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Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Feb 20, 2023

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Khang Minh
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Page 1: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 2: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

IBLIOTHEQÊ

UER A I S O N N É

E

DES OUVRAGESD E S S A V A N S

E L’

EURO PE,

Pour lesMois

03 7UI LLE T , jou r s s r r zm m s

1748 .

T OME QU AR AN TE -UM.

P rém ière P artie .

I n ch

A A M S T E R D A M ,

I. NV E T S T E I hL

MDCCXLVIIL

Page 3: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 4: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

ËLIOTHEQUER A 1 s 0 N N É E

DES OUVR AGES m'

as SAVÀNS

D E L’

EUR 0P E ‘

Pour les Mois

de‘

Juillet , Août Septembre,

A R T I C L E I .

Lzr r az—zs onf wem l SUB ]ECTS &c.

Ô‘efi-â-dirm

LETTRE du ChevalierTHOMA S Fn zosnok£

NE pub liées fur fes Mm ufcrîts . A Londre:chez R . Dod:ley . 1748. In 8 . Pag. 192 .

E goût efi-il afe&é à une l

euleNation L'

ç

don d’

allier l’enjoümetxt au favoîr a— t— il été

refuféaux Anglois?Méprifent— ils,méconnoiflemils m ême ces graces légères cultivées chez leursvoifins

,&

,dans laBéotîen’efi— ccpas envain qu

on

ChercheroitAthènes Ou prend vôlon'

tïers l’

affir

toutes ces qucfiions on répète lesjugemeas dcsavmœgeüx

Aqu

ontfait des Écrit'

s de

2 m 8

Page 5: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

4 Bmu om nqun Rn sonnn’

n,

nos Infulaires ceux qui n’

en ont ln que peu

peut-être entendu aucun des tradu&ions des pa

piers denouvelles des brochures aufii promptes àm ourir qu

’à paroitrefufifentgg

ur décider ne les

Angloîs manquent de goût. emandons ceux

ni le difent s’

ils connoifiënt les Ecrits des B ut

er: des Cow lay: des Sbaft56uçys , desAddafi m ,

des P rior: des Sz_

vifl:,des B o ingbrookex , de

tant d’

autres queje pofirrois nommer ou fugfs aller fi loin

,prions les de lirefans préjugé les lettresdom on vientde voir le titre.

Celui qui les acompofées ne s’

eftpointnommé

je refpe&eroîs le voile fous lequel il avonlu fccacher fi après avoir donné enfalangue l

es Lettres de P line ilavoitpu efpérer de dem eurerano

nymc (a) . C efi fur ce m odè le qu'il s

eftform é

& après s‘être ex ercé à le traduire, ilaréufli à l’

im iter.

LeRecueil dontil s’

agitcontientdiverfes lettresde litératme de morale . Chacune dîelles aunbut

, quoiqu’

il y ait peu de nouveauté dans lechm x des matières il y enadans lamanière de lescnvifager . Les fujets le plusfam iliers offrent à unefpritjulie une infinité

idées acceffoires,quifont

perdues ou confufes pour le commun des hdm

m es que tout le monde difiingue aprè s lui.C

’efi à cet ufit

Ëe que peuvent ferv xr les olgfem

lions denotre uteux'

ene crains pas d’

ajunter_que fon am e a autantde 61icateflè quefoncfgrit.I lferoità fouhaiter quemonEx m itpûtjuû1fi€rs 610 es quejeviens de donner à ceRecueil,mais

fineäe m êmedes penfées du fiilede l’Auteur

ne

11 :’

appelle Mx . Mels otb.

Page 6: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

'

le3Wkt Août Septembre, 1748.

ne me permet pas de m‘enflater. Toutcequeje

pourrai faire ceferade donnerune idée des fujetsfansm

afireindre à l’ordredes Lettres,de réunir

fous un_

m êm e pointdevue lesfujets quiaurontentr

’eux quelque affinité .

,Les idées de noueAuteurfur legenre d‘écrire

cieu x ne paroîtrontpeut— êtrepas fuflifimm eut

évelopées àceux quiex igentpar— toutune ex a&i

tude mathématique. I l enaverti; luim ême a

prè s avoir em nté leacqueom uflrar: etfi ntio

taatum d’un oëte

,il ajoute que dans tous les cas,

où le langage manque de term es pour e x primer

de certaines notions il fautfe contenter d’ex pref

lions figurées dè s — là un peu obfcm es . Lagraccnepeutnonplus être décmtequedéfinie il vautm ieux la c

omparer avec ceta1raifé quiœ ra&érifeles perfonnes bien élevées . E llene confifiepointdans un amas

de beautés mais dans lafim étricdans l

’arrangementd

’untout. L’

uniondes diverfes parties les rend propres à réfléchir leurs beàutésles unes fur les autres lamoindre tmnfpofitim

préjudiciem ità leur effet. Les idées 1œ métaphores les eXpreflions doiventnaître fefuccéderau

{té de lafimpleNature.ToutCc ui efiforcé danses fcntim ens ou afi

e&é dans le fli e ell le contrepiédes gmces . Elles font à un bonÉ critcc qu

’unjour

b ien entendu ell à unTab leau . Nonfeulemeutil

faitparaître les proportions les rapports des figures mais il les éclaire de lamanière laplus avanta

geufe. Le prém ier qui ait introduit cettequalitéans lesEcritsAngloîs c

’efi leChevalierTem Ie

Mr. Addifon femb lc l’

avoir portéeau plus ut

point. Ses produ&ions ont cetteaimab leFacilité,que Cia ra» regarde comme lamarqued

unbonA 3 ou

Page 7: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Abu'

s ridicule d’unart

de‘

[finé aider non àbm =

nir la Rfi fom Suivant lesMaîtres de cetart il nedoitjamais pari e l

’efi

etdu travail; l’am ngemm t

des périodes n’efignrfnit3ue lorsqu

’il ell naturel

le plus dé utc’

c de_fœ rîfia à laœ dm œ

la force l’

ex prefiion. Unfouharmonieux n’

a.

compagnedænementqu

unfens élevéL art de . échifrer les énigm æ trouve ennotre

Auteur un 2616 ou plutôt un ironiquedéfenlëur.

Cet art dit— il fer01t digne de l‘encouragem entde

nos Univerfités . l lfimrnitlesmoiens de réduire en

pmtique -læ rè les de laLogique d’enremplacer

les fiflêm es . accoutum e l’efprit à découvrir la

vérité fous des formes empruntées, à éviter cette

grande fource d‘erreurs qui naît. des fimfl

'

es con

nex ions . Condamnés à converfer parm ides fotsdes m échans le déguifementnous eftinfinimentutile. Qui uefaitpas difim uk r difoitunfi ge Prince n

’ejl pa: digne de re ner notreAuteurd ità

fonex empleg«: ignore aperfiflagenefait a: com

m e ou v it .Aprè s celafaut— il ajouter que l

tiquité a fait d cas des énigmes . C

’eû par

-là que

Samfim e fit connoître Salomon H1ram s’en

.voyoientdans cegenredes défism utuels,& legrand

Hom ) rem ourutde douleur de n’avoir compris

l’éni e des Pêcheurs de l

’Ile d

} o. oncontens

de s’tre embm fl

'

és à devinerpendantleur vie lesAnciens à leur mort propofoæ ntun

(pub lic lem ê

me tourment lem ême plaifir. C’c dumoins u

ne cmje&u œ ne confirme l’infcria nfuivante

dont onpropo e l’

eXplicationaux Antiquaires

ViÆorex . 0ptum i

His . Nugis . Gr pb ix . Ambag ibm gue . Mn :

Cou azare . P oflimux .

Page 8: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Je j'aille: Août Septembre, 1748.

O u troüvedm1s um autrc letfleun lè le ingé

nieux entre laMétaphyfique les omans . L un

l’autre genrefupofentdans ceux qui les goûtœ t

l‘

amour dumerveilleux l’undes deux entraîne

aflè z facilement à l’

autre. I l ne s’

a

Ëtque dedéci

der par le uel ilfautcomm encer noueAuteur

demande érieufcmentà une defes amies fi elle lui

confeille defe préparer à laMétaphyfique par lale&ure de quelqueRoman ou den

’enœm erCI!

Iie qu’après avoir lnMaleôraæ cbe .

L’

Auœur de l’Ebax cbe de laR elig ionM tzrel

le afort condamné ledéfir quinous porte à fontaiter qu

’on fe fouvienne de nous apres notremort.

L e nom dit— il transm is à la ofle‘rit!n faitpoiæ fi

cœ maitre celui qu i l’aport! t l

’homm e a

’eflpoi æ t

v ivant uoiqnefon nom Iefoit . Dire que Céfaravaincu ompée. ce n

’efl dan: lefond: autre

cbojè dire a’zm homm e en a lmtu un autre .

C ’efl à cÿ

en ant cette immortalit!vaæ tëe c’

qfilà cette aire ne m a: recherchons P anr l

‘E tre

73ipenjäelle eji Que de l

’air il lam

_

ëÿ r:fi* :

’ilne

4 rejette pas . Man‘

s replique fortbiennotreAuœur

,raifonneraÏnfi c

’eli raifonner tropfubtileme

nt.

Quand m êm e le Îouvenir de lapoftérîté nefe mitque ce n

onvientdevoir il ne conviendroitpas àlaphilo ophicd

’enbannir ledéfir . Plufieurs denos

plaifirs naifl'

entdenos erreurs l’imaginationqui

chan e la nature des objets n’en efi pasmoins nn

don u C iel .Perfe&ionnezmes organes les ohjets qui m e plaifentm eferonthorreur enconclu

ta — vous que j’ai tortde les rechercher Quinous

Œured‘

ailleurs qu’une gloirem éritéene s

’étendm

pas à d‘autres périodes de notre ex ifience Efi

-il

1mpoflible que les éloges des bons desfages nousA : Par

Page 9: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

B IBLIOTHEQUE Ru :om‘t

parviennent dans les demeures célefies ? La description que les Po

'

e‘

tes font de laRenomm ée ,quand ils larepréfententcommefe romenantfut

la Terre élevantfatêtedans les (Êieux n’auroit

e lle point quelque réalité? N’

efii çons point unfenfiment ùnprim é dans tous les cœ urs que laR évélation ell b ien élo

'

née de profcrire. Etrea vait! en honneur s

’urer unfauvea (terne!

c’étoientlà quelques unes des bénédié

tiousprom i

fes à l’ancien peuple, laMère du Sauveurfe fé

licite que tous les âge.: la diront bienbearmfe .l l efl:

dangereux de dimmuer lenombre des encounâÊmens à lavertu . Les difpofitîons des homm es

fêtent. S’

il y ades gens quin’

airnent lavertu que

pour elle rmettez à d‘autres d

’enenvifager les

récom es de regarder comme telles cette

louang e univerf: lle da g en: de bien, cette voi x ixcorruptibk dexfaga ,

fi recherchées deC icerou .

Mais fi nous defirons l’efiim e desautres

,nené

gli conssms celle que nous nous devons anous.

111 m es . 1y ades Philofophes qui élèvençlaR::ligionfur les ruines de l

’humanité . Mais n

’efi -il

pas plusmifonnablede confiderer lavertu comme

faifi ntpartie denotre confiitufion de prouver

que toutécart de lare&itude morale efi un effort

contre les penchans natflrels .Le Créateura placéau dedans de nous un cara&ère de dignité qu

il

veut que nous refpe&ions . Hi n a p éA«c« «‘

wué

m c’.v-n

v c’efi le rand précepæ deP itba ore .Ef

prits bifares m iläntropes pourquoiavili ez— vous

none Nature Ellen’eftdiform e que chez vous .

Quel homme ne fera tenté d‘agir mal s

’il s

ycroît porté par une pente naturelle ? Efpérerezvous des fentimens élevés çle celui qui s

Page 10: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dejuillet Août Septembre 1748.

M pab le;& lavertupeut— ellcfubfifierfins ce res

pC& intérieur ui enell la garde infépamb le

Lorfqu‘unc cène d’horreuralaiÏé les yeux de

y upiter ilaime à les baifferfurdes peuples aima

b les par leur inno_

cence par leur fimglicîté a)

I l ell beau d’im iterunpareilmodè le defe pré

ferver de toutfendmentdehaine contre notrè ef

pèce , caen démêlantles vertus . On ne juge del‘

humanité quefur lepetitnombred'individus que

l’onvoit cepetitnombre enefi lapartie laplus

m éprifable.Lamefuredum érite des hommes nedoit fe tireruides tableaux de l

’hiftoireui des fc?

nes turbulentes de la vie. Les des vertus ont

probab lementtonjours été oh cures dans tousles âges il y a eu plus devéritablehéçoismem éconnu qu

il n’

y en a eu de célébré . Cc principeDivincaché dans tous les hommes

fe m0ntre oùnous le

_

cherchions lemoins dans ceux qui s’é

caftentdu devoit il y apeut— êtrefouventplus d’

i

gnoranœ que de malice .

Unhomm e Il porté àaimer les hommes ell biendigne d

en êtreaim é de connoitre les douceursde l

am itié . Aufii n’

en ignore-t— il ui le prix ui la

difli culté . Cette vertu ne deviendra commune

qu‘avec le bon fens la générofité . L

on ne fe

plaindroît pointdu peu de durée des en gcmens

qu‘on contra&e Ben les formam onfe ouvenoît

dece confeil d’unPo

_

ëte (b)Tu tantum iufÿ ioe qu i novusparaturAn poflî tfierl vetus fod

ali1 .

Avant de fe faire un ami il faudroît l‘obferver

dansLes Hipm olges.Voy. Hm m md . x m .

Martial .

Page 11: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

n Bmu om nom Rm ouun‘

z,

dans fes reflenfimcns . Celui qui efl:capable d’être

un ennem i invétéré nefm jamais un ami veritab le . R iendeplus beau que ce trait dontTacite fefi npourm &ériferAg ricola . Sa cole

re,dit— il

,ne

l,afi bitpù nt après elle defi lence que vou: eufliezlieu de craindre .Modè lepeu fmvi!cefontnos am itiés quimeurent nos imm itiés feules fontm ortelles . Mais outre cette nécefii té du choix

q ui eû unfruitdu jugement ilfautà l’

am itié un

principeplus a&if plus anim é La pafiion doitconcounravec laRadou .De— làvientque les fortsattachemens fontles fruits de l

’à e le plus bou il

lant. Notre Cœ ur s’

atiéditàme ure quenos Faffions s

afoibliiÏent un cœurglacé par lavieillefl

e ne contra&e plus d’

am itié vi oureufe. fl u

î:lfl€ peutfu léer à la perte defes lottes de feségions de om em êm e

mais il ne retrouver:

jamaisAgr ippa uiMe'

cêne .

LesAnciens outroîent leurs idées de l’

am itiéOu les adm ire quand ils enfontune vertu,mais ilsdeviennent fanatiques lorfqu

ils recherchent ficetteañ

e&ion du cœ urpeutdifpenfer des règles delajuflîce.Ciceron l

afiî rm e,& c

’efldeTb e

'

opbræfle

qu’il tient cette furprenante Théorie. Rendons

leur cependant jufhce ils en fentoient eux m êm es le foible ne la propofoient qu

en héfitant

peut— être contre leur propre convi&ion. I l y

fur cefajetun traitb ienremarquable dans lavie deCb iIon. CcSageprêtàmourir s

adreflè ences ter

m es àfes am is:Î7‘

e repaflè , leurdit— il fan: inqu ié

tude toute m a condui tepqfl'

e'

e . Uue]ëule de m e:

m efa'

epente, je doute encorefidans cette oc m

’acqnitai de m on devoir .

ÿuge avec ux autrc:perfounex m orta

Page 12: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

deÿuz‘

lh; Août Septembre 1748. 13

m i [ toit canpable {:ffuivant le:Loix il m éritaitlam ort. d/cidm

°

fu iwam: ma conf:im cc

je m eferm‘

: de toutem on Jloquence pour euga;er

m es deu x a

fl‘

ociés à l’abfoudre . crains je’a

woue qu’i n

y ait eu qaq aepeffidi: àparfuaderd

autre: d’agir contre ce que croyais u itab le .

Le fcrupule de Chile» n’eut pas arrêté iceron

,

m ais le plus fimplepa‘

1‘

fau eut décidé fut ce point

p lu3léquitab lementque l’Orateur.Montagne feul

de tous lesm odernes été plus loinencore que les

Anciens . Il permet de réveler à un am i le fecret

qu’onajuré de ne jam ais découvrir . Preuve évi

dente que 1’hon

'

nne leplus Philofophe a toujoursquelquefoible que la Raifon la plus éclairée eft

rarem entex em te d’une teinte defanafifme

,

quel fujet feroit-il plus ex cufable que dans celuide l

’amitié

Croira— t— ou ue l’

eflimab le Auteur de ces Lettres étende

°

u qu’aux Infe&es fon efprit de bien

veillance lui-m ême ne par0îtta— t-il as unpeu

cnthoufiafie quand vous le verrez fe aire de la

peine de tuer les Chenilles defonjardin I l ne fi itde quel principe dérivent ces droits illim ités quenous nous arrogeons fur la vie des efpèces infé

à lanôtre. Si du m oins nous n’

étendions

pas nos privilèges au delà denos befoins une infinité de vi&imes écha croit ànotre cruauté .Pour

quoi tuez-vous cet nfe&e qui vit de ce que la

Nature 1uiofi‘

re ne traiæ 2-vous pas égadans lem ême cas de plus grandsAnimau x N

’6

tes-vous pas les dupes des idées rélafives du ram!

dupm‘

z: L’

Ammal dont le corps efl i érieurau vôtre vous paroit digne de m épris ;mais [

'

en

tez-vous cequ’adevraicetteapofir0phedeSbaÆa

pear Cc

Page 13: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

i a, Brun om nfzfiu RAISONû‘

È‘È

Ccpetit efcarbot quej’l crafe enmarcha»?

Souf re en perdant la v ie unaafli vif toarmm‘!

Que Iorfqu’un Géant m eurt (a)

Les fenfations deplufieurs Infe&es fontbeaucoupplus délicates que les nôtres nous qui avonstantdefenfibilité nefimpafiferions

— nouspa‘

s à leursm aux I l y à felonMontagne des droits d

’amou

r

de bienveillànce entre les divers Etres . I,

l feroitàfouhaiter que cettemax im e influâtfur l

éducationde lajeunefle . Ccn

eflpas quele plaifir que prendun enfantà tuer desmouches foiten lui la marqued

une cru’

auté innée. Le Créateur neform e as faCreature a

'

vec des penchans vers le crim e . aisdes jeux de cetteefpeceacco

utum entl’

am eàman

quer d’

attention pour les fouffiäncés d’

àutrui

Voulez— vous infpirer à vos enfans les fentim erîs

de l’

humanité fautes leur apercevoir au Microfe0pe dans le plus petitAnimal lesm êm es preuvesdefagefl

e de bonté qu’ils admfient en eux —m ê

m es . I ls font les objets de labienveillance de ce luiqui lesform e ne le feroîent— ils pas égalementde celui qui les obferve

Envoilaallezpourfaire connoitre ces lettres

leurAuteur. Je n’

entreprendrai 0intde le fuivrc

dans fes réflè x ious fur le Su ici (b) fur lema

rizge ,fur la.diverfité des cara&ères fur le chan

Quand on ofe traduire un‘

Auteur telque $bakapear,i l faut tou;ours m em e fes pa olas lamarge, ne fut

— cc que

pour 0’

hum ilierTbcpoor beetle :bat w e trad «no:

la corpord /afi rm æfæ h par:; 4 3gr“!A: 10601 g iantdies.

L’

Auœ ur répond aux principales raifon: contenues

dans une desLem « ? exfannes quoiqu‘

il ne les s ite pas .

Page 14: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de j‘

aille: Août Srptemb n 1748. 15

gementdes cils ,fur lebon fens für la difli éul

té des progr s , fur le lieu de naiflänce de P ape ,fut lamortd

’un intim eami fur laperte d

’unpère

refpe&ab le &c, je finirai par latradu&iou d’a

ne lettre entière,qx1’il ad

refiè àfonEpoufe aprè s

fix ans demariage de bonheur.

Quoiqu‘ilnem

aitpas été pofiîb le de célé

brer avecvous l’

anniverläire du jour de votrenaifiânce

,

'

en’aipu laifl

°

erpafl‘

ercettefête

ble,fans fi

laire m ille tendres réflex ions . Je me

fuis plu à fmvre jufqu’à fon origine une vie

qui rend lamienneheureufe j’a1 fougé que

peut-être dans lemême inflam ma Tb e

m ire fe

mppelloit les divers inflans d’une ]OÎC douce

qu’elle apaffés avecm oi.

Mon cœ ur étoitfi rempli de fes fentimens

quejeme fui_

s fenti anim é d’un enthoufiafinc

poetique Jen’aipum

empêcher d’emrîmer

envers ce que tantdefoisj’ai diten profe à cel

le quim’a procuré le plus folide bonheur.

_7:le.: accompagne de deu x Sereim pmfl

e leuraimable ramage êtreplus ex preflifquem ama

fe (fl)Je ne dois pas oublier devous avertir que

c’eftdans le bofquet que vous aimez que

nous avons fifouvent parcouru enfem ble que

Jemefuis livré à ces a1mables rêveries . Vousdea

a ) Mes Le&eurs me pardonn:ront-ils une petite fupemh_

en e que leurfais ?N’

étznt pas afl‘

cz Poëte pour 0cnadune les vers de m on Auteur, j

ai m ieux aim é leur fabfhw er une Pièce d

un de m es Am is fur le jour de naiifanœd e fafem m e . Ce tte dnñ

ércnœ de m ême que l’

envoi de:8cre ins dont elle étaitaccom pagnée m

ont engagé à fairedans la Lem : m êm e de petits uhangm ycm , quej

'

ai diihn*

gué: en cu a&ëx es Italiques .

Page 15: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

1 6 a xornuovu_

RAI SONNB‘

3

devinezbienuufli queje n’aipas manqué d

"

voquer le Génie du lieu de m’adreffer aùx

Mufes avantde compofer les couplets fuivans .

L E S S E R E I N S .

De monAmour u’attew lu:maThênfirc

De: dam de noq ardm : le: r ivale: couleur:

L e mêm e Dieu toujours m’mf :re

Mais il ne t’ofl

'

re plu: de _fl

Mieux qu’elle: a:: 0ifeaax t

a] ureutmon bomm ag e .

e refpondeut de ton Cœur ;le:jours a nos yeux

ils ofl'

riront l’image

De notre hym en £a”de notre bonheur .

S!par!x d‘abord l

an de l’autre

P ar leur tendre ramage ils s’infpireut leur:feux ;

Dam leur nafi ante ardeu r nou: rew rrom la

nôtre .

E t dans le: leur: no: propresjeu x .

Uni: dans le P rintem s fous deflatm r: aufp:cesDe leur: tranjÿort: nm£

m t le:foin:Mais de comm un: travau x }? ange”en de'hcn

I I: s’aim ent m i eu x ils chantentm om :

P ow leur: petit: le mêm e ir

£i x ct

Fruit: de l’Am our ils font : rs

0n doute en voiant leur te

Qu i de: deux les aim e le m ieu x .

L’une pour eux dlda

La: co:m e defort aile ,L

’autre pour le: naarir fait un nouvel

D’

un 66 6 gui jufqu’

alors 8’

N 0itfu yu:

Page 16: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 17: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

33 _Bçu çor ïænqua…uù ;

quiroc,qmqmnda cespetites fém donscommepropres à m m e: les langueurs du mariage.n

’en com oifl

'

ent pas les plæ fit$ les plus délicats . Il n

y a poù1 üdeüdéfiédŒ un échangeréci roque cle tendr

es‘

foins de bons offices .

laété un tem s qu’

un bonheur de ce genre

paffoitpour luplus folide loire le bientoplus

6cieux de lavie. }6 me 0uv‘îens d

’avoirvu en

lie . divèrfès lnfcri‘

pti0ns conjngalas fur des… ensfépu_

hmux de l’aucxenæ Rome . Il

ne s’

y _tx ouve pom: de pm égü que ,m is on y:

apport; comme un ao 6 le nombre d’années

que les défim ts ont es enfemble dm s une

harmonie confianæ . LesRomains ,fur cet artiele commefur plufiems autres nous offrentles plus grands ex emples un cie lem s Ecrivains rem arque que quoique les divorces fuf

permis la R épub lique fubfiflu Iufieurs

fiècles,lä hs qu’on fitulàge de ceprivil ge.Ain

fi maThe’

m ire quelquepeu à lamode quejeuiflè ê£re a&uellement je l

aurais été autre

is chezdœ£Êäples. quiavoient zum :

lamefie fens que nous .Mais des attachemeœ fondés fil: laNature fut la véritén

’ontpas befoîn d

’autorités pourfe foutenir

jene regarde pas moins comme ma. gloire quecommemonbonheur deme dire&c.

Page 19: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

m ornæzo_œ Ru somŒ'

n

treat que les Vents contribuentbeaucoup à l

’élevadon des vapeurs que l

eau

ex hale beaucoup plus copieufem ent,quanâ cestor

œns d’

air enmfent lafmface . Mr.Walk rius nes’eû pas borné à l

‘évaporationde l

’eau

,ilamefuré

avec beaucoup d’

ex aétitude celle de plufieux s eutres liqueurs, il adéterm iné leplus oumoins devitefl

eavec laquelle elles ex halent. Dix feptautresex périences ont fervi àformerdes tables . Il s

eûtrouve

, que l’Eau devie ex hale le plus vite detous

les corps liquides que laBiere ex hale unpeupluslentem ent que l

’Ëau de Chaux ladiffolutionduVitriol celle de l

Alun s’ex halentplus lente

ment encore dans l’

ordre dans lequel nous les

avonsnomm ées . L’Eau commune vientaprès la

folutîon de l’Alun

,enfuite leLait l

’Eau û lée la

folutionduN iue la plus lente de toutes c’ell

1’

Huile. Les quantités d’

évapomtionnefontdonc

pas enn ifon inverfedes poids fp6cifiques elles ne

fuiventpas m ême la proportionde laténuité desliqueurs puisque les folutions des fels s

’ex halent

plus vite que l’

eau commune, qui efi vifiblement

plus fluide .

La Nature n’a pas voulu que nous puiflions

prévoir fes loix cette facilité nous auroit enor

guëillis rendus pureflî:um Ignomns dans toutce

quenous nefavous pas

g:reXpérience,nous en cle

v enons plus hum b les lus induûrieux . Dans

trois autres ex périences r.Wallerin: uex am iné

l’évaporationde laG lace. Elle ell laplus rande

quand l’eau commence à geler elle

°

m inne

quand la glace ell entierementformée . Cc q u’

il

y a de fingulier c’efi que l

eau dont lafurfacc fc

gè le ex hale plus alors quedans undegré de cl

hs

eu r

Page 20: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de ÿuîllct ,Aä fi Septembre, 1748. p x

m rb æ ucoupandea'

nsde celuide lacon élation.

Quand elle ell changée en*

glace elle ex eplus

dans untem s plus chaud, moins lorsque leœm s

fe temetau froid .Lagrande exmnfionde l‘a u

,qui

feglace,démontre,quc lacongélationn‘efipas un

d iet d'un fimple repos dans les élémens de l

’eau,

qu‘elle efi plutôt celui d

’unm ouvementcon

4î dérable . Mr. Wd leriux aex aminê jufqu‘à l

’ê

vaporationd’unœ ufcouvm de facoque. Elle ell

confid&ab le,& unœ ufconfcrvé pendantdix mois

aperdu lacinquième de foupoids . Dans unautre mémoire il r fume toutes fes ex périencesil en tiredes conclufio

ns 1 Lavapeur quici

hale de l’eau efi 61afiiqu

e pendant u ellew ufen-ve fu chaleur. Cette. pro fifitén

dpa:œ ufianœ

dans toutes les liqueurs. fumée e'

læ e i

Czpon,duSoufre,de l’Amb œjaunc,d_

e l ane,de l

’huile d

’Anis cfi élaflique. Cellede l

’huilede

-T érébemine .de l‘huiledeG irofle de l

‘huile?de.Navettä

,de l

’efpritdeVin, de l

—’efpritd enitre de

plufieurs autres 1iquefirs’ne:l

’efi pas: Comment

prévoizdes qualités aufii_oppofêesdans dœ corps

aufli fcmblables ue —le fonteùtœ elles leshuiles

décide ua Maæ.fi:b eäbroekcontreMb.Hein . Le

s apa 1ts, quoi

que élafiigues,m fontpas'

del ‘airvéritab le . 30.L

«

a ufè des . ex halaifoü ufi:uniquefnéntunn'

w uvbment intém

eur duns‘

Ïes…Gorps q ui u halent ce

mouvement force les 616mens de ces corpshobsd é leurfphère d

’am élion des corps des £orces

tépulfives les écartent les obligentles unes des autres . L

’élevationdes vapeurs ne

peuts’ex pliquerque par leur légèreté fpécifique à

l‘égard de l

‘air,dans le<Ë

1d_

elles s’élevent.Sans cc

3 la

Page 21: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Mr…Rm fnanä fôü‘

fln‘

flæ d&ä ifi ond ‘mmfifiëfiè

av‘

œ la'

chflnm

chés‘filr lzäH>I lä fburfiià l Acädém ie i

lüaoiæ nämæ æune çfpèce de Gheh

il

(ton; au blé &d ontMr

le VIII .M6 ù©iæ du l

Page 22: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 23: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

94“

Bnnorfl quz Rn sc‘

m m’

u

deSuédevalant pies qum és,i 66,619,z7o.

gmins d’

Qrge lapertepour le moins à39pourcent mai s le rem ède pour les différentefèroit p mt

— être trop compliqué pour lerem ,

à qui le tem s les machinesfont 65flo

&chèreær. K lin eufi rom donné un m émoire pour

déœrmfim l heure duMidi avec précifion.

Mr. Rudeufi b iald acherché entre desm illiers

deSapins celui dontles cercles feroient les plus

nombreux . Ilacompté jufqu‘à 318 cercles qui

fontautantd‘années Les Sapins de F rance n

’ont

felonMr. Rudmfcb iold que yo . de ces cercles

ilfeperfuade que lenombre en au

%mente à pro

mon de l’élevafionduPole.Cc 9. revientallez

laremarque deMr. de R eaum ur .Lefroid prolonge laviedes Infc&es,& il en retarde l

’aœ roîffe

mem . Ces Infe&es quine fontprefque mobiles

qu’àproportionde lachaleur ex térieure tiennent

alfa deprè s aux lantes .

Mr.B raudt e Chymiûe a donné plufieurs

mémoiresdans le cours de ces deux Volumes . Le

prem ier quiefi imprim é dans leTrimeflre ,dontnous rendons com te regarde unfofli leafl

ezfem

ble à lam ine d’

Ar m ic,qu’ona lleCobald dans

leNord mais qui contientdu eravec l’ucidedu

foufre qui donne avec l‘

alcaliun verre bleu

comme les C060141 de Sax e.

Dans unautre m émoirete laPomfl

'

eavec la Soude.

contientunfel cryfiallifiblel’

air qui fevitrifie n’a pas

fel mais elle ellmêlée devéritablefelalœhfix eÂ’uufelmoyen quimanque à laSonde

Page 24: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de Ami: Septembre 1748. 29

Dans unautreencore il afaitvoir que'

l’Ar 1115

donne prefque toujours un felalcalivolatileladifiillu ion qu

’onenobtientunfelarmoniac,

quand onendifiille avcc du fel I lmefemble ne ce faiteû nouveau .

r. Lhu mm : donne dans le mêmeTrimeftre ladd

'

cription la6 d’ung

enre de planteconnu fous lenom de {mai: qu il rapporte àClaytm iade Mr. Grozoviw . Elle abeaucoupde

rtavec 1’Oreill&te d

0urs .Mais fouCalyœe dedeux pièces fonfruitn

’efi qu

’i trois grai

I la donné d’un infe&e

afl‘

cz

Moldavie.

ce qu’

il n’en a pas

dans un autre m6

moire l’hifioirenaturelledu Com

Mox d i , Cet

nimalfe trouve égalementdans l‘

AmériqueMeridionale dans la&mentfiom lu. l l

,aprœ he de

i’0urs ,par lalon defesjambes de derrière,4

'

a tétepanchée on poil é s par fes pates .Mais il efl petit fannlier,fihqueue eltfort longue, ra ce dedifférentes couleurs .Mr. lePrinœ fucc eur de.Suéde avoit fait préfent d

’un de

ces animaux àMr.Lim aem qui l’

am tœtenuafl'

ez‘

longtem s dansfi .maifon,aux dépens desdouceursqu

’il pouvoit atmpot ud qucfois

qeux de fabufl

e— coufl,où leConti ondi,malgré_ le droitde

l’hofpiæ 1ité emportoitdes têtes coups

de dents& humoît1cfm

g.l l efl quableparfou exné

mcOpinä tm é, ne rit‘:t

î3contrefqngré :mal

a5'

S‘

Page 25: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 27: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

28 Bxu xo‘rm qun Rs tsonnn’z,

Bubons fous les aines des

couvrir à Mr. AcreIl que les malades en récha

ï0ifl1tquand onnetouchoitpas à leurs tumeurs .

l écouœ lavoix de laN æ ure,n’ouvritplus deEu

bons,uide parofides,Æapli uapasm ême d’em

plâtremzfim tîf,& l aà la ature le foin de la

etifon dontelle s’aquimfidè lement.

l l l’aidoit

lavérité encit dans le tem s de la maturitédes bubons, quelque lax atiffortdoux unematiè

tepuruleute s’évacuoitpar les felles l

’effet en

étaitheureux .

Mr._

'

Ïu æ Hefi h'

m donne ladeferi tiond’une

maladiefin lièm Une fille‘

avaloit es alimens

durs&foli es avec afl'

ezde facilité mais elle ne

pouvoit avaleraucun liquide.Quand elle s‘y foroit elle fe fehtoit ex trêmement incommodée’une coliqued

eflomac quidurcitune heure entœre.Une fièvre s

y mêla heureufement pour lamalade elleeutune efifedematiè rem êléedepusdefangpar lesfelles érit. I l eft plus que

probable que lacaufcdu avoit été un ulœ re

dans le bas de l’

œf0phaÊep ù lesfluides pouvaient

entrer y caufcr de la ouleur mais que les nou

.r îtures folidespafl

oientfins s‘arrêter.

Mr.A:rd ldécritdans unanuem émoireunetu

meur qui avoitparuefur latête d’unenfant qui

nevenantquedem ître.0n la‘

tpourunhydrocé

phale l‘enfantmourut il e trouva que c

’était

un

;ex navafationdu rang , 6panch€fnr laDure

m te.

ML Triw d d remarqué que les .Sangfues ia

Page 28: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de juillet J adt £5‘Saptm bre 1748. 29

commodæ tex nêmementles ifl'

ons dans les riv ières . L

’efpèce que les Sué ois nommentRad,

les Allemans Caraufi be enfoufre leplus. Son

rem ède, c’efi demêler l

’eau de ces

peu d’eau falée. Refie à ù voir,fi les

douce aimeront cette eau fi lée.

drons aucun compte de plufieurs mémoires de

Mr.Trim ald fur lesVers à foie dont il auroit

voulu introduire l’nfage enSuéde. Ccprojet tout

patriotique qu’il efl nous paroit abfolumcntim

pmticab le dè s u’

il s’

agirade l‘ex écutcren os .

Le dernier des rimcfires de 1746 .t r. eyerfondeurd

‘Artillerie, pourPré(idem .Mr.Hiortery parle de fes obfervaüons fur laCom èœ de 1744 .

en donne le progrè s les réuogmdafious . Il neconvientpas,que cefolt laComem, queMr.Lay:deGbefeax x croitavoir reparueaprè s un intervalle de44 2. ans il latrouve plus refl

'

emblante une

autre qui a rue en 1058 en r401 dont lacour e s

’ach ve en 343ans . Tout celan’

eftquecon

'

e&ure n’

y a ant presque en d’

obl‘

ervafidncx a eduCiel que epuis le tem s deTy:baa b æî

I l adonné cie tem s entem s des obfervafionsm étéorolo

giques faites jour parjour àUpfal . Leme

meMr. iortermpporœenI 747lesobfervafions deMr.Cd/îm fur ladéclinaifon de l

Eguillemagnétique .CcSavant l

’avoirobfervéeavec beaucoupde

foin il avoittrouvé qu’elle efi encore plus in

con tante qu’on ne l

’acrue . A peine eû

-elle danslam ême fituation pendant quelques heures elle

nefaitque varierdu côté de l’

Ell ou de 1’Ou

efi,

il ell im oflible par conféquentde déterminer la

déclina‘

on d'une ville ou d

’un pai

s à moxns

qu‘onn

‘aitungnmd nombred

‘ob &rvations dont

on

Page 29: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

&qm mmu ;fi«œ3ü

fiuhcœ ennfede laœufuf,îon,dans ladi.r6&i0ndê

laboufl‘

ole. Lesçbœyg{e

}meus foudains de l

aiguilleontparus lesmêmes à pfal,oùMr-Çelfim obfervo i; àLondres oùMx . Graham y étoitattentif. o ut changæ uens journaliers ils fe fon;trouvés afl

ezrég uhers . l’

Aiguîlle pa;e à l’

Ouel}depuis deux heuresaprè sm inuit 1ufqu

à 8 benseedamafia retourne à l

’Eflde lam êm emanière

der obfervé qu’une efpèce de (33,

lion 4 ) qui croît dans laGmb lande qu’on

appelleMadre donne une teinture rougeaufli vive auflî coufiante que laGarance.

D’

autres obfervaœurs ont éœndu cette remar=

que onttrouvé que toute laclaflè des Rubiacées lemêm e privilège . Cette obfervation ell deConféquence yayantdes aï s

,où laGurancenefau.

roitvenü,&où d’

autres ubmcées abondent. J’

aime àvoir laBOŒDÏQŒ:feraprocherdu bienpublic .

Mr. } e4mB row all Do&eur Pro&fleur euThéologie àAho,mais Botanifte Phyficien cé.

zlè breell lePréfidontdu 1 Tr—imeflred_e 747

( 4 ) C e ll leGalium m ule ere8‘ofolm la.ceolan

: tr iæ æ vih.

E x am . Helv . allez rare en Su ie m ans fort comm une, au

:ou x de }Ana de Sa b u ; &aülcn œ nM CM “

Page 30: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de3‘

uîlm-

.M 8 Sœ:mü« r748 33

..MmSW dçsn‘

æw e£psçsdepeut, fert it à 9 1er les plus lourdes n}gflës s

çOlŒ DCS,Œ$FM X: desmmfons entleges .Mr.EM cac les avantages de lamachlne leS

atrouvé$W S MaisJ’

avoue que lamécanique£è s m næ smefomtre}?peu connus eour que

pû£ï fi enusrdansm détml fur des nu chm_

es .

Mr. P ierreK ahn qui efl ti d ù fi pour19Cam da,& qui awès avoir uyé un naufrage ,

Êoit. y être u æ ivé à réfèn£ ,aræ 0… dé àfi=sitoycns la culture e pluficurs plantes naturels

les à laSibirie ,& dont laculturefiem itaif6e a

vm æ geufe perm faPatrie. l l efpèœ avec beaucoupde fondement , que des plantes venues d

’unpaï s

plus froid em me que laSu£d€, y r6ufliroutmieux ,que celles que la bonté de leurClimatareu

_

dues

délicates. Ces lames font uneGuede un

deux efpè ce5de efl”

es lufieurs Chiendens,(dont la Suéde n

eû pas 2. pourvue pour lesfourîfies) deux Seimfoins deux ef èces de bran

ches Om s,don£nous avons parlé l’

occafiondulivre deMLGm eün

,&quelques 8 plmœs,qni

pourraient fervir a l’

utilité des gens de la Camne.

S:butzar,habileChirurgien;confidérable . Il a éri une femm e qui foufi

'

ois

des éprdnœsfon: emblables à celles , qui précèdentl

accouchement. Il fut difi inguæ avec habileteces douleurs des véritab les douleurs de l

en

fanœment il touchalà femm e,lui &ouvaunevef

fie remplie d‘

une liqueur différente des eaux del’

Am ion, per laveflie avecun trois— cart

,n

ytrouvaque du ang retenu dans la.matrice. Une

autredefem bfm afions n’

€flpæ m üs uülg päm

tre

Page 31: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

32 Bm lom qux M am‘z,

être plus tragique.Unefd nm: fini 6: d‘une:

chute de fièvre tierce pritun tem ê e afl‘

cz communchez la Soldats c

’cû de la c à Canon

avec de l’a ndevie.Élie tomba ùne léthap

ic qui lamenaàugäp

romœ mort.On l‘ouw ît

ony trouva1cs v a ux ducerveau en

ga

ä:toutes les marques d‘

une congeûîon u gvers latéte.

Mr.He[ elim trouvé parcx pérîenœfl

,

&ue 15

peuventfervirde nouriture aux v es

qu’ellesaugmententm ême laquantité du lait.Mr. Fa otDire&eurdu Comptoirde Gé

phieapr dé à l‘Académ iependantlefœ onË

mettre de 1747.M Lauraeu: y donne lepland’a

neGlacière,mvenfiouutile quipeutfervirà confervcr les viandes en été ce planeftim itéc Rufifiens . C

’est!une cave bâtienon fous terre où la

chaleurfe conferve lanuit au lieu que lafurÊ1œ delatette s

ymfraiclfit,mais à rez de d mufl'

éc ; lesmurs font doub les avecun intervalle d

’une anne

demie remplid’argille . Il n

yad‘entrée

le toit uneportedouble laplus petite qui

m ène à un efœüer,

la rœ intérieure

de barres defer croxfées . nrem litla glac'

ère enFcvrier

,ondonnede l

’air à la lacière tr is fois

par fcmaine.

Mr.Horlemax ,Surînœndm tde laCour don

né untout autre planpourune G laciè re. plus

d défaut fclon lui c’efi dene pas donnerd

'

iP

uc à l’

eau qui feforme de laglace fondue. Pour

évitercetinconvm iææm,il pratiqueuncaveau quar

ré mais plus étroitpar le bas muré dontle bas

m ène à un canalfçuœrmîn qui dcfcæ doblique

mcnt dan: la terre , L’

orifiœ inféficæ ducava:flu

Page 32: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de_76z

1ht‘

Aaät3 Septembre 1748. 33

en couvertd’une grille,fur laquélleonmetl_à gla

d

ce dontl’eau s

éê0ulepar lecanal. Ou convte la

g laçedebranches de_

fapm .Aœ defl°

us de laglace on'

m etune couche d’argille percée de deux trous par

i efqucls on retire laglace. Sur l‘argille_

onpratiquec,qui fé

-tientex u êm em entfraîche dans

la nelle 6 11 peut fairemfifliahir laboifi‘

on.

r. Spacring qui ell mortdepuis avu u

fortirparuwalgcès à Paine ; I lfé fer‘

tde

occafion pour donner [è s penféezfur cet incomm ode a

nimal . Il en cherche l’origine dans l

eau .

_P lufieurs poifi

'

ons ontles iutefiius remplis de cetteefpèce de vers l es villes maritimes o u fituéesfur des rivières font plus féconc en=folkaiœefelonM x . Spoer iag il

ne doute point“

de la_

régén ération des parties decetïnfe&e merveille que-les polype@nous ontrendue fam iliè re . Mr. R ajmnous adonné fes obfcrvafions fur1em êmeanimal

,

I l décritavec ex a&itu‘

de les fymptômus quiviennentdefapréfence.G

’effenvain qu

on chafl“

c parles fellçs des auncs des quatre vintpiésmêm

'

çdufolitaÏœ .Mr.R ofe» enavu des piècesde cette lon

gueur chafl

ées pardes urgafifs fans que le m alaeenaitété foulag6 .

‘unautre côté ona vu des

:m .lzdæ fçremettre pç_r l’ufzge de l

éle&uaired’

é

@ d’Aûoñ,flàm qu

‘onai:œnm qu£ d

’évacuation.

