PEAM Año 2014 Profesora: Silvia Elstein Ici et ailleurs… Femmes qui ont laissé des traces Taller de Francés II
Apr 06, 2016
PEAM
Año 2014
Profesora: Silvia Elstein
Ici et ailleurs…
Femmes qui ont laissé des traces
Taller de Francés II
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Sommaire
L’histoire des femmes (Michelle Perrot)……………………………. 1
La historia de las mujeres………………………………………........ 2
La vie de Jeanne D’Arc (Paulino Ferreyra) ……………………….. 5
La vie de Juana Azurduy (Marité Iribarren)……………………… 7
La vie de Mariquita Sánchez de Thomsom (Chabela Olguín)………. 9
La vie de Camila O’Gorman (Adriana Giordana)…………………. 11
La vie de Florence Nightinfal (Rosa Char)……………………….. 13
La vie de Petron Eyle (Rita Gallo)………………………………… 15
La vie de Marie Curie (Beba Ducculi)…………………………….. 17
La vie de Hellen Keller 8susana Caminal)………………………... 19
La vie de Gabrielle Coco Chanel (Teresita Fornier)……………….... 21
La vie d’Alicia moreau de Justo (Pampi Monfasani)…………….. 23
La vie d’Alfonsina Storni (Estela Taglialegne) ………………........ 25
La vie de Consuelo Suncin Sandoval (Mercedes Nuñez)…………... 27
La vie de Raquel Forner (Graciela Sánchez)…………………….... 32
La vie de Tita Merello (Cristina Pájaro)…………………………. 35
La vie de Frida Kahlo (Cárlos Miguez)………………………….. 39
La vie de Simone de Beauvoir (Susana Scheurer)………………….. 43
La vie de Libertad Lamarque (Teresa Correa)……………………. 46
La vie de Teresa de Calcuta (Vilama Degiovanni)………………… 50
La vie de Edith Piaf (Rosa Becerra)……………………………… 52
La vie de Eva Duarte (Susana Sabena)…………………………… 54
La vie d’Anne Frank (Beatriz Jury)………………………………. 57
La vie de María Elena Walsh (Yani García Soelr)……………….. 59
La vie de Brigitte Bardot (aldo Caymes)………………………….. 62
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L’histoire des femmes D’après Michelle Perrot
Pensez-vous que la connaissance
par les femmes de leur histoire
peut leur donner de nouvelles raisons de revendiquer l’égalité, de
défendre leur dignité ?
Oui, je le pense. L’histoire des femmes est née en partie du mouvement
des femmes. Elle l’a accompagné, en sourdine parce qu’il avait des
urgences, des objectifs immédiats plus importants. Elle l’a aidé à se
situer dans le temps. Aujourd’hui, elle le capitalise en quelque sorte
pour le transmettre, pour éviter qu’à nouveau, comme si souvent, les
femmes perdent la mémoire de leurs luttes qui sombrent ainsi dans
l’oubli.
Dans cet oubli d’elles-mêmes qui sape la conscience de soi. Mais au-
delà de cette fonction mémorielle, l’histoire est un instrument
d’intelligibilité. D’abord du silence qui a submergé l’existence des
femmes, ensevelie dans la nuit obscure d’un passé inénarrable. Des
souffrances qui ont été les leurs. Des interdits qu’on leur a opposés et
qu’elles ont dû vaincre pour s’approprier le savoir, le travail, la liberté
de circulation, le droit d’aimer, d’enfanter librement, d’être des
citoyennes à part entière.
Longtemps, les femmes ont été murées, exclues, voilées, et cette situation
pèse encore lourdement sur elles, quand elle n’est pas leur seul présent.
Pourquoi ? Comprendre les raisons de la hiérarchie des sexes et de ses
effets, la fameuse «domination masculine », les appréhender non
seulement comme des structures immobiles, mais saisir leurs variations
dans le temps : voilà un des objectifs de l’histoire.
Mais les femmes n’ont pas été seulement des victimes. Elles ont été des
actrices de l’histoire, de leur histoire, au rebours de ce qu’écrivait Simone
de Beauvoir : « Toute l’histoire des femmes a été faite par les hommes
». Les femmes ont agi de bien des manières. Par l’obstruction, le refus,
la résistance, le lent grignotage des interdits. Par le murmure, la
conversation, le chant, le cri, la parole privée et publique. Par
l’aménagement du quotidien, l’action individuelle et collective, dont
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le/les féminismes sont une forme contemporaine majeure, décriée à la
mesure de son importance.
L’égalité n’est pas le fruit d’une modernité automatique, mais le
résultat d’une volonté. Conquête inachevée, elle reste fragile. L’histoire
incite à la vigilance.
Enfin, l’histoire des femmes, par l’analyse des expériences passées, aide
à déconstruire les systèmes de pensée, de savoir et de pouvoir qui rivent
les femmes à une place assignée au nom d’autorités invisibles et
obsédantes, qui tissent leur sujétion, leur consentement, voire leur
sentiment de culpabilité : la Nature, Dieu, l’Universel, la Révolution, le
Droit. Elle a une fonction critique nécessaire et libérante.
-------------------
« Ici et ailleurs… Femmes qui ont laissé des traces» est un recueil
biographique de femmes qui, à de différents moments de l’histoire, ont
surmonté des difficultés pour revendiquer leur droits, défendre leur
dignité et léguer un héritage aux générations futures.
Que ce soit des guerrières, des révolutionnaires, des politiciennes, des
scientifiques, des bénévoles, des militantes, des écrivaines, des créatrices,
des poètes, des philosophes, des aortites, des peintres, des chanteuses,
des saintes…, elles ont été récupérés dans la mémoire collective pour
les actions que chacune d’entre elles ont développé pour le bien commun.
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La historia de las mujeres Según Michelle Perrot
¿Cree usted que el conocimiento de la historia de las mujeres puede
darles nuevas razones para reivindicar la igualdad, defender su
dignidad?
Sí, creo que sí. La historia de las mujeres surgió en parte del
movimiento de mujeres. Ella las acompañó, en silencio porque había
urgencias, objetivos inmediatos más importantes. Ella las ayudó a
situarse en el tiempo. Hoy, las mujeres la capitalizan de alguna
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manera para transmitirla para evitar que una vez más, como tantas
otras veces, que las mujeres pierdan la memoria de sus luchas y se
hunden así en el olvido.
En este olvido de ellas mismas que socava la auto-conciencia. Pero más
allá de esta función conmemorativa, la historia es un medio de
inteligibilidad. Ante el silencio que envolvió la vida de las mujeres,
enterrado en la noche oscura de un pasado inenarrable. Sufrimientos
que han sido los suyos. Prohibiciones que se les han opuesto, y que han
debido vencer para apropiarse del saber, el conocimiento, el trabajo, la
libertad de circulación, el derecho a amar, para dar a luz libremente y
ser ciudadanas de pleno derecho.
Durante mucho tiempo, las mujeres han estado amuralladas
excluidas, veladas y esta situación pesa todavía sobre ellos, cuando en
muchos casos, esta no es todavía su único presente. ¿Por qué? La
comprensión de las razones de la jerarquía de género y sus efectos, la
famosa "dominación masculina" domesticarlas no solo como estructura
inmóviles, sino tomar sus variaciones en el tiempo: este es uno de los
objetivos de la historia.
Pero las mujeres no han sido sólo víctimas. Ellas han sido actrices de
la historia, de su historia, esto es lo contrario de lo que escribió Simone
de Beauvoir: "Toda la historia de las mujeres ha sido hecha por los
hombres." Las mujeres han actuado de muchos maneras. Por la
obstrucción, la negación, la resistencia, el lento mordisqueo de lo
prohibido. Por el murmullo, la conversación, el canto, el grito, la
palabra privada y pública. Por el desarrollo de la vida cotidiana, la
acción individual y colectiva, el / los feminismos son una forma
contemporánea mayor, denunciada a la medida de su importancia.
La igualdad no es el resultado de una modernidad automática, sino el
resultado de una voluntad. Conquista inacabada, que sigue siendo
frágil. La historia incita a la vigilancia.
Finalmente, la historia de las mujeres, a través del análisis de las
experiencias pasadas, ayuda a reconstruir sistemas de pensamiento, de
conocimiento y de poder que vuelve a las mujeres a un lugar asignado
en el nombre de autoridades invisibles e inquietantes que tejen su
sujeción, su consentimiento, incluso su culpa: la Naturaleza, Dios, lo
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Universal, la Revolución, el Derecho. Tiene una función crítica
necesaria y liberadora.
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"Aquí y en otros lugares... Mujeres que han dejado huellas" es una
recopilación biográfica de mujeres que, en diferentes momentos de la
historia, han superado las dificultades para reclamar sus derechos,
defender su dignidad y dejar un legado para las generaciones futuras.
Ya sean guerreras, revolucionarias, políticas, científicas, voluntarias,
activistas, militantes, escritoras, creativas, poetas, filósofas, artistas,
pintoras, cantantes o santa..., ellos fueron recuperados en la memoria
colectiva por las acciones que cada una de ellos ha desarrollado para
el bien común y para la posteridad.
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La vie de Jeanne d’Arc
D’après Paulino Ferreyra
C`est la biographie d’une femme
pieuse et guerrière. Sa vie a été
marquée par la Guerre des Cent
Ans.
Elle est née le 6 Janvier 1412 à
Domremy en France. Par son humble condition, elle n'a pas appris ni à
lire ni à écrire.
En 1425, Jeanne avoue avoir vu
dans le jardin de ses parents à Saint
Michel, Sainte Catherine et Sainte
Margueritte. Ils lui demandent une
vie pieuse et dévote.
En 1428, elle dit que le Seigneur lui
avait chargé la direction de l'Armée Française pour couronner le prince
Charles, jeter les anglais et récupérer Orléans, cependant, sa pétition a
est déniée à Vancouleurs.
En 1429, en face du siège anglais, et après d'une enquête théologique,
elle est armée Chevallier.
Avec une armée de 5000 hommes, elle libère
Orléans de l'ennemi anglais, le 8 Mai.
Le 17 Juillet, Jeanne promeut le couronnement du
prince Charles comme Charles VII de France.
Elle demande aux autorités de pouvoir retourner
à sa maison, mais elle n'est pas autorisée.
Plus tard, Jeanne obtient d'autres victoires très
importantes pour son pays.
Le 24 Mai 1430, elle est capturée par le duc de
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Bourgogne après de l'attaque à Paris et Compiègne. Elle est vendue
aux anglais et conduite à Rouan.
En 1431, Jeanne est accusée de sorcellerie et
hérésiarque. Après d'un jugement de trois
mois, elle est condamnée à mort pour changer
ses déclarations sur les voix devines qu'elle
avait dit avoir écouté. Ces voix ont été
considérées comme venant du même diable
pour le clergé.
