de~etar'tic1e:Il s'aid~it auffid,e.ra~t. C~~CXXXI.' de ~u.ire~l~r fo~ lUaria:g~ avenan~, te qui l~i 8toic <JUI defend 4e dooner a fonhermer Itnmedra:t; & que, la hberte dell dlfpo[er ; tIs pouvOlcntdonc.pretendre d' ailleurscette fille aiant rerhis I' efet de [a donation a:.. I cette fomme a proportion de ce qu'ils y avoiem COIl .. pres (,1 l11ort,c'etoit nne donatioll acau[e de mort,qui cribue, commeen: ctans tOUjOllrS les ma'itrcs, & tou- ' etoit nulle fuivant l'an. 'CCCC.XXVII.'cette fom-' te.ladificult6 :conli0:6it a [avoir d'ou dIe etoit pro­me qui eroit deO:inee poudon mariage etant un pro-.' vehuc ::Par la Cm1tume de Caux i art. CCXCVII. pte,-art. DXI. on avoitTuge nullda dcin~tionfait.e au-: lemariage des fiUes eft pris fur les meubles, .& sms' l' a'r la Coucume dit Sf de Blangui:s,vd fagl1alite d'heritier,& 011 avoit. ne[ufife'nt pasJur les.il11meubles,ce guiea fort avaq... d~ Caux' Ie Ina._

confirme·.ce!le du 5~ de.Toufr~vi!~e'! Sur l' apel ~ la: tageuxa l'a~nc '. 9tii :~e ~ontdbuC: p,ar -ce m~ien que : r~~ff~;sl~l~se~~ C~ur~le 51 d Ang~rvtll~ cOl1fe11tltI efet ~e la donatIon pour fa,part, quol qu·d altIes deu~ tiers ~e 11l1~me~ .. , tIcs , noon [u,t faIte a Mr deToufrevdle.; &'pour lesrde BlaI;tgues. hIe; or en certe/ucceffi~n la manage .:nal1t ete pt:1S ·l'Jmmeuble, il maitJtenojt auffi la donation a lui faite, Cdit que les fur les meuble.s ",tous les freres y ivo'ient contribue '. quinze rilillelivres fullCntteIius commeun propre &.. egalement j ~Letoit dOllc rai[onnable qu'illcur re';' C

comme tinimmeuhle; du qu'ils fu{fent-reeutez un: tournat ~ 'proPbrtiori-~ '~ ie depot qu'ils en avoiel1t,: meuble,& quand ellen'en auroit pas euli'difpoGtion ~ fait, entre, les~ai6s. 'qe I' alrle:, ,eroit a condition jl y devoitav6ir part ou'par revedioll oupin [ucce[.;., de .~e paier lorsde fon inariage, lequeine s'etant- , lion; {i cetce fommeetoit ineu~le eIleen 'foUVQit poillt eafw.vi';. ~ette Jonime·n~avoit pOillE chan~e',; .'

. I' . "

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De 1a 'provilion due aux fa:urs par leurs Ereres,. lorfqu'elles ont du bien du COte 4c leur mere~

tes fa:urs en quelque aombre q u· elles [oient, ne peuvent jamais precendre plus lju,e Ie. tiers de l'helitage. : ..

t~s heri,agese~ bourgage ~ com­ment fe partagent entre fceres ~

. fa:urs~

: "

. 4:40. DES:tJ.CCESS] ONs:.E~ :J?RO~PJ~~E, A~T~, qCLXI:X'~j~' GJC,:YXX. d~ n~tpre; ce ~urfu~. j~ge 9~J~ forte;~;atl~apo~t; de, ~~r.ep~ d~~~ .l?!e.!ls:~~ c.8te .~~ lc;~t;~e.re d?~t,~ll~s p,o~ l1onli~ur Labe~. kmq1.s de ':Pe.~embrt'\1111~uX C~l~~ y',,?~e1)t ..se~me~~r.llJ;,)e,u~,.penrtQP '~pUt~(<?I,S Ae,yolt vingt~ ... " : '/,/:.'" ">. '.j'. :,.,,~;U;) ~tr,eprif~.&.Jl,lrJe(~ie~~,d~sfr~J~s~·fu.~ce1.u~~.~la Lapenfiondes ,., C<;>m,1l1e·le,marl.;:qui{ joili; a drC?i~ .d~ .. vi~llite ,*~ \~e..i'e;~ Ptop.q~.t.~91};~4u.b~¢1l·p.:1a,~e.r~~1~.d~:!:lla!.~age lilies peut ttre biens :defif~1rtIp~ ;,p~J,i~[e. ~ifpenfer d~. rel)i,ettre!le ~yel~~ht ... ;~e~:~Jl~!!.l!t: ~e~ .fr~re,s)e~.~ ~yoit I1?~S:~IJ; H4- priCe en partie . tier.s f.a fes' enfans .; J or[ ~qe j~',ai11e.llrsils . ~~t deC] tl9.i p.~~[e ;la", ~p6p? f~~ier.~i ~~)~~r~ f ~urs .. = Je. Jug~. en }~:r!~s) b~e % ~d ~~ fubfifrer., on'~ d~I::r;tAA4~.fi Ies frerespouvol~Pt [e,qe.l ~:vp~~ aloqe .l",,~l~!~f~r ~e: :Q.l~,l~·Ae$,~er~,s,;~,! <J.:U,. bicn maternel, :l .ch~rge.r,de la.l)rO.viftoh:ept~(!re. qu':!l;s;doiverit a k~r~ ~re;llJ~i~~~f4q:~t9~ d~ !a.~~~~; !f~~ l' ap:elq~sfr~!,es, . ~r.oporciol1 d ',ice* f~ursJ.lor{qu~lles onto dll bIen du.c()tede lelJ.l' Il1er~ 1: la: ~en~~m;~-.fl,lt;Q<J.ffe~ ".~.~~ ;ref9J!P~11~:1l: fHt~l~,A.ue L\l & du marlage 11 futjuge en .la Ch~rnl>r~.des E~l.quetes·;le qeuxieme! le~,{rer~s~ ;lj'eJl:;p~.rte.~oiet:tt.qu'qtl,/~i~rs ~, ~ I~s. A.~ux aVCllallt •

. d:A~:l"H .19 59~al1 [ap.?~t;de ;MonfieLi~de:Gl1~bray;q~~: . ~.g~~h ;t~.e~~j /~m~~rt;p .. ri~X~,:!e k~~~ ~1.~. ~ter6.eJ ~;~.~nt:. ,'j ~~ol:queles fiUes fo~t1~s dun.preQl}er maIlage'PQ1I"e:o! ~gar~.~J.'!:~ill~~.4 ~~J~l~npp n:; :.: ':.J '.~,,·j;;l\i'.~L.;:.'

.. . .' '. ".\' ,':';; cf~~: ~t, . ~'n~;'~:~,!'i~:'~':::~~:'1 :~i,:':,:/Y,:: {~:::;; ;:;. ,';:. • . . . ,.' ,......... '. ':Paria': es'~: ':ort;~~; &Jro#i:.(J'ei(fo~r~.,~ ,:;.'(:,i .1' ','"SI':' ." ~JI ".: .;:~:':.~! ; ; " :" " .. ,'.j ... .. : !~" .. :; .;: .. ;.::,~~;" ·.f :>('. !.; > .. J:-;·:·"·'~,;r:·:.:til:~:;' ~ . '::; .. '<,;:: .. :.! '~<.~:,',,',::':".' :::;' .. , ~ les rreurs~ quelque lnomb~t\qu~elles:'[Qient ." n~~pe,4v~ot.:9.e:maflde.r: a..'Jeu~s Jr~r~s,ip.i:. ~

]e~is hoirs plusqueJe :ti~rs deYh,e,rita ge/ ~;ne~p1!l0ins:.~u1il:y: aura', ~lufi~~r~: frer~s;~u1n ~s,; ~ lJu'il'~'Y autaqu'?.pe freu! o~phlP.e~r~: tl~fdl~~s fce~Fs~.J~~rort ,pa~Je. ',tlers';, '~als" p>ar~a~ g~ront egalemenr,av,ec le,ur~ f~e~e~ p~in~s,';~ n~.pour,~[)~.:~9rt~~,1nd~~'~le~ ~~er~s. de .p:~rta­get les fiefs.;ni l~urbai.ller l~s'pr~'nCi pale~_pl.aces.d~la: ~la~[o,fi: i ,aJ:nsJe .~,?p~~rtteron~~~s ro~u-· ~~:s .. n;~ucu·ne yen a.,§.Ldes a~t~es,~leijiq9'dsJeuF,pp~'ro~i~;R~:il}~x::;r~y:e_n~*,Ka,l~v.~l~~!.d,~,.c~ qui~eui"poutoitapai"tenir.·. ;: .... :: .. "" :.\:,: 'J~ •. .:)i'.')< ~-:·".:::'~·I:~::·' ... ,., ..

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";"Cet article dev~lt ftiivre i~'mediatetrieht lj artitle & m~~e on:aj0~t~qii' i:/~fJ.f1e·p.e'u1J~nt pttit.o~jours;a.1Jo;r ·CCL4II. pour lui donner l'edairci{feixi¢'il.~: dont: ~l-.~ '.etiers e~ti~p:;~~~i.l,:y:a"p,lus~e!fr~re~queae ~re~r's;; el~ ,hefoin ; car la Coutu~e. donne pouvoir 'ciux 'p~r~lls de .. (:ec~ le,~ fteres tldes [~1i'tsipart~gent egalementi' Ce re'gler Iemaiiageavenant.failsdeClarerneanmoins~·quia.4oi~neH~4ac~ttemaxime:corifirmeepa~les·At~ <Jri~llequo~it~de 1a fu~c7ffion 9~le do~t.·reglei::: ',<;:et i~ts:<le Vieu*~:p8nt &de S •. S~en;q~e la par~ de la,~lle artl~le ne deCide pas p~eclfement que ·les fines '~~u .... ile'pe~t j~lliaisJe~ce~ercelle:4'ul1 cadet ,.lacondmon roni: 'que Ie tiers', '1l1aisoJi tire :,cet<~ ipdri~o!i de.ces .de~{q:!ll,'·si.)i¢".l:ie9~etre meilleute.:qtiecell~des,eulnes patoles, que puifqu'ell~ ne pef:$veizt.de~~nderJUurJ q~'eri ~lifel11 ~as;qrt:and iln>y a.qu'un fiefenlaiucc.ef­ftereFplm que letters ~e f heritige," ' fJuclque 'n;jt1J'bre .uop) IeuC::poniori n' eft' pas p19S feme ,~ 'mais el~e leur quO e11esfoient,it ric leur eii apai"tierii:jiliIj<iisdavan,tage; 'apartient ~n proprietc;: & l,es pu~nes ne l' oljt qu' ~vie.

. ~ ",' '. " .. '~("'·l--Ju'·.t " ,.: .. ~ .. ~:~.:;.;:: .. :.: ··'.>;;~fll·'· . ·.i:·'!···,·~;··~·

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. ,Les heritage$. erz bourgd!;e~. ;,cornm,ent fe partagenrentre f~er~s .. @. PUrf.·

· ~:.: ~es freres:~'I~s(ceur$ ~a:r~~ger1~'egal~'tn,ent l~s herit~·~.~s ~~i[o~t :~'n':b~u~gage:p~ar toute I~ N.orI:D~die.,m~me.auBai1liage.'de Cat:Jx'~ au~as.q~e 'l~s Jmes.fu{f(;!~:1t.TesUeS a partage •.

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ta part des fa:l~J'S ne pellt jtt­m:us exceder cd. Ie d' uocadec,

Cas ou leur con­dition cfiplus a-. vanrageufeque celle des pl;llnc~

} 1\.:!: .. '!

. Plulieurs neconGdCrans ~Lie les premieres pa.rol~sqtie:le ti~ts du:~eubl~ &: dei;imm~uhI~; mais dans- part' egale avec 'decet article, & ne fa:ifans:pointde. reflexioif [utces l' efpece,de r ~I1:e~ de Y,pilin 'dIes etoient~refer~ees a ~eou:: ~rc:.es en dernieres: (. au CMqU' elles flii:nt:tefues a partage,) . partage .,& c;e{l: un anCIen \lfage encettePrOV11lce. g g .font toinbez dans cette'erreui:,. que:les fines ,quoi commeonraprend de rArrefl: 'de.Ricaiville raporic qu~eUes ne '[oientpoint~e~ae~ ou~ere~"ees a part~.ge, par; Terrien ~·tit.d·{chlanced'heritltge en Q au~. ' prenf1~nt part ega1ementavec ~eurs fr~r~s a'~' h~nta.; . Pourl'l:cIairciLl"e'ment,dt!la quefrioll;ceux'quidon:_ ges qUl font en bourgage ; malS ces mots (aueM que' nent auxfilles.i:efervees ime part·egale dans les meu .. teifillt.1 fuJfent refues a p~rtage ,) font bien conJioltre bIes:, alegi.lent quel~s xrieuble~ tienJlelitia merne' na.;

· que lesfreuis ne partagent point av~c1eurs freresles tlireque I.e bourgage, 10rfql1'iLs~agiF de les partager. biens qui fontenbourgage, que quand elies f(:mtre~. Dans laCQutllme de'Cawdes alnes qtii'ont les'deux; c;ucsou refervees a partage: La conftrutl:io.n de; cet tiers,n' oni:' qu'une partegale aux, irieubles,& par l' arr" articl~ eat ete plus nette en cettemaniere ( les [fEurs, CCCLXIJafille refervee a -fa part en lar,oture & au. quand ellesfontrlfer1Jlesou refuesa part'age ~,ont part t,r~sbiens~s~il y'ena:Tc:rri~n'IaporteI:'Arre!\: de Ricar. (gale a,,:,et: leurs [reres aux biens qUi [anten bourgage.); viUe"par lequel il\femb~e 'que l' on ait ~jl1gl: part ega­& parce que ~et article ne donne paftage aux~Ues re •. , Ie,&,aptes l' Arri~fr deY oifiti onn' a plus doute de cette fervees que dans, les.heritages.qui[ont enbo.urgage,&; verite,' &en .efet it feroit ridic~le de lao faire.partager qu~elle ne fait auct1neme~tiondes~~ubIc:;s,plu{iei1rs, egaiemellt,.les. bien.sen bo:urgage '. & Jleanmoins ne [Oilt ~ncore toinbez 'dans ~ette erreur,quelesfilles.n'y lui donner que Ie t~ersal1X: meilbles:o'n .cite aucontrai­peuvent avoir. que Ie tiersjc'efrle fentiment de Gode-' $e l~s .artid¢sC~LV. '& CqLVII. 'qui' requifellt la froy & de,Berault , doni l~ dernier a' change 1'1ulienrs part des fiUesa.u tiets.t~l1't qumeuble que del'immeu..

· fois d'avis : Sur I:a:rt. CCLXII. il dOlli~e aux fiUes une': ble;qrie ula Co.umme 'eat voululeur doqnerunep.art · pan egale auxfreres;& fur l'art~:C~CLXIUl nipor:", egaleauX meubles " cUe' fe flkexpdnfee' dela forte~

· te l' ArrefrdeY6iun& BricequLl'ci, juge de la forte~"; fino» iufejiiJ,eoncurrence'd~tiefs de' l' heritage &; de I;, ~ut cer:articie ilretratl:e [on cipiriion .. , -&: fe fonde [ur', pari qlf' elles pcuvent avo;r, aux meubles. 'eet article l' Arreft d' Alorge : it s' eft furpristomine'plulieurs au~ ';, CpL){x.: .retreigpallt Ja)l'arc ~gale aux' filles en. ce

tes SUes teCer~ ~tcs a 'par.cage ont

· tres., pour n' avoir pas fait la, difetence ~OIlt je.\:Vien~,! qui eft en bourgage~il ~esexchltde Iil part egale aux au .. de 'parler. Au fait de, l'Arrefr d' ~lorge Ies filles n'e.;. ~. tres ;bie~t.:.ce: [eroit ·une., erre'ur de [~dteJ1ir, que Ie.s. toieilt'pas refervees. apanage, elIes. n'av()ieJ!t-que' meubles dennent nature de, bou~gage • parceque ft.:. ,Lc$ rneu~les De

lelit'mariage a vellant. iai.nu· cUes ·ne pouvoient. a¥loir'.1 min ti()n Nlfberii), &;\p' ar Artdte1l1a Chambredes En': ttulCrllcnednt POlllt lIa-.....' • • J •• • .' '. e bourgaw . . . . . ,'.... . .' . . ~uctes ge •. · .

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.:DE SUCCESSIONS'-EN.· 'PR()PRE, ART. cCtXXI.4-41

..quhes, du mois de Mars;1643.· au raportde Mr de', eettedlficulte par tartide 49. de fOil Reg!e111ent •. Brevedent ~ it fut juge queles freurs admifes,apar.. ..,- Pilr ull Ufagelocaldubourgde Bolbee, il eft: dit, . ,taae par les ~reanciers,n~auroient que Ie tiers,& 'non ,que les fl'ere~ & [reurs partagent 6galement les heri- b Urage de &1-P~tf egale :, le £~it:ctoit que Ie ueur M,al~erbeavoit tagesumez dan,s·~e:Bou,rg. Sufanne & E.fl:er Gi!Ies de- tae~e ~~~r ~ee ~~:: Ial!fe un fils & clllq filles, & en mourantllleur·don. mandant leur, legitime a leurs freres; une portlOn des ges entre freres & na dix millelivres, quHtpjd ehacune·deux milleli.l. heritages de la [ucceiIion fe trouva ucuee dans Bol- fa:urs. vres ;'le Frere' mauvaismenager etantdecretc fans bec;en procedantal'arbitration du mariage.avenant avoir 'paie ·le mariage'des,freurs.:,·dles· demande;.. :les'parens y donncrellt part egale aux [reurs : le Vi .. rent les dix mille livres.Ango decretant & lescrc;:an- 'conte, falls.avoir egard a cwe arbitration ~ leur aju.-ciers fOlltenoient Ii donation 'du pere :exceffive, cOli..gea feulementle tiers de tOllt Ie bien. Sur l'apel des (entaut de .les. rec.evoir ra . 'part age ; :ce que les fceurs . freu~s; Ie. Ba:illi'caifa la Semencejdcint les freres aian~ accepterent; ell leur donn ant partegale aux meu- ape1e ';' ils difoientque· cet article local ne devoit pa~ bles, fuivant cet.article &.1'Arrefl: ,de Voiun:, les s'entendre eomme s'il eut reildu les fiUes heritieres creaneiers s'aidoiellt .de l'art. CClV~, at) les fre.:. pourles'.biens dans Bolbec, lorfqu'elles ne font pas res,re~oquans ee9ue le.per~;a voir: t~or:~onne , font refervees par, Ie. ~ere, parce qu'illeroit ine,omp~ti,ble

. qttltes enJeur bil111al1tle~tlersde I hemage & des que' dans une meme fucceffion une fille futhermere meubles " diferallt en ce point'des'filles'refervees .enpartie,& qu'e111'autre eUe n'eut que mariage avew par Ie pere ~ lefquelles ont part egale aux meubles~ nant; que cet articlevouloit feulement enleigner . {uivallt cetArrell: de Voifin. . , ',. . " qu'il y avo,it bourgage ume dans BoI~ec,& que quand II Y :\ bourg:\&e

11 ell: ai[e de coneilieri' art. CCL V:avjec l'i\rrell: de la fille etoit refervee a partage , dIe y avoit part ega. dans Bolb<;t • . Voiun, en dift:ingual1t entre la referv'ation apartage Ie. Je repondois pour les[reurs que cet ufage de . faitepar Ie pere, & Ie rapel a. partage, ou la r.edac.. Bolbecdevoit ecrecon'Gdere comme une Coutume

. . tiOll demandeepar.le frere.la refervation faitepar partieuliere, & que s'Jln'avoit eu d'autre fin que de La reCcrvation 'le pere.a cet Hetde~rel1dre les freursegales ,aux he- donnera,co-nnoltre q(t'H y a voit bourgage dans Bol ..

au pm: rend J~s . res pour Ie bourgage & pour Ies meubles: Le rapel. a 'bee, onne l'auroit pas 'emploie comme line Coutu. fa:urs egales aux partage du frere, ou pour mieux dir~" la ,reducrion me l,oc'aie',corrime Oil n'a pas fait mention de tous freres 'dPobur Ie qu'ildemande, lleproduit pas cet efet, bien.que Ie les autres lieux·de .1a Provii1Ce ott il ya bourgage ; p?Jtahe u our- d d ' d' 1 fill' d 'I d . I 1 ,I·. I . I \ "a(Te &: des meu- on u pere n exce c pOint ce que. a e .aurOlt eu que (lUal11 onnolt part ega e, e erOlt es ape er a bi~~; mais Ie ra- par Ie moien de Ja refervatioll ; .toutefois Ie per~ la fucceffioll, autrement s'il n'avoit lieu qu'au cas d~ pel it .partage ne n'aiallt point fait ni temoigne de vortloir faire cette la: rCfervation a,partage, it etoit fuperflu de I'cll1-~~!~J~fef.as Ie r~[erva~ion,· il ell: repute avoir la~(fe fa fill.e da~s la ploi~r comme· un Mage l,oeal , 'puifque cet article y

d1fpouttondecet art. <:CLV. & ceft: ce qUl fm Juge aVOIt fufifamment pourvu: Par A rreft:enla ChalUbre ~arl' Arreft:de Barberie,rapo:te fur l'art. C~LIV. Or ,de. l'Edit , de 1'6~z~eme de J anvierl668. 011 calra la l'art. CCLV. ne parlantpOllltde Ia fill¢ refervce a Sentence duBallh, & celIe du Vlconte fur confir.

La reCervation rend la filJe habi~ Je a [ucceder.

ies (a:urs ad· mires a partag,e , ne peuvent Ilcn prendre aux ma­l10irs • s'il n'y a plus de manoirs qne de freres.

Definition de Mafure,

Si lorCqu'il'l a tlloins de manoirs '<'!ue de freres. Ie s freres doivellt re­compen[e a leurs {renrs des ma­IlOi rS qu'its prell­Dent ~

part age , iI,ne pro~ve pas q~~'la fillere~ervee p~rle l11ee~., "" Si dan -~ere ne dOlve aVOlr que 1e-.t~ers ~uxmeubles ; 111~e ~ Onadou~e commelltles remes fur!e R~l devol~llt que les s f~~~: s entend auffique d,es,fille~a 9tll1e,rere'a promlS etre partagees, & par. Arre,a du i'1 Aou~ 1661:. a~ (oient reflIes ;\ quelque chofe. & qUl n a pOInt et~ pa1e,alors la fiUe raportde,MonGeur de Sainte Helene, 11 fut Juge parrage. Jes r,en~ n' etant point refervee, & par confequent ne pouvant 'queles frenrs etal1t re<tues a' partage , les reMes fur tes Cur Ie R?J, fe

, , '1 C Ld' 1 R 'I". ... 'r. ' Ie' L.. 1 parragent hll-aVOlr que ri1anage avenant, 1 raut rc Ulre'ces pro- e Olieffiartagerment lUlvant a outllme genera ej I' C " . r. " fi /1. dId' I". '. t, \ b' dR'" van! a outume mehes au tlers, <omme on t par eet Arrel[ e Bar. a HCll 1011 pour 1avOlr OU efl: Ie len u 01 n etam: genel'ale?

bede:illl'en eft pas de nieme au cas de la reCervation, pas bien-feante, & la Coutume generale cleva'.1t ph1~ . car en rendant la fille habile a fucceder,: elle doit t8t etre fuivie ; cet Arrell: ne femblepas jufre,iuivant Dans ce m~me avoir une part cgak auxmeubles, puifque generale- les raifons que fen ai alcguees fur l'an; CCCXXIX. c~~.. Ies rerJtcs

, h" 'II". ,. 'I \' . -'0 A" '11' '/1..dllcspardesl,ar-mellt entre touS co erlt1e~,s! s , ~e p~rt~gel1t :eg~ ~- on Je ,raportera1 .es rr~t~ c~ntral~es : n en ell p~s ticulicrs d~nt ment; autrement,comme J a1 deja dlt; dferolt rld1- de memedes remes qUl {erment dues par des pam- toUt Ie bien efien eule.qu'elles 'eu!fent partegale en bourgage, & nOll culiers doilt tout-Ie ·bien feroit UtUe en bourgage, bourgage,re par­point au" il1eubles que ·les 10ix ne conGderent poin~, lesfilles re[ervees.a, partage y auroient une part ega- tagent cgak-quorum vilis & abjeaa p,oJfeffio. La.Cour a ten~ine lea leurs freres. ". mcoc • . .

C C L X ·XI.· '

~nd Ies fours 'ne'peuvent riep'prendre dUX mdnoirs?

Les freurs ne peuvent rien demander aux hlanoirs & rilafilres logees aux champs, que la. Coutume apeloit.ancie·nnem~nt I?Jenages, s'illl'y a plus, de menages

l que de freres J

pomont ne~n'moin~ prendre part es Ihai/ons' aflifes es:viIles &; bourgages.· - .

MaJure peut venir de Man(tu : M'!~fus diceba­tur fundus, hoc-eft certus agri modus cum ftru[}ura plertnrtquead manftonem. Hincmar. E P·1· c.'3 4' quod omnes res comparant, .& in illis ftruauras faciunt, & .in eifdem manft;' ff11minas recipiunt qUit domus Furam gerant. Itt!lis , (Maffa.) Si~mond, Capito de CharI. Ie Ch. :tit. 12,. apudSylviacum. .'

La premiere obfervation neEeifaire a faire fur cet article, ell: qu'it ne s'emend que des ,[reurs admires a part age ; & enexplicatioll d'icelui , on a forme ces deux quell:iolls : la premiere, u lor(qu'il 1. a moins de menages ou de manoirs CJ.ue de freres, les ftere~ doivel1t quelqlle recom,'penfe a leurs fO!urs des rna"': nciirs qu'ils prennent? Ec la feconde , u a~ COlltraire lorfqu'il y a plus de manoirs que de f~eres ~ les freres peuvent en prendre chacun un'par preciput , fans en iairc;. de reeompenfe a leurs freurs l ,'.'

Berault & Godefroi ell:iment fur la premiere quef •. tion que Ies' freres'lle font pas tenus de reeompenfer JeursJreuts des rflanoirs qu'ils choiulfent, parce que .la Coutil~e ~e le~ y obli~e ,poir~t , ~~ qu' el,le n'a~lro'ic pas oubhe d expnmer, h <t avolt ere f011111CClltlOl1, com me elle l'a: faitfur l'art. CCClVI. a quoi j'ajou­.te que cet artiCle portant qu'elles ne'pellvent rien de ... ~ander aux manoirs ~ mafures,s'illl'y a plus de ma­noirs que de freres , c'ell: Ie,S exc1urede toute recom. penfe '; car eUes auroient droit d'y dem~\I1dt:r que1-que ,chofe, fi au moins Hieur etoit 4t1 recompellfe de .1a valeur imrillfequeou extrinfeque, ce qui c,ombat l'inten~ion de Ia Coutume : 011 a fans doute efrime que c' Ctoit beaucoup'd:avantage aux {reurs que d'ctre ad. mifes a-partage,dol1t elles (ont exc1ilfes parllne dif. ·poutiongenerale, mais en ce cas il etoit jufl:e,' pour ne demembrer pas tOllt a fait les' biens, que les fre~ ,

K k'k

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Le preciprit de Caux apartient :i. l'aine fans re­compe.n[e,~n·en. m: poi!J,t, dans l'eltimation des biens pour Je mao riagc avenaot.

Arrefi qui juge que quand iI y a plus de manoirs que de fceres , lcs freres pOllvoient prendre 'un prc­,eiput fans rccoru·

, penCc.

44%." DE 'SUCCESSlqN$' EN PROPRE,ART; CCLXXlt. eulfent cette prerogative de retenir leurs logemens ~ s' enfuit que lorfqri; il y 'a, plus de man6,irs' que de :fre~·:, lorfqu'il y avoit moins de manoirsque de freres; ce. res~Ies freres n'ontaucun avantage,. & Ie.s [amrs re.,

.la·etam,ce n'eut pas l:tefaire unavantage auxfreres, fervees ,doivent i Rartager egalemertt avec 'eux: . La:' s'ils avoiem ete tenus d' en,faire r'ecompenfe, & il ~e .Couturile a eu feulemeilt ce delfeinde 10ger les freres femble que cela ne ie~oit. pI~s, dedifficiilte" aptes au prejudice des freurs,quand il n' y a point de nianoirs ' l'Arreftde S. Denis, qui feraiaporte fur la deuxiel'n~ POUl: les:uns. & les autres, mais lorfqu'ilspeuvent .quefi.ion. On ajuge par i"dui que qU~llid.il ya voii:. trouver tOilS le,urs'logemens & leurs commoditez, it plus de,manoirs que'deJreres ,les frerespouvoientri'y a plu's lieu,ala'difpolitionAe cet article;. ce que' prendre ~n prec~put fans e~ faire recompen[e.'l'~mpeut c?nfirmer r~rl'ex~mple dupreciputrot~;.., , • , . , -II eft bIen vral que par 1 Arreft de, Cretot & La~~ -ner', dont 11 eft 'parle ,dans l.art.,CCCL VI; quand 11 ' Ld allJe P~,uc I . , r. l' CCLXI ' " , 1 fc' ,', . 1 £ ., I d pren rc par ple-g 01S raporte~ur' art. . . 1. on a Juge ~ue ,a' reurll:~ ~qu un man..0l~, e ,re~e,all~e p~~t"e ~ren, re par ciput Je m:lnoir

pour [ollplanage avenant, a part fur larecolllpen[e -preclpUt, la Coutume'alallt-)uge qUIl e£Olt ralfonna- rocurier, s'il n'y que l~alne doit a caufe du prcdput mturier; mais ble que l'all1e 'delafarriille PUt retenir la maifonpa;;'1 en..a qu'un; ~e l' Arreft eft fond,e', fur.ce.que l' alned~it cette rc~om+iernelle .quan'diln'yavoit q~e cell~-la,mais la ~ou- i: J!~~en~e~lt fa~­penfe'parune dlfpofit1onexpre{reenlart.~CCLVI. tume IUlretranchecette prerogative, quand 11 ya a pi (j U' Y Il

& camme eUe fait partie des biens de1a fucce'ffion:,~ plufieurs'manoirs: 11 faut dire:la meme chofe a l' c.;. u 1(: IS •.

il'etoit raifonnabje qu'elleentrat ,dans l'eftima~ion gard des filles,lesfils doiyent etre loge~ a leur prejuM

du mariage avenant: ce qllieft,li',v~ritableque ,com; ~ice, s~il n~y a pas alfez de;m~U1oirspout les uns & les '. me Ie preciput de Caux apartient al' alne fans reco~.. autres, mais s'il s' ell trouve' pour,' tous ,Ie- privile-pen[e, il n' entre pOil1t'dans l' eftiniation des biens ge celfe; & 'voulant que1es [reurs referveesa rartage pour Ie mariage avenant.' ", ' , '. . " ' :" ' .; '~ient unepartegale :items freres dans lei; rotures, ori . La deuxieme queftion aete,nettement deddee par ne 'peut changer cette 10i~ lorfqu'il n'y a plus de lieu a -

l' Arreft dont void l' e[pete., Jacques de S. Deni~ -cette exception que la Coutume avoit aportee..Elles Ecuier, epoufa ell premieres uoces DemoifelleEli..argumentoieJ;lt au cqimaire, qu'il ecoit cert~in que [abeth Erard; dont naquit Thomas de S. Denis ~. &' lor[qu'il y a plus' de freres que de manoirs,la' Coutu .. du fecond mariage iieut Sufanne de S. Denis,' qui meprive les lilles d'ydemanderpart; & qualldellea: fut mariee a Marin Robillard Ecuier, & refervee a: j06teces mots ( s'iln'y.aplusde manoirsque de frem,) paftage ; dans la fucceffion de Jacques de S.Del1is [on intention ·n'eft pas derememe tous les malloirs ell il yavoit trois manoirs roturiers :.LesDemoifelles. partage,maisfeulement de ,leur faire avoir part a ce Sufanne & Marie de ~: Denis, ai~llt :les droits, :de qui abonde ,~:etat1t jufte quand to us leursfl'eres ont

, Thomas de S. Denis leur pere -; .1ors; du patt~ge de leurslogemeris,s'il enrefte',qu'elles foiel1t~ulIilogees; c~tte fucceffioll; ,pretendiiellt, ,p,rendre paq)reciput . autre';llemil'pouroit arriv~r qu'ell~s di[P?[eroient l~s un de ces manOlrs ; Ie ,Sf RObIllard, contefta,cette partages, enforte que.[ouvent elles aurOlent Ies ma~.; pretention; & pour ecre reglez Jur ce.,diferel1t; les fans au prejudice ae leursfreres,ainli l'abondallce de parties con[entirent d' etre renvoiees en la Cour;, , Les la [ucceffion [eroitde[avantageufe ~ux£reres:i leur Derrio!felles ~e~. Denis diCoiellt~ quel'in~e~t!011de faif~n~ p'erd~eul1 preciput qu'~ls a~~oient'eu~ fi dIe la Coutume etolt de donner un 10ge~ent a'i allle atl aVOltetemOms opu!ente:elles apulOlent ce ralfonne" prejudice des pUlnez , & it tous les freresauprejudi- mellt de l' autorited'ull'Arreft donne elll' anneeI 608 ..

·ce des Creurs. parce que. non feulementfelles, fOl1~ c'ntreNiColas Ie Barbier &Philipes Aleaume mari de conliderees com~e etr,allgeres ~nlafil,CCeffi.On, IIlais M.adel~ine Ie, Barbier; ~~r l~quel 011 ajugea ,trois pre~ \ auffi'parce que Ion prefume qu ellestrouvent·d~slo. ClpUtS a Barbier, au prejudice de fa [reur', lun de [on gem ens chez leurs maris, articles CCLXXIX.& ,chef,l' autr~' comme herider de fon frere)& Ie troilie,­CCCL VI.' & particulierement eIicet article. ; < ; me enla f\1cceffioil de fa mere, quoi qu'il y eut plus

Le sr Robillard mad de Sufllnl1e qe S.Denis, freurde mandi~s que de freres': Par Arreft e~ la Grand' de Thomas de S.Denis;expliquoh cet article ell cet- Chambre~au,raport deMrDeshommets,du 2.8 de JUill teo maniere, que puifqu'il y 3:voit plus de rnalloirs ' 16.70' onajrigea a SUfa11l1e & Marie de~. Denis. au .que de -freresenla [ucceffiOl), taus les man'oirsde... droit,de leur pere par preciput,le l11anoir & pourpris voiel1t ecre 'partagez (ansaUCUll preciput pour Ie dont il 'C'toit queftion; & depuis les Dem<;>i[elll!s Ba:il~ frere; cela ell: nettement. d~cide par cet al:ticle) Les lard 'refervees'a partage ,~ aiam fonne "cette meme [rEurs ne peu'1)ent rien demander.au:.: manolrs & mafu- queftion conn-eMr Baillard leur frere,apres avoirvu res, iiL n} a pLus de manoirs que de freres: D,'o11 i~ <;es Am~ts, fe depanirent de leur pretention.

,C:'C, L.X X I I.

Su~eeffion en"Succeflion. en. tre· filles , c~rhmeiltfe' partage. tre fiUes, com-

mentJe pattage. , .. -Qt!and ]a fucceffio~ t~:>nl'be~aux 'filles pa.! fame, d'hoi;s males, e1I,~s partage~t egaJe .. ment : &' les fiefs nobles ,qui par Ia (:outume font individus, font parris entre leJdices filles & leurs repreferitans, 'encore qu'ils fufl'e'ot males~ , '. .., , . .

" ", ~ i' , " . . ,

, 'Lesdernieres par?les decetarticle (&leurs repre~" Baron de Blai1gi, repre[etitant Marguerite du Bufe 'Si les teprefen- fentans encore qu'iLs [uJfent maLes) ant fait penCer a '[on aieule ;:'&Jeanle Herici Ecuicr ,. sr de Fiervil­

tans d'unc fiUe quelques-ulls que'les repre[entansd'une fille'aiant . 'Ie,& Jean'deTaill¢bois Ecuier, sr de Villiers, re ... , aiant partage un partag'e un fief avec les. reprefencans d~une autre fille,' ,pre[ema. nt Frailcoifc.e du Brifc 1eur aieule ; mais Ior[:. . fief a vee les re- " pr~[entans d'une 'eme portion du fief qui}eur etoitechCtc, pouvoit ell:" . qu'ilfui: qriell:lon de [ubdivlCer la part de Fl'an~oi[e autre fille, eme core etre fubdi vifee,quoi que ce fulfel1t des males & du Bufc, le S[ de Taillebois elitreprit de. {cparer en­portion de fief non point des filles. Simondu Bufc Ecuier ,ctam de:. . core en deux"portions cettem6itie de fief de Fonte­qui lenr Ctoit~· 'cedC fans' enfans, [a: [ucceffion, echUc aux enfans Ae' nil, [e fondant fur Iesparoles de, cet article, qui p~­chue, POllVOlt d 'r. d r. r. m' tr. rei' 11. , Cl1core cue fub..Marguerite & e ~ran~oile . u BUlc les tantes ; Mar..rohlentexpreues ellla raveur.car a Coutmile Ile s'el\;

, divi[ce, qu6i que guerite du Bu[e avoiteu un fils de [on premier rna. ,pas ar~etee a dire; que les fief~ nobles qUi font indi'Vi. cefulfcDt des rna- rHlge avec Mre J acquesd!1 Breiiil; Baron de Blailgi : dUi', font partis en!re jilles; mais elle ajo~te encore ItS &llondes fi1- 'Du 'premier mariage deFr~l1~oi[e du Buft,a,vecqu'ilsfont qi'Viftbles entre /Curs reprefentans, encore· les ? Charles Ie Herici Ecuier, elle eut Un fils, &:unal1- qu'iLs [uJfontmales: cequimarqueevidemmeilt que

tre fils de fOil fecond lie avec Charles de Taillehois laCoutuine ne. bdrne pas Ie pouvoir &'la fae'ulte de J::cuier~ Le'fief de Fontenil, avoitet~ divife'et'itre' Ie divif~r les fiefs entre les lilies feuiement, ptiifqu'ellC

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. DE SUCCESS. ENPROPRE, ARTi·GCLXXIlI.~&· CCLXXIV~ 44~' , ~eclare enfuite qU'it,s [Ollt divifibles entre leurs re .. , mlllesde ces filIes viennend1. leur fucceder; la'qu'a" prefentalls , quoi"qu'ils (oient des males ; la fubdi .. ' lire de leurs meres n'dl: plus confiderable, c~ ne [Ollt vi lion donc de la. moitie du fief de Fonteilil ne pon- plus des filles qui partagent ,m'ais des maleSj & puie. voir erre empechee par Ie sr Ie Herici fU'r Ie prerex- que par l' art. CCCXXX-VI~.le fils atlle 'p'eut prelld:re

" te des males, puifque noriobftant cette quaiire les . un fief par preciput t tant en la fucceflion de la'mere, L 'aM perle · fiefs [orlt encore divifibles entre les reprefenrans des qu',en celIe du pere, on ne doit pluS're~arder fice fief, prendre un fief

fi 1 fc I r: ffi par preciput,tal1t , I es. ' qUI e trouve en a lucce Ion marernel e,a ete autr'e- ell Ia fucccfIion

Le sr de Fierv'iIle remolltroit que Ie sr de Taille- 0 fois partage entre filles,il [ufit pour donner ouverttire parternclle que bo!~ ~ompre~oit fort mal Ie f~ns, de, ~et article;, all: droit ~e, preciput que ce {oie,llt des mal~s q1.1i lllatCrllclle. qUll eCOlt vetttable que Ie fief etOlt dlvlG~leentre fment hermers : Par ArreO: enla Grand' Chambre , les filles & leurs repre[entans, encore qu'lls fu!fem au raport de Me du Fay, du mois de J uin 16+5' on males; mais par ees reprefentalls la Coutume n'en- 'ca!fa laSemence quiordohnoit Ia fubdiviGon du fief. tendoit que ceux qui vcnoient a la repre(entation C'eO: entre males feulement & pour la con[erva_

· d'une fiUe pour partager avei: une autre ~lle ',ou tion des maifol1sque la Coutllme autorife l'inegall\:e fes reprefehtans; car alors les repre(entans 11 aVOIent entre Ies enfans ; entre filles, leur condition eft 'eeta_ que ie droit ~~ la perfol1ne ,repre~ei1te~ ; & co~me Ie, &, Ie ~ro~t ~e, choiG~ eO: la feule prerogative' qui

· leur mere qu lIs reprefeIltOIelit,n a'lrOit pufe defen- apa,rtlent a 1 all1ee, {Ulvant un ancien ArreO:du i3 dre de partagef Ie fief avee fes [reurs , res enf<1:l1s de Mars 153 6. Cette Coutume ri'eft point GI1Ctulier-e, etoient fujets a la meme loi ; mais lorfque Ies enfans Lege Hebr£orfltm mafeulis non extantibus, ipjis ne­fuccedellt a leur mere, ils viennem toUS, de leur chef, que iis 'lui perfonam eorum jure repr£[enrationis in-& nonpoil1t par reprcfentation. . ,duebant, fili£ pariter eapiebant h£reditatem ,nulla in

Ce fief n'etoit divifible que ql1and il s'agi!foit de cis primogenitur£pr£rogativa ,[cdqu£libet in £quales le p~rtager elltre filles~ & celas'etoit obferve,entre . Pdrt:S fuccedebant j :quod etiam ex faera lege, Deut.,: Ies decendans & Ies repre[emans de Margueme & ,C.l.Io W. 17.firmatur. Selden. de Suee. ad leges Hebr. de Fran~bi[e du Bu[cjcomme ils ne {uccedoi!!l1t qu'a c. 8. Et par l'art. 14. de Ia Coutume de Tours·; Ia reprefemation de leurs meres, ils ne pouvoient quand illl'y a que fiUes venant it la lucceffioll di~ . avoir que les m~mes droits,. & puifque Ie fief ~toit H!cte ou collatetale', droit d' a1ne!fe Il'a point li¢u ,& divilibleel1tr'elles, ille devoit etre emre.leurs heri- partagent egalement ; & du Moulin fur 'cet art ide .' tieres qui etoient en leur place; mais Ia diipoGtioll ,a dit que quand la Coutumenes'en fUr pas expli~ de cet article l1e s' etend pas auxdecendans des filles, quee , iI· eut falu ell ufer, de la forte , parce que la lorfque ces filles ont,des enfans males qui leur fue- Coutume de Paris Com me la, notre, n'acordal1t ce

,cedent !, La Cdutume ne permec la diviGOll des droit deprimogenit(lre qu'a I'ahe, hoc, virbum non , fie~s qu' entre filles; ellen' ajoute pas qu'ils {011t enco- poteft concipere fCl~ininum, niji pc r interpretationer.n , . re divilibles entre les enfans males des filles, de forte . extenjivam: quia cum conJuetudo i'nducens in£quali­que la diviGondu fief eft ,renfermee dans ce Ceul cas, tatem interliberos ,fit exorbitans, non patitur hUn' .lorfqu'ilechet a,des filles; mais lorfl}uedes enfans interpretationem extenfivam •

. CC L X'X,l I l.

ProfefSion ,de Religion' d?fore:& a~e les"fcceflions.' ParPr.ofeffion d·~. Religion l'h,erirage du ReHgieux &. R~figieure ptofes vic'nt" auplt;$

prochain parent habile ~ fucceder, & des Jors cn avant ils font illcapables de fuccc .. der, comme auffi' eft Ie Monafiere a leur droit. . ,

, ,

tes Retigicltx-, Dans cet article & daris les d~ux Cui~af1s.~la Co~;.ReHgteux, foit po~rladjference des Ordre's , fOie les Jepreux & les ttlme decl.:tre trois fortes de per[onnes incapables de peur la capacite de [ueceder,les donations ;Ies dif­biitards , (ont ill- fuccecler, ceult qui ont,fait. Profeffii)ll de Religiol1, penfes de vreux, Ies Profeffiolls , & autres m~tie~ ;:S::'les .de fue- les fl:parf'z poui: ltpre ; ~ 'les batards. :, ' " " . res ~ .fOllt pleinement tl:airees!' Le Prerre , \ Celltu-

Prefque toutes les' Co~tumes contienllellt une rie I. e. 28. Chopin, I.~. de' Sa cr. polit, MaCtier di(pofttion conforme.a, cet article; & meme dans en fa'Prat. t.31.. Rebuffe, ell,(aPreface Curies Or­les Provinces 0\\ Ie Droit Romain ,eft [uivi ,;'011 ,dotlnances. LoUet; I.C. n. 8. Tron~on; [urles ar­'11'obferve'poiI1tles Autentiques ing~effi,,&Jiqua tides 2.76.&337. Ca\11bolas,l. 'r. c. 28. & l.t., :mulier, C. de Sacr. Eoel. Mall deffe1l1 il'etant pas "'130; M' d'Argehtre, art. 510. Fevtet,I.4. c;6. n;Ir. de faire un lieu commun , ,it Cufira de marql1er& Cuivans. 'Du: Pineau ~ fur l'art,l.f9. de la Coutu. les lieux ou toutes Ies queO:ions qui regardent lesmed'Anjou. ' .

, eeL X X IV::' : , .. \ , " ,'\' ,".',' ,.... .::: ,I '!'

. . . SeparlZ pour ,ZCpre ne peu'Vem fucceder.· , " Cell1i qtlicO:'jugd Be fepare' pour maladi~ de 'Iep~e "ne·peut:'.ruc~eder,,& l1earimoit?s il retient l'heritage qu'il avoit lorfqu'il fut.rendu, pour en jOiiir 'parufufruit rant qu~il efl: vivant, (ans Ie pouvoir aliener. " ,

. Cet article ell: mail1tenal1t {uper£lu, on ne voit plus de gens qui foient [eparezl pour cette maladie de lepre ; aufli tOUS les lieux deftinezpour enfermer cette forte de malades, (ont mail1tenant ruinez ou

1 r don changez en d'amres ufages. Cette feparation n,ean-

De alepara ,J, {', tr.' "1 fl." ,',' r:. ' pour maladie de moms etOlt ro:t n~cellalr\e , s 1 ell; ~ral. que lU,lVan~ lepre,& de I'u[a- Ie [entiment d AVlcenne , l~profus tnficere-pqj!lt jib, ge ~'Eco{[e fur proximos, per refpirationem a'er;s,& taE1u & eonviffu. ~e fUJ et! Les anciens Ecolfois avoiellt tant d'horrenr de cette . rilaJadie, que hoc morbo infeaoscaftrabant& mulie­

res a vi ro rum confortio abtegabant 1 & ji-aliqua conce-

, '

piffet fimul cum ffltu etfam non edito vivam in.fodii. ba.nt. Heaor Boet.Hift. Scot. de prifeis mor~ SCot.

o Mais pourquelle caufe laCoutllme declare-t'eUe ces mi(erables incapables de fucceder ~ Le Droie. Romain ne Ies' a POit1t exclus des droits Cucceffifs~' non plus que les' autres per[ol1nes qui nai!feht im.' parfaites; quelqu'hidenfe :que [oit la diformite que cau[ent Ces defauts nacurels ,toutefois pourvu que cesereatures con[ervent Ia figure humaine, elles: font capables de [ucceder , imperfeE1io membro.rum, nonvitiflt, dumrnq4~ non ftnt monftra vel portent",

Kkk iJ

POl1r Ie p;trrao-e de Ja (t1ccefiio~ , Ja cOlid:tiOll en­tre Ii: Jes cit (:(Ta­le, J'aid:e a I~~­Jcmenr la prero­gatIVe du choix •.

Page 12: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

.~4~ . DE' SUCCESSIONS EN PROPRE, ART. CCLXXV~ . . Les furiettx &: .ad formam membrorum ~ t. ~on ftnt l!beri, D. deftatu .le Roi d~Ecoffe avoit Ia garde 4es biel1s des imbeci!­

les frenctiquc:s. hom. Les furieux & ceux qui ont entierement per- les & des furieux ,fed jure novijJimo agt;atis lege dan-fuc,edenr~ . du l'ufage I de laraifon ne perdent point les droits tur tutores; S k....en~us .. I. 2. c. +6.

· qui leur apartiennent par l~s loi~ n~~urelles ~ civi- En l'a~11l~; i636. il p~rut une caufe' p~ur un ~om~ les; en uri motperfonne nell:. pnve de fon bIen de me acufc d etre entache de ce mal. Michel PIquet

· quelqu'infirmite qu'it foit ata,que, foit en foil corps . A. vocat a Carentan etoit apelam d'un Mandemel~t · oU.en fOll efprit ; les frenetiques, les furieux, fucce- acorde au 'nom me Paris ,pour Ie fai,re ajourner aux

~ell~';\ leurs p~ren~; ils {om confiderez comme d~s . fins de faire ordollner qu'il feroit vi/ite & fepare ;., ahCen.s qui confervei1t ~e qui l,~ur apartientpar Ie ; comme lepreux ,& cependant defenfe~ d'aller autre­· droit. du fang: La fubll:itution exemplaire introduite ment que te.te nue & la.· bouche voilee: Par Arrell: '.parleproitRomainenfournitunepreuve,puifque . de l'onzicme de Mars I63~ •. iI. fut dit qlJ'il femit '.par ce moien 011 confervoi,t des b.iens a des enf~ls vilitepar<(ix,des plus anciens Medicins & quatre : :qui n'ctoient pas nez, & qui pouvoient meme venir .' Chirurgiens, pour leur raport faitctre pourv'll ainfi , au monde ,tres-imearfaits, imbeciles &: fudeux • . ,' . ~uede ra!fon, & cep~nda?t qt1e Paris bai~leroit ca~-

Cette ngoureuie C;o'lltUlne fut fans doute aportee . tlOll de reppndre des Interets ; l!'!s Medeclt1s & Chl­du Nord; . car 110US trouvons unepareiHe difpo.~ti01'l '. rurgiens. ajan~ a:t~{U:qu'il ctqit fain, Je Mandement

'. dans l'ancien Droit Saxon; Rheinardus, I. 1,"c'4' de . fut ca{f~ .. comJ;l1e injurieux & <;alot11nieux)'& decret , dijferent~ jur· .civil. & Saxon. & par l' ancien Droit de pd(e de <;qrps prpnon<;~ co11tre Paris.

I,

COL XX V .. ,',

'. S.ucceflion de Bardrd; :. De la fuccef-· ., .... '. . ,

iion·debatard.. . B~tard ne peut fucce8er a. pere, me.re', OU aucun) s'il ll~Ca legitime par ,Lcttres, du Prince, apelez cellX qui pour ce ~ront a apeler. '" ,',' ,

, , ,I ,.)

. Me~age en fes Origines de la langue frall~oife, 'ancienn~ment: ~!efl: pour . .cette.raifon qu'ils etoiellt De l'origioedu, fui:' Ie m~t ( batar~) di~ qu~il ~ient du mot, All:._ capables ,de la ;liberal,itt~,de 1eu:rs peres. & aie.uls·~

mot biitffrtlt . mand boetard ,qUlfigtufie la meme) chofe, & qull i. Authen; licet,· C; de nat; lib~ & ilspouvoient mcme eft cqmpofe de·Bo.es & d'Ard, 'qui veut dire l.a m,au:" ,fucceder a·leur.mere ; mais pour c.eux qui nailfoient

: vaife nailfance : Mr Cujasen raporte a peu pres fa 'd'une conjonction illicite, exvag£ & ineert£ veneri,p · ,meme etimologie fur la feconde· partie de la ~g- " fretu, qu1ils apeloient fpurios & ,vu[go .conceptos, ils "velIe IS.···, . ".'. ~ .. ' ", "ll'ctoiellt pojnt conliderez parle.· Droit Civil, quUes

~rois fortes de,,' ,Les Hebreuxavoient de troisfortes d'enfans;Jes privoit mcn'le des ali mens comtne enfalls de tene-llf,a.lfahllcesI dB'en. '"premiers , .qui etoient ifrus de ma~iages legitimes,; . bres. aKOTI'-d, & «?r~TOeer~, Novel. 89' cap. ult. .1 'L f'

allSC .:z es e- r' " I' d b' • . J. CI." 'fi' A Ii Afi" 1" es cnrans nC:L br:~~ ~ qU,i pro- les lec?~ds , ceux qUI ,~tolel1t; ne2;. e,COI1CU m~s; & La p~rett; ,du,' f1L1.fha11l ~e, l1:ayallt 'pu ou r1[' ,e "hors Ie mariage ?uliolCllt dlferens les crOlfiemes,ceux qu lIs aVOlent el1gendrez, de leurs' . cOllcubmage, & t,outes COl1Jol1chons , hors ceUe du Ile fucccdcnt d~~~s pour [ucce- [ervantes ou efclaves, : ,L~s enfans d~ :preml~r,~ ~~: niariage legitime ~ ctant, reprouvees , to us, les el1fa,~S poinr,s'ils ne fOllt .. fecond ge~l[e fuccedOlent a leurs peres; car II n Y, nez hors'-t;ttecolijol1cbo~l. font de parellle condl ... lcgitiinez.

a voit que cette difer~l1ce entre Ie,s femmes:&les ~pn;' ; .cion ,&a~jourd'hui leco.l1cupinage)non legitim£ con.., cubines, qu~ les, p'remier~s etoiem epol1fees fol~m-' junction; Jedfc(Jrtation~ ~ep*atur:: Cui ae.pbJe.r .. I.S'

;'nellemerit , . & avec'4es cohvehtiorls matrimol1iaJes;. '. c. 6. :'. L'E'mperiur, Leon i e{i ·}a Nov. 91.' padal1t .de rpais,·oll. prenoit lesconcubil,les Jansaucunescere-' certe loi quipermettoit Ie 'cotlcubilmge , lexillain. 1110nies Be fans aucunes pafrions dotales; pou~:les: . ~ternumftleto:; &.B~?'Ied;a~,C,RlI,inutius ,.ipverbo eilfans du troifieme geme ils etoient illcapables de ( virum & uxore.m) Decif. 5' n.i+7' In prtt[enti re_

• fric~ede~', Seldenus. de Su,ccefJ. adleg~ Hebr .. Cela ell: gnoF:r;mci~ exilliuf C. atholie'o more baJl:ardi non foe­,conforrn'ea ce paffage !Ie Ja Gelle[e ,; Non cr.i: h.eres cedunt. nee aliud pr£ter alimenta petere poJfunt. . ·filius ancill.e. . '., . '. '.,',. ._',. . Ceft aujourd'hui Ull ufage prefque general dal1s , . ~cIql1es - UI1S neanrnoins ont elUme que les en- l'Europe, que :les batardsne fuccedent p.oint :Les · fans des ,fervantes etoiem a,dp1is ala [uccefIioll;&-Anglois &:lesEcoffois en~uite ~nt re~'llcette Coucu­-pour la preuve, '<>!lrapo.rte lexempl~.de .cepartage . me,desNormans;Glallvllle:, 11v.'7' Ch.13,Sken£us. ,fait entre les el1fatisM~a<;ob ,',ouJes enfans des[ei:~ ,de ~eg.S fo~.l. 1. c'5 o .. Et qu~i que par,le Droit Ro,.. , yantes eurent une. part egale ,a vee ,1~~' enfall~. de [es. mam les enfans· naturels. fuccedaffent a leurs meres ,femmes le~itimes ; mais. on ne i11al.1q~e pas .d~exem- , ab inte1!at, ne~rimo,in$ dans quelques. Pro~inces ou .. plescontralre~ ?c.;tr Abr~?~m ~~. pJlva ,de, fa, rue:- Ie ~rOl,t,Romaln a heu, ccIa ne .fubfiO:e Plolnt , COil}. cemon que les enfans qu tl aVolt eus d~. f~s ,[ervall_ me a Touloufe· : Guy Pap. en fa QIeft •. 28o. & Bon~ .' res, & les enfans de Galaadcha!{erent J epthe, parce neconen fon COlllmentaire ftir Guy Pap. difent qu' 011

qu'il6toi~ ilTu d~UllC femme adQlt~re: ~ol1r co,;cili,er' garde eni:9r~ Ie Droit ~om~in ~al1s ~e Dauyhinc., . ces al1tomez ql1l fel'pblellt contralres , II faut remar- , Ii femblolt jllll:e apres aVOlr declare les barards 111-

quer que les en fails de 1 acoQ fortisd~, fes fervai~tes,capablesd~ fti~ceder ,d' ord~n~ler quelque chofe tou­ne:; fment pas c,onfidt';rez cO{l1me des,batards" pa,rce chant leurs ahmens : lllfb111cn en fa Novelle 89~

~<llie les feiri\11~s rrle'mes~de 'jacooiqilf'delii9ienhir:" dit :qu'avallt Con!tantin ~ on ne tl'Otlvoitaucllne : deL?ltrieliC:d'avoir des elifans ,'ies prefenteren~ ~ leurs .. 1 16ien faveur' des'enfansnacurels , les ROll1ain5 maris, & adopterent enfuite pour leurs enfans ceux ne paroilfant pas, avoir eu. bea\lCOUp de, [Oill qu'eHes, avoient engendrez, de, forte qU'cHes les & de telldreffe pour les ell fans decette qualire. confide~erent co'mine leurs ~rop,re,s'ellf~ns.',' '.' ....... To ;'l'6iv \~e~o, \ ·6~O,Ll«' ,ii' .P·wp.«iwv 'O~OeE~t«, ?r~ruT:)V 1;!9

.La dlference qu~ Ie. DrOIt Clvli'avo.lt mICe. entre l1?riJJI«<;o;. 'dJle Hf ?re~~ «UT6.lpIA«Y6(O'lllct " erAA CIJ~ EK~ les enfans naturels & les batards inter naturales. & cpuAoV 'l'1 ~,7I'«'7v,(ii~ «MaTt'O'll T~. 'il'oAI1'EUP.'¥7~ hop.l(e~

p~s difere~tes rP~rios, en: aujourd'huitout a f~itjriutile; & .c'ell: T~~, .~K:J'e 7~' . K~VS'«'VTI\lI, 't~:ii:;. ~1I~~b~" A~~EW~ 'X..~~. nalliances den- ourquoi il ell: fort inal~aife d'apliquer les diCpofi.: HAl', EJ 'l'OI.' .. "rCVY. J'1«7«~EO'V .~IE),P«iI'~bIJbAOI~' Les .fan~ chez Ies Ro- ~iolls du Droit Romain a notre· Ufage & a' notre peres neaqmoins ne laiffoient pas de leur do,n_ mains. . Codmme. 'Ilsapeloient (enfans,naturets) ceux qui n~r" &mcme d7 les inll:ituer her!tiers,; mais .il~ Ie

ctpient procreei d'une concubille:,Lesloix de puis f~lfOlentvolon~auement" non legIS u,1l1USfolltcttu-., Conftantill avoient pris quelq~e f9in, de leu~. fUve~ dme: Co.nftantl~ fit U~leJolfort humall1~, & notho~ nir, parcequ'ils .etoient nezd une COl1jO~lfrlOI1 tf~~ rum.genttfcrquamu:tlem., ~ ;Elle ne fe t[ou~e flusa. ~atrimonium imitabatur; &laquelle ,e,t91t per,mlfe." pref~ml&, lLel~ e~falt. mel1tl~l1 ~ans l.a t., Dt,VI,CD'! ....

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Page 13: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

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'])f: 'SUCqESSrONS EN 'PRO PRE , ARt. CCLXXV. 44'5 \ , flantinl, C. de nat. lib. Herald; quotIdian.,' qu£j/-. p&nti<ih ~u bac'ard de [on m~ri, q~i ecolt ne du~ant Le? hericieri

Ull peree{\: te-1lU de nourir [on batard ,& de lui faire aprendre l11ctier,& Ie faire pafi'er maitre.

I. t. c. I. " " leur manage, & me me dechargee de la comnbu- au:, lIumeubIes '. ~ C ~ ,.. d' 1" .' I I' •. • bi d' dOlvent Ia penfion Bien que notre outume n alt nell It pour es tlOI1, & es lermers aux Immeu es con amnez au du b5.tard. '

alimens des bitards, par un temperament equita- paiement de Ia penfion. ' , ' ble on oblige les peres ou leurs meres a.leur donner Si Ie batard etoit ne avant Ie mariage ,eo ce cas La veuve ~On~ quelque 'chore par forme de penfion alimentaire: 'la veuve n'efr pas di[pen{eede contribuer ala nou- tribUC:l J,a llouri. Ils les doivenc elever ,u[qu'a ce qt1'~ls leur aient riture du batard de fon mario Charles Minfant fils ture dy bata:d IlC donne Ie moi~li de gag~er !eur vie ,imital,ls en ce,la l~a~urel de Minfant Sr d' A~cou~t, pour[uivit ~es h~- r;~~p~~f~:~gd; les autres anllnaux qUl n abandonnent leurs petits rmers de [on pere ponr lUI ,paler une penfion all"; fa part a Ja fuc­que quand ils peuvent chercher leur pature; ,& c'eft mentaire; les heritiers apelerent enla cau[e la veu- cellion., I'0urquoi pour [e decharger de cette nourittire, non ve afin d'y contribuer, etant legataire & heritiere de {~qlemel:t ils' font tenus ~~ leur faire aprendre n;~- [on !nar! : Us opo[oient ~~ batard que [~n pere ~~i tIer, mals auffi de les en falre paffer mames , & S IlsavOlt fait aprendre un metler, que les altmens 11 e· ne l'ant fait de leur vivant, les heritiers apres leur tant dds a lege, fed .ex naturali <tquitat~, non deh .. mor~ doivent fOlirt1ir tout ce, 'lui .ell: .nece£Iaire p.our~antur ei qUi aliu~de habet undealatu~;, qu't!tant ~,11 cet efet, parce que fans la maltr1[e l1s ne pourOient age qe gagner [a Vie, & [achant un metler, 011 11 e .. gagner leur vie: Loi.iet, I. A. n. f. Par Arreft du 25 tDit plus oblige de lui paier une pen.6on alimentaire. d'OCl:obre 1661. onconfirma la Sentence du Bl1~eau Le Batard repondoit que Ie Sr d'Ancourtavoit laif-, qui condamnoit Ie lieur de Gueudeville en cent cin.[e une [uccefIion de vingt mille livres de rente; que quante livres de penGon envers Jean Caron [on fils des heritiers collaterauxetoient mal favorables a di[-nature!, & en cel1tIivres ponr les frais. Autre Arre1l: puter une penfion a (on 61s' naturel , qui non fUf} du 12. de Juil1et 1661. Ie ,fieur de Freval fut condam- 'Vitlo laborabat, fed paterno.: IL etoit vrai qu'oll l.ti ne a paier une penfiol1 viagere a Jean Bufard fils na- avoit fait aprendre un metier de Paffemelltier, mais turel de Charles de; Freval, aprendre[ur [a [\1c- qu'on ne lui en avoit pas aquis la ma'ltri[e, ce qui cefIion': Et meme'pat un autre Arreft du 4- de Mars l'empechoitde tenir boutique: La veuve defendGic ,.1660. en condamna Pierre Thare1 a paier les arre- de ton chef, difant qu'ill1'y avoit pas de pre,texte a rages de cinquante livres de rente qu'it avoit don- l'obliger de nourir Ie batard de [on mad, parce que nez pour titre a Me Jeal1 Tharel [on fils, pour la quand me me il s'agiroitdu mariage de [a jille legi-

'110uriture de l'enfaht naturel de ce Pretre. time, ,die ne pouroit etre forcc~e a y comribuer de II rHulte des Arrets precedens que les alimens [on bien, quia pate,rnum en. olheiuJ17. ,dotare filMs ':

Les a1imens font :)' 'JJ" dus aux batards font dds aux b1itards, nOll feulemerit par leurs peres, Par ArceO: du 23 de Janvier 1641. en la Chambre de par leurs peres & lnais aufIi par. leurs heritiers. ' ' l'Edit, on ajugea cinq cens livres de pcnlion au bi!.';' par \eurs her,· II ya eude la dificulte fur ce point, [avoir fi lei tard,' au paierilent de laquelle la veuve contribuc~ tiers. penfion & la nouriture du b1itard doit etre paiee par ,rait pour la part qU'elle prenoit en la' [ucceffion de n;~rl~u~;n~'~~l & I'heritier aux meubles, ou par l'heritier aux iinmeu.:. [on mad: Voiez Louet, I. D. n. r. ' "

Cell: 1111 ,perc a doter fa fille • & 11011 a la mere.

blrard doit ~tre bIes; & (j la veuve de celui qui avoit un batard, & 'Cette charge de nourir un batard ne doit s'eten;' paih par I'heri. laquelle ell: depuis devenuc heritiere ~e l'enfant iffu dre que fur Ie pere ou[es heritiers, &l1on pas fur lao les parens ne tier au l<meubles de leur mariage ,& qui par ce moien a eu' touS les parente: Par Arrefr du 19 deMai 16u. entre,les en- font pas tcnus de

~:/~~l~~~biI~:: meubles & [011 doiiaire, ell:tetlue de'contribuer a la fans de Romain Ie Seigneur heritiers de Vincent Ie COntribucr a la

& Ii la vetlve de- nouriture & ala pell{ion: du batard de [on mari? ' , Seigneur,&,les enfans de dHUl1t Jacques, '.,'acard dll- 110urimre d'un bihard,mais lCll-venueheritietede, La veuve aU:guoit pourdefen[es , que to ute pen- dit Vincent Ie Seigneur, les parens du pere fureni: lemem Ie pen: Oll

l'enfantilfu defion a vie ell: une e(pece d'u(ufruit & de charge reel:. 'dechargez, fauf aux en fans dn batard a faire ape1er fes heritim~ leur rndariage ,cJl Ie, qui dait ~[re aquitee fur Ie revenu des immeuble"s,,' leurs parens au Bureau pour leur donner des alimens. tenuc 'y contt!-buer? les meubles ne doivent. que les charges mobiliaires', AmreArrell:,dll 29 de] alwier 1658• en l' Audience

Toute perfion & les immeubles les reelles& annuelles. ,de laCh'ambre de la Tourtielle: Une [ervante nom:-~ viC:' eft une efpc- Tout ce que la veuve prend aux meubles & im.mee ,Jeanne 'Alepee avoitdemeure trois mois chez te d'ulbfruit. 1 r ' fl: r meub es de LOll mari, c e' jure matrimon'U, juri[o-uneveuve de la vilkd'Evreux; cette lervanteera1:1t

cietatis, & a lege : Mais cecte loi' ne charge point aCQuchee, fix mois apres etre fortie hors de la mai[oit la veuve de nom-ides batards de [Oll mari, elle ne de cette \reuve elle donna (on enfand. [on fils : It peu,t,pas meme ctre oblige~ a la nouritu~e des enfans defavoiia que) cetenfantfUt ~e ,fes, a:~vres, ofral~t legl.t1mes. ' " prouver qne 'cette Jeanne Alepee ecolt une pub,h-

Iln'y a rieh de plus odieux & de plusil1tolerab,le que qui s' et'oit abaildonnee a touteS fortes de per[on­~ line femme chatl:e que ~'incontinence de [on mari; 'nes pendarlt qu'dle demeuroit dalis [a maifon,. ce les enfans qui nailfent de d~t in fame commerce avec qui fut ainfi raporte par I'information qui en flit fai­des femmes im,pudiques , font un perpetue1 objet de te i eli con[equel1ce dequoi Ie fils fut renvoiede cet­haine & d'indignation a la femme, cUm a'd eontem- te aCl:ion , comme auffi Ie Receveur du Bureau qui ptftm fui domJ/fve {tt£ cum impudieis mulieribuS'Ca!tu1n avoit ete apdeen la cau[e; mais Ie l10mme Alepee~ inieritmaritus, quod maxime eaftasexafperat; I. Can .. ' & les autres parens de ladite Jeanne fllrem condam­Jenfu, c. de repud. Ii ell: ,.6 juite que ces hOl1teu[es nez ala nouriture de ce batard j dont aiant apele, Ie produCl:iol1s [oient challees de la mai[on du mari, Bourgeois leur Avocat fodtenoit que des parens col..,. qu'Abraham ne PUt refufer cette [atisfa:Cl:ion a Sara, 'lateraux tl'etoient point 'obligez a la nouriture du 'quand elle lui dit, ejice ancillam hane & filiumejus." bitard de leur parente, parce qu'il n'etoit point leur Abraham meme ~utoqligede la chaffer par Ie com" parent j qtle le,sM.tards nee genus, nee [amiljam h'k­mandemem de Dteu, fans don net toutefois de pen- bent; que les A rretsT avoient ail)fi juge. Berau\t ra­fton·3. [011 bitard, mais [eulemeht dti pain & de1'eau; , porte celtli d'Herambourg ftir l'art.CCCCXXVI .. & Ie pcrene lui a rien donne ~ quoi qu'it pat Ie faire. DCIV.Le Fran~ois plaidoit pour Ie ~Is,& remontroit II ne reite donc aucul1e aCl:lOn que pour lei> alimens que la mauvai[e vie de cette impudlgue Crant prott­qu'01~ lui uO~lne , humanitatis intui:u; mais ils doi_ vee par l'information,on ne pouvoit lui donner cet en- , vent etre pns fur les revenus des Immeubles: Par fant,qlioi qU'elle fat dcvenuc groffe pendant Ie '[ems Arrell: de .l'onz,ieme Fevrier 162.1. entre Cavelier qu~elle demeuroit chez fa mere;& l~ Page Ie jeune fieur 'd~ VtlleqUler, ~t~teur des enfans du fieul' de plaidan~ pOilde ;teceveur du. Bureau d E vreux, CO~l. Brctevllle, Jean hermer du feu fieur de Hume[riil cluo'it que Ie maitre en la malfon duquel la [ervante

'cloT: p~~~v~o~: leu~ oncle, & Demojf~lle Gen~~ieve Ie Sueur veuve ' etoit de venue groffe, etoit prefume Ie pere d; l:en­uibuer a Ja nou- ~t1dlt fieur ~~ ~ume[ml,& ~erlt1ere aux meu~les de fan~; en tout ca~ q'ue les pa:ens d.e la ~,ncre etOlel1t riture du bitard 1 ~nfa.l1t fot.tl delle & ~udlt ~eur de Hume[ml ,1a- obhgez a la noutlture ; & qu en~ore qu 11 fUt.bata~d, ~c ~ou ll1ari~ d;te Demo~felle fu,t de chargee de la nouriture & lanature Ie fai[ant leur parent) lis ne pou~,~lent 1 a-

, ' Kkk lIJ '

Page 14: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

~ 446' DESUCCESS~ONS EN PRO PRE , ART. CC'LXXV. , bandonner: Les Arrc~fs n'etoient pas dans cette e[-que les parens n' etoiel1t l'0inttel1tls a1,a nourirure

pece ,,& l'on avoit feulement de charge les p:uens du de ce, batard. En traitant des alimens qui .(ont dOll­pere, parcequ'ils n'etoient pas tenUS}l veillcr fur fa net aux batard~, ilne Cera pas hors' de propos de par­'Conduite ; .mais nonles parens de la mere, leCquels ler de la nouriture des enfans expo[ez. Par la ju­crant obligez de, prendr¢ garde fur 1es achons & [urd[prudence ,de,s Arrets du Parlement de Paris, les 141 conduite d'une jetmefille leur parente, fontga....Hauts. Jufticiers dans l'ctenduc de la: Haute-Juf\:ice rans d~s fautes ql~'e.1le. com met , par ,argument des : defquels ,un ~nfanteft expofe, [ont, tenus de lui Art. Cr. & CII. de1a COIltume, fuinnt lefquels Ies pourvo~r denouriqlre & d'entretenemem, ; Jour­parens font tenus de prendre garde a ceux qui font nal des Audiences., [econde p<),rtie , liv. I.Ci). 13. troublez. Mr l'Avocat General Ie Guerchois aialtt Nous en ufons antremellt en cetteProvince; dans fait lecture de l'information, & fni.vap~ res concl~~ l' etendnc de la banpeuc de la ville de RoUen , l'Ho. lions, la Gour mit I'apd &ce done, enreformant, .pitala ete con4amn:~ de fe charger de Ia nouriture cOl1damna Ie Receveur du Bureau, a [e charger dedesenfans . expofez. Dans Ies autres lieux ,de la l'enfant. .,' ,Province, cette nquriture tom be en charge au,,Tre.

Arrefl:qui juge Enl'annee 1600. duMoutier eut une b~tarde de . ,.for de laParQilfe. Selon ladifpolition. de quel-~'1.I·llne b!itarde la nommee Bertout [a co:Ulinegerm'~ine; Ie rnariagequesCol1ciles de France, les en fans expofez ecoient aiant ere dccJa- qu'il avoit contracte avec elle,fut declare ,nul parull ,nouris par les'E<;l<:liaf\:iques', des ,al1mones Faires a }~~ced~~a~~I: de Arrefi de ce Parlel~ent de l'allllee 1608. ,(3c. par UJl )'Eglife pour la,nouriture, des pauvres, & depuis les biens de fa mere, Arreft du Pri ve Con[eit il fut dit que ce,t J\r~eft feroit Hopiraux ,aiant ete batis, ils oqt ete tenus de 1l0U­res petits-enfans execute, & neanmoins OIl ajugea i1: cette Htarde rir les enfans expo[e~ ; & dans les lieux Ol\ Hn'y ell .etoienc auffi.~~- nommee Marie du Moutier quelque [omme a pren- a point, Comme Ie Trefor de,l'E~life eft compo(e tab, !esfide re~leJl. dre fur les biens du pere, & 011 la d~elara capable d' aumones ) cet~e nouriture doit cere it fa charge.

IC es uccCulons d r. d b' d f: L ' £' L A A d P I d p.' d des parenS ma-' e lUcce er aux lens e a mere: es petlts-en ans , es nets u' ar ement e ans. qUI ant COI1 am· mneJs, de cette bata,rde nOllime~ Marc aiant pretcndu la . ne les Hams -Ju~i!=iers a pourvpir a leur nouriture)

Par la juri{pru­dence du Parle_ mem de Paris,Ic:'s HaUlS- Jullicicrs' dans I' Ct endui: de leur Haute-Julli­ce font tenus de pour voir a la llouritUfe & cil~ tretenement des en fans expolez.

Les Hopitaux chargcz de 1a llouricul'C dr-s cn­fans cxpo[cz dans l' erclldul: de la banlicl1c de cette v ilJe de Roiien,

Dalls les aut res Provinces ce~te llourit~l'C: d'cll­fans expolez to­be en chal'l'Tc aux: T re!"ol'S d~s PiI­Iojjfes. '

fuccelIion du Sr Bertout, eUe leur fut conteftee par fe font fOI~de~ fur cette rai[on, qu'il faloit,conlide­des nommez Bertout, qui les [oucenoient illcapa::- rer ces enfans-Ia comme ulle efpece d 'e(paves'; ainu' bles de fucceder aux parens,;alitde Ialigne p,aterne~- .c?mme Ies .,efpaves'apartien~ent.au~ Hams )uf\:i­Ie que maternelle, & que 1 Arreil: du Confell devolt clers, & meme Ies fucceffiorts des batards decedez etre retraint ala feule fuccelIiollde la mere,lle, pou- 1:1.ilS enfa\lS, ilscn devoieil~ [oufrir les. incommodi~ vant a voir de lieu pour les [uccelIiolls des parens tes, & 'en delneurer chargez. ~laternels. <;=es ~etits;e!lfa,ns ,rerondoient, qu~Ma- ,', Bi~n qu'i~ f?it vrai qU'e les bitards ne~ue ge,"tem, ne du Moutler aialit ete declaree capable. d~ 1ucce~ _ neque agnauonem habe.:!.":, .&. que la bacardlfe ote derafa mere, cette capacite s'etendoid, tome la Ii_ tous les dtoits fuccelIifs, eUe n'eceil1t pas nea!lmoins glle m,aternelledesBertout, parce qU'etant[a mere les droitsdu fang, & 1'011 prefume.que ce defaut elle lui avoit tranfinis tous fes droits , quia httreditaf ~e Ia riailfance n' 6face pas, abfolumel1t les [enti­nihil aliud eft quam [ucceJlio in jus defuncti:, Or com- mens d' amitie '& de protectiQll . de la part des pa~ ~le ladite Bertol1t avoit 1a capacite de [ucceder a res rens du perequ ,batard, & e'ef\: pourquoi quand on ,parens ,de meme laditedu Moutier qui e,toit fon he- a propofe des recuf..1.tiOllS, contr'euxpour .1es faire ritiere avoit Ie meme droit que [a merCe, autrement abf\:enir de connoltre des"proc;es mUe b!ttard avoit iieHe avoiteu moins de droit, eUe n'auroit pas et~ ,ititeref\:) on a:trouve qu'ils etoiellt recllCables. Par veritablement [on heritiere :Enfec()lidlieu:, qqelesArreft ellia Chalubre de Ia'Tourtlc:!lle, dU9 d'A.' . 110mmez 'Bertout parens maternels, auroient ,(~cce- '. vril 1631' il fut juge que MelIieurs Maignard Prell. de auxbiens qui lui etoient echus du cot~~e fa ,~lere,; cd~l1t, du Yal-Coupeauville & de la Champagne, & pui[que les parens maternels auroie~lt ete capa~ ,C()nfeillers', s' abaiendroiellt de CO;1!101cre du pro,:" . bles de fucceder aux bi~IlS' maternels de ladite dtl c~s du fils patard' du hew: ,d'u Val-Poutrel; dom ils ,Moutier. par la memeniC?ri elle <l;voitete ~uffi,ca- '. ctoiellt patens e,n degre el~ign,e : Et ~ar ~nautre pable de leur fucceder; en efet les par(!~ls.l.aV,01el1t {\.rref\: en.Ja Chambre de. 1 EdIt ,de rai1l1ee'16:z.9' req>l1nu de la forte par plulieurs aCtes durant cil1- ,Meffieurs Bretd Prelidel1t, Cof\:e & Pignc, Confe'iI­quance ans: Par Arrefl: dUI9 de FcvrierI665' la· ler~ ) furent jugez t;ecuCables de COIlI101tre.,du prd-

Les pa rens' dll 'pe~~ d'un bat~rd ne peuvcnt ccin­nqlcre des proces ou ce hata.rd a. interclt' j

. fuccelIioll fut ajugee aufdits Marc~ plaiclans Freville 'ccs du batard de Mr de Viquemare ; ces droits du . 'Autl'e Arrelt,. &I?nr!lnd.Autre Arreft fur,ce ~ai~: Leonard Perdrix fang [~biif\:ent li veritab,Iemellt" qu'ils empe~hent

par 1cquel des apres la mon de fa femme amve,e Ie 15 de Decem,- ,Ie marlage entr~ Iesparells du batard & les decen-parens furent de· ,bre 164-8.cpoufa Bluiache fa fervallte'le Iq de Jan- . 'dans du batard., ': ., . cl~arge"L dde,Ia . vier :i64-9. eUe acouchale17de Mai, de fortequ'a· o.na agitecette quef1:ion, fij'on devoitmettre nounture un d' d {" " " t: . /'., d b' d & d t: 'fl. ' , enfant oe quatre compter ~ lo~r, e 101~ manag~, ce~,e~~ant etolt ne . ,U ~al1g, es atar s, eS,enrans InCCnueux ceux qUi Jl10is dix,. Cept quatre mOlS dlx-Cept Jours apres ~.& acompterdu . etol(!nt tlfus duma(1age d Ul1e grande-tame avec [on jour.s apI~s 1:, j~~r de l~ mort ~e la premi~re feI}1rne, il eto~t nea. petit-ne~et1, d"1.liance 1 & li lad!fpen[e acordee par maf1~~e ,cot? clnq mots douzcJours. ~preslamortde Perdnx cet- ,Ie Pape etolt y<).lable ? Auzout epou[a en [econdes lc~i~limte~nt pOint t~ femme~t apeler au, Bureau de~~Uen ,~es, par~n~ ; noc~s Marguerite Boulier; il avo~t un arriere-n~vet1

de [on man pour Mum cet :enfant ,a qUOl ,alantete ,forti du, fils de [a (a:ur nomme Belay : aprcs la condamnez ; fur l' apel,ils prouvoien~ par Ie terns dll mort d' Auzout, Boulier· 1:1. veuve [e prof\:itua avec mariage & de la nailran~e, que cetenfalltctoitad~l- Belay" dont eIle eut des enfalls; ils obcinrent dif­

. 'tefin, & qu'iln't~toit pas jl1f\:e de <;:h~rger des parens' "pen[e pour fe marier, & l'Oficial de Coutanceapres , de la Ilouriture du batard de leur pa,rent: 'La mere ,avoir ent<;ndu quelqu~s temoins, leur permit de [e r~pondoit ,que la quef\:iol1 de l' ctat de l'enfant devoit :ma~ier : ApreS'la' 1110rt de Belay fa fucceiIio!l fut

,ecre diferee ju[qu'a [a majorite, cepen~ant ,que~ui.:. ~ .difputee a res' enfans, comme etant ilfus d'une cOli~ ,vanti'Edit C arbonien, il faloit lui fournir des <tH- jonctioll incef\:ueuCe; ils obtinrellt Sentence a Ietlr , mens; 011 repliquoit que cet Edit n'avqit"de lieu que ,benefice: Sur l'apel.des enfans dela freur de Be)ay~

causa, cognitt1 ; &.1; manifefta 'calumniaapparuerit, . qui: ctoiellt aulIi apelans com me d'~bus de l'execu. n.on dabat/~r b'onorum rJfeJlio: Par Arr(!ft en la Grand' . tiOll de la difp~l1re , pudic leur A vocat foutint que Chambre, du 7 de Fevrier 1651' oll,caffa laSentence Jadifpellfe I~'avoit pu etre, acordee du premiec de­comme,~ollnee i~lcompete~nment, & ~ondec~ar,gea ·gre d'alia?ce au tiers degre ; 'que com me Ies a~cel1-les parens, fauf a la mere a [e pourv()tr fur les blens , dans & decendans n~ peuvent cOlltracte.r manage~ dll pere. On prejugea que l'enfant n'ctoit.pas legi- les oneles & Ies tantes tenans lieu d'a[cendans, Ie time, ctant 11e a quatre mois dix.[el't jours; ou au .mariage ~n ctoit prohibe. De Presfontaine & G reard

.l,lus A cinq, moisdou~e jours ~ & ainu l' on jugea " pour la Boulie~~.& f~,s ellfallS ~ remontroient qu'ill1e

. Si des enfans if. (llS d'l1negrandc_ tante avec COil pc:­tit-nevC\I, ctoicnc cen[cz b£tards, '& fi la di{peofe <ill 1) a pe ell valab1e?

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DE SUCCESS. EN PRO,PRE, ART. 'CCLXXVI.&CCLXXVII." 447 ' , '"s'agi(foit qued'aliance "dont'l'erl1pecherrientetoit,; fansneFde femmes que)es peres qnt entreteriucs,., , mbindre'ejue eelui des' ~ouGns germains 'j'qtie G Ie ~ &'qu'ilsepou[ent lorfqu'ils font a l'extremite' de ' 'li'"

Pape pouvoit difpen(er au', fecond, degre; il avoit' leur ,vie: Cependant Ie Brun, en fon Traite des pouvoir de, diCpenfer,au troiuem~' degre : Par Ar-', Succeilions, I. I.' C. 2.. fea I. difr. I. a remarque qu'il ' reO: duG defevrier IG53. on cOl1firma ies Sentences~; fembl~que Ie Parlement de Paris aitaporte une,ex-'

A' Ce defaut de n~i(fance qui exclut)e ~atard du plication a cette Ordonriance, lorfque celui a caufe La ~atard'fe [e droit de fucceder, 'peut 'ecre repan!' ~ar deux voies ~ de la nai(fan~e duquelle mariage eO: inegaI; eO: ell

pcm reparer par 1 I ., I· 'r c . r. ;r; . r' . I l': . r 1 r l' dellX 'voies, par par' a egmmatlOn qUl le ralt per J U 'J equens matrl-,' , lante, malS que a remme qUl came a meia lance, la legitilnation moniuin~ & ~a' fecotide parlettres ',du Prince. La: eO: a l'extremite ,de la vie" & que Ie mariage cele-'lui Ie fait p~r leO'itimation qui fe fiit pat::;le mariage'\fubCequent; bre e:n ce ternS ne lai(fepas delegitimer a l'efet' Effcts de Ia Ie..; fi~b(equens. mM~/_ pfr ladifpoG~ion duDroifRomaindeux conditions ,de fucceder. Cette legi~imation a tant de venu, que, giri':lation 'par,

~;;;~:md: t~~lC:~ y etoient requifes ; que 'Ie mariage ieut pu etre con-: ceux qui fondegitiinez par Ie mariage fubfequent;' manag~ l~~bre-cl' t'L/'d 1 '. d 'b' &' "I r Cll.' fc 1 ' I d ' d'" ~, ' quent, a c"'aI tra\.:.l:e ans e terns' u concu 1I1age'~ , qu I Ie rut non eu ement ont e rOlt alDene ehtr eux, malS; du dIoit d~i-

f~ituncontrat ~e :rna'ria~~f~a.k.par.le Droit Callo-' " ilsl'oIit 'enc,ore a l'egard de leurs freres & f~urs 11e{fe~ , mque la premiere condltlon fufit; 'cap. M,nt. extra. nez du manage fubfequent. " , ' qui filii font legitimi."',, ,,),':,!.\," ',';' La legitimation qui fe fait par Iettres du Priilce, : ,Mais quand l1ous"difons que la:legititpation fe, n'eO:J)as'u favorable, &les efets n'en fOllt pas,li', ' pent faire partin mariage fubfequent;cela s'enterid, avantageux; car com me Ie droit de fuccedereO: uri ' d'ull mariagevalahle & celebre felo~ ,les formes ' droit,de famille , Ie l'rince Iii Ie pere naturel ne peu- ' Formali tei re- '. prcCcrites par Ies O'rdonnances; carullmariage clan~ ,vent'l'oter ni faire perdre :'il eO:requis 'pour la va. ,quires pourl'cn­deO:in'& celebre in extremu,neiedroit'pas legitimes" lidite des Ie teres qU'eHes foient enterinees 'non feu .. ' terinemen[d,e~ , iesenfans, nez'd'Ull concubinage. COi:do1111ance de lement du confentement du pere nature! , & de tous' let[~es ,de legltl~ " 'IG;~h'art.5.prononceexpr~(femendanullitedesrba- les prefoniptifs heritiers au terns de l'emerinement, matlon.

lrltard COIn­

ment peut difpo­fcr de [on bien.

~iages clarideO:ins, & que: Ies en fans qui en hai(fent mais auili de ceux,qui fetrouvent jnterelfezau terns .. , (ont incapables de touces fucceilions'; & elle :ijoute: que.la fticceiliori du pere natureleO: ouverte.' CeO; ~ l' art~ 6. :que la me me pei~e aura lieu co~tre les en~ la difpoution de eet article. :

".-:,. ':.

',C C,L X X V I.

Batard comment peut. difpofer. Le ,b£tard peut dlfp.ofer de io~ Jlcritage co~me perfonne Iibre.

. \ ' . i'" . ~ . "', :.,' ~. ..';'" .

, (,L'ancienrie Coumme de Bretagne en Tart; 453. Ine:permettoit au batard d~ donner :de fes heritages que .fous certairies: conditions , &. par l'article CCCCXL VII .. il ne' petit donner' par ~eO:amelit que 1a moitie de fes meubles, pourvu qu'il ne Ie fatTe pa~ en. haihe contre Ia: Seigneurie. "

,Si. un. b&t~rd , Par cet article it peut difpofer, de [on heritage GUt n a POll

dlt dent' comme perf'onne libre ; d' ou I' on peut condure qu'it

fans, peut onne J. " . , " tOllS res biens? nepeut pas donnerdavantage. Cependant nous

Bigot pour Ie ·PrevoO: donataire, difoit que la de';' fenfe de donner' 'plus que ie tiers de fes herita ... , ges n'etoit qu'en Javeur des parens heritiers ; que', quall:d ilne s'en trouvpit point" l'homme rerom­boit dans fa liberte nature1Ie pour pouvoir di[po .. ' fer de tOUt ,fonbien a fa volonte, lIti:qttifque rei. [u£ legafJit J jus efto . . IJ paroi(foit evidem ment 'par les articles CCCCXXXV. & CCCCXXXYIL que laprohibition de donner n'eroit fondee que fur l'in­tereO: des heritiers; car quand il .eO:parle dans ce~ articles de revoquer les donations exceiliv~s, la Coutu me ne donne Ie pouvoir qU'auxheritiers:

aVons Vtl' plaider &' juger diverfement la queO:i0!l, u Ie Heard qui n'a point d'enfans, potlvoit dbn­

. ner tous fes biens ? Cette qucO:ion s' ofrit en l' Au-dience de.la Grand' Chambre, en l' annee I 6 5 ;' D nl1Orntne, Marivel 'qui etoit iifu d'un batard, par une. donation entre.:vifsaonna tous fes heritages au-ueur Ie Prevail: :. Mre' de Nonani:, Seigneur de Fontaine. - du - Recut, dont les hei:itages ecoient mouvails a cau[e de [on fief de Brocourt, fou .. tint que la donation ne pouvoit valoii que' jut qu'a. concurrence,du tiers, & demandoit le [ur­plus a droit ~e desherance : Mr Ie Guerchois qui plaidoit pour Ie Seigneur) s~aidoit de cet article:

A~ili les Loixne conGderent jamais Ie fifc ; un Sei .. gneur feodal eO: auili pe.u favorable a' contredire Ia .volonte du donateur; qu'il Ie {eroit a s'opofer a la grace que Ie Prince voudrCJit faire a un criminel ; & par cette raifon ron avoil confirme la donatioll d'lll1efemme bararde a fOIl mari, fuivant Ie titre . unde 'Vir & uxor : Par Arrell: du 8 d' Aout 1653-la donation fut confirmee ; mais depllis Ie. con~ trairefut juge, fuivant I'ArreO: que rai remaIllue fur l'art. CXLVI. '

C C,LX X V I 1.

Ellfalls des con- Enfansdes condamnez, comment Iuccedent. ~amllez & COn- ' ' fi f'quez, comment. . Lcs cnfans des. 'condamnez & confifquez ne lai,fferonc de futceder :i leurs parens,-fuccedc:nt. rant en ligne direCte que collater~Ie, pourvuqu'jls foient con~us lors de la fuccdIion

echlle., ' .. Ilfaut avotierqu~ l'ancienneCoutumequi privoit Ceite ancienne C0l1rume fut etablie en Angleterre

, les enfal1s des condamnez & des cOl1fifquez de toils melne contre la femme; StaI1fort,l.;. c. 33' Forfal­les biens d~ leur pere, etoit crueUe.& barbare; & tHre dCl title de douver : ji l'amour, dir.il, deIa lors de la reformation dda Coucume, MrYauque_ . propre vie ne pouroit lUi cohiber de treafon nita feloni lin Avocat General inGO:a que les hcritiers des ',0.11- uncar, l' am~ur de Ia femme & les enfans ltli cohi~

. damnez amort pour crime de leze-MajeO:e au pre- beront queux it fait a pa.rt fur Jon mIchiemens act" mier degd:,doivellt etre degradez du privilege de no- deftruier en vivre', on autre tiel chofe que doit tux blelfe, jugez intdl:ables & releguez dans un Mo- .. [ufteiner; mais' cetre loi eft changee, excepte pout l1aH:ere ; leurs veuves privees de leurs doliaires, & les crimes de trahifon & de leze-Majeft6 ; & a I' e- . les creanciers de leurs dettes furIes biens confifquez, gard' .des 'enfans des condamnez pour felonie ou comme 011 l'aprend p'ar Ie procesverbal de Ia ref or- trahifon, ils ne fuccedent. point; idem, c. 34. . 'luatioll, au Titre de fuccefJion eJ propre, mais I'atro- JuO:inien challgea tout Ie Droit ancien des con:' , cite de ce crime merite des peilles extraordinaires. fifcations, par fes NOV.I7. c. Xl. & 134, "c • . nit;.

"

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4"48' O-ESU <>CE,S Sl 0 N S' E N,P R 0 PR:E,' ART. CCLXXV'III.' De quelle mao darts laprc:miere il veutque ceux qui ont com.; capables de fticceder avecles aut res' enfans nez avant Si Jes enfans ~

llier~ ~ue~ms de mis quelque 'crime, foiem puriis en leurs perf<?n;.: la condamnation, o~ au prejudice des heritiers 001..;: d'un C~ndaml:e a J~!l~len 1 On ~u- 11e~, & que ,leurs biens foient-referveza leurs fuc~; lateraux? Tous 110S Auteurs con-viennemque la con- mor~ dfus d un­,UlIlOlt ceux qUI a·', I -' , 'fl', ' d 1" " ' d ' " '", "1 11. ',marJage comrac­voicnt commis " ce([eur~ egmmes ,non emm unt res '1u~ e tnquunt. ' amnatlon qu~ e~porte une mort CIVI, e~en; U11 em~e;.,: ee depu.is la con-des crimes, & fed; 'lilt' res pofJident,; -&-dans .Ja det-mere ,Autent., chement au manage qHoad ,effetlus Clvsles j & bIen' daml:aeion J fuc .. fjllid a l:egard de Bona dam. C.de bonioprofcript. il otdolll1e que les' que Ie mariage loit bOI~" & que, les enfans qui en cedent avec I~s leuIS bIens ~ etlfans & les parens J' uhl!J-'au'troifieme,degte polfe .. , (onti{fus,f6iem Iegidmes, neanmpins ils font inca- aunes enfans nez

d 1 'b' d d' '<I. 1 J ',', "bl 'd r. d' ,', & "11.,,' ," avant Jacolldalrl~ ent es lens es con amnez ,'0(,' que, es, ugesne;, pa es, e lucce er) ,c elL'en,Cette,rencontre que' . , pui!fem en re[erver aucune portioll'pout' eux 'j que" l:onpeut dire que fUJn'o1'l'Jn;s filj~s eflpatru h£res:, natloll ?

les feinmes neperdenttiende leur dot & de1eurs!: Le nom,dedils & d'heritier n'e'ftpas feulement 011 '

" ',: gains lluptiaux,& m\ ils n'auroicnt rienpris d'eUes,il' nom de nature, !pais auffi de jufHce & de.loi': dt!, ' , ,"veut qu'une certaineportioll~e~eurs'biens leu,r:foit:f~;te que "pour fucceder'a, [on pere ,il,?e fufit pas

. ajugee ,ne voulant, pas' PUIlU la femme & Ies ~n- d etre>[~l1 enfaqt naturel, '11 faut auili I etre [elon Ia. falis ,qui n~ol1t point failI,i,. I. cu..m,ratio ;ff. debim •. 'loi: VOlez,LoUet & Brod~au, t., E. n. 8. Mornac ad damnat. In crimine ver~ l£j'.e-Mdjeftatio veteres 'le~, t .. quiin 'Ptov~ncia n·i tir;,ae.,r:it. nupt. &,Ie ;Bret' 'ell ges fe'rvari iukemm.. . ... :.' '"', ,"',: ',,;:.f ::,t" f~s, ~edf: I. ~.c. 6. qui ont, r~,poi:teplufieur~ A~ret5

Lcs enfans d'un .' Par Ies Capltulairesde Charlemagne Ia COl1~[ca"';i qUi'l ont Juge,de.Ia for:e;;quol que Ie condamneeut condamnc &COI1- tion ne s' etendoit que fur, les ~quets: &, ellon, fur :les; o~t:nudes'let~~e~ de c?ni~~ta~!on: .de~e~,ne ~. parce; fifquc, nez & con· propres: Tous I:s el~fans d Ull'COlidaIPne & cbn~fque) que Ja comm~tat1ond~ ,peine 11 oc,9it, P~I!l~ ,r efe~ de Cjllfit,ant la/?c .. ,neJom pas hab!les a fucceder ; la CoOtume ne ,don. la,condamnauon;' &,la.bonne fotde 1 un des .C0l1-.

~~,c~~del~[c~lI;e~r ne cette qualite qu'~c~.~x qui fopt hez &co~~us: jointsne [ufi(oit, point p~ur. ~e~l~re\}es ellfans 9pa-, pete. ~' , , 10rs de la fucceffion echuc: de forte que ceox qUI,fe.,.: bles de fucceder; cequi .a .ete Juge nOI~'[elilemcnt.

, r.oient COl1'tUS depuis ,Ia condamnatiOl'i& le.:droi~ a-: ell ,Faveur des enfans ilfilS, du premier:mariage; dtl .quis aux Seigneurs; n'ypouroielltrien demandcr~ ,:, i , condamne ~ inaisalilli ~llfav~ur.; des hcritier's coUa .. ': .'C' eftune, quefri61'i fort celebre, files enfalis :d~UI~ teraux;.la, velr."ene . pep.c· aufii de.mander d,oiiaire '.,

Creancic'rs font fUbrogez a aCCe. pter la 11IcccfIion ~c1{~e a leur de~ biteuI!

hom me condamne a mort ou,bannia perpetl1it~~ilfus maispar"colJlmiferatioIlJ!o~ ajuge quelque:fonujl~ d'Ull madage cOl1traete depuis la con damnation, fOllt pour res 'alimens.

~ r." .• . ,. .•• , , \

CC L X X~ V' (0'1 I.

Crl!anciers fo~t fli~roge£"aac~ep~:~r, -,l~'fo~af!~o~~ ~~i'~¥ ~,J~~r,/e~i~(~r:,:~.' Avenant que Ie debiteur'''renonce -~' : 'OllJ ne vuen~~O'~i~teprer la' rtlcc'effion' qiiilll(~{t:

ckhue ,. fes creabCiers, pouront 'fe' fairef~broger enJoo 'lieu & droit -:po,ur :l'acce.pter j ~~[r~ p~iez .ru~ l~aite fuc~emo'n julqu':i. Ia concurreinc~'de}eur, ?u.~ (~Ion;,l~ordre '(je. pti~i rIte & poftenorltc', 5 & s'd :r~fie a~cune c~ofe, les <;Jettes palees, II, re~lendra au" ~u .. ties heritiers plus. prochai~&,apre~ celui,q~i ~_'renOl~~e~,!, > ,," , _: ',;' ',: ", :,

• 'Ladi(pofition port~e par cet ar~i~le eO:ftnguliere, atlionem. P ImlilS de .,Caftro , c.: deP aB. :Mo(~n. de & dans toutes Ies Coutumes'de'Prailce il ne's'en. feud.§~ l:gl.,,;. n. 15./"ide I.,infraudem) qu~ in; trouve point de pareille ;elle eO: neanmoif1s ,tres": fraud: .credit. ',r " . \ .;,. " '.' ,:' , .

raifonnable, & cet article ell: coheu d'une mal)iel'e ", Toutes' cestaifons ne fOt'ltpasequitables ,~& ilOUS qui fait c~([er to us les inconvenien;'que rO? o~ofoit .avons rejette avec jufl:ice ceue'. diference'entre bon" au comralre : LeParlement, de Pans I a luge plus q.u£Jita & bona non qut£jita:; 'hOus comptons' alfu. equitable que ~a juritprudellce deces ]urifcoli[ultes remententre l~s biens d'un debiteur l'efpe(ance d'il­Romains, qui n'efl:imoient pas qil'tl11debireur falfe ne fucceffion a echeoir , [pem futur£ h£reditatu : II fraude a res crearicie'rs , lor[qu'il repudie une [ucc~f-' efl: vrai que MUS Ie fai[ons avec plus de'Curetc: que uon opulent,e :ls nonvidetuy t"llcere infraudem credi- les Romains, parce que l'infl:itution d'heritier:eft re-' L" ,. Jl.' ,,'-

J' , . /I'.' :' 1lll<lru.Jon toYum, qeti non utituroccaJione ddquire.ndi, fed·i~. prouvec: par. not~e Coutun:te,8cque Ie plus proche ',d'heriritt i'n'a,

. tantum agit ne iocupieretur J non etiamut patrimoniu,"! & Ie plus habile parent eO:toujours s'ilIui'plait ,·l'he-· point 1 ieu • ~ll fuum diri1inttat ,; I" 6. quJ in fraud. Si Ie Droitne ritier certain & infaillible ; c'eft pourquoile crean;. France, s\~tf)it point explique dayantage ,cette loi e~t pO der, p~u~ dir: ~u'i~ s'~fl:,~a~rc, fur la legitime qui rie ctre, e11tenduc des aquiGtionsque ·le dcbiteur auroit pouvOlt etre otee 111 d~l1luee a [on debiteur. D' A vi-' neglige ,de faire, mais dIe ajoute 'Ie qs de renon- rori a fuivi enquelque fa~on Ia difl:inctioll du"Droit dation it une [ucceilion ,ji,h£reditatem repudiaver#, Ci vil,lorfqu'il a eftime qu.e cet~ article devoi~ s' entel1-§. 2.. dicta J i. 6. La ,raifon de certe jtirifprudence dre des [ucccffiolls de propre & non des aqu&rs . mais ctoit que I'on ne peut compter entre nos biens ce cette opinion' l1'eft pas fuivie, pui[que Ia [ucdeiliol1 quine nOlls a point encore apartenu, & Ies crean- des aquets n'eft pas moins alfun!ea,l'heritier pre[om-ci~,~s en pretandeur .argelltl:e reuve.nt av~ir e? 'en ptif.que ,ceUe des propres , & cet article eram gene-yu~ l~ .[uccelliqngm' pouvolt, ech{!olf, pUlfqu~elle ral 11 a heu pour toutes fortes de [ucceffions de pro-etoi,t illCertaiile, {oit que Ie debiteur fut heritiei: ab pres & d'aquets, direetes & collaterales . & bien intejf/l~ ~ ou' 9u'il' ne Ie frat p~s, ; ."l)uifq~e "Ie· dCfu\1t' qu'il foit verit:~,le que. nul "ne ,foit heritie; qui ne, P?UVO!t chOlGr u,n aU,t,re ,henner:l & di~pofer defe~ ,,~eut ? f!c qu~ ~ aille.ur,s lIne [o~t pas julte d'ellgager' biens a fa volonte : C etOit auffi Ie [el1tIment de du Her1t1er prefompttfa toutes Ies charges d'une fuc ... Moulin, que quand Ie creancieJ,: renoll'toic fimple-, ' ceffion contre fa volonte, on repond que Ia COlI- ' lllent it une [ucceffion" pour la ,lai!fer.a telui qui ctoit tume a fagement prevuatous ces inconvcniens . Ie plus. prochehe~itier ,~n ce ~as ,les ~,reanciers· ne fal1~ forcer Ie debireur a prendre tine ~ucceffion qu'ii . pouvolent [e. plall1dre 111 empechcr 1 cfer. de cetre crOlt onercu[e ,on permet aux creanCiers, de [e faire. Le creancter renonciation ; quefi 'toutefois on lui avoit donne fubroger en, fa place, ainu il n'eO: point necelfaire ' beut Ie faire lu­'qllelque chofe po'ur' faire cette :,renOlidation', 'les, d~emprunter fonnom ; it ne peut etre pour[uivi en ccoi~~r cn

d Iba. pla-

. 'r. d' Il. S' .. , '1" d'h " ." e I e lOlJ e ttcnI creallClers p.pllvolent" Uler arrell;. : ecUs ramen qua ItC .. erltler, malS en vertu de la (ubrogation, pour [ome Corte (dit ce tnemo Auteur) s'il avoit'renonce en faveur fes creanciers exercel1t tous les droits & lt~s aetions de [L1CCcffions. de celui; qui alias non vocatur jur~ communi> velfta· hereditaires ,p~ur fe rembourfer feulement de' leurs . . tutoloci J niji renuntians acceptet& transferat in cum cr ean ce S , notreCoutume aiant fagement ordon-' Ali,a~non hab~tur~m ,quia ifta, non ~ftrenuntjat~o Jed 11e que s'il refl:~ du bien a'pr~s ,les,.dettes aquitees ,'il' ifd't'O • :negotzum /uflum & Ililenatlo; de quo In.t. fi .Ictourne au plus proche hermer •.

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bE SUCCESSIONS EN PROPRE, ART. CCLXXVIII. 449 tomme lil Coutume de Paris !l' avoit rien difpore cela ne [e peut fa:ir~ felon nos Ufages qui n'ar:lmer_

fur(::e~tc:£matiere:;i.la qlle.~io~ s'y ¢fr ofer~e pluGeurs' ':teti~. p()iilt les. il,lfl:itui:ions d'heritiers hi les fti~fritl.t_ ' fois;. maispoil()blfiint 1:a.iltorite du Dro!t ,'& l'opi-tiofls.:On fait dificulte pour Iespreciputs qui: ~p~r~ niotr:4edu;Mouli~ciui ··a.t¢riul·qu~. 'f'lja !ft ~ratiode~ .tiefi.nent.a l' a111l~. Joit en la Coutu.me $eneral~:'?q.,en

:~:::~~~:t:~;1~~:-1~;Kt;:1~~te:J;1vt~!!~~~: .•.• ;,~:~~;·~;c?;:cXt~T~~(~~0~~~1~i::l~:I~~eP:~t·!6~l~: ·;::~:d%~~:{~'1i~:;;/:;:~l~~~:;j~I::::~~· . :t: kC~~k~~t~t'~:~~~:;;~~k':;~II:~i~= !f~f;~.IIe~·;:t~~t::~r~;~6~fl~~ff~·~:';i.~tt:J~~~4~~':~h·~~~~~~~~~~~~~:~~~n~Ji:?~~~r~:~f:~!~~~~~s~~,~t~~:· rai remarque fur l'artide CCXXXV. ell raportant mentune part ega Ie avec les autres fceres, article l'Arrefr de Mr Ie Duc de Montbafon. CCCXLV. Le creancier fubroge ne fuccede poi.!.1,~ a ': . L'Arrefr remarque par Robert, t. 3.'-c."i'+. rt;rum· . Ja;pretogative queJa Coucpme attai:lie'a: laperfonne jud.-ne det~uit point cette maxirne ril 's'agiifoitdu des {reres en l'art •. ~CLXlII. Les precipllts a.cordez.a.

L'nfufruit n'eft legs d'un limple ufu{ruit.qu'uh mari faifoit a.'[a fem w ·1'aine'dans laCoutume generale, funt mer£ faculta", <Jue pOllI un tems me de tous fes biens, Ie creancier du fils fut deboute tis, il peut y renoncer expreLfement ou tatitement. ou hie. de fa demande, p'our obligerle fils a dema~der fa . Il faut mettie deja 4iference entre les preciputs

legitime dechargee. de cet. ufufruit; tar outre gue done la Couturne gen~rale fait mention, & Ie preci-l'uCufruit s'eteint & [eperd-, & que la propdete de- PUt de laCoutume de Caux:Par l'art.CCCXXXVII. Le privilege meure all debiteur, ce mcme Aute1,1f remarql1e que l'a'ine peut prendre un fief par preciputau lieu de [on acor~e al'~ll:c de

Un creal1cieI poftericur a Ja renollciatiol1, n 'y pent ttre [UbIO· ge.

p,ar. ~? a~tre ~rre~ u~ fil~ ,fut. oblige:de.~eman4er: (a I. par~~e.:. il faut d~n.f ql}'il ~,ecla~,~.ifn ~otemi01~~ .s'il ~~en p:fi~tec~~~:; legltlme.. :" '. '. '.' .. ::" :. .,:veu~.ch01lir un preClput oup.artag~r a~ec (es fr.eres; aux creaOClers , II fautneanm<?ins·o.bCerver qu~ c~~t~Sub!..~gat!pil /9.~a~.~ il n'~p~il?t,N~lare/a..YQlO1j!e,'& qU'eUe de"" ?e l'aine. guand n'apartient qu'aux creanders anterieurs a la renon~ meure incomiuc & incertaine, ce,privilege du pre.. ~t pan:e aucune ciation, & il a ete juge par Arrefr du 7 de JuilIet, ciput ne paLfe point a res creanciers, parce qll'il !l'e- clarauon.

164-4-. 9.u'un creancier p~ll:e~ieur.a la re~()nciatiol1ile t~i~~qu~~ a le,~r ~ebi,te.~,~ q~' e':1 ¢?l~feq~ence. ~l'ul1e POll"VOit demander de fubrogatIon; 11 ne peut [e declaratIon qu lIn a POlllt fane; .Il faut en dIre au-plaindre que la r;nonciation foit faite ~ [011 prejudi- ta~t ~d~ pn::ciput d~nt il ell: parI~ ~~l'.~rt.. CC.S~ YJ. ce, & quand meme la [ncceffionferOlt encore ja- ,li lallienefaltpOlfida'd~clarati~li~Ie~ creanclers he cente, Ie droit etant aquis a un autre, ne pouroit fuccedent poinraJoli droit,qui ne:~tli ell'atribue qu' en hre aneatlti par ce creatlcier pofterieur. .' • :, 'vertu du choixqu' ildoit faire; ~:iWa;v.oit fait., te~te

Nous [ommes fort eloig11ez d'aprouver fa rigueutafrion feroittral1[mife a fes creaticiers, & ces deda­.du Droit Civil qui favorifeplus ledroit du lifc que .rations de l'a1ne. pouraquerir le~pr~Ciput, fot:itGh~:­celui des creanciers legitimes ; un debiteurtrompeur -ceLfaii:es ,que par l' att~ CCCX~V,.lI.{es : fucc~ffiolls '. l'0ur fruftree res creanciers:; abandonne une fuccef- . paternelles & m'aternelles .etal\~,(:~h4csavant.qu·~1 .. . lion qui pouroit liberer [a foi par Ie paiemem de' fes : ait fait fa declaration de prendre-'1in"pr&ip'iit ',"'eIles . dettes : La ,Loi Romaine veut 1leanmoinsque ce ne 'f6ntreputees confufes a [011 pteju~kc. .' ','. . .' foit point L1~e frau de , & lorfqu'il s'agit de l'!ntere~ . Toutes ces rai[onscef[entpour lepredp?t

A

d~ Cau~; '~~lte fir~r;~~:d~ dufifc, qUt certatdelucro captando, cette meme 101' par les art. CCLXXIX. &. CCXGV. 1 allle a: res aux droi[s de rePUte que c'efr nne tromperie , G 1'on neglige d'a~·aeu}c tiers avec Ie manoir & pourpds ) fans auculle !'::llle en Caux, crohre (on bien, 1.4-5 D. de jure fifei. . efrimation ou recompenfe ; it hii apartient des l'il1- qllaod iI dl:c~dc

Notre judfprt1dence ell: .tout. a fait opofee, la re-' . frant de la mott du pere,' Be pout fe l!aquerir il11e lui ;v.ant Ie Pfiarrf~ ge . . . . i .. r. l" ' 11.. n'· . d l"' . d I I . d ralt avec es Ie-, nonclatlonlle nUlt po nt au creancler qUI peut Ie. ra,l_ ,ell; pomt necellalre e x-alre -alicune' . ec aratlon ,. e res "

eet article qUI re fubroger; maispour Ie fife iln'a pascette prero- . forte que s'il dCCl!de ou tonfifque,av~t1t Ie partage' . ~f::nd~ a~e(rf.~~; . gative , & paru~ Arrefr enla Chambre de la Tour~fait a~ec fes f~ere~ "~~ c;ean~ier: ~u',k fifc fuccede-[ubroger, ne s'~ •. 11elle~du 11 de TUllIet 163$. entre Mr I~ Duc,de Lon- ;ro?t a f~s d:olts:amGJuge el1~ Audle?~e de la Cham-tend pOihtan file. gllevllle,. Madamela PreGdente deS. Aubm , & Ie . bre de 1 EdIt pour un'creancler, par Arrell: du :20 de

sr de Criquetot-Lerilleval , qui pretelldoiellt en qua- .Novembre1614-~raporte par Beraillt fur l:arcide lite de Seignell:rs feodaux la {ucceffioll repudiee par CCCXL V. . -'. .. " ' ... ' ',. :,' .' Ie nomm€Batel1tin pdfonnier a Montivillierspout ' . ~and je dis que Ie fifc [uccedera·, ceta s'etite~d· Lefirc ne: peue. vol de grand chemin, & depuis condamlle a mort:; . pourvu que l'aJne h'ait point relionCe ala fuccdIion. fuc:c:dcr . aux il fut juge .que cet a,rticie ne s' ~telld poi.llt au Seiglleur ,de [~n/P~re ;, ~ar Ie ;preciput nel,ui 'etant d~9.u'en -d~~I:sre~e! l'a~"6 cOl1?fcatal;e: .ce n ell: plus aUJourd hUl un 'p~obleme quahte d ~e~ltl.er, l~fi[c,~y,peut nen ~e~l~mer,~pr,~~ ,(uccdIio~.l:cl: !a apre~ Ie Reglement de ~a Cour , art. 53. J at remar- 'la renonClatlon, pUlfqu lIn a pas Ie pnvIlege ac.orde .' ' ,.i

que plus au long cet Arrefrfur l'art. CXLIII. aux creanciers par cet article,. fuivallt l':Arrefr'iapor-Onne doute poillt que Ie creancier ne puiLfe de_te ci. del1us , les biens de Barentinerallc -litliei efl'l,a

mander cette fubrogation pour tous les biens qui 'Coutume de Caux. - '. ) " [Ollt aquis\\ {on debiteur ipfo lure, & failS aucun mi- :. Loy[et, Apbticaire tt.al1t fort endete,& ne lui ref-

L'aieul ne petit ni~ere. de fait: On a merne jl1~e q~te I' aieu! 'ne pou:.. • ~ant d'autre~ biens quela feule ~fpera.fice de [ucce~er faire av~nce~ent .. VOlt f~~re ~val1cement de [Ol~ b!en a res petlts-enfans a [a ~ere rlche de dOllzec~n~ hvresde ~ehte" '~Otl,­de ~on bIen a res au prejUdICe de [on ~ls, & a 1 ffet de frufrrer de fa. ·lut fatre Profellion de RehgleuxJacobl11; pour r.a(~ p~~~s fr~~::: ies [uc~e~on l~s creanclersde [on fils ! r.~r Arrefr d.u ;re paLfer la rucc~ffi,ol1 d.e [a mere ~ fes enfans ; qUel: ~reanc:iers de [on mOls d Avni 1621. au raport de· M[ Hue, fans aVOlt ques parens qUl 1 aVOlent llommemteur, & 'quJ fils. ega rd. a I' a~ancemefit,il f~t permis au~ crea~ciers ~u etoient garans defa geftion , s'?pofer~11t a fa Profe~:. .

fils de fe fatre fubroger fUlvant cet article; . II parOlf;.. '[ion, alegans que les Canons defendolent de recevolJ; , foit de la colIl1Goti el1tre Ie pere & Ie fils. Par la I, Moine celui qui n'embralfoit ce genre' de· vie 'qu'en ~umanitatis intuitu 9' c. de imp'llberum & aliis fub- fraude de. res creanciers,neanmoins les parens fLi~ent ftitut. iI efr permis au" peres & meres, s'ils ont des deboutez. de leur opoGtion, par Mre£l: en la Grand' heriders prefomptifs qui [oierit mente capt;, reliClJ Chambre, du 6 de Fevrier 164-3 •. plaidal1t Eu(l:~che eis legitima portione, quos '1Joluerant fubftituere; mais pour les parens, & Chrefricn poui: Jes J acobins •.

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Tome 1 . L II ...

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~. ,E T A-U:Tl~ES:':L i'E\rx'::~£iNAN S'::NrATUiR:E: :D;ICELU I· _. , ;_:!.'~ .. ;.:':,~.,'. \ < :'~ ':., : .:,I_,,~~ .. ~,.,.,;: ' .. i':!' :r. ; .. '; :;~-""~':,:'\'; ,'", ,'f', -~ ,

De la maniere de Cucceder tam en 11gne direCl:e' 'lue collaterale. dan's Ie Baillia ge ' de Caux.

N.apt:~~dd~IlS,~ciTitr~~i~~~~ tum~s ~;C~~~~'OJ~ lj~pr~~d~'Ammiall ¥~rcelli~ > 'Il~ere de[ucceder:,cam ell ligne '4~1l~,le:liv.15;defon Hifroire ,lingua .legibus, info; .. dlreCl:e que coUatcrale ~ & .de turis d'[crepa.nres: ; ,.ainu quoi,que Ies Cale~es ou Cau­

.. partager lesbiensqriifonditciez c~ois ne fu!fent feparei. d.es Celtes que par la Seine .. dans Ie ,Bailliagede Caux;, & jl~ neIaiLfoi(!nt pas d' av,oir. u,n langag~; une .police &

. danS.' les,Jau.tr.es lieux 0\\ :cette.des l()il'::l~;t.tticuli~res.,Les: Belges etoiellt les' plus Col1tume.s'eft etenduc •.. ·: .. ' '\raillans, ma\s ils~toie~t ,mill lesplus feroces & Ies

. : On a peu de lumieres touchant moins .polis,parce:qu\~t~l1tl:.loignez de Ia douce ma~ Del'brigine de l'Ofigine ~e c~tte Coutti~J:l~, :il eO; mal~aife de dire )lierege;yivre,des R0).11aills, & n'etallt pas efemincz

~ C?(ltumc' de :pourquoi ell~.eft fi,:difel,"ente- de· celie qui fe,garde'par leschofes dclicieufes qU~Oll leur portoit , ils . aux. .dans toutle reO:ede lil. Normal1die.,'~ ": .', ,~v~ient toujours' la guerre, ayec les. Allemans' d'au~

. Nos premjers ~onquerans, n'Ol1t ·pas ete··~£fur~. . deJla duRhin:·proptcrca quod.ab bumaniorc cultulon-. Co~tome • des . x.nentJespre~iers !\ut.eurs de ces Loix. ; n peut bien ghiifcyeti J rJ~c'ad1)entiriis,ejfemi'Ja~i delici;s, diu cum

DaOOlS a I'~ga(d etre ,q!le parm~ ~es n~tlOIlS du. Nord, la condition des. Germanis cCI·t'iverc7rilnfr.~cnll.l1isi.Amm.Marccl. ib. des fucc~lIions de· alllez etoit for~ aV~lltageu(e. Gu~llal1lne de Jumie- . Leurs C6utumes & l~urs LQi~ avoicnt,b~aucoup leurs enfalls.· . d 1 I' . d r H·fr·· 1..' de t" 1 d & .,ges, ans elvl;eI~.c.+. elon 1 C>lfe,at:cntque .. rapor a:.v~ceurma11l7re ev~y~ej ;comme-par_

.. chez les D~ll1.ois lepere ecar~oit loin de lui fes fils en . miles Allemans le~rs vOl(tns,tout I heritage demeu­

. ag~ ,.hormis:~ :qu'·HlaiLfoit.herhier. de [on bien': roit a l'alllC, .il ya grande aparence que les Belges, ~ quod ap~d pan.ofpatcrfilioi ",dultos· a fe peUebat, ,& par confequentles Cauchois,en ufoient de meme; pr£~er. unftm qu.e~foi.juris hterede?rJ rclinquebat. Sui. & ce qui en fait une forte prefomption, c'efr que dans

P· . 1 vant Ie temoignage de Tacite; les anciens Allemans la Province voifinequi eft la Picardie,. & qui fiiifoit arml es Alle-, d . 1 I'· -\ I· " L 1 ill' diG I B l' I d" d I) . mans. les fiefs.' Ol1~Olel1t e':l~s· lentages a eural~t:~, & e~us meu- ,au 1 pame . e· il au e e glque,. a con lUOn. es al-

Impcriaux Ce 'di.1 b,les a l<;urs PUltlez : ceIa ne fe pratlq\.l.e plus en AIle_'nez efr encore plus avamageule;aucontraire les Cel~ viCcot. & les Ele-: .m,<;lgne. Dans,le partage des fuccelIions 011 divi[e me. ~es ,qui avoient,plu~ de comm,erce avec l~s R9mains t;~ra~s & les m~ Jes fiefs Imperia~x, a l'excep' tion des Ele~orats . eCOlent plus poils,) & leurs Coutumes av Ole nt plus de I fIllCJpautcz de & d P' . . r. ' I' 11 r· 'lL . R . mcure t' l' • , ~ ~ .. , ~s nnclpaut(;'z qm y lont annexees par a Bu econrormlte avec es ~lX omallies, ce ql!i parolc

11 a alne, d'O 'd'·· A,. . '1'" I S L. . d'h' I r. I r . '.. . r,,'. qUlemeurept touJours'a. a1l1e. ",cn£us a encore aUJour Ul 'en p uueurSA: 101es_ ' :aulIi J;emarque, qu'el1i:re Noble~, l'allle a coute la ' Le Duc Raoul aiant trouve les" chofes en cet.eti1t'~ . fucceilloll, de leg. Scor.t. 1. ,,17'.: '.,. comme il avoit cl~Lfein de s'iquerir l'afefrion de res .. ~oique p~rmices' peuplesdollt les Normans nouveaux Sujets, illaiLfa vivre un chacull. felonIes ont tire leuro~igine, & parmi leurs voilins Ia pri- anciennes Cm1tumes ;lesCauchois en nferelltcom­.mogeniture eutde figrandes prerogatives, pll neme auparayant, & voulutent de1l1eurer les maltres . doit point leur· at.ribuer l'etabliLfement de la Coutu- ab(olus de leurs biens,pour recellir leurs pUlllez dans· me:de CaUX;cClt (i Raoul avoitaporte ces Loix de [on'" Ull plus grand refpeCl:. & its om toujours con[crve ,pa'is, il J.es aqroit fait obCerver d~ns .toute la Province ces felltimens, comn)e il p~rut lors de la reformatioll .qu:il avoit·conquife, .& il n'en auroit pas rel1ferme de la Coutume : quelqu'efort que 1'011 £h pour lenr

. .l/ufage &. rautorite. dans cette portion de terre que perfuader l' adoucifi'ement de leurs CoutQmcs en fa­les andens Gaulois & le"s Romains apeloie~t Caletes, veur de leurs pUlllez, iii; ne leur confentirent la pro. ~ qu,icompofeaujourd'h\}i Ie Bailliagede Caux. . .. priete du tiers qu'a condition ~'cn pou\'oir. difpofe~ '. II. faut do11t rechercher plus loin la diference. de libremententre leur~ ptllne~ :, ce '-lui fait COI1~loltre'

'be la diviuon ~lOS Coutumes : Les(;aules ont 'toujours e~e divifeesque nous nous dl:fal[ons dlficllement des prejugez

l:l COlltume de Caux vcnue des Alleman5.·

des Gaules. en t.roispeuples, les Cel~es , les Bclges & les ':Aqui"" avantageux que nousavons pour Ies mo:urs & pour tains. La Gaule Celtique etait feparee de laGaule les 'coutumes des lieux Ol) l10US avons pris nai1fance, Belgique par la riviere de Seine, & par con[equent & C'eftpourquoi lapel1fee d'Herodote eft tres-veri­Ie Pals de Caux faifoit partie de la Gaule Belgique: table, que fi l'on dOllllOit a quelque peuple la liberce Et biell que ces trois peuples s'apelaLfent du 110m de fe choilir une loi, iln'en voudroitpoint d'autre commun de Gaulois; ils etoient toutefois fort dife- que celIe de fOil pa'is, com me l'efrimant la plus fa~e. tens en leur lallgage~e1l1eu.rs ~l9!un & enlcurs Col1- & la plus equitable du lUonde. . .

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DE SUC-CESSJQ,N:,EN CAUX ;AJtT~ CCtX.XIX-.' '4'jl' La Couturne de. LaPatoiltc' d~ .' i' etelldue du Bailliage d¢ CaUX;ll~ fert pas.:t.kIi- partie .. s; dans la pt:ell?lere, it-eA: tra,ite du pouvoir que

M onti!!;ni d u ref-;' mite a la Coutume de Caux ; eU~:$;' f:;~kt~bne en pIli... !es. peres ont; de;difppfet: dll, ti~rs qeleur ~ieJ1.~n fa. fort, de CaUle " lieurs1i~ux,de la Viconte de Roiiell. ;. &:m~meAall~ Y,e.l1r ~(j,leurs ;PIl!!1ez,.ou de I:un ~'iceux; ~ des, c.o.l~di­qUOl, q~c. de l~: Iabanlieuc de Ia Ville, :c9.mme.iJ fut;;uge p6.u,t p~s,til)ns [ousle(q~:~le~ils, pe~v;e~.~aire certe dilp<?li~i91l"

Caux divifl:e ell. no is parties f '

. ~~~t~~u~, de .• hetitagesaffis en la~Parm{fe de Monpgny • don.t les: &,ce~t~;l'artJes;.et~nd Jufqua:lar~. CC~XX)CV:IJI. . deux tiers furent dqnne:dL l' a~ne ,. p~r· Arreft donne; D'll1s laJecopd~)'j~fqu'a l' art.~<;:XCV. il e,(l padeAe

'au .rapol;t de Monlieurde.CrQix-M_a~e ';~1e, ,quatri~~, ~~ libert~ que ;les' :ptllnez.ontde .r~nonce5a I~ dirp'o(i~ me d' Aouft .162.1. ,cQmlUe.' tel~al1:t;,p~tll!,e· de~ Came., tlon ou donatiqn.que Ie pere ~.fa~tedu ner,s: Lerefre avant que la Paroilfe de Montigni fi1tenclofe.,dan~: .. de.te ~itreeft~~n_p~()ie pour regled~~ drojts,fuc~~ffifs. la banlieuc/·· . ': ·.'.l:) .. f ;:, ., ':"l~':: "} 'C' l ;., i . .";,' c;I~s,enfans"Jo~fq4-e)e per~ ~~<J,J~t:.aqqule .q~[poli .. ,

Me Jofias Berault a fort bien divi(4 c~:T~tre en'trois; tiQlldut~ers,.:\~.~; "I:,.:, '. " ',; ~j.\ ,.\. ':,: 'Y, ,~. ",':" ., ....

. . . . .;i. ')-:1' 1 ·lfr.J~~,\J ( ;) ('1'.1 ·:~L' . . ~.) .ii, :J.i'f~ ., .... '.,.\' .... \,,~, ',\"

....... , : .:: (','G;'C·( L·X ::XI X_"J,' ,::~ ',",; ',:',:;'; ... ~:< ,'i,1 , • "I: 'j '.,;'. _il:.'"L(:;·;'! . ;t 1(")' '~:' .,:, ·'i./~,~,~: ~ ,I":: ~: .. I "'!!(i,i y' ) ?": ,d"

tie~if~~li,tb~~~~ . 'DifPijition du tiers, ~~ CduxJ:':,~f~~fntpe~":ife,:~~,pere,e;r. f/~·rr:ete:~~pr~f~1e,~p;~~~~~ .. :~, comment per~IJ'- .. Lespere, mere, aleul, aleule. QU autres afc'endans ,. pe~.y~n:~ difp<>rer, pu: tiersd~ ,leurs fe an pere & a a hi, b" . bl" d ' d d' . , ~ B' 'II' d G & 1" . mere au profit entages &. lens lmm~u es ,ou, e partIe. 11 it tletsaws-au' 301 lage: e' 'aux,:; . ·;-teu", des puinez ? tenans na ture d 'ic,eI ui !, a leurs erifa:ns puinez, Olll 'un d'eux for~is d 'un m cf!1f marla ge',' foie

par donation, tefl:ament OU ~titt_~ ?i(poution folemnelle ,,'pate,~r~t e.htre,~Y,if~\, ou. a cau~e d~ mort·, a 1a. charge de la provluo,n a VIe des fllltres puinez'non tdmprts e~ladltedlrpOut!on, & de coqtribuer, tant aux. deqes .qu'au matia ge desfilIes ,ali pro.rata 'de'ce-qlli leur ievi,en •. drade la rotale fucceffion ; demeurant nea.nmo.ins Ie manoir, & pourpris, en fon integrite au profit de l'a~ne ,fansqu'il en puilfe cere difpofe afon prejudice; ni qu'ilfoie cenuen f.lire recom penCe aufdits .pu~nez. l. .. .

, . Cet article comprend cinq n~Fables difpolitions ; d'heritier, ce qui refultoit m~me. de fon contrat de.

par Ia premiere; les pere, mere, atel~l ou a'ieule ,ou au- mariage,qui cOl1tenoir que la terre & Ies meubles' lui'. tres afl:endans ; pewvent difpofer du tiers de leurs heri. ecoiellt quitez par [oil pere &: fon Frere a1ne', ppur tages & biens immeubles ,ou de partie dudit tiers alJis toute & telle portion qu'il pouvoit efperer ert la iue ... au Bailliage de Caux, & lieuxtenansnature d'icelui. ceilion de fon pere; .qu'il en avoit joiii pluGeurs an .. a leurs enfans pulne%.. ou fun d'eux : Ain6 contre la nees avant & depuis ledecesde fon perej'que'fon e·x ... difpofttion de la Coutume gen~rale , qui defend d' a- ception de ne les aVbir polfedees que pro domito' ,. & vantager un de res enfans plus que l'autre,il ya lieu non point titulo h£redis,ri' etoit point valableiJes do-.

En Caux Ie pe- a la predilection dalis la COIltume de Caux,& Ie pe... ,nations de cette nature ne font point une veritable l'~ peut donner.'e re peut, s'illui plait, doriner Ie tiersentier oupartie do~ation, mais u'npur avancem~nt de fucceffioI1;les tl,~rs J ~u pame d'icelui en ufufruit ou en propriete a celui de f e$ pu~~ dOl1ations faites p' ar les peres :ideurs enfansJOlic re-dlceul ell pro- "11' I'd' h 'r. L A t1".d r. ffi I riete ou en ufu- nez.qu I Ul P alra e c. O1Hr. es pUlnez pone ails ce pliteesune anticipation de leur future niece Ion ~ e ~

. Fruit i un de feS tiers en vertu de la donation du pere, . ont ~utrefois, les:.ont .veritablemetlt durant laviedu pere' quelque pulncz. pretenduque l'acceptation qu'ils en faifoierit, ne: les aparence de liberalii:e,puifque)e fils nejoiiitides cho..

rendoit pas heritiers,& que I'on ne pouvoit les conG... res donnees que: par la conceffioll gratuite du pere, derer que comme fimples Iegataires) & qu'ell. cecte .mais apresJa mort.i! ne tienr. plus ce bien-Ia .. de fa qualite ils l1'ctoient tenus en aucune obligation per-· grace,mais dda loi', non ab homine ,fed a lege: auiIi [onnelle envers les creanciers de leur pere; il eft vrai la Cofttume en I'art. CCCCXXXVI.permeta celui que par cet article,les pu~nez donataires font 'tenus de qui a fait des dona~ions par avancement de fucceffion co11tribuer aux dettes , mais cette' obligatiolllle les .de donner Ie.tiers durefte de fes·biens a un ctranger, engage qu'hip~~equaire~ent, car pour ces paroles ce.qui montre qu'elle.ne repute pasces avancemellS ( pour la part qUI leurrevzent e,! la foqce Jlion) eUes ont de fucceffion~ pour des donations, &: par l' article leur relation aux filles dont iJ eft· parle immediate- CCCCXXXIV.toutes donationsfaitesparlesperes & mellt auparavant,& Ie fens de ces paroles eft, que Ies meres a leurs enfans,font "eputees avancement d' hoi ric; pu~nez contribucnt au mar~age des filles pour la part il eft vrai que ce .. meme article ajouteces mots (refer-' qui apanient aufdites fiUes en la fucceffioll de leur vCle tiers en CaU'X.) d'ou: 1'0n voudroit illferer,que la

Si Ies puinez pere:Godefroi a explique ces paroles de cetterna~ie- donation dil tiers ell Caux n~eft pas un avancement n'ctant que do_ re, & fon opinion eft, que les pUlnez n' etant que do- de fucceffion,makune pure donation: ceue explica~ nataites , ne font nacaires, ils ne font point tenus perfqnneUement en": ti0I111'eft pas· veritable, comme Berault l' a fort bien ~oint tenus per- vers les creanciers. Cette ,queftioll fm decidee en remarqu~ , car ces paroles (rCfervCle tiers en C au~:) !onneIl1ement, en- l'Audience de la Grand' ChambJ.'e, Ie deuxieme de ne fe raportent pas aces mots (avancementd'hoirie,) vers es crean- 'b' L . 0 fl.' , , '1 ' , d ' I I ciers ~, Decem re 1650. e~ nomme~ range c~nlIltuer~nt . malS a a premiere partie e ce; artlc e, que es pere~

une rente au profit d Ull Gentllhomme,a la cautIon & meres ne peuvent Itvancer··l un, de leurs enfans all . de Jea~ Guerin?9.ui fut o~lig~ de pai~r,la ren~e a cau- pre;udice les un~.d,esltutrel ,',t ~a rt[erve dtl~i~rs en

(e de 1'111[0Iva~lh,te dupnnppal oblIge, & apres.fo~ . Caitx;. dont leJ pe~espeuvent fa're.ava~tage alu? de deces fOil fils allle la pala auffi quelque terns, malS leurs ame%.. plusqu Ituxaut'res,comme tl eft porte ell 'n'aiant pu la continuerle creancier fit faiGr les biens cetart.CCLXXIX. de forte_ que la donation de ce de Loiiis Guerin fils pu~ne de Jean,qui pretendit n'e-tiers en Caux, eftconfideree comme unavancement ·tre p~int oblige perfonnellementaux dettes de fon .de [ucceffion, &produit les m~mes efets que tOlltes pere) rt' etant poillt fOil heritier , mais limple dona- autres donation~ ,de cette nature, &c' eft pourqnoi il taire par fon contr.at de mar~age ; & comm: il et~~t eft dit p~r cet a~tide, que lep~lnf ou pu;ne~ donat:ei­'l'0fte~ieur en date,ll convenolt que le.~reancler aVOIt res du mrs fon~ tenus ~econtrtbuer tanta~x det;e~ d4 {on hlpoteque fur les chofes contel;lllcsell fa dona- ,lafocceJlionqu aumarzage'des fllles" & 1 on [outten .. tioIT;par Sentence du yi~o~lte i~ fu~ dit a bon?e cau- ~roit fans r,aifoll que c;tte. cOIl~db~tiol1, ne pO,uroit fe l'executioll : Le Ballh alant Jlme.1e contralre; fur .etreexecutee que par 1 achon hlpotequatre, pUlfque ,

. rape! du 'cr;allcie~ en la COllr, Car~c ~on Avocat ces, p~ln~z donataires [~ntoblige~perf~nnelleme~t foutenoit qu un pume en Caux donatalre de fon pere& fohdalrer.nent au mar:tageAes filles,qUl eft comprJ~ etoit perfonnellement oblige atix dettes d'icelui ,ne . encette contributio.Ladef~ll(e de ce pu~ne feroie jllt.

P· ouvant J' ollir de l' efet de la dOllatiol1 'lu' enqual.ite,· te ,6 [on contrat de mariage ¢toit a.n;erieur de la deece . . , . . . L11 ij , .

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'4S2.'. D'E stJ C C E S S I qN .. ENe A UX'~ !ART~' CCLXXIX:) , . ',:. qll~ell: demandee, car alors n'aiant'point fait d'a:Cl:e . :Neanm~il~s..:dansla feconde:partie de cet,article, Le' pere lie

tl'.neritier" il joiiiroirde' fa'doilati6n ~ti. exemtiolldes la Coutume donne'des bor~1es a. cette di(polition du p,eut difpo(cr dtl dette$' que Ie· pere a\itoit cohtra:fr~es 'deptiis; mais pere; premierement. il ~1e pellt- di[,tofer abfolument tiers en ~Caux. iu .. 1,·' I' h"" . ,. 1 d . ., . & .J I . ·· .. d ,..~ . , ' . r egalemct, C.u aulC :ap~ al}t.alant ~ne Ipoteque anterl,~ure, a' . onat1ol~ . u~eg~ erne~t.e ce ~Iers; lLt~US, es ,pu~nez lie lont enfant {ortis duo

ri:a! RU' etre faite [uivillitcet articleAu',a la cha~ge:'d~ (ortis, d \11l meme manage jcette rell:nchon eft.tres': m€me lit.. . l~ cdil~ribution alix.dett:es.Lyoufpour Griedn;[~po,n..: jufte, elle eCoit nieme neceifaire , afin ql.!'une fecon .. d'qit qu';il~1a:voi~pohif laqualite 'd'herir'ier) rilais :de de femme i n'exigeat point'de fon mad Ia donation. a.o.llacaire,par'to!"ifequent que :le;crearicier'n'iivoi~ de ce tiers en faveur reulementdesenfans fortis de q!le l.afetileaCl:ioll hlp~teqtia:ire;[uW~htlcfL.ttifalie:J [on l1)ariage. ,,:., :. , .": '.,. ,:,. . : .. :.. ~ nijC, ae'l-onat~V13i'a:Uenumq~ode,~h£redita"i~ eaufa: . Dans Ia t~~HielJle partie, la 9011tume declare que 'Venit,non ejus qUi h£reditario titulo pojJldet,[ed totieei' Ie pere au 'la' niere rouvoit difpofer de ce tiers, par juris [ueeeffori; onees eft : & puifqlie la Colttume en donation, teftamcl1t ou autre difpofition folemnel­l'art,CCCCXXXIV.n'a point compris les dOl1ations >le: On aui-oit pu douter de Ia validite de cette do-du tiers en Caux fous les avancemen$ de fucceffion, natiOll, lorfqu'elle auroit ete faite par Ull tefi:ament, onne ?;o~voit.le c~l~li~e!.ef qp.e c~II?~e un donat~irer,. ,parce que la C9utume d~~eI}d de d~nner de fOll pro-que c; etolt Ie fentlmeht de Godefrpi fut cet ar~lcle, . pre pacun aCl:e de dermere volonte. ' .

. qu~ ~~. cOllti:i?utioll. 01\ \lepullie',: eft;CujeF, ~'a? lie~u··.· .Suivan~ :130 qqatriem~ di(politi?n , Ie p~1i1e d?n~­quhlpotequalrement pour les dettes~'qu01 qu on fOlt "taue ·dutlers eft charge de fourmr la provlGon a ,VIe oblige ,per{ol1nellewellt au mariage des. fiUes ':: Par ,des autres pu'inez 110l1c,?mpris en la donation, & ~rr~!lon ~a(fa la_Sell~ence .~ & l)~n ,.~~n4at?na;rin:-,-, -' :~e contrib~er tal~t.aux!~ett~s qu.',~u ltl~riage d~s fiUes, time a,u paiement 4dadette, firnle).lx.tln'almOlt ra- a proportlOl) de ce qUI lUI rev lent de t0~te lafuccef. p6rterIeschofes~~nnees,&I~s'f~ll~~~qu'ilena,\i()it "(iOll. , .. :, ,n' ...",., . '

per~us;,'" ,: :"-, .;~, ,. " ... ' .... EnfinlaC6uttiltledefen~au'perededifpofernide " Le donataire . \ LiI.'caufe recevoit peu de dificulte ~ l'egard du pu1-') 'comprendre. (fans: la donation le manoir & pourpris L'ail1~ eo ~aux:

dco C~u?C po{fc- Jie;en confequence.dela claufe einploiee.das fOllcoh- ~ '2' u' eile veut aCre confervea l' alne en fon integrite, &- a Ie n~an~lr &

ant a titre d'he- d' I ' 'I .. I '. c' ' . ,. . " (", ., oJ r:' r. c .' pourprlS, lans Cll thier, eft obli- teat ,e man,age ; car a ~~Ol1atIOl1 ~l etant [alte ex- ails etre tenu d e~Halr.e,re,op711~ealesrr~l'e~I!.Ulnez •. faire recolDpc:n-{!C aux dcttes du pre~ement ~ ~et~e con~ltlon '. que les meubles & les Ces deu~ derl11~res ~1[P?c'it1~I;S o~t ,fait llal~re ~e fe. donatc:ur. hel:ltages lUi ctOlentqUltez par (on. pere.& parfon gran des dificultezqUl n ont etc,termmees ql1 apres

frere alne,pour toute& tdleportionqu'il pouvoiteC-. de Iongues cOlltefi:ations, & nos Reformateurs. au­pererenJa fucceffionde:fon pere,on,lle pouvoit'con.;; r!)ient prevenu beautoup'de. proces, s'ils s'etoienc Ederer. cette donation que comme une,delivrance & expliquez'plus ouvertementJur tout fi apres avoir un a va11cement d:eJa portioil heredita~re, & par ceue atTujeti Ies pUlnez a caufe de jeur tiers a cOlltribuer raifon ilne la pouvoit poifcderqu~a.titred'heritier.,; aux dettes & all: mariage des fiUes, ils MUS avoient , , Mais quand Ies termes de ladpnation:ne marql,le- encore apris fi ce manoir & pourpris qui demeure a roiellt pas U11 veritab~e avancementdefucceffion,oll talne pour fOil preciput, etoit exemt de toutes ces l1e rev?que plus en doute que les pUlllez donatiires charges ,ous'illui apartiem en exemtio11 d'ice~les ~ du tiers, ne {oient de veritables hetiders. La Coutu:. & enfin {i en casque.le preciput ne foit pas exenlt de me dans ,cetarticle ledecid~ expretfement,lorfqu'el- la"comribution aux'dettes & au.mariage avenanr, Ie dit que les [reres eontribuent aux{~ettes &au'mAria- commellt on doitregler tette contribution.,. G c'dt ge des fllles a proportion,de c~qUi leur.rev!ent de lafuc~ pr~ modo er::olumenti & [uivant l~ va~e~r ~11~rinfe9u~, c~ffion: Lafeule cOntributIon Ot\ laCoutu~e les en;. . oufur Ie pie du revenu? & cet eclalrclilement etolt gage ell terrnes generaux, fufir9it pour produire d'autam plus requis , que les reilentl.mens.font fort contr'eux une obligation per{olinelle; mais eli rcpu... diferens fur cetce matiere. ,.'

.. tant cett.e donationpour,Ia part !quLleur apart~ent - Il efi: certain qne ce .r~eciput en C~ux n~e,~ pas de Le precip,ur e? . AU~Ull ne peu,t en la fucceffion ; c'eft dIre ouvertement gue cette lanature des autres preC:;lpu~s , dont 11 ell: fait !)len. ~a.ux aparCICut a prend~e Pill t a donation n'eft autre chofe que leur portion l!eredi.;. tion dans la Coutume generale/; c'eft une part qui } a,lll~.' (~IlS ell

~?a ti~I;:d·h~~j. taire, & i' on ~el~ut'p~el~d~~ -part dans une fucceffion . ~partie!1t fi a~rirement ~ I' al~1e qu~ po?r f~ l' aqu~ric ,ure option, tlere - que ce ne fOlt a tItre 'dhermer. .:." ' " .. Il·ne lUl eft pOlllt necetTaue dell falre I optIon, m de

L'explication que Godefroi a don nee fur cet arti- paiferaucune'declaration, quoi que ces aCl:es foient de,ne peut etre foutenue ; il a penfcqueces paroles ,requis pour Iespreciputs de Ia,Coutul:ne generale. ( a proportion de la p.artqui leeer reviint en III. [uecef C'eft pourquoiquand il feroit prevenu de la mort ~ jon) Ie deyoiententendre ~es filles, & qU'elles vou- fans avoir fait aucun aCte decIaratoire de fa volonte, .. . loient dire,que les pUlnez contribl1eroie1}t au rnaria- noli feulement fes heritiers, mais auffi fes creanciers Ee fe~ ne:ltIers

-d fill" 'd I . ., ~ , 1 d -'d l' , d ou crCallClers ge es es , a proportlon e a part qUI apartenOlt pourolent e, ema er comme Ul alal1t apartenu e (one (ubrOlTCz a aufdits pUlnez en la fucceffion. '. '. plein droit: ce qui fait encore ~ne diference emre ce ics droits ~pre$ . Mais il eft evident, que cette difpofition'de la Cml- preciput &. cel'tii IJi.: la Coutume generale,que Ie fifc fa mort. tume ne doit, pas ecre entendue' de cette rnaniere, il ou Ie creancier lubroge ne peuvent pretendre,fi I' alne ne s'y agit: pas d~ regler.la part que Jes filles doivent m~urt avant les pattages faits, art. CCCXL V. "avo}r en la fucceffio~lpour leur.mari~ge; mais, la ' Il faut auffi, remarqu,er que I~ confulion de fuc-.Coutume en permettant au pere de dlfpofer du tIers ceffions dom 11 eft parle dans I art. CCCXL VII. de fon bien en faveur'·de fes pUlnez;elle yajoute cet- ne fait point perdre a l'alne fon preciput aux hlccef'"-te condition ,qu' Us ne pouront avo;;' 'de, tiers qu' en .. lions ~e fes pere & n'lere, fuivam' l' Arreft que r ai cOrJtribuant aeex dettes·& au mariage desftlles;& en remarque fur l'art. CCCXLVII.. . . meme temps elle regIe cettecontribution a propor- Lcs pUlnez,quelque nombre qU'ils (oient,fe voiant -tion de la 'part qui leur revient 'en la fucceffion :;reduits a fe. contenter d'un tiers de la fucceffioll ainfi ces dernieres paroles ne peuvent avoir" leur re~ a~oiblie d'ailleurs par un preciput conliderablc ,ont lation aux lilles , parcequ'il ne's'agHfoit ,ras de fa- . [ouvent tente par divers moiens d'y donner quelque

-voir ~e qu'ellesauroient, dautant que,Ia Coutumeateinte & dlen diminuer Ia valeur; ils ont prcrendll C'atiroit dit inutileinent que Ies fomrs n,auroient ma- . qu:il devoit entrer a leur dCcharge dans la colltribll­'ria,ge.qu'a pro~orti~n~elara~t quHeur re,vient en1a tion aux dette,s& aux ~ariage~ des f~urs. L~s al-fucceffion , pUl[qU tin en etolt pas queftlon) ~ q~e nez au contralre ont fait leurs ef<ms pour fe dlfpel1-1'on ne doute pas qu'elles ne peuvent.jamais cnavoir .. fer de -!'ul1&de l'autre. .

.. davantage ; mais Ie fens decet artide eft, que cha- Cette queftioll~ fi Ie pr~cipllt de l'alne doit contri- Si Ie pr~ci.p~t ~cun :de~pulnez' donataires' con~riblieau!, dette~ ~ . bue,r aux det~e~,eft for~ problematiqlle,~ magn~ in. ~~a~ted~~~ta ~::: au ~anage des filles ;a proporuon-de la part qUI hil 'gema exer~ee!t ~ MITI.raqueau a ~enu I afirmatlve ~ . ceffif doh contri-reVlem en la fucceffion. C . "': "',,. • . '. , p.arce que I alllene pofIede ce preclput ou ~ette avat-; bueuux dc:m:s ~

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DE S U C'C E'S S IoN 'E N' C:;'At.{X, AR/f'; CCLXX1X. '4H part qu~a ,droit (u(cemf, & non poifit adroit de pr~'- comftie bn certain droit de prl:legs <tile la Codturrte legs; confequitur illam parfern tanquamhlt,rcr • jure ~i1itrbduii:, tanquam i'ls' aliquiJa pr~/egatUm a ~Oti .. Jueee Jlivo , non ;ure prrtlegati ; de jure p'rimogen. If. foetudine ;ntroduClum~il ne peut n,eal}moins Ie poffe ... 35' n. 17. Ainli bien que par la difpolitidndt'fDroiC: dr:'tjq~'en qualite d'heritier;ce'qui prouve que ce

. celui qui 'prend quelque chcife jure lr£c,epti(mis. ne . n'en p~s tin .lifu{>le legs du pre!egs que l' on' pouvoit fo~t point tenu de' contribuer. aux ,dettes 'du defurit, demander fans fe tei'l,dre heritier! il dHhlttile de di ..

~ toutefois Ie predput n'apartel1anb\ l' a1ne qu'a droit re que c'eO: a droit· de fils, jure filii .puiCque ee titre fucceffif, 'il doit paier les dettesa prop<mion de ce &'ce'dtoit de fils' n~atribuc point Ie predplit; fi en qu'il profite .de·la fucceffion., ,"', i:" . riieme terns it hy fe rend heritirr; il eO: in{eparable

Me, Charles du, Moulin fur le:g: ti. de '1aCoa~ de cette qualite, ~ l'a1nerenol1~ant; n:y prend rien~ " tume de Paris', a COITI batu't' opinion de MI 'fira: c:e qu'il feroit s'il)~ecoit donne pada Ioi co"mIl1e a. queau,. &: . Con raifonnement eO: que 1'alne Jouit ,de un.legiltaire.i Ii pour poifeder ce preciput il fam etre fon pteciput a droitdeprimogellitur~ " & non a. heri~ier ~ Heft incompatiblequ'il aie les biens fans' droit ,heredicaire, non habet tanquam partem, & ~()~tribuerau paiement des dettes; iI. fero~t. abfu~·de, quotam h£reditariam, fed jure protlegat; , &'l.Jelut qu en une meme fuccemon entre toherltlers'I U11'

quoddam 'prt£legatum a confuctlldine introduClum ti· feul paiatlesdettes, & .que I' autre en mt' dCcharge : tufo Jingulari, non titulo h~reditar:io rce quil'exem'~' qu6i que laCoutum"e donne ce preciput it l'a1ne,' it ce de la. concribution aux dettes " puifque fuivant la 'ne s'enfuit pas qu'ilIoit exemt de la colltribution 1. ,1. ft cer; pet. Ies .heritiers ne [Ollt point <?bligez aux dettes', autr~ment ce [eroit un double prelegs, aux dettes que pro portionibus hltreditariis, non priJ I'a1ne auroit un precipuc q'ui e'mpotteroii: peut-ecre la· modo emolumenti, & bien qu'ilne l'uiffe avoil ce pre. meilletire partie de Ia fucceffion,& cependant il [e-: cipuc qu'a titre d'heritier , ce n' eft, pas une confe- roit encore a couvert des char(1:es : fi les dettes du de. quence, die ce meme Auteur ,qu'il Ie poifede jure funt· afectenc toudon bien, t~tum patrimonium affi­ht£reditario wi benefieio'patru , ,fed benefieio legu. c;unt,I'on ne peut en diCpen[er Ie preciput;ils ne fOllt

. Par l'article 334. de la Coatume de Pari,s, les dits biens qU'apd:s la deduCtion desdettcs ,bona non a~l1es ne [Ollt tenus des, dettes perfoilnelles en .plus fltnt nifi deduao £re alieno; cette d6duCl:ion fe doit' avant que les autres cohedtiers pour Ie regard de faire fur toute la mai1'e du bien, tant a l'egard des, leur allleffe, & Mr d'Argentre fur l'articIe 543. de'. coheritiers que des C[(~anciers. " l'aneienne Coutume" gl. 2.. n. 1. dit qu'en Bretagne ·Mr Loiiet,au lieu prcalegue,remarqne que quailcl 011 ne revoque point en doute que l' a1ne ,ne do it l' a1ne prend part par maniere de quotite, per modum que,del1x parts des dettes mobiliaires, d'otl il apa- quotlt; un tiers,ull quart ou autre portion, alors eetce r.o1t que Ie preciput n'entre'point en ~ompte,& qu'oll portion eft [ujete aux dettc~s , & que du Moulin a' n'y a POillt d'egard; primogenitum non amplitu quam trouve cette 0,Pinion equitable, quequand quelque' duas partes debito rum mobilium debere,ex quo apparer chofe eO: leguee par, maniere de quotire,quando qUid non venire in (omputationem debito rum ia prltei. legatum eft per modum quot£ , il eft afeae aux dettes,· . pflum, nee ratiohem ejus haberi. Voiez Louet, t. D~ focUs; «non per moaum quot4. ; comme s'iln'ya qu~ n. 16. Le Preftre, Centurie I. c. 83. Charondas, en des fiefs,alors Ie corps eO: prelegul: par la loi • tunc res Rep~)11[es, I. 1. e. 19. Chopill, de pttn. ruft·-t. 3.' corpfts pr£legatum eft a lege, mais de quelque ina~ part. 3.e. 10. Papon,l. 1.. tit. 5' art. 3. Robert, t. f. l1iere que l'a1ne prenne les biens de la fllcceffion, c.13. Barry, des Sueceffiolls, t. 8.c •. 7. n. 11. c'eft toujours a dl'Oit [uq:effif, jure httreditario;"

L:t man'iere donr :Pour la contributionaux dettes, par' Ie Droit Ci"n ~ette queiliona ete long-tems problematique dans' les heriti~rs con· les hericiers n'y 6toientcenus qu'a proportion de la Ie Palais , les mieux verfez dans la Courume· de tribuoient :allx part ql1'ils prennent en la [UCCeflioll, pro portionibNI Caox 10utenoient, que par I'imcicl1 Ufage I'a1ne ne dett~S, ~lll.vant Ie h£reditariis; ol1ne conGcleroit que Ie 110mbre d'heri- contribuoit .point ·aux mariages des fceurs acauCe DrOit CIVIl. . \ . 1 l' h . . . '1 v . tiers & non ava eur de c:e que c aeun prenOlt en a ~e [on predpuc,,; mais depnis on a trouve plus equi~

fucceffiol1 ; par exemple, s'il n'y avoit que deux he. table den'etendre point les avamages de l'a~ne au.' ritiers ~ dOlit.l'Uli [uccedat pour les deux tiers ,& I' au- deB. de la difpolieion exprelfe de la loi, & en confe .. ' tre pour un tiers, ils paioient les dettes par moitie, quence on a traite plufieurs quefl:ions couchant la 11011 pas a proportion de I'emolument : mais aujour- cOlltributi011 au mariage-des [a:urs ; premierement d'hlli dans les paYs coutumiers, otl l'inftitutioll d'he- a I'egard des filles lor[qu'iln'yia point de pu111ez; ritier n'cft point permife, il y a peu de diference, li fecondemellt entre les pu1nez & l'a1ne. . les dettes Le paicnt a proportion. de I'emolument on Premieremel1t on a demandefi lorfqu'il n'y a qu'u­a. proportio11 de la (ueceffion, pro modo emolumenti, ne ou plufieurs [ames, & pOint de freres pUl11ez, on aut pro portionibuJ h£reditariis, a Ia refetve des [ue- doit comprendre dahs I'efrimation du m~riage ave~ ceffiol1s Ot\ les al11ez qnt des precipu'ts ; quand on nallt lepn~cjput de l'a1ncl Cette quelHon s'ofrit entre fuccede cgalement,I'emolument & la portion heredi- Me Chriftophe de,MongoubertCommis au Grefe de caire eft la meme chofe, emolummtum enim ipfa fit Ia Cou~; aiant epoufe Catherine Ie Maire,& Nicolas portio httreditttria : nne refte dOll'e plus de dificulte , Ie Maire frere de ladite Catherine Ie Maire: ce Frere que pour les preciputs, ils font exemtsde la contri.· foutenoit que dans l'eftimation des biens de Ia [uc­butioll aux dett~s par la· jnrifprudence; des Arret~ du ceffion paternelle,le. malloir & pourpris qui lui apar. Parlement de Paris;& en Bretagne,quoi qu'ils exem- renoit pour fonpreciput ,n'y devoit point entrer.; Ie tent Ie preciput de la contribution aux dettes, ils font' ,contraire aiant eee juge an" Reqnetes du Palais,il ell pJ.ier les deux tiers al'a1ne,parce qtl'il prend les deux apela, fe fondant fur l'ufclge obferve de tout tems tiers outre Ie preciput; ,MI d'Argent~e , ibid,'. dans la Coatume de Caux; neanmoins par Arreft en

Si lorCqu'ir n'1 a que des lilles & point de frercs puinc:z, on doit com prendre dan~ I'efiirnation du mariAge avenallt le preciput de' l'ain!: ~

En Normanuie N6treUfage eO: cOlltraire, l'alne cOlltribuc pour la Grand'Chambre, dri 14 d'Ao{\t 1652.. il fut evince ]':11rie cOlltribue (011 preciput , & les dettes(e paie\1t tofr jours a pro- de fon apel. Il [e pOlirvat contre l' Arreft,pretendant aux dettes pour portion de I'elllo1utn~nt,c~ qui Rarokpar cetarticle, que Ie mariageavenant ne ponvoit s'chendre qu'au ~on Neciput. 'ou.les'pu1~ez font tenus de, contribuer tant'a~x dettes tiers, ~n ce n011 co~pris Ie pre~iput j mais p~r Ar.re.O: -

qu au manage des filles au prorata de ce qUl leur re- du 19 d Aoat 1653.11 futdeboute de laRequc:te C1Vl-, vient de Ia totale (uceeffioll: Ces paroles ( de la tora- Ie: on [e fondoit fur ces paroles de' l' Att,CCXCVII; lefuceeJ!ion) f9nt,affez'connoltre que'quclnd1ls'agit ' qui contient quefi les meubles nefon'tfufifp,nJ,le ma·' de regler la contribution des'pu111ez " on doit com-riage fe paiera a proportion de' toute ia fucceiJion. Oli prelldre dans l:eft~mation ~o.us les biens ~e Ia fuecef- ptetendoitque r ces pa~oles ( a pr~p.ortion de toute fa lion fans en dedulre Ie preclput. Les ralConnemens JucceJ!ion') comprenolent'le preClput.. Cet Arrefl: dedu Moulin me femblent prus fubtils que f:olides; il n~ecoi~ ,point coriforme a l'e[prit de la Co{\cutile;au[_ eft vrai que bien que ce pi:e~iput apartienne a.1' a1ne fi Ie contraire fut jt1ge depuis en Ia Chambre des Eflool

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.454, ,D E· SU CC,ES.,SI O.N .. E N CAU X ;'·ARr.·.CCLXXIX~·\~"'"-"'-;'-quetes .,3U r~port de Mr Giot, Ie, 6. ,d'Avril I~'6~, (aut p~ie~a la-[~ur, l'aln6-y'. cOJltr!buc'rade'foixart .. emr~les 110m~ez RouiTel:~l fut,.dit 9u~ ~ans 1 ~(h~ t~.trolS l~vres. dlX fols , &.les p~lnes cha.cun.de dix ~at1on des bJen.~c;l~. ~erep~l1r 1 arblt~atlOn du.ma ... , I~y:e~ ,qull1z,e',~ols ~' de fo~~e qu'~I'[eftera: a ·'chaque. r~age avenant, leprc:;elPQ~ 11 y entre pOIn~ pour i.aU.g.) pl:l1l1e quatre-vlngt.,.neuf hvres ·emq fols.'. .... . ,':

. menter Je mariageavenant, -quoi:qu'il n'y e4.~ qlie :;:,S'ily .av,o.i~ plus .de fumrs . que de, freres • par des fille~&point de,puhies.· Autre~r~eft au .ra~(n:t: . e~empJe qu'it y. eut quatre [ce~s &: deux frere~ ~ Ies de iM~ .I?esh~q1P1ets ~ d~ '29 qe J anv~er 16 59~:. ~a.~e!": (~urs tQutes en[emble l1e pourOJ,ent dem~naer que Ie hIe a:~o,ltre<tu ~esJa:urs, a ~~rtag~,. e1Ies en1plol,erel1I t~.~r~, {all.s:y ,~o~prel~dre Ie preciput, de forte qu'.il Ie 'rr,eclput ;d~nsj le,s Jots. ; .Illes. b;lalJla , ~orpme~e; ~efterolt qu~tre c~ns ~IVres .po,urJes deuxfreres , dOl'lt. precIpUt 1m ~pa~~~~lfIlt/alls .enf~~r~ part a ~es fr~J~~: d ien f~u~r~:>lt le tl~rs au pUln·e,;molltallt}1. cent trell­~ fa:urs ; ,Ie BI:uIh aVOlt pronoIWC;~: bOI1~e c~\lC~lc;,~ t~-trOls hvr,es lix [ols quatre deniersdereme:' mais ?la,mes. ce quifuu::qnfir~,e _p~rl' Arreft. En kfe~ s)t oU~re cetre fo~me Ie ~r~ciput val ant Ie quae; de la erolt autrement , ·I;t condmon· qe~Ja:ur~ fe~0,ltplus· fq.cceffiol1,~ eram oblIge de comribuer pour ce quart avantageu[e qu~ ceUe des fre~e?; -.qualld iln'y:a.q,ue.. de, cin9uallte livres , la pirtdupuIHe feroit de cent· . des freres, l'al!le pren4ce prc::oP!1t (~ns leur en fane. f~~,ze hvres.lix foIs quatre·deniers; & 1'0n peue fur ce aUCUlle part ni recompenCe, & l~s PUll1CS n\m~ ,que ,pl~ dans la Coutume de Caux faire la liquidation du . Ie tiers d~ furpl~s; le~ fil~es quand eUes,n'0117 q~'ll~l; mariage des foeur~, & la e~ntribut,ion pour Ie preci .. frere, dOlvem etre, fatlsfaltes .. que leurporuol1. {01~ put fdonle nombre des pumes & des [ceurs, ... ~gale acel~e des pu~nes,. . " ;. _ ..... -.. .y ~~la dequeUe lllaniere~e pn~ciput de Caux COll­

.,Auffi depuls on. a netement exphque ~e que les foemsi. ~n~.~e aux.dettes &. au' manage qes filles ,. ce n' eft S'il n"y a qu'un '& 11 11. 'b" I fi frere & des peu~~n,t avolr" • ,\ue e e~L ,!=ette contrl -Utl,OIl, ou p~:>lnt po~r.a~g~ell!ter a portion des IU.es,mais pour

fa:urs, Ie preci- Ie preclpm: de 1 allle eft obhge : On peutetabhrpour Gharger 1 allle dune plus grande contribution a la de .. put en Caux 1l'C:ll- une d04rine eertaine,que quand il,l1~y a, qU\1l1 fJ;ere. e~arge& en faveur des pUlnes,ce qui peut ecre f011- . tre pClinr en par- ,8c des fa:urs, Ie .r.fecip~tn'ent~e p:oim,en parta&~.fi de,fur ~'art.C~LXXIX.q\li·.porte que/emariagefo }~~; r~ ~~i!~~l~ai~ eJles y [~nt re<tues" III dans, I efillna~lOl1 des bIens. Pfterfl-a prop~ot',o~d; to~te la/u~cejJion pour [apart qui pour .les dettes pour h9Uld~~ Ie ~anage avenan:;~lals po~~.le~ de~,;.., eche:('r~ tant.~ ~ am~ quaux pntn~s : Lespulnes pour. faine v contribui! tes, [Olt qu Ii y a:t .deis freres ,pU~~l~S au qu tiny a!t a~uJet~r lepreclput:ala contrlbut1~n des charges~ s'ai­a cau[c de fOil que des [ceurs, 1 a1l1ey cOlltrlbl].e a cau[e defon pre- dOlept:de ees paroles, que Ie martage fe paiera a pro­preciput, ciput;.& quandil y a pluG.~urs freres la [oour ~~ns la porti,?n de(ou~elafoccejJion.; d'ou il s'enfuivoit que Ie

nand il . a Coutume de Ca~x , c::oriime dans laC011>tul11~ &et)era':' _pr~clp~t y (hoit c~mpris ,pu!fq~e,la Coutume ne I' a­J>l~urs frer~~ la Ie, ne,Pe?t a~o~r plus gr~ndepart ,~~ un p~ll}e, ~ V?I~ ppmt ;xce~te, & '~ue In ~dtofts ~on fit exte~fto~ . fa:lir n'a POUlt dans I eftlmatlon du manage Ie preclput nyentre. L .allle [outenoltque I exceptIon. etolt alfes claue­pI u,s gra~dc part' point, &. neanmoins it comribue ala de charge des ll1entporte.e par ces paroles ( pour U{ paft qui echer- ' ~u ~~lt:~~ da~~ p?1nespo~rle pai~me~lt dumar~a~e~vellant ;'~ p~ur~ raj.) ce m~t (depart) exclut Ie precip~t, .parce qu'it llerale & en c~I1e r_eglercette,contnbutlon du p~eclp~t, on ne 1 efi~~e. eft h,ors de part; ~xfra p~~tem h£.redttatu, c'eft une de Caux, & Ie que fur Ie revenu: Toutes ces queftlons furent decl-. portlO,n quela Coutume, IUl donne outre [on partage. pr~ciput n' ~nt:e dces .par!' Arreft du sr de Saint-Sacn-Limoges, du,lI . Ma1s en faifant cOlltribuer Ie prcciput al,lX dettes pOln.tdans 1 ~(b:-l d' Aout ~664-' au raport de Mr Deshomm~ts'~ &'la, &: au mariagc;; des [a:urs, en, faveur des pUlnes, matlOn, mals I C· c' d ' R' 1 l' I co d ,'. , I 'b .,' r. . contribue it la de- ,our en a ralt epUls un eg ernent par_ es artic es . mmem, Olt - on reg er ceue cOlltn utIOll·, lera-charge des pui .. 5.6 •. & 57; du Reglement de l'anliee 1666.' ,. '. ,ce fur le.'plc du revenu) ou fuivant la valeur imrin­nl:s pour Ie rna-Pour faciliter l'eftit)lation dumariageavenant en. {eque des u'It.:ifons& des bois. . . riage avena~t • & Caux lorfqu'il n1y a point de meubles, & pourre- .. C'efr bien unemaximeeertaine., que lor[qu'il s'a-cette contIlbu- I • I . 'b' I £ glt e t d fi . d h" d I . tion s; efiirne fur g er en meme terns, a contn lltlOn. entre e~ reres, , n re es reres ou es co erltlers e a con tn-:t revenu. on peut propo[er cet exemple·: La [ucceffioll COll- butl?1l aux dettes ; chacun y doit contribuer a pra-

ufie en un precipq.c ·qui vaut deux cens livres de ren~ portIon du profit & 'de l' emolument qu'i! preud en la Dela maniere ~e, & en (ixeens livres de revenu, & iln'y a que (ucceffion, & <;et emolument ne [e regie. pas fur Ie

~~l~a~x p~!~~~¥~ deux freres & une [cear, la . liquidation du mariage· . revenu [eulement. mais fur ~a valeur imrin[eque: bue au rnariage ave~ant~e fe fera que fur les fix cens livre~ de ren- Cependant q\land il s'agit de preciput, & principaIe­avenant ala de- te; en faifant contribuer Ie pUlne de cinquante li- menten Caux; commeil eft c.ertain que l'intention charge des puines ~res fur les de~x-cens, livres qui luiapa~tiennel1t dela !oi a et,c de f~ire un,avamage ayalllc , cette pr¢-.

pour [on tiers) 111lelUl reaera .quec.ent clllquante . rogattve lUi devlendrOlt fouvent Inutile, & meme livres , ainli Ie, mariage de ~a .fiIle ne fera que deonereu[e,fi lorfque 1'011 procede ala contrihution des cent cinquante livres , paree, qu'ilnc peut excederla. dettes l' on, eftimoit la valeur illtrinfe(]ue des pred­part d'un pUlne; mais pour paier ces cent cinquameI. pUts, parce .que ces preciputs conlifians eilla meil-1'all1e ne contribuera pas fe,ulement d~ cent livres a le~~e partie e1~ batime~ls & en bois de haut~.fUcaie, cauCe de ~es quatre cens hvres, maIs. comm~ [011 . ',lUi ,ne prodlll[ent P'Olllt ou peu de revenu,11 [emble preciput & [e& deux tiers valent lix eens,livres, & Ia equ~table de nc reglet pas ab[olument cette comri­partdu PUllle deux cens livres, il [era charge des.trois· bution pro modo emolumenti , mais d' efrirner les mai­quarts des centcillquante !ivres pour Ie mariage ave_ fons & .les, bois.a'quelque chofe au de-Ia de leur re­nantj & bien que par ce moien.il re,fie au pulne cent vellU, malS au delfous de leur .valeur intrinfeque. foixante-deux !ivres de rente, ilne s'en[uit pas que, ,Lesalnes n'aiant pu exemrer leur precipm de la

,~ndle ,prc­ClpU.t contrlbue aux dettes & au mariage dcs freurs , comment fe cloit regler CCt. te cOIltl'ibution l

Si les a1ncspeu • vent exemter leur preciput de . Ja contribution au, rnariage de leurs (a:urs'cn Ics recevant

1 a par ...

rage ~

. Ie mariage avenant de la [a:ur doive auffi: monter:a contribution au mariage des fa:urs ~ quelques-uns [e ~ette ~omme-la, ~ar~e qu~ Ie pr~ciput n'entrepoint per[uaderent.qu'ils s:en pouvoient d~charger el~ re­a fon egard dans 1 efillnatloll~ ... . . • ... cev~llt le~rs fa:urs a partage. Mau:lce Lhermlllier .. Feigllons eu ret~nant la meme e[pece pour la va-' avolt mane fes fiUes pour la part qu dIes pouvoient leur du biell,ql!'il y ai~ deux pul11es8c unera:ur:pour. pretendre· ~n[a fucceffion; apres fa mort [on fils ~iquider Ie mar~ag,e a~enarit de la ~reur , &.l~ ·reduire alpe p?u,r~ulvi par res be~U:x-freres , pour ,leur paier Q la part des pumes, IHant conlloltre. ce qUl J~~rref- leur kgttlllle, .leur ofm Ie partage_,:...&' pour eet ~era des deux cen~ livres. de rente ,. a qUO! fe mome ~fet . il dcclar<t leur abandol1ner . & a res PUll1CS Ie

.I,eur tiers; ell donnant a la fa:ur quatre,. vingt-lix li-. tiers de la fucceffion) retenantles deux autres tiers vres de rente, l'alllC'en paiera cinquante-neuf.livres . & 'fon precipllt, qu'il foutenoit, (m cas de rartage ~x foJs huit deniers) & les deux puln,es pourleu~ tiers etr~ exemt de 1a comtibution , a laquelle i 11' etoit vingt.huit livres treize fols qu(!.tre deniers, & parce 9bl~ge.que lorfqu'il s'agilfoit de mariage averlant, .~ . llUoien illeur refte~a une p~r~ egale a.le,ur [a:ur·:; mais, mats lorfq,u. e les [o:=~rs eroient ~e~ucs a partage. elles parce. que Ie preclput de 1 ame ,vaut Ie quart de, la ne pouvolcnt . avolr que Ie tlers av.ec Ies pUlncs : fucceffiollfdu llombrc:des quatre:-vingt-lix livres·qu'il. LeS. f~ijts p~etell~oiel1~ '111' ~,n les r~cevam it partage

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DE SU'CCESS'ION EN CAUX, ART. CCLxxtX. ~sj dIes devoient emporter Ie tiers de tbut ie bien; mais cemon~,tant des Il1etiblesque des, immeubles, ,que En b. C'O~rt1me. les pu~nes difoien~ que l'alne feul n'avoit pas l:e fi eUes [ont adl1?ifes a parta~e elles patta~ent ega .. genera Ie It maria .. pouvOlr derecevOlr les f~uts.t partage conerela !ement ~es meubles & Ies immeubles qUi [ont en geavenant (e paie

volonte des pu~nes, qui n'ofroient' que Ie' maria •• bourgage, mais dIes n'ont toutes enfemble qu'un !!.r~h~~~~ ~~e~~ ge aven~nt, & qui etoient en plus grand nombre ~ tiers aux heritages qui font hors bourgage. ' 'pfend en la rue ... & qu' apres tout, foit que l' on bailIe partage ou ma.... ' .Leur condition eft diferent~ dans la CoutUme de cdIion. riage avenam, Ie preciput y doitcontribuer. II fut Caux; par tine difpolition expreife Ies filte~ doivenc dit par la Sentence dont eroit apel, que lefdits enfans etre mariees fur les meubles s'ils Ie peuvent porter; pUllles & Ie's filles aporterOielltconjoilltement des finon Ie mariagedoit etre paie a proportion de ce lots des fucceffions de leurs pete &'mere; pour deux: que l'a1ne & lespuilles prel1hent en la fucceffion; d'iceux etre choilis par ledit Pierre:,Lherminier, & cela ctant inconteftable Ie pere h'a pl11eur donner I'autre par les pulnes & par les filles, pour etre ledit partage dans Ies biehs' de Came: On ne trou~e au· tiers pa~tage entr'eux : Par Ar~eft du 2.5 Mai 166 ~, 011; cuti ~rticle dalls la Coutu me de Caux, par lequelles' calfa Ia. Sentence dont etoit apel, & en reformant on lilIes puilfent ~tre re~ucs a partage i. au contraire la., ajl1geapartage aux filles refervees it pareage par Mau... Coutume apres avoir ordonile par l'an __ CCXCVII. rke Ll'lenhinier leur pere, & mariage avenant a fes que les filles fer6nttniuiees fur' les meubles, elle en autres filles, allfquels partage & mariage avetlal1t les ajoute deux autresquine pad~nt que du mariage ave-freres contribucroient a ,proportion de ce qu'ils pre.. ~antlans faire a'ucune merition du part age lEt efet noient en la, futceffion , a condition neanmoins que l' on conno1tra fort aifemellt que lit Coutume n' apoil1t

Dans la Coll­tllme de Cau.I( Je pere ne'pcut dor,­ncr partagc' allX fiIJes ~

la part des filles n' excederoit point ceUe des pu1nes. eu tette intention, li I' on fait reflexion fur l' ancien Cet Arreft ne fut pasexaetemehtrecueilli, en ce' ufage qui etoit garde avant la c<!fonnation de la Cod- Pa r !'ailcicn ...

qu'il eft' dit que l' on ajuge partage aux filles refervees tume: l'a1ne prenoit feulement urt preeiFu\: & les ne CO~l,rume • d­par Maurice leur pere; car il eft certain que Ie pere deux tiers; pour I'autre ti~rs les pUllles 11'en avoiellt ~.e d ~~h~fJ~(e dt

n'avoit r6ferveaucune de res filles a pactage , il emit que I'ufufruit,& Ia propriete en ;tpartC.!noit aux. filks ;' IJ~~~;IJ ~~l~cre; feulemel1t p,orce pa1: leur eontrat de mar~age que Ie Terrien, titre d'Echfance au propre de CIlUX, C, 4.: & les deux tic~·~\. pere les marioit pour telle part qui leur pouvoit apar- article 3. Pades premiers articles qui furcnc arr&tez, pour J'autrC tim tenir, auffi par l'exploit de leur demandeelles con~ lors de lareformatioll de la Cotltume, en l'annee: /c's,puines n't:\), a­

cll1o~ent que leur tr~re le~lr de\'oit bailIer p~rtage ou, 158 3. O~l trouva a propos de donne~ la proprie~e ~UX.I ;r~~n)t~ life!' fi~rc~ manage avellant , alnli Ion ne peut pas dire que la filles,3o charge de porter la provlliol1 des pul.tles;, Ja l'ropriecc. Cour ait decide cette autre queftion , favoir quelle maisparoiifant injufte que lespuilles n'euifellt qu'un part les fitles referveesa partag~ par Ie pere,doivent ufufruit, on leur acorda la propriete. Ce change-avoir auxhiens fimez dans laCoutmrte de Caux? Le mem fit naltre plulieurs dificultes pour la col1tribu~ Geur Baillard Maitre des Comptes a Roiien, par fon tiOll au mariage des fiUes entre l'alne & les pUllles:,

~e1lepart le~ ·teftament rcferva fes fitles a fa. fucceffion ; cetre re- pour les regler ell qllelque fa~on, 011 fit trois articles, filles r{:[ervees a fervatioll etoie con~ue en ces termes :Je veux que mel nouveaux, qui foilt les CCXCVII. ·CCXCVlIl. & ~~~~a~~ l()~~e~~ filles flient refues a partlt,ger ma fuct;ejJion avec leurs CCXCIX, Ie premier COl1tient que :le mariage feri1> avoir aux biens freres pour & amant qU''illeuren peut apartenir ,:{ui- pru fur les meubles, s'ils Ie pewvent porter, & lib ne: fituez dis la Cou- vant La nature & 114 fttuation des bi.ens qUi ferond par -, font fujifam le mariage fera p''ail ala proportion,de tout~ tulnc de' Caux. t~ger. Cet~e [ucceffioll ~u lieur Baill~rd etoit C01~lpo- 'afucceJfion)t~nten Caui, ~ourf,d$", qu~ ho~s Caux.,

fee de troIs fortes de biens; la prem1ere conlift01t en pOHrlapartqut Icherra tanta l'aene qu auxpuenls :.par, meubles & immeublesaffis en bourgage ; la fecon~e ie fecond, les jilles aprls vingt~cinf{.ans fe peuvent ma ... : enl'Office de MaItre des Comptes, & en heritag~s li- rier par l' a'i)is de leurs parens, ft leur frere ~{f' nlgli~; tuez dans la Codtume generale ; & la troilieme efpe-gent; &.par Ie troilieme, l' aEne a Itl garde de fes f (JlUrl" ce conliftoit en biens lituez· dans la Coutume de en contrfbuant par lei pUlnlsit leur n'ourimre, au pro .. Caux : En cOhfequ(!nce de cette refervatioll a partage rata de ce qu'its auront de la fuccejJion. II par\llt done' les f~uts, qui etoient au nomhre de quatre, partage- que toute la reformation qui [e fit de l'atltien ufa· tent egalement avec leurs deux freres les meubles & ge, (e reduilit a. oter aux filles la propriete dri. tiers. les biens etant en hourgage ; dIes eurent <auffi Ie qU'eHes. avoient aupara'Va11t,pour lao dOllner· aux tiers des biens qui etoient fousla Coutume generale, ptitnes, & a p~elldre Ie mariage des fiHes Cur les mais lotfqu'elles demandereni: partage aux biens de meubles quand'its etoiellt fufifans de Ie porter. . Caux, Mr Michel Baillard Maitre des Comptes a '. On objeCl:e inutilement que Ie pere les aiant re_ RoUen, pretendit que fon pere n'avoit pu daus la fervees, eelad()it operer quelque chofe auffi. bieri. Coutuine de Caux referver fes filles a partage ~ & dans la Coututne deCaux que. dans la Coutume ge::-qu'en tout cas Ie Frere pUlne & les freurs ne pOtlVOiellt nerale; car outre qu'cn vertd de cette rHervaticill el ..

. avoir tOllS en[emble que Ie tiers, fans y comprendre les CQnt re~ucs a partager egalement les meubles & le preciput: L'afaire aiant ere portee aux RequeteS les immeubles qui font en bourgage, & Ie tiers du 'Palais, par SentenCe du 7 d'Avrilr677 •. onajugea dans les autres biens, il en eft de m~me ence .cas au fieur Ie Telier, au droit de Barbe Baillard fa fem:- comme de la provilioll a vie des Flllnes qui leur a­rne, & aMarie)~atheril1e & Marthe Baillard, Ie tiers ete' ~onnee par Ie pere, car eh prenant ceete pro­en eifence des biens fituez en Caux) a prertdre tallt vilion ils' ne peuvent rien demariderauxbiens qui, fur les deux tiets dudie lieur Baillard alne que fur Ie font hors Calix ; ainli la refervation leur donnarlt tiers de Pierre Baillard puine , a v~c Ie tiers des arre:" -des' avantages li grans dalls la Couturne generale;. rages des rentes & fermages depUls Ie deces du pere, ,eUes ne peuvent riell. derriander aUx biens ell Caux) & qu'a cette fin les freres feroient terius de faire lots ni pour leur partage ni pour leur mariage avenant. , entr!eux, pour etre el1fuite procMepar Iefdits .Ie Te- En toutClS quand la refervation it partage po9'f.'oit .lier &.Baillard a·la confeetioll de nouveaux lots. ..s'etendre aux biens en Caux , elle n'auroit ((autre

Mr Baillard aial1t apele de cette Sentence; detfet que d'admettre Ies [reurs a partager la (uccefJiol1. Cahagnes fon A vocat difoit que Ia. Cotltume gene. ,l vee les pu~nes ; car il [eroit etrailge, & contte l'in­rale & la Coutume de Caux ont toujours ete conli- .tention generate de la Coutume qui eftli favorable derees eo~m~, deux Coutumes diftinetes & diferen'-a l' al!1e ~\ que les pUln~seult'el1,t un tiers, & que l~s les) tant a 1 egard des freres pOlIr leurs partages, '[~urs pnlfel1tencore U11 autre tiers, talit fudes de~J:: ~u'~ l'cgard d~s (~urs poudeurs mari,ages. Lorfqu'il tiers de l'a~lle que fur Ie tier,S des pUlnes I Lal1ciu. s agIt du droIt des fiUes on ell uee diferemmenten <yelle Coutume permet ventablem~nt au pete de l'une & en l';lUtre Coutume ; li on leur d~llne maria- .. difpo[er, du tiers en favel1r des pililles, mais: 011

ge avenat1t dans la Coutume generale , 11 eft paiea ne lui a jamais permis de difpofer ou de diminuer .,proportiQll d~ ce que chaque Frere prelld. el11aruc~ les, portions qui font reCervees. a l'alne ;&c'efi:,

Par la refor­mation de la CoiltUme,OIl a ote aux fiJles la pro­ptietl: du t itrs qll'cllcs avoicnr, pour Ja donnct aux pulnes.

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La part que peuvent avoides 611es, rerervees a pai-rage dans Ja Coi'nume de ' Caux" ~,

456 DE' S.UCC~SSIONE.N CA,UX ,ART .. CCLXXIX., pOlirquoi fi I' on acorde ce pouvoir aupere de referver rcguliere, que pui[que 1a r6fervation il partage' 11'ell: res flUes a partage pour les biens en Caux';en cetas, faint de~endue' da,11S la Codtul'~e de Calix, e11,e ~oit" elles doivent etreconfiderees comme amant de pUl:o,' etre admire; c<I;rcdl:une maxuue ,que la' Coutume nes, qui ne'l'0uront demci.llder tobs enfemble que Ie: generale ell: fuivie en toutes chofes daqs Ie pais, de,

, ti~rsde la, [ucceffion.: L'Arrd~ que, l'oil' pretehd: <;:aux;lorfque la Codtume du lieull'y a poillt Mroge :' avoir decide 1a queftion pourles_, Demoi'felles; 'de ' par exemple, lesflefs nobles y foin illdivifibles,com­Longueil,ll'eftpoint dal1s ce,t,te efpece \ c'e,toit Ull: fre;"i me dans la Cofttume aenerale. L' a'ine peutchoifir Ull re alne' qui eroit pourfuivipar res cteanciers; qui' fief pat 'preciput en chacune fucceffion ; qualld iln'y 11' avoient pasle"droit de leurbailler matiage ave.;.: a qu~un f1ef "I'a1n:e;peut Ie prendre par preeiput ,. & llarit com me auroit pa Ie Frere ~ :mais its etoieilt obli,:,,' les plIlnes n'y om que ,provifion a vie;ce que l'ollpeut

Les fiefs nobles font indivifiblcs dans Ia Coi'ttume gCllcralc. & -CII' cellc de Caux. '

,~ '~ez f~ivai)t l'art. CClX.lII. deleur~ailler p'attage.Il~ con firmer par" plulieurs' autres ~xemples; 'niais Ie fut repondu par de Freville A vocat de Jacques ie :r.e.: pouvoir des peres' ~fr fufifammentetabli par r article

, lier mari de Barbe Baillatd ~-& de .Demoifelles Ma~! 'CCLXX; qui cOlltient que les fiUes refer'v~es 'parta-" rie, Ca~herille & Marthe Baillard:;- que: Ii, quefti6n' gellt egalerrient les'biens qui font ell bourgage.meine qui s'ofroit a jugeretoittoute geilerale" aIavoir fila,:: au Baillia~edeCaux,. d'OlHl refulte que Ie ,perc reut, faculte que la Coutume, dOIll'le aupere'de :rererver, rer~rve~ res filles'dalls Ie Baill~age d~Ca~x ;'s'i~ ctoie fes fille(a fa fucceffioll ,'n'a pasfon'etelidue dans la. ,vral qu en Caux'les ·filles l1e pulfcllt pmals 'aVOlr, que, Couturrie deCaux comme'dans laCodmme genera-: Ie mariagea:ven'al'lc,&qli'ell'aucun caselles,ne pdf.:,. Ie? L' afirmati ve eftfi fa vorable,q ue'qualld la rgerva~. fem etre re~ues a parcagea vee -les fteres, il,eft certain tion n'aquerroit pas aux filles Ie droit de pa~tage dan's': (lue cedroit [eroit laquis'anx:creallciers' irrevocable": les bien~' de Caux, cUe fufirojtau tnoinspour l~ur: ment:" & d(l,il'rrie'l'tH! maniere ,que Ie: preciput,. de- 'y

conrerv~run ma~.iagea~e~ant ~ II ~fr:vrai que l'ape. -force'que Ie frere'lle poiiroii pas meme les"recevoid. lant pretend qu 11 fermt Incompatlble que leg, fiIles partage~&'cepei1dal1tpad' Ard:ft 40'11116 ~uprofit dcs, eu(fent partage dansla Codtume generale, &,maria.· 'Demoifelles de Longueil,.la Cou,rcorifirma la: trati-

o ge avenailt en Caux, nel'ouvallt etre herieieres &. facrio11 ,par hquell-e Ie Frere ,ivoit, coli{el1tf qU'elles , creallcieres el111ne memefucceffion; 011 repondque' fulfent adoliCesa pawige-: ce:quifert de reponfc':lee-' teia pelIt ctre veritable'a l' egard des creanciers etran";cha patoirede l' apelant , que:le cre,~ncie,rJubroge ne ' gers, mais ilarrive fO\:lventqu'un heritier eft creil-il-- °l'cut'~ailler mariage avenan,t,; 'la.:qudhon'tomb.oio cier de la meme fucceffion., C' eft de ',cett{~ 'maniere fur ce point,fav.:oirtikfrei:e;avoit pd confentir lC'f,ar .. que les fiUes peuvent etre heritier,es & creancietes ;,tage a'fes [reurs an prejudice de lcs crea11ciers ? & les elhis feront heritieres en con(equence de la referva~ creanciers foutenoientquedalls laCotltunle de Cam~ tion dans la Coutume generale ,'mais elles ne feront: les Jreurs ne peu ,rent, etre: re<tllcs a pirtage "neal1-que creallcieres en ceUe, deCaux ; c'eft un pur para:- moins laCour jugeale colltraiie::La cariCe fut apoin'..:. doxe de fodtenir que Ie pere n' a pas Ie pouvoir de 1'6.:.; teeauConfeil, ,&de'puis elleaete ji.lgee au ra~or.t:de , ferver fes filles.a'partage pour les biel~s enCaux.; il Mr Deshommer.s, Ie; i de Mars 1(;780:& par l'Arre£l: " ;, eft certain que cette libert~que laCoutume donne la Sentence de$ R~q; duPalai~ d,ont tedi~ sr Ba~llird ,," au pere de rou,voi:rt~ferv~r:res fi!les ~ partage ,,~~'G, ctoit apelanbl ete ca:{fee~& ~ti refonriant le(dites favorable, ,qu encore que I on putpre[ullier qu lIne, 'Demoifelles :Baillard fu'rent pdv~eS de;:pten~repart "'~,

f,0uvoit ttfer de cedroit .qu'en'.l~s mari~1lt, fuiv~lit, fur les iniri1eubles ell ,Caux, amre~ queceux.Gmez ell' art.,Cel VIII. neanmotns onlUl a permls dele falre bourgage, {auf adles a prendre ,Iil~riage avenailt; li

pa~ taut~s ,fortes d~difpo(itions;,Cette jurifpru~en:.. elles 'ayifel1t;quebien fOlt:; au lieu gepartage fur les ce eft ,fondee fur la fa veur de cef acre," foit qu~ 011 Ie', biens ,de la fucceffion de leur pere , tant dans'la Cod­cOI1Gdere du cQte des fiUes 'ou du cbee de l'intereft pu,: I:Umc gel1el'ale( qu'enceUe 4e :Caux " ce :(lU' elles, [e~ blic, lepere & les'-freres niemeS peuvent y trouver ront tchues de'deClarer'dans la'huitaine: ,,'," leurcommodite,;, c!eftullc pacriolrfavorablea l'~ .. : On peutdireveritablementquecet Arreft fut.don..: gard des fiUes ,puifqu'elle remet les chofes dans'l'or~' lle multi! & magni nominu Senator,ibm contradicenti;' dre naturel, ie pere y trouvefa commodite lorfqu'il bm, &'contreJe fentitnelltde tout Ie Barreau::Al'ou­n'a point d'argelltpour'marier'fes, fiIles, ou: il !i'en verture du proces les juges'etoiellt de t.rois opiiliol1s peut fervir COlUme d'un D10iell pour ~etenir res ,fils diferelltes, Ies 'Uns etoicllt d'avls de confirmer la SCll. d~11S ,leur devoir; les freres ~nemes y trouvel1t qllel~ tence, les ~llitres' de' cOI1Gderer les' fines' refervees 9.u~foi~ Ieuravaiitage ~le partage le~r etalit moills comme despulues ,&1eur donner fe,ule~enta.cou~ l11commo~e que'-ie p,~iement d'llh,.m~~iage ~~enallt, tes enfemble'le tiers' du bien; Ie felitinielit des au- ' & enfin 11 ea: de 1: IIltereft publtc de,' facIilter les tres etoit de prived.eii fitles refervees de prendre part moiensde maricrles flUes; apres"cela'[ur que! pre- auximmeubles ctant eli Caux: les ju(J'cs quitenoient texte ' pouroit-ol1,retrancher auxperes cette liberte ce pardfe fonderent principakment fur ces ,raifons, pour les biens de qaux ? MOllfieur Baillardve'uitirer que dans la Codtume de Caux it n'ctoitpoint ditque avantage de l'allciel1ne Codtume ,,: quoi qu'e11e lui Ie pere pouvoit rereiver fes fiUes 'a paftage, & que foit peu favorable,ccn les filles avoient Ie tiers en par coilfequeli~ 'ie cas lion exprime' de~oit palfer propriete , & par un Arreft raportepar Terriel1.I'~'ine Four arDis" carm no~ exprejfm habebatur pro omiJfo;. etoit tenu de,contribuer a laprovilion a viedes pul.:. & ce qui 'fai(ait pre'fumer que les Reformateurs \1'a­nes;il e(l: vrai qlledans les premieres a(femblees pour voient poinceu cette intentioll, 'etoit que par 1'a11_ la reformation dela Codtume, 1'011 trouva cet ufage ,cienne Codturne Ie tiersdu bien apimenoit ~ttx fit­trop dur , qu~ne donnoit aux pulnes qu',wle provifioll les, & quecela, aiant ete change, & Ie tier's leur a vie; mais apres qu'il fUt arrete qu'illeur apar~iell;" aiant ete,~te'pour Ie dOllner aux puines ; iln'y avoit droit en propriete .~n contefta long-terns pour favoirpas d~aparel1ce que 1'011 eut lai!fe aux, peres, & meres de qttelle rnalliereles freres cOI'itribucroient au lila:.. Ie pouvoir de lesrendreheritieres'; nlais fur tputils riagedesfreurs : mais ellfil1 il fut reralu que les freres' tiroient Utle pui(fante' 'iridl,lcrionde ce que par l'art. ,eontribucroiem a la nouriture & :au mariage des,CCLXIV. de laCodtume'generale ~ Iorfque le Frere (reurs a proportion de cequ'ils prenoient enia fucce[. ,refufe fans caufe legitime ,!1e!ltendre au mariage de fion, ainu les filles' en perdant la' propriete dutiers fa freue., ellea partage en la fucceffion de res pere qU'elles avoient auparavant; fureht remifes dans Ie & mere, mais ilu'en eft pas' de meme en la Cod­droit general, [uivant lequeUe pere peut Ies reCerver turne de'Caux;car par l'art. CCXCVIII. quoique les a f~ fuc~e~oll; & l' o~ne'~()i~;pa,s ~vancer qu·it n'Y'afreres foiet negligens de marierleurs fa:Lirs,ell~s peu­pOlnt d ar~lcle dans 130 -Coutume de"C'!-ux qui donne ,vent bien fe n1arier apres vingt-cinq ans, par l'avis:de cette liberte 'au pere, pour err cOllclure qu'ilri'ena J leurs parens & amis ,a condition toutefois qu'ils I~e poil1tl~ .pou,voir:au cOll~raire cette cOllciuliolleQ: pl~s "pour,onteftimeF Ie mariage avell~llt d~ ,ha~~e ~l~i~,

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"",'DE '~SUCCE$'S,toN' EN CAO:¥/ ARt.-CCLXXX.:,· ," 457', EfJ CalIx le"m:t- J?l~s qu\me des.poniolls '~es puiile'z: d'Ol\ 1'6n con-, Ulle retompenfe ~ ~lle avo'it prefupo(e qti'il .. l'efroit

riaf,e d'une fille C;l l:1t :qu.f! fidans~Ia Coatume de. Caux i) etoitpermis -. d'autres biens,car s'iln'y ad' aut res biens, il ne -p<;>u-, nc doit cue :ubi. r. 1 fi -, d " L' ' tre par lesparens ,dereceyoir'oude,relervt;,r es lles apartage;on 11 au-, yait y avoir d'avant~part ni e pr~clput;anClel)he. a pIns haut que roitia~manque ~e;.pulli~Ja negligence des freres, .Cotlturne de Bretagne, art. 543. s'et~itexprimee fort Ja part d'un pUl- comme dans la Coutume generaIe, t11ais.tant S'e1!, . prudemmellt (urce[ujet, car en donl1ant , c?m~~.' De. faut qu',en ce cas les freurs puHfent ~tre re~tlcs a par-, ceUe de Caux,les deux tiers & Ie principal in~l1oir a.

tage, au contraire la·C0l1tume de Caux ,defend ex- l'atm~, eUe aj0l1te cette condition,pourvu qu'it ref tat prelfement aux parens d'efl:imer Ie mariagea plus ji grande quantite d'heri~age que portion en put etre haut que 1.1 por~ion. d'Ull putne- .' _ faite e,ntre freres & [reurs ;. la legitime comm~ due

Mals nonobfl:allt cesraifol1s;on avoit tenu jufqu'a 'par un: droit1'laturel, e~, preferee aces prerogatives prefenrque dans la Cotltume de Caux comme dans la exceffives, ce qui eft fi'v~ritable, qu'encore que du

" Coutu me generale~les peres & meres peuveni: refer- .. ' Moulin ait efl:imc que 'fi Ie manoiravec Ie jardiri.ex. ' yer leurs filles a leurs fucceillons ; & ql1oiqu'il foit . fO~l circuit & enclos enferme tout kfief, & qu'iln'y vrai que l' Arreft de Lherminier,n'a pas decide la que~ ait point"d'amres fiefs en (a [ncceffion,l'alne parpr~~ fiion, parce qu'illl'y avoit point de lilies re[ervees, ciput aura Ie fief emier;ji mdnjio cumhorto& ambitu

.~leal1moil1s ilparo'itpar la prononciation de l' Arrell: [uo &clau[ura tiltum integrum fc,uium includat,&nul. que l' on nerevoquoit point en doute .que Ie pere ne i'lt jint,alia [euda in fucceffione , totum & folidum feu~ I'eut pu faire;car c'efl: une maxime,que toutes les die. dum primogeniium jure pr£cipuo habiturum : Toute-

. potitions de laCoutume generale (om obfervees dans fois illinJite [on opinion ence cas, que s'il h'y avoit celie de Caux, en tous les cas ou il 6'y .a point .ete de- point d' autres biens pour la legitime des autres en .. roge, celle-ci n' etailt a vrai dire qu'une Coutume 10. fans, aVant toutes' chofes on doit deduire la legitime cale it I' egard de la Coutume g~neral.e:& bien que la qui leur efl: ducpar dro it de nature,parce <:Ju' eUe prc~ freur que les freres ont neglige de marier ; ne puitTe cede & a l'avantag~ji non[upereJTent alia bona ad Ie. avoiL' pariage cominedans la Coutume generale,fui- .' gitimam reliquorum Jiliorum, ante omnia deduci dlb~t vam l'art:Ccxcym. il ne s'enfuit pas que Ie pere legitima Jiliorum jure narur£ debita, quia pr£cedit ;& ne puitTe avoir cette faculte, &la diference ell: tres- vincitjus,primogenituY£.J §. q.gl. 4-' n. 5. & 6. VIde

- gra,nde elltre.ces deux cas; dans Ie premier it s'agit Tiraquellum.,de jureprimogcnit. qU£jf'71. M[ d'Ar .. . d.'tin·e peine,~ 1'011 n'a pas troilvea p~opos de punir fi gemre, ~d artic'S4-4' Barri, de Sumf[ I. -~, t. ~. n: Io

ngoureufemellt les freres dalls la Coutume de Caux, La Coutume de Paris, art. 17. lorfqu 11 n y a ql1 Ull & fur tout les pUlnez que 1'011 avoit deja atTez mal- fief, fait perdre/au .manoir qu'elle donne a l'a~l;e ( die traitez:dans'l' autre cas on remet les·chofes dans [' or- !{icard). fa veritable qualite de fief: pour fa.ire que ~re n~tnreI,~ef~rte qU,e pou~ qter ce pouvoir au pere, l'atl1e n~ l~ ,rrenne pas e~1tiere~eln par preclput,!Se. II [erott be~om d 111le dl{ poGtlon expretfe,& pour con- que la legItime demeure aux pUlllez, . firmer ce rai[onllemer,011 fe [err de l'art. CCCLXIII. Par Arrell:e111a Grand' Chambre,du 14 de fevri~t par-Iequer les Fears mariees ne font part aU profttde _ I667.1a Cour- regIa Ie rreciputcol11rrie L1Ii fief~& jti .. faint, a.u prejudice du tie'ri q.Ue leipuinc'{ ont parpro- gea qu'H apartiendroit a l'a1ne,a charge de la provi ... 'Vijion ou en propriete en Caux, & cependal1t par l'ar- {ion a vie du prune, qui [eroit tel1ll de concribuer a tide precedent, les ftlles ma'riees dans ld c.o'ut~me g~- .. proporcioil aumariage avenallt de l~ f<rur" laqt~clle nerale font part au proJit desJreres , ce qm faIt vOir en ceue rencontre,comme au cas d llll fief, eft dune que quand la Coumme dans l'art. CCXCVIII. n'a - condition plus av;mtage~feque les freres; plaidans . ~lal1d la fuc­point admis les freurs a partage,biel1 que leurs freres Hautot ,Ie Fevre & Ie Carpentier. Si la fucceffio11 CdltOll du pere aielltete negligens de les marier, eUe n' a eu pour du pere confifl:oit ell terres 11ucsJans aUCllne habira-:, confifie ell terres but que de n'agraver pas les pull1ez. L'oll propo(a de tioly,manoir ou p' ourpris, ni enc)os,_ faudroit.ilnean- nui!s (ails 'aueun £ bi r.' 1 ~, . d manoir , fi I' on c!l: aire pu iercet Arrefl: pourlervir de Reg ement, moills delivrer un precipud,l'a1l1e? On pouroit ire t~Ht de dl:Jivrcr mais ceux qui l1e l'aprouvoien~ pas, l'em~L'ch~rent. en fa faveur que pui{que rOI~~onne une legitin:'le aux ~n preciput a l'jl.l~

Quand Ie ma- Il efl: fans doute que Ie manOlr & p,ourpns dOlvent fceres & aux freurs fur Ie preclput; lo.r[que .toute l~ n'c? . lJOjr & pourr:s deme~rer a l' a~ne fans en fa!re aucune r~co~pefl[e a. fucteffion con~fl:~, en un fe~l man,oi~,. quoique l,a. ~altl to(iUt lem .len res pUl11eZjmaiS fi ce manOlr & pourpns faIt tout Ie COutillne l'atnbuc fi expretTement a 1 alpe, 011 dOlt <le a l1cce lOll 'b' d I r. ill 1'" "11 ' r , r. I' . - 1 C ~ fi l'ain~, cut Ie len e a lucce lon, a1l1e poura-:t I e retemr lans pareillemellt lUp eer en ce cas ce que a outume a· wellir rIns en en faire aucune part ou recompellfe a res pUll1ez? . 8mis, & lui con[erver UI1 preciptlt dans la fucceffion,; fai;e part a res S'il n'y avoit qu'un manoir & pourpris dans toute la lors m~me qu'jl ne s'y trouve aucun bien de la q).la-pUIlJeZ! [uccefIion, l' equite ne foUfriroit pas que l' atlle l'ern- lite de celui qUI doit ordinairement com~ofer Ie pre-­

portat feul , la legitime des autres enfans etant 'plus ciput: Mais 011. repond que ce droit 11 etant pas li favorable que ce droit d'alneffe: Dans la [ucceillon: favorable que la legitime, & l'alncprena11tencol'e d'un nom me la Moliere, ilne fe trQuva qu'ui1e ma..; les deux tiers ,ilne dait point fe faire d'extenliollui Cure ou enclos , l'alne qui avoit,un frere & une fetur . ft1pl~er ce que 1<,\ Coutume n'a point declare. '. _. • pret~lldoit la retenir. pour (on preciput, £:'1ns eit fai- . Ce manoir&pourpris peut et~e choif1 fur,unpef a~ffi re recompenfe , & c efl: Ie fentlmel1t de Charondas;. bien que fur une roture ,la Coutume l1e declare. POlllt I. 4-' c. I I. Pap 011 , I: 1· tit. 5' art. 1 •. LoUet, I. F. n. I. en quoi doit coGfl:er ce manoir & pourpris,ce qui pro­Le Frere & la [rem repondoient ; que la lCgitime duitfouvent des diferens entre les freres, mai scette. etoit un. droit plus ancien que celui des alnez ; que qucfl:ion combe ordinairemetplus en fait qll'en drOit, quand la Coutume avoit decharge l'atnede .faire & cette matiere [era traitee fur l'artide CCCLYI,

C,C L X xx. La difpolition dU0it tiers fciite aufdicspu1nez ne les exc1ut de prepdre part & portion au~

biens ficuez cant en hOllrgagequ'autres lieux hors la CoutUlne de Caux , {i Jecomrai(e ,_.. n'ell: declare par Iadice difp' olition.

te tiers en Caux. . ntexcluc pa'S ]es, . . . . ,: . " pu~nez de pren- " La premlerepartle d~ cetamcle e~ fort equita:..Carix voulurent demeurer fi abfolurnel1t les ma1tres (frc: part aux au- .ble ,car les Coutumes etant renfermees dans leur du tiers de leur bien , qu'il [atilt 'confentir ql1'i1s tees bic:ns "1i1l1ez territoire la dotiatioll du tiers faite anx -pulnez pouroient ell diflpofer fous telles conditions, qu'it hors la Coutume ' , I d d - , , A ~

. de Caux, s'i1 ne les devAOIt pasexc ure e pren re ,encore la part leur plairoit, & que fi le~ pUlnez re.nollSOIent ,GIl

n'aparoit du (on- 'que 1a Coutume generale leur donnOlt dans les biells leur droit,- non felliement lIs l1e pourOlent deman-' -tr~i.r~t fltuez [ous [a di[pofitioll; mais le~ hilbitan& de ,dec qU'unepenfioll a vie, mais Us feroient encore

rome J. M 111. m /

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4S8, ~E SUCC ESSI·O N· EN, CA UX, AR T ~ CCLxxxt'& CCLxxxtl. forcez' ~ s'ils vouloierit ~voir part- dan~ les biel'ldi': nez ~ 'lie les excluoit pas de prendre parnuix:bie~i;:, , tuez nors la Coutlimede Cau,x,de re110ncer a la pro.:. fituez. ,[alit en bourgage' qli' aux 'autres, lielix' fi- , vifion a vie fur Ie tiers 'en Caux; co mine il fe ver~' tuez hors la Coutume qe Caux' ,.il falutl"ajouter ", . ra dans la fuite ,& c'eft pourquoi apres ql1'~lfut cette claufe,. ji Ie contraire,rHtoit declare parladitQ arrete, 'que ,lei. difpo~tiol1 du tiers faite aux pul-. difpoJition~ ," ,'" ' ",

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Ie 'perc 'ne peut faire 'fa condition desenfans,d'un lit meilleu~e '1u~;;ei1e d~s ~dt~~$.' , , '. ... ..

. ~n pere n'e p~Ut Et ou l~dit donat'eur ou tefia[eu~'1 convole~oit en tecolldes nA'Ces,~u auroi~enfaris' ~~I:e ~~f~~~dd~~~ de d.ivers lits_, en 'ce cas ilnepourafaire: la. conditiol:1 des enfans d'~n lit ,meilleure. ' Ht: meilleure que que,celle des autres. • ' ,eHe des aueres. ' -

Cet article paroli: d'abord inutile,puifque p~rl'art. -CCLXXIX.la Cou~ume avoir ord6ne quele pere ne' pouvoit doni1er Ie tiers a. fes pulnezou run d'eux,-s'i!s) n'etoient fortisd~un theme matiage,ce qui exp'rimoic alfez l'iritellti6ri de la ~outQme' de ne permeme point ces donatiOlls ,que quand lesenfans font fortis d\1I1 . me me mariage " pou~ eviter les fuggeftions d'une [e­conde fellln1e;mais on'auroit p-u p~lirer que la Coutu- . me n'auroit permis au pere ladi[pofition du tiers,que qualld tOllS les enfans etoient fortis d'un menle fila:­l'iage,mais qu'illl'avoit pas ce pouvoir lorfqu'il'a,voit' des enfans 'de'divers lits:Pour levercette ambiguit~ la C,outume deciareen cetarticle que fi Ie donateut con-

".' '.' .'

voloit en fecondes n8ces, ou qll'il eut des enfans de divers lits ; en ce cas iJ ne pouroit fairelaconditiotl des enfans d'un lit meilleure que ceUe des autres lies.

, La loi Mofa'ique contient une di[p6{ition pareille, Deut; C. 1.1. Il ri'etoit pas perm is au per~ de changer

. l' ordre nature! , quand ilavoit des enfans de diverfes femmes;ilne pouvoit u[er de predileaiol1 enversle~ enfansde la femme qu'il cherilfoit plus tendrement~ . au p'rejudice de 1'a1ne ilfu d'une autrefemlll'e qu'it ai': moit avec moins de tendrelfe; (omme les [econdes afeaioi-is I'emportent fur les premieres, lespulnez [ortis d'un fecond mariage aur~'jent' to'lljours eu la me,illellre parten la di[p~fition du pere., . "

C C LX XXI!.

, Ledonateur peu! ftipuler, un,dr~itd'acrhion au 'profit des puznez.

pel~tL~i;~fe~te~! ,Le don:1teur 'ou tefia'teur poura '. fi" 'b~~ lui, femble," ~rdo~ne;que la porti~n d~l1n droit d'acrction pU~De mourant.'fans enfans ac.rO~[ra aux autreS pu~nez, fans que !'alne y prenne part~ au profie des pui-, " . '.' . ( '. . ' nez.

si ledonateur On demande fi Ie donateur aiant e'l11ploie cette & non entrelesenfans desp!llnez"on. ne doit pas aiapeemploie que c~ailfe dans fa difpolition ,que la part d'un pu1ne l'etendre au de.:la de fes termes. Par exemple, Ie pere' Si un pere aiant bpart d,un pulne mourant fans enfans acrohra aux autres enfans,equi- a donne Ie. tiers a to us ces pUl1~ez , & 'les a fubftituez' dOMe Ie tiel'S i IT\ourant rans en- I' li bll.'· . .\ fid' . fc -, I " d' I ,~ c -, tous res 'pulncz , t:a11s aerO"l tra , po.~ a une u nlt,UtlOn OU a un e, 1com1111S ,. en ort,e esuns aux autres ,\In ,eux lllourant alUe Ull enrant~ I, • ' , & les aiallt Cubiti. aux autres en· que ce puine ne puilfe difpoferdefapordon, ni l'a..: qui n'leurt puis apres auffi fans enfans) nul/is reliflis' mez ies uns aux fans, l:9~ip?le a liener ou hipotequer ? ,Ceft une r'cgIe en Droit que liberis, on demande fi les autres pUlnez lui fuccede-,: aUtles, un d:eux Ulle fubftltut\o~, l'heritier charge de reftituerune [ucceffion ou Ull ront ell vertu de la fubftitutioh du pere,ou bienl',.lnc mouranc laiKe Ull

~~urniu~a cep~~lre bien,n'en peut difpo(er,l. ult. §,fed (jui~: ~~utbe~t., en vertu de l'art. CCCIII. ou au' contraire fi l'ul1 des' :1~fat[a~~iel~fA~~~ aliener ni hipotc- Bes qUdl ,Com. de leg., C. Resqu£ reJhtuttom fubJa.. pU,inez mouroit, l~ ~ls d'un autr~' pUJn~ lui [u~cede~ lc:s alttres pulnez. que!. cetalienari prohibetur. Maisles paroles de cet article rOlt ,ouie frere a1l1e? II faut repondre que I onele lui fuccl:deront

n'emportent aucUlle fubftitution ou fideicommis, &-puine ne peutfucceder a Con neveu, parce qli'i~ n'eft . ou bien l'illllc ~ , qUill1d Ie pere ordonne que la portion'du"moural1t fubftitue qu'au cas, que fan Frere meure fans enfal}_s : acroltra aux autres, ce1a neveutpas di~e que Ie fils Or bien loin que eetteconditioll foit arrivce', i1 y a foit imerdit de difpo[er de faportion~mais feulement eU,un enfant; ainli la fubftitution eft finie; d'ailleurs que ce que ce puine poifedera,l1onau terns de la do- cet onclepuillc Jl'aiantpas ete fubftitue aux enfalls de nation,mais au tems de fa mort, ret,oume aux :autres' fon frere,ill1e peut venir a leur, [ucceffiqn qu' ab in~' pu1nez ; c'eft a peu pres l'efpecede lal TitiuJ.5f- ad teft, & non en vertu de la donation ou Cubftitution du Sena~, Conf.Trebell. qUidquidex hdlreditatefuperfH,c- pere, & en'ce.cas it eft exclus par l'alne'ou lesenfan~ t'it, volo M£vio rcftituas,[ans ll~anmoins quefuivallt de l'alne en confequellce de l:art. CCCII!. 11 faut 'Cette 1. his ver'bis inJitboni vir; arbitrium ,pour em.. en direautant dllneveu, fils de l'UI1 des pUlnez, qui

. Si ce plline all­quel eft acru la part d'nn au_ tre plline' mort Cans ellfans aiant vendu CcHe pare en CallX , & l'aiant remplacee aillcllrs, l'aln/: y prendra pan ~

l'ether que cet berider ne pUitfe pas diffiper, les biens, [eroit exclus par Ie Frere alne,fuivat ce mcme article. \ fUjets aU'fideicommis ,profundcre, dilapidare bona ft- , . Jai die que cet article ll'emporte point de fubftitu,­ae'icommij[o tibnoXlia:carle pulne n'eft fujeta. rien, & cion nide Jideicommis , qui prive Ie puine de di(po­il f'aut prendre fa fucceffioll Ch l' etatqu' eUe fetrouve, fer de [on bien. De~lail' nait t1l1e grande dificulte , les pUlllez ne pouvans avoir que cequ'illaiile.LesRe- fi ce pUIne ~iant vendu fa part en Caux, & l' aiallt formateurs n'eurem pour but que de favori[er les pUI- r~mplad:e hors de Caux, l' alnt y prendra part, non~ nez en don ham ce pouvoir au' pere d'exchire fon <line ob!l:ant la fubftitution ordonnee par Ie pere? 'On de predre part a cc;tiers en c<l,sde mort del'un des pul- propo[e en fave~r de l'aln~, qU'Ull chacun peut pez,& parce que t,iaps i'art'-pre.cedel1~le pere civoitce challger la nature-de fon bien" & erablir Ie liege de ''pouvoir de forcer fespu1nez a [e cOlltenter"defadif- fa fortune Ol\ illuiplalt: que toutes fucceffiolls fe poGtioll~oude n'avoir qu'une provilion a vie,pour l¢s ,doivent l'artageren l'ecat queUes fe trouvent lorf-,recompen[er 011 permit au pere de leur conferver la qu'eUes [ont d6ferees. On alegue au contraire, que' " ' ' part de ceux des pUlnez qui mouroientfansellfans. bien que l' on pUilfe transferer fon bien d'une Coum- 'u " " , 'Le pere' ne peutalletau de.:.la.-.de,ce pl:emier degre .me a l'amre , c' eft toutefois [ous cctt~ cOllditio~ " fi ver.d~e Pf~~l ~~~~ 'de fubftitution" )ilnepeut ordonner que lesen,fans les loix au le~ conventions particulieres n'y rcGft~11t en Caux " & Ie des pUlnez fucced~erol1t les uns,aux an~res, q!1oi qu'il, ,point :, .Et quoiqu~ un pere puille mettre. hors Caux ,rempl~cer da,?s

'pUt ,e~ploi,er cette fubftitution en Ja, donation q,u'il ,ce qui etbit,~n Ca?x, ou aucol1~raire remrlacer en~;~r~o:~tltme ge­, ~ferOlt a un'etranper ;cependal~t,:c;Qmme, ~et .. a~~u;:1e .:. ~:1\!X c;e qu 11. avol: ~ans,l<,l Coutume generate., it

.. ne dOllne pOUYOlr que:de fublutuer en~re les p'ume,Z, . 11 en eft pas,Je meme ,pour les fucceffiolls coll~lte~

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DE -SUCCESSION EN .. CAUX';· ART. GCLXXXtIL &c! •. '459 rales: Ell,li~l1e dire~e, il il'y' a qu'un~ forte d'h~ri ... : te fud'art. C,CCX.LI~mais nti~efl: ~~s aUx ter~esque En fueeeftioit en

ligne dircCl:e il n'y aqu'une for­te d'hc:ritiers ; & en collaterale iI y ~ divedi~c d'hc-

't.iers,

tiers, qm n ont drOit a la [ucceffion d 9t1e qua~d eUe cet Au~eur· 1 a rap?rte , &. pUI[qU 1~ ~~ cert,al~; que· , eft arrivee : En Ia collacerale, comme xl ya: dlverftce . cet article lie Contlent aucune prohlbmon d aitcner, d Un tUlne, ven­

d'hedtiers, il faut faire une feparation de biens; & ' fi ·Ull pUlne vel?doit Con ,bi¢n & Ie rempla<;oit hors . ca~, o~ ~Ien e~ cette Coutume a favori[e ft fott les h!ritiers aut' Cau-x, l'autre pu1ne ne l~ pouroit <tvoir'en vertu de pI:~:I;t ail1e:~r~, prop res, que Ie,S heritiers aux aquets n' ont den qu' a:- cet article; il ~eparta~er6it ~ntre ~es fr~res [eloi':!. ~a il {e panagc: en­pres Ie remplol des propres, autremcnt on pourolt.. Coutume des heux ou II [erolt fitue , '(wvant Ie Reo.. tre Ics frer,es (c-

d ' "II 1 h'" .-, 1 " d I C d l' , 666 't' I 6 Ion 'Ia COlltlll1lC epoin er es ermers aux propres pour avancer, g ement e a our e annee,1 • ar Ie e 7· d' l' , h' 1" d r. C p 'r 1 d I'd' u lell. l'heritier aux ~quets, & e anger ecat es meee - ,ullque e pere p(!ut or onner que a pomoll 011 Si Un pere pellt

fions. -Les fucceffiolls eollaterales doivent done fe l'ul11e mOurallt flmsenfans aeroltra aux autres, il di[po[er dltma­conuderer non au terns de leur 'echeanee, & 110n [e-' fembleque Ie pere a auffi la liberte de di[po[er. que· riage~e res filles Ion Ies lieux ou eUes font utuees; mais, felon qu' eUes' lemariage qu'ildollne a. fes filIes, en, eas qu' eUes' ~OU~3Ilt fa~s ClluMr

' , fi' 1 'd' r. rr.f. -r. l" 'd " I x3ns, en rave [ont lor[qu'elles urent devo utes a rolt lucceul " meurentlans enrans, apart1en ra aux pUlnez au pre- dcs pUlnez', au eomme Mr,cujas l'a fort bien remarque fur la l. 11. judice de l'aine.On a juge ~e contraire par un Arc,eO: prejudice de l'at. de leg. l..Simarirus res propriasvendidit, conftante dQJodeJuinI638; au raport de MrToufreville~le_' nc~.· " matrimo'nio & ex his alias comparAverit, hit quoque. Roux: Un perequiavoit donne dix mille livres afa cenfebantur propri£ : idemqete eJl: judi cillm pecunilt re~ fille en argent, avoit ordonne par fon teftament que; daCl£ rerum propriarum,a!ioquin fope ita venderetur [a filIe mourantCans enfans ;' les pUlnez lui fuccede. animo donan4i viro aut uxori ,fthaberentur pro com- roient~ Cette difpo(tdon futdeclaree nulle ; auffi il y' munibus non propriis. II en fau~ auta,11t di,re du tie~s ~ bi~n dela diference entre les fille~& Ies puinez~ Ie en Caux, que Ie pere avoulu ctre referve aux PUl-, manage des fa:ui'S ne (e rrenant pomt fur la portion \ nez a l'excluuon del'a1ne; ear eettedifpoGcion em- [eule des pUlnez, & l'al11e y eontribuant pour la' peche qU\U1 pUtne ne faffe tom'ber fa .part a l' alne : meilleure part, ilne doit pas etre exclus de leur [uc..' 'on l'auroit juge de la (one par l'Arre~ de Sercus, ceffioil, & d'ailleurs ee eas n'etant point exprime s'il avoit ete donne de 1a maniere que Berault l'a d.. par la Coutume , habetur pro omilfo· '.'

;C .c L X X, X I 1 1:,.

Soiemniu,z,"re1ui[es en~es 'donations'ou ie/Mr!iens. La. difpofition ell: repu~tee ,rolemn,eIle, ,:en IaqueIIe ell: obferve ce qUi ~fl: pre(crit pa~

Jes ,premier & fecond articles'. du TItre d~s Tefl:amens:' .. " '.' " . ': Dans cet~ article & dans Ie fuivant, la C~\ltume la Co\ltumea declare que ceJaohation,r.peu't!.ent etre .

La mani~re de prefedt la formequ'il faut garder pour.1a dOilation f.aim par donq,tion.' teftament, au . autre , ,difp'ofttio",: f~ite donation du du tiers; mais lorfqu'elle dit que la difpojition eft {olemnellepar ecrit entre - vifs : De (orte que fi Ie tler~.en,Cal1x~efi ,eputee folemnelle, en laquelle fon a,':obflrvetoUt' perebU~!1 niere ~i[po[ent du tiers autrement que exp,lqueeenlar. , ',(1. ,f',' I '& r. d'" I' . 11. 'I {i t:: 1 d'C r.' [, , 1 ticle 2.7~' . ce qUt CJ. prcJcrtr par es p,remler Jecon" art~'c es par teu:ament, 1 unt que a 1 pOllt10n Olt en a.

du Tttre des TeftamcnI , 11 ne faut. '. pas, s lmagl~).er cforme'· ordinaire des donations elme - vifs; mais qu'une donation ne foit pas/olemllelle, ft l~onn'y a 'patc(~ <'lue l'on pouvoit'douter de quelle maniere point garde tolites les folemnitei qui, (one requires, on dev'oit faire eecce difpoGtion par tell:ameI1t.

le pere doil­nant a un des pu i­nez Je tiers en Caux) la dona­tion doh t:trc fai­te quaran te jours avant fonded:s.

, pour Ies ceftamens;.eela .ne s'entend,que des difpci~ , e~t article nous aprelld ee qu'il [ufit pour.,la cen-litiolls teftamencaires : ear dans l'article. preceden~. - dre valable. ". _.

" e.c LX:X'XI·Y." • f • .' :'. , \

:

Ladifpolition & la donation ~u tiers, ~u parti~ dudit tiers faite a tous les pu1nez, ell: bonne en quelque terns qu\~Ile- f<>it'faite I ,'mais fi tous les pUlnez n'y font compris , elle ne fera efl:imee valable au profit ~,es d6naraires, fi e,1le n'efl: fairequarance jours auparavant

, la mort du donateur ,.& en reviepdra Ie p~ofit a JOus les' pUlnez enfemble.

La Co\ltume a voulu' prevenir les Cuggefriolls & 1es furpri[es, que 1'0n poutoit faire -a un hom­me mourant : Ull pere pent affureme11t difpo':' fer de ce tiers en faveur de tel de res pUltlez-, qu'il voudra ehoiGr ; mais en ee eas' ifin ' que' 1'0n puilfe eonnoltre s'il.a fait<ceehoix avec ,une meure deliberation & fans 'fnggettion, la Coumme defire \ qu'ille faife quar<l:nt,e jOurs avant

, ron.d(k~s,' ~fil1 que l'on foit affure de fa perre.' veranee, les aCl:es qui' [e font au momem du de ... ~es etanc tOt1jours [ufpeCl:s d'indu'Cl:ion & 4e [ur­priCe ;: maislorfque 'Ie pere ne fait poine parol­tre de predile'Cl:ion, '& qu'il temoigne une affec­tion egale a tOllS fes pUlnez, en ee eas on n~ pr~C­erit : aucun teIri$ pour faire valoir Ulle die pofitlOll ,fi eq~itable. ' ," ,

C C'LX X'X Y.·,' .. ". I.

Ces dona:tio~s {om: ~ufti, pe~iJe~ '~~x femmes.

'La. m~m'e Iiberte acor~~e a;~*ho~mes ~h: pa.reilIe~ent concedee,a~x femmes, encore qU'cHes .. foienr en la, pUI{fance du, mari, & De fe foient refcrvees permiffion de tefier par 'leut contrat de marlage, &en pouront 'ditp6fer fans Ie confentementde leur l11ari •.

lafemme ala ' Cetarticle nousfournit enc()teu~'e pr~~ved~ l;~- ~tierement f011mifes a l'autorit€ de lems m~rig, Si meme liberte tacheme~lt &, de l'bpinia~rete des h~b,i[ans;de Caux, 'qufelles ne puiffentfaire aueune, difpoGtiol1 en, fa ... que fon' mari. pour ma1l1temr leurs allCienne~ C~:)Utumes. Ils ont : venr de leurs filles que de leur confclltement, nean .. pour di(po[cr du voulu'demel1rer ft abfolumcnt Ies maitres de ce tiers; \ moins quand il s'agit de la difpofition de ce t~r~, tiers en Came, qu'il, a faill permettre memeau,X femmes mariees : les . maris renoncent volontairemellt a toUS leurs' fans Ie con[edte- r. r ment de fon ma- d'en pouvoir ,dh~oler; & ce qui eft encore plusfur- ,droits; & quoi qU'elIes he fe foient point refervee~ la

prenant , quol qu entre tomes chofes dies foient en- permiffion de tefter par leur eontrat de mariage J el~

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'!4'6'C DE SUCOESSrONEN' CAUX ,. AItT.CCLXXXVL '&c .. "· les p~uvent ell di[pofe~ f~?s;~e cori(eni:ernent de leu~s tame de ~aux, ,-!l yen a. vi~gt-detix ou il "ell:, parlcd~ , mans. On trouv~rOlt a'pe1l1e unexcmple [embla- .! frerespul11e~; d enfans pUlneZ~()U de pUlnez,,~cqu'll,' ble ; cadi les'niatis' _l'avoient'pas tant de' jaloufie n'y enavo~t pis Ull (eulot) fous ces noms-Ia on put J

. pour ladifpOlltiort d~ 'ee tiers, 'ils auroient aifement; - dijeque les filles'fuiTenteompi"ifes : Au eon:traire ' empechc l'introdu~Hon"de eette nouvelle C~utume.' qansplulleurs ~rticles 01\ la Coutume a parle desfil­

"qui leur; ctoit II de[~vantageu[e& ~ fi' comraire 'au', les,pien loin de les dCllgner par ce mot de pUlllcz,elle droitcommun, n'etai1t'pas'petmis~'lafemme de " s'~toit fefviede eemememqt de pUlnezpour les y

, fa.ire aucune ch<:>fe{aiis'ie confentement & l' autori- ,; opofer.. comme, <tux art: CCXCVlIi CCX CVIII. & tcde [on mari.: ,-,~::';:[:';" ,~ : " ' ',' , ' ,CCXCIX;dalls tous lefquels' articles Ie nom de pUI-

Si dans 'Ie cas On a doute fi fous'ee'tetme de puine les filles qe.;' i ,nez ell: at?bue aux males,'p<?ur les dill:inguer d'avec d'unc dqnation,' voient e'tre compri[~s ~ te Sr'des ~ameaulC-Mi,£fant', les fiIles ou [a::urs;que dan's les art. CCLXXXIV. &' fOlls Ie terme de donna par fon te(l;amellt auxenfans pi.ilo;ez ,de Jeall~: C,CXCn: il etoit: parle detous les pUlnez eonjointe .. puine, lcs fllles ne de Miffant fa trOilleme fille" 'une fomme de, [ept, ment; I,e m,ot etoit colled:if"cependant on epnven,oit peuvenc etre r fil comprifes 1 ~ille Ii vres , laqu,~le: donation lo~tkoi: nature', de, q~e les les n~et?ient point' comprife~ d~ns les difp~-

bien maternel, pour y [ucceder les pUlnez les' uns, litl~ns de ~et artlde)pour~ontret qu: cetce denoml- . aux' autres ehaeun en leur rang) fai1$que les :aillez natIon d' enfartsp\llnez etolt referv€e aux males; c' ell: puiTent den avoir; Jeanhe de Miff'antavoit ep?ufe r ,'uri atributquileur efi partieulier, & une eX'pre1Iion

,Ie Sr Ie Poigneur , & dec-e mariage etoient i!T,'us deulc~' tillguliere ponda ma[euliliite& Ie difcetnement des fils & deux fiUes j Le srAe Mautaillis ;~iantepolife' deux fexes '; que Ie tefiateuravoit bien marque que" une de fes filles, demanda part a tette donation'; [on intention n'etoit pas que fa don~ltioll ffi~ commu­comme etant comprife fousIe.nom,d'enfans puinez; neaux filles camme aux t11ales ,par la fubfiitution le,Srde, Creveca::ur heritier, ~u ~r ~es I;Iam,e~ux ;s~en" qu'il avoit faitedes enfai1s pUlnez de fes filles,pour y , defendlt, & Ie sr de Mautallhsa1antete evmee de' fhcceder les unsaux autres : Car com me les filles en'

, fa prctemioll. Ie Febvrc fur fon apel difoit, quefous" Normandie n'~eritent point,tant qu'i! y a. des m!i­Ie nOIll mafeulin " Ie .fexe' feminit:r-y' etoit ordi.i; les, ees mots de fuccededeslil1s aux aut res, ne pou­ilairement Fompris, pronuntiatio fermQ.nis in fexu voient s'el1tendre des ,filles, & au contraire c'emit mafculino , ad utrum que fexum plerumqtte porri- , leur donner l'e~clullon en faveur des males; qu'il y gitur> l. 195. de verb. jignif. Et dal'is la 10i itafcri',; -av~it meme de l'ahfurdi.tea foutenir que fous Ie mot ptum, de leg. 1. un legs fait a de'~ freres ell:. ce~[e, ,~'eI1.fan~\Pl1in~z J~s fil,les y ~uiTel1t compfifes j ~ar [u­fait auffi aux freurs) & que 1'0rigevoitpreCumer'que "'pore' que,'l'ap'elante ft1t'la fiUe al11ee de Jeanne de c:ctoit,l'~n~e~tio-?- du tell:a~eur. qu~ ~~:qu'il ;doo~~ft;!,~iffant~.~ ~~~~e~ d~ ~es frer~s; & qu'~l1e;eut ,une fut partage cgalement el1tre les enfans,' ,fans a~fe":" ;,fu:ur, pU1!!e~, 'lu:, ~~!~It ,pa:~a la dO!latl?n, q~ ,eU~,

, renee de [exe~ , " . commealnee n y aurOlt nen, pmfqu elle n et01C . Le Q!e~ne po~rledit ~r de C~e:veeceur ; repreCen .. ' faitc' 'Iu'en faveur,'des enfaris pulnez. ' La Gour par , ta _que de vll1gt-cll1q_ar~lclesqw'eompofentla Cq~-~ ~rrefl:du 7 de~a1I683. confirm a laSemence. '

.. ; :,'. :;.' : \" "." \:' .~ I

C" Ct', X !X X V't,- ' , '

~ '.

'Jnfinu~~iorrdf ~es. donatio~~~ , ' La difpalician faite' entre -vifs,~~efi f~j ec"e: a l'infiduation duviyant du donateur i

mais, foit eotre .. vifs au a caofede 'morC;)l faut qu'elle fait infinuee fix mOls 'apres 1.1 , mort, a. peine de nullite, & fertl'infinua'tion d'acceptation~ , : ' ,

f . I

Cette difpolltioll que Ie pere fait d'un tiers ~~ f~-' portuner leu~,pere; &: ~'ell: pourquoi Ie pere peut te- La donation dll veur de res pUlnez n'etant pas Ul,le veritable dona- nir [a difpolltion [ecrete > n'etant pas me me necelrai~ dels enCaux peut tion ~ mais une ~fpeeed\! peJ-rtage, 011 n'a pas efrime, -re qU'elle foit connuc a cehiien faveur de q~i elle ell:, cere faite , Cans qu'il fUt neceiTaire d'y garder les fol~\1lllitez requi,;,' faite ~ puif,qu'il ~'a pas beCoin de l'aecepter durantla f:rd;I~:t;;;~C: £.~~ fes pour, les, dona~iol1s : Cetartide ell: auffi fond,efur ,vie de [on pe,re. -"' 'rant la vie dudo­cette conlidera'tioll, .qti'il n'ct/oit pas ~ 'propos que ces ,: ", Cet ar~icl~ 'eii t'oute fa,teneur ell: eontraire au droit nmur, difpofitions flliTent pohliques & notoires, fur tout" commun;: car" les donations doivem hre inllnuees

I

L'acceptation de Ja donation du tiers, prive l'ae­e eprant de Ja provifion a vic.

lo~rque. tous le~ PUll?~Z 1~'yetoie11tpoint compris, & aceeptees du, vi,vant du dona~eur, ~l';tc~eptatioll ' pour eVlter la dI1fentIon ~ entre Ies freres, & pour ell: tell~mentde I eiTenee de ladonatloll, qu eIle ne .empecher ceux qui n'y auroieilt poii1t de pait:; d'im-' peut etre fuph~ee par l'inlll1Uati01~. ,"

. . . . .' . '

CCLX'XXVI'1. , "

,L.·ac~effatio,n.:de cette 4~nation'tri~e )'aCCept4nt' ~ 'de fa pro'Vifton a ruze.' Lepuioe au pu1nez. au 'profit defquels aura.' etefa:it·donatiol'i oudifpofition dudit

tiers, au de partie 'd'icelui, en acceptaIlC i~e.lIe ne PQura demander proviGon a. vie Illf

Ie fi.lrpills , laqllclle provifion' apartiendra'au~ autres pu1nez non compris en ladite difpofition, qui rcrournera apres leur mort au frere a1n,e & fes heritiers.

, .. ,' , , ~

Quandilyades'D 'l&d 1 d"'£:· :";"""'·'-1' ." ld'rffi biens en Caux & ' al1s eet art!c e ans ,es eux lUlvans) JUlqll a ,eurs, ce qUJ paroltra par a lleu 1011 particuliere hors Caux > Jes l'art.CCXCV.la Coutume.exeree de continuelles' de ces articles. ,; ,

\.

pu1Qcz,atce~tal:s rigueur:s contre, Ies pUlnez;le p,ere peut difpofer, duo ::,:, Bien que, la donation faite par Ie pete au profit d'Ull L'! donatai re en

}:rfevl~f~:: v~~ tiers 4'une t,eUe m,aniere" 'lue Il~n ~eu)~,tn~ltJl P.t:'~~'i :pulne d'tin,e p~~tic;~q ,tie,r~,,' foi~ beau coup moi~dre Caux , quoi qu'it Caux , ils [e pri- ne leur ~onner qu une prov1fioll a VIe, 11 peut encore 'lue ~a part qu 11 aurolt.euc; au tiers, cdI:111t la d1fpo- a,it moi:ls que Ie ve~t de Ja ~art: les re~ulre a cett~, fac,heufe neeeffite ~qu' en, re~on- / "fit~Oil, d,u'pere ~'t~utefOis s' 11,1' acc~p,~~ , it 'ne peu~ pas ~l~:d~l: J:;i.::i: qUllcurap~rtJent, <.:?nt a la 10nltIOn ,~ls C011,t fo~cez d~, ffleolltell~er , me~e :demander une' provlli~n a vie pOUJ: Ie fup,.ie- ,60n a vie pour ,Ie dans ,I.ts blees u- dune provIfion j & s II y a des b1ens,en Caux &:hor.s }' mem du furplus!~ de forte qu II peut arriver que Ia Cuplemem du Cur-luez allleurs. Caux, s'ils aeceptenda provilloll a vie fur ,Ie tiers . donation 'du pete n'~(l;pas'unbel1efice, mais une di- plus. -

des biens 'lui [ont en Caux,> ils fe privellt deJa pirt ' minution;decequi auroit 3j,artenu au dOl1ataire, qui leur:apartient dans les biens qui font lltueZ, ail- ' ' fi Ie 'pere ,avoit laUfeies:cbo[es dans Ie di:oit'com4

~ -' . '. ' .. '. ,~ .I ,

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Page 29: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

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DE' SUCCESSIO:NEN .. -CAUX:, ART.CCLXXXVIII. &·c • . '461' ·mon; & c'ell: poureJ.lioi,Me Jacques' Godefroia eu ·la dori~i:ion nep.eut,demander, apartientaux: au:' , La ~rovj(ion ~

rai[on de dire que eet article ell: co'ncraire"a l'article 'trespu'lnez nOILcompris en la donation,': mais vic, que Ie pUl­CCXCV. & qu'il avoit dela Eeine';alesconcilier; eUe ne leur ap;trtient qu'~ ,vie" car apresrleur nenepeutdeman­mais cette conciliation [e, fait aifemerit, enremar-' .. mort Ja propriete, .toute , entiereen', retoilrlie:~a def par l'acce-

I n. d 1 ' 1 d'C. I' ~ , , , '1' ptation qu'il faie quant que cet artic e en: ,ans e cas au e pere a 1.,. . alne ; \, ce .. qUl montre qu encore que e tIers de la donation, pore du tiers, & que l'article CCXCV. n~a lieu que:~ apartienne en pro~riete aux puinez , neanmoins Ie n'apartient aux <]uandle pere n'en a poine difpofc " aiallt IaHre Ies' pere peueen d!fpo[er de tell,e ~aniere, qu'apres au~~es, pl1ine~ I

chofes dans Ie droit commun.. ,.", '" '. la mort des pUlllez Ia propnete 'en retourne toute qu a <q Ie, & :tpres Cette 'provHion 'a vie'que Ie pUlne qui accepte' entiere a l'alnc. '. . . Jel~r ~Ort la pro~

. _. ' " . . , . prIet\: en retour-., : ',." "·· .. ':.r~",·~·;r.. \.. ,'.,.. lldTaine.

C' G,L, X:'X 'X:V: I I· I. ' ,

Renonciatiol1 M~is fi les puine~ (donatai'r~~i ve~Ient rehoncer a leui-' don au difpoGtion ~ iIs 'auroht des pU,lllez aI leur' leur provHion a. vie a vee les autfes pulnez. ' . '.' , . donatIon, quand ' " . ': ., . , , . . ,. , eft pelmife ? J' ai d§j(l remarque que dans Ie Bajlliage de Cau~ ; d,onn~ Ie tier: entier, & qu'it ordonne qu~ la 'por~

les peres & meres 11e [e (ont pas confervez la faculte. tlon dun pU1l1e mOUl'ant fans enfans, acrOltra aux de ~i[pofe~ du tiers pour e~ favori[er ~eurs pUllle,~ , autre~ pUlnez, fans que l' aine y prenne part. ~als pl~tot pou~ les en pn~er; en. ',efet ~orfq~ 11s PUlfque Ie lere .~le peut donner que tres-:peu de: l~s plltnez do-n ont pOInt ddfelll de leur falre tort, 11 leur ell: mu- chofeaux pUlOCZ, & que neanmoins il ne peut pas natalres' renon­tile d'el'l difpofer , de forte qu'ils ne peuvent faire les cqntraindre d'actepter fc1. donation il etoie ne- £ans a Jeur dona_

. tes difpofitions que 'pour faire avantage a I'un ou a ce~aire de regler ce q'ue; les puinez do~ ataires pou- ~ir.~~~t ~ei~r!J~~ pluGeurs de leurs pUlnez au prejudice des autres, ou '., VOlent ~emander ell cas qu'ils'renon<;a{fent a Ia les aUtreS p111Jlez.

C .\ I d a- pour (rull:rer leurs pUlllez de Ia propriete du tiers en' donation·. qui . leur ell: faite , & c' ell: 'la lCconde as ou a on '1 d \ l' " , 11 ., , "d' . tion du pere peut tout ou partie pou~, e onner a alne., 11 y a qu Ull partie, e ce Titre : Cet. ar6c1e comiellt que

em utile aux 'feul cas ott Ia di[poGtion du pere peut ctre utile atix ft les pulnex. do nataires veulent renoncer a leur don, . puine!, & ~e,(a: pUlne~ & de[avantage~fe a l'aillelavoi~ lorfq~~ tous ils, auront ,teur provijion a vie avec les autres'pu,' .. vantal:)eufeal al les pUlriez font compns dans la dl[poGtlOl1, qu 11 leur nex.. ne.

CC L X.XX I X.;.

Et en ce cas.Jefrere ain~"a: Ia fucceffion de; fon pere'&lnere,aieuI, aieule" ,. & autre.s afcendans, fans en Faire ;lucune p~rt ou portion l1creditaire a fes fteres pulmiz.

les 'puincz do., . ' -nacaires lc:non- 11 parolt par cet a:1~icle que l'on ,gagna peu de ell: fait, pour les reduire par ce moien ~ une provilion ~al1s a cene dona- chofe .en faveur des pUln~z, ~llieur falfant donner Ie a vie,'& auquel cas Ie frere alne ala [ucceilioncie' tion, l'aine a Ja tiers ell propriet6, pui[qQe Ie pere peut eluder cette res p' ere,mere;aieuf,aieul.e & aut res afcendal1s,f<, atlsen ' fuccelIion de (011 . . d £ pere ,mere, aieul di[poGtion,e111esfor~a!1.t de r~noncer,a:u on qui leur ~' aire part ou portiOI} hereditaire ares freres PUli1f:z. ou aieule·, (ans. en faire part ires puldez.

. . C C':X C.

Les puzne'{ renon£ans a'cette ,donation, n·ont'1.ue pro'Vijion a rvil< . ' . Les freres pulnez reno~~an~·a Iadite donation of! difpoGtibn ,"ne< 'peuvent deman_

les pui~ez re •. def partage a leur Frere alne;. ains fe,doivent. contenter de Ii provilion a vie, qui d~~~~i~n: ~~~~ n'eft quelatroilieme partie en l'u(ufrl1it des heritages ,dtHai!Te~ a pres.lainort du.pere, ~?e provi1ion a, mere ,aieul ou aieule, & confequernmerit .de tous autres afcehdans en ligne direCl:e. ,VIe. . '" .' . .' c" ., ,

~elque rigoureuCe que [oit cette Cm1tume ,eUe' ac~~pter la difpolitioh du 'pere, iI'he p6uvoit avoi'r ell: ncanOloins exaccement ob[ervee: Mr Cofre sr de .Ie tiers que par provilion a ·vie, .& qu'el1 ce cas S. Suplix, Maitre d,es Comptes a Rotit~n,n'aia~1.t que: toute lil [ueceffion 'de leur pere lui apartenoit" deux}ils , ?i[pofa d'une petite po~tioll du tiers de [011 fans ~m: te~lU d' ell €ai;e a~culle part o~pp~tiOli bien qui etoit en Caux,au p~ofit de Charles Coll:e [on" ?er,edl talre a [on pUlne ; & p~ur" les bierts qui fils pUIne ; apres fa mort ce pUIhe dqnataire refufa' . etOlent hors Caux ) fon frere ne pouvoit y de .. d'accepter cette donation, & demalida non [eule- mander part que [uivam l'article CCXCIV. c'ell:. merit la propriet6 du tiers des biens ell Caux , mais a-dire en rel1011~allt a la pr~viGol1 a . vie fur les auffi [011 partage dans les biens fituez dans la CoutU-' biens ell Caux : Par Sentence don nee aux R equ&~ me generale; Mt Me Pierre Coll:e St du Mefnil; fils tesdu Palais, i1 fur ditque Ie tell:ament du pere .a'ine, foutelio it que [uivant cet article &- les deux, feroit, exec~te; ~ ce qui fut confirxpc par Arrell:dl\

. : precedells , fi [on puine donatiiire ne vouloit pas ' troifiemc d Aout 16+1.

CCXCI.

Tous Ies puim~z enfe~ble ·ne ~ peuve'~t ,ai.iclit, cas demander, pi~s' d'un . tiers pour leur provifion, Iaquelle 'apres Ie deces de tous les pulnez retourne a l'a1ne , fans que

Touslespu~nez leurs enfans y pui{fent pretendre; aucune chofe •. ' renon5ans a cette ' donation, ne peu~ Tous les pUlnez, quelque l10mbre qu'~ls foienF, ", ,( apr!s le,dlcex..dt'tous les putI1CX., ) ee qui veut di_ vent avoir plus . nepeuv~nt demand~r ~ue I~ tiers pour leur provi •. reque la pro~ri;t! ~u tie;s dont Ies pu}nez joiiiifel1t, que Ie tiers ponr fion a VIe; Ia pr0l'nete apres leur mort retournant ,n~ ~etourne a 1 a1l1e 2u apres Ie deces de tous Ies leur, provilion a ~ If.' 'I d '~' , . vie, laquelle re- a l'aIl1e, ~urs en"ans 11 y pe?ven~ nell preten re: pUll1ez; mais on opo e au COl1tralre. que ce 11'eft pas tourne Hdnl: a- Berault ~ll:lme qu II ya heu d acrolfrement entre les Ie (ens de ce~ article, & qu'il ell: bien vrai que le pres Ie ~ecez des pUlnez pour cette provifion a vie, que fi l'un d'eux .tiers,.dont tous les'pu'inez joiiiifel1t par proviG6n , ile pu1nez, fans que.vient a mourir, la portion dOl1t il joiii{fQit, ne fera retourne . entiereme.t1t a I'a'inc qu' apres Ie decez de leurs enfans y l' fi d I' ~, ' c, II A • 1 ... , ,,' . , "I ,r. ' , ' pui!I~nt tien prc_pas t:tell1te a~ pro t. e al?e ',~nal~ qu e e acrolt~a . tous espu1l1ez~; mais qu I ne S, e!1tUlt pas qu en a[e~l~ tcndre~ aux autres pUlllez. Ce qu 11 111dult de ces paroles dant, la portion dupulne qui decede 'ne reto'urlle';\ ,

Page 30: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

i46%. DE ,SUCCESStON:'EN CAUX ,''ART;:CCXCII. CCXCIII. '~c. -.l'a1ne corume ctant eteinte, pUifque chaque pui'- "point de lieu ,,1. Dominus 81. D. de ufuf.Br.o­

ne: afa portiori fepa{ce, ce qui empeche Ie de au fur, Mr'LoUet) [. D. t!. 44- L'opinion de ,<lroit d'acroHfemerit; car' entre les alinient<j.ires' Berault efl::fort equitable, mais'dans, la riguC!ur & les legiti~aires " Ie 'droit d'acroi1fement, n'a , elle ne.feroit,'pas (uivie.:, ,

, I '. , , :) .

La-pro"Vijlon a rvie fe paie farU'azne:4e t~lsbiens ~u'il "Veut.

Nepeuvent'les pu1nez p~ur leur'provifi~ncentraiddre Ie Frere aim: ou fes en fans a partager lesfiefs, mais [e concenteront,de,rotu,res', 8Dde'1 tous aut res biensqu'jf leur

, p,?ura bailIer, revenans neanmoins' ~ l,a valeur quikur peut aparten.ir. ' ,

te; ~~alne u?'J~o~ , On ne peut douter que 'l'~ine ne foit" obH~e de qu'il, lui pia1t " & les 'puinez font cdntrain~s de ' " plait in[e~ p~in;~ f~urnir ~n. efI'ence aux pUlnez leur "pr~vifion .. a', s'y cont~nter', pourvu que ce ,<iu'il leur \ ~aillera 're­

pour, le~r provI-' VIe, mals 11 a cette facufte de leur batHer tel blen "Vlenne a la yaleur de ce qUlJeur apartlent. li~n avle. C C 'x G i ' . " '

A vantage de, l'alne , quand it ya biens alIisen

'Caux & hors Caux~

, \' I I. . . .... \ " .

'.Avantage, de ['dZne" :1uand' it y,a biens aftisen 'Caux & hors Caux.

.' Si en ladite (ucceffion y, a heritage affis partie eq lieux~ 0.1 1'011 ufe de' la Coutume de 'Caux, & partie hors.la difp~fition d'iceUe., l'a~tle prend toutce qui en: en Caux, & outre il partage avec' res fie res lesbiens qui font hors, Caux ,. & a Ie choix pal; pre-,

, cipuc) fi bon lui femble, tout ainfi· que ,s'il n'y ~voit loint de. biens en' Caux. , '

C,' C X C I V.

En ce cas Ies pu1nez 'ont, I~ choixde, demander pro.vi~on aux biens uruez fou,s la. Coutume' de Caux, ou bien ,prendre partage aux bIens fituez' hors ladite COlltu .. me , en l'un des ,.fix autresBai1liage~ : & en prenant, l~u!l ils perdent l'autre, encore que lepartage fut' us en bou~gage. '

On acheve dans ces deux articles de rendrelacon- Cau:~q cependant i1 peut difpofer, enforteque res dition des pUlllez fortdure & fort facheufe,lorfqujils, pu1nez fOllt forcez d'ab~1I1donner la part qui leur refu[entd'ac~epte.r la d~[poGtiolrde leur pere;G dans apartient d,ans les biens fituez dans la Coutume ge­la fucceffioll11 y a des bIens ell Caux & hors Caqx,. n7raIe, ou' d~ perd~e leur' provifion a vie fur les les pUlnez n'o,nt point de,. proviuon, fu~ Ie'S biens en blens en Caux. Caux, l'aine prend tout, ce qui eft enCaux,& i1 Onexeufe cette grande rigueur par'cetteraifoll,

,'partage encore avec fes freres les biens qui font hors que dans l'ancienne Coutume Ie pere avoit l'entiere l'etenduc de la Coutume de Caux, & me me s'iln'y difpolition de ce tiers, & qu'il pouvoit Ie donner en

. avoit qu'un fief il pouroit Ie p'rendreparpreciput, tout oupartie eomme il lui plai[oit : On n'a point ainli qu~ S'~lll~Y ~v,oit point de ~iens en Caux. . . trouve jufqu'ol prefent de moien d'adoudr une loi

Ilefl: vral qu'en ee cas les pUlllez ont ie ChOlX de fi dure; & quoi que dans la caufe de Mr Cofte il , demander provifion f~r les biens lituez fous la coa. s'en' prefentat un fUjet tres - favorable, parce que

,Le~ puioez oot'tume de Caux, oude prendre partage aux biens fi· ron"" voioit' tl11 pUlne reduit a un partage tres­~;r~~~~~~~e~'ri tuez hors, Iadite C~utume ; mais en prehant l'un ils ' mediocre, ou, a [e c~lltellter d'une ,provifion, a vie, Caux, ou partage perdellt I autr,e, a1l1li Ie pere pem relldre, leur' con- &de l'a~lt~e part un alne qui recUeilloit une opu.. ailleurs ; rnais ell dition fort mauvai[e. lentefucceffion en vertu de la difpofition 'tell:amen­prenant Fun ils C~etoit aah de permettre aux peres la pleine di[- taire, du pere) neanmoins la Ioi s'eicpliquoit G ou. peldentl aUtIe., pofition de ee tiers) mais au moills oridevoitrenfer. vertement en faveur de l'aille, que l'on oe put y

mer "l'efet de cette di[pofition dans la Coutume, dedol1ner ateime.' ' , , '

c e X ev. , ,

f2J!.and Ie pere ou dutrer aJcendans n' ont difPose du tierl, comment fe partdge fa fucceftion. ~nd Ie pere " ' ,

ou autre arcen.. Mais fi lefdits pere, mere, OU autres afcenclans decede~t fans'difpofition eu tefia-~ant. o'a difpo[c ment" Ie tiers de: toute la filCCefiiol1 apartiendra, proprietairement lUX pUlnez, del rnuen:1ef: pa~~~; meur;nt neanmoins a "l'aine Ie manoi~ & pourpris fans aucune efiimation ou recom .. la fucc:elIiou. "pen[e.

D'ans eet articlela condjt~on des puinez cOln-. vantl'Affife dupuc God~froy ,de l'annee u8S. Artng mence a devenir meilleur~ ; car quand Ie pere n'a" premier Diicde Bretagile ,tbucbe par les defordres

. point difpo[c du tiers, la propriete .en apartient aux que cette loi rigoureufe faifoit naitre, ordollna que pUll1ez, & c'eft ce qui compofe la troiGeme partie Ie tiers des bie!1s feroit afeCl:e au" puinez a vie: Et ,de ee Titre. . . en cette Province par un ancien Arrefl: du ~arle-.. Par cet article 011 a corrige la dgueur de l'ancien- ment,du 14 de Janvier 1511. on eommen~a d·adou.; ne Coutume qui l1e dOl1noit que Ie tiers a vie;mais la Cit la'd~rete' de notre Coutu me ; on ordonna que les . condition des puinez etoit encore plusdureau'com- pUlnez auroient Ie tiers a vie, d6duCl:ioll faite de la rilellCen'ient, parce qu'ils n'avoient den du tout que . porti~n des.fiUes; & ell~l~ rar ee,t ~rticle on le~r.a ce qu'il plaifoit 'auxalnez de leur donner; ils en donne Ie tIers. en propnete j Blbhoteq. du DrOIt etoient quites enles nourHfant a le,ur difcretion,.& . Fral1,?ois , in 'verbo (Douaire.) p. 104-9. ., plut8t ~ol11me des valets que com:me des freres. On . Ce n:'efl: p'oint ul!e 'quefl:ion douteu[e en cecte '

.' obfervot uneloi femblable dails la Bretagne:) Cui. Province,' que Ie pere pel1t~hallger la nature de ' ,: • ',. • • . I

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. .:b E s\fc c £,5.8) (fN/EN~'~1UX~~"f\itT. "CCXeVr. ~4&1' "Ull perepeut fon bien, meme'depuis la n~lilfallce'de'ifes'en- , .. Bei-atile eerie IUt .eet' arricleque'lespu~iiez 6'tit' , vendre . fonbi,en fans & qu'il eft en fa liherre de metrre' horsCaux Ie' tiers en propriete' tant fur les fiefs que ftir <Ie Caux, & le ce qrii etoit en Caux, ou au coni:ra~rede '~Iacer en Ies rotures; cela eft vrai ii l'alne n'a pOint,pfis . ~~~I.acer hors Caux ce '~ui n'y'. etoit. pas? juge en; lei C,?ambre ; un fi~f ~ar precipiic { car iI Ie' reu,t. f~!re ~ohl1~e

,des Enquetes, ·le 10 de' Jum 163;. entre les nom:. en la Coutume generale, auque cas s tl n y,avolt Inez' ,Coupd; & 'pa~, ,u~ "a~tre, A'r~ell:,'precedent :~?inr'\ d'~utres'bietis: Ies . pu1rie~" n~aucoient ,que ,Ie ... dti 5F~vr1er 1626. entre DubolS'& Ie- Boucher. tIers a VIe. . . ,"

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Dans quel t~s Dans qUf:i terns, &' par: 1u~lprtx ~t~'i~e feutretirer)~"iiers .d~s" p~tn(z.:·':,., te~f~f ~~~~ ~~~~ . L'aloe poura it'ti!e~ Iedit ders"~n; an. apres)fdecez: d~f~ri ~er~,'s\I' ell maje~r; puinez., des ou s'i1 ell: mineqr, uri 'an apr¢.sJ~: Jl?aj?rit¢ " e'rl.pai~ nt' le ~enier: ~irgt .p.6~r~es. i:e,f;~e~

rorurieres ",& Ie denier, vingt ... cin,q; pour les ~~fsnobles:: f~·· ,q~lep~~e.i!I~I.nent. PQ4r.qq~ faire ·les[l,(ccui's .,desenfans de·l~a~ne" ,s'il decede' devant fon,pere , ou ,auparavant:que d'avoir faicJadite declaration ,fam pour' ce paier reli~.f~"·ne treizieme~' . ~ . . ~

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"Par eet article l'a~l1e']or[qu'ileft majertr'ou s'il eft die'de (onbie~,,& iI,pouroit.a-triverquece qui au~ S. . I mi'riel'lr, un an apreHa majodtepeuhetirer Ie tiers roit'he ve,ndti~;hiiferoit moins utile que ce qui'au.:..

1ielllpc:~rar~~c :n~ apa~t~n~llta fe~ p~1nez.: On aAou'~e ii }e~' .~nfan~ 'roitete retire,' & ~oriJeroitarilIien :peirie de 'rem­fansde1'aind de,lmne pouvOlentavOlrCettefa~ul~e? Laralfond~ bourfec'les 'deniers ,des pu1nez prpvenans de'leut

dout~r etoit; qu'ell la fecond.e partie de cee ,article. tiers; 'c'eftp6urqu~i liCoutuirie 'airemis la,fat:ul':' on'ne donne ce pouvoirqu'au ~uteur d~,senfai1's de te de r~tirerapres Iil:majoritede l'a1qe ,parce qu'a~ l'cill1e) 8? non ,alix ertfaiis dont on ne pade poi!it; lorsil 'eft en age' de difcretion pour ufer .de fon;droit qlle li l'jritention -de la Coutume eut ete'd',<l:cprder s'il y rencol1tre de l'avantage: mais les pUll1ez etanS te privilege t:ant al~alne qu'a fes enfans ,ell~.eut re':' majerirs ,ii l'a1rie efrvivant; comme'il ell:necelfli~

. ,:., pete commeenla dauCe preeedellte ~ quell0n feil':: rementniajeur, 'la 'CoutillPe ne lui donne que l'an Cela s'hend ailx IeriJeritle tuteurdes. enfans de l'~lne, mais a:ulIi'I~s dudeces du pere;que s'ileft mort & fes enfari~ f~~~u~~s ;1e;ez~n- e~lfans deve~us"ma}eur~ po~v~:)1;'~~ rembo?rfer ce mineurs', conime)ls .neviennerit qU'a fa reprefenl.

tIers; ce qUIll etam pOlOt aJoute, Ii faut s ataehet ration; il'h'eft'p~s jull:e que les pUlri~z majeur~

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Vainc 'u'a qu'un an apres Je tems de fa ma j orite , pour retirer Ie tiers des putllez ..

. aux termes ,vu quec'ell: la rigueur driDroit, ver:. atendeht 1a majoi:ite de leurs neveux, & qu'ils his eft inh£reridum ctlm ftatuta JintftriCti jurij, ce qui foient privez~e .t~' hb.erte de difpoCec de leurbieri pem etre fo~tenu par ces exemples: En fucceffion de ju[qu'apres leur majorite : La Coutume s'eft 'a!fez frerei, l'a~ne a.pr~ciputtant en propr~sq~'aux aquets,_ nettement expliq~ee' par ces paroles, ce que pa-' art. CCXLIII. & CCCXVIII. malS fon fils venant reilleriie~t POH!.Ont laire" leI tiltettrl des en'F/m 'de, parreprefentati6n'avee fon oncle;n'a pas cette pr~~ I'~Un(, lit decide avant [on pere, au avant qu~ rogati~e en'lafucceffi6n ... all~ aq~ets ;:~ en:re. neve~; d~/woir fait' ttl declaration de vouloir retirer Ie Le tuteurde l'a1ne & arne re-neveux, leI decendam de I aene n ont aUCun tiers'; 'd' 0.11 it's' en1i.uitque l' allle de, cedant & laiffant . . n'a Ie m~m:: POll-prlCiput,art.CCC·XX..mais il faut diteque cafulquos desmineurs, Ies tuterirs fOlit tenus de Ie retirer, voir que dans l'all neEfitparitas ,rationi;: & identitai' tt,1u~tatis~non fun~ d'a1ls l'an & jour de Ja fueeeffion echile: Si lesen- & jour de la (uc­Jeparandi quoad idris difpofttionem, [..Item 1~. §; ait f~ns del'aln:~ av6ieht cetee facwte,' & qu'dle fUt cc:!Iion echue, S enatus ; de petend. hiered. D', Que fi ·ce·ttefaculte ea prorogee jufqu'al' all de leur niajorite , inutileinent dC>1lnee auXtllteurs, des enfans niineurs~' el1~lle pegt la Coutum~ aur:oit ~it que leurs. tuteurs Ie pou~

\ ~tre refl1[ee aux enfans'majeurs. 011' a forme'tetce r61eilt faire '; car; <luand ils Jeroient . majeurs/ / its Si cn Caux les qltefrion,G dans Ie Bailliage d'eCaux les erifans deTaV. dameroient &' ierilbolirferoient 'eux - memes, &

el1fans de I'aine 11e (uccedans aleur aieul , font ohl'igezide retirer Ie n~l~ ,leu~s~uteq~s,,; ,d~.n~ it s'enfuit que ii ks'tu­f~cd:dalJs a leur tiers apartenant eil propriet~ a leur '~l1defrete p'ulile teurs des enfans de I allle ne [e fervent de eette fa. a/cuI (1)nttenus d 1 . d I' & .... d d" "dJ.'I'·"" l' '. l-Id'" l' "',.1.1" 'I'" r I bl' d ? I . . e eur pere, ailS an Jour u· eees c: eur cuelt '; eu teO .ansanaU'Ce~es ~i Sfl. y. ~ont pus reeeva es~ a;:rect~::~l/ t~~rs eomme leur pere s'it avo'it ftirvecu.'&qti'ileut ete ~e (i la):-aifon de l'apdante avoit lieu, 'un put:. propriece a leur mineur, auroit eu Ie terns de fa m:ijdrite, [esenfans rie -n'auroic' 'jam'ais Ii libre joiiift'tl1ce de [on bien ~ on~le , dans I'~n doivent aVQir Ie me me terps de Ietir 'majorite? Le puifqne (i les enfans de fon allle n'etoient agez que .~ 1e~: :i~u1~~71 sr ~e G~o:nefni,LC~noi:ville I~i.ffa d~u'xfils~.Ga~i:-i~l, d'un ou deqx ans, il faudroit atendre vingt ans; &: hans mineurs ils qUI aVOIt epou[e Dame Madeleltlc,& AntOlne, lntl..;· s'ils lailfoiertt 'des enfans mineurs, il' faudroit ell~ ont Ie meme tems me. L'alrJCmort 'avant (Oil pe,re Iai!f;i desenfa.ns, cord 'ateridre leur majorite •. " . ' '. deleur perc: ' dont la mere fut inll:ibiee tutrice ;' Ie S~ de Groine[.. 'La CoU'tume en l' art. CeLl V ~ permet aux ert-'

. , nil m6urutle 13 d~ Mars 1618. le;6 d'A vr;Jenfui~ fahsmaie's dansl'an & jour du, ded:s do pere au mere~ vant; 011 qtiita a l'intime pour fon tiers latei"te d'Ou- d~:revoquer les donations par eux faites en faveur de' dale) a condition de la pouvoir remettre aux ini...: mariage qtii excedent Ie tiers ;. OU dans l'an deleui lleurs,en lui paiant vingt-deux mille cinq cens livtes majorite s'ils font mineurs ; ii les enfans m~les dans Ie terns porte par la Coutume. La.tl1trite. ne]a decedoien~ avant, leur pere & mere, & qn'ils laif­retira point dans l'an & jour du deces dii pere :' An:': falfent des mineurs', il ne feroit pas raifoi1nible toine de Canol1ville aia!1t vendu les bois etans fur que Ies tantes atel1di!fent la majorite des nevellx, cetre terre, fut permi's de!eslivrer nonobftantTo;.; pou~ -lavalidite de leurs' donations en faveur de pofitiol1 de la tlItrice ; dont ape!. EIJe difoit que, Ia m~mage. " , .. Coucume de Calix aiant donnecette faculte'al'all1e: La hieme Co'Utume,art.CCCCLVII . .dit que ran dans l'an'de famajorite, quand iI. eft mineur lorsde '. & jour du rctrait c.ourt auiJi-bien' con.t1"C Ie mineHr' la [ucceffioh. echUe, la I?eme facul!t~, apart~~nt au~ , . que contre Ie majc'ut;fans efpernnce de rejtitutiofl j il, en~ans de I'alne, s'ils font mil1eurs. L'iliti,me r.epoll- 11) a .p~int:de. dif~rence ent~e,le retr~it'lign~ger , & I;

dOlt que la COlltume nouvelle a tempere la ngueur ce retralt du ners en Caux, I an & JOur court· done' de l'~ncienne i . cet.te, prolqngatioll de, tems quand. auffi-bien cont~e les mineurs que .contre Jes' m<\-l'iil!1e ell:' mineur, ell: perfollllelle,p<>llr 'lui' &: non jeurs, referv.e Ie cas exprime .par'la.Coutume pour, .. pourles Ge~s,ce.qui eft fagemeryt,ordonne, parce Ia,perfoQne·deTal'ne.qui efr,mineu'r. . .',", q~~G l'alne,ell: n:l111eut,~es pu~n\~ le~cintaulIi .11ece~..; .' Les pre(criptions legal;s& COU~~lin~eres obl!g~n~', la.ltemel1t ; & pour· renrer Ie tIers 11 fludrolt ven.;. ~es maJeurs) ~courent a. leur preJudIce auffi .. bleit~ .

Les enfans m~­lcs peuvenc dans l'an &jourdude­ces de leur pere revoqner Ies do­nations en faveuI de mariage qui excedenc Ie tiers, ou dans I' an de leur majorice , . s'ils font mi~. neurs,.