Mr.P ierrqNabfhum donné l’hîfioiœ naw el

lede laParoifl‘

e de-MàdafioenSmohnda Les Paroifl

es de Suéde font ex trêm ementétenduesvalçntprefqucdes Diocè&s d

Italie . Le pags y cilingrat rempli de ofl

cs pierres la obama n'

ycil d

'ancunufage,& efoinmêmes ’y recueille avec

peixie. Les moutonsprofitentde cette incommo

dité -ils s’

mgmiflfm r entre les rochers comm e

Tome XL P artie I C Ils

Page 33: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Burgmom aqun Rnso…‘

m

ils s’

m gmifl'

ent fur lesAlpes aufli efi — cc le bétail,quimourir les habitats .Dans un pa

1‘

s aufli fté; ilcMr.Naefinan avu d9fontems lenombre des ha:hitaas s

augnim ter cotafid€mblement ilattribuecetévènemex1tinefpénéauçdéparœ llememdes ter=

res qui ét0ienttrop éŒndn æy0ur les poifefleurs

qu’on; partagées .pour ,

les rendre plus proportionéesaux forces dulabomm La terre

_y, _ettia

grate en tont,ellenefoüflfit‘

quËunpeu de fer,q uel

quefalpetre des fources d‘

eaux vitrioliques .

Strom£er rend comp£ed&m deux mémoires des ex périencesfur. l

Elçêlricué qu’

il afaitesde concertavec Mr. .Klîu :nfliam a . Fort éloi

gué des craintesmodeflq& Mr.Mufl‘

dreaôro

_

croit 1Îlmm idité faVomble ex périencesfe pafl

e des cordons defoye , Ila trouvé moien defaire 1

ewérienœ foüdmyæ æ .de cê Pbgficiçnævecfortpeud

appareil . Ilfautdeux hommes pourlafaire le préfmerfait ir

'

lm‘0ue ,qui éle&rife'le

glob£ deY°Œ ,& touche el

’autremainunfil d

ar

Çhal qui descend dans une bouteille» ,à demi

pleine d’

eau. L‘

autrefoutientcette bouteille d?unemain approche l

autre du fil d’

archal. Pour.

»iqse x périences OrdinämgW ufitbormer£altsi_éle&âfçr, lui—même ,fam aucunfecom s enfr…flemmedaccùæ me furune caifl

'

edepaix ; .I l mndefes mains le.glohæ dc verre qu

il faittourner parex empleavec le.pié dilitibüe fion+

c_

c éle&riqu&de l‘autre.main; Il faitu ue æutœ er :

périeflpp1pËu favorable aux idées 0rdiæ üçs uœ à

c€llèfie r. Defagulier£ . Deux hommüs dontl’

un communique la‘

fiorcezéld&riqœ .à rm e ,

fondem entchacunune bouteille d‘

a u.Oes.zdeun

bouteilles fe lancent des;… les quoi@ä€lles

3æ nt

Page 35: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmu oi nnt RA130NNB'

E

corbeille d’ozieg on la remue avec un baton

quand la plus nde chaleur efi pafl‘

ée qu’on

peutmamer1’

toupe on la lave avec du favon,on

lamettremper dans de l’œ u —fzvonée pendant deux

p urs, puis on lablanchitcomme onblanchit le lin

ge,en l’étendämtfur legazon, aprè s l

avoir blanchie fufifàmm ent on la lave encore une fois dansl’eau on lafèchcentre deux ais pendant deux fois24 .hem æ en lachargeantde quelques pierres ;&on

aura un véritab le cotton.L’opémtîonnous parait

b ngue diifièile ut— être ce cottonartificielfèroit— il plus cher en uède m ême que le cotton

naturel de l’

Amhîpel des I les n’.y eflpeut

— êtæ .

Mr. P ierreE lvira s’eftattaché à lanavigation.

l la cherché mäthématiquenæ np la figure la lus

commodedes vaifi'

æ ux 14 plus avantage e ducentre degravité Il a confideré le vaifl

°

eau com

m emu ar quatreforces différentes . La pefanteurdu vaifl£au luidonneune dire&im perpendiculaite l

’enfonce dans lam erfuivant une li e qui

paffepar le centre de lagravité La réfil m ec de

l‘

eau, qui s

’oppofe à l

’enf0ncement du vaifl

eau

peut être réduite à uneforce quimonte perpendiculairement

,& quirepouile le vaifi

'

eau dire&emefi t

crihaut, Leventtravaille contre les voiles fuivantfapropre dire&iou l

’eau de lamer réfifi

'

c au x

côtés du vaifl°

cau fuivant leurs direé‘

tious moien

nes . Mr. E lviu s démontre que ces quatre fe ra

ces fontdans la m êm e proportion que les qua

ire côtés d’un qum é que forment les lignes de

dire&ion de ces quatre forces . Ces principes pofé sMr. E lviux faitvoir que les difl

'

ércns avantages,que l

onpeut _fepropoiërdans unvaifl

'

eau deman

dent des conditions difi‘

6œnœs dansfa Stru&uîî

Page 36: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de3uîllc£ AoûtEs”Septembre 1748. 37

Lafigur‘

caigue de lapoupe,& des derriè res duvair-e

fœu,eû laplus convenab le pour luidonner une af

fiéte (table dans les élans qu‘

ilfaitenhaut,

en bas

en allant dire&ement devantle vent. La lar%ueur

des flancs efi laplusavanmgeufe pour empéc er le

vaillèau de tomberfur le côté…Le centre de gravité du vaifl

œ u doitêtrefortproche defon centrede

grandeur pqur lefaireavancer endroite ligne avecle ventlemoins favorable I l faudroit lire l

origä

m l pour s‘

informer plus aitemcnt des vues

des d6m0nûrations dc E lv iw .

Mr. Charles SÆtt: apropofé defaire fi n ir lestoupinambours à a diûfllation du bmndcviud

épargner par-là les b lés fi précieux à la Suède.

11atrouvé qu’unarpentde terre Iam

nes rend confidémbleœœ tplus’

œ udevie, qu

un

arpentfem é d’

orge.

Mr. R ub: Confeiller privé du Roi de Danamarc a donné la relation d

un trem blem ent deterrearrivé dans les environs de Chri£fianflm d enN orvége le 7 de F évrier, 17453

Le dernierTrimefire de 17 7. aeu pourPréfifidentML George B rand A efl

cur du Collègem éœlli ue du Royaum e.

Mr. afl'

enim afoum îdesœbk s,oü lesnaiffm

Ces,lesmariages les .morts dc laParoiflë c afifendafont ex prim és pendantvingtans . Ou en apprend,quc laquantité des habitans s

augmenœ,queles nombres des naiflànccs des garçons des fillesfohrà peu près égaux ;quclamortenlè veavecégalité les

deux Sex es ; qu’

elle épargne l’äge,qui :il

rcnfermé entre la la faitunravageafl

ez égal depuis jufqu’

à cc

mmeellemontre plu(s

}d

afi ditô que1: vinfiè x

dn

;3

Page 37: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

B IBLIOTHEQUE RÀmom œ“

cette ef èce , confeille à la Nation dele bois e chæ penœœ leœnm t entiè re

mentenfoncéfous l’œ u.

Mr. le SJaatezr Ebreztn æfl'

a vu un.perro

quetfiérile depuis longæ ms poa®eunœ uffimsl aproche d

‘ancun m âle uniquement parce que

le perroquetfem elle s’étoitaperçu qu

’un m âlede

fon efpè cc étoit arrivé dans fon voifinage. Ces

,6vèncm ens fontaflèzfréqum s nous enavons

—vu defm bhblas:Mr.Weflbech fzfituneex périenceafl

'

ezfingu._lièœ. Il afi itbâtir unevoûte fims ierrenichauxuniquement form ée decharbons e bois dif fés-éom ineouplace les pierres joints avec c l

’a;'

lle pétrinavœ dc lapoud æ de charbon. I la pen6 àfefcrvirde cesf ilesmatériaux parce qu

’ils

m’

afim tfi1im Kumi‘

té niaucunacide de l’air

»nide11Tü re quepar-là ils fontplus durables

que lapierrem ême.

Nous finifl‘

ons une ré‘

on ne nous

devons à la‘

vérité ïî s Acad mici:ns

ex trait ne lefontpas tous quoiquenous l’

ayons

ptif€ d'une Lettre d

’un Acadénfiuicn Regnico

le très célèbre.Une lillecorœ&ede92 .membres

nationaux dehuitAfl'

ociÿséumæ æ aflé im

Pñ‘

Page 38: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

deflüMæ ,M a Septembre 1748 99is d

‘Avril 748.V0iéi les Etrangers .

Rabeh Chevallier confeiller privéduRoideDanemarc Baillifde Fallier Mr .Haf

ler deGottingue Mr. de Mgfl‘

c_bm braeä de Lei

de,Mr. de P erard de Stettm,

Mr

Gem er'Médecin du corps du Du

berg , Mr:Clmrler de K irchbach Capitaine deàni ines de Sax e , M_

r. ? e2ç‘

nCo‘

lliætfo» 1fim ême‘

ap

parammem que nous connoîfl'

ons noiu dè

P ierre C .

_deLondres l

e Marquis de Sagram ozo ChevalierdeMalte.

A R T I C L E 111,

VOYAGE rou‘

nd ; beW 0R LD ia tbeyear&MDCCXL i

,11,}11 1v. by GEORGEANSON

E sqr. domman crm ch1efofa_Squadron

ofHisMajefly’éShips,fentuponanEX

ped1tio:1to_the South-fi m &c

C’

cû —à — dire

VOYAGE autourdu MpNät finitdans les années

1740 1'

z 3 par EORGE Ax sœ iEé x ier

?

Cl;ef’

de Ï’EËàdre Je 8 M envai!e dan}laMél“du Säld

pédifioù .

de 42 P lanches en taille douce

Landre: pom:l‘

AuteurChez}tan 1748

l’héroisme'ä rä i

Page 39: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

46 Brn xornnqun‘

R i tscmü ’z

les ordres d’

un Chefentreprenaut à confier.leur

vie à,unfrêlevaifl‘

cau,à parcourirdesmers incoa

à chercher loinde leur patrie desdangersdes ennem is,onteu de touttemsungrand nom

bxed’im itaœurs .Le défit de lagloire de l

’orpeut

rendre les hommes înHépides lavaleurdingée

par laxmdencemanque rarementdefuccè s .

C’c cephénom ène connu,mais toujours inté.

reflànt qm autant que le oûtpour lanouveautéfaitreçhç;cher les relations esvoyages des eXpé _

ns celle dontonvientdevoir le titregufli

fie à tous égards lacuriofité l’

irnpafience duPu

b lic. Soitq u’on la confidère _

comme unmonu

mentdesfoufiunces quepeuventendurerdeshommes roitqu

onl’

envifagçcomm efomnifim tdeseresfur laGéogmphie laNavigation 1

_Hif

toire naçm:elle ce qui intéreflè encore plus lesAngloîs, lesforces l

’étatde leursVoifins, onne

peut disco‘

nvenir qu’elle ne foitdi ne des foins

qu‘

on a pris pour laperfe&ioncr de’

l’æ dæ r de

ceux qui l’ontfi longtem satendue .

Je tâChÇraî d’y répondrepardgs ex traits circon

fianci63,&me bomantdans celuu—cxau x a? antures

denos hardis navigateurs,je renverra auneautre

fq is les obfervafions qu‘

ils ont faites les vues

qu’

ils ont eues . Si comme le titre l’

allure Milord Anfi m a, lui même_ foumi les mémoires ficommeon le dit, des Phyficiens éclairés (4 ) ontconçoum avec l

Auteur pourrçndrcfonouv—ta

ge

( 4 ) Mr.Robin:Membre de laSocietéRoyale PhyficienIngénieur d iû ingué Auteur de plufieursf

0uvra

b_

iem eçm a dit-pa principalementcçm x ihue3pc: co_y

panne: celup q .

Page 40: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

_7uiflet Ami: Septembre , 1748. 41

c plus parfait fi enfinen comparantd‘

autres te

Ïationsaveccelle— cijepuisajouterquel ues éclaircüfemens ceux qui s

y trouvent 1’

e père qu’

on

m e pardonera un peu plus de lon ueur quefans

tous ces encouragemens je n’en e ofém

’enper

m ettre le fucecs demonprém ier ex uaitm’

affi

meœ à lacompofitiondu fecond . (a)Laguerreavec l

Efpagne,qu’

onpréviten 17 9.

fi tpenferqu’onnepouvoitl

’aœqueravecplus

a

vantage quedans lenouveau monde . Divers pro

jets furent ropofés diverfes réfolutions furent

prifes,aban p nnées à la16 ère,ou ex écutées à dem i. La feule dans laquel eonpcrfiftafutde confieràMr. Aufan ladire&iond

une escadre d’u

ne ex édition. Ou fongeoi; d’

abord à l’

envoie:nde: Orientale: avec quelques vaifi

'

æ ux dcerre diverfes compagnies de troupes reglées .îlu

euteu ordre dene toucher qu’

à3'ava dene s

yarrêter que pour fe fournird

a u defe rendredire&ement à Mani le fituée dans l

’I le deLa on

l’unedes P b ilipina . OufuppfoitquecetteP acc

_aufli mal fortifiés pourvuedans le comm ence

m entde laguerre que le refie des éœbliffem ens desEfpagnols ne feroitcapableni d

uneforte uid’

u

ne longueréfifiance,UneautreEscadreaufidérable que laprécédenteauroîtdu partir enm ém e tems pénétrant par le Cap Horn dans laMer du Sud croifcr le lon de laCôte ataquer

q uelqu‘une

,des Places e jOüldl

6 enfuite à laflot: deMr.Anjou . (6)

Mais

Ofcroî s-ie faire fouvcnir mes Le&eurs que le lecours d

une Carte ne leur fera pas inuti le pour lire avec

fi uitcet E x tu it(b) On m

a :flur£ que le Roi Gd llu m ava it form éC eva :

Page 41: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bm mo‘m nqun Rmsbmu'

ä

_

Mais ce projet ii fagementconcerté eut oùnefait pourquoi le fort des projets . I l nefutpointex écuté . L

Am iml Wag er qui l’avaitformé

Mr. Anfon qui devoiten ex écuœruneparfie yœnoncèrent à regret. Pour confoler ce dernieron

lui propofi une nouvelle ex péditiondans laMer

du Sud . I l s’en chargea volontiers y eutfans

doute réufii , fi des retardemens dontil nefutpoint

le maitre n’euflèntfaitécoulerunefaifonfavora

b le fourni aux Ennem is le tems d‘étre infim iæ

defes defl‘

eins .Quatrejoursavantfondépart une

perfonne venue de l’Amérique fut en étatÂe lui

dire ce qu’il alloit

y faire lesEfpaguols dépê

chèrent une Escadre érieure à lafienne , qui

le prévint à Madère dont il n’eut que là les

prem iers avis .

L’E scadre avec laquelle il partit confifloiten

cinq vaifleaux mal pourvus de matelots plus

mal encore defoldats . LeCenturion qu’

ilmon

toitétoitde foix ante canons , il s’

y trouvoit

hommes d’

équ

ipage. 11y enavoit300. fur le la

cq/fçr autant ur lcSew m V‘ûîflëæ lX de cin nan

te pieces . La P erle de quaranteavoitzyo. om

m es leWager deenavoir160

,laChaloupe

1’E

Ïçäi avoxt cent homm es & huit canons . Deu '

x

vai eaux de tmnfport c és de vivres avoient

ordre d’accompagner cette scadre de ne l

bandonner qu'

aprè s les lui avoir te1nis . Baña

pour troupes de dé barquem ent, il n’

y avoirque

470. hommes qui ou invalides ounouvellemt

levés n’avoient

_guère du Soldatque l’

unifo

Çm e.

l

avant

.

fa mortun roiet toutpÂreîl ui futde lamêmem nièm £gü; £ pî : l!Adminiùn piËa,änfilui fuccéd:.

Page 43: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmum nqu:

bles qu'eux les Anglois ne purent quiter ce

lieu que le de F évner 1741 . I ls rangèrent larelie de laCôte,pafl

°

èrem devant ledétruitdeMa

g ellan, s’apprb chèrentde celui deL Maire .l ls

cnentreprireut lepaflâge le7deMars no l’eu

rentpas plûtôt franchi que les Vents contrairesles Coumns leur firentéprouver, combiendans

ces Mers étaitdmgerenfe la faifon des Equinox es . Chacundes vmfl

'

œ ux batu par des tempêtesconfinuclles par uneMer dont les ondes fur

pafl‘

oient,p3r leur 6 levationcelle de toutes les

tres Mers futchaquejour pendanttroismois à laveille d

’être engloutidans des abymes d

’a u ou

précipité furdes rochers inconnus . Des voiles déchiréeS, desmats fmc9fl

'

és devinrentpour tous desaccidens familiers: Les matelots engourdis defroid efiropiés par des chutes fréquentes chaflësde leurs lits par l

’eau qui y entrou fmtirent par

une trifle ex périence l’infi fifanee de leurmanoeu

vre,& l’imperfe&ionde leur eûim e. Se croyantau

boutd’unmois affez avancés vers l

’Ouefi pour

reprendre laroute duN ord ils fe virent prè s d’

é

chouer contre uneTerre qu’ils croyoîent à cent

lieues obligés de retournervers le Sud à lahauteurdefoix antedegrés . Laflotte déjaprivée de laP er le du Seven: qui manquantde confiancex etourneœntenEurope,achevad

y être difperfée,nefe rejoignitque longtemsaprè s qu

1mparfaitement.A tantdemalheurs feJOÎ nit uapres le

palÏagedu détroituneafrcufemal°

c. adurée

les fati es d’un fi longféjourfur lamer fans

doute es provifions ou corrompues ou tro falécs

r endirent ce malaufli violent qu‘univer el.Dè s

l a. ñud’

Avril il yavoitpeu dcpcrfonnes

Page 44: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dcfaillet Août 3 Septembre 748. 45

fufi'

entex emœs dans cemois leCenturion per

dit43homm es Lefuivantfutplus mortel enco

x‘c car quoiqueplu3éloi

'

6 du Pole des(

mer:

Orageufes l’équipage fe atâtd

’éprouy er un tema

plus doux un au plus fain il ne leifl'

a pas de

m ourir cemois le doubledumonde que leprécé

dent. Enfin le mois de Juinaugmenta encore la

m ortalité lorsqu’on prit terre il avoitdeux

cent homm es de m0rts il n’en te oitplus que

feptouhuitcapab les defe traîner.

Envainpour prévenir les rogrè s de cemal

pour rejoindre le refie de l’scadre leCm turion

'

avoit— il croifé le8_deMai 3. lahauteur de l

’I le du

Secours lieu du prém ier rendez-vous ; cetteCôte

hü il ne fe trouvaperformene préfentaque des tochers des précipices des écueils . QuelquesBayes dont l’ouverture 6toiçbouchée

par une

mu ltitude d’l lots n

ofroîent qu’un

.afile ufpe&.

U n ouragan qui femb loit réunir lesHorreurs detous les autres faillit le zz. deMai jette

r le vaisfeau fur l

’I le de Chile! fi enfuite onfe trouva

dans uneMermoinsagitée onne crutpas devoir‘

s’

en prévaloirpourfe éfenter devi ntB d ldim‘

a‘

où l’on avoit6306 un econd rendez-vous . I l n

y‘

avoitpas d’apaœnce,que des vaiffeaux ÊË

Îne pouvoient

ÿ

avoir m oin‘

s foufefl; que celuiui ne s

’étaientpas trouvés à un lieu defliné our

e réunir pufl'

m tfe rendredevantuneVille orti'fiée

,qu’il eutété quéfiiond

’aæ quer.Ou pritdonc

dire&emem la route de l’

I le de31m »:Fèrnarxdè5 .

Mais lorsque le deMaion étoitprès d’

y abor‘

der l’incertitude où l

’on étoit fur f6n Ÿ&iœble

-lieu fit craindre qu’on ne fe futtw p êcm é vers

J’0uei} pour ne le pasmanqû«=r3äprês s

’être

rapro

Page 45: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmu o‘

ru QUE R&mm mx'

z

mproché du Continent ou_

rebroufià chemin cn

fuivant.toujours lem êm ePamlè le. Ccdétoura

longæ de trois femaim s une navigationdéjatroplongue fit perdre le courage lavie à

lades , qui plûtôt tranfportés'

à terre s’

y feroient

peut— être réæ büs.

Enfin l’

onarriva mais lefcorbutavoitfaitde iifortes impreflious que pendantles prem iersjoursil ne s

enpaflfoîtpoint qu‘onn

entm âæ fix ou feptmatelots. Cc nefut ue pardes degrés infeufiblesue les moins mal es le rétab lirent ceux là

culs qui à leur arrivéepouvoieutencore fe trai

ner é rouvèrent dans peu les heureux effets dél’air es rafraiclfiffemens des vivres .

_

Lc Centur ion ne précédaque de deux jours laChaloupe l

’E ai qui n’àvoitguè çemoins fouf

fertque lui. lle avoiçperdu 3 hommes, ilne

rci‘

toitplus que le Capitaine, le iw teuant,& trois

hommes ui puflènt faire la manoeuvre, Cettejon&iou ubitc fit efpérer aux deux vmfl

'

eaux

gu’

ils feroîentbientôtrejoints par les autres . Maiscenafutque le .de]uin

qu’ils enapperçu

nouveau . I l difparutpeu apçè s mais on le revit leou leœconnutpour leGlocefi cr .Mr.Aufm

prévoyant par l’ex périenœ defouvaifl

eau ce queœ lui-cidevoîtavq irfoufert d£pêchâ àfa1encoæ116 un bàteau char 6 d

‘eau demfi=ä à ifl%mcns,

ce qu i devoit lui se encore plus néce£fiiœ d’

un

furcroit de matelots . jamais fecours ne vintplusà propos nefuttémoin d

unplus triftefpe&acla

Deux tiers de l’équipageavq ieptpéri ceux qui

.vivoient encore étment , la.réferve°

des Officiersde leurs valeçs rédu its à lap lus dure ex trémité .

I ls nerecevpien1plus parp ux qu’

unepinte d‘

eau

&,

Page 46: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dc }aillet Août 3 Sept 1748. 47

il leur enrefioitfipeu quefans celle qu’on leur

envoyoit, enpeu deJours ils feroienttous morts deOu n

’eut aucun lieu d

’endouterpar l

’obfii

nation des vents quipendantunmois entiereloiaèrent les gens <Îe l

’équipage d

’une Ile à laquel

_e ils touchoient. L

‘inuulité de leurs efforts pour

y aborder leur en avoit faitperdre l’efpémnce

ayant confum é l’eau les provifions qui leura

voientété plus d‘

unefois envoyées ils atendoienç

la mort à lavue du lieu quifeu] pouvoitproloner leurvie. Heureufement le ventchangea le 28.e Juillet les ouflà dans labay: où étaient lesdeux autres vaifl£aux . I l ne 1eftoit plus que 80.

homm es fur le Glocefler mais quoiqu’ilsfufl

ent

tous malades il en périt bœucoup moins à terre

qu’

iln’

en étoitmortduCentm;iou,û œ douteçe que les 1è çou _

rs du Chefles avoientdi3po ésune plus promte convalescence.

Des deux,VaiflÈaux chargés de vivres on en

avoitdéchafgé un peu après avoir uitéMadère

Celuiqu’onavoitretenu n

’utrivaà aanFernan

{ a‘

x qu’aumois d

Août. Savûe fut d’autant plus

agréable qu'ilaportoît du pain que de m ême

que le refle de l’Efœ dreon le èroyoitou de retour

ou péri. Ou cmiguçit que fon équipage moinsnombreux plus retardé que ceux des vaifi

eaux

rejoints n‘eut été encore plus maltraité qu

’eux ,

l’on futtoutfurpris de ne pas voir fa ma

nœ uvre comme on l’avoit fait à celle des s

u

tres des marques de foiblefl‘

e. Mais il venoit

d’

un port qu’il avoit trouvé lorfqu

il is’

at

tendoît à le 16 de Maiñus

uneCôte duÇ œtim ntà 3m .de latitudeMér—idiom le il.apœçutuneouverture étroite au tm ;

vers

Page 47: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

BrnztoÏ n2®z RAÏSÔNNËÈ

vers de laquelle il parvintdans un port. L’eau

'

&les rafraichiffem ens u

’ontrouvaaterre

,y arrêtè-r

rentdeux mois les_

eize Anglms qui formoientl’équipage. Lacrainte étoitpour eux le feul défa

gr ément de leur àfi le . I ls n’

ofoient s’écarter de

peur des Efpagnols donti13fe‘

cto oientmoins é

loignés qu’

ils ne l’étoient des aturels du paï s

'

repréfentés comm eaufli cruels quepuiŒns .Leursfraieurs étaientmal fondées

,car pendant leféjour

n’

ils firentfur cette Côte ils ne virent qu’une

eule fam ille . E lle étoit compofée d’un Indien

defafemme de fes enfeus étoit venue fu‘

r

une barque peu aprè s l’

arrivee des Anglois . De

'

peurd’enêtre trahis ils crurentdevoir l

_

arrêter

tachèrent pafde bons traitem ens de lui Faire oub lierfon esclavage.CetAmeriœ in leurparutavoirde lafa acité laplus

'

fOrtepreuve qu’i l leur et!

donna ut de fe pfocurer la liberté . I l fortitpen

dantmienuitorageufe à lafaveur d‘

une ouverture

négligée , s’enfuit avec fa famille fur une des

'

barques du vaifi'

eau aprè s enavoirdétaché a lles

qui auroîem pu le pourfuivre . I l nefutdécouvert

qu’

au bruitdefes_rames

,lorfqu

il n’

yavoirplusm oiende l

à‘

teiudre .Quoique fafuite renouvellâtles craintes des Anglois ilsb les au m érite d

i mhOM e qui av011:tout rifqu6

pour recouvrer le b ien le plüs

prée‘

îefi x . Comn‘1e

pouvoit foüfrir dans les bois où on fuppofoit

3u

il s’étoitcaché on eut L

humanité d’

y porter

es provifions le plaifir devoirqu’elles avoieni

été acceptées . Le vaifl”

eau repartit enfuite , ne

fut

}pas longtem s à rejoindre leCentrtri æ t.eWag :r de lam énieEfœ

dren’eutpas

Page 48: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 49: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

56 Bsnuw unquæ‘* Rm onus

s

cuña aprè s le m l, remçiés& ml<æm Patrie .

Ainfi de toute l"Efœ&e il n’

y eut que deu x

deguerre la Chflp upé , 1

de tranfport qui fe réuniteuü._Cc

dernier devenu

inutile,dè s qu

on en eut« tiré les provifions tropendommagé ,pour re cadre

_

la

futdétruitï pèu aprè s em arri—Vèie fon équipagefervità renforcer le s auærcs . I ls n

’en avoieut que

trop de b_e£b ir&De 96 1 .hommes,qui s’

éto ienfi rou

ves fur ces quatre Vaiffœux il en étoitm en:

ceu x qui‘ rsfioient loind

’êtrecn éme d’ex écu

ter leurs projè ts, étoientrédui€s à craindre ceu x deleurs Ennemis . Des cruchcs

brifées des mo n

ceaux de cendœ è des àmôtes dè poiffons nouvellem entm ang

'

ê s qu’

its tw u—vèreñt prè s du bordde la

,mex leur

firemt pen—fer que 1

Efcad‘

re Efpa

gnole les avoitde‘

vancés qu’

elle les eherchoiæ

pourachever‘

de les dé truire . I ls ignor0it le fort

de çetçs Efeadæ e defi: l’

Hill‘

oire ne doit pas être

plus“

longte_nmdiféréa.

L’

Am iral P izarrâ avois fous fes ordres cmq‘

;

unaPam<:hc de 20. pieces

de étoit

de 66 . pièces c en a

voirautantfur le'

Gx £pm iove

_

en avs it ÿ4.f& 500.Hommes—d

équ ipage…Celui de l

Efpérm æ Vaifl'

æ u de y.o piè ces émisde 4f0 Homm es le St . Ej£eW de

'

4o. piècescontenait3520.Honflnes.0uærb lesmatelm s &» les

m ilices il y avaitfur cette Efi:æ mun Régimentde vieilles troupes .Dirigée dans

par celle desA*n lois qu

elleavoitordre d’

obfer

ver de fuivre d’attaquæ dan&1&Mcr du. Sud

elle trouva les mêmes obûaclss« eut

mo 6

Page 51: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmu orflzQuz'

R1150NN£ 2

fcrem ettre en étatdepourfuivrefon ex pédition. I l luimanqu0itdes vw res desmunitions,fur tout de l

’argent. Le Viceroi du P ( rm ,

q ui il s‘adrefl

apour ce dernierarticlene 1uieuvoia

que lamoitié de ce qu’il demandoü

, divers con

tœtem s le fruftrèrent des m âts dont il avoitbef0in. I l repars. cependantlemieux qu

il put l’

AfieleSt. Eflevan fe remitenm er aumois d

’Oc

tobre 1741 . Le St. Eflw aæ s iant€téfn caflëfutun écueil en defcendm tlariv1ere futdétruitparordre de l

’Am iraL Lafaifon étoiæ favomble pour

fon pafl°

age mais par lané ligence d‘undes O fiî

ciers les m âts s‘

abafirent s un roulis

revint de nouveau en.trè smauvais étatà

P izarr0 y fit réquiper l’E

{fä w x ce en don

na le commandem entàun efes Capitaines nom

m eMindiuuetta. I l tmverfa lui-m êm e leCon

fill ent , fut joint au Cb i lî par Mindinuetta ,

qui étoit partiaumois deNovembre 1742 . a

voit enfin fait le tour 11 Cap Hom . Ou ne nousdit point ce que l

'

on jfl'

eau fit dans uneMer,

dont lesAngle is étoientçparfis,& où P izarraju

%ca à pro os de le laiflèn Cet Am iral revintum o:

,yre: avecMindiq uetta en 1 y te

prit fur Afie la toute de faPatrie Le défaut dematelots Efpagnols l

â:voit oh de fe fervirde

prifoniers An lois& lndiens .

m is nés des E pagnols dont ils fe virent encoremal traités pendantleur voiage tachè rentdefatisfaire à lafois leurhaine leur vengeance. Comm5e ils n

’étoient qu

‘au nombre d

onze,ils fondè

sent les Anglois mais ceux— cin

’ayantpas répon

du à leurs avances,ils ne fe crurentpas tropfoi

hlcs ppufex éenterfauls leurs'

defl‘

eins . 0rellan

Page 52: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 53: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

B 1nu ôrmædœ .R À1Çsom Œ’à

m ientré‘

fifla . 81115cetavis leVicer'

0iavoitd£pêché

'

quatreVaifl‘

eaux de Calaa fav0ir;un dl:yo ,dcu1 de 40. unde 20:

'

ièces de canon pour ina

,

æ rcepter les selles de fcadre Angloife. Mais

è,s lesavoirmutilemefitalendus prè s de la.Haï ela Com e tion de l

’I le de FQ

‘W ü J

jufqu’w 6 . e Juin, ils s

’æ&oientretirés perfœ d&

que les An lois avoieùt renonceMeur entreprisfe ou y eto crittous .péris; 1e:Vîeerol quil e cruscomme

eux les décharges à leurretour.,& ne re

lesVaiffœnx ma:dmnâsflans fes ports

tre laerä me‘

d ’êm m mépas dts forcem . .fi1f

pEñbutés —l’éflg €à â ‘ fàifi :c soifêt Ib n

”‘E tel e

long de læ €ôœ u Ûe‘

ne =fut

pôintfans fuccè s .

Chacun:defes Vuitfœuflfir d‘

o

riches prifes ,& enaurôiÇfslsù 11 plus gw id'

numd

bre fi quelque accède s à . :la .Ghuloupen

’euffentob lige? le Centurion d_e pd d œ i

fec0urir efiiülœadécharger dé truire c‘

et

te Chaloupe , lem s gue lq lû arides'Vaül‘

eaux

devôient paller de'

Cä læ b ï ä ! ]24 rq ifo.

”"Pour ff:

procurer â% c‘

1ï neüplü gm!a h cnce deforce plus defacilité

—à fairedè sîpri es

équip0ît les VaîfÏä ufi qu’i l prenoit les dif4

pofoit dans des lieu2çî ditŸêxfie‘

ns alle,

gnés de là Côte pourn’

être 0ü t‘

àppfltçus fiMä iâ1211 Vaï fæ u

échappé“nu keflêfi

'

qui l ä \{d it

pourfùifivi—çfiv3in do

_

nm avis au Goum t dé

P aï ta del‘

arrivéeclésEnnemis cehfi-e i dâp&haau VicèroiJi mEx prË? fih£t€fielsw æ m uvæ 11e ;&dês letspeù— deVàäfœu1ŒÛp

æ tgql

s ufëæ nüfäÿr

CS

Page 54: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 55: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

a ü om qvg Ru som’

n

lieu de croire que fon monde y étoîtdébarquéeut le plaifir de voir le mafinl

’éœndm Angloîs

a boré fut leFcrt. I lne fut enfaîte qœ flion quefter fur les VaiKeaux les richeffcs de la.on le fit tranquillementmalgré lesmeEf nols quirenforcés rafl

emblés

autour de la xlle {emb loîem vouloir y rentrer

par afl'

aut. Trop tiers pour confentîr à racheterleurs maîfons les mg.rchandïfcs qu

‘onne pou

,ils aim èrent mieux que lesAn

lois brul les unes les autres enfe retirant.cute laVille fut confum êe à la réferve d

’un

Couvent d’une Eglife qu

’on épargnapax or

i bn. Cetteex ception étoitunepren,

Ve defonhumanité autantque defapolitique.Ajoutons y les traîœmens qu

’il fit à fes nfoniers

pendanttoutle cours de fonex pédition. ar quoi

qu’on Peutrepréfenté comme unhérétîque c

’efl

ä-dire comme un menthe qu’

il eut lieu de

s’atendre à de mauvais tmitm ens s

il avoit le

malheur d’être pris il ne s

’encrutque plus obb

é

d'inf irer parfon ex emple à fes .pfifoniers des id es

plusÈaincs des fenfimens plus généreux . Ils f

renttraités avec douceur, leursfemmesfûrentrefl

pc&éec les‘

Moines m êmes nc pûrcnt réfifi=raux honnêtetés de vainqueurs qu

‘ils n

’avoient

que tro noircis. Un]6fuite reconoîfl‘

antfe crut

ob ligé’inæ rpréter en leurfaveur d

’unemaniè re

hipœhéfique I’ex clufion du faint quefonE life

dénonce aux héréfiques . Ainfi le nom de idf.J afi m àœ ufede lui toutlenomAn lois chdevenu refpe&ablc enAmérîquc la

_aix femai

fément renaître l’union la confianceentre des

Nations ,que le commerœ ,læ befoins , 1

’efli

mc

Page 56: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dejuillet JM:3SeptembreJ Ï Â8 57

LeGlocejhr occupé plus haut fur le

m êmeCôten‘eutpomtdepartà laprifede P aï ta

ne IÉ rejoignitque quelques joursaprè sau Ceut

urion a è s avoir Faitdeux prifes de lavaleurde

20 ooo. St.Lafeule ew édîtionque l’Esœ dx e

réunie putentreprendre dans fon étatdefoü>lefl°

e

dans lacertitudeoù elle étoîtd’étredécouverte,

nepouvoitavoirpour objetque quq ucvaifl'

æ u

ux fi:rendroit en Am érique d’un paï s éloigné .

ous les ans vers lemois de Janvier il enarriveun pareil au Ma igu: chargé àMax ile

chm dîfes de 1’Afie, 11les porte àAcapulco,y reçoit

en échan e de l’argent un petitnombre de pro

du&ions e l‘

Amérique repartentvers lêmoi:

deMars s’en retourne enAfieavecplus deprom

tîmde qu’il n

’en efi venu. C

’eflfur ceVaifl

'

eau

appellé le Galio» que les Anglais fix èrent leursvues ndantdix huitmois . I l leur reftoiten quitant aituafl

'

ezde tem : à ce qu’ils croyoicnt,pour

fe rendre àAcapulcoavantle Galia‘

x . Mais com

me leurs prifoniers qu’

ils n’avoient pu relâcher

qu’àP aita

,avoiem confm é leur eau, que cet

teVille fimée‘

dam unClimatfi bloneux fiétfleenmanqueellem êm e,ils réfolurentde s

’enpour

voir à l‘Ile de Quiba fimée à l

’em bouchure du

Golfe de P anama, Ils arrivèrent le3. deDécembre aprè s avoir peuXejours auparavantpafl

'

é

pour laÏecondefois laLigne. I l ne leurauroitfalu

que trois'

outs_pout ce qu ilsavoientàfaire àQu i

bo 6 la 6pmafionduGlocefler ne lesavoitforcé:à atm dre ceVaifiœ u qu

‘ils ne rejoî nircntque le

I ls s’ocupèrentdans cetinterv e à fcfoum xr

d’

uneeau ex cellente, q%cmflantdans uncam!de

y n o.

Page 57: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

58' &nm nm m… ‘

z

zo. îés de large 51e_450:pié

_

s de long , fepréd

pite ndes rocs mn à chaqueœfiantenvarient le”

cours &formeune .cascade dontLes bois des envhom ralèveutlabmuté. Cette I le qui d

ailleurs

n’

efi qu’ane forêt continuelle , ,qui n

’efi fré

quentée quedans le .tem s de lapêche desperlesne fournit aux Angloîs d

autre proy îfionque des'

T ortœ s .fi sentx ouvèrentunnonibrepiodî ieux , ,&e u èœntfi fi fm emfin leurs Vài Eaux .

oont leu; rvir

fieendmtunm oîs . Il en pê6hèrent,

alors de nous?: 8fur laCôtedeMçx Âçue el,

les leur fûœnt fi fiï lumires , que pendant lesm ais qu

’ils paflè rznt en Am ériu depuis

départ de Fem audê: ilne.leurmoum t

deux hommes._

I ls cnfcignèrentàenmangeraugIndiens aux Négres qu

ilsa'

voiçn‘

t qm ,

accouæ m és àrçgarder laTortuc£ ommcnapoifc fêLici:oîent d

avoir.aptîs àfeprocurerunenoufiturc plus délk îcufe que, celle qu

?

ils trouventche1 leursMaîtres . Ônfai:afi

'

ez, gœ ces ia

fortunés ne connoifl'

cntguère, .deplfifirs,que ceux

que des e x ecs de boflon ou des repas abondans

peuvent fournir.

DeQx iä oauMçx iqu e le tmjctp“0Ïffi>ît£ 0flttmais des events d

0ud‘

t in_tcrx

_

dm us .par des œlmes le.firent durer jufqu

au 6 Janvier 1742.La nuit du jour précédent, les Anglois avoim t,

aperçu une lumière &dispofés àfeflaœr , ils l’

voientp; i@pqux lefanal du Galio» Lematin diftip: leuggoiq , en lem .faîfm tvoirunfeuphcéfur;une montagneé levée qu

ilsdevoîentavoiraper

çu dansk nuitàunediflance dczy. lieues . Quoi

que le_

tçms .de 1’

a fimà ; dufid iæ fût paflÎ on

afg€m æç,w ,ggçlqœM l’

m oümm dé, ôçautant

Page 59: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

60 a u o‘

rnuqun BA'

ISbNNf2

de Cbequetax ou Segataneo fitué à trente lim e:

d'Acapu lco,tæ convenoîtlemieux ,queparce qu

’il

étoît lemoins éloigné . Les provifious n’

y fontuifort bonnes ni fort nombreufes . L

a n y cil un

peu fa_umachc lesAnimaux ne s'

y trouventpoint

enabondance, 11ymanque de légum es defruits,la pêche même n

y fournit pas autant qu‘

ailleurs. Peut— être auroît— ou pum ieux fe pourvoir,s’

il avoit eumoien de pénétrer dans l’intérieur

du aï s de lier commerce avec les bahimas .

Mais ceux — ci retenus par lesEfpagnols,que l’arri

vée desAnglois attiradans les bois autour du port,qui contens de

les y obferver nc firentaucunetentative pour les ataquer nefemontrèrentpointfur laCôte. I l eutété i1nprudentde les aller chercherplus loin, àmoins qu

’on n

’euteu plu

ccs comm e il étoitnaturel defupofer qu’

ils fe

tenoicnt en embuscade on prit diverfcs précau

tions pour em écher que les gens de 1’

Escadre nes’écartâfl

eut. 1 y eneutcependantun quiayant

paflë les barrières eutlemalheur d’êtrepris,mais

qui enfuite s’échapa à Lisbon: du vaifleau qui le

tranfpŒtoîtenEfp ne, portaenAn leterre les

prém icrs avis de l’

mt des vaiffœux Ânglois enAm érique.

Cbe

îu m”étoit la dernie re terre de l

’Améri

ue à a nelleonfe propofoitd‘

aborder. I lfaloîtOt

äger à e rendre enAfie pourn

’être intre:

m ‘ é dans ce trajet on détruifit les pri Efpa

gnoles donton s’

étoitferviauparavant. Ouman».

quoit demonde pour les 6 uiper. LenombredesAnglois étoitàpeinefuffiânt urunvaiffœ u du

quatncme ran fur cette ôtem ême ils fi illià

rent à perdre eptouhuitde leursmeilleursmîte

018

Page 60: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Je3’uillot,AoûtE5

’Septembre 1ÿ48. 6 t

lors . I ls avoim t été laifl'

ésavecunOŒcier dansune barque devant le rtd

’Acapu/co avec ordre

encas que le Gah‘

ox ortit,d

’enveniraufli tôtdon

neravis auCh€f,quid’abordfeferoitm is àfapour

fu ite. Ou avoit fix é à cette barque un tem s quis’écoule. fans qu

’on larevit lemoindre danger

qu’on crai

%nitpourellefutd

'avoir été découver

te fu ri epar les gens du lieu . Dans cette fupofition r. Anfon envoyaquelques uns defes prifoniers au Gouverneur pour lui redemander ce

petitnombre d’Anglois enéchange des Efpagnol:

qu’on retenoitencore . ais avantqu

’oneutreçu

de réponfe la barque reparut le raportde ceux

qui s y trouvoient confirma ce ue leur phifio

nom ie décham ée leur foible e ex ceflîve infi

nuoîentfufifament. Ou nepeutfoufrir plus qu’ils

l‘avoient Fait. Aprè s avoir croifé devant le port

pendant le tem s qui leur avoit été prefcrit , ilsavoientefl

°

ayé de rejoindre 1’Eseadœ ,

maîs les Coumns s

’étoienttoujours oppofés à eux . L

eau leur

manqua,& ilsfûremobligés de cotoyervers leSud,de chercher quelque heu où ils pûfl

'

enten trou

ver . Cc fut inutilem ent ils fe virentréduits àboire du fangdeTortue.Éientôtils feroientmortsde foif fans une luie dontils reçurent l’eaudansleurs voiles ten ues horifouæ lem ent changées

par lemoiende boulets en des efpèces defacs . A

prè s cefecours imprévu ils prirent le large, te

p ignirent leurs compagnons quiaprè s cette réunionfe difp0fèrcntà prendre laroute de 1

Afic. I lsrenvoyèrent cependant leurs prifouicr: au Gouvem ent d

‘Acapu lco, quidefoncôté leuravoitdé

pêché unebarque chargée de ra&aichifl‘

cm ens,qne

lemauvais tem s ob ligeade revenir fans les avoirrencontrés . A..

Page 61: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

63 B mmomæ .@n'

Rmnuus’

æ

Avant que de quùer avecnosAnglois unpmg,où i ls s

étoient prom is les plusgrands fuccè s ilfaut voir s

’ils avoiè.m eu tort de s

’enflater ce

qu’

ils aw oient pu faire dansdes circonfiauce_

s plus

favorables Sice détail paraitunhors d’

œuvre ce

n’

efi qu’

aprè s notre Auteur queuous nous y en

gageons que nous b âsifi'

ons à lalettre des Cha“

teau x eu E]ÿagne .

Troismois plutôtleZflfage duC

toitfaiten été il enté t court la

trouvée devantB aldim‘

a dans toutefi fm ce. Les

Anglois n’

auroieut rien eu à craindre des forces

navales de , leurs Ennemis . Comme elles n’au

roient pu être prêtes plûtôt qu’elles ne le fù eut

,

elles auroienttoujours eifuié lesmêmes défaûres.B aldim

a malfortifiée fans doutemal défenduecut bientôt ouvert fonportà 1

’EfcedreAngloife.

