IBLIOTHEQÊ
UER A I S O N N É
’
E
DES OUVRAGESD E S S A V A N S
E L’
EURO PE,
Pour lesMois
03 7UI LLE T , jou r s s r r zm m s
1748 .
T OME QU AR AN TE -UM.
P rém ière P artie .
I n ch
A A M S T E R D A M ,
I. NV E T S T E I hL
MDCCXLVIIL
ËLIOTHEQUER A 1 s 0 N N É E
DES OUVR AGES m'
as SAVÀNS
D E L’
EUR 0P E ‘
Pour les Mois
de‘
Juillet , Août Septembre,
A R T I C L E I .
Lzr r az—zs onf wem l SUB ]ECTS &c.
Ô‘efi-â-dirm
LETTRE du ChevalierTHOMA S Fn zosnok£
NE pub liées fur fes Mm ufcrîts . A Londre:chez R . Dod:ley . 1748. In 8 . Pag. 192 .
E goût efi-il afe&é à une l
‘
euleNation L'
ç
don d’
allier l’enjoümetxt au favoîr a— t— il été
refuféaux Anglois?Méprifent— ils,méconnoiflemils m ême ces graces légères cultivées chez leursvoifins
,&
,dans laBéotîen’efi— ccpas envain qu
’
on
ChercheroitAthènes Ou prend vôlon'
tïers l’
affir
toutes ces qucfiions on répète lesjugemeas dcsavmœgeüx
Aqu
’
ontfait des Écrit'
s de
2 m 8
4 Bmu om nqun Rn sonnn’
n,
nos Infulaires ceux qui n’
en ont ln que peu
peut-être entendu aucun des tradu&ions des pa
piers denouvelles des brochures aufii promptes àm ourir qu
’à paroitrefufifentgg
ur décider ne les
Angloîs manquent de goût. emandons ceux
ni le difent s’
ils connoifiënt les Ecrits des B ut
er: des Cow lay: des Sbaft56uçys , desAddafi m ,
des P rior: des Sz_
vifl:,des B o ingbrookex , de
tant d’
autres queje pofirrois nommer ou fugfs aller fi loin
,prions les de lirefans préjugé les lettresdom on vientde voir le titre.
Celui qui les acompofées ne s’
eftpointnommé
je refpe&eroîs le voile fous lequel il avonlu fccacher fi après avoir donné enfalangue l
‘
es Lettres de P line ilavoitpu efpérer de dem eurerano
nymc (a) . C efi fur ce m odè le qu'il s
’
eftform é
& après s‘être ex ercé à le traduire, ilaréufli à l’
im iter.
LeRecueil dontil s’
agitcontientdiverfes lettresde litératme de morale . Chacune dîelles aunbut
, quoiqu’
il y ait peu de nouveauté dans lechm x des matières il y enadans lamanière de lescnvifager . Les fujets le plusfam iliers offrent à unefpritjulie une infinité
’
idées acceffoires,quifont
perdues ou confufes pour le commun des hdm
m es que tout le monde difiingue aprè s lui.C
’efi à cet ufit
Ëe que peuvent ferv xr les olgfem
lions denotre uteux'
ene crains pas d’
ajunter_que fon am e a autantde 61icateflè quefoncfgrit.I lferoità fouhaiter quemonEx m itpûtjuû1fi€rs 610 es quejeviens de donner à ceRecueil,mais
fineäe m êmedes penfées du fiilede l’Auteur
ne
11 :’
appelle Mx . Mels otb.
'
le3Wkt Août Septembre, 1748.
ne me permet pas de m‘enflater. Toutcequeje
pourrai faire ceferade donnerune idée des fujetsfansm
’
afireindre à l’ordredes Lettres,de réunir
fous un_
m êm e pointdevue lesfujets quiaurontentr
’eux quelque affinité .
,Les idées de noueAuteurfur legenre d‘écrire
cieu x ne paroîtrontpeut— êtrepas fuflifimm eut
évelopées àceux quiex igentpar— toutune ex a&i
tude mathématique. I l enaverti; luim ême a
prè s avoir em nté leacqueom uflrar: etfi ntio
taatum d’un oëte
,il ajoute que dans tous les cas,
où le langage manque de term es pour e x primer
de certaines notions il fautfe contenter d’ex pref
lions figurées dè s — là un peu obfcm es . Lagraccnepeutnonplus être décmtequedéfinie il vautm ieux la c
‘
omparer avec ceta1raifé quiœ ra&érifeles perfonnes bien élevées . E llene confifiepointdans un amas
‘
de beautés mais dans lafim étricdans l
’arrangementd
’untout. L’
uniondes diverfes parties les rend propres à réfléchir leurs beàutésles unes fur les autres lamoindre tmnfpofitim
préjudiciem ità leur effet. Les idées 1œ métaphores les eXpreflions doiventnaître fefuccéderau
{té de lafimpleNature.ToutCc ui efiforcé danses fcntim ens ou afi
”
e&é dans le fli e ell le contrepiédes gmces . Elles font à un bonÉ critcc qu
’unjour
b ien entendu ell à unTab leau . Nonfeulemeutil
faitparaître les proportions les rapports des figures mais il les éclaire de lamanière laplus avanta
geufe. Le prém ier qui ait introduit cettequalitéans lesEcritsAngloîs c
’efi leChevalierTem Ie
Mr. Addifon femb lc l’
avoir portéeau plus ut
point. Ses produ&ions ont cetteaimab leFacilité,que Cia ra» regarde comme lamarqued
’
unbonA 3 ou
‘
Abu'
s ridicule d’unart
”
de‘
[finé aider non àbm =
nir la Rfi fom Suivant lesMaîtres de cetart il nedoitjamais pari e l
’efi
‘
etdu travail; l’am ngemm t
des périodes n’efignrfnit3ue lorsqu
’il ell naturel
le plus dé utc’
c de_fœ rîfia à laœ dm œ
la force l’
ex prefiion. Unfouharmonieux n’
a.
compagnedænementqu
’
unfens élevéL art de . échifrer les énigm æ trouve ennotre
Auteur un 2616 ou plutôt un ironiquedéfenlëur.
Cet art dit— il fer01t digne de l‘encouragem entde
nos Univerfités . l lfimrnitlesmoiens de réduire en
pmtique -læ rè les de laLogique d’enremplacer
les fiflêm es . accoutum e l’efprit à découvrir la
vérité fous des formes empruntées, à éviter cette
grande fource d‘erreurs qui naît. des fimfl
'
es con
nex ions . Condamnés à converfer parm ides fotsdes m échans le déguifementnous eftinfinimentutile. Qui uefaitpas difim uk r difoitunfi ge Prince n
’ejl pa: digne de re ner notreAuteurd ità
fonex empleg«: ignore aperfiflagenefait a: com
m e ou v it .Aprè s celafaut— il ajouter que l
’
tiquité a fait d cas des énigmes . C
’eû par
-là que
Samfim e fit connoître Salomon H1ram s’en
.voyoientdans cegenredes défism utuels,& legrand
Hom ) rem ourutde douleur de n’avoir compris
l’éni e des Pêcheurs de l
’Ile d
’
} o. oncontens
de s’tre embm fl
'
és à devinerpendantleur vie lesAnciens à leur mort propofoæ ntun
(pub lic lem ê
me tourment lem ême plaifir. C’c dumoins u
‘
ne cmje&u œ ne confirme l’infcria nfuivante
dont onpropo e l’
eXplicationaux Antiquaires
ViÆorex . 0ptum i
His . Nugis . Gr pb ix . Ambag ibm gue . Mn :
Cou azare . P oflimux .
Je j'aille: Août Septembre, 1748.
O u troüvedm1s um autrc letfleun lè le ingé
nieux entre laMétaphyfique les omans . L un
l’autre genrefupofentdans ceux qui les goûtœ t
l‘
amour dumerveilleux l’undes deux entraîne
aflè z facilement à l’
autre. I l ne s’
a
Ëtque dedéci
der par le uel ilfautcomm encer noueAuteur
demande érieufcmentà une defes amies fi elle lui
confeille defe préparer à laMétaphyfique par lale&ure de quelqueRoman ou den
’enœm erCI!
Iie qu’après avoir lnMaleôraæ cbe .
L’
Auœur de l’Ebax cbe de laR elig ionM tzrel
le afort condamné ledéfir quinous porte à fontaiter qu
’on fe fouvienne de nous apres notremort.
L e nom dit— il transm is à la ofle‘rit!n faitpoiæ fi
cœ maitre celui qu i l’aport! t l
’homm e a
’eflpoi æ t
v ivant uoiqnefon nom Iefoit . Dire que Céfaravaincu ompée. ce n
’efl dan: lefond: autre
cbojè dire a’zm homm e en a lmtu un autre .
C ’efl à cÿ
en ant cette immortalit!vaæ tëe c’
qfilà cette aire ne m a: recherchons P anr l
‘E tre
73ipenjäelle eji Que de l
’air il lam
_
ëÿ r:fi* :
’ilne
4 rejette pas . Man‘
s replique fortbiennotreAuœur
,raifonneraÏnfi c
’eli raifonner tropfubtileme
‘
nt.
Quand m êm e le Îouvenir de lapoftérîté nefe mitque ce n
’
onvientdevoir il ne conviendroitpas àlaphilo ophicd
’enbannir ledéfir . Plufieurs denos
plaifirs naifl'
entdenos erreurs l’imaginationqui
chan e la nature des objets n’en efi pasmoins nn
don u C iel .Perfe&ionnezmes organes les ohjets qui m e plaifentm eferonthorreur enconclu
ta — vous que j’ai tortde les rechercher Quinous
Œured‘
ailleurs qu’une gloirem éritéene s
’étendm
pas à d‘autres périodes de notre ex ifience Efi
-il
1mpoflible que les éloges des bons desfages nousA : Par
B IBLIOTHEQUE Ru :om‘t
parviennent dans les demeures célefies ? La description que les Po
'
e‘
tes font de laRenomm ée ,quand ils larepréfententcommefe romenantfut
la Terre élevantfatêtedans les (Êieux n’auroit
e lle point quelque réalité? N’
efii çons point unfenfiment ùnprim é dans tous les cœ urs que laR évélation ell b ien élo
'
née de profcrire. Etrea vait! en honneur s
’urer unfauvea (terne!
c’étoientlà quelques unes des bénédié
‘
tiousprom i
fes à l’ancien peuple, laMère du Sauveurfe fé
licite que tous les âge.: la diront bienbearmfe .l l efl:
dangereux de dimmuer lenombre des encounâÊmens à lavertu . Les difpofitîons des homm es
fêtent. S’
il y ades gens quin’
airnent lavertu que
pour elle rmettez à d‘autres d
’enenvifager les
récom es de regarder comme telles cette
louang e univerf: lle da g en: de bien, cette voi x ixcorruptibk dexfaga ,
fi recherchées deC icerou .
Mais fi nous defirons l’efiim e desautres
,nené
gli conssms celle que nous nous devons anous.
111 m es . 1y ades Philofophes qui élèvençlaR::ligionfur les ruines de l
’humanité . Mais n
’efi -il
pas plusmifonnablede confiderer lavertu comme
faifi ntpartie denotre confiitufion de prouver
que toutécart de lare&itude morale efi un effort
contre les penchans natflrels .Le Créateura placéau dedans de nous un cara&ère de dignité qu
’
il
veut que nous refpe&ions . Hi n a p éA«c« «‘
wué
m c’.v-n
‘
v c’efi le rand précepæ deP itba ore .Ef
prits bifares m iläntropes pourquoiavili ez— vous
none Nature Ellen’eftdiform e que chez vous .
Quel homme ne fera tenté d‘agir mal s
’il s
’
ycroît porté par une pente naturelle ? Efpérerezvous des fentimens élevés çle celui qui s
’
dejuillet Août Septembre 1748.
M pab le;& lavertupeut— ellcfubfifierfins ce res
pC& intérieur ui enell la garde infépamb le
Lorfqu‘unc cène d’horreuralaiÏé les yeux de
y upiter ilaime à les baifferfurdes peuples aima
b les par leur inno_
cence par leur fimglicîté a)
I l ell beau d’im iterunpareilmodè le defe pré
ferver de toutfendmentdehaine contre notrè ef
pèce , caen démêlantles vertus . On ne juge del‘
humanité quefur lepetitnombred'individus que
l’onvoit cepetitnombre enefi lapartie laplus
m éprifable.Lamefuredum érite des hommes nedoit fe tireruides tableaux de l
’hiftoireui des fc?
nes turbulentes de la vie. Les des vertus ont
probab lementtonjours été oh cures dans tousles âges il y a eu plus devéritablehéçoismem éconnu qu
’
il n’
y en a eu de célébré . Cc principeDivincaché dans tous les hommes
‘
fe m0ntre oùnous le
_
cherchions lemoins dans ceux qui s’é
caftentdu devoit il y apeut— êtrefouventplus d’
i
gnoranœ que de malice .
Unhomm e Il porté àaimer les hommes ell biendigne d
’
en êtreaim é de connoitre les douceursde l
’
am itié . Aufii n’
en ignore-t— il ui le prix ui la
difli culté . Cette vertu ne deviendra commune
qu‘avec le bon fens la générofité . L
’
on ne fe
plaindroît pointdu peu de durée des en gcmens
qu‘on contra&e Ben les formam onfe ouvenoît
dece confeil d’unPo
_
ëte (b)Tu tantum iufÿ ioe qu i novusparaturAn poflî tfierl vetus fod
‘
ali1 .
Avant de fe faire un ami il faudroît l‘obferver
dansLes Hipm olges.Voy. Hm m md . x m .
Martial .
n Bmu om nom Rm ouun‘
z,
dans fes reflenfimcns . Celui qui efl:capable d’être
un ennem i invétéré nefm jamais un ami veritab le . R iendeplus beau que ce trait dontTacite fefi npourm &ériferAg ricola . Sa cole
‘
re,dit— il
,ne
l,afi bitpù nt après elle defi lence que vou: eufliezlieu de craindre .Modè lepeu fmvi!cefontnos am itiés quimeurent nos imm itiés feules fontm ortelles . Mais outre cette nécefii té du choix
q ui eû unfruitdu jugement ilfautà l’
am itié un
principeplus a&if plus anim é La pafiion doitconcounravec laRadou .De— làvientque les fortsattachemens fontles fruits de l
’à e le plus bou il
lant. Notre Cœ ur s’
atiéditàme ure quenos Faffions s
’
afoibliiÏent un cœurglacé par lavieillefl
‘
e ne contra&e plus d’
am itié vi oureufe. fl u
î:lfl€ peutfu léer à la perte defes lottes de feségions de om em êm e
‘
mais il ne retrouver:
jamaisAgr ippa uiMe'
cêne .
LesAnciens outroîent leurs idées de l’
am itiéOu les adm ire quand ils enfontune vertu,mais ilsdeviennent fanatiques lorfqu
’
ils recherchent ficetteañ
‘
e&ion du cœ urpeutdifpenfer des règles delajuflîce.Ciceron l
’
afiî rm e,& c
’efldeTb e
'
opbræfle
qu’il tient cette furprenante Théorie. Rendons
leur cependant jufhce ils en fentoient eux m êm es le foible ne la propofoient qu
’
en héfitant
peut— être contre leur propre convi&ion. I l y
fur cefajetun traitb ienremarquable dans lavie deCb iIon. CcSageprêtàmourir s
’
adreflè ences ter
m es àfes am is:Î7‘
e repaflè , leurdit— il fan: inqu ié
tude toute m a condui tepqfl'
e'
e . Uue]ëule de m e:
m efa'
epente, je doute encorefidans cette oc m
’acqnitai de m on devoir .
ÿuge avec ux autrc:perfounex m orta
deÿuz‘
lh; Août Septembre 1748. 13
m i [ toit canpable {:ffuivant le:Loix il m éritaitlam ort. d/cidm
°
fu iwam: ma conf:im cc
je m eferm‘
: de toutem on Jloquence pour euga;er
m es deu x a
fl‘
ociés à l’abfoudre . crains je’a
woue qu’i n
’
y ait eu qaq aepeffidi: àparfuaderd
’
autre: d’agir contre ce que croyais u itab le .
Le fcrupule de Chile» n’eut pas arrêté iceron
,
m ais le plus fimplepa‘
1‘
fau eut décidé fut ce point
p lu3léquitab lementque l’Orateur.Montagne feul
de tous lesm odernes été plus loinencore que les
Anciens . Il permet de réveler à un am i le fecret
qu’onajuré de ne jam ais découvrir . Preuve évi
dente que 1’hon
'
nne leplus Philofophe a toujoursquelquefoible que la Raifon la plus éclairée eft
rarem entex em te d’une teinte defanafifme
,
quel fujet feroit-il plus ex cufable que dans celuide l
’amitié
Croira— t— ou ue l’
eflimab le Auteur de ces Lettres étende
°
u qu’aux Infe&es fon efprit de bien
veillance lui-m ême ne par0îtta— t-il as unpeu
cnthoufiafie quand vous le verrez fe aire de la
peine de tuer les Chenilles defonjardin I l ne fi itde quel principe dérivent ces droits illim ités quenous nous arrogeons fur la vie des efpèces infé
à lanôtre. Si du m oins nous n’
étendions
pas nos privilèges au delà denos befoins une infinité de vi&imes écha croit ànotre cruauté .Pour
quoi tuez-vous cet nfe&e qui vit de ce que la
Nature 1uiofi‘
re ne traiæ 2-vous pas égadans lem ême cas de plus grandsAnimau x N
’6
tes-vous pas les dupes des idées rélafives du ram!
dupm‘
z: L’
Ammal dont le corps efl i érieurau vôtre vous paroit digne de m épris ;mais [
'
en
tez-vous cequ’adevraicetteapofir0phedeSbaÆa
pear Cc
i a, Brun om nfzfiu RAISONû‘
È‘È
Ccpetit efcarbot quej’l crafe enmarcha»?
Souf re en perdant la v ie unaafli vif toarmm‘!
Que Iorfqu’un Géant m eurt (a)
Les fenfations deplufieurs Infe&es fontbeaucoupplus délicates que les nôtres nous qui avonstantdefenfibilité nefimpafiferions
— nouspa‘
s à leursm aux I l y à felonMontagne des droits d
’amou
‘
r
de bienveillànce entre les divers Etres . I,
l feroitàfouhaiter que cettemax im e influâtfur l
’
éducationde lajeunefle . Ccn
’
eflpas quele plaifir que prendun enfantà tuer desmouches foiten lui la marqued
’
une cru’
auté innée. Le Créateur neform e as faCreature a
'
vec des penchans vers le crim e . aisdes jeux de cetteefpeceacco
‘
utum entl’
am eàman
quer d’
attention pour les fouffiäncés d’
àutrui
Voulez— vous infpirer à vos enfans les fentim erîs
de l’
humanité fautes leur apercevoir au Microfe0pe dans le plus petitAnimal lesm êm es preuvesdefagefl
‘
e de bonté qu’ils admfient en eux —m ê
m es . I ls font les objets de labienveillance de ce luiqui lesform e ne le feroîent— ils pas égalementde celui qui les obferve
Envoilaallezpourfaire connoitre ces lettres
leurAuteur. Je n’
entreprendrai 0intde le fuivrc
dans fes réflè x ious fur le Su ici (b) fur lema
rizge ,fur la.diverfité des cara&ères fur le chan
Quand on ofe traduire un‘
Auteur telque $bakapear,i l faut tou;ours m em e fes pa olas lamarge, ne fut
— cc que
pour 0’
hum ilierTbcpoor beetle :bat w e trad «no:
la corpord /afi rm æfæ h par:; 4 3gr“!A: 10601 g iantdies.
L’
Auœ ur répond aux principales raifon: contenues
dans une desLem « ? exfannes quoiqu‘
il ne les s ite pas .
de j‘
aille: Août Srptemb n 1748. 15
gementdes cils ,fur lebon fens für la difli éul
té des progr s , fur le lieu de naiflänce de P ape ,fut lamortd
’un intim eami fur laperte d
’unpère
refpe&ab le &c, je finirai par latradu&iou d’a
ne lettre entière,qx1’il ad
‘
refiè àfonEpoufe aprè s
fix ans demariage de bonheur.
Quoiqu‘ilnem
’
aitpas été pofiîb le de célé
brer avecvous l’
anniverläire du jour de votrenaifiânce
,
'
en’aipu laifl
°
erpafl‘
ercettefête
ble,fans fi
laire m ille tendres réflex ions . Je me
fuis plu à fmvre jufqu’à fon origine une vie
qui rend lamienneheureufe j’a1 fougé que
peut-être dans lemême inflam ma Tb e
’
m ire fe
mppelloit les divers inflans d’une ]OÎC douce
qu’elle apaffés avecm oi.
Mon cœ ur étoitfi rempli de fes fentimens
quejeme fui_
s fenti anim é d’un enthoufiafinc
poetique Jen’aipum
’
empêcher d’emrîmer
envers ce que tantdefoisj’ai diten profe à cel
le quim’a procuré le plus folide bonheur.
_7:le.: accompagne de deu x Sereim pmfl
‘
e leuraimable ramage êtreplus ex preflifquem ama
fe (fl)Je ne dois pas oublier devous avertir que
c’eftdans le bofquet que vous aimez que
nous avons fifouvent parcouru enfem ble que
Jemefuis livré à ces a1mables rêveries . Vousdea
a ) Mes Le&eurs me pardonn:ront-ils une petite fupemh_
en e que leurfais ?N’
étznt pas afl‘
cz Poëte pour 0cnadune les vers de m on Auteur, j
’
ai m ieux aim é leur fabfhw er une Pièce d
’
un de m es Am is fur le jour de naiifanœd e fafem m e . Ce tte dnñ
‘
ércnœ de m ême que l’
envoi de:8cre ins dont elle étaitaccom pagnée m
’
ont engagé à fairedans la Lem : m êm e de petits uhangm ycm , quej
'
ai diihn*
gué: en cu a&ëx es Italiques .
1 6 a xornuovu_
RAI SONNB‘
3
devinezbienuufli queje n’aipas manqué d
"
voquer le Génie du lieu de m’adreffer aùx
Mufes avantde compofer les couplets fuivans .
L E S S E R E I N S .
De monAmour u’attew lu:maThênfirc
De: dam de noq ardm : le: r ivale: couleur:
L e mêm e Dieu toujours m’mf :re
Mais il ne t’ofl
'
re plu: de _fl
Mieux qu’elle: a:: 0ifeaax t
‘
a] ureutmon bomm ag e .
e refpondeut de ton Cœur ;le:jours a nos yeux
‘
ils ofl'
riront l’image
De notre hym en £a”de notre bonheur .
S!par!x d‘abord l
’
an de l’autre
P ar leur tendre ramage ils s’infpireut leur:feux ;
Dam leur nafi ante ardeu r nou: rew rrom la
nôtre .
E t dans le: leur: no: propresjeu x .
Uni: dans le P rintem s fous deflatm r: aufp:cesDe leur: tranjÿort: nm£
m t le:foin:Mais de comm un: travau x }? ange”en de'hcn
I I: s’aim ent m i eu x ils chantentm om :
P ow leur: petit: le mêm e ir
£i x ct
Fruit: de l’Am our ils font : rs
0n doute en voiant leur te
Qu i de: deux les aim e le m ieu x .
L’une pour eux dlda
La: co:m e defort aile ,L
’autre pour le: naarir fait un nouvel
D’
un 66 6 gui jufqu’
alors 8’
N 0itfu yu:
33 _Bçu çor ïænqua…uù ;
quiroc,qmqmnda cespetites fém donscommepropres à m m e: les langueurs du mariage.n
’en com oifl
'
ent pas les plæ fit$ les plus délicats . Il n
’
y a poù1 üdeüdéfiédŒ un échangeréci roque cle tendr
”
es‘
foins de bons offices .
laété un tem s qu’
un bonheur de ce genre
paffoitpour luplus folide loire le bientoplus
6cieux de lavie. }6 me 0uv‘îens d
’avoirvu en
lie . divèrfès lnfcri‘
pti0ns conjngalas fur des… ensfépu_
hmux de l’aucxenæ Rome . Il
ne s’
y _tx ouve pom: de pm égü que ,m is on y:
apport; comme un ao 6 le nombre d’années
que les défim ts ont es enfemble dm s une
harmonie confianæ . LesRomains ,fur cet artiele commefur plufiems autres nous offrentles plus grands ex emples un cie lem s Ecrivains rem arque que quoique les divorces fuf
permis la R épub lique fubfiflu Iufieurs
fiècles,lä hs qu’on fitulàge de ceprivil ge.Ain
fi maThe’
m ire quelquepeu à lamode quejeuiflè ê£re a&uellement je l
’
aurais été autre
is chezdœ£Êäples. quiavoient zum :
lamefie fens que nous .Mais des attachemeœ fondés fil: laNature fut la véritén
’ontpas befoîn d
’autorités pourfe foutenir
jene regarde pas moins comme ma. gloire quecommemonbonheur deme dire&c.
m ornæzo_œ Ru somŒ'
n
treat que les Vents contribuentbeaucoup à l
’élevadon des vapeurs que l
‘
eau
ex hale beaucoup plus copieufem ent,quanâ cestor
œns d’
air enmfent lafmface . Mr.Walk rius nes’eû pas borné à l
‘évaporationde l
’eau
,ilamefuré
avec beaucoup d’
ex aétitude celle de plufieux s eutres liqueurs, il adéterm iné leplus oumoins devitefl
‘
eavec laquelle elles ex halent. Dix feptautresex périences ont fervi àformerdes tables . Il s
’
eûtrouve
, que l’Eau devie ex hale le plus vite detous
les corps liquides que laBiere ex hale unpeupluslentem ent que l
’Ëau de Chaux ladiffolutionduVitriol celle de l
’
Alun s’ex halentplus lente
ment encore dans l’
ordre dans lequel nous les
avonsnomm ées . L’Eau commune vientaprès la
folutîon de l’Alun
,enfuite leLait l
’Eau û lée la
folutionduN iue la plus lente de toutes c’ell
1’
Huile. Les quantités d’
évapomtionnefontdonc
pas enn ifon inverfedes poids fp6cifiques elles ne
fuiventpas m ême la proportionde laténuité desliqueurs puisque les folutions des fels s
’ex halent
plus vite que l’
eau commune, qui efi vifiblement
plus fluide .
La Nature n’a pas voulu que nous puiflions
prévoir fes loix cette facilité nous auroit enor
guëillis rendus pureflî:um Ignomns dans toutce
quenous nefavous pas
g:reXpérience,nous en cle
v enons plus hum b les lus induûrieux . Dans
trois autres ex périences r.Wallerin: uex am iné
l’évaporationde laG lace. Elle ell laplus rande
quand l’eau commence à geler elle
°
m inne
quand la glace ell entierementformée . Cc q u’
il
y a de fingulier c’efi que l
’
eau dont lafurfacc fc
gè le ex hale plus alors quedans undegré de cl
hs
eu r
de ÿuîllct ,Aä fi Septembre, 1748. p x
1°
m rb æ ucoupandea'
nsde celuide lacon élation.
Quand elle ell changée en*
glace elle ex eplus
dans untem s plus chaud, moins lorsque leœm s
fe temetau froid .Lagrande exmnfionde l‘a u
,qui
feglace,démontre,quc lacongélationn‘efipas un
d iet d'un fimple repos dans les élémens de l
’eau,
qu‘elle efi plutôt celui d
’unm ouvementcon
4î dérable . Mr. Wd leriux aex aminê jufqu‘à l
’ê
vaporationd’unœ ufcouvm de facoque. Elle ell
confid&ab le,& unœ ufconfcrvé pendantdix mois
aperdu lacinquième de foupoids . Dans unautre mémoire il r fume toutes fes ex périencesil en tiredes conclufio
‘
ns 1 Lavapeur quici
hale de l’eau efi 61afiiqu
‘
e pendant u ellew ufen-ve fu chaleur. Cette. pro fifitén
‘
dpa:œ ufianœ
dans toutes les liqueurs. fumée e'
læ e i
Czpon,duSoufre,de l’Amb œjaunc,d_
e l ane,de l
’huile d
’Anis cfi élaflique. Cellede l
’huilede
-T érébemine .de l‘huiledeG irofle de l
‘huile?de.Navettä
,de l
’efpritdeVin, de l
—’efpritd enitre de
plufieurs autres 1iquefirs’ne:l
’efi pas: Comment
prévoizdes qualités aufii_oppofêesdans dœ corps
aufli fcmblables ue —le fonteùtœ elles leshuiles
décide ua Maæ.fi:b eäbroekcontreMb.Hein . Le
‘
s apa 1ts, quoi
que élafiigues,m fontpas'
del ‘airvéritab le . 30.L
‘
«
a ufè des . ex halaifoü ufi:uniquefnéntunn'
w uvbment intém
‘
eur duns‘
Ïes…Gorps q ui u halent ce
mouvement force les 616mens de ces corpshobsd é leurfphère d
’am élion des corps des £orces
tépulfives les écartent les obligentles unes des autres . L
’élevationdes vapeurs ne
peuts’ex pliquerque par leur légèreté fpécifique à
l‘égard de l
‘air,dans le<Ë
1d_
elles s’élevent.Sans cc
3 la
Mr…Rm fnanä fôü‘
fln‘
flæ d&ä ifi ond ‘mmfifiëfiè
av‘
œ la'
chflnm
chés‘filr lzäH>I lä fburfiià l Acädém ie i
‘
lüaoiæ nämæ æune çfpèce de Gheh
‘
il
(ton; au blé &d ontMr
le VIII .M6 ù©iæ du l
94“
Bnnorfl quz Rn sc‘
m m’
u
deSuédevalant pies qum és,i 66,619,z7o.
gmins d’
Qrge lapertepour le moins à39pourcent mai s le rem ède pour les différentefèroit p mt
— être trop compliqué pour lerem ,
à qui le tem s les machinesfont 65flo
&chèreær. K lin eufi rom donné un m émoire pour
déœrmfim l heure duMidi avec précifion.
Mr. Rudeufi b iald acherché entre desm illiers
deSapins celui dontles cercles feroient les plus
nombreux . Ilacompté jufqu‘à 318 cercles qui
fontautantd‘années Les Sapins de F rance n
’ont
felonMr. Rudmfcb iold que yo . de ces cercles
ilfeperfuade que lenombre en au
%mente à pro
mon de l’élevafionduPole.Cc 9. revientallez
laremarque deMr. de R eaum ur .Lefroid prolonge laviedes Infc&es,& il en retarde l
’aœ roîffe
mem . Ces Infe&es quine fontprefque mobiles
qu’àproportionde lachaleur ex térieure tiennent
alfa deprè s aux lantes .
Mr.B raudt e Chymiûe a donné plufieurs
mémoiresdans le cours de ces deux Volumes . Le
prem ier quiefi imprim é dans leTrimeflre ,dontnous rendons com te regarde unfofli leafl
‘
ezfem
ble à lam ine d’
Ar m ic,qu’ona lleCobald dans
leNord mais qui contientdu eravec l’ucidedu
foufre qui donne avec l‘
alcaliun verre bleu
comme les C060141 de Sax e.
Dans unautre m émoirete laPomfl
'
eavec la Soude.
contientunfel cryfiallifiblel’
air qui fevitrifie n’a pas
fel mais elle ellmêlée devéritablefelalœhfix eÂ’uufelmoyen quimanque à laSonde
de Ami: Septembre 1748. 29
Dans unautreencore il afaitvoir que'
l’Ar 1115
donne prefque toujours un felalcalivolatileladifiillu ion qu
’onenobtientunfelarmoniac,
quand onendifiille avcc du fel I lmefemble ne ce faiteû nouveau .
r. Lhu mm : donne dans le mêmeTrimeftre ladd
'
cription la6 d’ung
enre de planteconnu fous lenom de {mai: qu il rapporte àClaytm iade Mr. Grozoviw . Elle abeaucoupde
rtavec 1’Oreill&te d
’
0urs .Mais fouCalyœe dedeux pièces fonfruitn
’efi qu
’i trois grai
I la donné d’un infe&e
afl‘
cz
Moldavie.
ce qu’
il n’en a pas
dans un autre m6
moire l’hifioirenaturelledu Com
‘
Mox d i , Cet
nimalfe trouve égalementdans l‘
AmériqueMeridionale dans la&mentfiom lu. l l
,aprœ he de
i’0urs ,par lalon defesjambes de derrière,4
'
a tétepanchée on poil é s par fes pates .Mais il efl petit fannlier,fihqueue eltfort longue, ra ce dedifférentes couleurs .Mr. lePrinœ fucc eur de.Suéde avoit fait préfent d
’un de
ces animaux àMr.Lim aem qui l’
am tœtenuafl'
ez‘
longtem s dansfi .maifon,aux dépens desdouceursqu
’il pouvoit atmpot ud qucfois
—
qeux de fabufl
‘
e— coufl,où leConti ondi,malgré_ le droitde
l’hofpiæ 1ité emportoitdes têtes coups
‘
de dents& humoît1cfm
g.l l efl quableparfou exné
mcOpinä tm é, ne rit‘:t
î3contrefqngré :mal
a5'
S‘
28 Bxu xo‘rm qun Rs tsonnn’z,
Bubons fous les aines des
couvrir à Mr. AcreIl que les malades en récha
ï0ifl1tquand onnetouchoitpas à leurs tumeurs .
l écouœ lavoix de laN æ ure,n’ouvritplus deEu
bons,uide parofides,Æapli uapasm ême d’em
plâtremzfim tîf,& l aà la ature le foin de la
etifon dontelle s’aquimfidè lement.
‘
l l l’aidoit
lavérité encit dans le tem s de la maturitédes bubons, quelque lax atiffortdoux unematiè
tepuruleute s’évacuoitpar les felles l
’effet en
étaitheureux .
Mr._
'
Ïu æ Hefi h'
m donne ladeferi tiond’une
maladiefin lièm Une fille‘
avaloit es alimens
durs&foli es avec afl'
ezde facilité mais elle ne
pouvoit avaleraucun liquide.Quand elle s‘y foroit elle fe fehtoit ex trêmement incommodée’une coliqued
’
eflomac quidurcitune heure entœre.Une fièvre s
’
y mêla heureufement pour lamalade elleeutune efifedematiè rem êléedepusdefangpar lesfelles érit. I l eft plus que
probable que lacaufcdu avoit été un ulœ re
dans le bas de l’
œf0phaÊep ù lesfluides pouvaient
entrer y caufcr de la ouleur mais que les nou
.r îtures folidespafl
‘
oientfins s‘arrêter.
Mr.A:rd ldécritdans unanuem émoireunetu
meur qui avoitparuefur latête d’unenfant qui
nevenantquedem ître.0n la‘
tpourunhydrocé
phale l‘enfantmourut il e trouva que c
’était
un
;ex navafationdu rang , 6panch€fnr laDure
m te.
ML Triw d d remarqué que les .Sangfues ia
de juillet J adt £5‘Saptm bre 1748. 29
commodæ tex nêmementles ifl'
ons dans les riv ières . L
’efpèce que les Sué ois nommentRad,
les Allemans Caraufi be enfoufre leplus. Son
rem ède, c’efi demêler l
’eau de ces
peu d’eau falée. Refie à ù voir,fi les
douce aimeront cette eau fi lée.
drons aucun compte de plufieurs mémoires de
Mr.Trim ald fur lesVers à foie dont il auroit
voulu introduire l’nfage enSuéde. Ccprojet tout
patriotique qu’il efl nous paroit abfolumcntim
pmticab le dè s u’
il s’
agirade l‘ex écutcren os .
Le dernier des rimcfires de 1746 .t r. eyerfondeurd
‘Artillerie, pourPré(idem .Mr.Hiortery parle de fes obfervaüons fur laCom èœ de 1744 .
en donne le progrè s les réuogmdafious . Il neconvientpas,que cefolt laComem, queMr.Lay:deGbefeax x croitavoir reparueaprè s un intervalle de44 2. ans il latrouve plus refl
'
emblante une
autre qui a rue en 1058 en r401 dont lacour e s
’ach ve en 343ans . Tout celan’
eftquecon
'
e&ure n’
y a ant presque en d’
obl‘
ervafidncx a eduCiel que epuis le tem s deTy:baa b æî
I l adonné cie tem s entem s des obfervafionsm étéorolo
giques faites jour parjour àUpfal . Leme
meMr. iortermpporœenI 747lesobfervafions deMr.Cd/îm fur ladéclinaifon de l
’
Eguillemagnétique .CcSavant l
’avoirobfervéeavec beaucoupde
foin il avoittrouvé qu’elle efi encore plus in
con tante qu’on ne l
’acrue . A peine eû
-elle danslam ême fituation pendant quelques heures elle
nefaitque varierdu côté de l’
Ell ou de 1’Ou
‘
efi,
il ell im oflible par conféquentde déterminer la
déclina‘
on d'une ville ou d
’un pai
‘
s à moxns
qu‘onn
‘aitungnmd nombred
‘ob &rvations dont
on
&qm mmu ;fi«œ3ü
fiuhcœ ennfede laœufuf,îon,dans ladi.r6&i0ndê
laboufl‘
ole. Lesçbœyg{e
}meus foudains de l
’
aiguilleontparus lesmêmes à pfal,oùMr-Çelfim obfervo i; àLondres oùMx . Graham y étoitattentif. o ut changæ uens journaliers ils fe fon;trouvés afl
‘
ezrég uhers . l’
Aiguîlle pa;e à l’
Ouel}depuis deux heuresaprè sm inuit 1ufqu
’
à 8 benseedamafia retourne à l
’Eflde lam êm emanière
der obfervé qu’une efpèce de (33,
lion 4 ) qui croît dans laGmb lande qu’on
appelleMadre donne une teinture rougeaufli vive auflî coufiante que laGarance.
D’
autres obfervaœurs ont éœndu cette remar=
que onttrouvé que toute laclaflè des Rubiacées lemêm e privilège . Cette obfervation ell deConféquence yayantdes aï s
,où laGurancenefau.
roitvenü,&où d’
autres ubmcées abondent. J’
aime àvoir laBOŒDÏQŒ:feraprocherdu bienpublic .
Mr. } e4mB row all Do&eur Pro&fleur euThéologie àAho,mais Botanifte Phyficien cé.
zlè breell lePréfidontdu 1 Tr—imeflred_e 747
( 4 ) C e ll leGalium m ule ere8‘ofolm la.ceolan
‘
: tr iæ æ vih.
E x am . Helv . allez rare en Su ie m ans fort comm une, au
:ou x de }Ana de Sa b u ; &aülcn œ nM CM “
de3‘
uîlm-
.M 8 Sœ:mü« r748 33
..MmSW dçsn‘
æw e£psçsdepeut, fert it à 9 1er les plus lourdes n}gflës s
çOlŒ DCS,Œ$FM X: desmmfons entleges .Mr.EM cac les avantages de lamachlne leS
atrouvé$W S MaisJ’
avoue que lamécanique£è s m næ smefomtre}?peu connus eour que
pû£ï fi enusrdansm détml fur des nu chm_
es .
Mr. P ierreK ahn qui efl ti d ù fi pour19Cam da,& qui awès avoir uyé un naufrage ,
Êoit. y être u æ ivé à réfèn£ ,aræ 0… dé àfi=sitoycns la culture e pluficurs plantes naturels
les à laSibirie ,& dont laculturefiem itaif6e a
vm æ geufe perm faPatrie. l l efpèœ avec beaucoupde fondement , que des plantes venues d
’unpaï s
plus froid em me que laSu£d€, y r6ufliroutmieux ,que celles que la bonté de leurClimatareu
_
dues
délicates. Ces lames font uneGuede un
deux efpè ce5de efl”
es lufieurs Chiendens,(dont la Suéde n
‘
eû pas 2. pourvue pour lesfourîfies) deux Seimfoins deux ef èces de bran
ches Om s,don£nous avons parlé l’
occafiondulivre deMLGm eün
,&quelques 8 plmœs,qni
pourraient fervir a l’
utilité des gens de la Camne.
S:butzar,habileChirurgien;confidérable . Il a éri une femm e qui foufi
'
ois
des éprdnœsfon: emblables à celles , qui précèdentl
’
accouchement. Il fut difi inguæ avec habileteces douleurs des véritab les douleurs de l
’
en
fanœment il touchalà femm e,lui &ouvaunevef
fie remplie d‘
une liqueur différente des eaux del’
Am ion, per laveflie avecun trois— cart
,n
‘
ytrouvaque du ang retenu dans la.matrice. Une
autredefem bfm afions n’
€flpæ m üs uülg päm
tre
32 Bm lom qux M am‘z,
être plus tragique.Unefd nm: fini 6: d‘une:
chute de fièvre tierce pritun tem ê e afl‘
cz communchez la Soldats c
’cû de la c à Canon
avec de l’a ndevie.Élie tomba ùne léthap
ic qui lamenaàugäp
romœ mort.On l‘ouw ît
ony trouva1cs v a ux ducerveau en
ga
ä:toutes les marques d‘
une congeûîon u gvers latéte.
Mr.He[ elim trouvé parcx pérîenœfl
,
&ue 15
peuventfervirde nouriture aux v es
qu’ellesaugmententm ême laquantité du lait.Mr. Fa otDire&eurdu Comptoirde Gé
phieapr dé à l‘Académ iependantlefœ onË
mettre de 1747.M Lauraeu: y donne lepland’a
neGlacière,mvenfiouutile quipeutfervirà confervcr les viandes en été ce planeftim itéc Rufifiens . C
’est!une cave bâtienon fous terre où la
chaleurfe conferve lanuit au lieu que lafurÊ1œ delatette s
’
ymfraiclfit,mais à rez de d mufl'
éc ; lesmurs font doub les avecun intervalle d
’une anne
demie remplid’argille . Il n
’
yad‘entrée
le toit uneportedouble laplus petite qui
m ène à un efœüer,
la rœ intérieure
de barres defer croxfées . nrem litla glac'
ère enFcvrier
,ondonnede l
’air à la lacière tr is fois
par fcmaine.
Mr.Horlemax ,Surînœndm tde laCour don
né untout autre planpourune G laciè re. plus
d défaut fclon lui c’efi dene pas donnerd
'
iP
uc à l’
eau qui feforme de laglace fondue. Pour
évitercetinconvm iææm,il pratiqueuncaveau quar
ré mais plus étroitpar le bas muré dontle bas
m ène à un canalfçuœrmîn qui dcfcæ doblique
mcnt dan: la terre , L’
orifiœ inféficæ ducava:flu
de_76z
‘
1ht‘
Aaät3 Septembre 1748. 33
en couvertd’une grille,fur laquélleonmetl_à gla
d
ce dontl’eau s
’
éê0ulepar lecanal. Ou convte la
g laçedebranches de_
fapm .Aœ defl°
us de laglace on'
m etune couche d’argille percée de deux trous par
i efqucls on retire laglace. Sur l‘argille_
onpratiquec,qui fé
-tientex u êm em entfraîche dans
la nelle 6 11 peut fairemfifliahir laboifi‘
on.
r. Spacring qui ell mortdepuis avu u
fortirparuwalgcès à Paine ; I lfé fer‘
tde
occafion pour donner [è s penféezfur cet incomm ode a
‘
nimal . Il en cherche l’origine dans l
‘
eau .
_P lufieurs poifi
'
ons ontles iutefiius remplis de cetteefpèce de vers l es villes maritimes o u fituéesfur des rivières font plus féconc en=folkaiœefelonM x . Spoer iag il
”
ne doute point“
de la_
régén ération des parties decetïnfe&e merveille que-les polype@nous ontrendue fam iliè re . Mr. R ajmnous adonné fes obfcrvafions fur1em êmeanimal
,
I l décritavec ex a&itu‘
de les fymptômus quiviennentdefapréfence.G
’effenvain qu
’
on chafl“
c parles fellçs des auncs des quatre vintpiésmêm
'
çdufolitaÏœ .Mr.R ofe» enavu des piècesde cette lon
gueur chafl
‘
ées pardes urgafifs fans que le m alaeenaitété foulag6 .
‘unautre côté ona vu des
:m .lzdæ fçremettre pç_r l’ufzge de l
’
éle&uaired’
é
@ d’Aûoñ,flàm qu
‘onai:œnm qu£ d
’évacuation.
Mr.P ierrqNabfhum donné l’hîfioiœ naw el
lede laParoifl‘
e de-MàdafioenSmohnda Les Paroifl
‘
es de Suéde font ex trêm ementétenduesvalçntprefqucdes Diocè&s d
’
Italie . Le pags y cilingrat rempli de ofl
‘
cs pierres la obama n'
ycil d
'ancunufage,& efoinmêmes ’y recueille avec
peixie. Les moutonsprofitentde cette incommo
dité -ils s’
mgmiflfm r entre les rochers comm e
Tome XL P artie I C Ils
Burgmom aqun Rnso…‘
m
ils s’
m gmifl'
ent fur lesAlpes aufli efi — cc le bétail,quimourir les habitats .Dans un pa
‘
1‘
s aufli fté; ilcMr.Naefinan avu d9fontems lenombre des ha:hitaas s
’
augnim ter cotafid€mblement ilattribuecetévènemex1tinefpénéauçdéparœ llememdes ter=
res qui ét0ienttrop éŒndn æy0ur les poifefleurs
qu’on; partagées .pour ,
les rendre plus proportionéesaux forces dulabomm La terre
_y, _ettia
grate en tont,ellenefoüflfit‘
quËunpeu de fer,q uel
quefalpetre des fources d‘
eaux vitrioliques .
Strom£er rend comp£ed&m deux mémoires des ex périencesfur. l
’
Elçêlricué qu’
il afaitesde concertavec Mr. .Klîu :nfliam a . Fort éloi
gué des craintesmodeflq& Mr.Mufl‘
dreaôro
_
croit 1Îlmm idité faVomble ex périencesfe pafl
‘
e des cordons defoye , Ila trouvé moien defaire 1
’
ewérienœ foüdmyæ æ .de cê Pbgficiçnævecfortpeud
’
appareil . Ilfautdeux hommes pourlafaire le préfmerfait ir
'
lm‘0ue ,qui éle&rife'le
glob£ deY°Œ ,& touche el
’autremainunfil d
’
ar
Çhal qui descend dans une bouteille» ,à demi
pleine d’
eau. L‘
autrefoutientcette bouteille d?unemain approche l
’
autre du fil d’
archal. Pour.
»iqse x périences OrdinämgW ufitbormer£altsi_éle&âfçr, lui—même ,fam aucunfecom s enfr…flemmedaccùæ me furune caifl
'
edepaix ; .I l mndefes mains le.glohæ dc verre qu
’
il faittourner parex empleavec le.pié dilitibüe fion+
c_
c éle&riqu&de l‘autre.main; Il faitu ue æutœ er :
périeflpp1pËu favorable aux idées 0rdiæ üçs uœ à
c€llèfie r. Defagulier£ . Deux hommüs dontl’
un communique la‘
fiorcezéld&riqœ .à rm e ,
fondem entchacunune bouteille d‘
a u.Oes.zdeun
bouteilles fe lancent des;… les quoi@ä€lles
3æ nt
Bmu oi nnt RA130NNB'
E
corbeille d’ozieg on la remue avec un baton
quand la plus nde chaleur efi pafl‘
ée qu’on
peutmamer1’
toupe on la lave avec du favon,on
lamettremper dans de l’œ u —fzvonée pendant deux
p urs, puis on lablanchitcomme onblanchit le lin
ge,en l’étendämtfur legazon, aprè s l
’
avoir blanchie fufifàmm ent on la lave encore une fois dansl’eau on lafèchcentre deux ais pendant deux fois24 .hem æ en lachargeantde quelques pierres ;&on
aura un véritab le cotton.L’opémtîonnous parait
b ngue diifièile ut— être ce cottonartificielfèroit— il plus cher en uède m ême que le cotton
naturel de l’
Amhîpel des I les n’.y eflpeut
— êtæ .
Mr. P ierreE lvira s’eftattaché à lanavigation.
l la cherché mäthématiquenæ np la figure la lus
commodedes vaifi'
æ ux 14 plus avantage e ducentre degravité Il a confideré le vaifl
°
eau com
m emu ar quatreforces différentes . La pefanteurdu vaifl£au luidonneune dire&im perpendiculaite l
’enfonce dans lam erfuivant une li e qui
paffepar le centre de lagravité La réfil m ec de
l‘
eau, qui s
’oppofe à l
’enf0ncement du vaifl
‘
eau
peut être réduite à uneforce quimonte perpendiculairement
,& quirepouile le vaifi
'
eau dire&emefi t
crihaut, Leventtravaille contre les voiles fuivantfapropre dire&iou l
’eau de lamer réfifi
'
c au x
côtés du vaifl°
cau fuivant leurs direé‘
tious moien
nes . Mr. E lviu s démontre que ces quatre fe ra
ces fontdans la m êm e proportion que les qua
ire côtés d’un qum é que forment les lignes de
dire&ion de ces quatre forces . Ces principes pofé sMr. E lviux faitvoir que les difl
'
ércns avantages,que l
’
onpeut _fepropoiërdans unvaifl
'
eau deman
dent des conditions difi‘
6œnœs dansfa Stru&uîî
de3uîllc£ AoûtEs”Septembre 1748. 37
Lafigur‘
caigue de lapoupe,& des derriè res duvair-e
fœu,eû laplus convenab le pour luidonner une af
fiéte (table dans les élans qu‘
ilfaitenhaut,
en bas
en allant dire&ement devantle vent. La lar%ueur
des flancs efi laplusavanmgeufe pour empéc er le
vaillèau de tomberfur le côté…Le centre de gravité du vaifl
‘
œ u doitêtrefortproche defon centrede
grandeur pqur lefaireavancer endroite ligne avecle ventlemoins favorable I l faudroit lire l
’
origä
m l pour s‘
informer plus aitemcnt des vues
des d6m0nûrations dc E lv iw .
Mr. Charles SÆtt: apropofé defaire fi n ir lestoupinambours à a diûfllation du bmndcviud
’
épargner par-là les b lés fi précieux à la Suède.
11atrouvé qu’unarpentde terre Iam
nes rend confidémbleœœ tplus’
œ udevie, qu
’
un
arpentfem é d’
orge.
Mr. R ub: Confeiller privé du Roi de Danamarc a donné la relation d
’
un trem blem ent deterrearrivé dans les environs de Chri£fianflm d enN orvége le 7 de F évrier, 17453
Le dernierTrimefire de 17 7. aeu pourPréfifidentML George B rand A efl
‘
cur du Collègem éœlli ue du Royaum e.
Mr. afl'
enim afoum îdesœbk s,oü lesnaiffm
Ces,lesmariages les .morts dc laParoiflë c afifendafont ex prim és pendantvingtans . Ou en apprend,quc laquantité des habitans s
’
augmenœ,queles nombres des naiflànccs des garçons des fillesfohrà peu près égaux ;quclamortenlè veavecégalité les
”
deux Sex es ; qu’
elle épargne l’äge,qui :il
rcnfermé entre la la faitunravageafl
‘
ez égal depuis jufqu’
à cc
mmeellemontre plu(s
}d
‘
afi ditô que1: vinfiè x
dn
;3
B IBLIOTHEQUE RÀmom œ“
cette ef èce , confeille à la Nation dele bois e chæ penœœ leœnm t entiè re
mentenfoncéfous l’œ u.
Mr. le SJaatezr Ebreztn æfl'
a vu un.perro
quetfiérile depuis longæ ms poa®eunœ uffimsl aproche d
‘ancun m âle uniquement parce que
le perroquetfem elle s’étoitaperçu qu
’un m âlede
fon efpè cc étoit arrivé dans fon voifinage. Ces
,6vèncm ens fontaflèzfréqum s nous enavons
—vu defm bhblas:Mr.Weflbech fzfituneex périenceafl
'
ezfingu._lièœ. Il afi itbâtir unevoûte fims ierrenichauxuniquement form ée decharbons e bois dif fés-éom ineouplace les pierres joints avec c l
’a;'
lle pétrinavœ dc lapoud æ de charbon. I la pen6 àfefcrvirde cesf ilesmatériaux parce qu
’ils
m’
afim tfi1im Kumi‘
té niaucunacide de l’air
»nide11Tü re quepar-là ils fontplus durables
que lapierrem ême.
Nous finifl‘
ons une ré‘
on ne nous
devons à la‘
vérité ïî s Acad mici:ns
ex trait ne lefontpas tous quoiquenous l’
ayons
ptif€ d'une Lettre d
’un Acadénfiuicn Regnico
le très célèbre.Une lillecorœ&ede92 .membres
nationaux dehuitAfl'
ociÿséumæ æ aflé im
Pñ‘
deflüMæ ,M a Septembre 1748 99is d
‘Avril 748.V0iéi les Etrangers .
Rabeh Chevallier confeiller privéduRoideDanemarc Baillifde Fallier Mr .Haf
ler deGottingue Mr. de Mgfl‘
c_bm braeä de Lei
de,Mr. de P erard de Stettm,
Mr
Gem er'Médecin du corps du Du
berg , Mr:Clmrler de K irchbach Capitaine deàni ines de Sax e , M_
r. ? e2ç‘
nCo‘
lliætfo» 1fim ême‘
ap
parammem que nous connoîfl'
ons noiu dè
P ierre C .
_deLondres l
‘
e Marquis de Sagram ozo ChevalierdeMalte.
A R T I C L E 111,
VOYAGE rou‘
nd ; beW 0R LD ia tbeyear&MDCCXL i
,11,}11 1v. by GEORGEANSON
E sqr. domman crm ch1efofa_Squadron
ofHisMajefly’éShips,fentuponanEX
ped1tio:1to_the South-fi m &c
C’
cû —à — dire
VOYAGE autourdu MpNät finitdans les années
1740 1'
z 3 par EORGE Ax sœ iEé x ier
?
Cl;ef’
de Ï’EËàdre Je 8 M envai!e dan}laMél“du Säld
pédifioù .
de 42 P lanches en taille douce
Landre: pom:l‘
AuteurChez}tan 1748
l’héroisme'ä rä i
46 Brn xornnqun‘
R i tscmü ’z
les ordres d’
un Chefentreprenaut à confier.leur
vie à,unfrêlevaifl‘
cau,à parcourirdesmers incoa
à chercher loinde leur patrie desdangersdes ennem is,onteu de touttemsungrand nom
bxed’im itaœurs .Le défit de lagloire de l
’orpeut
rendre les hommes înHépides lavaleurdingée
par laxmdencemanque rarementdefuccè s .
C’c cephénom ène connu,mais toujours inté.
reflànt qm autant que le oûtpour lanouveautéfaitreçhç;cher les relations esvoyages des eXpé _
ns celle dontonvientdevoir le titregufli
fie à tous égards lacuriofité l’
irnpafience duPu
b lic. Soitq u’on la confidère _
comme unmonu
mentdesfoufiunces quepeuventendurerdeshommes roitqu
’
onl’
envifagçcomm efomnifim tdeseresfur laGéogmphie laNavigation 1
’
_Hif
toire naçm:elle ce qui intéreflè encore plus lesAngloîs, lesforces l
’étatde leursVoifins, onne
peut disco‘
nvenir qu’elle ne foitdi ne des foins
qu‘
on a pris pour laperfe&ioncr de’
l’æ dæ r de
ceux qui l’ontfi longtem satendue .
Je tâChÇraî d’y répondrepardgs ex traits circon
fianci63,&me bomantdans celuu—cxau x a? antures
denos hardis navigateurs,je renverra auneautre
fq is les obfervafions qu‘
ils ont faites les vues
qu’
ils ont eues . Si comme le titre l’
allure Milord Anfi m a, lui même_ foumi les mémoires ficommeon le dit, des Phyficiens éclairés (4 ) ontconçoum avec l
’
Auteur pourrçndrcfonouv—ta
ge
( 4 ) Mr.Robin:Membre de laSocietéRoyale PhyficienIngénieur d iû ingué Auteur de plufieursf
0uvra
b_
iem eçm a dit-pa principalementcçm x ihue3pc: co_y
panne: celup q .
_7uiflet Ami: Septembre , 1748. 41
c plus parfait fi enfinen comparantd‘
autres te
Ïationsaveccelle— cijepuisajouterquel ues éclaircüfemens ceux qui s
’
y trouvent 1’
e père qu’
on
m e pardonera un peu plus de lon ueur quefans
tous ces encouragemens je n’en e ofém
’enper
m ettre le fucecs demonprém ier ex uaitm’
affi
meœ à lacompofitiondu fecond . (a)Laguerreavec l
’
Efpagne,qu’
onpréviten 17 9.
fi tpenferqu’onnepouvoitl
’aœqueravecplus
’
a
vantage quedans lenouveau monde . Divers pro
jets furent ropofés diverfes réfolutions furent
prifes,aban p nnées à la16 ère,ou ex écutées à dem i. La feule dans laquel eonpcrfiftafutde confieràMr. Aufan ladire&iond
’
une escadre d’u
ne ex édition. Ou fongeoi; d’
abord à l’
envoie:nde: Orientale: avec quelques vaifi
'
æ ux dcerre diverfes compagnies de troupes reglées .îlu
euteu ordre dene toucher qu’
à3'ava dene s
’
yarrêter que pour fe fournird
’
a u defe rendredire&ement à Mani le fituée dans l
’I le deLa on
l’unedes P b ilipina . OufuppfoitquecetteP acc
_aufli mal fortifiés pourvuedans le comm ence
m entde laguerre que le refie des éœbliffem ens desEfpagnols ne feroitcapableni d
’
uneforte uid’
u
ne longueréfifiance,UneautreEscadreaufidérable que laprécédenteauroîtdu partir enm ém e tems pénétrant par le Cap Horn dans laMer du Sud croifcr le lon de laCôte ataquer
q uelqu‘une
,des Places e jOüldl
‘
6 enfuite à laflot: deMr.Anjou . (6)
Mais
Ofcroî s-ie faire fouvcnir mes Le&eurs que le lecours d
’
une Carte ne leur fera pas inuti le pour lire avec
fi uitcet E x tu it(b) On m
‘
a :flur£ que le Roi Gd llu m ava it form éC eva :
Bm mo‘m nqun Rmsbmu'
ä
_
Mais ce projet ii fagementconcerté eut oùnefait pourquoi le fort des projets . I l nefutpointex écuté . L
’
Am iml Wag er qui l’avaitformé
Mr. Anfon qui devoiten ex écuœruneparfie yœnoncèrent à regret. Pour confoler ce dernieron
lui propofi une nouvelle ex péditiondans laMer
du Sud . I l s’en chargea volontiers y eutfans
doute réufii , fi des retardemens dontil nefutpoint
le maitre n’euflèntfaitécoulerunefaifonfavora
b le fourni aux Ennem is le tems d‘étre infim iæ
defes defl‘
eins .Quatrejoursavantfondépart une
perfonne venue de l’Amérique fut en étatÂe lui
dire ce qu’il alloit
‘
y faire lesEfpaguols dépê
chèrent une Escadre érieure à lafienne , qui
le prévint à Madère dont il n’eut que là les
prem iers avis .
L’E scadre avec laquelle il partit confifloiten
cinq vaifleaux mal pourvus de matelots plus
mal encore defoldats . LeCenturion qu’
ilmon
toitétoitde foix ante canons , il s’
y trouvoit
hommes d’
équ
ipage. 11y enavoit300. fur le la
cq/fçr autant ur lcSew m V‘ûîflëæ lX de cin nan
te pieces . La P erle de quaranteavoitzyo. om
m es leWager deenavoir160
,laChaloupe
1’E
Ïçäi avoxt cent homm es & huit canons . Deu '
x
vai eaux de tmnfport c és de vivres avoient
ordre d’accompagner cette scadre de ne l
’
bandonner qu'
aprè s les lui avoir te1nis . Baña
pour troupes de dé barquem ent, il n’
y avoirque
470. hommes qui ou invalides ounouvellemt
levés n’avoient
_guère du Soldatque l’
unifo
Çm e.
l
avant
.
fa mortun roiet toutpÂreîl ui futde lamêmem nièm £gü; £ pî : l!Adminiùn piËa,änfilui fuccéd:.
Bmum nqu:
bles qu'eux les Anglois ne purent quiter ce
lieu que le de F évner 1741 . I ls rangèrent larelie de laCôte,pafl
°
èrem devant ledétruitdeMa
g ellan, s’apprb chèrentde celui deL Maire .l ls
cnentreprireut lepaflâge le7deMars no l’eu
rentpas plûtôt franchi que les Vents contrairesles Coumns leur firentéprouver, combiendans
ces Mers étaitdmgerenfe la faifon des Equinox es . Chacundes vmfl
'
œ ux batu par des tempêtesconfinuclles par uneMer dont les ondes fur
pafl‘
oient,p3r leur 6 levationcelle de toutes les
tres Mers futchaquejour pendanttroismois à laveille d
’être engloutidans des abymes d
’a u ou
précipité furdes rochers inconnus . Des voiles déchiréeS, desmats fmc9fl
'
és devinrentpour tous desaccidens familiers: Les matelots engourdis defroid efiropiés par des chutes fréquentes chaflësde leurs lits par l
’eau qui y entrou fmtirent par
une trifle ex périence l’infi fifanee de leurmanoeu
vre,& l’imperfe&ionde leur eûim e. Se croyantau
boutd’unmois affez avancés vers l
’Ouefi pour
reprendre laroute duN ord ils fe virent prè s d’
é
chouer contre uneTerre qu’ils croyoîent à cent
lieues obligés de retournervers le Sud à lahauteurdefoix antedegrés . Laflotte déjaprivée de laP er le du Seven: qui manquantde confiancex etourneœntenEurope,achevad
’
y être difperfée,nefe rejoignitque longtemsaprè s qu
’
1mparfaitement.A tantdemalheurs feJOÎ nit uapres le
palÏagedu détroituneafrcufemal°
c. adurée
les fati es d’un fi longféjourfur lamer fans
doute es provifions ou corrompues ou tro falécs
r endirent ce malaufli violent qu‘univer el.Dè s
l a. ñud’
Avril il yavoitpeu dcpcrfonnes
dcfaillet Août 3 Septembre 748. 45
fufi'
entex emœs dans cemois leCenturion per
dit43homm es Lefuivantfutplus mortel enco
x‘c car quoiqueplu3éloi
'
6 du Pole des(
mer:
Orageufes l’équipage fe atâtd
’éprouy er un tema
plus doux un au plus fain il ne leifl'
a pas de
m ourir cemois le doubledumonde que leprécé
dent. Enfin le mois de Juinaugmenta encore la
m ortalité lorsqu’on prit terre il avoitdeux
cent homm es de m0rts il n’en te oitplus que
feptouhuitcapab les defe traîner.