Charles VII n'a rien fait pour l'aider, donc
elle a été brulée dans le bucher sur la place
du marché de Rouan.
Le 7 Juillet 1456, Jeanne est réhabilitée par une commission pontificale.
En 1870, elle est proclamée héroïne française.
Le 18 Avril 1909, Jeanne a été béatifiée par le Pape Pìo XII.
. Finalement, elle est canonisée le 16 Mai 1920.
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La vie de Juana Azurduy Bermúdez
D’après María Teresa Iribarren
Elle est née à Toroca (province de Chayanta)
Virreynato del Río de la Plata) le 12 juillet
1780.
Ses parents s´appelaient Eulalia Bermúdez et
Matías Azurduy ils avaient une bonne situation économique.
Son père lui a enseigné à monter et démonter les chevaux, elle aimait la nature et
la vie à la campagne elle a appris les travaux ruraux avec les indigènes au
service de son père avec qui elle parlant le Quechua (la langue de sa mère), ce
qui lui a servi pour sa vie future.
Sa mère est morte quand elle avait sept ans et son père a été assassiné. Avec la
mort prématuré de ses parents Rosalía et
Juana ont été adoptées par ses oncles,
comme Juana était rebelle, elle a été envoyée
au convent mais elle a été rejetée par son
caractère fort, elle a retourné chez elle mais
sa nouvelle famille l´a envoyée aux
champs où elle était heureuse.
Juana y a retrouvé son voisin Manuel Padilla et tout de suite après ils se sont
mariés.
En 1806 son premier fils Manuel est né, après sont nés Mariano, Juliana et
Mercedes.
Manuel Padilla a été connu parmi les jeunes étudiants de l´université San
Francisco Xavier. Parmi eux, Moreno, Monteagudo, Castelli et d’autres jeunes
hommes qui ont commencé à penser sur la manière de résoudre les injustices
d´une Amérique subjuguée par L´Europe.
En 1809, Juana et son mari ont participé à la révolution de Chuquisaca.
En 1811 ils ont rejoint l´armée auxiliaire du Nord.
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En 1812, Juana et son mari se sont mis au service
du Général Manuel Belgrano, lors de cette
rencontre, ils ont participé de l´Exode Jujeño et ils
ont participé aussi aux batailles du Vilcapugio et
Ayohuma.
Entre temps, Manuel Padille reçoit des nouvelles
concernant le roi de France qui avait été guillotiné
parce que le peuple souhaitait imposer des
principes d’égalité, liberté et fraternité. Les œuvres
de Rousseau sont arrivées à Chiquisaca et elles ont
éveillé les désirs de changements dans l’Amérique.
Juana et son mari ont lutté jusqu´à tout perdre, leurs quatre fils inclus, ils ont
vu les fusiller.
Le 14 novembre 1816, Manuel Padilla a été blessé de mort. Après la mort de
Manuel, il y a eu des changements dans l’armée et elle a perdu l’appui
militaire. Elle s’est réfugiée chez Martin Miguel de Güemes mais après sa mort
en 1821, elle s´est vue réduite à la pauvreté.
En 1825, Simón Bolivar l´a élevée au rang de Colonel et lui a octroyé une pension
mensuelle. Elle a vécu avec sa petite fille Luisa de 11 ans qui était née plus tard,
après la mort de ses frères.
Quelques années plus tard, quand Luisa s’est mariée, Juana est restée seule,
jusqu´à sa mort devenue le 25 mai 1862, à l ´âge de 82 ans.
Elle a été enterrée dans une fosse commune.
10
Mariquita Sánchez de Thompson
D’après Isabel Olguín
Maria Josepha Petrona de Todos los Santos
Sánchez de Velasco et Trillo, mieux connue
comme Mariquita Sánchez de Thompson est
née à Buenos Aires le 1 novembre 1786. Elle
a été une patriote Argentine qui a été reconnue parce qu’elle a su
rassembler les personnages principaux de son temps. Elle a été
largement évoquée dans la tradition historique Argentine parce que c’est
dans sa maison qu’on a chanté pour la première fois l’Hymne
National Argentin, le 14 mai 1813.
Historiquement, on a représenté Mariquita Sánchez comme un
personnage dans l'histoire argentine, la reléguant à avoir interprété le
14 mai 1813 pour la première fois dans son célèbre salon littéraire
l'hymne national argentin. Mais vraiment, Mariquita Sánchez de
Thompson était l'une des premières femmes
argentines politiquement actives. Elle a été
une plume très aigüe qui a rapporté des
événements qui ont fait partie plus tard, de
l'histoire de la fondation de l'Argentine
comme une république et elle avait
conscience de la projection historique qui
pourrait avoir ses écrits. Très souvent, ses
attitudes ont été considérées comme
politiquement incorrectes et elle répondait des tactiques rhétoriques
aigües.
Mariquita Sánchez a été considéré comme la figure féminine la plus
active dans le processus révolutionnaire, ainsi que l'un des observateurs
les plus aigus du processus politique ultérieure. Sa longue vie et sa
qualité de travail incessant lui ont permis d'être un témoin direct des
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événements de la naissance de la patrie et des moments vécus au cours
des premières présidences de l’époque historiques constitutionnelle.
Originairement enterrée dans le caveau
de Lezica, ses restes reposent dans le
cimetière de Recoleta.
Son portrait se trouve à côté d'autres
femmes argentines distinguées dans le
hall argentin des femmes de la Casa
Rosada à Buenos Aires, ouvert en
mars 2009.
12
La vie de Camila O’Gorman
D’après Adriana Giordana
Née à Buenos Aires, Camila était la
plus jeune fille d’Adolphe
O’Gorman Perichon de Vandeuil (né
vers 1793, Île Maurice), d’origine irlandaise, et de Joaquina Ximenez
Pinto (décédée en 1852). Deux de ses frères ont occupé des situations
importantes, l’un comme jésuite, l’autre comme officier de police.
Camila fréquentait les réceptions du palais présidentiel. Elle était
également amie intime et confidente de Manuela Rosas, la fille du chef
de l’État.
Peu avant ses vingt ans, Camila a fait la
connaissance du Père Ladislao Gutierrez,
un prêtre jésuite ancien condisciple de son
frère au séminaire. Le Père Gutierrez
appartenait au même milieu social, son
oncle étant gouverneur de la province de
Tucuman.
Une liaison clandestine s’est établit bientôt
entre Camila et le Père Gutierrez. Les
amants se sont enfuis à cheval le 12 décembre 1847, et ont trouvé
refuge dans la province rebelle de Corrientes. Huit mois plus tard, ils
ont été découverts et dénoncés par un prêtre irlandais, le Père Michael
Gannon. Camila a tenté en vain de disculper le Père Gutierrez en
déclarant hautement qu’elle avait prise seule l’initiative de cette fuite,
démentant les rumeurs d’un enlèvement.
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Sur ordre du président Rosas, et en dépit de l'intervention de sa fille
Manuela, Camila O’Gorman et Ladislao
Gutierrez furent fusillés le 18 août 1848 à la
prison de Santos Lugares, près de Buenos
Aires. Camilla avait 20 ans, et était enceinte de
huit mois. Les circonstances de cette exécution
provoquèrent une indignation mondiale.
Camila, jeune fille de la haute société
argentine du XIXe siècle, elle a été l’héroïne
d’un énorme scandale. Son exécution au cours
des dernières semaines de sa grossesse a
provoqué une vive émotion internationale et a contribuée à la chute
politique du dictateur Juan Manuel de Rosas.
14
La vie de Florence Nightingale
D’après Rosa Char
Elle née le 12 mai 1820 à Florence en Italie.
Quand ses parents qui étaient anglais se
marient en 1818, ils sont partis pour un
voyage en Europe qui va durer deux ans. Deux ans plus tard elle est
née à la Villa Colombia à Florence, dont elle tient aussi son prénom.
Florence Nightingale est issue d'une famille riche de la haute société
britannique, cependant dès très jeune elle ressent la vocation d’aider les
déshérités, elle veut servir les pauvres et les malades, à une époque, en
pleine Révolution Industrielle où des familles de la population rurale
migraient vers les villes surpeuplées.
Pendant son enfance et son adolescence elle a
été heureuse. Elle consacrait beaucoup de temps
lire et à approfondir sa foi religieuse. Elle a
étudié le grec, le latin, l’histoire, la philosophie,
les mathématiques, les langues vivantes, la
musique et la Bible.
Les Nightingale étaient membres de l'Église
unitarienne, une confession chrétienne libérale et
peu dogmatique, dont certains éléments
marquent par la suite la vie de Florence : croyance au progrès social,
importance de se mettre au service de la communauté.
Elle a des idées progressistes sur l’amélioration de la société et
l’éducation des femmes.
En 1837 à 17 ans, elle découvre sa véritable vocation comme un appel
de Dieu pour servir les pauvres et les malades. Elle commence à visiter
les foyers pour aider les pauvres, malgré l’opposition de ses parents.
C'est durant l'été 1845 qu'elle annonce à ses parents sa décision de se
consacrer au métier d'infirmière. Elle a l'intention de suivre une
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formation à l'hôpital de Salisbury, puis de fonder elle-même un
établissement de soins où travailleraient un équivalent protestant des
sœurs soignantes catholiques.
En 1949, elle a voyagé en Egypte et en Grèce et elle a traversé
l’Allemagne et à son retour, elle visite Kaiserswerth où elle a reçu une
bonne formation d’infirmière. Après cette expérience elle a écrit un livre
sur tout ce qu’elle avait appris.
C'est à la fin de 1852 que les parents Nightingale acceptent pleinement
ses projets. Elle part alors faire des stages
hospitaliers à Paris et elle a été impressionnée par
les pavillons propres et spacieux de L’Hôpital
Lariboisière.
En avril 1853, elle accepte l'offre de diriger un
centre de soins à Londres. Elle s’est appliquée à
l’hygiène et à l’organisation, connaissances acquises en tant que
bénévole dans la guerre de Crimea.
Dans la guerre de Crimea, accompagnée de 38 infirmières, elle a
travaillé sans relâche réconfortant les blessés et les malades.
En 1856, à son retour à Londres, elle a été reçue comme héroïne pour le
peuple. La reine Victoire lui donne la Royale Croix Rouge.
Pionnière des soins infirmiers modernes et de l'utilisation des
statistiques dans le domaine de la santé, Florence est morte le 13 août
1910 à Londres.
16
La vie de Petrona Eyle
D’après Rita Gallo
Née à Baradero le 18 Janvier 1866 et
est morte à Buenos Aires le 12 Avril
1945. Médecin féministe Argentine. Elle
a été engagée à la défense et le droit
des femmes d'Amérique Latine.