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.. ::46.4 . :,)JE ,-SUC:G~:SS.lON·,"EN::P~UX ,: ART.~cCXCVII. , , :';que :?tsm'inel1;rs,., :s:ils, ne [o~t~er.ervez Pilr :1<1: loi;;Maur~y.;.& ,i! ,fut dit que l'alne ne pouvoit ~embour.... Valne nepetit

. <efr pourquoi 1,a Coutwl1e de P~~is les exc,~pte,no13~- ler.le ti~rs,q':lfln41es pUl11ez ell font donataires. 011 Iembour[er res :m~~.~~l.t. ', .. :,' ,c,' " ~ "i., , " :': .' ,).: .~vertitles~~()c~ts d~, 'Il'ell douterplus,. &depuis puillc?; d.Ol:atai .. \';.,: :l~~ mine,urs r9!1t.favor}re~ p.ar~; l~j)quan~ g s. ~i" ," on,~n,~ f*.l1~~egle:nent, a,rt. 58. du Reglemel:t~:~:.J.l tiers e~ . . J~:t. ~~.l~ur bIen ~.~u"de ~~ur falreJoufrI~ ,quelq~~, p~~,:.Ae 1 al~l}~e: 1~~.6 .• On sdHon~e .fu~ ee .que eet artl~

L'ainc tnineur:.~e.,;! fl)als quar.? 1,1~, a.git de 1e\l,r.rrQht ~lls 11,e .(o~1~p.aF Ae, [Ult, Imlne~late~el1t, (elw qw porte :.que Ji. I: 'n (on recours fur noll plus favon[ez que les maJeurs, & en c~ ca~ l}s.n~f.e.~·ed~qed~la~s avo,r-[altaucuJZ.e difpoJiuon, Ie tter~ fo~ mteurqui n'a meritent point de faveul"interpretative; ~ il en efi::de apartient au,-,: enfans : O'ot\ 1'011 infcre qu'cn cet ar­~i,~;.opt; de prc- m~me ~ue pour la declaration de p~ecipu~)G l'aJnee.~ ~',ticle}a Cfutllm: ne ~ol1n~ ce'rrivil~ge a l'aln!! que

p ml11eur,' &, que [011 tuteut permette la,col1fulion des qu,uld Ie pere 11 a POll1t dl[po[e du tIers, & 11011 pas fucceffions paternelles & maternelles,avam qued'ak .. lorfqu'ill' a dorine; en ce cas les pUlllez ne doivcl1t voir fait fa: deda,ratloil ~r option' de-:pr~Ci put, ii-en efi:' ; pas etre de ,pire cdnditionqu'un etranO'er', qUi ne pri.ve,ra~f [on r~(!ours, fur r~11 tu.teut)~rt.CCq1C,~q~,\,: '. pouroit,,~tFe, fo~ce,par I' a1n~ de ~eeevoir lerembour_ :, 'E'11c~hde m,i~\fu.r't1'e!l: poin~f~~oFa.ble, Ii lpi',.n:~· fement:.de ~~'Aon~tiou qu~ lui feroit.faite. 'On o'a- ' , »oiht'voulu ate-nare fa inajome ~ c'efi:' Ulle 'ocafib~~ ( corda ee 'pn~llege .aux a'loez que pour les teeompeh-' :d"aq'rierir; s'it ne s1eilefi:' pir fe'rvq ilen e(t pr~v6~ (; fer~e l~ p'roPFiete du tiers que 1'011 dOl1lloit aux pu~_ &: 11'Y peut rev<:,nil'. ;'\ . " : ",': '), '''.J •... ~~ )', inez, ,en cas, quele ·pere n'eneut pas di[po[e, OnAl,:"·

Par Ja loi Pupillus:, quj hteres ex.t.ititmajori·;qu~:4 ':. foit pO\fdesal\lezque certe Coutume les favorifal'ie: majore ftnita funt , in difceptarionem rev,ocare non de:· par wlites res di[politiol1S , it fatoit dans les chofes .Vet> il u' ~po,int p~l,ls;defave~,r:a !:~~~r~ de~, .. ~on~ra~~ ;douteu(es Juiyre ,Cttte ~indinatiol1 qu'elleav~it P?UC .Sc aCl:es. ~altsp(lr l~ defuI:t)qu 11 a,vp.1~ ~e [~ p,e~fOl~l1e; ,eux " & les~ e~pbquer~ leur ~va11tage ~ & p~l[qu el.., .la~ol1d1tlon d~ ~~u~ qUl tombent ,ellafalre aye,c 1~~ Ie l1a~Ordolt tant de prerog~tl-ves aux amcz que pour. lnineurs, a rai[Qnde la fucceffioll d'un majeur., 9<'; con{erver les Ja~illes, on 11e pouvoit mieux execu_. A~it,polnt,&t~e .ch~pge~, i~~reild~~.p,,l.~s mau~aif~ en terTes .in~e11tions :qll'ell ,~mfec~~nt l~ dem7mbre":" f~'.'e~r du ml11eu.r; qu~na Ie pr.lvl1~~e,de la ~e~~tu.:-: memdes.terres.;Q4e ,cet ~~[~cle !~avo~t pa~ hen ,feu-: t10IlQl1~ pour les aa.~s &contrats qUl[ont faltsayec ,lement aueas ql~e l~ pe~e 11 eut pomt dlrpofe du t1erS1 .

lui ~danS lefquels ira :e~e furp~i~ p~r ~'il~be,cili~e,de I fe ~o~ . r,ted~~ tIers) ne J~ refc~ant pas feulem.ellt (OIl age, l. 2 •. Cod •. ~,e hIS .qu',bus u~;.'nd'gms ha:re4:) a 1 arpcle precedent , ~als 'generaleme11t all tiers .. Par laloi ~mili1lS,ff. deminor.ibus,lestuteursd'u.. e11 CaAllx, :,'Lesparties' etoient Nicolas de Ricar- L'aM peut dans ne minenre aiant lai~e perd~e llll h~ritage ~q~is ,pa~ ville al(~e l ~ Fra11~?is de R;icarvill~, & Ull a,utre l'an & jour rem­fon pe~e, en cOllf~quellee d ~~e, ~o, 1 C0111~~lTOlFe, ql,l1 ,fr~r~ ~ulIle ,~ .. don~talres dU,.t~e~~: .51 Ia mer,'e .etoit . bour(er les "pui. ~?mbolt dansle te~s ~e [a ml?om~c~ q~ol q~~ le)~; .dec~dee ),bl~l1; qu: }e,pere.J0ult de tout le. bIe.11 a. I1C?;, 1i,Ia mere eO: pfconfulte Paullls.~frlIP~~ qu, ~~·~ay~_lt .. ~t~ bIen Juge drOit de, vld~lt~ ,.1 ame vo~l~11t re~boi.ufer Ie tIers tcCc~~;~ ~:irlfcqd~ de.1'.avoir refu[ee d~}~r~friplpPJ\ ~1~, c~l1tle~, to,ut~- d: l~ [ucee~on'11l~t~rnelle a l.es pU1I1ez "feroit teuu bj~l id!oi~ de vi-fOlS l'Empereur fut d~l Jel1tl.1~W~l~ 'S>11tratre, qUlr;I d aglr da.l1s I an & JOur. .• , dllite,

. lex ~o1J'JmiJfor;.a d;fpli~eba~ d." p:r~n.Hntia'lJ~t.;~ inter , Apres,~e,. re1l1~ourfeme,n~ fait par l'a~ne~ files put.. Si aR.re~·(e ~em. g:un: reftitue~d~TfJ •. ~ q~Ja tut~re~ /HfpfCfI. pro,!u.~.\ pe~ ~qUl~re,n.td aut res hemages en Caux , ~ qu;a~ b~I:;e~n~c\~alt les .tMtl eran;qUl no~ reftltul ~eJideraJfe~t, 1eq~el d~~~~t pr~~ lIs dee~,del1t fans el~falls , Ol~ demande de quel~e ~es heriri ~~csrc~~ fut donne par l'Emperel;lra cauf~"c.ie~l~ pe~~e ,qu eut nfltur: on reputer~ ~es b\ens aquIs?{i c~ [era unaqu'ct Caux, & g qu'ils' faite la milleure par la rigueur .de ,l~ 101 .col~lmif~ pour eere pa~tage egalement entre l'all1e & les pUt. decedent fans ell­

{aire, o~ paria faute4e res ~u~e~r~! ' . " ne~., ou ull"propre dontl'alne aur~it ~es deux ri~rs'~ ~~~~t~, de qu~lle ,. On dlt pour les enfans ~<:,l all~e} que la C,o~~~~. 11 ne faut pOInt, douter queces ~qUlGt1QllS ne tlen... aqllis cI:i:scl1~ ~~ ~c ~ui dOlll1ant ce~te faeulte Jan~ l.a? ~e [a mll1C)~I- l~ent llatUre de pro~re ',eomme,etant .un. remploidu, He rcputC1} te, Ilia tran[met a fes enfans & hermers qual~d:lls tiers, & gue par co~fequent ~ls ne dOlvent'pas f~ fOllt mineurs., ' . :', ..' . '.' parta:ger [elonia COutull'ie du lieu de leur fituation: : La eau[e plaidee Ie ,2.7 qe M ai, 162.1. fut . apointee n faut dire Ie meme, li l~· perea,voit donne & Ii-au COIl[eil ) & d~puis terminee'par .a.cord entre .lesrnite a res pllluei urie [omme d' argent pour leur Ie .... pal;tjes. " .. ,.. ' ,., .'. '.. gitime, & que l'aiant acceptee ils l'eulfent puisapres . Laquefriol1 que Berault avoit agitee fans en rap~r,,! remploU:e en c~ux, en tous ces cas l' a1ne y auroit ~er J~ deciGoil') (a:v~i,i:{i l'~lne ,e11ye~i:u de c~t arti~l~ les deux ~i~rs : '5i au eontraire les pU~l1e~ l'avoient . p~utrembour[er Ie tlers aux p~me,zdOl1atalfe~,a etc remplacee hors. Caux) OJ? Ie partagerolt felon la ~epuis dCcidee~ .11 ayoit etedllge ~~.~ deFevrier 16H. CQUtlune dulieu, fans ,cOl~Gdi:l·er [a premiere od-au p~ofit de Me Nicolas Ie Boulanger Avocat. (:11 la gine, articl<! ~7. du Reglement. , Cour, que la donation du tiers ~aite aux p~l11ez lle Cet, article. ,regIe Ie prix .du rembourfement L'ellim:ttion privoit poind'alne ~u dr~itqu'il a de 1e rembourfer; au ,denier vingt pour. les ,rorures , & .au denier pour Ie rembour. mais eet Arrea fut donne .fur des cireonfrallc~s par. vingt - cinq pour les fiefs :, Cela ne faIt pas ulle {ement des IOtU .. t.iculieres,& c'efrEo, urquoi cetti:. memequefrion s'e~ regle pourtoutes, les efrimatiol1s; mai.s comme resden Caux , cO:

I au ellier vingr,&: tant oferte entre es 5rs de Ricarville, eUe fut'reglee c:e rembourfemcnt efrpermis a. l' aille pOllr Jon des lid's au de-furlathefe genera,l~,le 13. d'Aoufr.1665' enl'Audien- avanta~e, il eft jufre qu'il paie les cho[es feloll Die: vingt-cinq. c.c de l~ Grand~.~C~~~b.re ) plaidaris 1heroulde IX leur veritable & ordinaire valeur. .

CCXCVll., },' :

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~1Jdri4gede!filles ~' ,fur fjuels biens d~it.etre Rris ? ; ,

Mariage des . ·Les ~lIes fe~ontrnariees fur les ~~ubIes del~ilfez par Ies pere, I?ere & au~res a~en .. ii.lleli, fur qucJs d~ns, S lIsle peuv,ent porter l:&. ou llsne ferOlent iufifans, le manage fe 'palera a la. ;~~~:~ doit ctrc proportion de toute 1a fucceffion; tant en' Calix, Bourgeoifie ,que hors Caux, pour la'

p'art 'qui etherra. tant.a l~a~ne. que pu1nez~! . '. . . . ., '. '. " '. . . .

.. La: Co'lltume de Caux a favoriCe l' a1neen toutes; lesfreres,& par ce moienfa e~l1tribution en ell: beau. rei,lcofitreS; pou~ Ie de~harger de la.'c~ntrib,ui:ion'·au: coup moi!!dre;car G I.e' l11ari~ge e~t ctc'leye {ur route mariage de fesf<iurs, elle,orcionne: qu'it [era pris fur . 1a 'malfe de la fuceeffion,il en am·oit pah~ la plus grall­leX Il;wubl,e~ qili ~oiy'et~~re pai:ta~e~ eg~~e"n:. :U:J1t el~~i:.e ~ d.e part a. cau[e ~e (011 pred put & de [e~ deux ~iers.. , . "p

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DESUCCESSION EN CAUX,ARi'\ CCXGVIll. ~~xcrx. &c. ~4i5 , .. 11 [e m~t queftiol~, entre les SIS de Ci~i~efrer~s., fe p~evaloir de cet artic,le

A 1~~(q\le Ie: pere deced~ ~rt, Si PaM peltt

pour favol( {i 'Iorfqu II y a plulieurs. [ceurs. a maner" un heu de bourgage? L alne pr~telld que. cecte dlf-.fe prevaloir de Si <Juand i\ y a & quand les meubles ne peuvent porter. que Ie 1111- politiollpour I~s meubles 'etant generale ~ elle doit cet :lnicle,quand

plu ~enrs .:ccnrs it riage. ~c l'~l!1ee; ils ~oivel'it ecre ,eml~loie~ pour lectre obfervce fans di~i~Ction dans to us les lieu~ qui ~c/l~~: ~~ct~eu~~ j~:n~;ubl;slla~~ paiemel~tde ~011 111ana~e? ou li etallt trOIs filles (;>11 fontlituez~an;,le·Balll~age de Caux,; que le~l~e\lx gage! pen vent porter preJ:drOlt la tlerce ~artl~[ur ,les n~e~lbles , ~ l~ refte de, bourgage n e~ant p~1I1t :xceptez, 11 faut fUl~re~ 1a CJue I~ mariilge de fur 1 immeuble? L afalre alant,cteparcagee en l~ 101 generalequl. ell: etabhe ponr tou~ Ie terntolre 'l:alnee.ilsdo~vent Chambrede)'Edit ,. & depuis departagee e1lJ~ dahs lequel ils"[ol1t renfermez ; mais olln~polld eIre emp~olez Grand' Chambte, it fut dit que Ie mariage de l'alnee pour,les pu~nez, qu~il y a lme ,loi genera Ie etabli~ pour Ie palement r ' " r I bl' r f' . l' d b" b' bl de [on mariage?lcrOlt phs entleremem lur . es meu es; ,lau a pren~ po?~ e paftage )s lens en ourgage, tant, me~ es

dre Ie mariage des autre,s [rel1rs fur.les Immeubles:' qu Immeubles', a laquelle on n'a point' derogc par Mi: Cha.lollS Raporteur ,¥r de Toufreville-le;..Roux aucun article de la~ot'itllme .de. Caux : Suivam c,ette, Compartiteur,' a l'avis duquel iI paITa , par Arrefr . Cot'itume , l'ail:e ales' ,~.eux tiers d:s ~eritages qui du 1110is d' AVrIl 16)1. . , ,font fttuez dans 1 etenduc de (011 ~ermoJre ; & nea!1-

. . . ' '. Cet article ctant place dans Ie titre de la ,Cot'itume moins quoi que cer~e difpo1i.tioll foit generale, les aL I

En Caux (c~le-,de Caux ~ [a difpolition doitctre renferrnee dans' !lez l1'om jamais pretendu 'es deux tiers des biens ment Ie manaoc . , 11.' I' I" . 1 ' 'r b . b' . "I r', d 1 I' de la [reut [c pr~d ;[?~1 territoire : ce 1~ e~1: qu el~ ce leu- a que. e ma- q~llqnt en o~rgage, len qu 1 s 1OIen~. ans e.s 1-fur les mcubles . nacre'des [reurs dOlt etre pm fur les meubles; car, mites de la Coutnme de Caux. II faut dIre parellle_ au cas que Je pe,r~dal~s iaC6t'itume gen~rale Ies freres p'artagent les mellt que l' onn'apoint deroge par ~et article a'lil Ic ait [on d~:t~~~lse meubles egalemellt,~ fuivallt I'art. CCCLXIV.,ps loi du paftage pour les ~eubles qu~} on repute etre ors de fo , contribuentauxmartages de leurs [reurs,felon qu lIs en bburgage, &y aVOlrleur lituatlOll" lorfque cc-

prelll1em plus. oumoins en I~[uc,ce~on. ,,'. . lui qui Ies p?lr~doic avoit, fOlt domicile en un l~eu de Les meubles Cui- . 11 faut done pour dpl1ner heu a 1 execUtIon de cet bonrgage; lIn. y a pas d apar~nceque les hemages .

ve,ll~ la loi du do- article; que Ie pere.et3,t}ors de fon deces ~f~1140mf;i- a~s en des lieux,qui fOIlt partiedu ~ailliage de Caux, nuclle. Ie en un lieu Ollla Coutu me de Caux fut obfervce, .. fblent partagez egalemcnt 10~fqu"II y a bourgage, &

pai'ce que les, meubles (Jivent la 10i du domicile de, que les meubles qui fe trouvent dans les memes ce111ia ,qui ils apartieIlllem. .... '. '. . lieux, & qui fbllt [(~pntez de meme nature, fu(rent

.' Cependal1tcoI?1me dans 1'etenduc du Bailliage de. parragez com,me ceux ,qui- fOllt fous la difpoli-Caux ily a pI~lieu~s Villes & plu.li~u~s lieu~ ~n,bou't~. tio~.'d~ la ~ot'itull1e de, Caux , & eela me parolC gage, 011 a faIt [ouvent cet~e queftl911; {i 1 alae pent, fans chficulte." . ,

. C.CX:C v{ r 1.:

Pourvoi' des . PO~~)Joi d~s filles aiantrvingt-' ci~qan/contr~leur~ [reres negligenf de 'les marier, ' ~~~esc~~~;! ~::r~ Eto~ Iefdits freres feroie'n~ negligens: de 'tes .~nari~r ;, dIes fe pou;ont: rnarier .aiane' {teres ,negligtns ateint I'age de vingt-cinq ans"par l'avis de .Jq.urs parens &.amis" "qui nepouronc dc1esmauer. . efiirner Ie mariage de chacune fil1e*plusque; I'une des~porrions des puloez.

. , ". . .

. les freurs font Ies rce~rs font en let gar1e de r tilne" :&Jes pu1ne.z .comribu~nt,a .la, nouritUr(;-l':i~:, r~~:p:t . Le fils aloe aura Ia g3,rde de (es {ceurs jllfqu'a ce . qU'c;I1es fe maric~nt" en contri ... · l:~~~~;tr~~~.cl~t a. bl1an~ par Ies pulnez. a hi riourittue . &, e nrretenement. au: proratade ce qu'ils auronr

de la iucceffion. ,··CC c.

: '.:.'

- '. Comment tdinJ 'fl" ud:ede au 'puinJ.~ ,

• I

Comnlcnt l'a1n~ ..' . , .. ,. . ". -. .. .' :'. , ~ .. , ,. , fuccedeau pulue. . Si aucun des pu1o~z' decede:rahsenfans, PaIne aura ~es.~eux tiers. a,ux biens' de .Ia'~· ':' '_'.

· fucce11ion ipater~dle, & Ies pUlnez l'aut!e,tie~s~' ". ,... -' "'.1

• • ~. . • ~ :. . .. • • .. " . 1 ~ ":"1 •

'11 Y a beauCOllp d'aparence ql1'autr,ef~is dahs tOu,~, VaIlS, & ai~p~',6.bleh,t1·Sentei1'ce~,~x Re911Mes.du Pa~: Untrl~l:~oti .. te la Normandie'll alilc avoit la [uccefIiol1- entiere du . lais; (ur.l'apet'des eilfalls du ftere pUlne,ia caure fut ': rant C!ns enfans pu1ne qui mOl1roit falls. enfans ; car Lithleton, t. t.' apoil1tceah Confeil • Les n1ieu.xyerfei dalls la Cot'i~',' l'aM l1'a ql1~ §. )" rapone notre ancienne Co'U~ume. eli, cette rna... . tutrie deCaux .n~ doutent pas que quand 41 refre, uti : Jes deux ,~iers . Cll

niere. Item} foientttois [reres , & ie min in [rere Frere vivant; l'ali1(~ lie petit avoir que les deux tfers . Calix , '~11 rene po,ufchaJ{e terre' en Ii}impl~ & de~y famiffue , : dcl.ild~'fuccefIi6n'.du pUlne,p~rce qu'en ce cas il s'a-'.~:~s. PUlllCZ Ti"l

tcJi<~'ni fide avera La terre qui dicenU, & nem!le .. git veritl1bleinel1t d~ partagerla [uccefIiol1 d'un frere •. pume par ceo que leignl' eft plus dignc 1efang.. d,' ''La Cbutuh1'dle pa'rlant que des pnlhez,ol1 a dome ;' ~elqt1es-ul1s ont efiime que pour donlle,r lieu a b: .. {i {a,dot ~'ul1e [reur deccdCe [oms enfans devoit. ctre i

cUfpolition de cet article, it faloit qu'il reftat un' des ,'pardtgeetommecelle d'ull puine, pour y donner les . freres pt1~l1ez en vie, pou'r empeched'alnc de pren •. deux tiers a l~a~l1e, & au)\:pulnez I'autre tiers? La ., dre la fuccetTtoll entiere du fr~repulne qui feroit"· raiCon de doucer ~toit que fuivant l'art. CCXCVIf. . Si la doc:d'uile ~ort fa.l~s en fans ,; &,pop.~ fet efet ~1~ [~(e,~t d~s}~r~) .. 1~,.r~~r aV,oit ~t:c~~ariee :~e meub,Ie~_ qui fe parta- ~~nl~r'c~?acn~d,~e fe . 111eres pa~oles de tet a~t1cle " qUl p~rtellt ~ue i, aln'f. a g~}1t ega!e~~l1~ el~~~~, les;. freres; mais 'cette' que:- -;'-parrage comrne les deux mrs, & ies pumez., I autre tiers; d Ol\ Ion ar- lhtm fe de'crde'p~r'cette ralfon, 'qtle CetCe doteft'ull: 'celle d'un puinc ~

· g~lm~ntoit·?que cet. article etoit ap R,el1~,~f~ re,u~~es,J, i~!Reubte tcmpla,ce Jur: les immeubles du mad;. .. puin:~z~&: 11011 p6intdeleurs en.fans~S~lf~~ li.alt~e uii; . quf liJe~ b,ie:h~J~h~ !itiaez'ct c::aux ;c~e~ une re!j~, ~" p~'oces entre Ies notnmez Ie PouUetler~ J~..1e .le Pou!le~ te qUl,(e. partage felOll I~ lOl,du dOllllctle.du 'mari,.; tie~ .~~l:C ,~'~.ftoutevi1le eta:lt jil~it, '{a/tiif~WO?'fdt.,; d~~~f~~~r,;' c~m,il~e . .res( ~ut·l:es. 're?it~s ;: q~e. li res bi~l~~. :.: l'~etel1duc par les.cl~falls·~ unfre,r~,p~l1n~:~~ne p~rt~, fo!;:t.~n b<?~~gag~. ?~d~n~ let C().~7u~e generale, Iii & par fOil Frere al1~e ; qUl foute,nolt gpecet . ahtcle, rence/eft dWllible egalemer,ttentre ;les frel'es : 'aillii '

· .naVoitlieti'que quarid il ieft6it des Freid pUlnez vi:' jugc'ch la·Giahd'·Chambre ; 'aif'faport cleM! de' ~ Tome i. . N n n

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Page 34: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

En Caux les a .. 9u€tS de l'oncle 1e panagenc par t~[e _entre les ne­veux fils des fte­res pUInez , & les lilies de I'a1lle,

Atrefi-,qu'un pere aiallt conftitue pour la dot de [a fille une renee fur fes biens fituez en Caux , Ie, frere 3111e [uc;c;edoit aux deux tiers de 1a rente d~tale de fa [rellr morte fans en falls , & <j u~ Ia part qui reVlent de cette ren~e a un puine qui meurt fans eitfans, rerOUIne a raine;

Part, des puine'1. tant'-en Caux q,uc .hors~Caux. "

i, ..

. Les/puine,'1. aC­ceptans Ja dona­tion du p,erc,pren­Ilellt pare au bour­gage & en la Cou­.,umc t;encrale,

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/f,g 6 DE', s' U.C C; E 's's I'a N EN' C AtJ)t~' , ART. CCCI. Toufrevill~, .le R~ux', entre les Sieurs du Bourguet, '~;n.l al' an,ciemie [ucc;Jlion de fes parenscollatcrtiux Ie ;0" de Juin 1655. ' , ' _" fans. en faire part A'fes pII-Incz,; Le sr Bouchard re-

De Boivin Cure de'CIaville aiant ~ieJnande part poildoit qU'aiantpaie Ilamoitie'du rtlariaa~ de Ia fa:ilr, e~ la fucceffion~e fa [a:ur decede~e ~ans e~~alls) Ie il, ,fa~oit en p~rtager egale~el1t la rev~(ton ; qu'il, Steur ~e Ca!10n~llI,efiIs du Frere al11e, [outmt que n ecolt pas, ral[01~nable C1u ~l en eut pale ~a moitie, cet art,lde n ~v01; heu qlle ~o~r les freres :, Par-Sen. -pour en falre ulle c~n(btut1on fur Ie ~an au profit tence llfut aJuge part audIt Sleue deClavllle; dom de fOil Frere. La Coutume de Caux acnbllc entiere. Ie Siei.lr de Canonville aia1lt apele, pat Arre{~' ell mel1t a l'allle l'ailcienne fucceffioll des collateraux,' la Grand' Chamhre !a Sentence fut 'confirfllee, , ,nlais lareveriioll de dotne, pem crre apelee allcienl)e he s'etanc poillt trouve d'Avocat pour condure fucceffion, parce qu'en Normandieles fiUes ne font l'ape!. ..'" , " ' . point h~ricieres lorfqu'il y a des males, & n'ont , On pouvoit dire qu'il faloit difl:inguer'lorfquele rien d' ancienne [ucceffion ; ce <'lue leur pere ou leurs

mariage avoit ete pris fur les immeubles, & qu'en'ce freres leur donnent pour leur dot qU'elles prenllent cas la rente dotale fe partageoit felonla nature des ordinairement fur leurs meubles, ne peut etre fl:­biens du mad; maisquandil avoitete paie desmeu- pme ancienne fuccelIion; ces mots peuvent e,tre ell­bles de ,la [ucceffioll, 'comme Ies freres y avoient tendus des hedtages & imtnellbie's ; qui font faits cont~ibue egal~ment, cecte dot leur. devoit ~etou~~ propres en la f~mille ,; & qui s'y ~0l1t con[ervez long-ner a proportion, ne leur retolirnant pas a drOit tems: Par Ia dl[po(itlon du DrOIt) la dot retourne fucceffif, mais par, un droit de rever(ion' : mais la a celui qui l' a donnee'; dos a patre profefla ,fi in ma- ' l'ucceffion d'une [reur n'efl: pas d'alltre nature que cel. trimonio dece.fferit mulier filiafamilias • ad patrem Ie des freres, puifqu'ell celle-ci I'altie u'a que les redire d~et, I.dos Ii patre , c. JOletto matrimonio. deux tiers, il ne peut demanderAplu~ ~r~n~e part,en Dos quemadm. ~et.il n'c~o!~'p~intq~efl:ioll qe par-ceUe de la [reur~ Pour Ies aqllets 1 a1l1e 11 y a POl11t tager une rente; Ie, man n etolt deblteuraux freres d!avantage, its fe divi[ent egaiemel'l:telltreJes fre- de fa femme que d~rin detlier qu'it avoit, re~u d'el1x

,res; & par Arreft du 12. de Mai 1659: entre de Beau_ egalement, & Ie rendantapres la diiTolutiou'du couiin & autres , il fm juge que Ie's aquers de l' allele . mariage; il doit etre partage egalemenr. fituez en Caux [e partagent par tete e~me lesne~" Sur cette quefl:ion d'emre'les srs Bouchard. par veux fils des freres puinez, & Ies filles de l'aine. Selltence des Req~,tes , du' 16 d' Aout 1619. il fue

r

En Normandie lor[qu'il y a des males) les lilIes I)'ont rien d'an­cienne (uc~elIion par droit.

:, Cette difl:inetion [eroit bonne ii la' f~ur l1'avoit" drdbnlie ,que les paniesauroient dClivrance chacu_ poillt ete mariee, ell ce cas les freres nl! lui devans lie par rtloitie des deniers coniignez, & au principal qu'uneproviiion, & la p~opriete 11~ lui, apartenanc ,reglez ~ ecrire~ niais rai apr~s que par Arreft les point, par fa mort il fe feroit une excin&ionde cette .deux tiers'fur~nt;ajt1gez a I' aille, ce qui a auai ete proviiion, & par ce moien chaque Frere demeure_ juge par 1'1\rretl: des (ieurs du Bourguet dOll[ je' roitdecharge de la portion a'laquelle ralne cbntri_Yi~nS de parler. . " I • ' '.

buoit: Ce qui fut juge' de la forte par l'Arreft du - ·On a fait,cctte quefl:ion ; file pe[(~ aiant difpofe Si Ie pere aianE , S~ de,Baillelil , rapone fur l'art. CCLXVIII~ ,& les ,du ti€rs en Camfell faveur des pUlnez, & Its aiallt di[po[e du tiers p.arties encetArreft etoient domiciliees en Caux; '- fub~ituez les uns allx autres, apres Ja mort du pere en ~aux en fa­mais quarid la [a:ur par fon mariage a ~quis,Ia pro- ,&les partages fa,its' entre les pulnez , I'Ull' d'eux ~c;~~ ~r;:n~l~b~~i~ priete de fa dot, com me ellepouvoit, oufon mad, mou~ant fans ellfall~ fa fucceffiori. [er~ divifce egale- tuez les UIlS aux:

la rem placer en tel He,:! qu'illeur auroit [emhle bon, ment eime les pl1~nez; ou ii l'aille, des pnlnez y aura autrcs. apres Ja cette dot doit etre partagce felon la Couturne des les deux tiers? ta rai(0I1 despulllez efl: ) 'que cette more du peJ'e , &. Iieux ou elle eft due., ' ,..' ) fucceffionleur ell: deferee par la di[po{ition du pere, Jes partages faits , Autre Arreft,au raport ,de Mon(ieur' de Vi!Tneral, & nOll par celIe de la 10i; or cette fubfl:itlltiOll ape- clPtredles PUIllCZ. d t' I 1 " r UI1 'eux 1110U­

UI4- d' Aout 1656. par lequel il fut juge qu' WI pere oit tous es pUlllez lans dHtinguer pour que lie part rant fan'S cnfans • ~lant 'confl:itue illle rente fur fes, 'biens, qui etoictit elie leur apartiellt, jure accrlfcendi ,non jure h£re- [a [uccelIion (era tous (itue,z en Caux ~ pour ladot de fajilIe> Ie frere ditario: 'On dit au contraire que cette difp06tion du divi[ee egale­

alne fuccedoit aux deux tiers de la,rente d?tale de c~At- ~e~e your Ie ti~rs, n~a d'autre, but que d'en exclu;e ;1~~~Z' ~~rfll'~~~ te fiUe morte fans enfans~ Ilfut auffi juge par Ie me- l'alliepour faue fucceder reclproquemem les PUl- Ill: des 'puillcz y me Arrefl:que la part quil revenoit de cette rente a nez les uns aux autres ; que cela neanl110ins n'elll_ aura les deux un puil1e apres la mort de ce pUlne_ fans ellfan~ , . re-:: pcche pas que Ia CO,utu111e ne foit fnivie ; 011 peut tiers ~ tonrnoit a l'aille C01l1me ,d'une aricienne fucceffioll mcme douter ii Ie p~re l'auroit pu, mais qu'ell tque collate-rale. .,' . cas 11(:: l'aiallt point fait, il Farit en demeurcr dans

"Cette queH:iol1 s'otri'tentre M[ Bouchard C~n- ' Ie droit comlUlln. Le pereetant Ie ma'itre abfolu de . feiller en la Cour , & Ie S~ de Cofl:eco!l:e [011, neveu ce tiers; & pouva~lt Ie, donl1e~ a ,l'un au prej~,dice fi~s ~e fon,f~ere , ,p0l,lr la,revedio!~ de la dot,'de la De-.' d~s,~utres ,?,u ~~Jal~er egaleme!lt a,tou~ lorf,q u II ell lD;o1[elle,de Chefderuc, que ledlt sr, de Coftecofie a fmt une d~matlon a tous les plllnez, & quil les a,

, fils du Frere alne pretcndoit ,avoir. elltierement, ' fupfl:ituezles l,lnsaux antres , puiiqu'illes, a relldus ~bmllle aiallt ete coniigliee fgr les 'biens du Sr:de, egaux en l'ilifl:itution , ils Ie d?i vellt etre d~l1s la fub_ , Chefderuc t~n~lls natur~ deCa~x ~ i~re- fOlldoit fur,' fiimtioll; & la prefompti(j!) q~e fOil intel,ltion a ete ces dcux l'naXlll1eS ; la p,remlere ,que les relltes, celIc, efl: favorable ~ parcequ elle con[erve & con- ,. c(mfl:ime~s fe partagent felonla nature de,S bjcms des, 't~ilUC l'egalite q~'il'avoit lUi - mcme' etablie d'abord ' obligez;& la feconde,que par l'art.CCCIII. Ie frere' entre fes enfans;

, , c'ce,1.

'.par~ 4~G pUlnez )', 't~nt en: Cau~ 1u~: h'oh C4,ux., , , , . ~

Les puinez, aians l~dit, ~iers ,en p~opriet~ " pouront, ~eanmoins pr~ndre part aUK' biens fituez hars la' Coutume . de Caux. ,- , '~,: . ' ' .-" ,

. : . ~. , ,'";

~ it ri'ya ~u'un feul c~s ou ,les,:p;uin~,z (oi-el1t~,~I~~', ps~nlle,nt~*lft. fuivant tet,' artic~e , : lorfllu'i,l~ ~l1t Ie.._ de'pre119re part'aux bIens qU1; f.om (ituez, h?~~ ,la" tlers,e.ll propr,let~ par la -d1[pOGt1011 de,la JO\~, , Codtume, de Caux, Cavoir lorfqu'i1~ ,~~,~?h,ceIit~ 'la' J' aiAremar~l,l~ fur l' ~rt.CCLXXX. qu~ ~licor~ que ' d~ila:tion qui leur a e~e faite· par: J~ti~,f~,~e ,; ql~}tn~,; les p~ll1~Z ~o!~nt [u~fl:ltu7z les .\lIlS ,aux au~re~ ~ ~ette : il~ l'accept~nt ',ils o~t pa~t apx .l?le~ls;,q~1 fO~,t. ~~n~:, fifbfl:uutl?n, ne,lf,l1~ h7, POlllt les 1lla~ns,& qu lIs ,pep-, > e~lbourgaae que daps la Cout':\m~ ,g~l1~[ale; lIs la, v~nt chaJ~ger,l~ ~wahte & la £it~atlol1 d~ ku~sblellSj , ........... .,.~, p .' .. : I :" " , •• '" ' ,'- •• ' 1 ~".' "'." . ' .. ~, ~ .",." • ~, ',.'/ • . ~~

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DE .SD GC'ES'S 10. N 'E N"C A ux; ART. ceCIl; ~:'CCCIII. 4ii mais autrefois on a revoquecl1 doute li Ie pere' a~oitmer~ demanderent parb,ge, en ces biens, ptetendan$

.. eetie meme liberre, la rai[on de d01:Jter:etoit qu'il n~ que Ja Vente '&c. Ie remplacement quL en avoi~ ~tC peut avancer run de fes,enfans plus ,quel!aiitre; d:,\ fait enNormandie, ne leur av;oit point fait changer qu'il feroit neanmoins fortai[~ment s'il'convertilfoit de nature,& qu'ils devoient etre reputez a leur cgard nne rotlire en fief, Oll s'il rempla~oitdans la Coutu.:. 'comme! biens du' Maine,. ce qui Jeur futcontefi6 par me de Caux les heritages 'qu'il poffedoitdan,s 1a C0I1- LoUis Coupelleur frere. L'afaire portee en la C;:ollr~ ~ tumegenerale: Suivant I' Arrefi de la Ma[ure,tapor~' par; l'Arrefi fur l'aCl:ion.en pa~tage, lesparties fu~ te par Me JoGas Berault, on a juge qu!!Je pere pou.:. rent mifes hors deCour.: On'vit fur Ie Regifir~Ull f

voitavec liberte difpofer de' fon bien' felon 'Iu'ille autre' Arrefi pareil,donne en l' Audience de. la Grand' jugeoit,it propos. La memeehofe::fut jugee ',en.la Chambre, Ie cinquicm,e de Fevrier.I 626. entre. Du", Chambredes EnquHes; Ie l,fdeJuin:i633' Le fait bois & Ie Boucher. e'efi maintenallt unejul'ifpru .. ' Les 11 • '" . etoit que Robert Coupe! aiant vendti Ie bien'deMa- ' deilcecertain,e, que Ies heritages fe partagent [eloll ,fe patta;~I~:°fc~ deleine de la Lande fa femme" qui ctoit ti~ue dans la Coutu me deslieux ml ils font lituez lors de Ia fuc,,: . Jon la C'oG tutnC

la Province du Maif:1e, HIe rempla~a fur les biens' eeffionechUe, & nOon felon la C0I1tume des Heux 0.1\ . ~es Jieux, ou ils qu'il avoit en Normandie: ,Madeleine, Marie & etoientIituez ceux aufquelsils font fubrogez ;arti.o t~nt I~t\rZ [ a~ Marguerice,Coupel, apresledeces ddeur's pere &' cle.67. du Regkment de 1'arinee 1666.· ,~e~ion echUi!~c

, !., ,. '. . .

<::.C C,II. \,

" La -jJdYt des.pui~~Z '1uandil ,ny a 1u'urZ'fief noble.,,·, n~:,p~~~~~sJ~!;' S~iln'y a 'quiun fief noble en Iadii:e 'fu~ceffion fa:nsrotures ~' Jes p~tnein'Y auranc' bl~u'UIl fief 1l0~ ~ueleqr ti~rs a vie;, fuivanc' Ja ,difpofition' de, Ia Coutume' generale, & ',outre ont ,Ear~

es aut res heux. . '

La {reur a1nee !i'atitoit pas ce tn~me avanrage ; pu1ne~,ell~ ajoute que Ie ma~oir& pClUrpris de111eu .. tnais la fiUe du fils ~1ne clUroit-le~ m~nies prerogati- rerontneanmoiI'ls it, l' altic: D',m\ l' 011 doit condure yes en Caux que dans la Coucume -generale: Ehex~ queia Coutume n'aiant p~il1t aporce eme exception

, plication de cet article on a demande fien Ca'ux l' a~- en cet artiele,au contraire etallt ditexprelTement que Si en Came \'ai- ne prenant un fief par prebipu,t,& les pUlnez lui aban- ' r all1e prenant Ie fief par preciput, les pu1nez ont leur

nl: prenant un fief dOIUlans les cocures pouravoirle tiers a vie, 'Ie ma-' proviliolla vie,fuivant laCoutume generale,i~s la doi-: par preciput! & noir &pourpris du fief pouvoit etre.Ieve. pad'a1ne; vent'avoir; &. partoutes les difpoGtions de ce .ti~re, les puinez lUI a- avant'que de faire Ie delailfement du tiers aux pU111eZ? jamais les pUl11ezn' ont Ie tiers en propriece,que l' on bandonnans .les ()dd d '1' . , fi fIr. ffi '1' £ iT': d'il .Q.' d ' & '£ d rorures. pour a- ,'~aI;' -/ n Y,<1 ql~ un e en a lllcse lon, l~par-' ne ane Inra~~Ion U manoIr pourpns en aveur e, voir Ie ti~rs a '\Cie, ttent a ,I a11le [urvant Ia Coutume generaIe,& fUIV!nt; l'a111e:& comine'laCoutume s'en'efi expliquee It prc­Ie m 3nOlr du fief cet artIcle en celIe de Caux ;queIques:;.uns font d 0-. ci[ement par tout, iln'etoit pasne~eif~ire d'e~ faire ~eut ~trelevc par pinion que les pu1nez etoient obliSez de prendre les ulleexception particuliere en ce lieu, & ces paroles' 1 aine avant que 1 ld' , fi 1 1 ' • I . fll I C J! I ) de lailfer Ie tiers rotures 9l~e qU,e mt: I~cr~ ql1 en t a va ,eur , mats. ( les putne:l::.ont e tiers a vie' e on a IJutume gen~ra e ,aux l!\tinei ~ cette 0pl1lIOn n efi pas eqUItable: La quefilOl1 efi plus lignifient [eulement qu'i~s n' ont rien en propriete:.

dificile, It l'alne peut djfiraire Ie manoir & pourpris mais feulemenr un tiers a vie [uivant la Coucume ge­fans Ie com prendre dans l'e\~aluation du fief? It l'atne nerale : Pour re[olutioll il faut dire que quand il n'y. prenant Ie fief en quoi toute la [ucceffion conltfie,par a qu'un fief en: la fucceffioll fans rotures , & que l' al­prcciput, & Ii 1'011 en difirait encore Ie manoir & ne Ie prend par preciput, on en ufe dans la Cot1tume pourpris,il aura un double avantage & un double pre- de Caux comme dans la Coutume generaIe,& l'alne

"I' • - cipl,1t dans une meme fucceffion ? Par cet artiele s'il ne peut difiraire Ie mallOir & pourpris pour affoiblir ' S I 11 Y a qu un " , fi f bl ·c· r 'I A I 1\ L " dC' Il ' fief noble enCaux n Y a qu un e no e en aux 'lan~ roture, es pUlnez, e ti<:!r,s des pU1nez; e pre~lp~t' e aux 11 en; qu une

fans wture. ies 11'y auront que Ie tiers a vie,fui~ant b,Couturne ge:' '. avant-part que'l'aille ne doit avoir que quand it el1-pUloez, n'r ?nt nerale. Or la Coucumegeneralen,e f~if point dedif- . tre en paftage aveC' res pUlnez, mais lorfqu'il n'y qu'un tiers a Vie. traCl:iol1 du manoir &ptiurpris'av~uitqrie de hClillede 'a qu'un fief qu'il reticnt,parpreciput.) il ne pem pas

tiers clUX pU~l1ei,&ies paroles (foivar!t 14 Coutum~' ,.ci'emander un fecond preciput~~ Mais. pour ne lailfer general~) fe~blent1avoirece ajo.uteespour prev'ell:ir"p?lntd'~nibiguite,l,a.c~?I1~un1e,a.voulu dir~ que Fa~­. cette dlficulte;car 10rfque la Coutume vellt exemcer n(:' auroll: Ie fief entler, a charge de la provlGo11 a VIe Ie manoir Sc p'Ourpri~ , foit de 1,,: difpplition ~upere;:' des pu1~ez fur Ie tiers; Oil' opofe au contraire pour foit du partage,elley aport~toujou~s cetteex'cepiion; l'all'lt!,que la pi:ovilion ne'doit pas ~tre plus forte que . par l'art. CCLXXIX. e~le permet au pere dedifpo;. ·s'ils'".avoient Ie 'tiers ~n,propriete; qtte lluand ils ont fer du tiers, c'ef.l: '~~ette ~ol1ditiOli qU,e Ie manoir &- cecteproprieteon difirait lemanoir & pourpris au pourpris demel1rer~ e!iint~grite a rdllle;&enl:irti:-: profit de l'a1ne;mais onrepondqu'en ce cas aiant Ie de CCXCV. en ~cd~dallt Ie tiers en proprietea~x tiers en propriett,leur condition eO: plus avanrageufe.

--;1

:) Comment Ie 'pdrtage' l'a~ci~rine .fotcePion!ie~col1ateraux ? . ", ,:, .. \', 'u,·:.··.,' ':' ';,' ... " '

Le Frere a1ne a l'ancienne fuc'ceffion d¢ ,res, ,parens colJatetaux, fans en faire part CO?l!r~ent, [c ou portion a res freres pulnez. -', " " ,'I "

pattage 1 anclen:- ,.",' '" I , '

ne fucceffion des On a donte Ii cet artIcle s entendOlt des. fre- les; de ces deux artIcles, 10rs de la premIere re-colJateraux. res; & Ii Taint! mourant fans enfans, Ie lecond formation, 110S Reformateurs n' en firent qu'un ~

auroit toute la fucceffion fans en faire part a fes au~ qui efil'art.179. de laCot1cume imprimce enl'annee tres pUlnez ? Cetartide efi de l'ancienne Coucume, 1586. dont void Ies mots, l~ frere IIlne It lafuc­comme onl'aprend du Stile de procedet , chap. des cef!ion de fes' parens collate raux fans en faire part Succeffiol1s, arti,ele 10: comme aliffi l'article afes pulnez,. Depuis laCoutume aiant ete refor­CCLXXXIX. StIle de proceder, chap. lb. arti-' ,.mee plus exaCl:ement, de cet article 279. Oij en de ,. L'article CCLXXXIX. efi pour lesfuc- fit deux" a favoirl'article CCLXXXIX. pourles ceffions direCl:es) & celui- ci pour les collatera~ Succeffions direCl:es) & l'article CCCIII. pour 10J.

Nnllij'

S'il n'y a qU'un fief en Caux, quc' I'ainc retient par prl:cipur, il nc peut demander Ull

lccoud p[eciput~

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--.----,------.... ----:---. --'--'~-, -.--.------__ 0'-. ,_, __ ...-____ ..... --,. ...... ____ . ___ ..-- ............... __ ~._ .. __ ._. __

1468 DES U CC'E.SSI 0 N EN' CA U~~, ART. ceCIl!. t:ollaterales: L'articleCCLXXXIX.nous reprefen.. je l'ai remarque fur l'article C C C. ' ,- , . te l'ancien ufage'; car fi les puinezne veuiellt, fe ' Ces paroles (t'atne ~ l'andenne fucccJfipn) fern •

. contenter de ce qui leur a ete 'donne, l'alne eO: faifi blent donner pretexte a l' alne de demander la fuc-.• . ,de, toute la fuceeffion,. en donn ant a fes pUlnez feu-eeffion entieredes pUlnez decedans fans enfans

c1 Sl!t Y{j ~ po:t 'lement une provi!ioll~ a vie; mais S'iLtl'y a eoint de careette fllcceffion n'etant compofee que des bien; p:re Infd:tl~~e~ dif~ofition de, la ,pa~t ~es ~ere & mere,les p~l11e;z::ont .. d~,leur~ pere, mere, ~ieul ou aieule, on r.eu~ av~c Ie. Ies pUlncz en l~ tIers, en pror[l~te, amde CCXGV.qUl eO: u,n~, ralfo~ 1 apel~er u~e ~nClent~e fucceffi?n,q~ll dolt par <?aux y ont ,Ie exceptlOn de 1 artlcle·CCLXXXIX. On peut ·dlre confequent, apattemr elltleremem a l'all1e : mais ~~~rs en prop~le- la meme eh6fede l' arti~le ,CC~. CJ.~i parle de,sJfuc~ quand l' art~ele CCC. n' auroit pas decide le c0l1trai ..

''''''-- _ .w ••. __ ._~_ ...

, teffions collaterales; bIen qu 11 fOlt Ie premIer en re, 'cet amcle combat ouver.tement cette. preten_' ordre ~ il eontient une exception de l.'artide CCCIlt tion; carli fous, ~es paroles ( ['aneier/nc focccffion . com me li 1'on avoit ecritque l'all1e a toute l'anCien::' de fesparens collateraux )on eut voulu coml'ren~' . ne fucceffion de res parens collate raux • a la refetve dre la [ucceffion des 6:eres , la CoutUine ne fe reroit . qe ceUe de fes freres putne,z ~. a Iaq~lelle iln'aque, pas expliquee en ces termes, elle n'auroit pas ape- ,

)es deux tiers: En la fucceffion de l'alne ilne ,parok Ie Ia fucceffion d'un frere ta [HeceJlion d'Hn parent .. ' . ~'p;s,raif0l1l1able que Ie premier pU~lle ,poui: devenir. t"ollateral, puifqu'~lleajou~e sue' l'ain{~ cette [He-

,Le pre~ler PU,l- allle, emporte plus que les deux tIers enia fuccef- ceffion. fans en f.ure part a fes freres pume::.; mais ne cn Caux n a!i d r ~ I fi I C A , • '1' II . d" t' A" ' I" fi que les deux tiers .Ion e lOn ~llle; qu~ 1 a outume n a pas,exc us e , .. e aurolt It que' fJ.!nc aurolt CH, anctcnnc (-IC-

en la fuccefI!on les pu1nez, ,iln'e~ pas ,vr~i - femblable qu'ell~ ,ail: ccflion de fes frcres pume::.) fans en faire part a fe$ de [on allle,qul ne voulu les prlver , ;1 (erOlt ,etrange.que laCOlldltlon' IUItr~s frere!. ,: ., _ , pe,ut prendre pa- de ce premier pume fUt plusavantageufe que celIe 51 un pUlIll: mourant fans enfans, n a tour heri-relliement que les d 1'" ~ 1 C·A . {' 'r. d' 1 cdr fi A, & c deux tiers cn Ja e ',ame meme que a outume (av.orue en tant e. tlers qlle es enra!ls e 101,1 rere alnees el1(ans fuccdIion d'un inanieres, & qui neanmoins ne prend que lesdeux d'un autre frere putlle , on peut. fairecettc; difi-, puinl:.tiersen la fucceffion d~un pulne:; nonobfl",nt ces' culte £iu ~e 'partage .. de cette fucceffion , favoir

r~ifons la caufe s'eta11:t p,Iaide~ ell l' Audience de la fi les enfans du frere pu1ne peuvent avoir quel':'· Grand' Chambre, plaldans GlOt & Coquerel , entre que part ell la [ucceffion de leur onele? Leur

,

les nO~l~ez, Cabeiiil ,l~ C~ur br~ol1~la qu'il en re:.. pr~~en~io~ pou[oit etre fondee f~r' cette rairon, Les en fans de roit dehbere, & enfUlte 11 fut Juge 'Ie premIer, qu 11 s aglt de la [u~ceffion du frere de leur pere, l'ainl: cn ,Call}' 'd'AouO: 162.4. que Ie plus ancie'll despuinez auroii: &, que par confequent fuivant ,l'artiele CCC. ils) exciuellt Jcs cn­la fucceffion entiere de fon atne fans ell faire part a font capables'de fucceder pour Ull tiers; )nais ils fans du pllle, en fes pu1nez : lei ~emecho[e fut jugee ell la C;ham.:. el~ d~i'Vei:t etre explus, par les. enfans ~e ratne, ~~l~~~.cefiioll dun bre de l'Edit , au raport de MQnfieur'de Brevedent, comme etal1t une anClenne fucceffion dun onele, • Ie '11 de Novembre de la meme all nee , & depuis la . & ron ne peut pas dire que ~e .. foit la fuq::effioll Cour ell a fait Ull R~gl~ment ,article 60.du Regle-: d'~? f~e~~ , puifqu'il ~'y a plus de .. fre~es vivans, . 'mem de l'annee 1666; , qu II s aglt de partager la fucceffion dUll onele,

SOliS ces mots ( d' an~ienne focceffion ) 011 ne eom~" & que les coheritiers {ont fes neveux & 11011 point [es prend pas la dot OllIe lnariage des'[a:urs, comme, freres. "

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De la manierc de (ucceder aux mcubh:s & a­£Juers, & dc les parragcr dans les fllcec liolls eolla­reraJcs. ;

Parmi les Ro­mainsl1l1 heritier fueeedoir a (out, fans. difiin'aion d~ lignc.

, .

DES, SUCCESSIONS COLLA TER"A L E S

. .

AlTX'M;EUBLES ET 'AQU'.ETS~ OUS rentrollS >tnahitehanr dans ventre ~ ~el embaras n.e caufe point Ie draft des une Cmlmme genera Ie qui a fan uterins ,pour avoir [eulement ajollte tant q'exce­erenduc dans route la Province, ptions a cecre regIe; qu' en parire de degre lcs parer­& meme dan,s Ie Bailliage de nels [ont preferez aux marernels ? On fCllver[e nne Caux. ' , Ioi generalemellt crablie dans la Normandie, it [a-. Nous aprenol1s dans ce Titre voir celle qui prive les tilles du droit de [ucceder,

Ie droit de fucceder aux meubles tant qu'il y a des males OU decendans des males, & aquers, & la malliere de les lor[que 1'011 fait fucceder les tantesavec leurs 11e-

part~ger : Elle ell: fort diferente de celIe des propres; veux enfahs de leurs freres. & s'il ell: vrai que Ie premier & l'unique objetd'une loi Et quand Ia qualite d'heritiers ell: reglee , 011 n'a prudente & equitable doit etre d'~mpecher Ies pro-' pas mains de peine a di[cerner la nature des b!ens,li ces ,ell retranchant tout ce qui en petIt [ervir de ma- c'ell: un propre ou un aqueft,ce qui a ptoduit une infi­tiere, onauroit travail1e beaucoup plus heureufe- nite'de quell:ions, qui fane remarqueeS dans la Bi-mene pour Ie repos des pcuples, li ron n'avoit pas. bliotequedu Droit Fran9ois, fur Ie rnot aqueft : Et etabli tant de diferences entre Ics biens d'une meme bien qu:a canfede cette generale inclination de la perfoill1e, Iorfqu'il s'agit de le's,partager,' '. Coucumepourconferver& pour acrolcre les propres,

L'ancien Droit Romain ignoroit toutes ces dife- il y ait beaucollp moins de dificultc fur ce {ujtt pam'li rences , 'it n'y a voit qU'i.ltl [euI patrimoine, unicum nous qu' ailleurs, neanmoins ce di(cernement [e fait· era! hominis patrimonium, fans diftintl:ionn~ {epa- encore avec peine, furtout Iorfqu'il s'agit de juger a raii011de biens, & fans conlideratioll d'ell:oc & de quelleligne de lapaternelle au de la maternelle doi­ligne, & l'on ne donnoit point 'deux, divers patti- vent retourner les aquets qui font devenus pro­moines a un me me homme, I. juris peritos 33. de pres? excuf. tut. Paganus non potefthabere plurima patri,~ , Ce n'ell: pas a{[ez de favoir Ia qualite des hedtiers ' monia, [ed'omnia bona unum pcrtrimtrnium effii:iunt;, & la nature des.' bieris, 1a dificulte efrencore grande l'heritier ab inteftat, qui 'eroit toujours'1e plus proche . pour Ie paFtage des aquets : autre ell: Ie droit de 1'a1-p,arent , (uccedoit'a tOUS les biens du dCfunt , tant a, 116, autre ell: celui deJes elifans; autre celui des on­ceux 'qu'il avoit aquis , qu'a ceuxqui ·Iui etoient cles,des 11eveux & arriere-Ileycux ; tantoton partage cch{)s de fes ancetres; c'crait la loi des douzeTa- par Couches;& tantot par tetes. EtenfilliaCourume bles que les Decemvirs avoiem emprunte de Solon, admerrant auili les femmes a prendre part aux con­proximul agnatus familjam habeto. '. .'. '. ql1ets fairs conll:ant leur mariage ,leur condi~ion ell:

-Ies p.:i rens p:1."

terncls [on: pr(:.. fCrl"l aux maccl'­nels, Cll pa..rilC d.;; degrc .

II ell: vrai que dal1~ 1a fuice destems cette 10i re- difere,llte [elon Ii fimatioll des biens que la Coururile <;tIt beau~ot1p de cnlngemens, & ]ull:inicn dans [on . fait auffi de difcreme llature.~ Code, en res Inftitutes& en res Novelles, a refait . . II eft vrai que contre c'eere loi qui donne route la tant de fois l' ordre de {ucceder, que Jes Interpr6tes fi.lcceffion du defunt au phis proche parent fans di~ ,

.les plus eclairez ont de la peine a Ie demeler. Le der- tintl:ion,de Iigne &de l1om,?na~egue aveC'j~ll:i~e que nier crat du Droit Romain tduchant la fucceffion Ies femmes apottenc des bIens a Ieursmam , lIn'en descollateraux , ell: contenu dans Ia Novelle lI8. La, faut pas faire uneperpecuelle & genera:le conflllion , fuccelTiol1 de celui qui mouroit[ans enfans,ctoit don-' & qu'il ell: rai[onnable de reftituer aux parens mater. n.ee a res freres & ferurs qui avoient I~ double lien, nels ce qui ell: procedc de leur cot~,& c· ell: pourquoi' c'ell:.a.-dire, qui etoientfreres & ferurs d~ pere ~ de ron chapgea l'ancien Droit,& on mit de la diference mere, &au dUaut de freres & (reurs germaines fuc-. elltre Ies biens paternels & maternels, qui ne s'cten- . . cedoient ceux qUL n'etoient joii1tsPuue d'un. cote. ' doit point au de-Ia des freres, I. de emancipatis, C .de D I' G'

N A 1 I 11' I ffi 1 I I" h d d fl ,.((" e exten Ion otre oi Sa ique ap~ oit a a ucce 1011. e pus ,.egttzm. tl.re • ,& Hlt.C. Con:m. e ucceJJ • & M~Cu- de la regIe p4fer_'

. La loi Salique proche parent, agnatu';' proximiorem , tit. 62. 'de Jas,conf. 22.. dlt quecette regIe paterna paterms, & 'lUI paternif,&ma_ :tpeloit a larue- Alodis, §. s. elIe rejettoit memela reprefentation materna materniS, etablie pour les freres, non ex- ·t,erIlIHtJlffernif.

celIioJn Ie plus tamenligne direcre que collaterale.· tenditur adgradum ulteriorem; rriais que I~s Coutu.-proe le. C b' d IL' 'fT" . l' d' om len e conteuatlolls nal lent tous es Jours .. mes de France Ii omnes cognatos protraxerunt : &

_pour favoir celui qui doit Cucceder aux meubles & l'arce qll'il etaie rigoureux que Ie Frere .dll defum aquets? Ave,c queUe aplication faut-il ecudier 1'eC", [uccedat feulau prejudice des en fans d'un autre fce'.. toc, Ie ram age , la ligne ~ Ie degre, IorCque contre' re,on introduifit la reprefencation en ce premier de." , la regIe ordil1aire on veut exdure Ie plus proche dL\' gr,e) mais ilfaloit' endetlleurer la.

--.- .. " ... - _. - - - -,--.

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470 DES SU'<;'CESSIONS. COL:LATERALES, ART.CCC1V., , , Pour· regler ,les ~r(jit~ [ut~effifs' & . Ie. partage~es : . notre induftrie:Da M? ulin qui a pareille~ent efiime-

.', biens avec moms' ~ embatas &d abus > on 'peut dire ,furla fin de fon.Co.p[elln. que fans doute les biens ne~nmoins quel1otre~o~tume( s'eft e~pliquee fur' ,[ontprefumez unenouveUe aquilitiori, & non' one' cette~atiere' b~aq.coup plus dairementque les •. [tic~effion :and~nne,Jine.,dubio bort~ pr.efUm!lntfir no-Coutumes yoHilleS~ , :;' t, '. '.'" '. "/' ',va.'acquifttii,:r¢:nb~vetlt.fhieredi'umLcite lal~ ade-, ,

;Pourl'eclaircilferilenfde ce Titre, on Ie peutdi-:- .[unflis;: c; arb~~rio tutel£; mais J'e[pe~e de eetre loi '; , vi[er: en d~ux, parties;'par la premiere, on declare,~l'a pO,int derapordt cett,e, q~efii(m: celui qui :avoit: ,I ' .

. , l' ordre de [ucceder, & quels parensfont prCferez ;' ete,el1tuce~I~;;youloit fe faifir des~ie'lsd~ fon'defllnt . d(ln,s l' a~tre ,on etablit la 1l1allierede, partager les; , tuteur ,fur ce, pt¢texte que, qilal~d: il ,avoit' cornipence . aquets, non' feul~iflellt a' l'egard des parens' ~eri:- . ,,4'adminifirer-la tut~l1e iln'av<?itaucuns h~en.s,d' Ot\ tiers, mais a~ffi a l'egardd~sfemmes. ',',. ' .. ; ce<','demandeur, c011fluoit,que'ces'biel:s"lirne p'ou~ :

, A ~ant que d e,nt~er,en la dl[cuffio!l r~rtl~uhered:s, , v~lent ~,~~~el1l: q~e .~~ ~a,"~~~c,!I~ .. un~I~.1:~t;llper~ur • articles de ce Titre, lIne [era pas li:1Utlie. de remar. 'repond, que la donatloll n eft pas une ~arque que

to\~n ~~~~na~~~~ qu~r que q~a!ld :ilnait 1e la di~~~ltHur la 9ua~ite d~, l~de t?t,eur " ni fa felll,llle n'.aielll/ien polfede,~want' repum .. prop res , propre ou d aqueft, c e~ ul1:eregle' certa1flep~rml ,\1 admmlftratl~n de Ia,tutell:; ~~:~llne.faut pas oter & l'hetiiier aux nousque tousblens fontreputez propres,& que 1 he-, ' auxpauv.re,s.l mdu~ne ou 1 augmematlonde leur pa_ aquets d~it ju~i- ritier aux aquets doit juftifier fa pretention :l'opinion trimoin~~ non idoneum continct judicium quod neque tier fa pretention. de pluGeurs Doeteurs eft c011traire fur la 't. qu.eftus, tutor, ncquc uxor ejus qUidquam ante a4miniftra.tio.

De la reprcCen..; tation en ligne collaterale.

D~ fro [ocio, qu~ n,e'faitrien a'leur ava,"hr~ge'~ & ~a nem habueri~t: n~~ ~nim'p,auper;businduftriavcl aug­ral{on que Benedlch endol1ne fur Ie C.,Ramutlus,eft mentumpatrzmonu tnterdzeendum cft.Cette loi prouve ridicule, quia, dit-il~ homines ntldi veniunt in terram; . bien que I' on peut augmemei: fOil ,patdinoine par [on n~ais cel~ n'empeche pas que If!- phis.,gr,at1;de ~~n~e des il1d~firie <%par [~n trav~il ~ il,nes';l1[uit pas nean­bIens que nous po{fed6nS,. ne nous folt echue de nos mOllls que la prefomptton [Olt toujours pour Ies peres & de nos aieuls, & la faveur de l'heritier aux ' aquets plutot que pour I'ancien parrimoine: & afill propres fait prefumerqu'ils procedent plutet du bon qU'OIl n'en dOUt~t plus, on en a fait uil Reglement) .. ~llellage de llos'allcetres ,que d~ ilotl'Ctravail & de article +6. du Reglemellt del'allllce 166'6. '.' ... " \

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~eprefentatio~ en lignr' coll~terale. / . t:: ~.' ~~ . .~ , .

En fucceffion de meubles, ,aquecs &. conqu~ts immeubles enligne ~ol1atetal,e:,re~ pre'[entation a. lieu entre les oncles & tantes, nev,eux & niece~ ,. au, preI1lier degre tant feulement.

, Le.droit de repre[entation a et~ ihtroduit ;afinque .. MCJoGas Ber~ult & Me Jacques Godefroy ont tOtl­c~uxqui ne peuvent, fuccederdeleur chef" ?ui,lfelli:·. ehe cette quefiion fur cetarticle 1 ce derniera fuivi la' . elltreren la place, d ulle autre per[onne qUi etoltca-. doC):ri~e de nos Auteur~Fran~ois, & Ia jurifprudel'!'" . pable de [ucceder, G eUe etoit vivante; la repre(enta'..' ee du Parlement de Pans pour les [ucceffion,s collate ..

La repreCenta- tioneft apelee l'im.~ge pre[ente dela perforJneab[ente,;' rales, pour lefquelles il n'admet point la repre[el1t~_ tion eft un benefi- rcpr£[entat;o dicitur abfentis alicujus pr.efensimago.: tiOll d'une perfonne vivante ; mais, pour Ia [uccef_ ce pOllr [ucceder, Hottoman. Controv' •. ncpot. & patruiargum.;. C'eft' fiondirefre,.il efiime, [uiv·ant l'amorite dlun Arrel!: & non pout ex- un benefice pour [ucceder feulement & non pour ex- qu'ila remarque fllr l'art.CCXXXV; &que Beralll.: dure. . clure , parce qu'autrement 011 ferait concurer deux a cite fur i'art. xc. quepada rel1onciation du pete

graces linglllieres.& une d.ouble 'fiction. .' la fueceffion a etetrall(mife a fes enfans. Berault au Juftinien l'ha­

blit en faveur des enfans des freres.

Elle n' etoit point re~uc par l'ancien Droit Romain, c~\ltraire a :ete de ce [entimel1t,que Ia reprefencatioll Juftinienl'e'tabliten faveur des enfans des freres, d'wle per[onne vivante avoit lieu, & qne Ie fils non.:.· maiselle ne palfoit point,plus loin; & in Authen •. obftam larenonciation de ron pere. ecoit admiffible' poft fr.atris filios, C. de legit. h£red~ V ltra fratrii fi- . a fucceder avec un plus proche,qtlaftfubduE1a perro- ' lios ,repr.efentationi non eft Locli(s~ Cujac. in paratlit. nJ parris e medio. .. . .. . Ad Nov. 118. S~ I~OIi fQ.it la rai(o?, i~ ell: \ans douce que I~ rel're-'

La repre[entation ne peut e~re que d'une per[onne [ematlbnlle peut avoir heu dune perfonne vlvame;' . morte,. & non d'une per[onlle vivante;Tron~oll, fur ca. r etant une maxime cenaine que Ie plus p. roche

Elle n'eft que I I' 1. 1 I I \..1 "1 ' I .., ., o'une pel[onne es art. 319. & ;2.1. Nota,dit du Mou unur .'art. 2.4-1;' exc Ut . e l' llS e <;>igne , & a reprelentatlonctantun '

'.:-

de la Coutume duMaine,quod r~pr£fertt Ilt~o nunquam privilege envertu duquel Uil. parent plus eloignepeut eft de perfona'iJivente, fedrantttm de parente "!ortuo entrer en la place d'une pedo~Iie qui n'eft plus, &' naturalitervelciviliter., I. fi qua, panJ, de his,qui ql1ietoit ,capable de fucceder , il eft impoffihie de Junt [ui juris vel alieni: & c'eft Ie [emiment de taus prendre cette place lorfque la perfolllle eft vivance, nos Auteurs , & la juri[p'rudellce duParlementdci, &qu'elle renonce a fon di'oit '; aillfice pinent etant Paris efique La reprefe11rtation ne fe fait iamais d'unplus eloignc, & 1l.,e pouvant etre raproche par Ie be-· homme vivant & habilea [ucceder; pa.rce que la per..; , neficede la' reprefencation ,. parce tlue Ie degre eft' [onne vivallte rempli, ' t fon degre, & n'efi repre[c::ntee rempli paria. perfonne vivante, il efi abfolument

. - Cas au la, rc-que par elle-me,me : li Ie pere efi vivant,ji vivat ad_, ~xclus par Ie plllsproche parent du Mfullt : II efi vrai pre[entatioll til

huc & fit integri.fl'atus,bien qu'il renoncdt la {uccer- qu~enligne directe lareprefentation a lieu a liinfini, . ligne dircCl:c a fiollechuc ~ [011 fils ne prendra p()intfaplace,& ll'en- mais cela s'entend dans Ie veritable cas de Ia l'cprc- lieu ~ l'innni. trera poillt en res droits fucceffifs pour prendre pa~t [ematioll, lorfque la perfonne que l'on veut repre_ :lUX biens du defunt avedes autres heritiers plus pro.-. fenter eft decedee ou morte civilement. ' ehes endegre,& l'undes heriticrs pre[omptifs,renon- '.·L'onob)ea~roit il;utilement, que Ie droit dupere ~allt,ra part acrolt a ceuJ{ du meme degre quiacce- eft tranflllis a~ic enfans , car outre que [uivallt Ia di[- Diference eo~re

~nd un I1e- ptem la [ucceffion,I·5 I• pluribus 9- D;de[uis& leg. ce 'l'o~tion du Droit ~ l'h~redite dCferee & non prifene . Je droi,t d~ repre: rider prcfomptif . qui 'a lieu a plus forte rai[oll en ligne eollaterale;· fe tran[met pas,h£redztas dclata;nofJ adut1,.rJon traIJ[- [entatIon'!' .celUl

r L '" 1 T 'B 'd 'D· . d J. ft" "·"1 d d'C' " ' 1 d ' de tran[mlihon. l'enOl~Ce,' ,a part . ouet,' • n. +1; acquet, es·' rolts . e u Ice,c.lI: mutttur, ly a gran e lIe~ence entre e rOlt de re-ac~olt a ce~x d~ n. 359. Chellu, Cel1turie 2. q. 12;; Mornac, fur la, I. pre[entation & ledroit de tranli:niffion,: la tran(mi[_ mc:me degre qUI Ji' • d h' , fi fl" , t' I' d 1 fi d . I d ' d 'I" r' , 1 'r UlU4 pfJJn4, e IS qUI #nt tlf ,uyuve It len. e. a lon ne, ' onne que e . rOlt, e ',e Ui,qUl a tra, 111111.is.,· acccptent a lUC- -I, r.' ' 1 • "I' . ,ceffion. Lande, lur 1 art. ,0+- de aCoutume d Or eans. or celuiq\li re~o'nce ll'aiam jamais lien eu a la [u~'

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/ DES 'SUCCESSIONS, C'O'LLA TERALES, ART. CCCIV. 471 ,ceffion;il ne peut l'avoir tran[mife ~ fes'enfans; a~. point ~tre heritier; -he doit plus 'etre conGderc ell· contrairepar la repre(ehtation il prerid la place ,df:! 'cet, egatd, que comme s'il n' etoit plus darts !'Ctre' celui qu'il reprefente, il entre dans tous res dwit5,& des chofes. .i. \...

il fuccede in gradum verius quam in locllm,&temoti. _ Neanmoins Ie contr~ire a·tte juge en la Cham"'; ; 'lJC, nontr.anfmiffivc; & parce que fuivantletemoi- .- bre de I'Edit,-le 2.3 de Juillet 165+; Henri, Pierre &. gnage d'Hottoman, de Controv. nepotis &patr:lli, Michel de Bauquemare etoient freres; apres Ie deces argwm. +. du Mouli~ a Ie ~ieuxexpliqu~ les dif~ren- d~ H~l1ri fans e?fans,Michel fe ~clata heritie'r,~a,i,s -Ges de Ia repre[entatlon & de la tranfmIfIion; Je ra- PIerre renon~a ala [ucceffion, & com me creanCler 11, porterai fes paroles: Dans latran[miffion l' on [oc-, fitfaifir Ies biens de Ia fucceffion. A pres fa mort To':' cede mediatement,& par Ie moien de ce1ui qui tranf-, bie fon fils demanda parten-Ia '[ucceffion de Henri, rnet:dans la reprefentatiori celui/qui fuccede imme':' [on onele : La 'veuve'& les enfails de Michel lui opo':'· diatemellt, vient a la [ucceffion de fan propre, chef & [e~ent qu'il ne pouvoit venir ala reprefentation de de [a l'er[onne;& ne re<;oitrien du droit de ce.1ui qu'il [on pere, puifqu'il etoit vivant lorfque la [ucceffio)l "

, reprefente;In tranfmifJione qui foccedit;mediate~ ex futouverte,& qu'iln'y avolr jall.lais de re,pre[ent~tiori periona tranfmittente fllccedit : In reprtt[entatione qui". d'une perfonne vivante ; que [on pere aiam reoonce, i

, [uccedit. imme.diate ex capite proprio &' ex perIona, & etant [on heritier il ctoit renu de fes faits; que fOil i

. Cas 011 1'0n propria venit. '& nihil juris accipit abeo quem repr.t.-. pere avoit pu ne prendre pas Ia fucceffion qui lui· jotiit de l'Het de [entat. Molin. de felld. §. 11' n. 103. Il faut donc pour ert>itechue, &qu'il n'avoit point d'aCl:ion pour s'en la tranfillHfio\l. donner lieu a.la trap[miffion , que la chofe aitapar- pIaindre, fur tout ne venant de~ander cetre [ucce[ ...

tenu, & qu'elle air fublifre queIque terns ellia per.:. Gon qu'apres vingr ans que fon pere l'avoitrepudieel: fonne de celui q6i tranfmet. ,>' '. ' ,', Tobie de Bauquemare repondoit,que s' agiLfant d'une '

CAn'eO: de Revel que Me Jac,ques Godefroi a (:i:... fu~ceffion de propres,il y avoit reprefentation a l'in:", te,n'a pas juge certe queO:ion,comme on Ie peut voir . nrii ; que Ie pere par fa renonciation etoit repute par les rai[ons qu~ fen ai. raportees fur rarticle comme mort,celui qui renORce eO: cenfe comtrie s'il CCXXXV. Ol\ rai auffi remarque ,cet Arrefr ; il s~a- n' avoii jamais ete , abftinens cen[etur tltnquam Ji n~n~, gilfoit de f~avoirli LaurentRevel aia.nt ~epudie\ Ia qllam fllij{et,dit du Moulin; & comme [on pere n'au­iLlcceffionde [qn pere.pouvoitla prendre [ous Ie nom roit pu faire prejudice aCes cn~anciers par fa renon-' de [on fils"qui n'etoit ne ni conc;u au terns de l' echean-, ciation, ilpouvoit beaucoup moins faire tord. fes ce d'icelle , mais qui la trouvoit encore jacente " par enfans : Tobie de Bauquemare avoit ete deboute par' benefice d'inventaire" au prejudice de Pierre Revel, Ie Bailli des Lettres de reO:itution qu'il avoit obre­qui l'avoit acceptce ~ Pierre Revel ne;~ouvoit pas nues;, par l' ArreO: la Sentence fut con~n~lee. 011 exclure le fils de Laurent Revel,comme etant Ie, plus peut douter fi par cet Am;ft la Cour a qecldela quef .. proche,parce ,gu'~1 ri'ctoit qu'un parent ~ollateral,& ti~n, car encol1feque!1ce d~ la renoll~iati?n faite par I' autre demandolda fucceffiol1 de f~n aleul, deforte PIerre de Bauquemare, Michel avolt pm Ia fU,cce[-' qui! vell0it de fon chef, &. ~l n'~v~1tpas befoin de " hon enti~re ,.,& Ie fils de'Pierre,ne venoit qu'apres' reprefel1ter ron pe~e pour exclure PIerre Revel, par- vingtans de paifible potfeffion' que Michel avoil: ce qu'il etoit encore plus habilea fucceder que Pier~ eue, de[orte que [on filence faifoit prelumer qu'il re Revel; airtG.Godefroine devoit pas' conliderer cet auroit abandonne' [on droit, quand meme il ellt

. ArreO: comme s'il avoit juge qu:enlignc direCl:c 1'011 ete capable de fucceder. ' , . E ' peut rep.re'[ente~ un~ perfo~lne~ v,ivanre. \ La conlloitfance de la ligne & du degre ctant fi ?e ..

on P~l~~;;~(~~~, E~l Normandle,[u!vant ,l,op1l110nla plus~omrmt... ~etfaire pour ~e p,artape:de.s meubles & desa9uets, ter enligne dire .. lle, II ~ufir , tant en ltgn~ dtreCl:e que coll~te[ale, que, line fera pas 1l1utlle d expltquer ce q~e Ies J un(con­Cl:e & collaterale I' on [Olt capable de vemr par reprefenCatlOll, & fans, ftl1tes apellent ligne & degre en IIJ('ltlere de [uccef. la perfollne vi- dilHnguer 1i laper[onne reprefentee eH m()rte'ou vi~ ~ fions., "

, ,

vante ,?u mort,e , 'vante:la reprefentation a toujours le meme ct.et;I' on La proximite procede de la confanguinite Oll de 1-~~14a~ls 1~ldeg~~ confond enfemble ~es oper~tiol~S de,latran[miilion I' afinit~ , en .rune & I'au/tre I' on conudel'e la ligne & de reprefeutation. & de Ia repre[entatlOll; & CelUl qUl peut-repre[en- Ie dcgre· I" bgne eO: un dcnombrement des perionnes , Ii .. d k

ter un autre & entrer en:fa place; a Ies memes a¥ail~ confoin:es par Ia con[anguinite, & qui dccenqent Ii~: mtlon e tages qui lui eutfent ap.3:~tenn:;fi celui 'qui relionce d'une meme fbuche, & qui contient divers degrez: g • fut decede avant I'cchea,nc~ de 1<+ fticceffion :~1ais Linea eft ordinata colleCiio,perionarum confanguinita. cela ne s'entend & ne peut avoil' lieu quO aux Tuc- re' conjllnetarum • & ab eodem ftipite defcendentium , ceffions Ot\ celili quiveut reprefente~ eO:da11s Ie cas gradus 'c.ontinens: diverios. Zepperll! ~ in explanat. de larepre[entation ; par exemple ;'e1nIa ulccefIion .Legum Mofa'ic • .!. +.c. 1'9" '- " " II y a trois for­de meubles ,CSC'd'aqliets; Ie heveu, li -fon pere renon- ' . Il Y a trois !ignes diferentes ; .Japremiere , des af-' res ~e lignes dife:' ce;p' eutveni'r a' lit reprefentation~e fonpere, parce cendans ; 'la, [econde ~des4(cengan'S;& Ia troiiiem~,~ drentes, les, a[cen_

O:d' -' I d . Ld . r' ,', - 'fi d II ' L'I' d' fc d 0: 'II' . ant, Ics deccn_ qu'i!, e. ans, e; egrc e re'preIent~t1011 ;' malS, Ice' . es co, ate raux, : a Igne, :s, a cen an~ e, ce e qUI> dans. & lcs col/dIe. neveu ,ren~n~olt, ion fils ne pourolt pas Ie reprefen- remol'lte du fils au p,ere, a l.al~ul, au blfaleul &, au ... , raux. ' ter 'mfucteder avec ,Ies'oncles de fon pere ,parce tresafcendans:' La hgne des decendans, au fils & pe;.. , qu'il [er~it hors l,e degl'e de ~epre[~}ita:ti61~; , . ',~ _ tit. fils : L~ collaterale [e [epate tamat d'uncate , ~

'En li[ne dired:eCar pl11fque fmvant la plus grande partIe des Lon, cantot de 1 autre, '111/£ ex'o.ppoJito latere nunc [eorsu~, tai ,rep~e~cn.ta,ti~n & desCoutumes , Ie dl'oit de reprefentiuibn apani li [pea-at, & elle eft double., egaleou inegale. Elle eil: a lieu it I'ltJlinl, & equitabk! 'que dans la ligne direCl:e il a ete ,etendu a egale Iodcqite'1~5 degre'z fomegalement eloigne,z de en collaterale au " 1 I' II I "d' I r : h 1 fi 1 r' I premier degre l'irifim; & dans a 19ne c~ atera e. au premier egl'e a lOUC e.-co~mune;, comme'.e. rere &. a.Hl~ul', e pour les meubles pour Ies meu?les & aquets, afi~ que l~s enfa~s ne couftn germm,nfatern~l' & 1: couiin germ am mater­&aquets. fuLfent pasprt~ez parIa·mort ~re~aturee,deleur p~- nel'. Elle eft ~negale lor[qu,une per(o~n~ef! plus

re de ce qUdUl.eUt apartenu, 1111 eO: pa~ luae de ~e", pro.che, que 1 autre.,·ouqu,elb font megalemellt treindre ull droit fifavorable, & de ne lUldol1ner heu elolgnees de la'fouche commune •• ,: •

, _ que dans I~ feul cas dude~es~e ~~Iui q~~ 1'011 ve~t re". .:~ 'Le degr(fait~bn~o1treenql1e~lediO:ance d'agna~ 'Dfnnition d~ Celui: qui 'ne prefenter ;c:eO: mal exphquer 11l1t~11t1~l1d~S'l0Ix;~ tlOn:ou'de, cognat~~n, deux per\onnes [eo touc~ent. de~re.,

veut ,POIl1t eue cotrevehir a le?-r fin:La,repre[entatlon neO: ll1CrOduI,: Les 'Canol11fi:es-defil11Lfentle degre :en cette mal11ere, , 11eri~ler , ne pem te que part,l11 prinCipe d' equite'~ poilr mectre ~es el~,:, 'c'eO: unecat des 't' erfonnes diO:ames , par Icquel, on empccher la re- ' 1 'I d I ,- fi 1 ' , , d' I' d'O: d' . " '& d " " rciClltation. fans eri . a'p ace / e e~r pere ; que ,I e perevI~antye 'C?nll01t. e que e ," I ah~e.·. ag!1atlOn', ' e cogna ... P veiltpOlii.tfe pr,evalolr de [on dr()l~." line dOlt P01l1t t1?n deu~ per~onnes font elOlgnce~ en~t e1ie~ ;"eft ha-

faire d'obO:acle a [esenfans ; &quol quda reprefeh:. -bttildodiftant,"m perionarllm, qua d'gno[cztllr quo­tation ne'[e faLfe ordinairement1qued'u,ne per[onrie rta ag;natio.~isvel cognationis dijl-ttnti4 dui pnfonttin- ,

'abfeme ,QU qui tl'efi:pIus)~1e~moiJ15 celui qui ne veut ··tet fldifferant. Les DoCl:elus du I,)roit Civil di[ebt,

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47 t", DESSUGCESS~ONS" CQ:LLATERALES,ART. CCCIV." , que Ie degre ll'eft den autre chofe quela gerieratio~, ' pite deftendentium carnalicopulatione. contra[}um,&, enforte que l'ordre des degrezefi: lafuitedes gene .. ~ diciturq~aftfangll~niSunitas~ & l'on apellefouche la., rations; gradusnihil aliudeft quilm gene ratio, utgra;.:, perfollne dont toUS les autres om tire leur origine.·, ,

. duum otdo'jit g/ner~tlonum,feric'i ',&'c' efi: pourquoi .; La q>11fanguiilite e(l: double) I' agnatJon &. Ia co-. " Definition cle Par, Ie DrOit Ie Droit Canonique & leDroit Civil'comptentle's de.: . gnlttion;' l'aO'llatioll eft entre CetlX q",i font conjoints, 1 agnatton& de 101

Canonl<]ue. dans . G' d'f' .' . 'I ' : d' I I" d d ~'d 0 & I ," , r cognatIon, la 1igne des a [ceil- g~ez 1 1 eremtnenti,! s convlenn,~nt ans a Igne e~ u;~o~e u pe,~e ~ a cognation entre ceux qUIIOllt dacs & des decen- afcelldans & db decendans qu lly a autant.de de-, con10111ts du cote de la mere. , dans,il y a autant gr,ez que de pe~fonnes ,~ e~ n'1 c6mpr~nantpoint ,I~ ,L'afin~te efl: 1i~1e pr~x~l~it~ de perfonn,es qUi pr6~'Defintiioll 'de de d~grez que de fouche, ce quta donne heu a cette regie, de DrOit, cedent d un manageJ,egmme, &.elle e(l: ·atnG apeIe0,' l' affinite, • ~~~ O~~~~;[al~ y comptez les generati~ns ) & v~us :~ve~ trou~e,les d~-,' q~a;; du?rltm 'ad Hni~~m fincm unitas ;. mais l' afinite, . foache. O'rez, numera generatlones) & gradlts Inven.jftnmals nell:> pOlnt· conGdetee· pour' les fucceffions, parl,e'

fls font fort: diferens dans la ligne collaterale 'pour Iat droit d'afinite auctlne fucceffion l1'dl'pennife, afJi.;. fupuc'atioll' des,degrez, l~ Droit Civil .compte·les, tiitatis jure nulla permittit#r fuccejJio.· " '. :., perfonnes;& Ie Droit .Canoniqu~ l:~ ge~erations; & . 'Ceft Ull~ re~le , ~u' en fucceffion .d' aquets 011 ne: Dan,S la fllcccf-

, p~u~'l1e s'y trom~er pas;',dan~ l,a h~ne eg-ale l~s_Ca-: regardepol11t, al.a hgne, fi e1leeft .p~ternelleou ~on d aqucts, on 110111fl:es ont etabh cetteregle,que d autantde degrez, m'aternelle ," on . .conGdere feulement la' perfonl1e f, ollfidrc /a per- ,

, qu'un~ des de~x perf~n~es ~ft dift~l1te dc:la fOlKhe; qui eft la pluspr?che ;ma~s enpar,itc de degre) les Chl~I:C\ ap us p[O~, commune,elles fOllt el,S>lg~1ees emr ~lles4autant de., pater~els ~ont,pr:,fere~a~x ~·aternels. " deO'rez , in li'nea tfquaJHotQ gradu diftataltera perfo-.' . MalS bien qu 11 fOlt vr~l1 que pour fucceder aux 'na ~a commt4ni ftipite ,toto gradu inter fe 'diftant •. : .' aqu~ts on ne.confidere point la Jigne paternelle ou, . Daris la ligne,col~a~erale, inegale, Ie Droit Cano-.' ma~ernell,e.-, mai~ la f~ule pro~imite,il y a l~ean-', , Exce tio '

lliqu~ ~ Ie Dt;01t CIvIl fon,t p~efque femblab}es; Ies: m,oms trolse,xceptlol1:s ,a. cette regIe; la premiere,. cette . re~le nsoc a Canomftes po(ent pour pnnclpe,. que du me me ,de-, que dans la hgne des dccendans les afcendal1s) 11011-, proximi(c fCllle gr~ que la plus 616i~nee .de. deux perfonne~e~d}f-: (j~ftallt laproximite, font, to?jours exclus par, les pour fuccedet >

. tante de la (ouche commune, e1les.· font elolgnees 1 ,decendal1s; ·la fecollde eft fondee fur la reprefenta- aux aqul:ts •. entr'elles dq meme degre, quo gra,du . rC1J'JIJrior dif- tion; & la uoHieme !i.td'art;.CCCX. qui prefere. tat a cpmmuni ftipite ,eodem et.if'mi~terfe diftant. les p~te~nels ~11 parlte ~e d~gre-, ~'la referve de:; ex;.' . . Oncompte les degrez t4nt pour 1 afi111te qu~ pourceptlons portees pa:rles~ttrcles [ulvans .. '.' . ' ':

b confanguinit'e:tes p.erfol1nes [6ht conjointes pat la " La premiere exception, meritc qu'on y. faffe del~ . con[anguinite!orfqu' eUes 'dece11dent, d'une 'mem~ : refiexion) fur toutparce ',que notre Couturrie eft con.:. {ollche,la con(ahgulniteeft un lien de perfonnes de-' traire 'a,'laphlpart 'des autres ';. qui ajugem aux peres, cendantes de la meme fouche ~ forme par la copula- & meres la fucceffionde leurs enfails at~,.prej'udice,

Defini'tion de' tion de la 'chair ~& s'apelle com me une unite dd~U1g; des freres,. & fO!l,lrs' du dHunt: 'on lacomprendra' l:t Jouchei '. 1 r.

confanguinita.s eft vincHl~m pcrfonamm ab 'eode7J/ ffi-: plus aifemel1t'par es exemple~ luivans.. . " ' .'

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.. ,' Marguerite :Safray/ . . Catherine, ,Safray marieeaCyprie!\ ' ;' . " . ' .. "J ,', Auvray:;de, ce :mariage. naquirent . " '\'

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_-----...... '. oJ/'''''- . ", ' r ' . ':'j ,'" ,'" , ",,,\ ' J aC9.~es ~uvray. SieurAe " MadeJe1l1~,.· Auv,ray fc:mnle

, l'Efcard~. , . ~ , de (ie,nna1l1 Alain.·):' : , I. , . .," .. , I' , . . '" .

Cudine~ Alain Jemme de'1?ierre Voifvehel •.. I· ., , ,,;.':' '.:

. ", Jacques; Germa,in ~ :Pierre8t 'Ma: .. ,', . . ,.'. . deleine 'V6ifveliel~.: arriere-lleveux ,,' .

, "." de Jacques'Allv,ray. ,,' ...' . ;. : '.' : ), :'\ '" ' .' , ~.'.', '. • ,-:'\ ' , ••••• t" ." • " '. .' •

;, .

, .11. et9it qUe(HOll"~~ Ja [uc~em~l1'al~'X meubles &,~ \ & flroris,filiis tale dedimusprivilegium, . itt I il1 ptid~.i " Qque~s' de Jacques Auvray.; M.arguerlteS.afray,Ia.. tum:parentum1()~um.fucCedente,f. initcrtioconftitutl, tame materhelle':!aip,rctendoit.:. Jacques, ,Germain ,gr4du, cum iis quiluntinlecutido.adh£reditate'1n~

: ." . . : & Pierre N oifvenelfes.:petits-neveux :foutenoie1lt: voccl1tur;m~isice pi:~v~legeine s'~Fend: point plus.ou-,I ,: . Cell une tegle qU'elle leur apartenoit: :La tante ah~gi1oitcette regle~. tre: EUes'aidoitde l'Arrefl:de Sandouville, ,rapor-, ~ue la fllccbelC- que la fucceffion'aqx meubles&'~quets eft todjours: te par Beraultfur l'article CCCX. par lequella (itc., llonauxmeu es d'c'" 1 'h' I" .". ffi d bl 'd J d ,. f & aqueu eft de- erere~,au P us,proe, e;; :que: c,s: arnel:e-l1eVe~Xl1ei c~ l?n., es, n~eu eSI&aqu~ts e ,ean e Bavent ut feree au plus pro- pouVolent fe prev5l10lr·de.la reprefentCltlon, EU1fquelaJugec aPlel're deSandouVIlle fOI~ oncle macernel,au .:he. elle,n' a lieu qu:au premiergegre;& quandils [outie,I1M: prejudice: de 'Pi,eirede Ba'vent [on COUfil~ germain: .. ,

nellc' qu'enefet ils ne viennent .point.du chef ,deJeur., fIle citoitauffi. eelui oe,Ca.illot , rel'narque ,pat lei. ·inere I ,fnais parleurpropredroit&:d.l;l.chefde leurs 'm~me AuteUr fui: l'art:.CqXLVIU. par,lequeUa: perfonnes, on repol1d que la Coutu me parJes iix :fucceffion.des meubles &aqu~ts futajuge~:a J.3e-.. premiers articles de'ce titre.,.declare! 'e~prdlhnent thene,ourt auprejlldiCed~U1icouGI1 germail1!:. Dame.;., qu' e!len'e connolt point ,d' autre: n~.?iei1 pour [uece~ me A utentique ajotlte, mais fi ;ie,defuht;ll 'a l~j{re l~i 'der, en un, degre plus. eloigne ,q~e, pa~ celui de '~a· ref freres nifi.\sde freres) ,llous:ap~lol1S ;enfui~e ~ la fl1<;~ prefematlOn.de la, perfonne qUl fa~CQlt Ie . .degr~ plus ceffion l'es collateraux, [elonia ptei:ogaq ve :d,e l'uI)

.. , ·proche, & c'enpar c,ecte raifonqueJes e~f~n~.Jye-.· &:l!a~tredegr~;Ji vcro:neque fratres ncijupfiNosfr:a~ ,'. ,nans au droit, de 'leur ~pere" [ucced~nt par fouches trum aefunEtusreliquerit, 0"lncs; dcince'ps Uate,r.c CQ- Oil ne fait point

. La rcpreferita- ,& non par tetes 'j la reprefelltatioll:ne.raptocb.e que gnatos,aa·h£rcditatemvocamuS:;.[ec'undt).m:t:t.t.r.iu!que de:diftiilctioll de tionne Iaprocbe Tour Ie premier degre;conformemel1t a tAtitentique gradHspr~ro.gativam :;nfinljlo Coutume ,ancienl1e: mal.e·oll. de fem .. q~e pOUI 1e 'pre- ,ae~ttred; ab inreftat.Nous avolls dOIl:ne ce .privile... :& nouvelle n;ont; point fait de. :difrinc\:iOl').: emre le .~e en1a,Juc.c

bc1f.

mleI degre ' " fil' d fi R"d 1 r . \ 1 r '~l & 1 C" .' I':d " 'r 1 I ,llon,aux·,me,ll e& 'geanx S u·. rere "" e a 1C~ur.yvel1ans',a, ~?uc;.m.~~' ! a re~~,~" <co,nn e~a!1t' leu, errient, a :proxl- & aq\let~~ " . 'ceffion en laplace ,de leurs pre,ml,ers' parens, ,:e,tans -mite du degre!~ :aquolla Coutume de Par~s elt COll-

.atl"troiGell}e,deg[~'~h f9nt~p~leza la fucceffiQIl ~Jorme;;!articte5"32:F&3;1.9~,.:.ii·':: " , .., . ,a.vec ceux .qui font au fecolld; r fnientibu.~. fi.'.'tris :w -:·Lesar,riere.;.neveux:.tCFOlldpient ;, qu:e.n<;9J~,. ql,le

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DES SUCCESSIONS'COLLATERALES, ART. CCCIV. 473: la Coatume n'e~t-point expre{fement decide cette tind:ion queyon fait en 1'4rreft ~~ Gladain dte par, fond point fa Ii­queftion, eile ~ft neallmoins alfez expliqnee par l' or. Berault fur 1 art. CCCX. ou nne mece maternelle fut e-ne des de cendans dre de [ucceder qu'eHe a pre[crit; les pere, mere, preferee a une,tante paterneile, par ce,tte conftdC!l"a- ~vec celie des al~ aieul & aieule , tant qu'il y a qnelqu'un dece~ldu tion, que Ie p~re & la mere du defunt eulfent ete ex~ cendans. d'eux , ne peuvent fucceder a I'un de leurs enfans; & clus par la niece" & lefquels pere &mere eulI'ent ete bien que les articles qui etat.,!ilfent ce~te ~oi, [oiem de leur part preferez a la tante : & pour les Arrets de compris [ous Ie titre de SuccefJion au propre, 'on ne Caill<?t & de Bethencourt, ils n'avoient point l'aport '{lnute point qu'ils ne s'ob[ervent pourcelle des meu· ala queftion, c'etoit un onele que I'on jugeoit plus, bles & aquets , parce qu'il n'y a aucune rai[on de di- proche qu'tin couGn germain, mais on lle parloit {erence, & qu'iln'y ap6int d'artiele cOI1~raire dans 'point d'un rieveu ou' arriere~l1eveu de celui- dOflt on Ie titre des'SuccefJions collaterales; c'eft encore une "difputoit la [ucceffion; Ie couGn ne nous eft cOI1_ verite inconteftable que,I'art. CCXLII. par lequel join~ que par l'aieul, d'ou il s'en[uit qu'il eft notre les peres & meres excluetlt les oneles & tantes de la ' parent en la ligne des ~fcendalls,auili.bien que notre fucceilion de leurs en fans , s' entend cgalement des onele; or etans tous deux en la ligne des afcendans" aquets comme des propres: p'ou il rc[utte que fi Ca- & l'onele plus proche,d'un deg~e, la [uccemon lui therine Safrai mere de Jacques Auvrai vivoit, eUe ne apartenpit Cans dificulte ; mais on n' a jamais juge pouroit fucceder au ,prejudice de fes petits-enfaris, qu'un de la ligne des decendans ,[oit exelus par un U r d Ii ' I' CCXLI & '11 ' d r d 1 h ;'1 r "(),, d 11 alcen ant Ulvant art. • neanmo1l1s e e aurolt cette es alcen ans, que que proc e qu 1 101t. ~an on ne peut exclure meme [uccemon au prejudice de Marguerite Safrai, " a jug~ par les Arrets de Caillot & de Bethencourt que un de la ligne des fuivant l' art.CCXLlI. 11 eft donc vrai de dire que tant les ondes etoient preferables aux coufins en la [uc- decendans. qu'il y a des freres & Creurs, ou de leurs decendans, la ceilion de leurs neveux, on s'efi fonde fur cette rai-fucceffion oe peut re monter aux oneles,tantes ou au- [on,que les coufins ne pouvoient concurrer avec leurs

La Coutume tres afcendans. La Cot1tume a apele , tant en la ligne oneles que par Ie benefice de la repre[entatio.l1 , mais apeJle ell la Iigne dire6l:e qu'en .la, c~l1aterale, tous les decendans;tvant ~lle ,rie pouvoit leur [ervir ~ parce qu'ils etoient hors dlfcClc &collate- que de retourner a aucun a[cendant . cela parOlt par Ie premier deftre; ainfi fi ces arriere~rteveux n'afpi ... rale Jes decen- 1 d d r. d I bl" , , ' \ l' I I "ili ' II I c!a.ns , avant que 'or re, e lUece er eta I par ce tltre ,OU on reg e rOlem a cette uce,e 10n que par cette VOle ,e e eur c!'en venir auxa[. la mamere de Cucceder par les freres & Creurs,les lle- [eroit fermee, mais ils Ia Qemandel1t de leur chef, celldalls~ veux , arriere-neveux & autre.s collateraux , au col- au defaut des freres & des neveux du dC[Junt qui n' ell

lateralement, defcendans, avant que de toucher au a point lailfe. Cette afaire aiant ete partagce en Ia droit des pere, mere, aie111 ou aieule , & en dernier Grand' Chambre & en celIe des Enqueres ,& Ie par­lieu celui des oneles & des tantes. Si la [ucceilion .' tage aia,nt ere decide les Chambres alfembtees, In. [ aux meubles & aquets apartenoit toujours au plus de Fevrier 1633. la [ucceilion aux meubles & aquec$ proche parent, la mere feroi~ preferee aux neveux &' fut ajugee aux arriere-neveux. arriere-neveux, & neanmOlnS eUe eft exelu[e par Cet Areeft de l'Efcarde a fait de la peine a plu-

La ptoximitl: eux: La proximite du degre ne confond poi?t la ligne fieurs qui n'en pouvoient, faire la diftin6l:ion , eOlu. du degre oe ,o0- des decendans a vee celIe des afcend~ns, c eft la di[- me il parut en cette renCOlme.

Marguerite Guerin, [omr de Marie, demande La foccef­firm aux meubles & aquets tie Pierre Duchemin. '

Pierre Duchemin, mad de Marie Guerin.

I" , Pierre Duchemin, de lit [uc-

ceffion duquel it s' agir. \ .

Nicolas Duchemin.

Abraham & Jacob Duche:' 'mlil', demandans lafuccef­jon des me~bles & tl(Juetf de Pierie Duchemin.

Marguerite Guerin demandoit la (ucceaiol1, par~ ci6cenaans d'elle auffi"bien que Pierre Duchemin. 'En la (ucceC- ce que c'eroit une regle,qu'enla fucceilion collatera_ ils auroielitexelus la tante nonobftant la proximite"

{ion collaterale '-, h I lId dl. des meubles & a- Ie des meubles & aquets, ors e premier degre ott parce.qu'ils [e feroient trouvez dans a igne es ,r:-

quets hors Ie pre. la reprefentatioll eft re~{j~, c~lui qui [e trouve Ie plu~ celtdans, maisn'ctamcol1joints a ~ierre Duche~11l1, mierdegre ou la proche parent, fans dlfi1l1d:lon du paternel ou rna:' de la fucceilion duquel,on difpurolt ,que par Nlco­rcprefentation a ternel, eft Ie pitts habilea fucceder ; ~r etant tante las Duchemin,ils' ctoient dans la regie ordinaire des

. Jieu, Ie pins pro- maternelle eHe excluoit les Duche\llin qui l1'etoient collate raux ,'.ott Ie plus proche l'erilporte fans dif-(he, foit pater- ' nel ou maternel, que couGns permains du Mfune, & par c.on[equent tind:ion de lign~. ' fuccede. 'hors Ie degre de l~ repre[entation. L afaire aiam ete Cette queftion s' ofrit en la Grand'Chambre;l'I I de

portee en la Chambre des Enquetes, eile y fut ju- Mars r6n. Mathurin Jeaneut un fils & deux filles ~ gee apresavoir con[uitc la Grand'Chambre, a caufe du fils fortit une fille, & de l'une des fiUes un gar~on; de la diverfite de quelques Arn!ts, & notammemd,e apres lil. mort de Pierre fils de Mathurin Jean, f..1 fil­celui du Sieur de l'Efcard~ ; & par Arrcft du 11 de lectam morte ~ aiant laiife quelques aqllets, (.1 fuc­Mars 1659. auraport de Mr Bretel, la fucceilion aux '.ccffion fut pretenduc par [atante qui etoit [reur de[oll meubles & aquets fut ajugee a Marguerite Guerin, a. pere,& par [on coufillgermain fils de [011 autre tame: l'exelufion d'Abraham & Jacob Duchemin, & apres La quefl:ion etoit de [avoir fi la tante enla fucceffioll avoir vu un Arreft pareil donne au raport de Mon- des meubles & aquets de fa niece exduroit fOl1neV~ll~ fieur Cote. La diference de cet Arrefl: d'avec celui coufin uermaill deia'defunre. Le Viconte & Ie Balllt de l'E[carde, eft que Marguerite Safrai grand'tanee d'Orbe~ avoient juge qu'ils [uccederoient egalem;nt: Si la tame en fa du Sieur de l'Efcarde, quoique' plus proche faren- Sur l'apel de la tante Cavelande [on A vocat [e preva- [ucceflion des

, ,,' 'r '!' d meubles & aCJuets te, ne lui etoit neanmoins conjointe que par a bi[- loit de [a proxlmlte, & pUll que cet artlc e 11 a met de fa niece, ex-aieule des arriere-neveux, lefquels au cOlatraire quoi la reprefentation qu' au ?remier degre, Ie couGn gel'"" clnt fon neve,u, que plus el~iunez , ecoiem c.onjoint~ ~u ,defunt par main ne pouvoit venir ~ ,la.~l1cceffion de ~on COUG!l cou lin ~ermalll Marie Safral fa mere,& leur ateule qUl etott leur [ou- germain, car [a mere n etOlt pas au premIer degre, de la cle unt,C ~ che commune, & par cette rai[on comme ils etoient mais au [econd imparfait, qui ne peut etre repre[en. dans la ligne des dCcendans ils furent preferez a.1eur te; la ~ante ,eft en,pareil degre que la me~e ducoufill grand'tante, & par con[equeJ?,t il faudroit que les germall1 qUlaurOlt exelus [on fils, : or fU1Va~t la l11a~ Duchemin; pour etre dans l'e(pece de ces arriere. xime, 6 je COllcurre avec ce1ui qm vous devance,p,ar neveux, fulfent deceildusde Marie Gueriri i car alors la meme rallon je vous devance ,ft concurro cllm 'IItn~ , Tome I. 0 00

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474.- DES SU~CESSIO'N~ CQLLATERALES ,ART. CCCIV." , tente te ,pari ratione vinco tej & ce qui confirme noit de {on chef ; que Ie premier degre.en ligne que ronde, & Ie neveu, l'onde .Ix la, niece font collat~rale ne ~ouvoi.t,etr~que fUi;antlafuputation plus proches que IecouGn germa~n ~,ceft que,Ie canomque" qUllle falt~u undegre d~ deux per~on_ })ape peut difpenfer entre ~eux - '.1 ; ~, 110n pa~ ell- ,nes. . La caufe fu.t ~po1l1te~ au Confell , ~ depUls la ,tre ceux': Ia; vide t. 'avunculo , C. tommu,!", 4e queftlOn a ete decldee par 1 Arreft de Q!:lllel J dont E IICC. L yout foutenoit que Ie couGn germain!, ve.. je rapporterai l' efpece. ,,' .

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T AB'L E ,A U,'p'E' 'GENEAL'OG,IE D'Andre f2!!.illel Ecuier ,:ey, "Je' C4th'erinc Farry Ctoient, ifJus trois fils &trois filles~

, J ERE M I E decede a laiife

Jeremie , & autre$ enfans. '

. J E A Ndece~eavoitlai{fe

Aridr6 , de III. fucceJJion dUX.

meubles duquel eft queftion:'

AND R E' decede a

laUfe\ .

Andre "Jean.

FUZes d"Andre:~lel& de, Cittheripe, F,drry.

MAR I E decedee a

laUfe'l F ralllois ' & Guillau- ' ,

me.

" Madeleine vivame, qilt. eftla

dcmandereffi· '

, ,

R. EN E'E decedee a

laUfe I loUis ,& Fran­~, lois.

. . Entre Made1eilie ~illel veuve de de(unt Me Mi- ventaire;d'avoir {oute~t qu\mfd. aCl:~s its euitel1t pris

('hel du Pe,rche Sf de la Bretollniere,demandereife ell qualite d'habiles a f~cceder , ~"con[enti qu'ils pri[­ajournemem en venu du Mandement de la Cour, fentpard. qtj.elques grains troUvez danslesareliiers, du feizicme jour de Mars dernier, prefentiMe Frall •. & en COln[equen~e apres l'inll:ruetion faited~ proccs~ ~ois" du Perche Sr des Elfars, Confeiller-Alfelfeui: au ne s'ctant trOllve de Jugesaudit Alen~oli. a rai[on de Bailliage & Viconte d'Alell~~>I1 (on,petit.fils, & par' leurs paremelles avec les parties,. en venu' dudie Me Jacques Ba~il [011 Procureur, d'ul1e part; & 1i:1e Mandement de la Cour, la demandercHe amoit fait Jeremie ~illel Precre "Ptieur deS. Gilles, Loths. .donner affignation aufdits defendeurs a ~adite Cour, Michel-Nicolas Brice, & Jean ~illel fils de defullt .pour y~tre jugezou reglez: comme il ne s'y'atYic que Me Jeremie ~illel sr,de la Croix-Chrift ; Me An- ' d'un point de Coutume, dont ila etc conferc ~ Me{­dre.Jean~illel sr de Vauratticr, Con[eiller au fieurs les GensduRoi,1'afaire ell:enetatd'ctreju_ Bailliage & Siege ;r>reiidial dudit AlerictOll , & Jean ge~ definitivement au principal: II ell: do. nc fmitellu ~illel Sf de la'Guitonniere, fils de de(unt Me, qtj.e ladite demandereffe , com me plus proche pa­Andre ~illel; Me Fr~lll~ois Richer Treforier de ,ren~e dudit defunt queles defendeurs, doit etre pre­France el1la Generalite dudit Aleulon , & Guil!a~- feree dans la fucceHion des meubles & aquets; que me Richer Prctre, Cure de Conde, enfans de de- Ia reprefentatioll de leurs peres & meres n'ell: point funte Demoifelle Marie ~illel , & MCS Louis & 2.dmiffible pour y pretendre participer ; & que la Fral1~ois du Percheenfans de defunte Renee ~illel; 'ql1ell:ion eft decidee par la Cour & par les Arrets., preCens Iefdits Jean-~illel fils de jeremie ) & ~e la demandereife (oit la plus proche parente. Me Andre Q:1illel fils d' Andre' defendeurs" & par du Mfum, il n'ell: pas poffible de Ie cOllteil:er, puif­Me Jacques Robert leur Procureur, d'autre part; qtl'~lle eft tante, & tient encore dl1 premier degre en 1a prefence de; Julien du Bois) par Me Herve fur Ie deful1t, au lieu que les dCfendeurs ne fOllt que Bloche fan ,Procureur , d'autre part; , OUis ,Me couGns germains, partant {eulement au feccind de­LoUis Greard Avocar pour' ladlte demandereife , grc & hors Ie cas de la reprefentation' renfermce par qui a dit qu'il ell: quell:ion de la fllc;ceffionaux meu- 'rart. CCCIV. de la Coutume au prcmie'r degre feu­hIes & aquetsdedHul1t Andre ~illel {Oll neveu, lemem, c'ell:-a.-dire pour Ia [ucceffion d'un onele , fils de Jean fan Frere j qu'aial1t iurvecu Jeremie, [u,ivam les art. CCCV. CCCVI. & CCCVII. qui en lefdits Jean, Andre, Marie. & Renee fes [reres & font l'expoGtiol1; c'a toujoursete par la plus imme. freurs, tous fortis d' Andre ~illd & de Catherine <liate proximite que s'ell: reo-lee en cette Province la En Normandie 'Farcy lents pere & mere cornmuns " eUe ell: la plus preference de fucceder aux ~eubles & aquets en li- la pl~s i~medi3te

" d d" d' c. r rId II I 1'" C • , . prOXlmlte regIe proche parente u It erum 1011 neveu, leu e ans gne co atera e j. ~llClenne outume 11 y admettolt la prcferenceal1JC {on degre, & vient it ladite, fucceffiol1 des me.ubles aucune repre[entatlon : la nouvelle en a introduit fl1ccefIiol1s colla­& aquetsde fon neveu,par preference aux dCfende'urs une par ledit art. CCCIV." au (eul cas de la fuecef- tcrales des, meu:" fes arriere-neveux :' Pour parvenir a la d~livrance lion d'un frere" a, laquelle la tante freur du defullt' bles & aquc[s., defditsmeubles'& aqlH~ts , dOllt les defelld~urs) he- rapelleroir les enfails de fes freres &; freurs decedez, ritiers aux Propres paternels , fe feroient elllparezqui repre[enteroient'leurs peres & meres· au pre.:. apres Ie de~ez dudit dUunt , ladite deil1andereffe .Ies . mier degre , auquel ils auroient ete avec Ie dCful1t ; fit cOl1venir devant Ie Viconte d'Alen~on, & a fon & cette di[pofition'ell: rctreillte au premier degre, affignatiol1 joignit les Lettres de rell:itution par elle ·fibienque dans la fucceffion d'un neveu' une tan;.. obtenues en la Chancellerie de la Cour; Ie ll. de Fe- te, telle que la demanderelfe , it l'egard des .de_ vrier dernier ; aux fins de lever 1'obje6l:ion de quel- fendeurs leurs., neveux , rentre dans I'ufage de quesaCl:e~ que lesparties adverfes lui avoient fait - la regIe generale pour les exclur.e abfolument :

. pratiquer pen-dant les ql!arante jours du decez , fa- Or Ia dignit6 des males ne donne aucuneprCfe. ,voir de s'etre joime aveceux a une Requcte, pour' . renceaux dCfendeurs, en fans des fceres) n~y aiall~ ohtenir des Cellfures Eel6Gafriques comre ceux. qui pas d'autre regIe de fucceder en teUe rencontre auroient pille lad. fuccemon ~ ala confe6l:ion de1'in- ' .que la plus gran4e p[oxim~te dll def~u au vivant ~

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'" ,~~s SUC~E~'SI¢,NS' COL,LA!ERAL~S; A~T. CC~IV. '475 'Aux (uccertiollS fans dtlhn6hon de [exe.1l1 de Itgne,fOlt patemepe,fOlt heuda~s lahgne dudlt Slear de 1 Efcarde; fefdits

collarerales dallsmaternelle , hors Ie cas de parite de degre, dans le~ arriere ... t;leVeuk llli tel1l;>ienc liell de dCcelldai1s, ftanS Ja parirl: de de- que! les paternels font pteferez aux maternels~- les '-petits\filsde Madeleihe Auvray fa frelir; les defen~, gre , Jes pare r- freres, les fceurs , les decendans desJreres & des deurs ne font pas fortis& decendlls de freurs ou nie_ nels [one preferez freurs, par les ,art. CCCX. &, CCCXVII.. ainfi Ie ces du defullt ; Ie, defunt les aVbit tOllS. fllrvecu " ils aux matcrnc1s.

decendu.d'une fomr precede Ie decendant dit decen- ne font que coufins germains: l'Arrefl: ne vientdol1C du d'un frere, comme i1 fut j uge par Arrefl: au ,fujet nullement au cas. decette quefl:ion, mais i1 efl: tres .. de la fu,cceffioll du sr C~evalier Pretre, raporte fur' co?forme a l'efprit-de la Coutume, qui ne donh~ ledit art. CCCXVII. En efet les oneles & les.tantes pOl11tde fucceffion aux afcendans que lorfque la Ii ... lont mi~ en pareil' ordrepa'r le[dits art. CCC,IV. & gnedes decendatlsefl: epuifee; . a quoi it [eroit inuti .. CCCVlq. pour fu.cceder pa.r les ~antes,lo'rfqu'elles Ie aux defendeurs d~ ~epondre qu'ils tienhent lieu de n'en fOllt pointempechees "~~r l~lirsfreres vivan~ ~ 'de~en~ans audef~nt) car ils,ne Ie,peuvel1t mOll~rer, fur tout aux,meubles &aquets d unneveu;au pre- .&: 11 n eftpas vral ~ ne leur etant joint .que par kut';

. judice des COltGns germainsj parJa memeraifon pour meul & aieule commllne, & ainG en liglle d' afccll ... Jaquelle les nommez Sandouville & Bethencourt 011~ dans auili-bien (Ille la demandereiTe, laquelle nean ... des maternels ~ ont par deux Arrers rendus en d~vers moins"les pr~fert: dans cette ligned' afcendans; par .. terns ete prHerez dans les fucceffionsde meubles & te qu'elle eft plus proche qU'eux,qui au refpeCt: d' All .. aquets de neveux ,aux,couGns germains paternels du dre,~illel& ~e Catherine Farcy, ne feroient qu'all, d6funt, parce qt.te les deux coufms germainspater- trOlfieme degre. Pour ces raHonseft conclu a ce nels etoient dans un plus'grand eloignement que lef. qu'il foit'dit que ladite Madeleine ~illel demahde ... ,dits ondes, & hors Ie caS de la repretentation ; car re(fe [era remile en tel etat qU'elle etoit avant les·

. s'ils avoientete au cas de la reprefematioll du degre aaes ,mentionnez al1[dites lettres ; qu'a ce llioien el. -de leur pere, comme paternels, ils auroiel1t prete- Ie 'aura delivra~cc des meubl~s & aql1ets dudit de ...

. re lefdi~s m~ternels ~ar rart~, CCCX.~ll1e [e peut fU!lt, a J'ex~ll!.fiol1des de£el1deurs , avee depens de cotter 111 article deCoutltme,l1l A~refl: qUI reGfl:e aces lacQllteftatlOn. . maxi'mes :. Les ciefendeurs memes tombent d' acord, .'. De Cahagnes pour les Sieurs Q£111e1, mall1tel101t te~ tantes ne

~par leur ecrit de reponfe, que ledit Dubois onele que fi laprecent.ionde Mackleine QEillel avoit lieu, tOI1[ pas e~c1lt[es maternel dlt defullt, les eut exdus defdits meubles &.qu'elle feule fuccedat a[ol1neveu pour les meu .. par I~urs neveux & aquets) fi la demandereffe fUt decedeej &comme ~les & aquets , 'il faudroit efacer de la COUtllme les:~Oar uC~dnons, el1~ exd~t ledit D~bois onele ~aterI1el d,udit deful1t art. CCCV. CCCVI. & CCCVII. qui difpofent que, .tncce:::[ es;:::.als qUlIes eutexdus, Ii en faut condure qu eUe en ex- les tantes ne font exclu(es par les ncveux ,comme fou!=hes~, elm les defendeurs; fi je preferecelui qui vous pre- elles l'euffent ete par leurs peres, mais qu'ils fuccc.; " fere, a plus forte raifon vous preferai- je j. ft vinco. dent .. par fouches avec leurs tantes. . '. 'l)incentlm te, fortiori ratione "vinco teo Au refl:e, e'eft, 'La difpofition de ces at'tides etant preciCe ~ la d~ .. une erreui: fort groffierc aux d6fendeurs. d' avoir Jou- l!landereffe l'interpretea [a mode ~ & dit que tes ar" tenu que Ie premier degrene s'entend pas de l'eloi. tides ne devoient etre entendus .qu'au cas de la fuc ... gllemcllt llJui efl: entre Ie defullt & fOIl herltier, tnais ceffiond'ull onele & nOll d'Ull coufin, qui efl:ull~ de celui qui [e trouve entre ccux qui fuccedent ou interpretationqu' elle fait it fa mode, contrair~ aux:, pretendent fucceder; car par Iefdits arc. CCCV. termes pl'ecisde,la Coutume qui ne diftinguepoint, CCCVI. & cccy~I. il paroh que Ie fre;e e,G:. l~ mais~ui parle en te~mes generaux ,& diLpofe pou~. terme de la capaClte de fuccederau cas y rcfere j Illes fucceffiol1s collaterales. . fc doit entendre de merne des autres cas, 8( il s'ell- Auffi la demandereffe' POtIt etablir cette difl:inc. fuivroit autrement que des perfonnes eloignees du tibn fait ullt!fupoGtion,& dit que lefdits Siems ~ila deful,lt de cil1q degrez & d'Ull degre ent~'eux, fuc,ce. lei (Ol~t ~ecllle:t d'u~ dcgre & hors Ia re~ref~matiol},

, derolcnt par [ouches & par reprefentatlOn, ce qlll efl: ce qU111 efl: pas ventable, les peres defdltS SIems de .. abfurde & contraire aux art. CCCXVII.& CCCXX. fendeurs feroient venus de leur chef a la fucceffiull de la Coutume; davantage, fi ladite repre(entatioll dlldit Andre; quand lefdits Sieurs ~il1el vicnnel1l: de l'art. CCCIV. avoit lieu ailleurs qu~ daps la fuc~ a c.ette fucceffiol1 ala reprefentarioll de leurs peres; (effion d'un onele, il s'enfuivroit qU'elIe auroitlieu e'efl: au premier degre. . jufqu'a un in6ni; car Ie fils diroit qu'it reprefente- . II efl: bien vrai que fi les ellfans deidits Sieurs de .... roit [on pere, & ce feroit abroger rare. CCCIV. fendeurs venoiem,a demander la fucceffion dont it ce [eroit detruire Ii regie genera Ie qui amibue s' agit a la reprefcnratiol1 de lcurs peres, crant en Ull hors Ie cas de reprefentatioll,au premier degre, .tette degrc plus eloigne) in gradu remoti()ri, ils Ceroiellt fucceffiol1 a la perfonne plus proche du d6fl1nt: hoI'S du_degte de repretcntation. _ .. l'expreffion de ladirereprefentatioll qui _ne peut La pretention de la ,d~mandere{fe {croit d'UM avoir efetqu'en fucceffiori d'onde , eft donc l'exelll- . etrange confcque'nce; Ia Co~tul11e de Normandie ell: {ion des d6fendeurs dans. la fucce(Iion de Mfunt pour les males & les decendans des males; die les leur couGn ; aux termes memes de l'art. ~CXLIII~· prefere aux femelles ou a leurs decendans : Cepel1., de la Cofttume, les oneles & tal1tes exeluent les dalit cette tante qui n' efl: plus de la famille, "em ex .. coullns en la fucceffion de leurs neveux &.nieces; clure les enfans de !es freres ; ce qui a lieu aulTi-biell que plufieurs entendem de ladite exclufion des ne- en [ucceffion coliate,rale que direCl:e ,& ce qui parolt veux par la ta9te, jl1geans que led it article al1roit par l' Arrefl: rendu par la Cour, les Chambres alTern,; ete tran(po(e &- mal place au titre de SucceJJionen blces, Ie l.l de Fevrier 1633. ott les Arrcts de ilethen.o Prop.re ,Ot\ ilne ,rem p~s avoir ~e fens bien na~u- . COUrt& Sando~ville raport~zpar Ie Com,mel:tatelil\ rel & conforme a la Coutume , 11 ne fe' pem nen & dont la pattle adverfe fait force, [Ollt ll1dults , par opofer a des maximes fi confl:ames & fi bienetablies; lequel Arrefl: la tante efl: exciufe de hi fucceffioll de car quand les defelldeurs objeC\:eroielit , comme ils [on neveu, par des arriere-neveux. . brent lors de la Conference du Parquet , que paF Cette quefl:iol1 efl: tres-bien expliquee & ttes-biell Arrell: du II de Fevrier' 1633. la [ucceffion aux Illeu- refoluc par fe~ Mr l' Avocat Gcneralle Guerchois, bies & aquets du sr de l'Efcarde-Auvray fut ajugee a dans [on Plaidoie infere a la fin de la Coumme fes arriere-neveux, par preEerenceaune tante du commemee par Berault, de l'Edidonde l'annee defunt , la diference s'y trouve bien grande, en ce 1648. quand il dit , quele~ fucceffions [ont campa. que la tante du Sieur de l'E(carde lle lui·etoit jointe rees a des ruiffeaux quicouleht toujours,& ne re111on. que par [a mere; la demandereffe ell: joime au de:.. tent jamais, & qui par ui1 vceu commUn de Ia natu_ fUl1t fOllpeveu pal' Andre ~illel &. Catherine re doivent toftjours tomber aUx enfans oU a ceru:: Farcy fes pere & mere, aieul & ai~ule: En [econd ,qui t~ennel1t lieu d'enfan~ : ainu telies [ucceffioll~

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. ta Coutulne de Normandie pl'ctere les males & detendans de males, aux fe­mellrs & a' leurs dti:endans.

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476- DES SUCCESSIONS CQLLATERALES, ART. CCCIV. doiv~nt em! reglees'patrart. CCXLI.dela nouvel- q~1i d~puis lefditsArrets ~iant ete interprete ,. a ete Ie Coutume conforme en cetegarda l'anci,enne, qui retrel11t, aux enfans' des ondes & des ta,!ltes, etam difpo[e, que l'heritage doit decendre a celui qui ell: Ie, naturel & raifonnaDle que les ondes & lestailtes ne plus proche en lignage,fans faire dill:il1Cl:iollllide li- preferalfept que leurs propres enfans , dans Ia ftic-' gne direCl:e ni de collaterale ;-& comme dans la li-' ceffion de leurs neveux ou l1ieces : Par Arrell: en la gne direCl:e 'auffi-bien qu'en la ligne collaterale ily a Grand~ Chambre du 2.; de J uillet 1672..1a fucceffion, un degre fuperieur. & un degre inferieur, fi lapre~ fut ajugee a Madeleine~illel." "" ' , tention de l.i demanderelfe 'avoitlieu', ce feroit, de-' , 011: peut ~prelldre par ~es exemples qu' onne doit La proximice ro~e~ nOll, f~ulement aux: droits de la-nature, ala pas fal~e de ~t:o~fufion entre la ligl1e & Ie ~gre ,,&, de degre ne don-dilpoGtion de ces anciennes Coutumes & no~vdlcs,' que Ia prOXlmlte de degre ~e donne pas toujours Ie, ne pas toG jours Ie inais encore a l'interell: public; 'qui ile permet:p~s droi~de fucceder, les de~endans etant,toujours prc-, droit de fumder, de'trailfporter les, biens en des familles etrangeres ferez aux; a[cendans, quoi'que plus proch~s. "

II Y a deux Cu. putations de de­grez , la Civile & la Canoniq ue~

'Par la [upura­tion Canollique. il fautdellx per­[onnes pour fai­Ie uq feu! degre,

au prejudice des legitimes heritiers du 110m ou ligne "La feconde exception contre la regie generale qui de ceux dont l'her'itage ell: pro'Ce4e~ " ' " ' ,donne .lesaquets au plus;proche parel1t ,ell: etablie ., Quant aux Arrecs de Bethencqurt& de S~ndou- par cet arti~le , par Ie moien de la ,reprefentation villeraportez [ui"les articles citez, '&' dOllt 130 de- qu'elleaprouve, au premier degrc feulemenc. La mandere!fe fait ~out Ie fOlldemellt de fa pretentipn, Coutume de Par~s s' ell: expliquee fort ,nettemel1t ell ils ne font nullement au eas de la qtieftion d~nt i1 s~a- ,l'art. ;2.5. en ligne' eollaterale La repreJentation a licil git , par trois; rai[ons partieulieres~ " , 'J,: '.' , '., quan~les neveux viennent a lafueceJJio.n de Leurs on-.

I)remierement,il ell: conll:ant qu'il y a de deux for- clesavee Les freresdu deerfdf,& non autr.ement. ' tes de fuputations de degrez, favoir la fuputation Ci- L,a reprefentation ell: un privilege introduit con,;' vile & la Canonique; par,l~Juputation Civile autant tre 1 ordre naturel des fuecefIions, qui faiGt toujours de per[onnes [ont autant de degrez , quot perfoiz£. Ie. plus prochepar(;:n~ d~s:b~ens du defunt, pour ra­tot gradus : Or comme Andre :~illel femble etre procher la per[onne elOlgnee, & la mettre en pareH deeendu d'U11 degre , & par confequent in remotiori. ~egre que celui qui ell:reprefeme; &c'ell: pourquoi

, & ulteriorigradu;fi ces degrez fe comptent par ce- In SJ110pft- Baftl. eIle eft apeIee fort PFoprement lni qui decede it, ell: certain que la prctentioil de la hct,4tCcW~', comme un ,.degre qui fait rem-onter demaliderelfe ell: incontell:able.' ,. ', .. , celui quietoit decendu. Par l'ancien Droit de la

Mais li l' on conGdere la [uputation Cano~ique, F ranee '" elle n' etoit point re~uc ni en liglie direCte ni qui ell: la regIe des fucceffions, & la f~putatioh que en collaterale) & pluueurs Coutumess'atachanra, l' on fuit,il, ell: certain que la: demanderelfe n' eft point eet ancien ufage n' admetteri.t aucune repre[entation, dans Ull degre plus proche 'du d6f-unt que lesdefen- li eIle Ii' ell: fripuU:e par un contrat de 'ffiadage; mais de~lIS, pllirqu'il faut deux perfonnes pour faire uri com me eUe, ell: favorable) fur tout ali premier de-feul degre.' , , . , ',' gre , on a trolive moien de l'introduire,en refervant

Surquoi l'on doit faire encore urie con6deration, au r!lpelant ala fucceffion la perfonne eloignee, & qui ell: que la demanderelfe n'a point quite'le pre- quietoit hors Ie degre de fucceder, & ce rapel tant rnier degre fur fOll neveu de la fucceffion, duquelil en liglle di~eCl:e que collaterale, eft d'un ufage tres-, s'agit. ",". ancien ,en France; mais iLne pouroit'valoir panni

La fuputatioll Or comme ilne s' agit pas de rep re Center ·la per;. nous pour rendre heritier celui qui feroit hors Ie de-Canonique eft la . [onne decedee dont la fucceffion aux meubles ell: en gre de ta repre[entation. ,'., '. regIe des fuccef- litige, mais ceuxqqi feroient venus a cecce [ucccf.. Par les Arrets que rai raportez ,on aprend que la Wions. lion, & qui enauroient excIus la demandereLfe s'ils repre[elltation ctailt limit6e au premier degre, les

avoiellt etc :vi vans , & qui feroient auffi-bien qu'el- oncles & tantes enIa fnccefIioa de leurs neveux & Ie encore au premier degre avec Ie defunt, fuivant, nieces, ex'cluentles couGns gennains de la fucceffioll la fupmation Canonique, comme-font les peres des de leurs couGns germains ; 'Ia Coutume de Paris 'en defendeurs, il n'ya pas lieu de dire que les defen- a fait un article expres, qui ell: Ie 3,8. Ce1a fut en,;., deurs [oient hors Ie cas de la [cprefentation,comme Core juge en 'ttne e[pece remarquable. De quatre ils Ie font [uivant la [uputation Civile., . freres nommez Ie Roy, deux ctoie,nt morts, aiant

La feconde,rai[on pOllr laquelle lefdits Am~ts de- IaHfe chacl1n uil fils; run d'iceux ctam auffi mort ' Betliencourt' & . de Sandouville ne font' d'aucune les deux oneles vivans demanderent [a [ucceffion ~.' cOIiGderation, refulte de ce que Bethencourt & d~ l'excluGon de leur autre neveu; ces oncles J1(~al1-Saqdouvilleetbient les oneles maternels de Bavent moins ignorans d'abord leur droit, avoient admis & Caillot, &' par confequent dans une branche & leur neveua partager avec eux par une tranfaCl:ion» dans. une ligne etrangere ; dans laquelle, ils' ne pou- contre laquelle its fe pourvurent de lettres de reci. voiellt rapeler ni Bavent ni Caillot. fion:Heroliet Avoeat duneveu,reconnoHfoit que fOil,

Mais ceci ne fe rencontre pas dans la que£l:ion qui excluGon etoit incontell:able, comme etant hors Ie fe preferite) puifque la deinanderelfe a dans fa liglle degre de reprefentatioll ; mais il [outenoit que Iesoll­desneveux qu'elle rape lIe , aiallt toujours conferve cles aill11t bien voull1renOllCe~ a cet aVlntage, ils ie premier degre fur Andre Q.uillel dccede, & qui 'n'etoient plusrecevables a [e retraCl:er • ft quis fohns oile encore plus de droit qu'elledans Ia fucceffion non debere ,folvit, cej[at repetitio,[. Io D. de eondiCf.

Les r c {Ij' dont il s' agit, nOll feulement parce <J.u'ils reprefen- indeb. Cette deciGoll fondee fur la prefomptiol1 que lUC e lOllS 1" , ," '1" l' r· h b ' d d' d' II ne, remontCllt ", tent eur~ peres qm ~Ur?I;nt exc ULe, malS encore a et animum onan Ii que ai eurs ignorantia juri:

POlllt tant ,qu'il ,par la ral[on qe Ia dlgmte de 'l~ur (exe, par la fa- nemin; prodeft, I. 9' de jltr. & facti ignor. CioUet 1'(=-,y a, dcs males veur de l'ancienne & nouvelle Coutume, , & par prefentoit pour les ondes., (lue la tranfaCl:ion ctoit o~'ldece~dan~d~(C la maxime generale, qlli veut que [uceeffion ne re- pleirie d'erreur, & que s'agia~mt d'ulle fucceffioll on m.l es, lans 1 - , , "I d ~I 'd ~ d d' ti.nCl:ion de Iignc mO,nte po tnt ta~t ~u" J a ~s ma ~s ou eeen ans e P?uvoit [e faire rell:ituer en tout tems;ft poft diviJio-dmae ou colla- males) [atzs difttnChon de lsg~e dlYecre ou collaterale. nemfaClam tejfamentivitium in lueem emerforit, e~ tera!e. comme it a ete dit ci.deva1lt luivantl'art.CC X LVIII. hisquttperignorantiam fa[fa fot!t, pr£judieium tibj

Enfinla.troiG~me raifon pourlaqtielle lefd. Arrets non comparabitur; & enla 1. Maioribus, C. Com­ne font aucune deciGon, ell: en cequ'ils onteter(;:n- munia utriu[que judo Majoribus etiam per [ralldem, dus, noil pas fur la confideration de BethellcQurt & vel dolum , vel perperam ]ine judicio, fa[fis diviJio~ , de Sandouville " mais [uiva1lt r art. CCXLIII. de la nibus [olet [ubveniri, quia in bon£ fidei judieiis quod Coumme ,9lii difpofe que' leI. oncles & Les tantes inttqualiterfaaum effi eonftiterit , in melius reforma­exclu"ent les coujimen lafueeeJJion de leurs neveux : Cebitur: Par Arrell: enla Grand' Chambre,. du 2.0 de terme de (couftns) qui faiCoit pour lors une difpo- 'Mai 1650. Ie neveu fut condamne de raporter ce

'ution generale &' d'Wle -execution necelfaire~· mais qU'i!, avoit per~\1 .. ,

La reprefent3...' tion n'alieu ql1'311 premier dC(Tce 1ClllclllCllt. "

La reprc[cllta-' cion met la per­[onne en pareiI degrc.que Ie reo::: prcfclltc.

Le benefice de reprefcntation ell NOf0l3ndie veut que l'on foit dans Ie degre de rc-, pre[cncation.

Les oneles &: tantes en la fuc­ceJIion de leurs neveux & nieces t:xclllcnt les,cou" fillS gel.'mains. '

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DES S UCCE S S I Q;N'$C O'LtATERALES, ART.CCCIV.'47i De trois freres I' alne eut un fils'& ~deux flUes; 'ce .·regle que 1· ot), avoit etablie pq)lr Ies enfalls du Frere

fils mourut & Iaiffa un fils i apresJa mort du fecond uterin.Theroulde poudes intimez, n!pondoit que frere, qui etoit Cure, Ie. troiGeme deman,da tOlis. res Ie double 'lien n'etoit point conlidere en cette Pro­,meubles & 'aquCts;parce que 1e flls:rdq Frere a~nevince ; que Ia Cm1tume ai~nt,difpo[e par cet article, ttam mort, & Ie petit,.fils plus eloigncd'un degre., que Ies nC7/eux fuccedoient'parrepre[entation .a.ve,c· il n' etoit poirit dans Ie cas de cet article; mais les leurs o,!cles , . il devoit s'entendre. auffi-bien desne­filles du Frere alilc pl'etendoient fuccedei par repre. .veux fortis du Frere du pere feulement , cOO1ri1~. de.s fentation de leur pere avec leur ollcle ; ce qu'il con- neveux du (rere de pere & de 'niere , parce qu'ils teftoit par cette rai[on , que pour etre capable, de . avoieilt ius agnllt;onis & confanguinitatis, & qu'il cette repre[elltatioll. il faloit etre capable de fucce- y avoil: grande diference entr'iux & Ies ucerills qui

, der,; que ces filles ne pouY,oient ru<;c~der, a: le'u~ pere, . n'e.toient qU~ ~mjf~atres fque l'are. CCCXI. n'eto~t ;", en e~al1t exdu(es par leur Frere : Pour refolut10n de. P01l1t conGderable, & que' pout tous les autres [U1 ... cette queftion,ori peut dite que leur Frere ctantm61't,. . ,'vans, ils n'etoiel1t qu'une exceptio'n a I' art.,CCCX~ &Je ,trouvant, plus proche que leur: neveu ;, elle$ :lequel a,ant :prCfere,les paternelsaux maternels Cll

etoient devenues capables de venir par reprcfcma.. p,a,rite de degre) on avoit, ~jO\l~e pour. exceptio,n le~ tion ala fucceffion'de leur ollcle. articles fuivans ; mais que cela ine detruifoit point

"UneJucceilloil de meubles &aqllats fut di[p~t~fl? rart. CCCIV. queecne queftionavoit ete decidee Le grand-oncle " d 1 & (j , , d . ,', l'A')/1: d 1 V' b' '1' t" d cxcluc Ie coulin emr un gran -once Ull, cou 111 rel}lUe ,e,germa1l1;1 par rrell;.u ecau; '& len qu en elpece, e ,

remucdecrermain .Ie grand-onele [e di(oit ,pl~s proche, <Sf ,que parIa, cet Arreft ;c'etoiem destant~squi.vouloient exdure ' cn Ia fll~ce{[jon fuputatiol1 Civile il etpit au quatr.ie~~ degre '. & Ie, les, enfans dufrere,de pei:e,,:l'on s.'etoitneanmoins' des meubles & c~)UGn au Gxieme ;: que par la [uput~lti~11 Canonique fonde (ur (ette nl~me:raifon. ;qile les ellfans du aquCtSi, Us Ctoiellt au troifi:eme degre ,. mais ,que in linea in_ : frere, de 'pere Jeulemel1t avoient .le-droit de .repre:..

Le double lien n'eft point ufite en Normandie.

Les clltalls du frere de pere peu­vent fucceder par reprefencation a­vec leurs ondes, freres de perc & de lUere.

tequalioll regarde celui qqi ell: .le ,~luseloi~ne; que [enta~iol1: Par Areeft en I' Audience de la ~rand',' I , P?uradmectre ce ~ou(jn g7n~alll~ 11 fau~r01t q)l~ ce: ~hambre' du ~inquieme de Mars 1667. O!l mit fur'

fut par repre[entatlOn, qUl n,a POll1t deh~u en,hgl-1e j l-apelles part1es,.hors de Cour & de proces. collaterale au de-lidu premier .degr~. ,Le couGI1're~.i :j ;·11 n'ef\ eO: p:ts ,de m~mfl des enfans du Frere ute-. Les ellf~l1s du ruue de germain repondoit qu'11 eto1t decendam, &; rin, qui ne peuvent pas fucceder avec les freres Frere me{ifln, dne

'·1' d d' d 1 fc d ' d d d'1'. ·1 ". , 'l'A peuvcnt lICCC er que tant qu 1 y a es ecen ans, es a ,ce~l .~ns l)e :' epere, u erunt, comme 1 a ete Juge par t:- avec les fLcrcs de fuccedent point: Par Arrea du 17 de Fevner ~63t· reft de Th~odale raporte fur l'an. CCCXII.' La pere. au raport de Mr Rocques; la fucceffio~fut ~Jug~e ,CoutuPle admet b~~n en ,cet article la reprefenta-a.u grand-onde. . . . ' " . tion entre l' oncle & Ie neveu, mais ce n'ell: qu'aulC

, Pour f~!re fucceder " [uiva11t cet artl~le " les l:e-, fucce,ffions ,ou. il,n'y a q~e,Ia f7ule diference du veux & l11ec~s avec les [<turs & tantes , 11 n eO: pomt degte. .' , ' " .. ". nece!t1.ire que leurpere fUt Frere de pere &. de mere' , ,Mais les talltes d'un nomme Ie Veau eurene une' du defullt; Ie double lien qui e£\: ecabli par Ie Droit pn:tention ridicule; elles s~imagillerent 'Iu'dles,· Civil, & par quelques Coutumes de France, n'eO:'; pouv.oient exelure les enfansde leurs freres' de'li point fuivi parmi nous, quoi qu'autrefois il fUt ei1. [ucceffion de leu~.frere,de pere &. de mere. Nico~, ufage, comme on l'aprend de Lithleton , lib. I." las Ie Veau eut deux fils d'un premier mariage, n. 6. & l'on a jugeque des enfClns du frere, de pe-· & ileut,de fon fecond mariage Nicolas Ie Veau & re pouvoient fucceder par repre(entation a~ec ,leurs desfilles: ~pres Ia m<?rt de ce Nicolas Ie Veau fils,. oneles , qui etoient freres de pere & de mere de ce- fa fucceffion fut. contentieufe entre fes freurs de lui de la li.tccellio,n du.quel il s'agiffoit. Martela~?it pere & de mere .d'une part ,& Ies enf~ns de ,res ete marie deux fOlS ; 11 eut deux fils de [on premier freres de pere feulement ; elles foutellOlent qu ell mariaue & un autre' du fecond; celui-ci Iaiffa des verru du xlouble lien elles ecoierit preferables, ftant, enf~n~, '&depuis un des freres du premier lit etant d'ailleurs pillsproches au defunt ; & pui[qLle 1'011, mortfalls ell fans ,. Jean Martel fOll ~rere p~etelldit , aV?it jug,c que les enfans du Frere ucerill ne pou-,. ' -avoir feulla fuccefIion des meubles ,&, aquets , au VOlent fLlcceder a vee leurs oneles, freres de, pere ' prejudice des en fans de [on frere de p~'re feulement., &de mere de celui de la fllccefTIoll,duquel i1 s'a­Le ,Bailli de RoUen aiant ordonne que la fuceeffioll giffoit; par la m~me rauon, les enfans du Frere ,de. feroit partageeentre les freres & les enfails du frere, pere etOiellt exclllS par leurs cantes, [<turs depere, de pere, ledic J ean Ma~t.el s: en rel!dit apelant: & ~e m;re du defunt. ,Le, Viconte de. RoU:ll, 1'~­Greard fon Avocat [e prevalmt de 1 avamage, dl1 VOlt juge de la [orte: Sur 1 apel, Theroulde s a1dOle. double lien, introduit par J uftinien . en fa Novelle. de, eet artiele qui admet la reprefentation all pre-: nS. & pour la Coutu me il.di[oit qu'~n cet article, miel; degrc; que,l<l, Cot1tume ne conl1oiffoit point, la' Coutu me avoit bien regie, que reprcfentation Ie double lien, & qu'il y avoit bien de la difcrel1-avo it lieu en la fucceffion de meubles & aquets au ce entre les freres de pere,' &. les. freres. de mere premier dcgrt. & que Ies enfa~ls des frere~ fue. feulement; car .a. ceux-ci l~ degre ne manque pas, cedoient avec leurs oncles ; mals que cet artIcle ne feulement, malsauffi la hgne : Par Arreft en \a devoit s'entendre que des neveux fortis des frere~ Grand' Chamb~e , du quinzicme deMail664.1a conjoints du c8te de pere & de mere, & pour Ie Sentence fut caffee ,.& ordonne que la (ucceffion prouver il citoit i'article CCCXI. qui porte q~efero,it part agee par fouches entre les neveux & les le frere de pere fiJccedc egalement avec Ie frere ae tantes. , pere & de mere, d' ott il concllloit que la Coutume . '.011 aprend par ces Arrtts que Ies enfans du Ere. avoic bien marque par cet arti~le qu'eHe l11ettciit re de pere, peuvent venir par repre[entatiol1 pour d~ la difere~lce ent~e c~ux qui etoi:nt, co.njoims par fucceder avec leurs ?ncles , qui ~~oient freres dc, pe­ce double hen, pUl[qu autrement 11 etOlt fupedlu , re &. de. mere du defunt, & qu a plus forte ralrOn ' daJ,ltallt qu'il fufifoit de l'art. CCCIV. Or comme'ilsdoivent fucceder avec leur tante [reur de pere& eli cette matiere de fucceffi.ons, il ne fe faifoit de mere du defunt. point d'extenGon ,& que l'on avoit juge que les " Par l'artiele dernier desU(ages locaux des vingt­enfans dufrere uterin Ile fuccedoient point avecleur~ quatre paroilfes qui font all de-la de la,riviere d'Epte, oncIes, parce que laCoutume ne l'avoit point de-', it eft porte qu'en ligne collaterale reprefentatio.n II clare; it Ealoit conclure, q~e pui[que la Coutume lieu ;ufques 111$ fecond dcgrt inclltjivement, fur quoi s'etoit ~ontentee d'ordollner, que Ie Frere de pere on a' donn6 un Arreft en la Chambre de's EI~quetes, fuceedoit avec Ie Frere de pere & de mere, '& n'a- Ie S d' Avril 16;'1. "au caport de Mr de Galentme, el~~ voit, point ajoute que les cnfans du Frere fuccede- tee de Saint-Oneil, de, Malnouc & autres , par le-,roient avec leurs oneles ~ on devoit [uivre la meme quel on a admii l'arriere. neveu avec Ie neveu it. 1<\

Entre tantc.'s fa:urs de perc & de mere, & Icurs neveux cnfans de leurs freres feule mcne, la fueed· lion fe partage par [ollches.

Des ufages lo~ caliX au de-Ia de la riviere d'Eptc, ponr Ics fuecef­{ions coll'l[eIll" IC$. •

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''478. DES SU'CCF;SSIONS COLLATERAtES, ART. CCCV. &c.· fucceffion de I'onele " com me etant l'arriere-neveu au ~e~ond degr,e de reprefe~1tation,' quoi qu'il foi.~au ·ttOlfieme degre .de parente j autrement· cet article de l~urage localn' elktien dit davantage que la CO\l­tumege~erale, quoi qu'it etende 1a. reprefentation plus qu'aucune autre Coutu me de IaFrancej car eh Het Ie Frere ne ,reprefente per[?llne.~.il eft de ,fon

a. ,\:J . :. . . '", .

:.chef au pre:miet degre; & Ie neveu bien, qu'il vien_ . . ne a la fucceffioll de, fon chef; neanmOlllS com me ·il ne peut etre reputeauffiproche parent que Ie Frere :?U def~nt ,q~'enf~ignant ,qu'il reprefeme fon pere~ .11 eft I~:preI~ler ,qUI ~a pef011l ~u fecou~s de I~ repre;. (entatlon; alllfi~ll fait Ie premier degre, &.1 arriere. 'l1eveu Ie fecond.

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. . . ".~ Com~enrfuc~edent'le1 neveux a)1ec . leI :t~ntes~: .' . .". ': I .. .' . ',.~ ..... ' •. ::.\ .. ' .. ,' ,,::;::~.l "-'.: . '::' .j .. ~ • ...... ", . I

Les neveux.& nickes ve.nans :a. lareprefe.ntatlon. de leur pere ou mere, fuccedent -par' fouches avec leurs oncles '~·,.ta~tes·,.& 'n'ont toUS les repre[entans en[emble non plus que leur·pere ou mere:1eut 1'1.'1 avoir.-! '.. ." - - . . ,

. ....... . . ~"". -, .' ~ "

Lcs nev~uxa Ja La rai[ollde cetarticle quifait:;[llcceder·les·:neJ p6rirq~oi -l~C~l1tume n'admet a fucceder' par 'te- P.out [uccedCI.' reprefelltation de veuxpar fouches &·non, point par te~es ~'efrque:le;' uy <Jue, eeu:~ .9ui. ~onf 'e'nyarit.e·, doe degre ; 'car par rete;' i! faut . }~l~~ePdere & mere p' dvilege & l'efet de lareprefentati011ri"efr;pas:pou[,) alors comIne· lIs Ylennenta' la fucceffiol'i de leur ern: cn p~IItC dt: .

ellC par. I d ' d··'·· '. . (h' f '.r:" ' . degre:' . Couches. & non augmenter e_ rOlt 'e'ceux qwvlertnentpar:repre-' c e" &ex propriaperJona';:cette condition eJl:; " par tetes.. {entation, mais feulemertt de cOli~e[Verla:f?ni6h' egale. C~la'fepiatiquoitauffi pat)e: Droit Romain,

qui eut apa.rtenua,la:pe~f~nhe .qu'tls 'repreie?tel1t;' Ief neveux'v~nall,s a:·lareprefentatioll de leurs pe- . autrement llsaurolent un double b~nefiee; '11s fe;.: res', partageoic::nt la . fucceffion -avec' leurs ondes.'· . roient rapelez a une fuceeffiondontils etoieritex-" par fouehes8:C J?-O'h par tetes,' per,ftirpes & non, per' clus comme plus 'eloignez, &: ils :auroiel)t encore: capita. §.' clim fiUus , in fine; de h£redit;qu~ ab in .... ' aut~ult de portions.qu'ils Eeroientdetetes ~,&.c'eft teftat. Aux lIiiht. & Nov. u8.· ..' ..

'. '. '\ ( ~ ,.", .... '.': ; f: , .

,_.;' "C C:C 'V.I. \ " .. i·

.-! 'La tdrJtc:.foccede,. a~e.c lir, enfo~s:ai;'freres; ";' ... Er ou il 'n'y arlra 'qft'une :b~·ptu(jel.1rs/ce~~dri· d~ftlht tu~viva~tes. ',' 'les cnfansdes freres decede~ne .l~s excl~!:'~n~>fle ~a' fucceffion.) "comme ... eu{fentfajc . leurs . peres s'ils eroient vivans;. -n'iais fuc~eder,onr par fOl,lczhes avec .le~rfdites cantes :~. al,lquel casles el1~ fans des fceurs .decede~s [liccederont. a,la ; repre[e'ntation : de leurs' meres pa'[ [ouches) comme·lesenfans;pcsfreres~··" '. " ;' ,

" .. ~ ".

En fuceeffion Il efr bien vrai qu'ellia ft;tcceffion 4es propres tant I • [anne. aj08te toujours Ull d'egre, femper gene rata ' collaterale les qu'it y a des males ou decendalls des males. les fil-' perfona graduv; adj ic;t; )1 ne fait point Ie degre' de' tantes I fucce~ent les lle fuccedent point; eela ne fe pratique point {on' pere quoi qu'il Ie reprefen,te , e'en: -par grace ~;:c fr~~esen a~~ pour, Ies,meubles, & aqu,ets en fucceffion col1ater~-', ~u'iI(ucce~e?: ?'lais, cette gr~ce & c~tte prer?ga~ meubles&aqu~ts. Ie (Ulvant cet article ',011, lei enfans des, freres de~. t.~vep ~pe~e," p.o~nt 1 exclu?on de Ia tante, qUI n'a

. cedezn'ont pas Ie drOIt d exclure leurs rantes, quor hell quen'pame.de degreenlafucceffion collate-' . que ees tantes e'ulTent e.te exclu(es par leurs ,fceres 'ralepour les aquets. ' ..

peres ·de ces enfans.· Lareprefel1tation qui>efr·une '. LaCoutume en' eet article rep~re en queI.que . fiction de'la·loi, ne peut rien cont,rela: verit~ de. la, . forte l'injure qu'elle a faite aux femnies, . en les ex:. '. ' nature ;'~lle ne peut pasfaire en un~fucceffion col-' ~luant de la fuceeffion aux propres, lorfqu'elle les laterale que celui qui repudie, 'foit· en pareil degre.. a6clare cap abIes de fuccederaux meubles & aquets _que Ie reprefente j alrill ie neveu reprefentantetant.· lorfqu'elles fontfreurs du defunt~ & par eon(equent en un degre plus,eloigne q~e la' tan~e qui vient plus prochesque les enfans de leurs fJeres. Cette rl:. fucceder de fOll chef, . & ,par con[equent ne pou- gIe, que la plG'ceffion aux mCftblc! & aquets do it tou~' vant fucceder que par" Ie bellefi~e de la reprefell- . jour.s apartcnir au plus proche parent • fans diftin­tation, il ll'a p~s droit d'exclure fa tante qui l'au.: Won de. [exc, efrfi generale & fi anciclllle,qll'on l'oit exclus fi la reprefentation n'avoit pas eu de lieu: nepeut l'abolir, quelqu'inclinati?n que l'on eut de Ie neveu ne peu,t pasreprefeht~r Ie degre de fein favorifer l~s males j mais 011 trouve nioiell d~afoi­pere, quiferoitla [eule & veritable cau[e de l'ex:", blir les droits qes [reurs du d6funt, en admettantla duGon, parce que Ie degre efr till ordre etabli par . feprefentation. & en apelant par ce moien, ks en.' la nature, qui eft tel que la generation d'une per- fans des (reurs decedees., .

CCCVII.

Cdr auqu~l Its. rnfans 4es fours fuccedem • . Les cnfans des [ceurs decedees. IJe fuc:~edent a. la reprefentation de Ictus meres

, . avec leurs ondes freres du defunt, mais bien fuccedent avec leurs tantes) s'iln'y ~ Cas auquelles Frere du defunt vivant· '

ellfans des [ceurs .•. deccdl:es [l1cce-" C '1 Il. 1'. • 1 r, , - 1'.-dent ,en collate- et artic e eu; IOrt Jufre , ear es lreurs etallt ,etant plns, eloignez • ne peuvent jamais lllcce~ rale :lnx meu· exclu[es par la loi generale, tant qu'il ya des der avec leurs olicles , . parce qll'il~ ne peu~ bles & aquecs. males oudecenc\ans' des' males, elles ne fOllt .. vent plus. fe prevaloir de' la proximite • q\li

apelees a la fuccdIioll . des aqlle'ts' qu'en venu feule donne le droit de fueceder aux mellbles .& de la proximite; de forte .que leurs enfans aquets. , '.: ':. . '

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DES SUCCESSIONS COLLATERALES; ART. CCCVIII. &c. '47'§

C c C 'V I II.

Enfucceftion de meublef ,aq~/tr &. co~quhs, il ny a preCiput~ Les' enfaos des [reres a~nez venans par reprefentation de· leur pere, oe prendront

autun preciput ou droit d'3indfe ,en ladice fucceffion de meubles; aquets & conquetS en ligne collaterale, au prejudice de leurs apc~e~ au tantes.

Ell fuccefIion .' Cet article a Ie meme principe que l'art. CCCV~' '. Cependantla C0\1tutne nelaHre pas de con(erver: AV:1l1t:1ltes de! ~oIlarel~l; ~es, en- Ceft ~!fez de prerogative aux enfa~ls de ,I' aille ~e quelques avantages' dans la: fi.n:ceffion anx aqucts ,It Iepre[enta~s I' a 1-fans ~e I a:n~ ne pouvOlr fucceder avecleurs~ncles qUl devolcnt a VOIr ceux qui repre[entent!' alne, loiJqu'il y a des fiefs' > ne en la ruc~e[_ plenn ,nr ~r~clput toute la fucceffion des aquets comme plus proches·· 11 les partag~s ne peuvent etre faits egalement, on ell lion dde~1 311 ucrs .. OlldrOltdallldTe, , ' . r ,'r' l' ft' '. d" 'I 11. 'h' <Juan I y a des allX meubles a- fUlvam la regIe generale du ROlaume, lans aVOlr ralt: e Imatlon au emer vmgt , & 1 el~ au C OlX fiefs. quctS & conq~ets encore l'avantage de prendre un preciput,ce qui fou_, de~. reprefemahs de .l'aille de prendre Ie fief', ell

vent priveroit, les. ancles on lestantes de, to ute la palant aux aut res leur part de l'eftimation; ce qui La tante ell: obliM (ucceffioli: C eft a!fez que la reprefentatlon Ie ra- n'a pas lien feulement entre les neveux & arriere- . gee de fa ire Jes

Proche pour fucceder & prendre part egale fans au- neveux quand its partao-ent par tetes, mais . auffi 'parrat,'ges, Cjlland A r 1 I & b I dJe .llccede avec cune prerogati'V,e d'JlnefIe. Suivant ces railO,ns M,Ol1':" entre es onc es talltes ,& eurs neveux, com- 1 s e l- d f

u r. d 'I fi "1' , e nralls u re-, fieur Cujas a fait diference entre ltlcceder a rolt de me 1 ut Juge par Arreftraporte par Berault fur Ie aine. rep ref entation ,jure reprtt[entationis, & [ucceder a d:~t article, par lequel il fut auffi juge que la tante droit de proxirnite & de primogeniture, /I,m pro~i- 'ctoit obligee de faire les parrages. mitatis & primogenitur£; lareprefentauona vema.. Mais comme en l'efpece'de cet Arreft la que£l:ioll Si les enfans de blement cette pui(fance de faire fucceder les en fans etoit entre Ie fils du Frere all1e & une tante, & Ia nic- la [teur ainee Olil:.

I I r.' d d' r I' . tet avanrage de' des freres avec, eurs onc es par reprelentatlOn e ce nne alitre lccur, on demande fi les enfans de faire faile VIes 'leurs peres, mais non pas d'exclure les ondes pour '·la fa!llr alnce auront auffi l'avantage de choilir, & partages par leur. leur donner toute Ia fucceffion. Jus repr£[entationis ' de faire faire Iespartages par leut tante pUlnee? tante pUlnee ~ . ~ hane tantl4m vim habet, uteo ;urc Jretus remotior COil dit pouda negative, qu'en cet article Ies ell-cum proximior~ in [ucceffione concurrat, non etiam Itt fans des freres a~nezvenans par r~prefentation de proximioremprorsl4s excludat. Vidc Cujae.l~ 2.. de leu): pere, ne prennent allcun preciput ni droit d'al-f.eud .. t. II. Hottom. ~£ft. Illuft· 3' & f· netfe : d'ol\ il s'enfuit qu'ils n'ont point Ie droit de.

,Par cette raifon on coricilie aifement cette cOlltra- fa,ire faire les partages, ou de choifir. all repolld riete, que Me Jacques Godcfroi s'imaginoit etre en- ,que par rart. CCCIV.la repre[entationa lieu; or Ie.. tre eet artiCle & l'art. CCCXVIII. fuivant lequell'az- benefice. de la reprefentationll' ctam point limite ni rie PCNt prendre un preciput lor[qu' il J a un ou plufteurs n:treint a certains droits, ceux 'qui viellllem a ce fiefs nobles. En cetarticle on n' a pas trollve raifon-. . droit" ant tous les avantages que la perfonne repre­.nable que les enfans de l'alne eutfem un preciput, fenteeauroit eus, ala refervedu preciput qui eft ex..;. parce qu'ils ne fuccedoient que par gra~e & par Ie cepte par cet article; & quai qu'il foit dit qu'ils n'onc benefice de la reprefentation; .mais quand I' alne y . aucull preciput oudroit d'aille!fe, cela ne doit s' en- '

, vient de [on chef & de fa propre perfol1lle, & ex pro- teudre que du preciput ; ce qui eft: Ii veritable, que L'ainc [lICC~- pria per[oJ'la, on ne faifoit den contre Ie droitcom- parI' art. CCCXXI. Ies reprefentans de l'a1uc ant

da~t eX propr~tf mUll, en lui donnallt un preciflut enia fucceffion des droit de prendre Ie fief, en paiant a leurs aut res co-perJona-,a un pre-, 'I 1 r. ill I "1 d I' /1" . ' ciput auX aquets. aquets) cornrne 1 en a en a iucce 10n au propre. lcrmers eur part e CnlmatlOll.

c C c r x. .l Or-dYe de [ucceder entre [reres & fours a leurs dtcendans •

Les [ceurs Be . Les fi'ercs excluent les. freurs, & les decendans des' freres excluent les deceodan; tes decendans des des freurs etans en pareil degre. fa:urs ne conCUl- , '. Itllt point avec Jcs males en pari- . Les [ccurs n' ctant apelees ala fucceffion aux meu- elles ne concurrent jamais avec les males en pari­tc de.iegre. bies & aqucts) que quand eUes font plus proches) te de degree . .' ,

c C C X.

En quels cas les Les paternels preferent Ies materneIs en parite de degree parernels prefe. -' lent les mater- Cene preference ell: dt1c au c8tepaternel, comme ie. plus diglle ; mais cettei'~gle eft limitee pal: nels. rart. CCCXII. & les fuivalls, jufqu'au CCCXVII. ., ,

CC,CXI.

Le Frere de pere Le Frere de pere fuccede egalemenc a vee Ie Frere de pete & de mete, fuccede ecrale-, 'c ' d s ,rr , - i . , ment avecle fre- Par l' Autent. ,taquc, • eom1f!uma e ueecJJ ... n double lien, il n a pas de lieuaux aqu~ts & con'-re de pere & de eos .folos tran[mittitur h£rcditM " qui ex utroque quets;& du Mou\in, fur l'article- 186. :dc 1.1 mere, aux meu- latere eonnex; runt. Sur quoi Chopin , de la pro- Coutume du Maine ) foutient qu'il a etc re~ hies & aquets, priete des biens d' Anjou. t. ;. t. t. a rcmarque tranche par.la phlpart de~ Coummes ; Tron<ton,

que ce1a ne ~'ob[erve poi~t aux pa'is. C~utu- article 340' ' .. . '. miers, au moUlS pour les bIens propres qm re- . i:ancien Droit Romain n'avoit Foint egard a la tournent aux' parens de La ligne d'Ql\ ils font proximite du cote de la femme, agnat; proximio­fortis; & en Anjou l'on ne conGdere point Ie res admittcbantur, §. 3. Inft. de leg. agnat. St-lee. & lien de cognation en la fucceffion des aquets; aU§.I.agnati autemjitnteognatipervirilis[exusper" & c'eft une maxime au Parlernent de Paris, qu'en fonas eognatione c011;unfJ:i, quaft a patrc eonnati.lta~ ~outes .Ies Coutumes, qui be difpo[ent point du ''Jue ~x fqd~m. .patre. tlflfi [r(ttr,s agnati funt; qUi &.

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tc frere uterin fuccede egale­melle avec lefre­Ie de perc & de meH:.

, I

De 1a loi Ju dOI/bte lien~

Definition des cnfalls lIterins •.

Arrd1: en fa­veut' des fIeres a1teIins.

-~,--- .... ~ I" - -----~---- ... ~~- -r··· .-.... - .--. ___ ~_. __ -:,.o...~. ". ___ "_"._' __ ~ __

/

i480 DES 'succESSlONS COLLATERAtES:I ART. CCCXII. confanguinei dicuntur , nee requiritur etiam ut even- Mais parce que la Coutume a dit feulement, que dem matrem habuerint: Ainfi Ie lien du c8te .'de Ja , Ie frere de pere fuc~ede Igalement avec Ie frere de pert mere n'etoit poilltcollfiderable, a quoi la Coutume & de mere, & qU'elle n'a point parle des enfans. du de Touloufe, dit Mr Cambolas., I; I.,C. +3' eftcoll-, frere de Fere;, on revoquoit en doute s'ils pouvoiel1t forme, quoi que Ie Droit Romain foit obfervc hors [ucceder; quelques-uns eftimoient qu'it l'exemple legardiage de Touloufe; & Ie meme M[ ,Cam bolas, . ,des ellfans,~u frere uterin, ils ne pouvoientvenir ~.,l;. raporte les Arrets quiont ju~e qge ,les oncle,s,! par reprefentation : mais Ie contraire fut juge par [uccedent egalemeni au neveu, tans. confiderer la l' An-eft de: Martel, raporte fur l' art. CCCIV. pluralite des liens, parce que Ie double lienn' etoii:' Cet: article etoit peu nece([aire , carne conGderant confiderable qU'enla perfonne:des frer:es & de leurs aucunement Ie double lien, ,on Ii'eut jamais doute enfans, mais qu'aux ondes & tant~s il ~toit tout-a- que lefrere .de, pere ne [uccedategalementavec Ie fait indiferent; puifque laNovelle. de J uftinien ne frere de pere & de mere ; ~ parce que 'la Coutume parloit point d'eux, illais feulement des f[e~es ~ de, en a fait, une. difpofition expre~e, quelques - uns fe leurs enfans., elle ne devoit point:etre etendue hors font imaginezque Ie frere de pere ne {uccedoit que ce. cas ;c'eft auffi Ie [entiment de M[ Cuja$ , l •. :z...par privilege, & que par confequeut fes enfans ne c. n. de· feud. En France ilne,s'etelld point 1tltrlt. pouvoient [e prevaloir de lareprefentatioll pour fuc~ filios frat rum. , ' I' ceder avec leurs i oneles.

c 'C C X I I. '

Le Frere uterin fucced~egalement avec Ie Frere:' de perc & de mere .

Les enfans du Frere de pete [uc­cedent par repl'c­[entation a vee leurs ollcles frc­res de pete & de mere.

. eet article atoujoursfort depld en cette Provin- re un remploi en fonds, & ainfi etant demeurez ce; ce grand panchant que nous avons a conferver meubles par fa negligence, il n'etoit pas jufie que nOll feulement les propres , mais'autft les'meubles lesenfans de fon [econd mariage en profitalIent;mais. & les aqu~ts dans les families d'ou ils procedent, a cetteraifon a peu de poids , car quand Ie remploi fait trouver fort etrange que les rile~bl~s & les aquetS eut ete fait, c'auroit ete un aqueft , auquelles ute­d'un mineur qui-ne pouvoient avoir ete faits que da rins auroienduccede comme aux meubles. Le motif bien provel1ant de fon pere, fu([ent partagez egale. Ie plus conGderable fut que Marie Touftain avoit eu

. ment entre Ie frere de pere & de mere de ce mineur, Ie ,tier~ des meubles d' Alorge (on premier mari) & & un Frere uterin : La mere en fe remariant avoit fait par confequent, Ie tiers de toUS res biens, puifqu'il·, a([ez de prej\ldice a fes enfans dupremier lit/ans en- n'avoit que des meubles, & Ies aiam portei, au Te[. tichir encore de leur dcpoliille ceux d'unfecond ma- tier [on fecolld mad, il eut ete dur que deux enfans ' riage; ce double lien unit plus etroitement les freres: du premier lit etant depuis decedez mil1eurs, les en~

Rarlt. eft gratia fratrum. . . . fans du Teftier euffent pris part a leurs' .meubles ; , . Matre diverforum ; ainfi Jofeph ~lVoit plus de ten- c'eut ete un double profit que Ie Tefl:ier & res enfans dreffe pour Benjamin, & lui fai[o~t donner une plus eu([ent fait fur les bieils du dUunt Alorge. '

, grande portion; . il eft vrai qu'it" lu,i devoit cere auffi Il eft certain que cdfant ces coriGderatiolls) l' Ar .. plus cher, parce qu'iln'etoit pas coupable ni C0111- reftd' Alorge feroit contraire a la Coutumc en cet plice de la barbarie de res autres freres ; &. c' eft article; auffi la meme queftion aiant ere renouvelee peut - etre de-Ia que la loi du double lien a pris entre Dubufc apelant, &, Guillaume & Michelle Pi­[011 origine. . . card intimez; la Cour jugea Ie contraire. Jeanne

Cependant comme.ell l'article precedent 011 s'e- Langlois ~pou[a en premieresn8ces Michelle Pi­toit deja departi du double lien, 011 a en moills de card, & de ce Mariage naquirellt Guillaume & Mi~ peine a recevoir lesuterins au partage de ces biens, chel Ie Picard : Elle contracca un [econd mariage

. qui n'ont point encore fait fouche comme les meu- avec Robert Dubufc ~ ~ont elle eut trois enfans qui hIes & les aquets. . . pClrtagerent la fucce{llOn de leur pere; fix mois aprt!s . On apelle uterins les freres & [reurs qui COllt llez GCfr,oy Dubufc l'un de ces ell fans cram mort, Guil_ d'une meme mere, ex eodem utero nati , non d'un me-· laume & Michelle Picard res freres uterills, deman_ me pere ; comme au cJol1traire confanguinei & germa- derent part a G~s meubles; les Juges de Louviers les ni fant fratres ex eodem patre nati,l.I.§.penult. de fuis en aiant refufez, fur leur apel aux Hauts- Jours de & leg. h£red. Confanguineos ejJe 1f1i fltnguine inter fe. l' Archev~chede Rouen, ils obrinrent Sentence a conjunW funt , Jic accipiendum eft ( fanguine) id eft leur profit; dont Robert Dubufc. aiant apele, il femine , eodem. Cujac. ad I. Adoptivus, de adopt. pretendit qu'il faloit faire diftincboll entre les meu ...

Par l'averGoll que l'on avoit comre les uterins, on bles que Ie defunt avoit aquis par fon. induftrie) & voulnt limirer leur droit de fucceder aux meubles ceux qui lui etoient echt1s de fon pere; pour les [el1lement aquis par Ie d6ful1t ; car il fembloit inju/l:e premiers, les freres uterins pouvoientetre admis au qu'ils prifTent part avec ceux qui eroient provenus de partage d'iceux, mais pour les meubles qui aparte_ leur pere. Berault fur cette queftion a remarqlle deux lloicnt au defunt de la fucceffion de fOll pere, & qui Arrets; celui d' Alorge dans l' efpece qu'il en propo[e, etoient encore ell efTence ,ils tenoient lieu de pro­a j ug6 que Ies meubles venans du pere, apartiennent pre, & il feroit injufte que des uterins elltfellt p~trl: aux freres de pere & de mere [eulement, & que les a ce qui procedoit d.e .leur pere, & que ce pate me! utcrins [ant exclus d'y prendre part: Au contraire it pafsat en une autre famille ; lem pere n'auroit tra­fut dit par I'autre Arre/l:, que les uterins [uccedoient vaille que pourd'autres, ils emporteroiellt Ie fruit fans di/l:inctioll aux meubles, avec les freres de pere ~e ~es peines , & leur mer~ leur feroit ~n.core ce pre­& de mere. JudIce par fOIl [ecol1~ manage. lis apUIOIent ces rai.

Pour l'eclaircHfement de cette matiere, & pour . [OilS fur I'alltorite d(.'!s chofes jugees., & s'aidoient concilier ces deux Arrets, il faut en rechercher la de,1' Art'eft d' Alorge q~i avoit nettement decide ]a dif~rence, & les motifs fur Iefquels celui d'Alorge queftiol1 'a leur avantage, nonobftallt toutes les peut avoir cte fonde : 011 en alegue trois; Ie premier; difcrences que .. l'on s'ef~r~oit d'y trouver a qu'iln'y avoit aucun immeuble en la [ucceffion\d~A- quoi ils ajoutoient encore la fav,eur du' do~ble lorge; & que ces meubles qu'ilavoit laiffez, tenoient lien, & que par la difpolition du Droit lescon.­lieu de propre aux mineurs ; Ie fecond, que Marie ,joints, ex utroque latere , [ont prHerez. aux uteri1~s ; T ou/l:ain leur mere & leur tutrice,avant que de ie re- / Authent. itaque. .mortuo, C. communi a de Succej[. De 1a faveur marier en fecondes noces au Teftier, avoit eu long_ Les intimez repondoient, que la loi cram expref- dll dOllble licll~ tems en res mainsJes deniers des mineLus fans ell fai- fe, -il n'ell faloit point chercher les motifs; que

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DES SUCCESSIONS',COLL'ATERALES, ART.CCCXIL '48£, fuivant 'tet article Ie frere uteri,; [uccede 4~vec le [l'ere. les ~uterins COIl joints par lecate de la 'mere; ~11profi .. de pere & de mere', & par Ie fuivant/e-s en[ans meme, tent aulJi~bien que'les freres de pere & de mete. f, , '

du [rere ttterin [nccedcnt avec leG enfans de pe~e &' , . Mr d'Argentre ~ art. 661< de la Col1tume de Bre .. de mere; que l'Arreft d? Alorge ne pollvoit, ecre tire t~gh.e) '::I, touche cerre qUdtion; il dit avoir ete juge en eon(equence) aian~ etci: rendli fur des circonftan':; que les meubles apartiennent aux 'parens paternels;, ces particulieres, mais que leurcaufe etoit, favora~ C:UTfI c()nfta~at per inventatia ; ea 'Per'Ven~fJe ad filium hIe, leur mere apres lamortde leur,pere aiant em:- defuc.ceJIirmepaterna', aut materna, ajoutant parem porte tous leurs meubles,. qui h~i furent laj(fez.ou~ eJferati~nemmobilium& ;;nmobilium I Mais la COll­ttefa pare par lesparensa ttes-vil'pri~",qu'elle a tume de Bretagnene difpofe pasexpre{femei1tcom~! portez a un feco11d m:lri'a vee un granddbti,aire ; de, me la notre, que Ie [rere uterin fuccede avec Ie [rere

, forte; que les il1timez: p!!uvent dire .que le~.meubles de pere& de mere aux meubles & aquCts. Par la loi ,. dont it s'agit, ont ete aquis,deleur propr~ bi~n ,:au, quodfcitis, C. de bon. 'qu£ lib. in p'r/r: pat. c(mft. Domi;., furplus la Cot1tlime ne. fait point de diftintl:iOI1 des; nium eorum qu£ a rnatre vel ab ejus. linea pervel1erint meubles, ellene ditpoiht qu'il y ait ~ des ,,!cubles ad neporem,n'oh ad It'llUm ,fed adpatrem pertiim)~fl!" propres & des meubles aquets'; & neanmoins ,fuivant: trueru ta",en avo referVato. La rai{t;ll1peut etre pa­le raifonnement del'apelant; il faudroit nece{fa:i.:.. reille, que les meubles venus.du tote du pere) apar­remellt admettre cette difiinfrion.La Cmltume dans tiennem a la mere ou .a. ceux, qui font conJoints au Ie Titre desSucceJlions au Propre .. a parle·de la fuc. deful1t du cBtede la mere. ;,,' , celJion au propre tant cnligne dire6l:e, que collate.. Par Areeft du? de MarSl617. Ie frere utcdn ' rut te frel'e \.\tcrin

rale, fans faire aucune mention du meuhle; ,&dans , re~ll a partager, avee [on frere· uteIin les' meubles fr~/eag~t~;i~C ~~~ On (llccede a.n" ce Titre des Succeffiotu' Collaterales aux ,meubles &> vemis,du cotedu!eere." ' meuble's venusdll ,

1l1ellbles & aux A 11 " I' hI " L ,. I' 'I l. ,I d • A 6 .' aquctsen unemC. aquets;e ~ a lO1l1t es me,u es ,aux,aquets; pour, a,meme C10 e a ett:.encoreJugee epms. 11 ert coc<tdu pcre~ me i\1anicre. montrer quon [uccede aux uns & aux,aucres, en une Marchand a Rotieh; laHfa un fils & tim! fille, tout fall

IDe me maniere ; ~ s'il y avoit des meubles tenans na .. : biencohliftoit en meubles fans aUCUl"iS immcubles, ture de prop res , & des meubles tenans nature d'a .. ~ qOlu'f.1.veuve nommee Dugay eut Ie tiers, les, deux. quets, quand un homme laitferoit ·des meubles &, autres tiers furent pour les enfans ,mineurs : du [e­divers lu:ritiers ,il Jaud(oit lever (ur fes meubles.' cond mariage de cette veuve avec Alexandre~naqui_' ceuxqui [eroient proven us, . du ,pere ou des, parens: rent, deux filles i Ie filsdu premier litetant mort en' f

pa~ernels, avant que l'heritier QU~ meubles put minorite, Ie tuteu.r de la[ecur depere & de mere de~ ·avoir, d6livrance d'aucuns meubles les meubles manda:tous les meubles apanenal1s a fOil frete ~Olla" [e. perdent, fe changent., & [econ[ument ; ils Jointex utr~que latere, comme procedans de la fll!:. 11' ont, POillt de lituation fixe, & certaine, par con~,~ celJion de leur pere : Alexandre pere des freurs uteri­fequent onne peut leur faire prendre fouche dans nesfoutenoit,qu'ils ,.dcyoientetre par~agez ega:lement' une famille ; ilsn' ont point de fuite, & les heri.. avec les freurs utennes ; Ie Viconte ajugea la fnecef­tiers au propre n' ont point d' a6l:ion pour e,n, dem~n-' li011 ala recur de pere & de niere; Ie Bailli Ord011l1Cl der Ie remploi, & cepelldant en admetant cette dif.. au coi-itraire, que les fecurs uterines y auroient part tinCtion de meubles propres & de meubles aquets ,eg~le: Sur l'ape! d~la[reurde pere & de mere; i'in­n faudroit faire UI1 remploi de meubles fur des meu- time repondoit, que la Sentence ct9it canforme a la­bles : On tomberoit encore dans cette abfurdite, Cot'ltume, pui{quela !cturutei-i#e [ucctdc Igdlemeni: queles meres: [eroiem privees de la fuccelJion aux, ave~ la, [reur depere & de mere:; art. CCCXVI. meubles de leurs propres enfans ; car 4 les' meu- qu'jl n'y avoit aucunedifihl6l:iol1 entre les meubles: bles d'un mineur procedans de la fucceffiol1 defoll Par Arrefl: en l' Audience de la Grand' Chambre, du ' pere ~ lui tie,llneut lieu de propre, s'il predecede fa 17 de Juillet 1636. on mit fur l'apel hors de !=our; les .. mere " ils retourneront aux parens paternels contre parties etoient Raulil~ Aubert & AI~xandre " plai- ' la Coutume & l'Ordonnance. dans Defchamps & de Cahagnes. . '

La raifon qui porta nos Legiflareurs adonn,er Bien que la repre[entacion ~ait lieu au p~emier part aux uterins enla, fucceffiol1 de leurs freres) fuc degre " neanmoin.s pulque Ie' droit des merins il' efl: Lesenfallsdil que les meubles des freres venus de la [uccelJionde point favorable, on 'ne l'Ccend point au de':'la des frere,me'rin pAr

leur pere, n:ont pas ete aquis par leur pere fClll,mais difpolitiolls formelles & exprelfes de la Coutul11e; ~~,fi~f::I~~~~n~ aufIiparla l'nere, parle travail commun, parl'indu- c'eft par cerre raifoll que l'on a juge que Ies en, ;!Vcdeur..s 'O{ldes~ firie & Ie foin de I'un & de l'autre conftant leur ma- fans dl1 Frere uterin ne peuvent s'ejoiiir dll benefi-riage, ex collaboratione • ex induftria, ex falertia ce de la reprefentation pour [ueteaer avec leurs on~ Htriufque,conftante matrimonio. 11 eft donc jufteque des.' ,

Jeanne Limare, femme en' premieres 'noces de Guillaume Cavelier.-" : I '

Nicolas Cavelier " Eftiel1ne Cavelier : Nicolas demande lalucceffion de [on [rere Efl;icnne.· '

ta Codtlltne'el1l'artide, CCCX. etablit une regIe generale, qu' enpltrite de degre Les paterneis prlferent les maternels; elle y aporte une exception enl'arti'7 ele CCCXIl. Oll elle fait concurer Ie Frere 'uterin qui n'efi que parent maternel) avec'.le frere'de pe_ re & cde mere; mais elle en demeure-la, & 11'ad­met point Ie neveu maternel e1iconcur~~nce avec l' anele qui 'Ie precede de ligne & de degre : La repre .. fentatio11 introduite en l'article CCCIV. n'a lieu

'<.Iu' aux fuecelJions Oll l' on eft apele diretl:em'e11t) & Oll il n'y a que la {eule diference dudegre ; mais en cette efpece i1 s'ell rematque deux, l'unequel'ol1 feilldroit les enfansdu frereuterin ejufdqm flemma-.

Tome I.,

,

Ik en (econdes noces de Nicolas Theodale.· '. " I

Michel Theodale. . ,.' ~ ,

Charlote' Theod<lle ) 'lui pretend ",voir part '.gllie Ii la fucceffion d' Eftienne [on oncle Hterin~

tis, pour ctre difpenfez de l;article CCCX.,01\ ie' paterne! precede 'Ie matenlel i & par l'autrc on~fein­droit el1core qu'elle (eroit ell ineme ligne ; COIl?l11e, reprefentant fon pete: or il eO: impoffible <Jue d~ti;c' fictio.ns concurent it. la rnetne chafe; irnpoJ!ibile eft autem duas ftC1:iones 'ctJncurrere circa idem. Pat cette raifoh Charlote' Theodale fut debolltce de fa de-

. 111ande'; & la-,luccelJib11 des 111eu\)les & aqtt~ts d'E(­tienne Cavelier ajugee a Nicol~s [on Frere ; par Ar-telt aU raport de MrJe Bl'un,du 2~ de Mars 1(13'7. Pareil ArreO: fur ce fait. Jean Getr.nail~ ayoic UIl, "

Frere de pere & de'mere ) ~ un autre frere de me. Ie ,[eulement, nommeH;tlbour. -Jeail Ger'll1aVl p ~ .

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. 48i' DES. SUCCESSIONS COLLATERALES, ART. CCCXIII. txc.

Les enfans du frere uterin font exclus par I,eurs oncles fferes de perc & de mere.

ceane mort, Ie fils de Halbout pretendit partaget fa de Couvert ~ & Ie Prieur 'de S. Gabriel etoient fce.res [ucceffion avec [on oucle , frere de pere & de mere: de pere'& de mere ;,& Ie S[ de Meamix etoie leur, pour [outenir [on droit ',iI aleguoitque laCoutume Frere l.ltetin : 'Ce Prieur deS; Gabriel' aiant etc tue" admet la reprefentation au premier degre;' & puif., les SIS de Creulet & de C?uvert fes freres pourfuivi-, que la CoutumeapeUe les enfal1S des -freres merins, rent Ia vengeance de fa mort ~ & obtinrent une con­pour fucceder avec les ellfans' de pere '& d~ mere )~ a" damnation d'interhs contre les cou pables : Ie S( de plus forte rai(on les enfans des uterins pouvoient ve- Couvert etant'inort, Meautix prctendoit part a cette !lir a Ia n:pre[emati6n de leur pere; que la diferen~ por'tion d'interets qui eut apartenu au Sr de Cou­ce entre lesperfonnes conjointes par un double liel1,,: vert, comme'a;un droit qu'il avoit tranfmis a res & ceUes qui ile l'etoiem pas , n~etoit 'poil1tre<;ue en' "heritiers, 'I. qUi injuriarum iff. de in}ur. qu'il ne fa­cette Province non plus qU'a Paris:, Louet, &c"Bro-·, Ioit plus,confiderer la caufe & I'origine de ces inte­deau,l. S. n. Il.fublatum eratduplicis:vinculi b,'eneft,;.; rets :;que ce'l~'ctoit,plu~ Ie prix. du [ang, pretim» tillm. Germain repondoit, qu' 011~ fi'av'bit apoi:te.que fanguinri, mais tin pur meuble en'I'erat qu'il [e trou­deux exceptions ala regIe generale etablie par'I~arti..; voit lors de la fucceffion cchae. Le Sr de Creulet re­de CCCX~ la premiere poudes u,tedns , &la fecon,;. pondoit, que tet interell: ne regardoit que ceux de lao

. de pour les enfans des uterins ; horsces deux: cas :il famille; don,-le Sr de Meimtix 11' en etant point, it s'en faloie tenira la regie, ,fans en faire une.exten .. · ne pouvoity prendre p~ft, l.qudljitum, D. defepul .. ' Jion pour un [ujet detavorable, co'mme font les ute.. c/,ro; Molin. II fut dit par I' Arrell:, queles fommes· rins ': Par Arrefr en la Grand' Chambre, du villgt- ajugees ,'pour les provifi~lI1s & frais fUlleraires Ce-

, troiGeme d'AoutI647. la (ucceffioll" fut ajugce a roiem partagez egalement ;\& pour Ies intercts de Germain, plaidant pour lui Coquerel , & Ie :Febvre l'homicide,· Meatidx enfut deboute.Par Arrefr en

, pour Halbout. Ces Arrets peuvent fervir .de Regle- l' Au4iente dela: Grand'Chambre , du 17 de Decem- ~' 'Arrel1: qui pr~..; ~rre::lt, qu'a- ment au defaut d'un article expres. ' bre 1649. till Frere 'uterin a etc prefere en la [ucce(.. r~~ea un frere Utr

p;e! 19, ans on ,Au proces d'entre Me Francois Vautier Pr~tre, & fion des meubles &' aquets, au 'pere,,&decharge. de fucc:f!~~~e d:~ a n en pOInt rece- . ' '11' ,If" ".. , I bl 'I / 'r 'fi ' vabJe ~ fe pour- ,Jean Vautler, C?litre M: Gu~ aume Gnp ,Allelleu~ a ra/porter' es m:il es dont 1 etOlt lal l: I Arrefr fOll- meubles &aquecsa "t:Olr COl!,C un par.' Vallongl1e, on Jugeaqu apres 19 ans lefdlts ,Vautler' de fur ceete ral[on, que fuccedallt avec Ie Frere de' " ~:~e e qUI adll,lec n'etoient pas rece.vables,a [e p?urvoircontr~ un par .. " pere & de. mere, ildoitexclure.le pere, par~e que Ie

f . nfan~ ,d{i un ta,ge, padequelon aVOIt admls ies enfans d un Frere '. Frere utennexcluant 1", [reur paternelle, & Icelle ex-, re.e Utertn a uc-' , '\ fi d I 1 Ii d . I I' . 'II d' I' /,', fi' / ceder avec leur utenn a ucce er avec eur onc e rere de pere &. e c uant . e pere, ,I' e olt exc ure; car 11 Je UlS prefe .. Ollele frere de pe- mere, de 'celui de Ia fucceffion' duquel il s'agi(foit. ' re a celui qui' v:ous e£; prMere ,a. plus forte raifon Ie & de mere, Sur cette matiere de la [ucceffioll desuterins ,vous [uis-je'preEere ;, nam ji'vinco vincentem te iI

Si I'article 3lJ' qui, rend les en­fans du frere ute· rill capables de fucceder avec les tnfans du frere de pere & de mere, a Eeu pour les en­fallS de.la fa:ut imaine l

cette quefrioll finguliere s'ofrit ,en l' Audience de Ia: potior; ratione vinco te , plaidans Coquerel & ,M£' ,Tournelle, Ie 2.4 de Mai ,161.4, Les srs de Creulet, Giotmaintenam Confeiller en la Grant!' Chal1lbce~

c· (> C X I I .. I. , '''"

Les enfans dn Frere ute'rin en premier degre) fuccedent avec les enfans .du frere 4e pere & de mere., '

, On a derilande fi, ladi(po!ition de cee article qui eXlruln:er les motifs de la loi ) & etltrer dans [011 e( ... rendles enfans'du Frere ut~rin cap abIes deJucceder p,rit~ & I'apliquer & l'erendre a taus Ies, cas Oll 1a avec les enfansdufr,ere de 'pere & de mere $ doitecre rai[on de decider [e trouve pareille, ne jus in littera­etendue aux enfalls de la freur uterine; pour [ucceder potius quam in ratione cimftftere vjdeatur J Comme Ies avec les enfans. de la [reur de pere & de mere ~ faits font infihis, il feroit impoffible aux Legiflateurs , Cette caufe 5' ofrit en rAudiellce de la Grand'Cham- ' de les prev6ir,&?e Ies declarer to us dans leurs loix; bre, entre Andre de Lepine apelant du Bailli de nequeleges ,neque S enatufconfulta ita fcribi poJfunt, u~ , Caen , & LoUis & Pierre Bonnet, intimez :Je ,dis omnes cafus qui quandoque inciderint comprehendan ... pour I' apelant, que quoi que la Coutume n'eut point tur ;fed fufficit ea qUal plerumque acetdunt contineri , repetepour les enfans de la freur uterine ce qu'die t. 10. if. de leg; que fi cela s' ell: dit des Loix Romaines, avoit dit pour les'enfans du Frere urerin)· ce cas nean- dOllt neanmoins nous avollS talit de voll11nes , ce (\1-moills devoit etre Cuplee,. pui[que Ia rai(on ctoit ega~ . plement d'un cas a l'autre doit cere permis dans une Ie; 1a Coutume en!' art. CCCXVI. a donneaux [reurs" Coutu me qui contient G peu de marieres. Durandre­ucerines l'aptitude & la capacite pour Cucceder avec pondoit, que les cllfans des recurs ucerines n'ctant

, l~s [ccurs de pere & de mere.; Ie Frere uter~n,?'a poil1~ poim ex~eptez. de,la re~le genera,le C~n~ellUe e~11'art. d avantage fur la ~reilr uterll~~ ,c~acun Joult parmi CCC.X. II Falolt s y arreter; ces ~lrpo~ltlOns qUI ape!­t:eux de fon [exe dune' condltlon egale ; Ia [reur de lent les freres & 165 [reurs utennes a [ucceder avec pere & de meren'a point auffi de prerogative furla Ies freres & les [rel1ts de pere &de mere, ll'era'llC Treur de mere feulement::· la condition donc de ces point favorables , & ,'ell: pourquoi on ne les a ja­'per[onnes etampareille, & la Coutume n'y mettant mais etenducs d'uncas a un autre; & fi c'eut ete aucune diference, le cas omis doit ctre ai[ement fu- la pen[ee des Reformateurs, aprcs' avoir parle des plee par l'identite de raifon & de faveur , cUm in ali- ellfans du Frere uterin , on l1'auroit pas manque qua c'aufafententia legis manifefta eft, is qUi Jurifd;. d'ordonner lameme chofe pour les enfans dela [~tlr ttion; pr£cjl-, ad jim ili a procedere atque ita jm dicere uterine, mais 011 ne voulut pas deroger en ta,nt debet, Cell: -1<\ propremem Ie ,devoir & la foncHon de manieres ida, regIe generale etablie pad' article ,l~plus impo,rtal1te des Juges [Quverains , quine doi~ . CCCX. Par Arrefr du 1; de Fevrier 166%.. on mit vent' p~s ~' at'acherfcrupuleufement a la,lettre, mais' fur l' apel hors de Cour~

c c C X I V.

Le Frere de pere 9lJ d~ mere feulemenc prefe're les fa:urs. de pere & de mere' ..

, On a fouvent reclame' cpntre cet article, car on ,les freres ute· trouvoit fort etrallge 'qu~ les JrelUs de pere & de

~ll1i exdcluentelc&s ,mere fu(fe'ntexclufes,: par des merins , des biens qui la:UIS e pel 'd 1 .. '/ '

, ~e mm! .. provenolellt e" eur pere & me.~e; lle~n~OlllS

cet articie . ell li contrairea leur pretention, que I' oh n'a: pu juger enleur faveur , Comme on raprend pat I' ArreO: d' Aubert & d:Alexandre que j'ai re~ marq~e., fur l'artic!e"CCCXII.

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DES SUCCESSIONS COLLATERALES, 'ART.CCCXV. &c. '"483,

, C~C 'C X v. So:ur tie pere La (ecur de pere [uccede egalement avec Ia freur de pere & de mere~

Jucccde cgalc-mellt avec celie, Cet article n'efi: pas defavorable a cau[e de l'agnation qui eft entre la [ceur de pete, & la fc:tur de' de, perc & de me- pere & de mere. . IC.

c 'C C ,XV I. , " .

Sa:ur uterine La freur uterine fucced,e egalemenc avec Ia recur de 'pere & de mel', e.

[uccede egale- Pui[;que, Ie Frere uterin etoit admis· a fucceder f~ur uterine avec la freur de pere &, de mere ~ ment avec celIe 7

de: pm &de me_avec Ie {rere de pere & de mere,' il yavoit beau-qui n'etoit pas fi favorable que Ie frere de' per~ IC. coup moins, d'inconvenient a taire [ucceder la & de mere. .

tn path e de

"C:C CX V I I ..

Les mdl~s prefirent les fe'!lclles en pttrite de degre. , En ladite 'fuccem~n , iI' y a. reprefentation de fexe : & les decelldans des freres

prefereront les decendans des [reurs erans en pareil degre.

I'

dC(Tre il y a re-' L fill r' r . , II 1 I' ' ' , . t' ; fill d' d!l pr~(entatiOll de \ es es ou lCl:UrS ne lOnt p61~t ape I:es a lUcceM ' atachee au fexe du mAle,de lorte qu une e ecen Ul:

Texe, & les de- 'aer que quand elIes Jont pIus.proches que les ma- d'un frere l'emporte meme fur uri male d.eeendud'une ta fille d'un cendans des mates Ies, comme on l'aprend par l'article C C C V I.f~ur,lor[qu·elfe eft~n pareil degre; carla Couturne a ~~filse:'!I~:~~~~ {~Iltpteferezaux : mais en parit6de'degre il y areprefentation de dit en termes generaux, que les decehdans des fretes. en parite de de­deccl~::ans des fe- ,-[exe; & c' eft pourquoi lei; decendans des D.lales font fans diftinguers'ils font males ou fe~elles, ptlfer:nt ~,te, ee qui a auffi m. :toujours preferez aUX:dccendans des {a:urs~' les decendans d. es r~urs etansenpaml degr(:ce '~U1Je !IC.lI aux [ueeer-,

1 {i fi d'~ d' d fi" ,. ,', r , ' \ 1 fi 1 ' d lions en proprc I u tetre ecen il d'un retepourexdure lepratlque meme en fucc~ffion aux propres,otL a, e, e • ~ecendan~ de la [reur ,;' cette, prerogative,n' eft point, ,.r alne a les me~es a~antages que fOIl pep: aurolt eus.,

c C C',XV~l 'I I. '

Pd:ltaiesdud~uhs entre '[reres.' ,. Partage d,es,

'meubles &aquets.. " Les' {reres partagent,.entr'eux egatemenc la filccemondes meubles ~ aqu~ts &. con.: qu~ts immeubles, encorequ'elIe" foie ficueeen Caux& lieuxtenans nature d'icelui i

fauf toutefois Ie droit de pred.puc' apartenartca I'alne', ou il y ~mroic un ou ,plufieurs , £efs nobles. ' '. ,',:,' .:': ,... . '

:, 'C' C,.c X 1 X.

A quetsn'~~gm;n;;nt ,l~ 'preCiputde l'a2ne. , ' Et G 'en Iadite (uccelIion il y a prop~es qui' [oient partables et'ltre m~mes lleritlets; 1~a1ne !le pour~ pr.endre qu'un precij>u[ fur toute Ja malfe de la fucceffion. '\

, "

, . Potir~0tnpre'ridre le~ .. articles C G eX v II 1.& 'pouvoient avoii: depart ~Hi l'ropte; mais felitemetrt ~C C C X I X. it faut ks joindreen[emble, Ix void au" aql1ets ) fi bien que 1'011 il'~tbit pas aux tef.l1i~s , leut [ens. La fucceffion d'ull Frere defunt qU,i [e p.ar- . de eet artiCle CCCXJx.' qui contient ces [ermel;', . tage entre freres; confifte en meubles & aquets [eu- "s'il Jitpr'~presqtli foient partllbleselitre mimel hert .. Iement ;ou il y a des aquets & des propres de cl'erne 'tiers: Otcomme les utei:ins prennent pa~t dans les

, niuure, divifibles elltre tOllS cesfteres, qui font he. ,aquetS, il n'ewit pas rai[onnable que l'a1ri~ des fre .. tes ~reres par- Jrit,iers de meme qualite, cju!de;n nat~rt: ~u fre- 'res de perefi~y eut rie'11~ quoiqu'il eut pds unpred:

,taseotcgalc=menc ~mer cas les freres partag~~t egale~~nt, s 11 n Y 'a ,Plit au propre "parce que fon exetuhO!1 eut pr05tp. lC~cl~eu~!ft ~ a; qu;l,que fief, ~n c,e ~as 1 a,lnc pe~t Ie prendre,par . 'hotl f~u1erne,nta(es ~reres de p,ere & de,mere; mats ~uelq~e fief. y pre~lput, & ceftla dl[poGt1~n delatt. ,CCCXVHI. 'auffi a (oil'fr~~e utenn; & vOlt~ la ,vemable efpece

, malS fi dal1s certe [uccemo1111 y a des propr,es pat- d(! l' Arreft cite, par l?erault, qU111e Juge pas comme L'aM ne prend 'tables & des aquers, l'alne ne pouia prendreun'pre- 'ill'a eeric', que 1'alne qtiiprend preciput au prorr~,

<jtl'un preciput an' Ciput au propre ~ & un preciput ~u:tine' pirt aux 'pelit encore prel1dre part auic aquets ; mais on jl1gea f~~P:: ~l~a~ud~" aquet~ ',.ou bien pr~ndre ~nprecip~t, ~ux ~quets,:~ qu'entre-d~s frer~s de'p~re & de mere', & des i.jterinS'~ la fl1CCC.ffiOll ,un,precI~u~ ou une part aU propre ~ 11 n~J5eut aVOlr,on pouvOlt ~vOl,r preelrut.,flu p:~'~pre, & part aux:

q\l un pteelpm fur tonte Ia maffe de la fucceffion'; .. aquets ; &'tant sen fautqu on alt Juge ce que Be­& en prenal1t, ce preciput ,'i ou fude propre ou "fault' avoit dit';, que te contraite a etc depuis d,kid6 [ur les aquets , iI' n'a plus rien au iefte. 'Be- 'entre lesSid.lrs de Deffon, au raport de MOI1Geur rault fnr cet art. CCCXVIII. ci~e 'uilArrefi: qui 'du Pleffis-Puchot'; Ie';o de Juillet!610. II tut die doit avoir juge, que l'alne prenruiiun precipu~ en 'parcet Arreft,'que l'alne qui avoit pris preciput au :Ia [ucceffiO!l au propre:, pouvoit eiicore prendre ,part 'propreen une fuceeffion collaterale,n' avoit rien :tux aux aquecsdu freredecede, mais il n' a pas enteridhaquets, &'1'01'1' ca(fa nne Senten<:e arbitrale rendue

'cet Arreft; il futrendll entre Guy de N~tifville Ecuiet,par Moi)Geur Ie Prefident d'E£l:alle-viUe , qui avoii: 'Sieur de Cleray & de Mefange , c'etoient des frere's 'ptononce,aucontraire; &lors de cetArreft,la Cout : ~terins, qui par confequent n'etoientp~s,de memes 'vic fur Ie Regiftrecehii ,que' Berault avoit cite, qU,i "heritiers, ejufdem'naturt; 'Cat lesfreres uterins- ne ;neIe c[ouva pas conf6rme;a ce- qu'il avoit ditdell

lom~ I. 'P pp ij

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'484 :,DES: SUCCESSI 0 NSC 0 LLA TERALES, ART,' CCCXIX. parties etoient Fran~ois de Delron apelam,& Claude' & les aquets etam echUs a memes heritiers touS ca~ de Delron illtime, ' " pables de fucceder aux prop res & aux aquets " ne

Autre pareil Arrefr rendu en I' Audience de la' compofem qU'une feple [ucceffion, & que la Cou­Grand' Chalpbre ., Ie vingt - <'luatrieme jour d' 4 vr.iL 'tu,m,e ne ,do11l1e poim: deux, preciputs oudeux parta-1693. entre Charles. Antoine Davy Seigneur de Fer- ges dans, une me me fucceffion; comme au con­manville, 'apelant; & Loi.iis~Fran~ois Davy ,Che-,traire) ,s~il, y a ,<bns Ia fucceffion collaterale des valier) & Bernardul Davy Abe d' Anfreville, in- propres qui ne fulfent point partables entre inemes times~ heritiers, c' eo:-a.-dire ou partie des pUlnez font in.

Sur ee fait. Pierre Davy Seigneur de S?rtauvi~~e., ,,~af~?les,de prendre aucune pa~t, l~ pr,eciput que avoit lailfe quatre fil,s, Charles - Fran~ols Davy, 1 allle prelldra fur les propr&S,l1 empecher<l. pas qu'it Char1es-Antoi~~, LoUis'. Fran<tois ,,&Bern~rdiI?-. ,ne p'ren~le. preciput ou part dans les aquet~, parce;: Xavier; fes biens aiant ete faHis reellemem, fes qu'yaiant divers heritiers, lei propres & les aquets enfans eurent pour leur tiers : coutumier les ,fiefsne compofent point une meme fucceffion .. & e'efl: d.~ Gourbefville&' de Jermal1ville ; Ie pr~mier fut l'efpece de l'Arrt;:O: raporte par Berault dom il a ete ehoifi par preciput par Ie Sieur Marquis ,d'Anfrevill~parl~ ci.delfus. Par Arrefl: la Sentence fut confir-aIne, & Ie fecond par Ie Sieur de Fermanville, les mee. ' deux pu~nez n'aial1t eu qu'une penfion a. yie; a I'e-, On ne peut revoquer en doute que quand la, fuc­gard du furplus des biens dudit Sieur de ~ortauville ceffion des prop res & des aquets echet a de memes decretez , conlifrant aux Terres d'Anfreville & de heritiers, qui ont meme titre & un meme droit, &

, HieviIle, ledit Sieur Marquis' d' Alifreville a1ne re.' ! que le.s propresfont divilibles entr'e,ux, on ne la'(;on­,tiraa droit de fang celle de Hievil!e, & fe rend it £Idere en ee,cas que eomme une'feule,& tneme fuc­ajudicataire de la Terre d' Anfrcville; &ctan~ de~ cemon: la CoutUme s'eli eO: expliquee ouverte,.. cedC en 1691. illailfa pourpropres les Ter~s de ment partet artiCle; en difant que s'il J It propref Gourbefville & de Hieville, & pour, aquets la Terre qui foient partables entre memes h~ritiers~ l' atne ne d'Anfreville : Le Sieu[ de Fermanville aine des trois poura prendrequ'un prf'iputlur toute la maJfe de [" pllinez aial1t declare eri J ufrice qu'il prenoit par pre. fu,eefJion. ' , ciput dans la fuceeffion ,aux propres'la Terre de " 'Mais il eft maI-aifede eomprendre Ie fens de ces Gourbefville ~ il en fut envole en po~emon ; lef. parol~,s,s'il J a propres qUi {oientpartabLesentre me. d.its Loiiis-Fran~ois & Bernardin Davy pUlnez aiant mes h~rit-#rs; ear puifqu'il y a des propres partables

, ete re~us opoCalls Cotltre eetee optiOll, il fut dit par entre,memes heritiers, .il fautabfolument qu'il yait ,Sentence a. bonne cau[e leur opolitiol'i ; & fans avoir de.spropresqui t~e [oientpas partables : d' 01) il s'ell­egard a l' option faite parledit Sieur de FermailVille', fUlt auffi neceifatrement, que £I lorfque les propres ordonne qu'iln'aura qu'un preciputa fon; choix, fur ' f()nt partables, l'alne l1e peut prendre qu'un preci. les meubles & fur les aquets de la fucceffion du-' pudur toute' la malfe de la fllcceffion; lorfque les dit Sieur Marquis d' Atifreville. Le Si~ur de Ferman- propres ne font point partables, [a c,ondition doit ville aiant apele de cette Sentence; ,ils'aidoit de, cet ,eere plus avantageufe : autrement la Coumme fe­artidequ'il expliquoit ,en cette maniere; que rar les roit inutilement & mal a prqpos eette diQ:inCl:ion, CI1-

propres parcables, entre memes heritiers" i faloit tre les propre! parrables &non partables , fi la condi-el1tendre les rotures, , auquel cas il n'y avoitpoint tion de l'alt1eetoit toujoursegale" foit que les prQ., deux preciputs pou~ l' a~l1e ; & que par confequent" pr,es foient

e divlli~les ou nO~l divilibles.Comme on ne

quand it y a des fiefs qui forit propres non partables, peut dire que ces paroles foiel1t fuperflucs ,it faut ne-

Si par les pro­pres partables en­tre memes h.c:ri. tiers. on ne doit '(mendre que les lotures l

l'alne peut prendre preciput dans les propres', & pre- cett'lirement leur trouver un [ens qui foit rai'fonila_ dput ou part dans les aquets. Les intimez repon- ble, & rechercher comment & quand il peut y avoir doient, qu'il ne pouvoit avoirqu'un preciput dans dans une fucceffion des 'propres partables & des pro. toute la fucceffion, foit fur Ie propre , foit fur les pres non partables, & comment encore ceux qui fuc­aquets a fOfl choix; ear quoi que la .fucceffion doiltcedeqt a une perfoll11e, peuvent ctre reputez memes il s'agit foit camporee de propres &d'aquecs, par . heritiers, ejufdem form£ & natur£, pour ufer des

, raport a'udit Sieur Marquis d' Anfreville , qui avoit termes de Bartole, fur la 1. quoties, C, de hued, eu ces trois Terres~lobles a divers titre~ ) 'l'~ne ,Inft.-it. '".. .,," comme legitimaire, & les de'ux autres par retrait 'Nous trouVOllS aifcment quand & comment les & par aquiGtiol1, ce n'eO: p~urtant q~:ulle meme,fue- . propres font divili?l;s; cela ,arr!ve lorfque la fuc. ceffion, partable ,entre memes hen tIers , to us ega. ceffioll du pere a ete part agee ,egalement entre les Iemellt capables de, [ueC,ede.r aux, prOp~es .& aux . freres, &,que l'alriell'a point pris de preciput; car aquets " ~, l'<>n ne peu~ eoncevoirnclturellement . alors un frerell10lt~a?t fans enfans , les p;ropres deux preetputs en une meme [ucceffi.o~l. L,es) artiC!es font ,partablesentre 1 a1n6 & res freres; & ,e, eO:' ell C~CXVIII. &~CCXIX.decident cette'queO:ioll; ~c~casque s'~l,ya,des p~o.pres & des aquets , l'al116 fUlvant Ie pretmer, en fucceffion collaterale les fre. lle peut avo,u quun preclpUt furto~lte-la malfe de la res parta&ent entr'euxegalemcntles meubles,aquets,fucce~oll. " ,', A , , "

& conquets immeubles" fauf toutefois Ie droit de Suivant l'art, CCCXLJ. 1 a1l1e ou autre aiant pris preciput qui apartiem a 1'alne ,?t\ il Y auroit un ou Pr.eciput, avenant la mort de. rUIl des pUl~lez, ne lui

, plulieurs fiefs nobles. . " ". " peut [~cceder en quelque chofe que ce [Olt; & p'l-r

On ne peut avoil: deux .lHecipurs dans une meme fuccel1ion, {ui­vane la COlhume de Normaodie.

~and il ya di­vers heriticIS,lc:s propres & Ies a· <JuetS ne compo­fent poille une mcme fucce[­llon., '

Des propm pM.' tables & non p"r~, ' tables.

Comment & quand lcs propreS' lom partablcs. .

O!!.and rain~ ou fes rcpl'e[emans peut prend re Ie fief rar pi(:ciput?

Et Ie fecond ajoute, que (j ell Iadite fueceffion ,I'article fuivant il eO: porte, que Jineanmoins it J avoil: il y a propres qui foient partablesentre memes hed. unftefpartage II/uee les autres biens de La fuccciJion ;, tiers, l'alne ne poura, prendre qu'un preciput fut I fans a,voir ftl ehoiJi. p~r prCeiput, ,avC1Jant,/a m~ft to ute la [ucceffion. " " " , -, fans enfans de ce/~i au lot duquel ,I eft eehlt, l' ame '

ACe dernier article 8te l'equivoque ,qui pouvoit ,ou fe,s reprefentans fuecede en ee qui eft nBble, &. nt: name du premier, oll il ~'efr parle que de lafuccef-,peut prmdre Ie ftef par prlciput.. ' ' £Ion aux aquets ,dans laquelle la Cpucume donne ,Aptes ceia,poud'eciaircilfement de cette matiere, ul1pre~iput ~ l' alnt! ; d'm) l'on a~roit pu'f~ire llaltre fupofons. que la f~~c~fIi?n d~un per~ f~itechUc a qua .. cette dtficulte, fi dans Ie cas 01\ It Y aur~1t des pco- ,tre freres, d~nt,I ;une alt pm un preclput, & que .le pres ~veF ~es aquCts) il apartiendr?,i~ ~ncor.e a l' ai;- .re~e ~it etC partag! entr~ les trois agtres fceres ; ~e­ne un preci put dans les, propres 01) tl yaurOit un OUpUlS I un de ces pUlllez decede fans enfans ) & lallfe plulieur~ fiefs ; mai~ y article CCCXIX~ d~ci~e Ji ',~ntre fes propres u~ ,fie~ & des rocures , A ou d~s ro.· I~sr~opres ~ le: a9uets [o~t ,parta~les entre ~el11~s tur~s feulemellt;. 11 lallfe aum des aquets qm con. hemlers, ,.1 al11e n aura qu, un pre,~lput, fur to ute ,la £Ifrent en ~~fs ,,&en rotures, ou en roture~ [e~\lement .. ' ma(fe de la f~cceffion ~ pa~~equ alors. les prop~~,s ,11 e~ ;(ans d~!lt.~, q~~ ~, d~tls les propreSi.lll y. a q~e

, ..' ,. . .'

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I i

~nd lcs pro­pres ne Co llt poine panabLes , l'alt1e n' y pellt prendre de prccipllt. .

Deux fortes :~'herjtjers chez . Ir:s ~otnail1s.

DES SUCCESS10NS COLLATERALES, ART. CCCXIX. '485 des 'rotures, l'aine n'y peut preridre al.lCUne part~ fui- tiM txercere;& p'ati cDgebantur. Les [uccetfeurs poUr vant l' arc. CCCX LI. voila veritablemellt des pro. certaine part· ne pouvoient faire l'ull ni l' autre, i1s pres non partables, maisalIilrement Ia Coutume n'a n'ecoient conGderez que comine des U:gataires en point entendu parler de eeree forte de propres~ parce toUS les droits du defullt, neque co,zvenire qlJem­qU'autremet [a difi:incHon de propres partabIes; pour fJuilm, nC'luecon7JC1iirl poterant : Cujac. ad l. quo-empecher l'alne de prendre pd:ciput ftlr Ie propre &- ties; C. de hdred. Inftit. , fur les aquets, feroit inutile :iLaraifon eft que l'a1nc 'Auffi n8tre Coutume fait de deux forces d'heri .. qui a pris preciput n'aiam rien au propre, quand il tiers en la fucceffion au propre, favoir des heritiers cOIlGfi:e en rotuces , l' on difi:ingueroit. inutilement qui [uccedcnt in jm Hniverfum deJunai , ce font les entre les propres partables & nOll partables ,puifque . pu1ne~ qui .cueeedent a tous les droits de leur Frere quand ils ne [ol1tpoint parrables l'a1ne n'a jamais Ie pUln~, parce qu'ils avoient partage egalement avec potlvoir ni Ie droit de' prendre un preciput ou une lui la (ueceffion du pere au de la mere : l' alne qui part aux propres, & un preeiput au une part aux a prispreciput eft un heritier Gngulier ~ p~trce qu'il at]uets;'mais en ce c:is il ne fuccede qU'aux aqllets,fllr ne fuccede qu'a une eertaine efpece de biens ~ it fa" lef(}ue1s s'il y a un fiefille peut prendre pour preciput. voir ce qui eft noble. ' . .

II faut done necelfairement chercher d'autres pro- Ce (ont dOhe divers heritiers; & 1'011 ne peut (011-pres non parrables, & enfuite examiner Ii 10r[qu'i1 y tenir que ce foit une meme fuceeffion, eUe peut veri.;. a des propres non partaQles, la condition de l' aine eft tablement etre conGderee comme une meme {ueeer.:.. plus avantageufe que quand iln'y en, a point.. fion a regard de celuC qui Ialailfe,mais elle a diver.;..

On peut dir,e que Ie propre non pat table conGi1:e ~es qualitez & di;ers efets,al'e&~rd de ,eux a,quie~le entierement en ,ce fief, que par l'art. CCCXLII. echet; car les pUlllez fuccedeht a tous les drolts,in JUI l'al11e peut prendre qualld iln'a point ete partage, univerfom du defunt, fans dii1:ihcHoll de propres & & avenant la mort fans enfansdu puine au lot du- d'aquets,ce qui rend leur condition egale : mais I' ahle quel il etoitechU. L'on peut apeler avee jufi:ice ce qui a pris preciput , ne lllceede qu'a une certaine' fief ';1n propre non partable,parce qne l'aille eft obli- e[pece de biens , a favoir au noble, ce qui fait qu'it ge de Ie prendre, & de s'y contenter ~ quelque petite ll'efi: pas un meme heritier avee res PU111CS : Si la qu'en'(oit la valeur; illl'eft pas a fon choi" ou de Coutume avoit lailfe ellia liberte de l'alne ou des prendre ce fief ou de ientrer en partage des autreS, puines de canfondre ce drolr,& de rendre l'aJne egal prop res avee fes pUlnez j il efi:ull heritier fingulier, aux puines , en ee cas en'prenant preciput en l'une ~d certum gcnU4 bonorum, & fa capacite de ftlcceder des (ueceffions, ilne pouroit Ie prendre en I' autre; fe termine ~ pouvoir prendre ull'fief s'il yen a dans mais puifque cela n'eft pas, & qU'aucontraire la. les biens propres ,horscela il eft,purement erranger . Coutume a fait des propres partables &, non parta­enla fucceffion au propre ,. &il peui: avoir ce deia- ble.s, que l'a1ne ri'a point part aux propres partables~ vantage,que [on fieffera de tres-petite valeur,& que. & qu'il n' eft point un meme heritier avec fes pllines Ie re~e ~es propres [era d'un tre~-grand ,Prix; de quoi qu'il fucd:de aUlloblej fuivantl'art.CCCXLlI. forte qu en cecte rellcontre Ie pam des rUlllez peUt il n' eft point exclus de prendre part au prccipur aux ~tre mdlleur que celui de l'alne j mais i n'a pas fu- aquets, parce qu'il'n'eft un meme heritier avec fes jet, ~e [e plaindre, parce,~u'il efi:.recompe11fe par Ie. freres que dans la (eule fucceffioll aux aquets. preClput avanrageux qu il a ChOlh en la [ucceffioll 'Me Jacques Godefroi nous aprend fur eet article, QU pere ou de la m~re. que cettequefi:ion s'ofrit entre les Geurs de Beuzevil ..

, 1)ui5 done que nous. trouvons un propre non par- Ie & de Brevant •. Le ~ait etoit qu' Antoine de la Lll­table, & que la Coutume n'exclut l'a1ne de prendre zerne eut trois 61s ,Jacques, Pierre & Julien ;Jac­deux prl!ciputs que quand il y a des propres parra- ques avoit choiG par preciput Ie fief de Beuzeville ~ bles, on peut condure pour faire valoirla difi:inCl:ion Pierre & Julien avoient partage Ie [urplus de la fuc­~tablie par la Coutume de propres pirtables & non ceilioll, & par lespartages la'terre de Brevant echUt partables,que quand Ies propres ne fOllt pointparta- a Pierre, & ceUes de Lorey & de faint Hilaire a Ju ... I,les,& que l' aln§ eft colltraint de [e coiltemer.all fief lien. Julien mourut & lailfa dans fa [ucceffion ees qu'il trouve, il peut prendre ou part ou prt:ciputdans deux rerres, & plufieursaquetsconGcierables ; An.­lesaqllets, ce quiefi: fonde fiu Ies paroles exprelfes toine fils de J acques,prit la, terre de Lorey far preci .. ~e tet.article ; car puifque l'alne lle pellt avoir qu'ull put" ex pretendit encore avoir une part egale aux predput ,lorfque les propres font parrabI,es, & qlle aqucts,ce qui lui fm contredit par Ie Sr de Brevallt : ce font memes heritiers ,1'on peut conclure que la caufe fut plaidee & apoil1tee, & Ies Opillio(lS des quand les propres ne font point partables ,& que ce . Juges aiapt ete partagees, les parties rranligerent lle [ant point memes heritiers, l'attle pem ~lVoir [011 ' moiennallt llUit mille livres que Ie fiellr de Beuzeville preciput dans Ie propre, & prendre encore un pre- donl1'l au hel,lr de Brevant pour err~ re~u au partage ciput Oll une part dans les aquets, puifque Ies deux des aqucts. Godefroi eroit de te [entiment, que les ,4:o11ditiol1s requires'pour n'ajuger qlt'un preciput a. [ucceffionseroiel'lt confufes, & que le fils de I'alne l'atne ,celfellt a fOll egard. ne pouvoit avoir pre~iput & parrage) & qu'il etoit

Cararegard de la premi~re, il eft eertainque les tenu dere contenter de rub ou de l'autre;& c' etoient prop res ne [ont point partables ; &a l'egard de Ia les raifoils dllfienr de Brevanr, qu'il n'etoit queftioll feconde,' on ue peut pas Ie reputer un me me heri- .' que d'uile feule & meme lltcceffion divifible entre tier, pqifqll'il ne peut lllCCeder au propre'que lorD. - memes heritiers, en laqllelle l'alne ne pouvoir av6ir <J~'il ,s'y, (enc~:mtre Ull fief, ,& ql;1'il u'a pasle, droit preciput & rartage;~ue la di~inCl:ioll ~~s bieils n'~­:d entrer enparcageavee res freres : Par Ie DrOIt Ro- toit conGderablequ entre dIvers hemlers, mats n~ain.iI y a deux [ortesd'heritiers ,Ies premiers (ant qu'entre m~mesheritiers il y avoit confLlGon de nommez heritiers univerflls, parce qu'ils .fuccedent biens ; que cetartide etoit une exception du prece­en tousles droits '<iu defunt,!. h£resn; if. deacquir.dent : car la Coutumeaiant die que les conqllCts fi vel omitt.h£red~ t.: ht£reditM"de regitl. jur. 6n apelle'fJartagentlgalement entre Jreres , faf~f Ie precipfft dt:

:les autres [uccejJeurs Jinguliers;fucceJfores juris,parc-e falne; eUe ajoute que Ji en lafuccelfion ;/ J a proJfres -qu'ils ne lucced,ent que pour certaines ,parts & pour qui foient partables entre memes heritiers ; i'arne 11a certaines·chofes, t .. exJaCfo,de h£reddfJftit.~ La dife- ,pou1'a 'prendre qU'un preciput'fuY' t011te la fucccf-

;rence entre ces heri tiers ~toit grande: onpouvoit ill- Jion. . ,tenter contre les premiers toutes Ie!!' aCl:ions hel'Cd'i- _':, II faur avoUer ; qile nos Legi£1ateurs ont etabli ell . taires , parce qu'ils etoiellt de verirablesheriders, & . cet article tine loi imparfaite & defetl:ueufe;car apret» ,ttoient coo~raints d' exercer ld aCl:iolls heieditaites, ' avoir parU: de ce ql1e I' a111e ne peut pretendre dans Ie ;&de les (oufdr ). 'tItrj h~redes I, &aaiom:shiC~edit*'. " ,cas 0\1 iLy ~ des aqu.ets &; des propres qui fOllt parca~.

. ,.. .

Par fa Cbutume de Notmandie , it Y a de deux for~ res rl"hnitiers en la CllccdTion all

ploprc.

5i les (uccert'iolls de meubles&: Con­<Juers echCallt a­vec les proptes a memes heriticrs, fOnt confufes ou difiiilct!:S ~

Page 54: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

Deux fortes de propres nOll pa .... tables.

c:u ou I'aine peur prendre un preciput au pro:­pre, & un preci­pUt ou paIt aux aqucts. .

. Difl:rente expli­catioll de ces mots ( Propl'es partablcs mIre memes he~j­,iers. )

r486, DES SUCCESSIONS COLLATERALES~ ART. CCCXX.' hles entre memes heririers, onnedevoit pas oublier, " 11 faut dire auffi la meme ·chofe lorfque l'a~lle ruc~· de' declarer quel ell: Ie droit de l'alne dans l'autre cas, cede ftmplement it ce qui eft noble; car quoi qu'e.t:l lorfque la [ucceffion eft compo[ee d'aquets & de pro- c,e~ta!n egard ~e propre ne foit pas partable, pui~que. pres nonpartables. .... .' .1 all1e eft force de fe contemer au noble, & qu'llne: , Les raifons dont Godefroi [e [ert pour fo'l1tenirfon puUfe entrer en partage avec fes freres , il eft vrai-

.opinion,lle f?n~ pas deCiuves ~ loinqu'p fe~a~e Une, J~~ann~oil1~ q~ec'eft roujours un, pa~tage & une por­c?nfuu?11 de bums, au Contralre la, C:0utume fait une . tl~11 her~dltalre, f3! ce partage pour etre,limite par la. feparatlon de prop res, & eUe les d~~lng~e en pro~res l~~,ne lalifepas d et~e,un parta~e,& CelUI quile prend partables &.n?npartable~, ce ql1l mdult nece!fatre- detre,un mem,e her1t~eravec[es/reres; cara.l'~ard ment une dlferellte mamere de les partager & une des perfonnes tis [om tous de mem~ condition, ejuf.· di!l:inChon d'heritiers..' .' . demJlemmatis, eju[dem gradus ,ils partagent auffi un'

Jai remarque ci-de!fus que noils n'avons que de bien d'une meme nature, a favoir des propl'es dont deux fortes de propres non partables-; la premiere eft la qualite n' eft point chal1gee ni eteinte par la difc­lorfque l'alne apris preciput,.&,que Ie propre qui fe' rente maniere deles partager ; ailllidans ce cas com. trouve dans la [ucceiliol1 conftfteemieremem en ro-' me dans Ie precedent l'alne ne peut avoir qu'Ul1 p~e--tures ; mais cet'te efpece de prop res ne peut jamais ciputfur toute la ma!fe dela. fucceilion. . , faire na'itre de dificulte, & la decift<?l1 portee par .eet.- On ne peut douter que la refolutiol~ de cette gue[_ article n'y peut etre apliquee; car l'al11e etant exclus' tion ne foit beau coup dificile, pui[que les fentimens·. de prendre part ell ces propres , ,& par conCequent des Juges furent partagez en lacau[e des ftems de, n' aiant part qu' aux aquets, iln',eft pas en pouvoirde Beuzeville & de Brevant, & l' acommodement fait prelldre preciput ou part aux prqpres,& preeiput ou· entre .les freres fit U1l prejuge ell faveur de l'a1ne ; car' part aux aquets. , ',. . il fut re,,11 a prendre part aux aquets, moiennanthuit, . Ilne reO:e done plus que cetce autre e[pece de }'ro-' milldivres qu'il paia a fon pUlne , quietoit peu de ~r~ q,ui pu!!fe caufer de l'~inbigu.ite., favoir. lo~[que choCe a pr'oportioll de la v~l~ur des aqu~ts qui etoient l'ame fuceede [eu!emellta ce qUI e!l: noble, fmvant grands, .comme Godefrol1 a remarque.. . l' art. CCCXLII. N' e!l:-il pas v rai que ce fief qui apar.. La queftion fut auili decidee ell faveur de r aine par tiel1t a l' alne eO: un propre 11011 pattable, puifquecet- un Arreftnotable, du 2.+ de Mai 1577. donne entre les te portion lui eO: indifpenfablement limitee, qu'il eft Genrs d'O heritiers de Me Eftienne d'O leur onele; fa.

. force de s'y contenter, &q~'i,ln'a,~as la faculte de Ie . fu~ceilion eonG!l:oit en prop;es & aquets,l'aille aiane r.emettre en partage pour dlVtfer egalement les pro. . pm en la fucceffion des aquetsle fief de Senoncour & pres avecfes autres freres?,Et n'e!l:-il pas encore .Cer_ de Fontenai "il demandaencore part ou preciput en tain que ce ne font pas memes 'heritiers, puifque les la fucceffi~n aupropre ;ce qui lui fut contredit pat les portions de l'a~ne & des pUlncs font diviCees par.la pUlnes ,.par eette raifol1 que ee n'etoit qu'une memc Co'l1tume " & que l'alne ne peut avair: parta ce qui [uceeffionechue par Ie deces d'une'meme p,erfonne , eft atribue aux pu1t1es,ni les pUlncsa ce qui e!l: donne unica erat h£reditas. en laquelle it ne pouvoit y avoir al'alne 1 D'mL i1 s'enfuit que l'a1ne n'etancexclus de qu'ull feul pr<!ciput': L'alne repondoit que les pr~ prendre deux prcciputs que quand les prop res [ont pres & Ies aquets font deux. fucceiliolls 'diverfe9-partables entre memes heritiers , i1 n'eft pas d~ns les' & diftinguees par la Cofttume ; d'ou vient qu'un tennes de eette diCpolition, lor[que les prop res ne homme a de deux fortes d~heritiers, les uns aux pro­font point partables,& qu'il n'eO: point un meme he~ • pres & les autres aux aquets ,qui ne prennent rien ritier avec res pUlncs, & par confequent outre Ie fief' enla fuceeilionles uns des autres, & c'e!l: pourquoi qui lui revient'au ~ropre, il pJ!ut prendre pteciputou bien qu'un homme ne pui{fe avallcer Ull heritier plus' part aux aquets.· , '<. que l' autre ,neanmoins it peut donner Ie tiers de res

On peut neanmoins !ibnner Ull autre fens aux pa- aquets a fon heritier au propre; tes fucceffionsct<1nt roles de eet atticle(s'il J a propres qUi [oientpartablcs 'donc diver[es, ilpouvoit prendre'un preciput enl'une entre memes,heritiers,) & les expliquer en cette mil- & unepart enl'autre : Par Arre!l: on ajugea a l'alne niere, que quand 1'all1e h'a POilU pris un preciput,&pour [on preciput au p'ropre Ie fief de Chaigny, & Ie que les prop res con(i!l:ent en rotures,en ce cas com- fief de Selloneour & de Fontenay en la fucceilion' me les propres font partables, & que ce font des he- . aux aquets, & on ordonna que les r9tUres & cche­rit!ers de meme' ql1ali,te, 'l'alne ne p~ut avoir qu'un tes, & l~rec~mpenfe du preciput, feroient partagees' precifut fur toute la fucceffion. ;/ entre les pU1l1ez.

c c .C X X.

Les ne'veux @T autres hdnsJ

en pareil degre ; comment fuccMent. Les nevel~x, arriere.neveux,.& aur~es crans en femblahle degre, fuccedent a JCllrs

oncles & tantes par tete~, & non par {ouches, tellement que l'u.n ne prend non plus' que l'autre, fans que les dccendans d~s ajnez pudfent 'avoir drOIt de pn!ciput ~ la re~ prefentation de leurs peres: & font les fceurs part au. profit. de leur frere, .OU freres, foient mariees ou non, a 1a charge de les mO}rier fi ellesne le font. .

fI eet ar~icle contrent deux deeiGons: par la pre~ie- vellans ala fucceffion de leur a'ieul, ils ne lai!foient Les nevcux. ar.. re,la Coummeordollne quelesneveux , arnere - ,pa, de partager parCouches & IlOll par tetes,l.l. C.de

sierf;- neVCllX, & ncveux & autres Itan; en pare;l degrt[ucct~ent a leurs luis & legitim.liber.§. Ji ex dHObus; au contraire enli­antres en parite ondes & tantes par tetes. & non par [ouches: par la . gne collaterale quand les neveux venoiellt feuls ala de degre ,[uccc- 'feconde,elle etablit Une egalite generale entre ceux , repre[entation de leurs.oncks., c'eft:-a-dire lod'4qu'il dent par tctes & r.'d d J: d d' C 1l01l pat fouches, . qui LUcee ent de cette maniere,lesdckendalls des a'i- ny avoit point e rrere U ~runtquiconcourut avec

iles n'aians auCUne prerogative, & ne pouvanspren- eux, la fucceffiQn fe divifoit par tetes & nOll par fou~ dre aUCUll p+~ciput a la' reprefentation de leurs ches,/.: 1.' ;.h£reditas,jf. de [uis & legitim. h£rea. ' peres. Autrefois cette quefrio,ri a ete fort agitee entre les

eet article eft imite dq Droit Romain: l1'y avoit Do~eurs, tantanciells que modernes,Ji les nevellx ~armi l~s Ro: . cette diference entre la ligne diretl:e & la collaterale . ou arrier:e~neveux devoient [ucclder par teres 011 par

roall1S en hgne dt- 'pour les partages par [ouches & par tetes,que quand [ouches f De la Lande fur l'artiele 319.dela Coutume leCle , les petits- r;n l~ ligilC direa,eilll'Y avoit que 'd¢ pe,tits;'ellfans .. d'Odeans. El1.filll'9p..inioll ·d' ACoqui en conforme.a. .cn!"ans paI!il'! '

..

00 pCUt donner a fon heritier au propre Ie tiers de fcs aq UCtS~ ,

geoient fa luC:ed· lion de leura'icul par (ouches, & ell collaterale par !e.~ tcs.,

",

o

\-

o

o

Page 55: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

,"OES SUCC:ESS-IqNS~- COLLAtERALES ,'ART. CCCXXI. &c. 487 , 110tre Cotltume~~ c~e f~ivie ~ avec-rai[on, parce qU,e lius ,§. f fiber. Mais fu~va11t ~'opinion de ceuxqui ad~

les neveux ne fuccedans pomt avec un onele, malS mettentla rep~e[entatton d,nne per[onne vivante Ie ave:c leurs couGns germains,' ne (Ol1t point dans Ie fils entrant enla place de [on pere vivant, qui' et~it, cas de la repre[entatiol1, mais ils viennel1t tous de., Frere du defunt ,la fucceffioll [e partagera par fou- , leur chef a cecte fucceffion ; ainG Ie,ur droitctant ches & non par tetes : que li Ie Frere renon~oit a cau~ egal, leur p.:u:tage d~it auffi .etre ega!. La N,ov~lle fe d~ leg~ q~i lui auroit etc fait par Ie, dCfum dequeI_ Jl8. de Jufhmen nes etend pOilU en cecas; mals bIen 'que,Im.meuble,.en ce cas comme cette donation lui ' ~u!1.nd.l~sp~veu,x ou;~ie,~e~: ~oncou~eqt ayec leurs on-. ti~ndro!t.lie~ de, portion hcre~itaire ~ iI, n'y a pas de cle~ ~ ~h~ro!i~aS, l~ ;', c. J,7.'de~es ~andefre~ : Ita - d16culte que la fucceffion [e partager01t encore par 'aemttm p-tltrtJ perfonamfufhnent,JicthnpatrulS con- ' fouches.,' ' , ,

~ currerent. ad [ueee f/ionem. Vide Cujac. de feud. I. 2.. La Coutume diCpoCe en ce,t article,que les de~en,:.. Cas ou Ies dl:cel\-~ c~ II. Tiraquel~' de ,ret. ge,~t . . §. u"gl. II. Ie Pretre, dans de l'a~ne?e pe,efment point de precipllt lo&jue dans de I'aine

Coht[ciV~l. C. IS' Cela ,av01tlteu meme aux fiefs,auf- b. fucceffionechet a pluGeursneveux 011 couGns de prenllCnt 'pIl:ci .. quds les petits-fils e'n li'gne 'direfre & les enfans desdiverfes fouches ;mais cela. ne [e pratique pas de Ia pur.

I !

1iZ\. ~ ~

freres fuccedoient par reprefeiltation. LeParlement [orte,fi Ia fucceffion entiere echet a plufieurs neveulC de Paris a confirme ~ettejurifprudertce tar p~ttfieurs Ot~ ~ouGns fortis d'une {eule [ou,che : par exemple,fi

, Sentimens dife· Atrets raportez par, de la Lande au, mellle heu. Ce Tmus aVOlt pluGeurs neveuxdecendans de {OIl Frere tenS [u.r les efetS meme Auteur eft dece ~entiment, q~e ce part~gee,n:.. Oll plufieurs c~u~ns forti,s de fon onele, l'alnc P?ur; , de la renonciation tre neveux par tetes & 110n par fouches fe fait non prendre un preclput , I art. cccxVtU. ne fal{ant d.'un oncle, dPour feuleIilent lor[qu'irne fe renContt'e aucun Frere du point de diftinfrion de frere, onele ou cOUhn . mais Ie parrage es d 'fi . / rr. 1 r "1' .. " 1 -, d r r· , r bl" rill' 1 fuccelIioos aux e ul1t,matS aunl onqu I yen a que qu un e lur- lOn l11tentIolliem e etreque toute lUcce lOn co _ aquetS entre ne· 'vivant' qti! repudi~ pu~~m,e~t & Gmplement la fuc- laterale,~ch~andldes,f~eres (oit partage~egalemel1t) VCllX , & ~e Ia cefIion, c eft comme s 11 etolt mort ,parce que la re- fanspreJudtce duprectput apartenallt a I'alne. Elle r~pr&ntatIOll 'nonciation eft .comparee ala: mort, & q,u; partem difpofe autrement eri cet article de Ia fucceffion . d unt per{onne , ' " .f.' &. ;t; . . r. , 1 d' d d 1" , vivalltt: dans lef. ;tton caplt,partem non) aClt; elUJ per) ona non nume- 'qUl1~ partage par tetes, es eeen ans eame n''I dites [uccellions.rlltH~ in partibHs non fatiendis)l; et Jiex modica, §.Ji ft- ont aucun ,avamage.

'c C ex x I.

Option de l'at- Option & eflimation au denier' rvingt. ~~; fi~f:~~tnl:~ij:' Et fi Ies partagesne peuvent cere faits egalement a raifon des fiefs qui de leur na .. vingt entre cohe- ture font individus, efiimationd'iceux doir 'crre faite au denier vingr, & fera au choix , ritiers, quand Ies des repre{enrans l'aine de prendre Ie fief en paiant aux autres leur part de l'efihl)a-parrage5 ne peu- fi fi f ventette cgalc- tion; & ou ils en fcroienr reufans , Ie cfera a celui qui fera la' condition des autres meot faits. rneilleure : '& s'il n'y a que des filles, elles parrageront Ie fief felon Ia Coutume.

Si'l'dHmation .:loic ctre faite fur Ie pied du revenu, ou fur la j ufie valeur?

De1'avantage de , l'aane aux fiefsc:n

Caux.

Les fiefs etant indiviGbles el1tte ruales, & dans egale, -& 'que les decendans, de,l'aillc! n'euCfent aucuu l'efpece de cet article, l'alne ne Ie pouvant pas pren- preciput, mais feulement ,qu'ils puCfel1t prendre Ie ~re par pfl:Ciput,il_~toit,neceifai.re de ,regle; I'efl:i~a~ fief au denier vingt, onne doit pas a mOil avis,I'efti_ ttOil; 'dans cet article on ne 1 a fixee qu au dCl11er ,merfeulement fur Ie pied du revenu, mais fur la: va .. vingr, quoi qu' elle fe faiTe ordinairement au denier leurimrinfeque; que {i les enfans 'de l' alue 11'y trou-vingt-cinq,mais la Coutume a voulufaire quelqu'a-vettt pas leur avantage, ils ne font pas forcez de Ie Lcs cnfans de vama(J'e a ceux qui reprefentent l'alnc pour les re": prendre {uival1t cette, eftimation, mais ils peuvent Ie J'ainc ne font pas comp~nfer de ce qu'elle les avoit exclus de prendre Iai(fer pour erre pris par eelui qui fera la conditiol1 forcc1.de prendre un precipur. Godefroi dit. qU'enprocedant a l'e£l:i- des autres meilleure ; & pour montrer que la COUtu- !e prcciput, Inais

I , t:' lIs am Ie ehojx de matioh oil ne doit c'(5Gdererque Ie revenuannue ,& me'n a pas euintentionderaired'autre avanrageaux Ie lililfer a eel' , lId b" & db' IU ,A, d lId d" 1 r III non poiilt a va eur es atlinens • es' O1S, u. que a1l1es que e e eur onner au " emer vmgt, orHlue qui fcra la conclj.

pOllr faire cette eftimation,quahd les parties ne con- Ies repre[entans de I'alne ont voulu prendre Ie fief & - tio~ des alltrcs vienl1ent point d'efl:imateurs, Ie Juge ell doit nom· bailler rccompenfd.leurs coheritiers, quoi qU'il y meilleure. mer qui foient de condition l10ble ; mais puifque la 'eut d'autres biens pour foumir les auti:es lots, on a Coutu me a voulu que Ia condition des neveux & ar- juge Cuivant les Arretsremarquez par Berault, qu'ils riere-nev'eux qui [uccedellt par tetes,fut abfolument 11'y ctoient pas recevables. ' , "

CCCXXII.

.Avdntdge de' l'a'ine dUX fiefs en CdUX. S'il n'y a qu'ull 'fietaffis en Caux, Ita~ne felon la, COtlrume generate Ie p'eut pren~

dre par p~eciput , & s'il y aplufieurs fiefs, Ies freres partagent felon la Coutume ge. nerale.

" C~t article ell: tr~s-obfct1r ou tres- inutile, car com- en faveur de l'a1ne des couGns, ql10i que cet article me i'a remarque Godefroi, 1'011 pent douter siil parle [oit mis aprcs l'are. CCCXX.par :lequel entre Jes de l'a1ne des freres, ou s'il parfe de l'attle des (:ou- neveux& arriere-neveux les reprefematls de l'alJle fins; s'il parle de l'alnc des freres il ell:,inutil,:, & it n'ont point de prcciput; cjeftneanmoins Ie fens Ie ne dit riell de nouveau; l'an. CCeXV1Il. contenant plus aparent qu'onll1i peut donller,& qui neanmoins uile loi generale, quel' atne des freres peut pretidre li'ell: point reeu; car la Coutume aiallt ordonnepar Un prfciput: s'ille veutentendre de l'alne des cou- l'an. CCCXVllI. que les aquets fe pllftagent ega/e_ fins,il f~ra din;frement contraire amUlrt. CCCVIlI. ,ment entre freres ; flit en Oau,'IC, [auf Ie precipflt de & CCCXXI.< de 11 Coutume, parIefquels les, farne lil J a7/oit des ,fiefs , cet article emit fu­enfans des freres , les neveux & arriere-t1eveux font 'perHu; mais on peut dire que la Coutume aiant die exelus de prendre 3.UCUll prcciput en -lit fuceeffion ftniplement [auf Ie prlciput de I'alne, 1'0n pou~9it des aqn&ts;& l'on rie peut dire a~ffi que,la Coutume 'douterli,celaavoit lieu en CaliX) & 1'011 Re-..peut ' ait e~ intentiond'ctablir une loi particullereen CaLlX douterque cet article ne parle qne de l'aine des, '

Page 56: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

Donation dl llll .. be a res pllinez au lien de provi­·{ion a vie,eft cen­[ee prorre.

488. ,DES sUCt.ESSIONS,COL.L}~TERALE.S, ART .. qCCXXIIL &c:' freres:,· & non point de ·l'alne descou{lllS', lJUi[~. ..rale dont 011 enten~ parl.er~ e~c()llte~~cdans rart. qu.'eJle,ajo~te,s'il ya plufteurs fiefs,l.es frer:es.pflrtagfflt ,CCCXXXIX. malS cet. article a ete tranfpofe, [elonlil Coutume gene~ale ~.&: cette Coutume gel'le.. comme atlfli les. deux fUlvans. . .

.... •• .... ' ,'w • '." :.'

, ", C·C C. ,X· X I I I.. ;' , ..

. , . .. C~ q~e talne d~nne ·en, ~ecompen/e:}e fa ero)Jifion.~: 'vie;) eforefutJ.propre. .:' .. DQnation fai~e.pa..run frer~: a.ioeJTes' puinez. ' ·.~n;;~ecompenfe de la ptovi(ton ~ vie C]u'ils euifent pu dema~der fur JaJuCq,effi0udlrea;,e a1[Jfeen .C~,ux).~~ repucee, pro~ .pre'& nona·quell.:. '". "r, \. .,.\,. .,'.' .

. La Coutumed;A~jou, ~rticle:156. '~ot1ti~~~u~~ lu~rativ.e· ,.'~~ qui'i~ tendufi,veritahle aquell:\, parc~ l'areilIedifpofition ; &'Gftte Coutq.me; dit du Pineau .qu' eUeproc~p~non tant d'une ;obligation de nature, fur Ie meme article, a eu tel egard a lao confei:v~tion :que de l~ PLJre libera\ite du don~teur,Him ta11Jo ex natH_ ;d~ Ii ligne de laqueUe il eft parti, que;fi Ie pereou Ie rlS debito?quam exmeradonaYJt:i!liberalitatc; mais ces frere noble d01lJleaucrine chofe immeubleafon, fils :dificultes.lle p~uy~nt naitreparmi nous, parce que la

':.ou frei:e putne n~ble~encore que dans la ligne dir~Cl:e .Coutum~p~fel~dde donnera (qn heritier prefomptif il ne foit pas veritablement heritier,fuivant ·l'article tant en hgne d!reCl:e que collaterale j & d' aillel,l(s la 11S.neanmoins teI dOlln'efl: point rcpute aqueft,cette .donatio fa.ite partin frere all1e a fes pUlues au)ieu de Coutume ne difl:ingantpoil1t entre la ligne .dircCte .laprovifion a vie qu'ils lui pouvoiellt demander n'efl: .& la collaterale. ',' ... :,. . pas nne libera.lite, mais l.'aquit d'une deu,e, s.:'pour : Notre Coutu me ne fait point a~ffi cette dill:inCl:ion, .. u[er des termes de ce.t art1cl~,une recompenfc qil;i doit .& elle nepeut pas avoir lieu au cas de cet article, car ·.ten~rlameme nature ,de la.chofe Jlaquelle.elte,eftfubro_ les DoCl:eurs neJondentcette diferenceentre lesdo- gee; & bien que eette;difpofitioll ne parle que des

,_' ilations faites al'heritier pr~[omptifen ligne diret\:e, ,~iens, CJ;l C~~x,~de laC~ecellio~len C,aux ,~lle peut & les donations enligne collaterale,que fur cette rai- etre etendue aUx donatIons que ferOlt un alne a fes fon,que ladoi1ation en ligne direCl:e e~une dette na- ,- pU~I~e~~ pour ~eeompenfe de lalrovi~ol1 a vie qu'ils turelle ,eft debitum naturtt,ce n' eft pas tant uneooha- .. polirOlent pretendre fur [on fie ,& c eft aulli Ie fen­tion que Ie paiement & Ia libera~ion d'une. obligation timent de Derault ;. & Godefroi ajoute, que quand naturelle, & par con[equent Ies chofes doivent tenii: me me cette recompel1fe feroit baillee ell deniers, le nature'de propie ~ mais comme enla ligne collateral~<' fOlids aql1is de ces denier:s tiel1droit natu~e de' pro-i j,ln'efl: point du·de ll:gitime~l~ #qnationeft purement pre, ce que j'eftime veritable. ' .

. :".'::; C.C C XX I V.'. ; ,

tcs donations a (on ,herider pre~ fomptif> [ant en Jigne directe que collaterale ) fOIlt defendues par Ia Coutume. -.

Donation en Calix Faite parun perc 3 [es pUloezJ en ,cnree propre~

l/heritdgeenCdux ,dormJ par lepere aux pi/inez) eft rJputl propre •. Donation faite par un pere a fon. fils pu1ne d'herirageaffis en Caux ) efipropte'

& non aql;lefi. . '

. Ces deux articles font t~<l:tlpo(ez, it ~toit de 110t_ ott atitres a[cendans, font pr~Cutn~es faites en aVail::' dre de parler premierement de, la donation faite par cement d'heredite;c'eft une fueceffitm anticipee pour Ie pere, & puis de la donation faitepar Ie Frere; faire potfeder prefentement au ~onataire ce qu'il ne ils font d'ailleurs .mal concus : Il etoit fans doute a polfedoit que par efperance; & bien que ce foit un propos de parier des don~tions d'heritages allis en frere qui donne, toutefois donttant a fes freres pour Caux faites par les petesoufreres,alnes~deurs pUlncs, leur legitime, par cette liberalite il s'aquite d'une puifqn'ol1 vouloit changer !'ancien nfage qui rilenoii obligation de la naturc:,[ub ha"liberalitllte naturtt de ... ces donations allnombre des aquets,mais ilne [aloit bitUTl} fo/vits & let d011ation efl: reputee faiteen1igne pas faire me11tion d'elles feulemem, comme s'iln'y , direCl:e, com me a celuiqui doit lucceder, tanquam ~voit que eette c[peee de donation qui tint nature de fllt;,ceffuro: On pent dire que la raifon pour laquelle .propre, on devoitph'itot chablir uneloi generale ; - ces donati,6ns' duo tiers en Cauxetoient reputees car pien que la donation d'un perc a. fes enfal1s pUlnes, aquets dans·!' anciel1l1e Coutume. ctoit parce que Ie 11e foit permi[e que dans Ie Bailliage de Cau!', & que pere etoitle maItre de ce tiers; & Ies ellfans ne Ie

. par con[equent it femble qu'ilne fUt necelT.:'lire' qile tenoie.pt que de fa pure liberalite ; & ~~efl: pourql1oi de parler de Ia donation des biens enCau?"ne,al1~oifls dans les Coutumes ot\ Hn'y a qu'un fcul heritier ~

. pui[que Ie Frere alne peut dans la Coutume generale comme en eelle de Pomhieu otl les pUlnes font repu­fe liberer de la proviGon a vie, qui apartiendroit. a tez comme etrangers, parce qu'ils n' ont aucune res pulnes fur Ie fief qu'il auroit pris par preeiput, it part en Ia'fucceffiondu pert!, ce qui leur eft donne n'eut .pas ~te [upedlu de concevoir cet 'article."par lui efl: repute aquer. 'Brodeau, , I, A. ni 2. Dou­CCCXXlII. dans les terrnes d'one difpofition gene- guier, 'I. D. n.lO. ParIa nouvelle Courume les pUI­rale, au lieu qu'il efi: compoCe d'une maniere qui lles aiant Ie tiers ell propri€tc, dont neanmoins Ie

. pe~t 'perfua~er que la feule donation d'un alne a f~s pe.re ~eut difpcifer a fa v?lont~ ',la donatio}? qu'il en pU1l1csde bIens allis en Caux efl: unpropre, malS ~alt n eft pas une'pure ltberahte, parce qu,lln'a la li­que la donation faite de biens fituez aillenrs eft ,un bene d'en difpo[er qu'en faveur des PUIIlCS ;ainfi conquet" puifque la Coutume a exeepte feulement c' efl: veritablement· ulle donation faite a l'heritier

. 1a donation des biens en Caux, car l'exceptioll don- furur, futuro httredi. en ligne direCl:e,qui efl: toujours

Coihume de. Pontbic.ll pour Ies fllcceflioIls en­tre Jes alnez & puinez. '

La donation cTll tiers faite par un pc re a fes plI inez> eftcenfcc proprc.

11e autorite a la regIe, nam except;fJ firmat regulam. 'prefumee propre. . . " La donatiol1d'lI11 .11 efl:fans doute neanmoins que la dOllation d'un . . C' eft une grande queftion dans les autres Coutu-' allle 3 res pnlllczaine ~ f~s pUlncs pour Ie,S recompell~er de leur pr~vi- mes ,,6 la ,donatio!l faite a ~'he~iti~r pre.r0mpti~ ~~it Si Ja donatioll an lien de provi- hon a vIe fur Ie fief htue hors l~ Co~tume de Caux:, .etre reputee .un p,ropre .ou un aauet? & on a faIt 'dlf- faite ~ un heri-fion a vie fur un r' • cr. 'f fi~f hal'S Caux) rient nature de peopre, pa~ce qu'elle efl: au lieu de la ; tincl:ioll ~ntre l'heritier en Iigl1e direCl:e& l'heritier tIer pr' ompel >

til un propre, . legitirne; e1le proce:le pliltot d'une obligation de la en ligne collaterale. El1lign~ direCl:e ces 'dO!latio;ls ~~'~e~~~~ p~~I~:e nature que d'~lle pureliberalite du dOllateur,ex debl.to ,[ont transfu[es au droit de 1l1ccellions futures,tran[- les autres Coil­naturtt potittSquam ex mera liberalitate donantis: Tou- fundunrur in ;l4sfuturtt. [uccejJionis,c'efl: une avantpart tumes ?

,tes donations faitesen.Jigne dir.eCk par pere,. meteddaJuc~mol1futur~, ~eli~Afjo fu,turd; hd;r,ed.i~arj.s)§C : . ., , Ie.

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. DES SUCCESSIONS 'COLLATERALE:S ~:ART.·CCCXXV. '48~j Ie pere de/on viv~nt femble p,ourvoir a l'h~ritier fu- que par un ancien ArreR: du 16 dc'Mai 1518. Ii fut tui' vi'/Jus parens vtdetM h.eredt fmuro provldere : Par dit que fi un homme avoit aquis U11 heritage, de ce ... un'A~refi du 2.4:' de Mars 1613. que fai remarque ail.. lui dont il feroit Ie plus proche he rider ; fbit par do.; leurs entre U:colier & Marfeille, une donation fak n~tion ou aqu~t qu'il a,utoit fait de fon Frere 011 de te p;r un a'ieul maternel a fon petit~fils ~. fut rc.~putee fon onele', cela ne {eroit pas reputt! aquet ; mais tIIi

propre, & l'heritier aux aquets ~vince.· . prorre &: un veritable avancemel~t de fucceffi011:pour ' Pour ladonation en fuceeffion collaterale, beau.. la: donation fi eelui qui .11' a 'lu'un heritier lui donhoit

toup ont aprouve la difiintl:ion de Chaffanee,Rub. +. tous fes biens', commeil lui eJl: permis , article , des Droits apartenans a gens mariez, .§. '1. in verbo CCCCLXXII. il elHans dificulte qu'uhe relle dona­( & aquen) n. 2.. que pour la portion a laquelle Ie. tion feroit prefumee Uhe fHCCeffio1i anticipfe j mais donataire auroit fuccede , ce f6e un propre & un· linn des heritiersprefomptifs avoit aquis & pait Ie aquet pour ie furpIus; mais Ie Parlemel.1t.deP~ris .~ pr,ix; 'comme cet h~i:irage aquis de bonne f~i ne juge qu'en ligne collaterale les donatlons.,faltes a, reroit point fujeta raport ~ il faudroit Ie ,reputer de la l'heri~ier prefomptif fonueputees aquers. Les Ar·meme nature queIes autres biens qu'il aurotc aquie rets font fondez fur ces deux raifons , .qu'en ligne d'un etranger; car pour les aquilitiol1s faites d'un pa .. collaterale iln'efi point. du de legitime, & quepa.. rent dont on ne feroit point heritier prefomptif, 011

reillernent Ie raport n'y a point de lieu, de forte que ne pouroit les. faire palrer pour des propres,biel1 que r. c. Il. I d .sutvanr 13 Co~. toures donations, loitentre-virs ou tenamentaires, even eur &l'aquereur fulfent d'ilne me me ligne: 11 mme ia femme

procedent d'une pure liberalite. B~odeau neanmoins ya neanmoins un cas Ot1 les chofes donnees ne [oiu ne peut avoir dit que cettl! regIe n'efi gardee que pour les prop res point reputees aquets, favoir a l'egard de la femme, doiiaire nl COil'"

naifians,& nOll pour' les anciens propres; parce qu'ull article CCCXCVIII. fuivanr leque~ La femme ne peut que:ft fur les biens ancien propre donne par un pa:rent a uti autre parent avo;r doiiai,re n; C(Jnqueft fur Les "iem donneta Jon ma.. donnez. a (on ma­de la ligne dont iI'procede, s'unit bien plut&t avec ri,cequi marque en paffant combien fur ee hijet nos rio les amrespropres qu'i1 y rencontre" en' retenant M aximes folltopofees a celles du Parlemel1t de Paris j

fa qualite primitive, que de paffer a une aurre efpe. Ott t(Jutes dOYJAtios [aites 4l'un des conjoints pendant Ie ce de biens diferente , & s'y porte lui.meme com- mariage,ata rt[ervedes direCfes,entrenten communau. me dans fon c~ntre. Monliellr d' Argentre, fur fa tl,meme les donations tant entre~'/JifJ que teftamentairu' Cofttume, arr. 4-18. gl. I, n. 6. dit auffi que regula~. Iaites afheriti~r prefomptif,Jilacondition pour demeH" 1'; jure illter acqu~ftus eft donatio, par droit regulier rer propres au do nataire n'y 'eft expreJlfment emploUe; la donation en reputee entre les aquets ; &comba-Coutume de Parjs , article 14-6. &~I6I. Ricard,

. tant la dHl:inCl:ion que l' on fait entre les donations Brodeau, I. A. n. 2.. N6tre Couttime difpofe au' con-, faites a l'herider prefomptif en ligne direCl:e & col-, traire, que fans dill:inaion La femme ne pef!.t avo;.,. lacerale, en d'avis que toutes donations faites, foit . dOHaire ni conqueft fur los'biens donne" a fan mar; : . par peres, meres ou quelques parens heritiers que ~elques - uns ont vouln inferer que la Colttume ce foit, (ont des aquets j cen{et don.ationes pmnes Jive repute toutes donations etre un propre', puifque Ia . It parenti bus ,Jive a (,'onfanguineis qUibufounque h.tre~ femme ell: exclufe d'y prendre part it droit de con .. dibfts ejJe acqu.tftus., ... : . ' •. > CJ.uet .. Maison repond que 1a Coutume a trouve r~j ..

:Le pere ne peut donner que Ie tiers en CallX en Iigne djreCl:~,& en c~lIaterale iJ n'eft

Toutesces dificultes ne peuve!1t naltrc parmi notls 10nnable que lafemme n'eut point de parta, ee qui enligne diretl:e, Ie pere ne peut 'faire aueul1e difpo- ne provcnoit point de fa collaboration, & que l'oli' te tcnql~efl ell: fition ni donation entre fes enfalls , que du tiers en ne devoit repu~b conqueftque ce qui etoit am. am: par te qui ell: amalf{:

1 II I 'I 'Il.' , d Il. r ,/1. pa r Ie mari& la, €aux, & ell igne co atera e 1 11 CUPOlllt permlS e l'indunrie com llne d'elle & de LOl1mari, car aqueJ' femme.

. point permis de donner de {es im­meubles a Ull he­rit,ieI, prHomptif.

donner de fes immeubles a un de res heritiers pre...; fignifiecequi procede du travail de quelqu'un; qUie_ fomptifs, & une. teIle donation [eroit fUjme a ra- flus enim inteltigitur qUi ex opera a/icujus defoendit,t • port,cequi s'obferve auffi en Bretagne:toutes cesqutt.ftus, D~profoc;o, & en la loi fuivante Ie J urif ... quefiion5- ; dic Mr d' A rgentre, felon Ie droit· de no. confulte n' a point mis entre les chofes qui entrent eli tre pa'is ne peuvent recevo!~ ~u~un??ute, puifqu'?n 1a focie.te, ni l'hfrlditl, ni Ie legs, ni la donation A ne peut faire aucune donatIo a 1 henner prefomptlf ; caufede mort. parce que toutes ces chofes pel1vem jure rJoflro patrio dubitlltionemhabere non pojJunt; art;'iver avec caufe, & partant ctre la recompen(e de quando nulla donatio h~redi pr.t,fumptofieri poteft, quelquefervice, nec,htt.reditatem, mclegaturn, net art. 4- 18. gl. I· ,n. 11 •. Et com me. notre Co~tume eft' donationem causa mortis ~ qUia fortaffis non JiT1e caufa plus jalou!e que pas une autre C<;>ut;ume .de la Franceobveniunt, fodideo ub meritum atiquod accidunt"En~ de, conferver les propres dans les familles, ~ de les:, tre les heritiers aux aquetS & au propre on ne conG~ afeCl:er ala ligne d'0\1 ils prOCede~1~ .• par ce princi- dere point Ie motif de la donarion, e'eO: affes' pour crt

En Normandie pe, & pour les attgll~el~ter, plus alement, n~us n' a~, exdure les derniers que Ie dl:funt ne polTede point ca Ja. diftinction des v.on~ point 're5t11a dl,~1I1Choli de profres 'anCtens & pien-Ia a droitfucceffif, & la Co~tilme en l'iHtiele proprcs anciens & naifJans, malS nous reputons Ull vral propre tOUt ce CCCCXCVIII.contidere ces donations pour recom­naii[Ims n'a poin:que l' on po£Iede a droit fucceffif, nous l1,?US portons . penfede fervices plUt8t comme une vente que pour de he~, & ,ce

d q~l 'l1aturellement a rendre les biens propres ; ce (lui en tine donation, p,l\ifqu'elle y admet, Ie re~rait liglla ..

eft pOlled/: a rolt , bt: 1. ' d' fi 1 & £'1 d I fliceeiIif eft tcpa- garde & 0 lerVt: parmI nous,' epms 1 ong-tems,ger.c t:O a. ..' ,.' te propIt'. .

c c c X X .v. L'ordre- de fucc.tder entre,prre & ~.ere, a'ieu(& a'ieule a lettrs decenddns.

Ordte de fued:- JV> 'der entre"l'erle&& Le pere' prefere la mere en ]a {u'cceffion des meubles , aquets & conquets de mere, a leu" . fi ) . , c. I ..) "I J II a'ieuld leurs de- ·fils Oll lIes, & a mer~ prelere es aleu S ou aleu es paterLlel es & mate1'llC eSt ceoda.ns • auX . i meubles, aql1ecs . La manieredollt la Co~tumes'eft e.xpliquee ponr & ~onqucts. apeler les peres it la fucceffion de leurs enfans , . me ..

tn Normand:e les cloLlatios pOllr recompcn[e de fervice:, (ont fu­jntes au recraic 1ignager &; feo­dal.

. rite d'ecre obfervee ; elle n'a point dit commecelle de Paris,article ;IJ. que les peres & meres fitcc/dent .a Leurs etifans ; elle s'exprime en ces termes, Ie pere prf[Cre La mere, palfant fous lilen~e certe Iugubre {ucceffiol1 : comme les enfans doivent '(uceeder a ' leurs peres fuivant Ie va:u commun de 1a natu­~e, & non les peres a leurs eP,fans ,elle n'a point'

voulti marquer expreffemf!ht tette derniere rna'niere de !i.lcceder, comri1e etallt cCintre l' ardre nature!' Mc)'i[e nous fournit un pareil exetnple, fuivant l'cb:­fervatioll de Philbll ~ I.;. de Vita MoJis ; car dans Ie Reglement general qu'il fait pour les fuceeffions) it ~~glclt1ellt ge .....

d" I t: 'd 'l . nera! fait par

Tame I. . "

ne , It pOl1lt,qu~ es ,pere~ p~tlV~l1t lucce ~~ a eurs·en" MoY(e pour Ie! fans: En premIer lIeu,dlt-II,Dleu a apelea la fuceee, fu"dIion&. lion les fils ;en fecond lieu ies fiUes ; en troifieme lieu les freres; en quatneme lieu les ol1<:les ou fretes all

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'490 DES SUCCESSIO'NS ,CO LLATERALES; ART. ~CCXXVI .. &c. 'pete; enfuite que les perespOlivoient auffi devenir, , Beroiiet fon Avocat difoit que la Coutu me avoit

, heritiers de leurs fils: car enfin il [eroit plus ~roiable ne,ttemcm, defini) que I' on ne pouvait, reputer prapr.e que la[ucceil'ion dupetit~filseftconcedeea.l'onde~a, que ce que ran poJfo.d?ita draitfucceJlif; que eette e~ufe de la con[anguillite paternelle,mais qu' elle fe .. : reme n' etoit poim de eette, qualite, n' aiam ete creee roit otee au pere mem.e: Primo filias, inquit, ,in [uc- par Ia,mereq!le d~s meubles echUs afafille de la (uc­cef[zonem·vtJCIt.Vit Duis Optiinus Max. de;n filiM;ter-, ceilion de (on pere,& il s'aidoit de l' Arrefr de Pollet rio fratres; q~arto patr.uos,fou,patris fratres ,lubinderaporie par Herault fur eet, article. Maurry pour etiam pa~r~s fieri p0Jfe hucdesfiliarum} ultimu~ enim Gmes s'atachoit a I'article DXI.fuivant Iequel1es de- Les denicrs don_ 1.JeriUJfo~etcredere PiltruQ ~ancedi. htt,re~~ttitem nepat~s- niers donne\,POurmarittge de'filles par pere ~ mere oU o,k cognattanem paternam; ~pJi ver:o pam,ettm aufer.rt!, autres afcer/dans )oa par lesJrerei, au defttnc%. pour Onne doit pas penfer, dit Philon~~. 3. de v#aMafts;: etre leur .. d~t·,fant repute%., immeuble ,&praprea la qu'en donnant lao [u~ceffion a l'onde apres 'la 1110rt fille ;.que·cette relue .etoit decette nature, aiarit etc

nez pour maria­ge de fille [Ollt ,

Immeubles.. '

, q~s freres it eut QubHe le pe,re : mais. comm<; laloi de: .dol1lJ,eea.la fille pour [a dot,& conftituee pour tenir la nature veut que les enfa~s fnccedent' aux peres, :&t [on J10m, cote & ligne. On repoildoit que c~t acti­non les pe res a leurs enfans, it a pa!fe.~elatQus4Ieri-, deD XI.s' ~ntendoit.des deniers dO,nne%. par Ie pere 014 ttt. ce,comme contraire aux defirs des peres.& des.meres. mere ,mats que la mere 'l1'avoit rien donne: (el!e

\ Parmi les He. l)armi les Hebreux le pere [uccedQica'celui de(es rn~ 'av~it [eulement paie a fa, fille ce qu'elle lui devoie brclIx Ic pere Cue- fans qui mouroii fans lai!fet de, pofrerite ,; l1'y.aiant comme (a tutrice;que ces deniers auparavant etoient ccdo:t a (on fils '-p' oint d' enfans du defunt, ni de polterite d'iceu.x, la un pur meu~Ie;que Ie don qlle l' Oll,en avoit fait par mOH (ans enfans. ili fc ,[ucce Ion de I~Jigl1e de l'un & (kl'autre exe retOllr- un contrat de m~riage)n'ell avoit point change la na-

Un pere peUt ex­herl:dcr (on fils, mais un fils n'a pas ce pou voir fur [on perc:.

noit au pere, a moins que Ie fre.re du defunt ,n'inter.. ture, pui(qu~i1s l1e tenoiem pas lieu de legitime a la vint, qui prk felon,la Ioi en mariage (a'yeilve ; . non, fi\le, auquel casfenlement on :ellt pu Ies reputer utl extantibus ex def~naa tiber.is, n,eq~e 'ex hifce pofteris" ' inuneuble&un p,ropre: La Cour ordonna qu'il ell revertebatur,httrtditasab utriu[qt4e fexus prole ad pa-, {eroit deliber~; & il fe trouva un Arrefr qlli avoit ju~ ~rem , niJi interveniret frater qui defuncti uxorem ex ge ~a. quefrion confQrmemem a la Sentence, deforte lege duceret. ,Selden. ad leg. Hebrttor~, c. 11~ , .. , qU'ellefutconfirmee par Arrefr enia Grand' Cham­

'" Cette [ucceffionlugubre ~es enfallsapattiei1tu bre, Ie villgtieme d' A vri1I660. Voiez des Arrets pa~ ahfolumend. leurs peres,qu'il n'e~ pasen.leilrliber..:. reikfur l' article 'DXI. ", ' .. te,de les en,priyer; les peres peuvent exhereder leu~s~ ,'. ~epuis cette.arttre,quefl:ioriJut a~ffi pIaidee.Lucas enfalls, .m~us les ,enfans ne peuvent ufer de eette n-" ~.VOilt deu:xfilles,Mane & Anne;apres fa mort fa veo.. gueur contre leurs peres. Le fils par la nature efr.de~ ve contra'a:a.n~ UI1 [econd mariage avec du CoueGI, biteur a fon pere,'& itefr permis a un creancierde elle ftipula qrie [ur les de~iers mobiliers provenans Les deniers defti- , r~mettre Ia dette a (on debiteur, ~ais Ie debiteur, de [on p~emi~rma.ri, il paieroit a Marie Lucas. cin,,:, ncz pour la doc ne pent faire tort a fon creancier ., tout ce ,que Ie fils , qua, llte,livres pour (a Ie, git, ime ',' mais cette fille that,lt d'~nc fille,ne fane

pOint immeubles, dOllne a fon pere eO: toujours llIoindre que ce qu'i~ a morte fans ayoH: ete mariee" il y eut quefrion pour {i elIc n'cft ma-

, re~t1 de lui, illui doit meme cepouvoir & ce moien ces cinqqalltelivres i fon Frere uterin 1<:s pretel1doit riec~ • qu'iJ ade donner, & Ie pere,ne peut etre:y~incu 'par, comme un aquet ou un mellple ;' Fo(fi: qui avoit

Comment on aoit repuler un bien pro pre ou ., aqucft f

L'aYeul pater­nel pd:fere Ie rna­terhel.

k bienfait de fon fils, qUidquid eft qukd patri da~fi.: epoufe Anne Lucas maintenoit que c' etoitul1 propre~ , "ius,utiquemznus eft,quia hane ip[am dandi facultatem &, s'aidoit de l'Arrefr ci-de!fus .pour cOllc!ure l'apel patridebet, numquam beneficio vinr:itur. Seneca. de qu'il avoit interjette d'une Sentence qui I'avoit evill-Benef.l. 3' C, 2.9' ' ". ,.' ce de [ademande : Du CoueGI illtime repr~relltoit

Cet article fait fuccederle pere, & enfuite la me- qu'il n'~toit point dans l' efpecede l' arc.DXI.que (ecce re aux meubles &aquecs; mais olidoute fouvelltG,Ull fille n'aial\t point c'te marieeon Ile lui avoit den don­bien doit etre repute propre ou, aquct ? La nommee ne.pol1r{<!-dot;qu~ cette Gmpleihpulatiol1 de la mere Benoifr tutrice de fa fille unique, heritiere'de pere & ne .changeoit poinda qualite de la fucceffion,fur to lit de mere, en1a'mariant' fit emploier dans fOil contra~ puifque cetteftipulat,iolln' avoit point etl: executee,la. ,de mariage , que de la (omme de' dix-lleuf cens Ii- fille etant morte [ans avoir ete.marie~: Par Arrefren 'vres provenant de la vente des meublesdu pere, il la Grand' Chambre, du 12 de Janvier 16G2.. la Sell­y.. en avoit neuf cens livres pour Ie don ~obil, & Ie. tellce fut confirmee, plaidans Thomas, & Everard •

. , [qrp1us fut con!l:irue en dot fOi.1r t~nir Ie nom, cote : Pareillemenf il a. ete juge pari.ln Arrefr dCil1l1e en &. ligne de cecte fille :. Apres fa mort failS enfans) l' Audience de' la Grand' Chambre , Ie 22 Fevrier cette me~e demandoit cetce rente comme un aquet , i 695' Cui vallt lequel 'une reme aquife par un Frere les parens paternelsnommd: Gilles la pretendoient dont lafreur morte fans enfal1s avoit he rite, fut aju­avoir comme un propre, Ie Bailli de Cacn la .leur gee a la mere-, au prejudice des parens collaterauX' •. avoit ajugee par provilioll : Sur rapel de la mere, Cet ~rrefr ~e peut pasdetruire l'arti'de CCXLVlI •. , '

CCCXXVL (

L'alcul paterneI pl'efere Ie rnaternel en ladire {ucceffion.

Si Ie pere au la Maitre Jacques Godefroy fur cet article' pro-' & {impIe, illeur dOllne~oit la preference, parce que mere lie prenant pofe cene queftion, G Ie· pere ,ou la mere·, ou .l'heritier beneficiaire 'n'efr admiilible que quand it la [lIcceffion dc I'a'ieul ne. pre~~l1s la ~ucceffion de l:urs enfans que 'ne [e pre1eme aucun heritier pur & limplejmais puif_ ' leu rs ,cn,fans ~.uc par benefice d l11ventalr~ ) peuvent etre exclus par' que (uivant nos maximes l' heritier abfalu en ligne di- , par b~ncfice d 10-, 4es parens collate raux , fe 'portans heritiers purs reEle '1/ e~clutpoint les dfcmdans qui nefe dlfclarent he .. venralI<:, peuvent f". 1 'fc r 'J 11. 'fi I' " C' trre exclus par & ~lmp ,es : ~, 011 tentlln?l1t elL que 1 a conte - ritiers que par benefice d'inventaire,la faveur n'etal1t des parens colIa- . tat lOll n arnvolt .que du chef des collateraux [eul~ , 'pas mOllldrc pour les afcendans,un collateral ne les m~u::,Cc poH:lns 'ilinclineroit, du .cote d~s 'peres, & Ineres, en faveur ,doit pas exclure, quoi que les creanciers foiel1t joints hentlers pUIS & 'de la piete paternelle; mais que 1i les creilllciers (eave<::Jui) & c'eft 1", juri(prudence du Parlement de flm pIes ~ 'joignoienta.v~cle parelit qui [e 'portei:oit heriti~r pur Paris. '

c ~ C X ,XV I. I. '

nJI!"{~~~efe~:tel~ '.~,. L'aicule' pat~rnell~ ·prefe're .1'a~e~l ;~\raleulemate~*ene. JtlateInels •.