Envainpour prévenir les rogrè s de cemal
pour rejoindre le refie de l’scadre leCm turion
'
avoit— il croifé le8_deMai 3. lahauteur de l
’I le du
Secours lieu du prém ier rendez-vous ; cetteCôte
hü il ne fe trouvaperformene préfentaque des tochers des précipices des écueils . QuelquesBayes dont l’ouverture 6toiçbouchée
par une
mu ltitude d’l lots n
’
ofroîent qu’un
.afile ufpe&.
‘
U n ouragan qui femb loit réunir lesHorreurs detous les autres faillit le zz. deMai jette
’
r le vaisfeau fur l
’I le de Chile! fi enfuite onfe trouva
dans uneMermoinsagitée onne crutpas devoir‘
s’
en prévaloirpourfe éfenter devi ntB d ldim‘
a‘
où l’on avoit6306 un econd rendez-vous . I l n
’
y‘
avoitpas d’apaœnce,que des vaiffeaux ÊË
Îne pouvoient
ÿ
avoir m oin‘
s foufefl; que celuiui ne s
’étaientpas trouvés à un lieu defliné our
e réunir pufl'
m tfe rendredevantuneVille orti'fiée
,qu’il eutété quéfiiond
’aæ quer.Ou pritdonc
dire&emem la route de l’
I le de31m »:Fèrnarxdè5 .
Mais lorsque le deMaion étoitprès d’
y abor‘
der l’incertitude où l
’on étoit fur f6n Ÿ&iœble
-lieu fit craindre qu’on ne fe futtw p êcm é vers
J’0uei} pour ne le pasmanqû«=r3äprês s
’être
rapro
Bmu o‘
ru QUE R&mm mx'
z
mproché du Continent ou_
rebroufià chemin cn
fuivant.toujours lem êm ePamlè le. Ccdétoura
longæ de trois femaim s une navigationdéjatroplongue fit perdre le courage lavie à
lades , qui plûtôt tranfportés'
à terre s’
y feroient
peut— être réæ büs.
Enfin l’
onarriva mais lefcorbutavoitfaitde iifortes impreflious que pendantles prem iersjoursil ne s
’
enpaflfoîtpoint qu‘onn
’
entm âæ fix ou feptmatelots. Cc nefut ue pardes degrés infeufiblesue les moins mal es le rétab lirent ceux là
culs qui à leur arrivéepouvoieutencore fe trai
ner é rouvèrent dans peu les heureux effets dél’air es rafraiclfiffemens des vivres .
_
Lc Centur ion ne précédaque de deux jours laChaloupe l
’E ai qui n’àvoitguè çemoins fouf
fertque lui. lle avoiçperdu 3 hommes, ilne
rci‘
toitplus que le Capitaine, le iw teuant,& trois
hommes ui puflènt faire la manoeuvre, Cettejon&iou ubitc fit efpérer aux deux vmfl
'
eaux
gu’
ils feroîentbientôtrejoints par les autres . Maiscenafutque le .de]uin
—
qu’ils enapperçu
nouveau . I l difparutpeu apçè s mais on le revit leou leœconnutpour leGlocefi cr .Mr.Aufm
prévoyant par l’ex périenœ defouvaifl
‘
eau ce queœ lui-cidevoîtavq irfoufert d£pêchâ àfa1encoæ116 un bàteau char 6 d
‘eau demfi=ä à ifl%mcns,
ce qu i devoit lui se encore plus néce£fiiœ d’
un
furcroit de matelots . jamais fecours ne vintplusà propos nefuttémoin d
‘
unplus triftefpe&acla
Deux tiers de l’équipageavq ieptpéri ceux qui
.vivoient encore étment , la.réferve°
des Officiersde leurs valeçs rédu its à lap lus dure ex trémité .
I ls nerecevpien1plus parp ux qu’
unepinte d‘
eau
&,
dc }aillet Août 3 Sept 1748. 47
il leur enrefioitfipeu quefans celle qu’on leur
envoyoit, enpeu deJours ils feroienttous morts deOu n
’eut aucun lieu d
’endouterpar l
’obfii
nation des vents quipendantunmois entiereloiaèrent les gens <Îe l
’équipage d
’une Ile à laquel
_e ils touchoient. L
‘inuulité de leurs efforts pour
y aborder leur en avoit faitperdre l’efpémnce
ayant confum é l’eau les provifions qui leura
voientété plus d‘
unefois envoyées ils atendoienç
la mort à lavue du lieu quifeu] pouvoitproloner leurvie. Heureufement le ventchangea le 28.e Juillet les ouflà dans labay: où étaient lesdeux autres vaifl£aux . I l ne 1eftoit plus que 80.
homm es fur le Glocefler mais quoiqu’ilsfufl
‘
ent
tous malades il en périt bœucoup moins à terre
qu’
iln’
en étoitmortduCentm;iou,û œ douteçe que les 1è çou _
rs du Chefles avoientdi3po ésune plus promte convalescence.
Des deux,VaiflÈaux chargés de vivres on en
avoitdéchafgé un peu après avoir uitéMadère
Celuiqu’onavoitretenu n
’utrivaà aanFernan
{ a‘
x qu’aumois d
’
Août. Savûe fut d’autant plus
agréable qu'ilaportoît du pain que de m ême
que le refle de l’Efœ dreon le èroyoitou de retour
ou péri. Ou cmiguçit que fon équipage moinsnombreux plus retardé que ceux des vaifi
‘
eaux
rejoints n‘eut été encore plus maltraité qu
’eux ,
l’on futtoutfurpris de ne pas voir fa ma
nœ uvre comme on l’avoit fait à celle des s
‘
u
tres des marques de foiblefl‘
e. Mais il venoit
d’
un port qu’il avoit trouvé lorfqu
’
il is’
at
tendoît à le 16 de Maiñus
uneCôte duÇ œtim ntà 3m .de latitudeMér—idiom le il.apœçutuneouverture étroite au tm ;
vers
BrnztoÏ n2®z RAÏSÔNNËÈ
vers de laquelle il parvintdans un port. L’eau
'
&les rafraichiffem ens u
’ontrouvaaterre
,y arrêtè-r
rentdeux mois les_
eize Anglms qui formoientl’équipage. Lacrainte étoitpour eux le feul défa
gr ément de leur àfi le . I ls n’
ofoient s’écarter de
peur des Efpagnols donti13fe‘
cto oientmoins é
loignés qu’
ils ne l’étoient des aturels du paï s
'
repréfentés comm eaufli cruels quepuiŒns .Leursfraieurs étaientmal fondées
,car pendant leféjour
n’
ils firentfur cette Côte ils ne virent qu’une
eule fam ille . E lle étoit compofée d’un Indien
defafemme de fes enfeus étoit venue fu‘
r
une barque peu aprè s l’
arrivee des Anglois . De
'
peurd’enêtre trahis ils crurentdevoir l
_
arrêter
tachèrent pafde bons traitem ens de lui Faire oub lierfon esclavage.CetAmeriœ in leurparutavoirde lafa acité laplus
'
fOrtepreuve qu’i l leur et!
donna ut de fe pfocurer la liberté . I l fortitpen
dantmienuitorageufe à lafaveur d‘
une ouverture
négligée , s’enfuit avec fa famille fur une des
'
barques du vaifi'
eau aprè s enavoirdétaché a lles
qui auroîem pu le pourfuivre . I l nefutdécouvert
qu’
au bruitdefes_rames
,lorfqu
’
il n’
yavoirplusm oiende l
’
à‘
teiudre .Quoique fafuite renouvellâtles craintes des Anglois ilsb les au m érite d
’
i mhOM e qui av011:tout rifqu6
pour recouvrer le b ien le plüs
—
prée‘
îefi x . Comn‘1e
pouvoit foüfrir dans les bois où on fuppofoit
3u
’
il s’étoitcaché on eut L
‘
humanité d’
y porter
es provifions le plaifir devoirqu’elles avoieni
été acceptées . Le vaifl”
eau repartit enfuite , ne
fut
}pas longtem s à rejoindre leCentrtri æ t.eWag :r de lam énieEfœ
“
dren’eutpas
56 Bsnuw unquæ‘* Rm onus
‘
s
cuña aprè s le m l, remçiés& ml<æm Patrie .
Ainfi de toute l"Efœ&e il n’
y eut que deu x
deguerre la Chflp upé , 1
de tranfport qui fe réuniteuü._Cc
‘
dernier devenu
inutile,dè s qu
’
on en eut« tiré les provifions tropendommagé ,pour re cadre
_
la
futdétruitï pèu aprè s em arri—Vèie fon équipagefervità renforcer le s auærcs . I ls n
’en avoieut que
trop de b_e£b ir&De 96 1 .hommes,qui s’
éto ienfi rou
ves fur ces quatre Vaiffœux il en étoitm en:
ceu x qui‘ rsfioient loind
’êtrecn éme d’ex écu
ter leurs projè ts, étoientrédui€s à craindre ceu x deleurs Ennemis . Des cruchcs
‘
brifées des mo n
ceaux de cendœ è des àmôtes dè poiffons nouvellem entm ang
'
ê s qu’
its tw u—vèreñt prè s du bordde la
,mex leur
’
firemt pen—fer que 1
’
Efcad‘
re Efpa
gnole les avoitde‘
vancés qu’
elle les eherchoiæ
pourachever‘
de les dé truire . I ls ignor0it le fort
de çetçs Efeadæ e defi: l’
Hill‘
oire ne doit pas être
plus“
longte_nmdiféréa.
L’
Am iral P izarrâ avois fous fes ordres cmq‘
;
unaPam<:hc de 20. pieces
de étoit
de 66 . pièces c en a
voirautantfur le'
Gx £pm iove
_
en avs it ÿ4.f& 500.Hommes—d
’
équ ipage…Celui de l
’
Efpérm æ Vaifl'
æ u de y.o piè ces émisde 4f0 Homm es le St . Ej£eW de
'
4o. piècescontenait3520.Honflnes.0uærb lesmatelm s &» les
m ilices il y avaitfur cette Efi:æ mun Régimentde vieilles troupes .Dirigée dans
par celle desA*n lois qu
’
elleavoitordre d’
obfer
ver de fuivre d’attaquæ dan&1&Mcr du. Sud
elle trouva les mêmes obûaclss« eut
mo 6
Bmu orflzQuz'
R1150NN£ 2
fcrem ettre en étatdepourfuivrefon ex pédition. I l luimanqu0itdes vw res desmunitions,fur tout de l
’argent. Le Viceroi du P ( rm ,
q ui il s‘adrefl
‘
apour ce dernierarticlene 1uieuvoia
que lamoitié de ce qu’il demandoü
, divers con
tœtem s le fruftrèrent des m âts dont il avoitbef0in. I l repars. cependantlemieux qu
’
il put l’
AfieleSt. Eflevan fe remitenm er aumois d
’Oc
tobre 1741 . Le St. Eflw aæ s iant€téfn caflëfutun écueil en defcendm tlariv1ere futdétruitparordre de l
’Am iraL Lafaifon étoiæ favomble pour
fon pafl°
age mais par lané ligence d‘undes O fiî
ciers les m âts s‘
abafirent s un roulis
revint de nouveau en.trè smauvais étatà
P izarr0 y fit réquiper l’E
{fä w x ce en don
na le commandem entàun efes Capitaines nom
m eMindiuuetta. I l tmverfa lui-m êm e leCon
fill ent , fut joint au Cb i lî par Mindinuetta ,
qui étoit partiaumois deNovembre 1742 . a
voit enfin fait le tour 11 Cap Hom . Ou ne nousdit point ce que l
'
on jfl'
eau fit dans uneMer,
dont lesAngle is étoientçparfis,& où P izarraju
%ca à pro os de le laiflèn Cet Am iral revintum o:
,yre: avecMindiq uetta en 1 y te
prit fur Afie la toute de faPatrie Le défaut dematelots Efpagnols l
‘
â:voit oh de fe fervirde
prifoniers An lois& lndiens .
m is nés des E pagnols dont ils fe virent encoremal traités pendantleur voiage tachè rentdefatisfaire à lafois leurhaine leur vengeance. Comm5e ils n
’étoient qu
‘au nombre d
’
onze,ils fondè
sent les Anglois mais ceux— cin
’ayantpas répon
du à leurs avances,ils ne fe crurentpas tropfoi
hlcs ppufex éenterfauls leurs'
defl‘
eins . 0rellan
B 1nu ôrmædœ .R À1Çsom Œ’à
m ientré‘
fifla . 81115cetavis leVicer'
0iavoitd£pêché
'
quatreVaifl‘
eaux de Calaa fav0ir;un dl:yo ,dcu1 de 40. unde 20:
'
ièces de canon pour ina
,
æ rcepter les selles de fcadre Angloife. Mais
è,s lesavoirmutilemefitalendus prè s de la.Haï ela Com e tion de l
’I le de FQ
‘W ü J
jufqu’w 6 . e Juin, ils s
’æ&oientretirés perfœ d&
que les An lois avoieùt renonceMeur entreprisfe ou y eto crittous .péris; 1e:Vîeerol quil e cruscomme
‘
eux les décharges à leurretour.,& ne re
lesVaiffœnx ma:dmnâsflans fes ports
”
tre laerä me‘
d ’êm m mépas dts forcem . .fi1f
pEñbutés —l’éflg €à â ‘ fàifi :c soifêt Ib n
”‘E tel e
long de læ €ôœ u Ûe‘
ne =fut
pôintfans fuccè s .
‘
Chacun:defes Vuitfœuflfir d‘
o
riches prifes ,& enaurôiÇfslsù 11 plus gw id'
numd
bre fi quelque accède s à . :la .Ghuloupen
’euffentob lige? le Centurion d_e pd d œ i
fec0urir efiiülœadécharger dé truire c‘
et
te Chaloupe , lem s gue lq lû arides'Vaül‘
eaux
devôient paller de'
Cä læ b ï ä ! ]24 rq ifo.
”"Pour ff:
procurer â% c‘
1ï neüplü gm!a h cnce deforce plus defacilité
—à fairedè sîpri es
équip0ît les VaîfÏä ufi qu’i l prenoit les dif4
pofoit dans des lieu2çî ditŸêxfie‘
ns alle,
gnés de là Côte pourn’
être 0ü t‘
àppfltçus fiMä iâ1211 Vaï fæ u
’
échappé“nu keflêfi
'
qui l ä \{d it
pourfùifivi—çfiv3in do
_
nm avis au Goum t dé
P aï ta del‘
arrivéeclésEnnemis cehfi-e i dâp&haau VicèroiJi mEx prË? fih£t€fielsw æ m uvæ 11e ;&dês letspeù— deVàäfœu1ŒÛp
‘
æ tgql
‘
s ufëæ nüfäÿr
CS
a ü om qvg Ru som’
n
lieu de croire que fon monde y étoîtdébarquéeut le plaifir de voir le mafinl
’éœndm Angloîs
a boré fut leFcrt. I lne fut enfaîte qœ flion quefter fur les VaiKeaux les richeffcs de la.on le fit tranquillementmalgré lesmeEf nols quirenforcés rafl
‘
emblés
autour de la xlle {emb loîem vouloir y rentrer
par afl'
aut. Trop tiers pour confentîr à racheterleurs maîfons les mg.rchandïfcs qu
‘onne pou
,ils aim èrent mieux que lesAn
lois brul les unes les autres enfe retirant.cute laVille fut confum êe à la réferve d
’un
Couvent d’une Eglife qu
’on épargnapax or
i bn. Cetteex ception étoitunepren,
Ve defonhumanité autantque defapolitique.Ajoutons y les traîœmens qu
’il fit à fes nfoniers
pendanttoutle cours de fonex pédition. ar quoi
qu’on Peutrepréfenté comme unhérétîque c
’efl
ä-dire comme un menthe qu’
il eut lieu de
s’atendre à de mauvais tmitm ens s
‘
il avoit le
malheur d’être pris il ne s
’encrutque plus obb
‘
é
d'inf irer parfon ex emple à fes .pfifoniers des id es
plusÈaincs des fenfimens plus généreux . Ils f
renttraités avec douceur, leursfemmesfûrentrefl
pc&éec les‘
Moines m êmes nc pûrcnt réfifi=raux honnêtetés de vainqueurs qu
‘ils n
’avoient
que tro noircis. Un]6fuite reconoîfl‘
antfe crut
ob ligé’inæ rpréter en leurfaveur d
’unemaniè re
hipœhéfique I’ex clufion du faint quefonE life
dénonce aux héréfiques . Ainfi le nom de idf.J afi m àœ ufede lui toutlenomAn lois chdevenu refpe&ablc enAmérîquc la
_aix femai
fément renaître l’union la confianceentre des
Nations ,que le commerœ ,læ befoins , 1
’efli
mc
dejuillet JM:3SeptembreJ Ï Â8 57
LeGlocejhr occupé plus haut fur le
m êmeCôten‘eutpomtdepartà laprifede P aï ta
ne IÉ rejoignitque quelques joursaprè sau Ceut
‘
urion a è s avoir Faitdeux prifes de lavaleurde
20 ooo. St.Lafeule ew édîtionque l’Esœ dx e
réunie putentreprendre dans fon étatdefoü>lefl°
e
dans lacertitudeoù elle étoîtd’étredécouverte,
nepouvoitavoirpour objetque quq ucvaifl'
æ u
ux fi:rendroit en Am érique d’un paï s éloigné .
ous les ans vers lemois de Janvier il enarriveun pareil au Ma igu: chargé àMax ile
chm dîfes de 1’Afie, 11les porte àAcapulco,y reçoit
en échan e de l’argent un petitnombre de pro
du&ions e l‘
Amérique repartentvers lêmoi:
deMars s’en retourne enAfieavecplus deprom
tîmde qu’il n
’en efi venu. C
’eflfur ceVaifl
'
eau
appellé le Galio» que les Anglais fix èrent leursvues ndantdix huitmois . I l leur reftoiten quitant aituafl
'
ezde tem : à ce qu’ils croyoicnt,pour
fe rendre àAcapulcoavantle Galia‘
x . Mais com
me leurs prifoniers qu’
ils n’avoient pu relâcher
qu’àP aita
,avoiem confm é leur eau, que cet
teVille fimée‘
dam unClimatfi bloneux fiétfleenmanqueellem êm e,ils réfolurentde s
’enpour
voir à l‘Ile de Quiba fimée à l
’em bouchure du
Golfe de P anama, Ils arrivèrent le3. deDécembre aprè s avoir peuXejours auparavantpafl
'
é
pour laÏecondefois laLigne. I l ne leurauroitfalu
que trois'
outs_pout ce qu ilsavoientàfaire àQu i
bo 6 la 6pmafionduGlocefler ne lesavoitforcé:à atm dre ceVaifiœ u qu
‘ils ne rejoî nircntque le
I ls s’ocupèrentdans cetinterv e à fcfoum xr
d’
uneeau ex cellente, q%cmflantdans uncam!de
y n o.
58' &nm nm m… ‘
z
zo. îés de large 51e_450:pié
_
s de long , fepréd
pite ndes rocs mn à chaqueœfiantenvarient le”
cours &formeune .cascade dontLes bois des envhom ralèveutlabmuté. Cette I le qui d
’
ailleurs
n’
efi qu’ane forêt continuelle , ,qui n
’efi fré
quentée quedans le .tem s de lapêche desperlesne fournit aux Angloîs d
‘
autre proy îfionque des'
T ortœ s .fi sentx ouvèrentunnonibrepiodî ieux , ,&e u èœntfi fi fm emfin leurs Vài Eaux .
oont leu; rvir
fieendmtunm oîs . Il en pê6hèrent,
alors de nous?: 8fur laCôtedeMçx Âçue el,
les leur fûœnt fi fiï lumires , que pendant lesm ais qu
’ils paflè rznt en Am ériu depuis
départ de Fem audê: ilne.leurmoum t
deux hommes._
I ls cnfcignèrentàenmangeraugIndiens aux Négres qu
’
ilsa'
voiçn‘
t qm ,
accouæ m és àrçgarder laTortuc£ ommcnapoifc fêLici:oîent d
‘
avoir.aptîs àfeprocurerunenoufiturc plus délk îcufe que, celle qu
?
ils trouventche1 leursMaîtres . Ônfai:afi
'
ez, gœ ces ia
fortunés ne connoifl'
cntguère, .deplfifirs,que ceux
que des e x ecs de boflon ou des repas abondans
peuvent fournir.
DeQx iä oauMçx iqu e le tmjctp“0Ïffi>ît£ 0flttmais des events d
’
0ud‘
t in_tcrx
_
dm us .par des œlmes le.firent durer jufqu
’
au 6 Janvier 1742.La nuit du jour précédent, les Anglois avoim t,
aperçu une lumière &dispofés àfeflaœr , ils l’
voientp; i@pqux lefanal du Galio» Lematin diftip: leuggoiq , en lem .faîfm tvoirunfeuphcéfur;une montagneé levée qu
’
ilsdevoîentavoiraper
çu dansk nuitàunediflance dczy. lieues . Quoi
que le_
tçms .de 1’
a fimà ; dufid iæ fût paflÎ on
afg€m æç,w ,ggçlqœM l’
m oümm dé, ôçautant
60 a u o‘
rnuqun BA'
ISbNNf2
de Cbequetax ou Segataneo fitué à trente lim e:
d'Acapu lco,tæ convenoîtlemieux ,queparce qu
’il
étoît lemoins éloigné . Les provifious n’
y fontuifort bonnes ni fort nombreufes . L
’
a n y cil un
peu fa_umachc lesAnimaux ne s'
y trouventpoint
enabondance, 11ymanque de légum es defruits,la pêche même n
’
y fournit pas autant qu‘
ailleurs. Peut— être auroît— ou pum ieux fe pourvoir,s’
il avoit eumoien de pénétrer dans l’intérieur
du aï s de lier commerce avec les bahimas .
Mais ceux — ci retenus par lesEfpagnols,que l’arri
vée desAnglois attiradans les bois autour du port,qui contens de
‘
les y obferver nc firentaucunetentative pour les ataquer nefemontrèrentpointfur laCôte. I l eutété i1nprudentde les aller chercherplus loin, àmoins qu
’on n
’euteu plu
ccs comm e il étoitnaturel defupofer qu’
ils fe
tenoicnt en embuscade on prit diverfcs précau
tions pour em écher que les gens de 1’
Escadre nes’écartâfl
‘
eut. 1 y eneutcependantun quiayant
paflë les barrières eutlemalheur d’êtrepris,mais
qui enfuite s’échapa à Lisbon: du vaifleau qui le
tranfpŒtoîtenEfp ne, portaenAn leterre les
prém icrs avis de l’
mt des vaiffœux Ânglois enAm érique.
Cbe
îu m”étoit la dernie re terre de l
’Améri
ue à a nelleonfe propofoitd‘
aborder. I lfaloîtOt
äger à e rendre enAfie pourn
’être intre:
m ‘ é dans ce trajet on détruifit les pri Efpa
gnoles donton s’
étoitferviauparavant. Ouman».
quoit demonde pour les 6 uiper. LenombredesAnglois étoitàpeinefuffiânt urunvaiffœ u du
quatncme ran fur cette ôtem ême ils fi illià
rent à perdre eptouhuitde leursmeilleursmîte
018
Je3’uillot,AoûtE5
’Septembre 1ÿ48. 6 t
lors . I ls avoim t été laifl'
ésavecunOŒcier dansune barque devant le rtd
’Acapu/co avec ordre
encas que le Gah‘
ox ortit,d
’enveniraufli tôtdon
neravis auCh€f,quid’abordfeferoitm is àfapour
fu ite. Ou avoit fix é à cette barque un tem s quis’écoule. fans qu
’on larevit lemoindre danger
qu’on crai
%nitpourellefutd
'avoir été découver
te fu ri epar les gens du lieu . Dans cette fupofition r. Anfon envoyaquelques uns defes prifoniers au Gouverneur pour lui redemander ce
petitnombre d’Anglois enéchange des Efpagnol:
qu’on retenoitencore . ais avantqu
’oneutreçu
de réponfe la barque reparut le raportde ceux
qui s y trouvoient confirma ce ue leur phifio
nom ie décham ée leur foible e ex ceflîve infi
nuoîentfufifament. Ou nepeutfoufrir plus qu’ils
l‘avoient Fait. Aprè s avoir croifé devant le port
pendant le tem s qui leur avoit été prefcrit , ilsavoientefl
°
ayé de rejoindre 1’Eseadœ ,
maîs les Coumns s
’étoienttoujours oppofés à eux . L
’
eau leur
manqua,& ilsfûremobligés de cotoyervers leSud,de chercher quelque heu où ils pûfl
'
enten trou
ver . Cc fut inutilem ent ils fe virentréduits àboire du fangdeTortue.Éientôtils feroientmortsde foif fans une luie dontils reçurent l’eaudansleurs voiles ten ues horifouæ lem ent changées
par lemoiende boulets en des efpèces defacs . A
prè s cefecours imprévu ils prirent le large, te
p ignirent leurs compagnons quiaprè s cette réunionfe difp0fèrcntà prendre laroute de 1
’
Afic. I lsrenvoyèrent cependant leurs prifouicr: au Gouvem ent d
‘Acapu lco, quidefoncôté leuravoitdé
pêché unebarque chargée de ra&aichifl‘
cm ens,qne
lemauvais tem s ob ligeade revenir fans les avoirrencontrés . A..
63 B mmomæ .@n'
Rmnuus’
æ
Avant que de quùer avecnosAnglois unpmg,où i ls s
’
étoient prom is les plusgrands fuccè s ilfaut voir s
’ils avoiè.m eu tort de s
’enflater ce
qu’
ils aw oient pu faire dansdes circonfiauce_
s plus
favorables Sice détail paraitunhors d’
œuvre ce
n’
efi qu’
aprè s notre Auteur queuous nous y en
gageons que nous b âsifi'
ons à lalettre des Cha“
teau x eu E]ÿagne .
Troismois plutôtleZflfage duC
toitfaiten été il enté t court la
trouvée devantB aldim‘
a dans toutefi fm ce. Les
Anglois n’
auroieut rien eu à craindre des forces
navales de , leurs Ennemis . Comme elles n’au
roient pu être prêtes plûtôt qu’elles ne le fù eut
,
elles auroienttoujours eifuié lesmêmes défaûres.B aldim
‘
a malfortifiée fans doutemal défenduecut bientôt ouvert fonportà 1
’EfcedreAngloife.
Il n’en auroit as falu davantage pour ébranles
tout leChili es Gouverneurs des diverfes Provinces de ce grand Roiaum e occupés à M er
des tréfors eu avoicutnégligé des Plac es . Les m aazins t vuides les tordficatious en déforte,ladifcipline entiérem entabolie .Les Trou
pes amolies par les chaleurs . par les laifirs avoient oublié l
’
ufage des arm es àfeu. ans tou;le Cbili iln
’
yavoitpas trois centmoufqnets . LesVilles de P anam a de Cala n
’
auæoîcnæ pas puréfifier aux An lois le Viœ roi craignoitleu:vifite à Lima. es divifious qui_regnoæ utentreles Gouverneurs loinde leurpam em e de fe rémnir leu: eufleut faittrouver du 1aüis dans latru&ion de leurs voifiu s Les aturels dutoujours animés contre des Maîtres qui les me:
dejuillet Août‘
ä’Septembre, x 7u8.
naçoieut encore d’
un nouveau. P izm m eufl'
em
; egardé lesAnglois comme leurs 1ibémteux s: Les
_
Arraa1æ es les P uelcbes , 1e5—P cngaincbç: enfifentjo mt leurs armes aux leurs à celles des ln
'diens voifins du P érou .
, un fmflèvemt uni
verfel eut pu être la fuite de leur révolte. Ainfi
1’Efpagne
-æ æ c1üée puifl‘
ameut dans les pm s d’
où
e lle tire fes tréfors fe feroitvûe obligée d’
y en«
.voyerdesforces confid€rab les ,& eutété‘
m oins en
é tat de fournirdes fœ ours aux Ennemis de l’
A»
Ÿleæ rre. Tels felon notreAuteur euffentpu êtrees fruits de cette cupédition. Ceux qu
’elle eutn
’
yrépèmdirentqu
’imparfi iæ mm g fûrent
,comm c
ils l’
avoiem déja été précédés d’
inquiétudes
d’accidem dont il m e relie à rendrecompte en
fuiv'
anæ lesAnglais dans leurnouc navigation.
Le Cevtæ rfoæ leGlace er Q\fi£è tfl lt l€SCÔ
çes de l’
Am érique le 6 . de ai 1742 . Les prém ière s terre s de l
’
Aiie , qu i fuiïent à leurportée , 6toient les I lesLadron s
,féparéesde l
’
Amérique
de‘
prè s du tiers de la:circonférence duG lobc.Maiscomm e entre les Tropiques foùflent d
’ordinaire
àes ts deNord— Efi favorab les pource pafl‘
age,les Angla is fe fl
‘
atoient de n«
’y pas demeurerplusles Efpa nols qui le foufifouveMPleins ge cette confiance ils s
’
é.loignè rent des Terres gagnè rent lu beuæ uroù l
’on aœnd les vents 'les plus»confians. Mais
ceux d’
Oueflou toutau plus des'vents variables
ne leur perm irent pas pendant femmes de fakrc plus du quart du
‘
chêrflim accidens nombreu x fi:iviœm ce rem demeflt. Lesmâw dc£ deuxVä fl
’
m x fûœm fouventehdomagés dans‘
L‘un
dam 1’
zum des voies d’
eau confidémfles fatèir
Blumom zquu Rn‘
souuz’u
des équipages afoiblis par le Scorbut.
Quoiqu‘
ils nemanquàfl'
ent pas de provifions
que les pluies fournifl‘
oîm taboudamentde l’eau
,&
qu’
on eut foin dîentretenir la fraicheur lapro
preté lamaladie ne laifl'
apas defaire des progrè s
qu’ancun rem ède ne putarrêter. Leventfavora
ble, qui s
’étoit fix é vers la ñu de Juin
,ne rendit
pas la navigation auflî prompte qu’elle eutpu l
’
être . LeGIocq/i er ayantâ
erdu fo‘
ngrandm ât n’
a
vançoitque lentem ent, leCenturion perditprè sd
’
un mois à l’atendre. Lorfqu
’
il ne refioit plus
que 300. lieues à faire de nouveaux vents com
traites achevèrent de dém âter leGlocefler fonéquipage ne put plus
‘
fufire à vuider l’
eau quientroit. I l falutdonc décharger détruire ccv
15. d’Août , le on aperçutles pré
m ières I les qu’on eutvûes dans ce long trujet. El
les n’étoient pas pro res pourundébarquement,
l’on craignoit pre que de n
‘
en point trouverd
’autres lorfque le onendécouvrittrois nou
velles . Üne Barque qu’
on faifit ayantdonné furl’une d
’elles les informations les plusfavorables
onfehâtad’
yaborder. Lesmalades dontlenombre étoitex cefli vementau enté firent incefl
‘
a
m'
entmis à terre, les 0 ciersfuivantl‘ex emple
de leur Chef les y portèrent fur leurs épaules .
Leur Santé fe rétablit avec une promtitudefur
prenante dans tout le féjour qu’ils firentdans
cette Ile iln’enmourutpas plus de dix . Les fruits
figrelets les plantes anfiscorbufiques contribuèrent de même que l
’
air à 1eurguérîfou. I lstrouvercut abondance de befiiaux d
’oifœ ux
,de légumes quoiqu
’iln
’
y eutpointde rivièreles fources réparo:ent ce défaut formoîenten
de_?uilIet Août Septembre 1748f65
plufieurs endroits des baflias d’une eau eicdellente.
Mais les plus beaux pæ s fontfujets à quelquesdéfi vantages l
’I le deTim
‘
ann’enefi pas efliië*
rem ent ex em te. Le plus grand de tous c’efi le
manque de ports . Lefeu!endroitoù les Vaiiîœ uX
puifl'
ent fe tenir eftau S . O . d uis lam i-]uin
3ufqu’à la m i— O&obre , il efi infc é par des tem
petes dans les tems de la pleine& de lanouvelleune. Les cables déchirés par les pointes de Co
ral dont le fond de lamer eft rempli ne peuventréfifier au x Vents aux Conrans . C
’
eltce que
le Centarion éprouve le de Septembre. Unvent furieux rom
‘pit les cables qui le tenoient à
l’
ancre,l’écarta e la Côte
,ne lui perm itpas
d’
y revenir de 19 . jours . Comm e laplus grande
partie de l’équipage fe trouvoit à terreavecMr.
Anforx il n’étoit relié à bord que 108. homm es
laplupartà peine convalefceus . Unnom bre 6 peu
proportioné au fervice des pompes à lamanewvre du Vaifl
'
œu n'
avoitpu le ramener plutôtl’
I le l’on y dä efpérmtde le voir de retour . Le
CheÏeutlui-m êm e les 1usvives inquîétudes,que quelques jours apr s il vitdeux barques qu
’il
prit de loin pour celles duCenturion dans les
quelles il crai
%nitque lapartie de l
’équi age l
‘
éparée de lui ne e futfauvée du vaifl
'
eau ubmergé.Cette idée à laquelle fe joignit lacrainte de termi
a
loire une ex pédition auflî pénible luicaufi une émonon à laquelle il donna un libre
fe renfermant dans faTente. A‘
laréferve de cet infiam defoiblefl
'
e que quelquesperfonnes lui ont reproché on ne ar qu
’adm irer
fonfiegme , faprudence,& fona ivité . 111€ 16fentaà les y avŒtapux en€cque le s ifl
Tom . LI E l‘
eau
ent.l’eXécuti0Œde cettecntr@rîfe. ,Ce _
n‘
61
la feule qui eutmanqué de cettemaniè re,car 101f ue le Centurion étoit
_
hors d’
état de défenfe à ypa pendantqu
‘
on le réparoit les E
flipa
gnôlsavoœntfotxgé à lefaire bru lerparunVai eau
qu’
onyamok envoie. Mais quoiqu’
onnedam m
dât que 49 ooo. écus pouruncoup quieneut é
pargné un m illion lesMarchands qui foupçonnoient le Gouverneur de vouloir fimplementleurtirer cet argent refufèrent d
’en.faire l
’
avance,
lesAnglois dûrentlaconferm tionde leurVaiflèauaux defianœs à l
’
économ ie de leurs Ennem isDè s que leCenturion fe trouva en leinemer
Mr.Anfaæ enfitafl'
embler l’
équipe e . 1luiditquefondefi
'
einétoitd’allerattendreau ap deSpir itu
Santo le Vaiffeand’Â capu lco quine manque ja
mais d’
y palier àfon retour àManile .l lajouta, ue
malgré les bruits qu’onfaifoitcourir de l
’
épai eurde ce .Vaüfeau qu
‘
on difoit im pénétmb le aux ca.:
nous, ilavoit séfolu-de s
’enapprocher d
’
aie prè s ,pOur que les fiens le traverfafleut de part en part .
Anim és parce difcours àune fi niche prife , les eus
duVaifl‘
eau l’attendireutpendant un mois . a Le
Galio» parutenfin le zo. de Juin loinde paroitre fuirleCenturion il s
’
en approcha hardimentfe préparadem ême que lui au combat.Mais le
feu continue!queMr.Anfon fitfaire defes canons ,desmousquets d
’
un équipage ex ercé à s’
en_
fervir
'
term inèrenecnfortpeu de tem s l’
A& ionà fonavantage . Les Efpagnols ayantperdu une grande
e
(a) L’Auteur inféré dans fa Relation l
’
a trfi u
]ournal d"une des perfoflnes de l
f
{qu ipage ui e.vp: i
ii“ de la»mauië1e laplus univ. fon :mpatie
‘
uœ You n»eur.
de î cîlht,1JoÛt—Ü Septembre;1748.
pàifiede leur'
monde flir toutde laits Ofliciæ:rs
furer'
rtcontraints de‘
il: rendre à des gens dont lenombren
’étoi. que lumoifié du leur.
Le'
Vuiffeau qu’ofl
'
venoitdeprendre s’appelloit
oflfa Si nara da Cnbadong æ Il é_
toit beaucoup
plus'
gnmfque leCentu rion portoit 36°
iéces decanon pierriers , eontenoît yyo . omm cs .
D on ÿ e’
ronimode Montaro qui le oo'
mmandoit,
é td itregardé comme leplus habile des Capiæ inesd e Galio»: portaitle titre de Général . LesAn
glaisaptirentde leurs prifonniers que le Vaifl'
eau
1uteun5.AM ulco l’
annéep‘
récédenœ,m étoitpar
tiœ lle-»ci pl tôt,’à
_
l’
omfiudiæ , _
deVoitavoir
Ëag
'
uéMaude w ant, queMr.Aajb n fefutrendu
evantleCa où ilvenoit de les pren&e de forte—
quefims les élais desChinois il eut'
pu faire deux
p rifes au lieu d’une.L
’équipages
’encoufolæ par la
rieheflè de celle qu’il avoitfaite. On nefongea
q u’à regagneravec elle les Ports de la Chine
p endantlevoiage quifutcourt le1prem ier foinfut
.d eve illerñu les prifonniers , le econd decom p»
tet de tranfporœrk ursuÆfom.0ntrouva 1
843. pièces dehuit 35" 682 . onces d
’argent ce
quiavec ce que lesAh loisavoient pris eux Ele r€fle
‘
e cette e1p6ditionm ontoit
81. Si à cette fomm e on ajoute lesdétruites dont la valeur étoit du
moins de 600,000. L. les frais de laF lotte de
:P izarr o les dépenfes*fiaäœ pour réparer les
F ortifiœfious de l'
Am erique , il
fpuroitm que la
pertedcs‘
Efpagnols doitavoir été o:tgfi nde ,.:q ue l
'
ex pédition de la Flotte Angloife leur futmês prÿ
udiciable .
ML ufanm ivu à‘Mae
Êa le dejuillet,& s
’
a
3
& nü orn opz .Rù som’t
A R T I C L E I V .
En r 1111fur le.: trois principales h tl1èfes de
l’Unina de l
‘Ame& du Corps adlIe .SO
Pau:Roque s ,Filk deMR Roque s , trè:
b i le‘
6re P4flear de l’Egl
'
Frax_çoife à
58818 pre'
cedl e d’im e TTR E au
P ere aufu de cette P ièce adres
f!e 4Madlk .faFiÜe .
C Eux qu ine connoîflëntpas commemoiMlle ,votre F illeferontf 113 neje luiadr
‘
eflè'
un€
Epine fur unematièreau ah taite aufli diflicile que l
'eû celle de l
‘unionde l
’
Ame du Corps
mais cetétonnementcefl'
eroigs’ils faVoient qu
‘elle
pénétré fous vos aufpice_s jusques dans leSanc
tuaire desMufes que laPhflofophieapeu defe
erets que vous ne luiayezrévelés .
Les Dames ne fe contententpasaujourdhuide
pagnernos coeursp
a: les charmes toutpuiffaus que
eurprête laBœut eiles veulentencore triompher”
de nos efpritspar lai'
upé1iofité’
de leurs connoiflÈmces elles nous montrent que lafaculté de enferégalife les deux fex es aufli bien que les diff rentesconditions que la m êm e éducation produim it à
peu prè s lesm êmes effets quepoux percer dans,
“
os myfières les plus profonds iln’
yaqu’àavo
l‘attention une bonne vue.
Madame laMar nife du Chatelet ne'
mar
t— elle pas à côté des m tom desLeibnitz. les,
Sciences laNature ont— elles des richefl'
es qui lui
fuientinconnues? les Dames fe bom qiençautrefois
à briller pa: lafinefl'
e‘
la naï veté de l’Ê1pœflion,
m gînafiou ornée degmc€s par ladelica
peufées desfe1fimens . È lles joignenteu
dej&ddae,Aa£f&&prm än ,
able, quinous
mms ,qu‘
ona
vers qui traite ce que laM6»
de plus impomut'
&de plus ;
Je prévois que l’on mefera iciuneautre objec
fion ;cefajet,me di m— t— ou,n’
efiguèçesfufceptibkdes ornemens dela Poëfie ni
,de
*
ces‘
images vivesriantes qui enfontlabeaute. L’
exprefi ou laplus .
propre _
à la'
penfée qu’
on veutexprim er,n
’efi
1pas,
tou;ours celle qui ell laplus convenab le à—1am e uro
à larim e; elley réfifiem êmefouveut;oneftquelq uefois réduità iäcrifier lacadence l
’
harmonie
à laclarté à la
fprécifion. Il efi certainque la_
Lanue F rançoife
‘
ou_
m itpeu de germes fynouimesmotpropre e_ii quelquefois unique quelquedur
qu’
il faitenPoëfie ou efi contrmntde l’
e_
m loye5faute de m ieux c
’
efi cequej’ai été.ob ligé _
e faire.”
enm efervan; de cetteex reifion,cauf uu
,ccafionel
Jefeui qu’
ellegâte e vers,mais où entrouver
une autre qui ex prime ce queje veux dire malgréces inœ uvéfiens dont
°
e convieus jene crois pasque les figuresdont les ufes ornent le raifonne:m ent
,luiôtent riende faforce de fajufieflè de
fon énergie,Une véritén’
eil pasmoins une vérité
_
envers qu’
enprofe ; ellefem blemêmerecevoirunpouveau prix des obfiacles que l
’an afurmonté
, ,
ony trouve deux fortes debeautés ;celle qui efi o
pre à lapenfée celle qu’elledoitàPa p e 1011.
N’
ya— t— il pas de l’
adrefi‘
e à tournerenornem enslesmatériaux les plusnéceflàîre3àunëdifiœ ?N
’
ow
blions jamais que les prem iers Poëtes ontété lesE pré
76 Bmzmî anwn Ru sbum’
z,
l’onabeaucoup de peine i concilia
‘ces deux d io
fes qu’on doit refpe&cr qui font également
Pour_aäopæ r un principecen
‘
eftpus afiè zqu’ilr
foit ingénieux qu‘il ait quelque chofe de vmia
femblable ilfautencore qu’il ne rept;g
nepä ntm r
v érités lesplus évidentes,nomme le ontcelles«oir
Dieu efi un Etre parfaitementlibre
jufie ,& il ne trompe perfonne ; Or , on prétenddémo leSyfiême deMr. Leibu it; tü ifl3
laLiberté non&ulement_
de l’homme mais en—v
core celle deDieum ême qu’ilfaittortà Bonté
à.fil Sageflè parce qu
’
il confond lemalmoral
lemalphyfique qu’
il les rend égalementnécefl‘
a9
res; en forte que ii lefuprêmeLégiflateurpunifl'
0it
les coupab les il agiroittrès injufhæment puisqu‘
ils
n’out faitqu
’ex écuœrfesLou: remplir leurdefii
née qu'
ils nefontcrim ine ls que parce qu’ilsne
pouvoiênt êtreautrement.Ou prétend prouver
cette acc tion par l’Hypothèfem êm e deMr.
‘
de«Leibnitz par les œ nféquences nécefl
‘
aires qui en
d écoulent natuœ llement par fes propres paroles ,
par celles de
'
fes plus zè lésP arfifahs :anfli dè s
q u i leutpropoféfonfyftêm e, il s’élevauncripret}
q ue général qu’onne difepas ue cettevoix é
—toitcellede lapopulacedes cas de ettœ s !LesPhi10fophcs les plus illufires ulminèrentcontre cette
Hypothèfezles Pères Lam i, Tournem iue,Mrs.
B ayle ,.ClarcÆ, New ton quels noms quelles
autorités!firentà ce fujetde trèsfortes obje&ions .
Vous Monficur l’illuûre Mr. deCrom a: les
avez pouifé‘
es d’unemanière vi&orîeufedans plu
fleurs de vos judiçieux Ouvrages enfonelque’on
Voyez le jam el Helm £gu Decembre 1737 13eVH C!
Jej‘
aille: Août Septembre 1748. 77
l’on peut dire que vous avez renvcrfé l
’Edifice
uc.Mr. de Leibnitz avoit élevé à rapd
es rends Philofophes prennent plai r à formerdes yfiêm es mais comm e leBatimentmanque defolidité on l
’
ébmnlc aifément il tombeparfonpropre poids .
Aufii Mr. deLeibnitzn’a— t— il peut
— être confideré fonHypothè l
‘
e que comme unRoman ingenieux il a voulu efl
'
ayer comm ent jufqu’
où un
géniefupérieur ourroitlefoutenir l’accroditor
mais comm e ce oman eltdénué d’une qualité ef
fentielle quieû lavraifcmblm ce qu’i lefld
‘ail
leurs chargé de gnmds défauts que toute l’habile
té de l‘Auteur n
’
a pu couvrir entièrement,iln
’
a
pas échapé à laCritique uneCritiqued’
autant
plusJudicieufe qu’elle eû d1&éepar lavérité .
Cecim erappelle que"ai ditafl
'
ezdemal dufyflêm e de l
’
harmonie pré tablie,fans direprécifémm tce que c
’eû fans prouvermon accuû fion cela
n’
efi pas perm is il faut donc fuivre les règles
pour celaje n’a qu
’à ex pofer lefyfiéme tel que le
propofeMadeLeibnitz lui-m ême nous verrons
cnfuite fi J’
ai tortou taifou . Jepromets dene rienen erer de ne dire rien que de vrai ,mais auflijene ifiim ulm i point ce que cetteHypothèfea dédangereux U n Juge trop indulgent pourfauve:un coupab le rifque lavie de dix innoœ ns jemefouviendmi toujours queMr. :le Lei6m
'
tz étoîtungénieva,fte,pénétrant, quiahonoré lesSciencesq u
’ilacultwées avec beaucoupdefuccè s remon
tantau x tinei cs les plus fublunæ entiranttoutce qui et po ble d
’en tirer ; mais ,Mi . deLeib
m'
t2:
n ier Novemb . 1738 . Pevric:& juin 3739 . les P iècesd e Mx . Rog«a font des modè le: d
'
une ditpute polie.
3
în zd mfiôÿ n — «R‘
Àùox ivnä
in‘
t:. tout gmnd-hb lnme qu
’il étoit n’€toitpouf£
u’ünhomme ce qu
'ilaécñtpeutavoirdesôéfi uts ce que
*
toutce quefont lesHam m
a le cam œ de-l‘hum fité .
1 I l me femb l‘
r que l’
on*doif=èü eeflœ æ pluæ fi
garde fur les fautes qui échapentaux géniesfup6 âfieu
‘
rs quefin celles que commettentles É crivainsdu comrhufi ; cellæ ci fontfims confié ucnce au
lieu que les premières fontautorité ._
ouons ce
qui efivéritablement louab le maisaufli foyonsaflè z hardié pour relever cequine l
‘eft as :cefe
toitmanquer de julix fiè d’efprit de iture de
cœur,que de ñe lire un oum ge—
que dans ledeffein de releverc
‘
cquiefimauvais maisaufli cefel
roit pouflër trop loin l’
adulafion manquer de
dï œ m ement que d’a rouver tout indifi
‘
érem ä
tout point c m illeries mordanœs
moins encore d’ifivc&ives n‘
oub lions jamais queles injures nefontpas des raifons nonp lus que les
des démonfimüons m ous fommes08
HÎî6$ de montrer la nudité des gm ds-homm æ 3
he efaifoùs qu‘avec modeftîe en tournant en
gud
‘
queforte latêteenarrièrepournous lacachetnous — m âm es
,
Voila,Monfieur 1œ'
règlæ judîcieufes quevousavez fa ement obÏm ées dans votre difputeavec
Mr. le o rBourguet ; au filt de l’harmœ
'
niep_
réeœblie . Vous aveztoujoursparlé avec 610
ge de l’Auteur de cetingénieux fyfiême,mms voùfi
n’avezpas difiimu16 ce qu
’
il ade défe&ueux de
b lam ab le . Votre modération &votre politeffcaï
joutentunu ouvæ uprix à l’évidencede v w
ves à la force de votre raifonnem ent. de'
Leiàm‘
t2. m ériteb iences égards 1ui qui malgréavecMx .B aylc,l
’flplaceaprè s làmon
a moæ‘ugquiæ i sbnuïæ
':
Créateur ; .enïbfle, comme leditMr. deVoltaire,q u
’il valoitautantplacermonAme dans Saturne
q ue dans‘
mon Corps . Les penfécs de l’Ame en
conféquence ne dépendroient pointdes mouv'
c=
m ens du Corps ,'
ui les m ouvem eñs‘
du Corps des
penféesde l’Ame:comm entpourfions
— nous donc
.6tre ufi
'
ûrés quenotreAmeaperçoit'
ce quifepafl‘
e
au dehors au dedans qu‘elle a
,.à cette oc
telles penfées quand elle feroitfeule dans l
’Univers elle auraitlesmêmes idees
les m êmes fenfations .
Mr. de Leibzitz qui veut que riennefefafl'
e
fans une taifou fuflifante auroit— il pû m e dire
pourquoiDieuaunimonÂm eàmonCorps plu_tôtqu
’
àunautre,&pourquoielle atelles ou telles
penfées telles ou telles fenfations,plutôt que despenfées des feufiuions toutes difiérentes une
couje&ure efi adm iflible lorsqu’
elle fert à eXpli
quer les Phénom ènes dont on chex che la caufe ,mais il fàut qu
’elle ne repugne pas à lanature des
ehofes au fen‘
timent invincible qui eflennous .
Or il me paroitque l’Hypothèfe deMr. deL eib
_m
‘
tz repugne à lanature de l’M e
,aufm fim ent
invincible que nous avons de l‘
on étroiteunionavec leCorps elle repu e à lanaturede l
’Ame en
_ccqu
’elleafl
‘
ujettitun tre libre, quiagitvolon
taireinent à une chaine de déterm inations forcées
qui fe fuiventnécd Ïaîrement c’efi ce quifaitque
Mr.Leibmh appelle l’
AmeunAutomatefpirituel.I laraifonde lanommerainfi s
’il oû vrai comme
—il l’afl
°
ûre qu’
i a dam chaque Subflw zce des tra
r e: de tout ce m'
!m'
eflarr iv l, £g
’ de tout ce qu ilu i arrivera {tat pr{/Ïmt de ( bd ae Su
jlance
( tam: tm cfuite naturelle defor: tat
gr cede“.
le cercleétroitoù l’
Amecfi és ; el le
ne
tÎc}qilùt, Ami:E? SeptemÈzË 1748. 31
de laroute qui lui efi tracée tou
1çs fes penfées,toutæ fe5‘
a&ions fontdéterm inée:
_d
f
avanœ . Lorfqu’
elle doute , qu’
ellefufpm dfon
jugement;qu’aprè s avoir bien balancé bienCX1‘
:
m mé elle croit'
û îre un choix 1% déterm iner
par elle:m ême elle n’agitque parune impulfion
aveugle qui la détemune fans attendre foncon
fentem ent en forte que notre Liberté ne {croit
gu’nne illufion unechimè _
re . Ou abeau dire quel’Entendemqnt_
fedétermine par lui— m ém e à ce qui
luiparoitjuli e vrai; que laVolonté alepouvoirde choifir,entre deux biens celui qui luiparait lem eilleur;Mm£eLeibfi tz,
‘
ôte à l’Hommetous ces
avantages le_réduit,
à la_condiüon des fimples
Automates .L’ignoram e
,dit— il
,I’erreq rb
’ 14 ma
{îcefefuioent naturellem ent dam des animaux
fait: cômuu x omflm:m r. Cc_Mofid:; ci fe mit— il
leplus parfait 6 cetteefp_èce lui eutman ué?
vue règ le,ûj0ut& t— il,«k mw ]ÿflêm; de l _
armonie
g lnlrale que fi gro: de l’avenir 85
’
quecelu i g i voit tant , w itdans ce qui efl tdm:
fem, î nforte qu’il n
‘
y a plus rien de übçe dcconfingeut,touteftdécxdé d
’
avance; les Ve rtuslesVices fontaufli nécefl
'
aires que les Pluies lesTem
pétes .N æ æ a Cçligalan
‘
outfaitqu’accou
Cher 6 5crin‘
1es dontils étoxentgros ils_
n‘
outfait
que dévelôper les germes qui étoientdéjaeneuxi ls ne font pas plus coupables qu
’un ; éveil que
1ÏOuvrier a monté, qui _
fou‘
ne l’heure à point:
39mmé . Cc rä fonncnï ent : il fonde fur celui-ci6Mr. deLeibnitz l’Am ehumaine dît— il eflg are ef êce d
'
4 utomatejÿ ir itud . Tout eflcertain
term ine'
par avance dam l’Homm e comm e
ToÏm XLL P artie I . F
Bxu 10‘ruzqu
“
!ŒAisùumü , i_
vent le pem bam lesM ù8&ulé8moav
Corps ce quiafaitdire à nu.-_POëte
Szigm uï ,ï d ? uhe«
gw rzefat‘
ale
Scutiw dræ i-je‘t®joum l
’
efœ t
R :;nplîrà— t— ellr —
i utem all:'De m
‘
a nafi w ; : {s’ dem4Mort
Platon fauvoitlabonté deDieu aux dépens de‘
fapuiflàncc,ê}eutw crairb ,:dîf0ît— il
-
que .t e x i
efi mê mvais dô lg ll fi it:lÎ
0uvmg e de. tre
toutparfait? n
’
qfi-1I ÿa: leprincipe Iafox r cede toute vertu tant !ui-m e
‘
fne que bar: de lu i
s’il avaittrouve
’
plm de docilit!dans lade dif _
ofifi on à l’ordre fans doute qu
’il l
’a
‘
uroit
remp i de touteforte de bien :telç/l‘
en aj'
at foucaraä êre.a
‘
moin: u’£lne trouve de: obflaclcs ù:
wina‘
blex . Ces ob lesmvincib lesRmt. fuiyamæ
Mr. deLeibnitz , les propres perfe&ions de l’
.Etæfuprême qui l
’ont.en quelque manière forcé à
choifir confine‘
lep lus parfait cemonde— cioù le
mal efi m êlé avec le bien e orte uefelonMr:
deLei£wiæ Dieu agit aufii nece em cnt que
l’Homm e .Mais qui a dit àMr. deLeibnitz que
D ieuaitfait pafl'
er enrevue tous lesMondes pof
fibles qu’il ait été nécefli té à créer celui— ci
comme lemeilleur; dira— t— il qu’il foit lemeilleur,
uniquement parce que Dieu en eft l‘Auteur
qu? ilne peut rienfaire quedeparfait dans ce cas
ce feroit une pure pétition de principe ; l’
on en
p°
ourroitdise‘
m‘
tantde tout‘
aütreMonde, qu
’il au
roitchoifi.N e vaudraiæ ilpasm ieux dire queD ieuacréé ceMonde non comme étant le plus par
fait m ais comme leplus conform e fes vuesle plus propre à fon but mais ditMr. deLe ibm
‘
tz,toutce quicx ilt€cfi bien;on lui répond vo
tre
de faille: Audi B’fi:ptm brz, (748. 35
tie tä ifonncmentvatr0p loin;carpu — làvous prouveriezque lemal m êm e eflun bien je le démon
tre par'
ce fyllogism e felonvous toutce qui eftdans le m onde où bien lemalm oral efldans lem onde donc le mal moral eû bien. Dans leS yfléfi1e deMr. de Leibui æ comme dans cclui de Spinafa ,
tout efi b ien roit dans l’ordre
Phyfique , fait dans l’ordre Moral ; dans l
’
un
tout ell ordonné de Dieu ; dans l’autre tout cd
D ieu les hommes les animaux les plantes fontd esmodifications e laDivinitÈ.
D ire que tout eflbien,c’efldire aux P arrù ida ,
Frappez enfanglanteæ vo:Arme:hom icides .
Sujet: révoltez vou: R ois fizyez de: 7Ïyram .
Fier: vainqueur: iufu lteæ aux Vaincm ex piramz.
En général lcVolu eux
uence du fyflêmede r. deLeibaiæ tout el!cne puis êtreautrement doncmes ineli
m tions font bonnes jefuis dans l’
ordre ; uand
îai ille 1
äi ontre l
’
heure,il fautb ien qu
’elle
Bnne.
n ira quelle oh'
onai—je àmon ienfaiteuäîiln’
aÉ.itque ceâä ét0itnéceflité defaire ; ilaouvertfa main, p
arce qu’
il n’
avait pas laforce de la fermer. S
’i l y a :baqne Sflbflam
'
e
de.: tran s de tout ce m'
lai eflarr iv;'
de tou;ce qui h n
'
arrivera â’Homme penfe agitinvolontairem ent ; c
’eli une pierre qui tombe
qu’elle doittom ber c
’eftune l‘ÎV1€I
‘
C dontonne
peut arrêter le cours . I l y a lus fi l’Homme eft
t_ol qu
’il doitêtre pourquoi Clan]! eft-il venu
au monde pour le rendre meilleur ? pourquoi luifesApotres nous ont— i ls prêchelarepentance
?
il n‘
y avoitqu’à leurrépondre notremachine efl
F 3\ mon
BŒLI OTH QŒ a w u‘
:
montée de -cettem àniè; e , par leCréateur Ier
impreflan et: ex ternesfout tante: regl!e: ,4 aflî bien mouvew em
‘ du Carf: i mn am
ilne lui ai*r:we r i enqui nefi nt anefm te rog lJe
pre‘zme de la conflruc
‘î ion de ‘ l‘Univers .
Jevais plus loin jedis que les penchansdes
Hommes leurs V icesmêmes qui détm xfifientleurs a&ions leursniouvemens fontdes piècesnéceffaires à l
’
Edificede cetUnivers ear, felon
Mr deLeibnitz,çoutei‘oparfaiæ ment lié cnfein
b le c’
efi une —chaînè —
’
do“nt ormefaur0
‘
it rom pre
aucun chainon enfoæ‘te_q ue l es Princes les plus
cruels unContmode un'
Domitim cesmonfiræ
quiontdeshonoré‘
le'Ï‘ rônedæ C éfix s laNa
te humaine agifioientpar unefuite néceflaire dcl’
impulfiou qu’
ils av01entrecue ils n’
&oicnt ainfi
pas plus coupab les que les Tra‘
jaü: les A
m‘
m quiont:faitlesd élices de leùrs Sujets .Hé qu
’onne croye pas quej
”unpute rîen
Mr . deLeibnitz: vomice que dit unde ,fes pluszelesDifciples, qui cû lado&rinemême defouMaîtr&Taur lesE lem em de cou
fe’
qum ttou: le: Corp: qui mflm:compufl s,Eÿ tax :rieur! e
’
tèztsfacceflif:font Ii euferhbla. Cbacm:ç]l‘
lie avec la momie entier ii.:fina: ton: ng”: Ie:fi fi !ffl ï le: autres ,dcm êm e que leur: cbangem ern ;car on peut rendre raifon -de: :bdugem rm d an:l’un
,ar Ie: cbq ng ä nem Eg
’
parMm de.: àfi res ,
B ien . ain dana ajoute—n— il, qu'
a ux : J miow être
furp'
ri: de ce que_ l’a
'
éfi æ nde:: objets ex tcfne: ne dlrar{ge point la fuite de.: a
_p{ x afiom'
nom voyou: au contraire que toute; le:
font li!es_aw c l’état} : tdut . l
'Univers ,Ü
’
qu’elle:
çrxfoatde:fx im immaaquaq ,
dejuillet ,Ao_
ût«Ù’Septemêr: 1748. 87
Vous voyezqueMr. deVatcl car ceci eft tiré
de fon livre ne difiing‘
ñe ointlci lesOpérationsde l
'
Entendq ñe‘
nt de la olont'
ô de celles duCorps de 11Matière il croit que touteflunefuitenécefihire âci e
‘
urs mouvemens'
réciproqueszl’
A&iondclaplus petite partiefe cominuni heinfgilliblexfientà
’
toûte îamafl‘
e,1e pl
'
u‘
épetit éran‘
em entferô îtCapab le de ruiner de fond encomble11 cçm&ru&ion
‘
de l’Univers .
jCe quim’
étonne,c’
eflqueMr. deLeibnitz,‘
qui
çêduit toutau pur m échanifine qui Faitde l’
Am eun fimple Automate ,
veut pourtant qu’elleait le
pouvoirgle produire elle— nièmefes idées 6 cela6
toit ellen’enproduiroitconfi nementque d
‘
agçéæbles deflateufes, elleauroit
‘
bienl‘
omd’écarter
Celles quipourroientlapoubleroii luifaire quelque
peine.
‘
Puisqu"efle renferme ,felônMr
_deL
‘
eib,
u itz ,leMonde idéal ellè devrait fe repréfenter
clairement tout'
cc qu’il contient d
‘autant
”
: plus
Qu’
elle eftjointe intim em ent avec lui, elle deVroitm ieux le connoître qu
’elle ne com oît l
‘
on
propreCorps,avec lequel ellen’eû
‘
unie qued’
une
manièrehyp0thétique.Si l‘
Amerenferme leMon
de idéal elledoitêtre bieninfiruite aucune Science ne peut doit lui échappepl Aufi_î Mr.
de Leibæ i; z’
elle contient éminemmentce qu
’
il yade beau la m‘
échæ iiâùe ;‘
par oùelle doit aufli contenir
'
éminemmentce qu’il y a
de beau dans'
I’
Hîfioiœ ,
‘
dans‘
iaPo‘
ëiîe, ,Tous lesHomines naîtrontêgalen
'
1entéclairés;_ils
'
doîventtout'
trouver enez eux pasb efoinde le ons .de 1
‘
œ bur‘
s :'
fi l’Ame huma‘
ine'
étoitfeule s l‘Uniÿem èlle devroÏt
'
avoîr lesm êmes idées Ïesmême;
17
ën£ätiehs«J
Bim.mrnnquæ RmsoNnn‘:
On nemanquent pas de_me faire un reprochon m e dirà que je n
’ai 1ufqui
’
ci attaqué que'
les conféqueflces du fyfiêmedeMr. deLeibm'
tz
quejen’ai pas to_uchéau rincipe. A cette objee,
tioh voicimaréponfe ; r. deLeibnitz. s’é lève
”
quelquefois fihaut qu‘
on leperd de vue il
qu
’
il feplaife à s’enveloper d
’unemajeftueufe oh
curité ;aufii a— t-il reproché fouventà fes Adver
û irè s qu’ils com battoientune chim ère qu
’ils ne
pénétroientpas levraifens defonHypothèfe. Je nem evantepas d
’avoir lavueplus
‘
fine plus depénétrationque les Clq r
,lesB a les ,&les léClercs .
UneMemphyfique fi nébuleu n’édifieperfonne
n‘ex plique rien à l’egard des çonféquences de
‘
fonPrin'
ci de l‘harmonie réétablie; elles nefont
ue tropc _
aires elles ont rappé tout le monde.