Elle était la fille des premiers colons suisses qui se sont installés dans
la zone centrale de la province de Buenos Aires, dans la région de
Baradero où est née Petrona.
En 1882, elle entre dans le Collège National de Concepción de
l’Uruguay et 1886 elle obtient le diplôme de maitresse normale.
En 1887, elle a été envoyée en Suisse pour étudier la médecine qu’elle
finalise en 1891, à l’âge de 25 ans.
En 1893, elle retourne en Argentine et commence à travailler dans les
hôpitaux publics. À cette époque-là, elle débute comme militante
féministe et commence à travailler pour améliorer le statut des femmes.
Elle a dû surmonter beaucoup de difficultés
dans une société dominé para les hommes,
mais elle n’a pas claudiqué devant ses
idéaux.
En 1901, elle a organisé le "Conseil Argentin
des Femmes», et en 1910, avec Cecilia
Grierson, elle a fondé l’Association des
Universitaires Argentines" à Buenos Aires
où les célébrations ont eu lieu cette année
pour le centenaire de la naissance de l'Argentine. Profitant des
célébrations du centenaire de la Révolution de Mai, elle a organisé le
premier Congrès International Féministe avec beaucoup de succès.
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L’Association des Universitaires Argentines a envoyé plusieurs
initiatives au Congrès National tels que la protection de la maternité
(1903), la Santé et le Bien-être (1906), la Retraite des enseignantes
(1907), l'Égalité des Droits pour les Femmes (1919), entre autres.
En 1924, elle a fondé la « Ligue contre la traite de blancas » parce que
l'Argentine a été caractérisée à l'époque comme un grand marché des
femmes selon la chronique du Comité international contre la traite des
Blancas, qui dépendait de la
Société des Nations.
La Dra. Petrona Eyle, en tant
que présidente de la Ligue, a
lutté pour les droits des
enfants, la marginalisation,
l'exploitation, le travail
sauvage auxquels ils ont été
soumis, les grossesses précoces
résultat d'un viol, d'abus sexuels ou de prostitution des mineurs de dix
ans.
À 65 ans elle a créé la revue "Notre cause" dont elle a été le premier
directeur. À partir de ce moyen journalistique du mouvement féministe,
elle a défendu avec ténacité le droit du vote des femmes, l’intervention
active des femmes dans les mouvements politiques et la viabilité
d’occuper des postes dans la fonction publique.
Son grand activisme a eu sa récompense deux ans après sa mort,
quand en 1947, les femmes argentines ont obtenu le droit du vote. L’une
des rues de Buenos Aires, dans le quartier de Puerto Madero, porte son
nom en l'honneur de son combat résistant pour le droit des femmes.
18
La vie de Marie Curie
D’après Beba Ducculi
Marie Curie, née Marja
Skodouka, le 7 novembre 1867 à
Varsovie, en Pologne, où elle fait
ses études secondaires. À cette
époque-là, Varsovie était annexé
par la Russie, et l’accès à
l’université était difficile pour les Polonais, et interdit aux femmes.
En novembre 1891 Marie est partie pour Paris où elle y a retrouvé sa
sœur, et elle entre à la Sorbonne où elle fait de brillantes études en
sciences physiques et en mathématiques.
Au printemps 1894, elle rencontre Pierre Curie, qu’elle épouse à
Sceaux, le 26 juillet 1895. Le 12 septembre 1897, elle donne naissance
à leur première fille, Irène.
En décembre 1897, elle commence ses travaux sur l’étude des
rayonnements produits par l’uranium, découverts par Henri Becquerel.
À partir de 1898, Pierre participe
aux travaux de son épouse sur la
radioactivité. Ils travaillent dans
un local prêté par l’École de
physique et de chimie à Paris.
Le 18 juillet 1898, Marie Curie
annonce la découverte du polonium,
nommé ainsi en référence à son pays d’origine. Le 26 décembre, avec
Gustave Bémont, elle annonce la découverte du radium.
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Le 10 décembre 1903, Marie Curie reçoit avec son mari et Henri
Becquerel, le prix Nobel de physique. Elle est la première femme à
recevoir le prix Nobel. Cette même année, elle est la première femme
lauréate de la Médaille Davy.
Le 19 avril 1906, Pierre meurt, en novembre, elle le remplace à son
poste de professeur à la Sorbonne. Elle devient ainsi la première femme
à enseigner dans cette université.
Le 10 décembre 1911, Marie Curie reçoit son
second prix Nobel, « en reconnaissance des
services pour l’avancement de la chimie par
la découverte de nouveaux éléments : le
radium et le polonium, par l’étude de leur
nature et de leurs composés ». Elle est la
première personne, et la seule femme à ce
jours, à obtenir deux prix Nobel pour ses
travaux scientifiques.
À partir de 1914, elle travaille à l’Institut du radium, dédié à la
recherche médicale contre le cancer et à son traitement par radiothérapie.
Durant la Première Guerre mondiale, Marie Curie est mobilisée, elle
participe à la conception d’unités chirurgicales mobiles. Elle crée
également dix-huit voitures de radiologie, surnommées les « petites Curie
», qui sont envoyées sur le front. À l’Institut du radium, elle forme des
aide-radiologistes.
En 1918, à la fin de la guerre, elle peut enfin occuper son poste à
l’Institut du radium. Sa fille Irène devient son assistante.
Suite à une trop grande exposition à des éléments radioactifs, elle est
atteinte d’une leucémie, dont elle meurt en 1934. Malgré sa faiblesse,
elle continue d’assurer la direction de la section de physique et chimie de
l’Institut du radium jusqu’à son décès.
Quelques semaines avant sa mort, sa fille Irène et son gendre Frédéric
Joliot découvrent la radioactivité artificielle.
20
La vie d’Helen Adams Keller
D’après Susana Caminal
Née le 27 juin 1880 à Tuscumbia,
Alabama, est une écrivaine, activiste
et conférencière américaine. Bien
qu'elle a été sourde, muette et aveugle
au début de sa vie, elle parvint à
obtenir un diplôme universitaire. Sa
détermination a suscité l'admiration, principalement aux États-Unis.
Elle a écrit 12 livres et de nombreux articles au cours de sa vie. Son
autobiographie « Sourde, muette, aveugle : histoire de ma vie » a inspiré
la pièce, puis le film, Miracle en Alabama.
En février 1882, à 19 mois, elle souffre d'une
congestion cérébrale qui la rend sourde et
aveugle à la fois. Brusquement coupée du
monde, elle a du mal à communiquer avec ses
proches, notamment ses parents. Plus tard, en
1886, ses parents font appel à Anne Sullivan,
jeune éducatrice. Elle réussit à s'isoler avec
Helen dans une grange appartenant à la
famille. Durant plusieurs jours, elle consacre son temps à lui esquisser
des signes dans la paume de la main juste avant de lui montrer un
objet.
Résultat du travail mené à bien avec son institutrice Annne Sullivan,
Helen a fait de gros progrès concernant la communication. C'est ainsi
que la jeune fille apprit à communiquer avec le monde. Plus tard, elle
apprit le braille et la langue des signes, pouvant ainsi lire. Par la suite,
elle lui apprend à lire, à parler et à écrire. Helen Keller étudie à la
faculté de Radcliffe College et devient la première personne handicapée
à obtenir un diplôme.
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Elle crée une fondation pour
personnes handicapées et milite au
sein de mouvements socialistes,
féministes et pacifistes. Elle écrit des
essais politiques, des romans et des
articles de journaux.
En 1915, elle fonde avec George
Kessler l'organisation Helen Keller
International (HKI) afin de
soutenir la prévention de la cécité et la
réduction de la malnutrition dans le monde. HKI est aujourd'hui
présente dans 22 pays du monde.
22
La vie de Gabrielle Chanel
D’après Teresita Fournier
1883 : Elle est née à Saumur le 19 Août
1883. Elle était la deuxième fille d´un
couple non marié.
1884 : Ses parents se sont mariés et son
père a reconnu ses deux filles Julia et
Gabrielle Bonheur
1885 : Sa mère est morte, elle s´appelait Lucienne Rabaté.
1898 : Elle a eu une enfance et une jeunesse très difficiles, elle a passé
de nombreuses années dans un convent à Moulins une petite ville du
centre de France.
1908 : Elle est partie de Moulins et elle est arrivée à Paris à l´âge de
25 ans.
1911 : Elle a commencé à
faire des chapeaux à ses
amies et a les vendre
1912 : Elle a ouvert sa
première maison de
couture à Deauville, la
grande plage mondaine
1914 : Elle a arrêté ses activités à cause de
la Guerre.
1919 : Elle a mis une maison de haute
couture à Paris, rue Cambon
1921 : Elle a créé son célèbre parfum
Chanel Nº 5¨
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1939 : Elle est partie pour la Suisse, et elle y est restée pendant quinze
ans, à cause de la Seconde Guerre Mondiale
1954 : Elle est revenue à Paris, c´est à l´âge de 71 ans qu´elle a imposé
sa fameuse silhouette: devenue classique: tailleur de tweed, longs
colliers fausses perles, chaînes dorées, souliers de deux couleurs, beige
et noir. Ce style est resté celui de la simplicité dans le luxe et beaucoup
de femmes ont voulu porter un CHANEL.
1971 : Elle est morte le 10 Janvier à Paris.
24
La vie d’Alicia Moreau de Justo
D’après Pampi Monfasani
Née à Londres le 11 Octobre, 1885. Son
père, Armando Moreau était un
révolutionnaire français, qui a participé
à la Commune de Paris et, après la
défaite en 1871 et la répression sanglante
ultérieure, il a cherché refuge en
Belgique, abord et la Grande-Bretagne plus tard. En 1890, lui et
Mary Denanpont, sa mère ont émigré à l'Argentine. Une fois installés à
Buenos Aires, le père d'Alicia rejoigne les groupes socialistes qui
commençaient à organiser le mouvement ouvrier argentin. Alicia
l'accompagnait souvent à ces réunions
et activités.
Elle a fait ses études secondaires au
Collège Normal Nº1 où elle a reçu une
influence décisive de Hipólito
Yrigoyen, qui y travaillait comme
professeur de philosophie et quelques
années plus tard, il est devenu le
premier président démocratique de l'Argentine. Cependant en 1900,
Alicia remet sévèrement en question la participation Yrigoyen lors des
soulèvements militaires entraînés par le radicalisme, lui disant
personnellement
Elle a été une politique et médecin de l'Argentine, figure de proue du
féminisme et le socialisme. C’était une femme politique qui a gardé
l'idéal socialiste toute sa vie, elle était féministe, défenseure des droits
de l'homme, la paix et elle a été l’une des premières femmes médecins
de l’Argentine.