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scr:ur uterine dll perc prcfere 1'011-ele & la [ante en la fucceffion dl1 neveu,

DES SUCCESSI 0 NSCO L LATEItALES , ART~ ~ccxxVUt 491

C ,C G X X ',V 1 1.1. Steur uterine du pert prefire ronde & la tatlte' en lafoctefliohdre ne"eu,;

Les (rem's uterines du pete tont talltes paterl'lelles de leurs l'leveUx &: t'li<!ces ; &: eft ~ette qualite exc1uent les o~cJes & .tanteS mat'ernels du :defunt ,en la (u(ceffion ,~es meul;>Ies:, aquers & conquers immeubles. " .' ; .. , '.'. " " ',' ,I

, ' l:h confequence ae,C'ei article'; qui. porte que, In f~urs uterines de pere font tantes patdrne/lCJ delcurt neveux & nieces, & in cette qualite excluen, les oncles

. & tantes l1Mternelrdll dtfufJt en lafocceJfion deJ meu:' Arre!\: qui a jil~ bles & aqHets,' un anele uterin preten:dit exclure Ill'

ge que ronde 11- tante de pere & de mere en Ia fucceffion des meu .. te~ill n'exdut, bies & aquc~s 'de fon lieveu ; & parce que l' Arreft pOlDt ... la

d tame de qui fut rendu fur ce CUJ' et en I' Audience de la Grand'

tonte de tach,; avecdepens. Le ~efi1e Avocai pour htditeLlidl.S , lequel a dit que pour bieh d~d.£ der la caufe, i1 faut fa voir la Genealogie : U ne fem .. me 'noltunee de Fread a ete in'ari~e de'ux fois; eile avoit epotife en ,premieres noces Gilles Ie Chape~ lain, dont eft fortj David leChapelaih part~e aV~r;o. .' fe ~& ertfecondes n6ces elle epollfa I[aac Luca~; & ' de ce mariage font fortiS deux e~fanss Pierre Lucas & Abhe lucas fa pattie ~ & de Pierre LUcas ell: ford David Lucas ~ de la fucceffion mobiliaire duquel il s' agit, que ladite Lucas ~retend lui aparteilir au pre"" judice dudit Ie Ch~petain;attendu.qu'elle ell:, la t~n'" te paternelle du defunt; & que ledlt Chapelam nell: que fon onde ',maternel ~ fUivarit la difpofition de

perc 0<. e mere en . ,..'" la rucce/lion des Chambre, Ie 120 deM~lrS 1678. contlent Ie fait & les meubles & aqu~tS rai[ons, je Ie raporterai'en tome fa teneur. ~~~~ '. . .' .

. EX TR A lTD E S REG I S TR '£ S de la COflr de P arlement.

D U 11 jour de Matst678. a RoUeh eh la ~out ran. CCCX.de hfCoGturrte;qi.1i porte qu~ !ts pater:.. . , de Parlerrtent : Entre Philippes. Allix,ci .. devant nell.ptfJerem le~ ffJA.tet'nelien pdrite de dtgre,Fms faire tuteur de defullt David Lucas fils Pierre,demandeur . aucune (J,iftinfJion defexe;patce que l'agnation l'empor.:. en ajournement, fuiv3ntle Mallden,entde la: Cour fefur larnaftulinjtf; & c'cft mal a propos <tite Iedit Ie, du 31 Ofrobre 167+- parlui obtenu pour ~tre regIe ChapeIai'n veutiti.aplique~ l'artid~ CCC[X; ~at il de J uges entre Ie Vicortte de Gav~~y , pard~van~ I~.. 11' ell: que pour ceux qui fOht [ortis de theme yo. ere &

. quelAnne Lucas fa mere & herltlere dudlt DaVid 1'nere!Q!!fital·art.CCCXXVI~I.c'efl:auffilna apra. ' Lucas l'avoit pourfuivi,& fait condamned,lui rendre . p05 que leditChapeIaih ert velltinferer qu'il ell:oncle compte de fa gefrion, par Senterice du ,dernier jour parerhel, dudit de,funt, fous ~[(!tej(te qu'ilpbrteqrle d' Aout audit an , & Ie Viconte de Cacn ) 01\ David . les ffEHtsuteri;:eJ dH pere flnttdntei paternellei de leurl Ie Chapelain cnde uterin dudit MEunt.David Lu- nevtllk & Hiete~ ; car il porte que ce n'ell: q?'a I'He~ cas, fe pretendant fon heritiet, I' avait auffi faitc.on.. d' excJure les ondes & tahtes materhels, hlais hbl1 damner a lui rendre compte,par S~ntence du 11 d~dit pas pbur privet'les parens paternels collinie eO: ladi .. mois d'Otl:obre audit an, ll'erant pas ledit tutetlr te Lucas; etant .confiderable que la 'Courn'a jamais oblige de rendre deux comptes en deux diverfesJu..;· etendu les difpolitions de la Coutume en faveur de~ rifditl:ions, obcilfant neanmoihsproceder devant' tel u'terin's;ti! de.;Ia des cas finguliers expdmet en Iaditlil , . Juge qu'il plaira ala ,Courordonner, comparant par Cot1tume ;t'ell:cequitefrtlte de l:Arreft ren?u eft La, fille tlli frer@

, Me .Gui1la~me Corb1l1 f~n P~ocur~ur , 'd'une p'arr,; faveur des nbimrlez Caveli~r cotitre Charlote Thea.. utt,t? nepeut (uc~ Ledlt DaVId Ie Chapelatn aJourne en vertu' .dudlt dale ~ par lequel.la Colir a. Jugl! ql\e la fille du fcere ct: tel rf 3Vet

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d d d R h ,. "l ' . , t: d ' . t:' r on e rere e pe .. Mall ement, & eman eur en. equete, ace ,qu I utenh tie pOU'Vtllt pas llitce er commeaurolt ralt 1011 re & de mere. foit fait droit au principal, prefeilt en perfonne,; & pere;avec Ie Frere de pere& de mere: Par uti., ttutre par Me Gilles Ie Maifrre fon Procureur,d'autte pa.rt; Arrefr renduentre les ,nommez de Upihey & Bon:. Ladite Anne Luc~s pareillement ajournce[ur ledit net, ~lH jug~ gue les enf~ns de la Cti!Ur uterine he tes enrlin~ de 1:1 Mandement,& 'defenderelfe de Iadlte Requete~com~ pouvOlent pas fucce'der avec, les enfal1s de Ia f~ut fa:ur uterine. nC parante par MeJeanle Maignen fonProcureur, en. . de pere &demere,ce qllieft auffi decide parl'arti.l. fucc~dent fa°lnd . cqre d'autre, fans 'pre;udic~ desqualitcs : Ollis Du- de, 62.. du ~eglement de ~'an 1666. & la'taifon el) eft f:cra:~~ cdean;er: rand A voC~t pourledu Alhx, le~uel a conclu 'aux qu en matiere. de Co~tume ~lIn9Ham. fit extenfo dt & de mere, fins de fondttMandement·, avec depens fur celle des cafu ad c4u,;; ex parttate rlimms; amfi la Coutume parties qai dcchemi. de caufe;' ·Neel A vbcat pour ne s' etant point expliquee en faveur dudit Chapelain

, ledit Chapelain, lequel a dit ques'agilfant de la fue.. 'par aUCllne difpofition particuliere, & la tl~len:iClJ\ <effion mobiliaire de David Lucas neven defd, Cha- etantdeddee en faveur ,de Iadite Lucas par I'arti::. .pelain.& Anne Lucas, onele & tante en pareil de- ,de CCCX.la fucceffion en quefiionne lui peut ette :gre, il doit preferer ladite Lucas par deux rajfons, catefree; pout'ce qUi ell: de 'laptocedure elle ell: darts :l'une que la Codrume prtfereles males auxfe'mmes, l'ordre, ladite Lucas & ledit· Allix futeur font tOUS :'tantenp~rej,ldegre, parl'art.CCCIX,&I'autreque deux dotriidliezfous Ia Viconte de Gavray ) quoi :la prtferent:e donnee .tux paternels au prejudice de's mtl- . que ie.,J llge de Caen fut Ie Juge de la tutelle, heart .. .ternels par l' art. CCCX. n'exclut point Iedit Chape- .. mairis ccn'ctoit poitit Une neceffite deproceder de .. . lain,puifqu'au terme de l'art. CCCXXVIII. il eft ~n- . vam lui t puifque 'p'at l'Ordonnancenouvelle ort ele patel'nel dudii David Lucas ;il ell: vrai qu'!\.nne peilt meme collvenir d'arbitres potir Ii! reddition de

,.Lucas 'ftant freur depere & de mete ae Pierre Lucas, "coirtptesde t'utelle '; c'eft pourquoi il condilt Ace' -pere de celui'de lafucceffion duquel il s~agit ,elleeft . qu'il foit dit" fous Ie bon plailir de la Cour , Faifan.: tattte paternelle , au lieu que ledit Chapelain ctane droit fur le'Mandement & au pritlcipal que lafue .. :feulement Frere uterin dudit Pierre· Lucas, eft o'ncle 'ceffion mobiliaite dudit David Lucas Cera ajugee .tt. ,paternel-maternel,mais Ie '~ouble lien n'eft corifider.e , la~ite Ann~ LIl~as, avec d~~ells , & que {il~ Ie c_om~ dalls ~a Codtume ~e la P,rov1l1cr} ~ant a la po~rfU1- pte les parties fe'ront ten~Olees ctevant Ie Vu:onte de te fane entre lefdlts Albx fils & A nne 'lucas fa mere, Gavray: Et de Prefontalhes A vocat General pour Ie dIe doit e~re blamee,& n' a ct,c faite quepoude Cub.;. 'Procureur General du Roi : 'L A C 0 U:R ,f<1ifanf ftraire de la judfditl:iclll du Vicontede Cacn,juge de tiroit fur ledit Malll;iemenc ~ & prihcipal trorive en . la tutelle & du domicile dudecede'& de fon pere;c'eft 'ttat dejugel:' ~ a ajugeladite fucceffidn a ladite LiI .. pourquoi il cOhcIut ace qu'ilplai(e ala Coul'; fans' cas, 'depens c'ompenfez entr'elle & ledit Chapelail1j

s'ar~ter au Mandement en Reglement de juges, fai.. & a condarime ledit Chapelain aut depens ehvers " fant. droit au principal,ajuger lafucceffion dudit Da- ledit Allix ;& fur Ie canipte~'r,ellvoie lefdits Lucas 8&

vid Lucas' audit lee C~~pelain,. &,renvoier les parti:s Al~ix~roceder parde,,,ant ledit' Vic()nce de G .. avray~ Froceder fur la reddltloll de compte dev.ant le. Vl· Falc CQmme deifus. Slgn~, SUA R D, avec paraphe.

Tome I.' ~q q ij ,

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r49~ .QES sUCCESSIONS, COLLATERALES ~":~RT, cccxxtx~(

. 'C CC~x"X' T x. '-', De la part que 101 ..... ; . r ' .. ":~~l1~,, p:di( fa, ftmn2e"aFr~j . ~~a·.rnQr{du:,,'iJ14;~~:P.fin.i '1uX >onq~etj*

femme prend aux ,. c.onqut:ts apres Ja .La:femmeapres '1:;1. mort .. du "rnari a.1a ,.moitie: 'en rropriete,des .conqu8ts fairs e'ri mott de fon rna. b fI: I . 1\ c· h b I c. ri. ourgagecon ant e mariage, &; qsant a~x conquetsJlalts, ,ors .ourgage·, a cemme

a la. rpoitie, eq prop~iece au) Bailliage de Gifors, &; en, ufufruit au Bailliage. de Caux &)e r'ie,rspar·ulufruit'.a.uJ(a~CfesBaiUi~ges &Vi~o1ptez,<.' . .... . . .. '.. ,~

I • -. "".:. . . ... ,. '-"; "'. .

.... ' " 'j.

P ()ntanitf~ fur l' a~ticle 16r; de la, Coatq~e de Blois, • durant. lemariag~ "; mais feulement <lUX biens qu'il explique ce qui doitetre co.mpris pade qlotd'aq.uets.poa~doitaIQrs; on'peutrecueillir de ce meme liell Du Moulin, de feud. §_, +5~ n;187~ dit.que nQus avons_- . que-Ie furvivant .avoit.tous les meubles, puifque les de qeux f9rtes de propres ;par une. fCllle &,prin<;jl'ale fruits lui demeuroient: l'ufage ancien de'la France' Pari'ancicn ura ..

. maniere, felop ~es .e!=heallces qui Yieiltl.e~~ de; la fuc- ewiuol1traire.il la ~outume de Paris; cat nous apre- ~~ te Ja Fra:lce. ceilion despredc;celfeurs) rarunautre ~ncldej1t ~our nOll~ des C~pltulalres de Charlemagne & ~e L~tijs voiell~~~Sl~\i<!:s' Ie. tout, ,& 11 ~le:tombe p~lOt ellia C~l:nm~n~ut~ ~es Ie Deb~l1llaUe, I. 4-/.9- .que les ,femmes n aVOlellt aux aq~~ts, blcnsqm ell: entr.e.leman & la femme; unow prln .. . que Ie tiers aux aquets : Nous voulons que les femmes cip~li modo pro obventis ex fucceffione. pr:£decej[orum" ~ ~prfs Itt mort de leurs maris refo'ivent la troijicme par­alio.,&incidentimodlJ pro omnibus , &:no.n. Clldll1!t in, tie de la collab.orationqu'ils ont emploice enfemble J flci~t~tern bOi1orum •. qfldl eft inter1J,irum & ... uxorem" . leur proftt" comme au.1fi ~es chofes qu'un .d' eux a proft ..

.. Me. Blgnoll en res Notes,Jur Ie c;17.1. 3. des Formu- tees ouaquifes , 'ou qfulul orJt(tc donnees parfer a1fJil.~ laires de Marcl:llphe , a remarque que la fel11m.e pc:>u~, viennef'lttant Ii leurspuptlles qu'a leurs femmes: Vo:' v,oit avoi,r la tro,ili~me partie, tertiam.partelr/hllbere, . !umus utuxoresdefunaorum poft obitum. maritorum poterat-; que ces N iltiOIlS, qui fon~ ven~~s 4e l~Alle-;, .tertiam partem.col'abord'tionis" quam jimul in, beneft .... magne. s' et~Qi~r dan~ les Gaules,dOl~noiel1ddeurs. tio. collabora'Uerunt ,Il~cipiant de. his rebuujJW is qUi femtrles la, troilieme partie des chofes que les l1Jaris beneficium hab[lit , . aliunde adduxit 'vel, comparavit~ a,voiellt aquif~s pend;Ultleu.nnariage;genus i/l.e.qu£, 'Pel .e; ab .a~ids fuis ~oltatu~ eft, 'Uolumuu~ma.dor~ exG,ermania in Gftll.iis fedes pofuerunt,uxoribuuertla,Tn ',phan~.sdefunaorum q~am ad uxores pervenire. .' , partem consedebtmt rerUm qua~ 'f!Jariti ftante.conjl!g;(J :" , . Itii' etoitpas tou~fois raifollllable de pr~ver .en .... adquijiera?'lt.,)ei. Blfrg~ t."'-h &.t. ($2.. LeJils ·unique.·· 'tH~r~ment les femmes du.fruitde leurs peines,ilarri_ .' apres la mort de fOri:. pere.etoit oblige de Iai[erJ~ufu~, ve fouvent que par leurs [oins & par leurbonme~a_ fruit de 1~ cr~iliemepartie du ~ien a_ fa mere, 1i,~lle - ge elIes ne CQl1tribuellt pas moins que leurs maris a­ne 'fe remarioit pas,filiuf II-ni.cus{ieftJ:n.£t"patre fer-tiam' l' acroiJfement de leur fortune: Comme cetce fO,ciete part~ .. "f fac~ltatl.'s'natri ute~da"'.re.linqu.4t,ji,tam~~' e,'" ell: 1'lln~ irifl:itutiontilivine, & q?'elle.~ cett~ iprcro .. mtmtum altum non ac.ceper't • .vtdep/ura.~,. ,.:.. gatlye fur top.te!l Ie!! ,aucres, .qu elle nell:. dllfo1uble

. Puj[que les gen~ marie~ColltraCt~ntun~' ~detede quepad,a ~ort, t(,lutes les Loix leur.ont donne une En Normandie :,' tous droits divins & huniains, il fembloit' jul1:~, que port.on,e11 ccs,biensJlotivellement aquis,. mais lesJes femmeS'l}'Ont

ce qu'i!s· aqll~l:oient parJellr ·commulleiilc:lull:~ie.& plus pr.~c:leJ1s:ont penfe ,que c'ctoit alfes les favorifer r'an l1~ufruit par i~ur collaboration, entrai: auqi dins, ce~te <;om- de ne laleur donner que parufufruit>pour cOllferver' ux aqucts. lnuniol1. I?luGeurs fages P..olitique.s .o!'l.tlleallmoips Ia prop~ietea leursenfans. . ..' . . '. ' .

. ell:ime qll'.il ll~ecoit pas utile, au" familles de renqre N~:)Usa:V:Q-'lS cOIl(erve l'ufage de cette loi qans ·ccr,. la conditio~ de,s femmes G ;lvitntageufe ; l'ex~den~ _ .te partie. dela NO.rmandic qui faifoit. partie de la ce aiant,fait voir que Ie plustou.~entcette richeM- pauleCe~~iql1e,;la Ioi ~es Saxons avoit plus de re.;.·. poiiiUede 1eursprcl),iers rparis 11~ fervoi~ qu~a les Iatiolla la Coutume de Paris ;patce 'que la femme ., (airepam:r plus pr.oil1ptem~nt dans ull.feconp i~laria~ prenoida moitic. de ce que Ie. mari&. la femme OI~C ." ge, Ott eite.s perdent. bien -'tQt tout l~ :foqvenir "de aquisellfemble~ de eo quod 1Jir & mulier jimulcon. leurs pre~11iere5 afe?(ioqs; ~<:'ef\:pourquQiJeall. fa.,. qutljierantmu(ier mediam pqrtionem accipillt; in leg. .

. her, avec unel~a'iyetedign(! ,qe).9i~ lied~<,d~ll$ f<f.Sax, • .t. 8; dequ4f~;'§.un;co. '. , " ,.' .-', l?reface fur Ie tltre dc~upt~ e.UXJI1,ll:I,tut~S; QPl)napt. ·t;?utes lesCoutumes ont,donne part aux cOl1qu~ts '. . des. avis a celui qui fe; veutnl~,rier, qe ,11J~pqu,e p.as.~e.. ala feIl).n)e,mais ,d'tllle diferente, ll1aniere ; 118tre . TOIl~ aqulhs luicQnfeilI.er s'il contr'aCte !na~i<lgte ·el~ ,uqpa::iS9t\ laCo~tu1l1e Jegle en cet .. article la,porrjoll qui'lui apar- [ont fa!ts pl:oprcs

fe~nmeprel:d ,pan aqxmellbl~s & :~opq?ctIiAe lui Ii-'. tiept" ;n:1ais il;eut~te, fort l~ece{rai~ede regler .quel- a o{f~d~ r~r~i~ miter .fa p~rtl<~n ,d,e peur qge . .pre.de~eda,ntelle ll.e )esJortf.!S ,de blel)s dCll,ve11tetre mlsau 110mbre des fucceffif. depoi.iill~ ~es nl~.) &. h' enrichiffe UI~ autre ma~i de tes I ,aqu~t~.&. <;Q,l'lquets:.; ·dIe a.biendefinipar. l' article'

. trayaux, ne ppr£moricns filios tuos /potiet, &d.e tuis. ' '. <;:q:X:X:~IV. que tous aquets font faits ,prop res en Ii/, labofib,,!s ali~~ ditetvirum. Ce'q)li a ~t'c luivi par ae .. : . perIo,tlne_de Ct/fli,qMles pojfede a droit.Jucceffif: mais . jled;Gh" ~n verb_ ( cfr uxore~ ) n. 314.11lqil~Ue. C0111-·. '. cette: aefi[ii~ion.n'efl:pas parfaite, carnous avons plu .. · , nlunautc al~ verite ell:, [ollyept cali[e dela,defol~tiQu jieurs' efp~ce's de bie~ls,lefquels quoi qu' ollne.les poc.. " & de I! a P'd u vri!fe rpent 'des. ~nf~ils, . p()qr~nrichir UI1 . {ed~ pas a.dt:oit (uce:effif,& que meme onles' aitaqtii,s· autre mari; qlttl qUidem confu,erudo interdll.m. eft. ca~.- COl1f~alJt ~e mariage,ne ,tien'nent pas neanmoins llam' .. , fa[Pp/i'!-tiol1js.¢depaupcr.4~!.o,nisliberor;um) ¢dota'ndi re de.cQnquets~ 11 11e fera dOllc pas fuperflu de remar-alium maritum. Mais c;et Auteur s'ell: tro~p~, ,1or(- _que~,cJs efpeces:de piet1s mtla femmen'a poillt de . q n'i I a, penCe trouver, des v~ll:iges& <les p~~ci:ves de,· pan, bienqueJol1 !mari '.Ile le,s po!fede point adroit .

De 1:1 part des l'alltiq~}tt! de If,tCoatt1m~ .. dePai:is<ia.lls;le~C.om~ ; Juc~efIif,pour:·e~pli~ue.r ,enfuite.c:ttepart que!la . conql1Cls'QU( a- meI:ltaH~s .~e Cefar~ .de;.b~'lo. G~/I. en .;e q~~l~e .. 4<H1::- ... femm~ _pr~n4 aux,y,~Ptables 'Conquets .......... ;., .. . pmicpt aux fern, ne Ia mOlpe desconque~sallx fernl11e~:; '!'.,rt qUtW,tas.. .' .Mals avanrque ~ e.lltamercett¢;l11atlere,II ell: 1111;-. ".

Jj1es dans la <;ou. pecu~ids accefcrunt, 'ta.nr~!e~Iuis~on.il.,£lfimflt;o,~f ~ .pona:ntdiec!ai;rcir !;l!ledificlllt~quiarriv~ [O~V~nt ~Ild Ie mad n.me de Pans. facta cum dottbus com~.'!.1Cfll1t; h~ll1s,Omf!" peCUntdl .1orfque le;man.&,laJemme,n pnc,pas pqs ongllle ~ la fem?'l~ ,nc

. 'n' h b- "'f n,r: -. t: . d ., .. - "I . '" . d . 'I {Ollt domlcllJez ratla conJun,v£lm . aetur) r.tfr.fuJq~e,'JerYflntyr,t ut~r, . ' a1~s. un,~emc: pa,ls,&qu 1 s,ne lont pas. OmlCI iez fous ulle ll1eme e0r.um~vit4 fupe,rvixerit,/fd. ~um. par;s u.trjflfq,fJ~ .cl!,~ . (oU:~ qne .meine Coucllme ; .car r oll .. ne convient pas Cout~mc. il faut fructi~uJ !upefiQyurn .terppo.'rum pervenit.; ;se: patfag~. quel1e Co4tume il faut fuiv,re, quand il s' agit ,de: re~ . fuiv~e .la loi du fer,t ,p}Ut8.~;-a ~.0.11txe~ :~lue.t #pit Je; goiia,ireo,u 'l~ gler Ieur~c,ol1vehtiol1sma.tri~oniales :Plurteurs eO:i.,. d~:'lc;~e te~ 17ari

p'ortJ~n9~e l~ ferppl~,gagli~it fqr JfsJJi~!lS~~,e .f~n .~leo.t ;qQ.t! Ie. contrat,a!am ete patfe: ~ud~~ici1e ·.dearoits d!Ja fCI~~ ,ll1a;~, ¥An.e .. Hellt,e'Je.ap.l:l<lu~~l:1.X;.~9P,qq~ti, (a~t~ . laJerome, & les paalons ellOJ.lan~ete arretees(elo~c me.

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Cas ou 1'0n n'a point l11ivi la Col'Ul1me dudo­ll1icile du mari , pour regler Ja part de la femme en (:I fuccellion \ cchile en Nor-mandie. '

PES. StJGC:ESSI"ONS: .c'O'.LLATER'ALES, 'ART.:CGCXXIX. 49J, l.i Coutume :du,lieo, on doit' s'y a~ather,exaCl:elllel1t~ five jure pllr~;fille. ,conditiol'Jali.~'ltut·.refolubili ~ ~1n:nill. F~rce quela femme ;n' a contrach!. que [ons cette e[ ... · etiam conftante mat:'i"'flifo. ", a ca~fa.& t.itulo .lllteri/~J. l'erance, que ce que [on 'p1~ri lui· ptomettoitferoit 'patrjmoniali neceJfari't! de lata. ad altc~H"", Cela men" e~ecute .religieu[ement,,·'& que Iech~ngement de teune di[cuilion plus particuHere.,;".'. ,', " , domicile' ni Ie lieu de la dilfolution du.m!r1age ne Pour les fucceffiol1s tela ,ne :r~~~it.point d~ diG"" l'euvent donner ateinte ;aux' paaiOI1S ,qi,ti 'Ont ete fai .. : culte; r arbCCeXCym. a. auili d~~id,e la quefiioll tes de bonne foi: Mais 1'0pinio11 lao 'plus commune poutIes do~atiol1s:: Ilfautneanl110insremarquer que. ~ la·plus [uivie :efl: qu'il faut confiderer: la loi·du do.. bien que la femmep' air pas .d!()it, de ,tpI}quefi/~r;les. ruicile dtt mari ; quia ~ 'dit .Chalfanee, §: 2,. tit. des' hel'itages donnezijlll'enferbit,pa.sdeITieme 61'oni . Droits apartclians agens mariez ;des Ie terns .que 1a avoit donne quel~ue:~,d~niers~u,J;llari; & que dep!lis, (emm~ efipaifee en:la 'maifon du mad ~ elle n'a plus HIes eat emploiezc:e.n '~quifition,d:heritage ~ .car com ... ' d'au.tre domicile, & eUe ell doit fuivte les loix ; ·e~ me eIle auroit eu parten ce.s deniers~itcfr jufl:e qu'el .. , el 'i Hod uxorefo tradutta in~ domum mar#i,ej effeaa ··Ie conferve 'quelque <iroi~ [Ul', les, heritages qui en de dl~i~ilio mariti, 0: e ius domicillu.m~qu~ debet... [ont aquis ; ainli. jug~. ert ·l'Au~iellc~ . de la . Gra~d;

lioertus (ur la Coutumede Bern, tIt. des Ma:na-:' Chamhre,·lel de Jmli 160;. entre MeHenry Avo~ ges & Douaires, §. +.difl:ingue ces trois cas; que Ie cattllteur'de la fille de MeJacques Henry & de Jean:­lieu ou lecontrat a ete palle, n'efi contiderableque ne Dad6u,'& iI fut·ditqueles aquets faitS des de .. pour la .forme & la [olemnlte, que lor(que Ie mati: ·niers provenus d'une donation fai~e au defunt etans

. apres la.celebration du. madage reroi.irne a fon do ... : en bourgage;feroient partagez par moitie, quoi que micile, & que la dilfolution du mariage arrive en ce Ie eueeur foutine que les deniersaiam .ete donnez <fU,

lieu-Ia, les droits de la feinme doivent etre reglez defune pour fa feule conlideration ~ la veuve ile de ... par la Coutume du domiciledu mad" parce'que la. voitpoint y avoir pa:rt~'Par l'art.CCCCtXXXIIJ., femme etoit. obligee de . [uivre fOI1 mari-; mais Ii ce qai eft retire a droit de lignalc ,eft auffi repute propre,

, apres cela le mari ~hange de domicile) & qu'il dece- '&.non aqiiCt, parce que la caure immediate de l' aquiG ... ,. 4e, on conGdere Ie lieu in! Ie contrat de·mariage a . tiori-yientdLl [ang & du lignage>& par un droit patd,., eu fa principale defiination, & nOll pas la loi dU'do- . 1)10nial'atache perfol1l1ellemeca, ,eluUl 'lui apartielit micile 0'\ Ie mariage efr refolu; attenditur cpnfuetudo Ie droit de retrait; qUiacaufa immediata acqleijitioniJ loci,in quofkiUontraausperfettus & deftinatus, non. eftafanguine & gente alterius, & jurepatrimoniati autem confuctudo domicilii, in quo diffolvitur matri-· perfonaliffime affetto perfonte retrahentis ; Mr d' A rgell ... monium. La loi exigere, lib: •. de judie .. D. decide· ex- tre; eod, glof. 1; tI. 8.Et bien que la Cotltume Ii'ait, prelfement que la femme' pour.la repetition ·de fes point park du rettait feodal, on a.pareillement juge;. droitsdoit agir .au lieu du domicile de [on mari, & . & la cmir en a fait un Reglement, art. lOS. d~' Re .. non ~u lieu Ol\ Ie contrat a etc paife;nec enim id ge~ glement de,I'aI1l1ee· !(;6G. que l'heritage.rliini par re .. nus contraatu eft,ut eum locum potius iPeCfari oporteat. trait/codal au fief q~i tcnoitnllturc: dqropre j eft un:

La fc:lnine ~ pArt :lUX h!:ritages a .... qUis des dehiers donnez au mario

l'hc:rttage mI­re :i droit de li­gr.:tge eft propr~ & non Qqueft.

t'hetirl1gC! r~ii .. oi au fief par te'" trait feodal eft lin prdpl'C s'il tenoit natUre de propre.

in quo inft. rumentum dotis faaum. eft,quameum in cu· propre: ce qui [erta ,re[oudre ces autres gra!l,des .. jus domicilium & ipfa mulier: pe.r conditionem matri-' quefl:ions, lice qui efi ·reiini au fief a droit 'decC;>11l,:" monii eratreditura. Cela futejuge de la [one'en e Au,. .. mife, cOllfifcation, reverlion, extincHall deliglle;, ~iel1ce de la Grand'Chambre; Ie. 19 d'Aoat I 6 46. emphiteofe; & autresvoies l1acurelles &.ordinaires Si Jes hetiragC9 De Lafire 'qui croie domicilie a ROiien,epoufa .une de con(olidation; doit~tre ,repute prapre? Joannei reii?is:lu fie(a femme a Valenciennes, & par une.daufe du contrat faber." fur Ie §.ji,cui, de leg. altxJ11H:itutes , . a ete Ie ~rtllt de com~ll­'d . I fi' d . . 1 bl .. fl:" .. fc I'd' Ie • cOllfiCca[JOIl , e manage / emm,e

l. eV~ldt ,a~od~r tous ~s meu des, pret:l'l1cr qll1 ae Ime

l que· tolltdes ficefs COlI. 0 I ,atlolns reyerlion. extjn~

en cas qu~ lOn inan a prt: cce at: .apres avoir e~ ne tenoient poin't de ",tiarure u e, malS qu 011 es tl:ion de liO'l1e,&c. meure qudque tems' a Valenciennes~ ',de' Lafrte ra- conlidere, & qu'elles fubGfl:emabfiraCl:ivel11el1t, fed . . font rcput~2 pro­mena fa femme a Rouen, en\ ctant dccede; elle de- 'perje&,abjtratte confiderari& flare, & (011 opinion pres. £ l' cfet ~ue manda tous:lesmeuble~ fui.vandadau~e deJol~ c~n- avoitcte ~prouvee par pll1fteurs Auteurs qui fOht d ... laar~e~ml: 'f al~ tratde manage, ceqUlIUl'fut contefi:e par Vigmet: tez par'T.lraqueau, tje .retr.gent. §.19 & §. ~l. n. 71~ p tuteur de la fiHe fortiede Jenr 'mariage ; elle prhellM voiez de la Lande, art •. 186 de la Coatume d'Or ... cloit que Ie concrat aiant ete palre ayalenciennes Ol\. leans, ·tit. 10. Il ya diference entre ce que Ie Sci" [on mari demeuroit alors) iln'avoit pu par un chall- gneur aquiert mouvant de [on fief,& Ce qu'i1 retir~ gement de domicile ruiner.·& rendreillu[oire. les it droit feodal. au premier cas la femme y a droit de paCl:ionsportees parfon contrat de mariage" aquoi cOllquefr ~ &.aulecond.ellen'y peut rien avoir ~ .ni a il fue repard que de Lafire' n'a voit jamais .eu de ve:' droitide doUaire,. ni a droit (l' a qlie 0: ; car quai que ritable domicile a Valenciennes, necperpetu£mor£ l'art.CVIU. n'ait pas dit precifement.que la femm~ causa ibi fuerat ;qu'il demeuroit ul1paravahta RoUen n'ya point de droit" .ne"nmoins ell declarant propre all quel(lue terns apres .[on mariage il avoit, fait fon l'herita;ge retire a droit feodal, clle exclut Ie droit de retour: Par l' Arrefi il fut:dit que lao fu.cceffion [eroit conqueLt; & pour Ie dotiai~e elle llel,e peut pretel1~ partagee ~galemel1t., '.' '. . .. . : ' dre ,:parce qu'~lIe n'en.a pas trotlve fon mari faift.

Nous fommes fort' eloignez de donner aux con., Du Moulin aiant ete d'Ull fentiment contrail'e, it etl: quets ulledefinitionfi etenduc,comme Ma[ller a fait; . generalementaprouve , §. 30. '1.30' n., 75. de fetid. tit. des Alfociez., qui vent que 1'011 reprite conquet$ ce qlie: Mr d' Argentre a pareillementrenu par yes Ies biens qui durantie mariage ht1'viennent au mari, rai[ons ';que tOlltes les foisqu'une chofe efr conLoli .. meme p3;r fuccdIlon, Iegs;'donation; Oll a quelqu'au.l, dee a ia partie donr autrefois elle avoit ere detacl1ee. tre titre que ce, foit, it la re[erve de la permutation. en verm,d'une .paCl:ion emploiee dans -l'infeodatiol1,

~ls biens, . Nqus retral1chons au ~olitraire du nombre des ce~te chofereprend (a premiere condition, & la reil .... . quoi ql1e non pof. conquers a regard des femrh~s~ tout ce qui echet aunion s'enfait-aux· memes' qualites;de force qU'eHe ell: iedeza droit (uc- .mad par fucceilion ou donation. & pour u(er des tel''' . con6dete'e com11le li jamais dIe Jl' en a voir ete di .. , ceffif, & aquis mes de M~d'Atgen.tre, . art., 418.gl.l,'n. S. & fui... fl:raite .... · .. '. '.' .. conftant Ie ma- I riaO'e ne font ceq- vans ,tous biens qui aparcierinem a I'un des deux .. Il efi vrai-que duMoulin en avoit excepte a com"\ fez I:> c~nquets:l mariez patrimoniaux & propres ; a droit de fang. ·de mife,rnais Mr d~ Argel1tre apres avoir montre qu'il a l' egard de la fern- lignage, d'heredite, tous biens aquis .par 1'ul1 des ete d'une opipioll contraire ell;U1Hutre endroit,prou., me; ! . ,deuxavant Ie mariage , foit a droit pur oucolldition'; . ve fort bien quece gui efi aquis au Seigneur pour J~

nel, Oll refolubJe, memeauili tous biensnecefraire-i profit de Ia commife enqualire.de Seigneut,n'efl: pa~ ment deFere.z a l' un des deux confiane. Ie mariage a . jufiement dit aquis a'u Seigneur dJtme caufe elcri n(e .. tirre patrimonial; omnia q~£lllterius conjugum pa- que, vu que cela provient en vereu de Ia c:onc~ilion trimonialia r:!;'propria funt ,jurefanguinii ,gente ;.h.e- feodale , & ,de Ia nature 'de 1~ aCl:ion meme, a caufe d~l r~ditatibul' omnia abll/ur'(umf& ma'trimoniHm qu£jJfa, . ferment de fidelite viole; quod e~' dil;a.Q committitur

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S ice qui retour­iH: ~ll Seigneur a drOIt de b'atardi­fe eft Ull proNe 1

Si un confiCqu~ aiant ete rdHtue par Ie Prince> & traDe rclltrc en Ia. poifefiion de (es biens', ils demeu­lellt dans leur ' rrcmier eCic ~

494 ,DE'S S'UCCESSI'ONS.'CbtLATERALES';ART.,':CCC:XXIX~ tJ.~1J'Jin~ in qtia.tita~e.DOmini:, n'~nremdici~lIt ",cqui~" (',', Mais. quand ~ette ~ace du ,Prince {eroit,' repuiee ' 'tI,'D9tmno abexmnfeptt c'aufa~eumformailter a'fa..H. une aCl:10n de hberahte', St non pas une:relHtution [a &'coneefJionefeudali& ipjius:atf~s natllrJ prove.. parfaite ,'que ,l'acufcne polTederoita l'avenir fon nia~,ob,'vi9lattimfacrAriien~Hm ftd~~itatis, (j'e. Ileft bien: qu~ commeun bienfait &' com me un aqueft' doncvral de,dir.e'que tout cequi s'aquiert a caLlfe lafemme trouver,oitencore fon exclufion dans rar:" de 'la comruife ~:eftpatrimonial du fief du Seigneu'r, tide de laCoutume qui lui ate Ie droitd'aqueft fur' & que rien ne s'yaqlliert pciurJa: femme, parce que les 'donations faites a fon mari.,· " ' ' cela depend d\m 'andeh, droit ~ dela concellion 11 y a bien de la diferenceentre Iaremife du cri~ feodale ~ quodcumque a caufa cotn1J'JijJi qu~ratHrpa. me faite a l' acufe, & la donation faite aux heritiers j

trimoniale eJfe Domin; feud; ,'nee quidquam ,acqui-, , au premier cas larefritutioneft entier~~ mais quand ri alter; conjuf.i , qUippequod :"b Atztiquo jure ffJ' la ju!lice a etc exercee,) que1e criminela ete' 'PUIl;,' conceffione fcui/ali dependeat., ' ' & que Ie R,?i fait grace non pas a l'acu[e ) mais a , M t d'Argel1tte en c:e meme lieu efl:ime que ce fes proches, qu~il nepardonne'pas Ie crime, maia

feroi~ autre.cho[e en ~a fucceffion des batards, par- qu'it a compaffiod desiflnocens, ce \ font deux ac­te , dit.il', qu' eUe ne retolirl1e pas', au Seigneur en tions, diftinctes , qui procedant de diferetis princi­vertu de lacon,ceffion feodale ; n1ais il a pri~ ce pes doivent auffi produire de diferens Cfets; en ce parti, par~e,que fuivant la Coutume de Bretagne cas on peut dirc'quelorfqu'il n'y a point de re!l:i­les fucceffions, des bfttards apartienne11t aux Hauts- tutioll, poillt de remife de la con6fcation, il y a 1 ufriciers, & nOll' aux Seigneurs feodaux. Cette ;rai-, grace, liberalite ,donation, qui c.;hange la cOlldi-lon celTal1t en n8tre Coutume, qui met au nombre tioll & Ia qua lite du bien.' ,', ' , , des droii:s feo.daux celui de batardife', il eO: fansdifi- "Cett~ queftion a ctl: diyerfement jugee au Parle- Si les tenes con.' cul~e qucce qui retourne au Seigneur a droit de b1- ment de Paris " fi les terres con6fq~ees , donnees & fifquees; & don-tardife, eft Ull propre. ' '".. remifes pai: leRoi aux heritiers drt condamne. tien- nees par Ie Roi.-

l' t' 1 fir' I' . aux heririers dll ' La qlleftion eO: plus douteule, 11 e con lque aiant nent' ieu d'aquets ou de propres ? On a fait dife_ ~ondamne, lien ... et~ rerutue ,comrela condamnatiol'i par la grac~ ~du renee entre Ie,S enfans, & les heritiers collateraux. nent lieu d'aqu€e, Pnnce, & etant [entre en la polfeffion de fes biens, Dans laprem1ere partle du Journal des Audiences, ou de proptes ~, ils demeurellt en leur premiere nature? On ne dou;.. I., 3' c. 2.7- l' Autei.1C dit que c'eO:· un ufage qui eft te point que li l' acure fe julH6e , & qu'il faife celfer auffi <,ttefte Ear M[ Ie Bret en (on T raite de la Sou-le jugement par les voi~s d; JuftiC~, les ch~[es pe .verainete

A, '3' c. IS' ~ par Brode~u(ur ran. 183.

demeurent en leur premier etat ; malS quand 11 n eft de laCoutume de Pans , que' les b,ens font rlpHte-r.. retabli que par la.pure gr,ace du Prince & par [on propres aux enfans , pour apartenir Ii ceflx de leu'!' ~utorite abfolue ,. it femble que par cefte a~olition cGtl & ligne t car la raifon naturdle comme lIne cer .. du crime il,poifede fon biel1 par ll~ !lO~Vea~ tiere,~ taine loi tacite aeor~e aux enfans Ies biel1s des pe-& que cleft un aqueO:, & que cequi etmt perdu au- res, en les apelant a la' [ucceffion, nam ratio nata-paravant fe retablit dujour4e1a grace du Prince; ralis, quaJi lex qHttdam tacita liberisparentum htt-tJO'l)US 'titulm & acqu£jfus putatur ,'&,ex die ,concer- reditatem,addicit, ad, deb#am fuccefJionem eos vo-, janis ~cquiritllr ante perd#um. " . f . cando, l. (; if. depoyrion:,qu£ lib. damn. . , 'Les biens de ce cOhfifqul: retiennent, a m~n avis~' Pour les coUateraux,' que la nleme chofe fe prari_

leur premiere natute,& il en entre en polTeffionavec quoit aull' autrefois, comme onl'aprendpar un Ar­Ies memes qualitezqu~ils avoi~ht auparavanr. La, reO: taporte par Chopin fur 1a Coutume d' Al1jou, grace du Prince eft une difpe:nfe p~rfaite 'qui lie ,gue- I .. I.: art. fl. n. S .. lI,lais que depuis vrai-fembiable_ .rit pas feulement~e, mal, mais qui retablit, a~ffi les 'mel1t Ie P,arlement de Paris s'eft departide cet ufa .. chofes dans Ies terrues . de leur pre,mie~ ,pririCipe ; , fi ge pai: l' A~reft donne entre les heritiers, de 13" Dame elle a cette vertu de IUlconferver I homieur & laV1e~ de Yatan, fur les conciufions de M[ I AV,ocat Ge­eIIe pem bien avoir cet Het al'egard de fes biens. ' neral:Talcin,parlequel it a e~e juge que les rerres e'eft un ouvrage',parfait) Ull retablilTe~ent 'en'tier confifquee~ & donnees par)e Roi, font un aqueO: & 'qui detmit certe incapacite momentanee ,laqllelle non un propre, laconfifcation ftanC une aliellation a~ant dure fi 'peu. ne p.eu~' avoirch~nge, Ia' n~ture du parfaite & nece{fair~qui~epoiiil1e I.e proprietaire; h1e!1 de celm quteft plemement retablt :' La con6f- ,que la grace & la hberahtl: dll ROl eft un acre de cation n'ell: qu'ulle fuite & une peil1e du crime; mais clemence qui ne detmit pas celui de fa ju!l:ice ; que, ~ crime ctallt remis il ne peut praduireaucun Het: pour f,avorifer l'intention de l'heritier 'au propre, it en efac;ant Ia memoire du crime,on Haee lamarqlle faudroit ;tdmettre l'ulle de ces deuxfitHons, que Ie entiere de la peine ~ '& les chofes' [ontc01~fiderees tondamnen'a point ete condanlne, que la cOllfifca_

,comme Ii elies n'etoientjamais arrivces : Lueftjtu- tionne falfe pas Ie Roi proprietaire', ou quftl'heri':' , tion du Prince aun efefretro,aCl:if, dIe Haee l'ofen- tier ait fuccede ; car il n'y a point depropre en Fran. ' fe qu'elle pardonne ; quoi qu'il yait condanination ,ce,ql1e par fucceffion. DuMoulin fur l'art. 4+ ,tiro contradictoire ou par contumace, & que ,la (:on6f- des Fiefs, gl. h n. 105. traite Ia quefiion, fi Ie Sei­cation foit execuiee) I' abolition' furvenante 'en, une glleur reinettant a [on ,valTal la commife Oll iletoit

, reftitutiol1 achevee , & en ce cas iln'y a pas de con- tombe plr f~m defaveu) Ie fief doit ~tre repute pro'; £[cation'au p;ro~t du l~oi ~ non pas~e~e au r~~fit pre o~ aqueft? & ii, ~itqu~ tous Ies ?lolfateu,rs & Ies des autres $elglleurs, parce que Ie cnme etant eteml Feud1ftes , fur la 101 Imperlalem, §. ,nfuper " In verbll e~ fa racine', f'ardo~ne;dans[a ~our~e, la,coi16~ca- , (p~ivetur) tiennent quefeudum remanet.antiquum': tlon ct:lTe auffi, & 11 n~s'ell: fait aucune·mli~tlon mals que Balde; Paul de CaO:re, & plulieurs aui:res' dans,I(l terre ni ,dans hi perfonne qui la po{fede. ' fur fa 1. f. ~. Ji ttre , D. depecill. f.ont' cette diO:in~

Me d'ArgeIltie faifoitcettedifl:inClion furl'art.f8• ction",que fi Ie valTaleft privc de fonfiefde, plein de fa Coutu1l1e , gl.l.. n. ,IS. {i Ie' cas pour lequelon droit & par Sentence', en ce cas:c'efi:ull nouveau avoit cpndamnc etoit remiffible ~ les biens ne:chan- fief, :comme n'etant aquisque par la, remife que ie geoient P9int de' ,nature; 'rnaisquefi Ie cas' n' etoit ,Seigneur en 'a faite,; le prett:li,er droit dti valTalctant point remiffibie , & que racu[l: eut obtenu ,lettres, entierementperdu; que file valfal n'etoit point de-

, d' abolition,alors les biens n~etant recouvrez que, par poliille de fon fief de, plein, droit ,quoi que par' fa ~a pure grace du Prince , l~s biens avoient c~~nge de I Jauie il eut merit~ .de Ie perdre,. s'il :~Ii de~e?re pof.:. nature, & de propres etOlent devenus aquctS. ' ' felTeur '~ l~ ,fi,ef reUeht 'fon, anClenne" quahte. , Au contraire ~ Chopin, de dom.I.I. t. 8. n.2,. tient : Dans notre uCage Iceue queftion 11(;! {erait pas de indiftinaement que Ies' biens ne: changeoient, point ' peine'ii regard de h femme ,ctabliffant ce, principe,

" de nature, & ~'eft aum l'opinioll ~a' plu,s~onimune qu~ l'heritier ne f0!fe~e Ie bien ~e fon pare~t (o11,fif-& la plus vemable. ,qu.e q\\e par ,Ie bi~nfal~ &l~ grace d~ P1'ince ~parc~

Si 1~ Seigneur remettant a fon va:.lfal la commi. fe; Ie fief eft, re­pute propre ou aqucft ~,

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DES SUCCESSIONS COLLATERALES, ART. CCCXXIX.49l qU'elle n'a point de part aux donations fai,tes a fon tablep~r lixeens Iivres.Duran't fort fecond maria:.. mad; inais entreJes heritiers aux ptapres & aux ge iriacheta cette rente; fur la contell:ation arrivee aquets, elle, produiroit 'plus de dificulte : je ferois apres fa mort couchant la part que la femme, ;pr6-lleanmoins de ee [entiment, qtle la remife faite par tendoit en eette .rmii(oil ~ il fut ditpar Sentence que Ie Roi'ne cha~ge poi~ltla naturedu bien; l'he~itier fur. une' moitie, de cette mai(on eIle auroit doUaire ne Ie po(fede a 1a 'vente que par la grace, du PrInce, d6charge de 13 rente; & pour l'autre moitie preten­mais Ie fang & la parente ell ont e'telemo'tif, & Ie' due par Ie, fils du premier lit au droit de (a mere, , Rai peutrememe (on droit '; il peut y renoncer,comme d'une aquiGtion ell bourgage, qn avoit or .. , quoi que lecrime ait ete puni & la J ull:ice fatisfaite; donne que cette femme auroit en deniers Ii valetrr par une fitl-ion favorable on peut di~e qU:il. n'y ,a ','de Ia'moitie <:Ie cette autre portion de' maifOll: Le point eu deconfi(cation, &. que Ie ROla latfIe aglr 'fils aiant apele de ce dernier chef, Greard {outenoic Ie droit. de la nature', en n'acceptantp6int la pro- 'que cette feconde moitie n'ctoit point un conquell: priete des biens qui lui font deferez'~ &. en y renon.. 'fait conll:ant Ie mariage ,bien ,que durant icelui la ~al1t: Voiez ceque je dis {ur·l'art. CCCXXXIV. & 'renteeuteterachetee, laliberation d'unedette tietant Balde, I.fin. in fine, de rev. don. C. quand on dit que Ie poilztrfplitfe un aquejf, [uivane l'art. CCCXCVI; que vatfal qui aete condamne pour felollie', efl: prive 'de Je pere aiam rachete la mciitie de cecte reme qu'il pou-pIehl dro1t,cela s'entend fi Ie Seigneur Ie veut. voit devoir, c'etait un dOll qu'illui avoit fait qui n'e~ , , Si Ie mari conll:ant Ie mariage acheve de paied'he. toit point fUjet a raport, ce Rue les' peres emploiellt

1 marittl:char- rirage qu'ilavoitaquis auparavant ,ce paiement ne 'pour Ies affaires de leurs enfans erane repute dOMe, ge:nt [on herita-,- donne pas droit d~, conquefr fur icel~lr a ,~a femme; ,s'il ne parolt d'une VOlollte'cOnrraire , la piere pater­ge de rel;tes.!a on tonGdere Ie temsdu contrat qmavOlt rend~ Ie :l1elle donnanc force a cette pre[omptioll, 1.4. de femme 11 a pOlntmari proprietaire ,& te cas ell: decide par l'article ' neg; geft.ff.l. alimenta. /' Ncfennius Appolinaris, eod. d~ part, allX de,r 'CCCXCVI. Lorfque le mar; dechargeJes heritages d~ ,qu'apres tout fon pere n'avoit fait ce rachat que du ~;f~s !~~~; 7:I~s que/que rente,La fem'me"a le'tie:rsen~ier po~rfon d~iia~., revenu de/a mere dont il avoit eu la joi,iilTance.TheA doiiaire Ie tiers rc, 'ex-emt de ces ren.tes aufqudlesclle'aurott conmbue, 'roulde repondoit qu'il faloit conliderer eeue moitie fur r heritage. ceffant ce rachat. Mr d' Argentre tientque Ie terns dll'del11ai{oll comtile uil aquell: fait, dural1t Ie [ecolld

paiement n'ell: point confiderable, mais celui du ~on-mariage,pui[quele prix 'en avoit ete paie durant ice­tratql1i a ete parfait, fubftantialibus'inte'rvenienti-lui, aquoi elle avoit cormibue par {on bon'menage : bllt, fcilicet mcrcede & pretio & traditione fccuta 'j 'Par Arrell: du 18 de Novembre 1651' on calTa la Sen~ art .. p8. gl. 3' n. 1. Loiiet, l. A. n. 3~'&en confe- ten~e,¢icenreforn:ialltle fils Em decharge de la de. quence du doUaire qu'elle:prend fur cet heritage,mande de la veuve.Ainli I'on jugea que Ie pe~e avoic 'elle ne peut demander, part aux deniers qui ont, ete pu ~l~re, ce profit a {on fi,ls, & 1'011 pre{uma qu'il lui paiez.' ,', "', ' ; a~OItfaltdonde,cesde'!,llers>l1eparoHTantpoil1tqu'il

La femme n'a point de part a I' heritage retire :\1 droit, de leme lile.

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, II en ell: de meme du {uplement que Ie mad au- eut eu la volonte de les reFeter. On verra dans la roit fait en confequel1<:e de la recilion pour dece- [uite Ull Arrell: qui {emble contraire, & on ne', peut " ptioll,obtenuc pat Ie vendeur, la femme il'a point (our,enir cet Arrefr que par cetee raifoll,. que,' eroie depart a l'heritage ni au prix qu'O!la fupleE, 'eUe une excinttion de rente, & que Ie pere n~avoit point eft recompenfee par Ie doliair,equ'elle y prend; temoigne de vouloir repeter les deniers; , Tiraquel. de retr. gent. §. 31• n. 56. & Mr d'Argen~ :, Un mariaiant de~ enfans de fa femme , retira des tre; art. 418. at) il traite pltiGeurs quell:ions tOll~ heritages au 110m d'icelle. Depllis ilCO'l1tracra un chant les biens Ot\ la femme peut demander p~rt a [econd mariage, & mourut (ans avoir repete de res droit de conquell:. ' , " ' en~ans, ~a ,moitie des, deniers debonr[ez pour ce, re-" Oil a jugb que la femme n'avoit point de. pare a trait d herItages; fa [econde femme demaildOlt la un heritage retire a,droit de lettte 1M. Un homttle moitie de cesde1liers.la" parce que [Olll11ari avoit ' avoit fait quelques aqtH~ts durant [on premier rna': pa s~ell faire rembour{er : les enfans {e defendoient riage, & pendant Ie fecond il fut depotfed~ de fes de cettepretentioil, vu que Ie pere avoit pu leur l'e ..

aquets par une (ailie n~elle pour les dettes de {on veli~ mettre cecte repetition ; que [on lilence declaroit clem; illes re,tira a droit de lettre lue : apres fa mort {OI'i intention,& qU'elle n' etoii: pas favorable a fai. 11 {e mue quell:iolLentre fes heritiers & cette feeoil': re cette dernapde: neanmoins en I'anrice 1655' par de femme; elle maineenoit que par Ie decree it avoit Arreft rendu en la Grand'Chambr~ , au raport de ete parfaitemene depoUille de la propriete de {o,n Mr de M.ontenay , entre les nommez Chefdeville, aqueft; que ceretrait etoit une fe'conde vente dont lamoitie des deniers lui fut ajugee. il avoic paie Ie prix entierement ,& cela s'etant fait Ona long-tems dollte du droit que les femmes, pendant [on mariage, on ne pouvoit lui difp,mer fa avoient aux Ofices dontleurs maris avoient ere re~1 part: Les heritiers 'au contr~ire fai(oient voir que vecus durant leurs mariages; leurs qualitez erane di. Ie droit de retrait leur/partenoit pO\1r ~l1e moitie; ferentes, il etPit dificile d'ctablir [ur iceux une jurif.: ' que Ie mad n'aiant pu rentrer ellia potfelIioll de [on prudence cerraine & genera Ie : mais enfinles Ofices fonds qu'en venu de cecte faeulte , e\le n'en ,pou'::' crant de venus par leur valeur exceffive la partie la voit profiter, & qu'en tout cas illui apartenoit {eu- plus conGderable du bi'en des famtlle< on s'efi POrte lemeni: la moitie du prix qui avoit ete debour[e: El. fort aifcment a les declarer immeubles, & a leur im'::' Ie demeuroit d'acord que les enfans avoient Ie droit Erimer les 'qualirez,les conditions &. lesloix qui s'ob­de retl:ait j mais elle ioutenoit que par leur negli- fervent pour Ie part age ou l'aquiiirioll des autres im­gence [on mad I' aiant exerce, die en p6uvoit pro- meubles, bien qu'illemblat que riotre Couttime'les fiter : Par Arrell: en la Grand' Charnbre, auraport mkau nombredes meubles, pui[qu'ell rare. DXIV. de Mr Salet, du 17 de Mars 166,1.. onajugea la moi. elle.ne lesrepute immeubles qu'aprcs qu'ils [om f:ti_ tie des deniers a la femme, parceque les heritages 'lis j on les'juge li parfaitement immeubles, que fi Ie ctolem en,bourgage; les parties' eto~ent de Rouvre mari ell: pourvu d'ull Ofice avant fori mariage , la & de Caux.' " ,vente qu'il en fait depuis ell: {ujete a remploi ,tant a

Le pafcment I

d'une dctte n'ell:, point rePUte a--: qucft.

Du droit que leS femmes ont aux Olices dont leurs maris etoicm re­VetlJS dllraatlcul$ mariages.

Les Olices font reputcz immeu­bles, & la V~\1te d'un Olice dont \In mad fcrait [aiG avant [on

La femme a part fur les deniers debour(~'Z par fon mari, pour n'~tre trouble en la polfcllion d'un bien qu'il aUloit en bourgage.

Si Ie mari etoi{trouble dans ta po(feffiOll de quel- regard de la femme qu'a l'egard des en fans ponr que bien qu'il auroit en bourgage, & 'que pour s'en leur tiers co~tUmier j ainG juge au raport de Mr de rendre paif1ble pq(felTeur il baill:1t. qu~lque argent ,Sallltc.Helene, Ie J 8 de Decembre 1656. pom Barbe la femme n'auroit part que fur la m.0itie des de- Ang9 femme de Guillaume du Four, Ma1tre des rtiers debour{ez, & non paillt fur l'heritage. Le 'Eaux & Forers a Argelmin.Autre Arrell: eli la Cham. n~mme Elie durant fOri premier mariage prit par bre des Enquetes,du 3 de Mars 1657' au raportde Mr bail a reiiteune mai[on Gtt'lf:e \dansun fauxboutg Buquet, pour 'Mr, de Pr~fontaines A VQcat General,

,de' cette Ville) par quarante livresde rente rache- comre Hauthemail Ecuier ~ lieur des Parts; & enfin

, mariage, eft [u .. jwe it remploi. tant pour les droits de la fem­me , que pOllr Ie tiers coiltumier des tnfans.

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Artefi I par le­que! on a ajuge ala veuve la moi­l!!.: d'ulle ,obliga­tIon "pour Ie ;:uix d'unOfiec vendu p'u [ou'mari.

__..1

'le r~'mp!oi.dela vente d' un' O'fiee dont lin mad hoit faili avant ion Plariage,doit tHe fait avallt que la femme prenlle part allX men· ' bles & aqucls ; ce <] ui a au ai lieu elltre les coheci­,iers.

Une Charge de pl'OCUrCllr cn la COUl trouvee parmi lcs Hets d'nll Marchand, fut jugee un', irieuble.

A96DES SUCCESSIONS ',COLLATERALE$', 'ART. CCCXXIX. en.la Grand' Chambre ,. au rapo~tde Mr du Houley, '~ajeurs, & Nicolas Carre mineur qui fut, mis en la .Ie Ii de J lli!116 60. pour Ie fieur Alorge - Dardali-tutelle de f~ mere. ~eftion fut mue entre la veuve ville. " ,&le~ €nfans ,pou~ favoir G cette Charge devoit 'etre :: Ii eft vrai qU'onyfaifoit,autrefois grande dihculte, " cenfee meuble oU Immeuble: Par Sentence arbitrale ,comme il parut au proces du Geur de l'Efcarde : Lc:: renduc'partrois celebres Avocats de la Cour, il fut'

, ,is de Janvier 1632. Jacques Auvray fiem de l'E[car. dit que les deni~rs qui provien~roient de la vente de de, Treforier au Bureau dej; Finances a Cacn, ven- cet Ofice,feroient partagez com me meubles'; & en ce diffon Ofice ,a Jean Fortin-Geur de Beaupre, pat faifant, que la veuve en auroide tiers, & les enfans ,trente~deux mille deux ,cens livres, & cin'q~ante pi-:-, les deux aU,tres tiers, a charge de co'ntribuer par tiers ,'fioles de vin ; mais il en retint la' joUHfance . avec :aux fniis qu~il fal1droit (aire pour la vente de cet Oli •

. ' to us les gages durantfavie : Decette fomme fori:in ceo ~n eX,ecutic)1l de cette Sentence aeceptee par les ell pai~ deux mill~ de.ux cens ,liv.res & Ie' yin, & ,Ie .pames, 10fice fqt vendu 2.600 liv. & les dellier~ en furrlus ne devoit etre paie qll'apr,es la mort dtdieur furent parragez. En 1681. Pierre Carre nl0urut &; de l'E[carde; & il ctoie encore ftipule que £1 Je Droit lailfa ,un fils n<5me Nicolas ,qui renonc;a a fa [uc~eC_ "Qnnuel e'toit revoque, & quela Charge,fut p~rduc , £lo~, ~ aveCUll aquereurdes biens de fOil per~ nom. 011 relldroitau £leur Fortin ce qu'il avoit paie., Peu Jn~. Gu.tllaume_le March~nd" il fit ordonner qu'ilJe_ ,detems ,apres Ie ,£leur de l'Efcarde ctam mon:, fa rOlt.faltdes 10~s: Dans l\ll1 d'iceux, Nicolas,Carn! _ veuve & Ie £leur de,Coulombiers. [on fe!=ond mad ,emp!oia la. fo.mme de 190 liv. pour Ie tiers du tiers;' t denlai1doient la moitie de cetee obligation de trente qui apartenoi.t a {Oil pere en cme Charge de Procu­,mille !ivres-, eomme ,ecant UI1 pur meubIe; les heri~ .reur ql1i av()it et,e vendue, & dont it etoit.faili lors de ,tiers au cOlmaire concluoiellt que Ie remploi du prix fon. mariage. G uillaume,le 11a~challd blama cet' ar­,:~e l'Ofice devoit ecre fait furcette obligation; que Ie : tide, parce que Nicolas Carre fon aieul ll'en avoit [leur de l'Efcarde en ctoie mor,c faiG ; qu!il en etoit jatl1ai~ ete revetu, s'elletant ,veritablemerit rend" Ie vedtableproprietaire, puifque file Droit alllluel ,ajudicat~ir~', ~ais, o'en aialft jamais, o~tenu de pro­avoit eterevoque, &qu'il fUe mort en pene d'Ofi- ,vl~ons, & II s aldolt de ,la Sem~nce arbltrale. Nico-

, c(!, l~lieur Fortin etoit quite de fOllobligatioll! -La las Carre repondoit queles'Ofices font immeubles. ,~aufe aiant ete panagee en la Chambre de l'Edit, ,que la ~entenee des Arbitres n:avoit pa changer cett~ · Mr CofteR.~porteur, Mr de Fi:eqlliennes contredi- juri[prudence , & qu'encore qu'i!n' en eut point, ob­fant, il y ,eut Aneft enia Grand' Chambre,r Ie mois ,tenu de pro~ilions, il n'cn choit pas moii1S proprie_ .d'AvrilI6;6.parlequella moiti6de l'obligation fut tair~. ,Le Bailli d; Rolien avoit ordol1ne,queJans .ajugee a la veuve: n n'etoit plus.que(Hon de l'Ofice, ' ,aVOlr egard au" blames, .les lots feroient choiGs ; fur rnais de I'obligation. " l'apel, Ie Marchal1d diCoit que Ie £leur Carre n'avoit

Mais aujourd'hui 011 ne Cuivroit pas cet Arrefl:, jamais ete pourvu de cet Ofice ;' que fa' qualite de · & il ne feroit pas raifol1nable de Ie pratiquer de la. ,Marchand enlaquelle il etoit morc,ecoit incompati­Jorte; apr6,s les Arrcts' qui ont .aj,ug~ doiia,ir~. ~ la hIe avec celIe de PrQc:ureur ; qu'il ne s'en etoit rendu ,yeuve fur 10fi(;e dom, [011 man eCOltpourvu 10rs ajudicataire que dans Ie,delfein d'y profiter, l1'aiallt · de [011 mariage; Et en efet avant cet An~eO: de l'Ef- jamais eu l'intel1tion 4es'en faire un propre ; que cet~' carde,le 31 ,de Janvier 16,0. Ull homme aiant yen:' te qu~ftionayoic et6''deja decidee par trois celebres ,du un.ofice qu'il p()lfedoit,lorfqu'il Ce maria, & ell ~ vO,cat,s, '?' leur S~l1tepce exe~utee" par le pere ~e ,ai.ant achete un autre, Cur ce que,la veuve y dem,an., ~ !nt1me ; a11lU que 1 onne devolt pas Juger d'une au~ ,doi~ la,'nioitie COl11me d'un conqueft fait en bourga_ Fre maniere pou~ Ie fjlsqui devoit prendCe les chofes ,~~, & les heritiers l'a!ant,contredit, & r.06ten~ ~u'a cnl'etat qu~illes trouvoir. L'iilt~~1je loepondoit quiil f'egard de la femme c etOlt un pro pre qUi devoltetce ya long-temsquel'onne doutoit plus que les Ofices remplace: Par Arreft du ;1 de Janvien6;0. il fut pefulfsnt irimiellbles; que par l'Arreft rendu nou ... juge qu:il '~'apartenoit,point a la ,fe!,l1me de droit, vellement entre les fieurs deToqucville & du Mou­de conqueft ,'plaid",ns Radul & Coquerel ~ Et par frier, une[omme qe huit mille livres provenanre de ~q au.tre i\rreft dll 17 de JUitl 1633. en l'Audience la vente d'un Ofice de Vendeur de Poi!Ton, avoit ete de lilGrand'Chambre, Hamon aiant vendu fon declaree tellir nature d'immeuble, quoi que la Char-

" pfice,- de Procnreur en la Com, & confiituc!' Ulle ge ne fUt plus cxifiante, mais les deniers feule,ment l:ente du prix ,de fon Ofice,; les nommez Turgis qui en etoient pro'Venus : Par l' A'rrefi: la Se11tellC~ fut freresde fa f~mlile, aiant faitjuger ,aux Requeres infirmee, & il fut did, bonne caufe Ie blame. , duPalais qu'ils auroient part a,' eette rente, fur ,Pour les Oficesaquis confi~1lt Ie madage, Com. rapel de Hamon la Sentence fut caffee, & les he. me ils ne [ol1tpas tOllS de !11eme Mture, & que d'ail. ririers de la femme, furellt deboutez de leur pre- leurs notre Coutume fait une difiill~ioli de biens ell tention. On ne· doit pas s'etol1ner qu~on ait dOIl- bQurgage & hors bourgage,cela a produit pluueurs 'nc des Ar'rets cOlltraires fur cette matiere, parce dificultes. , . que la nature des Ofices n'ctoit pas, certaine & re~ ,: -Your I'eclairciffemelltd'icelles, il faut remarquer g16c ; maintenant it ne faut roint douterque quand que 1'011 faifoit autrefois diftincholl entre les-Ofices Ie remploi n'auroitpas ete fait de l'Ofice venciu hereditaires & domaniaux, & ceux qui ncle fOllt par Ie mari, & qu'il polfedoit quand, il fe point, ',comme fOllt touS les O~ces de Judicatlll'e; maria" il ne dut etre fait avant que la fem~ les Ofices domaniaux & hereditaires .lOnt les Ta. nl~ pllt part aux meubles &aquets.; ce rem- b~1I!01111ages, les G~cfe~ de toutes fortes de Jurif­ploi l1e fe pratique pas feulement entre la veu-, dlcbons, & autres ,paretls Ofices dont la foncHon ve & les heritiers ,mais ,entre lescoheritiers- & l' exerdce ne fom pqint ataC,hez a la per[ol1ne ; memes. c.omme ils ont.en qllelque fac;on un etre reel, une

.: Par Arrefl: ~nola feconde ChambredesEnquetes, , ~ffiete ferrne& une [ubGfiance perpetuelle ell un clU-,13 Aout 1681.·il fm juge qU'une C4arge dep,tocu- lieu, ils [e partageoiellt fui~antla Coutume du lieu ~eur~llla Cour trol1vee parmi les He,ts d'ullMar- mll'exercice s'en faifoit, & par ce moien les fem­chand apres fa mort, etoit un meuble. Le fait etoit mesy avoiem moitie, ,£1' I'cxercice de ces Gr,~fes & que Ie 16Janvier 1638. Nicolas Carre Marchand [e aut res pa~eils Ofices [e faifoit ell bourgage ; II fut rendit ajudicataire 'd'une, Charge de' Procnreur en la ~illfi, jugepour Marguerite Donnet veuV'e de Me ~our, qui fe licitoit aJa Barre de la Sale dq Palais, Fral1'tois Je Mercher ,vivant Grefier en chef aux Re­pour la fomt:ne de deux mille livres, dont il futfait quetes du PaIais, & proprietaire.des petits-Seanx de ~j{l:ributiol1aux creanciers.: Etallt mor~ en 16+1~rClns, la Vicpllte du Pomautou & du POnteaud~mer , a la­s'etr~ fait recevoir a cette Charge" iliailfa pourh~- , qu.elle 011 aJugea la moitie ell propriet~ pour l~s p~.,. Iitie~,sJ udit~ C~+el fa VelJ.v.c,Pierre 8c Philipes ~arr6 tits-Se<\.\.J.x" poUt en joiiit en eifence & ,qe, tOlltes les

. ., . augmcmatioll$.

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Lesdenier, pro­venus de Ia vcnre d'Ull0fiee de veil­deur de Poinon furenr dccJal'c~ immeubles,

It n'y a. que Ies Tabcllionnages, les Gri:fes, & all. tres pareils Oli. ccs done Ia fo n-Cl:ion eft atachce :\ la petfonne, qui foat domaniaux &' hereditaires; & en cas de par­rage, on fuivoit autrefois Ja Coil­tume du lieu ou I'cxcrci,e S'CIl fai(oi,. '

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'tcs femmes n'ont que Ie tiers par uCufruit fUJ Ies Oficcs doma­niallx,

, DES:StJCC'ESS'I 0 N:$) 'CO,L~:AT\ERJAL,ES~;:,AR 1 .. cccxxfx. 497 ai.lgmenea'tions: d'icetl~ ~';par Arrefl:"~i~!l~ '. Gra.nd':' l'.oficede~ Receveu~r des Taitles ,-mais ailffi' des Cham~re,du I; d'A~ut 1 (,47£n quoi I'oline fit point:' dr6itse'n l'Eleffion; .des Hi:kations &: d'aut'res ,pr.o~· 1

de difercl1ce elltte lesdl'bi.ts anciens & ce~x de noli'..,., fits', atribuez, a ceepfice ; 5c' :il" fut ;'dit qu'elle,jolii-" velte atributioll, <:omme OIl en a.'fait'iI,li '~adem-eht' roit 'feule~eht:,aii 'tiers' paf'ri(ufruit',./tutre:Ar'" de Paris, [uivallt' les Arrcts rcm1rqtiei;pad3rode~u;; relteh la 'Grand'·Chalubre '; ;"citi 7 de )u'iil'I66s i: l~ R, n. 3J.. 6tH' 011 a faitdi~in.6l:ioti'eii~re l'ancien'&£ pat leque1 on' a juge que De'itimfelt,e Fran~oifc: Bau.:; nouveau Domaine';.& l~()i1a 'jilgeqtiel'0uf}eparta';" <1uet:~veuve 'd~ ,:M:C NiColas! Mattiti,' auroit' doiiaire ' ge deces droits d6m'ah1al1X de: l16u:ye~1~ creation, ii, [ur,rintegt'ite'. des':Ofice;s' d~'-Gre~er .... Contr8ldir' e'iI faut (uivte la Coutume dtidomitite:4u 'p.~oprietfiire;: rEtection-d,e GOI:1'tahce &de G~yray', & .fur les 'ga"" LesOfices de'Comroleurs:des Titres;d~Alen~on ,'&: ges'(& 'droits quiY'e[oier\t'atripuez~'"'' :, " ,'" :'1. ,: de Mat'qLietlrs de Ctlitd, Louviers01it'ete part~gez' '~\ p,ar l'AtreIl,de,BonrooI1 Joh' av6it juge que le~: ~:r~r~ pout Iii fuivant la: Coutume de ~ci'ris ,.',& l'ioWpOint {liivant' d~bltSa~,achez:ayGfice'etoit%: de l,<\riarure de l'Ofice;' . dOllalredes tt'111 .. celie de:Normandie', q'uoiqilel'eiertkec'de' ces ofi-, &'par:c,on,[eq"iieh~~1 que les'feinmes 'n'avoie.ntqu\ift: mhLesL~dll,r J7~ Ol1;:s , " 1 .' , . "'r.' , , ' , t:r" ItalreS "" cesfefi[ feulemenf,erl N'ormandi~TJourl'la des A~..': tle~s:paruluftuit';16h'a: depiiiS"jtigequ'ellesdl'ypou.l. .. 'droics.y atributz, dierices, I. 1;C, 16,de l'impreffio'n'~k-t~hhee 165l,' vOlema'Voit ~avahtiige,qu6rqh'ils en fulfent fepal'e'Zl' Cette difl:in6l:ion ileferoli pas r.e~t1eeJiN6rmandie,' Nicole envendaiit ·lpn'06c¢ ~:'ayoit'reteniitous le~ & les drbits nouveailxcomme Ies knCiens feroient dtoits heredit~ires!qui y erdidi't ~tdbuez,& iflts avtiie divjfez de la meme forte; 'mais ailjourd'hui I' 6n, ile, poredez quelque terns~;' apr~,sra mort ChadotePO~l.:.l donne plus' aux femmes 'que Ie, t~e~s:,par ,ufufruit ',: pinel fa veuve>; tuirice de leurs el1fans; eh ayoit aulli, comme on Ie verra dans la fuire.';, ,i:, '1:, ' " joUi;'& apres'la mijorite de fes erifaris dans les parta ...

Surles ofices de I Pour les.Ofices de' Judicature,. mcme,de Jurifdi"; ~es qu'eHe, en ~tavec ellx,elie elfavoit eu la moitie ~ , J l1~j cature clles frions extraordinaii~s ~ Ol1'a doute fort;long~tems 'de 11s fe 'pourv~rent 'parlemes'de -rCCiGon qui fur~ht eil'" n'ont auffi <Jue Ie la part que lesfefnmesy pouvoient,avoit, ,lorfqueterinees:pa~Sehte!1ce, 'quiaj4geaa-Ia' veuve Ie tiers' tiers par u[ufruit, I' exercice s'en faifoit en des Villes :'~' autres lieux1de ' l'arufuftiiit: fe'uleihent.; Ity 'avoit enc;:ore ,ulle atihe

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Lcs augment~­ti6s de nouveaux droitS, atribllcz aux Ofices d'E­llls,dc Rccevettrs des Taiiles,& au· tres, font de Ja m~mc nature que' ]es oficcs , & n'all"mentent . ~ . pOInt Ie tiers par ufufruit des fem­mes.,

, bourgage.' Les femmes y weter1d:ol~ht'la'tnoitie e~, contefl:~tibn-elitre:la: riiere,,& lesenfans, Le Rbi' en 'propritt~ ; ,car ces Oficesn' aiaht : p-oifitd'etre &de l~atfnee, f63.4/ Qvoit' cr-ee4es ,Ofices' de Contr81eurs:.o ,·Jituatiol1 feelie ; o~ ne pouvoit)eur eri' affigner une COllfervatetirf her,editaires .des Ai4es,qui furent[u.;; 'plus cohvenable que Ie lieu;de lelir'exetcice: mais'on pritnei ~nl'antiee:16'48; &"au lieti de rembourfe~ n' a pas trouv~ ju!l:e ~e rec~voir cette ficbon 'pout aug.:. hlerif;' Ie Rot fe,~oh(H[U~' en qtiatre cens dix.;huit Ii':' 'menter Jet' conditiorf .des femmes,& l' oiliajuge qu' el~ vres'oe rente': Cetre veuv.e prt:te'ti'qoitauffi uneri1bi~ie -les n'y'pouV'oie'nt avo~r'q~e Ie tierS])ar:ufufrUit; cat ehcettererite~\vu'que~es Ofices'a:v61e'nt ete crtei-hel la fonaion' de ces Charges 'n'etant pot'nt; liriliteeeri reditaites'; &:pa(Sentence on 'he lili en donHa qn'un ' . uncettain 'lieu, mais 'aiant leur ete'rtduc' par. tout tierSfe'ulelherif;parti[ufrrii~ '{ d6ntahl.11t a~e1e ~': par , leur detroit, i1etoit plus raifonmible qUe comme Arre!l:a:u raportde, Mr Brice ~ du i ci' de J uiri t664~ 'dans la plus grande partie de I~ur.territoire les fem';' les Sehtences'furehC:,<:on~riri~es :Tavois ectit'poltr mes il'omqu'un tiers par ufufruit flidesimmeubles~ cftt~ veuve) ~:pa:tcet'Arre~ on"a juge deux qiieC. leur portion fur les Ofices' nel'pt1t ~xceder cetiers; tl0ns , ,la premiere ~:'que ces droits heredi,taires~. bien On Ie Jl1gea de let forte 'contre' Demoifelle Claude qu'ils foient 'difl:raits, & detachez de l'Ofice ;' ne hlif .. Alfelin, veuve' de Me, Guillaume ie Rouge Av6cat tent pohit de tenii::Ia~eme"llatUre' ;,ce qui faitql1e' du Roi en l'EleeHotl de ,Cout~nce " pour laquelle la femme n'y prend qu'uh ders'piir ufufruitj lafeconL je plaidois , contre lesr Ie Rouge heritier du mari, de, 'qu'il n'y 'iI> propremenc d'Qfices hereditaires'qtt¢ defendenr ;' elle demal'idoit la moitie.el1 propdetea :Ies IDomalliaux}'comme te:r GrCjcJ& les rabel/Ion ... cette Charge de Procure urdu Roi quefoh mariavoit nagls; '& bien que les autL'es par,leur: creation (oient aqui[e pendant leur mariage ; & par Arre!l: eilIa q'ualifiez heredit,aires:,.on ne les ,repute poiiltde CC[~ Grand' Chambre;. du If de J uill~t,i64'1. :011. lui aju,":, teqtialite lotfqti'ils'agit de tegler lesdroits entre lao gea feulemelltletlers par ufu fruIt'. ' , 'f .. ' . '," veuv'e & les hedtie·rs.! '., .. '.: :. ," . >

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<Jue Ie tiers par U {llfruit fut JIO-fice de 1te~cvcl1t des tailJes, -

Mais comme dans ce 'Gecleoli .3. f'.lit plulieurs·' VArreil: du sr'Da,uraya juge que' la feinme,n'a:.' taxes flir les Ofices des Jurifdi6l:ions extraordinai:'Voit qu'un ,tiers par'urufruit fur lIIl Olice de Reccveut rcs, a catife defqu~lles on leur a' a:ttibue pluGeursdes Tailles, encore'qu'it propreinem :parler ce ne foit <troits,' il s'e!l: mu rouvent quefl:ion'-pour fa voir fi ces 'pafull OficedeJudicature. Lameme chofe a ete jiI;' droits qui etoient re~ls , dev,oiem etre pan;gez com~ -g~ep<?t.tr un Ofice ~e: Recev~~r des Decim~s,elll' Au­me l'Ofice, ou les 'reputer comme les'Grefes & all.!. dlcnce de la Grand Cham~re; Ie Il de Mal r65P,. en.. E1'e n'a autli que tres Ofices Domaniaux, pour y donner ala femme treCatherineMatc,~euv~ de dela Rue ~ ,Receveur }~u~~efl~t~:I:r~~ la moitie en propriete? Cette dificult~ s'ofrit en .:des Decimes ;d\irte"part; & Charles de ht Rue fon Receveur des Dc­l'Au4ience de la Grand' Chambre, Ie :1'0 de Mai :fils;d'autre parr:'.La vellves'ciidoit des Arre,til ten:;, cimes, 1639, fui Ie ,partage de la' [ucceffion de Me Bour- dus'pour les Grefes, les cll:oits de Parilis , les :petit~L. don Elt'l ell 1'Ele6l:ion du Potlteaudeiner ; leshe- Seailx & atttres'j: qlii'om ajuge ,la:,inoitie a,1a Veuye ritiers_ de la veuve aiam ',pretenducomre ceux d~·quaridilsa\'oielit.ete;aquis COl'lfl:antie mariage;qu'il Bourdon, que la moitie des droits, des.taxations & y~voit meme raifori' pour 1'0fice de Recevetll' ,des d'autres atribudons depuis nllis' aCet Ofice d'Elu De<':irries liui e!l:hereditaire : De laRue s'aidbitdes lui apartenoit, bieil que ces droits· eulfentete de... Atrets donnez pourles Ofices de Receveurs de~ tail':' pllis convertis en rente par D~daration du Rai ~ Ie's, fuivantlefquels on les avoJt'diil:ingllez d,'<lvecld ce qui les rendoit un veritable' conque!l: en bour,;, Gttfes & les, autres droits DOll1.all1aUx qui :avoicllt gage; mais' pac l' Arreftelle en fut deboutee, & ete alienez par Ie Roi, & qui P9uv,oient cue exewii il'fut ju'ge, que ce~nouvelies atributiolls aiant ete &per~t1's fans provifioll,& poffedezconlme les ~i.l1:i:e~ unies 'a l'Ofice, n'etoient qu'ull accelfoire qui~e- biehs·du Domaiti.e; mais lesOfices de Re't:evellrS dc:'s noit la nature de fon principal ; lie forte quen'aiant Tailles &des Decimes ontete !=rcezpa~ Ie Rbi, pout, qu'UI1 doiiaire fur cet Olice , elkni fl!!sheritiers 'etre:~xercez l'atdes'pe~fonnes aufquelles il en dotlne ne pouvoiem rien a v6irell la propriCte; Autre A~- fIe, titre, qui ne pelll: etre conirpullique aux femmes, & ' re!l:enla Grand' Chambre, du Il de Juil~et .1649. "quiile pellvent les exercer 11i poITe'dei: : Par l' A~reil:le ,entre Jean Ie Petit mari .d~Eil:er Ie Fauconhierhe- 'tiers par ufufruit fiIt'ajugea Ia veuve r plaidans Can~l ritiere de L~onard Ie Fauconnier, vi,vane Recev~ur ':p;our la mere; & Ly"out p' our l,¢ fils,' Autre Arreftd)i

1 I 1 .Cl.. d M' J L fi ~ Comme a 11 IIi (u t . des Tail es en 'E el.odoh e brtam, &: ,acques : ~ide'Ft:vriet I650:poud'O, ce,de Prbcureur ~efe'l1 ceJl1i de ProclI-Dauray, aiant epoufeJeanne duMou!l:ier veuve du Balire Proctireur au Parleinent ~pat le4uella veilv@ leur all Parle­Sieur ie Faucollni-er ,par lequel 011 deboura ceue "n'etifqu'un tiers pa:r'ufufruit fur Ie 'prix de eOficei' mellt, Neuve non feulement de la' moitie en propriete ell" Le partage ~es:,'l'eiltes'cblifl:icuee$a: produit'ai.\ai

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En Notlnandie Ies remes conili­cuees [e parta­gent felonlaCou­(lime des lieux o,ules bi ens du de-1>iceur fOllt affis,

Par 1a Coutume de Paris elIes fe partagent [elan la COlltume du do':' micile du crean­cicri.

II n'cft point permis de faire de prcuves contre la declaration que blille l'obli~e de la qualite de fes biells,pour Ie par­tage des femes qu'i! doit,

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4-98 DES 5UCCESS.IO;N$'. COL::LAT_~ALES,. ART.CCCXXIX. plu[teurs dific?lte'z,'tou~hant; les 4,ro\ts d~s f~mmes,; des' Qiens deJ'oblige , pour donner affiete aux rentes La femme prend t~iltpourles renteS ~M~ fur h::s pa~ticulie~s, que pour c91,lfrimees ~ proportion de la valeur des Ofices. part a droit de celles qui font duc;s -:p~rJe:~~i:: nou~~~e,;reglo.nspas Ogpeut meme au npmbre des biensoJ.'t la femine cOllqueft fur les celles',:"la par l~ Cout!-1~~ Audomifi~e H~ cr~anci~.J;" )' peut prer~dre par~a ,drpit de conquefr, les fiefs & les fiefs & les hed-' ~ais. par celle des lie,l,lx o~\)('!s biens, du,4~biteur font: ~e,dtagesetafls en franc~aleu; car quoi que Ie fief foit~~~~.:::~: ell •

aHis. ' C' eft Un u.{ige c~rtain,parn-),i _no~~ ,contraite ,3.; il)~iyi4ble ~il ,peutetre licite, & la qua lite de fr~nc. celui de Paris, ouJe~,_~pt.e~, fepar~agel,lt felollialoi; aleu n' emp~.che point l~ droit de la femme.' ' .' ~udomi~,ile du ~.reanc,ie~:;. q~ forteHu,'Q1!e,re.n~~dM~ ]i Mais,quand .. uilefi.lcceffi<m.echet en cette Pro. a un13()urgeois de paris (~r,4es,.b,i~ns;!),tu~~ enNQI:':'; ~ince, &.qu'i~ fetrouve:,des rentes dllcs. par _des mandie, [e partage fe~<?n" ~aC;:ou~timal4~ pa~is .;'j91Jr;., p-e.r(onnes· dont .le~ biens font ficuez hors .cette Pro. l~al des, ~udienc~~" ,I~, I'P' H' :LQ~et.,;,l. R.. n~{~I;' yince" coinme .ces rentes'n'ont'point d'affiete, on a ~otre,gf~ge efrfort an~ien,.& il:efrie~fl.bli,pa~ :4~ux) e.ude, lei peine, a, decider 'par, quelle Coutume Ie Ar~ets, rUll du ~5 d':l\p~t 1.5+6 •. ~, ,l:a~~re 4!l :+Ae; p~rt,age. s:ell,~evoitre~ler, & queUe ,partJes ~em­JUlll 160,. dO~~l~ a~r~q~t ge Gu}l,la~m\eA.e$~lgat; ~~sy' pOUVOle,lltaVOlr: ,Cette quefrlon s'ofqt~n gne; & quand~~ fa4~~lYl[eli ,cesr.~m,~s,po.ur,co~u~M.,.. I,A~dleQ~~. deJa Gral1d Chambre) Ie. 30 de JU1l­tre la na.~\lre <J~,s: ,b!~lls d~J'9bUge ;' ,Q,~.i~n,r<.lporte -a~ ~et, i 6.71., -, Charl~s Martel Eeuier, iieur diI BoUley; ~ollceFtificat, &JI,~'e~_point·.peQ!li,~"p..f!,Jaireqf!$, ~n~d de Ma~ieJe::P.elletier) _.avoit [011 domicile it. p~euves comr,e fa de~l~r~rion:: ce' qu.i:~l~ ,~onfot:m!'!,~ Ale~l~on,; 'il_aqpit plufieursreiltes [ur des particu­~a,d~{p<?lition de la 1. ~1. t;:.l. 10.; qua~4f!, & ,qu.i~lI~ l,i~rsqui ,ayqten~Jeurs dqmiciks & leurs biens [ous quarta d~betur exhp!fDeeurion~t?1-;" q.ui pqrt_e,que, 'IaCoutume de Ch~teallneuf:ell Timerais;' com me po~rtirer ceue qu~.tF.ie~e part oll'n~, dojt pa? pr?du~::: il' ,n'a~~i1;; poin:t . d' enfans ;'& qu'il p0i:1voit vendre re au jo~~ ,ni di vulguer ~o.us le~ droits. & Ie,S ~itr~s_q: u.~_ "es. rente's , ,jL6~ J11l acord a vee les heritiers prefom ... ne perfonne; maiSpre\l~llt ,a rer~en~'les.h~ritier~J p~if.s de f~ femme ,par leque1 ils confe,ntoiem qu'ell apres .qu'ils auront di1igeIl).n~ent faitY~ftilna,tion,q,e ~a.sde pr~deces de:leurf~ur"il j06h de totitesces leurs facultez,& a quo~ elles [e mOllte1.lt ,i~191,lS vou~ , rentes dura~lt .[ajy:ie·:~ apres la mort de leur [amr ils, lOllS qu'its foient cru$:~ar il ell: rigoureux & inhuma,il1 ftr., pourvurel,l:t :det'lemes(fe 're~ifion comre eet acord~ dedec,!uvrir la pauv~~~e d:llll~,p~r.fo.q,n¢, en divul~ dont neanmoins:; ils [e· departirellt depuis moiell~ gant fon, bien & f~s facyl~ez, !Sc:d~expo[er.f~Hichefr nam ce,itaines_coJlditions; rnais Ie fieur Martel aiartt fes a l'envie. nO,n dekenromn;aJu.r.ti&)nftr",11J.~'ft~ ,_epouCe Marie llonvoufr) cette femme apres la mort in me,dium proferr;cf~.i'Pulga.r.i.,. fid Iu,ratis [lIceeJfo:- 9~, fQnmar,iJou~itltque les Pelletier heritiers de la.· rib us, enm-apud, fe. dilige'nm:exjftir»av~'r;1J.t '. qf!t!l, 1. p~C;l}1,iere Jemme;',;. n' avoie~t .aucUn. droit fur les rell-quant'ique fint faeulta~es,; ered; oport~re,:decern_i'J.!u,q ~~$ dues ;en la,Cqummede Chateauneuf en Time-J..uru11J:eft enim ¢ in.kll,manurn pll;~lieat~one. reru"t t4-: ~ais.,;.& 'cob~ilit. d.es' lettres- 'der.ecilioll contre les

. milia rum, & pauper/atis dete!,i viliti,cnl::>: &~invMAie _a.wrdsfaitsavecfoll mari : La cau[e aiant ete por~ exponere divitia~.; C(!~te fo~me;. (qtgarM~ P<>1.H \(:on':,' tee en la Coue, fur des. recufatiolls )' Maurry pour nOltre quels biens lesdebite~rs.d.eu:ell~e_scollfl;it\:le~$ ~al,iit~ }3onvoufr conduoit au princ;pal :par ces rai~

En Normandie CJu3nd'il cchec en une [ucceffion des rentes dues pat. des r.er[ollnes do·, micdices hors de cene Province. par quelle cou~ tume Ie paftage s'cn doic Iegler ,Be queUe part I~s' femmes y pell., vent avoi, i,

Par 1a Coumme de Chate3uneuf en Timcrais) la, femme n'a [ien allX biens de fon mal i qu'en yertll de Ia COl}1munau~ te, .

durant Ie mariage du srdeHull?eG!~l.:"J~all;, &: de (ons, que les,rentes-etant, dues par des perfollnes Demoifelle Genevieve Ie Sueur. fa fell1rne;pOUVClielltdomiciliees en.la COlltume de Chateauneuf en Ti­pOlfeder en bourgeoiGe~De\1x de cesdebit~urs etoiellt merais, otl:la .femme n'a rwn qu'en verta de la Oficiers, run Lieutenant duBailJi ,;I'autre dU: Yi~ communaute., cettepremiere femme. n'y avoit conte, qui declar~rellt que Ii ,c,inq1.lieme par~ie de· i1qJli~, aucun. droit,. parce quelacommUllalite n'e" leurs biens etoit en~ourgeoilic;, e!iy'compre,l~allt toit . point re~uc;en cette 'Province; que 1'011 ne leu~s Ofices qu'ils:mett~ient entre leurs immeubles. pouvoit etablirnll~,communaute fur l'Ui'age local L'heritier du sr de HUl'i1eGlil . blam~!,cette ,ded~ra~ de la Chatellellie ·d' Alell~on, q~i' donne 1a moitie lion, diGUlt que 1~& Ofi~es' ne ,devoiellt poillt y d~s aquets au!'femmes , . qUia c/auditHr'territorio, ctre compris ,parce qu'ils ne font point [ufceptibles &' ne pOl1voit ~alo,ir hors fonetendue. Je repon .. ' ,d'hip<?teques, ne pouv ans meme,~tr,e fa.iGs 1l,i_ dlfcu- dois pour, lefdits UeufS Ie Pelletier, que quandoll ,.tez par decret, &Jll,r tout les 06~<::s de Judicature: n'auroit point egard, aux fins de non ;recevoj.r qui ,La veuve [outenoit ,au contrairequ'ils et<;>ient im- :refultoiellt des tran[#l:ions faites avec leditfeu Geur meubles, &afeCl:ez allxdet~es 'de ceuxqui les polfe~ .Martel, il 11'Y avoit point de dificulte dans' la que .. dojent; c'efr un droit -incorporel qui prodllit dure- ftioh generale ; que ladite Ie Pelletier n' avoit point venu) & qui par Ie. moiendu'Oroit annuel efrrendu be[qin de la''communaute ni .de 'l'Ufage local d~ A-comme hereditaire , & il fait alljourd'hui unepartie. len~on J pour- prendre part aux aquets , parce qu'el~ . confiderable dU,biendes famill~s. :N,QS Ofice~ ()Jlt Ie lui apartenoit en vertu du droit general & eer-· . du raport avec les,mi,lices ,desR~o1Uaills ,qui etoie* 'tain de laprovince; & qu'en quel'lue lieu que Ie _entre leurs biens im,meubles , & etoientJUfceptib~es feu fieur Martel euteu tc;>n domicile en Normiul-d'une efpece d'hipo~eque , I. [!4pe,r krpo.t~ecis 2.7.9. die, fa fem~e pouvoitcavoir moitie aux .aquets aepignor,& hypo Creditorer ab his' 'lui .militarint e.xi", faits en tous les lieux'oll',Ia cominunaute avoit lieu:,

La communau­tl: de biens entre Ie mari & la fem­me n 'eft point re. ~~e en Nor~an. dIe,

gere,_vel tant~m4b, his ejJlagi~are qllanti vendi-ea~ern. II eft bien vrai que la commUnaliU! n'efr point re~ militia poJli~) quod g~neraliter faneimus; que it les~llc en Normandie. emrelemad & ,la femme) debiteurs avoiellt aquis ces milic<;:s, lieeateredit.0r~- quoi que pourtant il y ait une efpece de commu­bus a4~ue vivent~1!:11'J. debitorllmJure ~JPothee.e vindi- naute qui en donne a la femme prefque tous les care militias, n,iji fibifatisftat. Cette loi a ete prati- avamages; mais qu'il [ufit que la fel'l1me foit capa~ quee en France, ou les Qficiers font cOlldamile~) $C ble de prendre p'art allx, aql1~ts [elenl la Coumme parcorps, a. patrer. procuration pour refigner {)C, pour . des lieuxO\\ ils font fituez, &. que les rentes' [e vendee, pour en etre.le prixdiCcuie entre les crean~ 'partagent felon la nature & la qualite des biens du , :ciers. . , ' . . .,. . .. ~:biteur des ces' ~e1lte,~ ; & qu'enfin ,lorfqu'il s~agit . . , Ceux qUi baillellt leur argent ~. UI1 homme p'9ur:- a Ulie [ilcceffion echUc en Normandle, poul'parta-, .. La capacite de . VU d~Ull Ofice conGderable , & qui peut. etre allure a . ger les rentes qui font· partie de cette fucceffion,' fucceder doit [e I £1 famille, (e ,folld:.nt ~ur c,cttee~per~nce, q~,e ~et on confidere (j celu~ lequely veut p,rendre part, eft~~gl~~ avant q lle

,Ofice leur deVlellt ~lpoteque ; or .. d,~ Jl!gerqu tls lle capable pour cet efet, .& . Iorfqu:tl efr capable de un! [, ndr~rrt ~, d?ivent point etr~, c~mpris 4~ns la declar~tion .des [uccedero~ 'de pre~d~e part, al.ors onles par~age u"e \on,_

. bIens , cela [ero~t d Wle . pe,nlleu[e confequel1ce: feloll ,la 101, du domlclle des deb1teurs ; cequl eft . ,:Par Arrefr.du ll. de MaLI61.2:. auraport de Mr de 'ii rai[onnable, .que bien que par l'ufage,de-Pads ,Civile ;'il fut jllge queles Ofi.c~s ~cOlilme ~tall~ r~- . poude partage des rentes conftitueesoll' fuive 'la . ,putez, imm~u,.bles" JeIoiem c.o~pris ~~ la [ul'qt~tion ,Coutume _dudomicile -du cIeancier ,neanmoins ,011

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DES sue CES S I O}~ S' CO t1t:A,TEttA t E S~:A It f; , C C C X Xl X. 4rr9 Si pour Ie par- regIe aup,ara~ant ~a caRa<:it~ ,defu~teder: ~e. Ge~i' pcihr iesfch1mes qui, foi1t~apa?Ies tkprehdre part:

tage des rences de Lelfevtlle,deplils qu 11 avolt ete pourvu a I,Ev, e.. au:x: aquets & aux relnes sor pUliique pour Ie partage, crl:t:cs en Nor-D1aadie, il faut chI: de Coutance )avait:aquisdes;rences fur des,ha,": de res, renteson conGdere la nature des bi~ns des: , , , fuivrc Ie domi- bitans de Paris; apres fa mort fes f&urs y deman':', obliget, &" que quand ils font:fituez ~n bourgage ott : ~<.a f,{iClhtnJ e ab~ol"

'I d " , d ' " 1 fi 1 fi db' d 'I B 'II' .' d G'{i 1 ~ l' ,', tic ur es lellS Cl e u crcancler ,erent part,' ,mats" e,s reres esen" rel1t e 0, mer 'ans e ,al lage" ,e l,O~S, a emme'l a a mo~tle~, lituez (Il bourga-dcmeurant 'en fc 1 L d fi d 11 d .. 1" 1 1 b ~ Normandie, au par cette ral 011, CJ.ue Four a'cap~cltl:,' ,e llcce er e es, Olven~ avou, a meme part or que es' ,Iens:gc: &,auBailliage

, au, fieur de Leifev1l1e • ,elle dey, Olt, fe i'c,>gler par la font Gtuet crt des heme 'Ol\ les femme, S ont parelHe .. : <Ie GI[on. le domicile des • debiteuts dcmcu- Coutume de Nor,mandie cn\.cet Eveql1e ewitreput6 ment la moith~,&cettequefiionfut decidee de Ia(orte fans n Paris. avoir fOll domicile; [uivatlt l'Am~frdonlle au Parle .. " en I65~.entre Hamoll & Boiville heritiers ,de la nom~

ment de Paris, Ie S de Mats I667~entre MreCIaude irieeHayer,'femme dudit Hamon ~ par l'Arrefr; fans Ie C~€rc de Leffevi!1e& c~l1(ors, 'apelrtns, & Dame avoir cgar~ au'x Leme~ de redGoll, iiA fut dit que l~s Mane, Ie Clerc ,de Leffeville , "el1ve de M,e Frail:. rentes fe~Olent partagees (elonla Coutu me de Cha-~ois Ie Gras Confeiller, & Maitre "des Requetes or.. teauneuf,&qu~ le{dits heritiers y auroient moitielo "" , dinaire de [011 Hotel ~ heritiere pour i1n:cinquiemeSliivant les Arrets du Parlement de Paris raportez Stll,v~ndtl(agi: dqdit feu fieurEveque de Co\1tance; intimee; par har Mr Loi.let & fon Cominelltateur; {. C. n. 151 l~ de P~lrJS<l~ c~,rr:"'l~ 1 II C I' 'r. d' "1 d de, d' 'r L' I "1 CAd' mlln .. HI: le reb" , ~que ,a our"rallant rOltau prlllClpa ; or onna rOlt e 'Communautele reg e par a Dutume ~,par la Coutul11e que Ies meubles dl1dit de,fullt Eveque de Coutance" domici~e que le.mari avoit hm de [011 contrat de rna" du Ilch du domi­& he'ritagesen, fief feroient de}aiHez aut apelans, ria~) &, non felon Ia,Cour~me du dO,micile que :Ie ,die du mil.:i lbd~ & ,que ,les hentages en roture & Iesrcntes COil" man aVOltlors de ladlifolutlOll du manage; de forte de In pa{fa&,rmn (

ft ' I 'II' d I" d'" d 'h 1 fiI' " , J.. , J:U'd C.... connat, 110n ltuees at eU,rsque ,ans etell UC;" U J.'at ement que \ er'nanage,a\lOlt,cr:;o~tra~~c allsA~,ne ~utu:.. par celie de [on de Normandle" ferOlent partagez, egalementert. me 'Ou la comml.tnaute n etol~ pOlllt re~uc, qUOl que domitile lOTS de tre lesapela,ns & I'intimee : 011 rep uta que Ie fieur lemari changeat de domicile,& aUat -demeurer en uI?-, Iii. dilfoJutkHi du J;.veque, de Coutance avoit fOil domicile en fOil pats 01\ la Gommunaute auroit lieu, la femme toute..: mariage. Eveche , & ,par cerre ralfon les ,meubles & les ~eh;" fois ne pou.roitpretendre aUClln droit de comrnunau:., res c6nll:ituees dalls l'ct<7n~Ue de, Normandie, fu-' ,~; t!di.li~ant ces priilcipes plufieurs celebres Avo... ,,',,'," rem par~agez, felo~ la ~outu~~ de cette Province.c~tsdu Parlerneht aiant ete, ~o~~[ultez fureette ~lle~ d~~J~fli~~~rt)~:~es, La p~emler,edlfi~ulte q~l fut agltee aU,P,roces, f?t delh~n" fi d~~ perf~I?l1eS ~6ml'cdl~eS enN~rmai;dle, ~ Nor~ilndie)& qui {avolt Ol\ 1 011 reputerOlt etre Ie" domicIle du defuntqUl $ y etOiet manees,alantaqUls des malrOnS ,a PartS, ~;y Ctolent rna .. sr Eyeque de Coutance ; l'onne douta point que ce la femme y pouro!t prendre part, repondirent qll'eI.:, riees,. Je[q~enes ne fat eu Norma.ndie, & par cette raifon la Dame Ie Ie n'yavoitrien) parcc~ qU'eHe n'y pouvoit avoir part aU~OlCl1t f.w de .. Gras n'eut riell aux' meubles & aux: rentes qui y .qu'en vertllde la conimUnaute~ & lacomlnunaute pu~spli:Uf d~~eul: avoiell~ ete aquifes , fuival1t l'art.CCCVIII.de.la n'aiantpoint delieu en Normandie~ oJ\ Ie mariage a.:; r~saau~~i~~~~q~ls

,Coutume de Normalldie. ,La feconde difieulte futvoit ,ete comrade;elle etoit, exclufed'y prendre part. des heritages I la. , pour Ies. rentes faites & palfees ell Normandie ,dont :~:, ·Cela ll'l:e parol'troit raifonllable,G ell Normandie la femme y peUt

les debiteurs etoient demeurans a Paris; & leurs he... femme:n'etoitpas capable de prendre part aux aquets 'prendre p~rt. ritages Gmez en Norma:ndie. La ,Dame Ie Gras de-;- faits parle mari confralltle mariage, ce qui fait une ' mandoit que tous Ies biens fulfent partagez egale-eCpece de communaute,: car puifque par Ia Coucutne

, mellt; mais il fut dit feulement que les heritages en de Normimdie" les felnmes prennent part am, con ... , roture,& les rentes confiituees ailleurs que dans l'e~ ,quets, & memeen propriet'e en pllifi~i.lrs lieux;l'0ur.i.

ten due du Parlement de Paris, feroiellt partage~ en:.. ,quai {eroit-eIle exclufe d'avoir 1a moitie au~ aqu8cs , tr'elle & res coheritiers ; & que les autres bie"ns-meu- faits en une .1utre'Coutume;quai que par cette meme

bles, rentes & heritigesen fief, demeureroient aux' ,Coucumeelle n'y foit adniife qu'en vertu de Ia com. males;tr(>iGeme partie dll Jo~rnal de~ Au4ienc,es, I.~. mun~u,te;puifq'u; par la loi du d6mici~eou.le ~~r~a ..

, f. 17. Et pour montrer comblellia pretentIon de tadl-ge a ete comraae,la femme el1Core qu die ne (01t pM ~e Bonvoull: etoitilljull:e, fi elle fixoit cesrentes.(ollS ,commune, ne IaHre pas d'avoir Ia moitie aUlniquths ~a Coutume de Chateauneuf,il faudroic a m8tnetems 10rfqu'i1s font en hourgage, ou dans Ie Bailliagede fllivre la Coutumede ce pals-Ia pqurle part age ,en ,Gifors? Le droit que laCoucurpedonne a Ia femme quoi faifant on [uivroit Ia Ioi dti domicile du Creali-,auxaquetsequipole aune commuilaute; or etabli[ ..

PIlt.l'UCage Io- ,ci~r ; ~r Ie creancier ~i~~lt [011 do~icile a Alell~on) Ja!lt cettemaxime, que Ies~roits ~e Ia fem,me fe re: cal d Alen~on J~s ~ou,1esfemmes ont moltle aux aqtlC;lts, 1.1 femme au:- glene parla Coutume duheu ou Ie marlage a ete !if:ue~ :~~~~l. foit eu moitie au~dite~ rentes : II efr done. vraj, de di. , contraae,U'fufit que Ia fem~e 'en Norman'die 'aitul1

re que ce n'efr, POI11t envertu de 'la COmlnUllaute"quetitre &une qualite autre que ceUe de "collimune pout .1edit Ie, pelletier prelloitpartaux aquets,', inais en ,avoir part aux aquchs faits dans 1.1 Coutume de Paris, vertti de l'ufage general de Normandie , par Iequel.& ,c:efr par ;cette difiillaion que l'on peut concilier t'l'

~,

les femme,seq\1lt capables de "p'renclre, part aux a. rArrefr de Yanne'lli raportepar Brodeau au lieu cite ! ;:) :

"qu~ts; eiles prel1rtellt part auxrentes felon la nature d-deifus,& par du Frene en fonJ ournal des Audien- , ' ; des biens des obligez ; & pour bien decider ,ces que.- ,'ces, I; 3;C.16.,de l',iritpreffiol1 de 16$2:. Car fuivant,Ia " . ",',"' fii~llS, Iors qu·une. [~~,ceffion e~ ech~e; ilfaut ~ifiin,. ,difP?litio!l dU' Droit Roma~n; la,femme 11' ~ rie~ai.l~ !~~ ~tP;~~!~ guer, entre la Capaclte de, [l1cceder, & la ,mal~lere de ~flquets falts confr~l1t le"manage,&t Par Ies 101~ de Lue.. r.'a rieo ault ~:..; partager les:rentes ; &' en[uite pour'r~gler fi l' on efr ',qlles 011 Ie mariagede Vannelli a voit ete contralfre~ qu~ts faits ton­~apahle ~elucceder, & ~o~~ent 1'011, aait partaget, .it n'y; a p~int· de cammun~ute,eime les conloints~ li' !tant Ie: matlagc:. 11 fautdlll:Hlguer,deux domlclles,celm d~ Ia per[op- . elle n ~ ete expr~ffement frlpulce,de forte queJi. Vani..

, lie a.laquelle on.fuccede, & celui de$! ~epiteu~s des' : nelli avoit continue fa demeure a Lucques/a'felt'nie ,rentes'; fi par exemple les femmes e,toient privees de :li'aiirbitellaucune part aux conquets ; mais en"Nol'l­"pren4r¢pa~t aux aquets en quelque lieu,:que Ies de- ,mandie la femme a .droit aux aque'ts, & ces raifoli& ,biteurs eulfent leurs bi(:ns, elles n'y, auroient aucune ,[cryirent ,de fondementa r Ariefi de Bouley; & ,la :part; dr pour partagerilfaut ecre' ,habile a:deman:.. ,marne chofe:a"chejugee lau Parl~meiltde Pa'risen la .der part~ge : II fa~t dire l:a me~e¢h~[~ pour ,les,'fiI,. ,tl'6iGe,~e 'Cha~br~des"~11qua,te"~';' au raport:'d~, ~t Jes,car,n etant pOlllt cap abIes de fll~c~der,elle$ n ont .derSa1llt-Martlll:,~ Ie 11 de, )U111 1685; Le fait etolt,

"p,oint d'aCl:iol1 pOllr deriland~.r part~g~,; ,&c'~fr cequi <iu~en 1601.; Ie fiel1r de S~rvlel1te'tal1t lots, Rec~v('~r' fat jug~,p~r)'Arrefr 4<H1lleelltre les' riommez' Hour .. , Gel1eral des Finariccsde RoUen,cpdufa Dame Marie

, deboutg heritiers d~Anl1e Billon quej'abap.orte ail- ,Groulard'fille de M~ Ie Premier Prefident:Groularq j ! -Lediltes reler- leurs,;com~e aucollt,raire.,lor[queJe~fillesfont,re- par:une claufe, de ce co'n,trat de"tnariag~ iletoit dl,t, vees a partagc ~ ~ues;a .pa~t~ge:, e~les [O!lt :habil~sa, d(!QJ~?d~r,J'at.t ,q~e ,Ie Sr ,d~ S er,!,ienf d~nne ,part. a la futt~re,lPoH1! ~;~~~:.nt,p~~t~~X "aufdlte~rent~s ;fUlvanti1:Arreil:cte Dp.y~\ que] a~ r"~'danstoUl,I~s,r»~~ble/i,(j- c~nqu8tJ ,te~s que par~a,CD.~" _ , ,. :.:: ,!;, ;,' J.Ilarqqe,furl ~rt. CCO~XAXIV.. "~l~~e~"d~roem; ,111TJ1C, :4~llwlx,'l:lu"peHt'cQmpete"'&~partemr.if'L.c.

";";;" "'"TomeI .. ' " ' , , "R'{(:ij'I'"

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'5'00> "DES SUCCESSIONS COLLATERALES~ART. CCCXXIX~ f1eur 'tie Servient fit depuis Cademeure a Paris, it rut pettnallente en Normandie, n' ~h etant pas priginai .... pourvd,de la Chargedet:~ef~rier des Pa~tiescalilel,;, re, & 11''1 aiant QU'Ull domicile d'Ofice •. Ceccecon .. i~s, & 11 fit d~ grandes aqmlltlOns. Le, liem 'de Ser.;., vention a pll chrefaite;dans laCoutume de Norman .. Vlenteeant decede , MetIire Euvemondde Servierit die, parc~ qu~elle ,n'eft pas prohibitive de commu .. Seigneur de Montigni (on' ,fils; heritier de Dame; naute,mais feulementnegative,de forte que 1'on peut Marie Groulard [.1. mere, demand a les biens 1..1ui lui, en lHpuler une en, Normatrdie; mais quand cette ~voientapartenu) & la liquidation en aiant etc (aiee convention.donne plus de part a 1a femme que cell~ ell venu de Sentences des RequetesduPalais de p'a- que la Coutum~ lui acorde, on la reduit a Ia portion 1:is confirmees par Arrefr;ils fe trouverent mont~r acordee.parl'anic1eCCCXXIX. - " b~au~ollp au~dela de la valeur de tousles biens:dil " Pouravoirparta\lxaquetsfaits pademadlafem .. f.:u Sr de Servient; les creanciers dlllieur de Servient me n'a. pas: be(oin de convention, ce droit lui apar ... · p:re formerent opofitioncontre l~ex~cutio? d\!s Ar.. tient pad a difpoGtion de I'art.CCCXXIV.or la COIl"

- rets obtenus par Ie lieur de Mqntlgnl ~&'lls la fon-' ,tUlne de Normandie qui fait eet avantage a la femme , doient fur trois propoGtions: l<lpremiere, ,qu'it n'ydans retendue de [on reffort-, nela pem pas priver de avoit point de communaute entre lesSieur& Dame te,t avantage dans les aut res Cotlttlmes'qui lui acor-. de Servient mariez en Normandie ;la feconde ,que' dent de pareilb .prerogatives, & enfin Ie lieur 4e laclatife de leur eohtrat demariage ) envertu de la. MOlltigni s'aid6it del'ArreO: de Bouley., queUe la Dame Groularda eu part a "titre d'aqQefr : Pout' Iatofltribui:ion aux dettes 1'011 en cotlvient , dans Ies aquets faits pade feu lieurde Servient [on mais ,'efr pour les~ettes contraCtces durant ~e tnaria .. mad, ne peuts'exercer que furies bjensaffis en'la ge. LaC()Urfanss'ai:'reteral'opolitiondesGeursaer~ Coutume de iNormandie ; latcoiGcmc, 'qu'elle l1'a thelenli a l;exectttioll des Arrets~' fit {llain .. levee def .. pu prendre [a pare dans les meubles'&,conq~ets de dites opofitions fur Ies denie"rs deO:in'ez au rembour[e ..

: [ollmari en vertu de Ia clariCe de fon:contrat,de ma~ ment'des,rentes,quiavoiellt ete cedees pat Ie fteur de riage , fans paier les dettes a propoqion{ ,.'. ~ Seryient au lieur de M6ntigni fOil fils " en deduCkion . Le fieur de Monrigl~i repondoit .que, laquefriolldu bien materhel~' fauf aufdits lieurs Berthelerhi a [e defavoir; s'il y aeu communau.teentre lesSieur&, ,pourvoir fur les' autres biens de' la fucceffion dudit Dame d~ Servient, n'apas dd etre traitee,_( ledit fieur feu heltr de Servient: les parties etoient Meffire Eu­de Momiglli ne I' aiant jamais pretendu; ') mais la.ve. vemond de Serviel1t Seigneur de Momigni, Mon .. ritable & l'uniqne quefrion efr renferm¢e·dans.la:fe .. - fieur Berthelemi ConCeiller au Parlement de Nor .. condepropolition ) pour 1'erablilfel,"llent delaqueUe tnandie &Commilfaire aux Requetes du Palais, & lescreanciers'ajoutoie1lt', '1°. ~e la part,quela Cod.. confors " & Meffieurs .les DireCteurs & Crean~iers tume de Normandie ,dOll11e/ allX femmes dans ~les de feu MOI1Geur Ie Prelidem de Bauqtlemare. ' meubles & eonque,ts du mari n'eG:p~s,un'droit, mais ' ,P~ur les rentes qiii ,[ontddes par Ie Roi,~ con(!:i" L-cs'tentes dues une grace & un privilegepu,r perfOll11el ;! qui nepalfe tutes fur les Reeettes, Comme elles ont un fonds & p~r Je Roi,& Con" point aux enfans parla di(po{ition du,contratdema~ Une affiette cenaine i:l.Ul( lieux ou Ie Bureauefr etabli {bruees fur des

riage. 2. 0. ~ecettepart n' eO: dOllneea lafemmepourla recette dti'fonds deO:ine pourlepaiement d'j .. r~cett~s! fe r~­qu' apres la mort du.1nari.' 3°. ~'erendant c(me pim ee~l~s, otdespartage & on' les regie a Paris [ui Vant ~~a~u~l:d~t Ii:u aux:enfans ils ne.la peuvent 'dernarider [uival1t l'at.. .la Co~tume du lieu Ol\ Ie Bureau eft etabli, comme ad Ie Blueall eft I

tide CCCLXXXV; de la Codtume'de Norman'die, cesrentes'etant !eelles, perpetuelles , fixes, perma .. ctabli., que'dans lesaquets que Ie fieer de Servient. a faits nemes, & Berault raporre un ArreO: qui 1'a juge de ' , uepuis fon mariage jufqu'audecesde la:Dame Grou;., cette maniere .~Cependant rai remarqueun Arreft ;lard. 4°. Q!e 1a femme .qui prend· partaux 'aql1cts Jur l' ~rt.CC LX X.quifemble a voir chagecette j utiCa efr tenue de la part des dettes. ." .. ,' " " , prudence, aiant juge qUe les fceltrS etantrefervees a

;. Le fieur d: Montigni entreprenoitde proilver 'partage, ees rentes furle Roifepardtger.oientCrti~an' ,deu~ chofes : 1 une) que ladau(e du contrat de ma.la Colltume generale , -& on fe fonda fur ceUe falfon triage duGeur <ie Servient pere devoitavoir fon e~e_que1a difcu~ol'i pour (avoir Qlletoient Ies biens dll ;cution fur, tous les biens qu'ila: aquis' en quelquesRoi n' etoitpoint feante, & que la CodturI)e generale ,endroits, que ce [oit du Roiaume ;pourvu que par la devoit etre pldt8t [uivie. On peut fodt~nir <:et Ar-,diCpolition des Coutumes otUes .biens Contaffis ','lil .reO: par l'exemple des Ofices dont Ie pattage ne fe Jemme, ~ui~e prendre pa~t dalls' Ies~ biel~s aquis p~,r regIe ras,[el~h'laCoutume dli lie~ pr~l1ciral de. leur

Si (l1iV:1nt la fonmart ; 1 autre., que quand Ia conventlon dU.COll- -eXerClce; mals cet exemplene dOlt pOlpt etre etendu Coihume de Nor. 'tra't de mariage.n~ feroi~ pas ,expr.elr~ ;'la' di[p06tiohauxre~tes dues par· Ie ,Roi ',car eta~lt pa~~iculier~ ... mandie, la femme . de la Coutume de Normandle autorlfe la femme.&· ;mentafeCtees fur certa1l1S Bureaux ou Ie fonds de£h. & fes hl:r~tiers. {esheritiers' a prendre Ie mbne deoit fur les. biens1ne pour leurpaiemel1t eft 6tabli, il.efr·vrai' 'de dire ~~~itu[:I f~/bi~ns :'aquis dans les aum!sCoutumes o\11a.f~mme·eftha'- ,que ces rentesfomen ql1eIque forte reelles', & qu'oll aquis dans lcs au- -bile a y ·prendre part.', .'., .. ; , ,'"; ,. I,e ~,'neleurpeudlxerune liruation plus nature'lle que tres CO,fIt,umes ' Cestennes dllcont'rat de tnariage;le.futur donne a cellesdes Bltr.e'a~" fur lefquels:elles font affignees.., l\~f' ~cmme eft :/a future IpouJe part dans to 1# In aq'ue utelleque.par ' & c' eft·auffi de (ette manier~ que l' ~m a totljours p~r­d;e Ip:I~ rprcn-.les Coutumes d,es lieux lui peut compete,r,:a(fure~lt: a la :tage ees fortes ~e rentes. Arre!l: dU2$d~ AO~0:>15 46. _", . ,:femme undrOlt gener:al fur tousles ,bIens aqll1s dans ,entre ~arguente Ie, Normand veuvede Ntcolas de

't.. , 'le,s Coummes qUi <;ionnellt partala femme dans h~s JaintMaurice,:& Madon de faim Maurice ;·parle-biei1S aquispar COI1 mari:L'ondii qu~J:of1l1'a'ent~n.quel on ~jugea:acette veuv~ ,la moitie'cleo.quatre ... :du ,parler que. de la Coumme de Normandie ,oti,:le'vingt,-'cinq' 1ivr~s ,de rehte aquife par fOll mad con­.eontrat de mariage a ete pa(fc,,: mais cette objeCtion 'frant ConlBa'riage, fur la Rec'ecce des Aides d' Arques, .efr;'captieufe. -l?.' La dau(e eO: expnmee indCfini'. & quinzeJivres de rente Curle ,Gre~ier ·aSel. 'Par ce ment pour toutes 'lesaquififions :dumarbdalls.ies '.mame Arrefro~l ijugea qu'a I'egard du remploi de­:lieux ott elles. feront faites, ·,.~inG·e'eO::, amant ,dans "martde pat :ladit~ V'euve ·de 'fes rentes ,dont fon mad Ies autres Coutumes que dans; ,ceIle,;deNormaildie~a:voit're<tu,te:taeha(, fallS 1iminutiol1 de fo~ dOllaire, i? .La cOl1vention femit illu(oire ~iilUtile ,G lema.. '11i defonmeuble, &de la part qU'elleav6it auXCon­riaquerant dans d'autres Co6tumes que;.da~si:celle quets,'}1eremploiferoit pris.[ur la part des aquets re~

'de Normaridie, la:fe1nme, n'yavoitrieii,~le marifeivenatit'3, iladite,Marion d,e faitie Maurice';,& ,eh ~as ~oitle mahre de s'enrichir awe depens de fa femme. qu'ils ne'pdff<:'ntfufire Jurle prbpre. '-' ;';~,i. !: :;'. ' ; , •

. J~., Vefprit'des parties lors, de cette convention,a'et~ , 11 a'ete paieillemem juge ell,la premiere Chambre, I.es rentes dues 'que:lafem~e eut, ,part dans to~t~d'¢s~aquiGi:i?11~; 'des Enquetes,:l~repti~me a~'~ars 168I:~~tap?rtde ~:~~~~::ii~n:,~:n: ell'q?elque heu qu elles fulf~nt,(i[ilee~.;II,o,n nefal(OIt Mr :leSueur;'qu~nerel1te, dlle' par ~~ 'C?tnll~~n:lltere partag~nt,com~ :F~s.etatque Ie fiew:,d~SeIVlentieIOl\:'unedelilew:e, des-Arquebu1iers:~la Vlllede Rauen, devon etre ,m.e un bien ell,

. .,i.' bouIgase.

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Page 69: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

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DES SUCCESS(ONS ,CO LLATERAtES; ART.CCCXXIX. ,501:

partag6e (omme un bien en botirgage', ~escomll1u,;, 'Coquetel,& Giot. Beralilt ~urcet article traic~,la; nautes n'aiant point d'etenduc ni de fonction 'que quefrion fi Ie mad peut aquerltau nom deres enfans dans la Ville~ quoi que la renteeut ete confi:ituee ftnis en fraude de fa femme! 11 tient l'afir~ative con" le nom de quatre Capitaines des-A rquebu{iers ; heal'l-, tre Godetroi, &il fe fonde fur .deuxArrets qui ne' mbihs il etoit confraJlt aU proces qu'its I~es'etoierit· decident.point la queO:iol1 ; je la toucherai fur l' arti':'~ obligez que pourla com munaute, & que la rente ele C C C C L X X X II. . . . . ctoit veritablementdae par cettecomrilUnaUte, quoi' ;fl. a ete aliffi J'uge que l'achat £ai.t Lar Un fr~re du t'achat fait par lln Frere du ,par-que par Ie contrat its ne fe fulfent obligez que com.. partage de fon frere,etoit un aquet Oll' a feinme avoit: tage de Con frere, me particuliers, & qu'il-he fUt pas dit que ce ffit· parr. Jacob lltMathie~l Bunel aquirent de JeanBu .. eft un aqud1: OU pour·les afaires de la tommutiaute. . nelleur {rere une maifon Gti.lee a RoUen & une loge' 1a femine a parr, . Jai propofe plufieurs'efpec~s de biens ou les fern. a Guibrai, a condition d'aquiter d~ux petites parties' I

mes [ont exclu{es de prendre part: II y eh a d'autres.· de rehte qU'il devoit, &- de lui faire_une rente fa vie - Ol\ ce droideur a etc ajuge, nonobfrant ledelfein & ,. durant tapres la mort de Jacob Bunel ~ Barbe Ruffi

Si 1e mari peltt les etorrs des maris pour les en frtifrrer. Ul1 mad faveuve pretendit a droit de conquetle quart de tet· aquerir au nom achetant une maifon Gtuee en bourgage, il deciara te llJaifon& de cette loge, c'efr.-i-dire la moitie de ce· de res enfans en que les deniers provenoient d'une fucceffion collate .. ' qui en revenoit a fon' mad, comme etant un aquct ell fraudc'de fa fern- rale qui lui etoit echue, afin de rendre cet aquet pto.. bourgage ;,le Viconte de RoUen lui avoit ajuge fa.. me. pre a fes ehfans, & par ce moien eh privet fa femme, de~ande ; le.Bailli avoit calfe la Sentence; dont apel'

temari eft tenu de remplacer la moitie des meu­bles ech uS a [a femme co\;fiaut ~cur mariage •.

it laquelle neanruoins il en lailfoit Ia jOUifi'ance en-· par ladite Ruffi: Dehors fon A vocat di(oit que ceue tiere durahda vie ;mais on h; c'Ut point d;egarda ter.. quefri~n [e deddoit par les termes du contrat ; qu'il te declaration, 8{ parSentence du Bailli de RoUen paroilfoit que c'etoit uhe pure vehte que Jean Bunel onJui en ajugea la moide. Lizore &; Maurice aiant avoit faitea fes freres de [on partage, & par confe ... cpoufe les lilIes de Pool~il1 heritieres de Nicolas Bi", quent conime Ie mari avoit pris les deniers de fa got, di[oient que Ie droit d'aquet n'efratorde a la botirfe, aufq,t1els ladite Rulli auroit eu partG on ne f~mme qU'enconGderation de [a collaboratioh; 1riais. les avoit pas eniploiez en aquiGtion d!heritages ;il quand ces aquers ont ete faits de deniers donnez au ctoie rai(onnable de lui donner pa.rt aufdits. aquets. lnari, ou qUi provienllent de quelque fucce1Iionqui Manrry pour J eall & Mathieu Bunel intimes; rc .. lui eft feMe, comme elle n'y a point contribue qe fes pondoit qu·it ne faloit pas conGderer ce COllrL'at com~ {ains, & que ce.follt bona profeF1itia, it h'eft point me une, vente, mais comme un avancement de filC" juO:e de luieh faire part~ . .&'le mari avoitpu en faire . ceffioll ; &pour Ie prouveril aleguoit<jue Jean Bunel la .diO:indioh; que ceUe dcda,ration l1'~voit poifitete etoit.un efprit imbecilIe ; qu' onll~ lui avoit pa~ vou ... falte eh frau de de fa fell1me~ecaht Vral que Ia (lIttef;. lu laIlfer roucher les meubles) mals on ell aVOlt con": fiOll de fOil {rete e~oitecMcen meme tems,en laquel.. fritue les deniers ell rentes, & pOllr fes immeubles Ie ily avoit un Ofice dont il avoit re~u les deniers ~ pour en empecher 1a difpofition;oll lui en :}voit fait c~ qui lui avoit donne Ie moieh' ~e faire tette a9uili... faire till cont.rat.d'avancement fous Ie 110m de. ve!mf~ tlonpour (es entails, & pour temr leur nom ~ cote & & cela parotlfOlten ce que la plUpart du prIX ecoie ligne : Sa prevoiance etoit legit1ri1e&favorable,proj!· converti ~n une' penGon viagere, fans debourfement pc.tit li~eriJ, .fuifq.ue 1· o~ favoit d~Ol\ .les m~ubtes de deniers que ~'une fomme de cen~ liv~es t Par Ar .. provenOlent, I avolt pa fi:lpuler qu'ds tlendrdlertt le, refr en la Grand Chambre, du premIer d Aout i 6 58~ hom, c8tc &. ltgne d'Ol\ ils etoient venus ,autre": 1~'Sentence, du Bailli fut caUee, &. celIe du Viconte ment la volonte du defunt feroit tri1frr~e ~ it avoit ,confirmee; Arrefr ali raport de Mr Mahallt, du 6 de pu aquefir ~11 un lieu 01\ fa femme n' auroit .eli au.. Mars 1 i'i3 o. cOl1firmatif de Sehtence des Requctes j tune part enpropriete ; it pouvoit'mell1e reven.. e.ntre ,1e.sheritiers de Lepihe & .de Larcanri~er, par drecet aquet, & Ie remettre en 1ie~uOl\ la tem- lequel des deniers delhnez pour la dot & remes qui me. n'auroit ~oint d.e pa.rt j ~ s.'e~<l:tit allh~e . fur:Ja> ell avoiet1t et¢.aquifes,furent ajugez aux, 6eritiers all· ven,te de fa declaration, llierolt HlJufre de 1 ahnullcr' propre.. " . , . . en un tems at) iI' ne pduvoit plus y donher temde.:"~ l .• Dans les Courumes qUi l1dmertet1t la, c~mmHnautl que G Ie mari efr oblige de remplacet la moitie des nItre gens mar;et}'oll pouvoit revoquer ell dome fi meubles echus a fa femme confratlt Ie 1narla(ye~ pour .. ' lemari pouvoit dtlpo(erde la t1loitie des 'mellb~es &' quoi Ie mari ne poura..;eil pas auffi '~emplgier ceu,,: des c~nquecsf~its 'confrantlemariage, qUi eut apar" qUi lui [Ot1t echUs au 110m de fes et1fahs ;'pour er'n~ teou a [.. fcttime,car la conmiunaute femble aqueiir pecher qu'its ne palfentau nom, ~?~e &1ighe de'la' de:plcin droit Ia propriete i Ja femme, & e'efr nne rer..: femme? Pouvant le's diffiper il do it avoir la Iiberce: gle cettaihe qU'entre des alfoc:ies & con[ors, chaque' de les rem placer a fa volonte. La CohtutJie ordont1e' a{rocil~ tie doit a'Vol1" la libre ~i(po(iti()n que de [a part, Ie remploi pour les meubles qui viellnenta la ,fem.: & iI,ne peut contre la voionte de [011 con(ort, ven .. : me pour y ~blig;r Ie mari'; ~ais. el1~ h'!poiht plrr!'e d~.eel1~iererrt€t1t Ie,S cho~~s depfhdantes de I;ur [oc!e-' de ceux qUI echeentau man, parcequ etaht Ie mal- Ct, I, nemo 68, D;'pro /oCto. Il t1 Y a pas eu ncanrrtOll1s trede fes acEolls ~ iI etoit rai(onnable de' lui lailter la: diverGre' q'opit1ioi1S fu~ cepoiht. ' & pte[que toutes liberte'de les remplacer commeilvoudroit;&tans lesCol1tumes di(pblent que Ie marietU~ ma1tre de lui 40nner d'autre regie qne fa vdlbrlre ;, &partallt lacom'munautt;' & ·qu'il en peUt ufer a (a v610rlte , aiant aquispour fes enfans & de fes. deniers ~ [a fem.' Ies' vendre,. aliertet' & I hi potequer fcll1S lecon[en ce-me·n'y ponvoic rien derrt'ander. Les heritiers,de la rnelit de[acfeintl)(~', pourvu qu'il'l1e le i:1Jfe pasdami femme repondoient que lapart de la fe'mme aux COli": un' delfein pr~fnedit~ de fraudej& la callie de cerre Ii ...

,<.Juers ~fr r~glee ~ar I~ .C~utu~e, ~ l~quel~e on, he bre~ abfoluc d~fp~Gt~on,des bie?sde la com~unal1" peut deroger,paf1i!p rt1)ato rum JuSpubl~cHm tmmHta.. tcqUl efracordeeau man~, pro cede de ce qu J! n'erl: ri non potejf; que Ie droit defuccederdepend des'loix pas ulllirrip'le'~fl'ocie,' au cotmairejl efr Ie 111a1tre de

. & non dcla volonte des parties ; que laCoOtume 11e la comril'ut1aute : Or fuivant lit dj(politiol1. de droit fait poillt dedifrinCl:ion I t'l}tre les ,meubles aquis'& un chacun efr matcre de (on bieh;& en di[po[ea favo~ ceux qui proviennelltde fuccelIioil, & les)lhs ni les lonte, qHilibet eft arbiter & moderator rei [lite, I. in re autres ne font point [tijets a eeru 1'101 ; ron t1e .cloit 21. O. mand; & cet~e Coueume efr gardee de puis tres ... ppint ~'iriformer d'o~\ilsprocedent, pourvt1 qu'il n'y 10ng~teins par'toll;re la F<ra!1ce.Philipe~ de Beauma .. alt pOlllt deremploddairc; que telles ,declarations poir qui ecri\foit et1l'allh~e 1181; en fait mentioil eli

ctoient ell .fraude da droit de,S feIi?mes,'& que Jes cenerllles: Sj.tlJft.come mariagc eft fei, Ii bien de run maris lle l~s,pouvoientpt~ver.de la.,part'que 1a Cbt1~ &, ~e-l'''lttre eft: tommunpar l~ 1)ert.JI du mariage~' tume leur donne aux conque'ts :\ParAtrefr. du2.+ de mais vo;rs eft quetantcome.ils Vt1.JCflt enfemble, Ii hom Nov.embreI6B.laSen~ence£l.lt(OlUirmec:,plaidanJ In ejfm4;n bournifficre j' ,g·convient qUG l{{. femmi

. \

Si dans Ies Cou. tumes qui admet~ tent Ja commu~ naUte el1t~e gens mariez! Ie mad' peut difpoCer de' Ja moitil: des meubles & con­quetS faits eon-' {tant Ie matiage.,·

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JOt DES ,SUCCESSl,ONS:"COLLATERALES ',ART~ :CCCXXIX.' fuelre. & obeiJfe de rant come it aparrient alors meii-' chemin repondoit, , que Ie marietant Ie malire de fes" Artd!: qui juge btu & as d.epeui/les de lelmheritages~ , . ',,'." j meuhles,il avoitpu delon vivantendiCpo[ed. fa va., , qu:ull nlari, pou-

Le mari Eeut diC- M~is la dificuh:e a,to~be fur les donAtions,· foiten--' lonte>,&,.q~'en'le faifant,la femme ,:e pou~oit ~ire· ;~~ :t(~~lrlJ:~ b?~er :~ ~:~l~~~:~' tr~.\1lfs. ou ~eO:ament~lres; ea.r quelque gralld qu~,' q~e c e~ol~ pou[l~fruO:r~r ~e Ce~ dro~ts; pU1Cqu ~lle veu~ au prejllqice entr!.vifs faite {Olt Ie pouvOlrdu man fur les blen~de la communau~! n y avblt nen,& que ce n etOlt·qu apres fa mort qu eI.· de La femme. (au'S fraude. " 'te, l'on~a doUte fi fous eette permiffioti generale d'a.· Ie pouvoit y pretendre quelque chofe: Par ArreO: du.

, liener l'on devoitcomprendre Ies donations ?\Larai- If Fevrier I68+.1aSentence futconfirmee. ' . . fQn de douter eioitque in generali &"libera rerumA,d~' Cette tiberte de dOhlier entre.vifs ne doit pas etre' II !le peut don-

t»iniftratione, donf/ndi facultas npn continetier j' I; con .. ' etenduc aux 40nations teO:amentaires, & a caufe de' 'ner fe8 meubles

ira 19.' §. ul~. de pact. l •. filius fan:U. I? 'de ~onat. ~or~, farc~ que leteO:ament .n' ai~nt fa force & Con' ~:;j~dfc~II~t~ltf:11 Tous ceux qUI ont une pleme & entlere dlfpoutlon deefet, 'Iu apres la m'¥t du ':llan , ceO: untcms ou .Ia . femme. leurs biens,n'ont pas toujoursoeanmbiil51alibeqede. puiifance maritaleaceiIe, & 01\ Ie droit eO: pleine~ . , . donner,parce q~e lei donation.ret1ende plus fouvent' mene. aqriis a la femme, &'~'on en fait comparaifon ' la ~iffipation &ia prodigalite, & c' eO: pourquoi Ie fils • avec l'afranchi,lequel parle Droit Romain peut don_

. de famille,quoi qti~il ait lalibre ?ifpoGciol1 de fon ee.: ner e~1tre. vifs, ~mais9.ui n~ p~ut d~ff'o[er par teO:a~ cule,rte peut donner, I. filius famll. & Ies Docteurs iur· ment de la p0rtlon qu 11 dOlt Ial{fer a [011 Patrqn, I. 9. la loi jiProcurator,C. de froc,ur. di[ent que Ie procu.. ji qUidemJraud. Patron.' D. La Coutume ,de ,B,our..;. reur ou Ie mandataire ,ql1e1qu'ampl~ & general.que· gogl1e en a fait une diCpofition expreife, article7f. foit fon pouvoir, nepeutfaire de liberalites. .~·titre des droits .apartenans a gens mariez, &c'ell:

,.11 eO: certain neanmoins qu'il'eO: :permis au mad Ie [elltiment de, P9nta;,us, fut l'anicle 178. de Ri­de donner. entre-vifs des Hers de Ia communaute·; card; fud'article 1.2.5 .de ta Coutumede Paris, &de pluGeurs Coutumes ledifpofent expreiferi1ent,Paiis, de la Lande, fur l'anicle 193~ de Ia Coutume,d'Oi:,. article 2.1.5. Le marieft feigneur des. meubles 6- col'!· leans.", ' . , , quCtsimmeubles parluifaitsconftandemariagede,lui En NbrmandieOl\ la Coutumen'admetaucune·, Eu Normandie & deJa femme, ,en telle maniere qu' illes peNt vendre, cotnmunaute entre gensma,riez , 011 lie peut douter . la communaut.e aliener &. hipotequer, &. en faire & difpofer p .... r dona- que lemaii ne.foitlemahre des meubles & des e~1t:te ge~s mar~~~ tion oU autre difpofttion [aite entre-vi fs a Jon 'plaiftr & a.q?e~s~.&. qu'ifn' e~ pui{fe 'difpofer juCqu' a la quall- n e pOI,ne le~ uc. 'Volonte,fam le con [entement de fd. femme, a perJonne tlte qUllu1 eO: pern?l[e parI a Coutume ; cela fe prou-capable & fans fraude :, Celle d'Orleans eft confor-, vepar l'art.CCCLXXXIX.quicontientqueles Con .. me, article 193. Bourgogne, titre des d[(?i~s aparte- joints neJont communs en bien.s, & que Ia. femme n·". nails a gens mariez, §. ;. Nivetnois, des droits des ri¢n aux m:ubles & conqNlts qu'.apres Ie aeces de Jo~ " gens mariez, articIe3. Berry, de l'etat des per[on ... · mari,deforte que n'y aiant ouvertlireau droit de Ia,. nes, ~rticle 18. , ., . ~ .' /. f:m~e qu'apres lamortde fOi1,~ari,ellene p~ut a~oir Le mari peut di(~

Mals ces donatlolls dOlVent etre faltes fans fraude; , , d albon pour revoquer les donations entre~ vlfs faltes ~ofer par dona-

car I~ fraud.e eO:".to~jOu,rs ~xceptee",.quelque facult~ , pa, i: fonmari,: D'aill~urs i~eO: d'au~ant flus ra~[onna_ . [eon entre-vifs de que 1 on pUlife aVOlrde faue q~elq~e ~hofe,: Ie ~an , bl~ d'acord~r cett~ hberte a\l man/ qu lln.el~leO:?as:' tdr~deblf:;~~u nedevant pas a,bufer du pouvOlr qUIIUl eO: donne par IOI/ible dedlfpofer de tous les aquets, malS d un tiers' quecs. la 10i;l. elegant. D. de dolo j i,I yen a une deciuon:hn;., feulement; poutles dbnations teO:'amentaires; ru[a­

. guliere en la loi ,Credi,tor 60. §.I. D;. mand. Un ge lui en eO: defendu par lesraiionsci.devant cemar_ patticulier avoit donne .une commHIion fort ample quees. ParArreO:duib Jaillet 1670' il fut juge. qu'u­& fort generale ,on ~emanda f1 cemanda~aire aiant ne donation de Ioo.liv. de rente faite par Ie fi~ur de'

, m~l agi dans fa commiffio~,f()n, c.pmme.ccan.t ~11-[~:- . R~,ux,c~roitpri~e/ur la part: des conquets qui retour ... . . rolt re[ponCable? ~.'~fttum efiji qmd non admmiftran. n()lent a res li~npers, & non fur celIe de la veuve.. .

ai animo,fed fraudandi animoal;enaJfet,~ vel mandai- ' ,On ne doute point que la femme prenant part aux fet, a.n valere.t? Refpond;eum de quoqu.er.ereturplene conquet~ n.e foit contribuable a toutes les dettes con .. : qUidem, fed quatenu~ res ex fide agendaeJfet mandaf-:- tr.actees par fon defunt mad ;mais fi Ia femme prede­fe : Ainfi quoi que la Coutume Ie rendemaltre deJa c;ede fOil mad, .res heriders aians part pour une o1'oi-' c0I11111ill1aute, il doit en difpo[er rai[onnablement , . tie aux conquets,he feront obligez folidairemem aux 1a fraude eO: prefumee lorfque Ie iUaridifpofe par un dettes,& n'y contribucront que juCqu'a la conclirrcll,,' contrilt d'alienation generale ; car ces contrats font , ce de 'lava,leui: cies conquets. ·Par la Coutume de fufpeas, /. ornnes Lucius. qu.e'infraudem credit. Oil :pads la femme qui prend, part ala cori11llUriaute & tire encore ulle conjecture de frau de, lorfque Ie mad 'quia faitinve6taire, ll~efl: oplige'e aux dettes qu'au enrichit fes parens aux dCpens de Ia. communautl~:'p'[or;1~a de c~ qu' eHe aeu. II eO: certain en tette Pro .. '

. Mais comme en Normandie il,n'y a poiiltde corri~, vince que fiJafemine avoit furveeufon mad; res he...;. munaute ,.le mari aun pouvoir & une IibeJI~e beau~·. ritiers pOllroient etrepour(uivis folidairement; mais', coup plus.grande pour difpoferdes Hets de lacom-, quandles C01}qUetS font feparez.des meubles" COm-' munaute .. , Pierre Duchemin Apotiquaire ',a ,RoWen;: me ,il arrive lorfqu~ lafemme meurt avallt fon mari~· dot,1na a 'Pierre Duchemill fon neveu qu~il avoit eMs ~ous les meubles erice cas demeurans au mad, . com ... 'lui, une fomme de deux mi~ cinq'cens livres " ·p.our me les heritie~s de (ette femme n'yontpointdepart, etre emploieeal'aehatd'une maifo~ h~u.eeaRoiien; & qu'il!ne pe~ttomberde,prefomption defouO:ra-' ~Uafit rebatir au 110m de ~eneveu,&y ,deperif~ uneCl:ion ,.les heritier~ ne font tenus que jufq?'a ~acon-. fom~e conliderabk :, apres fa mor,t f(l.yeuve-.p~ten~ c,urrence de ce qUI leur e~ reyenu; au~GJuge ell la dit que c'etoit une fraude ; que fon marin'avo~~ pu la Chambre,d~ l'Edit,le mois de Fevrier 1607. entre Ie, '

. fru(her de Ia moitie qu' elle auroit eu en cecte aquifi.; Roux & Lpqpec. ' ,', " .:" , " ... ' ,. " ,

cas'ciu la fraude du mali p.eilt cue pleCum~e.

II n'cn peut die .. poCer pal' dona­tions tcfiamen ... ' taircs.

La femme pre .. nant parr aux conqu€ts contd­hue a tOUtes les denes, ~ ,prl:d~­c~dant [on mati, fes heritiers o'y contribuc:nt que jufqu'a concur­rence de la va­leur des c:onqu€ts.

'lion,· mais, aiant ete debqutee de fa de,mande , dIe :en . , Ce n' eO: pas aifes:d' avoirrematque <Juelquesefpe-· apela ; & pour cau[es d'apel, Renault fon A v6.cat,re~ ces de biens fu~Jefquels la femme a droit.,de conquet, m~ntra que c' etoit une aquiGtion fraud~l~ufe p<?ur la &. quelques autres Ot! elle·l1' ~n a poine, il faut encore priver de fes droits; que fOil milri ~to.it toujours 'de~' ~a..vokla portion qui lUi.apartient,; & fi c'eO: en pro"­meure faifi descontrats;qu'il avoitfait tous l~s, aCtesprieteou par ufufruit ? ,:'.' ,,' , '.

, depfoprietaire,aiant pourfuivi en.fotl pomles proces '" Dans les'Coutuines qui auto~ifel1d~ communau_ musacaufe de cettemaifon; qu'il,aYQit faides ~a.r.;. te, la moitie en proptiete e~ la.p.ortion, orqinaire.ac ch~s pour laredifi~a,tionde'la majfon.:.&paieJes!Pll-:- ¢e.rtaine de la femme; mais.1;1 communaute n'etant :vne~s d~ fes p~opres ,deniers; ~ue.~ai:etent~on 9}1'il point·re~ue.encette' Pr?Vi~1C:~, oil pouvoit croire,quc:: ' aYOlt falte de 1 ufufrult,marquOltblen quec etC)1[Ull la femme eO: exclufe d Y WV,ol,r aucune part ,car .lul

, ,i~.m~uble ~u'i.ln~avoit pu donner a r~lide fes heri-:-· do~n.~r ~a~t ~uxc~nquets,Joit en ufufruitou enpro..i ~t~e~i au.preJudl~e defa femme~' B~rteaUine pour.D,u.~ .;prlete,' ~ en'~~~bl~en ql-\~}ql,1.e(orte, la C;Qm.mW1~nl.te. ,

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,DES'SUCCESSIO N$.· CO LL'A TERALES ,; :ART. 'CCCXXI X. 50;" . N6tre. Goutume neanmoins, bieilque, peu ~av.orable. Bermonville, au proces' d' encreJes norill.neZ FicJtet &: aux femmes,'a ell:ime,qu'il n'etoit. pas jull:e qu·eUesdeLefpuille;voicilefait. Nicolas Fichet con~ant .[011:' fuffen't entierement.p·rhrees.du frriitddeurspeines ~. mariage a~ec.Barbe Car?n,avoit. aquis ?es herita~e~:' & qQ'eU~s·ne participaffentpoint· aun bien, pour. en·la,.ParOl!fe de:Bondevdle, qm eLl:(pres de la Vi1Ie . l'aqui6tion: duqueLelles.pouvoientavoir beau~oup de Rouen ,mais au de-la de la banlierie de cette ,Vii.:

, ..... COlltcibuepar leur bon. menage. ',. '. (', '- ' .. '. ' '., le.Apres.1a~ort de Nicolas Fichetfansenfans,jean Enb?~rg~ge & ., C'ell: par·cette raifon,~qu'en cet ar~icle dIe· regie & Jacques Flchet fes neveux partagerent cet aquet d~ .

at~ Ballhage de leurs droits; & qu'a, carife des difer~ns ulages eUe leu~ bonrgage avec la veuve , . & lui en baillerent la moitie Gl[ors, la femme d 1" . f '. f d ,. '.r . . P . I . db' h . . Ja moidl: en' '. onne a mOltle en propnete . es ~onquets ralts en en roprIete comme tenant nature e ourgage 1 Ult ;ropriete fU.r Ics :b~urgageconLl:aht Ie :ma~iag.e ,. & p.?ild~s: ;onquets ans' apres'ce partage its 6btinrent des lettresde refl:i .. conq nets faits .faIts hors bOUl'gage elIes, ont aum l~moltle en pro.. tution fondees. fur l' erreur 0\\ its a voient ete que ces c~n!l:ant Ie rna· .priete au Bailliage de· Guors~ & .enufufruit au Bail.. ·.biens etoient en bourgage ,quai qu'ikE111fent fcisau !Iage'r.&fen. Cau" Jiage de Caux, & Ie tiers par ufufraii aux'autres Bail-Ba:illiage de Caux,. Ott ell~ ne de\loit avoir que moitU: par u.u rUlt. l' . f d' P" .. , r. fi . L ' 1 L r. . h" d lages & Vlcontes e cecte rovltlce.\·,;, ':'" . . :parulU rUlt.: esno~rilt:s elpt'lIl1e entiers e Bab ..

: . Il'eutete beaueou'p plus. heileau' public:dletabli~ be Caron foutenoient au contraire qu'il n'y avoic . ,une loi generale & uri ufage uniforme daris toute la : pointeu d' erFeur en ce'partage~ & que veritablemem: ' . . Province;' que d' autoriferdans unmeme article qua.. .les : biens en quell:ioll etoient fttuez en bourg~ge :J'

trediferentes manieresde partager les aquets; la di .... ofrans prouver que de terns immemorial ilsavoient ficulte du difcernement & de lao difrinchon deces di- toftjours ete partagez:comme tels:Le Bailli de Roiien . 'verfes efpeces de biens ,caufe. une inlinithieproces; . avoitdeboute les demandeurs de leurs lettres de rell:i .. . maisil faue croire que nos Reformateurs ne parent tution; a faute par eux de vouloir atendre la pr~uve . . vaincre l'opiniatrete des peuples , 'ni leur8ter ·ees oEerte par les defendeurs ; fur l'apel, les Juges en la ,opinions. & ces prejuges avantageux' que ,t~us Ies prem~e~e Chambre des Enqriet~s ~e tr~u~er~?t partis. hommes ont naturelfement pour leurs ancIennes e~.opInlOns: M\IeRaporteu( etOle d aVls,d 1I1firmer Coutumes , bien que mauvailes & injull:es,' On (e la Sentellce & d'emeriner les lemes de rell:itution:; de tache fort dificilement de fe~ premieres habitu.;. &,en ce faifant d'envoier les demandeurs enla poffef.. .des, '& to ute l'autorite de nos Roisneferoit point lion'des heritages eommetenans nature de Caux ;

\ affez grande pour .faire accepter a' leurS. fujets une M [de BrevedentCompartiteur etoit d' avis de con fir ~ lei generale ; leur humeur & leurinclirtation n'e.. mer la $entenee: les raifons du Raporteur eceient ,callt point conformes , ils ne (e peuvent conduire que Ie droit de bourgage ne peut s'etendre au de-Ia de par les m~mes principes; & lors de·!a· Reforma. la banlieuc ; or ceux dont il etoit que~ion etans au de .. tion de la Coutume, outre les diferens ufages. mar-Ia de cette banlieue, its devoient ette reputez ell ,quez par' eet 'article , iLfalut encore eonferver aCaux ;qu'il faudroit juLl:ifier par quelque article des ~plulieurs VilIes& Bourgs . leurs Ufages patticuliers Ufages locaux que ces biens (ulfent exceptez de la

, . .& locaux..' ',' . ,',' . Coutume genera Ie de Caux; que les partages que Ce que e'eft que :, La Coutumeetablilfant uneeCpece de bi;ns ,qu'et.. ron avoit produits ~ par lefquels i1' paroiffoit que ces .

Bourgage, 'le apelle liourgage, elledevoit expliquerce que c~ell: memes biensavoient ete partagez egalement, entre

r·,

que bourgage : Il faut avoir recours a l'allcienne freres, n'e.toiellt d'aucune confequence, quia paCfis Coutume) die dit au troi6eme chapitre de/a tenure· privatorum iuri publico derogari non potel ; que la par bourgage. que les conditions & les qualites -des preuve par temoi,?s n'etoit poillt recevable, & qu'it heritages en bourgage font qu'its fe peuvent vendre n'etoit point permis d'aleguer d'autres Ufages locallx c07fmie tes meubles,jdns Ie confentement des Seigneurs, que'ceux quiavoient ete re~us& aprouvez lors de la

It n"e{\: .point & que par cecce raifon il n'en ell: point du de treizie- . Reformation de la' Coutu me. .. du de treizikme .me, que ces memes.tenemens ne doivent point de . Mrie.Compartiteur foutenoit qu'iJ ne po'uvoit COI1~ rur les bonque~s relief lli. d'aid.es coutumiers: Et el~co:e que d~?s les venir de la maxime prop~fe: par lv.ir Ie Rap~rteur,

,Si fa preuve par t'lrres Oll par 't~­moins d'un' U/a­ge loca\, d\ ad~ miiIible l

altS en ourga Bourgs 11 y altpluheurs chofes qUI fOlem tenues par que Ie bourgage ne POUVOIt 5 etendre au de-la dt! la ge. hommage , cela n'ell: pas par .l'etabliffemeht des, banlieue , autrement les biens feroient expofez a .

BOI.trgs; mais par des convenallces faites entreceux changer fonvent de nature, labanlieuc pouvant erre .qui les tiennent ; &. bien qu'ils doivel1t garder ces ctendue ou retreime, comme it ell: arrive pIu6eurs ~?n~enallc~s ii,S ~o~t tou)ours tehus pour ?ourgage •. [ois;. i[ convenoit ~ien que s'il'Ctoit con~ant .que S II n ya pOlllt ete deroge par quelque pacbon expref,. ces bIens fl1ffent [CIS en Caux, la preuve d Ull ufage fe lorfque Ie bourgage fut re~u. Ragueau dans fes In- . cOl1traire ne feroit pas admiffible ; mais eomme la dices Roiaux,cite cette atlcienne Coutume, & fui- quell:ioll duproces etoit de favoir Ot~ i1s ctoient h;. vant ice lIe en ce chapitre it ell:ime que Ies bourgages tuez, I'Qn n'en pouvoit avoir de meilleu're preuve,

Jont les mafures, manoirs & heritages qui [ontdans que par un ufage de tems immemorial que les de-

Si Ie droit de bourgage s'~[end danstoute Ia ban­

. lieu.c de la Ville pc' p.,oiien ~ .

(

les.Bo~rgs & qui font tenus fans liet ,qui gardent & !end~urs ofroi<:nt prouver, & dOl.1t ils.faifoie?t d~. qUI palem les Coutumes des Bourgs & les rentes aux Ja la p~euve par les partages qUI aVOlent ete faits termes acoummez, [ansetre ftjets a.d'autres f~rvices des. memes heritages: Ie prods aiant ete partage ni redevances. ; .en la premiere Chambre des Enquetes ,Ie 18 de Juil­. II Y a neanmoins des Paroiffes& des Villages ott. let, & Ie partage porte a.la feconde, il palI:'t a l'a:.. les femmes ont la moitie aux aqtl,cts, comme au con· vis du Cop-lpartireurle 2.0 dudit mois de Juillet traire il y a des Villes & Bourgs ott les femmes n'em- 168.+~ Il ell: certain que la banlieuc ne regIe point Ie, La banl.iclIe nc portent pas une moitie: & c~ell: pourquoi 011 etnploia bourgage, & que dans fon etendt1e H y a des' heri. bcgJe . pOint Ie les uns & les autIes dans Ie Proces verbal de la,Re- tages qUi fe partagent comme dans la Coutume ge.. ourgage. formation, & on en a compofe desUfages locaux :. nerale; & ain6 toute la qu~fi:ion ne tomboit quelilr' -a1n6 l'onpeut etablir cette .regle pour les bourgages, ,ce,point, favoir. h la preuve par titres ou par te-que la femme a 1a moirie aux aquers qui fe font dans moins d'tlll Ufage 'local etoit admiffible ? La raifol1 de les Villes & Bourgages, ala referve des lieux exce- dourer etoit, que l'on ne doir point recevoir d'auM ptez par Ie Procesverbal des Ufagesloeaux; & qu'au ttes U[ages locauxque ceux qui fOllt excepte~ par. contraireelle n'aquiertla propriete auxheritagesfi-' laCofttume: Par eet Arrell:.1'on a juge.que cette tuez dans les Villages & Paroi!fes·, 'que· dans ceux preuve eroitreeevable, vu que eet ufage ctoit deja. qui font exceptez par ce Proces verbal. . prouve par un titre, a favoir par cepartage egal

Beraultfurcet article a propofe cette quell:ion, 6 . aui.. avoit ete £'tit entre freresde ces memes heri. Ie droit de bourgage s' etend dans toute la banlieue de' . tages. .. '., : 1a Ville de Rouen'? Elle fut agitee en,la premiere La femme nta pas feulement la n~itie aux heri • ~haOlbre 4<;s Enque~es,.au rap6rtdeMr de Roiien. ,ages en bourgage , cUe ~" un pareil.droit dans l~

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. .

'504 ,"DES', :SUC.CESSl.QNS:·'cOLLJ\TERALES;ART~ CCCXXX .. \ La femme a. !a B.~illiagede 'Gi[ors, ,,:&' ;apparemment-le,voifinage fton~, enC aux),; e!r. lieux ,tenans nature d'ic~/ui" :.' ' moitie aux hCll- de,~e'Bailliage'I'avec;lesipa'is btl 1a cominunflute·.a ,L'ar~i~led,eJ·Ufagelocalpe.la Vicol1te.deRbiiell~ De l'UCage loca.l tages :in b~l1i~i. li~u ·,,"a imroduit1;ce'c uf~cre. ,: ';;, :: ': ' '" , :. '", qui.con,tient ,nne exceptiona:cetteregle; . edairdt de la Vi COnte de

,i1:~~ d~~ifors~ , 'PAQue:1e 'Baill!a~e ;d,~' ,~;u:~ ~ I, on'a-/dout~, ;{i"c~tt~ ·la; difi<;uhe; cad a Co~,t;ulUe':~p'res,a ~oir r6gI~ , q~e ~eoi~:n, :r~ cS:srd

Coutume de ,donner; la :mome,par u[ufrult.amc.1 a..; les,-/emmesJOnN4.ne,mome. par. ufUfrult Itux· conquets c p . , d . r ,'{" 'd'" 1'" d "'d B 'I r d" I B '/I' d C 11 'J' '{j r' " lcmmes allX COl1~ '1uet~, eVOlt'le renr~rmer', ans: e~e.n, ue u~ ,al~ .an,s ~,. at~'/~!,e e,' a,ux,;I:e. e ~l ~ole:qu'~Il~s.ont que~senCaux ••

h~ge, .deCaux,;;', oU',s I~ falOlt' lalra~lqu~;. p~rel11e~ la,;. momeJ. e.n~,.p~DPrt'.t(, a~x:::aquiftt"()ns '. d~henta!p m~nt i,d~ns .Ie~ :heux ollcette Coutume,~' et~n~'hots fratJche",:e1J!t,~nUl.e~ ,fa Par.oiJfe';de ]umiegeS);lqui ,eft " ~e.; 8adhage!p,our les JUCC~f!i0lls~:caron dl.r~)lG(FIiJe "de la Vlcon~e';de .Rouell,i~al~ dans Ie ~ailliage de .quand· Ia ,Coumme .a' parle :desJucce!Ii()ll~i diU1s; ile .Ca~x~ Dans:h.r~lde, (;9CCXXVII .. qUI d.~fend de ;.BaHliage .de'Caux,; elle. :a·.ajoute~ &.:-autres::li"eux ,difpo(er'Par.t.ejlament de.les.1'immeubles • il n'efl: par-I te nan! ~ natUre 'J: i ~e l~i l :, e~l~ec: :artl,cl~ elle: 'a:'; p~i:,~~ Ie q~e; ;d~J,Baillia~ de ,CaliX :~~ ~ . toutefois, cette di(- :':" ~:; ~', ',Je~Iement d~ ,Ballha&e. de :CaUl') :,~als· .o~a.. ;,~ecl- ·PQ~!l.Qn: .s.~t~J~dans tous)es. heux de la Yiconte de; · decette quefl:Ion par l' Arrefl: du :dlXlcme:ou on:z.1em;e Rouen qUI tlennentnatUre ;de Caux. ", :de.JuilletI630',' remarque par·Berault.:: !','!,::') ~.;~ '.;: L'<i.rtitleCqCXVIII.,efl: plusdecifif.,.u cOhtien!:

Si la Coutume : : ~ l~our l'eclairci.ifement de ~etteldificult'e " ¢eux.;qui :que 'Ies freres,'partagent .. entr'cuxegalement.la [uc­de ~aux qui ?on~ louti~nnerit:q.ue la'femme nedoit aV,oir que~Tel tier's ,celion. .4UX meub~es,&aquets:> encore (JI(eltefoit fitHec nc ~ !~ fc:mme~ [a ;aux cOllcjuetsfaits dalls la Vicontede Rotien';~'di- .meaux,&. lieux tenamntmt,re.d';ce/u; : Cette que;.,

fI?o:tlC parq'ule,Uts- J~nt .que 'cet article regie la 'p'a~~;'des femmes;aux .Jtion Jut tra. itee.e. n deux,Audiences, les, is &1'9 de rult :lUX a, ,. r.' l' 'II' ,. d ,. 1 ,. N b" . ,. D ·r.ll ., doit [e rc:nfermer .conquets lUlvallt es;Bal Iages; .que ans.ce ul .. de ~ ove~ re.,162. I.; /entre . ~molle e GeneVIcve Je

dans l'~t:ndue de ,(:-aux,~elle Pa Iimitee' a bmoitie'p,ar, ufufruit ,·:c,lle:Sueur. veuve,dc~ranc;ois Jean lieur de Humenil ) &; . Lou BOlllhage ~ , lle peue donc :ayoir cette .moitie hors ce Ba~lliage"Motifieur Cavehedieur.·q.e Villequier,.Maltre des:

j ,

· car' la Coutume .femble s'etre:exprimee,plus; dai+Comptes,:. aiantepoufe Javeuve du Geur de Brete­'rement par: ces' paroles, Ie tiers pat ufufrui~' aux ,ville, & Fran~ois Je~n tuteur des enfal~s:du lieur de ~utres liailliages &. Vicontei., . " .. '!. . . ,:~:,', .Breteville.;.la .caute aiant ete~pointee au Con[eit:ll .' On aleguepour l'ppinion cOlltraire, queJe, titre par Arrefl: du.I2.deMai1622.;auraportdeMr:.de des. SuccejJrons en C aux contient ces 1TI0ts,.De!m;cef- Civile, il futordonl1e qu'il {eroit informe par.Tour_

· flons . en propre: au Bailliagede Caux, & autres lieuxbes de l'Uf~ge 'dans l~s trois'Sergenteries de' Ii V:i...; olliadite Cotml;me s'{.tend dans la:Viconti de Roiien : .COnte de .Ratien qui follt,dans Ie Pa'is~e Cam,; mais ceo qui eXl'rime nettement que:cette Coutume :s'e- :depui.s la quefl:ion a: .ete ,decidee parl'Arrefl: du: io,ou tend ,nOll reuletnen~ dans Ie B.ailliage de Caui, maiSl1 J Ulllen 630. remarque par ~erau'lt fur cet article. auffi dans les lieux qui t,ienne)lt nature deCaux.. " CetteCoutume ,de dOl1llera, la femme :la: moitie , Le titre des. SuccejJrons. collflterales afix. meubles .. par uCufruit, al1lC aquets faits en Caux, efl: foudee if aquets" fllit immediatement celuides SftccejJrons ,principale~ent fur, uo Arrefl: du 8 de cM~rs 1517. 4e propte en Ca'uxiq'Ql\ 1'011 .infere ~tle les arti. donne pour la Dame d'EtouteviI1e, apre,s. une Ell-des qui' difpofent des aqu8ti 6; .conqrlCtf e. ~ 9aux. .quete par Tou):'bes delaCoutume du pa'is; touchant., . ont une liai[oll & une fuitcavec Ie titre,dcs Succef- ' les ,conquets. l ',.'

c CC'X X X. , .'

te mari ne pent .~elque acord ou cO~~Jeh~nt,q~~ ait ece fa,it parcotitrat de mariage ~ '&eri faveur augmen~e,r ce qui d'icelui; les femmes ne peuveot a voir phIS grande . Rartaux .conquets .faits par Je eft deftllle pour. .' J " 1 C 1\ \ l' 11 '1' ',0. , la part des Con- mart, que ce qUI eur a partlent par '~: outume, a aque e es co~tra~~ans ne peu.-, quets de la fem- ,vent derogcr. ' ' " , .. \ JIll;, . " .• 'd· .....

. , ,',

, ,

,1ln'ya pas de dlficulte, que, quand les COIlttats ,oblige {oil 111ad d'emploier les deniersqu'el1e lid de mariage ont cte paifezen .cette Province, toutes 'portoit , en aquilition d'herii:ages Ot\ elle auroit la

'les' daufes cOlltraires &derogatoires a cet article moitie, ~ecoit civile & valable ;cn cret la: donati(jIl Cas oli Ia part . font de nulefet ; inais ql1and ilsoht ete palfez a Pa;' n'etant faite qu'a cctte conditioli , il etoit taifon- de la femme au" 'ris, & qu'il· y a claufe derogatoire a toutes les au- nable de la fuivre" amrement la' .femme n~auroit ~~gl1qll~ts peut'

C ' 1 1 , d 1 . d 1 'h I d' I d .. l' mellter. '[res outumes ~ 'on pretend qnel1 vertu . e a com- POlJ1t, onne ; malS orse cas e a onation a fl:i .. ·munaure la femme a la moitie aux aqu?ts faits en . pulationqui engageroitle mad de n' aquerir qu' en

. ,certe Province, par cette rai[oh,que Ie mari n~a pu des lieux ott.la femme prendroit la moitie, feroit ''EnNormandie detniire certe communamecn aquerant en des lieux incivife, Ie mad n'aiant pu s'impofer cene neccffi_ Ie,sCOfltum;s Conc ou elle n'efl: pointrecue: Mais quand la quefl:ion Ote: la paCl:ion ,feroit encore plus mauvai[e " li ellc HYUtees leeHes, ,.,' 1'.\ 'Ie .A • I {" '. '1 , :... . 's aglte en ce Par ement OU nOllS . reputolls es ·Ou- contenolt que a re,mme au~olt moltlc a·ces· aqucrs,

rl1mes reelles, nous fuivons Ia difpolirion de cet ar- parce qu'il doit avoir la liberte d'cn u[er ·comllle ,tide, & on n'a' point d'egard a ·toutes .ces deroga- illui plak .. . , .tiollS ; & par Arrefl: en Ia Grand' Chambre, du 19 'Biellque la femme ne puilfe pas f1:ipuler une COI1-d'Aoufl: 1646. entre Vignier tuteur de lafille de dition mei~leure queicelle qui efl: prefcrite par cet de Lafl:re,& la veuve dudi't de Lafl:re,il fdt juge que article" on peut au comraire la faire confemir· a Oil ne pent' don­llollobil:allt la' daufe portee par Ull ,contrat de. ma- pretldre une moindre part a I'exemple du dOUaire; ner .. u? plus grand, riage paife a Valenciennes, Ot\ res mariez etoient il efl: perm is de £lipuler que la femme aura inoins ~OlJalfe 9ue)e d "1' 1 III c· d 'd ' 1" d···· b" 'f< tlcrs,mals/bpu_ omlCi Iez" par aque e. a remme en cas. e pre e~que e tiers el~. ?UaIre., Ie~l qu on ,ne pUll ,e pas lui Jce gue Je doiiai-ccs de [on n1ari devoir avoir tQUS les ineubles , tou-donner un douaire qUi ex cede Ie Clers .j aipli puif- re [era m oindre tefois parc~ qu'ilsetoient verius de~eurer a Rouen . qU'on ne peut.acorder une plus grande pa.rt,aux a~ que Je tiers. 0\\ le mari:tge avoit ete ditfous, la fucceffion [eroit quets que celle qui efl: limitee' par cet article, i1 partagee comme' en Normandie; vide l. exigere do;'~'~fI: pas defen~u dediminue~ [a ~art aux aquets" ,!em, D, de j udic •. & les DoCl:eurs fur.Ia loi I, C. de eela fe peut faue dans les lieux":me mes Ot\ la com .. fumma tranq: Mr d' Argemre , article 218. gl. G. munaute a lieu : ,les mariez peuvent' convt!nir en n • . ,;. Ot\ il combat 1'opinion de, du Moulin,. LoUer, contra¢tantqu'il n'y auta point elltr'eux de coni-

'/ I I, C, n,'15' Je toucherai plus arnplement cette ma- munaute, ni d'une ~erta~ne, part ,ni de certains CUtpl~lt-ry.t 4-tJL I tiere fur l'article CCCLXXX:+"- ... corps 9uquotite ; car la di[politioll de la loi cede.

, Berau'li raporte un Aqefl:, par lequell'Ol'l a juge aux conventions ,des hommes dans les chofesqui Sl1e la fbpulatioll par laquelle "ne fem1l1e av.oit tombent dans Ie co~rent~ent des particuliers ,',6

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,"DESSUCGES'SI d N S COLLA TERALES:~: t\R T. CCCXXX.' 150) la loi.de la nature' n'y repilgne ,.ou les Conll:icutions {e gagne aucoticher fans' que.la femme y contribue, ta ~~~111e gag-no 'politiqi.te~pour L'il1terell: public: Convenire pojfunt. . & p,our cette,raifohla l~i laiffe a~x m~ris lalib~rte Cle .~elj~~Hll[e au COlla

con;ugcs ,m contrahendo .ne uila futfmt fit com~u... Ie regler~mais le~con~uetsfe f~l1t aut~nt des biens de nio,ne tert£ partis,ne cFtorum corporum aut locorum~ la femme que du man, ,de [on tndullne que de celle aut quot£ ; ceditenim legis difpofttio hominnm Conven.. dumari ;.la f~mme' lie prendpart aux meubles &. tionibus in his qu£ in pri vato rum con[enfum cadunt, aquets qU'adroit fucceffif, parce qU'il11'y a point de ji natuulex alia non repugnat;aut politic£ conftitlltio- , commu.naute en Normandie ; or onne peut relloncer nes ob publicam caufam : MonGeur d' Argentre ~ . ar~ . a la fucce~on d'une per[onne vivante.Carue pour .tide 4I8. gl. I. n. S. Cette quell:iOll a ete decidee ·les enfans de'Guerout,remontroit que'la renoncia.:. par A,rrell:, au raportdeMonfieurde Brc~ed~nt.,· tion e~oitexpr~~~, pui[qu'elle ne pouvoit avoir que en l'annee 16I2.. eUe fe prefenta encore eh 1 Au. 100 11v. de doualre pour toutes cho[es , tant fur les dience de la Grand' Chambre, Ie 4- de Juillet 1651. meubles que [ur les immeubles pre[ens & a venir';

. rl ell: vrai que la cotnmunaute oula portion que la qu'on ne pouvoit prefumer que Gueroutqui prenoitl femme peut prendre en la [ucceffion,a ete etAblie par cette vieille ph1tot pour avoir [oin de fon menage que laCOll~ume, & qu'il n'eft pas au pouvoirdes particu- pour fon profit, pui[qu~elle l1~av~itqlle 10d livres de liers de changer les Loix qui font ecablies, ni d'C1l1pe- ,dot ,fliant dix enfans edt voulu lui donner part en res cher par leurs pacHons qU'elles ne [oient gardees & meubles qui valoicnt plus de 60000 1. & aux aquhs executees, I. nemo poteft, de leg. & l'on objeCl:e encore quSil ferait par fon bon menagejql1e pOdr 1a quefl:ion; -que l'execution de cettepa-.Cbon fe renc6ntrant dans ilIa femme pettt teIiOncer.~ux aquets, elle e~ raps di;- , Ie tems du mariage , elie ell: inutile fuivam la loi qUQd ficulte: il ell: vrai qu'on ne peut renol1cer it la fuccef-

, !ponfa , C. de fponf. ,:. " .lion d'un hom me vivant, mais ce n'ell: pas adroit (uc-Mais on repond que cetee maxime que les,particu- ceffifque Ia femme 'a part atix conqu~ts; c'ell: par une

liers ne peuvent paS' alterer l'ordre (tabli p.ar la C outu- .. grice particuliere de la COllcume)oll peut meme (lucl-

Si la fe-mi'he' p~r roo contrat de mariage peut Ie­noncer ltux m~u-, hies & aqu~t$ de (on mad 1

,:'lne, n'e,ll:verit,lble que pour Ies Loixqui regardent quefois renocer a la fucceffion d'une per[onn€ vivan- si on fe'llt renon" l'i!lterell: ,public, maisquand elles n'ont.el,1 vue que te,pourvtl qu~ ce foit de fon con[entement;en efet les eer a, a fucceC­,Ie bien des particuliers,iln'ell: point defendu de s'en filIes renoncent tous les jours a la [ucceillon de leurs' li{iIOll d u~ea p~; '1 ' d .n. d' ,,' , I ' '1 C , fl I Qnne v IV Ilt e Olgner,ou e contra\'~er une autre ma~iere qu e - peres & meres; l,l1alS pour a remme C euavant eo les ll'Ollt ordonne, l.pac;[ci, D. de paa •. t'autre ob..: mariage, & avant qu'eHe ait droit d'afpirer a cette jeCl:ion l1'eft pas plus forte, car ces paCl:iol15 ne peu-' fucceffion, ~ce droit ne lui eft aq"is que par lema .. · vent etre cOIlGderees comme des' donations; au COll- riage pofrerieur a la renonciatioll :quatlt aux articlc::s traire,la fenimeremet &abandonne les avalltages . delaCoutume, qualldilefrditque fonn) pourad( ..

· qui lui etoient acordez pat Ialoi, & d' ailleurs tant roger, c'ell:parcequ'ejle defend de donner plus gran­.s~ en faut que l'executiort de ces paCl:ioris ferencomre ! de part, & quai que la CQutUnle 111<tit pas dit COlll'me dans Ie terns du mariage, que la demande n'en ell: 011- ·au doliaire..,que ld- femme J puij{e a1Joir moim ,c' eO: lao verte qu'apres la diffolution d'icelui ; &c'efrauffi Iem~me rai[ol1, Ie doliaire 11' etant pas moi.lls favorable; fentitnent de P ontanuJ,[url',art. 81. de la Coutume de puifqu'il ell: dell:ine pour les alimells de la femme, Blois,que ces conventions font legiti l11es &: valables; que ces dau[es de renonciatioll de 1a part des fem-

Guerout aiant delfein de {e remarier, fans faire mes fOl'italfes ordinaires, Ie mariage ,,' eut ftl fait prejudice a dix. enfans qu'il avoit,' fripula par fall fanscettecondit~on. Suivantla jurifprudel1ceduPar .. cOlltrat de manage avec Ia nommee Guerente,. qu~ iement ·de P~rtS, 011. peut par Ie contrat de ma .. pour [on doHaire elle n' auroit que deux cens livres de 'riage [aire renoncer 1a feml1le a Ia commul1aute t rente, fans pouvoir pretendre aucune autre. chofe; Par Arrell du ql1atrieme de J uiUet 1651' on cOl1nr .. neal1moiqs 'depuis par fOlltenament illui donna cinqnia la Sentence du Vicollte qui privoit Ia, 'femme cens livres : cette veuve aiant furve~u peu de terns, ,de la.part aux meubles, &qui lui dOl1l1oit parI aux fon mari ~ les enfans du "eur Guerenfe, ~,Marie 'COllqU~tS, qui.ll'etoient que de 2.0,6 livres de ren­Cuerente fa freur , demanderent part aux meubles & ' rej fa Coue pour (Jonner ccue part aut aquers,elli-conquets de Guerout, ce quileur fut acorde par SenM rna' que la danfe de. renonciation n'ctoit pas alfes tence du Viconte de RoHen, mais onies priva de la' expreffe, & d'ailleurs Ies aquecs etoient de petite part aux meubles.: A pel devilnt Ie Bailli; quiapoin- ,con(equence;; car autrementil 'ne faut pas douter ta les parties au ~on[eil,' dOJ~t le[dits Guerente aiant qu.el'oll ne puilfe vaiablement ll:ipuler par un con .. ape Ie , Baudry leut Avocat [outenoit qu~ la daufe trat; de mariage, qlte lafemme ne prendra point · :d,u contratde mariage ne s'enten~oit quedtt doiiai- part attxaquets niaux meilbles ~ 'pourvu ,quela re ... . Ie, & qu'il faloit raporter,les paroles fuivantes aux 11onciation de la femme foit preci[e.& expreffe. premieres, c'ell:-a-dire all doiiaire feulement ; qu'il Puifque fuivant c::et artide la femme ne pem avo!r 11'y avoit point derenonciatioll de Ia part de la une' plus grande patt 'aux COl1qll~tS que celIe qui lui .femme aux meubles & aquets, & que, s'il y avoit ell: dOll nee pada.Coucume, quelqueacord que les quelqu'ambiguite dal?s, tette daufe, ol1:ladevoit. conjoints puifTeni fai~e entr'eux, il ne doit pas ~tre expliquer contre Ie mari ; mais quand h daufe 'y ,permisau mari 4e frull,ret [a femme de fes droits par {eroit exprelfe,qu' eUe etoit nulle;que la femme n'au- ' des Contrats frauduleux & deguifez; comme il' a e£6 roit pu renolicer a un droit que la Cotltume.lui don- ruge en.cette etpece. Le nomme Bedel acheta [ous Ie ne,di[ertis & civilibus verbis: L'article rrececlelit ell: 11om'de [on fils age [elliement dequatre al1s,un hed-'COl1~U en termes abfoluts & difpoGtifs; i declareql1etage fitue en bOlugage, n10iennal1t Ia [om rile de Ild 0

ia fem1Jle, a part,ilne dit pas,q~'elle doit ou peuf avoir .livres, dont ilen paia' ~omptant 406 livres, poor Ie part, & par eet article q.u~/que convenant quO on ait . [urplus il fe conllitua eh rente: apres Ie deres du pere iai~, l~femme nepeut.a1Joi'~plus gr~nde partqr:eecellele:triteur/de [on fils paia:les SO? livre,s d~ fes denie.rs; 1Ut lu, eft donnfe par la Colltume , a laquelle les con- . (:omme ctam unecharge du I'Jlen qUIIUl apartenolt )

· rracrans ne. p~lIventdf~og~r : d' Ol~ l' on cond~tque Ies ,mais la veuve de'Bedel imenra' aaion contre Ie tU .. femmes lie peuvent renoncer ni deroger~ ce,qui leur : teur p:our lui mettre el1tre les mains Ies titres & ecri­,ell: dOllnepa~ la loi ; queJil'orlohjeCl:eque Ia femme tures dela [ucceffion de [on mad ~ pour proceder ala .' ne peut avoir plus grand d9uaire .que Ie, tje,rs, mais cotlfefrion_desI9tS:l doiiaire & des conqu~ts: Ie BaH. · qu'elle peut, avoir moins ,'&que par l~mep1e.raifon . 'liav6it evince Ia veuve dda prchemion qu'eUe avoit · ellepeutavoinnoins1econquets, on repond que la .. fut l'aqui(ition faice. par fOil mari.an nOI11 de [OIl

· <:~utume ell:, de dr~it etr~it., &qu'iI,ne fam.foint ~ls ~Su~Jj)n ape1,Theroulde foutenoit ~~e Ie com,rat ; 1 etendre" (urtout eEant dlt ~ue pour lelconqnmon ';etoit vlliblement frauduhmx, Ie fils n alant pas d ar­· ne f.e~t y d(roge~ • '& Ie cOl1trai~e ,ell: decicie, pp~r :Ie :. gent pour paier ~' &q.lmne feroit .pas raifonnablei de , Aouaue. ; aulIi 11 y a grande dlf~rellce;.le,do\.laue. dOMer.a\.l ,mania hbene de p1'l~et fa feDl,{lle dei'

. Tome I. .' . . ". s f f' . .......

tr ~'pci'e nt! ~~iit l).qu~rir all n9nl de foo fils,au prc· jll ~ice de fa fCll:i" me. _

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566 D~SSUCCESSIO NSCO LLATERAL'ES ,AR T~ CC.CXXXH &c~' droits qui lui apartiennen,t 'par ,la' difpofition ,de la eet heritage coinmed'une aquilition faite en bourga..; Coutume, & qui ne lui font acordei qu' en conlider~ ge, li mieux n' aimoit ledit Bedel fon fils lui rendre '

, , tion dece qU'elle contribue par fa collaboration &le tiers des400 livrrs paiez lors du contrat. Ce der- ' par fon bon meilage a l'augmentation de la for~un:e nier chef del'Arreft n'etoit pas dansl'ordi:e ; car de fon mad: on reprochoita1'apelatite la precipita- 'puifque la Cour jugeoit Ie contcat frauduleux, ilfa­tion de fon fecond mariage,& les fouftraccions' qu' el- Mit lui donner en e{fence la moitil: du fonds,en ren­Ie avoitcommifes; &dontelle avoitete cOilVaincue, dant les 400 liv. paiees par Ie tuteur,ou aumoins lu~ &' fon' lilence pendant vingt annees qui s'ctoientajuger la rnoitil: de I'argent pail: comptant lors du ecoulees fans avoir demande part acet heritage; par contrat;, mais la'Cour fe fonda fur des circon(hin .. Arreft du 18 Novembre 1689. laSentence fut infii:.:. ~ces patticulieres qui rend,oieJit cette veu,ve fort d~~ mee, & en reformallt on ajug~a part a la veuve fur favora,ble.' '"

, Droit du mad fur les conquets aprl:s la mort de fa femme! ,

te mari & fes hcdciers pc:uvent retirer dans lc:s trois ansdu jour du decl:s de 101. femme, la part Cju'clle avoit en IHopril:~e aux (Onquets.

Si'le mari prede­cl;darit fa femme, fcs hl:ritiers font tenus de faire ce iettait dans ies trois ans , ou s'ils pcuyent en difl:­'rerl'aaionju["; , qlles,l trois aos' apres Ie decl:s de la femme.~

c C, ex X'XI. . \

Droits reT .,d'Vanlages, du ','mari dprJs l~ ':mortde fa femme.

,Le mari, doitjoiiir par.ufufruit fa ~ie d~rant de la partquefafemine a Cue ell pro~' prietc'aux conquetspar l~i faits confiant leur mariage, encore qu·n fe remarie.,", ,

Nos RH6r,mateurs n.'~nt pas fait a{fesderc£lexion fur les paroles de cet, amcle , la part quc la femme a euc en propriet! fur les conqu;ts faits conftanr leur, ma­'riage ;, carcornment peut-on dire que la femme a' eu part ell propriete aUX conqu~ts faits conftant'le nia­riage,le mad n'en etoit-il pas Ie m~'itre & Ie feigneur, & n'en pouvoit-il pas difpofer a fa volonte jufqu'au dernierfoupir de fa vie; Et Ii,Coutume en l'article CCCLXXXIX. n'a-t'elle pas decide expre(femeilt qU'eHe n'y a rien qu' apres la luort de ron mari : il n'eft do~c fas veritah-l; que l,afemrpe ait.eu q~elque ~ro ... pnete aux conquets pendantlemanage~l on peut re­pondre que ceterme( aeue) nelignifie pas qU'elle ait :cu cette propriete pendant [on m'ariage, mais la Cou­tume a cntendu parler decette' propriete qui lui a ete aqui[e & qui a palfe a fesheritiers parfon,deces, ou hien que fi eUe a eu qudqueptopriete pendant la vie ,de fan mad,c' etoit Wl droit incertainqui ccoit en fuf-

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pen~ , qui mnexivit in a[rum nee habuit vires, qUe , in p~bao diffo,lut;onis ~a~~i11'Jonii. ~ais qUi n' e~pe~ , choit ,pas que ~e man n en fUt. t9uJours leA maitre. " , Dans cet'arncle & dans Ie [ulvant la Coutume re .. ' tranche & dirninuc les a,vantagesqu'dle avoit faits

,a la fem~e par l'article CCCXXIX. Car apr~s leur' avoi~ donne Wle part en .propriete en certains C011- .

, qu8ts, dont eIles ,ou leursheritiers devoientavoir la ' joiii{fanc~ des lemonlent de la. dilfolutioll du mariage, -elledonne riea:n~()~ns a~ mad l'ufu(ruit 'de cette part lorfqu'il [ur~idi.. faJe111me:cequi prouve que tant s'eil failt qu'll y ait communa:1.i~e de biens entre Ie mad & . la femme~les'heritiers de la femme enia part des con,. ~n. ~uel t~ms IeB quets qui apattetioit a l'a femme enpropriete ~ n'en hhltlers de la peuvent e~tl'er' 'en joiiiffancequ' apres Ie deces du' ;em~~ ~e~'~ffint , 'm~~i;, &nieme par .rar~ide [uiv~l1t Ie mari ou f:s: c~od~ fl;~~t d~; ,hentler~ peuvent reurerce~te part dans un certal11 conquers qui lui terns. 'r , apartenoIt eDpro!! , ~b~'

t C'C XX XII.' . \

Retrait'du mari &.defes heritiers diex conqufts '~ioUrle,dron:dela femme., . te mari& res heritiers' pcuvent re~irer.Ia ,part de~'~onquets aiant' a partenu "en pro~

priete a fa femme, Cn rendant Ie prix de ce qit'elle a. coute , ellfemble desaugmenta- . tions ,. dans trois ans du jour du deces, de b.dite femme. " '

. , . ,',' ' " , .:' I " , En conCequence de cet article quipermet au'mad fort ditcrehte du droit de viduit6, car let f'emme ll'a the auroit. aux'

QU a res hetitiers de retirer dal'ls les ;'ansdu jcu.r du parcaux'cotl,qu,ets que par lagrace de la.1oi ~ Ie mari ,aqucts , qu'il ne deces de la feinme,ta part qU'eIle a,voitl~n propt~et~ en etoitle maitre, & il pouvoitenpriver fa femme, f:l~~I~:r:~:e CIl aux aqu~ts, on a doute fi lorfque Ie mari etait m()rt Ie ,& c' eft pourquoi la Codttime lui dO~lIle cet ufu-premier, fes heritiers etoienttenus defaire ce retrait fruit, faIlS y ajouter, b condition contel1ue en l' ar .. dans les trois ans du jour de fon deces ~ou siils pou- "ticle C qc L X X X I I. mais il ne perdpas m~me voi~l1t en diferer racci~n ju~qu:a trois ans ,apreslecet ufufrQit lorfqu'il [e remarie.' " ' deces de lafemme : car I ondi[olt pourelleoufes he- "", Les heritiers du I,llari aiam retire litpatt des C011- ,La paredes con­riders, qu'iln'etoit pas jufte que [on droit dem¢urat qu~ts ~ quia apartenu en proprietealafemme ~ eIle qlletS dela fe01-li long-terns incertain; qU'elle ne pouroit jamais dif- ,devient· uri propre paternel en, la' per(olllle des he- 'h~r:~i~::d~a~~~~ poCer de ce bien-Ia en (011 befoiri , J,~s aquereurs ritiers qui la retirent', Ie droit' qu'ils ont eu dda rc· devicnt un p~o- ,

. pouvans en ecre depo[fedez jufqu'a ~rois'ans apres Ie tirer leur eft venua 4roit, [ucceffifdu cote du mari; prepaternel ell ded:s de la femme: L'on repondQit pour les .Ileritiersmais li.le mad l'avoit retiree lui-memedurant [onre. leur per[onlle~ dumari, qu' aians trois anspour ('airece retrait 10rC, COlldmai:iage" ce ferait uile nouvelleaquiGtion a la~ que la femme etoit n19rte ~a premierei,la meme'dif- "queUe la fecollde femmeauroit part, Ie droit & rae ... ' poGtiol1 devoit a voir lieu lor[que Ie mad l' avoit pre- . tion change'de natllre en la main de fes heritiers: aill ..

, decedce ; 'que celailli etoit avantageux, 'puifque {i '6 juge Ie ude Fcvrier 1674-.'3.11 raport de Mr Sale~, l'heritage avoit <he aquis 'a~ol1 marche eIle en avoit 'entre ie,Bachelier .& Malherbe. ! "

Ie profit,ne pouvant erredepo{fedee de [on vivant,les ", ,Ces paroles' (lk part des aq'uhs) dolvents'Cl1ten .. herit~~rs' du ma~i lie pouv,~ns incent;rcette,action en : dre en nom collecbf" c'eft4dir~ toutela parti&h/lc retr~llt que troIS ans apres fon deces': Par Arreft en J la femme ;. ~omme lem~neur eft telll1 de reconncii-­l' Audience de la Grand' Chambre , '(lu 2.4 de' Jan- '. tre toute l'ad~iniftration'du '~uteilr, ou de 1« repu.. vier 1692.. l'Oll confirmala:Sentence , quia.voi,cre~ 'dier e~tout,- quandil fe plaint de l'admitliftrati011 les her.itiersdu~ari,'a, cette action ,en retrai~ d~ns .' de fon t~teur.;, to~am tutoris adminiftr"t~onem agnor-

Quai que Ie m:z-' Ies tro~s ans du jour du deces d~ la femme.' ." . cere tenetur ',aut In tot"."' ,repudiare, ,I. cl,mq,lI.erebJf-!i tJ'ait pas eU , 11 n'efi: pas necelfaire que leniariaiteu des enfans ' tur. ~ de,~~itJjft. 'autrement il pauroit arr,iver que des d'ellfans) il a lade f~ fem~le ,pou~ av~ir la i~iiifrance de lao ,l'arc aux' heritage~ai~ntct~vend.us,cherem/ent, &les autre~ a jOliilfanc~ d:,la aquets qUl apament a l~f~1lUJle.a, cette ,eIipeceeft, bonrnatcb.e) laO'arantle de5uns,etant,bonne,' Be. dC5 .fait 'jue ~a ~qn- /;)

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,DES SUCCESSIONS' Ct}LLAtEltAtE§~:ARr.C-tci,XXIL" 567 , On ne peut tai- autres/ ~auvaife, 'Ie mari ex fes;heritiersnereti['e~ echutapres l,'~n&; jour; mais,c',etoit une ex'ceptiori il eli: ,::iu ,thO,iiC

re Ie r~mbour[e- roient que ce qui leur feroit profitable',; il faut done qui'tonfirm6tt 'Ii regIe 'pour les cas i161i exceptez; liu Tarl d~ rc~­l~lede, d l;,eri~:!~ qu'il rembour[e I~ tout, [uivant l' ArieA: dOnlle fur' pour ruC~fnlit dn mad s'i! s'en ,vouldit cohtehter~ ~:rnq~1~7s0~~~s I~: ~:is ~I~ eeft obJi: te{ait;le 19 de Juillet 1652.. entre les heritiers de de.;" on ne Ie lui vouloit point cOlltredire; tnais s'il,vou- trois ans. Oll de be all tOUt. fUlltle,fteur Abraham & Fore!!:, heritiers de la veuve ' loit aquerir Ii propriete Be -l'atTl1rer pour les fieil5,; joii!! de l'ufu ...

d' Abraham. Abrahamavoit aquis ut1e maifon a, ou pour en di{po{er par vente ~ echange au hipote:l. frUle~ Rtltien, proche Ia: CrotTe; & deuxautres enla rue que, il etoic(obligede renare & de rembourfer dans Perciere ; apres fa,mort fon heritier declara qu'il les trois ans, en quoile mari pel1~ faire u,n grallcl vouloit remborirfer fuivam cet article, a. l'heritier profit ,parce qu'ilefr oblige de rethbourfer feule-

, de la veuve,la moitie du prix & des augmentations de mem ,Ia l!loiti,e du prix dcs contrats , & il peut re­la maifoll lituee proche laCroife : on foutint qu'il vimdrecettemoitie davantage que ce qu'il a retire; ctoit tenu de fail'e Ie retrait de la part entiere de la \ les heritages aiam augmentc de prix depuis les ton..: veuve, la Coutume ll'aianf pas donne cettefacultetrats ;'& c'el~pourqllOi ilne peut prcre'ndre d'jncc .. ap, mari oua fes heritiers de retirer feulement la pirt ' reft ,de res ,deniers ,:& le mari alegue mal a propos des conquetsqu'jlleur plairoit, &tes paroles ( la, que lc( ,prix qulil faloit' rembourfetet6iflt1£ettain, part ~es conquets ) compn:lment tOUt, ee, qui aparte- ) patd~ que la Coututne' Ie regIe a, la tnoitie' du pri}t noit a la femnie ; par l' Arre!l: l'hedtic:r du mad fut de ee' que les heritages om coute, qui e!l: cer~ain par deboute de fon aCl:ion, finon en rembop,rfant ~a; moi... leseontrats d'aquecs. La Cour confirma les Sel'l:ten- , ' I' ,

tie de tous les aquet~.. , ceS d.u Bailli& du Vi conte. Les heritiers de 1;1 fern.:. Le~ hewiets d~ " Mais comme par l'article precedent Ie mad doit • me ne font pas tenus de rembourfer l'integrite des la femdme ne,f~llt . ..' dr' dId r fi ' d' 'I '~ . d 1 . r. h " 'I 'b' tenus c rem JOUlr urant la v:e ~ a part, e/a "emme,& que ~1 - conquet~, quan e man ou les er1tl~rs el1r a,' a~1';' bo~r[er Ill. pare

,leurs par cet article 11 eftobltge, S II Ie veut, de remer, ' donnerolent leur part, .~leur en ferOlent un ddal{- entlere des cdiia

~ette,part des conquets dans un terns fataLcomme {Oll [emellt'; ce qui a ere juge par Arre!l: du ~o ,d' Aout quecs. Si ,Ie mati faide droit d'uftifruit eft favorable, il fembJoit ju!l:e qu'ille' 166 f.", ' , '" ' ,

l'tlnbour[cment 'put conCerver ,nonob!l:ant Ie rembourfement qu'il fe- ~ubin Ie Cauchois ~tant mort fa "euve eut la,hioi.::. de~a pa:,cd,es cOl~- roitaux heritiers de fa fe!mme: Ona ju'ge neanmoins tieaux conquetS, l'autre moitie & les propr,es furent <Juers, 1 nap us 'I ' , 'l'A fr L B I & ' '. J G 'II I C 1'" Co d'ufufruic.' ' e contraue par rre, raportt: par" erau t ,peu partagez entre ean & UlaUnie e aut: l~lS rre,,;

. auparaval1t la meme quefrion avoit ete deddee, & res du defunt; tX: Fran~oife Ie Cauthois leur niece; Mr Ie Premier Prefideht avertit les A vocats qu'ils ne fille de NiColas, ~tLitre Frere dil defullt. La veuve devoient plus en dourer: Par ce memeArrefr qui fut eti:lntm()rte dans les trois ans,. Jean & Guilla,ume Ie Hs oncles & ies pronofice Ie 2.6 de Fevrier ,1619' on agitacette 'au.tre C,auchais formerent acHoil pour rerireda moitie des ne~cux 1 peuvellt

Le t~ms ratal d~ que!l:ion, s'il fufiroit de former r~aion ~ans Ies trois, CO?quc~s; Loiiis & Pierre Da'vare en fans de Fran.:. ~~~lrcC~nqC~{cttt r~,tra\e de la n~Ol. ans, & G Ie rembourfement deVOIt aum etre fait dans 'i0lfe Ie Cauchois, ofrirent aulli de rembour[etpout tlfte ddes CO!lqUetS. Ie me me terns? L' Arrefl: fut donne en l' Audience de, la portion ql1e leur mere auroit eue ell ces contiuets : e e trOIS ans. 1 G d'Ch b Ch '/1. 'h 1 M h T fc'.l'· C h' 'I ' 'd' d'r I ' , , a ran am re,entre nllop e' e . altre ape- .... e ultS auc 015, e con ere lrent, l1ans~ql1e ,~~

la:nt du Ba~lli de Gj[ors a Veril0n,& Claude Hantier aaions en retrai~ fe reglenr comme les fucceffions ; intime.Le Viconte & Ie Bailli 'avoientdeclareie m~-, _ que la fucceffion arix aqucts apartiellt au plus pr6~, ri non recevable, fctltte d'a~oir rendu ou a£htellerpent £he parent i & que pui{qu'iIs etoient les plus prd~

" eonligne la moitiedu prix des contrats.L'apelant,di:..' che's,: ces ,arriete .. neveux etanshors Ie: cas de la re.::. S'it fu~e de tor-: foitqu'illui fufifi.1ir d'avoir il1teme [on accio1l dans prefehtati()n~n'etoiellt p6iht adinlffibles a ce remtib

mer aB:,lOdn pOUlt les trois ans ; qu'il n'etoit phs oblige de conligner un' Davare repondoit qu'il ne s'agilfoit p' as de retrait,

le reerale ails es , " , r. I "1 f. I ' 'd" c l' . I' d" I' C' ,II trois ans, & {i Ie priX Incerta1l1, parce, qu~ lur es c;onquets la Olt malS une ra~u te, p~rtleu ~e,re onnce par a ou~ rcmbour[ement' remplacer Ie propre'aitene avant toutes cho{es,& da~ tume au martou ales hermers ; que cetre faculte, doitaufIi cere fait vantage q~e la ~odtume d?l1l1al1~ ~u ma~i rufuft'uit ne~ouvoit fub~fret qll'en la perfoJ1ne de ,ceui qui, dans Ie m~me des conquets [a vie durant, II aur~:l1t conGgneoll ~em~ aVOlent partage l'autre J1ioiti~ : Or leur mere qui tems l ,bourfe inutilement ; & que s'iI etOitoblic:Je de Ie faire etoie vivail,te a:iant fuccedC all mari & partage a vee

il faudroit lui paier l'intereLl des deiiiersfavieduranr, eux, comille 1'heredite compl'end tbus Ies drO'irs& autrement il atheteroit l'u{ufruit qui lui e!l: a.qujs par aCl:iolls; celle"ci .llUi en' ctoit Line 'avoit ere trill1fnii[e ]a Codtume. Il'fut repartipat l'intiine ,qu'il falaii:,' par elle a res enfaIis, hie!l que l'aCtion n'en dle pas prendre la Cotltume en toute fadifpofitiol1 {qu'elle ei:e formee pat: elle , ecal,lt morte avant la 'veuve ; dOnlioit pouvoir de retirer daris Ie's uois:ans du jour mais' qu'il (ufi(oit, qU'ellc' cut Ie droit & l'actf~)Jl dll deces ;qll'il ne fufifoit pas d'avoiiintellte 'aCl:it>n, pot.i.~ retirer" l'Mverture dece droit aV~11ai1t, cUe, it faloit necetTairement avoir ,fait le'retraitdalis Ie' avbiteu th'oid,la chofe, jus ad rem, & fes~ c;nfans terns; dav~ntage la Co'i1tume s'etant expliqu€e ell ces aiai1t fuccede, a ce droit, ,devoiettt COl1currer pour' termes, en rendant'dtinSlesttoisans,ce terriie de' ge.:.' li:partde leur'mere : Par Arrefr du; d'Avril 1635-rondif enlportoit'une necellite p'rec\[e de relidre & {Ie tOllS' Ie'S heriti(,:l's 'furent re~us' a retirer; plaidans' rembourfer aCt:ueilement dallS les 'trois'atis. Chalfa:~ ,L'iIoUel & Carue. ", ,

, , \

nee, luda Coutume deBourgog~e ~ :a:rtiCle t. tit~ des' :., ',ee ,tetraittl~re clait pasJaire';m. dommage des he.:: ,te retralr doit Retr'aits, interpretam ce moqen re~dant )dit, pre:'!ritiers' de Ii 'fellln'te,~ &C'elb ptlut<il1~i G res ~hedta", [c faij'c fans do.tn.

nez garde qtt'il doit o~rir Ie rr~x, '& pour [,on ref~s, l~, g~s 'o~ m'a>i.r~ns~i:oiel:t ,o.ctipez' par d~s 'femmes, ,em .. ~~~ed~~: l}:~: conGgner&mettreaux mall1sd~laJu!l:lc¢;adve.rte . des;locatal~es,"les, hentlers du marl lle pourOlent me.' quod, ojferre debet pretiiem ~ &ob' ejui recufationem" .P~s les der~{feder ~ paf(~e qtte la veuve Ott res heri;. , conJignare &depiJnere>in'manib~J Jujl#i£;que le~ ret:.i ,tiers en' [eroierttgarajlS ,& obligez ~ uil dedomma;. mes tie retirer, &:en rendant, font indus ~ans ces ter.:, gemenr; "Le{jeur Barbe Sel1echal de Fecamp, (:,:">111- ,

/ fues~ danS/es trois atlS dudeces dej/i:tJemme~ ,<j'uifot1t: rile hetItierdu Cetfrrocurei.u: en la Cour, rembour .. , 'Voir cldiremem qu'it faut que Ie ,remociurfe'tnerif & fa la p~rt ,Ie: 11' veuye,& aulli-todl depotTeM .les far:.;

Ie retrait, fo'i~ni: faits' & parfaits ~ins ;cet~ms', & riii~rsq'lli' 'dem~hdc;rellt leur dedommagetnetit " ,a <jLte Ie mad ou res heritiers aient execui£ tout: ce qi,IoFle fieur '13~tbe fitco'll'daruher les heritiers ,par <Jui'efr requis' par'la'Coumme; ;Le 'c¢rme de trois: Seri~eilcc'des Requetes du l>aI(tis :Silrl'ape1 deshe.;. ans ell: atTes I06g'pdtirdonner ,Ie 16iGt :ail m~rr de ritiers , Pila!l:re leur Avp'tat ,di{oit <.ilie ce ba.il aif,ll1t,

, fe preparer;& pou'r faire liql1ide~,ce quilfau(reiri:': ct'l:''fait de,'boilne foi par 'des 'ge'ns qt,i avoiem d,ioif boul'Cer; e'en un, tenne legal q'ui'rie'peu'i:etre prb:" ddle 'faire ~ 'il:er6ic,terii.t de:le -CoMdr, autl'emenr la roge par qui que ce foit; & nul Juge n'a pouvoir femme & fes heritierS n'auroient pas la libetrc de de Ie faire ; il eft vrai que pour Ie retrait lignager la joUir de'leur bien '; que la dif polidol1 leiir cn eroie Co~tume, avoit e;prim,6 qu'illufiroit q,ue l'aCl:!0I1 permife, puifqu'ils ene~oient verita~les proprieM;~~ @t mtentee dans I all & Jour,ellcore que 1 affignatloJ1 t~S, ; que la facllite portee par cet amcle ne ks pn-

Tome' I. ,- ,S f f ' ij >'

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Confircation du mari lle prejudi­c;ie a Ia fClume.

I •

598 DES' SUCCESSI,O,NS CO:~LA.TJ::RALES, ART. CCC~XXIH. "oit pas de Ie bailler a ferme) & qu'en 'cas deretraitd~svendeurs &' des aquereurs ; que l'imime tenoit les heritiers du mad devo~ent Ie prend~e en, rctat, lieu d'aquereur ; qu'ainGilll'etoit, pas oblig~ d'en­qu'il ctoit ;, que le~,r ~,~ndidon etoit, bien meil~,e~re tretenir Ie bail" puifq.u'~~. pouvoit ~embourfe~ la que, celie d,une dO~alr1ere , par~e q~e Ie douatre, par~,de la femme, la Joulffance plelne & ennere devoit finir necelfairement U11 jour; m,ais il n~etojt lui en aparten~nt : Par Arreil: en Ia Grand! Cham­pas certainG. l~ mad ,?U f~s heritiers youdroieht fe bre, du ,0 de Juillet I 64-6. la Sentenc,e ''fut fervir de la faculte qui leur eft donnee parcet arti- caffee, & les heritiersdcchargez du 'dedomm~e~ de. Carue repondoit que les parties e~oient tomme,' mente '

CC'CX X X,'I I 1. ~ '::'.

~onfifcation: d~ mari ne pr!j~tdiciea la femme. : , . '

,Avenant que Iemari confifque ,la, femme ,ne, Iailfci d',avoir fa" parr aux ,me~ble$ :& , conquets relle que ,la COutume,l~~ donne, ,: c'?mmc fi len1ari I,l'avoit cOl1fifque. ,', ,

i'ancienne COlltume etoit dU,re & barb~re: ~and" t~;~epe & civile', en con[e,q~ence,de quoi la foci;te leJmari etoit cOllfi[que pour crime" !afemnle. 'et9it eil: rompue ,. diJTolvitur [ocietas; ,ol},bien ce,tte con6C.: privee de [a part aux meul?les.& aqu~ts ; eUe perdoi.t';' catibll~e detruitpoirit la focietl: , mais elle fe termi-' meme [on doiiaire ,: Voiez de la Lande" ~oatq.me ll~ a quelquecondamnatiol1 qui, emporte quelque re .. ,

'A'Orleans, art, 209. Et~nl'Echiquier,te,l1u\aCaen", paratiol1 OU la,p~rte de l'heritage: Aupremier,ca$, ,en-I' annee 113.7' il fut dit' que la femme que Thomas: qe la mort natu're.lle ~ civile, Ie crime du mari ne de Gorgesavoit abandonnee, n'allroitpoil1td~ dot, ,bleffe point lesdroitsde ~a femme: Au fecond ca);, c'eil:-a-dire'de doiiaire, fur ~a terre dudit Thomas,pal;. lil 'femme perd la part qU'eHe pouvoit avoir aux <;eque ce, Thomasqrii etoit hpnime-lige qu Roi fon 'aque~s; par exemple" fi le mad ~ial,lt aquis un ~~­Seigneur, & en gami(on, avoit livre Ie Chateauduritage,tombe ell:c;:ommi[e p.our felonie,ou pou,r avoir Roi [on Seigneur anx mains de, fe~enl1emis, & s'e... qefav:?iie illal a ~r,oposFonSei~neur, ile~ f~l1s dou. i'oi~ retir~el1 Angle,rerre contre le.Ro~ [olr Seigneur;' te -que laconlIl;u[ea heu, Uleme au prejudice de lao quod reMla Tho,m£ de, Gorges non habebl,t down de femme: Ceil: ,l'opin~~n de, du Moulin, art. 4-;. de' terr4-4i[(i rhom£ t cum ipFT~omas, qUi ~,rat~omo:', l~Coutume 4e Paris, n. 88. RefpeCluconqu£ft~u11l. ' ligilfs Domini Regis & in garniJione • trad#dit Caft~t_, [olius mllriti;neia~~ollut felon,iaJacitfeudu,m in, totum: tum Domini Regis in "'Janusinimicoru~fuorUTlJ ,&, &pe'rpctuoc,ommitri & aCquiri jJ atrono" etiam in pri .. abiit in Angliam: contra Dominum Regen;, ,::-- ':, jut/.iciumuxoris,,'qifia m~ritt.ls conftantc matr~monio eft.

Cas au Ia c:O\)~ fiCC3tiOll du, mad, prejudicie ~ Ia femme. .'

,I Nos Loix font de venues . plus humaines; '& ,cet p.ieno iuredo~inus bmnium conqu£ftuum, & non uxor, '-article a termine (:ette grande que£l:ion, G par la (:on- li~etipfa habeat,domin,ium medi£partis in habitu,fed , fi[catiori du ma~i la femme etoit privee de la part i#firmum& refolubile : Solus m.aritus fideliiaternpr£~ aux aquets ou a 'la communaute ?, La rai[on de dou- ftarepoteft, capa:c jidelitatis, capax feloni£, #de~ po~ ter ctoit que Ie mari d.urant fa vie ,eil: le-;ma~tre ab:. ~eft denegando P atronum, feudumamitter~ , quum hot; folu des,meubles & des aquets ; mais ce~te puiffance p~oci:dat,mag~f 'c:f natura & conditione rei~ huic one-de pOl1voir al~~ne~ & di[pof,er ~oit s'entemft:~ ,~iyile-: '. ri :aJfefht, .quaPSfX punition~ deliffi. ,,' ,', " ' ". mellt : ces alienations neti~uvel1t etrefa:jtc~ '!uepar, " ~ ~ -La.fe~me :en' pr~nant~art aijx.1~leub!es & aquets 'La femme pre';" des contrats,) & (ous ce mot de con,trats, l~s,cnmes &, n eft, pOUlt n.eall)llOlUSobligee, "uxm~~rets ,comme nantpaft' aux les" delits n~ COIlt p' oint, cOnlpds,,' delia,ll rul1tex. tra, ~Hut,;J'uge en, 1~,Chambte de laT9urn#l:e, Ie 11 ,de meubles & a~ fl

J" , ~ qu~ts,n'cft point , oc;etatem, nulla horum flcie.tas ': Ie'mari n'etoit Je I Mars i65l1., SamfOll M~l1tre de l~ Pomille d~Pil1 fut tenllcdes inter~t" m~ltrede la commUnaute que diuailt fa vie, inter, acu,fe d' ayoir ,t\l~ kpetit-fils de fa femme " forti d'u. jugez pour Ie: cri~ vivos. 9r' la'co!lfifcation 1)'avoit ron efet, que par. nefienne,fille; l~ mere de renfal~t avoit rendu plail"" me de (on maxi, la Sentence d: cOl1d~ml1iuioil, quLne peut ,~tre mife te~, (:olltre.lui ;il: mourut pendantl'inftruaion du pro- , au, norobre des: contrats <rii [e paifent entre;:.yifs. ce:s,integri ft~tl'u ;011 continua les' pro.cedures con;

De I' H~tde,~a Suivan~ la difpoGtion du ~roit Ci~i.lenla1. quifqu!~" t.r~~~m[on fOl}.l1e~eu, & c~l1tre fa ve~ve ,q~i avo!t :~~~[;;~iIoO~/U1i:§' uxor~s • c. ad I. J~l. Jlfa}cft.&.1a.,Nov:J54-' §~, ult.; rn"Olt~e a\lx rneubl~:s §c aqu:ts : £.1te s en d~fendolt viI.,· C. les drolts de la femme Collt -exemtS ,~e l~. ~C?qfi{i;)~.. envertu .d~ c~tart1cle & d~ 1 art~ P);{LIV. qm exem­

tion, quand meme il re~oit'qudl:ion de '~rime.de~,te.le,sbi~llSA~ rnar,i'de,s iilteretsj~gez pour Ie dclit leze-1;1aje!l:~. Cet~~ mati~r~t~ll:traite,e p~~ Mr :d~i\r~ ~~J~,~emi~e;&;par la~emerf\ifon /i:eu~ ,de la fem~e gemr~, art~ +22. pa~ ,Ch~[[.;lllee;, de~, D.~01t~:a par~e::,. ~,epOU!Ole~~t,' et.re, ,()bhgez PQur Ie CrIme du ,man; nans a gens matie~, §·';3.'R.ubr. t.l~{?~~, u,~~ri"", :C~, ~~:u.~orp~o:"Jarito.! Voiez LOlie,t" I. D. n;, 11..

de do~at" inter v.iru,,: & uxqr~m :~quet ,1. C. :n •. 51.;" q~:,~' a!l~e,l1rs ~ll~etoit I' aieule, de 1 hon~icide ,,& C~OP1l1; de I)omanto, I~' H:.~ 7' n.I3-" .Cp~t~r:n(! :de q~ a~ defaut, de l~ !Dere cUe allwlt elle!:meme pour-

, , 1':Jl~ernois, art.,?, ~it. des, <:Qn~~c.}~onta~~s fur:la, (~iyt la venge~n~e d,~ fa ~ort" & que, l'on~,ne pou~, ",' . Coutu me de BlOIS, ~rt • .178., Ptilfque la,commu,naa-. V91~ f~l1s c[uame lUI, fane paler les ll1tere,ts de la.

En,Normandie'te n' a poillt lieu en N9rmandie, ii, feroil: inutil~d~ ~or~de fOil pe~it-~ls, Cloliet, pour Sall}[on foute_ J~ con:mul1a~te trait~r c~tte queil:ion, fl pour Ie crime' aeJafemllle n()i~ qu'elle ctDit, ~~I1S les' termes deceta,rtiCle, ., Sl/a FQlnt de heu. (a part ,en ,la, comm.ul1au,t~ peu~etrecon.~fq~~,e",~ ~u~rq~'iln.'y ayoi~" poin~, eu~e ¢onfifcatiol1 ';, ~ue ,

com~el1t 1 amell?e & l~s, l11tere,~~ ,fe reglent ~,Ga~ . r a~~[e e~'?lt :W0rt.mtegrs flatus;: ,que fes ,hen~ten. '

,,~

~ end>re ,que la Coutu,~:c~~!1fe,rv~a la, femme fa part ~\:ql,ent pr06te,9~.f~ fucce~on, ~ la, yeuveavOit eu' , aux meubles ~ cOllquets;n~nohil:Cll1t,la cOl.lfifcati~n ~a_part auxme,\lPl~s,& aqu,ets ; q~e c ~toit une dette

du mari,i~ lle S ,enCuit pas q~e ce ~roit)u,i apartienne ~e ~a [u~ce,(liOl1. a ,laquelle dIe eeoit co;:tribuable .en venud une commul1a~te,de"bleps qu~.fu~ entr'el_, cp.n!me.a ,~()ut.e,~ le,s autres,; que Jes .J\rretsdol1l1~; , Ie & fOllmari , ,c'eil: par Ul?-.e raifon'deJaveur&,d'e-: 4at;l~, l~,~ Co;utum~,s ~)l\ iI' Y. a:cotq,l;lluname;,n,e fai':'

quitequecette p,art luiet,t con(ervee .. 'J ',:" ': ':': ~,i,e~t poi~t d.~ SPf!fequence, au 1=~l1trair~ ~l~ ctQient , ,Il faut nea!lm<?ins faiie, ,difere,~c~, ~n~~eJe~' c:9!l:-;) 4~~i~f~, cOl1ge, J~ yeuve : 'Louet, ,ikid. Ol~ ajugca de~ I

~Cc<ltio.1~s ,: ou.lede~it co~mis;e~r:~~~:l~ J.Ilort n~~, ~11~:~reme;~~;;~:~~rkvte a l'a~~ule., " .. ;" ~.,.';' .:i ; \'.

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_ Aqu~[s qnand foot faits pto­pres.

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Tous ~qu~ts font "f~i.its 'prppr~s, a Ia perfonne ,de rheritier qui .P're1bi~r .1es potrede a, drdit !itcceffif.,· . ~ - " .. -" ,." .', ' .::' ,~ - ,

, SUl vant cet ~rtjJei;/ 'iii ii. (0;); i.;;, P"P'el "PA~ te, arti~!e ';ei~qu!" "~~'tell'e~t d' ~tre aquit; La pcrfonne de cel~i 1~ipre,,!ier les pofede a droit' . que qua,ndem le~' p~{fede a dr()i((~'cc:~f; mai~ en fucceJ1if; cette defin~tlo~. n eft POlS. bOllne comme . la quelhon propo[~e, cOnirt:J.enou~ n avolls qu une

" 110U5 l' a VOilS montr~,ll.ill.el!rs :. ~a~exetl!p1e, tequi ,efpete de prop~~ ~',:li la li¢itatioi'l "n',avoit tee {aite eft: retire a droit lignager eO: pwpre , . quoi qu'jl tie .' quJentre lescoheritiers, & pour eviter l'incommo ... foit pas polfede a droit [ucc~~f: 9n :demandert en :,,:dii:e ~~ p~.~tage, (e~i~e que la portion des aut~es

. Si. Ja. lit!ta~ion. p'r'ocedallt au p.a~ta~e des biens d une ~u~ceffion, &. : COhe[1tl~rs n~. [erol~ pOint un aqueO:. i on peu; bad .. . de bIens f~l~e aun ie faifant une 1lcltatlon entre les coherltlers, fi ces ler de 1 argent all heu de partage en etfence , .. IIlte .. de~/ohe.rlt;e~s a- hiens dont Ull coheritier fe ·rend ajudicataire,cont un 'ft '1eT»~ alter; pretium; & quand cela [e fait en ~~\::~ta~~e~~ l~n. aquell: pout Ie tout '. ou Ull p~o'pre feulement ~9~~ la. proce~tnt ~u farrage ~ cela n'efr po'in.t rep~te un tout' ,ou propre part pour laquelle 11 eft,hermer en l~ chofe hCltee; aqueft, & i111 en !eCOlt dtl aUCllns drolts Selgneu .. pour la p~tt po~t quoi que 1e prix entier ait ete paie ,aux autres heri...riaux. ;, ' '. ' .. l~que/le II eft· he- tiers pour 1es rendre egalliC ? Cette que!l:ion eft am- Dil matiage de Hintrd avec AgalfeCoupe ) it for.. Les aqu~ts faiu l~:;~~ee~ la chofe plemei1t traitee dans Ie fecond; tome du Journal des ~ tit un fil~ qui fit des, aquets; aufquels fa mere fuc- par lun [~Isrn~~~"

Audiences du Parlementde Pans,~.3'. '.1f; & dans Ie ced~ rapres la 'mor~ de cette mere un 'parelltde (uucec~de, l~i de .. , troilieme,l. 5' c. 16. & il fut juge q!1~c,:'etoitun aquell: Hirard -pretendit ces aquets comme procedails de. "iennent proprcs,

pouda part dont il n' etoit POillt he-1;'iti~r ~ & un pro:;; Hirard I Les heritiers de cette .tetnrt1e (mltenoient & fes hcIitiers y ppe po~r.la part [~ul:meI~~ qui !ui a.part:~oit com~qu'il ~'y avoit den, etantl1eve~us p~o~res ~ ladite fu"Cdent. me he.rlt1e~, :?n ~lrOl~ qu 11 falo1~ falre dt~ere~ce de Coupe i & que P?Ur y fucceder ,II faro!~ e~re [on pa.. I '"

ce qUl etOle echu a tltre~e. partage qu a tItre. de tent & de [on cote, ce que Hlrard n etolt pas: Le uIFceffion; que l¢partage etoit un contrat,tt~ixte', Juge de'Vallognes avoit juge pour Hirard ; furl'a-~ que la ph1part des Cotltl1mes en parlaht;;c;tescho,,: p~l, On taKa 1~ Sentence, & ces biens..la furent aju .. fes qui nous etoient propres-, parloie11ute.~ ,chofes ge~ aux [<rursde ladite Coupe, pat Arreft en la

. <lui 110US etoien~ echUes'~ droit fu<:ceffif & a titre Grand' Chamhre, du 30 de J\\in 1651 •. plaidans Ca4l .d'heritier, & IlOP' point par licitatio~ : Il'[emb.1e que rut. k Dudit. . .

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o US aprenollsdah's' te Tiet,e 1a , 'Pd~d' attiort queJe DrointpeUe communi dividundo~' rnaniere 'de partager les bien~ entre ~l faut cciliLide~e,filn: 1; affoCiea 'mis eri gage la choCe;!", ' ceux' que; la C(>lltume da.ns l¢s~rti... commune,; 'ol.P~lll'a Liinplem~n~ hipoiequee a res ' des pr~cedens a' deda!ez I;apables dettes i< AnJo~itls. partem [uam pro irfd,ivi[o pignort ' de fucceder. Cetce'a:Cl:ion en "parra:' dederit, an pignoripmtumobligaver!t ?' Au premier ge etantLiordin~ire' 'd~os la J~cie'te cas;, 10rfquel,ecreaneieC"jqliit' par e'ngagemellt; Ia

civile ~i.letoit nece{fa,ired~en etablirAes Ioixcer,~ai~ diviiio~ fed?i~ faire avec':,hi~) ~parcequ'il- ei! raW; Des diferentes nes& generales; : ileanmoins hiJ m.aniere de par~a~, pigrJorjjflnt:iimb~t.; rnais fi l' a!f6cie n'a fa-itqu' afeeh:i:

rna[j~cres de par-! ger eLl: for~', ~ife;ent~ '~ans toUteS le~So~~~~~s:de fa part a::'(b9crc':~!l,cier , {i!,pt¢Cence n'dt poim ne- , lager ~ans,tOute!s France, tant _a regard'des per[onnes,qual egard des 'ce£fl;tir~ ~ fon hipo_teque lui chant aqriife fud,a part '. Ies. COlltulne~ ,de chofes, chaque pa'is aiant afecte de, conferver -res cI¢ fan debiteur~::Cette 'quefi:ion eft alllplenlent trai-fran,c. U ~ d r b' , r d l' L" l H T r 1 tages, & e partager ,les, lens ala mo e: en que - tee par ,ouet,. . n. 2,. & par ron~on rur e Tit~

'lues lieux Ies males & les femm~s [uccedent egale- des ACtions Perfonel. ,& Hipotec. Jell parlerai plus mellt, ell d'autres les filles ne fuccedem,point 1 ail~ amplemehtfur l'art. DXCIlI. Regulierement l'hipo­leurs, Ia divifioll [e fait a~tr~ment entre Nobles teque con(tituee fur une chofe c~mmul1e n'ellgage qu'entre Rotuders: les biens ne [ontp~,s ,tousauffi que la par~d.~ ~elur,qtii a COl~traCl:e, & non: ceHe de de meme nature. Oil, 4ivifeJ~s heritages en fi~fs, &,_" fqi1~~o~e~itier o~ de fo~alfoc~e, I; I. ft res com; pign.

, fi~f~~t:rl~~ ~~~~rs~l~~~~~~~t~ 4~~~11~:te~~&~~V~1~r[di~r~~~:;~;,t;g~~i~~i'~J:!f~~i~~:i~l: ~ , individus, & viint6t ils font divilible:s,;:,;enq~,~lqll:&s -hou(t,eri~ris~o,mme a_l)<ir.is~ que lqr[qu~ Ie parcage lieux l' atne, 'pr~nd ;1.7-,fi7f.~lltier' p#r' pr~ciput','_' & ,e.1l:: ,: e~fa.it ,f~Il~ ,~~~ude , .Ie,creal1cierl}e peliC a$ir que fur , d' autres C,outu~es~l na que Ie vql du chaRon, ~,' En~ Ila-part'~cbl'!-e a fon deblteH~;' &, qu,and_!l1eme UI1 co-- , fin les, rentes 'co~*i:tuees;" &Jes O~ces 09~ -produii: ,heritier;avant,J~~partage~auroit 'yep4~;quelqu~ por- ~alld ull co .. beaucoup de'difi~~l_tez, l~~fqu~il,~f~l? r~gle~)ama:..' tion des;bi,ell~ :_~e,reditair~s, ,fi ~cem! 'p~.rti~1l tOlllboit 11critlcr avant Ie! niere de Ies parta'ge'r.; ~o~re G~ut~~e a,.fal,t;c,?~- ,a~Jot ~ Ull a~t~~ coh~r,lt1~rv)"ll pour~lt 5 ell mettre pattages a vell.dll

~e les autres ces di~iilctions ,d~:'ferfon~les ,~' de ,'en.poll~ffio,~"?"p',our~u ''l,~e.1e tout' eut ete fait fans d~:~l~,~s h~rtJ~~ biens, comme no us l apreno,ns'~par c~ TItr~. ~. __ :. frau4e. , ~:,,;'::", ", ',:' taires & red I Il arrive fouvel1t q!Je defconeritiers' ou aes,'alfbCi~z,':: __ , Cett~ quefti<:m s'ofric'- el~ I;A ~ldiel1ce de 1a Grand' portiol~ tomCb~~~

,preffez par la nece~te d~'leqrs :afaires , (;)~ pai.m~u-' , Chamb~e. ,U~ ',Frere qui jOiiiffoic de toute Ia fuccef- au lot .d:ull autre vais mel~ag,e difpofe.11t ,d~,s 'hi~ri~ ~.ela ~ucce1Ii~1?- :'~I!- ~:(lol~,enye~l~it:qu~lque"PQrtiql1; ~ lors, de la cboiGe ~~~:e~~lcr'il pent

. . . d~ la [oclete,; ceia ~alt, ~~,lt~re tette quefi:l~n ~ 'QJ~: Ql,7 ~ ;fi:,d~~)ot,~-,: ,~l.l~Ir.~, a [?,11 ,fr~re ,El11ne ,cehit dans lequel, olfdIio~;.tre ell 51 b cllVlli~)I\ _VJLiOll OllIe partag~ d u* ~liore,cpp1muneel1tre~,es:,:)es'.terres alJene~~ eto~~~~;50!ilprlfes : L'aquereur P ,

eu If p~rtage d u, affociez ou descdheriderS", n~':,peUtJaiIe ,.{ral~ble;:/;~iatit etemai1f.e'~u;" [ur l'apel du frere, Pichot [011 ~~ ~l~~r: ;~~~~l: mellt ell l'abfence de 'leurs cn;~Iic.i¢'r'sl_?"Mr du,:v~lij'~,:'::A'v,bf~t"'dm?j~ique1a vente faite par [00 Frere n'em-c!e.1. ou des co he ~ de Reb~s dub;is,t~aft. J o. n • .' .. ~ difi:iN~~.~,e~tF~'l:'t~~~~~~:Xp.~c~oif,P.()~~~r.olla~i~ll; que l' a~uerel1r n' avoit poillt Ilt,leIs, fe peuttaged Ulle heredlte & la dlvlLion d'une ,cq,qfe c,~lp:-<,A~ptre'ala,nt aqms It non dommo, /.1. C.dererum ~~r~':b~~~~:med~ mt1lle entre alr~ciez, inter iudiciu'(" fa~Ui£ erciJc.~~~',-~/~~/rJmiln. aliena,tione, & ,q~e .. ~et heritage etanttom. leuIs 'real~ciers. d£, quod eft. um'Ve~fale & communi dvvtdundo quo4I,'!~;~:i;~~ [onl?t, ,tl en devOit J?U1r." Ther?ul?e r6pon_

re communi conftftlt. Pour Ie partage entre c;ohetl;,</.,dolt pour I aquereur, que I apelant plaldOit fans in. tiers il n' efi: point nece!faire d' apeler 11i Ies crean:"';" \t,erefi: , [011 frere of rant de lui baille~,d'autres terres ; ciers du dcful1t 11i cellxdes coheritiers, parce qu~ils neanmoinspar Arrefi: dti + d' Avril 1658. ell'refQr-

, peuvCllt puis apres exercer leurs a~iol1s fur les cho,- mant la Semence, on ordpllnaque l'on procederoit, res qui tombent au part age de leurdebiteur : mais a no~velle choiLie en prefence de l'aquereur. '

c c c X 'X XV.

r DilJijio,n d'heritage. ,

En Normandieil ya heritagepartable, & h~ritage nonp"artable.-Des llerit:rges' . .' '. . " ,

rartables &. 110D ,Cnacul1 (alt ce que la Cout~me ,apeUe h~mage [ont les ,terres roturiere~, les m~i~ons ell bourga .. parlablcs,., partable & non parlabl,. Les hemages partablesge & eFl franc .. aleu : 11 faut aJouce, les rentesJ

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, IJEPA RTA G·E;~b·tH SR.l TA:OE,: ARr~.CCCXXXVI. ,'1,1 Les liefs font 'CQnltitri~es -& les· Oflces ~'les heritages: :qriFne. fe ; d'upe. Ju.,pulation ~p~ree, pat)es: eoiltraaan~.;: G.e~

indivifiblcs..<livi[ent point.-, [Qnties fiefs'l ;mais iL'p'e'u,c: ~ncQre .lui qui dbnne.unJoods ~ peut.ordonner:qu'iln'en .. ,arriver q'ue.des . biells; qui pat leurn<l;ttli'e PQrt:..' .tterapQint en: partage , &qu'il ,apartiendra ~ ,voiem ~trepartagez;, ,ne ' Ie rerOl1t rlus I enve~tucertaines per[o~n~~., . '

Cas ottlcs fiefs~ nobles individus pcu'Vent etre par­tagcz.

Le fief de Hau­bert peut etre partagl: entre lil­J~s cn huit par­tles.

De l'cdmologie du mot rottlrieT & de meniege~

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Fiefs· nobles individus > ,en qu~l' ta~ 'peefve~t frre. di'vi{e{.. ,

.~ous fie(s~n~bles font im.pa.~~~ble~ & in?i~i?~s :'~ea'nrn?ins qu~nd il n'y aque des fiUes hCrItJeres, Ie fief de Haubertpeud!tre dlVlfe, JuCqu en hUlt partles, chacune deCqueUes :huit'pa'r.ries peuV'ent a voir droit 4e .~our & ufage, J uriCdiCl:ion &: Gage - plege. l ,

Les fiefs ne [Qnt iildivid1;lS qu'a 1'egarddes in5.1es ; aces nQn:velles dignitei, qUi 11' ollt.rien qui les 61e .. mais entre filles its font telletrten.t diviftbles; qu'its ve au detrus de la qualite orditiaire des fiefs; que des peuvent ~tre feparez jufqu'en ·huit. parties. N8treLettres'du Sceau. L'anCienlle CoOtume, au Titre de Coutume eft encore aujQurd'hui Qbfervee en .Angle... P ~rtage 4' heritage) padant des biens qui ne font terre; car Jes fa:urs au dMant des mAles y [uccedel1t PQUlt partables el1tre £reres; compte Ies fiefs de Hall'; ,egalement au fief, aplid Anglos [orares mafculis 4e.. bert, les Comtez& les Baronnies ; d'Ol\ il s'en[uit jicientibHs, ttqHaMedn feHdo[uccedllnt;CoHvelt. in. que les CQmtez & les Baronnies ,. nOll plus que les flit. jur. Angl. t. 1. §. n, 14-' ElIe s'eft meme.'~tab1ie fiefs de Haubert, ne font indivilibles qu'entre filles; ell Ecolfe: Ies fiefs s'y divifententre lilIes, fOlt qu'el.. & e'efrauffi Ie femiment de Terrien. les [oient nobles QU de cQndition roturiere, jive pa.. On ne F~ut aprouver cette,maxime ; 'qu;en tell ... ter i-!lcrit miles, jive foccomannHs; c'ell: ainft qu~ils "erfant ~ntIe~ement rordre d~partager que la e,oa. apellentles roturiers, & en Angleterre auffi; parc~ tume a ctabh entre les filles; dIes ne partager01cnt qu'ordinairement its mettent la main ala charue; plus, eg,lemel1t,c'ar IQr~que la [ucceffi~n feroit com;-' , c'eftla m~me origine que nous dQnnons an8tremot pofeed un feul MarqUl{at;. eIles ferOlentforceesde rotttrier, amptura , parce qll'ils rom pent la'terre, PFendre leur part en deniers, & ill1e [eroit plus ve .. CQmme je rai remarqtie plusamplenlel1t aillerirs. mabIe que toNs fiefs /ontdivifiblesentre filles, pui[ ... 11 eft vrai qu'en EcoIfe la nIle ainee a eet avantage, qu'it fe trouye un 11 grand nombre de Marquifats Be " qu'elle retient Ie manQir principal, [alvo tamen mef.. de Comtez, &qu'il fe fait encore tous les jours rant Jilagiocapitali; eeft, ainfi qU'i1s ont tradu~t en La. de nouvellescreatiol1s, qutil he refterQit que peu de

. tin n8tre motdefhfnage ~ dont il~ fe fervent en fiefs ou la difpQfition de cet article Edt avoir lieu: ' leur langue , comm~ a~m les AhglolS. , ' ' mais· fans renver[er la Cotltume ; lorfqi.le ceS digni .. ,

La Ccutume permettallt' en termes generaux de " tez peuvent comber a des fiUes; il eft aife d~ les COl1 ... , . di vi[er tQUS fiefs eutre filles, Qn demande fi les fiefs ferver en atachant 1a dignite it uhe portion du' fief j

Ma:~~isf~:c~t. ,de dig~ite, comme les Dttchez & les .Pairies ,les (OmIDe 0.11 a faitatix anciennes Baronnies. it eft vrai lComrez font di.. ~arqUlfats & les Comtez , [Ollt ~ompns ~ous ceue, ql!e par Arreft donoe eh laChambre des El~qu~tes ~ vifiblesl 101 generale? . " ' , . au rapQrt de Mr Scot, Ie 17 d'Aout 1677. oncalfa la

Par Ie droit des fiefs il n'y a~oit que les grands Sentence qui deboutoit Ie fieur' de Pirou de fes Let .. .. fiefs qui ne PQuvoient ctredivi[ez ; coin me les Du.. t~es dereciuqntontre le'partage ,& ron declata Ie

chez, les Comtez & les Marquifats, c. ,. §. pr~terea Marquifat de Pirou. indivifible,& l'ollaeilteri1161es DucatuJ, de prohib. feud.' alien. per,PridericNm', & Lettres de recilion obCeilUes par Meffi[(~, Claude de C ap.I. omn~ s filii, ft de [eudo defunCt. ,controv.jit.. vam, CQntre I,es partages qu'ilavQit faits avec la Da ..

Plulieurs' Coiltumes au contraire permetteht la meComteffe de Cre~nce fa coheritiere; par Ief.. . 'divilion des fiefs de dignite .. Par celle de TQuraine , 'Iuels ce n(>'~veau Mar<tuifat avoit etc divife ; mais . :au .tit. com'ment BarQn11ie [e doit departir, la Barol1- tet Areeft aiant ere donne par 'forclufion; ilue faiC nie efUl1divHible feulement, lorfque l'alne peut point de reO'Ie11i de deciliou. .." . bai~Ier recompe11[e a fes pUlnez en chatel OU chatel-' Depuis fa Dame COl11teLfe de Creance s;etanc

. lel11e de Ia meme [ucceffiol1. ; ;.. pourvile ,c:ontl'e tetArreft par. tettres de Requete . , .. ' Mai~ it y a grande diference entre les a11ciens . Civile, oh agita derechef Ia que/.l:iQn, favoirQ les .

blfe:enee entre MarqUlfats & Comtez, & ceux de nouvelle crea.. Marqui[ats etoient diviijbles ~ Matirry A \Toeat pour . les,a{l1

tCI&en

Cs Mat r· tiQn. Ces dig' nitez oui n'etoient. point divilibles . la:, Dame de Creahce, aIeguQit P' our moiensdeRe_

qUI a s om ez, I' if" ,', d ~ C 'I I' .& ceux de !lOU- par e drOIt des fiers, ctolent au commencemel1~ es quete iVi e ,Clue Arre/.l: avoit' ete, dOl1l1e pa.r pre .. vellc cIcation.. gouvernernens de Provinces & de Villes frontieres ~ . cipitation, & fn)ll1 tems o~\ elle h'etoit pas 'en etae

!:pais -aujourd'hui -que ces dignitez ont .petdu lellr ae fe defendre) la: mort de, fon mari chant arrivee, & :cdat pour ~tl'e de~ellucs ttop, COl~l11UneS ;& que Ie . tOtls[:s t~tre~ ~,rapiers e~,allS encore [QUS Ie fce.lle: plus·[ouvent elles font atachees a des fiefs de peu Au prIncIpal ~. que tout ce que les DoCl:eurs aVOlent d'i!nportance doilt Ia mouvanee e/.l: denulle etendue~ I ,dir touchallt l'indi"ilibilite ,des fiefs de dignite, he -& les droits feignertriaux tres-l11ediocres , it i1;y a pouvoit etre aplique aces nouveaux Marquifats , pasd'aparence dedi/.l:inguer des tlutres 6e~s ces Mar. 'parce qU'USllf Font pa,s li.t:onliderables, ~ he joiiiC. Du partage des quifats & -cesCo111tez de ,nouvelle ~reat1on', & de rent pas des memes dlgllltez que les anCIennes Ba- ancicllllcs Barol1-lClS excepter dela'Ioi generale etablie par .cet arti~le,ronnies , qUiQllt toujours ete partagees entre, filIes; nics, donr I.e tim: que tous ,fiefs fontdi~iJibles entreftlles. II faudroit .Ie ti~r~ feul~le S'~l~ diVi[oi~ poillt. Gre~r1pour Ie Sr. ~~1~;:.C:!C: divifoit 'Changed ordre departager les fiefs, vu les creations de PIroU, pretendOlt que 1 Arre/.l: de VOlt erre' conG-frequentes qui [e foot tOUS .Jes jours de ces nouvelles ·dere,cornine contraditl;oire , ou qU'autrement la de ... 'dignitez', & cela [eroit [ails . a.uc~ne rairo~. Il eft mil11derelfe en t~ttres deyo~t rendre les depens de l.a "rai que le Roi peut acorde,r ees ~ItreS, m~Is en les forcluftol1 ; que 1 Arr~/.l: et~lt c01:forme & au felm .. acordant iln'emend pasderQger aux L~lX & aux ,l11~l1t des Auteurs \ & a la dt[poUtlOn de la ~'?ut,11t11e; Cout.umes de chaque ~a:'iS ; 'que, finos anCIennes Ba..quI ne permet el~ 1 art. CCCXXXVL la dlVlliol1de~ ron Illes , . dont les SeIgneurs n Qnt pas eu cette va- fiefs entre filles.que, pour ceux de Haubert, ; & nOll nite d'eh changerIes titres~ bien qU'elles foient, com.- f.0ur c~ux de dighite z Pari' Arre/.l: du 1; J uillet'i 679. porees de grandes, ~Ouv~lices ,&. de bea~jC: d~Qlts fel" .' 011 declara ,Ia Da~e' de .C.reance 110n recevable en gneuriaux. [ont neall010ll:S dlv~,ubles; il n 1. a pas, fesLettres de Req~e~e ClVlle. :. " . , ',. ' 'd'aparence que contre la dIfpofitlon li exprelfe de la ., .. Les fiefs (ont dlvlftbles entre filles; lis peuvenc , ~Q~tilme ~ on atribue ce Frivite~e 4'itreiJld!vid\.\e. et;e encore partagez 10rCque les entans de ces filles,

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31,1.: ~'. ·OE'·~PAR.r:AG~E" D'H·E~l1' KG E\":.AR:T~ CCCXXXVI~ .. Les fiefs fe [oi~' m.ales ou.femelles ,~'''iennent a Ia r~'prefelltation ·ches decendu~ de celui qui avoit aquis Ie fief, 'tiro de

panagcnt dans 1a de le,urs meres a,la: fltcceffion de leur aieul ou 'aieuIe; S uccefJ. feud;; Cet ufage fut aboli par l'Empereur (uccelIion de. 'mitis la-portion quLcchet a l'i.t11edes fiUes,- ne [e di~ .fred~tic ,po~r Ies Roiaumes de Sidle &. de Naples, I'aicul ou de vife plus entre[es enfans s'il ya des males, fuivarit n'yalallt.polllt de males Ia fille fuccede tam aux fiefs ~~~~~~e.d~~trfil:~:· ~' Arrefr que j' ai remarque fur l' art. CCLXXII. Par qu'aux blensen bourgage : non extantibus filiis ~ fiJi" venans ala repre- l' ancien ufagedes fiefs,les filles ne fuccedoientpoillt, . [uccedit tam in feudalib~s 'In;m'~ burgenfaric;s ; Mat-; fenca1:iou de leurs ils ct6ient t06jou~s dcvolus aux males les.plus pro- thdlUS deAJfMf. I.;. Rubr. 2.8.. ' metes. ., " .

'ee exx: XV 11.'

Prec:iput de raille aux fiefs­nobles.

:.' '. 'f" " ;

.,' ':Trecip~t de 'l'atne aux fiifs~ \ . Le fils a~i1e au droit de~fon'a~neffe peutprendre& ch6ifir par preciput tel fiefou terre noble que bon lui femble , en chacune des fuccdIions tan~ pa~ernelles que·maternelles. ..

Dl:finition de Ja . Avant que detra:it~r des prerogatives 'de Ia primo- '., Mais aujourd'4ui tuivant' nos Ufages Ie pere ell prjmogenjture~ genimre" il ne fera pas inutile de donner 'Ia defini.:. malere ~e f?n bien, il peut non feulement en difpe..

,tion de la primogenlture :' MeCharies du MoulillIa fer, m~lsauffi en changer la nature ju[qu'au dernier , de6nit en ces termes , la primogeniture 'efr un droit [oupir de fa vie, foitpour augmemer' les droits de · de, premier age. & tine co~pctence hOjloraire & uti. [o~ alne,o~ poui: les afoiblir eilfa veur de res pUlnez; . Ie acachedd'aille j' primogenitf:Jraeft jus prioristetatis-, & Je ne fat en quellieu Me Charles 'du Moulin a ill honorificum & utilecompetensfilio'qui primus eft in' ,qu'en Normal'ldie H y a des fiefs qui font tellement ordine nafcendi, art. 13. de la Coutume de Paris. a~eCl:ez au ~roit d'~ine(fe ,qu~ Ie peren'en peue

.. ' Les prerogatives d~ la primogeniture fontincom~ dl[po[er? def~"d. §'13.g1• 3· n• ~ Les fi~fs ctantdeve- Le pr~ciru~ l1:a­'parablement plus grandes qu'elles n'~toien't aval1t .11US patrlmonlaux com me les'autres blens ,.I'on peut paf~leut . t~lnl: , l'etablilfement des fiefs; d, epuis ce tems p' re~que tOU- egalement difpo[er des uns & des aut res , & Ie pre- <j~t a. drol!. ~Jereft-, , " 1" , h "{i I . , dl aile J '" I e 'tes les Coutumes donnent -Ie fief entier a l' alne~ou la· 'Clput ').u:.. al~e c Ollt ne Ul apanenant qu a dr~it tenu de' .preodre ' meilleure partie d'i~elui;il y a menie des Loix qui' . heredltalre, tIefr tenu de prel).dre la {ucteffion en la fuccefiion en afeCl:ellt particulieremem certains fiefs aux·alnez des Tetat qu'il Iatrouve. 11 y a' de la diference entre J'etat .qu'iJ la .n:iaifons : Spelmanmu lc:s ape.lle.c'fiefs d. es premiers .la legitime & Ie' preciput, celle -la ,ne peut ~cre trDol~~e. . '

rr: " , ". , b fi .' .'" . Irerenc.e entre .. . en naillance, feudagenearchica. parceql1eiechef& ,otee, parcequecefrun ene cede laIOl,&c'eft la legitime & Ie: , 'Ie premier auteur de la famille a'vQulu qu'ils demeu- pOllrquoi on ~eut fort bien la nom mer Ia Iegitim~ ~Iccipll.tt , .raffent p.erpet~eH~ment a l' ~lne 'de lamaifon :. Spe~ . de la Ioi, & 110n Ia legitime du pere ; . mais Ie pred_. ·man. in verb. (feudum.) Les Efpagnols les apellent put l1'apartienta I'alne que quand dans Ia fuccef.. · des maiorafqetes , & Ies Anglois 4es fiefs a taille, - . lion il [e trollve des biens de la quallte require pour

, feudum talliatu"'. ' .1. • donnedietL au preciput;, & Jes alienations font m&_ Cette Coutume qui permet a l'alne de prendre un me reputees favorables,lorfque Ie 'pere retablit l'e-

fief par preciput, eft fort anciel1l1e en Norma~die, & . galice :lltr~ fes enfal1s, &qu'il ne Ie fait que pat il y a oeaucoup d'aparence que les Normalls ront Ie ~oq~, d, une tendrelfe,paternelle qui Ie pone a '/

De I' ;tntiquit6 <1 e. fa COUtllnle. <lui donnea I'alne Ie fief par prcci­pUt.

· etablie dans les Roiallmes d~Allg1eterre_, de Sicil~ & les chem 'egalement~ Godefroy fut cetarticlea 'de Naples; en Angle~erre Ie fils atlle d'ull pe're ilO- !en~ que·le pe~e lle' po~voit vend~e l<? fief au rre--, Ie perc peuc .hIe fuccedoit feuI,au fief, Glanville, /. 7. c. 3. ~alld JudIce' de fon awe; malS Ie Contralre a ece juge fur vendre ou echan. :il efr parle dans Ies. 'Confricutions Nea'politaities de ,ce fait., Catherine de' Moulillsdurant la' nlaladie, ~er .le fief a.u prc~ ,certains peuples , ,chez. Ie[quels, on'vit fdon ~e Droit 'dont elle mourut, .cchaugea (011 fief de Berou COll~ ~tdlce de LOll ai-

JL'es N6rma!,S ,des Francois, in qUibus vivitur jure Fr.ancQrum • il 'ere hu~tacresde terre ell roture avec Ie nomme Ie ~

~~s e~~~ C;t~~W:- faut ence;ldre ces paroles des Noi:mans~par cette rai- .Franc ~ qui acheta Ie' meme jour Ie' domaille non J~urs Loix en Si-'; [on, que les conquetes des Nor£?-1ans aiant precede fiefe ~oicnllallt [ept mille !ivres, conll:icuees en cinq. cde , Naples Be . celles des Fran~ois dans les Roiau~es de Sicile'& de '. cens hvres de rente au profit decette Demoi(elle Allglecmc. ~NapIes,ils y oiu auffi etabli les premiers leurs Loix & .qui retint la joiiiffance des.chofes venducslufqu'a 1~

'~eurs Coutumes; cela parolt par la 'conformite 'gue Saint Michel ; ·eIIe mourut neuf jours apres eel> 'ces'Loix qu'ils apellent Droitsdei Franfois; Jura ; contrats , nonobll:ant l~fquelsPjerre Datnours fOll ' ,Francorum, ont'avec l'ancienne Col1tumede cette ':' fils alqe prit-.'polfeffion du bien) & obtimdes Lettres · Province: Matthteus de AjJliCfis, ell res Con~ituticins ; de'ceci{ioI1 contre Ies contrats, comme etans frau­. Neapolitaines ,1. 3' Rubr. 17' de:ddjutoriispro militia. 'duIeux,., & aiant et6exigezde' fa mere lor[qu'eUe · '& en la Rubr.2;. de fucceffioneNobilillm ,explfquart~ .' etoit a l'extremite, pour Ie frull:rer de fon predpur,

",ce que c'efr que fucceder aux fiefs, jure Frantomm,'.car .dIe, l,l'avoitaucune neceffite de vendre ~ & en dit que c'ell: lorfquel'alne [uccede {eul aux fiefs; & .. ~£etel1e n~avoi(.re~u auc.un.argent, & meme eIle'

.qu'iln'efr tenu de' dOllner a fes pUlliez que'leurs ali- ,ctoit mort~ en'la poffeffion de fan bien, &l'aque­mens & un emploi -a la guerre;vmum fir militiam: .. reur n'en etoit POillt entre en jotiiffance : Les pl1~ .Or,cette Coucume a beaucoup plus'de ra'port avecla nez./e'defendoiel1t de.la fuggefrion' qui leur etoit notre qu'avec celIe de France, qui ne donne pas all .imputee'par~Jeur Frere alne'; & qu'all furplus filsalne Ie fief entier.Hottoman,in.controveryanepo- :leur mere' '11' etant point, interdite de difpo[er de tis & p/t.tru; fa emendu cesparoles ;/ure Fran'corum, Jon. bien ,,; 'letir Jrere atuedevoit prelldre la [uc-

i'i1' ., dans Ie meme [ens;car "rapo[~ant une Lettt'e de !:Em::-~effion eli l'et~t ~u~ leur,.mere ~ I'avoit laiffee; que pereur FrederIC II. qUI cqnt1ent ces termes, qu 11 re.:. JOll' ne POuvOlt 111amer I I l1,teI1tl,on qU'elle avoit eue cOl1lloilfe il11mediatementie.fiefde'l1(meCOur,vivallt Aeremettre les chofes dans'le droitcommun en fe1oll,l~ Droit des Fran-c;ois; favoir "en cequel'all1e rendal1t{esenfans egaux; & ceite cau[e,dic dU110u­aiant exclus fes pUlnez fqccede au'fieftoujours indivi- lin ,§. 13. gl'3. 'I' 23' par laqudle Ie pere a ete mu a ..fible entr'eux;Caftrum ,rCurianoftra i~mediate reco- faire cela;I1'.a pas ete une hai.ne injufre ou l}l1e fraudc, gnofcatvivensjure Francorum'-,jl ~jOll'te ,viven/;jure mais, un 'amour cgal& ut;leipi~t~ .~nvets tOllS fes err ... Franco rum , in eovidcUcet quod maiornattt'exclujis fans convenable au.droit &oil. l'equite natur,elIe j hlt-c min.oribus fratribus ,in Caftro fucceda,t;;nter Wos nullo ,aufa qua pater. mO,tus eft. ad. hqc faciendu#-;, non fU;; t"fpore~d;v.jdendl}': J1 y a neanmoins cew~ difei:-ence'~ ·;niquum..odium ~ ilelfr.aus "fed. dlqualis ~moY & pietM clue Ie pere ne pOllvoit aliener au 'prejudice de fon fils :in ,o1imes ~jber(jS ~. jur,i,& dlquitati naturali co.nveniens~ ,:lll1e ces e[peces de 'fiefs OlU'on vivoitfeloll'Ie Droit ;L'aquereuF,"[o6tenoit de.r~llchef que t~ colltra.t~ .des Frallsois) in qUibus vil'evatur jute'FrMlc()rumi- ::, ,eta.ns ,veIitables~non !imule~> l'alnene leurpo~-

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, ,D E PARTAGE>,D"H ER.':I TA'~-:E',/ A~T.CCCXXXVI~. :'5l3' vbit donner ateiilte par la feule raiton de fon inte.. ete ~laidl:es; ni par les A v,ocats, hi par ~t l' A vocat reft ; ParArreft du 10 de Juillet iG19' ~ans avoitGeneral talon, comme on Ie voit dans Bardet, qui egard aux Lettres de recilion " les contrats furent .a, remarque tet.Arreft, tome i. l. 8. c. 10 - & apa::-·confirmez. • ' .' ·remment la ca':1fe de l'aine auroit re~a beaucoup de

Du Moulin au lieu pr~aIeglle a ete de ce fehtmlent, . dificulte; ft Ie! enfans avoient etenet lors de la reu .. · que (i la vente 'etoit faite dans la feule'yue ,de faire 'nio!1 faite par leper~; tantil eftperilleu:lCde'plaider prejudice a I'aine, ilferoit bien fonde ~ revoquerles ,devaht des Jug~s, qUi. ne font pas ihftruits 'de nos

Cas ali J'atne ~eut revoquer les alienations faires par [on pere;Cui"­vant Ie fcntiment .d'un Auteur.

alienations, foit qU'elles fulfent faites a titre on~retix maxitpes.. ' . ol.'1lucratif; mais Ii I'on faitc.onlifter la fraude ellce . ·'Lepere.ne.poUrbic pas heanmoins p~r ilhe dona.. te pere nepe~t que Ie pere a voulu afoiblir ou 8tcf' entieremende ;tion ou par un 'concrat:de mariage faire des avanta ... av;ncer f~~. ~~l- .

pn!ciput a fon a1ne; ce ne feroit pas im,moienvala.. iges aux pUlnez au prejudice du droit de primogenitulo :1: l':i:r JU Ice

hIe pour aneantir la diCpolition, d~ pe~ej ~'pour fai~, .re;Mo~;n.de fe:eda §. 13- 1;1., 13' ~'1' &-fe1'!ent. Loilet, . re talfer la vente que Ie ~ere aurOlt falte a un etran.. "I. E.·no 7' . Il n eft pas au pOUYOlr du pere de changer ger ltitre. o~ereux,. pUifque d'aiUeurs cette yerite, a . l' ord~e~e Ia na~~re; erIe ~ft ~~itreae en ce ~oint, & eu pour motlfl'egahte,fi convenable ~udrolt com ... Ie pere'eft contramt d~ lUI obel~ ~ert conCer\rantles

. mun & naturel. :.., . . .. 'd~oits de primo'genitLtre a celuiauquel ib font a<}uis De Ia r~unjon Comme Ie pere peut 8ter Ie predput a loti ~1h~ ini:oin1l1ut~bleinent. " Nousaprenbns dans la Ge~efe

de plufieurs fiefs, , en a!ienaht Ie fief, i~ peut au\contraire ~~roitre fon . que' Jofeph 'Vit ,~~e~< qltel~~~ ~6plailir.la rreter~nce dans. Ie cas du preclpllt par Ia reumon de;plufi;urs fiefs';, &Me Ja~~que Ja~ob don.~olt aEp~ralm, fU,r Mana~, & ~o~~ f.~~~lut optc par q~e5 Godefroyfilc eet ar~lcle s ~ft.trompe , lor(q~ II l'enCdetourn~r~ ':ouph1tot 'prefuIn~n~. qu ~I ~e f!ufo~t

, ,tht, que Ie pere ne'pouvolt reul11rJes fiefs·au preJu...:par emeur~. dIm remOntra que ce qUIl falfalt n etolt . dice. de fes puinez qui ecoient 'nez. M[C , . pas dans rordre;lnais ce pere dont les aCl:iol1s etoient

Baron de Pretot , .obtint des.Lettres'pourFaire reu.. conduites par des mouvemens fecrets de Ia Providen .. hir Ie fief d'Auvers aceluide Pretot, qui furenten- . ce~luireponditfage~ent,qu~il ni ignor6it pas 11 Coil­.terinees au' Parlement; mais il negligeade les fai..tume :ce futpar un femblable motif que Dav!d fit re enregifirer en laChambre des Comptesd~ Roilen,monter fur fon1'r8ne Salomon'au Heu d'Adonias fon & pourl~rs il n'avo~t encore aucuns~~fans ... Apres :a'ine ~ mai~ ces exe~ples' ~e' fon.t pas de lai.; & nos fon deces fon.fils alne opta parpreclp~tle fiefde COlltumes ontetab~l des dlfpofitlons cOlltralre~1 ' Pre tot ,. dontil pretehdoit qU,e celui d'Auvers faifoit : ~alid le'pere' ~u Ia mer~ ~nt vendu leurs fiefs,

/.parde, comme y. aian~ ete reuni : 'au contraire Ie fi Ie prix erieft~encore' da~' l'ondemande fi l'atne pu~n~ foutenoit qu~ cett~ reullio~ n:e'toit poin~ ~a .. '~peut Y.'· ~\r6ir'fondi:'oit d)allleLfe? L:'o~ repond, que lable,' & lie p6UVOIt aVOlraucun efet. Sen~ence .In. .Ie fiefalant~t(tvendu'parle pere, tl n.y a plus dans

, ~ervint devant Ie Juge de Caren~an., par Iaquelle .la fuc'ceffion :qil1ufie action pour en demahder Ie (ur la demande du pUlne, Ies parties. furetit mifes :prix ,.Iaquelleetimt mobiliaii:e, eUe Ce dait partager hO.rs de Cour & de proces: Sur l'ape! du pUine) Iecommetoutes les,atitres actiohs de cette nature. i

proces aja~t ete evoque du ParIement,de Rouen, &. . Puifql1e Ie pe're ell: Ie maitre de fon"bien; &: qu'il renvoie en celui de Paris, l' apelant difoit' que les' :peut en changer: hi nature:, fi deli rant rehdre egale la

Si I'aine pent avoir {on droit' li'ainelfe fur Ie prix de Ia vente faire par Ie perc de res fiefs , ' qui eft entorc dil. ~

deux fiefs. dont it s'agit , . etoient andehnement ~ de ·cbnditionde t9US fes ehfans , & pour eviterune \ren': tOUt terns 'diftincts.&, feparez ; '& ,on ne lui objed-a te ou'un changement qu'il pouroit faire de fOil bien; , autre chofe que .l'ullion faite lad.e p· eret'lui n'eroitl'aliie renonce volon,tairementa-fon droit d'ainelfe. . Si fe fils. peut

'1 • tenoncer 3 fan . point c(')11Gderable " quoi qu'e Ie ea~ ete v,erifiee a:u.· cette tenonciation feta.:'t'elle yalable? Plulieurs Do ... droit d'alnelfe

Parlement de Roiien; parce que comme Ie pere aerirs ront eftitnee 'Val able ~ parce que durant la vie durant la vie de comm un des parties iJ.' al1roit pa donner Ie:s 6efsdonf de fon pere ce droit he lui eLt.:pas incommutablemei1t fan ptre l !!ll: quefrion a Con fils a~ne, a ~au[e : de.l~ difpo{jtio~ aquis ; it ~enonce feule~el1t a une efp,erab,cf q~e rO~l de la" Coatume ~de ~or~an~~o':<1ul . en rHerv~ .• un pete auro~t pa rendre vatne'& fans etet; s II naVOlt ~u pume;de mcme 11 n aVOlt pu umrfes deux fiefs, pas donne fon confentemeht.. .... oules tran[meme par .ce l)1,oien a fonfils aine; ce . Mais quelql1e liberte aparente que le fils pOt av,diq feroit UQ artifice & un. avantage indiretl: prohib6 bn doit tot1jours prefumer que cettei:'enonciationri'a, .

. par la Coatume : cette union'n'avciit point ete ve~ poin~ete emierementvololltaire;' Carbl1ne prefum~ rifieeen la Chambre des Comptes, & en (ant que jainais que lionrebOnce fans quelquecontrainte·a befoin il avoit obtellu des Lettres en fbrme de Re~' l'e[perance prefque certairle d'un bien a veniq ces quete Civile ,contre cetel1regifrrem~nt. Le 'Geut renonciations fantun etet-de la.traihte & du re[peC'l: Ba'ran de Pretot l'a~he repoJ;1doit, que les biens con~ paternel: L'exemple d'Efau ne d~it poin~&tre iillitej

tentieux entre les, parties, l'le,compofoiebt qu'un . c'eroit un prof'ane qui (e iendit indigne d'une Ii 110" (eul fief par Ie moien de l'union qui en ,,"voit ~te fai..; ble prerogative, & meme'les circonlhtnces de cecte ~e; qu'on ne la pouvoitreputer frau_duleufe ili un hiftoire marquent· alfez que cette ceffioh nJetoit pas avantage indire&, parce qU'alors l'apelant n'etoit h~gitime)puifqueJacobo~Iigeaf()n Frere de laconfir~ ne ni co~<;a, & parconfequent il ne peut dire que 'mer par un fermel1t folemliel, iura "!ihi juxta hunt: {on pere .ait .eu au!=un delfein de Ie t~6mper : {lar Ar. diem, fuivanda Paraphrafe Chalda'ique, c'eft"-a-dire reft en la Grand' Chambr,e ,du 13 Mai 1639. tant fur certo & liqu;d~ ,icomme Fagiu's l'a temarque dans­rapel que fur lesLettres '. on lni~ les panies hors de .fes·Notes·fur ce palfage •. Auaiil.a.ete juge ~il Parle ..

. Le pere pent'fai. Cour •. '{'uoi que dans l'e.lipece,de cet A.rreft Ie p' ere ment de Paris,q'ue bien qu'un a1ne eut quite tout fott re la reunion de ~ " A plufieurs fiefs au n'eut encore aucuns:enrans lors de ;Ia reuilion, J'on . droit d'aine{fe en fav-eur de fon plune,pour lui prdc~"

,prejudice: de feS' ne doitpas douter qU'elle ne ffit valable;, quand rerun,mariage avantageu",&,\moiennani:de,grans be. pu!nez! tant nez m~me ell~ auroit ~te.faite apres lan~ilf~nce des ~n ... ri,efi~e~,q~e [o~ p'e~e lui .avoit obtenus l·toutef'ois cef qu a name! jfans; car c eft une Junfprudence certalne en Normah.. allle s etant mane depUls, fes enfans turent reqas a

die. que ~es peres & meres {ontl les' inahr~s abfolus demand.er la pait qui apartenoit a leur pete fLti vane de leurs. biens ~ .& qui peuvent en changer la nature les Coutumes des lieu:lC ; nonobfiant fa renonciatlon, & la qualite camme bon ~Ieur:. femble.; its peuvertt Ie pere n'aiant pa lui 8ter fon droit de primoge/litu .... 'Vendre leurs fiefs pour en acheter des' rC?tures , yen- re ~ & tous les' al1es qu;il a\1oit faitsa~ prejudice du dre ce qui eft en Caux ou dans la Coatumegenerale, droit non echU etant de nulle valeur ~ car bien qile ce unir·& defunir le~rs fiefs; & leursenfans font tenus 'droit de fucceder ne foit pas en ~tre avant la filccef. de Eartager leur fucceffion en l' etat qu' ell~ fe trouve (ion ouverte, &: que ce .ne fait pas encore UI1 dro~t lorTqu'elle eft ouverte ; & quoi que ees raifotis lorm6,toutef6is n'etant pas un benefice du pere,maI9. filfent la veritable dec.ifton de la catife, (uivant nos' de Ja 10i,:Je pere ne peut 1~8ter , le.transferer ort Ie di .. '.' Plax~es.~ je ne vo~ pas neanlIl9insqu'elles aientJ'nin\1er~o\1im dUpoferautrememau prejudice de l;al .. . ' Tome I. . . . . it t . . ," .