Il n’en auroit as falu davantage pour ébranles

tout leChili es Gouverneurs des diverfes Provinces de ce grand Roiaum e occupés à M er

des tréfors eu avoicutnégligé des Plac es . Les m aazins t vuides les tordficatious en déforte,ladifcipline entiérem entabolie .Les Trou

pes amolies par les chaleurs . par les laifirs avoient oublié l

ufage des arm es àfeu. ans tou;le Cbili iln

yavoitpas trois centmoufqnets . LesVilles de P anam a de Cala n

auæoîcnæ pas puréfifier aux An lois le Viœ roi craignoitleu:vifite à Lima. es divifious qui_regnoæ utentreles Gouverneurs loinde leurpam em e de fe rémnir leu: eufleut faittrouver du 1aüis dans latru&ion de leurs voifiu s Les aturels dutoujours animés contre des Maîtres qui les me:

Page 62: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dejuillet Août‘

ä’Septembre, x 7u8.

naçoieut encore d’

un nouveau. P izm m eufl'

em

; egardé lesAnglois comme leurs 1ibémteux s: Les

_

Arraa1æ es les P uelcbes , 1e5—P cngaincbç: enfifentjo mt leurs armes aux leurs à celles des ln

'diens voifins du P érou .

, un fmflèvemt uni

verfel eut pu être la fuite de leur révolte. Ainfi

1’Efpagne

-æ æ c1üée puifl‘

ameut dans les pm s d’

e lle tire fes tréfors fe feroitvûe obligée d’

y en«

.voyerdesforces confid€rab les ,& eutété‘

m oins en

é tat de fournirdes fœ ours aux Ennemis de l’

Ÿleæ rre. Tels felon notreAuteur euffentpu êtrees fruits de cette cupédition. Ceux qu

’elle eutn

yrépèmdirentqu

’imparfi iæ mm g fûrent

,comm c

ils l’

avoiem déja été précédés d’

inquiétudes

d’accidem dont il m e relie à rendrecompte en

fuiv'

anæ lesAnglais dans leurnouc navigation.

Le Cevtæ rfoæ leGlace er Q\fi£è tfl lt l€SCÔ

çes de l’

Am érique le 6 . de ai 1742 . Les prém ière s terre s de l

Aiie , qu i fuiïent à leurportée , 6toient les I lesLadron s

,féparéesde l

Amérique

de‘

prè s du tiers de la:circonférence duG lobc.Maiscomm e entre les Tropiques foùflent d

’ordinaire

àes ts deNord— Efi favorab les pource pafl‘

age,les Angla is fe fl

atoient de n«

’y pas demeurerplusles Efpa nols qui le foufifouveMPleins ge cette confiance ils s

é.loignè rent des Terres gagnè rent lu beuæ uroù l

’on aœnd les vents 'les plus»confians. Mais

ceux d’

Oueflou toutau plus des'vents variables

ne leur perm irent pas pendant femmes de fakrc plus du quart du

chêrflim accidens nombreu x fi:iviœm ce rem demeflt. Lesmâw dc£ deuxVä fl

m x fûœm fouventehdomagés dans‘

L‘un

dam 1’

zum des voies d’

eau confidémfles fatèir

Page 63: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Blumom zquu Rn‘

souuz’u

des équipages afoiblis par le Scorbut.

Quoiqu‘

ils nemanquàfl'

ent pas de provifions

que les pluies fournifl‘

oîm taboudamentde l’eau

,&

qu’

on eut foin dîentretenir la fraicheur lapro

preté lamaladie ne laifl'

apas defaire des progrè s

qu’ancun rem ède ne putarrêter. Leventfavora

ble, qui s

’étoit fix é vers la ñu de Juin

,ne rendit

pas la navigation auflî prompte qu’elle eutpu l

être . LeGIocq/i er ayantâ

erdu fo‘

ngrandm ât n’

a

vançoitque lentem ent, leCenturion perditprè sd

un mois à l’atendre. Lorfqu

il ne refioit plus

que 300. lieues à faire de nouveaux vents com

traites achevèrent de dém âter leGlocefler fonéquipage ne put plus

fufire à vuider l’

eau quientroit. I l falutdonc décharger détruire ccv

15. d’Août , le on aperçutles pré

m ières I les qu’on eutvûes dans ce long trujet. El

les n’étoient pas pro res pourundébarquement,

l’on craignoit pre que de n

en point trouverd

’autres lorfque le onendécouvrittrois nou

velles . Üne Barque qu’

on faifit ayantdonné furl’une d

’elles les informations les plusfavorables

onfehâtad’

yaborder. Lesmalades dontlenombre étoitex cefli vementau enté firent incefl

a

m'

entmis à terre, les 0 ciersfuivantl‘ex emple

de leur Chef les y portèrent fur leurs épaules .

Leur Santé fe rétablit avec une promtitudefur

prenante dans tout le féjour qu’ils firentdans

cette Ile iln’enmourutpas plus de dix . Les fruits

figrelets les plantes anfiscorbufiques contribuèrent de même que l

air à 1eurguérîfou. I lstrouvercut abondance de befiiaux d

’oifœ ux

,de légumes quoiqu

’iln

y eutpointde rivièreles fources réparo:ent ce défaut formoîenten

Page 64: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de_?uilIet Août Septembre 1748f65

plufieurs endroits des baflias d’une eau eicdellente.

Mais les plus beaux pæ s fontfujets à quelquesdéfi vantages l

’I le deTim

ann’enefi pas efliië*

rem ent ex em te. Le plus grand de tous c’efi le

manque de ports . Lefeu!endroitoù les Vaiiîœ uX

puifl'

ent fe tenir eftau S . O . d uis lam i-]uin

3ufqu’à la m i— O&obre , il efi infc é par des tem

petes dans les tems de la pleine& de lanouvelleune. Les cables déchirés par les pointes de Co

ral dont le fond de lamer eft rempli ne peuventréfifier au x Vents aux Conrans . C

eltce que

le Centarion éprouve le de Septembre. Unvent furieux rom

‘pit les cables qui le tenoient à

l’

ancre,l’écarta e la Côte

,ne lui perm itpas

d’

y revenir de 19 . jours . Comm e laplus grande

partie de l’équipage fe trouvoit à terreavecMr.

Anforx il n’étoit relié à bord que 108. homm es

laplupartà peine convalefceus . Unnom bre 6 peu

proportioné au fervice des pompes à lamanewvre du Vaifl

'

œu n'

avoitpu le ramener plutôtl’

I le l’on y dä efpérmtde le voir de retour . Le

CheÏeutlui-m êm e les 1usvives inquîétudes,que quelques jours apr s il vitdeux barques qu

’il

prit de loin pour celles duCenturion dans les

quelles il crai

%nitque lapartie de l

’équi age l

éparée de lui ne e futfauvée du vaifl

'

eau ubmergé.Cette idée à laquelle fe joignit lacrainte de termi

a

loire une ex pédition auflî pénible luicaufi une émonon à laquelle il donna un libre

fe renfermant dans faTente. A‘

laréferve de cet infiam defoiblefl

'

e que quelquesperfonnes lui ont reproché on ne ar qu

’adm irer

fonfiegme , faprudence,& fona ivité . 111€ 16fentaà les y avŒtapux en€cque le s ifl

Tom . LI E l‘

eau

Page 65: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 67: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

ent.l’eXécuti0Œde cettecntr@rîfe. ,Ce _

n‘

61

la feule qui eutmanqué de cettemaniè re,car 101f ue le Centurion étoit

_

hors d’

état de défenfe à ypa pendantqu

on le réparoit les E

flipa

gnôlsavoœntfotxgé à lefaire bru lerparunVai eau

qu’

onyamok envoie. Mais quoiqu’

onnedam m

dât que 49 ooo. écus pouruncoup quieneut é

pargné un m illion lesMarchands qui foupçonnoient le Gouverneur de vouloir fimplementleurtirer cet argent refufèrent d

’en.faire l

avance,

lesAnglois dûrentlaconferm tionde leurVaiflèauaux defianœs à l

économ ie de leurs Ennem isDè s que leCenturion fe trouva en leinemer

Mr.Anfaæ enfitafl'

embler l’

équipe e . 1luiditquefondefi

'

einétoitd’allerattendreau ap deSpir itu

Santo le Vaiffeand’Â capu lco quine manque ja

mais d’

y palier àfon retour àManile .l lajouta, ue

malgré les bruits qu’onfaifoitcourir de l

épai eurde ce .Vaüfeau qu

on difoit im pénétmb le aux ca.:

nous, ilavoit séfolu-de s

’enapprocher d

aie prè s ,pOur que les fiens le traverfafleut de part en part .

Anim és parce difcours àune fi niche prife , les eus

duVaifl‘

eau l’attendireutpendant un mois . a Le

Galio» parutenfin le zo. de Juin loinde paroitre fuirleCenturion il s

en approcha hardimentfe préparadem ême que lui au combat.Mais le

feu continue!queMr.Anfon fitfaire defes canons ,desmousquets d

un équipage ex ercé à s’

en_

fervir

'

term inèrenecnfortpeu de tem s l’

A& ionà fonavantage . Les Efpagnols ayantperdu une grande

e

(a) L’Auteur inféré dans fa Relation l

a trfi u

]ournal d"une des perfoflnes de l

f

{qu ipage ui e.vp: i

ii“ de la»mauië1e laplus univ. fon :mpatie

uœ You n»eur.

Page 68: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de î cîlht,1JoÛt—Ü Septembre;1748.

pàifiede leur'

monde flir toutde laits Ofliciæ:rs

furer'

rtcontraints de‘

il: rendre à des gens dont lenombren

’étoi. que lumoifié du leur.

Le'

Vuiffeau qu’ofl

'

venoitdeprendre s’appelloit

oflfa Si nara da Cnbadong æ Il é_

toit beaucoup

plus'

gnmfque leCentu rion portoit 36°

iéces decanon pierriers , eontenoît yyo . omm cs .

D on ÿ e’

ronimode Montaro qui le oo'

mmandoit,

é td itregardé comme leplus habile des Capiæ inesd e Galio»: portaitle titre de Général . LesAn

glaisaptirentde leurs prifonniers que le Vaifl'

eau

1uteun5.AM ulco l’

annéep‘

récédenœ,m étoitpar

tiœ lle-»ci pl tôt,’à

_

l’

omfiudiæ , _

deVoitavoir

Ëag

'

uéMaude w ant, queMr.Aajb n fefutrendu

evantleCa où ilvenoit de les pren&e de forte—

quefims les élais desChinois il eut'

pu faire deux

p rifes au lieu d’une.L

’équipages

’encoufolæ par la

rieheflè de celle qu’il avoitfaite. On nefongea

q u’à regagneravec elle les Ports de la Chine

p endantlevoiage quifutcourt le1prem ier foinfut

.d eve illerñu les prifonniers , le econd decom p»

tet de tranfporœrk ursuÆfom.0ntrouva 1

843. pièces dehuit 35" 682 . onces d

’argent ce

quiavec ce que lesAh loisavoient pris eux Ele r€fle

e cette e1p6ditionm ontoit

81. Si à cette fomm e on ajoute lesdétruites dont la valeur étoit du

moins de 600,000. L. les frais de laF lotte de

:P izarr o les dépenfes*fiaäœ pour réparer les

F ortifiœfious de l'

Am erique , il

fpuroitm que la

pertedcs‘

Efpagnols doitavoir été o:tgfi nde ,.:q ue l

'

ex pédition de la Flotte Angloife leur futmês prÿ

udiciable .

ML ufanm ivu à‘Mae

Êa le dejuillet,& s

a

3

Page 69: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 70: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 71: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

& nü orn opz .Rù som’t

A R T I C L E I V .

En r 1111fur le.: trois principales h tl1èfes de

l’Unina de l

‘Ame& du Corps adlIe .SO

Pau:Roque s ,Filk deMR Roque s , trè:

b i le‘

6re P4flear de l’Egl

'

Frax_çoife à

58818 pre'

cedl e d’im e TTR E au

P ere aufu de cette P ièce adres

f!e 4Madlk .faFiÜe .

C Eux qu ine connoîflëntpas commemoiMlle ,votre F illeferontf 113 neje luiadr

eflè'

un€

Epine fur unematièreau ah taite aufli diflicile que l

'eû celle de l

‘unionde l

Ame du Corps

mais cetétonnementcefl'

eroigs’ils faVoient qu

‘elle

pénétré fous vos aufpice_s jusques dans leSanc

tuaire desMufes que laPhflofophieapeu defe

erets que vous ne luiayezrévelés .

Les Dames ne fe contententpasaujourdhuide

pagnernos coeursp

a: les charmes toutpuiffaus que

eurprête laBœut eiles veulentencore triompher”

de nos efpritspar lai'

upé1iofité’

de leurs connoiflÈmces elles nous montrent que lafaculté de enferégalife les deux fex es aufli bien que les diff rentesconditions que la m êm e éducation produim it à

peu prè s lesm êmes effets quepoux percer dans,

os myfières les plus profonds iln’

yaqu’àavo

l‘attention une bonne vue.

Madame laMar nife du Chatelet ne'

mar

t— elle pas à côté des m tom desLeibnitz. les,

Sciences laNature ont— elles des richefl'

es qui lui

fuientinconnues? les Dames fe bom qiençautrefois

à briller pa: lafinefl'

e‘

la naï veté de l’Ê1pœflion,

m gînafiou ornée degmc€s par ladelica

peufées desfe1fimens . È lles joignenteu

Page 72: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dej&ddae,Aa£f&&prm än ,

able, quinous

mms ,qu‘

ona

vers qui traite ce que laM6»

de plus impomut'

&de plus ;

Je prévois que l’on mefera iciuneautre objec

fion ;cefajet,me di m— t— ou,n’

efiguèçesfufceptibkdes ornemens dela Poëfie ni

,de

*

ces‘

images vivesriantes qui enfontlabeaute. L’

exprefi ou laplus .

propre _

à la'

penfée qu’

on veutexprim er,n

’efi

1pas,

tou;ours celle qui ell laplus convenab le à—1am e uro

à larim e; elley réfifiem êmefouveut;oneftquelq uefois réduità iäcrifier lacadence l

harmonie

à laclarté à la

fprécifion. Il efi certainque la_

Lanue F rançoife

ou_

m itpeu de germes fynouimesmotpropre e_ii quelquefois unique quelquedur

qu’

il faitenPoëfie ou efi contrmntde l’

e_

m loye5faute de m ieux c

efi cequej’ai été.ob ligé _

e faire.”

enm efervan; de cetteex reifion,cauf uu

,ccafionel

Jefeui qu’

ellegâte e vers,mais où entrouver

une autre qui ex prime ce queje veux dire malgréces inœ uvéfiens dont

°

e convieus jene crois pasque les figuresdont les ufes ornent le raifonne:m ent

,luiôtent riende faforce de fajufieflè de

fon énergie,Une véritén’

eil pasmoins une vérité

_

envers qu’

enprofe ; ellefem blemêmerecevoirunpouveau prix des obfiacles que l

’an afurmonté

, ,

ony trouve deux fortes debeautés ;celle qui efi o

pre à lapenfée celle qu’elledoitàPa p e 1011.

N’

ya— t— il pas de l’

adrefi‘

e à tournerenornem enslesmatériaux les plusnéceflàîre3àunëdifiœ ?N

ow

blions jamais que les prem iers Poëtes ontété lesE pré

Page 73: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 75: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

76 Bmzmî anwn Ru sbum’

z,

l’onabeaucoup de peine i concilia

‘ces deux d io

fes qu’on doit refpe&cr qui font également

Pour_aäopæ r un principecen

eftpus afiè zqu’ilr

foit ingénieux qu‘il ait quelque chofe de vmia

femblable ilfautencore qu’il ne rept;g

nepä ntm r

v érités lesplus évidentes,nomme le ontcelles«oir

Dieu efi un Etre parfaitementlibre

jufie ,& il ne trompe perfonne ; Or , on prétenddémo leSyfiême deMr. Leibu it; tü ifl3

laLiberté non&ulement_

de l’homme mais en—v

core celle deDieum ême qu’ilfaittortà Bonté

à.fil Sageflè parce qu

il confond lemalmoral

lemalphyfique qu’

il les rend égalementnécefl‘

a9

res; en forte que ii lefuprêmeLégiflateurpunifl'

0it

les coupab les il agiroittrès injufhæment puisqu‘

ils

n’out faitqu

’ex écuœrfesLou: remplir leurdefii

née qu'

ils nefontcrim ine ls que parce qu’ilsne

pouvoiênt êtreautrement.Ou prétend prouver

cette acc tion par l’Hypothèfem êm e deMr.

de«Leibnitz par les œ nféquences nécefl

aires qui en

d écoulent natuœ llement par fes propres paroles ,

par celles de

'

fes plus zè lésP arfifahs :anfli dè s

q u i leutpropoféfonfyftêm e, il s’élevauncripret}

q ue général qu’onne difepas ue cettevoix é

—toitcellede lapopulacedes cas de ettœ s !LesPhi10fophcs les plus illufires ulminèrentcontre cette

Hypothèfezles Pères Lam i, Tournem iue,Mrs.

B ayle ,.ClarcÆ, New ton quels noms quelles

autorités!firentà ce fujetde trèsfortes obje&ions .

Vous Monficur l’illuûre Mr. deCrom a: les

avez pouifé‘

es d’unemanière vi&orîeufedans plu

fleurs de vos judiçieux Ouvrages enfonelque’on

Voyez le jam el Helm £gu Decembre 1737 13eVH C!

Page 76: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Jej‘

aille: Août Septembre 1748. 77

l’on peut dire que vous avez renvcrfé l

’Edifice

uc.Mr. de Leibnitz avoit élevé à rapd

es rends Philofophes prennent plai r à formerdes yfiêm es mais comm e leBatimentmanque defolidité on l

ébmnlc aifément il tombeparfonpropre poids .

Aufii Mr. deLeibnitzn’a— t— il peut

— être confideré fonHypothè l

e que comme unRoman ingenieux il a voulu efl

'

ayer comm ent jufqu’

où un

géniefupérieur ourroitlefoutenir l’accroditor

mais comm e ce oman eltdénué d’une qualité ef

fentielle quieû lavraifcmblm ce qu’i lefld

‘ail

leurs chargé de gnmds défauts que toute l’habile

té de l‘Auteur n

a pu couvrir entièrement,iln

a

pas échapé à laCritique uneCritiqued’

autant

plusJudicieufe qu’elle eû d1&éepar lavérité .

Cecim erappelle que"ai ditafl

'

ezdemal dufyflêm e de l

harmonie pré tablie,fans direprécifémm tce que c

’eû fans prouvermon accuû fion cela

n’

efi pas perm is il faut donc fuivre les règles

pour celaje n’a qu

’à ex pofer lefyfiéme tel que le

propofeMadeLeibnitz lui-m ême nous verrons

cnfuite fi J’

ai tortou taifou . Jepromets dene rienen erer de ne dire rien que de vrai ,mais auflijene ifiim ulm i point ce que cetteHypothèfea dédangereux U n Juge trop indulgent pourfauve:un coupab le rifque lavie de dix innoœ ns jemefouviendmi toujours queMr. :le Lei6m

'

tz étoîtungénieva,fte,pénétrant, quiahonoré lesSciencesq u

’ilacultwées avec beaucoupdefuccè s remon

tantau x tinei cs les plus fublunæ entiranttoutce qui et po ble d

’en tirer ; mais ,Mi . deLeib

m'

t2:

n ier Novemb . 1738 . Pevric:& juin 3739 . les P iècesd e Mx . Rog«a font des modè le: d

'

une ditpute polie.

Page 77: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

3

în zd mfiôÿ n — «R‘

Àùox ivnä

in‘

t:. tout gmnd-hb lnme qu

’il étoit n’€toitpouf£

u’ünhomme ce qu

'ilaécñtpeutavoirdesôéfi uts ce que

*

toutce quefont lesHam m

a le cam œ de-l‘hum fité .

1 I l me femb l‘

r que l’

on*doif=èü eeflœ æ pluæ fi

garde fur les fautes qui échapentaux géniesfup6 âfieu

rs quefin celles que commettentles É crivainsdu comrhufi ; cellæ ci fontfims confié ucnce au

lieu que les premières fontautorité ._

ouons ce

qui efivéritablement louab le maisaufli foyonsaflè z hardié pour relever cequine l

‘eft as :cefe

toitmanquer de julix fiè d’efprit de iture de

cœur,que de ñe lire un oum ge—

que dans ledeffein de releverc

cquiefimauvais maisaufli cefel

roit pouflër trop loin l’

adulafion manquer de

dï œ m ement que d’a rouver tout indifi

érem ä

tout point c m illeries mordanœs

moins encore d’ifivc&ives n‘

oub lions jamais queles injures nefontpas des raifons nonp lus que les

des démonfimüons m ous fommes08

HÎî6$ de montrer la nudité des gm ds-homm æ 3

he efaifoùs qu‘avec modeftîe en tournant en

gud

queforte latêteenarrièrepournous lacachetnous — m âm es

,

Voila,Monfieur 1œ'

règlæ judîcieufes quevousavez fa ement obÏm ées dans votre difputeavec

Mr. le o rBourguet ; au filt de l’harmœ

'

niep_

réeœblie . Vous aveztoujoursparlé avec 610

ge de l’Auteur de cetingénieux fyfiême,mms voùfi

n’avezpas difiimu16 ce qu

il ade défe&ueux de

b lam ab le . Votre modération &votre politeffcaï

joutentunu ouvæ uprix à l’évidencede v w

ves à la force de votre raifonnem ent. de'

Leiàm‘

t2. m ériteb iences égards 1ui qui malgréavecMx .B aylc,l

’flplaceaprè s làmon

Page 78: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 79: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

a moæ‘ugquiæ i sbnuïæ

':

Créateur ; .enïbfle, comme leditMr. deVoltaire,q u

’il valoitautantplacermonAme dans Saturne

q ue dans‘

mon Corps . Les penfécs de l’Ame en

conféquence ne dépendroient pointdes mouv'

c=

m ens du Corps ,'

ui les m ouvem eñs‘

du Corps des

penféesde l’Ame:comm entpourfions

— nous donc

.6tre ufi

'

ûrés quenotreAmeaperçoit'

ce quifepafl‘

e

au dehors au dedans qu‘elle a

,.à cette oc

telles penfées quand elle feroitfeule dans l

’Univers elle auraitlesmêmes idees

les m êmes fenfations .

Mr. de Leibzitz qui veut que riennefefafl'

e

fans une taifou fuflifante auroit— il pû m e dire

pourquoiDieuaunimonÂm eàmonCorps plu_tôtqu

àunautre,&pourquoielle atelles ou telles

penfées telles ou telles fenfations,plutôt que despenfées des feufiuions toutes difiérentes une

couje&ure efi adm iflible lorsqu’

elle fert à eXpli

quer les Phénom ènes dont on chex che la caufe ,mais il fàut qu

’elle ne repugne pas à lanature des

ehofes au fen‘

timent invincible qui eflennous .

Or il me paroitque l’Hypothèfe deMr. deL eib

_m

tz repugne à lanature de l’M e

,aufm fim ent

invincible que nous avons de l‘

on étroiteunionavec leCorps elle repu e à lanaturede l

’Ame en

_ccqu

’elleafl

ujettitun tre libre, quiagitvolon

taireinent à une chaine de déterm inations forcées

qui fe fuiventnécd Ïaîrement c’efi ce quifaitque

Mr.Leibmh appelle l’

AmeunAutomatefpirituel.I laraifonde lanommerainfi s

’il oû vrai comme

—il l’afl

°

ûre qu’

i a dam chaque Subflw zce des tra

r e: de tout ce m'

!m'

eflarr iv l, £g

’ de tout ce qu ilu i arrivera {tat pr{/Ïmt de ( bd ae Su

jlance

( tam: tm cfuite naturelle defor: tat

gr cede“.

le cercleétroitoù l’

Amecfi és ; el le

ne

Page 80: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

tÎc}qilùt, Ami:E? SeptemÈzË 1748. 31

de laroute qui lui efi tracée tou

1çs fes penfées,toutæ fe5‘

a&ions fontdéterm inée:

_d

f

avanœ . Lorfqu’

elle doute , qu’

ellefufpm dfon

jugement;qu’aprè s avoir bien balancé bienCX1‘

:

m mé elle croit'

û îre un choix 1% déterm iner

par elle:m ême elle n’agitque parune impulfion

aveugle qui la détemune fans attendre foncon

fentem ent en forte que notre Liberté ne {croit

gu’nne illufion unechimè _

re . Ou abeau dire quel’Entendemqnt_

fedétermine par lui— m ém e à ce qui

luiparoitjuli e vrai; que laVolonté alepouvoirde choifir,entre deux biens celui qui luiparait lem eilleur;Mm£eLeibfi tz,

ôte à l’Hommetous ces

avantages le_réduit,

à la_condiüon des fimples

Automates .L’ignoram e

,dit— il

,I’erreq rb

’ 14 ma

{îcefefuioent naturellem ent dam des animaux

fait: cômuu x omflm:m r. Cc_Mofid:; ci fe mit— il

leplus parfait 6 cetteefp_èce lui eutman ué?

vue règ le,ûj0ut& t— il,«k mw ]ÿflêm; de l _

armonie

g lnlrale que fi gro: de l’avenir 85

quecelu i g i voit tant , w itdans ce qui efl tdm:

fem, î nforte qu’il n

y a plus rien de übçe dcconfingeut,touteftdécxdé d

avance; les Ve rtuslesVices fontaufli nécefl

'

aires que les Pluies lesTem

pétes .N æ æ a Cçligalan

outfaitqu’accou

Cher 6 5crin‘

1es dontils étoxentgros ils_

n‘

outfait

que dévelôper les germes qui étoientdéjaeneuxi ls ne font pas plus coupables qu

’un ; éveil que

1ÏOuvrier a monté, qui _

fou‘

ne l’heure à point:

39mmé . Cc rä fonncnï ent : il fonde fur celui-ci6Mr. deLeibnitz l’Am ehumaine dît— il eflg are ef êce d

'

4 utomatejÿ ir itud . Tout eflcertain

term ine'

par avance dam l’Homm e comm e

ToÏm XLL P artie I . F

Page 81: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 83: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bxu 10‘ruzqu

!ŒAisùumü , i_

vent le pem bam lesM ù8&ulé8moav

Corps ce quiafaitdire à nu.-_POëte

Szigm uï ,ï d ? uhe«

gw rzefat‘

ale

Scutiw dræ i-je‘t®joum l

efœ t

R :;nplîrà— t— ellr —

i utem all:'De m

a nafi w ; : {s’ dem4Mort

Platon fauvoitlabonté deDieu aux dépens de‘

fapuiflàncc,ê}eutw crairb ,:dîf0ît— il

-

que .t e x i

efi mê mvais dô lg ll fi it:lÎ

0uvmg e de. tre

toutparfait? n

qfi-1I ÿa: leprincipe Iafox r cede toute vertu tant !ui-m e

fne que bar: de lu i

s’il avaittrouve

plm de docilit!dans lade dif _

ofifi on à l’ordre fans doute qu

’il l

’a

uroit

remp i de touteforte de bien :telç/l‘

en aj'

at foucaraä êre.a

moin: u’£lne trouve de: obflaclcs ù:

wina‘

blex . Ces ob lesmvincib lesRmt. fuiyamæ

Mr. deLeibnitz , les propres perfe&ions de l’

.Etæfuprême qui l

’ont.en quelque manière forcé à

choifir confine‘

lep lus parfait cemonde— cioù le

mal efi m êlé avec le bien e orte uefelonMr:

deLei£wiæ Dieu agit aufii nece em cnt que

l’Homm e .Mais qui a dit àMr. deLeibnitz que

D ieuaitfait pafl'

er enrevue tous lesMondes pof

fibles qu’il ait été nécefli té à créer celui— ci

comme lemeilleur; dira— t— il qu’il foit lemeilleur,

uniquement parce que Dieu en eft l‘Auteur

qu? ilne peut rienfaire quedeparfait dans ce cas

ce feroit une pure pétition de principe ; l’

on en

ourroitdise‘

m‘

tantde tout‘

aütreMonde, qu

’il au

roitchoifi.N e vaudraiæ ilpasm ieux dire queD ieuacréé ceMonde non comme étant le plus par

fait m ais comme leplus conform e fes vuesle plus propre à fon but mais ditMr. deLe ibm

tz,toutce quicx ilt€cfi bien;on lui répond vo

tre

Page 84: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de faille: Audi B’fi:ptm brz, (748. 35

tie tä ifonncmentvatr0p loin;carpu — làvous prouveriezque lemal m êm e eflun bien je le démon

tre par'

ce fyllogism e felonvous toutce qui eftdans le m onde où bien lemalm oral efldans lem onde donc le mal moral eû bien. Dans leS yfléfi1e deMr. de Leibui æ comme dans cclui de Spinafa ,

tout efi b ien roit dans l’ordre

Phyfique , fait dans l’ordre Moral ; dans l

un

tout ell ordonné de Dieu ; dans l’autre tout cd

D ieu les hommes les animaux les plantes fontd esmodifications e laDivinitÈ.

D ire que tout eflbien,c’efldire aux P arrù ida ,

Frappez enfanglanteæ vo:Arme:hom icides .

Sujet: révoltez vou: R ois fizyez de: 7Ïyram .

Fier: vainqueur: iufu lteæ aux Vaincm ex piramz.

En général lcVolu eux

uence du fyflêmede r. deLeibaiæ tout el!cne puis êtreautrement doncmes ineli

m tions font bonnes jefuis dans l’

ordre ; uand

îai ille 1

äi ontre l

heure,il fautb ien qu

’elle

Bnne.

n ira quelle oh'

onai—je àmon ienfaiteuäîiln’

aÉ.itque ceâä ét0itnéceflité defaire ; ilaouvertfa main, p

arce qu’

il n’

avait pas laforce de la fermer. S

’i l y a :baqne Sflbflam

'

e

de.: tran s de tout ce m'

lai eflarr iv;'

de tou;ce qui h n

'

arrivera â’Homme penfe agitinvolontairem ent ; c

’eli une pierre qui tombe

qu’elle doittom ber c

’eftune l‘ÎV1€I

C dontonne

peut arrêter le cours . I l y a lus fi l’Homme eft

t_ol qu

’il doitêtre pourquoi Clan]! eft-il venu

au monde pour le rendre meilleur ? pourquoi luifesApotres nous ont— i ls prêchelarepentance

?

il n‘

y avoitqu’à leurrépondre notremachine efl

F 3\ mon

Page 85: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

BŒLI OTH QŒ a w u‘

:

montée de -cettem àniè; e , par leCréateur Ier

impreflan et: ex ternesfout tante: regl!e: ,4 aflî bien mouvew em

‘ du Carf: i mn am

ilne lui ai*r:we r i enqui nefi nt anefm te rog lJe

pre‘zme de la conflruc

‘î ion de ‘ l‘Univers .

Jevais plus loin jedis que les penchansdes

Hommes leurs V icesmêmes qui détm xfifientleurs a&ions leursniouvemens fontdes piècesnéceffaires à l

Edificede cetUnivers ear, felon

Mr deLeibnitz,çoutei‘oparfaiæ ment lié cnfein

b le c’

efi une —chaînè —

do“nt ormefaur0

it rom pre

aucun chainon enfoæ‘te_q ue l es Princes les plus

cruels unContmode un'

Domitim cesmonfiræ

quiontdeshonoré‘

le'Ï‘ rônedæ C éfix s laNa

te humaine agifioientpar unefuite néceflaire dcl’

impulfiou qu’

ils av01entrecue ils n’

&oicnt ainfi

pas plus coupab les que les Tra‘

jaü: les A

m‘

m quiont:faitlesd élices de leùrs Sujets .Hé qu

’onne croye pas quej

”unpute rîen

Mr . deLeibnitz: vomice que dit unde ,fes pluszelesDifciples, qui cû lado&rinemême defouMaîtr&Taur lesE lem em de cou

fe’

qum ttou: le: Corp: qui mflm:compufl s,Eÿ tax :rieur! e

tèztsfacceflif:font Ii euferhbla. Cbacm:ç]l‘

lie avec la momie entier ii.:fina: ton: ng”: Ie:fi fi !ffl ï le: autres ,dcm êm e que leur: cbangem ern ;car on peut rendre raifon -de: :bdugem rm d an:l’un

,ar Ie: cbq ng ä nem Eg

parMm de.: àfi res ,

B ien . ain dana ajoute—n— il, qu'

a ux : J miow être

furp'

ri: de ce que_ l’a

'

éfi æ nde:: objets ex tcfne: ne dlrar{ge point la fuite de.: a

_p{ x afiom'

nom voyou: au contraire que toute; le:

font li!es_aw c l’état} : tdut . l

'Univers ,Ü

qu’elle:

çrxfoatde:fx im immaaquaq ,

Page 86: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dejuillet ,Ao_

ût«Ù’Septemêr: 1748. 87

Vous voyezqueMr. deVatcl car ceci eft tiré

de fon livre ne difiing‘

ñe ointlci lesOpérationsde l

'

Entendq ñe‘

nt de la olont'

ô de celles duCorps de 11Matière il croit que touteflunefuitenécefihire âci e

urs mouvemens'

réciproqueszl’

A&iondclaplus petite partiefe cominuni heinfgilliblexfientà

toûte îamafl‘

e,1e pl

'

u‘

épetit éran‘

em entferô îtCapab le de ruiner de fond encomble11 cçm&ru&ion

de l’Univers .

jCe quim’

étonne,c’

eflqueMr. deLeibnitz,‘

qui

çêduit toutau pur m échanifine qui Faitde l’

Am eun fimple Automate ,

veut pourtant qu’elleait le

pouvoirgle produire elle— nièmefes idées 6 cela6

toit ellen’enproduiroitconfi nementque d

agçéæbles deflateufes, elleauroit

bienl‘

omd’écarter

Celles quipourroientlapoubleroii luifaire quelque

peine.

Puisqu"efle renferme ,felônMr

_deL

eib,

u itz ,leMonde idéal ellè devrait fe repréfenter

clairement tout'

cc qu’il contient d

‘autant

: plus

Qu’

elle eftjointe intim em ent avec lui, elle deVroitm ieux le connoître qu

’elle ne com oît l

on

propreCorps,avec lequel ellen’eû

unie qued’

une

manièrehyp0thétique.Si l‘

Amerenferme leMon

de idéal elledoitêtre bieninfiruite aucune Science ne peut doit lui échappepl Aufi_î Mr.

de Leibæ i; z’

elle contient éminemmentce qu

il yade beau la m‘

échæ iiâùe ;‘

par oùelle doit aufli contenir

'

éminemmentce qu’il y a

de beau dans'

I’

Hîfioiœ ,

dans‘

iaPo‘

ëiîe, ,Tous lesHomines naîtrontêgalen

'

1entéclairés;_ils

'

doîventtout'

trouver enez eux pasb efoinde le ons .de 1

œ bur‘

s :'

fi l’Ame huma‘

ine'

étoitfeule s l‘Uniÿem èlle devroÏt

'

avoîr lesm êmes idées Ïesmême;

17

ën£ätiehs«J

Page 87: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bim.mrnnquæ RmsoNnn‘:

On nemanquent pas de_me faire un reprochon m e dirà que je n

’ai 1ufqui

ci attaqué que'

les conféqueflces du fyfiêmedeMr. deLeibm'

tz

quejen’ai pas to_uchéau rincipe. A cette objee,

tioh voicimaréponfe ; r. deLeibnitz. s’é lève

quelquefois fihaut qu‘

on leperd de vue il

qu

il feplaife à s’enveloper d

’unemajeftueufe oh

curité ;aufii a— t-il reproché fouventà fes Adver

û irè s qu’ils com battoientune chim ère qu

’ils ne

pénétroientpas levraifens defonHypothèfe. Je nem evantepas d

’avoir lavueplus

fine plus depénétrationque les Clq r

,lesB a les ,&les léClercs .

UneMemphyfique fi nébuleu n’édifieperfonne

n‘ex plique rien à l’egard des çonféquences de

fonPrin'

ci de l‘harmonie réétablie; elles nefont

ue tropc _

aires elles ont rappé tout le monde.

hacuü a ditqu‘elles ruinent

laLi berté qu’elles

rendent inutiles lesPrières le€1nfim&ious que'

nos or unes qui ontunufa.ge un but marqués

par le rÇateur font des pièces hors d’œ uvre

puisque notreAm e renferme toutenclle— m êm e

,&

que nous trouvons ennous toutce que contient leMonde idéal . QuandDieuanéantiroitle Soleilles Etoiles nousne devrions pas moins jouir deleurs lumières,Je tombe dans ledoute lepluss,fi

reux peut-êçre

glis—jeenmoi-rh_

ême,toutce

quejevoisn’eû — il qu

une illufion dontjene trouve qu’enmoi laréali

;é;peù tét æ uis —jc lefeu!Etre qui _ex ifle

,peut— être

que leCréateurnepréfçnteàm esyeux quedesfon

es despreftiges .

EnvéritÇ,Mwfim r,de3Conéquences quinous plongentdans une incertitudeii terriblem e donnent beaucoup dedéfiance pouf

ÿrincipe d‘

où elles découlentnéceflàiremam

Vpn:

Page 88: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dejuillet,Aoûi Septerribfl ,174à.

{vous ne{auriez les nierfans êtreforcé de ten0nœ r

auPrincipe qui les fi?pofent;&pourmemfl

ûrer ’ai

befoinde chercher n Syfi€m e plus ço or

m e au témoignagedemes fens àFi€ée que j’aide

l’Am e&duCorps,aux l

um ières naturelles &‘

réve

lees . ]efu is cndrouau reûe de rejetter t0utPrincipedont les Conf6quences fontmanifefiementdangercufes

,& quifont0 pofées à des Ventes claires

évidentes: c’efi ré!uter fufifamment le Principe

que de réfuter les Conféquences,& quedeprouver

qu’un efpritfa.g

'

e éclairé ne fauioit les pdfnettre.

Voilà Monfieur,ce quim

aparu du fyflêmedeMr.

deÉcibnitæ ;j€n’

y vois qu’

nnfaux brillantquis'

évanouitquandon l‘

ex am inedeprès .Malgré lesefforts qu

a faitMr. de Vate! pour le foutenir'

contre vous lecélèbreMr. de Crouza: je necrois pas qu il y réuflifië jefuis feulementfurprisqu

’il fe foit donné la peine d

’étayer unbâtiment

peu _

fol ide ainfi vousavez fortbienfaitde ne

pas lui répondre—cc feroit jouer au ba

_

lon fe

renvoyer laballe l’unà l

’äutr_e.

—’avois defl

ein de le

faire pour vous vousm e l’aviezperm is:l

Illuf

tre Mr . deCrouzas ui m’

hÔnnoredefonam itié,

que Mr. de Vat: a traité fort cavalierem ent

m’invitoità prendrefa maisj

’ai cru quefa

m eilleure Apolo ie étoit fes ropres Ouvrages .

Tout y refpire em êm e que ans les vôtres l’amour de la Vertu de laVérité de laReligion.

Ou ne l'

auraitfoupçonnerdejaloufie d‘

orgueil,dont la modefiie ladouceur lane fe font jamais dém enfies ui

fonttrop riches de leur propre fond pour env erles richefl

°

es d‘autrui. Aprè s tout j

ai remarqué

q ue lad1fi>utene fertjamaisde rien il y entre preflS'

‘lu°

Page 89: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

_

«Bmu os un Rn souuz’

z

que toujours d e l‘

aigreur de Ifanimofité l’

Amour propre ne cherche qu

à fane prévaloir fonopinionfur celle d

'autrui ; tout fentiment connai

x caunôtrenous pmoit contraire à la Vérité ; ons’aveugle pour

-ne pas voir la lumière ; 1æ difputedegenere ordinairement en Inve&ives ou du

moins,en Jeux demots endeperpétuellesLo

gom chiesQuand laMat1ere a été ex poŒe clairement

q u’on l

aenvifagéé dans toutes les faces qu’

un

efpritéclairé im partialaditfurcefi1jet ce

préfente d’

évident,toutce qu

’on y ajoûte eftde

trop ne fert de rien à IÎ éclairciflëmcnt de laquefiion.

Par ex em le,jevoudrois bienqueMr

tel répondît cette difficulté s’ il y a en chaque

fitbflax ce comme le dit-Mr.JeLe:6nitg ,de tout ce u i lai

âflarriu! detout ce qui lui

arrivera. L’

e e néceifi irem ent fiive ; ellen

’a pas plus le pouvoir de fortir des eûigè s qui

lui ontété tracés que laMatiè x‘ene l’

a de fortirdes règles que le Créateur lui a prefcrîtes . En un

m ot ces tracesfont réelles permanentes ou

elles ne lefontpas . Si elles font réelles permanentes iln

yaplus deLiberté celaefi incontefia

b le;& 1ellesne lefontpoint,le fyfiême deMr . de

Leibnitz ne l‘

auraitfefoutem‘

r s’écroulepar lui

m êm e. ]e ré éœrai lem ême Argum ent fous uneautre forme .

’Hommea— t— il le pouvoirdeform“

du Cercleoù l’

arenferm eMr.de Leibnitz, ou nel’

a— t— ilpas s’

ilne l’apas, c

en efi faitdefaLibertés’il l

a,c’en eftfaitde l

Harmonie préétablie .

_Mais

,Monfieur,envoilaafi'

ez j’

ai remplimadef.tinée , en écrivant contro le fyfiêmc deM

Lr.

_

«

î:

Page 91: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmu on tuq Rn sohmfz,

vientm e:fin:: troùbivim tmaRai

Suiw m [am balancer gg idefalutaire.

Dans

'la nuit de l

’E rrearfimflambeau mm.;

ai re

Defolides b‘eautls elle orne nos B eritsE t d’elle le!bea u :arts empruntent tou

t leurprix .

Loi» Divinit cbim e'

riquesVous a

ai de: Errear: antiqzu :

Ont dreflfol hm eut defuperbe: Anta]:0ubliot ;

amai: ce: cu lte: fax afi qu s

%i defÂ

'onoroiçnt le: Mortels .

Un ]ÿ rit d!licat (clair! raifmms e

P our laire a-t— iiôejb iu dufecoarr de laËa_ble

Les 0'

et: u’el!efeint nefi ntqaevanité”

Mais 4 % ritëp aitparfapr0 re beauté

L ibre deP r{iu cherche v idente .

chereke à m e“cryar quel:fecretx

Mot: Am e n i: à mon CorpsUnem utuel influenceEnproduit

— efie le:Accord:Mais comm ent concevoir qu

ane bruteMatière

P efaute infe»fible , g rofliêreP k ifl

çugirfæ r l‘Entendement

3'e ne connais leCorp s x ayar—fonmouvem ent

Sapefauteur fes co cnrs fafigureC ’

efi unE tre étendu qu’on divijè æ iflmm t.

Toute autre qualit!faufi incertaine obfi arç

S’of re a

mes yeux m oin:clairem ent.

Mai: x otre4 m e apperp ifi,forme.Compare de:Objets Iagm fldan:

‘E t portautfe: regar‘

dxfar touteEn obfi rw le cour: l

‘ordre l

’arraagemm t,

Commentde: corp:fax :fmtimex :

Page 92: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dejuillet Août Septembre I748.

Feraient— i l: naitre no: penf!exComm entproduiroim t

— d s ce:diverfe:S_zir lesqu elles l

Ejÿr itportcfonÿug em ent

MaRmfon aefauroit approuver un]ÿfi imr

Dant°À

Errm r eji le fondem ent

E tquijè d ltraitpar lai— m i

m e.

D aisy : m ieux écouter le cl li breLcîbfi it‘.Qui veutqu Corps Ie: Ej} ritsComm e deu x P endu les J

’amfllmt

E tque de concert ils agü_fent .

%ue Objet: ignorés ic: naw fan

tpmz‘

ante um o» m erueilkafi:barfi onieP ar le Créateur établie

%uamifavoi x du nlant tirant cetUniverstou: les Animaux donna l

’E tre

'

{s’ laVieMais ce: Â cconüfuätils

‘ àm e: m x fox t coum rts,dans ceParfait e

'

qui ibra

3'e ne vois ue néceflitl .

Siparfon Cr ateur tantHomm e efllim it!E iji tout ; e qu

’ilfait d

’avance efl arrêt!

Comm ent pourraifi-il êtr e libre

Dans ce SyjiÊm eji w ant!3‘e n

’appçr; oi3

queMJcauifm eE tqu

un aveugle Fatalifm e .