‘
hacuü a ditqu‘elles ruinent
‘
laLi berté qu’elles
rendent inutiles lesPrières le€1nfim&ious que'
nos or unes qui ontunufa.ge un but marqués
par le rÇateur font des pièces hors d’œ uvre
puisque notreAm e renferme toutenclle— m êm e
,&
que nous trouvons ennous toutce que contient leMonde idéal . QuandDieuanéantiroitle Soleilles Etoiles nousne devrions pas moins jouir deleurs lumières,Je tombe dans ledoute lepluss,fi
‘
reux peut-êçre
glis—jeenmoi-rh_
ême,toutce
”
quejevoisn’eû — il qu
’
une illufion dontjene trouve qu’enmoi laréali
;é;peù tét æ uis —jc lefeu!Etre qui _ex ifle
,peut— être
que leCréateurnepréfçnteàm esyeux quedesfon
es despreftiges .
‘
EnvéritÇ,Mwfim r,de3Conéquences quinous plongentdans une incertitudeii terriblem e donnent beaucoup dedéfiance pouf
ÿrincipe d‘
où elles découlentnéceflàiremam
Vpn:
dejuillet,Aoûi Septerribfl ,174à.
{vous ne{auriez les nierfans êtreforcé de ten0nœ r
auPrincipe qui les fi?pofent;&pourmemfl
‘
ûrer ’ai
befoinde chercher n Syfi€m e plus ço or
m e au témoignagedemes fens àFi€ée que j’aide
l’Am e&duCorps,aux l
um ières naturelles &‘
réve
lees . ]efu is cndrouau reûe de rejetter t0utPrincipedont les Conf6quences fontmanifefiementdangercufes
,& quifont0 pofées à des Ventes claires
évidentes: c’efi ré!uter fufifamment le Principe
que de réfuter les Conféquences,& quedeprouver
qu’un efpritfa.g
'
e éclairé ne fauioit les pdfnettre.
Voilà Monfieur,ce quim
’
aparu du fyflêmedeMr.
‘
deÉcibnitæ ;j€n’
y vois qu’
nnfaux brillantquis'
évanouitquandon l‘
ex am inedeprès .Malgré lesefforts qu
‘
a faitMr. de Vate! pour le foutenir'
contre vous lecélèbreMr. de Crouza: je necrois pas qu il y réuflifië jefuis feulementfurprisqu
’il fe foit donné la peine d
’étayer unbâtiment
peu _
fol ide ainfi vousavez fortbienfaitde ne
pas lui répondre—cc feroit jouer au ba
_
lon fe
renvoyer laballe l’unà l
’äutr_e.
—’avois defl
‘
ein de le
faire pour vous vousm e l’aviezperm is:l
’
Illuf
tre Mr . deCrouzas ui m’
hÔnnoredefonam itié,
que Mr. de Vat: a traité fort cavalierem ent
m’invitoità prendrefa maisj
’ai cru quefa
m eilleure Apolo ie étoit fes ropres Ouvrages .
Tout y refpire em êm e que ans les vôtres l’amour de la Vertu de laVérité de laReligion.
Ou ne l'
auraitfoupçonnerdejaloufie d‘
orgueil,dont la modefiie ladouceur lane fe font jamais dém enfies ui
fonttrop riches de leur propre fond pour env erles richefl
°
es d‘autrui. Aprè s tout j
’
ai remarqué
q ue lad1fi>utene fertjamaisde rien il y entre preflS'
‘lu°
_
«Bmu os un Rn souuz’
z
que toujours d e l‘
aigreur de Ifanimofité l’
Amour propre ne cherche qu
’
à fane prévaloir fonopinionfur celle d
'autrui ; tout fentiment connai
x caunôtrenous pmoit contraire à la Vérité ; ons’aveugle pour
-ne pas voir la lumière ; 1æ difputedegenere ordinairement en Inve&ives ou du
moins,en Jeux demots endeperpétuellesLo
gom chiesQuand laMat1ere a été ex poŒe clairement
q u’on l
’
aenvifagéé dans toutes les faces qu’
un
efpritéclairé im partialaditfurcefi1jet ce
préfente d’
évident,toutce qu
’on y ajoûte eftde
trop ne fert de rien à IÎ éclairciflëmcnt de laquefiion.
Par ex em le,jevoudrois bienqueMr
tel répondît cette difficulté s’ il y a en chaque
fitbflax ce comme le dit-Mr.JeLe:6nitg ,de tout ce u i lai
âflarriu! detout ce qui lui
arrivera. L’
e e néceifi irem ent fiive ; ellen
’a pas plus le pouvoir de fortir des eûigè s qui
lui ontété tracés que laMatiè x‘ene l’
a de fortirdes règles que le Créateur lui a prefcrîtes . En un
m ot ces tracesfont réelles permanentes ou
elles ne lefontpas . Si elles font réelles permanentes iln
’
yaplus deLiberté celaefi incontefia
b le;& 1ellesne lefontpoint,le fyfiême deMr . de
Leibnitz ne l‘
auraitfefoutem‘
r s’écroulepar lui
m êm e. ]e ré éœrai lem ême Argum ent fous uneautre forme .
’Hommea— t— il le pouvoirdeform“
du Cercleoù l’
arenferm eMr.de Leibnitz, ou nel’
a— t— ilpas s’
ilne l’apas, c
’
en efi faitdefaLibertés’il l
’
a,c’en eftfaitde l
’
Harmonie préétablie .
_Mais
,Monfieur,envoilaafi'
ez j’
ai remplimadef.tinée , en écrivant contro le fyfiêmc deM
Lr.
_
«
î:
Bmu on tuq Rn sohmfz,
vientm e:fin:: troùbivim tmaRai
Suiw m [am balancer gg idefalutaire.
Dans
'la nuit de l
’E rrearfimflambeau mm.;
ai re
Defolides b‘eautls elle orne nos B eritsE t d’elle le!bea u :arts empruntent tou
‘
t leurprix .
Loi» Divinit cbim e'
riquesVous a
‘
ai de: Errear: antiqzu :
Ont dreflfol hm eut defuperbe: Anta]:0ubliot ;
‘
amai: ce: cu lte: fax afi qu s
%i defÂ
'onoroiçnt le: Mortels .
Un ]ÿ rit d!licat (clair! raifmms e
P our laire a-t— iiôejb iu dufecoarr de laËa_ble
Les 0'
et: u’el!efeint nefi ntqaevanité”
Mais 4 % ritëp aitparfapr0 re beauté
L ibre deP r{iu cherche v idente .
chereke à m e“cryar quel:fecretx
Mot: Am e n i: à mon CorpsUnem utuel influenceEnproduit
— efie le:Accord:Mais comm ent concevoir qu
’
ane bruteMatière
P efaute infe»fible , g rofliêreP k ifl
‘
çugirfæ r l‘Entendement
3'e ne connais leCorp s x ayar—fonmouvem ent
Sapefauteur fes co cnrs fafigureC ’
efi unE tre étendu qu’on divijè æ iflmm t.
Toute autre qualit!faufi incertaine obfi arç
S’of re a
‘
mes yeux m oin:clairem ent.
Mai: x otre4 m e apperp ifi,forme.Compare de:Objets Iagm fldan:
‘E t portautfe: regar‘
dxfar touteEn obfi rw le cour: l
‘ordre l
’arraagemm t,
Commentde: corp:fax :fmtimex :
dejuillet Août Septembre I748.
Feraient— i l: naitre no: penf!exComm entproduiroim t
— d s ce:diverfe:S_zir lesqu elles l
’
Ejÿr itportcfonÿug em ent
MaRmfon aefauroit approuver un]ÿfi imr
Dant°À
’
Errm r eji le fondem ent
E tquijè d ltraitpar lai— m i
‘
m e.
D aisy : m ieux écouter le cl li breLcîbfi it‘.Qui veutqu Corps Ie: Ej} ritsComm e deu x P endu les J
’amfllmt
E tque de concert ils agü_fent .
%ue Objet: ignorés ic: naw fan
‘
tpmz‘
ante um o» m erueilkafi:barfi onieP ar le Créateur établie
%uamifavoi x du nlant tirant cetUniverstou: les Animaux donna l
’E tre
'
{s’ laVieMais ce: Â cconüfuätils
‘ àm e: m x fox t coum rts,dans ceParfait e
'
qui ibra
3'e ne vois ue néceflitl .
Siparfon Cr ateur tantHomm e efllim it!E iji tout ; e qu
’ilfait d
’avance efl arrêt!
Comm ent pourraifi-il êtr e libre
Dans ce SyjiÊm eji w ant!3‘e n
’appçr; oi3
—
queMJcauifm eE tqu
’
un aveugle Fatalifm e .
Comm e unfaible infim näm t parL
’
Homm ene_{è roit lus qu
’unefimp
Dont mt; P uifl£nçe DivineFerait m ouvoir toy s le: refi rt: ;E t dir i croit les
‘
accords‘ .L e m afmoral
,Je
_m al byfiqae
%fiet: d
’in: rapportne caniqzè
trouvent amjî confondusLa m êm e Caaf_è le.:
_
ex plique.,Cc barbare Nei
‘
pl _l , lc W ri ne#x
Blm ou3nqun .R flsM ’
n,
I l omvoit
Foî ler am i
D Jtcrä iifi ?!par l‘harmonie
L’Ef rir
,le Samir , leGûtæ
N ej£rovt qu’un Etré iä/ä l
Tout nefera que M@Ænal.ne pu is recevoi r une telle doä ; im .
n’ai a
’à le vouloir ,”
je peu}? j’e{ àfi ifl
3‘epui:}î ire le bien ,
.je is faire-lo malMam à inpeatprfl
‘
eni er l‘E ncm 3à Bahal «;ou l
'ofl
'
r:r a‘
celu i dont laB out!DivinJ —
'
cc wajie Uaiv‘
e r ä a donhe'
l’
0ñgineÎ l efl vrai qu: fi æ veæ t la folie, IÆIuPt!De:frag ile3Mortei:fl dflit laVoionte
'
%;æ foaê æ nt la Rai]ôx !’E fircæ r afl
’
er‘wit ,
peut de:P a] î ons re rim er la folie .
Ma:S_/î brifant le:fi:rS c ce ÿoug odieu x
L’Homm ejurfi : dçæioira‘ a ]
‘
afis ceflè lesym x
S’i l cb l rit la Vertu s
’il aôborre IeCrim e
jouit c_
oujlamm ent d‘x p b
‘
on/9em:IQitimeJ infi lo
;ÿ:æ Ie: w gts odtflulcfl!!eSfl0tÿ
Qaavä Ia r e» cou‘
rroux g lace k s'
Matd afi
S i le P i lote a&'
iflflttt contre i’0mMalg ré l
’efl
'
o‘
i t des. o_énts
'
il abordêd a rivage.
P ar l’attrait de:plai/ir3 l
‘Homm e ä !term inl
ffuivrefonÿ encbant u
’
q/i qx e trqp entrain!
aisDieu des P afliox :reprim e le: am en d ;E t pour le: repouflè r il lui
q) rête de:force&.
ad ud nous croyons agir , i fait a ir en non! ;plus «w el:Tyranfam in p ad les co
Raiem&atperm it— ii qa
’a n w e Cayria
‘
Da bonheur g lnlrd —rm m rjä difiœ .
De notre liberté Dim dirige l ïempb i ,E t [ ans vou s m tiéem il in a: dout e 101.Ou i de 1
’l m .Ven m ce P roæ ä euwfgpri& :
Lui fait de.: D!fmfi urs de fi r Em :mi s mima
Ainji Iorfque St. P au l efrla*vè de 'l’Errem !
Va contre le:Chréti èm ex ercerfaffl eæ r’une inju{
k carr iêA ] ê sym x vbflum is :i l montre la a
D ‘i l lors defa:E rreu r: tr iomphantfafi s ef 0rtI l brave m
‘
Jpris les w w w »:,{ÿ la m ort
m e a‘
jamais à de:m in sflim k :E t des Dia m
‘
des G èhtii: il bm w le: Idok s.Qu i peut —de “l’Eü fl l d lim iter
,{e
P our nous amlap fi b il n’
a q33à — le —wox loir .
D e m i re  ûu»ifli eu ï foflne‘
âg’ éot — l
’
gflën e:I l veut qu
Îà ï im ‘
r' eà oirs bor
‘
x m —Si k aN um
‘
refi eÆoyz‘
J—fl3‘
faifi t&De&rϟSan: vou
_
loirfonder le:fè crets‘ ,Qt
Z il catiæ »fq enæ p t -à notr e connoiflJm æ .
%u ipourroit calcu ler tou:out *l
’fiM p rem x ù
Dam de:G ieuæ ‘
qw féx tpofi efila «me3E t de l’Im fifi m —j
‘
æ w 1Mn»dx çpourm ad!ä ider cm :»fiEä pur quel: acca s
w ps {s i üos‘
Efpfi t:pm ü eut —fiuæ ir m i ripoarra diflz
‘
per les omb res le:M ag“,Ia Diwifi té‘r4mnd -funk s Ouvrag esSyflêm e :appar eviÿ que
'
PE taêJe prqdaitPar unp lus apparent trèsfi uw ntfi de’
tm i t.
Mai: quoi,tou; anr: Ie drai refle'
— t— ii dans l‘Aàime.
Seplînre‘
lerhercbæ rfi roiî — ccdo‘
a‘
t ms‘
:r imë?
96 B mmo‘rnnqfit
N e 0urrohs-uou: Dieu r:jÏ e&ax ÿ lc: defl°
eiä i
E t e l’
 m e du Carps cauæ æ trc Ie:Lieu: ?
N epourrw :-uoukfi rtir d’une Iguw èmce ex trême ;
E tfct‘
vn:ä ou: tou°
our: une.énigme ànous m êm e
usm u:/a_fl
°
er par les difi :ult!s
lain.de i
’E rr:ur deq ime:Cfar!
Soumi3‘
à des L‘
oix mutuelles
ue {s’ i
’
m traifi t
Hommageforce'
raitaftac
Vice:
unirait-il eu uou ï fi spr0pres I uju/l ices
Gardorfl _nous d’
imputer à l’
Etre toutparfait
_C c ui de nos E rreur: eji la caufe ou
L omm ç pour êtreheureuxcherchant le bien
fu rim e
P rev,l’Ombre du bonheur pour le bonheur !u i
*
m êm e .
E»Ï i ci:; qué eu_t-ii condamner que [ou choix
?
Da grand !g iflateur :p are-t-il— k :Loix
D ieu n’ex ercefur: nou ; aucune T rauuie‘g
Notre Efpri i @pgr; oit juge , modifie ,
Et rodu:t dans le Corps ces divers mouvm :ur
£u efçut naitre uosfeutim em .
Sources deplaifir de tri/kfl°
e
Source; ou deHaine ou d‘
Am our
%ue refi ut tour teur:
our ce qui luiplait ou la bleflë .
Mal
ârl oettç union qu
’au nepeut çax t:jhr
‘
,
Du vrp: {s’ de l
’Ejÿrit Ie: peucbamfe divif:Ë
t
e:
aiejuillet , 1011: Septembre 1748. 97
Ceird eux amam fi cautr£difiutMai: il: ne doiventfe quitter
%ue lorfque le: Cieux l
’autorife
ler: d!vor!par le Temp: ,Le Corps s
’appefautit fe derange Ep
’femin s
B ieu-‘
tôt cettefrêle machineEfl
' le jouet de: E lem em .
Mai: l’Am e remontant a
‘
fa uobk or
égiue
P reudfi w voljufquu dan: le: « ux ;D e toutes le.:Vertu:Azilcglorieux .
 l’Etre tout parfait elle rendfe: bommager ;Et defè : m erveilleux OuvragesCoutenplaut la dit!L
’ordre le nombre les ufage:
‘E lle aim e a ce'
le‘
brer augufle V,
e'
rit!
%u
’elle découvrefau: nuages ,t ui fait .fafllicifi
'
.
a‘
! d û] ? ce boubeur prom is l’Im acm ce
R
R}J
e
uËre igHomm e
;flvrrtu
g,æ
ic es i uite'
: itru ,vire P ui ance
De: travâux fle: 1% udaiu: frivoh,
re’coigpeufe;
Vous ne [ auriez vous rendre heureux .
Un Cœur fidèle g e'
m 'reux,
Ne trouve qu’en Dieu fè ul dans fa grandeur
immeufi ,
Un objet digue defe: vœux .
A R T I C L Ê V .
E X P L I C A T I O N adoucit de laBü ll€deC t £ *
“E N T VI .
MON S I E UR,
Ousm edemandez ce qu’on doit enfer des
AdouciiÏem ens ueMr.M1)
Tom e XLI P artie Im
g», ]ur1fcËfi.
98 a zdm müfi îRfiæânmæ'
n,
fulte deNcucbaæ lehS\fiflëp‘
apportés àzlaBîi lledeCl!m eutVI qu
’onavoit fait env iüger dans la
B ibliotb e‘
qzæ R ai]b uui e .commc fcanù leuferenversant la fûreté publique
Je iea üerai d’abord qu
’
on ne peut qu’ap
prouver le defl°
ein .de cer Apologific.,C
’
efi quel
que chofe defortlouable dans un Auteur Protefitant demvaillcr
‘
ainfi à ex cufer laBul le_
d"unPa
pe, quiparait il choquainte . Cette équité m êmecette énérofitél uifonthonneur. Il ell ba nd efavoir cdéfaire ainfi de l
’ef
'
t‘dC
‘
pŒti pour
juftice àfesAdverfaires’elb —là le œm&ère d
’
un
honnête— homme d‘unbonChrétien.
Vous vous rappellera s’il vous plait,M ufi eur
,
qu’avantlui.j ’a
°
vois déjafaitquelqueœntative pourdécharger ce Pape de ce qu
‘il y‘
a. d‘odienx dansfaBulle (b) J
’avois eflàyé d
‘adoud r les traits qui
choquent le plus à îla'
prem iè re lecture. l'Av0catdeN euchatelam ême employé quelques unes demes ex c
‘
ufes Mais‘
il afu leurdonner un nouveaujour. I l y enaaufli ajoflté de nouvelles d
’ou il a
cru être en droit de conclure que cette Êu lle pouvoitavoir unfens fort tolérable.
Vousn’
a'
vez
gas oublié lateneur de laBulle en
quefiion,ou du ref pourparlerplus cx a&cment.
C’efi unPrîvilège accordéau Ro:3
'ean
'
& à laR"cinç faFemme demême qu
’
à leurs Succeffeurs
,tæm tque laMonarchie de F rancefubfifle
ta en vertu . du quel leurs Confefl'
eürs pourrontd
’unstes Oeuvres depiété, lesVœu x .
n’
i ls(d ) Ton .XXXVI I I . pag. L
’
Ape loäi: de èCttBu l leéte
'
inférc'
e dans le journal Helflëtigu }u in x 747>p . 519 .
_
‘
7'
oum al Hcivl tiq.Avril 8747. B i‘liotb R0'Ï“fläTo x x n x .
B IBL16THEQUE…R AÜOIŒEE, Jmaniè re pourquoi la:Dif e étoitaccordée auxR eines aufli bien qu
’
aux ois c’efi
_
ue dans 1fence duPrince fmttout en cas de
‘
morit£ lc:
R eines. pouvoit gouverner comm e Ré enœs
qu’
alors elles pouvoientavoiroccafion ccon
cluredes Traités“
des Aliances . Cependantjevous avoue Morgfieur que ii vous trouvezqueles ex prefiions puiiïent le perm ettre à confidererlanatq c lachofe, il paroitplusnaturel de regarder ici lesR eines comm eayantfait quelque voeu
de dévotion donti l s’agit de les libérer.
Pour rouver qu’
il s’
agiticide quelque cas particulier
,r.Meuro» remarque que cetteBullefut
accordée aux fouhaits duRoi de la Reine con°
ointemeutquiavoientdemandé cetteDifpenfeauape. J
’
avoue que le début de la Bulle fem ble lemarquer. Ou diroitque le fixintPère y répond à lademande qu
’
on luiavoitfaite d’
être libéré de quel
que Voeu gênantque l’
on avoit fpécifié Mais jecrois qu
’
onne doispoint infi lierfur ce début. O u
le trouve toutfem b lable dans plufieurs autres Bu lles dum ême genre rapportées parDom Lac d
’zI
cheri où il s’agitde quelques préro atives que
l’
onvoit vifib lcmem quin‘
out point té demandécs par lePrince.
Les Papes accordoîent ces fox:tes de graces de‘
leur propremouvementfans en être follicités . I l
aplus dem érite à lefairede cettemanière. LaDienfe en queftion ell: une ef èce deReliefque leontife avoulu donner à la ouronne de France
comme quand leConciledeConfiancea accordéà.ces Souverains le Priv ilège de communier [ b u sles deux Efpèce&Mais que leRoi3eanaitdemand‘é cette Difpenf
‘
c ou que le Pape 1’
ait prévcnufans
de M i éÿsept‘
emm 1743. ic i
fins en être follicité ,c eû une cxrconflance qui
n’
eftpasforteflenci€llc dans le fond . Cependant
vous allez voir par ce qu’
ajq ûte n0treApologific
que jene devois pas tout à— fmt l
’
om ettre .
Il faitvalb ir le Cm &è re de ce Prince qui fc pi
quoitde Prob ité qu i'
ai conféqœ m ne peut
pgs avoir demandé une ifpenfe pour faufl'
erfon
Serm ent, pour trom per les autres Souverains a
Vec qui ilauroitpris des engagem ens . I l fitp'
aroitrc
b eaucoup de bonne foi dans l’ex écution duTrai
tédeB r :ti m‘
Comm e onlui _donnoit des Ex P6dieus pour eromprc,fous prétex te qu
‘
il l’
avoitfait
par nécefiité étant en rifon,il dit cette belle
yarole,quqfi laV[ r ité aB anne !toim t} md ue: dans tout le r efle du m onde
,on dev rox t le::
r etrouver dan: labouche E9’ dan: la condu ite de::
R ois ._Mr .Mcaron demande là— dd Ïus s
’
il eflvrai
fcmb lable qu’
un Prince quiavoit de ex cellentes
qualités eut demandé au Pape une difpenfe detenirfaparole donnéeaux autres Princes avec Serm ent
,cela nonpour d
’
énorm es lezions maisfur le fimple prétex œ d
’
une incommodité”
je ne doute point,Monfieur que vous nefoyafrapé de cettepreuve comm e je l
’ai été moi— m ê
m c.8i'
e voulois difputer je pourrois bien eflà er
de l’a oib lir un peu . Je dirois d
‘
abord que le oi
gm »x n
’
ariendemandé de femb lable mais que ieape quine connoifl
'
oitpas encore bien leCam£tte de ce Princeacru legmtifieren lui envoyant cePrivilègeavec plufieursautres . Il faut faire atumnon à ladate de laBulle :el le efi de l’att13y1laprifon de ce Prince qui lui donna ocœ fion <i’éœ lcrfes b eaux fëntimens cfi poitérieurcde plufieur: années . Cependant
âoui me piquer aufli de
3 mon
gaz ,pw xçmm n.
gnon côté de Bonne Foiraifon efld
’ungrandpoids .
Voiciunautrem w ende défenfc mais qui n’efir
lamême force. Le Siège de Rome , d it_
MrMeuron,pouvoitrefl‘
entir de funefies conaccoupsd
’une Bulleainli ex pliquée.LeRoi de
F ranceou fes Succcfi‘
eurs aurorentpu violer
refcinder tous les Concordats faits ou àfairevec les Papes fous Brétex tc de quelquecomm odité que l
‘Egh£eGal licane pouvoir enrcccvq ir.
A cesraifons pr lachq,polo ilie enjoint quelques autres prifes des _
ex
,pre ons . Envoiciune ui mérite d’êtrepefée.
LaBulle ditque ce: ceux de m êm e que le Ser‘
ment auvent être comm u e’
: en d’a_utrex Om ,
ep i lte'
(a) .S ’
il s’
agifl‘
oitd’
autres Serm ens
our des afiàires civiles pour des Traités deÈaix ou d’
Al liance entre les Princes dont ils
anroicntprom is juré l ’obfervaüon pourraitou dire que fi l
’un d
’
eu x y ; rouvoit aclqu e i xcomm odit! ilferoitdifp,enfé defon erm ontehfi ifi ntd
’autre:0
_
eq p reî de p i!t_l CCS eXprefï
lionsmetü okngtous lesT_
raiçés publics ou particuliers que cesPrinces fcroiem pourq uelquenégociation ne
'
ccfut au rangdes Oeuvres dede piété.Ne ero
_
it— cc_pas confondre _
les chofcsû crées avec les profanes, leC ielavec laTerre?On
‘
peutencoreajouter‘enFaveur
ci de laBulle qu’ilne par
‘
oitpas qu’
aucunRoi de
France s’en Ii) it jamais fervi pour rompre quel
CÂef:fl&r ten a nt» : valu t Vota_.
à 4 h}:Op ra pie“tis.
104 Bmu o‘rnzqün Raï sbm it fi
tre affujettis à faire maigre les jours de Jeuneennfe de la difficulté de trouver du Poifl
‘
on danslaplupartdes endroits où l
’Arméepourroitfe ren
contrer. Parm i quelques E x ceptions que lePapem et à cettePerm iflion voici cellefur quoi il ap
puye le plus C’efi que le Confeffcur du Roi _
ne
pourrapointaccorder l’ufagede laV iandeau Roi
ou à fes Soldats dans les jours défendu au cas
gu‘ils fefûfiè ntengagéspæ r m:Serm ent aupar u x
t meu,à obferver les Loix de l
’Eglife
Vous voyezbien,Monjk hr, l’avantage
l ueMr
Mauron pourroittirerde cetteE x ception. esSer
mens s’
y trouventjoints aux Voeu x d’unemaniè
te à rendrepresque ces eXpreflions finonim es dans
le fiile du Pontife. Ou y voitaumoins clairement
que les Sermens y peuvent accompagner lesVoeux ,ce qui eflungrand pointpour lacaufe quedéfend
,cct Avocat.
]e devrois laitier cette zdeBulle,aprè s enavoirfage pour éclaircir quelques eXpreflions qui
nous embarafl'
oient dans celle qui nous occupe.
Mais un Le&eur tantfoitpeu intelligent s’
ap
çoitbientôtque ces deux Bu lles fontconfi adî oi
I es l’une à l
’autre cetteRemarquenevous 6
chaperapas . Vous aimez Monfieur,ùtoutappro
fondir,&vous ni:me tien ricapas quitte fijene di
fois rien de cetteConm di&ion. Elle et!des plu9
palpab les . Dans la prém ièreBulle lePape donneau ConfelÏeur du Roi le pouvoir de commuer lc:
Vœ ux qu’
ilpeutavoirfi itmêmeavecSerment. l left
—
(a) Dm d o tu ve! illi jaræ u to trè! m m dl imb (ja: hjas n oä dich : il li s alias non jin
‘
s adflr£fîàherii fpicüegfium , Tou . (l
’
pag. 376 . ia 480.
dc ÿaillèt,"
Aôût Séptembre 1748. 105
et!vrai qu’il y aajOûté quelques Ex ceptio
‘
ns,mais
dans ces cas réfervés nullem entionduVœ u dene
point man ef deViande les jours défendus . Etle
Voici qui ans laBullefuivante s’
avifeaprè s coupd’ex cepter ce cas laraia furquoiportoîtlaDil
penfe‘
e veux dire l’
incommodîtôqui en réfu lte
toit c icipalpable. UnPrince qui eftà latête defonArm ée,nepeutpas tou
'
ours avoir du PoilÏon,
lePape lereconnoit lui— m me dans cetteBulle il
y adonc lieu d’
être furpris de levoirainfi retirerd
’une main ce u
’il venoitd
’accorder de l
’
autre.
Vous voyezal pourrois tirer
àvantage'
de cette contrariété pour rendrefufpe&cnettefeconde Bulle quifaitcontremoi.Mais vousvoulez qu
’on agifl
'
e toujours avec droiture, 3e
_fuis aufii dans lesm êmes fendmens .
ge vais donc
cifi yerd’
accorder ces deux Bulles . our cela iln
’
y a qu’à fuppofer que le Pè re d
’Acberi ne lesa
pas bien rangées dansfonRecueil . La 1re . efi du20 Avril 13y
'
1 l’
autre d i de lam êm e année,
mais on n’
en a pas la date précife .
‘
Iln’
y adonc
q u‘
à fuppo_fer que celle qui refufeau Confefl
‘
eur
du Roi le pouvo ir de difpenfer ce Prince du Voeud
’
obferver l’Abflinenç€ à la ri eur a précédécelle qui accorde à ce Conf eur le pouvoir decommuer les vœ ux du Roi quand ilpourroitenê tre incommod& A l
’aide de cette tranfpofitîou
tout fera applani.
Quoi qu’il en fait pour revenir à notre fujet
principal il paroit par cette Bulle que le Sermentpeut accompagner les Voeux . ]ufqu
’ici J
’avois
‘
é té dans la penféc que les Voeux les Serm ensé toient deux chofes fortdiûin ées l
’unede l'au
gre qui ne devoientpas tu meallerenfemb le.
G Les
Bm xoru qux R_nsoum
’
z
Les voeux fe ment à Dieu n‘
ont
pas befoin .du 1doiçêçre refervepourappuyer les Eng emeus que l
’onprend avec les
autresHommes . etteDifiinâ ionefi fondée;Cc
pendantje rectrop appuyer 1contre la Bu ll
ques Romainsaufli bien qu
’
à
fait‘
un voeu à la Ste;
life àfonhonneur ou à uelque autre Saint. ls pouvoienty,avoir ajoûtâunSermentfaitàDieu defe foumettre à laVengeance ,divine s
’
ils n’
_ex écuœienrpas ce
Voeu . Cc endant quand il fu; queû ionde com :m encer l
’
uvrage les Somm es qui yavoientétédefiinées fe trouvè rentemployéesailleurs . I ls ne
pouvoient plus, accomplir leur voeu fàns unemcommodité confidérable : voila un de ces cas
pour lefquels laBulle auraétédonnée à laprendre dans le fens le plus Favorable .
Aprè s avoir rapporté d’une mamere impar,
tiale tout ce que l’
on peut dire pour ex cufer laDifpenfe deClém entVI il s
’
agità préfentdefi1ite ma propreApologiefur les ,
imputagions odienfes contre ce Pontife dontje me trouve chargéprécédemm ent.
Jevous prie ;Monfu ur de —relire cetteBullevous verrezque, dans lafuppofitionqu
’
ilne s’
agit
que deVoeux confirm ésparunSerment,rienn’
eflfi aifé que de s
’
y m éprendre. Le Pape donne auConfeffeur du Roi
’
le pouvoir de commuer‘ les
Voeux que .luion fes. Sneem àla.CouxŒœcau
Bmu oi nnqun Rarsm zä ,
P rinces ontpris avec d‘autres Puifl
'
ances mêmeavec Serment: LaConduite des Papes;peut doncfervir de Commentaire 5 laBulle deCl:m æ t V I .
Non l‘
eulem entle Pape eftau deffus dcs Créatures vilibles des Rois des Empereurs mais ilefi fupérîeuraux Anges en cette qualité il peutleur commander.C
’d i là l
’
idec que l’
Auteur de laBulleavoirdefou pouvoir. I l enavoitdonné uneautre une année auparavant où il fait ufige dec ette prérogative. I l y ordonne
äe ceux qui
m urroïent fur le chem in en fa'
tle voyagedeRom e ourfe trouverau Jubilé de l’an gyot'fiflëntah bus de tous leurs péchés mandantauxAnges du P aradis , ajouœ-t-il u
’ils introdui
f mt l’Â m e de ce:P e
'
lerin: en la loire de P aix-
m le: ex em tans de:peine: du P argatoire (a) .A
grippadans fonTrmté de la vanitéde:Science:
nous apprend queClem ent V . commandoitauflî
au x Anges de tiret certaines Am es du Purgatoi1 e pour les porter en Paradis . Vous l
‘
avez,Mon
zeu r que nos Controverfi lies attaquent l’
E
€ife Êomainefur ce qu
’
elle invoque les Anges.e 'Pontife Romain s
’
efim is à couvert de ce te
proche ; en voiladeux quine s’abaiiÏent pas ainfi
'
nu deflous de ces Efprits b ienheureux Au contrai
te ils leur ordonnent ils leur commandentà ba
guette , comm e l‘onparle . Le Jugem ent le plus
m odéré que l’on puilfe faire de ces dëùx Bulles,
c’eftqu
’elles fontunpeu inciviles .
Mais revenons à celle que l’
on veut que j’aye
ris de travers furquoi il s’agitdem e
'
ufiificr.
es Auteursfort diûingués l’
ont ent_en ue dans
lefens le plusodieux . Lecélèbrem gtq uime
fit( 4 ) Ind ex: Préjugô le‘git. Tm . pag. 173.
tk juillet,Août Septym5n 1748. 109
fit connoître cette Bulle le premier entendait
qu’
elle donnoîtdu Confefl‘
eurau R01 de France
le pouvoir de le difpcnfer de tenir les
payés m ême du Sermentqu’i laux oisfait ou
devoirfaireavecd’autres Princes ou avecfes
faux . UnautreAuteur An lois pub liaen 1736 ,un Ouvrage de Controver e où la Bulleeftex
pliquée de lam ême maniere. En voici le titre ;E x am en da tel qa
’on le t rouve dan:
la Confe_fi on du P ape P ie IV. On_ya
joint amAppendicetouchant le.? Indfi {geuce:pour
lesp!rb e'
: a venir &9’am e D{[Ïi k accordé aux .
R ois aux R ein'
e: de Fram epourleur:E ngagem en: le:
pa ]ofephBurrhougs (a)J
’ai encore pour moi quelques Catholiques
Romains eux -m êmes . I l m e femble ue l’on
peut bien ranger dans cette clafl‘
eDom nad’A
cbm‘
le prem ierquiapub lié laBulle. S’
il l’
avoirentendue dans le fens adouci qu
’on effaye de lui
aujourd’hui voici le titre u’ilauroitdû
m ettre à latête Que le Confeflëur Roi 65’ de la
R eine
spourra commun leur: voeux
,m êmcfait:
av ec erm ent. Au lieu de cela voici conim entîlen ex prime laSubfiance, ne le Covfeflëur ou rra
comm uer leur:Voeux eur:Serm em ( I l enfait deux Articles féparés .
Vous pouvezvous rappeller Monfiam ‘
, quejevous aiparlé précédemm ent d
’un AbbéHomme
d’efprit qui a dem euré longtem s àRome , qui
connoit parfaitement le fiile de la ChancellerieRo—a
B iblis. Britanniq . Tom . VI I . pag. n °.
(32304Cmfçflœ poxeflw ata nVm ,& Yun:a n i n.
Brn‘
u ôm iæquz R£ rsox nï‘z,
Romaine avec qui JCm‘étois efitr‘etenü
’
fiï t laBulle
,au commencement de cetteannée ]0
lui propoû i alors de joindre les Senna»: au z
Vœux pour y donner,un fens plus fup ortab le
mais il me dit: que:les exmefiionshe le oufroieflt
pas il aima mieux avouer rondenient qu 11n
’entendoit pas cette Bulle I l ajoûtaque quand
il feroit cher lil i où il alloit fe rendre inceffam%
m ent,il ex am
'
ineroit à loifir cette P ièce , que
s’il y pouvait donner un fens raifoflnable fans
faire violenceaux termes il nemanqueroitpas de
m e le comm uniquer. l l femb le donc qu’
on ne
devoir pas ex iger de nous enfaveur du fens adouciBulle plus de pénétration que les Catholi
ues Romans eux :m êmes n’en ontfait oitre.
inous l’avons traitée de8candaleufe,c
’
e lafaute
du Pape qui y a donné lieu par fes Exmcflionslouches équivoques . C
’
elt donc un fcandale
dann! non unfœ ndalepris pourparler le luna
gage des Théolo iens .
Concluons o_rzfi eur qu
’aprè s toutClem ent
VI . efi fort b lamab le d’
avoir donné uneBu lle fiobfcure . Dans des matières aufli délicates quecelle— ci il a b ien de l
’
im prudencè à s’eXpfim er
d’une maniere ambigue . CetteDifpenfe ell pour
tous les Rois de F rance à perpétuité ; Hle Roi
3‘ean n
’
enapas abufé à caufe de faprob ité n’
y a
voit-il lieu de craindre que quelqu’undefes
Succe eurs nc l'entend
‘
it comm e nous l’avons
prife d’abord ne s
’
enferv‘
i rpourvioler laFoijurée à d’
autres Souvcrains ?
P S
l l ell Pi e'
vôt de la Cathedral: de dans leCom tat d
’
Avignon.
Bmu ofnuqufi Ru sM n‘
t
Serre: dans une Brochure Angloifc intitulée IeP ap:fm e ennem i de l
’E criture . Mr. Saur in dans
fes Lettres adreflëes aux Reli‘
onaires de France en fait aufli mention. 11Homm ed
’
hon
neur uine vitplusm’
aafi'
üré,
‘
dit— il avoirvu
didou de St. Â u ujt‘iu dont le titre porte
%u on avaitPrisfoin
’en retrancher tou s le:
aflkge: qu: auraientpu Êtrefavorable: auxHe
‘r lti aes (c).
Ou a 1Edition de 1584 dans la Bibliothèque
gub liqu€ de Genève . Au comm encement de ce
iè cle qu‘elle a comm encé à prendre quelque
confifienœ ceux qui en renoxent foin mon
troient cette Edition aux trangers comm e une*
Pièce curleufe . I ls la produifoœnt fur toutlotf
que quelque Moine s’
avifoit de Faire le Controverfifte denous obje&er quelques Pafiàg€s desPères . Les B ibliothécaires nemanquoientpas alors de répliquer que les Catholiques favoientaccomm oder les Ouvrages desAnciens à leurmani ere , leur faire parler le PE lifeRomaine. Aufii tôtle St. eni e defcendoitdefaNiche éto la Table.
Le titrefeul devenoit latête de édufe qui pétn'
fioit nos Advcrfaires
Mais,Monfieu r
,n
’allons pas 6 vite que nos
1 616s Protefians du tcm s pafl'
é,
ne condamnons
pas ainli les gens fur l’étiquette. I l pourroitêtre
qu’il ell arrivé à cesEditeur3deSt.Auguflin com
me à quelques Dév0ts de leur communionquidans le Tribunal de
‘
lapénitencefe confeflîentdecertainesmauvaifesA&10ns qu
’
ils n’outpas com
(o) L’
Etat du Chriû isnifme en France , p. 313.
de Ï uiflat Août 8 Septembre r748.
_1 r3
mires qui en difent plus qu
’ils n
’
outfaiteffectivem en
_
t. Du moins c cl‘r ainli qu
’
unCritique zÇ;çpliqué la chofe
'
. Mr Sim on neveu, li je nem e trompe du fam eux Prêtrefie l
f
Oratoire de ce
no
gg,ditquemalgré laDéclam
‘
t10nnaive duTitre,
le ex t: e_fl
’
fon entie‘
:x , gaz les re
_
£raù bem em r eg q i
*denf[ egalem ent le: omm airer le.:
Sebolie: gui e’
taient ç4 x m arges ale: Editionspre'
c!dehter . II avait e'
te'arr et! dam Ïes L ivres app ellq
'
: Indices ËXpurg3tq m retrancb ef*oit
des ao_
rm çl/a Editions de: Peres ca: Somm aire:
ou Scholies (ç ) .
Ç’
efi-là,la véritable ex pliœ tîon de ce T1tre
fi révoltant. Nous. nous en femm es affû‘
tés par
nos propre5_ymx, U ndenosAuteurs qui travail
loit fur lamatière de l’
Eucharifi1e chercha dansCetic Édition tous les Pafläges de
'
cePère dontnous nous fl:rvons pour prouver qu
’
il entendoitcomme nous ces paroles Ceci man E
gg:
äes y trouva tomes rapportéesavec ladc
'
r re fiélité .
Si l’on confulte l
’lnda
‘
c: E x urgataire pub lié
gians les Bars-Bas pa lf
autorit,de
_ B b ilg‘
p e [ I .
en'
t,onverra a e
‘
z; clàite‘
flï æ t‘
fle ue le‘
h1es
‘
refrafichcffi ens quiontaefaits àVeu
‘
ili teui$ condârnnehi lè s Prb l_o ùesd
’
un Aùgüflin impfimëà _
ârisen rffy , chez la veuve Gu ilIar
‘
d (b) . C’
étoitFemm e célébre
”
dans.l‘Imprimerie, _
‘
ELlä
l a B êbl£osÊ°
,Cr isi de [ (fin Tom .
cuir» farè 2$niâ qz£ê nfiêndunt ia‘
1’rolo à?am mmb fi h:;
_
di‘t l’ In'
diœ . B x purg£t0ité
Î 0bte XL].PÀ
artie Ï.
'
1 t4 Bmu oq un Rimonnn‘
z
s’efi fignalée par unnombre confidérab le debon..
nes impre‘
flions que l’
on conferve avecfoin dansles B ib liothèques . Ouadans celle deG enèvefon
St. Ax uflin. J’
y ai cherché ces notes fuf
tes d’éréfie ; on y en trouve un afl
‘
ez
nombre Ou les attribue à E rafm e . Je vous encommuniquerois quelques unes fi ma Lettre
n’
étoit pas deja trop longue.
Je conclus de la m me mamere que fur là
Bulle de Clima t VI . ii les Proœftans ont été
fcandalifés du titre de ce St.Augufliu ,il enfaut
charger les É diteurs C’
efi encore
damn! non un fœndfle pris . ]e
A R T I C L E V I .
D I E R E L I G I O N z u r w o n r F E N van
Harry R A c 1 N E m it lied der Kônigl. Academ ie der W ifi
‘
en chafiî en zu P ar is .
In da:Teutfcbe überflrtæ t und m it cim
'
gm Anm ercka»g‘
m verm ebret.
C’eft à-dire
LA Rnu c ro n,Poème deMr . K a e ru n
traduit en Ver: Allem àm avec de: R em ar
pues
,le Tex te Frau; oi! à côte
'. A Franc
ort chez Flnfcb:r 17 8. 302 . Sansles Pr6fi ces .
44 pag
E Poeme deMr.Racine efi connu ; fonprixell: aujourd’
hui fix é . Ou convientque c’efi
untrè s bel Ouvrage. Ou y trouve rafl‘
cmb lés la
n’on all ne enfaveur
‘
de
ou . vrai que d‘
or inaire ils nefontdévelopés ni afl
‘
ez pou£f6s. Mais en0
B‘
rimtom eqvn Rn sôfl n‘a
fensnel’éclaircrflè nt intlà-defi
‘
us . Il
be à terre : bientôt i tâche de fe relever. I i
pouflè cles foupirs ilavance : il s’
arrête . U n
tremblementa&ifi tousfesmembres I lnefaisoù il va. Telle futm a frayeur lorfque lalu«
mière de laVéritémcdn demonfofnmeil . Jeme vis feul fans fecours au m ilieu des
{ur lavafte étendue de laterre fans
Je ne traduirai plus qu‘unmorceau du cinquiè
m e Chant. Dans Mr. Ra i»: il commence parces Vers .
_
Faible: amas defable ouvrage de la cendre,
Deu x Verre! ( le hazard ‘vient encor vox :
l‘apprm dre , ) &c.
Deux Verres de lunette vontfi tisfaire l’avi
diré des yeux . Heureux m ufem entd‘enfant!
ui donna lieu en Z élande à l’
inventiond'un
hd — d‘
O euvre ii m erveilleux fi utile à l’
Astronomie . Ainfi fouvent le hazard nous découvre les plus grandes chofes C
’eftaprès
cela au tem s au travail à les perfe&ionnerà rendre l
’ufage aifé . UnPtolôm e
“e fe pour:
voit de meilleurs yeux . C’en efi fait de
'
vous ,
\Cercles Crifiaux . Galile'
e ell en étatdenous
apprendre un tout autre fyûême. Maintenantnous devons tous les
'
ours tourner autour du
Soleil ; tandis que le oleilRoidujour& cen
tre dumonde fetientfiè rem entdans le repos,confidè re quand il luiplaitlaTerre les C ieuxtourner fur leurs ailes . Telle efi lado&rine deGalilée ui le faittomber entre lesmains d
’
un
Tribunal ccléfiafiique. Uneprifonde fix ansapprit à cetinfortuné cequ
‘i l y aàgagner d i
ä
12e Bmmb innquz Ru somm’
n
drois pas antir tous fès jugemens ; peŒ— êu..
i q uel uefois lî
indul ence trop loin.
cet ex cè s croit tou'
ours ien plus pardonnab£le que l
’
ex cè s oppo é quoique celui— cî ib it
infiniment plus commun car il fufi t qu’un
homm e foit fufpe& à quelques ards pour qu’il
n’
y ait ui intentions ii finifires 0pinio_
ns fi é
franges q u’on nefe crove endroitde 1uiaüribueæ .
Dcmnons quelques ex empldenotreAuteur . Selon lu1 Lucrece (a) jmza (6) fontmal à propos aecufés d
’A&e rfinç.
On ne doit pas croire tout ce qu’on àitd
’Epimre (c) ; il eû à craindre que fon Oût pour laVolu té n
’
ait été plus pur que la cm! de b iendes étiens . Cc que Hobbes (d) aavancéq uela force fait le droit doit s
’
entendre de
arrive &’
non de ce qui devroit être . Cate» (e)vientà des Jeux où la pudeur efi b ld Ïée :il s
‘
enretire lorfqu
’il voit que fa préfa ce contient Le
peuple. Se lonMr. R acine l’une& l
‘
autre de cesdémarches eli également condamnab le Mais
pourquoi amer Cam : dit1’
Anonim e fans{avoir le motifqui l
’
a fait agir ? on doit fap—Â
un homm e qui s’e{i toujours con
fagem ent a eu fes mii‘
ons dans cette
.occafion”
. Mr. Racine dans une note fur leChant traite Senegue
-de faux Philof0phe
de faux Bd — efprit qui rendfaMoralehaïŒæhle paston dont il la déb ite de qui lesmœ urs &oient
b ien moins féveres que fes difcours qui avoir:maflë d
‘
immenfes richefl'
es qui en un m ot
(a) pag . 33. 70. pag . 94. (c) pag.pds 36 . png. 359.
de_?uillet , Août 85 Septembre , 3748. m 1
{mitunfm'
e Adnä tm duMonfirç don}V.oît été le sec .
,
t.aur. V9
,
lCl }’
Aaologœ que1’
Auonymc à_.Cæ %smfêuons . Je ne
sas .d.âts l (Müzôvo) .aueïavm
ge poux ia Religion ,r.
,Ka tge prétend
trouve; à fi ler. mal des Phaloi‘
o hes payensavœ fi pqn de f_
L_
a_V itéefi pour
unŒx_éflenau,fl'
, aa ee lor£qu’xl s
’
itdefouennem i que io; qu
’
il efi quefliœ un am i.Hn’y a pas de lagraudm d
’Ame àfaire briller nos venus ppr les vices d
’autrui. 81m: x :
aY0itdesem emi6 Phî10‘b ? Mînîfif°4 Etat à lafois ,pouvp ig
— il enrm nqnæ ? C’efi d
’
a
près leur rapport que Tm‘
:e a écrit. Le témoignage qu
‘
un iägc fe rend à lui-même ca;
le meilleur uÎ0n puiiÏe avoir fur fon fujeg.Quiconque
°
t pûüfer écrire comme Sefx :qze n
’
efi certainementpas un llfe peut bien .que le titre deBel-d
‘
pflt [clou Legoût F rançois ne lui convienne ps ax
11CR plus profçnd qu’
amufant&urquoi fa manière d
’
écrire rendroit— elle faümak haïfl
‘
abk ? Ici je me rä>pelle le Joueur
à QQÎ alet ayant demandé &oit de Paris répond tou;en colère , i l [ toit de R ome .
Cc dernierŒ8Ât n’
efi nullemençobligegntpourles Fmnçois mais il n
’
efl pas ie feul , q ue lque1’
Anouyæ ê rende fouvent jufiiçe leurs bonsAuteurs. Il pelle mêm e le m échantbonmmde B amb i”! DI les Allemands : bon mot quetant d
’
avens honorables à ces derniers faitspar lesFmnçois, devraient,fem bk
— t— ü,avoirfaitoublier.
Au fond il n’
y avoit pas tant àfeplain@xe. BouH 5
' how :
a u orà nquz Rn som n’z
hour: génie fuperficicl LittÇmteur pu it—maluæ
Savant de ruelle , Pédant enlpezé toujours _à la
quête de jeux de mots de, pointes faifoit plus
d‘honneur qu
’
il nç penfoit à ceux qu’ilne cro oit
pas ca les dedevenirbeanx ejÿrit: à (amani te.
Si l’
Abbé d . décidoît que 16 P ec/îflage ta
qui le fait briller dans faCotterieefiau dcfl‘
us
aS hère de certaines gens ceux -cidevraient’
o enfer d’
un pareil Jugement ?L
‘Anonyme n
’a pas tou]ours entendu fonAu
zent z ce qui doit rendre bien tim ides ceux quim duifent cles Ecrits d
’une langue ,
étran ere Ia
uelle ils ne poflëden€pas à fond . I l e curieuxlui voir (page prêter à Mr. Racine une
pmfée toute contraire à celle que cetAuteuraex
prim ée la com battre cnfuite par desmifonncm ens le plus férieufem ent du monde . Autre exempla Mr. Racine avoit remarqué ag .
ue fuivant le fyfiême deN ew ton les orpsmus
ans le vuide s’atfirent entr
’
eux en raifon dire&cmafiÈ s inverfe du qum é de leurs dis
tances . L‘
Anonyme traduit que le:Cor s’atti
rent e»; droite l igne de leur ma] : &s’
fe ou qu’il:
faut e'
Ioignät le: un: de: autres . A quoi ilajouteune note qui n
’eftpas fort claire.
Je n’allégueral plus qu
‘
uneméprîfcde lamêmeforte d
‘
autant plus remarquable que 1’Anony
me à l‘
ex emple des plus do&es Comm enœœurs
corrige fon tex tefaute de l'
entendre . Mr. Racine
remarque que Socrate finit les beaux difcours
qu’il fit avant famort, en demandant qu
’on of
frîtnu_
Coq àEfi ulape . C eux quine peuventfe
perfuader ajoûte— t— il que la dernière parolede ce Héros de l‘Antiquité aitété il puériä ,y
er
Bmm u mu
l;y: d’
autresfameux Critiques ? Enncturcs bien 6loi
ânéçs dcM oine.
8981mä fembla:
bles que c _elle
feno,tmAutçu
_n
_Sl les
_
ycn0ientaumonde rççomonx_
oœm ls lens u,
s ihr de param orm&hæ m è p.ell.a
‘
A' '
R"
T‘
I'
C‘
L'
E v u .
Hrs r,om s de PACADEMŒ R0YALI; dz:
SC IE NC£ S . Année 1743. Avec les Mu nozm ss dr MATHEMAT IQUES de Pa y s :
QUE pour la m êm eAnni e , tiré: de:R egêfl‘
re:
de cette Acadlm ie .
PHYS IQUE €9’ Hx s r omn NAI
‘
URELQE.
‘
ange: veu::fzr la Mer,entre -læ
C B ouze-Ef l rance &J’ le:45: St, P aul J d’Amflerdm .
Ou doit à Mm Gam in Do&eurenMédecine
,1’0bfervation fuivante u
'il apprit luî
-mê
_
m e à Batavia en d’
un apitmxË,des Vais :
fcaux de laCom agnieHollandofl‘
e . eVaifl.
‘
eauroutedu ap deBom e— Efpéæ ,flce a.ux IlesPaul d’Am erdam 11ét0itentre le38
le 39 degré de açitude aufimle lotfu’
op vitlaMer couverte d
’une; quantité prodig
i&fië de ces_Pierres calcinées poreufes le
'
g tes u’
01;nomme Pierre:—
ponce: depuis la rofl'
eur’une
N 01x juf u’à celle de la tête d
’
un omme davar;æ gç. nvoguaparm i ces Pierres pendant9 ou10jours fur un efpacc de plus 500 1ieues .
uivantMr .Garcin,ces Pierres viennentdufond
de 13M€t où ilyades Feux Soutm aim ,devrais
Vol
Bu nmrnzo_un R‘
naonnz‘n,
toutes les efpèceS de Chiens, pourquoi enñuell plus commundans certains Pa
‘
1‘
sque dans d‘
au
tres . Peut— être qu‘aprè s bien
n’aurons encore fur tout cela. que des conje&u
res car rienne'
me pum it plus difficile à découvrir que l
’origine de laplupartde ces I_nfe&es im æ
portuns carnacîers à qui les ,Animauxl’
Homme“
même leur pxéæ ndu Roi ferventde
'
pâture.
Grand 03foflik tr_ouv! en
Des Cqupeurs de bois uel
ques années un grand O s à deux pieds de profondeur en terre dans une Forêt qui eft entre
“
Challon Toum us . C’eft felontouteapparen
ce,un fragm ent de
,l’Omoplaæ d
’
un —Elé
phant quelque Animal marin ,cétacêe; .
mais le_plus gratid nombre des Connoifl
'
eurs lc
jugent être d’un Eléphant. Ou œ nje&ure , pm:
une rè le de protporfiou , que l
’
Eléphant, à quicette moplate ofii le a apŒtenu
‘
,doit avoir eu
tout au plus 10 piés 3pouces de hauteur. Celafait, à la vérité nu
, grand Eléphant ; mais onfait les rélafions .des Vo agw s
,& pu les
Naturali{lesam iens,
modernes qu‘
il
y en a_de plus rands dans les Indes . Gilim dit.
en avoir merur un à Confim tin0ple qui avait
s de hauteur felonScali erfur l
’
Hifloirc des Animaux ä’Ar iflote
, _il y_
en a de 9 coudées ou _de 13pies
dem i. Celui quifutdiffé_qué à Verfaüles parMr.
Duverney en 1681 . avoit 7 piés dem i de banteur
, qu01qu’îl n’
eût encore qui 17 ans : Or ilcfi certainque lesAnimaux de cette el}p
èce croisfent bien au— delà decetâge puisque clouAris
Î0f£
Biu æ 1fl @faR ä âbnflñ‘
ù
pi rtiæ de‘
la laïcité. De cette cbnflni€äœ en
m ordlnäi& s’êhfiî îv0ieüt plüfiëüts efi
‘
ets fingœliers ,foit dàfi9, là_
&êg4@finm des gl im_
m s fol1desliquides de cet Enfä n,.ib üdmx fi rd
‘
pü üœ .
Pafcx œiipie (nie
gi ndepürfiede c_e_
qu’
1l buv0ü:1111refluoit pdt Fe es,& quë l£qœfl>fismflî cnfi=
jouant il étirpliflôit fa‘
bo‘
fiche d‘
eau_
la temtétm éè il fâîfd îtjaillir certe eäupm
‘
fetNai ia e‘
rrf01111e â’arëdde,cob
‘xmé fcmçcœ
Poifl'
ons cétacées”qu’
onnomme Sonflm h . Car»
te Obfervatien çfi de.M H!çfi@ t.
DoubÏe atr ice .
Mi .C’ruz‘ei' Chifmgiè‘
n‘
aeRôiçlè fi aù1ehmc,t10uvé daxis uneFefinnt 111011eeü eouche deuxMatrices âÿant
'
chäcufie une trompe ,'
up Ligauk w large ,
'
au häm xefi mnd , u
‘
n 0116 013, 11:tout 1111 feùl agin qui leisi
”
émfi commun.
O u ait que laMatñce dans faflrù&te 9. da i! Trompes ou œ 1fi uiœ,quim ifl
'
efltdœcôtés de fou fond& vom abofixä m Ovä œa
%ui pm u: com mémän: lenom . de .Faflopt.lIB
‘
a aufl'
1 deux Ligamm s larges,qni viennentdes Lom bes deux Ligamens,gcnä ui vemfeiendr
'
è äù x a nes . 011 m0uye .dam l’
î&oii&—de
1’Aœ&6fifiè çlæ: l
’Armée 1
'
oy ,u11 afi1æ æ ççfiibcie deux Ma
‘
fi ic'
e‘
s 0bfew e'
s‘
Mi .dam chaeun
‘
en’
n oitqu’
une rompe unOvai
1‘e,‘ qu
‘
un Mâ… laiga, q
‘
i’
ufl E igm 1en‘r
ibad. e èes cä$ q11"011 fi 1
‘
110it jprévoir dans un Acoucfim ent qul peuven
'
t
doimer lieu à bien des ù106nvénicæOvaire! bù l
’on a trou0e
'dës
,Cfie‘v
‘
ê
0: &9’ de:
Mr. le R iche, € himrgim Major 81109»
bourg
æ gæ æ ,.m aWM :.1fl à
trouva à_l’ouvm e
,ducorps d
’un:
let,imcp_
o
äcuè3
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0
gc , qu1_mm
1ifl‘
q î: 1fei_‘
ue l’
ypocon e_u
.
c qui oisÿË0i}ay o
Êr dgs am hœ 18Æmçe_
,à la
_
Vä e&à Im fiin
_
eolm Cettepoche conten01t_unematière jamfl_
œ_
fi
fi'ée en.çertams en_
&œcç peuprès comme c
_l une pelotedechevçu;
d e la grofl‘
eur d’un CitÏ)fl Les
pœfque de la longuem: u eux
par lamatière grafi‘
c.. VÎ$le fond ét01
_entp lu,
fieurs Cellules remplies‘une ef èce_ de fuit
‘
,
au m ilieu un Osdefigux e trè s irr guhère à l’
ex_
_trém ité du cl
_11yavoittrois dents bia,diifin&ec
m chafl'
ée; leurs àlvéolçs. Toute cette cheâyant éçé _difl
'
équée avec; _
fpm Mr. le”
Ri c£î; ec
'
onnutque c’étaitl
’Ovaugducôtégàucb e.
‘
,L
y aiœ çiu côté droit ét_oit rempli d’uge@1nbhbfe
inatiêre conæ noitaufli vers le éeutre111103pareil à délui de l’0vaiæ che: Ilÿadam Ruyfi bplufieurs e les .d
’3 . trouvés zireë dœ che
veux dans des vaiçes ,mais il nÏ
,y en a pointcle'
cette fingŒarîté dans les deux Qvairesd‘unem ê
me pa fonne .
P araly/ï efax :fa t:w t gw yn*
r em »: de laPin:tic ixfi xfiô/ci
nt dltrv£t_s .
Vers la ñu de ïauvîer 1731 un Solda_t;, _4pü 8fièvge opiniâtr3
&3u_el ue$amræ
s’aper ut qu
"011 ue
'
de plus enplus lefè1ifimentäîä toutle bras10111
che. Au commencement de‘ Mai de Ia
i nnée il lui furvint dans toute l‘étendue dubm
de l’av
_
am— bras à lamm,…därtge confidéa ble dont il etit mais il de1ùm a tout— à— û ü
'
I'
m : XL P artie I . I
k }u{llä ,M :&Scptm he, , 1748. 133
ä$ {traduit qu
‘efigil alors befoin de recourir _
au
em ède deMademoü'
elle quiellmqmsd‘ailleurs
1743s'
imbiboü m ême meorede quelque lumièredenisleœm: qu
’
onallait imm er cette obfervafione
’d t«-à— du: 6 à 7 ans depuis qu
’il l
‘
avaitreçue ,
rut— être 10 à 12. ans depuis qu
’elleavoitété
pr paré: Cette vertu fi
Iforti:&fiduxabîevient
_3 elle
älç
Êde)
fapréparàti0ñ ou"de quelque iufm 01113
a)3 0
'
1‘A N 1
‘
'
0_ u B .
Sur 14 Culture du R iz.
O n'
d‘
0nn'
e fous ce titreune courte dä cfipd0nduR iz,avec la
‘maniè re de le culfim ,dcle couper,de le dépouiller defa balle.£ n éuéml leR izfe
cultive dans des lieux hunfides mfl éœ gtæux
dans des Pa‘
1‘
s chauds du moins àenju er'
par
les Contrées 0ù il eflle lus en ui‘
age 0 il fait
lapfincîg«lenourriture esHabimm .
'
Ï ‘outle Levan 1
’
gypæ l’
Inde,laChine fontdans œ cas.
Les tats de l’urope où l
‘on enrecueilledavan
tage font 1‘
Efpagne l‘Italie ;
‘
c’efi delà que
nt
âne
_tout le Rizque l
’onconfomm e en
F rance . elui qu’on feme dans une terrefâl
‘
éey
pullule ordinairem ent beaucoupplus qu‘entoute
autre. On :gn retire jufqu'à 30 011 40 pour un ;
È: confi quent toutes chofes d
‘ailleurs
8 les Côtes les Pa‘
1‘
s maritim es y feront le’
s_
plus propres . Ou doitleMemoirefur cettePlante,dontl
’HiûofiendeL‘Académienedonne que la,\ÿmfie la lus efl
'
entielle àMr.Barrä e‘
{D0&eufiProfe eurRoyal ivI édœ ine dans !Univer
ñté de Perpignan quiafaitbeaucoupd‘attention
tantà Valence en Efpagne , qu‘en
dans leRouflî llon.
Ou trouve fréquemment dans les Marais‘
du
(4 ) Articles 011115‘
ex am inêz
Comme h m fiü e eftutilec&dafiofien de l
’Académie en donne
à beaucoup près tout ce
A. L G 3
I l n’y_
afous ce
a ent— il
lePâ regarde le Ca: irre
’
duâ ible Ï ràfi êm e
DegréG 3 0 11 E 1 11 1
N ouvelle: d!m oæjlr&tioùs de: principale.; gge
prie'te
'
s de [a Cyd oxde.
Ces recherches font deMr. leMarquis deC_
agr
tivron AideêMméchal— des— logis dans l’
Arméede Bavière
, qui les a envoyées à Mr. Claim“,
l‘
e‘
quel en°
fi it à l’Académ ie.
‘
On y ub uvet;ois manières ércntes fort fimples de démontrer ue l aure de la Cyclo
‘
ide e(i triple‘
de
__celle du etele énémteur. Latroifième de cœ
?éxî
ggnfämfions ar— tout eftentîè
fiement
gouval
e a e lus ceœvm tagequ‘
e epeut tre
pliquÇe à £autœs efpèces deCyclo‘
1‘
de nace
a
l’le
qu’on entend communément qui e form ée
par le roulement duCercle 1ai‘
w lcdont'ilä gü
1ci T outes‘
ces reclm d_1es ont paru à PA 6
gniemarq'
ner beaucoupd‘in”… d£ .Çapfiçit6
dans l'Auteur.