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iSt4 ,':DE" PA R'TA GE'"O'H ~RIT'~G E,'ART~ CCCXX~VII. :ne 'folt entre-vifs au eh faderniere volonti: ,;Nam POlllt etre reglez fuivant l'etat ,oules biens eroiem : & ft jus iIlud fuccedendi anteJucceJf!onem dev~IHtam .lors de~'avan<:enient" m~is [uivaht leur CCillditioli' au , norsJit in,ej[e, nee Jit.jus formaturn ~attl'm~n ,cum non '" t:ms ,o.ulafucceffio~ et~1t ec~ue,pai.'ceque la qualite fit .ben~fteium' patriS ;fed legis. non poteft ~ patre a~- dher1t1~r necommenC;Olt qu a prendre [oil etre ~' ,&' Jerri ~ ',transfer.rj:" 4iminui "vel aliter difponerem' ,les ,droltS fueeeffifs ne d,eve~oient incommutables pr£!u4i'cium ,primogeni~i:, Jivf ,inter ~ivos; Jive :in qu~ de e~ te~~;.. ~a: MaurrYro~r les ,irith:nez repon­,ultIma voluntate., #olm .. de feu4.§·;13,. ,gl. 3·n·7,~olt, qu en eonfequence de lavaneementde fueeef-

,& [eque1Jt. Loiiet, l. E.,n. 7' ,'., : ,;:','" (,.lionquileur av,oit ~te~ait parleur~pere, il~ehetoient Cas ou Ie fils " Ne~audrqit-il point dire,'autrem~m;,.li )e;,pere :deven~s ~ropnetalres11leQ,Il1,~liltables,&c,haeun'd~s

, l'eut IenonCer a achetOlt un fieffous la promeffe [olemnelledeJollJ~eres eto~t.li, abfolumel~t maltre de/on partage,qli'll : 1011 droit d'aine[-fils alne ,de Ie partage't; egalement avec fes frere,S",)' ·ell POUVOlt dIfpo[~r avec toute liberte; de, forte que fe'c~r ee bie~lll'~pa,r:cenant P9~~t~a"i pe~~ ;r~n ll~,p~~tra~n~ aia1i~con.r?mm~ foiidroi~d'oftion '&;pris un

dire que 1 ame a,lt reno~lc~ a ulljdroltqul 'tUI:<;to~t pre~Iput, ll~e P?UVOlt plusvaner 111rel1bnc~r a fo~ aquis., & }1' etan,t achetequ~. fur, cett~ a{futal}¢,e,,:cll ',ehOlx pou,r rel~t~er ell,pa~tagea;vec fes puinez : Cet..,. ne [eroit pas '[a.l[onn~ble qu 11 frofi,' rat.de fa,~ra-~getecaufe alant ete apOlnte~ a\.l. Conf:il" par ,Arrefr all ' & de (a: }uauvalfe fOl';, ces {or~es :~e: ~o~ml.ts ~l.un ~aport ~e MonGeur de BrtMn ~ l'ame fut re~u a de~ pere avec [on fils iledolvent pOlnt!,etre reprouv~z,· :mander4eno~veauxpartages. ' , _ ,pourvu qu'il foit ~ajeur , : &:que fa ~olonte:~itet~ '!,.:--Depliis Ja' me me chofe. a ete jugee fi folemnelle­entierement libre': It y a, ae Ja .diferellce,entre)a ,ment,qu'ihl~y a plus lieu d' en dou~er • Nicolas Hue renonciationa un ,bien ',aquis :&r.PQifede ,parJe,p.e" :Ecuier; fieur de ~refney~ 's'etailt marie en 'i61.9. & ' re , &la renonciatiOll ~ Ull, bienqrie Ie pere lie vel~t ,cr,aigpalltdetqmb~F en quelque facheufeafaire qui

, aquerir qu' a cette cohdition j au pr,ernier cas Ie I pe:-cauf~t I~ perte"de [on bien, H fit, un avancenlent de 're ne peut changer l' ~rdr~ ctablipar; ·la loir'mais -fu'ceefIioid, tous res enfans nez & a nairreenJ' annee au dernier, Ie 6Is,~'eft:point ~ep,ut~bl~~er [on d~oit ' ,163f. I~'eti.tJ~~!if enfan~ dep~i.s cecontrat, quatre

, d' alnelTe , lorfqu 11 renonce a senprevalOlr: fur ,UIl ,garc;ons &,Cll1q fill~s ; 1 une d leelles mourut avant , bien que fOil pere n' auroit pas aquis ,'5'il ,ne l' av.oit ,Ie pet:e , it en !llaria une autre, & ilell mit unetroi­,confenti de la [orte.':~ Il:eft vrai queregulieremel)t.lieme en Religion. Apres fon deces res fils fir~nt mau­Ie terns· de la mort 'au' pere'regle.la:ioi duparta;.. :vais menage j &: de Malherbe aiaht fait failirreelle­ge; 'mai:cela ne :red?i~' ~l1tend[e:que, quan1\~e.s~ent leurs heritages " leVilili,ll qui avoit epouCe en fans 11 y ont pOInt deroge par desiacbons .legltl", 'l'une des [reurs;; & une autre [reur vellve d'un nom~ meso ,C~s pa6l:ions neanmoins feroient dific;ilement ,me Doiiefnel ~ demanderent leurs legitimes jJors

, aprouvees, ,dautant qu' outre 'qu' on:; prefume qu'it . de fa liquid~tiofl d~icelles, Ie lieur de Malherbe fou~ ya toujours quelque forte de COl1ttfime de la part tint que l'avanceluent de fucceffion aiant ete fait de l'alne , etant ·une,maxime que . leis . fucceffi~n~ Jeaux ellfans, nez' & anaitre " & les fceurs eral1t doivent partager ell' l' etat qu'dles, fe ,trouvent, aua\l notnbre de cinq, les deux [ceurs qui demandoient tems· du deces j ces ,pacbolJs anticipee~ qui c~angentleur nlariage, ne pouvoient avoir (lu,e chacune un 'rordre des pa.rtages ettbli par la loi., ne' (ont point , cinquieme du tiers qui apartient aux filles poui: leur

"

val abIes ,nam paWs p rivato rum juri publico deroga- mariage'avcllam ~ parce que 1a [a:ur 1110rte & la fille rinon pofJit; & comme la chofe' eft douteu[e ,les m,ire en Religion avant Ie, deces du pere, faifoien, t ,Si la fa:ur mor.;

.-r. £ Ii fi te & la fille miCe' peres ne doivent faire aUCUl1S aCl:es qui puinent aire part au pro ~ des reres, comme erans devenus leurs' en Religion avant

,Si Ie fils peut l'elldre ,ou ceder

, fon droit d'ail1e[~ fe dural1t la vie de ion pc rc /

na'itre des conteftations entre leursenfans: . "', heritiers, parce que 1a legitime defdites fceurs'leur Ie decc~ du pere. , Mais bien que Ie fils ne puiITe renOllcer ~ fon droit , ,etoit aquife en' 'vertu de l',a vancemem. Le lIeur de font part au pro­d'aillelfe duran~ la vie ,de ,[on pere, n'a-t'il pas an Malherbe l'aiallt fait juger de la forte; fur I'apel du..: fit des freres l

moins lepouvoir de Ie v,endre oude le ceder,pourvu dit.lieut Ie. Vilain & de .1adite Hue v,euve dud it que ce foitdu con[entement de fon pere.? DIl ~ou- DoUefnel; la cal.lfeaiant ete plaidee en une Audien-lin :l fait difl:inC\:ion entre ie ti~re & Ie ~rolt de, pnm.o- ce d' aprcfdlnc ,par '~rea~d pour Ie V ilain, & par geniture, & les Hers de la pnmogellltUfC , mter JUs Berteaume pour ledlt Geur de Malherbe, il y eue ipfum primogenitimf in fe > quoad titHl~m & honores Arrefr, par lequel la Sentence fut, confirmee. primogenituy£,& effettus pri11'Jog~nitur£,& i,l e~ime Cet Arrefr aiam,ete trouve mauvais , 1'01; cacha d'y qu(! Ie droit & l'honneur dela primoge111ture ne remedier; & parce que de Lefpilley Avocat de Ia­pouvoit apirtenir qu'a eelui qui poffede naturelle~ dite veuv'e Dolieulel ,n'avoit poine ete elltendu, il ' ment.ce titre &cette qualite, its lle peuvent ecre ce-.demanda a etre rec;ura plaider [a caufe ; par un fe­dez; mais qU,ant ,aux efets du droit d' aincffe , com- cond Arreft il fur die que de Lefpiney, viendroit COI1-

me Ie droit de prendre un fief par preciput, que l' a!- dur,e [onapel j '& a l' egard de la parde de Greard, rie en peut difpofer j mais il me fell1b1e que, fa~s dI[.. il fu,t ordonne 'qu:'elle fe pourvoiroit par' Requc'te tinCl:iol1 ~ ces ceffions'lle peuyent valoir pour ie,S me-:- C.ivile) & peiur',lui donner les moiens de l',obtenir, mesraif~l;lsq?e ~es re~onciatieil1s ?l1~e~e reprouve~~; on ,l~i ajug~a cin'I, cens livres ~e pr~viGon ;, & ce car au heu d eXIger, une rel10nClatlOn, on pourolt qu atallt fait" qUOI que les mOlellS d ouverture fu[_', aifementdcpoiiiller un aine de fOIl droit d'ai~effe feritfortfoibles ,neanmoins comme les Juges--me~ par lemoiend'~n,e ceffion., ,.'" " . " ,1\ ,~es qui a~oiei1t eted'avis d; l'Ar~e~, avoient ~h~n~

L'avancementdc 11 eft {i mai . .,.alfe de donner atemte a,c~.dr01t d aI- 'ge de [entlment, la, Requere CIVIle fut entennee, fuccdflOn fait neffe durantla vie du pere ) que ni l~avancement de & il futditque les parties en viendroient :, Sui.' l',a­par un pm ~ res Jucceffion, ni Ie partage que les enfa'ns ell alil"()ien:t pel, 10rs du premier An'eft ; Berteaume pour fou ... e~:~~s e' ado~:cle fai~, .ne priveroient pas l~ alne de: choiGr un n~u~eat1 te~1i~ lejl1ge s'etoit fe~vi d,e deux ~oiens qui a voi~nl! fa;t ,g n'emp.echc preClp~t, ou de ne-lc;pre?dre P01l1t,G les,~hofesne fe fal~ Impreffiol1 rur 1 efpnt des Juges; Ie, pr~m,ler,

, point Ie droit de t,roUvolentpaS au meme etat au terns, de 1 echeal;lce de .' qu en vertu de I avancemellt tOllS les 'enfans etment l'ainc aprh la la fucceffion, &,que fa condition fUt4evef1,uemeil- ~everius pr9p~ieta~res des biens de leurpere, qui mort du peIe. le,ure ,qu'ellen'etoit lors, de.l'avancement de [uecef",. s'etoit entier~ment aepoiiill~ d" tout Ie droit qu'il y

.lion. Le Forefrier sr d'Ozev:il1eaian~ fait un av:an,ce- avoit j par Ie [econd, il montroit qu'ils en etoiel1tii ' m~nt de [ucceffiolla res enfans, l~alne choilit un fief abfolument les maltres, que chacun des en fans pbU~ par preciput;,mais unpu1neetantniortavantl~pe- ~o!~ ven?re.,'engag~r ,& hipot~quer fa part :d'ou Ie, lorfque 130 fuccefIi.on du pere fut ouverte, la111e 1l1l1feroltq~e l~ drOIt etant al}UlS aux fa!ur's Com me 'demat1da a procede,r a de 'nouvea~x partages; & l' a- aux freres ,'quo}, que regulierement les fa!ul's dcce-, faire aian~ et~ iort,ce ala Cour ,je[outenois pour lui 'dees ou mifes, en Religionavande deces" du pere, que ,tout ce qui s' croit fait,durant la vie d~ pe,r~ n'etoit ne faffent point part au profit des freres,- neanmoil1s 'que provi[o~re. ; ,que les dIoits fucceffifsne4evoient il n'en ecoit:pas de P1cme ell cette rencQlltre, par~,

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·DE. 1'1\ R'TAO'EJ.trH E:R,r'T:AGE', ART~,CCC*xxvir. •. , .. 5'IJ. que 'les, freurs ~t6fel1t devehu-es prbprie,tair.es de le~r~; rtderee ; pa:t la: feul~ conl patait~ti aux {reres pu~neif . parts, & par cOl1fequentleurs frere~"l fuccedoient 11laispar raport ~a tehii qui fe.t~btive Ie phis . age .­feuls , a l' exduG6n de leurs al1trcs fcei'ti-s ~ & 4ul aitlli; ailtertls' du deces 4u pere; J1eariniciins Brodeau fitL', , it a voit cte bien: jtl&e ~ ¢t1 ardol1tlant' que les parcs J\1.r LoUet, I. E; n. 7' Cite lin An'ell: dli Parlcment,', de la [reurdecedeeo8i de celie qui s'etoittaite Reli- de Paris ,par lequel il a etc juge que Ie droifd'al .... gieufe , cederoient au benefice des (re.rcs·,ou de leurs' , ne!fe n'acro'l.t point ~ tous les freres" non actrefc;t: creantiers. GJeard repohdoit, que ra\la'hc~friept rt'e.. flnguli,t. contre)a' djfpoG,tiol1 de fa loi Ulliq~e t,

toit qu'une [age prevoiance d'on per~) 1>6uiafIiuer c. lJHahd~ non pet: part.' fi de plulieurs heritlers~ a fes enfaqs la proyriete de foq bieh' t~~is queTor.. quelques-uns aba:ndonnent b futceffioll,' leurpor-.

t'ordre de [uc- dre de fucceder ne fe regloit poirtt'pat Ie tCIl1s'de. tion'acro!e aU)t ,autres qUi ,l'oilt prife, ji plures ex ',cd:r'nc '[c regle. rav,ance'merit ~ mais au ~etn's du deets' du. pere ; que . ~~re4ibHJ quidit~ omiflrltnt h£reditatem • reliquiJ Foint par Ie (ems ces donations l1'ctoientqu~un avanceibel~t,d'hoirie; , 'quj'A4i.erint ac~tcfc!t ,iI/oram p~rtio.Pour cohcilier, :lll:a;~lltc::ed~ , &conil1ie tous avancemens font fujds'~',tapott"~' les opihions cont~aire~ 011 fait eetce diftillcHon , que decesdupere, que Ie titpare ne peut ~tredemande qt1~api:es Ie de; qu~nd l'a1ne .rehOhee pour fe teriir <lux dOllS. qui

d:s dupere; il ctoie fans dopte'que l~ollne pouvoit, lu( ont etefaits ~at (es pere dtimere, pour n~e ... , juger ,{i,l'avancement ctoit excefiif & flijet'a r~port, tte pas oblige de Ies,raporter, Ie premier pUlne ne, que par Ie 110rnbre d'enfans qui fe trou~oiel1t lors de fuc(:~de poillt au droit· de prith6geni~ure, parce la [ucceffion ouverce i que s'il ecoit aut~ernent , &.' que l'iI,1ne ell: prefl1me l'avoir eu par Ie rtloien des qu'il ne faillt pas conGderer Ie nOlllbre, d'enfans an avantages qui lui <?nt ete faits; &Brodeau ail lieu tem~ ql~e,la ftlC~e~on du pe~e d?i,t~tre patta~ee; il, preal~gue' ,e~ime que du Mo~lin 'vouloit re~re~n~ fermt alfe de ~ecrUlre cecte ,egahte q~e la' Coutume dre fon 0pID.lOn en ce Cas =, malS li la rehOIlCIatiOll deGre ecre:gardee G exaCl:einel1t emreles enfans. ,\ eft fin'lple& gratllite , .& que l'a1ne's'<1bll:felllle .. S'il n'y avoitpar exemple que trois fiefs' ell une. fan's' aucun profit ,Ie. premier pUlli'e' [uccede au'

fucceffion) dont Ie pere ,Eeroit avancen'lent a fes·enM' droit de' primogeniture., ..'. "

fans,il pouroit arriver que les trois ~lnez prelidroiel1t ' Pour decider cecte . queCl:ibl1' feloll hOS iriaximes~ c{lacun'un preciput ; G Ie fe'cond & Ie troiGem~fre- . Iorfque l'aine neveut pas ~tre hedtiet ~ & qU'il s'ab-" re venoieht it deceder , Ie frere a1ile auroit les deux' mem, de la [ucceffion, Ie fecorid Frere entre en fa ;fiefs fans en fai«~ aucune'p~rt auquab:ieme ,qui' p1ace'; carn'y,aictl1t plus per[ohhe qui Ie ptecede, par ce moien n'auroit rien, en, la fucceffion de fOil' ildevient fans aoilte Ie premier & Ie plus ancien, & pere lorfqu' elle arriveroit; & par cette voie il [eroit celui qui rehbl1cen' a pIttS Ie titre & Ie rang d' a~ne , '_

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. fort aife oe faire des ;lVantages indi'reCl:s ; &. d'elu- peni,,! 1'e &4feaH caret" carere l:lebet &.nomi'ne t <let: la difpoGcion de la: c:outUme touchant I'egali~' cela ne,re~oit point'de dificulce enconfequence de, te qu' eJle veut etr~ ga,rMe entre !es enfalls'; , nlais' l'art.CCC,XXXIX: qlli permet fucceffivemerit aux:' Dans kcas '(lUI;}

<iue certe ,qu:£l:ion" ne p~uvoit 'plusecre, problema- "freJ,'es ~e pren~~e des ~ets s'il y. ell a dans !a (ucceffion; ~C~{od:l~safae~I~: tlg11e apres I Arrell: de~ fieurs Ie Fore£l:le~, par Ie- car pUlfque 1 ami: n a pas leul ce drOlt de prendre ccflion, J-c fecont! quel"nonobftam que les freres eu!fent ,fait ,leurs pa:r~: ' preciput, & que Ie. fecond & Ie croiGeme Frere peu"; & Ie u'oiJi&me rages, & que l'aln~ et1t choili uti fief paL' 'pieciput, vent camrile luichoilirun·fiefIorfqu'il y en a dans frere peuvclIc neanmoins voiant qu'au terns du deces de foil pere fa fucceffiol1,. its ne peuvent etre' privet de ce dt:o~t chol1ir chacun

, I' ' , . . - , ' , un fief comrne it ne lui ecoit plus avantagem( de prendre Un preci"- par la rell0nciation de l'all1e ,ce q,ui montre C-tue ce P'allJ'c, 'qui llC Je.'$

Si I'aine renon"; pnt il fon droit d'alnelfe apres Ja mort de {on puc, {on droit palfe au fecond fils?

put ,a caufe qu'il nyavoit plus ~n G grand nombre dr9it, de.choiGt un fief par prcciput n'eft pi',:; un pd:' PCI1t privcrde 'ct

delferes ~ ~1 flit re,~ a ~artager ~a [ucce~ol1 d~f~11 vikge. perfOl1!1~l'qui fait uniquement atachC a l~ droit par J:a fe-e

pel:e ell I etat qu elle fe trouvol~ lors de" [on d<:c.esi, per(onne de J alll'e; la Cot'1tume. Ie commul1ique'a lloncialion,

-L: Av?ca~du peLl~ d~_ ¥?lher~eai~nt'vll que la: qu~. t~US les freres ~ lo~(que la f~cc~ffioh ell: COll1p'Ofe,e'd~ frlon etOlt preJugeepar I entertnemertt.de la Reque:-- bIens. pxopres a falre ce c1~01:K. .' te civile, il ne voufut poiilt'defendre 10rs dela der'::" Si ad con'tt~tire'I'a1ne fe dedare heril:ier 'mals ne' niere plaidoirie ,de forte"qllepa:~~~rendtt' II: M,ar~ "v~Ut. point choiGr',de pd:ciput, Ie 'te,colld Frere l1'cfr 1681. la Sentence fut calIee ; &en reformant·, -1011 pas exc1us de prendre U1;1 fief q,uahd il y eil a deux; ordol1lla qtle le[dites [d!urs autoienc leurs l~gitimes; n1aisen ee cas oli pel:tt diil:ralre up nef tel que l' a1-: & quedanslaliquidation ql1;i en feroitfaite" l'oil ile voudrachoiGr p'Jur Ie teinettre en :par'cage ': que 11''1 comprendroit point la fa:tir d&edee~ ni Ii [reut: . ,s'il n'y avoit qti'll;O fief, qtland l'atne S'abfl:iel?droi't mife en Religionav~n,t la mort du pere.: ': .', de Ie choiGr"liar ptecipLit, Ie feco'nd -frere ne 1~ , ,~pre~ la ,mort, du pere ,l',alne P,~uc renonce['~u pouroit ,pr~~,d[e~ inais ilfet?it: ~~is, ~n. p~rtageavef drOit qUl lUl ell: ecM & aqUls ;malS en ce cas de 1es auttes blens'carla Couni.me n oblIge pas ne­rellonciation, on a dema!~de'.1i:ce droit'd'all1e!fe. :celf<J.ir~~nellt Pa~~e a ?rehd~e iii: pt'eeigut" el~e lai!1~? pa(fe au fecond ~ls ~ ou s 11 acroft aux autre,s fre. ce C~IOIX ell fa IIbette, comme d parolt par ce .mot , res ~ PaI)'article 310, d~ la Coutume de l~arlS, ~ (p(eut;)"ce (J.ll~\.efl: d'Ull~' pIire liberee· Jl'aporre ',pas. parl'a~tlcle 359' de la C?utumed'Orleans-, Ie droIt, '6en~ceffite, qil,od eftmer.t !JlcultilW niin imporraf & part de [' c~fant qUI s' abfti~nt &, r,enonce a III. 'ntr:eJJitate1f1. ~'Si d~llc il rep'0llc~' au ,~rivilege ,qni lui fucceffion de fe,s rre & f!Jere • ~mnt au~ ~au~~s eft donne par,la 101, &: qu tl conre~,te que ~e ~ef el~~ enfanr & hcrttters ~ fans, aU,cune prerogatlVe:d A~~ ,tr~ ell partage, Ie (~cond ~re~~ he peut reprevalO1~ . ncJfe de la part qUI acrott : Du Mou!m fur I~Tl"- Ae Par~.CCCXXXIX • .riialS 5 it y,en a deux, it ,peue tre des Fiefs, art. 13. gl. I; n. 2.7- & [uivan$, ell: de obliger fell freres d' eli retehir ilhp6dr lui laiffer Ie . ce fentiment, que t9us,les en fans y:fuccedent ega.:. tho!" ,del'atitre. ' . .' , lenl,ent; & que lepere. etant; mOrt, Tallie peut . Pour l'etlairci!fe'!'hent de t,es dltlettltez il fadt fain! renoncer a fon cJroit d'alnel1'e ; mais il dit que ce terce refle,don, quebntentic>l1 ptihdpale de la Cou~ droit 'ne pa!fc pas alors auJecond, fils; 'mais,'qu'il tuine li'a pas'ete :de dO~her indifpenfabletnent iIi{ s'e,~eil1t"entiererl1ent ,&,qu'il ~d0I1ne'lie~. ~u"~roit' pr~~lput a; l;alne, ~ xhais d'ernpec'i~r' la di?i~o~l des c,ommul1, ffJo~tuopatre renuntJ,are poteft JurI prtmo- fiefs;. ce 'ltll paroh par l' art. CCC~XXIX. ptl eUe, genitur£ ., . ~n autem tunc tranJiret JRS primogtnitu- communi,que ,ce di;6it (ie: precipuc 1\' to us tes. freres , , 1'£, Ad fecundogcnitum? Dico9uod non ,fed deficit locfqu'il fe trouve affei de. fiefs el11a fitcceffiol:t,. ce' ~mnino, & eft locus juri communi" La taifon eft -qui rt'a d'autre llfbtif que la [ubG£l:ate & la cohfcrva..;;. que Ia prerogative d'alne!fe' eft 'atachee' a'ia petfOl,;" tlOtl d~sfiefs en leur iJlI~eirite: Illlle!l: donc pas veri~:

~. ~.'

lle de l'alrie qui fe CrDUVe Ie pl~s age &Jeph:i5 ha-' tabI~ q).le leJeul choiic de/aloe d()nhe buvertilre all' bile it fl1~ceder lots de Ia fucceffion echt1c, &. c'e .. ' choix de~ autre's fteres ,- ce droit leur apiirtieiit par la..

'" ·lui qui Ie fu~tne [epeut, dVe, I:Aa~~'e '~' ,lorfqu'un a~~:' difpoGtion de la ldi ~outes les . f(jis ~11~il y a p~ulieltrs ~re Ie precede; la quabte d aln~ 11 etallt pas con,' fiefs enla .w.cceffiO'h i' tela ell: netteh1ent deGlde par

T orne I.' l t t i j

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. L'3in{: pcm vell~ dec & dOliner Con drQit d'aindfe,

'5('6 4 ,p.~ PARrT A ~E 'D'l;{ERI'1;':Aq~~ A~,! .. C,¢qXXXVll. .. , ces paroles de'l'art. CCCXL. apres ·le choix"f{lit du . ~ol1cubinage , ,~qui fQndegitin'lez pa~ Ie inadag~

Jiej(Ju fiefs-nobles' par.(a;nl ou,par lelaln,tx. a droit (ubfeque~t', aUra Ie, droit' d'aln:ife .au prejudice de , de prlcipNt: ca"r c.;ettedisjonCl:i:ve ( ou) marqu7 claire.. l' alne~e c~,~x. qui font nez ?uraritl~ lllariage,ne peut ment l}Ue les alllez peuvenqie l~urchef chollir fuc~ recevolr de dl,ficulte poud afir'matlve ~ parc,e que Ia ceffiv~ment des fiefs, &qu~ pour avoir d'roi~de Ie Iegitima~ion ,qui fe fait par Ie mariage fubfCquem, faire ill~' eft pas neceffaire que l'alne ait choili aupa- produ~t au pen! ,une rdhtutlo!1 entifire; &. elle a un x'avant, autrement Oil fe feroit fervi de 'la conj?nctl-. Het ~etroachf ~u jour de Ia naHfance des enfans legi-ve{&, ) ~ I'ol! a~roit die~pr~slec~oi~fa~tpa~l'a;... tim'ez, ,& c'efrpourquoi .l'alned~s enfans,tegitimez ' n~ &. par les pUlne~ • ce qQl n etallt pas, II faut t~-. font preferez aux. enfans nez depul~ Ie manage. '.

cubinage, & les autres dans Ie matiage ',' I'alne des premiers de':' puis legitilbez, a Ie: droit d'alllc1rc 1

#ir qu.e l~~, aut res frerAes peuvenrc~~ir.i. de~s ~ef~ ~'~l'y ~a' re(ol~tioll de lao tr~ili~n~e .q~eftion.n'eft pas d~-~n a, quolque leurallle ne l'alt P011lt voulufatre. ~ ficile, favolr.que Ie filsaine d un cOllcubuiage, malS Si Ie lils Il~ dans

~ .. N~li [~~leP1eri~ r ;a.lne petit renoncer ,a{on4~?ii: d~.' ' legitime; par' ~I~ m~~iage fu~fequent'- ne ,pe?t ctre, Ie concubinage, & pnmogemture, 11 peutauffi Ie yendre & Ie 4ol~l}er, ~xd~s 4 un d;Qlt d a1l1effe par un fils forn d UJ.1 fe-. J(:gitjme par un mai:~ pour donn;er efe~ a la ve'nt~& a l~ d~nad~n.;rOll . emid ~a,riage eontra~~ apres ~a 'lepi~ima~i~ll ; car;~:~:)~ed~~~tC~;-ai.: chOlx & fOll Optlol1 dOl vent preceder, & 1.1 eft ne~e[- tout Ie defaut de fa nalifance alam ee,e punfie par Ie n~{[e fut l'alne du fai~e qu'il ~it dCcla,re fOll~inte~tio~i} ilne [ufi~ pas ~ll. ~ariage [ubfe,q~~n,t" h & fe trotlvant en' ulle,pleil1e fc:cond matiagc i ce.tee Provl1lceque Ie drOit faIt aq~s tk la fucceffiOI~ , po(f~~lon du drOit, d al!leffe au tems du. manage -&

Conditions r.c· echUe·, car ce privilege ~eft p~i:f01111el & 'atacMala· de la nai(fanee dece'fecond fils, ,ilne peutetre 4e ... ~~i~~r.!t~~nvd:te . per[o~ne, ,Ie pr~ciput ,ne lui ~tallt ~quis qu'~~y~rtu poifede " ce/econ(f fils n'aiant plus den ~ lui repro-droit d'aincffe. de fOil C~Olx & de L;t de~laratloll : Il eft vral'que du cher,. fUlvant la, Nov.~lle 89",chap. 8~ fem~l eos ejfi-:-

Jl40ulin eftillle que li Ie co'ntrat deceffio11 po~r~:>~t ~et:'" 'tcnres legitirpos, damus habere.etiam fucceJliones ii/III, .

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. t¢ chiufe, ,que l'ainl.'iJendfon dro#de prlciplit lI~ec qu~s,.baben.t,;f qUi ab ir,itio leg~timi.·. . poitvoirde,choijir-, & (pie d(s-it-prefe.nt illlC'CeptetoHt , :Mais les fen~imens-fo11t tort p~rtagez fur laqua-& tel choix qui fera fait par l' achetcur~ en Ce c,as cet., trieme ql1eftio.n,CavoidiJe batard "ne avant tOllt m~ Si Un bacard 06 teo ceilion eft bOlllle,-non pase11 vertu du choix fajt.pai:. riage ~ ~egitime depuis p~r u11,lecoJld mariage ,. a Ie ilyant ~~~ ~~- (: l' ac.heteur, parce qu'(~l fe';llb.1e qu'il ~'e.n a f~i~ a~cun,., d,roit!i'al!leLfe F~r ceux.qui fon,t .nez d'un premier ma~. ~~a;u~~ par ~l~lfe':' malS ~n :vertu du Ch01X fait allparavant par lalJl~, non, nage? Lon dlt a fa faveur que quand les ~outumes. c;on~ m~riage,a Ie virtute eleWonis fa{1~ pere.inpt,otem, '1u,ianf4/~fvide.. padent dufils.a~n6, ,elle~. parient tot1jours ~e eclur d,r~lt d'a.l~c!re fur t~r pe~ eum f~aa ,fed ~irtllie 'ele9fionis ,du4,~m f4rr~' qu~ eft Ie premie~ p~r ~a naifffnc~, & ne difl:i~lguellt, ~~~e r1 UI i:rft mn: pe?rlm.~ge~m~m;M~"~~ d~fel!d.§:l~.gl. I~.,n. S. ma~s pOInt e11t;~, ceux qUI nal.Lfe,nt~eg~tl1~1eS ; que tous Ies riagl i nt ~, quo~ qu 11 tlel111e quune pr~~~r~t~on: p.ourl~oced~r en:~ns ,n alall~ a~c~l1 drol,t. a?,xbiens de leur pere .. a~x partagesfufife pour pouvolropter Ie fie ,llferq1t., lJu apres,fa mort~ Ion dOlt ):eputer pour a~ne celut,' necelfa,irea'mon avis,qu' elleflkexpreLfe pour eet efe.t. q~i l'e(Hfetl:ive,lllem par.la naiffance, Ia I~gitima-i' . , .,Il ~ft doncc~rt,aill parmi no~s, que, la declara~io~' t~9,n lui aiallt aqui~ la qu~lite d'e~fallt legie,ime i.~ . d option e~ reqUlfepour donner ~fet a Ia ceili(>1l qu~ l:alantrell~ucapable d~ fucc~derj line ,peut etre pn~; e.q feroit faite, autremellt elle devielidroitillutile fi Ie. ye 4e~ droits de primogeniture ., & l'()11.ne peut ~m...; ~:,dantetqit pr~v,e~iu. deh ~or.~ :'laraiFo.lleft;qu'il }'eche.r qU'elle n'ait (0116f71: reeroaCl:if, aiant pour. n eft pas 4e ce preclput 'comme de celOl·de la Got'i-.. (all fondement ~a prefomptloll naturel,lede Ia volon",: . tume de Caux, la Coutume ne Ie . lui' don,\Je 'p~s abo: , te du peFe qu'il a fait affez colillo1tr~ parfon fecolld;. folument, 'elk~ lui.donll~ 'pouvoir de ie'pf'encl,re ;~fe .. ma,riage~q~'il p'ac,omracte que' pour aqui.ter fa,eon- . forte qu'il ne ~ui eft aquis qu' ap~es:'a:v'oir ded~r~ fOIl fcience ~ les. pr,omea:es qd.'~l avoit faites a~elle qu'il

'. intention & ~on[omme (on droit d~ppii6n ; il futain'l .: a vqi,t a~ufe~; nequ~enim veriflmile eft eum qUi poftell 1i jug~ e~l la G'rand'Cha~bre, a\.l';ia'po'rt de Mi:4e. 'tiel donation.em.veNotem Co n[crip[e rit.ab in;rip talem. Btthencourt, Ie 1I de J uillet.I~~+.,·, ...' "JleFJio.nem.. ci~,'a mulieremnon ~abHijfe '1"4 'eam digf'J4 , , . La Cbutullle. a,tribuant 'expraI1:ni'e~t aJ'~111e Ie eJfe uxorisnominefa.ciebar;l.c"I'fJtluiqo.C;denat;lib •. . droit de primogeniture, on a fort)1e ~esqlid\:i()Jl~', G L' on dit au ~ontraire, q'lLe les enfans lCgiti1~e~ pat . ce1ui.qui fe trouve al11e. par Ia llai~ance 40it tol1jours unm,adage flibfequent cc.':lebre apres un premier 111a ...

~voii ce~cepr€rogative'; par. exel1,lph,·~ cel.ui q\1i aetl! i-i:;g~ qui. a eel: i11term~diaire , ne pellvem optenir 1(: 'legitime par 11111ila,ri~ge filbfequent.peut avoil:c~tte, d~oit d'alneffe contre les

icllfans du premier maria­

.p~eF?~a~i,ve, ~di Ie droi~td:alneire a'li~u~11~r~ lesen~ ge. parce que (,ette le~itimatioll y~ pel~t 8ter au,X: fans legltlmez.? Sur qUOl 1 on peut tralter ces quatre ~l~fansdu ,pre~'ller manage; ~e drOit qUI Ieuretoll:

5i Ie legitimequ,e(liol1S : laprem,iere, fi}e ~e$itiml:p;.u ~ttr~S (Ju, aquis, L~s ~n.fal1~ du pr~mie,r mariage.f~~t nez dan!) pa r Letcres du 'l)r1l1cc, peut obten. lr Ie drOit d aUle.lfe lor~qu IIX ad. es ~a.,-:honne fO.l, & dans 1 efiperanc.e. de In, ulr quelque: .. Prince a Ie droit " ' r d'aloelI'e, 10rC. enfans nez depuis fa legiti~ation;la: feC011d;!, 1 ~n.tr~ jour~ de. toute~ 'les ,preroga~~ves que leurnailral1c~' '-]u'iI y a des en- . desenfans nez. de' memes p;.rens , mais. dOllt les l1l1S kur donnoit dans les biens de le':l[ pere t &. ils 11' 1r f!lns nez depuis la font hez dans Ie cOl1c.llbi~lage) leSt au.tres da:nsie rrii.voient rien a (:~aindre ;-. puifque leu~ peren~.avoi[ ~l"" lcgitimati()n? " riage ,l'alne des premiers qui' ont ete dep~is Ugiti':' IPai~ etemarie; e'ell: atft:z.d'aval1~a:ge.a U1! fils neaans

mez doi_t avoir Ie dro;t d'~lne{fe; la troilieme,(t 1~ fils ~e conct.ibinage~. que p'efac.erla tadte deIa naHTance,; . rie dans Ie concubillage, & legitime par.apres pa~ un Ip~is.il en dolt .demeurer la, fans pouvoir donner un

. jriari(lge fubfeq~~nt,peut pret~n.dre ce droit d'a~ne{fe . :efet,re~roactif a fa legitilpatioll.M.e .Charles duMoq­(url'a.lne du fecon:d.mariage ;.1a quatrieme,fi u!lp~r~ lil~, rurl'art~ 8~ 'de la Cot1tume de Paris ,gf. I. n~ H." aiant eu un fils d'uneconcubille,&depuis ~iantepou:.. & Cuivans,a for~ement: foute1l\l cetteopinioll; &. fe une'autre femme, dont ira ell un fils~' &. aprcs l~, .. c'eftauffi la plus commune._:. ,'. . J.nort de c(m.e femme aiant r.epris fa concubine " Ie ,. On a meme revoque en douce,fi cenepre,rogativ", fils l~e dans l~ cOl1cu;binage ~ leg~timeparce~~rri~e~. 11'etoit pas ~t~cpe.~ a; la perf?one ~e l'a1ne ,en for~e manage, dOlt a vOlr.le drOIt 4' amelfe· au preJudlE:e q~e Ie fil~ de ,1 ~un~ ne pO~Vqlt fucceder au, fief au pre,. dufils forti d u premier mariage.? . ". . '.' .. ' judice de fon ollele ? La ~outumenes' ell eft poine

. La premiere quefrion'. CIl: fans ·dificulte.; <;<lr ~al1~ expliqu~e ell eet endroit, parc~. qU'elle l'avait fail! qu'il y a des enfans Iegiehnes ;. ,les ellfan9legitimeZ fur rart~CCXX~VIII..Ol\elle a decide que Ie fils de par ~emes dH Prince ~ ?i~nl~in d' ~~oir un droi~.~' at"', l' ~lne a.les mel:ne~ a val1t~qes que fO~l 'p~re a~roie ~us .. neffe " ne p~uvent fucceder 111 a YOirpart ;nla. ~u.~~ef'7: " N o.s . D~Cl:eu~~ ~llt traltc.ceete, queftloll., a. qUI 4e, [~~~~~~i~~:'i~~~ fion , a .m0111S que.les Let~res n' aient ete er~t,ennees. d~l1~ ~nfans,l1.ez gemeallx~ eodem part!l. fans· pouvolr, £o. e ' diU ~onfell~~in.el1t:de~ cnfan,s legitimes~;. ... "~'~': di[c~r.~~~,l~quel :cft/o.rti}~ pre~lier) 0~1 d9it.donn~r e:~:':~SI~tu~c:ta~l~

Si ('ntre enfans . La d~uxleme que1hoq,qul eft d~ (av01r {i qurelqu 1m. le.Armt d a~l1elfe. l M~ Cmer en a p.<l:rle d<,lns fOll Ll. pouvoi.r di[ccroer &lO.lt Ics uns [ant ~f~nt, e~ de~ e~fa~lsA d~ fa cOll<;ubi~~,'& d'a,lli:rc:;s,3:pres

j vre d~ .la· prim~g~niture,& d~ Mo~liq 4al~s fan ~om- ~.1eql1e.Ieft [oni l~

IlC~ cant Ie ',oll-h V~)lrepou[ee.Jl alllC cie<;eux q41 fOllt uez dW',u~~ Ie ~entale f"~ ~~ '.1t[~ M~ ~efs,~. Ij'.ll. I'm.a1S. Ce!i.: premier, ,'c .. '., , .,,''' .. " .... , .. , .... " ... -.- ,..... ''''','' I . \.

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DE PAR "'AG'E-;D~RERITA.G~E,.ART;·CCCXXXVl1. ' 5i " «llte~iOl~s te., deCid~nt. pldt6f p""t~,!~s drc\bn~ante.s ,~?~e~~{ort,etleura1ne OU res reprefehtans de r~pl)r,1; }'lartlcuheres 'du faIt que par I~ J'Ol.1)t. de dro1t t on tedesdemers du rachat :pour etre partage,t egale .. {loit avoir beaucoup,d'egard. a ladedatatiort des pe,- ftleiit~ " " _ -, • ' ' '. ~ , . res &, des meres, lorfqu'ilne par01t rien de tontraire~, . ~_:'Ori portroit dire-Ia II1~me chore potir les;rehtes ; lao & fans en'remettrela decil.on au fort, coinme veut fac:ulte du rai:hat perpettiel'n'y ell: pas mbins nece[ .... du' Moulin; il me fembleroit plus a. propos d~ lailfer Caire gu'e pour les ~ei:'res du' D6maihe, & m~me it ' Ies ch~fes dans l~' droit comnlun ~~ de 1es. faire pa1'l'p,~;~~~~~ bien: ~'ti:e q~e les c,aufes de l' alieha~i~n du tager egalement. " . _: .' , "',-; i - _ , , ' Domame ferOlent fi nDportantes que la condmOll du

tn folblell'e d'ef-: Le~ impel:fecl:iotls '&le5 tlefauts du corps ou de tier.: rachat l'erpetrtel il'y feroit point emploiee ~ mai,s une' prit ou la fureur, pdt, ne pdvent point'dudroit d~alnetfe ceux a qUi il. retite conll:~tuee he pel,1t janiais valbir fans cette fa.

. 11:i~t1~hdl;~it' a~a~tient p~rlordre d~ ,la nailfance~ '"Zazius, &,,~r' cult~ derathat pe~p'etuel; aihlilorfq~e Ie r~chat s~eh ~'aille'{fc:. Cm,er ~n~ ete de te len,tlilleht, que cela,ne,d?It pOIn~., fe~bIt,toUs les, hermers aux meubles, d u~ defunt 1'.0u;"

aVOlr heu, pourles Rotaumes & lesPrInclpaut~s 011 . rOlenty prendre part ~ & nean1li01l1S cell: ul1.ulage l'ihcereq: de l'Etat & du·Gouvernemeni: defirent que, Jlotoire & general, que les de~iers proyenans dUra:l Ie plus C;l pable foit prefere : Du Moulin au contraite i chatd'une rente confrituee, aparticnnenta, eel ui qhi ef4me que d;lns les Roiaurnes ~a 1'0n (uccede par Ie ~:aeue en fon pattage. Cette neceffi[e donc duo rachat droitdu fang; Ia fo~bleIfe d'efpdt rl'efr poi1-it U!1 e~- h'ell: poiht confiderablea regard des partages , lorf", pechem~nt a la fuc,celJion pt1ai$ tous les Dofreurs qu' elIe, n'efr p~int executee die lailfe les chofes dans conviennent que l'irtibecilite oula fureur -[urvellue l'ordre commun, & ne' change poine la naturedu depUis q~eJa fuc~effi<.?n auroit, et6,. ?uve;te;... ~e pou.. bie~ lk. .. l~s loix,du pa~ta~e 1 ill~e retourne ~as ell fon

,ro1t fe,rVIr d~ 'pretexte, pour depoUlller r alne 'de .la anclenne caufe , ma1S on Ie tonfidere en l'etat pre-

ta rente cbnM ... tuee eil: ratheta­ble en tbUL terns.

prerogative dont )iferoit en polIeffion~' . " . .' fent ;~iJ1t regredir.tlrinantiquam cali/am; fed in ftiltu ~~1S rortes' de On pret:nd meineque ~ou~e~ (ortes de 6e£s~ep>11t pr£[efiticonjideratur; Me d' Argentre, a~ticl: ~,'.9:gl~ fiefs ne font fuf- . pas fufcepttbles de ce drOIt d a1l1e{fe & de prec1pur~ 6. n. 3. Etauffi dU,ran~ ce reins I~s Engagtfl:es Joutl1ent c~p,tjbles du droit· On propare pour ej(emple les terres nobles du Do.. de tous les droits honorifiques & profitabl7s, & illle d alllctI'e. maine du Roi qui foncepgagees. C· ell: une jurifpru- fe peut aIeguer rien de plus dCcifif que Ia difrin6l:ion

dence certaine ali Parlement de Paris,'. que file fief. que eet Auteurfciit, article 2.19. des Don, gl, 6. n. 4' tenupar Ie p-ere etoit du Domaine du: Roi, engage cartraitant cetteqttefrion {i les deniers proced~ms avec faculte derachat perpetuel, l'aine p~'ut y pren... d'un retraidignager fait depuis la mort du mari,fonc dre fon pteciput; mais que quand Ie rachat s'en fait; meubles otlirrimeubles, il ref out qu'ils font, immeu ... l~s deniers doiventetre raportez pour atreegalerile1lt bles; par cette nii[on qu~il' y a hiende ladifereoce partagez entre tell coheritiers, & on r~p'ute Ie prix du ehtre Ie' nec~1faire&le, contingent! le necelTaire 'eft rachat cbmme un pur & vrai metible; & que ce ne '-'t. qui contraint, Ie, contingent ell: ce qui peut arriver tont que fimplesdelliets ~~fq?els il ne,co~lill:e & he. &.' ne pas an. iver, hecei(arium eft quod,cogit. c/jnti~gi .. (eretlcontre aucune quahte 111 de fief 111 d'lImneuble, bIle ejt quod pllteft evenm & non eVentre: II en propo~ & quele pete n' a jamais ete feigneurincommutable [e un exemple en la vente faite fotis facult6 de rachiri

i'a~n~ ne pent dufief. Le rachat ~u Domaine etant perpetrtel il em.. Ie vendeur petit ufer de tette conditions1illui plale, . Avoi~ -de preci~ p~choit I'efet de l'aliel1ation, laqllelle etant revoquee mais durant Ie tems qu:il ne s' en fett point,l'neritage l'~~J~~;~ d~e£:~. par une ,caufe h necelfiire & depertdant~ de la ilat~re demeure a l' aque.:eur & patte ~ fes heriti:rs, ~ alors ~aine du Roi de Ia chofe fneme, & non de la Vblc)l1ce de,S pames;: on ne peut pas dire qne Je pn~ de Ia vel:1CefOlt dal,ls {uivant les Arre~s il ttoit vrai de elire qu1il n'y -avoit ell autuhe Vente.' les biens du dcfullt,jit in bonis dcfunW : de forte qu'iL tit! ~arIcment de puifqu' elle etoit refolue par une cotidirionnecetfaire, heJaut pas ton~de~er ~edtoit anterieur & cette fa .. Pam. "ulla fuerat veilditio qUd- rub ileceJfarifl conditione re- culte que 1'011 a de pouvoirretirer, quand 00 ne s'ell

flluta fumit; Loilet & Brodeau, I., D. n. ~o. Tron. ell: po~ntencore ~ide ; on doit feulement conliderer ~bn: ,& Ricard ~ article 1;. de Ie. Coutumede Paris. 1'.etat prefent des cho[es~lorfque 1'0'11 ufede la facult& Nousl1'en ufons poini:de m~me' ~tl cehe Province, & '. dl1 rachal~' & que I'on fait Ie retnb6urfelllent, carle cette jurifprude'nce me femblc pleine d'cmbaras & <:as arrivant de prefent montre en quel etatefr la tho­d'inconveniens. ' " , , fe; 'mais la, neceffite aiant fOil indutHoll d'ulle·caule

be Iii facultc de fachat'; & en 'Ql1el erat les hl:rltages y[ujetS Ie prell"

Cell: ,unemax,ime gener~lc,& tettairie que pour antecedentc ~ r~met la chof~ aU pretnieretat qU'eIle regler les draits fucce1I1fs, on confidere feulement Ie . ~toit at~ tems' de la caufe ; car dans les chofes contin .. biert que Ie pere it laiCIe au tems'de fa niort, caJola gentes & qui dependent de la liberte, ilne fe faitja­JubftantiitfpeCfatur, quam pater-habUit cum mot'eretur, mais de ~'e-troaCl:ion, tnah;,onles juge enl'erat de pre .. -,t. i1Z dupl.19~ adleipn falcid, &jus h'£redis,& vel ma" (ent; Ham caftls depr.t[e'nti contingeHs rem ;ndicat in ,eIJ xime tempore refpiciendtim eft qli~ 'adquirit h£redit<t- flatu in quo eft ,fed necejJitas e~ caHia antecedente in~ .tem, I.Jialienum in fin. de hit red. in/fit.l. 6. de [uis ct, , du~a rem reponitin priftinum ftatum qlio '[It it tempore legitim. h£red. Les chofes qui ardvent, depuis'la fuc.. caufo; nam in his q~£7Jen.iHi1t a libettate contingentia' ,ceffionechdc,ne doivent point changer ce qui a ete .nuitquam fit retraflio';[ed a pr£[enti flatu dijudicantlJf. fait : Il ell: vrai que le'pere etoi~ feigneur du fiefau II y a; donc cette difereti~e que ce qui fe fait par ne .. terns 'de' fa mort ,& l'on convient' que l'a1ne peut Ie ceffite remet leschofes eh leur premie~: etat pour ce

: , . prendre par preciput ; il ell: vrai querallenation etoit· qUi arrive contingemx.nent, de ,eo ve.r~ qUid cdl1tinten4 r te Domaine du revocable pour line caUCe 11ecelfaire, Ie Domaine d~ ter ace/dit; il f~ut prendre 1a chofe en l'etat qL1'elle (0 ~ol peut cere ia- Roi etant todjouts rachetable-,' mais ,il peut arriver trouvc lorfque l'aCl:ioll ell: exercee; parce que la fill chete en, tou~ que Ie Roi ne retirera point: & en eret cQmbien de ,l/induit au~ul1c neceffite des le commencement; terns. ' Domaines demeurent eilgaget depuis" plulieurs ftL ,tnais elle depend du choix; cum aCf'use""ercetur. quia.,

,des " ~ ceperid~ntferoir;'il !u~e que I.~propriete & ~a finis ,nillla1i1- inducit' necejJitatem in prlnCipio ,fe4 ab ,condmon des bIcns demeurat 1I1certame'lfi lacondt. ele[flo1Jeeft., _ . tion perperuelle du rilchat fufpend tellement l'efet de •.. On repondraque Ie Domaihe dtl Roi ne pouvailt l'alienation,qu' elle ell: confidereecoml11e fi jamais elLetre engage qu' avec cette facultl: d'un rachat rerp~"\ le ~'~woit etC: faite, eUe d?i~ p~reille,m~llt emp~cher t~et, il,y a ~i1e llcceffice indi~pen[able ,& perpetuell. e qu apres la mort du pere I a1l1C rte ptenne Ie fief par d en recevotr Ie rachat ; mats cette nec~mte ne re;. preciput ; car li Ie rachat eft infaillible & indifpenfa. garde que Ie RQi'~ car a I' egatdde l'Engagill:(! it efr ble,' ilferoit biell plus apropos~e ~ollliderer ceo,o- . toujours col1til1g~rtt, fi Ie ~diretirera o~ nt retirera rua1l1e comme un meubre, & regler lepartage Com.. pas; & camille d, peut arrIver que Ie ROlllufera pas rue Ollie feroit au'tems du rachit e£eCl:if ,autrement 'de cett~ faculte, 10rfqri1il s'agit de partage, it ne failt .

te Dornainf dn Roi ne peiH cere engage eju'avec faculte d'lln ra­chat perpl:tud! '

. il ~au.d~oit f~U:~ent ~o~pre tou~ les partag~s qui au~ . -pas remonter alIa premiere caufe, mais conlidert:f ,Iolen~ete fam depuls 1 engagem~nt, fi les frerespol\~ les dwfes ~n l!=ur etat prefenr. . , '

., . . , - .. - .. ----- .. -.~- .. ---. ~ .. ...:... --~,-

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"5~~' :DE, r.ART,AGE,D'H,E'RrTA'GE, ARt .. CCCXXXVII. , DLl pa.tt~&e du T pute~ ces ramms Conteocore plusforte,s &:'plus' ftion'dont j' aiparle Cllr l'e premier articl~ de Ia c~a .. ' hef vcndu a fa- de dfi v, espour Ies vel1tes a faculte de racha,t; cat Heft:' tume de Caux ,fi I~ pre,cipu~ eft. exenlt de 1a contri-.' (ulte de rachat, b & d.e la 'poItion ellcor~ beaucoup plus contingent, fi Ie vendeur uCera' ution au~dettes ~ car pui(qu'il prend Ie fief pour fon "L'aine contri", des deniers. du de' cettefaculte,01.rs'U o'en ufera :pas~ & la ne,cemt~ partage) it doit contribuer a proportion de ce qu'it' bue gCllcrale~ rembour[ement dll rachat n'eft pas U abfolue: pu ¥o9lin eft dans ce: . profite de la fuccdIiolf; mais quoi qu'il' foit' contri~ dnent a "toutes t.es (lui til poutroi,t fentiment;qu'el1 ca~ de rachat il doit ~tre div,ire. non' ,buabh~ generalemerit a [oJ,ites les dettes it proportion 'ti~~e~e:1 !:~:'ii ~.~~~~e~~ru~:~~~. pas pour Ia quo~ite hereditaire, m~i~ fel,on la p~rtion; tie ce ~u'il prend ? "'on n' a ,pa~ laiiTe. de £:i,ire ,cette di- )rend~' '. CUll des hl:ritie$s, que chaclUl'a au fief, p~rce que, vemablcmentlls re- nculte,!i lorfque;: Ie fief eColt aqUls -par Ie pere', &,

. , .

vendent leurs portions, &.Ie premier contrat ell: d:-: qlle Ie prix en etoit encore' da, l'aquit de cetCe dette folli par unmol,lveau ,no~'pr.o quota h£i'ed;r~rja ,fed: netombe pas a Ia'cfiarge de .. l'alhefeul, lorfque Ie ' . pro,'portione quam' qUi(que ,h,abet ,in, [eudo ~ ,quiti:vere,; fief entier lui demeu~oi~ par, preciput" fur ~out lore .. ' portioltes [uas rcvcndunt, &, dijfolvitur \p'rior'conFt:ac~; que Ie fief etok :fpeda:leriientoblige a ladette ?, Sui .. !

"1'il! per. novum cont,raUum·;Molin. §,':'lS: gl'3I; : Sui..; vande fentimel\t de du Moulin) ~jtre des fiefs) §,' I8~ , vam ceta, !i,tout.Ie fiefapartelloit ~l'alne ,it; touche- i, 1,1. I. n; Ii; l~alne ll'eft tenllquepour fa: Pilrt &, par':':" ',' foit tous les deniers, d"lrembol1rfemel1t' : ,on juge, tion hereditaire ~ de forte 'que ,s'ilyavoit quatre fre;';', . neailmoins Ie cOl1tr~tireau Parlem.~11t de, Paris; voiez~ res iln'en paieroit qU\lile quatdeme portion', l}uoi' Loliec,&Brodeau,I.D.,n; ;0. & I. V~ nOli,' & ,Gode'-" .qu~ Iefiefe1:l~ier,demeurata, Jon' profit; it endolll1e; froy ,. art. CCXCIV; Il eft. vrai que:.le pere mouran1:·cette. rai[on que' c'eft, une -charge' de 'la fu'cceffion a lorfque la condition duroit encore, il ll'en etoit pa~' Ie'laquelle tous les ~i~l1s font" afeCt~z', . eUe ne regarde . feiglleur incoml'l'lutable'; mai.s cllmme il pouvoit ar .. ; pas une certfline'cho(e: ~ou les facultes d'ullcerrain' river que Ie vendeur ,n',riferoitpas de la faculte; ilde..;, .lieu ~ malskpairi1poine univerfe1 ,'non rc[picit:cer.' . melltoi.t cependant Ie v,edi:ableproprletai.re .~. p.~[.;., .. , ta~,r.e~! 'l;el f.l/.~ul!at6. s c~rtilor;i , {eduniverfo .. ~ p~.:':

. felTeur. de la ch!lfe~ • BroJieau pour foute1l1r la }unf..:, trlmomum, l;ji fideIComm~rrum;§. traClatum.'de'judlc. ' Erudellce dl1 Parlement.de Paris" ditque: ce~ v~ntes D. ce qu~ men1e 'auroit lieu j bien que pat Ie c~lli:nlt fo~~ facllite de remere, bjen'que'ducommencem~nt ~ de ~eilte Oil edt fripule uneobligatiotdpeciale Curle', dIes foietlt parfaites &,l1on .conditionnelles ~ 'nean- fidf, par,cequd'obligatioll per[01ll1elle"s'Y'r'el1con .. 1110i1lS cette faculteetant executee dans Ie te'rns Iimi. trequine fui~pas la: chofe ';'1l1ais la, perConne &.la' te,le colltr,at vient a Ce re[o,ud~e.;fi.ng;tu.r retr~ izu/lz.u j . portion hereditil,ire';, qu~non fequ;tur rem, fed per~' cei,te vente, etant propo(eep01,ir let~e refolu~, on la [ana"'., & p~rtianem 'h£~edi~ar~am. BacCJltet a traite· conGdere comme un contrat piglioratif qui ferefout - cette memequeftion, t#re,de~droits de J uftice ,& la' en deniers; &, C' efi:p'ourquoy iln' ell: point da 'd~ lots rerout contreTavis de du~oulin ~ mais Tron~on, fur & ,ventes de ce demier cont1;at, comm~ aiant l1fl,Het' l'article~3'+. d~:la Coatumede Paris" 'a{f\lC~ que 1'0 .. ' Ie[olutif & ret,roathf des fon p'riljcipe, &qiie, J~\s, l,illionde.dtl Moulin a prevalu auParlement,de Pa-:­lots & vente's 11' ell To.nt point das •. '~ It eft vrai qlle ris, Beque l"orde pratique dda forte: yoiezBrpdeau. . quand 011 retire en vertu :de laJacult'e-de rel'ller~; 'Ie fur ¥[ LoUet';Ln~ ~; 16~;~obert ,;' R~r. jud'{4J contrat ne flibGfte plus,& qu'il eft'rHolu;il n'ell:pas c. I;. Chopin, fuda Coatu~e d' Anjou, t. 1. p. 3' c~ repute nul ~ & les lots,enfont dus~comme d'rill~con": 5. n., ;. ~oj que, Mornac eat eerit fur la 1. I; c. ft tr~t vaiable &' parfait,; ainu quoi que Ie: veildeurcert~opet., 'q:u~'I'a1ne, et6itJeulement tenupolir:fa: rei1t:~e dan,S la polfe'ffi~11 de:la ~h~fe ven~ue par; voie ,,,\uote~parth~redita,ir~ ~ . primogeni~ust~nebatu.r tan· de ;re[0Iutl0n; toutefOls ~e qUl: S eft. fal~ & execute . r,umpro, quot~:h£redltaYla, ,neaU~0l1lS fur la tin fun .. ell_tre 'les' heritiers du ,verdeur pel}dallt qu'it ,a fub- do/ de reo vend; D. it eLl: d'un fenrimentcolltraire; Ii fi(l:e., ne ,<loit pas .. erre aneanti-par.larc!olutiol1 du le pere; dit-i1 ~';s'etiUlt elldet~e pour,a¢~eter un f()nqs. coil~ratquial"dve puis apres.' ." :;I'>:,r,: ';: ';:1,:',' i1d6itetrepaie:par~es filsheritiers, 'nOll pas felonIes

Si Ievend~ur ufoitdu bcneficede l,a,b,;de t'tfdnd., 'portions'egales.~ comme la:coutume:enctoit, aut~e,;, .. ' vendit. & q\le]es heri~iers au' lieu de (upleer confeli.:. fciis, maisa. proP9rciol1 . du: piofit;Ji, pater, inquit; toient d'etre reinbourfez',,je fuivroislefentiinentde contraeto £re alieno fundum emerit, diJTolvendum eft d~'Moulin, qu'en ce c~s l'all~~ne ~rendroit pas'la. non e:II:,.£quis por.~i~,!i,b1is ,ut, olim ':'01 crat • 'fed"pr, '

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m~me partdanS'les demers,quII aV:Olt dans Ie fief; & modo emo/umentl,a lIbem h£redsbus. ' " que ,ces 'deniers feroiellt partagez, ega lerne,llt , pard! '.i: Notre ufige ell: conforme C~l ce point, que la dec.. la, ~ette. ct,H:e que ce n~efi: p,as Ull~. nouvelle v~nte~ mais Jlne.pure ~te creee' po~~ 1,' aquiGtion ~u fi~f, 11,e 50mbe pOill~ a Ia ~?~: Jen~l~~~b~ ,vo,lontalre re[olut~on du pr~mlerCOll~ra~qul fe fa:t 'c,h~r!?e~e_lalneFeu~.; malsnOllS dlfl!ronsen ceq 'J.ue poind 10. ~harge . -de leur part, car \ISpOUvolent retemr.le fief;l1l31s l'allle n y cOlltnbue pas fe~lementpour fa portIon de I'aiac 1~ul, je 'ile croirois pas qu'il fUt -iqfi:c:, commel'eftime du . -hed:ditaire~' mais a proportiondu' profit, pro mod(l , Mou~in, que fi l~s freres. v~I.lJoient f?ple~r~ ilsdulfent, emol~menti', , de I'ort~'~u~ 9'i~.n'y ,avoit que ce fief ell Ie f.alre egale~ent, millS ,a p~oport1on du profit ,pr.o toute la fucceffion, I allle, palerQlt toutes l~s dettes, modo emolumenti ;M.olin; §. 18. gl.>l. n .. 32... ' , '. \ '& Ies,pulncs qui l1'auroient que Ie tiers par ufufruit

. Du partage en· " L'e meme 'Aut~ur eft d'avis, que u'Ie- pere avoit' 'ne contribueroiel1~ qu~a. Fimerefi: 'd'un 'tiers: 11 faut tre beritiers dcs achete ie fief de celui qui n'en feroit pas Ie proprie- 'dire la meme chofe d'unerente que Ie perc auroit. j~ltcr~tS d' cvi.c- . taire, l'alne en e~al1t evince, les interets.de l'eviaioll 'cireee fur touS- fes lbiens "mais'alaquelle it auroit fpe-p~~'re d~~~d~~errs ~:les .deni~rs,qui.feroientre~ituezpar Ie vendeur, 'dalement ~blige,&hipoteque leBe~ pri~ p~r l'al11~·:.

, ~uroit rdl:imcz devrOlem .ctre auffi partagez egalement, non pas a 'parce que 1'0n dplt conficiCrer Ie drOit pnnclpal de lo~ , pour Ie fief aquis 'p~ofo,rti~n du fief-,.J mais ~ l' ~g~lite,'de chaquea0=iOl~ :hligatiot1; v,~ 9ue .c'efi:un p:dnci,Pal & nOllyas 1111~ hi";; f.a~ Ie pere ~ dout he~cd!tal[e" ,no~ pro pO,r.tto~e [eu.de ,',fe4 £l,ua!-ltate . 'poteque qUi n efi:fe~l~~el1t .qu un~cc~iTOlre" & Ii en l:~:~~lUIOlt he cUJ,#Jl~~et aat~ms h£rc!'ta,n~ j Molm •. eadem:, & 011 efi: de. m~me, comm,e,s ,II avo,lt c,onftltuc,let~ut ,au pra..

lle peut pas dIre Ia 'memechofe comme pour.les con-: . fit duo vendeur, qUlfllus prmctpale obltg,1/~'0111S ~cbe:t trats [ous conditi011 de rel11ere ,parce qu'en'comrac- attend; ,cum fit principale, non' autcm hipothcctl qur. 'iant,l'.achereur enieft ie "eritable;proprietair~, ,tant -eff tantum acccJToriNm; Molin§. 18.gl , I. nO, 11.. &l). qu~ilspe font pa~ retire~; mais, quand ,Ie pere a aquis' ·Pour les charges rt':elles & -lesrelltes foncieres eUes , A non,domino , il il' a jamais eu d,e' propriete.' : ' Je 'paiel1tpar la, choCe fur,laqueUe elles fOllt dacSi, ,

Leprec.iput que la Coutume 'donne par eetarticle .ibid.n; 18~& n. 1'7: Jr: meme Auteur dit que li quelM '

a l'alne,n'cfi: pas un preciput & une:avant-part, COtn;-qu'un avoit achetc un fief a la charge d'aqniter des', ,m~ en la Coutume de Paris" ~'eft Fa portion 'h;eredi- rent~sd~nt, Ie vendeur etoit'redev,ab,le , c~~te ~~nt~, :ta~~e ',!~ en prellant ce prec1p'ut I~ efttelllJ:d abal:-, Jer?lt pal~e;fur Ie fief, parce ,dlt-ll,' ~u II n etolt ,do,llner.~ (es frel'~s I~. rell:e de .la fucceffioll ; & c'eft :P,olllt obhg.e. p,e,r[ol1l1eU~.nl~l1~, ce"qui nefi: pas, vC'" , ,pour9qOl 11 cOl1mb~c aux de~~es ;'pr~ modo .e~0tu..-, .'m~bIe " car ,s,c,tant ~bhge d ~11 ~ccharger Ie ven~: mentl. & all ne peut fornle~ a Cetegard(;ett~::que-·deUf ,:llacon~raae ~,Qbhgat~ol1 pel:fOllnellet '

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C:lS oii Ie Sei­gr.eur nt: peut rCii­nir l'heritage mouvant de [on

, fief, qu'il a aql1is it condition de Ie­Hlere.

Si I'option faice par J' alue de pren­dre un prcci PUt, eft irrevocable ~

Cas ou I'~ine peut etre re~ft a l'enoncer a [on preciput apres fon option.

DE P'A RTA ,C'E ':D' H ER.I TA:G E,~ 'ART. CCCXXXVII.~ , 5f '9 , ' On contefre fouvent a {'atnt qui prend ~tn fief par,' fav~rable; on Ie jugearig9ureu[emeilt'fur une choilie 'pr,ecirut , lac011Gfiance'&, I'e~endue de {on fief, & ,de lo~s faiter~r,UI? aim::, entre Simon fieur de Tur.:. 'pl'li1clpalement pour Ies reU11l0ns.: Nous avo~s'vuqu:vlUe, hermer d, une fienne tante ,,& Ie fieur Che .. ,ailleurs de queUe: maniete Iesrotul'es fe, reumlfene"vaher de Turquevtlle Jon -{rere ; cepulne avoic pre .. -;a:ux fiefs:' II futjugeau taport deMC Deshommets, fente des lots a l' ainequ'illui fit fignifierdansla Sa .. -en la Gtand'Cham:bre ,Ie :~8 deFevrier 1669. qu'un ledil Palais, Iequelchoifit Ie premier lot par ex .. Seig,I'J(~u~fe,odal: ~i~nt'~quis utrheritage: rric;)Uv~t, deplo~t ~gne ~e l,ui & delivre a ,I'infianc au pUll1e ; [on fief a cdndltlon';de remere,,&.cette condmon :malS Ii fe reliha,& endernandaAfre devam'ull

, 'aiant ete vendue;&~d~pu'is retiree p-aple Seigneur aCommiffaire qui renvoia Ies parties it l'A,udience. '<troit, fcodal pOl;lr re!inatlltefiir enroJ? a'qilifitioll;' ,cee ' Le ,plll~e condut que Ia choifie etallt' faire)' l'alne ne 'heritage devoit'et'1'e'l'~rtage corinne une rocure &pouvoit varierfalls [e pouryoir pat lettres de refiiru:" ,:conlme n' etant~oint ~~,?'~i ~ufief,;:la' condition de #~n: ~'~lne fou~int q,ue,cet ACte ii'croit point par~ Teti,teta, droit ~co~~~ 'Il'alant ,en d, a~tre. e~e~, que d~ faIt,; ,n ~lant,pas et! fal/t en la pre{ence de Lon, pUll1~t ma~l1tel11r l_e Selgl1e~I!,~hf<r:fre~l~re ~qU1fitlon~qUl &,Im,alant ,auffi,r9t d~clare que par e~re/ur ,on aVOl,t erolt one: rocure)& n ~l.Ial1t;falt qu empecheda re[o:.. mlS kpremlcr,Iotau heu du {econd, II etolt elleore iuti~n du conthlt ~~ve~te, .. ~ais l~' a,i<int'point rel1du en fa liqert/e dela repa~er : Par Arrefi d? 11 ,de Jltil1e~ l'heiita,genoble. /; ,~':J',,'; ~ ,I,,' i' '" _ ,'i ' .. :, 166J.on declaralach01lievalable. VOIezlArrellde , J'<t{re'ma:rque que' ce' preciput n'apard~nt a l'fll116'Mailloc fur ~~article CCCXLIIL

'qn'en' vertu de l'optio,n qu'il eIla faitei';'il refie,a f~~ " iPatArrefidu9 de Mars 166J;,a,utaport de Mr Sa ... ,voir' s'il 'peut varier &:'chiU1ger de lentiment, [Olt let; entre Jesnommezdu Ham'et~ ondcciara l'alne' qu'iI'aitC!te trompe ~ ouquepar. erreur ilait fait [011 l,lon recevableafe,rele,,:et ,du choix de preciput fait option, ou qu'utle, aut~e chofe,lui plai[e da~ahtagey ,pa~lott'tute~l', dont il avoit joiii dix ans apres fa rna. jive quod deceptus fllerit ;"Jive qllod per errorem elege.. ,Jonce,depUls laquelle plulieurs pUlnes ctoiellt dece..; , rit ,:,jive quia res alia, magiS arrideat : Par la difpoii- d~z : & bien que I' all1e6t pluGeurs of res , on dHm~ \ tiondu Dtoit cette',option,n:efi pas irtev:ocable, Ior[" qu'iln'y faloit;avoir' aucuh ~gatd ;qu'aprcs dix ans '~u~el~e a ete ~aite par:crrellr ou parl~ fraudedu cohe~ I~s refiituri~ns ,ne, pouvoicntetre re<;u~s ,S & que rmer ou des 1l1terelfez ;'comme on 1 aprend par la 101 I augmentatIon par fa mort des freres pUllles ne de:.. 'ScAhjf,hllm,:' &.Iesf~iv;deop't.l~g., p~,Par exemple, {ivoita~roltre q~'a~ ca~et ~ les rotu~es ~'aiant ~as aug-fame avolt ,pnspour fief ce qtilnetolt queroture)ou' mente par la dumnutlon de CelUl qUI prcnOlt Ie te ..... qu' OIilui en reualle4kqrielqu~ nqtable portion qu'il levemel1t. ", "" " (roioit reunie,. en ce cas H,y auroit lieu ala rellitu...;, - ',$urla quefiion favoic Ii ce droit de choix & d'" ... tiort, &'il a etejttge deil~ forte ~ au;rap~rt d~, Me: ptlO~ ~alfe aux:heritiers ~ Ie JUrifconfulte repond eri :Auber ~ Ie 4- de Novembre t631·apres kJugement la lonlllld autlll.ud, de opt. leg. quecette faeulte patfe .d'UIl proces entre l'alne& Ies pulnes ,s'etant trouve amant de foisqq'elle arrive a quelqu'un par [OIl' qu'une grande partie de ce que l' alne pretendoit no",: droit& a fon 'nompropre,illamfacultatem toties tran-hIe eto!t roture, & que ~ela diminuo,~t notablemel~t::, Jfre, quoties c~.mpe~it ali cui jure fuo & nomi,!c proprio; [on preciput, il fut juge recevable a ,rel~oncer au VOiez du Moulin, §; r6. gl~ 10 n. 1. & §. 43 .gl. I. n.;. ' pn!ciput qu'it avoit choifi': C:efi auffi l~6pil1ioll d~ ~u,,' ..lie, ,fife "ou les creanciers, ti'auroient pas ce droit de' ,¥.oul~n" que s'il a ehoiti par ignorance une maifoq preciput, (. l' a~neet~it moq fans paIfer [on option, (Ie cerife; il pou'ca' choilirle manoiHeodal,flelegerit : article' CCCxtv~ , '\)., _' manjionem cenfuariam ignoranter, aliampoterit feu-' Ce droit de preciput eLhrop avantageux lcirfqu'il ,dalem eligerc, §. 16. [I. I. n. n. fi auffi il avoit optc un y a g~and nombre d'enfans , & que tout Ie bien de la lief que' k 'pere' :woit achete avec faculte :de remere,' [uccemon eonGfie en un fief: La Coutuine de Paris,

, ft puis apres il etoit retire, poilr'vuque l'atne eut' article I;. paroit plus equitable, dIe ne donl1e pout ignorh:ette condition, i1 pburoitfair~une autre' precipuca l'alnedans.les fiefs,que!eChateauouMa .. option, en refiicuantle prix qu'il a 're~u ~tt' rachat" noir i principalavec Ia baLfe.cour atenante ail CM .. reJhtuendo pretium qufid ex redemptione recepit, ibid. teau, avec un peu de terre de l'enclos au jardill joi ... parce que'la Courume qUi donne Cette prerogative a'gnantau Manoir, & elle Ie limite ou etend felon' Ie l'alne;l1eut qu'elle {e falfe pleincment~& cum ejfeflu,: Hombre d',enfans ;' Inaisquand ill1'y a que deux en ... mais eela celfant ;toutesfois & quat1t<~s que l' option, fans, Ia condition de l' al11'6 'en deviel1t lueilleure" atire avec [oi l'execution, ,on n'admet plus'la varia:' lui donl1ant lesdeux tiers dn fief, article IJ; &: s'il y tiori; parce qu'il ,a confomme tOUt [on droit , & la' a plus de deux .enfans; rall1e ala moitie, article 16. 'chofe a me me tems ell: de venue fienl1f;:li-tot qu'il, ainli ,Ie Droi~ ,Romain augmel1te 'la,legitime felon Ie a: dit qu'illa choiGt ; hoc ver:~ ceJ[al1te, quoties eleWo 110mbr~, d,e~ enf~ns. '. . '

te minel'll' lit PetIt [e relevet du chqix de preciput fait par {on ttl;"

,teilr~doncil avoit j olii (lix an~ at,rcs fa ttJajoricC. '

te dro:it a"opt'i~wl dqitendre un 'P'l'-e~ cipur, pam~ .am, hl:riciers •

te lifc Be ll::~ 1:&antiers en (ont

, exchts ,II 1\l,.11J~ ne l'a pris avallt fa: mOHo .

trahit fecum executionem. non admittitur variatio. .: Ce n'eft pas le [eulavantage que la: Coutume clon .. quia jusomne prl,,!a teftli!tione qua fu,mere fe dixiffit~, ne a raille par, eet, article, il peut prehdre un fid t'aln~ p~\lt '~tcn .. confumpjit, res' eius continu? fit jimltl :41; dixerit ,eam. par pretiput ehchacllne des [ucceffiolls, rant pater. " !lre:prcclput en ,

fl I d A '{;d' 'd ' I D' L' r' II "II ' " d f,' I' chacnoe fucte[­umere. . apu, Ur tum.. e opt. ego '.' onque ne, e~, que materne es, ce ql1l s cten ort 0111,' {j , 11 &

l' A " .. t:' d' I" 1 ' ((', l' d 1 \ 1 A I lon patcrne e ~l!le n a ,pOInt l~lt a le~a~l~ns o~, ~,l'e~?lt alles CO~?le 011; a£ren 1 par eet exemp e on 'a111~ a, ell. macernclle.

'al{emellt a renoncer au preelput qu 11 'a pm, ,pour 'preClput en.1a iuceeffiol1 du perc & en celIe de I, a'leu_ entrer e,n partage , fur tout lorfquece preeiput{e, Ie. MelUre G~briel Comte de Mongommeri, avoit trouve moin4re que Ie partage;c'ellune grace que.la pluGeurs enfan5 ilfus de fon mariage avec Dame SU:-' Coutunle a vonlu lui faire', & il doit etre en fa, Iiber- fanne de Bbuquctot, I'alne predeeeda {on pere, laif .. te dene s'en prevaloirpoint; non nunquam Pr£tor,va- fant des enfans;apres la mort du Comte de Mongom:o riantem non repellit, & cvnjilium mut/tntis non a[per _ meri, la mere currice des enfans de l' aIne, choiut par' natur, I. S. de collat. D. ex hoc conftituimus quoties in.- pr,eciput Ia Comte de Mongommeri: Apres l~ mort ier frdtre's de bonis paternis lisejf, nonfpeaari regular de IaDame Comtelfe deMongommeri, [a {ueceffion' juris qu£ omnes funt fummt juris, fed benignitatem & fut auffipartageeentre les enfans de I' alne& leurs dquitatem. Cujac.ad ditt.1. 8. d-e coll.lib+qu£fr. fa-' ondes; la Barohnie d'E[couehe demeura aux enfans pin. & e'efi pourquoi Papinianaial1t,pofe pour une de l'alne: apres leur majorite Ie Frere o1tl1e demanda regIe que nemo poteft mutare conftlium in necem alte-' par preciputen la [ueeeffion de Ia Dame Su[anll€ de rif4s,il y aporte cette exceptiol1,filium pfJlniterepoj[e.. Bollquetot [~na'(eule certe terre d'E{couchc,.s' ai~ant 6:Ji videatur pertinere' ad injuriam alterius ,[cilicet,de, cet article. ,Stir Ie ,concredit des PUll1C,S , de Ia

fratrum : j'efiime'neanmoins que quarid les cho{es' Lande pour Ie, Comre de Mongommeri, difoit que, {Ollt p~eille~eht cO~lf~mm,~es~ iI'n'r a poine lieu au" "par la Coutume l' aille a droit de prendte pl'ecipu~ en ' tepentlr &a la vanatlon~sil n y ert'aquelque ,auf~ cha.cunedesJucceffi<ms, tant paternelles que rna ..

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Coil tume des He­hrcllx pour'les" 1l1ccdlions pater­neLes & mater­nelles. '

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510 DE PARTAGlr' D'HERlTAGE,:ART~ CCCXXXVUI. , " ter)1dles; que [OUS ce terme de p(ltet'nelles, au not;n- 'paFce rnoien les_pU:~nes [eront prive~ de toutle.bene ... , ~,replurier,:l~ 5~ol1tu~~, ~voit e~ten~q cepe dii pere, Jic;ede lar~ceemon; c'~ll: \n~anmoins un ufage eer': ' ,& ceUe de 1 aleut; qu 11 pouvOlt doncp,r~ndre un ,taln que 1 am~ a,ce drOlt,at !;!xclulion, d.e, res cadets ,prc.ciput dans chacune;Nrce, ql1'~pes n'etoient,point ,.de choilir un lot:en une [ucceill. Ion co~terale ~ com~ .canfufes, la fucceilion,de leur alcule ne leur etam ,mune, pour y prendre un fief par preciput,(ul'vant un ecM~ que long-terns 'apres la mort de leur pere, en alicien Arrell:, du 15 de jujn" 1595. entre Antoine ,de J~ [ricceffion duq~el ils ~voient fait(jilPti~n d'u~;p"re,; I'Mat~an li~~r·~e Vain~, filsaln~deJoachimde Ma:.. ClpUt. Lyout pretendolt pour les pUlnes, que 1 alne .than"herltlecen, partie de feu PH!rre,de Mathan, n'y pou\'oit vertir, que 'par 'la reprefentation. de, fon 'apela~t &, demal,ldeur ~ a ce Hue(u,~yant la C~utum~ pere, & que par cette raifon· ilfaloit',co~liderer tes &) qeciiu:ati,on ~p'a~, lui faite, ,il.lui fdt ,permis de,' deux fucceffions comme une .renle ~mem.e [ucce(;. . prendre pac preclp~t ,a ·.}a reprefentatlon de fon lion,; & qu'apres tout Ca'pret~ntion emit odieufe ~pere,; fur l'aricie.,ne,fucceffil:)n ,de, Mfunt Pierre ~qu'il n'etoit pas jull:e d'admettre cette multitude 'de'Mathan Ie fief de Pierrefite, ou tel autre fief '

, de p~ecip~ts : Par Ar~e~ en laGr~nd",~?~mbr~), du ,q~'il ,vondra', fans prejudice de fa rart aux ,aquets; 2.6 d AVrIl 1651. Ie preclput futaJugea lame ,a111li & Nicolas de Matlian {on Frere pume, ,apelant.,de 1'on jugea,qu'iln'yavoit point-de cOlifgliol1, & que ce que Ie droitdepreciput,auroit etc ajuge a fOll la reprefcntation ne (ervoit a. r\a1~e, ':iue pour 1~ d~':' pr~judiceau~it ~eur de Vaine, & ';iu ,principal de .. , we. Cet Arrell: eft ,eOllforme a celUl de la Menar... mandeur pouretre, relll en, partage tantau pro­dlere~ remarque par :Herault fur i'art. CCCXLVII. pr~ que, cohquet ),';en la place d~Adrien & Rob,ert Panm les Hebreux l'aine avoit une double portion~ de Mathan ;, &,Maltre Joachim de Mathan Con ... c'eft~a~dire ,s:il y avoit,trois frere~ ~n taifoit quatre fe~ller en la, ,Cour; & )acques d,e Mathan freres, lots, d?nt lame en avolt qeux ; malS cette double por,;"enfans de feu, Meffire Georges, de Mathan fils PUJ.,io tion ne lui emit due que fur les b.iensdu'pere, & ne en ladite fucceffion~ & au principal deman_ dans ceux de la mere il partageoi~ egalernent'avec fes " deur 'pourem~ envoi~, en, la pp(feffion de l'un des freres. Selden. de SHccejf. id leg. ,Hebr.eor. c.6. deuxlotsfaitsde ladite fuceeffion par leurpere, a

Si en Une Cueeer- ' ~and ulle [uceeiliOl1 ech.et_a partager pa~ fou- faute par 1es parties de, vouloir' proceder ala cboilie ' ,{ion par rouch~s, ches, 'on demande apres les partages faits, s'il y a d'iceux i La Cour ordonnaque les lots prefentez rar ~~:,i\~ a~~Jse ~~~t~-_ plufieur,s ~nfans de l' alne,li ~~aille d~iceux fel1t choiGr' fe~, Geor.ges de ,M~tban deme~rero~e~t "ell, Tetae rallS de 'l'aine peut le.lot ou 11 y aura un fief qu 11 prendra pUIS apres par qu l1s etOlent , Jur ,I un defqu!!ls ledlt Antome de chuiur' Ie Jot oUilpreciput, ~u s'il peUt en et~eempeche par fespul-Mathan prcndroit fo~ droitJde predp,ut tel qu'il avi­y a ,un'fief, ponr ·l1eS? On dit en leur faveur qU'etanseg'alement neri- feroit bonetre', & pour demeurer Ie [urplus dudit lot y prendre un pre- tiers, ce choix fe doit faire it. la pl~i:a1ite, des'voix, audit Nicolas de Mat~an fon frere pUlne; & l'autre tiput l' , n'etant pas jufteque l'aln~ choifirfe,un lot qui ne (era lot' demeurer po~r non choix auxenfans d~dit fe"

-compofe que d'un fief,lequel il pren~ra pa~ pre~iput; . Georges de Mathan. '

cc C'X'X X V Ill. , '1 . ' 'Preciput~~ciu~ '!,a'lnedd. reJl.e de lafocceflion. ,

Pr~ci'pUt ~xe1ut l'aJI1~ du refte de la rucce{Iion , a, l'cxception des meubles ou iI pat­tage egaJe,mcnt

.. Ec au' cas que liaine choifilfe' ledit ,fief noble'par pn6dput, illaijfe. Ie reae' de toute Ia .(cic~effion·a"fes puinez. . ' : '. " .

a vee Ies Pl!inez.

Bi~l1.que cet ~rticle de~lare, enter~esge,nera:~x, que l a~ne en prenant un, prCClpHt laiJfe Ie refie, ae Wltela fucceffion a~x pHlnes, it faut neanmoins en exeepter les meubles', aufquels ii' prend, une part ega:le avec fes pu1nei.· , .' ' '.' ,

Si les·Otices (ont Depuis la ReforflHltiort de Ii Col1tume les 06ees compris dans l'a- font de.' venus une e~c, ce d'imm, euble:,J,eur,irt, Iportan-bandonnemcnt ' que I'attle pmiant ce & leur valeur a ,alt douter, fi on devolt les,com~, un preciput ~ fait prendre dans eet abandonnement que llalne prenatit du re'lle de toute un preciput noble ell: tenll de faire du refte detoute lao [u"effion f ' la fucceIIioll) ou s'il POllvoit y prendre part'? La

q.uefrioll s' ofrit entre les heritiers, de Me, Jean Ie Bas Referendaire en la Chancellerie de RoUen ; dIe fut p,artagee en la Grand' Chambre ,a,il raportde 11r de Ferm~llel, ~era~tie ~ur Ie, ehamp,enla Chamore ~es Enqueres: L al1le avolt pm la terlie noble de Brevll .. Ie par preciput , & laHfe Ie rell:e de toute l,a fuccellon a fes puillez, & il pretel1doitque la §harge de Refe-, rendaire devoit etre deciaree imme~~l~;q~'ilet.oit' des 'Cha!ges eomme des rentes con(bttuees, que par

.,

Les Olices n,e font point rujets au retrait Iigna- ' ger, & n'Ollt poir.c de ruitcpar hy­por~que al'I<:s le lR,h.u.

ncHoll de droit 011 avoit declarees immeubles, quoi qu'~lles [u{[ellt ,me!lbles, de l~ur nature, parce que' les deniers qui les compo[ent"Jont purs meubles,a qui il a falu atribuer ,les droits & les' qualitez ordi":

,naires des immeubles, pour leur faire tenir rang d'i'mmeubles dans les aetes & les ccnttats de laJo­ciet6 civile; il ell: V'rai n~anmoins qU'elles ne fOllt pas,devellucs liabfolument immeubles;, qu'elles· n'aieilt 'encore retellu quelque chofe'de la cOndition des meubles, c·ell:~a;.dire de leur premiere nature, ll'e,canr poi~t fujett:sa~ retraidignager, & ~'~iant

, p0111t de fmte Far,hlpoteque quand,elles ont ete ra .. chetees." ' ., . , . ~'il faloit dire la.meme c~ofe des Charges,qui;

,etant 'deputes'fonct:idn~ petfcn~elles, etoieht par leur 'natUre de .'veritables meubles, le{quelles pout l'interell: ~,pour Ie bien des" familles on avoit'de .. clarees immeu~lcs) qui n'l:tdient point fufceptibles de r action en retrait non plus que les rentes conll:i .. tuees; & que lorfqu'elles etoient pa(fees aUx mains d'un autre, li 1'0n ne s'etoitopofe au Seeau elles l'ourprendrelti_' n'avoient aueune Cuite par hipoteque i qU'ainli eUes pOteque fllr la ll'etoient pas tellement 'immeubles, qu'elles ne re .... ~ef~~ d'~nOffce~ ti~11rent tol1jours quelque qualite de leur premiere au S,~aSu?O ex nature de meubles. . , ~'ellesn~etoient immeubles que par fiClion; & '

que :comrne pour Ie bien des families, ,& pour des caufes partkulieres, ollies avoit declarees immeu_ bles" encertainS'Cas auffi pour Ie bien des mernes familles, HIes faloit declarer meubles en quelques rericolltres. ' ~e r~ur fa~re un di(cernement 'jull:e far ~ette rna ..

tiere, i faloit penetrer dans refprit de la Col1tume" qui doit etre la regIe ,pe toutes nos decilions. " ~e ,par rart. CCCXXXVII. I'a1ne a droit de

prendre preciput dans les fu\ceilions pa~e'rnelles &; maternelles, & que lorfque Ja Codtume fue reEor .. mee,lesChiuges n'etoie11t pasd;une teUe conGdera- ' tion, qU'elles pl1£fent donner atei~1te aut predputs, & par cetre raifo~, qu'it n'ell: paseminge que lYon J1':tit ,point fait .de deciG011 expre{[e & precife fur cette rna ... tiere;mais aujourd'huique l'amhition en a fait Ie bien Ie plus precieux & Ie plus confidcrable des familIes, & qu~il y a peu de preciputs qui pui£fent mart::her de paifl~ egaler leur ~aleur,il croit ~ece(fajre de tronver quelque tempelCl:ment pour empechel.que Ies enfang', alnez'des'Oficiers aiant emploie la meilleu're partie de leur bien e~ adlat ,d'O~ces ) foient r¢duits a cetJe,

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DE P'ARTA CE.· D'H'E RIT:AU E ~ AR."r. 'CCcxxxvln~' . '5" t .. t~cheu[e necemte, oli. qe'demeuret'a leursprecipJIts, -.put; tar t>ittr"e'qn'il eft fUjet a toutes les thai-ges de ·ou. d'abandonner ces Ofices qu'ils auroienn:emplis 'Ia: 'futceffion·, 'l'a,lnel1e l'a qu'a condition d'en: faire

'. 'dignelnent en [uivallt l'exemplede leurs p~edeceC. recompeil(e it fes p111hes •. ' ... .. ,. : (enrs: Cette.:prudence.qui a porte les J uges a decla.. :,. Le precfput en Caul!: eft l'areillement [ulet aUk tlia~

si les Cnces Cont . eer les Ofices immeubles a l'egard desveuve!i, les . tiages desfilles~. & aux autrescharges de.lafuccef­:~~::,ezcc:ll~~~~es 'eng.ag¢; par~i1Ieme~~·a f~ conformer it l'efprit, ~e la :Bon, & par ;con~eq~enta proprement parle~ il ne

. tim ? • Coutu me ;, ales temr pour meubles entre cohentters; ;'peut paffer pourprecl pUt. .' \ .' . ::lfinide ne detruire poilit Ie droit de preciputsdonda:. Mail> lluaild la Coucume en conlideratibn d.~sthar­. ' CQutume a VQuiu favoi:ife·r·les·a~nes ~ conlme etans'ges qui tombent aux a'ines, & a caufe de leur prero­

Ies chefs des familles '" ceux . qui en doivent avoir lest gativ€ d' aine1re~:auroit voultlleur faire q uel que a va9'-

. tc pthlptit etl Calix ell: (ujd aux marlages des 'fillt:s) & aux au­tres charges de Jil futceffion •

· principales .prerogatives & les m~rqlles 4'ho~he~r :. rage, il eftcert~ili nearimoins qu'eUe n'en a l'as .fait les plus ~clatarites. ' , :.' ", " ':::' : urieneceffite;~ puifque dans une infinite de [uece[ ...

. ~'eti faifatit les Charges irbrnellbles, :ou illaut· fions~ill1'y aadculi preciput) au contraireelle en a. · qu'ils renoneel1t a prendre part dans les :Chatges qui (laiffe la liberre;entiere ;aux peres,ell leur permettallC · eft Ia portion la. plus a:rdemmenc'deliree, au qu'its .la' libre di(polidon de lellrsbiens ; & de les mettre ,renoncent a prendre precipm, quh~ll:les priver d'un ;en telle nature que bon leur femble; en forte qu'un avantage que la Coucume leur donne ,qu'en l'un &'p~re qui a uneterre conlidCrable,n'eft pas priv'e de Ia.

· en.:!)utre cas;e'efr Jettr faire une iiijure ; il ell: .done : vendl:e.li bon .lui {emble ~ de l'ameublir ou de 1'6 .. · jull:e entre coheritiers,pourne choquer poirit la Cou-:ch~nger cOIUre urie rotur~ ;; & de renrlre {Oli bien _ tume, de les meitre pliic8t dalls Ie rang des meubles· egalement divilible entre fes enfans j ce font des gra.:. : que des inllneubles.:,;" .'! j'. . '. . ces que les a:1l1es doiyent iltelldre de leurs peres, &

· Les pu1nes ad cOlltraire repre[entoielit qutencore non pas des droits qUi leur foielit dus ~ & incommuta:.. qU'amrefois cecte 'queftion eut 'et~,.probl~matique', blement aquis dalls leurs [ucceffions,& I'on peut dire · aujGutd'hui eIle:ne pOllvoit plus tecevoir' de dificultc que quand les peres lailIent de ces fortes de biens,ol\ : aptes tant d' Arrcts qu~ avoient deClareIesOfices im- ·leurs alnesont qilelqueavanrage, ils ant bieli \loulu : meubles; .£1115 altculle diftinCl:ion des !perfonnes ; il . Je fervir des ll10iensque lEI. Coucume leuf fournit pOllr ,eft vrai .lorfque ce n'etoiehtque de limples commif~les' favorifer " rnaisquand ils he Ie 'font pas, ott .lions onles reptItoit . meubles, mais' d~puis . qu'ils peut dire aufIi qu'ils ont i.tfe de la libem: que Ja m~ ... etdieilt:~evenus.'hereditaires;& que la'vanite les ;meCoutume Ieurdoi1l1ede ne Ie pas faire. ' avoit f~itmonter au prixexcdIif Ot\ ikfani: maili .. ': ; Et comme:ul1 a1ne qui rie'trouve pas dans Ia (uc­tenant, qu' on lesavoit toujoursdeclarez immeubles; : ceffion4efiefs alfes conGdetables pour les prendre a. que c'ctoit la jurifl'l"udenceduParIement de ,Paris, :droit d~alnelfe; ni de manoir rbtniier,ni de preciptit & de tous les autres Pademens de France.' .en Caux; nepeut pas dire que foiipere fut oblige de

tes oli~es (OM : . ~e: par n8tre COIltuIlle. a l'egard du tiers des ell;' . fiui laiffer dan,S fa fuccefiion OU'un fief, ou ~n manoi!: immeubles Ii l'e- fans & a I'egard ,des veuv~s, onies jugeoit pareille.. :roturier) ou un predput enCaux ; fa pIaiilte feroit gard du tiers des. merit immeubles." " .. ' . . . : , auffi ·mal foridee,s'ilt~etel1doit que (on pere l1e p0l1-cnfans , & Ii l'e- . I d fi 1 I r I 1" r h 06 · r'lne a i eu te q. ue on YOU oit.rormer entre co-voir: pas en LIfer de, a lorte, en ac etant Un ce gard dcs,veuves• h ~ ,

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. )

· eritiers, n'etoit qu'en conliderationque·les· alnes 'd'uri prix confiderable, pOllr Ie priv.et de prel1dre un .pouroient etre privez de.Ieur predput fi cette doCl:d-fief pat! predput : 11 refte alfez de moiens. a' un pere 'ne avoit lieu, & que c'eft un avantage -que la Coutu- de faire des avantages it [011 all1e; quand il a cette me leur a. voulu faire; dom il'l1'eftpas jull:e de Iesintention , il pem de [011 vivant lui vendre fa Char .. priver. . .' . . " .' " 'ge;ouaquerir en des Heux ()ul'a~n~ a beaucollp d~ · . Mais il eft fort ii(6 de repondre ~ cette:objecHoh~ prerogatives: Par Arreft'du '7 d' Aouft 1660. les Ofi­.Premierement;. qu'ily auroit quelqlle chore d'etr,al1- cesfurent jugez immeubles,& en confeqnence ~es al­ge de faire qu'une chofe f~tmelible &immeubIe:nez qui prel1llem' pn~ciput privez d'y a\toir parr. II En fecond lieu, qttela judfprudence de to us les Par- palfa:a·l'avis de Mt de Fermane! Raport~ur, Mr de ·lemeils i:le France etant uniforme eli cepoint, il n'yBoivin':MonrmQrd Compartlteur etoie d'opinion a pas d'aparence d'etablir une dciCl:rine particuliere 'qu'on jugeat Ies Olices meubles, pour donner moiell dans ce ParIement ; que Ie pretexte de la' ruine duaux alnez de prendre un preciput, La plus forte rai- . . preciput n·'ell point conliderable, &ce' n'ell: ,qu'im~{on de I'Arrefl: fut que 1'~1ne n'avoit rien .1UlC rentes proprement qu~on l'apelle ainu; c'ar qui dit preciput, .. ,cot1lll:itueeS'C~mme etant .immeubles, '&' puifql1e les dit,une avant.part exemte de toutes fortes de char- Ofices tenoient aujoui:d'hui 1.1 meme nature, il fa~ ges, tant que Ie rell:e de la fucceffionles peut porter; loitles mettre a,u nombre' des biens que I' Cl~IH~ ell: c'ell: ulldroit qui apar~ie11t a, l'a'ine pri~ativeme~t oblige d'abal1dol1ner ell eonfequence de (on choix • a.tOliS les autres, &qttine (e leve ja~ais qu'une Cette jurifprudence n'etant'pas au goull: de plu-

· fois dans une' [ucceffioll. . .... '. '. . lieurs desJuges , its prirent ocaGon d'y donner atein. Si on·peutvhi... qr IlOUS ri'av.ons rien de [eltlblable dansnbtre '. teen jugeantun proces d'entre Charles Thal'elfieitr

tablement dire Coutume) de forte qn'il eft vrai de dire que nous . d' All?, Confeiller~Secretaire du Roi ,apelantde Sel'l .. qu'il n'y ait Pdoint . n' avons 'point de preciputs dans n8tre C6utuine ; par . tence rendrie aux. R eq' uetes du Palais a R()tie.,n , 'le de preciputs an~ 1 1a COlltUlne de ~ Coutume generale&:par celledeCaux,I'alne Feue trentieme de Juillet 1676. ,par laquelle emr'iwrres Normandie? choiGr WI fief~ non pas com,me un preciput qu'il aic' : chofes, fur 'lei. recompel1[e .derrtandee par Jac.gut's

· droit de prel~dre, mais it caufe des fiefs qui de leur· , Tharellieurde Navarre, audit d' Alo (on frere allle J

llature font indiviGbles; de forte qll'aiant Ie d~oit de deJa valeur du prix de Iadite Charge de Confeillet~ choilirle,Rre'niie\, illes prend fan~7~.faire part"a "Secretaire' d~ R~i dU,College des C,e!lt vi~stgage~, fes coherltlers & a res freres, parce qUllne les peLlt j donnee audit Geur d Alo Iors de- [011 m~wtge, par d!vifer &part~ge~ ave~ ~llX ;~, pou,r ,moritrer 9u'ils Loii~sTI~ar~I.~eur ~'~mo!lvilI,e) onc~e parel:nel d~s n ont pas les fiefs a drOIt de preclput,.11 faudrOlt ad. . partIes , 11 aVOlrete dlt qu avant de falre drOIt, I~dlt mettre plufIeurspreci'plltsdans ui1e meme (uccef-.· .lieur d'Alo bailleroit audit de Navarre etat des blelis

. lion , ce qui eft contre la nature. des preciputs ; da-. imnleubles que ledit d'OmonviIle leur ollc~e com:-vantage ceux qui prennent les fiefs; contribuent aux .' mUll' poffedoit lors de ladfte donation, pour ce faIt

.. mariages desfilles, &'a to utes les autres 'charges:de ,Ctreord~nne ce qu'il apartiendroit, d'une part;& Ie lafucceffion a proportion: de leur valeur; a quai ilsne lieur de Navarre intime en ape! , d'aucre parr, Le:s {eroientpas fujets lilefdits fiefsleurtenoientIieude rai{otis aleguee~ par le,dit de Navarre del11aildeiir .p.reciput. . . ,Jors de ladite Sentence ~ etoientqtt'chal1t ledit d'A. · . ,Lemanoir roturier que n8tre C0I1tume donne aux. 10 & lui prefomptifs hericiers du donateur ;'·leque! !i\lnes:par precipQt;nepelllt non plus palfer pqur preci.. :ecoi' frfre-a,l'ne 4ideur peri,laditic: donatiOli~dev~

Tome I.' V u u

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les iiJllez. a.~aht ptis preciput (Oilt privez d1avoir parr nUx Oficcs) cointne crant Im­meubles ...

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te Sceatt cie~ ~r~vlf1?ns purge 1 hlpotcque des 'harges •.

·1

.~~". DE: PAltTAJjE':D\HElttl'A'OE., ART. cCCXXXVltt., ~tre reput~e_ui1 avancernent 'iridire6l: fait audit d'A~pas la cinquieme partie, ce 'lu'i1 afroit prouver ~ar 10 au prejudice'dudit de Navarre , &',partant fujete E~perts, outre que ladite Charge etant un aqueft eri ~ raport a,i?~ que les, antres ~vallceme~ia lui faitS' .la per~an~~ d? donatehr,; i1 en p~uvo.it di[fofer ~ ~\i

. par (ontralte de manage; & qUil:nd meme eUe ne.refte 11 n etOlt pas.vral.que ladlte donatlon n eut pa!feroit pas pour un avancement indireCt; i1 'ell: cer.. ,point .ete infinuee, paroi!f~ntau contraire d'une in-'­tain qu'il n'y auroit. pas lieu de Ii. confinner.; .. 'va .lihuatioridans toutes les formes reqllifes du' traite . qu'elle [er'oit excefiive; &. faite au. de:.la ·des tettnes' de inariage dudit d' Alo, dans lequelladite donation de la. Coutume, atendu que !adii:eCharge valoit' etoit .compriCe, comme faifant partie d'icelui, at: plus ?e quarante ~ cin1 m;ille '!ivres- au' terns de, ~a partantledit d' Alq, conduoit a. etre dechar-ge de la .. donation, laquelle fOm!lle excedoit· de heaucotlp ;ditedemanae, avecdepens. . - ." - \ ,

,Ie' tiers des biens duditd'Omonvilledonateur~ quand 1'.: 11 eft certaip que to ute la queftibll ~!l proces rou­,hleme'dle n'auroit pas eee defeC\ue!lCe ; .d~aillel1rs loitfur ces'deux points ~ li Ie fieur de Navamiavoic ,outre qu'eHe n)avoit poi~tcte infinuee~ te qui h :atl:ion pour. demander l~ raport du prix de rqfice; ·rendoit nulle " & concluoit -par toutes d:srai[ons, )&,fi quandil auroit pt1 faire.cette demailde ,-l'action ,que fa.ns :avoiregard a ladite donation ,i le~it'd;Aro enetoit pre(criteHl ne s'agift'oit aucunetnent de fa ... devoit etre condamne de,: 'lui refti~ue[ la moitiedu voidi l'alne 'lui a p~is precipUt,pCiuvoit prendre pate prix de ladite ~harge -fur le pie dont il en a ~i[po(~~ . " a l'Ofice , &. le,fiel1r d' Alo metrie ne tb~teftoit pas

.avec intereft du jour de laditeprhcndu¥ donation,. que l'Ofice lie: rut un in1meuble ; il pretehdbit feL1~ ou du m6itls dujour du deces diAmoine Thar~.l pere Jement qu~ n',hanttenu d'~i1rapdrter Ie prix, C'e.;. . commun des parties..·· _ . . . "" - .- .. ,l.' .'" .. toir.une acH~nmohiliaire; cependant .ceux qui vou.;.

L~dit d' Alo defendeur foutenoit au contraire qu;il loiem renverfer ~'Am;ft qUi prive'l'alne 'aiam pris 11'ctoit ~as vrai que ledit de Navarre hiJui fulfei1lipreciput d'ay6ir part auX. meuh~es ,ifim:ht d'a;. . prefomptifs'· heritiers du donateur~ qrli.a Veell en:.. ,vis de reputer~es'Ofices meubles entre coheritiers; to~eI1llit ans 'depuis ladite donation, &:duquel A~... ;el1 .quoi faifant, .. I'alne ·ne· ;feroit . p~int exdus A'Y tome Tharelleur pere commun devint heritier.' en -prendre part', &. en. c(>hfequ~nce , . comme ile'll:

·l'allllee 1648. & po!feda la fucceffioli un an entierj :pertnis a' celui qui ,n'a .point d'cnfans de donner COlts p'etal1t de cede qu'el1l'ann~e 164-9. (a~isav.oir jamais .fes meubles" oli ca!fa la. Sentence,.& 'Ie fierlt d' AId penfe a [~ plaindre de cette,don~tiol1; quoi qu'il rut Ie JUt decharge de rapdrterJe'prixde eOfice; comme. feul qui yellt la ql1alite de-reclamer,colltrc:: iceUe ;Ji . ,(cant un·rneuble.,par .Arre1~ell :1a! Grand'Chambfe; dIe eut etc el'cefiiveoti faite cOlltre--ies :formalitC:s -du 1+ de.Mars;'1678.auraportde MrBdtilaye; ilne pre[crites par la Codtume., &. partant 'que' eert'e£t'palfa que de deux·voix , & ceux qui liront I' Arre.fr rie poillt Ie cas m\ l'on pui!fe troliver uli:;avancement .remarqi1erontpa~· que lao qileftion gerierale ait et~ indire~ ~ ptiiCqu'ils n'ol1t poi!1t .etc hetitiers du: do- decidee; parce qu'ilne s'en' agi!foit pas, tnais on 'pre.., hateur; mais bIen ledit Tharelleur . pere comtnilntend qU'eHe l' a eteen declarC!-l1t les' Ofices meuble~ qui n' a jamais contredit fa donation, comme'en (:fet entre coheritiers. ,). .. .. . .' . , .. il,n'yen avoit pas de pretexte; & ilell: inolii qu'on . Ce'tArreft neanmoiils h'.1pas etc friiv'i; 1a ju[i[pnl.;; v~enne ,trente"lix ans. a.pres demander ra}fon, a~~it· 'dence eJ.!li repUt~ les Ofices i~~eubles, ta?t a l':cg~rd d Alo dune Charge qUI a change deux fms de maUl des femmesqu entre cohen tIers ; etant· etabhe pat depuis ce tems-Ia, & a eteautant de fois purgee par uri grand nombre d' Arrets : &c'-efl: po,urqu6ila ·que:.:. Ie Sceau de toutes hipoteques, favoir Iprs .de.s ,Prbvi- ftiqn s'en crant prefclltce enl'Audicnce de la Grahd' fions qu'en obtillt ledit d' f\lo en 1; ~!1Iiee I 6+6.en conMChambre :; Ie 11 de Mats 16 8 0, cl~on juge~ 'lu' entrt!

· fequellce de ladite·donation~& e1l aiant difpo[e vingt... coheritiers nOll [euletrient les Ofices etoiel1t immeu'''; deux ans apres, ily: eut encore nouvelles ·Pro,yifio.ns . :bles, m~is.auffi" qu'ils etoient 'fujets a rerriploi ; les expediees iI ya pres ~e quinze ans-'[ollsle 110m du parties etoiellt Jean du Queihe E~uierj fieur de To:.. refigllataire dudit d' Alo, fallS ~aucun~ ,.opolltiol1 ,au queville ~.,tuteurde fes entans) apel,am ~ & les n0111'..;· SceaQ de 1.1 part dudit de.NaVarre; &·par cett~ rai[on mezJean dil MOlill:ier Maitre desComptes, &:Mai~ feule fondee fur la maxime & 'la regIe ~u Sceau qui .tIe Pierre du ~ Mouftier . Lieiltena~tCrifi1inel audit ell: certaine & univ'erfellepar toilt Ie Roiaume, ,on Rouen ,intiines, ,Le fait etoil queYincen~ du Moti~ pellt dire. qU'il y ~ur6it double fin de non recevoir' a ftier ~toit mort revetu d'une Charge de'Vendeurde Ja demahde. duditde.Navarre, fa}lte: par !ui q'avoir Poi{fon t fes .freres en partageant'ra '[~c'ceffioil ,··teE , ,opoCe au:K Proyifions, outre qu' etantulle action mq-- Ofice tomba au lot de Fran~oi,s dli ~ouftie'r ~ a chat.' biliaire & per[onnelle:; elli! add' etre.intel1t~e .dans ged'en paierSlO 0 ·!ivres a LoUis du MQufi:ier. Apres . les treme ailS, ce 'lui 11'aiallt 'ete faitqp.'apn:s pIllS la mort de Loiiisdu'Moufi:ie'r fa fuccefiiol1 anI pre;)..; de trente-fix ans·, ledit d' Alo prchen~ &tre.bien fonde , ,pres echUt aufdits fieurs Jean & Pierre du Mouil:ier res it ~Ieguer la preCcription, &: [ails prejudi€e de laquel ... I.' neveux,lefqu,els etoient auffi heritiers a,ux meubles & It:! 11 n'entend pasdenieutet d'acord q:ue .. la ,valeur 'aqriets avecieurs ~ntes 1 aufqueUes ils demariderCl1t de ladite Charge au'tems de ladite dOllatiol~ fUt de 'le rdmp16i de 8166livres , que ledit defullt LoUis dui quarallte :.. cillq mille .livr.cs ~ juflifiant au"contraire·· Mouflier avoit eus pour fa part enl'Oficede Vendel1l!' . qU'elle ne valoit pas alors plus de virigt inille li~res; de·Pcii!fon., ce .. qu'ils £irent juger' par Sentence. dli ce. q\li doit demeurer conftant par deux concordats .' Railli ~l Jean du ~e£ile Ecuier,-' freur de toque..: dt: Ch.arg:s de pareill,e' nature' vendu~s a peuf're'S . ville ,'tut~ur .de [es- enfans; coheritiets a c~ufe de dans Ie m~me tems , 1 (l11eau fieurValgnoll enl'an... 'leur mere enla [uccefiioll des meubles &aquets du .. ~ee 1656. c'eft4 cl-dire quatre ans avant ladite d(jna.:o dit LotHs dn M6uftier, aiant apele de cette Selltel1ce~'

· tlOn, par vingt mille livres feulement ; I'autre, au . Ie Court [on A~0cat' Coiltenoitque les 8200 Iiv'res' fieur Becquet lieur du Me£1e, .en l'annee i650. pat que.L~tiisdu Mouftier avOlt cos pour fa part en 1'0-vlp.gt-quatre mille livresJ & dans lfintervalede ces flce de Ve~deur de Poi!fon,ne pouvoient aue teputez . ~e,ux vellti~s 1'011 avoit paie deux taxes montant a, -un immeuhle:"maisl'ln meuble q~i n'etoit'p'ointfujell pres,de {ijC mille-liv~es,pour joiiir.desaugmentations' .'a re~plE>i r que.la queftion~e favoir fi les Oficeste ...

· .des.droits du Scea,u;cequi fut cau[e apatemment que 1 noient nature: -de'. meubles oa d'immeubles,. n'ctoic Ie prix de ladite Char'ge haulfa de quat-re.m.il1e !ivres, poitlt encore ne'ttement d'ccidee, &;particuHerement & ces concordats ctallt palfez devandesfabellidns, . a l'cgard des coheritier~ ;. & pour la preave de cette' lle:peuvem paS Ihre rCy'oquezen doute; & ledit de 'verite il fe p~evaloit de l' Arreft ci-deffus qni dev6it Navarre l1~en peut'pas 'diCcollv7nir, pu~fqu'il n'lile", fer-vir de regIe i·· ptli[que ·c'etoit'ledernier qui s'etoic gue. &, ne produit rien qui foit cdritraire; & c;ell: donne Cur cecte mati~re ;' que qu·and me me 1'011 rcpu .. pCi!lrqq.oi bien loin que Ie prix de ladite c:h~rge ex;' :teroities o.fi.ces'. immeubles·, les.· intimes 'demal1~ 'f:4~t l~tiers -des·bien-s ~l\ d~ateui; dl;n'en' faifoitdOiei)~ HlC;1.I·a'i'IQPosJe Iemi>loi defdits Sl"O 0 :liv..re~"

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ti:s 6iied cilWl coheririers font reputcz immeu­bles ,& fu jets lA t~mploi,

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C:omment (e par. tagent les 0 fiees D~maniaux & . 11cfcdicaires,lor[.'

.. <]l1e I'aloe a pris Uh pil:cipn~',

. En phiraIit~ de fiefs cha.qne fre'::' Ie a [ou precipllt.

Si l'aine reru­[ant de choilir un fief par precipur, le iecond fils ell: exclus d'en prcn­dre un de fon chef I

. Partage entre les . puinez' aPIes 1'0-ption du pr,eciput f"aite par l'a1ne, .

Si la Cothumc cd permettant aux .freres Ie choix des' fief's par preeiput ,n'a vouln ql1'emp~­cher la dIvition pes ~cfs l

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D'E.-:P ARTAGE~ nt'HE.'R(T A G.I!·';~R-r. cccXxxtx;. &c. ,}2,J,. parce que LoUis du Mou~ier;·de la [uq:effion,d4quel traiteefur rart,CGCN,XIX. pollt. l'incereO:des feJ.h:.. il s'agit,n'av~it jamais po1fed6I'Ofice,il.avoit eufeul , ~es; Iadificulte rene entre,l'alne aiant prispr6ciput lement de l'argent pour (.t part & non qu~lque im~ & [e·s pUlnes ; car 011doute fi les Ofices ont un ecre meuble, cequi [e peutfaire en matie,:-e d.e p.artage~ permanent &·unetealite polir les foumettre a laloi ou un coheri~ier peut n~a:voir que des deniers pour fa du lieu ou ils fe trouverit;& Ot\ les droits eh font per­part; alteri' rem, alter;. pecuniam; & que.ce· feroit<;us, oU bien s'il faut les tonfiderer com me ulle efpe:.. etendre trop loin Ie reniploi des propres, que de \rOUM ·.ce d' ettange nature i' incertaihe &: muable, pout hre .

,loir qu'·une. [omme d' argent,qnoi qu~ donneeau lieu :ata~hez a laperfollne qui en jonit ~ & fuivre par totit . ,de lapart que l'on avoitel~ un -immeuble, fut parta,.· fondotnicile & etre·teglee paria loi d'icelui;comM

gee. Durand pour ~e[ditsGeurs du MoilO:ier, opofoit m~ce$. fortes.d.'Ofites aiam plus'de perConalite qu~ it toutes ces rai[on5, & ace dernier Arrefl: de d' Alo un d,e tealire ? Sil' on [uida premiere opinion , lorfque

',grand llOmbre d.' Arr~ts, tant de ce ,Parlement que de :l'Ofi~e ~O: en Nortnandie, & qu~ les droits de ces celui de. Paris, qni. avoient decide que les Ofices Ofices font per~us hors de Normandie; l'alne [er~ etoient i~~eubles, t.~~lt ~ l'e$atd desfem~es qu'en,_ , ~e<;u a. y.prendre part: Si, au t~ntraire on les, ~tache .tre coherttler~ ; que c etOlt aglter unequeO:lon dont II. a la per[onne ) quand 1 Oficler a [on domicile en .yavoidong-tems que I'onne doutoit plus,a[avoir fi ;Normandie, I'alne qui a pris predput en fa fuccef, ·les Ofices etbient meubl~s ou immeubles, leur eXM ·fion,n'entrera .point en' paftage, bien que les fOil,. ceffi ve valeur Ies aiant fait p.lacer entre' les immeu. . Cl:ions de ces Ofites fe fa1fent horsde Normandie, ~ · hIes les plus importan5 ; qae dans ce dernier ~rreO: de . que les 'drofts & les profits foient per~us ailleurs. 011 'd' Alo les parties n'avoient pas [onge a former ce pro- a juge au' Parlement de Paris pour .des Ofices de · hl~me, cela pu!fupo[e que les Oficesetoient immeu •... Controleurs des T~tres a Alen~on, & pour des Ofice~ .hles; il n'y avoit pas lieu de doutet que Ie remploi des . de Contr81eurs des Cuirs a Louviers; qu'ils avoien~

. ;8100 Iivres ne dut ~tre fait, puiCque les 8100 livresplus de p'e'rfonalit~ que de realite j & par cene'rai[ori Jai(oiellt Itt part 'que Ie 'dCfunt avoit ell l'Ofice de . 011 enregl~ les droits [eloll la Coutume du ,domi ... ,Vendeut de Poi1foll: Par l'ArreO: laSentence fut COll- dIe du Titulaire ; & au concraire 1l0Q~ eO:imoll$ ,firmee.. ' . . en cette Province que ces fortes d'Ofices bnt ,plus · CeO: U11e grande queO:ioll~ favoir tomment (e par~ _de realite que' de perfonalite; & ail'ifi les dro!ts tagent l~s Q~ces Domaniarix & hereditaires ,.Iotf. ,s'e,ri perCeVa!lS en c:tte Pr~viri~e; on les regl.e'fo que Ie Tlt~lalre eO: demeurant en une Co(ttume, &,' rOlt [elo.ll notre Coutume. . VOlez TtQl1~OI1 ~ ar. Ies fonctions de l'O~c~ .fe font en une autre? J e l' ai tide 305' ' .

I En' 'plujieurs fiefs cbaque·frere 4 fl.l~'prJdp~t . . Et Ii en cha.cunc·defdires (~cceffiorl$il y a.·~~~core, a.utr,e,s,fiefs-'tlobl~§ jle~ autres tre:.f res les peuvent choilir par peeci put felon leura1ndre cha,uti ,tm leur rang. '. .

, f·'.... v' : I •• '.) ~' ~,. ;', \ • ~', \ .. :" ;';;' ",~' '. ,;, :,' " .,' ,.:....,

Cet article prouve netteltlent quec~ quela C()a.bl~ ,: com rile je 1; ai prouve rut lia:rt.CCCXXkVII~ tumeapelleun prlcipatenl~art. CCCXXXVII. 11' eO: :Et it faut toujours f.lire cette reflex ion, que I'intention pr~premet1~ qU'undroit de c~?ilir lepre~ie:r un fie,f" ,pri/n~ipal~ d,e"til p~atu?"Ie r'a p,asctede ~~nn~!: uti .pmfqu'elle dOllne fucceflivement c~ drolta~cholx preClput a I alne. ~ mals d ernpe\ber la dlvlUon des auxfreres ; lorfqu'il y a plulieurs fiefs dans.Ia [~ccef- .fiefs;cequi paroh par cet article 0\;) ell~ etend ce. droit :fi011 ; ainfi rq1ne,n!a 'efl ce cas d'~utre, prerogative ode choHira tous les aut res enfans, pourvil qu'it y ai~ {ur res freres, que Ie droit dechoifir. Ie, premier des fiefs, cequfnepeuq\Voir d'autre motif que cdui 'tef fief qu'it veut. .' . . "', ... ~<; . . .dela {i.tbGltancedes fiefs en.1eutintegl'ite.IlI1'eO: dOl1o

Q2.elques-uns Ollt penCe que (i ~'a1ne r.etllloit de pas ;veritable <111e Ie (eul choi" de l'alne donneouver .. ~cholGt ull'fiefpar.preciput, illl'y au~6it Pils ouver- lure aux choi.x :4espulnez, cedroit leur. apartiellt par ture au (econd fils pour enprendre UI1 de [on chet; J'aurorite de laloi ~c:'lutes:lesfois qu'il y a pluG~urs 1es preciputs n'et8.l1t· acordez atlx feconds alnet hefs enla (ucceffion que 1'0n partage,& cettequeO:io!1 ·qu'a cau(e des a1nez; mais ,lecontraire eO: verita-.nie femble net~ement 'decidee pad'ai:ti<::le {uival~~f

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..A ph!s Ie' choix :f;i'it 'du ~er ~~~ ~~fs .. ?oble~ p~:r I;ai~{" btl ~'at .tes.>~n~,t, d drtiit ~¢ preCiput', les puinez p~rtageront. eptr ~qx [()ut~ Ie refie de la fucceffion. , ,

" . Cet ar~idecon6~m.~: ~l1ti~~~me~t~~'q~~i~i. rertiar..,:roi~ l,c1ivire~ .'~~~t'el~~ ."~ e1!e. ddi1tl~ ~oi1v~ir ~b, te'coJ~cl que fur 1 art. CCCXXXVII. que laCoutume en per.. frere de.Ie prendre :tuffi.par preClpltt; ~lIedol1ne mettant aux {reres de choilir par preciput,autallt de !'{uclileffivement cette facult6 aUx ai.1tres freres's'il y

··fiefs qu'iJ y en a dans la fuccefl'ioll, elle 'ri"a eu pour '. "a pluGeurs fief's, ce qUi inontre que ccete forte de but que d'emfccher la diviGol~\ de/s,fie,fs·X'jc~laparolt'.p~Fcipuf~;eJ~\p'a~!uil droit de la,prirricigcll~tl~re; mais par l'ordre 9u ~1I~~. tenu : E.lIe ~ec~are ~ abord qt~e qtte c'eO: uti m01eh FOtir~ii1pecher la, dl;I{iOIl ?e, ' ".

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:·to1tl fiefs font tndt'l1edus;entre 11J.aleS,jl mats.en donCe;"!i.fiefs;·:Gddefroy;fuqcetarttcle;prop:o(e uneq~lefbol1 .... q. ue'pc.e d~ .c. e,.t.te.prohi~~~i~11,Comn\.e i~J ~t!l,it;11ec.,effi, ai,.;rhqjqUUi p.aro,lt;fol:t. g,·~ttt"/eu,(e; ;fa.,!.oir:fi apre~ l'oprlp. Ii .Si apr6" .I'~ption

f' d 11 . 1 fi f: r. fi f C I" 1 r. d f ,Ii'-lin fieffaite par' te de prelence ,~;;'?~e:. 7 ,1Jl~?lere;. rSi.: ".~ ,s; ;1~~<?1~~~,:} d ~n:, ,e ".ilr~!te; par, .. ~lpe ~> el~i~p!l, \ re~e ,P~U~i ~W~.I?.. l'aM; .Ie; fecond partagez, ne pOllvails pas touJours demeurer IndlVIS dre Ie prectpttt rotuner lorfqn 11.'11 y a qu un manolr; Frere pent pren ..

. ~ncre Ilie.mes co.heritie.rs,pour ~vite,~ ~e~jt:I;C9n,:,~~i.ellC ~.(uiy~~1trart •. :G<:<;;~ Vl;?),rv.!a.is}a"r~[olutioJ1 de eer.: . dre l~prl:cipl1t , : e.11e qr4~)~1!1.e.que l'A~~,poura p~en,4~e Ul1 fi~,( cn chCJ.. :' (~T 'gue{lionl1~:p~,roh, pas .~i~cile ; car oute: que\ ~e r?tl1~ler~,qoa::all ,'cun.erUC~~~9n.pa.t~9.~ellt;.8f mater~~ll~;~-p,arce'lue .p;iy~l~gen'e~ :4qhne 'i~'a rat~e, ~n ne peu~pas~I"· .',~Jr; q. ULl -

. ,tta~s)a. (~c~ceffi~l1 ~tpOUYPlt! f~ :~r~uy'~,~:~pa,.u;r~fief ".: .r.~:q~ep~.a .r1Jc.:S~qi~l~; I! 11 y.al/t '9~ Ull maI1Olr,; :lor[..:. . ~ ':, •. nu~ ap~rt~endr91t ,a. DluG~~rs, (rer~tt qu,t, :p..¢.{e,no.u'!l .. {i {1u,e,J ~HW .pF~n~.~I~ fi~fp~r p~~p P9t, hlr le'lu~l1~ '1- ~ .. . i~, rome II .. ' ,~ ,J.:-~ . .. I V bIU i)" .. .

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Page 92: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

Si Ie Cecond aine n'aiant point pris un precipl1t, peut faire les fruits llens , quand Ie puine eft tenu de fa ire Ies paIta­gcs 1

~and les pui­nn. ofren! de re­cevoir leurs (i:I:urs a partage , li ees [a:lUS font tenUes d'accepter ecc of Ie 1

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St 4 '" ,n: E'::" P'A R TA G E' D'H,ER I T AGE ~i A R·T. C ~C C XL~':' , des bAtimens :alnfi quoi' ~ue(~udeSteri:~sroturie~ l'alnequi prel1d preciput, leur abandonne Ie reae de res'ill1~y aitqu'tm inal1oii~ on'ne peut'pas dire ,que la fucceffion )ielles font tenui::s de prendre leur par", 1'on foit ,dans les' teernes dd'art. CCCLVt parceta&e fur les;bieos delai/fez) &' non..iur Ie fiefopte par qu~ ce n'?O: ,qu'~nef (eule & meme fucceffion, q~oi , raine': L'ar~.~SCLXIlL Ie decide exprel1emenr~' qu.elle fOlt compofee de fiefs ~ derotures,) & amfi , la fille re[er'1JCea partage aura fa part fur la roture f!r fe trouvantpl~fteu~~ mallOirs, la pre~ention ~u ~e:" autres biens {ill en a; & fuivam eet article~ les puinf-s cond frere {erOlt touJours mal fondee pi faudroltdlre parragent ,enr: eux Ie refte de la[ucceJlion. Ces mots 'la meme chofequand illl'y. auroit ~lUcun batime~1t, (entr' eux ) qui ont leur relation aux pUInes, du nOI11- ' fur Ie fief, parce que'I'art. CC C~V I. n',a ,lieu que bre defqueis eO:' Ia [ceur, temoignent'que l'alne ne' 'quand toute la fu~ceffioncollfifl:een roture~;"', doit plus' etre apele,3o ce partage ~ comme n'y aiant

Le iueme Ame'ur'proppfe en(:ore cette quefl:i0 l1, plus d'intereO:,; ~e qui efl: d'autaritplus jufl:e,que par fi!e fecond ~lne quin'apo~nt pri~u~l preCiput, pe~,t l'~rticle fuivan~ lorfqu'unpuloe 'decede ~,yalne nc!' [alre les frUlts fiens, Iorfque Ie pUlne, e(l: tenu de·fal- IUl f~ccede pomt; fi ,doncia fceur r_e~uc a partage re' les partages .? Mais ce fe'Cond frere n'etant pas de cede faIlS 'enfans, l'all1e ne lui peut fUfceder, par-. fain de la fucceffion par la Coutume comme I'alrie, ce qu'il n'a poihtcol1tribue 30-[011 pa~tage. Mais ces Iln,e doit pas avoir cetteprerogative) & d'ailleurs la raifoiulemens del;alrie etoient fOl1d~z fur ce mau~

. {uc~emon efl: dej~ fa~tage~ en quelque ,[ort~ par Ie , . vaisprincipe, 'q~e ·la fc;u'tetoi~ ten?~ d' accept~r Ie ChOlX dllfief qutrl a1l1e a faIt, " \ partage; a,uffi Ia Cour n y eutpomt d egard,' '& 11 fu~ ,

Lorfque l'al.neabandonhele refl:ede lafueceffion dit pat' un A~refl: preparatoire, du 2; d'Aout 1646. fuivallt cet article) fi lespulncs l'acceptent, ils he qu'avantque faire droit;il feroit fait Ul~e eO:imaeion, pe~vent lui, demander aucune chafe; mais fi ces pUl- . par les 'parens des biens tailt nobles querotur~ers, ce 11e,s pou:r Ie, favori[er & Ie dechargerde fa contribu- 'qui fut execute ;- & les parens n' aiant eO:iine Ie ma­ti6,11 all:maria~e de I~urs fceurs,decl~roient ql1'ilsr~- riage avel1ahtqu'a 'trois mille livres, Langlois s'e.n <;~lven,t ~eurs tceurs a partage,' ferOle~t .. eUes o,bl~- porta apelant)~ pa~ Arrefr, au raport de ~I Ie C01-gees d accepter cet ofre? Cette queO:IOl1 fut ,decldee gneux, la COur fur I apel de Ja Sentence qUldechar .. fur, ce fait. Jean Latlglois aial1t epoufe Marguerite' geoit l'alne, mit 'l'apellation & ce dont etoit apelc', ,de Savigni, demanda mariage 'avenant a Jean-Jac- _ & (ur l'autre apel de l'atbitration dumariage ave .. ques ~ Julien & Jacques de Sa vigni fes freres ices nant, eUe mit les parties hors de' Gour. '.. . ' .~: OJ' :.

deux pUlnes qui l1'avoient, que des rotures "dedare. '; Suivant cet articl,e lo!fque Ta1tle a: pri!; un,'fief par' rent qu'ils recevoicnt leur [ceuren partage, ce qui preciput, les pU1nes'parcigeHt eiitr~eu:derefl:eae 'la. donna lieu au Frere aioe de [outenir que fa freur ne fucceffioll; cela s'entend de ce qui eO: dit dans la pouvoit rien pretendre fur Ie fief qu'ilavoit pris par Co'Citume, generale : car l'alne ne feroit pas'exclus de·

~preciput, ctant obligee ,de 5' arreter au:partag'e qui prendre un autre preciput dans la C0I1':ume de Caux, lui etoit ofert, par les p~ll1es, :,c~ q~ifut)u~e d~ l,a ou~an~,~?,~ a~treq~iacorderoit une ~a;ei,ne prel'~­{one; dom Ie Geur LanglOIS alam ~pele, 11 £;11[01t gatlve a 1 al1le ; malS fi ce fief que l' all1e voudrott voir que <;ette declaration ~toit frau~u,leure> &, qU'el- choifir dans, une ,amreCoutume, ewit mouvant d'un Ie avoitetc mandiee par l'aine pou~ decharger' (on fief affis' 'erda Coutume de Normandie; pouroit~on fief de la contribution au mariage averiant, les ro'tu- exdureYaloe'du droit de preciput, fur' ce prctexte resetal1~de peu devale~r;& p~ifqu'elle prUer<?i~ qu'ilferoit monvant d'un fief affis en)aCoucume Ie. mariage avenant au paltage,~ l'atne ne P?uvoii: generalede Nomial1die " ot\;!'aln6 Ill! peuti c40ifir

Va~ne n'ell pas exclus par eet ar" tide, apres,avQit pris un prceiPuC Clans la Coiitume gCllcrale J d'en prendre un autre c:n'c.1l~ de Caux~

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empecher que l'arbitration n'en futJaite, tant [urqu'ull fief par pd:cip1;lt? 11' faud:epolldre pouda ne:' l~fief q?e lilr les rotu,res. L'a~ne fe' defel1~itpar ta ~ative~ p~rce 9ue les ter~es ~ les ~ef~ e~~l'avez,dans. " dJ~poftt~O? "de. eet art~cle .,qu apres Ie' C~otX du fief l~ terntOlre d ~ne ProV1l1ce , .bl~nq~ lis· ~devellt fatt par l.aen(, les pumez.. pa"('tagent entr eux Ie r;efte d ull,fief am,s en-une alltre PrOVInce, fUlyent h Coil .. de la [ucc~lJion ; que (ous Ie 110m de pUllles les f~ti~s tume de I~urte'rtitoire & encla ve, ~ 'hoi~ celIe dll etoientcomprHeslorCqu'elles [olli:re"acs a partage: 6ef dominant & du~e{fort;l~s Coutull1es erant,reel;.., 11 eO: vrai que fuivant·I'art,~CCLXW.te's frer~s con... les, eUes cO,mpr~nnent tout ce qui eO: de leur terri~:

Si les (O:ilrs Cil

ce cas fOllt coni. prd'ts (ous Ie: nom de pUlllez 1

tribuelit aux mariages de leurs [~urs [elon' qu~il'~ coire &'de leur enclave; la CouiuD1e de Touraine, "" p.re1Jl1ent plus ou moins en Ia fucceffion ; mais' cela art.,6 2- & celle' de L6udul1) tit., 15' art. 3. Ie decident

. . s'entend .qualld les freres l~llrdonnentmariageave-expre{fehient.: Et c'eO: ulle rilaxime du Droit Fi:an~ .n.al1t fans l(!~re,c~voir,a p~rtage, &en 'ce c~s'!e., ma~ "ois, q~te Fi~F~ Ju~ic: n'o!1t;ien de c~mml1l:i; qll~ 'Fier -& Juftice

Ilage eft eO:lme ala valeltr'du partage de 1 un desla Julbce fUlde,terntorre &lenclave ,'& lefieffll1t . n'ont riende ,oni~ pUlnes ; mais quand les f~urs (Olit reliues a partage, la J ufl:ice primitive & ordinaire, & nOll la J ufl:ice dti, mUll,'

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~l1e& ont la portion 'que la Coutume leur atri~;ue,:pa!.. "re![ort':,&' c'eO: par, ce mell1e principe que lorfqu'il ,f(!ille a celie des pulnes. ~a marque etfemielle de s'agit des droits du fief,dominant & du fief (ervcl11t . cette diference eft'que les freurs qui n'ont que marja., ,a'ms en. ~i.verfes Provi11ces dont les Coutumes font g~avenal1t,fql1t reputees et~angeres & cre~ncie'i:es 8e"" '~ifere~tes) "ils font regle~ felon Ie,S Coutumes des

.,ta fucce,fftoll, .. & l~u~ m.ar~,ag~ e.1l co~pte en~rc;)e~ ,heux ,a)a re(~liye _~es. droltS, h(~>l1onfique~, p~)l~r lef..

. dettes paffives d'icelle( & 'c'efl:,pourquoi les .fed·es ,'tqiie1s l'on fuii Ui'Coutume au fief dOl11ii1al1t;; hlai$ y contribuent comrhe arix· autrd ditees: m.iis 101'[,) . pOlldes 'dl'olts dus 'all fief dominant, l' oll,fuit laCoil­,qu'eJIes fOllt re~ucs a partage) el,les font he~itieres tume _du lieu OlLle fief fervant eO: affis. De Lom­d.e leur chef comlne leur,S freres; de forte quequa:~'dmeau,des :Ma~imesdu Droit Fran~oi~,' I. 1. c. 36, ,

• . ,:.,-t '.:'l.J,o.; ."'. :'fr,," .:' ,.- .' .

" . ,)cL': C",C;;.'C X"L '1: :" ' ~. l: : ';:--1 i- : :".; .. ' f i . ~ ~ I. : '~ :, ! " , I: ' '. ,!. ". '. I,.

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t~~~:e~u~~~~~~t ,., :' !" ; '!::".':; 'f~f1~~'fo~f~1~:~! le~, U~!;1}!,~,;:~~:r~!. les uns aux au- . .' L'a~ne OUal.ltre;aiant-, pr.isp~eciput':a\tenant I,a mor~',de l'un desp~2nez ,nelui p~llt

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. ~:s;l~i!er~i:!~ce . {ucctder, e~:',cho(e que !~~, 'foit:; de ,ra' {lic,ceffiotl.';\ :aLn~)'h~~:,fucceder,,?ntles autres freres l'ds prl;ciput.':puln,~z. ,a~~n(par'ta~ea'~~:f,',~~,~}, &r;l~pt~;. d(\~~'~~~~;~':~~l'~~y;l,iH::~~,:,~;a.~pe.. . .:.~:; ", " . , Cet'art:c1i: n'a Cetartic1~ exclht l'alilc deirehdre,par't~nlil.rJt- :!:fails:'~~s,fteteil ,ciU'Ie~rsde~endal1s, les r~pre(e6tans ,Ire~i~~ta:~i~~:f:~~'ceffio~"de fes pUln~s'~ Jor[qu'W<i 'ch?i,fi un~~ef 'par :fde' 1'al'ii€.,fiffei:'oient 'p~s'pfive:td'entrer enpartage

JCS ou leurs de- : p~ecipltt'; ll1ais ; cett~ exc;:lu(1on f¢,' terfuirie eri,!la: iper - ,'j' en' la' fLi'cceffibfi.ide leurs couGtl's 'dec~~ldusdes pU~'lles;" ~\!ndan&. '. [orme' de)' a1ne';: c"rft tous l<;s fr~'res'~toi~ilt')hOits, ",:<{ut" 'ceipH!te~te;qiieleurper¢ b~ leur 'aieuI avoit au ..

;3r. qu'lls' agi~ de partager unefucd:ffi'gjl~li'l;ei les;tn.. ~i.'tre£ois~rr;~ 'iin,pl£dl1lit';Oetarticle fade feulemell' .. ' '.' "'"

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D EPAR TAGE.DtHER.li,AG'E, ART.·C,CCXtr~ "2,'

l!e Itt [u~eeilion dufre~e pu1ne 1. a~,~ue~ les 'pul~el\s ~rt ," fciit de fendu" 6:exprelfe~~nt de fairea vantage a ~\1~ leu:s decen~ans fU,~cedent ~u preJ~dlce. de lame, de ~e~ ~nfans ,plus qu'a La,lItre: c'e~ ce qUe 13. Cour . mals eet article ne s etend pOlllt 610111 fur laCuccef.. a decIde; par I art.6i.duRegletnent de l'annee 1666. fiondes freres. . '. Les heritages [e partagentfelon ta Cot/tume des liel/X . To~~es les, parole~ de c~t articl~ prou~entqu~t~l", ot4 iii font jituez:,'lors d~ la fuccefJion, 'chite, & hon [e.

Ie ell: Illltentioll de Ja Coutu~e; II e~ dlt que I aln'l Ionia, Colttume~es Iteux Ott etoient Jltuez. ceux auf'" , ave~a~t La mort de I un, despu~nes ~e lUI peut fucceder, qu~/s tlsfont[u.hroget: en que! easl'aCl:ion [ubrogee

'malS b,en les autres pUI~es qu~ ont·p~rtag~a~ec ~e d~. retient, tantot la Anature de ceIle en'l~queUe elle ell: funt; dans ewe premIere dIfpolitlon de I amcle 11 fubrogee, & tamot nOll, in qUi bas cajibns actio fukro .. n'~ft ~arle que des frer~s" de l'alne.& ~;s ~u1nes! en. gatamod~ lapiat n.aturam ejus in cujus locum fu6roga .. ' f~lte 11 eft pat}e des decend~ns des Fumes, & II ell: ·tur, mo~~ ,!on : VIde ,Bart. adl. I. §.h£c aflio • ft 11ft! dlt que ces, decendans des pumes ["cceder-ont ttujJi a.1I teftam.ltber eJfe~ & Mornac. ad I. ftdeiuff. §. ult. de aevl1tnt de tarne; mais la Coutume en demeure-Ia pignor. ,To utes fubrogations dependent de la loi.: ou Les fubrcgat:ons [ails pa!fer p!us, outre, n'aj0l1tant pas que ces d~cen~ de la c?nVentioll des parties j toutes les autres' l1e dc.pendent de Ja dans des, ~Ul,nes [ucce.deront au d~vant -des dece~... rb~~ pOI~t r~cevables, ,parce qu'elles pouroient aller ~o:nJ~ndd~: c~;: dans de I all1e:Cet arucle eftfonde[ureequela[u,,- a 11ufint Hlldel. cum Infundo; ·§.jifunduJ; n.de ties... P ceilion du Frere etant en quelque fa~on reputee I~ jure dot. - '. '\ fucceilioll du pere, il ne ferbit pas juO:e que l' aille, - L' aCl:ion fubrogee redent fouvendes quaJites & leque1 y a pri~ prec~put, eut e~core part en cette les efets de ceUe en laquelle elle eft fubrogee j inais fuceeffion, qm eft eftllnee une meme fucceilioll avec elle prelld & reveft feulement (a nature intrinfeque

La ftrur tnariee celle du pere ; & c'ell: fur ce m~me principe que 1'011 & premiere; & 11011 point res conditions exti:ink. v:nant a la [Ue- aet~,bli c~tte jl1rifprudence, que quand les to!urs que~ ou accideq~elles : Pa~ exemple, ~ quelqu'un edIio~ du Frere . manees V1el1ne~1t a la fu~ceilion ?u frere. avec les c~ang~ fon ~efeolltre UI1er~tl1re, eet hentage echan­~v:IciL~ (~<I~i~ ~.~~ [reur~ non ma~l~e~, elles font obhgees de tapotter ge, retJentblen la nature d'lqJmeuble,. de cOllqlle~, porter ion rna. ce qmleur aVOlt ete donne par Ie pere oU par Ie fre... de pIopre paternel ou maternel j aU hell du paw ... Iiage. re, parce que c'eft encore en quelque (orte la Cue. moine echange, vice permutati patrimonii; car ~ette

'. ceffion du- pere. . qua~ite ell: intrinfeque & primordiale ; die ell: inhe ... Explication de 11 Y a 9.uelque amb.~uite en ~espa~oles, (en c~ofo rente a:l fonds, mais n~fi pas Ia (lUa~ire feodale qui

ces mots ( en cho- 'f"~ ce [ott de l~ fucccfJion ) car II, e.1t Incertal!\ fi ,Ion . ell: aecldentelle & eXtr111[eque; Loilet & Drodeau; fe qtle ce foit de 1,,-- dOlt les enten-are de cette ma11lere, que 1 a111e he I. S. n. 1,0. ,.

fucclfJion l CO?tt- peut fueceder au pU~l1e decede h'UlS enfans, en chofe Et dti Moulin fur I'article IS. de la Co6tume

Cnu~ en 1 ar;lcJe 'fue ce [oit de la fllccefJion, &' en ce tas ra~lle he pou. d'Amiehs, voulallt expliquer tiourquoi l'heritage l1ue . CCXLt, en IavcUr , ' " , i l' . , I r 'J

de l'ainl:.: wit ~vOlr pa~t, 111 aux propres 111 aulC aquets,. ce qu ,:on aura, eu far ,cc lal1g~; prclld la natu~e de l'he-ferOlt cOlltraue a~~ art. CCCXVI1l.,~ CCCXIX~ .r~tage permUte, dlt que e eft re[peflu qualttatu~ fln ..

· fuivaht lefquels 'J alne 0# [es repre[entans prenn,ent ttquivel no'tJipr£aii; te[peflu acquirentium ,fed nott · ,part aux aquets avec leurs freres pUlnl$ : 11 faut dOlic rcJPelJu qualitatum intrin[ecarum, '(Jet rea/ium ipJiut

donner U11 autre [ens a ces paroles (en chofe que." fundi,quiadefeudalinonjitceHjtJalc,nece,contraetia1f# -foit de la fllcceffitm ) en les expliquailt de eette ilia- .ft fu~ eodem domino dire[to f.ltrumque moveretur : ~iere, q,u~ l:alne aiant pris pr~cip~t ne peut fuccede.r ,Mai~ I'Auteur du T~aite des ,Propres; ch. 1. feCl:.2. 7. a [011 pUloe en chofe que Ce.ralt qUI procede de la fuc. Jofment que la .verltable falCon pCiur laquelle. dans ceilioll du pere, parce que (comme je viens' de Ie rechange les heritages perl11utez con[ervent ChaClll1 dire) Cette fucceffion d'un Frere puineeft ellcore leur ancienile qualite de fief ou de roture "eft ,parce conGderc.~eeoml11e fi c· etoit la fucceffion' du pere._ qti'il ya des tierces perfonnes il1tereifees : il y ales L'ancienne Coutume s'etoit expl}quee .clairemell~ Seigl1eurs de- fiet dont Ies heritages fO!lt mouvans. en ces t~r111es': Nous devons favoir que fi tatne choijit au[qud~ ceu" qui coimaCl:entlle peuvent faire pre~ Ie ftcftjui n-e ft pas partable, & it bail!e auxatltres tes . judice.; maisee.tte taiCol1 ne 'pouroit avoir lieu que echetei. Ji ['un des autrcs W!curt, les Ichetes nc vien- qualid les heritages [onttenl1s de divers, Seigneurs; dront pas a I'alne, mais a celui quie_n auroit eu [a mais il taut dire qu'il n'elt pas au pouvoir de cell~ partie: ce qui prouve clairement que l'exclUllOJ1 de.· qui font une echangede donl1er a leurs heritages dt!s

· l'a1ne tie s'entend que des biens prc)Venans de 1<1: (lie.. q1,lalites qu'ils n'avoient point; nide rendre feodal, · ceilioll du pere ; mais lor[que l'allle'; le'''[econd ou' ce qUi etoit rorucier, ou roturier ce qui etoitlfeodal.. , · troifiemetrere ont pris Ull fief par preciput,(i ql1elque ,,lln'en eft p'as de me~ede la qualite depropre; l!1l Notl11:tncti,e · .pu1ne decede fans enfans, la condition·de. tollS ~eux, fur taut en eetteProvince Ol\ les propres doivent tou."les propm d.Ol.

qui ?llt pris pre~iput eft egale, fans pouvoir [e pre:'. jo~rs ne~elfairement. ~tr~re~p}acez; ce <tue l'on[u~ j~~~s ~~:~ t~~: . ValOlr de cet artl~le les uns c0!Itre les, autres.- j br0,Se n a, pas depellle a revem la nature de ce -qUl cet. P

s' t '. " . Q!.and les pUlnes Ollt change la 'nature du fonds eft lubroge •.. ' ). ,( " .' _ . '.' ' . aia:n~ ;~a~~tl: qui le\lr etoit echa en p;trtage" ou qi1'il~l~ont'rem .. : ,Un homme, de, Normandle qtti ~voit tpottr~ une ' nature du fonds" place en des Iieux 01.\ les C~atumes (ont.diferentes;: fe~ine d'OrleallS~fit~change d'une fucceITion echUe: qui.lc:ur eroit e- Oil a fouvent agitl: cettequefiion, fi n0110bftantces a fa femme avec des rentes & des heritages Ji.tuez, el1; ch \~n part~ge, chancremens ces biens retenoient ,leur premiere na., N ~nnandie ;. ce ~eontrat fqt· iati6e. par la' femme: ;;~t 1::: ~~~~ti~- tur~ ,0a, l'efet ,que l'a'ille n'ypuilfe ~voir ~lu,s de ,d~oit: M~isune filk (or~ie de 'Ce mariage, 1'l1arice,pitr Ie . Je natuIe 1 qu'd en aurolt eu, G les chofes etolem demeurees e,rt; pere., voulut apres, la mor~ de la mere avolf part . leur premier. etat ? Cette'regle qui dit que Ja ,chofe: aux biei1S cchange:z;;' Comme fubrogez it la plate de '

fubrogee reifemble a ceHe dOllt dIe pre~~ la place( ceux d'Orlean~, . ott les (reurs. fuccedent avec leurs' Jubrogatum fapit naturam fubroga;i ,·mal ~iltendl1e~. freres; elle- difoit 9u~ la choCe r,llbrogee retient la

) .

'--... ,-........... .

· . & l' A rreft de Sercus mal raporte par Berault, ont; nature de celie qUllpl eft [ubrogee, follrogatum fa ... . : donne lieu a plri!ieurs erreurs ;,mais eell: nlajntet1artt, p~t:natFiram fubrogati ; que la [ucceffiol1 etoit echuc:

, one jUrlfprudellce cerraine que routes [ueceilions di., a[a,111ere avant.qu'eUe fille eut ete mariee ; que [on:' • ,reCl:es ou c?llateraks doivent etre·pa,rt~gees. en Te •. ~ mari ~ elles'et~iel1t contentez d'un mariage ave.:. tat qu'elles fe trouvent,au terns de r,echeance" .&:, nalltJur cetteefperance qU'apres la mott de fa me .. par COllfequei1t 6 un pu: neavoit \l'eudu[a part ,de,s : reeUe auroit part. ~n cerce [ucceilion ; que fi elle ell' rotures, & les a:voit remplacees en un fief, quoi que, etok privee par eette .cchange, eUe auroit etc. beau-' dans lameme Coutume,. I'a'ine pouroit.le prendre. c.oup, de~ue : Le Frere repondoit que Ia .fucceffiotl . l'a,r.preciput, ,ar chacun ell: maltre.:de .~?nbi~~l·; i~ . devoit e~re con~d~ree au,.tetns ~e l,a mort ~ I.~ .aU~~:, peut Ie. mettre ell reUe nature ~ en tel lIeu qu ~L1ur, n4m, §. tn, 'ext,anm,' de' h£red. tnftttut. I. In ·quant! .. ; .l'lait; Ie.pere.meme ~,ette fa<="lte~~,.bieni~u.'illuj:. !".~6,ff.a1t, l~t~i4 .. ~ucceJ[io eft jus uni'1JCrfum,qN~4 '

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'(52~6' DE' PART. A'C E ':D'HERJTAGE,ART.: C C'C XL II. , Jefunau~ habuit ·~emp~re mortis~ A P~r.la. Coutumele peti.ti~nibus.un~ve~fa~ibus ~ ut in petitione h£redit •. & La r~gle [ubro­

mort fadi.t.Ie .V1E.) 11 nepeut ctre :falli des chpfes . rebus qu£. reJhtuttont fubJacent • non pas en fuccef;. gatum fllptt ~atu. . echanaees, velldues & aliences ; Ie mort ov.vre Ies lioll direCl:e., nec in rebus particularibus da fubro- rll"! [ubrog~tl, Il'a .·yeux du .vivant, mor.tHu~ ~per!t oculoS .,vi:,c~iis .l}o~, gation d~it etre faite ,par la .loi ou p~r Ie co~- r:~~~~~ulld~Iee~~. pourvOlr les chofes,qul,ne fom plus:,: ma1s~cequl trat, & etant une licbon, on ne la dOlt pas fal- teo "

'refte en l'hercdite' au tenls .de ,ia inOIt ;:.Je pere & la .re . .ii elle n'eft exp,reffe par la loi ; joint que 'la. eho~ . mere .font Jib-res de difpQ[er de .leur' bien" de' Ie fe" fubrogee: pouroit retenir fa condition' primor-',changer de nature, de Rualii:6 & de lieu; la ;voloo-: .diale, & 110qpas fa' qualite accidentelle ; com'me , te & la djfpofitioo dupere ,de falTlille en ,ufe com- l'heritage pa.ternel vendu ou remplace retient bien

, . ,me,il,lui plaIt ,'totum facit voluntas . &,aifpofitio la. qualite de patemel ou de maternel,; & 11011 "patrisfamitias. I. ex faao. ad Sentiltufconfult. Tre- . poi.nt lit qualite dr feodal, ou autre s'ilen avoit:

be(t.' Les, biens donc,ctant en Norma.'ndie , il faut :Par Arreft du 5de Fev~ier 162.6. entre Noel fuivrecette Coutume qui ell ,reelle poude partage~ ... Dubois ,fieurdes Noyers ~. &, Gafpard Ie Boucher

. M~lin.Conftl.'53.Argent.dedonat.':,'.;, .' ," ueilr de S •. Aubin, aiant epoufe Marie Dubois, , ~ant a la regie [ubrogatum fapit 'naturam [ubro.. ·le beau.frere & la· fa:ur [urent deboutez de,leur gaii; elle a lieu. dans les demandes, .llniver[elles ,in aaion~

Eo que! cas I'd- ':0and peut, talne,focce~~~au fief Jehu': au pul1')&. nc peut [l1ccedet' au fief echu all. Neanmoins 's',il,Y avoit ~ucu'n' fief parrage avec ~es; autre$ biens ,de, Ia: fucceffiori~; p111ne.' (an$, avoir et'~choi(I par pr¢Ciput', ~ve)narit ,1a mortJans enfans de c~Jui au lotduquel

iI efi echO, 'j'a1ne ou fes reprefencan~ iu'ccedent len cequi eft noble,. & peut prendre .. . ledit fief pa~ p~eciput,' ' '" '

. , Me JoGas B,craulta fort mal e~plique ces articles, re que eet article tIe lait p~s ~iutile ,il faut I'euren..: & il eftimoit que s'il y avoii deux fiefs dans la [uc- . ,dre.~e cette, maniere, qu'ellco~e que l'alne q~i a pris , ceffion; dont 1'al11e en eut choifi tin, & quel'autre 'preClput f~ltexclus de ·Ia f~ccefiion despUlnez qui

. duconfe11feine~it du fecond f.rere eutete mis en far- ont partage egalement entr, eux la fucceffiOIl , llean~, tage, avenant Ia mort du pUlne' au' lot duque 'ce :moins ceia .ri' a point lieu lorfqu"il y' a Ull fief qui a

, fief [eroit ec~ft, I'alne ne Ie pouroit avoir; ruais que, 'e~e mis en partageavec les at1tres biens, fails' avoir.: Ie [ccond Frere Ie pouroit choifir ,pour Ie recompen- ;cte opteparptecipuc par auc~n des pllinez. . . ' '.fer'de ce 'que lors du premier partagdl n' a voit pa~',Pui[qtie l' alne oU fes repre[entans fuccedent au voulu Ie prendre' par preciput. :,' ", ~fief qui ~~a pas ete optc'par'pie!=iput, on ne peut d'i..

L'0110{: ilpres /;t' , F~Ian'ell pas. v~ritable ,foit que l'al?e ait ~ris~e;raif~llnable~e?t q'u'HJoit, :x~lus d~ fi~£ qUi.a. Inore d'un pUlne 'prec1put; ou qu'll;alt paftage avecft;s pUlnez ;)or[.. ete c.bolli par preclput , car ~ 1 allle fuccede au dro~t fans enfan~,.prell~ que dans la fucceffioll 'd'un pUII11!'iqui 'decedc'fans ,;de .fesPUlneZr,avaht Les par;tages1 faits,. &.Ii a leur J:t~;f l: q:~e~ ~;: enfans il/e r~llcoi1tre iU.n fief' q~'auc~n de~' fr~te,s :~'roit it p~Ut ehoiGr tel fief qu'!l'J~i platt a I~~r ~e­~l1rre~.bjC:[jsc:nue :pU1n~z 11 a pm, par preClput, mfls:. qUl a !te pare~- ,pref~n~~tlon ; '7 ~omme .Ieu~ her~t1:r , fans preJudic~ les .pl1in~i .Jans ge' avec. les rotu,re.s & 'les a~tres bIens, la111~ipe~~c <dq. ~ro.lt ,de ~reclput qtl~ lU1 ap~rtlelit d~ iOllc~e~~ avo); he pus par Ie retemr par preclEut; & cellJa.f~l!le I;hoCe'qull'[Ulvant)'art. CCCXLIh. a plus forte ralfon dOlt-lL pr eC1pur'peut a voir daiui ·IiI. .[ucceffiol1 (it! Cd· pu1 nez lorfq u'il ,fuccederap(es, ~e 'paftage fait', & prendre ,Ie fief qui

a pris Ull preciput; car i1 faut confiderer eet artidee~ fech6 eilleur lot ; c~eft· pourquoi 1195 Re£orma_ (ori.lrrie une exception at',artick pre,cede:ne~ fuivant leurs pOllrprevenirce que ron 'p(juvoit dire, que iceIui'l'aJlle, qui a pris prcciput ne fuccede~r1. au- par Ie precip1;ltque l'allie prenthl eft prive,cle la cune chofe aux biells quiproceqent du pere : nean~ fuc~e~ol1 de fes ~ulllet~ ()l1t e,inploie ces foots ([ans : m()ins Ia Coutume li111ieal1t par eet .article'ce~te ex;. , avoir etc, choift par precip"'! )' pour 'nous' fair~ 'eJl~ cluiion generale , ,eUe ajout~ que fo nlanmoins il j 1:en~reqti'ericore que Ie; fief f4t compris dans les 4vo;t :'a~,cun fief. pa~tag! avec, les .. ttutres.biens 1,e:,,: biens que r a1;le a Jai!fez ~ fe,S pu~ne~ '" llc~nnlo~ns iI. cl~~al~~ n'elt ex­

fucccfJion/ fans aVOIr etl choift pa,r prlc/put,'l ~enee.ll, capable., d;y '~l1cced~r, ,; c efl:-~-dlf~ en un: 1110t (ion de~a r~incee;-011 fes 'aec~ndans:] [u,ccfaen,t • . " ""';' "",,' 'Iu e~,tou~esl11am6res I <\11le peut fucceder <l!;1 nobl~; qui Ont p~rtage , . !left ~Ialr que q~and cet article pa~le d un fief qUI &q~ 11 n .ell exd~s de ,la fucce!llon des pUlnez ql.).i ~galenJel1t. q'u 'a l

n'a point eee 'c~oifi "parprecipue; cela ne: peut s~en.; alIt partage 'egalement ,qu'a l'egard des ~otures.. '. J egard des IOtu-

tendre que dan~ Ie cas <ill.' l' alne ap~~s preciput;qr' " : On den'lal1de Ii de trois 'freres T aille a pi-is pred- res. ; , " onne 'pouvoit jamais revoquer eri,~ome'''que Ii l~a'i-:: puc:' aux fuccefIiol1s de res pere & mere; & ~a lai1Ie Ie. ' si ql~alld ap~6s I rie.n'avoit pas pris preciput, &qu'il eutpartage ~vec' refte def~it'es' fllcceffions, cl',fes c, deux puJnez . qui Ie preciput pri's,il [:s freres, il.ne, put ~pter Ull. fie~ da?s,'la ~u~Feffi~11 ,av~ierlt gat!age egalemenn au l~t de 1\111 d~{quels ~a~!:~J:~fiS liefs ~ lI11 Frere PUl11C ; ~a~s la Cout~me~'~l1t, (h.rp,;o{e~~r, ett>1e?t ech~s,des ~e~s ta1~t. 4e. I~~~ccemon paterqel-' (ul;cc'tlion:~~ d:~ 1 art. CCC~L. quaprls~e.chot~ f-a.t,t; par I amt it ~11' 1~que,ma~e~I1~,I~e,. lcelUlfPUlne:etalIt .!nort ,rans eJ1~. 'r,c..~ l:J,lere.par~a-: fief " .les putnc~ partagerot,ent entr cux ~erefte, ae 11£'. fans" fi 'blne :a~lt fucceder ep'tout ce qUle(j: no:' gez emfe Jcs. pUl­fuccefJion; & aiantajoure dans' rart;, CC~XLI. que bl~ ; taI1tAe;l'une.'quedel'autrefilcceffion ? Sui.val~t' nez, un d'e~x au e'et a/~I qUi avo;t pri/pr~cip~t ne pouvoit.fucc~der' 4 '. ~t. article'H'ca;n';~u jCsreprefe1Jtanr (uceldent, en c~:, ~~ie~~q~;:IQ~s {c:­

[espuencz. en chofe que' ee [ott de leurluceefJio,fI. dIe . que 'eft noblc;'.& ,ces parolesetant"'gener.ales', l' alne, mourant [aos • _ Ie rel}d neanmoillS capable de [ucceder~au fief,quand peut .{outel1i~ 'qu'elles d6ive1itecre enrenducs 'ire~· fans.l'aln~ [uc~~_ il a ete pai:tage avec les, autresbiel1s "fans avoi~ ete~ 'lleralem,enc, :',il'n'ell'pointdit lit n'j a"qu·lh'fi~f. de en tout ce qui. choi~ par precip;ut; c,~i: s'i~ avoii,et,e 'choi~rar pre.ci.;.: com~e en . raft.' ~C~XL VI.·qui.:' p~rteque's' it n'y eft noble ~ put, lllle POurOlt ~vOlr ete partage ,'& n alant pOInt' a'qN un fief·noble fans roture .les.:putnez..,n'y peuvent: cte partage ~ I' alne n',etpie pas pr!v,edeCucced:r ~ fon i pr(t~ndre1~e~e fi:r~ a vie " ~ daut~11t, qqe s'il y' eri frere, & de prendre Ie fief-par preciput.: Par I article- avol~:pluGe!lrs"l alne ne les ,POUl'OIt pas,tous 'avoir . CCCXLI. i:alne ou les al nez' ne. fone el'clus que deola: & Ies'·pll'in~i.:y aptoient part" & enl'arr;CCCLVi. fucceffion des pulnez qui om paftage,CSC: noti de ceux' , l,il ny: ti qilfin m'anoir roti1rier, au:': champs ,'l'a;~: qui,ont pris preciput,& cette exduGon'a li~u egale;; nt l(pe'ut':p'r~nare , parte 'que :~'il y'el'HlVoic plEls: lilent pour Ie fecond oupourles amres 'frere,sqili cfun,ils'ne'viehdroient pas au ,profit de l'all1c,in4isil9 prelllleJlt preciput)cornme pou.r l'~i~le ;~infi ponr fai."' feL,()lentp:imigei entt:e lesaqtt:es,freres'"; <;(eft 'POu~~.

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, Jj ii' FA R TAG'E ,b\HE it I TA'GE ,ART.,eccxi.tIt .. ' \ 511 'qitoy 'la COlltume difanc, 'ell cet arti~ie ,'que j:ii J it ' fes'autres freres'. Nitolas db, H6ulley Con(ei~ler':' ~ucun fief fJ.artagc fans avo;r etc chiJp pi4r .,rCcipfir, , 1:.clelialHque en la Cour, vendit un~ partie de ton p.ar~ l!a;ney fllcclde en ce qRi eft noble: Il femble que tage, &. en remploi:Ues deniers ~n l'aquifition du fief fon intemi6n' foiL que .quelquenombre 'de fiefs qui " ~e CourfOn; &enquelqu'autre terre:: Aprcs fa mort foienten la fU'ci::effion du putnequi de cede canse'n: Fran~ois du Houlley Ecuier, fieur aeCoi.uton,ne; 61~ fans, l"3.1neles' puilfea'9'oir fans en faire' part, It fes ali Frere alhe ,pretendii: avoir par prcciputla terre de pu~nei qui fe doiventcont,enter des' rotures~' ',,"' 'Colirron, ce qui hiiftit tontredit par fes andes .freres " " I! fa~t ,llC,anm6in~~enir Ie cOIitraire~ ca,t qua.lld, Ii ~u1nez d~dit ,dH~nt'M,r ,du J:l?ulley Confe~ll~~ en ~~ Coutume, dlt que; 1 alnc fo~clde en ce qu,Nft n,obte,~ Cour t ,L afalIe'alant,ete,ptmee aux Requetes du Pa.;, die n'entend pasqu'il fu~cede eti~()Ut)enoble pour lais' j' par Sentence Ie fief futajuge audit lieUr de

, exclurefes autres 'pu~nez ;mais qu'il fuccede conlo. Cburtonne jufqu'a:c~ncurrente esc au folIa liyre du join~en'lent avec eux}a:iant cetteprer~gadve ~ qu'il prix des prop res , aliend~,t3.nt paternels que mater;' a dro~t"de ehoilir s'il Y'a'phtlieurs hefs; &' s'i~ n'y·ert nels, a la charge'qu'en cas que cette, terre exctdat,l<:\ a qu'(111 il Ie pelit pre~dr~ ~ en leur laifTant lei; rotu:.."aleur,d'iteuj{,de capOrter I'excedant au profit defditS ~es & les rentes eonil:ituees ; car celuiquieil: heritier nears du Hdulley; lefquels aiant apelc de tette .S~n;., ~?cte~e general€men,t"e~ ,taus ~es dr~its, mai:~I, ne tehce,ils propofo~~nt~bur inoie~sd'apel?qlle la terre 5 en[Ult pas que celm qUI fuccede folt feul hermer; deCourfdn n'ttolt POlllt un propre, ma1S un aqueft, t:ar une.feule perfonne peut avoirplulieurs {uetef.;; n'a~a,nt point/ete pofIMeeadroitfuceelIifpar Ie feu lions : I'a~ne'donc qui fuccede a fes freres ence qui, fieurdlt Houlley; ~ais all ebntraire l'aiantaquif~ efl: nO~,le,?e fucc~de pas e~ tout Ie noble; li ~e n' e~ par plulieurs ,c?ntrats, ,& ainfi ,~tant u~ aq~eft,l~ lieu~ 10rfqu,11 n y a qu un fief en toute la fucceffion; malS de Courtonne venant ala reprefentatlon de fon pe.

, s'U y en a plulieurs ,il Ii'a que Ie droit 'd'en prendre' 're, he peut la prendre par prcdput,fuivahi: I'article E.xptitati6n de un par preciput ,de.foite que ces mots ( en ce qUi CCCXXXVIIbde IaCol1tume~Sila pretention du~

,CC~ motS ( en teo ef! n~ble ) fe ,doiventexpliquer par deux daufes far.:. dit fieur de CO,urtonne ctoit juil:e: lin ?~lne to~~oit ~:::! :notl~!tic~~ tlcuheres qUl,ce trtmvent au commencemen,t & 'a la tenverfer l'brdrede fucceder, ~tabh Ear. ~'~mcl~' C'CCXL Ill; en, fa- fin de cet article; Ie commencement Feme, ,s'it J a. CCCXLII. En chahgeailt la nature de r~n i:hen, & , VCUI des puincz. allcun fief partat,1 avec' les a~tres biens de la fHccef- convertilTant fes rotur~s en fief ~ il ptiveroit res aht~~s

Jion; & la fil1 contient ~ il peut prendre . [edit fief par . (reres pUlnez de,la part, qil'ils y aUrdient eue, & ils preCiput ; pour montrer qu'il dott fe conte11ter de feroient privez du remploi pes propres aliehez qui prendre un fief pat 'predput; & 110n to~t ce" qili dl: leurapartenoient: que ie sr de Courtonne,re pre,~a-: noble, ne fetrou~ant aUcun cas en tptit~ Ia Col1tume loit mal a prt)pos del' art. CCCXLll; car 130 Coutume titl tout ce qUi eil: noble apartiehne a I'alne, bien qu'n- qui dans cet article admet l'alne qui a pris ~rccipiitsa {uccede en tous les dr~its,in tin~'1Je~fHm jm, & en re prendre encore un fie(par prt:ciBut quand il s'eri tas particulier il feroit beaucoup plus injufte qu'il eut [rolive un dans lafucceffion d'un pulne,ne le fa~t qu'a , tout Ie noble; parce qu1il ne fuccede que par Une e[.. deux conditions; Ja premiere, t)ue le fief noble ait

-pece de privilege que la Col1tume ,Iuidonn~ fur i::e fait partie de Ia fucceffion du pere., &' qu'it ait ete t],ui eft noble feulement ~ de forte qu'il nefe peut pas partal?e avec ·Iesautres biel1sde la fucceffion ;& Ia.

. dire heritier uniyerfel'; mais particulien ' .' deuxieine~que eelui auquel iletoit echil/oit InQrt fans , Berault raporte mal a pr(jpos lur cd artide)i enfans. Or il emit certain qbe Ie fief de C~)Urfon.

'queftion qui fut ml1e entre les Geurs de Brevant qu~ dorit il siagit, n'avoic-jatnais fait partie des biens du Godefroy a traite~ fur I'artl CCCXIX! ot\ rai auffi. pere, & il'n'a\toit point ete partage avec les aimes, ,touche cette matiere, & lorfqu'il die fur la fin de eet biens de Ia (Ucceffiori .: Le fieur de. <;:ourtOl1ne pour article avoir apris qU'uue queftion pareille a celie prouver que ce fiefde Courfon lui apartenoit, difoif qu'il agite,. aV<jit ete j~gee pa~ . Ar~efr du 2.0 'de qu'il etoit ohligede faire deux propofitions, ,tomes Mars i616. II ne fe fouvlellt p~s d'avoir raporte te deuxvlhitables; la premiere, que Ie fief de Courfoll meme Arreft fur l' art; CCCXVIII. OIl ille cite mal, ttoit un propre, & tenoit lieu de propre eula futeet: comme je I'ai tetnarque ell ce ~ieu;.la,:· Cion ,de feu Mr du Hdulley; car il,convient 'lue fi

~iiin pllln~ aiant En explication de cet <l:rticle 011 a fcirm~ c:ette que.. c' ecoit un aqueft; il ne pouroit pas Ie choifi~ par pre­"en~~ les rotures fr!on, fi dans une fucceffion <)t\ l:a~ne avoit pris pre- ciput; la feconde, qU'etant unpropre, illui dev~i: ~~h~les~ne~~ra~~· ClpUt; un, ru1n~ aia~t, vend~ Ie,S rotllres echUes ~ans ~part~nir pa; precirui: : ~.~ pour mo?tr~r que t\~tOlt ; , iJ.q~is'utdief ,ce fon partage, ~ e? alant aqUls un fief , ,ce .fie~ a~res I~ .' un propre, c eft 'Iu ~l fe~~ de remp,lol ?es ~rop.r~s ~ue ,II o;y ~ poine fief apres la mort mort de te pUlnc fallS enfans , POUv01t etre pm par Mr du Ho.ulley aVC>lt ahene~ , & 11 n y a Jam:ils d a- d aquc~s quc .Ies de Cc puine Cans preciput par l'alue, t>tis'il etoit exclus d1y prendre qm!ft ql1e les propres ne foiellt remplacez; que Ies proptts ne [Olene

e;~~an~: 1~;J:1t, ~tre part, en ~onfe~ue~~e ,de cet article & du precedent ? ~ucceffions fe db!vent par~ager t~mme elles, fe .trCl~~ temp accz, ~Iecfput ? Inc parCette dlficuI,te S ofrtt ~ntre Jv1r Me Alp~o11fe ,d';l ven~ Iors du d~tes, de cellll d~s bIens duquell1 S ,a.g1t:

Houlley EeUler , Confelller en .la Colii.' ; Me Adrten Or etant conftant que re fief de Cour[on eCOlt un , du Houlley EtUier ; lieur des ElTarts,Lieutenant Ge;:.' prbpre, Ie fieur de Courtdnne a dro,it. de Ie prendre , iferal aU Sit~ge de la Table de Marbre a Roiien; Me par preCiput {hivant rartl CCCKPL il n'efr poitit Nicol~s & Adrien du Houlley " ape,l,ails 'd~, Sentence ' nec~{r~ire, q,u'il ait fait rartie de,~ biens d~ pere, OU, rendue aux Requetes du Palals a Rouen, dune part i qu'li alt, ete partage" i. fufit qu 11 fe troUve tm fief· & Adrien, du Houlley Ecuier, fieur de <;:oUrtbnne, 'dans la' fuctdIibn du pu1ne qui ti~rine nature de pro.l. a'autre part. Le fait ecoit qu'Addim du Houlleypre! Var Arreil: enla [econde <;:hambre des El1que;;. Lieutenant General a Orbec eut fept6Is', Fran~ois, tes, au raport de Mr de Papavoine ,dil i8 Juin 1690;

:Nicolas, Jean, Jacques, Jacques; Addeo & Fran~ laSelltente a~te torifirmee.' " ~ois : Fran~ois' ,a~ne prit par preciput 130 terre de Depiiis lespulnez s'etant pourvus au Con(eil en car..;, C~urtonne , & abandonna Ie refte d~ Ia fucceffidll a. fa,tiCln d' Arreft, ils fureilt deboutez de leur Requete. '

, ... . C C C X LIlt." . . / 'Avantagc du (co.' Avenant Ie deces du fils a1ne avant les partages fairs de Ja (i.itceffidn qUi leut eO: eclu1e, ~~~ts~~s 1~!{:: ~~ Ie plusaine 'des fteres fUJ)'vivan's peut choHiriel fief quiil lui plait a let teprefentatioti~ :vant les panage's. & comnie~eritier de fon frere a1ne, fansptejudice du droit ,de preciput qu',iI, ~ de[6tj

, chef, & n'y ,perivent ]~s autres frereS pr«te~dreauCrinepatt, legitime ~ p~o,vllion ,oute .. compenfe fur ledit fief. .. : . " ., <,'.. .. .' . ' _ , .

" Le Cteurde Maiiloceut pdur t~s h~rideH chari~s; indiirtit ~tarttencoi:e milleur:' En I~in.n~e i651: Ga .. ' },abIi~l; &. Jacques de Maitloc fes enfans '3 Charles briel & Jacques eure1).~'proces' podr leurs parragesa.

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'S1.8 , ' ,DE,PART.A,G,"E:" D'~'H'E;:RITAG,~,:.,A~1~_CCC'XLIlt:. , , quifurent evoquez en'la Cour, ou Jacques putnc,' 'P~)Urles'puinez l'on peut dire~ quecet ~rti¢le "eA: ,~l1ter~ella ,Gabriel F~ll atne de, declare~ qt1.el~e ter,re ,. uri ~cas fiI.1guHer" qui ne fe doi~ eten~re qu'~ntr~

,,~ ~--"' ... :-'-~ .. ~ ... '

, 11 ChqlUtfOlt par prec1put, en, celte Provl1)ce ,en c~l-:, freres' ~en [uc<i;e{fiqn de freres , & non entre . fre-' Ie de Picardie ou ,ailleurs .~ & quels, bi~ns il preten~ res, qui fuccedent a un anele,,' grand-ollele " oua':l':' ' d()it diviiibies entr'eu:( commeputnez de Charles, ere; camme lorfque laCodtume a dit ¢[d,:arti;­leur Frere atne : Gabr\cUit rep.:mCe qu'il prenoit).les~le CCCIII! 'qqe falne a, fan.cienne fucceffioIJfdeJcs, terre's deMailloc.&deCaiUyenleur.integrite.com~ parenf collater;aJfx [am, en fairepart ou por:tion, if Jet me h{:ritier de' fO~l per~, ~ d~ fon Jre~e ,of rant ,fur fterei fu1nex.,,. ,cUe a mis 'une ex~~p~iOll" que ji t' un ces t~rres la P:?Vlf:on ,::\ vle,aJac,q\l~~Jon .f;~re.~, ,ties pumez, ~!urf rt!-~s. e,nfa,!s, ,I' ~/"..e ~'aqu,e les deux confentant 'qu 11 put' fa, part .l~UX" ter,res en P;lqm:he' ptf.rts ) & .Ies pUlnez, l autre. :! D on 1, or: .aprenQ que, Jelon 13. Coumme du lieu, {uivallt, l'aC\:e ligt:Ie d~ Ju~ . quapd il's'~git: ge.lii11terpl'~ta~i()11 des mcri1e~ ,C::::oa­,-du 2o,de Fevrier. 16p.. oLe ,.Futne ~emalld . .!!.qu~(on.tulUe~).il ~es~aut. entendre, cpmme, ,dies, parlent) frere expliquat 'plus pred[ement,quelles ,terr~sljl &,ne faif.int ip.elltioll ql1eA~u,n~cas , il faut,!=her~~ prenoit ell la fucceffion'du pe.re ,,& .qllelle .. terre:il' chei.l'c::quit~tiree .du D~6it & 'des Coutllm~s .qui choifi!foit pour ,~a fticceffion du frere::"Par ,ad:e:411, ne perm.et~ept pOill~ qu'un 'Frere ait ,tout' Ie ,hi,en) " 11~ de:J uin 16 54.Tat pe ,de clara ~quen:)', aia~t aut~es: & ,Ies aut res ri~n,; iLeft certain' lleanmoins qu' en biens enOla Coutume de Cauxque lat¢r~e' de C:ail~ ,une,fucceffiQl1;,collaterale ,o~:iI n'y a qU'Ull fief,. . ly~ dIe Iuiaparte11Qit eni:iere au droit de;Charles fOil: ,le~putnez,.ri'y Qnt .dell ,& la rai(oll :de: la ,difel'ell-, , Diference en~rc atne, fauf la. proviiion a·vie qui fer~:>it ,du G}tie~; ce en~re la fucc;:effiQll dire,C\:e& .Iacdllaterale "eft, la !'"uc&cefii1I,on dIII-, hi" d r &' "1" 'd d b' ' I d " I 1 . rbi' \ re .... e a co a· cOlUme' erltler edon pere; a; ,egar ·e~ l~i1S que :p;tr: e. r01t: nature ~s pafens '1011t_,O Igez a'terale a 1'l: ard

fituezenlaCol1tumegenerale, qu'i1 prenoitau,d~oit la ilourritlire ,q,e leurs en(ans,' necant qui alimenta des pUlllezjorC­dudit C~larlesl~ .te!re.~eMailloc.;f<1l1f..apar~~ge.r.deneg(m~ .. I.~.I ... §:pen.J~jujfit •.. ~jur •.. l1e~vrai:aU.i!n.yaqu.qa

. entre 1m & ledlt Jacques les rqtur~s,s, II y en aV91~que quand 11,11 Y aqu'tll1,Mar.qmfat, c::omte, Ba-, ~f eill ,chaqu~ aucuqes. ,i ,'. • ,. . : .' ; ,,: ' .',', :;" ro'nnie, ou ul)e ,autre Djgtlit~, la Coutume rte, do\).- ["C,te lon"

Si I'atne apres Le, putne (otltehOitquelt a1ne aiant d.eclare p~r . ,ne rien en, propriete , parce que ceschofes fopt . - Ilvoir fait option deux aC\:es' qu'il prenoit ks terres [ufdites, corrime indiviliQl¢s, p,d1wipalement, entre freres ,articles

de fiefs Far pre- , heritier. de, fOil pere '&, defon fret'e " ~il ne p~lUvoit CCLXXlI •. : CCCLXI. . &' CCCLX", V. I. La', U:giti-Cipllt , pcut va- r rier 1 . ,plus'varier ,mais leulenl~nt expliquedaquelle des me des fils,rt'eft,point diftiiai~ed'unRoiaume, D!l-

. deux il choifilfoit com me heritier du pere,. 8i. queUe· ~he ,Comte ,ou d'une. a~tre parc:rille Dignite J leg,;-: terre il reten~it com~e beritie~ du, fre're ; fon inte..: timafil;o'ru~,~on detra~~tur,deR.egno, Ducatu, Co- . reftcoll6ftoit en ce que fur la terre qu'it pre'n~roit mitat~,vel aliA, tali Dignit.ate. Guido Pa~ qu.tft, -436 • . comme heritierdu per~, la proviuoll qui fera d~eTiraquei.de-ju.re prirnogenit:qu£jf'4.n. 31..Maisau lieu;

. a~ pu~ne fera du. tiers entier, & 'llon ,d'U~l lixieme, de la legitime, la.CoutulllC:: dO~lne aux pUlllcz pour ou que les rotures lui apartien~ol1tel1tier~~ent ,&.; . leur; llourr~ture l'ufu.fruit· de la tierce partie, ce qui n611 pour une moitie: Par les articles CCCXXXVI.I. n'a point de.lieuellia collaterale, les couiins n'etallt CCCXXXVII~. & 'CCCXLIII. l''';''J!-peutl~endre poill~obli~ez a ~~ nourriture,hi ~.Ia legit!m!!, mais il~,

, un fief ear prectput ,& ave,nant le deces ,de lame ,lc; peuvent dlCpo[er de tout leur bien; c eft pourqu91 p,lus a'nl des freres furvi1)ans peut choiJir a farepre-: Ie frere' fqrvJv~11t, a Ie. fief fans en faire part a fes, Jenta,tjo~ tel ftef qu'il ,luipla2~. :p~r ~es articl~s il eft. pulilez,~J'ar~. ~CC,III. e~ fonde fur ,cet~~ rai[o1~., befoln d une declaration de 1 allle ; 11 s'en peut paf- " eet amcleetolt necelfa1r~ pou~ preve111r la dlfi-.', fer &: laiifer faire lots; s~il a fai~ [9n choix ,U!lau- cuite qui 'po~voitnattre J ·fi Ie premier pUl'l1e pou~ tee fief apartient alix pUlnez, Oll ks rotures ou pro- voit ,prendre, U11· fief comn)e pedtier de fOli Frere ~. vifioll ; & ii-tot qu~ l'option de;l'alue eft faite, le ,&.la rai[ol1 de dputer etoii, qU,e l'alnc ,etam mort

... droit des' pwnez eft aqu~s, & l'allle ne' peut plus fans faire:aucrine, dcciaratioq ,s'ilacceptoit 1.a:. fuc­varier: par les artieles CCCXXXVIII. & CCCXI.. ' ceffioll'du pere, ou s'il la, refu.f9it , fa. portiqn . de~ en cas que I' a'lne , &c. \ i.l laHfe .1erefte aux put- vOlt, acr.oltre ega\eme~t a touS Id autr,e~ freres , Ie nez, '& par con[equ~nt .des,l'inftant du ,ehoiJx le premier l'utne ne pouvant choifir aucunpreciput au ' furplus apartient aux pUlllez, ,.1. quoties ,ae opt. droit de [on atne defunt';, ,parce que. pour ;aquedr . leg~l.apud Auft4. e04; Cujac. ad l~ IIi. de verbor. ce preciput aI'al'ne, it dl:'necellaire qu~il en air fait obligat. ;.' I . ". '" option ,&qu'il' ait declare qu'il retient un tel fief .

Pour l'alne 1'on difoit qu'it peut:varier) fuiv<lnt parpreciput, ce qui [e prouve par les termes de ' . ,' •. '. " l'~rreft de Courtonne ,raporte par Ber~ult C~r l'arti- l'arriCle CCCX,XXV~I. qui porte que l'a;n,e,peutnl:~lilg~l~ee a;:i~~

ele CCCXXXVllI. I. nonnunquam. de ,.obltg. Non- . prendre un prlClp~t; 11. ne lUI ,eft done aqUls que fa declaration nunqu,a~ Pr£tor'Varianmn non repellit, & cpnjiliu~ c]lland il a tel~oig~l~ {Oil inte~;~ion" ~ cette dec~a- d:OptiOll de ~r~ .. mutantu non afpernatur.Nous aVOhS pluGeurs LOlX ration eftfi neceilalre, que s 11 ncghge de la falre Clput avallt 1 e-au C. ,& a~ D. [uivant lefquelles F?O P~,ut vari~,r, avant l'ech~al;ce de~, (ucceffions p~ternell~,s &. ma.-~~l~~~~se d::c;~~i_ . 'rebus tntegrts ; que le~ chofes font lCl entleres , pUlf- ternelles, II sen fait ulle confuiioll, & 11 I)e peut Ics & m~ternel­qu'il n; ~'agit que d:une e~plic:ti~n demandee par avoir, qu'u,~ [e~l preciput dans les deux fucce~9n~, Ies, il s'en fait UllC: fon pUlne ; . que ce 11, eft qU,Jl11e omlilion d~ fon Pro- encore qUII eut pu en prendre deux, s 11 avolt fait con,fu~on a fOil cureu,r, 10rCqu'ii adit qu'il prenoit.lefdits fiefs com. fon· option en terns & lieu; .' . preJ udl,e i me heritier· ~e fOil p~re & de [Oil 'Frere, &qu'il de-. ~ ,. M~is cet article a decide la queftion en fav~ltl:. voit ecrire qu'il prenoit Jes ~efs comn;te heritier de du premier: puine, il n'eft pas necetfaire dans la-fon f~ere" & part auXi rotllrd comm€heritier .de ,fucceilio'n paternelle pour dOl1ne~ lieu a la difpofi-fon pere , ou qu'il prend les fiefs comnle heritierde tion colltenUe en cet' article) que ce Frere ait fait . f'On fr,ere qui etoit her~tierde fonJ'ere : Pa'r Ar:e~ une opti6p ; &. ronp~ut fo~tenir cett~ ma~i~e p~r donnea,u rapor,t <:Ie- M~ de Toufrevllle-le-Rpux, 1 al"; cette rai[ol1, que Ie. mort faliitfant, le vlf" 1 alne des ne fut,mail1te~llell la poifeffi0n, des teq-es de Mail- l'inftant de la mort du pere, ipfo jure [uit h£res & loc & de Cailly , [auf les droits des pulnez [uivam la faijiius, &portionem Juam 'Vel ignor:ans tranfmift Coutu me; " ., .,.. .., ad quoftunque h.trcdes ; &' ~infi ce ll'eftplus la (ue:.

Et ne peuvent les aitres freres pr~tendre aUcline ceffi~nduperc., inais ceUe du frere, ifta portio non 5 jeD. ane fuc- part,. Sa voir fi en une fucceiIion colhit.erale de"pro- .. ' ~jf de fucc,effione patris ; c' eft, une fucceffion coUate­

ceJ1i~n ,coJl:tera- pre; horsle pre~l1ier degre,enlaquelldl n'y Aa gu'un ralc ,: Vide Molin. §. ~3-gl. I •• q.} ;1. &.; 1.. Etce­Ie ,o,u J! f ~ Y a A Duche,' ~omte ;' J3aronnie ou Fief ;les pU11lez n'y la eft.{i' veritable, que la Coutume donne, ce droit ~~Zll:'~~t ~~~!cud; doiv~,nt point avoir de ,p~ovilion a vie, cpmme ils ~e,Pi:~cip~t". b~en, que ,les part,a~e~ n'eutfent ;poi?': fIovifion hie 1 a1,lrOlent 'en /u~ceilion ~treC\:e ,tant.en Ca:ux .que ete ,fans: d 011:1J. s enfUlt que l.allle eftr~pute falli

h(j)J:sCa1,lx,fulVantl~sartldesCCCll.&C<;CXLVI,' des l'in(bmtdelamort .du pere •. " .. ' : ','''' , ", .. , ... '.' '. ' ," .. - ... ,-". . " CCCXLIV~ . '

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DE PAR TAGE D'HER-ITAGE,ARt~·tttXL~V!'.~~.: i~-l, c c C X L r v.

A~dntage d-e titne apres la mort du fe~o~d fils a),ant les Pdrtdges~ ... , . Pareiiledlent avenarit la mort du fe'cortd fils avant les partages .faits qe 11 ru'cceRion~ ,

r'aine peut prendre par preciput, comme heritier de ~on frere, Ie fief qu'iI eut pa. choif~ de [on chef) & ainu confecutivement des autres tan't qu'il y a fief en Iafucceffion.'

11 etoit raifol1nable d'acorder a l'alne Ie m&me /ecbttd f~ere, ~toi~nt ~ort~ avant Iii p~rfitte; jaitJ,& avamage que 1'011 avoit donne au feCOJ1dfrere parfons a'fJoer faIt aucuneoptlM ; carla declaration d'o;;. l'ar'title precedent ': Ces paroles ( avant lit partagii , ption paroilfantne'celfaire en confequence de l'an .. faits) ne fOllt point limitatives; & ne font aucune CCCXXXVU.le fecond Frere ferti.bloitn'~tre pas re::" rell:riaioi1 ; l'on tie doit pas en induire que dans .Ie c~vable adelnander un preciput au droit de fonfrer¢ 'cas de l' article precedent & de celui-d, les deux al- alne ~ lorfque cet a1ne croi't decede fans avair temQi­nes ne puilfeJ1t prendre precipm que qltahdl't'll1 au' gnc qu'il vouloit choiiirun fief par preciput. Pour butre decede avant les part ages faits ~ mais qu)ils faire ceIrer tette dificultc la. Coutume en ces deu'x ar­n'ont pas 1a m~me facul~e lor[qlie leur mort arrive tides en a fait,lipe d'ecifion exprelfe, de forte que 1iol1 aprcs la confe6l:ion des parcages ; car eft ce dernier peut dire que i'alne ou Ie fecotid frere venant a mou­'Cas iln'y avoit pas de dificult6 , mais 1a q?ell:ioll eut rir av~n,to~ aprcs ~es 'partag~s; ils peuveh~ ;preJld~ paru douteu[e celfant tecte de'Ciiion , Ji l' alne oiJ Ie unpreClput au droIt 1 un de 1 autre~:

c c C X LV. Droit de preciput n'e/t tran!miflitle~

, Le fife ou autre creifidet fuhroge au dtoii: de Pa1ne avant Ie partage fait, n'a Ie privi­lege de prendre Ie'preciput apartenant a l'a1ne a caufede fa primogeniture; mais aura feu.:. lement part egaIe avec fes aueres freres. ! I

brbi,t. de preci- La Cot1tume fait eh cet article en, favettr des pu~-i'l~tllibnl ell: t~an~. hes ce qu'elle avoit fait en'faveur des fiUes par I'arr~ ~:lltlra:: ~~ ~;~ CCLXlli. La cau[e du fifc eft trop odieufe pour lui t:onfiCcation a- atribuer les droits & Ies prerogatives de laprimogelli;. v~nt Ic~artagc wre; il ne peut Jes pretendre aYant qu'ils aiel1t e~~ faIt & chotu. . parfaitement aqltis aI' alne, & ces paroles ( avant le

fait. fuhroger ou qU'its ne l'aient point fait, & qu'its agilfetit eti vertit' de tette fubrbgatio~ naturelle ~ que tous treanders ,peuve~t. exerter fur les biens pe leurs deb~teltrs. Voiez l' ArreO: de Le peiidi:i fur

par-tage fait) doivent s'etetidre largement,a l'efetqu'il ne [ulic pas que Ie partage fdit fait, mais qti'il ell: ~n:. core llecelfaire qu'il fait choifi,tomme Berault l'a fore bien remarque;quoi que par l' art.CCCXL VII.ce foit ~!res peiur empccher Ia confl1lioll des fuccemons,que, i'alne ait declare prel1dre tin prcciput;iln'en ell: pas de meme a l'egard du fi[c pour Ie fubroger all droit de l' alne,l' atte du partage doit ~tre ple,inemeht confon1"­me,ce qui n' arrive qU'apd:s 1a choiliei Cell: par ce me.;. me pril'icipe que Chopin a re[olil que Ie caport ardon .. ne entre cohcritiers,ne fe pratique point pour Ie fifc ; -vix atltem ut,~fCtU qUi in privati JIM fdccMit, toh£re~ d':~ ab altero depofcat coltatioiiem ei datordm,ut ChaJ­fam fcripJit ad §. 1. de SucceJf. quod Neuftri£ pri[ca InftitFttafanxere,Chop.I;,l. t. 3' no 19; de :/110'1. Parifl

Bien que cet article he falfe rt1eni:ion que du crean:.. tier fubroge, il a lieu pour toUS creanciers, foit a titre ul1iverfel ou a titre iin'gulier, foit'qu'ils [e [oiem

{'artiCle CCLXIII. ., . L' Arrell: remarque par Berault) par lequel il a ete juge qUe Ie preciput apartenanta l'alneel1 Cailx e~oit afeae a fes dettes; bien qu'il fUt mOt't avant que d'en avoir fait l'option QU Ie partage.>ll'ell: point con;., traire a cet artiCle & a ce que nou!> venons de dire, par les rai[ons que 110US en a vons raPOl'teeS fur l' arti;. de CCLXXIX. . : Par ~rrell: du 10 de Juin t631. en l'Atidience de 130 Grcliid' Chainbfe; entre DaniG Hebert & de LOll­

i::atiiiey ,011 cdi1fircria tirle $el1ten'Ce ql1i ordonnoit que let freur auroit aU prejudice des aquereurs du frere, I' ell:imation du tiers du fiefqu'ils avoient aquis:, qns dill:raire la pimd'unpu~ne decede, parce gu'il n'auroit eli qi.i'uhe provilioii a vi~ : 11 fut auffi juge, que ces ~ql1erei.trs ne pouvoient l'obligercomme au;. rait 'pu Ie Frere it fe tonteflte~ de rehi:es au 4enier vingt; & on ne lui fit point de deEehfes d'aliener , comme erant proprietaire de ce qui lui ctoit baill~ pour fa legitime. . .

CCCXLVL PenGons des

pUlnts quand it !l'ya'qll'un[cul fief.

Pen}on despuines quand il fly d qu;un fiui fief. ~uatid it n'ya gu'un fief pour tout en une fuccelTIon fans autres biens, tOllS les pu"tnes en;

ferriblc ne peuvent prendre que provHion du tiers a' vie fur Iedie fiefi les tentes & chatge$ de la. fucceffion deduites.

. .. '!.. ." .

ies lillcs ne (ont Les filles lle font poillt comprifes fous ce mot de eomprifcs [ous pUlnes, & il ell:· certain qu~en cetre rencontre.Ie ma[­eet article) hant culin ne comprend hoint Ie feminin, maf'cutinum non ereancieres & l' 'J' leurs mariages l:. COiicipit fdJmifJ;num ; ,:ela parole .flar la fUite· & par la t:lnt une des det- liai[on de cet article avecles prt!cedens;dans[ous leG.

, tes de la tu~ce[;.. quels iln;ell: fait mention que des freres;& d'ailleurs lion, les [reurs n'etant point heritieres;mais iimples crean.

cieres, lellr mariage fait partie des dettes & des char.:. ~es qui doivent ette aquittes , tant par les deux tiers de l' alne que par Ie tiers des pUlnes! or touchallt la maniere que cecce contributioi1 fe doit fAire lorfqu~il h'ya qu'un fief, fen ai parle fut l'artl CCLXIl; ,

Le pUlne aiant Ie tiers du fief, doit paier Ie tiers des fharges & des ren~es ,mais.li ces remes etQient dues au

Tome I. , ;

denier qdai:orze ~ Ie pUlne pouroit-il demander que l' on· confidedt Ie principal des rerii:es pour lui en fai. re paier l'intercll: aU ~el1ier dix;1:iuit [e,ulement ? CeLi iie ferdit pas tai[orinahle,car ence faifant I'all1c paie.:. rbit plus de deux tiers des rentes; & Ie pUlne en paie~ roit robins que Ie tiers~ 11 faut doni: que Ie pUlne COl)':'

rribuc a propdrtion du COltrant des rel1t~s. Si route. fdis l'all1e en faifoit Ie rachat, il ne pouroit pas ell exiger lot i:ecdmpenfe fur [oilpulne qu'au deniel' dix..:. hri~ . . .

La nduvelle Cbutt1me d¢ Bretagne, <tn. 5 ,p. eO: . phis equitable ·pour les pUlnes, dOllnant a l'aliie 1e tnanoir & les deux tiers, mais la:illarit I'autre der!l en hfritaje aux ,Pulnesf ;Mt d' Atgentn! flpell\:

X X ~ , I !: •

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L'alne ou Ie fe.' c()nd frerc ve­nam a mourir a­vant oli apres lcs partages,pctlvent prendre p(ecipllt au droit run de i·autre.

L'aqncreuruu Frere llC pellt o­bliger la (C::IH :l [ctol1tcntcr des rent~s) elle p.rcnci , un tIers des h eri. rages pour fa Ii:­gitime) <JtI'il nc lui eft .point di:. fendll d'alicn,cr,

De la Contribu. tion du pUlnc ' potu (on tiers dll

fief, aux rentes dlies au dtnier quatorze.,

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.. J~o" D·E· PAR TAGE .D'HER I l'A GE~ 'AR't.CCCXLV.1. D 1 L 'd H ces pauvres cadets q. ui n'ont qu'une provilioll a vie,

c a 01 es c- 'd' d . brcux it l' cgard alimentarios potieu quam hltre es. Par Ia LOl es He-·

Le pUlne [e defend, alegant que fa condition de~ vient egale a fon ainc lorfqu'il y a deux fiefs en 1a [uccefiion ; que la\Coutume en permeccal1t aux fre­res alnes de prendre amant de prt:dputs qu'i! ya de ~e~s el~ la [~cCefii?I~, eU~ fait aIres paro1tre que fOil In.t~l1tl0nn a pas ete de fane un avantage parriculier a l'all1e, mais d'~mpecher la divHion des fiefs;& c'eft . l'opinioll la plt.:,s commune duPalais, que l'aille doit contribu-er avec Ie [econd Frere tant aux dettes qu'au

de la pm desfil- breux fi Ie pere laiffoit des enfans de l'ull & de l'au­Jes it la fucceilion . tee [exe , & llne fticceffion opulente, les l fceres y du pm, {uccedoient· ,& les filles n'avoient qU'une provi.;.

(ion alimel1taire .:s'il y avoit peu _de biens ol1,les donhOit entieremem aux filles , & les fils mal1-dioient leur vie, L, He'brtt.or. Si deJunCfeu liberos IItriufque [exus atque patrimonium jatu opule!1tum reliquerit, jure htt.reditario fucceduntfilii, & alimen­ta capiunt fililt : ft verorem anguftamreliquerit) alimenta capiunt fiLitt., & oftiattm fiLii mendicant. SeMen, de Succej[. ad leg_ Hebrtt.or. c. 9' ce 'qui a quelque raport a n&rre uiage ,lor[qu'en une f~cce[­fioll ~l n'y a qu'Ul1 fief que l'all1~ prend par prc­.ciput, les puines n'ol1t qu'une pl"OviliOl~a vie, Ies

Si l'aine aiant pris un prcci put & les PUllleS la provilioll 11 vie, ces pnlnes ont part fur Ie ma­l"iage de Imr {reur mariee par lenr ainc & mor-

. tc fans cl)fans ?

'Si lor[qu'ulla~­tiC .&un fecond fils ont pris cha­CUll un preciput , Ia provifion a vie

. des pUIlles & Ie rnariage des til­les doit ·l!cre pris fur /es deux pre­c:iputs 1

flIles.!' ont ell propriete. .. . . Un frere alne pdt une terre noble par preciput,& . n'y aial1t d' autres biens en la fucceffion , les pUln6s fe contentcre,nt de la provilion a vie; l' a1ne donna a h1. {reur en la mari<J.l~t quatre mille livres ; eUe mourut fans enfans,les pUlnes demanderent part a cett~ [om­me; l'aillc dit que l'aiam paiee feul, eUe lui devoit revenir toute enticre; que par Ie Droit, quoi que la [ucccffion ne remomat point, Ie pere qui avoit. ma-rie fa fillc lui CllCCedoit, l.2.. C. de boni..J qu£ libe­ru; que li cette fiUe ctoie motte fans avoir e.te ma­rice, les pulncs ne pretendroicl1t· den a ce qui lui eut apartellu pOllr [on mariage avenant, de forte que pour l'avoir mariee {a conditionn'en devoit pas etre :pire jque les fiefs [ontindiviGbles ; & queli ron a donne parr fur les fiefs en proprieteaux lil­les, on l' a fait par cette confideration , qu' elles -n: au~ roiem point trouvc de partis. Les PUIlleS 'rcpon­doient que leur [reilr n'avoit point ete mariee amc -

. depens de leur frere,· mais des biens de la fllcceC {ion, & l'aille n'avoit eu Ie fief qu'a la chargedll ma_ riage de[dites [c:eurs ; que c'eftleur.1egitime,qui leur efl: faite propre par Ie mariage, & alaql1dle par con­fequent fes plus· proches parens pellvent fucceder;· que les fiefs [omindivilibles, mais que cda n'empe­chepas que les creanciers ) les [reurs & les pUllles ne puilfent agir pour ce qui leur apartient; que ce -qyi efl: baillcaux fc:eurs,ne retiellt pas cecte qualite feo­dale; que les avamages oCl:roiez a l' ~llle lui doivcnt cere confervez, mais qu'i! doir [e Cdntenter de ceux quil'lli [ont exprelTemellt acordez par la Coutume : Ainfi jllge pour les pUlnes enla Chambre des Enque­tes, par Arrefl: du mois de Mars 162.1. au raport de Mr Ie Doux. Toute la ~ificulte eroit que fila Creur.

. n'eut point etc Il)ariee ,les pUInes n'y pouvoiem rien ~\Voir·, & pour avoir ete mariee) pourquoi tenir qtie Ie bien avoit change de conditioll? Mais 011 rcpond que jufqu'au mariage rien h'efl: aquis a la [~ur, eile 11'a qU'une proviGOIl equipolente au mariage aye­llant,arr. CCLXVIII. II ya encore cette rai(on, li un frere avoi~ marie fa (reU(nOll de la fucceffion duo pe-

mariage des [reurs. . . 11 refte encorc.cette dificult6, fur que 1 prix on ar~ Si en ce memc ·bitrera la prqvilion des PUIlleS, li on la donnera feu- cas la prov1fion a I {j vie des puines (e ... ement ur Ie tiers euegard au fief choifi par Ie [econd ,l'a pri!e egalc_

frere, .ou li eUe [era prife egalement fur les' deux I1lcnt fur lesc!enx fi~fs ) lavoir un tiers fur cclui de l'all1e, & U11 tiers fur fi.c:fs pris par pre", l'au~re fief? Car en ce fai[a.ntil pem arriver quandil C1pUt l

n'y a qu~un puine,que fa part [era meilleure que cel- . Ie d.u f7c~lld frer~; c'e~ enc?re. Ie fe1lti~~nt Ie plus ordl11alre) ql1e.la provllion a Vie des PU1l1CS [era pri-[e fur l'un & fur l'autre fief. . Cette quefl:ioll, fi les'(uccemons de l'aieul & ~ieu. Ie pateme! & matemel fe confondent comme cel­Ies d~ pere & de la mere, s'ofrit a l'Audience de la Cour, Ie 9 de Juillet 1613, entre Francois de la Befliere Ecuier, lieur de S. Pierre, &. Pallcrace & Pierre Louve! fretes~ Du mariage d' Antoine Louve!& de Catherine Penel naquirent Pallcra_ ce & Pierre Louvel; la mere ctant morte la pre-miere & el1[uite Ie per~, Jean Louvel tuteur de Pan crace & de Pierre Lonvel , ne fit aucune de_ claration de prcciput ala [ucceffion du pere ; Jeall Lo.uvel wteur etant mort, Avenete fut infl:imc tu .. teur , qui ne gera que fix mois : Fr~l1lcois de Ja. ~e{li,ere qui avoit o~~el1u la garde-noble ;iant con~ tlnue la tuteUe) Rene Penelaieul maternel de Pier_ re& de Pallcrace Louveicrallt mort, i11eur laif-

S'il [e faic nne confufion des fuccetliolls de I'aicul & aieule patcrncl & ma­tcencl ~ "

.re , m,ais de fOl} propre bien, s'il n' a.voit particuliere­lllent fl:ipule que la dot lui retourneroit arrivant Ie deccs .. de. fa Creur ,eUe [eroit partagee entre res plus pr6che~ heritiers.· 1

e'eft une quefl:ioll fort incertaine dans Ie Palais)li lorfque I'alne&:enfuite k[econd fils ont pris chacun un·fief par preciput,la provilion a vie des pUlnes & Ie mariage des filles doit cere pris fur les deux preciputs, ou s'ils doivent etre ponez Ce.ulement fur Ie fief opte par Ie fecond frere? Car l'alne pretend que la Cou~ tume lui donne Ie fief par preciput exemt de toute c.ontribut.ion, pourvu qu'il al>andonne tout Ie refte de la [ucceffion a fes pUInes ; que [a condition ne doit

fa la terre d'Ecajeul ~ ,ainli la [ucceffion du pere & de l'aieul milternel'ie trouverent cOllfufes avant au_ Cune declaration d'optioll de preciput. Pierre Lou­'Vel' aiam pre[ente des partages a Pancrace Louvel [on alpe ; il les blama en ce qu'il y avoit em~ ploie la terre d'Ecajeul . qui etoit de la fuccefiioll dd'aieul maternel ) & qu'il prctendoit prendre par. precipllt : Par Sel1~cnce il fut dit que les freres feroiem . des part ages egaux des. deux filcceffions J '

dans lefquels on emploieroit la terre d'Ecajeui , fauf la recompenfe de l'alne pOllr la moitie de la valeur de la terre d'Ecajeul, fur les fiems de la Befliere & 'A venete, le[quels y furent condamnez ;' Lc:; lieur de la Befliereapela de cetre Senrence ,. [oatei~ant qu'illle [e faifoit point de cOhfuuon que dans, les CUCC~ffiOllS de perc & de mere_ On traita'. dOlle cette:.' quefl:iol1) [avoir li les fuccefficms du pete & de l'aieul materncl etant cchucs avant que l'al-11e ou res wteurs eulTellt fait aUCUlle declaration d' option de prccipllt) ctoient pas confuCes & re­piltees pour une feule & me me [qcceffion, en Ja­queIle iln'y avoit qU'llll prcciput?· Le .Geur de Ja

. Befliere s'aidoit de"l'Arrefl: de laMenardiere rapor­te par Berault. fur cet article: Le puine· foiltellOit que leur quefrion ll'etoit pas pareille ,parce qU'cll l'Arrcfl: de la Menardi,ereJes deux fucceffions ve­noient d'nn m~me c8te"du pere & de l'aieul pa­ternel ; mais ils n'ecoient pas eo .ces tefi11es , par­ce qu'il y avoit une fucceffion venante du pere, & une autre qui procedoit de l'aieul maternel: Par

De la di (I'ofi eioti la difpoGti~n du Droit les creanciers pouvoient de~ dn Droit Romail1

pas devenir pire lorCque Ie (econd Frere prend un pre­ciput; il n'a qU'un fief apres Ie choix de l'alne,& apres l'abandonn"ment qu'i[ a fait de tout Ierefl:ede la {ilCcetIioll ; que li le'fecond frere p~ut prendre allffi L)n fief par pr~ciput,ce ne peut errequ'a condition ~c paicr lui [eul to utes lescharges dela [Ltc.cemon:

mander la (eparation de I'here-dite de leur oblige,. pour -l' action des

avant qu'dk fut confufe avecles biens de l'hcriticr, c,rc~lJci~r,s fnr mais s'ils n'avoient fait la declaratioll avant la C011- ~ hcrc~;~e, de

f"Uli~1l ils l1'y-~t?i~nt pl~s recevables) confuJis enim e~~I;!ch~~~~ ~~~~ bon14 • [ep,aratlOtmpetran non poteft.· ... ' fulion avec Jcs _ Suivanc cet article Ji les fucceffions paternellcJ & ma- biens de l'hbi­ternelles fontlchues avant que l' alne aitfait declaration tie~~ de prtciput, e/les font conJufes fOr la (llccefIiollidu pe-te eft pare.rnelle & 101. fl.lccefilOn de la mere mater~

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PAR'TAGE D'HERITAdE, ART.,CCCXLVI1. jjt belle,& par confeqllC11t il s' en fait necelfairement tine confuGon ; car on ne peut contefter que la fuceeffion de l'aieul maternelnc foit une fuceefIion maternelle, la Coueume s' en etam expliquee nettement dans les art. CCXLV. & CCXLVI. com me elledit que les he. xitages du cote paternel retournent aux parens pater~ nels,&ceux du maternel aux maternels, ce qUiJe doit entendre .dit l' article fuivant, non feuleme!lt des biens qui decendent d.es peres r:j' meres. mais duffi des autres parens patcrl1els & maternels;il eft vrai que eet article

jugc qu'il ne [e fait- 'point de conflllion des hiefi§ drt pere & ae l'aieul paternel,& de la mere & de l'aieu ... Ie maternelle, & que la cOllfuGo,n dont il eft fait mentioJ1.par eet article-ne (e fait que dans Ia con~ . currence des deux fheceffions de pere &de mere; sa parWArreft deMongommeri Ie 61s de l'alne,quoi que Ton pere fut mort avant [a mere ~ fut re~u a pren ... dre preciput enia fucedIion de [on pere, & Wl au ... tre pteciput en la fucceffion de fon aieule paternelle:

. ne'parle que des [ucceffiol1s paternelles & ~aternel~ les, mais on rcpond que itppellatione patru $' ThdtYU gemu quoque intelligitur. La Coueume par l'article ,CCCXXXVII. dit que l' alne peut choijir par preciput tel ficf .que bon lui femble en chac'Une des fucceffions , tant parerne,lles que maternelles; & neanmoins on ne lailfe pas d' etendre ces paroles aux [llceeffions de l' aieul paterne! & de I' aieul materJ1el. Or on doit fai­xe bien pIut8t ceue extenlion'encet,article,paree que Ia di(polition en eft plus favorable, en ce que par la

, Godefroi n'aprouvant pas l'Arteft de la Menardiere; fe. perfuadoit qu'il avoit ete donne fur des circonft~n .. ces particulieres', mais Ia (lueftiol1 generale a ete '

. netrement decidee par l'Arreft de Mon~ommeri. . " _ La Countme donne deux moiens a r alne pour em.. :t::mptchelmh~

pecher Ia confuliol1, Ie premier eft en optant UJ1d~ la part de rai-I ' " d' 'e' '. 'I )1C ala confufiol!.

Preclput ; mals pour bnner ecet a clttee option) 1 .J ( .. n'IO"" r' £' 'd"·· I CA' I ~t5 U' .. I:~l ""I faut qU'elle lOlt alte JU IClalrement, a outume e.. -

. 'confuliol1 on retranche Ia multitude de preCiputs ; c'eft expliqller trop fubtilement cet article, que de foutenir que la confulion ne fe peut faire li Ies [uc­ceffions ne viennent delignes egales,& qu'eUes <:on­currellten parite de'degres, comme depere & me­re. Cettecaufe fut apointte ail Confeil, mais depuis ' elle a ere lletl!ement dCcidCe par l'Arrefrde Mongom­meri quej'ai raporte fur l'are. CCCXXXVII. Il fut

prefcrivant de la [orte, il ne fufiroit pas que l'a1ne eutdeclare cette option ~ fes freres par unlimpIe ex .. ' ploit: En fecond lieu, l' aloe peut prevellir la con ... fulion de fueceffions,en gageallt pattage a fes freres t

& en ce cas parrageant egalement la fucceffion la premiere echUc ~ il pent' prendre un fief par preclput . en celie qui arrive enfuite;mais Ia Coutume ne repe .. tantpoint que ie partage dbitetre fait judiciairement; l' on pouroit' douter li cette forttlalite feroit necelfai-re ; fuais il eft aparent que cetLe deClaration d' option & de partagedoivent ccre faits en jugement.

les CUc:cc11iOllS , Les focceflions paternelles & maternelles hant confufes , ta'rnJ nja 1uJun pretiput. patcrnellcs & ma-

ternclles crant If's {ucceLlions paternelles & m. at.·.!f.rnel1es c. r.ant.echues auparavant que l'a1ne aitj'udiciat,a confu[es , l'aine n'a qU'Ull prod- tement declare qu'il opee par preciput un-fief, ou gage parrage:i res freres en ceHe qui pre .. put. mierement etoit cehue, elles font confufes & reputees pour une feule fucceffion ~ telJement· .

. que I'alne n'a qu'unprecipue en toutes les deux.

La veritable intention de la Coutume ell tet arti­cle eO: d;empecher Ie nombre de preciptlts, & pour

. cette raifon on n'admet point la eonfulion que quand il (e reneontre. des fiefs dans les fuccd1ions paternelles & maternelles, & non pas lorfqu'it n'y a qU'lln6ef dans une fucceffion, & des roeures dans l'amre. Cela a ere [olemnellement ·decide fur ce

II nc tc' fait fair. Le Sens Ecuier', Geur de CoquevilIe, lailfa pItt ... point de confll- lieurs enfans & uri .fief en fa fllcceffion ; . fa feinthe' flon dans Ics [uc- l'avoit predecede, dont.1a fuccelIion conliO:oit ep c1

e11i&ons paterne1l- treize cens livres en rotures; Ie fils alne etoit. mi-eS matcrne - I I

Ies i quand H-n'y a lle?r ~u tem~ du deees de fa,~ere ; ,apres fa majorf~ qU'un fief dans te 11 de clara a (es freres qU1l bprolt Ie fief par pre:.. nne [uccellion, & ciput enia fuceeffionpaternelle ; & qu'il partage­&d del~ rotures roit ave:C eux Ia [ucceffion mar-emelle; ce qui luifut

ans autre. d' 1 • I I d 'I f .contre It par es pumes, preten ans que es fucce _ hons' paterneUe & materneUe aiallt ete' confufes, il ne pouvoit partager Ies biens maternels,apres avoir pris un preciput ; que ~et article n' avoit pas lieu feu­lement pour les·fiefs , mais aulIi pour les rorures, ce qui paroilfoit par ces paroles ( ou gage partage ) <Ju,i ne pouvOieht s'entel1dre que du partage des rotu~ res;que par la c0l1fuliol1Ies deux (ueceffions n'en de­viennenc qu'uJ1e,& que [uivant I'art. CCCXXXVU. a;ant pru prfciput, il etoit obttge d' abandonner Ie refte; que l'a1ne par fon menee' croit repute y avoir re­nOllce,& s' etre eomellte a un pre~iput; que c' eeoit Ie" veritable efprit de laCoueume; car fa difpolition ge. nerale crant que l' aille a droit de preciput en la fuc­celIiol1 paternelle & marernelle, par quelmotif l'auroit - die prive de eet avantage, G elle n'avoit .fu·delfein de l'obliger a cetre condition de pa([er promrement fa declaration, & de laUfer a fes fre-. .res la libre & entiere difpoGtioll de Ieu~ portion ~ lJs raportoient en leur faveud'opillion .de .Roullier 1 de ~rAviron,.d~ GQA~froy ? &d~ Bj!raulr, '.

Au cOl1traire t;a111~ repreteniblt queia C0\1trime introduifanc cetre conflllioll, n'a eu d'autre inter!~ ri~n que d'empecher la 111ultieude de preciputs , nl! voulant pas 'l.tte l'a1nc en put avair deux, I'un e'h 1<\ fucceffion paternelle; & l'a,l1tre en.1a marerl1elle~ lorfqu'elles arrivoient avanr que l'a1ne cut Mdar~ judic}airement ,9u'!1 ?p~oi~, ?~l pr~~,iput e'I1I'ui1~ ou ell I autre; qu 11 etblt IndUl Jufqu a prefem qu Ii fe fit une confuGonlorfqu'il n'y avoit .que des rotures en rune des fuccelIiolls , & qu'on u'avbit jamais fouccim que I'alnc premtllt preciput ell Ja fuccef .. lion dtl pere ~ fut privede partagetavec fes freres les rotllres de la fueeeilion l11aterhelle i II ajoutoit qu'il etoit mineur au tems du deces de fa mere, &; qU'etant tombe en la tutdle de fonpere, it auroit du palferpour lui la declaration d'option, & qllt! he I' aiant pas fait; (es freres devenus fes heritiers) fez., rbielltoblige:t eux-luemes de lui garantirce pred ... put: Le Juge de Courance avoit prOllOnCe que I'ai ..

. neauroit preciput ell' la [ucceilion patemelle, 84 qu'il partageroit la maternelle avec res deu:)C autreS freres ; dont les pUIlles aianc apele, pal' Arrell en lao Grand' Chambre, du .10 de Mai 1672. la Sentence fut confirmee; &: l' Arreft fUt'donne [ur Ia queftioll genera Ie de droit, plaidans Maurry & de Lefpiney po~r Ie'S 'pulnes, & Greard pour l'alne. 11 y avoit: eela de partkulier enla caufe) que 1'3.1116 etoie '-!Ii­neur, & qu'il n'y avoit point d'autre tuteur que fOil pere. La meme chofe avoit ete jugee au rapore de M[ du Fay. Ie 16 de Janvier 1649~& pad' ArreO: un alne' fut recttla prendre Ie preciput rotuder"

. quoi ql1e les deux [uceeffiolls fu{fent confufes, l'Ac'; reO: raporte far Berault n' aiam poi~t ete fui~i. ;. .

On ad~u~e pareillement li c~~ ~rt~de devolt s ,e~en ... , dre au precput en Caux ) & fi 1 ame en Cau~ n a'lpnr: . S I I'0j.n.'fa.~, f'l ~e(:lafa~ion .avant l'echea.~ce .des [~ n,;ai~lIt

',~ ~~ 1~

l'a·1nl:' poioi

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~53 t.DE PART AGE D'HERIT AGE,ART. CCCX'L VIII. 'CCCXLIX. &c. fai~ d;option a- ceJIions de~dits per~ &, mere> il y avoit confuGol~? ,.n' femblo~t" que, la C?utume de Caux n'~tant vant l'echeallce Cette que£bon fm Jugee en la Chambre des Enque- qu une exception de la Coutume generale ) Ies cas des fuccelIiollsde tes, au raport de Mr Clement, Ie 15 de Juillet 1659. dont elle ne fait pas mention, 4evoient~trereglez ~lcS pete, & me;.e, entre Guillaume leMhnnier apelant du Bailli de fuivant la Coutume generale :' or la Coutum~ de I y aVOlt COnew .. M 'II & G '111M ' r· c, fil C ' 1 " , r· 'fi' fioll. onvl e,' Ul aUme e onmer 1011 neveu, s aux n en par ant POl11t, on pouvolt loutemr Ul.. I."'"

, de Raoul ()\1 Frere allH~) lefdits Raoul & Guillaume ,vant cet article qu'il n'apartenoit qu'Ul1 preciput Ie MOl1l1i~r freres' & heritiers de !"liche,IIe, Monnier a l'ainc ;~e contraire ell: veri~a?le : dans Ia~outum,e Le prccipu,t ell & de Mane Guebert.leur mere; 11 fut dlt que Ie ma-, generale tl peut prendre preclput ou partage, malS Ca~x ell: aqulS ~ noir & pourpris en Caux apartielld.l'aillc, biertgu'il pour avoir;ce preciput il ell: tenu de Ie declarer; dIOlt a l'aiuc/, ' • foit mort fans en faire option, & que les fucceffions 1l:1ais en Caux Ie preciput lui ell: flquis fans declara:- '1 de pere & de mere fuffent fehdes avant qu~il eut paffc tion. . fa declaration de prendre prcciput,la epnfufioll n' ~m- . Cette queftion s' ofrit encore en l' Audience Ie E~chant point que Guillaume Ie Monnier, a larepre~ troiGeme de,Mars 16jI. entre Fran~ois Ie Dalloi~ ,,1\., [entation de Raoul fon pere qui ceoit l' abc, necon- & Philipes Dumont Procureur en la Cour, & Ie fervat Ie preciput dans l'une &l'autre fucceffiol1 des· Vilain, & on calfa Ia Sentence des Requ~tes qui \ fiefs: d'ailleUfS Ie preciput en Caux eft aquis a l'alnc avoit jugc -la eonfufion) & les deux preciputs furell.~ ipfoiHre." ' ' ajugez a l',al,ne.' '.., " '

CCC,XLVIII.,

tes fuccellions /')IlJana elles ne font co,lu', (es:, "arne d pr:ecifJuten chacune. direcres n'~rallt ~ ') ~ '.[

f~i~f~~~cip~~i~! ,Mais fi Pa~ne a fait ju·diciaire~en~· declaration du fiefq~'il'pr~nd~ar precip~t~ ouga~ chacune~ , ·ge, partage a fes pu1nes avant l'echeance de la feconde 1ucceffion, 11 .aura p~eclputen'

chacunc des dcux, encorC que Ie partage. n'ait ete actuellement fait, & par Ie ~oien de ladite declaration. judiciaire les deux {uccefiions font tcnues, pour difiiri~es& teparee~ pour Ie rega~~ de~ freres pu1nes. , ,

. Cet article ell: inutile; car etant dit par Ie pre­ccdent 'JuelesfHcceffions font confHfes , qH~nd dies font echues avant qHe l'~;n! ai~ f~it op~io~ ~'~n ftef iJU gage partage afes pHlneS , 11 s enfmvOlt·ev1dem­,mem quequand il avt;lit fait ees deux chofes ,il n'y

avoit point de con£ufiol1. . Un'ell: pas l1ecelfaire pour prevenir cette confu..­

fiQn que Ie partage foit faie & choifi coinme ill~ faut al'egard du fi[e & du creancier, fubroge) e'ell:' alf6$.

, que}'alncait declare judkiairemellt fon intel1tiol1fl'

c c C X L I X.

Intereft de ld negligence du tuteur auchoix du pr&fiput. Interd\: du,/au mineur ,pour la,' negligence du tu.'

teur d'avoir fait, Si I'aioe eft lnit,leur , fon tuteur dOlt faire, choix, &' a faute de Ie faire dan. s Ie re, ms' dli )' declaration de preciptJt. doit repondre de to us dommages &interets aCon, pupille. [, '

L'atne en faiG. c1e Ja totale Cue; .. cclIiou!, -

La, CoutiIme ne deClare pas exprefI'ement que Ie mi11eu~ 11' ell: pas recevable a faire ce choix , lorfque fan tuteur ne l'a point fait dal).s Ie tems du j mais il en a(fez clair que c'ell: fOl~ intention, puiCqu'dle ajoute que ie tHteHr faute d' avoir fait ie choix dans Ie tc11'!S du , doit rlpondre des dommages e:!r interets de [on JHpilie. " , '

Si Ie mil1eur n'eO:. point reO:.itue contre Ie defaut de t'abCente n'ex..; declaration) l' abfent nepoura s' excuCerfur f011 eloi- ,c,ufe ,point pou,r gllement, quelque neceffaire qu'il pllille etre.' L' ab- 1 option du pd:'l. rent eO:. beaucoup moins excuCable que Ie minenr qui PUt, , ell: dans l'impuiltance d'agir pour Ia coaCervation de fes il1teretsj mais 'un abCent peue prevoir les chofes ~ y donner les o~dres J1,ece{faires.

C eeL. L',aznJ eft Fiji, de 'la totalefuccefJion.

L~a~ne fils par 1<1: mort de fes pere & mere eft faifi de Ieu'r torale (ucccfiion) & doiv~n~ les p111ncs lui e~ de,mandcr partage.,' ' ' ,

CC·CLl. . ,

Meubles 8£ let.; Meubles (!) lettres c'oncernans la focceftion demeurent pttrdelJers (arne. nes [ant en la faj. .. ' . , ' ,

fll~~~:I1~~'~~fa~ , II doit auffi/\ a~oir la faifine d~sl,ettre~ ,meubles l!l ~criture~, a~ant q~'en faite ~arrage Icinvcntaireenla aux autres pumes, ~ la charge den falre bon &loJal mventaue, mcomment apres Ie de .. prcfcl1'C: des fre- ces , apelez fes freres, & s'ils font mineurs QU abfens, deux des proch.ains parensou deux Ies~ des voifins, ~n Sergent, un Tabellion ou aut~eperfonne publique, qui fe~onttenus1igner

ledit inventaire. . .

<l!!oi que laC;outume donne au frere aine la fai£ine & la garde des lettres & des eeritures de la fucceffion, ellene l'en'rend pas Ie maitre abfolu, ilne doit les prendre qu'apres en aV?,ir fait faire inventaire en Ia pre[enee de fes freres, s lIs font majeurs : mais corn.­~e cet a~tic1e ~e pad,e 'l",e des frerei) ron a douteu

lor(qu'il n'ya qu'un {rere & des' (ceurs , Ie frere Si quancl if Ii', ell: obligc defaire' auffi un inventaire & d'y apeler a que des flEurs Ie auffifes [reurs 1 ce qui paroh rai[onnable "puirque frc;re ell: tenu,de

1 . . d ", (I." , I" I falce auffi un 111-e manage avenant Olt etre enlme, tant lur es ventaire en pre-

meubles que (ur les immeubles , & £i on difpen- -fence des t~lJn ~ foit le frere de laformalite de faiIe.un invelltaiIc; il '

I~ \

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Le puln~ prencl de l'aine les lw·

DE }) AR. T AGl!D'HERIT AGE , ART. CCCLll. &CCCLttl. lJ),;' pouroit fe rehdre Ie tnahre des lneubIes,-& i\teh don.. dtUh HWentaire ~ les fa:tirs toutes ehleinble he:.· ner' ales Creurs ,que telIe part qu'il lUi plairoit ; 8t. 'pouvant avoii: qu'tin tiers aux' .meubles; & la Cba~ plliCque la Co6wme en faveur (1es freres a trouvc:~ tume tl'aiaht. parle qUe des freres; l'on he doit, cette prec~ution nece{faire, elle doit ~tte rareille.. poi?t etehdre fa diCpo!ition au· de .. 13; de res te, rin,e~v l11ent gar dee en faveur des f(1!urs • & que tnetne lous tnals les freurs peuvent demander utle, declaration Ie mOt de freres on doit comprendre les f(Xurs, mal-, a leur frere; & fi elles he la croieht pas veritable j" 'cu[inum enim concipit f(E'I1tininUm ~ quand iI, y a paa &qu'elles fe plaighent de fraude, de foulhaC\:,ion ou 'reille raifon pour'l'un & pour l' autre; mais 011, nl a, de rec:elernent, dIes font recevables a en' faire· h\ pas trouve rai{o~nable d'aLfujetir Ie frere aux frais preuve •

c ~·C L 1.1.

L'e pu~ne pr.end de falne les lettres.de la fucceftioh pour [dire Pdrtdges~ \ .

tres de la fueeef~ , . . , /ion pour· faire ies lettres, titres& ehfeignemens de lafucceltion doivent cere mis par rah:lC~ entre les.' - lc:s partages. mains du dernier des freres, pour en faire lots & partages. ,-

--'

Par Ia COt1tulne de ,Bretagne, entre Nobles l'a~ll~ doit avoir la failine de la Cucceffion de qt?-elque cho-, [e que ce foit. Les avantages de cette f'lilin~ font grans : outre les commodites dont il eft parle en 13. 1_

Par la Coutu- commoda,D. de reo {Jindlc~ l'a1ne pent exercer to us me de Bretagne les droits & les aCl:ions hereditaires; il peutdefendr€· 1a (ai 1i11~ q,U! ~- [e~l, & it joUit des biens j~fqu' a <:e q~e Ies coheritie, ~s partlent alaIne, lUl,demandent partage . 11 eft auffifal6 de touslest!-eonlifte en de r: IT:' d' grandes prcroga- tres, de la lUcce~11011 : ~Argent. a art. 511.%.,1. I. n. s-tives. Mals, comme dltce memeAuteur, [ous pretexte-de

ce droit Ies alnes font fouvent des refuites a deffein de tromper leurs puines, a Iaquelle injufrice les J uges doivent pOllrvoir promrement, & a:voir egard a la neceffite des pllines; pr£textu huj1i4 juru magna inter. ' dum &. qu£jita ejfugia Jiunt a primogenitu fraude fecundo genitorum, cui malignitati irj obviamdebct J j~dicafJtib#H , & celeriter conJuli inopibm , gl. 1-.

n. 3. , ', Cas ou l'ainl: Q!and Ia Cot1tume donne Cette failihe a l'arne,elle

eft exelus de Ja entend parler d'un aine capable, & dont la conduite [!tiline de 1a fue- efr prudente,& non pas d'un prodigue oU dJun debau~ cdlioll. che, entre les mains cluquel il feroit perilleux de de .. ,

, poCeries titres & les Ce~rets d'une famille. Le tuteur des e~fa11s puln~s du fieu.r de Martot, etoit apelant

dtuhe Sentenee;qui tdhtenoit que te (rere atne de (e~, mineurs [erait faifidestitres de la fucceffion. LaloLiel [on Avoca~ remontroit quecet atne emit fepare de, biens, decrete & etnprifollhe pour fesdettes, & qu'il . nJy avoit pas d'aparence de cOhfier un dCppt {i iml'or .. ', tanta Un miferable ~,&q?Jil feroit beaucoup ~tus fa .. rement entre les mams dun ttlteur, de la ge!hOll du­quelles parens etoient garan~~ De Cahagnes potir les .. Religieux BenediCl:ins pre no it I~s tn~m~s con~lulio~9 tlU tuteur. Theroulde fotltenOlt Ie drOIt par 1 amon.­te de cet article I Par Arrell: du 2. d;Aotifr 16$0/ Ia Sen. tence fuc caffee; & ordonne qujil fer6~~ fait a{fehiblee des cre~ncier~ E~ur convenir d'un dep'ofitaire folva .... hIe, qUi [erolt falfi des Ietttes de la {ucceffiol1. . ' Par autre Arrefr CilIa Graild'Chambre,du 19 deJan-"

vier t'652' pJaidans de la Lande &. Lyout ~ entre ie S~ Comte de Morigommeri & Phitipes~Augufre deMon .. gommeri fon frere ~ qui Ce plaignoit des violeilces de fon a1I1e;& du peu de farete qu'il y avoit pour IUid'a;; ler en Camaifon;'il fut juge que Ie S1' Comte ,de Mon .. gOllimeri mettroit au Grefe du Pontlev~que les let .. tresde la fucceffion pouretre proce~e aupartageiAu .. tre Arrell: entre Ie Geur de Vaulavllle & fes freres D du 2.4 de Fevrier 1651. plaidans Ie Tellier & CanlC'. . ,

CCCLI'lI.

Putne fatfant 1es lors, cequ'il doic obfelvcr.

Putn&faifont les lots, a quoi doit d~,oir tgard. , Le putne faifant Ies lots doit a\'oir ega~d a b commodite de chi1ctiti de{dits lots, tan! demembr~r ne divife~)es pieces d.'heritage ,~;iln'eH:_ oece!Taire; ~ 9u'aut~ement Ies p~rta~ ges ne pU1{fent ~tre egalement faIts, farls feparer auffi les rentes felgneurlales & fO_t'lCletes; & autres charges rt~elles d'avec Ie fqnds qui y eft flljet, &. faire en forte que Ie fonds d~ chacun lot porte fa charge. '

Tout ce qui eft prefcrit par tet article a ete ordort- ~ (e;parce que 1a diviGol1 dent tieu d;achat,qu~niam dl. 1'1e fort jufre~ent, pour prevenirla malice d'un co- i1Jtjio viCem emptiotJu obt;net.!q. C. commuma utriuf heritier. que.-judic'J Le Centiment Ie plus ordinaire desPratl ..

tes lots faits. ,Plu!ieurs ont cra jll{qu~a prefe~~ q?e les lots fai~s , ~iens Fral;gois,efr qu'~l ~ufit i:lue la lClion foit du qua~t~ ~vcc un tuteur avec un tutem pour fes m1l1eurs n etOlent que provl~ Itnbert en Con Enchmd. & 011 aporte pour autonte parl'avisdes pa- [oire~; maisq,ua~~ ils ont ete faits par IJavis d~s Fa... r Autent. tont;1t cum rogatm, CI ad Senar~fcol1flilf~ tens font vala- rens lIs font defin1t1fs, & font auffi bons quentre 'I'rcb,ellian, tiree de la Nov. 108. c. I' & la ral[o11 de la hIes'. & ne p/lieu- majeurs, & pouries faire ca{fcr Ia.l~!iop doit etre loi MajoribiU. C. co1mnunia lt1riufque judicd parce vcnt erre ea ez ffi d' ' 'fi' 1 ' 'b C' d' I r que pour Wion. au I 9ra11 e qu entre maJe~rs ; a1111 juge eh a que dans les jtlge~/el1s,de onne ~01 on OI~ r/eror~l~r

Grand Chambrc; Ie 14de !'1~1 1651. en Ia caufe du ce qUi n'aura pas etc fait avecune Jufre egahte;qlua In Sr d~ Laval ;:col1tre I~ Pa1l1~eu~ fieur de Ma~che{js. bOh£ftdeijudiciu'quod ;~£qual;:erfa8:~m eJfe con jUte .. , C eft une dlfpute alfes ord111alre pour favOlr queUe 'fit j in melim reformabttur. SI ce ralConnement ell;

neUe (orte de forte de Iefion peut donner. ouverture, ala reciiion des bon Ie ven~eur eft refri~ua?I~! bieil qu'il ,ne Coufre ]l:~ peut don~ par~ages? Illudadverte;, d~~ du Mouhll , §'H.gl'l: n. point Uile I~{i?11 ult~adlmldlalte; ~ar I~s,Jl1geme\1~ ner ou venure a 41. & de ufur. qu£jt. 14· a I egard des partages 11 n eft de bon1ie fOI n aparuennent pas m0111S a 1 achat & ,a ]a recifion des pas requis que lajelioh foit ultradimidiaire, il [ufit la vente qu'aux autres cc;ntrats fai,ts de bonne f~I;_ 1'2It4gCS. , d'Ul:e il~egal~te,gui ne foit pas trop ~,ediocte ; .circaham bon£ Jid~i/udicia n,on mimtJ pertinent ad, e~nptlo-

refcfo,nem dtviJionu~ quodn,on requtr~tur,l£jio ultra· ncm & vendlftonem q~ta~a~ c'-teros bon'£ fidel c~l1tra. Four les parr~. dZ11Jtdtam ,fed fufficlt non mlnm modtcatn£qualitM. ,U;u: D'autres font dllbllcbon entre les partages des ges entre fretcs Accurfe ~ avec plufieurs de nos anciens Glolfateurs a fteres & ceux des autres coheritiers: entre les freres J'ega:lirc doit etrc efrime Ie contraire , & que pouvles partages cotn~~l'ega:lite dait ~tre gardee plus exaCl:etnent,l, iht~r fi.!ios 2:rd l:e plus ex"",

(pOUr les vente5 ,la lefl~ ultradirnidiaire e'qii req\!i .. · '1',: C. ,Eamil.lYcifC~ mais poor les aUtres coh~riSl(m ,emellE. , ' J' X XX i!.j

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, ,

~P}' ,DE PARTACE D)HERITAGE,ART.CCCLIV~ cerrc cxaCl:imde fi' eft pas, fi necelfaire. retablir , il Y a une fin de non recevoir qui procMe de

II ne {eroit pas jufre d'exiger.une lelion auffi gran" '{on fait, qui ,vaudroit mcme C011tre un mineur, t. de pour lespattages des [uccefhonscomme pour:les, ''luodJi ~n;nor.§. 14' §. Sedlvola, D. de minor. & lare ... ' VCllrcs, la difetellce en e{t nota~le ; il n'eft pas per- ,gle ordillaireen matiere de reO:itution~ ,eft que tou­mis de [e tromper reciproquement dans les pattages tes chofes foiel1t remifes au premier etat, §. reftitu­conHn~ dans les contrars ae vente & d'achat, il eft, ti~, cad. 1. & I. un. C. de reftitut. quI, fiunt in judic_ permis naturellememaux contraCl:a'ns en achetant & Fabri condamne auffi comme uhe erreur Ie Centimenc vend ant de [e tromperau prix, mais il n~eft pas per-, de ceux,qu~ veulent que fi la choCe alienee tombeell rnis dans les partages qn' au CUll falfe fa portion plus un autre partage, Ie demandeur en recilioh pui(fe grande que de raifon au dommage d' autrui ; car l'in- bailler en [uplement les biens de la fucceffion ~ & il , tel1tion de cel1X qui parragent eft que chacqn air ce alegue pour [011 avis,que Ie demandeur [eroit de m-eil-,

, qui lui apartient:, Non Jieutnaturaliter lieet contra~leure condition que le defendeur, & celui qui a alie. *cnfibtu in emendo & 'Uendendo ftin pretio decipere, ,ne qu~ celui qui aretemlfa portion entiere, melior~, ita & in dividendo permifJum eft ~ ut [uam quifque ex ejJet eonditionu aaor quam rem, & u qUi aliena vi/: diviJionibm portionemalieno,~ncommodo [aeiat amplio- quam u qui portionem foam integram retinuit • errore rem, quam ex ratione ef[edebeat. ld enim agunt qui '4. IlJaut aporter quelque temperamel1f ~ & dire que 'diViduiJt, ut unufqui[que id duntaxat [erat quod [uum '6 ,ce1ui qui dem~~4e la rec,ilion 'des p~rtages, avoic

, eft, e>.: alieno a#tern nihti.A"ion. F abri,de, error. pra%,- ahe,ne la plus grand.e & mell1eure pame de Con lot ,. m:at. Tom. I. Deead. §. err. I.,n.13' Mais bien que illefaudroit debouter par fin de nOll recevoir, que fi cet, Auteur acuCe d'e.rreur celix qui eO:iment que la l'alienatiolll1'ecoitpas conliderable, il feroit re~u a ' lelioll du quart ou du tiers rie [oit pas iilfif..1.nte, puiC- [uppleer en baillallt d'autres b~ens ~e [on partage., , , ql~'ill1'r a,point de loi ,qui l'ordoQne de la fo~~e.' lao ,O.l1ll'admet pas feuiement la ~e,ci,G,ol1 pou~ la de- . La rEciJion oj

101 MaJortbm ne pari ant que des p-artages qUI n ont Ceptlonen la,Yaleurdes chofes dlVlfees , malS auffi heu .poutIa de .. : point encore etC executez, & non de ceux qui TOllt pourl'erreur en Droit furlaqualite de celuixe l'on CeptlOll eo la va .. " I b .11- .rr:.rr. & ' A' ' r. ill' ' leur des choD ete p einement" ex qui m tranJlata eJo pOJJeJJlo cum a te~u a partager. Une luc<;e Ion aux mea. les & d'lvV';'s & es

.rr;,rr. ' 11. ill' d' fc A,' L 'h'''' N d" h d u:... pour pOJJeJJlone proprietM , c eu; a es pour, etrUlre 011 aque~setant t:C ut en orman ,Ie a un omme u l'errcur cn droit. opinion de lui opofer' fonpropre raifonnement, Ca- Maine, ill~fartagea avec les heri~iers au propre, de ~el,ui qui a l:t~ voir que les coheritiers n'ollt pasdelfein de fe fur- comme li 'i eut ere Wle [eule& meme fucceffion; re£u aparta~e~

En Normandie prendrecomme les vendeurs l?c lesacheteurs, & que cet homrheapres avoir reconnu fon erreu[ ceda res r~ur ,d~nner lie~ chac'un ne ~~ pro~o(e que ~' avoir ce qui lU,i apartient; droits a Ull Receveur des'r; ailles, qui obtint des let_ , a ahre~l,fionlend[ ,e de fone qUll eft JuO:e de reparer la furpnCe. quand ,tres de recilion; on lesconteO:a par cette rai[on q' u'il ' co ermtrs, a e- "'li ,. 'r,

, ception doiterre elle eft, con Iderable, & qu eUe v~ JUlqU auquart ,& lles'agi!foit que de meubles', quorum vilis & abjeila. du quart au eJlcore au deffous, & felon notreufage la d,eception poffiiJio, & pour lefquels on n'acorde point de lettres, quint. doit etre du quart au quint.' , de recilion; que c'etoi~ Ul'l majellr qui avoit re~ti a.

. ., . . Oh, demande auffi fi a l'exemple de l'aquereur qui partage ceux que la nature y apelle, & qui n'ell font 51 Ie c~herltler a la faculte de [upleer, Ie coheritier p' eut ofrir Ie [u- exclus, que par la Coutume. 'On re~ondoit que biel1l

peut ofrtrle[u- I' '1" 'fc I' d 1 ' 1 d' 1 ti b p1cmend, [011 au. P ement a ce U1 qu~ ,e p amt e :- ,momdre va e~r e qu'i ne ut queO:ion que de meu es, ileanmoins il I m coherider 'fan partage? Fabn, errote ,. [outlent que Ie droit de s'agilfoit ,d'uhe fucceillon,de meubles & d'aqu,Gts qui

pour la ~oilldre [uplement apartient au coherjrierco'mme a l'aqu\:' eO: Wl droit univerfeY; les partages avoient 'ete faits. ;:~:~r deLoo par- reur: T,ous les praticiensco~bat~ntfoll.opil1i~n,?ar par ·un honlme qui n'etoit point de laProvince , &

D certe ralfon, que dans la, vente 11 y a 4'uil co'te ,la qui en ignoroit les Mages; or il pouvoit ctre reftitu6, chofe & de l'autre Ie prix, non Jicut in 'iJ~nditjone contre cette erreur, vuque le~ dIoits municipaux ex una partemerx,ex aftera pretium ver[atur; au con- tiennent lieu de fait pour les perfonnes etrangeres ,

Chaque frt:r~ e-/t rc~ [1 a Wimer les p.wagcs.

traire chaque coheritier vellt avoir fa par~ en e,lfen- un majeur meme pouvoit Ctre reftitue colltre un par_ ce, & ainli il ne peut ctre force it la recevoir en ar- tage,quand ilavoit etc de~u : Par Arr~t en la Cham-gent. ' bre des EflqueteS; ali rap art de Monfieur Bl1qllj~t,,; .

Ce qui fait [ouvent de la dificulte pout cesrtci- du io de Juillet, 161,8.1es lettres fu~ent enterinees. 60ns de partage,eft quall~ Ie demandeur a aliene line - On jugeroit la meme'choCe pour un h01l11l1e ,qe 1:§ partie de (on lot, car les chofes ll'etant plus entieres, Province qui auroit ig,nore Ie d,roit qu'il amoit ell' & Ie demandeur en lettres de reciliollne pouv~nt :les uJ~eJucceffion. '

C'C eLI v.

Chaque frere peut blamerles partages. , ,

A pres les lots faits & prefentez par Ie pUloe, chacun des freres en fon rang ell: re~li a les blamer avant qU'ctrecontraint de choifir~' ' .

Jai rapone [urI' art. CC~XXXVII.I' Arreft deTur- 'rnier mariage , ie fieur de Yillerville tonJecond marl queville) par lequel on jugea qu'un all1e apres avoir ne choiftroit point Ie noble, parce qu'il apartiendroi:

., fait l'oprion d'unlot, fut juge 110n recevable a fe re_ aux enfans de fa femme, & que par cette voye Hlu) . ,traCl:er ,quoi qu'ill'eut fait inconcillellt apres : Mais Iaiiferoit Ie fief: 'Le lieur de Villerville remar:'"

Si un putneaiant on a traire la queftioll, li aprcs que lepuille a faides qllant cetre r~[e, vendit fes droits au lieur de ton .... fait Il?[~ fl'.pre-: lots; qu'illes a prefentez a l'alne qui a fait auffi. tot cauney', qui dedara prendre Ie fief; Ie fieur d'Ai-{cnte a 1 alne qUi r' A LA' A' 1 "C d' "d r. {j' . d' I d <:n a fait [on 0- 1011ffioPtlOI~, ~e pUUlt: peut ,etre re~~ a es rc[ormer ? gneaux etant ec;u ~ lone ~,erahce" e.c ar,a evant ption , ce puln~ Me, ~re Bout,lI~ ,'fteur d~ V:ICtOt ~ Iallfa de~x filles

A

res Ie Juge dl1 Pontle~eque 9u 11 VGUlOlt augm~!lt~r, 1" " peut ~tre repl a hermeres, 1 alllee av01t epoufe en premIeres noces fecond lot ': Sur lopofitlon du fieur de Villervillc Ies .Itformer ? .It! fieurde la Luzer:ne, & en [econdes noces Ie lieur l'afaire aiantete portee ala Cour, les fieurs de Lon-

de Villerville-Coiiillibeuf , & Madeleine Boutin la cauney & de ViUerville foutenoient que 'les cho[ei '{econde, a ~oit t'pou[e Jacques de Sainte Marie Sei- , n'er~ie~t plus entiere~, & que l' 9ption ~ia,nt ete ~ait~ to

gneur d ~I&neallx: P~rles partages, qui furellt fairs , i~ n'etOlt plus en la ~l~ert<! du fie~r d AIgneaux d y Ie fieur d Algneaux mIt Ie fief de VICtot dans un lot, nen changer, ; que d allleurs parolifallt que Ie Gear & les rom res dans Ie fecond, qui' choit beaucoup 'd' Aigneaux avoit eu Ie delfein de tromper fon coheri .. moindrc en valeur; ce qu'il faifoit dans ceue VtlC, tier, i1 n'etoitpas recevable aux lettres de reCilion, ~ue la Dame de VillerviUe ~i"J~t 4e~,.6b' de ~on p-Ie~9;u'i1 avoit obtenUC5 ; Cal: 1a Jqft~,e doit(ccourid~

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raine eft faili des partages des puines ahrens.

PrccipLlt de J'aid: CIl rotun:.

Du mot d'hcber· gemtnt .ou ,hfi g'heritage•

, ,

D E PART AGE ,D~HERIT AGE trompez & non les trompeurs, narndeceptis non deci_

':pientibur jnra fubveniunto Carne PQ~r Ie Genr d' Ai­gneaux difoit qu'iII1'avoit point befoin de lemes de n:ciuon ; que c'ctoit un ufage certain dans la Provin .. ce qu'il confirmoit par Ie fentiment de Godefroy & de Berault flu cet article, qu' un cO,heritier apres que fes autres coheritiers ont aprouve tes .lots qu'il/eur It pre[cnte:r. , peut les augmenter oU diminuer, & pujfque 1'011 pem cue re!l:itue pour une leGon du quart,ponr­quoi un puine he poura.t'il pas reformer les lots s'il efl: tombe dans ql1elque erreur? c' efl: Ia difpoGtioll de la loi iI:1ajoribm, C. c~mmunia utrietfque i udic. & de' la 10iJi divijionem > C. famil. ercifc.,que l'optioll que Ie Sr de LOllcauney difoit avoir faite,n'etoit pas con. fiderable ,parce qu'ill'avoit, faite avant que de l'a-

\ '

, ART. teet v. & ccctVI.- 53J voir commimiquee; & que lorfqu'ilen avoitdonn~ connoilfance,le Sf d'Aigneaux avoit deja declare qu'ii

. vouloit augmenrer Ie fecondlot ~ que la h!Gon etoit G enorme qu'il ofroiten lui quittant la terre de ViCl:ot la charger de qllarante mille livres de J;etom envers Ie lot des rotmes. La Com faif.:''l11t droit au principal, ordOlma que Ie Geur de Villerville chargeroit fOIl lot qui conGfl:oit enla terre de ViCl:ot de q uarante mille livres envers I'autre lot ~ G mieux il n>aimoit quitter fonlot auGeur d' Aigneaux conformemeiu a fes ofres~ Iaql1elle option il [croit tenu de faire dans la quinzai­ne , Oll a [011 refusqu'i! feroit procede it nouveauX part ages ; par Arrefl: cnla Grand' Chambre,du 5 de

, Mai 1651. plaidans Lyput pour Ie Geur de Loucau. lley, & Cafl:el pour Ie Gem de Vit[ot.,

c C C LV',

L'aine eft fai/i des partages des pui1lh abflnt.

Les lots & partages des pllines qui ne font prefens lors, ~efdits parrages , demcurenten 1,1 garde & !aifine de l'alne, jufques a ee que les, pUlnes Ie requierem. , ' ,

CCCLVI.

Preciput de taint en roture. S'il n'y ~, qu\m manoir roruricr aux champs, a'ncienneflient a pete hebergctI'ient & chef

d'heritage , en route Ia fucceffion , l'alne pem avant que faire lots & partages declarer en JuH:ice qu'!1 Ie retient avec la coul, dos & jardin, en baillant rceom pen{e a fes pUlnes des l1Critages de la meme filCceffion ~en quoi faifant Ie furplus fera partage enti"eux egaleinentt & ou ils ne pouroienc ~'acorder, Pef1:imatioDdudit rnanoir, cour & jardin fera faite [llr Ia va~ leur du revenu de la terre &.Iotiage des maifons. ' , .

"

, Le mot d' l-Iebe~~ement ~ dont cet article fait mel1- ce quiii cloit COiltenir ~ '& JuCqu' Ot\ iife pellt etendre, don, vient d' Heribergium, qui Ggnifie demeure prt~ Tiraq. de.;ure Primogenit.~tf,ft.'73' Du Moulil1,§.13. parte ou logi!, d'Oll vient ~leberger! H~rjberg.ium gl. 4' Chopin, de Privil. ruft.I.1. c~ 4. ad fin. d'Ar .. qU,od paratam ma1:ftonem & hOJ~tttum ftgn~ficat; mdc gemre, art. 543. CO'quille,qudl:. 158. Brodeau, fi.u la heribergare in Capitulis BOflonienftbm Carolimagni.<, CoI1tl1me de Pads, article i3" On trouve dans les ' c.6. hoJPitilJ e:J(cipere, heberger. Sirmond. ad C apit. Ioix d'Ecolfe tl11e'difpoGtion tout a fait pareille; en­Carol. Calv. p. 338., trc rotti-riers les biens fe partagent egalemen~, falvo

Nous trouvons cet article dans n8tre ancienlle tamcn capitali mejIuagio (e'eH: notre mot Fran~ois CoutU111e etablie eli Angleterre jft pate~f~erit fllzo- l/1fnage) pro primogenito fuo, pro dignitate p';imo," manmu ,& fucrit folz.agium, c;'e!UI.-dire G Ie pere etoit genitur£, ita quod in aUis rebUJ fathfaciat aliuji-a­rotUrier, & quc l'heritage flIt une roture ,it [era par- tribtu> ad J/' alentiam. Sk.,en£UI ad Keg. Majeft.teg. tacre ea alemellt entre les freres, it la d:ferve du prin- S~'ot. I. 2.. c. 17'.' ' cipal ~lenage, capitali mcnagio, qui demcurera a '1:a premiere qttefl:iol1 touchant l'etendl1e & latcon ..

,; l' aine en baillant compte des autres bi~l1S de la [uc':' ,Gfl:ance de ce predl;ut ~ e!l: plus de fait quc de droit: ceffion; Glanville, t. 7. c. ,. II parole par ce palfage Ia de!l:ination &. l'tt[age du pere dc fa'mille en fait Ie que Ie mot de Menage efl: encore pl~s ancien 9ue ce-, plus [ouvellt la decifiol1; confrmudo patrisfamil. con:. lui d' Hcbergcment : ce mot de ( Menage) fc ht auffi jefluram fat'it fummam , I. ft fctvm,~. ult. de leg. I. t. dans les loix d'Ecolfe ; la mcme chote s' obfcrve eli nummis, delcX •• 3~ & confuetftdo, familia & tenor q~i Angleterre. ' perfevi!ravit f'cmper in eadem domo, & eft jingularu

De l'antiC)ttitc all mot dc mEna­ge ,& dlt prcc:iput loturie'r.

II apartient a raltle en baillilllc rccompeni"e it fcs puincs.

On ne pent de­mander Ie preci­put romrier GL1'etl fuccdIion direae, & qu'a~ vant les parcages faits.

Voici une efpece de pl'eciput fort imparfaiee,pllif- loem deobfervanda confuetfJdine domus,in l.Doinimu. que 1'ail1e en doit recompen[e :\ fes freres; le feul §. teftaqJento ~ D. de peal. leg. Cujac. Confult. 35' La profit qn'il aporte a l'atne conG!l:e en ce que la re- Couq.1lnede Paris, article I;. marqne alTes que la' compenfe ql1'ildoit it fes freres, n'efl: ell:~me~ que fur defl:iriation du pere de fa)'nille efl: conGdcrable ,: Au Ie prix du revenlt , & nOI1 fur la valeur u1trl11[equc: fils ",'inc apartient par prfciput Le Chateau ou/Wanoi,. Par la Coumme de Paris & pat' pluGeurs autres, Ie principal, la,baJfe:..cour ,atenante & COi1tigue ar,t ma;., prcciput ne cOl1tribue point aux denes, & iIn'ellefl:' noir; & deftinfe aicellli,encoreque la foJfe du Chateau point da de rccompen[e. au que/que chmiin fut ~ntre deu.'tjdeftinatjone patris ..

Ce preciput romrier lle peut etre demande que famil. fundi conftituuntur,dilataptui" & limit(lntur,& dans la [ucceffion direCl:e & non dans la collaterale, utra rescedat alteri,& ejm ftt accefJio ex v~ru atqtte Uff(. mais il apartient ':\ l' al11e tant enla fucceffion pater... rei· & confuemdine patrufamii. etz:am Ji aliter non ex" l1elle'qu'en la maternelle : Pour obtenir Ie preciput, preJferit, d'ftimandum eft: Text, in t. ft quando, D. de l'ainc ell: oblige de Ie demander avant les partages avo & adleg. Molin. de.feud. §. I. gl. 5' n. IS' , faits., Ces trois quefl:ions arrivent ordinairement en Mr d' Argentre dit que la delbnation dll pere de fa~ l'explication de cet article. La pre~iere Cur la con- mille reole ce, qui doir faire une dependance, & uti

Gftance & l'etendue de ce prcciput roturier j la Cc- acomp~&I1~l~el;td~ ce mai1~ir deftine pom Ie r,red ... , ~i cc precip?,t 'conde Iorfque pou~r extlure l'alne de ce preciput ,putde I awe; 'cum tntervententeJaao voltmtatu, de,.

a \ten.' lors qu 11 1'on pn~tend qu'il y' a d'autres mal1oirs. &, maiCons monftrativo unum aliquvd[cptl'l'fittlm corpn1 ,!ltc1°z ad~ 'Va d am reS ma- r: IT: & I o/:, 'I· I ' Ji d A ,fT',:fJr ft fl ,r. " J '0 &. 'r. . 'dans la lllCCeulO11j " a tro1l1eme touc. lal1ta recom- junffitur, Jve' iutltrna pOJJe fOlie ~ Ive enJu ({ntm~ nons !'IlallOnS 0'" , '{' 1 . b "b d' 1 '

,dans Ia. fuc:ce[- ~pehCe qUI eft due a,ux pmnes. P.re,19uetouS,e~~Oln.. ,exprejIe pro ato:, Cette efl:inatIOl1 & ceue vo oll,te flon? )nelitatcurs des Contumes ont tralte de ce l'reclpUt,o, du pct:!! de fax.nilleqoit ~tre I;onimc par l1uelqttc fa..lt~

be !"helldul: &. confil1al.cc o'u, preci PlltIOtu'l:i:a.,

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"

11 ell:! au ehoix de l'a1nl: de pren­dre lemanoir, s'il eft a [011 avallca" ge.

Cas au I'on peut empecher it l'at­ne ce pleciputjCe. JOll q u'on!'a juge

., . par plulieuIS Ar~ rets.

~36· DE PA·R!AG.~.D'~ERIT~/GE,'ART~ t,CcLyr~" i'

fer qilem appareat fund~m a·dj eaf4~ UiM~ ~eteYl Jute les, pumes'~e v~~lu~ent dl~ralre), parce qu 11 ,n~ c~OIt ferp~tu£ pertinen~t£ ~ altter pr4~mtt~r gra~ta eom~o'" pomt place; I a~l1c le,ur ,repolldult que l~ d,e£b~latl~n dior~ tu[tur£ fien ; non vera umend~ causa, I. C aJlu~ uu perc de famille fal[OIt que lachofe eCOIt reputee ~. I. de leg. 2,. On pn![ume au cOl1traire que Ie pere de ~cre ce a quoi .elle ctoit deftince; qu'une partie de' famille n' a point eu la volonte de les unir a fon ma-ce pre!foir etant immeuble & .fai[allt partie de la 110ir'principal, lorfqu'illes a tenus & lait valoir fepa~ ma[ure, l'autre partie ne pouvoit ecre reputee meu ... rement ,[epa rata poJ!effio,diverf£ operdl,[epes i~terjec:.. ble ~ & d'ailleurs les pUllies ecoient definterelfez par f£,&c. Argent. art., 165' c. 10'-n. 15~ ~out cela f~ d,e"" I:i «!comI'e?fe qu'illeurbailloit, .mais cetce ~e~om.:. ci~c plut8t,pa~,les cl,rconftances que par I~s ~utOnteSi penfe ne fe Jpgeant pas f?r la vraJevaleur, ma1S fur VOlez la Io! SeM 10. §. Tjrann. de fund',tnjf. leg. Ie revenu; d~ en foufrOlent de la pene : MonGeur

Sur la Ceconde queftio11 it arrive une double dificul.. du Viquet Avocat General condut qU'il 1t'y avoit te:Oul'on pretend que Ie manoir que l'alne veutchoi.. pas d'aparence de \[eparer ce prerfoir, & d'enIaif ... fir l1'eft point'de la qua lite requife poudormer un pre. 1(~r Ull~ portion a l' aint: , -& de partager l'autre) Ie ciput:ou les pu'l.nes f01.1tiennent qu'il y ad' autres rna.. tout aiant ,etC amatTc a,vec beaucoup de depenCe & noi.rs & mai[ons ell la fucceffioll , &, qu'ainfi il n'y a de [oin, mais qu'on pouvoit y aponel' ce tempera ... point d'ouver~ure ace preciputroturier, qui n'eft h'ient en faif.:1.nt paierla valeur a l'arne t Par 1\rreft 0011ne par la qu'en cas qu'iln'y ait qu'un manoir.. du 17 de Janvier p';o. en I' Audience de la "Grand'

Ii ell: affes vrai-femblable que, comme dit Berault, Chambre, Ie preifoir fut ajuge a l'alnc ell baillant l'~nten,ti?t: d~ la Coutum~ a ete de ne donner .• ce pre~ recompen[e, fur Ie pri,x du revenu : la deftination du 'Clpue a lall'ie que quand 11 [e trouve en la fucceffion pere de famille etlt autant de force que li fa choCe quelquc mai(on commode pour y habiter. DuMou. .avoit etc pleinement ~onCommee & executee. On lin a ete de ce fentiment fur l'article II. dela Coutu- atraite cctte queftion ,li l'alne pelit prcndre par pre. me de Paris, tn prine. n.l.intellil,itllr de manfioneEde.. ciput un manoir etam en bourgage; & neanmoins flinata ad habitationem patrisfamil. non enim tugu- . hors Ia Ville & Fauxbourgs ? Lc frcre alne foutenoit rium pajforHm, 'Vel cap"la vi/lici pro manftone habetur. ..que la Coumme lui dOi1l10it ce privilege ql1and Ie Cela s'cntcnd d'ulle demeure fepan!:e pour l'habita.. manoir du pere efl: aux champs; que l'heritage litue tion du pere de famille, car on ne repute pas la ca- hors les Villes;Bollrgs & Fauxbourgs eft allX champs; bane des, pafteur~ ou la chaumiere a'U1~ f~rri.1ie·r,pour bien <]u'il [oit en lieu de bourgagc ; que ces termes Un manOir. Chopm defa,p~ouve f~~l ~P1l11O~1"de M,or. (etant aux c?amps ) excluent feu,lenwnt ce qui J)arif.l. I. t.". n. If. & tient que 1 edifice bat! furl ar- eft dans la Ville & Fauxbourgs : L iifage local de pent de terre que la Coumme donne a l' a'l.ne d,~ quel:- BaYeux explique, clairemellt ceue dificulte , dOl1nant que qualite qu>il foit, cloit pa!fcr pour manoi~, qualld a 1'alne par preciput Ie lien qu'eHe apelle Che'lJels> ilne s'en rencontre point d'autre dans la {ucceffion ; foiten la Ville ou aux Champs, iJPo[al1~ ce mot & Brodeau fuitcette opini01i.,comnie plus conforme (aux Champs) a ce qui eft ell Ja Ville, d'otl il a l'e,fprit de fa Coutume, article 15. mais Troll<i0ll, s~S!nfuit qtle ce qui eft hors la Ville & Fauxbourgs fur ce meme article, eltime que ie fentiment de du e.ft repme etre anx CHamps, t. tJr/;is ; de verbor. Moulin cloit cue prefere •• Parmi nous comme l'a~ne ftgnificat. Au contraire lcs pUlnes di{oient <Jl1e Ie cloit une rccompen[e a fes pUl'I1~S, illui importe fort manoir & mai[ons lituees en Bourgage ne peuvellc peu de prendre ce prctiput ll?r[que la valeur intril1Ce.. etre repmees etre aux champs. ils [Ol1t reglez par que 11'eft pas confiderable, parcequ'iln'en tire aucun' d'autres'ufages que les biells des champs: la COll..; bene~~e, & les pu'l.nes par,la meme rai[oll,ontfort tume,ne. di~ingue point 17s heritages (itucz dans peu d ll1terefr de Ie contredlre ~ &. neanmo1l1s pour les Villes d avec ceux qUi font dans Ie bourgage peu que la mai[ol1 foit habitable l'aln€ la peut rete· d'icelles; ils ont les memes n!gles & Ies memes pri­nir POtl[ [on preciput. . .' vileges ~ 'par con(cqnent s'iln'y a point de precipllt

Par la me me raifon '. lorfque 1'on vcutemp,echer pour ce qui eft dans les Vi lies ; iln'y en a pointpt(ur cc' preciput a l'a'l.ne ~ it [ufit qu'il y ait uue tnailonou ce qui eft dans Ie Bourgage ancien des memes Villesj l' oll.ptiiffe hab~ter , outre ceHe que l' a'l.ncveut a voir, par l' art. CCLXX. les freres & ffiHrs pftrtiigent egale­pour Ie priver du benefice: de cet article ~ [uivant mentLe1 hfritage1 qUifontcnbourgage, q'Mndle1 [&url qu'il a ete juge par plufieufs Arr&ts ; Ie premier du 2., font'rcfue s a partage j ce qui [einble decider la que .. de J uii1 1614' emre Ie Capelain & Ie tuteur de f~s fre- ftion, car Ie. partage egal exclude preciput ; lil'a'l-res; l'allle demandoit Ie manoir oti Ie pete faifoit Jl(~ pouvoit prendre preci~ut cn.Bolirgage, les freres ordinairement fa demeure ~ .. ce qui ctoit cotmedi~ . & [reurs ne partage'cdient pas egalemellt, & par l'art; par res freres, parce qu'ily avoit une autre p~tite CCLXI. le1 [tiwls ne peu.ventrien demander dUX rna· ma[ure. & quai que l'alne aIegat qu'e)le11'ctoit noirs & mafum Loge%. altX Champs. lit ny a pbu de pas commode pour habiter , i1 {ut exclus du pnki- menage1 q'le de .fr~re1; pouront riearimoins prendre part put: La meme ,chore fut jugee au, raport de MOll- (s' maifons· a/fifl:4 Is. Villei & BiJUrgage1 : . D'Ql\ 1'011 heur du MouceI" fur Ull partage de la Chamb,~e des inH:re que les mai[ol1s affi[es aux Bourgages He peu .. Enquetes, Monu.eur de la Champagne Comparti.. vent etrechoiGes par prckipll~ par l'alne , & qLl'elles teur, Ie 11 de Decembre. i637. entre les fiems du doiventetre partagecs nOll ieulement avec les pUl-Pont; l'alne [outelloit .que la maiCon que 1'011 vou- ncs ~ mais avec les [reurs, ,. loit faire palfer .pour Ull autre ma110ir , n'ctoit poillt . ~and les [rems font re~acs a partage al1x tcrres une maifon convenable pour deri1eurer, qu'elle he qui lont auiC champs, elles n'ont toutes enfemble que fervoit qU'a faire val6ir les terres ; les. pu1nes repon- Ie tiers, & l'alne peut encore lever Ull pl:ccipur rotli~ doient que cela fufi[oit,PlliCqu'ils pouroient s'ellfer~ rier, & neanmoiris fi les heritages [Ollt en bourgage .... ir s'ils etoiem obligez d.e cultiver les terres de leur .le's recurs 0l1t part egale avec les freres ;ce qui fait 'partage, cequiJut juge a leur benefice. Aum~ Arrelt vo!r que la regIe de partager eft diferellte pour les . du ctoiGeme d' Aouft '1656. pour la [ucceffion de fell . biens de bomgage; &. qu'illl'y a point d' a vantage J\.:1a'l.:re I~ Noble Avocat e!~ l~ Cou:.Q!elq.ues~ul1s pourJesf.reres au r.rejudice.des fc:turs., \. exphquOlent ces paroles;s It n J aqu un manr)tr, com-L all~aenne Coutume de Normandtc, au titre aq me s'il avoit etc dit, encore qu'il 11'y ait qu'un ma~ tenure par BOllrgage , dll texte de laquelle font tirct nair: mais cette explication ne fut pas rec;uc,. . tousles articles qui [ant redigez en divers titres de la

Sil;ain~ petit prendre 'par prl: ... ci'put Un malloir etGnt toll bourg:! .. gc hors la V iUe & l:'allxbourgs. .

11 n;y a point de pl'cciput aux ViI. les & aux bOllr­gages. & les ma­noirs Ie pal'n­gent cgalClUenc avec Jes pUlncs & les [<J:o\1IS.

Oli. a jtige qu'un. U ' , b' tr I 11 d b l'rdloir COl11ence . npere avoit.,.eommence a atir lV1:prellOil'., e, nouve e, dit que eJ tenures par ourgage i t' 011 doit. it bati! & Ie bois" b~timel1t etoit commence a couvrir, un des 'arb res . {avoir qu' elleJpei,l'fJcnt ctte vend/iis &. ttchetleS commfl" y de!tine,p~nvoit du pre1I6ir place, & Ie refte da bois [Out preft d'ctre '1/icuble1', fans l'affirmment de1 Seigneurs; les venteS c:cre compus dans. mis ell a:uvre lor[qu'il mourue. L'alnc demanda fui. " qUi s'en font doi1Jent etre\rapetf~s dans Ie jOflr nature& Je prcciput rom, vam I:ct article Ie manoir, & y cOlnprit l~ Freifoir ,. d~ J'iluaitiondd" 7Jendu'i. . . 1 icr , ~c. /'i

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Origioe du mot de 13ourg.

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'DE PAR TAG.E ;D'HERITAGE ,ART. -CCCLyt 'Jff Ces termes fontcOnn01cre la diverftte des Lo!x &. buee par fa,milles ,Jafue , c. il; cum rHbur'1tthisfuj~

des Ufases des biens qui fOllt ~~ bourg~ge~' d'ave~ fingult/, pe~ famitia~ difiribut£. , ", ,'; A ' ,

cel1X ql11 font aux champs,& qud~ font reglez par de La Coutume qUl donne ce preclptlt al a1l1e, veuc memes maximes que les biens des ViIles, & partant hon feulerheni: qU\1 foit auxcnamps; mais qu'il foie ttu'iln'ya point ,de predput pour !:a~ne,au.trem,e~t uh totllrier; or lesh~ritag~s qui [oilc ~~'borlrgage font frere qui n'aurolt que des [rel1rs,s Ii prel101t preClptit, en franc-aleu , & font d autre qua lite , car en Nor-les [reurs ne partageroient pas egalement avec lui.' mandie il y a tenure parhommage, ,comme.les ter­

I.e terme de Bourg ou Burg eO: venu des AUe. res tenues en feodalite, a cau[e defql1elles il dl: da mans,&: el'lleur langue ce mot iignifie Ville. La Bour.. foi & hom mage , les heritages tenus en bourgage di ... , gogne porte ce n?m , farce qu~ les Romains y aiant {erent de (;e~x ~enus ,r~turieremenr. ' , fait retraite y hlver,nerent, falfans pluGeurs bourgsIl ell: vral qu on dJlhngue deux fortes de franc­&enclos 011 ils logeoient leurs troupes; avant celaaleu, l'ull noble, & l'autre roturier l Ie noble ell: celui Jes habitans s'apeloienr vEdui ; Lucas de penna in auquelJa 1uri(dicbon eft atachee; ou duque! depen:..

, I. mim qui lib. II. cond.de fundis rei privatlt. ,dent les fiefs ou tes cenlives; Allodium quodd4,m no--Ceux qui font en bourgage font ceux qui joiiilfent bile, fjuoddam paganicum: Allodium nobile eft illud

des memes privileges que ceux de la Ville, qui Ol1t' cui cohttret ]urifdi[J;ie. vela '1110 dependent [euda, memes Loix & memes Coaturnes , comme a Rome vel ,enfuaUa prdia • defquelles e[peces d'alm du il y avoit les. in~orpor~z a la Vill~ qui jOiiilfoient Moulin traite ~u~ la .Col1tume de Paris, §. 4-6. q~i des meme~ privileges, m. Cod. de prtvtleg. corporat.aporte cette dl{hllCtJOll , que Ie franc-aleu auquei It

Les biens fittez ~n bourgage [e partagcnt com­me ccux de la .ville:-

t'a~ne n'a point de prl:ciput :lux roanoirs & mai­fons 'fituet en hourgage:.

Les fcCurs au parra~e des tencS jlOIS bourg age , ont Ie tiers fur les [otnres & non fur Ie ;fitf.

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rebus Romlt., J a Jafiice , ce~Jive ou fte!"!l0uvant ,je partage com, , Enla loi eum qui, Cf}d. de ffmdis rei privatlt, lib. tI, '.m.e ftef noble ,Jinim il [e partage roturicrement., ' il eft fait mention de lrurgis. que celui qui aura fer- En Normandie Ie franc-aleu de la Ville de Vet ... ,Vl au College ou a la Com, au aux Bourgs & aut res 11011, & des Paroi(fes comprires dans les bourgage!i Corps par trenteans fans imerruption , demeure en d'icelle, 01\, celui qui a la plus ailcienne rente [m- Ie la Cour ou au Corps 011 il aura fe,rvi ; et4m qui Col. fonds fiefe , a droit de treizierrie, femble, tenit lao legio vel Curi~, vet BRrgls c£terifque Co rpo ribus per qualite de noble. Allodium dcfinitur proprietas Jeu triginra annos ,Jine interpeltatiorle [ervierit, in Cur~a patrimonium liberum, quod Ii nemine m;ognofeitur. f/}el in Corpore in quo[ervierit remaneat. Bartol;.tn pro quo nulla debeturgraria. " I. ft h£res, §. vices ,jf.de legato 1· Burgitm vocat uni- Les ~anoirs au mafures qUi follt en bqurgage ve-rJitatem hominum approbatam. .Bartole apelle n'aiant done point ces deux qualitez de rorure & des Bourg une univerlite d'h~mmes aprouvee. ~hamps, ne petivent etre pris par preciput fuivan~

Le Droit Civil diftingue entre la populace de lao l' article C C GL V I. " ' , Ville & celIe de la Campagne', on ne faifoit pas ve- .' La cau[e fut pIaid~~ Ie ib de Juill 16il1 ehtre nir celIe dela Ville dans les denombremens pour la Claude d'e Mau[~avoirfils pUIne,& Jean Mjlu[~avoi~ capitation; inter p!ebem urbanam & ruftieam , plehs fils alne ,:Les Se';l;t~pces du Bailli ~ du Viconre qui urban", in cenJibu$ pro capitatione n~n conveniebatur, avoient j~lgeCe pr~ciptlt, furellt ·calfees, & ell refor~ 1. unie J , de eapitatione civittm cenf. exim. laquel- mant ~ ordonne qiie~Jes' (teres partageroie/lt ega Ie,.. Ie loi eft de l'Empereur Conftamjn. ,mellt & fans preciput; aillG it faut tenir qu'aux ter ..

Par Ie Droit Civil,dldifieia Rom£ fteri ea videbantur, ,res lituees en bourgage it n'y a: point de preciput\ qUdlin continenti bus Rom£ £difteiis fiunt .l. tt.dificia de Pour la troi6eme quefrioll couchant la recompc.l1'­'Verbor. ftgnificM. D' otl s'enfuit que tout ce :qtii efl: fe que l'alnc doit a fes pUlnez, iLy eut autrefois Uile

, dans Ie bourgage de la VilIe,doitecre regIe par les mc- grande cOllceftation comment eHe fe devoit fair¢:? mes maximes, & que l'a1n(: n'aiant point de pd:cipllt Par exemple, Ie manoir ne vaut en revenu que trente

. aux manoirs & mai[ons des Villes,il n'en a point auill livres, on demandoit,li c'croie alfez que l'aine bailllt , aux mano~rs & maifol1s qui ~ont dans Ie bourgage;, a tous les fre~es,trente,liv.res. de rente ~eulemel1t, bU

Auffi 1 art. CCLXIX. regIe Ie partage des f~rs ,li chaqu~ pume deVOIr avorr trente hvres de 1,"eme ? pour les terres des champs aufqueUes elles Ol1,t Ie Par ArreO: en la Chambre de l'Edic, du 14 de Fevrier tiers,& 11C peuvent obliger les freres pour leur bailler 1616. on jugea que chaque pUlne devoit a voir autan t leur tiers,de partager les fiefs,ni'I~urbailler Ies prin- comme Ie rnanoir valoit de revenu t mais apres eet cipales ~ieces"mais fe ~oivent contente; des rotu~e~. Arreft la queftion fU,t enco~e difpur~e enla G~~nd~

L'artlcle fUlvant qUI eft une exception du prece- Chambre, & partagee,~ mats ~nfin I ufage a prevalu dellt,dit pour dill:inguer Ies terres etant en bourgage, quechaque PUllie prend amant que Ie manoir vantde que les freres & [murs parragent cgalement. en quoi il revenu~&l'alne n'a de l'avantage,qu'enla valeur ill;­n'y a point d'avantage p~ur l'aIlle ; ~e qui a ete juge ' ttinfe9u;., ~a ,recompenfe que l'alne doit bailler a par Arrell: dll 30 de JanvIer 161;. en la Chambre des fes pUlnes dOlt etre des e£ets de la [u(ceilioll; com ..