Comm e unfaible infim näm t parL

Homm ene_{è roit lus qu

’unefimp

Dont mt; P uifl£nçe DivineFerait m ouvoir toy s le: refi rt: ;E t dir i croit les

accords‘ .L e m afmoral

,Je

_m al byfiqae

%fiet: d

’in: rapportne caniqzè

trouvent amjî confondusLa m êm e Caaf_è le.:

_

ex plique.,Cc barbare Nei

pl _l , lc W ri ne#x

Page 93: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Blm ou3nqun .R flsM ’

n,

I l omvoit

Foî ler am i

D Jtcrä iifi ?!par l‘harmonie

L’Ef rir

,le Samir , leGûtæ

N ej£rovt qu’un Etré iä/ä l

Tout nefera que M@Ænal.ne pu is recevoi r une telle doä ; im .

n’ai a

’à le vouloir ,”

je peu}? j’e{ àfi ifl

3‘epui:}î ire le bien ,

.je is faire-lo malMam à inpeatprfl

eni er l‘E ncm 3à Bahal «;ou l

'ofl

'

r:r a‘

celu i dont laB out!DivinJ —

'

cc wajie Uaiv‘

e r ä a donhe'

l’

0ñgineÎ l efl vrai qu: fi æ veæ t la folie, IÆIuPt!De:frag ile3Mortei:fl dflit laVoionte

'

%;æ foaê æ nt la Rai]ôx !’E fircæ r afl

er‘wit ,

peut de:P a] î ons re rim er la folie .

Ma:S_/î brifant le:fi:rS c ce ÿoug odieu x

L’Homm ejurfi : dçæioira‘ a ]

afis ceflè lesym x

S’i l cb l rit la Vertu s

’il aôborre IeCrim e

jouit c_

oujlamm ent d‘x p b

on/9em:IQitimeJ infi lo

;ÿ:æ Ie: w gts odtflulcfl!!eSfl0tÿ

Qaavä Ia r e» cou‘

rroux g lace k s'

Matd afi

S i le P i lote a&'

iflflttt contre i’0mMalg ré l

’efl

'

o‘

i t des. o_énts

'

il abordêd a rivage.

P ar l’attrait de:plai/ir3 l

‘Homm e ä !term inl

ffuivrefonÿ encbant u

q/i qx e trqp entrain!

aisDieu des P afliox :reprim e le: am en d ;E t pour le: repouflè r il lui

q) rête de:force&.

ad ud nous croyons agir , i fait a ir en non! ;plus «w el:Tyranfam in p ad les co

Page 94: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Raiem&atperm it— ii qa

’a n w e Cayria

Da bonheur g lnlrd —rm m rjä difiœ .

De notre liberté Dim dirige l ïempb i ,E t [ ans vou s m tiéem il in a: dout e 101.Ou i de 1

’l m .Ven m ce P roæ ä euwfgpri& :

Lui fait de.: D!fmfi urs de fi r Em :mi s mima

Ainji Iorfque St. P au l efrla*vè de 'l’Errem !

Va contre le:Chréti èm ex ercerfaffl eæ r’une inju{

k carr iêA ] ê sym x vbflum is :i l montre la a

D ‘i l lors defa:E rreu r: tr iomphantfafi s ef 0rtI l brave m

Jpris les w w w »:,{ÿ la m ort

m e a‘

jamais à de:m in sflim k :E t des Dia m

des G èhtii: il bm w le: Idok s.Qu i peut —de “l’Eü fl l d lim iter

,{e

P our nous amlap fi b il n’

a q33à — le —wox loir .

D e m i re  ûu»ifli eu ï foflne‘

âg’ éot — l

gflën e:I l veut qu

Îà ï im ‘

r' eà oirs bor

x m —Si k aN um

refi eÆoyz‘

J—fl3‘

faifi t&De&rϟSan: vou

_

loirfonder le:fè crets‘ ,Qt

Z il catiæ »fq enæ p t -à notr e connoiflJm æ .

%u ipourroit calcu ler tou:out *l

’fiM p rem x ù

Dam de:G ieuæ ‘

qw féx tpofi efila «me3E t de l’Im fifi m —j

æ w 1Mn»dx çpourm ad!ä ider cm :»fiEä pur quel: acca s

w ps {s i üos‘

Efpfi t:pm ü eut —fiuæ ir m i ripoarra diflz

per les omb res le:M ag“,Ia Diwifi té‘r4mnd -funk s Ouvrag esSyflêm e :appar eviÿ que

'

PE taêJe prqdaitPar unp lus apparent trèsfi uw ntfi de’

tm i t.

Mai: quoi,tou; anr: Ie drai refle'

— t— ii dans l‘Aàime.

Seplînre‘

lerhercbæ rfi roiî — ccdo‘

a‘

t ms‘

:r imë?

Page 95: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

96 B mmo‘rnnqfit

N e 0urrohs-uou: Dieu r:jÏ e&ax ÿ lc: defl°

eiä i

E t e l’

 m e du Carps cauæ æ trc Ie:Lieu: ?

N epourrw :-uoukfi rtir d’une Iguw èmce ex trême ;

E tfct‘

vn:ä ou: tou°

our: une.énigme ànous m êm e

usm u:/a_fl

°

er par les difi :ult!s

lain.de i

’E rr:ur deq ime:Cfar!

Soumi3‘

à des L‘

oix mutuelles

ue {s’ i

m traifi t

Hommageforce'

raitaftac

Vice:

unirait-il eu uou ï fi spr0pres I uju/l ices

Gardorfl _nous d’

imputer à l’

Etre toutparfait

_C c ui de nos E rreur: eji la caufe ou

L omm ç pour êtreheureuxcherchant le bien

fu rim e

P rev,l’Ombre du bonheur pour le bonheur !u i

*

m êm e .

E»Ï i ci:; qué eu_t-ii condamner que [ou choix

?

Da grand !g iflateur :p are-t-il— k :Loix

D ieu n’ex ercefur: nou ; aucune T rauuie‘g

Notre Efpri i @pgr; oit juge , modifie ,

Et rodu:t dans le Corps ces divers mouvm :ur

£u efçut naitre uosfeutim em .

Sources deplaifir de tri/kfl°

e

Source; ou deHaine ou d‘

Am our

%ue refi ut tour teur:

our ce qui luiplait ou la bleflë .

Mal

ârl oettç union qu

’au nepeut çax t:jhr

,

Du vrp: {s’ de l

’Ejÿrit Ie: peucbamfe divif:Ë

t

e:

Page 96: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

aiejuillet , 1011: Septembre 1748. 97

Ceird eux amam fi cautr£difiutMai: il: ne doiventfe quitter

%ue lorfque le: Cieux l

’autorife

ler: d!vor!par le Temp: ,Le Corps s

’appefautit fe derange Ep

’femin s

B ieu-‘

tôt cettefrêle machineEfl

' le jouet de: E lem em .

Mai: l’Am e remontant a

fa uobk or

égiue

P reudfi w voljufquu dan: le: « ux ;D e toutes le.:Vertu:Azilcglorieux .

 l’Etre tout parfait elle rendfe: bommager ;Et defè : m erveilleux OuvragesCoutenplaut la dit!L

’ordre le nombre les ufage:

‘E lle aim e a ce'

le‘

brer augufle V,

e'

rit!

%u

’elle découvrefau: nuages ,t ui fait .fafllicifi

'

.

a‘

! d û] ? ce boubeur prom is l’Im acm ce

R

R}J

e

uËre igHomm e

;flvrrtu

g,æ

ic es i uite'

: itru ,vire P ui ance

De: travâux fle: 1% udaiu: frivoh,

re’coigpeufe;

Vous ne [ auriez vous rendre heureux .

Un Cœur fidèle g e'

m 'reux,

Ne trouve qu’en Dieu fè ul dans fa grandeur

immeufi ,

Un objet digue defe: vœux .

A R T I C L Ê V .

E X P L I C A T I O N adoucit de laBü ll€deC t £ *

“E N T VI .

MON S I E UR,

Ousm edemandez ce qu’on doit enfer des

AdouciiÏem ens ueMr.M1)

Tom e XLI P artie Im

g», ]ur1fcËfi.

Page 97: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

98 a zdm müfi îRfiæânmæ'

n,

fulte deNcucbaæ lehS\fiflëp‘

apportés àzlaBîi lledeCl!m eutVI qu

’onavoit fait env iüger dans la

B ibliotb e‘

qzæ R ai]b uui e .commc fcanù leuferenversant la fûreté publique

Je iea üerai d’abord qu

on ne peut qu’ap

prouver le defl°

ein .de cer Apologific.,C

efi quel

que chofe defortlouable dans un Auteur Protefitant demvaillcr

ainfi à ex cufer laBul le_

d"unPa

pe, quiparait il choquainte . Cette équité m êmecette énérofitél uifonthonneur. Il ell ba nd efavoir cdéfaire ainfi de l

’ef

'

t‘dC

pŒti pour

juftice àfesAdverfaires’elb —là le œm&ère d

un

honnête— homme d‘unbonChrétien.

Vous vous rappellera s’il vous plait,M ufi eur

,

qu’avantlui.j ’a

°

vois déjafaitquelqueœntative pourdécharger ce Pape de ce qu

‘il y‘

a. d‘odienx dansfaBulle (b) J

’avois eflàyé d

‘adoud r les traits qui

choquent le plus à îla'

prem iè re lecture. l'Av0catdeN euchatelam ême employé quelques unes demes ex c

ufes Mais‘

il afu leurdonner un nouveaujour. I l y enaaufli ajoflté de nouvelles d

’ou il a

cru être en droit de conclure que cette Êu lle pouvoitavoir unfens fort tolérable.

Vousn’

a'

vez

gas oublié lateneur de laBulle en

quefiion,ou du ref pourparlerplus cx a&cment.

C’efi unPrîvilège accordéau Ro:3

'ean

'

& à laR"cinç faFemme demême qu

à leurs Succeffeurs

,tæm tque laMonarchie de F rancefubfifle

ta en vertu . du quel leurs Confefl'

eürs pourrontd

’unstes Oeuvres depiété, lesVœu x .

n’

i ls(d ) Ton .XXXVI I I . pag. L

Ape loäi: de èCttBu l leéte

'

inférc'

e dans le journal Helflëtigu }u in x 747>p . 519 .

_

7'

oum al Hcivl tiq.Avril 8747. B i‘liotb R0'Ï“fläTo x x n x .

Page 99: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

B IBL16THEQUE…R AÜOIŒEE, Jmaniè re pourquoi la:Dif e étoitaccordée auxR eines aufli bien qu

aux ois c’efi

_

ue dans 1fence duPrince fmttout en cas de

morit£ lc:

R eines. pouvoit gouverner comm e Ré enœs

qu’

alors elles pouvoientavoiroccafion ccon

cluredes Traités“

des Aliances . Cependantjevous avoue Morgfieur que ii vous trouvezqueles ex prefiions puiiïent le perm ettre à confidererlanatq c lachofe, il paroitplusnaturel de regarder ici lesR eines comm eayantfait quelque voeu

de dévotion donti l s’agit de les libérer.

Pour rouver qu’

il s’

agiticide quelque cas particulier

,r.Meuro» remarque que cetteBullefut

accordée aux fouhaits duRoi de la Reine con°

ointemeutquiavoientdemandé cetteDifpenfeauape. J

avoue que le début de la Bulle fem ble lemarquer. Ou diroitque le fixintPère y répond à lademande qu

on luiavoitfaite d’

être libéré de quel

que Voeu gênantque l’

on avoit fpécifié Mais jecrois qu

onne doispoint infi lierfur ce début. O u

le trouve toutfem b lable dans plufieurs autres Bu lles dum ême genre rapportées parDom Lac d

’zI

cheri où il s’agitde quelques préro atives que

l’

onvoit vifib lcmem quin‘

out point té demandécs par lePrince.

Les Papes accordoîent ces fox:tes de graces de‘

leur propremouvementfans en être follicités . I l

aplus dem érite à lefairede cettemanière. LaDienfe en queftion ell: une ef èce deReliefque leontife avoulu donner à la ouronne de France

comme quand leConciledeConfiancea accordéà.ces Souverains le Priv ilège de communier [ b u sles deux Efpèce&Mais que leRoi3eanaitdemand‘é cette Difpenf

c ou que le Pape 1’

ait prévcnufans

Page 100: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de M i éÿsept‘

emm 1743. ic i

fins en être follicité ,c eû une cxrconflance qui

n’

eftpasforteflenci€llc dans le fond . Cependant

vous allez voir par ce qu’

ajq ûte n0treApologific

que jene devois pas tout à— fmt l

om ettre .

Il faitvalb ir le Cm &è re de ce Prince qui fc pi

quoitde Prob ité qu i'

ai conféqœ m ne peut

pgs avoir demandé une ifpenfe pour faufl'

erfon

Serm ent, pour trom per les autres Souverains a

Vec qui ilauroitpris des engagem ens . I l fitp'

aroitrc

b eaucoup de bonne foi dans l’ex écution duTrai

tédeB r :ti m‘

Comm e onlui _donnoit des Ex P6dieus pour eromprc,fous prétex te qu

il l’

avoitfait

par nécefiité étant en rifon,il dit cette belle

yarole,quqfi laV[ r ité aB anne !toim t} md ue: dans tout le r efle du m onde

,on dev rox t le::

r etrouver dan: labouche E9’ dan: la condu ite de::

R ois ._Mr .Mcaron demande là— dd Ïus s

il eflvrai

fcmb lable qu’

un Prince quiavoit de ex cellentes

qualités eut demandé au Pape une difpenfe detenirfaparole donnéeaux autres Princes avec Serm ent

,cela nonpour d

énorm es lezions maisfur le fimple prétex œ d

une incommodité”

je ne doute point,Monfieur que vous nefoyafrapé de cettepreuve comm e je l

’ai été moi— m ê

m c.8i'

e voulois difputer je pourrois bien eflà er

de l’a oib lir un peu . Je dirois d

abord que le oi

gm »x n

ariendemandé de femb lable mais que ieape quine connoifl

'

oitpas encore bien leCam£tte de ce Princeacru legmtifieren lui envoyant cePrivilègeavec plufieursautres . Il faut faire atumnon à ladate de laBulle :el le efi de l’att13y1laprifon de ce Prince qui lui donna ocœ fion <i’éœ lcrfes b eaux fëntimens cfi poitérieurcde plufieur: années . Cependant

âoui me piquer aufli de

3 mon

Page 101: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

gaz ,pw xçmm n.

gnon côté de Bonne Foiraifon efld

’ungrandpoids .

Voiciunautrem w ende défenfc mais qui n’efir

lamême force. Le Siège de Rome , d it_

MrMeuron,pouvoitrefl‘

entir de funefies conaccoupsd

’une Bulleainli ex pliquée.LeRoi de

F ranceou fes Succcfi‘

eurs aurorentpu violer

refcinder tous les Concordats faits ou àfairevec les Papes fous Brétex tc de quelquecomm odité que l

‘Egh£eGal licane pouvoir enrcccvq ir.

A cesraifons pr lachq,polo ilie enjoint quelques autres prifes des _

ex

,pre ons . Envoiciune ui mérite d’êtrepefée.

LaBulle ditque ce: ceux de m êm e que le Ser‘

ment auvent être comm u e’

: en d’a_utrex Om ,

ep i lte'

(a) .S ’

il s’

agifl‘

oitd’

autres Serm ens

our des afiàires civiles pour des Traités deÈaix ou d’

Al liance entre les Princes dont ils

anroicntprom is juré l ’obfervaüon pourraitou dire que fi l

’un d

eu x y ; rouvoit aclqu e i xcomm odit! ilferoitdifp,enfé defon erm ontehfi ifi ntd

’autre:0

_

eq p reî de p i!t_l CCS eXprefï

lionsmetü okngtous lesT_

raiçés publics ou particuliers que cesPrinces fcroiem pourq uelquenégociation ne

'

ccfut au rangdes Oeuvres dede piété.Ne ero

_

it— cc_pas confondre _

les chofcsû crées avec les profanes, leC ielavec laTerre?On

peutencoreajouter‘enFaveur

ci de laBulle qu’ilne par

oitpas qu’

aucunRoi de

France s’en Ii) it jamais fervi pour rompre quel

CÂef:fl&r ten a nt» : valu t Vota_.

à 4 h}:Op ra pie“tis.

Page 103: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

104 Bmu o‘rnzqün Raï sbm it fi

tre affujettis à faire maigre les jours de Jeuneennfe de la difficulté de trouver du Poifl

on danslaplupartdes endroits où l

’Arméepourroitfe ren

contrer. Parm i quelques E x ceptions que lePapem et à cettePerm iflion voici cellefur quoi il ap

puye le plus C’efi que le Confeffcur du Roi _

ne

pourrapointaccorder l’ufagede laV iandeau Roi

ou à fes Soldats dans les jours défendu au cas

gu‘ils fefûfiè ntengagéspæ r m:Serm ent aupar u x

t meu,à obferver les Loix de l

’Eglife

Vous voyezbien,Monjk hr, l’avantage

l ueMr

Mauron pourroittirerde cetteE x ception. esSer

mens s’

y trouventjoints aux Voeu x d’unemaniè

te à rendrepresque ces eXpreflions finonim es dans

le fiile du Pontife. Ou y voitaumoins clairement

que les Sermens y peuvent accompagner lesVoeux ,ce qui eflungrand pointpour lacaufe quedéfend

,cct Avocat.

]e devrois laitier cette zdeBulle,aprè s enavoirfage pour éclaircir quelques eXpreflions qui

nous embarafl'

oient dans celle qui nous occupe.

Mais un Le&eur tantfoitpeu intelligent s’

ap

çoitbientôtque ces deux Bu lles fontconfi adî oi

I es l’une à l

’autre cetteRemarquenevous 6

chaperapas . Vous aimez Monfieur,ùtoutappro

fondir,&vous ni:me tien ricapas quitte fijene di

fois rien de cetteConm di&ion. Elle et!des plu9

palpab les . Dans la prém ièreBulle lePape donneau ConfelÏeur du Roi le pouvoir de commuer lc:

Vœ ux qu’

ilpeutavoirfi itmêmeavecSerment. l left

(a) Dm d o tu ve! illi jaræ u to trè! m m dl imb (ja: hjas n oä dich : il li s alias non jin

s adflr£fîàherii fpicüegfium , Tou . (l

pag. 376 . ia 480.

Page 104: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dc ÿaillèt,"

Aôût Séptembre 1748. 105

et!vrai qu’il y aajOûté quelques Ex ceptio

ns,mais

dans ces cas réfervés nullem entionduVœ u dene

point man ef deViande les jours défendus . Etle

Voici qui ans laBullefuivante s’

avifeaprè s coupd’ex cepter ce cas laraia furquoiportoîtlaDil

penfe‘

e veux dire l’

incommodîtôqui en réfu lte

toit c icipalpable. UnPrince qui eftà latête defonArm ée,nepeutpas tou

'

ours avoir du PoilÏon,

lePape lereconnoit lui— m me dans cetteBulle il

y adonc lieu d’

être furpris de levoirainfi retirerd

’une main ce u

’il venoitd

’accorder de l

autre.

Vous voyezal pourrois tirer

àvantage'

de cette contrariété pour rendrefufpe&cnettefeconde Bulle quifaitcontremoi.Mais vousvoulez qu

’on agifl

'

e toujours avec droiture, 3e

_fuis aufii dans lesm êmes fendmens .

ge vais donc

cifi yerd’

accorder ces deux Bulles . our cela iln

y a qu’à fuppofer que le Pè re d

’Acberi ne lesa

pas bien rangées dansfonRecueil . La 1re . efi du20 Avril 13y

'

1 l’

autre d i de lam êm e année,

mais on n’

en a pas la date précife .

Iln’

y adonc

q u‘

à fuppo_fer que celle qui refufeau Confefl

eur

du Roi le pouvo ir de difpenfer ce Prince du Voeud

obferver l’Abflinenç€ à la ri eur a précédécelle qui accorde à ce Conf eur le pouvoir decommuer les vœ ux du Roi quand ilpourroitenê tre incommod& A l

’aide de cette tranfpofitîou

tout fera applani.

Quoi qu’il en fait pour revenir à notre fujet

principal il paroit par cette Bulle que le Sermentpeut accompagner les Voeux . ]ufqu

’ici J

’avois

é té dans la penféc que les Voeux les Serm ensé toient deux chofes fortdiûin ées l

’unede l'au

gre qui ne devoientpas tu meallerenfemb le.

G Les

Page 105: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bm xoru qux R_nsoum

z

Les voeux fe ment à Dieu n‘

ont

pas befoin .du 1doiçêçre refervepourappuyer les Eng emeus que l

’onprend avec les

autresHommes . etteDifiinâ ionefi fondée;Cc

pendantje rectrop appuyer 1contre la Bu ll

ques Romainsaufli bien qu

à

fait‘

un voeu à la Ste;

life àfonhonneur ou à uelque autre Saint. ls pouvoienty,avoir ajoûtâunSermentfaitàDieu defe foumettre à laVengeance ,divine s

ils n’

_ex écuœienrpas ce

Voeu . Cc endant quand il fu; queû ionde com :m encer l

uvrage les Somm es qui yavoientétédefiinées fe trouvè rentemployéesailleurs . I ls ne

pouvoient plus, accomplir leur voeu fàns unemcommodité confidérable : voila un de ces cas

pour lefquels laBulle auraétédonnée à laprendre dans le fens le plus Favorable .

Aprè s avoir rapporté d’une mamere impar,

tiale tout ce que l’

on peut dire pour ex cufer laDifpenfe deClém entVI il s

agità préfentdefi1ite ma propreApologiefur les ,

imputagions odienfes contre ce Pontife dontje me trouve chargéprécédemm ent.

Jevous prie ;Monfu ur de —relire cetteBullevous verrezque, dans lafuppofitionqu

ilne s’

agit

que deVoeux confirm ésparunSerment,rienn’

eflfi aifé que de s

y m éprendre. Le Pape donne auConfeffeur du Roi

le pouvoir de commuer‘ les

Voeux que .luion fes. Sneem àla.CouxŒœcau

Page 107: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmu oi nnqun Rarsm zä ,

P rinces ontpris avec d‘autres Puifl

'

ances mêmeavec Serment: LaConduite des Papes;peut doncfervir de Commentaire 5 laBulle deCl:m æ t V I .

Non l‘

eulem entle Pape eftau deffus dcs Créatures vilibles des Rois des Empereurs mais ilefi fupérîeuraux Anges en cette qualité il peutleur commander.C

’d i là l

idec que l’

Auteur de laBulleavoirdefou pouvoir. I l enavoitdonné uneautre une année auparavant où il fait ufige dec ette prérogative. I l y ordonne

äe ceux qui

m urroïent fur le chem in en fa'

tle voyagedeRom e ourfe trouverau Jubilé de l’an gyot'fiflëntah bus de tous leurs péchés mandantauxAnges du P aradis , ajouœ-t-il u

’ils introdui

f mt l’Â m e de ce:P e

'

lerin: en la loire de P aix-

m le: ex em tans de:peine: du P argatoire (a) .A

grippadans fonTrmté de la vanitéde:Science:

nous apprend queClem ent V . commandoitauflî

au x Anges de tiret certaines Am es du Purgatoi1 e pour les porter en Paradis . Vous l

avez,Mon

zeu r que nos Controverfi lies attaquent l’

E

€ife Êomainefur ce qu

elle invoque les Anges.e 'Pontife Romain s

efim is à couvert de ce te

proche ; en voiladeux quine s’abaiiÏent pas ainfi

'

nu deflous de ces Efprits b ienheureux Au contrai

te ils leur ordonnent ils leur commandentà ba

guette , comm e l‘onparle . Le Jugem ent le plus

m odéré que l’on puilfe faire de ces dëùx Bulles,

c’eftqu

’elles fontunpeu inciviles .

Mais revenons à celle que l’

on veut que j’aye

ris de travers furquoi il s’agitdem e

'

ufiificr.

es Auteursfort diûingués l’

ont ent_en ue dans

lefens le plusodieux . Lecélèbrem gtq uime

fit( 4 ) Ind ex: Préjugô le‘git. Tm . pag. 173.

Page 108: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

tk juillet,Août Septym5n 1748. 109

fit connoître cette Bulle le premier entendait

qu’

elle donnoîtdu Confefl‘

eurau R01 de France

le pouvoir de le difpcnfer de tenir les

payés m ême du Sermentqu’i laux oisfait ou

devoirfaireavecd’autres Princes ou avecfes

faux . UnautreAuteur An lois pub liaen 1736 ,un Ouvrage de Controver e où la Bulleeftex

pliquée de lam ême maniere. En voici le titre ;E x am en da tel qa

’on le t rouve dan:

la Confe_fi on du P ape P ie IV. On_ya

joint amAppendicetouchant le.? Indfi {geuce:pour

lesp!rb e'

: a venir &9’am e D{[Ïi k accordé aux .

R ois aux R ein'

e: de Fram epourleur:E ngagem en: le:

pa ]ofephBurrhougs (a)J

’ai encore pour moi quelques Catholiques

Romains eux -m êmes . I l m e femble ue l’on

peut bien ranger dans cette clafl‘

eDom nad’A

cbm‘

le prem ierquiapub lié laBulle. S’

il l’

avoirentendue dans le fens adouci qu

’on effaye de lui

aujourd’hui voici le titre u’ilauroitdû

m ettre à latête Que le Confeflëur Roi 65’ de la

R eine

spourra commun leur: voeux

,m êmcfait:

av ec erm ent. Au lieu de cela voici conim entîlen ex prime laSubfiance, ne le Covfeflëur ou rra

comm uer leur:Voeux eur:Serm em ( I l enfait deux Articles féparés .

Vous pouvezvous rappeller Monfiam ‘

, quejevous aiparlé précédemm ent d

’un AbbéHomme

d’efprit qui a dem euré longtem s àRome , qui

connoit parfaitement le fiile de la ChancellerieRo—a

B iblis. Britanniq . Tom . VI I . pag. n °.

(32304Cmfçflœ poxeflw ata nVm ,& Yun:a n i n.

Page 109: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Brn‘

u ôm iæquz R£ rsox nï‘z,

Romaine avec qui JCm‘étois efitr‘etenü

fiï t laBulle

,au commencement de cetteannée ]0

lui propoû i alors de joindre les Senna»: au z

Vœux pour y donner,un fens plus fup ortab le

mais il me dit: que:les exmefiionshe le oufroieflt

pas il aima mieux avouer rondenient qu 11n

’entendoit pas cette Bulle I l ajoûtaque quand

il feroit cher lil i où il alloit fe rendre inceffam%

m ent,il ex am

'

ineroit à loifir cette P ièce , que

s’il y pouvait donner un fens raifoflnable fans

faire violenceaux termes il nemanqueroitpas de

m e le comm uniquer. l l femb le donc qu’

on ne

devoir pas ex iger de nous enfaveur du fens adouciBulle plus de pénétration que les Catholi

ues Romans eux :m êmes n’en ontfait oitre.

inous l’avons traitée de8candaleufe,c

e lafaute

du Pape qui y a donné lieu par fes Exmcflionslouches équivoques . C

elt donc un fcandale

dann! non unfœ ndalepris pourparler le luna

gage des Théolo iens .

Concluons o_rzfi eur qu

’aprè s toutClem ent

VI . efi fort b lamab le d’

avoir donné uneBu lle fiobfcure . Dans des matières aufli délicates quecelle— ci il a b ien de l

im prudencè à s’eXpfim er

d’une maniere ambigue . CetteDifpenfe ell pour

tous les Rois de F rance à perpétuité ; Hle Roi

3‘ean n

enapas abufé à caufe de faprob ité n’

y a

voit-il lieu de craindre que quelqu’undefes

Succe eurs nc l'entend

it comm e nous l’avons

prife d’abord ne s

enferv‘

i rpourvioler laFoijurée à d’

autres Souvcrains ?

P S

l l ell Pi e'

vôt de la Cathedral: de dans leCom tat d

Avignon.

Page 111: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmu ofnuqufi Ru sM n‘

t

Serre: dans une Brochure Angloifc intitulée IeP ap:fm e ennem i de l

’E criture . Mr. Saur in dans

fes Lettres adreflëes aux Reli‘

onaires de France en fait aufli mention. 11Homm ed

hon

neur uine vitplusm’

aafi'

üré,

dit— il avoirvu

didou de St. Â u ujt‘iu dont le titre porte

%u on avaitPrisfoin

’en retrancher tou s le:

aflkge: qu: auraientpu Êtrefavorable: auxHe

‘r lti aes (c).

Ou a 1Edition de 1584 dans la Bibliothèque

gub liqu€ de Genève . Au comm encement de ce

iè cle qu‘elle a comm encé à prendre quelque

confifienœ ceux qui en renoxent foin mon

troient cette Edition aux trangers comm e une*

Pièce curleufe . I ls la produifoœnt fur toutlotf

que quelque Moine s’

avifoit de Faire le Controverfifte denous obje&er quelques Pafiàg€s desPères . Les B ibliothécaires nemanquoientpas alors de répliquer que les Catholiques favoientaccomm oder les Ouvrages desAnciens à leurmani ere , leur faire parler le PE lifeRomaine. Aufii tôtle St. eni e defcendoitdefaNiche éto la Table.

Le titrefeul devenoit latête de édufe qui pétn'

fioit nos Advcrfaires

Mais,Monfieu r

,n

’allons pas 6 vite que nos

1 616s Protefians du tcm s pafl'

é,

ne condamnons

pas ainli les gens fur l’étiquette. I l pourroitêtre

qu’il ell arrivé à cesEditeur3deSt.Auguflin com

me à quelques Dév0ts de leur communionquidans le Tribunal de

lapénitencefe confeflîentdecertainesmauvaifesA&10ns qu

ils n’outpas com

(o) L’

Etat du Chriû isnifme en France , p. 313.

Page 112: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de Ï uiflat Août 8 Septembre r748.

_1 r3

mires qui en difent plus qu

’ils n

outfaiteffectivem en

_

t. Du moins c cl‘r ainli qu

unCritique zÇ;çpliqué la chofe

'

. Mr Sim on neveu, li je nem e trompe du fam eux Prêtrefie l

f

Oratoire de ce

no

gg,ditquemalgré laDéclam

t10nnaive duTitre,

le ex t: e_fl

fon entie‘

:x , gaz les re

_

£raù bem em r eg q i

*denf[ egalem ent le: omm airer le.:

Sebolie: gui e’

taient ç4 x m arges ale: Editionspre'

c!dehter . II avait e'

te'arr et! dam Ïes L ivres app ellq

'

: Indices ËXpurg3tq m retrancb ef*oit

des ao_

rm çl/a Editions de: Peres ca: Somm aire:

ou Scholies (ç ) .

Ç’

efi-là,la véritable ex pliœ tîon de ce T1tre

fi révoltant. Nous. nous en femm es affû‘

tés par

nos propre5_ymx, U ndenosAuteurs qui travail

loit fur lamatière de l’

Eucharifi1e chercha dansCetic Édition tous les Pafläges de

'

cePère dontnous nous fl:rvons pour prouver qu

il entendoitcomme nous ces paroles Ceci man E

gg:

äes y trouva tomes rapportéesavec ladc

'

r re fiélité .

Si l’on confulte l

’lnda

c: E x urgataire pub lié

gians les Bars-Bas pa lf

autorit,de

_ B b ilg‘

p e [ I .

en'

t,onverra a e

z; clàite‘

flï æ t‘

fle ue le‘

h1es

refrafichcffi ens quiontaefaits àVeu

ili teui$ condârnnehi lè s Prb l_o ùesd

un Aùgüflin impfimëà _

ârisen rffy , chez la veuve Gu ilIar

d (b) . C’

étoitFemm e célébre

dans.l‘Imprimerie, _

ELlä

l a B êbl£osÊ°

,Cr isi de [ (fin Tom .

cuir» farè 2$niâ qz£ê nfiêndunt ia‘

1’rolo à?am mmb fi h:;

_

di‘t l’ In'

diœ . B x purg£t0ité

Î 0bte XL].PÀ

artie Ï.

Page 113: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

'

1 t4 Bmu oq un Rimonnn‘

z

s’efi fignalée par unnombre confidérab le debon..

nes impre‘

flions que l’

on conferve avecfoin dansles B ib liothèques . Ouadans celle deG enèvefon

St. Ax uflin. J’

y ai cherché ces notes fuf

tes d’éréfie ; on y en trouve un afl

ez

nombre Ou les attribue à E rafm e . Je vous encommuniquerois quelques unes fi ma Lettre

n’

étoit pas deja trop longue.

Je conclus de la m me mamere que fur là

Bulle de Clima t VI . ii les Proœftans ont été

fcandalifés du titre de ce St.Augufliu ,il enfaut

charger les É diteurs C’

efi encore

damn! non un fœndfle pris . ]e

A R T I C L E V I .

D I E R E L I G I O N z u r w o n r F E N van

Harry R A c 1 N E m it lied der Kônigl. Academ ie der W ifi

en chafiî en zu P ar is .

In da:Teutfcbe überflrtæ t und m it cim

'

gm Anm ercka»g‘

m verm ebret.

C’eft à-dire

LA Rnu c ro n,Poème deMr . K a e ru n

traduit en Ver: Allem àm avec de: R em ar

pues

,le Tex te Frau; oi! à côte

'. A Franc

ort chez Flnfcb:r 17 8. 302 . Sansles Pr6fi ces .

44 pag

E Poeme deMr.Racine efi connu ; fonprixell: aujourd’

hui fix é . Ou convientque c’efi

untrè s bel Ouvrage. Ou y trouve rafl‘

cmb lés la

n’on all ne enfaveur

de

ou . vrai que d‘

or inaire ils nefontdévelopés ni afl

ez pou£f6s. Mais en0

Page 115: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 116: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 117: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

B‘

rimtom eqvn Rn sôfl n‘a

fensnel’éclaircrflè nt intlà-defi

us . Il

be à terre : bientôt i tâche de fe relever. I i

pouflè cles foupirs ilavance : il s’

arrête . U n

tremblementa&ifi tousfesmembres I lnefaisoù il va. Telle futm a frayeur lorfque lalu«

mière de laVéritémcdn demonfofnmeil . Jeme vis feul fans fecours au m ilieu des

{ur lavafte étendue de laterre fans

Je ne traduirai plus qu‘unmorceau du cinquiè

m e Chant. Dans Mr. Ra i»: il commence parces Vers .

_

Faible: amas defable ouvrage de la cendre,

Deu x Verre! ( le hazard ‘vient encor vox :

l‘apprm dre , ) &c.

Deux Verres de lunette vontfi tisfaire l’avi

diré des yeux . Heureux m ufem entd‘enfant!

ui donna lieu en Z élande à l’

inventiond'un

hd — d‘

O euvre ii m erveilleux fi utile à l’

Astronomie . Ainfi fouvent le hazard nous découvre les plus grandes chofes C

’eftaprès

cela au tem s au travail à les perfe&ionnerà rendre l

’ufage aifé . UnPtolôm e

“e fe pour:

voit de meilleurs yeux . C’en efi fait de

'

vous ,

\Cercles Crifiaux . Galile'

e ell en étatdenous

apprendre un tout autre fyûême. Maintenantnous devons tous les

'

ours tourner autour du

Soleil ; tandis que le oleilRoidujour& cen

tre dumonde fetientfiè rem entdans le repos,confidè re quand il luiplaitlaTerre les C ieuxtourner fur leurs ailes . Telle efi lado&rine deGalilée ui le faittomber entre lesmains d

un

Tribunal ccléfiafiique. Uneprifonde fix ansapprit à cetinfortuné cequ

‘i l y aàgagner d i

ä

Page 119: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

12e Bmmb innquz Ru somm’

n

drois pas antir tous fès jugemens ; peŒ— êu..

i q uel uefois lî

indul ence trop loin.

cet ex cè s croit tou'

ours ien plus pardonnab£le que l

ex cè s oppo é quoique celui— cî ib it

infiniment plus commun car il fufi t qu’un

homm e foit fufpe& à quelques ards pour qu’il

n’

y ait ui intentions ii finifires 0pinio_

ns fi é

franges q u’on nefe crove endroitde 1uiaüribueæ .

Dcmnons quelques ex empldenotreAuteur . Selon lu1 Lucrece (a) jmza (6) fontmal à propos aecufés d

’A&e rfinç.

On ne doit pas croire tout ce qu’on àitd

’Epimre (c) ; il eû à craindre que fon Oût pour laVolu té n

ait été plus pur que la cm! de b iendes étiens . Cc que Hobbes (d) aavancéq uela force fait le droit doit s

entendre de

arrive &’

non de ce qui devroit être . Cate» (e)vientà des Jeux où la pudeur efi b ld Ïée :il s

enretire lorfqu

’il voit que fa préfa ce contient Le

peuple. Se lonMr. R acine l’une& l

autre de cesdémarches eli également condamnab le Mais

pourquoi amer Cam : dit1’

Anonim e fans{avoir le motifqui l

a fait agir ? on doit fap—Â

un homm e qui s’e{i toujours con

fagem ent a eu fes mii‘

ons dans cette

.occafion”

. Mr. Racine dans une note fur leChant traite Senegue

-de faux Philof0phe

de faux Bd — efprit qui rendfaMoralehaïŒæhle paston dont il la déb ite de qui lesmœ urs &oient

b ien moins féveres que fes difcours qui avoir:maflë d

immenfes richefl'

es qui en un m ot

(a) pag . 33. 70. pag . 94. (c) pag.pds 36 . png. 359.

Page 120: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de_?uillet , Août 85 Septembre , 3748. m 1

{mitunfm'

e Adnä tm duMonfirç don}V.oît été le sec .

,

t.aur. V9

,

lCl }’

Aaologœ que1’

Auonymc à_.Cæ %smfêuons . Je ne

sas .d.âts l (Müzôvo) .aueïavm

ge poux ia Religion ,r.

,Ka tge prétend

trouve; à fi ler. mal des Phaloi‘

o hes payensavœ fi pqn de f_

L_

a_V itéefi pour

unŒx_éflenau,fl'

, aa ee lor£qu’xl s

itdefouennem i que io; qu

il efi quefliœ un am i.Hn’y a pas de lagraudm d

’Ame àfaire briller nos venus ppr les vices d

’autrui. 81m: x :

aY0itdesem emi6 Phî10‘b ? Mînîfif°4 Etat à lafois ,pouvp ig

— il enrm nqnæ ? C’efi d

a

près leur rapport que Tm‘

:e a écrit. Le témoignage qu

un iägc fe rend à lui-même ca;

le meilleur uÎ0n puiiÏe avoir fur fon fujeg.Quiconque

°

t pûüfer écrire comme Sefx :qze n

efi certainementpas un llfe peut bien .que le titre deBel-d

pflt [clou Legoût F rançois ne lui convienne ps ax

11CR plus profçnd qu’

amufant&urquoi fa manière d

écrire rendroit— elle faümak haïfl

abk ? Ici je me rä>pelle le Joueur

à QQÎ alet ayant demandé &oit de Paris répond tou;en colère , i l [ toit de R ome .

Cc dernierŒ8Ât n’

efi nullemençobligegntpourles Fmnçois mais il n

efl pas ie feul , q ue lque1’

Anouyæ ê rende fouvent jufiiçe leurs bonsAuteurs. Il pelle mêm e le m échantbonmmde B amb i”! DI les Allemands : bon mot quetant d

avens honorables à ces derniers faitspar lesFmnçois, devraient,fem bk

— t— ü,avoirfaitoublier.

Au fond il n’

y avoit pas tant àfeplain@xe. BouH 5

' how :

Page 121: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

a u orà nquz Rn som n’z

hour: génie fuperficicl LittÇmteur pu it—maluæ

Savant de ruelle , Pédant enlpezé toujours _à la

quête de jeux de mots de, pointes faifoit plus

d‘honneur qu

il nç penfoit à ceux qu’ilne cro oit

pas ca les dedevenirbeanx ejÿrit: à (amani te.

Si l’

Abbé d . décidoît que 16 P ec/îflage ta

qui le fait briller dans faCotterieefiau dcfl‘

us

aS hère de certaines gens ceux -cidevraient’

o enfer d’

un pareil Jugement ?L

‘Anonyme n

’a pas tou]ours entendu fonAu

zent z ce qui doit rendre bien tim ides ceux quim duifent cles Ecrits d

’une langue ,

étran ere Ia

uelle ils ne poflëden€pas à fond . I l e curieuxlui voir (page prêter à Mr. Racine une

pmfée toute contraire à celle que cetAuteuraex

prim ée la com battre cnfuite par desmifonncm ens le plus férieufem ent du monde . Autre exempla Mr. Racine avoit remarqué ag .

ue fuivant le fyfiême deN ew ton les orpsmus

ans le vuide s’atfirent entr

eux en raifon dire&cmafiÈ s inverfe du qum é de leurs dis

tances . L‘

Anonyme traduit que le:Cor s’atti

rent e»; droite l igne de leur ma] : &s’

fe ou qu’il:

faut e'

Ioignät le: un: de: autres . A quoi ilajouteune note qui n

’eftpas fort claire.

Je n’allégueral plus qu

uneméprîfcde lamêmeforte d

autant plus remarquable que 1’Anony

me à l‘

ex emple des plus do&es Comm enœœurs

corrige fon tex tefaute de l'

entendre . Mr. Racine

remarque que Socrate finit les beaux difcours

qu’il fit avant famort, en demandant qu

’on of

frîtnu_

Coq àEfi ulape . C eux quine peuventfe

perfuader ajoûte— t— il que la dernière parolede ce Héros de l‘Antiquité aitété il puériä ,y

er

Page 123: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmm u mu

l;y: d’

autresfameux Critiques ? Enncturcs bien 6loi

ânéçs dcM oine.

8981mä fembla:

bles que c _elle

feno,tmAutçu

_n

_Sl les

_

ycn0ientaumonde rççomonx_

oœm ls lens u,

s ihr de param orm&hæ m è p.ell.a

A' '

R"

T‘

I'

C‘

L'

E v u .

Hrs r,om s de PACADEMΠR0YALI; dz:

SC IE NC£ S . Année 1743. Avec les Mu nozm ss dr MATHEMAT IQUES de Pa y s :

QUE pour la m êm eAnni e , tiré: de:R egêfl‘

re:

de cette Acadlm ie .

PHYS IQUE €9’ Hx s r omn NAI

URELQE.

ange: veu::fzr la Mer,entre -læ

C B ouze-Ef l rance &J’ le:45: St, P aul J d’Amflerdm .

Ou doit à Mm Gam in Do&eurenMédecine

,1’0bfervation fuivante u

'il apprit luî

-mê

_

m e à Batavia en d’

un apitmxË,des Vais :

fcaux de laCom agnieHollandofl‘

e . eVaifl.

eauroutedu ap deBom e— Efpéæ ,flce a.ux IlesPaul d’Am erdam 11ét0itentre le38

le 39 degré de açitude aufimle lotfu’

op vitlaMer couverte d

’une; quantité prodig

i&fië de ces_Pierres calcinées poreufes le

'

g tes u’

01;nomme Pierre:—

ponce: depuis la rofl'

eur’une

N 01x juf u’à celle de la tête d

un omme davar;æ gç. nvoguaparm i ces Pierres pendant9 ou10jours fur un efpacc de plus 500 1ieues .

uivantMr .Garcin,ces Pierres viennentdufond

de 13M€t où ilyades Feux Soutm aim ,devrais

Vol

Page 124: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 125: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bu nmrnzo_un R‘

naonnz‘n,

toutes les efpèceS de Chiens, pourquoi enñuell plus commundans certains Pa

1‘

sque dans d‘

au

tres . Peut— être qu‘aprè s bien

n’aurons encore fur tout cela. que des conje&u

res car rienne'

me pum it plus difficile à découvrir que l

’origine de laplupartde ces I_nfe&es im æ

portuns carnacîers à qui les ,Animauxl’

Homme“

même leur pxéæ ndu Roi ferventde

'

pâture.

Grand 03foflik tr_ouv! en

Des Cqupeurs de bois uel

ques années un grand O s à deux pieds de profondeur en terre dans une Forêt qui eft entre

Challon Toum us . C’eft felontouteapparen

ce,un fragm ent de

,l’Omoplaæ d

un —Elé

phant quelque Animal marin ,cétacêe; .

mais le_plus gratid nombre des Connoifl

'

eurs lc

jugent être d’un Eléphant. Ou œ nje&ure , pm:

une rè le de protporfiou , que l

Eléphant, à quicette moplate ofii le a apŒtenu

,doit avoir eu

tout au plus 10 piés 3pouces de hauteur. Celafait, à la vérité nu

, grand Eléphant ; mais onfait les rélafions .des Vo agw s

,& pu les

Naturali{lesam iens,

modernes qu‘

il

y en a_de plus rands dans les Indes . Gilim dit.

en avoir merur un à Confim tin0ple qui avait

s de hauteur felonScali erfur l

Hifloirc des Animaux ä’Ar iflote

, _il y_

en a de 9 coudées ou _de 13pies

dem i. Celui quifutdiffé_qué à Verfaüles parMr.