7'
Z lorie de: Côm êtn .
çççt. TZ!orie de.: C omète: d i un Ouvnäc
e
enfin
feedPou
Ê_e on l
’
a orné de deux Planifpbères célefies delamfleed réduits en petitm c bœuœ up d
’mde ropræ é de celui deWijhn, où font
repté enté es les i e&oües »de toutes les Com ètes les m ieux connues . Suivant l
’Hifim iendel’Académ ie il efi peu de Livres q ui , dans un ii
Ëtîtvolum e contiennent tant de chofœ uniescurieufes fur la Science qui en fait l
’objet.
p le ides des Mom m sä : Cél:fle1.
Feu Mr.
. Daplaæ s,l
‘
avant Calcuhæ m A9æHom m e pub li01t depuis 1711, de diacadix am,des Ephémérides des m0wwcmcns Célefies
’
j.l
pouflëes 10fqu’œ 1745
‘
qui ont été trèsfavomblemm t reçues du Public.
—M1. l’Abbé de
la Caille vient de nous en do… la continuation depuis
mm eement de 175'
im tantes dont 1
po 0 le*
pré€îs . Cesd
’une \Introdu&ion
qui peut mettre
infirmt en état de s’
en fervir.
Carte Cè'
lefle .
Les dé&&uofités qu‘on 1 mm:: 6138 aux
C artes des Etoiles circummlaües Ar'
ques par0 81 pafl
‘
é la Com_ète de 1742 ,0flt fait naî tre à
Mr. Ladouàedent d’Herouv i/b k ,deflün d
’
en-d œfl
'
er une plus complète de toute cette panicduC iel compr1fe entre leZ énithdeParis le Pole .
C ette Carte contient un nom bre d’Eœües plus
"que double de celuiquefig ar Elancfieedy ont
dc_7uilüt M t3&ptm h ; , 17
—
43.
emsgu'0n y trdiœ , l
’em&itude la
tion des ém0nfipfions com o…le rendre
utile. O ct! 1: Jugemm t qu’en porte l
‘
Aca
M J Dq z°
Ou fait que hDyn@m iqnenpuum bjfl 11 1116uedumouvemeut lapins générale laplu:
la plus m fém dmœ. Le Traité de
que dont il cil ici queffion ,a m Aùd
‘A lem6m qui v1eut de:le, m erau
Public. La première partie decetOuVmge contient les Loix générales du mouvement de
corps la fm de—ex p‘
ofe d’
abord116131auquelMr.
‘"‘A/embefi :cutoutce qui œ ufiim: éetœScience.
i i ‘1fiontre enfuiœ 111fécondité de ceprincipepa:choifies aux plus imporæ ns pro
‘
coutume d’
y uaiœr à quelfout entièrementnouveaux
.0e Tmæ b d: M1. 4.Hamd efi dfl adernière
c ipalement eh vue laMafine
M4 cumm Invzx n ox s .
CcsMachines ou inventions,m aunombredefin 1. Divers modèles deMachines defiinésfaire remonter les Bateaux contre le courantdes
.144 B IBLIOTHEQUE
par cetartde fe
ar tous les 11011
1116 .
“Ccdernier. rfqu
’en 1767
leDuc deSavoieentraenProvencepouraller faifiâge de leshabitans
‘
40Frlja d’auplusallarm és que leurVille éçoit_
fims défenfçobjet le,plus prochain du
£rill
ge
_voulurent
d‘abandonner fe retirer loin es
'
êtes où12:101enttoutesles forces desEnnem is .M1. de m
'
ry les en empêch:1 il fitnom_mertroisDéputés
'
pour aller nu-‘
devànt du Prince eut 1ui— m êmè
p luficursconférences partimflières avecS. A. R
pendanttroisj0ui—s qu’
elle demeura il‘
ne cefi‘
apointd’
êtreadmis à fa table ou tronvoientenmêm e tems lePrinceEu èue&
_lePrin
°
ccdeHe] c— Caflè laujourd’huiRoi de Suède . La
fageffe le charme fecretdefouentretien luigânè rent l
’efiime —la bienvä llz}nce de tous ces
rinces le Captifdeven'
u F3v0nobtint tout fans
peine de ceux à qui le fortdes armes l‘avoitfou
:m is uneContributiond’
ubordmodique regléeà vingt mille livres futencore réduite lacani
p‘
a ne des environsfutépax née.
s vertus les taleus de r. deFleuryvoient demeurer plus 10 œms enfevelxsd
’uneProvince.Lam :X prêtdefinir cour
fe,& voulantaffurerune éducationdiguedu trône
au Prince quidevoirluifuccéder,porte fes r dsfur toutCe qu
’
il y ad‘hommes rares dansfes tats,
il balance les taleus les cam&ères &ildéfiparuncodicile de fonTeiÏainent1
’Evêqucde
jm Précepæ ur deLom :XV . Ou faitquelles omété les fuites d
’un ii heureux Choix ;& uell€smat‘
ques de reCofin0i£fineé de tendre e l‘Au
‘
e
de  fldî ä Stflflæ ôf£ 1Ï45K
ŒCipleadonnées fonMaître.C’eû en6d äimnt
fonRoi que le Cardinal deFleùry enaquit toutela confiance ; c
’efi à cette çonfiance éclairée
qu’il duç
’
toute fon éî êvadon. Arrivé au Miniftère fans effort
,il l
’ex erça fans c ontradic
tien i l s’
y maintint fans m bh ; fon autoritécouloir de fource
'
lê reflèmoîtdc lafimplicîtédesmoyens qui l
’
avoicntfaitnaî tre. Sesm œ urs
fon cara&ère ,fcs‘
inclinafions n’en lb ufi
‘
rirent
aucune atteinte du fafie de l’opulen
ce famaifon fa tab le a tavam modefles
demeurèrent’
les mêmes . .6 ut entier à l’Etat
dans leC abinet dans‘
les Confeils,toutentier £
à la Société à fes Amis dans le comm erceor
dianite , par— tout tra nile à lui—m ême
,il fçur
allier l’
Homme &"
le iniflre,& leerendre l’nn
‘
l’autre heureux .
Les . principes lesmax i1nes degouvernementda Cardinal d e fleur 45 cifique3 ; il nes’en eft
'
j‘
amais éçaçt il aced feulement en
quelque forœ malgré lui au cours inévitable desevènemens qui a—mènent la guerre Le fœmle filenœ
,un
’
vifa‘
ge tot1°
ours égal &fércin‘
luitinæ nt lieu de ladiflimu{afionque quelqueslitiqucs ontcru fi nécefiàire pour gouvefner . Fidè le rigide économe d
‘
ec us dc l’Etat:, ila
fou…avec unegénéreufe indifférence lemurm ure les plainœs dc l
’aVidité fmfirée de fon
‘
attente. C’
efi dans fes ropres fonds qu'ilapuifé
fes libéralités lefou ag‘
ementdesmalheureuxLes tem s les circonflancæ lui ontplus fouventfourni fes max fines qu
‘i ls n
’
y‘
ont été fournis .Auffi n
’a— t— il été
,l’émule d
‘ancun defesPrédé
0
ccfiè uœ —dans‘
le Miniftèœ mais ilamarché fin:,Tom e XLI . P artie I . K les
étqîæ ;é lém .
naw m I l-éœfid t, æ ÿm qu’ll lux étoiçpoæ
fibi‘
c la; gêne .da—
c éréfltœ æ l 1Lenæ om çV0
6loaders. lcŒrieux Larä l—lerifl dcvmmt comm a
—
nm fes .W s;.wmarqd faveur pou 1he{emm tæ .
taquet . C’efi dans ce écnvoit quc1
l’
efprit &‘
pæ' 1391
eux il' né fc manœoîtptsM€fimmàdepareils .
advm ä ms (n) Les années:&’
mcum lèrm t fimfa.fière fans a£ï oib lir fm efpfi t enM at:
les graces . I l vit tranquilemt approcher lamort , il ex pirg le 29 Janvier 1148 dans laquatre:—uing9
—dîx ièmq année de fou à c.
JEAN, PAULEÆGW =,AbŒÎ St. Quentin.
en l’
i le , &c: à Paris le 19 Septem bre16 62 . I l était fi ls pûiné de3‘a
'
êôme@ignoæ Confèil‘ler d
’
Etat Ordinaire Avocat Général au
Parlement .deParis ,, ît æ'
de la.LibmirieduROÏ , de Suzanne P&eÿpM i: dc P ox cb æ û
rat‘
x Pmü>—fiü de} !Æm Biy a» , ce‘
ü illnflœd
‘
emiers fièd cs peuvent:lu ndimcnt 0ppOfi t aux Pcnflmm gæ dml’
Antiquité.!L
’cnfi â ea de l
’
Abbé B igüonfutmarquée parund
lo I‘
w c XXX.gag . m & u y , d s
,
ce“! ne ce qu‘
il écrivi t Mc. de Fçm…üæi 1 St. P ierre en fui“ du Projet de Pai x
Pv) £tcï lk dem ie:
148 Bmu ornnc‘
wn Rn sônmæ’z
dé uté deu x fois de la part de l’Afl
'
em b lêe versle oi qui lui donna l
‘
Abbaie de St. Quentinvalant au moins trente m ille livres de rente. En1701 il fut faitConfeiller d
’
Etat enfaite Chefdu Burœu des afi
‘
aires Eccléfiafiiques . Quelquerande que foit laréputation
‘
qu’il s
‘
eftaquifepàr%es connoîflànces dans l’ex ercice de fes em
plois elle difparoîtdévant lenom imm0rœl qu’il
s’eû fait t laprote&ion confiantc qu
’
ü®æ œ r
déc aux ciences &aux Savans &panlç-fameux
renouvellement de l’
Académ ie des Sciencesde celle des Belles-Lettres . C
’eû dam l
?
Hifloirede ces deux célèbres Corn iqs »; dans lesEcrits de tous les Savans de l
’urape qu
’
ilfafi tchercher fon éloge. Ou le trouvera à la tête dcm ille Ouvrages r0curés par fes foins ou m is au'
our fous fes au pices . I l étoitde l’Académ ie de
cinture de Scu lpture il ne pouvoiten êtrefans
'
aider de fes lumœ res fans *favofifcr detout fon crédit un étä bliffementfi dignecher aprè s les Sciences les Belles-Lettres .
Le Journal des Savans ayantcefl°
é de paroître
par la mort du PréfidentCoufin ,l’
Abbé B ignonle rétab lit en 1702 . Devenu B ibliothécaire duRoi
,il fit venir une infinité de Livres , tantim :
n°
m és que manufcrits de toutes les parties duonde ,il rit de jufies mcfuresavec les Savans
de tous les m s avec les Am bafÏadeurs les Euvoyés , les Confals de toutes les Cours , afinne rien de curieux de rare ne pût écha t 5.es recherches . A l
‘
avènem ent de Loan: X V àla Couronne on ne trouvadans laB ibliothè quede ce Prince que 30 00 Volum es ; il y en avo itenviron70000après famort, c
’
eû — à— dire trois ansavant
deÎ aillet, /Inû£ Septembre , 1748. 149
avant qu’elle fût confiée à l
’Abbé B iy a»
l’on en compteaujourd
’
huiplus de 1330 00 ont
prè s du quartfontmanufcrits . Ccfut si fafollicitation que cette B ibliothè que qui étoit tro àl’
étroit dans une ou deux maiÏ‘
ons de larue ivienne fut tmnfportée à l
’Hôtel de Nevers,
vafie magnifique Palais où elle çfi depuis1721 .
Aprè s lamort duMarquis de Louvois,Mr.
de P ontcl mrtrain alors Controlleur G énéral
depuis Chancelier dq F rance rit l’Académ ie
des Sciences fous faprote&ion. r . l’Abbé B i
g non fonN eveu,devintpar
— là Chefde laCompagaie le dépofitaire de toutes les graces ,
ac
cordées au x Gens de Lettres . I l entretenaitdescorrefpondances dans tous les Pm s du Mondeen faveur des Académ ies de Paris des Provinces m êm e par raportaux Académ ies étran
âèx es . On eût ditque le départem ent de l
’
efpritdu l
'
avoir lui Çtoit échu enpartage du confentement unanime des Nations . A l’ex emple de laplupart des Grm ds
— homm es il ne chercha à fe
procurer du repos qu’
aprè sm illefervices rendusa fa Patrie au Genrehumain . Il fitd
’
abord defréquens voyages à fon Château de l
’Ifle— belle
prè s de Meulan fouvent de longs féjours ;enfin il s
’
y retira entièrement en 1741 il ymourut le 14 Mars 1743. I l a 1aiiÏé parm i fesPapiers un grand nombre de Lettres de Savaneavec lesMinutes de fes réponfes fuivanttoutes les apparences plufieurs defes Sermons qu
’
ilavoit revus m is en ordre pendant fa retraite.Lou isL‘
EM R Y F ils deN icola:L,!mery cê
lèbre Chilmfte de 1
Ëag delcine Belanger na
3
135 B im…g‘
qun Rl xso'
nnÿ z
quit Paris le 2 ; ]anvœr 1677. Quelquæ læ u‘
feux eflàis d’éloqum œ lc portèrentd
‘
abord vers
le Bateau ; mais fou Père un goût lus déci
dé lui firentefi1brafi‘
et la profeflionde édecin.
Dè s l’äge de 21 ans il étoitDo&eut enMéd€
cine,
il n‘en avoit ne 2.3lorfqu
’il entra ;
I’Aœ dfim icch qualité d
’
lève‘
,d’abord deMr:
de Tourne art enfuite de fonPè re . En 1702
il fit 0 ttc l’on Trait! de:AIimem ,
0uvmge
em îcËd’
analyfes chim iques où brille bœ u
coup d’ordre de clarté . Mr. Andry Méde
cin— Journalifie trè s connu par fon eÎprît cri
tiqœ atœqua vivement cet Ouvra e dans unde
fes exm iæ ; Mr. L!m e
% ,g0ü t e venger defonadverfaiœ attaqua lc ra116 qu
’il avoit pu
blié en 1700. ΰ
ur la À'ne
’
ration de: Ver: dan: le
Corp: de Ë’Homrhe .€Wr. L!m ery fitcomm e ces
rands Capitaines qui pour délivrer plutôt leüra
‘
is de laguerre,laportent-tout— à— coup avectous fes ravages au m ilieu de l
’Etat ennem i .
I l monta à la place d’
Aflocié de l’Académie
des Sciences en 1712 il eut en 171 ; celle dePenfiom îre-Chîmifle -
vacante la vétéran
cc de fon Père qui mourut Iam meannée. En
1722 il acheta une charge de Médecin duRoi;c’
efi en cette qualité u*il fut nomm é ur
æ c‘
onlpägncr 1’Infante
'
aria Anne Vi oùed’Efpaghe aujourd
’
huiPrinceflëduBréfil 1013
qu’elle retourna à Madrid. En 1731 il fuccêda
à feu Mr. Geo m‘
y dans la' ChairedeChimie du
]ardin— R al. 1a été 33ansMédecinde l’Hô
tel— Dieu . l y étoit toujour'
s fulvi d’
une foula‘
d’Etudînm enMédecine qu
’
il infim ifoit avec
pläifir cn'
3’iufituififlt Ini-ménæ . I l avoit
Ëqu isan s
152 a iotnaqua Rn sœuùn’n,
précipités de Mercure fur le Sublim é com fif
,
fur 1Anfimoine fur la Poudre dite des Chartreux fur quelques autresmatières qui font lefujet d
’
autant de Mémoires . La Phyfique , aidéc de la Chim ie lui en avoit fourni quelquesuns tel eft fon Syflêm e fur lamatière du Fende la Lum iere en 17 le m êm e
,à ce que
prétend 1’
Hiftox ien de 1Académ ie, que celui
qu’on a vu depuis avec quelques additions dans
la Chim ie de Mr. Boerbave . Ses recherchesAm 10m iques fur 1
’
U e du T rou ovale cette
ouverture qu’on voit ans le coeur du Foetus
qui fe bouche après la naiflànce lui ontfait
I l m éditoit plufieurs autres Ouvrages futtout un Traité complet de Chimie auquel il
avoit grand regret den’
avoirpas travaiSa difpute avec feu Mr. Duvem
Wim low lui avoird éja fourni lamatià huit grands Mémoires les derniers qu
’
il aitdonnés à l
’Académ ie
,lorfqu
’il futatta né de la
maladie dont il mourut le juin 1743. l s’
marié en 1706 . avec Cat arive Cl mpotot. Detrois enfans qu
’il eut de cemariage , 11n
’efi 1efié
qu’une F 111e
,l’ob
°
et de fes complaifm . I létoit doux poli ans le comm erce de la viecapable d
’
am itié énéreux libéral trè s Ch:ritable envers les auvres
de î nületAoût Septembre 1748. 153
A R T I C L E V I I I .
A -TR EA'
I‘
I SE on Mu mcu —zs Where in theirNature Conditions Chm &a iûîcs andtrue immédiate caufe arc clearly ftated ;and all theObje&ions &c. w ith aPoftfcript containing fom e Ranarksou Dr. Middlet0n’
s‘ introdu&ory
Discourfe to alargerw ork,&c.
By Abrhbam Lemoine Rec
tor ofEverley
C’efi-à-dire
T R A ITE fur Ie: M IRACLES , où l’on étab lit
clairement leur Nature leurs Conditionsleurs Cara&ères leur Caufe immédiate ;
où l’
on ex am ine à fond les Obje&ionsles difficultés fuflitées jufqu
’ici contre leur
crédibilité contre lapreuve qui eu réfulte
lefquelles on réfoud d’une mamere &tisfai
faute furtout celles qui fe trouvent dans leDiscours de Mr. Cbuèb fur ce fujet ; avec
un P qflfi riptum contenant quelques remar
ques fur le Discours que Mr. a
publié pour fervir d’
introdu&ion à un plusos Ouv e
, &c. Par Abraham Lemoine
inifire d’ved ey W ilt
’s Chapelain du
Duc dePortland . ALondres Chez Naur
fe , à l’
A neau dans le ûrand . 1747. de
pag. s la Préface laTab le.
APiè s plufieurs ex cellensTraités qui ontétéécrits en diverfes Langues fur lesMiracles,
K ; la
154 Bra rm a m t ,
laMatière fcmble être épuiÿée pe:fl£âopœ à
faire le fujet d’
un nouveau L1vœ_
mœr tpourle Pub lic mais il y a une m ère d
’approfon.
dir les fujets qui le e toujours nouveaux , _u
_
n
goût à tmiœr préfenter les chofœ q uifaitqu
’
on les revoittoujours avecplaifin x qui
liront avec attention le Livac dont nous allons
rendre . compte verront bien par eux m êmes s’il
ne m érite pas ce doub le Eloge. L’
AŒ urnous
apprend dans fa Préface qu’
il l’aentrepris pour
répondre au Discours deMr.Cbubb fur lesM imeles . Cet homme né avec des Taleus fupé
rieurs a eu la ré
âutafion de Grand Génie ;
peut-être moins hréticn que Philofopbe , il a
des Miracles confid€rés enm ætoucher à la Religion qui finitde
ça :: de 3°:f Cl m]î d es Apotres une de fes
preuvesfondamentales:car les yeux chirs-vo
zans
:ppa çoivent autravers de cette impartialit af
fectée un dcfiè in formé de fapper imper ti
les fendemm s du Chrifiiæ fisme.Ë1ens zé lés reficroient— ils dans l
’
ina&ioncas L
’
Homme n’a déja de lui-même
dc penchant à l’
ina édulité les raï onm mens fp6cieux ui la&vofifeut le frappentébrank nt fafoi ouvent lepew a fiffent ; il.fautmute la force de la vérit
_
é pour le d&10mper
pour le ramener. Mais 6 les Incrédules nevicafieut perpétuellement à la charge en préfentantfous une nouv
‘
e lle face des Objc&ions c ent foisréfutées,pourquoine —lesœ pou£fcroît
— ou pas avecdes argum ens toujours employés avec fum ésre
_
mis dans 1111 nou…jour ? Mr. Lamoiæ e a
ñu plus que ceh ,œ r il y bewœup ajouté d u
Brumou s
ne peutmanquer fi l’on y faitattention, de deva
nir l‘
objetdenotre foi,& d‘
influçr fur notre vie;fi tout cela
,dis-je efi vrai il efi für quenous
avons une preuve invincible quiapproche d’
uneDémou&ra_tion
, que Cl m‘
aété envoyé deDieu que pa_
r conféquent a Religion efi divine que ceux qui larejettent malgrécet;te évidence font tout-à-fait inex cufab les .
A rês avoirdonné d’aprè s l
‘
Auteur l’idée de
fon uvrage, nous allons enfaire unfuccintabregé pour ne point l
’interrompre s
’
il s’offre
quelques remarques,nous lesm e_tçronsau bas des
paîîen formedeNotes
s Savans ontdonné diverfes Définitions desMiracles felonleurs veuës leurs différentes idées . Sans ex am iner quelle eû la plus ex a&e ,jevais donner lam ienne dans le defl
‘
eÏn de l’
appuyer
par de bons argum ens . UnMiracle m G:'
nl ral
ejf une Opération ou un ef etflufibla E5’ex traor
diad ire,d a deja: de la Capacité naturelle ou du
Pouvoir inhe’
rent d’Ag en: naturel: jc
’efl-à— dire
de tout E tre co_nfëquent queDieufeul
peut£çodæ ire,pour confirmér quel _aeHe
'
velatim
faiêæ flx :quelqueMefl"
age m wa deja part au:Gm ;æ bm ain .Mr . Cbubb en onne une où l
’on
v0‘i€1añtd
’
afi”
e€tatiou une fi grande complication d
’idées qu
’elle femble faitea prè s pour cm
brouiller la matière . 3'e peafi: dlt— il qu
’au
fer: du term e deMiracle pour ex rim er
fi nfible que l‘homm e q/î nature lem ent ia
ble de ca;gq x produ irepae iflæ êm e
furpaflè‘lgalemm t le courr
ty re or: ce! [aix ar nam
t el efi gouvern! um
110juillet”
,Août Septembre 1748. 157
.Providm ce div ine {s’
gni
m iniflôre au la cao { rationL
’ex plication qui uit eflencore plus emhrouil
lée que la définition m ême qui ne manque pasm oins d
’ex a&itude quede clarté . I laurmtdu a
j0ûter à l‘incapacité de l
’
homme cellede toutEtre
créé (mais celaeûtété contraire à fonbut) dé‘
term iner cc qu’il entend par le cours 014£m iæ de ,
— laNature quin’eftpas lemêmedans tous les}C li
m ats .De laG laceferoitregardée comme unMim lefous laL iga: où il ne è lejamais au lieu
qu'elle eflordinmre dans le ord (a) 6 les
loix de la «N atu re ou par lefque lle5 le onde
naturel eflgouwarù æ‘,onentend commejecrois
qu’on le dou, lacouflitutim originale ou les pro
prietés effentielles, les rapports des chofcs ; alors
Je dis que p ieu luim ême nepeutles cha crfans
changer ou plutôt renverfer du
Monde ce ui rendrOit les
cab les ju ques là impofliblesMr.
CetE x em pla quoiqu'
em ployé par le fu n :Evê
q ue de $aüsbary ne prouve point ici ceau; [fou veut en
conclure . Le —
œ m s de la Nature efi 115 par les m ême:l o i}: fut toute lafu
_rface de laterre fes efi'
ets d ifércns
q u’
on y voità certains égards ,eu difércns ellmau ne font
,x ien contre l’
uniform ité de ces loix . I l n’
y apoint de ten
p lc tantfaitpeu pol icé où l’
on ignore les relations ne laTe rre a avec le (ole il . L
’
hab itant de lazone tox ri c fait
q u'
il do it y avoir de la glace dans le Nord quoiqu’
il n’
en
vo e pointcbez— lui ; nous , fans avo ir jamais été (ou:la igne , nous (avons qu
’
il n’
y gè le point nous n’
en
fomm es point furpris . Mais quiconque faparole,fond roiten un inûant toutes les glaces du Spitôerg ue au m il ie ude l
’
hiver ou glacem i : le Gange aum ois de May porterd e pcfaus fardeau}: ferait fans douze dans l
’
,un & dans
1’
a‘
utx c climat un ttë8 grand Mi racle.
le ne fçais‘
papb i en ce que l’
Auteur entend par conflitl
158— Bœi,æ m uqvn Rammù ,
Mr. ClmbéfuppunMiracle,& quin
‘
ontaucunfœ dçm nt.l æ [qu’.
il dépende de lavolonté de celui qm le fait ou qu’
il fefafle lorfqu’il leveut. Mais cela efi-tout— a— fiü1
ahfurde. Commentunhomme t— il difpoferd’
unPouvoîr qui fortauddfus u lien&qui s‘
ex « .
cefans faparticipæ ion Le changementde laVerenSe 1ne dépm doitpe intde la volou
ñoyfa que h Perfçnœ prévu c ou pr
Mim ulcux quidont s’
0pérçr.
'
s u 11Mi.
comme on levortpar
yf: des P rophète: de r iff. Le
premier ne préditpoint que faverge , qu’
il Jeux
par terrefelon l’ordre ck Diæ allait fc chan er
Serpent ; } efm C1m°
fl‘
n’
eveit point pr dit
qu’il alloit rendre le calme à laMer 3 ite
’
e,
quand Eh'
fe’
a fe m iten devo ir deœndxe avie auF ils de laSoummiœ ilnefavoitpas s
’
i réufli roit.
Aprè s avoir Œpliqué à famanière laNamreles conditions d
’
unMiracle Mr. Chubb proavafit que d
’aller plus loin d
’e x am iner
ions . La 1 . eft de l'
avoir jufqu’aù w [a
[ d v
tatîon originale,;îtôptiétc'3 rafiporës efl
'
cntie is deschofu .
Efl-cc l’
a&ivit‘é du feu ? Dieu fufpcnd ir à l’
égard destrois a ans jeuéa dans la fmunaife, Eft-œ le m auve
m ent des Afi res ? ]ofué fix a la lum ière du fo le i l eu un
c im , pendant lufi eurs heures . Eû -ee l’
attra&i0n ou
gravitation? .e s eaux de la m er rouge form èrent
o ur J: cba s e côté du pafla ouve rt aux lfraélite s (Baud.
XIV: ce lles du ]our ain :’
emmoncelc‘n nt
}of. 3 vs.
16 . l’
aproche das Sacrificatcuœ ajoutez le as Chrifi
qui marcha fut lam er. Je ne connais point de loi: p lus
çfl'm
äd hs que cell
‘
cs qax ont fou£ ex t ex ception d m: cè iC“'
o
Bm mi‘nnquz Ku a m'
u,‘
A ant‘
fuflifammem réfuté les deux condiæ n3
que 1. 06366 croit néceffaires_
aux Miraclesindiquons eu brièvement .les vt
_
ms_
Cara&èœ saux quels on peut aifémcnt les d1fim er des .ef.
fets‘
naturels les plus furpreuans es tours de
gibecîère des m iracles prétendus . 1 . Un miracle doitêtrepoflible S’
il eftconüzdî&oüecomfi1e laTransfubflantiation il doit être rejetté . Ou ne peut le prédire par aucun art hu
comme on prédit certains Phenom ènesde laNature. 3. I l doit être vraifemblable
,il
ne fent point la Fable le Roman. I l fe faitfims ofleatatioæ fims ap areil dans une OCcafion im
}goræ næ dans veuës fages diieu par ex em ple pour attefier une
nouvelle Révélation qu’il donne aux hbmmes
Enfin 4 . un Miracle doit être reconnu
rem ier coup d’oeil pour l
’
Ouvrage de Dieu.
ÏA: 8pe&ateur en e tellem ent frappé qu’il n
’
a
befoin pour s’en convaincre ui de beaucoup de
réflex ions ui de profondes recherches .
En effet iln’
y a neD ieufeu lyaifoit laCd xfe imm ï diate {s
’eÂciente de: Car
,I .
quoiqn‘onpuiflë Iäns abfurdité fuppofer une
‘
on Êtres entre nous Dieu,s’
enfuit— il‘
qu’
ils ex iflent réellem ent ? Mais je veu x , pourun moment
, qu’
ils ex ifient. Le pouvoir inhérent
u‘
il x c roche fon Autçgonifle.
‘
Celui-ci'
avait raionné u: 1
’c_flîrn æ îw 85 ce lui-d cb nclud de laNégati
u , avec d‘
autant moins de raifou q u'
i l reconna ît enfnire la poflib i lité d
’
une fuite d‘
Eues au defl°
m de nous ,en remœ tant iufqu
’
à D ieu.
a) voudra» ajoute: va‘
jî&la. paifga‘
oa en veut
txouver un invifible dans laMelle.
de M t Soptcmh e 174 8. 16
r(çatde fairedesmiracles refultc*t— il de leurfim
p le ex ifience ? Etparm i lesm iracles il y enatrè s‘
peu qui ne demandent un pouvoir infini. Pouffons plus loin cettefuppofition : il y aen
‘
treDiednous des Etres qui ont d
’eux …m êm es lepou
voir d’opera des miracles ; ces Êtres font— iis
bons ou mauvais ? S’
ils font bons laraifonnenous ditrien de contraire,) ils neferontpointufade leur pouvoir pour appuyer l
’im pofiure ;
s’il y en a dem échans ce que nous ne l
‘
avons
que par la,Révélaä on ,
il a_fi p10bab le qu
’ils ont
perdu lam eilleure urtie de leu1; pouvoir enpunition de leur m éc ceté 11n
’efi pas vrai
femb lable que Dieu leur perm ette d’emplo ar le
peu qui leur en refie, en faveur du m onge.
Ainfi la vmye caufe des m iracles fe réduit enfinau pouvoir à la volonté de Dieu feul. Celafi: prouve de cc
”
que Dieu feu] produit parfoninfluence perpetuelle imm édiate tout ce qu
’il
y a de mouvem ent dans lemondematériel . Lafi ine Philofophien
’encom mitpointd
’
autre Principe . Ou peut confulter là
— defl‘
us leDr. C larkedans fa Démonfimtiou de l
’Ex ifienœ deDieu
fut tout la R echerche fur laNatu re de l’Am e
b umaine,p ü ce fujet eft trè s bien traué . Je te
garde donc comm e fufii iämm em prouvé que
ce qu’
on appelle le Cours deNature n’efi à pro
prement parler autre chofe que l’} et imm édiat
d e la volonté {s’ dupouvoir confiant arbitrai
re de Dieu . Par conf€qùeut , tout ce qui efib or: 011 au d e] m du Cours ordinaire de 13 Na
ture,c’efi — à-dîrc tout m iracle eflauflî fon On:
Vmge immédiat Quel autre que lui peut faireex ec tion aux règles qu
’il a lui feul établ ies ?
ame XLI . P artie I . L Duo
B iaü ôï iï tfiv‘
z‘
R A1âONRÈ‘-È
Dire”
que'
des Éü es'
inf€rid fi t
fans qu‘il leur
‘
en ait donné la“
pouvoir , _
c’efi fupp0fer
'
que la Creature peuta
gir à chaque iuflant dans le mondeuatürè l contre la”volonté déterm inée
,
du Crâ téu‘t ren'
yerfer fes'
deflèins , fupp‘
dfition abfurd€& blaâ.
ph€rüa‘
t0ire,
3. C’u été
”de
Genre humain‘
,fi
'
n‘
o‘
uS eh croy‘
o‘
ns 1‘Hiûoiœ .
C ’efl ce qui fait
‘
que‘
— toutes lesReligions (4 ) ontplus ou moins prêtŒdu
'
auk m iracles car cela‘
montre qu .comme une bonne'
reave deMiflion
‘
fëulement lel
_
e Pbarao des Egÿpfi‘
em ñ us en
M es“,comme
‘
c‘ela
‘
pu‘
tb t
è’ç/ jai le”doi dè:D im .
' A tous tan‘
t lfimélites que ennls
’
0fit cru'
le'
m iracles aPparterl’
oit ieu
Je necgois poiut comm e quelques uns que cefut un Ange qui parla } Môyië
‘
du—
_
milieu duBuüfon
,ni que lesAnges 3
'
yent pub lié laloi maisDieu lui-même , ou ,
du moins l’Ange du
_Confeil,la zde perfonnede laT rinité . Uge n
’
aurb itpas dit'
z fu i: celu‘
î‘
qaî [ d ir ,Pebo
p a ; Mojl l_’appelle du m êm e
‘
nom dans e‘
s‘
re=
eits ; engeniflàm ]ôfèph, il dit: (6) qü’
e 14°
diä ion de celui quife tenait d à bmfl°
on *vic‘
una
far
(a) L’
A'
uœï r: q it du psy. 1: qu‘il n
‘
y po:‘
nt
d‘
u ne Relig ion que juive 14 .Cb rêriennë qui‘
prê :'
madent aux m imclés , comme à J: p:éuv: évidemeEur Origine divine.
0) Demo 33:
Bmmoæ fimmæ R 1üsôflma”:
unattribut q uin‘appartientqu
‘àDieufeu]
]‘app:lleMiracle:de IaMam e
‘retŒ t
_æ ces;
furprenän£çs que jem Ch_rifl a faites fims
recours aux moyens naturels q uelquefois en
employantdes m oyens peu_propres même, gon— gdans un infhmt. Ihn}y31 ,
u feu!qui puifl'
e agit;aigü. ] _e
lam ême chofe dupouvoir—de
chafi‘
er les Dém ons de réçabli; fur le _
chan_mqeux _ qui enavoientgâtémaltraités , Ccp œvp îr
.é
toit refervê àJefus Chriû feul perfonne æ e 1’
a
voitenavent_lui, rfçune n_e_l?aeu depuis . (Enr.
s'iLyavoitchez les uifs
‘
des Ex orçiûes qui fe vmä_
_toîentdechaiÏe
‘
r lesmalins efpriü c’étaitune vai
ne prétention puifqu _
‘
ofi n’
en peut produire auêunex emple . Cc qu
‘
on lit fur cefujet:dnas l’
hif
toixe evangelique d_m s Jofephe nepr0uve rien,
ou lûtôtp_r0uve tout1ec0Œtaire.
r fi I’
_on y prmd_
—
garde onverradans toute1’Ecrîmre les
'
t les attribués dire&ementDieu p ropofés comm e lapreuve certaine d
’
une
Mfi on divine mais c‘eftce qu
‘
ils nepeuventjaqmms être ii lesAn es bons oumauvais ontd
’
eux
mêmes lepouvoir’
enopérer. (%u
’
on life le IV .
eh. duDeçteæ . onverra queMoy y attribueexprefl
°
em ent àDieu tous lesMiracles opérés enfaveur dcs Ifra€lites Ettoutdemême dans lesHistoires de:}ofu!
'
de Geh ou,de Samuel, d
’Elie (a) ;
gjoutez les paiÉges où on litqueb im f’
æ lfait descbof am erveilleufes (6) Deforte qu
‘aulieu d
’
trîbœ t lesMiraclesaux faintsperfonages quifem
Deut.W. lof. v. 13. ]ug.V. Som. l m I.
‘
Roism x . & : vm .
Pf. L“II o I ‘O M VL
Bmu ornæ bpz Rm cm‘n
on auroit deffeiu de les inflruire . Ou dé s‘a
drefl‘
er'
immédiatem ent à1’efprîtdc quelqu
‘
mr
ou de plufieurs denotre efpèce _de réveler à
luiou à eux les vérités defiinées à être
alors de s’
adreiferm édiatement aux autres
par lui _
ou eux,en le chargæ uæ,0u eux ,de ré
veicrou epubliercesVérités à dä uues,œ ux
ciàd’autrcs ainfi de fuite jufqu
‘à eco ue
cette R évehfion fût parvenue à tous
Jeux Voyesfont fujettes l’une l
‘autre àdes ia
convénieus , mais la rémiè æ bœucoupplus que
derniè re (a) il c‘
vrai qu’
unfau!hdmme°uune Société d‘hommes peuventtr0m enim
prétex ted‘une évélatîon
ou dumoins il n‘
eftpas fortdiflicilede découvrir lafourberie de s
’en
tir,parce qu
’ilyanne règleceræ im ,
c‘
efl— à e,la
Rmflbn pour juger de la Vérité onde lanon-cou
tradiä i‘
o» de la Do&rine révelée &desMiricles faits pour prouver laMilliondivinc de
‘
celui
qui ,lapub lie au lieu que
—dans le prem ier cas de
lamanière dontleshommes fontfaits ,o u netoitque confinfiou défend re fins pouvoir y tem edier,dumoins 6 l
’onenpeutjuger par les effets
quîout eudes prétendons de cette fo‘
rœ . Ainfi
(Pour me ferv1r de « laremarque de Mr.05x 66 .)Emtbo«fia:m e 18flfl
'
fl fl' Hou peutlui donner
ceuom , qui eut lieu dans 1e dçm ier fiè cle& quieaufa tant de défordrc était fondéefur
\(c) Ici
_& dans lafi:iœ d e cet article on trouve dm üM
o_
u i’
ai mu prl æ id n,& prêm‘
d noù j'
ai m is derniè re. C’
efl:
y1_fib lement une faute que j’
ai cru devo ir re&ifier fo i:
qu’
elle vienne de l'Impr_ingcur où d
'
inqdvu gæ çg do{Auteur, peut4ü: cn m opianzl
‘
on0ùvngœ
de3:3i Août Sèp‘
tm bn 748. i 69'
croyoît ou dumoins fur ce qu’onpr6
‘
œndoit
Dieu s’ad
‘
refibit immediater‘
nent à Pefp‘
ritdecha
ulier.Chacun‘
cm yoitouprétendoitêtre
em e»tmfeigzl kk Dieu . Etcommeen‘
pareil cas onn’a
‘
d‘é ard ni
‘
pout les} d‘
éclfions de
laRaifon‘
nipour les iracles, il eftaifé de s’ima
giner en quel déplorable état lemondeferaitbientôtréduit. I -n’efldonc pas probable queDieu fe
*
ferve jamais de cette méthode Bautte q uoiufujétæ à quelques inconvénie
‘
ns et!_
lafeule dont
nous pouvonsȔfaifonnab lement fuppofer qu
?il
‘
.
veuillefaire uläge:Mais cetteméthodemêm n‘eŒ
pas nefiniraitêtre enfonp0uvoir,fi lesMiracle&ne fontpas d
‘eux m émes indépendammentde
romeautre confidémtion, lapreuvepropr e com
p latte d’uneMifliondivuœ .
’
Et c’
efi ce qu’ils ne
peuventjamais être s’il y a outreDieu des A
eus invifib les bons oumauvais uipuifl‘
ent les i°
rc;c2tdans ce cas-là, commente il'
poflible dediflinguer les Révé lations div?»æ s
‘
des fu eftions
d’EfpritsMalin , ii les unes les autres ontfondéesfur 11môrh
‘
eforte de preuve Ilfautpar con“ou fuppoflerqueDieu ne peutjamais fe
réveler au G enre humain ou fi l‘on convient
q u‘il lepeut avouer qu
‘iln’
yaque lui qui puifl'
e'
faire devraisMiracles (a) Aufii font— ils appelles
lefleau de Dieu unfcæ .u quin’appartientqu
’
àlui (6) EtJeq ChriflditeXptd i
‘
émm ; que ceux ,quine
*les aurontpas te ardés comme lapreuve é
videntede ladivinité çfa,Do&rifié fer‘
ont in‘
çx
cu
Toutcemarteaurenfexmédans ces d ur, ues eûpr_is mot i m e tde l
’
Auteur pdur donner une id de ama
m î; xçde xaiionnex . (ô) jean. VI . :7. XV.
‘
:4.
L :
de'
AoûtEs”Septembre 1748. 1
373
Aprè s avoir fuŒfinnm entmontré qu'on ne
peuttuer de cettehifioireaucune obje&ion contrer
mä.Thèfiagénérale que Dieu feu lpentfaire dev rais m iracles ,
"ex am ineæ i brièvement quel
Ques paifages de crim e qui paroifl‘
entfavorifer
l’opinion contraire. Le premier efi Deut.XIII:&c . quifemble qu
’un faux Prophète eû
capab lc faire c: desMiracles . Mais
Les mots h gnifient une pr l diä ionou unP b e
’
uom ä x e aufli bien qu’
un m iracle ain
fi2 .je crois qu’il s
’agit là de quelque évènement
prédit. 3. Cc qui le confirm e , c’
efl que ce faux
Prophète eû appellé deux fois un fmgeur desfong e:. 4 . Enfin ce que
‘Moife ajoûte que Dieu£'
ProuvçfoaPeu Ie m ontre qu’il» nepeut pas s
‘
a
ir-là deMirac es vrais qui font lesfçæ ux d’une
î’l ifliondivine ; C ’eûtété 1
’
à une tentation invincible. Cesm êmes fervent à ex
pliquer Matt. XXIV : Etje ne vois pointdans aucunpafl
‘
age que les Mag icien: les E ::
chanteur: foicntrepréfentés comme des faifeurs
deMiracles . Ou allègue encore Theflî II : 9.où 8 . Paul dit en parlant de 1
’Antecbn
‘
fl qu’il
_
v iendra accompagm‘dc la force de , Satan aura
touteflrt: de ouzmir fera desprodig 6 Ü’ de:
fau x M rac Mais,loin de prouverque leDia
b le puiflè par luim êmefaire de vraiaMiæ cles, ce.laprouve le contraire puifquefes Opérationsfont
appellées defaux Mî ra: les ;c’efi — à— dire des
‘
iwpafiture: qui n
‘
auront qu’
une fauffe, apparence deréalité
l‘
autoindejapeine ) acœ zdc: cetteex plicationavecces
m B nm mm . Bnœm —ï ;
Dn’
ymm is cu-
quo% fifè Jefas Ghrîfl qifiuyam
—flü:d‘
e vraisMim les pourp;ou—ver leurmi&
fim quipax—conf6quantéæ itdlYil}ç
_
Mahometr_ajg
pOiflçptfitæ d»aminle don des «MW 168 ni aucontondæ eurdesRcltgionfiP$YCfiüCâ; Quelque:
⣠gä
ï æ eœ s ontditqvoirreçu_
leunçloxx dcceiæ i—giviniŒs “mais .ils n
’out im gm êmçœñt$
dofaireaucunMim ie pom appuyer lcu_
nDœ&fi.ne.Enfin ie pqnfloinqu
’
onattribue aq b le d’
Qa
.des pmd13m*d<fitfonorigine à _
laFable ; à laEüüofoÿfie plm nieünne ; à lamanière de difqœdesPàm avec les Payens dantils at
_
£tibü0îæ tles,
On d es aux Démons auMM £chhfm a ou à laDo&riæxodes dcux rincipes, enfin311Papifinq.Les Paym s fontmoqués
_
de% euchamæ ,
mcm , ortii_è as , omcles ,2rtsmaq nç& (4 ) &c.Mais s ’ils ex cnÿvû devraismir
_
acles bienatœfi€sEm tû m dnuæefl iæ ü:fiüomCbzbb pouflantfonHypothèfe faitccm;‘
on fuppofé qu?ilyaitdes îÏ
6fl$ mvifibles
pérism:s capables de faire des ir_
aples , Dieuleurpe:mntra
— t— ild’ex ercer ce
â_ouvon pour
ufu i:leGenrehumain ?Et làde s il ditqu‘à
ga paranale ie , i l efi probab le qu
’
il le leurpen;
P qu‘il
dans
£m dm ou à fpä ï ä‘âîäpour atourmoflct
pafle. A‘
la vérité l’
Auteur convient, dans lafuite qu: IQD l æ ou peut faire des chores furprenamœ , à uo i l
’
on:
pourx o n xc méprendre , m ais il nie que ce pui e êtœ ddvrais Miracles
. (a) Hora . 8 iii . II. adjul. Plon Ovid. deArte Lib .l l . Q_ C utt L 1! c. C 1c. d€ D ivina: Plin l .m .
Hij&.nau
'
Eufdh o p. £ v. l‘
y”.Chu. Mèx Sm çn
1716 Æmu ofi x®n R‘
n sôfinüa,‘
f
Pourquoi doncDieurêœæ roiæ-il les Miracl es
Pour que nous enflions l’
Evidencedes fens É lled i incompatible avec la foi ; l
’évidence du té
moignage y fnplée tres b ien, comm e ilagrive tousla jours dans la
'
vioï-Em æ:faudraitä l pas s’en con
lm ter um dm €me il iè feroitde nouveaux Mimcles ar àmoins qu
’
ils ne s’en fit en préfence
de chaqueÏ’arficulia ilfaudroitencore s'en mpg
ner fouvem à‘
ceux qui les‘
aûroiem vûs .D’
a l
cnrs quand il s’
enferoita&ucllementdevant des_
gens accoutumés ànier tout croiroient— ilg leurs
propres yeux ? Enfin la Fr lquex ce dcs Miracles
n’endénuiroit«elle pas le m erveilleux alors
queprouva oiem— ih Carne s
’accoutumeroit-ou
Ës à lesmettreau rang des effets ordinaires de laature
I l y a,dit eï 1fuiteMr. Cbubb plufia1rs circon
fiances paroù l’
onpeut ju er qu’unMiracle efi
faitenfaveurde la vérité . es unes regardent lefaiten lui— m êm e les autres laRévélation qu
’
ilfavorife. Une circonflance trè s impom nœ fe«
lo_
n lui(a) c’elï que cette R e
'
we‘
lafi onfi it comm u
m qu le égalem ent a‘
tom ceux ni en ont befoia .
Lemanque de cettecircon anœ détruit ou du
beaucoup la probab ilité
Miracles viennentdeDieu quand m étes les autres circonfianees concom oienten faveur de ladivinité de cette Révélation (lv)
Quel(O) e pairefous filence le
‘
s autœ u irconûanœ s ui fontle egré de pouvoir qu
’
ex ige un certainMirac_
leb ienqu:en
‘
refi i lteo les efi'
ets de la Révélation je m’
en
fuis_
tenu à laderniè re circonflencc parce qu‘
elle m‘
a pe u tla importante .
An n: ue dopropofu ces confidération3,l’
Auteur, re
prendMt. babê,fux ce qu'
il afi nfle que Dieufait toujo urstou t
dc ï uiÎlèt AoûtË5’Septembre 1ÿ43. 177
Quelques confidérafionsferontvoir lafauflèté decette conféquencc que ii laRévélation Chré
tienne n’eû pas en efi
'
et univerfelle, ce n
’efi en
Dieu uiParfialité nifauœ de B ienvd llance. 1 La‘
Révélanon a en elle— m êm e dansù defiinafioüle cara&ère d
’
univa iälité dont on fait tant de!
bruit. Tous fesDogmes tous fes Précepæ s con—B
viennent à lacapa‘
cité de tous leshommes ; elle cit
propre à tous également elle efi calculée pour
lap‘
erf€&ion le bonheur de tous en touttem s
entous lieux . z. Sî 1aRêvélafionn'efi pas a&uel
lement univcrfelle cela vient de la'
nature de lachofe de quelques circonfiances particulières:Dieu ayantjugé à propos de s
’adréfl
‘
er à un pe
tit nombre pour fe révéler à tout le Gm re— hu
main ,ellene peuts
’étendre uepar degrés ; il a
doncfallu qu’ane partie du onde l
’ignorât en
corependantque l’
autre enferoitéclairée. 3. Pub liée d
’une manière naturelle elle a dû fahir les
v ieifiitudes des chofes humaines . Les ApôtresleursDifciplè3avoientrépandu l
‘Evangilepret}
ue partout le m onde connu fi leurs Su
?eurs eufl'
ent été enflam és du m ême zè le, le
Chriflianifm€feroit_probab lem ent laReligion de
toute laTerre. I l a été connu en Am ln que àen jug
er par de certaines cérémonies religieufœu i s y font confervées d
’une manière plusfen
%ble qu’enBarbarie où l
’
on aitfûrq u’il a été
rêfout pour le m ieux il réfute fyfl&me du m5k«rm is en vogue par i eih itz , vanté par les Poëtc: lesl‘hi lofophes rein des plus fa
meux Théologiens . Ccm orceau mérite attention des Lecteurs ; il renfermetrop de chofes pour avoir pu le faire enua
‘
dans cetAb régé.
TomeXLI P artieI .
1 80 Brumo‘ruzqun RAISONŒ
‘E ,
Si l’
on replique que fur ce pié— là la Revê
lation n’
efl pas d’une fortgrandeutilité, puifque
fans e lle les homm es auroient
£u parvenir à la
félicité obtenir 6 alement es récompenfes
proportionnées à l’
age qu’ils auroient fait de
leurs taleus des circonflæ ce3où ils'
feferoim ttrouvés , je réponds 1 . que , vu l
’
état dépravédans lequel les homm es éto ient tombés par1
’a
bus volontaire qu’ils avoicnt fait de leur raifon
de leur liberté la force des préjugés & , des
paflions leur ignorance leurs vices qui les cm
pêchoient de profiter des préceptes de l’
ex em
ple de leursm eilleurs Philofophes,uneRévélafiondivine leur étoittrè s utile& trè s néceflàîx e : fim9cela peu tr ès pe;4 euflè nt été capables de connoître leur devoir , il y en eût en moins encore qui l
’eufl
‘
ent b ien pratiqué par conféquent
peu trêspeu fuffent parvenus à quelque degréde félicité dans l
’autre vie . La connoiifinœ
des Dogm es de la Religion Chrétienne procureau x hommes un avantage infini : elle les fatisfait, les tranquillife , les porte à la vertu les
com
cc qu i l êd ifie'
de l‘autre . LaMédiationde I. C . s
’
étend }ceux «-m êm es qui n
'
oxft pointouï parler de lun,pn rva qu’
i ls
ayant connu pratique! 14 : devoi rs :ae la lamiên natur el le
m u: découvre fout.Mais fi à confi éter les hom m e s d ansl’
Etat de Nature l'
abus volontaire de lew rai/î m 87 44 leurl iberté &c. les em
çêcbo ir de profiter des p lus beau x pré
ceptes de: m e il cnrs e x emples les plongeo it dans ladepravation , deforte q u
’
un ex t:êm :m ent petit nom b reeût pu parvenix à que lque félici té , que deviendront d e sPeuples innom brab les q u i viventdans une profonde ignorance dans un ad i eux déréglem eut ? Car laMéd iationne peut s
’
étendre u’
à ce petit nombre de ceux q u i aura»:« m u pratiqué ar devoir , par les lum i ères nature lle s ;
alors que gagne l’
UniveJalùn e
'
deÿuîllet ,Aoüt Septembre 1748. 181
comble de joie . 3. B aña fi ceux q ui ne connoifl
point la R évélation parviennent à quelque
degré de bonheur ce_
n’efi 3fans elle dans
un fens, puif uej
’
aitou;ours uppofé que laM6diation de ]e us-Chriû s
’
étend à tous les hom
m es fans .ex ception. Au refie la R évélation ne
fait point les divers degrés de peine& de récom
penlè ils naifl'
em naturellement de la Souveraine équité de Dieu de la. m aniè re dontchacunaura profité de fes graces felon lè s forces & festalons .Mais il ne faut pas douter que le de
%ré de
bonheur auquel on peut parvenir avec 6 fccours de la R évélation ne roit de beaucoup fu.
périeur à celui où couduiroît la fimple nature.
N e pouii‘
ons pas plus loin ce;Abrégé laiffous quelque chofe à lacuriofité desLe&eurs quiont du goût pour ces fortes de fujets ; ils trouvcront dans ceLivre de bons matériaux beaucoup d
’ém dition nom bre d
’
ex cellentes réflex xons. Mais il feroit à fouhaiœr que ceux
qui‘
compofentd es Livres s’attachafi
‘
ent à enc iliter la leé
‘
ture,en obfervantun ordre ex a& en
: éduifantà certains chefs ce qu’
ils ont à dire,
en ne difant rien que ce qui efi abfolum eut né
ceflà ire au fujet. Alors d’
eft un jardin agréab ledélicieux où le Lè&c:ur fe prom ène à l
‘
onaifecn cueillantdes fleurs des fruits . Mais cesLivx es où l
’on ne trouve — ui-ordre , ni fe&ions ui
chapitres reffemb lent à m oins qu’ils ne foient‘
forts courts,à une vafio forêt , vous n
’
y êtes
pas plutôt entré que vous vous égarez vous
marcha d’
un bout à l’
autre fims favoir où vous‘
ê tes vous ne vous retrouvez que quand vouseu
,êçes heureufcmem forti.
M 3
333, Bm ut>m nQUE R—
ummŒ'
z
Pendant q u’on immimoît _
i’On e
,deMr.
LeMaine il parut uneBrochuredeDr.M ddle,tqfl intitulée : D£fcow s pau ; [ :w ir d
’I x trodm
tion à x v p lus gros0d wmge qu’
onpubliera Jan»fuite touchant lgs ouvoirs
, mü 4 rùle‘
t :’onfupppja avqi
æfaêfi c'
_daÿ: l
’Eg lifg Chi
. p eny e pendantplu eur:fiêcles aprê:fon JtaàIiffi m eæ t tendant à montrer que nou: a
’avou
ÿ oint de raijb»fuflïfqvfi q poar croirefur l’
auto,r it! de: P ère: que I
’Eg lË
aitjou: dere“! lesApôtres .
’
abordp mfoit point à l
’
ex aminer mais il chan?en
“
confid6mn’
t que les mifons duD:.
pouVoiçnt invalider la preuve qu’
tacles il auroit inférf.‘ fes réflex ions dans fon
T rait à lîendroit où 11réfutal né.
,ceflîté de répéter les Miraclesn
’
en eût pas été tro avmçéç. I l£em blées dans ce çflfcr ip; am .
_
L’
Hypoü è iè
tx ercm ent à la m ort de: Apôtres . Je nefi urois entrer dans le détail de ces R éflex ions
,
gm fument de fond en comble cettefuppofidm .
Je me conŒntemi de dire qu’on ne peut ère
voir rien de m ieu J’
ai lu cet critavec beauœ u de crois que Hle Dr.
_l’
a ln fans pa on ilaura abanfon projet ou du moms il aura changé
Bmmormæqm _
Rmsom u’
z
elle Le premier inconvénient n’efi ce m e
Èm ble enriencoinpamb le aufccond . Les Soliœires font bien laplupartperdus pour laSociéçépuifqu
’
ils ne travaillentpas pour elle mais la50ciété n
’efi pas perdue pour eux . Le Chartreux
dans fon filence retraite,ne retire-t ilpas m il
leavauæ ges de laSociété qu’
ilfuit?Cc logem ent
où il viten aix enfûreté fatableQuine
jamais e ladifetto ces fleurs qu’il cultive
,ce3
outils avec lçfquels il s’
amufe,ces livres qui lui
fervent'
à adoü'
cirfonennui,à qui les doit
— il finq n
au foin_
au travaildes autres hommesLe Cbrfi iarzifm e efl felonnotreAuteur lq
ÿerfç&iorz de l’inj
ticejzf ue:dam jë3racm e: m [ aprimaut l’am er
tune lahaine . ai dit au ora:Cbrëtien dit un
v rai Citoyen . Voil quiefi trè s vrai qui fait un
honneurmfini à laReligionChrétienne. CeladevroitÇufli re our la rendre dumohl s refpe&ab le
à ceux qui c refufent à fes divines infiru&ions .
Mais n’
y a— t— il rien d
’
outré dans ce que l’
on a_
joûœ , que bar: du Chrifliaæ ifm e on ne trouve
ne des apparences de CiZoyen Se lon AtiûidC
ocmte,nefurçnt — ils donc:pas de bons C itoyens .
3Eneñët quelEtàtnefefélmiteroitpas d
’en avoir
beaucoup de femblables L’Auteur conclud delà
qu’
il efl inutile'
de pu i ar le: prem ier: devoirçx
{s’ la vraie Science de Soct ! dans la P hilo
fo i€, dan: Â r{/î ote dam P uf erzdorf. N ou
,
cela n’eû pas inutile. La connoiffance de nos
devoirs en qualité d‘Homm es de C itoyens
nous vientd’une double lum iere celle de laRai
fon'
celle de la R évélation. La Raifon ie_ttelès fondemens de l
‘
édificç l’élëvcjufqu
’a un
dc }uilk î ,Août‘
E9"Sgptcmôre , 1748. 18 ;
point: la Révélation achève ,perfe&ionne fortifie tout l
’ouvrage elle en fait le cou
L’Evaugik ne Îuppofe-t-ilpas com
m e connus les rincipes de ]ufiice que la Raifondi&e ? Efl- il afieut qui dans fon Frêne ne
rappellefouventfesOm illes à ccsMax imcs que la
nature a gravées dans le cœ ur de tous les hom er
mes ; ne s’en ferve pour leur faire fentir l
'é:
quité la figefle des préceptes Evangéliques ?Dans le II . Entr. qui roulefur leMariage ,on
fait voir au long les inconvénien3de la Polyga
mie. L’
on difcute la quel‘
tion qui des deux fait
plus de tortà laSociét6,ou de ce lui quidébauche lafemme d
’âutm i ou de celui quivoitune perfonne
libre qui évited’
_
afl°
urer l’
état des enfans par unrégulier. Ou décide quec
’
ell le der
iverfité des qualités que leCréateurmifes dans l
’
homme dans lafemme onencon
e lud que leurdefiinationn’
ell pas lam ême qu’
ils
font appd lés à des occupations différentes . Le
portrait d’une femm e propre à faire le bonheur
defoumari efi lo‘
ng mais ilne le paroitpoint.
Les 3 Entretiens fuivans dontlaplus grande
pamtie du dernierell renvoyée àlañu duVolum e,traitentde
_
l’
Eduœ tïon. C’efl la partie du livre la
p lus importante,& colle à laquelle conféqucnt
nous nous arrêterons le plus . ous ne dirons
riende l’ancienne queflion,fi uneMère efi obligée
enconfcienœ d’allaiterfon enfant. Ou eXpofc ici
fortnettementles raifons dupour du contre .
C’efi à laMère, toujours enferm ée dans l
’inté
rieur du logis à pofer les fondemens d’
une bonne
Education. ✠foins doiventavoîr pour objet x .
defaçonner le corps deplierlesorganes 1’Îr
S'
B mmom e® z ;Rmsoæme‘
z
fe garder de lui recommander demettre de l’efpfi:
dans les petites Lettres qu’on luipropofcd
’écrire .
Cc feroit lemoyende la rendrepæ efi‘
eufe à écrireou ridicule dans ce qu
’
elle écrira. J’aim erois
beaucoupm ieux ditnotreAuteur débuter parlui recommander de n
’avoir oint d
’
efprit
luifaire bien entendre qu’une ettre efi l
’
ima c
ou le remplacem ent de la converfation qu il
faut s’
habituer à écrire aux perfonnes ab
comme on parle au x perfonnes préfentes . Cc
qu’on appelle Efprit ajoûte— t— on un peu plus
bas,n
’efi agréable qu
’autantqu
’
il coule de four
cc. I l perd toutfon m érite s’
il n’eftex trêm e
m entnaturel . Courez donc nonaprè s l’Efprit
aprè s leNaturel .Affûrezà vos Lettres unairaifé . L
’Efpritviendra [i le fonds endonne ;
mais il en donneratoujoursallezpour le befoinqu
’on ena.
” L’Auteur ré è te lem ême avis en
parlant de l‘
Education des arçons . je ne puism
’
empêcher‘
de rapprocher deux endroits qui ontautant de rapport. I l remarque donc qu
’oncroit
form er le goûtdesjeunesGens en leurfaifantbienremarquer les traits d
’
Efprit les pcnfées brillantes qui fe trouventdans les bonsEcrivains . Mais
pour lui il craint qu’
onne les'
ette par-là dans ce
qu’
il appelle la manie du bel Èfprit. Le jeunehomm e qu
’onarrête à toutpropos fur ces traits
plus m arqués qu‘on laifl
°
e glifferfur les autres s
’
acœ utume à s’ex œfieravecfesMaî tresfur tout ce qui s
’appelle ingénieux . Il court 3
prè s lesOuvrages ingénieu x ,aprè s les Colleetions de penfées ingénieufes . Dans toutce qu
’
illiraou entendra il feraà l
’
affut‘
de 1’Efprit. De
1’Efix it,de l
’Efprit,voüà fapaflion fon tic. Il
fera
de}uilb t Août Septembre , 1748. 189
fera des efforts pour entrouveroù l’onn
’apas
eu defl'
ein d’
en m ettre pour en mettre où iln
’en faut point. LaVérité ,ajoûteMr. P . n
’æ
nonplus befoind’
être réfentée avecnu‘
€tàla
ge de penfées ingénie es,qu
’ellcn
’abefoind
’
être débitéeavecdes nmnchettes à dentelle, duavec des cheveux bouclés à trois étages . Les affaires foitEccléfial
‘
tîques foitSécuhères ne demandentque de ladignité de ladroiture . Un
homme grave qui dans uneAcadém ie ou furu
_nTribunal ouvre la bouche pour convaincrefofi Auditoire qu
’
il ade l’
efprît, n’cfi pasmoins
ridicule qu’un petitMaî tre en furplis . Quand
onadrefl'
e laparole au Pub lie, c’
efl ur le con
vaincre d’uneVérité qui l
’
intéreflè .
’Eloquem
cen’
eftplus que Charlm x æ rîe quand elleauneautre intentîon. Ces réflex ions doiventav
bœ ucoup de force dans la bouche denotreAuteur. I l hed bien à un homm e qui aautant d
’ef
prit, dans les écrits duquel l’ingénieux le
b rillantell répandu à pleines mains 11lui lied bien
d’
a précier au vrai ce beau talent, de donnerlà elfus aux Jeunes Gens des idées‘jufies,quiprév iennent en eux le ridicule d
’
afi'
eâ er de l’efprit
quand ils en manquent ou d’
étaler avec trop de
complaifm ce ce qu’
ils en ont en_
énéml de
préférer le brillant au folide un tal onnem ent
concluant à un trait ingénieux une penfée lnm ineufe à un tour d
’ex Preflion racieux fleuri
Je reviens à l’Education des illes . Lorsqu
’el
les ontde l’efprit d
’
heureufes dispofitions,notrc
Auteur confent qu’
on leurapprenne leLatin des
bonsAuteurs des pr1eres de l’
Eglife.Mais l’
ét
ä
199 B mm m .qu £ sum s‘
æ à:
de qu‘
il confeille comme14c .l©Pi dpxeune JeuneDemoifille fohde fans la renlancoliqm fauvage. C
’
6 û selle de l’
Hifieirè‘
jointe à la Géographie . Il veut qu’
après avoigparcouru l
’
Hiûoiæ Sainte Pr0pbaue psg:le fecours d
’
unMaître elle fe compofe à elle-
_
m êp æqun cours d
’
HifioireUniverfelle qu‘elle tireradç
l’Ouvrage des 6 .jours deP r ideaux , de B oflk gt
‘
,dc l
’Hifioire Eccléfiaäiqœ de Fleury de Rollin de Vertot des d uflions des
Grecs Indus &c.