, EnqucteS,el1tl'e les [urnommez Blanchet. Par la Col1- me il ell: porte par eet article, & il ne feroit pas tume de Caux I", fucceiJion en propre des collatfraux recevable it. bailler d'autres biens iL f~s pulnes contl,'e apartient enticrement a l' alne,r& neanmoins, il fut ju- leur volonce. ' , ,ge que les heritages d'uli parent coIJater~I,(j[Uez dans Le preciput r~turie~, non p~us que Ie preciput,no_

les biens lituer. le bourgage du Havre de Grace, [erolen~ partagez bIe, ne fepeut,ceder 111 tranf£,orter avant les parcan:es en bourgage de ' egalement entre Ie Frere a1nc, & res reprefent,ans & faits,fuivant I' Arreft raporee fur I' art. CCCXXXVII. Caux , (e paIta- L

gent l:g::lement fes pUl~ez, & par,ce mo,ien.n fU,t de,' cide 'lueJ'a~nt: il'a . mais Oll a r~vol1ue ~n ~oute ft l'alne en aiallt djrp~fe entre ,collate- p,oint d ~vantag~ en c~ <J.Ul ell: en bO,urgage. ';, fa~s en avon fal,t d optlon, I aquerel!r ou Ie c,emoll_ Jaux. L'Ecnrure Samtedlll:mgue fort bien les biens de nalre de res 4ro1[s peut prendreJe Ileu-chc'vdou le

,Campagne & des Villes d'avec ce~x de Bourgage, precipttc? Jean HLi~ laiCfa trois fils~ l'a~nc d'keu'x ceda Campeftrill &Vrban,a :um fub'1rblln!s • fllf· 35' num. il [on, [~colld frer~ t~ut & tel droit de rartage qui lui & c. IS.num. Les Levlte.s par la LO! de Dle~l ne pou- pouvolt apartemr , enfemble fon preClput, ,& Ie He'u­voient polfeder des champs, mais feulement la dIme, ,chevelql1e l'aquerenr declara bien COn110ltre;; fur ,neanmoins ell~ commande,~e leur donn7r des mai- ,quoi cet,ce <J.uell:ion fut mu~;, {i l'alm: avoit p'l1 difpo­fo?s dans les V llles pour habttcr , en.- quo~ro~t ~om- ~er !1~dlt lieu - cheve! ' '11 alant ,point declare qu'il' pr!s les, fauxb(;ltlrgs " & fubttrbana , JU[~u a, un.~ .ce~_ 1 ?pt?lt ? On F~l1tenolt q~e ce coml",at par lequel it l~tne d~ll:al}c~, c,e qUl eft ,une efp~ce de ban}leu,e bm~- ,C(dOlt fon preelput &: Ie heu-chevel~etoi~ ulle OpllfOn tee, ']m eft ~eglee par ~~me~ 100x& de meme quah- {ufi[a~te , &,neanmOl~s par Arre~ du mois de juin .te que laVll1e fans~lll:l11cbo? ?e b~urgage. Et d~ 1615.11 fut dit ~~e !e heu~che.vel {eroit partage ega­,terns de Jofue, la Tnbu de Lev 1 avolt quarallte:hUltlemcnt fans prejudice du manage avenam desf~urs .iV illes ~ve<: l~urs ~f;1\!1~bour$s ; ,ch61cwle etan~ .4ill~i,,, .9~. J'~~ase ~~ ,~®lwe. , ' , ., ., 'J.

]' ome f.. "y y y

,Les rl~titages en Lourgage {ooten franc-alcu.

, 'Deux Cot',tc-s ~'! franc-aleu, i'/:.'l1 ',noble, & j"amte it·oeurier.

'0 11 ifc:!!'!c'.ilIJen (j e la ViHc 'deV~"'I:-11on.'

'ilt;'y:a 'poi;i1t de 'Prei:i.P'(lt lUX 't'<:'r­'res '/itUces 'en :b\nl.rgage.

'edtit'in'cntfe:d!:tr fai re '~I!. 'recollP­penCe qu~ i'atti~ doit a res plllr:<.:rt. J

quand il prend. :Ie manoi! rot~-c,id;~

, 'tefte rHomren. fe doit ·et're des 't'fetsd-e II. ('J'c-cc[· fion.,

S'j t'alnc niant 'dirpofe d'nn pre­ei put rans -e.o a· voir faittlption,le cdIionnairr. rcut prendre Ie lien ... chc'Vel ?

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Atl:ion des [ceurs pour ICllt maria­gc contre leurs frctes.

Lcs fteres pelt­vent maricr leurs ia:UIS de meubles.

115 !lC peuvent les obliger ;\ entre):" I::n panage. '

lis pcuvcnt leur donl1<:[ des heri­ta~:s de Ia [uc­cdholl pour leur anariagc aYcnaQt.

DE P A ItT AGE D' H.E R 1 TAG E, ART. C eeL Vl I.

CC C L V II. ,. AElion' des fours pour leur rnariage contre leurs freres.

Les fa:urs :ne peuvent demander parrage es fucceffions du pere ou de la mere, \ ains feulement demander lllariage ;\. & poux:ront les freres les marier de meubles fans [erres, ou de tcrres fans meubles, pourvtl que ce {oit fans le~ deparager. '

Cet article permet aux fceres de mad~r leurs freurs ~tr'e paie en argent: Par Arrell: el11a Grand' Chambre, de meubles. Les Romains affignoien:t des pains ci vils

r, duB de ¥ars 1675 .Ies Sentences furellt catfees & or­

ou des revellU,S anmtels ala fille,dont die etpit nou:' donne que du Bouffel prendroit du fonds pour ia fom .. rie; Romani pane s civiles ,feu annuos redit1ts fili£ ajJi-, me de quatre mille cinq cens Ii vres, (uivam l' ell:ima­gnabmit; qUi bus nupta alebatur, t. ult. C. de jure Dot. tion qui cn feroit faite par Ies parens: de Lcpiney de­S. Augufrin ,parlant de la 10i Voconia) qui d~fendoit manda qu'il phlt ala Cour reglcr de quel tems 6n fe-d'inll:ituer des fiUes heritieres, en donne cette rai[ol1) roit l'efiimatio(1) il pretendoit que ce devoit ~tre du L'c!l:inmion du que les anciens Romaills ne, vouloient pas que les jour de fon acHoll ; cela paroi/foit raiConnable,& il efl: ,rnariage avenant feml,11es devinlfem riChes ,car ils favoiem qu'il n'y a bien vrai que pour efiimer Ie mariage avenant, on fe fait fur la va;'

'"- I r..d 1 I d b lettr des biens' au rien de plus i'l11uportable qu'une femme ric le ; nole- conll er~ a va eur es iens au tems de la mort du' mns du dc,£:s du bant antiqui Romani divites fieri feeminM,fciebant ni- pere ; mais quand Ie mariage a ete efiime,& que de-, pere~ , hit intolerabilius eJfe divite feeminti: ~ette loi fut ob-, . puisle frere ne voqlant plus paier l'interefl:, ofre a fa {ervee jufqu'au tems de l'Empereur Jufl:inien ,qui {reur de lui donner du fonds,il femble qu'on doit faire pour complaire a l'Imperatrice , publia Ia loi Maxi. l'e(j:i~]a~iol1 ~u tems ~e ~onof~e ; l1eanmoins on jugea. mum vitium,C; de lib. prteter vel ext. Par la loi,de Mo'i_ que I efl:lmatlOn [erolt [alte ftllvant la valeur des biens fe, Ie droit de' porreder des heritages n'apartenoit au tems de I'efrimation du mariage avellant. Pour qu'aux males. Saint Jer8me etoi,t fail~ ~oute en colere I'explication de cet art. 47. du Reglement de l' annee

. contre les femmes, lorfqu'il ecrivit ces paroles fur ce 1666. il f~ltt, re~n~rquer q~':ncor~ que Ie mariage Cas ollie Il1lrl:1-

mot Congregavi , du chap. 2.. de l'Edefiall:e ; On re- avenallt fOlt hqUlde, toutefOls JUfqll a ce que les filles -ge avena1Jt des fiI­marque, dit-iI" qu'aucun des$aims n'aengendrede foiellt marit:es Ie frere nepeutles f(\fcer a prendre lcs ctllnt liquide, '

, fllles, {inon rarement, & que Ie feul Selophead ,qui des heritages, car 'ce feroit reduire les freurs a une fa-' Ie frere lie pent ell: mort dans [on/peche ,n'a' pas eu d~aptres enfans cheuCe condition,li elies etoient obligees de faire va- ' ~eXs/d:~hr(:!it;~~~ que 'des fiUes : J acoQ entre les douze Patriarches loir des terres,& a renir un menage; il ne l~ peut auffi ll'engendra qu'une fille, & pour eUe ilcourtlt rifque lor[llu'il a traiee avecelles,& qu'il s'ell: oblige a paier ,Ie [a vic; Nulius Santtorum nift perraro filiM genuif- une fomme au une rente pour leur Iegitime,comme it fe narratur,folus eft Selophead qUi in peccatis mortuus fut tenu pour confl:ant au proces ,de Me Jean Cardel eft, omnes filias genuit : Jacob int,er"duo4ecim p. atriar- contre [a [reur; il fut deboute de fon: acholl pour obli .. chas unius fili£ pater eft, ¢:.f? ,?-m periclitatur. ger fa fO!ur a prendre des terres au lieu de Ia fomme , II eft bien vrai que f~~~~~, ", ,article ~es feeurs ne qu'illui avoit promife ; mais quand les filles om faie peuvent demander partage:t !>LIS 11 ,ell: verItable auffi a.rbitrerlellr mariage, & qu'en[uite elles fe marient que fuivant la juri[prudenc~' des Arrets " & l'arti- c,0111~e alors e~les aquierent la prorrietc,l,e frere peu~ ,ele 47. du Reglemel:t,de l'annee 1666. ils ne peuvent s aqUlter en b'alllant du fonds dela. [uccefIton, [UiV31it obliger leurs [~urs a entrer en paftage , comme je Ie Reglemellt. . ' l'ai remarque fur l'articIe CCXLIX. ' Cette meme queftion s'ofrit entre Hermie,r' pour'

C'ell: encore nne rcgle que Ie Frere peut donner a 'qui je plaidois,& Caron; la fO!ur dudit Caron femme fa [(Cur des heritages de la [uFceffion pour Ie paie- de Hermier, voulant faire arbitrer foil. mariage ave­mcnt de [on lriariage avenant,art. 47. du Reglement; nal1t,on etoit cOllvenll de parens pour Cet e£et,& COI11-mais on a voulu fain: diftinCboll entre ce qui efl:dell:i. me ils etoielit prets de proceder a l' arbitrage, Ie Frere 11e pour la dot,& ce que Ia [a:ur a baillepour don mo- & la [reur s' acorderellt fans faire aucune efbmatiOlljle hil a {on mario Le mariage'de Madeleine de Goliel Frere promit ala (a:ur la. fomme de deux l11ille trois avoit ct6liquide a 4-500 Iiv. En fe mariant a du Boue. cens livres,qu'il s'obligeoit de lui payer qlland elle [e fel Ecuier~sr de Pl'eaux,elle lui do'nna.le tier~ de cette marieroit: Hermier qui l'a,voit cpoufee aiam deman. fomme) il pour[uivit de Goliel sr de Gres [on neveu, de cette fomme a Caron [011 beau-frere,il of ric de-Ia lui pour lui paier Ie mariage de fa femme : ~e Srde Grcs paier en heritage de lafucc'effion,ce quifut refufc par ofrit de lui bailIer des heritages de la [ucceffioll, & fur ' Hermier, qui confenrit que Ie mariage avenant fue tout une prairie que l'on apeloit la Commune des pre%.: 'arbitre,& que pour Ie paiement il prendroic du fonds , Du.Bouael de clara que pour les mille ecus qui etoient de la fuccefIion ; Par Sentence il fut dit que Caron pour la dot, ilcon[enroit de prendre des heritages, paieroit les deux mille trois cens livres,fi mieux n'ai_ mais pour Ies quinze cens livres qui lui avoiellt ,ete moitaccepte'r l'ofre de Her~ier: Par Arrefi du 2.4 de ,donnez pour [on don t;nobil, il n'etoit point oblige de Mai .1675. on caifa Ia Sentence, '& en reformallt Ca­prendre du fonds,& qu'it faloit les lui paier en argent; rOll fut condamnc de paier les deux mille trois cens cequ'il fit juger de-la [orte,dont Ie Sieur de Gres aiant livres , ell baillant caution de remplacerla dot. ape Ie, du BOllrrel [e rendit apelant d'ulle Sentence qui' II faut donc entendre de cette manierecet article ' Ie condamnoit a prendre certain heritage qu'il ne f7.du Reglement de l'annee 1666.que quand Ie Frere vouloit poillt accepter. Maurry pour Ie Sieur de Gres, pour s'aquiter du matiage avenant de fa freur s'obli­s'aidoit du Reglement de l'annee 1666, art.47. pre- ge de lui paier ~l11e fOlnme,ou qu'ilconfl:ituc une re11- '. tendant qu'il devoit etreexecute timt pour la dot que te fans avoir fait allCU11e arbitration, it ne peut ,pl~s pour Ie dOll111obil, la Cour il'y aiam point fait de di- [e dCcharger de fa promeffe,parce'qu'i! a volontaire_ ftinction, & la fO!ur par la divifioll qu'elle avoit faite, ment comracte une obligation perfonnelle;mais 101'[ .. ,en [e madant de fOI1 mariage avenant, n'avoit pu fai~ que Ie madage avenant a ete,arbitrc par les parens,

',Ie'prejudice a la faculte qll~ lui etoit donnce pat ch Ie frere ne doit ri~n per(onnellement, (Seil peut s'ell article; que l'Ull & l'.autre compo[oient Ie mariage 'aquitercn baillant des biens hereditaires. .nvena11t,& pui[que la Cour avoit permis ded6nnerdl1 Mais quoi que cette maxime fUt cenail1C dans Ie fonds pour Ie paiemem du mariage avenal1t,il.ie pou~Palais, favoir que quand Ie Frere a prom is une rente voit pour Ie tout, ioit qu'il eut ete divifeen dot ouen iln~ell: plus recevable a bailler du fonds pour s'en li-' .don mobil. De LCpiney pretendoit quecet art.47.~U berer ;-neanmoins 1'011 pretendit que depuis peul'on Rcglement ne pouvoit s'etendre au don lllobil,lequel avoit donne ateil1t~ a cette jurifp[udenc~ par deux ~ta1lt defhne ,,POLl[ {aire les fraisclu 'maria,ge ) deyoit .. Aue.ts: le ;,Premier 40nn6 e~treC~bot, ,~,le Damo,i..,

Le l11atiagc ave .. nallt Crant albi­tre , Ie' frere pellt b Liller herita"c

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De la rl:[erva·' tiOll a 0 p3nage " pour ies lilies.

DE PARTAGE DlI.ER.ITAC£, AR!·~9cctvnI.&CCCLrX~ 539" rel ; & l'autre entre les srs du Saulnier'& Ies aq~e- gentoii ull,e rentc;.dn .Ie po~voit cOllttairidfe a pi/en-' reurs des biens de leur frere ) & en confeqllence 1011 dre Ull hentagequIIUl [erolt,le plus [ouvent iuur,ilc ' agira encore cette que/1ion e'nlaGrand' Chambr~) Ie ou fort inc~n;mo~e ~ ,caufe de [on eloignement; qu;' 13 Mars 1681-. entre Leonor de Forte[cu & les fieurs b caufe qms of ron a Juger tombaht dati'S la que!b01l' Medet. En 166r,' les Gems Medet en marianc une. generale) il efperoit que Ja Cour tennineroit pai' [on de leurs [reurs a Leonor de' Fortefcu , lui donnerem Arrefl: toutes Ies dificultes que l'O1~ avoit formees.' ;800 livres qll'ils lui paitrent" a la re[erve de rfoo De Freville pour les fieurs Merlet, pretendoit que' livres qu'ils avoiel1t conftinlez en rente; apres avoir l'ancienne jurifprudence avo~t requ ql1elqrie ateihte . paie ce!tte r~l1te ju[qu'en168I. ils vO,ulu(em s'enlibe- 0 par lesArr~ts de Cabot & du Satllnier ; que Ja On!...; rer) & pour Cet efet ils ~emanderel1t que leur beau~: tu~e favo~l~alldes m!iles & pernlettam aux freres de frere mt tenu de .Ieurbailler bonne & [ufifante Cau- bailler des Immeu~les de la [utceffiotl pour Ie paie ... • rion) ou qll'il pdt du fonds deb [ucceffion ju[qu'a la ment de leur martage avenant; ils n'ctoiellt point valeur des If 00 livres ; & l'aiant fait juger de la [or- exclus de Ie pouvoirfaire, quoi qll'ils eulfefit ptomis

, te; [m l'apel deFonefeti,Thd:oulde fOIl Avocat [ou- nne rente) & que meme ils 1'~l1lrel1t paice durant ~in~ qu'il ~voit etc mal ju~e ; qu~ ~a l~ri(pruden.ce,' plulieurs annees ; & P?u~ r~l1dre leur caufe' plt~s fa..; ,

, 'eton: certa1l1e,qne la [reut 111 [011 man netOlent pomt vorable, Ies freres fal[o1Cl~t plulieurs qfres qUI pa­tellUS de bailIer caution; que 'Ie Frere devoir conti .. ' roiffoient fort plaufibles; n:eanmoins par l'Atrefl: la-

o nner la rente, ous'arreter ala folvabilite du mari; Sentence fut calfee) & ell emendant les freres fmelle qne Ie frere n'etoit pas auffi recevable a bailIer du condamriez a continuer la rence, fi mieux ils n'ai ... , fonds- lor(ql1'il s'etoit cOI~{1itue en retite; qu'il pou- moient accepter Ie rem placement qui leur [eeoit voir bien all comme'ncemen[ bailler du fonds pour Ie ,of err. AinG i'ollne doit plus douter q ue qU~l1d lepe­paiemel;t ,du mariage, a,vellan~ ~l1:il de,:oi~ ~ [a fccu~, r,e o~ les frere~ ont promis une reme ils Jl' Ollt phis mais qn C).lal1t renol1ce a ce pnvllege , & 5 etant obIt- 1 optlOI~ de bailler du fonds. ' ge a une rente,ilavoit. contraCte une, o~ligation per~ "0' 11 en eft de m,eme quand·la f~u~ a e~e 1nariee par Ie fonnelle, de laqllelle 11 ne [e POUVOlt hberer contre, pere~ Ie Frere n e!l:pas recevable a batller, du bien de la volonte de [on beau-Frere ; que IC'mariage ne s'c-, la [ucceffion, comme il a ete juge par Arrefl: dttpre .. toit fait qu'acette conditioil ; que Iemari n'auroit pas, mier de Fevricr 1675' contre Me Ie Chevalier Vicon­conrraCteli 'qn lie lui al/oit pr,omis de l'argent com- ,te de Momivillier, 0 qui fai[oit ofre a fa {a:tlr qltj avoil: prant ou 11lle-rente ; qri'ii'ctoit etranger a l'egard du ete mariee pat; leur pere, de lui donner du fonds; &. frere, & qu'ilile pOllvoit fe difpellfer de tenir fa pro~ cette ofre etoie d'autantplus fa,vorable, qu'elle avait me[e ; qlle les mads feroient trompez a la bonne foi, [aifi rc711ement res heritages pour Ie paiement de [1. fi 1'011 pOl1-..:oit aneal1tir les obligations portces pawn dot, nea:nIDoins on n'y eut point d'egard ; plaid;1n~ conerat de mariage, & fi apres av~ir ftipule de 1'ar- de Hotot & Maunoury. ' , . 0 ,

, '.

: C C; C LVI I r: , , 0 Fille' rifer~1:e a partage, '1ue pe~~ demd.~Jer ~ , '"

La fine refer\1e~ a'p~rtage nepeut prei~dre part qrren:Ia fuc:ceffion de celui qui l'a rerel'vee~ . ~ . . ,

Cet article parolt elltierement comraire a I'art. ceilion ctu pere qui 113 r6fervce, mais ehtore en celie CC LVIlI. car {i La fllle 1Ie peut avoir partage qu' en'la de l.a mere, parceque Ie perc a eu Ie pouvoir de faj", frtcceffion de ,clu; q#i l'1I re[ervfe,il s'en[uit que la, rc-, re certe rCfervation "ce qui a Ie meme Met que fi la~ fervation faite par Ie pere ala [ucceffion de la mere, mere m~me avoic fait la relervatiol1 ; ou bien 1'011

lorfql1'elle t!'ya point confenti) e,ft inutile &de nul ' p~ur donner ce fens a cee arricle, que la. rc[ervation Het" & neanmoins Je pere a ce pouv~ir en verru,de, it)a [ucc~ffion h'opere & 11e [ert que pour la flle .. l'art. CCL VllI. & par la jl1rifpntdence des A rret~, il reilion de celui qui I' a fait, & que la reCct:vatibl1 t\ pet1~ mcme lareferver a 1a [ucceffion de la -mere de..;tin~, [uceeiliOll,l1(~ s'ct~l1d p,oint a I'autre j de [one,

. ccdee. " 0 , •• , ' ' , qu une fille po.ur ~cre re(ervce ala [uee,effioll dn p~:-Il faut cOllcliter ces deux articles par ces deux re, ne peut pas, pr~tendre qU'elle foit auili referv¢e ;\

, !!,oiens )'eri expliquil'itcelui-ci ~il 'cerie 'maniere; ,la [ucceiliol1 de la Mere) s'illl'yen a une di~lo{iti0!l que 1a fille peut avoir part 110il feulem:nt en 1a [~c- , e~pre{re. "".

,: ,:.

Fille rerervee ~ , partage doit I,a­poner.

, C C, CL l' X.:' .. FilIere'Venant a Pdy:tag~~) · 9ue doi(. yaporter f

Filh~ Inariee're~e1iatit a parr~ge des ,fucceffions de·,fes pereou, ltiel'e ; doit fa pott~.r c'e

En quel cas les ~ fceltIS mari ees 0

ve\1ant a ta {uc­c~!Iion dll Frere avec leurs [c.ellrs non mariccs, do;'! :vellt rapone!.

qli'elle a ell de meuble & l}"eritage de -ce,lui cfuiPa reCeive,e. , . ' , • : ". .' I '

CettC<1nefl:i~n fi:les [reurs mariees pat'ie pere~& re- . tii Motte~Heute & la pahie de S. Ceorges .. Bt.frbh. venallt a [ucceder a leur Frere avec leu'rs autres [(Curs ',LeGcQt' Morand pere av.oit marie fes deux filles au qui n'ont point etc mlrie~s~ ecoiel1t tenues d~ rapot- lieur de S. Georges..:Buron Confeilletellla Cdtlr) {3.:;

ter,Oll moins prendre, a fait beaueoup de brUir ?Elle 0 COll1milEiireaux Requetes du Pahiis; & a Mr Beut& a etC long-terns problematiquc au Palais ; les Arrets 'Confeiller en la, Cour' des Aides i La Dame de qui l'ont decidee 'Y ont fait eett~ diftincboll" qlte o~; Georges avoit,elt" dix mille livres phiS que [1. [reut', qUlnd apres la mort dll pere & dll'Hereil refloit des "mtlis leurs Inari:).ges avoiellt etC paiez entidrel'hej1t. [reurs a marier, les [reurs marieesvell~11t il: Ii [u(:- 0 Le' Geur MOi'andJeur Frere etallt mort [ailS ~nfan's, ccffion du Frere etciieilC obligees de raporcer ,Oll' bien les' Gems Heute l)'rccen~ojci1t fai re raporrei' it la Da­les [reurs nOll mariees pOllvoient levefune pareiH~ 0 me' de S. Georges:Ieur ralite les dix l'nille livres qu'd:.. fomme,parceque !eLlr ltlariage leur eroit 'dll fur la 'le,avoit etl.s phis',qne lenr rhere jelle s'en qeFen4!6il! fucc~ffiol1 du pere; c'eft propremenda fucceffion du p'ai: la diftinCtioll que rai temarqilce, & aiam gae1ie ' pereql1i eft a partager jmais quand elles ont to lites ' f:tcau[e aux Reqtl~tes dll Palais ; filr l'ape! des frc~l'rs e~e mariees par Ie p~re & l,e ~'ere~ & ,q~'il n'eft plus 0, Heutc, ~ar ,Arreft au ~aportdeM[ dn H?tlIley , du flen dll de leurs manages, lin y a plus hell a~ raport, 0 i5 de Jum 166~.la Sentence fut c()llfinnee) & afia parce que c'eft la [uc.ceffion d~ frer~ qti'il faut parta- que l'on ne doutat plus de la queflion on en fir Un ger. Cela avoit ete juge par les Arrecs'raportez par" Reglement parl'art.68. du Reglemcnt de l'atl16 66. )3~raulr, & depui~ ille f\.!t ell~on~ elureles ueurs de On neJai{fa; l'0lntllc<tntnoins de r~l~ollvelcr la 'luG".

Tom e 1.. " Yy Y IJ .

Q~nd 1c 'fen: (\u Ies heres ('C ,fOllt 'confiitl1n: ,'il mal'i,allt !el1r~ , fu:urs, ils u: (')I't l"ece~a:hles~tuiJ • kr du fonol'.

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1:1 r Cl!ll t en cas de upon ell: aulIi oolibee de fa por­ter je· don mobil de [on mad!

,Hefs de H.1ubert qual:d partables cnue .lilies.

Pjtle te{crvce a partage, fur quels bieils prcud patt.

-.. --~ . ..,..-------~:-.--- --~--;". ~,~",~--.-.--~-,-,-",-,~-,;- ~,-- -:--'-.._-.----- ,.~ .....•. --~ ......... -- ... ,... -'.

~40 DE PARTAGEO·HERITAGE, ART. CCCLX~ & CCCLXI. i'HOll, & quoi que par un ArreO: donne en la Grand' . freurs.N,ic?las Oliviereut pour enfans Nicolas; Chambre,le 8 de Fevrier 1667.oneut condamne une , Margueme, AnaO:afe & Marie Olivier; il maria fille a raporter non feulement ce qui etoit conA:itue Marguerite & Anafiafe. Ni,colas qui lui ulcceda eut .pour fa dot·, mais auffi ce quiavoit ete paie pom Ie deux enfans ) ,Nicolas & Jean Oli:vierquimourureiu don mobil du mad, quoi que cette famr n'euc pu etre fans enfans ;ainfi leurs tantes leur fuccederent: recompcnfce de fa dot fur Ies biens (Ie fon mari, on, mais Marie Olivier qui n'avqit den eu de Ia fuccef_ s:opiniatra a porter encore une fois Ia quefi:ion en ficin de [on pere, foutint que fes [reurs etoient (uje­l'Audience. Jacques & Jacques Ie Seigneur Ecuiersj tes a raporter ce qui leur avoit ete donne par leur Gems de Botot & du Mefnil-Lieutray; aiant ete c,on- . pere en les mariant, & a partager Ie refie de Ia fuc_ darilllez a raponer, com~e reprefeiltans leurs meres· ~eilion) [uiv:lnt l' Arrefrde Bignopius raporte par ala fucceilion du ficur de. Tibermont frere de leurs Berault fur cet article, quoi qu'ily eut un degre da_ • meres, fur la demande d'Ifaac du MOllt Eeuier, lieur vantage, la fucceilion de fon pere etant toujours de-: du Bofiaquet ,aiant CPOUle Anne 'Ie Cauchois, & ·meuree chargee de fa legitime. Les [reurs s'en dc-, ·Demoifelle Sufanne le Cauchois auttes freurs dufieur: fel1doient aiant etc. mariees par leur pere) dollt el­de Tibermont; ,ils s'en por,terent. pour apelans ;. & les ,n'ctoient point de\'enues heritieres ; q!l'il s'agif_ par Arrefi en l' Audien~e de la Grand'Chambre) du foit d'une [ucceilion collaterale, & qu' on n' etoit te-4 de Tuillet 1670.la Sentence fut confinnee, plai- nu de raporter qu'a la fucceilion decelui qui avoit dant Ie Petit pour les apelans, & moi pour les in~ donne·; quece qu'o11av.oitjuge pourla[ucceffiondu tillles,maimellant on pe doute plus de eette maxime. frere, etoit fonde fur cette egalite que I'on vouloit Et 1'0n ne doute plusauili que la freur/oit qU'elle conferver entre Ies [reu,rs, mais que cela ne pouvoit [oit refervee a partage, ou que Ie frere demande la s'etehdre aux neveux ·qui ctoient les petits -fib du reduCtion· de ce qui lui a. ete promis en ina,riage, 'pere, & qu'il [e pouvoit faite qu'il n'y ~ voit plus ell ne (oit obligee de raporter la fomme don nee pour leur [u~ceffion aueuns biens de l'aieul : Par Ar'rell:. dOll mobil it. [all mary : outre l' Areefi du 8 Fevrier au rapor~ de Mr de FermaneI, du, premier d' Aout '} 667. dont j~ viens de parler) cel,a a ete encore 1656. ~rguerite-& Anafiafe Olivier furent di[pen~ juge par un autre Arreft donne en I' Audience. de fees de raporter ~ & on ajugea mariage avenant a la Grand' Chambre, Ie 2. Juillet 1680. par lequeliaMarie Olivier fur la fucceilion· de Nicolas & Jean [renr fut condamnee de raporter Ie don mobil fait Olivier, pour etre Ie fur'plus paftagc egalement en_ atoll mario .. ... tre les [reurs. Les parties etoient Anne Ie Boulanger

On pretendoit etcndre cem: regle au de -130 des & J e~ll Caillot. . . ' / .

CC C L x. Fiefs de Haubert to"'{ment fe pdrtagent entre fill~S'. . .

Les freurs quand elIes. font heritieres peu\tent pattager tous fiefs de Haubert jufques a huit parties ,fiautrement les partages ne peuvent etre faits.

N~s Rcformateurs aia11:t ern.pIoic la, m~m,e dif- des fiefs que quand les partages ne peuvellt ~tre . poGuon par Ie fecond amcle de ce Tme " 11 Y a faits autrement., l'alnce ne peut pas f~rcer fes lieu de s'etonner qu'ils l'aient repetce dans eet ar- [reurs a recevoir leur part ell argent pour eviter Ia tide; quoi que eet article ne permet,te la divifion· divilion du fief.

.CCCLX,I. . Pille re(e~"Je d parfdge ,fur fjuels biens prend part. . ...

La £ilk refetvee a partage aura fa part fhr la rorure &. autres biens s'jJ y en a , IinOli fin Ie fief, leque1 pour Ie dgard de ladire filleefr·evalu¢ en deniers pour ,ce qUi lui peut apartenir, pour en avoir rente au deniervingr.

J'ai tache d'expliquer (ur l'art. CCLXII. comtIien·t ~tix memes· ·conditions que les fteres : orpuiCque les Ie madage avcnant des fines d~it etre liquidc,tant fur fceres> qilaild .l'aillc a prisl~ fief par preciflUt, fOllt Ie fief que fur les rotures, & les autres immeubles; contrains de [e COlltenter des rdtures ou de demal1~ mais les. filles pouvant cue reCervces a p,artage, .& .. der la proviGoll it. vie [ur l~ fief, Ia pretention de Ia cette refervation rendal1t leur condition plus avan.. fille re[ervee ne ~oit pa~ s'etendre plus loin; & fo'n tageufe,il efi lleceLTaire d'expliquer ce qui Ie~r apar.. partage ne peut etre pm fur la roture & fur Ie fief rient'lor[qu'elles font re[erv~es.. '. . . choifi par l'alne.,ce qui paroh par ces paroles, . Pour cet efet il faut examinerla: qualitc des biens lafllle re[ervfe apartage aura,fa part fur Iii roture /il

de la fucceffioll , elle peut confifier ell fiefs' Seen ro- J en a, ftnon fur ie fief: D'O\,! 1'011 induit avec rai .. tures, au Cll Ull fief feulemel1t ; lorfqu'il y a des [0- fOil que la fille refervee li~ p,em rien demander fur

. tures & Ull fief qui efi choifi· par prccip.ut par l'alne, Ie fief "que quand il n'Y,a point de rotures oud'an-eet article l1'explique pas aLTes ou;vertementfi 1~ fil- tres biens enla fucceffion.· .

les (a;urs ma ... riees veoans a 1a fucceffion de leu rs nevellX avec leurs fecurs nOll n1a­rices, ne font te­Il'lCS de raportcr~

L'a1nee ne peut forcer fes [oeurs de recevoir leur part fur Ie fief en argent, pour Cll

hite! Ie partagc:.,

La fille rUervte a parcage nc: peut rieo demander [ur

lIe. fief tant qu'il y a des roturcs.:

le aura part feulement fur la roture , ou fi [on par- .... Cela neanmoins fit n~ltre Ull proces, dont void Ie ,tage [era pris cant fur Ie fief que (ur Ii rotuee : car f~it. Rene Groignant fieur de la Rofiere, en. ma_ . el~core qu'it [oit dit que La fille refe~vle ~ partage '!u.. riam fa fille .a Nicolas du BUat fieur de' Migergoll ,

1'a fa partfur III. roture·& ~utre( biens;s'iL J en a ,j- lui donn~ neuf mille livrespar. avallcement de fnc-t>: pik~t'i6n cfe~ non fur Ie fief; 011 peut entendre ces paroles de cette ceffion> & la referva a tous & tels droits de partage

p"rolcs qui rc- manie'r'e ~ que la part de la fille [era eitimee tani Cur aux ,fucceffions qui lui p!;>uroient ci - aprcs arriYer, glellt fur quels . le fief que fur la roture, & qu'ellfuite ellefera p.aiee tant ~irectes que collateraIe&, en ~uelques lieux & biens [c prend Ja t' 1 fi 1 b r I II tr' ffi r rm des filles re- pr,emierement lur a rature & ur es autres iens" 10US que ques Coutumes qu'e es· uuem a llCS, &: fcrveesa partage~ . & s'ils ne fufifen't pas (ur: Ie fie~ ).l'imention de la qu'autrement Ie mariage l1'eat~e fait': Le Geur de '

. Coumme.n'aiatlt pas cte de'reduire Ia fiUe tefence la RoGere.laiqa deux fils & cett~ fine ,mariee;, [on a prendre part feulement fur Ia rotl,l~e. . . bien. conG'fi:oit en un ficf de valeur de cinq ou fix CeAS

Mais on p·eut dire que cette. explication n'efrpas CCllS dc rente" & Cl1trois ou quatre cens liv.res de. l1Clmrelle , car la refervati.ori a partage ne peut d~n~ terres en rotures ; Ie Frere prit Ie ~efear pl'eciput,& ncr ala fille d'autre aval1tage que deb retablir da,ns refula depailler .aucun part~ge.a Ia hUe; Ie pUln~ ~e drolt commun, en la rend ant capa~le de fucceder. eut lc:s. ro~ures pour [011 partage.

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DE PARTAGE- D'HERITAGE-, ART_" CCCLXl.. 541 Sur la contell:ation entre ·Ic frere alne & la [ceur On objetl:e que la [a:ur [eroit de 11leilleure condi ...

la caufe fut evoquee en ia Cour. II fut dit par l'alne,. tion que Ie' frere, & que par l'ancienne Coutume . que la Coutume lui donne Ie fief par preciput j qu'il la f~ur ne doit (J.voir. greigneurepart que [on frere ; . n'ell: point oblige de donner partage it [a [<rur fur .11lais on reporid qu'en cette rencontre la conditioll fon predput qui ell: indivifible, & pui[que les pui~ des [ceurs e1l11leilleure que .eeUe des freres, comme' nes n'y pouroient rien pretendre, la [reur n'ell: pas il arrive encore quand il n'y a qu'un fiefenla [uccer. de meilfeure condition qu' eux ; par eet article la fi/~ lion., les fceurs aiant en propriete ee que les freres Ie refervle Ii partage aura fa part fur les ro.tures & 'au- 11' ant que par uCrifruit : ce qui [e pratiquoit auffi dans tres biens, lit J en a , jinon fur Ie ftef: Si dondl y a l'ancienne Coutume de Caux, au les freurs av6icnt des rotures, la f<rur s'en doit contenter, &elle· lle leur legitime en propriete fur Ie tiers, bien que Ies ' peut etendre [a pretention fur Ie fief,q11e quand il n'y pu1nes n' euffent q~'une provHion a vie., , a point de rotures ; & par l'art. CCLXIX. ,les filles La nature indivHible du fief ne fait point de con~ do~vent feeo'f'tenterdes rotures lit J en ,a,& des autres fequence a l'avantage de l'a111l!, c'efl: une maxime biens que leurs freres leur pouront ba,/lcr revenans Ii. que les chofes il1divifibles peuvem etr~ emploiees en la valeur de ee qUi leur apartient. , . partage. Dans les. jugemens pour Ie partage de la . La freur repondoit que ce qui fe trouve .. ambigu [ucceffion,& pour en fixer les limites, il ell: peFmis dans la COlltume ; doit etre explique par)a meme au Juge d'aju~er avec toute equite la part de ceux qui .Coutume. Dans la Medecine res remedes les plus font e? liti~~ a run d'iceux, & s'il.lui ~eJllbleque la propres & les plus falutaires, font eeux qui naiffent . part d un d lce~x ell:trop ,hargee, II dOlt condamner dans la region & fous Ie clin'lat Ol\ les perfonnes alif- l' autre A lui paier une fomme en la place; in i udiei i t queUes on les_ veut apliquer ,ont auili pris leur naif- famili£ ercifcundd! communi dividundo, {inium reITU1J­fance. Auffi lalumier~ & l'eclaircilfemem que l' on do rum p,ermittitur judie; '(em alieu;. exlitigatorjb~s ex

De quelle rna. donne a l'ambiguite d~une lo~, eft plus, natur~1 & i£quo & bono adjudica·re " &.fl unills pars pr£gravar~ nicre on peut fai- plus convenable, quand II ell: pns de la me me 101 : 1a vide~itur, cum invicem certa pecunia alteri condam­r~ l'ill~erprl:t.a. part que les freurs doivent '~voir en la (ucceffion ell:. nare). §.qu£dam aCtiones. Infl'it. d4 a8:ion. t. ad offi-tlon <i une 101. Ie tiers & tonte l' obfcurite fe refout en ullmot que ctum. C. communi divid. , , ,

lil) a rotures& biens outre Ie fief fufifans pOllr four- La eaufe fut' plaidee & apointee,· & depuis jugee nir Ie partage & Ie tiers ala pUe , elte ne prendra rim au raport de M' de Civile, 1e 19 d' Avril 1623. & par fur Ie fief; maii .flIes rotures ne la r-empliffent point de .l' Acreft Ie fieur d,e Migergon fut debollte des fins de

. Jon partage, it doit etrc fourni fur Ie noble. [on man dement , & par ce moien Ie frere a1ne fut Cettepropofitionell:confirmeeparl'art.CCLXIX. decharge du partage de Ia fceur refervee : ainfi (ui­

qui oblige la f~ur de fe C01Jtenter des rotures.fl aueu- vant cet Arrell: de Migergon , il faut tellir pour n-ia­nes) II, & autres biens q"e les [reres lellrpouront hailler, xime , ,quehien que la filIe fait refervee a partage, revenant II la '/Ialeur de ce qUi leur peut apartenir. quand il y a dans la fucceilion des rotures & un fief,

D'ot\ il s'enfuit quefi Ies rorures lle fourniffem la fiUe refervee ·'ne peut avoirfon pactage que [~r1a·, pas Ie tiers qui leur ell: du ; eIles ne [ont pas obligees roture, & non point fur Ie fief. .. de s'y contenter; elies peuvent demander que Ie fur- ~i les rotures [ont de ·petite valeu~) & qu'iln'y aic , plus leur foit baille [~r1e fief.. . qu une fiUe, eUe pour·a,abandonner ,les romrcs pour Cas Ot! la lille t6 .

, I (I fill ,r; f r: I· d d r '"- I fief '. r d" fcrvee a parra"c Par :cet artlc e a lie reJe'rv~e allra part Jur a ro-:, email. er la pa~t mr e , & en'ce cas 1a coIl ICIOll eut aba don °er tItre & autres biens lil) en a;) c'ell:-a.dire qui [oient fera meilleure que celIe des puines , parce qU'elle res rorur~s ~l1r fufifans de porter fon partage, autrement s'iln'y en· aura Ie tiers en propriete que les pu1nes ll'auront ~rcndre fa part

a point affes, Ie rell:e de [on partage fera fourni fur Ie qu'a vie. , fur Ie fief. fief; & ces ter~es indefinis ( pour cequi peftt leur ,~e fi la fiHe re[ervee :r des freres puines qui fe apartmir) montrellt evidemm.ent que Ie .fief ·doit comement.des rotures, eIIe ne poura pas y renoncer Les putnez. (c' E0rter en deniers ie [uplement du tiers des freurs rl:- pour venir demander Ie tiers dti fief en propriete ; il contemanr dts r~. Iervees ala fucceilion. . ,faut qu'eHe l'renne part avec fes freres pulnes . & tUTes,la fa:ur rc·

S· I' I' . • I C·... d .., 11· r.. I· r ", 11 ' 1 fervee nc pem y 1 on exp lqUOlt a oucume, e cette mamere ~ q~ e e lU1ve eur rortu~e, encore mem~ q~ e e a e~ rcnoncer p~ur d~. que quelque peu de rotures qui [e trouvaffenten la· gat que ceete acceptation des rotures etolt fraudu- mandc:r part fur

. {ucceilion ,Ia [reur refervee ne pouroil: neanmoins leufe, 8c faite en . .faveur de l'alrie -pour Ie decharger Ie ficf._. . . , avoir d'autre part que fur cesrotures, il s'enfuivroit de la contribution a la ptovilion des puines ; ce)a fut -que s'il n'y a que pour vingt livres de rotme ,en Ia" juge de la forte contre la Demoifelle de Vieuxpont. {ucceilion, & un flef de trois mille ]jvre~ de fente qui pretendoit que Ie pUlne ne s'etoit c.ontente de la que Ie frere alne prendra par preciptit, la fille refer- rocure, que pour faire plaifir au fieur d' A UZOt1vi1l~ vee n'aura part que forces vingtlivres de rente, ce, leur frere a~ne; Or lafille refervee a beaucoup l1ioins qui rendroit vaine & illufoire la faveurque la Cou.:. de pretexte que celIe qui n'a que mariage avenant, tume a voulu faire a 130 fille , en permettant au pere parce quelle _a· fa part en . elfence egale a ceIle des de la refervet a [a fucceilion ; ce reroit donner ouver. frere,s, cant pour les meubles que pour les rotmes : turea, tr~mper un gendre qui [e [eroit marie dans Jai raporte ailleurs l'Arrell:du fieurde VieuxpOl~t.

_l'efperance d'un mariage avantageux : car un pere Voila que! peut etre Ie partage de la fiUe refervre, dont tout Ie bien -conlill:oit en rentes· & rotures au lorfqu'il n'y a qU'un fief opee par I' al11e, & des rotu-

. terns du mariage de fa fille, pouroit les vendre & les res & autres biens immeubles: M ais s'il y a 1111 fief ~and JI y a remplacer en un fief ou en fiefs, que res fils pren~ ou plnfieurs fiefs & des rotures, qui foient mis en pltifieurs fiefs &

droient par preciput, & s'ils etoient exemts de bail- . partage fans aucune option de fiefs de la part des des rotures mrs cn

1 11' • r. I fi r I fill I r. ·fi I fc . r. ' d' II I' partage fans op • . er partage en enlmatlon mr es ers, a e !eler- reres, es <rurs relervees Olvem - e es emp Oler tion des f' I' vee feroit dechUe de fonefperance. Par l'art CCLIV. Iesfiefs dans les'partages, QU fi les freres pellvent re- fa:l1t I'cr:re::: 'ne

a

ft pere ou m~re ont donne aleurs fioes en faveur de ma- . tenir les fiefs, &. me me [eulement leur ell:hnation ~rcLld parr (Jue

riage Oft arttrement, heritages exeedans Ie tiers de, leur en partage? Cet article decide ouvertemem la que- iur les rorUleS. bien ,./es enfans males Ie peuventrevoquerdans l'an& frion en faveur'des freres , car la part dela flile refer .. jour. La fiUe rcfervee doit avoirpour pawlge autant vIe doit etre prife furla roturc,s'ily ena; de forte que quefon pere peut lui donner: or il pem ,lui donner lor[qu'il y a des fiefs & des rotures, la fille re[ervee

~nd il n'y a jufqu'au tiers de [on bien,& s'il a donne moins que a partage rie doi~ et;e paie: de fa part que filr la ro- Er ~uand ;1 t/y que deux freres Ie tiers les freres ne peuvent fe plaindre) & ils n'ol1t ture ,.& qual1d II n y a qu un fief la fiUe ne pent en a, qu un fief, dJe &, une fa:u~ rl:fe~. point Ie drQit de revoquer. 11 ell: done vrai de dire avoir aucune portion" mais on ell:ime en delliers la ~ y a ~ucunettor. VI ee?eJlec,doltlavolC que Ia fille refervee doit avoir Ie tiers tant fur Ie no- part qui lui peUt apartenir. Cette dificulte {e mue ~~d~cje~~ ;a plmc e tiers ur e no-·· r. fc . ., I: art

hIe & fUI la IO- bleque mr la~oturepour on p~ftage,ce qUl dOltetre entre,1y1t BaiHard Maltt:e des Com,ptes, & les.De. fur Je" 'pied du de. ture, pour fa part~ ,obferve qUaJ1d i1 n'y a que deu" freres & \.llle fa:ur. nloifelles fes fa:urs j eUes a:voient ete re[ervees a par- niet vlDgt.

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~54t\DE PAR TAG E. ,D' H ER 1 ~A G E, ART,.C eeL Xli tage en' la [ucceffiOfi' paternelle ~ qui eonlill:fjit en favorifer fi avantageufement les filIes refervees, & fiefs & en [oture's 'dai1s la Counimegel1erale :, dans' de les Hever G for~ ~u deffus de leurs fferes pllines. ' les lots qu'elles prefenrerem ale~rs frel'es, elles em- II y a long-tems que ces dificultes ont ete formees ' ploieren:i: les fiefs ,mais ces lots furent blttmez par & dies ont ete agitees par Terrien fur Ie Titre d'E:'

\ leur's fr,eres, qui pretendirent queles fiefs ne pou~' cheance d' Heritage en C;aux : L' ancienne Coutume' voiend~tre mis en p<H'tage " & que la part qui leur' difoit que les [reres plltnes ) & les [reu'rs cnfemble , m: :pci~,voit aparteli.ir, devoit et:e ell:ime,e pour leur ~tr.e:' pe1~vent av~ir e~ lie~x ~It' ies pUlnes ne part~gent poine palee en rotures OU ~lUtres biens, oupour leur en fal- avec leur ame, que Ie tters de la [uccejJion, a [avoir IC$

re la rente au denier villgtj ce1a futjuge de la:forte' puines a vic ,& les [reuri a heritage. ' par Selltence des Requetes du Palais, qui fut execu- 'Terrien ell:imoit que fuivant UIJ Arr<:!ll: de l'annee tee volontairement par les Farties~ 1516• qu'il raporte, il faloit entendre la Co{ttume de.

I! 'erl: beaucoup plus 1Ual-ai[~ de liquider les droits cette maniere ; que 1es [reurs he, devoieJlt avoir Ie de la fiUe re[ervee a partage iorfqti'il y a des freres , t'iers qu'a find'he!ieage, & les fceres puines un autre . pU~lles , & I que t?~te, la' fucr,:effion con~ll:e en un fief' tiers ~ v~e, icelles [O!LUS portant Ie tiers de la provi_ ql1l eft opee par 1 <ll11e ; car on ne COllVlcnt pas G la GOl~ a vie: Par exemple, Ii la [ucceffion valoit neuE,'

De quclle rna- fiUe doit avoir Ie tiers du fiefell propdete ell COll- cens livres de r, ente, les freurs cII auroiel1t trois cens ' niere les droits de l'. fiile ICCerVee rribuallt feulement pour un tiers ala provilioll a vie pour leur pare> & les freres pUllles pareiUe fomme a doivent erre rc- des pUllles, ou G fOil tiers doit etre entierement char- vie ,dont les f~urs paieroient cem livres, & l'aIn!! gIez, qLland i} ya ge de certe proviGon ? Me Jofias Berault a tenu ce deux cel1~ livres., p III Gems pLlJnc;l" pard, -& [on opinion peut ctre foutenuc par beau.. Le fl:ile de proceder expliquoit aucremellt la Cou .. ~c~~ffi~~~~: c~an_ couf de rai[ons. ' ,- tume, fuivant leqllelles freres pUlnes & les [reurs

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£llte qu'cn un #ef I ell: certain que l'alne deltieUre quite de toutes' , enfemble ne po.uvoiel1t avoir que Ie tiers de la (uc­'l,U! dt optC par les pretentions de fes puines en leur aba~d~)!1riant Ie' ce~ollj& Terrienraporte un Arrell: de, l'annee 1560 •. 1 aLIt I riers du fief; les, fiUes re[ervees ne peuy~ut pastenir ql1l femble l'avoir juge de la forte j celui qui a fait

1111 autre rang 'que celui' despulncs ,pui(qu'elles les'Aditi~ns aux Commentaires de T.errien n'aprou_ jouiilcnt des memes, droits, & qu'a la re[ervatiori des' ve pas foil opinion, mais l'efpece qu'it propo[e etoie fiefs elles partagen:t egalementmeme 'avec leurs a'l- ' pour la Couturile de CallX : Nos Rcfonriateurs qui nes les meubles, les biens enbonrgage, & qu:elles' lie pouvoient ignorer ces dificuites,alUoierit fait pru-,.,,") . ont Ie tiers au}C rotures:Il n'elt dOl1cpas rai[ollnable demineI1~s'ils les avoiem decidees, & s~ils aVoiellt de faire une troiGeme efpece d'heritiets au prejudice ecabli une 10i Certaillej it feroit fort utile de les tel'-de l'alne, en donnant a.la [re~u re[ervee des droits 'miner par quelque Reglcment pour empecherla di-particuliers, comme eUe auroit, fi l'alne ctoit [ujet V'ilion du fie£ • , ' a la contribution de la provifiOll a vie des PUlilCS, & ,Cette dificultc de [avoir de queUe maniere l~ mad A rrefi: , pal' Ie .. ' la (reur B'a pas {ujct de fe plaindre ,puiiqu'elle ell: riageaveQant de la {reur doit cue regIe 10rfqu'iln'y quel, on a jugl: lit. .. re.compenfee: D'ailleursilefl: vraique s'i! yavoit a ~U'Ull fief en la fucceffion, lequel a cte opte par manlCt~dcreglcc, 'pillfieurs pUlncs,la re[ervation a p' artage ne rendroit preciput P, ar l'al,ne,''& qu'il y a une ou deux recurs, Ie madnalge ;ve-

r .'. ,'" '11 "11 IG' hi II I" nantcala:IU~ pas la condmolnnel cure, au contralre e e pou_ ou un oU p U leursplllnes, a ete reg ee par un Arrefl: IorCqu'jJ n'.y a roit etre plus de[avahtageu[e rear en ptenant 1e.ma- donne eIlIa Grand' Challrbre, au raport de Mr lluC- qu 'Ull nef pl'is par, riage avenant, l'a'l11e (eroit teliu de cOlltribuer pour quet, Ie, ' 'Aout 1692.., entre Demoi- pfcciput, & lIl1e

deux tiers ala provifioll des pUlnes, ce quiougmen'- relle J aquelille Bernard) "euve de Jacques de Gden ou dellx freurs> ; . /' 1 ,. M . I' d 1 . , E" 'd I '.. c' IdS ' . ou lIl1 ou plulieurs

t~rol~ la' , egm!1l:. aiS ~I~ repOll que a rcle~va- ,euler, tumc; e eurs :Ilrans" ap~ am.e e ~ntell- puincz, ' _ ' , tlon a partage lUI profite,dailleurs outre la partega~ce contenallt I omol<;>gatloll de I arbItration falte pal: ' Ie a,ux meubles, Ie tiers elltier lui demeure en' pro~ les parells,du ma~iage avenallt de Demoifelle Mar-priete, & la proviiion a vie liniG:1.11t parlla mort des guerite de' Grieu , & Jacques de Billard Ecuier, p,ullles,ce tiers en {eroit decharge; car I'aille l1'y aiarit aiam ePOUCe ladite DemoifeUe M,arguerite de Griel!, tie~ cO.l1tribue, l1e ~our?it rien p~etel1dre ,& cetce incime. La. que~ion du.procc.s l:onull:o,i.t a [woir de eXtlllc\:tOl1 ne [e ferOlt qu au profit de la {rem. queUe mal11ere 1011 arbltrerolt Ie manage avcnant

Plufieurs ell:iment neanmoins que l'alne doit COlt- de ladite'de Grieu fur Ie fief de la Folltailie,qni etoit tr~buer ~ux deux tiers d.e la pro~i~ol1' a vie des p,ul.:, 'Ie fcul.<hien qui [e trouv,oit en la ~u~ceffioll (iu perc. 11es, fOlt que,la freur (Olt refervee a partage ou qu el- Ii aVOlt l?rs de [on deces un fils al11e, deux pUlllCS, Ie n'ait ,que mariage avenant, parce qu'autrel1lcntla & ladite Marguerite de G riell ; Ie fief qui fut ople.': fille re[ervee ne profiteroit point davantage que G'r.ar I'atne par preciput) fut efiil1)e par l~s parens ala.. eHe ne l'etoit point, par cette rai[on ilne {eroitpas 'iorrime de trente-huitmille vingt-Gx liv.res, ,toutes· '1'aifonnable de la, charger cmierement de la provi- 'charges, deduites , & arbitrerent Ie inariage de ~a. hon des, pulnes j l'e(perance'de voir fiuir cette char- [reUt a la fomme de, [ept mille livres ': Ladite De­ge onerellfe etam G eloignee, qu?elle 11e pouroit en- , "moifeUe' Bernard veuve du fils aJne, & tutrice de' trer en balance avec la crop grallde charge qil'elle leurs en fans , foutenoit que, cette arbitratioh etole porteroit pre[entement ~ & la part qU'eliepreudroit exceffiye) & que Ie mariage .aVen3l1t d,: la [ll:ur ne aux meubles ne f~roit peut etre pas (ufiCamc ,pour la pOl1roit exceder la part de I'un des p111n~s ; 1<\ [eule, deGntcrelfer. , ',' diference que: la frem pOllvoit pretendre) etoie d' a-

Par l' Arreft de Hebert & de DaniG dont rai parle 'voir en propriete ~e que les pUlnes ne pouvoient fur l'art. C C ex L V.'il ftlt'jl1ge'que la fille, quai avoir qu'a vie, ce qui 'etoit conforme a la Cou­qU'elie ne fut pas re[ervee~ auroitle tiers du fief que 'Clime & it.1~ jurifprudence des .Arrets, fuivam lef­le frerelnort infolvable avoit vendu, & que les aque- quds la fa::ur ne pouvolt jamais avoir plus grande l'eurs ne pouroienc diminuer fur ce tie'i's la part d'un part qu'un pulne. Le Geur Billard pretendoit all l1ulnfqui et6it deced{:; parceque l'ol1foutenoitqu'e- contraire que 'bien loilique l'arbitratiol1' faite pac tant chargee de la provj{ion a vie des pUlnes, die eC9ic 'les parens fUt exceffive, ils lui avoicl1t donne bean­lihereede cette charge ~pres)amort despulnes, & coup moins' qu'il ne lui apartenoit ; que fllivatlt Ie que cette extinCl:ion de laprovi{io11ne pouvoit tour- fentirrient de Terrien & des Con)mel1tatclll's, la [<rue

, ner qu'a [oli profit; l11a~s cet Arr,ell: aiallt ete dOllne "devoit' avoif en' propdetele tiers( du fief ;'Iorfqll'il contre des aquereurs'~ il n~ fait ppint de deciGol1eri- Cavoit ete ch6ifi' par preciput ,&:qu'iln'y avoit d'au- . tre Ies fceres; & Ileanmoinsil paroh que la freritne:tres biells eilla fucccffiol1, a ia 'charge de contribtler ,contefioit point ;qu' en prenam Ie tiers ,die ne fUt ", pour un tiers 'a la proviGOll a vie qui .toit'dOc aux obligee feulea la '15roviGon des pUlncs,& ceLi fem- "pulnes, don't l<i [reur demeuroit dechargee apres leur ~, blepills conforme a l'e{prit de let Cout~me j car on . mort ~ & qu'ol1 Ie pratiquoit de la forte par toute h

..<lur<.t de l;l peine 'a pelf~ad¢L·,qq'~l1erut eu de!fein de Province~' ,Cette,afaire fm mire 1'1uGellrs fois f~r l~

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DE PARTAGE D~HERITAGE, ART.CCCLX-tl. 54~ Bltreau, & a: la premiere fois il pafl'a adite que la_qu.'iL~pandonne Ie tiers du fief, la Courume 1lC (cem 'lllroit Ie tiers en proprictf\ a 1a charge de con", l' obligeant a rieh davantage ; ainfi pour Cui vre eXlc-:" tribuer a la penGoll des putnes 5 ltlais,la <Juefrion tement l'imention, de la Coutu me , 10rCqu'il s'agit aial1t ete remi(e fur Ie' Bureau ~ I' on jugeaque la de regler les pcnfiol1s des pUlnes & Ie mariage ave ... [cellr ne pouvoit avoir en propriete qu~autant que les nant des recurs fur Ie tiers du fief abando1111e par pUlues pouvoient avoir par ufufruit ; que la: famr he l'alne, il faut divifer ce tiers en autant de portions pOl1vant ~voir plus grande part qu'un pUlne , die a':' ,qu'il y a de freres & de fcelirs, & les portions des 'Voit en cette rencomre U11 plus grand availtage, pui[.. freurs qui leur 'demeurent en propriCte font evaluces qu'elle avoit une propricte, & les freres n'avoient au denier vingt, & par la !l1ort des pUlncs leur!) ,qu'un fimple ufufruit ; ence faifant, la Cour fur por~i011s retournen~al'a1nc,!ans que les lCi!urs puif­l'apel, de la Sentel1c~ a~bitrale, des parens, mid'a": [ent prctendre aucune augmentation, &el1e~ n'oll~ pelhmon & ce dom ecolt apele au neant, &, en re- jamais davant age que ce qui leur a etC arbitrc; el\ formant eIle regia Ie mariage avenant de Iadit~ Ma- egard au nombre des enfans. , guerite de Grieu fur Ie pied de l'elHmation faite par ' Lor[que la[reur ell: re~l1c a partage; it eO: cvalnc les parens :1, la (olTlmede trente~huit mille vingc", en deniers pour la part qui lui apartiel1t ; mais Ia. fix livres du fief de la Foil~aine, a la fomme de cinq Coutume n'explique point[tir quel prix on doit fai-:­mille livres, a proportion de la fomme de cinq mille re cecte evaluation, 1i ce [era ,au denier vingt - cinq quatre cellS trence-deux livres, a quoi auroit monte qu au denier vingt; eUe ne dedare point auffi {j cet~ la penGotl de chacun des deux pulm':s. te efii111atio1l doit etre faite fur la valeur alll1uelle ott

Jai remarque qu'it y avoit beaucoup de dificulte ~ fur la valeur intrinteque. a regler Ie mariage avenant de la Crelir au des fa:urs: . Ces deux dificultes Ollt ete decidees par l'Arrefr lor[qu'il y avoit des pUlncs,& que la fucceffion conG.. dOllne' au' raport de Mr Deshommets, Ie 1..1 d' Aouc floit en un fief qui avoit ete choifi par l'a1ne par pre... 1664' entre de Linioges Geur de S.Saeils; & de Val .. ciput. J' ai auffi rel~natql1t que piufieurs etoient de les Lieur de Bbi[normand ; it fm juge que les terres QEalld I~ fetllr ce, [el?tirne~t ~/ue la fct'Ul' devoi~ avoi~ l~ tiers en rr?- nobles, a l'egard des fiUes ne feroient ell:imees que (fi re~ui:' 2t p~na .. pnete ; qu a I egard de la provl{ion a VIe des pU1l1es~ tur Ie pU: du denier vihgt> conformeUlent a un Ar- ~e, la part lu: }e

1 rid ' 'r. I & 1 ' II 11.' 'd d' 1 G C d' M nef oprc par I al­a lct'ur a evolt paler leu e ; es autres qu e e fen prece em onne entre e Jeur omee' e Oll- nc, ell evalucc en n'y devoit contribi.ter que pour un tiers, & que les gommeri & Ies Demoifelles fes (~urs ; la raifon efl: deniers 1i.1t' Ie pie deux autres tomboient it la charge de I'a~ne. que la' portion du lief qui apartiendroit it la [ceur, ne dli denier vingt.

Si 1'b11 s'atache a penetrer dans Ie veritable (ells feroit qu'une roture en [a main, & c'ell: pourquoi de la Cot'itume, iIi l'une 11i I'autre de ces opinions eIle ne doit erre ell:imee que fur la valeur ordinaire ll'ell: veritable; car ce feroit favoriter extraordhiai.. des rorures qui ell: Ie denier viilgt\ rement lao conditioll de la freur, de lui donher Ie ,. II fur encore ordonl1e par Ie meme ArreG: que tiers enticr en propriete ,quand meme eUe [eroit 1'efrimation des fiefs ne fcroit faite que Cur Ie chargee de paier [eule la penlion a vie des ptl1!1es: pie du reventi, fans ell:imer les b,himens & les car n'ell: ~ ce pas aifcs de lui doni1er la propriete de bois de haute • .futaie; cequi ell: contraire a. l'Ar.,. ce qui lui apartiendroit pour [on mariage avenant, . tell: remarqt1c par Berault ,'& par 1'are. 5i. du Re­fans lui 'donner Ie furplus du fief apres llextinctioll 'glement de 1'an 1666. la liquidation die mar'ial,c

,. N d'cla de Ia penGoll des pUlnes l Ce!a feroit fort contraire a1Jenant [era faite Ji4r Ie pit! die ievenf.t des heritages> '£.ll orman t \' ", d 1 C ' r ' I 11 r. ,Cd ' l b' d h .r' cot;dition des a ce prIncIpe e a out time , 111lvant eque . a ton.. JanJ mettre en coni eratlon eSilts c aute. J utate [reurs ne peut ette diri011 des recurs ne peLlt etre meilleure que celle des & les batimens, fino" en tant 1riils arJgmenrcront Ie mcilleLlre que eel- freres ; l'on ne pem pas auffi [outenir que l'alne' foit 'j'eVet1U, & ne flront ldi terraS nobles eftim!es ~rl arl Ie des fteres. oblige de cOl1tribuer a ta penfion des pUlnes lor[~ denier vingt. ' .

c c C 1. X I I. Fille mariec,cn- FiUe mayite, encore 11,/elle ne re'Vienne a part(;f.ge ; fait part dU pj'ofit des frerc.r•

cor~ qu'~l1e ne· FilIes mariees, e~corequ'elles ne reviellnent a partage" It elles n'y ont ete exprcltJ .. revtenne a parra- 'r.' fi f1. ' '11 C' d "II ' d . ge , fait part au n~ent relerVeeS, 1 en: -ce qll e es ront part J autant qu 1 ellt en a partIep rOlt, all pro~ Front des f,eres. fit des heritiers ', teIle com me {i elIes avoient ell parrage atl lieu d~ m~riage.

) , "

Cene c\'ahnltion ne fe fait que fut Ie pie dn I'CVenll; fans efiimer les b:himens & bois de hautc~fUraie\

La Cotlcume lie conti hue pas Ipng-cems'a favori- 'parr au profit des [rellrs refetvees auffi.pien que des fer les filles , dans cet article eUe modere & limite Ie 'treres; & par Sentence dOl1i1ee aux Requetes du Pa ...

) benefice de Ia refervation a partage; en ordOllnant Iais il fut juge de la (orte ; mais par I; Arrell: qui fut <Ine Irs lilies mariees non re[ervccs Ii partage font part rendu fur l'ape! des fceres on calfa Ia Sentence, & it ,,an profit des freres. _ . . fut dit que les pam des [reurs mariees nOll rererye~s ScenTS tharjee~

Cet article eft non feulemel'lt inutile, parce que demeureroient au.profit des freres, en c:onfcquence hOIl refervecs a rOtlne faitqlle repeterce quiell:conteilU dansl'are. des arr, CCLlV'. CCLV'. CCLVI. & CCLVII. &: panagefi,fdontPfarc

I 1 ' r. 1 ' , I ' , I d 1" bl b- . 1 an pro lt cs rc-CCLV 1. mais i ell: meme l111'ia COI1~U, qu i a rehdu qu aU pareage ega e lmmeu e en our gage , es reS & non des doutcttfe uile quefiioll qui ctoit nettement dCcidee {reurs ~arj(!es & non ~eCervees fot auffi p~rt an ~rofit f<:!u;s ~larii:cs & par l'art, CCLVU. car au lieu dJavoir emploie que desfrere.,s,commeautl,ersdesfillesauxhemagesetant refervces , p,our les frertrs font part au profit de leurs [reres., comine il hors bourgage. Cet ArreG: de Brice a ,decide pluueurs Ics menbles Be 1m.."

eft dir par I'art. CCL VII. on s'eHfervi du mot d'he- quell:ibs quis\!toient rmlcs en explicatio de cet article. menbles.

r-itiers, qui peut com prendre les fd!urs comme les fre- ,Premierernerit, il a etejuge que les fiIles marices res lorfqtr' elles font refervees a partage, & ce tertne nOll refervees (Ollt part aU profit des freres auffi.:..bie11 tes [reres pre-

I . equi voque leur a fourni un prctej{te, comme 011 I' a- pour les meubles que pour Ies immeubles. nan[ Ja part des prend par l' ArreG: de Brice raporte par ,Berault fur En fecond lieu; que cetce part des filles ri1ariees [renrs; nefont te"" tet article; pour foutenir qU'etallt porte par cet ar- 11011 te[ervees aparteIloit aux freres [euis & nOll nus de ra~oI[Cc

I I fit ' .r: /, ( " t'.' , ' q ne ce 'lUI leur tic e que es les mariees non reJervees.a partttge J ant 'pOl,nt au~ I~UIS" , ' , .. , " llpartenoit pour )Jatt au profit des heritiers • ce be~lefi~e :Ieur doit etre Ell trOlfic?le.heu, q,ue les treres ptenans la part ~e l~ur legitime., commull avec leurs freres, pUJ[qu en vertu de 130 leurs fecurs etOlentobflgez de raporter. II faut ob(er .. re[ervatiol1 a p'lrtage dies peuvent prendre la qualire ver que par eet Arreft de Brice Ics (reres furent obli ... d'heritieres, & qu' en cfet eUes fOllt [ujeces a to utes les get de caporter ce que .leurs fd!urs aV6ient en en rna-charges ott les veritables heritiers font' tenus : Gode· riage ; mais on l1e doit pas [e t>er[uader que les fferes froy m~me eG: tombe dans certe erreur,& il a cru que qui vetilentprofiter de Ia part de lellrs [renrs marie-es jour !es biehs +ie bourgag~ l~sfille$ mari~es faifpient Joient tenus4e r~J?oqct to\lt ce <;lui a etG d01111e a lem~

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~44 DE ,'PARTAGE b'f:!ERITAGE, ART.CCCLJ\Il. freurs par leurs pere On mere; car plli[que fuivant eet livres, dont Ie tiers montant a dix - huit' mille lfvres article tes Jilles marifes ne font part auprejit des fteres etallt dorine aux filles,leur produiroit a chacune trois que pour autant quO illeur en apartie'fJdroil, ilne feroit mille fix cens livres; ainli ,leur, mariage a venant etaht pas jufte de leur faire raporter ce qu'eHes anroient eu de trois mille fix cens livres,ilne fufit pas que Ie Frere au d~-la ~e leur legitime , ,aut~eme)lt ce benefice, derapor~e trois mille livres, il faut encore.ajout,er fix: la 101 ~eroll: Ie,plus [ou vent lnutde a?x freres, ,& ~ 011 cens,hv~es p~ur eha:c,un'e dont il prend lapart; ce qui ne dOlt p~,s ,mer cO,n[e!1ue1'lce de 1 ArteO: d7 Br~ce', ferOlt d1~-hult c~ns bV,res, & par ,confe9uent le capi_ parce qUll pouvo1t etre que les fceurs n aVOlent tal du blen. feroltde cl11quante~ctnq mille hl.lit C~11S poillt eu plus qu'il ne leur apartenoit; &: il~le pa- !ivres: Or prenantle ~iers desdix-huit,cens livres qui rOlt p<:>im qu' on cut forme de conteO:ation fur ce eO: de fix cens livres;& diviCallt ce tiers en cinq parts" point. " 'ce feroit pour chaque fille fix vingt livres, d'augmen-

Auffi c'eO: line jutiCprudence certaihe au Palais,quetatioll, & par c~n[equ~nt il faudroit encore augmen ... les [reres ne font tenus de rapotter que juCqu'a ton- ter la fucceffion de trois c~ns [oixallte livres,fur Ie currei1ce de ce qui apart!endroit a leurs fa:urs ; rllaispie de cent vingt livres pour chacune des trois [reurs

Dc q'uelle ma- en ce ~ai[a11t il eO: important d'expliquer coinmAellt mar~ees~ & de[quel~s trois cens Coix~nte livre~ on elt

niere ce raport on dOlt regler ce raport, cela ne' fe peut connOlcre " prencirolt encore Ie tiers pour chaque fille, qUI [eroit ?es fr~res ,{oit qu'apres avoir liquide certainemel1t Ie partage oU,le pOllr chacune deCditescinq filles vingt-quatre livres, ccredr;:gJc.dans Ie mariage avenallt des ,[a:urs non mariees ; car quand laqueUe jointe avec trois mille [ept cens vingt livres cas CSla:lusma· l' 'd'l - I' d ,- d " ' 'II r ' rices & nOll re- on aura IqUl e e partage ou e manage avenant ' ell rev len rOlt a troIS m1 e lept cens quarante - quatre [\:rvtes. . [reurs nOll mariees, it ~ft certain que Ie frer~ ferate. livres , ce qui feroit augmenter la ma(fe de la [uecer..

Dl\ de raporter pareiUe fomme pour chaque [reur ma- fion"'; & c' eft pourquoi ie frere feroit encore oblige de riee , pourvu que ce qui a etc liquide foit egal a ce raporter pour chaque [reur vingt-quatre livres,ce qui qu'il f~ut raporrer ; ~ar fi ~es Fa;l1rs mariees avoient feroit ~oixame-douz~ livres,~ pr.e~~allt~en~ore Ie tie~g' eu moms que ce qUl eO: hqulde pour Ie. partage ol!- des fOlxame-douze hvresqmferOlt hUlt hvres,en~l_ pour Ie mariage avenallt, Ie frere ne feroit tenu de vifant les hui~ livresen,cinq ce femit encore .trois li­raporter que ce' que les freurs mariees auroient. vres douze fols d'augmemation pour chaque [reur;de recu; eequi a ete confirmc par un Arrefr rendu au forte que leur mariage du moins fe monceroit a trois raport de Mt BuCquet en l'anI?1e 1677.' mille [ept cens quarame-fept liv. douze fols, & aug~ , Pour concevoir pIllS aiCement la manie~e de faire melltal1t encore Ie capital de la fucceffion de dix livres

ces raports. ,je propo[erai eet exe1llple. Ou MO':lftier feize fols, il reviendroit a cinquante - fix mille'deu~ bourgeois du Pontdelarehe avoit cinq fiUes & un fils; censquarante-deux livres feize fols, fur quoi Ie frere· il en maria trois, auCquelles il donna quinze mille Ii. n'auroit rap~me qu'onze mille deux cens quarante~ vres,c'ecoiteinq mille livres pour ehaque fille: apre$' del,1x' Hvres, qui feroit pour chaque [a:ur trois mille fon deces Antheaume aiant epoufe l'ulle deCdites fil-., fept eens quarante:-fept livres fix [ols huit deniers; les, demanda [on mariage avenant' a [011 Frere. Pour d'ouil parolt que Je droit quilui eO: acorde par cet en faire la liquidation, Ies biens delaHfez par Ie pc"" article de prendre la part des fitles mariees,lui eLl: fort 're furent evaluez a quarante.cinq mille livres, mais. avantageux; carne reO:alit que deux Creurs a marier il faloit y ajouter les fommes que· Ie Frere ctoit tenu qui auroient .eu Ie tier.s des quarallte - cinq mil~e li-

. de raporter pourles trois Ja:urs mariees qui fai(oiem vres', leur mariage avenant eucetc de [ept qlille cinq pa,rt a [on profit. Cela fit de la peine pour favoir ee . cens livres ; mais les [reurs mariees faifant part au .

. que Ie frere devoit raporter ; ,car puHqu'il n'efr pas profit des .Ereres· en comprenant les [ommes rapor­l'aiConnable que Ie raport .exeede la part qui en re- tees, leur mariage eft rMuit a trois mille fept cellS vient, Ol1ne pOllvoit pas l'obliger a rememe ellia quarame - fept livres feize fols. ma!fe de la fueeeffion les quinze mille livres' qui ·11 reae ~ difeuter dans la mel11e efpete ce que les te raport des avoiel1t ete re'ides par Ies fa:urs mariees, parce que' , freres feroient t~n~s de raporter fi les fiUes 110n ma- freres quand ~:s!

, les quinze mille ,livres ctant ajoUteeS aux ,'luarante- rices etoient reCervees a partage ; fi les biens etoie11t ~lIes ~o{n m;flc~s . 'II l' r· . td r" h b "1 fill Lr , "1' , , lont re erv"es .. cmq.ml ~ lvreS,e0l11pOler.ol~11t uncaplt e 1Olxan- ors ourgage, es e~ rt;le~vees,s 111 y aVOlt pOint, partage.. '

te mille hvres, dont neanmoms les fille ne pouvant ou peu de meubles, n aurOient pas une plus grandt!. . demander que Ie tiers, ce ne feroit que ~uatre mille pa~t que celles qui feroiem reduites au mariage ave- . livres pour chaCU1~e, & toutefois Ie frere auroit ra- nant, & par cette ra~Con la liquidation des raports fe porte cinq mille 1ivres : Pour trouver donc,ce que Ie feroit de la m~me inaniere. . frere doit raporter, il faut favoir ce qui apartientaux Mais fi Ie bien etoit en 'bourgage, les quarante­{reurs non mariees quind elles' n' ont que mariage cinq ~ille livIes 'etam a partager entre Ie Frere & les avenant. 11 parolt par l'eftimation du bien du pere . cinq fa:urs, comme chaque part excederoit cinq mil_ que ehaque fille auroit trois mille livres, & en faifant Ie livres., Ie Frere feroit ienu de raporier cinq mille raporter au Frere une pareille {amme 'pour chaque livres pour chaque [reur,en quoi il gagneroit encore (ceur mariee, ce feroit neuf mille li.vres pour les trois beaueoup; car en ajoutant les, qUinze mille livres freurs mariees) dam il faudroit augmenter la malfe paiees aUX trois fa:urs mariees, Ie capital de la [uc­de la' fucceffion, laquelle jointe aux quarante-cinq ceffioll feroit de [oixame mille livres, & par conCe .. lllille livres, cOlnpo[eroient ci~quante-quatre mille quent chaque [a:ur auroit dix mille livtes.

:rilles mariees . . C C' C ·L. X I I I . .par les peres ou Fille mari&e par pere ou .mere J 9ue ,eur demander en leur . Jucceflion. meres, ne peuvent ,rieo demander eoLes filles mar1ees par le pere aula mere ne peuvent rien demander en leur fuc,cef.. leur fu"dIion· uon , & fi eUes ne font par~ au profit de Paine au prejudice drt tiers que les puinez ont,

parprovifiol1 , au en propriete en Caux. '

LaCoutume a tantde fois imp-ofe filence aux 61- La fecollde partie contient une ~xCeptioll a l' at. L~s fitles ne font . 1,es ma~iees ,qu'il etoit i~utile ,de ~epeter e,n, cet arti..., tide prece~en~,pour les .cucceffiol'is ell, Caux. o~ }es ~~Id: ~~;~16u !:~ ..

ele qu cUe,s ne peuvent nell demander, alllfi la pre- ' [a:ms mances ne font PQ1l1~ part au profic de 1 alOe fucceffious ell ' l11iere partie de .,ec article eft ~nutile. au preju4ice despuliles~ , Caux.·

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Conttibtitlon ties freres aux Inariages des ftet! rs & denes ttl: la Lucceffion.

les {reres ~on~ tributor aux det,;, tes mobiliaircs a railon de cequ'its prellent aUX meu-bles, & ou les meubleS ne [ufi-Ioient, ils contri-hUCl1t au furplus a proportion de eequ'ils plofitent aux Imml:ubles.

\

S-i Ie pete 'a~alit maric {es filles de rotu res a vee fa-cult e a res eofans de les pouvoir ra-cheu:r , l'aillc aiaot pris preci-put. doir contri-buer a ce rai:hat?

Si une fornme de deniers promi. fe par Ie pere [cui en mariaot fa iii ... Ie,doit i!tre pOlice tant fur lafuccef. lion paterneJle que maternelIel

DE PARTAGj~>'lYHnRtTA'hE; Attl\ CCCLXIV~ cee L Xlv.

. Conrtibtuion des freresd lanouriture j' emretenenient ~ tndridge desfour,r. ..,,' tes freres,contribuent a l'a noutitLite, 'entteteilelneht & fuatiage de leurs. ftd.lrs S feIt)t1.

q~'ils '~rennent, plus ou 'mojns en Ia fucceffiOl'.l de leur pete & m,ere, aielll ou aieule, en ligne dlreae; & parelllement aux aUtl'es charo-es & dettes de fa fucceffion.

_ ' .. ";:' ·'i. .

Cet article etoit fort ilece(faire pottr termiher rette' Mit rieh ; aiaht paie ie tnariage de fOIl ai1he fredr fdr grande quefiiol1,fi l'alne preilant preciput contribuoit· la fl.j.cceffionde fa mere, au en tout cas s'il pai~it Ie au mariage des[reui's, ~ & aux al1tres dettes & charges tiers du tnciriage entier de cetce [etonde [teur, il de..:; de la fl1cceffion a proporti?h de la [ucceffion ,·ou dl1,' voit ~tre fubwgeafon droit pour avoit Ie tiers do rna.:.

,profit,pro_piJrtionibusht$reditariiJ, autpro modoJmo. tiage qui lui apardehdi:oit flu les biens tnaternels Ie lumenti? J'ai expliqufces matieres,& principalemel1t cas etheant, tes deux enfans du fetond lit aIcguoienc touchant IaContribution ail mariage'des [reurs,a caufe pour defenfe que lenr mere etoit vivante, & que Ie des preciputs ~ fur .les art.tctxxix. & CCCXXXVI14 mariage demande etant l'obligation (hi pere [eule;;;

Les {reres contribuent aux dettes immobiliaires a ment;· ils etoient -tenuS de l'aquiter comme fes heri.:, proportion de ce qil'ils prennent en la fucceffion, & tiees: A. quoi l'alne repliquoit que la prdme(fe dli pe •. aux dettes mbbiliaiees a proportion de cequ'ils pren.. reetoit (aite pour detharger fa futceffioll &: celIe de l<t

. hent aux meubles.& jufques a la concurrence de leur inere~que par confequent dIe devdit ecre aquitee . [ur valeur)& 0\\ les meubles ne fufiroient pas> ils contri_ l'une & fur ljautre ; qu'it ne [erriit pas june qu'il paiatl bue.l1t a~ furplus du paiement des 'de ties ~obiliaires a Ie mariage qui etoit da a ceue fille ~u,{eton?lit, fur I.: proportion de ce que c!tacun profite. aux Immeubles; bien de fa fucceffion; que la ~enOnClatlpn queUe a VOl C Arreft en la Chambre des Enquetes ,au raport de Mr faite a l~ (ucceffioll de la mere en COi1fequence de cet~ Bigot,du 12. d' Avril 162.8. entre BertFand& Nicolas de te promeLfe, tourhoit ai.lfetil profit ~es enfalis du [e­Ia Biglle:celui dont la portion eft plus grande dans les COfl;d'lit,& que fl.1:ivantcet article les freres eontribtlcnt immeubles que dans les meubles, a imereftde faire aux rnariagcs de leursfrenrsfelon qu'its prennent ptuJ OU proceder a l'inventaire & efrimation des meubles.afin moins aux ruc~'e(Jions de pere & de mete;& a proportioll qu~ l,esd,etces mobiliaires ~t~n~ ~onnucs dIes foient a-- du profit,& pro modo emoillmenti; Ie pere memeaitroic ql1ltee~ eg~lement ~ar le~ henuet,s. aux tne~bles, Le 1'11 la referv~r a la fucceffiol1 de fa mere:Par Ar~e~ d~ conCralre 5 obferve a Pans,& les dettes fe palent felort- 1+ de Jal1Vler 1621. entre les nommez Mauf~avOlr, 11 la part de la fu~ceffiol1 , pro quota httreditaria. Vide fut juge . que' Ie pere aicirit ptomis mariag~a fa fi!1e ,M.o!in.§.18.gl, 1.11.8. Le 5 d'AouCI666. on decida Ie . pourtelle p'artqtt'elle pouvoit pretendre enla ~i.1ccef~· partage enia Chambre des Enquctes,fur Ie proces dii {ion de pert: & de mere ~ encore qu'it edt pri)l1US feul, sr de Fry, touchant Ia con cribution aux [rais faits par & que la mere n' eut den promis) neanmoins que let [on tmeur pour Ie proces d'un heritage ~ll il avdit Ies . (ommepromife pour le mariage feroit paiee rant fur deux tiers,& il paLfa a dire qu'it Y cOlltribuiiroita pro.:. la fucteffion dli pere que·de la n1ete qui. crait vi van .. porti<?1l du bieil & non perfonn~lIemellt, Mr Voifirt te, & qui defendoit tant en [on nom qu'en qualit.e de Rap6rteur. Le Verrier fieur de Toqueville avoit trois tutriCe, & pour carife at fans tirer a confequence; & fils & deux filIes ; il donna a fes fiUes ell les mariant en efet eet Arreft l1e peut fervir d~ loi. . . qt1~lques roture,s,a cO.ndit.foll que fes fils, pOll,toient les . Par la difpoGtiol1 du Dr.ait .in rrle.l'e .I,l'eft,. Pdiht obli,;; Par Ii Ji (p6r: ..

c & 1 hid ffill I" ffi I tionduDroitl:i retl,rer t,oure,srOls (; .quantes j ell eUr palallt acacune gee de oter:l e, e pere meme ne peut a 19t.ler a II I

I I l' r. r. I' mere n'cll poit:c troIS 1111 e 1 vres ; apres a mort du pere es PUlllCS Hi. dot fur Ie bie'l1 de Ii mere tontre Ia vo ol1te,ne'lfjc ma:. tc:nui! de doter fa plaignirenc de la donation de ces rotures, parce qu' el. ter dotem pro filii ditre eligitur; neqiU pater de bonis, fi!lc; Ies leur auroient apartenu ~ & parcette rai[on ils con~ uxoris fr-J(4 invit£, U1lam habet dandi facultatem " t. ne-cluoient contre leur aIm! qui avoie pris precipuc,qtiiil que mater,C. de if4r. dot; & bien que Ie pereeut promis etoit tenu de contribuer au rachatqu'ils"pretendoiellt In dot;tam fur Ie bien paceme! que mate~nd qui apar.:. faire, de ces rorures, parce ql1' atltremem ilne contri.. tenoit it fes entaiis;il eft tei1u de la paier [eLil:li un pere bucroit aauculle chofe au mariage de leurs [<l!urs con... a. die dans 1e contrat de mariage qu'il donne la dot ftir . tre la di[pofition de eet article;. & puifque Ie mariage les piens paternels & maternels, favoir fi Ih donatiOli des [reurs ~toit une dette de la fucceffion,il ne pouvoit fel'nble f'aite a proportion de tnoitic';Ou fUlVaht Ie bieli s'en ~xemter : a quoi I' alne aiant ~tc condamne,il fo~" du pere & de ia mere? fi Ie pere, eCltotalen:e?t pa~vr~, ten01t fur fon ape! que Ie pere aVOlt pii dOllner del he- it [em ble que Ia dot ea: donnee furies b](:ns qUI dOl_ ritage a fes filles enles mariant,& qu'aial1t pris un fief verit aparrenir aux fils ou aux filles ; mais {i Ie pere i

. par precip~t,& laiLfe a fes pUlnes ce qui reO:oic de [oru.. des: bieris fufifans, en ce cas on ~oic reputer qu'ila res, ils etoient obligez de partager la fucceffion en r e.. donne comme de [on ~acrimoilie; car iI pouvoit [dOli tatqu'ils la trouvoiel1tjque cettefaculte de rachat ctoit fes f.1cultesdonner la dot it h'l fille;& faiteconfentir les nne grace pour les pUlnes; a laquelle il he defiroit pas 'fils s'i1s veulenc joindre une Fart de leur bieri ou la

,de particip~r; mais q~l'ils pouvoiel1t s'en pn~valoir s'ils totalite a la,liberalite di! p:ere pemr la dot, afin qu:el"i Ie trouvoient a propos: Par Arreft enljAudience de.I~ cret ilaparoilTe ce qu'il preten4 donner,.~ ce qui doic· Grand' Chambre, du 2.7 de Mai 162$ .la Sente11ce fut Ct"re pris fur 1e bien des fils, t. ft pater 7- C. de dot, pr.d4

(;aiTee ~ & l' a11~e decharge de la t'ontributioi1. " ,'miff. §. nuda pollidt. Si dijierit pater in injtrllmcI1to do.;.j Un pere avoit un fils & une fille defon p~el1Jier ma- tali ex bonu paternis fir matctnis dotem dare i fttmm

riage:En mariant fa fille illui promit la fomme de trois pro dimid;a parte vidClltur dat;d facta; an pr~ rata por. mille liv. q~i fer,oit paieeJ~voir mille liv. fur ~ol1biel~, tione utrittfque J~bfta~ti£~ Si penitt'tsinopiJ deferitm efl~ & deux mIlle !Iv. fur celm de la mere, ce qUI fut exe- tj( iltis rehm domn vtdert dAtam qu£ ad fttto,r vet filtM cutc;ce pere en marial1tune autre fille ilTuc de fon [e- pertineat,ft ver?/ubjfantiurJ1 idoneam p(fffideat.pater Ji

co~d marjage, lui -rromit deux . mille cinq cens livres in hoc cafu quaJi de fUo patrimoniiJ dediffi ihtelligituf , pour toute & teUe part '1u'elle pouvoit efperer ell [a poterattmim[ecundum fUM vires dotem pro filiadare ; [ucceffion & en celIe de fa mere Ie cas echeartt. A pres & confentire ftliis quando volrJeri11t partr:1n , vel tota~ la mort du pere Ie mari dernal1da la dot de fa: femme foam fu~/fantjam patern£ liberalitati pro dote ~ggref,a .. aux fils du premier & du fJ':cond lit; Ie fils du premie~. 'te, tit reverd appareat qUid ipfe ve/lt dare; &. qUid ~ l,it [outenoit qrie la foinme promife devoic etre diO:ri... fubftantia fitior'um profteifcatur. . . .' buee furIes fucceffions paternelle & maternelle a prQ.o; . Le frere auffi n' etoit point ohlig~. de doter C,i Lc Frert r/ ell portion de leur valeur ,confentantde p~ier fa ~drtiot1 [a:ur fur Ia fu~ce~bn d~ faine~e, I .. ,eIJm p!~re! point oblige de de ce que la fucceffioll paternelle devOit contnbuer ~ 11. if. de' admtn •. & pene. ttit. Tutor non dabtt do- doter (a (a: II r fu t • Ji 1 Irs bien9 de f~ mais ill1e devoit au,une chafe de la portion'qui feroit: tem forori pupitti flii a fuo patre nat£; etia~ 1 a. iter nl¢le.

\luc par la fucceffiol1 matertlS!lle,l'arce qu'il n'y rre.. ?Jubert non poJlit 1 hilT!} (1 Ji hon,;ftc ex IJber{llttllt,

Tome /0" Z z z

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~4-6 DE·,PA R TAG E. D'HERIT A GE, ART. ccctxv", tamen fit, qu£ arbitriopupilli fervanda. eft. promis., il n'y a po~nt d'ouverture a demander Uhe fu~

Les dernieres paroles de ee~'Arrefl:,pour caufe & fans' brogatloil aux drOlts d9la fille. " tirer aconf/quence,l1ous marquel1t que laCour [e fon.. II ell vrai que Ie pere peut reCerver fa fille ala fue. dafur des motifs particuliers)& qu'ilne doit point ctreeeffion de fa mere ; mais outr~ qu'il ne I' a ppillt fait ~ , alegue pourexemple. Eli Het la me~e ll\iiant point Hy a de ladiference entre l'un& l'autre eas; 'car la parle au cOl'itrat,c'ctoit la feule obligation du pere>& reiervation faire,par Ie pere , ll'engage point la mere la mere ll'aiant rien promi:> dIe ne s'etoit point ohli- . a paier qilelque ehofe de f6n vivant;mais en pro met­gee,tale £s alienum torum patrimonium afficit,l.ji fidei.. tant ,une fomme t!lllt fur fOll bien que fur celuide fa cotmntj{um,jf §. I.if. de judicii.s, ee que le,pere promet.. femme, ii, l'engageroit a paier de [on :vivant li cette pour Ie mariage de fa fille, prod:de de fa pure liberali.,. promeLTe pouvoit valoir fans Ie, confentement de la te; s'il avoit aquite fa pron1eLTede [on vivant, fes.en:- femme. , fans ne s'en pouroient plaindre : Cette Ilipulation 'eet ~rticle.aregle que les freres contribuent au p/Jur telle part qu' eUe pouvoit demander en la fucceffion mari.ige des freurs pro modo emolumenti;il reftoit a fa­maternelle) pouroit etre conlideree comme ulle de-· voir s'ils pouvoient etre c0l1traillts folidairement,com_ . cbarge & une liberation de la mere. . " ' . me pour toutes les aritres, charges de la fuccdfiOJi?Cet.

Auffi Ie frere alne prevoiant bien qu'ilhe pouV'oit te,quellion aete traiteefur l'an. CCLJ,lorfque Gode­engager fes freres it. ceeee contribution,demanda qu'en froy compofa fon Commentaire elle ecoie encore dOll­paiane il mt [ubroge au droit. de la fa:ur 'pour la por~ teufe: il etoit de ce, fentimellt,que les freres croient te_ tion q~i lui apartiendroit fur la [ucceffion de fa mere nus [olidairement ala dot prpmife par Ie pere ; mais Ie cas echeant, ce qui recevoit encore de la dificulte ; quand les [reurs a voient ete mariees par les freres, 1'0-car la [rem ne Ie pouvoit fubroger a un droit qu'elle. bligaeioll folidaire ne pouvoit etre exercee Contr'eux n'avoit poillt > parce que fuivam l'art'. CCLII.la ftlle qu'en, venu d'une Ilipulation expreLTe: mais on.ll'a marife par fes pere oU mere ne peut rim demander ltJes point eu d'egard a certe dillin6l:ion, [ur cette raifotl freres, outre ce qUi lui fut prom;s en la mariant; il fufit que Ie mariage avenant ctant une, deete de la fuecef. que 1'un ou l'autre' l'ait marit:e; illl'ell pas l~ec~LTaire lion,I'obligatioll folidaire avoit lieucomme pour toU~ qu'ils promettcnt taus deux: or la mere n'aiant rien tes les au/tres charges. .

C eeL X v. La pan que la fem:me prend aux conquers ne . la prive de fa dot~

Les fieres font obligez Colidaire .. mellt a Ja Contri­bUtion du maria" ge de leurs {CCIUS.,

Q,uand la fem. Femme p'renant part aux conqu~ts f~its par (<;>,n nlari,cbn£l:antie mariage , demeure fiean~ me prcn3.nt part. moins entiere a demander fa dot,fur les a.utres b, ien, s de fOll mati, au cas qu'il y' ait configna­aux meubles & conqners, peut tion aCtuelle du dot faite fur les biens du mad: & au il n'y aura point de confignation , la dot b{anmoins rcle- [era priCe fur les meubles de la fucceffion , & s'iIs ne font fufifans', fur les conquecs •. vet fa dot ~ \

De Ia conugna­:ioll de la doc.

. On p~ut dire veritablement qu' en cet article nos Ie bieh de fOI1 mad: elle ne {oufre point de perte , fes Legillareurs fe font fort eloignez des principes & des (\eniers dotaux lui font con(ervez, & les meubles & regles qu'ib avoient ctablies par tOllt ailleurs :Oci re. les aquets'peuvent exceder Ia valeur de la dot, G. Ia connolt par toutes les difpolitiolls de'13. Courume,que Jemnie en fait pon menage)rriais en pratiquam Ie COll_ fon intentiori a ete de moderer Ie droit des 'femmes;& . tntire les heritiers aux propres font entierement pri­de ne les 'enriehir pas de la depo~lille de leurs marls: vez du patrimoine de leur famille. Dans cette con­Cependaflt 011 ne pouvoit faire une loi plus contraire a jona~re Ol\ l'Ull veut tout avoir, & l' autre' ne. taeh~ (e prindFe, l1i plus favorable· aux. femmes. Nous ne qu'a ne perdre pas tout, Ie parti de ce dernier ell tou­fOllfrol1s point la communaute, mais eet article leur jours 'a{lurement Ie plus' equitable, &d'ailleurs les donne des avant ages qu'elles ne pOllroiel1t pas "b- femmes pouroienta.ifemellt prevenir ce prejudice en tenir en vertu de la communame, Il peut arriver faifant remplat.:er leur dot. . : qu~en confequellce de c, ette confignatiol1 a6l:ueHe , la Da.l1s les. Coutumes Oll la communaute a l,ieu, Ie D' Ie" . C I b d' li 1 .' b' d 1 fi r. d r. 1 of ans es ou ttt .. iemme emportera tout e ien e {on mari; car 1 'remp 01 du len e a en'lme Ie pren lUr a mahe de 'mes ou 101 corn .. apres avoir cOlllignc fur fes biens une fomme notable la communaritc) e'eft-a-dire fur les meubles"& fur les mLlllJUtC a JiCll,le d' argent qu'il aura re~ue, il de cede etam ~l1eore fai- aquets de la coinmul~autc,au cas qu'ils [oient [ufifans, rcmploi du biell li de ce:; memes deniers ( comme il eft arriveplufieurs fuivam l'article 2.~ l. dela Courume de Paris; & ott ils de J01 femme 1e C I fi d I r t' t' fit' r. I d prend fur 101 ma[­lois,) a emme en vertu e cet artie e reprendr<l: la. ne leroient pas lU ,tans, lur es prop res u mari,ce qui Ie de Ia camrn"-dot fur (es biens;~ Comme hcritiere de [on mari·mort ell rai[onnable .. ' ,',' '11aUtc.' ~fans enfans , elle emponera lamoitie des .meubles & Les femmes qui font ingenieufes pour menager leurs la moitiede ce me me argent qu'elle avoit aporte afon avantages, Ilipule~t quelquefois que Ie rel11ploi de mad: & bien que cet ufage foit ancien en cette Pro- leurs propres fe prendra non fur la maITe de la commu~ vince,comme Berault nous l'aprend par les Anetsqu'il llaute, mais furla part apartenante a fon mari enla a'remarquez)nos R~formateurs auroient du Ie retran- communautc:Brodeaufur Mr Loilet,/. R. n. 3 o. a ecrit cher comme ils e1l011t fait beaueoup d'autres. ). qu'il eft aq pouvoir de la femme de faire cetty Ilipula-

Cell ce qui fut encore confirme par un Arreft rendu tion,&qu'elle a ete cOl1firmee par Anell,parce qu'une au mois de. Janvier 1679. entre les heritiets du,sr de danfe de cette qualite tient Ie mari ell bride, & I'em­Leoparti & la Dame Ie Bas [a femtn'e , & dans utI cas p~che d'indl1ire fa femme a confentir a la vente de fes favorable pour les heritiers, parce que Ie mari etoit propres ,& tela l'oblige d'en faire Ie remploi promte-mort quatre mois aprcs [on mariage & la receptio!,! de menr. ' la dO,t de fa femme, & qu'il fe trouvoit ellcore toute Mr Ricard fur l'art. 2.31. ne peut aprouver Ie fenti­la dot de G'\ femme en mcmesdeniers& en memes men~ de Brodeau;car fi.lpo(e,dit.il,que les Arrecs qu'il cfpeces , avec les bordereaux; neanmoins parce que rapone aient juge' ~ette qoellioll de la forte,il faut con­lemaii en avoit fait la conllitution, & que c' eft une fiderer qu'ils ant eel: donl1ez en un tems Ott cetteea­. ~li~\1ation ,all ~u~~it hi rigueur de la loi :, Greard plai- tiere Ii'etoit' pas ~Ilcore defrichee, & les Arrets ju­,dOlt pour les herltlers., & Maurry pour la veuve~ . geoient le contrairede ce qu'ils font maintenal1t ,ces

Cet articlemcrite fans douteune reformation, qui alienations n'etant pas ence.tems-laconlidCrees com-. {eroit que la dot non remplacee feroit reprife fur les me des avantages indirech reprollvez entre les con­aql1ets comnie une deete immobiliaire~. & au dCfallt joints , ~ il eroit que li cette quell:ion fe pr~fel~toit , i1 d'aqucts fur les meubles. 011 obje6l:era qu'en ce 'fai- en feroit juae autrement. Entre nos principes nous En Nortnandie.

, fant les femmes feroient pi:efqlle ,toujours exclufesde n'el~ obfervgns'aucun plus religieufement que celui' il n'y a point d;01-. la£~rt des meubles &des aquets; mais onrepori,d. que qui porte qu'il n'y a point d'aquets que les deniers do_.q~~tSdque .Ies de ...

. . .', t' 1 . I DIers oraux ne ce a eftplusfuportable; que de lui voir empOIteI tol.\t .taux' ne [olint aquue~, ~ur tout es rentes c,m.!htu.ee~ [oicut O1quittz.,

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DE 'p ARTA (j'E :D\H E R. I T A c:; t!, ART. tCCLXV. '547' qui font con.6derees 'comme des ailenations ; dr 'f-at Eifi'Audience de la Grand)Chainb~e, Ie 11 de Jan..: Ie moien de l'hipoteque on parvierit 'fa:cilement a 'a ... ' 'Vier l6H .on agii:a(:ette queftioh,fi Ie mari aiant vendu

Si Ie ma~i·ajallt vendu la clotde (a femme ,-& lui iliant donne dc- , puis tous feSmcti. bles p:Htefiamcr, ks lieritiers font tends du remploi deladot ~ ,

, lil:nation,:namper hypothecam facm petveni'tur{:td-alieo- la dot de [a femme, & lui aiant depuis donne, rous, fes iMtttio'l1em ': Or les biens du mari etant charge~ de la re:. lneubles rar fOri tell:ament, les freresdu man etOient fiitUtiOll dela dot, & par 'ce moien etant diminuez > Ie tenus du remploi de la dot? La femme remontroit que remploi doit etre fait regulieremelit avant que la fern.. comme le.gatair~ univer[ellede:s meubles, elle n> etoit me pUitfe prendre part aux aquets ; cette diftinEl:ion obligee .qu' aux dettes lnobiliaires ; que [a dot 'ftant que la Coutume introduit entre la dot qui a ete ct)l1.6~ confiituee,[urfoh pere& res freres) & [on maril'aiant gnee & la limple prom'eife de conligfier 11' a rien de [0.. vendue) il en etoit de meme <1ue s'il en avoit re~(t Ie litle: carquelle veritable diference peut-on trouver r~chatJ & partant qu'ell~ devoit erre tenue pour tonG .. entre la dot qui ell: re~ue par Ie mari, & qu'il conll:i... gnee,fuivant l'art. CCCLXVI. & elle pouvoit prehdre \ tue fur tous fes biens, ou qu'il cOllGgneeh'taS de re... part auxlneubles& aquets; & demander [a dol: el1tiell., ~eption) ou bien quand lecontrat de mariagene por.. re, Ie remploide fa dot,\:tant'une dette immobiliaire;

CO~tutne de ~retagne pour Ie ren1ploi de la dor.

te aucune de ces dauCes? Pourquoi donner tant de pre.. dIe fl' en efl: pas tenue en [a qualite de legataite aux r'~g~tives a ceue conlignation' i~aginaire,& ~ourq?oi meubles. Les heritiets du mari re~ohd?ient ,que les <hlbnguer entre Ia dot conlignee & celIe qUl ne 1 ell: art. ccctXV. & CCCLXVI. n aVOient heu que pas~puifque Ie mad etant paie il ne ,profite pas davan.. dans Ie cas de la tonlignation ad:uelle , ou quand 011 tage de I'une que de l'autre? II ell: certain qu'en toutes . baille ell affiete au mari des rehtes conll:ituees pour la ~anieres Ie mari recevant Ia dot de [a femme hipote..: , dot de fa femme, dont ie tachat ell fait en res mains <Iue res biens qui n' augmelltent point s'il diffipe les de- . & qu'il eft force de recevoir ; que la conftitution fai .. niers dotaux,& s'illes emploie utilerrient,ils font pat... te par Ie pere & les freres fur eli", n'eft pointune C011-tie de res aquets. eet article 11e peut donc [ervir qu'a lignation afruelle que Ie mari doit faire par teri:nes de faire fraude a la loi qui defend au mari defaire avan- prefent, & par con[equent que Ie remploi de Ia dot, tage a fa femme; auffi il arrive [ouvent que la femme ' alienee doit etre fait fur les meubles: II y a de Ja dife ... remporta~t fa dot~, !.~ moitie des aquifitions faites r~nc:,entre la r~ception d~s den!e~s, dot,aux par Je ~a .. de res denters ; elle Joult de deux benefices , & deux , n qu 11 ell: force de recevOlr, & I ahenatIon volontaue c::au[es 1ucratives concurrent e~ [a perfonne) &.au qu'il en fait; ell ce cas de rachat it ell: tenu d'en faire contraire deux caufes onereurd; concurrent ell celIe 1a conGgnation, mais au cas de l'a:lienation vokmtai .. des heritiers du mari : La Coutume de Bretagne, art. re de la dot, elle doit erre reg lee fuivallt Ie Titre dti 417. en ure avec plus de moderation; elle porte que Marif!,ge Encombrf, & li la femme n'a point cOl1fenti s'il J a promeJfe d'ajJiete, elle {era faite & pr(ala- al'aIU:nationde [on bien, elle peut s'ell remettre en blement prife fur Ie tout des aquCts, dautant qu'41s en polfeffion,faufle reeour,s de l' aquereur auquella fem~ pouront porter, & s'ils ne fuftfent ,perles biens du mari; me legataire univerfell~ des meubles eft tenue ; que!i ' & ou it n'y auroit que promeJfe de rendre Les deniers, ils elle y a donne fon confentement,elle en a recompen­feront [eve%.> fur Ie tout des meubles ,& ou ils. ne feroient fe fur 1es biens de [011 rnad li les deniers 11' ant point Jufifans ,fur les aquRts; & $' its ne fuftfent,fur tes propre~ ere emploiez a [on profit: or Ie mari aiant re~u les de..: biens du mar;. Cette difpolitioll fans d<:>uteell: plus pru- I niers,& queIque tems apres donne tous fes meubles,ils dente que la n6tre, elle veut que quand Ie mari a pro.. c!:toientcompris dans ces meubles que Iafemme a pris~ mis d'emploier les deniers en fonds', quoi qu'i!'n'ait & quand Ie mari les auroit cOll[umet, il auroic.en ce pas [atisfai~ a cette ll:ip~latiOl;, Ie ;emploi en ~oit fait fai,fant .autant epargne res meubles. Cette cau[e aiant fur les aquets, & au defaut d aqucts, fur les biens du ete plaldee entre du Mouehe! apelant, & Alphonfe mari, & ainfi Ies prop res du mad ne font point char- Belin veuve de Martin; legaraire ,univerfelle des rn'el1:' gh de la dot qu'au defaut d'aquets,; & pourquui ces bles,aqui on avoit ajugelarecompenfe de 1a dot alie­,aquets ne porteroient-ils point la dot, puiCque v~ai- lle~ par fon mati) on ca!fa la Sencence,& Ies heritiers femblablement ils enontei:c faits? & a queUe fin in- furellt decharget de la retompenfe de la dot. ttoduire cette conlignation fur Ies propres COl11l11e a Nous apelons,conftgnation aauelle,lor{que Ie mad it fait n6tre Coutume , . pui[qu' au lieu de les augmen- conGgne & conll:itue iur tous res biens les deniers don';' ~er elle les detruit, & les 6te aux enfans Oll aux heri- nez pour dota [a fetnme,une limp Ie p,romelfe de rem;'

Ce que t1eO l'Jue eOl1jignatio'n at ... welle de la dot.

Coiirume eTe Bourgogne pour Ie rcmploi d~s denicIS dotaux.

tiers du marie VoiezFrain, Arrell: IIf.' , plater n'eft pas reputee nne con6gnationactuelle , La Coutume de Bourgogne, tit. des Droits des comme it fut juge au raport de Mt de Brinon,le 2.2. De­

Gens Mariez, arc. 14. porce que les deniers de maria_ cembre i6 57 .Ie col1ti:'at de mariage ne portoit qu1ul1e

ge qui ne font ameublu, & qui font alignet& promis fimple promeffe de retnplacer,& il fut dit que la fem .. tI: aligner ,'[ont heritages popr la femme & pour Jes he- me reprendroit fa dot fur les meubles & (ur Ies aquets. ritiers; il [eroit jull:e q,ue quand le~ denier.s {ont affi.;. ~a defrinati?11 P?ur la tonlignation ou~'empJbi des

Difhcnce entre la confignarion aCtuelle de la dot. & 13 pro1l1dTe de la Iemplaccr~

gnez ou conlignez , tis fulfent reputez immeubles qemers ne [erOlt pomt valable, & les denIers con[er:.. pour etre repris fin les aquets, & meme quoi que la veroiel1t toujours leur nature mobiliaire , llol1obll:ant fimple prome1fe d'affigl1er nerende pas regulieremell~ cette fimple defi:ination, de l'efet de Iaquelle voiet les deniers immeubles,on pouroit les declarer inllneu~ Charondas/ur I' art. 95. de la Coiltume de Paris; mai s bles a l'egard de la femme [uivant la Coilcume de la conlignation actuelle de ladot ne 1a rend pas (ell ..

, Bourgogne, felon cet axiome , qu'une cho[e dell:inee lement immobiliaire ,l'afrioll meme qU'elle produit , ell: dite une partie de celie a iaquelle eIle ell: dell:inee J pour la redemanderell: iinmobiliaire, & par cetre rai ...

defti'fatum diciturpars ejm ad quod deftinatur. fan elle apartient au~ heritiers au prop~e de la femme, Comme cetartide n'eft pas favorable,ilne fa,utpas Com me une conll:itUtioll de rente qui fubfifl:e fur les

l'etendre ,au de-Ia de fes termes, au eontraire il doit biens du: mari, ce qui rend ceete afrion fort diferetite etre garde dans fes termes precis, que cetre Cotlwme de celie que la femme exerceroi't pour Ie remploi de foit ll:edie , & qu'elle n'engendre en aucun cas) & ce res propres que [on mari auroit alienet. ; cette dernie .. qui ell: introduit contre la raifon du Droit ne doit pas re afrioh a ete jugee auPariement de Paris, tant6t etre tire a cOll[equence ,confuetudo ijfa eflo flerilis,nec immobiliaire & tantot mobiliaire,tomrne olll'aprend generet cafm,& quod contra juris rationem introdutfJlm de Brodeau,l. R. 11'3. & de Ricard,[Llr Ia COUtl1111e de ' eft,non eft trahendum ad confequentiM : cet article done Paris, arr. 2.32.. & ce dernier Auteur ell:ime que cetre ne doit avoir lieu que pour la dot & non pour les au- aCl:ion pour Ie temploi des prop res alienez, meme au tIes biens qui font echus a la femme depuis [on ma- cas qu'il echet de la prendre fur des immetlbI~s', ell: riage, [uivant que Berarilt Ie propofe , Iefqueis biens neanrrioins Celi[ee mobiliaire,& qu' en cerce qualitc el .... ctant vendus par Ie mari, k( remploi ,s'en doit faire le.apartient aux hei'itiers aux meubles, parce que pour fur les aquets & fur les meubles; ce 'qui fur me.... juger de la nature dece qui peut reve,11ir d'ulle action, me .juge enl:~[pece 'de la dot ba,ilIee au mari, qu'il on necol1fidere pas fur quelle f()~te d~ bien eIle. ell: a "vo~t vendue confrant [on manage. prendre, mais [elllemcllt ce qU1 en pent revemr : or

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Par la conli­gnation la dot 'eft tellement confti­tuce) qlt'elle de-

, melt!"e roujours au prix qu'elle a. etc cOllftituee.

, Si Ie mari aiant eonftiruc fur lui une cercainc [om­me pour, tenit nom & cotc,avec flipulation qu'il a conugne & Con. figl1e fur cous res \'I':IJS prefel1s & a venir) certe eon­litinarioll eft [un· fallte& actuelle l

'548 DE PARTAGE D'I1ER.,ITAGE.,ART.CCCLXV. ce que IaJemme ouCes heritiers peuventdemand~r all CCCLXVI.lors que' Ie mari re'ioit Ie rach~t des ren..; mari ?u:~ fes her~tiers eft une rente, 'la confignatioll' tes bailU:es pour ~ot, ~es rentes [oient reputees confi­confhtllc fi parfauement la dot ell rente. que depuis' gllees, O~l ne [erOlt pOInt aux t~rmes de l'article pnke. qU'elle a ere cOI1{\:ituee,foit.au denier dix ou quatorze, de~lt qUI de fire ~ne confignatlonactuelle, Ia femme. elle ne change & ne dimilme point. par la reduction aia~t d'ailleurs aires d'avantage ; car outre Ies con­des remes, comme il fut juge au ra.p.ort de M[ Labbe,. quets & les meubles, dIe a~oit encore res relltes dOllt Ie 17 de Decelllbre 1665, Ie mad aiallt re~u la ,'dot 'de l:sdeniers ont 'peut.-e,tre. ete emploiez en c~s aquifi~ [.1. femme, & l'aiall.t remplacce fur :toudes hiens en Clons. Le [econd aVIS etOlt que Ie remplacement n'eO: , un tems ou les rentes fe conO:ituoielit au denier dix res p~s une ,dette ~19biliaire, qu'ilne faut pas ctendre l~ heritier~ furel1t cOllclamnez, de cciminuerla rente -'fur ~![p?fit1on ~e 1 art!cle CCC~X,V. & qu'it faloit .phi ... ce meme prix. " ' ; ',_: ',," '. t.ad en.te!ldre d~J ~r,~ent ba1lle :,iu temsdu manage. , ~u proces du fieur 4e le Tour, aiant epou[e la De;.;: ~e tro~fie.me aVIS etOlt que ce remplacement devoit

rno!Celle veuve du fieur de Gemicourt, & des fieurs etr;e pm fans ~iminution des meubles ni des conquers, 'd' Arandel & des Rotours, & de Hoden, il [e milt pUl(que parI art. CCCLXVI.le rachat des rentes a .. p~~ue~rs. q.uefl:ion,s ~ont l~ .decifion fournie beaucoup par~en,~nr a la femme eft teuu pour couugne , & pour d .eclaltCl!1~m~nt a, c~t article. On di[puta fi Ie mad av.ou I efet de cet article 1'0n ne ,peut douter que ce ne ~lant confbtue ~ur lulla [omme de fept millecinq cens [~lt une dot; [uivant Ie Droit Civil il y avoit de Ia di-, hvres pour temr Ie nom) c8te &ligne de,la femme, ference enrr,e.1a dot & les autres biens de la femme ' a~ec ces termes ,( qfl~l aeonftgne &,Cp1Jftg'n~fur tomps m~is les, Coutun~~~ y enfon~ peu ,.&Mr d' Argentre : bIens prefem & a vemt "pareequ:en eM de predeceulle en IaPrefacedumre de Manage,dltqu'iln'yena plus, poetroit dans ftx mois ,rep/ttr cette flmme oU' demander & que taus les biens de lafemmefollt cen(ez de me-, la continu,ation de la ren~e, ) cette confignadon eroie, ~e, qualite ~'&eli Normandie .on ne ~emarque ceue . fufif.'tnte & aCtuelle? On di[oit prelllieremenc qu'en dlfcrence ql1epilr les art. DXXXIV.& DXLII. dans" ces conGgllltions Ie te~rpe ( des aprefent) etoit requis: le[q~els neanmoins 09 11'exprimepas c~ qui doit etre Secondement , q LIe cet article d' ailleur,s rlgoureux lie ccnfe dot ou 11011, & toute la diftinction que 1'011 en: fe pratique que quand.ladot a ete paiee avant Ie ma~, pe~t.faire, eft que ce qUiaete bailh! ~la femmelors du ~~ Qui eft bail­riage:EI1 troi(icme lie, u,' que cette da,u[eq,ui donnoit la manage pour tenir [011 nom cote & ligne efl: repute U: a la t~mtnelors

u " b' , I' " ' , , du manag facalte a la femm,e de repeter ,cette [omme fix mois un len dota ,comme auffi ce qui lui echet enliglle .' e pour d' ct 1 . - , eemI ,nom, cote apr~s la mort du mari,marquoit que ce n' etoit pas une Ire, e; es al:ltres~lells non dota~x font c~ux qui viell- & .. Jigne,& ce qui vemable cOllftitution ou conugnarion aCtuelle. Oli re- llem a la femme pendant Ie manage, [Olt par [ucte[- 1~1 ecbet en ligne pondoit que ces termes (tit conftgneJ etoient [u6[ans GOl} collaterale,donation au aquet j ce que la femme dlre0c,cft repute pour operer la confignation , n' erant pas moins (1<Yni. aporte ell mariage ,prend hipotequedU: jour du maria. [cun, bien dot::1 1; • s:; 'f d ' ,r. ~ ge&le b' d' d 1'1" . ecus.eeqUl ur .,catl s que ces mots ( f., II pre) ent, ) qui l1e [Ol1t point ' , ~ autres lens u Jour ea ~ellat1oll:puis done. echec pendant Ie

. ~9ui.s par cet article, & qU'etant dit ( a conftgne,) ce que les 1m,meubles ap~rtez far la fe~me font [a d?t r mariage par fue-11 e[Olt pa~ Une fim~le promeife, de conugner,mais une / & q.uepar [~n contrat lis .dolvent temr [ollll~m., cote. l~.ffioll collalcra-:: c~llGg,~a~~ol1 ~arfalte &, achevee. La [econde objec- &.hg~1e, qUI [ont les .. vrals ter~u~s de confl:ltlltJol1de. tlonl1 etOlt pOll:t cOllfide,rabl~pour Ia validi~e & refet ~ot ~htez entre les Vl~UX Prat~cleps , &. que [uivallt de la confignanon : on n a pomt fait de diference en- I artlcl~ CCCLXVI. 11s font dus etre cO~1figllez , c'eft

~ tre Ie terns du paieme~t,foit qu'il foit avant ou de puis a.vec rallDI1 que l' on.a introduit cette feinte cOllfigna-1~ n!~riage; c'eft aires 9.u'~l ai~ e,te promis, ,qu.'en COll- t~on, ,c'ar l'expre!f~ [erait impertinent~; la cOllugrla­[e9uence de la pro.m~~e, l~ alt ~te conugne, & qu'en- tlon reelle ~e [e fait que quanq· ollba111~ du meuble [ulte la promeflealt ecc,exccutee; la dot ne [e paie Ie & n~n de Ilmmeuble , auquel cas eIle 11 eO: point l1e­plus [ouvent que conftant Ie mariage, principalel:nent cclraJre ; que £i la cO~16gnation eft reputee fait~, c'eO: en.tre Genrilshomm~s , ~ illl~ [eroit pas jufte de rie fans do~te pour aVOlrl'efet ~e l'art.~CCLXV.&I'on falre commencer 1 hipoteque que du jour du paie- dOllne encore cette autre ralfon de 1 art. CCCLXVI~ ,ment , cela. engageroit. a faire une ~echerche trop ~ue la co~fignatioll eft cel~ree faitd. ~aufe de I' aliena­exa~e des ~~)lens dlll11an. Pour la troili~me objection, tlOI! forcee entre les mall~S du man, auquel cas la qu~ ce~~e faculte acordee a Ia fenU11e, l1'empech6it C~utul11e a voulu ~~~~voir a la mret,~ d~ la fel'nme , P?l11t I cfet des autres dau(es du contrat ; cela fut ju- q~l. fans cela [oufm,Olt un grand preJudIce; Ie mad ge ~e la [or~e au raport de Mr de Rome-Frequiellne, Ie n alal1t pas remplace res r~nres)elle perdroj[ res droits­mOIS de Decenibre 161".. de meubIes_& de conquets, ou [on remplacemenr.

En ce meme proces cecce autre queO:ion fct agitee, L' ~rreft q~i ,interv~n~ ne decida poil1t ces diflcultes, Si la femme peut

remporter Ie Icmploi de res .rences rachetces durant fOil maria­ge, (ailS dimillucI' fa pan aux meu­bies & eOllquccs ~

fi la femme remporteroit Ie remploi de res rentes ra- ~al~ Ia trOlGeme oplIllon me parolt plus conforme a chw:es durant [on mariage,fans diniinutioll de fa part 1 article CCCLXVI. aux meubles & conquets ? Et quoi que cette quefl:ion :ar Ie contrat de mariage d' Andre Eurry Ecuier , [~~cci~e'prin~ipalement par l'auto~it~ de l'article qui & d .Anne ~eeles [a. feml~e , Micb~l & Stenot Seeles [Ult, neanmOlns comme eUe fut vmdee par Ie me me res fteres lUI donl1erent cmquante bYres ,de rente pour Arreft, j'e11 raporterai I'efpece & les rai[olls. . fa ~~ot, & ~urry confe!h. avoir re~u quatre cens livres . II ~toit exprelrement ftipule par fOil COlmat de ma.., qn 11 pr~mlt de conGgner ,e.n quarante livres de rente

nage que fes immeubles lui retourneroient, mais il fur res blens,au nom de ladlte Seeles & des hcririers if .. . n'yavoit POillt de conGgnation en cas de venteou de [us d'eIle, a condition routefois que fi die decedoit

rachat; toute l,a dificultetomba fur ces deux articles fans hoirs, res heritiers ne pouroient demander lcs, CCCLXV. & CCCLXVI. il [e trQuva trois opinions quarante livres de rente, mais qu'i)s demeurer'oiellt diferentes ; la premiere, que ce l"emploi ne pouvoit a~lprofit du mari : Jean Eurry qui llatluit de ce ma-

. etr~, dOl1n~ [ans d~mil1urion des droits ?e la femme. ' r~age m~urut apres !a mere ) ~ A n~re Eurry furve~nt qUIt devOitetre pns,fur Ies mcubles,& s'll n'y en aVOlt l.un & ~ autre; apres [011 deces Chr,lfl:ophe [on fils llfu, pas alfes,(ur Ies aquets; de forte qu!aiant pris une moi- d'un premier mariage lui [ucceda, comme aufIi audit' tie aux meubles, elle avoit confonduen fa perfol1ne Jean Eurry [on Frere dee pere, & it pretel1dit que cet­ulle 1110iti~ de ce remploi : Cet ~rticlerequeroit Ul:e te fo~me d~ quatre C;115 livres r('sue par (on ~ere , conugnanol1 aCtuelle pour rem porter la dot fans dl:' & qu ll.avOlt confignee lars de fonlhond manacrc ~ minutioll,qu'il l1'y av~it point de confignation, actuel~ l~i a.part~~lOit cqmn~e he~itierduditJean [011 frere~ il Ie , de plus que la Coutume ne padoitque de la dot, dlfo~t ~u l~, parOlIfOlt alfes que .cette (omme n'avoit que.ce que 1'011 dem~ndoit l1'etoit pas la dot, mais pas ete pale.e, Ie cOI1,t,ra~ de manage ne portal~t aucu­Ie blel1de la [ucceffion du S[ de Vitermollt [011 pere; ne n~rneratlOI1 , & c etOlt un avancement faIt par Ie, <]U,'Oil ne pent faireforce de 1'art. CCCLXVI. dau- mard. [a femme ; que fi les freres avoient paie cette,' tant 'Jue .ce n'eft pas Ie bien dotal ~ mais(lua»d 011 lui' ,[o~me, eUe auroit ete confignee ~omme !es cinqual1_ 40nllerol~ cettequalite, quoi que [uivaml',article: te livres de rent~. La fraude paroiifoit pal" cette fiipu-

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DE P.ARTAGE D)HERITXCE,ART. CCCLXV. 549' lation,que fi fa femm~ n'louroit fans etifal~s on ne ~e:" quia dieJ intetpellttt prD homine • deniers promis, fans pei:eroit point eette [omme ; or par I'0rdbl1l1anCe & terme ne courent en interefi que du jortr de l'il1terpel~ , par Ie Droit telles eonfeffions font r€prouvees ,Ia l1ll.' lation,l. cum not~ffimi, §. fed & fl qui.r , c. de p rttfc rip.

'meratiol1 fait Ia dot, & non l'ecdture ducol1trat do~ , triginta vel quadragfnta ann, l. 2.. & 3, C.de ann. e).:-tal, dotem facit numeratio ,non dotalis inftrl#menti cept. <::;halfaneefur cet article,hu verbu ( apromu a!-' fcripturaj& quand 'eeia ne feroit poim,que cme fOlil- ftgner) ex promiffione de affignando nafcitur aWo per­me de quatre cens liv. tellOit nathre de meubles, qui flnalu,ex aJfignatione nafcitur actio h,potecaria: de lao lui retournoit comme frere de pere, & non a Seeles promelfe d'affigner nait l'aCl:ion perfonl1elle,& de l'af~ qui ll'etoit que c<?ulin ; car bien que fon pere eut pro- fignation nait l'acHol1 hipotequaire., ' mis de conligner cette fomme, i1 n'en avoitrienfait, ,Dans la 'luell:ion propofee en l'une& l'autre efpe... La. dot :lautT~ ail1li l' on ne pouvoit dire que par aucune conll:itutioll ce, foit que la dot foit aCl:ueIlement con6gnee, foit Icment (OOfigllCC

cette fomme eut etc rendue' immobiliaire: La C0\1- qu'elle ne Ie foit pas; eUe dent t0l1jours nature d'im~ Oll nOlJ,tient wnw tume fait grande diference entre la dot qui ell: conti- meuble, & retourne aux hedtiers au propre, ou aux: joutsnanm d'jm.

gnee & celie qui ne l'ell: point, ce qui [e voit par cet heritiers aux aqucts lor[qu'elle tient nature d'aquer. ~~e~I:!el~;i~i~;~ta art. CCCLXV. oti la fcmme qui prend part aux con- Cette [omme de quatre 'cens livres encore qU'elle dut 'au propre-;otl aux

Diferc:nce en­tre' 1a dot conti­gnce & ceUc qui nei'eft point!

quets,peut demander encore fa dot fur les at4tres biens, . etre prife fur l~s meubles du mad, etoit Ie propre de heritiers 3.Ux a.

quand elle a fd conjignfe , mais lil n) a pOintde conft- ladite fille, &en la per[onne d'Eimy dCfurit c'et?it un que!s',lorCqn'elle ul1ation , fa dot doit etre pri[e fur les meubles de III pwpre maternel: ~l futainli juge fur Un partag:e ell la . ticnt nature d'a-,

C jfi , 1 fl b v quets., Juece Ion, & sis ne font fuJif~m 14r les aquets. Cham re des Enql1ctes, ledit jour 2.6 de Mars 1607.

La clot non eon­{j onee fe prcnd fu~ les meubles, a laquelle Ie plus proche parent fuccede.,

. Par cet article 011 voit que la dot 11011 conlignee & Ies quatre cens livres'furent ajugees a Seelcs avec tient nature de meuble ou d'aql1h, & yartant que Ie les intercts du jour de I'introduCtion da proces. Olr ne plus proche parent y doit [ucceder, & en parite de ~int point que la con6gnatiol1 fUt a~uclle, atltrement degre Ie paternel prefere Ie materneI; aillli Eurry fre- on eut ajuge Ies ihteretS du Jour du deees du mario re ell: preferable a Seeles qui n'ell:quecoulin:auffi par Ii ne fufit pas pour joUir de l'efet de ceere configna ... Arrell: du 18 d'Aoull:I550._entre Lamie de Laffc'tye & dOll aCl:uelle, que Ie mari ait eonlignc & conll:ime Cur Jeanne FOllteville, par Un autre du 18 Mars 158;. en- res biens la dot qui lui ell: promiCe , il faut que Ie paie .. , tre Ie Riche & Fral1~oife du Mehi I, & far autre du 10 ment [e foit ellfuivi & qu'il foit jufbfie. . . Mars 1595. entre Madron & Ie Genti , il aete juO'c ' Lamende Tonnelier ,lors de [on mariage ne polfe~ que la dot 110n cOI1Ggnee fe prenoit fur Ies m~uble~, . doit qu'ul1e pickede terrea bail d'hericage,; l'on pro .. & que cotnme meuble eUe apartenoit au plus proche metoit de lui paier trois jours avant les epoufailles parem. , . . deux c:enslivres , dont il y en avoit cent livres en dOll

Seeles repondoit que l'artide CCCLXV. ne faifoit mobil, & cent livres pour ladot; peu de terns apres Ie riena la quell:ion, bien gu'il foit ditque la dot non con. mad fit des batimens & quelques augmentations {itt jignfe fe doit prendrefur les meubles & fur ~es aqucts , ce fonds dom il joUilToit:apres ron deces [a femme de­plt'tt8t que fur le propre, il ne s' enfuit pas qu'elle doive nlanda [on doUaire & fa dot; les heritiers contredirel1t

.. etre reputee plutot meuble ou aquet que proprej au la dot, parce qu'on ne voioit pas que Ie mad l'et1.t re. cOl1traire pad' <!orr. DXI. deniers donnez., pour1mariage' ~ue, n' cram fait aparoir d' aucune quitance ni enoo[­de filles par perc, &c. font rcputez immeuble & pro- fement,&n'en aiant ete parle lors de la recollnoilfan .. pre ala fille,encore qu'ils l1e foientemploiez ni conG- . ce du cQntrat de mar}age: La veuve,ofroit de verifier. gl1ez, ce qui ell: donne par d'autres perfol1nes ell: im- Ie paiement par les parens dumari , & par les liens meuble & dent nature d'aqucts : de ces de'ux articles qui etoient prefel1s: Le J llge d'Emal1dreville les avoit

, on peut tirer ces dill:incl:iol1s. apointcz it ecrire ; la veuve ell aiant apele, Me Paul Ie Dlfcrenee edn- Ce qui ell: donne par Ie pere,mere ou Frere pour etre Fevre [011 Avocatdi[oit que l'onavoitagire cette que ..

tre Ja MtUre e' I d d I 'fill' . d' 'fl.' r 'd 1 I 'J1. bl' , d d la do: dO(1llce par a I~t ed

aI' ~~tlent nature e propre, parce qu'il ell: 'ulon ,1aVOIr ans que ten:s / ~an elL 0 Ige e e-1 Ie pere , mete ou au leu e egltlme) loco legitim£; ce qui ell: donne mander les delliers pr9mis a la remme, & dan$ gue

fteres, & ce qui p~r d'~utres per[0111;~S, 7ll:immeuhle ~ tiel:t Ilature t~ms l'~ch,on en pem cr,re pre[crit~? Par Ie Droit Ci~ t~ donne par d aqucts " parce qu II Vlellt de donatIon qUI ell:-tou- VII apres dlx ans Ie man ne POUVOlt demander la dot, d autres per[on- jours reputee aquets. - Auth. quod /oeum,C. de dote clluta; la I. I. dotibtes qui nes. Mais 'On ne peut dire que ce qui'ell: donne par pere,' . precede,dit que qnand iln'y a aUCUlle donation de dot,

De quel jour Ia clot confignce & celJe qui ne l'eft-

&c. pour etre la dot ,dent nature de meuble & nean- mais une firriple promelfe,non feulement it ell: permis moins ee que les pere & mere & fr~res d~nnent fe au mari d'opo[er contre [a femme oufes heritiers l'ex ..

. prend Ie plus [ouvent fur les meubles;' auffi par l'art. ception de l'argellt non paie, mais au~ les heritiers DXI. deniers donne'{} c'ell:-a.-dire, meubles donnez, du mari peuvent s'aider de cerreprome{1ej Cum adhu~ ne font pM tenU4 meubles l ils font dejfinetpour la dot nulla daiio dotu fed ppllicitatio tantltm.fub[ecftta fit, Ii­des filles. 'ceatexceptionem non num~rat'" pecum", opponere, non , L'autre dill:inCl:ion eli que Ia dot aCl:ueIlement con- folum marito Contra uxorem, vel ejus h£redM,[ed etiam figne~ ~e prend fur Ie,S propres ou [ur la part des aquets h"'rc,.dibus mal'iti. Mais l' Amemique ,ajoute (~e 'lui a des hen~le.rs du man, non fur la part de la femme; lieu ft dans l' efpace de deux am Ie ma;tage eft diJfol~ ; >. ' celIe ql1l n ell: pas aCtuellement conGgnee [e prend fur mais li cet imervalle s' ctend au de-la des, det!x ans l,ut-les meubles & fUr les aquets. - ques a dix" Ie mari& res heritiers peuvem s enplalll ...

La dot aCl:uelIement conlignee court en rente du dre dans trois Inois ; mais fi la dixie me al1l~ee s' eCOLl. jour du deees du mari,celle qui n'ell: pas aCtllellement Ie, iln'y a plus lieu ala plainte con~re Ie mari,Ia pref- . c,on6gnee ne, court en rente que du jour que Ies heri- cription ctant furvenue pour Ia reLl:itudon cnia tota-

i::ce~ourent eo tIers du man font refufans de I a rell:ituer. lite; .f<!!..od locum habet ft intra biennium fo/vatur ma­. L'article 1;. de la Coutume de BourgoC7ne , titre· trimonium,ji autem ultra biennium ufque ad decimum des Gens Mariez, traire les difiFulres qui pouvoient annum extendatur,& ipftmarito & ejus h£redib~s intrt!. l1a,1tr~ fur·ce [ujet; ,Deniers de mariage affigncz- ou pro- trM menfM quer,ela permittitur,[ed ftdee~n~it~m, tr~nf­~IS d affig~er & qUt ne font paiez-,emportent arrerages, currerit omnino querela denegatur,permifl~ rrj'fttHttone a !?'volr ~tx pour ~~nt:dfs Ie terme eajJf qu'ils font pro- in integrum prdljinita, c~ qui ell: eOl~forme a la Novel~ mtS de pater, & s,11 n y a terme declare, dis lors que Ie 100. de tempore non fo1ut£ peeU111£ fuper dote ~ §. ge. Ie debtteltr des denters [era fufifamment interpelltf.. neralittr. Apres un fi long.tems la prcfomptJO,11 ell: D~ ce texte: 011 peu~ tirer ces dedlions,que deniers toute emicre contre Ie mad, & illl'ell: pas,cr01~bl,e

'p~'omts aU,marl,& conftttu~z.,en ren:epar I~Traite de'!"a- q~'ai~~ca, fupor~er to~tes les ~harges d,~ manage,ll alt 'r,Jagc, 10t'Vcnttnterejf du Jour des epo.ufatlles ou du Jour negltge de fe falre paler. Arrets de Loue~)l. p. n. 14. 'i,14e la ren~e a tftt ~rflmift, parce que du jour du ma- 'que lam~me chofe avoit etC jugee pour la, nO~lmce rlage ,m,arttU4 fuf!tnet 071cra matrimonii : ces deniers Bocquemare,quoi qu'il s',aglt de qllato~ze ~ll11e hvres; prom~s ,a certam Jour ~vec prome!fe ,d'interell:, fa?teque cette prefomptiol1 de~oit etre r~~ue en ,cet~e ~a?­,.i,e paler C9u,rem en lllte~eft apre$ Ie terme promlS, fe pour Me fomme fi modlque,& qu 11 parOlifolt, d aiI.~

. Conditions re .. quiCes pour jOliit de !'cfet de 1a conlignatiOIl ac ... tuelle.

Lem:td l'rts I, P

I IX 'ans nc ptUC

dCl1lanaet Ja dot.

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'J10 ' DE" PA'irT A'GE- DtH ERI T A'GE, ART. CC C LXV. leurs que fon mad qui etoit pauvre,depuis [on maria-par qu~lque contrat qu'i1 puilfe faire., , ge avoit emploie bea.ucoup d~argent en fesMtimens,Il eft mutile de dire que ce font deux caufes lucrati. , 'Suivant la CoG.­& en tout cas qU'elle.devoiterre re~ue a fa preuve. Le ves, I'intention de la Courume a etc de donner cee tumc la femme Canu pour les hcritiers foutenoit qU'elle n'yetoit poiilt, aval1tage a la femme, qli'elle ait [a dot qui a ere con- ' cl'nporte fa doc

l'ecevable; i~.Coutumere~oit les parens arec'o,rder," li~~ee, & qU'elle aitell~ore fa p~rt a,ux conqu~ts, fans ,~~;~~~eaeu~u~~~_ pour Ie doualre feulement , & nOll pas pour les' au- dlfhnguer fi ces conquets ont ete faIts des demers do- 'quets, fa~s difiin­ties conventions: Par Arreftdu 3 I Janvier 1652.. on taux au d' autres deniers: La Coutume 11' a pas doute ' aion s'ils om etC ca!fa la Sentence,& on condamna les heritiers a paier, qu'un mari bon menager ) qui faifoit des aquititiolls' faits des d elli~rs les centlivres'. Sans doute la modicitc de lafomme fut n'avoit pas diilipe les deniers dotaux, & qu'illes' avoit ,dotaudx ~u d au ... I 'f I 'I I' &' " II I 1 tecs cnlers. e motl de 'Arreft. " , ' ,UtI ement emp Olez, neanmoms e e a yOU u que a

, .Bien que les plus penetrans dans l'efprit de Ia Cou-' femmeeut ces deux droits en cas de conlignation, & La dot conli­tume alent toujours murmurecontre tee artiCle', on cela,fonde fur ce que la dot confIghee eft une detre an- ' gneecfi unc dett~ n'a point laiife de l'etendre encore fort avantageuCe- terieure dumariage,& les aquets doivenc porter [eule- americure dq ,

_ ment pour les femmes, comme l' on fit en la calife ment les decces po~erieure\s du mariage : 1<1 diference, mariagc., S,i lemari·aiallt de laDame d' Auzouville:Par Ie contrat de mari~ge de' ~ntre la dotconGgnee & celle ,qui ne I' eft pas,conlifte

c?i-lligne fur ~c:s . Mr Me Adrien Secart Confeiller eola Cour.avec Da,- principalement a exemter la femme prenant part aux

dblcns leds ~C:~Ic:rs me Jacqueline ,Prevel, on lui?aromettoit vingt-un conquets decontribuer a fa dot ,configl1ee~ Tout ce

OtallX e la rem- 'I I' ~ I d d fi 1 II '1 d ' "d "I' ,'. d n1e,peUt les rem- mde lyreS pour eere ~ ot e a emme; aque e ~ ,one qu ~11 POllVO!t,pre~en ,re, 51 n y avolt.po~~t , e . ploier aJ' i:fet que co~~~gna fur

A ~?us res bIens; cette fomm~ fut dep,u1s conGgl1~tlo~ ') ferolt que I, apelante y cont,nbucrolt ~

Ia dot [e prcn~e palee,& re~uc par Mr, Secart pere & Mr dAuzouvtlle mais pmfqu 11 y aconGgnatlon elle dOlt avon fon efet; flU Ie remplol. [on fils' qui en baillerelit conjoil1temem leur quitancej que la Cour l' avoit aipli.jugc par I'Arreft de la De- .'

& comme Ie peie etoie demeure faiG des deniers, ilfe moifelle PeneUe , du 12 de Mars. 1671. lui aiantdonne fit un COlltrat entr'eux Ie 18 d' Avril 1632.. qui conte- fa part entiere aux conquets ,& fa part eritiere fur le.s noit que le SrSecartdelaijJedes hlrirages au Srd' Au. autres biens de fOil mari; &quoi qu'il fait dit par cet :r..ouville [on fils,pour demeurer decharge des trente-cinq An'eft qU'elle prendra les rentes aquifes de fes deniers; mille /ivreJ,du nombre des. deniers quiavo;ent(te patez. & a eUe baillez pour fan remploi,cela n'opcre qu'une parte Sr d.eMonterQlier frere delaDame d'Auz.ouvi/le. limpl~ deftinationde ·la maniere qu'elle devoit etre . 'Apres la mort du sr d' Auzouville & de (on fils, la paiee; mais on he lui 8te pas un droit qu'on venoit de Damed'Au~ouville aiant demande :luSt de Bailleul,a ' lui acorder, outre que dans l'efpecede cet Arreft la. Mt d~ Roiien.Bermonville Confeiller en la Cour ) & .conlignat,ion etoit pofterieure au mariage,& il yavoit, au fieur de fainte Colombe) fes gendres, heritiers du remploi aCl:uel par les contrats ; mais .en cette efpece Sr d' Auzouville/es conventions matrimoniales~ it fut \ 'la cOliGgnation ttoit portee par Ie traite de mai:iage)

, dit par Sentence des Requ~tes du Palais,que les vingt & il n'y a nulleftipulation de ~emploi par Ie contrat & un mille livres qui compofoient fa dot, feroiellt . de l'annee 1632.. . remplacez fur les heritages aquis conO:ant fon maria- On rcpondoit qu'ell~ ~lVoit mal compi-is Ie fens &. ge pat Ie lieur Secart pere de [onma~i. ' . ·.l'intention decet ~rticle: It eft bien vrai que quand Ie

Sur l'apel·de cetteSentence,la Damed'Auzouville mari conGgnoit aCl:ueUement la dot, & qu'illa rete­difoit q~'il, avoit ~te mal. jug~,,.parce qu'en ce faifan~ n?it~ la ~emme prenoit fa part enti~re aux a~uets fans on la falfolt contrlbuer au palement de fa. dot, quol dlm111utlon de fa dot, malS cet artlcle contlent deux qu'elle eut ete confignee.) ce qui' etoit cOlltraire a la conditions necelfaires; la premiere, Ie paiement efee;.. difpotition de cet 'article, qUi do~ne a La femme qieand' tif des deniers dotaux entre les. mains du mad; & la it J a conjignation [ador entiere ,fans diminution 4e fa fecol1d~)qu'ilne [e trouve pas un remploi (;!xpres& for~ partaux conquers. Et fur I'objeCl:ion qL1i lui et0it fai~ mel de ces memes deniers, car en Ce cas la femme ne te,que pour [eprevaloir de cet article deux cOliditions peut demander enc'lre un autre remploi de ces memes font nece!faires, a favoirque Ie mad ait re~u actueUe- deniers fur les propres de fon mari;ce font deux cau[es mentia dot,& qu'il ne l'ait pointremplacee : Elle re- ' lucratives qui nepenvent concurrer en un meme pondoit qu'il etoit vrai que dans la quitance fall mari [ujet. '.. '.

" '.. & Ie $r Secart fon pere font emplo'iez tous deux, Com· Or ces deux conditions manquent en certe rencon_' . me aiant re~u I'argent, mais que cela ne changeoit tre: Mr d'Auzouville 11' a point re~u les deniers do­rien; que c'etoit une chofe quife pratiquoit ordinaire. taux de la Dame fa femme, on delira pour une plus mellt quand Ie fere du mari eft vivalit, & ~ui ne pou- grande a{furailce qu'ils fu([ent pris par Ie sr Secart [011 voit faire de prejudice a la femme ni a la conligninioll pere, ,par 'confequem ilne peut yavoir de conGgna­ftipulee par Ie contratde mariage ; il fufit quela dot cion aCl:uelle;& ql1and Ie mad y auroit ete pre[ent,cet­alt.ete conlignee,& que Ia quitancedu mari fait julH- ,te prefence n' auroitefet que pour aquerir une hiparc­£ee,: Pour Ie remplacement de fesdeniers elle foute..:que,& nOllpaim pour produire unec01Ifignation fur noitqu'il n'y en avoitpointeu, & que quand it y en Ies biens du mari, qui ne peut jamais avo~r lieu que auroit eu , ,cela ne derogeoit poind. cet article.Il pa- quand ih re~u & fait [on profit des deniers docclux. roi!foit p'ar la leCl:ure du contrat qU'illl'y avoit pointIl eft donc vrai de dire que Ie pere feul etoit debiteur' La c:onlignation ~e remploi;il c?l~tient,bien que 1~ lieur Secartdelai!fe d~Ja dot& nOll P?int Ie fi~s,~ que Ie p~r~ voulan~ [e li- de la dot fe fait a .[011 firs des hentages pour fe'decharger des trente- berer de cette dette, a baIlie un fonds a LOll 'fiIs,a11lli ce qlland Ie mad re­cinq mille livres qu'il a..voii re~us pour Ie mariage de fonds ne peutetre cenfe pour aquet fait par Ie fils,c'eft ~oit 'lcs deniers. fa belle-fille" mais il n'eO: point parle de remploi, ni .le bien du pere qu'il a re~u en paiement de fa deere, que Ie Sr d'Auzouville bailIe fes heritages a la Dame .... & par conlequent ou lafemme dait Ie prendre en paie .. fa femme pour Ie remploi'de fa dot: ainG I'on ne peut ment comme un fonds baille par Ie pete en paiement, dire que ceteedot aie etc remplacee par Ie coil,trat, il oueUe doitl'abandonner COllllne ll'apartenant point, faut pour cela qu'il y ait Ulie decl~ratioll expre([e de a fon mario hailler les hCri~ages a la femme, que la proprietc lui 11 faut he pas connohre l'efprit de la Courume) 8e

,'en fait transferee) autrement Ce l1'eft'poiitt un rem- 'ignore rabfolumellt l'ulage de Ia Province,pouravan~ ploi qui lui foit donne': ; Ie fonds aquis des deniers do- cer des propofitions de cette nature; chacull fait que tauxil'eO: pas dotal, c'eft line aquilitionqui apartient ce~ art. CCCLXV. a paru fort etrange , parcequ'en au mari & non a lafemme;& ce contrat aiantete fait Het il eft .comraire a toutes les fages difpolitiolls de la . en fon abf~nce ilne lui pouvoit nuire , & quand me.:. ,C6utume, pour empecher les avantages que les ma­~e il X auroit une declaration expreffe de bailler .rh~- ris vou~roie11t faire a !eurs fe~mes; cependant li 1'011

.rltage a lafemme pourle remplOl de fa dot,ellene rm- 'en erOit la Dame d AUzouvllle , des Ie moment ,neroit pas I' efet de, la contignation; qes Ie momentqu'une conugnation de dar eO: fti puh~e , il eft impoffi.,; ,que Ia dot eft conGgnee Ie droit eft aquis , 'elleefi: ,ble au mad de decharger fes prop,res, quelque rem. a!furee de.,la rem porter fans, aucune diminutionpl,aceme,nt qu'i,~ faiT~des del1i~rs d~taux, & guelque

"de .fes drolts) dont [01.1 mart ne.peut _lao fr~er -declaration qu 11 pUl!fe empl01cr., " .,

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Si Ie mari qui a emploie en fonds les deniersdo~ (;lUX <Ju'il a ,te­~ils ,avec decla­ration dcl'emploi dans Ie conuat d'achat ,-ce fonds eft repute un Jcmplaccment actuel ,

DE PAR TA GE D'H Eit 1 TA q l!, ART~ CCCL,XV.,,' 55;-II elhres:.certain m~anmoins qU'6n n'it. poit1t donte Me Add~h Secart sr d' Autouville) Confeiller eli la

jufqu'a prefent qu'un marine puitfe emploier en fonds, Cour,apelante;& Me Fralu;oisde Bailleul,aiallt ~pouJ ies deniers dotaux qu'il re~oit,& que quand la decla;' f6 Dame Fram;oiteSecart ~ &M[ Me Abranam de ration de l'emploi eO: portee par lecontratd'achat,c,e Rouen lieurde Bermonyille, Confeiller enla Cour-; fondsne foit un aCl:tiel remplacement, & Godefroi ,intimes. J'avois ecrit au protes pour lefd,its fieurs de, aporre expretfement certe limitation a la di[polition, B~illeul & de Bermonville. "

La [emilie nt! peut a voi r. dl-dit di: 'con'qucls (ctr Ie fonds ::iguis,des 'deniers dela dof,

de cet article, parce qu'autrement elle auroit de~x On he doit pas ,iliduire de ~et Artefr,que depuis paiemens d'une m~me chofe; on c01wient bien que Ill. ,qu'un mari aura tine fois cOllfigne fUr fes biens les de:..; femme n'ell: pas tenuede la prendre fi eUe ne l'a pas - niersdotaux. de fa femme, il ne poura plus Ie's rem.; ~cceptee , mais en cas qu' elle Ie refufe :el,le ne peut y --ploier fi -fa femme n' agrcf:e ce r~mploi t il feroit f.or~ demander part, parce qu'it ferait incompatible qu'el.. etrange qu'u'll mad pour ne charger pas res propres: Ie pdt pao: au fonds achete de fes deniers, & qu'elle de la dot de fa femme; ile put pas atheter des hchita:: remportatencore' fa dot ent1e're fur les liutres bien~ ges des deniers. qu'il auroit re~us pour \'aloir dee renl" , -du mad: la conlignatioll aduelle n' a/fan efet que ploi ; il eO: bien vrai que la femme n' aiant pas acce.;; , qualld il ne [e trouve aucuh remploi des deniers, parM ' pte c:e remploi, ne {eroit pas forcee de Ie prendre ell ce qU'alors on pent dire en favecr de'la femme, que paiement de fa dot, mail! la declaration faitc par Ie les deniers dont on a fait l' aqu~t proviennen~ de leur mad doit valoir aumoins a l' efet, que flk ce fonds commun'eindufrrie & de leur bon menage,plutot que aquis de~ deniers dotaux, la femme n'y puitfe preten-de (es deniers dotaux, pui[ql1e I'on n'cn a fait aucune, dre droit de coriqu~t., " '" .. declaration,autrement on feroit un aval1tageextraor~Par ArreO:, du I)deMaiI67i.autapdrtdeM[du, Ar'r!!fi q~ia.~ju;.,

t:. li btl 1 I· H II 'I Ii ' I"" II' ge qdi: 'celui 'cj\li dinaire & inolii aux femmes, 1 nono nant e remp 01 ou e~y, I ?t ju~e~ue c~ Ul qUl.etOlt en clir~te e en, etoie \~n 'tl1r:ttct. formel de leurs deniers elles prenoierit part a l' aqu~t; [e martant n aVOlt p~ obhger fes Immeubles ala C011- Ie, nc potlvoitel1 & p,ouvoient encoreexiger un autre rembourfementr fignation de la dot, maisfeulementfes meubleS dont, fe mariant '(j'bli:.. c'eO: proprement faire C011currer deux caures lricrati- il.avoitl'adminifrratioll: mais void lescirconO:ances:ger fes irilmelP" "'es • cequieO:incompatibleen Droit,· &laDame ape .. ' du fait. .. bles ala cOl1uglla-Y > ,tion de cIa d-o-r-. lante fe trompe quand elle dit quel'intention de laCou., Jean' Trevet lieur de SencmvHle "tUt mis en cura~ tume a etededonner,cetavantage a lafemme,n'aiant relie en l'a~l1ee 1'649. mais enl'annee 1665- 011 lut })as doute qu'un mad qui faifoit des aquifitions n' a'; laitfa I 'adriliniO:ratioh de fon tevem1 & de fes mcu~ voit pas diffipe les deniers dotaux;au contraire la Cou- bles; 'parce qu'il '11e 'pouroit aliener fes imIiicubles tume eO: en toutes ocaliolls trop defavorable aux fern;. que par l' avis de deux parens;' depuis par [on comrat mes,pour prefumer qU'elle ait el1l'intentionde leur fai- de ma~iage fait ~I1,l'~,bfeli"e de tous fes par~ns avec let re un avantage qui choque la raifon,en leur donnancDem01feIIe SaVll11alre de Mazemguerbe. tl confetfa. deux fois Ie paiement d'une me me chore; & bien loin ,avoir re<;u une fomme qu'it avoit conlignee fur res qU'e! I e n'ait poillt douce que Ie mOlri n' avoit diffipeles hiens pour etre la dot:LeSr Trevet Cdl1feiller au Pre­deniers dot au x ,elle a prefume plutot qu'illes avoit fidial deRoiien, qui s'etoit opofe a ce mariage,n'aiano con{umez mal a propos, puifqu'iln' en avoit pas fait' 'point de caufes valables d' opolition, fut oblige de s'en de remploi, & en ce cas dIe n'a pas voulu priverla defiO:er. Apres Ie, deces dudit Trevet/a ve'uve deman ... femme d'avoir part ace quietoit aquis de leur feul da fa dot a Franc;ois Trevet fils dupremier lit,qui s'en bon menage, & e'ell: aulli ce que la Cour a jtige par defendit,parce que [on pere etant en curatelle n'avoiti l'Arrefr de la De,moifelle Penelle, qui porteexpre(fe. 'pu aliener ni hipot~quer ~es i~meubles,quepar ~'avi,S' ment qu' elleprendroit en dfdufJion de fa dot 1C1 rentC1 de deux parens qu on lUi aVOlt nommez; 011 s et01~ dont IC1 contrats de conftitution portoientun remploi; il bien garde de les apeler, parce qU'ell tfet on il'avoil! eO: ridicule de dire que ce h.'ell: qu'une fimple deligna"': rien pail:. La femme difoit aU collttaire qu'e1le n'avoit tion de Ia'm,aniere dont eIle devoit etre paiee;caroutre pu y apeler les deux parens n6thmez par'la rell:riCl:ion; <Iu'il n' etoie pas necetfaire de faire cette de£ignation en parce que l'ull etoit decede lors du contiat de marhl.'l. robligeant de prendre. ces remes qui pOrtoiellt ce rem· ge, & l'autre qui ctoitle lieur Trevet Conreiller ecoil: ploi,on la privoitd'y prendre part comme aun aguet. opofant; qu'il feroit rigoureux de lui faire perdte fa

QEe .G la caufe de la Dame apelante n'efr pas [OU- . dot,fon mari aiantreconnu devalides Tabellior1s qu'il tenable dans la queO:ion gener<;lle , elle l'eO: ellc6r~ I'avoit re,~uc; qU'aiant ete capable de cOlltrafrer rna:.. ;moins dans Ie fait particulier,oll il parole que Ie maririage fans Ie con[entemem de fesparens, iI avoit auffi n'a point re<;u la dot,mais fon pere; quand on fupofe. ete capable de confentir les patl:ions, ordinaires dans roit en faveur de I' apelante que Ie mari auroit re~u fa les contrats de mariage , & par con[cquent de s'obli­tiot) & qu'en confeql1enee elle plIt Ce prevaloir de la ger ala coiltignatiol1' de la dot qui eO: la principale ; conGgnation ,& en la maniere qu'Clle pretend, il de- neanmoins iI fut -juge que Trevet n'avoit pu ;engagor metireroit toujours conO:am: par la confeffion du pere fes immeubles par une confeffioll faite en I abfence <Iu'il avoit fait [on profit des deniers, & cette recOli- de,fes parens/auf ~ la fem~e d~ prefi?r~[: dot fur les noiif.1nce du pere produiroit une aCl:ion a,u fils ponr meubles. I,ll a ete encore Juge en I AudIence de la luien delnal1der la refritutiol1; mais en m~tpe tems il ~ralld'Chambre,le iS'de Janvier t672.. qu'il y a conti ..

, lui opoferoit qu'il en ell: quite au moiendufonds qu'il gnation aCl:uelle de dot, quand Ie mari a promis de la lui a bailie en paiement: d'otl il rcfulte que ce n'eO: remplaceren cas de rachat. Ce rachatavoit ete aauel;;. -point un aql1ct que Ie fils ait fait, que c'eO: Ie bien du lemem fait; les freres enlbariant leur [reur s;ec0ient 'pere~& que Ie pere eram debiteur de ladot,& s'en ctant conll:icuez en une rente pour fa dot, & ils ~voien't ai .. Jibere par la vente du fonds, la femme du fils n'y p~ut pule qu',ellcas de rachat, Ie mari feroit tenl1 de relll-jamais rien pretendre: il eO: futprenant que la Dame placer les deniers pour tenir Ie nom, cote, & ligne de apelante ofe dire qu'iln'y a pointeu de rem placement, fa femme: quelques annees apres les freres pa!etenc . puirque Ie contrat porte expretfement que Ie pere de- la dot de leur freur entre les inains du mari,qui fit de. laiJTe fC1 htritagC1 It [on fils pour demeurer qUite dC1 tren. puis des aquiGtions , fa6s declarer fi.les deniers qu'il te-ci'l1q mille livrC1 qUi lui avoientftfpaicz- parle Srde paioit provenoient de Ia dot de fa femme; ltJais tela lI,fanterollierperc de la D.1,me apelante : Par ArreO: en paroilloit atfes par la proximite 1es contratSj La ,que-Ia Chambre des Enqt1~tes, du 22 de Juin 1675' au ra· fiioll ecoit de Cavoir s'it y avoit euconlignation actuel.:. port de Mr Hale-d'Orgeville,laSentence fut catfee,& -Ie de la dot fur les biens du mari,eh forte que la fem.:. en reformant ordonne que les deux mille dnq cens Ii. me e6t droit de la prendre fur les propres fans dimil1!i~ vres de rente pour la dot de ladite Pre vel feroient pris tion de fa part aux meubles & conquers; la Cour. par fur la part que ledit de Bailleul & fes coheritiers pre. fon ArreO: jugea qu'il y avoit eu conlignatioil aCl:uel..., noient en la filcceffion , fans que la part apartenante le,& que la part de la femme attx meubles & cOl1ql1er~ a ladite Pre vel aux conquets en re~oive de diminu- n'en devoitrien porter. L'Arrefr peut eue fOilde fltr " t,ion.Les partie,s etoientJeanne de Prevel veuve de Mr, c~s deux rauohs; la premiere, qu.e Ie mad par le COI1~

ta 'C6ntgharioQ aCl:l1clle de la dot [e fait t]l1and Ie mari a protnis de rCl11placet Ja doc en ,as de filchat.

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. iJot q'l1~nd elt tC1Jll~ pour ,onu­guee. '.

sp: D£' P'ART A G_:E .D'H ER: I T A GJ~, ART .. CCCLXVI.· . trat de mariage ay,o.it. protnis :.dei·emplacer en cas'de g.nee, quaia Ie mar; conftantle mariagea ref/;' /erath,,, r~chat ;ce qui a'voit la meme force que Ja conGgna,;:.' . de la rente .dotale confl'ituee par leJ feres. Lyout Ie jeu..; [IOll i Ia feconde raifol1 efr prifede I'art.CCCLXVI •. l1eplaidoitpour les heritiers du mad, qudoutenoienc de la.Coutume ,-par lequelladot eftte.nuc·pourconfi~ qu'i19'Y avoit point de conGgllation. .'.

· .' ............ ,:.:,... D~t ljua~d _eft.,ten,~lpour (Qnfignee.. '..:." .' . . '. -Si Ie m~ri re~oit con£lantle mar,iage Jeraquit-'des remes qui lui ont ete baillees pour la ~o~ de f~ femme', la: dot e{h~nu~ pour:c~~Ggne'e,; ·encor~·q~e parle traite de mariage ladi~

. tec(jriJignatio~' n'e4t et¢ fii pu~ee.; . .' ,'1'>" : w .." I' • _ " .' .•.. • .:" ~ , .' -.. • J' "'" . • 'I . .

La con6gnation' ,En cet'article I~ Col1t~tne in~ioduit uneautr~ e~.,.' deCret des: h~ritages de roblig~;, ~l fe fit colloquet de '!a dot [e fait peee de confignatlon , qUl fe faIt lorfque le manre':'l pour Ie pnnclpal deeette .rente; du eonfentement de ~u~ r~~~l~~l~era_ <;oit.~~nft~n~ fon mariageJe, rachat d,esremes qui l~i, ~alen~?ll_ fieur de MireviI,Ie , qui en av~it la.p~o.p~ie .. chat des rentes ont ete baillees pour la dot de Ca. £emme;en cecas,dtt te; apres famort Iorfqu~ I on demanda a res hentlers

. bailH:cs pOllr la . cer. article,/~ aot eft temte pour conftgnle,b'ien que par Ie ' Ie. principal & les arrerages, ils ofrirent Ie principal, dot de [a femmee Contrat de mariage laconftgn~t;on 'n' eut ete ftipulife~ mais ils cotttef[erent, lesarrerages , parce que ce prin-

Par l'artide 65' du Reglement de l'annee1666. it, , dpal n'avoitpoint ete remploie ni conftitue lors dU J

. :Reglement de' ell: dit' que ,Ie ~emploi aeJ iinmeub~eJ'qHe !e :nar; ~u.la. r~~hat\q.ui avoit et~ fait de. Ii rente '. & ,que par, COI1- .

1666. pour Ie' femme poJTeaotent lors de leurmIlYlage,aq,tetre fa.tfor fequentll ne POUVOlt produl[e aucun Ultcrefr, Ie fieur remp!accment de leJ immeubleJqu'ils ont aquM aepuideurmariage au . deMi~eville quietoit prelentaiaQt (iu e~deIi'lander la dot. " folia livre, & it. faute a' aquets fur leJ meubleJ. & que. Ie remploi oula conftitution i que fuivant 'eet article

la femme n'avoitp~rt fudes liquets n; furies meubles il fe fait bien une conlignation tacite, mais ce ,n'elt

S'i Ie remploi des rentes bailJees pour Ia dot dont Ie rachat auroit etc re~urar Ie mari ,dOlt eCce pris fur la mal .. fe desaqutts 1

q~'apy(: ce remploi f~it. Cetarticl~ fit nal:re cette. qu'a l'efet que, la p~rt d~ la €e~m~ aux COllqUets & dtficuIte: M[MCLoillS Marc Geur de laFerte, Con_ aux meubles n,en [Olt P0111t dlmlnuee; & com me Ia. feiller aux Requ~tes , tant pour lui que pour fes fre- fe,mme etoit morte au tems du rachat " il faloit necef­res,hcritiers de M[ Me Laurent Marc lieur.de Dreux, fairemellt en f;lire une nouvelle conftitutioll, parce Confeiller en la Cour des. A.ides ) fo~tenoit contre.la que Ie,ma~iage .ctoit diffolu .p~r la ~'lort.de Ia f~mme It Dame veuve de feu.Mc.Plerre Rome lieur du ThUle, & cen etoltplus que des demers qUlavOlent eteameu"­Treforier de France en 130 Generalite de RoUen ,& blis, lorfqu'ils avoient ete rembourfez lars du d~cret h6ritierede Dame Catherine Ie Terrier veuve de Mr de l'oblige ,.& c'efl. pourquoi ces deniers'a l'egard des Les.deniers du de Dreux ) que Ie 'remploi des remes de la Dame de. h6ritiers dela femme ne produi[oient point d'illterefl: rachat des rentes Dreux, dont Mr de Oreux avoit re'iu Ie rachat, de~ d~leur nature. Les heritiers repondoient que Ie mad apartCll'allt a Ja ·voit.etre pris fur to~te la mafI'e des aquets: il s'aidoit recevant Ierachat des rentes apartenant a fa femme. femme re~us par de cet article 65. du Reglement) par Sentence des' Ie remploi ell ttoit fait par cet article, & qu'illle fa~~~ci:i~!;,~ft:dui", Requetes du Palais ille fit juger de 130 forte; fur l'a- loit point de nouvelle confritutioll , ce q~i fut juge de pel, par Arrefr du 1 de JuiUet 1670; au raport de Mr la forte: Sur l'apel, la Sentence futconfirmee en 130 S~let, la Selltence ~ut ~aifee, &.en reformant ordon- Ch~mbi:e de l'Edit, l'oll.~ieme de ?ecembre i6JP~ ne que Ie re,mplol des fomm~s allfql1elles .. fe mOll- plaldans Aleaume , Lalouey & mOl. toient les alienations fa'itespar leditGeur de Drel!x, Puifque. les deniers provenans du rachat des remes feroit fait fur 130 part des conquets apartenant' audit apartenal1t a Ia femme qui ont etc re~us par Ie mari ; Marc lieur de la Ferte ,& que la paredes conquets produifent illterefr de pleindroit,ilrefte a favoir com .. apartenant a ladite Elifabeth Ie Terrier femme dudit ,bien d'annees d'arrerages la femme au fesh6titiers en Marc lieur de Dreux , en demeureroit dechargee. Par peuvent ~del]'lander ~ Il a eee juge par plulieurs Arrets XI a etl: jug~ eet Arreft on a. explique que cet article.du Reglemellt que Ia femme ou fes heritiers rie reuvent demander qu'onnc petu de .. de l'annee 1666.ne s~entend pomtde la: dot ni.des ren· . que dnq annees de la dot conGgnee fur les biens.du mander que cinq tes baillees pour la dot,qui ont ete rachetees,mais des mari, nides rentes dont it arecru le rachat : Arreft en aonces de' Ia dot

'·"~l1tes voiontaires du bi.en de la femme. Pa.r ce me •. l' Audience de la Grand' Chambre, .. du neu.vieme deconlignce, ni des rcntes dont Ie rna.

me Arrell: on dechargea Iaveuve de contribuer a ulle Juin I 606.entreDubo.cc & AIorge.Autre Arreft au ra. ri a re~u Ie til.,,: .

pell~on via~er\e de cent livres, que I~ lieur de Dreux pO,rt de Mr Vo.iGn, entre Lhermite & Martin, dUll: de chOlt., 41VOlt donnee a fan Coch:r.. Decembre 1611. Autre Arrell: au raport de M[ Roque~ . Zacharie Ie . Blanc 'joUi[oit a droit de viduite de Varengeville, du 7 de Juillet 161.~. entre Pyvoid~

, '~uaral1te liVIes de rente, aparteriant a. fa.femme: a~ .~ Loyfel. . .

. -.Fin 'Ju,premier Tome. \"

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REM-ARQUES I

·SUR LE TITRE DES SUCCESSIONS AU PROPRE.

Anicle CC LXII. page$J. eolomne ~. ligne 61.

Sur ees mots) Commen~on.$ par ia liquidation du mariage des Filles, (Ji~"

L E ealeut en [era plus facile par la metode fuiVante. ' ,. . . -. Comptez Ie Frere alne pour ~eux fois autant qu'it ya. depu1-

nez ; a ces deux nombres ajoutez Ie nombre 'des [re,uts) & divifez Ie bien' ~n amant de . parts, voustrouverez au quorien la part de ch~que fille egale a celIe des ·pulnez. . . , .

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E X E, M, P L E. I

Dans cecte' fuccellion , iI' Y a' 9 000 liv. a partager- entre trois gar ... fons & deux fiIles ; comptez l'alne pour quaere, deux pUlnez font fix, &. deux fiiles font huit : Partagez 9.0 0: 0 liv. en huir, vous aurez au quotien I I 1. 5. liv •. fur lefquels on ·avoit compte. Mais ced donne Ie moien de Ie trouver plus facilement. .

SUR LE TITRE DE PARTAGE. D'HERITAGE.

Article C eeL X I I. 'page 544~ colomne:! I. ligne 1. 9 •

Sur ees mots, Pout conce'Voir plus aiflmenr la maniere de [aire , (:fc.

L . E ealcul efl: I a~ez dlfieile, ~ais on e.n viendra aifemeht a bout avec . la Ineme preClfiOri, par, la metode fU1Vante.· .

Comptez les gar~ons ) foit un ou plufieurs ) po~r deux fois autanc , qu'il y a de filles, tant mariees' qu'a m'arier; dans l'exemple propo­

fc! , its paiTeroient pour dix : joignez Ie nombre des filles qui r.efienc a marier " cda compo[era douze , aufquels vous parcagerez ee qUI refie de bien fans deli raporter. Ainu dans cec exemple , donnant a chaque fiUe qui refie a marier, la' douzieme partie, de 4 5 0 0'0 live dIes au-

. ront chaeune ; 7 50 !iv. & quoi que ·cela excede de 2, !iv. 13 f.. 4 den . Tome I. Aaaa

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" 5f~, ~." 'RE MAR. Q v E S~.· " . Ie': defatit. 'n'e 'Vi,eilt <qued' urie ,erreur' de, ,calculde, peude c9nfequence ;

ca~ 'par ,Ie c<?~p~ep1:ppofe, :,c,haque:fit1e , devroic av()ir 3 7,4 9 liVIes I 5 ,fols ·Sdeniers.< ' , ' .,' ' ,,'

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, La furete de, cette 'metode fe peut"Umoncfer ~ careh ,raportant . pout'. .. c~}F~u,e fille ~ariee r7 5 6 live cel~ compofera 5,6 2. 5 0 • liv. 'do,nt Ie

tlerspou~ c~s:,filles ,'~au~ I ~7 50 l~v .. quI partage~s, en cmq, d~n~ent a chacun.-e ,3 7}O liv~,:'do~.~,les frcres prendfont., crois pares:', &:,·.lc's deu~ .fines chacune' une. . . '. ,'" '

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USAGES LOCAUX.

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USAGES LOCAUXo v SAG E S LOCA VX

de laViconre de Rouen.

I., E S. heritages allis es Pa~

,roUfes de Malaunay '& S. Maurice, depilis la fon­taine de la Creflonniere,:

, ve,natls jllfqu'all Bourg de Malaunay ~ & depuis Ie

'Pont dudit, lien jufques au Maupas; q~li fait lafeparadon,dll HOlll­me & Malaunay, font partab~es egalement entre freres, & Ie refie des heritages fituez efdites ParoHfes, rienne'nt nafure de Caux.

I 1. " Les heritages affis en h Par~j{re deJumie-­

ges, font partables ent're freres egalement. I I I. '

Les femmes .ont moitie enpropriete aux aquHitions qui Ie fontd'l~eritages franche. mem tenus en ladite ParodTe.

V S,A G E S', 1.. 0 C A V X de la, Viconte du Pontdelarche.

I.

A, u x aquHitions qui, fe font confiant Ie'ma'riage des heritagesdependans

de Ia Haute-Jufiice des Abbe & Religieux de ;R?y~umo~t? au village d~ l.a, ~aye-M~lh~r­be, 'Ies' femmes y C?nt 'moltle enpropnete.,

> • , .' .' • •

, ,

'US AGE S "L'O C A' v,X: de La Vic~nte d~ Caudebec. '

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':1.: , IT'' Es heritagesa~~es p~~oHres de ,N8,tre;. , .li....J Dame & S.DenlS de Ltfiebonne, & aux harrteauxde'la'valee & Becquet , fe:parta­gent 'entre freres &freurs, ouautrescoheri-tiers. ' ' :' ,

.. : I I. ;t.es pu'1nes qui J.>tenn~!!~, 'par~~~~ ~~.

rita~es fufdits" fon~ ,excIus de la pro~ifion,' qu'ils pouroient pretendre furIes au~res:, biens qui [oilt en lao di{po{ition de,la Cou­tume de Caux~ "

I I 1. Les heritages qui (ont affis es Paroiifes

,du Traitt, ,Sainte Marguerite fur Dueler, &;

dans le bourg & valee de Villequier, font partables entre freres '& {ceurs ou 'autres coheritiers ~ mais, tOuteS ]es (ceurs enfem- '. bIe, ,ne peuvent pretendre que Ie tiers en la [ucceffion. ""

IV., ' , Les he~irages allis en 1a ParoHfe de Radi~

cafiel,' & dedans Ie bourg de'13.o11eoec; fe partagent entre freres' & [reurs par 'egale portion J &neanmoins ou les filles fer~m~ mariees par Ie pere ou frere) cl1es ne pou~ rOlit' demander partage. ' 'V. '

, .Les heritages allis a Bebec , Sainte Ger. trude , & ceux de la P aroilI'e de Ran~on qui relevent des Aqe & Religieux de' Saint \V andrille, enfemble ceux du Bourg &: Paroilfe de Saint Wandrille , '& Hameaux des'Caudebecquets, GouvilIe &Caillouvil .. Ie (non compris les hameaux d'Efiaintot& Abbeville l fe pariagent par egale portion entre freres feulement, fans que les fcellrs yaient part. '

, , V I. , Ceux de la Paroilf'e de Norville qui doi­

vent dime feuiement, font partables e'ntre freres & 'k~urs I & ceux' qui d.oivent dlm:e ',& Champart, appar~ienn~l1t. a. I"alne, fe~l~, , fans 'charge ,de provtfion ,a VIe aux pUlOes, encore qu'il n'y' ait autres biens, en ]a fue.. ceffion. ", ,

, V I I. ' Les maifons & heritages affis dans I'en~

cIos du bourg des· Bans Ie Con~e, dau • tant qu'il y en ade cqmprisdans les chemins aufquels fc fait la Proceffion par chacun an Ie, jour de l'Afcenfion ,ape. lez vulgairement les rues des Proceffions, font parta~les entre freres & ,freurs ega:: lelli~n; , . . - -,

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'quelqu"a~tre VilJeou Bourgade '~ue c'e foit: .~ ...... , .... "! • , en Ia~te Viconte de Monllierviller, lei

V SAG Es:<L 0"(; A ;U X ·femmes o'ontt'ien enp'ropre ; 'ains' jotiiifent" " ;', ' ·.de ,la ,Vic.Ont.,e. d' Arque.-s. d~, Ia mOitiedefdit'es a'quifttions'par ufufruit

., " ·(eul~e:nt:., ' , ,. .' ., .. , . L '.' . .... ,lL

L'.· .' Es maifons, ·~afure~ .. &l1et!ta:ges~1Iis' .. Leshetitages qui font affis en/Ia Paroilre .', ,.' en la hour.geoJlie de S.Helher, &en &Vah~e de Gra.'viUe, au defI'ousdera'ncien'; l'enclos du bourg de Belencombre , de puis, che'min qui 'tend de Harfleurau chet de

.1a Croix de Ia Cha1ne jufques :a Ila CrOiX. CallX', &.q,Ui prend au deifous du Chateau'. <de S. Martin s & les heritages qui font allis aUd(!Gta ville, & de la maifon du Helleur iBouro- &. ParoHfe d'Auffay " t~flus 'du Duc .' & 'le Sauveur ~ entre Ie' derriere de la mai~ de L~ngl1eville, dtl fieur de <;:hambr~~ ~ .& fop Be~r1:),allt' Hurd, & Ie devant deJa rnai­du P,rieure d'Aufta y ~ me me Ies malfons ~ [on de Vefiers ditJobes ',& les quar'tiers rj .. mafilres & jardinages qui font d~ns' rendos' ran'S vets la Croix .. Taillant·, Ie long des eta­& pourpris du bourg d~ Longueville s & les hIes deIa maifon Ra'oulin GO)1geas , & au heritages qui font alls en la Paroiife & .v. a-puits d'IngouvilIe & Sauvic ; jurq~es aux lee d'Arques, de puis 1'1- Croix du Valmeiller terres & heritages qui font au delfus de lao & porte du Beile vers Martigni jufques auc~te .& communes defdites Paroiffes exclu­pont d' Archelles, & tOl,lt ce qui ell au deCfIvement;& tous les heritao-es qui font al.

, fous de la prairie jufques aU rllitfeau du FIe lis en 1.1 Paroiifede Lheure, ~m8me les ter­dependant du grand chemin de Dieppe, res qui font affifes en la Paroiffe d'OLldale, fe' partagent egaiement entre freres ~ a la hornees d'un cote Ie chemin qui tend de Ia charge du mari<lgedes 'freurs ': Et ne IaifI'ent riviere de Seine aU bois de TancQrville, les freres pu~nez a pre~dre provifion a v,~e filr d'autre cote IechemiI? qui patr~ par Ie long les aU~,res bIens & herltages' allis au palS de de Ia commune dudit lieu de 'Tancarville; Caux; & outre allX aquifitioilS qui fe font d'un bout de Iaprairie apartenanta 'la "Du­defdits heritages pendant Ie mariage' J Ies chefI'e de tongueville , &d'autre hout Ii ri ... femmes y ont moiti<~ enpropriete '. aUx viere de Seine, font ·partables entre frere,s charges de laCoutume 'generale. par egale portion, a la charge dumariage

. I L . . . . des [ocurs. o· .

Les .heritages qui reIevent de Ia Baron- _, _' ______________ ~ ___ ____ nie de Berneval , qui s~etend a S., Martin en· Campagne, Bernevalle 'grand & Ie petit, V'S' AGE S L 0 C A V X Valfonville', Gricourt ( referve Ie fief de! de la Viconte. du Neufthatel. la COllr &ce qui en dep.end) & les herita-ges qui font firuez hors l~ ville de Dieppe , . I. ju(ques audit ruilfeall duPle d' Arques , de. E N la ~ille &: fauxbourgs deCournay~ puis la riviere jufqu'au chemin dudit Arques, Iesmalfons & ma[ures tenlles du Due de quelque Seigneurie qu'ils {oient tenus de Longueville, a caufe de fa Prevote de { reCerve Ie domaine non fieffe' de' hi Sei~ Gournay, fe partagent· entre (reres ega Ie .. gneurie de Machonville) fe partagent ega.;. inent, aJa charge de conttibuer au maria. lement entre {reres, a la"charge'" , mariage ge des filles i mais ..les maifqns ~ mafures des [rellrs; & ne laiffent lespu~nes a, 'pren:. . qui font tenues d'autres' fiefs & feigneuries dre provifion a vie fu~ les autres heritages· dans, )adite ville & fauxbourgs , {om par ... affis au pals de Caux : Et aux aquifitionsqui tables en la forme qll,e ·Ies~l.Utres heritages fe font efdits lieu x confi:~nt Ie mariage, . Ie,s roturiers defdits fiefs ont· aecourume d'~tre femmes n'y ont que ~oitie par l1fufruit. ,par~agez fdon raffi~tte .des lieux OU Iefclits

II 1. ' .fiefs font lituez.. ..' . .' ·Les terres quifont dependantes de Ia Ba- ' It ' ,ronnie duJardinen la Prevate de Tourville, .' ~es maifon,s;. mafilr~s .&heritages (Itue,t qlli d,oivent froment ou org~ de rente,. ou en la ville & fauxbourgs d'Aumalle ,&' en. . cham part, &d1me . vue, fe.partagent en~ 'retendtiedeS'~ancierlnes bornes, tenus en tre. freres, a Ja' .chargedu . mariage . des . b()4rg~oi{je d!JDuc d

tAuQ1alle, &,es Paroif..

freurs. ., fes de Hoq~nger.& de~elloz,enne,tenuesen

.VSAGES LO.CAVX,·'~ . de fa Vi(om~' de . Monftierl1iUer. ~::: , ;

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. . . . ~ ,I. ", .,. ~ ;-,' : : '; .. ~ :.~

.'A' , . tlx,aquifitions . qui' re· font. pendao): '.. Ie mariage, aux ville~ .4~ .li~lr8eur., ~e Havre., Munfiierviller) Fecam,,·ol1cn

bourgeoifiedu Duc de loIlgueville , fe par .. tagent entre fteres rou autres cohetitiers egaleme:nt ;li la charge': dumaria ge':des filles~ •. ,'" ~., I'" '~l .~. I I: I ' , \ .: . . ,," .:.. " .. ,'" .. ), -. ' , .. ' .. ,-, .....

. ,.:Au)(aqui{jt~ons qui fe:. font pendant .Ie .tna,riage;des;.~heritagesJufd.its ,oll Ies freres & coheritiel's parragenc egalemenc, Ia fem~ . me'y a ~oiti~ en propriete , aux charge~ d~'la,eoutuple:genera!e .. :,." .' .

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tJ· SAG ~ ~ toe A tt x . . . ' i V. .,. v.. ' ~ .

. tes terres rohirieres des:l'aroiffes de Gru. Atidit tiers ql1i demeure propreau;c pu?~ tnefnil & B~hyon (onc partables ent~e fre- nez; les fil1e~ y on~ part egale avec eux.· res ~ou autres a qui ils echeent , tanten Iigne V 1. 'direete que c()I1at~rale, a la charge du rna.' 'Et OU elies allfone ete marieespar lepe.:::, . ria ge des (a;:urs; fi mie~x ils n'aiment <l"e- re ~>l1 mere, elles fe contemeront de ce qU'el-JaHrer Ie tiel's a. toutes les freurs enfemble. les auront eu en mariage; (ans pouvoit' d~:-

Vi . lllander,aucunparmge, & fans que leur ma-Aux aquilitiorisqui fefont defdites tef" riage .vienneen,dimiilution (u~ lapart aet:.

res confhint Ie mariage, la femme y a. moi- dits puinez. .' ." . tie par ufufruir. feule~enr.·. . :. '. . . V I I. . ______ ..;..... _____ .-... ........ ,_ ..... '_. __ MaisIilemariageellpaye par1efrere cia

CO V T·V M ESE T v S )J G E S freres , la part de Ia fine .asr01tra a.ce1ui qu~ . raura paye. .

LO(dUX des "ingt-~uat~e P droiffi~ ,.Ha-- V I I I. . . .'tneaux& Villages qui fonidureffort de Siaucun,defdits pu1nes, ou fiUe, decede:'

· Couynay ,afi!sde(d..'!.ari"Viered'EpU'1.a e·. fanserifans, la portion du"decede acrohra lez ies conau~ts Hue de Gournn;j' & e-' aux'auttes pu1nts \titans; & aux enfans"des,

1 decedes, a !a"rcl'refentationde leurs peres ciautez de Beau"Voifis, tenus . . mou'Varis ou meres. . ' / ·meniffzent. @7 par mOletl du Due de Lon~ .... . . I )t. .' gueville ,. a CdU[e de fa ChatClleni~ . @'j' . Le : relief des. fiefs fe paye' felon qutil ~a' Haute.Juftice du~it.Gournay:Sa"Voireft contenuen la Co~1tume generale de Nor­la ParoilJede Ferrieres & Hameaux d'i. ~~aQdie, s'il ~)a av~outitre. au conrr~ire •

.. celie ,~ui font Laudencourt ~ !e f!oreft;l c'"taJufiic~&Jllri{diaion.de(dits· fiefs 'feia.' · H~rdencourf,A~thy en par~ie" fa p.~~(, e"erd~c par avocats', Iefquels demeureront

roiffe de A1antoit _~ le'haineati Diencourt' & ~elid~r~nt .,aclue,llement_ enN ormand~e » . irant de,/aditeParoiffo ' S. ~iJ.tin & ~ a"t.~?lslteu.~s ,p'~es du, fief} &. feraladlce

· .•. ' .. , . lJ" . . ·.·l . . '.' '.' jufl:!ce& }urIfdltl19n exercee fur les terre~ Beau!~\'rter ",r:~mcourt .~ ,a,,~~r~ilJe d~, & h~~itagesdepe~dan.s de[di~s fiefs'affisen Hertrourt" @7 les hameaux de Beau- : Normandie~' , moht '&:'/d i10ufJdye 'hant de'lddiit P a< '.', .' ' .. '. ...,., X r ~ .... ""

· roi/Je, S. Sanfon flus l,e ~ain, Doudeau~' ;,,~es,he.r1t~ges roturters &: autres tene .. ' · 'if ···R ~ . 'L'" IJe -,. " . men-s:nori'nooles', feparragenr entre freres l · tVt ,e,.o If,'\J,,. ouen es ;:,. Somreons l & r. ..( I' '.. & r. . d ... 'd 'j .' , .. :/: ", '," . o. .. lreurs~ga emc;nt., lans aucun rOlt e~

.' R~zncourt, Torchy , Sullu ';"',Afouflen~' preciput ou maifn,ee~e.. . .' , ; . gates. ~ ':Hut1!ermon~" & ~~lm'),'nt ter-'. ~ar ,Arrefr du.~Mar~ tG:0l. etlrre,Thomas Ievaf..

, roir d~ C anicouri. ' . .'. > • feur & Nicole Garetfa' femtrle apelans, d'une part ; · .•... , "'" ' :, !' &L<?~s Garet iritime, d' autre: fut juge que cet arti~

".' . ,:'.,: !l~:" '.', tles'entend, & ctlieutailten lignc direaequecoIla-: 1[7 N Iigne direa:~,,:eprefenta~io~ a.lieu,terale; '&- en ~~ faif~l:tit j 'ajngea imfdirs Ie ~ alfeur&: _[:~.ienquelque deg'rC? q~e 'ce fOlt 1 & en' fa ~emme mOltledela tucceffiOllde Fral1~Ols Garet~ , ligne'collaterale, ju(qu'all fecond degrcHn~' .' . ". X I I. , . cli.llivement~· ., :',.' ~e te lief de(~its heritages roturiers fe

" ." if I 1 paie', afavoir pour chacune maCure pleirie ), . . ', Au fils :Hn6ap~~ie~l,~~nt Ies', deux tiers quatre fols parilis.. . .

des fiefs~. outre Ie manoil' [cigneufial & pour.' X I I I. pris qui luidemeure:p~,r"precipl~t ~'fa~s au~ Pour demie ma(ure, deux foIsparHis a.. cune recompen(e jilfqu'a deux· mil?es & de:-' l'eqtiip6H~rif:i'!'; ':. "r .1 \ ,.

miedix:perche.s'tqu,i·~~'(tne acre') .railt feit. , .. :[ ;.. . . ,,: X: I V. . lemen~; .:& l'a.utre,·ti~rs ~demetire ·en·· pro .. : '. 'Et pour, les a,'':1tresheritages:, dOllze de.: . priete:aux ~ pu~nes;~ 'tant fils·:que'''filles. niers parilis poiir chacttne mine , s'il, n'y a.

, ,'11 'l. .,'. '~;r:i'i "."::':", titr~i;aveu ou. pofI'effion aucontraire •... ' , Le filsa1ne poura htcheter Iedit'tiers au' .: _..' . 'X V. .

denier vingt~' cinq ~. Oil bailIer heri~ages ro-' .' ·'te vafI'aI 'fera tenu paier relief dans Jes' turiers de:femblable v~le~r :,et~ns d~ la fue.' ql1a~ante jours~drij6ur qu;ih!chet,' fuqjeine ~elHon, u~ an ~pr~s·1a.~h6ifie~ ,. '; , .'.' de l'~triend¢ quj efi de dix ';;'huit fols parilis~

:.\'~)':::, ,.: ,';rV~ ;,' .r; . ... ': •• ' 'XVI. . ',', :Et: oid!' '1' auta~; iHu~eUts' ne£s.:en ·la. fuc"; : 'La femmene· perittefiamertter' du vivant

ceffiot1·.~;, fituez en:divets Villages ')ouHa,:;. de fon mari fans (on confentement, ouli el~ meaux, ,& porr~ins ':~i~erfes 'iioinlna'tiOns~; Ie n'efi: refervee par (on traitc de mariage. fera fuivie: la CO,utum~ .g~nerale de. N9r.. c' '." )~,'" <~. '.': ';:~,'X V I I.' "'. . ... ' mandie:. ';;:- .. :~'::;: J;) j .' " ':;"'i:' "Milis Ie maripeut di(pofer- par t.~!1:ame'n~

a 1) '!'

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'.'. . . u· S~'A .'G· E .-5 . L:O :.·C, .. ··A·:'·,U' X: ~ ~. . .... ,.. . . ide res aqu~ts 8{ ~onqu<e.ts a qUi bon lui [em. b.kra" pour.vu, que lots de [on dc.kes il' n'ait Qucu'ns en£ans·vivans. . ,

., ,. .' "X V I 1 r~ . Et s'ir ya enfans vivans au deeendus .·de

l~ien lignediret~e, il nc,peut tefl:erque'd~un, ti,er~ de' fesaql1~~s :& .. ~pnql1~ts a quiillui plaIra, auttes near.moms qu'afes enfans. .

.... . ..X IX. .

puilfe rl'e.t~ndre, ~UCrin' droit de pfedp~t; fors le-cholx aptes .Jes· partages faits. . '

\ I 11., :. ~e Seig.neur du fie~ ne peut demander que vl,ogt.deolers pour l}vre du p~ix de l'heri., tagevendu ,pour·tout treizieme & relief .. & alan~ r:e~u lefdits vingt deniers, . (e prive: de pouvoir retirer a dfoit feodal ledit heri .. rage vendu ~ {oitnoble Oll rottirier.. . : :'

. 'N e pOriront le mad- & 'Ja femme difpofer. par refiament de leu.r pr~pre ,en quelque ' .. lorte que ce foit. . ~ . .·V SAG E s' i 0(: A V X . ,,' - . 'X x. ..... " d~',·ia ... Vieo.nrc,.de J3d/lJeux. ;: 'ta:fcmme madeeal~111Oitieen propriete. :/

aux conquers ql1i feferont·pendant& eori~·. I., ~~nt Ie m~r~ag~;, & n~ p,eut n~~nmbi~s~dif: L Es(emmes jOitHfct'1t par ufuftUit, encore pofer" ven~re<?u ~h,~nc~ lad.Ite prof~le~e qu'elles fe remarient ~ de tous les con ... a, pres Ie deees deJon, ma.rI, en cas qu'd y ~lt. quets faits en fio,ant - aleu par leurs Inaris epfans yiva~ls itr~s de leur. m~~iage.. :, '. con.ll:ctor Ie~r mari<i~e" a Ia charge d~entrc ...

. . X X I .. " ., temr les malfons & edIfices, & d'aqUlter ,Ic:s Le mai'i furvi,vant)a femhle, jOilira par' rentes dues a caufe defdits conquets 5 & o~

~ftlfr.ui~ des aq~~ts ~'co~Hn~.ts f~its e0..p~~nt : e.~le~ r~n?~.c~r~.~e~t a:la fut~e[Jo!l. ?~: .lctlrf-1~ manage, enGorc qU'I1 y alt e~fans •. :', .. " dlts,marts,neJ0tilrQ.nt defdlt~s aqUlfitlOns •

. ~, '. " ;X:,Xl). /~,' ~'. '" ,,: '. "." '. ""', 'IL' '. Et liiera: & de'n1eurera Ie "mari vra.iSei~' . tes maifol)s & heiita:ges de 11<'1 ville' at

o:neurde to us' les ~leu~les:.qui feront- en la fallxbourg 4eBalcux; &~ partie ~ela ban. polfcffion d~)lli ~~efa,~e~!p.~,lors du.d~:-, Heue, fe~~,~,.;q~'~Ile i'e~ . bprnee.;' d'a,n'~i~ns ces qe.ladite femme. meres ~d,ev,lr~s , [ero,nr ten~s cl) fratic-aJ~u,

, . , X "{lilt· ' . ." , ,;"" " ........ Ii I' " . " :'[a' fel11me.:a.pre{l~.: df!-c'~~;p~./()n, ~'d.rr:~·! . '~,les. :vel)dit~~ns 'f~it~~, ~'heri,tages.~eQlls pp~~ !<?9. ~~~~I~rl,e tl~rs r~~I.~1}1enr de~, ~~fs" ~n fr~nc-~Ieu,eQ,lad)te Vlconte de Baleux ) renCes &: herItages, defquels' elI,e' a ~~9.uy.~'i. p-eHye~t~.t~~ .. retlrez p~.r da.lT)e~r· dans, tan fon mati faifi lorsde~e:s epoufail1~s, & dece &Jo,u.t;d~ ~a,leCl~re'J~l'~.bhfatlon du.~~n~ q~ilui eft echu,o,u .poura e~ho~r,.en. lig~e di- tr~.r.,,'" \ ....... : . '::'" ' ... " . '. ' r~a~,. s'il n'y:a d,~iiai.~e \p~e.~~~, lequ.e~ ,n.~:!' .. ~";' : ." "", I'\{;', '. ""'" 1\

P'.()pt~,e~<;:eder f~dlt tl,ers,,: ~~l~J<>.ur~ e~re · .l'am~' .. fa1Can~ ,part~ge' a fes freres PU1-confhtue de mOIns. ..... ': ;' ... :. bes en [ucceffion dm~ae de ,pereou de .. ll1e .. . ,.', . ",. X X(V~: :','. ...• re.~'i~4.1;¢\l,~)el!!~,,p~.qt,n~renir:.p~r pr~d •

.. . 'En: to'ut~s' lefdites Pa~oiIfe,~.;.,"i1lag~s A~: p~t Ie ,hell chevel.s , a~:~ier~e~~~t ~,p~Ie Ha,meaux,' outreles artIcles cl.;.c;ieililS;,,(era! hebergement, fOlt ell vIlle ou aux chai11ps, la. Coutume. gene,rale de ce .. pa'is ·,de,.Nor ... de quelqu'etendue. qu11 (oit., poun~u qu'il niandie, meme fa: form~ &-fiiI de proceder; y~ait'm.ao:oir:.&.:maifon .commo_depou~ ha;. oblerve & garde~feIonfa forln:e'& teneur:·· l?iteJ;'.~ ~qu'ilnefoitfepare d'au,cLln ,c!lei _------~--------.- min . .oll ,V,01Cl,:publiquej ; ,:.';riviere : O'U ,'. eours~ -:=. ';: " ,'. . .-- : d'eau ancien, qui pr~nne fa fOllrce~horsla.1 ",V S A G.£ S L .oC.,A V:·):f'L'~ Paroi1Te en laquelle ledit lieu chevels eft af­

. de fa Viconte de ·-Ca~'n. - .... , :,fis , e~:Jajfant par Jedirl a1,ne' a : fes" p111nes re~o~p.epfe :en .rentetenaricnature de fonds,

I . ,., . . ~ 1~:.prqp,or~H:>ode ~a'!vaJeur dudit:lieu che-~

L' Es fem~ies ll'aquiereint·;l1ic~n~.parre~·.ve.1~ :.dlJq~l.~t a·.~~ttefin'fera fait ell:irnation; proprieu~ aux' aqu:ifitions. faites par dev~lJltleJuge(}rdina.lrei,.par douze tenloipS'

leurs ,mads confrant leur matiage, d'heri~a~ vo'ie;ur~ des\plu~·J)otables.:de Iadite Parojffe: ges 'Ou rentesaffi(esen la.ville,de, Caen , ,'&' ou 1ieg~:~irC;;Qn'voifin~:,~d~[quels; Iefdits fre.i ~ll1tres Jieux,Qu y ~ droit:de bo~rge.oifieen.: res conviendront, al)treinent feront pris &;' la Viconte dudit C~~n ,:m~liS jOiiilfent de Ia Ch9ifis: pa:tJe Juge 'defo:n'ofice" l'lacharge moitie defdits; conquets par ufufrpit.fe1l.1e. toutefois·::qlleIedit.; aio¢ :ne, pqura avoii:

, ment; &au cas'qu'ellesrenon<;e,nt a la r~~~ ql.(Ql',1J~tiJ pr~¢ip_ut·,;e,ncore,qu·il y.eutplu.;.; celIion de ICllrfdits maris';..fe pr.iyen~.,d.u.dje; fieurs fueee$ons,(iefait.s:p.ere.:o'u ,mere .•..

. u(ufrui'r s fors & excepte~u bourgd'Argen- a'ieul ou aleule : Er,puledita1neauroitga­ces , ou.I~~femmes 'aqu:iereI;lt ,m~itie. :en ge p~rt~g~:dJefdit(pulnes , fans,:a.voitalJ pn> priete aufdjtsconque~s~' ',' . ' .• '<'J rr~ala:Q.\e Ja.~~;re~en,~iQtl~ d~dit lieu; ~hevels"

:. . .. . :,' :. ,1 I .. '. . .....• , .. ) IJ nei~.9~!pU4s apJies~i'eclamer., :',) , ' . .c; .• ,'" .

Lesfreresparta.gentegalementenroture' ':"';-;' ~,L ~;;.o,!.;.',:; y., .", ,,,' .: ,: '., . ~fqcc~ffion .a~ c,qx .cehu,c,) fa~~.que.!'~~¢ y, . Le Sejgneu~ defie~ ne peut avoir plQs d~: ..

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tJ'r ACE: s·j L~' O"':,C! A', tJ" X~ , ~ "l'rI'~i: denier~ pour'llvre dh' prix de rheri.~atll: ieVlCo:~te Mai're du iieu ,~t1~ Piedsd~ tagevendu, pour tou~dr6i('detreizierile '& la Commune & Mairie de'Iadice VI'conte~' relief; & recev~nt lefditsvingt deniers il [e ~ p.ourront etre, d'br~.pavant retirez, dan~ 'prive de retirer a droit feigneurial ledit he: les quadrire jou'rs dri joiir" de la l~tb.ire ~ titagevendll: tant noble qu(roturier.. publicatio~derdi.ts tqhtrats, . --: . ' V I '.' ; "c." ., . r I '<

II Y a droit de ,bourieoifie, a'ITh'6,~igny,; "Le'S~igne'tlr' defi~i nc. petit demafider eerily & lfigny , pour lesmaifons & herita- pour Ie droit de treizjeme& relief plus de ~es bbrneZ d'anciens meres & d,evifes, autre: v~pgt den.i.~~~ pour livre·du p~i:x,de l'hefitage ment apelez'les San.gl.es) &'y aqiiierent les vendu;.&recevarit lefdits vil1gt dcniers il fe fern !TIes f!loitie en prol'tiece aux aquifiti9ns p.iivl! de)~uvoir' retirer par droit' feodal {aites p~t leurs mads eonllan,t ~eur ~ariag~ 1 . ~e?jt'beiit,ag~ ~ foit nOble .Oll r,oturi~t~. ..,' des h~rltages allis au dedansdefdltes bor.: . '. .' nes , reft'rve qu'aux aquifiti6ns {aires d'he~ ., ..... ...:;. '--.;..,' ,.....:..:.,' '-:.,;;' ":..:.,' ~~~-..;......--:.....-~

. ·ritaoes a'lIis au franc-:aleu de:ladice PatoiJIe ,', ..... h ", J' '. '.' .

'deCerify, dIes n'aquierencaucune prbprie.:: CO, V ~ V, M E '~. L ~ C ALE S . c:e~· aiDS jouilfent feulementpar ufufiuit du de./a 'Vtco'nte @T (hatellemes d'E))reu~. ~iers defdites .aquifirions, . neanmoitls qll'il . ". (#' Nonancourt. . ne foitdu aucuns rreiziemes de la vente ' . des,heritages aLPs audit franc-aleu., 1. . ,. , V 1 I, ,'. lL' Esfil1efvelians~ partagc par Faute de' :.Les fceltrs n'efltr¢nt en difcuffion de par-. mariage, ont auffi-bien part en elfence

rage a.ve~, leurs.freres, foit en';bo~rgage ou aux heritages, maifons & manoir affis cant " hots bourgage J tnais Jeur ell par les freres aux .cham.psqu'aux. villes & bourgages, donne mariage, fi mieux ils n'aiment leur cornbien qu'il n'y ait rant de manoirs que l,;},j{f~r la.,tier.ce.parrie,' de I~Ju,cceffion, ou de partaghirs, a Ia charge du contentt' en Ies recevoiri'p~it<ige:, fans' dlfiindion de l'article trois cens cinquanre-fixicme de la ce 'qui efi en hourgage ou a~hdrS.· '. So~tum~ ,g,ene~a,lc. ....... .. , . .... . .. ',. .,', .. I !" :, .... i.: _: _____ f~.:: __ -....;..;..';'O';';" ____ ........... ' : .i~aJe~:~eapres Ie d~cesdu . .;,ari a' Id ~oi:

.>" . :.", tIed~s' me~bl~~:~'. ala cbarge 'de moitie. des' : ~ ~ A· q E S:. L9 ~ Av." ¥ derteS'rtloDiliaires ;&' oes frais de's 6b(eques., r-: :: i' . de la<Vicorite de' Vire/> .. ; j '.& funeraiIles, en ex~rntion des legs/celb .. , i . . " :,' 'f :. ," ': '. I:":: ~~~t~Jr~s"foit. qu'il y ~j,t t:pfans op nqn. ' c 1.',..' ... .. '" .. ' " . IT . E Seigneur ;dd·fie'fne 'peut 'demandet :, . .1L..J pourJe droit.de treizieme & reliefplus. ·CO!V~T.::V;tM E'S:"L O,C4I?E S·· de .. vingt denier;s pour;, liv~e ~u:p,dx ae th,e_' de fa Viconte d~ ·Berfumorule Roger ~ ritc1ge vendu; ,,&,'receva~t I~fd~r~vingt de_ "'."L;:";compriSrle. Comte de"Harcourt.. , ~;f;~~~~~af~i;:i;td~~~~~;~i~ }~f:r~~61:ro~rr~~ .;:':,:< < .. ::/;' :',: t", i c :.::' . t

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turier. " '. . ~ . t,~.!" IT., ':-:,~·e~'··'~I·'s, e}n.i.Ic.l,:'ee.· .. 's.·av.·uex~am·.n .. sal·afc'oPn:as·,.f,t. ·am·.g.'··ae,".·.fi·uornets,P&a.·~mt .. ',ee·.~_I,' l' " ,( .. \ .: .~.' >~ 1 i(.rn1'I .... , :.'J "'·1·;~·) ",:;("'l.. 11' w ~

Le,s f&llts :ne ~l~l#le~t~n::~lli~ud,:pkr~ai~ nages , .. tan~. en VIlle , ,bo,~rg:lge qu'aux. avec 'Ieii~s £rere~, : ;'~·eme;~~s·.Jle.~irage~ champs: '- - '. affi~ ·¢bb.otirgag~:r~ e~ caS d~.'pa~ta,ge en~ .. ~ .. " . . "-'""""... I r. '" . I

fre'lefdits freies' &freur's~"i'Lne'le fait .. ~~ /e~m~apres Ie. ~eces.liu mar,i' ~.la diflil1~'i:O'n' de ce"q~i'e~ el(,~'o~rgage'ou moltledesmeubles, foIt qu'il yait enfansou h' , b .' i: '., " .. "il.' . '. non, a l~cbaig~deJamoified~sdetcesm(f-

ors . our~ag,e';;";lf't ; ,.'.le) ".,:." '1 biliaires&des funeraiIles en exemtion des' En rot.l1re Ie (rere a1ne partage ~giteri1ent legs tefiamerltaires.. t ) '. .

. ·avec {eS}~u~nez ~a fucceffio~ d~leu( pere o~ ,'i:' . :"">:1 rI It,.'· ,of> ,'.~·;·;T mere" aleu~ oU a'ieul~, ,fans qp~}epit' ,~~n~ " 'iJ;:c\a~CO'llJt~;de Harcourt, 5'il y a enf~l1.~~ y puilfe p:re~endre aucun preCiput ;".'fdrs Ie J~.fem~e a(Je; tl~r$ des 'meubles, en courri •. choix ~p~es .les· partages faits •• \;;\, ppa.nt au' ~ie~s.':des dettes'feulement. :.'

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"6' ' US, A G E,S"t·t"' o· C A U X~ :bks, de· Ia tucceffio'pi".& leur part des lnai~ ventes ,& treizi"emes , a.l3. raifon :de rlix.llltit "'fons 'cn' elTerice~ , :'. <.~ :~ • . .., '~eniers pou.r livr,e fur l'heritage afed:e a fa. . '.. '. r r.: . rente " quaq,d' il efi aIiene & vendu par con ..

. "L~T~inme apre~le 'deccs de fD!J mati ala trat volonta:ire ou ju~iciaire s & ourre a Ie .' 'rn-oiiieaes meu~les" ~Ja charge de la moi.. droit ,deJ;etircrrledit"heritag~ afed:e.a fadite ' .. tie des dettes '.n1obiliai~es & funerailles, en ' rente) parpui:£t'ance de fief & {eigneurie • . ex~m.tion. des legs -retl:amenraires i {oit. qu'il. . " , " I I. '.' . . , y'~i~;~~~ans o~n~~., . . . ~t 1i Ied~r heritage eft ~r~uy~: (ranc 'de . ,. ',:. '. ' , . L I I... . . rente" lefdltes yemes & trelZ.lcmes apar-. I . iHomme'mari~:a.ia[]t enfans, ~e peut-~if- ~enDent au Roi .. \. p,()rt:r.par te~l:alllel,1t .q'u~ du;ti~ts d\me m.o~~ ',. ' .. ', . "~. '1 I I.. ..:'.. . tle de res meubJe~ ~ 'p~rc~ q~~ l~autre.moltJC , Et ncanrooms 'Ie propnetalre dudltherl;" demeure' a fa femme) finon au cas de l'arti.. ~age peut en alj~nant ou fief ant icelui, rete .. de.:quatre cens dix .. neuvieme de la C()utll- pi~ren'te fud~ditheritage ;' de laquelle. alie.

'. me generale, c0I!lmen~~.nt;:!l fanmoins lit ~ation,. les v~ntes & trei-ziemes en ;t partien~ tJ.J4 qut. des jilles, &c.· , 'nent,au Roi; ;.: .E;t fi 'par apc<!s ledit heritage

". . ' 1. v. '. .'" .... ell: venduoll ali~rie ,les ventes , treiziemes La femme non mariee ollveuve n'aiant &. droit de ret,rait , en apartienrient audit'

enfacs, peut:' difpo[e'r' de tOll'S fes. meubles . reritier foncier.",·' .' . par donation a caufe '<ie'mo~tou teilament·; " '. " & quand eIle a enfan~' ,dutiers feulemenr.:r ~-------------__ ---,;-:--_,.,

V SA '(rE s r-:O'C'A'tlX ,~e !((VicomJ {~ndefy. . ( . '- " .

'I.' VS A G ES~> LO 'CA"V'~X'" ',' de, !(( Vicon~'C d~ .Piflrs .. ··

... ,.' . ~: .. , ,,:::.1;. L" Esf~~:~'~s;,~ pl'e~ Ie.decie .. s d~ leurs ~a~iS. ~ , .' " ': .. on t ~~, ~~(~~. p'lrufl:1f~~l~ ~ feulement,. au~

L A femme a prestledeces du mari, 'ala aquifitio'ris fa'ir'esconnant leur mariage , des , moit~e a~x ~elfl?les, foit,ql1~jlY::tit ell.. heritage.saffi$ .. e,sHalltes-jufikes de ,Gaillon fa,os o~noh , 'l ,1~: c~Clfge ge' piy¢r l~. mo~~i,e: &. Grammont. . 4es ~'etces, legs [~lhitn,entair~~~:','~ f~a.isJ~~ "'."-.', '..,~~- \,) ::~ ,] Y.'. ','; ('. \2'

ti,ef,~ii~. . ,,',,' '.,; 1: :","i\i·;,:,},~~ au~:~:~i~;~%f~i~~;~;~~~~'fa~~e~~en~t . Le~ fiUes re[ervees a· parta'ge ,ont leur Ie- en paiant Ie tiers des dettes, exebt toutefois

gitjme auxmanoirs & ma[ures 'logees' :tux ~~Jf.~i~ f~~~r~,ux,~ l~g~ [~nam~ntaires"':'f cha,mps, coml11e ~ux>a:u~re,~ h.e~itfg~~ I,C?tq- , ,', .' . "'. . ... '" ' .; . ;,I. riers hon Iogez> .. " ,:' "'~.-.' .... : ... ..,',.~. ", '., '" "~) ·tT: . -." ,.' '" .' .. '.

· .', S'A 'G"E SL'd cA."'" ~t 'lu.nt.~x ma~t!;~~e~i ~;I~ ~;fa:x.·:f'~., "; 4t 'f.; , ,V;~iIf;~~j.ions: '.~. , )(

bourgsdeGi(ors, lefi~sa1neauradroitd'o- .' ,,;~j':i. 31' .. : (~<>.i:).: F'," ,;.::: ..

p:t,~r,.:telle ,~~ir.(Hl8u'f!"voudra ~~lJ,t f~cce(f ''''.'., I. ... , ~~p ,p~terQ~He.;~ ?J~~~rnell~.~ tnp;tll'r~r~~t A Pres Ie deces c;fu; mad, la fen"-me ~ ~oillpel1fe a ,(~s ,pu1nes en :a':1t~t;s. ~ef1tage~ ,.l~ ti~q,a~~ rri~~,b,l~~c s'iI y ,~" e~fans delt:meme fuccdIio'n, au en deniers~ ii,';,,: -> Ylvans,:qe J~pr. marlage ,. en',c9~rribuant

. ,,\ :,., _ ~mx d~.ttf;s:j1:Q,~r leur, ti~~s ., decharge des . " r .....;' / ' - . ':~, "', "'.' -, ";< "( f~ner~I11~s.~: legs tefi,~m,en.~~ires i,&,' s'il n'y :.vs.A. G:.'·E.·s·;L. Q";C::A' 'l}:'X": ~~~f~P~"Y:l,~fln~du.qlt;~ar1ag~ "e11e .a.la .' , ': .:: .de . 'la' ViCo~te' de':VerniJYi~: ; .:':' ,", moltle aux meubles , eli coDtnbuant· ·pour ;: . w,':; ..." .'thi ?'." , 'C;" \ moitie aux dettes, l~n~rail1es &'Iegs tefia~

I. ': ,;: 1 :'::.', . !;' '>; P1~1,ltai~e,~~.~" ''' .. '.; ... ,..':. " ',J •. 1 i,. • :# .. ,,' ...

li1.~I::,V!~~£~~~:~~O~~t~~~~fi:g,~·!~ :'. ":'[,',,, ' " ' ',... "". fauxbourgs deG~miUy'~ larued~Norman~ 0. O:t{,T{{)"lv.!E!S~ ,.r,·O C 4 L:E .S die, Ie Val Corbe(charilps:~ Bizy.;·Montigriy; ,de 14,ChatCll.enze·~ Alenton.· "." ~.,~~rc;I, I~ Souley , SJuft, S •. pierre d'Ay:- ." .... ,. _ , __ ... "" . .. , this, N otre.Dame d~ l'l(le., Pr.dre~gqy--:le- .' .1.,. ,. Val ,'Cateallboujion "·Pre1ferigny-rOrgueil.. :. ',3' \'" ',,' . ~ . t, . \.. .:.' ~ .. : leux i- Verno.nn.e~., ¥er.ce.y .', la .C.·ha.pene~ A La ~(e!!,.~~ ,ap~rt~en~ .. en p.t"~prlete.la Genevray ,S:,~tlen~e ,. ~;t,t;l~~y ,," Falgnart . . mOltl~ des ~on9u~ts que fon marl a .& Hameaux, & autres endrolts dependans f~lts en ladlteC~ateIl~D1e~onft~n~ le,urm~: de,dites Paroiiles & B~urgage ~ c~lui q~i a I~ . rl~g~,: d~f9ueis ,ll'etolt,;.felg~~urJl.o~s· de fo~ . plus' ancienn~ .. rente cree'C~, ·p·our. fiefe cT~.; de~escJ.'& ave,n~nt I~:de~e~ ;de l~dlte fem~~e '. (onds , comnleSeigrieur !e()dal'~ a :dtQit,_d~ ... avanti' fon::nlal:f,la :mOl~le defdlts c9nquet~

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USA. G Est 0' C AUX." . ., apa'rtie'n't ~t'u:,c heritiers de Iadite femme, Batmy, Heritier de feu MreJoachim de Ia. dont Pufufruit demeure au ,.marL~ encore- Ferriere, vivant Sieur dulieu. & aianr re ... cue de :leur matidge ne (oient iffus aucuns pris Ie'proces tel & en il-ftat que ravoit laif.. ·tofans, ou qu)il fe remarie. . '.' feledit qefunt , renv9-yea la 'COUt par Ies

. '1 I. . Co?feillers -Co;m~i~aires deput~z. par Ie " Lamoitie des meubles delaiah. par 'Ie Rot pour la reduction -.des Codtumes' &:

trepas du mariapartienta Ia femme,a I,a Ufages Locaux du PaIs de Normandie , pour charge de payer Ia moirie des dettes mobt:. lui & les autres te,nansfiefs.nobles en 1a Vi .. liaires, &" fraisdes obfeques;,· cont¢ de Domfront, pr"etendans dro.its de

... , ' I I 1.:"- . , . venres des 11eiitages tenus & mouvan~ de Et en conlideration de ce que deLfus, n'e£l Ieurfdits nefs en ladite Viconte , a Ia raifon:

ledit mari ni fes hoirs, tenu Faite remploite ,A favoir enbourgeoifie au treizieme , & des meubles echds a ladite femme 'confrant 110tS bourgeoilie au fixieme denier; enfem­leur mariage', nonobft:ant I'~rticle ~rois cens . ,ble·les droits d; reli.~f, Ie. cas ~frant par la quatre~vingt-dixieme d~ la ~outufl.1e Age,?e. m~rt de r~~ne , a,u.double prlx des rences rale , commen~ant , Les meuhles. lcfJus//. //1.' rant ~n denters qu ~n e~pcces, & par la mort femme, &c. du Selgneur, denll r~lJef des terres en rotu~.

res. Et Mrc Fran~ois de Donadieu Evcque d' Auxerre, heritier par benefice d'inventai ...

Co V T'V M E S L oC ALE S re, & ayanr atlffi repris Ie proces en l'etat . de fa Viconte de Ver~euil. . . que'l'avoit laiile feu Mre Pierre de Dona-

dieu fon frere, vivant Chevalier de I'Ordre . I. du Roy, & [on Lieutenant General au GoU.

A· La. femme apartient en' propriete Ia vernement'du pals d' Anjou, & jotiiffant par moitie des conquets que fon mari a engagement du Domaine dudit. Domfront ,

faits des terr~s, rences & alltres heritages, re~u partie au proces a Ia confervat~on des en Yetendue des Iivrees, banlieue,' fran- droits du R.oi,pour Ies vemes, reliefs & trei. che bourgeoilie de Verneuil, conft:anr leur ziemes des.fiefs 'nobIes & renemens rotu~ mariage, defqueIs i1 etoit feigneur lors de riers mouvans d'icclui Domaine : Joint Ie

· fon deces : Et avenant Ie deces de ladite ProcureurGeneraI dudit Seigneur Roi, d~u. femme,. Ia moitie defdits conqti~ts a par. nepart! Bt les Gens des trois Etats habitans . rient aux heritiers d'icelle femme, dont rU"de 13. Ville &Viconte de Domfront polfe-. fufruitdemeure au mari furvivant, com- . dans heritages 'en rotute en Iadite Ville ~ bien que de leur mari~ge ne foient j{fus a'u- Viconte, defendeur.s : Joint avec eux GUll. cuns enfans , ou qu'il fe remarie , fans de.. latime Ie Tourneur. run dddits habitans roger a l'artic,Ie trois cens trente-deuxieme ~ofant pour foninterefl: particulier ~ ~'au .. 4e la Coutume generale, commen~a.nt ,Le' tre: part. IJ.' ES), D IT, faifanr drOIt fur I1J1lyj 6- fi' hcritier.t:l O-c. .Ies conclulions des. parties , que la COllr a

, . , I I. . . maintenll.& maintient leldits demandeurs La femme,' apres Ie deces de fon mari, .en lapolfeffi~n & jotiiffance de lellrs droits

a.lamoitie,des meubles, foit qutil' y ait en- de ventes ,. treiz.Jeme§ & reliefs des terres fans OU. non, en contribuant, a Ja moitie & heritages "tenus de !.eurs fiefs & feigneu~ des 'dettes mobiles ',: & frais des obfeques.. ries en ladite Viconte de Domfront ,pai'a~

. ". . 1 I 1. , . ,.' bIes, a. favoir en boprgeoi{ie. au treizieme . En confideration du contenu raux .deux denier ~u prix de,la vente, & 110rs ice He

~i~icles; precedens, n'efl: I~dit,mari ni fes au uxieme', ~.les reliefs des tcrres en .rocu .. hoirs .,tenn faire r~mpIOJte. desP1cubles re ayenans par la m,ort d~ l'a~ne du fief ou echus ~nadite .femme confiant leur maria. poffeffeur de l'l1(.~ritage, au double des ren~fs ge, n<,>nobfl:ant l'artiole troiscen.squatre.. en deniers ,&par lamort du Seigneur de_ vingt-dixieme de Ia Coutume generale. .' mi relief; &' PlI. il de fe,roit du aucunes ren. ,

I V~ . ,'. ", tes ~n deniers".ains feulement en efpeces, La plante, douve ou Jettee du fO.ff'e ~p.ar- .en fera pale pour ledit reliefkprix & eft:ima:­

fient a celuy vers Iequel eUe ell: Jettee & ... tion d'~celles, fall$ prejudicier neanmoins a. plan tee, ~'il. n'y a titre, borne ou po1fe~on ceux qui ant tit res particuliers ou exemtions

, au contralre. "au'c'ontraire :'A condanne & condanne Ief-t(~:,~' . dies defendeurs au paIement defdits droits

------------v~. -~~ . ,de ventes ' reliefs & treiziemes echus, & ,.! ..'

J .. :,::.. .. empcchez percevoir a raifon de leur contre· POVR LES VSAqESL2,r;4'l?J.f .. ;'di~·envetsJefdits demandeurs, & fans de-

. de. la Viconte de Domfto,¥. ~;~\.'i:t,:;::T·~ens: ~t; !era Ie prefent ,jnfere au, cahier de " • ". ~,/i\' .. ':;: Ja_ Coutume, pour Cervlr de Lot & UCage

,,'Rtltefl ~ ~,~- E Xtrait des Regifl:res de Ia Cour'ae Par." l:ocal'audit pals. Fait & prononce a Rouen, &e;;~::;'d:D::' . lement. Entre Joa.chim de Falaife neur eriParlement, Ie quin~ieme i'our de. De .. , fronf~ delaFerriere ) 'Chanfegre ) Dampierre. & cembre mil .fix cens hUlt~ - '.-.

. :;.' ..... ,

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'0· '0'

LA CH.AR·TE 'A U

ROYPHILIPES· lCI.:E,ST'"L'E'C.ONS;EIL DV R'OY PHILIPEs

'jui fut fait a Lijlebo,!ne ) de '/d.droiture des P atrondge~ des Eglifes. r . , . ~ .

H lL,I PES par Ia grace de q~'i1 ny en,voYe certaine perf'onne pour Dieu Rbi de F~ance. A fes lUI avec fes Lettres Paten'tes ~ & fi quatre

'arnet.. & a' fes feaux Robert d~ ces huit s'acordent de choles qu'jb alent Archeveque'de Rouen , & a , vues , -la 'p'olfeffi'6n demourra a cil pour tous les aurres Eveques d~ qui ii's diront l& Ii la greigneure partie de

Normandie., Salut & amour. Sachet que ces huit ,qui parlent de ce qu'i1s ont jOU!,' des Con tens des Patronages des Eglifes , ou de ce qu'ils crolel?t , dient par leurs fer­Nous vOlllons qU'enqueteen foit faite par mens que celui a qui i1s donnent Ie Patro ... quatre, Pretres, &, par; quatre" Chevalie~s ;. nage i'ait. po{fe~e jufques a ce terns, la poc. li que l' Archeveque ou, l'Eveque du hem [effionIu1 remamdra. . . . foit-prefent, ou aucuneperforiqe pour eux .' Et pardelfus, Nousvou16nsqueficil, qui avec leurs Lettres Patentes,. &n&rre Bail. dit lePa_t~onage dePEg,lifeapartenir a lui; Ii) enun certain lieu qui foit elft 'aUx Affi.. n'en meut Ie pled dedans les fix inois con ... fespar commun alfens. ",' , . - , .. '.. t~e l'Eveque:~u contre l;Ai'c~eveque ~ qu'it

Si Ie conttns' en entrep~rfonhe de fain-' al~.franche rO.fie 'del~ donber a qui ,qu'it , te Eglife Be per(onn~· Laie , 'oil entre deux vo~dra; maIS 11 n'a pas pouvokfi eil qui dit per(onnes ~'E,glife,· co~m~nt: qu'it' foi~ de qu'll e~ Patron e~ meut Ie pled dedans les l'Eglife II [Olt vacante ou no~ ; ·fi' l' Archeve. fiX ~OlS CODcre 1 Arch,eveque ou Eveque: que o~ l'Ev8que la doiment" a aucti,n; Et s'11 Y,a~oQtens, &que Ie pledait ete rna pui(que Ie pledefl: rnll' ~ Nous voulons qucde la droltur.e du Patronage dedans les fix les Parti~s Coient femQoces a certain jour, fuois, lav~rIte 'en Cera' enquifepar quatre & quatre Pretres par rA~chev8que oupat Pr~tr.es,; ~ parquatreCh~valiers~Uiferont l'Eveque, ou par 'atourne, fi comme nous: exam~nez, fi comme n~us avons dIr. avons dit; &quitre Chevaliers par n&tre _ ,Et fi voul()ns 'ques'Il avient par aven'; , Bailli foientape~ez au rec~nnoHrant,-& ture que l'Ar,c~~veque OU I'Eveque reda,.. (oient exanlinez diligemmenf ~ & puHfent me en une ;Egbfe la dr()iture du Patronage, apelet avec' eux ceux qu'ils voudront; & pource qu'll'en efr ~emande, il ne doitpas la c;ru Ie plus s'acordera· demourl'a Ie pre-~ . elire. I~squ,~t~e Pre.~res qUi juteront n·en .. ' fentement de l'Eglife.· '. , " . '.', querl~ lavente, malS un des voifins Arche.'

Auc~ne excu~ation n'aura. PArchev~que v~que ou Eveque qui l;l~' foit pas perfo~ .. . ou l'~vcque. qu'll n~ vien~e a l'Affife ) ou ~ler enla q'iler~lle.

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LA CHAJRTE . , ,

AUX NORMANS, '. -

E--r .. CONFKRMA--rliONS D'l eEL L E·

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Extraitdes }\egHl:res de la Cour sou~ veraine de rEchiquier de Norn:ta'ndie, tenu·a, Rauen., au termede Paques, mil quatre cens foixante-deux. : '.

damna tUcini temper fidetit~tem illtc~~iJ:il ter~ave .. runt, donO fpecialis grati:r attollamus; Sunt dilecH & , lideles fubditi nofrri habitatores & incolre patrire & Ducan1s nofrd Normanire, graviter conquerendo nobis . expofuerunt guod contra jura, pri vilegia, 1~ .. bertatesatque confuetudines ditH Ducan1s per divre memoriafLudovicuni:' Philippum, ]oannein & Ca~

DU HUITIE'ME JOUR D~ M:AY AUOt"T AN: ralum' progel)itores -& prredece{fores nofrros, eif-. I', dem ineolis & fubditis eoncelfas , quamplurima

L' . ' .. E, d, it J',Dur furenc lU. e.s@7.' .. ", p .. ub.li~es a,. ,damna; gravamina, atque novitates'diCl:is irtferul1 .. tur &. irrogantur~' contra tenorem difrorum privile-

;.' . l /.I udtenee de. la Cour, les Lettres giorum arque libertatum ~ & in totalem derogatio-o;'ioi~ales de fa confirmation de. ,.··I~.Chdrt~ nerri. C,hati:re vulgariter nuncupat;E, III. Charte aux

l:'- fi l R 1\ S Normans. cujus quidem Chartre & c~nfirmationum aux Normans, 'aite pare' oynotre ou~ ~jus tenoresde, verboad verbum fequuntur. :.perai,(Seigneur ,[ceUtes_ elL/aes de [ote CAROLUS Dei grai:iaFrantorum Rex. No ... ;.verte , fain. es @'Ten, tieres , en t"eel .. @' .. · .. , .. ·. ecri~ tU1l1 facimus ul'livedis tani prrelelltibus quam futuris,

}' )' quod ad (upplieation€m hurllilemPr:rlatorllm, No ... ture, defJueUes La teneurenfuit., ' . '.' " .! :biliuI:U &:Burgenlium bonarum ·villarum Ducatlls

. '-; ,r.· . .noftri Normani3!) prjvilegia eifdem eoncelfa per in-t=~==!!!!!!!!~ U DO V I C US Dei grati~ Frat1";,clitctreeordationis Philippum& Ludovicum Rege.s

corum Rex, ad perpemain rei me:' Fril11COrUtll pr:.tdeeell'ores nofrros, ae Regem joan­mariam. N6frrre congrnit celfit~_l1em avum noH:rum , pro fe & fucce!fbribus fuis tern­dini fubditos nobis papulos, quos pore quo Dricatulll tenebat ~ dilige.nrer videri fecimus dueente natura vinutibtJs & indu- .& recellferi , quol-um q~idem pl'i.vilegi?rum tenor de

;geI",,~11 frria clarere 1'rofpicimus , eatenus .verbo ad verbum feqUltur, &'efr tahs. iiiiliiiiiiiiiiiiiiii~ favorib~s.efi-erre gra~iofis~,qua~ . PHI. L IP PUS' Dei. gratia Franeorum Rex.

tenus fuorum fulgorum merItorum llofi:ns futunfqueCommiffa nobis e:rlitt1.s regalis cur a regiminis , men· ,emporibus in eorum decus & quiete~ a~cedat : ~ tes. nofrras auget& excitat , ut in regno eujus digni­<J.uod a pr:rdecelforum nofrrorum lar~ltatlbus be111- .tat!, dante Domilio , 1't:rlidemus , ea !lofrds tempo- . gniter' a{fecuti fUl1t, inconcu{fum elS permaneat. rib.us folida frabilitate fervellmr, qu:r liofrris fubditis Cum itaque nobis fincerc dileceorum Prrelatorum, .:£acem pariarit, modefriarri Ilutriant, unicuique quod .procerum, dV,ium ~ incalarum.patri<e& Ducatlls _ Ju~me~tri,buarit,&fugatis.difcordiis~eprima~t rna .. nofrri N~rmamre fi~ehtatem,aclinceram ~ deyo~amtenas durglo~llm. ~otum It~<}ue facI~us umverfi~ obedientlam, nobls & nofrns pr:rdeceffonbus ·Fran- ~tam, prreCentlbus quam futum , . quo heet ex' regah corum R:egibus fa~isac, fatis cog~itatp ,!: pl~ribus. . prieemirientia lil~&ulis 'n:ofrris fubditis favorem bene ... modis deprehe~d~nmus:: lJ-uorUnl1.n~U1t~ dlcel pr~-v?lum pro merltls rep~ndere teneamur, umen. ad genitorcs noA:n nonnullas, hbertates, Jura9u~.ac pn_ _dileceos & fidel~s n~frros .Prrelatos , &. Ecclefiafrlcas vilegiaeifdemNormartls fu~ certa:iCliarta~ qu:e p~r.fQ!l<l.s, ·Barones-, Milites, Nobiles., Cives & Ha-. etiam.vulgo N~r~anoru~, ~ppellatur ~~~nce~er~l1t~ :bltatpr7s ; villar(t'm,' ac' comlll:~lem plebem Ducatds Poftquam pr:rdlch pr:rla~l)proeeres, clve~&~neol:t ;a;:Patnre.Normanqtum mentogenmus benevolen­Chartam: :liujuGnodi n?bISrevere~ter exhl~errfec~~ . tl.'"e:_fpecialisaffeceum': dum licut ab e:xperto cognof­;runt :illius';confirniatlonem nob~seone~d1: fup1'l~clclmus ,'Barones ; Milites , & alii nobiles , cives & ha­pree; pdfrrtlante's, cujus &,ton,firlna~i6n,um indefe:.. ibitatores plebelqtle prredifri unal1imes fuorum ante­~uutatum _tenor fe~tu~ elfe '~ahs~' ;. :';':'r', .-! -'; ;ce{f~rum ~~colenda ge~a magnalia, ~lon (~h1.m in-. .C A R 0 LU S· D~l . gratIa' F.ra.n~orum Rex, ad tentis frudus profequuntur, verum etiam III os ,Jieut perpetuam. ,~eimem~~iam;-C\\m div~na. ,fa~I?-,li~ ::ev'ideiitibuspatet .indiciis ,virtute meritorum exe~­.provident!a.; ut pO~dl~~urnM ~el~oru~ dades. r~ql1~ )d?l~t. , A~; :rmul~~~m: na~que llofrrorum exte~ml­'i1~~rigilberriaculal1l pate t~~eam~s ! ~~~num q~l~~c:rtl~m~&~~lius regm prre(tdlUm contra nos & regm no.. &:~ecehs:eft " ut populos· quos 1111mlca &'.hoililis . fin hofres l1'lis, potenter mfurgunt,& exponere. volunt Jedtas dilr~ &itilmaniterVexavit:,· ac<penc ad ex~ ·llberaliter fe &{ua pro nofrro &regni ejufdem ho .. .trerriimredegit:· p~nur~am~ ,q~~q~e.in~e[: h~~ile.s'im- ; 11?re;1?e,~fonaru~-p~ricula11oht~entes,rer~m edam tl'et~·ji UJ.ter;intolerablles-l11iun~s,Ulter1tlJ1umera _,difpendus'non YltatlS, tanquam Iplius ·regm&.llatds

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:.to L' AC H ART E i16Jt~i pr~fp~ri f~rvidi zelat~re'S. Attendentes' igit:ur ," tam'curCum',"habere quoqiib mO,Joi'maxixPc'rCllfu' pra:milfa & infra cor~is nofrri ~ifcerameditat,ion,e ,,?b h,c)c c~rt6:~ '~~d~lt~Si~,di&~,',I?~catu de t:rieru.~~ fedula revolvemes, dignum' arbmamur & debltum 1,11. tnenl1111~ perclplamus ,ab" a~1t1qu,o.. :~' .:, ;'-": ." ut 'reg~lem dementiain de?e~t, invenire,pr?£itiam ' ,I r E M~ qu?d r~di~u~no?is de?itos prodiCl:a"pec,ii_' gens N ormaria, non folum 111l111s qux ex Juftltla: de. manon mut!lnda,qUl 111' diCl:o. Ducatu incinetagium bito, fed etiam de gratiareqWrwl.tur.' Cllm itaque alias focagium nuncupantnr, lev;!rinon faciemus,aut pobis' fuerit expofiturri~ ex parte Pra:latorurn & alia:;"',l-'~tlain:ttliq,ualiter,permitten1Us lev-fLri, nili quacenns' r~m Escle~aftica~um J,J~rfonar~Il1' ac BarS)11~m, mi.{;j "~1 ~egiftro confuet, q~il~is N om~ani~continetur : \ifu I1tum & ahorum,pobihum, clvl~m & h.ablt~torum1 quocu.nque contrat;lo, 111 prcemdlis'ri.on obfral1te.' ,

;;tll~~~~: ~~6d~hi~~liiltt~~1~au,c~:;:~di~r!~, fil: "'bis

I ~l!~~~iCd!l~~~~ii;e:n~~~e~~~:otl;ie;~tib~; , 110vita~e~ indebita:,Rer ge,l~tes, ,offieiales,~ & f~ry.ie? )~o,frr~s ~erta,.~ebent CefyitiaJ ~p[t fe~vi~iis perfolutis tes nofrrQ~ ~JubdltQrUlUliofrro~upl,:fi.b~ 8c fUl~ IHatf lib~~l remat1eant & l111'I11une~ : ne~: ul,t~titl~ :per fuerant, &,1l1fer~bal1tur frequenter elfdem contraFe .. ,,:, nos;,(aut,l1ofrros fucce1ro~es p()ffint (iogllll,Vltl ad gifrrum N ormania:, &' contra franehilias; liberca.":" ~ia fervitia,exercitus nobis. f~ci~)4a," ~iG 'in cafu ' tes , & ufus laudabiles obfervatos in dicta patria ab 111 quo retrobalUlwn excaufa imminenti rationa­antiquo, infringendo eorum 'c:;hartas', pr~vilegia~'~>;biliterfieri oporFetet.llkv\!fo QiCl:i Ducat4s qui ad litteras,ltta~imc illam feu illa~ (luas ch~rimmus ql~O~i .. :~.ialiq~~ ferviti~ ~~~ta rt?bish?n tenerttur , ~d ~liqua dam DOnlUlUS & con[angUllleus nofrer LudoVlCUS fervltla eXerCltllS noblsfaclenda,' vdpra!frandas Rex Franeorum & Navarra: concemt ei(~~m. ,,,No~ '" n?~is ,pr~pt~r.~oc finallcias compelli nequeant, auditis querclis ipforum, & habita/liper hqc dellbe. ',.ruh in cruu (uperills & immediate declarato. ratione in ilofrro conhiio plcniori, volcnces rcforma~ . IT EM, cltrh homines noftri diai Ducatl'is fervi. re pra:n:li1fa, & eos a novis ?ppreffionibus , & i1QV~. , ti~,.l1obis ,ab ,ip[!,s, debit<tr~t~olle, noft~i exercitus vel tatiqus :in4ebitis' pta;fervare' propter :gra~a fide,litatis alIas ,no~ls perfo~ ver~nt, ill re~vit~is, v,el ~uxiliis eif~ obfeq~ua, qux ,nohl,s, &pra:deceffon~us.' n9(l;ns:~e~ deln~ fp.ts {ubtenen~\bu.s de~lt1s,mhll Juns ~e ,cretero troactis tem ponbus lmpenderunt; &' 111 pra!fe!1t1 no.. poterl1~~u.~~ut d~b~blmus reciamare, feu ahqua~enus . bis impendunt, pra:fertim ut diCl:iPra:lati, BarOlles' vendicare :fa;lvo jure l1oftroin cafu retrobanni • ."" & alii ,pat~ia! fup.1'ad~~a!, q,ui erga ptredeceffores i1o,~' ,I T ~ lvi, fi.lios aut nQfrri ~ucce1~pi:~s' alkl'iIajura,re~ ,

.- fi.ros nrma cO.l1frantla' fideliter ~e ge1ferul1t, ficerga dlt~S aut p?~~e,ffip~es, ~~ al~qu? di~l Ducatu$, poKef-::' nos & fuccefiores' 1100:'1'05 ,COl1tlllUare debeantper.:. £.1. per annum -& dIem, paclfice vehmusin futurum iiftenter) ac eorum integritas ad corum pofreros de quomdd,~lib~~, v.~ndicare',~ut ;:l.lias ad 11<?(pertinere bOllO fe~per ill .melius. pe, r ,fucceffionisvehic~lum ~ebe~e dlcam~s : a£ud ipfum p01fe,iforenl poffeffione extendatur : ~eglO:rum pra;dlCl:um ,.ofus laudahlle~, ~lbera' m,~l}en~e,:, ieciin~um pa~na! confuetudilleIf.\ & confuetudlllcs fuas antlqllas ,ac~oruni franchl':' c<1:~a f~u n~gotlull1 fq.per propnetate de ca:tero ter..;' Gas & libertates ,riee 110n privilegia & deda~ation~ 'm~netur, i qucrcUil9.ue ufu cOfitrario non obftante. Si a diCl:o Rege Ludqvico, ejus litteri,sceraviridi ,!igil.:: v.ero'lltrum',pqq"efior, peralll1,um &' diem poffederit latis, ac per ali<?s pra!~eceffores nofrros Reges Con~ ~el11:pe~itft~ ~J:It petendam a ilObis, vel n~~ merito in .

, celis, commw'lis patriti!pra:dictre tam-Clenim, quam dU\~lunr revbcetrir', q~Q:ione fupet huju(modi dubi~­B~rones'~ Nobiles ;'.ac commwlcm 'plebem&,villas poifeffionis'.pendente,- r~s 'ipfa in manunofrra taUf tangel1te~,' conce~m~s & concedirhu,spro :11Obis: '& qUa,lTI i~J;I1a~lU frlper~o~i~,/eque~rabiiri~, quou[qu~. [ucceifonbus nofrns eiS tenere &' [ervarej , &,facere de Ipfa porr'effione cogllltum fuent ~, etian} diffini­teileri & fervari;ac eas confirmare,fibn obfr~llteq:u~' tum, & fi finaliter invencuni fuerit ipfumpoffefto.:.· cunque attentato, ~e~ fa~o in cOl1tr~ri,uln tempo~e' remr~r annl!m & di~m.' r~m de 'lua agetur paci~c~" ~etrolapfo, quod elS, In a,l:tquo rra:judlclar~ ri?lilltms pojfeatLr~; 'po~effi,o ,Baclfic~ ap~ld l.pfum rel*ai~~~it r, 111 futurum, quarurri' 'lUldem lltterarum dlCl:I qUOIl. .& propr1etatlsJudlCll1~ agltaoltur ut pr~fertilr~ . ;.::: .: dam Domini & con[.'tnguillc~ viriRegis LUi.iovid ,I T EMf· '-luod ,de .c<eter.o per nqs: autnofrr6g· tellores fequullrur~,,: .. , '",;. ,. ·n;).' ; ':: ' fuccelfores.in diCl:o Ducatri, in pe~[oi-iis a'utbdilis: , L U D 0 V I C US Dei gratia ,Francoru:ni: & ibidemcommorantiwll.ultL'a reditus,ceqfus &Jervi-;,' N~~an'a: Rex; ,Omnibus' fide1ibu~ ,~Ji.dhd~~i!s; hO~ tianobis ~ebjta, 'taillias, [ubventiones,~ imp~Gi:iol}es~ .frns, falutem & pacem; Grav.e111 quer~m011lal1'1 Pr~- aut~, ,e~a~lOne~,quafcun~ue ,!acere non·'poffimus;' latorull), Eccleliaihcarum 'perfona:rlln'l; ; BiuonU:fl1~ nec 'etlam debeamus~ nIh ,evldens'utilitas:, vel ur .. · niilitu~, aliorum nobilium, & [ubditomm' :ae, po... ,gensneceffitas id expofcat. ' ,'.'.:," • p,ularium D~c~tus nofrriNor~ania!"r~~~p~ll~U~",c~n~ .. ' .IT E ~;q~od:~e ~a:terollull,lls ferviens,l1<?fre~ fp~' tl11entes quod a tempure beatl LudoVlCl, proa:V1LnOl. d~ ,. ·ve.I:ah\;ls'ofIiclilhs nO.frer cUJU[cwlqlle condittonis' frri mulca eis fuera'llt' itlata' gravamina :& ,fetiali:) ~xlfrat ;Jer:vicillm.vel officium libiconceffum alii ciIi.:. novitat~s', taillia;, fuhveritione~,&"impo~tio~es',;diL ci~q~e; locare",valeat;: q~?cutl9ue c?l~r:e, qUa!lito,) ~er(a! , cOl1t~a fohtatl} cOll~uetudme~ patrl~, ,;,Juta~ ~ alIas IpCO ~a~olprU~ .cervl~lUm vel Offi~lum ai:nittat. hb ertates eJufdem, ex qwbus graNla fcandala IP1rtiV.. ' ., I TEl M'; "luod l~hs, qw lloftro nomm,e hummata nebant, & fibi aC' fuis ha!redibus & .ftiis[ucce1rot~ qua:cunquepronoftrisimunitiohibus,aiit l1:eceifariis bus~7netabaI1t~r pra:judicia· infilli~~~ '~a~e :l1o~is ~bilibet:caperevolueririt, n~n piucatur il)'\punc ; nifi hUll1lhter fupphca~wlt, quatenus fuper dIctlS gravh Iltt~ras a~e~ta~ defera;l1t, &'~ftendantfuper hoc cOli ... ~inlbus qua: nobis leriolll\s ,expoi1~ndaidu~erlliltj, feq:a,~ifigl11dn?frro autjMagl~ri hoCpitii ilO.ftd corn'" , re~e~iumopport~nu~ a~hib~redi$n~remur<~~s m,unl~as>&,e~Ia~ du~:lic'hu}u~modi 1i~teras,'noll:tas vero.lpforum preclbus l11cll11atr, qm eJfdem& runs 'Yel~ch MagtO:n~oftu,detulennt, lQC1JufritiariurU. ql1ibufcWlqU~ l~ofrris:fubditis Fu~u.s~~jull:it~~:de.bitb-" vO,car~:te?eant~ ~:&. ~er:fidedignos li~~n'lata facere res, vo.lentes;<~l[dem ,~Iionlll~mento, g~atiam :fa:~~- :appr~~~l!l)pre~lO le~lt1nao Jecundum,tell1potis & lod re fpecla~el11 fuper fwnequefrls ;hablta;Cl\mirt~ftro _ qualitaterruj IBCp~etlu~'.G~,taxatum folver~ ant~quam eonfilio d~liberatione folerrini, utfequitur ,duxiihUs numIl1ata permlttantur :deferre., ~i:yerO'Colitra: provldendui:p~, ac etiam, ordina9dum. ',.' ,:,';j;~i)")1 :riu111'fecel1i~t)per;Ju:n:iti~iUin loci atrefrel1tur :vel

~ P RIM 0, eis 'ac fuis'ha:redibus & [uccetfonbusper:ellin;'ad:rquein;pertinllCrit'corrigendi'i!,. ~"i "'~."; :,: eOl1cedimus, fratuimus &, etiam-:otdinanius ,.qudd ,:: ::IT ElM:;> quod- (ie, ca:tero.1de ,ne111oribUs::rnortuis ' ilOS aut no{\:~i fucce{foresiriditto:D.ucatuNornt~,ri~~ 'vi4.eli~et.;Ga,nice,desSauls.:,_M~rfouls,:E.fpln~:&Pui: de ca:tero 'allanl molietatn·' quaili'~T lltonenfem&:Pa,.. ,ne ,S elm., :A#lne ;,,0 eneft "'lGene:ure & ,R once s ,nullus

, rifienfem, & groffos Turollen(es at obolos 'albos.'d'ein DucatuN ormarua: cUjufcul1que conQitiQnis exifrar 'poi~der~ & va:lorequibus eralw:tel'npore fueJ;a~itl:i ,tertiuth:&'tiangeriupl' velreorum, alt~(um nobis 'al1~ proavi nofrti )fie~i nOll .fademus;: ~ec(a:~am'JmQhe.. .'alterilloftro'ilomine!d~ C\ete,oJolvere:teneatqr "nep

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A? U X' I N 0: 'R:' MAN S~ 11 :quiIq\1eratione tertii '&'d:angerii pro diCl:is ,i1e~6~tia , contendaiur ; five de qutlcul1qae artiCl116 ad, ribus:moituis de c:eter.o valeant mole{l;an, Ufu altam aut balfam julHtiatn; five ad alteram earurli.;. quocunque coritrario, non obfrante; .!'. ' c ".' :' dem quomodolibet pertinerit ; five e", quacull­~ ITE.M ). qu6d ,fi::.atiquiscdicat fua.ne!ll0ra plan"- que, alia, r~ cOlltelldatll!l Et li quifquam Duca .. tata.fuilfe ab ,antiquo-;' &fic'pro eistertium & dan-' eus 'Nonnaniie, cujufcUJique conditiollis aut fratus <Yeri~m nOll debed ) Baillivus in cujus baillivia dicta exifrar, aliquidde prremiffisaut aliquod prremilfQ... ~emota:" fita fuednt, ailt, -Magifrri: forefrarum 110~ ,rum per qua~ragi'nta all110s pilCince poifederit, fu. fi:rarum Jeu alter eor,wndem quamprimt\m 'poterif" perho(::ne~uaquam I'noleftetur. ulterit\s; aut a ad, dieta nemora cOiidefcendat" & ,vo<;atis fide di.:.' nbfrris J ufritiariis permittatur aliquacenus molefrari : gnis non [ufpeetis ~~:. taH?,us expertis "i~quirat ,ut' quinill10 contra:rium volens facere nullatenus ad. decebi', ~lpet hoc dlltgel1t1':lsver,l~a~em :; & per: Clr .. ' mittatw: " cttm talibus jus, confuetudo &' ordi11a;, cunfrantlas aut pra:fumptlOIfes umverfasqua: tam tio diCl:i proavi liofrri cvidentiffime adverfenrur; . pro liobis ql41.m pro patte facere ,po~<;,nt ,qu:rfri?-, quocullque uru COlltrario non obfrante. Per hrec nempro nobis: aut cqntra nos diffimat !ine mora: " t.amen in caulis juris parronarus Eccleliarum nobis niG alias adeo dubiun1yelobfcurumfibi occurrat j' aut aliis non iritendil1)us :prxjudicium generare',' quod ad ScacariUlii 1100:ru~ iRotho~agellfem lui,:;; fe'd volumus confricuflonem, & con[uetudinem fed .. ' jli[modi . negotium . fit i~1ent,o re~uttend~m,: q~o, ptas. fuper hoe in-violabiliter obfei'vari. ca[u i~le qui fuper~oc ~~lqulliver1t ne&~t1Um ~ lfl~ .' I T EM, quod .de ca:terb ha!reditas cuju[crtuque quefram rub, (uo, figl1l0 lllrerchlC1.m ,In proXImo pto 'defeetu folutionis nofrrorum debitomm, hofrro tunc fequcnti 1100:50 rS~acario remittere ,nOll P?fr.. patrimonio, applica~lda, quantu?1 'v~ler~ po{fe~ ill p@l1at " Ut· fuper hls qUldagelidum; fuent., celenter decein allms fide. dignorum tefr1l1i0l1l0 Juratorum, judicecur.;.. .•.. .,: ., " legitime· primittls crfrimetur':·& prd tali reO:ima-

. . IT EM,; quod ubicuhque per gel1tes no{has vel, tione & pretio 11Onminori, di&o 110£1;ro pattimo_ aliquos deputatos abeifdem; alilp.ta pecunia levata.. l1~O abfque alterius prrejudicio affigl1etur. fuerit pro :polltibus faciendis, vel reficiendis., vet " IT EM, guod fi alienjus hcereditas nobis alIt: in ftacu tenelldis, quod· hUjufmodi pecunia per 110frriS fucceLloribus obvenerit ob defeetum follttiOf <':Qmpot~m lcgitimuin ,in ,diCl:is lift,bus ,cbhvertarur, .Ilis 11Ofrrorum: depitorum; quod.. intra annUm in & ,li qUld rehduum fuerit aut qwcqUld, de c:rt~ro quo. hrereditas ad 110S taliter devenei'it, illi de ge. lcvar,i ',conrigerit, ad u[us prre~Cl:os integraliter&· nere iplius cujus ftierit hrereditas , aut dominus a

. provide cOI1[erv~tur., ".l . ." .": " quo tenebaturipfa .ft.£reditas in defeetum illius de , . IT EM ,quod ublcunque pontes (umptlbrts,& genert', 'ad retrahcndumde cretero fine diflicultate ~xpenfts nofri'is facete aqt; reflcere feu illfratu te- admittantur: fervata·in hac parte cOhfuetudine pa~ lter~" ~~h[ue~i~us abantiquor pro'ip(1s faciendis; 'tria: incer;llollros fubditos haetcnus obfervata) urn ....

. reficlendls, velll1 fratu rencndis ;nullus nofrer fllb-' quocun,que contrado 110n obfi:antc. ditus de, tre.tero aliquatenus contribuere teneatur.· .'1 TE M ;,qu,od propter qttamcUllqtte dotiatio..: , IT E M ~. quod quilibet ?'obilis aut alius quicun- nem '; permutationem autalicliatit)l1em qualem .. que ratione:. digrtitatis Cui' feodiquod obtinet.,in 'cunqtie de bonis ad nofrrum patritnOliium pertirien"-

. pucatu N ormanire , de:, crtero veri[cum& res vay- tibus,- per. nos' aut 'l1ofrros' fuccelfores tpicWiqiie vas: in· flia'terra perdpiat ,iritegraliter" prout in ficl:ath aut faciendain) diCl:i nofiri fubditi per mum Regifrro CO!l[uetudinis Normania: continetur; quo- in'quem :dietum nofrrt).m patriinoiiiuhl tranfluleri­(:U11que ufu coritratio non' bbfrante.· . . mus l1t pr<Efercur; in loco vellub judice remotiori . I T.E;M·, quod de cretero. de triennio .intrien.. trahi non polfunt; nee ipli fttbditi comparere aut ~ium in Ducattl 110frroNormania:inquiGtores fuf.. refpolldere tepeancur quod ipli antea tcneballtur, 6cientes & idoneos, nos & 110frri .fucceiforesmit..: acetiam, iplis 110frriS fubditis -Ducatus Normania: tere teneal):'lur', proreformandis, :corrigendis ~ pu- .ob hoc prrejudicium aliquod nullatellus generetur, nicndis exceilibus officialillm f).ofrrorum quorum- infupet. per primiffa aut aliquod-"pra:mifTorum, ~unqt1e ,. qui officia nofrni. ge1ferint in, Ducatu me'" . patrire " cOI1[uetudinem nOll intendimus aliquatelius morato •. :." . . ',;' . ':'. : . '..: erga fubditos immutari.

I TE M ; 'quod in Ducatll: Norinani.a: Ilullus Uber ,I T EM; quod :Cuper executione litteranim obli­(" homo ,de' c:t.rero ponatur,.in qurelhonibus vel ror- gationum coram 110frris' judicibus confeetarilm, mel1tis, riili vehementes pnrfumptiones &, verifi- partes decretero nullatenus ponantur in' proceHu:

. miles .colljeetltrre ip[ul11 reddal1t fufpeetunide, cri- & fi coptrariumfiatlloll ·telleat ipfo jure, nifi ex mine tapitali; &}n eo, ca[u in quo. pOI)i ,debebit parte debiroris folutioallegecur : ill quo caCu faiG.- ' in torm~t1tis talibus fubjiciatur, &, adeo : modera- ta !pruiu nofrra.de quantitate petita,- probationes tis,quod:proptet gravitatem tormentorum,mors au~ ex parte debitoris admittallcur. ." . ptembri 'mutilatio aliquatenus non fequacur •. ' . . , 1 TE M , qhod in nullo ca(u in mercacb burfce

I T:E'M, quOd nullus advocatuspr6· majori' querelatus" nili'· mercatum . poffidear, refpondere caufa ,. ultra tdginta libras Turonenfes ,pro fala- llullatemts teneatur, .etiam li nos mercatum buret rio recipiat, in ,ca:tel'is ,vero, minoribus caulis ipfis retrahere nitereluur. Hret atttem oltlnht & fihgu-

, advocatis .. a judice fua falaria fratuantui:. fecun- laftipradieta·ad,perpecuam rei memorian1 nofrris Q.um qualitatem cau[x, corifuetudinem. fori, poffi- fubditis quibllfcunque hUjufmodi Ducatus Norma .. bilitatem: clientuli & indufi:rial11 advocati;:& de.iis pia: cOllceilimus, concedimus, & attctoritate regia ad'vocaci' quolibet' al1:no . jurameiitis propriis, adfrri.:. ~onfirmamus; & ab omnibus nofrris Jufritiariis pi:ie­gantur , . & qui c<?l1tratium feceri~ gravilIi,me pu... cipimus perpetll(~ inviolabiHter obfervari. Datum niatur~ . . , ' , ': ~pud VicennuI'n rub figillo llofrro, anno Domini '. IT EM.; el'tnl cati[<B, Du~an1s Normania: fecul1- millelimotrecentelimo qUini:odecinio, menfe Julio. (1ump~ttria: confuetu,dinemdebeatittermil1ari\; quod ,i\Jiar\1m'vera litterarum tenor efr talis. ex quo: in Scacario' nofrrq. Rot,homagenli fuerint .' LIT D 0 V leu S Deigraria F rancorum & N a-. 'terminatx ,vel [ententialiter ;defini~ :;, per quam.. vat~re 'Rex. Omnibus Baillivis ,Vicecomitibus & C;:llnque vianI ad 110S: ve.1:, I?al'laf).'lencuq1, :liofrrunl aliis Officialibus& JulHtiariis nofrris Ducatus nQ­Parilios de "ca:tero , ,llullatenus . deferantur; :-: .nee frri N ormaniil: '. Salurem. Ex· parte Prrelatorum, eriam fuper. caufts ·diCl:i ptl(;:a~us ,aclParlanientu1l1 E.~deftafricarumperfonanim.,· Baroliuin, Nobilium nofrrum ,aliqui valeant:.~djornaJ:'i. , , ,: : : .- 1 \ \. ,', & aliorum fttbditorum ·noO:rorum Ducatus Nor,;" . 'I T EM:, . quod . q~ladragenai:"ia pr;:ef~riEtio, cuili~ ni~.nire'· nuper nobis Euit .' expo(ttum " quod ,per

bet in I?uc;atuNorm~ll.ia:~¢ .cretero Juffi~iat pro c;>fficiales & alios minifrros .acprredecelforu1l1' n(). , titUlo _~Qmp¢tI!Jltf ti v<; .. tQ~aij,)a1~ '4J.l~ ; ,,~a:tfa., jufti~ ltrqruin multa eisfu.erant illa~a gravamina, & etiam

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1%, C.'H·A, It' T E. )iovicatesgraviatlue prrejuditia generata , qUa! no,,! fervitia n:obis debita, taB1ias ~: (ubvcntiones ,·'iirt ..

. bis (erioslls. duxerllnt exponi, &. nos .' ipli volences pofitioiles aut ex actiones quafcunqlle facere nOll' , exhibcre celeris jufhtire comf>lementum, ac etiam poilimus, nee edam debeamus', niG evidend uti ..

ob . eOrUm ~erita gratiam facere' fpecial~in, ex Iitas 'aut' urgens neceffitas id' expofcat, intelligacur' l11atura deliberatione 110ftri Confilii ,. ipforum . fup:. de modo in modum' qui fequitur , & no'n alias, vi-

, plicationesadulifimus gratiosc, & eas ~pedivi~us delicet." .:: .' , . ' ". \ i'ulhtiafuademe, prout in quibufdani: .aliis noil:ris . ,Q,gOD3o:modo aut .. fucceLfores, noftri Reges . ,i tteris in' ferico & ccd viridi ligill",tis,plenith' :con.~ 'ultra reditus; 'cenfus & fervitia pra:dich ·notl re ... . t:incmr; quas quiddn litteras&: quicquid cmiti .. ? qhiremus, aUt petemusvel capie,mus, nec per alium

nemrill ipfis ,qualmtmad ipfos & iplis 'fubdito~ quemcUllquc :clljufcunque conditionis aut flatUs ratashabentes & gratas ,/ volumus ac diftdctc prir~: exiftar, capiallt levari perinittemus· fubfidium) fub­c.ipimus & mandamus per vos & 'veftnlm quem ... · 'ventiOIlem, tailliam', impofitionem', vel aliani' libet ;' ac quo[cllnque:a.lios noftros h1bditos perpe- exa~iol1eQl 'qualemcunque;itl"patria Normanire fu .. tuo ,.ut pr<£mittitur, inviolabiliter obfervad : &: pradlcta;' Jupcr ·quac~l1que:. per[ona aut perfonis qUiCl1uid eontr,a ipfarul1;t cenores 30' tempore publi- quibufiibet'~jufdem ,aut Cuper bOliis fuis mobili_ cationis earumdem vobis cOllftiterit temercfuillc'at-- bus: aut 'immobilibus) five lint EccIefiaftica! aut fe­tcntatum, prbut ad vos & vell:nlm ,queinlibet' per.:.:.~ eulares , .. nobiles . five' non nbbiles) tenentes fub t,inuerif, ad ftatum debitum feftinecis ,revocare j nee nobis veLa nobis ubicul1liue immediate vel mc­a quo quam Commiffario noftro. contra aliquidde' diatc ill eadem patria, fiv~ in villis; extra 'villas, contentis,in littetis [upi:adictis, ut fupradi~l1in eft ,quacunque :occafiolle vel caufa:,' cUjufcUllque COIl .. ' pcrmittatis, aliqualiter attelltar~.:' Et·;quiadelidera-· ditionis aut: fta:uls exiftant, ·aut Cuper bonis alio- .. mus pr<£miifa omnia· &: fingllla: de ,'cretero . incon-, rum in patria eonfill:elltibus ante dicta, Calvo & te-,

e~fsc.fervari .. , vobis ~ veftrUmcuilibet,;.ac ·qui .. ; terito duntaxat nobis &fucceiforibus noftris Re .. bufcl1l~que ~uc~e~~ribusye,ftris .in pflici~s .. vobis' . gibusqriod nos' poterim~s & ipfi potuerwit in ipfa, -commliIis, diftnctlU~ prreclplmus&mat).damlls fub patria proclamari, faeere Retr9balUlun'l'iJl modum prenaamiflionis officiorunlve~roruIIl: & aliis . pee.:.: qui fequitur·&iroll ,alias'. . .... .. llis infra [criptis, firm iter injungentes.,: quatenus . S GIL ICE T' ·i6.' cafti quod ;nos fciremus vel . quando per fatorem prreCentium fueritis requiliti, 'ipli f~irelit,: '.:v~l firma~' fpem ,habereinus 'aut ipli in aililiis &' placitis,' 110ftri dicti 'DucatUs dictas no- liaberent, 'quod hoftes ·~oftri & dicH regni forent fhas litteras faciatis legi, &etiam' p~lblicari :,&ip- in tan~a mul~itudille feu potel1tia.gelltisaqnorum, fis perfectis tactis [acro[anCl:is"Eva'ngeliis ~)l11l1ia &, pto'gravando n9s feu [uccetfores noftros & dictum

. ~n.gula cOll~ell,ta· ( ut p:iemi.ttit~r) ~I~ ei[dem-:jure- regrlum noll:rum ~'qu~d per p~imani' femonfam 'feu t;J.S ferpetuo, ll1col1cufsc' & ll1vlOlablhter obfervare. COllvocationem .genetaliier facram , nos feu noftri­Alias vos & vdhum,quemlibet'qu~tlfque jurave:-, fuceetfores'& illi qui tunc eiTent nobi[cum aut cum' rieis (dum tamen fueritis r~ql1ihti»)i veftris .ofli- fucceLforibus .. noftiis , 110n: efiemlls auti pfi nbn ef­dis fUlirendimns. 'Si vern cOntro.,contenta feu .ali..- rent fatis fortes adobviandum , feu reft.ftendum ho. qua ve aliquot de contends 'in eifde1ll litteris:v,os,ftium noftro[um potentire:;. aut ad redueendum ad aut veftr~IlHlliquem aliquid';contig(;}[it atteI1tare; obedientiam noftram 'fubditos noftrosrebelles, ultra tranfgreiliollem juramenti 'quemlibet Bailli~ abfque faeiendo hujufmodiRetroballnU1ll fecundunl' VUlll in viginti libds Turonenlibus", quemlibet conicientiam, noll:ram feu [uccdforum' noftrorum Vicecomitern in decem libris Tilr~)11ell{jbus ,quem..; Regum Francire.: ut in illocafu fieret& fieri polfe '

·libet·vero Officialemrioftrum inferiorem.in ceritunl Retrobannum, & omnes tenerentur eidem obedire. f?lidis Turoncnlibus totie,ns 1uotiells ~ontia f~~e- . Et' in ,~a[u yr'l:dicto ilO~' aut fu~ceLfores. ~oll:ri ~. tIt, condemnamus & nobIs eWe decermtnus effica,.' per~oms 'lulbu[cunque dictre ~atr1re N. ormal1la!. qua: eiter <;>bligatos. Et per .. juramentum' hlijuhl10di di-' vement . ficut debebu11t. ad dIctum Retrobannum ' ctam pecunire fummam volumus teneri folvere no-- non levabimus nee lev are permittemus emendan;.

. bis ) ftu gentibus .nuil:ris Computot'uni noftrorum in vel financiamaliam qu,alemeunque. Et in concef..; proximo 11oll:1'o R othomagenh Scacatiopoft· tF!ll1[.. lion: prre[enti~m pr~[cns extitit chariflim~s primo­greilionem menloratam, fi quam vos aut veftrum . gel1ltus no{\er Joannes pux Norman~ , ,Comes altcr, vel veltri fucceffores . duxeritiseommittell~ . Andeg~vcnlis &. Ce~omenfis , 9ui tanquam pri­dam. Datum· apud CreffiaGU;ll , . die Dominica, . moge~;tUs. &, f~c~~l1or . 'nofter l~.~.eg,no ~c. Dux ante feftum beat~ Maria: Magdalena:, anno Do- Ducatus prredlctl; pro [e' & fuceefionbus fms, om"; m1l11 milleliino trecentetiino . "1uin[0·· decinio~ 'Nos . riia' & fingula pra:mlLfa' q~atcl1Us p.~l1~nt & pote­alltem regiftrum'prredictU111 ;; .ufus,lauda:biles~. & rUl1t, eum tangere, & .'ad Ipfum [peetarepro prre­confuetudines [uasal~tiquas ,& corunif~anchifias fent! tempore. & futufo, promilit tenere' perpetuo & !ibertates ,:nechoil privilegia & litteras-Cupra- . & fervare, ,ac' teneri facere·& fervari. ~oeirca fcnptas, ae omnia &finguIa contenta in ipfis ra.. Univerfis t3f- flngulis Baillivis ~: Vicecomitibus & ta ~abentes & grata, acea volences· pro iplis Prre- . aliis J ufl:itiariis' Ducai:us' &. patria: N ormahia! pr~­latlS, Eccleliall:icis per[onis, Baroniqus, Militibus; fentibils & pdfteris, prrefentil1m tenore mandamus, Nobi!ibu6 , . Civibus. & Habitatoribus plebd,[que firmiter 'injungentes, quatenusornl1ia & fingula pra:4~ctis,& eorum fingulis; itiviolabiliter ~ per.: fupradictapra!fatis Ec.clefiaCl:icis perfonis, Baroni­petuo obfervari & inconcufsc. teneri, ea volumus': bus, . militibus,' ca!terifque Npl:iilibus.,,' Civibus ,­.concedimus ,~.laudamus; approbamus" '& tc'nore Habitatoribus villanl~'plebeifquep~a!fe1lt.ibus & J'ra:fentium atictoritate regia de Certa [cientia eOll~ futuris, & eorum fiQgulis, prout ad ipfos & quem .. ' firma~us , . 110n .obftallte quoeunque attentato vel libet eorumpertinuerit , teneant inviolabiliter &; facto 1l1.contranum: tempore ·retrolapfo, quod eis obfervent ;ae teneri faciam & fervari,: nihil at-'. aut eorum alieui in ali quo pra:judicare nolumus in tentari. vel fieri .. ~n. c'oi1trar~um Eeflililfur~. Q!!.:e' futurum., imo ea volumus in [uo rob ore perma- ut firma:&., ftablha perpetuo p~rre.verent, prrefen-' -l1~re ,& ex abundailti eis aut eorum fingulis,ha_ tibus litteris Jloftrum fecimus apponi hgi~lum ,fal­.lmct, cum a,liquibus de gene,Ie, &. aliis de confilio vo in aliis jure: noftro, & in omnibus alieno •. Ac-' noil:ro) deliberatione fole1'1I1icOheedimus claufuhi tum ~pud P~~acum' ;·ati~ Domini 'm~llefip1otre­p~;edi~a, contenta: ill pra:fctiptis :litteris"Lu<iovi_ ·centeilmo vleefimo nono, menfe Martlo •. ' , . clRegls,.qua:. talis.eft., ... i,:,::.>:~! ~N~EC~N'S igitl.lr 8f' indignum'~ftitnanteS .. IT E.M, quod de ~retero per nos aut:fuceelfo':' ferifatorUihpra:judicarefententiis,.& antiquos no­:e~ lloil:ros in di~~ Ducatu, in peifonis ac' .bonis ftrQrum pr~deceLforUm .te·rl11inos tranlilire " fqbdi .. 'l~ld~lll ,ommor~mwll·,\lltra reditu$ i' (enfuii;( & tos'ipfos 'noftroi diai Dutat& detellebris&.mi-·

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. ·.A U'X!N:O:1t ~.~ ~-N s. ..' . " 'i'Jl: ~riis' ejeaos, . ih pa~ls pulchtitud1rie&teltlporaliilm . tucceff6r~i; 1n tliCl:o~ })ucafuih pertonk aut . bonis ' requie: ·dpulerita affeCl:aI1tes'colloeare, ,.ut aliqriid . ibidem commdrantimll 'ultra reditus, cen(us. & -libi videamur acereviife , & beneficium 'quaI1tum -, fel-vitia nobis debita: .,. tail lias ,. [ubventio11es, ~m- . poa:wnll~ m?pl!a!fe ;ej(dem[upp!ieantibusi? jo~ pof1ti~:)11es auteX<1'Ctiones q~afeu~queJa~~re l10n .. c.undo ·adventu ,Mfuo, contemelatlone bonorum & poffimus llee., debeamus ,111li eVldens utlhtas. vel,.