Duverney en 1681 . avoit 7 piés dem i de banteur

, qu01qu’îl n’

eût encore qui 17 ans : Or ilcfi certainque lesAnimaux de cette el}p

èce croisfent bien au— delà decetâge puisque clouAris

Î0f£

Page 127: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Biu æ 1fl @faR ä âbnflñ‘

ù

pi rtiæ de‘

la laïcité. De cette cbnflni€äœ en

m ordlnäi& s’êhfiî îv0ieüt plüfiëüts efi

ets fingœliers ,foit dàfi9, là_

&êg4@finm des gl im_

m s fol1desliquides de cet Enfä n,.ib üdmx fi rd

pü üœ .

Pafcx œiipie (nie

gi ndepürfiede c_e_

qu’

1l buv0ü:1111refluoit pdt Fe es,& quë l£qœfl>fismflî cnfi=

jouant il étirpliflôit fa‘

bo‘

fiche d‘

eau_

la temtétm éè il fâîfd îtjaillir certe eäupm

fetNai ia e‘

rrf01111e â’arëdde,cob

‘xmé fcmçcœ

Poifl'

ons cétacées”qu’

onnomme Sonflm h . Car»

te Obfervatien çfi de.M H!çfi@ t.

DoubÏe atr ice .

Mi .C’ruz‘ei' Chifmgiè‘

n‘

aeRôiçlè fi aù1ehmc,t10uvé daxis uneFefinnt 111011eeü eouche deuxMatrices âÿant

'

chäcufie une trompe ,'

up Ligauk w large ,

'

au häm xefi mnd , u

n 0116 013, 11:tout 1111 feùl agin qui leisi

émfi commun.

O u ait que laMatñce dans faflrù&te 9. da i! Trompes ou œ 1fi uiœ,quim ifl

'

efltdœcôtés de fou fond& vom abofixä m Ovä œa

%ui pm u: com mémän: lenom . de .Faflopt.lIB

a aufl'

1 deux Ligamm s larges,qni viennentdes Lom bes deux Ligamens,gcnä ui vemfeiendr

'

è äù x a nes . 011 m0uye .dam l’

î&oii&—de

1’Aœ&6fifiè çlæ: l

’Armée 1

'

oy ,u11 afi1æ æ ççfiibcie deux Ma

fi ic'

e‘

s 0bfew e'

s‘

Mi .dam chaeun

en’

n oitqu’

une rompe unOvai

1‘e,‘ qu

un Mâ… laiga, q

i’

ufl E igm 1en‘r

ibad. e èes cä$ q11"011 fi 1

110it jprévoir dans un Acoucfim ent qul peuven

'

t

doimer lieu à bien des ù106nvénicæOvaire! bù l

’on a trou0e

'dës

,Cfie‘v

ê

0: &9’ de:

Mr. le R iche, € himrgim Major 81109»

bourg

Page 128: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

æ gæ æ ,.m aWM :.1fl à

trouva à_l’ouvm e

,ducorps d

’un:

let,imcp_

o

äcuè3

â‘

0

gc , qu1_mm

1ifl‘

q î: 1fei_‘

ue l’

ypocon e_u

.

c qui oisÿË0i}ay o

Êr dgs am hœ 18Æmçe_

,à la

_

Vä e&à Im fiin

_

eolm Cettepoche conten01t_unematière jamfl_

œ_

fi

fi'ée en.çertams en_

&œcç peuprès comme c

_l une pelotedechevçu;

d e la grofl‘

eur d’un CitÏ)fl Les

pœfque de la longuem: u eux

par lamatière grafi‘

c.. VÎ$le fond ét01

_entp lu,

fieurs Cellules remplies‘une ef èce_ de fuit

,

au m ilieu un Osdefigux e trè s irr guhère à l’

ex_

_trém ité du cl

_11yavoittrois dents bia,diifin&ec

m chafl'

ée; leurs àlvéolçs. Toute cette cheâyant éçé _difl

'

équée avec; _

fpm Mr. le”

Ri c£î; ec

'

onnutque c’étaitl

’Ovaugducôtégàucb e.

,L

y aiœ çiu côté droit ét_oit rempli d’uge@1nbhbfe

inatiêre conæ noitaufli vers le éeutre111103pareil à délui de l’0vaiæ che: Ilÿadam Ruyfi bplufieurs e les .d

’3 . trouvés zireë dœ che

veux dans des vaiçes ,mais il nÏ

,y en a pointcle'

cette fingŒarîté dans les deux Qvairesd‘unem ê

me pa fonne .

P araly/ï efax :fa t:w t gw yn*

r em »: de laPin:tic ixfi xfiô/ci

nt dltrv£t_s .

Vers la ñu de ïauvîer 1731 un Solda_t;, _4pü 8fièvge opiniâtr3

&3u_el ue$amræ

s’aper ut qu

"011 ue

'

de plus enplus lefè1ifimentäîä toutle bras10111

che. Au commencement de‘ Mai de Ia

i nnée il lui furvint dans toute l‘étendue dubm

de l’av

_

am— bras à lamm,…därtge confidéa ble dont il etit mais il de1ùm a tout— à— û ü

'

I'

m : XL P artie I . I

Page 129: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 131: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 132: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

k }u{llä ,M :&Scptm he, , 1748. 133

ä$ {traduit qu

‘efigil alors befoin de recourir _

au

em ède deMademoü'

elle quiellmqmsd‘ailleurs

1743s'

imbiboü m ême meorede quelque lumièredenisleœm: qu

onallait imm er cette obfervafione

’d t«-à— du: 6 à 7 ans depuis qu

’il l

avaitreçue ,

rut— être 10 à 12. ans depuis qu

’elleavoitété

pr paré: Cette vertu fi

Iforti:&fiduxabîevient

_3 elle

Page 133: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

älç

Êde)

fapréparàti0ñ ou"de quelque iufm 01113

a)3 0

'

1‘A N 1

'

0_ u B .

Sur 14 Culture du R iz.

O n'

d‘

0nn'

e fous ce titreune courte dä cfipd0nduR iz,avec la

‘maniè re de le culfim ,dcle couper,de le dépouiller defa balle.£ n éuéml leR izfe

cultive dans des lieux hunfides mfl éœ gtæux

dans des Pa‘

1‘

s chauds du moins àenju er'

par

les Contrées 0ù il eflle lus en ui‘

age 0 il fait

lapfincîg«lenourriture esHabimm .

'

Ï ‘outle Levan 1

gypæ l’

Inde,laChine fontdans œ cas.

Les tats de l’urope où l

‘on enrecueilledavan

tage font 1‘

Efpagne l‘Italie ;

c’efi delà que

nt

âne

_tout le Rizque l

’onconfomm e en

F rance . elui qu’on feme dans une terrefâl

éey

pullule ordinairem ent beaucoupplus qu‘entoute

autre. On :gn retire jufqu'à 30 011 40 pour un ;

È: confi quent toutes chofes d

‘ailleurs

8 les Côtes les Pa‘

1‘

s maritim es y feront le’

s_

plus propres . Ou doitleMemoirefur cettePlante,dontl

’HiûofiendeL‘Académienedonne que la,\ÿmfie la lus efl

'

entielle àMr.Barrä e‘

{D0&eufiProfe eurRoyal ivI édœ ine dans !Univer

ñté de Perpignan quiafaitbeaucoupd‘attention

tantà Valence en Efpagne , qu‘en

dans leRouflî llon.

Ou trouve fréquemment dans les Marais‘

du

(4 ) Articles 011115‘

ex am inêz

Page 135: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Comme h m fiü e eftutilec&dafiofien de l

’Académie en donne

à beaucoup près tout ce

A. L G 3

I l n’y_

afous ce

a ent— il

lePâ regarde le Ca: irre

duâ ible Ï ràfi êm e

DegréG 3 0 11 E 1 11 1

N ouvelle: d!m oæjlr&tioùs de: principale.; gge

prie'te

'

s de [a Cyd oxde.

Ces recherches font deMr. leMarquis deC_

agr

tivron AideêMméchal— des— logis dans l’

Arméede Bavière

, qui les a envoyées à Mr. Claim“,

l‘

e‘

quel en°

fi it à l’Académ ie.

On y ub uvet;ois manières ércntes fort fimples de démontrer ue l aure de la Cyclo

ide e(i triple‘

de

__celle du etele énémteur. Latroifième de cœ

?éxî

ggnfämfions ar— tout eftentîè

fiement

gouval

e a e lus ceœvm tagequ‘

e epeut tre

pliquÇe à £autœs efpèces deCyclo‘

1‘

de nace

a

l’le

qu’on entend communément qui e form ée

par le roulement duCercle 1ai‘

w lcdont'ilä gü

1ci T outes‘

ces reclm d_1es ont paru à PA 6

gniemarq'

ner beaucoupd‘in”… d£ .Çapfiçit6

dans l'Auteur.

7'

Z lorie de: Côm êtn .

çççt. TZ!orie de.: C omète: d i un Ouvnäc

e

Page 136: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 137: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

enfin

feedPou

Ê_e on l

a orné de deux Planifpbères célefies delamfleed réduits en petitm c bœuœ up d

’mde ropræ é de celui deWijhn, où font

repté enté es les i e&oües »de toutes les Com ètes les m ieux connues . Suivant l

’Hifim iendel’Académ ie il efi peu de Livres q ui , dans un ii

Ëtîtvolum e contiennent tant de chofœ uniescurieufes fur la Science qui en fait l

’objet.

p le ides des Mom m sä : Cél:fle1.

Feu Mr.

. Daplaæ s,l

avant Calcuhæ m A9æHom m e pub li01t depuis 1711, de diacadix am,des Ephémérides des m0wwcmcns Célefies

j.l

pouflëes 10fqu’œ 1745

qui ont été trèsfavomblemm t reçues du Public.

—M1. l’Abbé de

la Caille vient de nous en do… la continuation depuis

mm eement de 175'

im tantes dont 1

po 0 le*

pré€îs . Cesd

’une \Introdu&ion

qui peut mettre

infirmt en état de s’

en fervir.

Carte Cè'

lefle .

Les dé&&uofités qu‘on 1 mm:: 6138 aux

C artes des Etoiles circummlaües Ar'

ques par0 81 pafl

é la Com_ète de 1742 ,0flt fait naî tre à

Mr. Ladouàedent d’Herouv i/b k ,deflün d

en-d œfl

'

er une plus complète de toute cette panicduC iel compr1fe entre leZ énithdeParis le Pole .

C ette Carte contient un nom bre d’Eœües plus

"que double de celuiquefig ar Elancfieedy ont

Page 139: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 140: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dc_7uilüt M t3&ptm h ; , 17

43.

emsgu'0n y trdiœ , l

’em&itude la

tion des ém0nfipfions com o…le rendre

utile. O ct! 1: Jugemm t qu’en porte l

Aca

M J Dq z°

Ou fait que hDyn@m iqnenpuum bjfl 11 1116uedumouvemeut lapins générale laplu:

la plus m fém dmœ. Le Traité de

que dont il cil ici queffion ,a m Aùd

‘A lem6m qui v1eut de:le, m erau

Public. La première partie decetOuVmge contient les Loix générales du mouvement de

corps la fm de—ex p‘

ofe d’

abord116131auquelMr.

‘"‘A/embefi :cutoutce qui œ ufiim: éetœScience.

i i ‘1fiontre enfuiœ 111fécondité de ceprincipepa:choifies aux plus imporæ ns pro

coutume d’

y uaiœr à quelfout entièrementnouveaux

.0e Tmæ b d: M1. 4.Hamd efi dfl adernière

c ipalement eh vue laMafine

M4 cumm Invzx n ox s .

CcsMachines ou inventions,m aunombredefin 1. Divers modèles deMachines defiinésfaire remonter les Bateaux contre le courantdes

Page 141: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 143: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

.144 B IBLIOTHEQUE

par cetartde fe

ar tous les 11011

1116 .

“Ccdernier. rfqu

’en 1767

leDuc deSavoieentraenProvencepouraller faifiâge de leshabitans

40Frlja d’auplusallarm és que leurVille éçoit_

fims défenfçobjet le,plus prochain du

£rill

ge

_voulurent

d‘abandonner fe retirer loin es

'

êtes où12:101enttoutesles forces desEnnem is .M1. de m

'

ry les en empêch:1 il fitnom_mertroisDéputés

'

pour aller nu-‘

devànt du Prince eut 1ui— m êmè

p luficursconférences partimflières avecS. A. R

pendanttroisj0ui—s qu’

elle demeura il‘

ne cefi‘

apointd’

êtreadmis à fa table ou tronvoientenmêm e tems lePrinceEu èue&

_lePrin

°

ccdeHe] c— Caflè laujourd’huiRoi de Suède . La

fageffe le charme fecretdefouentretien luigânè rent l

’efiime —la bienvä llz}nce de tous ces

rinces le Captifdeven'

u F3v0nobtint tout fans

peine de ceux à qui le fortdes armes l‘avoitfou

:m is uneContributiond’

ubordmodique regléeà vingt mille livres futencore réduite lacani

p‘

a ne des environsfutépax née.

s vertus les taleus de r. deFleuryvoient demeurer plus 10 œms enfevelxsd

’uneProvince.Lam :X prêtdefinir cour

fe,& voulantaffurerune éducationdiguedu trône

au Prince quidevoirluifuccéder,porte fes r dsfur toutCe qu

il y ad‘hommes rares dansfes tats,

il balance les taleus les cam&ères &ildéfiparuncodicile de fonTeiÏainent1

’Evêqucde

jm Précepæ ur deLom :XV . Ou faitquelles omété les fuites d

’un ii heureux Choix ;& uell€smat‘

ques de reCofin0i£fineé de tendre e l‘Au

e

Page 144: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de  fldî ä Stflflæ ôf£ 1Ï45K

ŒCipleadonnées fonMaître.C’eû en6d äimnt

fonRoi que le Cardinal deFleùry enaquit toutela confiance ; c

’efi à cette çonfiance éclairée

qu’il duç

toute fon éî êvadon. Arrivé au Miniftère fans effort

,il l

’ex erça fans c ontradic

tien i l s’

y maintint fans m bh ; fon autoritécouloir de fource

'

lê reflèmoîtdc lafimplicîtédesmoyens qui l

avoicntfaitnaî tre. Sesm œ urs

fon cara&ère ,fcs‘

inclinafions n’en lb ufi

rirent

aucune atteinte du fafie de l’opulen

ce famaifon fa tab le a tavam modefles

demeurèrent’

les mêmes . .6 ut entier à l’Etat

dans leC abinet dans‘

les Confeils,toutentier £

à la Société à fes Amis dans le comm erceor

dianite , par— tout tra nile à lui—m ême

,il fçur

allier l’

Homme &"

le iniflre,& leerendre l’nn

l’autre heureux .

Les . principes lesmax i1nes degouvernementda Cardinal d e fleur 45 cifique3 ; il nes’en eft

'

j‘

amais éçaçt il aced feulement en

quelque forœ malgré lui au cours inévitable desevènemens qui a—mènent la guerre Le fœmle filenœ

,un

vifa‘

ge tot1°

ours égal &fércin‘

luitinæ nt lieu de ladiflimu{afionque quelqueslitiqucs ontcru fi nécefiàire pour gouvefner . Fidè le rigide économe d

ec us dc l’Etat:, ila

fou…avec unegénéreufe indifférence lemurm ure les plainœs dc l

’aVidité fmfirée de fon

attente. C’

efi dans fes ropres fonds qu'ilapuifé

fes libéralités lefou ag‘

ementdesmalheureuxLes tem s les circonflancæ lui ontplus fouventfourni fes max fines qu

‘i ls n

y‘

ont été fournis .Auffi n

’a— t— il été

,l’émule d

‘ancun defesPrédé

0

ccfiè uœ —dans‘

le Miniftèœ mais ilamarché fin:,Tom e XLI . P artie I . K les

Page 145: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

étqîæ ;é lém .

naw m I l-éœfid t, æ ÿm qu’ll lux étoiçpoæ

fibi‘

c la; gêne .da—

c éréfltœ æ l 1Lenæ om çV0

6loaders. lcŒrieux Larä l—lerifl dcvmmt comm a

nm fes .W s;.wmarqd faveur pou 1he{emm tæ .

taquet . C’efi dans ce écnvoit quc1

l’

efprit &‘

pæ' 1391

eux il' né fc manœoîtptsM€fimmàdepareils .

advm ä ms (n) Les années:&’

mcum lèrm t fimfa.fière fans a£ï oib lir fm efpfi t enM at:

les graces . I l vit tranquilemt approcher lamort , il ex pirg le 29 Janvier 1148 dans laquatre:—uing9

—dîx ièmq année de fou à c.

JEAN, PAULEÆGW =,AbŒÎ St. Quentin.

en l’

i le , &c: à Paris le 19 Septem bre16 62 . I l était fi ls pûiné de3‘a

'

êôme@ignoæ Confèil‘ler d

Etat Ordinaire Avocat Général au

Parlement .deParis ,, ît æ'

de la.LibmirieduROÏ , de Suzanne P&eÿpM i: dc P ox cb æ û

rat‘

x Pmü>—fiü de} !Æm Biy a» , ce‘

ü illnflœd

emiers fièd cs peuvent:lu ndimcnt 0ppOfi t aux Pcnflmm gæ dml’

Antiquité.!L

’cnfi â ea de l

Abbé B igüonfutmarquée parund

lo I‘

w c XXX.gag . m & u y , d s

,

ce“! ne ce qu‘

il écrivi t Mc. de Fçm…üæi 1 St. P ierre en fui“ du Projet de Pai x

Pv) £tcï lk dem ie:

Page 147: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

148 Bmu ornnc‘

wn Rn sônmæ’z

dé uté deu x fois de la part de l’Afl

'

em b lêe versle oi qui lui donna l

Abbaie de St. Quentinvalant au moins trente m ille livres de rente. En1701 il fut faitConfeiller d

Etat enfaite Chefdu Burœu des afi

aires Eccléfiafiiques . Quelquerande que foit laréputation

qu’il s

eftaquifepàr%es connoîflànces dans l’ex ercice de fes em

plois elle difparoîtdévant lenom imm0rœl qu’il

s’eû fait t laprote&ion confiantc qu

ü®æ œ r

déc aux ciences &aux Savans &panlç-fameux

renouvellement de l’

Académ ie des Sciencesde celle des Belles-Lettres . C

’eû dam l

?

Hifloirede ces deux célèbres Corn iqs »; dans lesEcrits de tous les Savans de l

’urape qu

ilfafi tchercher fon éloge. Ou le trouvera à la tête dcm ille Ouvrages r0curés par fes foins ou m is au'

our fous fes au pices . I l étoitde l’Académ ie de

cinture de Scu lpture il ne pouvoiten êtrefans

'

aider de fes lumœ res fans *favofifcr detout fon crédit un étä bliffementfi dignecher aprè s les Sciences les Belles-Lettres .

Le Journal des Savans ayantcefl°

é de paroître

par la mort du PréfidentCoufin ,l’

Abbé B ignonle rétab lit en 1702 . Devenu B ibliothécaire duRoi

,il fit venir une infinité de Livres , tantim :

m és que manufcrits de toutes les parties duonde ,il rit de jufies mcfuresavec les Savans

de tous les m s avec les Am bafÏadeurs les Euvoyés , les Confals de toutes les Cours , afinne rien de curieux de rare ne pût écha t 5.es recherches . A l

avènem ent de Loan: X V àla Couronne on ne trouvadans laB ibliothè quede ce Prince que 30 00 Volum es ; il y en avo itenviron70000après famort, c

eû — à— dire trois ansavant

Page 148: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

deÎ aillet, /Inû£ Septembre , 1748. 149

avant qu’elle fût confiée à l

’Abbé B iy a»

l’on en compteaujourd

huiplus de 1330 00 ont

prè s du quartfontmanufcrits . Ccfut si fafollicitation que cette B ibliothè que qui étoit tro àl’

étroit dans une ou deux maiÏ‘

ons de larue ivienne fut tmnfportée à l

’Hôtel de Nevers,

vafie magnifique Palais où elle çfi depuis1721 .

Aprè s lamort duMarquis de Louvois,Mr.

de P ontcl mrtrain alors Controlleur G énéral

depuis Chancelier dq F rance rit l’Académ ie

des Sciences fous faprote&ion. r . l’Abbé B i

g non fonN eveu,devintpar

— là Chefde laCompagaie le dépofitaire de toutes les graces ,

ac

cordées au x Gens de Lettres . I l entretenaitdescorrefpondances dans tous les Pm s du Mondeen faveur des Académ ies de Paris des Provinces m êm e par raportaux Académ ies étran

âèx es . On eût ditque le départem ent de l

efpritdu l

'

avoir lui Çtoit échu enpartage du confentement unanime des Nations . A l’ex emple de laplupart des Grm ds

— homm es il ne chercha à fe

procurer du repos qu’

aprè sm illefervices rendusa fa Patrie au Genrehumain . Il fitd

abord defréquens voyages à fon Château de l

’Ifle— belle

prè s de Meulan fouvent de longs féjours ;enfin il s

y retira entièrement en 1741 il ymourut le 14 Mars 1743. I l a 1aiiÏé parm i fesPapiers un grand nombre de Lettres de Savaneavec lesMinutes de fes réponfes fuivanttoutes les apparences plufieurs defes Sermons qu

ilavoit revus m is en ordre pendant fa retraite.Lou isL‘

EM R Y F ils deN icola:L,!mery cê

lèbre Chilmfte de 1

Ëag delcine Belanger na

3

Page 149: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

135 B im…g‘

qun Rl xso'

nnÿ z

quit Paris le 2 ; ]anvœr 1677. Quelquæ læ u‘

feux eflàis d’éloqum œ lc portèrentd

abord vers

le Bateau ; mais fou Père un goût lus déci

dé lui firentefi1brafi‘

et la profeflionde édecin.

Dè s l’äge de 21 ans il étoitDo&eut enMéd€

cine,

il n‘en avoit ne 2.3lorfqu

’il entra ;

I’Aœ dfim icch qualité d

lève‘

,d’abord deMr:

de Tourne art enfuite de fonPè re . En 1702

il fit 0 ttc l’on Trait! de:AIimem ,

0uvmge

em îcËd’

analyfes chim iques où brille bœ u

coup d’ordre de clarté . Mr. Andry Méde

cin— Journalifie trè s connu par fon eÎprît cri

tiqœ atœqua vivement cet Ouvra e dans unde

fes exm iæ ; Mr. L!m e

% ,g0ü t e venger defonadverfaiœ attaqua lc ra116 qu

’il avoit pu

blié en 1700. ΰ

ur la À'ne

ration de: Ver: dan: le

Corp: de Ë’Homrhe .€Wr. L!m ery fitcomm e ces

rands Capitaines qui pour délivrer plutôt leüra

is de laguerre,laportent-tout— à— coup avectous fes ravages au m ilieu de l

’Etat ennem i .

I l monta à la place d’

Aflocié de l’Académie

des Sciences en 1712 il eut en 171 ; celle dePenfiom îre-Chîmifle -

vacante la vétéran

cc de fon Père qui mourut Iam meannée. En

1722 il acheta une charge de Médecin duRoi;c’

efi en cette qualité u*il fut nomm é ur

æ c‘

onlpägncr 1’Infante

'

aria Anne Vi oùed’Efpaghe aujourd

huiPrinceflëduBréfil 1013

qu’elle retourna à Madrid. En 1731 il fuccêda

à feu Mr. Geo m‘

y dans la' ChairedeChimie du

]ardin— R al. 1a été 33ansMédecinde l’Hô

tel— Dieu . l y étoit toujour'

s fulvi d’

une foula‘

d’Etudînm enMédecine qu

il infim ifoit avec

pläifir cn'

3’iufituififlt Ini-ménæ . I l avoit

Ëqu isan s

Page 151: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

152 a iotnaqua Rn sœuùn’n,

précipités de Mercure fur le Sublim é com fif

,

fur 1Anfimoine fur la Poudre dite des Chartreux fur quelques autresmatières qui font lefujet d

autant de Mémoires . La Phyfique , aidéc de la Chim ie lui en avoit fourni quelquesuns tel eft fon Syflêm e fur lamatière du Fende la Lum iere en 17 le m êm e

,à ce que

prétend 1’

Hiftox ien de 1Académ ie, que celui

qu’on a vu depuis avec quelques additions dans

la Chim ie de Mr. Boerbave . Ses recherchesAm 10m iques fur 1

U e du T rou ovale cette

ouverture qu’on voit ans le coeur du Foetus

qui fe bouche après la naiflànce lui ontfait

I l m éditoit plufieurs autres Ouvrages futtout un Traité complet de Chimie auquel il

avoit grand regret den’

avoirpas travaiSa difpute avec feu Mr. Duvem

Wim low lui avoird éja fourni lamatià huit grands Mémoires les derniers qu

il aitdonnés à l

’Académ ie

,lorfqu

’il futatta né de la

maladie dont il mourut le juin 1743. l s’

marié en 1706 . avec Cat arive Cl mpotot. Detrois enfans qu

’il eut de cemariage , 11n

’efi 1efié

qu’une F 111e

,l’ob

°

et de fes complaifm . I létoit doux poli ans le comm erce de la viecapable d

am itié énéreux libéral trè s Ch:ritable envers les auvres

Page 152: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de î nületAoût Septembre 1748. 153

A R T I C L E V I I I .

A -TR EA'

I‘

I SE on Mu mcu —zs Where in theirNature Conditions Chm &a iûîcs andtrue immédiate caufe arc clearly ftated ;and all theObje&ions &c. w ith aPoftfcript containing fom e Ranarksou Dr. Middlet0n’

s‘ introdu&ory

Discourfe to alargerw ork,&c.

By Abrhbam Lemoine Rec

tor ofEverley

C’efi-à-dire

T R A ITE fur Ie: M IRACLES , où l’on étab lit

clairement leur Nature leurs Conditionsleurs Cara&ères leur Caufe immédiate ;

où l’

on ex am ine à fond les Obje&ionsles difficultés fuflitées jufqu

’ici contre leur

crédibilité contre lapreuve qui eu réfulte

lefquelles on réfoud d’une mamere &tisfai

faute furtout celles qui fe trouvent dans leDiscours de Mr. Cbuèb fur ce fujet ; avec

un P qflfi riptum contenant quelques remar

ques fur le Discours que Mr. a

publié pour fervir d’

introdu&ion à un plusos Ouv e

, &c. Par Abraham Lemoine

inifire d’ved ey W ilt

’s Chapelain du

Duc dePortland . ALondres Chez Naur

fe , à l’

A neau dans le ûrand . 1747. de

pag. s la Préface laTab le.

APiè s plufieurs ex cellensTraités qui ontétéécrits en diverfes Langues fur lesMiracles,

K ; la

Page 153: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

154 Bra rm a m t ,

laMatière fcmble être épuiÿée pe:fl£âopœ à

faire le fujet d’

un nouveau L1vœ_

mœr tpourle Pub lic mais il y a une m ère d

’approfon.

dir les fujets qui le e toujours nouveaux , _u

_

n

goût à tmiœr préfenter les chofœ q uifaitqu

on les revoittoujours avecplaifin x qui

liront avec attention le Livac dont nous allons

rendre . compte verront bien par eux m êmes s’il

ne m érite pas ce doub le Eloge. L’

AΠurnous

apprend dans fa Préface qu’

il l’aentrepris pour

répondre au Discours deMr.Cbubb fur lesM imeles . Cet homme né avec des Taleus fupé

rieurs a eu la ré

âutafion de Grand Génie ;

peut-être moins hréticn que Philofopbe , il a

des Miracles confid€rés enm ætoucher à la Religion qui finitde

ça :: de 3°:f Cl m]î d es Apotres une de fes

preuvesfondamentales:car les yeux chirs-vo

zans

:ppa çoivent autravers de cette impartialit af

fectée un dcfiè in formé de fapper imper ti

les fendemm s du Chrifiiæ fisme.Ë1ens zé lés reficroient— ils dans l

ina&ioncas L

Homme n’a déja de lui-même

dc penchant à l’

ina édulité les raï onm mens fp6cieux ui la&vofifeut le frappentébrank nt fafoi ouvent lepew a fiffent ; il.fautmute la force de la vérit

_

é pour le d&10mper

pour le ramener. Mais 6 les Incrédules nevicafieut perpétuellement à la charge en préfentantfous une nouv

e lle face des Objc&ions c ent foisréfutées,pourquoine —lesœ pou£fcroît

— ou pas avecdes argum ens toujours employés avec fum ésre

_

mis dans 1111 nou…jour ? Mr. Lamoiæ e a

ñu plus que ceh ,œ r il y bewœup ajouté d u

Page 155: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Brumou s

ne peutmanquer fi l’on y faitattention, de deva

nir l‘

objetdenotre foi,& d‘

influçr fur notre vie;fi tout cela

,dis-je efi vrai il efi für quenous

avons une preuve invincible quiapproche d’

uneDémou&ra_tion

, que Cl m‘

aété envoyé deDieu que pa_

r conféquent a Religion efi divine que ceux qui larejettent malgrécet;te évidence font tout-à-fait inex cufab les .

A rês avoirdonné d’aprè s l

Auteur l’idée de

fon uvrage, nous allons enfaire unfuccintabregé pour ne point l

’interrompre s

il s’offre

quelques remarques,nous lesm e_tçronsau bas des

paîîen formedeNotes

s Savans ontdonné diverfes Définitions desMiracles felonleurs veuës leurs différentes idées . Sans ex am iner quelle eû la plus ex a&e ,jevais donner lam ienne dans le defl

eÏn de l’

appuyer

par de bons argum ens . UnMiracle m G:'

nl ral

ejf une Opération ou un ef etflufibla E5’ex traor

diad ire,d a deja: de la Capacité naturelle ou du

Pouvoir inhe’

rent d’Ag en: naturel: jc

’efl-à— dire

de tout E tre co_nfëquent queDieufeul

peut£çodæ ire,pour confirmér quel _aeHe

'

velatim

faiêæ flx :quelqueMefl"

age m wa deja part au:Gm ;æ bm ain .Mr . Cbubb en onne une où l

’on

v0‘i€1añtd

afi”

e€tatiou une fi grande complication d

’idées qu

’elle femble faitea prè s pour cm

brouiller la matière . 3'e peafi: dlt— il qu

’au

fer: du term e deMiracle pour ex rim er

fi nfible que l‘homm e q/î nature lem ent ia

ble de ca;gq x produ irepae iflæ êm e

furpaflè‘lgalemm t le courr

ty re or: ce! [aix ar nam

t el efi gouvern! um

Page 156: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

110juillet”

,Août Septembre 1748. 157

.Providm ce div ine {s’

gni

m iniflôre au la cao { rationL

’ex plication qui uit eflencore plus emhrouil

lée que la définition m ême qui ne manque pasm oins d

’ex a&itude quede clarté . I laurmtdu a

j0ûter à l‘incapacité de l

homme cellede toutEtre

créé (mais celaeûtété contraire à fonbut) dé‘

term iner cc qu’il entend par le cours 014£m iæ de ,

— laNature quin’eftpas lemêmedans tous les}C li

m ats .De laG laceferoitregardée comme unMim lefous laL iga: où il ne è lejamais au lieu

qu'elle eflordinmre dans le ord (a) 6 les

loix de la «N atu re ou par lefque lle5 le onde

naturel eflgouwarù æ‘,onentend commejecrois

qu’on le dou, lacouflitutim originale ou les pro

prietés effentielles, les rapports des chofcs ; alors

Je dis que p ieu luim ême nepeutles cha crfans

changer ou plutôt renverfer du

Monde ce ui rendrOit les

cab les ju ques là impofliblesMr.

CetE x em pla quoiqu'

em ployé par le fu n :Evê

q ue de $aüsbary ne prouve point ici ceau; [fou veut en

conclure . Le —

œ m s de la Nature efi 115 par les m ême:l o i}: fut toute lafu

_rface de laterre fes efi'

ets d ifércns

q u’

on y voità certains égards ,eu difércns ellmau ne font

,x ien contre l’

uniform ité de ces loix . I l n’

y apoint de ten

p lc tantfaitpeu pol icé où l’

on ignore les relations ne laTe rre a avec le (ole il . L

hab itant de lazone tox ri c fait

q u'

il do it y avoir de la glace dans le Nord quoiqu’

il n’

en

vo e pointcbez— lui ; nous , fans avo ir jamais été (ou:la igne , nous (avons qu

il n’

y gè le point nous n’

en

fomm es point furpris . Mais quiconque faparole,fond roiten un inûant toutes les glaces du Spitôerg ue au m il ie ude l

hiver ou glacem i : le Gange aum ois de May porterd e pcfaus fardeau}: ferait fans douze dans l

,un & dans

1’

a‘

utx c climat un ttë8 grand Mi racle.

le ne fçais‘

papb i en ce que l’

Auteur entend par conflitl

Page 157: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

158— Bœi,æ m uqvn Rammù ,

Mr. ClmbéfuppunMiracle,& quin

ontaucunfœ dçm nt.l æ [qu’.

il dépende de lavolonté de celui qm le fait ou qu’

il fefafle lorfqu’il leveut. Mais cela efi-tout— a— fiü1

ahfurde. Commentunhomme t— il difpoferd’

unPouvoîr qui fortauddfus u lien&qui s‘

ex « .

cefans faparticipæ ion Le changementde laVerenSe 1ne dépm doitpe intde la volou

ñoyfa que h Perfçnœ prévu c ou pr

Mim ulcux quidont s’

0pérçr.

'

s u 11Mi.

comme on levortpar

yf: des P rophète: de r iff. Le

premier ne préditpoint que faverge , qu’

il Jeux

par terrefelon l’ordre ck Diæ allait fc chan er

Serpent ; } efm C1m°

fl‘

n’

eveit point pr dit

qu’il alloit rendre le calme à laMer 3 ite

e,

quand Eh'

fe’

a fe m iten devo ir deœndxe avie auF ils de laSoummiœ ilnefavoitpas s

i réufli roit.

Aprè s avoir Œpliqué à famanière laNamreles conditions d

unMiracle Mr. Chubb proavafit que d

’aller plus loin d

’e x am iner

ions . La 1 . eft de l'

avoir jufqu’aù w [a

[ d v

tatîon originale,;îtôptiétc'3 rafiporës efl

'

cntie is deschofu .

Efl-cc l’

a&ivit‘é du feu ? Dieu fufpcnd ir à l’

égard destrois a ans jeuéa dans la fmunaife, Eft-œ le m auve

m ent des Afi res ? ]ofué fix a la lum ière du fo le i l eu un

c im , pendant lufi eurs heures . Eû -ee l’

attra&i0n ou

gravitation? .e s eaux de la m er rouge form èrent

o ur J: cba s e côté du pafla ouve rt aux lfraélite s (Baud.

XIV: ce lles du ]our ain :’

emmoncelc‘n nt

}of. 3 vs.

16 . l’

aproche das Sacrificatcuœ ajoutez le as Chrifi

qui marcha fut lam er. Je ne connais point de loi: p lus

çfl'm

äd hs que cell

cs qax ont fou£ ex t ex ception d m: cè iC“'

o

Page 159: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bm mi‘nnquz Ku a m'

u,‘

A ant‘

fuflifammem réfuté les deux condiæ n3

que 1. 06366 croit néceffaires_

aux Miraclesindiquons eu brièvement .les vt

_

ms_

Cara&èœ saux quels on peut aifémcnt les d1fim er des .ef.

fets‘

naturels les plus furpreuans es tours de

gibecîère des m iracles prétendus . 1 . Un miracle doitêtrepoflible S’

il eftconüzdî&oüecomfi1e laTransfubflantiation il doit être rejetté . Ou ne peut le prédire par aucun art hu

comme on prédit certains Phenom ènesde laNature. 3. I l doit être vraifemblable

,il

ne fent point la Fable le Roman. I l fe faitfims ofleatatioæ fims ap areil dans une OCcafion im

}goræ næ dans veuës fages diieu par ex em ple pour attefier une

nouvelle Révélation qu’il donne aux hbmmes

Enfin 4 . un Miracle doit être reconnu

rem ier coup d’oeil pour l

Ouvrage de Dieu.

ÏA: 8pe&ateur en e tellem ent frappé qu’il n

a

befoin pour s’en convaincre ui de beaucoup de

réflex ions ui de profondes recherches .

En effet iln’

y a neD ieufeu lyaifoit laCd xfe imm ï diate {s

’eÂciente de: Car

,I .

quoiqn‘onpuiflë Iäns abfurdité fuppofer une

on Êtres entre nous Dieu,s’

enfuit— il‘

qu’

ils ex iflent réellem ent ? Mais je veu x , pourun moment

, qu’

ils ex ifient. Le pouvoir inhérent

u‘

il x c roche fon Autçgonifle.

Celui-ci'

avait raionné u: 1

’c_flîrn æ îw 85 ce lui-d cb nclud de laNégati

u , avec d‘

autant moins de raifou q u'

i l reconna ît enfnire la poflib i lité d

une fuite d‘

Eues au defl°

m de nous ,en remœ tant iufqu

à D ieu.

a) voudra» ajoute: va‘

jî&la. paifga‘

oa en veut

txouver un invifible dans laMelle.

Page 160: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de M t Soptcmh e 174 8. 16

r(çatde fairedesmiracles refultc*t— il de leurfim

p le ex ifience ? Etparm i lesm iracles il y enatrè s‘

peu qui ne demandent un pouvoir infini. Pouffons plus loin cettefuppofition : il y aen

treDiednous des Etres qui ont d

’eux …m êm es lepou

voir d’opera des miracles ; ces Êtres font— iis

bons ou mauvais ? S’

ils font bons laraifonnenous ditrien de contraire,) ils neferontpointufade leur pouvoir pour appuyer l

’im pofiure ;

s’il y en a dem échans ce que nous ne l

avons

que par la,Révélaä on ,

il a_fi p10bab le qu

’ils ont

perdu lam eilleure urtie de leu1; pouvoir enpunition de leur m éc ceté 11n

’efi pas vrai

femb lable que Dieu leur perm ette d’emplo ar le

peu qui leur en refie, en faveur du m onge.

Ainfi la vmye caufe des m iracles fe réduit enfinau pouvoir à la volonté de Dieu feul. Celafi: prouve de cc

que Dieu feu] produit parfoninfluence perpetuelle imm édiate tout ce qu

’il

y a de mouvem ent dans lemondematériel . Lafi ine Philofophien

’encom mitpointd

autre Principe . Ou peut confulter là

— defl‘

us leDr. C larkedans fa Démonfimtiou de l

’Ex ifienœ deDieu

fut tout la R echerche fur laNatu re de l’Am e

b umaine,p ü ce fujet eft trè s bien traué . Je te

garde donc comm e fufii iämm em prouvé que

ce qu’

on appelle le Cours deNature n’efi à pro

prement parler autre chofe que l’} et imm édiat

d e la volonté {s’ dupouvoir confiant arbitrai

re de Dieu . Par conf€qùeut , tout ce qui efib or: 011 au d e] m du Cours ordinaire de 13 Na

ture,c’efi — à-dîrc tout m iracle eflauflî fon On:

Vmge immédiat Quel autre que lui peut faireex ec tion aux règles qu

’il a lui feul établ ies ?

ame XLI . P artie I . L Duo

Page 161: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

B iaü ôï iï tfiv‘

z‘

R A1âONRÈ‘-È

Dire”

que'

des Éü es'

inf€rid fi t

fans qu‘il leur

en ait donné la“

pouvoir , _

c’efi fupp0fer

'

que la Creature peuta

gir à chaque iuflant dans le mondeuatürè l contre la”volonté déterm inée

,

du Crâ téu‘t ren'

yerfer fes'

deflèins , fupp‘

dfition abfurd€& blaâ.

ph€rüa‘

t0ire,

3. C’u été

”de

Genre humain‘

,fi

'

n‘

o‘

uS eh croy‘

o‘

ns 1‘Hiûoiœ .

C ’efl ce qui fait

que‘

— toutes lesReligions (4 ) ontplus ou moins prêtŒdu

'

auk m iracles car cela‘

montre qu .comme une bonne'

reave deMiflion

fëulement lel

_

e Pbarao des Egÿpfi‘

em ñ us en

M es“,comme

c‘ela

pu‘

tb t

è’ç/ jai le”doi dè:D im .

' A tous tan‘

t lfimélites que ennls

0fit cru'

le'

m iracles aPparterl’

oit ieu

Je necgois poiut comm e quelques uns que cefut un Ange qui parla } Môyië

du—

_

milieu duBuüfon

,ni que lesAnges 3

'

yent pub lié laloi maisDieu lui-même , ou ,

du moins l’Ange du

_Confeil,la zde perfonnede laT rinité . Uge n

aurb itpas dit'

z fu i: celu‘

î‘

qaî [ d ir ,Pebo

p a ; Mojl l_’appelle du m êm e

nom dans e‘

s‘

re=

eits ; engeniflàm ]ôfèph, il dit: (6) qü’

e 14°

diä ion de celui quife tenait d à bmfl°

on *vic‘

una

far

(a) L’

A'

uœï r: q it du psy. 1: qu‘il n

y po:‘

nt

d‘

u ne Relig ion que juive 14 .Cb rêriennë qui‘

prê :'

madent aux m imclés , comme à J: p:éuv: évidemeEur Origine divine.

0) Demo 33:

Page 163: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 164: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 165: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmmoæ fimmæ R 1üsôflma”:

unattribut q uin‘appartientqu

‘àDieufeu]

]‘app:lleMiracle:de IaMam e

‘retŒ t

_æ ces;

furprenän£çs que jem Ch_rifl a faites fims

recours aux moyens naturels q uelquefois en

employantdes m oyens peu_propres même, gon— gdans un infhmt. Ihn}y31 ,

u feu!qui puifl'

e agit;aigü. ] _e

lam ême chofe dupouvoir—de

chafi‘

er les Dém ons de réçabli; fur le _

chan_mqeux _ qui enavoientgâtémaltraités , Ccp œvp îr

toit refervê àJefus Chriû feul perfonne æ e 1’

a

voitenavent_lui, rfçune n_e_l?aeu depuis . (Enr.

s'iLyavoitchez les uifs

des Ex orçiûes qui fe vmä_

_toîentdechaiÏe

r lesmalins efpriü c’étaitune vai

ne prétention puifqu _

ofi n’

en peut produire auêunex emple . Cc qu

on lit fur cefujet:dnas l’

hif

toixe evangelique d_m s Jofephe nepr0uve rien,

ou lûtôtp_r0uve tout1ec0Œtaire.

r fi I’

_on y prmd_

garde onverradans toute1’Ecrîmre les

'

t les attribués dire&ementDieu p ropofés comm e lapreuve certaine d

une

Mfi on divine mais c‘eftce qu

ils nepeuventjaqmms être ii lesAn es bons oumauvais ontd

eux

mêmes lepouvoir’

enopérer. (%u

on life le IV .

eh. duDeçteæ . onverra queMoy y attribueexprefl

°

em ent àDieu tous lesMiracles opérés enfaveur dcs Ifra€lites Ettoutdemême dans lesHistoires de:}ofu!

'

de Geh ou,de Samuel, d

’Elie (a) ;

gjoutez les paiÉges où on litqueb im f’

æ lfait descbof am erveilleufes (6) Deforte qu

‘aulieu d

trîbœ t lesMiraclesaux faintsperfonages quifem

Deut.W. lof. v. 13. ]ug.V. Som. l m I.

Roism x . & : vm .