L’”Auteur défend d
’entretenir une jeune De
m_oifi:lle deMJ; gpbyfiquç,dëGëow e
'
trie,deTear
Êilb x t,deDaxfesmfi l rieufi :de:P r_
appro—j
c/u'
e: puis écartées les“un; s de:autre: dam de:
vu ide : im m enfe: Ü’fax s Iefecoars d
’aam m corps
gy i lespoxfl°
m tou qui lesjë'
parm ÿ .,,UneDemp iä
fell: urso1çæ quérir toutesces
6 ce ontdescgumoifl°
ances,& demeurer cependam dans de profondes ténè bres . Elley court:le fifque de croire faraifon capable de fefufi réà elle-m êm e
, quoiqu‘enallanttrè s réellem ent
d’®fcurité enobfcurité J
’
avoue quej’aurois
que d’
Alk ononfieMé æ phyfiqœ fi l
’
on
convenu à uneDamequicertaine prov,ä ion d
’idée s
trouvera— t-«elk as fouvents?Let
‘
foirs de‘
ontenelle
un peu de N ew tonifine l’Art depenfer luiem
houilla oient— ils plus l’
efpritque ce tas de diEpfubtiles fouvent frivoles m êm e fceudaleu«
fes gu i fe fontélevées de fiècle enfiècle dont1’
Hlfi0iæ Eccléfiafiiquen’
efiprefque qu’
unti
g:u
is
fim «mw'
N@ NNù g
M W aäfoæ mlfls L
’
im‘
a iç.œefi; fi itÎ'
oÏù‘
tn"eû fl»œ flQflflfl£ëlülüê& tu. , à e
l… :demas’Æe
queumtcr—amfide:©t sslssm êafisaus c‘e
‘
û
m…læ El‘
pntspluç ,tq uele sfqrmea î
âot:æ iæ volæ nfieg
,le,feqoürs;dps loi; leur
veut.
L’
Am revient,formentà.faire fentir.
le
oulad£uaemédæ dçfix u&nf% .Ê
.
x îgerduLafiùd
’
un :‘
ü1fä flt, ç’eflafl_
iguqr ,un, el ement —fur unecailfegŒnwfi it être Yui,de… uund ilg-pax vient
même;ࣜced‘
attention idÏeffq rts à_fiviçe_r les «
fâum gmfli ète3, qu
ZeiÏ _— Qe_ quefacompofi_
äonPunallieism e étuel ; un Latin manqué
œyable,;au'
éloigné d;uv_ml ede labelleLa
tinité ue lejargon des paï £aœ _l e
_li du F rançois
de la onmun oisde FlÈŒe‘
qui âte l’
oreille
legoût; qu onne peut ç,n,fuite esapprendre
quelques efforts qu
’
onM e _ur cela. Faut— il
étonner qü’
ànford: des C l es au boutde plufieuts années .anplq yées fui_vant lesméthodes ord inaires, 6 peu de
'
ennes gensfoienten étapde parler Latinavec j elleoumêmede l
’
entendre…LaM€thode que notreAmm fubfiime à celle
Ià efl fondée filr .cçtæ m imæ des lus grandsMaîtres feu de r èghçèf6ead cp æ p e pratiqu .
E lle ell tn:ée& Sfl 18dfi îMt ,k m deSaum r
Mr .Ar x a de;M . D:: Guet conforme
aux idées de Mr. R ollin. Elle efld’
ailleurs vérifiée garantie par l
’
ex périence. Ou l’
am ife àl’épreuve w u
°
oux s avec un. . trè s
e ès . Elle confi c tout {implement fuivœ
pour le… lapratique fi niresfelk qu‘on fuit
Après àv.oir fi isfi iÿqw des règles données
desThèmes àunenfant aspwepeine infinie à
l‘aide du Di&ionm iæ les itrès croyent £aiœ
beaucoupde di&cr ces”
f°hèmzs corrigéæ Mais on
peutfans leurfaire tortfedéfierdeeeLatin quels
queconformeaux règles qu‘i lfiüt.Q® nue di&e
donc aucunecompohtionconfi ée quine foitprife dans unAuteur des bons fi èclæ de laLatinité :N ous ne&ufions rapporter toutce qänlîôuœmdit
,foi@our exfliquer fam6 thodæ:, ü pw m
faire fentir les avantages foi: pour :üsä quer diVed
'
es adrcflè3fubfidimæ s .Ceux que‘
cefii]etintéœffepzrficulièœmm tferontbiendenegas s
’
ente
nir ànotre Ex m ü,& dw :onfu læ r leLivre même:A l
’étudedesHumanitésfuceède dans lesEco
les celle de la Phüofoâie. NotreAuteurendit
zuflifonfeu…“
t.:Le'
&curml'
hu itfwafurprüe
de
fi e‘
4
r
,
. IP 81” .PriL
'
Auteuravoit Les perfonnes lepfcnf£cs avouent { elles reg reçteu t lu: le çcq u
qu‘
elles ontdonnëàu ewmnîomeQui les aifl'
e dans'
iqsmêmes ténèbres, que celui qu
’
e lles ontm is à apprend re!
le quodr ille qui les umure quelquefois Si ces p«'
fonI les foutaufli fenfées qu
'
on le une psaun qu‘ave
'
c
b eaucoup de bon-fem ou eut porœ : quflqu:t‘
oii lum :h
7lus pitoydbi:s momie.
mamies opérations des0uvsim ,dæ m æ mulüm&de de termes dontl
’ufage ell borné dans l
‘
encehœ_
desa fa&uœs?’
avoue queje croisce profonde afl
‘
ez inutile.,D
_
’
un côté l’étude
en feroit infinie car quel n‘ait pas lenombre des
Arts De l’autre côté de quoifert uneThéofie fi
étendue à ceux qui ne l‘
ontjamais appell6 s àe,npratiquer les règles Lgifl
‘
ons ces détails fi pouffés aux gens de chaqueMétier.Non
,
omm‘
apo x —3
imc: omar} .
,
u dI OÎÇ-Œl qu’
on rŒemblât cet;
£Ûüppias (a) ,qui fe vante publiquementaux Jeux ,
mpiquæ que non feulçmqnt ilravoir toutesles ciences tous lesArts Libéraux mais encœte qu
‘
il pofl‘
é âlt°
i fond tous les ArtsMechanig ues que
"iuantæ u ,
fes foulicrs, la. bague.
qu’
il avoit au doigt tout {soit .de,fafaçon?
e ne dois pas oub lier que l’
Auteur infiau il ourm paraître dansk fuite fin les U,
3: 1'Ântîæuitê laReligiondes Pa eus un
v e fu fim fans &re diffils . uoiqu’
on _ait
déj bien des _Ecrits là-defl'
us celui qu‘on fem
äe nous
, promettre ne fera point de trop ng
uroitmanquer d'
éq e b ien reçu du Publiç.
t‘) af” lo 30 Cc
'
ue nousaurons Faite des biens de cemonde Lesx prefii0m du Sauveurnevont là. Ilnous dit
‘
q ue celui quiauraabandonné aifox recevra“
centfoisautantenMai}bw ;quccelui quiaurahisfé fesTerres,tecevn centfois enTerre:,q ue celui qui aura quitté fes _
F arm retrouvera
w ÿ im tam de P arex J. Voilà qui eft préôigs 1ü î sM .J
mN‘
ü d züù æ comment il remb le qu'ondoiten
tæ di‘èpÈttcPromefl'
e.LesApôtres quiavoienttout
m iMMr fuivrejéfus — Chrîfl dev0im tcraindrenaturellementdemanquer des chofesfli œflàires àlavie ils devaientcraindœ de fe voir entièrementabandonnés Le Sauveurcroitdevoir les rafl
'
urcr
à cetégard. Pour les confolerdece u’ils ontquit
té leurMzifim il leur faitdonc péter qu’
üs enretrouveront cent autres où ils ferontb ienr as .
Pour les cphfiola de ce qu’
ils avaient peut tre
laifl'
é quel® Chflnp5 quelquesTerres il leur
frometqu
’1leenretrouverontcentib is davantage.
lveutdirepar-là que le painne leurmanquera as,
qu’ils auront t
qäouæ de quoifubfifier. ou:
nomgreuezafl‘
ez ONSIEUR fans qu’il fuit116
ceflàue d’
en avertir qu’il ne s
’agitpoint là
promiété desTerres mais feulementde leurduit.}éfus —Chriûajouœqu
’aulîcud
’unPèrc
geMè re qu’
ils auront Iâfl'
és,ilsœtrouv« ont
_rfonnes qui auront pour eux laœndrefl
“
e d"un
{è re d’uneMère . Au lieu de quelques Frère$
Qt de quelques Sœurs qu’
ils auront quittés dansleur PaŒk æ üs retrouvcron: un grand nombre de
parfonm 3q ui s’afi
'
eâ îonueron‘e autant pbm eu!
que s’ils étoientunis par les liens du fang.
LcSauvcuxnum:1donc àfesApôue
goG B xpuxom zq uz…M B’
B ,
ontquitté pour lui l mü , M M .:Pu rimoine
, ils ne doiveæ point cœüdæ our celadc:manquerd
’afile de rem üe ; iLleur ait
,que toutes lesM,aifons des F idàlçs Jeux fu g iam
ouvertes , qu’il fe trouver,oit un,gm d nomb re
_
”
deChrétiens chariæ bles…fl'
és à le:recevoir
qui s’intérefl
‘
ap iem ,anq og ppm:
'
eux que le
pourroicntfaire les Parens lesm ieux difpol‘
és euleurfaveur.L
’Hifloire dcsApôtres peutaider à entendre eee:
te Promeiï e.St. Paul dans fon.Epitre aux Galates,_
leur rend_çe témoignage que nonobfiantlaPc:
fécufion ex citéepm-toutcontre lui ils l
’ava ient
reçu nonfeulea toomm eunE1ère mais mêcomme
_ilsæ urmæ :
vox : rend: ce tJ
m o:g æ ag e , a;ouœ— t— il , x c s
’il .edt Jt!poflî ble ,
vozs
(v
3143feriez arr::e e:ym x ponrm e le:dax
zer a
Cc m ême Agôtœ ditencoreaux Corinthiens
ae quoiqu
’i l eû t rie» il pqÿï doit tou . (Q.
mmentSr. Paul pouvoit— ilfevanter d’étre r1
che ?C’
eflditSr.Côr ifoflom e,que toutæ lesMai
fons c Ÿidè les‘
lui étoient ouvertes qu’il-é
t. I l gouvoitdirequeœ qu
_
g
étoita lui pufiqu’xl cnavo1t
l’ufage.
I lme fembïe , Mons izvn que laPromeflède ]éfus— Chriftvous paroît afi
°
ez clairement. Rappellez-vous,s
’
il vous piait,quelle enefll’occafion. P ierreavoit abandonnéfa barquefes filets . ÿaqm } eau s
’étaientféparés de
leur Père. Matthieu avoit quitté—fon em
_£loi.ous
( 4 ) GJ )“ 34. 0) C WÏNÛOV}. 89 0
Bx‘
11ü oæ nno_ux RA…È'E
.ne pouvo1em plus trouver leur entretien dans letravail de leurs mains ]éfus— Clærifi ,pour les m
‘
fiontre la crainte dé érir de fumi & de m ileur promet que ieu leur fournir; lesnécefiairæ à lavie qu
’il difpoferades per
sfonnes charimb les à leur fubfiflm cc.
Quoique cette
les Apôtresla refieindre umquementà eux nonplus que cel
a
le du Cm tu le . Lamanièredontcettedernière efi«ex prim ée 3Sr.Matthieu
,fcm blefaire
le même avantage à tous les F idè les qui
voient dans le cas
promet à_ tous que
lle à caufe de l’Ev
une autre fam ille fi ns
d e plus nom breufe, où
v,eillm ee une Charité portée plus loin que
‘
le qu’
ils auroient pu attendre .de leurs plus pro
ches Parens . I l leur prom et à tous que s’ils font
o bligés d’abandonne eus leurPatrie ,
i ls retrouverontdans les Chrétiens d’unautre lieu.toutaumntdeF têtes difpofés àpartager avec euxce
‘qu
’
ils poflèdent.ous voyezafl
'
ez MONSIEUR fans u’il
méceffaire que .j’
en avertifl'
e que cette omef
fe de ]éfus— Chrifi fuppofe que laReligionChrétienne feradéjàaffcz répandue.Ou voltbien qu
’
e lle ne pouvoitavoirfon entier accomplifl‘
emcfl
ue lorsqu’il .y auroit déjà un grand nombre de
hrétiens dans les lieux que-
pottes où les Fidè les perfécutés dans leur Patrie feroient venus chercherun :fll:.
de,?t M zÜ S‘
epm ä e3‘
1yqs. 289“
” Pour'
ufiifi'
er la vérité Promefl'
e , ii‘
n’
y 11 qu à'
rappeller.
ces prem iers âges de l’
EglifeChrédcnnclou les F 1dè l€$u
’étoient qu
’au Cœur
{5’
qu’uae
‘
Am où 'les biens étoientcommunsentre eux connueou le V0itdans lêLiv
‘
redesAoœs
'
des Apôtres;Les Auteurs Payen8eux =mêmes ontrendu cet:
te jufticeaux Chrétiens qu’ils poufl
'
oiæ t laCharité for: loin at ecax de leurReligion ,
dans lecas de erfécMiün,Ou faitce que,ditl àdefl
‘
us L ucien dans un de l‘
esD ialogues . Ilnous
paulo d‘un homme :qui s
’étoit jetté parm i les
Chrétiens quienfi iœavoit été m isen prifonChefde Se&e .
,Oune fauroit croît:
jusqu’où al loit l
’ent ges. Chrétiens.
poutœ—Prifonnier, q
'
re
%ardoæ ntcomm enu.
Confd îeur dc]éfus—Chriû .l 8 luiportoicn‘
ttomes.
fortes dem&aichifl'
emens . Ils s’intérefl
‘
oiemfi vivementpour lui qd
’iis '
regu doicm fon malhcm:particulier comme une calam ité pub lique. Ou neû hm it s’üm gifier ,ajoflæ m Autem ,j1fl
‘
qu’
àquelex cè s lesChrétiens poufl
'
æ t leurprodigulité dans ces£ortes d
’occafions .l ls fe confidèrent
eoœ . indifféœninæ m -comme F rères lesbiens foutcommuns entre eux .
”(a) .
domi dans: nem . Charité des premieçshréficns
,dm s 1eur
ägËh ü!fi
1qu
’ilfautchercher
-h C lefi ie cettePro de .jé as-Chriû .
.fi1rpsis dè s il y a long-œm s de ce qu’uneEx plica
tÏonm fli fimple auflî naturellenefûtvenue dans:l
’
efpritd’à
‘
ucunde nos Interpretes quimefaitconnu.
( 4 ) le Pfi lopatris qui eflou deLucien ou aum in:Auteur. “ cim ,
Tom e'
XLL Part. I .'
B1mornmuz; RAŒN-
ÿ l fi!
me diflimuler qu’il a:po__
ur lui les d u&m .
de Berlin.Voici leur note fur ces mots avec b—.ælêfus-Çhtifî dîfem— ils a ûtafort.cette claufe uñaque furcelte Pr6no
_
fe fiattât pas de_
l’
efpém ced’
une,
rofpérîté temporelle
es Moines de l’Eglife Romaine s
’e
_liquçœ .
d’une manière afl
‘
ez ingé11îeufe cette Ëomeflèdu Centuple . Ils difent
_ qu’
ils_
on_tfaitvœ u de pau
vreté pourfuivre les Confeils du Sauveurdonné;dans ce m ême Chap . au jeune Homme q iu
—ve
noit le confulterfur lesmoyens defaire fonfalut,]éfus— Chrifil
’ex horœ à vendre tout ce qu
’i l a, ar
_
Iefu ifore . C’eflà cette occa
,fionqu
’
ilfa1tàfes ifc iples laPromefi
'
e de retrouver le Centuple de cen
’
ils auront laiiï é . Voilà notre cas , difent les
fid igieux . Au lieu de 131Maifonpaternelle que
nous avons abandonnéepour dÇfÉreraux ordrestreMaine,uous retrouvous _
œ ntMaifons,c
’efl— à— dîre , cent Couvens de notre Ordre où,
nous fommes bien reçus quandnous fommes ob ligés de voyager,Nous y regrouvons c_
entPères centF rères&
_
au-delà tous dif ofés à‘
nous_
à nous,fournir les cho es nécefiàiræà la vœ.
Vous voyez Mox smvn que jufque-là tout
quadre à merveille qu’
on feroit prefque ten:té de croire que le Sauveur les eus envue dans
cette Promefl‘
e .
‘
Mais voici deux ou trois petites.
difcordauces qui nuifcnt beaucou à cette appli‘
cation.Nous venons devoir que fus— Chrifi_dit
fesDifciples qu’ils tr
,
ouveroienttoutes çes eon
fola ions au‘
m ih‘
eu de IaP erf{çq tiom Voilà quine
defaille? Août€9’Septerñbre
ne c'
onvientpoint ,
du tout aux Moines. C’efi en
pleine paix de leur bon‘
gré qu’ils quittent
leurs B iens leurs Parehs .
Autre‘
difl‘
onar‘
1ce,le Sauveurfpécifie la Fem
m e“
da_
as le détail qu’il faitdes Parens qu
’
on‘
auræ
quittés . Ccfacrifice ne convient pointà des Reli
gieux :R im de plus rare que d’envoir quiayentété
mariés .
‘
I l efl vrai que leP .Hardou in aeffayé de
pure: le co Il *veutnous perfuader que c,’eltpar
erreur que t dans leTes te . Ilfaut
remarquer dit-il Marc dans la
te , qui ,‘
felon ce ]éfuiæ ,d i 1
’Origîm l
quel leGrec a'
été donné dans la fuite,
le point du‘
tout de,la Fem m e ; preuve qu elle
ne doitpoint'
s’
y &ouver, c’eflque leGrec lui-m ê
m e dans larépétition desm êmes Articles nefait
plus dementiondela Femm e ce quiefi unepreuve qu
’elle s
’eli lifl
°
éeparerreurdans le commeacementdu Ver et.
Ou lui répond que l'
on raifonnement n’efl pas
concluant qu’
il y ad’
autresArticles om is dem êm e dans la reddition , quifontabfolumem néceffaires dans le Tex te . Le Parent le plusdol , qu
’il étoit le plus néceflaire qui fûtrem
placé pour Ourvoiraux befoins desDifciples ex ilés c
’
efi ai urém entunPère. Cependant il n’efl
non plus nomm é qu’une fois dans Si .Marc
l’o nne le voitpointrey cuirparm i les
-Parens qu’on
doit retrouver aprè s en avoir fait le facrifice .
Malgré cet“
ex emple le Commentateu‘
rJéfuiœ’
perfifie à ex clure la Femm e.duTex te de St.Marc:
I l y a une taifou particul ière replique— t— il de
cg que le P ère ne revim tpus ans lcsArticles fe
pris par cet EvangélifieÔC
’efi à
'
caufe de la de
3
.B muom s qœ Rhùom fi'z,
l’
Evan‘
le devoiftrè‘
s fouvent
mauvais gîtes quelquefois n’
enavoir pointdutout. I l
‘
pouvoit tomber entre lesmains des Voleu1
‘
s comme il dit que cela lui étoit elfe&ivem entarrivé . Cet accident peut l
’avoir dépoui llé
de‘
tout pendant quelque tem s .De-làfuiventnéœ il
‘
airement lafaim [a audit! 1efroid . Ccn
’éfl
'
point faute d’hofpiæ lité d
’afi
‘
eâ ionpourlui
’
de lapartdes nouveaux Chrétiens,qu’il s
’eflvu
e x pofé à defem b lables maux ,mais c’étoit là com
m e‘
unefuitenéce _flà iredes travaux de l
’Apollolat.
Une compamifon rendra la chofe encore plusfenfible . Un Seigneur envoie un fubaltem e en
pa1s étranger le charge de quelque comm ifli onü portant
‘
e. I l le munit de bonnes Lettres de tee ,commandafiœ . Mais
'
cet Agent a le
d’
avoir»un tiesmauvais tem spendantfonvoyage.
Il ne ut pas arriver au pomt marqué dans les
gî tes efiinés‘
aux .Voyageùrs: il peutencore faire
quelquefâcheufe chute être volé fur laroute . Il
zaa là plus qu
’
il n’enfaut pour luidonner lieu de
ircunedefcriptionfortailledefou voyage .Maiscequ
’il
'
afoufertenchem inne rejaillitpointfur leslettres de recommandation
, qui nonobflantces div ers contretem s peuventavoir eu tout leur effet.
L’
applicationellaifée àfaireaux Apôtres,quimal
6 les incomm odùés aux quelles ils étoiem _ex
és dans leurs courfcs ne laifl”
oieur pas d’
être ort
accueillis par les Chrétiens chezqui113artivoie_nt.
J’infifierai peu fur uneautre difficulté qu
’
onpeut
faire à l’
occafion. de ceque St. Paul ditquelque
partdans fes E itres qu’i fa:foit des Tentes
“ou r
gagnerfavie. w fæ ou3fä ig on‘
s traéail er‘
de
cos
deÿuîflet ,Aàû‘
t Septembre,1748. 2 17‘
)m mains dit— il (a) . Il nous apprendä ui— méuæquè c
’étoituneañ'
airede choix plutôtqœ‘
denécefi
lité. Il avoit pris ce parti par délicateffe pour
n’
être pas à charge (à) . I l pouvoit bienyavoir euqùclqüe différencedans lamanière dont lesApô
'
tres étoœntreçus dans les divers lieux où ils s’arrê
1oient. Ils peuventavoirété beaucoupmieux foudans certains endroits . que dans d
’autres .
la difi‘
érencede laréce tiondoitplutôtêti‘e
venuedu plus ou moins de acuités de ces nouVa ux Chrétiens que du plu s oumoins d
’empres
°
fementàœcevoir leursHôtes . Sr. Paulauradonc'
trayaillé de fes mains chez ceux qu’il
‘
craignoitd
’
inco‘
mmoder à caufe de leur pauvreté .
Vous voyez,“MONS IEUR qu
’onrépond affe
'
z
aifémentà ces diflî cultés .Ce adaut commej’
c
l’ai.d€ja remarqué jene cute point qu
’elles
n’a entàrrêténos Inœrpréte5Proœûäns,& que ce
ne oit ce qui les adéterm inés à fpiritualifer tout àfait,
ce fiePr,om efl
°
e. Je nefauroism epurfuada quecefoitfeulement eiÿrirde controverfe qu
’
ils fefontéloignés du ens 1ltél‘û l pour prévenir l
’
a
b us que l’
on faifoît de cette Promeife dans lesC loî tres, comme fi ]éfus-Ghfifi y avoiteu envuel‘
Hofpitalité ex ercée dans les Convens à l’
égardd es R eligieux de leur Ordre quiyarriventdepa
‘
1‘
s
étranger.
Pourmontrerquenous n’aimons pointà difpu
ter quenous fommes de‘
bonne compofition jefais d
’avis quenous confenfions que lesMoinesfl:
fafl'
ent, tantqu
’ils voudrongl
’appliëafiou du Cen
tuple
Cor . IV . 12. Afi n XVI I I.
1—Cor. IX. n .
M m :”Hün'
fiir les‘
Origiuânx de Anti» : D:)
les (9‘ des Direflio»: pour une Vie]4 iæ tc. L_oma revu
par P.
‘DoddridgeDo&mr Tb idogic quey 4 4joütê
nt Lou nn x s .
ÏA Critidd lCommmmry&c. C’Œ-ä-dim,Gm c»
:4 ire C ritique [ar le Liv re de l’
Eccléfiafliqu , ox de 14
Science de ]éfus lefil: de Sirah fervent dc[ai nu x
Commentaire: de Patrick ( 9‘ de Low th. P d r RidmrdA rnold Bachelier en
'
1b iologie. Infolio..Aæ Ex pofitim 0 6.C
’
€fi-à-diæ ,E æflfitiæ daNoæ vu æ
Teflarm nt , en? l'
on découvre le [ en: du Tex teSa rl , on
an : da»: tout lenrjour les vérité:deThéorieer de P ra i
gue qu:y {ont contenues , au éclaircir le:pal]agcs difi cücs,ou d i[ tpc lu contradifi im s apparente: er l
'
m faflem blætout ce qu
’
il y l'
important dans les diver]cs Layon: crdans la: Verfrom Orientales dc te.se mt Livre. Le mm
enrichi de Nom tirées des la: arm e»:A uteurs 335f:&Par Jean Gill Do&cyr I éologia. En3. vol. infolio.
Ilp aroitra dans peu une d u&ionFrançoife duLivre de Mr.L::xlnm fur la Converfionde St. Paul.C
’
cfi Mr. des Chgmps qui l’
acompofée l‘
a probe.
tion de l'
Auteurqui l’
arevue lui même ne lai e aucun
lieu dc douterqu‘
ellenefoitdigne de l‘
Original.CcLi
vre au relie,nonplus qëccelui deMr.W:fl n
‘
apas 616
à l’
ab ri de lachicane ntre les Brochures aux quelles.
l‘
un l’
autre ontdonné lieu les deux principales fontintitulécs
‘
fiaeHiflcw 0 c.C’
efi-à dire, x am æ dcl’
Hifgain du card êï
‘
are deSt. Paul en à Théd
philo Pbilo{opbeChrétim écriteà l'
occafiondc:Obforvaüon: &c. av ecunePréface enforme In8.
_8upem a nmhex am in
’
d v c.C'
efi-à-diæ ,les Cbcfc:far.natu relles ex azmm
'
e: en quatreD tflertatim s,qui [ervmtd e répoafe. trois Traités, La 1 roule]nf l
‘
esObfcrva
tions&c. de«Mr.W€fi 14 cf ht3.{ny lesMiracles crls
Bmu oî unqün"
R11ä0NNt'
B
Voici unn0uveauCours deu cfaitfm‘ lè mô‘i
dèlc de tous 169autres, ni plus uimoins utile qu‘
eux .
TheE lements v c. c'
cfi— à-dim Ln-
Elz’
m m de1q 5‘
quom quam Liv res . ParGuillaumeDuncan. lw8
‘
.
The Cd i”: cf—1mb lu um .C'
6fi— à-dim, Lt Cbâta mde
'
l‘
Indd nm P o‘
e‘
rm A lh'
gm‘
qx c .
c'
an t dan s leflihSpencer . Par }aquesThomfœ . Im .CcPoeme , danslt:qucl l
‘
Auteur s'
cfi propofé d‘
imiter le tour les ex .
prel‘
fib œ d‘
un ancienPoè teAnglois,:fi divif6 cndçuxChant5,& chacun d
'
eux l'
eû enStance s réguliè res. La.
Po‘
c‘
tc décrit dans le premierChantfous l‘
image d‘
un
Enchantcur , qui fc tientfur chemin ai .pu fe:
difcourâfiatmfls& fes plaifirs empd fonuéäfé uit,énervc fubjugu& lesVoyageurs djfiwofés à lc croire àle faivre dans fonChâteau les charmes les da et:
dclamollcfl'
e dcl'
oifivcté. C‘
eû de cetétatd"
ou
pifl‘
cmcnt que de Chevalier desm dc l‘
indufificvient '
retirerdans lefeœ ndChantceux dam les facultés nefontpas encorem tiè:cmentm éamifis; Ilouvrelcsy eux aux autres ,& 1cs lin e aux maladies aux dé
goûts æ ux remords, qu‘
ils fefonteux —mêmœ atfir£aLes
’
images de cePoëme neme paroiflcm.nifortneuvê sni fort variées, l
’
Auteurs’
appefaæ'
t devientha.
magacur enquelques endroits pèchefouvem conè
tre les loix de l'
Allégoric dc l’
ar
Ouell cependant enquelqueforte
défauts par les beautés de dém‘
l
des fcntimens du PoëteTi) : A dventures ofNatura&c., c
'
cfi à—dim ,LnJ
vantau x dc :Næ tü æ ou lcpngra‘
:dr la v ieau…du8. L
'
Auteur m voulu tracer dans l'
Hiftoire de fonHém sune image des cm &è æœ des pro
grès des fuites des pafliom dans lcs divcts æ œ&dans les diverc circonûancæ dc…la Vie:
pour prouverque-l
’
humaæxfiôcfinnmélangedc-vica
de venus.
de_7uillet
'
,Août Septembre 748; 229
Parmi la Satyres pcdonnd lcs qui Iedébiteurcon;…ù ug llemcnt ici ,fons lcT îtged
‘
Apologicou deMémoirœ , nous n
‘
aurions pas difiingué la fuivantc , _fi
ellene contcnmtquelquesAne«cdoçcspflczw rüufes ,fi eî1c n}étoit mieux écrite que nefontd
‘
ordinai
te les Pièces de ce g:nœ : Mémoir:w c., ckfl— à — dirc,Mém ÿe£ J: Me. -Pükhgt0n campa]éapar clh—Mm
<2'
;dçm le!}ùd s m m:fes Paëfies; cy quel .
,a : Am « :x/ar des,
Hommes ÿluj£ nx qu Mrs.Wift
‘
, Pope , cr c. LçsV çrs :le -
cette Elè qe‘
Mr. Sw ift ihdépendammcnt des circoqfiancesles
;ont fait cçmgqfcr , font afl
'
czjolxs ounmé
mer”
à cette Damc ,quçlquc rang entr: lesfou rs deQue;dc Saphçs _par 1cs
qu‘
il y en a peu par k g tal; ng !Ou a
'
pub îié leg J
I,cttçe _
s dcden perfonnçsfiD&ion qui voyagô icx1t cn Irlan & qujpog ; s
f
æ
mufcrécrivo_
icm à lents_am_ù dcL< mdrc
_s leursg bjÏn;
varia fur les li_
cux qu’
fls parcon micat. A Tourago.,cÏcfi-à-dim , Voyage d
’
lrlandç en divçrfi: Lm zu-iæ
tfnflu ta: oa‘
o l’
on rend -£ompte de l’
état préfn _
zt4e ceR6yaamc , ( 9
'ou"l'phBécrît
'
la} Ville: V:llngn Torre:
Riv i‘
cres Edifices m .
°
qqi :’
y trouvent
oB[erv 4 tiam [ar le: moeùr:{ L:: «…un»téx , les curiofit v l{Hifioin ham nü;.(w Cc
.
n’
cfi icia lapremière pa th _du,ÿ oya
â: complet lgs Autèmgœ mmm çmpçLgfcconc par la
‘
Defcrîptîon‘
de Duhlin.
‘
LaMortalité des Bcfiiam mdonné îicun
"
0p }brc'
d‘
Ecrits tfô'
p pçu co'
nfidéx ablcs pçurquaoùs ayonscm devoiren con£erw mêm e les
_ _îtæ eç;
n,
voici ccpcndafltfi n<1ü mérîte d‘
êtreçxçep;é. Ve
g:}jug'
Rmatu: a c. ,cÏçfi à dirc,lvLivreJgMÇgèqç_{urlgs maladie:db: CEm à æ x à d æ Boeuf: quÏ
'
cm têeîzt le:rfi ñtcx rn gnh bodu pour ;la conjew ez [4nté pour,le:
4g«£rir lorfga‘
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md adcs pOur{}çMnir la
3 com
DES L I VR E S LATI N S a Ï R A N C O I S.
gai‘
fe frou’vent m WETSTE IN.
A&a SocietätÎs Regia Sci —Upû fienfis
Carmen ia LandauMuham_æ
'
m edis , iœm Amralkä fi Mofllakah ex .Edî
_tione G . Lette”
, 4C eIfiî O lavi)Hierohotanicon five dePlantîsSac ræ fcripturæ Difl
'
ertafioues breves TomiCo luthi Raptus Helenæ cum Animadvcrfionib us a Lem ep.
,8. a
Er euiî GmmmaticaArabica&c. ex edxfioneA,
-£chultens ; Edit. nova , 4 .
HagenbuchîiE îflolæ epigmplücæ ad Bouhiead F.Gonum &c 4 .
_Halleri Dîfputatioues Anatomicæ fele&æ 4 . III.T om . fi
15°
B eerkens ançgyrîs‘
de Laud1‘
bus G 0 L 1E LM! .
Princîpis A mufii , &c. Reipub licæ Belgii Gub_ernatoris 4 .
H ippocq Ôpufcula hofiû îcafemä ofic0—Œ. 1:apeut;cg una cum uxcjnm do 8 .
HOfmanm Ôpcra omniaMédia Edit. novæ fol.III . Tom .
Linnæ î (Caroli) Flora Z eyhnîea, fifim s Plantas Indicas Z e lonæ Infulæ
, 8. fig.
Hortus falienfis ex hibens Phntasex ot1ca5 Horto cadem iæ pfaüenfis a illatas ahAnno 174z.
— ia Ammm 1748guris .
°
ÇhTÇLQG\JEŸDù LW RES£
Mu æ î Auberti) Supplem çmum .adOpe}aä plomafia , five .Cp}leä
iæ
: Diplm mmcomm s "fi fi.
Monnmcma Gem m a
gæ dam Ahtîquim i: e
ruä îtæ ex‘
editîofié‘
âo îfl°
ertatîonîbm Cônyeæ
L 1 v a 3» R
m &c x'ŒW Œaifi -iitt‘r4 Ï °
dam]:of? hN ote: cbatfie: tire
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IV. partie prem ière .
Glogrnpb'
ue P or tâ ïfÏ,’
oc D efm tion dé tou: le: à cam e: Œc. tradu itde '
 a
âIois‘far la I 3.E ifi on de l l . E cbard
, 8 .
% re !alm le de: Royaume: de Chypre de
3!
B IBLI.R A 1 5 0 N N E’ E
DE S OUV RAGESD E S S A V A N S
DE L’
EUROPE ,
Pour les Mois
D’
OCTOBRE NOVEMB RE 0 DECEMBRÉ
1748.
T OME QU AR ANT E — U N
Secovde
A A M S T E R D A M ,
Chez W E T S T E I N.
M D C C X L V I I L
‘B xamornzouz RAISONNB‘E
fe&ätioxfi fur1€s quatreMa rcÂie: deDanËl fi!
pfop0f€ d€ donner tousl es $uù petit Volùfiî e
r éclaircir des pafl‘
ages obfcurs_du V ieux du
ouve}mTefiamgm
,tam1{me noîxyelle Ve
gfion , ue une amp cp us amp c , a uyfil? 140
%
mä ls qui _la sonfim}ent ou .
battent les Înter(prétatîom ordmmr
‘
es. 1
ce la Genè
£äprëp i€r Paifage‘
Cain aprè s fonfacrific 7. Voici le
fens des paroles felon N e favel
vous pas que 6 vous faifiez bien celaafi'
am î
roi£«
&t préénfiŒ.flœ Yq uaafiïî rcm ît les
droits du prém ierné ?mais fi vous faîtes mal ,étant couché à Ia
Ëmdu pêché , croyez— vou:
que votre frère A 1vous recherchcra ? fcroît— il jufle que vous le comm æ dia comme
fonmaitre? Em câuche'
14 porte de qu e!
qu’
mx rçpréfente ou . unDifciple ou un G,aland
,ouù ri Satellite (voyet zgSam:
V9.)
h fecondPaffigâ fëtrouveCh. l . où notre
Auteurprend pour unc‘
P_
romeflé,ccque les autres
prennent!goutuneMenace .
,,MonEfpritnéjugm
pas toujours . l’homme,c
’efi-à-dîrë maco lè re
contre les Enfangd?Adæ qq gu.com <æ Cain fil
Poû érité, ne dure‘
ràpas'
tou;ours car il eû auflîr,c
*efi»ä — d fl
—
,fiñblo&
“
digfie dçfiQQ na
\
gus; fix ,vingfauacé tèms ex piré,les fils
ç‘
çfi s’:lüero
_
m avec la
Fam ille deCain,& hDivifion_cefl
'
era”
.0nprb uvepar leVerfetprécédent,qq damou l
’
Hmmrm,ou les F ils de l
’Homme hgnîfient Ia Fam i! (
FCain,commeles F ils dcDieu figuifienth Faijñîld:
d’
748. 2T45“
de Seth . Ou remarque qtfe lataifou‘
cèzr èji i bainneflgnifiejamais dans leVieux Teûamentdcs(ÿ& méorrom as incorrigibles dignes de punitxou,m ais pl tôt la foîb lefl
'
e humaine qui e4tunob3ct
îr
ære de laMiférîcorde divine voy
‘
ezPfeaum e
XV III .38 . 39. C 111. 14 . EfaieLVl l . 16 .0n
confirm e le fens de Préd i&ion par l’
évène
m ent carSethétantné d’
abordaprès lam0rtd’
A
bel Oh. IV. 24. eutà l’
äge de no; . ans un F ils agpallé Enos Ch.V 6 . b ien— tôtaprè s les Sçthl
tes les Cajanites fc réunîrentdans unemêm efo
cîété réligîeufe Ch. IV auflî b ienquedans une
m ême Fam ille par les liens dumariageCh. VI . 2.
Sur le troîfièm e Puffa cCh. IV . I -7.qui'
permet
demanger les animaux , commande demettre à
m ort lesMeurtrîcrs”
nôtre Auteur fait plufieurs
Remarques quenous nefautions développerda_fi3*
un courtEx trait;c’cflpourquoinous renvoyons lo
‘
Le&eur à laDifl°
ertatîon m ême .
La quatrièm e Difl'
ertation efi beaucoup plusunie
, quoique le Pafl‘
ageOh. IX . zy‘
-z7. cfi incommmblem entplu s cm barmfië.Envoici l
’Inter
prétation N oè‘
prévoyantpar l’Efpritprophéti
que que laPoitérîtêd eCan‘
aan fera be‘
aucoup
pis que fonP _èr,eCham
‘
n’
avoîtfaît_,endécou
vrant la Nuditê de Noÿ:‘
prédit qu‘e lle fera
deDieu condamnée à rub ir lejougde l
’Efclavage fe&vir l
’
un des frè res deCham
,c’eû — a-dire,laPôfiérité deScthou laNa
tion Juive . 11a{)oûtaencore uneautrePr0phén
‘
e
qui de la oflé é deSem de ]aphet»,d it le ieu de laPoû ï itê
'
de Seth c’
eft— à— dimleDieu d
’
lfrael foitloué,clle pofl
'
è deralaterrede Caman fubju tà
'
lesCanaanites . Dieu
3 loge
.a w rnmnz
1 m a la: e laPofierîté de]æ hefi&luiäm æ .
m _ucqup_
e terres àpofl'
Œer,mais il n
‘
habimquedans lesTentes deSeth, c
’efi-à dire
les s…d’
Ifrael parm i _lefquels il dreflem fon.
Tabm elæ: établiraIb_
uCnlœpublic defort‘
e,
que le refie desCamamœs fera obligé mal 6cux ,de contribuer à ce Culte deDieu,]ofué h
.lX. ILfautavouer que cette Interprétation efi
°
trè s claire aiféc :on montreen m êmeœm s les difi cultés ü1fiumouæ hles qui réfulœntde1
’
Intæ préœfionordinairementreçuë.
La dernièreDifl‘
W fion quid i laplus langue .
de toutes roule fur eh. XV . 9_
— 18 . où Dieu —
æ _
préfenæaàAbraham dans uneV lfion, ce quidevaitarriver àfaPofi6fi æ
‘ dans 1'
efpnœ de ans, ,qui.
finifl'
entà laSortie d’Égypte.Mr.Vengma y réfute
eu pafl‘
m1t une penfée creuiè deMr.Cbab qui avoitprétœ du_qœMçlchifcdæ avai:payé
àAbraham contre le témoignage de l’Epître aux .
Hébreux Enfuitçilprouve que lepartage d uax imana: ar I.:m ilim dontilcflparléauvers. 10,
n’a, pas té fait par Abraham ,mais parDieu lui
même, Ilprétendaufli que quand ilcfi ditau vers.
9 .prm 5moi u x eTourt; relk {s’æm P igeon ilfaut
l’
entendre d’une feuleToum clk Comme S
’il
.
voitété écrit m nTourterelle, c’
efl-àæ dire, lepe
titd’uneTax rt:relle . Enfinil trouvedans uneGe
de trait au:,Es’um Cb èw ede trai: am
m: B elier de troi: am , les douzeTribus d’
Ifi'
æ l
bien comptés p_
uifque trois fois trois aus font.
neuf les tros Animaux ajoûtés au nom e
des années fontdouze Il y enaurapourtant ,auxuels ce calcul ne mm îtm pas clair net, qu1
outeronts’
il efi permis defaireunesomme tomäe
L’
attentionex…… que3 NL-Btîœnnîe‘
quéa'
e
'
udr: uis quatorzem s pourfanouvelle:Aœ
,dç
‘1uie
’houneur_qu
’cüey icæ de luifaire enen.
faifant lavifit_e enPer£0r_mq ,nous ontfaitjqu
’
on,verroitavec plaifir un Ex trait
s r'
tion.
bnAuteur commence par laville quifertdc
; éfid:uce àUnivqrfiçé.Elle çfi:afl°
ezgrand: a
éablcmeut fitu_ée dans unvallonde douze lieues
âîe longuçur fur imc lieuc de largeur , dans un‘
.teryaiu,dcs plus fcrçilæ Scs anciensHabitans n
’ont
pas igno_ré If:$ avantages de la régularité la plus
part de.fi sruesfontdroites bien éclairées on
foin’
ci’
yfaire regncr.lapropreté queje préférerai
_toûjours à lamagnifiœ nœ ,dès qu
’
ilfaudraop
Mr. C . entre dans le détailde 1adépanfe qu’
convientdefaire. C’eflpourfes C0mmtriotes les
Allemands qu’il en a arlé . Les Académies 64
trangères font toutes ., ex ception d’une plus
grande dépénfe à tous 6’
ards.
bénéficenœ du rim e cnafacilité le (6°
ur
uii'
pe'
rfonnes que lafortune n’
apas ,favo ées .
I l y cent‘
pläces‘
diltribuécs enfepttablesfranches,où des Etudiants,, des Etrangers font
deux mpas par jour à fix fous deHollm deparfejfett à augmenter leà cçux qui en profi
tent.
Ou trouvé_
a&uelletne_
nt àGOttÏnguc plulicurs
om emans , qui ma‘
n‘
ucnt à d‘
autres Univerfités
plusanciennes . Une ibliothègucde 17000
mes .y_ tient le pnëmier rang. lle s’
acroit à vue
d’
_
œ_
il s’
m ichiæ prü d pücmcm par les Ëït
Ê
d'
Oâ‘obre,
‘
Nom bre Demü na7cÏ8 249
fl’bifi0iré delgmût qu‘on fournitavecptofu«
fion.Ou peut æouirdeux fois par femaine il
y a, ur…la d w ir, outre leB ibfiothécaire ,unSous ibli0thécaiæ qui efi Mr. leDr..Maæ tbz
‘
æ ,
un Aide.
La bonté du Prince y entretientun Sm inaire
P b ilalog iqae dans lequel neufÉ tudiants qui fedévouent au fervicc des Ecoles ,fontélevés à cetemploi fous la dire&ion du Profeflèur en E10
qœ nce. I ls y font encouragés par des fec0urs
a&ucls par l‘
efpémnce d‘être employés dans
L’
Anatom ie fi utile au Public parœ qu’elle é
: laiœ l’art de guérir efl pro éeavec lam ême
liberalité Des Privileges éten us fournifl'
eut au
Théâtre une trentaine deCorps humains au.
Le Publie en Fait tous les finis metle rofefi
feur en étatde prêteraux‘Etudians des Corps fur
lefquels ils cu‘
vents’inflruiœ parenx -m êmes dans
l’
an de di cquer à des conditions , qu’onne trou
ve pas ailleurs . 11 y donne penfionàua fœteur quid tDo&eurenMédecine, à deux AidesquifontdesEtudians, &îà unDeffinaæ ur. Toutesces perfonnes travaillent fous ladire&ionduProfefi
‘
eur. I lacomm encé uncabinetde préparations,un recueil de dcfl
'
eü1s dont plufieursont paru.
Le jardin eflvaûe il y aoutre les plantes ordinaires un aflb rtiment deplantes rares naturelles
desAlpes desmonta es duHam . que lePro!fefl
'
eur ammaflëdans p uficursvoyages . Uncaœ
logœ qui va paroitre avec pluûeurs planches de
plantes nouvelles envadonner une idée.
LaPhyfique [i brillante denosjours n’
eû pasnén ée ici.Onafourui au S_
avam,quî l’
enfeignc,Q S
'
w c
150 Bmu oä:uçq Rum a’
z
une fuiæ complete d‘
infimmfins d@phyfique qs
'
ä uŸmanœ sous lès ;ours fims fes yeux & dontil
fait ,
’
uiägaconvenabledans fes coursdePh; fique
Ex fi rüneutalc.
Les Ex ercices, lesLangues vivantes yfonten.ü gnées plufiéursMaitres trè s bien payés
par œ n££äu mtb ien choifis.Onfefiaflæ d’
y pofl‘
e
der laparfum e laplus capab le‘
pour anfeignerAngloîs qui Ib it llemagræ .
Les prix des Leçons fontfi bas enc_
ou‘
,
de ceux que.l’onpayeen Hollande, ue les Etudes
fontde toutes les dépenfes d‘unEm iaatcefie qui
d i lamoins œ ufidérabfla C’efi îi x
'
on quatre isdale
_
s par Cours , ce .C0urs dum :toûjomzs fi xmms .
Tout celan’inviœroit perfmme , i i les Profiefi
peu hab iles ou peu ex a&s fu:leurs devoirs Les Loix ont pris foin du dernierde ces articles des penfions inconnues infl
q u’ici enAllçmagnd ontmis le Î’rim e en étatde
choifiren£rc les Sujets les plus cé lèbres. Lefondsde Uniuerfiçéefi double quadrupledes fondsdes autres Académies de l
’
Allemagne lehomordre des F inm ces du Prince, nous tranqui
lifer fur. le b ien— 6tre futur de otfingne.
La. manière d’étudier approche tropdecellu les
deHollande pour demande: ungranddétail . l æ s
_
Emdiam y fontlibra ,ils choififl
'
em leur
table 1eur,logem em ,
iln’
yaque les loi: au defl‘
m
d’eux .Mais ces loix font ex a&cs la 1iœnœ : fi
&nnuie de l’Académie.Onfaitdeux Cours au
”
,
aufli n’
ya—t-il pointde vacance onn
’
y per pas unmoment
_
de mm s. Cette perte eftdouble bienfouwent.Laq nçfl
‘
eyperd&par letm s m êmequel
l
g e: BlBü16rne —m Rimom nîn
Mr .
°
B rex èM afln où s’
efi confervé ce quinous
relie du Code de Ï*‘
lorence . Sa B ibliothèque‘
eft»
prefque au deffus des forces d’
un particulier
par lenombredes Volumes par le choix .
Mr. Web! fait fon fort des Confù ltæ du
Droit Civil. Mr. A rer; u°
oute I’
belles Lettres de l’
une. r. B oebm er s’e
lique aux parties pratiques du Droit Mr. K ai»
efi'
eonnu’
par plufieurs Ouvrages ; Mr. Ri c
cim Savant laborieux eftenm ême tem s Secre
taire de l’
Académ ie :Mr. P atter s‘applique au
«
Droitpublic àce qu’on appelle le Procè s de
l’Empire.
Mr. Scbmaaf: tient un rang des plus difiin
gués entœ les Profeffeurs duDroitpub lic en
tre les Hifloriens de l’Allemagne. Ou l’arappel
l'
ê de Halle , où le Roi de°
Prufl°
e,bon Juge en
M érite,l’avoir. fait venirdeGouin ue . I l ell fur
la Confiimd0n de l’Em irc dans es idées b ien
difi'
érentes de celles qu on enfeigne enSax edans d
’
autres Académ ies fiPcttes de puiflàns
E le&eurs . L’Empereur a clon Mr. Sc
‘
bm 4 xf:biendesDrgits des Préro adves que lapuiffancefupérieuie des Vafl
‘
aux dge l
'
Empire ne luiper
met que les loix luiat
Mr. C laprobt joint les charmes de la Poefie. du goût à la connoiflànœ parfaite de la
pratique du Droit. SesLeçons trouventl
‘
accueile lus favorable chez lajeuneflè .
r. R ichter le Médecin eft en m ême— tem s
Poëte 1itémt‘
eur , Mr.
‘
B readel a préferéde fe livrer à la Pratique .
Nous avons pax lé deMr.Haller Prqfefl'
etm
en
7 u
d'
Oä ob'
re,Novm‘
zbre Decembre; 1748:253enBoæ ni ue , dins lufieurs æ
‘
m es de notre
{camal z om . X [X. P . n .
T om . XXXI dans le Tome XXXVI .'
P . œ mmeaufli dans le Tome XL.
Mr. Sagan efi grand Analyfie , s’eftfort
'
b ien tiré d’
unecontroverfe eom étrique avec unc élébre adverfaire , c
’
efl r. Wolf.Mx . Kobler el’t Hifi,
orîen zle détail leplus exa&_
des Généaloîies des affaires de l
’AI]
”
lui e ll familier. l'
a beaucoup'
écrit,
les 6
daîllès dont il a donné de nombreux Volumes ,avec des éclaird fi
°
emens hifiofiques font une
partie de fes Etudes &vorîtes .
Ou peut voir ce que nous avons dit de Mr.
G efner dans l’Article de Lucien ailleurs (T.
”XVI . XXV . XXXL ) Il eftconnu encorepai'
fonEditiondesAuteurs de R e
gg£ica par eel
'
qu’il vient d
‘
achever du efaurm ling‘
u'
:
4 me .
Nous avons dit notre fentiment de Mr. Holw aup T . XXXVII . P . I I .. T .. XL. P . n..
Ou a de Mr.
‘
P ent/aer desOuvrages trè s con:
fidérables fur l’Architeä hrè prati x c.
Mr. Wackner efi efiim é po‘
u£ connoifl‘
mce'
prôfonde des Langues Orientales des Anti
quités fi erées Mr. Micl md à ajoù eaux°
m ém ætaleus laP0ëfie& les Languesmodernes,,&Mh
ndbez‘
m a traduitavecapprobationplufieurëlivra Anglom_
. Il enfeigne les Sciences du goûtla Philofopb1e.
Des arr emeus fi .ex a&s
,qu
’aucun
‘i
inifire ne s’e
'
ft
p que faireréuiflîr'
les intenËÈll
'
eéde‘
Mx .
de l‘Acad£mie. SaMajeûé aten
‘
loi né de lama
nière laplus éclatante c_
ombienelle toit&tisfi itc
de lapr‘
opreté de laVille, du bonordre desma
nières polie: uiregncn_
tchez lœEmdünts;dug0fitdes Arcs de riompbe les folemnités aveclef
quelles ona'
céÏébré fqn_
aggîvée des efi'
orts que
font les Profeflëutspourfanefleurir l‘
Académie,laquelle . œ Monnrque bienvoulufaircporter
foh nom .
Sept Comœs du_
S Empire y étudienta&uelle
m em,le nombre desGendlsbommes eû trè sœ nfi«
démb Ie celuides Etudiam pzfl'
e fix cens.
M. C n'
arreaveç beaucoup d’agrément les cho
fœ ,dontnous donnons unprécis,'
pesfnadés qu‘
on lim itavec plaifirfes‘
fi el
äs.&oienttraduits dans unLangageplus uni
ver
A R T I C L E II I .
ESSA I jnr 14 FELIC ITE d‘
: laVIE VENIR en
Dial ParC .L. DEm r r e,Miaäfl
re
de St. Patricka‘
Du Ii».de440pages .ADublin chez8 .P o.
tre icifur laScène quatre Interlee Cllobufe
anen'
dedécida‘
nt la
à
d’
Oâ‘obze,Noueæ bre85
"Decembre, 1748.ä57
des voies deDieu nousfoum ifl'
ent
raifons pour en être perfuadés .
Cette réponfe efi unpeu vague mais qu’
te Tb e’
ocr ite a répondu cela1uifufiit.
conde dîfiiculté tirée du tém oignage m êmede
l’Ecrîture lui paroît unpeu plus forte mais elle
ne détruitpointfonSyflême , elle lui tient lieu de
preuve. Cela ejl dit-il, !blouêflk nt &9’
ffl i! c
’
qfi— f
tout ; quelque:m omem w ‘tentioh en !m êle
‘
nt
peu defi lidite'
.
‘
I l veutbien_nonvafirque lesB iens;
en quefiionfontinäuar'
faMex mais ilne c0nvient‘
pas que nous n’enn
’ayons
‘
nulle idée. I lallègueen fa faveur ce queditSr. Pau l
, quenous ne con
nozflous qnW tie . L’Apôtremfinuepm
— là_qze
nous aw nspm çue'
nom pouvons aquer ir un degf£de tonn0t de notre e’tatfutar &9
’
que nosde
’
e5 d’à —
prfi zfi; gael ue imparfaite! qu’elles .
] b im t fiantm m m : dîs idée:jufles . C’6fi aînfi
_que chaque pfl1i interprête l
’Ecriture enfafaveur;
xls y trouvent lepour le contre c’eftpour eur
une épée à deux tranchans . Malheur à ceux quin'
ontpas lavraie clé de ceLivre .
Cc n’
c_
fi que dans lefecondDialogueteur toujours fous le nom de
‘
Ï b e‘
ocrite donneune ieiée bien détaillée de fonSyfiêm e. Ëien de
'
plus hngu lierä1
fl
efamanière de penfer ce qu’
il
y adc_
fortplai t,c’efi qu
’
il n’
avanceprefqucriendont 11ne trouve lapreuve dans l
’Ecnture Sainte.
St_
. P_
4 ul l’
Auteurde l’A ocalypjä fontfes deufprmmpaug garants . I l fem le que plus undogmecilmyfiéneux plus on cherche à l
’ex pliquer.De
là le nombge_prodigieux de Se&es quipartagent
chaque _
Rehg10n. I l a telarticlefutlequel onadéjabâti centhypothè es ; ce uifaitTi meXLI P artie I I fi
Bumoæ num Bu… ‘
n
refie de l’efprithumain c
’
_
eft ne les plusabfütdæontfouventeu le plus deParti s. Ccfontm
‘
é’
m'
écelles qu
'
on défendues avec le plus de zèled
’o iniâtæ té
ya m nVia a
‘— *vex ir . Ilfautle croire pnîfl
äe Ecriture le dit. Ccpointde la.croyance desretiens efi ex prim é en term esfiçlai
'
rs fiformels qu
’iln
’
eftœmcfié paraucune de leursSectes . ÔetteVie à — venir efi aecompa néed
‘
une FZlic£t!. Cet autre point eû aufli
_
écidé aucun
Chrétien ne le revoque en doute. Maigen quoiœ nfifie précifémentcette Ei lici£çî? Ç
’eQce que
1’E
'
crituren’
ex pliquepas:elleremblemêmeavoirvoulu impofer fur cette _quefiion unfflence éternel . Mais l
’
Homme nc fimrg>itm :üœ unfrcîn ifn curiofité il ne fauroit fe burner a
_
uVrai qu’
ilconnoit,ilveutpénétrerjufques _
dans un éœtà-venir , dont l
’économie luiçfi inconnu
‘
e. Ilne croitue bienfoibkmentles objets defa_Fai cepenil veutencore s
’enforgerde_nouyeäux fims
nul égard.nipour Raifonq ui leconte'
t,nipour
les ordres facrés de cette fuprèmeAutonté qu'
il
fliäpr0£èfliou de refpe&er.
ont le Syflémc de Tb{ocrite uoiqu’
abforbé dans ungnmdm mbæ de quefii0ns afl
'
ez étran
gè res peut ê… t, pour ce qu
’
ilad’
efl'
enfiel,
aux propofitîonsfuivantes .
L’immoræ liténçœ nvim t —à l
’
Amefeule cl
lc convientaufli auCorps, ieu .feul eû uneËub«,
fianee quin’eftpointcompofée dematière. Tou
tes lesautreslnæ lligencæ ontdes Cor s0rganü‘
és,pro re: à leur fournir ,
une,infinité
’idées ‘ dg
fè tions . Le Corps que nous airons dans cettew ie fer: déuuitau mem : de nom:
nçus
a t i0m fiquz Rn sorü z'é
Èrvec tmc c!IJrit! adm irable de vafle: r!giom“.
Vous juâez b ien que fuivantce Syliême 11doit
y avoir ns leCiel difiércns ï s où l’onpourra
voyager . Mais où eft ce C iel,
’eû ce qu
’onne
‘
nous prendpas mais puifqu’on
-doity traverfer .
de w ie: r! ion: il n’
yanulle dhute qu’ilnefafi
'
e
partie‘
de l’6nivers ou de cetefpaee immenfeoc
cupé par desMondes dont lenombre eflpeut-êtreinfini. Quel laifir nefera ce s de d
’u
ne‘
Planète ns une autre’
unSoleil ou d’
une
Etoile fix e dans unautre Soleil,& defiûrepar conféqu
‘
ent plufi_eurs m illions de lieues en‘
peu de
5 fan: fatigue , {5’avec une cl lû itl à dm ira
ble Ô’efi d
'
dmm e qu’
Ajlulfenenousaitpas appris lamanière de ircces fortes d
‘
evoya es car il‘
enavoitfaitun àpeu près pareilavec St.%eau (a) .A cette étonnante ag ilité l
’Auteurjointlafon t
,
a‘
utre propriété qu‘aurontaufii nos Corps dans le
Ciel. Voicicomm e il enpurle. A l’egard de 13
farce proprementdite ily æ aufli toutheu dejuger que nous aurons lesmoyens les plus commodes les plus nombreux pourvaincre laréfiflzmce des corps: Nos travau x corporelsd’alors de quelque nature qu
’ils puiffent être
n’auronçque cedoux degré depcihe
‘
qui dansbien d es cas dans ceMondem ême enfaitautant de plaifirs . Comme ilne s
’
agira lusalors
de fréqûens befoins pour notre con ervafion,
toutes celles de nos occupations quidemanderont
(ii ) Cc brave Paladinavoirétéconduitdans laLune parl'
A tre St._
‘
7um , i l y trouva entr‘
auues b ien de laPoli: degp m s perdus .Voyez lesMod e: de l k ,fœ“Üd 8°l‘o
l'
0äoäre,Nw embte ÿ x ew bre,
m nt ,l’ex ercice de nos 0.r ames , tef&mbleront
en hepu à ce q uenousfa‘
ons ici bas pournous
occuper agréab lem ent je conçois que fans
n0u,s laflèr avecunepromptiœde une ex
a&i£ude dontà préfentnos plus%mnds efi
‘
orts,
nos foins les plusafiidus n‘
approc entpas,nou_s
pourrons remuer les élemens arranger, afi'
em
b ler,dé‘comæ fœ lesmatièæ s pour en tirerm il
le .t,réfors cachés quenotœ bonCn&teurnous
laifl'
era lafadsfa&i_
ondechercher.
yentd1reapparemmentq.lera_alors uniquementpourfonplaifir à peu prèscomme faut nos Dam es dans leurs Ôercles où
e lles ne s?oeeupentquepourpalier le tem sfans en
nui avec tement.Mais quels peuventêtre ces
trefœ £ cac qu‘
ilfaudrachercher ? Ama-x -ou3
lors befainâœ
g6fors La
l,bälle occur
tion ur cc ar …m e’
e que ça e emm zwIIÎ\‘ e’le’ä af , d
farr£rgcr d ’
aflëmbler de de'com
pofefles matières Les uns travaillerontpeut«êtreaux Mines tandis que dÎautres s
’
occuper0nt à,
la
Chim ie.Mais avec quoipnéparera-t-ou lesmatée
riaux avecdes infim ens ,avec des mains e u desm embres analogues aux mains ? Ilfaut l
’
avouer
la pen_
fée denotre p ieu1t,Mü iüœ de Dub lin elt
tout— à-faitburlefque Ccdoitêtre unhomme d’
un
â@l
Ê.&è æ bien finguüer ii l
‘
imagination fort .
r le.
Cc qu‘il (fit des Senf4 ti _om qu
’
on auradans leiel .eflà peuprè s dans lemêm egoût. I l y eneu
;a d’
qualagu e: celles quenous avons àpréfençde z
‘
aaw lla dont il eftimpofiible de nous for:mer aucune idée parce que pour eonnoî tre une5enfati
_
on ilfautn£ eclÏairementl’
avoir UnA:R 3 veugle
Bnnioräuq æœ —RAisôuun‘
z;
m '
aura de Si x atiom .
ile lq uiflänèe u‘
pï êmedevarier tes Seüätiém
‘
à'
l'in ui il ell dignede
lamunifiœnl æ &'
d€h bontëdeb iend’entifier l
‘
esCréatures inœ11i entes àm‘
éfure qu elles lem ériœmntp
ar leur çconduite,&qd’el
les montero'
nt d une“
c'
à uneautre dans la
£ruflfl ion éternelledes états defélicité.
°Ô rganede laVe
”
: nousferacofifa vëdans leC iel «mais il l
‘
en beaucoup lus parfait. Q‘
uè fc
mien:eneffetdes;Aveugles d£hs leÇiel De queluië ie
‘
ur feroit l‘
a‘
lum iere? Quel'
aVantage'
tire1
81 t
‘
-î ls de Ia—bœ
‘
utédes objéts'
qui s‘
ÿ'
trouVeb t?’a
_
ilteurs , comme le remarque tr”
è sjudifi{eufeêment 1’Ameu; ,dœ Ei ra
'
côçporeh
“
, qu ifi'w
‘oÏent dam deprofo
‘
ndes teneôr J‘en:treebo
‘
7w rôient frég‘
uemmeut ce_fer
“ait :m af»
frex x cabo: .