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En 1922, elle s’est mariée avec Juan B. Justo, fondateur du Parti
Socialiste Argentin.
En 1906, elle a commencé son activité publique dans le Forum de la
Libre Pensée avec un travail sur l'éducation et dans la même année elle
a fondé le premier Centre Féministe.
En 1910, elle a été l’une des organisatrices du Premier Congrès
Internationale de la femme et elle a fondé l’Ateneo Populaire.
En 1918 elle a fondé l'Union Nationale Féministe et son magazine
Notre Cause et elle a présidé l’Association Pro Vote Féminin. Elle a
collaboré avec la Revue l'International Socialiste et dirigé l’Humanité
Nouvelle, Vie Féminine et le journal
La Vanguardia. Elle a écrit « La
femme en démocratie » et « Le
Socialisme d’après la définition de
Juan B. Justo » ainsi que
d'innombrables brochures et articles.
Elle a fondé la Confédération Socialiste
Argentine et la Fondation Juan B.
Justo qu’elle a présidé jusqu'à sa
mort, survenue le 12 de mayo de 1986.
La ville de Buenos Aires a honoré
Alicia Moreau de Justo en nommant
avec son nom l'une des avenues les
plus importantes de la ville. On l’a désigné citoyenne illustre de la ville
de Buenos Aires.
A partir de 1987 la Fondation Alicia Moreau de Justo a établi le Prix
"Alicia Moreau de Justo " pour la Femme de l'Année, qui est devenu
l'un des plus prestigieux dans le pays
26
La vie d’Alfonsina Storni
D’après Estela Taglialegne
Alfonsina est née le 29 mai 1892 à
Capriasca, Tessin en Suisse. Ses
parents possédaient une brasserie à San
Juan et en 1891, ils ont quitté la ville
pour s’installer en Suisse. En 1896 ils
sont retournés en Argentine avec Alfonsina, qui était née pendant leur
séjour dans le pays européen.
À San Juan elle a assisté à l’école maternelle où elle a développé la
première partie de son enfance. Quatre ans plus tard, elle a dû
abandonner l’école et obtenir un emploi
pour collaborer économiquement à la
maison.
Au début du XXè siècle, la famille
déménage à Rosario, où sa mère a fondé
une école à la maison et son père a installé
un café près de la gare. Alfonsina travaillait comme serveuse dans
l'entreprise familiale, mais étant donné qu’elle n’aimait pas ce travail et
qu’elle voulait son indépendance, elle a obtenu un emploi en tant
qu'actrice.
Entre temps, elle parvient à obtenir le diplôme d’enseignante ce qui lui a
permis de travailler dans divers établissements d'enseignement. Pendant
cette période, elle a aussi écrit des poèmes et quelques pièces de théâtre.
Souvent définie comme féministe au pays du machisme, elle est à la fois
institutrice pour enfants attardés, conseillère des bibliothèques
populaires du Parti Socialiste de Buenos Aires, et journaliste sous le
pseudonyme de Tao Lao.
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À Buenos Aires, elle commence à fréquenter les
cercles littéraires et elle donne des conférences; elle
a collaboré à Caras y Caretas, au magazine
Nosotras.
Elle a partagé la vie artistique et culturelle du
groupe "Anaconda" avec Horacio Quiroga et Enrique Amorín. Elle a
reçu plusieurs prix littéraires. Dans les années ‘30, elle a voyagé en
Europe et elle a participé à des rencontres artistiques avec des
personnages importants tels que Federico García Lorca et Ramón
Gómez de la Serna.
En 1938, elle a assisté à l’hommage dressé à trois grandes femmes
poètes de l’Amérique: Gabriela Mistral, Juana de Ibarbourou et elle
même.
Cette même année, le 25 octobre, victime d’une maladie en phase
terminale, elle décide de se suicider à Mar del Plata.
Le trait caractéristique de sa production littéraire a été d’un féminisme
militant comme on peut l’observer dans le poème "Tu me blanches" qui
est motivé par le problème survenu dans sa relation avec l’homme de sa
vie. Parmi d’autres ouvres littéraires, on peut citer: Le douce malheur,
Ocre, Poèmes d’amour. Le dernier poème s’appelle Je veux dormir.
La poésie de la dame brune se voile d'une douce et terrible noirceur,
jusqu'à se laisser presque toute envahir par deux images incessantes :
la mer et la mort, la mort et la mer, leitmotiv d'une inondation lente et
inexorable des flots noirs, de Frente al mar (1919) à Un cementerio que
mira al mar (1920), ou
encore Alta mar(1934), et
jusqu'au rêve
prémonitoire Moi au fond de
la Mer.
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La vie de Consuelo Suncin
Sandoval de Saint ´Exupéry
D’après Mercedes Nuñez
C´est au début du XXème siècle qui est naît
Consuelo Suncin Sandoval dans le pays le
plus petit de d´Amérique Centrale, au
Salvador, le 16 Avril 1901 au sein d´une
famille aisée d´Armenia, dans la province de Sonsonate. Son père était
planteur de café et aussi officier de réserve. Il était l’un des
propriétaires terriens le plus riches de la ville.
1908- 1920
Consuelo a été élevée dans la tradition espagnole. À cette époque-là,
l´Amérique Latine était socialement plus moderne que certains pays
européens, surtout en ce qui concerne les femmes qui partaient à
l´étranger pour suivre des études. Après avoir obtenu son diplôme,
Consuelo est partie aux Etat Unis, elle n´avait que 15 ans, pour étudier
à San Francisco dans l´Académie des Beaux-Arts. Pour échapper à
un mariage imposé par sa famille, Consuelo s’est mariée, à la
majorité d’âge, avec Ricardo Cárdenas, un jeune peintre, mais cette
union n’a duré qu’un an. Passionnée par la sculpture et la peinture,
elle part au début des années 20 au
Mexique, où elle va rencontrer le peintre
Diego Rivera, influencée par les
muralistes des indigènes, elle restera
fidèle à cette école jusqu´à la fin de sa vie.
1927-1930
En 1926 Consuelo quitte le Mexique pour
se rendre à Paris, où elle a connu un
écrivain guatémaltèque correspondant de
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presse et le Consul Argentin à Paris. Grâce à lui, elle va fréquenter un
monde intellectuel, culturel et artistique, par lequel elle a eu de
l´attirance. Gomez Carrillo est ami de Maeterlinck, de Foujita, de
Verlaine, de Colette, d´Oscar Wilde, d´Anatole France, de Clémenceau,
fort apprécié par la France, il sera décoré avec la Légion d´Honneur.
C´est à Nice que Consuelo va épouser Enrique, elle gardera un souvenir
heureux de ce mariage. Malheureusement Carrillo meurt brusquement
en 1927, laissant une jeune veuve triste et désorientée, Consuelo a dit, de
lui: “C´était mon père, c´était mon maître, c´était tout le monde…. Je
n´ai jamais rencontré un homme tellement clair, un être aussi généreux
auprès de de moi “.
1930
Pour régler la succession de son mari, un important héritage, Consuelo
est invitée avec un groupe d´écrivains français á séjourner en Argentine,
par le Président Hipólito Irigoyen, un ami de longue date d´ Enrique
Gomez Carrillo. C´est ainsi que le 15 août 1930, Consuelo embarque en
compagnie de ses amis, sur “ Le Massille” en direction de l´Argentine.
À son arrivée, Consuelo est l’objet de plusieurs publications dans les
journaux argentins, comme la veuve du grand homme qui fut un
inoubliable écrivain et le correspondant du journal La Razón à Paris.
Consuelo est invitée à une réception dans les Salons de l´Alliance où se
produit la rencontré de Consuelo et Antoine de Saint Exupéry (directeur
de l´Aéropostale Argentine) à Buenos Aires. Antoine est tombé
immédiatement amoureux de Consuelo. Il l´a invitée faire un vol au-
dessus de la ville, c’est pendant ce vol acrobatique et périlleux
qu´Antoine de Saint d´Exupéry a demandé la main à une Consuelo
tremblante de peur. Les deux amoureux se retrouvent fréquemment
dans sa maison au 2846 de la rue du Tagle, Consuelo a obligé Antoine
à écrire tous les jours un livre qu´il venait de commencer : “Vol de
nuit”, titre qu´il a choisi sous l´influence de Consuelo. Pendant le
séjour de Consuelo à Buenos Aires une révolution y a éclaté qui va
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chasser le Président Irigoyen. Alors, Consuelo est retournée en France
et quelques mois plus tard, elle a été suivie par Antoine.
1931- 1944
Sa vie avec Antoine Saint-Exupéry
Consuelo et Antoine de Saint-Exupéry se sont mariés le 22 avril 1931 à
la mairie de Nice, par le conseil de la mère d´Antoine. Marie qui n’était
pas d´accord de cette situation illégitime, contraire à ses convictions
religieuses. Pour son mariage, Consuelo a porté une robe de dentelle
noire rappelant les coutumes de la cour royale d´Espagne,
immortalisées par le peintre Goya. “Une mariée vêtue de noir”, titre de
la biographie écrivain Marie-Hélène Carbonel. Avant de mourir,
Consuelo a évoqué ce jour disant: “Emporté le deuil de moi-même de
c´est que j´étais vraiment et de c´est que j´ai n´aimais pas être”.
L´emploi d´Antoine dans l´aéropostale et son métier dangereux
d´aviateur a parfois mis en épreuve la vie du couple mais l´amour
profond qui l’a relié a résisté à toutes les difficultés jusqu’à la mort
d´Antoine le 31 juillet 1944.
Consuelo est la “Rose” du Petit Prince comme en témoignent les
Mémoires de la rose et les nombreux biographes qui ont été écrites sur
Le Petit Prince, Antoine et Consuelo ont été un couple unis mais aussi
où chacun a eu son univers propre et son domaine créatif personnel.