Pf. L“II o I ‘O M VL

Page 167: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmu ornæ bpz Rm cm‘n

on auroit deffeiu de les inflruire . Ou dé s‘a

drefl‘

er'

immédiatem ent à1’efprîtdc quelqu

mr

ou de plufieurs denotre efpèce _de réveler à

luiou à eux les vérités defiinées à être

alors de s’

adreiferm édiatement aux autres

par lui _

ou eux,en le chargæ uæ,0u eux ,de ré

veicrou epubliercesVérités à dä uues,œ ux

ciàd’autrcs ainfi de fuite jufqu

‘à eco ue

cette R évehfion fût parvenue à tous

Jeux Voyesfont fujettes l’une l

‘autre àdes ia

convénieus , mais la rémiè æ bœucoupplus que

derniè re (a) il c‘

vrai qu’

unfau!hdmme°uune Société d‘hommes peuventtr0m enim

prétex ted‘une évélatîon

ou dumoins il n‘

eftpas fortdiflicilede découvrir lafourberie de s

’en

tir,parce qu

’ilyanne règleceræ im ,

c‘

efl— à e,la

Rmflbn pour juger de la Vérité onde lanon-cou

tradiä i‘

o» de la Do&rine révelée &desMiricles faits pour prouver laMilliondivinc de

celui

qui ,lapub lie au lieu que

—dans le prem ier cas de

lamanière dontleshommes fontfaits ,o u netoitque confinfiou défend re fins pouvoir y tem edier,dumoins 6 l

’onenpeutjuger par les effets

quîout eudes prétendons de cette fo‘

rœ . Ainfi

(Pour me ferv1r de « laremarque de Mr.05x 66 .)Emtbo«fia:m e 18flfl

'

fl fl' Hou peutlui donner

ceuom , qui eut lieu dans 1e dçm ier fiè cle& quieaufa tant de défordrc était fondéefur

\(c) Ici

_& dans lafi:iœ d e cet article on trouve dm üM

o_

u i’

ai mu prl æ id n,& prêm‘

d noù j'

ai m is derniè re. C’

efl:

y1_fib lement une faute que j’

ai cru devo ir re&ifier fo i:

qu’

elle vienne de l'Impr_ingcur où d

'

inqdvu gæ çg do{Auteur, peut4ü: cn m opianzl

on0ùvngœ

Page 168: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de3:3i Août Sèp‘

tm bn 748. i 69'

croyoît ou dumoins fur ce qu’onpr6

œndoit

Dieu s’ad

refibit immediater‘

nent à Pefp‘

ritdecha

ulier.Chacun‘

cm yoitouprétendoitêtre

em e»tmfeigzl kk Dieu . Etcommeen‘

pareil cas onn’a

d‘é ard ni

pout les} d‘

éclfions de

laRaifon‘

nipour les iracles, il eftaifé de s’ima

giner en quel déplorable état lemondeferaitbientôtréduit. I -n’efldonc pas probable queDieu fe

*

ferve jamais de cette méthode Bautte q uoiufujétæ à quelques inconvénie

ns et!_

lafeule dont

nous pouvonsȔfaifonnab lement fuppofer qu

?il

.

veuillefaire uläge:Mais cetteméthodemêm n‘eŒ

pas nefiniraitêtre enfonp0uvoir,fi lesMiracle&ne fontpas d

‘eux m émes indépendammentde

romeautre confidémtion, lapreuvepropr e com

p latte d’uneMifliondivuœ .

Et c’

efi ce qu’ils ne

peuventjamais être s’il y a outreDieu des A

eus invifib les bons oumauvais uipuifl‘

ent les i°

rc;c2tdans ce cas-là, commente il'

poflible dediflinguer les Révé lations div?»æ s

des fu eftions

d’EfpritsMalin , ii les unes les autres ontfondéesfur 11môrh

eforte de preuve Ilfautpar con“ou fuppoflerqueDieu ne peutjamais fe

réveler au G enre humain ou fi l‘on convient

q u‘il lepeut avouer qu

‘iln’

yaque lui qui puifl'

e'

faire devraisMiracles (a) Aufii font— ils appelles

lefleau de Dieu unfcæ .u quin’appartientqu

àlui (6) EtJeq ChriflditeXptd i

émm ; que ceux ,quine

*les aurontpas te ardés comme lapreuve é

videntede ladivinité çfa,Do&rifié fer‘

ont in‘

çx

cu

Toutcemarteaurenfexmédans ces d ur, ues eûpr_is mot i m e tde l

Auteur pdur donner une id de ama

m î; xçde xaiionnex . (ô) jean. VI . :7. XV.

:4.

L :

Page 169: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 171: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 172: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de'

AoûtEs”Septembre 1748. 1

373

Aprè s avoir fuŒfinnm entmontré qu'on ne

peuttuer de cettehifioireaucune obje&ion contrer

mä.Thèfiagénérale que Dieu feu lpentfaire dev rais m iracles ,

"ex am ineæ i brièvement quel

Ques paifages de crim e qui paroifl‘

entfavorifer

l’opinion contraire. Le premier efi Deut.XIII:&c . quifemble qu

’un faux Prophète eû

capab lc faire c: desMiracles . Mais

Les mots h gnifient une pr l diä ionou unP b e

uom ä x e aufli bien qu’

un m iracle ain

fi2 .je crois qu’il s

’agit là de quelque évènement

prédit. 3. Cc qui le confirm e , c’

efl que ce faux

Prophète eû appellé deux fois un fmgeur desfong e:. 4 . Enfin ce que

‘Moife ajoûte que Dieu£'

ProuvçfoaPeu Ie m ontre qu’il» nepeut pas s

a

ir-là deMirac es vrais qui font lesfçæ ux d’une

î’l ifliondivine ; C ’eûtété 1

à une tentation invincible. Cesm êmes fervent à ex

pliquer Matt. XXIV : Etje ne vois pointdans aucunpafl

age que les Mag icien: les E ::

chanteur: foicntrepréfentés comme des faifeurs

deMiracles . Ou allègue encore Theflî II : 9.où 8 . Paul dit en parlant de 1

’Antecbn

fl qu’il

_

v iendra accompagm‘dc la force de , Satan aura

touteflrt: de ouzmir fera desprodig 6 Ü’ de:

fau x M rac Mais,loin de prouverque leDia

b le puiflè par luim êmefaire de vraiaMiæ cles, ce.laprouve le contraire puifquefes Opérationsfont

appellées defaux Mî ra: les ;c’efi — à— dire des

iwpafiture: qui n

auront qu’

une fauffe, apparence deréalité

l‘

autoindejapeine ) acœ zdc: cetteex plicationavecces

Page 173: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

m B nm mm . Bnœm —ï ;

Dn’

ymm is cu-

quo% fifè Jefas Ghrîfl qifiuyam

—flü:d‘

e vraisMim les pourp;ou—ver leurmi&

fim quipax—conf6quantéæ itdlYil}ç

_

Mahometr_ajg

pOiflçptfitæ d»aminle don des «MW 168 ni aucontondæ eurdesRcltgionfiP$YCfiüCâ; Quelque:

⣠gä

ï æ eœ s ontditqvoirreçu_

leunçloxx dcceiæ i—giviniŒs “mais .ils n

’out im gm êmçœñt$

dofaireaucunMim ie pom appuyer lcu_

nDœ&fi.ne.Enfin ie pqnfloinqu

onattribue aq b le d’

Qa

.des pmd13m*d<fitfonorigine à _

laFable ; à laEüüofoÿfie plm nieünne ; à lamanière de difqœdesPàm avec les Payens dantils at

_

£tibü0îæ tles,

On d es aux Démons auMM £chhfm a ou à laDo&riæxodes dcux rincipes, enfin311Papifinq.Les Paym s fontmoqués

_

de% euchamæ ,

mcm , ortii_è as , omcles ,2rtsmaq nç& (4 ) &c.Mais s ’ils ex cnÿvû devraismir

_

acles bienatœfi€sEm tû m dnuæefl iæ ü:fiüomCbzbb pouflantfonHypothèfe faitccm;‘

on fuppofé qu?ilyaitdes îÏ

6fl$ mvifibles

pérism:s capables de faire des ir_

aples , Dieuleurpe:mntra

— t— ild’ex ercer ce

â_ouvon pour

ufu i:leGenrehumain ?Et làde s il ditqu‘à

ga paranale ie , i l efi probab le qu

il le leurpen;

P qu‘il

dans

£m dm ou à fpä ï ä‘âîäpour atourmoflct

pafle. A‘

la vérité l’

Auteur convient, dans lafuite qu: IQD l æ ou peut faire des chores furprenamœ , à uo i l

on:

pourx o n xc méprendre , m ais il nie que ce pui e êtœ ddvrais Miracles

. (a) Hora . 8 iii . II. adjul. Plon Ovid. deArte Lib .l l . Q_ C utt L 1! c. C 1c. d€ D ivina: Plin l .m .

Hij&.nau

'

Eufdh o p. £ v. l‘

y”.Chu. Mèx Sm çn

Page 175: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

1716 Æmu ofi x®n R‘

n sôfinüa,‘

f

Pourquoi doncDieurêœæ roiæ-il les Miracl es

Pour que nous enflions l’

Evidencedes fens É lled i incompatible avec la foi ; l

’évidence du té

moignage y fnplée tres b ien, comm e ilagrive tousla jours dans la

'

vioï-Em æ:faudraitä l pas s’en con

lm ter um dm €me il iè feroitde nouveaux Mimcles ar àmoins qu

ils ne s’en fit en préfence

de chaqueÏ’arficulia ilfaudroitencore s'en mpg

ner fouvem à‘

ceux qui les‘

aûroiem vûs .D’

a l

cnrs quand il s’

enferoita&ucllementdevant des_

gens accoutumés ànier tout croiroient— ilg leurs

propres yeux ? Enfin la Fr lquex ce dcs Miracles

n’endénuiroit«elle pas le m erveilleux alors

queprouva oiem— ih Carne s

’accoutumeroit-ou

Ës à lesmettreau rang des effets ordinaires de laature

I l y a,dit eï 1fuiteMr. Cbubb plufia1rs circon

fiances paroù l’

onpeut ju er qu’unMiracle efi

faitenfaveurde la vérité . es unes regardent lefaiten lui— m êm e les autres laRévélation qu

ilfavorife. Une circonflance trè s impom nœ fe«

lo_

n lui(a) c’elï que cette R e

'

we‘

lafi onfi it comm u

m qu le égalem ent a‘

tom ceux ni en ont befoia .

Lemanque de cettecircon anœ détruit ou du

beaucoup la probab ilité

Miracles viennentdeDieu quand m étes les autres circonfianees concom oienten faveur de ladivinité de cette Révélation (lv)

Quel(O) e pairefous filence le

s autœ u irconûanœ s ui fontle egré de pouvoir qu

ex ige un certainMirac_

leb ienqu:en

refi i lteo les efi'

ets de la Révélation je m’

en

fuis_

tenu à laderniè re circonflencc parce qu‘

elle m‘

a pe u tla importante .

An n: ue dopropofu ces confidération3,l’

Auteur, re

prendMt. babê,fux ce qu'

il afi nfle que Dieufait toujo urstou t

Page 176: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dc ï uiÎlèt AoûtË5’Septembre 1ÿ43. 177

Quelques confidérafionsferontvoir lafauflèté decette conféquencc que ii laRévélation Chré

tienne n’eû pas en efi

'

et univerfelle, ce n

’efi en

Dieu uiParfialité nifauœ de B ienvd llance. 1 La‘

Révélanon a en elle— m êm e dansù defiinafioüle cara&ère d

univa iälité dont on fait tant de!

bruit. Tous fesDogmes tous fes Précepæ s con—B

viennent à lacapa‘

cité de tous leshommes ; elle cit

propre à tous également elle efi calculée pour

lap‘

erf€&ion le bonheur de tous en touttem s

entous lieux . z. Sî 1aRêvélafionn'efi pas a&uel

lement univcrfelle cela vient de la'

nature de lachofe de quelques circonfiances particulières:Dieu ayantjugé à propos de s

’adréfl

er à un pe

tit nombre pour fe révéler à tout le Gm re— hu

main ,ellene peuts

’étendre uepar degrés ; il a

doncfallu qu’ane partie du onde l

’ignorât en

corependantque l’

autre enferoitéclairée. 3. Pub liée d

’une manière naturelle elle a dû fahir les

v ieifiitudes des chofes humaines . Les ApôtresleursDifciplè3avoientrépandu l

‘Evangilepret}

ue partout le m onde connu fi leurs Su

?eurs eufl'

ent été enflam és du m ême zè le, le

Chriflianifm€feroit_probab lem ent laReligion de

toute laTerre. I l a été connu en Am ln que àen jug

er par de certaines cérémonies religieufœu i s y font confervées d

’une manière plusfen

%ble qu’enBarbarie où l

on aitfûrq u’il a été

rêfout pour le m ieux il réfute fyfl&me du m5k«rm is en vogue par i eih itz , vanté par les Poëtc: lesl‘hi lofophes rein des plus fa

meux Théologiens . Ccm orceau mérite attention des Lecteurs ; il renfermetrop de chofes pour avoir pu le faire enua

dans cetAb régé.

TomeXLI P artieI .

Page 177: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 179: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

1 80 Brumo‘ruzqun RAISONŒ

‘E ,

Si l’

on replique que fur ce pié— là la Revê

lation n’

efl pas d’une fortgrandeutilité, puifque

fans e lle les homm es auroient

£u parvenir à la

félicité obtenir 6 alement es récompenfes

proportionnées à l’

age qu’ils auroient fait de

leurs taleus des circonflæ ce3où ils'

feferoim ttrouvés , je réponds 1 . que , vu l

état dépravédans lequel les homm es éto ient tombés par1

’a

bus volontaire qu’ils avoicnt fait de leur raifon

de leur liberté la force des préjugés & , des

paflions leur ignorance leurs vices qui les cm

pêchoient de profiter des préceptes de l’

ex em

ple de leursm eilleurs Philofophes,uneRévélafiondivine leur étoittrè s utile& trè s néceflàîx e : fim9cela peu tr ès pe;4 euflè nt été capables de connoître leur devoir , il y en eût en moins encore qui l

’eufl

ent b ien pratiqué par conféquent

peu trêspeu fuffent parvenus à quelque degréde félicité dans l

’autre vie . La connoiifinœ

des Dogm es de la Religion Chrétienne procureau x hommes un avantage infini : elle les fatisfait, les tranquillife , les porte à la vertu les

com

cc qu i l êd ifie'

de l‘autre . LaMédiationde I. C . s

étend }ceux «-m êm es qui n

'

oxft pointouï parler de lun,pn rva qu’

i ls

ayant connu pratique! 14 : devoi rs :ae la lamiên natur el le

m u: découvre fout.Mais fi à confi éter les hom m e s d ansl’

Etat de Nature l'

abus volontaire de lew rai/î m 87 44 leurl iberté &c. les em

çêcbo ir de profiter des p lus beau x pré

ceptes de: m e il cnrs e x emples les plongeo it dans ladepravation , deforte q u

un ex t:êm :m ent petit nom b reeût pu parvenix à que lque félici té , que deviendront d e sPeuples innom brab les q u i viventdans une profonde ignorance dans un ad i eux déréglem eut ? Car laMéd iationne peut s

étendre u’

à ce petit nombre de ceux q u i aura»:« m u pratiqué ar devoir , par les lum i ères nature lle s ;

alors que gagne l’

UniveJalùn e

Page 180: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

'

deÿuîllet ,Aoüt Septembre 1748. 181

comble de joie . 3. B aña fi ceux q ui ne connoifl

point la R évélation parviennent à quelque

degré de bonheur ce_

n’efi 3fans elle dans

un fens, puif uej

aitou;ours uppofé que laM6diation de ]e us-Chriû s

étend à tous les hom

m es fans .ex ception. Au refie la R évélation ne

fait point les divers degrés de peine& de récom

penlè ils naifl'

em naturellement de la Souveraine équité de Dieu de la. m aniè re dontchacunaura profité de fes graces felon lè s forces & festalons .Mais il ne faut pas douter que le de

%ré de

bonheur auquel on peut parvenir avec 6 fccours de la R évélation ne roit de beaucoup fu.

périeur à celui où couduiroît la fimple nature.

N e pouii‘

ons pas plus loin ce;Abrégé laiffous quelque chofe à lacuriofité desLe&eurs quiont du goût pour ces fortes de fujets ; ils trouvcront dans ceLivre de bons matériaux beaucoup d

’ém dition nom bre d

ex cellentes réflex xons. Mais il feroit à fouhaiœr que ceux

qui‘

compofentd es Livres s’attachafi

ent à enc iliter la leé

ture,en obfervantun ordre ex a& en

: éduifantà certains chefs ce qu’

ils ont à dire,

en ne difant rien que ce qui efi abfolum eut né

ceflà ire au fujet. Alors d’

eft un jardin agréab ledélicieux où le Lè&c:ur fe prom ène à l

onaifecn cueillantdes fleurs des fruits . Mais cesLivx es où l

’on ne trouve — ui-ordre , ni fe&ions ui

chapitres reffemb lent à m oins qu’ils ne foient‘

forts courts,à une vafio forêt , vous n

y êtes

pas plutôt entré que vous vous égarez vous

marcha d’

un bout à l’

autre fims favoir où vous‘

ê tes vous ne vous retrouvez que quand vouseu

,êçes heureufcmem forti.

M 3

Page 181: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

333, Bm ut>m nQUE R—

ummŒ'

z

Pendant q u’on immimoît _

i’On e

,deMr.

LeMaine il parut uneBrochuredeDr.M ddle,tqfl intitulée : D£fcow s pau ; [ :w ir d

’I x trodm

tion à x v p lus gros0d wmge qu’

onpubliera Jan»fuite touchant lgs ouvoirs

, mü 4 rùle‘

t :’onfupppja avqi

æfaêfi c'

_daÿ: l

’Eg lifg Chi

. p eny e pendantplu eur:fiêcles aprê:fon JtaàIiffi m eæ t tendant à montrer que nou: a

’avou

ÿ oint de raijb»fuflïfqvfi q poar croirefur l’

auto,r it! de: P ère: que I

’Eg lË

aitjou: dere“! lesApôtres .

abordp mfoit point à l

ex aminer mais il chan?en

confid6mn’

t que les mifons duD:.

pouVoiçnt invalider la preuve qu’

tacles il auroit inférf.‘ fes réflex ions dans fon

T rait à lîendroit où 11réfutal né.

,ceflîté de répéter les Miraclesn

en eût pas été tro avmçéç. I l£em blées dans ce çflfcr ip; am .

_

L’

Hypoü è iè

tx ercm ent à la m ort de: Apôtres . Je nefi urois entrer dans le détail de ces R éflex ions

,

gm fument de fond en comble cettefuppofidm .

Je me conŒntemi de dire qu’on ne peut ère

voir rien de m ieu J’

ai lu cet critavec beauœ u de crois que Hle Dr.

_l’

a ln fans pa on ilaura abanfon projet ou du moms il aura changé

Page 183: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmmormæqm _

Rmsom u’

z

elle Le premier inconvénient n’efi ce m e

Èm ble enriencoinpamb le aufccond . Les Soliœires font bien laplupartperdus pour laSociéçépuifqu

ils ne travaillentpas pour elle mais la50ciété n

’efi pas perdue pour eux . Le Chartreux

dans fon filence retraite,ne retire-t ilpas m il

leavauæ ges de laSociété qu’

ilfuit?Cc logem ent

où il viten aix enfûreté fatableQuine

jamais e ladifetto ces fleurs qu’il cultive

,ce3

outils avec lçfquels il s’

amufe,ces livres qui lui

fervent'

à adoü'

cirfonennui,à qui les doit

— il finq n

au foin_

au travaildes autres hommesLe Cbrfi iarzifm e efl felonnotreAuteur lq

ÿerfç&iorz de l’inj

ticejzf ue:dam jë3racm e: m [ aprimaut l’am er

tune lahaine . ai dit au ora:Cbrëtien dit un

v rai Citoyen . Voil quiefi trè s vrai qui fait un

honneurmfini à laReligionChrétienne. CeladevroitÇufli re our la rendre dumohl s refpe&ab le

à ceux qui c refufent à fes divines infiru&ions .

Mais n’

y a— t— il rien d

outré dans ce que l’

on a_

joûœ , que bar: du Chrifliaæ ifm e on ne trouve

ne des apparences de CiZoyen Se lon AtiûidC

ocmte,nefurçnt — ils donc:pas de bons C itoyens .

3Eneñët quelEtàtnefefélmiteroitpas d

’en avoir

beaucoup de femblables L’Auteur conclud delà

qu’

il efl inutile'

de pu i ar le: prem ier: devoirçx

{s’ la vraie Science de Soct ! dans la P hilo

fo i€, dan: Â r{/î ote dam P uf erzdorf. N ou

,

cela n’eû pas inutile. La connoiffance de nos

devoirs en qualité d‘Homm es de C itoyens

nous vientd’une double lum iere celle de laRai

fon'

celle de la R évélation. La Raifon ie_ttelès fondemens de l

édificç l’élëvcjufqu

’a un

Page 184: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

dc }uilk î ,Août‘

E9"Sgptcmôre , 1748. 18 ;

point: la Révélation achève ,perfe&ionne fortifie tout l

’ouvrage elle en fait le cou

L’Evaugik ne Îuppofe-t-ilpas com

m e connus les rincipes de ]ufiice que la Raifondi&e ? Efl- il afieut qui dans fon Frêne ne

rappellefouventfesOm illes à ccsMax imcs que la

nature a gravées dans le cœ ur de tous les hom er

mes ; ne s’en ferve pour leur faire fentir l

'é:

quité la figefle des préceptes Evangéliques ?Dans le II . Entr. qui roulefur leMariage ,on

fait voir au long les inconvénien3de la Polyga

mie. L’

on difcute la quel‘

tion qui des deux fait

plus de tortà laSociét6,ou de ce lui quidébauche lafemme d

’âutm i ou de celui quivoitune perfonne

libre qui évited’

_

afl°

urer l’

état des enfans par unrégulier. Ou décide quec

ell le der

iverfité des qualités que leCréateurmifes dans l

homme dans lafemme onencon

e lud que leurdefiinationn’

ell pas lam ême qu’

ils

font appd lés à des occupations différentes . Le

portrait d’une femm e propre à faire le bonheur

defoumari efi lo‘

ng mais ilne le paroitpoint.

Les 3 Entretiens fuivans dontlaplus grande

pamtie du dernierell renvoyée àlañu duVolum e,traitentde

_

l’

Eduœ tïon. C’efl la partie du livre la

p lus importante,& colle à laquelle conféqucnt

nous nous arrêterons le plus . ous ne dirons

riende l’ancienne queflion,fi uneMère efi obligée

enconfcienœ d’allaiterfon enfant. Ou eXpofc ici

fortnettementles raifons dupour du contre .

C’efi à laMère, toujours enferm ée dans l

’inté

rieur du logis à pofer les fondemens d’

une bonne

Education. ✠foins doiventavoîr pour objet x .

defaçonner le corps deplierlesorganes 1’Îr

S'

Page 185: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 187: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

B mmom e® z ;Rmsoæme‘

z

fe garder de lui recommander demettre de l’efpfi:

dans les petites Lettres qu’on luipropofcd

’écrire .

Cc feroit lemoyende la rendrepæ efi‘

eufe à écrireou ridicule dans ce qu

elle écrira. J’aim erois

beaucoupm ieux ditnotreAuteur débuter parlui recommander de n

’avoir oint d

efprit

luifaire bien entendre qu’une ettre efi l

ima c

ou le remplacem ent de la converfation qu il

faut s’

habituer à écrire aux perfonnes ab

comme on parle au x perfonnes préfentes . Cc

qu’on appelle Efprit ajoûte— t— on un peu plus

bas,n

’efi agréable qu

’autantqu

il coule de four

cc. I l perd toutfon m érite s’

il n’eftex trêm e

m entnaturel . Courez donc nonaprè s l’Efprit

aprè s leNaturel .Affûrezà vos Lettres unairaifé . L

’Efpritviendra [i le fonds endonne ;

mais il en donneratoujoursallezpour le befoinqu

’on ena.

” L’Auteur ré è te lem ême avis en

parlant de l‘

Education des arçons . je ne puism

empêcher‘

de rapprocher deux endroits qui ontautant de rapport. I l remarque donc qu

’oncroit

form er le goûtdesjeunesGens en leurfaifantbienremarquer les traits d

Efprit les pcnfées brillantes qui fe trouventdans les bonsEcrivains . Mais

pour lui il craint qu’

onne les'

ette par-là dans ce

qu’

il appelle la manie du bel Èfprit. Le jeunehomm e qu

’onarrête à toutpropos fur ces traits

plus m arqués qu‘on laifl

°

e glifferfur les autres s

acœ utume à s’ex œfieravecfesMaî tresfur tout ce qui s

’appelle ingénieux . Il court 3

prè s lesOuvrages ingénieu x ,aprè s les Colleetions de penfées ingénieufes . Dans toutce qu

illiraou entendra il feraà l

affut‘

de 1’Efprit. De

1’Efix it,de l

’Efprit,voüà fapaflion fon tic. Il

fera

Page 188: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de}uilb t Août Septembre , 1748. 189

fera des efforts pour entrouveroù l’onn

’apas

eu defl'

ein d’

en m ettre pour en mettre où iln

’en faut point. LaVérité ,ajoûteMr. P . n

’æ

nonplus befoind’

être réfentée avecnu‘

€tàla

ge de penfées ingénie es,qu

’ellcn

’abefoind

être débitéeavecdes nmnchettes à dentelle, duavec des cheveux bouclés à trois étages . Les affaires foitEccléfial

tîques foitSécuhères ne demandentque de ladignité de ladroiture . Un

homme grave qui dans uneAcadém ie ou furu

_nTribunal ouvre la bouche pour convaincrefofi Auditoire qu

il ade l’

efprît, n’cfi pasmoins

ridicule qu’un petitMaî tre en furplis . Quand

onadrefl'

e laparole au Pub lie, c’

efl ur le con

vaincre d’uneVérité qui l

intéreflè .

’Eloquem

cen’

eftplus que Charlm x æ rîe quand elleauneautre intentîon. Ces réflex ions doiventav

bœ ucoup de force dans la bouche denotreAuteur. I l hed bien à un homm e qui aautant d

’ef

prit, dans les écrits duquel l’ingénieux le

b rillantell répandu à pleines mains 11lui lied bien

d’

a précier au vrai ce beau talent, de donnerlà elfus aux Jeunes Gens des idées‘jufies,quiprév iennent en eux le ridicule d

afi'

eâ er de l’efprit

quand ils en manquent ou d’

étaler avec trop de

complaifm ce ce qu’

ils en ont en_

énéml de

préférer le brillant au folide un tal onnem ent

concluant à un trait ingénieux une penfée lnm ineufe à un tour d

’ex Preflion racieux fleuri

Je reviens à l’Education des illes . Lorsqu

’el

les ontde l’efprit d

heureufes dispofitions,notrc

Auteur confent qu’

on leurapprenne leLatin des

bonsAuteurs des pr1eres de l’

Eglife.Mais l’

ét

ä

Page 189: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

199 B mm m .qu £ sum s‘

æ à:

de qu‘

il confeille comme14c .l©Pi dpxeune JeuneDemoifille fohde fans la renlancoliqm fauvage. C

6 û selle de l’

Hifieirè‘

jointe à la Géographie . Il veut qu’

après avoigparcouru l

Hiûoiæ Sainte Pr0pbaue psg:le fecours d

unMaître elle fe compofe à elle-

_

m êp æqun cours d

HifioireUniverfelle qu‘elle tireradç

l’Ouvrage des 6 .jours deP r ideaux , de B oflk gt

,dc l

’Hifioire Eccléfiaäiqœ de Fleury de Rollin de Vertot des d uflions des

Grecs Indus &c.

L’”Auteur défend d

’entretenir une jeune De

m_oifi:lle deMJ; gpbyfiquç,dëGëow e

'

trie,deTear

Êilb x t,deDaxfesmfi l rieufi :de:P r_

appro—j

c/u'

e: puis écartées les“un; s de:autre: dam de:

vu ide : im m enfe: Ü’fax s Iefecoars d

’aam m corps

gy i lespoxfl°

m tou qui lesjë'

parm ÿ .,,UneDemp iä

fell: urso1çæ quérir toutesces

6 ce ontdescgumoifl°

ances,& demeurer cependam dans de profondes ténè bres . Elley court:le fifque de croire faraifon capable de fefufi réà elle-m êm e

, quoiqu‘enallanttrè s réellem ent

d’®fcurité enobfcurité J

avoue quej’aurois

que d’

Alk ononfieMé æ phyfiqœ fi l

on

convenu à uneDamequicertaine prov,ä ion d

’idée s

trouvera— t-«elk as fouvents?Let

foirs de‘

ontenelle

un peu de N ew tonifine l’Art depenfer luiem

houilla oient— ils plus l’

efpritque ce tas de diEpfubtiles fouvent frivoles m êm e fceudaleu«

fes gu i fe fontélevées de fiècle enfiècle dont1’

Hlfi0iæ Eccléfiafiiquen’

efiprefque qu’

unti

g:u

is

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fim «mw'

N@ NNù g

M W aäfoæ mlfls L

im‘

a iç.œefi; fi itÎ'

oÏù‘

tn"eû fl»œ flQflflfl£ëlülüê& tu. , à e

l… :demas’Æe

queumtcr—amfide:©t sslssm êafisaus c‘e

û

m…læ El‘

pntspluç ,tq uele sfqrmea î

âot:æ iæ volæ nfieg

,le,feqoürs;dps loi; leur

veut.

L’

Am revient,formentà.faire fentir.

le

oulad£uaemédæ dçfix u&nf% .Ê

.

x îgerduLafiùd

un :‘

ü1fä flt, ç’eflafl_

iguqr ,un, el ement —fur unecailfegŒnwfi it être Yui,de… uund ilg-pax vient

même;ࣜced‘

attention idÏeffq rts à_fiviçe_r les «

fâum gmfli ète3, qu

ZeiÏ _— Qe_ quefacompofi_

äonPunallieism e étuel ; un Latin manqué

œyable,;au'

éloigné d;uv_ml ede labelleLa

tinité ue lejargon des paï £aœ _l e

_li du F rançois

de la onmun oisde FlÈŒe‘

qui âte l’

oreille

legoût; qu onne peut ç,n,fuite esapprendre

quelques efforts qu

onM e _ur cela. Faut— il

étonner qü’

ànford: des C l es au boutde plufieuts années .anplq yées fui_vant lesméthodes ord inaires, 6 peu de

'

ennes gensfoienten étapde parler Latinavec j elleoumêmede l

entendre…LaM€thode que notreAmm fubfiime à celle

Ià efl fondée filr .cçtæ m imæ des lus grandsMaîtres feu de r èghçèf6ead cp æ p e pratiqu .

E lle ell tn:ée& Sfl 18dfi îMt ,k m deSaum r

Mr .Ar x a de;M . D:: Guet conforme

aux idées de Mr. R ollin. Elle efld’

ailleurs vérifiée garantie par l

ex périence. Ou l’

am ife àl’épreuve w u

°

oux s avec un. . trè s

e ès . Elle confi c tout {implement fuivœ

pour le… lapratique fi niresfelk qu‘on fuit

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Après àv.oir fi isfi iÿqw des règles données

desThèmes àunenfant aspwepeine infinie à

l‘aide du Di&ionm iæ les itrès croyent £aiœ

beaucoupde di&cr ces”

f°hèmzs corrigéæ Mais on

peutfans leurfaire tortfedéfierdeeeLatin quels

queconformeaux règles qu‘i lfiüt.Q® nue di&e

donc aucunecompohtionconfi ée quine foitprife dans unAuteur des bons fi èclæ de laLatinité :N ous ne&ufions rapporter toutce qänlîôuœmdit

,foi@our exfliquer fam6 thodæ:, ü pw m

faire fentir les avantages foi: pour :üsä quer diVed

'

es adrcflè3fubfidimæ s .Ceux que‘

cefii]etintéœffepzrficulièœmm tferontbiendenegas s

ente

nir ànotre Ex m ü,& dw :onfu læ r leLivre même:A l

’étudedesHumanitésfuceède dans lesEco

les celle de la Phüofoâie. NotreAuteurendit

zuflifonfeu…“

t.:Le'

&curml'

hu itfwafurprüe

de

fi e‘

4

r

,

. IP 81” .PriL

'

Auteuravoit Les perfonnes lepfcnf£cs avouent { elles reg reçteu t lu: le çcq u

qu‘

elles ontdonnëàu ewmnîomeQui les aifl'

e dans'

iqsmêmes ténèbres, que celui qu

e lles ontm is à apprend re!

le quodr ille qui les umure quelquefois Si ces p«'

fonI les foutaufli fenfées qu

'

on le une psaun qu‘ave

'

c

b eaucoup de bon-fem ou eut porœ : quflqu:t‘

oii lum :h

7lus pitoydbi:s momie.

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mamies opérations des0uvsim ,dæ m æ mulüm&de de termes dontl

’ufage ell borné dans l

encehœ_

desa fa&uœs?’

avoue queje croisce profonde afl

ez inutile.,D

_

un côté l’étude

en feroit infinie car quel n‘ait pas lenombre des

Arts De l’autre côté de quoifert uneThéofie fi

étendue à ceux qui ne l‘

ontjamais appell6 s àe,npratiquer les règles Lgifl

ons ces détails fi pouffés aux gens de chaqueMétier.Non

,

omm‘

apo x —3

imc: omar} .

,

u dI OÎÇ-Œl qu’

on rŒemblât cet;

£Ûüppias (a) ,qui fe vante publiquementaux Jeux ,

mpiquæ que non feulçmqnt ilravoir toutesles ciences tous lesArts Libéraux mais encœte qu

il pofl‘

é âlt°

i fond tous les ArtsMechanig ues que

"iuantæ u ,

fes foulicrs, la. bague.

qu’

il avoit au doigt tout {soit .de,fafaçon?

e ne dois pas oub lier que l’

Auteur infiau il ourm paraître dansk fuite fin les U,

3: 1'Ântîæuitê laReligiondes Pa eus un

v e fu fim fans &re diffils . uoiqu’

on _ait

déj bien des _Ecrits là-defl'

us celui qu‘on fem

äe nous

, promettre ne fera point de trop ng

uroitmanquer d'

éq e b ien reçu du Publiç.

t‘) af” lo 30 Cc

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'

ue nousaurons Faite des biens de cemonde Lesx prefii0m du Sauveurnevont là. Ilnous dit

q ue celui quiauraabandonné aifox recevra“

centfoisautantenMai}bw ;quccelui quiaurahisfé fesTerres,tecevn centfois enTerre:,q ue celui qui aura quitté fes _

F arm retrouvera

w ÿ im tam de P arex J. Voilà qui eft préôigs 1ü î sM .J

mN‘

ü d züù æ comment il remb le qu'ondoiten

tæ di‘èpÈttcPromefl'

e.LesApôtres quiavoienttout

m iMMr fuivrejéfus — Chrîfl dev0im tcraindrenaturellementdemanquer des chofesfli œflàires àlavie ils devaientcraindœ de fe voir entièrementabandonnés Le Sauveurcroitdevoir les rafl

'

urcr

à cetégard. Pour les confolerdece u’ils ontquit

té leurMzifim il leur faitdonc péter qu’

üs enretrouveront cent autres où ils ferontb ienr as .

Pour les cphfiola de ce qu’

ils avaient peut tre

laifl'

é quel® Chflnp5 quelquesTerres il leur

frometqu

’1leenretrouverontcentib is davantage.

lveutdirepar-là que le painne leurmanquera as,

qu’ils auront t

qäouæ de quoifubfifier. ou:

nomgreuezafl‘

ez ONSIEUR fans qu’il fuit116

ceflàue d’

en avertir qu’il ne s

’agitpoint là

promiété desTerres mais feulementde leurduit.}éfus —Chriûajouœqu

’aulîcud

’unPèrc

geMè re qu’

ils auront Iâfl'

és,ilsœtrouv« ont

_rfonnes qui auront pour eux laœndrefl

e d"un

{è re d’uneMère . Au lieu de quelques Frère$

Qt de quelques Sœurs qu’

ils auront quittés dansleur PaŒk æ üs retrouvcron: un grand nombre de

parfonm 3q ui s’afi

'

eâ îonueron‘e autant pbm eu!

que s’ils étoientunis par les liens du fang.

LcSauvcuxnum:1donc àfesApôue

Page 205: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

goG B xpuxom zq uz…M B’

B ,

ontquitté pour lui l mü , M M .:Pu rimoine

, ils ne doiveæ point cœüdæ our celadc:manquerd

’afile de rem üe ; iLleur ait

,que toutes lesM,aifons des F idàlçs Jeux fu g iam

ouvertes , qu’il fe trouver,oit un,gm d nomb re

_

deChrétiens chariæ bles…fl'

és à le:recevoir

qui s’intérefl

ap iem ,anq og ppm:

'

eux que le

pourroicntfaire les Parens lesm ieux difpol‘

és euleurfaveur.L

’Hifloire dcsApôtres peutaider à entendre eee:

te Promeiï e.St. Paul dans fon.Epitre aux Galates,_

leur rend_çe témoignage que nonobfiantlaPc:

fécufion ex citéepm-toutcontre lui ils l

’ava ient

reçu nonfeulea toomm eunE1ère mais mêcomme

_ilsæ urmæ :

vox : rend: ce tJ

m o:g æ ag e , a;ouœ— t— il , x c s

’il .edt Jt!poflî ble ,

vozs

(v

3143feriez arr::e e:ym x ponrm e le:dax

zer a

Cc m ême Agôtœ ditencoreaux Corinthiens

ae quoiqu

’i l eû t rie» il pqÿï doit tou . (Q.

mmentSr. Paul pouvoit— ilfevanter d’étre r1

che ?C’

eflditSr.Côr ifoflom e,que toutæ lesMai

fons c Ÿidè les‘

lui étoient ouvertes qu’il-é

t. I l gouvoitdirequeœ qu

_

g

étoita lui pufiqu’xl cnavo1t

l’ufage.

I lme fembïe , Mons izvn que laPromeflède ]éfus— Chriftvous paroît afi

°

ez clairement. Rappellez-vous,s

il vous piait,quelle enefll’occafion. P ierreavoit abandonnéfa barquefes filets . ÿaqm } eau s

’étaientféparés de

leur Père. Matthieu avoit quitté—fon em

_£loi.ous

( 4 ) GJ )“ 34. 0) C WÏNÛOV}. 89 0

Page 207: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bx‘

11ü oæ nno_ux RA…È'E

.ne pouvo1em plus trouver leur entretien dans letravail de leurs mains ]éfus— Clærifi ,pour les m

fiontre la crainte dé érir de fumi & de m ileur promet que ieu leur fournir; lesnécefiairæ à lavie qu

’il difpoferades per

sfonnes charimb les à leur fubfiflm cc.

Quoique cette

les Apôtresla refieindre umquementà eux nonplus que cel

a

le du Cm tu le . Lamanièredontcettedernière efi«ex prim ée 3Sr.Matthieu

,fcm blefaire

le même avantage à tous les F idè les qui

voient dans le cas

promet à_ tous que

lle à caufe de l’Ev

une autre fam ille fi ns

d e plus nom breufe, où

v,eillm ee une Charité portée plus loin que

le qu’

ils auroient pu attendre .de leurs plus pro

ches Parens . I l leur prom et à tous que s’ils font

o bligés d’abandonne eus leurPatrie ,

i ls retrouverontdans les Chrétiens d’unautre lieu.toutaumntdeF têtes difpofés àpartager avec euxce

‘qu

ils poflèdent.ous voyezafl

'

ez MONSIEUR fans u’il

méceffaire que .j’

en avertifl'

e que cette omef

fe de ]éfus— Chrifi fuppofe que laReligionChrétienne feradéjàaffcz répandue.Ou voltbien qu

e lle ne pouvoitavoirfon entier accomplifl‘

emcfl

ue lorsqu’il .y auroit déjà un grand nombre de

hrétiens dans les lieux que-

pottes où les Fidè les perfécutés dans leur Patrie feroient venus chercherun :fll:.

Page 208: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de,?t M zÜ S‘

epm ä e3‘

1yqs. 289“

” Pour'

ufiifi'

er la vérité Promefl'

e , ii‘

n’

y 11 qu à'

rappeller.

ces prem iers âges de l’

EglifeChrédcnnclou les F 1dè l€$u

’étoient qu

’au Cœur

{5’

qu’uae

Am où 'les biens étoientcommunsentre eux connueou le V0itdans lêLiv

redesAoœs

'

des Apôtres;Les Auteurs Payen8eux =mêmes ontrendu cet:

te jufticeaux Chrétiens qu’ils poufl

'

oiæ t laCharité for: loin at ecax de leurReligion ,

dans lecas de erfécMiün,Ou faitce que,ditl àdefl

us L ucien dans un de l‘

esD ialogues . Ilnous

paulo d‘un homme :qui s

’étoit jetté parm i les

Chrétiens quienfi iœavoit été m isen prifonChefde Se&e .

,Oune fauroit croît:

jusqu’où al loit l

’ent ges. Chrétiens.

poutœ—Prifonnier, q

'

re

%ardoæ ntcomm enu.

Confd îeur dc]éfus—Chriû .l 8 luiportoicn‘

ttomes.

fortes dem&aichifl'

emens . Ils s’intérefl

oiemfi vivementpour lui qd

’iis '

regu doicm fon malhcm:particulier comme une calam ité pub lique. Ou neû hm it s’üm gifier ,ajoflæ m Autem ,j1fl

qu’

àquelex cè s lesChrétiens poufl

'

æ t leurprodigulité dans ces£ortes d

’occafions .l ls fe confidèrent

eoœ . indifféœninæ m -comme F rères lesbiens foutcommuns entre eux .

”(a) .

domi dans: nem . Charité des premieçshréficns

,dm s 1eur

ägËh ü!fi

1qu

’ilfautchercher

-h C lefi ie cettePro de .jé as-Chriû .

.fi1rpsis dè s il y a long-œm s de ce qu’uneEx plica

tÏonm fli fimple auflî naturellenefûtvenue dans:l

efpritd’à

ucunde nos Interpretes quimefaitconnu.

( 4 ) le Pfi lopatris qui eflou deLucien ou aum in:Auteur. “ cim ,

Tom e'

XLL Part. I .'

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Page 211: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

B1mornmuz; RAŒN-

ÿ l fi!

me diflimuler qu’il a:po__

ur lui les d u&m .

de Berlin.Voici leur note fur ces mots avec b—.ælêfus-Çhtifî dîfem— ils a ûtafort.cette claufe uñaque furcelte Pr6no

_

fe fiattât pas de_

l’

efpém ced’

une,

rofpérîté temporelle

es Moines de l’Eglife Romaine s

’e

_liquçœ .

d’une manière afl

ez ingé11îeufe cette Ëomeflèdu Centuple . Ils difent

_ qu’

ils_

on_tfaitvœ u de pau

vreté pourfuivre les Confeils du Sauveurdonné;dans ce m ême Chap . au jeune Homme q iu

—ve

noit le confulterfur lesmoyens defaire fonfalut,]éfus— Chrifil

’ex horœ à vendre tout ce qu

’i l a, ar

_

Iefu ifore . C’eflà cette occa

,fionqu

ilfa1tàfes ifc iples laPromefi

'

e de retrouver le Centuple de cen

ils auront laiiï é . Voilà notre cas , difent les

fid igieux . Au lieu de 131Maifonpaternelle que

nous avons abandonnéepour dÇfÉreraux ordrestreMaine,uous retrouvous _

œ ntMaifons,c

’efl— à— dîre , cent Couvens de notre Ordre où,

nous fommes bien reçus quandnous fommes ob ligés de voyager,Nous y regrouvons c_

entPères centF rères&

_

au-delà tous dif ofés à‘

nous_

à nous,fournir les cho es nécefiàiræà la vœ.

Vous voyez Mox smvn que jufque-là tout

quadre à merveille qu’

on feroit prefque ten:té de croire que le Sauveur les eus envue dans

cette Promefl‘

e .

Mais voici deux ou trois petites.

difcordauces qui nuifcnt beaucou à cette appli‘

cation.Nous venons devoir que fus— Chrifi_dit

fesDifciples qu’ils tr

,

ouveroienttoutes çes eon

fola ions au‘

m ih‘

eu de IaP erf{çq tiom Voilà quine

Page 212: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

defaille? Août€9’Septerñbre

ne c'

onvientpoint ,

du tout aux Moines. C’efi en

pleine paix de leur bon‘

gré qu’ils quittent

leurs B iens leurs Parehs .

Autre‘

difl‘

onar‘

1ce,le Sauveurfpécifie la Fem

m e“

da_

as le détail qu’il faitdes Parens qu

on‘

auræ

quittés . Ccfacrifice ne convient pointà des Reli

gieux :R im de plus rare que d’envoir quiayentété

mariés .

I l efl vrai que leP .Hardou in aeffayé de

pure: le co Il *veutnous perfuader que c,’eltpar

erreur que t dans leTes te . Ilfaut

remarquer dit-il Marc dans la

te , qui ,‘

felon ce ]éfuiæ ,d i 1

’Origîm l

quel leGrec a'

été donné dans la fuite,

le point du‘

tout de,la Fem m e ; preuve qu elle

ne doitpoint'

s’

y &ouver, c’eflque leGrec lui-m ê

m e dans larépétition desm êmes Articles nefait

plus dementiondela Femm e ce quiefi unepreuve qu

’elle s

’eli lifl

°

éeparerreurdans le commeacementdu Ver et.