_ gratuitdrum fervitiorump'er ipiosimpenf<?rum "re-: urgens: rteceffitasidexpofcat.· Bt pofi: modum ,per ~ colehda::,nielllorire .j)oniino' &genitorinofi:ro( eu-' prcefatuin Philippum Regem modificatum in' mo- .: jus ahiina.·in paeeA'equief~at ,: ') ,habito~j maturo, dtpn.& formam f~bfequentem 'intdligi , non, ob­cOillilio: ~ & n-ofrra. certa. fcientia & auCl::oritate regia, : itantibus quibu[culnque additionibtas perdichull' Phi. .' Erce.·~itl:~ p~ivi~eg~a. ~ata ::l¥';gra. ta habentes licut: in: lip~ilm '~aCt.is & :adje&is, ita in:per~etutlUn .obfer-;. f~prafenptls' lltten~ -C0l1t111ctur ,: confirmamus, yak' van, vIdelicet. . ' .' '. . ! ..•... ,:,

lamus' ~()roboramus '~acip[a teneri-,&"obfervari: 9...U 0 D de .. .'rete~o . per nos,autnol1:ros fuca inviotibitc1" (in futurum decernimus &.: ordinamus. ·cetfoces ,in diCl:~:D~c~tu in perfoI1is'aut bOl1is ibi­Ethe :prop'ter' 'llfu~ ". vela:lias litter:ts ~, cOllceffio- dein commorantinm ~ ultra reditus; cenfus· &; . fer .. nes:,. auti.!or;dinationes·-irrJ cOl1uadwri' faCl:as , ob- . vitia nobis debita, taillias, fubventiones, impo­te?~as' {iV~l "etiam -u~u~p~i~ ? -ipfa p,rivil~gia vel i litiones: aut exa~i()1~es qitafcumqll:e' fac~re non.p;o(­ahqua' ·ex Iplis: p.offint m~ublUm,revocan" . om- fihlUS, l1ee CWlm debeaml1s J.. 111fi eVldens utllitas rna in-'contral"ium faaa fconce!fa, attentata ,: Uftl, , veLt,trgens· necdJitas id expo[eat) & per conven_

.. conceflIone. ~"mandato ,vel ordinatione;: aUt per' tionem &congregationemgentium trium. l1:atuUnl gratiam;fa:Cl:a~vel obfervai:a, quo 'ad. hoc: revoca-: diCti Drieatus ,fic':lt faCtum fUit & confuet~ tem~, mlis,'&jm):non faCl:is' veh:onceffishaberi'volu- poie:retrolapfo~"" .. • ~ . mos., '. ipfa omnia.' penit1.'t~ ::ab.olel1d?··· -Bt volumus: ·.l·, QJ:ro C I RCA,dileCl:is & ~delibus Cqnlilia-' quod noit o\.iibntibtis' ilil contrarium' taCtis diCta'· riis .nofrris gentibus; ParIamenmm l1ol1:rum tenen_ privilegia p~rpe.tl1o obfe-rventur, & nos aut [ue- tibus., &; :quiJuturatenebw1t ParIainenta lleCnOn' ce{f~res 'no~ri ';:~el ~pf6r~m ~?fficiar.ii 'nihil, in. ~ con;. ~caca~ia.I~ofrra ~ orma~i~, U11iv~rsif~ue & ~~g~_ . tranum halJeant attentare .:. & fiqUld forfan' { quod Its BallliVls., \TICecomlt1b~s, & . allIS J ufhtlarus ab6tl iii· comrafium-attentatul11 fuerit: ,,1' qu:od per' Ducarus & Patrire N ormanice fupradiCl:ce prre[~l1ti­'hoc.·nulltim prcejudiciilm generetur diCtis fuppli;..· bus & poO:eris, pr~[entium tenore mandamus, fir­cantib4s~ & aliis [ubditis nofrri· Ducatus ,vel pri.-' mirer.injungentes ,quatenus omnia & lingula fu..: vilegi~s' fuis prxdiCtis qlioquomodo;,~~d ut fir." pr.adid:axr~fatis,habita70ribus &; illcolis~Ctce p~ mum & frablle permaneat 111' futl'lrum "Iiglllum no- . trIa!. prce[entlbus &.futups , & eorumlinguhs, prout .l1:rum pr&fcntibus litteris dtiximus apponend~~l, fal.· ad ipfos & quemlibet ipforum pertinuerit, teneant vo i,n'aliis jure nofrro', & in omnibus:quolibet alie-, inviolabiliter & obfervent , ac teneri faciant &: no. patum'in·.Nemore Vicenl1um vigelima quinta fer-vari~ nihil'attehta'rivel'fiiifin contrarium per .. die Januarii ,- annoqomini millelimo, trecel1tefimo mittentes, &. in ,c'ontrariumattem~tum revocan­()d:ogefiin~ .. '& Regnj. nofrri primo. rSic'lignaturh: do, quod ut fii:mum & fi:abile perpetuo permaneat~, per Regern iri tuo magnoConlilio., 'in'quo Do-' pr:cefent!bus litreris figillum nol1:rutn duximus ap-: milliAlldegavenlis,' BituricenGs, BurguIidire ~. Bor- ponepdum :noO:ro in. aliis' & in omnibus quolibct· bon:iLduces:~;&quampluresalii erant ; Thoci~. alien<>"'jure femper falvo. Datul~ Turonis ;' in· Collatio fafra eft cum 'litteris originalibus fripra- l Plenfe A prilis, anno. Domini millefimo quad ril1-fcriptis pet :'me~~ Thoci4 .. :Vi{a~ Etiin dor(o .:ditl:a: gentefimo octavo, & Regni npfrri tricefimo fex­tharcz erat fcriptum. LeCtce fuerunt prrefentes lit- e.o.;::· Et; iiiper plicam in margilie : inferion, diCta: t~ra:' '& '~iIbl~cata: i~, Cam~~a P~rl,aine'nti;: &. in . 5harta:"erac. \crip~?~quod fe~uitUr. Per Regem I1brQ Ord111atlonum dlCl:ce. ~utla! ; &. prcecepto eJuf. 111 (uo Con6ho, 111 quo D0l11111US Dux' Borbol1iel1_ demtegifrra,tre die prima Aprilis,' aq.no'.-Domini'. fi?, CpmesFuxi;vQs Com~s Dunel1fis" Archie_ millefimo trec.el1telimo oCl:ogefimo,'! ante Pafcha.,prfcoeus N.arhonenlis, Epi[copus. Confrantinenlis , jouvenc.e. ,RegIl1:rata.· ". ..' '-::.' . .' Doml~us Petrus de Breze, Dom111US de Varcua, , NOS. atitem jufru~ &:-.a:qUl~atl con~onu~ ar~l-:- Ludo,Ylcusde Bellemon~e., J oanne~ .. l~ Bourfier ~ tr~ntes cOflceffionesa ~lar.lffimls frogemt~nbus 1~0-.. ,D0mll1US Del1:ernay Mtl~tes, Maglftn Ge()rgius ftris emanatasperpetuls ob[el'van teml'onbus, lp- Havett, Stephanus Fabn & Joal1l1eS Barbin, & . forum progel1itorum: vefrigiisinha:rendo. ,: (maxi- quamplures a1iLerant, lie lignatum, Daniel. Col­me q~~ did:i ~ucatfts illc.ql~ indefine!iter edam . l~tio (aCl:a cum, orig~alibus litteris inferhls infer­~urante viol~nta lelius ~patrl~ fe~ Angheos',. no~ . tIS. ,;Vif~., Et: ~orfo Ipfius charta: erat fCriptum. ' ftros & regnl ~11Ofrn. anti quos Inu~lC~s o~cupatlone, . Reglftrata. Ea. cPropte~ 110S .eorumdem .prrede~€[_ . lingularem ad nos ge!ferunt dileCtloms' affeCtum, & forum· 'no.i1:rortim. vel1:igiis laudabilibusadhcerere n?l1 parva . ~ra:friter';l11t . fidel~~~tis ~?~eq~ia,:). ha,;, cupie~tes ;chartaI? pertranfcriptam , a~. o~l1ia . & bita prreterea·. magl1l . Conlilu noO:n· dehberatlOl1e . lillgula cont~nta 111 eadem & confirmatlOmbus 111-Frceinat~ra, chartam, ip[am Notm~nire).t1n.a, '~ilI~ de' C,e'qilutis ~. [Ueel'itls ~n[ertis, lauda~imus ,appro-: fubfecutls .. ( .,ut prxmtlfum efr ). con6rmatl~~lb~~ baVlmus & confirmavlmus ;, laudamufque, appro­antediCtorumprcedec~rrorum no~rorllm Phtllppl ~ . ?amus &.con6rmamus ,perprre[entes :volentes eam videlice~ Joannis & Car?~i:" etlam ~ &, leg.e~ ~at:~ . 111: ~n~~lis fui~ pill1~is &. arti~ulis, uti cO.ncdIio­que regiftru~, confl1e~Ud111e.s ,ufus., J~a., pnvile-. pes.reglre'pra!ln[e~ta: C~nt111ent, fuum pleruffimum gia ,libertates, franchifias ~ lm~um~ates ~ ~:exem .... effeCtum pe~petUlsobtlrtere temporibus.· ptiones, ac omnia .& fingula l~ elfdemc.ontenta , .. Q,.U;O C. IRe AdileCtis . & fldelibus ConGliariis rata & grata habel1tes, eas & m ea ex certa nQ-. nofrrlSCTClltlbus' Parlamentum ·nofrrum tenentibus, . ftr~fcientia '" ,~uCtoritate t~gia ~ .a.c .:potefr.~tis· pl~n~~ .&,q~rfutura tCI:ebu~t ~arl~l1nenta, nec~on S~a~a~ia tudine .' laudavlmus, .,: ratifica,vImus;:' ,~~probavl-. p~fi:ra·~o.rmamce, ~~111vcrfi~ '. & .. lingults Balll1V1~ ~ ni~, .& eonfi.tmavntllls.: :lauda:nus; .'.fatIfie~m~s.~ .. VIc~corn.1t1bus a,c.all1s J,uO:lt!aUiS . Duca~us patr1:.l! al'P~Qbamtis,., &. confirmal\1us pienarieper.· prre. Normaruce tupradlCl::r prce[entlbus &futuns prcefen­fences :' volent:~s~ ~*,pr~ers~, ordillanteS "ea omnia; tiunitertore mandamus ~ firmiter injUnCTentes, qua­~. fuigula :~l1,violabilit~t: j.ncohC~fse .perpetuis· ~tu~ ~en~s' Qmni~' &: ~ lin~la fupr~diCl:a l'~~fatis habi~ ns .. tempohbus ob[ervap.· .. ~Et m[uper' auCtontate~tlbus & 111cohs diCta: patna: prcefentlhus & fu. ac l'0tefrate'atticuli fextL in 'litteris prcetaCl:i; ante..:: turis ;'/3(. eorum fmglilis, prout ad. ipfos & quem~ cetfods<nofrri.'Ludqvid R~gis . expteffati·· fubfe':; libet ipforum.pertinuerit , teneant inviolabiliter Be :~uent~s. , ":, ... .. :.~. -:- . .\ < " .. :' .' . o~[erv~~t,· a~. ~e~~rilaciant.&, obferva~i , tlihil~t. (lTE'M~:'Iuod de!C3:tero.pernos) autnot\rO&:' tentar lveldien ;.U}' contranUm permlttences; lit

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14: ,;"- ~t /A:·~C(·LHJ,A: R.·)r~Er, , lrontratillm atteritata qtiov:ifrnOd? cad ~rifi:inumna;' .: -de nos' Jc~a.tiX~Paris " T duloufe ~u am~urs~·,quia1l;.": . ' tL1~:}; ~educend.o, ~jion·ohfrantibus.'quibufcu~q ue lit;:;. '. 'cune~ ,.l<:ttr.es , OU! i,mpetratiollS 11e foierit: par 'e\tx tens .if!. co11tranum,conceffis aut con.cedendls. Qgod :donnees:;au ~ontral[e" ".'j I '.. .,'

'utfirn~'um.& frahile.perp_etuo perrna.lleat,~ pr~ieh .. , .SI, DQN;:N:,O,NS,iNM:ANDE.M.EN:T" par,eet: tibus li~teris ,f1gillU111, nofrl'~m duximus:appone-ndum'i dites Prefen~s: a noS amc~s ~'9.cfeau~· ·<?onTeilJers',; 1l0(t~0 ,1n alus .&. :ahenp'Jure femper, ..ral"o)Da,~" l.es JGehsquLt~elldrollt:notli~ :: Efchlqu1er: .de Nor .. · ..

. t.wn Turonis die 'qua,rta:meilG.s Jal1uaru , anno· po-· ,mandie;.f:auxr :Baillis. de Ro~en ;' Caux; eacn ~ C8-, 'mil'li" milleiimo: quadringeriteiimo ,fexageiimo" _ &' telltin ')i1 E¥reu'lG.!, <,Gifors l&:; Alen~on ~: i ou ,~deurs ~ .

. rcg~~i l1oll:ti pri.mo.,, :.Pt. f~r i.e. ~epb, de, la:rtJ~r:ge;:4e,: Lie)ltenans;-;:,;6<.:.a C.h~CU1I;dleux·) quenotr,eqite :pre ... bll-s dda~ite<Chf'.rtf ,j ',(tOlt, (crl~ C,e'(JlH enf'm~ i J)Fr : [e1i~e, Ord01mal1C~t~cnne11t &:gar4~~~,; ~C; falrent:

. Regem 111 [uoCOlll1.ho, '., , .... tel11r ,&:gardebllw~olableII'lent;fa:llS' ellffrundre"i .>;1 .' . ',::,' ',) f.'t,ns. aucull~:',~hofe'fQu£~~r,·.etre;entrepris""OU:itUlo_L -:J .. ,B e) U.:R,R,E;; ,,' 'i" " ... v.p A,. ,i .. "J ~e. au .col1traJte",{ur:peme .de' gr:oifet:amende:en .. , ,·QQ:N,TENJ O·R',.CBA,J.."Ll GAN1;', .:, v.crs. Nous. ,Et:J?-ortrce,:que!·.de ::ces 'Pref~lltes' rCl11: • ( .' . . '"'' ,::., , ;. , ; '", !" poura, a~6idl. ;b,efollgner, en:U11';rrH~me.i.jour.:en plu .. ' .''A., Pres laquelle;leChrre faite"fut commande' a; Re.urs~ diveli~ lierix ,NQusvoulons qu'iu:,vi4imus; . Atous les .Baillis, Vic.Qmt"es,: leri.~s Lieut~llatis, d'icelle~ fait,fous l1o,tre:Scel;Roial~' pleitle foi :foit. & autr,es J~iciers ';' Ofi.~iers& Sujetsdudit.: paYs; ajoute: .comme iiI. ,ce .pJ:e[en~ r,originaL :. En' terrioin' illec prefens ,. ·qu.i!s'gardcnt: & . ,c;;~.tre.tiennent;~·,:&; ~e ce)Nqus;: ay.,ons! fait ! me~tre.ri8tre.:seeL :a; cefdi- .. falfelltgarder &' elmetcnir .' enciereme!lt", ,.fans en-:, ·tes Prefelltes; ::' :Doniu:, a :T ours: .le: quatde~eijoUr:: fraindre IIC toufrir &ere enfraint ,Ie conte:nUi en -.la:.:: de, J anvieri;i l' an de grace mi1:quatre.cens [oixa~l~e~ '. <lite: Charte &cO!1fitrnacioil id'iCene:·~ ijonxte! .'leur' un,& d~ notre, Reg~e~~ p'remier.A~lfi ~gllelar: forme & teneur,-&.fur.iespeines: 'il:lec::.eontenucs'i·( 1~ Roy ~11 [011 ,COnfell,.n '? URRE.: " ",' I

.. lit ft .. aucuns.faifoient, ehtreprclloiellc, ou' s',efor~! ... ';;:1;;:;" :':' ,':'.>: '. i', i

'10i~nt faire: ~~: 'el:~repr~11drea~cwi~:"Ch~fea~.col1~; 'A" .. ,Pres::la~u€Ht: .1e~~re .:fai.te:, '.' fu~, J~r 'J~?i~ , rralre:, fu~ exprelte.mt11.t· charge) &' cor,mnanqe '~UX' '. C:QUr:':.commande a ;tous: les. Ba1lhs " Vlcon ... ; Procilreurs & Avoc'ats du Roy. notre Sire :,: quF tqs" leurs) Lieutenans&<autres qficiers &! Snj6ts . prefens ctoient, qu'ils: le~ :ell, apr'9c.hem , ~ :,<:011 .. '; ~u~i~. Pa'iS: mec' '}Jrefens, .qu'ils· ga.rd~l1t : &:; entre_< u:iigncl1t par toutes .voXes ducs.~ rai[onnab!¢s ·dten. tle~l~lent ,. &. falfellt . garder.,& :cntretenir ,emiere_: L1.ire ar~lende ou:amcnd~s, rcpar¢r& a~nl;111e:r [ansi m,cllC " f<UlSrcmfraindre 'l1e'~oufrir :etre enfraint:.le' ~ucUI~e d~ffiluulatiQll_, 'C~qu',ait¥i' ;a\lJ:0it' c:t~: f~.iti c.cmtenu:,efdit~sdi.e~~res; ,:,jouxte ·leur,.forme/& te~' au. contralre. ; , ".! • • ,i • .: Ii r .L· neur, ;"~! ,fud~s,pell1esll1ec .eontenucs,,·: ;Et·uau_; " .'._ .');'", , ' . h,i.! l~~ clU1s.f~ifb'iel1~,!eritrepretioient::ol1 s'Cfor~oient;fai_'

I·· 'T~:M~ il/.~e~t, :lkis ,~; pubIUes;;auires'I:ett~ei reo~'entrepi~11dre' aucuiie chofe, au contraire" fut, RoMUX) faiJant.mentlon d,ejadlfli"nfe. [fluu'par:exprdlement ch<lrge & c6mmal"id6 aUl!;PWGureurs

If.:.R.(!J' que les :caf~fes·dudi~Dl/.chi;de Normt?-.ndiel,~ Avo<;:ats.du Roy notreSire,'quLpre[ens:ccoiertt»' nefoient diftraites du .pais ,paf·evocatio'l'1 ne :au'tre.;.:, qu'ils les ,al'roc1?-ent&contraig~ent par.·toutes vOles trJei!t) fous ombre. de PriviUgei ,;:neautre'o'~afton;; ducs.'§c·nlifollllables·,d'en,'Jaire.amende Quamell.­ftnofl, celles rfJervlcs efdites. Lettres: ,·defqu,elles .. ia, ~es, repat:er, .. &. anfluller .fansaticun~ 4.i1f1mula:tj~n; tC!1Cllrr en'Uir.· .' . , <,i':', '.;, .. ',iri'n: ce'··{lul.r aur,oiu~~e f~i(au cbntraire.·· .... ":.,'~ I'> ',; ~, ' ~~ . ~ .

" (,,; ; ,.) .. '~ . : .. t.-.. ·). ,'. ,:: ..... -Sig~), 'i;·;_D.~J:. . HOI SLE V ESQ:..UEp,. ",' i

L 0 UJ Spar la'grace de Dieu.r~oy'~e FraMe., . <,I ,.:: :',1((:-',:.' ;:. ,1 .:.. . . ... ~:' . .' ,-

A, tous ceux qu~ ,ces' pxefentes} •. ettr~s Vel![~llt i H : EN R: Y.:pmfla:gra:ce .. , de ,nieir.RoydeFra,n~: . SAL U T. Comme de l~ par~ie, ,des Gens des triois' . . ce. i& de.:HologlIe~;'k"tous prefells.&·iI; veli1t,

Etats de 110S Pa'is & Duche:de NonTiaridie~ :hIJus SAL qT.,SAVO'iR l':i\.·l S '0 'NS') 'qu~ Noris, ~'ient elltr' autres chofes. etc" faites '. de '. gral'ides· &; \Iowans ufcr, des memes:. graces' & liberalitez qaet

~ri,eves complaintes·.~d.e ccque;'col1tre:lesjOo~tu': . le.~ J~U'ic R,?is nos p~edt:ceffctirsollt fait· a, fel1dt9ic ~nes , U fc1.ges ,. Libertez &: Franchi{es;dudit .'Pa'is; de. nos xhers :,& bieit -a:tllCS lesGensdes troi§ EUts 1a Charte auxNormans; & ia.;$ouVerainc;:Gollt de notrePa'is,&Duche de Norniandie, ,:1 Cc que pe !:E[chiquier, pluiieurs s"etoiel1teforcez :& ,s'eJ leurs_ me rites {Joiem c6ilflUS felon leur fillcere fide .. f6r~oient de jour en' j()tlr',fou5, ombre;& . (ouleur lin~ .~ 9be'iLfam::e : A iceux pour 'cescaufes a~OJis_ de privilegesou:autrcmeilt:,. ;~c"dill:raire'& drer' cOl~tinui:"&~cOJlfirme !;''&ide nos gracesfpecia~s';, aucunes 'des cauCes d'icelui Pa'is'c1l diverfes, Cours pl~l11e. pu.iffance, & autorite Royale ,continuolls & hoI'S. dudit Duch6; Cll leurtr~s-:grande, vexation;~ ~onfi.rmc)lls·:par ces Prefentestous & 'chacuns leg' travail & deplaiG'Ulce': Tres:.hUl.nblerIlellt Juplia'1~ Pri\Tileges.;~Dr6its:.& Libertes' qUi leur om ete par Uuretre fur ce par ~ aus ,po.u;vd, de Ieme.de

l cqli.~ . nofdi~s: pi:edfcelfeursco~ce~ez .&' oC\;roiez, .i~~xte

venable. ..,' &.[wvant!aICharte Normahdc, dotule' Vldunus, S A V 0 I R F A ISO N S·· .que·, Nous, ( conliderees 'ducmellt! co~lationl1l~ eft '.ci,;,·atache fous Ie ~ontre~

les -chofes deffilS '.dites, ~l(:s' grand.s ~ notables feel de, notre Cha'tice1lerie, pour. ell j6i.iir:'& ufer fervice~ (l u' Ol!-t fait 'a~. ~~m,s :palfe 110fdits, Suje~s a , pa~bleirie1:t.~. 'pieillcmem. ~ pe:,petqellement & a 'l1os Predccelleurs & a Nous: . .vOUlatlS lce~X:J10stoUJours, Jouxte Ie . contel1U d lcelle' & j cOl1firma:'" $ujets ~tre mai~tel1u5"&. gardez: e,n .leurs 'Dro~~s.~ ti,onsfIrr.' ce:.Gl1fuivies.,~. feloll. ~"ainli,q?'ils' on~ p~r Franchlfes ,& Llbertcz, &pourevlter. auxque.i c1-devant; blen.& duc111ent JOU1'& ufe, fans qu~t1, ftioris ~ debats&illconvel~i.ens g#ipaiavant /sfen y: puilfe;etre).contieven~ ;direfrement; ou i.11direG-,

[Ollt enfuivis , & pourroient:eilfuivir: pour Ie ternS tement~.':" ,'j ! .: .:r'.:,. '.'_ . .,

a venir; ~eu furce'avis &.d~liberation de::no:::'-S I:iD :O'NNON SE N; MAND E ME.N-T: ,a.:nos ~re C01ifeil:) Avo.ns vouhi, .. ordoilnc.& declare ~ ail1(!s:&,fea~ ConfeilIe"tsrles:Gcns: tena1Is n8cre' y ouions , ordo11110115 &dedar~1lS:, par ~es . P~ereii':: Gour; ide,ParLement.'.& ide' lios Aides,,;]' ROiien"

· res ,que d'orenavant .les· cau.fes, . de' p.otredit'PaJ.'s· Cha~bre~ de' :nos Comptesa Paris , Treforiel'sGe-. & Duche de Normandie, foient :ttait.ce( & deter; n~raux de:nos: FihatlCes\ Baillis) _Vkontes,. -&,

· minees' auditl>als felon :ladite. 'C04tume . ';' fans.j ,a' tounios aut~es J ufl:iciers &', Oficiets'; leu;:s LIeu .. :: fQUS ombre op-.couleur 'd~ PriYl1ege~ 0U alltremfmt; . tenails;&o ;].·c~a:cun d' eux'; ft· comme illeur :apar ... : les ~ill:~aire·. &; tirer' hor~d~~t: ~Pa!i " fors. :.&.e~~; t~en~a:; . q~ecette: pref~nte confirmatioQ :ils/alf~nt; ~~pte les caufes, de nOli. OfiClers; Co~menfaux tant lIre ,;publ~et:;cs,c; ellr~1ftrer :,' tanr ,en,: ,notredlte, f:elll~rhel1~: En·ordo1Ul~qt p~r;"ces :memes'Prefen.:;· Cour de Pariement,Aides & Bailliages, .qu'au .. , le.p ~.J)ctr~· C~l}Celier?!Sc:,a"ttC~ l~la.lli.1a gante; tres f. jitrudi6l:ipl1s,de .l}otredit,P.als' de ~Nptl1lal1die ~

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A U X NOR MAN s. ~rj , ;~n; q~·un • chacon 'elfcela~Cdnrfoitfe hofre-dt(:)i~- vince: d'e Normandie"; enfemblc! lcidire' Ch"aree & & hOllne' imel1tion : Etque defdits Privileges & confirmations d'icclle, fofenr verifiees, lUes, pu .. cOlltellU e'n 'hdite Charte N6rniande, ils fatfent, ,'bliees & clitegiftrees 'es Regiftres de ladite Cour, , foufrent &. laiffellt lefdits ,gen~ des tr6is Eta,ts, 'pou~ joiiir .. du: contenu en icelles, & tifer par joiiir &, ufer pleinement, pailihlement & :perpe': Iefdits Etats, &, ~tr~ obfervees & gardees felOll tuellemerie " fans y' faire ne foufdr ~tre fait, mis 'leiir forme & telleur. '

lOU donne en ql!elque.f~~on ,que. ce, fait, auc~ . .': E:U pa;)~ Cour ~ !~s C~,!-mbres ~f(em~lees, troub~e ,deto,urbier ~i ,einp~cheIJlent au eontr~i- ladlce Requete;& Lettres :Patentes, ladlce Char~e re ; a1l1S Ii autun y etolt; fait, falfent Ie tout 111- & neclat;atiol~';[ur icelle du Roy ~oiiis x. de l' an c01itinent .reparer & remettre fans delai au premier mi~ ~rois, censqu!nze,: Confirmations ·des R?ys eeat & dU : C AR tel eft notre plailir. Et afin tlue Phlllpes de ValoIs, en la prefence ,rous la fOI &: ce foit 'chofe ferme & fraMe at6ujours, Nous av01~s promelfe de JeanDuc de Normandie, depuis' R()y fait metcre notre feel it cefditesPreferttes ~,fauf .de F ranee, fOil. fils, de l' an niil tt:ois cens treil;'; en 'autres chofes notre 4roit, & ra~trui en touces..t,e-:neuf; Charles V!. du vingt-dnquieme Janvief, ·D ON'N E' a Paris au mois d'Avril; l'an de grace verifiees & pu.b~iees au Parlement de Paris, lc;~' ..mil cinq cens foixante..:dix-neuE', & de, notre Re- premier Avril' mil trois cens quacre-vingt; Char. gne Ie cinquieme. Sigrie par. Ie ,Roy etanten fan les VII~ au moisd'Avril lllil quatre cens cinquan~ Cou[ei1 1 B R U L A RT. Et.ac~te ~ V IS A, te-huit; Loiiis'X I. duquatrieme Janvier mil qua­t ONt EN TOR. COM BAUT. Et furIe ·tre cens fOixante-un,verifiee en la Cour Souve-, dosell: ecrit,,RegiJbata. Et fcelle fur double queue -rain~deJ'Efchiquier de Normandie ;cn mil qua~ du . grand feel de eire verd:" en, l~c~ de [o'ie rori~ tr~ ,cens foixante~detlx, ,Ie huitieme Mai, &: de ge & verde. Et llir le rryhell: ecnt, ,". Charles V I It' du mois de Mai mil .. quatre cenS " Lues, publiles & rel.iJtr/~s; Oili' ,[uree & con- quatre ~vingt- cinq, verifiee & regffrree audit Ef­[entant le PrOCrireur Generttl du Roy. ruivant.l~Ar- chi quiet de Norinandie,. audit an: COllclulions du reft de ee jour. A R'oiien en Parlement, te tin- Proctireur General du Roy, & tout confidere; fjuiime jour de Mai mil cinq'cetls foixante-dix-neufi Ladite 'Cour, les Chambres atfemblees", a ordon.

~igne. ~ , D~ BOISLEV ESQ..UE. 'ne & ordonne quelefdites Lettres Patentes,Char. te & ~confirmations, feront lues , publiees & re. giftrees es R~gill:re's de ladite Cour ; & que les Vi. 9imu~ 'd'jeelles ferollt envoiez aux Bailliages ,& Vi-· comces, afin qU'aucun n'en pretendeeaufe d'ighO:-

'-EXTRA IT;' D E S'R.E G I,ST RES

. , , de la: C Dut de P arlement. . . . ' ." " 'rance ; ~ a enjoirit a. tous les Baillis) Vicomtes

S· Ull la Requeteprefencee par les gens ,des &.autres Oficiers de ladite Province, Ie CO!1tenU 'trois Etatscle ¢e Pals de Normandie, tendante "eniceIle obferver & garder felon leur .forme &:

afin que'les 'Lett res Pacentes en, fop.rie de CharM teneur •.. F A I T a RaUen en ladite Col1r de Par-. te, donh,ee~.tt P~ris au inO~,~JAvri1: de~n!er, le';Dent,Iecinquieme jour de Mai mil cinq.cens

pour. la' cO!1lirmatlon,:des pnv4eges,' DrOits &: fOlXante.-dix,Mneuf. . . Libe~~~s " cofttenus eli) lao Cha.rte de utte Pro- . " Signe > P E B 01 S LEV E S Q.U E.

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PlROCES VERBAILo , 's A von. , FA r SON S . ,que 'nous a plein con.

"IL' ' '.A N mil cin,a censfo' ixante dix-fe' ~Pt, r.ans de V,os (ens " Fufifance; preud'hommie) expe,;;, J. ,nence & bOllne dlhgence) vaus avons, & les deux

:., '., ie dix-fef.tie~,e jour deJui.lIer :.,A no~~ .de vous en :l'~bfence d~l'autre~ commis & depu_ 1 acau.es de ~auquemare Cbe'Vaizer, Co~(ezl- . tez) commett.ons & ~ep'utons: par: 9~S Prefelltes,

J. fo ,r;, L" pour vous tranfportet efdits B'ailliages & ,anciens ,ler du Roy en' on·ConJei Pri))e) &-premier . elfclavesd'~c.eu:lC" Y. compr~s le~ Bailliages de faint :Prejident.en La C; our du P arlement de :Ro#~n;:, :Sauveur·rEndelin 'l3f faint ~auveur .Ie - Vicomte ~ ,R~bert Ie Raux, & Marian de;lvfartimbos Mortaing,& Comte d~J;.u, -& ·es prillcipaux Sie. '.

. , ges &. Vicointes d'iceux ; & illec fai~ea1rembler . C~nfeiUersJ W H cf!1ery 13iK,o: fr~m.i~rA)'o- tous les Pre.1~ts ,'A~es) Chapitres, Communau_, ,cat du 'Roy en ladite Cour J et;;ms en/a, Ville . tes, Dues., "Marquis, Comtes , Baron~) fieurs

, " . Hauts-JuO:icH~rs & Genrilshommes, nos Oficier~ . de Rauen:' Ont ete prefentees par Ma,ttrc . efdits lieux;Avocats &. Procureurs, Pratieiens & .Jean GoffiLin Procureur de~ f-t~tsdudit; pats' autreS notablesBou~geo~sd'iceux A Bailliages ; &. ,-, . 1\ 1 d L' L P J R en ~eur pre(ence falre~ hre ~ ,areter, &mettre ·d, e 1 vOrl'nan ie, cs. ettres a.tentesau. O'll, ' I 1 11 b '

"J ~ar ecrit ell angage c ~r <Sc.inte i~i Ie) & fans ,-deflJucUes La ~eneur·e~fuit. ... ~, "rien. changerdu fens de ladlte Coutume, en ce,

. .' , ",qu'il,y en a en .u~age ,Jes Cmlrumes .. de chacUn ~~~~~ EN R Y parla grace de Di~llRoy 4e Bailliage) ~Qt. generales . que' Io.cales) par la de- .

France $c.de Pologlle; A nos ames &. liberation defdits Gens des trQisEtats d'iceux Bail­fea~x 1i1a1tresJacques"deBauquema.:. : liages. Bt,.;ot\"il furviendroit~ auctihe (onttidie.. re COllfeiller eri notre Confeil Prive, . tion ou .0PQfiti()li fur a,ucunsarticles) & dont la­& premier Prefident'e~l1otr~ Cour~e ... dit~ aife'mb.l~e ~e put d~meurer. d'acord, faites

: . " " ~arlement a ~oUel1 :R~bert.le Roux, , met~re &.re.diger.,par ecrit l~s. diferel1s d'une'part M an an de Martlmbos Confeillers en notredlte C011:r; & d aut~e". pOiIr. ·lceux. r~p~>rtez . pardevers 'uotre­& Hemery Bigotauffi Confei~~er, & I?-8t.re.p.~emier .. dite ·CotJr, ; en.. ~tre.p"'~,~H~ QtQ.?,nnc) ce,.que: de A,vOcatgeneral, S A LU T £ T D I LEe T I o'N. Com~ raifoll. E.t Ies . autres amcles qUI feront aretez ~ me pour Ie bien & foulagemel1t de nos fujets) les acordez & redigez par ecriten Iadite alfemblee, Rois. f1os' predecefIeurs aient par plufieurs ~oi~ or~voulollS. & nous plal.t etre ~'orenavant gardez ac donne <Jue lcs COl,1tumes de chacun des Ballhages ob(ervez comme LOI & EdIt perpetuel & irrevo- . & . Senechau1f~es de cettui notre Roiaume foient cable, & 110fdits fUjets tenus 1es entietel1ir & in:" accordees, en l'al[emblee des trois Etats d'ieeux, violablement garder; & it. cette fin etre par apres redigees par ccrit, omologuees, publiees & en- enregiO:re~ avec' ces Ptefentes, & votre Proces regiftrees par apres,$ll toutes 110~ Cciurs ~ Juri(- . v~rbal furce es R~giftres de n8tredite Cour, & ~iCl:iol:s ,pour .re~vjr_.de loi.& Y, avoir rec<?~rs,\·a. ~n '. c~~~uq defditsBailliage~ & Vicomtes ~ pour 1 avemr : Ce q1l1 n aVOlt encore ete.e"ecute en !lo-, Y .~VOlr rec~ursquand b~fom fer,a ; fans qU'au .. tre Pa'is de Norm.atidie, com~ie~lque par plufieurs .. CI,111 (ciit d'orenavCUlt perinis faire preuve au con­fois il nous': et'it ete re'luis pir)es Etats duditPa'is, traite, foit: partourbcsou autrement. De ce faire & qu'il fUttres.neceffaire ;1 parce que les Coutu~,. Vousa"ons donne .pouvoir~ 'puiffance & autorite s

mes , ufages' & fril d'icelui lle fe' trouvel1t, ecr~tes . commiffion8c!:mandement'.(pec!al ;:& a cette fin qu'el1 un livre fort· ancien,. compofe-de langage . avoriS pe~mis ,&.permettolls 'defemparer ladite Cour & mots petlwxdligibles , etans fa .plupa~~·iceux . pour)e tetris'qlle vaquerez .au..tait'de ladite redu­hors d'u[a~~,' & ~ei ou point, ~l1tendus d~s habi,": ,\ . Cl:~on [e~~mert. M~rid"o?s &. ~oml11~~ldollS a tous tans dll palS ; mel~f! auffiqu aucunsamcles<:d,e, 'l1os 'jufi;lclers., Officlers.& SUJets, qu a VOllS en ce Coutume emploiez au,dit livre anCien, concernaris faifant ) o~e'iael1t 13c entel1del1~ diligenmellt ; CAR. tant l'in(truchon que decifioll des pro~es , 'follt an-, tel efrl1ot~e· phlifir. DON NE'; a Blois Ie vingt-deu­tiquez d'unc,omn1u:~ & t~cite cOl1fen:~emerit pat non" ~i~l11e jo~ de'1,v1ars , ran, II'~¢' gr~ce mil cil1q cen~ , ufage : parelliemellt" ql:111 y .. a eu acceffion denou,;;f~lxante~dl~,:J~Pt; & de. notre Regne Ie troilieme. velles.obfervanc.es prov.enucstant des. Ordonnan- '. Slgn~ , "¥>E·N.R y:.~t Elus bas, Par Ie Roy ~ ces depuis faites·: par hofdits predece[f~!lrs) qu' Ar.'..P, I NA 'R, l~" Et . fcelte~;UU: fimple queue de ci-

. rets de notredite Cour-,- & iimod\lchon de 'l~ufige,re ja'fne~, .;""':,_. • . commul~. I?efi!allt pour ~e's.~~t!f.e~'que" lidite, ~o~;:-;~.,:;:i:'_P9.~ r~:~~pPti0n:'defquelles apres a~oir rar plu .. tume fOlt redUlte, acordee & redigee par ecn~ "" en ,,' . Geurs' fOls lfff'emble & regarde ce qUI etOlt necef­retra?chal1~ ce qui eO: antique, ajout"a:litc: q\i~:~:~ft;\'~')Fa'ire" l~ to~t aU:,oit et~ difere pour Yimportance dep~ll.s re~u, &. remettallt ep. Iallgage claIr &~ l~:-o;:;,de . ~ afal~~ Jufqu a la feanc~ p~ochal~le des Etats telhgible ce qUI eft obfcur & cOllfus, fans tou~:t.<'(iUdlt Pals, affignez auqulllzleme Jour de No­tesfois changer Ie fens de Iadite Coutum.e) & to;)':" vembre enfuivant, m\ fe devoient trouver les De-9u~ eO:, obferve; :, & ,Pour fat,isfaire a la requete putez de tou~ les Bailliage.s & en~roits ou ladite qUI nous en a etc falte en laifembIee ,des Etats Coutu~e a heu. AuqueI Jour ledlt GO!felill Pro­generaux de cedit Royaume en cette Ville'de Blois, eureur des Etats, s'eiant reprefentc devant Nous; tallt par les cahiers gelleraux que Ie particulier pre- lui aurions fait delivrer ,Ies Lettres de Commiffion ~ente au .l1om .. dudit pa'~~, par les Dep~tez ~es Bai~- E~f nous, adre~ees a .tous les Baillis des. Provinces . hages de Rouen, Cacn) Caux ~ Cotentlp., Gl- fUJettes a ladite Coutume, ou leurs Lleutenal19; {ors, Evreux & Alel1Cjoll. . de~quelles la te11eur '111[u,it. J~cqu,es d.e. BauqQe-

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P It 6 C l! Z V . ~ -rt BAt; . . , . .' t~ !nare Chevalier, lieur de Bourdeny, COhCeiller dd "Aqueroni au fait de'ladit¢ CbIrirnimori.; Be qu$~um· i Roi eit fon Confeil Prive, & Preniie(Preftdent! l'un de nos Avocats Generaux y aili£l:e~ pour 1'0"; en la Ctmr de Parlement a RoUen; R obert Ie currence des cas qu~ y pourroiem [urvenir ) tou...; Roux, lieur de. TiUy , & Matian de Martimbos chant & concernant notre irltere£l: : NOlls avons fieur de Buz, auffi ConCeillers dudit lieur en la.. pour cet efet choili & eitl;' commis' & depute!); dice Cour ; & Hemery Bigot lieur de Thibermef- tiorntnettoris & deputons de notre propre mouve~ nil ) Confeiller ~ ~remier A ~oeat Gen~r~l dudit meilt ~'certaine hence; pleine puHfance & atitorite Seigneur, Commlifa.ire duo Rot; Au: Ballh de ' ROlale ; par ces Prefe'htes, notre' arne & feal

0\1 fon ,Lieutenant, S A I. U T. Corn;. Me Gu,illarime Varique1in notre premier & ancien me pour l' entiere execution de la Commiffion du A vocat en rioi:redite Coitr ) par la protTIotion de Roi a Nous adrcLfee par fes Lettres Patentes du . vouCdit Bigot a rEiat de PrHident ) pour avec de .. vingt-deuxierne jour de Mars. dernier , pour redi- lui ou ceux de vous n09 Prelideris & ConfeiIJers ger par ecrit les ·Cot.1rumes de ce pals de Norman.. qui 'vaqueront au fait de ladii::e Commi1Iion ,am.:.. die, avant que de faire aLfernbler les Gens des trois fter & vftquer par l~dit VatiqtieH~l au fait d'icelle~ Etats de chacun.Bailliage, pour les confentir ,acor:.. tout ainli . que vous Bigot euffiez fai~ en ladite qua..:: ·der & ornologuer, ainli qu'il, Nous eft mand6 par lite de notre premier Avocat, ell vertU de no[di.;, lefdites Lettres, il foit bien requis & necelfalre de tes Lettres de Cornmiffion a. vous adrelfanres, & f.aire dreLfer par articles lefdits U(ages , Stils & comme ledit Vauquelin pareillement eut fait, fi en Cot.1tumes qui de prefent font obfervees en toutes. iceHes il et.1t ete fpecialement nomme ) cornmis & & chaeunes les Vitontet & Bailliages dudit pa'is; depute: CAR tef e£l: notre plaifir. DON NE' a. -ce qui ne peut mieux etre fait que par ceux qui 'Paris Ie vingt-unieme jour de Fevrier , l'an de gra-, {'Ont de long-terns experimerlte~ au fait de la ,]u- ce mil dnq cens foixante-dix .. huit ; & de notre· mee; ACES CA USES, Vous mallclon~ que Regne Ie quatrieme. Signe ~ HENR Y; Et pIns vous a'iez dans Ie dernier jour de Decembre pro::" bas, Par Ie Roy, F t Z E s: Et [eelle fur limple chain, a faire aLfembler au lieu que vous verrez etre queue de eire jaw1e. ". ' .. Ie plus convenable ,ies Avocats & .Procureurs du Auquel Mahdement&Cstnthimbh le.l'dits nail ... ROi, Vicontes , leurs,Lieutenans, & tous autres lis f leurs Li~utenahs &:. alittes Ofitiers n'autoient Officiers de ]ullice tant R~'iaux que Subalterpes .pt.1 protrttemeht (atisfaire, pour les dificultes qui, ctans en v8tre reffort ; p'arelllement les A vocats, s' etoient prefelltees tant a faire ·la convocation des' Praticiens , f. ~autres, per[onnes notables' & experi- per[onnes requifes de toutes les Vico11tes de cha ... mentez au fait. defdites Codturpes, .POUl: avifer, en-· cun Bailliage fuivantnotre Mandemenc, qu'en' la· tr'eux , & diligemment regarder dans. Ie dernkr redad:iol1 des Articles de Iadite CoutUme, dautant· jour de Decembre prochainl, quell.es Coatumes; qU'elle navoi~ete ja~ais rMipee.~ &' .que lap~t.1':" Ufag.es '& Seils fon.t en obfcrvancepour Ie prefent part de 'ce qw eft ecnt dans 1 anm~h hvte Coatu-, audit paYs, tant ec'rites que non ecrites ~ generales . mier ,ctoit abroge. & antique. Neanmoins en.~n Clue locales , concernanteS tant l'infrruCl;ion que de;. avoient I!te envo'iet de plulieurs & divers endroltS ctlton de toutes fortes de diferents & praces , lef- memoires &, infi:rud:ions defdites Cot.1tumes &:. quels vous ferez dreLfer & rediger par articles en uri ~fages'" me~'e, ce qui en avoit. e~e .arr~te auf ... cahier , par ceux qui feront nommez & choilis en dlteS ALfemblees .~ contenant ce qUl etolt en uCage ; ladite Aifembtee ) & Ie cahier qui fetadreLfe; ainli tant . ecrit que 11611 ecrit ; & .outre ce qui leur fem .. quediteft, vous l'erivo'ierez incontinent pardevers bloit devoir.~tre aj6t.1te , diininue, corrige, aug .. Nous; pOl,lr icelui va par Nous)~tre affigne jour aux. mente '~. interprete & declare en ladite. Co~tume Gens des trois Etats de y8treBailliage) potir com- pour Ie bien &utilite dt\ pals , furqU01 avolt ete paroir au lieu qui l;ut fera par VOllS amgn~ ; &-illec par Nous fait drelfer un cahier pari chapiti'es & a1'­en n6tre preCellce eere lefdits articles 'acordez) con- \ ticles , & a l'in{hmt Ie Roi auroit adrelTe res Let..; lentis & ornologuez felem les modifications, limita:' tres Patentes aufdits Baillis ou leurs Lieutenans ~ , tions & interpretations ittiles & neceLfaires pour 'Ie . peiur ,affignera la prochaine feance des Etats , au bien de la chofe publique dudit pals; p'0ur apres 'dixieme d'Od:obte dernier " toutes perfonnes qui iceHes faire publier,& d' orenavam etre gardces com- . faifoient'a apeler .i pour la publication.& omologa... me loi, fansqu'il foitbefoin en faire preuve par tour~ cion defdites Coutumes, defquelles la tencur' en ... bes ou autrement, ainfi quil Nous e£l: mande par lef.. [uit.' '.' , dites Lettres.' D 0 N'N E' a RaUen foris nos feings HEN R Y .par 1a grate de :bietl R~ deFra~­& Sceaux ·de nos Armes) Ie qUinzieme jour de No. ce & de Pologne : A nos. atnez & feaux les Bail .. vembre l' an mil Cinq cens foixante-dix-fept. S igne , lis de. RoUeh~); Caux ; E vrelix , Cacn, CotenriJl ~ . DE BA U Q...u EM ARE, L E R o'U x & BIG 0 T. Gifors, Alemjon,ou;leurs Lieutenans , SAL tT r.

Depuis lequel terns Nous a.uroien~.ete prefentees Nousavons ci;;deval'ttcotntnis & dtpute nos amez autres Lettres Patentes duRol, defquellesla teneut & feauxMes Jacques de Bauquemare Chevalier, enfuit. HEN R Y par la grace de Dieu Roi de Confeiller eh n8tre C011feil Prive, & prertlier Pre. France & de Polog11f(: A nos amez & feaux. Mes fidem en ,n8tre Coue de Parlement de RoUen! T~cqu7s de Bauqu~mare. Confeillere!l n8tre Con-" Hemery Bigot lieurde Thibertne[nil aum C011[eil. iell Prtve, & Premler Prelident en notre Cour de len~n notredit ConCeil Prive, & Prefident en no-: Parlementa RoUen', Hernery Bigot auffi Prelideni:~ tredite Cour : Robert Ie Roux fieur de Tilly; Ma .. Robert Ie Roux., & Marian de Martimbos Confeit.. rian de~Martimbos lieur 'du Buz , Confeillers , Be Jers en icelle, Salut & diled:ion.· Noris vous avons, :Guillaume' Vauqudin fieurde Sacy j auffi ~tre & les deux.de vous enl'abfence des aUtces, par nos. ;Confeiller & premier Avocat en Iadite Cour " 'Lettres Patentes dontlees a Blois'e vlngt ... deuxiemepour la redaCl-ioll'& reformation de 'la C011iume \te. Mars ,demier palfe , ~gnees d.en8tre ~ain., com~ en n8tre·pa·is. de Normandie, y compris Ie Com. 'rolS & deputet pour la reformatIon & redacbon par ·te d'En) Ba~l1iltges de S. Sauveur",Lelldelin , faltlt :ecrit des Goutunies tant locales que. generales de Sauveur-Ie-Viconte , Mortaing,' & tous autres all­

notre 'pals 'de Notmandle'; 'm~mement voufdit Bi- ,deris retfotts dudit Pa'isregis &gouvernez .par fa ~ot etal1t lors notre premier Avocat ~enetal en no..Cot.1tume generale de Normandie , ,.ainG qu'il eft tredite Cour) depitislequel terns Nous VQUS aurionsplus .amplerilent 'contenu en nos' Lettres Patentes. porirvu'audit Etat de Prefident: E1: 'dautant que donnees a Blois Ie vingt .. deUxiemede Mars.~mil Nous avons toujours voulu & ,eht~d\l, Voulons & ~dn~ cens foixante.:dix ... fept', a Ia tequece des ):~e­eiltendons que vous Bigac, fOlez l'u,n. de ceux 'q,~ ptt,tez des uois:. £~t!. de chac~ d5!fdits Bailh~

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IS" P R Q'CE. Z·V ···E,R\ B' A L. ges etaflS en l' A{femblee ,des Etats Generaux de n8- Auquel jour.dixiertled'OCl:~bre s·6ta6t compa:1'u~" :' tre Ro'ialllne. Suivant lefquelles Lettres nofditsMes Toutliint d~Laval Cure de S. Vivien, depute' . Commiifaires auroient redi~e.& mis par ecrit en un pour l'Etat EclcHiaftiqrie. du Bailliage de RoUe11, : cahier les chapitres & articles particuliers deladice . Mre Yfambart dn Bo[c, Chevalier de rOrdredu Coumme ) felon les memoires & inftrucholls qui Roi, lieur'du Boifdanebourg ~ depUte. 'pour la No ... leur avoiertt etc:: envoyez) tant de la part de nos 06-, bleHe dudit Bailliage : Jean de Vimont fieur de del's en aUCWlS de no[dits Bamiage,s, que de pln- Beaumont, & Robert Hanivel ,Nocaires & Secre ... ibm aUtres perfonnes experimentez au fait de la taires dn Roi ,Eche'vins de ROiien, deputez poUr Juftice , avec les modificatiolls, expHcations, cor.. ladite Ville: Me Mathieu Poulain Avocat en Ia reCl:ions &intelligences Utiles & lleceffaires pour Ie Cour, Pel1liol1l1ai~'e de ladite Vilk, depute pour la biell de nos Sujets ; & feroie de prefent l' afaire teIle- J uftice de la. Vicoritede Roi.iell.:. Me . Nicolas Ie ment avancee, qu'il ne refieroitplus qu~ d' areter. Bla.!lc fieur de la Sauilaye , Avocat. au Poni:delarc~, & omologuer Iadite Coumme, ..,. '.' .pour Ia Juttice de ladite Vi conte : Me Pierre' du . Pour ces caufes , defiranspotirvoir aux illcol1ve. Fay Ecuier , Viconte dePontautou & Ponteaude­

l1i~ns qui aviennent chacun jour a c<lufe del'obfcu-: mer pouda Jufiice dudit lieu: Me R~pc:rt Thiron rite & incertitude d'icelle, Nous vous h)andons ,& Lieq.tenant General en la ViCollte d' Auge ,pour la a i:hacun de vous, fi comme a lui ~partiendra, com- J ufike ciudit lieu: Me ~oUis Allain, Pretre Cure d. mandol1s qti.'a laprochaine convocation que vous' Vit}uemare ~ pour l'Etat Ecle~afl:~tlU~ de la Vicon­ferez des EcleGafl:iques, Nobles & Gens du tiers' te deCaudebec&, Siege, d~ Cani,,:: MreJacqucs Etat defdits Bailliages , afin de deplltCr per[onnes de Godefroy, Chevalier de I'Qrclr,e du Roi) fieur po~r eux trouver ell I' Alfemblee des Etats dudit pai's, .' d' Alll10ult , pour let N9bleife. de ladite . Viconte : qui fe dendra au mois de Novembre pro chain en Mich~l de Baqueler Ecuier , lieur du lieu) & de , notre ville de Roii.en; . par meme rpo'ien vous fae., Sorent ;'Viconte de Caudebe~, & Me Jeall de Ia liez. aillgner pardevant vousen ladite COl1v{)cation ~ourt Avocat au -Siege ,de Cany ", pour la:Jufiice tous & ChaClll1 les Archeveques, Evequc!s ,.Do'iens)~'ic~lle :Viconte : Jeal~ Lucas de Ia. Pa~oiife .d'AI ... Chapi~res , Abes" Pre.vats ,Prieurs, Communautes,' hqUlervllle,pour Ie tters, Etat, d.e Iadlte Vlcollte •. ' & autres Edefiafiiques a'ialls Flefs& Jurifdia:iol1s~' de. Caudebec : Me Clau,de de Bea~nay Ofic;ial de Oucs, Marquis., Cumtes , Barol1s ,Chatclains. ~ au- Fecamp, Cure de.S. JoUin, p6ur'TEtat Ede6afii-·., tres Seigneurs de Fi~fs a'ians· terres & polfelIiol1s es, que de la Vic?ntede. Mon&ierviller :, Me Phi~i~(!~ . enclaves de vofdits Bailliages , ou aux lieux &en-' Ie Roux. Ecul~r , ,LleutenalltGene,ral a)lBmlfiCl';'. , droits mUadite Coutume ci-devallt aeu lieu~ Exemts; ge .de Caux, pour la"juftice. ~~. la Yicoilte,de:

. & nOll Exemts de quelque qualite &.c:onditiort qu'ils Monftierviller: Jean l:!eraut .pqur Ie ,tiers Etltde foient; en[emble les plus not~bles .perfollnes de la Iadice Viconte : Me }~all·.MigI16t Cured'~)iff<tY, Jufiice, & les Communautes d~s Villes·, tant des pour. lesEdefiafiiques de la Vic911te d'Anlues.~ V icontes RO'iales, que J uri[diEl:ions$ubaIternes , Fral1~ois JeFournier Gem de V ergem<?nt" pq~i: l'£:- . pour en vos pre[ences nom mer &deputer. tels d'ell_.tatde 'la Nobletfe de .ladite Vic,Ollt~ . d'Arques:

'tre vous .qu'ils a~i[erontbon de chacw1 Ecat, pour Me AntoineJe Moine Ecuier,. fieur, d'Aubermef. comparolr pOllr eux & en leur nom' en n8tredite nil Avocat, pour I la Juil:ice qudit lleu: Me, Jean' ville de Rouen, lors de la feance de (dits . Etats par- de.F autereau Abe de Serry , pour .les Ede!ia(t~., .. devant nofdits Commilfaires ; &.il1ec l:ecevoir d'eux ques de la, VicQilte. du·. NeufcMtel:'" LoUis. Le":­ledit cahier contenant les ~hapitres &. ;articles de il:andart ,neur & ~arol1 de Bqlly, , pout Ia: NQ-:, ladite,Coutume teformee , comniedit eft: dire!, re.. hleIf'e· de ,ladite Vicol'lte.:. Me, Francois Aviife Vi:'; querir, & faire teUes remontrances qu'ils aviferont, conte du Neufch~tel, &: Pierre' M~urqis Avocat'"

. bolietre pour Ie bien de nos S.ujets , & voir, ell ou-. pour. b J u1hce de ladite YicQi).te, : . Nieolas Ie' tre proceder a l'omologation, de .1adite Coutume., Boulel1ger bourgeois du Neufch~tel" .&·1\111 .·des ain~ qu'il apartiendra; & Olt aucuns des delfufdits E.chevins de ladite Ville, pour le't.iers Etat d~ ladi-, ferOlent refu[ans ou dila'ians de co)nparoirparde;;.;, te Viconte : Me Jean de Bezu Avoca,t enla COl:lr '. vant vous ::tux fillS que. deffus, VOl.i"S res ferez alIi:.. pour Me. Je~n de Bezu [on per~, Lieuienat'lt ,dq gner particulierement a cotnparoir en natredite Baillide Longueville en'la Ville & Vicol1te de ville de RoUen pardevant no[dits CommiLfaires lors Gournay; . Me Pierre Foubert Cure de Civieres;,' de la [eance,defdits Etats , ou d'y envoyer Procu- poudes :Eclefi;iil:iques du Bailliage de Gifors : Mre' reur ducme11t fonde de procuration fpeciale ,pour . Georges de Fors Chevalier de l'Ordre du Roi, fieur, leurs per[onnes reprefe~ter, av.ecintim~tiol1; que deQ£itry &de S. Martin, & BartheleJDY de .Pilla:. comparans ou non, audit: jour." .i1' (era llPriobfrant voine lieur de Boi[mont, pour la Noblefre dtlditBail ... leur abfence patfe :outre a."1a perfeCl:iOil, de,ladite liage de Gi[ors:,Me Jean Mahaut Ec~ier ~ ficnr de omologation, ainfi' que !lOfdits Cbmmi~aires';ver';' 'Tierg~ville)&Prevoft-Vicontalde,C;;ifors, &~e .rollt e~re a fairepar: raifon~ De. to.utes lerqueUes ,af.. Rob~rt Ie Page Avocat,.pour ~a Jtill:iCed~ 1aVico.llte femblees & alIigna~101l que VOllS ferez& ferez falre; de Gifors : Charles. Rouveray , pour Ie tler~ Etat de volis drelferez bons & amples proces verbaux:, que ladite ViConte de Gi[ors : Me Claude Langlois Be vous envo'ierez a no[dits CommiLfaires avant Ie Claude RouireL:"pour laJufiice de la Vi!=01ite de quinzicme jour de Novembre prochaill en notre:' Vernon: Sinionle Normand & LoUis Brafdor, pour dite ville de RoUen, pour par ellxprocedercontre .Ie tiers Etat,'de ladite ·Yiconte,: Me Guillaume Po:;' -lefdits dCfaillans; ainfiqu'il apartiendra. Dece fai;..· freI Oficia!: d?E vreux,pour les Eclefiaftiques: du DIo' .. re vous avon.s ?Onne& ~onl1ons plein pouYoir, pUif-ccfe· dudit lieu:. Jean Ma,illet '. fieu~ .de' DOl1ville" lance , aut~nte ;Co~mlffioll & ~andement ~pecia~; .pour la. NobleLfe de ~a<llte ~ lCo,nte ':, Me. J ean'Ie ,& pour ce que de ces Prefentes lon.poura aVOlr 'afal~ 'Donx' Prelident au SIege PrelidiaL dE vreux, .& .Ie en plufieurs & divers lieux, Nous :voulonsqulau,Me : Jean Ja Bich~:Avoc~tt audit Siege Pi-el1dia] .Vidimus d'icelles ducment coUationne parTun de 'd'Evreux,~pour,la: Jufti~e dudit ~ail1iage ,: Pierre lao ll~S. a~ez & feaux :Notaires&:~ecretaire,s';foi1[oitBiche~poud~ tiers E~~tdis ville~ d'Evre~ ~ ~ifieux': aJoutee comme au 'pr~fent otlO'l1i.ai : C AR.·telefi:Me Thom~ Chreffien;Chan0111e en 1 Eghfe Ca-, na~re plailir. D o.N N E'~'F~,ntainebleauJe'diil. ,thedrale& Pierre de. Lifieux , pour les: EcIefia~i:-

. ,qUleme jourd'Aout, ran de grace. mil dnq.cens qtia;.ques : duditJlieu : Me· rran«i0is Ie : Petit: .. Ecuier; :tr~~vingt-deux , .&de n8tre Regnele nellvicme.Procureur,idu Roi en: la'V'iConte de Cacn: Do~ .s igne , Parle Roi en fon COllfeil.-,P I N A R~T:. Bt 'LoUkHoliePAbc de Longues, pourles EcleGafti • .ecelle [ur fl111ple queu.e d~ cire~au.ue. . '" ;ques ;de,laiViconte de J3~i~uX: Mre jean ·Defca.i!

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,p, R. b ~~ E Z V E It B' A L'; 't~ " 'ellI Chev;Iier de I'Oidre du Roi, (teur ~e la ~~e- au premier jolit de 'la prodiairie' Amte de cbatu: tonniere, pour la Nobletfe de ladlte VI conte de ne des Vicontez, '& ~e fait lefdites' copies ~tr~i Baleux : Me Lambert Brunel Avocat du Roy a mifes aux' Grefes o'rdillaires defdites Vicontez, ,Ba'ieux, pour la Jrifrice, Communaute & tiers Etat afili d'ctre vuespar les EcU:ftafriques, Noble~, & 43.e laditeViconte de Ba'ieux: Reverend Pere en Gens du tiers Etat, & genetalemeptpa,r ~outes' Dieu Mre LoUis du Moulinet Eveque de,Seez, per[onnes yaians interefi:,aufquels Baillis &)eurs pOUI; ,les Ecl6ftaftiq~es de ,la Viconte .?,e Falaife: Lieutenans Genetailx & Partkuliers, avoit ete en-' Me Jean Morel ~cUle~, fieur ~u Breml & dela ,joint faire derechef affignet tous & chaci.uls le~ Court-Bonnet, Vlconte de Falalfe, pour la Juftlce Archeveques ,.Eveques, Doiens, Chapitres, Ahes-, de lad ice Vicollte : Emond Ie Portier ponr Ie tiers Prev8ts, Prieilrs, Communai.ttes8c atitres ~cle­Etat de ladite Viconte de Falaife : Me Guillaume fiaftiques aians Fiefs ou JIi[ifdifrions ,.'Ducs';,Mar~ Ie CarpentIer, Avocat du. Roi en Ia V~cont~ \ie Vi- quis, Comtes ,Barons" Chate1ains & auti'es' Sei­re ,pour .la Juftice d'icelle yico~~e: J~art I;1efguetgneurs de Fiefs ,aians terees &'poffeffions dans les pour letters Etat de ,la Vlconte de Vlre & Con..:. ench.eS}de~, Bailliages, & auX: lieux & en­de fur Noireau : Me Richard Rouffelin', Lieute.. droits ou ladite Coutume d'ancieimete a, lieu, nant Generalen.la· Viconte de Carenten & S. Lo, Exemts' & lion Exemts, de quelque qualite & 'pour la Juftice de l~dite Viconce de Carenten ~condition qu'ils f9ient ; enfemble les plus nota .. ', S. Lo : Me Fra0'i0ls HLlCel Avocat pour la JUftl- bies perfonnes de Ia Juftice, & les Comml:1natitcs ce ,de la Viconte de Valognes : Me Charles Ie Roy des Villes, & Gens du tiers Etat des Bourgs &; :Prieur d'Irey, pour les Eclcftaftiquesde laVicoll,- Bourgades e[dites Vicontez Roiales & Jurifdiaions 'te de Verri~Uil.:' Nicolas· Daubray ; fienr ~ Ba~ Seigneuriales, fuivant ceque ja leur, avoit et6 ron de Lalgle , pour, la Nobleffe de la Vlconte mand6 par le!ditesLettres Patente!; du Roi, don .. dudit Verneiiil : Me Lazare Ie Roy, Maire de nees a Fontainebleau Ie J J. jour d'Aoat 158 1. :1 V:erneUil, 'pour Me Pierre ·Percheron, pour lacomparo~ren Ia Salle de la Maifon Archiepi[co;' J u!l:ice de Iadit~ Vicolite de VerneUil : Me phili~ pale de cette ville de RoUeri au quinzieme jour d' A:­pes Veron Cure de S. Jean de Montgommery: 'vril" foit en perfonne ou par Procureur [ufifall;. Me Guillaume Ie Got Dofreur en Theologle, ment fonde, pour proceder a l'omologation de Chanoine & Grand Vicaire d~Avranches ,pour ladite Coutume ; pendant lequel terns ils pouroient l'Eglife: Me Jean Pierre, ponr la Juftice & Etatvoir ledit cahier, & aviCer s'il y a aucune cho ... cO,minun de la Viconte dndit Avranches ~ Mes Joa.. fe omife de cequi eft en ufage,' ou bien ce quils chim Fueillet & Philipes Fleury Avocats a Dom~ trouveroient ecre utile & neceffaire d'augmente,r front, tant pour l'Egfife, Nobl~Cfe, que tiers Etat & reformer pour Ie bien & utilite du pals & ha­de ,la Viconte dudit lieu: Me F~an'ioisPericfrd bitans d'icelui : Et outre -ladite ;tffignation qui' fe­A vocat en la Cour de Parlement, poilr Ies Abe. & ,roit faite ,a chacun" des deffufdits en particdier, Relicrieux de S: Etienne de ,Caen·: Me J eall Ie ' comme dit eft, le[dits Baillis ou leurs, Lieute­Blan~Procureurdt1.Roi en la Viconte de Lions, :nans feroient affigner par prodamationspubliques, &,Guillawne ie BlancViconte dudit lieu" pour la .tant"enleutsAuditoires raffife feant,e, '<'lu'aux Jllftic~de ladite VicoJite~' ' :marchez & 'ailtres lieux publics, toutes per[onnes . Et pource' qU'aux premiers 'jours de Ia: feance -de quelque condition & qualite.·.qu'ils foient, pre~ d"efdits Etats, s 'etoiellt prefentez plufteqrs autres ,tendans interefi:: en ladite redacHon " de comparoir afaites pretrees ~ ~our' te.lervice du" R~i , . n~~vo~t . en per{onnes; ou par Procureur ,audit quinzieme pa ~tre procede a la Iefrure., & pubhcatlon du-jourid~Avril 'en la Salle du M~110ir ArchiepiCco­dit cahier jufques au treizieme dudit mois d'Oc.. pal de RoUen ~ atix fins que deflus, avec dec,lara- , tobre; , .tiot:{ qu·audit jour il [eroit procedc a la redafrion

Auqnel jour Noufdit de BauquemarePremier, deladite Coutuine ;,nonob!l:ant leur non compa .. & Bigot, Preftde~s, ,Ie ROU1c:,~e ,Mar.timbos) ,rence " & de tantes lesaffignation~ qui auroient Confeillers,.& GI.ullaume Vauquehrt premIer Avo.. ete faites enenvoier les exploits dans Ie premier cat du R"oi en .ladite Cour, [ommes tranfportezjour de Janvier; de laquel1e Ordonnance exrraits en la grand' Salle dUj Manoir Archiepifcopal, de fignez auroient chedelivrez audit Golfelin Procu­cette ville de RoUen; & en icelle fait faire letl:u~, reur des, Etats, pour iceux envoier auCdits Baillis re & publication ~e' 'toU~ les ,chapitres & ar~i- avec,copies aprouvees dudit cahier. , des contenus audIt cahler ,parMe',Touffatnt Et fur la Requete depuis prefel1tee par ledit Gof­Brefmetot l'un' des. C6mmis au Grefe Civil de felin, afin de donner plus long delai de comparoir ladite Cour de Parlement; rar Nous, pris &. ape~ .aux,fins de ladireomolo,[ation, Nous avions con­Ie P?urGrefier, enla ,prefence de tous les def- -tinue& Froroge ladite aUlgnation jufques au lc.de fufdltS. " " ',Mail 5'83, ., " ":',

Apres laquelle le~ure', ~everend ~ere enpieu" Avenal1t lequel jour dixi6me de Mai, Noufdit Mre LoUis du Mouhnet Eveque de Seez,avolt re- 'Bi.got ,Preftdenq Ie ~Olix &. de Martimbos, C?h:.. quis all nOl,?,de t~us les.Dep~tez ~pr~fens, <.J.ue c~- feilleq, & Vauquehn premIer Avocat du ROI en ,pie ~prouvee dudit cahler fut ,bal1lee aufdlts De-icelle' Cour,' ferions tranfportez en ladite Mai­putez, ou bien envo,iee, par l~s Vi~ontez & Bail- JotiArchiepifcopale, m\ nous auroient etepre­liages , afin que chacun y alant lllteref1::.~le,put ~fentee's Lettres' 'dudit ,fieur de Bauquemare Pre.., mieux ,voir, & tems l~ur etre .. donnf' juCques ' au -mier',Preftdent; adreCfantes a Noufdit de Martim.:.. qUinziemejour d'Avril ~rochain enfui~a~t" ¥uqri~l , ~bo's l'un defdits,Commiffiires " par lefquel1es il j?urtoute la. ~0tppagrue ~e trouVer~lt audIt Ite~, -s'ex'ct:i(oit d~,' nepouv~ir venir a, ~: jo~r, fur9,uoi pour prdceder, a.I o1Uolo~at1o~ ~e 'la~te,Coutumell ·:v-.1-{que ladite affignatlol,1 ne (e POUVOlt remettte, ainft qu'ilapart1endra~ ", '. ,'< '." ,:" " ',on diferer fans grande incommoditC des prefens 'Aiansegard a laqu~lle Requete, avoit' ete :ot~ l&:':comparan'squi y et6ielltvenus expres ~il a ere donne que ledit.,cahier, dont prefentenient letl:u- :,avife'&ordorin.-e de p~ffer outte a l'execu~ionde­re avoit ete faite, feroit, mis entre:) Its;: mains du :n8tredite Cominiffion, en, atendant la venue du. Procureur' 4ies Etats ,'pOur. en,envoier: (Oopies':1- . ~dit" Seigneur' Premie~, Preftdent. ' . " ' . prouvees :~Lchacune' dd,Vicontez:des Bailliag~s _i!,£t:pou:rce 'que.tous ceux qtiietoieilt affignez n'e .. de Rouen" Caux ~ Ev'reux, ~aen '; C8t~ntin\ Gi- :t6iept :encor~comparus, & qu'ils avoient tout, le fors, Alen~on, S. Sauveur-Lendelin ~ S., Sauvetir- 'jour 'a, ,fep1'6fenter, Nons allrions remis ladite Af.. le:-Yicorite,. & Moi:ta~ng~,; p~ par' lefdi~s ;. Baillis fe~,bIee au lendeli\a~, <,m,ziemede Mai de~ he~ ~u leurs Ll~ten<U1S ~trcf"'lte leau.re dq(ji~!'~r. it~:apres:~, I, ;, l.,"" ,.:, -,:" ,:.', ~ ", ' >

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~:O', p':: R' .. 0' C E Z V E R 13" A: 1;'.' ,.:: A, ,faquelle" heur~ iN~\lS; etant ,audit Mallqir Ar·· def~illal1s, & 9rdonnequeJe~hotPs&: :(urqo~s (,l'i. ~piepifcopal ;.ainfi qu~ nous procedions a lavifita.; ceux Jer<;>nt mis ~s.maiilsj:l\tdit Gon~li!l Procurew:

. tiond~s Proces verbaux qui nous'avoient ete<en- ~es Etats, pour les faire! d~r~.chef.a(figl1er a (;()lD_

~9iez d.ef~ts .BaHliapes & Vicol1tez , Je prefcnterentparoir d~main matin en ce 1.ieu, <;::e f~it, l~dit Marc pluGey.rs defdits Deputez, tant de l'Etat Eclefiafi:i- Huiffier a apeU: les perfollnes :affig~1ezdesSe.rgen~ .que)AelaNobleiTe ; que de laJufrice, requerans teries d,e S. Vietor, de Cailly, du PontS. Pi~rre ~ l~u~ ~o.nnet~cglement(ur l'ordre de leurs feances & de .Pavilly & de CourQl1ne dependan~ de.la.Vicon_ afeajJJC ; & les aians <;lmplement ouis tant fur les di- te dud~t Rouet~ ;. ~u,que1 ape~ fait, .pour. le.,regard

. ferens 4e leur fea;llCe" qu' autres chofes qu'ils <lvoient ,deladlte Sergentene de S. V let.or , a cornpar.u" Ro­v.o~lu 'dire &rfopq(er, Nous. aurions ordonn~ bert Mi~l1ier, pour lui & les autres Paroiffiens de ( daut~11t que C'etoielltchofes.longues a determiner, Houpeville. P~ur la Sergenteriede Cailly, a com_ & qui pouro~ent empeche; l'efctdc notre CommiL paru.Me Jacques de Vcrdun Procureur de Mre (tOll )ql1e les EcleGafi:iques') Nobles & Gens du tiers Charles de LOJ;raine, Chevalier des deux, Ordres Etat,prendroient eha~unl'ordr~;,Je leurs feallces ~u Ro~, D~c'd~Aumale,'Pair & grand Veneur de ~ plac~s, ainfi qu'ils ont par, ci-devant acQutume.) Franc~, lieur de Longpaon) la Geole & .Ie Vivier. ~11 r AiTemblce des, Etats de cetre Province,~ que Pour la Sergenterie du Pont S .. Pierre , Me CIau_ lesapeaux des Deputez & enregifi:r:et:Dens de leurs de de Laifi:re Lieutena1)t du Bailli de Longuevil­prefenrations fe feroient fdon l'ordre. des Baillia- Ie. au Siege de Ia Ferte en Bray, Proc~reur de Da­ges) & que les Lieutenal1sGeneraux des: Baillis, me Marie deBourbon Ducheile de Longueville & ,Qfiders d':1 R9i, & autres p~rfonnes qua\ifiez. d~ • d:,Efi:outeville, ,veuve de feu M[(~ .Leonor d"Or­l'Etat de la Jufi:iee, feroiel1t affis fur l~s banes qui Jeans, en fon, vi~ant Due dlJdit L~l1gueville, tall\: feroient mis derriere les lieges de Noufdits Com_ell fOil nom quecomme tuttice, & aiantia garde­,ltliilair.es, Ie toUt. G'l,n~ prcjudicier ,aui droits, & noble .des el1fans mineurs d' ans dudit deflll1t & ,pretogatives defdits comparans.·· . . . 1 d'ell~~ Frere Thomas Eulde, Prieur Claufrral. de

E T Ie lend~main JC!1di dmizicm¢ ctuctit nlois de rAbaiede l'IAedieu, pour & au.nom de Me Char_ Mai mil cinq 'cens quatre-vingt-trois , ,fur les. fept IC$ de' Martail1 ville Abe ·Commelldataire. d~' ladite .heures du matil1) Noufdit Bigot.Pre,fidcllt, Ie Roux Abaie, &Jeanle Vilain'liepr d~ Bie.rville. Pour la & de Martimbos Confeillers, ~ Vauque1i1l preQ.'lier Se~genteric qe,Pavilly ne s~efi: eomparu. aucun, a Avocat drt Roi, ctans en la grand' Salle dudit cal[on de .. quol acte conere les affignez donne de_ .Manoir Archiepifcopal, lieu depute & deH:ine . pour fau~: Et pour "la . SergenteJ;ie. de Couronrie a eom­proceder ~ ladite pUl;>liCa.tiOll & omoloCTation d~paru Thot:Das Pomnwray, pour lui & Ies autres Pa- , .ladite CoutUIne, fe feroient eomparus plui~eurs De.roiffiens, dll~it gt~nd. COJlronne. Par apres om. ete putez de~ Etats ciudit pa'is de N orman~ie , Oll. N ollsapelez ce.ux.d.es Y Icontez duo Pontdelarche ,. du ~o~ .. . auriol1s a la reque~e dudit Go[elin: Procureur .id'i ... 'teaudemer & i\uge ; & on~ Comparu Me Jean Four­ceuxEtats; fait faire leCl:ure a. haute voixdefdites .miere' Avoc<1-t au Pontdelarehe) tant en fOll nom

· Lettres Patentes. du Roi dcfdits.' vingt • deuxic~me , que. cCllllme Procureur de Me Nicolas Ie Blanc) Jean · de ,rtars mil, d~q cen~ [6i~ante _ dix .. [ept". vingt;..J~.ays\~ieutenant du Viconte ~ G~illaum~ Hays, & ullleme de F evner mIl el11q cens foixame _ dix'- Pierre Morelet A vocat ,.ajldlt heu. Gwllau11'le du huit, & cillquieme d' Aout mil cinqcens quatre. . V alReceveur" ·fermier du. Rever~ndtffime Cardi~ vingt-deux : Apres laquelle,1eeture ~audolls . fait a- ,nalde Bou,rbon en b. ville.~e LQuviers: JeanIe Cor,":' peler. par Marc HuifIier ell ladite, Cour ,de Parle.. . nu Rec~vellr, Jermier.de la.BarOllJlie de S. Taurin, .ment,. par 110m & funlo111, l'un 'apn:s 'l'auti'e, eeux .affife it Louviers;; Me Nicolas Hebert Avocat,' de­· qui avoient ete deplltez pour fe· trol,lveren ,1'ALre~_ ,pute pOll.! .tops les habitalls de. Louviers, tant de l'E. ;blee dodit dixiel1)e d'Oetobre, & qui avoient .ete glife, de la Jufi:ice, qu'autres Etats.en gene£<4 de la.-· remis enla prefente afIignation) & puis apres 'tous, dite Ville: Me AmoitleDamieus, tant 'ell [on nom · eeux qui de nouveau & depuis avoiem ete ajournez que eomme Procureur de Damoifelle. Marie Ie Blali.C pour affifi:er a 'Iadite reformation &. redaetionde ' .. proprietaire duFief de Bercelouaffis a Louviers , tu ..

· Coi1tume) fdon &. ainfi qu'ilaparoiLfoit par les e'l~ . tri.cedes enfans Cous .. ages .de defullt Me Jean Da­ploits & relations. des Sergens) qui les avoient ind- . mlel).S [onmari. AdrienLambert fieur du BouteH':'

_ mez &. ajournezpar Ordonnatice d,efdies Baillis .ou Jer, Me. ~tieline Hebert A vocat ; talli: ell [on 110m

leurs Lieutenaqs ; 'Et premiere1r!cnt ont ete ap~lez .quecomme. Procureur, de Me Jean Ie Blallc ; Pierre ceux ~u' Bailliage .de Rouen:,. auquel ~pel fe font .dl1 Perroy' Bailli. de G;aill?n, & J~an de la Mare auffi.

· eomparus. Mes NlColas: de Vel' .& Nteolas Ygou . AvoC(lts a LouvIers ; ledlt Me Nicolas Hehert Pro-· Chanoines en l'EgliCe Cathedrale.'Notre-Dame de . cu,reur d'Antoine Defchateaux., fieur'de lavil1ette~ · Rotien, depllt~z pOllr (Ie Corps. du Chapitrede.la- .:.pres. Lou.viers ; l~dit Me ,Nicolas ~ebert Proeureur dite Eg1i~e : M.e,J~~ques Ie Feb~re le j~~ne Pretre, de !"Ie Guilla~me du Perroy, Bailli ~e ,Louviers: · Chapelam ~n 1 Eghfe de S. ; La. ,de Rouel1) pour ! Me ) eall Laurens A vocat, tant pour 1m que pour Ie$' . & au nom du Prieur. dudjt S. Lo ;' .leditMeNiCo.; . Paroiffiensd'Amenefville. 'Rene RouiTel, .tant pour Jas Y gou com~e Ptocureurde,., Me;Andre Ie Mon.. . lui que. poui, les ,Paroiffiens de Sorville. Lefdits Mes nier Pretre, Prieu,r-Commendatiire ,de S .. Thomas _Nico1.as'~eYer & NicolasYgou po,qr les Doien, Cha.­Ie Martir, affis au, Mont:..aux~Mala,des les Roiien'; .noines&.Chapitre Notre-Dame deRouen, Seigneurs Iefdits. de Ver & Y O'ou pour les Chapelail1s du:Col- ~de Fouqueville. Marguerin Harel Echeviil·de 1a ville lege des Clementil~, dela Commune, dll S.Ef- : dti. J)o~te~udemer, depute: pour.1a generalite de la-· pri~, de Dernctal, & d'Allebenne ,.. fondez eli IT. idite Ville, mallans & habitansd'icelle : Me. Michel · glile Notre..; Dame. ~e .Rouen: Me. Jacques Ie Feb....PaiTetaLProcureur de MreFran~ois Defcambourg:, ,vr~ Pretre, Chap~laitl d~ l'Hopital du' Roi,:,pour Cl~eva1ieLde;l'Ot:dre.dU',Roi, Gent.lhomm~ ordi;­,1m & les autres ChapeIailis .dudit I-Iopital;.: Me nalre de fa Chambre, Seignedr de Tourville, Ca­,Tean Sim.?~ P~etre, Cur~ de'S;.~ndre ~ & Doiell ,.pitairie::&;Gpuv'erneur de'J~ :ville'~ &c~ateaii du

. ,de la Chretlente ; Nobte homme"Martm du:'~Bofc ,PQllteau.demer i: Me Charles Godm Grefier en fa lieur d'Efmen~revme, ; Rob,ert,;de, Han:ivel,lieur .:de duri[di,¢l;iQO 1 des Eaui; &; . Forets de'; lei. Viconte de la Chevalerie, N9taire &':Se!=retail~' duo RQi~.:& .RQuel1;;. pOil):,Ja .. Damel.de) Langey ,veuvedu feu

_ Char:les du· Four, Echevins, de,.Rou,en,poUr Jadi- ; Pri,nc;:e cl'y v,ctQt & lieut de iMauconduit,': :Me Jean .,teyille.: Etpqurce qu~ ·plufieur,s·des. affigne~ .. de ,Gti~u .. A.v9Cat" fieur~de:: Graudol\et,i:depute :,qUl font demeUral1S, en cette ville :,de, Rouen",.,& . pour"Ia J,uf9.ce!de: .laNiconte d1Auge •. :,Le ,refre

;.,Js .f~uxbourgs d)<:~\le~, n',O\1t: ~QJUp~ru ,'. ne.· :auctUl ; defcUts ;~peail~ ,di,fcre ,0\: .'~ ,jourd' hui deux ~heures . at, "l>oqr eux~Ayoni 9R.,l1n~ 4efa}.1t ~~'~nc'o1ltJ;e:~r~tI 'ri~~t¢9JJJ '.1 iI;.: , •. r ~;::;( :),,,;;) " :: ... , i._:· ! ' .. :,.,.

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, tJ·;- ·It 0 C E Z "Y'E . R B A L: - ,:i'~ ;'. ~IaqueUe.heure,aeyant NoufditBigot' Prdi:.. telail). de S. b.~nis "pour Ja N<?bl~!fe de.ladite VI:' Jen~; Ie Roux & de Martini.bos COI1(eillers, & .'=ol1te:. Me Gilles Dancel Lieutel'iant gen:eral au Vatiql,l,elin preIl1ier Avocat<;iu Roi,al~apel faitde~ Bail1iage de Cl?~entiil, & Gui,llaume Pennier Con" perfonl1es,affi~'les.d~~Bailli~ge d~,Caux, ont c?m-:- feill~r au Siege Prelidial duditBailliage '. pour l~

,paru.Me LOUlS, Allam,Cure de Vlquemare, depu- . ju!l:ice de la,Vic?i1t:e, dudit ,Cofrrantes ; GHi~laum~ te p()UJ;' Jes EcleGafriqriesde la Vic,onte<;ie Caude-:- .de S,. Andr,e: ~ourl Etat 'commU!l de ladlte VI,,; bee·:, MreJacque~.de Godefroy Ch(!valier de lpr- tome: Me GUIllaume Ie Got 'pretre, DoCl:eur ell die du. Rai" fieur d'Aunoult , pou~ la Nobleife de . theologie" Chanoinc &, graild Vicaire,de l'Eve~ ladite Viconte: Noble homme Michel de. Baque:..que d'Avranches , depute pour 'lcs Eclelia!l:ique$ ler .,lieur<ll.dieu&de,$orent,:Vicome de Caude- .d~la Viconte d'Avr:anches : MeJeanPierre Avo-, ~ec ; & Me Jean de la Cour Avo~at au Siege de Ca-:- .cat a. Avranches , pour la Ju!l:ice & Etat commtUl' ny; pour la J u!l:ice d'icelle Vicon~e : Jean Lucas pour de ladite Vicol1te.: Me Jacques Hermen Pretre, Ie tiers Etat de laditeYiconte. Me Claude de Beau-Curede SenonviUe. , pour Ies Ect.eGa!l:iques de la

, nay 06cial de 'fecatnp.& C~re 4e ~.Joiiiil, poudes Viconte deVallognes: Me Jeallie V.err}er Geurde Edef1Al!l:iquesde la Vieonte de Mon!l:ierviller : Je~ .Toqueyille, Avocat du Rai enla Viconte deVaHo­J-Ieraut:pour Ie tiers Etat d:icelle Vicome. ,Me Jean gnes,' pour la Noblelfe de ladite Vicollte ; Me Migno~ Cure d'AuffaYPollr .1esE,cleGa!l:i~ues de laFr,an~o~s Hurel A,:ocat ,pour la Juil:i~e de ladite Vicon~ed'Arques: Noble hom me Fran~ols Ie Fo.ur'i- VlcOnte: Me'Martul queroud pour 1 Etat com­nier;lieur de Verge~.ollt, pour laNobleifede la-Yi- mun de laditeViconte: Ledit Me Nicolas de Bri~ conred'Arques. Me J~ande Fautereau AbedeSery roy,Yicaire geller~l &, Oficial de,C?utal;ces', de-. pour lesEclelia!l:iques de .laYicol1tedu NeufeMrel: pute pour IC$;. Ecleliafhques de laVlconte de, ~a-, . 1'1 oble hom~e Lolijs L~!l:al1dart, Iieur & Baron de renteil: Noble homme Thomas deF ranquetot, lieur .Bul1y,;pourla.N6bldfe~~ laditeVlconte: Nicolas du·lieu & de Cr~te,ville, pour la Nobleife & la Ju­Ie Boulenger, l'uri des Echevins de la ville dtt Neuf-+ nice de ladite Viconte; & Guillaume Ramend pour

· chatel ,pour l'Etateommun de lad ice VicQl1te. Le- l'Etatcommui~cle ~adite ViConte, & Ie furplus COIl-,

<lit Me LolijsAllain Cure de Viquemare '.' tant en' tinue ademaitl (ept heures de matin. fon nom que' comme. 'Pr,ocureur de. Me, Pierre deLe Vendreditreizieme dudit mois de Mai mil Ballquemare Pretre, Cure d'E!l:aleville " & Noel .dnq cens 'qilaire-vingt-tl'Ois,- fept heures de matin, DeCchamp auffi Preece., ~urederuUetot .: Je~ll .devant NoufditBigot.Pr~lidel1t, Ie Roux, de Mar­Eulde l'a1l1e demeur~nt. a Anfreville , pour lui &, timbos & Vauquelin Commillaires , ont etc a la re­Jean)t1l1de [on Frere. Le.ditMeClaJIde de 'Lai!l:re quete 4udit GoLfelill Procureur des Etats, apelez les Lieu~el1aht du Bailli deLonguevill~ :au;Siege de la per[onnes qui [e trouverent Ie jour d'hicr defailhns,

· Ferte, en Bray, Pr6cl;1reur ,de ladite D~me Duche{: .en faifant l'apel du Bailliage de RaUen, lefquels il fe de Longlleville,·Da!Ue deYve.erique .: Nobl~ ,a,:",oitCuivallt !n8tre Ordol1napce fait afIigner par hom me Nicolas de.l~ HauUe , .. lieur,de Ganfeville: le~ft:M~rc.Huiffier;auqudape1 ont comparu ve.:. Noble: homme Georges Ie Grand, lieur de Franque:.. .nerable &" difcrette perfonnc Me Nicolas Clcrel .ville:; Leditde Laiiti~Procureur de.: ladite Dame Chanoine' ell l'Eg\iCe Cathedrale. Notre-Dame de Ducheife de Longueville , Da1l1e. de,,f oii,ilte : Nobl~ ~oiiel1 ': & grand,Yicaire ~ du ReverendlfIime Car­hommeLoiiis .de SorternboCc, li~ur 4.e Mont~~eroy~ dinal de Bourbon Archeveque dudit Rolien , pour Noble, homme Pierre. d1,l Mefnil " lieurdu Tot.: Me & ~u 110111 ~ild~t::Seigl1eur, Cardinal, & Dom Jelle: .Ciaude . <;ie Bea:unay Cu~~de Mal1egli~e ; ~,edit Me . Therel Prieub de. S. Laurent ell Lions, V icaire ge­Claude,de Lalftre .fieur 'du Ruys" .\Lleucenant, du nerMde I·Ab!lie~eS. Olien de RoUen., & Bailli d'i­BaiUi '4e ,LonguevUle;au Siege de lafertG e~ Bray. c.c~lle·; pou~' le~it Seigneur Cardinal de Bourbon .ft Me T,ouiTail1ts Malheve ; Lieutenant Particulier Ab,6 du~it S.-G,lien,: A quai Me Guillaume Ango '41.1dit BaiUi de. ~ongueviUe au Siege ,de ,Gaillefoll-;- Avocat, padant pour ledit Seigneur Cardinal de ~aines,. ~eputezt~l1t pour les EdelialHques" la NOlo Bo~rb~il, a di~ & rem~ntre qu'icel~i Seig.neur eft

· bleif~, let Ju!l:ice, .. qu~)e,tiers EtatAe;la.. Yicolltede.ell bonne & pallible .poflefIionde falre temr fa ]u-:­~ournay: : George Langlois Pro~ur,~llr-Sindit des rifdiCl:ion des Hauts-J ours en [on: Archev~chf: de llabitalls,cle Gournay~~ Erpour Ie I3a..illi~ge de Cacn, Roii~l1, pour juger & decider les diferens qui [e ~l1t~9mp,aruj,1'ap~Ha~~des pe~Col19-es!a,!qi afIignez;, Ineuvent entre les habi.tans des villes de Louviers, ;Me Fran~ois Ie Petit .EC!-li~r; Proeu~~~u::4.q Roi en lc,t :de Dieppe ,: &:autres lieux dependans d'icelles Vil~ .;Vi~ontede: .Ctcn :,~ ~ep\J.te'four)aJu!l:Jce de ladite l~.~ alui apar,tenans a cauee de (oudit Archev~che ; :Vic6nte:'MichellePou~e~e pout I:Eta~p)mmun de§C,qtl'anciel~n~p.1ent & auparavant l'erec:tiol1 de la la Ville -& Viconte 'de .Cacn : Me Nicolas Fer- pour ,de p,arleinel1t, il y avoit Ull Echiquieretabli ~a~tl )~o.~~reur. de)~me A~1I1eA~)\1optmorency, . ~en cette ville de Roiien , auquelledif' lieur Arche­Abelfe ae See. Trinite, de:Cacn ,.&des ,l?rieure & yeque.~ tous .aut~es Archeveques, Ev~ql1es) Pre~ . i.teliii~~Cesdlldit )i~u.':cMel'Hcolisi)e, ~antetnie~ lat~ '. Gens d'EgliCe, Nobles, & de la J u!l:ice du pa'is Procureur de· Me .. Bati!l:e. de Villemor ,Confeiller ,de Normandie ). devoient comparence chatun an es & Aum8~iei ord{n~ir~' ,d~ Roi ,Abe Ccimmenda~ ,ter11les de' paqu~s & S. Michel, ell la prefencc def- -i:aire 'd~ Notre-Da~e d; A~aai,~e. Dorn LoUis HbU~lquels les apellations il:iterjettees des Juges de[dits Ab.~ _d~: ;Lol?-~~~s,' ~ deppte .P'ou~ Je,~J~i~iia~iq~~s :Haut~-J ours ¢,toiel1~ fouverainemel1t jugees : Vrai eft de Ia:Vi~onte de Bai~ux.:No~le; 4.~~~~:Ft:a!1~9i~ :qu'i~a p!t1 a~ Ro~ eriger'au lieud.udit Echiquier la:­De(c.aje~l ~: . ~h~ya:lie~ 4e l':O~dre ;dIJ.· ~oi., ,fieur d~ :1ite~ourde Parl~ment ,par' Arre!l: de laqueHe il a 13. B.re~ol}niere , pqU:r)a!iNoble,if~A;'\adite.V:ic9n;- .~~~,ordonlle qu~!e[dites apellations qui feroientin­~e: Me, l;.~~bert~rJ.ln,4 Avoea;t,du :~oi. ~:J3a¥,euiC!, :~~rJette,es de(dits J uges des Hauts-J ours reilorti­pour' la J !1!l:ie.e .. ~' ~o.m~H'.1a~te .~)p.e~~ .l?t~~ de la~ xa~e!lt ~n icel~e; ~uquel Arre!l: ledit Seigneur & res dite:, ,Vico,nte ,: ¥e. ,q4i.ll~um.~' le~ar,p,~nti~r:.A voca;t .luges & 06ciers qllt toujours abel) requerant ~lue la ' .<lu~oi ~n.l~ yi~ol~~ed¢', Vir~&i': ~o.n.#';?, pour.l!l :coinparellce qui ce!l: pre[en~emel1t ~aite pour lui ~ Ju!l:!S:~ .de. ~~dite ,V~cqp~e .. ;',. ,¥, Jeall M¥g\let,pollr ,~Il.fon nom, &. ~out ce qUl Cera fait, conclu& are~ l'-E:ta;;;.c~mmul!d'iCe,Ue!..:vic.qnte., ::.!U ::: .. ~ : ',." ,te :en la pr~feJltee~llven.tiolldes Etats & redaCl:ioll '.' ·E.t.,en faj~nt .t' ~p~h~~s, allt~e~; ;l'Cff9ll:nes : @~ .4e 1<1 Cot1~lI1e;, ne Ie puiife pl~ejudicier en fes gn~z;,:~~ :sailliage 4~J ~q~entiri~ . .reJ9~ti~6~pa:- . A~qitsA.e Ju~iCdjction,' & ,autres privileges" ~ran: JUS. ;.1yie, ! Nicolas ) d.~: /iB~~!lY . Vl~'*~ . ::getreral.'& _ chtfe,s.3lc. libertez:,. dont il a ( . com me dit e!l: ) tou:' ,.Ofi~~al:.~~ l'Ev.~que'4e:<:;?u,t~d~s,;~'!~epp.t~!p()w.;)~s ,jou~s,.jom. pai1ipl~inel1t ,& qu'i! lui foit ~Cl:,roie. ,Eqlefia£l:lques de ).3.:, Yle,ont~'f411<#t) C,ot1ta~le.es~: <a~e, ~e; ~ la, p,rc:fen.te ~emoiman,ce & ,requilitlon , ~9~)e:;~~lp1l1e, Je~ Ie. Jv1.arqu~~~t~i:4~~~;94't" :PP':1! .lul~va~,?~r ~& [crvlr en te~s~. heu). ceo q!l~

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l;i .p' R () CEZ ~~ .. raiton; ~e que . lui avans acord~. M~ Guillau~'e Flavigny Pro'cureur du . Co~lege.c des , Ei apres que Me Guillaume Valdory Pro'ltureut N.otaires 'd~, ladire COlir Ecl6liafrique: Me Jean' en la Cour deParlem~l1t, s'efr aiiffi ·co"mpa~uau;. leCefiie, & Martiti du .. Hainell'a1i1e Procureur dit apel, 'P9ur & au n0111 du Reverendiffime . Car':" au Bailliage & Viconte Ae . RoUen ,poureux & lea

, dinal de Guire Abede'Fecamp, & qu'illui~' ,he "autres Procureurs de[dites]uri[diCl:ions."~presont , 'oCl:roie acte; meme' 'audit de Laifrre PrbcureiIr'dc ete' ape lei les; 'affignez 4u Bai~li,:\ge de S.SauveUi'~

ladite Dame Ducheifede Longueville, & a de Ver:" Len,deliq:: Auquel apel eft com.par~noble hom me oun' Procureur dudit 'fieur Due d' Aumale ,parlant Jean'de S.Germain,,' lieilr Cha~lain Viconte he..l. par ledit Ango (on Avocat, des;Requetes al~fIi par redital dudit lieu, depute pour laNoblelfe du Bail~', eux refpectiVement faites, d'~tre'confervez,' l11ain-, liage & Viconte dudit 'S.: Sauveur-Lendelin; Et 'en tenus &emretenus ell' leurs pi:ivileges',' droits de £1.i[ant les apeauxdes affignez du Bailliage 'deS. Sau ... J

Hautes.:Jufrices', & ailtresfral1chifes & libertez qui ' veur~le-Vic6nte, ~ ~nt comparu' Frere Nicolas du leur c>ntete concedez par les feu Rqis de France" &. ,CMtel Religieux e~ rAhaie de S. Sauveur.le-V~ . dont.ilS ,ont par ci·devant bien & ducmel1t'joiii~' eon~e, & PrieUr '~e,S. Joili~, depl,1te pourles ~cll:.;' jOiiiffent encore aprefent, a etecontinue l'apeldef- lialhques d~ laVlCOnte dudlt S. Sauveur-Ie~Vlcon-: , dit;d~failbl1s J & ~~y rOI~t eo!npa~us Me Lotiis~tineF te: Noblehomm'e Jacques duSaulcey , ,fieut du· Pfetre, Grand VICatre en 1 Abate Ste Cathenlledu Mefnil, pouda Nobl~lfe de ladit6Viconte; ~,n~ . MOllt de Roiien , poud' A bedudit lieu: Frere .' " hIe h?mmeMe Guillaume Lambert,lieur du Voieur" , . ' ' fous Pfieur dc Grandmonties Roue~~ Bailli& Capiiaine de S.Sauveur-!e-Vkonte, ,pour pourJui & Ie Ptieur & Religie.uxdudit lieu: 'F.rere ~a Ju.frice ,de' ladiie Yiconte. " Ont auffi compant Eti~l1ne Cho,flirt Prieur des Cclefr~1i~ ,de Roiien, a l'apel des 'affignez de Mortaing Me ,Andre du pour' lui & les R~ligieux dudit lieu :'Me,Pierre'~u.:. Hamer Ecuier,fieur de, ,yillechiell,Lieutenant: ber, Procureur au Bailliage & Viconte de .Roijen, General'au Bailliage, de Mortaing ,depute pouda. pour & al,1110m de la Pdeure &'Religieufes'deNoblelfe & laj\lfticede,ladite'Viconte, & Oli .. S. Paulles RaUen: Me Etienne Ie' PiiincteurCha_ vier Laurens depute pout: l'Etat, commu.il de ladite twine & Doien en l'Eglife No'tre ... pahle d~hl. Ron~' Vi COnte,' ,E~:a ~'apel fai~ des affignez du Bailliage de a RoUen, & G,uillaume 4e ~a: Mare auill Cha- d'~vreux,' ont' corriparu noble ~omme-Jean Mal-, noille "pour eux. & les aUtres Chanoines& Chapi.:. let, lieui: de pqmville,' depute pour la Nobleife ,:, tre dpdit lieu: Ledit Me Guillaume de la Mare de la Viconteid'Evreux: Me Jean Ie DouxPre .. , Chanoinc & Doien 'du Sepulchre, pour iui' &' les, fidem a~ Bailliage & Siegc;:Pd:fidial d'E vreux pour , autres Chanoilles. d\ldit lieu , leilit:'Me Nkohis l~ Jufrke de tadite Yiconte : Pierrela.Biche bQur. Clere1 Pretre Chanoine enl'EglifeCathedrale N8;. ge,ois d'Evi:~u~ ,& l'undes Echevills de: Iayille ~ tre-Dame de Rouen:, & Promoteu!: en laCour Ecle- 'pour' l'Etat' 'commu1' de la~ite' Viconte d'Evreuxi', fiafrique dl1di~lieu: MeJeallBe~uq~e~ :~voc~t~'eh Noble hoinlrie-Mre Ga1l6isBauchartlieur de Neu~~ laCour de Parlemellt~; FOll[ Ie,S Doien & Ch~pi~ :vIIle, Lieut~l'laht Genel'alda 'Bciilli-Vicontal de tre de S. Cande Ie Vieil de RoUen: jean-Antoin~ Ie Lifieux,:p6':li; la Juftice'de la Viconte d'O~bee ; &:, ' FOl1deur, fikde noble h('n,nmeCh'rilt6phe'-le fon:.pour l'Etatcomplun de .1a ville de Lifieux ': Me dedr , tenant UI1 fief a Yonville :'Nohle homme:Me "Pierre :dll' BreUiF'Lieutemint General en la Vicon .. , Jacques Caveliedieur d' Aube~yille ,:' Lieutenru1~ tedeB~~umoni,1eRoger; p.our 1a Juftice de'tadi~, . General Civil &Criminel ali'BaifHage ,de Roliel~~ Viconte. EA,HMant l'apeldes affigne:z; d~: B,aillia.. ' &.Pre(i~entau Siege pre~di:lldu~itli~:~:, MeJ~,al~gede Gi[ors;..fe fontcomparus Me Pietre:Fo~!. ' BIgot LleutenantPamculter 'a;udlr J?allhage :' ~e1?ert, Curt:'de.'Civieres depl1te . pour les:, Ec.h~Gafi;i~ Clau,de Courant; Richard Guefa:t:d~1 JacqUes Feu:'. ;<iu~sdu ~ailliage"de,Gifors~: Mre GePrge!, de'For~ • rier IX Pierre du Val Cbcifeillers"a& ~legePriMidiil Chevalier de: l~O[dre dli Roy,: ,fieur de, ~itry:& dudit Ro\iell : Me Jeal1 Thiremols,Geur de I-iau:.. ,de Forefr'en'parti~,:pour la'Nobleffe d'udiLB~I. , telloe, Avocat du Roiaudit Bailliage: Me'Jacques liage': .M.e: An:ibroi[eMatcProcureul'deMre Hen;", de, Nevile ViContc de' RoUen : Me FI,ed:pr lcG\ler~ ,1'i de. Fors' Chevalier, ,Geritilhomme ordinaire de

, :chois Lieutenant 'General ell ladite Vicome:; 'Me la (~hambre' 4\l~oi -, Seigneur de Fours::. Ch~r.1es ' Guillaume CourantCon[eiller:,-Ai1~ffeur'eiriCdJe Rouveray Procud:ur de noble homme Fran~ois de­Vicollte : Me LoUis Alexandre Procureur'dti:Roi ,F,umechon ,-, 'fietit de Gargenville & du Vatie[me~' en laditc V iconte : Me Mathieu' PO~l11ain Avoeathil : Me' Ant9i6:e~Daniien.spour & au nom de Da'.:. en la Cour , Penfi0l1l1aire: de .ladite Ville ; deput6moif~lle ~'a'~ieae BI,ane, veuv~ de defunt Me leall par la Jufrice de la Vicolltede RoUer:, ~e4ii:"Me ,Danl1ens ~eltt'de Pmes, tutrIce des enfans 'lous:­Gllillaume Ango, fieur de Fotlt,ailleS ,'Av()cat'~en !l~es duditdcfU:ri~ & d'elle,:;MeLouis du Val Cd:", fa Conr de Parlement: Me' R~bert ;de 'la 'Fire cede' la'}1yyez', Procure~r d~'Mre Jean' de ~nau.:. l' a1ne ; Guilla,ume . Hilaire'" :& '. Ghr}frophe~'Euld~moJlt ; Supe~intendant d~ la:"Mflifon'" Finances &. Avocats en ladite Caur de Partement,: Me Ro!.. 'i~air~s 'du Rbi'ae Nav~rre:,"lieU:r de, Q!iti-y'& d~_ bert le Tellier, & Raoul duParc '¢onfeilletse'u Ikitkheres}N,qbIe hOIl1me Jacques, Daniel,fteur fa J uri[diction des Bauts-Jours de ~'Arche'vech6 de :dJ.B~i[#hI1eriid:~ " "de 1a :H~aU:iniere & 'de' :Forc,ts: Rouen : Mc Guillaume Pril1 Avocat' elliadii:e Noble hci~mdcMe'Jeal1,Mahaut lieurde rie~ee';', Cour, & Bailli -de' D~ville : Me P~tchal Diet;lp,ht :'Yille, l)_rev8'i:-Vjcontal de Gi(ors, &Me Robert'ie, A vocat . en ladite' COLlr ,Bailli de la'Madeleirie': 'Page', .. fieut;fde'la V a:llee ~' .. Avocat .. dep~tez spout Me JeanIe Damoifel Avocat & Rami de S.Paul: 'la Ju..frice4e,la'Vico,nte':4udit Gifors : Charle$ Rou~ Mc Charles de la Bay.c Avocat &. 'Bflilli du Chi- -vera{pou(l'.gta~ 'comm~q 'de 1;1 Ville & Yid>nl, pitre de Rouen: M<.! 'Ma~tin'du~'Ba[c'Avocat:& d:e'deGifofs'\:.I!MeGeiv<iis' Thomas':Vicotite:de Bailli de laFontaine'Jacob: Me Je'ari i ¥\fll:~l Avo'. Gifors' ,Pt6'cur~·ti.r ·de 'Mtf;Charles d'O, Cheva.:. 'cat & Bailli du Brey': Me F ederie Thierry ,A, VQ,. 'lier' de' l'Or&.:e: du' Rbf ;' Se,igneur de;: Bailfet e~ 'cat en,la Coui:, & Bailli de ?ral1dmol~tle~ Ro~ien: .. ~Franee,~ &:ffy~Her~ e~" ~lg~e~n : ,M,e Robe~c 1ic HeCl:or Lengeley', & NIcolas Muftel J J:!.. voc~s unnd1l1;1ieur au fi.e£- de Maufigl1Y a~s a. Eftrep'~

;en la Cour des. Aides:'dudit RoUen:; Mes :¥#_. g~y,: M<! CharIes:'le)'~ebvre"procurC;tir")de .. Me tin 'du Bo[c , ,Pierre Ie 'Gras iNicola~ Ie; Sal1v~:. ·Philippes)nilr~f;·li¢Ui'au.,fiePleS.":!~~ririer:'tmj . 'get & Alexandre lc"Forefrier' A'voc~ts ':al1~ ~~jl;.. .·a"Efriepa.igriy:~ 'l.:i,euten~t du B~lli,'~~ 'U~n·guQl. iiage, de Rolieil:Mes. Gilles Neveu}ThomasM~- :vi,lle:au4it :Sie'ge\ ,ledii:~M~~9harl~~:~le:J,FeQvre ' t'in. & Jean Laud.aife'Avocats1 en :h'!Vkdnte\d~ :Pi:ciciire).WJd2:~~~lfh'om~e~'Clau~e de Lifle~'~eur,

.~~~:~~ ~: {~aco~rtclcfi!fr~J~~U.~~~Jt~:rill~' :~'~~;:~~~~7 ~~~~~~1:ru~:~~~~;~i1;~" . ~ .

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l' ROC EZ V E 'R B A L~ ,"1J' Me Claude Langlois & Claude Rouffel " Deputez RoUen : Louis Breeel Geut de tanquetot, Jacques d,,' pour Ia 1 l1fi:ice de la Viconte de Ve:non: Louis Bra[- Bauquemare lieur de la Rivi~re ~ & ~lau~e, Groll-

. dor & ~im01~ Ie ~ ormand, pour 1 Etat con:mlln ~e ,lart lieur de la C~urt , C01~[ed!ers dudlt Sel~neur ell . ~a Ville & V lCOllte: Me Robert Gaudray Pretre,Cu- [on Grand Con[ed , propnetalres & poifeileurs de ,. re'de S. Pierre d' Autils , autrement die de Longue- plulicurs fiefs en ce pals de Normandie, qui c;>nt . ville, 'pour lui & les Cures du Dioce[e de Vernon:, auffi ete re~ds a deliberer fur ledit cahier avec lef-, Me Guillaume Ie Blanc Viconte de Lions, Depute dits Deputez. ..' , pour la J :lfi:ice de la Ville & C~atelleniedudit Lions; " En la prefencede tO~lS }efquels"m~m.e de ~e Guil-. s'efi:aulfl comparu Me Martlll Ie Roy Procureur laume dda Mare Cure d Auzouvtlle,& Andre Ie Coq , de Barthelemi Ie Chevalier, lieur de Venoix & de Cure de S.Martin de Ca!Jteleu, Deputez pour I'Etat Ste Maric. , . Eclefiaftique dudit Rolien ; nob\es hommes Charles

A tous lefquels Prdcureurs deffus nommez ,A vons . GolieI, fieur de Poliille, & ledit du Bof~ fieur d'Ef~ 'ordonllemettre pardevers, 118tre G refier leurs pro- melmeville, Deputez pour la Nobleife ; ledit Cave­Gttrations ,ce qll'ils ant prom is faire: 'apres lequel lier Lieutenant General, & Courant COllfeiller au­apel ainli particulieremeilt fait, Avons au mOlen ,dit S~ege Prelidial, pour la Jufi:ice : Gilles de Brethe. des exploits' generauxqui avoient ere faits a ban ville, & ~harle!l de Bomes,pour les Bourgeois dela. outre res ajournemens particuliers, fait apeler en . dite vill~'ae Rolien.: Charles Fral1~ois, pour la Se~­general touS Arch~veques, Ev~ques, DOlens, Chao" geriterie de S.Vitl:oi: : Claude Guerard, p<;mr la Ser­pitres , Abes ;. Prevors , PrieLirs, Communautes, gel'lterie de Gailli : Marin de Blainville, pour la Ser­&- autres Ecleliaftiques a'ians Fiefs ,()U JurifdiCtions, genterie du PontS.Pierre: Jourdain Cavelier, pour Ducs, Marquis, Comtes , Barons, CMtelains, &. Ia Sergenterie de Pavilli , & Thomas Pommeray, autres Seigneurs de Fiefs alans terres & poffeffions Eour.la Sergenterie de Couronne ,qui fe font pre-

. dans les eilc1a yes de leurs Bailliages ,. & 'aux lieux: fentez & fait Ie ferment aco'dtume : A ete ladite Ie. & endroits 0\\ ladite Codtume d' andennete a. lieu, cture &d6liberation cOlltinuee ,jufques au vingt-cin.,. ,Exemts & 110n Exemts de quelque,qualite & con-' quieme jour,dudit mois de Mai, que lefdits Deputez ditiOl1 qu'ils fo~ellt; enfemble les plus~otables.per- ont..req~s autre lecture ~tre fait: de l'ancien livre, (onnes de Jufi:lce; & les Communautes.des Vllles,. Coutum~er, & de: tous les chapltres Y cOlltenuSII & Gens du tiers Etat des Bourgs &: Bourgades def- pour avifer ce qui ell: utile & necelfaire ajouter au-dites Vicontez Ro'iales) & JurifdiCtions Seigneu~ die cahief deCot1turne redigee. . riales; lefquels fuivant l' aillgnation particuliere qui A pres laquelle lecture, & que lefdits. Depute~ 0111j

leur a ete faite, ont comparu 'en diacune Viconte enfemblement delibere par divers jours fur les cha. otl i1s font reifeans ; & leurs biens fituez & allis,. "pitres & articles portez parledit ancien Ii vre Coutu. & deputeles detfufdits, ainfi qu'il a ete juftihe mier , a ete ar~te de leur confentement, pour Ie re. par .le(~its Proces verbaux , tant d~fdi~sBaill!s ou ga'rd des fix ~remiers charitres ec~it~a~dit ancien Ii. leurs 1leutenans , que Sergens defdits lteux. ..' vreCodtumler, de DrOIt de ]uti[dlcl'lon , de Juftice,

. Et ledit· apel fait, ledit Procurettr des Etats NOlls de Jufticier " dil'Ojice auVi~onte , & de Jufticement~ a requis detaut contre les abfens & non comparans, qu'ils de'ineureront abrogeZ, parce que ce qui ell: en parce toutefois que s'ils fe prefentent durant fa feanJ. Ufaged'iceux Cera empl01e audit cahier fous Ie titre ce de cette alfemblee, ils Y ferolltre~'l1s ;'& pour de Jl4rifdiElion. .: " . Ie profit dudit defaut, qu'il foit ordonne , nonob..; Et pour Ie regard du feptieme chapitre intim16 frant l' a,bfehce des, defaillans & avec les prefens, de Dllivr~ince de NampJ; en ont ete aretez parlefdits ~u'il fera Fr, N:ous 'pro~ede a Iaredad:iori', referm~ ~eputez fix ar~ticles" qui feront emplolez audit ca. tIon & publicatlOndefdItes Cot1tumes ,felon &eh" hIer'faus Ie rneme tItre: Comme en femblable ·du fuivant lefdites Le-ttres, ce que lui Avons .. acotde : huitieri1e chapitre intitulede Banon & DCfends , en E.ta, cette fin Avonsfait juter: les prefensdefdits ont ete,ar&tez . par lefdits Deputez cinq articles troIs Etats de nous ;avertir , &. rap'orter a leurs fous Ie m&me titre' qui y [era infere. ' lo'iautez '& confcie,nces d~tout·ce q~!iken~~ndrollt ',' Le ~euvie~e chapitre in,t!tule de Jut,ment , a (he ~ fauro~.t ap~rtel11r au ~len co~~un du p~lS & ha~ dec~are, abro~e" ,comme n etant en, uLage, excepte bitans d lcehu; & .en faifant ladIte' redachon 6?': re... toutefOls la feance que les Eclefiafi:lques & Noole9 formation de ladite Codtume, n'aleguer all. mectre ontpres & a. c8te des luges, qui leur eft continuee. en ~val1t aucune chofe qui ne foit veritable ;pateil... ." Er pour Ie regard dU dixie me chapitre intitule d~ lemel1t depoUiller toute' afe~ion particuliere" foi~ Sen,echal an Du~, I ,en ont e,te extra~ts cinq a,rt~cle5, · pour eux , leurs parens & amlS, & toute paffion ,qll;l qUl feront emplolez au chap1tr~ 4e FlCfs, & Ie furplus P'()t1to~t detourner l,e dro~t jug~ment) :zele " & dev~ :declareabroge du co~fente,m~nt defdits Deputez. tionque chacun dolt avolr au bIen de la lufi:lce; ·nous ~ant au quatorzleme Intltute de Feautf, 'a ete ,difam auffi leurs avis & opinions de c,e .qu'ils ne ttou- ;ar~te par lefdits Deputez- qu'il feraemploie article veront raifon~ableecric, en ~'~ricieriliyre de Cot1.. a~chapitre de Fiefs,~ cohtenallt qu'auRoi [eul apay­tume; pourfUlvantleurdltavls etre par.Nousmode'-,ttenrJentles conftfctttlOns de., condamnez., pour crime Ie; corrige & abroge , & ce qui ell: neceifaire y ajod.. de lfz.,e~Majefte, encore que leurs heritageJ ne foient ier au diminuer ; ce qu~ils ont promis & jure faite. -ithmediatement tenus de lui. .

A ete par ledit Bre[met6t Grefier;.;.Commis ., fait '. Duquintiemeintitute de Moneage , ont ete parlef;., leCtur~ ,a ha~te, v,oix d~~t cahi~t de~odtu1'he, do~t dits D~putez ar&tez~ dnq arti~les d'iC~lui ,,9ui fel:ont ,les copIes ont ete enVOlees efdites) VIcontez; cOlltl- emplolez fous lememe chapitre audit caIiler~ ,nmtnt,laquelle s'eft auffi prefente Me: Philipes :'le ::-.: .Au, lieu du.feizieme chapitre intitule de MefortJ, R,oux l Lieutel1~~ G,e~eral auB~illi~gede; 'Cau~~, f7~onte~plole~ au chapitre ~e JurirdiWo~ trois ar~ ~erute ,p~ur la Vlcon~e de ¥onfriervl~er ,Huquel ~ Itlcles q~ Ort,t ete extralts, dudit chapme , a la reque.

: ete, pareillement pns-le, fermellt'enl c~l' cas "te.. :terdefdltS Deputez., . , : · quis. ' ,',," , " : ".', . ,.' . .',' .',' :. . " ':: 'jPoude dix;.[eptieme irititule de Varech ,. en a etO · . Bt le,Luhdi feiziemedudit mois de Mai:, dey-ant -dtreifechapitre tepare" qui [era pareillementem~ Noufditde Bauquemare, & autres'·Commiifaih~s 'plole auditcahier; " .

< deifus.nommez ~ continuant lefdits Deputez a . bUrr ",:Etdu·dix:.htritieme intitule de T~efor trouve,en ont , la·leaure defdi1!s'articles , fe font ·compaius'¥te ,ete',dreffez'du':ccinfentemenc defdirs Deputezdeux .l>ierre ae Ronchet:oUes, fieur &Bar6nde'Heugu~. ~rtides,qui ferohtetnplolez au chapitre de Fiefs~ · ville& <iuPOl1t S.Pierre ; nobleshomnies;~eRaotll Etfudefodtienfait par ledit Vauquelin premier v,Bretellieur de Gretnonville ,'& Nicolas de €roifma- ":.Avotat "General du Roi en la Cour, que de di[pofi .. ·".r.e Qgnfeill~s du.R9ienla. ·Cou.uicpatlemehtJ 4e. "tidil de' dtoit codtwnier tout trefor trouve apartien~ ~. ;'

Page 146: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

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i'~ , ,P . ito;c . "E·,Z: V'ER:B A L~' ': au R6i., ·le[4its Deputez ont dit que la Ctlututne eft. chapitre ·dq Fiefs (eront emploiez les deux articles' teUe qu'elle eit contenuc 'au[dits deux; articles ~ & . qui enfUivei1t. . . qile confarmement a iCelle oilt ete donne plulieurs , . 1;,' Eglife ou aHtre corps de main~m(Jrte Ii qUi eft ·Ie Arretsenladite Cour en pareil cas: Stirquoi Nous don ouaumOnefait,do,itehtoutpourvoiral'indemnirt! a~ons O~d01111e par l'avis de~dits, D,~pute'z; que lef-.' dftSeigneu'/, & .lui bailler homme vivant, mourant & dlts artldes demeurerol1t a1nli qu lIs font couchez conftfqua;Jt,pourfaire & paier Its droits qui lui fontdus. audit .chapitre,de Fiefs· .' ,'. .. Nfaninoins ft l'Eglife,a poJfedf fief ou heritage pa,.

. Du dix-nei,1VU:me diapitre il1titUiC l~sthofes Gai.. quarante ans, en exemt1()n de batller homme vivant, ves, en ont ete acordez par lefdits Deputez qu~ mourant & confifquant, ou de pourvoir a l'il1demni-' tre aiticles ~ qui [erol1t inlerez audit cahier au titre , te d~, Seigneur, elle tiendra dela en avant Ie fief' oU de Vatech., ., ".. ..... . I , . herttage en pure a~,!!one ~ & ne fera teme que bail ...

,~al1t au, vH1$t:-ume~~ th;~ltre ~nt1tule, 4e lHo-· ler. ftmpledeclarattofJ., ... , . mmdc. de foe-.memc, a ete arete quau cahier de la .. • '. Et entant' que. ferolt la ]udfdlCHoll des chofe~· dite Coutume rCformee au chapitre de· Fiefs· , fera tenucs· par aumone, que l:anden Coutuiriier atri..;' mis que Les meubLcsd! ceux 'lui fe font occuoufaits b~c ~ la Juri[di~ion Eclefiall:ique, lefdits Ec16ua_ maurir d' eux-memes, itpartiennent au Roi privative- . ilillues;on~ reqwsetre maintenus aufdits ,droits ; ce merit aux Seigneurs) lils n'imt titre ou poJfeJlion .. Vd,:" 'que les deuxautres ollt;'·contred~t, &:: fot1tehtique ' lable au contraire; neanm~ins ft par force demaladie' , cela .etoit hors d'ufage, defquelles remontra11Ces . fr:cne fie, 014 autre accident. i,ls etoient caufe de leur, Hlettr a ete refpecHverllent acorde afre. ' mort, leurs meubles aemeurent,aux,heri#ers aufJi-bien ,Pourcequi eft' en 'ufage ~des I trehte-troiheme que les immeubles. . . ) :, , .' cha~itre dudit livreCo~tumixt. des gardes d:Ot ..

. Et p~ur l~ regard du vU1gt-deuXIe~~chap'lt,re du- . phelmJ, ,&:trel1t~-quatr:l:n:ie Intltllie ae Relief, il citt anCIen !tvre de Gages & Achats me%. , a ete acqr~ (era emplOle audit c~apitre de Fiefs.:· . . de par "lefdits Deputez, qu'au chapitre de 'Retraits Et' outre a eteacorde par tous lefdits'Deputez ' de l~dite Coutume reformee, foit mis I'article qujq~'il,Y fera emplo~e l:ID': article; <;oiltenant qu~ enfUlt. . ~ Dtgmtes 0'11 Dfices 'tenus en fief, fans fonds ott glfbe~

,Le crlditeur qui contre 'Verite denie ou mlconnott Ie doiventhommage & non relief.. ..... gage, confifque 'au Roi les deniers qu'il a pritez. fur .. Le trente-cinquieme d'/lJdes-Che'Vels) {era aufli' icetui ; ~ Ie gage ~o/t, etrc re~du ~ ~~IUi ,q~i l'a bailll. ~mploie audit ch~ritre .de. ~ief~.· . . .. : Du Vl11gt-quatneme chapme llltltule d .Affife" fe-Et letreme-hXIeme ltttltw6 'des Dons que pere$ ra du confentement defdits Deputez,emploie au cha- . font a leurs enfans, fera-emploie aux titr~s' d,. pitre des SuccefJions de \adite Coutume, quc les en- SucceJlion & de :Don~tio'n. . ,; ',.... . Jfindescondannez.. & confifque%.1Je laiJferont de fueee.. Le quarante-quatrieme.de l'Oft au' Due, a etc der a leurJ parens tant.en Hgne' dircac que co/laterale ~ ,du ,collfel1te~el1t dc;:fdits'tr~s "Etats abroge, pa:r~ POUi'vu qu'iltfoient conf~s lors de La fucceJlion fchue; ,qu: (ceux, qUl [e :voudront ~xcufer potu leiervicedu & qu~ l'Arreft, d.e la Cour pOllr Ie repard du .~ai1g,Rolaufch~ de fes'Guerres , prrti~ont Let~res d'Etat. damne, donne les Chambres 'aifemblees ,Ie /Vl11gt~' Et ati:'lleu du quarante~neUvleme de Terme non llxieme jour. d'Aout cinq cens .cinquame-huit\, ·le fofifant,; feraaj011te au ·chapitre af Ju,rifdiUion du Procureur General du Roi oiH, fera illfere en la fin cahierde l'itrti.de qui cl1fuit.. .. dudit cahier de' Coutume refopn6e. . . .' Nul; n' eft tenu' de· repondre d,/oH heritage en

. Sera pareillementemploie au~t;c~ap~tre!Je Su~- moin1re t¢,ns, d~. qu~n%.aine enqltjnt,;aine '~ilis .,1" ceJfion pour n~>uvelle CoAtume', 1 artlcle qw enfwt. prem,ere .aJfignat,an fe peut ~ donner:aux prochaitl& . Avenant que Ie debiteur renbnCIPun.e veUille acee.. Pieds "en~ore qu';[. fly ·'"it quin%;tJine. I"" ' .

. pterltifocceJlion quilui'efttchue;fescre4~d#ripo#rjm~ .'~ Et:au heudtJ. ci~~qua1ltithne tliiipitre diVouche_ fefairefubroger en [on lieu & droitpour I' accepter,·dr.' H#di-it i .8.o. gdYand ~'[era :ljo~te 'a~dit ·'iitre 'de' Jurif., hre paiez.. fur [adite fueeeffion jufquesa La concurrence . ,diction : Nul :n~eft· tems 'a#endre Ie' quatritme, ga. de leur du,[elon fordre de prioritf'& pofter;or~tej& ra~dfansa'iJOI7:jugement~ & le'premiergarand ne s'it refl'eaucunc chofe leJdettes pailes.,i~ revierl4ra'~ux peut: 'Il:p~ler'le fecond fans faillir ,de garantie dU len,

. IJlJtres heritiersplfJs p.rocliai!ls aprfs celuiqui a renonc~ charger. &.a.inflde; garand ,engarand • ... , Les vi~~? - cinqliiC~e c,hapi~r~ '~d'~ch~ance .. ,,& : Pour. le,regarddudh':l?ame._ troifi~,me ~ntitu!e .

Vl11gt -lixleme de parm d Herttage, ,[ont abroacz dt: rJour, fe.ra auffi emplOlC! audIt 'chapmede Juri[­~I.l . tou~ leur contenu du ¢on[el1~eInFl1t' de:tous k,~t diU-ion. dudlt ,ca~ier., que TOUJ '; ECllJi.aftiques pofTe. ... ~hts Deputez, par~~ que c~qw eiten ufage d:~- dans fiefs nobles'par aum$ne,ont I exerCtce de la JuJh­ceux eft emptoie, au chapme de SucceJJion audit .ce., &'tOtIJ au~res droits, apartenans a leursjiefs par cahier de ladite Coutume reformee. / , .les .mains d~.leurs Juges, Senfchaux fir Bai!lifs. .. Et du vi.l1gt~feptieme chapitreduditlivre ancien ' ' .. L."'r connQij{ance. desMandemens de tene'ure apd~·· d' empe chement de SucceJlion, , ont ete .. extraits cillq ar.. tient au Juge 'Roiai; .neanmdins les 'Hauts -Jufticiert ticles ,lefquels fer!;>nt el1'lploieza\ldit cahier de·lae,,~onnoijJe;ttllentre Le'urs'fojets',pourvu. que .la te ... Coutume redigee au. chapitrede . S uc~effion. :, 'ne.u,re' du Haut.Jufti cj~r ne fli~ point debatue." , .

Cornme ell fembiable, ie vingt.:ohuitieme de. Te.. "sur lq. cinqua:nte-quatrie111echapitre· irititule tk ncure., &'vi~t-ne.uvH~me 4e ·teneur~par [fommage, :Haro" a ete \~rete':lu'i1ell' [era dreife chapitre fe:-Jeront ·emploiez audit canier ,au titre de Fiefs. ',\ ,pare da~sledlt'.cahler~'· ". "'.'. " '.. ~ .:-

Et du trentieme de teneur:e par f arage, ont et¢ : 1 En, faifant -.IeCl:ure du fOIxallte.:dettxlcme chapltr~ ,areiez deux ,articles qui [eront eniploiez au cha- . :.4uQit anCien livre Coutuinier iiltitule de Temoins; il a pitre de Fiefs. 'i " ., .•• : , .. ,:l ,et~rcquispa,t,aticu:nsdes.Etats&Deputez"qu'auca" > Le .treht~~?nie~e de t~neure p~r:Bourgaf.e, f~ta r~i~r:~e:laPite;~outu~e,foitejnplo'ie,~ue,tou~ e~co~" auffi emplOlc audlt chapme de Ftefs,: Et nea,nmOlllS .m.UQ1ez ne. QOlv.entetre re~u6.el! a:Cl:Ion &,en tf;!mOl"; :.du cOl1feilte~erit de: .tousJefdits· Deputez ~ a etearete.' gna~e , ail1~ qu~il eft p.o~te par le~i~ ~ndel1 ~,iv~~ Co~~ . que Les hmtate! oU re~te! v~ndm;.dam le"Pont~al!4.e- ::tum~~r; mal~Judes ~cultes'qU1 Fe font :m~~,s entre mer:, Pontle~equ~) Lif!eu~,. C~en .,:~ou~4nces, 'ef JefdItsGen~_:destrolsEt~ts:&, D:putez, .Jl~lant r~

'autres endrom efquels ,[ n J avqtt .. que. Vtngt.quatre A~meurer d;acord furIa fact0n' & 1 iifage ;a'ctearete. heures de clameur • pouront itre d:orfnAvantretire1.- ',qu.'il n~el1, (era ·rie'il emplo'ieaudit cahier,· & ~ que dans lesquarante jours.d~Jour de,la le.a~re & p14b.#- lefdits Deputez;fe pourvoir,ont pardevers la Cour, -cationdu contrat poui: liouvelleCC)ututne.~ .. . jpourJurle.Q.i~<\rtide'etre .ordonric'ce que.de raifon. : Et du trente-~euxieme chapitre. intitule. de te.n,eu.re ., ,Pour. :lefQixan.ce-lixienie intitule de Vues, aete arete ,p-ar Aurn8ne)' a etc .acordc par lefdit5 Deputez~' Ql1,'All :su'au ~~IeAQ1~r1d1tUon fera ajou.tcle prefellt artic,i.

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/ . P,·R:,Q',C'E ZY'E R;B) AT[1··· :-. ,,'- ill' , " "ie' torps de perfonne. h(J~/cid/~~ 40it: etr~',le'CJl pour, en {"ire 'tJ~e""Jilefpi~tieJ ',,,'ell 4emilirent 'd'I:t~"

'ne.mis en ter!'e jHfqu.'a Ge:que la]ujficel'ait vt2.'·, , ~ Gord. ' '. . »~1, ':,: ,'" ',', .. , •. ',.

. Des foix~nte-douzieme Cha~itre'iq~itul~ pefoite. .' POl'ir, Ie, quatre:vingt"dix~teptieme~'~'1:'.e fmifiJlJ" , de,trev'eifoaintu. &,:[~i.1'ante~feize', De trl'",es en~ aeJfoiJie; en t'ab{erlce' de/onma1';; a ete auqi dre(f~:

I. jai~tej .,,~nQPt .et~:,dte~~&, arriete~ ,~~r l~fdits ,a~tre article, qui fer~ en;tp~oie au,d1ap.itredeM":"" ,p'epute~ cmqa~t1cl~s, qUI feront emplOlez au cha .. ; ~ rsage. eneombr.l;, c~l1ten,ant,'.que Je ~arl. ab[ent. ttl'

, pitre .'de 'urifdiElifJn. , " " ". . .'",;, , . "" fe~me feut. in~ent~r'~Efion ~e"nQuvelle:dejJaijine d~' , . ~; ~Poui: :le:-foixante~(hx.f~ptleme. ,.,lntltlllC. De fo'", fln ~erltage'lu, ,Iu.' a ltl arrete. . , ' , " . \ (/,t'e.,'defemme ,parl',av},s, de~dits G~n~ de's ,trclis E~ats: . ,,,,,'IL~s qua:tr~-vingt-dix .. ?uitie~e','De ,hr;ef de,mo~t' :

I" &'.Deputez,;[eroptemplolez au tltre,Demar,ag~, danceJ!e,ur,~. qu~~re-vlfigt .. dljt;.ne~De prochal-' , : enc'ombrl;di:! " ~a;~ite; ,C~utunie . refor~~e;, .deux arti-'netl. d'~n~eJfeur. ;: O~1t: etc. de.datez . abrogez' pa~ Ie'; ,

des 'qui enfuiverit. :~1j'i,!i",. ." '/', ,;;, 'i "'./ confentement defdlts E~ats"'&01'donne que Ge.qui' ',.,Fem,,!e'pef4t po~r,injHr,efaite ~fa perfltme re~dre, el~ eLl ec'Citau Ch~ritre defo~ceffion 'Jer~, gar,cle., '.", '.,

': plainte tn' JHJhce , ,&' 1!J' pourfulVre " en~ore ,qu elle ,,~ant au centleme Chapltre, 'De mlmage en,co",- , Joit de[av'ouletar [on',mar; , & {a do!t,le}uge re-, ' brl, Cent unien\e ,De brief de .doHllire:a femme t-

. • eevoir, pOflrv qfte.!, injure flit tttroee. '. 1:. t ou e/le & .cent neuvieme,. De Patronage d' Ei,life , en on~' J.lc,herroitft,feroit ,'condamnle' Is dlpem ;.Ie, ma,ri ~e .' ete 'drelfez Chapities' feparez, qui.[ecollt ~mploiez, ferA tenu'en rfpondre ,jitton ;lIfqu'a I~'c'oncurrence a\.lditca,hier.,·', '~'" .. ,,' " ;' .,!

.. , . des fruitsdu bien de fa femme: ,Et.ou les fr!!itJ ne: , ~t pour l~ cent :~jlCieme , ifit.itllle /a ·Chltrte· all' [eriJient fHfifans ~ I~cond.amnat;onfer"portlelur.lei, ROJ Rhilipcs, a ete,:6r'~onneque ladite Chart~ fera.,

.. , biens de [a femme au,tresique le'dot., .:,s: : ~;: \ \ .'. ", emploiee apres ledit, cahier de ladite Coutume, &' , ",,~t .fJu.{a femmeferoit ,poHrfuivie;pliur. mlfaitoH deva~ ledi,t:prefent Proc~s vetbal. " " , ,'.",edit! o~ fllltre cr,i"!, 'I~~,mari enfet~:tenH e;vi., ,'Du'cent,qu.~torzi~n'H~~: De briet~e /r~rdem~it~e_. lements ,t la dlfen'd: &:s II la,defa,v.oHe" .& elle eft ,'en [era.empIOle audit cahler a\l Chapltre ~e IHri[d" ... ,

:'. ,.eon.4;amnle~·la'condfl:mnation [era por/feiur tomles,' tion,. ce qui enfuit. ': '. ,,' , ' ~ , " , ~ biens a elle apar,tenans .. de quelque qllalitlqu'ils foient,' , Le B'ailli doit, conno~re de' br;~f de fordemandel'

ji les fr:u~tJ,nJ pe~VefJt:fHfi,re.: ' ',j.') J:, " .' que, lev,affol oht;elit; qua~d it prltend qH~ ,Ie S~i .. , , Du fbIXante-,~I,x-~euvI~~e Ch~pltre,: Des.fo-rce-" gn~~r':lu,1 d~man~~, plus grande ~ente; ,ou redevance"

nex. .•. ont aum etearr~tez pad'avls d7fd1ts .Gens des.> qH ,I ne dott. \, .'.', ' , . ' . ' trois Etats& Depi.tt.ez, ·:deux articlef~ qui 'f~ront, ",Lei' Hauts~JHfflcierJ connoijfent auffi die brief de .

. ' emploiez audit:- cahier . de COlltume fcformee; au' fordemandeentre lCHfS'vaj[aHx • & non quand Ie brief, ,'"Chapitr~:D' Fie.fs "c~{l:;a favoir. ,': Ii',';', ' ,eftohtenucontr'iux •. , . ",~ .. ',' ~. ' ':

, .'., Lp' parens do;ve,nt. ~treIo;ineu~ de -[airemettre '. < P~ur 'Ie;. ce~t :q?~~lziemei~ De. brief de .. Fief La)'. ' .• ~ fure garde ceux.qul: font troublex. de.Jeu.r ·enten- &., d Aumone , a e~e acorde que l'artlcle concernan t . de'!1ent,. pour lviter qu:Us, ne faffent dommage a au': lesAmortijfemens,. (era' emploie audit' caliier tou.;.,

iun;','~, ':':;" ';;,; , " ~,;.,.>,"" chandapre[criptio~dequara~tean~."',' " . -' Et ou iI. il) ,aurD;f, parens, lesvoijinsferont tef/"s, .. Le, cent feizie'me.,;· De '1uer~lle de}efi vendfl, ell: i

. ,',Ie Ie dtnoncer en Jufti~e ; ,& cependan,t 'Ies gJlrder; abr(jg~ )" parce que tout ce' qui en re-fte en ,ufage • a ' & 'afaute de ee faire. ~_Ies."uns & les raueres feront, ece .emploieau·Chapitre de Retrait lignagcr. '. '. :' tenui civyement aux dommages & interers, qUi en pou,,:. : Bt fi ont.ete f~its'C~apitres fepare,~ des fi;c vingc.'

. f()ient laveni~. . .' " ,: ,I . :.,",. ~ '; qu~trieqle' , intitl1le De cta'!eur de 10;' aparoiJfa.nt., ~' . Pour Ie' quatr~~vingt .. deuxiem.etChapitre , intitu-' & fix. vingt,,:cinquieine, lJe Pr.eftriptions. qUi [e ... : " le'D~j dam,nex.&Jui!ifS, ,cera emploieau Chapitre" ront e~ploie~' audit' cahier., '. ' ae Jurifdif1ion dudie cahier, que :. '" . ' ' . Etpour,le ·tc.:gard 'des on:tieme Chapitre dndic '

" , Cela; 'lui ~ft renvoi' en fa franchi{e., dtiitforjin~eraricien Livr~ C6t1tllmier, imitu\e de Coutum~,,.dou. Ie pa'is pardevantfon. Juge. e' eft ~J - aire, qU'ildoit zieme ;"du Dilc', treizieme, d'A !liance,f' vingtie~',,' ;ncontj1'Je~t;& fans dela;' ,partirp~rleehemin'&. rPe'; d!Vfuriers, vingt:.t'roifieme, de For,faitfures" 4ans I~ tems. qUi lu;fCra prefix, pours'en aller hon trente ~fept,ieme '; de.·'Delii;, trente~I1Uitieme, dt!,

, J.e J!lormandie, & jurer;,d'e n)renrr:er famau. 'Et .. Feaute'.,: trente- neuvieme " d'Exoine, quarantie-' ole plfU' aprls il y ~r:a trou;';l, it flr~ Contre lui p~~., lpe, de; LangucHf ., q. uaranre ~ unieme "d~ Geftnel' . ' ~edl par la JujtiCe: & JHgement donne. , fans qu zl de fem,mel ., quarante-deuxieme, de Veu'Vctede fem~' . puijfe, de-Ia e,n avantplm s'a.;~er de ladite !ranchife. mes, quarante;;. troifie'nie,. de non.. age '. quarante":" Ede fU,rphis' dildit :ar~icle a' ereabroge & renvoie· 'ci'llq~ie.me ~ de Pr.ivilege de. Croix, quarante -.fixie-

.. a l'Ordonnance~ ,.,', '. " ' me; d'Ex~c1!t;on,,,~ fuftiCt,· quarante-feptlcme f '. Q!!ant; a~\ quatre-vingt;'troifi~me Chapitre ,,inti,. , d' Ex'cufation.pi:lr Noif. quarante.:.hui~ieme , d'Ex~ .. tule. D'es tlercs & des perJonnes de 8,-ainfe Egpfe:, ,cufation, par Prifon ; cinquame - unieme ,·de tOHt Sur ce' qq'il' a etc prop'ofe de dre(fer' . articles fur fait; ¢inquante - deuxieme;, de Force, cinquante-'l~s pri~iteges de~ Ecl,e~af\l9ue~ pour .l'e~pl?ie~ au- , cin.'ll\iCl~e ,d'Affife • 'c!nguitme,": fix!eme ,~'p.fthj .. , dlt cahler ",a ete .avlfe qu II nell fera ,nell eCrlt .en qUler;. cmquante.:. feptlcme ,.de Plalntes, cll1quan",:' l.a COIltume , fauf aux Eclefiaftiques a ufer de leurs te-huiti~me;. d~, P laintif ,'cinquante ;. neuvieme ~

. ~rivileges, fui~allt, les. anci~ns <:jlnons & Conftitu- ; de,cil deq~i; on feoPla;nt , foixan~ieme,' ~e.Plege,· tions de 1 Eghfe.·, " . ' ",' .. .. '[Olxalite.umeme , de Semon~es, fOlxante-trOlfieme,

,S.ur' Ie cjuatre-vingt-treizienlC~. De hrief denpH- d~ flaildettrs';· foixailte - qllatrieme" : de Co~teu~s,. 'lJelledejfoijirie.) a ete aum arr,e~e par les Gens def- {oixante.:. cinquieme ,d'AtoHr~.e .foix~nte,. feptie .. , dits trois Etats, qu'il {era emploie ~u Ch~pitre' de . me, de~f2!!!relles·. foixante - huitierrie , de [flite. de JuriJdiflion dlldit tahier, que Ie, brief de nouvelle" Meure(rc, ioixante:-neuvieme ,de ]ureurs, foixan­'deJfaijine a Itl·introduit pour ~r8couvrerehiJfe en.~re-, te.dixrcme,· de.1f1eurdre',& d'/iomicid, • foixan1~~

" prife puis an &. ;ou1' • '& tient ledit brief Itantft· 'ol1zieme ,de Roberie • f6ixante - treitieme ; de !A, . . gnifil ['heritage en flqueftre jufil'ia ce. qU'ileri·foit Trahifon au'Due;. foixante-quatorzieme:, 'de [uite

tJrdonnl par luftice~ , . " .' . )"':' : "','. de M~ha;.ng .. , Joixante ~ quinzieme ,de [u#e d' AI-

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: S~r.Ie quatre-vingt-qllinzi~mechapitre, De·vG.e. ( [aut , .fojxante-dix~hu~tieme; de Fe,?,mes veuve~ 6-:I. . et~ ,dre~e& ar'rete autre article; qui fera' em-, ·d~q.r:phel;ns. quatre;.' vingt, de R,ecepteurs, quatre:­p16ie au titre de' JuriJd;CUon dudit cahier, ainfi 'yingt-un ~ de te1lJs. en quo, /oi. n 'eff pIU faite ,,9ua- .'

. 1 qu'~l e!l[llit. . . J ,', ., .'" .. ,.. • "," , . tre~v,ingt:'quatre_;tae :~eigneh"s & de,leurs hom1f)el# , . , En, acUon rlel~e Ie demandeur d~if. b~iller ,dlcla- 'quatr~-yingt-cinq ", : de :Jimple '~er.etle. perfonne~,~ 'r.,!i;(j" .,'O»fena.nfJtsbQflts .& t8t~t i./fJhqritllge qti~tte: ,."ingt"~,fi~ J 4e,:l<!!erelle,:~, n1't.~t.m(d'~, .. r

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.~6'P: Rk,Q, C, E· Z ~VE It: B,A, L. '. 'qu~t~~~.v~~gt-{~p~ ,·.;di '~erp;i8.\ d~:~'pojeJPo~ ~~:q~a~; "'~j~dte outre,~~.qui.:eft·.~ontenti\ertean'c\en' Livrd" . . 1;l'e.vi~gt-huit , d~ .f2.!!!re!leaeaette ~'qu;me-vin.gt~, C0l1tumier.·~ati\'~hapitre:,di' tenure parho1l!mitle'~

u,¢ijf ,:~. d~ D;e.~mt(J: ~.;quatre,-vingt~c;lix,~ dc' Corive-". que. Ie" ovaJfal' faifimt [O'!' ;hommage. #()#.av~;r;lfn ge .. " ",lInti, q\latJ~-yil1g~;,onze, '.4e 'P, ojJeffi~n :non.· mOliiJlI';.".' noiejl: 4 ~ Ur.re ') .Ja~ ·tG~e nu~:,~: ({tf~s armu .fit :'perons • . hie ;.qu~r~:-viri.gt:,.qou~e,. de ~erellefif[al. ·qua.: Toutefoiql. ;ete~rt~te que: .. ledit artiCle demeutera. , ti~pyipgt-qq,atOtze,~,det.l'ele:r;~s & de; Marchand.s~~ ,ainfiqu'il!eft,'couthe .~udic ~ahier.):.[ails·Jy.ajonte[ :.­qq?-~~.¢:..ving~_Celze.f"ddaJeaHtei·.au.pJai"tif,,'.cent\. ni diminuer. :'< .. ': . ".';",,' ;."< .; '.:,:: .".,. deuxieine ) 'de ~ecord.4:e CO!lr. de. Ro;,,.c~enttroi{ie,,: l . ::,L'article:.tent .. vingtiem,.e l;'comD'\en~an't· ..Avf'; ~ . "

. me; l: .. rec~rd::4~~fthiqui~r,:;·:~ent,quatrieme·,~ ~ac ~'baille,foit boni.'oil 1»IlHva4 if·lI:uiie"Jtt·leiVee~\.a"ete.'," . record .d.'.A jJi fl:, .c~nt ,cinquieme~ rae, ~ecord,~ ·de:Jj a·.'. acorde':p'at:;tous:rlefdits Dep.ut~z':,. ex~epte :pa1:' Ie·die. . ".

Mille '" ~~nt ... fi"jellle ',oAe: record, .de, vue~.·, ce~itfep .. ! Doux !?eputc:, pour JeditB~~lliage: d'E vreu~·;;qui. a .'. . . ti~~:). ;de\ ·record.~ de p~rtagq ,~~cent, huitieme"itic," dit. que p;l~.ta ,C_()\lturue dudtt .Bail1i~ge} ~il rheri.-:,' : celili . qui..de1?Jal1de, re~otd,. ·,£ent'i~l?-zieme·;.dc 'brief· ·tage ~ft'faif;"&.; Iijug~'llu,SeignrHr, faute, A'hotnmc :. de :Fi~f dr,·. de· Gage" .'cent ~dop~ierile.:, :debri.efde .: :&.de. (ie.voirs. S!'gn,euriau~.n~n [a'#s , Ie proprietai ... · ....

, F,ief &ae.Ferme ;"cent,tJ.eizi~tne ;:.deBrie[d'£ta.\ re:.n'eft.refie'j;non',en.formanrdelivrance.;, ballti&ne'" .' bill:, c(!Qt di~ .. Jepti¢me,· d~enqu.et,e. de.parties .. ;: CeJlt~ ,~autioli·.de l,dev'~ . ajugen'.& 'preflnta~~1).n . aveu4: i,~·:. q~~-buiti~ri.)e .. ; .d ... ~ e7lfJu,e.tc. de 40u"ir~rcent" di~~tieu:-)·.' E.t ;,!ue f.ledit~eij;neu~ ~lam.e~'le1;t 'aveu,' &:ihjb_. vleme, de vefvete d homme ,fix~ v!ngt; ·d' auif:&.; tm'Jt ga'II\"del cauje furlC,e{u~ tontr~fo"v~Jfal;: 011.. . 4~ g1ra.,jd, 4xvjl'ig~Uf\" 4d~'LDi.q1!;:eft faitc" pilr', • 'fue Ie . vaJfi4l: en' ;laiffi' J~p6uifuite.·· Jedit'Sc;gtieur . rpcor;4? 'fix. vingt..:deg'l,' de.·l~ ;Loi, p:rouvable \ . fix· .. IIura r~Jhtut;p~~i~e. Iii leve(,fo.it~d(ld~tpropr;etairc Oil.

vJpgt:,i~oi~; ,·.·d~ J? ~refne": 'TOllS:; Jefdit~ ·.articles; dUJ de fn' fl&..c,: de ~ laqu~lle\a~egation ',a.;~~~\ ~td~?n6 cop[entement deiqlts trOIS. Etats: & 1 DePiltez ;;:' en.!;" qu 11 f~ra; IDfo~the comme d Ufage .loca.1.,(&'.~epep.­J\!n1ple, ce gU~\1,1'~{l: couch~. al,l.diu:ahier ;qes 'c:h~pi- . dantqueJ~dii:';a:ttide aUJ:a:}i¢~~'" ." ."'.'~}'" .:~ ;'. ~te~ ,pre~e~en~ ,).~Pt. .e~6 dc~la.re:t~broge:t;· ~omtne; .•. '; Le.ce~r·,viijgt:unie~e· at~k~e>t~~me~~artt<S;' Inutlls; dautant .que ce qUleft.en:ufagea ete,em": .le'Se'gnc#Y:"l1e.blameIavel!.)"a'"ete acord~.comm~ 'ploie auclit.;ca~.ierde Gou~uine rH9rm¢e.,' [oils:. au. Co!1tumfi.1P\tvHle •. '" ,.\c } •. , , '.'< <I .~ \"":J:"'~ ::',":' :.,

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tres tittes "l3f'atticl~s ,OU .bi~n ·'':j..a 'et4 po.urvu p;a~ )\. l'article cent trente:~huitieme, "cominen~~nt les· QrdQnt1::lnces •.• · .. . ~:.(: ..... : .. :.~' .. < ',\ .""':;" . L'her!f4gettfll";'e~ ~ouriage'F'siy r.~mt 'opo(ez:Ango; .. ~

Et ceo fait a,~te requis 'par .1efdits gens .defdit~, pourledit:lSeigneu.r; Card~nal: <;le: Bourb'bfl T, ~ 'du- . · trois Etat~s', ~,. Dkputez) q,u~:, leJit. ca~ier :de iGou.;.· B,ofc. fieur' d'EfrhentrevilIe '''1d!fan~ .. qu~ihr .fo~t 'en.' : .. tume ,t~fQun~l-e .e~ .l;e.::qui: .. a·£te\ par ;erix a.rr~t~',\, ·po~effi()~ ;dei 'p~e~d~e r~lie~s.' t~ei:iiemes& ·auires, ~. ~", acorde & palTe ) fOlt mlS all/net ;&:qu .au .com~en':." drolts Selg!1e~naux& :CQlI,tumlers de leutsh9m~' . cement d:ic¢lui :.atiparav;l11t 'le. ::(hap~tre" de. Fiefl' " rues ~'>v~(f.auxten~ris:l'het1tagepl.bourgage •. :"

" f~ient .'~ra!lrc~its les chapi,tre~'dc:Jur;fa;aj on .. ~;,. de.. . ,: ·S' eft 'ariffi· \opofe::le~it, :de,',~a:ifrre, Procureur p6ur " Bar.o "de, I,o~ a.paroij{ant ) :4e.-delifJ)rance.4eNamlJS-,;\'.ladite,pame.~Dilche{f~·de'LolJguevd1e ) difall1:' qu'jJ

de'p atronage ·d',Fglife,,·de. Mon1!eage,. de . Bailon }&J celie I?am~ a', dro~t . de relief & treiziet?-le .fur:l~s '. r.:~ . .Dl..fe"ds·~ &'.4e :.BetJepce ,~.!till~(Jta;r~·.'pour.:en' ~tre ',mai[tniS\It!& \~herita,ges ~affis· t'iii~}a ';Ville deGou~~lay; ..

· et'i,1~urprefence faideCl:ur.~,:Et!cep~l}dant gu~lle~i::relll.is' 4;elfe -:en.bourge6ili~'{& l~fquelles 'mai[ons foit pen1}js 4e {e.',retirerpoucolafolerimite:de la'H~1 ,p()Jlr.;pleirle"111afui:e:c;lqiv'et1t·'~e redevanc.e,· qu'on , te ; ~e .Pe!lteco~e: ,;. a> la::charge: de Je repr~fetlteli; Ie .. "~peUe:~ bourgage'; deu)() fots -fept. deniers -par ·cha... '. ..

\ v.itlgt-cinqui~me;de-Jufnprochain:v,ella4t~,>CJe;qui'. cim an; C:oij],rpe.·~ufIiel~e a femblable droi{;de /. /' . 'leur a~t~ ac()rd,e/":' " :",.:".-. • .,. .... :. ,:iJ ~:~ "relie£~ :~rei~ie~e,i&.autr.es:ferv.ices . .&: fuje~ion~

· ,Avenant lequel jo":r Yingt .. cin·qui~me, 'd~ fJuin~l . ';en;pl~lie\ilrs :4ut~es:' de {e(tetres '~'e~core' que: le$ . .' . . p~tce, que.·, plulieurs:defdits,D.~pu~e:i de~~ :Et'!-ts '~le:, h.eritag~s·'y'et~~6 ,tiennY,l:1tiien~hourgage",. fpe~iale':;: " s.:~toie,ntpreC~n.tez., le tout :avoit'~te' paiNous:'d:i.;, .. ment.·a:';,L~~guevill~.',. A~ffat, Tancarvil,le & Gail .... Jer.~,. jufqt(au ,: Lundi . ying(;,:: feptieme, dudi.t·mpis~· forita.ine.'.~ 'llail~iitge ,.,de eau~ ; Eftrepagny: :, : Bail .. ': . · qe, :J uin . enfuivant.· Auqueli jour;.N ~~s ,~Conllhi{fai::; 'liage' tJe: 'Gi[ors '; ,Btiquepec'~"'Baill.i~ge de ~ot(m~.· . . res fuCdits. erans.:en ladi~~··.grand';'SaUe~rchiepif;;'., (iri~ ·SalTey~'~'Bai1liaged~E.v:r·e~:c; Honefleur ;'Uail- ~ : , , . . co,pale~ pre(ence. des, trois.Etats &Diepute~:~\~'~te·' liage.de·~()Uetl.~ ,& p~u~eur~autres'li:~X"fituei&' . . .

~. tute le~ure par.ledlt BrefmetQt' G.rejier cotnmlS,: allis .dans, lefdlts . B~llhages & ~Prov1Qce .de· Nor..: \ c!udit .. cahietde. Coutu~e:; qui a ,ete continuee· juf- .. planqi.e; &: defquelles droitures , red~a:n~es & fu..: ' .qu~au premier jour ,de J uillec en(uivant.. . .. ," ,I.' . jetions'; fes ··yalTaux fo~ttenlis lu~ hailler 'non feu-·.

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• \.., ·.~air.int: 'laquelle h::C\;ureau, chapitre'de' Jurifdtc- lem~nt' Grnpled6clarationi i 'm~is.ccro~s & .tveu~, ~;o.n.).l'article trente-quatr,e: cOll1men~ant.le Sei... dont' du tou~' elle .. ef\: en bon~e & {ufiCailte PQ!fef;..: . gne"Hr Ao# ,tenir fong.r~n;er :o~'Uer.t, 1 ~ ·,ete·.acor'de. ·.1ion,,,ehlp.ech~l1tpartant ledit .. artiCle, ~tre . paife& I . \'i'" "

.. :i:h,.:H:\\~ " pour Cot1tume 'nouvelle.; , . '.:..: .~' " ,,: ~tnploie audit 'cahii!r a .fon prejudice.' -< _ '. '.:' '. . .. ,,: . .En continuant ladite lechire au chapitre de .Fiefs: Etpareillement 'fe :font 'opoCez les D'epute.z de &.dt.oits feodaux, a :ete acorde, aCl:e' a la' Dame' DU4 yernon·, 'difans que·led~i'artide 'pe aoi~ .avoir lieu cbeife de'Longueville, .de:{la' .p'~oteO:atlion fah~ 'par '. enla'ville' & Bo,utgeoilie·:dud~tVernon,. tonfiftant ledit de Laill:refon Depute, :que·le"cent·· quattic..'· )a-dite BourgeoHieen une 'Heue; parce que'par ta

· 'P1~,: ar.tide. ~udit.cahier one .. p'oura pi~judicier ;aux, <. Coucume' locale.le, pl~ attc!en rentier:"fonfii.r aidn' c;lr.Olts ~e. fOl .& hommage que ladit~ D.ame a lur rentq cr~ee p~u~ fonds fur aUCII1'JS .heritages ajJis tant

· .fes:;ya{lau:x: , lefquels lui font::homnies ·purs ~~' .. li.:. ,·:·en ladite ·Ville:..que- BOHrgag~: ','Ji ·J'heritage :eft 'lien- . · g<;s', fau.£t~ut~fois\ la' feaute '.au; ;R()i'~ aiIlu .. : qu'il . d~, ,foit par': 'contfat'. 'iJoloniaire .0U 'lIen4.ue, d~ JuJU.,. .

.eO: ,contenu&, ;porte par'. pluue,urs ~eli.ombreme.ns.. ce,' it. adroit'd~aiJpirles' 'lJentes; & 'trei~ilTiJes au pr:ix •.. · a· ell,e .baiUe.z ·~ar .1efdits~'valT~ux. ~Et 'audit'~V~u~' 4e:.di~~huit.denie~J·po~r.Uvre,,'lI~ire .audev'!ntall,. queh~l premler:~'voca~ du :R~l.au~ a~~ 'de' fa pro-: _ Roy: &. .. d~ tO~J ,'~lItre~~dkJi'1' he~'tag~ ~ftraporte. i

, .t~ftatlQn contraue·:,· declarauon':& (outlen·. par .lm .. franc· d,e . .rentes> olefd,tesvent~~ & tYel~/mes .apar- .. : ,fai~ ; qu~; homm~.ge lige.eft: dU,au R'oifeul; & que tienr!en'f~iu: R.Ojo.~II:~'Seigneur. Duc ·de.~err(tre, t~­

., plufque la feaute ;<iu ROI eftrefervee ·,:l'hommage . "ant 'e Comt( 4e Giftrs. Et rar'ledlt Vauquehn' · nepeut etre Jige~ , .," ... ~. . . .; ~'.< preti'iH~r Avo~at d,ri l{oi' a ·eteJouteill.iap conttai-

-: A la let\:l1re .du. cent feptieme' article ,dudi~ca';'re ,. &: . que les· reliefs: ac't~eiziemes apartie'lirient . Iller ,.1efdiwAngo pour'Jedit :fi.eur Due d' Aumale, .. au Roi ." .;. J • ,I" .. ..,'.:".. ., .. , . . '

.d~,~aiO:re, pour·.ladite. DaqleDil~he{fe . de 'Lorlgl1e.:' . . ~~r quoi. a .ete ordonnep'ar r.<l vis clefdits trois' <Yl~le.; & du,liam.,el pciurle~it fu.!,ur Ducd~ Mont"!' . Etats;.qu'i\ fera.ajout~;audit a~ticle .ces mots'". lit

,,',pelluer COll,ue' de·.Mon~1)g!;, ont ,1=eq,uis qu'.il, Coit· ill tititre-comiemi'!t,oH'pbj[effion fujifante Ai4 cOhtrair8!-4 , . '. .' \. ,

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.J~,Pl ,pour ralCon dudlt amortHT:ement, qUlefr la tIer.. pUIS les Flefes qUlont ete· falres en ladue 'V'lcoI1te & ,~e parti~ deJa valeu,r d~dit,he'ri~age., "~ Chat~Ile~ie.; pource qu'en fa'ifc'lnt les ajudications ': ... A pr~s qu~ ledit article a e.te niis en d,eliberatjQn~ a. • d'icelles'par les Commilfairesa ce depurez" par' Ie;

_.<e~e. par P ~vis 4ef~i~~Et~ts. ai.?,4terartide',eri\ui7-'ant,'R~~, ils.on.t ,mis, & apoCe ~lau.re expreffe de .les fair,e' 'comttlen~ant ll/ea,!molns ft lEglife .~ pofferle fi~foll. paler; malS ne [eratrouve qu.au precedent tl yen alt

'. ,htr!tage .par quarante an.s" rYe. ·lequel artic;l,e a i:te" e~ .alleun q?i ehait paie ili ete' in~lli~te , referve;celui Ie!ru pour nouyel!e Co,ut,U~~.;, .,". • ... ,. qUIa achete la Terre de la 'Fdntall1..e-du~Hoult ;dol1t , .' . Le cent 'quarante-c~ liejuieme article, ~o~men~ant' it Y',a: proces pendalltcn la COllr· encote a decider; par ce~ .mots, Les fruitt des i71'!meubles , a ete 'auffipour -raifondefquelles ;,alegations & opoGtiOI1S , le-

, .ac~rde pour)ilo~v~He; a lacharge. ~es prot~fta~i.ons ~i't ar~ldee.frrenvoie al~, Co~r ~ pou~ par icelle '( ,E~ltes pa~ les Defucez?e la N oblelfe .q~e leR,ol ne e,tre ordonne ce qu~ de niJ[on •. ' '.- '. 'i. peut tf,VOsr ie freelt des .mmeubles det condamne a ~or.t·· 'Les cent quatre .. vtngt-quatorze article, commen •. 'l~ur la premier.e anl1ee ,finon'~n, pai'!nt lesrentes Sei. ~antTout Seigneur feodal a droit de P arec.h. & eefit g"!eurit1lfs &. f(lncieres. ~~es. pou,rl',mnle qu' ila loui :' .quatre~ vingt ... quinze, commen~ant. pes terres d' AI .... Et de la,prot~ft~tioi1 au ·contraire.faite par leditV <tU- . luvion; ont etc acordez par 1eCdits Etats ,(ans p reju:.. :q!lelin premierAvocat dllRoi; meme. de ce que le- dice des·remontr:inces de laclite Da'me de Longue ..

· '~lit·d~ Lamre ~ro~ur~ur,d~ ladi~epame Duchelfe',de ville, qui prece'nd qu'a ca,ufe du ~ojl1te de Tanca:r~' long)levillea alegue.:.QEe.liaucrinefrcondamne~· ville iUui apartient Ie droit de Varech" Marais, AI ..

.~~rt par I.esJ uge.~ deJes· Hautes. ~ Juftices; eUe ~.le luvi9n ,Pe[cheti~ , & ~o_ute, ~ll1tr~ ~rojture·~ J ~fiice , d~oit de~ fruits des imme~bles pouF lapremierct ah.:. . ":ic,?nt'e &J urifdiaion des Eaux ~ d~puis)~ pierre 4~' .nee, exemte de toutes denes, & outre·les nleubles .FlgUler:, au delfus du Chateau Daurlcher, JuCqt:les all J~ co~damlle., a ~a charge. qesdettes., art prejudice di! yalvarin;· &Crique de Saux du c8te duNord;'& dl1 Seigneur fe~dal n'a'iant Hal1t~-Juftice, & en eft en . c8.te·duS~d, depu,is 'Ie Noir. port .. & gro(fe . tOllr d~ b~nne &palGble polfeffion, tanten (es r;>uchez, de' Honnefleur,ju[ques au rabat de ~Illebreuf, dOllt ,el ... J.ongQ,eville , ,.Eft,outeyille , qu~autres'.fes Con;ttes; Ie etl:joiiHfante d.e polTe(Iionimm~ltioriale. ' -. , J3aronnies ,Terres'& Seignel1rieso~\dJ~ .a droit de· Valdory pjjur'les A~e 8!- Religieux de Fecamp , a Baute-J !lftke ) Soutellant , partantque le~itdroit . auffi remotmequ'i1s ()nt tolljours joUi & joliilTel'lt en,. l~i~oit e;tr. e ,a!tibue ~n'c~ q~tide,p~nd deJe~di.tes ~au.. c~~e P~iGb.l ';." t.;Aldit droit de Varech ", lll~m~ 'd~' t!!S -;-J uftl~es , & de Ia. decIara~lohauffi [alte, auco.n':' rehefs "ta ., teYres laboutables, ma[ures,qu au ..

· ~raire parledit V auq ite!in; que: ~edit,.droit a pimiellt ~res . ter~es Jrijettes a' campart:. . .... '. . .... ' .. '" ',all Roi CeuIacap[e .de (a,Souyerainete; dont aae . Du Sa'ulCat pepute pour'la Noblelfe:du Bailliage · ~~.*. a,et~ . reipeetivemenc acorde.·~ '.' .... ,. ", '.' :." de' faint Sauvli!ur-le';Yicomte,a dit auffi qu'il.ya plu.:,: '.: "Aux cent cinquance:deux, .c~nt\' l:inquante-;trois, 'liellrsSejgneursd~ fief, ~;mt audit BaiUiagequece:.·. · ,~~n~.cinqll:ln~e.;'qu~tre ,.cefitciri9uante .. ci~q.&.~cerit·' lui de C8t~?tin ~ 9.ui oin droit de V~rec,li.;~oh fe~le-, · qnqllante..,{ilt ,apres la pro~eftat,191l de. ladue name . ment ~n -1 etendue de leurs Terres, mats auffihors la

· ·ae·.Lohgu~vill~ •.. O1!t. et~ ~j~ute~ ces. ,mQts, ~du coni. tenure d·jcelles· ; .lk en [ont en poffelflon,' vdlable;-­fentiiile~1t. de(ditsEtat~ ; s'il n'y ./I .. titre, poJflffio~.ou . requel-3ilt qu'i! foit ,ajollte i~dit dernierarticle ces: t:iJnttJenant pa~ lequel it [oit dd pIllS grandou ,m.oindre ,mots ,'S,'il. n'j ,atit"reparticu/ier dU poj[eiJion "tU 'con...\ relief. , . , . . " .. c ' -. traire~, .'}"~ _" .. 'i • ", ,....'" "': " ..

, . ,C~~me .. en f~~h.labl~' ~u~ cent c:inqu!1l1te:~~huit,: .Ei par ~a~tre NiCol~~ P7rr~~t Pro~?re~r (tesA8~0 comm~n~afit,~ es terre~ .rot~mres & autres Jeneme~s. . fe.8; Rell~.leu~~s de,C~cn ~a etc f~.phe' qu el~ehs (01;n

1.':.

~ cent cmquante-,neuf, commel1~ant .Le mano.r.; ) ma1l1tel1UCS enla polfeffion du drOIt de Varec ,qq. e.:.., 1(Jaifon,: malur~. ontet~ ajo4tez .. du.' c~nfel1teinent . les ont'de tems 'immemQrial, depuis Ie fildel~'~i~·. de'fdits Eta:tsh~'s ',iriots ~ :8' ii'nya~~tre • poJfeJJion fuji;;' v~~re d~Saire ; :fluante en-Ia mer, ju[ques:, ~u fil :de' Ja.nte.~uc.onve~an~ '. par ~~qrielit foit dd plll.s·gr:al1d l~au> de Ja RiViere du Parie~ , ~our~Pte en laP~r.0i,If~, ~II. mpm~re~~lt.ef· '.'. ..' 1.' ",.'. . • :,'. ',:' d~Mor.rcflin.e ;en quelqu~s .Fl~f~., Te~res&$~lgn~~~ ~l ~n falr,an~:~:tl:u!t d~ centlolxanre:-ol1zleme artl.. nes qu'll ~rnv~., avec la gar~e d l':7.lu~ liege &.pofage ~~e.·,:c?,~~~~l~.ant £,!-: .. c~s.m.<?t~ ;"S~l~ fief efl::ve~dua. de Navires, ·ai~fi'qu'ileft.eo,nt~p~eri l~u~,sAvei1~·.&