Consuelo à côté d´Antoine pilote et écrivain a été une artiste qui a peint
et a sculpté liée aux groupes surréalistes comme André Breton, Marcel
Duchamp, Oscar Dominguez qui ont influencé beaucoup ses propres
travaux et sa peinture.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Antoine de Saint d´Exupéry
après avoir combattu valeureusement comme pilot, part seul á New
York fin 1940, il voulait obtenir un visa pour Consuelo, elle est restée
seule réfugié en zone libre près de Marseille, elle se retrouvait avec ses
amis artistes surréalistes comme Breton, Max Emst et entre autres. Elle
rejoint un groupe d´étudiants des Beaux-Arts qui lui font oublier les
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drames de la guerre. De New York, Antoine envoi de nombreux
télégrammes à sa femme car il ne supporte pas leur séparation,
Consuelo est arrivée aux États-Unis en 1941 où ils ont retrouvé enfin la
sérénité, ils habitaient dans une grande maison à Long Island, appelée
Bevin House, Consuelo a dit dans une interview: “ Cette maison
deviendra la maison du Petit Prince”. Parmi leurs amis exilés, on
compte: Ingrid Bergman, Jean Gabin, Greta Garbo, Charles Boyer,
Marléne Dietrich, Jean Renoir et bien d´autres. C´est l´époque où
Saint-Exupéry écrit Le Petit Prince, livre dans lequel Consuelo est
partout présente: dans cette brindille venue d´ailleurs, cette graine puis
cette fleurs puis la Rose unique dont le Petit Prince est amoureux et
responsable sur cette minuscule planète avec des volcans, comme au
Salvador, connu sous le nom,” la terre des volcans”, où elle a grandi,
dans la sagesse du renard, dans le serpent énigmatique à la fois
dangereux et sauveur, les oiseaux migrateurs sont les amis aviateurs
d´Antoine et même dans la frêle silhouette de l´enfant qui racontait de
belles histoires tout comme Consuelo. Il faut dire que pendant son
séjour au Mexico le journalista Vasconcelos l´a appelé : “ La
Sherezade du Tropique “ par son habilité de raconter de belles histoires.
Elle disait d´elle- même: “ Cette femme est plus dangereuse par le verbe
que par sa beauté”. Selon ses écrits, Antoine voulait dédier Le Petit
Prince à Consuelo, son grand amour. Mais Antoine de Saint
d´Exupéry a disparu bientôt, le 31 juillet 1944, lors une reconnaissance
au-dessus de la Méditerranée.
Aprés la mort de Saint-Exupéry
1944-1979
Consuelo a achevé la rédaction des mémoires qui ne seront publiées
qu´après sa mort, sous le titre, « Mémoires de la Rose ». Elle a
participé à de nombreux hommages et manifestations liées à la mémoire
de Saint-Exupéry, à New york, au Salvador, au Chili en compagnie du
soviétique Alexix Leonov, l´exposition universelle de 1967 à Montréal
32
intitulée “ Terre des hommes” dont Consuelo était l´invitée d´honneur,
1968 le 3 janvier voyage Buenos Aires pour l´inauguration de la ligne
Paris-Nice-Las Palmas-Buenos Aires, baptisée Ligne Saint-Exupéry.
Dans la nuit du 27 au 28 mai 1979, Consuelo a eu une crise d´asthme
plus grave que les autres, tout s´est passé très vite, elle a succombé au
matin à l´heure où elle est nait où l´on a cueilli cette rose de mai très
utilisée en parfumerie au pays de Grasse, une rose toute simple et très
odorante comme celle du Petit Prince qui embaumait sa planète.
La dépouille de Consuelo est transportée de Grasse à Paris par Air
France puis le 6 juin 1979 a lieu la messe de funérailles dans l´église
Saint-François-Xavier á Paris. Elle repose au cimetière du Père-
Lachaise (89 division) à Paris, à côté de son deuxième époux Enrique
Gomez Castillo.
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La vie de Raquel Forner
D’après Graciela Sánchez
Raquel Forner naît à Buenos Aires en
Argentine, le 22 avril 1902. Son père
était de nationalité espagnole et sa
mère, état une argentine d'origine
espagnole.
Elle a vécu une grande partie de son
enfance en Espagne et plus tard elle a
développé un intérêt artistique durant la
Guerre Civile espagnole. Sa vocation
artistique naît avec un voyage qu'elle a
fait avec ses parents à l'âge de 12 ans
en Espagne.
Après avoir terminé l’école en Espagne,
elle rentre ave sa a Buenos Aires et elle
entreprend des études d’art dans l'Académie Nationale de Beaux-arts.
En 1922 elle obtient le titre de professeur de dessin dans cette Académie.
Elle commence à colorer dans un moment où il n'était pas fréquent de
voir des femmes artistes et les peintres du moment ne faisaient qu’un
art décoratif et de qualité modeste.
Après avoir reçu le troisième prix dans le XIV Salon National de
Beaux-arts à Buenos Aires, avec l'œuvre "Mes voisines" (1924), elle
expose ses œuvres dans des galeries
importantes de l'Argentine (1928).
De 1929 à 1931 elle assiste aux
classes du parisien Othon Friesz,
dans l'académie Scandinave (Paris),
celui-ci serait un peintre très influent
dans sa vie artistique. Déjà en 1932
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avec les peintres Alfred Guttero, Pierre
Domínguez Neira et le sculpteur
Alfred Bigatti elle fonde les cours
Libres d'Art Plastique et en 1934 elle
gagne le deuxième prix dans le XXIV
Salon National de Beaux Arts.
Bien que de fille, Raquel Forner dise
qu'elle n'allait pas se marier parce qu'elle ne voulait pas changer son
nom, en 1936 elle se marie avec le sculpteur Alfred Bigatti avec qui elle
avait fondé les cours Libres d'Art Plastique.
Un an plus tard elle gagne la médaille de l'Or dans l'Exposition
Internationale de Paris. Impressionnée par la Guerre Civile espagnole,
elle commence à réaliser une série d'œuvres qui illustrent ce moment :
"La victoire “(1939), "Le drame"
(1939-1946) et le "Exode" (1940)
se rapprochant, en quelque sorte du
surréalisme. Depuis ce temps, elle
exprime dans ses œuvres les
malheurs déchaînés dans le monde.
En 1957 quand les premières fusées
ont été lancées dans l’espace, elle
exprime dans ses œuvres la recette à l'Âge Spatial, en peignant les
séries “Les Lunes” (1957-1962) et “Ceux qui ont vu la Lune” (1963-
1965).
Après la mort de son compagnon en mars 1964, soumise dans un deuil
intense, elle peint “Voyage sans retour”. Dans cette étape, sans cesser
d'être figuratives, ses œuvres tendent à l'abstraction.
Forner est arrivé à exposer ses tableaux dans des galeries et des
musées importants du monde : Argentine, Allemagne, France,
Colombie, Mexique, États-Unis, Canada, Brésil, Suisse, Portugal,
parmi d’autres endroits si remarquables.
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Elle a aussi reçu de nombreux prix et
médailles tantôt nationaux comme
internationaux. Après avoir reçu de
divers hommages et sa dernière
Exposition personnelle dans la Galerie
Giacomo Lo Bue à Cordoba, elle décède
à Buenos Aires le 10 juin 1988.
La même année de son décès, elle a été reconnue à une Exposition
Hommage dans le Musée Konex à Buenos Aires par son Art
Moderne. Même après sa mort, ses œuvres se sont exposées dans des
musées et des galeries renommés et elle a été reconnue par la
Fondation Konex comme la meilleure femme peintre expressionniste
d’Argentine avec une large trajectoire tout au long de sa vie.
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La vie de Tita Merello
D’après Cristina Pájaro
Ana laura Merello est née le 11 octobre
1904 au quartier de San Telmo à
Buenos Aires, fille de travailleurs. Son
père, un cocher de « mateos » l’a notée
comme sa fille. Quand à sa mère, il n’y
a pas eu des traces jusqu’à quatre ans après sa naissance, quand une
jeune uruguayenne l’a reconnue comme sa fille dans le certificat de
naissance. Son père est mort quelque temps après et sa mère ne s’est
pas chargé d’elle. Alors, elle a grandi dans un asile à Villa Devoto où
elle a rencontré la faim et la peur, ce qui a très tôt tempéré son esprit.
Dès sa première enfance, à 9 ans elle est allée vivre avec son oncle dans
un champ situé à Magdalena où elle faisait de différents travaux
ruraux, pour aider sa famille, plus tard, à ce sujet, elle même disait :
« Mon enfance a été brève. L’enfance
du pauvre est plus brève que celle
du riche. Elle était triste, pauvre et
laide »
Pendant ce temps elle n'a pas pu
aller à l'école donc elle, ne savait
pas lire ni écrire. Ce n’est que dans
les années 1920 qu’elle finit son
alphabétisation, grâce au professeur Eduardo Borras.
Elle n’a jamais suivi des cours au conservatoire pour maitrise les arts
de la scène et elle n’a non plus cultivé sa voix dans les écoles de chant.
Elle s’est forgée seule dans la rue. À avec son talent et sa détermination
elle a construit une carrière qui l'a mise à l'avant-garde du tango et du
cinéma national. Elle est devenue l'une des chanteuses qui ont émergé
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dans les années 1920. Elle a créé la modalité de « voix de femme » dans
le tango.
Dès très jeune, elle récitait avec humour des
tangos « reos ». Son point fort n’était pas sa
voix, mais son charisme. Elle a été acceptée par
le public à partir des interprétations
inoubliables telles que : "El Choclo" « Se dice de
mi » ou «Pipistrela”.
Son premier rôle au cinéma a été dans le film
avec Tango, le premier film sonore argentin,
aux années 1930. Elle s'est consacrée comme une
actrice dramatique dans « La Fuga » (1937).
Au milieu des années 1940 elle allait au Mexique où elle a fait le
film « Cinq visages de femme », pour lequel elle a reçu l'Ariel, le prix
le plus important au niveau local.
Mais la période de plus grande popularité est venue dans la décennie
suivante, quand elle a fait beaucoup films tel que « Los Isleños » où
elle a déployé sa meilleure performance.
Guidée par ses impulses, elle a été une femme de plusieurs hommes,
mais selon sa confession, elle n’a eu qu'un
seul amour: Luis Sandrini, avec qui elle a
vécu une dizaine d'années, mais il l’a
quitté soudainement pour s’en aller avec
une actrice plus jeune. On a dit que le
tango "Flambée passionnelle " elle l’a
consacré à ce grand amour.
La carrière artistique de Tita Merello a éte
très vaste, en plus de ses travaux comme
chanteuse et actrice, elle a été également
une figure remarquable à radio où elle a participé dans des cycles de
large audience comme «Mademoiselle Elise". Elle a eu aussi sa propre
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émission radiophonique qui était un parcours de sa propre vie ou elle
maintenait une communication toujours chaleureuse avec son public qui
lui avait donné tant des satisfactions.
Elle a pris sa retraite du cinéma en 1985, mais elle a continué à
travailler dans le théâtre, la télévision et
la radio. En 1990 elle a été l'honoré avec
le titre de «Citoyenne illustrée de la ville
de Buenos Aires". Elle est morte à l´âge
de 98 ans la veille de Noël 2002 à la
Fondation Favaloro.