Ou lui répond que l'

on raifonnement n’efl pas

concluant qu’

il y ad’

autresArticles om is dem êm e dans la reddition , quifontabfolumem néceffaires dans le Tex te . Le Parent le plusdol , qu

’il étoit le plus néceflaire qui fûtrem

placé pour Ourvoiraux befoins desDifciples ex ilés c

efi ai urém entunPère. Cependant il n’efl

non plus nomm é qu’une fois dans Si .Marc

l’o nne le voitpointrey cuirparm i les

-Parens qu’on

doit retrouver aprè s en avoir fait le facrifice .

Malgré cet“

ex emple le Commentateu‘

rJéfuiœ’

perfifie à ex clure la Femm e.duTex te de St.Marc:

I l y a une taifou particul ière replique— t— il de

cg que le P ère ne revim tpus ans lcsArticles fe

pris par cet EvangélifieÔC

’efi à

'

caufe de la de

3

Page 213: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 215: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

.B muom s qœ Rhùom fi'z,

l’

Evan‘

le devoiftrè‘

s fouvent

mauvais gîtes quelquefois n’

enavoir pointdutout. I l

pouvoit tomber entre lesmains des Voleu1

s comme il dit que cela lui étoit elfe&ivem entarrivé . Cet accident peut l

’avoir dépoui llé

de‘

tout pendant quelque tem s .De-làfuiventnéœ il

airement lafaim [a audit! 1efroid . Ccn

’éfl

'

point faute d’hofpiæ lité d

’afi

eâ ionpourlui

de lapartdes nouveaux Chrétiens,qu’il s

’eflvu

e x pofé à defem b lables maux ,mais c’étoit là com

m e‘

unefuitenéce _flà iredes travaux de l

’Apollolat.

Une compamifon rendra la chofe encore plusfenfible . Un Seigneur envoie un fubaltem e en

pa1s étranger le charge de quelque comm ifli onü portant

e. I l le munit de bonnes Lettres de tee ,commandafiœ . Mais

'

cet Agent a le

d’

avoir»un tiesmauvais tem spendantfonvoyage.

Il ne ut pas arriver au pomt marqué dans les

gî tes efiinés‘

aux .Voyageùrs: il peutencore faire

quelquefâcheufe chute être volé fur laroute . Il

zaa là plus qu

il n’enfaut pour luidonner lieu de

ircunedefcriptionfortailledefou voyage .Maiscequ

’il

'

afoufertenchem inne rejaillitpointfur leslettres de recommandation

, qui nonobflantces div ers contretem s peuventavoir eu tout leur effet.

L’

applicationellaifée àfaireaux Apôtres,quimal

6 les incomm odùés aux quelles ils étoiem _ex

és dans leurs courfcs ne laifl”

oieur pas d’

être ort

accueillis par les Chrétiens chezqui113artivoie_nt.

J’infifierai peu fur uneautre difficulté qu

onpeut

faire à l’

occafion. de ceque St. Paul ditquelque

partdans fes E itres qu’i fa:foit des Tentes

“ou r

gagnerfavie. w fæ ou3fä ig on‘

s traéail er‘

de

cos

Page 216: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

deÿuîflet ,Aàû‘

t Septembre,1748. 2 17‘

)m mains dit— il (a) . Il nous apprendä ui— méuæquè c

’étoituneañ'

airede choix plutôtqœ‘

denécefi

lité. Il avoit pris ce parti par délicateffe pour

n’

être pas à charge (à) . I l pouvoit bienyavoir euqùclqüe différencedans lamanière dont lesApô

'

tres étoœntreçus dans les divers lieux où ils s’arrê

1oient. Ils peuventavoirété beaucoupmieux foudans certains endroits . que dans d

’autres .

la difi‘

érencede laréce tiondoitplutôtêti‘e

venuedu plus ou moins de acuités de ces nouVa ux Chrétiens que du plu s oumoins d

’empres

°

fementàœcevoir leursHôtes . Sr. Paulauradonc'

trayaillé de fes mains chez ceux qu’il

craignoitd

inco‘

mmoder à caufe de leur pauvreté .

Vous voyez,“MONS IEUR qu

’onrépond affe

'

z

aifémentà ces diflî cultés .Ce adaut commej’

c

l’ai.d€ja remarqué jene cute point qu

’elles

n’a entàrrêténos Inœrpréte5Proœûäns,& que ce

ne oit ce qui les adéterm inés à fpiritualifer tout àfait,

ce fiePr,om efl

°

e. Je nefauroism epurfuada quecefoitfeulement eiÿrirde controverfe qu

ils fefontéloignés du ens 1ltél‘û l pour prévenir l

a

b us que l’

on faifoît de cette Promeife dans lesC loî tres, comme fi ]éfus-Ghfifi y avoiteu envuel‘

Hofpitalité ex ercée dans les Convens à l’

égardd es R eligieux de leur Ordre quiyarriventdepa

1‘

s

étranger.

Pourmontrerquenous n’aimons pointà difpu

ter quenous fommes de‘

bonne compofition jefais d

’avis quenous confenfions que lesMoinesfl:

fafl'

ent, tantqu

’ils voudrongl

’appliëafiou du Cen

tuple

Cor . IV . 12. Afi n XVI I I.

1—Cor. IX. n .

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M m :”Hün'

fiir les‘

Origiuânx de Anti» : D:)

les (9‘ des Direflio»: pour une Vie]4 iæ tc. L_oma revu

par P.

‘DoddridgeDo&mr Tb idogic quey 4 4joütê

nt Lou nn x s .

ÏA Critidd lCommmmry&c. C’Œ-ä-dim,Gm c»

:4 ire C ritique [ar le Liv re de l’

Eccléfiafliqu , ox de 14

Science de ]éfus lefil: de Sirah fervent dc[ai nu x

Commentaire: de Patrick ( 9‘ de Low th. P d r RidmrdA rnold Bachelier en

'

1b iologie. Infolio..Aæ Ex pofitim 0 6.C

€fi-à-diæ ,E æflfitiæ daNoæ vu æ

Teflarm nt , en? l'

on découvre le [ en: du Tex teSa rl , on

an : da»: tout lenrjour les vérité:deThéorieer de P ra i

gue qu:y {ont contenues , au éclaircir le:pal]agcs difi cücs,ou d i[ tpc lu contradifi im s apparente: er l

'

m faflem blætout ce qu

il y l'

important dans les diver]cs Layon: crdans la: Verfrom Orientales dc te.se mt Livre. Le mm

enrichi de Nom tirées des la: arm e»:A uteurs 335f:&Par Jean Gill Do&cyr I éologia. En3. vol. infolio.

Ilp aroitra dans peu une d u&ionFrançoife duLivre de Mr.L::xlnm fur la Converfionde St. Paul.C

cfi Mr. des Chgmps qui l’

acompofée l‘

a probe.

tion de l'

Auteurqui l’

arevue lui même ne lai e aucun

lieu dc douterqu‘

ellenefoitdigne de l‘

Original.CcLi

vre au relie,nonplus qëccelui deMr.W:fl n

apas 616

à l’

ab ri de lachicane ntre les Brochures aux quelles.

l‘

un l’

autre ontdonné lieu les deux principales fontintitulécs

fiaeHiflcw 0 c.C’

efi-à dire, x am æ dcl’

Hifgain du card êï

are deSt. Paul en à Théd

philo Pbilo{opbeChrétim écriteà l'

occafiondc:Obforvaüon: &c. av ecunePréface enforme In8.

_8upem a nmhex am in

d v c.C'

efi-à-diæ ,les Cbcfc:far.natu relles ex azmm

'

e: en quatreD tflertatim s,qui [ervmtd e répoafe. trois Traités, La 1 roule]nf l

esObfcrva

tions&c. de«Mr.W€fi 14 cf ht3.{ny lesMiracles crls

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R11ä0NNt'

B

Voici unn0uveauCours deu cfaitfm‘ lè mô‘i

dèlc de tous 169autres, ni plus uimoins utile qu‘

eux .

TheE lements v c. c'

cfi— à-dim Ln-

Elz’

m m de1q 5‘

quom quam Liv res . ParGuillaumeDuncan. lw8

.

The Cd i”: cf—1mb lu um .C'

6fi— à-dim, Lt Cbâta mde

'

l‘

Indd nm P o‘

e‘

rm A lh'

gm‘

qx c .

c'

an t dan s leflihSpencer . Par }aquesThomfœ . Im .CcPoeme , danslt:qucl l

Auteur s'

cfi propofé d‘

imiter le tour les ex .

prel‘

fib œ d‘

un ancienPoè teAnglois,:fi divif6 cndçuxChant5,& chacun d

'

eux l'

eû enStance s réguliè res. La.

Po‘

c‘

tc décrit dans le premierChantfous l‘

image d‘

un

Enchantcur , qui fc tientfur chemin ai .pu fe:

difcourâfiatmfls& fes plaifirs empd fonuéäfé uit,énervc fubjugu& lesVoyageurs djfiwofés à lc croire àle faivre dans fonChâteau les charmes les da et:

dclamollcfl'

e dcl'

oifivcté. C‘

eû de cetétatd"

ou

pifl‘

cmcnt que de Chevalier desm dc l‘

indufificvient '

retirerdans lefeœ ndChantceux dam les facultés nefontpas encorem tiè:cmentm éamifis; Ilouvrelcsy eux aux autres ,& 1cs lin e aux maladies aux dé

goûts æ ux remords, qu‘

ils fefonteux —mêmœ atfir£aLes

images de cePoëme neme paroiflcm.nifortneuvê sni fort variées, l

Auteurs’

appefaæ'

t devientha.

magacur enquelques endroits pèchefouvem conè

tre les loix de l'

Allégoric dc l’

ar

Ouell cependant enquelqueforte

défauts par les beautés de dém‘

l

des fcntimens du PoëteTi) : A dventures ofNatura&c., c

'

cfi à—dim ,LnJ

vantau x dc :Næ tü æ ou lcpngra‘

:dr la v ieau…du8. L

'

Auteur m voulu tracer dans l'

Hiftoire de fonHém sune image des cm &è æœ des pro

grès des fuites des pafliom dans lcs divcts æ œ&dans les diverc circonûancæ dc…la Vie:

pour prouverque-l

humaæxfiôcfinnmélangedc-vica

de venus.

Page 228: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de_7uillet

'

,Août Septembre 748; 229

Parmi la Satyres pcdonnd lcs qui Iedébiteurcon;…ù ug llemcnt ici ,fons lcT îtged

Apologicou deMémoirœ , nous n

aurions pas difiingué la fuivantc , _fi

ellene contcnmtquelquesAne«cdoçcspflczw rüufes ,fi eî1c n}étoit mieux écrite que nefontd

ordinai

te les Pièces de ce g:nœ : Mémoir:w c., ckfl— à — dirc,Mém ÿe£ J: Me. -Pükhgt0n campa]éapar clh—Mm

<2'

;dçm le!}ùd s m m:fes Paëfies; cy quel .

,a : Am « :x/ar des,

Hommes ÿluj£ nx qu Mrs.Wift

, Pope , cr c. LçsV çrs :le -

cette Elè qe‘

Mr. Sw ift ihdépendammcnt des circoqfiancesles

;ont fait cçmgqfcr , font afl

'

czjolxs ounmé

mer”

à cette Damc ,quçlquc rang entr: lesfou rs deQue;dc Saphçs _par 1cs

qu‘

il y en a peu par k g tal; ng !Ou a

'

pub îié leg J

I,cttçe _

s dcden perfonnçsfiD&ion qui voyagô icx1t cn Irlan & qujpog ; s

f

æ

mufcrécrivo_

icm à lents_am_ù dcL< mdrc

_s leursg bjÏn;

varia fur les li_

cux qu’

fls parcon micat. A Tourago.,cÏcfi-à-dim , Voyage d

lrlandç en divçrfi: Lm zu-iæ

tfnflu ta: oa‘

o l’

on rend -£ompte de l’

état préfn _

zt4e ceR6yaamc , ( 9

'ou"l'phBécrît

'

la} Ville: V:llngn Torre:

Riv i‘

cres Edifices m .

°

qqi :’

y trouvent

oB[erv 4 tiam [ar le: moeùr:{ L:: «…un»téx , les curiofit v l{Hifioin ham nü;.(w Cc

.

n’

cfi icia lapremière pa th _du,ÿ oya

â: complet lgs Autèmgœ mmm çmpçLgfcconc par la

Defcrîptîon‘

de Duhlin.

LaMortalité des Bcfiiam mdonné îicun

"

0p }brc'

d‘

Ecrits tfô'

p pçu co'

nfidéx ablcs pçurquaoùs ayonscm devoiren con£erw mêm e les

_ _îtæ eç;

n,

voici ccpcndafltfi n<1ü mérîte d‘

êtreçxçep;é. Ve

g:}jug'

Rmatu: a c. ,cÏçfi à dirc,lvLivreJgMÇgèqç_{urlgs maladie:db: CEm à æ x à d æ Boeuf: quÏ

'

cm têeîzt le:rfi ñtcx rn gnh bodu pour ;la conjew ez [4nté pour,le:

4g«£rir lorfga‘

ü:fontp

md adcs pOur{}çMnir la

3 com

Page 229: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 231: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 232: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 233: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 235: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 236: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

DES L I VR E S LATI N S a Ï R A N C O I S.

gai‘

fe frou’vent m WETSTE IN.

A&a SocietätÎs Regia Sci —Upû fienfis

Carmen ia LandauMuham_æ

'

m edis , iœm Amralkä fi Mofllakah ex .Edî

_tione G . Lette”

, 4C eIfiî O lavi)Hierohotanicon five dePlantîsSac ræ fcripturæ Difl

'

ertafioues breves TomiCo luthi Raptus Helenæ cum Animadvcrfionib us a Lem ep.

,8. a

Er euiî GmmmaticaArabica&c. ex edxfioneA,

-£chultens ; Edit. nova , 4 .

HagenbuchîiE îflolæ epigmplücæ ad Bouhiead F.Gonum &c 4 .

_Halleri Dîfputatioues Anatomicæ fele&æ 4 . III.T om . fi

15°

B eerkens ançgyrîs‘

de Laud1‘

bus G 0 L 1E LM! .

Princîpis A mufii , &c. Reipub licæ Belgii Gub_ernatoris 4 .

H ippocq Ôpufcula hofiû îcafemä ofic0—Œ. 1:apeut;cg una cum uxcjnm do 8 .

HOfmanm Ôpcra omniaMédia Edit. novæ fol.III . Tom .

Linnæ î (Caroli) Flora Z eyhnîea, fifim s Plantas Indicas Z e lonæ Infulæ

, 8. fig.

Hortus falienfis ex hibens Phntasex ot1ca5 Horto cadem iæ pfaüenfis a illatas ahAnno 174z.

— ia Ammm 1748guris .

Page 237: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

°

ÇhTÇLQG\JEŸDù LW RES£

Mu æ î Auberti) Supplem çmum .adOpe}aä plomafia , five .Cp}leä

: Diplm mmcomm s "fi fi.

Monnmcma Gem m a

gæ dam Ahtîquim i: e

ruä îtæ ex‘

editîofié‘

âo îfl°

ertatîonîbm Cônyeæ

L 1 v a 3» R

m &c x'ŒW Œaifi -iitt‘r4 Ï °

dam]:of? hN ote: cbatfie: tire

'

e: de: Meilleur: flx teu r:,

IV. partie prem ière .

Glogrnpb'

ue P or tâ ïfÏ,’

oc D efm tion dé tou: le: à cam e: Œc. tradu itde '

 a

âIois‘far la I 3.E ifi on de l l . E cbard

, 8 .

% re !alm le de: Royaume: de Chypre de

3!

Page 239: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 240: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

B IBLI.R A 1 5 0 N N E’ E

DE S OUV RAGESD E S S A V A N S

DE L’

EUROPE ,

Pour les Mois

D’

OCTOBRE NOVEMB RE 0 DECEMBRÉ

1748.

T OME QU AR ANT E — U N

Secovde

A A M S T E R D A M ,

Chez W E T S T E I N.

M D C C X L V I I L

Page 241: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 243: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

‘B xamornzouz RAISONNB‘E

fe&ätioxfi fur1€s quatreMa rcÂie: deDanËl fi!

pfop0f€ d€ donner tousl es $uù petit Volùfiî e

r éclaircir des pafl‘

ages obfcurs_du V ieux du

ouve}mTefiamgm

,tam1{me noîxyelle Ve

gfion , ue une amp cp us amp c , a uyfil? 140

%

mä ls qui _la sonfim}ent ou .

battent les Înter(prétatîom ordmmr

es. 1

ce la Genè

£äprëp i€r Paifage‘

Cain aprè s fonfacrific 7. Voici le

fens des paroles felon N e favel

vous pas que 6 vous faifiez bien celaafi'

am î

roi£«

&t préénfiŒ.flœ Yq uaafiïî rcm ît les

droits du prém ierné ?mais fi vous faîtes mal ,étant couché à Ia

Ëmdu pêché , croyez— vou:

que votre frère A 1vous recherchcra ? fcroît— il jufle que vous le comm æ dia comme

fonmaitre? Em câuche'

14 porte de qu e!

qu’

mx rçpréfente ou . unDifciple ou un G,aland

,ouù ri Satellite (voyet zgSam:

V9.)

h fecondPaffigâ fëtrouveCh. l . où notre

Auteurprend pour unc‘

P_

romeflé,ccque les autres

prennent!goutuneMenace .

,,MonEfpritnéjugm

pas toujours . l’homme,c

’efi-à-dîrë maco lè re

contre les Enfangd?Adæ qq gu.com <æ Cain fil

Poû érité, ne dure‘

ràpas'

tou;ours car il eû auflîr,c

*efi»ä — d fl

,fiñblo&

digfie dçfiQQ na

\

gus; fix ,vingfauacé tèms ex piré,les fils

ç‘

çfi s’:lüero

_

m avec la

Fam ille deCain,& hDivifion_cefl

'

era”

.0nprb uvepar leVerfetprécédent,qq damou l

Hmmrm,ou les F ils de l

’Homme hgnîfient Ia Fam i! (

FCain,commeles F ils dcDieu figuifienth Faijñîld:

Page 244: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d’

748. 2T45“

de Seth . Ou remarque qtfe lataifou‘

cèzr èji i bainneflgnifiejamais dans leVieux Teûamentdcs(ÿ& méorrom as incorrigibles dignes de punitxou,m ais pl tôt la foîb lefl

'

e humaine qui e4tunob3ct

îr

ære de laMiférîcorde divine voy

ezPfeaum e

XV III .38 . 39. C 111. 14 . EfaieLVl l . 16 .0n

confirm e le fens de Préd i&ion par l’

évène

m ent carSethétantné d’

abordaprès lam0rtd’

A

bel Oh. IV. 24. eutà l’

äge de no; . ans un F ils agpallé Enos Ch.V 6 . b ien— tôtaprè s les Sçthl

tes les Cajanites fc réunîrentdans unemêm efo

cîété réligîeufe Ch. IV auflî b ienquedans une

m ême Fam ille par les liens dumariageCh. VI . 2.

Sur le troîfièm e Puffa cCh. IV . I -7.qui'

permet

demanger les animaux , commande demettre à

m ort lesMeurtrîcrs”

nôtre Auteur fait plufieurs

Remarques quenous nefautions développerda_fi3*

un courtEx trait;c’cflpourquoinous renvoyons lo

Le&eur à laDifl°

ertatîon m ême .

La quatrièm e Difl'

ertation efi beaucoup plusunie

, quoique le Pafl‘

ageOh. IX . zy‘

-z7. cfi incommmblem entplu s cm barmfië.Envoici l

’Inter

prétation N oè‘

prévoyantpar l’Efpritprophéti

que que laPoitérîtêd eCan‘

aan fera be‘

aucoup

pis que fonP _èr,eCham

n’

avoîtfaît_,endécou

vrant la Nuditê de Noÿ:‘

prédit qu‘e lle fera

deDieu condamnée à rub ir lejougde l

’Efclavage fe&vir l

un des frè res deCham

,c’eû — a-dire,laPôfiérité deScthou laNa

tion Juive . 11a{)oûtaencore uneautrePr0phén

e

qui de la oflé é deSem de ]aphet»,d it le ieu de laPoû ï itê

'

de Seth c’

eft— à— dimleDieu d

lfrael foitloué,clle pofl

'

è deralaterrede Caman fubju tà

'

lesCanaanites . Dieu

3 loge

Page 245: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

.a w rnmnz

1 m a la: e laPofierîté de]æ hefi&luiäm æ .

m _ucqup_

e terres àpofl'

Œer,mais il n

habimquedans lesTentes deSeth, c

’efi-à dire

les s…d’

Ifrael parm i _lefquels il dreflem fon.

Tabm elæ: établiraIb_

uCnlœpublic defort‘

e,

que le refie desCamamœs fera obligé mal 6cux ,de contribuer à ce Culte deDieu,]ofué h

.lX. ILfautavouer que cette Interprétation efi

°

trè s claire aiféc :on montreen m êmeœm s les difi cultés ü1fiumouæ hles qui réfulœntde1

Intæ préœfionordinairementreçuë.

La dernièreDifl‘

W fion quid i laplus langue .

de toutes roule fur eh. XV . 9_

— 18 . où Dieu —

æ _

préfenæaàAbraham dans uneV lfion, ce quidevaitarriver àfaPofi6fi æ

‘ dans 1'

efpnœ de ans, ,qui.

finifl'

entà laSortie d’Égypte.Mr.Vengma y réfute

eu pafl‘

m1t une penfée creuiè deMr.Cbab qui avoitprétœ du_qœMçlchifcdæ avai:payé

àAbraham contre le témoignage de l’Epître aux .

Hébreux Enfuitçilprouve que lepartage d uax imana: ar I.:m ilim dontilcflparléauvers. 10,

n’a, pas té fait par Abraham ,mais parDieu lui

même, Ilprétendaufli que quand ilcfi ditau vers.

9 .prm 5moi u x eTourt; relk {s’æm P igeon ilfaut

l’

entendre d’une feuleToum clk Comme S

’il

.

voitété écrit m nTourterelle, c’

efl-àæ dire, lepe

titd’uneTax rt:relle . Enfinil trouvedans uneGe

de trait au:,Es’um Cb èw ede trai: am

m: B elier de troi: am , les douzeTribus d’

Ifi'

æ l

bien comptés p_

uifque trois fois trois aus font.

neuf les tros Animaux ajoûtés au nom e

des années fontdouze Il y enaurapourtant ,auxuels ce calcul ne mm îtm pas clair net, qu1

outeronts’

il efi permis defaireunesomme tomäe

Page 247: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

L’

attentionex…… que3 NL-Btîœnnîe‘

quéa'

e

'

udr: uis quatorzem s pourfanouvelle:Aœ

,dç

‘1uie

’houneur_qu

’cüey icæ de luifaire enen.

faifant lavifit_e enPer£0r_mq ,nous ontfaitjqu

on,verroitavec plaifir un Ex trait

s r'

tion.

bnAuteur commence par laville quifertdc

; éfid:uce àUnivqrfiçé.Elle çfi:afl°

ezgrand: a

éablcmeut fitu_ée dans unvallonde douze lieues

âîe longuçur fur imc lieuc de largeur , dans un‘

.teryaiu,dcs plus fcrçilæ Scs anciensHabitans n

’ont

pas igno_ré If:$ avantages de la régularité la plus

part de.fi sruesfontdroites bien éclairées on

foin’

ci’

yfaire regncr.lapropreté queje préférerai

_toûjours à lamagnifiœ nœ ,dès qu

ilfaudraop

Mr. C . entre dans le détailde 1adépanfe qu’

convientdefaire. C’eflpourfes C0mmtriotes les

Allemands qu’il en a arlé . Les Académies 64

trangères font toutes ., ex ception d’une plus

grande dépénfe à tous 6’

ards.

bénéficenœ du rim e cnafacilité le (6°

ur

uii'

pe'

rfonnes que lafortune n’

apas ,favo ées .

I l y cent‘

pläces‘

diltribuécs enfepttablesfranches,où des Etudiants,, des Etrangers font

deux mpas par jour à fix fous deHollm deparfejfett à augmenter leà cçux qui en profi

tent.

Ou trouvé_

a&uelletne_

nt àGOttÏnguc plulicurs

om emans , qui ma‘

n‘

ucnt à d‘

autres Univerfités

plusanciennes . Une ibliothègucde 17000

mes .y_ tient le pnëmier rang. lle s’

acroit à vue

d’

_

œ_

il s’

m ichiæ prü d pücmcm par les Ëït

Ê

Page 248: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d'

Oâ‘obre,

Nom bre Demü na7cÏ8 249

fl’bifi0iré delgmût qu‘on fournitavecptofu«

fion.Ou peut æouirdeux fois par femaine il

y a, ur…la d w ir, outre leB ibfiothécaire ,unSous ibli0thécaiæ qui efi Mr. leDr..Maæ tbz

æ ,

un Aide.

La bonté du Prince y entretientun Sm inaire

P b ilalog iqae dans lequel neufÉ tudiants qui fedévouent au fervicc des Ecoles ,fontélevés à cetemploi fous la dire&ion du Profeflèur en E10

qœ nce. I ls y font encouragés par des fec0urs

a&ucls par l‘

efpémnce d‘être employés dans

L’

Anatom ie fi utile au Public parœ qu’elle é

: laiœ l’art de guérir efl pro éeavec lam ême

liberalité Des Privileges éten us fournifl'

eut au

Théâtre une trentaine deCorps humains au.

Le Publie en Fait tous les finis metle rofefi

feur en étatde prêteraux‘Etudians des Corps fur

lefquels ils cu‘

vents’inflruiœ parenx -m êmes dans

l’

an de di cquer à des conditions , qu’onne trou

ve pas ailleurs . 11 y donne penfionàua fœteur quid tDo&eurenMédecine, à deux AidesquifontdesEtudians, &îà unDeffinaæ ur. Toutesces perfonnes travaillent fous ladire&ionduProfefi

eur. I lacomm encé uncabinetde préparations,un recueil de dcfl

'

eü1s dont plufieursont paru.

Le jardin eflvaûe il y aoutre les plantes ordinaires un aflb rtiment deplantes rares naturelles

desAlpes desmonta es duHam . que lePro!fefl

'

eur ammaflëdans p uficursvoyages . Uncaœ

logœ qui va paroitre avec pluûeurs planches de

plantes nouvelles envadonner une idée.

LaPhyfique [i brillante denosjours n’

eû pasnén ée ici.Onafourui au S_

avam,quî l’

enfeignc,Q S

'

w c

Page 249: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

150 Bmu oä:uçq Rum a’

z

une fuiæ complete d‘

infimmfins d@phyfique qs

'

ä uŸmanœ sous lès ;ours fims fes yeux & dontil

fait ,

uiägaconvenabledans fes coursdePh; fique

Ex fi rüneutalc.

Les Ex ercices, lesLangues vivantes yfonten.ü gnées plufiéursMaitres trè s bien payés

par œ n££äu mtb ien choifis.Onfefiaflæ d’

y pofl‘

e

der laparfum e laplus capab le‘

pour anfeignerAngloîs qui Ib it llemagræ .

Les prix des Leçons fontfi bas enc_

ou‘

,

de ceux que.l’onpayeen Hollande, ue les Etudes

fontde toutes les dépenfes d‘unEm iaatcefie qui

d i lamoins œ ufidérabfla C’efi îi x

'

on quatre isdale

_

s par Cours , ce .C0urs dum :toûjomzs fi xmms .

Tout celan’inviœroit perfmme , i i les Profiefi

peu hab iles ou peu ex a&s fu:leurs devoirs Les Loix ont pris foin du dernierde ces articles des penfions inconnues infl

q u’ici enAllçmagnd ontmis le Î’rim e en étatde

choifiren£rc les Sujets les plus cé lèbres. Lefondsde Uniuerfiçéefi double quadrupledes fondsdes autres Académies de l

Allemagne lehomordre des F inm ces du Prince, nous tranqui

lifer fur. le b ien— 6tre futur de otfingne.

La. manière d’étudier approche tropdecellu les

deHollande pour demande: ungranddétail . l æ s

_

Emdiam y fontlibra ,ils choififl

'

em leur

table 1eur,logem em ,

iln’

yaque les loi: au defl‘

m

d’eux .Mais ces loix font ex a&cs la 1iœnœ : fi

&nnuie de l’Académie.Onfaitdeux Cours au

,

aufli n’

ya—t-il pointde vacance onn

y per pas unmoment

_

de mm s. Cette perte eftdouble bienfouwent.Laq nçfl

eyperd&par letm s m êmequel

l

Page 251: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

g e: BlBü16rne —m Rimom nîn

Mr .

°

B rex èM afln où s’

efi confervé ce quinous

relie du Code de Ï*‘

lorence . Sa B ibliothèque‘

eft»

prefque au deffus des forces d’

un particulier

par lenombredes Volumes par le choix .

Mr. Web! fait fon fort des Confù ltæ du

Droit Civil. Mr. A rer; u°

oute I’

belles Lettres de l’

une. r. B oebm er s’e

lique aux parties pratiques du Droit Mr. K ai»

efi'

eonnu’

par plufieurs Ouvrages ; Mr. Ri c

cim Savant laborieux eftenm ême tem s Secre

taire de l’

Académ ie :Mr. P atter s‘applique au

«

Droitpublic àce qu’on appelle le Procè s de

l’Empire.

Mr. Scbmaaf: tient un rang des plus difiin

gués entœ les Profeffeurs duDroitpub lic en

tre les Hifloriens de l’Allemagne. Ou l’arappel

l'

ê de Halle , où le Roi de°

Prufl°

e,bon Juge en

M érite,l’avoir. fait venirdeGouin ue . I l ell fur

la Confiimd0n de l’Em irc dans es idées b ien

difi'

érentes de celles qu on enfeigne enSax edans d

autres Académ ies fiPcttes de puiflàns

E le&eurs . L’Empereur a clon Mr. Sc

bm 4 xf:biendesDrgits des Préro adves que lapuiffancefupérieuie des Vafl

aux dge l

'

Empire ne luiper

met que les loix luiat

Mr. C laprobt joint les charmes de la Poefie. du goût à la connoiflànœ parfaite de la

pratique du Droit. SesLeçons trouventl

accueile lus favorable chez lajeuneflè .

r. R ichter le Médecin eft en m ême— tem s

Poëte 1itémt‘

eur , Mr.

B readel a préferéde fe livrer à la Pratique .

Nous avons pax lé deMr.Haller Prqfefl'

etm

en

Page 252: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

7 u

d'

Oä ob'

re,Novm‘

zbre Decembre; 1748:253enBoæ ni ue , dins lufieurs æ

m es de notre

{camal z om . X [X. P . n .

T om . XXXI dans le Tome XXXVI .'

P . œ mmeaufli dans le Tome XL.

Mr. Sagan efi grand Analyfie , s’eftfort

'

b ien tiré d’

unecontroverfe eom étrique avec unc élébre adverfaire , c

efl r. Wolf.Mx . Kobler el’t Hifi,

orîen zle détail leplus exa&_

des Généaloîies des affaires de l

’AI]

lui e ll familier. l'

a beaucoup'

écrit,

les 6

daîllès dont il a donné de nombreux Volumes ,avec des éclaird fi

°

emens hifiofiques font une

partie de fes Etudes &vorîtes .

Ou peut voir ce que nous avons dit de Mr.

G efner dans l’Article de Lucien ailleurs (T.

”XVI . XXV . XXXL ) Il eftconnu encorepai'

fonEditiondesAuteurs de R e

gg£ica par eel

'

qu’il vient d

achever du efaurm ling‘

u'

:

4 me .

Nous avons dit notre fentiment de Mr. Holw aup T . XXXVII . P . I I .. T .. XL. P . n..

Ou a de Mr.

P ent/aer desOuvrages trè s con:

fidérables fur l’Architeä hrè prati x c.

Mr. Wackner efi efiim é po‘

u£ connoifl‘

mce'

prôfonde des Langues Orientales des Anti

quités fi erées Mr. Micl md à ajoù eaux°

m ém ætaleus laP0ëfie& les Languesmodernes,,&Mh

ndbez‘

m a traduitavecapprobationplufieurëlivra Anglom_

. Il enfeigne les Sciences du goûtla Philofopb1e.

Des arr emeus fi .ex a&s

,qu

’aucun

‘i

inifire ne s’e

'

ft

p que faireréuiflîr'

les intenËÈll

'

eéde‘

Mx .

Page 253: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

de l‘Acad£mie. SaMajeûé aten

loi né de lama

nière laplus éclatante c_

ombienelle toit&tisfi itc

de lapr‘

opreté de laVille, du bonordre desma

nières polie: uiregncn_

tchez lœEmdünts;dug0fitdes Arcs de riompbe les folemnités aveclef

quelles ona'

céÏébré fqn_

aggîvée des efi'

orts que

font les Profeflëutspourfanefleurir l‘

Académie,laquelle . œ Monnrque bienvoulufaircporter

foh nom .

Sept Comœs du_

S Empire y étudienta&uelle

m em,le nombre desGendlsbommes eû trè sœ nfi«

démb Ie celuides Etudiam pzfl'

e fix cens.

M. C n'

arreaveç beaucoup d’agrément les cho

fœ ,dontnous donnons unprécis,'

pesfnadés qu‘

on lim itavec plaifirfes‘

fi el

äs.&oienttraduits dans unLangageplus uni

ver

A R T I C L E II I .

ESSA I jnr 14 FELIC ITE d‘

: laVIE VENIR en

Dial ParC .L. DEm r r e,Miaäfl

re

de St. Patricka‘

Du Ii».de440pages .ADublin chez8 .P o.

tre icifur laScène quatre Interlee Cllobufe

anen'

dedécida‘

nt la

Page 255: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 256: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

à

d’

Oâ‘obze,Noueæ bre85

"Decembre, 1748.ä57

des voies deDieu nousfoum ifl'

ent

raifons pour en être perfuadés .

Cette réponfe efi unpeu vague mais qu’

te Tb e’

ocr ite a répondu cela1uifufiit.

conde dîfiiculté tirée du tém oignage m êmede

l’Ecrîture lui paroît unpeu plus forte mais elle

ne détruitpointfonSyflême , elle lui tient lieu de

preuve. Cela ejl dit-il, !blouêflk nt &9’

ffl i! c

qfi— f

tout ; quelque:m omem w ‘tentioh en !m êle

nt

peu defi lidite'

.

I l veutbien_nonvafirque lesB iens;

en quefiionfontinäuar'

faMex mais ilne c0nvient‘

pas que nous n’enn

’ayons

nulle idée. I lallègueen fa faveur ce queditSr. Pau l

, quenous ne con

nozflous qnW tie . L’Apôtremfinuepm

— là_qze

nous aw nspm çue'

nom pouvons aquer ir un degf£de tonn0t de notre e’tatfutar &9

que nosde

e5 d’à —

prfi zfi; gael ue imparfaite! qu’elles .

] b im t fiantm m m : dîs idée:jufles . C’6fi aînfi

_que chaque pfl1i interprête l

’Ecriture enfafaveur;

xls y trouvent lepour le contre c’eftpour eur

une épée à deux tranchans . Malheur à ceux quin'

ontpas lavraie clé de ceLivre .

Cc n’

c_

fi que dans lefecondDialogueteur toujours fous le nom de

Ï b e‘

ocrite donneune ieiée bien détaillée de fonSyfiêm e. Ëien de

'

plus hngu lierä1

fl

efamanière de penfer ce qu’

il

y adc_

fortplai t,c’efi qu

il n’

avanceprefqucriendont 11ne trouve lapreuve dans l

’Ecnture Sainte.

St_

. P_

4 ul l’

Auteurde l’A ocalypjä fontfes deufprmmpaug garants . I l fem le que plus undogmecilmyfiéneux plus on cherche à l

’ex pliquer.De

là le nombge_prodigieux de Se&es quipartagent

chaque _

Rehg10n. I l a telarticlefutlequel onadéjabâti centhypothè es ; ce uifaitTi meXLI P artie I I fi

Page 257: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bumoæ num Bu… ‘

n

refie de l’efprithumain c

_

eft ne les plusabfütdæontfouventeu le plus deParti s. Ccfontm

é’

m'

écelles qu

'

on défendues avec le plus de zèled

’o iniâtæ té

ya m nVia a

‘— *vex ir . Ilfautle croire pnîfl

äe Ecriture le dit. Ccpointde la.croyance desretiens efi ex prim é en term esfiçlai

'

rs fiformels qu

’iln

eftœmcfié paraucune de leursSectes . ÔetteVie à — venir efi aecompa néed

une FZlic£t!. Cet autre point eû aufli

_

écidé aucun

Chrétien ne le revoque en doute. Maigen quoiœ nfifie précifémentcette Ei lici£çî? Ç

’eQce que

1’E

'

crituren’

ex pliquepas:elleremblemêmeavoirvoulu impofer fur cette _quefiion unfflence éternel . Mais l

Homme nc fimrg>itm :üœ unfrcîn ifn curiofité il ne fauroit fe burner a

_

uVrai qu’

ilconnoit,ilveutpénétrerjufques _

dans un éœtà-venir , dont l

’économie luiçfi inconnu

e. Ilne croitue bienfoibkmentles objets defa_Fai cepenil veutencore s

’enforgerde_nouyeäux fims

nul égard.nipour Raifonq ui leconte'

t,nipour

les ordres facrés de cette fuprèmeAutonté qu'

il

fliäpr0£èfliou de refpe&er.

ont le Syflémc de Tb{ocrite uoiqu’

abforbé dans ungnmdm mbæ de quefii0ns afl

'

ez étran

gè res peut ê… t, pour ce qu

ilad’

efl'

enfiel,

aux propofitîonsfuivantes .

L’immoræ liténçœ nvim t —à l

Amefeule cl

lc convientaufli auCorps, ieu .feul eû uneËub«,

fianee quin’eftpointcompofée dematière. Tou

tes lesautreslnæ lligencæ ontdes Cor s0rganü‘

és,pro re: à leur fournir ,

une,infinité

’idées ‘ dg

fè tions . Le Corps que nous airons dans cettew ie fer: déuuitau mem : de nom:

nçus

Page 259: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

a t i0m fiquz Rn sorü z'é

Èrvec tmc c!IJrit! adm irable de vafle: r!giom“.

Vous juâez b ien que fuivantce Syliême 11doit

y avoir ns leCiel difiércns ï s où l’onpourra

voyager . Mais où eft ce C iel,

’eû ce qu

’onne

nous prendpas mais puifqu’on

-doity traverfer .

de w ie: r! ion: il n’

yanulle dhute qu’ilnefafi

'

e

partie‘

de l’6nivers ou de cetefpaee immenfeoc

cupé par desMondes dont lenombre eflpeut-êtreinfini. Quel laifir nefera ce s de d

’u

ne‘

Planète ns une autre’

unSoleil ou d’

une

Etoile fix e dans unautre Soleil,& defiûrepar conféqu

ent plufi_eurs m illions de lieues en‘

peu de

5 fan: fatigue , {5’avec une cl lû itl à dm ira

ble Ô’efi d

'

dmm e qu’

Ajlulfenenousaitpas appris lamanière de ircces fortes d

evoya es car il‘

enavoitfaitun àpeu près pareilavec St.%eau (a) .A cette étonnante ag ilité l

’Auteurjointlafon t

,

a‘

utre propriété qu‘aurontaufii nos Corps dans le

Ciel. Voicicomm e il enpurle. A l’egard de 13

farce proprementdite ily æ aufli toutheu dejuger que nous aurons lesmoyens les plus commodes les plus nombreux pourvaincre laréfiflzmce des corps: Nos travau x corporelsd’alors de quelque nature qu

’ils puiffent être

n’auronçque cedoux degré depcihe

qui dansbien d es cas dans ceMondem ême enfaitautant de plaifirs . Comme ilne s

agira lusalors

de fréqûens befoins pour notre con ervafion,

toutes celles de nos occupations quidemanderont

(ii ) Cc brave Paladinavoirétéconduitdans laLune parl'

A tre St._

7um , i l y trouva entr‘

auues b ien de laPoli: degp m s perdus .Voyez lesMod e: de l k ,fœ“Üd 8°l‘o

Page 260: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

l'

0äoäre,Nw embte ÿ x ew bre,

m nt ,l’ex ercice de nos 0.r ames , tef&mbleront

en hepu à ce q uenousfa‘

ons ici bas pournous

occuper agréab lem ent je conçois que fans

n0u,s laflèr avecunepromptiœde une ex

a&i£ude dontà préfentnos plus%mnds efi

orts,

nos foins les plusafiidus n‘

approc entpas,nou_s

pourrons remuer les élemens arranger, afi'

em

b ler,dé‘comæ fœ lesmatièæ s pour en tirerm il

le .t,réfors cachés quenotœ bonCn&teurnous

laifl'

era lafadsfa&i_

ondechercher.

yentd1reapparemmentq.lera_alors uniquementpourfonplaifir à peu prèscomme faut nos Dam es dans leurs Ôercles où

e lles ne s?oeeupentquepourpalier le tem sfans en

nui avec tement.Mais quels peuventêtre ces

trefœ £ cac qu‘

ilfaudrachercher ? Ama-x -ou3

lors befainâœ

g6fors La

l,bälle occur

tion ur cc ar …m e’

e que ça e emm zwIIÎ\‘ e’le’ä af , d

farr£rgcr d ’

aflëmbler de de'com

pofefles matières Les uns travaillerontpeut«êtreaux Mines tandis que dÎautres s

occuper0nt à,

la

Chim ie.Mais avec quoipnéparera-t-ou lesmatée

riaux avecdes infim ens ,avec des mains e u desm embres analogues aux mains ? Ilfaut l

avouer

la pen_

fée denotre p ieu1t,Mü iüœ de Dub lin elt

tout— à-faitburlefque Ccdoitêtre unhomme d’

un

â@l

Ê.&è æ bien finguüer ii l

imagination fort .

r le.

Cc qu‘il (fit des Senf4 ti _om qu

on auradans leiel .eflà peuprè s dans lemêm egoût. I l y eneu

;a d’

qualagu e: celles quenous avons àpréfençde z

aaw lla dont il eftimpofiible de nous for:mer aucune idée parce que pour eonnoî tre une5enfati

_

on ilfautn£ eclÏairementl’

avoir UnA:R 3 veugle

Page 261: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bnnioräuq æœ —RAisôuun‘

z;

m '

aura de Si x atiom .

ile lq uiflänèe u‘

pï êmedevarier tes Seüätiém

à'

l'in ui il ell dignede

lamunifiœnl æ &'

d€h bontëdeb iend’entifier l

esCréatures inœ11i entes àm‘

éfure qu elles lem ériœmntp

ar leur çconduite,&qd’el

les montero'

nt d une“

c'

à uneautre dans la

£ruflfl ion éternelledes états defélicité.

°Ô rganede laVe

: nousferacofifa vëdans leC iel «mais il l

en beaucoup lus parfait. Q‘

uè fc

mien:eneffetdes;Aveugles d£hs leÇiel De queluië ie

ur feroit l‘

a‘

lum iere? Quel'

aVantage'

tire1

81 t

-î ls de Ia—bœ

utédes objéts'

qui s‘

ÿ'

trouVeb t?’a

_

ilteurs , comme le remarque tr”

è sjudifi{eufeêment 1’Ameu; ,dœ Ei ra

'

côçporeh

, qu ifi'w

‘oÏent dam deprofo

ndes teneôr J‘en:treebo

7w rôient frég‘

uemmeut ce_fer

“ait :m af»

frex x cabo: .

Ou :un donc des yeux dans le‘

Ciel .Mais uelsferont cæ —

ye”

ux quàluront— ils deplus tquéceux quenousavons i_ei— basæ æ

äux aurontpeut{

être‘

les préro tives de eeük—des Team deproie,ou de ceux e

'

œ rtaùisReptiles&«Infeä æ : Cela

fer0it— il bien vrai me‘&ùez}vous C'eû une

'

con

je&ure queFaitnoueMiniflre. LesO ifœux de

proie dit-il découvrentduhaut'dusNnes unp

et:it‘

0iÊâh1

â deux pieds det.errei il y ades Reptilœ des Infe&es , dons les yeux

-ü fltoufans

p laces de Façdfi‘

_Qu‘

iänombrcux qu’

ilsvoientde tous côŒsÿ èuifi-

ä re cesavanmges-là

feront— ils réunisenndms”.Lalumi ère de cefé

;ou:des Bienhsureux ferainvariabla e

tert elk . II

Page 263: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bm io‘

q m RAlsonuz’

u

toutefadignité dontBorgane l’

objet le

fendm entfont li difi'

érens de ceux des autres Sens

de ceSens quifaitgoû ter à l’

Homme leplus granddes plaifirs .qui im prime vériçab lemen

tdans l’a

m e des fenfations tout— à— faitparticulières infini

m ent profondes plus vives plus ex qui 8, que

toutes celles quinous viennentpar lesam es orga

nes ; de ce Sens quiex erceñu l’

Homm e -fut tous

les Animaux le defpotifimæ leplusubfolu qui ia

terditl’ufage de laparole de lavue, de la—

pen£ëe

m êm e qu’

il change enfentiment de ce Sens en;fin

_

à quinous devonsnoue ex iflance noue bon

heur fans lequel toute laN{ tureneferaitquelanguir.