, p~~~ .. ~. ~,~ge.nt"~,, les)~e~.ptez des Y:,lcon~ez ~e Cacn';. '. Arr~t~ ~e, la CPllt fur c~ '~Il~UV~S , ,Cut va~tle[quels " . J3~y~u~ ~ F~~al[e ,,~lre ~.Avr~rches,,, on~ 'aleguc-, ont.ete ;: apo~ee~deux c~lo~nes de ~arre.a~:,p?ur

~~~t~rn.~ ,L?~.a~.e., p~r l~qu~t~~,.~~\a .. ¢te de tout,tems me~cs & .d~vtfes ;auxdeux cote~ deladlt~ Rlvle~e~tt Qbre~ve redlt,s h~.~x.~ qu~Le. ~e't.~eurde ficf.ne peHt, paner, pr~s les ma(ures.Pe.tret,. S~r'l~ol, pa~ 1 aVIs. ,~~"!~~~er.q~,e.,'I!~ng~,~e~!~rf:four l''?t~,.d~ prix ,de t'he:..~· . ~~.f4i~s 1~r9is.Eta~s, ~nt~~el~)ot1t~z a la fin dudl~ d~r.~

· rIt1$fve~~~.~ pO~,r ~~ut ~r8!.~;,(~e,.G-,;!:f~Ief; .r!;: 'Jue Ie;. 11I~r art~~le. ces mots, S ,1 n} "titre J pofeJfi~nou, ~o.n: , ~e~$~8H:.a~~~t refu. Ie. t~e,r..~e11fe .. fe. prl~j)e dep.oulloir ' tt;enant"u contraire • .. ' >.t.. > . ... ' '. . .. ,: '-.

ret,~rera droJtfeo~~,l:les, h,m~ag~~s\I'!'<~~4ets •. ~¥t.p~rJes: ,.,: ; >. .

D~pu~ez·d~ ~ortamg,que de tllHtes ve'!tes d heritages,' ", ". ',' . . . ', ... t.' .. h.'e~tvo?o1ttalr~J.ot!pardecret,ti!eft:prispades;:se;_ bE':fvctESSj6N~N PROPRE: ,~eu~s de fief#~uxfols ft~4eni~r.~ p.~I!~ frci%.ilm.e)non,& ancien P atrimoine , tant en lifJ'ne' ... ' r:~l,~me:n~ da~sl~s ~~cl~verde i~ 'K'i,fo.nt( d~ Mo,r-taing, 0 ma's en auculle~P.a~oiJTesde la.f:"~contld Avranches~:_ "':.: '4i~eCteque co/la!~rale. :. ';'~(i 1,

~nc!:e~n.e.m~n( teh~es dutlii ~ omtl~: ~O~1JII~ -~es j:.o,e;~s,: ',,':' :' ". " :f::, .' .,'t ':

~ar~hif,fS,J~Spren.er... ~~efervf la.Cha.!e/lemedfTm- [~Artlc1e .deux censt. ren,te,-cI~~ulem .. e ~ commen~ · . ~~~~r.aY.' .. ". . r. . '" 'i ':,~ .',,~ ,'.', . ,:';,.'.... , sant Le.~utt [aifit I~ vif, a ~te.aco~.de ppur,n.ou •

.. Pl?s)p~rledltle~~~xDe~~e4~v~eu_x,·a,e,tedl~ velle pa,r:lefdltsDepurez .... ,I .• ,:., ". ,

& alegue que Ia ~out~m~ dudlt~al,lhage :efr t~Ue, : Au. d~qx·,l:en~>tre~t~7feptJeme ,.. commen~a~t L,e. qu:le p~iement .dudi~ :reir..ilme ~quit~lerelfef, ~a~t~~' fils a;ne~ oni: ete:ajci~teJ.. c~s m,~ts , S' ilf [o~~m~f e~rl

· ' ~qrres nobtes q~e ~r~/meres I. ¢' Pl'r,tAntJ'!~.I(S,e'I/1ellr, 'Iqrs de la filCcejfi(JnfchuC';; G". s,ls font mmeurs I"'~' ......... , ...... ",' " . '·d i) ,,'

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',;g-. '. . p~ R: . dC·~,E.·Z·~'V IrK:' B' .A.~'L'> .~: .. . . i- . eft tenft.lellr riiJa'i'f comptl dis frUits depul41~pilif ~4 ~~. t;aittHo1nme 4iant.liOH!antiit vi! ~tf4fefiimi , ~ ~~~

[ucteJf!on (chi2?", enc~re9ufp'itrt~!/ fidli4htit (ffat- . a'joutt dli c~n(en~ement: defdit~ Deputez des mQ~s~~' . , mandf 1 &- ledit : attlclcr aco'ide~ pOUt'. 1:1n~veUe' €ou..; . ~t s'it [e' remarililiiijojiira\ pi'JiI fiers ~. pOul: n()ii~ . tunle" <. ". .. ',H'.· . . ....... .' '. velle~:· , .. '.' ... ,.'.: ... ,.....'. .

'. i~~ttide' deut' (enS' q\1ara.nte~qaa~~i~m~.,. e'otn... '. :'. i: ~tdde·trois.te'ris. quafre:~,.~jngt ~qlfufre .' c6ni~, . mefl'~~nt: $i' U PUt o'ume'i'e; altill o'u 'i/~~te;· & deu~ men:~ant Lemar'idiJiuiourir, a.ete acorde'pour iloil" tens [obtatlte-ul'l; cominel1~a:iit Aprei'le 'att!s d~ pea·velle. , '. ,,:' ,'. . ' . . .' ,.'

, 're, 'a:ed~dez p.our notiv~llc!i'.· ~: . '.'.,.'.' .' ~ ~n l'article,t[ois'cens quatre-vingt.huit Icomm~n,.; . · Va·tfide deux cens foi'xarite..:di~.;.feptieme· ,.tom- Cjaht Ee Ji lesac.or:ds de iiiariagi" a ete' aI' outO. par L'a.~ ,

tn~l'l'iaQt Les enfans des clmila'!1,nei.; ~ ete' pa(fe, p~r vi~ defdits peputez; Et to;lte!contre- eUru qlli fln~ . l'avisdefdits DepllteZ, l1o'I1~bft'ant lecontredit: 4u.dit: faiti:6au df;u duparens preflni ~ud;t:nia'titig.e, & qui Vauql'J'eltri prelnierAvocat' du' Roi·, leq~'el a foute'nu .I'ont Ji!.t'! ,font nut/ei" '¢ n'y a,ura-t' on II'HcHn igara ~'

" que' les hetitiers de's :coiidamnei a' mor~ pout' crime, pO\l'r n~)\~velle. ' ,\ .' .' ...., . " . de leze-M~~e~e"a:u pre(niet ?epr~",~~i~~~t'et~e~xau-' . Auff~'atticleotrois c~ps quatr~-viii'gt~,dtx,~~infueti- ., ~orez du pnvllege de N oMelfe .: J ug-ezlDteftables, & c;a~.~. ,Lies meubltM fchu~ a~~ femm,e )'a ete ac<;>rdl: p6ut . teleguez -en' un Monafrere ,<l~Lirs:'~eu\~~s"p'dvees de 1l0uvel~e. Et Ie (ubfequeht, co~hknc;an~ A'IIeIJant leurs doiiaires) '& les (jreahciers (te'lel:mi detee's' fUi: ta miJitae I~Iemme.; acorde po\!Jr n611vdle~ .,' les bi2ns con6l'laez;clo'nt ~ c'te' o'arb'ie'a:~e, .audi,t,· Etfa:i~ant lecture ~~ trois'cens.quatre-..vingt.dou-Avocat du' Roi. .' " , . . J ' :.' ..•• ; . '. ziem~ .irticle, c()mm~n~ant Aprfs lao mort·dn mAti,

. . . ,. "Ie Depute d~ BaiUiage d~E v~eu~ a dit que l~ Co~t~.me . des ViContez d'Evreux , Beamnont, Conches & Btt- I •

D. '\ES 5 ,V. 'fF,'E.·. ·s'St .. O·N.' .... ·,S. E .. iv.~ ... PR..()PR:E .the'iiil dl: telle, queltif~rnme pretldl,Uno;,;' auxtde.~ .. Lvbl;i dtlaijfe'!.. par ~"im~r;;fo;t qH'ill a;tenfa~~OH non.,

.' . ·a~· Baillidge de ,Gaux •. : ,,' : .': tTi,PI#It~t la moitifaes aetttMmo'biZlairtl, 11," not»bt~ defq~ellu la depenfe ,du fun~r~i1ltM iJ:eflcompt!e l.finon de 1 'inhu;/'iiition au cbrps ¢. au premier {eMl;ct ; dont' " acte'lui . a ete a~orde ~ pour en informer comm¢ de . Colltiitiie locale., '. . ,

lit l'artid~ t~b'is' cens qtiatr~-v'ingt-treiz~; cOIil-' •. , n'leri~a'tit lVeanriJoins lit n'y Ii 1"e ao/ ftllu ~ a 'etC,

V'Es 'st:icc):.,S Sio NS ciilL..1:TERAi~i acor4e pour nouvelle •. ,· .' .' '. '. , . .'. 'Auffi l'article troiscens ,qilat~.e",vingt-dix-neuf, .

en meubie $,) d~~ets ftJdonquCi i~,·· " .. '. . co~men~~~t La ptoprie,f ~H tiers d~ I' immt~b'r.,·a ete . .' '" . . '.. ,'.. a.corde po~r nouvelle; & acte Oarple au Depute de la.

L' Arti~le ,trois (ens quatte, N'bble,ffe deCotifra:nce; de l'opo6tion padui formee , '.ceffion,demeHb~~s, .~ et~ ~ccl~ .'. ~ contte)edit article,' fur laqueUe ~l ell r~Jivoie a ia .

- ·Les troIS cens cmquicme, com. Les'ne,;., ·Collrpourfepourvilit.· .,". . " . veux& nitces, & trois cens lixieme .. coriunen~ant Les quatrecens,commen~aDtS:ilJi"nfltnJ~edi.­'Et ou it ~'j IIIfr,,! qu'une 'OH pl~Jieuriftiurs', om ete' . vers lits) ~uatr.e cen~~n),~o'rrime?~ant,Etn~pOHrQnt al,lffi acordez pour nouvelle Coutum-e.. '. lu enfam, quatre cen,s 'deu~ ,cotiui)eri~ant L'f4 en .. . . :Au.: .trois c .. ~riS feptieme ~rticle ; to~in~n~ant Lu' f~nJP~ft(Jgetont. ,qu:afJ:.e;c~~stto!.s:~'~?~~~n~a~t,.~~ t~fanJ atM (lEUrS dlcedle~., a' ete~Jollte dd ,confente-, . f!H Ie pe,~e ';.qu~t~e~e~~~uatre; ,~o~,m~nc;a~~ ~ ~reilte:. J,nent d~fd1ts Etats , Mau focCbderiJi1t avec leNti tan';;', m~nt la prophtf(l~:& q~atre cens clhq; tOnimeii~iln.t tu;, 'lll fJl A fre;e au dl[uh't,'PiVAiJt ~.8i ac~tdep'ourLa femme' &jJNvilltbten flcofides:n8,", obf .~te ,ator~ nOl:!velle.:· '. :.", ' ..":,, . ~c:z pOllr 'nouvelle. . . '" ' ..,., ,En 'l'arti~.le trois 'cens '~ihgtiem~" '~bit:{~eri~aiit' " \'.:-,'.... '.';:,'" ' , . " , " , ' ,;,:. '; Lu n. e"!eu,x & arriere-neveux. ',·.a et, e, ajo .. u~(pout nou:":' . . veUe~ & font l"el/ceuts par!-aitproJita.~U~rJrere 0" t >:D8. T'8S T'AM':e,N S ..

• freres'fdient.ma~le~ouno,n,.~al"chd'ted~li4m~rler 'J ." ,.~ .'" .," . . ji'elle'Snelefont:· . ". , ..... ,',";-'.: I:., .',.: : 'L'Atticleqliatrecensqh~nze,'co~meri~antCeu~ . .L:~hi~le tro,is,cens vingt.:.ncufj c~-ri1n'len~ant·.ta '.' 'lui aHrOt# ·acompli fe;~ ans ~ a.. et~ acorde poili, . fe,!,m~ ~pr~s III mort au 'Pari, a etepai: lefdits Deputez. Coutu me nouvell.e., .' ,

· aco~de. p,our nouvepe en ces mOts:; Et letierspa,T' liru~ ·En femblable l'article quatrC! cehs dix:"ti~uvieirie,~' , frfm lIux.~titres ~~tm~$.e4,& v.IC~Hte~i Et a -et~a:cor~· c~mmen~ant NMilmoins s' ~l 'nJ It 'Jlle du jilllJ , palfc

dC'aux Depute~:~e .. <;::aen, q~'ll y aCoutume Loc<tlt~, , poUt h~uvelle ;~ila:eat:.ord~au4it Depute4'Evreux, que l~f~m~e ne!oul~:'1ue par UfHft~it ddam,oiti{ des\ . de l'~~age L()~alrar hli a.legLie, que fa moitildt4 ,,!iH~

,.co,pquets en ~oHrgt!f.e,. -& en proprietl a.~. B~Hrg il'Ar~ . bl$lipart~ennent a Jafemme; laquelte ne.peutGtre·charJ $e?~~.Et, ~ux. De~Ute~. de B~'ie.u" ;qlie lu femmes' gfe' de "egitefti4~entairC! :& lil J ¥a enfililS; 'ne jilli" }'OuiJf.nt aer,oUl ~f4.'~1uets fa~ts dilns I.e franc .. 'dleu. itt'e teff~-qHe Ii'un jixilme;. t!r tUn,) iHnf4ni ., iJU s'it

, ~r~.nt .le!lr' ~arzage' ~ & •. f} BOHrgs al! ftgnJ 'T:~o;.' Jen 'f;. qUi [o.ient: m,ajeu.ri, .;~ P.t)Jt ~tft~r de .laaite m.Qii!.t~ ~ ~'!l'J ~ C eri]j • $' de i'a~o~t'(enpropt;etl ,dprit fe,ra m,aw liln} " fem.~e n~ e;;fo~~, il p~~t"tft~r a~.tWq~ii . Info~me,~ .... . , ...... " . "' ...... fl)eu~/e'j de)aquelleCbutumt::localefetainforriie~,:.

L ,art1~l:, ~~Ols c~ns nellie-un, ;b;)mmen~'ahf Lf ' . : L'attide' q':l:atre 'cHiS vihgt-d~~xl~me ~ c;o~men~ m~r~ ~,O~~JO.H~~}. & le'fubfe~ueht J.,c.olJl~en~ant L.~ ,~~n~~flo~m'i ~:~ja.~~:ejlfani ;.~t~t~~u~ aC6~de r~~: mar, & !!s herw~r~ ,:~)11t ete acorde~ p~~r n~uvelle, nouvelle. :' ,;' , . ", ' .. ': Co~tume •. · '" , ";""'\.' ". "En'fatfant}e~t~ ~ll t}~atre .cens:viiigt-troi6~iDe:·

.. ,..... .. .... , . ., '. ".' .. '.. ..trtitle,¢ommeI\~an~~afe$meve)}~e,al:te,acord~. . ., . potir·pouvel!.e;!t h~atlm~ins.,ot<lorin~qu~il rera.ln·~" ,D3( DOVAIRE DES 'FEMMES ·fo~m·e: de.i·Ufa'g~·Lb~~h~~'gu.epatJeO~putl:duBaU~ , ' . '. ~'d' ' ... , . l~ag~' ~'E.vieui ;"ql1'audit Bailtia·ge.la [erimie ve#'IIe 0;; . " ,& f"tJe~y4g/ ~s. M-art~. ..'. lItfn,.'iiJ,!rife p~t difp'd{er ili:td~tC4 meublu I flit par ,

.' ,- ." '. '.' :<j': ';' "\": " .:.'," '(~.',: . {'.' ." don!'t;on entre .. iJ.ifs ~u teffamentairetprincip4llt»e,nt '. · 'L.E trOiS cen.s· {~lxa~~e ~ douzJeme'~~t!de; (c~m;' q;;a~1 ;~~I~~:~/lff~'n~/t~i~~rJ~:' ' .. ' ... , , . ~ .•. ,' ,: " . . ' Te~~am Celu~ qH' eftiplfe riu, ~tJ.U{M'e, a et.~ . ,Et rurLI:lrt1c,le,'q~atreCelis,V.J~gt-qu~~re, comme~ .

. acor.~ 'P?Qr nouteHe.: '. .... ", .. . . " ~·an'fPere·&mirip;';rl-e"t'Teftament. acte aum ale: .' .A: 1 'art~cle t[oi~'cehS quatre~viii%t~il~x"~ !co~~:';··. guc'p~i:ledit'Depute'~;E vrcux,que iii Coiltqmelocalc'

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~dit:aa,iI'l1ig~ efltl!elle;;qll'e·Pere 811'NHrip!"~nt'diF'tre-vjngt:'dix .. huit, com1t1en~at:tt L'herJtA!.ido~td' ej, pofer par; 7!fiA'lnI~.Q" aH~remenbd~ le~s l11e"hles ,all fav~'UlI 91' r(compenfe Je{er'JI'ices, d~(i 'eehs un, com;

. profib.dc.l,"~·dt.leIWS. ef1f"~·.~' All F""IIfj.4'(e .. Je~:·aNtr~s" men9ant Si· rente.fonci~reeJhmid;,e ,"&' ciriq cens . " on·de letwsprlfdmptip h~.,ltIers) pO"T'lelle,.ar-, &'i!lln- deu:K" :commenCjant Baux afet~e; .. Ung"e,; im~~1 ~ . , ftfJ,H'if,s. ptUfoiellt:!lIire, a:Hh etranger .; d~q,uel Ufageont erea~ordezpour. a~uvelle. . ", i.: .

Looala i~ . O'~dotlne:qu'i~ fe'ra,informe. ..' '.. . ... : '" . Vartkl(l. q,tiatte cel'lsYimgt-cinq t. cotnmenc;a-nt Et -~~""":----:--'-:-'""-----""-~":"-"':""';"';.-. f/MntdH»a'ul"spe'pJO?Ines-,: a eteacoJ)depo~f.Rouvel.. .DE 'P-l{E S'C R.I P T LO N S~l" le4' .' I: . " ~ . " , ' .' ~ '. ;' . ,.1" '.... " ."." • • ':; • .' .' . ~, '.:0'" • .,I, • ~'f. ~

· . lit e'nl~~i(11eqriat!rc cens vingt;fept)c~mmen~a~t, F. Ai(a~tleaU:redu cin.q ~erisvingt-uriien:ie ~rcidef · Nut n"p~difpiJfo,t ".~ -ete ajoure .du- ~o'nfenteme~t.· '. eMlrlJensant Preftrlptlon dequarnnte am, Dom ~efd·H.s Depu(ez s Si'(;d n' eft dII rietfae'S II!JlletS ,edmme LoUis HoiiC:l Ab~~e tongues ~ pou~ les, Ecle{i-al1:i,:", Jitetl6i-Je.!"f,,' potMoB6u,Velle. ..(' .... . . que~',' ,~;d~t't~ela ptefoript~nJ.e quar~n.t~ amn4pellt

'. .' ~:j) Va."tide~qli~tfe Ci:en.svingt~huit i'¢omme'n~ant avo,d,eH a I encontre ,4~[dtts EcUftaft,ques &: .aUtrll · ;Nut ne:peHt· Mjriflr,ptw Tefoamen" • al ete ajPut~pOUL' Gens ae 1t(a'n--Morte,en ce q.ui COnlierne les rentes & · ~ouvelle" Tolltef6is· it e,nioura d;JPofe'rin 'l'tcfH'IJpenfo . biens. Domani~H~ de'leHr[aits Benejiiles "pollr l'e 11Jpin'& M fls [er-uiteurs; ON .lIuttl's callfeS p.,o'i_Ie'l 'lo;;r(l/11 ft eOe n' elf de tems immemorial,qlli eftde cent am ,p~II"'. fH' rllfaftH.it fI exc/a, lltiers d'dne annfe-~'; '.'~ ,'e 1H'illj'offt dt Droi.t-commHn & Canflniq,lIeen perpe. : . L' attide quatre ,(l11'9 "ifigt~neuf; comll'ien~a,n'c tlleile tlltelle de lellrs S IIperieKrs, [upHant etre ajotlte Lanarin' Mant enfa~$ ,,:a (tie' atdirde poUr .nhlilvelle a:udit a:tticle'~qliil'n'Il"ra lieu pour'1' ;,m11JeH~!e contri Co-qtl1~" , ' l'Egli{e, qliepa:;cent'ans, ainti qu'il dl: ~ontenu. en fa

•• on>< • .. __ .... " 'IF .. , ," , Gnat~e do- Rai PhiHpes, iilfe(ee au vieil Li~re eoa.. . . .. .. ' ' r .... .,' . tumiet '& 'en tOrdbtinarice.de l' an ~il cinq cens D E,D O' N",A T 1 0'; N S.· tren~e-nel1f ,ce quia,e~e.co·t1tredit ~ade.s autres De~

. . .." . . putez., Et apres 'que .ledlt Vauquelin' ,A vocat du ROl

'V' ',' Article qu~re (ens ·ttente..ne~ieme~ colritrien .. , a dit,qu'il'confent 'rfNep,oJ!eJJiOIl. de tJ"a.rlmte ,inS 'Mille '.L,~t L4sTIII11(HrS fir Autre; perfonnes, ae~e paffC po.r'titre a i'avenir entre perfonnespri1ltes, &. nOli post nouvelle •... ' ..' '. ',~ :'., •.. ."' ... conttele Roi • . au ,prejudice duqueUI a (oueenu que ::Lesdetm articles quarltte cens quarante ... quatre ~ ,1' onntptut preftri;'e que par cent am Ave~Jufte titre. qUatre ceils q~cirante .. cit~q ; cOInmen~ant Don~er W'Et que ledit artis:lc' a ete .. dereehef ine,uremetlt deli.

:,rtlcnit; ontete' ajoittet ~udjt ,chapitte .de·' donations' bere; 'aete arr~te . que Preftriptio'n dequarante .Anl .duconfentement defdits Depu'tez; ~ :::. . ,,' '. 'tflaftt,de#tre:en toiite juft;ce pour que/que ~hofe·qile." .

': . Et en,l·article quatre cens·quaran~ .. feptie~e,com.;. !Oit;pOllr'f/H qU'e ~e p'oJfeJfellr en ait iON; p-aijibleme".t far men9ant Toutes' aonatio1J{ fAite! pit,r:petfonneJ'gi[anJ !edit te"!,i, extepr( le.~ 1~0~t de P.atron,age. de S £ glifer, . ,,,!atade/:J ontere ajQutez ees mots;S; tiles nefont fa... -apd,.t~nant tanr all~ Ro~,qll ~~tres,. Et,a~e acotde ,au~ . lIS &.,"Iles devanfTabellions qllarAnte:jours. avant dit: Avocat du RQ1 de fad1te ,declaratloh &remon.: . 'la 1nortdudofJ~teur, &. inJi""!cr.. danslefditl qH~rante H~tjces: pa:r hli prerentement faites~ .: I .

. }(.IHrJ, • . pour' nouvelle....\ ' .... <. .. " .!; '; .' ", i'i ,.~; .. , '.. .'.: : . ,I .'"

. .vart~de quatre'"ceris qaarante~hriit',commen9ant .)." '. 'routeJ il011litioHs de chofes immellbles ,~~(jrde pour' DE;E RfEF ':';D E ·.N[j R I A 'G E

.1 pouvel1e',exce'pte'pa:tle,D~pute'd~Evreux,qniadit ; .. ,. ,. ..,' "';E'''': '.' 'i 'I' 1.: ·f.. "

qa'audit ,~ailljagel.idonat~on qui ttent'/iellde partag," :.;:'":..' . --, .:; ;nComl?re., 0:.'1 i.:·~ .' . .': . n~e.ft[ujette J;nJiniiation, pOHr11u ejfitllen>e;cCld~ 111."'; ',: .•.. . .: .;. ,,' ...

IIgitime, (OUtenant que '{i l' drticle alie~., cecloit ecre . 'It· ,Aitideci.6q t~ristrent~' '.';. hlti~~> (om~en~~nc, . r""1~cliatge-que fa: donation edrante y aur~ aclionde . L Jil.lland Ie mAr; au c~nfen~en:ent :dt{A femme,) . a ,part~ge,:dontiloauraaa:e. '.' . ", ',',:,,: ,.' ,. ete aeotde-pourGoatilmeno?velle~ ".: , .. ' •. ',':"

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DB': "R ET·1{AL',T·S ":····O·£,s :E XECVTI0,NS· .. ,'. ',t·.AVTREM~NrDJ~s' ). ,~.:i, .... >.'_ ··· .. parl.[jecrer.~:.·;,,~i:.i:':. I .. ',,:'

· C LAM E.V>R.·,: D E :B'O VI{}: E~ ,'T"" '~~s l~si!ti~~e~ ~ud~t Sh~~l~~~.·(l~~~~~ Pl«~.z'~ .·i; , ".' .'. ....., ; " . ','," ~ . acordez pour artIcles ,l'efor.~ez. r~d anCl~ill:l~a.. .

L·.'Es artid~~q~atre c,ens. dnqullnte.trois ,·corri ... ge prat~que'allpara'v~nt.en'Not~apd~~.j (~n~.qq'l~S· , ' .. 11lenqant Et Ii leaure &pllb~;cAt;on n' etl a fte fai·pui{fe~t. prejudicier ~ux deerets C;1~4ev~PJ £alt~~. J:'~(i .

. ,te~~quatre cens cinqriante-,;quatre, commenqatii ~ Lts' ,.a·eteacorde aCl:e au 'Depute delaNo~l~~e de B.a1e?,lf. heritages oR terres·ven'duCs -'·ql,lacr.e .cens cinqliante';' . 'de l'opbfition & relnOntrances Pll~ luIfanes) '.iJJ!."-~' ~inq, <;omr:nenCjant'~a leF1Hrefedo'it fair~.pHb.liqlle-' ftef-noblt:ne pe~dtreide~r:et( s'i(,,"ft4~ I~i de"-;ct;~r:! ~~nr " quatrecelis cinquanre'7'iix ~ . comll1en~allt Et' 'de 114 vallllr dudit fief, po.at: s'~~ ppl}r!91fa I~ 9olJ!;. . . oit Ie .c.orpsdes Eglifes .... meine Ie qu~tre cens (oixall-:-' Et cependan~ feront Jes articles ,Judlt Chapltre .en .. (e,.· comm'en~atltTolltel' confJitionsreunueJj ont ete. 'tretenus, du c6"nfenfement defdus. Deputez. '. -~'.

· acordet pout nou"eIle: -' .' .... :' '. . ;.' , .. Sur 'les R.equ~tesprefentees pa~ J~s,1;J.oQrgeo~ de · ·En faifant leCl:ure de l~artide quatl'e cens'foi~ante- :RoU'en ,& 'Caen ) :afind'etre nlainte"\l$:~~Ieurs pd-." ~ro-ts/ .~omm~nqarit BoiJ de;haHteMfutaie ; fur)a ,difi-vilegesde ~a:ir(Hai;fir.& arrec~r Ies f>je~~-meiIble.s des _

cultepropofee, {i, pour' hots vendll & . dame yaura . forains & etra~'r91earS debtt!!ur~ qu.lfe·trQUv~r,->n~· :dixieme outreizieme.,. a ete remi$'~,la Cout pour e~e(ditesVjlles ; Jufqli:a ce que"lef4it~ .ctra~gers .~~ d~

· prdonncr. .. .. "'. . ." '. ',: . '. .' ' 'biteurs ~aient r~cor1riu leursdecte$ J ,:~*or.equ 11 ne ' .... : En l'artide:<luatrecens (oixante"quinie .. cO(Ilmeri. 'faG'1! aparoit (';If Ie champ de feur~ohligat!ons, & que .~ant E~ ~onmrre"cede .clmnansj ont, ete ajOtltezces : Ja connoitfance, en 'apattient par preventJo~ .~ant a.11

· ,mots "'.~1Jr:orl:qHe ~/tflie,H;tf/~fait -4 itIIt~ed"tign(il.'~ BalUi: qU:ail Vj~te,::A pres' qu'~ls o~t faIt apa.r~lr pour nouvelle.'·· .' i' '. :de leur Chane .ac. Prmleg.es. lew: en' 1\ ete, acordC :, ,1..e~; quatre cenS"quarre:.·vingt ~commen~nt $; k" 'aae~'.·" '. ", :.<. . I' ,. .' ,'. ".~. ' •.. :'l!e'!ae.rpr(imet:!tfiire, -ceffer' (es 'Clam'"rJ ltgl'lt.gtteJ,·· ::Et fur' autre~ Reqtieres 'prefente~spar I~s ~.o~r .. '

· ;qu,at,recensq~~tre .. vj~~-:-quinze,'con1men~I1("L~ geors ~ ~Matlans'~ Hab~tans desAVJllesde, ~Dlepp'e •• . "~~.r' o~fe! h'r'tle~speH*nl.rep("r;qua;re CCilS'~ tOQvieis.' Ande1y&Gou'[ilay. meme par les Palolf~ ,

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t".,' *. forme, & leur etrep~lUrvu.ain~ que de raifon. .' !. pa~ Sa Maje£l:e enl'affemblee defdits trois Eeats dudit,' <' '~tfur,la:J~,equete,faite pa~ ledit 'Yauq~eli~pre:", Pal$, pour,avoir lieu' &:, f~ire loi audit Pais ~u jour mier.Avoca~ du R<?i.e~ladite, Cour ,en'femble par le,.qu'elle y auroite,t~ arrete~ ~ publieefdon & fuivane, ditProc,ureur des' Et;1ts de Normandie ; Avorisdit & ' rOrdonnari<;e· de[dits-Commilfaires, fans, qu'aucun ' (>.rdQllne, diCons & Qrdonnori~. qqeJes ajourn¢z: qui (~it dorenavant & ,depuisledit, jour re~d,a fairc, preu~ ne (ont comparus ,enladite~r.edal1:iol1.duran~lefdites "ve par temoins au comraire; Le ca~ier deladite Cou~

· f~ances , foient gens d'~glif~ ;de,.Nobleffe, ~u,tiers 't~me de',no,uv~l refor~ee,~avec Ie Proces,ve.rbal Clef.: "'., ,E~at,ou aut~es, ferontpar:vertudes,defa.uts par Nous ,dltSCommlffatres, mts par.devers Ie, fieur de faucon Contr'eux donne=f , ce~[e2! &, reputez fujets auf~ites: Con(ei~ler:audit Confeil 4:Etat, ace commis par Sa. ' ~out~mes~.lefquelles reront.enreg~~r~ees.t~nt,e~Re.,;, ~ite:~aJefre, :auquel font co11t~nues le,s/conc1utions glfl:res de la Cour de ,Parlement; "que 'des. Ballhages , de'MaItre GUillaume VauquehnAvocat General au '

· & anciens reffort's , Vicontez Roiales & fubalternes Parlement' de,RoUen, JIl{ aucun~ articles de taCtite , ,.de cedit Pals .de NorllJandie, {ousee no~:& ti~re, Coutume, [uivant!' Arre{l dudit Corifeil~ du ti"ieme .coutume du pa"is·de., Norm'!n4ir, ,anci~~i refforts & 4~ ~a~s mil'cinq,cens quatre-vingt-quatre: Qline '

.' ;encla'Vesd'~celui"pour,y etrede[ormais & de ce jour' raport, du4it fieur de fauc:on, & tout contidere ;LE ' premier de Juillet mil cinq c~ns quatre-vingt-:trojs, R: O.Y ,E N ' SON, ~ 0 N S ElL a omologue, t~nt par les comparans qile defaillans , ga:rde~s:& pb: ,aprouve & ra:tifi6 la~ite Coutume de nouvei re'digee,

, .fervees de pqim en pointf~lo~ l~ur ,forme '& teDeur, , ~'i reform~e ','ainfi qu~il eO: .contenu, a,udic ,cahie,r ~ comme loi du PillS ;& ,qu'eHe fortira (on plein& en~Pro~es verbal, P9ur,aV:oir Heu entre,li:s SUjets 4e Sa~

. ,tier Het, .nonobfraut ,opolltiollS0U apellatioflsquel- dite Majefl:e audit Duch6 & Pals de NOImandie'Oj; conques , fait~s oua faire,4ef~ndansa t9uslesJujet~ ,anCiens, refforts. d'icelui, du premi~r joqr, de juilIee,

, . .dudit Seigneur des' aider G~-apresh!6duire'llimettre , n;ilJ ~inqcens qu~tre~viilgt':trois', Juivandareqriili~ , en;avant autresCoutu'~es' p01;1r'lesafaires du l?a'is,' ,tio~,du(Ht Procur~,ur des trois Etats '; [arls:aproha:ti6rt quecellesq ui' qnt ,ete par N otis, redigees & publiees, ~outefois' du· contenJl es cerit quarallte., cent quar~ti:" "

, &, ,qui {eront trouvees ecrites&i~ferees deoans, I~ai~ ,te~un ,cen~ quarante..:trpis ;·cent quara~te ~fep~, cehc .t!ah~e[&Livre Coutl;lmier ,ainti'.,p~r,N6us arr~te·.&. ciriq':1~nte..: deux, cept ~~nquante- tro~s ',~'cent ciri..l publi6 ;'& a tous J uges & Oficiers~ Avo~ats &:P~oc~,. quante,:quat~e ,cent cinquani:e-dnq ,cent cibqriiri~ J;eur.s ,de,cefdifsPa'is ~ anciens; rdforts & encl~ves:, 'te.tix ,deux cerisun, deux cen's":detix ~ deux c!!nsdoii. de ne recevoir deCormais ,aucun a aleguer ,- ptQ\.lve~, ze, deu~ !=ensIoixante-dhc ~fept " trois cens quarallte~ ne ver;i~e,r ~~tre. ~~utume q~,e, ~~lle, qui, a, e~{ rarcinq, trois cens ~u~tre~ vingt~ tr~is, cinq ce~,s v~ngt'; Nous rcdlgee, arreFce & pubhee" & n y avo1r, aucun Wl, c!lC. alltreS ar,tIdes, ence qu tis aporterolellt pre .. ~za,rd ~, ore~ q?:e.~l~s euife,rit, ~,te a:'~(i£ulee~ &;ve~~efs>' 1u~ke. & aim~ml~ion' ~ux- d,roit~ ,de Sadite, Majefi6~ , n~ les,,~ecevolr a tn~ormer par. tourbes ; ams qu llSF:~lt au ConC~!l,d,Ft,atte~~ a Pan,s, l,e ~eptleme jou,' ale.pt a Juger les l'roces: ~ondez en Cou.tume pendansd 9~0~re md c~nq cen~quatr~~VlDgt-9nq. ! ':'" :"

pa~dev~m.ell~,relonieLivre~odtumierparNous ::,.',.Signe,:P,OTI:ER>. ~'- "", ' ,,' "'. ~rr~te~q)ubl!e;- au' (elo!lles' particulieres'ufances f!C ' I': ",;' ' •. ' '" ' , ' Coutumes:locales'<luiontetHucs&.~r~eteesenl'af- ', .. ~'" '.~ ",'., " 'I, ,,,,,,",:,

femblee &, du conCentement,def~its Eta~s.; Ee" outre: H' E N)t Y pat la grace,d~ nieu R:oi.deFran~ , 1:jkI1tr~~~ihuiri~~~i;~;~ru~~~~~e:G~~~ &r!~;~~' " ',.,. ·-r:iff~s:~~~g8~~ ~C6~fe~~~iia~~;~aYt~:{

gijl:~~ ~ufdi~} Gt~fes" foi,Jera ajoutee, (ans qu'~15'~n' Claud~ Gro~lart ~~ur: de la C.ou~~ preIPi~r~, Pierre faffe autre preuve ;~al1s prejll~ce des Arrets.de fadite leJumelfieur de LtCores, Fran~Ols Arizeratfteur de Cour ci .. d'evant jl1gez, niderogei:,au~ Ufages.}Qcaux, Courvaudori\ 'Pre(ldens ,&: R~ouL Brete1lieur de· ~ur l~rquf!l~ & ,autr.es particulieres refervatiolls [era' Gremonville,Confeilleren n'otre Cour de Parlemen~'

. ~ci~apresp~ui:v.u:~"':',~· ',' '.",;"', ,"" "";:,> l' a'Roiien:~"SALu1ii'i ~~~Ec:rIoN.Apresa.v.oir.frut,' ~:' . B,t :tout,~ ce ;}~ue.de(f~s N~us, ~o~miffaires. f~fdi[s voir en notre Confeillecahiei delaCoutume reror ... :ce;ttfions etre' vrat ~'& aVOlr,ete: fait ,CO~1)1e. ~l eO: 'me~, de ;n~tte Pals ~e N orm,an~ie par l~s con:ll~i(fai~ ,!comeiiu: eli,: cfpF~fent 'p[Oc~s';verbal ;' lequel"'en.te;- ,r~s ace, deputez '; ell(emble ,leur Proces verbal ;.deti~ {~oin de ce~ Nou~ 'avonsfigne denosfeings mamiels~ ',~an~, q~~nos s'lljets dudit Palsfe,puHfent' relfenti'r'dll ~ • Ceelle d~ S~el de nos Armes, leS:jour ~ ,"an 'que 10~g Iabeui qU'yont emploje les trois ~tatsdii4;PaXs~ , "'<le(fUS~" Sigr\e '~~"D E' !M~:A'R r'I'M'lf o,~, & Clutres.'perf~nnes ,mem,e deceux qui·tie,nnent ks " &;' V A q:g,JJ ~ LIN.: ' \;",.;,'" ":>, ,:,::",':," l'reniiers ~ie1lxell1a Jufl:ice~~'que <;equiaeteaqe,~e

'"::" 'r-,:;':' ',', .', "". ' , .i :.~: ,~~ladi~e~outu~e"tantdes.art:icles?enouvellea:ug.;. . , ' " '::',"': ".' ' .. ' ;,' ,;-, . , ",,:,: :mentatlon:;correcbon , ~que (.eda(l:lon & reforma.:.

· "L, .,' ":,' ? A~: m, ,il c, ~nq.ce~s qua~re';'~ingt~Ct,' nq,levillgt:- ' tion p~u~"~e, bien, ,& ~tili~e, d~dit Pa~s ~, fortt;/o~p}e~ri' ":,fixleme Jour d OCl:obte:. ,A Nous Claude .&C!nttet·efet ,fulVant ~otfe:Arrefl:.au:feptlem.e }Qur' : , ,,' Gr??ia'rt'iieur ~ela (~otir, Chevalier ;'.Con.:., ·dece prefent mois ,ci-a~a~he f~us. notre:Contrc;fcel~ . (eiller du Roi:en fesC6nfeils Pdve~· d'Eta~,premier, :N~uspour' ces cauCes ~,autres: con6deiatiohs a' ce

"Pierre Ie Jumel,Jieur 'de. 'L~fofe,s', :auffi Confeiller ~ous mouvans:, V ousavolls pour ie 'dec~sa'venu, de .. ,~l1fdits C,~rifeils , :Pretidens;:& R;loul,B~etel ~6eur de feus nos amez & feaux COllfeiller&:~n.p~treditCon,:,: , !Greinonvi~le ;Confeiller en 'Ja,Cour dePar}e,meilt a' .,rei.I" Ma~(res Jacques de Baltque~are tiel!'r deB~ur~

.. ,,:RoUeu': '~tans' ell !,~~embl~e<~"collvoc~tio~,des "~d~ny" pr~mie[ ;Hein~d Bigot,tieurde .. Th~l>ermellil~ , ,Btats tenues'au ManOlrArchlepl(copal''4udlt ltou,eri, .P.r,e~d~n,s ,&:,Robert .Ie R~ux{ieu'r,de J'tlly, Con~' , :Nous, ont; ete· pade Pr~~ureur des;~~a.ts,~u, ,P~\i~~,e ,.feille,r en notre diteCour , furrpge'i &: 'd, ~~utez~.ftir .. , , Nor_ma~dle, prefentez 1 Arrefr donne audit ~onfel1 ' 'roge~l1s~depu~ons par cesPrefentes, pour &,'avec, -d'Etattenu ~ Paris ,kfeptiemede ceprefelu mois Jefdi~s,autres,CommHfaire~ com~ispou[ faiie:la'diti: (d~OCl:obre ;contellallt .. l'omologad911 faitep,ar Sa' ~redaCl:~~n,~:rHormatiol1' & deux Oli trois 4e -voils en., 'lv.tajefre d.e~.l~ (;Qutume dudit .pa'is~Qllvellenl~l1treL' l' a~fence, dei:a~tre5 , ,fairclire &:publier en. r 3lf~~'"

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. ' . P:R 9' .c~E: Z ' . V f>.l( BAt. . . " ·~r . btee prochaine' des Beats d~ n6treditP~'is ;amg!1e~. faifantohei'r. Donne a . Paris !e g~a~()r;.ifilll~jour I

,~'~~y}ngf-~~iiqtri~~~de~~'J'.w,,(e~~,~is";~ Jfdlt, ;ca1f:: crQi~bf~'~;ra'ti ~e 'gac~rt1rrcinq cens ~lfatie .. virigt'-

" . ~t~~$~~~~\~Ia~~lrretJ~;:~~(UJ~~~··;U~3i..~~~~~t>.~·~~1!;~:~:~~!fe~:g:~:~1lt¥~,~, i~Jfi~ef~~h~~' . . gilhe , &: a:uxautres lieux & Jurifdi4i6ns dudit pIe que~e de eire jaune.' ~1 ' . . .' ,

. . pal~ .. ~,:,po~i;.}tr~, dI'9ren.a.va9~, l~,s, ~~tictes' c~mt~nus, .·';~<>,u~~e<iU7;i'ans ,voulokJair~ ,fai~' l,ea~~e at . . "audlt cahl~t, obferv~~'& gardez, flilva~t la ~enten- pubhcatlOntant dudltAllre,~, ·L¢~tr,~s~atentes,~·qi1e

.' .. ~,' .. ~~;c:f;i:ti~~~J~~~b~11tt~~~%~ .~~i~J¥:;~~ '. ~u 1~~t~11~~:~~t:cf~~~~~eprr~~~~~:~jii~i:'ef:ii: ~ petuel t3c irrevocable, entre tous les fujets de lio~ ,IeCl:ure defdites L~ttres & Arrell: dudit Confeil, &

.. '; tredit pais,' & anciens rdforts d'iCelui •. Ef,d'au:" ~ difert:: la Ie,Cl:ure dudit cahie-i: au dernier jour qe ce-. · tant qu'il a ete p~opofe & ,aleguepar 'aucuns def- ·ditmois audit Manoir' Archiepifcopal. Auquel jour , dits' Depmez ~,am~~s prefens en la.dite aa:embh~~: apres, la~ice)e~ure : faice en; Iadite convocation &

plulieurs Vf~$~sglo~~ux)}?ni.le,sial1tr~~ ne [~n~:a.~",;., all'eTb!e~ des ~t~t~;"Nd~~, av,,~s otd~lln,e ce t:e~ meurez d aeotd f; & 'par1:em01en 'llemeutez mde. ' queraflt te' Procureur defdlts Etats , qu en la fin

. ... ,. . ~is, Nous voulons .&. vous mandons. que pou~ dudit cahier feront'm,is c;es mots.:~!A,.llc·;p'~li~

_ "~.i t - ..

" , ,reclaircHfement d'iG.Cux vous iiez .;:,ou deux de \rous.; 'eb' la: prefencedes 'troiS Etats dli Pa'is ~e N dt~af1" . .' ,en l'ahfence ; des, .auhes ; a·vops tranfporter'.[rtr.le.s' ;dfe ,: alTeIl}ble~-auPalaisAtchiepifc6pal:4e\RoUen .

. ,1ieux, pOOr~ :apelez .16s. gens. des' trois Etat~: encha.. 'devaitt 'Noufdits C:6irtttii~~ires ':. pout: ~voit }~~m~ .~un des.~ailliages,:V~c()nt~'s & Chitellenies Oltron 'Coduune:lieri,:& fetvit de }oi audifPiis;';':dii'pre_ .pretend lefdics .'Ufages & Go\1tumes ,avoir ~ieu " v,otis mier joor;,de Tuillet m~l cidq ~ cens quatre-~jngt': 'j!1tormer de:l~ verite ~'ice~x" & les redigt:r par arti:.' '''trois''; fuivant r~ decret & otdol1nance des preccderis • · :~les.,. pour~~~r(j ajoucez. au cahier ~e ~IAadjt.e ,C?tltu(. . C~m~ilTair~s,.~udjt'j?ut.&.~b~ &.1' ~rrell: dtiditCon ....

',' ,..me ~vec votre Proce.:t verbal, ·afin d c;trdefdlcs ar.. fell d Etat du 7~ de Ce prefent mOlS & an. Et outre ct.. . ticle~ ,dorenavant,auffi gargez &,'obfervez aux lieux' :vons ordonne que:com.lil.iffidils fero'nt par qous dccer ...

. :01\ ils ont .ete ~. font en ufage; '£t p:ource q~'ila ~e' ·nees' a~x~aiIHs de ce re!fort 'pou~.{ediget par article~ ,&.,~;r~ en core' ci-apres . fait: pl~lie~rs fr,ii~ ;& e~" . 'les ,Ur~ge'~Loc~ux: :'lh'~ls. 'pretend,em ~avoir .. en .. ~ leurs .pJOle gr<l;1!d119mbre de uotabfesperfonnages de tOUS:Batlhage1" & VIConteS, ; ~ Nqus les enVOler ; pour

, . ~t~ts '.' tanr.de,nos 'Oficie,rs . qu' a~tres. pout..l'acom~.'. '1ceu~' vas: ; N ou~ ~ral1fpo~r~:r fur, Ie,S lie{j~ & pro~e­phit'e'l1ent .gt::,tout ce;que delTus"enfemble p,ouraffi-. der a)a :,redachol! .defgm U(ages Locaux ,;amli

. " ~er a ladi~e:redaCl:ion &.omologation. de; l~djte'Cba~ , qu'il e(l:.,~afld~ pa,riefdii:es' ;Lettres. PateI1te~. Et ~ri ,,( t~m'e~. aU'm<?ien de quoi ils orit'-ece diftraits,·d~l'exer .. ' aiant'egard a'la~equ8.i:e,' verbalement. f~ite par lef ..

9ce:de 'l~urs, ofices & afair~s, Nolis voulon$:~ -en.. ;dits Deputezdes Et,ifts ,'apres icelle' leCl:ure. & pu-. t~nd:on$ .1e(dii:s frais acre pa~'"vQUS liquidez'/&':taxe ' blicatibh:)J\VOi}s pjlreiUemeht ~~dontie que la Char':'

!i ~tre faite a ~oiltes pei'{dntie~quiont'vaque & vaque:-,/ te Norm<li1de·;fe.ra·i~feree c!I1 I }a ~n .dil cahier dela-' ro~t.a 'ladire tedacHon , de Jeurs'j6urn~es' & *aci • .' . ,dire . coa(ume~'a:pr~s' h{Charce, au . Roi Philipes ; lions; & ·la {omme a.qLIOi fepoura 'motitedefdites' .&que-l' Arrl!ll: & Reglement'~onne par la Cour flit

'. t~xes ~ JraiS' & vac~(ions; etre priCe &levee: fudes . ·1a Inode~atlon d~s ta~es &[alaires des J uges, Grefiers, , I. gens des: troisEta~s'de n8i:redit J>;1'is ,. &. <:e par:les'Eiiqi.leiflutS','Tab'e~lioils; H!liffiers, Sergerls:&au.:. ~ .~()i1traifites ; forrrte; &: 'mapiere'qlli;~ '~t~ g~~d~ee;en:.;. tres, Mjni~re§.de Jumc~~ ~er~ ga.~de,.& ?b~erv~ j~fqu'a . . laAevee, des ~taxesfa~tes P?ur )a~ ~pnvocatlon 'd,es" , ce'que par la 1:oUi: e.~ alt et~ a~tren~ent ordo~ne., -.

.. Efat~,generaux tenus a.~lpls.;&a!cett~ ~n.,affiette· " .. ' .'.-', .'. .": .' .. , .. ,. ." . , ,etrefaite'de ladite fomme par les' ComtmlTaJres par .... Sigrt~ /C LA Up ,E. C;; Rq U EAR T.'· ,

I.. Ncius deplitez pourt~hir !'.a~em~Iee des;E~~ts,:~e.rl?;>'.'·; > ,"',; ':>.','­' .. treditPats.d,e Normandle l&·<!.·ce·faueJoUfrlr§C:· " .. ·.LE-JUME L. BRE'TEL

, ob'~lr) contrai1)dre '& faire coimaindre de 'par Nobs,' " ; . " . '.' . ; tous ceox 'qu~il;"01 paqiendra ~.& qui pour ce fero,,!t. a ...... :...... ........ -.-~-, ----.:.~, '-.1-... - .. --.-. -" --. ..... -.--.--

(ontraind~e ;.noil0bll:antopoli.tioris,~ipeUati~ns'·&'E X'fR A I'T J)E S,REGl S'TRE ~ · . au~res'volesquelconques ; pour lefquelJes & fans '. .' :.... I' , ' . 'd .'p 1 .I .'

. p):ejudic~ d'icell~s ,nevoulons ;etr,e pifere'; ~ ~ R. I ,·de a Gour e· aremertt. tel ellno~.re plalGr.iNonobfl:ant auffiJa rell:rlchon '</'. . . ,,','.. "

portee, p~r ~~s :t.etcres, Pate~te~ :du. vin~~~deil~i~me o'A'P, ortt~i& .pr~fi, entcu ~n la. prefentc d~ Pro-:, · . Mars mIl Cll1Q cens fOlxante-dlx-fept" par laquelle, " cur~ur General dll R~I , mifes au Gr(fe Ci'f"l

il etoit'mand4 aufdits CommilTairesfaire redigerpar " de Jadite,CourparMa1tresClilude Gr~ulartChe ... I ecritladite Coptume: fans,den.changer 'pe cequf' ':va#er • ,<;onfe;l~er."du "R ~j?n fei. Confi'/J ~·Etdt·,& .

, '~:c>it '~n ufage: &·que{ans.:s'arrecer a iceHesilait-' Priv(,'prunii,n pjerr~ Ie JllfjJe~"Franftm, Anz.,e ... . : " .etep'ad'avis defditsDeputez' .emploie ~uditcahiet ,". "raj'. & Raoul.Bretel ~ujJi COilfl'ilersauf~ttJ .. cop .. . ',' plulietlrs articl~~ de nouvell~~ligment~t'iori~~ue n~us.JeUf.'&: Prefl~e~s ,en',~elleCf,!r.', Co,!,:miJfa~~es, d , -< ~vohs '4erio.uv:ati~en:tantqu:e.befoln fe,~olcaprou- ,ce d~p~te""par,ledttSe'g~eu~, Ie .Mercred~ o~Z'(:

'Vez parcefdltes Prelences,& queJconques chofes heme' ,ollr . J,Deq.emb.'e mIl clfq cens qll~tre~7Jlngt,. '"ontraires;' Di: ce faire Vi;iUS don'ilonsph!in pouvoir; cinq.' .::, I . ..•.

. pilHfatlce ~ 'autori~e ~ co:mmiffion & mapdemenffpe:- ::-. ' :., . ~ia.lp~icefdite~prefentes :Mandons&'comlnando.~s Signe,,: DE- BO IS LEV E's QYE ..

, .. ' .. ~ tous-nos Jufticiers ,Oficiets ~ Suj¢tS a vous en ce . r: ·f. • ,,' ,

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'1-.l~' ~i~gt,'huitiem~(j~~r, ~i~'-:Mars mit J~;~ens d~suois Etats, redigerpar'~rticieSle'sUraL ' ,e~nq ce,ns",quatte-vingt~fix ;~) avons, .fait :ges &'Codtuines :Locaux, & informer de la verite d'i~ , ni~ttre ,cs' ~ains dil ,Procurelir ::Q.efdics: : ,ceux~;,:Du depuis par,-aQtres n~s Lettresaurions or~' ' ,

" Eta,ts 'l~s" YidiqlUS jmprime:z,;dll ,cahier:donne qU,e Maltre Nic!>la's Th6ma~ n8tre Confeiller ' ','( ,,"':: " , ,defdites C9dtull?~sgenerales':noilvelte- '1&,premier,Av,geatetl.n8trediteCour ,yous affill:eroit

, ' ',':m~llt r~dig~es; col.l~tionn~es ,Be aprQuv,ees 'p~rtedit, ,p~ud~()cu\'elli:edes 'cas:''lui pourOient1Urvellir'coij. " ·.~r~fmetot n8tre Grefie~,p()ur iceux ellyoier,en cha_cetnant"n8tref~~\lice~ ¥ais daut~nt,qu'H efi: 4ificile,

.cupe de~ Yicqncesdes" 13ailliages de Roiien;;',Caux" .. que' vouspuigiez\'ous ~ranfp~rtet deu~ enfeQlble­,', ,.Evreux:,Cacn,'G,8te~1tih:, CiCors ;'~len~oh':;:Saill~': :ment'; &qu'aufIUes frais e~, fertlient plus grans;

S,auy~ur- Lendelin,Sairit':'~allveur-le~ ViCome,& Mor- :!',lous, avo~s, otd9~iie, ~:ordoritlons 'par ces P~~{~ntes~ ','taing, ~ L~t'tres de Com~if~op adr~tran~e,s',@uCdits.que l'ull.d,e vou,sen l'ab~en~e'des iluttes',;p:oura proee;..

, J3~lilli~ou teu,rs Lie~Ie~~p~'PQ!iHaire t,ire,,~~u,blier'~der~al~~xecution'd~ l~dite'Co~~iffi?n ,,:apeIe llean~, ' , ,enreglfi:rer. rerp~c,b~e[Jletlt ellleu[~ junf-<h,cEionsJedlt -moms lun d'~~,Confetl,lers de notred1te:Col.J~,dePar;. c~hiei',&fair~ obfel'ver&:gar~,~r les articlescoiltenus' , .1ement ):~u l~ LieuteIi~nt Geneml du:Bailliage, ou l~ , ~n icel~i fe1onleU,r f~~me 8c teneur,,_~ant,es:Juii[qi-' 'Lic!uten'ant.Particulier: ~~ .chacune V,iconte , ,'av'e9"

. J~i?lls d~ 'Bailliage', ~u~a~xJ u~~Cditl:ion~ f~b~lter~es l~_: :S~I?ll:it~t: ~e :,n:o~re"Pro~ure~r General fu~: l~s,' . qu~ ,en dependent, fUlyande,fdrtes Lemes 'Pat~ntes';: 11eux,que ~ous avons avec,vous en tant ql;1e befom eft . ~erne ,p.our .faire qlnvoquer,&: a~emblerrteljou~;, otiJer6i~,,"coml1li;n\~ d¢pute., Etoutre;' dautant que, que bOll1eu,r fetnb1eroit,,_&. au lieli,otHls,v,erroient '. NOils avonsete avertis que phHieurs ddir,ent aueum .'

, et~e Ie pi u~,com~ode,les g~ns des. trois Etats ,de .cha- ,defdit~,'l!~ages ~; C~ut,lUrie~ Locales eHe reformees cU,ne defdlte~'Vleontez, Avocats &. Proel;lreurs:dl.) ;oumemeabrogees,~li tout;Nousvoul~ns &vous Rpi , Viconte~, leursLi~uten,ans~:& autres, 'Oficiers : millldons,.queoUi,le.s Dep,utez ges trois,EtittS en eha­

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~e la J ufi:ice ;tant Roiaux: que fubalternes i pareille-' ,cun' a~s 'BaiJliages~ .Vie':')Iltez· & Ch~tdleriies)~ au~ lllentle.s ari~iefiS Ayocats~ Pra~icieil~ftc~ritr~s' per-' ,ues quipource [eronta apele.r;'de leur confente~e'nt .. fon~~s experimentees,& :aii,lnt,co,nnoitranee,:d~fdites . vous ai,ez a re'diget ;pa~ eerie lefdits'Q'fages & C0tlu.t;;., " Coutumes Locales,pour deliberer -, arreter &rediger m'es locales·; l~~ mettre pa'rarticles, reformer, chail. par ~rticles ce qu'ils,pret~ndent:, refl'etl:,i v~q1ellt avoir get· &' aoroger , ainfi qu'i! fera arrete en ladite,atre111- (' .

, 'e~e ~i-dev,ant & cm~ obf~rve p~rCodtume -pa[~iculie-, b!ee,: !!t '?~ fur l.~dite ~e~ormat~ol1 & changenie~~, ils .. re & Ufage!ocal autre que lC\due Cotltllme"genera,le,. n en,dem~urerOl~nt d~eord, vous fere~ mettre p~ ,: efdits ,Bailliages', ,Vicontez" SeneehauHees, Sergen_eeri~ les:difi(idtez de part & d'~tltre ,pour iceux apor~

. ,teries; V illes , BouIbs , & autres endroits du' difi:riCl: : tez pardevers' I)otredite Cour~et[eord6hne~e que de'

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: &' enclaves defdits~ Bailliages ,Ies fin~ '& Iimiies dans ", ra~fo,ri. De:ce faire'vous' donn,onsplein' pOl~vojr,pui(.J lefquels lefdits Ufages,Loc'aux fe font obfe~'ve'z~ :A uf-' fanee ,',autdr~te; ;,commiffioll, & mande'mellt fpedal

, "quels Baillis ouleurs Lie'uienansaud()n$' mand" ·fai- ',par cefdites p'~efen~es.Mandons ~ ~oti~m!lndons.a ' , ,re',ell~ell,dreatous les de{fuf~its ainu atfemb1ez par - to~s riosJull:iciers, :Qficiers & Sujets ; ,qu~avous en

/' devanteux)o~,ils-fer?ient'~e~uC~n~_ de fa~isfaire'~ce ' ce:fairan~ :F0~t",?pel: :9}R~el', e,ll:.n~tr~ j>la'ifir~, que deffus, qu I.Is CerQlent a 1 avemr d~clare7;-[uJets DONN' Ea Pa{ls :le humeme Jour' d' Aoull:, l'an'de aufdites' Codtup1es 'generales reaig~es, & que .1'on, grace'mil ci'nq cens qU,a,tre-vingi-lix" & :de:~n~m~ ;11~~uroit auej.megarda'rUfage Local qu'ils pouroient ,Reg!1e Ie treizienie. Sigrie; HE. N.R Y.: Et plus bas~'

; c,i,.apr,es ,aleglier au contraire',: Pour leCditsanicles Parle ~oi en/on Confeil, B R ttL 4 ',RJ' • Et C~,lU:' Iedigez par, eerit ave~ les~Proees'vei:baux enyoie'z fur fimplequeuc du grandSceau'd~cir~ja!Jne. ',", par devers .nous ou'n8,tredit G.refier;~tr~ par nOllS pro- :; ,;Pour l'execution, defquelles Lettres'Pat~ntes 'au .. eeM a l'eqtiere reda~ioll d'icelles C6(jtumes: particu-' ,f,oit ,~te; par, N<?1;ls' avif6 d'envoier derechef aofdits , " Heres Be, urages ~ocaux,&execution de ladite (:om-. Bai,llis ,au leurs,Lieutenans ~es articles d'Pfages Lo. miffion a Nous adreffee • ainfi qu'i\ apartielld,rojr;" ~aux, Extraiisdes Ptgee~ve~baux qui Nou$ avoient' , ... Depuis lequel tems Nous auroientei:~preCentees ete en:voiez" pour iceu~ articles faire lire', publier' &,' atitr~s Lemes Patentes,defquelles la teneur, cn[uit. mettre pa:rd~vers leurs Grefiers ,a~e que:chacull-Y , ','

, .. " ". :', . " ',. i. . • putavojr- recour~; &' a den,()uveau c:onvOquer& fcii..: 'HENR Y par la,graee"de Dieu Roi1ie,France re~aemb!erlesGensdes trois Etats4u reffottd;'kel-, : -' & de Pologne: A 'nos, ames & feaux Confeillers les, Vicontez, oli leurs Pi:oeureu~s; m~me les A vo­

en ,notre Ccirifeil d'Etat -, Ma'ltresClaudes (;1"ou1a1't 'cats, Procureur~ du Roi~ Vicontes', leu~s Lieute­fieur ge.la Cour, Premier Prelident'; Pierre'le Jumel;,' ,nans, & autres q~cie.rs de la' Juft~ce ~ tantRoi~ux.·. ,F.ran<i01s An~eray, RaoultBr~tel Prdidens, &Ma:" que fubalter.nes ; paredlemel1t,les anefens Avocars, rlan ,de Martii1~bos Confeilkr ;eo notre Coue de Par-' ,Praticiens, & . autres j)erfonn~s experimentees , &'

. lement de Roilen ~ S A'LU T E T D) ;L E tTl QN., aiantconnoitrance "de[dit~sCoutull1es I.ocales, pour Par~10s Lettres Patente~,\du quatorzieme d'Od:obre ' euxtrollverp:,trdevantNous' auxjours, Iieux'&'heu~

, c:lerlllerNous vous aurious commis & deux de vous en' .. res memionnees efdites.CommiffiQns, & lel,-lr.faire , 1: abfellce des ,autres ; 'pour vaus tranfpo~ter, es J3ai!- enten~r~ que pour p'r'oceder a rin'q~idfion~ connoif~ , hage~, Vieontez, Chatellenies ~ & autres lieux de 'fanee &- red~aiojl defdits articles, Coutumes & Ufoi,..

, notre ~als & Duche de Normandie', &' affenlblez . ges Loc~ux~Nous nous t,canfpcmeriollses !ieux & eri_~ , (', ',. ',' . . .. ' . " ' 'droit~

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.. Caudebec~ aux fins de l'.execution de;Iadite Commie· Ie Procureur .des Etats ,de Nonriandie, & leSiridie ,1ion',avons' eilla pre[ence des Gens.des; trois Etats d~s habit":l1s ~'tel1ans du Cbmtfd'Eu,3u proces que de Iadite Viconte , &. de . leur coh[entement, rcduit· .ledi~ Pr.ocureur General a ali COl1feildlf Roi conne; & arrete les U(ages "~ocanx df: lildi.re Yiconte ~.n Ce.pt .Ie' Cotrtte .;d'Eu,Ol\ it efpete avojt d~irement . fait ar'tidesil1ferez en .lafin de ladite Co?~u~e, &. or...aparo!r. q':1~ la Pairie qui fut ,jnfiituee en faveot de donne<l!-l~ils [erontenregifrre21 au Grefe de laditeC,harlesd'Artois Comte d'Eu'l'ari mil qiiatre cens

· 'VicotJt~ poor,yavoir recOtits-(co1l)meditefr, ) avec . cinq~a~~e~hliit,pour Ie rendre cal,able d'affiaet au · 'defenCes a'en aleguer .par-ci:-apres d'~utr~s, le[quel$. 'Jugerrierit. du Due d'Aleli~oh :en' ra ville de Vend6-

fi at:l~uns y a, detneurentreduirs a laCodtumegeile,:" 'ine;' fu'teteinre 'en l'an mil -quatrecens f6ixailte ... ~rale.· , : t' .~ t.·· . " , " .:: _ '''b#~e',)~i.treiz{aiis·apr·es· l'ereaiond'icelle ;dau;. ,'. Et Ie Me~credi dixiel11e .. ~fdits mois .&:in ',Nou~ ·t~~~ q~eledit d'Artois ;~o~rut fans' eilfans., he laiC· . ftant tra:n(portez au Bourg &. Pret~i~e :d~ Arques, 'en .. fan~ : qu'uhe ·.r~iltin~riee a Jean· de Bourgogne., qui Ja .prefencede Me Jacques Jub~rt:, Con(eill.er. '& :t~c~eilHt· [a Cuec~lI1()n,'a laquelle hi Pairie n'a: }ill ,PrePlierPrelidentes Requetes .dtiPalais a RoueH;, ~trc;. tra~(il)jfe~ain'~ qu'iLa ete 1t011jollfs tenu & juge'; : !Tean duo ,Perron ,: & Nicolas ~eCroiCl'~are Con Ceil:.. . encot'~de notre'memoire tOl1Challt laPaitie de' Ne .. Jees., en'ladire Cour, 01\ Je. font trouvez'les. Gens .des~eis .qu~ futdecl~ree eteinte par' Airefr' de '1'al1' filiI trois .. Etatsde ladite yiConte ~ en~prbce4~nt -~ rape!' cih~~"ceii~':[o~xante~qll~tre ~ ~ d~Pl~is: nhabliee.n fa .. d~iceux)Gharles.GjgoUt Serg~l1t Ro'ial'de ladite' v~- 'v,eur du mari*ge:de Lud,?vic' de~ GOil'iague& He~ .cotne d'A!ql\eS ,nous auroit prefenre, ~on proc~s ver;".~iette d,e ~91~v~s'; qitffqiu a prefenfptic '~!)uchef .. bal~c.onrenantlesamgnatioi1~faiteS'a~Jtfieu~sCoffii.. fc:'.de: lqeyeis~ .~:encore depuis ce(te }>airie d'Eu '!' .

.. Ie '& Cotnteffe,d'}:.u,& ,allx.9ficiers~ ~~~tfeans ditdie (~~e~ ~tej'lit¢ 'par la mo:tt. de J eail. de' Bourgogn~ Com~ , Comte; duquel aiant fait fait'e leh~re;ledit Thomas 'te'd~Eti ,'qui "rielairta qt(unefille Elifabeth de Botir .. ' ?a.'requis.auparava:ntde prertdre fes'(:c)nduGolis. j lec- "gog~e ,qui Ju~ 'iTi~rjec:, au, .Duc' de Cleves; & erico~e •. tur:.pare~lle~ent ett:,e f~ite:' des tem(j?,tr.~d. ces ;.Ci:;.,.p~(l~ ~m9it\: ~·e,-Mr·Ie. ¥.arqtlis ~e Line ,: ~tquand . .cieyal1t,faltes en ce Stege l~r M~:Fran~ols Ie Duc blencet~e pa1CJ~, durerolt , ~. qu elle aurolt ete de 'Proc,ureut Fifcal'd~,Comt d'Eu ~\inret~z 1m praces, 'cdies. qui Mr1r::ril}nll:it~tjon .co)1t"ltlcinemen,t afec ...

· Nerbal.de. MC.Adrien::Sohier'Litm.tenant;General :en tees'.~ux filles'~ &-:qui peuye'6t ,t~mbei: en qrierioiiil~ .c:edityBailliage,. du vingt.·quatdeme·;.jour d' Avril' Ie; !~omme. il (e'lit de I~ Com.tefI'e· de Flandre~ 'qui ·dernieqdefquelles la'teneurertfilit;. ;:;;~~ : .... < ... '!.: • 'a.mfra'auJug~·m:ent, des];>,airs, qui ajugerenf au Roi

~'eft. pre~erite M~. Fra~~ois Ie, I?_u~·f·.pcenti~·eh 1;S; I;QUiS l~:<;:otri;t~ 1eGl~rino,n,t;e~ B.eauvoilis~· ~ dd ,-chacun DrOIt .,lieurde·S.,Re.my, ,Avocat & :Procu·Mabaut Gomte,(fe' d A,rtbl~ ,PaIrs de' France, qOl af­;reur::du .Cotnte.d'Eu .. ; aunorn & c,<?hin,ie Procureu.r . 'li~a & :opii1a'enl',Ari~fi. co~tre.Ror;ertComte'<l~

, :fFectiaiemenffonde:,du «cIWDu¢;de Guy;fe ~CdniteFI.andres , e~h'"1ir trois ,ce~s .qi.tiri~e.~ &: ~u~res fe~ .. .d~Eu';:& de la: Dame :fa· femme, 'par ;:p'rricrirati6npaf- 'meSO quL9iit e.~e· ~oriorl:es de tetta ql1alite ,- ce :11e fc­:feedevaht.}~s Notaires 'du Chatelet :de::P~r.isi IedW- . 'roircaufe' fufifahte ~'t)()t1fdj{haire Ies [ujets du'relfott .. {eptieine. jou~}de :.MaimK-cin.q ceal ql1atL:~~virigt- . de Ia C~)\lr de Parlement de Normandie; Si I'ori' C~t1 .. '~.lix, -d<5l1t.il a: prefent~merit fait, ap~roir,Jequel·;e~~ 'fi4~~r~~eUe:a :eWl~~J1r.emier~ ififlifution' des Pairs:. :dits.no~s, Nous"aYt~montre que.ledit,Comte d'~.u . ~g:ui;At<:>ie,ntles Ducs.de Bourgogi)e, N.~tmandje· &: ·:eil-anciennement'Paitie:'d.e 'Prance,; .f.tilbli~ ~'creee ';Gl1kfllle~ lei ~omr~~:de'.Flandres·, delou~ufe .8f·d:~ -.y. a. deuXcens .anSj :&)lus ;,,& ai::e~m6ien queles . 7~hampigtie';l'on:'~tr~uvera, \.j~etarit s'en faut q~'~ "Comte & Pair dtidit EUj·ellfembl~ l~lWsft1jets audit ;r~i(bl1'~~ Ieur:paide·.~: leurs fujets fiill'ent travil:ille~ " Comee & .Pairie ; 'h~; tecoonoilfeilt: ~autre',' ~our.)ie:&~oiWrairits ~'allel: ,.pou.r,[l'\iv~e· :1;i' J ufiice a Pads. · ~J:nr~fdia~ol1 par rea6rt4ue~Ia.~o·u.' ~.'dePa~l(!mt~nt;de ~9u~a. ~:cOi1tra.·. iie.~;~t~:et.·~ieri.t ~Er~~~,~i~'iSC,; jugez en' r'~ .. -fJam 'idaqueHe {eule eft vr~l:Ie Jdg~ '4es P~lrs 'efe' chlql'uer: & 'COIl( ·S<?tlveralll~ que' chacun defdtts France';'& ront:feabce: &voix :dHioerativ'e; &es·Paid.'avoit crablien; 1a Province: C,e.:qui s'eft obfer_

.cas·,;Roi'aux ne recolll1oHfent' autr~s: J~g!!S que ,les . vf (Jet1otr¢ 'qlehlolr~ eri~e Pa:is')ol\:!e fe·u Rcli Juges Roiaux,du; ied'oft dq'Parlemellt:de':Pa'ris ,Jans ·:Ghar.I~s·lX. l'a~'Mil~dnqcei1sf6ixa.ri'te·6n1.e;·~ian't

· que.jalmaisils aiel'lt [ubi Jurifdiaiori <i\( Pidement. ·ba:ille a.f~u Mq(!J?,ri't:"d~A~¢Il'~oifen apariage & Pai ... · P.a:reiHement .qu'eux & ~ l'eurfdits f~jeu el1_ leurditerie -Ie: Di,lche' :d'Aleri~on ~'n~ auroit· pori c· ce1~' atiibue . Cl6mte d'Eu ;. on~.e·ut~tlj6ur.s .leurs~G6'Utu~es· patti.. 1i Jri.rifdiaion:nr decifion des caure~' ci"i\'es& crirpi ~

· cuH'eres & Locales;fuiv~liCle(quelles:i1~ onf·veCqtii':., .r.i'elft;s·d·es habIcajls .~udit puche ;~; au Pilrlemerii:' de

.~;~u~l: ~!~~~s e:~g;!~~~s ga°L:~~~~~h{;'d~~:J~t, ~~~i!jr:~~:!~~l~i(~:~~~~;~ii~~~l\v~ltesl;e Jl~~~~~h~~ de:Notmandie ,-ligilahirllent au.:Bailnag¢·:d~ Caili~ <auj~tXrd'hui·paur.1es:Pairies· quiJont ,a-mres hors Ie

,.,A·.cette'.ocafion- a:1e:dit.',.ouc i e[dits:iioins~,," fodtenu relfor(;:.du:Parlemenf4e· Pads,., comme .il. 'Auma!1e, " . . - ','..... ;'.

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.'Uze.h EIben£'; JoyellCe ~ ~aut!tes ,.:que ,les,apella.:. .. re~arquer qu~; Ie Ducne prelldforid~mellt, pout de .. tiqns c{es .Juges fe:rele~ent & jugeni: a.ux Parlemens, bat~~ ; que En: ne foit de ce reflbFt ,;:qu'a caufe d~ J. :d~.,Rotiep' &~Toul~ufe;Ja~ls que le,ParlefDellt~e Pa- J):ai~i~,J/:conn.~ilf~llt en cela quI.! fallS lepr~vilege d~ ,tIll; (;!n : pretende JaconllOlifanc(!) &, qu~lle . eten~e la{lalH"e ~l [erolt de ,ce Parle~ent, com me, ctant dans, · prjv~"eg;Hm fori. . desP~irs: de france .. ;. ourfe\.cequi .! Ie~ b?r1}Cs & limites de~a ~ormalldie. Auffi ne pou­, eO: COJ:l~ellll aux' Lettres: que Ie., Rai: Charle.s ,VI. en ,rglt.,.Il.P~s Ie llier ,,& fait bIen qqe ,tolis les. ave,ux ',qul; · 6t. ,~xpedier a I~ 'prieredU . Duc, de. 'BourgQgQe [on '. Jes alJcien.s Comtes en ont rendn~ aux Rois de, France, • ,ollele paternel ~ Ie !ieuxiellle Mars;, mil trois cellS • & qui olltete p.alfez ~IlIa .Charnbre des Comptes, .q\la,t~~,:Villgt~fix.· Et~e fait, lao veuve, de, d~,Char-, .c9~tiennentque leComte,:Yicontez, &Ba,ronnie~ ~es d' Artois quifut honorede ce titre de Pair ,inten. Ufll.es &.en,depef,1dant~~, tien'neilt, du Roi rar une t.a r aClionpour raifon:,deJon do.tiai~epar4e~ant!e fe,Llle ~()l ~ hO~iTlage ,! ac,auf~ du~ Duche ~e ~or.

J:llge d' Arques, dooe elle fut AebQut~e p.our I·empe- maJ:ldle.olllecilt: CO!llte ell: atIis, & a Iafin ,d Iceux a-. chement que Ie Pro(:Llreur,duRqi:y d01111a , {owte- joutent; que ledit~Comte doit aide eSc, relief teis,que'Ia ,nant. q~e .ledit ,Charles d' ~rt~is,fon.;ma,ri.ne .. tenoit .. C;:outume de NO~hla9d,ie les definit. Ce'qui' fut m'e­,Ie Comte qu'~ vie~ &. n:en jo~i{rQit que p:ar.forme .memeQt.'rflPorre. p~r. I~s Barons & Seigneurs tenans . ;d'url,lfnlit~ Ell ce meme.t~lns ,& topjou,~s depuis, juC-Au~it Comte ~,&plr Ie BailH eSc Oficiers , pardevanc' ; qlles a l'introducbon du proces.qLli ~ll:a j~ger entre.:Mc~ Jean ~.raguie.r. ALldite~r .des ~omptes, Tan mil ledit Procllreur General'.& 1~:Co,mte: d'Eu " routes ~i .. ~q cens' huit , en,l'enquete qu'il fit. a la requete, de ,les.recp,ilIi!)o,s" ~auf~s,dePatronag~&,~utres cas . ~ame C~arldt~e deBourbol~, veuvede feu~rr~~n_ .. RQ)aux 911t, ete Jugez a Arques , &parapeLen .la.g~llebert de Cl,eves Comte ~El1·,:pourla ,venficatlo11 ,Cour Ae l'Ec?iq~ier}e, Nor~an~i~.,:d9nt 'le~' R~"· :desdroi,ts' &. revel1US du4it Coint~ d:Eu.+~saveux .giJl:res du Grefe d.Udlt, hen d Arques,& .. de lE~hl- .aLlffi qUl font 'rendl,ls audit Comte d E\l, pades,_Ba .. '.quier..:.co.11t remplis :Eta l'Echiqujer l~.s Comtes d'Eu :t:91lS &. va(faux qui en dependent, comiennent 4i[er~ .y . .ont foiIVeJ.!~ <;:ompaJl1 , &, tou~, l~~rs 9fie;iers: & :t~mellt ,qu'ibfoiu. affis ~n Normalldie. ": ' '.:.: ' .Ba.~(mS"q4i en,"4epel1d~nt; &" aJaut(!:d,:aypir,com'- :,.EtdeJait ,".fi nous llousraportonsauic Empereurs "paru ,e.1l l'Echiqijier \qui~qmlmen~~1~4ix, ... quitieme .&:]l1,rifconfult¢s qlli ont rnis l'acHo11Fjnilm~ regundo. d'.Avril mil quatre'celJ:s. ·quatre-yillgt~ciQq, Ie .Rai :r.l!f1I.jnteriu,4i~i4, di'lli.{tiria.. tant au Code. que Digefte~ ;Chaa~s VIII. affi~e<4:s, DUGS d'Orle<\m.&· de,B9ur~ .:~, ~ ceuxql,1i olltecrit/tiner:l'lri4 Pr(njinfii4~lm • COni-­

. .ho.n Conne.table :de .;Fnince " dupuc ;~,e:,Lorrain¢, ;':l1!!"a~~n~6nitl ,.~.alitre$, .qui. ont tenu:·,que.luiviere , .)Mr ,. ~e Beaujeu, des: Comte~ ;d¢ Ri,<;h,emo'nt ,,; de ,q~(fep~re; les: pa¥~ '& 'Provillces, ne fert pas.Jellle­;;.' Verid8me" d' 41br.ei "',du ~rin~e., d'Qnlpg~, & 'plu- . ~ent, de borne ~n~r~'les habitans, maisau~ .de Juge,

lie.l,m al,ltres Selgne\lrS; ,tll~mell1ent de:fQfi;qbance;-" :~arbl.tre & de ql;vICepr, P~lls feronscontramts de.re-. 'li~r;Jui 'feant 'en .fon Lit de J ~Il:ice, i allditEFhiquief:, ,~9pnol~r.e .que ,Ia: rivierc ~e Sane. qui.Jepate la"Pi. ;co~damna Ie ~omte: d'Eu 'e,n.I' clm.eJ¥le , eoc.9re, q~ :91i,die,.· 4,e' . Ja ,N.<>.r!n~ndie:, fe~a juge . ence. fait; & i 1\1 icola~ aux Goulombs BaiUi , ~'~.\l ~qu~ y' ~tqi,t pre,.. , qll'eU~i pr.0I1on~e~", djr~f[~ment :que Ie '.Qomte. ,d'Eu ..fel~~ avec .les autre~ Oficiers" p'~l:lat,s. &. 'Ba.ron~.', & f~s depenqa1)l:e.sJoot d¢.la NO[l~alldie , pour.et~e

, , cpmQ'l&,I' A ~ de. Fp~:c~rri)o!lt ~ :l~s. Ba~ops de, M.ay- \~q de'ia ,de ,'}~dit,e,.ri~iere. J\l.'Jffi ,hi~it<:: Ville; efl:'con~ .nieres ;de.Cuver.v,me~ ~u Fr~;ftW;J~':~IJ~re$, ~~~Mt ;ttib,.ul!ble au~.,empr~llts qui, (e font: ~11 ~otirulndte' . de. dive;rtir ra!Ii~a.nce ,de lac(}n~a~ui~tiotl:de.l'~~en-', . f~r ~.le.s :YiH¢~,clo.Ce~ ,:a la, fblde des.dnquante mil ,~~, tanta l'encol1tre p,uditCoU'~te <ts.-,ll.que fAb,e' 4qmm~s ']~lJjCrrailles,~abellesj~atriemes & ali. ,ctl,1didk~u ~ ~. prefentat~e,qu~·t~,:po.l,1r.J~,q~t C()m~, .tr¢S A,ige(; u.uecongoilfent-l' Archeveque de RoUen .aJegl,1ant,qu'~l etpit .ancien &.:ma,1.~4if,;~p6rtJ~nt'les !c9~m~ 'l~~r I),i()~ef",jn ~ &J()~t:en tout enclos'dans ·Regill:res , que fa dem!'l1~e, 4u P,~fJ~flt:~.Ur:: du .I.~IJi:mifo J~s ~on,~ns A~.l',19t1nancjie·; ; ;.': .... ; i , ',' _..,.)

:tl1,4etibiration fut: t~ou1ie#' d.~#.: f!! i'f'.ifpnl1able. Je 'l,)Cette ri:viei,e~e:,Sarre qui [ertde .b<irhe &Ii'mite Comte ~'Eu ,c,0l1tUmt!e en ,t~men~e:: ~(4efo.nfo(Ni , .~~tl:1rd p~prJepa~er cehe. Pr<~villce ,deJa. Picardie; :fe.r~~,en!f4ite~, cr .~ .. fo~,qfi~~e,r.s .. ~i~. ~e:..ni,r~HcHn, JIf',:, :~;.1,es~utr~?!ll1flrquesqu'il.'~.dite?~ ne [Oll't pas:ellcolo

; . riJdl,cboIJ . durt1JJt)es . .E,chl~",ler! ;. i m. meme, ". i 4 rq,uel ,"~~,l..li. cef~a~~s ,,;~ f ~ufi[ans.: ~\gu m~.ns' p9ur faire juget l'endant les p leds, e.'ifulv~nf.Et. ell: .. ~e~A4!! .6.I()l~.'llr. Jqp~.~~; ,~.90)~.~;i ~n .. de (N.or:m~ndl~, cO~iTle: fom.les jlle;l &., fi q~~li6e;.'lu~!~Jl,e,~e~t,'y"~t~~· 4~IlP~ ,~~C?!l¢ (~~ur~ &f~'tq~~;4\! vi;re!I~$~a~itans.& vaff;.qx;:du.. .'ralfon. pe,rpl1el:)~e ,aA. ~~lco,J:lt~e,:;~al;1,~ a,ta. vem~)$! • d1£ .Comte, q1l19m 1)1~m~ Coutume, & ~ti, ~out'COD- . · meqle,a e~l: d~, ~'qut.t~ll1s. o~.rerv~ ,)~~11 reu:lel:n~tlt ~~1 19r.meAnQ~s.~I;( ~'::':'<' f;.:, ;" ... ' .. >,', .. :\.~, · t~.ins '~e ~e~x.p~ :J~. ¥a~fo'l. A;~ ,rt'?~.s-, ,~;ti.s .'a.uffi 'de' ~ Qge .6. 1~ .:dif~r.el1<;e ~; ~i ve,~fi.te',des . Ioix:& 'l~fages. :CCUX . ,de Bourgogl,1e.qul . .Ieu~. Pl1t, .[uq:ede., ,l¥ ,qge JerF de! ~Om!; L&,,cie ~.lYl(e\ ,d ~n¢ contree~, a :l~autre!~ JCllr,S 9~ciers~eA'~,i.(mt ,·lk.,d~r<;~wti1W.o~~~t .~out~~~rt ' §{ I'u!**/~.e ~.i,v~f.f~,'perfoliile.s,; fous ulle: felile,& ,Ci~e de;) ~lfti~~ ~ J uri{diCt:i,ol~, ~il1,fi~qqc:: l~siaut~~~ .):1:1:" .:w.~,~~, C;o9N!ri~ , fait iJ!l~., ~~nw :region &.ul1e;·tn~~

, :'ges de J'lor1!l~!l~ie, ,p,en#1lt;,qlle rNr~l1Jbl~~,~e X~-lf1e; p~()yiJ1ce .. "ir.~'on~r~; ,¢l~ir~t:nent 'qu~ Ie ,CQll1tC , .ch,iquier teq9~,t~d~ ,,:":' ., ;, .,;;", f I!,'! ~i:'::-;::,::; . :', .4~~u;eft:p,ortioll~4e: 1a,:N9):!llandle ,. &, qu'll. d6ii ;vi':' · 'Ne fe' v(,ulal}~ .~fr~t,er:,'daya,t1~age ;~:;p'~rl~r ~~. Jit _y~e: fo~s. 'n;~Il1'~;.l~i ;.,q~'i1.:e(l; l~ fecond p~int;que''1e' ,Pairie ou e~tin,a:i?~~d'ic~Ile ;, l}i ,4e, l':\;r~i()ll,:pqu~!;!~r": !p~~ aire,~omrf ;:.~ ~qu~H:~'e(l cQ)ltente:de: rrapof~r ,queJle 011 dlt que If- Coue :d.e:, ~~rle .. ro~!1t d~··r~.~!s".ell:. ,fi.mple~em,;j9u.~plutot.1gnoJam1;lle1lt, fan$-;<~n 'aiQ![ , !la '<;:~ur .des P a.irs. ~ q~i yJai(~'1~ :lel1~ofe~f!le~~l jll~~9t, A~t auc4ne,ra~f()~:, Et ~h cela il ii, donne .&fait ' tres .. ;d'eux ,aquit.er:~n :l~~r~! Cb~(c.itli.~~,~ ¢sJ~ge!~e.~~ }tc;s ::zn~~v.ais.: pfic(j§j , :tal1~ ~Mr .~~ "Guife·Jon maitre), 'proces e(quel~;~l~.,fC!~p~t;. qu:il~ ,; p,of~e,r!>nt~~,I}~le.l!r, . '. qu'a to~S J~~ ;;h~pi,iahs &;.,t~l1~lls:du ;C.()lllte .d'Eu:,; ,~, j.ceh,li· Par1.en?,e!~~,: !eqtle1,'ell: J7ur J g~~;p.~:!1~ J~;I;l;~s :Far, il,~e'fpiF".,p.r¢;~dre,g<lrj~ qu~ ,Mr ide '~ui(e par ~hontleurs..) y!e, ~: ;~~a~ , .. ~~mll1e '.11 fe. .V91t,~U l~,~m~l)t r,~out .le;p~9~e%;:,qI;11.eJlln4ecls" 'pclOr ralCon, dl\ Com~ .. qll~yfit ,1'E veql;1,~,qe.J~'?Y?tl ;leJ~!~~e.'Pe, d,e J a~JV}~r . t~ d'Eu,. A~m~4f¢ d:~co.~d. _q~e; ~e;Co~te:~il:., affl$. "ll1ilcinq cel~s~~uX~ Et)qVi!~,t:A(,~~11v;ei:{~~)~r~~- '::e.flN9r~l,ap.~,.e".;~ go.uveme:, p~r',~~C~~tllme :gene ... :f()p'l u,:Ie P~o,c~re·ufJeJ)~.c;.~I~: ,~~~4,., ~a~~an.~;Al~ ;~~l~ ,dj.. "a4!t~:l~!OVI~~~e';~i~"qg d, !?t~mpol't~.;.~ . .. 11 ;.:' qu tis (>Il~ J~!lpce.Sc .vol~}~b~ei~.wve >aq P,~fl.e;- ,t~nt, d 1, Jtf~, gquvefl~c .,', qtle;: .le. prll~clPilJ, forid~,. me~t de. Par!s,; ,~a~~: .-lJ.s)P!l~ : a,,~ro.~~l$~" ~tl to.u~e.s Jf~ . .!Jlel}}. qU.lt p.r~?d. pour f~ut(!l1lr.~ a pUler la. Hatlte~ autre~Cour~, ,¥:rapg duto':l.~d?~r~~I~"c,W~H~e;r~~l,1 Ju.l~l~e:q~.1k;p,t~t~lld .aUdl~ ,CO,1ll~~ ( laq!l~U~ ·le, ;Roi '~u~, to?S les Parle~~ns :9~fon~.q~',~Q~.~e:me .~(»)l,~~ 'J,~ane;n;,li\,~PQ~~i~tl du.di~iCQ,~~efajte~ Jeall d'Ar~ 1I1~ltue~:, & .~rdonn~e po~r, 1a.4~~fJ~9R9n ,4~Ja, J9ft.ir ~<?IS e.~, Fe~p~{ ,mll.trols ~enH~~qua1lte, s'~toitre_ .c:' ~~.~p~rt;Js :elld~'1~rCes .cbn~r~~.s,~:~~ril.;cp~~~7 (ery,e~ ~ l~~:~ i~ fe.s.rucceife~xsR()lSde France~apr~sJa ' ,c;h,te des(uJet~~l1R:ol; ave~ J~lfy~r~m~te. & ~W~Pm.~ m<;>~tA(l41~ d;;M.~9!S,) efl; pqc.~ ,de:l!l:Coutume:de'Not..: ' J?ar~ille ;. ~ 4~. ~~~t. egal~.: ~~i~: A~.: P.:e.{ pe\lt,.~~ql~e:~ ,)~ fl.la~9i~ B:';Gh~~t!;;N Qrm~~lgel~iY~ndaquelie cm,peli,

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','", . DESC'O.U .. r,U~M,E':,S,,"L 0 € AL,E.~S iDE C AUX.' , lJ!1" 'lrefciife 'contre, :Ie Roi par poffeffion l de qmlra~te ,fa:{fe:rev'~qtieren~'doutece'qui'ne61efut j'amalS'),'nr ~:j~ , ' :~nsj Cle ,qui n' a lieu ell ~icardie fir en! ~trelieu ,'de -' EI: 'de fait,~, 'quL ,peut 'do';!ter'-que' la Cotltiime -'de" '1!l' Fran'Ce ,ou les: Hautes -Jufrices &. 'toutes atltres ,Normandie ;ne<s'obferve ehiladite::VilIe& COnltel?"

, ~hofes font imprefcriptiblesco,ntre"IetRoi. De quoi' 'PourquoLleS';fiefs:quien,dependerit',s'apellent.:.ils de ferviroit dOllcatiditComte d'Eu la poffeffion &con: : Hauberf ? Cette: 'denomination' &. 'divi(lon, efl:'.celle' ~in?atioh de' l:e.xerdce ell' la Ha,ute -J.u,fr~ce ; COll't~_, . paspar.tic~lierep'~ur la': Normabdie '? ' P?urquoi ~re ... , -fluee fous, Phlhpes & Charles d Artolsi ,: & autre9, :levent-ds 'par:"qUlt1zelIvres'i -:Pourquodes 13arod-

.. C<mit~~ d'E?" c~ntr~ Ie. RO.i, & au prejudice dela re- 'nies qu!en ,deRendent, p~r,cent Hhe~ '? Pourquoiile · (er,vatiOll qUJI sen erolt falte ? Et queldoute y pou- 'va(fal n efr';'lItepu ,en fa vIe .que pe Jatre :unc foisJa fait-il avoir au p~oecs pour ce chef-Ia'"n'etoii:l'arti.;.. foi & .hommage:l '&pre[enret';aveu.audit,C6mte" de.4e la Coilt,urne de Nomiandie, ~ont<:;alope lors' fans'que la'mutation d'un ciu. plll{ieiitsComtes :luc~ :A vocat defdits Conites d'Eu fecouvr~ .&, defen~ con_, . ceill vement ·les' afrreigne ' ales n:ite.rer ?, Pou'rquoi tre led~t rrocureur General par tout le,proces ? Q!.e efr;.~1 dthrois fortes d'aidesaudit Comte" &qu'elles

Ifes ecritures &qmtredits foien:t vus ,ils..font totis [ont'definies comme l'ortfait qu':elles, font au rtll:e , x:emplis de lareconnoi{fanceque fait'Jedit Galop,e, de lit Nofmaridie- ?' :Pourquoi' des ventes &ali6ha~

que:Jedit Comteefr~e la Normandie, &fous la [oi .. tipns 'otlt;;ils,:le,:treizieme, &. 'lion Ie quint. oure" & Cout!lme 'de Normandie .: choCe que Ie Cucne '., quint, 'ou la joiliffa:llee gela premi~reannee,? D'ot\ (auroit montieravoirete jamais revoqueendotite;, vierit que les 'femmesmariees ti'ont' part aux can':' &. Ii dIe l'e-dt dtl e~re ~ eUe Ie [eroit par I~ proc~~qtii .quets a -droit de :eommunaute' , mais· jo~,lfp.nt/feule. tefie a: jager' ~Iauqu:el it n'y 'a que quatre poillts' '~r ,ment de lam()iti6 ,ficem( leur vIe durant? I)'ot) vienc' vuider~' qui ~e, (oin pas d~ reUe eonCequenc~ pour les que -leur doUaireefr: prefi'X &1i!Uite au tiers,:& lion,

· h:lbital1s .d'Eu; comme efr cettui-d:' <" \' '. 'I. itlamoitie?, D'ou vient que- les maris' jotii(Ient a , '·Car lionvouloit deni~t que ledit Camte "ViIle~; droit de ve~yage·:~u bien de ,leurs ;femmrs ju[qu'aCl!, d~peRdanced'Eu nefu{fent regies far, ~adifr?(ition. ~u'il,s [e remarien,t,qui eft un .droit ~~her~l & par-, de la Coutume de Caux,ce ferott att~fer un' feu" [lcul,ler par tqute, la N~rmandle.? D ot\ Vlent qu'en-' mettre tOQtes Ies maifonsen cO,mhUfrion ~'ruiliet, tre lesNohles bu"R«uri,ers it n'y a point de partage" tout ce qui eft bati ~ fans eCpoir qu~on y-reedifi,e rien· maisque I'ail'i{:-c~m"portetoute Ie\, fucee'ffion ala t;har-:

, de lo~g-tetns; ~han~er. &relwerfer taus l~s paria';~· ge, d,e l~ proyj{ion ,do. ',~iers'a,: vie pour' fes, pUllles ? . ~s faIts ou' a'fatre , & to us les Ufages qut ont 'ete' D Ol\ vlent que 'Ies Setgneursvaffau,-,du~Jt Comee

· re~'t1s de totluems,:& ,aqroient bien plus d'oca/iol} ont, drdit de Gat~e-noble fur leurs hommes~, droit · defe' joindre 'audit'Procureur GeneraL pourCoutenir' ',~e Pat!onagesenleuts terres', drojt;~e eonfifcltions , ~ leur' ancienne' Coutume , & maintenir qufils ydoi- encore":qu'i!s n'ajent Haute-Jull:ice: ,':c;omme ilell: vent: ~tre eritretellus~qlle 'n'avoien.t leurs predecef- .'reqllis a.ux autres :en'droits de la 'France L &, qlie lei

, feurs d'etabIir un', Sinclic' ,pour' lui donner ~ldJon'c-' Roia c::auCederadite".Duchea'ledroit de Garde. 'i:iOll , & avec ledit Procu~ettrGeneral corichire qu'au~"\ . noble 110n fculement~es,ficfs'tet1us de lui, inai,s auffi ,t,eque Ie Roi il'a' droit, d'etablir Juges,audit Cotnte,- d~s autres' fiefs tenus par~rio'ieli de fadite.MajeJ1e,1 -au y Jaire ·teriir'& exerter ,Hauce & MOlenne Junice, \ qu'and ilstomhem ehgarde lTout .ceia'a -ete ohfer";1 -qne'k,Pairie en: eteinte ,.' & que leilr:relfort eft" a ve:&garde irtviolableinent de -tOut t~nis ~ fans qil'on' Roiien';'& fiOnau Parlemeut de Paris. ' :'.; C," 'puifIe remarquer', i.m fC4111Gige djfer~nt ent()udedic: . ,';Le Duc fe deVoitfouvenir,. & remolltrer quc"ee" COfl1te' de 'la ; Cbllcume genera:le~dll BailliaCTe ,de, n~fr d'aujourd'hui 'que, les predecdfeurs 'Conites' Cauic dan~ leqlle!ilefrhtue.~E:t p'ctoit 'qu'it f~gou ... ;d~Eu pr~ten~ent p~ofit ?e Ia. Cout,ume"'~~ Nor.tn~n-" . ve,rne'par ladi(p0u.tioQ ~e ri8tr~ Couturne, les lpa,r;.' dte r mats que Phlhpes(d ArtOIS en re~ut un fingulter,:·· tages ,.Ies. recbnn01(fances. de ,tenures ,Jes doliaires' )or[qu'e~ vertu:de-lci.?ite Coururrie qui exclu;t)esfil_, & c?mmu~aJu!s des ,femmes ',; &: routes. chofe;s s'y. lesde tout partage ~lHut abfol1s deseonclulion~de: ferotent tout atlt~emel1t .. ' :' J , ,r , : ,

. Peronnelle Vieomte(fe de ThoUars~& Pietred'Ain_, - Et'qui voudr~ regarder la!Couturhe dePicar~e ,,) boifefils . d'Yfabeau 'de ., ThoUars h~ritiers' de· fellc i it n'y a·· Hell h'colltraire 'ne:'li;=diffemBlable: :cat au:; , Jeat.1ne'de Ne,fie "- qui demandoient pattage 'audit: dit Comte, entre ,fiiles il n'y,;.! poillt :d~ droit ,d'aillef;. I

.Comte qtli avoit apartenu a Raou'l-de'Ne£le COil.: fe; Jes 'pu~iiees ne font;.p6iot reg.rees au ~l1il!t, ;:les ' , netable de France fonPere, &qui avoii.etc' COilfif- creanciers lle pr¢rillent.'point::hipotcque: du joudle

que 'par la mort d'autre Raoul de Ndleaulli Contle_~ l'enCai{inement :'brefa la rUornl:it~on de la C-Qutu.: . tablefon frere., 'Ce :ptoees dura pI usdevingt ans ,me d' Abeville falee depuis n' agti6rcsi; on n\\', pas-foil .. : & par la letl:ur.e de I' ArreO: eli forme que' ledit C~m .. ' ge a les 'ycomp~elldre ; rant s'eh:;fautqu'ils l'a'ient ,: te d'Eu produii au proces dont il 'a d.devanr parle, requis, 'qu~au contraire aiant 'fU.;'qtie Me de'. -r:1rOIl ( qui" efr de' ran inil trois, censquacre-vitlgt-douze, Premier Pretidcnt de. Pari~, ~voidC.ommiillDn pour;

> - i.L 'apen que les Jugk'ne fe fohderem quelitr"la> ee ,faire, 1a Nobleffe flu' Pals; s'ctant aifemblee ~\ &:' Courume "de Normalldie, pour debo~lte~ Ies h~ritiers: . bien reColue de s'y,~opofcr;,el~fir~nt -la' declaration'a :. de la~ite de Ne{le~: Il oe' faut pasdollc :que ie proces Mrde GuiCe, Ie- Gem de Garnaches parrant la~ pa{o.;.:~ qui ,ell:, entre le·Cotnte,d'Eu &'.JeditProcureurGe.; Ie; ,&ell firellt infrance ail procilre~r Geileral"~ la !

neral, faffe 'queJe':Procure~rle Due 'ltleconnoiffe ce' la Cour, laquelle aiatit ,bailleull. ,Arrefr dedef~nfes'; dont ledit Comte detllt!ure. d'ac.dl'd,pat tot1tle.p~o_ . qui Jut lignifie, ledit Commi!rairettes7e~and)pe~.i' eck; & que Iorfqri'il,' ttoit Ie pillS inH:amment pcur:" [onnage & des plus excellcns de fOil tems·, s'e11 rel.,;· {uivi , Dame Chadotte,de Bourbon veuve de feu , toutna fans y toucher: Ec de dire ~qil'-ils ne':fohtfu­Engille~ert de Cleves Comte d'Eu Be' de Nevers,' Be' jets niala Coutume de Normariaie', ilj'a celIe de'

'tous'- fes Oficiers ,& les' pdndpaux Ba.rons & Sei~ PiCardie, c'efrautantque' de,CO!lfeLfer~qu'ilsveulent' gneufs .d'Eu' atefier~nt '& reconnurent que ledit vivre fans loi certaine; &: bannir,toute JuLlice'd'url; Corrite·, Baronnies;& ,Vkolltez' eb'dCpendantes re.:':'· ~oin de terre <kpetit nombre,de~illages; eu: egard' levent ,du RbUr-ca:ufe de[on Duche de Normandie',' ala grandeur &etenduc des Provinces de No'rman .. , foudequel il efl:, 'fiti£, & aills " par' uno feute f~i &, die; & PiCardie qui; enferme'l1tle~it.Comte; Ehcore . hommage ; que hidit'e; de, Doutbotl, comIDe gardaine· deees villages 'qui en depe'ndcnr, eeuxqui fotit .[ous " --de Jes 'Enfans etoie tenue ,d'acomplir 'ce qu'~toit te.· lesBaronriies d'Ourville &de Romma~e es Vieon-. n~,tout autre ,gard~iri parla C~utumede Norman.', tezde Roiien'&:Caudebec, comine R01jI1mare jOur ... · .aie " comm~' ilapeft'par les lettres de Garde-noble' , ville, GremonviHe,:_GerpoqviUe,'leYalbourdet, la' <ie,I'an mil cinq~etls ,Gx ,'&enquete·de'verification' SaUe, S; Jean &,autres, ont toils' comparua' I' .. ~f .. , .faite des droits Oc revenu dud it Conite; par ledit Me: ,Cemblee.qlti a e,te faitepades Lieutenans Genera,ux:.' J~an F.caguier l'anmil dn'}cens huit. Bref, qu·on· po~r I.,. I~da.~~~l,l' d~ I~ COUtu~~, n1e1)len'lenc ~'.

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"C~ud.ebecdern1eremeht:-devant,N0us';&ont decla~ :ceveuren~ tcmu'cotnpte ~e :cenx qui ont paye., Ceux ' ,.te qu'ils,eiltet1doi~ntvivre: fous ~a ;Coutume deNor~ de\adite'Ville: d'Eu S'affemblerent ~ & envolerent Jes ',~al~ie" ~o~rile;,de::t~ut te~·s.' &,;an~iennete, ~Is ,:de~la~atiolls q~Uetir ,~ur~ntde~an'dees rar 'A:drien ;'avOlent f,i1t~ & ,ont reqUisque 'non·Jeulenlent ladlte : Ie .~Bra(feur "Sergent, depee audit Comte, qUi fans ~Coatume, : mitis '~riffi :le ',sti! foimulaite &' Ufages'contredit, [ai6t·'cl1.:.v.ertu de,!'Ordonnan'ce ,defdits ' ,re~us ~ux Sieges ROlaux du' Bail!iage c de Caux'; &,.Commi(faires) Ie fief du Til qui eft aux porteS d'E~ les: [blemnites acoutumeesaux :decrets des herjtages '& duquel .. ,les ,Ma:ire& Echevins font adminiftra- , ' , -en Normahdie, fu'(fent gardez '& obfervez pour leC-;teurs. Et~en l:~tn ,mil cil~q cens trelite-deux ,,:a la re~ '~ .dits fiefs & terres qqi endep.cndent , carnine il a ete quete ,des habitans ' d'Eu ,: meme Ie, Roj ,F r~n~ois .fa~t de tout terns.' Ne doutant.p<>int que 6 tous. les commit f~u MIS de ,Marcillac premier, & feu Prefi- ' EcUdiaftiques; Nobl~s &'perfonnes dutiers Etat: qui ,dens a RoUen" '&"huit dl1dit ,Pcirlementpout juger {ontaux autres endroits dudit Comte" favoient com- . les. ,caufes &apellations du J uge d'·Eu,. ~fin de Iele,:, bien illeur'iritporte 'dedemeur~r fous cette C(i'litu· ,ve,rlefdits' Ji~bitansd'Eu des frais, long\leur & vexa., , me " ,qu'ils ll,~requiifent l~J~'mblable ,que' f~nt,les tion d~a.ten·dre ~ue Ie 'pIoc~slour.Ie regle1ll.~nt d'eri~ .. {ufdltes 'Parcilffes; comme, 115, firent~ I an mil'Clllq tre ~)ans & ,Roil~n fut vlude; on ne fit :lors au~une cens qu~tre-vingt audidieu~de Thou; &'qu'ils ne dific'ulte: de :comparoir deval)t eu~, atendu. que Je $'avifaffent c:;ombien:il importederenollcer',a une Roi leur,avait·decerne Commiffion. ~t eft rem'at.;,; Loi& CoUtume en laquelleils onrvl:'cu'plus 9chuit,., .quable ce;q'ui;eft ,aJegue.aufdites Lemes ,.,a favoir:. ceh~ '~l11S', laquelle lesAriglois 'ont fi :inihllnmentde", R!!.e Ie COrnIe;, Terre & $eignelJrie a' Eu font dll tcr.:.;,' " mandee;l~rfqueGuillaume Duc deNor~1aridie con":' . ritojre'~ pourpris & enclaves de 'Nor.ma!!die~' reg; &,

'quetaJeur Ro'iaume ;'qu'ils ont 6faintement & in.' gO';'1!erJzc fl1ot:J"les dro#s. Vfages ; Coutumes & SIil" , vioiabreinent garMe toujours depu'is: de"point ;en,."notoirement girdet en,icelui, flus Ie '!"eJlort. IIulorill , point, & a laquelle i1sreferent l'hellr & la gran~, & Jur.J[dWionde .14 Cou~ Souvera.itie dudit PaIs .de " delir de leur Etat; laquelle Nous avoils.6 foigneufe.;" ,JIl ()rrnandie. (ce ~ont les propres mo~s. ) , Au jourd'htii, mellt conferye~ ,chang~ans de"triattre;; &' Ctant re,u~: ' pO,ur. cequi ·[e" pr,efente on. en peut faite auffi peu ~.

, ,11i~~ 1.3. Corirorine,' fous Philip'es.Augufte,fan,s vouloir :. atendu merne qu,~ ceux d' Alen~oq OIlt compara a 'la: accepter cellede:france OU 4~.patis' , ni inn9verou: redatl:ionde )a,Coutume generale;; encore qu'ils; permis', 'qu'ilflitiienin!1ove 'en' ,icelle r & laquelle: eulfent .1o~s bien plus de fujet, pe fe diftraire de h,' : p:ciur, dire en un n,1iot;,Nous faifons avec tant de dili~ Normandi~ &de.la Colltume;& refrifer de compa ... " gence toilfirmer: par Lettres& Chartr'esau change';'; rpir..ell la Vill,e:deRoU~n pardevant'Jes Commi[,;.·". ~eiit de chacun de:llois Rois.·· " ,;,! " " . ,', '. ,.' " ) faires ,qui ecoic,n,t du Parlement;, car lorsils ctaient i, , ~~leditle Ducaie que!' ra.ng'oilt'les D~utez' fous Jeu M[; Fils de France.~ Fre~e :de R6i'~ qfii te-::' '

dli 'Cornte d'Eu , avec qui' ils fe·rangent& parlent' noit ce Ducne auffi":bi.cn\en.rairi~; & quieft davanM., aui Affemblees des Etats GenerauxaeFrance, def~ ::; tage s ils avoient, uri I;.chiquiet & Cour Souveraine'. ' q4els en ~1lt et~. ien?s,tr0,is .~~. ~iotre fige;il (e poiltaco~'po~ed~ ,grabs Perron~ag~s , a ~aque,l1~ ils ne ref- : : rt(fouvemr qu'~ BlOIS tis etOlent avec les Normans, [9r~I(f01ent, & ne re<;ont19~(folentaUtre que Ie Parle .. :'. padoient.,&'collferoient enfemble .etarittenu5;de:· ~ent. ,.:. '" ',' ,:. ,: .: ,,", leur ~ombre. Mais,qlial~abienceux cr!:,u s~6ublie.., . Ettourefoisjlsne lilifferent' a voulo,ir comparOir r~ierittant que de ,nefe ,,:,milbir "eftimei: de la.Nor.:' dev'ant lefdits ,.Commiifaires ,(J envoler a quarante; riiandie , qui. e~ le:p~usg~an4,b,ie~ &,?oill1eurq~'i1s ' . ~ieucs de. le~J; Pals en la Ville de' Rouen ;afui dY,' ' eu[e~t & fa~[o,ent Jan'lalSavOl~;: qU'l~S ~e ferOlent ec.re prefens) fe, conten~ans de pr~t\efter 'pour q~el:-", empechez 'd entrer encette Ipeconnollfmce ; pout:' ,que~ Ufages Locaux qu on eft alle a pre[ennedlger " crainte d'enfevelirles' beaux faits'&proiieifes~de' p,ar e~rit. On ·voitcombien ceux. d'Eu ont moins: " kUIS ,predecelfeu:rs qui,ont affifte a: tous les.·Ducsde 'de [ujet de ne comp'aroir 'en ce Siege qui eft ~ le'ur ", ~ortnan~~e,ell'leu,ts ,',ex re~itioris, ~"partici~,e a: p.one, devant,Vou,s qui .ete~: commi;s P?ur ,la Cou-,,:' 1,holllleil1: & profi~ des co~quetes de plufieurs'R61au- tume,de Normandle, dOl1t)ls font portion; '&[OU5·::.: IDeS &Provinc~s, &qii'ilsne :feroient tenus 'de la:; laquelle, ils.ont ,toujqurs v~cu &: vivent enco~e au~'~ pei.?e',de~ Loix;qui ne'peut;:etr~ moindre c~~tre~eux' jOl,lr~'hui,& ~o,~s ehe,ore fQn1me~ c0l111nis &'depu,!1" qUI dememhrent ,les, Pr6~~nces) Be. , pervertltfent les .tez pour Ia Coutume ,d E~l., '.' ' -', '. ,', ; haines,~ li~ites d'iceIles~ qui font illtfoduites &: po- , Partant requer,oit~edit A vocat General, falls'avoir:

, ,fees ,par)e dr9ic'des geris ,quecontr.e ce~x qui de:.. . egard aufc!ite~remontrarices & proteftatioll's dud it 'j t~lirnen~: cSi,remll~tlt les.bornes& divifesqui Cepa-, le~ Du~., qu~ils alent a compar9ir& affiftet a la, ie:"',

. rel'lt & difti l1guent,les heritages d' entre les particu- " datl:io,n de 'la, C~utume&execution de n8tre Com..;.', li.cts'l\Sf,faut-il :qu'ils ,rec~nrioi(fent q~'ils.vivellt: l~iffioll, fans.prejudic~~es poil~s ~ui ~~llt ~o?te'~_ . fous ohelifance du ROI, qUi eft Souveralll partollt;· tleuxelltre ledt.tComte d Eu & ledlti-Procureur'Ge_> q~i (e~l a~~o~t d' etabt,ir L~i"'" ou dec~rl'ler CommiC_ l}eral "demallda'~t. defaut a ,l'encoll~re ~.e~dits .Cc>m_·:' fipns'pour red,ger & reformer lesC,outumes & Ufa~ te &Comte(fe, d.Eu-,Jug~s, & Gliclers., ,manans· &) ge~deJo'n,Ro'iaqme,chciifir & l1om1,ller perfonna-habitallS audit Eu; & pqilr le,prolitd'icelui, qu'll' , ges.'pollr 'cet,Het i' & ,les deputer ou ~nvo'ier .. Ol\ ,&' [oitpatfe olItre,a l'e~ecution ,de,notredite Commif:..: I pour ,telles, Colltumes 'que bon 'lui femble, Cans fioo; & alareda:tl:ion defdits Uf*ges Locaux,; .&.; qu;aqcun y,'puHfe :~c)1itredire' ,ou' dOl1n'er, emp~che-. [oient lefdits ha~itans ·d'Eu' tenus & fUjets a Iladite: ) D'!e~t.', , ", " ,'" . "'.... Coutumegeneral~ duditPalsde'Notmandie,'fans:; ' .. "',?r~e'~oi Nous ai~nt qeputez & com~is pour la, ' pou'V~iret.rer~~?s.a alegueralitre',Co,l1tunie ,gene:" \ re~ormat1on de laC.'butum~ d: Norm,andle ;& 110~- rale, ou locale, s.lls} he ,la yeulent, dedulre. &propo.;. . mement de celleduComte d Eu, fUivantla,requlh- fet'p~efentementAevallt Nous~ ,:: ,.', ": . lion' qu'its,en firent eux! rilemesa~~xEt~ts de Blois . :,Surquoi apres que ledit fieur Bretels'eA: retire do ' aVec ~es-aUtrcs D'ep.utez ~,e'"N ormanc\ie~ it n'y a apa - i Siege, d,edarant ( qu'il [e departoit deja coimpilfari:'::,' rence ,4e refufer d'y. coinparoir'~' ", "~, ' :', , , . C$! & jllgemeht'dil dHautrequis parledit Thomas' . : Etde fait c:es anne~s dernieresSa Majefte aiaht, ~ premier Avotat du Roi , contre Jedit,6eur Cornie &:"

,adreife'CO!l1miffion 'a' quelques-uns' des Prefi4ens &' COlme(fe' d'1;u ,deCqueIsil ell: va(fal ~combiel1 qu'il ' C()nfeill¢rsdc;,l.a Cour de PaileIiletlt de Rouen,pour; eftime n'y' avoirintereft ( acaufe ,qu'ileft .conftant

)esfraQcs..:fiefs &n~)Uv~aux liquets de'la ,Norman..;' &, alfure que'fa Terre & Seigneurie de GremoiwiHe, ~ die,;,y fut-elle pasexecutee, tatltpa:r'eox que par Ie .. &,ce, qui en'depend, a ete de, tout; tems & eft cucci ... ·,

. Baill;' de Cau.x qu Cpn Lieutenant a Arques , fur ceulC' reregie & gouvernee par l~ Coutumede Normciil .. ' , qui yetoient contribuables au Comte d'Eu, l It Y. en: die & de' ce ~ailliage, de Caux, fuivant qu'it eft 'con;', " a'une infinite de procedu[Qs en la.'~our J & Ie Re. itenu)~n tous les,aveux que, llii & .res prede,ceaeur$~::

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, ':"_ ,DES,,'CO,UTU,M'ES ·LOX~,A:LE'S':-D.E'CAU~ '" , 37:~: ohtpre[entez~,&'qui ont etchequs::padef4it~lieurs' la -Ferte. en Bray: rectit' Ma:lheveProdifhir- d'An~" C6mt~s : ) Avans apele'~edit'IM~ Je~m du'PertO?, ne de Rou{fay fieut deS; Clerc;, &: aiant Refs allis'" " C01?(eilleren ladite, Cnur,r.0'Qr Nt?us .affiLl:e,r, fUivai'it', ,a, S.~entin&BealJlevr1er ::"Ledit Malheve Pto-; , Ie' 'pouvoir,:a Nons',' dorine, .par :lefditesLettre's de, cureur (l'Eiilulne de F allard, lieur de Boiftnont &' COllunillion', & Avol'1s donne dCfautaudit Thomas' des fiefs de Franceliin& Btiffetout, allis'audit Beau':, premier' A vocat 'du Roi" tafi~' a l'enc6n"tre' defdits'. levrier~,' &, a:iant heCibl'ge's' ,a.ills a, BoifiIront : ,Ledft: -Cointe &'Conlte{fe d'Eil, m~nat1~ & Mbi'tans" ofi- Malheve'Pro'cureur ,dudit detCoffart lieur de Lo'­,cier~ & Praticiens dudit ~o'n'lte, qU'atitres' defail~an~. denconrt;':au Aroit ae]a DemorfeUe,fa: femn'le~ 15l de, l~dit'e V leO-nte' d'Arques : &. p()lir Ie ,Iirafit d'icehii de LoUis ,deoIa Rue lieur' d'eBern,apreYipere & t\1'-: ·~rdonne,qu'il.fe,ia palfe'~u~te a ~'.executioh de i18tre~ t!!ur . MtUrl'!i ~,legitin-ie 'des enfans ·itfus de' lui & de' dite. Comnii11iCin ; &. etl cefa:ifant, prefence d~s'i:otn~ la DemoifeUe; fa dHullte femme.', iceHes, Demoi": .. parans, & nonobll:ant l'abfence des defa:illaris, ont' felles naines'~de' Loiienfes : Ledit Mii.lheve' Pio~,

, e~e I~Jeudi ,~f1ziem'e ~udit~ois,arre~ez les ~trois ~rii ~c,(Jreur de ;Mre'· .Jean ,de. CarvoiGn, Chev~lier ,de" cies~ 1Dfer~z a fa fin' du cah~er de ladl~eCout!lm~,:~ 1 Ordre du ROl, :lieurd' Acy, & de la FleffetmCi:" o~«ofine:qu'ils feront;enr~gi{h'~z 'a~ Grefe de ladite,Noblc: de Songeons', qui s'etend au Hamel'Dien., Vicon~e , ,a:vec defenCes a t,ou~esr~rfon~es ,tan,t d?dit,'. court,~ Ledi,' Malheve P~ocu~eur, c1e.Jean' de ~tll~: '. Cbmted'Eu, qli'autres) d eu' aleguer cl-apres ,d au·' ly b01.1rgeolsde' BeauvaIs': tedlt MaI'heve Procli';

. trd,. lefquels li aliCl1ns y a ,;demeurent redwtsa Ii' ceur de Mre LoUis' de Fleutigny Chevalier "lieilr. (:olleume generale.,' .1 ') . ,,', " '" deSarguyes, l~ Chapdl~fllr Orenze,. & Saumon't , It l'e Li11'ldU!'l1inzien1e de~dits o,'ols eSc an ,No~s • ell Bray; Baron de la ForeLl:.re~R~y ; Ledit Mal-he'"'; fardits,Comn1i{faite~' CtanS eilla "iUe du Neuf'cM-: ' . ve Procurelir des'habital'is.d~ ])'oudeauville ;& Ni-,

. tel, a'p'res ~voi~c oUi les GenS des, trois, E.tatS du'~it > colas Gromas habitant de Humermont , pou'[ lui &t , ,Pa'iS, pour t;e duem'ent convoquez; ·Avq'lisen. leur " 'les habitans de Monda'guys· etanS: ell' la Viconte di£ :'

prefence, ,&de,leur c.onfentement ,redige, lescipq 'Gouthay. Et p'our Ie regardaes a:bfens ; Avol'is a;: : a~tides des Uf~ges Locatix de; l~d~ie Viconte., ,quc' l'enco~tre d~eux'don'lle defa~t; & otdbnne qu'a leur ' oht,ete enregi~rez ,al,1, Gr~f~ 'dudit: lien, av.e~ d,e- prejudice it [era pa{fl:, oittr~, a' l'exeCutioll de notre' fenCes a l'avenitd'en aleguer. d' autres, l~~ql:le1.s Ii. C~miriilI,ioll, & qu'ils ifeFont: tenus dotenavafl'i ob-, aticuns y a,. dein'eurem [edUlts a la, Coutume ge~ . ferver & garder ce qUi [eta arret~ elllapre[e'fite Af-rierale.· I' • , ' -," " femblee. ' ' """"" "'0 . ,

, Et Ie Mardi [eizieme ~u'dit mofs &,an,s·eLl:tOni.: Ce ~~~t, 'les de!flifdits p~rlans par ledit de Bezu,,' p:ttu.atiditPretoiredilNeufchate.I;Rao,ul FleurySe,r-:- NOlls ont temdritte qu'it ya eU·ci.devant plulieili:s·. gent Roial au Bailliage de, Caux , leql,1el N ous,a: pre:.;' Ufages, Lbcailx '.'efdites' vih'gt~qliatre' Paroitfes , -au-,,' fente' Ie' praces ve'rbil, contenirit le~ affig,nati6ftS p~r cuns' defquels avoient aporte grand trouble &' cori .. : ',~ lni donnees al1~ perf annes des trois ~tats .. , 9fit~e.rS" fu~on,c,omme les part ages des fiefs &',autres'; NOlls' '&. Pr~tkiel1sdes vingt-quatr~ Par01(tes; H,amea~x, reqtierans ·qtiep'6'ur yObvier a l'averiir ,Hs fu(fent: &'Vi'Uages qui font :du _reffort de:: G.ournay ,allis d~~':j petmis, changer. & ~ in'~overle(dits U[~ges. Locaux l

,18Aa dviere d'Epte, lequel ila: aferme:,:eritable, ,Be ftiivanr lepouv~ir'il Np~s,dohn'e F.'ar Ie Rai; lefttu'eis., .. , fn'ivadt iceIui a~ons faitapeler les perfonn,es ¢,i-de- ils avoie~t . redigei par! artides , & ba'illez al;ldie, -?o-' ~

n-om[Ilez. Aiiquel a-pelJe fon~ com parris' !Vie ,Tohl.;, hietLieUte~allt Gen'Cral; qlleNous av(jrisde nou­faiot Malheve,. Procufeu'r des Do'ien, ChanoiOes &: veaii' fait lite en ,1itdite a(fe'inblee. ,'.' . ' . , Chapitre de ,l'Eglire: Cath~drale , S~ pierre, de ,'Be'au~; Aptes'laquell¢' lea(ti:e, &. a,vo:ir pds Ie fc'rmerit d·e~, v'ais ,,,liehrs dLi Fiefde B,il~y affis a~~,aul~,vrier, ~, ' deiTu[ditS en'ieI- cas re~uis &: aco\1cume; &: qu'itS',' du fief au tenemen,e de 'Boymqn~ Pa'tbilfe' de Gan:~, NallS oilt tous una,l1imement dit que les vingt_~uiatr(! ' court: "Me Cha:rles Tierree Pretre';/ ~li~n'oine: Be: il:~ides iriferei en ladi,ie: Cotlciim'e ap'tesles' Ufa-ges Trefoder d~ rEglife Collegiale de Gobmay';.pt)ut LdC~lllX dil Neufcha-tel-Joiide's articles friHia:ridef~ l~i .& les Do'ien, Ch~n'Oines, & ,q~ap'itrede,~a:di,t~' 'quels its' eriterideii~ .dol\en~va'nt ~ere reglez ; NouS: Eglife ilians' heri~ages , en, la Pa~or{fe _ de F~He,r~s: f leur en aVOl1S 'qCl:ro'i~ aae", & ofdbi1ne que lerdit~ ,Me NiColas Ie Maire' Pietre'; Cure dildi~ 'Ferle[e$;' articles ferorit iri[erez' au cahie'r de lidite Coutdtne

.N1cJean He'roult P'roc~ul~u~ ~e's ~eligi~ufes,.gr\eJ~, . geO,e'fa}e;~, e~re,&i~reZ _ auG~efe d~' la~ite V~~on'te." , re'&Convent deS~ Aubm les:GoutnaY":,atant,,un pour etre a laventf.oofer,'ez·& gardez felon Ieut , ,flef allis a . Ld4ericourt :. Me Simo:il Het.oillt pr~.;., (orme & d:ileilr; p~r ,les habit:iiisdefdites virigt~'

rureut Fifcaldu lierlr Du'c de Lohgueville, Hail~:' ,.quatre ParbiB"es, letrr faif<iht irihibit'ions & :defi:n:. JidHcier de Goutriay ': Ledit ,Malheve. Procureu,~' fe~ ,d' al~guer, par ci - apresallc~l1s U fage~ Locii:ii ae. Dame Ch~tlo~e de' ,~le~rigny, pa,~e pt~p~~e~ "a~t~es, 'l.~e Its d~{fu,~d!ts", dedata~s: ~~tis ~~sa~ltre~ ~ talte de la Sleorfede Feneres': EuellOeAudens. {i au~uns y a:,.redu~ts '~ la Collh:lme get1~rale de PrQcureur, & ,Receye'ur de Mrc. ~r~nc;ais d'Efpih,ay N6rmandie; :&' qii'ils ,recont" pai"eilIe'm~bt enr~gl .. · [rent de', S •. 1u(:;, BeiencolJrt', Aige " Ave[ries ,~a.. Rret h J riHCdicHdrisiMW~ures, phur aVbiflichi d~

,,~ri de Crevec:~ur en Carnbielis', Cheyalierd~' r9r~ .ce jour. a l'avenir, fans' pt'cju,diCie'r ~u droit a4di~ dre,.&. Gouverneur pOIlt.leRoi.en Broiiage&Pals precedent ce j,our.' . '. d' Aulnis ,'ai<ii~t terit1res. febdaJes d,'auculls fiefs ~{:;, . Et, le"'Mercr~'di 'vil1gt~deri*iemejotlr d'OCfbbre

,:'fis ' eri' laditeParoijfe \,~e ,Fetie're~&.S., ~el~dn,': ~#~iian'~_~~~~~,bm'rhi{fair~~ cordits .e~arys. ~ll ¥a~ ;,Mt~ Jea~ de T~qu~t Jte~t~e to~pafrivill.~ .~.,~,?~~ h~~~ ~rc~i~pic.capa1 ?~~~U~~.,~Vt}Ul~~iS pt,(j~e~ei~~ , vaherde i'Ordre du Rbl, alallt fiefs,&hemages af~ la ,t;~daalbn: des tffages Locaux ~e Ja Vkonte dl;1dlt ,'lis, .en'laditf! Paroi(fe de Ferid'e~'~ ,&',fi,eu[ d'U:q~ef RoUen ~ aptes ,"4u~ taus H~s' affiftal1s' fontde~~~urd~. 'a Monhillguis~' Me J~iri de Bezil lieu!: de Frend': ,d'aco[(h]b'il,n'y~ aucUl1S urages'Lotaux 'lu'es p~,; , res,' Vicol1te de phurniYi pour!ut .st, Me Nic~la~ _ ~,?itfes· de Ju~ieg~s ~)vlal~unay, ~. Mallrici:(" &. ',de Jlezu lieu'r de Manth6is (on fils, ,aiatt's fiefsalli~ a Notte~Dam,e des Champs (&:qu'il' ne s'e{l:'ttotlve , Hatdencourt &Feri~res : Ledlt MaIhev~ Avocat Dombre' [uR[arit'· deshtibii:ans defdites Faroi/res!», \ .dd lieri.[;des fiefsd'Abancourt &: 'de FioifI'egrdz /~f~ Notis'~~6n$':ocH·o'ie~cte : de' ladiee deClatatioti, &

fiS'en tadite Faroitfe de FericHes': tedjtlM~lhev~ fait 'defenCes a toutes~erCol1nes d',aleguer'aucuci~' , Ptoi:ure.ucde'Fetrand'de Comil'r,lie'tir 4e todeQ~ '(tfages).oHux'en Jiiclite' VIConte, lefque,ls, li au~ '::, court,)& ,L()iiell~e~. :, ,~edit ,Mal~eve, '~~ur ,14~; ~ef~~ij~ y. a ,', N.o~W ,'~'Voh~re~~i,ts.l,la. , COlklil~,~:' ge~ .",dU'-'Venei.ir alliS' au'dttLodeilcoort!' Me Clauae 'denera:le ~. & otdOjjti~queles hahlta:ns' defdltesPa..: 'c'L:iiLl:re lient duP,iiis ,.~ie~ten~ti~ d~,';:·~¥I.Ji 4u l?:~~ : i9Hr~~ :d~ J~,~i~ge~, "M~,Uu~a:y ~S. ~aurit~.~,':BC

the de Longuevjlle' eri Ia Chate.lle~ie d~ ~a', ~~'rt~ . ' Node..:Dam.~ \ ~es, Champ,s ~ ,ceF011t a~rechef amg,qez~ ,en Bray" .~" Me Madan' Nfercade lEla·lf. Gouhtay at podtewc btiis~'ft[~ ptoc~a~' a l.i 'deciGdn, de {cut.

-- ~.~.--.\...- ... - .-~- .. ~. -

Page 160: ,II !DE':SUC'CESSlGN'SCENl PRie Rltl~\) ~Rt~'~CCLXtt\4H

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; ,.' ~~~: '.' .;,:' ,'. ::':,: 'p~ R,O C.-E' Z 'V,l! ,R'~:A::tl;~, pretefidLts tTtages. t~ca,ux, a~?fi. q~ede raifon., ' " du ;tiers:des ~qH~If:, co'!'vie, ~itel ct.de.ff'u/~ , ". ~', .

, ,.E~ Ie Vendredl. v~ngt!.~m:me ) o,ur; , de .. Noycmbre: .. R4r~llLement .• L nt. peHtdifpofe1' ,.de {on ~;rll4ge .,~.<. enfulya~t, Nous. COmml~al[es. fu~dlts ,~~ 1 ~/fe.m"" ~'~n.s:mT!J~uhles •... ~~. ~h.fJje tenant, ~~If,,:e d Icel!X pa.Jfi- . blee fane 'en la. Sillle. qudlt Manol[ Ar.chleptfcopal donallpna .C4Uft d~ m.orl : En a) ete fait un [eul ~miJ' .' des.Gens~ des trois Etatsdes Bailliages de RoUen & ele "qui ,eft Ie quatrecens vingt.feptieme., ainfi qu'it . Callie , .. pour la decilion de l'article deux cens ~~atre- en[uit ;lI!ul ne pee#t difpo{er de 10n ,.h~y.itaie & bien •. vingt.~fept )co~cernant' la [ucceffioll Aes .. plJln~~: de jT!J7f1euMes ou.fe~lJnsnatu~e .d:iceux p~r. drma.tion a cau ... '

· '~au,x :Apre~ avoir par ,1;fdits Dep~tez '~llFemb.Ie- fedemort).n;~ par tef1qme~t. en,~~re 'fue c.e..fOit pfJr[or:"', ment confer~ de la Coutume. dudlt Ballhage de .. . me de donat,ono.u !l(ltre dijp0fttlonentre vifi.· ou que C~, Caux, & l~euic 'tenans natured'iCelulaffis audit Bail4' fJ;t en faveur d~1 pauvr~i~ 014, aut're cas. pitoiable, {i'Cf/"

· liage de RoUen , fuivant les avi$ propoCez en ,chacu.,. .n;eft au Bai/l~dge d~ .9au:c enf4'l1cur des pulnes. Oil dllt: ~e .defdites Vic~n:ez .affignationa, eu~ .faite~.ce. ~ler:11e~ "quets, comme 4!! eft .ci~~eJfH~., . .... '.,'. !

Jour, & POUVOlr a. eux .donne •. ont ul11fOrme01ent ' ~ amcJe quatretens vmgt, ql11 etolt en ces mots'f) arrete pour Coutume 'nouvelle .. au~it Bailliage de. L.ep'~re ,ct la .mere 1te peuvtn.tavantager l'utz de leH.r6 I Caux, &'atmes lieux telHlns-- nature d'ice1.ili. les .ar:;. c,!pnsplus (iuel' alltre, flit de ?'IJ.eukJe OU. d'heritagt .. tide.s inferez 'en la C~ut.ume. gem!'rale', fou,~..J~ .. titre par:qe q,ue !Ol~t~s dO,natj~ns fi!ires p.~r I~ per~ ou ~e~e,:;,. de! SuccejJio/1J au B,4,!Iz~ge 4e C~u:;, :qUl {ondes, leJl.rs_ ~nfons [on.t:rcputees.comme aVAncern,entd'home" 2.79 •. 2.80. j,8r. 181. '1.83.18+~.;85_ .286.,287. 188. r~fer:o' :letlCrs, J1~;f~ux."eft ,1l)aintellant.ie quC!-tre,,'

, 2;89-, ;9«' 191.191:. in', 19.+. 195.l9,6. 197' ~9.8., cens trcntc-quatre, comme' il e,nfuie: .Les per~·.&, ; 199' 30o~ ~oI •. 301 •. &. 303. articles, 'gp.qt NallS ~eren.e:p.ewtJe~r ~'l.(antager I'lln ~i: leur'S enfam plul'

· Ieur .. avons occroh~ .acce ;& de leurconfel)'t~lllent,or,:, (I;~~ ,t'autr, .foit ~e tlJeuble 0.11 d'heritage, refirve ,,~, . · 40l1ne que le[dits' articles Ceront> enregifl:re.7. ·a,ux. tJ!.r.s,~e. Calix.. p~r~e, que touteS~?n4.t~onl faiuSp,ar.i' i

~rl:fes de la Cour de Parle111ent & .des Bailliages. de per.e 01(- mer~a Icursenfon.s,{ont repurees (llmwe 4van~', RoUen <¥ Caux, l'0ury ~tre de ce jour it l'~v,enif.ob"· '. cemen~,d~~o'rie •. , " " . ;., . ..:,' . ..".' '. f~rvez & gar~ez. fe Ion ~eur forme & teneil.r, ~otnme A 1.~rtlc,le 9u.atr(!cens tr~llte",qu~tre ,; qu~ ,con~i~11t : LQi & Coutu me nouvel1~ '; & .ence fai[ant; .de leur ~ '!ouu,s. dO{Mtlons.4~ .ch0fel.'~meu.btcsfa~te$ entre fJift, .~vjs &con(et)temem. l'art!~le.deux ~ens loixallte..; ~'! fay:ur. de manage! OU.CilUji pitoiable'. dpivene. etr.( dix-neuf, qui. etoit L~ frert,a2ne.4Ia fUJcefJiondefel.. '~fiTluees, &accepues ~ans 1(1 &Jllllire 'n~il ,fuiV4n~ . pere &. mer,e', aieul, aieule, & ,mIres aftendflns • &. l o.rdonnllnce, & lequel article eft in3illte'n'~11t Ie.

· J':tncie~nefocceffion de ftl.parcns cqll(lterfiux.fo.nsen; q4;1,tr,e cens qua~an~e.;h~it, Ollt ete ajo{j[eza.la~1f' fa.'ire aucunepart '.014 ,portion her~d;.t~ire a fe~freret c~~ mat's., Forr~ QXCepie leI. donations fai.tCI aux pu;~ .. pu'.nes.l .a. etc difti.11gu6,en de!l1' ,~ni~les" f.a~Qir eft n..es.cnc;.tu~! :. i :':.: .. " .', .. -: '.' '-:'. l~:;deux. cen~ q!l~t.re-V1I)gt-ll~uy~eme, .&-trOl~ .. cens~ .. ~tIe .Cll1~Ule~e Jour de Janv~er ml.l ~lllq·. cen,' ~I,oilieme. '.' , •. ~ .. ' .. :J' ,':' '.' ;' '.; , ..... , •• 'l~atr~.;vmgt.,[ept. Nou(di,ts Bretel fieu~ de Gre~ .A l~!l-rtic.I¢,depx cens.quat~e.viQgt ,qlii¢{lmain~; ~ylly~lJe, Pre~dellt j Claude Sedi!e. lieur ·de. :tvfon ... I

tena l1t .Ie deux ~ehs',quat~e-~ingt-~ix .• cOIl1~en~antC~~UX ,.C~>n[eiller du R~i ~Il ladite, Cour ,- & Tho~·.' ,L.,esfcer~~ ,Pu1nes, ?nt ete:~joi'i~e,~:c!!s,.mots:,·Renon. ma.~ lieur:,deYerdlln'l'r~mier Avocat, qu R~i, pre~ ,'·f,4'.JS a lad'l.e donttt~"n ou ~i[p!JfitlOn,., '" "" .", . (ellc7dudu Bre[metot apelc poq~ Grefi~h .c;c~ns ,en' . . " L',articl~ de~x cens qu~t~e-vingt:-d.e~~iem,e.,col1-· . 'la~~l~ du P~litd~la~.ch~, !t~OhS'~l1 la,p,re(~l1ce, de$: tenant· Les JiUes vef!arlr.a partage." ,eUes ontt,0uteS j ~:~s .des tr()~s, ~t~ts de.la~l[e Vlconte a cec~n,'V().o.,

· -..nfomble un~j~rspourle.i4~Pltrt ~.~ p~~priete, ".Uchar •. , ~~~z·,:&.de, ~eur:.c~nfell~ement. reduie,en un ~rtid.e. , l.e.4e po.~/~".la provijion ifes fre~ef.,pl1;n~s,a.':.,t~CI,~.ro:-" }prag~ L~cal.~·i,c~Jle, lequel~' etcH,nfcre au cahjer/

ge,du.tol1r.:,· . " .... : :,., .'. i :. A~}ad!te~ou~u~e,;!&encef~ifantabrqgeJ,aCot1_: . Au 4e~x cens .quat.re.v.ingt.tr.oiliem~,corrilll~~~aptt~I,11~.!--o~al~)q~r s'obfervoit audi.t lieu, . COlltenant, Ne l'e~'lJent)es fu,nes ;on~Etl: ote~.ce~ ~?ts, .N.j.~es. ~e,to~t ,Ct que fe~TI)e; flU' Ji!ic.des v;~/~gel de, 14dj~~' '

· .. f!~Lesp~et!,m1. parta~e. ~n,C ~u.x :,E~'a',e~~ Jln~ p!=,ur ... f/1.~°rJltf aporfe .e~/ttJllrlagf,. a .un, ho,,!tne" ~es c~a,!,pl. i ~~llx ~ells~quatre,Vlll~~-d~u=?,e<. :' '.' .' .,,' .". ",: . ~ltt~nll, &~eputf!pour Ie ~~t,. &/,ent/~,eJte. cr, /i .. ,. .. Le.,deux, cens quatre"''Ylngt-,quattl~me;,conrcl~ant, g~~"el4.fernTllfJji a,utre"!em ,~ n eft. C~f!vfllu. rffor.

!l;!.,an1. ~l ny'. a q~'un fieffelll ~fZ l~ foc~eJJj~~ ;Ies .fil~, :I(e fe. trol!JJe.~~,~ Mais'ce .. q~e!a flmm~. ·o~ ft/~ del, !,f~ font t~n"-el eren~re lellr ~a~rfa~ ~~fma.tI01!,(pH eft; chamf.s ,m4~lee. II. homme ,des P~J~es " cr la ft'~me <" oli

· ~'lJaluee iIll(, ~em:er, 'lim gt ,a. ete abro~e Au. tp~t.,,~:/ /~ffe des P'/~~ C!: g~o~ .Bourgs aporte all m~rz., ap~r ... , .' Le deu~ cens. quat.re·Vlngt7[ept~e!Ue a~tlcle a et~, t!e~t .au marl.~ ~IJ n y.eft. autreTJ!ettt nurvu (9' C01t~; abroge~. I.:.;.,." ..... ·.~: '., ',' '. ven~ d~. C~nt~as~e. ,Et fait ?cfenfes a~lxhabitans d'l~

Le t~olS c,ens. ~ultlem~.", conte?ant D.onatzo~·fou~. ~elle 'f.lconte "~ alegu~r C1! apres ,au~re . U:[ag~ ~0!l:; · p4r ,un pere a [on fils pZHn~ 1~?mlag~,~JliI ~n..:Ca".x., . c,al, le~u~,J 4, aU~Qn y a, den1~ure, reduwa l~ Go~; · If! IIqll,ejl & non p;op~e, a ete. ch~l1&C; ,~~l,S Don'!-.. ,'tu;me gene~,a,le~, . :. ;; .,.:.' . . . ... ' i ~lfn falte'p4f' zm perea flnfils pUln~.4heruag~ .aJ!i! ,EtIes lix!~~~. & tre~zlemed'AvnI audit ~n., d~~ e~ CaHx.eft/yopre&n01? aqueft .\8c,eft.l~ troi~, cen~ y~nt Noqfd~t,s;.'qrpulart ~rel'nfer Prelidet)t, Adricn.: "1I1gt-qu~trie~c. . d"'. " , .: 'M~ft~l lieut .. P7 B.o,I~ebec; &: Sed.ile ,C~n(e}I~~rs ~ &:,

Le [[015 cens q~~rant~.(ep~leme article. con.t~.nal1t T:h,o,~,~~, pr~~ler ~ v~c~tdl1 R~I., apele ,le~lt. Br~f~) ~.' es :fille~~fJn ~n~meesfc~'tJent ~~~Ii~~er p~l!rJe",r p,a::~., .' ~.;etpt. et,a~s.auprctol[e du ~a:H.liage de.~.oiic.11 ;f~ant;. '. '~ge.le.mrs:en pro pr!ete, d,es hmtllg~ s jit1fe~' Afl,!!a,f., ~~~. <;ar~es;, ,f7I} 1~ pr~fence.;~es' .9fi,cler~ & Pr<J,ti,,; l!"ge de Can,.· & autre~lz,eux ten4~s, n411f:e,d' Ife!uu C1~~~ .~ud~t ·h~~, des ~an~ll~ & .~~bl[a~~. 'd~ JUPlieges:r . A .. lacharg~ de la.pro~lft~n des fre~es p:llz~e.s., ~ rc~ . M~lf\lray , ~,~~url~e" 011~. e~c a~rete~ les ~r,!g~~", IJ.lltre. ce, _quI .te~r apartlcnf, ~n h~u.rga$e,~ ~. :et,e,a,~,rog~ ~o~.~~lt, ~e,f~~~~,; heqx 1llf~r~z. e~ll;l~I~e Cpucume~.~, . 4~ tOl)[., . " .. ,. .,...... i "",:,. I qrd,Qlll?c qu 115 [c,rol1t enreQlftre; au G~He du, Bail.

'. Au :t~ois: cens. q~ar~l1te~h~lifi~lV~'ar~{~~~, .:,' q~~: ~.~ F~~.ede Roii~~;; ,polir, y e;re o;bfe,r,vez &'·g,ud.~~'/~~ ~alntenant .letrols, ce?~ [Ol~~nt,~·~rC?;I.G,!P:1e" C~T; . t.~n Jeu,r, fo~~~ .• ~ teneur ~ ~t pourle regard de~ ,h,~~: Pl.ell~a,nt Les filhs manees par ie p.~re, ,ou ·rtJ.e.re ~. a ... et.c.: ~l,tag~s ,litue~· ,ell Ja Parol/fe de Notre-Da.me : de~ ~jput~ ~ la fin Oli en pron;et{~' c,·. ,J', ".~" .j' ~. ~.: ..... '; Sr~nips,. ~vo~s', ~~.to~t" r~l1Vo.~e: pa~deyers In c:p~~ .; p~s"quatre cens d~uzc.,& q\l~tre .. c~~s rre!ze~ cBR-; . P9~[ J.e dlf,ewm;d,.~I?~re ~b~ah~~1,¥~~te, & J acq~~~. ~ena~lS Nul ne peut difp0fet: q.e Jim ~~r.'tage& bm~s QgeyaucJlar.r. i. '<" .' '. " '. ,.;. ,.' ;n,m~~bles .. oute'!amn'!lure d';~e~~:ia~ -'~fj'im.~n~.~~ ~.<E,tdaucaniqu~·paJ ls~'prcices',:erbaux des y,i~p"; ~?'f." uft!lm.e~t J enc~re, q~,ec,ef..ut. fa,~ k~~e, ~e;d~~(4;i : !~?~,~u: p?llt,~~~qr~er,& Al1g~, N<;>~s .eft apan~ :1{Ji ,~o!, ou autre di(!ofit'o~ e.,mYe v.ifi,}~,qu~,,~~ !u.t/nf-: ~Y.p,I~~,U~UJl Yfag:; .Local ef~He,s :y"lfontez,', .N~W; ~f:~rtd.~~ p"u1Ires.ou ~,~.~,!s ~f'.s f!t~~Il,~!~~,., Ij.'~· 1!..ep. ~yQ\~.()r~o,n~c i~~e le~ p.ab.it'\J~,S ~'i,ceJle~ ~i.iSq~t~~

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: des trois Etats de laViConte dlidit'AndeliBailli~ge l'article' qui ,enfuit;" ',,', ' ,,',; 'de Gifors, Oficiers',& Praticiens a cec!uemeht,cori. ".4pres Ie d~cesdu mar~> 14 flm;ne aur,a Ie tids'Imx voquez & a!feinbld ,de, leur conferitement i:edi'gc meubles s'U y a' enforis vivatJs d'cllx confiarttleu'r ma;' les Ufages Locaux d'iCdle Viconte in(erez~ti c~hier rjtliC;cncMtribuant-4u,~ de/tel pour/cur ticr! J ex~ ,de ladite Coutl:ime';' & outre abr.oge cde leur c~rifen_"·(;epre les frais ,des [unerailles rt legstejlamentaires 'ej: tetrient l'arideri 'ufage , qui hoir ~e fille refervee~quels ellene [era Juiette• Et"s'jl n', II enfamvivant,

'partage prend p~rtaux mafores & mcrittgei;{lini:que 'du mariage; elleaura lafl10itU 41I xrneub'les, en eoner;· ,,'U frere J 'iiitdroJe: defreeipHt.& en'ce faifant, 'qu'& buanr':pourmiJitie aux,det~ei,fdncrnjj/es & legs teftll­,l'article deux cens [oixante~onzieme ,. commen~a~t men~nires. Lequel article a ete re~u pour avoirlieu L::i [iZurs ne po".r0ni~iendernander,; fer~obf~rv,e(e~, de C~j?Ur~:~~avenir, (an~ p,rejudi~e du,'droiqa aq:u~s~ 1.0n'fa forme&'tenetJr, tant en ladue VlcQnted' An:" Et apres qu lis Ollt atefl:e n y'avmr autre Ufage L\?·

',:deli:'; qu'es Hautes-Jufl:ices de Gaillon& Grafid'~cat,Nou~ leqr ayons fait defeMes d'en alegucr :pard':' mont j'& ordolJne qu'aux ,aquifidons qui fe feront, apres autres,& ordcmne que s'il y en a aucQn, il de.,

/i'confl:ant Ie mariagee'n tonte la Vicont~ d'Andeli:; meure reduita la C'0l1tllme gerierale., ' :: ,meme pour la,part que 'les, fem\ll~s ptennent'aux ' Et NeHls Pierre Ie Jumel Seigneur de Li[ores, Con~ :meub1esapres ledeces' de: Ieursttl.ads " les aniCles ,{eiller au ConCeil du Roi, ,& Prefident eli Ia Com, de

, :trois -'cens virigt.:neuf, coirimen~ant'Lafemme apres Parlement de Normandie;, A,dderi MarcelCo1ifeiI.:. 'ledec~s du mar" & trois censhqriatre. vingt-doutfe":" ler, & J er&me Yauque1jn auUi Confeiller &',A vo';' ~me'~', ~,<?in inerictarit: A pr'e s La mftlt du mari " y' fen:irii: ,~at GeneraI~udit Seigrieu~ en ladite ~our, Com,tiliL: ,'~o~fervet '& gitrdei (elon,Ieur forme',&: teoeur • fors faires, Nous fO,mmes, tranfportez [U1vant ledit' d¢," ,=&, ~xCepte' e[d~i:~s ;;I:Iatites-JuO:iCe~ de Gailloif:& pattemen(es Bailliages 'd'Evreux '& d!Alel1~on,: ape..:. ,'Graridmont; 'Le' toqt 'potir avoiflieu de ce JOLlr 'a Ie,avec Nous pour Grefier Me Gilles Bunodiere'rUli 'l:~"enir,,; &' faris-prejudice du ~roit la aquis'. & fa:ii: des Comm'isau' Grefe civil'de ladite ,Cour~, Et, ~e 'inhihitions &, defel1f~s d'aleguet aur~~sU[ages, b;':' " dixieme jo~r' de Septembre' mil Ginq cens, qt!atre::'

, ,cau!' , declarans tous'iuitres ~ Ii ,'auctins,:y a ,:re4uit'~:~ _vihgt~lix'; eral1~ :au Bourg & Al1ditoir~ ordinaire li'Co4tume'gei).erale,." " :i ',:',": ',: " .' :" 'd'Orbec,:oni: co'tnparu'pardQ,V~nt :Notis Ies Gens;(les

, , .. ', :'EHecinquiei\,e'dildi~mojs de Juin 'audit ari,Nolls 'trois, Etats, Juges; Avocats & Praticiens de lidite ,Cofnri1Hfaites [tifdits'ctansen)a ville d.e Vernoii ',VicOIire ,a:cettdin'convoquez ell vertude 110S' Ma:n..:. :av:o~s-en la 'pre[ebc~ des Gensi:!es ~rokEtats de ia- '~emehs &'Orddllnitrices ; le(q~els Nous aVQlis intet~ ,~i~.~'yi~o?ie pr;f~n~;redi~e: p,a~ ,~~~it"l~sUl}tg~s,~?~ pe!lez, de ,?jre, ~; d,eclare~ s'il~ on~ c()o11,oi,lfatlC'e'?" 'caux'd'lcelleV,come , ',qUl font"1l1fere~ au cahlerde pretendel1'tav()~r:~ucuI1S U(ages Locaux ~n I~d1t~ ;ladif¢'C~u[u:irie'i ", lS,t6tdonne qu'lts 'fei-ont enregifl:re~ Viconte 'd:Or.oec ;, auties que les" particulieres pre;"-

, "a~, Grefe' ~ &"obrer~ez· telon,le'\~r' fOrme '& teneitr ~ tendons, droitu'res':oti privileges 'contenUsau praCe! , ~avec:~~felife's:C~~x::,delfufdits d'enaleguer, d'~iittes:'~verbal aNc?useiivoi~ par le~Lieti.terlant gel1eral:'du~ f~'(quels ,fi"aucun~' y 'a ,fcintreaiiits:a: -la Coutu'me :ait Bai!li o'Evrf:'ux; & DIU r~fpetl:ive'riietlt .fait repd1i,~ -generale', & ochoie'iitl:e au'Ptocli'~eut :'<hi lieur D'u'c fe & atef~f'n'en, avoi(d' autre,s 'i ?3" de~!arequ'il~:~

" de Ferrare'joiiHfallt d~ Comt~, de ~~fOis, d~ Ia:' p,fo';;' f6lilnetteti~ a~ac difpoG~ioil'~e, Ia :COuturil,e g~h~tale; leftation par liii faite~ , , " ' :' :"! ".i J :':', J,' .. 'delaquelle :declai~tiori'Nous :}eu'(avons :~tl:toie ,aae~ ;;~, E't Ie' huitiem,e:dlldit' rriciis & an,etans 'en I,a ville de & fai d,nh,ibitioiis& '4Cfenfes al to~ltes per(ofirie& 'd' a:' :Gifors ,', [e:' f6ii~ lrrefentez' les C'eiis:' aes 'trdis I;.cats, ~ ']eguerci ~ap:res '~ricune Co(jeum'e 'o~ Ufage, LO,calen ,9fi~iers &-PniHCie~~de, ladice V:icoli~epour 'ceape;. ladite' Ykonte 'd!OI:bec; le(qudtes', fi' allcunes ~y a:'~ Je'z!~"lefq~els Noas'ontremontrc' que: 'par l'U(age, Nous:a'vonsdil'co'jjCen'tement de(dit~:Etats ,red~!tes IJdi:al'delad~t'e'YiColl~e :;Aprei /ede,ces du 1IJI;lrj/a a la Court1lne.general~." ;",:~;;, '''', :;:' , feil!me !-,IJtr,no'itU dux rne.ubtti , Jo;tqu'iIJait~nf4ns ' Et les> Mardi ';&Mercre~di: dlx~fe:ptieri,le.~ "di,x~ ouinon~exem'te'~eJ4;contribution deNegs &fr"is ill-ht1itieme'dridit'rriois,deSepremoFe, Nous ~O~lh11f~

, ,ner.ailX,' a' la'cJJ'atge :de comribuer Ii 'lit riioitU des det_ ' {aires 'fu(ditsetan~ en la Ville de' Domf~onta.u Pre. , tnT,&outre'~uejille reforvee-;'P">-tag~:pre'ndpa'n toire Roialdtid!tlieu, enlil',pl:~ferice'& du conCell"

aux mafuret, & menages ,fans que l~frere y,'ait.droie tement des'Gell~'des trois ~tats, }Jge~~ Ofici~ri;'~ ',ac, pre:iput. Reqi.leranskeuxartiCles ,'~fre thangez, Av6,cats:,& ?I.'addens de ladit~ Viconte,au~amgl1et &;au lieu d'keux' 'qu',it (oi~ mis; L"fim~e~pre s Ie ,dc_ . pardevaJ1t N ous' en venti de nos1v!andemells, A ~'?ns

, ehdum",.iala:m'oitid ilu~' meflblet'~1oitqu'il y:aitabroge l'Ufage Local pa~ ci.deva'dt obferve en ~cel. , ,rnforisounOh?~ /~ chnrge'de paierlit moiJie des detL Ie Vr~ol1t:e d~bon.,fr(jrtt ,par}equel:L~s he~~tier,s d~ , ' te/~: legs teftAmentit'~~s '&fraisfu1!erait~i,~Et que. pou~ " fa femme q~;'detedo;tfanjent,!nl 'da;u ,: an d~ res- erou;. . tautre:arcicle iHoit auffi rriis; R!!,e,leSfilles refervCt's fail/d. a7loiem'.fhmeubles Itpa'r"en~ns a ladlte femme, 4 partageauroflt1eu"':Legitime aux,mdnoirs & maru. nonobftant~ m 'Jrigemens precede,!s ,au, ,contraite; ,& ,r.es:/ogeesaux~~Jiampi',' comme aux "~ttrs h,eritageHo;. ,:ivons, deClare'Ies Etats de' 1~'dite:Viconte de Dom ..

r 'h~iers non Logez.;; :Eiquane.au,iimf;t;[omae la'tlilte W" front en cer.egatdrMrt}ts &f~jets a ladite Cotltume fou:r6ourgs de Gifors,.Je'jilsariieaura droit d'opter, generale~ f:irisp'fejudice des, in£hnces pen~ant~s & te~/e_maifoi1 qu'U':,oudr4, de lit foce~fflpflp~ternel/e.ou . in4ec,i(esenJugem~nt , oll~u~res,'~a~ avenus

r aupa~

rn~ter~el!e; en"ba!ll~nt,~ecompenfe 'afe~ p"tries e,naul ravarit. ce jolir~'hi.ll' ,: ,Et falC ~1!hlb\t1o~~ & defenfes t.res, hmtag~sde ,la ,meme fotcefflon ~ 01:' en' del1iers~ , aufdits Juges,' Oficiers', Av'Ocat~; Pratlclens, &touS 'Lefquel~ 'articles, au confentement ,defdirs' ti'ois 'autre~d'alegiteHadi'te pret~ndueCoutUme &~ Ufa~ Etats;ont ete!aj~Utez,at1 cahie~d~ la'di~eOoutum~;, ge L9~al'abroge'pour .l'avenir en ladite Vicont~.;,ni ' & ,ordonne qll~ils [eront a ·ravenit bhfervez; Can~ 'que meme a:uouhs,tfuti:c:s Vfages Locaux, 'lefqu~Is, fi. .:' J\ ",

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'.. .,"" ' .' ..•. , '). ~~~liil (3c. B~rpay,,&d' 4len<ton,.en. ,CoFenti~, d'ale, . . ~t les ~ilrqi vingt::,troi(te,m~, ,& Je1,ldi v~ngt,.(;in~. g~~r: ~i:-.apr.e~ aq~\ll1s· U(ages Locauxep. ic~lle~ :Yj:-" quic~me. dudit 1110i~ ,C$C "an,:No~s ,etanse~ l~ vill~ .d' 4 ~. f<?;n~~z,,~ .le.s ~v.<?qs Aedarez reduits ~ fUj(!ts a lildi~~ • len<ton."ontcomp~[ll pardey~'lt ,NollS .ali 'Pl',etoire ~9~tu,me genera;e.' " " .. :.".' ". ',,' ~oi.al, ~lldidie.u, ,les ~~n~~es,tfo~,sI;.~:~t,s,J~ges,q,?~.' (,~,~t ley ~n,dr~4t~,rpjpeme~~!ld~t m,~~~audi,t ~n~ J'lQU,S per$ " A voc~ts 8GPra~I~I:eI1S de la ,Vlcolue .~, Ch~~G9mI1l1ffal~esJu(~,!t~ ~~ans, a Br~th~~!l,~n l~ 'p,refen~ , t~1l~!11~ dudlt Alefl~on, ;lmgt:le~ Cf11.yert~~e n<?~ ,~t;}., du. cqnfellteme.~ des Gen,s Ae~ .,~r9~s,,~t<l~s ;']1,1. M.ari~e .. lllens '. e. n .la ,P,~~,~eI1ce&~~~ c,onfeQtement. ~e(.. gfs, 06c!ers;~ yo~.i!.s :~'Prati,d,eJ)~ .d~ la~i~~ Vi~~1)." qq~ls Avon,s auffi red!ge& ~~rete le~ ¥[ages ~9ca9x ~~'~, Ch~tepe!.ll~ 1;: "Wgn~z ~n ~~er~u, ,~~ ·1105 Mand~~ s1:,icelle. Vico,nte& ~hatelleni~ d' 4,leq<to,~ , eq ,tr~ii: ~~ells,~, ()r:d'?n.~~nce,s, a, f<?t11E~~~ir cc; ;C?ur~'~1!i .~rticles jn[er~z, e!l.1ad~te, Co~tume general~. '., .' . i, pa.rde,~a~l~ ~QUS; ~~J>t'etaire R,?i~! .4~pi~ ,lieu ~. AV9,qs ~; ~t: (~~ ledlft;rentd ent~el~sr-.l0ql~s ,te,n~n~. fief~, i1\lffi.re~lg~ ~ ar~et~IJ~sV[age~;~q~~~~ de ladu~GM~ ~)!!s.EcleJia~iques &;Gens,du t~ers :Et~t, pO,llr rai~ .tel!eniede Br~tpe~~l'~ll qua~re,,~t~i.crles 'inCerez::~n'l~ f<;>~,~dudeq1elllbrement@s 6t~s a.q~jsen) 1~~itec:M7 ~,n de, ladite .. ,<;o~tHwe: gener~~;.':,.:., ' ". .:1, "':'i' ~ellei1i~d'1\lell,~Qn,ou /(s fl,~mes ou.l.-e,u,rs ~eritj~rs ont' . Et Ie LUIl~i fixieme dlidit m'o,i~,& ,;In , No~~ e~an.t ~,,~#I en.propr.iete ;'N.oq~J~S'3:,?oqsap?ilitez a e~rlr~: "na.~fpprt~~~u.?,?~rgde Bea,u~wnH,e,~Roget,,~~ ~re~, p.~r avef.tifremen~ & p.~et~re pa~%vefS Nous,po,Ul' ,iI. ,to:l~e R~ia~~ud!t: ljeu, , o~F c~Jlll?a~t;,;p~rdeyall~ ~,~qs nptre {aport,.e.n ,etre par 13; COu(Qr4pnn~, ce,qlle de lC,!s ,Gen,sdest~ws,.Et~ts) Ju,ge~. ,Qfi.c~!;!~~, /l V9~~C~',~ 1.~i[oflL' • ''" ,', <,"': ' . . :"J' _:: .. ,<' .; ... "p'raticiens'de;'la~it.e..y~C;bnte~~hl~yl.l~Qie.d~'J3~~q~

,'; ',EtAypns o6l:rcii~,aa:e~J~~qu.es d~ ~a y~lle Geur, de .IiloP,tJ~~~()ger,:,~:duGomte, 4~~ tl,~r¢~ur~,:~~g~~~ la B,rofie, &CRute poUr)~$~en~IlS fiefs, & Guillaume audit jour, & )!eu~n venu de :~QS . ¥~n,4~l1l~n:~ ,: ~p Aq(#on. p.o.ut le,tiersi;tat ,4e l~ ~ha.t.~llenie tic:: ~~on(7 1~ ,pref~nce & : d~ coilfente~~n~ A~r.q~eh ~ :vpq~; Fj\~ . roouHQs" po.or, ~omparc;d~; c.~ait. jo~r .,e,ll,~e :l!eu 4' A,.. j~iH~ll1e~t ~edig~ l~s ,U[age·s .. tOf~\fxA,t; ladit~VI" len~on ' pardev~llt·.N ou~ ,~.' d~ la dt;(#rClt~(mpar.,e.I;l,~ ,~,c>.nte'dc: Be~ti~ol1t~!e:-:R:og~r,,~, 4;~ l.~,o~t~ A]~~,~r fa._ ~~7;;q.U. 'i! f1·y .... ~,.a,l,lc~ne.· .,.G9,U~u~e'9. q Vf~~e., i L. o:~l e~ £9,~~t ?,en ~rqis,.,.ani~J~~ lqf.~rez, ~~;HY[!f"d~ la4i.~~ ~.'~~ l~tll~~, C,h~~ellef11e d~Bo114no~l!l1~,:~.ql;lI~S. fe f~PJet,.. ~qp:te ge,neral~ •• ",' ',:.' ' ',.' i ',::" i :,' i" ':', ( • II':

;~eti~ 3: Ja difpo,lit;9V" 4~ Ja l Goutu~~,: g~perale:, pour " Et ie Mercredi huitieme d'u~i~, Hlo~s.d'O~o~,~,~ ~lJt l.eurfer:vir ,,&' valqir,: ceq!:1e,9~r~~f()p. ,~ , \: /' ., '" " d~t:, an ~ilcillq c~n,~ .qua.Jre"ving,~1ft~); ~ 9uSetalj1~en I:'; E~;les Mardi~eI:p.i~re ,j9.u,r dudi~:m~i~}e,Sep~em.~ ,l~; )Iill~' d~E v~e,9x ~ ;~~1J~ ~fefel1~~: ~::d9, ,~~n(el1~~i~l,cmt ,h.l'e,.& Me~q~41p~eQ1l(!~ .)qur; dQ~obre,~uc:ht a.~ ,des Gens des. t~()lS ~tats " 'J uge~:..Qfi~ler~, AV~£"t,5, tinq cen,s qUCltre-ving~~{jx, ~ous"etaqt ,tl',al,ICport<;Z" ,8{P,ra,~iciens,4e.laAit.(Vicollt~., 4'fu:r~\??C &.' qh~~f"~r ell la ville ,de Verneiiil" en l:~uditoire :~r,dina~re du~ Ieqi~ de 'Nol1.anco,~q, ifi.ign.~z, !p~rge~~m Nou~~-"~~t d:itJie.9 " Ayons aum en J~ p~e(en~e ~ d~' co~fe'!te-j(>U(~t~ '. vertll'de rips .Mapdein€;~~' ~:Q~d9n:1)a1W.~,s,~ ment d~~Gen,sAes rro,isEta.tS,,Jl1ges,, Qfi~ie~~,Avo~ A:X0ll~ "aum, ~e~igf les, tr[ages~9ci\u~:d,d~qi,~e'JU~ C!its & p,raticiel1s de ladite .vic~,n~e,,: a.1Ugll~~,p<1rd~:- ,~o~t~!$C_., Cli,~~~.1l~Il.ies'~·.~v.rt;u,x & Noo'an,C~)lHt, "I;Q.

~a1.lt N.O\lS a, ~e~it: jour, en'yer~ude,.n9,s M..~1l4em,e/l~ , , deu;x ·'artidd. iJ~(eJ;¢~ ,~U' liv:r~, d~\J~di~e Co.ut~Q1e ~,Ordonl1al1ces~ ~e,dig~ les qfages LOFaux;de' la.di~C; g~n~r<;l,le.'", .0" ',;:, .,':' " ,;c'~::" ~:.;, ,', ":,":'

Vicoitte,.en quatre ~rti(;l~s inferez & C01ltenllSe,n la~ , ,.,; E.t fll(Ia re.q~l~~~:yerbalement fait~ 'par MC' L?Uis , 9.ite Cotltume g~,neral~ •. Par chacl!~ d,e[qLiels.,jNH~ Liulgl.oisC::iire ~ ,po~e.ri de' C,Qll~ht;S,; AmQi,t,le Po." & lielIx N<?us "v:onsrefpea:ive~,ell~ .faiF ,~p~ipitjo~s ~.1"GeUl;'de. ~jn~e~es ,&:du C,o\llQ~biei:',,& Pierre &defe,nfes auxc;ens, des tr9is Erats,de(cl~tesyiC,pn- Lal)glois,''Re~eveur d,es: deniets,com~tins deJaa~te ,tez~c Chfttellenies 'd' Alen'ion & Ve~neijil" d'aleguer~meAeCo,Il,cb.es:s' deputcz par\,es.,. Gens des' tt;,ois ci.~p[(!s~utres U[ag(,'!s, L~caux en, ,Jce!.~e~ ;.9.ue ,~ellx :EWs4e la. Shatel.1~niC!; ducJitJ,ieu:.4e Co~ches:;af.. q,ll\ ont ete par Nous ~edlgezJqrJes, hellx ,:conten\ls femhlez, rUIV~Qtl1()tre ,Otdonnance,duclllqulfmc . e[dics articles ,; declarans tous, lesaut'~es"fi. aucunsy .de",ce mois,,;, par,d,e:vant Me .Lotiis:,GuiHarr ,Lieute~ a, reduits & fUjets aladi,t~ GQUtu~~ gelle~~.le~ . . n~ntduBailli.d·,Ev~ellx .en la,YlcOore, '&- Ch~tel1e .. ',' 'Et pour Ie regard des Gens des~r?is ~ta,tsdes V:i- nie.dudidieq 4e;.collches~le fe.ptie~e dec~dkmois;.

_ . contez d'Argeman & EX1l1es, S.$ily!n,&,le Thuit~ ~,c(,'!, qu'il Joit.p~y, No,usordOl~neque les qt.iatre'ar~ . M~n/l:reUil :& B~rnay, :: Vtlle :prof~~'V~fb~ld~ ~~ , ticJ~s ar,retez, p'o,QrrU(ag~ ~ocaLpar .. ~~s . Ge~s 'd{ts "­NIcolas Ie Barbier,. Lle\1tena.nt' J~euer,a.1a.u Ball!l,a:; , ):rOIS 'Etats :deJ\l Ch.~tell~nle de Br.etheiul., debberez . ged' AJell~Ol1,qlt Je;,zieme Mai ci.n.q ceh~'quat~e::, :par,les Ge~s des;:f;rpis Etats,;d~, lildite Chat~l~el1je

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jl!,pES, CQ,UT.,.t:ocAL:,D'EVltEUX ,:CONCHES·ETCAE,N; 4~ gardezpour 'l'Ufage Local>en Jadite: ChAtellenie tre de Ii Co6tl]'tne'~pa!Te F6urrtoilV'elle, ,toit~han~ ~e C:<?nches" -qu'eil: celie de, B, retheUil ; com me , les retraits des 'heritages tenus en hourgeoilie, la.~ n'etant\qu"une feule & ~~meViconte que lefdi., diteVil!e de' ~~'ieux 'en fera difrraite, & fuivant ,tes deux CMtellenies de ~onches &qeBretheiiil;, leu~. andenUfageLocal, lei venditiohs .faitel eChe .. lefquels ',a cette fill Nous ontfaitaparoir de l'act¢ , ritagf4 ~en~en Irtmc',-aleu en ladite Viconte d~' , de ladit~, deliberation, coni:enant, leur pciuvoit '& . Ba'jeux, pouront:etre retire£ par Clameurdans fafJ procurationdu 'feptiemede,ceditmois, dans le- ' & jo"r.del~ lef1"re¢publicat~ondu contrat. Hc' quellefdits;quatre artiCles'font infer,ez;dont:lec~ ou~re,ordoni1e, que les Proce~verbau,x ci - devant ' ture' a ete faite:~:;Nou~a:vons ordofitiequ'iCeux faits, des 'alltiehS meres & ,deviCes ,des terres ten\lcs

.. quatre ar~icles arr~tez par le~gens '. des trois Etats ert, fran~ - ateu,aux Fauxbourgs & ,~anliellc dudit oe. ladite .. CMteIleniede- Bretheiiil; ferontobfer-, Bilieux; &-qepuis'par notre Ordonnance recenCez ,vez &. gar&ez pourCoutume & Ufage·Local,ell . tout de nouveau par certaines bornes, pardevant ladite CMtellenie de Conches. Par chacup def., Mahre Thomas Potier Lieutenant General Civil' <Iuds jours & lieux'No~savons refpetHvement fai~ & Crim~neleri l~dle Vic~nte, en la' p~efence. des inhibitions & defenfes au'lC Gens des trois Etats·def;. Subfrituts du 'Piocureur General du ~01 au. heu , dites Vicontes& Chatellenies d'Evreux & 'No':' Confeillers'& Echev~~" ,& autres notables Bo~r­nancour(t , Beau,mont-le-Roger~ ',&~omteJde Har- . geois deJadite Ville de B,a'ieux , fe~ont regifrrees court,~Conches & BretheUil ;d~aleguerpour 1'a-" au Grefe du Bailliage d'icelle Viconte ,'.mcme au venir autres, U[ages tocaux en icelle . que ceu~!qui Grefe Civil· de ladite ~our) pour y aVOlr recours

• ont etepar Nous redigez. fur les Iieux ~ conterius ef- 'quand' beCoin fera.. . " dits articles; ;d.cclarans tous ,Ies auttes.li aucuns-',y, -'Et Ie dixieme defdits mois& an ,devant Nonf..: a, reduits ~ [ujets a ladite Coutri'ine generale, --dits Anzeray Prelident, & de Maitre Jean de Ro .. , . fans toutefois prejudicieraux Etats desChatelle:" :zel.Lieutenant-General du' Bailli de Cacila Viie; .

,,(~ies de p~cY &-E,zy , .lefqtlels en cas qn'i!s, nefe prispour' i'abfence &:. malad,ie d.udit de Pin~he­velllerlt fumettre a ladtte Cou~ume Locale d Evreul:, mont, eta!lS en, la VIlle dudlt Vlre, en fa pre[en­& N?nancourtj fe.pourvoiront ~ih~'l~'ils y~'roil~ , ce ~ du confeii~e~,ent des G,en~ ~es trois ,Etat~~ . bon etre. . .. ' . "', :'... .,'... Ofi'clers &. PratlCIcns de laqtte,Vlcomte , apres

<. Van mil cinq~ensquatre""vipgt-lix-~Jelixiemede a~oir etef~r Ce ~i1enient .'jurez: Avon~ redige les ' Septembre, devant ~ous Fran~oi.s AnzeraylielJi de, Ufage,s Lcicaux ,d'icelle: entrois'a~~icles , qUi~nt ~our~audofi " Confe}lIer du' Roi ,<;n fon C9nfe~1 '. ~t-e' ,~joute~ .. a- ladite S04tuQl~' ~~&' ordont:l~,' qU':lls dEtat,~ Prefident en fa Cour de Parlementa ferofitregIfrrezauG-",efe,dudltheupourye~reob.

. ,Rolien; & ~uillaume de l?inc'hemont Confeiller fervez; ~aifans defenfes ~ toutes perfonnes d'aIeguer en ladite C:0ur ~ avec ~ous .Ma1tr~Jean· Dijon A~o:' autres U,fages Local1xe~ icelle Viconte ,& le(qu:ls cat & qrefier. commlS en Icelle', ctans en la VIlle, li aucuns y ~ , font redUltsdu confentement'defdlts de Cacn poud'executiori de la commiffion & re~'Etats , a ladite Coutumege~erale. daction ges Ufage~ ~ocatix .dudit Bailliage ~ en la" Et Ie .treizieme dudit mois etans -en Ia: Ville de p;r:fence de~ ~ens ~es tr~i,sEtat~,)Oficier~ &: ~ra,~ Mbrtaing, en lap~erence de'.M~1r~~ Andre dU,Ha-

, tI.clens de ladlte VIconte ace d~c~nent co~voquez" ,mel Lie~tenant General d~' Batl.It de .Mortamg, a~nliq~eplus.amplem~nt efrco~t~nuennotre, ~ro-.. pris P9urI:'abfence &,mala~~edudlt'de Pmchemollt,

. ce~ verbal mlS ~u"Grefe de'lad~te, COIl,r".&,~'eux'pour procedera la redact101l des UCages Locaux pm Ie. [erment en tel ;C;J.~ r~quIs'-& :lcoi1cume, ()nt 'd'kellt Yiconte,_ou ·fon~ cotnparus les Gens des

, ete, redi!je,z . ~~[dits-V(age,s,LocaArix-¢ntrois,artide_f, trois E~ats.~, O~fiers . & '~rati~,iens d'icelle, Vico~"-

.~~:~~e~u~J~uf:;=~I~~~~~;~~m~;g(e~~;~lf~~'4;,;'~!s'a~~~fe:;~~~~·~.:f:t~~:d:,'N~~:·rat:;C~~e~~ i~~~! . , , VI~ontepour: y ,e,tre <?~feryez" Jans, q~aucur;.,'y~,jlo'iaute~;&.co~lieh¢es:l~s Ufages'Locaux de ladlte

putffe,:;ci-apres ~Ieguer 'autre Ufage Local ,lequ~l;,'yitonte,'~Nous 6nt';:uriWorme[Ilehl: dit qu.'il ll'y a ft ~~cu!ly,~,¢ll:~e~~it aJa, ~o~~~egerierale;,r~ns, :'aw:qn t!ra~e :p~tdcl1li,~t,:ob.rerye ~n J~dite. :Vicori-, pr.eJud~,ce ~o~te.fols~~$ proces' ~??.v~Uement 1Dt~~;te, ,'" ~9~tral~~ , ,aJa dlfpo(itlO~"ge)a~lt~, C~,utume, ,tez pour ~e,.regard.;?u ·fec~!:l4 artrcl~.· .• ' ...... '. ' ..... g~n~r~le ,,; ex~ept~rppur ~elp:,ementaes rel~efs, & ~ . Eta ete o~~~le acte: ,<lux ;~Eh~v1Ds, 'de"ladlte_:t~e~i:;iemes .quC\'lel ;Ec~ljiaft!9ue& & Nob~e& & au-, VIlle de la Re~uetepar, eUje, re~te~~e"a,fil]1elc:!1;l'ftrf4 'S~jt.neursde:F.~efjdutres que Ie ROIDU Ie feur Fe~mett~e", fUlVa?t Jeur's:Shartes:&, ~nvllegesi"" C~rtit~deMor~aingJonde~ a jon 'droit .o.n~ fluten",

.. falYe [aiftr:&.. arreter,leI bIe11s-me'!b!fJAeI forains & qu'its. prennentpour lots & ventel,le hutttemede­'tranger~ leurs deb!teurs, qui,fe:,tr,otiveront en, Idd;.;.,' J: nie1'. ; rtv.enant'~ 'deH~ [olsfix deniers PQUr livre du te Vill~. jufqu'J ce fjetelef~its;etrangers/. & de.b;~. prixdelkeritag~, ven,J.ui~' ten.us ~; mou~ans imme- _ teurs alent reconnu leurs, ,dette.~~~nc(jr~.qu ils ne far- :aiatemennie 'le_ur( Fief~, ,10It .. qulls [olmt vendut, . font aparoir fur Ie c~~~p.d~ leursobl!gations:; ... &' ·pln,:co .. ntratsvo!ontaireJou ,par ajudication de Juffi"-qu'!n c~ de contredlfo~_Opojiti(jY;ila,retonnoijfancel! teo ·j')reanmo'ins' que /e ~(ji'&led;t,Co.mte de 110,r.;.

. enapartt~n,t, p~~ preven~l.o.n. .tant. au'1!ailli qu' aI.lV~- .; ta;~g 'prenn,enfjeu,lfme"!tvingt deniers. ~our. lIVre ,on~e dud,t C.~en;' fur ,laque~le leur {era fa~t. 'droft· p'our-:.Leu~ dro;~,de·.~r~i~i(me~ &. que Ie reltef des ter· elltems ~ heu, ... f~~f.~ eux,~urer d,e le~rfdltspr~-.. r:es,'rorumrfJ, :et'f, eM de, mu~atlon par fucceffi.qn, eft

(tendtis pnvile,ges , ~Inh qu 1~ apar~tendra.,.: ';; , ; , .. p"'( ~udit Comte~e Morta'"" & a~tre.s Se'f,neurt Et Ie nt;nVle,me Jo~r ~efdlts mots & all a Bal,e\l?". des'Flefs affis audIt Comte ~ a la raifon, de [e':r..e de-

, devant Nons Comolltfau,es (ufdits ;en la. pre[en-niers.[eulement pour !'a:premiereacre, e'dehuttde. , , ce~ du,con(ell~e~,entdes Grens ~es trois ~tats, 't1ier~ pour chacun~desaf4tres confecfllt~vement. C.€!

Oficlers &Pratlclens de ladlt<t VICo~te ptiurce que les Gens dutlers Etat ont cOlmedlt pour le~lt (onvoquez & :,atfemblez , & d~cmentjurez', ont. ,treiziemeo: auffique les hommes & tenans de. Bre­.ete les Ufages Locauxde ladite Vicontearretez & 'cy oot, fo6tenu qu~a que!que fomme que fe pUijfent rCduitsen 'ux articles, qui Ceront ajoute'i a hdite ' monter les contrats de 'vente &,achars faits des heri­Co~tl1m'e ,$ene~a~e, &ordolll!e qu~ils feront,cri-' {ages affisaudi.t lieu ,de Bree] ,'ils ne doivent & ne reglfrrez esRegI~res d~.Iadlte Vlconte pour ypaient de.,tollt tems que fix,fols pour lots & v~~m

"~treobfervez, (ansqu~aucun puiffe ~tre re~u a,e~ . de 'chacun contrat. Requerans ecce conferve~1 & aleguer aut res , ~ef~uels li I~ucuns Y, avoit, [Ollt & mail1tenus en leur,s po~e{ijons: No~s leur av0t:lS

• demeurent.redUlts a la Coutume generale. Et oU-' a chacurid'eux refpectlvemem oct rOle acte de leurs . tr:e par Ieuifdit's . avis . & confentement 'a ~~e or- remontrances, foutieils & defenfes plus amplement

<tonne 'que de rarticle .quatre cens cinquante-qua- iDferez ell notredit p[oC~S verbal, pour leur ,~tre i' . 'f .

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41 PROCE.Z.VERBAL DES.COUT .. ·.tOC~iDE,MORTAING,&~ par J~dite Courfait dro~t Ie CIlS ofrali~'ainfi qU'il . d~t~s' Vkontcs;, Jeront.~nreglnr.ee.s) en n6tre·Pr.(J~' ~ ~part1endr~ •. "'f .... ...•. ,; ", ...... ,', ',c.es verb~l" miS ~u Gr.e~ede Jad~te,Co~r., & que' .

-' Et Ie qUII12.1eme·,defdltS.mOls&.an ,ctans en 1esHab1tans 1defd)tes Y~contez,ne (eront rec'eva.,. la Ville de Falaizepour ,la ',~edaCijo? de(ditsU(a-' ~le~a alegber a l'ayehir ,aric~nP\age ~ocal'" le~.: ~esLocaux, en. l~. prefence de ~~lUe Rol.and ~e . qud ftaucun ya, demeure reduI~ aladlte Coutu .... ~ . Morchovefne'·, L1eutenant· du Batlhde Jadne Yl-. xpe 'generale.· , .'., .' '. ".: ~ . . '; conte, pris pour l'abfence.dudit de Pinchem.ont:~ ',:Et fource qu'ilNousa ete, fait plu£ieuri; r~m'on.;, ot\. font comparus les Deputez des Gens' des trOIS tra~cesparaucuns particuliers, pour r~ifon de(dirs frats, Oficiers A~,~rat~cie~s· d~ la~it~ Viconte,a '.l'retendus droits, .?ont il~difen~~tre en po{fef~. ce apelez & duementjurez, ont ete 1es. 'Ufag~s fion, Nous ayqns ulferc'.lcelles remontrances en Locauxd'icel~eVil:~nte r~digez en d~u'~ ~nides . n8tr~dit 'Procenle~bal, pour y avoir recours quand,o

, inferez en ladtte C::outume.Et ordonne qu ds fe- hefoln fera.. .,., , '. ; '.' ': ront enregHhezes:Grefes de ,ladite Viconte pour yetre obrervez', fans qu'au.cunJ ~oitrl:!'id a aleguer ...-..---------~-~-. ____ -c .. " .

~lUtre Ufage Local en la~lte, Vlc~mte;,.lequel. £i';EX iRA fT I)ES'REG IS 'fR E S aucun y a " eft demeure rtp~it ·du confen~emellt· ".' '. . . .' . defdits 'Etats, a Jadice Codtume g~nerale., '. " de laCQur 'de Parlement. , . '. .'

'. .Et 'afredes .opoGtions & rel1)ontrancesplusa plein inferees en n8~redit Pio!=e~ verbal' ,Jait¢s par. :A", ·.Portlls' .&., p'refe'!tees~ IJdite Cou. r de ;.Parl!~' Ie Sub!l:itut du Pi'~cureur Gen~ralduRoi, po~r .. > ,ment lesChambres flj[embVes ,enta p.refenca • .Ie regard1deschofes tenues enbourgeoiGe & frapc", '4," Pr~cureur :Generllrl du'~R'oi ,&'mifesau Grlfe Ci~ .'lIeu., &.de celles qui" doivtnt ,reliefs, &, treiziej 'pit d'iCelle9ou.r par Mattres Cillude ,GroHlart 9he~ mes; enfemble' des Manans & Habit.ans de ladite. 'Valier " Confem~r, du l?,oi en for Confetts d'Etat~· . Ville, auffi .in(erez audi~ .Procez verbal. , '.:' Privt, pr.emier,Prefident jP,erye le fume!, 'Pran") " Et dautal1t que par aaesjudidaires faitses Yi,. fO,i~. Anx.e·ray, .¢..}{aoul,,Bretel a1jjJiCon[eillerS auF

:contes .de· COllJbllce~ , Carante~ i Vallognes;'lk dif!.f~nftilf;,~Jk1refidens en)adite.Colir. Com~. A vranches, il Nousefr, aparu' qu'i,lll'ya au.Cun Ufa": mij!aifesdeputetpar S a Maj~lfe, Ie .Jeud~ .'/Jingt~ ge Local, & qu'.iIs fe. gouvement. efdites Vkoh- . 4e~,xie,n~ four., ,d'oaqbr~ I' an m~l cinq c'e~squam:~ tez fuivant 1a Codtume g~nl!ra1e: Nous avonsot,. lI;ngt~fept. /,' .:, .... , ·donne que lefdits, aC\;~s ~. qeliberation$ .faitesaur~ ,. Signe , '. ,D,E B 0 IS L E y.E S Ql1 E{

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DE LA CO'UR I .

'DE ,PA',R,LEM',EN T. DONNE'SUR PL.US~EURSARTICLESDE'LA COUTUME

de Norma'ndie;cidevant ref~lus, les ChambresaifembIees. , I

E-XTRAIT DES REGISTRES DE LA COVR DEPARLEMENT.

A cOtrlt, touteslesCham-qu'ils y lOlent au~oritezpar Jua'ice. bres affemblees,en cOllfequen~ " . V I I I. ce des deliberations ci~devant , " Au Viconte d'ancienne creation apartient la con .. faites ,en l' Aifeinblee defdites nO,ilf3:nce de la failie & ajudication par decret des he- ' Chambres,les 10.11; 15.17.18. ritages fituez partie 4ansfon Reffort, partie da!lS les

. & 'l.1. DecemDre 1'665, 1'4-~&: Vicohtez qui en ont etedemembrees. Voietart.8. ~1i~Wl16.Janv~er ,18.Fevrier, u. i6'., I X. . !i 18.19.1;.16. & 3th Mars der- .' Le creancier ne peUt com prendre en u~e meme

nier, en execution' des Ordres dli Rbi" portes par fes faiGe par 'decret les heritages lituez en divers Baillia­Letttes de Cachet des I8.Juillet 1665'& 14-. de Fevrier 'ges Roiaux" s'iln'y eft a~tori{e par Arreftdu Parle-, dernier , & fuivaht lesrequHitiolls du Procureur Oe- " mem" encore que I'undefdits Ba:iIliages Roiaux foit neral de Sa Majefie , A ordonne & 'ordonne que les dans les enclaves de l'un des fept Bailliages de Nor-Articles ci,;,devant refolus efdites Affemblees , come- mandie. ' " nant pluGeurs U[ages de cette Province, & Maximes" . . ' X.,,' ,

"decidees par lesA rretS d~ la Coilr ,. ferotit envoiez ai : Lei; : Ju.ges Hauts-) ufiiciers connoifreIit des crime~ Sadite Majefte ; Laquellefera ties-hum~lement ,cu- ,'cpmmis d,ans les granscheminsenclavez dans leu~, pliee 'd'av6ir agre~blequelefdits articles foierit lus '& _ ' Relfott; Voie;:;.article 'J ;.. " ,

publiez, tant en l'Audience de l,adite Cour, qu'en'; ,. " " . X ,f; , tomes les']urifdicholls de ce reffort ,pour etre,ga'r-.: Les Jugt!s, tant Roiartx:que Haues. Jufiiciers, ne dez'& oblervez ,en tous. Proces mus & a mouvoir; doivent' aeccrner 'ari'cune taxe po~r' l'inftru6l:ioll ni Defquels Articles lateneur, enfuit. '. ' ' , 1 jugemelit'des proces dimiqels, 5'H n'y,a partie civi.,

. A ~ TIC LEI.,', .. , " , Ie •. Vole;:;. a~ticle 1+ " ' , , ,Les nominateurs du tUte-ur- font garMls de fon ad- ': . ' " .x It.. .

miniftration, chacun:pour leurpart&'portfon, & ' : LeRoi& Ie Hauf-)uO:icier font tenus d'avancer . non folidairement. Voie~'lirticle 5. de la cottt'um~. "; les,frais .de la conduite.des Pdforiniers, dont ils au~,

, " , .,' ,I C ' : , , ' ront recours fur Ia partie 'civile, a laquelle recours en . 11s he fol1tgarans,que fubGdiairement, &apres:Ia [era aufii-dontle fu'desbiens de l'acufc ,apres la Sefi~ difcuffion des biens.meubfes & immeublesdu tmeur.tence de. condamnation feulement. :'

. ',} ILl.' , , . , X I I I. . Ceux qui' ont ete prefensa l'ele6l:ion du tuteur;h~ , Les)uges ,tallt Rdiaux ,que Hiluts-jufriciers doi­

font point garans de [on adminifrration, li le~liteur: vent"en ,til pr~fence dil SubCtitut du Procureur Gene-a ete elU contre leur avis. '. ral dct Roi; ou du PrQcureurFifcal, para,pher gratuite-

., I V. '.,. me~t geux foispa'r an Ies Regifires des Tabellions & Mais'fur ceux lefquels 1'011 a obteriu deux defauts, Sergeils reffortHfans en leurs Sieges. roie;:;. art • .2. 0" ,

, font garans de l' Cled:ion faite par la pluralitedes. " "X, IV., , . I voix des parens' pre[ens. , . . I - ' Les rentes dues atilt Seigneurs, meme aux Hauts-, , ' V. . ' _' Jufiiders; feront paiees fur, Ie prix des apreciations ,

. Celui qui a eit: ehl tuterir ,peuta, fes perils & for~ faires par Ie Bailli Rojal; dans les' enclaves duquel tunes nom mer un parent plus proche du mineur , ie- leurs fiefs [OllC lttuez. Ce qui' a aufiilieu a 1'egard des ,quel fera tenu de gerer la: tutell~ en fon lieu & place. Erigagiftes & Receveurs du Domaine de Sa Ma-.

, . ' V I.. jefie. ~at1d la femmetuttice fe, remade, les parens la X V.

peuvcilffai'te del,bcuer dela mtelle, & fon,mad peut ,Celui pourle'luel on s'eft charge de g,arantie, ~ auffi faire proc'eder a nouve lIe efe6l:ion du tuteur. peut ~ci'e tondamileaux depens des procedures faites

V II. ' depuis qu'il a ete envoie hors de proc(s, s'il.n'y a ell Neal1moi~s lemari, s'il n'elt fepare davec fa fem- proteftation de I.e faire repondre de[dits depens,

me , ou la femme fi dIe eft feparee d'avec lui, font lorfqu'il a eee diftrait du ,pFOCCS. Vo;c;:;. article +,0 .. , obIigez de c(mtinuer la geftiol1 de ladite tlltelle ,,~., ,.' X Y I~. ' . " jufques' oil ce que, les pa:rensaiedt 'elu un autre'tu'.. . Le praprietai~e de, I~ Sergenterie eft garand des , ,teur en leur lieu & place,. fans qu'il foit befoincautiollS [e~ucs parceux qu'il'acommis pou~ l'exe~~ I

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, ~er ,:encore que' pade bail, commiffionou a~e ,d~ ,tombeiltpoint~.r~iron d'icelles en gatde-nohleRoia, ',,'eception, it fQit porte qu'ils ne pooront recevofrciu- ie ni Sdgneuriale: Voic%. art.cle 2.13.. " .' ,

,cune caution,dont il fera nealimoiris quite ell aban~ _." / X X X I I. . ,dollnant la Sergenterie .. -Voi!:t. article S 6. ' ~la joUilfance deta garde-n,oble Roi<l.Ie ou Seigneu; .:' '. ". . .' X V, I I. ..... ' " . nale, ne commence que du'jour 'que ceIuiqui lapre_ ~. , La prov~fion ?11 ~olla.ti?n duo Pa~~ ,faite a~ tou~ du tetid, en, a fait la demandeen ) uftice , ou Ie donataire Patron Eclefiaftlque, lUI tlent heu de. tour, fOlt qu el- prefente les lettresdu don qu lien a obtenu pour etre le, foit. faite par mort, pn!vent.ion ouJur relignation" enregiftrees; Iefquelles lettres feront fans Het, 1i permutation ou autrement~. en quelque maniere que l'impetrant 'n' obtient fur icelles un Arreft d' enregi:", ce (oit. Voie%.te Titre de P a:ronaged'Egli{e. " " ftrement~ X X X, I r I. '..

" X V l' r I. " . Les meul,lIes'du mirieur ne to~b~ntpoint en gar.., 'Le mineu~,prenant qualite d'he.ritier abfolu ,ne de, foitRoialeiou 5eigneuria:le. Voie%. article 2.1).

peut exclure un plus proche p,arentqui a pris qualit6' .., . X X X l Y. " . , . d'heritier beneficiaire. Voif%. article 90' "Celui qui a la garde-noble Roiale eft comptable

. X.~ x~ ..' ,. ' , '?es f~uits .des imm~ubles du mine?r , au profit duquel · Les fermages des hentages reurtls font aquis ~u· 11 ,dOlt paler ceqUl en reftera apres les chargesaqui_

Seigneur; fi pendant que les fruits font encore furle tees, aufquelles charges'il,n'eft oblige quejufques a champ,il it fignifie au fermierqu'ils'arreteaufditsfer.. la valeur du revenu dumineur.

· mages, Gleva!falnebailleaveuavant.que.lesfruits,. ,X X X V. ' roient engrangez par Ie fermier, Voier., article liS. "II eft exe~t des interets pupil~air~s,a rai[on de9uof

.' ". .X X.' .,.' . II nepeut demander aucune chofe pour res vacatIons, le droit de colombier bad fur une roture ne p~ut ,mais feulement.fes voiages ~ f~jour hors de fa mai~

etre aquis parprefcriptioll. Vo;e:t. article 137. . . , fon. :. ' X X X V I. ,-X X I. . . . ".Ledon oU.remife de la garde Roiale faite ala ine~

Gens ~e mainrmorte d~iveQt nonfeulement ba~L. 'Ie, ?uoi 9u'el1e ne,foit pas t~tdce;~u. au tuteur depuis 1er au SeIgneur homme VIvant, mourant & con6[.. [on eleCl:~on "eft reputee fane au mmeur, au profit.

· quant, a caufe de I'heritage' non amorti , mais auffi, d!1quel its font obligez de tenir ~ompte des i~terets paier ~our l'i~dellinitere tiers denier ~udit fief.,noble . ~upillaires •. Ce q,ui ,a auffi~i~u ~ q, ~orsde ladite ,Hee:. tombe en' mam..,morte, & Ie quart demer de la,roture. 'tlOn Ie tuteur ne s eft referve a Joulr dda garde qw Voic%. article 140'" , lui etoit aquife,avant la tutelle.,'·' ',', . ' .' X X I I., .' , , .' 'X ,X. X VII. " .,.'

Le Seigneurfeodal peut quandbOli lui femble ,qui~ .' Celuiqui ala' ,gar de Seigneuriale fait les. fiuits ter les biens de fOil va~al,defquels' il a joiii a d;r~it de fiel~s, &, n'etl: point oblige d'en p~ier Ie reliqua .. garde-noble, confifcat1on' ou deshi:rance" ou autre Yo#e:t.,'artlcle 2.18. '. '.' . , ,

. droit feodal. Voie'\!rticle 14-3. . . :'.' 'X 'x X V I I I: , ' ' X X 1. I ,I. '. rOUt~ perfonne n~e en Normand,ie, foit male oU

.' Et neanmoins ii' doit:paier les arrerages des rentes· femelle, eft cenfee majellre a vingt ans acomplis j & & aut'res charges annuelles echucs pendant fa joUi(. i peutapres ledit'age vendre & hipotequer fes biens_· fance, encorequ'elles excedent Ie revenUe . : meubles. &immeubles, fans efper,f\nce de re(titution" '. · . X X.I V. . finon pourles caufes poudefquelles les 'majeuq peu~ · 11 il'eft point t,enu perfonnellement de paier les I 'yent etre, reftituez. P"oic:t. article u;.', ' '.

dettes mobili,aires qui, etoierit dues pir fon .vaffal, . ' x X X I X", . lorfqu'il eft entre enjoiii(fa~ce, fans prejudiCe 'de Celui qJli a· ~ontraae avant .1'ag~ de vingt 'aris l'hipoteque des creanciers.:' ..... - acompl~s, peut en obtenir relevement dans ran tren .. '

" " 'X XV" ' . ., te-cinquiem~ de Con age. " . ' • La partie civile aiant fait les frais de l'inftruCl:ion . ' ,XL. , .

du proces du condamne par Juftice Roiale, eil [era ~es fill~s mineores rie, peuve~t ohtenir lettres d~ r~qJbourfe fur l~s meubles & fruits'de la premiere, benefic~ d'age:, .',' . ' annce du 'revellu, & Ie furplus de(dits meubles & ' " ,x L I. fruits apartiendra au Roi, fans prejudice de l'hipote~. On [uccede en Normandie ,ju[ques au feptiemcl' que-des creanciers fur lefdits meubles. Voie:t. art~J. degrc inclulivement. Voiez., article 2.31. '

· " . X X.v I. ", ". X L 11.·. '.'. - '. _ :.,II n'eft da.aucun treiziem'e pour Ie retour ou !idta- .... Ell fuccdIion ~u propre ,reprefentation a lieu juf .. ,­

tion de partages entre coheritiers OU, proprietaires " ques & c01'\lpris 'ledit degtl: ,auquel cas la fucceffion;', en commun. Voie:t. ar*le 171. . eO: partagee par Couches &.non par tetes,. mem~ en

. ,. X X 'v I l. . ligne collaterale ,. foit que les heritiers foient en pa~., 11 11',0: auffidu au'cun treizieme du .rachat d'une rei! degre, ou en degrez inegaux. ,'. '

rente, fonciere, quand il eft fait apres l' an & jour. de . " , X;L 1 I I. '. . . la fil:fe ,linoll en cas de fraude ou ,011vention, dans; .L'hedtier prefo~ptif,encore qu'il n'ait pas renon.

,rail & jour 'd'en faire Ie rachat. . ce ala fucceffion,n'eG:pas cenCi: heritier s'il n'en al,

, X X V I I I. ' fait aCl:e OU pris la qualite. . ' · Rente fondere vendue a celuiquien e'ft,redeva- . " . ,x L r V.-,' ' .. '

ble, ne peut etreclamee a.droit·!ignager ni feodal. .Les, oneles &tantes excluent leurs enfans, & leur · . ~ , 'X X I X. . . . . (ont preferez enla fucceffion aux propres de .leurs Le prix de l'ajudication du fervice de Pievote Re- neveux, couGns ~e leurfdits enfa~s, mais ils font ape •.

ceveufe ne doit point exc~der Ie dixie me denier du IezconcurremllJent atadite,fucceffionavec leurs ne,,: • fevenu annu~l ~es rhites & redevapces, defquelles veux ,enfans de leurs freres &~<t~['s,. ro;e:t.art; 1+3,. Ie Prevot-Receveur doit faire:la ·1'ecette.· , '. , ,XL_V..·· · . ". ' X XX. .' ~._ . . ,La prome[efait~parle-p;ere, m.ere~ ou autreaf .. L'heritage nob1e ou roturier aquis par Ie Seigneur,. . cendant, de garder la:fucceffioll arun de fes enfans"

n'eft pas reuni'au fief d~qu.el il televe, s'iln~eft retir6" a aum [on efet pour'les partS qui doiventrevenir awe ou echu a droit feodal, ouapres Ie terns porti: par ran. au~res-enfans. roie:t. article44+~ " .' 2.oo.delaCodtume.Vo"~:t.art'I78.¢.2.6o~ ),. ", X:,L VI. ".

.' X X X I.' . . .'. Tous biens immeubles echus par fucceffiori~ font, Les mineurs polfedans Colombiers , Moulins , OU reputez pi-opees , fans: qu'il yait 4iO:incHon de pr()o., ,

autres droitures feodales, Jeparces de fief-noble) ne pres anciens & nailfans. T"Diet.. article 2.47 •.

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Les freres ne peuvent obbgerleur fceur de vemr en L XV.' . . partage, a~ lieu de ~a~iage av~n.ant,m~is ils peuv~nt ' Le rem~loi des il1lme~bles que Ie mariA ou la fern ... p,aier ce qUl (era arbme pour ledlt, martage,en helilta-, me poifedoleIl:t lors de leur manage; doit eere fait {iir. ges onrentes de 1a fucceffion. Yose%.art • .149. & 357.' lesimme~bles qu'its ont·aquis.depuis le~it'mariage~ .

, . x, L V I I L. " au folla hvre; & afaute d~aquets-immeubles ,il [e. , l:es freres ne peuvent gret:ndre '~a,reduCl:i?ndu., r~ fait [urles meub~es ,~. il'a?ra la fe~~e paft~~lU(_

manage de leurs freurs , s lIs n o,nt faIt tnventalredes, dltS meubles & aquets qu apres que ledl,t remplo1 aq"! meuble~ & tieres de la fucceffion de leur pere '. mere ra ete fait. Yoie%. art; 39.1· 4:08. & 496• ouautre.afceildant. Voie%.articlei2.5+~ ~ 395" '. . ,. ,L X V I." .

• . . . X L I X.'.' " , . II n'ya point de remploi de meubles s.'if n'a,eieiH_ . Les filles admifes it Ia fucceffion;partagent les pule, ouau cas detarticle 590. ou quand IesmeubJes,

meubles egalement av~c leurs freres~ Y oie%. art. 2.5.7' foin reputez ill?menbJes, fuivam les articles 4°9-. " " . 'L. '\., " '. ", 511. 512.. & 51;. de la Coutume. , . . . , ' . . Le Frere doifraporterte qui a ete donne a faCCfUr. " L 'x V, I I. '

enfav'eut dumariage, quand dIe fait pan a Con :pFO., Les heritages fe partagerit felonla Coutu me 'des fit. P' oie%.. article l. 7 o. 'lieux ou ils font limez lors de la(ucceffion echUc , &

L I. non felon la Coutume des lieux ott etoient Gtuez CCllX .Les filles n' ont part egale aux meubles ni aU*:,beri- aufquels ilS fontfubrogez. P''oie%. article HI.

tages lituez en bourgage,que lorfqu',~lles fomapdees,:. . ,L X V ,I II. " a,'partage ; maisen I' arbitration de leur mariagea ve~ .~and toutes les filles:. ont ete mariees par Ie pere, nant" lefdits meubles & bourgage ne.fon~ con Gderez & qu'il n'ell: den &.U de leur maria,ge, elles viennent a que cpmme les autres biens Gtuez hors bourgag~. la fucceffion de leurft:e~e, fans raporter ~e que leur

L I: I. ' . . per~ leur avoit donne en ·mariage. Yo~etart. 359" , La liquidation d.u mariageavenantfera Faite (uile· ' '. ~ X'I ,X.' pie du revenu des heritages, fans mettre en conGdera- Le'doiiaire' ell: pris fui: l'entiere-(ucceffion, & Ie,', tiori les hauts bois &. ba'timens, linon entantqri'i1sdot fur ce qui revient al'heritier apresla diftractioll augmeiltent Ie revenu. Et ne ferolltles teFres nobles' <iu doiiaire, p'C)urvu qu'il y ait coniigaution actuelle cftiqte~s qU'audeniervingt.· " '.',. dudit dot • . Yoieta~t. 365. ' . , L I I I. " " L X, X

, . Le confifcatair~ ne peut Ie faire f~broger aap~e~. .' Neamnoins l'hip~teque du d~tdoit' etr~ preferee a hender la fucce{fion qui a ete' repudiee par celui qU,i celie du 40iiaire;pourvu que le contrat de mariage depuis a eteconfifque. V.oie%.~'article i 78'. .. fQit rcconnu 'av,ailt lao celebration du matiage.- '

L I V.· ' , . . . L XX I. '. .. . On rie peut en 'Normandie inll:ituer Ull hedder;.ni l.a· femme a doiiaire fur l'immeuble par elle don. ' {ubll:ituer it la/.pa~t quela Co~tume d.onne a.,!&heri~'· ,ne '\ f?n D)~ri ~n don mobil, li, .Iors de lamort du., tiers, fans preJudIce neanmol1lS des dlfpolititins 'per..: man ou feparatlon de la femme 11 fe trouve en eITen-mifes pade titre de fucceffion en Caux. ' . ceo P' olet article 367~', ' '

L V., LXXII • . Le donateur peutauffi entre, ".ifs &.par tdlamenr, '. ~eslerrimes' Ollt feulement Ie, tiers en ufufruit3ulC

. ordonner que les chofes par lui donnees paiferon~ Ofices aquis pendant leur mariage, encore qu'ils . apres )a mort du donataire a celui ·ou ceux qu'il aura foieitt heredita~res. ' nommez par la ·donation ou teftament. . . ., . , L X X I I L· .

L V 1.' . . Le mari ne peut en faveur 'de inariage d.onner' a fa , L:al?e, d?it a cau[e d~)manoir & p~urpris e~ Caux, femme aucun~ part de fes immeubles. r oiet art. ~ 7I~ a lUl defcre par la Coutume ~ conmbuer aux -dettes '.' ..., L. X X I V.... . 4e la[ucceffion~. mariage des filles. Voietart • .179.}vlais la fem.~e majeure, ainu que la mineure~

, , -L· V I I. . ; ., d~ement autonfee par fes_ parens, peut donner au. '. Et neanmoins ledit manQir & pourpris n'augmen_ mari touS fes meubles, & Ie tiers,de res immeubles~ tent point l'eftimationdu mariage 'avenant defdites linon au cas.de J'article 405: de la (!;outume , & n'efi: tilles., L V I I I. . ladite donationJujette a inGnllatiol1. I ~ .,

, .L'a1ne ne peut remb01:lrfer res pul'nes dOfiataires, '. ". L X X v; '. , " du tiers de Caux. Voie%.. article .196. . Les heritiers,.du pere ,ou'autre a[cendant ~ qui ~a:

. . L I X. . incervenu plege du doiiaire excedant le tiers, ne' font . : .. L' al116 a feulement les de.ux tiers dela fucceffion'~n pas tenus, d'en paier les arrerages,encore qu'ils foient Caux de fes freres pUlnez; s'il n~y aeil icelle un 6ef.:.echus de fon'vivant. YoietartielQ7l.. " . noble qu'il yeiiille prendre pat 'preciput. VOiez... arti-' I' L X X V I. , des 300.&30;. . Celui qui ,a faide .rachat d'tine rente conl1:ituee

, 1. X. par argent, fonciere ou feigneuriale, ne peut etre "I.e fecond fils a l'entiere fucceaion en Caux des'pourfuivi par lecreancier:de celui auquel elle etail: prop res de [on frere alne.'·. duc;niiriqlliete pout' Ie doiiaire de fa femme, oU',

. L X, I. tiers de res enfans ,s'il n'y a eu failie ou defenfes de' Le Frere alne &1' a1ne defes decendans ont I' ail~ien- paier avant ledit rachat. Et neanmoins la femme &

tie fucccffion en Caux de leurs parens collateraux', les ehf~os en auront recpmpenfe fur l~s aut res bi~llS Jans en faire part a leurs freres pUlnezni a lelirs de- .. afeCl:ez audit doiiaire & tiers. defdits. eofans. Y ole::. cendans.. L X II.· i .. articles 379. & 406.

Les enfans de la freur de pere \exclu~nt les en(ans L X X V I I. ,de la freur uterine "de la [ucceffi6n des meubles &. Le pere peut ceder fon droit de viduite a res enfans, raquets. Voie%.. article 316. au prejudiCe de res cre;lllciers;, 1" oie%. article 382.. ' .... .. , ... LXI I I.' .. .. L X X V I r I.

L'ahie prenant les deux tiers ou un fief-nohle p~r . Le record de mad.age mentionne en l'article preciput en Caux, peut ericore prendre 'partage au ,;86~ de la Coutume , (e fait non feulement pour la 'preciput aux biens Gtue.z hors Caux. lVoie%. art. 3 U'. recoi1l1oiifance du dotiaire , .mais aum des autIes ~. . : L X I Y. ' . conventions matrimoniales. f/oietarticle 386.", i . Les oneles & tantes du defunt font preferez par les L. X X I X~ ) arriere-neveux & arri~re-nieces dudit defunt , en·la Le !:Uar~ quin'a poillt eL(de don mobil, doit' em ..

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.j.

45 R E'G t,E M E'N 1 'D'E L'A C 0 U It ~loier la moitie des meubles cchlls a ,la .femme con~' do~~er celui q~i auroit de~ he~ltiers. ,~ift,. art. +H,' ttant leur mariage •. Vo;e%> arficle 390' .' '" . '. X C V' '.' ,. ' . ' LX X X.-· " .: La pen'6ono~ j9Ui«ance,do~nee par,l~ pere ail ;U"; . Femme [epa~ee de biens d' a~et fon mati, pa'r fon. treafcendant, ne doir ,point eucre remife en partage-

: traire· de' mariage ou alltremen~ , ne pe~t demander, I}lais' ce qui en refte dllJors de la fuccemon echUc 11~ aux heritiers de fon mari aucune part des me.ubles· de: peut ~tre exige par celui auqtie!.i(aete donne ~ rrie:ne' , fa (uceellion, ni- 'au x aquetsqu'il 'a faits depuis leur' en faveur de leur mariage,finon. la dernlere aniiee feparation. Voie%. article' 391• . . . echUe. .' '. .' , .... , '

, LXXXI. '. ':,XCVt.:, Femme feparee de biensll'eft pas cen(~e heritiere ~es gens d~ main-morte .ni les Engagill:es du Do-

de [on'mari ~ encore qu'eHe il'ait p~s renonce a fa ~allle du ROI ne peuv.efit retirer a droit feodalles he .. fucceffion.' Voie%> article 394" , , tltages reI evans de leurs fiefs.' P o;ci. article, + 51-.

. L X' X . X l I. -. ..' '. .,.. . X C V I I. " . MaisJi elle n'eft pas feparee ,; elle eQ: ~enfee heri~ .' n,l1'eftbefoi? de faire la le~ure de l' ajudication pat

tiere de [on mari, fi dans les 40; joiirs apres fon deces d~cret des hentages no~les ou rotj.Iriers, quarid eIIe , . elle 11'a renonce a fa [ucc~mon, ou obtenu du J uge ell; faite ,en vertlldes lettres oe mixtion. VOlet art •. dans ledit tems un plus long delai'd'y renoncer. +58 .. ' ,

, L X .X.X I 1,1. ' . X C V I II., , Elle eft auffi heritiere 6avantfa renonciation eIle'; .' Mais quand on a ajuge his' heritage's' fituez en di­

~ foull-rait ou concele des' meubles de fon mari : Mais . ~ers Bailliages , en vertu d' Arreft du Parlement, la.' fx elle les a foull:raits apres f~[en(:>llciation', eUe eft leaure doit etre fai~e a l'egard de ceux qui font Gtuez.~' feulement tenuc de les rapouer, fans qU'eHe [oit ~ors Ie reffort du Bailliage ou its ont ete ajugez. . reputee heritiere. '. . '." X C I X. I .

. L X X X ': I V. Celu~ 'qui ,a aq~ispar echange ou here, ne peut La femme ne petit pretendr¥ucune part,aux meu~ ~lame,r a, Qr91t.de l~ttre lUeC' •• Vo;etarticle'+71.' ~ . ,

blespar elle [oull:raits 00. cOl1celez: ' ". , '. L X X X V~ , , :::l'interell au denier dix, porte parI'art. 480. doit

Le contrae p'ar lequelles ,enfans du 'Vi,vantde leur ~tl'e paie ~u denier quatorze, depuis I'Edit du 'Roi de' pere , ou autre afcendant ,Ollt vendu ouhipoteque Ie ran 1602.. fur lareduaion des, rentes ; & celui au de­tiers a eux dell:ine par la Collrullie, ell: executoire fur. nier, qui~ze porte parl'~rticie 4oo.doit ~ti:e paie au les a:lltre~ bieris prefens & a venir,' & non fur ledit demer vlllgt. Voiet articles +80., &'49°.' , t~ers ?,en quelque ~ain qu'il puiCCe patTer, meI'rte de , . . I ,. ' : " C~. , 1 hentler dufils) 111 fur leur perfonne.V.oietart.lIS'. L herItage retIre ollaqUls par pere, mere ou autre

L X X X V I. ' afcendant ,au nom de l'un de fes en fans , doit etr,e re- . Les' enfans fortis des dernieres' noces peuvem mis en partage, 'fi I'enfant n,avoit d'ailleurs lors de

p~elldre leur tier~" e~ egard au terns des pre~iere~ . l'a~u!fu,io~ biens fufifans pour en paier Ie prix .. noces , encore qUII n en refte aucuns enfans , pourvu r o,le'l!"itrtlcie 482., ' -qu'its foient nes avant la ,mort des enfans des pre- . ' C I I. edentes iloces. Voiex.- article 4° 0.' ~ous ?iens,font reputez,propres', s·if p'ell: jull:ine' ,

. L. X X X V f I. qu'xls [Olent aquecs •. Voieta~ttcle 48;; , '. ' '," La feconde femme ne peut av~ir doiiaireque fur ' C I I I." ,

les biens dont elle a (rbuve fan mad fai610rs deeleur.· !ous ,biens folltreputez paterneIs ,s'il il'eft jull:Hie mariage , ou qui, lui font echlls e'nligne direck. ' qu lIs [olent maternels.· _ .. ', ",'. · . L X X X V I I·l.J" ' " ," C I V.. .,' .. ' , Les 'petits-en,fartsqui Ont renonce a la fu(cemon Les 4eritages relevans d'un fief fantcenfez retiilis' de leur pere, vefians,~ la [uceeffion de leur a'i~ul, ou' audi~fief, u'le contraire n'eftjilll:ifie.··'· ,., autre afcendant, doivent raporter ~e qu'il a ilonIj~ a ", C v. . ' '. leur pere,oupaie pour 1~li. Voie%> articles +01; & +3+~, ',' 'les ~eri~ages non alienez, &: les rentes non racIle .. , . . . L X X. X. IX. . . -, . . t~es, ai~fi que les heritages & lei> fenteS qui tiellllent' ' , Les'enfans,n'aurontpas Ie ,tiers erider ,6 tous riiollt heu de remplacernel1tfpeciaI, doivel1t retourncr aux

reIi~n~e ; mais celui ,qui aurarenonce a~l'a la part parens matel:nels 4e la ligne defquels ils font venus, · audIt uersqu'il 'auroit:eil fit,ous avoient +enonce: tant qu'il's'ei1 trouve dans· Ie feptieme degre inclLitt-

, ' X, C.' vel11ent. ' , •. L'ell:imation que l'aquereur pent 'paier au W~i.ldli ,1' ,G V r.. , ' tIers en etfence , fera faite eu egard au tems du deces .:. A fal1tede 'parens de Ia Iigne de laqudle font've~ · ?ll pere ; & a~cas que l'aquereur en ait tenn proces~,l1"'S les heritage!! dans Ie [eptieme degre, foit pater ... ' II £era au ChOIX des enfans deprendre'.ladite ell:ima- ,nelsou,materneIs, ils retoument au fifc ou Seigneur "

. tioll ~. eu egard au tems dl1dit deces ou de la condalU- feodal) au prejudiCe du mad & de la femme. . . nation qu:ils aurol1t obtcnuc. Voietarticlc. 40;~ . " " , ... C V, '1 I. A ,,' • _

. .'. C XL, :. ," . Les propres ahenez d01velltetre remplacez au La donation faite par Ia femme a [on fecond mad profit des heritiersau propre, & au marc Ia livre fur

, doit er,re,reduite ,eu egard au n?rribre ·d~s eilfans qui' tOUS Ies, a'qtl~tsin~meubles ;& ,a, faute ~'aque[s', Ie la f&.lrVl~ent" & non de ceux gu ell~ avolt lors de [on 'remplol ell[era faIt fur Ies meubles., , . " fecond marIag~. Voicz., article 405. " C V 1 I 'I. . ,

· ,-'. X ~ I I. , .,',,' Fheritage rHinipar retrait ~eo~al ~ au fief qt,ti te~ , Le dOI~ateur ne 'peut donner allcune part de [onlln:- nOIt11ature de propre, ell: ceufe propre. ;

meuble a fes deceridans ; 1l1ai5' bien aux decendalls de . " 'C I X.' " I" ,

fon, heritier'imU)ediat en lighe coHaterale; VOltt, La vente de la condition'de remere ne pem ~tre artICle 4,1. ". , ' clamee apres Ie tems de la condition expire. encore , . , X I ~I I I.~,' ....' qt1~ l'an~ jour de lavented'icelle ne foit pas eXpire.

011 peut donner' partie des aqnets a celm qu~ eft Vote%. ar.tICle 48+. ' [euI~me?t heritier au propre ,& partie-despropresa '. ,'", . C X., : . CeluuIUl eft [eulement heritieraux aqu~ts. ',' Le relevc::meilt de 'Ia vente faite a condition' de

. X ,c' r v. . " ren'lere , doit ecre, prisdans Ics dix a'ns du con .. · Celui. <lui 'l1~a point d'heritiers ne peut donner plr trat ~e vente, & non de l'expirati~n' ~e la fac'ult4 Jeframem,nientre vifs

laude;.Ia· ~ece· que' pouroi~' de remere.' . t " ,

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-:S'-URP'L:trsIEURS '·ARTICLE:S,:&~. , ·.ft'·.· " .• '.'., C X ·1. .'.':" .' .... . i .' C X X, 'V I. I'· . "'. .

. <celu! ponrles det.tes.duquell'heritage a, eteven~u : La femme' feparee de biens peut Cans aurorit6,ot . 'lar· decret , ,ne .peutdamet. Voie~article +93.' . ., permifIip~ ~e. Jufiice, & ~ans l'avis & confentement , " .' .' ., .. ' ::C X I I. . . . ...'. de fqn man )ycndre.&hlpotequer fesmeublespre-

L'heritier du vendeur· p'e'ut retil'er .rperi~ge vendu. fens.&-a venir ,-de quelque. valeu~ qu'its [oiem, & le$ . C X 'I). I. '.,' . immeubles par- elle aqtiisdepuis fa feparation, {aM

'Q!!and plulieurs heritages fom vendus par un mc-' qu'il foit:befo.in. d:e~ fairele·re~ploi.VoieT.l arf. 5+1. me, conti'at, Ie lignager clamant doit retirer tous '. C X X. V' I I.·' ~ux .aufquels, il.a clroit ,de clameur •. ; '. . ' Mais eUe ne peut.vendre ni hipotequer les tmmeu ...

'. ,"C,X I ,V. , .'. _ .' ,·blesquiluiap,;trtenoientlorsdefafeparation,ouqui '. Le Seigne'qr feod~l doit retirer toUS les heritages,lui (ont .depuis echUs par fucceffion,fatis pe~rtlimOl\ auifontenla mouvaliceau/6,efa,cauf~duquelit fait de Jufiic:e&avis de parens. Et,neanmoins les con.' Ie retrait ,mais ilelhenu der~titerle's heri~ages re,,: trats qu'eHe en aura faits fans .ladite permiffioll, , le'vans des auttes fiefs qui (ont en fa main. . '. .... ppurcmt ctre executez fur fes meubles & fll[ Ie reve .. -, ~', . " , , ex, V< " .' ., np~ de ~es immeubles'~ apres,'lu;ilfera echt1 & a~~- ) , , Rentes confiltuees a prIx d argentne font pomt blhe. . . ;. ' . ehimables. ".... . C X X V· I I I. . . , ..., .' C XV I.'.. ' , La femme, n,e peut al~erie-r ni'hipotequer res im..; :

:-' Le~ clameurs conventi~nnelles& a droit de lettre m.eub1es pour le~9-s mentionnez en I'article,54-I. , .' luc font teffibles; m~is'la feodale ,ainfi que la Ligna- de .la, C04tume, fans permiffion de Jufiice & avis; o gere, ell:i,nceffible;& neanmoins'trarif~Hlibles aux de fes'parens. . .... /' '. i

,herit~~,rs.PQietarticle49+' ' . . '.. . ". . ex X I X.' . I

-' . "., , • , C X V -I I., . '. . .' . . -Le contrat ou ji:tgemeni q~i etoi~executoire con.' . Oil p.re[~rit par quarante' ansl~s;bi~'nsdomania9~ tre Ie defunt, l'efi altai contre l'heritier; tant fur I

des EclCCi.iLliques J. aU~7bien que .ceUlt des La'iques les biell~ .de la fucceffion 'Iue' Cu~ ceux dudit. herj ... ~)a refervedes dimes [olites (defqtielles on peut ,tier; fans qu'il foit befoin'd'agir. comre lui pout' feulement prefcriiebquotite·.POie\.."rticle 'P.l. . . fa.ire declarer lefdits conr['lt & jugement execu ...

" "C ,X, V I I I, ' '.. . toires. PQiet.. article 5+~";'. . .. ,... • <~ Et aurega~d,des dl~es -d~s'b~is','p~es&atit~es:>; ,'.' ' .. :' .C X X X. '. . .' dinies infolites, elles fe peuvent prefcrire par qua-.' : Les heritfers font obligez folidairement & per ... :.' ranr.e ans.,' -& (ont reg lees par la, potfeffion fur ·la. fonnelleinent aux dettes du dCfunt, faufleur recours ~4~re :pour laqut:lle il y a. proces " & ~on par la, 'contre 'leurs . coheritiers , pour la part que ,ha(un polfdfton ("u Ie pl9s grand 'nombre. des ~utres hed-: . d'eux. a euecn la; fucceffi0l1. ..,. . " tages -de la meme"J.laroiffe •. ' "'. " . ,': .';", ..... C. X X. X t . . , '.' '~':.', .,' . C: X I X~ '.: ';'. " '. ',;' .:Le crea.l1~ier pe,lIt 'faifir par dec ret ~es im,meubles

CelulqUl a perdh lagro1fe de [o1)~on~r~t o?~en;; ; htpotequez a fa de~te, polfedez par le-.tters aqnereur~: , tence -, peut fe faire aucoriCer par JllfiiceA'enlevet .. & ne peutetr~ oblige de faire auparavant la difcuGidfi 'un extrait fur 101 m.inute, erant es mains desG[(!fie!-'s, des bieiis de (on debitel1r', Iii de fes heritiers,u 'miemc , Notaires,ou 1;'ab.e1Hons, l'obligepi:eCent~~u. due~ 'n'aim'e Ie tiers aquereur.baillerdectaration des bo'uts, 1llenc ,apele" lequele~~rai~ a. meme, Het ~hipbte ... '& c6tez d,eshC!ri~ages po(fe?e~.par 1e de~iteUr" Oil ~ue que la gro(fe. _ Votez" f'rttCles 51,8. & 5 +6. aquereurs pofieneurs de lUI, psmr etreaJugezpat,

. " .• ': . " .' ", G ,XX:~',., .::".~. ,: .. , dec~et a fes perils & foqunes, ,& baillercauti?ri de Le tiers aq,uereur nepeut 'c,tre oblige ~e ~eguerpir, faire·paier le{~ifiaant de fa decce, en exemtion dei:

!U;.oelaHferJoll heritage au~ cre~l1d~,(s]lipote~ai.. trais dlJ decret & trdzieme •. _ ' . ; .' res, & :n~ peut e,tr~.dep()We({e·que Par l~faifie reelle. '. " '.' C X X X I 1., ,.,. . r oie%. article H2..: ,... , L'ohliga.tioI,l.du plege eA: eteinteqttanc1 ta \tett~

C X,~ t .. 'ell:'paiee,parle:p~iI,1c~pal~blfge,leq~elneanmoin,s La }em~eou fes herltlerspeuven~'. demancle~ peutfubroger celm qm a balile les demers pour ,aqul;"

que par,tie, des heritages afefrez a fon dot ,-'non alie- ter la dette, aThipoteque d'icelle (ur (es biens Ceul~, , nez, leur foient bailleza due efii~a~ion poude paie- ment, & non (ur ceux du plege. . " ment dudit dot, fansqu'ils foient obligez de les faire' . 0 X: X ,x I It. faifir & ajllger par dec ret ; fi mien x n'ai~endes heri~ .. Si eobHge decede apres lafommation par decret; .

'. tiers ou creariciers du marilui paier Ie prix dudit do.t •. il n'ell: be(oin, de la re'iterer a fon heritier ;maisott . IC X X l~. , 'peu~ en conCequence de litdite fommation, pa(fer ou-

La fiIle, pour Ie paiement de (on' mariage,& fes tre ala failie • criees & a'judication par decret , & a heritiers', otit Ie ~~me d,roit fur le~ .heritages de l'etat· & dill:ributiolldu prix d'icelle. . la fucceffionde fes pere , mere ou autre a[cendallt" . . ..C X X;' X I. V. . ehcoreque lefdits heritages aient ere alienez. . "II lillit de contr61er res· CO'ntrats au Contr61e dll . . C X X I I I." . . ",> .lied QU. ils fotit palfez;' o~ dulieu du domicile del'a-

L'afrioll pour Ie paiement du prix des meubles . blige •. · . '. ". _ .'. ' . , vend us pa~inventaire',fe prefcrit par trois aI,1s, crt- .' '. . .. '.~ C XXX V.' . ' . core que l'acheteur ait figtle fur Ie Regifire oupr6ce~ ,. .. Les.~on~ra:t.~ 'pa(fez hors de Normal1die, ()llt,hipo­verbald~l S~rg~ll~ , ~'il ne, 's'y ,ell: oblige- ,de,puis ·li te~~e ~ur le,~ihi1l1el1b.les fitllez en Norm.aQdie,encorQ :vente qw IUlaete faHe. ", , '.' ".: qu lIs l1efOlen~pas "contr81ez. ,

C X X I V. . .'; " C X X X V I. ' Les contrats d; vente', echange &'6efe , (aits~ aux.."· ,·Toute obligation a hipoteque du jour du decesde

termes des articles 538 .. & 541. de la Coutume ,font 1'0~Jige,eilcore qu'eHe. ne fait reconnue ni co1ltr81ee. bons & valables, & envertu d'iceux la propriete ell:' ,. ex. X . X V I, I. t+ansferee aux aquereurs. Vo;e't Article 558. L'afrion pour demander les fermages, it hipoteque

. , C X X V. " du jour du contrat auteritique, pourvu que "aCtion . Neanmoins it efi au choix de .la. femme &de fe~ fait il'itentee dans les cinq 'ans aprcs Ie bail filli. Et

. heritiers, ~e fe contenter du prix d~ la vente, ainu que' apres ledit t,ems. elIe n'aur~ hipoteque que: du jou~ '~u cont.r echange O? rente, de Iafiefe,'ou deman.d:~ Ie. qu'elle Cera mtentee.·· . , )ufieprlx de fes hemages a fon man. ou fesher1t1ers~ .' C ~ X X Y I I I. .' & fubGdiairement'aux aquereurs & detenteurs, aux Cellli qui a aquis les heritages avant qu'its fulfenG

·,.~.rm~~ d~sa~ticles:t 539~ 5 +0. & j 41• de laCout~me. {a~fis Ear decret , pe~t 4~m~lld~ l~ paie~e~t',d~

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'~g~' REGLEMENt·ni tACOlJR SUR: PtUSll~URS:'ARTICt'ES;' '.' ~ettes pariut aquitees , anterieures de celie,s pour Ju~ifdi~ion ~en. .laquelle aei~ faite l',ajudication fi-t· iaquelle lafailie e£lrequife, ,ou 9bligede 'faifilfant 'nale; fi ell~ri·a. et~ fClit.e par' do1'0':1 violeriC~'; ~da ' de bailier caution de les faire porter 'ell,exemtioll' :vilite du prix', qUl:llid bien' it feroit~u; deIfous debt;; , " du ~reizieme &frais dudec[et~ " '. ' . ,', mO,itie de la juftevaleur , ne peutdo~ner lieu. a It\ . ' ::~.,' , ,C xx x~ X." ;. ~~", ·furenche,re._ Yo~t'{,art;'clt 58;~ " ",'j','.

, , l:a Cailie&' criee des rentesc~nft1tuees par argent, , " ' . , '. C XL V 'I, ~~ '. , , ' (ioit' erre faite en la Paroi!fe en laquelle 'i'oblige ,eft," . La faiGe par decret einp,eche, lciprefcription; des, do~icilie. Yoiet.arti.cles 554'& S80. ., cinq anneesaes,renresconftituees p;~r ~r~erit) en.;.:

:' , 'C x' L ' ", core que ce,ux 'aufquels eUes font dues n alent opofe, '11 'ne faut point certifier les criees d' abondant, ni, " en' c<mfequence de ladite failie. ' ,

(eUes qili ontete confirmees par;Arreft du Parle;.;' ',', '.', q" L V I IJ~," ", ' Dlent : MaisIe ~I:!rge~t qui l~sa' €ajies,les doit r;cor-:- '~·.'Le~depens 1es pwceduf:S ,~<lit~s p;o~rrecouvrer ' ~e,r aux prochams p'~es: 'lUI feront ~enus ~pres .la, Ie pa~~ment,d une tlette~n o.nt pas l~lpo,teqtiede:.

' cnee d'abondant,· s 11 s aglt d,e roture. ou a la pro. la dette, ma~s feulement dUJour'~e'lacb~ ,a. la, ., ,chaine Aflife s'il,s'agitd'uri fief..:.noble.Vo;ex..,art. H.8~. re(erve des frais du faifi!fa,nt, _qui font.pris en'pd ..

ex. LI. . vilege fur leschofes'faifieS.·:·; .' .. : ',' Les creanciers font re~i1sa s'opo[er furle prix de ,'. ex L,.I. X. ...., ,:;,.i

la: .terre~jtlgeepar decre~', meme apres l'ou..,e'rcure .' Les il1terets .. dus pou~ Ie' recours des . arrera_ d~ l'etat; auquel ca~ ils,?oiv~ntpaietles ~epensdu , ~es\opaie~ p~rlepl~ge oil~co~eritier,~ ·ont hipoi:e .. ,

,retardement, pour ~ aVOIr mlS leurs.()pofitlOJ.l~ dans quedu. 'J~urd~s· patemens, s 11 a pale fur lapour •. le't~ms prefcrit par la, Cout~me. ;t ne peuvent em.:.'. Juite dU'creancier, 'laquelle pourfuite llefteenu de,. • pecherYHet des .Senterices~Jugein.ens ~on~ez au faire f~voir au principal ~blige dansJes~xIllois ;"&" . profit ,des autr~s opo,fans mlS en ,ordre avant leur, e?,aVOl~aa:e en Juftlce" aut~eme~tl~fdlts in,tcrets ..-.opofitlon. ,Yoletarmle 559. ,.: ' .' ·n.ont hlpotequequedu Jour, de l,a6\:1on •.. ', ..

C X L I" "I.' . . . '. - . . C .1:;.- ',' :',. \ ''. , .. ' Les ex~cutoiresdoivent ~tre delivrez,'& les foni. .. :~Maisles~ter~ts. ~es arrerages:que:le pl~ge a i?aie~ .

roes y conteimcspaiees aux creanciersquife trou •. yol'Ontairemynt, ainG~qlieceuxqui.f6ntaNgeipout ' veront en ordre., j~fq\les ,ala concurrence dela . Ie retardement d'une ~ette, ne font dus,& n'ont hi. {omme de laquelle eft teml etat, fans e~,atcmdre. pot~que 'que du jour de la, demande. .., .., ....• 101. cloture •. , '. . ' .',..' , . ... CLI. ,', .... .

. .. 'C X:L i I 1. . " .' .Les denjersptis.'en'conftitutioli)aia~teteempI6ie~' .. It neanmoins en cas de: conteftation pour dH1:rae- au 'racha:t d'une rente, les aHerages de lanouvelle J .

. tions ou de(alcations demande,es '" 'cei:Jxqui ,ont oh.' ,conftitution font: fubrogez·~ l'hipotequed~ l~reJ.lte tenu. leurs executoires, 'n'eri reuvent dem~nder)e . rachetee, jufques a 13; concurrence des arrerages qui' paiement qu' apres av'oir bailie caution' de les rapor •.. en etoient dus par chacun an, & Ie {urplus a [eule'"! ter fi Caire. fe doir. '. '. . . ,: ' . >.' , ni¢nt hipoteque du jour du dernier contrat~ , .

C·X·LIV. ,' ...... :" "', .' .,CLIt·, , Le treiziemede "la vente; {aite avapt:~la'failie " ., 'Lesenfans d~s neveux'& nieces (u~cedelltp~r 're~

par decret, o'eft pis paie eli privilege;'mais feu. prefe~~ation, ainfiqlleleu[sper~s &meres, ~n ligne l~ment en llordre &hip'oieque du contrat 4e ven.collaterale ~,auxinuneu91esfituez dans,les vingtj ~e. P"o;ex.. article 57 V '." " " : '. ", .' .' .. quatre' Paroi!fes desConqu.etsde, Hue de Gournay; . . ." e X::L~ V~· , ,. . s.~7'fart;cled~sV[ages Locauxdcsvingt-quatre Pao:·' ,

Le Juge nedoit'pas retarder l'ajudicatiotl' finale. . roiJ[eiaes ·ConiJu~~s·dQ Hire de GournaJ. .,' ',' "':. . s'iln'y a opofitionou apellation;.& s'il~ la tetarde) i1' . ",FAIT, ';'RiJlt,en .en Parlement ~~ les ~.ChamhrtJ tepondra en fonri()mprive des depens, dO~Illages, '~aJfembllt:s~le Jiii(me1~Hr'd·A'tJril.miljix,cens fl;~ . &: interets du faili·&· des creancie.ts~ yo;ex. art. S 8.1. xilntf";X •. ! .;'" .~. .' • '<'::

',' .'. c X:1VT'" '. ' . '.,' ,. .' ";~u.l :~;eft re~u afurencherit ~J?~€S la'leve.edela. . " ·Signe~' . BONN£;L;'

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LES 'CHAMBRESASSE,MBLEES, tSUR'LEFAIT,'DE L' E LEC,Tl ON PE TUT,'EURS . . -'

aux' Enfans mineurs, admihifh'ation"& alienation'de leurs biens, , comptes & tranfaClicins fur i~eux. . ,.' , , ..

" I. , ,\ . r x. E Frere a~ne / par '1a Coutume de Nor- La mere & aienle peuront fe: decharger de fa nlandie , eft tuteur natl11'el, &: legitime tutelle toutesfois' & quantes, & demander qu'il

, IY....=:=. "'-"'" de" fes freres & [reurs; &. par l'Ufage foit procede par les parens a l'elefrion d'ull autre . de 'ladlte Province, Ie pere & aieul font auffi,[u- , tuteur ; & fe fera audit cas l'a!femblee des 'parens teurs naturels & legi,times de leurs enfans & petits..: &" 'clefrion, de tuteUl' aux frais de ladite mere o:u enfans. ' . , , . , , . aieule , & non du mineur

I I. . X.' " Et neanmoins s'ils ne fOllt folvables, les ,parens. ~and ,Ia femme tutrice fe remarie, les parens,

du mineur peuvent elire uri autre tuteuren leur lieu, la ,pel1vent 'faire deftituer de la tutelle, & (on ma-& p!ace.".' ri -peut auai faire proceder a nouvelle eleCl:ion de

I I I., tutei.ir~'

Le pere , aietil & frere aitfe, [eront preferez en' la tuteUe de leurrdlts enfans ~ , petits .enfalls & freres pu11les , en baillant par' eux bonne & fufi.­{ante caution de l'adminill:rationd'icelIe, & a:<;:il

. paier Ie reliqua~ .' , IV.

, Pouront lefdits pere & aieul intenter retrait 01.1. c1ameur au nom ,de Jeurfdits enfans, encore qu'ils'Il'y {oient autori[ez , & n' aient eteelus tuteurs par le[ .. dies parens. '

. v. , . ,Aptes la. mort du, pefe des, minellrs, la mere ou

.. ~ieule d'iceuiC' [era tenui!, de faire alfembler les pa':' rens, pour proceder a la nomin,atipn . d'un tuteur ' ; dans trois mois 4u·jour que la mort dll pere aura ete communl:ment fqi! , it: peine de repondte par elie de la perte que le[dits mineurs p,,?ufoient foMrir, a' faute' de leur avoir fait etablir un tu,:,

·.teur.

X T. , Nellnmoins te maH "s'il l1'ell:' [epate d'avec fa femme,od la femme li elle eft (eparee d'avec lui, . font,obligez de continuer la gefiioll de Iadite tu.­teUe ju(ques a ce que les. parens aiehl: chI un autre tuteul: en leut lieu & place , fans qu'il foit befoin qu'ils y {oient autori[ez pat Jull:ice. " '

, ,XI I. , , , La mere & aieule, du minenr pellvent ~tre pre..;

,fentes it l:clefrion du tuteur , fans ql1'elles' Y' ptiiffellt avoir YQix deliberative. .

.. ., ." ~III. Ladite elefrion' doit,ccre faite par fix p,arens pa_

ter!lels'd.u minellr ,.& fix maternels , Ii tann'ell I

trouve. X IV.

Et neanmoills , pour diver(cs conlideratiol1s , Ie nombre defdits.parens paura cue augmente • - Xv.,,'

. , . V I. Les afcelldans, freres & aneles du minem, rcront . Si la mere& aieule defditi mineurs tOllt dece., , apelez it 'l'elefrion du tuteur ~ & Y aurone chacun

'dees • Ie plus proche parent d'iceux doit faire pro-, voix deliberative. ' ceder a Iadite nomination dans Ie mehle tems • .X V I. & [ur la 'meme pei11e portee en l'article prece- , Et ali regatddesautres parens. collateraux , on ~ent. . apelle.ra feulement l' aille de chaql1e branche , s'it

V II. s'entrouve' a£I'Cs" 'porir f~urnir Ie notnbre fllfdit ell L~'m,ere &, aieule ne peuvept ~tre cOlma~n- parit~de' degre ; & a fante de ce, Cera apele Ie plu5

'tes d accepter la tutelle de leurs enfans &pems..proche de chaque branche. '. ' ' enfans. " ' X V I I.

VIII. , On nepeut infiituer qu'uli tmetrr aux minel1l's ,. Et ne~nmoins au cas que ladite mere & aieu- li leurs biens ,ne follt,· fituez en, telle diftance,

Ie ne foient remariees ,aiant fait a!fembler Ies pa- qu'ils ne pui{fent ctre facilemem, &, fans beaucoup rens , elles ferontpreferees en ladite tuteIle aux" de frais. adminill:rez par unmeme tuteur. autres p'arens., en bailhint par eUes bon,ne ,'& [ufi~' X V I I I. , fante caution de l'adniinill:ration d'iceIb, & d'en Ceux qui ne font POillt apelez a 1\~lefrion du t~teur. P.lie;: .Ie reliq,ua. ., ne peuvellt'etrecontrait~ts d'accepterla httelle.

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• 1.

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ARTI,CL,ES '.A,RR,E'TE'S PAR LACOUR x IX. . [era tenu· de fe conduireaux,.afaires'ordinaires,de Ta'·

Ceux qui oht fait, ceffion '_ o~ demiffion:.de.'hieriS, ~melle , fan~ neahnioins qu'ils pUllfent deliberer& ou ceuxdefql.1els les heritages pm ell:, .ajugez par' refoudre du lieu'tqehi; demeure, ~ducatioll ou ma-decr~t ,peuveni:' etre excliis de ladite election.. riag~ d~s mineur~ ~ flu'en la pr~[ence defdits,pa~eIl9

. . ',XX.,', .,...... . ,1l0mUlateurs.· , . ., .' 'Le'pere q~iades enfanr~ivansde fa Je~lme,' . . X X X II I •

. deccdee, peut err/! apele a Ianomination du tu-, ,En cas de' deces defdits nomiMteurs, [eront (u- , teurdes parens de ladite femme ,', & etre eia leur hrogez en leufliell & place les plus proches paren$ tuteur •. ' , ' ", du mineur ,: fuivant l'ordre Cufdit.· , ,

X X I. . X.X X I V. A faute ,de parens dumi'leur'~ lesvpilill5 feront, . I.es f~eres' '& "oneles ,des mi~eurs devenus . ma-

apelez a ladite' eIec\:ion<",~ la d~ligence du S!lbfh- .'. 'jeurs depuis Tel~C\:,on du 'tllteur, ainfi 'lUI: ceuxqui tut du Procureur General- oU-J:>rocureurFifcal ; . &. "oot- epoufe\ Ies (rellrs dndie rilineur, ont droit d'af­pouront et~e elus tuteurs , fans que,les voilins aiant, lil1:eraux d~liberation~, desafairesde la: tmelle avec' fait 'ladice eleC\:ion "foient gaqln~de la ge~ioll de' lefdits parensnominateurs. celui qui fera par ebx nomme. .' ' .;' XI ~ ?C v. ,"'. . . ,

X X I I. ,NeanmolnS Ie tuteur .. ne poura Ce dememe de la. Les Juges [erollt .tenus a l'ilvenir de faire Ggner tucelle,fur celui qui aura ~pbufe la [reur dudit mi.

en l'aCl:e, de tucelle les p'ar~ns qui aUl:ont. llomme ,neur . depuis fon infl:itutioll'~ mais. feulement fur Ie tuteur ;&a fa ute par eux de'l'avoir faii, ils ell Ies,f!er~s dud1t mineurdevel1L~s majeurs depuis la.- , repoJldrollt ell lellr nom prive. . . :, dice inl1:itucioll.' '. '

X'XIlI. . .,'. X X X V I. . Celui qui a, ete ela tuteur,peut a res perils &' .Le nomhre des deliberans aux afaires de la.tmelle .

fortunes normner uri parent plus l'toche ,du mi. eta!ltaugmente par les oneles,freres & beaux-freres neue, lequel fera tehu de ger~r la tutcHe enroll lieu du mineur, allX qs < {u[dits, s'il arrive conrefl:ation~ & place. . . " Ie nombredefdits 4Cliberans fera augmeme,en forte

X X. IV. '. que I' egalite foit gar~ee entre 1'-'5 parens paternels &., Poura neanmoins celui qui aura ete nomme tu.maternels. '. . . ,

,teur , fe decharger d~ la tutell~ fur celui, qui eft· he-',. " X X X V 1 I. . . ricierprefomptif du ~lineur " foit qu'Hs roie!1~ pa- " .Les Juge!> , nedoivent s'ingerer de tiire inv~,n.~, rens en pareil degrc~ ou en degre plus e,loiglle. '.. Jair~ de,$ biens d,es ,mineur~ s'i~s r!'y ~foilt apelez,

,x ,X V. , .malS dOlv.ent lefdltS 1I1vemaues ctre faits par Ie Ser-Ceux qui peuvellt Jucceder egalement au minel.Jf ,gent qui en [era r!!quis ,en la' prefence du tut~ur

ne peuvent [e decharger dc, la tutelle les UIlS fur Ies 'acbol111aire &. du tmeu[ confLilaire, Oll autre qui. autres, mais feulement. f~1r celui qui atcndplus fera nomme pourcet ffet par les parem. . grande part cnia rucceffioll dudir mineur.·. • " X X X V 11 I. '

. ' X ,X V I. '. " Les parens peuvent difpen[er Ie tuteur de faire _ Lesnomillateurs peuvent, emploier pour condi. proc1amer en jullice Ies reparations des bAtimens tiOll de 'l'elecl:ion qui [era par eLix faite , que Ie, tuteuf . IX baux a' fermes des heritages'du mineur, & l'au .. rendra compt~ en abregeAans'letems"qu'ils juge- torifer defaire Iefdites reparatiolls'&baux par I'a_ ront-a propos "qui ne pouractr~ moilldre qued'ull vis d.e ceux d'entr'el;lX, & autres pcrfqanes qu'ilsju"­an apees ladite elec\:ioll', & enfuite'de trois ans en -.. geront a propos. . . . trois ~ns aprcs.Ie prelnier compte. ". X X X I X.

.. " X X V I I. . . . . ~t all refus des parens d'~n d~iiberer fur l~ requi- • Apres l'examen dudit c~mpte, Ies parens pou- fition du tuteu,r, il fera .valablement decharge des'

'rom obliger Ie' tuceut d'emplo'ier au profic du mi. proClamations de[dits ballx ,pourvu qu'il'ne diminue neur les deniers qui '{erollt en res mains; ou deles point Ie prix d'iceux~-depofer entre les mains de .. celuiqui teJa pareux , '. X L. J1omme. '. . . Peuvent :tulIi lefdits p~rens ,(t Ie bien do mineu!

X X Y i I I. Ie peut porter, all li [es, -a,faires Ie reguierent'- au-Comme auffi ils pour<>I1t emploier pou,r cqndi- . torifer Ie tuteur de choiGr un homme 'd'afaires pour

tion de ladite eleC\:ion , que Ie tuteurne poura rece~ ,en faire.les pourfuites, cluquel ils regleront Ies fa- ' voir les, deniers dueachat des femes des raineurs ,ni. ~aires quiferolltpaITez en,compte au tuteur;, ell: ou-en faire Ie remploi, qu'en ia pre.fence' d~ ceiui ou tre les voiages dudit tute,ur j & articl~ general ,de .. :

" ,

. ceux qu'ils auront 1l0mmez pour cet Her. res vacations. -" . XXIX. " X'Lr., .'/

les p,arens p,euvent lors de l'e,leCl:iOll' du tuteur -Le\itl1~eu(peut balller-en conl1:itution. de fellte ~ I\. <hoiGr le lieu & la pel'fOlllle qu'ils jugerOlit a pro- lcs deniers du mineur, a la charge de Ies" rcodro yv~ ~ pos pour l'educatioll du mineur, lefql1elsJls peu-' audit mineur ) tant en principal qu'interets apres fa '. ven~ auffi changer pendant la fuit~ de la cutdle, s'ils majorite. . . . avifel1C que bien foit. '. , ,·x L I I.

. I X X X. '; ie tuteur [era tenu de faire paier Jes deniers, , Celui quj a' la Garde. Noble, foit Roiale all Sei- prpvenans de')a vente des ~eubks du defunt,' &

gneuriale • ne pc:ut avoir l'educa:tioll du mineu[, G. touS les amres deniers dus lors de [on deces) dans les parel'is qui olltete apelez a la tutelledudit mi- les fix mois du. jour que Jes teemes des paieinens neur, Il'en font d'avis. ' .' . feront echUs,' & ,dans' autres fi~ moisen faire Ie;

X X X I. ,. remploi.· . " Lefdirs parens peuvent, lors &. depl1isia 110mi": X L II I. ,i

nation· du tuteur, arbitrer ,la pen40J) & entretien II [era auffi tenu de, fai,re Ie 'remploi dans Ie me­du rllineur, & l'augmenter de terns en tems s'il y 1.lletems de, fix'mois, de I'argent comptanttrouve echet. .. .. . . . . ..,.~ . , 10r;s dudit ded:s, des deniers ,pro~enans du rachat'

X X X II. .des rentes, vemes d'heritages) & Ofices apartenan~ Lors de l'inl1:itutioiuie tuteHe, Ies no.minateurs au rpineur.

pourontchoilir'deux au trois--parens, de~ Avocq,ts , .:,., X L, t.V.' ..., ..... . ou aU~l'es perfollnes, par l'av,i,de[quels le'mteuI: SUe- tuteur n'a pu fairc forti-c,lepaienl(:llt des;

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SU :R'-; L: E F ,'A,::l l' IDE'S ';'T tJ T E' ,1FL'; E ,S> ," ~ Sr-, -~IigatiohS, &.autres:-dettenn'()bil~iresdahsIedit : fin.on pO,ur Ies ca~fes·"po~t 1~quelIe~ les~ m~jeurs t~o,l,S" it [era decharg~ du remploi 'd~icelles ,en .juft:ia : pel,lveJitetre reft:ituez., ' : ",' .' :.1

1iarit de diligences vaIabIes~ ., ".' , ' . '.' , I:.- V lJ.. . ' • , • I' XLV. '. Les, 'hedtiers. du tuteu~ font obligez de faire pro-. Etau regard des 'arreragesdes relltes,19iers<te ,ceder.a l'eIe6l:ion d'un nouveau tuteut ,.& jufques

I).1aiCons,& fermages (l'hetitages'~' ill)e fera Cenu a' ce qu'il ait ete hO~l1me, doivent continuer l' admi. de les,exiger , ni d'en fairele .rempIoi, que dix.huit riHl:ration de Ia tutelle. <' .,.

lllois apres que les terIries des ,rpaiemells [erollt , ,.L V pI. echus. ' . " "'. , , " La tutdle .fini~;, Ie tureur' e'ft:, oblige de rendre

" X L V I. , .' incdfamIl'lent fon' compte ,&·n'efi,: point decharge Le tute~r poura en outte retellir, en fes mains une des interets pripillaires "juCques a'ce qu'il I' ait: pre ...

~emie. annee entiere du revenuannuel aii m'ineur, fente. .' .. ' ',' " , pour l'empI~ier au~ afaires :d'icelui, [ansqu'il. [oie . ,L IX. . tenu d' en, faire aucun intereft. " '.. " . ' " Depuis .1.1: prefeiltation du compte '& :pieces' jll"

;";X LVI r.;.;' frificatIvesd'kelu~,& pendiri't Texamell ,d'icelui';r A pres Ie terns 'fuCdit, Ie tuteur fera tenu a'i'inte.. Ie tmeur rte (era tenu depaier Ieditinterefl: qu'ati'

refl: au denier vingt j' ,ce qui aura lieu pour ceux qui denier vingr-cii19', & ,non a~x interers pupillai­[eront ci-apres nommez; &. pour Ie' terns refl:anr de res. ' 1~ geftioIl; de ceuxqui .orR ete ci-devant infticiiez-L X~, tuteurs. ' ' ,: En cas de reftiites &.: ma'tlvaifesprocedlires, de

. ' XL V'IlI. ,lapart dututeur, 'pour empecher Iacl8ttire & afi~ :,: Le~ i~terets prcivenans des',deniers fi.i(dlrs, {eront nement de fon compte" [erapourvu par Ie Juge joi,l1ts aux [ommes defquelles Ie tuceur [e 'rrouveea fur l'augmentation -de[ditsinter~ts. ' . redevable de cinq ans en, cinq ans, dont du [out il ' . , . L X I., ' {era l'interefl: au denier vingr. ' A pres l' a6nement &. cl8[ur~ dudit compte; 'Ie

X L I X. , lmeur ne poura erre oblige de paier Ie reliqua, Lorfque Ie tuteur aura ~n fes, mains, outre ladite "pendant fix m6is, pendant IeCquels ilne [era auffi

,demie annee du rev~nuallliuel"des deniers fu6fans.tenu d'en paier aucun intereft. I

pour aquiter Ie's dettes du mineur. il (era renu ,d'en L X I 1. ,faire Ie paiement, fans ai:endre les tems [ufdits., tedit· terns de fix mois c:rant expire, fi ie tuteur

L.' . ne paie Ie reliqua d~ (on compte. il fera renu d'en Le(dirs parens pouront di[pen(er Ie tuteur de fai- faire .1'interefr an prixdll Roi, & demeurera l1ean-

re proclamer en Jlifl:iceles derliers qu'il aura en fes .moins Ie principal exigible. ~. mai~s, ouI~a~tori(~r,~~~~laire~~.re,~pI~~a~~in~';,:: ."'-',,'1. ,.L,?CI 1 L", , ~ dre lllterefl: qu au Ael11er ':vmgt ,cc:falfandedltt\l':', ' ,Lesfrals de 1 exam:en du compte dOlVent etre teur [era valahIem~~' decharge I dl!ait int~te~, 'fans ..~-\ia~kez::par le,t.l1t~rir {& .fe, fera .neanmoins ledit que d'iceIui Ies ,parens ',qui l'i.ii·:auront~oiml:l~:a.it,::: ,examen aux depensdu pupilIe".. '.,

avis.,:~.n [oi:?~:re[pon[~rft<,., ::'.:''-,;',> "" <'.·:'i:> '. ;ser~j~~it,cJm~t,~:~'t;~~its,~ falva~ions dref. Le bieli~umil1~Q~.pOtira#r,e.ven.du pai:1':a);is4eS,:'Jez'~tm'\depens ,du' pnpille, :I~q:uel Cera",~enu de

parens qui ori~. e~~,ap;lei ~;la deli~~ra~i6~:a~:~~:;~~, .. ~ .. p~iei ,lef,;.','~catio~s ~ tant de~/J~ge~~l1 Com~if­telle, pour' argeme ,necellit~'Ia ~u, eVl~~nte uuhte.du ", r~lresprocedans . a lexamen, que.d~ tuteur, amli mineur. ' '" " " .'" :':,>" > .. '< .' Ci" ':;;< 9.ue',~e,s:J?rocilre!:Jrs' &A vo~ats., Ql1,i y.ferollt peefens.

.... " ::'; "LX t.':;, -:~' "~,,/.~i\", 'f(, ~i,,::<.' :. ". "I,. X V.:,."' " '. . Les parens donnerQ.ntJ~~N:avis eli ,:~a·,prerence'::;·:.':M~rs'les, i~~ances"qui' ,.nahront dUdit. compte, du ]uge; & apres.-qu\tatlr~<~fe'~bril~}unique:,aq. .,' etaritrel)V()iees,.~reglees .en' i'Audience, ou par SUbftitutdu Prosur~rGene:dil~,'buPrQtl1retie,Fi(-!ap~rt'til fera:,enrarbitratiOli du Juge d'ordol1l1ea: cal, in~er~,ien~ra Ja,Se~r~n~~~~UqitJug~'~:qui~r46t,i~,:,d~s;cl~peris: d'icelles ;:ainliqli'jl apartiendra.

· ·nera I a~tenatlon apr~~:'le~procl,amatlotls,blen &. . ',;<r;' ....... LX;V L · duement faites.. ":~i!r:::·~,;:"" .. , . .~ ": :'" i,:Le:~oi ,cera fu~lit, ~~':p~rn~ettr~ 9u'~1 ne pour~

. L:;l~I~. ,."" >., " .~m(l:e.r.plusge de~x c:om~l1(faues a 1 examen dudlt ,Lefdltes pr{)clamation~''fe.rolit,fa~~es .. par trd'is D~-,,: cbmpte... ..,' ',,:, ;,

manches confecurifs, a l'ilfuc/des-.'Merres' Paroiillales ' .' -: ,. ,·;L XV 1 I. ' . de ia ParoifIe oll,ferollt fitu,e~;les:kerjtage,s:qiiife:': ... ;:s(A:i~I1oi.ie-,au tureur pou.r I'article general de fes ront mis en vente, & d" trois des' Paroilfes'j,Ciifi- ~'~~ad~ri~ Iil fomme de (inquilllte livres t a rai[on de nes; comme auffi:en l'A:udience de la Ju~if4i~#)Il.· ,,~p!iYfes durevenu a}ll1uel dupupille, (ans faire fous la9uelle le[dl~s hemages fe,ront lituez j"~ fe;;.dedu.cbon de fes dettes. . ' . . ront mIfes .10r5 de(ditesproclamations. des Afiches' ' L X V I I I. ~ux portes de[dit~s.Pa(oi{fes& JuriCdi6l:ion. \ '. Po~r~ n:a,llm~il1s ladite!~ll~me ~~re a~gme~tee

, L IV. '.' oudlmlOuee, (ulVant la faClhte ou ddieulte de 1 ad-Dans lefdites A6ches ferol1tdelignez Ies· heri- . miniftration. '

cages qui [eront expo(ez en' vente ,& ,Ie prix d'i­ceux;.6 autun a ete ofert; enfemble Ie jour &

L X I X.

heure auquell'ajudication en {era faite. _ LV.

. Le(dites proclama~ions ail1~ 'faites &raporrees , ,en Juftice, ·fera proeede en I',Audiel1ce de ladite.

]urifdiCl:ion a I'ajudication defdits heritages, ,au · jour qui [era porte ~ar l~[dites "procla~a~ions & · Afiches, dont.Ie delal ne poura etre m01l1dre . que

\ 'fil' femaines apres Ia derniere' defditeo 'proclama-tions. '

LVI. L'ajudication ,du bien du' mineur etant faite en

la, forme fuCdite ~ il11e poura s'en faire reftituer,

Omre. Iedit . at:ticle general, [eront alloUez au I tuteur les yoiages & autres frais qu'il. aura utile.

mene fai~s. . LXX.

Le tureur'Cera paie ,de' l'intereft: au deniervingt , ·des. [ommes qu'ilaura ere oblige d' avancer pour [on mineur, pour Iefquelles, aillfique pour ledit imereft. il aurahipoteque [ur les biens dudit mineuI, du jqur

, qu'il aura ete inltitl1c tl1teur.' . , ," LXXI., Les nominateurs du tureIJr ,[ont garans de {on

admiilill:rarioll, cbacun pour' l(:ur p.art & p~rtion l & ,nOll foli.dair~111ent.· . " .. ' .'

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ARTIQL'ES SU"~'L'EFAlT 'DES ''EUTEtL;LE,S.' ,'L.X X I I~ , " , bien~ du mi~~ll', ::po,ur les~ f~mmes" qu'll ,auroii, ,

Ils ne COllt garans, 'que [ubfidiairement, & apr~s, avancl:es, apres,: tr~:)1:S,,~!lS. du')a!lr ducampte apure ~;, ' 1a difcuffion ~es biens"meu~les ~ immeubles' du ,que

h du j~~r ,des poui~uites qU'il ~ura Jaites pOllf'

tilteur~" . en etre pale., " !,' '" LXX,Ilt"",.",," LXXVIII.

Ceux qui ant et~prefens a l'elea:ian:dutut~ur, .,Le'tut~urne 'PQl,l;a'tranfig~r'avec' fonp~pil1e~, l1C font' point garans de- [on ,adminiftration~, fi Ie, s,11 ne 1m a p,refente Ie ~ompte de (ollad~l1liftra-tuteur a etc etu contreleur avis. ," ti.an, & pieces, j~ftjjicatives. d'lceIui,' &, 'Iu'ii, n'y

, ' " ",' L X X I V. ,', ,,'.' \ alt eu contredlts & falvatlolls baillez fur ledit Mais ceux Cui leCquels on a ~btenuundetaut, compte.', , , ,

font garans de l'eleCti?n faite pa~Ja pluralite des, ' , 1 XX-:I X. , ' voix des parens pre(ens.., . -". . ,Ne poura a~ffi ~ICdit tuteur trarifiger avec ledit· , , L X'X V. , mineur dans ran apres fa majarite, finon e,n la

Si Ie mineur ne fait aucune pou[[ui~e . cantre l~ pre(enee de deux de fesparens., qui (erom nom­tmeur dans les 'dix 'ans, apres (a Q;ajorjre ,)e~ na':: ~ezpour eet efetpar les,autres parens aiampra-ininateurs feront dechargez de la' garal1~e d~ fOQ c~dc, a r cleaian ,dudit tureur. , ' . adminifrration. ' . ,..'- t x J:C X.,' . . ' ;

L X 'x vi. .,' Ledif terns d'un, an apres la ~ajorite 'dl1 inil 'N'aura atiffi le mineur, apr~s ledit terns de?ix neur,: ctant ,expire , J~ tut~ur ne ,iera valable .. ans hipoteque (ur les biens de' fon tuteur, au ment dl:charge .par 1a reftitution d~s pieces el1on­prejudice de res autres creanciers, qu~ du j,our de ~ees en Ja tran[aaion qU'ils .pouroientpaffer en .. fon aa:ian~ .. jr'ellic, filadite re{titutiondes pieces n'aete faite, en

L X X·V I I. ' la prefen,ce des d,eux parens [urdits" & p~r-l'aa:e"pat Pareillemem ie ,tut~ur n'aura hipot~'que[ur les ~ux iigne. '. . .,

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P OR T A NT RE'GLEMENT pp\i R' ','L'E S· Pl(O~CED UR E'S, '~ue 'l~s Procureurs doivent obfer~er ~al1s l'inftruCl:ion ,des Pr,?ces), can, Civi1~ que ,Crimineis"i '. " ' :. ",' .,; ',:"

E {eizieme jour de Mars ,milcomptes ,de liquidatiolls'& apellatiol1s dt'; taxes . ,lix cens quatre -'vingt -fix, au' de depens, civiles ou 'criminelles, {era aporterles ,Palais a Rouen : pevan't, Nouscomptes; etats& deciaratiqns, de depens au Gref~ Barthelemy Brice & Loiii,sJu- de laCour :& a l'egard des informations cdmi~ bert; Con(eillers du Roi ~n fa nelIes, l'apdlal;1t les {era aporter. ;f"

, Cour: deParlemeni: de Norman .. , , ' , "~', ,I V ~fs~~~~~ die'; Commilfairesd'iceIle 'en . .s:, Serorit, r6utks 'pro~uCl:iori's', en mitieres civiles',

, : cette partie, en la prefence de faites 'dans urirac;' &:s'il Ie peut 'en originaux ~ Monfieur Ie Procureur, Genera,l. " , A. linon les copies' {eront bien ecrites, en feuilles f~-. : ' Pour l' execution de l' Ai-rell: de "la Coui-rendu parees' & non: ~h cahi ers :' & 011 elles [eront mal fur laRequete prefentee a. icelle par Ie SindIc & 'ecrite~ ;:iIIilibleS&fansmarge .iaiforinable , elles Comlnunaute, des, Procureurs de lir Cour "qui de~ {ercint refaitesaux de pens du produifant, furquoi mandoient a etre autorifez de faire execUter- les :fe'ra' pourvupaHe, Sindic, & un ancien Procureur Articles ci~delfous:par eux, drelfez', pour leur: [er;vir ,avec: lui. ' , d~ regie certaine pou~ l'in!l:r~6C~on~es Caufes ira!; V.~' lequellur, ,les Conclulions dudlt ; Sleur. Procureur Les Procureur,s au[quels' on ama produit, (oit General, a etl: ordonne:,qu'avant:·que, faire droit, . par Ie 'Grefe ou autrement; [eront conti-aints & lefdits Articlesferont par Nous' exam inez 'e1i\a 'par corps arendte les produeHons apres les deux pre[ence dudit Sieur Procureur General : ~, celle, 'du ·delais o'rdinail'es expirez , qui [bnt de hl1itaille & Sindic, & de deux 'anciens Proclir~urs ;' & fe foot trois jours ~ ; pour 'Ies 'afaires dont les affignations, prefentez MaltrePierre de.M()hgouben Sindic , 'auront ete faites a la huitaine; de qujnzaine '& tr~is MaItre Thomas Fremont, & Etienne Theroulde ' 'jorirs, pour 'Id 'autres qui amont ete, corilrni{esa anciens Procureurs,'- fefquels Nousopt. dema.nd6plus long delai, dependantes.desBailliagesde ~e I'execution dudit ,Ai-rell:, cequ'acorde leur avons,& "Relfort;' & :uil'mois & trois jours , pourles' Cau .. procede ai,hfi qu'il 'enfuit. ;. > ' ' ")' i, , ~e.s. ~esautre5l'pro .. ~inc~s:, laquelle A contrainte' fe--

, ' ' " , ra dec_cenee par la Gour fur Reql1ete, & {eront , P R' EM IE 'R. E M E'N T; .le;s ProCuteurs oliisfut l~arrefl; d~ pt'ifon ,devah~ Ie

'" ~ -pteinie,'de 'MelIieilrs les Con'feillers, qui pourvoi .. ' ',LeProcureunlc l'affigne"deqiielques Baillia-:,ca ,fur un, phts long delai ~"s'ily echec; apn:s 'Ie.;., ges ou Provinces' qu'il {oit. domicilie, fera fa Pre';' ,quelleProclir~urrefuiat'1treiah~celfa~nlellt 'coll~ . {entation 'au Grefe" ~ant en mati~re civile quecri:.:. "trainf de tendre Ja :ptoduCl:lOn , au" fr..us de fa Pat­minelle , dans la quinz-aine apre~ I'echeanc~ dl1de'::~ie ;'defquels: fraisexeclltoire fera'dl:cern~ par MeC~ lai de l'affignation commife, foit a '1a huitainclieurs les Con[eillers-Commilfaires. ' , QU plus long del ail &:ne fera"pefs le::defautcon.., ',' < ':' ~,,', :'", ;:<~ 'v 1..' , tee l'aillgne" ,ni fait aticuneprocedure' contre.le ;"Celui' qui a i.1 rd' filili 'fa COlli; rendra 1a Cal1(e Procureur nOm me 'par l'affignatiop')'avant l'expiraletitiere, s'ilen;efi:. interpelle., avant l'expiration du don «estems ci-deLTas.'· , . " '; ,:.~, :::' ,. feconddelai de, rendre faprodllction ; autrement

',', . :I..I. " ,'ln", ~,,; , " .-i, la partie quiJera \)nterpellation. n'y {e.ra plus re. ' " i~ Piocureur nomm~ par,r~ffigl1'ation do~n€e cevable, ;(iuf:£rluia faire ,venir les autresparties, par l'apellant a longsjours , autres que lesdel,aii & !fepdurvoir.tlevant uo de Meffieurs lesCon[eil~ I'0rtez par rOidonnance ~ ne {e'ra,tenu·de fonder lers-Comniilfa:i~¢s ~,pour'obtehir im tenls a cett~ fur l'affigriation faille 'en ~ertu de::Lett'res d'antici- "fin, ,lequel ell: "autori{c de pouivoir. " ' pation ; mais apres une interpeHationde declarer' " ' , . ,. V, I I. "'" s'i1>ente.nd.: fodderr~ le: :Piocureur . de "r anticipam: 'Le 'Procureur d6fendeur apres avoir rendu la aprc.s :Ie terns jde~dr6it palfe~ ptiura faireiregi!l:rer produCl:ion, fe purge~~ par·ferment devant l~,~il1-le':derau~ &!,pre'~dJ:e {a coritu.mace 1'3" l'exception dic'ouufl: ancien Procurcur, s'i1 a Avocat qUi trou:" !fes'apellaticins';olii":tenv.6Fdes'Jl1:rifdi~i6ns ellcla'~' v'et fa' Caufe fubll:inente, & Ie nommeraj & s'H i vees dans Ie Palais, 01\ les Procureur,$',qui. ,auront pit!ces aprodui~e; :iHes produita dans Ie inenie jout f~n~e ,reront,. tenus d' ?cuper :en c?l~(equehc~. '~~ qu'il aura pre'tc'.,le' ferment. ' ", : 1'1llJontbon qUl feur, en:fera 'fal~p'ar'la;Cour" (lir ,; '; "V II I.,' , Requete quiferaipre[entee aplies-I~aHignatiori echl1~, 'S~il a Avocat, & n'a point produit ~e pi~ces ., :& les te~s ci-ddrus:expirez. jd~~ "1',\\;. ;) ous',i~ e~ pr~duit .~pres q~eraprodl1Cl:\On lul~era : 1 "'" . '" " '" IA"I.' c";:), r:'''~ " , '! .tendu!!, 11 Im-:;[eraprefente a ligner un avem~ .a." " La partie 'qui aura faili la Cour 'aux rnatieres de 1a huiGaine ) pour les Caures. dei Parties' domlcl~

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; .~- .• . ,A RT I C 1':E S' A RR E' TE' S, . . , '. 1f.e~.:~ 4.a~.~ lao YiVe,.&.;·B~nl}eu~4e,R~li~~ ;I··la:.~vocat., co~v~~·par ,~e.$:A.vo~~~ &. 'Procll:teui~ :c:juii~~.~in~ ~pour, !.er, autres.· de.cetteP.rovi~ce. ;;.& ' a.r la ~a~fe ~. ~aquel1ec~nveRt~o!i ~~er~, faite dan~ ,d~~n' mOlspour ce~le,s ,desautres P~OVlnces ,lequel· Je~t~ols JQurs 'de la fb~matl0il.del~yreeauPro:,,: :~,(a.fitit double 8i ~Ggne~~fptl.ctivell1ent [ur Ie champ; , '~l1reurrefufa~lt ;autr¢ment:~[on:Avoea,c,. avec,I'A .. ~; ·'ll1:':ref~s. ~~. ':cef,Hre'" (~ri1' Ggnifie .. au' .refufa,ht; • ·VOC':lt. ~S(:'Ptoc~reurdli' P6\lrfU:jv~~t ~',. feront :la~ite .~ ~:lu~. de~iv[e . copie.; ce qui .v~~ai:a de Lignature ... ~onve.~tion:,·~uime~tro~~ les.; p'ieces. fu.~.le:~h~Il1p.

. .' . . . . . . , 1 X~' . . ' . . es mams de 1 A vocat ·qu lis auront,. nomme; & ;'Jl ne [era' porte aucune Caufe;'a.'f Audience en .tr,ois joues apres "; {e.ra'l'expedient arrete ·&'Jigne :

matiere civile, foit pour avoir Jugement,ou p'oue &. s'il, y .a\·de. nnte.~,~~.public·~ il ferapArte au demander l' apoi~ltement'au::;Col1feil; Ja fin. denim .. p~!quet;·;~ llgne d,e 1\49nLieu~;le Procureu[Ge~ recevoir ~ Ie. defatit en prefence ou ,autr<!'ment ,. qu'el~ n~(aI. {)' ·.,'c, .t;....., Ie 11' aiccce inLtruite par Pro"duCl:ion de·Ja partdu ,~~ J -, \ X V; 1 l.t. ,; , . pour[ui,vant, qu'apres Ie tems d~' l'avenir expire: . Pour·evite.r.· tOU~ pret~xte,\ou necel1jte, d'aller a

· & une fomma~ion. d' Audience, . 'dont {era delivre .1'Audi.ence, p.91,1r avoil' regle~e~ffllr~a' natll:re ,des copie un jour_ava~t Ia pourfuite. .. " ,':' .,mat,ieresa.juger, & Cuda competence des Cham- .

X.. .. bres; .les Avocats& 'Ptocureurs {eront tellus d'al •.. . Si en confequence .de I'aveni~. Ligl1~ ou Lignifie, , .Ier au Parquet •. · .

la:.Cau!e eft apellee aT Audie(lCe, Ia Partie·refufan:, .. .,... .; . .', .. XIX.. . .' .re .cera condamneeell un dedoroni~geme~t envers,:" Avant que de pourfuivre . .1' ~lldience, en. mati~­le pour[uivant, s'il ell: prefeht ou per[01111e pout re criminel~, {era fait une .f~mina~ion. d' Aud~en­lui, tel que la Cour trouvera bon par fa pru~en- ce Ie jour precedent, qui 'colltiendra les fins de la ce, qui ne [era, neanmoinsexigible qu'apres Ie pro- pour[~ite, & d'icelle baille copie.:..~ :' ~'s juge"pGUret(e d~duito4.,:col11penfe.,· ,,' ; , .. " . ' , ..... : ' X X." ."/::::: ;~'. : ',:-. :.:',:': A"': ,X,I~ A~':-.' ;:,., '!I,~La pre[enta~ionJur le~amg.n~~i,9.ns.:,;a,ti~·.~e~

;: Tomes Requetes .o.rdQI1Il~esetr~ ~,ont~ees a. par- . que~es ,du Palals ~. fera falte. dans. 'l:a. hUltall1e 'du . ~ies .. Ceront lignifi~es, . & copi.es ou;e~trai~ des' pie- ,jo~r '.de l'e(hea~ce des' affignatibhs .:ahuit~i~le, ~~ ces y atachees, delivrees all P~o~l1~e~r ,t~ois joo.rs .dans l~ qo.inzaine. des~o.tresaOignati.onS. . . avant que d'allet a I'~'!ldie,nce, ILi ce'n'ell: pour,.,·\,. .~' i'~l' . X. X I ... ,.'~ .. ,' ::.; ,c~()festelleme.nt;rrov~(oi~e~,.:q~e·.llt<;ou~.en'eut ,i. A l'~gard.des 'Pr~duCl:ions.;.il ep feraufe con· a9trementordonne ;. ~ fe~a Je, 1l0.l'D;,& fU~llom du .,formement allX ·amdes· +. & "5. Cl~deva11t. . :defendeo.r en Requc~~, elnploie d,!-ns l'exploit! .' . . .. :.. . , .... X X~ I . I. ,:. ..• . .

. r.. ..,.?': 1. ~~:., ,'. . .• . ; ,.Avant, que :d'aller:l .i'Audie·ne: des .. Requa~e$ ..

. ,Aux: afalres . quunententla. con.feren~e aupar,..du· Palals·,~ Ie, Proco.reur' pourfUlvantfera fatr(~ .;Guet, il ferafait. ~n~. fO.mmatj(ln. au, Procur~ul', .. .ull.e'fomnlation'd'Audience, fans' qu'il foit be,;"

· ~d'y comparoi~ la veill~ 'de l'echea!lc~ ,de l'a,!el1ir; . fbind'en donner co pie au Procureur dudefen.;. , & [era la conference re~ue en l'abfeiice'c~mme en deur.lejQu(p~e.cedent' ,. quand.iI'- ne fera,' que-prcfence, en ju!l:ifiantde)a fo~mation. JHon que ~e. bailIer afirmation,produire des ba~~ :' .' . , ;X ~ I I I, ,', '. ~ '.' . , -& aquits , ·apo~ter d~s deniers, ou autres expedi-. 11 ne fer~ poilltJpreCente de. Pla~et pour l'A.q- ,tions esc procedures; & ,trois ... jours· auparavant , dience, que fur ~es titres :,A.p.ropo.fe~ Aquiefce~ quand·il s'agira de prononce[ fur ·fa matiere 'ou :1l1el?t a' faire en Jugem~nt ,~n!e~ip~me~t. d!! R.e,- . quelque 'condamnation , quoi que"'provifoire, lef~ :q~lete civile, R~que.te a fai~e , Fil1,4~: l1~n ~e~evoir, :quelle~ fommati.ons· feront tl1ent~ori de la (;oi~clu,,"

. ·pHaut.'en pr~ren,ce;, Reglein~nt deJuge~;: P.erem- . . LiOll que doit_·.pi'endre Ie demailde.u[, &' [era don-, ;ption A~.~llllance , I?e.4!t~n.1ent '. II}t~rveJ;lti0I1,In[- . 'ne.:.copie: de.la >[()'Illmation.· .. : : . cription \!\if~ux ,~rOl()11g'~ti?!l4e ~qLP.pro11li~.,~ 1>ro'. '.> ... ; .'. ,:'. tx X· 1:1 I •. :· :;>: ." . ... . .v.iGon ,,8!:, ,Expedi~~l~ ;, 'lllallq )l"a9:r~ :'~te ,arrete" '. c.Les . qualitez. de :to~s .. A~rets: & Selitenees,. fe.:. .foit ali, Parquet. ,01l;~11~re . Ie,s . A.~p~~~. ou: p.{qcti~ . ront cOl11muniquees aux ,'Procureur,s , .des Parties j :Ieurs.·.. " ... . avant que de pouvoir etre delivrees, & ne pO\l- . . ; .. ,. , .; :.' :::X: (V:::.'.i .... . :;";: . ront. etre retenues que vingt~·qliatre' ;heures.:· : .: . J\ux 'Cau(es de'l~.· co'rrip~[~'~~: ~~~ . E~tt~~cs', . . . . .. X X 1 V. . Je.Proc~re\lr pourfuival1~ ~ettra (o.,~ fa!: [0,0. Gr.Me :, '-" ;Seront;~es' Procur~u[s' r:enus~·de 'lcomparoitre' fur lera [ommer p?11C~nfi;ere; d'y n1et.tJ~ le,(ie(J.~n: ~~. la, premiere reqlh6tiob ,:deya.rit il~ cSindic. ou un an7 me, tems, .l.u~ donnera; I' a?\:<; d: 'J.p~il1te~e:ntqu~il . d~llProcureur,). :pour 'etre reg~ez 'fur Iescontefta~ fe~a tel1ll de. Lignef:#Q~lejollr·,.quan(q)iel'l ;il·ytions,d'eI\tr'eux.ii . '.: "i:·:. ... ,:',;:

'auroit plulieurs Pro~ureur~ ;ailtrement, il ferad~,. " ,,; . i li;;: ,. X\ XlV.:,_.'!.:, .,; ,'. .' ... livre au Grefe fur la Ggnatute duProcrire.ur pour- . ,.s~rontauffiles;Pl'Ocureurs .,quVcoqtreviendront

· !uivant, & ,de c~uxqui :Ie ·.v()uqrql,ltbienfigner, ~1.1",. ,A'rt,ides I Ci,::;detfus' ar.recez ,~,:con,damnei' e~ · .~le: pro~es . rartage &di~rib~6:a.p!:es ;la (tgnifi!:a;. . foixailte' fols poqr, .cha.que,contravencion ) qut fe~

:tlOll & 1 apOlncem~n~. ,',. ',: 'i..; '.,r ront mis' aucofre de la,Comn1unaute, fans que _ '.",' ., "X .V. ,,,.,',, ," . .' . '. .! la condamilation puiff'e .. etre remi[e ou modcrt:e, ... It ne [era" lDises.:mainsde ,Meffieurs' les:Ri •. f6us' . .quelqu,e·;:p:retexte: que';ce (oit. !," .Signe .~.,

'porte';lrs aticune~pieces non' c~m·Il1~l1iq~ce~.a l;l. M'O.NG o;u B'E:RT Sin~ic,;:G U.l L L,A,'IN:"

.cour., [aufa.1~s faire recevoir :pa,rR~qu,ete··, ;qui G, U.E rl 0, N ,;F'R E M::.O:iN,:.T .,.:H-A MEL I N~ [era 6gnifiee, . & les pieces com~uriiquees ;pour.y L':,E.iL ovrJcVlE~ T IU;.,'., :tP :;li:<t 11 E F'E '.11 i .&. ~tre donne·conteftatio.n , fi hefoin eft, dans trois· THE R' o. UL·.i>:B.;c :.,[ ~.~r!j <':~~f;!, ;; ,;:1 ;. i',:.:·;;::!

jours.. : ::; . : .' .Dont. ,acl:e',., ;.:i& . :.ordonne qne;']e: :prefent )[Ma. .' • . .. " ·.:XV I •. I,,' "-i ",;. icommunique aUlJProcureu('Generlll do. Roi:,:po~t

.: ,::te~ ,a~eH~t~?nsde, ,den~:. d~.:r~l~Y~~'f'&!: COtnm~ eMuite., eil. etr~~'pa'rNous r:Hete.,a:, la,', Cour.~ LSi:': . ~~Ilcomp~tence. ,. feront: fUlvantl':Gr~ollnatjce; j!l7gtie,:B RLG;E·.~J fL.)} UB}E R/L'~ ~'V .~R..~:" ge!!s .au Parquet pac M~qieufs'les Gens .duR.p.~, ·ayec Par~pheS~Hi'J:; .1::') i>:, ";,;1,. ;, \.1 .

& l'expedietit figne de MOllfieurJe:V~o~u:~~.u~ ~~T: .:)1;':): ;;;;r",jl!JC.') Ii:)' ·;~,,;,.:;,;i)· Wi:'.; ',,'.: 'j.::,;

n~~aL ,. & des A v~cats' ~ .. Procureu~s des Pames t ·,1: E,n·emp~.ch~ p61.ir le~Rtoi .;' ,vd les 'Artides,pre~ . ~~l~ _ mis .. au ,;G,r#e, & la gro[r~, #liv(ee .. :, .;. i '(, '. J,J ,[entez iidt; 1 O:oltr,p~t iaJ iCbmmunaute des ~ pro.;,

;' .. ,. .i'· X V I I ... , ·,ii;'·:""· il.'::: r:, .. ' curems, pour ·abreger·lesi,expe.ditions &'proceou .. . t Suivallt(la ·me.r,ne Ordonrial)Ce, :fer()ndes:d~(el'.~ . res.du Palais, ecre ()rdb~he"qtl'ils feron~ .exeeutez

',' ti()l,l.S & f~llc~: iqti.mations juge~s:~p;ar o.rlanciel) felon leur: forme.&teneur:,· &:emi>loiez( d.ans 1~

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, PAR LAC, 0 U R. Livre ·~la.dite. Co.t~~unaut~ ',: A laquel.hdi,n~Is. ' vril mil fix cens ql1atr,e~ vingt-li~~ f~rqnt h1sen pretence de ladite :Communaute af., '.' ," " femblee ' '& touS 'Iesans Ie Iendemain de l'ouver";' Signe , L ~ G U E' R C HOI S ture du Palai~: FA iT ce quatHeme' jour d' A. 'Paraphe. I •

, . ' I" ,

, ave~

" " ,

REG1,·S.T'R'E,S' r)E LAceO V R. de ,P drlement.' 'f

J ,~. . ,

V· E U parla Cour, I~ Requ,ete prerent~e cedefdits ~onr~il1ers.Commj(raires, d'etre Ie toue '

par la Communaute des Proeureursd 1- , communique audit P(ocureur General de Sa Ma. ~ , eeile, ace qu'il plaife ~ Iadit~, Cour ,}es, j~Re, p~ur enfuite en' etr~ par eux refere. Lef­

aotoriier. de faire exeeuter Ies ArtIcles par eux dref. dlts' ArtIcles prefentez par la Commllnaute def. fez, ,pour leur (er~ir de re~l~ e:rt~ine .. po,ur l'in.. dies Proc~reur~; au bas defqueIs ~~~t' les Conclu_ fii:uchon des CauCes, ·tant clVlles que crlmtnelles, lions dudlt ProcureurGeneral. OUI Ie Raportdtt:'" & abr,:ger les e~pediti~!~~ & ,pr~ee.~ures. du Palais •. dit S!e~r Brice Conf~i1ler;.Com,mi{faire : Tout con. ArreR mtervenu fur ladlte Requete, par lequel fur lidere; LAC 0 U R , du con[emement du Pro..; les Conclufions du Proeureur General duo Roi " cureur' General, a ordonne que les Articles pre­avant que fairedroit , avoIt ete ordonne que J~f- fentez par la Commuriaute des Procureurs, fur Ie

. dits Articles feroient examinez en· fa prefenee par fait des eX{1editions &. proced~lres du Palais fe­Jes Sieurs Brice & Jubert , ConfeiUers·- Commif~ ront executez felon leur forme & teneur : A Ia­l.aires a ce ~ept1tez, Ol\ [eroi~nt apflle~ :le . Si~dlc, . queUe, fin its I f7ronr . e~ploie~ fur 'Ie Li~re ~e' ia;:· . . & deux ancIe~s Proeu.reurs •. A~e du fe~zleme .JQ,ur, ,Comnntnaute,. ponr etre ,Ius, ~n' pre(ence defdits de Mars dermet." contenant 1 elCamen & leCl:ure Procureurs, Iadlte Communaute alfembIee & tous faite defdits Articles devailt lefd.its ConCeilleis:': res. ans Ie lendemain de' l'ouverture duo Palais. Commii1aires, -en l~ prefence du Procureur Ge-,- F AI Ta RoUen. en Parlement, Ie vingt-ql1~. neral dn Roi, prefence auffi, du $iridi~' & dedeu~ trfe1l!e. jour d'A;vrilmilfix cens qUiltre-vingt~lix •. anciens-Procur,eurs; au bas duquel eft 10~donnan:..' 'SIgne ~ J A C Q.... U E S.I I

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DECL'AR'ATION ·D·U, RO!Y"

, CON C ERN AN, T'le paiement des Dro'its feigneur,iqux pour H,~ritage,scedez ~ baux , a fiefes Olla rentes, &c.

, ,

'Du quatorziem~ jo~r' de Jan'Vier I' 6 9 8~ "

les , :",

t' 'OU1S PAR LA GRACE r5~ 'DIEU "toriteR'oiale"'N~usavons pat,ceSPrefelltes:ftgh~es

, _ ROI D£ FRANCE £1' DEN A V A ltR B: de n8t~e main~ dit, declare & ordollne~ 4ifons, de'" A toUS ceux qui'ces. pr,eCentes Letti:es ver- clarons & oi:donno~s " voulons &. Nous,pla~t , que

, rOllt, SAI,.UT.' ~elques precautions que fans s'arreter' audit article X X V 1;1.' dudit Regle-, 'Nous aions priCes jufqu'a, pre[ent pour ob- ment de ri8tre Cour de Parlement de RoUen . dll

vier aux fraudes qui fe, pratiquel1t journell(:ment de fixiemeAvrill 666. les droits feigneuriauxet~~lis, concert entre Ies' vendeurs & les aquereurs de par la Col1tume' de notre Province de Normandie fonds d'heritages , foit nobles, ou rciturie~s ,pour pour Ies ventes fimpies d'hericages & ,autres bi~ns', fau~er Ie paiement des droits feigneuriaux ,l'abus roieni a l'avenir paiez en n8tredite Province, pou~ en ell: demeureju[qu'a prefent tres.commull, dont Ies baux a fiHes ou a rel1tes ,Iorfque Ie rachat Nous dans I'etendue de nos Domaines, & les Sei- en fera fait avant trente annees, a cO~1Pter du jour gneu[s particuliers de n8tre Roiaume', foUfrent & datte des ,contrats. SI DONNONS EN M AN­tous les jours un prejudice c~nfiderabl.e. ~et abus DEMENT a nos amez & feaux les Gells tenans . ell: encore plus grarid dans notre Provlll~e de Nor- n8tre Cour de,ParIement a RoUen, que ,ces Prefen- ' mandie qu'en aucune autre, par Ie frequent ufage tesils aient a faire regifrrer, & Ie contenu en iceHes ' qui s'y efr ,etabli des baux a fiefes ou a rentes " lef-,' garder, fuivre & ob[erver felon leur forme & teneur . que Is parla Col1tume ne fe trouv~nt a{fujetis' a au-nonobftanttous Edits" Declarations, Clameur d; cuns droits feigneuriauiC , & qUl cependant ,au Haro, Charte Normande , & autres Lt;tres a ce rhoien du rachat ,qui [e fait des reines, degenerent contraires, aufquelles Nous avons deroge & del.'6· communement en de veritables vemes. Notre Par~ geons par ces' Prefentes : CAR TEL EST lement de cette Province avoit cnl y remedie.rfufi- NOST R,El,l LAISI R. En temoin d(~ quoi) fammem en declarant, comme,~l a fait, par l'ar- ,Nous,avonsJajt~¢tt're ,notre Sce! a ce[dites Pre[en­ticIe xxv'll. du Reglem~nt.'du Ii~i~m~ Avril' 166,6. ,,'tes;, ',;D ON"N':I::',-a\VerfaiU~)s Ie' quatorzieme

, qu'illl'efr dutiei,z.ie.~l~~,po~r)~~~ac~at ,des::feil~~s,' j~ur ~e Jan~i~.r",';l'a,~d~g}a~e:Wilfix cen,s quatre­porteeS par les 9~au;:~. fi,' efi,e~,,:~,(,.~q~~d?l~,~ . fal,~,;aRr~s" ,:v~ng", t ~ ,dl~- h, ~Jt.: ;&,' ,de ',:n~tr~',R. eg,l1e Ie cmquante­l'a=t &, jour des'c~!1~r.~~s,<~~()~ :et~ cas d,e,£raq,-, ;clnqlll~~e.,:~~glle:~,:~9:rl1'~~":~t_(ur l~ repli )P~r de ou de convention', dans ,I al1:& JOu~, ;;de, fal- 1~ ,:1{<J.1 , ,P,HEL'Y.,PE A ux.Et'.fceHee du 'grand re ledit rachat : Maiscett~:~ri~)Uvell.e J~L, ':bien Sceau'de,c~e j~uile.: ,",':, ' loin de remedief~,cerabri,s'~<n'a{ait qrte.1'alit?~ifer, '., " .,' ,::> ' . ,', ",. par Ia facilitequ'o~t":;eu:le_saquei~u~s drfix~['~a,p. ' ',Reg;ftreel's'~egiftreS4el~~C~I4r'; O'ity. et ce re.; de tacites conventions :av.ec,les yendeurs "Je:,t~~lP!!: ,q:~,eran,t !~P~ocureur o,ener,a,ldu ,Rp). pour e Ire exe~ du rathat de[dit~s"ren~es:,aRr~sj'an&:jQur ,';"ertfo~-:,':cli~~efelo'!14lo~me & t~n,'e,!r. lall a Rouen en par­te cue 'Naus a:vqn:s':'cranecelra:iie,,'d'.y'pourv()ir~::, .I,crnen,t. ~e.JixU.me jour de fcvrjer milflx ceniquarre. A CBS CAUSES:~~{aui're;s:a ce NOQsm()~,al1s', ·vjngi-.dix-huit~, ~ , '," , ,'. '.' " ' , & de notre certaine fie.~ce J pleiiie puHfance' &au-. ... "~. ,.,' '. , : ',Sigfie )' B REA N T.

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P 0 R'T A N",T' qu'e tou~Ju'geniens & Ordonnances feront {ign~es du Juge . qui le~ aura pro~oncees ; '& defenfes aux Gre~ers de,delivrer aucunes Grotfes qui ne ,foie?t fignees defdics Juges.. " " ..

. ',Du ~uatriernefdeDtcembre~ I 699. ! '.' " r '.

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NT R E '. M n:: HE L LE ,G l\. A S Beur':'lerendroientto'djours pofl'e(feur de mauvaife foi ,'leC .. · geoh de' Caudebec, A pellant du pre.tendli dits Tranfports & ladite pr<:tendue· A judication etamJ D.e,cret de fes HeritageS' &' Ajudicationodieux ~puniffables en Ial'erfonne d'un Juge, & d'ieeux,& de tout ce qui faita·ete en can.. doublement Juge, ConCeill~r-Affeffeur enla Vicon.

'. . , fequence en-Ia Yiconte dudH: Caudebec,te de Caudebec, & DO'iendes ConCeillcrs du DaHlia .. a Iai'eqi1~te' <Ie Maitre Maurice Ie Febvre Do'ien4es·:,~e du m~me lieu, .. comme e{Hedit Ie Fepvre; Pouf ..

, Con[eillets du BaiUiage',' & Affe{1eur en lil Vicente . quoi conelut, qu'il plaira ala Cour faiCallt droit fur . dlidit.lieu., comme aiant Ies. droits partran[port de {on Opotition contrel'Atrell: du 16. J uillet 1696. dire LoUis le Maille & de Pierre Maigret, par Cant rats "qu'il fera raporte c-amme (urpris 'j 8? .au furplus , con",\ des 4- 06tohrc 1676. & 2.;. Avril 1677. autrement clut a [on Apel, & aux fins de [a Requ~te. ., Operant it l'execution d'unAn-eft 4e la Cour, du 16. 'Et Ie Raux Avocat dudit Sieur Ie Febv~e, qui.a die JuHlet 1696. fuivat1t [a Requete du IS' jour de No- qu'il n'a point commenc.e Ie Decret des Heritages vembre 1698. & Arrelf rendu en con[equellce Ie ;0; defdits Ie Gras, dont la [ai{ie avoit ete faite a la re .. jour de Janvier enfuivamt; Et encore Demandeur en qu~te dudit Ie Maille, &. dont i1 a e~e oblige de pren-' autre Requete dl11x.~·jour'de J uillet derq~er, tendante~re.Ja. fubrogation-" pourcon(erver les aquilitions it ce qu'it plat-a la,Cour en 'pronon~allt'f~r .ledit qu~~l~voi~faites d~[dits Ie Gras ,& les creances qui A pel,& O~~fttion ,ord??~,~i:, que .~e~it ,l~ ::~,~a~.~eJl;"c,)ur~tp~eii.t· dais'" ~~. ~9ui ~1l~ ~ .iam~i.s (he defe~du par trerOlt en poffeffio~&J()Ulffanc~.;d~ ,~s.'NalCo~s·,·,:·auculle~.Ordonna.p'ces:,IArtlcle CXVII. ne senten .... Terres &, H~ritages' ~ur::hlfJai(is:.,.c6h4~ri.tii¢t . .1e4it'\:,dapfq~e~des Ju~es,~~!1~h¢f~ & puiffans dans leur Ju~ Sieur Ie Febvr~ a:)~ J:eR:it*i~n·:desJrQ~t(a~fJitsHe~i·ri[dit,tioi\ ·:auco§tr~ii~¢, 'parIa ,Ar(polition des me .. ritages ,. duj~ur &,'da~te ~~[dits ~i,anfpd~t's ~iallx dorn":. :: m(!s O~donnan,~¢s .~. I~;, R~~rete h: ell: . pas recevable mages & interet~;&.:;.eri,tous 'l~s~#p~fis depriis.Jef·-: ,d'a:p~net'dll.Decfe~'a~'fef Ijerit~g~s apres dix an ... dits Tran[poits;'comparant,iceluUe"J;rasepp~~l.:.~~es:~;:c(quijo,irita'plrttJeurs ACl:es du fait dudit Ie fonne, & pat Maitt¢ Jeal! -Mathieu Olitiil:fonPto~"':~ra's,' ti~'en' i68 1}.&.l'ai:ttre en 1690. par lefquels it cureur, d't111e part; &.led~t:~ie~rleFeI?VI'e,9onfeil~, ~exe.c~t~)k ratifie c'e qui fait avoit ete audit Decret, Ier ,audit Bai1ljag~tdeCarid~bec;'-:&Affe{feui<eri>l~; :QP~re:tin~~ fin de non r.ecevoir infaillible contre l'A­V icome du 1)leme: lii.~u:;; .. Jntitne furlefdi~e,s, Ape,Il~.7 ~,',;p'el qti'ila:, in~etjette: 'dti Decret de res Heritages, palfe ' tions, & Defelldeur. dd~.dite,9~dtitiofi~~equ~ter:;:~l'ya ~ifigt:tr6is"'ans~.~ regard du defaut de lignature comparant par Malcre '~ffiiis.,A4doiia:i:t-f6n"J?~o2u.~' 'queJa'P~rtie objei~e',. c'eft·le fait du Juge & du ~re7 reur, d'autrepart, fa1,1s.prejuJk~aes:.quaJite.z.:~:·' .fier·~ qui [eroiel1teri,.c~: cas prenables des il1ter~ts, . 0 U Y S de ·Ft2\1greyAvt).cat dudit Iepra~,de,CJuel:'~'d:Omrnages & deperis de l'Intime, pui[qu'ils ant ete

a dit qu'il fe plaim de ce ~ue Jedit. Si.eur.'l~:'Febvre affigneien vertu du Mandement de Ia Cour par lui s'e,ll: iiljull:emenc empare .de'fes';.fier,itiges,(tans 'en' obte'i,1u, pour repo'ndre aux Conclufions des Parties;' avoir aucun titre, n~y aianteu iii Interpolition de . J?ourquoi condnt I' A pellation au neallt, avec de~ Decret , ni Ajudication ail profit dudit Sieud~ Feb. ,pens. . vre, ni Etat qui .fait tigne en la· Minute, ~ qtie les " Et Helloiiin· de Mefililbus A vocat General du Tran[ports qu'il a exigez de[dits IeMaille.:&.Mai~. RoJ, qui a. dit que les Ordonnances defendant grel:, ci: .. deffus dattez', pour fe rendre Decretant, [~>rit preci[ement aux Juges de traiter d'aucuns ~roits Ii­prohibez par les Ordon~al1ces , fous peine de puni- - tigieux dans. leurs Sieges , ni de [e rendre Ajudica­tion exempl,aire, &annullez de droit, & con[equem. taires, foit par eux - memes, foit par perfonnes in­ment Il~OI1t pu donner audit Ie Febvre 'une jufte cau(e terpo[ees" des Terres & Biellsdont l:Ajitdication de decreter ; que fa qilalite d' Ajudicataire dans fon fe fait dans leurs Sieges, . foit qu'i1s y (oiem premiers Siege de Ia. Viconte de Caudebec , eft pareillemellt Juges ou Alfe!feurs ; la Partie de Maitre Ie ROllx ne reprouvee par les Ordonnances ; en forte que non peut pas [outenir qu'il doit rell:er en poffeffiol1 des feuleme~t il n' a point de titre, l'Interpolition & I' A. Biens de Michelle Gras, dom it s' eft empare par des judication dudit pretendu Decret ll'etant point vo'ies honteli[es a un Oficier, & par une Ajl1dica­ftgnez j mais m~me que Ie precexte qu'il a pris .pour tion palree dans Ie Siege de Ia VicQllte de CaLldehec s'en forger un, eft une fuite de faits crimine1s qui ou il eft Affeffeur : mais quand cette raifon ne fuli ..

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. ,ctoient' avant' lei> Tran[ports ~ les: re,nvoier enpo{fef-.·. donne&. Or4oflne a ~ous Juges de agner toutes leurs fioil de lems Biens decretez , condamnerla Partie de Ordonnan,ce's i & qeferifes a tous Grc6ers d'en deli,.. ,; ~altre Ie RouX,~\<i ,reO:it~~io.n·d~s ftuits dU.j<?llrAe[-;- .; :v~ex~u~g?Cs.G~9(fesl:q~i:ne.feient (tglJeCS ~eE4.i,t~JQ':I:· dlts Tran[port~ ;,pour la hquldattot;ldcfqllels }<!nvo:" ges, a P~lqc::, d ~n ~epoll~reJes :uns. 8cl~s ~,ut~es :c.n .. je~ les. p'arties 'd~v~nt Ie' J llge deMo,nti vill,ier ,: co~:- .~c~r ,pro?~e ~ p~i v~ nQI~, '~ de,plusgr~~~~'p':in:e s'~! ••. 'm~ le plus prodi al1l , &'condamner la Partie; de Mal- . y echcOit. Et Cera Ie prefeQt, Reglement'enYOle 'da6s' ,tre Ie Roux e.ntels. inter~ts qu~il plaira a la Cour .::E:i " tOlltes le~, ]urifdiCl:ions ~ a 14 diligence' ad .Proclirdur'",,· '~alfantdroit:[~tr fesplusamples, Concl\lGol1s,o~d~nne[ , . general, ~~ R~i'. D 0 Nr;~'.~.al~.~li~n, ~p,~arlemell~ ,II" , a to~s-Jug~,s. d~ figner leurs Or?<mn~n.ces ,.9c ,defell·' ,l~,qU:3;t~l~tpe JourdeD~~e,m~~~ mll ~x, ce~s .quatr~'!" "fesem:: faltes ~ tous Grcfiers :d C!,n: dehvr~r ;tu.cu1,l.~s vll~gt-dl)l;~11euf.·, .', . :" . • . '., .

i Gtoifes qu;enes.lle'{oietit!igl1eesdc(ditrJijg~s). a '. , .' . ' .. ~;gnl 'i'B R E;1 N 7: . ',' . - .• .. • .' . . ','::.,'; :: :;[";") ,. '., . • •.•• " I

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A Gr.and'Chambrea!fembleej' .des en proviGon',Haro~ Maln-Ie,vee 4~emprifollne.; , les ,Gensdu Roi:entrez; & ment, l?olice ~conop1ique, liiter'yepiions, DelIlan .. Me Helloiiin: du Menilbt'ts des en (ubrogation~ de D~crets;,&iutres'Afaires' '.Avocat 'dudit Seigtieur~ Roi; . que MonGeur Ie premier J?reGdent' jugerequerir ce~,

,portan,t la" parol!!.;, ont ,.dit:. lerite j a refet~ ~e quoi " chaq~e, ProcureuF ~ett:Fa~ .~'il'fe' conlmettoitpli.1Geurs, ,au bas du PI,!-ce.t ,de quoi)l s~agit; pour connoltr~

"abus dans l~()rdre,delaProce. , .l'importance deJ'A,faire,.:,: ' ',' , - , 2i>Jl'J.:lliU, dure , meme contre'l'Ocdon:" " - V.' . ":'"

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~ance; ce qui au-rbit excite. Ie .~iniftelie des: Ge~s- " QPe les AQdiences des Vendredis apres dIner, ne du Roide Ie remolltrer a la Cour,' pour. y ,etre,re-., feront quepour,les Pauyres, qui fuivant~.l'~t~den medii:; a I' efet . de'quoi ~ ·ils31.lroient· faitlefrur~' ufage de ce ParletlleiJt > la, doiventdem<!-n der age:' d'un Memoire contenarit pluGeui's; Articles. La rna.: noux;, & les Procure~rs 'p~endrollt garde ,de n'en, '

, tiere mife 'en deliberation :"LA',C.OUR aordon.; laUfer, p.a{fer ,auc~~e.qui he foit de cetre tlature , a ne.& o~donne; qu~ lefdits Articles fe~ont gac'dez ',peine ,d'interditl:ion , que, les Gens du Roi ponront' & 'obfervez: &- a cett<! fin ,'las &·publiez, au, Col. ,requerir ,< lorfqu'ils s'apercevront qu~on 'y aura con: ' lege l,des,'A~dcatS, &a la Com'mu,naute d~~ : Pro cu. 'trevemi., ' ' ' reurs delaCour.- '.. · . ',:' .. : ':. , : ' ': ' ' .. ' ;,: ." \'",'", ,v,t:', ,~', .

A It TI C LE Pl\:,!M IE R;", .', " .. L~~(qite·les Prcicu~e,ursferol1.t' Ggilifier'a la Partie; Que: Ie 'grand Role fe,racompo(e' des:A pellations qu'~ls" entend~l1t ,,~et~r~ letHSC;~I;l[es au Role, ils

quiTe pot.te~t Qrdin~it;eme~t eQ laGrand'Ch.a.~bre, (erollt tenus: de nommer par Ie me me Aae> l'Avo-: tant fimples, que comme d abus ,~equateSclYl1es~ , cat qui doit plaider leu,rGaufe. ," ' , , Demandes ,en,executioll' d' Ai:rers, Matieres Benefi- ' . '- ' ",:'" "-, V 11..' , ' ,,: ' ciales, Ecac des'Perfonnes, Police er! fait deRegle~ ,Le~.~~l~lit~~Cdes',Afaires,'qui f(vuideront au,pat;..;' ,ment &.,Afaires du Domaine.,:. ': ' '," I .: qu,~,c" ~ro~tGgnifi~~'s:avallt d'aller a l'Expediel~~,.~ , , " : "",; I I." ' "', : ' ':colltielldrpnt les_qualitez& conclufions desPart,ies~ . ~e Ie petit Role' fera comp'ofe :,ae, toutes ,le's . -&le difpofi~if de I' Arreft".qu'ils ,voudroncobtenir-,

.. 'Afaires fon'lmaires'de la 'qual.itede~elles ,i::ompr~fes Jequelfera ,vife,par J'un des AvC!cats, Gener,a'ux, a dans Ie Titre de; l'Oi:donnance'qe millix~ ,celis foi~;(pih)n eQ'~ura; com~unique , en la, maniere' 'qu'il.

, ,xante:.fe,pt ~ q~ipor,t~, ce n~,~~,:d~;~~elque' mal}iere. :leur fe'ra~refent~, s'W~e tr.ouve ~ propos ,d) ~efor­que les prelnter-s J uges les atenqugees.; lesApella:-, mer, apres .quol .1a receptlon s enpour(ulvra, a la. tioris'des Apointemens en ,Droit" ou d~Ordonnan-Grand'Chambre. ' ;," . " "

: ces4e Juges qUi :erP~echeht ;l~in'U:rua.iQn ;Or,olition, ",..: :' . Yl,iI. , . , , ' ,,_ ,a. Pexecutioll des Arrets j DefenCes,; Receptloll ,de~ QEe-les Procureu~s l1e F~)[teront pOint a 1 ~ udlen~ 'Apoil1temensavifei au Parquet o'ua'l'Expe'dient:, ce,de DefCiut, pour' en,juger Ie profit, meme _ de 'qui Ii'ont leur perfefrion que qrian'iHa'Cour:ies a Taxe'de depens,faute de cotter & croife~; mais 're<;Us,. ",' ,. " ,. 'bien; les donnero?t; aux R;aport~urs ~e f~miU?e , qui

. . ' 1 II. :' ,:' .,. " , les jugeront fans e,plce fur les PIeces Jufhficatlves de, ',,~'il Cera fait un petit 'Role ~epare~, conlpofe' des la demande, conformement a l'Ordonnance" Ani­:Aquie[cemens faits'par l'avis des Avocats ;des.Jol. c1esJV. & V. du Titre ,XI. I .

Ies Imimations, Defettions d'apel " Deny de renvoi 1 X. , & d'incompetence, Fin de nonproc'eder, & Apoiri~ : Les. Placets qui-, s'apelleront Ie Vendredi ,ma~

·tez a requerir,; lequel Role (era vuidepar I'avisde tin,. [erollt porte~ chez' Monfieur Ie Premier Prefi­Meffieurs, les Gens du Roi, qui Cera ~e'iu paraphe dellt avant Ie Mardi au foir ~ afin qu'ils foien~ pu~ u'eux, par forme d'Apoin~ement les joms d~Audien"/' bliez Ie Mccredi matin, pour donner' Ie teQ1S au%. ce) pourvu qu'it yait une fommation a jour pi:ecis_Avocats de fe preparer. ,

.' ,.', ,I'V. I", "X. , Les Audiences q':li (eront donnees les Velldr~dis "A~outeAudiel1ce,qui (e'dollnera fitt Placet, l'A.:.; .,natin, [eraht pou~ les H8pitaux' i poud~s.De":lan~ yoc.at au. Procureuraura a l.a mainia fommatioll " '" ,. " . , h i J' .

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60. fA R RES TOE LAC 0 U R SUR LAP R OC ED U it E; . ,r.4udiel?ce ~ ~~l1tel1a~t l~ l011~ ~u'il ~~. pour~ui~ra ~ .. \pro~uire.~.fuiv~nt .l~ IUglement.; : (ans quoi . all .~~ &. la ~eclarat.1on du nOIll,de JAyoca~ ~harge,) ~a:.· peutvalabl~ment'propeder"auJugement du Pr9c~s' p¢i,ne ~e nl1mte.~'~e 'l' ~rr~fr;J~h~~n~ :1~ difpofiti~":' ,,' &';,' pr~>na~~~r. fur! la dem~ndf;.') J~iv~'nt l' A~t~c!~ de' l'Ordomlafice), f\.rt1c1e Vl'Au'l)tre ~~V.;; XXIV •. duTltre :des Delals, ¢ Procedures:' ' , ~~: "':.:" . \:< .,:, ;;!)·'X'I~':,':' t':';:;, ':,':\:' ::: .,;:.':", .~. >.: :,' <:" ' '; ,X Y I II. ',,' . ~, ",

:Aux ·;Afa.ir~s': ,d'!\u4'ience ,:)~,s,.'r~~~U~~q[S":Jle. ,Si pend~n~le. cours d'une l11frante ou Procesorl n~iidi:ont:' les "pr~du6l:ions' quUeur:;:auropt I:~e com- ,interjett~'~per qe Jugemens au Apolntemens q utau.:: nli:irliquee~ ,qii'apre~ ole~~~"oiX f~~~y'.~ir-:~~,'l~~r:t,\.vo;'·'[(~nt ete ptod~its ,}cis<A pellations ferolltre,glees par: cae: &. apres' avoir pris';aelui :'un"aC\:e au: pied. de'~ u'n' Apoincemedt ~u Con(eil,fi·.}a Sentence ou l~A~ fa premiere canfultai:ion; portallt, qu'il perGll:e a 'pointeinent ont ete rendus a I' Audien~e ;& li c'~il: .. fon premi~r,~av'r:e~ cette. f<?r~,; Pie lit. 'prod~Clio~" ~ur::pro~~ai~ns, fera,. c~?du c~mme en, Proces. par de/~ Pa,rtle a~itsr[e • Ie Con/!il/fouJfig~e pertille a ecm~) ~)uge en la <::ha91bre ollie ~co,ces fera pen~ [on prermer aVIS;'1 - {~,i ',:;, dant., ,': . . XIX. ' .. '. ',~ ,

".-._" X I r. ,-- .. ~.., 'Les!tequetes par l~fquelles'Jes;,beihal1des inti., Les,Procureurs l1e:~pourollt ftgnifier ,de" nouveq~s de11t(!s feront formees, ou 1\pellations interjettees~'

Pieces , ni faire qe ~l1ouve~les'J'nterRellations, aJa cont~e~dront da.ns leurs ccmclufions , emploi dll COI1-

yeHle des Audiences;~a mojn~·.qu'il~ neju'fiifien't que temtefi:ic~lles ,'pour ecrittire &'prodpc\:ion fur la de­le(dites Pieces leur ont ete ,ellVoiees , & n'ont ete 'mande, & furIes apellatioils' pou'r caufes & moiens

. pat eux' ~e~'(ics ·1iu,1f~e~uis,~.t~·ois'\i?-u~s;.&ifil,s. en,. A:ap~l'f";r' .\ _ "" , u(etlt .autr~ment ~~'on;,.ll aJ:1raljauc~)1\~g~rd au~41~es, ,,~ ,t·'.- . :. ·X ,X. , ,;':::, ':, ,', " Pieces nouvelles ~ni.Jaux 'Hrrerpe'liatl()11S , a:m'olOs' -··.··:,Tou~~s 'Re<fu~tes de pradu6l:io~lS'. nouvelle~ fe.',

. qu'~ll~s l~e' 'f-oient de decHion :',auq~~l cas, les Par- .. rollt repondues 'par'les ,Raporteurs. ~ri cette forme: ti<;sCoqui~aurorit faif l~ produ~ion nouve,lle) feiontSoitla1~equere, -ft P,iecef communjque~s a Pflrtie I c0l1daril1iees 'aux>depens .qu ret~rdement', fi leCdites' 'pour y fournir d~,:·ton~red!t,s" t,lanf les 'deldis de fOr., l)ieces nouveIl~s ,dollnem lieu a retar~~r Ie Jugement, aormance I &foltJignifie. 11 faut une fommatiol1 de . du Proces ; a moins .qu:elles ;n'ai~l}t ete fignifi.e~s .. fournic de contredlts, & unaae de baille copie des huit jours a vant ~'Audience.· ,! . " Pieces nouvellem~nt prodllites~ , . _ ,. , " X; 1 J I.. " . '.. \ . , , . , X X.1. . ,

Tomes' 'Sentel1ces! quiiorter'ciritexecuti~n ,. non ... · .' Les' Requeces de 'griefs , Reponfes a ,griefs,Cau(cr.~" , obft~ilt ap(),1itioAs"o~~pe~la~icins.qu:el~~nques.(1 aux' d:apel ,~epon[es, 'Contredits & S~l;yatio~s, Cer~l1t:: termes de "Ordonnance;) &'en cas'd apel) 'en don-' . repondues par les Raporteurs pu Gre~ers des Cham .. , :ii~ii~ caution, 's' e~'ec~ter~nt "la~s ,qu'!l:: foit:?eCo~li' , bt~~ ~ e~ la~orine ~uivant; ~ Ail. ~,qe:~ ~fo!t fi g~ri ,4:i\~refr pour 'l~s,falre e~~cuter.,?a'm01.nsqulll~ y ~e.FAIt ce... •.••. " . . .', .. , ... ,'; ,: ' ~It' Arrefr de defenCes :au contralre " fUlvant ladlf- . , " X X I I.,' " " " poGtioll du ';fitre d~s MatieresSon:m~ires.· " : '~ans,toutes)e~Jlitl:a~ces apqil1teesa'~ettre;~1l;,

" I X I .y.' drolt,& au ConCell , les ,Procureu·rs.feront tenus de, : .. :Tautes Infrances.& Proces par 'ecri~, feratit· ju~ 'f~ir~ ~s Inv~nt;lire.sde~,Pieces qll'ils p~oduirollt, &; gh par forcluGon, apr~s, que'les dehils ponez: par· dentlr~r 'les, mdq'C\:lons Jufl:es fous,chaque cotte, qui. l'Ordonnance'feront expiCez, & lesfo~rii.ations fai-' fer~nttparqueespar ordrealp~abetique: & a l'eg~rd tes dan:s Ie terns marque par ladite Ordbritlariceja' des Afaires d' Atidienc,e. ,:dles .feront· mifes par dof·· .' quoi faire ~emeurs les Pcefidens, des Ch~m1ites' . fier,'" & ne (eront., communiqqees au ,Parquet qu~ tiendcont'la main: . '. , /. " ',c.lanscette Jorm~!' .' - : ,,' ',' . ,', .',', ". " . '" .. . X V :: .'" ., , ,! " ",' .: r.\ . ': \"; \ ;. X X I'i I .' .

, . DansA

l~s Infrances on Pr~.c6s ,Par e~rit~'a:u:cun',ne:., ·.Les, Pro~ure!1rs,'~'~ p~u[pn~' ~em~IlJer Ie. paie~ . fera're~u a prendre commumcatlon de la prpduC\:lon me.nt de ~eurs frals, falalres &:Vacatlons, deux al'!,&'!,

. 'de fa Partie, s'.il 'n'ah:ri-meme.prod~it ou Ce'nol1Ce. a apres qU"11~ auront ete ,rev9quez, ou que les Parties produire, Cuivarit l:ArticlCIX. du Titre d~s Contefta- feront decedees' ;,.elJcOre .qu'ils ai~nt cOI\tinue d'a':'·, tionj:-en:Cau[e.,·· . .. .,' ~ . . ';:" . c.riper p.ou~ rles memes Parties i ou pour leurs ned,:,. '

:':X'V I. " ,tiers ,end au~res 4faires.·· , . .. Les Procureu.rs qui pre,l1dro,nt des prods encotp- . ';.':' ' .. , ',' X X I v.

hiuriicaticin des mains des Raporieurs, [eront tenus ' ,tes Procureurs ne pourorif dans lei;' Afair~s 11011 Je'le charger 'p'ar Ie \ Recep!ffe"qu'ils' en donneront., . j,llgc~s ~ demander leurs -[railt:, falaires '&vacatioa~, " de leur produc\:ion , & de ceUe de' leur Partie,. & pour les procedures fa:ites au-dela de cinq 'annees 'de les rendre dans Ie terns qui leur aura ~te, acor- 'precedentes ,~mmediat~ment, lencore qu'ils aient' de, qui fera de huitaine ou quinzaine j fi ce n'eff que'~oujours: co~tillu~. d'ocuper ;: a moillsqu~ils ne Ie?, Ie Raporteur juge pour Ie me rite de l' Afaire, 'qu'jls' aic:nt' fait .arrete·r , Oll recolll101'tre p.~r ,l~sPafties ; '& '

)adoivent garder plus, long.:.tems : & apres Ie detai' 'ce ~avec :cakuI.de lei fomme a laquelle Hs inootent, (!xpire, Ie Rapottellr deliyrera contre Ie P~o.c~reur lorfqu'il;s exced~rolltceJle de- milli¥res-" ," contrevenant en. (011 1l0~, au profit de faPar~lead-. '.' . '. "X XV. " , . , ' verfe, . Executoire .. de la fomme de trois livres par ·Les Pcocureurs, dans les Afai~es qu'ils aurallt fait. jour-; & ce , par une Ordonnance mire au pied d'u\lc juge~ au 'profit de leurs 'Parties avec depens, po~­Reqilete prefelltce a 130 Cnambre'a cette fin ,laquelle ,ront demander llitl:taaion des depens ,& q!l'Execu.­fomme (er~ paiee par le P~ocureur en (011 nom, [ailS loire .foit( deli"re elj leLlr;nom , juCqu'a c<?ncurrellce" repetition COlltre la Parrie,& fans que 130 peineppilfe de la fomme a 'laqueUe fe trouveron't'monter leurs' ~tre reputee comminatoire : rOrdoJuianCe Cera. 'eil a:vailces, (alaires:,&, vacatiol.1S. cette forme; S oie' d~/ivre Executoire de 114 flmme ·de . X, X V I. , trois Iivres par jour contrele . .Procureur enfonnom" . '.' Les·Procureurs fer,ont teilUs d'avair des Regil1:res. -foul Ii dans hui it ne fltiI{ait'au cont~nu ~~/~ Re~ue- ;en b?I1rie forme:fy ec~ire tat;'tes ~e~ (amm~s qu'ils' te i & fera la prefente Or:donnance e.xecutee •. nonob_re~olvent d,e .!euts Pames, 9u p~r leur ordre, de .Ies flam,opoJitions ou empec~em~n~ quelconque~~· F.Ait'reprefellter & a~r~er v.eritables ~touces Ies fois qu'ils' ce ••• ; ; " , en feront requls; a peIne ,~Olltre ceux qui 11' aur011t

X V I I. point de Regitl:re ~ pu qui refu(eroilt de Us repreCen- '. 'ToutesDemal1des illcid~~tes formees pendant Ie. . ter & afirmer veritables;d'etredeclarez nOll recevi­

cours d'une Intl:ance au d'un Pcoces, feront ~eglees' bles en leLlrs'demandes' & pr~tendons' dC'leurs' frais, . par un Arrefr d'apointc en droit & jpint·, les Arrets (alaires & vacatiolls.F A I T a RoUen en ;Parlemellt,

doh'emetre . fignifiezavec' fom.mation d'ccrire &' ce quinzieme D~ceIilbc~, 1705~ Sign~,;B R E- ~ N r,o,'

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Q u I':porte.·q~e les';Caufes;d~s:grands &'p~tli~:RQt~s du p'arlement de' Rotcn; qui ·ne [etont plaidees ,pendant Ie .cours:. der~its' Roles ,demeureront ap6in~

,';tecs·-de Droit,:a,·-fexceptibri!de,' celIes'y e,xprimees .. " . -,' .' ',. . ,.1' ."":::,,,.: •. ,;'::": ", :,' '<'; ,;:.;;' . .'. '

,Du aeuxiJme 'jour 'de -Tanyie~ 1704., ·t" ,OUIS PAR !-AGRACED.J!DIEP'·'.Apellations des:limples' Apoin~emensen Droit, R 0 I DE FRANcE E T D J!' NAVARRE': . foit qu'il y ait,Requete, afin~'evocatioll du prind-

. '-". A t,QUS ceux qui c:es prefel1tes ~~mes p~l ou non, les ,Caufes qui dOlvent etre tennine~s ',' . ~er~()I1t,S A L U ~<.'Nous, avans ,ttep~rE~l'e,dien,~ ~ l~sAfairesbeneficiale~ ,ni celles, qui' , .1nformez, que Ie' .110mbte ides Afalres'concernent 1 Etat.des ,perfonnes & 110treDoma1l1e~ .

qili fe portent a l':Audiel1ce'~de la'. Gtand~ Chambretoutes .1efqu~lles Caufes 'ne· pouront' etre apoiri-' den8tre Parlement de K6iieD, ell,{i conliderable ~. tees a Ii fin defdits .. Ro.1es : & Vouloris qu'ellcs [oienc' qu'il n'ell: pas'pollible de les Juger':toutes par lilPlai-- mifes ,dans. d~atm:es, Rolesjufql1'a _ce qu'elles 'aient doiriej & commeC fa prom~e! expeditioneH: u,ne par- pdL ctee plaid(Fe~. . 51 DON NON SEN tie effentielle de la jufiiCe~ ''& qui coritribtte ,davan;. M·A ,N DE. MEN T a nos amez & feaux les ' tage aufoulagementde nos Slijets:" Naus ,.avo·~s te:.. Geristenans notre Cour de Parlement de Rolien" folud:y' poar,voir, eir'ordonnantla menie chofeque 'qu,ecesPre[entes ils .aient a faire 1ire, publier & Nous avons 'ci - 'devant oidorinepourri8treParle,':: regifl:rer, & Ie contenu en iceHes garder & obfervet

, ment de Paris, 'par l)&tre DeClaration' Ciu . 14' Mars .. feloll ;leur forme' & terieur, nonobfiant .tous Edits.~ I

'167;., A ,CE SeA: U SE S;'; & autres. a ce Nous Reglemens & Ufages a ce c:omraires, aufql1els Nous mouvans,de riotre certaine[cierice,pleine puiffattce avons,'deroge & clerogeonspar ces Prefemes.: eAR & autorite Roiale, N ous' av(>n~s dit & declare, di-, TEL EST, NOS TR E P r. A I SIR; En temoin fons & declarons par cesP'referices 'fignees de n8tte. dequoiN04s avons faicmeme ri8tre Scela ce(dites main; Voulolls & Nouspl~ll:, qU~toutes·les Cau[es ,Pre(entes.D 0 N.N E' a Verfailles Ie deuxieme jour qui feront mifes aux grands & petits Role~, qui,an,t de Janv.ier, l'an' de gracemilJept,cens quatre, &de acodtume de fe faireen la Grand', Cham~re, de n8-, n8tre 'Regne.Ie foixante.unieme. Signe, LOU IS., .tre Parlementde Ro~en, le[quell~)ri' auront pi1 etre Et plus bas, Par, Ie Roi, P ,H ELY PEA U x. Ee fcel~ plai~ee's 'peridan:t lr: cours' defd~~s R8~es ,:d~meur~nt lee d'un grand Sceau de eire jaulle. apotntees au Confellou en Dnllt par un Reglement .' . general ,apres Ie tems defdits R81es expire, a moins ~" ,Regijirl/es Regiftr~sde 14 Cour l o~i &. ce re9u.e~, qu'it ne [oit ordo,nne par ~rre!l de n~:rediteCour, rant leProcureur General du Roi. pour ;tre executee qU'elles feront mlfes dans un autre Role j& ferontfelon fo fdrmer:!f, teneu", , (uivant' t; Ar~eft inter11cnu Jes Ap()inte~ens expediei au Grefe-,. fur les, quaIL furlaveriJication de,ladileD,ec/lf.rafion. A R,oieen en tez"des R8Ies" pour ~tre infiruits enfuice ell la for. p'arleme~t, Ie vj~gt.quatrUm~ lanvier 17 o+~ ,': me' prefcrite. pa~ n8tre' Oi:doh~~tnCe dii ~ois d'Avf~l ' ., 1 6 67'" N' entendons ,. neanmoms y com prendre les

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,. E '·D.·" P O'R TA NT . Reglemcm: ;,po.ur'J~s" Confeillers~.R~p~rteur; ,< A,vocars&

'Procureurs "au (tije.ide·la, ~e~pafg~ de la}epr,efegtacion des Sacs &; Pieces ~ ( " .. " , .' " t \ ,. , •. ' , .. 0""'" ' des. Partics. ," ,,! . 1 .... , :. ,~' J • : '. ,~,.~ ,,<'1-"'; ; ..

D~;d;j,tgt ~~··b~i(iJ~/:jo~r·df::Ye~~rie.r';·;'I.i 0 4. :~''-• "., I . ; I • I .... • ~, ~::.' if', l • ' .. 1 ",:."\' '1 }I.". ~.:...:.. ,I, I ...... '. : .. i .. .'!. .

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OUIS PAR LA:~R'ACE DE:DIEQ' .. n~t.r~:Pr~c~reur;Geheral ,;lequ~l a ,die , que Ia'de:. ROI DEFRAN~E ET·:DB NA:V~RR.ir:l\ .. mande duditfieUJ"deSortainville, pour ~lfuj~tifies

" .~" \ . ,: .. ... ",

. rous ceux 'qui ces'prefcn'tes tettres ver,;. .; He'[~tier~:au; I:Sie~r lle~~B~etPli' a'cepre[enter' quin.ze, . TOllt ,.~al~t~C:e'-jOl.ir(rhuila;C~ure .of.;. ,al1.Sap,reslfon deces ,fIes;.'~ie,ce~ ?orit. it etoitcharge 'frant en notre Cour de Parlementj En~ au IGrefe,'eri~:ji'68'o. :!!ll: quallte .. de,Rapoliteur du

• '. A. • ~r~ J acq~es Ie ~,e,v,r.e, 51 ?e S~rtain~ill~~ ,'. Proc~s·,.i~' ~ ,~ui:un(ond~~ent legj~im:e, pui[qu~ ~'el1: fils ,allle &h~tm~r' eil·fapartled~. ~efunte ]).emol~ .. une; JJ~nfpr~4enc7 :cenall1C'" '.: que, 'Jes Raponeut's '.' . felie Jacquelule' Confel1 fa:Mere,' Apellapt','deSen"', des Pro.ces ;:amfiqueJes Avocats & Protureurs, font

\ t~nce .. ren,du~' par '1~. Bailli d'e ~ae~' o~· ~~~: :Lieute~(··4echa~gez.',~es,Pi~es,q~i:f1e~ro~t~u~, mifes, entre nallt au Siege de.B~l1eux 1 :le;,vmgt.:q9ame,P1~ M;gSi le~ ma.ms; cmcfanpees apre~le J ugement du .Proce~ ; ·4el:11ier ; ,. par· laquelle,~ fur· l' a?\:iori~. intentee, !parle ,,&Jorfqu'ils: [ontiridecis', 'dix a'hs ,apFes'qu'ils' enont fieur de Sortainville' 3:1' erico.n:tre: cl}Antoir:ieJe .B[e:.\qetec~a:rge~,:;' M~is c'0~ine: la:'col:itdl:~tion prefente . tOll,.fiour de~eroH~s;'pour ]u,i, &·I,e~.~eurs.f~s·Freresi ...•. fait \ c~nnditi:e'que queJ:ques ::l:las:ticuliers',revoqueut . h~ri_tietsde d~funt,Thornas' I~ Br~toh. ti,e'ur. de12~rei;' .c~tte 'Ju[ifpruderlce' en',d~ute's ~il~eIl:ime qu~il e.fta. leur Pere, en' [on vi~!lh,t Collfeilkr.:AlTdfeur alldit .pr<?pos}en;leyant leur ddute, de Ii\. rendre riotoire '~. Ba'ieux, pour eux voir~o:ndamner a:rendre &,re~it~e{. 'a:6nque.:.les,:part,iesp,uilfent j.aporter· Ja vigilance ile .. p\u(i\!urs 'pie'ces' d'Ecritures' ~ lefqud les l!1i,auroiellt c;elfalre,,' pour i redr!!r ~lf!·uts.\Sacs, & Pieces dalls Ie etc difhibuees en qualitc ·de:Raporteur .duI)roc.estems~coD)petent·; &':'qri'~p'res c(tems pa{fe ,ils he'

...... ,d'entre lcdit'Ge~r ~e S?rta~~lV;i~,1e, St~i~les, Petit~re!lr;~, puilfen~inlp.~ter q~'a.<:~x.mehles·&,aleur negligence atendu que Ie ProceSll a pOlllt et,evUldej&.queJaute la;'perte de leurs Pieces, li elle arnve .malheureufe ... de refiiturion d'iceJles ,lefdits fieurs Ie, Breton {eront, inelir :"P<?,urquoUl requiert" qu~eh m'ettant par 118-conda~nez folida:irement a ,po~te~ 'les !~?tereis.'~ui~' tt~·dit.eCollr 1: Apellat'i?n. au neant.,.'il·lui 'plai[~ ~e' font dus aUdit !ieur. de Sortal11Yl~le. "~ 1 m4emmfer'. falre fur ce [u}e,t unReglemen~ qUi alfure la J Ul'lf­des arrerages & du corps de hutt h01lfeaux' de Fr.o·. prudence ;ce falrant , 'que, les Raporte.urs des Proces" ment de rente. fonciere' ,; me[ure de. Ba'i~'ux ~ 'avec~e':' lei(Ayocats & Proc.ureurs •• demeureront de~hargez , . pens: I L E. S T D 1 T ,':fuivant.le,s .¢olicll1iions'. du a f<tavoir des Sacs & Pieces. des Proc:es' inaeCis ,dix: SubO:itut de nOJre Procurellr General " vu Ie long-. ans apresqu'ils ~uront ete mis' en:, l~urs wains; & ~~ms; kfdits Sieurs Ie Breton dechargez de Ia ;repre- a 'l'egilrdd~sProces jugez '.dnq ;ansapres 1e,lQge~ fei1t~ltiol1 des Papiers demandei par leditfieur de ment: &qhe Ie Rcglemeut quoit: plaira a 'n8tredjte Sonainville} [uivani les' Arrets & Reglem~ns; Com- . Cour de faire, [era iu au College des Avocats &,. a parant. par !V~e Robert Philipes [on Procureur, d~une la Comml1naute des Procureurs, & qll'ilfera ellvoie . ,pan ~~& ledit' Antoine Ie Breton fieur de Berolles ,&: " dans .les Bailliages. & Sieges du Re{fort du Parle­les fieurs fes Freres illtjmez en Apel jcomparal1s . ment? p~rir.,y ,ecre executefelon fa forme & ·teneur; parMc Jean Neelle..ur Procureur, d'autre,,:(a'~spre_ .. que Ies'Sl;1bfiituts al1(quels il [era envoie, [eront te­judice des qualitez" 0 U 1 S Ie Febvre ~.vosa~'P0.ur lill~ de:: 1~ cer,tifier dans Ie mois de Ia diligence qu'ils ledit fieus: de' Sortainville, lequel 'a Cp·11c~L(a,fbn.'ai.lron£ ~aite. S C,t\ VOIR, F A ISO N S ,que Apel, avec depens : Neel Avocat pourledif6eurde':notJedite .C6ur par [on Jugement & ArreO:, Parties Berolles &: res Fi:eres, lequel a dit qu~l':t\ peldudit; 9Uies, enfelnple notre ~Proerireur·General ; a' mis fieur de' Sortaiiwille eft infoutenable ;'p~i[qu1it ell:' ~,met l'Apellation au. rieant, a. ordonne & ~rdon:" de maxime confirmee par plufieurs Arrets ,que ,les:, ne que'c'e ,dont eft apel [artira efet; a. cond~mlle Con(e~llers, Avocats &: Procureurs ~ font dechargez:. leditle Feb,vre en l'amende'de' douze livres envers des Pieces ~es Parties dix aIlS apres qu'ils en ont ete N?us,: &. aux de pens ,ehvers le[dits Ie Br,t;ton Be faifis, lorfque les Proces U'Ollt pas. ete jugez; & Joints: Et fai[ant droit fur Je RequiGtoire, a or •. cinq ans, aprcs Ie J ugement.i Pourqu,oi [outie~t,. donne & ordoill~e , .que· les Confeillers-Rap (>rteur~; .qu'il ~ plaira a notredite· Cour meme I' A pellation A vocatlS & procureu~s ~ (emllt dethargez de Ia re-

. au Ileant, & condamner leditfieur de Sortaillville pre[entation des Sacs & Pieces de~ Parties d6ilt its aux depem: Et. Ie Chevalier A voeat General po~r. auront ·ete chargez, cinq am, aprcs que lei Proces.'

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~~RREST DE'LA COUR':DE PARLEM:l!NT. '6~ ,':' - ,'. > • \

ll'ror.,.t:~te'·~ilige.z,; '~':. db~. ans ~pr,e~,~, Jqr[que"-.les, M.A ~B..'I! htll.NT au premier des .Huimers de n~tre-~

.PrJe: o .. pCf~:,se:. :fc:·enn~.at':~.' .. rt..or~r'._'e(E. Lb .. i .... n. t.r·e~'.'n~ ... ,td. ~u~,::,.j_u .. p, .g.aer'.·~ .. ' · .... 'j.~r·.?:m'.· .. ~.d'ihd·ne; .. ri .•. ·~R:.i2Iuee_; .' . dite'Cout de'Parleineht "ou 'autr~ n8ere Hmmer.' Oll :;'

J1 it: 7 Xl>..· I;-b·:'·'~.'~ctg.:.e.~ nt.e'n~tu';'l.re·:·'r·cee::erx·~eqcUu!tSl:o'nJ~,.Pelroe'nfe~atfiAo' rrmre. ell:&', ~reet,nJreeu:.'ra;· .;' meht·; re~~'hl.·a\i,CoUege~d~sAvo(:afS"-8C,.Conllriti- uu "'" fe 1.

naut6;des;:p,rocuteu'r~ ,,~ envoie aJa<:~i1jgerice ;,de ,de c~Jair~ .~. te~?nnons, pouvoir. D o·~. N,1l' a, ~~t~en ~ l~ot~~~!ro~.u~eut ~e~e~al~~~:tous. Jes·Sieges~. ) u~ .. ~ell norred1te"Cou[ d.e ,Pa~lement, le\71ngt-hu~tleme f1fd~~lOllS.~~(Ih[t~iTans 'de Ilotre Cour, pOllr y . etre jour 4eFevder';I:ande grace, mil fept Cel)S qU~tre , eniegifrre.,·.exedte::;· & ehjoint' a fes Subll:uuts' de: . &::d.e ;Mtre.Regne Je.: (oixante,-unieme;,. P~r Jei tenit la main a l'execution duprefent Ar~ft~& d'e,n'Cour , Signe" L E R 0 U X. Collatiotmf •

. certifierla-Cotif dans lemois. S I ]) 0 N NON 51 N. Sigtl~". BEL L 1 A 11. D,; ~t [,ell~. \ . .r,':f:::.' :~ ".~:' - ", ',I •• ~. ·i .. ';", '-',

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EDIT' 'DU~R'bY~ ~u I ordonne qu'}t commencer du premier Janvier '706.tous les ACl:es fous . Iignature~-privees [eroflt cOl1trolez., & les droits paiez avant qui on. en puHfe.

faire aucune demandeeqJuflice, ni qut les Huiffiers & Sergens puiiteilt faire aUCUl1S Exploits ni A Cl:es'en c~>nfequence ) a., peine de nullite, & d~"3 00 livres d'amende pour chaque contravention, &c." ',: "

'A l'exceptionfeulement des Lettresde Ch~nge & Billets ~ Ordre, &auPorteur des Marchal1~s " NegQcians& ~ens d'Afaires. . ' . ,..'

L E SOl T S ACles fous fignat~'res priv~es , feront contr&l~z auxBureaux du Conrrale des Acres des Notaires.' '

E T defenfes:auxTabe1li9nsde,s:Seig,11~u~s,:,Hauts-J~f1icierg.~ de, palTer a~~un~: ActesentFe' d'~utreS.p~rfbn:n~,s··q'U'e'l~·s Jufti~j~?l~~f~5!JaJultice dans laqueHe " ils font e'tabJis , PE .. p.o~r.. bi~n:~Th~ci~~:;:4~n'~)~e:~.~.e.,~oE~.~~'ise~le') '~:peine de nul- " lite~~ & de 300 livtes:' d:~il~,n4~';,,~/d~:p~rdUe'am¢n({e;c6iltre'"l~s Pa~tiescon~

tra::antes·\~;'~~i:li~~:4~~k~/;~;~~'~1~~6f~IJ.?;'j:· ... ,~ •.. ,"~.;:: . . o U I'.S ,,~,~~',~ ~x~'~~i~ii; ~ ~:.~~,~(~~.~:';~~~~6~rit ~!~~:~~~~~~~;,~ Jg.:~$,~~r~.' ~:: Not,aires,-

. R 0 IDE, l,7:R :"f;N ~~'_E, , E '!!', D, B: N~V;~RR1l::,.I' \gu.~ les, SelgneQrs, Haut5~ J Ufilcl~.rs de notre ROlaume UlJ},~~' A,~.'t9us, ,p,re(e,risl)(.~;~,:Y¢liff;;,~a.1~~:;;:~~}is>~P~~,~~riP,~"~~pJ!ta.~'!ls'l:.~te,~~,p,ed7:,leur"s Ju,rifdilbons;',

a,v6n~;:~r~:9,I.lt?e:: p'~fn8tte:\p~¢r~tatio~:'d~::Aer~,i~~N~ta.i~e~·;;~a!fe~t, j~~Jrh.eJ1.e.rne~t toutes fortes . quat?rze Juiller) 699;' t9U.(#1i,~,Tes}fe_t~nnoill"<w¢~~~;/.~dt~4~s ,ip41fereih,glc,l1t: entr~,' ~9u~es (ortes de perCon-

, des aCl:es [ous (ej:ngsp.~iV~~!qul'Wp.~l#filiYro~~fAn;:,:;#es~;qiloj qil~:Pbn:;4omi.ci,lic~s'4ans le reffort defdites J !lfrice , q u' aprest a4e 'rec,opnu~,{6itpat:Mfa~~~,~jl,':;] l1~fce.s ,& :'p;9,ur" bi~ns, ;lit,ri.c~'~.ors l' etendue dudi' : contradiCl:oirement~ 'Ie pott,eqr.~Q'u)~par~ie:p~#~rui~';!i>Re~ort,NW~,;~"q~S;jt1ge~,a :pr~pos d~y pourvoir ~ en ~ant la reconnoi{farice,Jeta:ten.:i·4,~i p()i1:~r':d~ti~i~tift,s:;i~:::!,ipp#.[a'~~fJlS~:F§!~f!scohven,aplep 4ans le,cas de ~on~

, Jours de la datte de la re~on~ioi~a'~f::,~ 1:~6l:~·.,~.Y:~r},~C~'r~~~Q~oQ~,:~.I~);J~' g ~~<;~AV'S 1:, ~. &;. autr~s a. ce . Sentenc~ du Juge,renduc fur la rec0n~o~lf~9~$"~~;~:;> 'N~I:1:s;~~uv:~!1.$:/· 4e,;'n6t~e certame fCI~J1ce) pl~lne , ~e Notatre'.le ~Ius, proch~ ,de la J ur~fdl~I,~~ " ~?~tF\f..~lffance ~~ .. :auton~~ Rt)I~le , Nous aVO!lS par Il~tre et~e par J~l delivre expe~lt1o~ du tout, apr,~s~;l af,(),W.'r.')'~fe{~~~ ijdl~,-p,erpetuel &m~vocable, dlt, frame ,& fait comroler dans la qutnzatnede l'aport, a·'p'elt1~~'::9..r,d6ftQe; dl[ons, {4tUOllS &; ordon,nons, voulolls &; ,

, de. nullite, & de deux cens livies d'amende·, tahE Nous ,plak;,' . ,., cOI1~re lui que coritre Ie pourfuiva'nt,& ceux q~ife Q!!'a, l'avenir, &; ,a commencer clu.1'remier Jan:", fervtront dudit aCl:e fous [eing prive,qui n'aura aUCUlle 'vier: prochain ,touS les ACl:es qui [eront palres hipoteque, s'il n'd}; contra Ie • & les expeditions deli __ 'fcms ligl1atures privees, a l'exception del Lettrcs de 'Vr~~s par Ie N~taire, avec dCfel~[es a toU~ Juges d'y .' Change & ~iIle!s} Ordrc & ~u P.omur ~es Mar. avon egard, fOlt dans les collocatIons d'ordres & pre- ' 'clJands , NegocJlms & Gens d A/ams J: (Olen!: con-

. f~re~lces d'hipoteque, ouautrelPent, a peine d'inter- ,trolez) avant qu'oll ~n pui,{fe fai,re aucune de~~nde dlCl:IOll & de deux cellS livres d'amende: Et comme en Jufrice, & lesdrolts pa!ez (ulVant la qualm: des Nousn'aviolls rendu cette Declaration que dans la aCl:es, & a proportion des (oll,1mes y contcnucs, com .. vue d'empecher les fraudes qui fe commettoient a me s'ils ctoientoriginairemem paiT(:z pardevant No­notre Perme .des droits deControle des Aetes des No- taires, cOllformement aux Tarifs arretez ell notre. taires, & que Nous fammes informez que nos Su-' Confeil) pour les droits des Controles. des a6l:es· des jets ,nonobfiant les peines rigoureufes ponees par Notalres, a peine de' nullitedefdits a6l:es ~ & oe trois cette Declaration, continuent _~e, 'p,affer la phlp~rt ce'ns livres d'ame~de po~~ chacone con~~ventian; de le~rs aCl:es [ous lignatures pnvees, fans fe meme tant contre les parties qUI,s en feront fervIs, qnecon .. ell pe1l1ede caporter chez les Noraires les Jugemens treles Huiffiers & Sergens qui auront fait des Ex-., & Sentences qu'ils ont obtenus pour la reconnoi[-' ploits & ACl:es en confequence. , fanee de ces actes, ni de les faire controler; cequi 'Faifons defel1fes a nos Juges & a ceox des Sei­emporte la nullite defdits aetes, faute d'etre re:vems gneurs partiCllliers, a comm,encer, du premier dll des formes ponees par notre Dc~laration dudit jour mois de Janvier prochail1, de prononcer aU'Ut1S Ju. q~atorze J,l1ille,t !699. ~ont pouroient ?a:1tre dans les" gemens portans recolll1oi{fince,' ~i de c?lldamnatio~ fUites une; lllfil1lre de Procez , & la rume d'Ull grand fur des aCl:es [ous fignatures prtvees, qu II ne leur fOlt . l10mbre de FamilIes, s'iln'y cro'it.par Nous pourvu. aparu du Controle & du paiement defdits droits; a' Et comme NOlls avollS d'aiIleurs etl: informez: qu'au peine de nullite des Jugemens, & de trois cens livres pl'ejudicc: des Edit & Rc<,fe1l1ens' d.devailt faits d'amende contre lefdits Juges, & de pareille amen-

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EDt T ~ O'UltLE C 0 NTR.DE~SiE I N,G S'P RI VE' S. ,6\S de-contre lefdits J uges :,&: de pareig~: ilntende .~ont,r~, . ,.feillers Jes' ~ens ten'ans', :n8tre C our de P ademeilt a :tes:Pr6cureur~, qui. ariron~o~up:e.daii,s. ~esInfra~ces·,.: Roli~n~ 'que~8t,rerre~en~ .E~jt ,.' ils~ient a faire lire & 'Ies ,tIui~er~ :&,.Serge~s, qUl_mettrpntles Ju~e.~. ~,p.u,bher~· regl~rer,. m~me ~~. te~s 4eVacati~n'~'& ~lens a execution" le~quell~s, de~~~r~ron~, enc.o~: Ie contenuen lcelm fUlvre ,.garder ~ obferl'er felon .rues en vertu duprefent Edlt~{ans qu II fOlt· he fOlD , fa. forme, & ceneur, ceffant '& falfant .celfer.' totis . d'3utre Jug;ment tii condamn:atio~,'& f~ns ~oriv?jr. 'troubles &" emp~c~emen's qui pour~i~ilt ~'tre 'm'is'ol1 etre modereesou fur~[es par no.s Juges,:a,p.e~ne d en donll.ez.,,~onobfr~nFqameur de liaro, ChameNor. ctre r'efpoll[ables;e~ leurs prhrl~'s & privez, no,ms. 'mari4e ,.t~usEdits }:,?edarati~?s\ Arrets, . Regle<i

, ' . Voulons que~ans Ie,S Ju~e~~ns p~rtans:recon- '. ~ens.~,autr;s ~hofes a ce Cont~~lres , aufquels Nous' noilfance ou conciamnatlon, qUltntervlehdront fur . "avons c\eroge & derogeons par Ie prefent· Edit aUlt

·des accesfous 6gnatures privl:es, il foit fait mention' . Copi~s .. duquel collationnees par I'un doe nos aOl~z & du contr8le defdits a.ct~!f, ainli, q~~il.~~ p'r,atique p,our f:aux;Gon(ei1lets-~e~re't~i~~~,~ Voulons' que foi foit' Ie Contr81e des. ExplOits , ~ peme contre les Grefiers aJ06tee. 'comme . a I qnglllal : GAR TEL EST de pareille ,amende de ,trois cens livr~s pour ch~cune . NOS.TR E :P ~ A,,'~S I R.Et afi~ que ce ~oit chofe contravention ... ,,·,. "..:" ' ,; ... ,~ "; . -,ll",:" '7:. . 'l -(erme & ftable,:1 touJour.s , Nous,y ayons fait "mettra

. Fai(?~s pareill~rt1ent'de·fen~~:s(a~~'.Notairesti &;: Q8tt~ ~~;J.~O~NE~ a,Fontaineble~u al(moj~d'O. Tabelhdrts desSelgneufs. Hauts~ J ufrlclers de notre . a:ob~e ;,1 an (Ie grace mIl fept cens ''cmq ; & dt/n8tre R9'iaume,de,p~lfera l'aveni~ ~ucu,ns'Acc~se:nt.re,f~u~ '. R~gne; 1~foixa~~,e-tr6iG~~e~ Sign~ ,LO,l!I_S:~~ pI~~ ~tes . per~on?es,qu,e les .Ju~lclables; ~e.la J UfrIC¢ dans··, bas, Par.l~ R?l:, PHEt Yn.E.A:U x. Vifa, PHF.LYFEAUX.

,aquelle ~ls [o~t, ~t~~hs, & pour,bl~n:.6tge~.~ans Ie., yu. au·.qp~~eIJ" ~~~~MIP;,A:~t. Et fcell~:~u'g~and re{fC?tt d'lcelle,a peine ~d~ nullne ,des' ~cc~s, .&}e Scea~ ~~,,~.~r,e v~rt~ . o.

trois' cens"livr~s\d'amendecontfe;le[dlts Notatres' ;,;,:,,'., :f' . :", " .... ,,,;' pour~hac(me ,contravention ;"& de pareille ,amende .' Reg;flrlli ,'Regijlres, dt la C~II~; 011; ~ r ce rUJlIt~ de. t1'OIS' cens hvres contre ~h~c~,n~ d~~ 8~,~tl~s .. c::pn~,., ,rant.'e P~oclI~eur. General. du Ro~; pour ~'tre executi

, trall:antes; lefquelles d~nietireront' encourucs 'en ::-felon ~ forme & tenellr,fowant t Arrefl mtervenu fur ve,rtu, du pre~~~t Edi~ " fa~s .. qullloit heroin d';lut~e . /~, 'tJerifiC~t~~n,~.,du~it Edi!", -1 ~o~i,en,J,! l!itr.l.~mtnt."J

,'Juge'm~rit' m condatnnatlon.· ~ I :I? ONl;l; 0 NS "} AU~ltn,ce d~ :l~dl~~ COUP' feant~ .,11 . ,J7.!,lYStllm,,!

'EN M h ND EME N Ta nos amez ~ fe3uxS~~-:'ire 170j' Slgne , B REA N T~ :" ,':-":i',,",' f, ::·.'·,·.~.;i., \ . . ;,,), • '" ,!:'l. ~ .~I~~.: .... : ... ;il~ ... " ..... :':'4"( 1.""1);.1 :' ,,:. < ...... ;, .' " ,t' ~. ~ ,'..

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dance de leurterr~t01re' >a~ ~r\~ludlce ~:a:~.ex,~lufio~:des Se~g~ns,RolC;lU~, ~c~ • • .' r .. \ ..... ,: • ,~ .• \ ).'; ... :<,~\,~'.; '\' ':::"'I~:\.' :r--.,' .. ,-·:"·~'l;.·f '.)l:,'::'. ;,'1 .. :':.' :;~}j.!~:~' t:'(J.j~·<".· .• :· .: ..... t

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·~~=~~~.,'Q,uJ"s: P,A R>~:A ,GJt4-.C£',~j11t".:e~~t<;i~e #,{ql}~~Q,n;.~, l~:prete~ti~,~es $er~ Pf, PI EV ,R~;l::,Dll. FR,AN<;E:B,T ,~g~I)'S,J~pja.~:;:~~9.~~ Ji~,q~~,q~0!:'q~~(1~s;~e~g~n~\4~si '01\ NAVARRE : AtQus'~e~x qui, Hautes-Jult:ices,&Commis auxSe'rgenteriesNobles, ces prefemes, Lemes, verrom, , aient, toujours 'ete "maintenus .en 1"" polfeffiol1 de S'AL'll -r. Ce jourd'hui 1~'Caufe, fair-e les faHies,prifees& ventes;& tous aatresAaes, ,

II~~~~~~ of rant en notre Cour de, Parle- concernans l'exercicede leurs Charges dans l'~tendue, ~ " ment; -Entre Charles-Francrois de & dillriCl: qefdites Pia-utes.,. J ufbces & Sergenteries,al.1 CauxSergent~Commis eil,la Haute-Jufricedu Vivier,' prejlidicedes Sergehs Roia.ux, comme it a ete juge ,demandeur en Haro par lui; crie fur Me Philipes de . ,par u!1e infinite~ d' Ari~ts de notr~ Con[eil & qll. B,eauvais Sergent Roial aRoiien, pretend ant proceder Parlement : C'ell fort inutilemept que ledit de Beau .. ala velite des biens .. r,l1eubles par lui faifis Jur Jacque~ vais' & les autres Sergens Roiaux,\ fe veulent' pre-

, Si6nville Laboureur, deme,urant au. Mont·Perreux" 'valoir de ,notr~ Edit du. II)oitd'Oaobfe 1696. & de Hameau de S. Martin 4u ~~vi.e~;, difrriCl: ,~e ladite ,~~tl'e De~,la!at~o~~~U .. l;l' ~ars 1697- lefquels au Haute. J ullice, fU,i v~~~ 'I,~ ;.~il\0.c.~r,y~\~~~l;" ~e _ 'M~~t5e :,co~~air~.,:' ~ei~e~t,~ M~j.4,(?1 le~, faveur ~es Sergens Jea~~: GoulIe; I:Iu~~~~ ,~,~i n~,t~~.'.9g9~?' 4~/~'?,::pe-,<' lja~~s)tlll~c~~~}~~r ,II ~it:~ral ,~~e par notre Edit d,ll cen:b're dernl~~::-' Auc~e~f, '~Q~~~~!~y:au1/~~~{t~~r'. 'H~91,S <tp~o~~~~~~;9,~ •. ~~ ~~~~,ap~.¥.~.s, Charges de Pn­ledlt. de Ca~~:i'#~ ::'Et,()~~~~,r," a ,l~;;,X~~~,~ ~n;~~\1~~19~Y61:"f~:!!rSi,~ '~~?d~,~>~rj; ~n::J~sJ~f?;~~O:~ns des. Cbar&-es. comme ctant, .l~:',fo~~gen~' ~etl~: Qger~llci l~Q,pr~Jt:i~, '\'(~:~~lm.~~,S:~~~~ge~~'; leu~:atpijij~.m ,Ie drOIt de faIre dice dudit de Beauvais,; a:ihfi q~~n~ a':~te j~ge,'par: une!'~,;1.es1Brif~es,:~tv~~~e~,au'prej~diCe de'lou!; antres Hui[-i~finite d' ~rr~~~ ~ ~~f~~df.p~ '~~;.~~~~~~~c~~;~?~~i,~;e.~·{, \' f1:d~~r~,' ,$,e~g~hs ~~~~~'~ '2~r ::~l~~~",pedaration d'u ~z. , tlO~ , du dlX-~~t~~~,~ ,q~~~QI~:~,m~~t~;~9f\V~~p-~',N,r: "~~;M,~,~,r ~,6 9f,?::~:N,~ul;.:~~o~ns, ~~,~l~~~ e~ termes precls~

, ~~meJ acqu;~~ya,~l~,~ r~ Pr~?l;1re~~1~~~,,~:p.~,r~; l~~,i,W:~,~~~s n,,~s~en~J~I:\~',r~!l }nri'()ye:r, ~ l' egard des Se~­dlt de Beauvals~ 4~fe~deq'~, ?l1~ld:I,~,r~!,c5";~a~~~~, ~~: !iii~~,~Fs,:1::I~~t~~jUftl~~f~~dQ~1i le~,p~~lers pomont fal_ qu~te d'illter.veritio'tfd(a~~zillPe.,d~~~e,mf~~\qi~f~:~,,;,1;lr~Je~#(~e~j!&"v~ntes, 4es:~e~~1~~ entre Ie,S Jufri­mandeur en exe~.uti4!l':d,e\rt,8ire, P,~l~'t~~i~~:!d~'~;;~rt;~;~,~i~~l~fae lebli$Jufi~c~s,.~ ~n v~~~Q de Sentences ema. J1ees ,1696. & 16~i., ,~,:A~[~~~f~~,p6!irel~9.~:r'r~1~~,u:~ ~~!;~' ~~e~'~e~~7u!s: J.ug~s .. Ec, :c.!~~~bieti', ~al~a. propos, que cQ~[equel1ce, comparanf:par)v1C

, I;.9~ls Qlhvl,et.;{,()9}1{~~!4~~s ~erge,nS,.ROltPx:)pretendent rnfcrer de ces ter':' Prpcureur ~ d~autre : ~1'1.,~',pr7(e~ce:'~~~M,~! ¥"~ri~f ~'~~,~~q~~ l;~~:,~~~~~~s~:muts. julli(;:iers ne pouront fai­Jean-Baptllte Colbert, Chevali~f; ,~~e!;lF;~~tq~ls,de; ::,re·~u.c,~~,v~\1~Ss,q~l en venu des- SClllcnces du Haut­Seigneley, Maitre de nptre,Gar'ae~R'qb,~ ~;G~I~el.4u, :'.,JrlJ\icier ;'.lir~ceia eft,tes Commfs des Sergemerie's No. Regiment de Champagne, Seigneur Haut';.J~ij~c'i~r~:; ble~f~nt fuprimez, puifqu'ils n'ont point de Juge,& ,dudit lieu du Vivier,& autres lieux)demandeur ejlla,~::\)i~ "Sergeo~ Hauts-Julliciers n'au[(i>ient prefcll:re plus , dite Requ~te d'inter.vention dudit jo~r douzie~e de',~ 'aucunes' fonCl:iOl~s ,puifque,la pl~ grande par£i~ des '. .cedit tnois)tendant~ entr' atttres chofes a. ce qu'il plai- ,fajfies &, vemes Ie font· reqoete des proprietaiFcs . CIl.

[e anotreCour lui donner ACl:e de ce qu'i! donne ad.vertu de leu1iS Baux, ou des wbnciers ell vertn de 'jonCl:ion aux conClufions duditde <;;aux, a Cc: "que la leurs C,ontrai,ntes,paffees devant lesNotaires Roiaux

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vente en quefHon foit par luifaite,auprejudiced~dii: lefquels ,~{efant pas emanez duJuge de 1a Haure­de Beauvais, avec depens~ comparant pat-l~ditV.ar- . Jufti<;e , les Sergens Roiaux prctendroieilt les en ex-' ,J1iet (on Procureur , d'autre : Et de la Communaute c1ure: mais, il funt que la faifie' dont eft quefiion,foit des Sergens Roiaux de Roilen ; dernandeurs enladite 'faite des biens d'~n reffeant & j,ufticiable de I'adite Requete d'intervention dudit jour dix-huitieme de Haute-Jullice,quoi ,que la [aifl(! foit faite par un hom. cedjt 1nois,pour donner adjonCl:ionaudft de Beauvais. .me qui n'y ell pas domicilic,:C'ell fur Ie tertitoire de', a,ce que ladit~. vente foit par lui,fai~e,;au prejudicedu-. la Baute-Jullice q~e lavente'fe fait, & fqr ledifiri~ ., die de Caux,comparallte par Me Lambert Anfrye le~l[ . de laquelle les Sergen;s Roial~X 11' ont pas qualited' ex. ' Procur~?r:, enc?re d'autre, fans prej~dice des quali- p~oiter,aux ter~es d~ [ollS les A.rrecs;a joilldre que le­te~, . OUIS Ie Fevre Avocat pour ledlt ,de Caux, Ie. dlt de Caux, comme touS les autres Sergens Hauts­quel a dit que la Caufe ,ell de la derniere import,ance julliciers, ont paie' plufieurs taxes pour l'ex~~cice de" pour tous les Seigneurs Hauts.,.JufHders & Proprie~ leurs Charges. Au re~~\on a vouiu mal-a.prop~s ob­taires des Sergenteries Nobles de. la Province, dont jeCl:er audit de Caux 1011 dCfam de qualite,puifqu'il a les Sergens &l~s, Commis demeureroient, fans au- 'prodnit laSe~lte,nce)laqllclle l'a 'autorifc a l'exercice de , . - 'ladite

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~RRES1!,D,:Etl}(COUR ',DE 'P,ARLEME~NT. '%7' ",Sf~genteri~~~ 'Pollrqu6!lqdt~ent::~~~~£~#~;:,~,~,~r~~~r,~ :/erpif,d~PQiiil1e,d~[~l~s Prif~,tirs,:-!epdeul's, d~~ d.~9it,g . l'IJ}terventlon d~ .1a~ComtnunaUt~'de$,lSe~gen~,,. ,Il" (e~" ':.qUll~ur .,font :a;qu~s: parp.lus,~e ,cJJ~q~ant~, mIL, h:y-r~s , jltdif abonnecaufe-: Ie' J-Iaro ; ce'J~ira.n~,~;O.~dohii'er',;): de :6n~ce,qu'i1s;,o:ntpaiee; a .~o~ .,cgfres ~ AaJ),(;I~ , ,~uela:, f,,¢nt,e.d~~biens, ~~ritetl:quelHo!{Her.i'f~iie '.tenism81n~qi.i'i~s foncencore taxeZ_ a'dix.huit,riliJ, par l~di~,~a~ :~~t,ix,~ Jes',p~r~ies,~ori4~-9:ii1e~s,~uxde: ,>' ~~yle$'porii:, jo;iiir;: d(cet~e :foha~on ,; p,O,ur: " e~i.,r.e~~~

• pens .. Simon A vocat':du4it ,de,'Beauval~,J~quel ad1t' . "t1r:contre, tmlt: ':dr(>1t Je~ Sergerl'sdel~u~s Hal1te~~ ,que, Ii' l' on'AdI!ie~toi~' ledi~ d~ Caui a' faire la vente, ,:J uftices'qui fo.~t(endavee~ dan~ la Banlieue de R6~e'n, , en queftion " il faudroit detruire n8tre Deda,ration lefque1s.' n' ont. jamais pall: un fol, pour aquerir du douziemeMars)697~ do~neeeninterpretation de, Je, droit; auffi toutes,!es fois que;Ja queftion s'e11i .1'E~it ~es ,Prif~urs:" y ende~rs ~, pui~que~8tredi.t~· pf4eiite~, l'on"3 tol1jou'rs dedd~,:,~~ faveur def-. 'Declaration porte expreffement ,'que Jes Sergens" d!ts~rifetits-Vendeurs , notamment p.ar deux Arrc~ts Hauis;. JulHciers' ne,poutoni fair~ de vente qu'entre de notre Cour, Ie premier en faveut'de Jean Heberr, lesJuftidables de le~rJ~rifqiaioll,en v.~rt? des Sen- rU,n des p,ri.(eurs de ~oiien,coiltre Ie nomme Dumonc tences emanees de leurs, Jllges" avec defenCes de Sergent en la Haute:JufHce de Bonne.Noll.velle ,:Ie, s'immifcer hots Ie c,asci - delfu~ ,a ·peine·de trois ,8 d'Avrili699. qui a' ete' eXecute depuis ce terns,.

, cens livres~d'amende", & de refl:itution dll ql,1adru.tant par Ie paiement d~s depepsjugez p~~ icelui., , .ple, des, dmits ,: 9r ledit~~"Cau" ,ne.ti~e~t pa~ dire -:q~e parplufi~ts vent~,~ faites(~:ladit.e,~Haute~)u ...

qu'II fOlt d~ns le1cas; p-~l1fquele r~querant\ de la- ,{bce; 'l)( l'autreen faveur de ~o,u,Js Alle.au~e ,Pnieur 'dite~vente efl:' Ar~hidiacre de la Cathedra Ie de Roiien, 'au Neufchatel ~'contre Fran<;ois Fe~y Sergent en la domicilie'dans,la Ville, & qu'il s'agit de l'executibn ' • Haute. Jufl:ice' de Gaillefontaine , Ie' 3. Decembre d:UnAt}e pa{fe; fOtls' 'Ie, ScelRoial., :.1I eft ,inutile: : dernier; Pourqtulidonnaiit adjol,14!on, ~u.dit de Beau~ qu'il 'pa~le des Sergens' Noblesdela ,Proyillce ;~, 'Vais, ilefpea:e ,qu'il,plaira,a, n8tre Cour dire ~,tdrt pUICqu'ils font Serge!1s' Roiaux; & r~vet~s de la qua,- Ie Haro du4it de' Caux ; ordonner'quen8tredite De. Iit.e de Prifeur~ Vendeur ,chacundans-fa 'Setgenterie: ' clatation, & les'ptecedens ArrecS' feront executez; ee ' ,

, "'_ Mais il n'en eftpas demem¢' des,Hauts ~ J ufl:ici~rS, . fa~fant ,qu'il fera ·'procede I,a ladite vente', par.' ledit· , , , qUin'ont jamais' finallce pour cette qual,ice :' pour-.~e Bea.uvais, avec depens. Et Helloiiin de Mefriilbus , quai condur: qu'il 'fera dit: it t'ort'le Haro 'duCiit',ae, nCltre A vocat General,. qui a dit,qu'en faifant aten-

, ' Caux, ~ qu'il',fera procede,a ladite vente par ledit de tion fur I'Eait de creation des Prifeurs-Vendeurs ,du , 'Beauvais, avec depens.Aubery.de'Belgarde

t Avocat moi~ d~Oaobre 169 6. on' crouvela ~ecilion de la

pour ledit sr de Seignelay , lequel ,Ii dit qu'il ale 'quefti(;>D dont il' s'agit, puiCque Nous en creant les, principal interefl: dans cette afaire ,:etan~ proprie'tai.- Prifeurs-Vendeurs dans ~out n8tre Roiaum~ ,J,>~ls &.,

'fa'de la, Haute.JuA:ke' , dont Ieqjt 'de ,C~ux;,n'eftque ! Teites de n8cre :obei'{fante ,",avons:ajodte c~smotf', 'Sergent ;.&:li ,1es''SergensRoiaux eroient en d['ok du, ~rdr(jrt de' nos, Jnfl:ices "Roiilles ;)l'aiant , pas d~faire ce qu'ils pretelldent; it ne,~efl:eroitprefque, parl~ des Jufl:ic~s Seigileuriales; les, avons pa(c~n­plQs, de fqnaions -aux Oiiciers 'de Iadite' Haute. Ju- ,fcquent "nommeinent,' ex~eptez &~confervez d~t:1s, Ie

, ,~ice: Mais en examinantPafaire :"j[ ell: bien, facile: ~roit' olYelles etoient;&qui, leur efl:aquispar la, Co~~ d'e'tablir quelefd.Sergens R9iaux,n'orii pas. de raifori; 'tume, ; & quai ,que N~usaionsexplique n8tr,e Edi~

, , _ "carpat l'ar,tide XVlI.de:,<n8~re -(:outume;ils ne' par(118tre Declaration 4u'mois de Mars 1697.' No~s; , .. p'eu~e~t faiJe d'e~ploits dan,~ l;es Ha~tes;jJ ~fl:i~es,rans ,n~a,vons~rie'n ch~l1ge, au ,regard des ~~es-J~fr~c~s~', .

, : av.olr)~1andement ou Commlffion de Nous, ou des' pUlfque' Nous,dl[oils que, Nou~ne v~ulons .rlen 1,n .. ' ,

"''luges Roiaux: II eft vraique, par n8tie Edit du n9ver: a leuregard. :D~ns la quefrion, ({ont i,l s'agit, . ~(jis d'OC\:obre 1696. Nous ~ avon(cree' des.,Ofices l!executlQn a, ete 'falte!.'(ui.-, un retfeallt deja Haute~ , , 'de PriCelirs-Vendeurs,mais notredit Edicporie en~er-' 'J oftice:r, OlY les. Pri{eu[S'':'Vendeurs ,n'oot, aucune Ju;,/

, . ~es formels', que c'etoit pour eiercer dans' le'rdfort, . rifdifrion:, puifque Nol,ts Jl'~vonsrien innove dans .. ',desJiltifdiaionsRoiales; & par n8treDecla:ration Clu' les Hautes:,;.jufriCes',: Il efrimequ'il plaira a n8tr~ , ;' )~~~~s',.?e,Marsenfuiva~t, il e~ ,~nco~e ~epe~~ q~e ~~ft "Co,~r',j, ~an~ s.'a~reter .. a -l'intetvefition,def~its Se~geri_~ . pour ~ exerce~ .dans Ie ,reffort defdltes J urlfdlcboJls ROlaux,:. dIre a bonneca':1fe Ie Haro ;ce fatfant',

'~oiales ; & it efl: li certain'que nQtre intention n'a que Ja~ vente des ,meilbles en queft~op /e~a faire: pa~ _ .p4.s', ete .de~ ~ha~g~r .'rieri_; de, ce .<iui"fei{p'~ati<1uo!t" ledit'de,:Caux.: ~<;AVOIR. FAISO.NS ,:que,N()STRE~,

dansles Hautes-J ufl:lces:, qu'a lafin de' notre:; De..;. DITE ,,;C 0 U R,PAR,:'S 0 N' JUGEMENT 'E T, , ,. cla:ration',~ous avons eli la ponted'ajo,~ter~que Nous ,ARREST ,Parties! oiiies';" &n8tre procureur, Ge­

n'¢nt~ndjons,', rien ~innover:a l' egar~ des 'Seigneurs . neral;'a, 're,~d .... &',re,c;dit.' leditlie'uI"::~olbert " ,& J;l OI;lauts-J ufl:iciets', :do11t les Sergens fetoient les criees Commullaute des Sergens, Parties intenenantesr & ,&: ventes; & :celaeta~t, les parti~s fe tr~)\~ve'nt;dari,s ri:,~'faifant droit fur leur intervcntion'& fut les:Re<i~~tes

, . veritable 'cas;. de la difpofitiori "de l~' Col1tu!l1el,' a'aes Parties , ,A .dit a bonne /caufe Ie Haro; ce faltaor, . laquelle Nousth'avon$'~,pas dlt' qtieNous'voul!lffionsordori'ne,que"l~:vente eh quefl:ioll ferctfaite par tedit.

,Mroger :Et au c9ntraire, Ndus ~tant~nettenien~ ex..: <kCaux ;condamneJedit de· Beauvais & ladite,Com .. , 'plique',<jlle Nbusn'elliendions rieri innover;~il ;faut mrinllUte aux" depen'$, ellv~rs. touies ,les 'Parties;' . S,l 'donc)ai/lerJes.,~hofe'sdaris leur ancienetat'~ & dans . DON N ONS-; E'N.M AN DE.M ~ NT aU p.re,. l:ufage & l~,p~{feffioriol\' fOllt ,tou~ les'S('!igneurs ' mi~r: des H ulffie~s. dd18tt'e COU,[ de" P~rlemerit',oll

. : ,Ha'ucs,:, Jufl:iders, de fairc~ faire par leurs Sergens t6u-aut~e ri8ire J:iuiffier ou5ergent fur ce re9uis, I~ p~e;: , . ,:tes'Je~)aifies & ventes, qui {~ trou~ent'~ fair,e dans Ie ,. (eQtAr'r~fl: d~Ji·p~rt,d\1dit. sr Colbert, mettre add\!

: " «detroit de,leim Haute~. Jufrices,foit'qu'elles fe fa{fent ,& eh~ere executiqn felon fa forme &, teneur :.,De ce , , J en vertn de~'Se~tel'lces desJuges,Rc;>iaux, ,0ud'A'aes' faite te donnons ,pouvoir. ' Mandons & comm~n.:.: t: :,paf(ez·devant les Notaires Roiaux ~ ort ae leu~s pro;.' donS a tou~'nos Oficiers ,Jufl:iciers, & Sujets a toi ,'ce

, - '~': :;pres Oficiers·: Pourquoi condut j fous Ie bon plailir faifailt,-quiilsoiieiit a obelr& entendre de par Nous.E~ ae~n8tre C~ut ,. ~,ce qu'il lui plaife "recevoir le-, remoin de quai NOllS ~VOilS faittnettre,& apofer n8tre

. 'dit'sr de Sejgneleypartieinterve,nante~~·luidonner Scel'au~it prefent Arre!t.DoNNE' aRo~en en,n8,tre-.. ";aCl:e de cc; qu'il donne adjont}ionAu;(coiicl~fions du~ ',dite<Cpur deParl~men~ Ie vingt-:-n~uv1eme Jour d~

.dit del Caux,~ qu'il fodtient lui de~oir.~ti"eacordees,: Japvier~ l'an de grace mil feptcens fix : Et .de. n8-"avec'depens.:,LeTellie~Avocatd~ lil Go~muriaute ,'treRegnete, foixante- troifieme.: CollallOnne .... L E'

,defdits Ptifeur.s.Vendeursde la Ville & Banli,ellc -de ,REBO U,R.~. Pat la Gour, 6gne· LE . ROY. ,Et . :Roiien" qui adii:"-que;la"pret~I1tion' dudi.t ~eCaux ~i .. aU de{1huseft,ecrit~Scelle le.vjl1gt~qllatr1eme F~vn(tt eft~,espl~s,e~,tr~ordinair~;car outre qll'elle eft dirfe::' :mil··fept·,~eris·Gx., Signe.,· DA'M.A N ~ I LJ',E : E~ :te~ent' ~pofee_a ~8~~e.intel1tion'"por~ee,pa.~~tt9 :r~~l1c,eh 36uble que~e d'~n S~eau de cI~e J~ul1e:~c% Declaration, ,de 1697. c ~n: que Ii elle avolt,heu jced unContre;.[cel' deparellle eire.,

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o u.~ S .: PAR " LA 'GRACE ,0 E DIEU . Yi:c~nt'~: d~)toiienJ~ par 'de~. Bau~parti~ulieis\ qu'il~ . R 0) " D"i FRAN.c:I!:" ~·T~(.DE :N AVARRB·. :leurf~nt.de(dit's OficeS:'.·d! Ap<,>Lit.eurs de·Scellez;~equi ".

1lf1.ji~ A: t~~s\ .ce,ll~ ,qui! .¢.e$t· Le~tre~, v'err~~'f eO}o?~re' nQ~re-:imtori~.e! ~.col1t'r~ pntcre~,: p,ub ticJ .. " '." Salu.t.;. S A~Y ~ 'I'R,'F-A"X·SO N s· ;' que·::ce' qu~:.l.Arrelbdu Con(ell :dom ; lefdlts· CommlffaIres. . jour~'hui .la Caure -ofraht(~t1 i'.n8n·eCour,deParle,o;,pr.ct¢hdent Je p~~valoir!, J~ur,: perm.et':'bien "en Cas'" · ~ent; Entre p'hil,i,pes le'iMa,rchat1difieur',des_~a:ars:'; . d'abrellC~ ~il~demal~d~e.,de·coql1~ettre· &~?e. (ollfi~F; . , C,~pitaille.·d'lnfallterie, ::ipel~l1t<de;trQis .Executbire~ l~eur;sJQnt\:~ons. :l;u~autreAa:ns~ les ocafiqrls:' pre(fa1i:-:

· Mcerll(~i..'au·prOfitde R9bei:t-.~ai~'J9idi[allt:Notai~ . tes ,. maisjil>.n, pas, a'cn: fai[(~. des Bau~ pour 'pluLieuts: 'Ie;' Guillaume .Chouquet', fqhdi[antColJlmi(fair~' .. an'nees a}:le~'prix,collfid6r~les ; que ce',premier abus :

'. ··,,:jx,;Invelltajres~&'ApoLit~tir.deS~~I.I~z~u 6ai,lHage :,ei):rroauit.uh~fec~nd,:~res-prejqdjcia~le ~au rp,~bl.i'c~','· . ··:e;R:9iien'r&deiNiCblas du:1(hil:Sergent"les';,deux .en~·;ce·iql,l¢.'<;~s~ApoLit,e.u~s:;~de:":Sc~lleza l~G·~g~,,·~o'* . : ,pre,~j~'rS,par, l~i Ball,li"~eR~iie~ 'ou~~n;'Li~ut~naht i~' ,.;tr~vaill~,r~)l?~sJe Ai{hl~';quy:leur. 'eft afe.~~~:,~1,).&.' '(e ;;; . le.s~~'lf; De~embrel7 06. '& :~kAvql '~~erQl,et.';:?at 1~ .. ,pSp,"'l)dent:·!wn:unecles ,ch¢'lI~les~d.ans:ICJ: 'c'a,mpagne:~ , troilieoie:;;'par 'le:/Viconte de. RoUen} Je::nuitrcme.'ou ibif()ni desex~aiqn~;e*.Qrbitarites I elida ··veuve. .

, :~u.4itlllois'a;Avcil~; Et;·dem-a.l~~uren·,·aioilrneme,nt ~ .' '13i (~r[l;orphrlin:;,que~n8tre Cour-elpia iVoic,'ll1i c:xe'~+,<:::" '. ~n ,::veri:~ 'de :M~n'dement d(!:t18treCour :,.9~( :6~! d~ ,pIe: en;cette .Cau[e,pu·le·norn·n1e, Cho~qi:tet fefhlJer·.' . 1v1.~~,d~·~~i~l\ ·RrefenF~~<pe~fol1[)~:~. :&;'Rar/!'1F.: ~Q~ / ·~~s C~mrri~a~res.-~p~ftt~.ur.s '?e,: Sc~lle~;:~6~r.la'SeiS· : ~·~~.P~lltpes·F911 Pro.c~r~?r~:~~llep~rt·!~.Le~d~tg,P,alll,;, ,g~l)tene,~e:S;IG,eo~ge~, s. eft .. l~lger~.,de;~.em,r apo(et; ,

, C1i6u'luet~:ati\ rn.ll;,aJ~ur*z.:';en v~rtududlt ,Mao:.; ,:aes Scelle~';dalls.la Sergelltene ge S.' iV)ttQt\ & d~ ~e~~nt·;:.c~~rara~~: pa~ '1vI;altres: Fr~n~ois ~u~e~tJ,:.:.faife: dc,s Inv.e~~a~res· de gr~i~?s ~~e .frrii~~ra,11s 'en~:

· ~ou~s. OhvjleF ,!~; ~~e~re :lv1\!Ie.~,~eu.r~ :r,efpe~bfs: ;~.rO:.,;/co,reJ~r .k~led ,;a 'l~cO~_plJ~l~C ,au no~~:e gam ~ o~"" CLlt~urs,' dautre . part;Et' A~ne{: du:,.Bofc;veuvede~: t~ur~qe(V,IU~ge..:,. & ,qu nomme.d,u ,Thll Semellt: de',

'" Ch¥rlesleSueur /Tutrice 'deJe'tus enfanS';&iTouf.~' ·la,~~reUe,qlliafervi:d'in(h~mellddeur·'m/~I1.op6Ie~ · faillt.Ie .. Sueurori(;le' pa~eroel, :&':_l\ue~r ;cOri[Lilaiie' . .', &.#:follff~ib.~t~xer( po~t:e~x~' trQis.!uiie·.,I[on1l'he ,de

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· apr:es qu.lls auronq!u~onunumc~t1ofi .. des.Plece~du;.; hupl,alt:; qu.apresle 'deces dUllomme:leSueut fe~-, dit:~r6~cs, comparalls ¢ri..pe'r[ollries:-&:par<ledii:;Phi .. ···mi~r.dll~fieur:·des Ea;~rs:eina Paroi1fe:-d.e·~,Mauri~&; .. '. lipe~l~rirProcureiir:: d'aUtrb .part'~:rfa:ii~;pr€j\l~i~e,~es· :~e.r.gent~Cie M S, Yi¢tot; il y eqtlillv. Ttiie,~r~,~1U a fes .

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.pOUl" ~ep·rim.er' les'~ malverfatioiis&: Idexa~ioh~:qtii" ~;V:ic9nt~:; le'~5;;duai~.i:nois deJuin .pollr:apofer 4es .' ':. " " re::c?~m,~~t~~t}a:ns.la.·c~m:pa.ghe::pa·~les'.COlnmi~· .S.Cell~f fllr~ !~~gr,~~~lls: ;~Jur .l~s ,£oi.llS';: & 'l~s ~ia:ilt., .

· f~l~~s~ApoG~eurs, de .sc~IIez,les;Nota~res; & .ks. Ser:.:, .. uouv.~~ ·~p~.o.r(!:f~,l'" pled,,'1.l'en fit Ull Ilwen~a1l'e, f~lls · gens ; que' Ie' premier.abu~'qui'e!U reformer" ;~oI,lGfre;,.reqi:1!liti~'~,ddCJ·pa[~.· d\l" Tmeur , & fans :ordrif 'de · ep;ce: que les Commiffa!res,,~nq~~.teurs:&· ·de~:Policc!;:;·,p8t~eProcureur.;lequ,e1auconrraire)·e{t venu de[a .. du' B,ailliage' de':Roiien' ; :.qui ont· fa.it .retinir::a'lleur,:,.,voiiedorsde la cori'lmuniCation dll Parquet; &lor1. ComnlUnilUte'. con'ipo[ce:!:ie' fe£)(Con1rni(faires:,~ liS'.': que;leait.:fieu,r de.s Elfars fe;,miten Cfet;'de faireve·n.

;' ~~t~e: Ofices' de' qo1l1mi{fift~s~'ApoGteurs' de:Scel r .• ::;::dre'Je ;·9:. Juillet ;·le[ditS"~r~i11~ & :Foinsqu'i! C\voit · lezjJedotltient la' libe'rte de:multipIier lefdirs.Ofic~s,:t:s,fait faifirp'ouHes fer,mages,leditChouguet ~(Iiil:e dl,l- . en.allt~l~t ~e ~~rronl1es q~.'ilyap,retqhe,de::v..~llageS';' 'di~':Pai~:~ota,i,r7\~e .v.iH;~.e, eu~ la ,t~l!lerit~d~ Fe~~:: . da ll~ ~ etelld~e de~ fix 'Serge41terlesdu ,Bal111age &. pecher ~'J~[ques II ceq~ lis eu[ellt ere'reqUls de fal~e'

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Thlt ql1i d~voit farre lavent~; & qui ',~toi{d'intelli-' '-qu'il:u'()uy,cra .'~ptOi"os pout i'interet\: pubHd"'L~ genceavec eiix,'eut la;malice'derernettt'e-iaaite' ven/ Tel~iei 1\ vocatp61lr le[ditsdu~B<i[c.'& Ie, Sueii't ne~ te aUllailtF~: jOllr, ,&;,d'etnploier, dans;Jon ;Pro'ces:qti,~r.~', '(Ii,t que ~e font: lesrllirteUrs 'dont ils; fdht" [u­':verhal, :que,c~etoit :parce' q~~il y.avoit,peu :d~eiich~:.' 'teurs;qu~ foUfreh~ [e~ls des 'diferentcs remi[es q~i :,riffeurs~. quoi qq'iJ y ift1f pl1:1tde [oixantep~r[otines 'ont eiefaites de l(vetite des' Bien~ en-'qtieftid'9',' & venues:expres ,des Vjllagh circ~nvo!linsi 'pOllr/ereil;., 'que Ie."p'~~judice que cel~ leur cahf~! 'ell: li tOljfHle':-

· rue' Aju'dicataires; ,13l1e: jqilr 'auqud '"bdit:e'~,ve~te 'rabl~ ;quece, qUf auioit,fte yetldu 'cirlqli~ril:e::ecusl, ,avoit 'ete,remife,'lefditsGhouqtiet &I>ain 's} tro~- ft' la,venteavoit ,ete faite Ie premier joiir auqueFcHl~ " verent eIicore, Be firent leur,pamble pour engage~ , 'av?ic ~ete marquee) ~'a etc,' venon ,~~e 'qu~fatl'te ill:;; , ,ledit.lieu'r des,E(fars de,les requetir de f<lire u~~ Iliven:" vres: En etet ori' n' a veildil qu-atre:acre's' de foin,:que taire, & de leur mett['~ ,[efPiece,s:efltre le'u,rs ',mains ,i' qu;minte Fvres"parcequ'il s~~n:trorive brme'p~r: Ie's

· & ils'ont "etc alfez mal-avi(ez: <l'enJa'ire ,~n Pro9c~' ardeurs ~xcdnves qUI' arriver~ni: ,dep~is Ie neuv'ieln~ · ~erbal , qui cortt:ient:-Ie 'refl1~' 'f~iPlj~r l,edft'ft~ilr de~ de Juillet, au lieu, que li la v~nte ~1f.av6it ete' fa!t¢ Effars ~ & uile feconde interruption de :1adite vente; Ieditjour comme ellele,;devoit ~tre'~; {edit' 'foin auroit Enfin le<iidie'ur ,de~ Eif.:irs voiant. l~s foins' &., 'lesth~ven~~ 'plus a~dnqua:'ni:e" e.ctls~: l'a,cr,ede [eigI~

, , grains en per.ditiol1 pa,:les graIides<:haleur~' qll'il . n'a pareillem'entete ve~dueque dl\qliantefols;troi$ fcii[oit p01,lrlors",; f1,lt fo'rc'e parla perfu,iGo~ ~tidit 'du acres d~ pois &, 'avqines~ li,x livres ;'&: Ie'S" fruits qui

\ T,hil' ~ergent " de :eq~eri~)7fdit~ Chouq~,e(,~, ~ai~ ,a?roiel1t, ~~" pr,~duirepr~s,' ,~~'~ v,iri~~~~~n~. mli~ds 'd~ de falre:qnv~n~atre ~efd'ts grams ~ fOI!,!S, qUI fl.!: ' cldre,n opt' ,et~,yendus qu onz~'hvres'; & comm~ , ~ent' vel1~l,ls' da'os, ,fe' m.eme,~em~pa:r ie 'pti~ de' cellt lefdits Chouquet;:Pain & du Thil [otit' feuIs' Ia: cau(e ,:~~g~liyr,~s~ ~ I~s frUits, on'd:te ?epuis,vendus ao?~~, '?e ce~,te p7r~e,j>~r"I~~s.aife~~il1;~'~~ qu'~,~~ o~t fai,t fain!' ,livresdouze [oIs!Ec,quOlqueJedltlieu,rde,s E~atss,e~ .de lay~nte d~fdltS bIens mal-a-propos & tansau~url fUf rcn~u' Ajudi~at~irt~:Yil rr!x, 'parce qu'n\l1'Y',e~pi~ , prete~te, ;ils n~;~~uv:~ij~ ,e'v~t~~, f~tF~,c?!jd~~,nez~~ ven,uaucuns ;A JudlCatalres a, cau[e des ,deux !"emlf~s ; 'Ia yral~ :valeur d 1cellX ; au au moms ,en dennterl!tS prece4e,nt~s ',il a ete 6b1ig~ 11' e~antp~~Y~l:!es'~ieux~ ~ortliderab':l~sen.v:el~Iefdit(~i?e'u'rs t~ih~fp~re' b~e~ de'remettre,Ces ~ncheres au' me~e'pmc a divers Pa,t:.. que.Ie ,li,eur, Avoc~lt ,<;'ener<}l, leur atdera' de' [a pro~ ticuliers;'fuivant les d6claratioqs & . a:t~{la~ions ,qu'~~' , teCl:i~n,=. ,pourqt.iqr~'coildu, 'qu'ilplaife a notre Cou~ , ena 'co'plmuriiquees; & c'dl: cependant:fur Ie, PI'Oj re~e.vo¥I.er~its' au)~'prc §i.l~ Siieur"pardes interve~ " dUit· de, hidite, veme de,~ent trente.~un~ Ii vtesdouze,' n~nte¥e,n)~ Caufe;&: f.iir~ll~ droit r~r leur int~rven~

, [ols. que lefdits Chouquet; :p.airl'~"4u:~:r:hil', f~, (ont t ' tion ,:.'condatrine'r ~ :fol(daircrnent 'leCdit's ~hoi.iquei~ I

· .faipaxet cent quatre;;yingt-:-li?C Hvr<;~,4i*~(ept (ols,.;: P~ill ~ dilThile!i cinq cens li'vres de'domm~ges & & ledid>ainplushardi qli<; les 'deux ~~tres~a~u me~' in~er~~si',~n,yers lefdit('nlineu(s , '&" 'uux: de pens. te'

! me, h, temerite,~,defaire executet ;I¢s~ Me~bles:~ud~t,) Roy:Avoc~t: pOur )edit Ch~i.iqtiet, lequel a;'dicqu'if · freur,des:I:'Lf#s; ~<:'e~,ce qufl~~obHge,Milr'pre~ - convie~fqu!ir y_'a(fti"d~r, ue.'l~ frau de ~ & de laJt.i~i ,venirdepareilles eX,ecutiol1sde,la:p~rt',aes deu,~:a~;', pe~~h.¢riel~ans'le"pro~ede qui£' ere renu; rriaiSqt1'e~Ie'

· tres'; d'interjetter Ape! deleurnroisEx~c4t,?ires POl# eLl: toute .en~iere H\l' co~e dudit Mur 'des' Elfars; qrii' ,s:enfahe'decharger; 'n'etal1t pasju~~:qU:'Otli:re l~pe~;:,; ,de ~on~er~'~~!1ii¥~~Vge!ic~ 'avec: l~';veuvem~re,'de's,:

, ,tC""qu~iI!fait,ave'cfoll' fern1ier dep'lris,,:de hit it 'c.erj~ :li~, m,ineurs, A'$tavec Ie ndri):rnele, Stieur~~uroncle'pa:.:; :~es, ,H-flkbblige;'de', paier:a <>es t'rols,,"Parciculiers tJbiel;'a"pille ~~ve;cla:)d~rrij'e're[ihjufl:ice[es fu'alheu':;\' 'Cillquante-cinqJi~'f~sl'di~'::fep~ fokplu~ ,que)e p'rlx' re~~ inlrie'urs'~&'s'tLl:'eriipa-r~',d~'totit~)a fortune,'~J

';<ie)a vente, des:gtai~s;:, foil~s &. fnfitf ~onfik :oll,t , l~l1t pere{c~ <lu'il' ~Ll: ai{¢ ~~~:'Hiire !~Ii"'a lloCre (~6at' fait .eI~ventaire,,;,>qqe d'ailleu[s'ledit" th6uqilet,,~t,l," . par'!e'd¢tiiI:dll :fait ~'rpar'l~qu~l EHe~ve'rb': que,Ie~it: 'a1~tfa~t',l:'n'pre'mier" ~es Ie .1.S.Jui~ ;}lh~il e'mploie :'·J.i:eilr.'d~if,E.(farli'a-inlpore.el1'h)ut' a' '.lavei·ite",~dan~,t~,

. ,·11l~,rri~:dans IQnExecut~ire~'iln'~:toi~p~ ~ef9irl: a.'e,n: 'qu'il~ f<lit:p~ald,~rpar{onA~~~~~? ,:~ 9~~:~'le!(.,c~9~;, ' falreunJecond~'~',~:forcer :l~dl~ peurdes ,Effars, ,en.' cluGonsdudlt Geur des Eifars aVolent heu, II faudrOlt'

,,. ~QP6[ant-aJ~ ,yent,e ;<&i:: la£ai(aht::~(!'tIiettrepa( de!Jx.' 'fupri Ille~'nOS. .'. E;~;~ts;':iSc ,be~I:a.i:a,ti~~~:;'p,ortarit'. cr'ea~\ ,,[ois d'intelligence. a\rec Ie $etgerit,; de l~ :re:querirde,- 'tiod des Charges d,e C,amriillTaif~s~iIX I~vejlt~ires'&!

",:':'~~~q~rci~:lr~'~~t~f:t~~~ll~}~~~;i?:[:~,!}~~:fi~erJ;; '·'~!nog:~~~t~~;'~~llt~il'~~~~~~~~~~~)~;'~!f:tit~~:~:r~ , ',;;oestrois ,Par:d~ul!er~'i ~. qu'enfiI1,~"~pu~[q~'il ,e~ ,:~e~:' C?~r (~~~t:qiie; N c>~s a~,6~sc~,eea~s, C~~.~i{fal~~~'~~x;

, ,fen~u af?CC~~~~ffaf+fs 'P,~~,~()sD,ecl~t,~t.I();IlS & Rar;; Illye~ta~f(!,s. &:~;p~Gte?r,~,~~,;;~~~},~ez.~o?,r la ':ll,I~,~ ... , iJ.$!,s:Arrets de,1~ottp"Cdur; d~ s,lmmlrce.rla'~.tre ,a,llcun ,Banh~uc d~ Roucn,& les ~~ ,Serg~d~erlesqulcbm' .. ~ '~" ';ln~,~l1tairt' qu'ili' n~n Joient 'i:equ'is~ iI'leur doic. e~re' , po[ent l'e~enduc de' la-ViCont'e ,d,e R6iierl ',qui'orretf

,eq:c~te . pins' fe'.i~r(!me~t:d~ft~'du"de"'co~*~'iri~re: :l~s " ,repnis au?CCha~r~es;a'E'iq~eteHfs",r'-~r ~rreft dli ,~o,n;, ,Pa-r~~es ,p~r-; de,mauv~lsmplens ~e.'Jes;,requ~9r,;:ce,' [elI4~'9~.d~'JvIap701~,i'a11~q~:,, llleur:efi:atflbue,

· fet:oit,autoriferJeur.s,nlaIVerfa~ioI1s,~.&:le~~s ~oq~uf-' p:u jqur ':eilcas d~ 'traplport hors, laBa:nlkuc it,ant:, .,. fw;?s d~i1t~tou~-)e'J.il~n~e re~~ pl~i~r"g('a;l:'fgaid, ~~s ,': ' p'~~r ~P?[~~: &)~ve~ le( ~ce"le~;:"qii~ pour ~ai~~)e9: . , . (alts:". quededrt Cqouquet,~ebt ,la; :t,eJn'eme ::de f~Jre" Invent!lues -, pour leurvolage& retour, une Itvre:par; 'ava,~cer,;,par:f0QAyQtat:lors;de h(c9mm~'~ic,llti?n' lie\i~ ;,&.:.tix li~res':dans 1a,di~at1ce: de:dii)i.eucs; &;:, ' , 4,~,R~rq~,~t ~-:c,eJon~ "aui:ant.d~ fupoa~ici'n~'~" qe f~,~C,- "': d!xli,vt~$,,~u;-d~la~ ~e pa~ :une ,aut,r~ q~~~al'a~j,oh :du' , · fet~z ,~, tl ~ cO.nt~ouv_ee~ p~~ ,reA (a,?v~r;,~~s;,co~,d:lm,., ',1,1'. pcc\~~,b1~ FO;~' N,ou.s , fa1.~~~s ,defe,?Ces :a}~~s , .' natlol'ls!qu'li'meme,,: c'omme :Ilotre ;Avocat ,General . l-JU1ffiers, & Sergens de la Provlncede Normand1e it aQt~-1a bante. ,d'el1certifier I;I&tre' C,Qu~.C~ell pout~" de fai'r~'i4'iictiile:Friree niv.en'te de ;Meuhles ~ipres Ie.' 'q~c)i" led~t. 6eut desprar~ ~o,jclut, q~,~ I' ~pell!l~j?l;i~~ det~~/d~ p~r,t~c~~!~~s', ch~z'I~[qiIdsle~cel!e .aut~, ~te:,­c~ ,dont:, [eront'}?'lIS"a~nean~ ;c6trlgeCl~t ,Be.: ,re.fC?t,:a~()fe>,ro,ps :pr.e~~~~e;e~ Callie,~ la}~~ue,t,e d un cre~n~, :, ' lnant, 1~: [:era ,.de~harge?e,s ;:~Qnda~n~t16fls p~r~~~,s, CI~:r?Il:aut,~~m~nt" .. en ,qu~~q~e ma?ler~ ,9ue,ce ro~t,. , par le[dtts '~rols, Exe~'utOlrw; 'all~qfres, lleapmql,lls", qu Ilne)eur fOlt aparu qe,l In:ventatre faIt par Ie N,o- . qu'H fait, de' paler ~d II' ThH' Sergent j~: lei;, frais d~, la:. t~ire,' dans ledifi:riCl: dug~er [era ,Ie: domiCile d 6 de-','" faille &;,~~l.lvente 'felil~mei1t,;,~:'qi1~': la"(ailie'\& :;> ced~ :,a~pe,inideAin({c,eijslivres"~d'am,~nde, qui ne " e~ecutiotl f~ite. de ~es biell~a la' reque,te~udit J;>~~!1' ;'::p6uro'lt',~tre rep~~ees, cohimina~o~res" furlife~ 11i,~o-, '

, feia~~cJaree ca[ee co~ me inj urieufe: ~ 'XO:rtigDnai~' ': d~'~ees\ 'Be .qtli~nJdihtapx, S ubfi:ituts, de. n8tre 'p1'O~! r,e:;,&:l:editPaificonc:lattln~' en :delbi"cens\livreLde','cureur qen~ral HallS les JuLl:ices Roi3;Ies;& aux Pro.;.,! ·do~~ages&,:inte.i:ets':~c~ti1nie a'~nda,e:ye'xation';& "':cure~rs:Fifcaux',ad Jufl:ices d~s ~e,iO'neurs) de reque- . qQe }efdits, <:hoi.iq~et; Pain & 4u' Thil feront,-=~Il" "rir:r apo(1tioll des Scdlez & htcoh~Cl:ion defdiu :rn~ ,

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. .. tau~s, ~ hwt~& ,(hxhe~es oll',S etelldle. dl~n~,d~s.Actede.~1,1tel~e,&l ~V91{ deh~r;'a fes frals,. 11 l'a

. • . '. ~xSergen~eries., pou~ le~quels ,on leur ~t~ibue d.IJC.~ard~ en .pof~¢ifall~ qu'~l :ait ete. cOlln~nid~nonce .hvres pa~,}9ur)~?Us a,' U~OI€nt ,pour ,Ie l~u," ',lag~ment" a'qUl que,ce (o~t, m, audlt~houquet.nJ .autres:.Les ... _duPu,~hc\, fuplle, de ,leur perm~ttre a,e~bbr ~es ." ;,c;h~fes en.c=etetat·, }ed~ .Chouquetqul I-gn6~~ltcct ~Om.m.lS a .. leu.r ',place. dans. ces, heuxel~lgne~ ; ce .. ,ACl:e de Tutelle; fi-totqyeJa S.] ean fut venue, m~r ... ...,

.:.qu~: Nous, au~~?ns. eu ~a. bonte' de. leur permettre p~,r .chan!:,~oajQius~ fue.la foi: dU:R~q~i~~oire d.u._S~b,ftittU: . ,:Ar~efl: d~ ,n8treCon~ell du ,+ )u~pet 17 01~ en ex~- ·d~ ?o~re,;PrQ~u~eur Ge~eral). apres ~ .~mo~~hatlond~ .(U~lon .duquel.' lefdl,ts :Comml~a1res-Apofiteu~s d~ .' levees~. ~.n.fit 1 annotatIon comme 11 etoll defonde­:Scepez Illlroientfeulement ,etabli t~ois 'Co~is dans 'YQir;'&' iI-eft; fa~f .fefpe~ de np~re .Coor; (au x , .&:. ~'ete,ndue' defdites fix 'Se,rg~l~teries ~ pou.r fai~e lefdi- fupofe ,qge ilo~~e ProqlreutJoit venu def~.yoiiera~ l~S 'fo~a:ions fia~~ ~es lie~x les plus eloign~z~! 9~i;(01]i:. Parquet .fon~~t, ~eq~j{itoire ;au comraire , Hl'a r~~ .le,s n~mm~z Lino~, LOire! ,&' Cbouquet ·1I1t1me" .. qmnu& avoue, ~1aIS. declara feulementque CO~l'Jle :qu'ils .auro~ellt a' cet efetfait te~evoirdevan~ Ie fieur' il avoit en connoilfavce~de ccue pi&enduG Tutelle~ :li~l,lteilan~ ~elleral de- ~oiien, dan~ les fo~mesor- ,'que ledit des., E£farsavoit fait· palTer devallt lE1ii,~l ,'. diilaires; c..e qui bi~n loin d'ctreacharge ,efi: cl'un~ , .n'avoit pas qonne dellouveau Requili[oire pour ran-'~rc~ _ grande,lutilite. au Public; p.Clrrce ': q~~ .. lefdit~ .. notatlon:defditesJevees; mai~;Chouquet ne .deva~t' ~()~misll'ontque" l~s,fimpt~s V, acati.pn;s,,~tribu~~s " 'pas devine~ ~et ·Aae de TuteUe, n'~ fait encore ,rien , p,ar )'Edit, a.u :lieu qu~ l~fd)tS ,C~mmll~alr~~ s 11$, que de r~guher'dan~~ette annotatlOO~.lleOi ,e~f~re , s y tranfpoqolent, aurOlent dc;sf~als d~ ~o~~ge de faufle r~fpea,4e n,orreCou[, .faux & fu~e q~':le~, (Ix &,'de d~x l~\,r.es Rar j()ut, dqntie l'tiblicJe. tr.ouve dirChouquet.ait forme aucune opofition ~ Ii vente

, parce . moievdecharge'; .que, dans Ie. . fait " void. defditesJ.evees/&c'eft plaidercQntre la ve#te des' ~f q~s'eft, p,aife. ·.Le hommeJe ~u~ue;qui d,em~u7 . Piece.sque-de l'avancer;,~ar il en ~r~i 'que Ie~Serge'~t ~o.it dans ,~n~, f~r~~ ap'a~~~~an.t ,~udlt SI~~r 4~~. ~f~ .' ·~·~ian~pas.voul~. f~ com!lleme a 1 ~m,en.de .de. c~riq

. fars ~fituee, dan,s )a Sergenrene. de S~ VIctor ,etant .' ~ens hvres >.& ne s etal1tpas trouve ~ A ,udlcacal1'es deced~, & iliant,laiffe ,de m~Iqellreuxmilleu~s inde-' le~dixieme JuiU~t, premier jpur terme pour la ve~lte» {endus, ledit"fieur,des Etfars.,·au,quel il n'l:tojtd~ au; elle fut remile,au 'luillzi~me dudit mois de-Jui1l~t.

.....

~~Iis fer~age's,d'intdlig~nc~ aveda: veuve)~~.re ?es fans ]a'p~rticjpatioridudit Chouquet;· & Ie Proie~ mineurs" & Ie. nomm'eJ~ Sue~r Ieur,ondepaternel ,·verbal du Sergemquijullifiehverite de ce fait ,nc s~~.ia,it 'tranfporU: ,dal)!i la, maifon, du4efuot, ~.Is.a~_: . ',pent p~: ~tre fu~pect, pui(qu:ileftatelle par \a figna: rOleAlt ouvert tous,les cofees & armolresdudlt de,. ture·meme ·dudltfieur des Elfars. 11 elt.encore ,via" furit ~ & fe fer'ojeni: e~pare~~4e, toqtes I~s"1~ttres'~ que Ie fieur d~s Eifars par ·ull.e lettre quOil ecti~iEAudic, ~cdt~res, .& notam .. nie~t d;s ~uitallc~sdudit ~eur 'Chouql1~t ledo~~e dudit moi~de Juill~t ,'Ie 'r~qu~c ,i

4es EtT~rs, pour Ie faue parom~lSd~r~lldrr;:,crean·,· de fe,rend(~!e. qUlllze f~rles. heux ,al!'jour de late •. ~ierdudit ~~6.mt ?e fo~me.s:·col1fidera~les.,~ fe . ~ife de: lJa~e'~te.,' pour ~re~Ter, l'I~vemaire d~.c<9tes . I!le,me ell, etat~e,s e;'Uparer ~e, t'?u,s Je,s bIens deces .1 levees;'~ Iedl~ Chouquets y .ctant .t;rallrpor~e a, cel malheureux ml1le'trs; ~e ,q\i;~ftd ·aut~nt. plus.,~on-: efet'"lediE des,ER'ars ~t refusd~ l~l.:repre[~liltell' fes ~~nt ,qqe .k ~ubmtut (fe., notre, P~ocure~~ ~eneral, . Tjt~es pour dt:eifer, ledtt Ilivent~lre n14: retJra ap[~s' alant eu aVIs ~~ deces duqlde Sueur, & a.~ant, do~ne avolrdre~ fon Proce~ verbal 4e 'r~fus , fans avolt. " alJ~.it. <;:hququet' (on Re''l~ifito, ir~ .l~ ~~" ¥:ai ~7 06. ," encore fornl~ ~UCUll emp~theme'ilta lit 'verite; qi.~~,. pc:>ur apofer)e.s Sc~llez ~:~ dr~{fer u~ ~tat .d~s :meU- : .le Sergent qu~ .ne vOuloltpa~ tomber' dans la pelll\t bles eparsd~ns lam~.ifo~ du4it le:,S,u~~r, & ,s'y ~tan~:: de notre De{lar.ati~n,. fe retira'& difer:a .la, vente :au ,'. tranfporte Ie pre.mier de.' J ui,ll , il.~rpuvato~s les.c,?- d.ix~neuf di! ,meme inois M Juillet ,auq~eI j,our redic. . ,.

. , fr~~ & .armoires q1,1~'erts & vuides , ; ~&,f~r l' avis qll'il d,es Bfarsaiant r.equis le~i~Chouquet de fe t-ranfpo,r ... · . ~~oi~~ude'.la (~pretli~n,:llilalicie_~fe' que·l'~n ~voi.t " te~'Turle lie~;';~l y fit n?~e~taire defdi,tes k~ees,; en~

·tute 4~s. qu~t~~~f.~ dudlt,fie,ur des£a:ars ,'alant faIt, fUlee dequOi ,'IHu~ ledlt)Qllr.procede a I~ v.ellte.'.Le.s u(le'interpellatiori ala veuve de 4l:cIarer, o~ .et9i.ellt 'frllits etant amobiliez aupremi,er~Septembre audic an,' ',,' , l¢fdites. qriitances ~··elleau~oit· dil qu'eUes; etoiet:lt ·i7C\~. ledit;:~ks. ~ffars re~~iE ~n~orcdedjt Chou'quee '.' , I.,

~~~:~~in~ d~.Ie Sue!1q.\&,a~~nt ,fa.it au~it)e ,~~eur, '.~'en· fa!re:~:~~rio~atjoll ;I~.e; qll'i1,!it!, en~ui~e, de quot ",' . . Ul),e .. r.a)rell~e }~~er.pell~tlo~l d.e)~~ ,reprefenee~ ;lJa~-." 11. fl1~' ~r.~cede ~.la ,-;ellte ;~pr:es. quol·le~lt Chou~uet:. ' ,':. rOlt mecopnu en aVOlr'aucune, dontdu tout l~,dlE . a.falt falre'la ta?,e d\:; fes: v~catlons) fr~!5 & debours, :;. Chouqu,et aian~ dfe!fe [on .Prpces, verb~l ~ ilJ1'au~.; pQllr lefq~~ls:'i,q1:'La ,cte,'qecerne E"ecutoir~ de ,;l~>~.'v;

, x:oit pu faireautre~diJigellce's .p~ur 'Ia conf~fva~ioll. fomme decins.luan~e-.hl.li~lj.vres~; & c'eft 'de 'eel: Exe~,:~ " des inter~ts 'defdits ,mineurs ; que d'annoter les ~ell:" cLltojre:dOllt,ledidieur'aes'Effars s'eft rendu apd:..-'·

-, hIes qui pouyqient ~tre reftes epars dansta: maif9Il:. l~llt:, ~{on; rPo~~Il.d'ap·er~e,confifre· pas en ce qu'it . a.pres q~oi,~ Iorfqu'ilfut:que~iori d'ep fa~rela.veJ~te,:' pnhende qL!~)~ 'fomqle' 16it cxceffive; car il 3urott, ' if en.' clre(fa unlnventaire,. fur Iequella v~ilt~ ell/ut:: . fahi:totter,:cSc'~r;oifedes; articles,s'il "J en avait aucuQs '. faie~, qui fetro~va montei apre~ de .cinq cens Ii vres~ " q~i fu(fe~t excefi.ifs;ce qu'il n' a pas fait; mai~ ilpre:": '

. \ Voila les deux premieres,diligerices-:qu'~'J~ites en . telld qu'illll,'efi:rien dAaudit Chouquet 'de tou~es ,', cpnfequence & ~ti vertu du RequiGtoire (ie:~8tre Pro-, Je~ diligences qu'~ta fai~~ ,6 cela a·lieu, notr~ COUt cu~eur) ledit C~ou.quet~ N.8t.re Co.u~ j~g~~a .. s'ily :eut ' vojt .qq'il faut fuprime~ nos Edits & Dedarat!ons 'qui' jam~isl'roced~ptus )ulle ... &. pll1~r.~gulie~qu~ ~~Ju~.. oilt ~rel:'les Ofices de C.ommi(fair~sau~ Inventaires ..