Au moment de sa mort, elle avait tourné
plus de trente films, joué dans vingtaine d’œuvres théâtrales, elle avait
fait de nombreuses apparitions à la télévision, trois cycles de radio et
elle avait aussi écrit plusieurs articles pour les femmes dans de
différents magazines.
Avec une personnalité lointaine et curieuse, qui combinait avec une
intelligence étincelante dans ses réponses, elle s’est gagnée l’amour du
public qu’aujourd’hui l’évoque encore comme « La Brune du Tango ».
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La vie de Frida Kahlo
D’après Carlos Miguez
Magdalena Carmen Frida Kahlo
Calderón est née le 6 juillet 1907
dans la « Maison Bleue », actuel
Musée Frida Kahlo, à Coyoacán au
sud de Mexico. C’est la troisième des
quatre filles de Matilde et Guillermo
Kahlo.
La mère de Frida, Matilde Calderón y González qui était aussi
peintre de profession est née à Mexico, d’origine
espagnole et son père qui était allemand, est
arrivé au Mexique en 1891.
Dès l'âge de 8 ans, Frida est atteinte par la
poliomyélite : sa jambe droite s’est amincit et le
pied ne grandissait pas comme il le devrait, ce
qui lui a valu le surnom de « Frida-la-boiteuse
» par ses camarades de classe.
En 1922, alors qu’elle avait 15 ans, elle intègre
l’École Nationale Préparatoire.
Le 17 septembre 1925, Frida a eu un accident d’autobus et elle dû être
hospitalisée ayant plusieurs fractures partout dans le corps. Elle a dû
porter divers corsets en plâtre pendant neuf mois pour guérir.
C’est à ce moment-là qu’elle a commencé à peindre : on a placé un
baldaquin sur son lit sous
lequel on a mis un miroir
sur toute la longueur pour
qu’elle puisse se servir de
son reflet comme modèle.
Cela a été le début d'une longue série d'autoportraits, parmi les 150
40
peintures qu'elle accomplira dans sa vie. Elle devra subir de très
nombreuses interventions chirurgicales durant sa vie, restant souvent
couchée dans son lit d'hôpital.
En 1928, Frida Kahlo s’inscrit au Parti Communiste Mexicain
(PCM). Elle s’intéresse particulièrement à l’émancipation de la femme
dans la société mexicaine qui est encore très machiste. Elle a le désir de
voyager, d'étudier, elle veut la liberté et
le plaisir. Grâce à la photographe Tina
Modotti, Frida rencontre Diego Rivera.
Elle admirait beaucoup ce peintre et lui
demanda son avis au sujet de ses
tableaux pour savoir s’il la trouvait
douée. Le muraliste a été impressionné
par les travaux de la jeune mexicaine
qu’il la trouvait une véritable artiste.
Le 21 août 1929, Frida Kahlo et Diego
Rivera, de 21 ans plus aîné, se sont
mariés. Ils se sont installés ensemble à Mexico dans un atelier mais ce
dernier ne tarda pas à la tromper. La vie avec Diego Rivera n’a pas été
toujours facile.
Après un séjour aux États-Unis, décembre
1933, Diego Rivera rentre avec sa jolie
femme au Mexique. Ils s’e sont installés
dans une maison à San Angel. Des
difficultés de santé ont obligé Frida à
retourner à l’hôpital et elle a dû subir une
interruption de grossesse, parmi d’autres.
En 1935, elle réalise un tableau qui
évoque un meurtre par jalousie perpétré
sur une femme, comme la plupart de ses
œuvres, cette représentation doit être mise en rapport avec sa situation
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personnelle. En effet, Diego Rivera, qui avait eu plusieurs relations
extraconjugales, et en particulier une aventure avec Cristina, la sœur de
Frida Kahlo, qui lui avait souvent servi de modèle. On est amené à
croire que ce tableau est l’illustration de sa blessure émotionnelle.
Profondément blessée, elle quittera le foyer commun quelques mois
pour s’isoler et s’installe dans un appartement au centre de Mexico.
Pendant cette période, elle aussi a eu plusieurs relations
extraconjugales, notamment avec des femmes.
En janvier 1937, Léon Trotski arrive au Mexique cherchant asile
politique il est accueilli avec sa femme dans la « Maison Bleue » où
Frida et Diego ont vécu deux ans, jusqu’en avril 1939. Une brève
liaison que l'on dit passionnée se développa entre Trotski et Frida. À la
fin de cette aventure, l'artiste lui
offre « affectueusement » pour
son anniversaire, le 7 novembre
1937, Autoportrait dédié à Léon
Trotski: « Pour Léon Trotski, je
dédicace cette peinture avec tout
mon amour…». Il sera assassiné
deux ans plus tard.
En 1937 Frida se rend à Paris à
la grande exposition sur le
Mexique à la galerie Pierre
Collé. Elle loge chez André Breton et rencontre Tanguy, Picasso,
Kandinsky. Elle n'aime pas Paris, l'exposition lui déplaît et elle refuse
les surréalistes qu’elle considère comme de « lunatiques ».
En 1938, André Breton et Jacqueline Lamba arrivent au Mexique et ils
sont allés vivre dans la maison du couple Kahlo-Rivera à San Angel.
Pour Breton, chef de file du surréalisme, les œuvres de Frida Kahlo
incarnaient le style surréaliste, pourtant, elle refusait cette idée en
42
disant : « On me prenait pour une surréaliste. Ce n’est pas juste. Je n’ai
jamais peint de rêves. Ce que j’ai représenté était ma réalité »
En août 1953, on lui ampute sa jambe droite jusqu’au genou. Cette
opération apaise ses souffrances mais la plonge dans une profonde
dépression : « On m’a amputé la jambe il y a six mois qui me
paraissent une torture
séculaire et quelques fois,
j’ai presque perdu la tête.
J’ai toujours envie de me
suicider. Seul Diego m’en
empêche, car je m’imagine
que je pourrais lui manquer.
Il me l’a dit, et je le crois.
Mais jamais de toute ma vie
je n’ai souffert davantage.
J’attendrai encore un peu…»
Atteinte d’une grave
pneumonie, Frida Kahlo
meurt dans la nuit du 13 juillet 1954, sept jours après son quarante-
septième anniversaire. Les derniers mots de son journal furent «
J'espère que la sortie sera joyeuse… et j’espère bien ne jamais
revenir… Frida ». Pourtant, en travers de son dernier tableau, peint
juste avant de mourir, elle a écrit : « Viva la Vida » (« Vive la Vie »).
Elle est incinérée le 14 juillet comme elle le désirait : « Même dans un
cercueil, je ne veux plus jamais rester couchée !». Ses cendres reposent
dans la Casa Azul à Coyoacán, sur son lit, dans une urne qui a la
forme de son visage.
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La vie de Simone de Beauvoir
D’après Susana Scheurer
Née le 9 janvier 1908, au sein d’une
famille catholique relativement aisée.
Aînée d’une famille de deux enfants, elle
reçoit une éducation maternelle sévère et
traditionnelle. Enfant, elle étudie à
l’Institut Désir, une école catholique. Elle
rejette très tôt ces enseignements en se
déclarant totalement athée.
Elle se découvre alors une profonde passion pour la lecture et l’écriture.
Dès 1926, elle s’inscrit à des cours de philosophie dispensés à la
Sorbonne. Elle obtiendra son diplôme trois ans plus tard avec un
résultat plus que satisfaisant. Elle enseignera sa discipline à
Marseille, puis à Rouen et à Paris. Toutefois, non comblée par cette
profession, elle l’abandonne en 1943
pour suivre une carrière littéraire.
En 1929, sa rencontre avec
l’existentialiste Jean-Paul Sartre
marque un tournant décisif dans son
existence et dans sa conception de la
vie. Tous deux nouent une relation
intellectuelle et affective très forte mais
ne se conforment pas à la vie maritale. Ils se refusent en effet à
partager le même toit.
Jusqu’à la mort du philosophe, ils vivront ainsi dans l’anticonformisme
le plus total. Les liaisons extérieures font partie intégrante de leur
relation, qui va parfois jusqu’à inclure une tierce personne dans leur
jeu amoureux. Le rapport que Simone de Beauvoir entretient avec son
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amant illustre parfaitement ses réflexions sur la position de la femme
au sein de la société et sur le rapport à l’autre en général.
Les idées qui fleurissent dans l’esprit de Simone de Beauvoir sont
marquées très tôt par un fort engagement politique. Dès 1926, elle
intègre un mouvement socialiste. En 1945, Jean-Paul Sartre crée les
Temps modernes, une revue de gauche dans laquelle elle écrira de
nombreux articles. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, ses
engagements politiques redoubleront d’intensité.
Elle fait preuve également d’un engagement très prononcé envers la
condition féminine. En 1949, elle
publie un essai intitulé le
Deuxième sexe. Dans des
considérations toujours proches
de l’existentialisme, elle prône la
libération et l’émancipation de la
femme dans la société. À travers
une étude historique, scientifique, sociologique et littéraire, elle tente de
démontrer à quel point la femme est aliénée par l’homme. L’unique
moyen de s’y soustraire serait alors d’acquérir une indépendance totale.
Cet ouvrage scandalise la haute société mais sera soutenu par Lévi-
Strauss et deviendra le socle des premiers mouvements féministes.
Dès 1947, Simone de Beauvoir se lance à la découverte du monde. Elle
se rend tout d’abord aux Etats-Unis, puis parcourt l’Afrique et
l’Europe. En 1955, elle débarque en Chine. Elle découvre Cuba et le
Brésil au début des années 1960, puis séjourne en URSS. Ses
différents périples à l’étranger lui permettent d’enrichir ses ouvrages,
qu’elle ne néglige à aucun moment.
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En 1954, son roman les Mandarins remporte le prix Goncourt. En 1958
paraît Mémoires d’une jeune fille rangée, suivi de la Force de l’âge et
de la Force des choses. À
travers cette fresque
autobiographique, elle
propose un exemple
d’émancipation féminine et
poursuit son étude sur le
comportement et la
responsabilité des hommes
au sein de la société.
En 1980, Jean-Paul Sartre décède. Simone de Beauvoir est
particulièrement affectée par cette perte, qu’elle considère avec
fatalisme. Elle s’éteint en 1986, à l’âge de 78 ans et reposera au
cimetière Montparnasse, à Paris.
Écrivain et essayiste, disciple du mouvement existentialiste, Simone de
Beauvoir est considérée comme le précurseur du mouvement féministe
français. Son œuvre fut grandement influencée, et illustrée par sa
relation anticonformiste avec le philosophe Jean-Paul Sartre.
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La vie de Libertad Lamarque
D’après Teresa Correa
Elle est née à Rosario, en Argentine, le
24 novembre 1908. Fille de Josefa
Bouza d'origine espagnole et de
Gaudencio Lamarque, fils de français.