Ou :un donc des yeux dans le‘
Ciel .Mais uelsferont cæ —
‘
ye”
ux quàluront— ils deplus tquéceux quenousavons i_ei— basæ æ
äux aurontpeut{
être‘
les préro tives de eeük—des Team deproie,ou de ceux e
'
œ rtaùisReptiles&«Infeä æ : Cela
fer0it— il bien vrai me‘&ùez}vous C'eû une
'
con
je&ure queFaitnoueMiniflre. LesO ifœux de
proie dit-il découvrentduhaut'dusNnes unp
‘
et:it‘
0iÊâh1
â deux pieds det.errei il y ades Reptilœ des Infe&es , dons les yeux
-ü fltoufans
p laces de Façdfi‘
_Qu‘
iänombrcux qu’
ilsvoientde tous côŒsÿ èuifi-
‘
ä re cesavanmges-là
feront— ils réunisenndms”.Lalumi ère de cefé
;ou:des Bienhsureux ferainvariabla e
’
tert elk . II
Bm io‘
q m RAlsonuz’
u
toutefadignité dontBorgane l’
objet le
fendm entfont li difi'
érens de ceux des autres Sens
de ceSens quifaitgoû ter à l’
Homme leplus granddes plaifirs .qui im prime vériçab lemen
‘
tdans l’a
m e des fenfations tout— à— faitparticulières infini
m ent profondes plus vives plus ex qui 8, que
toutes celles quinous viennentpar lesam es orga
nes ; de ce Sens quiex erceñu l’
Homm e -fut tous
les Animaux le defpotifimæ leplusubfolu qui ia
terditl’ufage de laparole de lavue, de la—
pen£ëe
m êm e qu’
il change enfentiment de ce Sens en;fin
_
à quinous devonsnoue ex iflance noue bon
heur fans lequel toute laN{ tureneferaitquelanguir.
Que leMand:fegtoit ltraàÈefeÿourSi l
’Â niour n
’ex faifoit les charm es
LaNature au x abæ :faw fi üoazs £9’
f4w arme;Se verro:tpJn r :bag1æ jour .
La taifou quipeutavoirporté l’
Auteur à priverles Corps céleftes <i_es doux plaifirs dè l
’Amour ,
6 63 qu’il fuppofe que dans le Ciel il n
’
aura
p bià t Sex è : îl enfeîgne qu’
il yaurades orps ,m ême desCorpsorganifés
'
maiseesCorpsnefe
ront, felon lui uim‘
a“
lu _nifem el£es Queferontils done ?DesCorps doués denouveaux or unesd
’
organes analogues à ceux n’il
'
s ont pr fentem ent ; mais privés de ce qui ait l
’une des princi
pales parties de l’
Humanité . De cette m
Ënière
l?
om
inarqu£e de qualité 14 plu s efliu aü c (”Ef
pr i: ir de Cœur que ce tte Sm/au‘
m enfin eftcapab le de s’
!
k verjufqu’
à la pure“morale juj‘
qa‘
aefd ün e n lmpbyfiqu ,
050e ,Novembre3Decembre, 1748.255
l’
Hommeneferaplus reeœ noiflihk dans le Cielon retranche tropdefonComs ony ajonte tr0plam étamoq ibol
‘
e efttrOpgrande.L
‘
Auteuæ fe forme une terrible difficulté quifemble donner atteinte l
’indeûruâ ibilité à
l’immortalitédes corps. I lell
,dit-i l de lanatu
tede ,toutce quenous connoxfl‘
ons de corps,furtout des corps organifés , qu
’ils s
’ufent, qu
’ils
'
dé érifl'
ent à lalongue :nous vonladoncforcésà uppofer des moyens deœ nferver de reftimcrnosCorps incorm ptibles . Cesmoyens feront fans doute fi fimplæ fi aifés, ficommodes qu
’on ne
gon na les regu der comme des
inconvéniens ; ce ne feraque rarement ou de
loin à loin que n0us ferons ob ligés d’enfaire
ufa e Voilaladifficu lté levée.
Re e à favoi:çn eüt {les Corps, Ou y remediem le lus facile
m ent du monde. Chacun Iëm leM6 ceindefon
propre Individu. PointdeSgignêes pointdePurLavemens pour guérir lesmala
orpgcç‘.lelles. Ouvoitb ien que tout cc
ladevientinuüle dans le Syûême de l’Auteur.Ua
jim!a&e de Ia volçnt!fuflirapour êtreguéridansau clip d—
’
œil. Ces curesferontmerveilleufes ;maisce qui ne lefera pas moins encore
,c’efi qu
‘un
Cor s ufé uiaurafouñ‘
ert quelquedomma
ge era,
rm q our un nombre irm omäraäle
defiêcleq.Voici un paifage qui remble devoir renverfer
toutcebel édifiæ :0n 42comm e les Anges deDieuau Ciel Or lesAnges ibmdesEfprits purs
Minh.XXI I . zo.
nous leurreffemblons,nou9n‘aurons donc
deCorps pas conféquentpointd'Orgunes point
de Senfations. Bien plus, fi nous fo… «flors
fans Corps il n’
yaurapoiflûdè R6fim‘
câ içfi —éllene iäuroitavoirheCetteobje&ionn
’adefomequedam ufupä
s
tion que les Anges fontfiœ Efpriœ pms ges es
fi ns Gorps fans Organes d<ms —Ta$puäm_lité
refl‘
emb le parfaiæ men; à*
cel le d eDieu, 33a“
certe fuppofition l’Auteur again’de m k a *0&
il prétend queDieu feûl ell un*t£fprü px r il«re
'
garde conime trè s:
probab le—lëfendmeflt
_
—ceux .
qui donnentaux Anges des rps mgæ fés . l ldans l
’Ecrùuœ de3pflläg€3_
<
äfi ouvengque les
Anges n’ontpointde Corps
'
leméùie»
vre vous trouvez d‘
unstes pafl°
ages qui'
Ÿdü5 apæ
prennentque les Angesontdes*CŒp
Lam eme fource fournit ici des armes à deüdverfaires qui foutiennent le le .
d’une opinion. Donnez— vousÆŒpSM An
ous n’avaz qu
’
à changer=les obje&io
'
ns deAdverläire en preuves fes a
prm ves en
obje&ions .
* Dans cette forte d’efcrime les d eu‘
x
Championsœfientvi&orieuxtoit perdre puil
‘
que l'un l’autre fontfondés.
C’ettainfi q ue certaines d
_
ifpuæ s devim nentéternelles onne fe rendjamais on revientfans ceû
‘
e
lacharge onfedivile ouforme des Se&es on
traite d H&éfiques ons’
égorgc.,onfe tue cc
la our l’amour de ieu .
os Interiocuteurs fur— toutfl locrite s’é£
tendent fort:fur‘le bonheur qu
’onauradans l‘autre
Vie de voir Dieu face à face . Leurfugacité leurfaitnaîtrefurcelabiendes conje&ures Comnum
vox:
Bx smom nqpt Rn so_mæu
‘
,z
noifl‘
ons un Dieu un Créeteur,adorons fapuit:
finœ ,mais n’enneprenpns3amms de fixer.faunm
re, nous nepouvons quenous égurq*
d&fl$,œ t_tegg,
cherche.
ain: Dia ? Pimn enfapmfoudwtœ — u
,é
‘
w &9’rentre du : m :
I‘
Ap lupuftdès Théolo iens Chrétiem ,_tm bd ens que modernes , le ont formé de Dieu uneidée quineconvient ère à cetEtreSuprêm e
qui m érite d’être te ifiée. Leur Dieu , à ce qne
prétend Eugène ell unvraiTimn un Jugefevete rigoureux quipunitpom punir, qu:fous lebeaunom dejalliée cacheunevénæ bl€cruauté.l lslui attri buent des defieins bifim es afiî eu1çenversdcfoib&s créatures quinepeuventnonplus feravir une fatale ex iflance qu
’elles né peuvèntfe la
donner.
°l ls enfei'
nentque ces deflè 1ns , qui fontfrémir d ‘
horreur,fontaumntdeDécretsahfolus,*
irréÿocables fio_
rm é_
æde toute éternité;
‘
qqe ceux
qui n’out pas reçul
‘E angile demeurentinf 65d
’une corruptionqui les rend dè s leur nui e
les objets de iu'
ôb lete de ce m ême Être gm} lesa crées qu
’ils
”
refiçnt dans ce déplorab le étatde reprobàtioñ ‘
S'ils n
’
émbrafiänt une D'
qu’
on ne leur a"
j is prêchée ; que lesde ces prétendus Réprouvés fe tro
'
vpnç,enve=lopés dans cette condam nationg_
6n çalç,t Leur.Dieu ,
f0us labelle apparence du précieux _donde
la Liberté ; all”
ujm ir tous les Homnæ s àunme
ftp: dans fon Efai
Bmu o1‘nnomæ RAISONùB‘B ,
A R T I C L E I V .
LESMOEURS .UnVolume ?”8.
_
de 309 pag e:fans compter l
’Epitre dédmatoue , 1
’
Averfif
ferment le Dîfcours prélùnînaiæ qui encon
tiennent 40 A Amflerdam aux dépens de laCompagnie 1748.
Oiei une nouvelle Edition d‘
un‘
Lîvre qui ad
’abord paru fans privilè e
,fans nom d
’Au
fans lieu d’impreflion. 1a été brulé à Pa
ris par lamain du Boureau lesNouvellïfies
qui nous l’
ontannoncé n’en ont parlé quecom
me d’uneprodu&ionmonfirucufc qu
’ilfallaitrup
-æ
primer. I l faut donc dim — t— ou que cet Ouvra
ge faitbiendangereux Que contient— il Y enfeî
gne— t— ou l
’irréhgîon Y prêche— t— on le libertina
ge? Y renverfc— t— ou les loix fondamentales de l’
E —
l
tat ? Y foulevc-t-ou le Peuple contre le Souverain L
’Auteureft— il unTm tre un Scélérat, un
Perturbaœurdu repos public S’ilnefefentoîtpas
con ble fe cacheroit— il avec tant de foin?etOuvrage d
’
abord fi décrié contre lequelon 3. fi fort révenu le Public n
’
cfl rien m oins
âne digne u feu des foudres de l’anatêm e.
ieu deplus propre que la do&rïne qu’
on y en
feigne pourformerunhonnête— homme un bonC itoyen. D
‘
unbout à l’autre onn’
y recommande que lapmtiqucde laVertu \0n y pdm IÈ_Viceavec les couleurs les plus noires pour en donner de l
’horreur. Loin d
’
y enfei er l’irréligîon
on y étab lit l’ex îflance d
’
un ieu Créa del’
Univers , on y fait voir lanécefiî té lte
reli
d‘O&obre
'
,Nwm bra Decembre, ry4s.ay3.
re'
eux on y recommande lapiété envers cetE:tre upr me comme étant1
’
Auœurde toutbien
on fix e_ l’hommage lerefpe&qu
’
on lui doit; ou.
y demafqué 1’Hipocriæ lefaux Dévot.
Toutes lesVertus y fontm ifes fu; le trône.Voyutrouvez l
‘
élogede laSagefl‘
e, de laPrudence de
LPatience , de laGrandeurd?Amc de 1’Héæ if.m c dc laJuflice, _
de laSincériié,'
de laB'
onne-foi,
de laTempémnœ ,de laChafieté, dejaSob x îétéde l
’
Am our conjugal de lŒm aur paternel de
l‘
Amour filial de :1’
mitié de1’
Hnmm iæ , ,dqla Bonté (19 1a Civilité…de laComplaifmce.
L’Auæ urd el}: de…de, latw atous les Vices
par les traits naturelsdont_ il ‘les peint,& qu’
ilatoustirés
'
d’
Hommes vicieux , 11ç… ehaute…t
la conduite dc . i’lnæ lénn£ da«Perfécuœm‘
.da_
Fanafiqùe q uiœgæ*dçcorpmpdamnés tous can:
u’ilnofmm Hérédques qui leshait qui_lesdé
voueaux flammes étqrnel;es li donneà 1
’
Orguèilb ux d’
ex cellente; leçons
prend à fe} .pefex ex a&emcnç àfaire
riteuncàl cul‘
jufie fûç. IL'
n’
.épæ eni
ui 1’
Amb îücq x il les rend Run 1mm:b les parles pœ tn it
_
s qu‘
il enfuit…efqp ifl
‘
çdece.Livmprè s cela du
_cam&è x e ,
donb,m e direz-flous,œ t0uvæagéa— tvil été bruléParis ?Nefnefæ tes pascŒtedemande jenefiüspoingdnÇécx_et,&1cneconnaisaucundmPerronnages vicieux à_
qui l’
AmauxM:118mafquç. Tousfes tableaux font d’après ,nature il leditlui-mém e mai s les
°
.noms de q QfiËW X unm yftèrc refem 3in.£ctto_
LaScène efl
‘
IaCôürde rance ellecfi aParis j’en
70m:XLI P artie I I S fais
:Bmmôm æ:æ f RÀisON,,fi ,
prouvem les m êmes révoldtions quefafoflunéne prendre l
’honneur que fur le pié courant, que
devientceluidenos honnêtes gens quand le Charm e de Iéur grandeur eft diflipé . P
_
our l’homm e
vertueux ice font le: bonne.rMœu r: qui
titres ; titres folides aux quels 1’
advcrfité loin de
l’en dépouiller , ajoute un nc l éclat. Le
MîmfireAfl°
yrien ennem ide laNàtion Juiveperd l
’honneur avec lavie . Maisj
’èfiim eFou
uet dans fa difgracc je révère SaintLouis
s les fers
°Dt l’amour qu
‘on doit à Dim .
fuppofe ici, avecmifon qu‘
il n’ait
td'
Am aur desintéreifê . Q ndm e ne
nenaît
que du raportentre deu x ob'
ets dont l’uncontri
bueau bonheur de l’autre. el
,à,yientque toutes
les perfe&ions de Dieu dont il ne refinlte rienpour notre avanm c peuventbiennous caufer
de l’adm iration nous irnprimcr du ref
mais elles nepeuventpas nous imprime: e l’a
mour. Ccn’
eftpas précifément parce qu’il eft
tout— puü1‘
ant, parce qu
’
il efi grand yarce qu
‘il
eû fage queje l’
aim e c’eflparce qu il efi bon
parce qu’il m
’
aime 1ui— m êm e m’
endonne
des témoignages à chaque inflam . S’il nem
'
ai
moit pas que m e fery iroientfatoute—
puiflànce
,fagrandeur fagefl
‘
e ?Tontlui feroitpQÇfible mais ilneferaitrienpourmoi fafounraine Ma;efté neferviroitqu
’àme rendre vil à
fes yeux il famOit les moyens de m e rendre
heugcux mais il lesnégligcroü. Qu’
ilm‘
aime
JO&ok e Novembre85’Decembre, 748 277
au contraire tous fes attributs medevien‘
nent
précieu x : fa fagefl‘
c prend des mefures 1ufics
pour mon bonheur toute-puiflàncc les ex écute ; fiaMajefté fuprêm€me rendfonamourd’unçrîx
'
Ncfa1t— ou poum ntpas cetAnm'
ufifm peu tropmtérefl
'
é S’il efi vrai que l
’
 im ur uem flegave
da mp_ô; ; entre deux objet5 , dont l’un contri x c
au 5«mbà zr de l‘autre commentvoulez— vous que
D iw‘
fdü aimé par une Créatuœ d_
ont la_
vie efi
pleine demiië re3 d‘infortunes Queî efi}e boa
lm cr de cet E&lave qui gém i'
t d
î‘
äs fiénœ ans
fous lejougd’
unMaître dur imp yablc? Quel
cfi le bonheur de œ tAnglois quiapaflîé tous fes
plus beaux jours dans une profondemé lancoliequi n
’a gouté aucun plaifir qui efi fur lepoint
de &’ôter la vie par desefp0ir ? ucl cfi lebaubw r
de cet honnête homme qu‘
un iniûre animéd
’un faux zè le de Relîg
‘
ion, laifl
'
epourm depuistant d
’années dans un l
'
ombreœ chot I ls viventil eItvrai tous ces Infortunés mais lavie efi — elle
un bien lorfqu’ellc efi à
m es qui_
feinblent n’être
ê tre toujbürsm ifémhlemJene fai ii les bôhñe
‘
sAmcs neferontpas un u
fm dulifées dupaiäilè lc quefaitl‘Auteur, de l A
_
mour de DieuaveccetautreAmour que les Dévots appellentprofane à quinousfommcs tousredevables de notre ex ifiance. I lprétend que ceparallè le n
’a en lui—m ème riç1i d
’mdécent parce
que 1’Amc
aur n
’efi unvice que dans les cœ urs vi
cieux . n’on ne shnagmc
‘ ‘
nt dit il ue
l’Amour deDieuroitfort di érenide cehii3à:il n
’
y a pas deux manièresd‘
aimer onaimçdcS 3 m â
cao Bumœnmü … fl’
1iacho‘
rè æ s des Fondateurs desSquelèœs riende mieux mms onn
’
y canonifeguère des Pêres defam ille vertueux s
’ils n
‘
ontétéRoisou du moins Ancêtres de Rois . I l efl certains
“
Dévo_
ts qui s’imagine…que pour bienaimer
\ Dieu , il ne faut aimer que Dieu ; u’
il efijaloux ne veut pas qu
’u nEpoux oitamou
reux defaFemme,ou unAmantdefaMaitœf
fe. I ls le peignent comm e unMarifm æ fi'
que
bifarre, qui feroituncrime à fonEpoufe d’
êtreattachée àfonSerin. Aforce defophifi iquerl’
amour Divin ,onefi venu à s
’imaginer qu
’il
n’
yaquedeshommes ex traordinaires ,qui foientcapables d
‘
un fentiment fi relevé . Ou efl:bienéloigné de croire qu
’un homme d
’une vertu
commune puiflë atteindre jufques — là ; l’on
it chez les Chrétiens connueunhlafme,defuppoferqu
’
unTurcpûtaimaDieu.
DaÜuÏte iutJriear qu’on doi::rendre 13Dim .
Le Culte intérieur réfide dans l’Ame , c
‘dtle
feu! qui honore Dieu qui foit digne de lui.C
’efl auflî celuique vouloitrétab lirdans leMou
'
de 'le Deflraä m r de! C!r!moæ îe: 3‘adai uv:
comme il paroitparcettebelle réponfe qu’il tà
Saniaritaine lorfqu’
elle luidemandafi c’étoitfur
laMontagne de Sion ou fur celle deSlm lron
qu’il fallmtadorer. Le tem :m
‘
en: luidit— ii queles vrais Adorateur: adoreront en ejÿrit {s
’env !
r itJ. Si ce tem s efl déjaVenu il n’
apas duré longtem s onefi redevenu Juifou Payen.
C’efi ainfi qu
’avaientadoré les prémiers Pères
du Geme— humæ n‘
ces Hommes renom‘
x
äâs
Ü“Dm mbra, 1748.uä"
t
dans les Archives'
da Peuple Juif,qu’on
‘
âppelleP atriarcbex . I ls n
’avoientniTemples uiOratoi
res point dîheures fix ées pour lapriè re pointde
formules d’0railbns dreffées pointdeRues uide
C érémonies ,pointde Profiernatîons ui de G€nuflex ions . L
’établifl
'
em eut des pratiques ex térieures des Cérémonies efll
’
époque de ladécaaccduCulte intérieur.
Dx Culte ex t!riezr.
t— ou pas notrePhilofopbeMomlifte d
’m fçigner iciune efpè ce deDéifme l
’indif
férenc'
e des Religions Que le Lc&eurenjuge parce queje vais ex trairede cetArticle.
C’efi aux Prêtres qu
’
on doittoutl’
C ulte ex térieuñ: I ls crurent le rendreplus agréab le àDieu en le furchargeantde cérémonies . I lsimaginèrent des Jeux des Danfes des Proces{ions des Impuretés légales des Ex piafions fu
flues . La Religion dégénera chez toutes lesations en de vains Spe&acles . Comme les ln
m ières de laRaifoxi ne di&oient rien deprécis furi à manièred
‘
honorer Dieu ex térieurement on
ne fut pas 1 s d’acord fur cette matière.
C ’eû à lafeule eligion naturelle qu
’il apartient
d’être uniforme 1nvariable : toute autre eû ia
failliblemcnt fujette à des parœges ,des divifiomdes viciflîtudœ .
De ce partage naquit un autre défordre. Lesd ifférentes Se&es queforum ladivertité du Culte,m nçm extt les unes pour lesautres du me ris de:l
’animofité . Celles fur— tout qui fe piqu rent du
—
plus fcrupuleux rigorifm e eurent mudfoind’é
-tablir que quiconque rendoit'
eu des bon8 neurs
m b uam çus
dfiâ sfiœtsgénéreux pœ x lanai: quoi quinrdŒ =
ne laReligionChrétienne elle—m êm laplus pa:
cifique de toutes dansLathéorie muefcfaitpoint
à aimer desDamnés cettem éÔ10de fanud ue_
de
d£… chs pro
pre qu’à les emafi cm .
L‘Auw am i: u
'
il e{tnécd iäire de fais: desa&esex rérieurs dc clig1œ mais ii prôœnd que
cettenaqqffit£ as prc—mvadpnen fw eur de tel ou
tel l te tienken Parmi ces lignes defiinésà“pan l‘efiuitde piétédans les cœurs ,cneft— ii quelques
-euns queDieuafi
‘
e&ionne fiagu=liereæ ent? S‘ilenefi,que leThéq l &pri :fente , qu
‘il le&næeconu inque oun àni ,an attendu fa me rmfim dæ ulafpzhèrs dnæ lafi
_xmü aifim
’2
I.,o Culte iut£nçur _
sf_
kunique ,il efi comm 4:
flN_GIBSH0… ;m il eû uæ infinüé cfi nes
«binairespagld qus ls em_tmarquer s n
‘
.
çnensde piété envers DW . ous ceux qui font
mfitmôs acet;eaufeu:umoæ as. Un Serpenttourné en cercle, laqueue rentrantdans lad u ,
était dm les Egyptiens un fymhqle clair de1‘fiçfitü té.LcCcmlcailleursrcpréfi:nmitlaDi:mm:
_
:chcnlesHebrcux elle était ii 6; par
un‘
npngh LesÇmmfiemfe pun‘
b lem:parlesflmm
3g; les Juifs p
_
ardes ablation; Qu’im
m w squ‘onp=w Dm 50114outrian
Bmmoru qun Rn som‘
u
marqué en termes bienD ieu ,,Créateurde l
’Univers l’adorcr intérieurem ent, être bon Citoyen cela fuflit , fuivant
notre Philofophcpour être û uvé . Fréquenta [uneEglifcChrétienne ou une Mofqué€ c
’efi à peu
p œs laméme chofe. Etes-vous né Mufulmm
mflcz Mufulmm . La Religion de Mahom et
vaut bien celle du Deflrx â eur de: CJe ox ie:
3udanqx e: onadore égalementDieu dans l’une
& dans l’autre. S’
il y avoit un Culte qui fût plusagréable àDieu que tout autre n
’en am it— il pas
i xfom e’
tou: lesHomm e: ñ us 1üfl‘
ercefoin à no:
P rêtre: à no:Doä eur:
11n’
yadone pointde Révélation : laReligion”
Judanque laReligionChrétiennen‘onï d
‘
onc pas
D ieu pour Auteur. Notre Philofoyhe vous ditnettementque non. Le Culte int6neur vient de
D ieu les Cérémoniesfont l’ouvrage des Prêtres .
N’
out— ils pas ima in! les } eux , les Da
gfe: ICS
P roceflî an: les mpx retù ”gale: les x p:ati«om fuperflue: VenezMeflieurs les Rabins ve
nezPrêtres Mînîfi œs Den is s’il eflde: Ség
r e.rqueDieu qfi'
eâ ‘io:m efiugalierem eæ t pr{feæ‘
tez— ‘vom à noue Phüofophc parlez convain°
gaez-le en attendant votre d!cifior renfer
—m e da_
m Ia pbêrc R 4 ifi m. îflîonaîræ !C onverti cnrs ! faire des Profélites— x
’aIlam eæ plus les coufcieuce:£
our de: matière:
m‘
x’
ir t!re] entpa: la g loire eDieu . Voila.efe&ivement la porte ouverte à toutes les Reli
'
gions . P orï apatem efio x alli clandatx rHu tfl0.D: !
’0rgaeil.
Ou a uneméthode d’arbitrcr lemérite des
Hom
d’
Oüobrc,Novm b nEB”Decembre ÿ48 285Hommes trè s chimérique très faufiè c
‘tftde
les efiim erpar le bruit qu’
ils font dans leL
’
Auteur endonne pluficurs ex emples jen’en citerai qu
’un feul dont lePublic com mit peut— êtæ
l’O rîgîm l .3,
"
Callimaque 611:lePoète àil tourne bienunVers philofophe&b lcment inàis laNature comme 6la produ&ion de fou cfprit n
’
amiscœ ur ui droiture ui probité.
De laP atience dam Ie:Maux natureh .
Par les Maux naturels 1’Auteur entend ceux
que le Créateur ainfépamblcmem attachés à laconditionhumaine. Les incommodités de l
’enfan
ce les douleurs de l’enfantement, la erte des
formes uinous font chères , les ia rm ités c la
vieille e , lamort ; voila, à ce qu’
il prétend ,tous les Maux naturels .Tous les autres ou fontdesMaux chim êriquæ ou font les fruits ama sdes defordœ s du G
‘
cnre— humainD c tous lesMau
naturels ilne voitde férim x que lamortdes perfonnes quinous font chères là‘ nôtre . I l ne û ît
pas précifémentjufqu’à quel point les douleurs de
l’enfantementfontaigues mais il fe perfuade qu
’
elles fontfupormb les ,far I’lutr!piditëdœVer ve:
gaijè rem arie” Es
’
par l’ex emp le de:
oufrentpatiemm ent.
es deux ex emples ne prouventrien
du femim em de l’Auteur. N e peut
— ou pas dire
que dans les Vcuves c’efl l
’
amour du plailir qui
l‘emportefur lacrainte de ladouleur ? Le nombre
prod1gicux de F emm es, quimeurentdans l’
accu
chemem ,ou peu de tem prè s prouvefcmbie qu
‘elles doiventavoirbeaucoup fou%
‘
m .
ne
536 &:meæ m çtth‘
RAm M‘
ng
UM Vüive ,q‘ai fè m âfiç, flemtæ
‘
lle le pla‘
iä
Qu’
elle gmité elle s‘
en rmhefifie
b ile fe flatte d’une hearè dé1îvfæmæe en càs de
peüt= étre qué defi: le leimleüfs que l
’eafi hter
‘
ùm t pourra lili
A l’éäù
d des 138 m ue Philbfo
pit qud lasfimfi ew tes m‘
æmmm t
Quelque patiencefia€mü 1 ppofe,ie dé
gré de douleur qu’elles refl
‘
ençentalors n’eneû pas
ou!celàplus &ofir‘
m Lè sBÈŒSpeuventquè lque£ais fonfi ir bœucdüp cependant fl)ü patitm:
Infiinâ 1’ü ap
'
bfle même fout a
cetégüflfurflatteM a.
8 rexharques importantes que fait
,cçtArticle env ici unetouchant
j’
çx e,eflîvefévér—iæ
’
des Loi; de'
oiiçe confi e le;Malfa
_
iœuçs, terme parQû l’onentend communé
m entlesVe leugs !e,
sMem fia æ On juge d_
’or
c,es
,fiermc‘
mdignes dgm ert, en vertude laTaüon qq
’oqœ gaæ dæ éfmnée ,
denaturelle fans
”
qu‘
enfaehefur quelf6ndéNo
,u‘e Auteur n
’apïœrvepas œ tœfptæ dc
punifion. I l ne croitpas que lg.Lot urelle guiù
’ififpîre que la
”
douceur 1’indwæ lgence foüfiîçe
ï’
GB réprim,
e lesMéeha_
ns, pardä
'
fi% chanœ és
qu’en punifl
‘
e lè sHé,
mici_deà
n’ai,dit été
,mfuadé queDieuaitperm is aùx Hommes de f,
edéçm ire k s uns lçgct;tres.
,Un Ci«?en tçquble la po,
lice de 1‘Em :
çmpêçheæ ,
— le le {pire vous le p
28 8 . Bumom x çm RÀISBNNE’
B ,
Religion Chrétienne qui n’en recommande que
1’éœ rcc
,& celam êm e parp01itîqœ ,m éfite— t-il de
paffer pour bon C itoyen dans un EtatChrétien
quelque vertueux qu’ilfoitd
’
ailleurs fonOu
vra en’
efi— il pas digne du feu
out honnête Hommè quem e paroifl'
e l’
Auteu
_
r quelque cfiim e quej’
aye pounfonm éritefes taleus je n
’
aigarde de faire fonapolo ie.
laiffe au Pub lic éclairé à le juger.Qu’ilme oitcc
pendant Perm is de répondre a l’ob1c&ion repo
fée . Enfagner qu’
il y aunDieuCréateur ém u
néraœur ; qu’
il faut l‘
aim er l‘
adorer donnerau Peuple des marques ex térieures du Culte inté
rieur qu’on lui rend n
’
eftpas ce m e fem b le en,
feigner l’
Irréligion c’
eû recommander touteRe
lig10nquiapour bafe laLoideNature,& l‘
idée de:
per£e&ions de Dieu . L’Auteur aeufoin d
‘
avertir
q‘
u’il écrîtpour les quatre artie: duMonde pour
le Chrétien pour le ahom étan. Impartial
tolérant débormaire il aim e tous les Homm eä
Nertueux de quelque Reli‘
on qu’ils foient. Il
avouiu contenter touœs les côtes . S’il fe fût dé
claré Quaker , on l’
eût traité de Fanatique ; sfilfefûtditCalvinifie on l
’eût appellé Hérétique ;
s’
il fe fût avoué Catholique , on l’
eût fait pafl'
et
pour Idolâtre . I l acru devoir garder un jufle mil ieu ,
en fefmfaut tout à tous , obfervant , en
q ualité deMédiateur , une efpèœ deN eutralité
Son butm e paroit avoir été de faire regner'
la
paix dans leMonde. Je ne faî s’
il y réufiîra. L’e
x em le d’
E rafm e de Melanä on deGratin: de
B ay e dc Locke de Leibnà 2. devroîent l’
a
voir détourné de ce projet. Je ne vois que les
d’aucuneSe&efoicntfort difpo és à entâ
l
t
l
e
di0&oha,Næ m bæ t
'
a"Décembre, 1 289
drepa”
rk t de paix à de telles conditions il_s aimçmencorem ieux laguerre.Pour réunir tous lesHom ;
mes au_
m ême pointenfaitdeReligion il faudroît‘
détruire toutes les Religions en bâtir une nouvelle fur leurm ine.l aun
,proju ;maü il efi chim érique par conféquençtouteréunion de cet
meparaitixnpoflib le.D’aifleurs quiefi — cc
gui oferaparaître en qualité de Médiateur. Pourtre bonMédiateur ilfautêçreN
‘
eutre.Maisgbur‘
être NentreenfaitdeReligion il,
n’en faut int
avoir toutHomme qui ferait profd fion d. être.
fi ns keligion ou qui n’
admettroit que la Reli
gionnamrelle feroitr ardê commeunmonfire,
comme unohjetdigne e l’
ex écu tion du GenreY — a— t— il quelqu
‘un quivoulût fe
de pareillefon&ion?Jene leconfeiileroîs àne il yatropde rifque àçourir.
A R T I C L E V.
Las Pna’
;uca’s du Paume avec de: 05Ï erè
watiom , pæ MR .DENE SLE . Deux Volumeäix 8 . le rém ierde412 pages , lefecond de468 _,fans la réface laTable des Chapitres . P ari:
chez Gfi‘
art,1747.
V O ici un homme d'e
'
fprit qui entreprend de.
dém ira}es_Préjugés tandis qu
’il donne lui&
m ême àentendre‘
que c’cii une entrepfife inutile ,
un rojet tout-à-faït
_
L’Auæ ù
,
ix -tl (a) avant de parler du Pubh
e.(?Om
‘
e ÉLI.Partie II.
190— Bmu oæ u m
"
B x ùm a’r
i dee°
Sièfib ü pafl‘
és , cn fini 1»
,pour… que les
ragé œ hummt 113 ont
toujours'
été Cc qu‘
älefont.
C d au‘efl— il «
pas zfofi't
'
phiiäm Si :la Han ua ro
‘
x flo
;jfizr&jugëcom )ne ilsjug ex t s
’il: tox
juan qy’z/3fo
‘
nt,pomquoi…:efldœ de
Iés réfoflher ? Quä æ a‘
ppüœmæ qu’on faire au
jom‘d
'im i changer les Hommes s
‘ilsom toujours
été lesm êmes dans tous1æ 8‘iècles Une coudai
fefi œ ufianæ ,fimfifom e
,nemfl ite pa: le nom
de‘
préjugé c’
cfi h naturem ême de l‘Homme
,
c’efl
'
unefietde iadifpofitionde fou CeWæ u .Mä 5I‘Auteurne
'fe trompe— t-ii pas ?Eft
— il bienmai que53Horhma ont tmjnar æ jugé comm i l:jugent ?Nain:LaRefigionachauÿ
'
ä e Face ; k S»m œm ,
les coutumes nefont plus les m êmes:L"«fpfit de
l’… efi fuf£ fipfiblc d
’une,
v,g îét
,
é_
i_gÊniç il
rejetteaujourd’
huica.qu’
iladopgoît, bier unnen lefaitchanger. Def æ rhs t
‘
étäblrfi PhilJ£ophie fur1e:nfiuesdm clled
’
,i ate New tan a,fq n_
défi,
‘
ermefur lesm in:; ceûe gieD éfi d ï_
ü î .Voii’
çfieg@uârÿxË
é.Oune‘
ju‘
ge dm cpastou°
aum
E,
lent£r_nç c e ceque, utcur,
aurpiç d’a
bord étabÎir , puifque”
8 6'
r ceiaqu’fltfondée
to
gtefi criti
6 Il heMp iæ 1e v ;vagi s’fltac
W È 1d ÇVCL‘ les ridicu les duPnhlic fifurä
peux dr:c as. deL,ettæ s.Iln
*
£pggxæ fii lesmonts;üâoswiÿam ilm mme.165pfi mers iinepo.uvoît:’m düfpeufir ; il neHW QÆŒ les . emie.rs 1011
”
qu’ils deviennent lefujetde critique,mais il le:
faitafl'
ezconno‘
itre. I lavcfdtcepm dauçque dans
fa portraits ifyfa cufi räg«û ræ fl fi pc:firflaau
a oŒ ®£ lRw oxmü ,
uns aux autres lagloirede t’invenfion ne méfi ,
te— t— ii pas qu’on le critique àfon tour Si comme
il le dit l’Homm e
, ,defa x ature
‘
cfl'
fait our in i .
ter u’ei
‘
t-ilpas aufii fait pour inventer Rem .
q'ue2 bien qu
’
il elève l’
Homme lors m ême qu‘il
vqut l’
abaiflèr puifqu’
on ne fauroit fuppofcr unCopiûe fans fuppoferunAuteur.N ie— t— ou qu
’il y
aitdes inventions ?I l ym e d’anciennes il y enade
nouvelles même en_
fll‘
e‘
z
monde enconvient ; 1 rs
parmi lesAnciens cs .
NotreCritiquefau in pl
des Grand3— hommes de L’
Andquité bien plus
pourfaire remarquezleurs défauts que pour faim:l‘
éloge de leurs talens de leur habileté . C'
eû
emmentpour_fuivre m ilœ ,
dù æ æ de vita .»
Êréœnd qu’
aujourd‘
huionfe rendroitinû ilfiblc.
mentridicule pour
de s‘
ex primer l’
onvoulait pm ex emple im iœr la anteriad
’Horace d’
0m'
de de‘
Ï ibulle,dc
Cam Ie même& deVù ile. Entre les OdœHoraçaflfaitæ urfes aiae{Iès ; entre les 16
gies d’
00ide deTibx lle_ily en a dît— il pla:
d‘
une que l’
onfifleroitfaæ ; fa on ,8 que l’on s e
trouverait rienmoi»; ne ga avt: . C’efl:ce qu
’il…defaüevoirpar as exera es ces ox em:.
pics femblm tprouverenfafaveur.
Virg ile n’eltpas plus épargné
’Horaæ .Qœ l
le F emmene feroit pas fuir ,un . oète galant fi
pour luiex primer l’ex çès defa œndrefle il lui dé
claroitqu’il la chercb
ÿar tout ave
°
c la même eu
deflrqu’t æçLa ppour d it :u nChèvre Com
J’
05Ïobre,Nw m bräfÿDäcæ nôæ , 7P
4ii 293m ifonfaufre
,ditn0tre Critique quiä
rfifietw p ,puifqu
’un Loup ne p
‘
ourfuivü m‘
æe èvrc
quepour l’ém ugler.
O u nous donne Tite— Liw un ex cellent
Hiûoricn ; c’
efi unModè le ac evé . Cependantun Hifiorîeu d
’aujourd
’hui qui afi
‘
e&ermt de lui
refl°
aa er qui àfou ex emple chargeroîtfonHiûoire de Hm ngues qui n
’
auroientjamais été
prononcées par ceux dans la bouche de qui il les
quiferoitprécéder chaque‘
Baæ ifle
que Combat d’
une Pièçe d’éloquence débitéea
vecartpar unGénéral ; qui r-defl'
us toutcela
donneroitdans le prodigieux fafigueroitfesLee
teurs de récits de contes infipides un telHiûorien feroît— il fort eûim é ? Lm pafl
‘
eroît— ou tout
cela en faveur de la pureté defou (file ? I l yabiende l
‘aparence quenon.
Quelle idée doit— ou fé farmer des Muficiensd’autrefois
,de ces 0rp e: de cesAm
êbæ
'
om,
de tantd’autres dontilnenous refic que 9nom s
Une idée fort peu avantageufe ,fuivm tMr.De
ugfle . Il croit en efi'
efi, peut
— être nefe trom pe
t-11 que fi“
nos Muñcxens leur reflèm b loîente x a exhent
,îls m ériteroiem à peine une placedans
un O rquefirc de Foire : leurê înflrumens quel
ques m iracles que l’onenraconte donnentpas
unegrande idée de leurMu
Ê/que.
B oi leau efl, de tous les odemes cel…aqui
notre Auteur trôuve le plus de défauts ; aufii nél’
ê e— t— ii
Ias. Dè s que ce Poète fefutérigé
en %i&ateur u Parmfl‘
e il s’
arm gæ . l_
c droitdem édiæ ùnpunément. Malheur à tous ceux qui luidéplûœnt dont les nom s purententrer dans unVers fans endérmga l
’harmonîe . Après avo:r
T 3 jour
B:; m æuvp: Bm w uæ’
: v
'
om afl“
czLongtems deœ &eüoüü e, îl fiat…
ui4 nüm en_
æ idiouk la ém ièœ
on lui livra futprefque au 1tôt fuiv
m ute gé xæ mle. Cem émcPuhlic que la le&l re
des SamesdçB o£Iean '
2‘
V0îtfiŒréü k M tM u
fé ne vitplus dans ceM me homm e°
qu’il avoit
vant regardé comme un Poète fubi'
m c
qu unem&,mais fiérile Verfificaæ ut Quin‘
a
efi unEfpritcaufiique dm geœux . Se Âm‘
n‘
m æ
Satire lui fit elle feuieplus de fort que lœ
su&es enfemb le . 11y…uoü:un peu tmp md:
mm t laDivinitô de Paris le Bœu— Scx c , ga’
ap
pax ermm ntiln‘
aimaitpas,Oudont n‘étoitpeut
devintgénémle. Qudm -«œ
m lcvèrent finementfœ bévuæ .
:Les F emmes qu‘ilavoitoum gécs nc l
’
point, Iuiauæoi&1tfü trè s vä ontiœs lcmêm e traitem ent qu
’
autref0is les Bacdmmes firentà0 b e
’
e . Elles aigrirent contre lui ies unæ leursaris les autres léursAmans ; cd les
-ci leurs Pa
rens celles— là leursDîœ&œ æ ctièœflttoute:
à l’Afi
‘
aflim Les Tarmfes redoutables enneflfic
en tous Paï s pourqui lam a
gœnceatantde charmes les'
Izarmfcs qu
’ilD oit
eu la témérité d’aller regarderfous ic nafque , fc
fourèrentdans lam êlée,&avecdesarmes fi créex ,lui portèrent leur coup. I ls feplaignîrontam èrem cnt de ce que l
’
onpamettou l’
impmfliond‘un
Ecrit aufli fcandaleux aufli indécent aufli cqùtraire à la vérité aufii préjMîœiabie aux bonnesmœ urs
,cuñaauflî peuŒnfornæ au que ,
l’on doità iaRel
'
ion uimanquew e…td’ê
tre oû‘
cnfée quan ils le nt.
296 B i u xorunquz Ru sonnu’a,
fe déclara lui— m êmeouvertementaufajerdç_
fameufe Piè ge. Lorfqu’ellc parut quélfu!
l’étonnement de toutlemonde Quedea ifiquesd
’une part !qued
’éloges de l
’autre Jamaisfurun
Ecrit les Connoiflèurs ou ceux ui fe donnentui
‘tels n
‘
outété plus partagés . 1fem bloîtque
aDifcorde quiallume le feu de laGuerre Civiledatis c€POême
, eûtproduitlem ême effetfur l’efi
prit des Le&eurs . Hé quoi !difoient les unsrien n
’eflplus froid. Cc n’
eftqu’uneHifioire
ornée m ife enVers L’
_
onnefemjamaisaud e ch0Ê . C
‘
onœmom -œ ua‘
d’adm irer ce que
l‘Italie l
’Efpagne m ême l’Angleterre ontt en cegenre fans qu
'ilnous
perm is d’efp£retriendeÊmbhble
uelle elegance difoicnt les autres quelle°
g‘
nité le Poète n’a— t il pas traité fon fujet!
Quelle ce quelle nature dans fes descriptions ! (ËiÎelle ordonnance quelle ex preflion
quelle viedans fes Tab leaux Quelle refl'
em :
b lauw quelle ame dansfes Portraits Quellevérité
‘
uellemajefié dans le cara&ère de,fesHéros ! nelle figefl
'
e dans fesfAllégorîe,
s l
Quelleharmonie quelle pompe dans fesVars!
Quel ordre dans toute la c0nœn ure de fonPoème
”!SiMr. deVolt4£re n
’efi pointencore
ieVif ile de la F rance on ne peutdumoins lui
conte er la gloire de luiavoirfaitfenrir leprem ier
qu‘elle peutenproduireun. CettePiè cefuflitpour
:fl'
urer l’immortalité l
‘
on
Mr.De_
x a k parlantde la variété des Goûtsfait
“
à ce fu3etquel ues refléx ions m paru
fort fenféœ . n ait que cette m2me‘
m rîêtê JeGoûts quifetrouveparmi les Savon: les
‘
Gag:
d‘
ombre,Novembre Décembn , 1748 Æg7:
:I x üres,fe retrouve
titude que l’
on appel
Cour leMilitaire leMagiftmt leBourgeois , laPm de laC0 nette lePetxt-Mmtre leV1eillard
,
tout cela ne c refl'
emble prefque point pour le
goût: _I l yaplus . Les Gens de m ême efpèce lb ut
encore différenciés entreeux par l’humcur
,leca
m&ère le tempérament les paflions . Ou en nen
contre quelques-uns quine veulentque dœLiw æutiles férieux . I l y enaquin
’enveulent
'
que d’
a:
m ufims desn édies des Com édies des R6.
lations . D’
autres n’en cherchent que de ffivoles ;
desRomans desHifiorîä æ s des Ccute: de Finde P eau d
’Auç. D
‘
autres n’en demandent que
de ernicim x ou d’indéœ ns . Ceux -ci»préfèrent
l es . ciences abfiiaites ; ceux -là ne lifent que des
N ouvelles des Gazettes des Journaux le
p lus grand nombrene litriendu tout. TelleFemme préférem le: Mille ame N u it: à tous les
Ouvre es deB ae telle autre-Cent Nou
velle: oavelIc: à ce que nous avons d‘
Hifioir68
,les plus int& efläntes . I l y apeu de Jeunes-gens quin
’aim ent beaucoup m ieux les Femm e: Galante:
de B rautôm e ou tel autre Ecrit de cette nature
q ue toutes lesMax im es de IaR ochefoæ aæ lt .
Fautÿil s’
étonneraprè s cela qu’
un Auteur foi;fifouvent ladupede labonneopinion qu
’
iladefon
Livre!Mais àquidoit— il s
’
enprendre,auPubficouàlui m ême?Ii voudroîtfans doutequ
’
onen.vifa$eâtfonOuvrage dans lem êm e pointde vue qu
’
il 1euvifage lui
-m ême qu’
onenfitlem êm e cas qu’
il enfuit.Mais cette prétentionefi défi anm ble
elle eftinjufle, Les goûts font difi‘
érens . Plait—ou
aux uns, ondéplaîtaux autres .Rienn
’
efininefimT roi:
B IBLIOTHEQUE…NNE’
E
au goût deId goût de tout le monde me
chofe que l’alletnbhgcd
’
une infinité de goûts dif
Êrens LaNatum eû infinie dans fi:s com binaias
, par— là elle 2 fi fagement pourvu à tout
— œ
quipeutafi‘
e&a ,nonfeulementles Sens de l
’
Homme mais encore ceux de toutce qui efianim é,urim nc ne en elle quk llfln
’a rien d
’inufle
à cetégard. ä fiérm cedes Organes produit des& nfauons des afi
‘
e&ions difi‘
érenæ s . C’cfi ccm:
différence quidonne de l’averfionou du panchm t;
g’eitellequi produitdes effets fi oppof63 qui rendMmêmœ chofes nuifiblœ
_
ou prb fiublcs . C’cfi
parelle que ce qui d i un pmfonpourunAnimal
cflunalimentpourunautre.
Vous vous plaignez qu’
il y ait tant de fouscrits .Mais cette plainte eû
— clle fondée ? Ne vo
yaz— vom pas qu
’ilsfont faits pourcette multitude
defots Efprits qui les lifcnt Vous allezfims doutevous recr1erfur lafotifede ces Lc&eurs fur leur
mauvais goût.Mais prenez-
y bien garde ce qu:
vous appellez fofife,ce quevous appd lezmauvaist cfi fouvent l
’efletd
’
une certaine conformanon des Organes fur-tout de celle du Cervœ u ;vousaccuferiezdoncalors laNaturc
,vous vous en
prendriez àDieumêm e l‘
Auteur de laNature,
de cette variété prodigieufe que vou s remar net.
dans les Corps dans les Efprits . l l y ades ma;fait laProvidence le veut, elleapourvu à leurs
befoins .Toutce queDieuafaitefi bien il efi dansl’o; dre.
Nefonteæ œ doncplus que l’Homm e elf,
L e Ciel l’afogmé tel qu
’il
Tout annonce dans lui [a
Bulr.mrmzqm: Rhsoüñn‘
z
uoi peuvent fe plaindrelesteufs les r neuts de laprétendue liberté ? Lacarrière e ouverte , qm les empêchede courirdc débim leursmax imes Ladifficulté di
tes-vous l’impoflîbilité les rcbuœ ; lafévérité
des Loix les efi‘
mie. Qu’
ilsfe tiennentdonc enre s
'
; qu’ils fe tail
‘
e
‘
nt ; qu’ils n
’é,cfiveutplus .
is s’ils devenoicnt les maitres !Alors '
quetoutce qui ell défendufaittoléré, permi; coa
damn6 . N’
auront— ils plus rien à craindre N e
leur reflem-t-il plus rien à faire ? Ex amüæ æleur Gouvernement leur Politique. I l s
’ ‘
t
de flemaintenir. La vieille erreuraencoreSc&ateurs cachés; elle enauradehardis d
’
en
trepœnans . Comment les contenir I l fàutdes
Ëâglemens desOrdonnances desEdits des:x .
Voila donc nos Gens qui deviennentdéjaLégiflateurs malgré qu
’ils en a eut refi
que fans qu’ils s
’
enapa çoivent. an ce nevous diront— ils laraifon le bonordre l
’
utilitécommune le demandent. LesHommes ne [put
pas allez{âges , nefontpas afl'
ezbons pour quel’
équité naturelle , pour que lamif npuîflè lesgouverner les régir toutefeule. tt, ce qu
’
il
yaura d’admirable c
’
eft que ces mêmesmo
yens qu’ils avoiem condamnés comme injuf
tes, comme déraifimnabk s‘
,fer0n‘
tpréËfément
les feuls qui leur p‘
am itront les plus, ges lesplus
°
uflœ & les plus fûrs ._
Nl:is enfins ’entiendront— iIs là? Sopfi'
m ont
ils que les Savans‘
_que les‘
Phfloi‘
o lies ,lesprits forts , les êtes a Syrtémæ m iens, écrivent, do
‘
gmatifeuçfefou_
lèvent,
d‘
Oâ ahrä,Noœmh æ Dem nbfl ë‘748
lèvent,&fafl'
entfoulever les Peu‘
ples contre les
fages ordonmnœ s contre les Loix équitables
qu’ils aurontétablies? Sans doute quenon. Les
fuites pourroienü endevenirfunefies. Il faudra
des cachots,dc3prifons,des peines,dæ fuppliœ s .
Les voila felon leurs anciens principes tirans,injufies cruels. T irans en ce qu
’ils ufurpem
fur leurs Seinblablcs ,fur leurs F rères,fur leursEgaux une autorité que laNm e ne leur a
point donnée, lnjufi es en ce qu’ils veulent
taire dépendrede lavolonté desHommes leur
de penfer leur tour d’im ag inatioù cho:
n’
ils [avent 5 bien n’êtrepas enleur pou
voir. Crucls en ce qu’
ils détrui£ent leurEf
pèce en ce qu’
ils égorgentdesHommes pourdes Silla ifme .t. Maxs ii lenombre de ceux
, qui
vo ent e l’
injuftice, de 1’
ex tmva c, du defi'0r
,
e, de l
’abus , ducrimc dans eGouvernc«
ment laPolice de ces -nouveaux L6giflateursdevientpar fucœ flîondetem s ou toutà coupafi
‘
a putfl‘
antpour les accab lcrä leurtour, les
remettre dans lafubordimuion en les cb ntmignant de
Fardet pour eux feals leurfa_çaru £e cou
»
cevoir cbofe: fi :m fin pour‘nÎ
àvoîr "plusrien à craindre de paœ ils atœntats , i ls cxœrminantjufqu
’au dernier de ces Rebelles ; ncfw a
ce pas avec jufi icc felon m ême leurs princi
pes Qu’ils conviennentdohc que toutell bien
comme ilefl,& quemalgré tous leursvainstêmes il nepeut êtrem ieux .
Rappellons-nous cequi s’
eflpall'
é, il y feuloment deux Siècles ; m nspd rtous nous fous
. ces Rois , où la foiblefië du Gouvem emm t&lc eut des
‘
œm s penaeüoientdæ toutdireTome LI . P artie I I . V do
Bmu'
om nqvû Ru somwn’z
‘
,
’n',deR1m&arbe deMauve, de34 14 ,de ScM è
mou l e d'Helle
'
bore noir &c. duTè
Pour laCatalepfie unLawew e
le Vin e'm Jtique des
deManue .
_
Pour1’Inm be laSai née s’il y apléthore dc3
Purgatiom deSene‘
, de Imbarbe ,deManu e deV5}: e
'
m é'
ti ue; des Kabaram des Apér ififl' la
D iète l’x ercice
‘
point de Vin point de L i
queurs fortes pointde plaifirs de l’Am our. Da ns
cette Maladie tien depla: dangereu x dit— l’Au
teur que lesplaifir:de l’Am our parce yu
’il: com
fum ent le: partie: volatiles {9’ balfam :qaes de 14
mafl‘
e dufang, am lefqaelle: Ie:hum eur: n faaraient circu ler librem ent. Cela
_€fi plus facile:à te
commander qu’àpratiquer.
Pour laPar4 1_yfie,u11bonR!gitfi e
la Sai ne'
e unLavem entpurgatif dîV€ff€3fortes de ar ation: réï térées des B ains des Sadorifiqu :s fics Vefi cataire: des Sg
'tam . Dans l’ufage de ces remèdes il fautavoir égard à4
’fige au
tempéramentduMalade. Suivantl’Editeur
, dansfes Addition: il a des cas où le lon MagedesBau illom de P au ou leLait d
‘Auqäe réuflît
mçrveille.
Pour leTremblem ent s 11Vientd’épuîfement
ilfaut que le Maladeaitde bons Bouillon: duhomVin qu
’
il mange de bonnes Soupe: de bonnes.
Panade: des P erdrix,des Cbapwn ,des P igeon».
Si leTremblementefi produitpar le defî‘
ëchememL
des N erf$ ilfautdesHumc&ans des PurgationsdeSené deCafl
'
e, deManue. S
’ilapour caufÀ.
l°
e relâchement des fibres mufm îfi_
rçs il faut}une Diète fè <:he des . P argatioa5 dc Sex /
Èbdd.
d‘
O&o_
bre Novembre Decembre;
& d arbe de Ap!ritifs ,dæ m ta
tion: capables de rétablir le ton l’élaftîd té des
fibres .
Pour leC“arr: , laSaigne'e,unLavemm tpur;
gatif des Décoä ionSJmolliente: l mm eä ax ter,
«dauc
yam s ; da
’Taz, une Infuäon de l a
Val» m ire: de Safi e,desNarcoti nec, des
gatiom de Rhubarbe de Sex ! eMauve deC e ; leLait deVache& d
’flnüfi .
oila 19 fortes de Maladies pour lefquellesl’Auteur ne prefcrit qu
’un afe petit nombrede
Rem èdes , m ême deRem èdes fort fimples fort‘
connus quifc trouventprefque pm— tout. Ôeux
qu’
il ordonne le plus fréquemment que l’on
regarder commefes trois Chevaux debatailntceux -làm êmes que recommande fort leelie
_r dans la Comédie duMalade Imag i
«
naire deMolièreCIyflerium douar:P «9jî eaj
‘
egm re
Enfaita} urgare.Remarquez b ien que pref ue toutes les Purga
tiom ordonnées dans ces aladies nefont nète com pofées que de Se»! de Rhubarbe de
Manne ; c’
efi dumoins ce ui enfaitlabafe . Î’ourquoi cela? C
’
efl que les em èdes les plusfi mles les moins violens font toujours lesm eil
cnrs ourvu
haite. es bons em edesnefaur0îcnt1amms nen
perdre de leur réputation : ceux-ci ont encore la
leur toute entière la conferve mntapparemmentlongtcms .
I1m’
a. paru que l’Auteur prefcrîvoîtquelque
fois des Rem èdes inutiles,ou quin
’outpas lesver
°
? m eXLLPafi ie lL X, , ms
a ntdrfinqun Ràrso‘
îmfi’3
tu‘
s qu’duTeuf ttrîbue ;
_ça
'
p‘
o‘
ur'
dc‘
s Mala ie$ où 113 ne ca i'
ennexü päts ,que dans certains cagilm êle _
leChaud & )eF roiddan
‘
s iamême I }Œœ mmmü'
e , ÿflr è xcinple
'
cbmmetmpréfa Vàfifcontre 1’
EpilePfièY’Oflg le d
"E b'
f! le CM »: d’in: Hamm : fitbrt
d’u
'
fie fi orï violente . Ou efi revenu àu'
ourd’hü
Bonne'
ôpinîo‘
n ü’p n avoit autré ois de
ingr_édîcn$. I l or o
‘
fir‘
te le‘
um‘
gfliäd pourh!argz
‘e oür leComà z
‘
r
Èil, pour lesVerti
Il nïe ert e quê q e êmèdedivinpour les1€VI
‘
C$ întémi itæ næ s n’
éflpasfortpropre pourc'
ès troisMaladies .
Dan? le Trefi ble‘
7‘
nm t caufé pàr I'
cfimplër‘
ela‘
tbemm t de.: F ibra mufmlaires q'
uî nepéuŸm ife roütrafi er il ordonne une Potienfaiteavec le
'
S en{,laRbabarbær, leTartrefoluble,la1Uam:e dè
Calabre l’E leâ ‘uaire diacarthatne . Eû — cc là
n‘
u Remède robomnt efi de unRèm ède propre àredonner aux F ihres le ton l
’élàfiicité qui leur
m anquent ? I l joint à cettePurFufionune Opiate
que le Malade doit prendre l’egace de 9 jours ;
mais c‘
ette0 iate efi compofée d ingrédiem fi dif
CÔrdzmS 1 incompatib les ,queje ne conçois pasquel ent avoir été fon
‘
but. I l y entredu Safrande ar: a e
‘rltif du 3631! de Ia udre dcClo
port_c dn ala? du el /lfnlnam‘
ac,
du,Saffdn 0r:mm l de la Canelle dè l
’E x traît
d’
Hellébvre flair”, du Sjroâde Rnfèv Iutivêx
,&C .
Etaprè s l’a
‘
fage decette fi at: ilfaitrcnou‘
velkx
la_
même Purgafiotx Qu‘il avoit
Du Sçae'
,duÿçlap de
des Remèdes contre
Fifire:
Bmuam qmæ Rnœnm‘
a
vues fi précifes qu’
011prête aux Ecrivains fi crésaccom odées aux circonfiances où ils fe trou«
voient,ne conviennentpas préfentemeut pour ex
pliquer l’Ecriture Ste . d
’
une manière utile in
firu&ive,à des Chrétiens qui fe trouventdans une
touteautrefi_tuation. Mais il efi aifé—
de rém édier à
cet inconvénient. Quand onfe croit tro refl‘
erré
par quelquefujetde cette nature, il aitail‘è>
de prendre le large de prouver quelqueF
ropofition qui
aitdu rapportà lamatière,mais qui oitunpeu plusd
’u eaujourd
‘huLQuandj
’auraidonné unfens
litéra u’on trouvera un peu trop borné qui
fefnble evoir tro gêner leMiniftre.quiaceTex
te à eXpliquer,je t chemi d’
indiquer e nm êm e tem s
commentil peutluidonnerunpeu lus d’étendue,
afin d’avoir; lieu de dire des ch0 es intéreflàntœ
pour fes Auditeurs. J
’
ai cru ccPréambule 9.b
1umentnécefl'
aire dans lacrainte que ceux ui oc
cupent laChair; ncfe préviennentcontçç s.ex
plieafions que Je vai donner par le petit 1utËfêt
qu’ils pourraienty avoir.
Le prém ier Paflàge quejevai ex aminer c’efl
ce beauPrécepte de lan e. Epitrede St. Pierre;won: ex horte m e: cher: Frère: comm e Etran
g ers Ü’Voyageur: de vou: abflenir de: P a
_flion£cbaruelle: qu: com battent contre l
’am e (a) .
Ou entend tous de la m ême manière le
m êm e de cetteEx horæ tîon°
cveux dire qu’il n
’
ya qu
’un fentimeutfur les Pa ions charnelles dont
les Chrétiens doivent s’ab i
‘
tenir. Mais lesm otifs
que l’Agôtœ
emploie peuventêtre pris de différen
te maniere. Le 1‘
c’efl laqualité (l
‘E trang er:
qu’
il
a) P ierre II. x .
d’
Oâ‘obre Novembre8 Decembre, 5
qu’il donne à
‘
ceux à qm il écrit v àn: e‘
x horte
comm e de.: E tranger: comme desgens éloi és
de leur Patrie à vous abflem'
r de: om m‘
ti e: da
la chair . Un étend ordinairementccmotifà tous
les Chrétiens engénéral . Comme leC iel eflleurPatrie qu
’ils font étrangers dans ce monde
Sr. Pierre apu les engager par-là àne prendreau
cune partaux paflions desMondains . Ou ne peut
pas nier que cefens nefoittrè s beau toutàfait
conforme aux idées desEcrivains facrés . Cepen
dantje croi qu’
onpeutentendre ces paroles d’
une
manière encore plus fimple plus naturelLel’
on fait bien attention aux circonflangæ où fe
_trouvoientceux à qui St. Pierre écrivoitI l faut d’abord dire un motde ceu x aqui cette
Lettre el}adrefl'
ée . I l y aquçlque partage là-def
fus, Ou y trouve quelques endroits quifemb lemregarder les Gm tils convertis à l
’Evan ile mais
il y enaaufli d ’
autres quinegardeutnécef‘
àirem ent
les Juifs quiavaientembraflëleChrii}iauifine. I l
faut donc cgnvenir que cette Epitre eû pour lesuns ur les autres,mais particulièrem ent pour
les ]ui 3. Ou n’
apour s’enconvaincre qu
’à jetter
les yeux fur 1’iufcmmi0n uiaità latête .P ierra,/I
p âtre de Cbr ifl aux id!le3E trang er; difp ers dan: le Pont -dans laGalatic, dans laCafadare , dans l
’Afie {s
’ dans la B itb iw e . .Voila
_quiregarde clairementlçsjuifs devenvs Chrétiens,quife trouvoîcnt, dans cçs paï s
-là . Oufaitque
perfécutiond’
Antiw bm [’
i l/afin Roi de Sfried iverfes autres caufe3avoim ten agé quantité deJuifs à abandonner leurPatrio, â lcs avoiem difpçrfÿs dans les Provinces Paï ennes .Quand onrap.
proche donc le titre mis à 1’
Epiü’
c,duvcrfctdont
X 3 nous
326. Bmm >m @a Rn som æ’
z,
nous cherchons le feus on ne
rut prefque pas
s’empêcherdefentir que:lemot
’E trçnger do uyêtre pris de lamêinemanièrg c
‘efi-ä-Œre dans fon
feus propre litém l . Cc n’efi pas feulem entdans
nos Vérfions que le terme eftlem ême mais ontrouve lam ême conform ité dans l
’
original (a) .I l eft boxi de remarquer que lemotGrec
’
quenous
avons traduitparVoyag eurs,ne fignifie pas proprem entdes gens quivoyagent mais d_6figac timplem ent des
‘
eus qui ne lont plus clans leur Patrie.
Ceu'
x à qu18t. Pierre écrit qu’il ex horte eu qua
l ité d’E tranger: étaientdoncvéritablementtels
je veux dire qu’
ils étoienthors de leur Pal s natal .Nonfeulement l
’infcription de l
’
Epitre prouvene le teismed
’E trang
‘
er: doitêtre pris à la lettreans cette ex hortafiondeSr. P mais leverfe£fpivm t femb le le démontrer. Azez tm c côndx itehonnête parm i le: Gentil: leur dit— il . Les voiladoncplacés parm i des P:ü
'
ens vivantavec eux
parconféqueuthors de leur Fans . A:eæ ax e con
du ite bonx êæ parm i les Gentil: afin qu’au lieu
qu’ils m édi/è nt de vou s comm efi vou: étiez de:
malfaiteurs, bonne:œuvre: qu’Jlx
'
vous w rroflt
faire le: engagent g lorifier Dim Ibrfqn'-il Ici“
Quelques Interprè tes ontétéfrappés de ces raifons . n
’en donnais à lavéritéquedeux mais
peut-être y eua— t— il unplusgrand nombre . Le 1t
d i unLaurent qui a donné unCommentairefurles É pîtres de St. Pierre quiprend ces E tray
‘
er: dans le liens litéral . L’autre eflMr. Strejb
iniûre d’Amfierdam quiaaufiipub lié unCom
men
(4 ) r agrm ïu‘
p fit .