. d9d.1t, C::,h~uquet., -l~ eft vral,que ledl:' ~er~((ars, 9Ul .0{.' d A pofiteurs ,de ~ellez~ & qUI en om· reg.lel'ft co.m pnt blen de qu~lle con[equenc~,e,tol.t pour . lUI-Ja., fO!'ld:ions& les dr,olts;Ledlt 4eu[ ,des ,Elfars du 'qu~ .. : fo~ftractiond~ fes qUitartces -' juftifieepar J~ :FCoces Ie 'prix did~ ;ycfite he s'ell,trouv6 n1onterqu'~ cent v~rbal dlldit Chpuquet, ,~, ell ;.aprehen~ant I.es fui~~S, tr~nte '&:,~~e. :liv.re,';~!l1a\S ~il im, pC>.fe ,a n6tr,~Cour. " .

. & lluequelqu'un d~sparens',def~its mi~eursne fe ~!!-,rjl~,ft,~r,,~;que .. la'v.ente des le:vees n\! s'eihrou,;.. \. ~Q~tev,atco.nt~e. ~et~eAnjtdli~e~~r~~s. cette~e~,te ai~fi'" v~~iJ:l'?nt,et;:.q~~~~~~fm!nt~ &.u,n~ l~vre ~. ni¥_scell~,." .. f~l}e;. eut.la precaUtlOIl. de 1 ~l"Il?eOle~(jmmer la,veu7-C; d~s,:~~uh.~e~;; .don~ . II 'a tOll.tM Ie priX, S eft trouvee. .

. v~~ '!-~e~ laq1leI.I:iI eft~ d'il~t~lligenc~l;,pour. Tl1~~k7Je ':, n1~~terap.~e~,:.de: ~jJ(q 'c~ns l~:vre~·:. ¥aisjl y ·a~lu~·.· . I5.J Ulll 170'6. ,d ~n f~lret,ous les fr~Jst.& de paler:Jl!(~ ,c~r ~iJes ~~~ples, levees~ fruIHde .. la .fucceffiol1, .. <ttl~ l'Acte'<;ie tuteH~;" lk ce faitellfi·y;eri.t~ble ,·qu~. , dl1diF~le.· S~~u.~~rie\ fe. f~h~ t~ouv.~Z' 'qlq!l;er qu'~. (ix:', ,Jl~~:r;e ,c:o~r a~~ra lil. bo~,te de fe fou y~il.ir:.,,·q~e. fur l'in-: ~ c;ell~ &.t~nt *.~lil~es '; ils valoientpl,us d~ 'de~~' m~ll¢~ " : .

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livres, &. c'ell: encore ~nefet <,id i~illjull:ice queIb~r 'a Lieutenant General lui a acofde Crente-Cept Hvres : Si, • faitledit des Effars; car il ell: de fait" ql1~ fGlllSie, Ie ~e\lr.desEffars: pretend que cette fom~e fait ex .. , deditque'lui donne lit Commiffioil ,qu'H a de con'" ceffive~, i,l peut, cotter les articles fill: lefquels il pre ... duire les Pa'ifans a loa ~1ilice pour,la garde deh Cote, tend qU'~f11ui a fait grief; & fautede I'avoir fait,t 'il a etnpeche tousc~~x qui fe ,foilt',,pce[encez: d~en- condut,que ,l'apella,tion (era mire au neant, avec de ... :' cherir,& s'ell:lui-meme ren~u ajudic4tair.~ idi vii prix, pens" ~t leChev~lier notre A vocatGeneral:fleqqel q~'il a ~u racre de pra~ri~qu~}al,oi,~' autnoillsquatre.: a dit qu~ lacbnduite,que~houquct Commis aux A po" '

,vingt hvres~'par'dlx,hv~es;.1acre de,b~ed, de val~ur litio~sdeScellez,du1hil,Sergent de la~erelle, & 'au rri~ins de foi~ante livres t par vingt-cinq fols, & Pain Notaire, ont tenue a l'ocaGon de la vente, des, trepte fols; la levee des fruits o~ity'~voit plus, de "Meubles dont ell:q'uell:iop, meriterat~ntion~enorre, tl'ente, mui,ds de cidr~ , qui valoient ,au 'm~ins trois <:our, pour, arr~ter.. deformais par fa prudence, Ie <,ens' livres, pour onie livres, ~ ain'6,' du rell:e; &' il cours d~s,vexations que ces'trois Oficiers font ferair , a p~uff~ fur ce' poi~t l'inju,ll:ic~ & 'la' v,}olence fi loin, au Public dans l'exercice de leurs fonCl:ions. Si onles

I que ledit ChouqlIet ofre ~e verifier &' p'rouver qll'un, e'p cwit, ils peuventimpun~rrtel1t' depoiiiller les Pr~~ , l~boureur aiant ~is une. en~B~re fur lui', iI/e, ~it en 'priecaires des heritages, (cis a la ,campagne, du pri~, etat ,de I' alfom mer a coups de' tilton, & quece:mal- ,de la vente, des meubles de' leurs fermiers ,pour fe·' Iieureux poureviter fa, fureur , fut 'oplige de fe jetter llaplopri~r : Jls peuvent torcer Jes parties de faire, "~' gepoux de'vali,t lui" &: luiAemanderpardon i apres des trais inutils,& exorbitans , pOl1~ faire tomber <juoi.~ ,lui. & cous les aucr.es qui aurqien;tpu fe rend~~ tout'le fruitdeIa Vente a leurbenefice; & non con~ ajud\catalres , furentobltgez de fe remer, &de 1m t~ns' d'abiorber Ie toUt par leurs pretention'S, devenir lailfer le champ libi:'e'~'pour,re,rendr~ (eulajitdicatai~ encore creanciers,de ~es memes proprietaires; & les ie, & .s'~mpilCe,r decqut poarden" enlor~e 'lu'i! n'ell: faire. enfuite executet pour les taxes qu'ils fe font de;. pas .econnant fi lave?ce,h'a m011te qu~~ tn~s-peil de cernerc::,ontr'eux au·dela du prix de lavente: c'ell:ce choCe. 'A,,1'egard d~ la Ceconde'conclui'ion ,dudit liedr que ces, trois Oficiersollt pra,tique dilOS Ie fait dont: ~~s Etfars" par laqu~lle ildem~nde'des interets, elle it s'agic~ Le Fe~mier ,des' Aides aiallt fait veiidre'les ell: ~idicule , fur tout a l'egard dudit Ch6uqilet, p~r meubles, du nomme Ie Sueur Fermier du Geur des pluGeurs raifons; prem'ieremeht, ,parce que, Iedit. ,Elfars,.Ies 16. 'Mai & 1. Juin de,l'annee i706. ledit: C~oriql1et n'a den fait",qui he:mt de fon, devoir , n'a, Lieu~des Effars, ,fit Iaifir Ie tremieme Juin enfuivant formeaucune opoGtion a la vente, ,ni, donne lieu a pa~ Ie min~ll:ere de du Thil Sergent, les levees dudic ' ~uc'Llh diferement du dixie me Juillet au:dix-ne,uvie- l~ Slteur etant fur ,terre, pour lerecouvremellt de fes m~ de Juillet ,n' a donne .I~eua iuc~,n deperilfement, , fer~ages., L~s proclamations pou~ faire la vente crant .res levees n'etant pas encore en etat, de:re~~eilIir que faites, Ie jour de'la, vente terme , du Thil fufcite par plus: dequinze jours apre,s ,ledit jOllr, ai)C~neU:vU:me Chouquet Commis, aux'A poGriol1s de Scellez j t1e ,vou .. , Juillet" & ne l'aianten efe,t ete que,plu~de tr()is le- lut point faireJ~: vente Jous pretexte,qu'on ne,lui, , rnainesapres., Ell tr9iGem~ Heu enfi,n ,parce'que ~'-a r~prefentoit un Inventaire du N otaire: Pour faire cef .. ~u~ le4it Geu~ des Effars lluis'en renduJeul ajlldic,a-, fer ce, p'~etexte, Ie fieur des Eflars propofa) comme ~a.i,re defdites levees' pour rien par (efv.i9Iences j ~t1 on en ~onvient, 'une indemnite au Sergent,' 'lui Ia. fode que hi,en Ipin ql1:'il y ait niraifo,n',ni pretext~:a t:efufa; &.par ce moien obligea ledit fieur des Effars l~i demander des interets, il y devr'oit ,et~!! condaill'ne de ,requ~rir Ie Notaire , lui mandant toutefois qu'il {e\'erementenvers t~s mineurs' qu'il a ,r~inez .& d~-: ne p'en[9it pas 'que, fon minill:ere y fUt necetfaire : p~iiill~~ d~ tou~ ,Je~,rs,biens; ~ fi ,:Ia,v.e~ve :'lu'il a " Dans, cette penCee" il.ne voulut 'pas lui ~eme de Pi~ ... ' f~l,t \U1:-meme etabhrTutnc~, n etolt pas de, c()ncert ,ces aux mams" ce qUI engagea Ie Notalre de fe reu ...

, '~vec:'~ui, nocre ~olirvoit qu'ellene m~nquer,oit,lpas: rer, & Ie Sergent de re,fufer de proceder ida vente,; cry ~()n~Iure c()titre lui p~ais comme,ils ont panagl: en, [o,ncrqu'j[ fut',neceffite pour avancer la venre, Ie g'a,tealf,:eIle prend,.lln parti tout ~por~, a rinter~~ de lui 'mettre apres fes' pieces 'aux mains, Cur qQ,O,J, it de fes 'mil1elirs: Pourquoi a conelu "a '~equ'il, plaife travailfa enfuite i &, Chouquet Commisa 11 Apo(ffion a 'hotre Cour, faurepar Iedit fieur' ',~esJ!!1'ars ~:a. de SceIle:h,s:ingera auffi de faire {on Proces verbal,

'voir :cotte ni ctoi[~,a':lcu,ijs, des articles ~e Ia taxed.u~ .qt~oi:' qu'iln'en eut 'ete '~equis' par perfonne" &:, dit Chouquet, metrie fon apellationauneant, av,~c qu~il ait ete de(avoiie par Ie fiem' Varin SubLHtL1t de dep'ens;Ned Avocat'dudit dU thil;.,le,q~el adi~ J?&tre,ProcuretirGeneral en]a Viconte, (ansJa parti~

~ qu'il ,11' auroitpriint du~tr,e ajo.ur'ne: en ,notre Cour cipatiol), Auquel n nepollyoitriel1 faire ~ ne s'agiffal1t, {urun apeI :d'un Ex,~c~toireduViconte ;,que ,d'~i!-, point d~~po~tio?,'de Sceilez ni d:ln~~nt..aire;d'~lJtanc leurs ,Xi ledtt du Thll n a.: pas vendu (ans I,nventalre; plus qU:II y avolt,UIl Tuteut, & qu tln~rell:olt que ilheIe p6uv6it pas fal~s 'conm:venir .anos Dec~a'ra.. qu~lql)es levees a vendre on fonrninill:ere etoit ab(o-:

, I tioris & Arrell: du COI1(eil rendu ;en, con(equence ~ " lument .. inu~i1e::, cependallt.la vente defdites levees pat le(queIs il ell: fait ,defe~fes arous Huiffiers& ,s',ell: faire ,moiellnal1t cent treme·une Hvres~&,les Sergeris"de's'immifcer afaire aucunes/aiGes ni ve,n." , Executoires,qli~ces trois Ofiders [e font fait delivrer; tes;qu'ilne leur .foit apa,ru de l'rtlv~maire, do, Notai-, l110!1tent a cent <'l~atre-vihgt~lix liv,res,dix.fept fols, ie; ainG conclut , a ce q?'i! plai[ea,no~re.~C9ur ,con·, \ en forte "que ledit fieur des Effars ell: en, retour de ~jn,:" , damner ledit des Effars'au paiement ducon~enu dudit quante;&tantde livres ,envers eux. C'ell: de rapel ExecQtoire; avec depens. Auber Procureul' dudit Pain' de ces,Execu~oi~esd()nt il s'agit alljourd'hui ~"& done Notaire "pour l'indifp0fttio~.de Maitre de MontdUe' , ?11 demandcr'~c;Jugem,ent,pa~ un fe~l & meme,mo­fon Avoca~,]equel~\dlt qu llne pre114aucun~ part, len" comnl,e re!ultant du meme'falt;& des memes,

• a tout .ce qui s'ell: fait, & patfeaux, m,ois d,e Mai & de, ,caufes, qui~epeuvent ctr(~ fcparees. I1,faut cOllvenir J~i,n, nyaiant rien de fon fait ~ want ete feulement qu'une p'attie,e~ bien a plaindre, de fe ,trouver en

'apellfo: & iequis. par Ie Lieur Ie Marchilnd de fe ,tralif-: preffe entre trois,qfitier~ de cette qua lite ,q.ui s'uni(. P9rter a S .. M,\ui:ice ~ pour faire l'Inyel,ltairedes me!l+ rerit, en{emble p()ur la vexer, & pour la, forcer de hIes'& grains deJoli fermier; Ie Jeudi ,quirizieme, dOl1ner,,~es mains a ce qu'ils,exigent: du Thil Sergent )uillet ;ce qu~ila eXecute ponCl:udlement, fuivallt de la~ereIle, pour fer dedommager 'du chagrinde ' l'ordreparecrit ~u.dit Geur'le Marcha~~!4es' Effars, n'avo'ir, pas fait Iapremiereyenduc des biens des mi. til' cohfequence' duqud H a trav~ilIe p~~di1nt deux, 'Jlellr.s, qUi av()i~ ,ete farte a lareql1ete du Receveur. ell. trois 'feances 'difereiit66 , enprefence mei!te, dudit, ' des, ~ides, fufciteaudit fieue des Effars l'ApoGteur netir: d,es Effars ,'qui a fign~ ,a fes', Pr.oces: ve~ballx,:: du',Sc~lIe: ~ l~Noti1ire ,pou.r con(um,er Ie' prix de,la , P?urqu6i '~ :ilinli' qU'ct les 'deniers qu~il' a.et~oblige·de· , "ellte; il rellvoie les'encherj(re~ll·s ; H tait ~air~ a ~~t . debourfer , tant p<?ur Ie F ormule , protts de Sceau, ApoGreurde Scellez des Proces verbaux 1l1uttls; II Comrole, frais de taxe & coull: de l'Executoire , ,~e' 'contraint Ie fienr des Etfars a donner l1ne' re'luifitio1\ '\ !'

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. . . ' .' ,', ~~" ,,' ' . 71 ARRES,T D'E,L A CO·U.R'DEPARL.~MENT. I ,

'au Notaire., dans une' afaire Otl 'fon 'ininifi:e~e ctPit. ce{f~ire de' pourvoir, en fUlv~nt Ie,S termes d~ laDe.: ab[olument inutile, puifqu'ilne s' agilroit point d' ~u -. clarai:i~nd~'lio;;, ~ . des anciennes Ordonnances,' ~u~e' de[cript~6n:de{m~ubl~s. faitis, ni delettre~. '&. qui def7nd~nt ~d'exerc~.r de~'Ch,argesfur'de{jmple5' ecmures , malS . de levees. erant [ur la terre ,ql11 ne . Commlffions :ou M,a,trIcules , fans Lettre~ du grand peuyent etre l'objet des ~Notaives •. Puisqu~<l;ucu'l1e 'Sceau:' Pourquoi it eft,ime qu'il ya lieu de, recevoir

, partie ':ne .vouloit requerir' c,e' Notaire ,'fX' qll'ilne', lespart~es' de Me, Ie Tellie~; parties,inrervenantes 1>'

pocvoit,aux terme,s de nos E~i,ts & Declarations,tra~ 'faifant droit fur .Ie,in in~ervel1tipli, enfemble fur 1'a- . vailler, fans requiGtionou des par~iesot1 denosGens~' 'pel, mettre l'ap'ellatiorf ~ ce dont eft apele au ncant ; , l' ApoGteur de Scelle ne pouvoit non plus 'travailler;' corrigeant'~r~f9r'manr;d(:charger la partie de Me il eft pre[eni:ac~~re vente, fans, requiGtiono'u de la, B~rtheaume du co/nenu aui Executoires contrelui . p'artie ou de nos Gens; ri8tre bec1arationqui relinit decernez ,"aux'ofres, par lui faites depaier, a !a par-Ies Charges d' A pofiteurs de~cellez aux CommiiT~ires:., tie de 1v1~:,Neel, Ih Tal~irt!s de'la faifie & vente, par' " du' Bailliage', -Ie po~te en terme'sformels ;n8tre Pro- luifaites ;caffc::r lafaifie f~jre qes,meubles de la p;;lrtie eureur de Viconte a defavolie'forinellement' au' Par- de Me Benheaume, dOllt if aura main-levee avec in": 'luet del'avoir requis de pn!te~ f6n' rilinifiei~·a ce'ne' terets,& ajuger :tels ihrerets"qu'il plaira a notre Cour vente: Sur .quel fondemen.fdonc a-.t'il ,pu, fe' faire.; 3UX parties de M~.le Tellier' : Etfaifant droit [llr fes delivrer un .Executoire dans urie' afait'e;de ce~te quali-' plus amples ConduGoll~ ,.fair~ ,:defenfes aux' Com-' te,? S'il avoit agi (ilr les ordres de n·8tr(!Procureur d~ ,rilHTaires 4u Baillia~e de s'i[l1ll1i[cer a faire aucune .

. Viconte, 'ne [e feroi~-il· pas adreffe a: lui p.u '<\u Siege; .A poGtion de Scellez qu'ils n' en aient etC req'uis ~ fui­de YicOllte p~ury obt~nir fon Execlitoire? Nevoit-.' yant & aux'term,es ~~ nos.F.d·its,,& peclar.ations; & . on pas 'que c' eft un cpncert. entre' cestrols' Ofid~rs ,., AreeG: par. el)x 'obtenu ; que def~n(es leur feront, fai-. po~r fe, jolierd:unep~rti~'? Lf' Sergellt:,repre:'t'~l,' . t,e~ .d~ cOqlmettre:a.y~~e.~cice, &fontl:iollde Som-: qu on 1 ecoute, quand 11 dlt qilll ne pouvolt 'vendre' 'm.lfl'alre·aux ~nventa1res & A,p~fi~l(:lU qe Scellez ~;,&,a fans vojr un Inventaire,? Eft::'ce la Ie cas de nos E4it~:' 'ceu)( qui Yfont prefente?len~ pt:6pbfez d'en: faire'au";"

. & Declarations l N'el.l:.:.ce pasph1rot line ,illulion &' ,cunesfonaiotis, ~'iJs' ri'orit pour: 'cet .~fet 'des Cqm~ ·Un 'vain pretexte, pour tacher' de"fe;,difculpetrLe, ~iffio'llS du grand Sceau; &' que l'Afreit' qui inter"; ~eur; ?es Effar~, n:~m:, pour faire ~e,ffe,~ ,~~.ttew~itie \ vi~ndride~vi~~'~e R~gI.e~'ent) & fera pub lie '& ali.;.

'lllquletude; ne lUI a-t llpaspropc:>[e.U)le mdemmte? che par tOlt~· .. oubefoln f~ra.: N 051' R E DlTE .N'en cOllVi~nt-i!pasencore:arijo(tr<fhui?·'Ain:G,.de: . COUR P~~ ~S9N JlJGEMENJ'~-r ARREST,. quelquecoteqile l'Oll'envlfageTafciife;;peut-ori fou~' Parti.es oU'ies/;',&'n8rre procureur General ~a,re~tl ~ tenir la mana:~vre; de 'ce~ trois' 'Gfiders'? ;. J:>eut.,ori" ,re~oit lefditsd4' ;,Bo~c & Ie ~ueur, partie~ imer-venan-

ri:~~~~[tf:~~~~~~!~:~c:t~!;~f~.~~t~'t~c~~~~~~!~~l~:' ~~~~.,:a~ts~'d~~~ f~:~il:~!~~1.~r~:t~~re~~;~~6 ' , forcee qu'il s' et~it fait donner;le:in~~toif-elle al~abrf~ .. ~~.in~ant; :emen9~n't ~ ~()ttigeilnt ~'a de~harge. & 4e~ , Le rendoit-elle,plus ; favorable a niertre Ie' 'premier: ¢harge ledii.i:les,E!far.s 4,u'montan~ defdits .Executoi~ . 'fon ExecutPire a executi.on·~Ne meritent-ils pas~ les' ie's,~ aux' (jfres:;p'~i'r .lui' faites" de',p~ler "audit .du T~i~ : Uns & les autres, de dedommager.'les :mi~e~lCs Ae .la'Jes·[alaires ,'~fUf(aific 8c~vellt~ 'pa~lui faites. pecla~e

, pe~tequ'ils Ollt ro~ferte parleurs l dif~reriies', pr~teri~' , laJai~e fait~ fur les.meubles dudi~ ~~~ E!fars injilrieu .. tiOllS , & pa~ leurs diferelltes re~i[es? Ali refte ;'i1 i fe.&to[tionnair<:;lui'.e~ '.lfait'plein·e,& entiere:.main_ . a lieu ,de- s'etonner que'les Comm'iffaire's' 4u .Bamiag~ " le~~f: :Col)~ahlne·,(l~dit.~ai~~ ~n v~ngt li~r~~ :~e ae~ qui font au·nQm~re de·[ept,& qui ont fa:it'l"eiihii: a dommag~~ell~,a: fon eg~td; ce~faifant, a 'conda~ne .. 'leqrs. 'Ofices' les quat.re· ~hatge>s' 'M:, ~omm!~~ires':', &' :co~a~ti~~(le~dii~:P~in,)~~'!;?i~' & ,Ch~uqu~t" J~n ' . ApoGteurs de ScelleZ;'fe ,~on~ePt ·la hbe~tl: &1 c.om- .cent cm.quante bYres ,d lnterets,~nvers lef4ltsAu :BC?fc rneme, autrelnent / qu'iltl~'le~r leG: pe.rmis Rar' ~9S' &;)le~ueur"pour t?,t},tes;les.' 6n~ :,de)epr Requete~ El D~~rations'; ,carn&tre Decla~ationq.ui /ait.,'~erir tiL fa,\f~'~t'rdroi~ [~r le~ pltis'!~~~les~ ~~~clU~ons de' no­t~e , all16 que 1 Ar~e{\; du Confelt ~''ll~ l~ur~~~ettan~ 'trelfo~urfur.1 G~ne~a~ ~ ~l ,f~lt ~ lalt "~ef~~[es, aU:l!i. ' d Y "Commettre qu en casd'abfence ou leg!t1me 'em.' Cqmmdfalres 'du' Bal~lJage. ,de Rouen,.de s l~~l[~er. pechement. ilsn'y peuvent donc''comm·etd·e-qu~19rs' a '.faite~:au~uns Inventaireslii.A p<>fiti~llsaeS'cene~~ quO aucun d' eux n'eftenAtat d'~n' faire, ks foriCl:ions ';' , . qu'ils.n·en)i¢~t, ete rbquis, fuivant ~& cOlifor'?-ie~ ee qui arrive rarement ; ou po~r' J;llieux dire; point ment ~ nos 'Edits & Declarations,& Arl'elh~n COll[~il' du tout: mais onne leur per met pasA'e~fa~r~des' pC\[·eux.ohieiiu: L~,~r a faitpareiUeme1'!t defenfc.scle,, t

,fermes a des Particuliers, qui n'auront'pOul: (lb}~t c6[pme~ttr!!; ciucunes per[oniies }l.~'ex~rcice & fon­que de fatiguer Ie Public', pendiini 'q~'ils font el1x,~ tHou de.Commi(faires' aux: In.venraires §C ~ P.O(!t~ol~S .

,memes en etat d' en faire les foncHons. ~ Des Ofider~ de S(:e1lez' j'& a ceux lefque,lS 'y font"prefentenient: 'qui font pourvd~ e.n titre, font ordiJ:lairemehfp~us prepo(ez;.4'eh~'faiteaucllli~S.fo~la,ions· i ~:i~s'n'~~,,: ' atentifs a ,leur de\Toir que des fermie"rs ·pa(fa.gers,' :qu.~ pour cetefet:des' C~mmiffiolls d~ grand .Sceati. Con~ 11e confliltent qu¢ leurinterel.l: particuliet,fans aucune 'damne lefdits Pain, du Thil &Ch,ouquetJolidaire~' 'vde du' bien public. D' ailleurs i Ie pouvoir', lesf~i1- ineilt 3uxdepeiis ellVer,s. lefditsdes Ellars, duBQ[c &. .

, lI:ions & les av.antages qu'onatri):mc aces 06ciers;' ,Ie. Stieur~ Et'ordonne que.le prefel1t Auelt fervira . . demandent des pe,rfonnes d'?llc! probite & .d'uji):~~, . de RegIein~Pt'.:& fer~ PIlM.ie· &aficM par l'Huiffiec, taCl:ere cOllnu; les aCl:e~,qu ils exer,centfont, foi en d¢ Service par tOU~ ouberOI~lfera; SI 'pDNNONS Juftice,- & [ont'd:une tres,-g'(ande cOlifeqtiell~e4ans" ENMANDEMENT auprenii~J: des 'Huiffie~s de. Ie P~blic :. <;'efr pourq~oi par noire D,ecla~'atio}~ .. da: ,~?tred.it~ ,C~rde Parl.emene, oil autren8tre:Huiffier ~ onzleme DecembreI7o;. Nous avonsordonne que 'ouSergellt(llr.c~ reqUls,le prefellt Arreft de la parr­ceux qui ferollt commis a l'exerdcedcs Ofices ; de-' dudit Sieurdes 'Effars, mettre a .due &' entieieexe~' Com.iniiTaires.aux Invent~ires , [eront tenus ge peen..,' . cutio~' ~ , fe~on: fa forme Be, teneur : De. ce' f.air·el:lu dre des Commiffions en la grande ~hancellei:ie, fur, 'dbnnons pouvoir, ,pui{fal1c~ .&: ,autorite. ,F.ntenjoil~

, lanominatioll des propriet~ires quH,escoinm¢t':' 'dequoi Noils ~voils fait' mettre- ~',apofer ribtre I

('ront ; 'les CommHfairesdu Bailliage .cependant pril- S~el auditprefeot Arreft. DON N E'. a RoUen ea tiquellt Ie 'colltraire .. & ,ils fe perfu'adent que Jur une ,notredite. Coot' de Parlement, Ie l+~ de Pevrier ,l~a·ti

, fimple. Commiffion .iIs' peuvelit faire-;recevoirleurs de grace miHeprcens huit ; &',de;notre ~egll~ Ie £ermiers au Bailliage;-quorqu',ils:foi~nt euxj,memes' (oixante _dhqu~eine~Cqtlationne ;.'1. ~,It E B e U\~·s': t:n ~tat d'~1i faire les'fonctions'; en quoi il pa.rolt ne~' "P#~la ,C9ur~ figne ,p I C ct.~E.T. : .ft {~elle:.' .:'

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u ~ ~'Ce que l~. p,cc;cureui G~ii.eril au lets~pr~6.dia'ult; ·.:Alfetreurs~'C~imirteJs· ~. ,'Vkontes , ,Rbi:':i ,tepreferit~'. q~'~r4i1t ~te tr~ii~e, :'in~tile lei: Vic'orite~de l'Eau~~ix Hvr¢s~ " ',';'.' . 'J 'i;~ .

Ci~i:l~vaht il,ecelfalie1poiirle;bieifdet~, ::' ;~' :,~:~;:: '<;" , ";V, t);· , ,", . ~,!,,",-_:, , J uftice "&., . fodlagemehi: desSu jets dl'l .:' .'Les-,.lieutertiiis ,G'el~rauX '&.' pahiCuliers.' ~e5 ,~?j,a'~r~~t,etles a~~~{9~rfe."c~~'~~'~~, ,yic,p~,t~s ~' _4~CfeQrs' ~e~.,:yiC'<?nt7~; .. c.c~l1?:~.iIf~ires,:' '

," .' , "tpl~nt:' ~n}a-percepuondes D~o1ts ¥" Exal1?lriarel;1.rs; ~oti(GlllersA~s Steges ,~eneraux 4~, . ''Faxes atr1bue~ atix~luges & ~utres Oficiers'de:'~e . I'Amlrautt; &.EilUX& FQr~ts.dela Table de Ma~. Relfott. laCotir adroit fuf"f~s Requifr~iobs reildu b're'du' Palais ;~hu!t'li'v~e'sr I.: If :.' - . '.' f(,: < ;;,divers':Arrets ~&',notarilme-#tcelurdonti'Hri'form-e ". ~," ::,: :' ': v'r C'" " : _' "

" ::de~egleme~t'le~8JriitfJ~'1~~ :;:inais 'deptHs.~iaht ete," ". Les" Oficlers. des: Sieges' Pait'iculiers des:.t!aux ~ .

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· a~ec, uneenti,efe' con~oi(farice} auxpdndpaux Gfi~'Lqfrque' ~ous'Jefdits' Ofici'ers" attront vAqu,e ,ub' _ . 'ders"',des Sieges',de' cetfe·Pro~illce';' d'envoi~de~. jq:ur,eq;ier;'quoi.qu'ils revi~nhent ',ouehec che,z ~~x~ ~

·Memoites'& Ob[ervationsq~:il~, pouvoient avpir,' 'iI,s ahrdiitl':\ faxe d'uri' j<>ur': \;,;: ',": . ' ~.. :. ' , , . fait,S futiCelu~; lefquels vlls& ex~miiiez:e~ ,#veifes,"<, "I):i~;'), [':i ':,' I <:;';'1 x'.:"rr: (' " ", ' " I"~ ,:. :". "

, 'Se~nces par les Coninii(faJres'qu'Elle acommi~ a te't" ,'''' '9!!~lia :~{, fer:i . necelfaire' _que l~s ." qells. d~ s..~ ~(e,t<'f' qui 'atiroient~ .auffi.~~tenliu'~eauc6up:'d'Pfi';;~ , affiften'ia'h£ Cdm~rnjffio~s'~', ilsauront 'p~~ei1le~~T~~ , ciers & quelques.:N6taires; Rec~veurs' ~de~:Cnnli;:: xes que 'ie'S ;GdnfeillerS ;de l¢~rs :Siege~. ",~/.:.' : ":- : 'gnationsGrefiers "H. riiffiers ,ac:Se'rgens;"tant;'de' . "'; , -! ':":"';' ;- Xi,",::: ' " .. '~' ',' ; ;'

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, ~ette yi!l~ 'qu(~' a~1f!u~s. -' L; afijre t6ut,:,d~ ~~~v~~~~'" . ; :,t~s 'a~il!!~ Ha~is-J ~O:,id~~s 9ld, ferordtf~h( i~~> . -examInee, :les',Chambres a{[emblee~·';.&~ltll(e"en· medlaternent ala COile ,. heuf l~v[es." .' ": I . ", , ,.

, ,:dcHibel'atioll''';LA'D,1 T E: -C 0 'U:R ;c:e',·:re"q;,u'e·"ra'\'n··t'··. . .. >' "",;\{fj>::"'.,.' ,., ~.: x,r<:.2.,'I> .... :,. c" i,.' "', - ", I h ., , ' ,. ~t' J ., . " •

· ledit Procureut'Gerierar::~ia:oraonhe' & :Cirdon'rie' . '. Leur-$'! Lieutenatls& les .·:ituii:e.s' B ail lis. Hiuts,; 'ce, qui;en[uit. ij, .:: I~ "--> ,;:, :·;;,nri

:".,: ,.ky':·;~,:,:;< ;.'> , i: jull:idersfqw re!IMtilfent.'aev~ridesjuges R9~ati"'; , ,'.,'," .. ,' " 'AR!:TfC.L'E'~P'i\i'M"j~1t;·'~;::I:'';);>-:;:!·'fiitlivres~~": - ;'~:',,:!i,": ,", ... ,.,<~~,; "" ;

':"Q!!andles~6tl(ei(lets':~:G~iis;'aii"RoNJU',p~d~;;: ; f," ',~' ' .. ~.' \X.II,~_ . '.' -\ '. ' , ment itont en '.Cdmrili~oti 'pour le~:P~rdes ;,;& :r,e~: ,Et . ce; fans qu' aucun 'de(djt~, OJider~ Ce pU1(fe talr~ ~

, " journer6rit' plus d'utijour :~,:~,s 1Ie.'I;ourorii:prend~e,:·.defrai~r par 'les'p,anies', a' peine de cOricuffiqn, ni: '~our letirs:'v,a.cati~?~. chadt~"pl~s:~d,.e 'yihgt~~u~t:~~ ~{U~~,~~,~:J?g~s~.; G.~.ns'du R~i.. & Grefiers de~Jt1ge~' 'livres par Jour. '-".~ :', ': ;::-,I~! ..',"" :(~. mfenelirs ql11ltom en _Commlffioll en execution des, .~, : •• " ," ,,:,-,.,' 'In,':···:,.',;', .', '.;'':::;~ ·Afrets deJ.a Cout/puilfent'pl:eridre phiS grandetaxe.

· . ': :.~esLielJtenan~"(;~nera~x, d~,s {eft .,B,~,illi~g~s ';;: que cell~ 9u~ le'~r' ell: or~~n:?e~ p~r le:pre~el~~'~e;. , Lle,uten<1:ns > Gel1eraux de 1 A,mifaut~ ; & Eli~~.'&,' gleri1~l~~.:~!,:·' " ';-'.' ' .. '. ',.",' . ~ ....,' ' . ·For~tSau,Slege General, de la.T~ble de -Marbre.du , ...... ',-., ...... ' 'XIl I.. '.,;, ,,_',

· Palais~'dix~hriidivtes; ,. ~. ,;,;,.", :-::,,"\.i A f~idnhibidons~&defen(es auk luges:dep~e]1" .... :,-" I II. ~~;:. . ",:~" ,), dreaucune'taxe' f' ouf leurs faJaires'des Proc'es'cri":

. '<:, Les .. Lieutenans.~~neraux _Crimi6el!;'~es . (ept' min~ls: a,uCquels i 'u'y ,~ur:Ulue'le'Procu.rel'1r ~u ~~i : B~illiages ,ql1inze~iYre$. ' , i" ' , ,"Ii,.' ::,", ~ ,. pourpa:rtie; &.~e reteriir]e~, Pri[(:)flnierspOllr,le,U~~,

, " ,'. .• . ' ..• , . I .,' I v~ ,: fJ, . : ',' ", ' ,. '!} . vacations 'SC'rap' 6rr·' &" enJ'oint au Grefier, de :deh. , , , , I .' • ,\ , '., • • t, ....

-,~··~Les' ·autres'.LieUtenansGener~ux &. P~rticilliers~ ".~ei: ,grati;{:' ~~ll' ;Pii[onilier ~~ii" Ad:e~' d' e.1argilr~m.eh,t, duBailliag~ en.chaque Vkonte~"Banlis d~ 'loliguel,' dan'~ Iff j6ur"que'1~ 'J ugenferlf d' €1,argiITement' ,~~t.a', ~Robe de J llftice RoiaJe ; dou,~e' livres~,::! ~"i>; .~ :l',"~, ete'aorinf,:a 'pei':l¢ de. repoiicire' des interets ,. prov;~: . . • '.. , .. ' ,v.: ,..,..." libn"de'vivre ~ '& 'geolage ~it p~i[onllier. " . .

'. Les ,Lieutenans Particuliers -de'; l'Arilirailte",}es ,; . 'j;,'~"~"'. !;'\ <1 ,'", X I ;VL', ': •. , ,

-Maltre$ Particriiiers; ;'des ~aux '& Forers' ;';Go;fe!l~; : ,L'es' ;detc~rites '& acceffi~~s ,deslieux fe teron; . , ':Ie-

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· pour Ie Cdminel, qui. 'durera unc' heure & "demie,' 'Conugnations, par achat,ni engagement·, ouautre_', trois.livres qua.~~~~ols., .' "._ meot,' ~~i.parperfo~,,~~,~ln~er'po[ees ;J3c aq Vicol1t.~

. \, .... , . i X V I~ . ".' . ..,. ", . i2i', & fe~ Ltl;lltenans, de"p~~.\.1dre 1es Fennes d.u Dom~· . Les Lieutenans Generaux des~fept lBailljages(~' & ,nede l;etifYicollu':'; ~8.?A# Grefiers des] urifdiaion's,

les LieutenansGeneraux de 1'1\luiraute', &- Eaui & de' !pt~ndC.e lei. ~ecette i.a~s CopGgnittiolls, a peine Forets au Siege General de :l~ Table ~eMarbre dll .d'int,erdiaion, & ~utres pe~nes,pbrtees par ~esOr" Palais ) trente-deux [ols<; &les, '·autres . Oficiers des do~n;mce's.,;. BaiUiages & Sieges l?te(idia.~x', virigt~.~inq [ols,par ,:',. '. . X XI II; ; heure. . . . '.' ,':.,..;... " ~'Et'pour' faire celfe~·IeS plairite"s des Taxes exce[-

, . X VI I~' , .' fives queprennent 'Ies Juges & Qficiers des Jurif ... tes LieutenansP~~tic!lljers'de l~Am.iraute·;.vi,:..· di~ions) tailt Roi~res que~Subalternes, ~ux Decrels,

COntes) Oficiers desV~conies~ & O'6ciers des Sieges· ec1is, ordres.& ditt{ibutlons' des deniers dll'prix'.<f~. Paiticbliers·aesEaux &- Forets~ vii1gt (ols •. \": .... ,, . ce"ax , ladite C~ur ~~. f!liv'aht: les A~ret~ pre-cede~ls, , .,' " X V I I L " " ........ ,. . 'leur a fait iri:hibiti,on~, & defeMes, d' ordonner, pren-.. L~f Bail~i,s ,Ha~,~s,-J~~id~rs re(r~ftitfa,~simme:-':: .A~e?exi&~r:. ~ip~r~ett~e flu'il, (oitp~i~c.ni ~xige,~~~;#::

· dlatement a ,la Cou~ ;dlx~hU1t foIs, & les. ~utres:, ,~uq~ demers pour.l~vfe.? t~llt rur Ie Portx des ven,tes 'quinze fots ; a Iacharge:'que quilndil_sauroil~'vaqrie ;<. 8e ajudiCatiohsd!~erit~ses,que.ije lavemedes bie,ns­~ .Wi~ les, vaC'ati011 5, r~i y ~~t,les,~, rti~]e~ ,~i~d~trll~' .~:. :~.C?UP)e,s" n,i{qr :;1~~:QP9(alls. ~mpoJ'tans deniers ; q~i lis ne pour,ol1t.prend~e'autres faIlures J?US pretexte _ fe.,le~.ant' ~n J';1~I,C~, ,:e~!=o.~e, q~e c~ f~t de l~ur:con. : d'auditions Qe 'T~moi~s ~d'Experts'~'&' autles ACid·- ,! feritelnentfufai,''lt11e fimple :va(atioll polit' tenir'l~f_ : . qu'ils aurollt puel'ercer.' . '4itseq1tSd~ Decrets au{quels ils ne'po~ront ~mfier

- '. ;. X 1 X. , : " ',( .. plus 'de fept;foit en Bailli1age.au Viconte, compris' · . ·!--~s,_,GJefiers de·to~.t~~ :1~~ J~~~r.~i<;ti.?:~~:;c~:;.d~~Qs,~, ~,duge ~;le~~fort_e\lr , l<:fq':1~ls en:Baill,i~g~:auf.~~~~;'; meme du Par~e~n~1lt ,. mp1,ti~ ~Oll~, q~e, IS~ Jpge~ " po,ur.Je,q~$:4f,9AtS. ~rent~i,~ols ,pa~ heure,~::put~~; ~eut: .. ·

· lorfqu'ils iront en Com,lliiffion '~}lc;lrS Ie ;Beu,de leur aff1~ance\;J<lqv.,e~I~: re:r:~ au)fi, qpepo.ui:le$;,a.ut·t~~;~f,,;j, J urifdia,ion ;'?,lltre'X e,~ r.~d,i.tipl}·~7 le?r~:jFtQtfes ,;~&. ~~~~,~1)~C99, ~~; \'ilJg~~q~latre., foJs :parb~~i:~,t~t~~'~ , ~our les. E~que~es cI~,~les.) .fe(a I 4rtl~~: X,~1I~~d7 ,. y!l~o~t~:)!JX>uF;)e, )_uge,,~,: R~,p.or~~u:r,;.~p'~p~~:)~~n~~;:' .} QrdCln,nance deI,6 ~7 .Jlt.r~ de~ .. ~nJq.u~~~s,,o,b[e,t~~,. ,l0is'",gutre leL!c:,af[ifl<ll1c.e, qUIJera,deJ~lze"folspoilr~; fans que les Gn!fiers:pui'feilt'rie,tlp:ren~F7:pourl'a~ - eU)t ;,& ,p~,u,r J~s ,at;lJres.,.ama~ns· dix .fols\ "~!l quoi\ dition ~e chaque .temoin 'en pa.,rti~~W~~ ;",8t,lor(que,' .,faifant ilnrJera ,p.risa~cu~raport ,.lefque!s etatsie,

: l~s <?re~ers du l',arlem~lilt:tr~vall1erq~l.t ~u cal~ul de~ jl;lge.~ ~,apgrlteqr.(e~~~lt5~l}~.{igner. ar.r¢ter?mec...' . hqUldauons en l-abfen;ce.des ~omI1F(falr~~", 11.1~ur _ t,re: ap 9~cre,datls\a~l11Call1e_au.,rhltard~pl'eS,lceux •

.. ~~ra, f~jt :[ax~ a;pa:tt: p~f ,Je.(dits ~oI1ieilleFs; o~tre: . ~i~otfr,oi~t a fI~~9ueJ~~,~~"e.yb~ure qu'~ls ont,;co~l" \ "les ,~~~atIOl1,S 9uAs ap.f9~t ~a1t;s a~~c~eu,x;~;P9Pf,);.sc' , Pi~p~e a ~ra~a1U~r., auf~lts, eta~s) &: ~,he?relqu'ds Enqueteur s, 11s ,auro'l1t p'our 1 aUdltlQh de chaque re-. .auront lim ~ .~t,a fait defe.nfes, d ell1ploieril.affifrancQ '

· 'moin, dix Co.ls,.& leur Grelie'r: deu~ r~ls ,G~ 'genj~rs. ,qlle.d.e ,c~u)(,qui.()nt. ete' p;re[~ns'; & p.o,udes Hautes~ ... , .. ',' _ . .:~ - :,:;<~:X~ c',; ,c" ,~, ,'. ..,:: J,Ilfl:i,c.e~.;aurol~t le~ m~mes~tax,es <lu'e_~,Vic,ollte~ ",,,,,,,; .

'. ~s,SlegesGenerauic de.la,:Tap!~Ae}1~~pr~:&; " .. ,: "",;_.'~:.'~~,lY'I" i;':'" ':,.:.,,:'::-., Batlhages ~ les J uges prendro~t pour les' fignatures., ';:,Le~ .. EXa~el,ls· ~e~:C:pr.nptes d.es Mm.eurs,ordres &:',

· ,de ~el)'tenCe,s ~efinit'!Xf~;P~'qui'p'0Fter~nt ~?n4a~-At~~~, de·, qeqier~ m.obil~ ,. 6;uits::& levees, feronl:te~; n~lt!Otlr~OV1[01re~ ,pour l,es Int~r'O"c~~?!.~e~,:.Ap01n,-: . l)~~,.& Ie~~l,ts ,Qompt~~ rend!ls pardevant. Ie Jugci'" tern ens , Mal~demens 9_~ :C()p1m~m()n!i,,~',<1I,1I.port~~. ~! pp(les I,.leutena!1s QU. A,lre(f~urs'ou-Avocat 1eule .... ront execu,.tion oil amgnati.o~l' nouvelle-;' cinq', [ols , ~~l1t, affi~ez;dilGrefier, ~ ~l!,lis au qrefe dans la;· fari~ q~'ikpuitf.en,t ri,en. p~~nf!rf! pD.l;1,r l~~ a~F.r¢.s,A,Aes,' ~,~~taillc;~;q':la~d l~ fo!nme n~excedera centlivf.es •. quand bien ilsles~~r,oi~l1t .figlle~;~ ~,~J':i.~()nt6 #,' i}iY'Y a~ra· qu~u~:Ju-ge,'& prenslroll~en BailJiage " ' Sieges' part!culiersdes. E~u~ & F Qr~ts .' A t,nirautcs' & ~,ravqi~ ,!~ J~ge.iel1 cp?f, ,m~llte· f01s_ par.heut:e; 8P.

· ~~ll~e~Jufrices'j . PQ,l,lr J.es, A~es,ci,:,d~(I~sJpe~jfiez, ,1' am.~~~,t"ihgt~Hpa.~r~ J~ls ~,~n Viconte~le J uge e~ '. !r,ol~Jols ; &; fans,~~1li. qu ils,p~~1f~~,t, ~lep::p~:e.l~~~e. ch~~) ~1I1~tfols, 1 affiaa~t [elze/ols, fe\llement, fang·,

· pour le.s autres A~es, quand ble111Is1es .. ~.tHOle,ll,t: qulls -pU1ffe~.t:.pl'epd~e,dautre~dr01~s ~.fous precexte fignez. "",:; , ... ~ .. ,.,., . " 4:~W./.b~'ce ou ~~trement; S,t que~les,G:refi'ersen piliC-" : .. '.".. ' .', ~:"X I .• ",;"" ". ~', >: ' : (eot prendre au~r¢s, que c~~x qe la ,delivrance de I,a :. pO~,r l'alIi!l:anc_~ ~~li~~i~liage, qgni1t!lr~". I~t~rpo- 0, G~9.(~e pOtU Ij:[d,its etats,;:A~es de Decr~ts~ & E:ca:'; , Lit~onparD~cret, ~ p,our le$ au~res 4 Cl:e.s;· de},ece, .. 1!1:~1~~.~5!e:C_Q~lp,~e~ .. ~,;A J ~gard ~es Infi~ua110I1S, n~ ~t101l d'el~cheres part,~~~liere,s .'~.ren~<r': fo~s; :a:;po.ll~' . pouroilt les Jjtges prend,re plus de ',creme fols, pour; .... l'apro~a,t1o~ des Cople,~ ou Vl~11l1us,;pql!r f~~r.ef-1e.~· c~aque ~o~lt~at.& ne ferontf!nreglfrreZ' [ur.les Re. $atl.ies en dlver.[esra~9~{fes, y1l1gtJ'?!s,~u Jl~ge; ,~JgI:~reJ du,Grefe:q!-1~;les ~laqC~s,des COlltrats qui re-

· cinq tols au G.refier po~r c.hacune Paroilfe, [a~,squ~_; , qqi~tr.p~'ill(il~t.:Hl~~.~n ;.&le Grefier pour (ondroit,'ne les Sergens pUI{fent emploler' dans Ieur~ Placards OU' p'ou_r<t,prel14~S! ql\~, ~1~ Cols par. Comrat, outrel'l:~:

I 4£cli'~s~· .. autres' Pie.ces ,q':1~ l~ declarati~11' q~S~~r.it.i:1- c~iturej.& p9,ur la Ie~ure.& entegjfireme~tdes: , ges,~~tll~, fui vallt l' Art,i~le L 1.,d~ 'l~~OH,~Qt;l1,¢;~," )L~[tre~ de fepar~tion ,1es J ?,Ses, ne! polirom: r,rendre· ' ,aJaltdef~nfes a.llx· ,~.ug~~A,e;~ ra{f~F ,en, ~ax:, ~\l~d!!~ .q~~; trente:fg~~.",:,~; las ;~reners : dlX, fols outre l'e-:-:,' ~~~-g~n.s" les .cop1es, ~~u~~s 'plec~s.f",pour) a.JU~IC~fi' crltU~e; & pour les H~utes-J u(l:lces, c'-?,mme, en Vi~ , ~'.o~l ,fillal~ p<!.r 4e~ret_ de~ ,biens qt.llfo~~ de !iD~t·l,l-:;' ; . come; .&, pour Jesdrolt~, 'des J uges, 'pour les Aaes ' vr~,~, ~:au d~(fous~:les J~ges~~re~~ ~r~~~eJ(>l~ j pqur, 4~·,1)~teHe;CJ.!r~tdle ,J ~rande , Sc·Mciltres· de Me-' lps~:~!l~r~squi. fe~~,l1t~lI: I gc:lfus• 4e ~lil.1i~ re~".a:\lP~J:fj , *,~~) :~qJe!;~ !p,I~s ,a.m pkroeminfQime pour. y ,~tre·

, qil~,p~}~quel'aj~d}lc~~~~!l fe·puu.re:~,o~t~~, ~mJC9" ~aitRegle,~ellh;'Y;ajallt desab,~s.- :,J.: ;' '" :;" c ~t poprJ~~ Xico)~te~ ~,.Ha~t.es':'Jl}~i~e~',le,td~l!x~·,' ,-,', X.X~V. ", ,'". tIers de Ia taxe ci-delfl}s,"; .~,pour tcutes les~aut'res, ~:J~rpo~r:,~e.:,_qui.j;oncerne.l'cmolumeot des ACles'

.. ~gll~~res en matiere.depe~l~t{(*~~l'f91s. ~ll,~ai,l- q~~~:f,~Ael,i~!~~l~~~:,Grefe'" ladite:Cour',fuivant&t, \ '

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, ",-:, : P'OUR. L A: T,A~j~"):'O.'E:;S";::: O-~(l :ct E itS. : ,', "l" tontormei}lerit H' Arreft ,du 18 Aot1tI 658." a fait :,&..~ 'gen1efi.s,:~u,j\t:re~~~ q~l inter\'iendrol1c" '& eft'vettti ' faitinhibitions'~ A~f~ilfes aux Rap,Qrteurs & Gr~~.":d:iceU~r& ..feial~'~e~eveur desConlignations obli.­ners, d' ernploier dans ,les A~e.s &: ~ent~nces qti~~!s >: gc,:de :p~i~~.in~e«,a~~eht, apres chaque J u~ement delivreront; autre: chofe que:la date du Jour '; l~hC!,J1' , ' rendu "~ peIne, de-J!~le~ les depe~s des Partles, l3t.' de Ieurexpeditio~; laqualite d'U Juge &:des:Par~,:, in~erets desdeniers/, ' , " ' " ties) qu j i1s ne poui:ont qualifier que, par Ie .eujet 4e ' ,,' ,X X X 1. , , " " 0'

, leu~s Caufes , lesemploiarit comme de~an'delirs&' , , SecOllt tenus les Grefiers de rectleillit en Regilhe d~fendeurs ,apelalls ~ intimes, fans taire mention, rel}e & paraphe du J~ge & SubfHtut ellchacun R&" de leur Seigneurie, fi eIle,ne fait Ie [ujet du Proces,., Ie oU feiiillet~ fans prendre aucune chofe pour ite ... & rans deduire dans les Sentences qui fe,ront'don- ,lui', toutes les Expe.ditions' d' Audiences, de Cham .. nees par Raport , fa teneui:des Pieces,du;Proces ; _ bre,du Confeit i decrets & etats, porij- eviter au~ ~ais feul~ment ~el'on.c mention des d~lI:~s,:desJrin .. , abus&fupolitio~s d~s feiiilles volances: ~,omn~e clpales Plecesd'lcelul J enfemble du dlfpofit ,des auffi en Qn autre Regdl;re'l les Caufes du ROl & de , SentenCes doncil feraapele .. ' " "" Police, les Declarations deSa Majefi~ & Arr~ts de , ' ", , ~ X.v I~" , " ' ,', '; 'Ia Cour ~. envoiez l'ubHet par les Bailliag~s. E,lljoi~,ti 'It a cet efet, les G~efiersqU1 auron~dreae les MI.. au Subfiltut du ProcureurGeneral detemr Ia mam

n'utes des Sentences'definitives ou interlocutoiresa l'execution dudit artide; & en c~s ,de contraveri. , E~rtant' execution, feroilt tentis ,les Caire' arreter &, ' , tion, d'avterdr,ledit ,PrQcureurGeneral, ' '1igner" par les J ugesque la ~our , a ~utoriCez,der¢- , ' " X X X 1,1., • t,rancher ce qui y aura ete emploie du furplus & ,'Ne p~efidrol1tpour lefdits DecretS; Etats , OrA COritrairea,upl'efel1t ~e~l~ment,a peine ?'eri'r~pon-., dres, A&es~ Sente~ce,sloExe£utoires, ,Apoin~e~~ns.

, dre" en leur propre & pnve 110m, fans qu 1Is ,p01Went ,Maliqemens ~ COiilliiIUldns:~, &. autres ,Expedmolls en tirer autre erilolumeh~ que ,celui de leur fig'nature': emportant execution, qu'ils delivrer6nt en Uhe peau ' aux Gro!fes deCdi'tsAfres) fauf auxGrefiers ,A deli-. ou cahier fourni ecrit de tousc8tes,' cODtenal1t qua'" vrer les Plaidoiers des Parties en pap~er, quand its" tre pages chacun de,vingt~deux !ignes, qui contien .. , en reront requis, apres qu'ikaurond:t~ reglez,par dront, quinze lillabes pour chacune ligne, pl~s de . lesParties. Afait defen(es- aux J~ges, & aux. G~,e- vingt /ols pour Ie preJ11ier droit, cinq [015 four Ie 'fiers .de: ligner ni delivrer aucunes Sentences dont' q'uart en [us, dix fols pour Ie droit de Clerc, onze

" Ies qualites foient diferentes, a peine de f~ux, &de '[ols huit denier,s pour autre quart en [us, & quinze , tous, depens ~ Clommages & interets des P,arties., ,rols fix, deniers pour Ie Gomr8le & Parilis; au"

, " ' XXVII.', , '" . " ,Bailliages &yicontez comme on a acoUtume , Cui,,": , ,"Comme auffiaux 'Grefiers, de delivrer ert'par. ,vant.ies Dedarati~ns, Reglemens & Arr~ts. ' , ,chemin autres Sente~ces que les defiqitives ou in- " " /"~ ,," , X. X X I It' , terlocutoireselt1portant c:ond,amnation au deffus de ,Tous lefdits droits revefians' 'cn(etnble pour eha. cent fofs'~quand lefdites Sentence$,'(eront leveesparquepeau de parchemin, a fa.voir au Parieltlenr" a ceux au, profit deCquels dIes [eront donnees ;, ~ a I' e,;.; -, foi.~ante-d,etix fols li1C deniers '; & p'our Ie,S BailJiages

, gard des aut res qUi en auront beCoin,lle (eront deli- & Vicontez,a CO,ixante .. lix f?ls hriit d.eniers,a caufe ~L1 ,vrces qu'enpapie'r, [ui\'ant lesanciens Reglemens., Parilis & droit deClerc,fansque lefdits,Gtefiers puif .. , , . " 'X X V,I I I.' " ' ' fent'faite difiind:ion de la 'premiere peau, & les fu b" , .. Ordonne, qu'ils ne ~e livr~ront' en'parchemin le~ ',feqllentes, fous.'pretext~ de~ definitif, 'a peine d~ '~on ... . Aetes des Lettres de feparatlon ,& des defenCes qut cli!lion, excepte Ie Grefe du, Parlement, ou II fe \ s'optiennent filr 'les (reanciers" mais feuleJ~ent la prendpour ,and~ndroi.t de la premiere peau'a?" ' Sent~nce d'enterinement de l-adite ;reparation, dans Arretsdefiriitifs Jeulement, ~rente~dnq {ols avec Ie Iaquell~ its ,n'emploieront )e'comenu au[dits.Ex-, quar't en {us, dr'oit'de Clerc, & Ie Contr8le, reve,.' p~oits ni a~tresAfres;, n1ais feuleme~t la date d'i"7 ,nant e~ tout'pour ledCfinitif de <\haque ArreR: d~finl~ !=eux; ce qui, aura pareillement lieu poudesbene::- ,tif~a lafomme d~dnq livres neuf {olsfixdenrers. bcesd'inventaire, &: tousAfresde 'dHaues & de". "" . ,,' X X X'I V. , , " contumaces, & Ieu~ enjoint d'en remarquet l'emo-'~eront tous alltres Afres, Expeditions & lim pIes , Iument fuiv4nt les anciens Reglemens. ,.: ' Mandemens' delivrez en papier,re(erve les Senten"

, ,X X I, iX. , ces'interlocutoires OU definitives, ou',autres A6l:es , ,~'en matiere de decret; ils ne delivreront en 'poi-tans ~xecution audelfus dedix'li~res : P<lur l'e ..

parchemin que l'A6'l:e de certifica:tion, interpoGtion, , crit,ure d,efquels Aetes en papier ,)eCdits Grefief~ p,e " ajl1,dication finale & crai. fansqu~en iceux Afres de pourontprendre,' lant en B~illlage que Vjconte~

~ertifi~ation "interpolition ~ aJudicadon premiere, que qUinze deniers pour chaql1e R81~ feii~llet, cqn .. lIs pUlffent inferer, }es Contrats ,,&~ettes du~ecre- tenant, deux pages chacun de vin~t-cJ11,q!Jglles, &: tant, les boots & ,cotez des,chofes fa~lies. Sera n~an- de qumze-lil1abes pour chaque hgne, & outre Ie moins ladeclaration, des biens decretezeriiploiee quart eri' fus,~ 'droit de Clerc 3UX lieux Oll it fe. per ..

, dans l'ajudicationfinale,,& faqs que dans l'etat on 'ioit, autre quart en (us &, Contr8le t Ull fol PanGs ~ , "puilfe inferer la, ~eclaration des heritages, raifons &' l~ tout revella~~ ell'Sailliage a, cinq ,[ols ; & a~tx;

Plaidoiers des P,Cl~ties; ,mais feulemenf les conc1u~ Hautes-Jufiices quinte deniers par R81e; fans qu'ds lions, fauf a delivrer les,raifons & Plaidoiers des puilfent prendre les'autres droits dll Grefe j que I'~Q P~rties ~n papier feul,ement~qual1d. i1s ell auront be., ' p~j{re au~ rien innover aux Juri(di~iollS0t\ ron • [OIn, [Ulvant lesanclens Reglemens. " prend moms, tant 'pour Ie pre[ent artIcle que pour

" I X 'X X. ,', ' , ' lesprece4ens : Et pour les Groffes -~es ~ro~es ver,,: ~e les Grefiers feront ~enus de deliv,r~r aux opo~ baux& 'Enquetes , copies des Proces cnmll'leIs qUI

,fans Afre~e 1 eursopolitions .enrapier, &' non en (eront envoiez au Parlement; n~ pouront les Gre­parchemin ; & a l'avenir: ne ferplusdelivre d'E~ fiers prendre plus grand droit, que quinze, depi,ers :x,ecutoires; ~ant pour les {ailies moqiliaires,que pour par R81e ecrit, corpme il eft ditci:.delfus , dans le[­l~setats, ~e dec!ets, aux ~reanciersem~ortans de~ , quel!es Copi.~~ de Procescriminels, ~e [ero~t el~­mers ; malstau heu de c?, Ie Receveur d~sConligna- p~oiees le~ PI~c:es communes, des PartIes; mals {eu-

, tions [era,oblige de reprefenter Ie prix de 'l'ajudjca~'· lernent celles ferv'ant au Pro~es recrer, la taxe de[­,¥ioillors de l'etat, p.our ~tre difiribufaux crean- queUes Gro!fesouCopies,feraemploiee par leJuge ders prefens qui ligneront la decharge fur l'etat, ou au, bas jde l'Invem~ire, Ie,' tout fans rien innover, a\l~' porteurs de I:,urs Procura.tio,ns, en cas ql1'~ls pour,les Grefe~:desPrieur,& Confuls, ~u ~u~e~u de {Olent abCens ; & s II y a opolitlOn, apel , arreftou la VIlle de Rouen,. & Grefes de la J l1rt(dlfrlon' des faiGe, les' deniers demeureront esmains du Rece':' ' Echevins.:A faitdefenfes de contraindre les Parties ;veur des ContignatlO~lS J pour etce delivrez apresJu- ge lever les,:A~es ,&enjo-int aux Gr~fiers des In"-:.

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'7~A RRES.T; D·E·>L:A' C'·O'.-UR',.QE:,·P:A R"L E~M~;E.NT' .' nuations, ~ant Ecl~6aftiquesque'La\ques, !';Tot~res quileut fe~orif:pail.lez:pour,exec·ut~r~ & ~n ·deliv~e." . & Tabelhons ROlaux, de rarder)e prefe~t '~~gle- .. ~ ront des R~cepl~ez ~ux.P~rt1es.requeral1tes ;do,ilt itS:'1 ment; tant pour l~urs Regl{hes que., poudes emo-"~ auronttrols·fo~s' pour chaclln,.·& .'def~llfesaufdit$". -lumens ·des A6\:es qu'ils detiv,reron~~.· ': Huiffi~rs & Sergens decoritrevenir. a ce que de{fus

· , X XX,v~' .. ,'. '.: :, '.:'" '.> " af~ine~e d~q~ant~·~iv~es:d'a.mendepour tapre~ Et pour les N otalres & Grefi.e,rsde~ Hautes"Ju~l- ,mlere fOlS , &. ~ Jnte!dl<~~lOn porir la fecond~ , (an$

ces) ilS·ne.pouront prendre. que vingt f~ls 'po~r dia- que lesPartief,·fous prete~te de rapor~er les Pieces' 'que pe;u de pa~~.hemin; &~~inze 'deni~r~po~r cha-., ~ les:ret.irer,~e~le\pour rEXploit~ pui{fen~avoir plu; q)le Role ou feul!let de Pa pier· pouqout droltJans . ~ un.v~lage~ -.::.' " ,. '., ,.!

quart eli [us, droit deClerc~ aul'te q~art e!l' [us' ni . ' ... . .. : r; ,," .: i'/, : . X 'L, I IT •. '. . Conc,role) fans qu'ils puiiTent-delivrer :en parchemin' ·E~ entan:tqiI~'le [al~ire _defdits. Huiffiers & .Ser­que les'Grolfes., & li01~ les ~xtraits ~ 's~ils 'ne Cont,de;. gens,'ladite Cout 'leur a fait inhibitiolls & defenfes mandez en parchemill :' Il ea: 'elll' oillt;'-,tatlt ·al.'l'x J Ii..:, de:pren~renfexige[ plus que. ce qui cn[uit ;' a fa..; ges. , Grefiers~ Notaires, Cantro e·ut.s'; der;latquer ::voir,quand ils.exp16itero~t hors Ie .Prl:;toire, & ,dans e~ leurs ACl:es, Sentences ~ COlltrats, la {onitrie . 'l'e~elldlle de leur SergeQterie, pour one: fommation · par' eux' re~fre, tant pour l'i:n1o~Lilnent, falaires,qu' e- Grriple ouproteiHuion Ilonlibellee. Cans Affignation, criture chacun a part . au: pied 'de _ leprs ecritures.. . f~~r .. une Affign~ti()n a~x~Temoins , aux/Experts, '.

· ,. . X X XV '1;,:' : •. '. . , au~.parellSdemlneUtS,pu autles .pareils Exploits, '\ . A faIt defenCes auxJuges de ~gner a9cuns A~es trOIS fols. ~. _. " . . . ."" .. . "

ecdts,que felon la foune preCcrlte.Ci.:def[us; & aux ..," ,,11, .X L I V.' .' ... '. . termes du prefe11t Reglement~ fur peine' d'enrepon- . ' .. POllr les Exploi~s libellez comenans Affigl1ation'

· dre'en leur pro pre . & prive nom; '& auf4its'. Gre-' po'u,d'jmrodufrjon ~u. Proces,ou pour potter ganill ... fiers, Tabellions, Nptaires & Coi1troleurs,de~ preri:' ti<!~ 10r~ qu'un ExplQit ne. corttieJldra .qu'un ,'feiii~let dte ouey.igerplus que les fommes fufdites~apeine; oU,Role, cinq Co1s; & 10rfquel'Expioit [e fera a une " d'~xaaion. ,..' .' Communaute illue de MetTe ~~oHIiale,dix fols. ' '. .

X X XV I I. ". ',,,' ?'. l .. ! .' X LV" " / · ComJDe en pateil cas, 'a' fait defenCes anx Sene"; /.: 'i~rfqueledit~Exploit con;iendra plus d'un.fei,iil- I.

chaux des Seigneuries des·Ba!re~-Juft.ice·s;,de·prell-:' ,let ou'Role,l'~criture fera taxl:~,outre lefdits cinq dre pour la fignat!lre de chaque. A veu, d¢ quelquefols; a'raiCon de dOll~e deniers pour chaque page i>

grandeu'r qu'il foit, o'u q~elque,.nombre de pieces' . qui contiehdra.vingt-,inq lignes ~ '& la ligne'quinae de terre qu'il puiiTe contenir, phis de 'ciilq [ols~. &. fillabes de bOlln~ .ecriture, & qui fe'poura lire faci ..

· Ie Grefiei-:pareille 'femme pour C!digna~ilre ,& en-Jemen.'.· f ..• · ••.... . / • '. ", ' •

. regifti:ement, outre Ie droit de l'.ecti.tl.ireen parche- .' . '.' . '. XLV·I.. .' I

, mih, qui Cera :regl'e pourremolum~nt ~u: Gr~fier . ',Pour la: lignific~tionde\t~~tesl~s"Lettres de ". a .vingt [ols,pour ·cha.que peail foumie de quatre pa- ChanceHerie& Arrets. qui m!·i'~on.ti~ndrotlt qU~Ull ges, ligI~es, & fillabe~ com,iDe de~us~lo~[que:le (~fe-'feu.·iPetou R~le y c?mpri's ~'Ex.ploit) (ept fols fix ' fier ·four1l1ra leparchemm &1 ecmure; ~qualld . deOlers; &. s lis ~xcedem) 1 e~llture [era taxee a celui qui rel1d l' A veu l'aporte~a tOU,t ecrit enpa.r- )i'a~Con que 4e(fus. , ,'. ' .. '.' ". '. chemin, 'le Grefierne pt:1I1iarieli'exiger pouri(;eiui,. ..... . :. '. . x,r;y 11. '.' . '. que les'cjnq fols'p~ur figtlatiire~enregH\:r~Jllent •.. lour>les.E,x~loits d~ ~la~e-u~,' quin:ze fols ipOut' :'... . ." .., ': X',X ~·V 1 I}., '.' ., .";' . S~IGes~?blh~tres fal~~ ,lpventalres, dlX [ol~ ; ~ou~ · Et ladtteCour ~alt defenfes aufdIts. Sene,chaux,defaur de, <Namps, dl~ fois ; poudes Sorpmauol1s

Grefiers &,Prevots ~de rienexiger des yaffailx'pour' endec~e't,Exploits de Colltumace cO'11tre,lcsheritiers les apeler aux:Pieds' ou Gages-Pleges de':ladi{e~ Sei- ,erige~~ral;pol,lr·benefice ,,'inventaire,apela Baon, gneurie, hi. poilr les .excuf~reii cas d' ab[ence&non &. aut res Exploits qu'ils ferQnta l'ilfue des MeWes Pa-:. habitation, ni pour .jurande, pourvellte oU:aquiG- roiffiales,& aux Carrefours;Mar~hes & Places publi­dOll, ou q?elq~' ~um~ pretexte que ce foit, a pein~ ques,trent~ fob; pour chaque SaiGe n~elle & Cri&,' decoricu{I1on~" '.' '.' .' . un ecu,tant pourJes SergellS'qae pour Jcs.R:ecol'S; &

. , X X XCI 'X.,' q:: 9utre l'ecritur~, quand il y~ura plus d'nn R.ole~ , • ,Tous Mandemel1s, ACtes, Expeditions & Semen- . . '. \ X LV-II I.. '. ces., meme de re'u11J011 & ajudkatioll jllrq~)a:ux hoirs _'Pour tous les ,Exploits qui [6 feront par Ies Ser~ venans) feront delivre~',en papier, '.&' ~e"p6urale gen'~'hors l'e.[endu~ ~ela Se'rgenierie ). & quand it y Senechal pour.~eelle e~iger. plus:de. t'ro,is ~ols' p~rir, ~ur~ca~~e& qll'il~ ~.aq~er"llt ex pres , s'i~s v!tquent lafignarure, 111 Ie Grefier plus de qUlI1Ze demers un rour reulemel1~ a ralfon de ,fept ,·bUlt .·,neuf ou pour chaque Roleoufeuillec fourni; comme d,it·eft.' dixlieiles'parchilque jourAalle.r& revel1ir, q:tl.:'1nd

.' , .. X,L.·/ . . . :'; ':,l " . iln~y aura poi~t de'Reco~s ,trois tjvresdix.[ots ;' & .. Tous les Exploits defaifies & Proclamations qui .' s.'il y,a. autarit de Recors qui fa!fent aritam de che:.. ferQnt faits' pat les Prevotsdes Seigneudes ~ [erql}t'~il)' que Ie Sergent; vingt f()~s pou~ chacull d'iceux taxez pourl'emolument·dlldit Prevo'f\:, a 'quinz~'de-, & pour de.mi 'jour ) a proportion: mai~ s'ils font pris

· nierspour .chaqtte Role ou' f~iiillet p0l,!r ,tous droits; fuddieu 61.1 fe fera l'Exp~oit,il:m'au[Ontchacun qu~ (ansqu'ils pui~rentrien'exigerpour:fa vacation.·.· . tro~s fols· quatre deniers. ", .:. · . . " . . . oX L I.. " ..: -:' . '. '. "." " . ." '. X L I X~ , . 'Et pour les A rp~nteurs quan~ its ariropt' vaque . SOils vaqu~nt plrifieufs joins, its prendtolit quatte

\ un,jour .eluier, laaite Cour leura' defehdu de·:pr,en:.. lines. a rai(on.de dix Henes p~lJr' chaque jour,& dre plus de Cinquante fols, & vingt~cinq fols pout· Villgt· fols P?u"r: chacun de leurs Ke!=ors. lelir porte-perche,a¢ pour il.n de~i jour ~'au deHus. ' . L.·, . . 3 'proportio'll ;' & . l1eanmoins .aule' ·lieux ·Cll).!' ona . .~'ils font' plur.~.urs Exploitsdans Ie cours .de leur . acout~me de prenilre rt,loins, il ell' fera uf~c(),mme: voiage;ils Jeront paiez a proportion par Ies Reque .. par ,le pam:; . .tans ,'&·en ~eront memiondal1s leurs Ex~loits, & lle., .

· X L I I: . • poi.i~011t·pr~n9r.e. plus-grande, f<;ln1me pour chaque . " ;Et pour Ie regard des·.Huiffie.rs & Sergens; lidite' jour., quelque noinb-re d'Exploitsqu'i1~. faffem , ~

CQur leur a enjointde' vaquer' diligetnment ~ cepeine de concuffion.~·. ' , '.~ .' . '.', . qui eft.de,1eurJollcHon' &, Olice'; &. a~ dl:t efet.au- . ~;. . .. ' . . L I. .... . roiu ;·outre Ie Regiftre' 'qti'ils font : obligez d'avoir -. PoUr les.Eiploits' d~ faifiesoll ven~es de meubfes' pour l~'s Exploits .fujetd ett~regi11rez,'. un autre Re-' a l'encan, inventairesde biens de mineilrs, OU' alltres giftre paraph6 du J uge, fuivimt l'Ordonriance~ 'dans .annotations de' biens qui [eponront faire dans Ie lequet ·ils ferommentiOlf'4es Pieces&"·des COlltraU .t~ms 'd',un'e' heure, quin1.e. Cols ;. pour Ie demi jour

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trerne': ~inq [ols~' &:trois li~;res po~.r le jour 'en~ier," Pr()~ureur; ,& q'ua~d its {eront (aits a pluGeurs'~, 1e quand 11s va9ueront dansleten,~ue de l,~ ~ergente. ,fal~t~e defdlts HU1ffier~ augmentera feu,lemellt, ,de

. rie ;'&,quand,tls.. [eront hors de, I etenduc , lis [eront rnoltle par chacundefdtts Procureurs, fans guenean:. taxez.paC jour a la raifoll fulclite, ala chargequ:ils moins i~ [oit rieri innove aux Jurifdichons Ol\ Ies {eront obligez d~ travailler trois heures ~ematill & [q[dit,es .diligen~es & expeditions fe font de Procu­trojs h'eures l'apres:midi , depuis paques' jufqu'<t ta,. reur aProcur~ur ,& fans frais, & pour Criees & ,faint Michel.; &: depuis la faint Michel jufqu'aPft,. Proclamations a la B~rre du Pre'toire ,lars des Ban-, qu~s, deux ~eu~es:de matin, & deux heures l'apred1- nies & .!\j,udica,tions, dng fols en Bailliage, & trois ' nee , & de faue marquer & ligner au bas de leurs [ols en Vlconte ~ Hautes-JulHces.' .' .' Proces verbaux,- a.la finde.chacunevacation, les' , . L V'I I. Parties', s'il y. en ,a; linohlesper[orines,prefe'ntes,' • ~ant aux Exploitsgui fe font par Ies Hui'fiers fans prejudice de 1a. Gro(fe de l'inveniaire &' de la deJa Cour dans Ie Palais, pour l'inftcl1chon des

, 'Vente, qui [ont reglees a ~n"ecu par main de papier. Call(es; ladite Cqur leur a. fait inhibitions & dcfen-"" _ "L.LI. '( '. ' {es,de,prendreplusql1ecequienCllit. Les Proces verbaux d'emprifarlnement, & de ca- Pour toutesprodud:ions- cinq fols, & pour JolU-

ptures , feront taxez,par lesJug-es it raifon du tems, ~'ationsde les renare avant que d'obtenir les con'" ,- & de l'affill:allcequ,e les Sergens y aurontemploiez;.traintM'; fommatiolls d':Al1dieAces, de conferee au "a laquelle fin its' ,ligneront avec les Sergens au pi~d ParqLtet~Oll d'entrer c'n la Chambre, fommatiol1s de defdits Exploits,; .&' aura Ie Jugecinq fols Pdu~la- prodllire & de rcprefenter 'Ies. SentenCes dont eft ftgnarure , a faute de quoi il ne fera alloiie auCditsapel,{ommations de ,lig'ner lesv\pointcmens de con-, Sergens en taxe dedepens, quecotnme de fimples ' elutions comme 'en proces par ccdt1 au, de clore & -Exploits.,.: ".., . -- .: ·fournircaufes& moie,ns d'Apel es matieres apoin-

, L I I I' ... / ,. teeS ,au.Confeit , & generaleme11t, toutes fortes, de ' Lefdits, Huiffiers, &: Serg~n~ ,reronto'blige~ de fommations, 'iignihcatibns a fiil de prodllCl:ions fai,:"

'marquer en, leurs Exploits., Mi~utes '-Regill:res & tes a,li Grefe, iignification d'avertilfement de la di­Crolres, les (ommes qui leur [eront paiees, avec de. frribution, des.Proces; ou que ladite dill:ributi6~ ,ell: fenCes de prendre que ce qu'ils,.aqront marque, a ' faite, lignification des' ecrits' de 'reponCe aux Pieces' p'Cine de concuffion. "_ . nouvelles, dedeclararions de de pens , [oit 'que tou-

. . t. . .... L I V. · .' , ~ , " .', teS'le[dites Jiligenc~s {oieht Faires dans la Salle du ,Et e? c~s que le[di~e.s ina~qu~s excedent les [om.;. ,: Palais, ou au Grefe, pour chacun defdits Exploits,

roes reglees p'our cha~un Exploit par le-rre[ent Ar- deuxfols fix deni~rs. '. 'rell:, elles [eront redUlteS en tax ant les ,depel1s, & la ...... L V I II.-". ' .recompenfe ajugee au Requera,na~t,le[di[sHuiffiers . , Pour.les (ignifications de Reql1etes pour plaidcr

'ou Sergens, lefquels reront comraims'a.la rell:itudon ,en l'Audience ,ou dans Jes Chambres ,huit [ols ,1 ,de I'e,xcedam parcorps,& condamnez au quadruple, • compris la copie. J •

.. & interdits . de la fond:ion de leurs 'Ofices.' . .~. , ',L I X. , ;' ·L V. " . POl1~les(ignificarions des Lettresd'Apel~'d'Allri-

· Seront faits I~s Il,iven~aires & Repercoiresde biens; '. cipatiol1s , deRelevemens , d><\ poim~mens, gui n' ex­Titres, Lettres & E~ritures, (aqs qu'aux Inventaires ,cederont point un role, [ept' fols I1x deniers; s'ils des biens desmineurs les Juges ;AlfeUeurs & Sdbll:i- exceJel'it, le falair,e augmen~era a rai(oll de deux fots

, tUtS Y puiLfentetre preCens ;s'ils n'y Jont.apelez , oU pour chaque' r81e fourni comme deLfus. .' qu'il ne [oit juge n~celfaire pour l'interefl:du Roi &, . '" L )C " " •

, duPublic ;& poutIes vacations &~emolumens def- ,'Pour. la lignification des 'Ad:es & Defauts J'ris au . ditsNotaires, prendrontles oroits ci..deval1t reglez, Grefe, faute pa,[ les Procureursde pr,oduire, ligner PQurJes Huiffiers & Sergens. ' ';., " leurs apellations,,' de: bailler leurs ecrits, lignifica ...

... ,:,' . L. VI., , tion des Reqll~te~ &. ~ieces nouvelles 'apn~s les. pre:': Et 'pour les Exploits que lefditsHtiiffiers ouSer~, mieres produd:ions & J ecriclltes des Arr8ts de, la

gens ferollt dans 'le'Ptetoit.e pour.!'infrruCl:i01fdes Cour ;en baillarit, copie par Ie' Procureur defdites pc,oces ~ ladite Cour leur a fait inhibitions & ,de- Requetes & Arrefr: Pour la ligmfication,des Ad:es fenCes de prendre plus que ce qui enf\:!it: A lavoic, de' comparution & des executoires d~ depens, cha­,pour les produCl:ions qui fe feront,parleur m'inill:ere, cun, cihq {ols i-Pour les' Arrers de prifon , fix [ols ; "coritrainte pour les rendre, arr~fl: q"~ ,pri[on de Pro. tout ce que delfus, lorfque les Exploits clefdites dili­'cureu~, fignification,de. Requete! pour,plai~er,en gences'feront faites a, un feul Pro~urelir; & quand

, l' Altdlence 5'u dans les Chambres ,GgrufiCatlOn de eUes {eront faites apluliellrS, Ie falaire de[dits HuW.. · Lettres d' A pel,d' Anticipation, deRelev5!ment, d~A- liersaugmeiltera feulement de moitie pour chacu.n pointemell~; Ggnificatiobs'des Actes de d,efauts pris , defdits Procllreuts;' & pour les ProClamations a la " au Grefe, fa ute 'par·les Procureursde produire ,fi- Barre aux fins ,de licitation ,treme-d,eux f~ls pour gner l~ur~ A pojnte~en~ ou Apellatio~s " ou b~i,ller ,,' ,cqac~ne des premieres; &. pour laderniere lor~ de leurs' ecnts " figmficattOll,des Reqllete~ & Ple~es l'ajudicatioll, foixante-quatre fols .. , ,,", , nouvelles, apres la pre~iere produCl:ion, lignifi- " L X t ,

· cation d'ACl:ede comparutiol~,Execu~oir~ dedep~ns" P9ur les Exploits 'que le,fdits Huiffiers de 1adite ,& autres, ACl:es qui n'excederont point un r8lc, twis,' Cour feront hors l'enclos dll Palais dans la Ville, , [ols ; 'en Bail,l,iage " Vkonte ~& Hautes: -J till:ic~s, ,ladlte C?ur .a ~egle le~rs f~laires j fa voir ,poi~[ les

, , deux fols; &s lis excedent un role .,Ie {alatre en aug- . AlIi<7natlOllS aux temOms, cmq fols ; toute Ggm6ca­,,' mentera a 'raifon de douze, deniers par chaque rille tion~de Lettres~' Apel, d' Anti'cipation " & generale.

,fOlimi com me 'delfus ipour toutes forrimatio'ns de ment toutes tettres ou'Arrets qui ne contiendront ,ren~re, [ommation d'Audience ,:de conferer auPar- ' qu'Uti role, quinie [ols ; s'ils ~xcedent, fera aug- ,

, ',quet,' ~e produire . & de clore au Grefe j& fimlle- 'mente a rai[on de l'ecrlture. · mel}ttoutes fortes de fommations, lignifica,tions aux " L X I I. .:6ns de produCl:ion faite au Grefe', Ggnification d'a~ Pour les Exploits de failies Oll velltesclemeubles, ; veL'tilfcment de ladill:ribl,ltioll des Proces ,lignjfica. invemaires de biens ,oU annotations qui [e pOllront · tions des ecdts de ,repcin(es aux Pieces nouvelles, de .faire d,ans Ie tems d'U11e heure, trente fol5; pour un declaration des depcns , foit que toutes les diligen-demiJour ,cinquame fols j & pour ,Ie jour et1ticr , ces foient faites dans 10 Pretoire ou au ,G reEe , parquitrelivtes dixJ~ls. ,'. .., . '

, chacun de[dits Exploits, un fol dix deniers,,'& un ::" \ ' L X, I I I. fol ell Viconte &. Hautes-Jull:ices; tout ce' que def..' : Pout Proclamation illue de· MeLfe" Marche, Car..; [U5 , lor.fq~e',lefdits ~xploi~s· fer~nt faits a (un feul ,refoLlr'&Place pllblique, qllarantC,-clllq folsquami

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78 .. A R"R E ST," P,OUR [A>T:A:x £,'D~',SO'F Ie lERS. ~ , , !'Exploit' ne 'contieirdra qti\~n' r?>le ; & s'il excede) it . aux ACl:es ,qui' meriteronf raifonnabletnei)t;, ',' '

(era iui'gmente a raifon,de l'Ordonnance., ' "Pour 'le~,Arre~s d'Apoit1tement,,au ConCeil pre .. " -', , , t' X I V,,' :', , 'paratoires,quand it y a AVQc1(;feize fols; & lorf ..

, , Sera Ie prefent Reglel)1ent \e*ecu~e pour Ie fait qu'il n'y ~n' a, ,_. .' " ,,' ',' ,31 f. ' . 'clefdits Huiffiers ,meme pour ceux, du Grand Con .. , ,', -t,\I1X Caufes q~i.ront;plaidees en, ri~e·ou pllllieurs' , feil & du Chatelet, ~ autre~ que~~nques . Arrets ,A,udiences,& enfuite Apointement au CC)l1feir," p, 'r.'

au Commiffion~que ce' puilTe ecre. " , . I "', \,Pour les Arrers delinitifs ~ l' ~udien~e. ou par Ra- ' , L,X V. '"port) , ' , ',.. " ',' ,", 64 r. ' ~t ,~autant qU:il ~O: ,itnportin~q~e/le~ "taxes&¥t pour le~,Arretsfr~?aratoires rend us au Rapor~ ,

VOlagesdes PartIes plaldantesfolentregleeschacun teur, ',' , " .' ".' 31,f. , ,felon Jeur' dife~ente condJtion,~ empl~is ,~a~ite , Pour drelferles ~~p~diens) 8i ligner, iceux ~ 6+ ( " Cour a ordonne & ordonne,' qu 11 fera fatttaxe par.' ,Au Clerc,pour 1 ecmure,,:' " , ,. j (

chacun jour aux GentilShommes ,leursfem~es ou, 'Poud' Artidegeiieral , fera regIe pades Confeil.,' 'veuves, de, la rOl~me deCept livres: dill f~!~ I aux ,lers-Commiffaire~lorsdesTa~e~),fui:va1ltl'ufagedu , gens de cheval,fOlxantefols; aux gens de ple,treme Parle~ent.,". ,: i ' " " ' ':'; , ,.' "

fols, & a~x .&e,ls qui auroritcqual~te de ~eneli ~1l1e , :' Aux Requ~ies',d~,~al!lis, ~~iraute ~:Si~ge Ge-

,',i.

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. ,per[onne a pIe ave~ eax , quatre hyres, dix fols, & r n~raldes Eaux fX For9ts, moltle des pr~1tS. ci-delfus.' trois, fols quatre deniers pour. une fimple. vacation;' , Pourlesprefentatioris desCaufes evoquees des au- " -" L X V I. " ' ,;,'. 'tres P.arle~e11S,& r~ll'yoiees,en Ce Pa,rle~lent~' 6+ c.' -Et pour regier Iesfrais des taxes~,& declarations' "Au Clerc'~ ,", ., \ ,,': io f. de de pens qui fe font ala Cour', meme les falaires ,Et a l'egard desautres Proc~dures defdj~es CauCes, que doivent prendre les Procureur~d'iceUe pendant pareils,dr.oits ,qu'en cellesde lao Proyince. ' , , Ie cours de l'Infl:ance ; ladite Cour"a'otdoUlle & or,-' ,~ , . .' , ~onl1e, qu'il fer,a taxe' au(Jit~: Pr<>c'ureurs amij qultl .' ,,' ,'frllis d~r TAxes' de ,'dl;~~s.

enfuic.' , Pit EM IE ~ EM 1LN '1'..' ,:, ' ' , -'Pou'~la fa~6n dela Declarati~n ,pout ~hacun~r..; , Pour l~s Prefencations ,fur' A pellations, Renvois ; tide, . . '" \ ",' ',' 2. f.

Requetes civiles' en premiere inihlud:, ~ , " ,31 fols. ; Pour la Copie,d~ ladite D,ecla~ation qui fera liglll* " ,,Au Clerc , . ' , " 5 Co n.,ee,au Defelldeur , pour c~acun feiiiUet; 2. f.

Pqur ceIles (ur Mandement~, in~id~n9 , , 16 f. Pbur les Confeillers-Commilfaires, pour chaeun , . Au Clerc, ' , " ,,1£ 6 d.' ,article" ':. " ' un fol.

Pour voir les Pieces de le~rs .Partie~,.& les ccin--, " Ad Procureur demandeur , , lin fol., .culter es casexprimez par l':Art. 9. Au'Titre des#- .' Au P~oeureur,defe~~eur, ,,' ,un fol. , pens de ladiie nouvelle Ordollnance', i3~ [. ,Au Cler¢ du C<:1l1[elller-:,~o11!lmHraire, aufIi pour " , Pouda produfriondeCdites PieceS',' ,," 32. Co chacun articie,,/ . ' . ,', ',' ',' .,' .t.deno

, Pour la confulta'tion fur les Pieces &Produ¢Xions Pour Ie calc:ul, 'i' ',' '" , ': 2. deh. des Par.ti~9 adv~Ifes" '" " ' ~'" " 31 f. ..!\u Conci,e~ge, ppurchacun~ p6claration, " J J.

Ne Ce,ra dOllnCal,lcun droit pour lesPie((~s"nou-Po~r l'E-xecutoire, +8,( iJ d. , "eUes d'~ugmentatiol1 au: produifant;, maisle ~ro~ :,savoir 1lt:l,G~efe31r.trO~S 'deqie~s,.& au Scea:u , ~Ureur defende,uraura·fetzl;!,fols 'pour.fon'dr01t de , 17Lfixdem~rs ;:,& quand tl Y,a plulieurs, deman­. confultatioh; & s~il a. befoin, d',Y four nil: .des,Pieces, 'deurs ~ augment era a proportio~ pour'le Sceau. ' ) , pour ydHelldr.eJ pareille famme ,pour fa produai~n~ , '" ;B.t en c~s:,qu'ir y ait d~s of res 'faites~, aCCeptees,

, . , Pour, d[effer '& faire expCdier 'l~s Req~e~es ,,' afin ,Ie. Procureur, de~andeuta~lra, ranicle. general, & ' , d' avoW Mandement pour faiie:venid~artie en pre.:. ~'les deux, fols par, ~rticle pour Ia fa~pn pe ~a Decla7 miere.ill~ance ,foit entre 'Oliciers pour R~glemenr,: r~.ti~n') ,& It P;ocureu~,d~perendeur, fon droit ,de <?u autrement, ',: ',; _ .,' 3,2', f.. 41mlU!ltlon. Defenfes a. taus Juges' de prendre Ie • , . Au Clercpour I:ecriture" ' ., " 5 f. fol' po,udivre, dela Taxe des depe,l1s. Et pour:les' , Pour autre Requete, a~!l d' ohtenir Mandement &' J'ixges, qui- peuv:ent taxer par dec;laratiollS, de depens, " ~9mIl)HIio'ns . incidemment, Provilions ~ jonCl:ion ne, . p~:)Uront prendre, par chaque artideque lix de­d'!nfl:ance, Intervention a etre re~u apelant;, '16 C ,niet's, & ne fefa,alloiie aux Procu,reurs qu'un [01 pa~

l>ol.Jr Ies petites Requetes pOQr faire 'deputer" article, p~u~, dreffer Ia de~la,ration,. fix .deniers' four Co~mi(raires pour 1a tiquidation & taxe dedepens, , leur, affifl:an~e " ,& fix .delllers pour l'artlcle general, oUir Parties fur articles, & a\lttesde'pareillenaql. '& les' Procureurs des dl:fendeurs ,en,Taxe , n'au.: ie, qui' ne font que procedures, ' , ' ',,' ',. S' f. ront que' fix, deniers 'par ar,ticle p~ur leur affifl:ance. I

, Pour l~s DCfauts fur le~ 'Affignations'"en cona:-, ' .,Et Ie. tout Ceraobferve ~ a peine derefl:itlltion du , que nee defquels on faitjugedes contumaces, '32.(, ,qu~druple, interdiCtion de le!-u5 Charges, ~ plus , Pour ceux a faute.d~ peoduire, (ign,erl' Apointe-' grande pein~;s'il yechet. "'... " '

mente de conclulion , bailler Griefs, Caufe d'apel, '. Et afin que- le'preCent Reglement fait inviolable­moiens de Requete civile~' reponfe.& four1,lii: defen:- menr 9arde.& obfe,rve au prejudice de faUS ,les au­res. & pour les Afres de ,comparutlon , '8 f.' ues Rcglemens qut ont e,te cl-devant donnez ,a cet

Pour dee/Ter -& figner l' Apoinrement de condu- Het., & qu'abcull,n'en;pret~nde caufe d'ignoran­{ion, delivrer &: faire,ligner icelui fur les Proces par ce; ladit~' Cour.a~rdonne qo'j} {era envoie par

, ecrie [eulemenr, ',32. ,f; touS .tell Bailliage~, & I<r entoutes les jurifditHons' Pour pren4re communicatiotl par les mains des or,dinaires parchactih all,a~x AfIiCes d'apres la faint

Raporteurs ,des produaions qui Ceront faites ou en~ Michel & Q?aumodo, & outre' qu'il fera,afiche par "oieespar les Grefiers des lieux"quand elIes, n'ont ' Tableau a 1a porte du Pretoire des jurifdi6Hops & ece fignifiees ,ni communiquees auparavant', ,~i f. , Tabellionnages : & a enjoitlt aux'Sub.fl:ituts de 116:-

Pour les ,ecrits des Criefs, Reponfes; Invelltaires tredit Procureur General de l'avertir des cqntra­& autres eCri'tures ~ ils feront taxezpar.les Confeit- yentions qui pouront, yet~e faites, a peine d'en re- '

)ers-Commiffaires , ~nvoiaqt iceux.. ' " , pondre en leurs propres & priveznoms'. F A I T a ' ': ,Po~r ~,!ecri~ure des Cleecs, pour le~, Ec~it~ 'pa'r 'r61e " R~iien en Pa~leme.~t, l~ de?xjeme d' Aout n1il fix cens .' bIen ecm, , , , ' , , , ' ' , ~ ( , (oIxante & dlX-hutt. Slgne , M 0 N ,G 0 U B E R T.

Pour Jes Copies des Pieces lignifiees aux Parties,' t! . .' ',' , ", " ,,' "'" ' , ,

par ,chacun feUillet bie~ ecde fep~retpent & non en Lu & puhU(; Oui. A&('J;e'~eq~erant Ie Procureur eduer " " ,,' ,', , . ;" 2. f., c;eneral au Roi, pour ctre e,xecute felon fa forme efr

Pour' Jes ACl:es & Significations q~i te font ~ans Ie " iine"r •. 'A 'Rou.e.n en" P arlement,~ I' A ud,ien~e, fl ante, ,J>alais ~ trois [ols ,quatre, deniers) fauf a augmenter Ie, 2.. jour d:Aout 16i8" ' Signe, ,MONGOUBER T~"

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#. I N iE' -ne· pent demander plus de trois a9iiecs,de rente paiec;pour rSi ail prejudice de 'tiline un pere peu~ ,djrpofe~ du ,maIiage deJes . f~sJml~e~ '. fans faire ~pa~ciir d~ diligence •. _ .' <~:.:. 86. I',}il1es~~urante~ fans:eJ:i~ans., e.n:faveur (les puio~7.1:" 4J.9.·,2.·,

~alhl :en peut demandeql1fqu'a 'Ingt-neuf ann~es;' da~s la' 'mou"" Cas 'ou 1",[,1 re~?lt du prcJ.l}dlce, & les puinez de 1 avantage. par .~ vance des Hauts-Jufticiers •... ", '; ': I, 'I:""j!" '.86.2. ' , la:donatlon qudeur eftfalte pat leur pere. .., . . ,~ ...• ,' 46t~~1 \S'i1 peut ),avoir un r~cour~ folidaire fur l'lIini &,I~sp'iitn~z, rede- l~aine par.J~·renonciadondc:~ puinet .acette donation,. cdaJuccef-_ " vables ae rentes Selgneunales, en faveur de celUl dont les betes " , fion de fon pere • mere, aleul ou aleule,. (ans, en fauepart a fes , uouvees fur.'e fon9s y a~eac, ~uroierit, CeO' vendUl!sparie,'Sei- ,puinez .. ,·~, . ,;:~'; ." .:' ~' .... " " ...' .I" me""e"

gneur. pour Icelles rentes!, : .... ,). ; '. : .. ,;,' '" .tll, 1. Et. en ,ce cas 11'me a la propnetc ,de .Ia provlGon a VIe, apIcs L 'pini. Ie pere etantdecretc, nommea.u BenHice 'co~pIis dans Ie ,. 1e-deces 'des putncz, fans que leuIS, enfa.Ds y puiifent'rien prc-

tiers quilevientauxenfans,&-nonle~pere. ;"Ii~ ::: .~I19.'i ,,··tendre. ,".' .. ;:. :.:', .... ": ,." .. ' \ lamern'~ L ~a£ne des 'heritiers' 'du Seigneur aPIeS fa mort , dok,recevoil:1a .-L~aj~e, .dooce; tel bien qu'i1I!lLplah ares pilincz pour leur pro-: foi&.hommage.d~valfal. ", .~.: .'/:' . :::'u".;:'Id~2. >·'v;'uon.'a vie: .• " t· '."'.' • , .. +6'o:.t

La negl~gence de bune ne p.cut preJudlcler les.puinez ,"qulpeuV~nt 'Avantage de 1 lime', quand 11 y a1~lens affis en Caux at hors ~au?Coj ~atisfaire.au S;jgncur,p~~r cu" &p~urlu.i. , '.. .167: I, .1'.,: :",; •. ,:i}.· ,} ~,:. J:. •. , ... , IlIm"ne.'

It IIs.pouront elIte un ame entt'eux, 1e Selgneurpouvant leur .rei' .Par quel pnx l'.fme peu~ retlfer Ie tiers des puinez'46J.l · " ·Illettrde chef de'l'aineLfe.. " . ' . .:<: .; i!Jl:~ I6j; ,,':Si cet artic1¢ a lic;upoudes eDfans del'aine 1 .:' . ill me~_

Au fils lIine du Sei~neur Ie vaLfal ~oit honneur.·'.· 17 J. I :Cela s' etend aux tl1teurs des enfans 'des .aine%...lll.memet! L~II£ne eft oJ>ligc d ioterpeller'paf fon;Prevot., lespufnH depiLier, "Si les enfansde I'lIine ell Caux(uccedaosa leur aieul;, font, tenllS

leur part des.redevances. ;, " .. ".: :.' ;·iSj'. 1 '-'de retirer Ietiets.apanena'!lt:en'·propriete a 'leur oDcle, dans ·.~prcs lamor~de 1'IIine, ,Ies piliae,z font obligez de p~ier1eS:reliefs ,ran aqour du dec~s de Icuraieul, a. Ii etans mineurs, ils oot ,'auchef.Selgneu.r.·. ", .. :.. I' .... r . ISf~1t .lememeu~msd~leu~pere! .. I . '. '. IlJmem&.

, L'II£»J ,doit avair la declaration. des puincz en' .toucesaitleLfes. L' aine ,n'a qu'ull an aires Ie tems de fa majorite pour retirer Ie tiers

.'Sur l' liine 8£ fur'les ~uinez 1e ~cigneur a une iaiori i~1idair: ;,:~:, : :t/:~t~~~~~; l:Aini~'a i~'ine~~ ~~~v~i~q~e d~ns ran & j~u~'~~ ;:,' " fes droits. . ': ') ; ".: \ ': . .'2.66. " ·.fuC'ceffion-'· ~chul!. ':. ," '. ~. ',," ' .. 1" merne •. L'atne p'rofite de lapartdu puinequi renonc~. ('. '::'~ ,,2.67.1, . L'lline mineuJ: a fon recours furfon cuteur, qui n'a poin'toptl: de Jugequ'unalnen'etoit pointexc1usde la fucceffionqiti lui,tcoic ';';l'reciput.' "1,:'. ':0;' " . ,.>.: ' ,," ·'46 .... '1

aW:ree en vertu dela.Coutume:, pour I'homicide d'une perfon....L·lline ne pcut're~~our[er fes puine7. donataires dl1 tiers en Caux. · '-ne caufe par fon pere Be fes fr.eres cOJ1jointement. : ': ,,66. 2. ;', ':'. . . " , .', . 461. I ".L·atn~ Coit noble ~u roturieren'fucccffiondire~e;,:a.la faHine ~ . L'lIjnlleut~a:ns l'an a. jour re~??1,lrfer le~ pu~ncz , .Ii la ~~rc .etb. . joilllfance des bIens .pa,terqels::'& materncls "J' rufqu·a.lama- .. dec dee', a. que,:le p~~e JOl11Lfe du bien a drOit de vldllite.

" jorite'de' fes, puinez.; & il eft leu~ tuteur nat~r~\& leg~time. ' .• ." ~ '.' , . ' .' \ , . . . , ' .111 meme .. .' " , ',. ~.. '. .' '. 310' I.a. 132.. I l'aml alagarde des fceurs, Be lea puiDez 'conttlbuent a leur nout-:5i I'II£ne a cette meme p.1'hogative dans lafucceffion collaterale! .' .~iture. ,.' .'::. -'\ \ '.' la meme.

" . : ',' ,. ,,': .":' ..• 370:'1 ·Commentl'lIinefuccedea~pUlne. !" ,. .lameme. ., L'a;nl a Ie pouvoir d'c~ercer toutcS aaions,'& 'toutcequi fe ,fait . :Si l' ~ine peut fe preval'oir de I'article qui donne mariage au,x [ceurs , 'a'Vecluieftvalable • .- " " ,',." ,- 370"~, fudesmeubles,quandlepeke'decedeenunlic'udebourgag~l .:J.'ainepeutfcfaifirdelapartd'.un.puloe dcbile d'efprii:"a. fait _ ... , ,.' .. '" .. ·-,i;· ", :;': "'46$," . "Ies fruits liens, en lui fourniirant fes ali,mens .. ··' '.' ,.Iameme. Vain/. ~'a; que les deux .'tiers dela fucceffion en Cau" du PUihC · L',,;ne fait Ics fruits .fien~ pendant l'abfence' dupuinl: , s'il n'ya .(, mott fans .'enfans , s'il reft,e. encore, d'autres puinez v,ivans. , ealife legitime de l'ab(encF~ , '.. .. ,; ~ J 71..1. & J H; 1 ",' . , . ' 1 ' la meme. L' aine eft prive de lajoiiilfance entiere de la fucceffioll, pa,rla lim- .. Si Ie pereai2'nt difpofe diI tiers en Caux .eo. favc:ur des puinez,; '/k

; 'plC:de~ande. du par'tag~ des p~inez. ~ ",i',,'''';'';. 'l7i~" '~Ies lqan~ fubftit.uedes uns a~x autres.'ap~es la mort au pere. Be ; te fils du fils alne a Ie d~ol.t de.pnmogcOlture. au prejudICe de Jon . Ies .parrages. faIts entreles }'uinez, I un deux mourant lans en ..

· ,,' onde~'; ":; " . . .. ',. . • .'; .-. . ]7,2;: I ',' fans'" fa: fuccell1oli' fcrll' dlvifee egaIem:ententre lespuinez, ~11 · L'aine decedant fans enfans ,Ie fecondJuccCde au droit de primo- ; .•. ft-; I'J/ine des'puinez y aura lcs deux tiers? ' '466. 2-

... : :gl:nitlire.,·. . '.. '. .:~:l' : ,. >:.: ' \, '37~>1 -SiyainhnCaux prebant un. fief palrrh:ip~t,'& l.es, puinez1~i .'~ 51 Jefils de lamia la ml!me prerogative .aans.1a fucceflion collate- "'\'abandonnans les rotures 'pour avolr Ie tiers :\ VIe, le . .manou: · rale, que dan.s la. d~~eae 1 " '" (.. '. . ,..., u. meme, . ", dfl~'fie( peu~~rl:,leve parl'lJine avant quedeJaiirerle tiers aux: .' · La ~lIedufiIsa,~e JOUI.t auffi.du meme ptlvllegeque}~fils du fils'.; ~u~~ez !~: )''''. ,.,. ,. ' ',' '" ' , .' ,467 \t .··.ame.. '1""." " • ,c" ". ' ';,.; .' [.~ ," l_meme.· 511~ame'ret,lent Ie feutfief qu II y a en Caux pOur fon preclput ,11

,., L'a;neeft oblige de' faire inventaire' aPIeS Ie deces du pere. ; .. ne peutdeinanderun fecond precipui." ,: :. 467.:z. · ';.: " ." , ". , .. ::, ':,.:.- '.4 . ,:",' •. :'.,., '.,' +10. I L''1;ne ellOiux ile p'eUt'.prendre queles, deux· tiers enla fucceffitl1l c L' ilin(a,Ia patt du Religieux o~ Religieufe ,.-' en d,iverfe,s Provinces.' " d'un'p';line .. a. Ie premier,puine ~eleut auffi prendre que les

'.: '. . .,~, '.. . ... '.;! ,e;., .:"" .," 41,. I , . 'deux tiers en Ia.fucceffion de; fon;IJ'~., ;' ., . .': .+68. I ,~nd raine piend Ie feul fief qu'it y a rar pr~dput, &qu'il ya . Les eofans de I'lline en Caux excluent Ic:s tnfans du puine en,la. fuc-, , phiueurs ~ceurs, favoir, ~ ~e~ ~eux tlers demeure~o~t entiere- ':ceffiot'(de l'o?c!e. ,: ' .' ,'j '..' .. , •. ,. 46,~'1.0.

': .. "meDt a l·amO. ' ' '.' .' 'r: 'l;:;:. ,..,.. . < "''''' '+J 2. •. 2. Les enfans. de 1 ame ne. prennenr prepput ou drOIt d'aineLfe, en .. ,t'ainfeD,Caux a-caufe dU'manoir\ doft contribuer· aux deues de . fuc~effioncollaterale all:' meubles, aqu~ts & ¢onquEt$ ...... 79.1 · , ':"J~ ,fucccffioil..,& aum~!iage,dcs freurs. '( ::.::\ti,.'l.,'- :; "'H:'7.,,~'ajne fu~cedant IX proprIa perfona • ,a ~!lprcc.jput.a!lx. aql1.ets• '

tL'lImB:a Ie pr~elput de Caux[ans recompenfe, ~'ll n eDtrerOlOt', } '. ,::' .. :. .. ", " , "., [(I mefflC. , ,; . dans; l'eftimation des biens pour Ie mariage avenant.':Y':· -+ 4'2.. I '. Avantage des reprefentans I'mnl, en la fucccJIion des aqu~ts, quaod

"L'lIine.'.:peui prendre r.ar' preciput 1e'manoir roturler',,&'il n~y .'".il ya·u·nfief.': ;;"" ' "', .. ) :"1).' , .. :~ .. ), !;: .479:.7.

;. ; ~.~. a q~'u~;' ce qu: il n'e 'P~,~t fai~~;, q,u.a~~ ,/I~;!. ~~ ~,p~~~er~ :~D:a~~:;~~au:r~:gl;::n~ ~~,~~~~ent ave.~ I~ tante;, '~II,e,eft,:~1':e~ .,1.' aine" pent. :prendre un fie£. par':pr.~dput , tant~.eri JafucceJIion i L' aine Deprenl qU'un predput: au. propre ou ilque{! filr ,la inaire : :"Pi'-t~!.?clleqiiema:t~rn.cl!e.';~;: . \ 4~J;i.'J'.I1:I:&i.19:2. ~. deJafu~ceffion. 'c,' "';:e: •. ':. '.":': I ,.;.; ...... Sj.t :Le pIlvl1ege a~ordeallJm~ ~e prert4re preelpu~;' n~paLf~po~nt ~nd l'lflne ou fes repr~rentans pcUt p,re!ldre Ie ,fief rar pr,eclplJt. ; '~.fes,:crearlclers·,-quandll·ne!.paLfeaucunedeclaratlOn.44'902... ",',. ~ ;""'''''1';,','',:, ; :,~,::;, ": "·4S,, •. 2.

Be '119. 2. ." '.'" -,: " , '. -' "":.;" ' . ..~ ." I 1 L' aine 'ne pent prendre de-: preciput : aux propres :,noo· partabJes •. ~ndl'~~een CatixdecCde ;:I;vantle par~age fait avec fesfre~es, /';: '.'1" "; 'i. "".:i ... :·, ',' • '" ' .. , ' •• :, ; ,.' .. ",' > .... ·S.f1.~ , ,'iecIeancler ou Ie fifc fuccede ~ res drous. ",." .. lllmeme. ,;Cas ('oill ame ],eutprendre un precLput au propre;. a.. un preel-,L'a;nHn Caqx.a Ie manoir & pouipris faoseh tai~e:recoinpC:occ. .. :i'put OU part aux aqut[s. ,t :! ,". "', " ,: , '486.1 · !, •. ; :;:':'}:£.' ". , ... {.:~ ,; • ·';·':."~"'.;:·'·.·/ .. :411 •. 2.·' ·Ol'tio~.del:llin,,:&eftima:ti()n,desfief~audenieI.vingteiltre ~o-L' ami a.lepreclputen C.aux fan!! en falre I optIon. :lllmeme, & J' :I.. 1. ;. , herltlers ~ quand les partages ne ',peuVeDt C!tre egalement faits. Et fes heritiers ou creanciers font fu.broge~ :\ fes _droits apres fa : ... '.\<,: ':: ;::-';:<' ;'." ,.. :,,'; :,' :. . '" ' ,4,81;1

:IllOrt;i: (;. ',: '. ,:' ',' '":''' '. . ~;;;'4i-2.; 1'&JI9"\2, "De l'avantage de 1'IJine aux fiefs en Caux. la mime lSi- I'aine a eauCe defon ;pr~dput qui lui ap.i.rtient adroit [uecer- ... ·Cas ou les decendansde l'4ine prennent precipur. ,! ,: 4- 87: 2.~ .

... : ftf"doii' eonttibuer aux dettes ?l:". ,j ;:!; ,J ., "41;";.2.'., )Lcseo~ans deI'aine'ne' font pas .forccz de Jlrendre Ie. prl:ciput .•

. L'II~ne y eontrib~1! en Normariliic pour fon precip~t:, a. a picipor- '~ai~"iJs; ont Ie ch~i:ic,de, \\l:llai~er a 'telui qui (cra lacondi:- ' , . , tlonde Ce qu II prend. ' '. • 4 fJ· I. & J 19. 2. , .. \ tlOn metlleure. . " : ".' ·;.111 mime. ;C~qui~ Feu"pareiIlcment ·dans·lit Co~t\i!De 'de Caux:', .• '. ~H·.:I· .Pre,c,ipu~ de.I'lJineaux ~fiefs' liob!esen lig~e.djrcae'.J.I2..1

.. SIIes ame%. pcuvcnt, exemter1eur "preelput deJa'c:onUlbuuon au. ,:.De 1 anuqultedc la Coutume qUI donne a I tJmele fief par preclput. · mariage de leurs fceurs , en les recevant a partage l' '1- 14. 2. .:.' '.'. '.; .' . ,"'. ' :,,:.. • 'r :. ; ": t' . . damefr!r. L'lIine par l'ancienne Coo.tume, prenoit u~ piec'iplit&.rles· dehle .' .. L'iiini ne peut avo it Ie prcCiput qu'a, droit .hercditairc ~ a. if , tiers; pour l'autre tiersles puine7. n'en avoientquel'!lfufruit., &: .:. eLl: teeu de prendre'la [uGc'cffion en l'ctatqu'il Ja trouv,c •

. " lesfilleslapropriete!';', :,-,;,,', .: •.. '.,:.:,:L)!,,:l:':4JS;'t.. ,::.:,;":; ;:,!.;" . ,.:,,;.;:: .. ,.y'~)" , .... ,iu.3! '. . {. .

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" Ies"~crqieres'alienations faitcs' par foo pcre .. ~ /',), ,.', S,IJ. I > II eftau,choix de rain.! de preodre Ic'mau,* ,s'U eft Hon avanta.;. ,: ~u pf:ejudiceae j'R;lIelepercnepeut a-yancc:r1es.puinez • .:. ,$1:J. 2. : .. ge.. . .', '\ , '.-' " ' :' '1J6a" ,~Si: I'II.!ne peut avoir' fon drqit d'ainefie fur .Ie p~ix: .de la-yen,te , Casou-I~on,peuteriipech,er a 1'1f;nl,ce prec)put, fuivant pluGi:ul'~ ' ... faJtepar·1e:pere de.(es',fil:f~, qui ,eft eocbre'd~ I . ." :lR meme~ :' . Artllts. " ','. .' "", \' la mime.

;5i l'ai~1 peut renoocet a' fondioit d'alodfe duraotl~ vie d~ p~relSi 1'4inl-'pe~t,prendrep.a:r prcciiut ;Iln :m'anoidtant' en bourga~c "~', " , . '.', ,.,l"m,me.: ,:horsla·,VllIl:&,:Fauxbourgsl.J·,: .. ,'." ".;~H6.:r; ;Cas· ou i1peut y reooocer'::i', ':"", ',"., ",:. -': 114·::1: ,L'~inen'~ poiotde p~cciputaux maooirs & maifonslituez en bour-.:Si:l'liiiUf pcutven'dre ouCe,der fan dioit'd'a!neJI"e durant la. vie de . ,gage .. ' .' , . ,", ,:, ,!, :;: .:, . ":' " , : " 5n.:l , ~ fOll.p'!re?: -. ,\".. . ';, .,., ". '", :,.:~.,.' '.:', t:la ml"". ~ommerit:fe·4oii fairela ~ec~nipcinfe que l'aine doitHes.puloe%, "-)Fain~ n'~ft p~i,ot pr.ivl:'d~ f(>,n' droit apres I~ mort,du, pcre', ,qt,Ioi ,." :~~a~d il:?ren~ !emano,ir ~oruii;r.", :.:':, I.',' ," ,< , .. , ;.Jl7. ,;' ..' q\l'lIcu.t .faIt IUO. a~ahce.~elitde fuc~e~on, a f~s e:~faos, do~t 1e : ' SI lRmia'~nt.: di,fpofc dunpr~~lpur faos-~n .avolt faIt l'optlon ~ ':Ie

·.paWlge· acre fait.· , . ';' \' '",' .:, ", ,.,., '''';'', la meme. ,.celliqooa,r,e,peui, pr~odre 1e1lcu,- cheveH ." :', 'Ilf meme. Si l'R;nereoon~.a,nt:\ fOI~ Aroitd'at.ne!fe,:l.pr~sla.1l10rtde fon:p~-Q.uand, l'~i,n.l ~Ioptc.le feul fief en quoiconfifteroutt!la fucci:f~ . re·, ,fondto,it pa/fe:aufc'cond fils ~ , .. \ : ' ~. ""'" .. :;. ,;;. 111.;1' lion ,,& ,qu'll y a plufieurs puwez, de queUe. manil:.re les droits' ".~i qqe l' aine aitrcoonce'Q prendr~:'un,fief pl1rprl:ciput.lcr~- ' . d~!a fille rHervce:·doiv.ent etre ~egle1l:? \ . .. , J 4~.1 . .. \ condo ~ leo croifieme Frere c:~ p~uve~t cho!Gr chacu~ un "S'I~ '~'lJme aux fucc,dIio.nseD Caux n'a p'oiQt lepriyill:ge q~e1~~ fEi:ars' ., .'s:,en"(rouve;llli:% da~s la fuccdlioo; :.,;: : .... , "'115 .. 2.., &J+3.,1 J::-fa!feo~ parti{ooprofit •. :-- ',,:', ;"': "". r.,'. '," ::" -:. J4.'4. j.

"L'aini peut vendre & doooer' fon droit d'ainc.!fe. , ;'1 ".' "/'116. I .S.i l~~ine lliaDt pris preciput, doic ~ontribtier au rachat ;'auquclle: ·:Si l~ai7i,e ?es ~n!alls nl:s daos~e c~ncubili~g~j'& depuis,U:gi'timez.,'a: .~ere :aiapt(maric}es;' Jil1es'd~:roture~ ,en a rCCeIve I~.faCi1Itl: ~ ,-, .. ledrolc dalneJI"eau preJlrdlce de 1 lime d~s.c:nfans.n~s dans Ie .!\.Ies,enfaos? \ ' .. ,;')-, . 'J,',. '.:,' " •.• ;i .' ... "" .:SH.I , l:)1llariage 1 .~:'.,.' :' .. , i '. " ',: '".: .~; ,'! ,. JIi mime, & p6.:,a. 'A I NE' E .a toMours la;prl:~oga~ive'dans Ie parage.:,,,, "", 184.1' ':I.'Rin~.n~ peut avoit de precipu~fur le,1iefde.pendantdu o.omainc.' ":'J;.'If!nee ~aos Ie paftage'du ficfe~trefilles ;':~o'it fai~r I~ ~e.Jiefen~·'

" '.,.':·,dli ROI. . .. , :.,;, ' .. ,'!'"f.':; '.·C .. ;'\:1,'.\,., .. }17"'I .. , .tler.: .,'. ,'.", !<"::i ., ;;:,: \1", .,;, .:,.' '.'" ':.' ~42..·1.::

'L'a!n.! aiandt,e evioced'unfief acjuis pade perc' ~conim~nt{efait "·.Ce ~'c~' fe!lle~eQt q~.'a I'Jiinl.diIie-~u Se:igneur qu~.eft d&l'aide' de ;<'le pariageen.tre h,cr!tiers'ides'intel~ts d',CvicUO~i; & d~~' deplers '. ',:~a~lage; .., ,,' . " '. : : : . <" /:' n~,'~, ~4J. I. : ;que le:vendeur,aurolt reftltuez,:'!- ,. ,.", .: ,:, ;!, "t" :;;1;: ,·,:,118 ( ,LIJltlree des £\I~es"o.a pasJa meme prerogative 'Iud aloc,des filS ,1

· t.'fI;ni~n'eft point. feul fharge, ~,e Ii det~e::c:r6~e,po,ur. raqui1it.~~n . ~., y'Hetde gagnc:r les'fruits da.o~ ulle (uccc~on.· ' .. ~~"," .l;t' '37:1.';01. . ,".d'un '~ef, q~'en cert~l~ cas.- "': >.:,,;, . ;., .. ~, .1;" ,,,'.: :I?-:;,'.: P 8·2.L ",~/ea Ce:u:lement}~ pte~ogatlvedu ~holx daos Ie part~ge d !lee'

,-'~r 1'0ptiOC falte par 1 ~me de,prend~e u~.p.rl:,CIP~t".'c~, me:voca-; ,fuc!=l=lfIoo: ... '" ". . .. .... ,. 44J. :r.­; "ble l' ," • ,,". ,,::':' '_' :':';:'.' '.". -, .. :', ,,,~;, l~,l~ •. t. & 12.'8:,! ',SIl~s:eofans,deJa{a:ur !;Jme.e ont .cec avao'tage de fall'c faae le~'par~

. Ois'.'ou l'iline pellt etrer~fu a, ~~,nonc~r.a [on prl:ciputlapr'cs-,fon . :, .• t~ges pa~ leurt~llce putDl:e~ '..' . ~ , ". ,.,;, \. 419.;'1. :, . option. ".. ' .. ' ' ; ,,'ll.'.{;! :,;:. '.'!; ,,~; j; :,:~:., ,,,)Ii me"". ',Ll'mee ne :peur forcC;.r (es fa:ursode recevolI'lc~r part Cur I\: fitf en .Si'l'Aine. des c;nf~ns ~~ I'aint apre~ les' part,a~es~'tlne fuce~ffion:~ar ,_ ; a:rgetiii,;po!1r:~vi~erl.e p~rtage .. '.:' ., . , " ... : ·'·l .'. HO.·~ .,f~liches,. peutcholfir Ie: 10t"0ll-i1 y a utdief~" Pou~y;pten~re ,l1.n, :;A..I No f:. S:S.t. : .. Le. v,endeur ~~,hcmages chargez,d'u~e a,?effe ,.e~ , ;, p~l:ciput,1 '\: ..: .... . ','. ..,'" ,: " , J 2. 0 ., I~~ : tel.\u. deJ,a~;1f,alltlt:eDvers.~ aqu:ereul' I f~uted ~v<?lr .faIt expn-: L~~m{en ere.r)ant pr.e~,put,eft,exc\usdu refte QeJafucceffion ~}\,~::i mer,cetre:!=,q~r~cAaos Ie contra~ ... ,,,.' ,~:" .". , ) :,;., ,8. ~

. , 'l'excepuon 'des meubles .0ull' p~rtage egalctpent a,vec .les PUI- ., .. Le;c.hefide:J-.~tn~J{e pe!1tc:trc remlS pat le,Selgneur aux puinez, qut <. ·nez;·'. ,,'... ,'.' . , l~meme. &113·'1' ,·);eh~qnt.enU;j:,uJ<;;u,n.\li.nc., :. :;'; ',,~_' " :Ji, : :.: '", ',: .67.2-Si dans ce cas '1·les Otic~s:fpnt: e'ompris;\dans'i rab~nd.6'nDem~9t, : Aux:'l:fi~effH (Ies pUllle~, do!vent' baillc', decliuation a i'ainc.

,. 'qU',i1.faitdu'refte de toute la fucceffiooi~.' _' .:.' .,lll!ti4f1Ze., ~~ ~'",.;f,:,b·,j~;;:l·;::):.'. :.,,' ... .>.; .. : . ."';.;.:, ,:, '.,::, ·.2.66.1 '·J.es :·iiine;. ai4ot.pris prl:c,iput »:f0ritpt~~ezd·avo.ir·,paiiau~ Ofices,. . IC~~ue c~e~ qu'aineffe;, " ' .. :, "", ".". ..Iilmime. ' ,,"'co~me:c~alfs nnmeubles.;- ':. ;,.,." , :.': ".:.,;, ., " ~;l,'1 )\'! J'2. V2., ,;;Sdech~f 4:llJ1eatn~j[e l:taDt,r~Unl parconfifcaqonou rcttalt fbo~~I,' " Apres. que. ;J'Jlini a;prjs un.prcciput 1, 'c:omi;DeotJe partagen~ Ies ,~·.Ie; Seign¢ur perd 1'Iodivis .~e fa. rente fur les ;lUtie:s' puihe% ~'& slit : 'Ofices' dOlllaniaux & bereditaires. '. " : ' ',$2. 3" I , :<Jes peut cx'eci1tcHoJidajr~ment':r., ',,;,: :. :.' ':. ;~: .. :' :, . 2.73."Z,

... ~i~apr:~s qu!='l'"ine; a fa(t l' o~iiond'u'll fief~' lercco~d fl'.ere,.p,e,ut ',:'Ledro,ic A'~iTJeJf~n~ 'f~ r,econnoit point dans Ics fucce(lio~~; quand" 'pren~re :Ie: pre~lpUt rotuIle-r:'(quand, iJ. Il'y.3o ',qu uti manQlfi ' ',r. :o~,,. ~len,tFa~ la vo~epe,q:fia,m~~t;:;.: ' ' ',i • j,,;,; 'j:' ',3:2.9.?,

:'" .... :., . . ", .. .) ... ,'.:< ;, . .". '}"3'2., lpudrolt,tlatnefffaqulspad;Llc:gltJmatJQDparmaIlage,rubfl:quent~ : Si Ie fec:qndlfin£ o'aiant, poiritpris de preciput ; ... ·pc:ut· fal,c.les '".":' ',::>5 (:'~,h~ ~.:;) ; I, '. ,. ;j,!~. ''-:.:!!.' ,;, .''', ~ : :, ,. :}.;, : 1 ~ . 44],'2, .fruits.ficios ; quand :Jepuio~ ;'eft. ccnu'de,faiie:-les,part;1.gcs, I.' .';Sj.Jqodro'td'ainejfe pellt etredein~ndl:fur le.pri~' ,k Ia>vente fairc

· - ". C. ,.; :.!,J,:.,", ,: • ',j,':'., ,;" " .. --;;,; .. , ',' ,::,: , ,,:,', :':'~l ',.': ;.'~ iu. 1. .. ',:patle,.'pcre:dc;fesfiefs. qui eft;,eoc9re'diH .: " .. , (,' ·$IF:2. ; ~"Ain.!:a'ant prisprec!.putdt cxtl,us '.de: fucceuer,aux puilles pour " . I S:'i,I·.peut etrefaitune· renonciacion au'droit' d'II;neffe par Ie fils'~

, ' . ,. 'J ' < ,- . , ' It. 6 . d 'I' . d {i '" • '" ' .. ,r 1 . I , ".laro,ture. ,. '. ' ... ,I , !, ,l~.: "': .,;-"·i.,'i.. ;·'.,':;d ;)."f/'.!"'me::"" 1~ .',~. ,- L" . u~an,t.1 a, ,Vie: ,c' .Ou pe~e .' :.:,' ~" ; . ,. .- ... : '0 . ,'":,.:,,, ',')1' /I m m.e, ". ~el~:n'!l' porot.delicll'e~ire.les ,cDfans' des.fr,cles i'o'ule~rs de~eh- .. ; G~s( ou d.l.n,e~lt ttre faite., ... ,.: .' ,.·':i:. '.'lt4- l' . ,'. dabS.' , . -, I .. ~ "':, ,:. : .: ",:: :;".: ".". ,:1 .;. ,: .. ,: ~ ": ,l[lmer"e. .:~Sde: ,dro.l~ajJmeffe ,pe.uc. ttre v~ndu:ou cl:ile durant la: vIe db pete .. l .Vi¥i/1Jn'cftpas ',exelusaptJ:s avoil' p~is Uo pre~iputAaiis ·.,I~':Cou. ..,~ ~"..:;' \. ,; '. \ '-. " • '. ..~ !;.~ .:-;:'!·i;~,;:':I.'::~.';:: I' ,lam"eme •. : .. t~e. ~e~f[alc; d:~o p~eodr~ u~ .dans. ~c.Ile,de;Ca,~x. )'."l~t .. ~, ~:Le, i~r~l~ a':lf1r'fj[: l1.eft pOInt, exclus,pan~ avancement de .fuecef-~xpJ!catlon 'dcsmots i,de' I'arucle ~CCXLI,:q~1 pment' ~"me:de .' .",di()n fal~ . p~~ UI~ pe~e: a ~es c:nf~os ~ &, dont Ie ~a~~age, a~te fan~ .:ra:p'art.eo lafucceffiondupuioe: ., "i(,'}'.,f.,·u'-:;! 1'1.:'.;52..1.1 ."".,; .::' ,;.·,'f·Cj;·,:l ",·l~qi. :,;",J:i',,': '~I : .. "., , .. ~.,.;. :·!Aametn6. En, quc:l c4s';I' aine 'lieUt fucceder 'au fief:l:ehii:iu puiliet .' 12. 6)1 1 Sj;par la renooc:iation an droit,d'l/;nejJe ap.res Ja morc da' pete, c:o I/~;'!'apres,la'mori;,d'iio pliine'failscofans'l; pIend, Ie fief,qlli a . ;,droit:pa{fe,au;recDndfiJs:~,:t)!! i .::~" ... ,.:b:"~·i'; 1,.;''51j'.'l·:

.' "ere parta!!l: aVeC .Ies autres bicDS. entre les':'pulnei, fansavoir iLe'droit d'aineJJe peu'c etrC velldu& doone: ',:, ' 'j16.1' '. ',' ft~,pris p~~ pre'cip~t: ;: ;" .:':' .,.) .. , \ '. ~;' . ,la.mlme. ;, Con4i~iohs,reqiti~es"a:'!a','~e'n~e;,~~) cloaiation' du~roi~ d'·If!n'f!e. · .~Ild :ap.r;l:s. qu~ I Jlme.a,pmpreclput , '11'r,a ,plufieurs:fiefs ~ ',." ,''', :;.,~ ',:;'!:.:;:;:i~;,' .,,{~~ .. , iJ~:"!:H~' \ ) ,~)'",1 • . U'.,UI <·ll:dainliht.', '. dahs les~leDS des'fucceffi~hs:de p~re & m.er~ ) ,paitagcz. emre les ;Slle,~roltd rJ!neffeap~rtIel,lt ~u .Ii:gitlme.~ar ~~trr~s.~u ~r~nce ,.'orf.' " pUll1eZiOn d:e~xa)l .lOt duqu~1 tis fe:ole~t,eclll,ls~o)lraot.fa;lls .. :,;, ,1U}l y;a'd5~'c:nfans ne~,aefu-~s,;J:dtgltlp.latIOill ';'1,:. ;,.~...lame",B.'

elifao's ,··G,I'ame f\lccedc en tOUt ce qUI eft noble ?, , .". I" 6.,,2.· . !S! ~dro1t d "meffe apartlenca.J.atn,c:des enfans 'nes dan'S le;concubi .. . ~, ~,i l:~jnl peat pren~r~.par f~€ciput Ie fief .aquis par ,Ie .puine ~.e .,: ll~ge ~&'idd.~~is I~g!~i~ez,au :pr~ju~ice de.'I'~ln.l: des:cof~ns;h~ ..

, lavcl)ce dc:srotures echut!s eo [on panage ? 11,. ",' ' •. '" '. ' . J 2. 7 /' I ! . dans Ie mar)age ,! ~ , '" ,( "! ;. ';: ":'1 ... ,': " '\ 'I,:" ':~; j IIf'meme. 'Apr~s' Ie d~ces,de 1·lIi~e., q~el e~ I'avaotage ?U fe~?lld fils, ava. nc ',ISi I~ ~roit d'JlineJTe,ap.artientau~'fiIs n~dans I; .. c,ci~cpbin~~e:> &Je .. · _ .

· :les,parta~esol) apres. ,r'. ','" ", ,I ." la meme.& J:2.9 .. '2. .': .g~tlm~par q!l manage fub[cqucct;,aupr~Jud,ce cde,1 alDc,des · Si J!lfi':.!aiant peglige de' fair~ fa declaration d'opti~hde prl:ciput .:; , enfaos du Cecond mariage~;, ~ . I 116.- 2, ,

'avao't :I'ediea\lc'C laCS' fuc('~ffiOJiS 'p:lterqellc;s&·:maternclles.;:il ; Si Ie droit d'lIineffeapartiel,'lt,:illpitapi:nbvaot 'touqll.ariage, '& Ie-: ,·~'en. fai.t~ ~~c;, cO,ofufian ~ ~on. prejudice,f '_ "~'2. 8 ... ,~; &: 1)1 •• 2., ., gitin;tc :dep9ispa~.,ullf~co~d mariage ;~u'f~~ju4i~e,dd':alncqui .$H'amf-a:l;l.Dt::pIlS un· pr.eclpl!t .&- 'Ies :puinez laprovlfion a'v,lc, . "", e:~ d, un 'premler;' manage l :; ,~L ',: .. :, ". ,'j :OJ)' :),",.,1, lam/mi. r' ;,ce~~pu~n.e:z O,ot part furIe m.~riage ~e I~ul' fa:Uf .'~ariee far '. Du droi'.d'ai,neffe encre~eux cnf~ns.ril:s, ge~eaux eillle»(pllrtu, faDs

lc:ur'4me ~ lno.fte Cans ehfans.? ".,!, '- ;'\ "';',"1' ,H0),!': pouvolt, d-l[cer~er lequel eftoe 1e pn:miei'. .!: "l&meme • . ~i. Ior,,~qu'un Ri~e & un fecon.d fil! oot pris'chac';1n u.n preciput. I.a \.Le ·droit~'·lIineffs,'ine;[c.p~rd·p~in~;pat I~ fo}bl~!fc d'efprit'o'u la fli-, prov,lfioil a vIe des aut're~ ,pu~nez., &Je Il!anage des,lilles.dolt .... :,reur.'." ; .,1 >'"lH'!! I: ·.'tln.')' :\l,':c~" :;., i"·':":)'.:':'$11-X

~ ~trep'ris fur les de,ux prcciputs 1~ .. ,' ; ;:" ,d. I, t no; 1;:& 2. 'Le droitd':ain~ffe!O'a p:is lieu [ur,tc;>ures fortes de fiefs.::: 1 dJl m,mI: L:air'i "Ii'a",qu'un, ,prl:cipui: .:lorfquc' Ies fucc~ffioris'pat~,i:oe:llc~'&' A)' Q.U J.\~ l;1.E'· d.,evant.le )lIge ~o~al ~~itc,omp~roi~.re, 'luoi,

" ~cernelles;font .'confuCel\. ;.J ~;:' .,'",: ,':1 :,,: t;'.i! , ,',,, .. ,n 1. l.,~ , qu~'40m,c\h~ dao~:l1ne.Haute...,'Julhce, fauf'le, ,renv,ol:deman'dC' ,Emp~c~emens de: la'part, de: rR!ne a la ~~o~~Gon des fu'ce~o[].s. d p~r)~ ~ciglieurtJ~ x: ') !,;;: ',oJ .-:, .,:;.:. :: .. ~ ,.,); :(.!·jrl 6,.%, ., t .: \ . . :;,1 .. ~ '; . i)\;!: .'<, ';'~;' .. ii! ~"",." H~'.2. ~Ma~s lca)oumlt ~~IC dem~nder ~qn. renVOI,. fi .l~, Hauce - Juftice ' L'~I71~ quan~le.s fu:cce~o~s:dlre~e~ ne foo.t ,~oDfufe~ .. a uo pr{:cl- '\ ·n eft; pas:cl1plavee.d.ans Ic te.~fI[ol.r.e duJ uge ~OI~I."J L ;,1' 7 0;'1

" 'p~t' eo; cli~c,une •. :: ':" ,\""". ;i"f ,) .... :."".,: : ;"",;". ;': $J~,\I ,kJ '? \J R N ~ ~ E N T perfunnel' nc"peut.~tre juge, par Y0fi-L'Jlini e~ ;falfi destneubles '&'Iettres) & tl'eft, teou den.faae ;111- .. ,. clal footre; ,ull,:La:fque ,~pop.r;lfcandale: commis: dans 'l'Eglife;; , veiitlLire enla prc(cncc:-desfre.res.. ':' ,';',,:"!,iV: :lAmlme.. LU.:.:'"', :((:~,.. .", ,. ,: "!" ::,"':/';1> iIi; J:."J6. i j.'''ine doone au puin6les lemes dc:'la fueceffion pour: fa'ireJ~s par;,. . iDeux ajpurnemens) fairs .. au'domicile':du, dHuot ;!.~ ,:iii ,piocnain : tagc's.-\ ;::: '. , :, .. : ,,,,.d,; .~"";,,,,'::;~,) ,.;i ,i,,.,:.,., .' :"n,r.I '".~ marchc ~:1(Ufi[C:Dt.po~IJ1'entcrinelncot: du b,enefic;ed:irivcocaite. ',L'ain{ aqtli ~parc.ieot!~ fa! (Ine:' par Ja Co~tl1me de Bretagn.e,jo~!,t, '::'d,:,,·',· ( .:;:~;;',,1!"j J' '" ,;: •. ;): ~~!iI:') , :, j;,;, .. : c''! ::-i',· '; '. 132., i . de: gfalla~s ;ptcrogatlves .. ,!,' .:r,,'; ., ',:,y., , :"~; .• l"pA~me, A::) :P'::D)I G'.iA ~T,. A~{I'.'R<I~. pa'r, d~ci:e~ne"p~ut' :defti,cu~r lei

· . Cas ou l'Rtne, eft exclu~ dela,Calfinedc la fueceffion.i: '.;, .. '.14msme. ," .,ahcl~el1s",Ofi:c)ers;, (; ',;:; " ; " :·'"U"l ,:~: i.:. ~,:~ ".,.; i .. :··r '; ",.;. :" :t",: ~ 6'2..':&. ~.il'~int apres la prc:fectation des lots faits par Ie puinc,aiaot fait, . .si, pat',la faute: de l' ajudi~lftlfjre d'avoir cooligl1e Ces 4enieis ~;on!re':'

. . . , " ., . ~end.

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· ,,',.: t, :):(,4;l:-:L't": 0.( ::1, i':{"!'~' ~. ~;'l 't~~";':,)nt1:1i-:~J ,.·J:"~f ~2.:'J'1 •.. z·\···~!"".·.;decrime.' .. I,' . j~. IJtbzemt ; tor[q~e.,i·_jHdi~ataire, ~l!ac~'C~n(hoit" iI. ~0\t:,pitre:r!;f"'4eCJar~,iion ': t~;S,~igneur' ne'pellt ~~inaoder phIS' d'une amend/pour rellt~:I1~~ :; avant I ordre;pour evltel; Ie double droit feodal.·. 1.13.1 & :I.' .: palee. . , ". 89. 1

'A' y'~-.p~I.c' A .~ '1. <?' N, ,de":l~ condilite'4~s ',Priforll,liers 'doit Si l' a~ef~e 'j~lge,e pout .r~n.~e not! paiee,peitt apartenir ~~11~ 5eigneu't , . etre faltlda Junfdu9:lon ftl1nte .• &prefence,du Procureur du" qUI na.polOt.ile Ju£llce. "". " . ' '. -: .'89,2. · ';'\Roi;!';< • :,'" " ~. ,~" " ~ . ,~ ,; :', ;;') .... :".' i~~.! "Oil n~ ~eut ftipuld d' IImmde Eo.~r fautcde paiement !d~unc: rent~ , Si apres IIAJ"dieat,o/J du b~n~fice d lO,entalre, I hen,tler bene~~clal- , ." conftltue~~~ \r·~ ",L I.':" • la mfme. · ,-':Ie'pelli renoncer Ii la Cuccellion l t;', .' ' ... ,:.:, ~ ';\':" .;. "'1.33'- ~ '!, Sansame~deJeHa:ro neJe:jugc" ;Roint. \ .".' . '. to'; 1

" Apf~s'l'aj,!dicluioll dll be:nefice,d'li1Ve?t~irt)a un ~~set'1,~a:ns ~'Ie.s ,au~ : L'amer;~e n~, rt~t ~tre apliCJn~<pa!, Ie ,li?9t:-JlJfilci~t.' . : 2.18.~' " tIc's nC'peuvent ~tre exclus~d y paruclper; quobqil, lls .fe,fole~t " Les:amendtl 0 ont· blp~te<Ju~~qttc ~li'j()ur de:la Sentcnce .... ':17.".'10 · " .. pre(~n~e~ long.-tems af.r~s. : . ; ,. .. ' , .'. - .lH::I. . .l : L'~mende: n'eft. d~e: que:du'l~uf':.ue Ja" condal~l~atioo ,mais les Pourvll. .qu,onJoltcon~~,avant , aJu~l~at~o~ ; ~Ii ne p~ut cae, ex": .-; .Inter~;[s .f~~t dus a~x.hen~JI:rs du. jour dp.,de.1H: .,. 2.~S. 2..

elu,s:.de fep?mr h crltf~r b~n~}i~lalred u~eJuccdlion !. q nOI .. : '. Amen.de~onne les. dC,f~uJlal1s ~U' gnge.;: plege: ... .... .. '" 8~. ~ · qa on" ne C01,t, :pAs: ne' m 'con~l1: lorsde, 1 oil "enure d rcc~l.e. .;. A qui' dOlt ~p~nen!r, I amende elltre deux' fe,rmlers , Ii c eft .. a .~elul

.~, ,!, .' ',;:. . .. , . ;,JH':t. ".·,(qui 1'Ct.PIt'du,.temsque leProc~sa· co'rnrrieliCe {oil:\ ce1ui,qui S',jJ y aajudi~ationfaiteparieSejgneur apr~s la ~e~nion~l~"afi'a,l~en" It j'ctoit!orCqu'dle a· ere jugee?', . " llJ me.me.,·

· .' 'doides.frais. '.;":': /:; j'.';' . , .:i.: :.'~ :,. 16'~ i .Difii.ti~ion,eiltfC,les. nmemlei.pour taufe-c:ivile,~ celic'spour,cauCc · EtH ne dOlt que les frats de larel1n!on,avant I'IIJudtt4t,o/J~ : 161::1.: . 'CIlflllne!le •. ;:-."\ '.'. '.' ::' .. " i - '. ".,,,, 1.8 t. I , Atf:cas d,e.!' /fjudiclltit)n par, decm, volo,ntaire, les droii:'sioritdusa.u: Diftjn~ion Haireal'~gafdde I' amendepretenduc pa'r dcbx fermiees" ... ,fermierqui erait lor~ ~e l~ ve,nte.' .:,,' " ... '. ~j'~'.1. "entre kProces criJ~inel'ou' it y'a partie civil'" &. Ie Proccs tair .Mais~celui qui lors de 1,aJudte~ftlon4:~/ermle~~ a !es drpfts tile frlx :.' . 3?X depens~.uf~rmler,.- :; ' ... _: · ... c:' ,:. ." 181; ~ .

i . eft . ~Iusro!t:. ..', . -.. ...' " . ,", / III men;e." '.; 51. I ~menlle due; par un fils;.p~rrJcJde ,.fe pent pr.end,t!= ruda part. portrvl1 que IIiJudlClltI~n neJolt pomt falte a un etral1ge~ , Ies dro!tS' " qu oil,voudroltprCfu,?er qu'll a cue dans la fnccellion de Con pc"

De Cont poillt dus pourla Iillitation,· ...,;, . 2.$ g, 1 ' '.i ..reP ". ~; ,:'.' . ,. ,)~.. .' 366, I Ajuaication. pal deeret. flo/et. Dec~et.· \, ,., :'" ,. '.' ) . A ME L '1,O:R, 'A T ION'S faites fur, Ics .heritages tomb'ez

'A L 'E U. D'ollvient, Ie .te~me d~aleu, & Conorigine ... t4901', . en .commife .. , . I' . . ' 181. I

I De:la Aifhenc:t q·ui. fe -uouvc entre leuZeull, " ~ ,lcs"bt:.oefic·cs.· ,,-·L.es a~elior~ti~n( &l:fatimen~ 'ife' perClent , & ruiven~ 101 commite. , .. r'·.'" \ .... :,r '''. :1:', ' ' 149' 2. . ; ... :. -" .. - ":.' , '." '. . ".': " , .. .l"mime. De tr~ts'cCpecesd'ale~al;;' ... ~. ',.. ;' ,; )a mime. ,A ~ I ,R',A-, U T ~/i I fa~o1DpCten'c~:' .. . ' I 14~ 20

DCfinltlon du mot d .Aleua ,fulvant les COatumes de France. , ;' L ;Amm,uti c:onnolt des Ctlmes COhllnlS Cur Ja mer & Cur Ies Valf· :" ,~:.,.;:, ... " ", -, ," . ' ...... ,.' ," .• ISc),1 .... :'·feaull;:'·::. '. ' .. C',,· '. . ... 1+,:1.

Aodennement ceuxqui'polf~d6ient.~es lile,dsin'hoieotpointobli:- AM 0 R T 1 S,S £'M £Nr., 02s droll'S d'amortiJ{cmcnt &d'in- '. 'geza porterlcs arm,C:s: que p~ut defendre lePai·s.· IMneme., demnite dus par'les rt.ain-mor.~es, ~.' , ." ·'1 g,~ L

· ,pour leurs biensidodiaux les Ge:ri~ demaiil-morte.doivent a'voir·des : Dr9it d'amortiJfement necdrairc: aux Gens d,Cmain mom'., . ·1'8,9. 1 · Lettres.d·.ami?riilfement. I . i . . . J91.''1·, Ce que: c'efi'ql!-'1I1J1ortij{ement/ .. : " :,' ., . 'II mime.

" ~lk'Ctoiellt :a~lcjennemeritles bien~e frane-Ale,ul . '. - 311.1 . ,Lettr'es d'amortiJTement Cont nefefi'aires aux Gens demain·morte. ' ... }l'Y en:avciit de' deux {Ort~s. ',;.' "'. . . i.... lIHTJeme...; " pour lenrs biens' alodiaux::"'" .'., '. " . 191.' , , Snr les heritages (ts' ~n franc-ale" ) fafemme:prend pate a:droit, " Sans~e[tresd'lIm'qrtjJferiJent les Gens de' main·motre ne .peuv~nt " ·deco~qlleft. .. . .' ,,' ;-::;:',,'~. :i.';:, '; ,498: 201, . poIleder de foods d~ns la~en.live du .~oini des. Seigneurs. Les\h~Iltages en frane-a~etl Conqeputez cnbourgage." \'J'37~ 2. ,;' " ':,!,';', '. ,'., '>,' ,>., , ' ,. '.: ' ... :; I, \;" . •. , '. In! 2.

Deu~ foites .de Jra~c -aleu j run Doble ,,:&, l'autr~r?turier. ..' :Le.'dr~it' ~'af11o'tiJ[ement pour te'~ef; fepaie en Nor~~ndie. auders \', ,;' I, .... ,.". :'. ''''''. ,~ 0' "',' '., LAme1»e., ".~ de,ruer,& pour·J;t.fQtUre au quart., .""' . . 19-1. 1

',. Du franc-aleu deIa Ville de Vern!>o.. ' J. ~':'" _ : IJI "!eme. , .. Le.dro!t·d'~m';rtiffementlle pe'u,t. ~Ire preCcdt p~r certtans,par'1es . . A' L, lEN' i't. T I 0'. N, DCclaratlon .. de I667.cn,faveur des ;'.,' Ec:ll:1iafbques.· , ..., La mime. · : Hah-hans " pour rcmrer daosleurs alienlltions "eo renctitnc d: qu~ils . ' , Sentin'lcnt" des Coutumes' de France Cur terre preC~ript'ion •. la­.ontre~u. I· i · .. . , ..•. ".'. ".' . .12.7:2.' ! 'merop.' ' ... -.

.. 'Les droits desaLienlJtions & de la doiiairiere deme:utent tOujollrs, L"mioniJ{etpcnt ex~mtc' les' Ec:I~1iaftiques"de' foi.&: ho~mage •. Ie 5eign.eu~ parlacommife·i!'aiant que ce qui' apariient aU: ·va-CoO .' .. . .; .'. : '::' "'.' .,. .' 307, I

· faI. :. ,'. " ',' '. ',. --, .. ;: . 180: I A NC lEN N'E t E'._ Dans les terres dofes & defenducs d'an-'f. i;.efetq~e·I'idUn~tion Coit intcr.dice), it faut mettre dif~,rence entre '.', cienn~ti. ill1'c'ftpa~ perinis!de faire p&tllter., . '. ,1:1. 6 •. 1 · lescrlqtes.· '. ". ;. ,.: ,.." 'U'f· I\' A N G I.E T'E R R E j Les Coiltumes'de Normandie yfurenc: Sil'aliinaiionp~ut~trepctmife1:ullcrimincl avantlll,condamna- . transferees .. ' :' , .. ,.. '. " , 6,,1',8'3J' I.-

~ ti6n~"'" .' .. ,. .., ,.... -·Ia mime. ·Lacor.fotmit~ de cesCoutumc!s:' . : 'lit mime. Cas;Ou l'alUnation parlui faite; eft nulle. ':1.1 f' 2., L' Angltterre' o'a'poim de Hautes .;. J ufiices. ,: J1. 2. .

. Autres cas au die eft encore nuUe:, .. . ." . ·Ia meme. Suivant l'UCage d'Angleterre ,.ItS moiens d'cmp~c;h!:r Ia nouvelle Si.10rfque l'alitnRtion de'cert~ins bienS eft defendue;ou qu'ils'[()n~ 'defi'aifine. . . ,.;' 101.2.

fubftituez, its peuvent tombet d~nsla confircacibri ~. 1;16.-1.' Ufage d'Angleterre rouchant 1a loi aparente.. .. .. 10'7' 2.

~ls Hets produid~joterdiCl:ioD de ralienlltion: , ,. it,9. 2. \' En Angleterre on: Ii fuivi l'exc'mple de Raoul poil~ l'hl:rc:dit~de& ,dtilnatio/J' de fief, legitime, fUfcellioo ,&e.voietl'ief ,J,egici- ~ ,lids. " .' ,.'. . . tH, I

, .·me:, &e • . ' ' . . . ' . ' . En Anglererre; qU'elle eft la forme ~e \'hommage., " Ij~ [ 'A' LI M EN S font dlls ali putne debile d'efpri't, par I'd9t . En :.Angleterre , que) eft l'uCage du, pa r'[age entre·fa:ut's. .18 4', [ · . qui eft fa:ili de fa part.. ....... ...' 310. 1 .' Exc'~plc! tire: d'Angleterre, pOl1rle Pa[ronage,recl. . 198. 2. · Le$· "limens-font dus alix bar.ards pir leurs peres & par Ieursheri... . . \ En.Angl~terre ,'ql!elles font les 'dignite:i. (Ie Ducs & -de Comics-.

tiers. . -:. ..' '441,1 ':,:'" , 1381''-'At'.LE';M 'A 'G'N ·E·; .' leurs liefs dift:rent de ceux d'I[a,lie. ,Et de ,quelle maniere Ie .mot d~ Bar~n-i 51l- e.n ufagc .. '. '138; 2. .

.... ~ ,:", . , .' J4,4. 2. :.C6mmemen.Angle,terr~ on uledudroltdalde-chevels. ' 2.44.2; 'k:L L'. '1:::M' A- N ,S &:Italieosont eli'de, i'nfeodations ava'nt:ies En Angleterre .Ia"garde~iioble.efl: en u(age. . .. I' " 306~ 1

': . Fran~ois. ., ". ~," .", :.: I . . " ' : ... '. '. . Ii, 1 .A· NG L 0 I S dom. 6n a couni'me Ie .tc:ftament pour des conti.;. Co.ummi: des .Aliemans pourla'reng~ancc:deleurs querelles pard-' . d~radotJs parriculieres. ., .. : '., . ','. ',' 1 J 4. r

'culieres. ,I . . 100. I . Anglou ' auqne! on a: a juge par .. Arrtft les meubles, de fob frete, de:-C'ommel'li: 'chez Ies .A~lemans. Ie rt,otde llefa ethntcpdu; 1 +~I , 'cede en France., '. ,,:, . .', ."., 4-.2-:Et quanit chez eux s'l:tablitl'htr,edit~ des fiefs.' . -'.143' 1 " ANN O. B LIS' S E M E N'r; .Si ,e\ui quia etc annobli ,doic: ' Les anCicns:Allem~n$ ont ignorcl'itCage des tcifamens. . ',P7.- i ··.ceder la -prcCeariceau Nob:.C: d'ailcic,nncextrattion ? . 107; 2. ' .

; Pa:tini :jes Allemandes fiefs Im~eriaux Ce divifent;· 8desEleCl:o:..· A vall,t l~lJlm~bliJ{cmentd'unpcr~un, fils. hant. IlC, s'il ell, nobIe ! · .·.rats&Principau,tet.dcmeurendd'aine.· ~I,,'" ':410.1 .... ' I. '. :::.1 " . '. .."1 .• 108,., · ,C'cftdes .Altern.am qU'eIl: "c;riuc,la .Coutumc! ~e Cau.x. .... 45°:.2., AN T IQ.. U 1 T ~' . .' & ... origine des Coutumes. de 'No~rnaodle.'

:A-L.LUVIO'N;aqulapaItlentcedrolt .. ,.-: ., •.. '18pl. .. ..,.. . 3~I A' Lbo E.s. AutIefoisii y aV(lit!es benefices: &: Jes "Lodes;.& '.Antiquiti des ~a:irs de~ fiefs.·, . .:,. . . .. JJ'. 1, ~& 8f. I'

ce 'que·c'e:toii. . . I ' , ': I. -: , . :... .oj 9,'1 . De 1~lIntiquiti des ~roi[~ sdgncl1riaux, & des .rcnces. . . 79', i ,1es iilodes'Ctoicntunefoite de biens qU'il y avoit anc:iennemC:Dt; en ,Del'aiuiquitldu -mot de ~ amps:: '.' ,.:, , . . . ',; '8.j:2.

," Fiance. . .:,,'.:.' \.' ;, ;, .. 146 • .1 .: L'an#quite fournit.dts exemples 4e la c:Iamcllr'de Haio, .!04.1 ,bs aloaese·toie~t.les biens en pr6priere,qu'il fut'defcn~u de clllii:-. Sid:ins I~an-t;quitt Roma'ine on trOll-l'e.' l'prigine des fief~.·. IJ ;:2. .. .' ,ver, 3u'prejJldlce 'drs benefices. '. ' . ,-III mime. . Antiq~jtrdes armoiries> . " :,: ,:".... . .' 2.03.; 2. Les' po{fefi'curs des Modis & des bene~c:es obligez a porter les a~- A o· UTE U'R S.; leur dime ne diminul: point celle du Cu-

, .... mes.:, ,:., 1,'_ . . ..:" ;' .'.. ,.', La mime. ·r.e;;.'. ',,,;'! •. ,: :. J j': ",. ,'. .. i16.' I : Lesterres etoient pai'tag~es'anc:il!nnement en alodes ou aleuds,& en A P A 'N A G;'£' S.:des, Enfansde France; tout.ce que Ics Secre. ' ,; benefi:ces,: : ~, " - .. ': ':,' "-:.' , .; -- " ,"... . IoU;: 1 .' :ta(res, dll:R-oi 'aquje!entda~~s;la mouvan~e .d'iccux ;eftcxcmt Les alodes & les Caliqucscroient deux '·eCpeces de Terres q'ue fireM ' . de lots & ventes.. .', . '...:. ,161:. r

:' ,.Ies.Conquerans'Fianfois.· .. ,: ,:). "'.... '. ; ., "IJI': ,,'.' A P AN, A. G' ·E·.R S.I peuvent. ·reeeY.oir la prefrati<>n de JoC&: 'AMERD E Si:jugeespar;la. Cour :ipa,rcienl'lent au Roi ,qtroi, .' ~ . hommage.' , " .,., .' ... , ;. iJ8.:t. .:.q~e Ie Haut- J uftic:ier ait fait lcs (Iais du Proces criminel •. ' -Si l'lIpaPfgt.r eft rc~~ are~f>(lUrCer arIes I'urufrnit fini.l'u(ufruiti. · . ":·:1'~".'~: ',I ~.'" I';, ,;(t:;' I:'~ .~ '68; ~r1"' ","fqui'~:r~iipi?!., I!.'/:;~'''. '. ~ I',! ,', .. , .:"O~l· L'ammde que peut I~ver Ie Bas-Juftic:ier'pour rente non paiee, eft' . A, P A It! TEN. A"N C E S :des fiefs· nobIes er,trc nobles .&

, '. dix-huitfols un denier ..• ' .'" ': '," n· 1, & 89; J ' : .. iotuTic~s\· f~ntdda C(ltlipCIe.;ice du Bai}li. . ',''.17 • ..1 n. ·11ru1<>OQ. 6( a aui les ame.nd.es font dues. , '.' ! 1,; .. -:8"..1 A P EL.: ~n C;WU'/fl>tl C.l -matiere crimiilelle J il fufi~ de l'a(~. ~ • '], I - .. s: .~ b ...-

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En c:l:s d:apel, 'de quel j o~r pe~t-I?n celll;ouiir la· .tlot~,d~jnf~lnie ?' : ,I.. ;~, ·i~./' ils ,.; ~lenn,~~~~ l1at\iI~ 'de propie:' Plltern!!l.ou' :.,maternel ~

1,\ ~,~.L A.N. T d'Ulle co~~~~na~i~_n;eJ" ~~orc co,nfi.r;ml:e'.r:~ Arr~'ft~ :::: 6~ .. ;ep~te .~~ijtJ~',dot·':c~Dft:i·tri~,~·~i~~\·i~ .f~~~:e d~ r~·~;!i:det •. .' S, I) eft capable' de Ie(;ueilhr une fuc;c~~I?'n a'Jud:chlle pcpdallt· '" ri1eubles:qu'elle a:a~orte7.':a fon mario ,i, .' . J;.' ','.' .H)2.; i

. : . lapel.~. .:. "" ','1'1 .: .... ~; '.,r. \",~:;; '.:: ,(1.:.\;(36$',2. i:LesaqUtfts.dcJ'oncle ie pariagent en.Caux paJ t~te entrcles ne-APR E T I A T tON du ble. pour Ie' paiemeoi.:dC:Si rdltes en .',~ .,:veux fils ;.des fltres puint'z.'I~&:JesJfill~sde !'aine; i I', -4U.l

, ~if:ncc, ne peue ctle fait.e.,par)e ,Seigneur:. :mais pade J uge 1. l'ou~ fucceder .a~x ~queftJ , (:!n, ~onGd~iela peffonne la,.p}us pro-· < ROJal.~: " . '. ',~. . .'- :.:" '~'" .. c. 1';'.' .82.:2.' ':.':. ehe.~ ,.~ ;, ........ ~. ;:.... . .', ,. ""'. ',1':'47.2.. 2. f. P R.O BAT tON donnedla qllalitede,l'heri.ticrbenefic:iai- -. ,nExceptiona. CCete regIe deprt?xim,itc. fcule pour' f~'cdder aux

.~ 'Ie.·par :un ·h~rlti~r. plusp~oc:he, .1'~idJe 'de pouvoir·:p(~~4rela· 1 ; 'aquefts; .... ..i," .' ." l,. mime. ; . fucceffion ...... i, ,'" , .. :,~', ,,' ",' . _" ,:','>~" J33.2. .' Et:on' n'y falt .. point.de aifii~Ction·de.·male ou'de fcmelle, .:lif

. 'f.. Q..U E'R E U R n'eft .pohle. re~lt a demande~ ·la ,'rWlion d'uil . ;;",mem~" . ,.\ .,.,,: ~ '.J . .'.. :.' .... , . '." .'. ,;:', , " ,conerat, pon~ caMe de leUOIl.··, : .... 'j',..;' , .... ". )18. 1 .::·).e5' IIquefts fe .partagent egalement .cnt!e le.s freres; J\,~'iIti'y a

j .1.'a1~c.rfUI', n~.peut'ccre,co~trai~t par le:vendeur.afupleede,jufte i. .. quc:lqu.e fief. ; , '.... . I'., .' ... 8J. x .' ! prix. .' '. "., i ".",:' \, ,. "1 ~~.~ J' ' •• ~ 19' I:: ·Les· iJquefts .& les :prop~es nc compoftnt' po!n,t'Une.melUe fuecer- . :. L:AIJuereur a recours C;q garantie cO\ltre.Je veodeur d·un.h~.ritage .1': .(ion) qualid il\ y a divers hl:ritiers. -.: " ' . . '( .,i~>4.84' ~ :' . ~harge d'une alneife, faute par'lui d'avoir fait ex primer cme < Leders des.aquefts pellt etre;donlifa·l'h'hitier au prop rei.' " :4~'; 2. .

cbar$ep.'!rle,'oI1Uat. ,.; ... :." ,,:~< ...... , .. _ '.' :l' "'>'.) ·.~9~.,2. .. ;iOr,dte de Cucd:der:auxnquefts,entreper.~.&:nlere,aletii.Bea'icu~e. Le pre1ente de I aquereur d .qn,Patronage.avec fa glebeia etc mam- . ' c, a leurs decendans. ..,. .... ;.:., ", ',' . '10;, '489; '1

'. t.enll all preju?ice ?U prefente par Ie retraia~t., : ' '\ ,f: .117. ~' <ll n'apari:en~it.~:que .fe:tier$· des IIquefts ·aux femmes ·~pad'ancien .$des.aqt.lrreurs d heritages avec dal\Ce commlifolte i. peuyent f3.l- • ,'\, ufagedc la-France. '., . ", ... ' 492.. 2..'

' .. rC'tom.?cr . t!l cqmm!fe,ces .. h~i:ita~es.:,. p~lUr outrages faits a:', 11· n'eftiH't'qu:un ~roit:-d'ufufi:~it (udes Attueft/, PQudes fem .. : leur Selgor.ur avant I executIon de ladlt~ daufe l ,:.\ ' 176. I "t: . mes en Normandle.· .', , .. ,:;. ~.,,. . ' '. '..'> .1~mem". · l:Aquereurne peut d~~ar.derJa:~ommiU: en, la ,place: du' S,dgneu'r . Onne repute point aqu,eJls /I~heritage: retii'e a droit '.,ae ligmtge. : - ofcn[C.·' . .... '. ,'. "·I C ,.' .'17.9.1 (": <.1. . ..... :.-.: ,":;" , :.' <', ,.,: .... ; < '}. 4I:.9J.-t

Si u~ aquereul'"l;lXqlle e(\repute,~enir par aumbne,un h-erirage qlli,,·'Si l'ondoitrtptiter aquefts ,Iesterres:collfifqueesj &,dcipnces par · lu\ .eft transfere par line main-molte', & s'il en exc~tdes lois' .'. Ie. Rai aux herittcrs du condamllc ~. .' _ ' 4'4. ~ '" . ~ ventc:s l ,.'" .' :.;~(" ",'. ; >(i ih·t2.;. & 1'93.·i ...'Si:'c~.peu~ tueun aqu~ft., que lefie~.retour.ne au' vatfal raI~la fe­· SI r aquereur: peu~ Qte~les armes .. d. pne Eghfcdont Ie vcndeur eft:' >;.' mlfe faite par Ie SeIgneur de lao tommlCe f ... :,'.) , .l1J ",Ime.

fondateur) & li Ie droit d'ap.o[er armes.aux EgliCes par Idon- 'i On, he repute point 'un Rqiufo Ie paiement d'une di:tte:49 1.2. .da~ellr,eft recl9.u p,erfonnelt :i-..": ';. :;,i .... -i ; \, .•.• 2.(Jo. ~' '.' i¥ai.s·oq r,cp?t!! IIquejf nc:.hat fait ~i1t 'un frere d~ paltaj;ede [on

; L'a!lu~r.eur· a drOit de ,remere. joult des drolts I honollfiques. .> frere" a Hfc:t.que la fe:mme.y alt. pate.:.· '.,' ':. jOl.1 : .', ...,.' .', .:" .~ :-"', ...... , '. , .. ~ .. ;,-,.;.' iOi; 2. . ,·,Le .tiers'des· aquefts, peut erIe donne:p'arIe mati, par donationc:nO!

., Si l'aIJu~r~~r nonobft~?tla.depo·ffcm<?nJo~cee , eft pblige de: pa~er ) ., m~ yifs~. ',' ' . . ( .' :" ~\'~.~ \ ,.: ·;·$O~. 2-, ,Ie trCI'z.le~e, O~. s il pen.de rl:pet.er~ . .',. ,': .... ,., .. \ ,. ',2.46. 1. .; Ce' qUI ne peue et~e·donn·e par donaClons tellament:ures~, III mem,e. , .. ~ncas que 1'4quereur" foit f9rce d~.dl:gue'rpir" commen~ en doit, . ,.Si ,Ie:aro!t de ·~oitiep~r. ufufr.uit. ailx: aquefts ,'qui apaiti~nt\ ~ . : \I fer Ie SeigllepI 4ans Ja Coulume de .Paris.,:.. l:egarddu'treizie- :: ,'I. 'Ia femnie'pa-I 'la: Coutu~e :de Caux., ne d~it avoir lieu que

'. ~a~dl '~q~e~e~r eft'obiige' d~ d~g~e~pir d~~~'I~ Coil ~~~~~ d~ ~~: .. ~ '11 ;~nip~~~t~~:~a1~f.~~u~ft~1l~~~~ l:rc:reau; :~~. ~~. ton ll~ ;~~ . lis, il c;ftCubrogl: aux dro'its duSeigneur. pourrepeterles,lots ~\.: prejudic~.de [afimme: "., ',," ' .. :; ' .. ;. .: 'J01"'~

i": & ventes paices" ,.:,.., . : '-. ;. '.,~'. ,I' 2.41.2. .. :.La joiiiifance de la part aux IIIJuefts ·que la femme auroit eut!· •. . "De d~ux: aq'uerturs d'une meme chofe , ·le: ~te:mie~, cnpolleffion .. ". apaniellt alqnari, qU?i qu'iI. n'co', aitpas eu 'd'enfans ; ~ iIl}c ". eftprCferc.. ,..' . " ,'.,2.+8.1 . laperd"pasmemeenfc·u:mananr .... ~:: \ ,;' ,. 'J06.1-.L'~q:uereur. l:~aoten polfeffion., Ies drojcs font aquis au'Seigheur .• ' .:La·P~It anx IIquefts &.mcubles·. plife par 'Ia fem~e) ne' la' rend .

, . , .. ' . . :···lJj. 1 pOint prcnable des IUttICtS Jugcz pour Ie ciline de fon ma.- . ,J Si ~·Aque.reur qui s'~,n .,c~aige de paicrie tie~zil:me.de fon aqliifi':, _ .; r~.. . . .;'." p: .. r:;"'~ ..••... :-s~g. ~

. 'j tlon , ctaut depofled!= daus la [ulte ~ eft. obhge perfonoellementl S I 1 ondoltreputer aqueft poude tOIH , la iltltatJon de biens fal-... . '. . . .;':. . ".; ,,,, ' .. , :2.j'J' :10. ..• te a Un des 'cohl:ritiers ajudicataire, ou proprc 'pour Ja palt

Arre~ .qui a c.ondamne u,n' atjuereuT d,cpoifedl: au paiem'cn't .du ., pouOa'qUi:,Il~'iLe~ heritie~ e~ la:chofeIiCitee:?\'"" ·)~~ •. l · ,treIZleme. . ""' ... ; '.', I" mime. . Les aquefts faItS par un fils au{qtlels fa mere fu,cede:',lu.1 devlen~. Si I'4quer.eur peut CIre contraint par l'ufufruitier ou fermier'de .'. rie'nt proples', & 'fes,heritiers y.[uccerenr;. . • ' ..... ;'. ·-{c',. 2..

le~r paiet Ie ~rei~ieme, nonobftantla Iemi(e que lui~n allroit·.J1 n) a poi~t d'~'1uefts en Norlllaudi~ I.que lesdell~ers~taux lie falte Ie. propIlctalcc.du fiefl· .. " .. "., . " .. 2..19.2. " fOlentaqultcz. . ': . ". ' I .. , •• '46.2.

Comntent fe dait executer fur l"aquereur Ie ierrait feodal,' lorf- . Aquefts & conquets. VOleZ, Conquets. . ., " '. ,', qu'iI'aa.quis par un feulprix lii,vers heritages tcnus'qe plu-' . 'AQ t! 1'5 'I. T ION S '.& auglll~llta.tiolis Faires par-1civ~lfal, U

' .. fieurs SeIgneurs •. -' .'. .,'" , .. .. ,..~ .. :1.61. 2.... . ·fulvent ie-fonds apaI~enant au 'Selgneur en venu·deda. com..;. ~ SiTaquereui' .exemt de paier I~sdroitsdansla mouva;nee du Roi, .': mife r "..., f:' ,. . " . .. " , ;,:.f '18i. 2.. : . Ie ret-raiant .eft ol:5lige de les lui P!lien ", ' .. 2.62.. I " ~as ou'des #'1uijitien!faites par lesGcris demain .. mone.Clans les

,si lorfque f~r unaq.uereur pri·vilegie,. . uil Se~re~airedu Rfi ret~-' ': .• q,uarante. alis! Ie 5.eig,ne~r fcodal-peut Ies COlltram~r~·a. vui­. Ie u!1'hentage, 11 eft tenu.de lUl,rembburCer les drolts SCI. "'. der leurs mall,ls. .' ... " ". '.' j':I96. 2i

' ..... gneuriai.l~ 1..; .. " ... .:." .,.:. 2.6.2.. 2.. ~ ,.les IIquiji,t!om fa:ites.p~r Ie Seigne~r rr.opril:taire ~~'fief) nedoi .. . . L iJlJuereur,. a condlnon de Ia~hat dOlt Ies .droltS·. Selgncunaux. .' . vent POlllt de. tICI7.leme a la . do~aUle,<; ufufrulllhe· du gag\;-

'. ' . .... 2.82..1 . pl.~ge " &c. .... ,.- , . . ',' .. 2.,... to ,,11 faut :remonter jufqu'a l'Aque!eur'; p()ur ~!ouvef l~·. propfe. . ¥ais' de c~IIes .de t~ri~cs autresperfonnes que deColifils,:le tlci ... ,. <.'" .... :o': ";'.' '." .. ,:.",:·r·· .. ~. :. ... : .. ·'J9o.2. ·,.zicmeIUleneftdu.acaufede [ongage.plege. .. 2.J.f.l

·.'Un aquereur da ~rere .'oe: pe~~.obliger lem.o.~i lidonne:r cam.ion .. Si. desalJ.,uijit!ons' ~.~etr~itS f~~dau:c. faits far. Ie prQ~ri.Ct~r~ d~~ · .}>our la .dot... ';. ,-:. . ... ,.'. ,.:, '39-8. ?-. :.' ' rant 1~ ball fal~ a U? .fermler de fon ·fief Be. o;s: dr~lI.t& ,.~el-

: Dlf~rence entre l'aq~ereuT ~ & Ie crean.tler fub~ogc. '. '~. ,,434-: I .\ gneurlaIlX')' J.e. trcl7.ICme ,peut . en ,i:tre' .dn. a.,ce.~e~.Ili,eJ. ! . .. 'Arrers en faveur des aquereursdc$. blens"du, frere', qUI o'acor- , . ,. '. ' ,,' ." -' ~60.1

.. ,dent que mariage avenant3 la lreur. , , .: " .4H.l ','II ne Ie' doit..l'0int·de:s a~,ufi'tionS', mais de ce 'Iu'il reti;re adroit L'aqueretlr du frere .ne peut obliger la freur: a fe "conte'mer .des .~ ,··feodal. -. . , ,.. .. ' ... : lameme •

. rentes; elle prend·un'tiels des' heritages pour fa lcgitime, .,AquiJitionetant faitc'par Ie Seigneurd'lln·Uritage"i1re:'fie.obligc : <Ju'il ,nc lui .eit point dCfendlL d·aIiener. ," J2.9. 2. ' •. au fer.vice de Prevocc,.& p~r Ie Inoicn ~li tetrait' feodal:, iL 'A Q..!! EST S. diferent du b'eqcfice & des propres. . J. i. '. en en dec:harge. . . : .' .' ' ,. i ;,. 2. 71. f.

. :. Les "au its ·fcuIs· Ctoieot autrefois COl)1ifquezpdur; Ies crimes. . Diferencc cntre ce qui eft IIquiG par.Ie Seigneur, & 'ce qui eft r'e':" . . '. 2.16. 2.' .' . tire £ droit feoda.!, .ppUI la farfancc: de'S d·fOiis. ; '! 1" memi,

· Les.aqllets fubiffent Ia confifc:aiion) comme~,?iltCsfortes,d'-autr~s ... AquiJition d'heritages) &(;~ J'o!e%. Aqli~'ft, .". . .. '., bIens. . -,". . :' .. ' ... ~, . .",;' .: ."." .. ·,,·2.2.6.2. A R' B l:r RAT 1.0 N de manage. VOle%. Maiiage avenant. .

Sice qui eft. retire'a dioit feod'\l~de:vi.eot 'ilquejlouptopre? .. A·R B'I:!fR~S i de ceuxqui ne fC,peuventttre,.& des pc i- _. , ' . •. ~,' .. ;. ~i . '.'2.71(. I, fonl)es 9u1pe~~elltcorppr~mcttre. . . .. : . . JI.2..

'. Q.lla.nd .les ,aquetsdans Ie ficf fOilt· c~nfcz rciinis ,- " 2.81.' . AR B'R ):;.5 .. frult\en qljl Co'ot dans.les dos Be Jardins.font de~ ... Les aquCtf ne Je reiinilfent point de pleinAroit~u<fi~f, ~ dans ·.·~1able~~ .. . '"..·· ~. ;.,: ' ;',", , 2;3,1

, . queUes' Coutumes.· .. ; .\, . ." ... , i' .:.; ,i d _,.; .. :z. 8$. 2. • Les ,arbr.es'commeormc$ &. au:tres 311-dclfus de 4 o·ans; cr,ans en ,.~i la difercn~e ent~e les aqu$(s& les propits~. peut t~re .i~portee,·': .... hale ~ I~~~ de ,Ia :vc~~~, ils doivent. letrei7.ic~e !., ii. nOll ~a

.' a,Ja ~onat1~)Q.falte par'lacob .a~on fils.j9fephf. i JU.:& .. dime.,· .;.1;:;': " " .. -,.,. :~, .. ; .. ;'.' .,; ... ~' 2.64.1 ~ ~es 4quets dOlvent porter Ie Iemplol duo p~o~re;, "3)~:' 2. •. po. J., ' ~Dcs'Ar~res, fr~ltlers •• C?!l'~c:' pomm!cr.s & pOltlCrs, Io~.s.4~ la vAeo.-

&$2.7. 2.~ ., ... ,: .. -:."\;'. ,,·.,:'te, II;n en eft du nl t~elzlcme· nt'dime.. ,1.· ... . ·,:,lllmBme • . . Un IIlJl4ejf fait par un fils' ~evenantproptepaternc1 ,..Ia mere DC ' : Ji.,R. C HER i de la .Porte· doit pr~c:.eder ~~. Laboureur.· ... ·.'2i?7. to ,peut r ,fucceder. . ,. ... ' .'. . ,:,.: ", 3'77' 2. A· R C H E V E~~ q,,:y ~S', & E.vt'luesPalIs ont fea~ce: &~VOIX dc .. Les ·aq:tets.doivent 'p0rter Ie remploi duo prop~e ·alieill:~pOU,t l':i.- .:: "lIberatiye:' .,'j,. ;;::",' ,. , :. '>;', . .'.: .... '.' . ':. :: .:. ·:"4.~

.' 'qniutiond'uncCharge,quoi que perdue pat la:mon,du'pour- A'R G E·N'T. Dime paieeeri.rgent~peut fc percevo.i~·.en ef~ · vi\:,· .,- .' . ,. ..' , .. ,: .. '~ :1' .... 387.2.., .;. ferice.' ;":' ':. ,'.' {":'" ',' ',1, •• ,~ .' .Ir,:,· 2.'~i. · J,'IIqI4eft en la perfQunc du d~fun, -devient prO pre en celie, d.e fon' 'Autref()is'par 'IIrgent on rachetoit le~ .. crilnea ~ .. & chaque. 4C1ic , . heriticr. '.., . J.8~: 1 •• ,0.2,. &1,0,- 1': . ~. et-oit taxe a une c:er,taine[oin~a, .•. > •••• '. ; ••• :r;j6'.~ '.

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., ll:~e fau~ que r~u.1eme~t 1, p~ix d~~ .. gent.tai,~~'ti;;eveii~e, po,ut .' ~oncl}ti~ps req~tfes pou'~ }rabli,r !e.droitd~~u~e!n;',:& te~.~fetll · ~donntt lienau' droit de treiiieme en Nc5rmandie.:',;' 148. i " 'des Umtsaer\aturallt~ olftenul!s pat l'es aubellls. ! .. 2.B'i, :!.

~Qu~i ,.<").o'on fatfe. e~.~~ge~~ le,.p~ieI?Cn~d'une ~~~, p'arts·~ un co~ . '. A:u prhua.ice du d~ojt d'aubtincjdcIa'prhelltiori de celuhle dcsM-, . hefl.,t~er dans des hCltatlont"J,''< .eela ne danne 'po.lnt ouverture, . "rance •. ) . ',:;.>.~, .: " 2.3t', I ' .

:'. aux Molts #odailx; I': ·"t "J: :;""l ~:' ",' .. : ":. 11.0" I A U'D I, T, 'E' U R S d~ Comptes ont I'exemtion de tutel1e. ·'.1.'Argent bailie pour retour ·d un pat:tage nedoime,poii1tdc; lieu ,'. :~ ... r: *<.... . . ' . I " ", :,; '.' 'I 37. i , au trei-ziertie.' "'. '~\"i '.' ':.,' :- '~;': ,. 1$8! i, 'AV E:U X tendlis'in,la.Chambre des Comprestou'iln'conti .. M~is Iorfq u'ilJ a de I'lIrgent baille av~c.I'echang~ ~ ,fi les lots ,at. ' " .~ ilueIexi:rcice ,!!lfifept pourprouver la potfeffion d'unc 1 ufiic:e.

""~iI'tc{'fbthdtisl"':"" I-':'l: .c,;':.,.,::, "\",,';"~62.;2. ;' ":. ':.,;,:;;:: "',:., 18., · ,~'M,.ent .UOilV~ ~~e!l:' pa~ tOajo,li~~:~~~,n~c:lt'e{:o,r ~i,~d,o~t, cue ,t,e-, ,:A:Ue~~p'euyent etrere~usou baillez ·'pat·le . decrete ~ pendant Ia "'..tbiue; , ' 'I; ;'''''.,'' "_' .. ":,, .... : >001 r. " falfie.' , :, , . , '.' .. ' 64.2. A R:' MES ~ .Ies p'otfe{feurs des al~uas .Be des b~rie~ccs opligcz On·1le. re~oit point l' R~e,U pr{!feoc.e par les creanciers ,en leur qua .. , de'lts"}i'okieh- .,.: ;f;.' '>:,.'. ~A, .,.:'<,' '". '4'IL'~, ,1it~'de ereanciers.", .' 1'19.2. ,; Ancienncmentceux, qui potfcd,oie~tdes~teud~, ,~'~~o~ent obligez,. ,,~~, le •. vatf~l efi a~folu~ent teDli de bailler aveu J pour fa!lv~r lea

.. ' de ItS potter que pour dCfend[~ Ie PalS. ' ... ' .,'> ~' lI~' I . ,,'-fIUI~S de la,calue feonale.,&. fi la foi &. hommage De {uli~ ,A II MO 1 R 1 E S. Arreft,quIJ:onfirme h:·dtolt'~da'poCit1on· (toti: '::,' ...... ' ,','" 160.·~

,d'",Mr1;;;es fur 'uneceinturefunebre; " ·!e ~:.,:',t':i.', '0 0:. ~ ',·Faute d'a'lleu&:'d'h~mmage Ie, Seigneur peut [aiCir.' .' 161; t ", '. 'Si It!i,:-rmoities d'une EqIife daode vendeur e~ r6~dateur, peu:- : La. re~iujon f~~te d'~'IIeu .' ,~la joiiia:anec du Seigneur po,!t fon ,

:~ .- •. eot ctre Ot.ces par 1 aquereur , Be Ji Ie dro~t:d apoCer Rrm.n-I : , •• dt,~I,C A~: teh~( f~nt dlferentes ; [ulvant: plufieurs Coutumes~ · "manx Egl,fcs par Ie iqlldateur, eft lee! o~petfonnell tA ,"" ~",': I" . '., ,....... • 163' t.

, meme.: ' , '. ,,' .' 'u ' . '. :. ,: j ,£11 donnant .bo~ o.umauvars.II'11tU apres hi rEinion, Ie va{falfati-"JI n'etl: pas pertn1s rt orer Ics IIrmOlrltS du fondareur d un Con.. '. ve les f;ul[s , lit les peutfatre ficns •. , " t 63.,2,."171. 1 &. 172..1 , vent') 'quoi que les droits honorifiquc,s fnivent I,a~entedu' fief. ~'L'II'IIeu doit c'ontC:nir la ,confinance dll fief & des,droits. ·l.A mE~' '. ' .• " .' ,', . ' , '.".- .. :'. , . ,~~' '. 101. 1 . me: . ," ,i,; , ~ , " ' .

, Si IeB lI;moir;tJ d'un Geritilhornme 'peovent ~.tr~ plac~s a I~elltour L6tS ~e la pr~t~~i~t~on de I' /l1ICU) qn-eHe part Ie Seigneur peu( · . de l'EgI.ife, parce qu.'i!iuroit. ~ris par bail} ~ce~,tI:unlief " • avolr,du bOIS utlhs commence houper , Be de Ja p~che des. " avec ft Patronage & lapre[entatlonf " . " './' " '. '02..,2. , . e~angs reiiDis. . " .....:. " ':, . " 17 0 •1 ' "L'antiquite desIlYmoiriet.· .' .. ' ,' .... , .'!,;: '<:,:': 2.oj.1 'Si avant'la prefe~tationde,l'lI'lieu,lesfermagesnjElnt point ete 1. it l' E N t. Arr'd\:qui ordonl1c qu'on ne pqura nourir qu'un . , '. paicziau 'Seigneur, i1 nC"pem les pretendre I '. 170. ~

m611,tohPQUI Ilrpent desterres' qu'po labouie dans Ui1C me me 51 faut,e d:a'll~u donne par Ie vatfal abIent, fon lihitage aiant " ' l'aroitfe.. " , " ,..' ..... , 1'1· I., ·ete rHirii ~ [on heritier prHomptifpeut Cn obtcnir la tnain-AR. <l,U E S i fa mefure hoit autrefois celie dont on te fer~ltvee i ' ' " ".' ." ',' - " . " 172.. 2-. .oit otdimll'rcment' dans la 'Province. .:.. . h. • " .A'IIPU;C blame! de plufieurs manieres. . ' . 17 J. I.

A'R R' f:. RAG E $ . des reD~es' fontieres J Ie Seigneur d~guer. . .:oe I'II'IItll du 'fief noble ,& ce qui,ydoit '~tre emploj(;. lamv .. . : piifant le'fon?s r.Hini en e~ decharge. .."' .. '166. 1 ,me. , .• \., ' , '.Parce que celul qUi deguerplt Un fonds fUJetarente, en ,eft auffi : J.,'a'lle~ doit'~rte bUme par Ie Seigneur; dans les procbainSl'leds ,

dccbarge~' . < >' _ ,\' :'\ •• '." '''meme. 'd'apr~s Ia prelentation que Ie !atfal en' a faite.'" meme. Mais 'on peu~ 'pourfui~re 'perfonilellemen~ &. foltdalremc;nt pour "L'II'IIIU, doi~ ~trci.eetit en parcbemin. " , " ., " ]7J,'2-

Its IJfrerllgtS., l'heriuer dU'preneur a ball a renr~ qul y ~ a~ed:e . Apres,I'4'!.!tu ·prefente., commen't Ie .vatfal Cedoit comporter potir , tous fes biens, quoi qu'i! ne poffede. pas Ie fonds •. ' III mime. .. rentrer dan. fon :heritage rHini, fi Ie Seigneur ne 1e luiteftitue · Pour arrlrages ,.celui .qui a vendu un hcrit'age a rente, n'ell: PQint . pas.~ . ':'" ',' ., .' , , lit mGme.

teou en Normandie Ie faire decreter, il .rentre en poJIetlion, De la reftit'ution, c~ntre Ies lI'lieux, par lefqueis (J1l s'eft charge &letteizieineeneft~a.·' ' ':' '. .. : 2:4:9;2. .deplusgla.bderente~u'i1.n'Ct~itdua~.Seigneur.' 174.1

: .Art/rages de dor, ~entc~S t &c.voie%. Dot, Reines i &c. " SI pour,O,bteOlI cette refiltutlon ,II eft bdolli de Iettres de Ia Chan .. k:R It EST. Ondoit pleger Ie haro, ou:dtmtnrer e~. ar":" cellerid /' . ," 'l~ mlthe. . ieft'. '. ,...' ., . ,,' 1°1,1 Si I'aveu n'aiant point crebUme par !afautedu Seigne<1t,dans Ies'

, A It' 1\ 1 E R. E .. garde &. imilr'" neveu. YO;,,%. Garde & Ne- " hente ans , Ia .rente lera 'pre feri te l' . . ' 1-7 4-~ :a. veu .. ' ,: " '.',',,' L'A1Ieu ,efi une efpece decontrat entre Ie Seigneur & Ie vatfaI.

A S C E N t> A N S, Jrcres au, onc:les doivtrlt eire apelcz-a Ia ". '., . ': "la meme tutelle:', , . ' , ".. ',' 36.2.'- I Si'dansfon4veule ta{faI'a omis,ql1cique rente" ileftoblig6

" Les IJfuntl"nJ n~ /0I1rapelez par la CoGnimc erilignidircd:e at. .' ,delle reformer. .." . 17 8• %.

eollaterale, qu au dHaut de dl:tendans. . .' '.., . 47 J. 1 .' Pa:r la prefenta~i~n de I'a",eu "Ie 'vatfal obtient main-levee de 130 Un "fcenaant. ne peut .'excluri: un de la ligne .des' delcenda,ns. "faifie &. reiinionfl~odale., ' . ' ) . " 2.6%. i

': ' '. .. '.... . .'.14731 2. ': ~~fau~que l'Mle~~obIi.ge)evaf[a~au fcrvicede PrevotCj,pour y 'Ii'S 's A S $ I NAT. Lcirfqu'uoe. femme. a obt~nu d,es intcre~s' etre tenu.· .. . '" .;. ., .. . " 2.76. I

pour 1'4/f"pinat de fori Jna!i f fes creanc!ers ne les peuventfal. ' SI au defaut d'a'lleux ,.,I'esgage~pll:ges at. papi~r$ terriers pcuvent lit. " " " .:1 .' ", . ',.' 2.1S.' 'fervir de preuve'~' ,'., . '" .. 2.19."

'A -S' 5 .E SSE U JlS • Avocats. pdvi!egicz en titii:d'Ofice. II: 2. On' doit fpfeifier da1ls 1'lIveu-les herirages .pour lefqucls les .renoo: 'A-S·S 1 G, NA T ION, &comefiatlon eo caufe, & bref obtenu . . 'tCs(ont dues; . ' ' '. ,"'d.'L''79~ 2-'

': &. figDifi~ * font lequispbu:r rendre' Ie Pcat1anage Iitigieux. ' Sidepuis l·a'lleH. Ie ~vacral a achet~,~)U vendu quelques1tl:rirages. '. , '. " ... 1;U. t. . iI eft 'tenu dc:le·dec;larer 1 ',: ·'L80. 2-

'!.A s SiS I S j ee que ('(in ten,r antiquite &. origine., ' 7 o. I . Leu1Icuxnefe prelcnteiu que pat: les proprietaires. . 2.82.. I Lcs 4J!ifes du Haut- Jullicier ne fe peuvent t.er.ir pe~aant qu~re ~I reins eft acorde pour bai,lIet 'l'ii1I3tn·:, , ,", 2.82.: i .' .J~ge ,.Rola! dent lils fiellne~:' .. . ', '.. .,' ... ~ lR meme • . ' l'R'IIeudes terres 'Iotuiieres apartenantes all mineur, peut (!tre Dlfhncbon daJJi{es.& des pla1Qs., ,,' ' .. ,7 0 • 1 <l.onne par Ie lUtcnr,:" .' '. '.'" "., . "8i·!

A·5 S I '5 T A' N CE doit I'empo,ner p~r (on avis ,'dans Ie Ju. Si 1'1i1,eU & dcclarati~n donnez pat Ie tutcur, oblige les mineuru .'. gement que rend' Ie Juge; &. ilneledoitrendrenonplusqu',a- ',.' "",.' ',' I. ';. "" ,111m;"",

'gec'connoi{fance de cauie. ".. ' .' 10' 1 Uri lI'IIeu plut' (!~~e donne rat Ies,1ieritiers prcfomptifs d'un db- . 'Sansaflifiance, Ie Juge peut·juger. enma'tieee de'comp~~ &: ·de . fent'dil R(>iaurill~: ." . ., .. ,181.£ c. liquidation.,. ' '. ' .• i ..' .. , IR mimI. . Si pai: 1'''1Ie/4 la bannalite [e trouvant reconnue, st Ie va{fa'i aiant 'A S S '0 C IE Z faifans entr'eux une 1icitation~ i1 n'efi point " de~uis toui,0\lf5 p~ie I~ droit ?e verte~~.oltte, pO'uvoit etre . . dii. de 'ventes, ·quoiqu'if'y.ait foute.· <" ".. '2.17' 1. ,oblioe dans·la (uHe 'd en cOntinuer Ie palemellt ?, ,or. t , Si les affoci.ez ,peuvcint fair,e entt'e'llX la divifion ou"lepartage d'u-' . 'Sifaufe d'exprinier dans I' 4vell Ie,droit de velte-moute, Ie vaC_

ne cl10fe commune, en I abfence. de..leurs creanclcrSl 110.1 • " fal pelit .y ette tcnu ?".' .', '. . '," 301. a.' A, S. SUR AN t . E difere de; 1a neve. •. ' I OJ. 2.. : Lesaveux ne forit pas des tltres de b'll:nnalirt ~oJ' I.

'j. S r .. t'E.S fousl'ancienneLoi. '. , .. 101,,,. ·AV·:E U',G'LES,:font.exemtsdetutelle." . ;., 38.t· . Ceux de France avantles prenjle~S Rois. , .. ' .. ' ,lllmeme. A U'G, M, E N T A 'F I O. NS & aquifitions Faires parle vaf.

. A' l' ~ R" M (j i.F: :M E N T fa:it 'avec Ie debiteur empeche de . fal; fi fI.tivende fonds apartenant 'au Seigneur en ·venu de Ia. 'Ie reeevoira faire c)!ffion., ) '" \.' , "; 77,2. 0, ;c'omnii1el' . "': , . " 18,.:z.

niAincHonentreatermiliement &. ceffion: ' ,,1:,' " . 78.:1 ,Augmtntation, dc<1ot, '&e.Vo;rtl. Dot, &e. .', . 'A V A'N C. E. ~" E.. N.T. , Si,on p~ut.Cihl~ger I'h.erit.ie.rbene~ciai- . A U M OS 'N E~J' De 1;\ tenure par ailmone. .' 18 t. 1

. .re a raporter Jes lI'IIancemerts· alul faIts par CclUI d?nt tI eft . D~finition . des m·ots. pure llUmane , [uiva:Ot l'ancienne CoutllJ11e. , , Mtii:ierbenHiciaire .. - ..... ' ' ... ; '''7 I .. \""." ,. " ,'lam;me.

'~our l'jf'iJllnCemetit d'uQ per¢'a fon fils ,.ij'o'efidu ?-l1CUns droits, 'Par IJlumoneq'ue Ie vatfal fait de fon bien a l'Eglife, les dioits . qitoi 'que .ce loit. a- cpa'rge de l'aquiter' de~ ,,~e.ttes mobi}ia.i7' . du Sei1;neur ne fe perdent, ni ne diminuent point. IIi mime. 'res&.tiipoi:i:caires .. ';~ ", ,':": 116:2.' .LatcnfircpatIJU71107Jefe fait eildellxtnar,ieres. ,,188,'2.

'.A'IIanC~mfnt de fuccel1ion. Voiez Succeffion,,, '.' , .:. ,S'; on peu~ repute'r'rend en aumone, ullheritage patfant d'une main4 . "KV' A ·~T'·AG 'E .S' de' I'a·tne l , &c •. VDiez' Aloe', 6oe,:' i';! . :' ,moii:dii Utle' per~onne Ia'ique) & fi I'aquereur la'iq:ue doic .A U;g E IN; fa definition. . , ,,' ,':' in. 1 " ':"'lis)~ts& vente:s.' "" . 192.,1. &: 193.1 . 'Aub~iTuaiaris obtenu Iettr~s de n~turalit~. queis font leurs H~tSl ," ~6t!'1:tiC 'p~{':A~~ntun !a'iql1e donne fo~ P:attonage a l'~gIile , lea ,

: ."/ .' • ' i " \.... 'iJJ;' ",droltsnOnO[lfiques)U1 demeurent eotlcrs. '.' '. "03.2-.: Sile,(aubeins,n'?nt e'tc;n~tul',~li;el" ~:n'ont ,desh€dder$ r.eg~i-· A 'Y'O"'C A; T ,5' pcuvent ju.ger en I'abrenee des Jug~s. ..' 10. 2-

.. coles j leurs bIens aparuentlent aU,Rol. \'" lllmeme, &. 13$. I·, ''I.d Gtidlih'e'nH'cux jirccedent.les nob GradllCZ. ' , . 'la. mefile. ' :A~bein~ :Vole:(Euanger.' .- :" ,', ~ ,", .. ::.' •. ;,' ',:' :.: Oli\re~~it.:m felmen~ d'A'IIOcilt lesanciens Pcocureuu, f;ins, ell (ai-

':A"U 'B E.l N, E.j: efe l'ot,tglne de cemot... , <',\ ".'.133· I, -'.":rela fonCl:ion.:' ; " ." ' " , 11';·1' . . ,in',9.u,ci' ,is 'Ie; 4roit d 'A'nVe;nl a: lie II. . ... 'A.::, li tn/Inti' .oll ~iit cti~ ie'fitA'iI~(atl~llp';trayal1tq~e de pOll voir exer'i:cr:tta

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fJ- V. 0 Y E Zav.~.len~ un~efpeccdeJurI~dla:on f~rl~,~ome~ '.(: .. la',prohJbll,!!?IJ!< ':'.; <; ;jr"'j PI";; , ... \: .. " .,\ ·~i:\; :3 0): 1. (., ..

,:' 1;15, etoient AdmillI~tllteursdes~iell~ ~c:!elia~iques.· '. l.9:~II .~L.a ~an~alite 'ne ~'~t:ibl!t'poiiltpaI'des avc~x:&' 4,e,p.o~~iemensr. '. . 1&.,p'.T.O.R'I TE.:descl;lofesJugees,.,a:ql,l!:J,le'peut~r,r~pr~Jll~ ",' ~1I..me.m'~~~·(.~'ij::::ll " ... ;):>,f;Ji"i·.·.'., '" ~I:;:,·, .. ,;.', ",I r,.:· .. ~ ">

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: .; • i Pans .. _ . ,'.' . ,,'.;' i" ·il.:'·:;· :,:,:', ~". 'i: '. ·;;;16r, I, lJ A·N 1'11. E R. SeIgneur & ya{f~~ ,b~nme~,POfez. .. SeJgl1ellr.,&..ViltI'al •. ':' , ,Q!!andchaque B4jlli~ge: r~cotpmence , les .,Juge~ .d91~~n~ ~oml'i1-. B,;.Ai~: l')l;;t.~: S\:,E:M E ... N. ,T, ,';'~ui peut, doone! lieu ,~..1j. ·-con#f .. .' rence a'fa CoUr. ,.' ... ;!oJ.. ·:" •. ,.:i .{::i,(. ). ':':v,70,,~ ."';: ·.catto.Q'i';:h :,:i;,i .; :) .. :" ; "}, , .';. . ..... ', :,. ",.:" ·2:17,':z. .

:B A ~'}-. t. I F S &:. VIC?I~te$1 J~ges' per.p~tuels lie o,rdinai~e~ •. ~: 2.'.- ... L~ ~~n~jffil1j~v.t all" .dc:Ifu~ .d:\ p~~al1s e~p~rt~ j~ ~~~fifca~'~,on~ , OnglOe dl1 nom de Ba~lll.j.: ·: ... r".· '. ; .r;' ,,,, .. '~ "': ;', n~ I. ' 14 meme. . . ". ,.,'. .,,1' .•

-.' i.13aiQi{s,.dutemsd.es premierspu~s de. ,N?rtDa!l~ie. ,,1. .·,:;c",!j·I " .. ::,Le.'b4.~n!!fot!J.~n.t·hor.s,(hU~.oiau~e. pcu~ ~tre jug~ pa~. lei; Haut~~ • Pou·Y~lr.:du Bal~(l,trans~~reau :l,le\1te~fl1~~.I:·I!";".;:. : . ... l~.rn~"{e.: .. ".' Julllcler.s .. J·J:.""·. )';',.:,.::-,':'.!. ",: ':!' . "" .. ' .. :,118.1,.

Le Ba~ll~ ~onno~t des cnmes enprernlere Inlla?ce.; .la m.~me. " ! Pouf)~ ba~?iJfem.e,~t P9ur.certamte~s) lcs le.ttres de rapel n'~nt :. Le: Balli" connOlt ?es ,fiefs .n~bl~s ~ .de·le?r:~ .~pa~Fe?;lnCe~ e~t;re 'i; POII~t.de'Jh~!1~ ~ ;:' .:' '.1.'; .' ~,\ •.. : •. ' '. .':: .' '. ';~"". 1", 20 U~,:z. .... nobles & rptuners, & "qe~ !ll!ltl~re$~lyl.1,~s.lk:;cn~'lieIJe5,jper. . ~,.:AR. 9N· S ;:dQ.lvent ~tr.e. Jl1ge.~ ·par leuIfPalrs •.. :: 17 .• i

J?nlleifes Bi p~1fe1foires. des nobles. _. ". ,;::.: :,;, {.!'.'~~7.: I ! .• Ce.'l.ue c:dl: que l~ JtiAi~.e' ~ux;;,B4.r0ns~.:',:: :~. ' .... .17. 'i. &'S3-1" , Mats. les Jl(:~b~e.s n'on~ 1'Qlllt. d.e.~en~~t. pll:r.de,y;t~lt~~.". ,.\?~(qu,!~S, ! ·P.r~yl!ege~. d~s Juftlces ou ~OUI.S des ~4Yons. . ..'. . ; .. ',. ~.J.. 1; · \ .(Elnt domIclhez. dall~~e .te.r~I.WI,re,~ ~n~f:l~,,~£.e,:J,u~lce~',({f*, me~ : ,'PIlg1m; d.1l: mo.~ .. ge, B~ro,n.~, .. ,' :,! .. ,.': i •. " • ': •. '-1 ,:2;n •. ~ .. : me.,' .,1 • I '.' " I:.if;,',·. , './" "!":';'. 'c': .. ",." ,:: , .;.De que!iI:;~!ln.!er~)e !ll0~ideJ!arDnell:en ~fa.ge eD .(\nglet~~rei · te'BallllConoolt:du, PQ;1fefr?lr~. ~n.~iltl.e.r~s~~!1!le,~~I~Ic:~,: .. ,IS.;I, .. ·. . . ' '," \. ,,/- . . .' ,1)8. ;. ,'e'eft pardevant lUi que repond'l hermer 4 un tltulalCc: ,.pour.la re- B. A R .. O;J'oJ ~NJ,~E,' .Eotre deux.'. P.atrons , dom l'un"pofi'Cde J~

.pa:r~ti~lI1 d·Ull.Prebite~e •. ,;~ :," . ': : "~,: .,j, . :.' :; .. '" l~.: 1. I';': p.ordonainee d'.une .Barofm~e·,,~)'auqe!a pui~lee', a 'luiapar; · Le B4iU. COllnOH desdlxl~e.~ ~*fiall,lqu~.s.jPp'ut ..I.e .p!)tre{folfer· .: tlenn.en~:I~,s.;pr~lts ~<;loonfiques;, .' . , ....... ,,. '~OJ. 2-

. . . ," '. Ia.~;me; ; Des ;~a~on.nles apcielln~s Ie . titre i~ul ne s'en di"ifoii 'pqintpa~ l~ , : II ~onnoh aU.ffi du. Patron~gt.) .'. ::r;, i\,~ J I j ~: ::, .•. ;'1 ~ ',1' J.'.,.parrage", '-:h ~ • ,i ' .. " . ,; .....' . .: .111.'20'

· Et de,la c!ameur revoca.tOlre.. . ,',,~. ;;" :~. ; ~ ::: ~4. 'P.eme~, lJ .:,(\ .;S <,":, JUS" TIC 1 E' R,: peut le~er dix:huit folS).an 'de~ . , Le Bailli ,COnllOlt des Lemes. Ro.iaux .. , . ;!,'~ ,,', 1,' , .. ! .. 31. ~ .. :~.:\nier. '4~~m~nd,e' pour rellte non .l'aiee •. ! _. ~7 9. I; & 8,9, I .

. :. La' connoi{fa!lCe des' ~e.ftresdell)i~ti~ndfp~riP ~~ffi.d.e lui.·.3~·! 1..' ·~.Les!3M,-tun.i~f~rs,qui ont;,d~9i~ de; foirc:~.& m~rclr.ei,peuvellt.excr;.. c Devant celul des B4111ifs d~lls;le detrOIt d';1qqe! la .p.1us grande. ,'. ·cer.,la pol}ce,fu,r,la. vente dd'b9i1fOllS ~ autIes·denrecs.8j'.. t .. · ··pattie -des heri~ages eft fituee, fc doit p.o.l1rfuivre Ia failie. : .Le 81U-lufri.'!~r .. n.e .conn~it .. point,de la diveru'te de tenures nide)

. : ... ': :: ,.' ,·c.,,; ,' .. ,:,:.)"';.:::' ',,, .. 3312. ,.' laliquidatio~,~~frei~ie,m~., .'". " J4meme.; : Le, IiaSlli n'di poillt'competent ·.des '. P led~' .R,oial:1JC ,au preJudice '" L~. BIU-rufr.!ci.er'nepeut rctenir un Receveur MilS. fans f~ prifon,

du.Viconte. ' ... i.""',.: I;"~. ,::: .. ~" .. ' .. ·c,'4.9;2.· '. plus.deYI)1gt .. !gu~ltteheu~es .... :, . " .' .'. /{fmeme, , ,.Le ·~~ilp .. a laco.mpet~nCe, des p·roc~z. falts;poU~l'.c:~cl}i~~. la, ~e J3.1tI~l".ft;'~ip.r !l'~' P9int :Ia c()mp~tence des latcin·s.:. 86;' ~ .. ;

, . meme.; ,.' ,", ,'·f'.: c.' .• ; il.!:.";. ,. '::.' ,':, .~a!=ompetenc.e.al'egaf(~.~e.§p~ocesc'riniillels, .. ' .',' .j/4 •. i .' L~plemi~r ~tabli£femeot dc:sB"jJliJs;\.·., . ';" ; •. , ';' J '.:..1 4 ~ 1. .' el } eftperrrii~~uJ3~::luftl&jerd'i,llf~~~~r COlltre tine pe.rfonqe priff e~ . :a A, N. Slles lettres de· rapell,a~:ban .. ob.tenues; par un. 'neye~,~~u- '. ,,' llagrallt deht.'· .' ".':.:: j/ 4' i " 'Je .a'avoir empoiConne fa 'tan~e .. &' exhHCde' pilI Con onele· ~ .·I1:-e"BIi471~ft.j.'j~,. ~e P .. !=Ut p!e~en~~.e allx qroi~s hon.ori~qu~·s;,~o~: •. ~ · .. :1e peuv'ell~ re~dre.h,abilel aJui:fu~cC.de'r, r ~\ ,'; ;"':;\ '(.~, 36 .. P . B.-!\ S S ~-J. Us T,I'C.E eft.la Juftlcdicfale.. ..' 17"1,. , Ll:s.Jemes derapel a.lJ4~ ne .rendent P~i Ie .. c9!l4amll~; ~apable . ,:,;La BaJ[e;,1uf!!c~; q~.e c.haql1.e fic( ~:tcnd. fur /e$,honunes , !!ft)a ': ,defucceder. '. . .. ~,.'i ,j!.. ;,; .. ;" -.:.' ' .. ",."." , ... ' .. J~3~ 1. . l:>,Juftlce feo.da.lf'.~Fh~q~e.,~~fen a'unC'CnNorm~aie< ·8·~. I .

'lJ ,.\, 'N c. S au liege~ dans les. Eglif~sl le$"p.~~miers Ct;>6r ~~I':., &: 16$.1. ", ... /. ..!:..., . " .'. " . ". .... .' -: ~ .cl'le~d'honneur: .: .;' "'~:!'!'I;, ." '.' , .. J.",':".; '.' 11.0"'2.' . '" te~ ;.BR.J[es: Juftj(ei ~u fl:o~ales onc)eur. Senechal & Grefi~r!·. 8J·1

· ;:Les.'blmC! OU lieges' etoieot ancienne.meot de~ !irs •.. ' ,:,la m,eme• ,Deu,. forte,s de !1af{~s"lufI'W'" :. i' ." .. ,. lil'me,!",­>S(un bane aiant ete concede pa~d,esM~r~uillie,rs a. un,p.articl;llic;, &. B f.. T -!\"R',.D, S j ,Ieu~s bler;s ,les'~pnfi(catlOns, & les desheran-, .' aux uens J . fes enfahs quii:ans la ParoiiI'e: &.y, retO~ruao~ apres ," ,:;1, ·ces apa'rtiennent aux .Seigneurs·dont ils font mouvans. . 2.1,9.1

·.·::ferdent ce'dro!t ! ': ., ':, ::. . .. '. ',::";: )1):: " ,:1.H.I ~·'.~I u~ ~~~4r4 p~~t .. d~nn~~ .. :t~us Fep,;~i.ens,~u .llreju~i,~~;,di droi~: ~. Si':poun:tle rpalOtenq en laJoul{fance dun ball':' feanc~\~c. la. .. ... ·des .S.elgneurs •. ",. .. -.' ." ., ' ... 1.19.2.

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,. potI'dIion fufit? .. :. Y .. ; .:. r .,,' ,';,"': )." .,' " l~ meme., ". PI\ b4f4~a'i,n~} ;pill.t~ 49~t{~r:))~~:,i~fia~e~~.plus 'qu~uri ·'jegiti.the~ ,':poutles droits' de b4~c&:fea.llc~ .e~. ~·.Eg!ife,~ . .Jetit.reBf la poifef- '. ' .' .... .'. :, . . ".' 'i30' 2-

· .fion font.preuve. . 'i 'I " ~,. .. ; I~: '.. ". , 1.1~. 2.' Le b.it~!~peut ~irp~fe~ de :fo~.· ~i~nc'omme ilU~~ perfcill~~I~b~e' .B A N LIE U E deJa Ville de Rplien a.eu',des Jufiices Sei-, .&Iegmmc';, .. ,; . . :".'. "" . ,.. . ,. 1JIt.

. , \ •. \

.. gneuriales.du.tems de-RicharciRoi d·Ao.glet~ire,·.. ."j~. 1, .:Un b~tMd lie peut ·do,n~~r· res he~!tages aux defce~~tisde fon pe-· I,a:bi"1Ii~uiide Rauen renferme'·Ia'.,Paroi{fe .de· MOlltigny ,qnoi . : .. re. nature! ,.au prejudice d,! SC;lglleur.·. . .. 14mlme •.

.• : .. : que .dli rctI'or.t de Caux. . . : . .- :. .: \". . 41 1• I .' . Et·.len.rs heritages t.o~bent aux Seigllellis daQS leun mOUY3nC!!s, , .. Si aalls tOU[~ la b4nlieuii de Rouen iI y, a ·bilurgage ? . JO J. I .' '&OJ:es·ren~tes,c~Il"~tue.es & les l~eubles au fifc; , . '.' , ':1 ~ 1.. i. ·.La banlieue n~ regIe point: Ie ,bourgage~ ... : .': .'. . .... ,,$ 0 l' I ,Les batar~s ront.lilcap~b)es defucceder.. . . ' of.H' I .

· ~ ANN A L'- Moulin b4nnal, &c. Voiez. Moulin, 6c; . .. ., De I.a f~.e.ce.ffi!?110dl}: b~tard. . . i :.. 444' I ~A N N'A L'.1 T E' 's'henda~t [ur·4esIo~.ures,.likptoprje- . ·Delotlglnedumot.batara. " . .lameme.

. tai,re d'iceUes peu': J badr uil mOlllin a .vellt f •• . ". '2.97" 1.' Le MMr.~ do.it. ct.r.e nouri par /011, p«t.re, q,:i e~ tenu de llli Ell-irC!" ·"Le '~roit de ba~n41ite d\tn Sc;igne!:~ n~ pe~t ~x~hlfe I~s p(){f~-' . aprendre metler, & Ie. f~lre pa{fer ImaItre. . 44r. I

· dans fiefs qUle!) x.elev.el,ltJ debaur uumouIll1.avellt. ,)411'!11;' . E.t' les ~eriri~rs, ~e.fon r,ere .'y fo:nt all!fi obligez. , ' . '14mfme • .. ' me. & ~.98. I..' \ ;;,:. '" I;' . "Slle bll!ar4 9~!t.~trepale.4e la,penlion&oo'uritUre,pad'hctiricr. · De l'introduaiotl 'du droIt de: btsnm,lite. 'j "~: ". ~99' I' ,', au'x meubles ou p~r l.·l~eritier aux' immeu~l,es ~ &. fi la've'uve de~ ..

Ce.que c'eftque bannalite. .. ". . .' ," ". ' ,) ..la· mem~~ '';;. ;venue. h eritie~e de l' enfall~ i1fu;, de lcurm;hiagc: ,~c.Ip~nue ({'y' Si la' bannaUte oblige' feulc:meiit Ie 'yatI'al a rpop.dre I,es ,bles' q~i, .. :.; conHibuen. .• .., . . " , '. . .,' ,l4'mEme::' .ont cru dans foo'ctendue, ou: s'il ell en.c:ore,t!=n\l· pO,ll(ceux ",.L~.b.itaril4~.1:!1:1~ipe. re.utf~ire' contribue~~'l~ "euve a fa nouri~ , .

. :qu'ila a.chcteui1l~u,rs,pou,rcanou~i~ure.~' ::. ,.,'~Sl~· 2. : .. c:tu~e. ..\' '.'. I. '" ,:., .. la'mlme.~ · Que!s grams fo~t fUJets a' I~ b4nnll~tef , ".' . .;.. .fa m,r.f11c,,' .' LefatarJ pC:Ut Jam: condamnerle,~ Ileritiers aux illllUeubles a fa

· : Juge 9ue le.~rOlt.deb4nnal!te eft.du,par Ie v~f(~.I, pO\lr.,tou~;Ie~.·~i.:pepfiO!l .. ~): ',>:' <: . ,'. '.: . . ,' .. " ,';4-41,'2.' · ; grams qu 11 confume flU heu .de. fa 4e~eure .. ; .;:" . .. '.; ~,o.~ ,~ . La,co.nt.r\p~ti,~n. a,la pOl1fh~r.e du,bt2t4rdne a.vant lermiriage'ell dIll:

· .. .sdlvailr quelques Coutumes Ie droit de bannalite ne,peut ctre exer- . 'J \: par, la ve!l ve. ,a propor~lon de fa part a la Jucceffiori:· .. 14 mlin,. ce qu~ fur ctux qui fOilt de1ll~ura:ri~· dalts, r~tl!lldu.e,-~·,jccl!e. ,/~c .batard ne"pelll, pas fal.re ':condamnc;:r les patens a fa nouritu-

, .... '.' ...... . . " .. ':~, ,:;.; '! • ,: '" ,;.. .la'm.eme. :~ .. :. Ie ,.~isJ~\l!C~~II~ Je \P:r~ !?u (~S.11l:tjders."·· 14 mime • .. Si Ie 'cJroit de b"nnalitl renfcrnte (dul de ~ye(te"'.molit~~L Joe ,1. .. ~~.C;~ paren~ "U- pe~e d:lln ~Rtard, nc' pC/Uyel),t connoirre des. Proct; Si.apres quela bann4lite a ete reconnue par.raYFu" l~ v!1aala1~lt . ou ce ~attlrda IIlteIell. ".' '. 14 mime.

toujours .paie Ie droi~ de .,vette-.moure.). ,p~u.v(.)it .. ~trc' Obli!!;C Si 011 pO':lY,oit?~putei:.b~ta;d}es.enfalls i1f~$ d.'une grand',tante avec:: .dans}afulte,d'en~~lltln.uerle~alemegtZ ~.i·:' \,~, .• /4~e~:. !;,Jon petlt-ne~cq,.q\ll aY?lentobtenl1.dl~pellfe~ ',;'. :4.46,·z. I

. Le' drOIt ... de b~nnallte de fou~ n empone pom~. a:v~"rOl, fe ,dr9lt . ", C?mme~:t le.b1~ar1 ~eu.t dl (rorc~ de rOll ~Ien ? . .' ":'., , 4 4 7. i' .. . ~e verte-.p1oute~· '.' ",., , .'...: I;. _!1 ~', )/:_. ,~. ~,J~ 2,. I .\ ~1 u~ b4tIJr3 qUI n a pO~~lt d enfaQs, lleut donner, tous fes' ~ie6s !

:, De l' l:tclldu~ que d~~t c~ntenir Ill; b4nIMlitl')I'~ r'.~ •• .J~,n;e,!,e. .~.:-; ' .... ,; . . '. ,..:,'" . , ... '14 mime • . ~~. fet~itude d~ qann41itedoit cue; iilterprctee ag{oulagc~ellt d.es· . /. ~i~n bfJ.r"rl(.n~,~Varit tOU~ ~ar~a~'c;, -&..Iegi.t!n!~ :.de'p~isi;~~ un fe-. , : ;va~aux •. .','. . '. '.' ...• ii," c', ; .. :~';:.i}1 'I:'..', . .d.o~"2. .cond ~mi1rlag~. aled.rolt d alneLfe f~~.l"el~e:qul.eft ~~;:.d'!ln

.s,. jablfntJ~l~tegeut~tre a~nexe~ ~u ~oull~ a .~.c;nt;~<y~;:",!eme'."; fPwlller manage:? . ,-', .. ' :.....,. :. ,', . < ,;' -Ii 4::r. .. . ~ilabil1Jnf'htl. de four IDlouh.D ~ p.rftI'ol[.eftrc:p~;~¢:d;<?I~ SJClgl'I~l1- . ~,,~\-I: .. ~ , R . ~ E legm~cc( l'a.r '. ~~~.l~g~:f\l~fe,q~~l~.~\! '~~\I~,d.~;;' \

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. D.,E' S' :::'MIAnt IJ!rlt 'E . S~ . ' :' Jnind'ci: madagdt1enitnt. .' .,..,. ' . :411.'20 ,~..: fufC,J~ Patron: ue peue ~\loii: ~x,~Qtrcs tnois: dl! ptorogatk,lit : Juge qll~l1bcc.itardHlian~:~te,dhlar(:ecaplibl~~eJuct:(:der,aqlC . ":"'. 1;1 .' . • : '" :." • ": . nt.' 2.

biens de fa mere; fes petits-eDfans l:toient :auffi:capables ;de re.' :.LeR,oi ~ Ia prefclltation du hfnifice qui vaque pendant Ie litigc. · " .. ciieil~ir1~s fucccffioDS. des.parens'mat.crnc)s"']' ,,\ '.: . ~. ·4· ... 6g. .;" .,: :., ."; ;.,'... , .;;. .:. :' • ., . . t U. t · fj A'r'.A R'D I SE;:de.c~droit~ . 'Ii.:' :r. ,'~ ;" .. ' .,j·~j2.;I ,L'Ev~qi1c:,:po1i~!oic!1u benlpce.j'par,l'ancienueCoiltume,]ditigc . . Lorfque p~r dro.it .de, h4tAr4ifl. il echcc;quclque .. h(:ticag~au.n ;: .,' n:~c~ntr!>.int tci~inl: da~sles~x inois,' ", " J . IIJ mem'e_

.. ', . Ecle.lia~l.tque» II Ie peut. rem·ettre... '. I", :. _I' •. ' '2.j 2.,~ 2: ,Jlbu~ S aflurerIe benlfice, a quol eft ~enu Ie devolucalre. 111;:a. ; Pout-quoi on acorde aui gens. de. ma,in-mone Ie dr~it de ~.i~ai'.- ,Q,'u u~a~~ !e)Roi,a pourv.il au benefi~e. la .rel:r~a.nce lui en eft clu~ • .' di/~ . ., , .~::" . ' .' ,-,. "Ii;' ·~_':.'r, _.~ ' .. ,. ;.1103 I ." t." llIC; I,l~lg~:.neJt ~er~lDe eD la prefencedu Procureur du ROI~ .La.~attirdlr, peut Ce .rEparc~ par d.eux:volcs"parJa:legltllDat!':ln . . - ':'. • . ' " ", .. ' '1IJmeme_ · qui.(e fait per [ub[equens matrimon;um~.~ pade"sI,~ttre.s ~1i4~~~n- ':Le ~ro~t de preCe.IJter au benEfice , pa~ ~e Roi j 11. lieu qua~d Ie liti~ ;~ :ce,:. \ ';', ... ;,' • ~ . ~' , . t ... , ',c' ' y, 1'.\ j,' 1.\ \. 4.47~ I . ge eft forme .elltre deux Pacr,o~l~. la'iquC$ ou Ecle~aftlq'fes , &: lSI .ce qUI echet a 'dIOlt. de bMllr4i[, . ;tU, Selgfleur. ,eft. un propr~ ? r,''; nqn:: entf.c::dcu~ ,prefcntez 'parI i,!!1 m~me Pacroll.... . IIJ mIme.

_ ,:';:' .. ;,' '; .. \ "I>., i _ : 1'" .... ;.:>", J,.,: .. ': .. V,''. 4H;t r :.Le.P.re~cnte 'au .b~nefice doit' honneur &'ie{ped a (01) Patron~ B A·:S 'I;' I MEN.S & amHI.oratl~lOSfeperdent,&.fulvencJa;·.; .. ':'i.::' I..;,: ,·~i • . :,r' ,,;,.-,:,.,~. ',"" "; .. ' . : . u).[,

: .,' co.m.~ife." \ ,'/,,;' -1;( _: ,'! ') ".:: ,:!>I;.\j" :,1.81,~ I " .Et .Ilr~ut ~cre .prive 'de ,roh,ben/fiee, pour injurefaite a Con Fa­,,'B.itimens ctans (ur Ie ,fief.· Vo/e:e, Fief.. '. ,'., ',"'. ..' . '". .tron· ~equel conCent a, u~e pen,fi!ln:, , ". ' ,.l~ meme.

B ,A U:X;Jferme ne ~ombent.folnt dans Ie· cas/deJa dameut r.e~.Sd~ benlfice &. Ie fief ecoleut.Ia meme chofeche~ les Romaillsl .. ,voeatOire. '. . " " ~,. ,.' .. ,'., ',?'" j.' . ." .:; .' : ...... \ )' c" .. ,,, " . ". ". )401 [

: 'Sfd'unbail fai~ :par leSeigneur p~ndan~Ia .reiin,io.~.' Ie ya'/t:al ai~nt, . ", Les blr;ifiees des.~o~ins difhtnt .~es fiefs de France. hi. mime. obtenu la malD-Ievl:e,dt t'enu d en foufm la JOUilfanc~ I' J 6". I r. Des .Uniftc~s. mJllc.alrCs des Romalns,. ',;.. . 141.:l

: L'!1eriiier du preneur a, ~lJila ~e.Dte,qui afede cousfes, biens,p~.ut .' Le benefiee confere, autrefois. par les.Souveraills, .ecoit fdon Ie · ecrcpour[u!vi r.er[onnellement & .' ent pour lcs a~re-": "". Ienti~en,t de., ,div~rs. Auteu~s :de -I'Hiftoire .de NOJ'1nan~ie .. Ie : ,~agc'~J quolq,ulln~.po~~depasled "'1.'16611 ",tief~~uJourdh\ll ... ".';" IlJme,nc.: Coutllme de. Pans coucbant Ies haux a ' 1.6 6~.,. . • Des benefiees, ,Bl_des blcns alodlallx. , ". ',.... .' 142. ... t ',si .celp.iq~i p,rend .p~,r· bt,','l. a,rente,eeut . Ie ~~nds~' Caps -, :: Anciennemerit Ies bi~~s I:t?i~nr .'divi~ez en hln(~,e~J alode's &.fif" "~ eCI~',~,!)hgt de [a~lsf~lr.e aux, ~lau{es d~ • ~()nttaL. l~!"~me.. , caux.;:;.:; . '-,;.' : .• " . '," '.' . ". t.· J"'~, I · 'A regard de.s baux a lente, Coutumede Pau,s Furi:obbgacJon par ,De Ja jomlfance pr~calIe ~ :revocable d~s benefices; III rfJemc: :. ,gelle,r~~~,hlpOteque.. .: ,':. ~~ i. ;.:-. ,:.,' :!;;"~; ," • 1.67,:,1 ..Lac~lfure. de~ .benefices. a.lant.h,~nl:ghgee pour .Ies alod~, qur · S'I[Y a billl recoDnu; Ie fermlerdolt lOUlr' ' .. ~182.'. I ... : ~tOlellt des,blens,enproprICt.c. II fut dl:fend~ de Ies c:ult1ve~ a : Si .pa~ CIJ.iJ a rente'tin ~e?tilh~mnie.aiant pris, .un,lief.~yec}e '~a- . ,leur, p,£cjudice.., . '. ,'Ia mime., , trODage&. la·. prefentatlon J.1l pe\1t placer fes ,~rJIi,~lI1es a!:en- ,Les. iHnefiees conv~rtJS en fie~~.a. porcerent d~ cbangemCllt dans '1" . tour :de l'Eghfel ,'.:: :.: '.: .. , ......... :102.;:r.,·,valcur&la pofldfion dcs)lcns •. '.. .::, Illmlme~ 'llllilafcnte. Voie:e Rente.' .. ' '. '"," :.'.:' ;, ' .. ';' _ " : Les poifcife~lS des blnefice~ & des alodes ,obliged porter les a[-..

:B E A U:'~ F~ R E R' E :,bea~-per' ,.BeC'.~OI?:e" Frere ~Pcrf'; ,mes.:, ': ~, .:., ',.' . . " . , .' i :'" .:' ~' til meme •. . &e.· _ . '." . -.: .. ' .. <.';, . Arr~ftportantipI1vatlon .?Uk{n!ft,~~,p~ur l.oJures proferees'au Pa-

II E N.E D.1 C T 1,0. Nnup,tJale n eCOlt pOlnt_ ~~ 'l'eJfentc ~Il . ',tron;' " ., . . 17. 6.1. '. niar}age, avatlcle ~oriWc ,de 'T[entt~." ' ....' '- ., . ~ 361. i ...• POUt:lc;s}{nefice~ ~lesOfices,Ies ~obles d'extraaj~n font prefe-

13 EN E·F IC'E dlfece' despropres &aqu~ts;., ... '~·' . .I.:r. , .. " ~c:z . .',\ " I • • • 2.o8,t .: .Sa dift,in~.ioo d'avec Ie. 'lic~~,' , .: ",: ,', ... ' :,.' ·.'·.~.(l: Si. I~ ~/nepe(peudtre jrempli par Ie. Seigneur qU.'·n'a point de-. , Lebenefice eft confert par le:Selgnet!r, '" Ie' nef parle $ouver.alll.,: ~ande .. Ja garde-noble 1 .';;'~"" .' , ' jog; to

:', .' _ .. : .' ~, ".: .1. :~,,:. " ..'.,;: .... IlJm'rre• :' .pen~jiee d'~ge & de ;reftitutlon. VOI~:e Ag~ & Rerdcution; &e. , :Aux. Unlfitti va.cans,:4~pen~ans dlllot'_de ]a'~oua\flere~el1e Y , B.E N ~;F I G E .. D IN V E.N.T A IRE' eft de la· compe-

l' " . pe·ut·yre(coter. ',' .... ." ';.".'," 6,·;I.&U,.I J" tc:ncepu:Ha.ut;.JuflIci~r., , .' ' .. " ;,: 67.1 ~.:AucrefOl$1I y a\loit le~ binljieei Be les a~ode~,&: CC quec'etoit. 7~' i .' Ce que c'eft.qu~ le'benlfice 'd';n'YentlJire , &. ,de ]~ malliere de l'ob- .

])'0\\ p;roc~de)e dro~t,:de o~,nimcr a'!'X benefi~lt., ",. 1IJ: •. I. ).tenir.;. .', . ' .. ,' '.,"f": . . '. ". 131. [ I.e droit, de 'nommer ~ux: ~/nlficeseft,en ufage-dans tout 1'0CCI- . i:9rdonnance de, .16 (; 7, •. tit. :deulelluopour deleberer, dOI~ ~tre exe­

.!'del!t; . , .' '. .:.' .; .. :':.' ;' ',',' . .')~~. 1 .curee pour. Ie. hen/fice ~·in.'lJentair8. '" .• : i', )amlm/~ , sl pour [e 'conferverle dtoltcle nommerau'b/n/fice ,Ie fonda'ceur a " ILfaun:o obceOlr les Let~res de la ChancellcIIe .. ' lameme'. : '. ' befoin' d'une ,ftipulation expielfe·l· ", _,' " li1: I Diftindioo de l'heIicie~ paIhenefice d'in1Jfntllire , d'avec!e pur &:

.',: Ci:)lleeffi~n (.lite d'un bEnefice padc'Patron Uaprcniiereva~an- firilple •. ,· .. ' , ...... , . '·Ia-mime. ct,','quo\ que d~fendue) eft llpri:>lty.l:e.-' .' '. . " ·tiB. ~ .' Q9;1; eto~t yufa,ge. du hlnelfce a i,wmtaire chez les' Romains !

les bin/fiee! peuvent etIe confl:rez .par les femmc;s, quand e1les ." . . ',. -' : .. , " ,- ;. ' " IjI.1.· (o'nt liDIes.· / ' , .' . " , ,...... ". 119.1 _ - P,ou~ l'encl:dnement du Mnefice il'invei1taire, il fil~cde deux ajour-

~oii eUes font mariees Ja prefeotation au benehe apartientaux .. neniens aU'domiCikdu dl:funt i .& IlU prochllio marche. 13':1 ~a!is en qualite ~e fruit.· ., . .':',' '. ,t~!!i~mB,. . On n:a'coide pojnt'!ebe~efi,djn'IJentllire a l'her'icicr pur.& limple.

le SeIgneur peut prefeocer au benefice dan~ rannce de.]ou,fian- . . ';','.. .: ..... "" . '11J.mime. , CC pour [00 relief, & pareillement pat fdr! dloit dereiinion. Non plus cju';\ I'hl:ritier beneficiaire qui .en c6mmettact fraude ell

· 'i·g. I. &16J. I' ,. ."",~ , i'invei1taire ,&cde rend illdigne de ce privilege. '. lif memea

S'i!' y a un b",efieBcompris. dans Ie tiers ·qui revient aux eDfans,' .00 n'ep a.corde :~oil1t n~1l plus au plus proche· parent de celu'i qui ",lc.pere·l:t~rit decret~, l'aine,Y rlomme,~, Don ole perc. 'la mi- alnanie les de'liers ro'iauJ{, parce qu'i1 fe doic porcer heritier 'pur

me.'·· " ". "-",:' .,' Y ,I.&fimple,oqr.fno\lcer,' .. ' .... ,' .. : '"me,!,c. Joe inineur au-ddfui; d~ fcptan~ peut Y DOnllner ,au prejudIce ,O!l' he· preud, point par binlfice d'invmtilire la fu~cdlion d'un Re .. \

" , de "COD tuteur. . . . .' . ..' 119_ 2. " ,cev~ur des C0l1fig11at,ions. . ~ ' •. ' llf mlme~ . It 1'interdit y'peut auffi nommer, a.u prejudite. 'de fon curateur. On exclui:du henefice a';nventai,'e l'hEiitier d'un COinpti1ble~ parce .' ',.." .,' " . .. " ... , " " , " ·llJm/me. 'que. s'ill'a accepte ,il peut y f(~l1oncer. ' . . .. , la-mime •

. ' ~i cependantl'interdi~ionetoic pour fureur.ou demenee d' Cfpric,la L' hericier parbeneficea'iTl'IJcntaire) eft c::cclus 'par l/heritier pur.&: ' : .. .,reCeniati6n nefcroit .pa~ v.alable;· .'. .' la mtm,~. , ~mp'l~ parent pl!1s'~loigJ1I:',}n,tre (l?~lac.era~x...- ". 1'2. .... %.

.:te ~Is peut preCe.nter ~u'hen.efiee au,pIl:Judlce de fon per,c ,.,s II .. ~ hem,.er pr.CLomptif par benefic~dmventIJt~eien hgpedl(~a:eex-lUi' ceck[esdrolts & De retlel!t 'qu ane penfion.· '. III meme •. :' dut I hefltlcr pur~{impl~.. .....' 1" meme. 8( IH' :r.

· I.e faHi rcellemcDt. peu.t' prefenter au ~enefice: &. aux Olites:, inf- ~clui' q.ui .aur~ ,dcclarl:,~~Jbalement qu'il ert heritie.r par 'b~.ne-· qu'au tems 'qu'II folt depolfcde cDtle,rement.' .) III meme. '. fie~ d'mven~a-Ir~" ne peut err!:: condamne aux dettes descreanclersj · ~od Ie lot dc i' Abe,. eft 'fepare de,. cdui des Religicux, l' Ab~ Be' , il faut qu'ii- en ait Ja' qualitl:. , ~IJ mime, Be 13 .... :r.

, l~s lteligiFllX ont chacun leur prefentation )o~ Ies blnefitmom- L'.hl:ritier par' blnefice It:i~'lJellta-i;eeft exc:lns rar le~ miDeurs, qu} · . bent.. .... , , ' :. .' . aO.1 'peuvent prendre ~a f.IJ:Cccflion" m~me apr,es 1 ellt~f1nem~nt du Dea · Mais l'Abl: prefent~ Ceul altX ben/fiees, s'il a un privileg~ paiti- ,nefice d'jnveniaire._ '. . lB. 1 · culler:" . ' ~; ;: " ." . '. IIJ mime. On peut au~ recevoirau bln,lfi,,:d'in'IJentlli.re ,la,f,em!!le m.,at}ee.

J.a prefentation des benefices vacans apartient au Roi , qlland.1' Ea . ..,' . • " , , '.. " LII meine. veche eft tombe en Regale. /' : La meme. L'hHitier par ,benlfice~'m'IJent,!II'e c~c1ut I hl:rmer legitime & pllJS

:Et les ReJigicux ont ]a pn;Centation aux bEnefices en tIoiscas;. Le 'proche de'pouvoir prendre Ulle fuc:c:effion,lorfq~'i1 a aprouve Iii. premier', :lUX benefit.es l:chu's en leur.lot. ,: Lc fecond.aux. be-qualicl:;d're!iti,~r bene~ciailC: .. ,/ . , . _ • ,.' 13j. 2.

. nefiees que Ie Chapltre,a communs avet: \1' Abe. Et Ie. trol~e- . Par I.e benefice d tnve~tlllre u.n Frere .n.exclm ,~~lDt fonfrere. p.en-· , . me,; ~P[cS la mart de lAbe. ,.'.;' ',", , 110.2. ,dane fon~b[~Dce:;' .' .;: " ,', ;, III m~"'.e. , :AutrefoIs; les Ev.egues ne ~ommeccolent aulC hmefiees que"p,?urSI apr~s raJu~ICat10n. d.u blnefice d mventam I herUicr benHic!al-: 1ixmols. \' '. ". - . " ...... ,. : IIJ meme. . re peut renoncer a fa fucceffionl. ,la meme.

pour po~voir remplir les binlfices ,de quelteD:ls la .capatiteeft Si:"l'h~riticr- parbi~efi~B~'!n~entairi ?~ut ~r~e cxclus pa,t l'herider :;. DecelI'alIeallx pr.efente~!·' ". '. " ... : ,,_ lit, i pur &~ftmp1.c:en hgne ~If.(,a:e ': {ulvant dlver[es COlltU~CS de ' .. Des deux fOItcsdt: 'capacltcz requlfes pour .obceoir un: hinefice •. · . France l ' " . . ..' . . . 'J 3 4', r .' '> ',..., .• _.' . '::.:! ··llJmeme. Si ce!a, pe~tavoir, lieu ~.n ligne .colla:~erale? " '. tMn~r'!e.,

· iUD' benefice ctant vacant, 1 Eyeque y peut pourvolI, fi Ie Patton L'herlCler par blnifiee d mventlllrC qUi a .rellonce ala fuccdlion 'J

- " n'yl,pourvoit dans Ies'fix mois.,' , . c.:",· ... '~.J.2.1'.,2. .' pe~t en Norman.die.demander fontierscoihumier • .' .. ,13.4: ~ :La pr,?v!~on ~u P~p,e auh'nlfite. eft valable; fi iepacro.o!le slen. 1.e bEnefice 'd'in~tr1tllii'e etant 'ajl~M a u.n dc~ en~~ns ;I~s, autt~s nc · . pJal.ot, qUOI qucn .. F~anc~' & en,ECpag~e leP~~~ De:puille 'pre- . ," . fcu~ent ~~r,e ~xclus ~'Y pa~tIClper, quol qu. lis ~e. fOlent . flrc .. ,: ~enlr. ie Patr~.n' luquc.~ans les ~x mOls ;·qUl.comJl1en(en~,du . ; .. 1~ntcz lonp-tems ,ap.res· ~ , ' ; . ,'. III mime. , J,?ur de,la mort cO~I1~e ,du dermer p~~elfeur. HI: .2.. &.111. I .Le ~fnefite d tnv~nt~'re dt PlU.~e,nlpeacceptatloll,de CU'''(Iiop' .

· i ~lour dIe la prefe/otatlona.u Hnlfire .de 11il~.afa~le 'll\l.CP,i c~e ~~ .su·UI\l~.:'IellonCI~pOQ' ~'. " ': ' .. ,; ;; ;In:. · . ome.. I . . ' ,. . ,

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