Elle a commencé sa carrière de
chanteuse et comédienne l´âge de 7 ans,
participant à des festivals à l’école, dans endroits publics et même dans
les prisons de la ville.
En 1926, elle s'est installée avec sa famille à Buenos Aires pour tenter
sa chance comme artiste. Elle a été recommandée par une journaliste de
Rosario et elle a commencé à travailler professionnellement dans le
théâtre et à la radio. C’est à cette
époque qu’elle enregistre son premier
disque.
L’année suivante, elle a épousé Emilio
Romero, un souffleur qu’elle avait
connu dans le théâtre Smart. Cette
même année, elle est devenue mère de
sa fille unique, appelée Mirtha.
De 1929 à 1945, elle a travaillé durement, en 1929 elle a fait son début
comme première figure dans une œuvre de théâtre et en 1930 elle a joué
un rôle import dans le film encore muet, Adieu Argentine. En 1933 Sono
Film a embauché la belle Libertad pour jouer le film Tango qui a été
aussi le premier film sonore du cinéma argentin.
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L’année suivante, elle participait d´un concours de tango dans une fête
de gala réalisée dans le Théâtre Colón où elle a été choisi comme la
meilleur chanteuse et elle a reçu le titre de
« Reine du Tango”.
Pendant les premiers mois de l´année
1936, elle a travaillé dans le film Aide
moi à vivre. En 1937 elle a joué dans
Bisous Pervers et en 1938 elle est devenue
la star du film Chèvre feuille avec Hugo
del Carril. Elle a eu beaucoup de réussites
comme actrice en Argentine, Amérique
Latine et plusieurs pays de l´Europe.
En 1935, après d´une discussion avec son mari, elle tente de se suicider.
Son mari s’est installé avec sa fille à l´Uruguay et après sa
récupération elle divorce avec Emilio Romero.
Pendant cette époque-là, Libertad a été consacrée comme l’une des plus
grandes stars du cinéma et du théâtre argentin. Elle a aussi enregistré
plusieurs disques et bien qu’elle était soprano, elle a chanté surtout des
tangos ainsi que des milongas, du folklore, des ranchers et des valses.
En 1944, elle joue avec Eva Duarte dans le film La Chevauchée du
Cirque, mais les deux artistes ont eu des mésententes de travail et selon
versions, Lamarque lui aurait donné une claque à l'épouse du général
Perón.
En 1945, elle se remarie avec le musicien Alfredo Malerba qui est
devenu son représentant artistique pendant 30 ans et l’homme de sa vie.
En 1946, au moment de la présidence du général Perón, en raison de ses
idées politiques, contraires au péronisme, elle a dû quitter le pays et
s’est installé à l’étranger.
Elle s’est exilé à Cuba pendant quelques mois, elle a chanté dans
plusieurs cabarets avec beaucoup de susses, cependant dans une de ses
tournées en Amérique Latine, elle décide de s'installer au Mexique.
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Dans ce pays, Libertad a acquis la nationalité mexicaine et a
commencé à travailler intensément. Elle a filmé plus de 50 films, elle a
enregistré des centaines de chansons et elle est devenue une actrice
célèbre dans des nombreux feuilletons télévisés.
Elle était considérée comme une célébrité et le public mexicain et cubain
l´appelée “La petite amie
d´Amérique”.
Après la chute du gouvernement
péroniste, dans les années 1955,
Libertad est retournée à Buenos Aires
ou elle a repris sa carrière artistique.
Elle a filmé plusieurs films comme
Mes parents divorcent, entre autres.
Pendant les années 60, elle a filmé son seul film espagnol Ainsi était
ma mère. Elle a aussi participé dans plusieurs émissions télévisées, en
Argentine et dans des pays étrangers.
Au début de les années 70, elle a été convoqué à participer dans le film
Le Sourire de Maman. Elle travaillé dans des feuilletons télévisés
comme Émeraude, mais Lamarque s’est consacrée une interprète
remarquable dans Soledad, une production de la chaîné Télévisa de
Mexique.
En 1986, elle a écrit son autobiographie intitulée “Mes Mémoires”, qui
ont été écrites à la main, parce qu’elle ne pouvait pas inspirer si elle le
faisait à la machine.
Le reste de sa carrière a été liée au tango, au cinéma et à la télévision.
La vie artistique de Lamarque a été très vaste et important, elle a joué
62 films (20 en Argentine, 41 au Mexique et 1 en Espagne), elle a
enregistré 800 chansons, elle a participé à 7 cycles de télévision et un
grand nombre de pièces du théâtre. Elle a reçu des centaines de prix du
monde entier.
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Alors qu´elle faisait le tournage de “Visage d´Ange”, elle a dû être
hospitalisée avec une pneumonie, sa santé s´est détériorée et elle est
morte à 92 ans, le 12 Décembre 2000, dans la ville de Mexique.
Ses cendres ont été jetées à la mer en face de sa maison à Miami, parce
que c'était son dernier désir.
50
La vie de Mère Teresa de
Calcuta
D’après Vilma Degiovanni
Le 27 août 1910 est née Agnes Gonxha
Bojaxhiu à un village albanais. Elle
était la plus jeune fille de Nicola et
Drane Bojaxhiu. Dans sa famille, on la nomme Gonxha, qui signifie
“Bouton de Rose”.
1915, elle fait sa première communion, elle avait 5 ans.
1918, son père meurt empoisonné.
1928, à 18 ans elle décide de devenir religieuse,
elle voyage en Irlande pour être admise à
l’Institut de “Notre Dame de Loreto”. Elle
reçoit le nom de sœur Mary Teresa et à partir
de ce moment, elle ne voit pas plus sa mère.
En décembre 1928, elle voyage en Inde et elle
arrive à Calcutta en janvier 1929.
1931, Sœur Mary Teresa professe ses premiers
vœux et elle commence à enseigner aux filles de
l’école St Mary.
1937, Sœur Teresa fait sa profession perpétuelle et elle se dit: “Epouse
de Jésus pour l’éternité, à ce moment –là, elle commence à être
appelée : Mère Teresa.
1946, dans une retraite annuelle, elle sent dans son cœur que Jésus lui
demande de fonder une congrégation religieuse pour aider les plus
pauvres des pauvres.
1948, elle met pour la première fois le sari blanc bordé de bleu et part
du couvent de Loreto pour entrer dans le monde des pauvres. Elle fonde
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les “Missionnaires de la Charité”. Plus tard elle acquière la
nationalité indienne.
1960, Mère Teresa commence à envoyer ses sœurs dans d’autres régions
de l’Inde.
1979, Mère Teresa reçoit le prix Nobel de la Paix.
Durant les années 1980 et 1990 elle ouvre des maisons dans presque
tous les pays communistes.
Le 5 septembre 1997 Mère Teresa meurt à Calcutta.
2003, elle a été béatifiée par le pape Jean Paul II qui lui donne le
nom de la Bienheureuse Teresa de Calcutta.
“Aime jusqu’à ce que aimer te fasse du mal, si ça te fait
mal, c’est le meilleur signe”. Mère Teresa de Calcutta
52
La vie d’Edith Piaf
D’après Rosa Becerra
Edith Giovanna Gassion est née le 19
décembre 1915 à Paris d’un père
artiste de cirque et d’une mère
chanteuse de rues. Dans son enfance,
Édith Gassion a été élevée tour à tour par ses grand-mères avant d’être
reprise par son père lorsque celui-ci revient de la guerre et continue sa
vie d’artiste de cirque itinérant. La petite Édith se fait remarquer en
entonnant des chansons populaires dans la rue avec son père.
En 1930, elle commence à chanter avec Simone Berteaut après avoir
quitté le domicile paternel. Un an plus tard, elle fait la connaissance de
son premier grand amour, Louis Dupont. Le couple a une fille nommée
Marcelle qui naît le 11 février 1933 mais
qui meurt à l’âge de deux ans d’une
méningite. L’automne de la même année, la
jeune artiste est repérée dans la rue par le
manager du grand cabaret Le Gerny’s,
Louis Leplée. Ce dernier lui donne comme
nom de scène « la môme Piaf », en référence
à sa petite taille.
Son grand talent et sa voix exceptionnelle sont vite remarqués
notamment par le compositeur Raymond Asso et la compositrice et
pianiste Marguerite Monnot qui deviendra sa grande amie.
L’accompagnant tout au long de sa carrière, cette dernière composera
les musiques de « Mon Légionnaire », « Hymne à l’amour», « Milord »,
et « Les Amants d’un jour », qui connaîtront un grand succès et
propulseront la chanteuse au premier rang du box office.
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Lancée dans sa carrière, Edith Piaf enchaîne
concerts, spectacles et rencontre de
nombreuses personnes importantes comme
Jean Guido, Henri Contet, Francis
Lemarque, Philippe-Gérard... En 1945, Edith
Piaf écrit « La Vie en rose » qui fait partie de
ses chansons les plus populaires. En même
temps, elle joue au théâtre à la Comédie-
Française.
En 1944, Edith Piaf rencontre le chanteur de
music-hall Yves Montand au Moulin Rouge
lors d’un spectacle. Les deux artistes jouent ensemble dans « Étoile sans
lumière ». Ils font des tournées jusqu’en 1946.
En 1948, lors d’une tournée à New York, Edith Piaf retrouve l’amour
avec le boxeur français Marcel Cerdan, qui deviendra champion du
monde de boxe. Un an plus tard, Marcel Cerdan trouve la mort dans
un accident d’avion, sur le vol reliant New York à Paris. Cette tragédie
accable la chanteuse qui commence une descente aux enfers. Atteinte de
polyarthrite aiguë, elle est obligée de consommer quotidiennement une
forte dose de morphine pour calmer sa douleur. En sa mémoire, Piaf
chantera « Hymne à l’amour » et « Mon Dieu ».
Plus tard, elle engage le jeune Charles Aznavour comme secrétaire et
chauffeur ; celui-ci devient très vite son confident. Il lui écrira certaines
chansons dont «Jezebel». En 1952, elle se marie avec Jacques Pills, un
chanteur français, avec l’actrice Marlène Dietrich comme témoin.
Fortement couvert par la presse lors de sa célébration, le mariage ne
dure pas longtemps. Le divorce est prononcé en 1956.
Peu après, elle vit une autre histoire d’amour avec Georges Moustaki
qu’elle initie à la musique. Ils ont un grave accident de voiture en 1958,
qui empire son état de santé déjà fragilisé par la maladie. Elle
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enregistre la chanson « Milord » (écrite par Georges Moustaki) sur une
musique composée par Marguerite Monnot.
Alors qu’elle alterne spectacles et traitements médicaux, elle épouse le
jeune Théo Sarapo en 1962, avec qui elle
chante en duo « A quoi ça sert l’amour ».