3323 Bmu ommuz RAiSOfiNB‘:
des paflions plus vives quedes 8°‘
quiontChange
depaï s . Quand on efi chezfoi quelleavidité n at— onpas par ex emplepour s
’élever aux Emplois
C’efi là qu
’
on cherche à faire lameilleure figure
que l
’on peut. S
’il arrivemême par hazard que!
1on donne quelque Chargehonorab le à unhom
me qui efthors de fou pais ilneferapas’content
jufqu’à ce qu
’il ait pu rendrefes Concitm ens té
moins de‘
fou élévation leplaifir leplus ex uis
que luiprocure le polie qu’il ocupe c
’efi de le
re regarderdans faPatrie d’unautreœ il qu
’onne
le regardoitauparavant. Cc n’
eÇtpas l’ambition
feule qui devient plus vive lorfqujon
jours dans le lieu defanaifl'
ance l’
avarice y prendaufli denouvelles forces . Quand oneitchez_ foiçn n
’eft
'
amais las d‘accumulcr. Ou ne fe trouve
'
amais ezriche. Ccn’efi pas àproportiondefes
foins qu’
au cherche àamafl°
erdu b ien c’efi que
nou s ue voulons pas qu’ilfoitditquenous foyons
moins riches ue d’
autres . Nous voudrions quenosEnfam fûËentlesmeilleurs partis de notreville.
’
L’
eutétemeutpour le Faile,pour leLux e,pourles Batimens tire
'
encore prefqu‘
e toutefaforce duour quenousfaifons dans nouePatrie. Lemou
’emploie St. Pierre peutdonc déjaêtre fou
dé ux le détachement où doiventêtre desEtran
gers . Il n’efi pas nécefl
'
aire d’infifier plus long
tem s furçettemifou ; ce qu‘elle eflcommune à
tous les Etrangers . lle a également lieu
qu‘
onprenne cemetdans lefensm éœforique ou
dans le fenslit€ral.Pourvous rouver MONSIEUR , qu
‘unTex te
pris dons fon ens litéral comme celui— ci, n‘empe
du:pas unMinifim qui l‘ex plique decettemanie
IQ
d‘
Oä obrc Novembre Decm ôre,t748.329
tede dire des ch0fes quelquefois fortconvenablæàfonTroupæ u,c
’efi qu
’onm
’arapporté que quel
m s aprè s la R évocation de l’EditdeNan
tes ,uu Prédicaæ ur choifitcetteEx hormfionde St.P ierre pour fou fujet l
’entenditdans lefens pro
pre, pritoccafionde làde combattre latropgrande rdeur de quelques Négocùms Réfugiés quipar leur avidité nuifoîentbeaucoupau comm erce
des habimns naturels du lieu. CcTex te eXpliquélitémlement donna1ieu à defages Réflex ions fortutiles fort convenab les aux uns aux autres.
Ou ex horæ les Etrangers àavoirmoins d’
ardent
pour les Richefi'
es lesNe ocians du lieu â ne
pas r der d’un œ il trop j ou les fuccè s de
leurs rères . Ou ex hortales uns à ne pas vouloir
s’emparerde toutes les afi
°aires on mppella aux
autres les'
dev0irs de l’H0fpitflitéChrétienne.
Outre cette raï onde convenance jeveux direce détachementoù doiventêtredes Etrangers,l
’é
tat de ceux à quiSt. Pierre écrivaitdemandaitencore qu
’
ils s’abflinfl
‘
entdes paflions de lachair. I lsvivaient parmi des Paï ens qui les obÈ rvoientdc
p rè s .Aiez une condu ite bonx £teparm i Ie:Gm til:,
leur dit— il dans le va fet fuivant
;fia qu
’au lia ;
q! il:parleùtM de wow , comm ; vox : (tiçz.de:m alflciteæ r: l aM ae:œuvres u
’il: vous aura»:
m afaire —1esporh zt àg lorifier ieu, aujoy r qu’
illes m
'
fi æm a.
CetApôtre dit donc ici deux chofes . La Irc
que s’ils s
’M donnoientà des paflions dérégléesles Paï
‘
ens‘
uemm qua oiep tpas de les décriercomm e des gens demauvaifcsmœurs . Ilajoute enlieu que cette préventiondesavan eufi:feroitun
gmnd obfiacle à la des aïens ,
£m mrn& ug Ru so@ 3’
fl.s
Etrangers devoieut conduire:d’unema,
m ere régulière pour fermer lahanche à lam
fi mo. Chacun làitafin que dans lesHabitansna:turels d
’un Paï s on remarque nuecertainemali:
gnité à l’egarddet mngers quivrenuem s
’
établirçhez eux .
'
0n eft dans une attention continuelle
pour découvrir1eurs défauts . Ou leszelèvm w6ddes tours malins l
’
on abeaucoupdepenchantqemp0ifonner leurs a&ions . Les nifs convertis auChriltianîfme fe voï oient deja en bute àhmali:guire des Pa
‘
ïens en qualité d’
Emmgers ; mais ce
qu’i l ne fautpas oub lier derew a guer c
’
efi que ladifférence de Religion ajoutoit encore une nou .
velle force à cetteaverfion lareudoitinfiniment
plus vive.
Cette coufid€ratiou ell importantepom:neveni; une obje€tiou que l
’
onpounoitfi ùecontre lefens litéml que je veux établir. C’
efi que laqualité d
’Etranga s de ces Juifs difperfés devoitêtre
oubliée pq uh‘
ls étoient depuis 1m gtem5dansces Pa
‘
1‘
s -là . Mais ladiñ‘
érencedeReligion lesfaifoit regarder de mauvais œ il &flfimehfl
'
oitaux
x des Polens cette efpèce de tachede leurorino. Ajoutez, encore que lamanière de vivreJuifs jufqu
’à leur couverfion auChrifiimüne
les avoir tenus comme entiè rementl‘
éparés des I:dolâtres . I ls avoient pris foin denefeconfondreavec eux ui r leursmariages nim ême par les ufages ordinares de lav ie.
Voici donc ce que St. Pierre vent dire à'
cçsChrétiens difperfés fortis nouveflcmeutdu lugda
‘
x‘
fme. Vous l‘
avez que vous n’êtes pas chez
vous . Vous vivez parm i des gens quin‘ontni
lamême origine ni lesm êmes fend quçvous .
{ 050e Novembre8 Docm bre,174&g33vivent d
’une manière toute l
‘
aime. C’eli afin ;
dit— il, que le: bonne: œuvre: qu’il: leur d arautme
faire k s or i ent g lorifier D ieu lorfqn’i l Ie:
ra. e tem s de laVs'
fitafi onf c’efi le tem s que
Dieu appelleroitles Pa‘
1‘
ens à laFoi lorfqu‘ilvou
droit par bonté leur ouvrir les yeux lesattirerà l
‘
Evangile.
R ien n‘étoit plus propre produirecetheureux
effetque labonne viedes prem iers Chrétiens . C’
ê
toit— làune prédicationcontinuelle,plus perfuafive
que tous les lus beaux difc0urs . La vie purel'
aime de ces ifciples du Sauveurcontribuoitautant aux proî
rè s de l’Evangile que lesMiracles
m êmes . Ain 1 leurditSt. Pierre ,l i vous avezdu1 è le pour lagloire deDieu, 6 vous voulezque notre fainteReligionfe répon de fafle biendes Seetuteurs que vos mœurs foi
‘
ent.irréprochables.
Gardez une condu ite régulièreparm : lc:Gentil:u
’ils vous voï entfaire de bonnes œ uvres .
n fe tenant donc aufens litéral d’E trang er:
vous vo lez MONS IEUR qu’on ne lai(fe pas de
développer fort heureufemem les motifs qu’em
ploie St. Pierre qu’on ne leurôte riende leur
force. Cependant je vous l’ai prom is dè s le com
m encem ent,vousme trouverez toutà faittraiæ ble
fur le fens fi uré. je ne prétens point l’
ex clure .
Perfonnene uroittrouvermauvais qu’
unPrédicatcut qui ex plique ceTex œ aprè s avoirmarqué
les vues précifes de 1’Apô_ tré prenneoccafionde
ce titre d’E tran arx de remarquer qu
’il convient
aufli à tous les hrétiens engénéral . Nous l‘
om
m es fur laterre comme dans un lieu d’
ex il,dm s un
lieu de pall‘
age. C’efi une vérité quinous efi en
feignée fréquemmentdans l’
EcritureSte. qsue
334 BlBLÏÔTHÈQÏÎÉ RÀÎSÛNÜEÏ :
St. Piefrè peut aufli avoir'
eu envuedans cétèfidroit. i l e1t afi
'
ez ordinaire aux Ecrivài‘
ns fi erëê
que lefi:ns literal les conduite àunlë'
nSplus6levé
Ou‘ ‘
auroittortde regarderccfens fp‘
iritud fi
guré comm e unlah a e tropmiûiquê .Nous ou
vous prouver pa: la aturemême,quenous 0
m es des Etrangers fur laterre . C’eû déja la_
con—S
didou ée l’Honim
‘
e engénéral . SonCorps ell uneMàifon qui s
’
allàîflè qui fe d‘
énuit infenfib lè ä
m ent. Sr. Paul l‘
appelle mu’
Tente uneMaifofi
poræ tb æ quenousmons une demeurefi x e: L
’
ame dê prouve encore mieuxcette qualité d
‘
Etïfln et quefonCorps . E lle efiimnmrœlkr. Elle11" doncpasfaite Uniquement
pour cette vieanimale . El le e'
fi defiinée quelquechofe
‘
de plus giand .
—Sans cette‘
clé onne comprendrien dans l
’
homme . Quand onp‘
enfe à lan0bleflë
de nou e Am e à l’
é lévationde fes défirs que rien
fur laterre ne faur‘
oitÏàtisfaiœ quand onvoitd’
un
autre côté la courte durée de laviehumaine on
ne fauroit fe tirer de cetembaras qu’en difantqué
l‘
homme ell dcfiiné pour touteautre chofe que ceue nous Vo
'
1'
ons que laTerren’eltqu
’
un lieu
e pafl'
age . Les Philofophes duPaganifme ontdé°
a fenti cette vérité I ls fe fontregardes comm etmn ers fur laterœ . l ls enontparlé comm e d
’un
lieu d ex il. I ls ont comparénotreféjour dans cemonde à celuid’
unVoyageurdans une hôtellerie.
Les anciens Patriarches mais fur toutDavid ;ontfaitprofefiion defe r arder commeEtrangers&Voyageurs fur laterre. C . lesA ê tres infiF
tent continuellement là-de£fus . une leçon
:.Cor.
336 Bmu ornnqun Ru sou1mü;
belles max imes du monde mais fuivez leua&ions vous les trouvereztoutaufli am b itieuxtoutaufii intéretï és que les autres. I ls fontprofefliond
’êtredesEtrangersfur1aterre. Cepen
dant ils ont la m êm e ardeur pour _
les biens dumonde quenous . I ls fonttoutde feu dè s qu
’ils
trouvent quelque ouverture pour au enter
confidémblement leur bien. Les .Chr tiens difent que le Ciel où leurPatrie ue c
’efi là où
tendent tous leursdéfirs . Cepen ntlaplupartaiment tellementcemonde qu
’ils vœ droxent
n’en fortir Jamais . De là vient cette triliefl
‘
c
u’ils laiŒnt afl
°
ez fouvent paroîtredans u neËmge_
reufe maladie ces foÈpirs qu
’
i ls poufl‘
ent
aux approches de lamort.’efi qu
f1ls font fa
chés de quitter cemonde qui pofl'
èdevéritab lementleurcœur.
Voila les jugem ens que font les Mondains
quand ils voient les Chrétiens fi ardens pour lesbiens de laterre, fiattachés à cette vie. Voilaparoù ils prétendentautorifcr le dérèglementde leurs
mœ urs . Ou peutdonc encoreappliquerafl‘
ezna
grellemm t aux C hrétiens d
’au;ourd
’hui laleçon
e,St.Pierr
'
e on peut leur dire. vou: ex horte
mes Cher: Frère: comm e des trangers'
85’ de:
vous aèflem'
r de:} afli om clmm elle5.
316 5 top: conduite reigflfi Èrepæ m i Ie:Mondains
«q_
i
ufan _li:x qu
’
il: m !diflmtde vous ils voientm s
.ôq
_e; œufvres D ieu
St Pierre.metfen œuvre un troilièm e
pom:pol“
. t Œ.Çlu€fiens àfe défier des Paflîonsç
’efi qu
’
çüe{fofi laguerre l’am e. Ouvoitafl‘
ez,
qu’
ilveutdirepap laquenousdevons læ regardezçommeles plus, dangereux ennemis que.nous a«
J‘
O&obrb,Nw embre Decembre, I 748. 331
mns,comme des ennemis qui travaillentà rendre.
notre am e malhw reufe qui luifontdes blefl°
uæ s
mortelles qui confpirent pour lafaire périr.cet A ôtre veutaufli nous Fairefentirpar
— là
quenos Pa ons s’
oppofentànotre bonheur, mé:m e fut laterre. Elles jettentnotre ame dans 1’agi«tation dans le trouble. Souventnous l
‘
omma
en proie à des Paifions contraires cetteguerremteftine ne peutfi
enous rendre trèsmalheureux .
Vous vo‘
1‘
ez ONS IEUR qu’ici les Prêdica
teurs ontbeau champ que pourdévelop ce
motif ils n’outpas befoin qu
’on leur fourm e des
ouvertures .Matâche à cet égard doit êtrefoulement defairevoirquel tappertcemofifpeut avoiravec lefens litéral d
’
Etrangm deVoyagw s quo"ai entrepris de faire valoir. La guerre que lesi’aflions allum entau dedans denous eû une taifou
cle s’en abfienir ui convient à
‘
tous les tems 1tous les lieux . ependm t voici une liaifonafl
°
ex
naturelle de cemonfavec les préc6dens. I laurait
pu paroitre affez dur afl'
ezfacheux à cesChrétiens à quiSt. Pierre écrit de renoncer à toutes lesdouceurs des Pafl
‘
mns à tous ces objets que l'on
recherche ordinairement avec le plus d’em reflè
ment cela [implement parce que les aï ens
çrouvoientmauvais qu’
ils donnâflëntleursfoins àfe les procurer. Nevousfaites pas depeine, leurdit donc cetApôtre , de vous refufer ce queles Paï ens blâmeroient chez vous. Au fondvous n
'
y perde‘
zrien. Leplaifir que vouspouvezefpérerdevospalfions efimêlé detropd
‘
e
mertume. CcfontdeM es douceurs quecelles qu
’
efies vous promettent. Elles ne f…p ropres qu
’à ex citer le trouble au de
vous des vous leur aurez&oœ fTomêXl, P arti: IÏ . Y
34o B IBLIOTHEQUE R i xsom xe’
n ,
le fentiment a été fuivi pardenos l‘
avon s modernes ont donc cru que St. Jean avoit écrit auxP artbes ,c
’
efi à-dire‘
aux juifs convertis au Chriftianifm e
, qui dcm euroientau de làde l’
Eufraœhors de l
’
EmpireRomain comme àM‘
fiôeautres lieux où il y avoitunnom breœ ufidéfable
de Juifs . Quelques uns croientm ême que cetApôtreavoitprêchel
’
Evangile à ces peuples .
Le premier opinant ne fe rendit pointà toutesces autorités.
'
Je pourm isfairevou dit— il que
les pafl‘
a es qu’onvientd
’
alléguerfontfortfuf
pe&s que St. Augufiin n’
ajamais dit cequ
’
onlui faitdire mais cen’efi pas proprem ent
ce dont il s’
agit;laprincipale taifou que J’
aipour
ne point trouver ici les P arthe: c’efi que leur
nom eû trop défiguré entiè ranentm écon
noiffable dans ce titre. Un COpifle peut bienfaire des fautes en écrivant, mms il eû dificile
qu’il enfaire de lanature de celle n
’
onattribue
à celui-ci. C’
efi ordinairement 13 laLettrecourante qu
’
on ell fujetàfem 6prendre parcequ
‘
on écrit fortvite mais cette Infegipfion ellen LettresMajufcules enEhere
‘
rouge. LesT itres écrits de cettem smete fefontfortpofément font m ême ordinairementcompuf
fes . I l efi donc rare qu‘
ony falfe des fautes aufli remarquab les que le Iëroitcelle— ci
,fi cela.
arrivoit,onnemanqueroit pas de les corriger.
Elles fonttropfmpantes pour lè s laifl‘
er fublif
ter Jem’
en tiens donc AD SPA R SCS par où lec ine C0pifie aura voulu dire que cetteE i
tre où une Lettre circulaire aux Chrétiens
perfés .
Celui qui plaidoit pour les P ardon avoircom
Novembre8 Decembre, 1748 34
m‘
encé à ré£uter cette réplique même æ vççun
peu trop de chaleur lorfqu’untroifième qu11uf
que-là n
’
avoit fait qu’écouter pritlaparolepour
faire lafon&iondeMédiateur:I l eû aifé de vous mettre d
’accord,Meflieurs,
leur dit— il. Vous êtes au fond dum êm e l‘
enti
m entflansvous enappercevoir . L’un devous
fondentque leCo l ieavoulu dire ad arfi n
l’
autre,ad P art 05 . Vous n
’
avez qu a vous
rappeler lafignîficationdu nom des P artl m. I l
fignîfie des gens erram &9’ d ifperféf . Plufi€um
bons Auteurs nous ap rem ent que c’efi là la
valeur de cem ot a) .
‘
nfimal
tgré 1
’0ppofidon
apparente de vos entimens l’
nfeription aura
toujours lem êmefens Cette É pîtreferadel‘
ti
née à des gens errans dif rfés .
LaDifpu_tefi
_nitpar— là. oilacommentcePa
cificateur en lëngjettantde lapoudreaux yeux féta les Com bätäns . Celame rappelle ce que ditirgile du combatdesAd es
,qu’
unpende5è refaitcefl
'
er
Hi m eta: u im aram atqu e certaÿùmççuta
P uhgeri£ ex ig«djaä u comprefl? m'
efçm iî (Â .
Voici encore unPaflàge de l £c; ituré Que
je croi que l’
on doit rapporter à ces_Juifs di pgifésdans difi
‘
6rentes P rovinces par confêquentdum êm e genre que le préqédent. I I aeu Jefor; decelui de St. Pierre que avons ex am iné. Oul’avoulu entendre dans ns fpirîtuel figurél’Apôtre l
’avoit Lettre. I l s
’
agitg’un
XL(I
‘ ) 3cytbz‘
coferm a: Par:“E x ales l icaMur]uflimLib.
4 556 1. Lib. IV. 0. 8
342 Bmu bm nop æ: Ru sounn’z ,
endroit de la Prédicæuîonqucccméme
nüräcule
d ü î d fi tgut
à cou:èr (b îmarque clairem entpu
— làles difs . Il faut convenir qu
'à la
rémièœ le&ute,ccPaflâgcpar0ittoutàfàîtpam lîè le à celuidontnous cherchons lc fans il ïMfurprd
‘
mnt que la reiÏemb laucc cn aitirflÿofé
fi refque tous le‘
s 1ntcrpfêtes qui ontcru que l’un
ex pliquoit l‘autre
‘
La figure eftafl'
ezbelle de te,
arder les Gentils èomfne des em élä gnés dcieu les Juifs ‘
comme un cuple q ui avoir
Dieu prè s de lui .0C adaut Mox s xzu x je
croi que!vous convieu rez. que cePaflàgc  cœs desApôu
‘
es efi encore undeces endroitsde l’E
crîturcmanquês arne s’
en êtrepasm naufem
fitnple litéral .C eftce que l’onpeutdémontrer.
Une preuve fi ns réplique pouffi iœ voir que
par ceux qui font loin St. Pierren’apas entendu
le:Gentil:, c’eflque cetApôtre, toutéclairé qu
‘
il
étoitdes‘
lum ières du'St. Efprît ne connoîfl‘
oitpas
encore alors la Ÿocatîon des UneR ègle
qu’on
(a) A8 . Il . 39. p a .l l . 37. 9“:s 13.
Bm Jom ou: Ru sortnz'
z
auroit pu 6œufièr tous‘
les bons fenfimens quePrédicaäouzurcirex cités dans ces s .
Pour s’
en convaincre on n’
a u’à voir
arriva lon cms a rês à St. Paul . I l laifleentrevoir aux nifs le effein que ] . C . luiavoit t
gué de l’
envœ eraux‘
Gendls . I ln’enfalutpas da
vanta
ge pour 1es
‘
mettre enfaipur . Ils avoiemjufque-l écouté afiè z tranquillement le difcoux s deCet Apôtœ . Mais dès qu
’il parle de fa Miflion
vers les Gentils , il eû interrompu par de grandscris . Otez du monde ce Scl ll rat crioient ils au
Tribun Voilà comm entlajaloufie les fi iût,lesmethors d
’
eu — m êmœ .
Si St. Pierre le jour de Pentecôte , euttonché cette
‘
Corde il n’
augqîtpas manu defonk .
ver de m ême les Juifs gonfle lui. . Mais là plusmade preuve qu
‘
il n‘
a
gian ditde laï œçfipyrdæ%i enfils dans cette ocœ on, ni des gn c:sque le
fdgaeur leur réfervoît C’
Cû pomme lîgiditd’a
bord, que c’étoit encore unmfltèaeiamuflnpour
lui.
Envoilaafl°
ez cemefembde, poutpx ouvd z(111:St Pierre dans fonDifcours au x Juifs fl p m6
cementde l’
hifloire des Ap tI CS
n’a pas pu n
’apas du dire à ceux qu
’il vou10iz
convertu auChnfiianifme que les donsMin ouleux étoient defiinés aux Gm tils auflî bien qu
'
à
eux . Quand il ditdonc,L4Pr0m efl°
e q/î pour 11016
ou r wo: Eufafl: , {s’m êm e ar tou: qu i
ilaentendu par à les difperP deJé
C‘ )“a H i lo zx .
Ofloÿœ NovembreEs"Decemh e,1748. 345
uoique legros des Interprètes a!eutentendumal propos par
— là les Gentils ondoitcependantrendre la,juliice à quelques uns qu
’ils onttrouvé
de l’inconvénient
’
à le prendre de cette maniè re.
E lze par ex emple a' dit quepa
”
r ceux qu if tloin St. Pierreavoit voüî u défigner lapoûérîtélaplus éloignée. Oufaitque les donsMin euleuxontfubfifié dans l
’Eglife pendantplufieui
‘
s
âén
ârations . Cette eXplication peut donç_
8tre
Je ne laifl'
eraipas de remarquer que lesdèfcendau;des Juifs pouvoieutdéjaêtre comprisdans le
‘
m dt
d’Eufam carce terme dans laLangueHébraxque ,
s’
entend cie lapoftérité . I lfe prend aufli de m ême
dans les Auteurs profanes .
Les d u&eux s deBerä
‘
flï)ut levéri
tab le fen$ de ces paroles de tÏ'
ierte ,mais enhé
fim uunpeu là-defi'
us . Voici1eurùoæ‘
; Par touscoi nqui font élôîgnés ilfaut entendre , difm tils
,
°
Ïou .r le: dijÿ dans leMonde, leaf
le term e“
pouvant marquer la dfi ax ce
de: lien:: &9’ de: tema
“. Lemal eftquefur les
Ephéfiens ils ont parlé un autre lan e. Sur ce
que St. Paul ditaux Pa‘
1‘
ens Vous ga: riez autre
foi: Io‘
m nos d u&eurs oubhant ce qu‘ils a
voientditfur les A&es nous donnent les paroles
de Sr. Pierre pour parallè les à celles de Sr. Paul.Je ne conhois aucun Interprété ui aitmieux
ex pliqué ces paroles &plus heureu ementdevo
lopé‘
les inconvéniens de lamaniè reordinairede
les entendre que ;Limbon b dans fon Commentai
refur le: A5 d’
de: Apôtre5. ]evous y renvoic,j’
ofeaffurer que vous vous rendrez à fes preuves. Je fais &3.
a ommm Ru som‘a,
A R T I C L E V I I I .
CONSE ILS de l‘
AMITŒ’. S econde Edition.Un
Volume in 16 . de 186. pages . A Lyo» ,Chez
les Frères de Ville , 1747.
L y a à l’égard des fentimens beaucoup de
conform ité entre ces Conj‘
n‘
h de l’Am iti!
les Layout dc gefle dontnous“uns donnél’
Ex traitdans undesVolumes de ce Journal (a) .N ous avons dit enparlantde ce demie:Ouvrage:I I y a trè:pm yu: celu ilà d
’bwm te — bon œ e
«A t e aurait trop en recoÆMaflddr Ia lcâ nrom fcrm depufarn:el . Ou peutporter le mêmênœ jugement de celui que nous aunœ çona..Les Coxf:ih de l
’Auteur tendenttous aubonheur
de laSocîécé . En les lifant on l‘
a fem portea la
pratique de laVertu parce qu’ilfaitvoirque1
°
e lle on ne fauroit être heureux . SaMon k: n‘u
tiende rebuœnt onpeut lapratiquerdans tous lesé tats de lavie. I ln
‘eufeignepointà rendre l
’Hom
m e infenfible ceferoitvouloir le riverde tous les
phifirs il ne travaille qu’i c get les paflîons ,
an les oumetunt l’
empire de laRairoaperfectionné: dont lefraie laf efl
‘
e.
Jugez de fa es fendmen:c um: defouefprit par les traits queje vaispuifer“ fonLivre . Pn — toutil de laVertu com-ni6 labufe de lavraiefélicité 1 lapréfère à tout, il,m h fniœ rm u , ilh plœ efur le trône . E lle :—fclon lui , desattraits aux quelm n neréfifle point.Etanttoutà lafois l
’
objet, laperfi â b fl,h gloirela
Dans le To: : 34 page 347.
Bmu drmæquæ Rnsom m’
z ,
qu’une feule les révolutions y fa oîent moins à
cmindrc :mais mal pour mal ilvautm ieu}; tolerer que deperfëcuter. Je trouve trè s peude ; ufieffe dans cette penfée :LaN ation qm
‘
a dçnet indiff£n mmm t toutes le: Re lig ion; avoue en quel
ue fa; ou qu’elle n
’en a point. Î’0ur qu
’un Roi
î”oit bien fervi par fes Troupes faut— il jufiement
qu’elles portent toutes les m êmes armes lem ê
m eUniform e u’elles fafl
'
eut l‘ex ercice de la
m ême mamere. item s viendra, il a deja
commencé qu’onrougirad
‘
avoir tantdifput
desmodes .
De la P b ilofopb ie .
Ou nedonne que tropfouvent lenom dePhilof0phie à ce quine l
’eû pas. Confifie
— t— elle à m e
ner une vie oifive âfedonner laliberté de parler
de tout; à faire le fevèœ lefatirique lediflîcilei imaginer des Syû êm es
,faite denouvelles dé
couvertes Non L’
Auteurprétend que les différentes Se&es qui partagent les Philofophes furl’u plieation de laNature ne touchentpoint à la
vraie Philofopbîe, quiefi laprém 1eœ de toutes lesSciences puifqu
’
e lle eftl’
amour de laSagefl‘
e. Elevéeau defi
”
us des erreurs des inœ rdmdes,& d æ
préjugés elle n’
apourobjet que lavérité de l’
efl
prit la droùux e du cœ ur & lamodération des
paflions.CettePhilofophie efi larè glefur laquelle il faut
lesHommes pourfi voir les efiim er parce que c
’efi celle à laquelle ilsdoiventfe coufi n
m cr . E lle travaille plus au— dedansde nous-m êmes
q u’au dehors:delàvientqu
’
elleFaitmoins de bruit,que la loire qui en réfulte
,eû plus longterm
mfenfible.
’
bém ifme desArmes,Celuide laPolitique ,
d’
0ä‘obre Novembre 3Decembre, 1748349°
tique dépendentfouventd‘un l
‘
eul tmît,fontcon.:
nus de toute laTerre brillentà tous les yeux ,au
m oment qu’
ils éclatent :celui de laPhilofophie
qui efi leplus grand de tous peut rcfier toujoursinconnu il dépend des eirconfiances pourparoi
‘
tre ce qu’il efi ces cireonfiances ne dépendent
pas d’elle . L
‘
adiflî <mlté d’
y pagvenîr l’
obfcuri£
té qui l’
accompagne endétournentlaplupartdes‘
1n’
a de fûrement attaché à cethéroï
‘
fme que la atisfa&ion de faire le bien la li
berté l’
indépendance des paflions latranquilitéde l
’
ame au m ilieu des revers des difgraœ s quituent les autres . Cesmervcilles ne tiennent ointaux richeffes aux honneurs ; elles n
’
y m nent
point Ou n‘aime que ce qui brille ou ce
_quiefl
tichit laPhilol‘
o
ghie nefaitui l
’
un ui l’
autre .
Que demaux purgues Que d’inquiétudes tet
m inées Que de douleurs adoucies par les princis de laPhilofophie!Ellefeuletrouvedes rem èdestous lesmaux ; ellefeuleadoucitceux qu
’elle ne
peutguérir. Elle réprouve également cette fierté
iloï que,qui dément lavérité esmau x qu‘
elle ref
fent ; cethéroï fme fi vanté mais fi faux desCatom des Cllopatrex qui crurent l
’
arracher
au triomphe de leurs ennemis en fe donnantlæm ortpar lacrainte de larecouoir.
De: Loi x .
I I y a un B ien & nuMal. Cettevérité cfi ia
contefiable . Le B ieu eji la conform ité de ceh
nom*
f4ifim&avec la Loi Mal efl l’oppqfih 0
‘
fi
ne nous faifons , a‘
cettem êm e Loy . I l y'
a
entre es Loix unefubordinatîon. LesLoix Na‘
tu
relles fontles prém ières de toutes les autres leurdoivent leur naiffance. Laeonfcience enfeigm
tou8
Bmmom nqvn RAISONNE’
E
ce ne font pas les plus malheureux : il y en a
quLu’ont que des l
’afiions ce ne fontpas les
plus heureux . Ces cieux ex trêmes fontmres il
ne fautpas plus croue ceux qul fe vantentd’
en
avoir que ceux quife vantengden’
enavoirpas:
on joue laPäflion J ’aim e
rois m ieux dire avec l’Auteur des Lettre: que je
viens de citer (a) que perform : n’
eflfans P affivm
‘
; C9”qu
’ilfaat avoir mauvaifi:
p£inim de:
autre? pour croire qu’on leur perfua ra qu
’on
n’en apoint. Un Homm e fans Paflionsne feroit
en effet quïun Corps fimsAm e un pur Auto
De toutes les Paflions notre Philofophe n’en
trouve pointdeplus dangereufl deplus forte de
plusfldx ifante , de plus ag r!aôlc , que l‘
Am ou r .
Celaefi vrai mais pour lajufiifier ilauroitfalluajouter qu
’elle efta plus ne
’
ce] aire .Sæl forceeflfonciée fur fanécefiî té celael
‘
tdans l’
ordre.
L’
Aute‘ür de laNature aattaehé le plus rand des
phifirs au devoir le plus indifpenfable ; fims cc
plaifir , fans cet attraitm utuel des Sex es, qui eût
Jamais voulu fe donner la peine de produire fonfemblab le Nous fomm es des ingrats . Pour uoinous plaindre fia
'
m èrem entdes ex cè s de cettene des Paflions à qui nous devons tout ce quenous femmes ans laquelle nous ferions encoredans le néant. Ne feroiv—elle pas en droit de fe
plaindre denous à fon tour
Ou dirait x c”ai trou“!
Tout l’or re la Nature ;
(4 ) Lettre page 33.
Cèpändnrzt‘
, ÿaeHe_jùpofluæSans m bi ‘le.f
‘Homme},
n'auraient
Qu’
ane lang tgfi 4g tew ie ;fais naître Ie; dgfir .r
3e fais ce: ardens plai r:P ar qui
'
lcur Aine eflSam m oi ya
‘ik ‘ ignoreroieut ;E tje m i s le
‘
1ir î‘
rgjufliçe0nâh
‘
er tou: m es
Etfar le maï udrr capçice
)Traiter m êm e'
defap iceLe: bien: queje leur ai fait: (a) .
Da B onham“&9’ du Malheur .
N otre Bonheur dépend de nous l‘
Auteurentreprend de le prouver. Dites a ceu x m
‘
j}de n
’être
par heureux , que leur
v ou s ne mr direz rie,» que vou: ne
pm‘
fli ezjuflifier I l poÿe'
pounpfincipe qu’il y a
par tout un ordre fine-'fynunétrie un rapport,
dont l’affemb lageŸait labeauté laperfe&iondesC
’eû l
’ordre c
Î
efi la. tranqu ilité quifaitbeur c
’
efi le defordre c’efl le troub le qui
fait le Malheur. N otre Bonheur efi donc le fruitde l
’o rdre de nos penfée3 de latranquilité de nos
paflions Mais commentFaire pourm ettre de l’or
dre dàn‘
s‘
fes penfée8 ? Qu’efi-eequÎ0n entend par
cet ordre cetmangementde penfêes C’efl dit
notre &Philofopbe Moralifie,
cbofi s ce
qu‘elles font , {s
’non ce que [aMu!fitü ä e les voit
c’efl nefe former de: opinions fur {eur valeur
,
qu a
Cbaalîeo dans {cis Voyage de l‘
Aub e Je £'
Aæ à
I‘
m :XLI . Partie I I .
—B mu om 0m Rnsom’
s'
,
Des Etat: de la Vi e.
I l y abeaucoup àprofiter à 131e&ute de ceClu
pitre. L’Auteux faitvoir entreautres , qu
’onn
’
eflvéritablemente im®le, qu
‘onu
’eft d
, qu‘au
taut que l’
on contribue au bonheur es autres
que l’
onfait unufage utile defon induflrîe defestaleus . Ou s
’imagine fauflenæ nt qu
’il n
’
y a ne
ceux qui oëcupentde grandes places qui ui ent
prétendre à êu:eutiles . Chacun ut l’être là ma
nière. Nous avons tous une phère à parcourir
grande ou petite.LesArtsm écaniques otî‘
renttous
quelqueOuvrier reeommandable qu’
on refpe&€
qu’
onaime, qui confeille, quiaide les autres :il n’
äa pasjuf u’
àunPauvre qui ne uiflë être utileunautre auvre . L
’
Auteurapo to be mais fansofer les nommer, tous ces illuflres ainéaus devenus inutiles à laSociété parunfaux principedeReligion quiontfaitde laContinenceuneVertu
q ui s’
im àginent fervirDieu lesHommes en réduîfanttoutleur travail àpenferqu
’ilsex iftenuSer
v iteurs inutiles!Que de taleus enfevelis,qued’
Artsabahdonu que de terres incultes auroientbefoin
de votre fecours vous appellentà mnds cris
fans en être écoutés N’êtes -vous n s ue pour
profiter de l’indufhie du travail de l
’
uvrier
quepourvous nourrir de lagraifl‘
ede laTerre!F m
ge: confum ere nat:
L e:Chanoim x m rm eils E_g’ brillan: defaut!
S’eflgraüfoicæ t d
’unem olle £9
’
faix te oi/ivetë
De: P lafi rs .
oùdiŒpgue les Pfuifirs de l’
Amedeceux desSens .
BO’k fll o
d‘
030b7a,Nw m b n'
En cW fl , 748 357Sens . Les premiers font fupérieuts à tous les au
ils durent plus longtem s ils nousm iÏurenrcontre la plupartdes évènem ens de lavie. Iln
’
ya
l’étude les connoiifinces les réfiéx ions, qui
elèvent les Homm es à l’
heureux état de goûterdes plaifirs parfaits .LePlaifirde l
‘
avoirn’
efi ém u
fi<
È’
à ceux qui n’out Jamais fçu qu
’
il ex iflât.
ivres font à 1’Ame ce que lanourriture eft
auCorps:elle languit, s’
zfi'
oiblit, ell réduite à rien,fans cetalimentauquel les converfi tions fuppléentrarement qu
‘elles ne peuventpas remplacer tou
jours .Lavue des belles chofes ,l’adm imtiou qu
'el
les ex citem les réflex ions qu’elles produifent les
connoiifanees qu’elles donnent,lafenfibilité qu
’el
les caufent les découvertes qu’on ajoute de
viennentdes fources intarifl‘
abk s de laniirs .L’efi
prit et! en quelque forte infini :il ne s’
ufe pas; ilfe1pcrfe&ouns ar l
’
ufage qu’onenfait.
l y a des ommes qui fe regardent comme .
m alheureux parce qu’
accab lés par lesannéesfouventpar ladébauche les 1aifirs desS ens com
mencent à leur manquer. emande7. à ces Senfi1el$ s
’
ils ontépuifé legrandLivrede l’Univers
,
qu i fournit tant de ravxlfans f &acles ; s’
ils fontennuies des produ&ions de la ature àforçed
’
yavoir
_réflécb x s
‘ils ne trouventaucun oûtà l
'
ex
ercice des Arts desTaleus s’
ils ne ontpas .eu
rieux d’
apprendre connoître lesmœ urs les cou
tum es desNations étran ères l’hiftoire duMon
de la révolution des mpires . Voila de quoiles occuper a réablement.Joi ons a ces réflex ions de 1
’Autw r
,celles
d’un omme d
’
autantmoins fufpeél qu’
ilcon1
‘
ioitparfaitement qu’ilagoûté mêmeà longsZ 3 trans ,
les deux fœm æ Vuhp flcelle de l
’Efprît Ça) . 11 donne
pæ faauœ aux pl:ifirs de l’Æpæ ip LuFakt
de: Seu: dît-il , quelque m able chérie.
qu‘elle foxt, quelques a:?
que Im siedqlume apag… :
_
tem moiifinœ quedé ia œ d
’unpm eMæ uçm F… (6) ,n
'
uqu
‘anefcule
'
ifl'
m cequrefl:fonmm 3!
lePlaifirpaƜ lamepoim fm s retour, il lui
faut un certain tems pourœflhfcäa . Que lesœfl
'
Œm :s des Pluifin de fontdifl'
£ùntes !P lus on s
‘aproebæ:d fls éritê
,plus on la
trouve… e.Nonfeuiemem fajouifi tæ e
augmente les fiefirs;mais onjouirici,dè s qu’on
dm che à jouir. Onjouü longmm ,&œ pen
dan: plus vite que l’écMr nepnrcoun
Pafl‘
ons en revue tous les objets de cesPlaitîrsinconnus aux Ames val es . De quellcbeauté dequelle éœnduene ont— ils pas ? LeTerm,
l’Êfpaee l
’Infini , laTare le F innama fi
,
‘
tous lesÊlémens touœ31es Éciences , tous leseutre dans ce genre de Volupté,dans lesbornes duMonde elle
m illion. La Natureentiè re elll’
imagination l‘
ontriompheel
m . D. L. M. Amen: Ma fi a, de u
Velay“, de H adb pa, dc plufieun autræ 0uvran ,
tous leins d’
efprlt'
, d’
où ihlet‘ab e. Ou ferait lus de cas de fes xbdu&zom fi deä MJnte hm il ne
p p
Pci aitcooler Iaflot: defiol(D) I l parle de lu1m ême aenvue B V!…
de fes pfodu&i0hs .Voyez la D i dim u qui e&à la tête de l
‘
Ho— me-N o
d in . Cette pièce m’
a paru tres bien tournée. E lle ena
360 Bmmosnq nflî u muuz‘
ç ,
ce de Machiavel £a) , Celafufi tpour s’enformer
unehaut6 idée.
Dèi R iélaeflè s.
Il ya icide quoifaire unex cellentSermonfur le
mépris des R icheffes. End iœi-je quelque chofe
Non. Cc feroitpeineperdue, perfonne ,n'enprofi
œroit. I l me femb le queplu s on rêcbe lem éprisdes R icheffes plus on les aime. itim ur ia p eti
t‘
am . Aujourd’huionmanque defoi. Ou ne croit
pas pouvoir être heureux fans être riche. I l cil
pourtantdit B ienbeurmv x t Ie: Pauvre: mais
celaferepètemaehinalement.
De!Hommes .
Quiconque mauoü en pratique les Confeils
que donne ici l’
Auteur suroîttoutes les qualités
d‘un Honnête homme d
’
unbonCitoyen. Lavariété qui y règne ne permetpas d
’endonner l
’
ex .
trait ; comme d’
ailleurs ilsm éritenttous d’
être
lus jene fi uroisme déterm iner àaccorder lapréfémnce àaucun.
DaMonde .
Je dirai de cet article ce queje viens de dire duprécédent. Touty ell fivarie les penfées enfontdétachées les unes des autres qu
’
elles nefontpas fufeeptibles d
’ex trait;il faudroîtd
’
ailleurs pourlesfaire connoître les— tranfcrireen entier. L
‘
Auteur y parle fi pertinemment du Monde u
’on
voitbien qu'
il le connoit. L’
idecqu’
ils‘ene for
méc
M" outoutautre°
ui enfe& uiubfolumentc°mn : îui:
q q
JO&obçe Novembre Decembre,
méeparoitbeaucoupplus'
ufie, que celle quenous
endonnentlaplupartdes oralifies qui le regardent comme le fiè e de l
’
injufiice , de lacorruption de tous les esordres . Les Eccléfiafiiqœ æ:
ont toujours r ardé le Monde avec un œ
lou x pour e vangerd’
vêtre d’
ordinaire
m al reçus ils n’enontjamais ditque dumal . Le
Monde i’uivant lajudicieufe remarquaûe l
’
Au
teur fournit à tout au B in:&9‘d aMal onyap
prend à fe connoître ba ncoup mieux que par lalecture d
’
un Su mbn.
De l’Etad: .
L’Etude ue l
‘Auteur recommande
°
cuhcrement c
’
c celle qui convient‘
à tout c mondeà quelque âge dans quelque étatqu
’on foit qui
délafle des‘
œ cupafions les plus raves quidonnedes gracesau langage qui olit1cf rit le cm &èx c lesmœ urs;qm nous iliari eavec les bœ uf
t'
em s des Grecs des Romains quinous retraceles Grands-hommes de toutes les Nations quinous Faitconnoî tre les divers taleus de l
'efprit qui
nous apptend enjuger qui nous infpire ce goût
pour les belles chofes que le difcernem entnaturelcommence qui ne doit fa perfe&ion qu
’
au:
Lettres .
Voilal’
Etude que lemondeaffocie à tout; celleu
’il aime lafeule qu
’
il veutqu’
onparoiffeavoir
aite:ilfautenquelquefaçon lui dérober les autres.
Il craint l’étalage des Savans ; il eftrare aufii qu
‘iln
’
yentre de lavanité:les citations ennuientou hum 11ient les Auditeurs . Cette Etude efi accompa
ânée de lamodefiie ellene reflèmble point à ceil€e cesP6da
‘
,us qui difputegfans agrémem; quide
‘,c
d’
Oû‘obrd ,'
Nvuamôn ï fDecembre; x7l 8.3631des Vues propfes . à la&ir
‘
e reconn0ître d es
P lans qui en marquent lafigure les ports . I ls
ontmême eu l’attentiondene pas néglige!une I le
plus petite fituée prè s deÿuan Fernandes , nom
m ée Mafa -fueno. J’omets ici les del
‘
criptions
les plans du port du Chili trouvé par le vaiflèaude tÏahfport des I les deQuiba deTinian des
ports d’Acapu/co & .C/aeçuetan &c . parce que
fur tous ces articles je ne pourrais que redire ceque J
’
aiditdéja.
CetteMerde3. ou 4000 lieues quifépare 1
’A
fie de l’
Amérique fe trouvé m ieux décrite dansce livre q u
’
elle ne l’
avoitencore été . UneCartemanufa ite trouvée fur le Galîon
'
qui conte
nuittoutes les découvertes que les Efp nols ont
faites depuis deux centans qu’
ils traver ent cette
m er , a été inférée dans cet ouvrage après avoir
été corrigéefur les obfervations desAnglois. On
y voit avec furprife que dans toute cettevatie étendue onn
’
ajufqu’icidécouvertque quelques I
les difperfés . Les Efpagnols direntunanimement
que depuis les Philippinesjufqu’à laCalifornia
unMex iq'
ue i lnefe trouvepasunfeul port.Quoiqque les Ladrone: foum ifl
‘
ent des rafraxchifl‘
emew
auGalian il ne fauroit par cette taifou s’
y arré
ter. Aufli une des inflru&ions du Gouverneur deGuam
,
cfi de tâcher dedécouvrir dans cette chai
ne de petites Iles qui probab lements’
étendentdu
ÿaporzà laNouvelle Gu imfe quelque ortcom:mode afl
‘
uré . Outre l’éloignement e celui deMani]: l
’
I le de La 07: où îl fc trouve
m entengagée parm i es autres P hilippine: que leGaliorzperd beaucoup de tems court
rifque cn paifintautravers d€$
368 Bmmbrunq Rhsorxim'
z
le Ligrxe de Lui , dépend de 12 précifion des divifions de lacorde qui fe déroule pendantque levaiffeau s
’
uvanee de l’
ex a&itudeavec laquelle onmefu œle tem s dans lequel ce déroulementfefait,furtoutde1
’
immob îlüé dumorceau de bois qmfuspendu fur lamer fait connoî tre fon éloi
gnem ent du vailï eau l’efpace que ce ui-ci a par .
couru . Mais chacune de ces chofes eftpeu certaine
,la derniè re l
’eflmoins qu
'
aucune des nutres. Elle fuppofe que lafurface de l
’eau ne chan
ge pointde place ,&c’cfi ce uifouvcnteftfaux
parce
{pue lesMarées les outans trani
‘
portentle vai a u a vec la m er qui lefoutient. Volcidonc
‘
un nouvel obfiacle à la navigation qui nepour
roit être levé à moins qu’
onnefûten quels lieux ,
laMer a du mouvement, quelle en ell la di-ê
re&ion larapidité Mais loin d’
avoir ces c‘
on
noifl'
ances fur l es Conrans à peine en devine— t
on laennfe. Oufoupçonne cependant qu’
ils dé
pendent des vents quifouflant longtems du m êm e côté chaffentvers les Côtes une grande quantite d
’
eau . Cette eau acumulée repoufl‘
ée parlaTerre doit s
’échapper le lon d
’elle our être
‘
en équilibre avec le r_efte de l’
céan. i telle ell“.l’originedes Conrans, il s
’enfuitqu
‘ilnedoitpoint
y en avoir en pleine m er , qu’en général leur
cours doit êtrepareil à celui des Côtes . Aufli nosn
’en ont-ils trouvé que le long duMex i ae dans les environs duCap
Hom ,prè s des I lesZe3‘uanFem audes dCTz‘
ziafi
&c . dans tous ces lieux ils onteu foind‘enobfer
ver la viœfiè 1adire&ion. I l et!facile de lefil ix c lorfqu
’ilsportentd
’unPole à l
‘
autre,encom
parant le chem in fait par l’
efiime avec la difi‘
é
373 Bmu owfl:Œæ Ruœmtn’
z
deux jours fans «tempête la ; 1avigation deM9
lus de quatre mois depuis le BrefilFernanda: au lieuque celle deMr..
te en été dans lamoitié de ce tem s;oy_
age quoique plus lan fefcroit enmoins
de tem s,fiau lieu de pafl
‘
çr le d troitdeLe Maire,on fe tenoità l
’
Efi fi on,nç_ tournait à 1
eident qu’
aprè s s’être fuŒûmmem avancé vers
Sud . l l y a lieu de croire qu’au delà de la7
‘
: æ »'
re des Etats fc trouve .une Mer libre de
,tcs , d
’Ecueils , de Conrans , les Vents y
font certainement ins ixnpétueux que dansle voifinage des ,
terres . Si jufqu’ici la plûpafl
des Navigateurs fc fo_
nt eng és dans ce détroit,c'
eû que furMer autant uç'
arTerre l’ex emplel’emporte fur laRaifon. egu
’il y ade fingulier,
c’
efl que laplûpartd es vaüï eaux qui patientpar ledétroit pour entrer dans laMer du Sud prennentle large pour enfortir qu
’
ils cony iennenttous
que tant au Sud qu’à l
’
Efi de laT:rr: de: Etat:,il n
’
y a
(ç
)oim de terres qui pmfi
‘
m t s’
oppofer au
pafl‘
age a
Depuis qu‘on atrouvé au B rejz
'
l dc l’
or desdiamans l‘es Angb is ou_
t_
lieu de fe défierd’
amis
que l‘intérêt engage à devenir infidè les . Les Gou
verneurs de Ste. Cather ine probablemçutceux
de toute laCôtefontavec les fpagnols deLaq tiun échan e dem étaux fruflrentleursRois d
’
a
ne partie e leurs droits . Ccnégoce qui les licentre eux doit
'
les rendre fufix éts aux Ang lais ,ouii lanéceflîté oblige ceu1r
-cxde relâcherfur laC ôte,
(‘
a) F x ézierVoyage Je lÂMd ‘ “fi t”. Tu . l l .pfso:.
J‘
Oflobrè Nw emôrc‘
3Decembre,‘
l743378le port
'
deR io? aneîYoplus éloigné deLa P la
ta m ieux fourni que Ste . Catherine, mériteroitd
’
être préféré .Mais aprè s toutil vaudroitm ieux
être indépendant, on le fem it, li l’on décou
ï roit prè s des partiesMéridionales quelque lieuoù -l
'
on pût fepréparerau paffa e,
fe procurerde l’eau des rafraichifièmens . osNavigateursen indiqut deux qui probablement rempfiroîenttoutes ces vues . L
’
un efl l’He de P! is fituée au
47. degré. Ellefut découverte en 16 o. par le Cav
pîtaîneCow le (b) quin’
yabordapas mais ui lavit d
’aflëzpr 3
_pourju er que fon — port fu ok
pourcontenir nu lle va'
eau x qu‘onn
’
ym
queroit-ni d
‘a u ui de bois . Plus prochaines
du Pole de quatre degrés' les
'
I ies de Falkland
paroitroient encore mueux convenir. Fr!ziar en
parle f0u‘s le nom d’I le: nouw llæ Roger: ui
le s cotoîa,leurdonneune étendue de deux degr 8.
E lles 1uiparureutfefliles ,abondanæ s en boisfournies deplufieurs ports .Toutes ces Ilesfontafifez éloignées du Continent , pour que le Climaten foittempéré les dernières font ii avancées
queMr. Roger: nefutque trente cinqjours aprè sles avoir qu:ttées avantque d
’arriver à aan Fer
nanda . Comme le retour de laMer 11 Sud eû
p lus facile que l’cntgée il yaliende croire qu
’on
pourrait aller delà 3'uau Fernanda en te
venir en deux mois . Il conviend mît donc,d
’en
quel _ ues vaifl'
eaux lé ers à la découvertede ces I les de les en
gager ex am iner enm ême
“
( cms toutes les Côtes l Orient à l’Occident
d€
T(J )“Voycz fon Voyage à la faîte. de .“l 8 49
374 Rm cm n‘
u ,
de laPa g oyie . Ilpeutyàvoirdesm s-ju£qü iofipeu connus leshabit3hs de ces paï s oune gon
noifl‘
am pas lesEfpagnols ou font peu difpofés à .
Cc qui rend le‘
çlonguesmvigufipns redoutabk s,de faut lesmaladies aux quelles on y eû fuje
‘
t. Elles dépenddæ desC limats qu
’onm varfe ,des pro
que I’
m a fur— toutde l’airqu
’
on {refite. 1295 àrdeurs du Soleil _afl B refiË
l‘Œüîfi ü à
terre_àplus…œfi nfuæ des wa
‘
eaux eeefièv
_;œ s btû läfltæ appelle s G—M tæ re: dont bnna
rfi q u‘à pdœ &m entù ns incoœmodi
tés . l ‘eû plus d iü d le de rendre n ifonde ces maladies €coubŒiqæ s quimoir5 viol… dags leur
W W ŒS <8’
ÆŒCËŒ .peu_àM ,
démuI
‘
n gar dqgré: ne £e,gu6rîflènt qu
’à m rc.
flans 1'Êm k préçédeutj’ai donné quelque idée
des— p r0g'
rè5,dc cel‘1es qu
’
au_épmuva à la fortic
dud&roü. Les -fimpæôm lesplus communstpieu£ les caches de lapeau les eafluœ s
,
lŒuÆcè res tip s les lafiimdæ Jçdém angerumt. ;Le moindre chagrin le plus légera ad
œ .fi1fi foî€fli -pew {erminerk sji Êlam leurs lits paroiiûfieut encore vigoureux .’
iufiuw œ d; ce mal fur les b'
lefl‘
u—œs étoitfort
plaies d’un invalide b lcfl
‘
é à
bataille deL1:B aim ‘fe f0uv1:irexæt&w æ œætauflîfraîches q u
îerlœ q
ï
aveiem été Les cfliofiuäs d’os
brifés _réunis fe d i£folvoipæ
°
de neuvœu .Enfince mal prenait£ouvcæm
—k s —fimp{ôæ c5 468 appa
renaæ de. dÎæ œ wmsmaux ,
S’
il nefefutmanifefié que dans le trajetdu CapHorn on en auroît attribué la caufe à larigueurdum au38% d esW ä oa
‘
s . zMæ x‘
ïlh
g
_
.Bm tb x ùaqvfifm lsonun’
z;recourir à des caufes cachées pour dém êlerl
’ori
înede ce Scorbut.C0mm e cette dernièremaladiet beaucoupplus facilem entguérie par les fruits
aigres de Tinjan que la précédente ne l’
avoit étéà } uau Fernandes il fem bl€ que I
f
ane étoit- lcScorbut chaud putride le fecond le Scorbutmuriatîqœ qui plus lentdans fes progrè s eftaufli
plus opiniâtre dans fes effets . (a)Je finis ici cet E x trait ,& pour ne pas abufer dc
la patience dem es Le&enrs je renvoie à uneautre fois les obfervations de nos Voyageurs fur
.
äh
é
iûoirq naturelle civile des pa‘
l'
s qu’
ils ontvit 8.
(a) Ou peut voir dans Boer6m c ladeferiptiou de ces
d eux efpè ces de Scorb ut. I l eut été à_
fouhaite r que cette«dcfc:iption eut étéconnue duChirurgien du Centurion.
A R T I C L E X .
LE SPECTACLE de laNATUR E ouÊNTR ET IENS
fur les particularités de I’Hilloire naturelle qui
outpam le:plm propr e: à rendr e IeJ‘
jeuuel‘
g ex :
curieux à.
leur Tom e VIIp . 555. 80. à laHaie chezÎ eanN canlm e . I 747.
Prè s avoir traité de lanourriture de l’
habitde l
’homm e dans les derniers Entretiens du
T ome précédent, il étoitnaturel de débuterdanscelui-ci ce qui regarde fun logem ent. C
’eftle
uŸâf Entretien qui ell le prém icrdece volum e. Ou y fait connoîtrc par des figures touteslesp lCC€S de charpenterie. Ou y ex plique les difi
‘
é
rentes mameres demaçonner. Oufaitdes remar
ques fut . la tenacité desmatériaux que lamagountm:
J'
Ofïobse Nm mh è Decembre, 7Ï 8£é,77nerie emploie. Ou infiflefur lanéceflité qu
’il ya
:que le rezdechauffée d’
unemaifonfoitplus élevé
que le terrain de fou afliette . Enfin onfaitfentircomb ien il ixnporte que les chem ins dans unEtatfoientbienentretenus
LeX .VI .Entretîenroulefur l’
Am euêlm x ent.011foupçonueroit que l
’
ou'
vanous entretenir de cettem ultitude d
’
arts qui contribuent ànousmeubler:Mais iln
’
eneftrien. L’
Auteur ne s‘
eftpas prévaludu droit que luidonnoîtce titre . Aprè s quelquesénémlités à l
’
honneur des artifans ilfe borne àécrire le tour duDiamanæ iœ ,
laFonderie le lä
m incir de plomb . I l efi remarquab le que rienn’
a
prifefur leDiamantque lapoufiièrcm êmeduDiamam. La m eule frotæ roit vainement contre ui1Diamantque l
’ontaille, li onn
’
yjettoitentre deuxquelques goates d
’
huile unpeu de cette poufli è
1 e qui n’
efi autre chofe que lesmem es parcelles
qui fc font détachées de deux Diamans que l’on
éguifés l’un contre l
’
autre pour en ébauchb r lataille.
XVII . Entretien.Viennentenfuite lesArt: qau‘
inflraifen: l’H0MME :T itre vague qu in
’indiquant
'
riende précis ,laifl‘
e à l’
Auteurune pleine liberté den ous entretenir de tout ce qu
’ilvoudra. l l ufe de
“
ccprivilège réunit-fous ce titre unemultitude dçfujets entre lefquels il n
’
yapas grandmpport.Cet&
-te variété qu’
onpOurr0itprefqueappeller confu
fion,apourtantcecid’avm æ gm x qu
‘
iln’
efl guè'
te de le&eur quinedoive y trouver quelque chofequi l
’intérefl
‘
e.
R ien ne contribue plus à noue inflm&ionque.
‘
laLum 1cre. Quelferoitenefi‘
et l’étatdes Sciences
6 leGeme— humaineutété condamné à vivr: damAa d
’
é
3Se Bmu om nquñ Rn som m‘
e
m ême du chant grave dans lam émoîœ &'
qui ï ïe .
redifentdans les fam illes . NotreAuteur prcfcrît àcetteMufique des règles aufli fa es qu
’elles font
peufuivies dans fonEglife . LaŸVlufiquemêmela plus chanæ nte dit— il fegarderà biend
’
enle
verau peupleChrétien le chant des Pfeaum e3,ui
de s’
a roprierfans partage l’Hymne le Canti
3, que. ous ces chants où l’
onpermetau peuplede faire fa partie conjointem ent avec les Bafl
‘
es
les Infimmens quifoutiennent l‘
accord fontalfa doux pour l
’émouvoir affez fim ples
pour lui 1aiiÏer laplus entière liberté de s’occu
perdu fens des paroles qu’
il recite . Lam ultitx1dedesvoix ne caufe ici aucun troub le . LaMu&
fique n’a d
’autres obligations ui d
’
autres droits
qued'entrerdans legoutdu pub lic
. Ellefe plai
tadonc à l’afl
‘
ocier afonchant. Elle peutFaire
compofer approuver d es parolesa çoifœounet le tonaux curieux aprè s l
’
ofli
ce au lieu d’
unrenvoi quine 5 nifiè“
rien. C’eû
adroitement leur apprendre à c unter
Ces agréables leçons ne tarderontpasdreau plus petitpeuple.
LaMufiqueChantante établiepar Lulli %u i
m at dans les concerts pub lics les fpe&ac es
avoit fait des maux infinis . Lu lh‘
en énuoitadefifein fes taleus pour fe rendre populaire il ne _ pu
plioirrien qui nefutfingulièremeutm élodieux
facile à être retenu .Quimm t luifournifl‘
oitdes a
roles quiquadr0icntparfaitementàfes fous . Mâl6 le peu de vigueur du fiile les termes étoient
onores très i ntelligibles . L‘
imprefiî on de m
viffem entétoit générale fur les Petits comm efur
l‘es Grands . A peineunnouvelair s’étoit— ilfaitm
399. m œm « t Ram ù ,
da lœ lq m”
de‘
l: :6m 1tfimhbongeût,maisne&moææ tamy… lesmœurs .
IA Pw e «:il dans finn_
œ ghœ, une Ecrituredû e à entend u dont le plaxflr ell infém bk . Le
mal :il comme leremarque noue Auteur qu’on
ubufeé…gïm‘mde ce belm ainfi que de lagra
Vtu‘
6 le:publiques les Ï‘
m plesm êm ene
fontpoint l’
ahnde lalicencedes Peintres. Lorsqu
’
Ah iæ V entraitdans laChapelleJu Vaticm il dif0it lanmdesN ud ités dont Michel
de peindre lenad putois n0treAuteurd‘une
dmgereufeconféæm æ e . Selon lui
,c’efi enfi igha
q ue lamodefile nos mœ urs quiveutqu’onne
pnroifl‘
e qu‘
inbfllé efi une êm d&aifonnæ b le
q u'il eftbeau de s
’en afi
‘
m cŸnr de m enuà la
fitnplicü6 du ém ier âge ou à laliberté des Braxfiliens des amgons . Je douœ fort cependant
äl’Œ s
’a.vifl:jamais d
’enfaire l
’eflä . La ri en;
climat fera toujoursm reæ pæ t lus que fli
ü xtconœ nne pareillçim ovæ im . oæ e Auteür
woudroit que les Peintræ &lœ Gm eurs s‘ax ef
çâfl'
ent chris 1’Hilloriqœ .
les plus
plus néœfläiœ s pour l‘inte
384 -Bmm«rm®tenminièrenoire . Toutcelaeû icifort nettementeXpfiqué .
A‘
ucun art ne contribue plus à notre infiction que celui d
’écrire
‘
; on ,en traite dans leX IX.
Entretien. Et comme le Papier ell lefole fupp0rtde l
’Ecriture l
’
Auteur acm devoirdécrire au 1011
£fl1} manièrede lefaire aprè s avoir
ditunmotdes érentesmatières qu’onem ploioü
pour écrire avant l‘invention de notrePapier qui
fut fubflitué à celui d ’E pte dès leVll l . fiècle..
XX . Entretien. L’î uteur été aiufi con
duit à nous donner uneP aléogrÏb x
‘
e Franpoifemorceau curieux où remontant e fiècle enfiècle
jufqu’au cinquième , il fait voir pardes ex em les
choifis les changemens arrivés à la mamere’é
crire dés F rançois à leur Langue. C’
efi une
chofe remarquable que l’Ecriture du commm ce
m t du XVI . fiècle de la tin duXV . dans‘
lequel ontrouval’art d
’ùnprîmeæ , \
efl la plus difieile de toutes quoique lamoins eloi née de no:tre âge. Am efure qu
’
on remonte,les nfcripfions
m ême les Mm ufcrîts deviennentplus lilibles :l’écriture endevientconforme à celledesMedallles nediffère plus de l
’ancienœm&èreRomain.
Comme laLanguea çoife elle— m ême
jours en fe rapprochantde plus en plus dee Latine qui lui a donné l
’Etre , notre Auteur
irunprécis curieux de la naiflànee du pro
grè s _du François . J
’endonneraiune idée .