Elle enregistre sa dernière chanson «
L’homme de Berlin » un an plus tard et
meurt le 10 octobre 1963 d’une hémorragie
interne. Son corps repose au cimetière du Père-Lachaise de Paris.
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La vie d’Eva Duarte
D’après Susana Sabena
María Eva Duarte née dans la
province de Buenos Aires, le 7 mai
1919. Elle a été la plus jeune de
cinq enfants.
Elle a passé son enfance dans des conditions modestes, dans sa ville
natale Los Toldos, mais à l'âge de quinze ans elle a déménagé à la
ville de Buenos Aires ou elle s'est engagée dans le théâtre et le cinéma.
Elle est devenue célèbre à la radio LE MONDE, dans l'émission "Les
Grandes Femmes de tous temps."
En 1944, elle a rencontré le Général Juan
Domingo Perón dans un festival au profit
des victimes du tremblement de terre à San
Juan.
Le 22 octobre de cette année ils se sont
mariés.
En 1946, après une campagne politique
électorale dans laquelle Evita a eu une
performance exceptionnelle, Perón a été élu
président.
Dans le rôle de Première Dame, Eva Perón consacre ses efforts à deux
questions prioritaires : l’évolution politique du parti péroniste et le
développement social.
Politiquement, elle travaille pour donner aux femmes le droit du vote et
elle a fondé le Parti Péroniste des Femmes.
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En ce qui concerne l'aspect social, son travail s'est effectué à partir de
la Fondation Eva Perón.
À partir de cette fondation, elle a construit dans
tout le pays des nombreuses écoles, des
hôpitaux, des maisons de soins, des foyers
pour les mères célibataires, une ville pour les
enfants.
Elle a donné des bourses d'études et les
activités sportives ont commencé à se répandre
chez les enfants de toute la population.
Elle adopte une position active dans la lutte pour les travailleurs et
les syndicats.
Décédée le 26 juillet 1952, à l'âge de
33 ans, elle a reçu les honneurs
officiels d’un chef d’état et ses restes
mortels ont été veillés au sein du
Congrès de la Nation.
« Là, où une nécessité existe, naît un
droit »
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La vie d’Anne Frank
D’après Beatriz Jury
Annelies Marie Frank, plus connue sous le
nom d’Anne Franc est née le 12 juin 1929 à
Francfort-sur-le-Main en Allemagne. Elle a été
une adolescente allemande juive qui a écrit un
journal intime alors qu’elle se cachait avec sa
famille et quatre amis à Amsterdam pendant
l’occupation allemande durant la Seconde
Guerre Mondiale.
Son père s’appelait Otto Franc et sa mère
Edith Höllander. Son enfance s’est passée
normalement et elle était heureuse auprès de
sa famille. Mais en 1933, les Frank se sentent
menacés suite à l’arrivée des nazis et d’Hitler
au gouvernement. Par conséquent, ils décident
de déménager aux Pays-Bas pour échapper aux persécutions et aux
lois anti-juives. Otto, le père d’Anne Frank, monte une entreprise à
Amsterdam.
Tout de suite après, la guerre a éclaté et les Pays-Bas ont été envahis.
Les Franc se sont cachés dans un appartement secret aménagé dans
l’annexe de l’entreprise d’Otto Franc.
Après deux ans passés dans le refuge, le groupe a été trahi et déporté
vers les camps d’extermination nazis. Sept mois après son arrestation,
Anne est morte de typhus dans les camps de Berengen-Belsen en mars
1945.
Durant les deux années de clandestinité de 1942 à 1944, Anne Frank
rédige quotidiennement son journal dans un carnet offert pour ses 13
ans. Elle y raconte ses peurs, ses espoirs et sa vie.
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Son père, l’unique survivant du groupe retourne à Amsterdam à la fin
de la guerre en 1947 et publie le journal intime de sa fille Anne, écrit
entre l’âge de 13 à 15 ans.
La publication de son journal a permis au monde de mieux comprendre
les luttes contre les systèmes basés sur la xénophobie.
Ce journal a fait d’Anne Frank
l’une des victimes emblématiques
de la Shoah.
« Je dois défendre mes idéaux. Le
temp dira quand je pourrais les
réaliser »
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María Elena Walsh
D’après Yani Garcia Soler
Elle est née le 1 février 1930, de son
père lui est venue sa sympathie pour
les jeux linguistiques et sa bonne
humeur et de sa mère l´ amour pour la
nature qu’on voit reflété dans ses
poèmes. Elle a été élevée dans une grande maison à Ramos Mejía dans
le Grand Buenos Aires, avec cours, poulaillers, rosiers, chats,
citronniers, orangers et un figuier. Dans cette ambiance émanait une
grande libéré et le respect de l’éducation traditionnelle de la classe
moyenne. Elle a eu une enfance heureuse et d’une formation très
libérale.
À l´Ecole Nationale de Beaux-Arts, quand elle faisait le lycée, elle
s´ennuyait en clase, alors, elle faisait des dessins grotesques des
professeurs. Ainsi elle manifestait sa révolte socio-culturelle et faisait
connaître ses pensées différentes.
En 1947 on a connu son premier livre, “Otoño imperdonable”, où elle se
montre très mure, ce qui a frappé sa famille et les cercles littéraires,
parce qu´elle était très jeune.
Pendant 1948 Juan Ramón
Jiménez visite l´Argentine, et il se
sent émerveillé de l´expression, la
naturalité et la simplicité de ses
écrits, et l´invite vivre un temps aux
Etats-Unis. Cette expérience n´a
pas été agréable pour elle. En ce
moment, elle commence une nouvelle période dans sa vie, elle écrit
beaucoup et continue avec ses poèmes.
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En 1951, María Elena Walsh commence une association artistique et
affective avec Leda Valladares, une artiste qui chantait des chansons
folkloriques du Nord-Est argentin. Celle-ci invite María Elena se réunir
avec elle et entreprendre un chemin d’expérimentation.
En 1952 elle a publié son deuxième livre: “Baladas con Angel”. À ce
moment-là, la situation politique en Argentine était très compliquée. Elle
s’est déclarée contraire au gouvernement du moment, alors elle a décidé
de s´exiler. L´exile représentait tout ce que l´Argentine n´offrait pas :
liberté sociale, idéologie,
culturelle, émotionnelle,
possibilités de changement et
développement professionnel.
C’est dans la même année que
Leda et María se sont installées
à Paris et ont commencé à
chanter des chansons folkloriques de tradition orale de la région andine
de l’Argentine comme carnavalitos, bgualas et vidalas. Elles chantent
au café l´Ecluse, où elles n´ont pas eu de succès, mais elles y ont connu
d´autres artistes célèbres comme Aznavour, Montant, Brel et Greco.
Après 4 ans de travail, elles ont imprimé leur premier disque: “Le
Chant du Monde”. À Paris elle a commencé à écrire des poèmes et des
chansons pour les enfants.
De nouveau à Buenos Aires elle découvre son pays sous le régime
militaire, elle n´était pas contente. C’est en 1954 qu’elle a mis de la
musique à des poèmes et écrit des comédies: “Les rêves du roi Bombo”,
“Chansons pour regarder” entre autres.
Après 1963, son œuvre a été acceptée pour tous : enfants et adultes,
dans notre pays et à l’étranger : “Hecho a mano” , “Juguemos en el
mundo” , “Show para ejecutivos” , “La Juana” , “El viejo varieté” ,
“El buen modo”. Elle a aussi commencé à chanter: “Serenata para la
tierra de uno”, “Oración a la justicia” et “Como la cigarra”, ou elle
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parle de l´autoritarisme et
l´oppression des militaires.
Les conséquences ont été
certaines… elle a été ensurée.
En 1974, elle nous a donné
son œuvre la plus connue
Manuelita où vas-tu? ,
l´histoire de la tortue plus
célèbre de l´Argentine.
Maria Elena Walsh a gagné
beaucoup de
prix :Argentores, Sadaic,
Fondation Konex. Elle a
obtenu même le diplôme du
Docteur Honoris Causa de
l’Université Nationale de
Córdoba et des timbres de
collection avec l’image de Manuelita sont sortis de la poste argentine
pour commémorer ce personnage.
Elle est morte, le 10 janvier 2011 lors d’une longue maladie. Avec son
décès, l´Argentine a perdu la jongleuse la plus exceptionnelle de tous
les temps.
Comme la cigale
En chantant au soleil comme la cigale,
Après une année sous la terre,
Comme un survivant,
Qui retourne de la guerre.
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La vie de Brigitte Bardot
D’après Aldo Caymes
Brigitte est née à Paris le 28 Septembre
1934, fille de Louis Pilou Bardot et
Anne-Marie Mucel. Brigitte a été
considérée comme un mythe érotique des
années 1950 et 1960.
Sa beauté et sa sensualité naturelles se sont
mises en évidence dès son apparition dans
son premier film, à l’âge de 18 ans, en 1952.
Cette même année, elle a épousé le premier de
ses quatre maris, le réalisateur Roger
Vadim. Ce serait l'un des films réalisés par lui, Et Dieu ... créa la
femme (1956) qui l’a lancée à la célébrité, de la main de Jean-Louis
Trintignant. Une des scènes de ce film qui la montre dansant pieds nus
sur une table, est considérée comme l'une des scènes les plus érotiques
dans l'histoire du cinéma.
Bardot est l'une des rares actrices européennes qui ont reçu l'attention
des médias américains. Chaque fois qu'elle faisait une apparition
publique aux États-Unis, elle était poursuivie par une horde de
journalistes qui la suivaient pour prendre note de chaque mouvement.
En 1974, juste après son 40è anniversaire, Bardot a annoncé son retrait
des écrans, après avoir joué dans plus de 50 films et avoir enregistré
plusieurs disques.
Par la suite, Bardot s’été dédiée à la promotion des droits des animaux.
En 1976, elle a créé la Fondation Brigitte
Bardot pour la protection des animaux en
voie de disparition.
Durant les années 1990, elle a suscité la
controverse en critiquant l'immigration,
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l'islamisation et l'islam en France, et elle a été condamnée à payer des
amendes pour "incitation à la haine raciale".
En 2010, le parti Alliance Écologiste
Indépendante lui offre la soumission
comme candidate à la présidence de la
France.
En Janvier 2013, elle a annoncé
qu'elle allait demander la nationalité
russe si les autorités de son pays sacrifiaient deux éléphants malades.
Brigitte continue toujours à être une défenseure des droits des animaux.
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Ce travail a été réalisé dans le cadre de l’atelier de
Français Niveau II du PEAM Université Nationale de
Río Cuarto en 2014.