Les Romains devenusm aitres des Gaules y entretinrent des armées des Préfets. Dans lafuite
plufieurs Empereurs y réfidèrent. Les Gau loiss’accouæ m èrentainfi à entendre leLatin.LesPro
cè s feplaidoientenLatin.LesPrières de l’Egfifia
,
Bm mn æ .q‘
ns .Rmouuz‘
:
nonçoit s’écrivoitdefaç0nàfaire difparo
‘
îtœOu difoitdoncfaæ t:Efpir it5,com
ilfe voit,
d:ms tous les anciens Symboles . De— làvientque l
’habitude d
’appella lalanguewulgai
.te farm“
Roman’
:‘
en afaitabr er lenom en.celuideRomans 0u deRomance . Concüœ
q ui ex hortent-les Pzûeuns à infiruire les fidè les.
encetteLanguepopu laire plutôtqu’
en.u.uLam;
régulier qui étoumoins entendu deplufiem s,lanommentaufiî trè s -orŒm üement laRomaine,R ufli x cou LeLa
fin des eus deLettres fe refl‘
enütbeaucoup de ce
jargongroflienLabarbarie dux . fiècle les voya
ges pour le recouvrementde laTerre l‘
aime achewerentdenout âtenDè s lors leLafinn
'
étantpref
que plus enten u ,l’ufage d
?
éçrireenRomanspré,valut. L
’on annoit lenom de Romans oude
Romance ou de Romancierà toutce,qui s‘
écrivoitenLan ue vulgairefoitvers foit prore.
LesContes de hevalerie qu’onfitpourannuler
les Croifés quand ils étoientdans ébienreçus par tout lesRomans, ç
î
eû — à-dile Fma ois prit toujours
eplus defaveur
".
lenom Romans ell refi aux livxcs pleins
un E x traitde chaque
fiècle nous nous conæ nt&ons un
moreæ u deSr. Bernard (a) aufli remarquab lepagles
(a) Se il avient que entre la goule laboum : t_
u
foies iuges,le plus fouventnonm ie pour la:goule m ans
pOur lai bouse: rcns & doune la fenœnœ ,Car l: oula
fi pmu : par afi‘
e&ion fon defi: encennon ne es te
mongnages pointnejure deventes dire. Mais li bource
Bmmornt—zqun Rn so&ùn‘
n
avis.Notre Auteur3. doncdû'
placer entre lesArts
q ui infirüifeht l’
homme celui defondre. les Cla«bas . I l .entre là-defl
‘
us dans le plus déœj1,d
’
ubord des roportions foi les quientre les di érentes parties cloche
pour donnerunfonjulie&agréable faitrelativesqui
'fe trouvent entre plufieurs cloches entre. lef
qœ lles il i tÿ avoiraccord .
_
UneCloche ell fanore dans toute fonétendue Lefondu bord quiCŒlapartie laplus épailÏe ell lefondominam.Mais
filpétieure duvafedonneaufli le lien. Sitre de cettedernière partie ell audiam ètre
du, bord comme un à deux le bord formeral’
ut
grave œndis que levufefupérieurformera I’
o&aweai ce qui fait un accordagréab le qui s
’en
tend aus êtte remarqué parce que deux o&aves
juûes refl'
emb lentbœ ucbupà l’
unilfon. Il yam éme des Cloches où l
’on entend un troifième fon
ell celui delapartie dum ilieu. UnefeuleC loche .peut donc faire une harmoniequi touche ceux
qui s’
y connoifl'
entlemoins . Mais leconcours dedifi
‘
érens fous peutdevenirfaux défagréablefi leFondeur règlemal les proportions de laC loche.Celles qu
’bntrouve icifontprifes du P Mer
ferm e de remarques communiquées à l
Mr. Cpcl m0 m ille de ChâlonsfurMarne.
Ëî Confiru&i‘on u moule la fonte du métalfont deux autres points fur lefquels nonplus onne
‘Mr. P luebeterm ine:cettematièrepar l’ex am en
,Be
'
_ux Qùefiions curiéùfes . L
’
une regarde“
l’
effetda ondes Cloches fur laFandre. Selon les uns
d it neueAuœur,œ fon diflipe l’orage ce qu
’il ne
croitpoint.Selon d‘
autres lel‘
onou lebaueme
gt
e
d’0&obre,Nw m bre Decembre,1748. 38g
de l ‘airtrace une routeau feu encorefaf enduœdétem finefur 1
’
Eglifeoù Fonfonne . epuis 30.
ans Mg . P lu pbe 3été témoin de cinq ora es où la
Foudre tombafur cinq difl‘
érens clochers onttou
tes les cloches étoient‘
enbranle. Etdes perfonncSdignes defoi luiontraconté biend
‘
autres pareils evènemens . I l confeille doncde nepas fonnerpen
dant le mauvais tem s . Ou peutremarquer que'
ce
ue l’Auteur rapporte icicomme deux fentim ens
ell proprem entqu’
un. Ceu x (4 ) quiprétendent que le fou des cloches difl
'
ipe l’
orage,fondem ent enmém e tem s que dans de certainescirconflanœ s
,ce fon déterm ine laFoudre à tomber
fur l’endroitm ême où l
’onfoune . Da refle onne
peut guère contefler l’effet du fondes cloches fut
les nuages fur lesm éteores qui endépendent. La
Ëu
pntdes Phyficiens fur— toutDejàarte: fes
i ciples n’en ont pas douté . Les obfervatîons
m êm e,de none Auteur confirmentcette idée ui
fe trouve aufli appuiée par beaucoup d’
autres . n
peut voir en pam eulier un fait bien remarquab le
rapporté dans 1’Hifioîre de l'Académ ie des Scien
ces année 1703. De lus on prétend avoir ohfervê que pendant les
‘
ièges onatoujours uncielpur fans nuages, ce qu
’on attribueau bruitdu
Canon. Pourquoi le fou des C loches neproduiroit— il pas des effets à peu prè s fem blables . I l endevroit produire de bien plus grands s
’il enfaloit
croire ceux qui s’imaginent que la Bénédi&iofi
ou l’efpèce de batême qu
’
on adm inifire aux cloches leur imprime une vertu furnaturelle quiregardentbonnementle pouvoirde leurfonfur les
tem"'ioRegis PhYfl‘lue Cho 270N°0
B b 3
39q B mu ornnopfi
tempêtes commeunepreuve de l’Autoritéde l’E.
güfe. Cette idée chimérique efi appuiéefur lePon
tifiœ l Roman (a) .L
’
autre Quel‘
tionroule fur unPhénomène eu.
deux obferveàReims quiattiral'
attentionduCzaren 1717. Lamerveille confifieence que lotf uel‘on faune une certaine cloche de l
'
Abbaie de
N iœ ife un pilier boutantfemeten branle avec lacloche va vient avec elle cefledefem ou
voir quand elle ceffe deformer
à 18. piéd$ de difianœ de
piéds plus bas que la cloche fans avons aucune
apparence de rapportavec elle .Quelqueautre cloche que l
’
ontonne des 1z. quil y a le pilier
repos Ou trouve ici une ex plication fort fimplefortnaturelledece Phénom ène.
Les grandes flatues de bronze qu‘
on élève àl’honneur des Rois desGrands— hommes entre
tiennent le fouvenir de leurs bellesa&ions . L‘
art
de les jetter en fonte doitdonc êtrecommeentreceux qui infiruifentl
’
homm e . Commentrefufer le
m êmehonneur à l'artde battre monn0ie puifque
lemetLatinmoneta vientde m .onereavertir?Eu
ñu lesPendules, lesMontres,lesHorloges de touteefpèce quefont
— eüe3,finondesmoniteurs fidè lestoujours prêts ànous donnerdes iufiru&ions inli
m
(a) Vide Pm üfiu k Romana. Roma. Ann. 16 1 cd i.
tùm Entre autres Orai/bus qu‘
on récitedans la B l ul diâ ün JaC heba: il y ena unepa 378 où l
’
on litces paroles. Ut cumm e lod ie il lius ( tintinm uli auribus infonuerit popularum , erefcat in eis dev0tis fidei proenl lanta: omnes
,infidiæ m im ici fragor grandinum proce latuxbm um ,im
petus tem peflatum tem perenrur infefia tonitrua vento'
rum flabra liant falu rite: acm odernefufpenfa.VoiezAyen
p d: lesmines chfn.p.374& 379.
392 B mmom nquz Rm oufin‘n
mentlesmêmes quidans leTome”
préœ dent préferoientleQuadfi lle à laPhilofophœ.deN ew ton
,“
leur attribue,dis-jc,unjugementqui étonne. Seloneux Grav:fande traite laPhyfiquede là maniè relaplus duré laplus…pame. I ls craignent quelesjeunes gens ne fegâtent le l
‘
tile le tour d’efprit
en le lifant S;w amm erdam n’eû pas jugé avec
plus d’équité Mr. P lucbe auraitpufaire remar
3uer à ces gens
-là, qu
’il yadeux mameres d
’écrire
ur la Phyfi ue qui toutes deux ont leur pri x
leur utilité . ans l’
une ou fe pr0pofe d‘ex ciœr la
curiofité des jeunes ens de leurmfpirerdu goût
pour cette Science d’endonneruneteintureau
commundes Le&eurs Dans ce buttrè s légitime
trè s louab le on ne peuttraiterfonfujetd‘
une
manière trop gmcieufe trop élé te
rie on doit le réfentcr revêtu e tous les orne
m ens que l’art l
’
imaginationpeuventluiprêœr.
Utpuer is alim dant Cruflula blandi
DoJlore: clem enta weliy t utd1fœreprima.
Dans l’autre manière on creufe onapprofon
dit ; onvaaufli loin que laconnoiflànœ humaine
peutatteindre. Ou écritpour des Le&m r3déja infim its jufqu
’àun certain point &avides denou
velles lumières . Ou néglige les fleurs les ome
m ens quineferoîentque retarder dontd’ailleurs
le fujct n’
efi pas fufcepfible. Ou ne veutqu‘être
entendu L’
ordre laclarté du difcours fonttoutce qu
’on fe propofe. Sion écritenLutin, onne fc
pique s den’emploier que desmots des bons fiè
cles ommenteneffetparlerEle&rîcît€ Opti
que uniquement en term es de Cice’
ron
Ces deux fortes d’
Ecrîvainsméritantles 61053
d’Oä nbra Novembre Decembre,1748.393
lareconm iflànce du pub lic Lb indefeméprifer‘
de chercher à fe fairevaloir les uns aux dépens
des autres ils doivent fenfir qu’ils feprêtent de
mutuels fervices . N’ell — ccpas dans l
‘
Auteur pro
fond que l’Ecrivain quiorne puife l
‘
es matières
Etfins celui— ci les découvertes de l’
autreferoiente lles aufii connues N’
efi -œ pas à l’Ecole de l
crivain orné que commencent à fe former ,les
m eilleurs Difcipk s de l’Auteur profond
Le XXV . Entretien contient diva l‘
es ré
fléx ions fur le Comm erce. On y fait l’éloge du
Di&ionnaire de SawOu parle dans lefl VI . de.:Voyages , de l
’efprit
on les doitfaire, des unl ités qu’on en
tâche de perfuaderaux Nobles que le
Cômmerce ne les dcsbonorc point. Entreautresavis que notre Auteurveutqu
’ondonne à unjeu
neVoyageur,îldit, qu’il Fautlui inculquer envers
ceux qui penfentautrementque lui une retenueune douceur invincible. 11doitdétefier dans
fon cœur toutes les fépamtiuns mais ilne doit
jamais haï r ceux qui relientféparés . N u lle to
lérance fur lapluralité desM illions . Mais il yaune tolérance3ufte néceflàîre,c
’
d l latolérance ex térieure quine tue uinem lflaüeperfonne
ce qu’
elleaime tout le Genre— humain. Leoyageur nc fauroîtdonc tw pfi voir que l
’ef
pritdeCharité eft l’ame du Chrifiianifine
”. U
ne tolérance qui ne permet aucunmauvaisnuitement contre ceux qu
’on croit être dans l
’etrent
recommandée hautementdans un livreapprouvévoilà une preuve bienprécieufe des progres que leG enre-humfin comme le difoitMr. l
’
Abbé de
St. P ierre faitpeu àpeuvers lataifouuniverfelle.
B b En
Encoœ unpas les peuples fontheureux . llfiutiëulemm t . u
’
une manière depenferauflî
nab le au conforme à lammre à l’humanité
,
pafl‘
cda Ecrits des difcours des perfonnes éclairées
,d le cœur laconduitede tous‘
les Soavemins de ceux quifous eux ont enpetit ou en
grand l‘ex ercice de leur pouvoir. Ah Si nous
touchions à ce périodefortune Qui iàit 6 nousn
’enfommes pas plus prè s qu
’onne penfe?Touœs
les Sciences ontfaitdepuis centans des progrè s quifurprennent ; pourquoi la la Politiquen
’auroîent— elles pas leur tour Nous regardant
en pitié des opimons abfurdes qui étaientenhonncur il n
’apas deux fi ècles pourquoi lapofiéri
té n’enviägew it— elle pas dum ême œ il l’opinion
fi dénatur6e qu’ilfautdmgonnerdesgens que l
’éa
ducation engagés dans des fenfimens qui nous
paroifl‘
ent erronés qui fontretenus par une
perfuafionaufli forte au 1peu libre que celle quinous attache nous-mêmes àd
’autres idées
LaP olit:que ou le Gouvernement des peuplœfaitlamatieredu dernierEntretien. Ou y parle del’Av0cat, duMédecin duJu e duMilitaire, duRoi , deceux quigouvernent ous lui du Peu
ple. L’on y donne d’
une manière indiœ&e auxuns aux autres defort bonnes le ons . Ou y réduit tout: la Politique toute la orale à cette
belleMax ime Aim e Ie: homme: Eg’
fai [car ce
que ta voadra:. Ony infifiefur lanécefli té qu’il y
d’aimer non feulement ceux quifontdum êm e
corps quenous ou quifontpartie du m ême Etatcivil mais tous leshommes engénéral de quelquenation n
’ils foient dans quelque paï s qa’
llsvivent. nfaifantdubienànosCœupaüiotes,%a
ne
ut
Ex nu ornnqun
rence énorme que lepeuplemonopoleur laifl'
evivre en paix ceux au deiavanmge de qui il tâche des’enrichir ; au lieu que le Conquerant porte par:
toutl’effroî il pille 11brule ilmalfa:œ .
A -R T 1 C L E X I .
THE HAR LEYAN MI SCELLANY ,ar a Collec
tion ofScarce , curious and entertaîning Pam
phlets and Tra€ts as w el ia Manufcript as
in Print, found m the late E arl of0x
ford’: Library . Interperfed w ithhilto
rica1 political and critical Notes
W ith3Table oftheContents&c.
C ’efi — à-dire
MELANG}:HAR LEYEN ou Rm mlde B rochure! Tra:te
’
x rares,curieux {s
’amufam ,
rim tram : dan:m te d
’O x fo
bi/î or‘
i ue: politi aes
ânes
,avce un Inde} al
fzmbe'tbt
que . Tom .
Quarto de 564,pag . ans la ontifluafionduCatalogue, deux Index , dqntun regarde leTom . V. où ilavoitétéam is .ALondres 174f
I L,…dans ceVolumeLIII . Pièces , donçvaim lesT itres eu abrégé .
_
Avîs de W. l‘. àM. San . Hæ zlü ,fur les m oyens de pèrfc&zonu:r lesArts les Sciences. Londres 16 4 8 .pag .
Plus am ple ex plication du B ureau d’
Adreflê pabh‘
çae ,Our les eommodné: de .
lavie , c’
d i — à-d ire,un endro it OÙ
on établnx oit une efpëcc de trafic de Bons oŒœ s où l’
ons‘
adxeflm oit our demander ou o& ir du fccour: [cloules di vers be nina de la vie à Loudtes 164 8 .
‘
x a.
ComeJ‘
côn dm c.Recueil d'
ex périencesflbfa v
Bm am &æ . Ru m‘
z,
P äm fé 01Modële : olt le u ai olm aia dt
bon,
heur de Ornifon fun‘
elm : de M. HugôJ’m u,
‘
Londres. 16 59 1 16 3.
30 . Dernier Difeoux z deM1 . 059 . P Iu Æet TimI:i10 d
’
h ia ù ,cx écut£ à D…lo.1.de Juillet 16 8 1. 4 6 9 .
z1 Dm n‘
u damn Poüfiqu ou Qg efi ions [W .
dîym ,propo léde aux —vrai s Anglais. àLondres . 16 59 . 173.
32. R equête de‘
: Etudians de Cambridge , préfentée au
? atlemont le s de ]:mvier 164 1 . fut laNouvelle de l'
em
gifonnemencde: Bvêqua ; avec leurappel au Roi àLoes . 1641 . 176 .
za. Relax iaæ du 11011Complot d’
Et. BM:d Roi .
M g èontre la Vie de plufieurs Perl‘
onnes de d iù in&ion,écrite par l
’
BVEqœ de Ru hflcr l‘
undes accuféa à Lonù ä .
169 2 ‘7"M L: {m ade partie de l: même Relation où l
’
on découvre le cu a&è æ la conduite àbom inab l: des Aa n
: 5. LaÆoæ iou de l‘
Evêque 011 Dialogue entre l‘Amba
'
Q&g0ed e & ntoxhery & fonMédecin, 164 1.
Difcourt prononcé dans laChambre de: Comm e.
l’
B vê e de Coventry Lùchfield cité pour fe inflià Lou as. 164 1. 356 .
Interrogaw ire l ’m cü de Mar:en 16 64. pout ne pa. vouloir dém béiz à l
‘
ordre
Ch i}? dc he pe in: imc: du tout. 258.1 1. Remarques choifie3,fur les Çfiîces les Ofiîeiers deMülœ d
‘Angleterre avec le pouvoir duru lement œ
Ba iten 164 1 . M . 8.
r Lune adreflée à unnouveauMembre de Parlement,fut la mauvaife adminiû xatîandes Deuiu s pub lics. Anifie1dam. 1110. 171.
90. La mm ièœ dont leDucdeMonnm b 616 111316
par ordre du Roi. à Londres . 16 83. 195.
1. Traité de laMonarchie . De i :Mdaax ehie en gênéN .aDe cetteMonarchie en particulier. àLOndres .
Les Gala…de l‘
angleten e les moyens de lad u b li1 dans l
‘
on ancienne grandeur. àLondres.1696 . 331 .
33. Trav_
æ‘
l en qui» ou ce ne fignifie peu de chat: , ourien du tou: Ent Articles. à ondres* 1100. 346 .
34 . Vue de 11 0011: de 81 Germ in,dq m is 16 90. iufqu’
ea
16 95. l‘
accueil q u‘
on y fait aux l'm têfim .
w a‘ 110.
ss Relation del… edeWfluh ü le4 deJanvier3670
400,
ÿm ü w qæ Rfls0mŒ’
n,
N 1.Projü dcMr.W .P . adrefl°
é àMr. Sam .
Hartüb pour l‘avancem ent de quelquesarticles
particuliers de Sam ir. ALondres 1648.
Mr .W . P . ayant inventé un Infirument aveclequel on peut écrireenm ême tem s deux copiest
‘
ouœ3femblaläl€s , auflî vite qu’on en ex edie
une par la.voyeordinaire fit des réflex ions ur les
progrè s desArts des Scfieuœ s conçutcePro
Jet qui contribœ roit beaucoup à leur perfe&ionfi l
’onpouvaitl
’ex
‘
écuter.
Avant que d’entreprendre ce grand
‘
ouvrageditl
’Aut
'
eur il&utmifembler des Ouvriers en 6tabliflàm unRenda — vous généraloù les perfonnes éapables où remplies de bonne volonté puiffi:nt s
’
adrefl'
er c’efi— à— dire unBureau d
’
Adrqflèfelon lePlandeMr.Hartlib où les befoins les
defirs de tous uifl‘
entêtre notifiés à tous ; 0û l’
on
puiffe appren te ce quiefl dé'
afait enmatière dede Savon ce que l
’
onfaita uellem ent ce quel’
on a defl‘
eindefaire afinquepar cette commu
nication générale de deflè ins d‘
aififiance m u
ruelle les Efprits les efforts dumonde nefoient
plus comm e autantde tifons épars qui s’
éteignentbientôt mais quidonneroientune lum iere une
chaleur utiles s’ils étoient raffemb,
lés . Car l’
état
préfent deshommes refl‘
emble à unchampoù l’
on
vientde livrerbataille où l’onvoitdes bras des
jambes des yeux difperfés ça& là lesquels ,faute d’
étre unis d’
avolt uneAme qui les anime ne ferventqu
’
àfleurir les Corbaux à infec
,ter l
’
air . Dem ême, on voitbiendes gens d’efprit
d’indufirie
,épars dans le
'
monde dont les uns
M aillent à faire ce qui eû déâafait s
’
alam bi
quentpour inventer ce qui ell éjatrouvé D’
au
tres
4oe î JBmu ôrunqun“
RÀ1s0Nsü’
a
qu’en a s demortou de quelque autreàccident
‘
,lä
place fe trouve d’abord rem
'
phe. L’on ex am inera
dumoins tous les ans leurs progrè s afinde leur
donner des réœ mpences ex m ordinaires à pro
portion.Mais pourne pointmanquer de bons Su
jets pour cet im rtantOum e il_
faut les pré
parer de bonne eure par l’E ucanon : Voici ce
que*
nou5 enpenfon5.
I . L’on étab lira des maifons d
’étude (E rgafi
tula literar ia) où l’
on enfeignem aux enfans
faire quelque chofe pourvivre aufli bien qu'à lire
à écrire . 2..Leur éducationferaconfiée, nonauX
p lus indi es de tous les homm es comme celalè
faitd’or inaire,mais à des perfonnes capab les de
bonnesmœurs .Onadm& traà cette forte d’
éduœ‘
'
tion tous les Enfam de 7. ans au dell‘
us fans en
e x cepteraucunpourcaufe dePauvreté:car tel qui
mène aujourd’hui la Charue
,auroitpû être capa
b le de conduire l’Etat. Ou peutfaire gagner lavie
au x Enfans pauvres en les occupant à des chofes
convenable3‘
à leur intelli ence à leurs forces .
“
Ou ne fera point appren e d’ubord aux Enfans
à lire à écrire moins encore les Langues
étran
gîres ; mais on cultivera leur m émoire en
leur Tant remarquer retenir tous les Objetsfenfibles les a&ions naturelles artificielles
q ue lesMaitres auront foin de leurex pliquer. Ifs
p rendront par le travail ou par récréation des
ex erc ices propres à les rendre l‘
aîns agiles vi
goureu x . On leur enfeignera à lire à écrire par
unem éthode
8us courte plus aifée qu
’
onnefait
aujourd’hui. a leur donnerales précepœs de la
m émoireartificielle fi leur càpacité le permet. Ils
apprendront à defliner quelque fait leur deflina
t'
on furtoutl’
Ari1hem 6fique la Géométäe.
JO&0h 6 ,NM b 1 M embre, 1748 405le à l
’
homme. E t 44711 14 1. l’
état des Au_
ms
ès laMort tçlqm’
tl eflre"vflef‘dam
mufcm pub lié pour laprémuere fais.
LaNouveauté de cette Pxece à l‘égard duPu
blic ,les Sujets qu
‘
on y truite , lamanière dontils y font traités , nous engagent à lui donner la
preference dans cetEx uain Nous fouhaiterionsl‘Auteur eû fun Ouvrage , pouvoiçs‘il efi antérieur ou poflérieur à la R e tg i016
efl‘
ex tieHe a‘
Pbomm e imprim ée àAmfierdam en
1738. Cc qu’il ya defût c
‘eû qu
’onne peur
accuferM“° H. Auteur de ce dernier livte ,”1
voir profité des E] ays que nous annonçons maisl'Auteur des E[ ayx pourr0itbienavoir 10616 du
Livre deMM H .Quoiqu’il enfoit ils e rencon
trentenplufieurs articles comm e on le verra dans
la fûite. Mais noue Auteur nous paroit plusex a& , plus clair
‘
& plus folide , fi précis quenous ne ferons guère que le traduire met àmot ;au lieu que l
’autres
’in finucdans les Efprits en 6
yant , par fon û ile enjoué leger , lesmatiè resè s lu s férieufes .
ns 11 Religmn tous les vrais Principes fontfondés ñu unfenl;cefeul Principe eficelu i de l
’E
tre fuflifant à foi. Toute relation entre deux Etres intelligens repofenéceffairem ent dans la
,
Nature de l
‘un & de l
’autre. O r laReli
gionn
’efief
fentiellement rien deplus , qu
‘
ane R lation entre
D ieu l’
homme.
' U el‘
t
D onc toutpointdeDoc‘l rine touteOpinionqui
c f! évidemment0ppofñe à laNature deDieu à
laNature de l’homme doitêtre c
_
enféefaufl‘
e ou
du moms étrangère à la Religion efl‘
enüelle 5»l’homme. 6 c 3
“
fl
493 31311015 36“ M um ’n,
lntroclü£om — le prefemdans laSociété. 11marque que la Terre produ it toutes les chofa
.
à 13f“bfi“mcede l’
hommemais que
ne un autre qui ell celui de jufle d’injufic .
, devrai de faux . Quand on entend leshommes fedire l‘un.à l
’
aune celaeflfaux celaoû injuflc , i}.s’informa de la fignlfieation decesTermes , il
trouve , que lefau x confiûe à nier ce que l’on.
fçait être vrai , ou à afiirmçx œ_que l
’
onfçaitnepas l
’
être ; que ce qu’
unappellem; æflçconfifie à
àfapromefl‘
e .
Mais non0bfi_
ant les idéesclaires, qu’
iladu vraidu faux du julie de_
l’
mjnftc,œ pm güntmex am inantles chofes de plus p.1è s, il voitque quelquefois lc menfongeappuye tellementl
’
injufliœque les Juges les plus éclairés fontfeuembæ afl
'
ésà difcerner qui a tort ou rai£on que{gu ml’Innocentfoufire, leMéchantéchappe. Il con .
d ud do— là que 6 unEtrefouverä nem _entéq1fitab lo
pouruntems que la ufticunefaitpas uroitem ent adm inifirée c
’efi parce qu
’ilfe relbrve le.
la rendre ey—
gprè s dans laplus exa&ep10portion,lorfque l
’
Injulle leMemtr_îer r
,ecevmnt
la rétribution dueà leur, violence lePauvre
1”Innocent qui fm comhentfous lepoids de l’in
jafiice recevrontune récompence équivalenœ.
De— làon peutvoir que laReli ion réellen’
eftpastant au defîus de laportée de l
’
_omme quequel
ques uns voudroimtle perfuader car elleœ ufiflebien moins dans laConnoiflfance quenous acquemm par 161iafiru&ious des30116 8 que duos celle
‘Nfi
JO&obre,No‘om hrz Decaü ro, x748
que:nom*
recevons denon…èæ ®apmfcnü‘
mat
6t_ ex périence.
‘
sœuæ-êœ ,w 9{qnfi adka— t— il, qu
‘
aneRelè
gb n telle que cellÇ-cl fondéefurnos facultésm .
Welles GRmfufiîfiaæ pqur leSalut ; quecen’eû
uniquement que laRs ligron dc laNature infini;m entau deffous de la Religion révélée laquelle
n’efi point fondéefut lefw iment l
’
ex périence,mais fur lafoi puiq e le Chrétien
croire cequ’
il ne; voitpoint
N6 nous laiflfons point éñarcz par un attaches
mom fervüe à desmots . La cügionnaturelle eft,dît-on , ä
mndem m inférieure 8.
ré
vé lée . eue ropofitionéquivalente : aNaturel dans les Enfans efi
am demmt inférieur à l’
édmatäqn. L’uû ge dc
l’éducation n
’—
c£i trè s certainement pe int de dé?truire laNatum maisde laperfe&i0naÿr. LaRe,
ljgion révélée doit être à l’
ê ard des hommes, ceque l
’éducation eû à l
’
égat des Enfans , cllençpeut bâtir ,qug ûu lefondementde laNature.
Celapofé il efi clair que l: Religion révélé;efi relative ànos facultés naturelles qu
’
elle ncdoit ui les détruire ni leurêtrefubfiituée. Cette
idée de Subflitçtiqa que nous adoptons fans yprendregarde paroît:oit ridicale dans tout zum:cas comme on. peut le prouver parunex emple
pd s de l’
éducation. UnEcoli€t un Génie na;
gmelpour l’
Ariücmétîque
ï€fldre les règles . UnMaitæ luimetenmm::univre de com ptes tOutfaits alors l
’
Ecolier n’
3,
rien à faire qu'
à croire fans ex amen l’a n&itude
de chacunedps :ègles étantafl'
ezfür que leMai}tre ne s
’eflpas…pfl
çje dis que…œm -I
ËC
41o B IBLIOTHEQUE Rn som&n’
n
leLivreferoîtfubflitué à laplace de lacapaciténa“
tutelle que 1’
Ecolicr a de chiffrer il n’ex ercem
pointcette capacité puifqu’il trouveral
’
Ouv c
toutfait. Mais en era— t— ilm ieux Tout ce qu ilfi ura c
'eû qu
’il doitcroirefàns l
‘
avoir pourquoi,que telle telle figure m ifes enfembl€ font unecertaine fomm e.
Vous me dites de m ême quejedois croirefanse x amen parce queDieu l
’adit mais cetex amen
que v_
ous ex cluez, en fupp0fe nécefi'
airem entun
autre, p mt
— êt_
re plufieurs avantque je pu iflëm e
convaincre de ceci. Car de ce que jefçaîs qu’
ilaunDieu, ilne s
’
enfuitpas que c’eû lui qui parle
ans untelLivre . CcLivre dîte3-vous porte avce lui des marques de vérité quidoivent lefaire
recevoir. F en b ien. Vous ne rétendczdoncplus
que je croye fans ex amen pui que vousm’invite‘
z
àjugerde ce Livre par lesmarques devérité qu’il
rte avec lui Mais comm ent en jugem i -jear quelle règle ferai
—je en étatde difcern€r ce quevous appeller. marques de vérité I l faut pom:cela queje confulte les Principes de laVéritéq ue de
-làje me form eune idée de ces marques .
C’
efi certainem entfe lai!Ïcrm enerparunefanffe idée que de confidérer laReligion révélée la—Relî ion naturelle comm e oppofées l
’
une à l’
an
1fuŒtpourdécider làQueftiondefe demander à foi—m ême 5 lesMoyens peuventêtre Oppofés à laF in finous pouvonsmifonnablem ent
é lever lesmoyens au dcfl'
us delañu à laquelle ilsfontfubord0nnésMais enfin fuppofié quenotrehomme taifou
nableaitex aminé ceLivre qu‘
ilfoitentiè rem ent
perfuàdé par les cam&èrœ qu‘il y découverts
qu’
il contient lavolonté deDieu révélée ; Car ilne
d'0ä ok ü Noam”:Ü’Dcæ uün ,1748. 413
dm 1fit— ñ de M a î tre de pratiquerk s dw‘
cfi t
de 11 Religion naturelle de laReligion révélée ?
N on marsnous igm >'
œnons beaucoup de choüaN ou s ignore…à lavérité c‘etArtqui s
‘
appelle”
W m'
rfe nous n’
aurions pointd’ià6$ ée æ t
difiüï&iæ 8 demots de ces fubdivifiœ s l’
hfi i
ces Ch0f6le Monde n1y auroit
— ü pas 6 à d’autres 6
ga‘
mb les Gm œ deflelËion as
derom s auroim t été°
nmommœ .
auraient fins toutes ‘
ce: Cbmrw
V ices oppoI‘
és . C arrcequ’0nap leDëwatiæ æ
pourrait venir lieu de Religion w ax «ouqui lesfondm ens 'la Re ligionmanquent. Les hom’
mesflefedamm oicm pas lesnas les… b cp ivi1ège leurh oü inconm
,aufli bien q u œluià
my’
m æà ifœ ôonf€im œ 5 des… :
Mæ is fi vans les Myflèflecù‘
eôué , la
R eligion>fe r6&uira à quelque ohafl‘
€ de fi [m p1c,q ue les plusW S l‘m fi à om . Qud ammge les Sçavm —
‘ils par defi'
üs æ ü ? &m it— i1d fonnab le que ceux quife confumentdans des te.
cherches labofieufes touchant les Myfières ne
us
414. m‘
om nqux Rn soùfin‘
n,‘
fufl°
eht s lus avanéés que la lupart des‘
fans Leäîesp? Pour répondu à c£la je dis qu
g:Œ
fçais que l‘Evangile fut prêché aux Ignomns
je fçais aufii que laReligion propre pour tout leGenrehumain doitêtre a la portéedes Ignoraus .
D’
où je puis conclure avec jufiice que 3efa:Chr ifl ne requit de qui que ce roit de pénétrerdans des chofes obfcures ;je vaism ême plus loindans macroyance je fuis perfu2dé quece qui caMyflèœ pour les gens ñus Lettres ne l
’efl pas
moins pour ces Sçavans qui fe font épuifés peutê tre en recherches inutiles . Ceci n
’eIi -il qu
’une
fim ple conje&ure ? Point du tout. Ces Sçavaus‘
ontmultiplié lesGontradi&ions àproportionqu’
ilsont effayé d
’eXpliquer les Myfières . Que ceux
”
donc quiaiment laVérité embmfl‘
ent dans
fa force cette Max im e : Les chafes cache'
e: foutp oun l
’E tem el m ais le: cbojè s r!wëI&sflutponr
nou: €s’
paur notEnfax : a‘
jamai3‘
,afin que non:
le: fafliofi ! (a) .
Toutes les fois que nous nous faifons ànousmêm es cette queflion, quel efi le but ou le defl
'
einde laReligioù LaRéponce quife préfente le plusnaturellement c
’efi que laReli
gion efi defiinée
nous rendre bons c’efi-à-dire toits
,équitables
bienfaü'
ans fincères ou vrais dans ,nos difcours
aufli bien que dans nos a&ions tous lesChrétiens
prouvent unanimem ent cette réponce. Si c’efl
là,
le but de la Religion ,comme nous eu conve
nons tous fi mt— il avant que d‘être capablede
l’atteindre, connoîtreparfaitementtoutes les diffé
rentes ex plicafions qu‘
ondonneaux ä €érens Pä:
(o) Dent. XXIX. zu
d‘
Ofloäñ ,Novembre3Deem bre,1748. 433
8myu«d ä uæ nr plus piq£m iæd im ;Mt_
s*même qu’à faie
‘
ièmiflantKmnflàfd nin
,Œt— il
tempête qaijette P èmela äoatê dû Fili
‘
.
m M äMtenfin une
alfa longœ PrM dm … uaml eti‘
,dçfälrc
S‘EN !“
)jl lcûM£decin de SaMaieû‘
éPrŒen&é,Wne enfion afl
'
ezcdnlidér:b le.ameXL] .Part. I I .
45e}°
Btnæ rbt ætnhunfi‘
R i rsou'
fiz‘
u ,
Guire voir que bien loin de regarder l‘Auteur
‘
dçm auvais œ il on doit au contraire lui favoir quel
quesgré .des few iobs qu’il rendau Public . EfiÈ&ÎP
woment quelmal£ait— ii, {i ce qu‘il dim itbienfou.
dé .ije n
’
attat Çdili— ilçquc‘
dæ B r igaæ dx je n’
en
veux qu’à la Pourqum ne transmet
troit-on pas dans l’hifloiæ de notreA
‘
tt comme
dans celle des Em pires , l_a conæ gicufc m émoired esMeehans mal connus pour nous faire aimer
eltimcr les Bons , tou'
ours trop 1011 m m ca
c hés S i la découverte e l’etrent efi e prem ier
—
pas vers laVérité l’horreurduVice cil le prem ier
ut— être leplus grand attraitde laVertu .
îÎfoutientd ‘ailleurs u
’il nefaitque fix ivre l
’
ex
m pfle de quantité de édecins qui ont déploréolemalheur nie laMédecine ouplutôt
'
desMala
!dés m’ont point épargné xleurs Confrères.Q
fx i
‘ù 6 'fflit qae Ie dafi rdm œ taæj0urflaüufltl k zê'
«êÿ'
la Médecine a: du dmx : Mm les otem sfe:—fÏ b opb r
‘aflex ? I l cite à ce filt Hecquet,L: Fran
_çois Beh üer, Ga-P atin
,L e Cler: Freix d
,Gl
d Jo.
ncê èbreMédecin de i……qui
v itencore, quiafaitun 6 fanglamOuv ccon°
tre fes Confrères qu‘il n
’
a balancé del intitu
ler SatyraHarveyana. Le 0&€urTraüa achaf
fé le fouet à lamain connue autant de F iIou x_,
(on3ces donneurs dePierrehématite d’
yeux d’
Ecrevifl
‘
cs de Corau x de Perles préparées , d’é
cailles d’Huitrcs autres fri om:er iex biennom
m ées abjbrÔaute: puifqu’
e es n’
abforbent que
trOpeneffet1’
entdes pauvresMalades .
Aprè s cela ottant unpeu horsde lafphère
iaMédecmc‘
,il allègue 1ex emple deP afcal de
B oyle“ , _deMolière,deLaB rzye
‘
re,deR egäin ‘
,
ent
336 a io*
rmiquñ Rh æ ñün‘
k‘
i
chiawel , que c’efi lui qui parle dans tout le
chiawflifm e . Si quelquefmS'
îlnefondentpasà-faiq np& fonnage c
’eflqu
’ilavoulu faire [
‘
en
tir que æ l éfi le cam ère de laVérité qu‘elle rlc
pmqfl:mefq‘
uer qu’on la dévoile mémé et£
cherchant à lacouvrir.
UnMacb iawe’
ü e parle parfabouche dans le:q uatre prémières a mes de l
’
0uvmge le langaqu
’il tient aux Médecins efHe langîg
e d ut”
!
ripon. Soyez lèur dit— il hiphcrües 0urbes,
rampant, comme un Confi ant de boutique ,Charlatan comme 8 [va
,Savantas commeAf
trm: tout à l a”: t. P aul l’2 dit
,ou fins ca
ra&ère, pour les'
çvoir tous . Croyez que 6 vousêtes heureu x
,vieille édentée d
’un
grand crédit ouquelque jeune F ringante d’
un
plus rand apas ajuré votre bien— être,vous eiï
cala cm de force les murs de laFortune avec
la fente ferme échelle de tous les vices .
E ndurcù -toi le cœur foi:Arabe Corfin‘
re
Injufle,Violm t
,fln&Foi ,Doabk,Faufläire
qu’ils devroienttous être tels qu
’il en
_
connoit
plufieurs qu’
il loueaufli volontiers qu’i l cen
fur6
Boyle“.
,d
‘
Oflù Ê,Navambre Deæ mbre,1748.437*fut
‘
é les ,àntres : là‘
il . n’
efi plus quefi ion d’efprit,
d îimagînafion de lanterie de mfes de clm la
.æ nerie defolie Vlccs .peints enbeau tous ces
A‘
&eut3 difpa‘
r0iflè ut œmphfi6h .
C es nouveaux venus foœ fiæ mæ ü‘
Religion»,*
la
lus utileReli ’onduMéde_
dn b û voir la‘
p mit6 la bonne OL .ifn sn.
Soi: Studæ p x Safaant 0fiîcx enx Sm ce‘pe
Apprem l’ai tdegu£
!r îi,JJdaignes l’artdepla
rage deP la!Io entrons
1 mzti ï it! de
ro:w !a pour’Auteur comm e Ig
—R eh
Ÿ îll€ par des Fai”:
De I’
bÿg ÿ lÿÿfir I’Â mztm i
‘
e .
L’étude de l
’Anatomieaété dédaignée par lesp lu
'
s ex Çel lensMédecins de tous les Ecoles . Voi
ci des ex emples . Hippocm te regardoît l’
finie toute la fciencc du Corps humain com
m e ayant moins de rapportà laMédecine qu’
à la
P einture (a) lui— m êmene fi voit guèrequ’une
rofli ère Ofiéologie. Sydw ba'
m autre‘
édecinliniq
‘
u'
e‘
,
‘
qui‘
a illufiré l’Empirifine en ngleter
ge ,,nefavoit pas un motd’Anatomie. Freix d
c
Medin‘
quidam Sopbi/h diem :quad impqflñ ik çflMd fi nam cognofccrfi ,
“
qw‘
nonm w‘
t
zm
‘
dfit Haz e quî prx°
œ ü. m a fl m
â/îdt. Egg ül rocd qu a aliqaoSopb î/Iâ actMe
flico de atar ñ u aa:fcriflM/unt w ink:cenj«MeÎicanfpefi are quâm ad
4
Dans upç I,em ç Rich_ar4 Fr; w î æ .‘
E c 3
0
BŒLIOTHÉQÏ È
émeAnglois , convient:t l
’
müité del’Anammie n
’apomrencore été démontrée. C lif
ton ennie hardimm t_
la néœflité_
. Sautez! de laF aculté de Paris , efi
‘
m on-convaincu, quemen
ne nuit plus à l’Artde guérir ,que laconnoifl
'
m
ce du Co humain. Harol d,qui arapporté læcaufes des aladies à fa découverte de ls Cébälation du Sang ne fut regardé de fesm ins que comme unDifféqueut
'
deR
peus dePapillons d’Infeâ es .
I l n’
y a pas un Iè ul Médecin quifoit â“
iafoisAnamm ifie& bonPraticien; Dw am {ç:ypmalade c raignant de_ quitter ce WŒÎ_
de,fitvenir unConfeffeug des Livresde fi é i q
tion. I l enlifoitun pourh pr6mière fois defavielorfqueMalin Meflàger
p e entra dans lacham bie de l’
ÀHflOŒÏQÊ4 ‘EŸ?efpoîr. Comm ent,Confrère_,
dît_il,en lui er
rant lamuin avecconfiance ao:‘
;fl—il paflià/e
que vous vous afl ez pour zpeu e_
cbo es ? Cc
queje faid’Anam mœh1
‘
e faittremb ler,dit liver
ney. Monfiehr r'
epritMolin w w connofi‘
ez vo.
tre Carps‘
; maisje le g u ér irai mieux que vous ;fau! lê
‘
c‘
omzoîtra Ces oies confolantæ fi rent
; em îtæ la d ouce efp tance au cœur‘
du Bon:homme ; ce que i
*ausfa®_
ez (à) ñ urcmis àunè
autre f°Ï.s pqflat‘
ojit erzcolo Gü bato il Santa,
dit leProverbe Itâliè
d'
av
’
enitqueMr. laM am‘
e de‘
gmfe pref
,q ue toujq uta le s nom s desMédecins d e Paris . cro is qu:
Molin eûtMr.DuMoulin, qu
’
il nom m e audi b ik utropt,ottïnier d
’
Efi ulabe le Car”: de en bord: dm : fon“l‘
i d
blem dc laMédecine .
Voltaire fil : lamort de l’
Abbéde CW ä ä
J , .NwM æ EÿDmm bra, 74Boq baçr çfi peut
— être le fcul Gm d-hommeqm n
’
eut pa_gdédaxgné de brillerdans cette ScienI l dit netÿç_
mentqu’
aucun ram!Botanijfe_fu tjamairgrandMe
'
decin . Le rinœ leHéropdes Botaniltes Togrnefart étoitunM
\éd€ci11des
:p lus médiocre} :_
les,do
_£es d_çfes rem èdæ fontter:— rib les ; aufli difoiç-;xl quand Zepurg e unMalade
Ê_i lfatd qu’
il rendç_
l’am e o
_
u I£J‘
}. mqaeurr carje I_e.Jofe bien.LaBotanique n
’efi-çlle dçncd
’
aucune
.u tüité à unMédecin Elle luiefi inutile pourguémai_s nop _ pour réuflir.
_Le Peuplç 11113 le;
.P lantes encrédit t_0ut{éduitfou; cenom, c
‘et} lc
Médecins,parlezdes
l’
Auteurfemoque finem ent deChym ifies. Je ne crqyois pas qutant d
’
efprît fur unematiè reauffi
äâ . I l ya ici , du férieux du
com ique ,des hifiôrîc_
t
k’m
'
aère
llc'fftäl‘cfixè
l’Iùatilit!de Ia P bÿjz'
Car} :Laplus grande partîeë
e ccCh‘
apitïÇ‘
n‘ëfigu_
è .
S'
=œ qu’unèvieîénœ inyq&îvçc
'
oùtre les plù3‘Médecins de vivans.L
’Auœm fuît
‘
de quelques— uns lc pottm iæ
«le plus a€œux . K iala:
n’était qu
’un pige gb le chicaneur qui écrivitex .
“prè s contre
‘
Harv Circfllpfion . Denyazfi lt“
choifi par laF aculté de Paris_poæù anégntfit le'SÔyf
«éme duDo&m rAnâ
‘
oîs -lê 9Septemb î e 1 83il foutintuneThèfe ns laqu
‘
èllè il conclutque1e—
Qu i»yaiàa efi d_éteflab le dans les F ièvœ s inœmfit“
tentes . Mr. Parm a:foutint la mâ nefottefi 'le—MF evrier 1684,8tMr.Mu w
‘
laiu le£9MarsI uîw fl .
Tou#ccsorgueilleux Do&m æ âs’ar
‘
nièrçnteonîtrc 1
’Einétiquq voulurent le pmfcfiœ comme‘
unvraipoifon Ils av9 îent à leur tête;Guy P ath ,“€fPtîl
“ bmmé pçÿgEcrivain férieüx mauvais
,S
_
ingc de Rabelaâÿ, dæ lfi 1—
’
arçdeméä re difcurde'
b_01}5 mors plâgîaîrc demauvais contes Dog
çeùr fans ,doâ rim , _Rég mt_ fans théorie , Empi
x ique'
fimSex gériçaœ _,1{up_
erfid ä m ordantLit:
;ÿr2tem . Sw — Gmëo étp ît'
un Fou célèbre,
«comm e tout chefde parti tont-Ecfivæ h vo
lum ineux qui fait_
une Sè&e . Auteur entoufiafle
famis ordre, fm‘
x cdnflnoîfi xœ è profondes
puifécs dans l’ex périence
dans le Corps humain que
le . de fes 0fcillätîpfis .
tres remèdes que'
la‘
Saîgnée ,chaude , les Pommes cüites .
Grado étoit un honfiä ehormfie , iiimépfifoh less .
de Syl'va deGèlÿa7ülan ,
êt,
'
de Safi æ lfiçMaloæ ix,ät
e
fi louçmc uonæ e, .
Bmu om qæ Rm onæ ù
laMédecine.Cc rüfonnflnaizcomme laconfé uencem e paq _
toit fortjulie je crois qu’
il cfl ez inutile dedonner ici le moindre détail des preuvœ decetteyédté.
Vo ila donc une tâche finie carnotreCenfmmanière, l
'I nntx
‘
li —gte
'
de toute: 103 Mais fi:cette fciencceft
tres fcim ces leurconviennentdonc lemieux pom:réuflîrdans leurpx ofeifinŒQuel
les autres Sciences Toutes les Cow og‘
fl‘
u ca
trangêre3 à laMéda ill e laLittJr4tare l’I â iœ
log ic l’
 mËibiolog ie, l
’
0m italogie IaTetr@ocÂobgiç, , la _
u laGe'
om à r ie . (’
le font là lesT itres d
’
autant eC‘mpîtœ s qui font unenouvelMacbz
‘
avd quine difiÎèrentde
çeux dontje viens de donner le préçis _quc
rapport aux objets car du refie lefpe&æ k e i
g_euprè s lemêm e à divers égards , occupeagréalcmem leLe&cur par,
lagrandevariétéqui y rè
utre tous ces dehorsfcientîfiques lesMédepins peuvent encore en çhoîfir une infinité d
’
au
tres tels que leGénie , ou les Fortîfications, l’Ar
chite&ure l’Aûrononfie la Géogra hic laNa
Vigation la‘
Perfpc&ive leDéfl'
ein aG iavurc
iaSculpture,l’artdefaire desMoules,c Microfi
copes des inflrum eus de Phyfique , m êm e la
.Cuifine que Boerbaven’
apas_ dédaignée. Il yades—Médecins quifontAnti uairæ ,Médaîuifte Pol itiques,Gm nM riens, hétem ,
Logficieus, é
taph ûcîens Moralifies Théologiens Controver fics Hxfloricns Mytologifies,Afltq logufi,
d‘
O&o&è,M m bn Decm bro,1148. 445
E chymifles-M 6t®rologïfles
Po è tes là pratique de leurartm ent vivre à leuraife .
V ous en trouvez qui fe contententdemcfixrcr‘la dilatation des corps par lefeu lacroiflànce dœT ortues les pieds cubes d
’eau quitombentfur la
( qu e . Fante «d‘autres Patiens qud qucs
— uns s’a
m ufem à étouffer des O ifeaux dans le Vaide de
”
y e n‘
aqui vont àdes P lantes des
V ers à foie.
{vi,®mn hwimtÿ'
äîM…Ïn‘, C«
abandonnés la Faux —… 0ymr‘
s fontpendue;Mais laM€dœ iæ éprouve unforttoutŒfl
‘
émLe Cünquant , le Similer s
’
y confondavce l’O;
v éritable c?cû unmétal q ue peu,de gens fou
en étatd’ex am in
‘
a au creux!!
qu’
il‘
y ad_eg lœ
fau x pom u qu’
il faitmerveilleux enapparence,æ fi toujours ce quiale plus.
decharmes pour le Pud
b lic parce qu’il nejuge decequ
’ilachète qu pa;
lea cm qui le lui vend . Enfinç_en
’ef
_tpre qu_
e
Ëais fur lafoi des ConnoŒeurs qu '
on choifit lechaud , c
’
eflfur la foiduPublic qui ne connaîtpas plus leMarchand que lamæ chandife.
Voila dira— t-ou bien des difficultés ellœ cf.;fraient, elles d& oncéræ nb L
‘Auœurenconvient:
I l ne veutpourtantpas qu’
onfe décou c il enfi cprend,au contraire, depmuver qu
’
il e facile deréuflî rdans cette carrière, quelque immenfe périlleufe qu
’ellefoît, que laRaf: de laWi ldecm e,
gai efl
’ l’Ar ezt
,peutfe cueillir ansque le::mai”es ha d e’mam enfoieut ble c
'
es pourvu n’
alle:£icnt adroites : C ’
efi dans cette vue qu‘i pro
pofe l’ex emple d
’u ngmnd .nombre deMédecins
quifefont élevésfi ns taleus . Il en‘
trace le portrait
p'
ourfairevoir,que tous les défauts tous les vicesfanü uæ ntde degrés quifontmonterunMédecin
âçïÿtflnîer rang s
’
il cf]:heureux . Jene dirai riene .çcs pn;tmits lePub lic les comm itdéja puifqu
’ils fontpartied
’
unautrepçdtOuvragequiap :ri
'
rfvent les modes les goûts
tresMédecius donfultæms .riverun quartd
’heureavant les
la confiance duMalade il : il bon3 deËm t
dernier pour dire quÏonamis fœ Confi èæ s ñu lavoie. du dpi: plus travailler àw a laœ nfiance des Auditeurs dœ Difcœ rs 6tudiës , qfl
'£
trouver des tem ê Ê£cs-wous confi lté furennfe dc lamortde quelqueMalade d
’unConfré
te que vous voulez drc,<kmm dŒ d
’abord
voir lesRecettes dece o&eur pour les critiques.
Que l’
Alpoticaüe les apporte Iui
-mém l votre tribunal. ci ce fera un combat d’élémcns œ nträircs là une Dro ueaumoins in
_
ufilc unm êbifare ou impoflävle unedefi:tropfort: g
uipnfi
geroit unCheval. Ai-je tort ,Mozfieæ r Ap ti
m z
‘
re_direz-vous en le regardantd
‘unair fiatçur
ay ee un compliment afforti fur le droit u’
il\
ade
juger dans fonpropreBarreau? Alors le amtm r
de Cliftère: fouriantagréab lement,fe ren orgemcomme un b o&eur en antlamain ous fonm anmu fe donneraunair e réfléx ion reparti
cnfuitepolitefl'
e pourpolitcfi'
c j’avaisfait
ta— t— il le! m êm e: obferwatiw nqaeMoqfi: x r ,je vaux avoae quij
’en ai bien ri
De la Politique de:“Martin! avec le:Malak s‘.
Aujourd’
hui l’étude icfi voir lc
nutiles à unMédecin. Il ne 1u‘
iŸautqu’uneAfi
che comme àunCharlamn. Parens Am is,Bœ &
tc&eurs,Femmes ñu — tout à d mflerM iu
‘
x
beau Ca ofi'
e àdeux Chevaux avecune
£ Œtom û ü°
c r. Ou negagne rien p â lir fur lès L
u’unc figure ocrafiquè quin
’efl guèredu goût
es Dames . L’
intrigue lepatelinage ñ us
voir &‘
fa‘
ns efprit fonttous lesjours lafortunebonheur d
’
unMédecin . VotreMaifon ditl’Auteur doit annoncerunHommeaifé . Ÿrém ierEtage ,
ou aum oîns unfcœ nd Porte cochère (ilparlc deP aris) ou bât
'
arde , unPorcrire desMalades unEqui .
les Chaim font pour lesMaîtres àles F iacres au continufontmalhon
unc Bibliothè que de parade quià lire une Femm e à foi <
âffi‘
fl’0
(car ilfautqu’
u_
hMé cçinfedcCOnfultæ s ï b
‘
ûb‘
ccl:
“
au meilleur demesAmis.‘
;d’autre route à
ion font un m fière , à l’abri duque l fecachant
’Hipocriæ & 1’ipocrîfic . Avec le V
fauts’enve10pa dans cevoile impoflm .
147 furcœartid ede laReligion dx
l OfloM ,Nw èmkfl B’Deccinhre, 1748
Ô 6fifcux cuve trè s bîén , que laM!decîne n’
qfiî
qh’
uu: am e’
die. Molière avoit ditWant lui
q u’unMédecinn’
çfi qu’
une efpècedeCom édiendefline
’ à am ufer le: Mala‘
des,jufqu
'à ce que [a
N;ture I
_e5aitgu!ri
‘
s ou que le: rem ède: le:aient
Telefl: leprécis du Macb iav!hfm e enMédecine. Dans le refie de l
’Ouvmge , qui efl:l
’Anti
@acbiav ll{fm e l’Auteur dé£mt férieufement fa.
pro te .toile. S’ilad
’
ab0rd donné à dedangereu xte tiges,toute laforce dontils étaientfufceptibles ,les diflî enfuîte ilfaitdifparo_
î_trc laféduû ion,
&i èflfi‘er dans ladernière partie de faPièce tourIdŒŒuænt
‘
împpfieur des prém ières .
vuiwgpèrœtefufer cette‘
cônfolatîon aux
cifisÏË_ë‘éfl
‘
Xè baume fies'
plaies qg’
li}lct1rT@ùflä
°
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_ _robîté cour e
’l’0uvrage.
L’expéfi
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éflce fait voir qu‘on réuflît m iéux par la
{foie la plus battue celle duMacb iav e’
lz‘
fm e ue
ceile— ci qui lui eli direé‘
tem entoppofée. ai;ñpofi
‘dans —
l’unc
_ou cftHonnête homme dans
di»…digne de quiconque a les moin
M îËfitiifienäa’bonnent
iel monEi trait pour dire unmot d'
c
Ajugerde lui par éeü c,83tyœ quel
ques— autres produ&ions de cette n
‘
ature vous aila Le&eur ,vous le repréfenter comme lè plu:m échant des Hommes . Quelques faux . D
_évots
en ont déja fait unMonfire. Vous le fivez on
efi porté à croire que leSatyrique efi un m échanthomme
,unmauvais Citoyen, C
’cfi unpréjugé .
UnPrédicätcur qui décl
l_
a
Ëne control esYices ,cli
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tics,ni de leurs,m irez leurs 0
,avec les P ea'
dans l‘
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gaines Gens d’
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Œ sPcnfées Philofophiqucsb u n tu
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eû n i fi m â l
encore.
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Auteur d’
autres Om ega traduita
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{uiÆttrib ué très md
—à-pm pos m c
em e vu , u’
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d‘
Anglais? ccrm n qu i l entend p.: 13
450 a i0m qu a x fiz‘
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feufes quiï
tirentleurenginedu _
Périôfle, comml
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e coxp s ligneux desArbresaugmeuteʣo& m
par l’
additionde couches hgnèufes qui'
; fifimdans l
’écorce.Dœ s leMémoirefi1ivan ïfiñuäëfi
par lufieurs ex périences comment laciflédes s ,fuivantleur longueur; ilpxü ueÿûë
’
æ :
accroifl‘
ement s’
opère par immecanifim‘
à”
mè€ap“
rœ bant de celui qu’obfervc laNatum pour.
’
a
Yongement du corps ligueux dans les.B imçgmdesArbres Pourfaciliter l
’intelligencedem
'
ilétab lit il commence pardonne; und déè dü .
tiofle, plus ex a&e que celle, .qu‘
ofl en à ordinairement; c
‘efi unprélinfimüe dontil nepouvaitguè
te fe pafl°
et.. Hour q u‘
on ait plus de confianceau
£entimeutqu’ilpropofe ici il rapportedans lefix iè «
m eMaé… MW QbËrvations desplus célèbresAnæ oæ i &des plus habiles Pm eiens
,œmI_
‘
ur le.s £âm -quqfur lesOsmaladœ ; urfaire
voir quiel,1ç&s‘e x phquent {implement naturel
lomentfuivantfes principes, dontm êmeelles1èm
b leut être autant de preuves . Le SeptièmeMemoirecontientledétail d
’unemaladie fingulièr
‘
e
quelleuneF illeaperdu difl'
éreutesfoisut l
’
Humem s fans
accourc i fa‘
.ns'
qu’elleenaitété-eûropiée.
Sur le:Cou leur: uccidefl elÏe:,parMa deBufiîm.
Les Couleurs naturelles fontcelles uidépwdent uniquement des pro ri6tés de laï utmère.
‘
Suivant . le Syitêm e de ew ton il y a plufieursmoyens de produire les Couleurs . Leprém ier de
us cli laRéfm&iœ . Un traitde lumière,à travers unPrifme fe rom pt fe divionqu
’
ilproduitune image_colorée com
pofée
l O&obæ ,Naom ha8 Decembre,t748 46 1
p fâm fiu:nM bre…îfiü €oulcur3 les regd fi ûbæ q afi iœs _
fiu& t image colorée du…@ m appris que. la_
lumière de cetAfire efi
IM oü uà emfin‘
ué”de rayons de lumièro
"‘à‘“ë”
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ns: ié£ e r i it que e d u
lmM '
que lamgêl
meCouleuracon
nflnmeqŒ .m‘
ejnæ degré& réfrungib îlîté Mais
W pnifi uä en u€hNfltnre em ploie pouf
% CËÜŒÊ}M h:Réfléx ion toute:
18 mad rl qm d@ mdem ;‘
le Verthäi lmfinü:fim age que parcequ
’il réfléchitabon… .leæ u ybnsm æ œfle la lumiè re qu‘il
_ahfoflm tm authœ . 11m efi
'
dem ême de toutes les
“Œ fi 0nim .« s
o dhoafl îm î &ŒoféM i 6 on_voitencore
det
ÊCou& û balsæ fq 1flàÿiëfl%Ëroîr regardé fix ement le Sofi û,… àüfldtmer le s yeux ou que,les m ou…s,onentretout
— à— coup dans un lieuoh cur ùw vbü fucceflivement fur le difqueduSoleil ui demeure empreintdans l
’imaginatiog
plus ouventcommefur unemuraille,dub lanc,dujaune du rouge, du verd, du b leu ou du violet,enfin <iu noir à peu près dans l
’
ordre des couleurs rifmatiqucs quelquefois fans ordre àdiver reprifcs felon que les ébu nlcmens&lœconvulfions duN e
_
rfo tique s’afi
°
oiblifl‘
entplus oum oins promptem ent.
’eû ce cure deCouleurs
qu’on peut nommer accident: le: parcequä
lles
a
462 B IBLIOTHEQUE RAISOÏ\‘NB‘E
changent fans qu’il
'
arriveaucunchangement3furfaœ des corps aux quel s on les raporœ.
AvantMr. :le B uf onperfonnen’avoitremu ;
Qué la correfpondance fyflématique de ces_Çou ;leurs avec celles qu
’
onnomme réelles par e…"
le que le rouge y produit le verd ,‘
qu’
aujaung
,accède le b leu que ceSCouleurs accidentel
les mêlées
hénom ènes que ces dernières m êlées? |d
’
mges de même nature. U
‘
ne leâ étail efi tro longpour être rapporté ici
°
, a 3,
Mr. de a on àfaire quelques recherchéslum ière du oleil levant du Soleil éoûçhamfur la lumière qui pafle à m ver5Çifi
‘
ûèæ‘
milieux colorés dont il prometde rendrè
'
cômpæ il‘
Académie dans unautçeMemo_neÛbfw vafi ox anÆomiqn fii:"… nfinè
m e'
leRenard armép‘
n k s :IndîM3ù M ar i .
î‘I‘
emporaux avce l’Occipitæ l. Ceux qui ont
de ces Animaux vivan‘
s alfu;ÿurf;u”î1gfi=fervent
deCette Com epour leurdéfenfé.
sg. 1‘
0.i. P ofi'
on: afg'
r 1èz‘
2wufiSon: dax : l
’ean pa
,
rMr . Î’ÆblNollä .
9 n demande ici ii les Poifl'
ons ont le fens del’Ouic ou s
’ils ne l
’ontpas . Cette quefiionferoi_i
_
bientôt décidée s’il étoitvrai que cetteouverture
qu
’
onvoità latêtedesPoifi‘
ons qu’
onnommecom
x n—
e
élému u iœ x deM€dmnîgœ m l“.
Mélancolie.Tourmcnq ui fontfoyers cet:
37«
Mt_WW «5
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m amansMm£ouhaiter0&eä
l’
äge auquel il m eurt‘le p un ou lg…m s
mon
—ä q0£beü m fi (Mm.M px ochc âne P…fl ;fll res. Remarques fut le: Myû è res.
,
ce (I:) des Garçons dcs‘ ï i lles à pea_
e .
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déc pm :vanœg‘cufb qu
‘
ondonne d: ibn
O .
OB l lî/qu Conflru&ion d’
un Obëli0rgan
‘
l Q uelle e ll:13 :àéamde o
m érite des hommes .
‘
une.
de: Dean.
ah nom .
A llo 6 Ï .F fifi . à‘
p 334.12 Profiêmä Oht‘à àË>Ïne
folunon.