Que leMand:fegtoit ltraàÈefeÿourSi l

’Â niour n

’ex faifoit les charm es

LaNature au x abæ :faw fi üoazs £9’

f4w arme;Se verro:tpJn r :bag1æ jour .

La taifou quipeutavoirporté l’

Auteur à priverles Corps céleftes <i_es doux plaifirs dè l

’Amour ,

6 63 qu’il fuppofe que dans le Ciel il n

aura

p bià t Sex è : îl enfeîgne qu’

il yaurades orps ,m ême desCorpsorganifés

'

maiseesCorpsnefe

ront, felon lui uim‘

a“

lu _nifem el£es Queferontils done ?DesCorps doués denouveaux or unesd

organes analogues à ceux n’il

'

s ont pr fentem ent ; mais privés de ce qui ait l

’une des princi

pales parties de l’

Humanité . De cette m

Ënière

l?

om

inarqu£e de qualité 14 plu s efliu aü c (”Ef

pr i: ir de Cœur que ce tte Sm/au‘

m enfin eftcapab le de s’

!

k verjufqu’

à la pure“morale juj‘

qa‘

aefd ün e n lmpbyfiqu ,

Page 264: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

050e ,Novembre3Decembre, 1748.255

l’

Hommeneferaplus reeœ noiflihk dans le Cielon retranche tropdefonComs ony ajonte tr0plam étamoq ibol

e efttrOpgrande.L

Auteuæ fe forme une terrible difficulté quifemble donner atteinte l

’indeûruâ ibilité à

l’immortalitédes corps. I lell

,dit-i l de lanatu

tede ,toutce quenous connoxfl‘

ons de corps,furtout des corps organifés , qu

’ils s

’ufent, qu

’ils

'

dé érifl'

ent à lalongue :nous vonladoncforcésà uppofer des moyens deœ nferver de reftimcrnosCorps incorm ptibles . Cesmoyens feront fans doute fi fimplæ fi aifés, ficommodes qu

’on ne

gon na les regu der comme des

inconvéniens ; ce ne feraque rarement ou de

loin à loin que n0us ferons ob ligés d’enfaire

ufa e Voilaladifficu lté levée.

Re e à favoi:çn eüt {les Corps, Ou y remediem le lus facile

m ent du monde. Chacun Iëm leM6 ceindefon

propre Individu. PointdeSgignêes pointdePurLavemens pour guérir lesmala

orpgcç‘.lelles. Ouvoitb ien que tout cc

ladevientinuüle dans le Syûême de l’Auteur.Ua

jim!a&e de Ia volçnt!fuflirapour êtreguéridansau clip d—

œil. Ces curesferontmerveilleufes ;maisce qui ne lefera pas moins encore

,c’efi qu

‘un

Cor s ufé uiaurafouñ‘

ert quelquedomma

ge era,

rm q our un nombre irm omäraäle

defiêcleq.Voici un paifage qui remble devoir renverfer

toutcebel édifiæ :0n 42comm e les Anges deDieuau Ciel Or lesAnges ibmdesEfprits purs

Minh.XXI I . zo.

Page 265: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

nous leurreffemblons,nou9n‘aurons donc

deCorps pas conféquentpointd'Orgunes point

de Senfations. Bien plus, fi nous fo… «flors

fans Corps il n’

yaurapoiflûdè R6fim‘

câ içfi —éllene iäuroitavoirheCetteobje&ionn

’adefomequedam ufupä

s

tion que les Anges fontfiœ Efpriœ pms ges es

fi ns Gorps fans Organes d<ms —Ta$puäm_lité

refl‘

emb le parfaiæ men; à*

cel le d eDieu, 33a“

certe fuppofition l’Auteur again’de m k a *0&

il prétend queDieu feûl ell un*t£fprü px r il«re

'

garde conime trè s:

probab le—lëfendmeflt

_

—ceux .

qui donnentaux Anges des rps mgæ fés . l ldans l

’Ecrùuœ de3pflläg€3_

<

äfi ouvengque les

Anges n’ontpointde Corps

'

leméùie»

vre vous trouvez d‘

unstes pafl°

ages qui'

Ÿdü5 apæ

prennentque les Angesontdes*CŒp

Lam eme fource fournit ici des armes à deüdverfaires qui foutiennent le le .

d’une opinion. Donnez— vousÆŒpSM An

ous n’avaz qu

à changer=les obje&io

'

ns deAdverläire en preuves fes a

prm ves en

obje&ions .

* Dans cette forte d’efcrime les d eu‘

x

Championsœfientvi&orieuxtoit perdre puil

que l'un l’autre fontfondés.

C’ettainfi q ue certaines d

_

ifpuæ s devim nentéternelles onne fe rendjamais on revientfans ceû

e

lacharge onfedivile ouforme des Se&es on

traite d H&éfiques ons’

égorgc.,onfe tue cc

la our l’amour de ieu .

os Interiocuteurs fur— toutfl locrite s’é£

tendent fort:fur‘le bonheur qu

’onauradans l‘autre

Vie de voir Dieu face à face . Leurfugacité leurfaitnaîtrefurcelabiendes conje&ures Comnum

vox:

Page 267: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bx smom nqpt Rn so_mæu

,z

noifl‘

ons un Dieu un Créeteur,adorons fapuit:

finœ ,mais n’enneprenpns3amms de fixer.faunm

re, nous nepouvons quenous égurq*

d&fl$,œ t_tegg,

cherche.

ain: Dia ? Pimn enfapmfoudwtœ — u

w &9’rentre du : m :

I‘

Ap lupuftdès Théolo iens Chrétiem ,_tm bd ens que modernes , le ont formé de Dieu uneidée quineconvient ère à cetEtreSuprêm e

qui m érite d’être te ifiée. Leur Dieu , à ce qne

prétend Eugène ell unvraiTimn un Jugefevete rigoureux quipunitpom punir, qu:fous lebeaunom dejalliée cacheunevénæ bl€cruauté.l lslui attri buent des defieins bifim es afiî eu1çenversdcfoib&s créatures quinepeuventnonplus feravir une fatale ex iflance qu

’elles né peuvèntfe la

donner.

°l ls enfei'

nentque ces deflè 1ns , qui fontfrémir d ‘

horreur,fontaumntdeDécretsahfolus,*

irréÿocables fio_

rm é_

æde toute éternité;

qqe ceux

qui n’out pas reçul

‘E angile demeurentinf 65d

’une corruptionqui les rend dè s leur nui e

les objets de iu'

ôb lete de ce m ême Être gm} lesa crées qu

’ils

refiçnt dans ce déplorab le étatde reprobàtioñ ‘

S'ils n

émbrafiänt une D'

qu’

on ne leur a"

j is prêchée ; que lesde ces prétendus Réprouvés fe tro

'

vpnç,enve=lopés dans cette condam nationg_

6n çalç,t Leur.Dieu ,

f0us labelle apparence du précieux _donde

la Liberté ; all”

ujm ir tous les Homnæ s àunme

ftp: dans fon Efai

Page 268: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 269: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 271: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmu o1‘nnomæ RAISONùB‘B ,

A R T I C L E I V .

LESMOEURS .UnVolume ?”8.

_

de 309 pag e:fans compter l

’Epitre dédmatoue , 1

Averfif

ferment le Dîfcours prélùnînaiæ qui encon

tiennent 40 A Amflerdam aux dépens de laCompagnie 1748.

Oiei une nouvelle Edition d‘

un‘

Lîvre qui ad

’abord paru fans privilè e

,fans nom d

’Au

fans lieu d’impreflion. 1a été brulé à Pa

ris par lamain du Boureau lesNouvellïfies

qui nous l’

ontannoncé n’en ont parlé quecom

me d’uneprodu&ionmonfirucufc qu

’ilfallaitrup

primer. I l faut donc dim — t— ou que cet Ouvra

ge faitbiendangereux Que contient— il Y enfeî

gne— t— ou l

’irréhgîon Y prêche— t— on le libertina

ge? Y renverfc— t— ou les loix fondamentales de l’

E —

l

tat ? Y foulevc-t-ou le Peuple contre le Souverain L

’Auteureft— il unTm tre un Scélérat, un

Perturbaœurdu repos public S’ilnefefentoîtpas

con ble fe cacheroit— il avec tant de foin?etOuvrage d

abord fi décrié contre lequelon 3. fi fort révenu le Public n

cfl rien m oins

âne digne u feu des foudres de l’anatêm e.

ieu deplus propre que la do&rïne qu’

on y en

feigne pourformerunhonnête— homme un bonC itoyen. D

unbout à l’autre onn’

y recommande que lapmtiqucde laVertu \0n y pdm IÈ_Viceavec les couleurs les plus noires pour en donner de l

’horreur. Loin d

y enfei er l’irréligîon

on y étab lit l’ex îflance d

un ieu Créa del’

Univers , on y fait voir lanécefiî té lte

reli

Page 272: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d‘O&obre

'

,Nwm bra Decembre, ry4s.ay3.

re'

eux on y recommande lapiété envers cetE:tre upr me comme étant1

Auœurde toutbien

on fix e_ l’hommage lerefpe&qu

on lui doit; ou.

y demafqué 1’Hipocriæ lefaux Dévot.

Toutes lesVertus y fontm ifes fu; le trône.Voyutrouvez l

élogede laSagefl‘

e, de laPrudence de

LPatience , de laGrandeurd?Amc de 1’Héæ if.m c dc laJuflice, _

de laSincériié,'

de laB'

onne-foi,

de laTempémnœ ,de laChafieté, dejaSob x îétéde l

Am our conjugal de lŒm aur paternel de

l‘

Amour filial de :1’

mitié de1’

Hnmm iæ , ,dqla Bonté (19 1a Civilité…de laComplaifmce.

L’Auæ urd el}: de…de, latw atous les Vices

par les traits naturelsdont_ il ‘les peint,& qu’

ilatoustirés

'

d’

Hommes vicieux , 11ç… ehaute…t

la conduite dc . i’lnæ lénn£ da«Perfécuœm‘

.da_

Fanafiqùe q uiœgæ*dçcorpmpdamnés tous can:

u’ilnofmm Hérédques qui leshait qui_lesdé

voueaux flammes étqrnel;es li donneà 1

Orguèilb ux d’

ex cellente; leçons

prend à fe} .pefex ex a&emcnç àfaire

riteuncàl cul‘

jufie fûç. IL'

n’

.épæ eni

ui 1’

Amb îücq x il les rend Run 1mm:b les parles pœ tn it

_

s qu‘

il enfuit…efqp ifl

çdece.Livmprè s cela du

_cam&è x e ,

donb,m e direz-flous,œ t0uvæagéa— tvil été bruléParis ?Nefnefæ tes pascŒtedemande jenefiüspoingdnÇécx_et,&1cneconnaisaucundmPerronnages vicieux à_

qui l’

AmauxM:118mafquç. Tousfes tableaux font d’après ,nature il leditlui-mém e mai s les

°

.noms de q QfiËW X unm yftèrc refem 3in.£ctto_

LaScène efl

IaCôürde rance ellecfi aParis j’en

70m:XLI P artie I I S fais

Page 273: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 275: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

:Bmmôm æ:æ f RÀisON,,fi ,

prouvem les m êmes révoldtions quefafoflunéne prendre l

’honneur que fur le pié courant, que

devientceluidenos honnêtes gens quand le Charm e de Iéur grandeur eft diflipé . P

_

our l’homm e

vertueux ice font le: bonne.rMœu r: qui

titres ; titres folides aux quels 1’

advcrfité loin de

l’en dépouiller , ajoute un nc l éclat. Le

MîmfireAfl°

yrien ennem ide laNàtion Juiveperd l

’honneur avec lavie . Maisj

’èfiim eFou

uet dans fa difgracc je révère SaintLouis

s les fers

°Dt l’amour qu

‘on doit à Dim .

fuppofe ici, avecmifon qu‘

il n’ait

td'

Am aur desintéreifê . Q ndm e ne

nenaît

que du raportentre deu x ob'

ets dont l’uncontri

bueau bonheur de l’autre. el

,à,yientque toutes

les perfe&ions de Dieu dont il ne refinlte rienpour notre avanm c peuventbiennous caufer

de l’adm iration nous irnprimcr du ref

mais elles nepeuventpas nous imprime: e l’a

mour. Ccn’

eftpas précifément parce qu’il eft

tout— puü1‘

ant, parce qu

il efi grand yarce qu

‘il

eû fage queje l’

aim e c’eflparce qu il efi bon

parce qu’il m

aime 1ui— m êm e m’

endonne

des témoignages à chaque inflam . S’il nem

'

ai

moit pas que m e fery iroientfatoute—

puiflànce

,fagrandeur fagefl

e ?Tontlui feroitpQÇfible mais ilneferaitrienpourmoi fafounraine Ma;efté neferviroitqu

’àme rendre vil à

fes yeux il famOit les moyens de m e rendre

heugcux mais il lesnégligcroü. Qu’

ilm‘

aime

Page 276: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

JO&ok e Novembre85’Decembre, 748 277

au contraire tous fes attributs medevien‘

nent

précieu x : fa fagefl‘

c prend des mefures 1ufics

pour mon bonheur toute-puiflàncc les ex écute ; fiaMajefté fuprêm€me rendfonamourd’unçrîx

'

Ncfa1t— ou poum ntpas cetAnm'

ufifm peu tropmtérefl

'

é S’il efi vrai que l

 im ur uem flegave

da mp_ô; ; entre deux objet5 , dont l’un contri x c

au 5«mbà zr de l‘autre commentvoulez— vous que

D iw‘

fdü aimé par une Créatuœ d_

ont la_

vie efi

pleine demiië re3 d‘infortunes Queî efi}e boa

lm cr de cet E&lave qui gém i'

t d

î‘

äs fiénœ ans

fous lejougd’

unMaître dur imp yablc? Quel

cfi le bonheur de œ tAnglois quiapaflîé tous fes

plus beaux jours dans une profondemé lancoliequi n

’a gouté aucun plaifir qui efi fur lepoint

de &’ôter la vie par desefp0ir ? ucl cfi lebaubw r

de cet honnête homme qu‘

un iniûre animéd

’un faux zè le de Relîg

ion, laifl

'

epourm depuistant d

’années dans un l

'

ombreœ chot I ls viventil eItvrai tous ces Infortunés mais lavie efi — elle

un bien lorfqu’ellc efi à

m es qui_

feinblent n’être

ê tre toujbürsm ifémhlemJene fai ii les bôhñe

sAmcs neferontpas un u

fm dulifées dupaiäilè lc quefaitl‘Auteur, de l A

_

mour de DieuaveccetautreAmour que les Dévots appellentprofane à quinousfommcs tousredevables de notre ex ifiance. I lprétend que ceparallè le n

’a en lui—m ème riç1i d

’mdécent parce

que 1’Amc

aur n

’efi unvice que dans les cœ urs vi

cieux . n’on ne shnagmc

‘ ‘

nt dit il ue

l’Amour deDieuroitfort di érenide cehii3à:il n

y a pas deux manièresd‘

aimer onaimçdcS 3 m â

Page 277: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 279: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

cao Bumœnmü … fl’

1iacho‘

rè æ s des Fondateurs desSquelèœs riende mieux mms onn

y canonifeguère des Pêres defam ille vertueux s

’ils n

ontétéRoisou du moins Ancêtres de Rois . I l efl certains

Dévo_

ts qui s’imagine…que pour bienaimer

\ Dieu , il ne faut aimer que Dieu ; u’

il efijaloux ne veut pas qu

’u nEpoux oitamou

reux defaFemme,ou unAmantdefaMaitœf

fe. I ls le peignent comm e unMarifm æ fi'

que

bifarre, qui feroituncrime à fonEpoufe d’

êtreattachée àfonSerin. Aforce defophifi iquerl’

amour Divin ,onefi venu à s

’imaginer qu

’il

n’

yaquedeshommes ex traordinaires ,qui foientcapables d

un fentiment fi relevé . Ou efl:bienéloigné de croire qu

’un homme d

’une vertu

commune puiflë atteindre jufques — là ; l’on

it chez les Chrétiens connueunhlafme,defuppoferqu

unTurcpûtaimaDieu.

DaÜuÏte iutJriear qu’on doi::rendre 13Dim .

Le Culte intérieur réfide dans l’Ame , c

‘dtle

feu! qui honore Dieu qui foit digne de lui.C

’efl auflî celuique vouloitrétab lirdans leMou

'

de 'le Deflraä m r de! C!r!moæ îe: 3‘adai uv:

comme il paroitparcettebelle réponfe qu’il tà

Saniaritaine lorfqu’

elle luidemandafi c’étoitfur

laMontagne de Sion ou fur celle deSlm lron

qu’il fallmtadorer. Le tem :m

en: luidit— ii queles vrais Adorateur: adoreront en ejÿrit {s

’env !

r itJ. Si ce tem s efl déjaVenu il n’

apas duré longtem s onefi redevenu Juifou Payen.

C’efi ainfi qu

’avaientadoré les prémiers Pères

du Geme— humæ n‘

ces Hommes renom‘

x

äâs

Page 280: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Ü“Dm mbra, 1748.uä"

t

dans les Archives'

da Peuple Juif,qu’on

âppelleP atriarcbex . I ls n

’avoientniTemples uiOratoi

res point dîheures fix ées pour lapriè re pointde

formules d’0railbns dreffées pointdeRues uide

C érémonies ,pointde Profiernatîons ui de G€nuflex ions . L

’établifl

'

em eut des pratiques ex térieures des Cérémonies efll

époque de ladécaaccduCulte intérieur.

Dx Culte ex t!riezr.

t— ou pas notrePhilofopbeMomlifte d

’m fçigner iciune efpè ce deDéifme l

’indif

férenc'

e des Religions Que le Lc&eurenjuge parce queje vais ex trairede cetArticle.

C’efi aux Prêtres qu

on doittoutl’

C ulte ex térieuñ: I ls crurent le rendreplus agréab le àDieu en le furchargeantde cérémonies . I lsimaginèrent des Jeux des Danfes des Proces{ions des Impuretés légales des Ex piafions fu

flues . La Religion dégénera chez toutes lesations en de vains Spe&acles . Comme les ln

m ières de laRaifoxi ne di&oient rien deprécis furi à manièred

honorer Dieu ex térieurement on

ne fut pas 1 s d’acord fur cette matière.

C ’eû à lafeule eligion naturelle qu

’il apartient

d’être uniforme 1nvariable : toute autre eû ia

failliblemcnt fujette à des parœges ,des divifiomdes viciflîtudœ .

De ce partage naquit un autre défordre. Lesd ifférentes Se&es queforum ladivertité du Culte,m nçm extt les unes pour lesautres du me ris de:l

’animofité . Celles fur— tout qui fe piqu rent du

plus fcrupuleux rigorifm e eurent mudfoind’é

-tablir que quiconque rendoit'

eu des bon8 neurs

Page 281: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

m b uam çus

dfiâ sfiœtsgénéreux pœ x lanai: quoi quinrdŒ =

ne laReligionChrétienne elle—m êm laplus pa:

cifique de toutes dansLathéorie muefcfaitpoint

à aimer desDamnés cettem éÔ10de fanud ue_

de

d£… chs pro

pre qu’à les emafi cm .

L‘Auw am i: u

'

il e{tnécd iäire de fais: desa&esex rérieurs dc clig1œ mais ii prôœnd que

cettenaqqffit£ as prc—mvadpnen fw eur de tel ou

tel l te tienken Parmi ces lignes defiinésà“pan l‘efiuitde piétédans les cœurs ,cneft— ii quelques

-euns queDieuafi

e&ionne fiagu=liereæ ent? S‘ilenefi,que leThéq l &pri :fente , qu

‘il le&næeconu inque oun àni ,an attendu fa me rmfim dæ ulafpzhèrs dnæ lafi

_xmü aifim

’2

I.,o Culte iut£nçur _

sf_

kunique ,il efi comm 4:

flN_GIBSH0… ;m il eû uæ infinüé cfi nes

«binairespagld qus ls em_tmarquer s n

.

çnensde piété envers DW . ous ceux qui font

mfitmôs acet;eaufeu:umoæ as. Un Serpenttourné en cercle, laqueue rentrantdans lad u ,

était dm les Egyptiens un fymhqle clair de1‘fiçfitü té.LcCcmlcailleursrcpréfi:nmitlaDi:mm:

_

:chcnlesHebrcux elle était ii 6; par

un‘

npngh LesÇmmfiemfe pun‘

b lem:parlesflmm

3g; les Juifs p

_

ardes ablation; Qu’im

m w squ‘onp=w Dm 50114outrian

Page 283: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmmoru qun Rn som‘

u

marqué en termes bienD ieu ,,Créateurde l

’Univers l’adorcr intérieurem ent, être bon Citoyen cela fuflit , fuivant

notre Philofophcpour être û uvé . Fréquenta [uneEglifcChrétienne ou une Mofqué€ c

’efi à peu

p œs laméme chofe. Etes-vous né Mufulmm

mflcz Mufulmm . La Religion de Mahom et

vaut bien celle du Deflrx â eur de: CJe ox ie:

3udanqx e: onadore égalementDieu dans l’une

& dans l’autre. S’

il y avoit un Culte qui fût plusagréable àDieu que tout autre n

’en am it— il pas

i xfom e’

tou: lesHomm e: ñ us 1üfl‘

ercefoin à no:

P rêtre: à no:Doä eur:

11n’

yadone pointde Révélation : laReligion”

Judanque laReligionChrétiennen‘onï d

onc pas

D ieu pour Auteur. Notre Philofoyhe vous ditnettementque non. Le Culte int6neur vient de

D ieu les Cérémoniesfont l’ouvrage des Prêtres .

N’

out— ils pas ima in! les } eux , les Da

gfe: ICS

P roceflî an: les mpx retù ”gale: les x p:ati«om fuperflue: VenezMeflieurs les Rabins ve

nezPrêtres Mînîfi œs Den is s’il eflde: Ség

r e.rqueDieu qfi'

eâ ‘io:m efiugalierem eæ t pr{feæ‘

tez— ‘vom à noue Phüofophc parlez convain°

gaez-le en attendant votre d!cifior renfer

—m e da_

m Ia pbêrc R 4 ifi m. îflîonaîræ !C onverti cnrs ! faire des Profélites— x

’aIlam eæ plus les coufcieuce:£

our de: matière:

m‘

x’

ir t!re] entpa: la g loire eDieu . Voila.efe&ivement la porte ouverte à toutes les Reli

'

gions . P orï apatem efio x alli clandatx rHu tfl0.D: !

’0rgaeil.

Ou a uneméthode d’arbitrcr lemérite des

Hom

Page 284: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d’

Oüobrc,Novm b nEB”Decembre ÿ48 285Hommes trè s chimérique très faufiè c

‘tftde

les efiim erpar le bruit qu’

ils font dans leL

Auteur endonne pluficurs ex emples jen’en citerai qu

’un feul dont lePublic com mit peut— êtæ

l’O rîgîm l .3,

"

Callimaque 611:lePoète àil tourne bienunVers philofophe&b lcment inàis laNature comme 6la produ&ion de fou cfprit n

amiscœ ur ui droiture ui probité.

De laP atience dam Ie:Maux natureh .

Par les Maux naturels 1’Auteur entend ceux

que le Créateur ainfépamblcmem attachés à laconditionhumaine. Les incommodités de l

’enfan

ce les douleurs de l’enfantement, la erte des

formes uinous font chères , les ia rm ités c la

vieille e , lamort ; voila, à ce qu’

il prétend ,tous les Maux naturels .Tous les autres ou fontdesMaux chim êriquæ ou font les fruits ama sdes defordœ s du G

cnre— humainD c tous lesMau

naturels ilne voitde férim x que lamortdes perfonnes quinous font chères là‘ nôtre . I l ne û ît

pas précifémentjufqu’à quel point les douleurs de

l’enfantementfontaigues mais il fe perfuade qu

elles fontfupormb les ,far I’lutr!piditëdœVer ve:

gaijè rem arie” Es

par l’ex emp le de:

oufrentpatiemm ent.

es deux ex emples ne prouventrien

du femim em de l’Auteur. N e peut

— ou pas dire

que dans les Vcuves c’efl l

amour du plailir qui

l‘emportefur lacrainte de ladouleur ? Le nombre

prod1gicux de F emm es, quimeurentdans l’

accu

chemem ,ou peu de tem prè s prouvefcmbie qu

‘elles doiventavoirbeaucoup fou%

m .

ne

Page 285: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

536 &:meæ m çtth‘

RAm M‘

ng

UM Vüive ,q‘ai fè m âfiç, flemtæ

lle le pla‘

Qu’

elle gmité elle s‘

en rmhefifie

b ile fe flatte d’une hearè dé1îvfæmæe en càs de

peüt= étre qué defi: le leimleüfs que l

’eafi hter

ùm t pourra lili

A l’éäù

d des 138 m ue Philbfo

pit qud lasfimfi ew tes m‘

æmmm t

Quelque patiencefia€mü 1 ppofe,ie dé

gré de douleur qu’elles refl

ençentalors n’eneû pas

ou!celàplus &ofir‘

m Lè sBÈŒSpeuventquè lque£ais fonfi ir bœucdüp cependant fl)ü patitm:

Infiinâ 1’ü ap

'

bfle même fout a

cetégüflfurflatteM a.

8 rexharques importantes que fait

,cçtArticle env ici unetouchant

j’

çx e,eflîvefévér—iæ

des Loi; de'

oiiçe confi e le;Malfa

_

iœuçs, terme parQû l’onentend communé

m entlesVe leugs !e,

sMem fia æ On juge d_

’or

c,es

,fiermc‘

mdignes dgm ert, en vertude laTaüon qq

’oqœ gaæ dæ éfmnée ,

denaturelle fans

qu‘

enfaehefur quelf6ndéNo

,u‘e Auteur n

’apïœrvepas œ tœfptæ dc

punifion. I l ne croitpas que lg.Lot urelle guiù

’ififpîre que la

douceur 1’indwæ lgence foüfiîçe

ï’

GB réprim,

e lesMéeha_

ns, pardä

'

fi% chanœ és

qu’en punifl

e lè sHé,

mici_deà

n’ai,dit été

,mfuadé queDieuaitperm is aùx Hommes de f,

edéçm ire k s uns lçgct;tres.

,Un Ci«?en tçquble la po,

lice de 1‘Em :

çmpêçheæ ,

— le le {pire vous le p

Page 287: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

28 8 . Bumom x çm RÀISBNNE’

B ,

Religion Chrétienne qui n’en recommande que

1’éœ rcc

,& celam êm e parp01itîqœ ,m éfite— t-il de

paffer pour bon C itoyen dans un EtatChrétien

quelque vertueux qu’ilfoitd

ailleurs fonOu

vra en’

efi— il pas digne du feu

out honnête Hommè quem e paroifl'

e l’

Auteu

_

r quelque cfiim e quej’

aye pounfonm éritefes taleus je n

aigarde de faire fonapolo ie.

laiffe au Pub lic éclairé à le juger.Qu’ilme oitcc

pendant Perm is de répondre a l’ob1c&ion repo

fée . Enfagner qu’

il y aunDieuCréateur ém u

néraœur ; qu’

il faut l‘

aim er l‘

adorer donnerau Peuple des marques ex térieures du Culte inté

rieur qu’on lui rend n

eftpas ce m e fem b le en,

feigner l’

Irréligion c’

eû recommander touteRe

lig10nquiapour bafe laLoideNature,& l‘

idée de:

per£e&ions de Dieu . L’Auteur aeufoin d

avertir

q‘

u’il écrîtpour les quatre artie: duMonde pour

le Chrétien pour le ahom étan. Impartial

tolérant débormaire il aim e tous les Homm eä

Nertueux de quelque Reli‘

on qu’ils foient. Il

avouiu contenter touœs les côtes . S’il fe fût dé

claré Quaker , on l’

eût traité de Fanatique ; sfilfefûtditCalvinifie on l

’eût appellé Hérétique ;

s’

il fe fût avoué Catholique , on l’

eût fait pafl'

et

pour Idolâtre . I l acru devoir garder un jufle mil ieu ,

en fefmfaut tout à tous , obfervant , en

q ualité deMédiateur , une efpèœ deN eutralité

Son butm e paroit avoir été de faire regner'

la

paix dans leMonde. Je ne faî s’

il y réufiîra. L’e

x em le d’

E rafm e de Melanä on deGratin: de

B ay e dc Locke de Leibnà 2. devroîent l’

a

voir détourné de ce projet. Je ne vois que les

d’aucuneSe&efoicntfort difpo és à entâ

l

t

l

e

Page 288: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

di0&oha,Næ m bæ t

'

a"Décembre, 1 289

drepa”

rk t de paix à de telles conditions il_s aimçmencorem ieux laguerre.Pour réunir tous lesHom ;

mes au_

m ême pointenfaitdeReligion il faudroît‘

détruire toutes les Religions en bâtir une nouvelle fur leurm ine.l aun

,proju ;maü il efi chim érique par conféquençtouteréunion de cet

meparaitixnpoflib le.D’aifleurs quiefi — cc

gui oferaparaître en qualité de Médiateur. Pourtre bonMédiateur ilfautêçreN

eutre.Maisgbur‘

être NentreenfaitdeReligion il,

n’en faut int

avoir toutHomme qui ferait profd fion d. être.

fi ns keligion ou qui n’

admettroit que la Reli

gionnamrelle feroitr ardê commeunmonfire,

comme unohjetdigne e l’

ex écu tion du GenreY — a— t— il quelqu

‘un quivoulût fe

de pareillefon&ion?Jene leconfeiileroîs àne il yatropde rifque àçourir.

A R T I C L E V.

Las Pna’

;uca’s du Paume avec de: 05Ï erè

watiom , pæ MR .DENE SLE . Deux Volumeäix 8 . le rém ierde412 pages , lefecond de468 _,fans la réface laTable des Chapitres . P ari:

chez Gfi‘

art,1747.

V O ici un homme d'e

'

fprit qui entreprend de.

dém ira}es_Préjugés tandis qu

’il donne lui&

m ême àentendre‘

que c’cii une entrepfife inutile ,

un rojet tout-à-faït

_

L’Auæ ù

,

ix -tl (a) avant de parler du Pubh

e.(?Om

e ÉLI.Partie II.

Page 289: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

190— Bmu oæ u m

"

B x ùm a’r

i dee°

Sièfib ü pafl‘

és , cn fini 1»

,pour… que les

ragé œ hummt 113 ont

toujours'

été Cc qu‘

älefont.

C d au‘efl— il «

pas zfofi't

'

phiiäm Si :la Han ua ro

x flo

;jfizr&jugëcom )ne ilsjug ex t s

’il: tox

juan qy’z/3fo

nt,pomquoi…:efldœ de

Iés réfoflher ? Quä æ a‘

ppüœmæ qu’on faire au

jom‘d

'im i changer les Hommes s

‘ilsom toujours

été lesm êmes dans tous1æ 8‘iècles Une coudai

fefi œ ufianæ ,fimfifom e

,nemfl ite pa: le nom

de‘

préjugé c’

cfi h naturem ême de l‘Homme

,

c’efl

'

unefietde iadifpofitionde fou CeWæ u .Mä 5I‘Auteurne

'fe trompe— t-ii pas ?Eft

— il bienmai que53Horhma ont tmjnar æ jugé comm i l:jugent ?Nain:LaRefigionachauÿ

'

ä e Face ; k S»m œm ,

les coutumes nefont plus les m êmes:L"«fpfit de

l’… efi fuf£ fipfiblc d

’une,

v,g îét

,

é_

i_gÊniç il

rejetteaujourd’

huica.qu’

iladopgoît, bier unnen lefaitchanger. Def æ rhs t

étäblrfi PhilJ£ophie fur1e:nfiuesdm clled

,i ate New tan a,fq n_

défi,

ermefur lesm in:; ceûe gieD éfi d ï_

ü î .Voii’

çfieg@uârÿxË

é.Oune‘

ju‘

ge dm cpastou°

aum

E,

lent£r_nç c e ceque, utcur,

aurpiç d’a

bord étabÎir , puifque”

8 6'

r ceiaqu’fltfondée

to

gtefi criti

6 Il heMp iæ 1e v ;vagi s’fltac

W È 1d ÇVCL‘ les ridicu les duPnhlic fifurä

peux dr:c as. deL,ettæ s.Iln

*

£pggxæ fii lesmonts;üâoswiÿam ilm mme.165pfi mers iinepo.uvoît:’m düfpeufir ; il neHW QÆŒ les . emie.rs 1011

qu’ils deviennent lefujetde critique,mais il le:

faitafl'

ezconno‘

itre. I lavcfdtcepm dauçque dans

fa portraits ifyfa cufi räg«û ræ fl fi pc:firflaau

Page 291: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

a oŒ ®£ lRw oxmü ,

uns aux autres lagloirede t’invenfion ne méfi ,

te— t— ii pas qu’on le critique àfon tour Si comme

il le dit l’Homm e

, ,defa x ature

cfl'

fait our in i .

ter u’ei

t-ilpas aufii fait pour inventer Rem .

q'ue2 bien qu

il elève l’

Homme lors m ême qu‘il

vqut l’

abaiflèr puifqu’

on ne fauroit fuppofcr unCopiûe fans fuppoferunAuteur.N ie— t— ou qu

’il y

aitdes inventions ?I l ym e d’anciennes il y enade

nouvelles même en_

fll‘

e‘

z

monde enconvient ; 1 rs

parmi lesAnciens cs .

NotreCritiquefau in pl

des Grand3— hommes de L’

Andquité bien plus

pourfaire remarquezleurs défauts que pour faim:l‘

éloge de leurs talens de leur habileté . C'

emmentpour_fuivre m ilœ ,

dù æ æ de vita .»

Êréœnd qu’

aujourd‘

huionfe rendroitinû ilfiblc.

mentridicule pour

de s‘

ex primer l’

onvoulait pm ex emple im iœr la anteriad

’Horace d’

0m'

de de‘

Ï ibulle,dc

Cam Ie même& deVù ile. Entre les OdœHoraçaflfaitæ urfes aiae{Iès ; entre les 16

gies d’

00ide deTibx lle_ily en a dît— il pla:

d‘

une que l’

onfifleroitfaæ ; fa on ,8 que l’on s e

trouverait rienmoi»; ne ga avt: . C’efl:ce qu

’il…defaüevoirpar as exera es ces ox em:.

pics femblm tprouverenfafaveur.

Virg ile n’eltpas plus épargné

’Horaæ .Qœ l

le F emmene feroit pas fuir ,un . oète galant fi

pour luiex primer l’ex çès defa œndrefle il lui dé

claroitqu’il la chercb

ÿar tout ave

°

c la même eu

deflrqu’t æçLa ppour d it :u nChèvre Com

Page 292: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

J’

05Ïobre,Nw m bräfÿDäcæ nôæ , 7P

4ii 293m ifonfaufre

,ditn0tre Critique quiä

rfifietw p ,puifqu

’un Loup ne p

ourfuivü m‘

æe èvrc

quepour l’ém ugler.

O u nous donne Tite— Liw un ex cellent

Hiûoricn ; c’

efi unModè le ac evé . Cependantun Hifiorîeu d

’aujourd

’hui qui afi

e&ermt de lui

refl°

aa er qui àfou ex emple chargeroîtfonHiûoire de Hm ngues qui n

auroientjamais été

prononcées par ceux dans la bouche de qui il les

quiferoitprécéder chaque‘

Baæ ifle

que Combat d’

une Pièçe d’éloquence débitéea

vecartpar unGénéral ; qui r-defl'

us toutcela

donneroitdans le prodigieux fafigueroitfesLee

teurs de récits de contes infipides un telHiûorien feroît— il fort eûim é ? Lm pafl

eroît— ou tout

cela en faveur de la pureté defou (file ? I l yabiende l

‘aparence quenon.

Quelle idée doit— ou fé farmer des Muficiensd’autrefois

,de ces 0rp e: de cesAm

êbæ

'

om,

de tantd’autres dontilnenous refic que 9nom s

Une idée fort peu avantageufe ,fuivm tMr.De

ugfle . Il croit en efi'

efi, peut

— être nefe trom pe

t-11 que fi“

nos Muñcxens leur reflèm b loîente x a exhent

,îls m ériteroiem à peine une placedans

un O rquefirc de Foire : leurê înflrumens quel

ques m iracles que l’onenraconte donnentpas

unegrande idée de leurMu

Ê/que.

B oi leau efl, de tous les odemes cel…aqui

notre Auteur trôuve le plus de défauts ; aufii nél’

ê e— t— ii

Ias. Dè s que ce Poète fefutérigé

en %i&ateur u Parmfl‘

e il s’

arm gæ . l_

c droitdem édiæ ùnpunément. Malheur à tous ceux qui luidéplûœnt dont les nom s purententrer dans unVers fans endérmga l

’harmonîe . Après avo:r

T 3 jour

Page 293: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

B:; m æuvp: Bm w uæ’

: v

'

om afl“

czLongtems deœ &eüoüü e, îl fiat…

ui4 nüm en_

æ idiouk la ém ièœ

on lui livra futprefque au 1tôt fuiv

m ute gé xæ mle. Cem émcPuhlic que la le&l re

des SamesdçB o£Iean '

2‘

V0îtfiŒréü k M tM u

fé ne vitplus dans ceM me homm e°

qu’il avoit

vant regardé comme un Poète fubi'

m c

qu unem&,mais fiérile Verfificaæ ut Quin‘

a

efi unEfpritcaufiique dm geœux . Se Âm‘

n‘

m æ

Satire lui fit elle feuieplus de fort que lœ

su&es enfemb le . 11y…uoü:un peu tmp md:

mm t laDivinitô de Paris le Bœu— Scx c , ga’

ap

pax ermm ntiln‘

aimaitpas,Oudont n‘étoitpeut

devintgénémle. Qudm -«œ

m lcvèrent finementfœ bévuæ .

:Les F emmes qu‘ilavoitoum gécs nc l

point, Iuiauæoi&1tfü trè s vä ontiœs lcmêm e traitem ent qu

autref0is les Bacdmmes firentà0 b e

e . Elles aigrirent contre lui ies unæ leursaris les autres léursAmans ; cd les

-ci leurs Pa

rens celles— là leursDîœ&œ æ ctièœflttoute:

à l’Afi

aflim Les Tarmfes redoutables enneflfic

en tous Paï s pourqui lam a

gœnceatantde charmes les'

Izarmfcs qu

’ilD oit

eu la témérité d’aller regarderfous ic nafque , fc

fourèrentdans lam êlée,&avecdesarmes fi créex ,lui portèrent leur coup. I ls feplaignîrontam èrem cnt de ce que l

onpamettou l’

impmfliond‘un

Ecrit aufli fcandaleux aufli indécent aufli cqùtraire à la vérité aufii préjMîœiabie aux bonnesmœ urs

,cuñaauflî peuŒnfornæ au que ,

l’on doità iaRel

'

ion uimanquew e…td’ê

tre oû‘

cnfée quan ils le nt.

Page 295: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

296 B i u xorunquz Ru sonnu’a,

fe déclara lui— m êmeouvertementaufajerdç_

fameufe Piè ge. Lorfqu’ellc parut quélfu!

l’étonnement de toutlemonde Quedea ifiquesd

’une part !qued

’éloges de l

’autre Jamaisfurun

Ecrit les Connoiflèurs ou ceux ui fe donnentui

‘tels n

outété plus partagés . 1fem bloîtque

aDifcorde quiallume le feu de laGuerre Civiledatis c€POême

, eûtproduitlem ême effetfur l’efi

prit des Le&eurs . Hé quoi !difoient les unsrien n

’eflplus froid. Cc n’

eftqu’uneHifioire

ornée m ife enVers L’

_

onnefemjamaisaud e ch0Ê . C

onœmom -œ ua‘

d’adm irer ce que

l‘Italie l

’Efpagne m ême l’Angleterre ontt en cegenre fans qu

'ilnous

perm is d’efp£retriendeÊmbhble

uelle elegance difoicnt les autres quelle°

g‘

nité le Poète n’a— t il pas traité fon fujet!

Quelle ce quelle nature dans fes descriptions ! (ËiÎelle ordonnance quelle ex preflion

quelle viedans fes Tab leaux Quelle refl'

em :

b lauw quelle ame dansfes Portraits Quellevérité

uellemajefié dans le cara&ère de,fesHéros ! nelle figefl

'

e dans fesfAllégorîe,

s l

Quelleharmonie quelle pompe dans fesVars!

Quel ordre dans toute la c0nœn ure de fonPoème

”!SiMr. deVolt4£re n

’efi pointencore

ieVif ile de la F rance on ne peutdumoins lui

conte er la gloire de luiavoirfaitfenrir leprem ier

qu‘elle peutenproduireun. CettePiè cefuflitpour

:fl'

urer l’immortalité l

on

Mr.De_

x a k parlantde la variété des Goûtsfait

à ce fu3etquel ues refléx ions m paru

fort fenféœ . n ait que cette m2me‘

m rîêtê JeGoûts quifetrouveparmi les Savon: les

Gag:

Page 296: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d‘

ombre,Novembre Décembn , 1748 Æg7:

:I x üres,fe retrouve

titude que l’

on appel

Cour leMilitaire leMagiftmt leBourgeois , laPm de laC0 nette lePetxt-Mmtre leV1eillard

,

tout cela ne c refl'

emble prefque point pour le

goût: _I l yaplus . Les Gens de m ême efpèce lb ut

encore différenciés entreeux par l’humcur

,leca

m&ère le tempérament les paflions . Ou en nen

contre quelques-uns quine veulentque dœLiw æutiles férieux . I l y enaquin

’enveulent

'

que d’

a:

m ufims desn édies des Com édies des R6.

lations . D’

autres n’en cherchent que de ffivoles ;

desRomans desHifiorîä æ s des Ccute: de Finde P eau d

’Auç. D

autres n’en demandent que

de ernicim x ou d’indéœ ns . Ceux -ci»préfèrent

l es . ciences abfiiaites ; ceux -là ne lifent que des

N ouvelles des Gazettes des Journaux le

p lus grand nombrene litriendu tout. TelleFemme préférem le: Mille ame N u it: à tous les

Ouvre es deB ae telle autre-Cent Nou

velle: oavelIc: à ce que nous avons d‘

Hifioir68

,les plus int& efläntes . I l y apeu de Jeunes-gens quin

’aim ent beaucoup m ieux les Femm e: Galante:

de B rautôm e ou tel autre Ecrit de cette nature

q ue toutes lesMax im es de IaR ochefoæ aæ lt .

Fautÿil s’

étonneraprè s cela qu’

un Auteur foi;fifouvent ladupede labonneopinion qu

iladefon

Livre!Mais àquidoit— il s

enprendre,auPubficouàlui m ême?Ii voudroîtfans doutequ

onen.vifa$eâtfonOuvrage dans lem êm e pointde vue qu

il 1euvifage lui

-m ême qu’

onenfitlem êm e cas qu’

il enfuit.Mais cette prétentionefi défi anm ble

elle eftinjufle, Les goûts font difi‘

érens . Plait—ou

aux uns, ondéplaîtaux autres .Rienn

efininefimT roi:

Page 297: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

B IBLIOTHEQUE…NNE’

E

au goût deId goût de tout le monde me

chofe que l’alletnbhgcd

une infinité de goûts dif

Êrens LaNatum eû infinie dans fi:s com binaias

, par— là elle 2 fi fagement pourvu à tout

— œ

quipeutafi‘

e&a ,nonfeulementles Sens de l

Homme mais encore ceux de toutce qui efianim é,urim nc ne en elle quk llfln

’a rien d

’inufle

à cetégard. ä fiérm cedes Organes produit des& nfauons des afi

e&ions difi‘

érenæ s . C’cfi ccm:

différence quidonne de l’averfionou du panchm t;

g’eitellequi produitdes effets fi oppof63 qui rendMmêmœ chofes nuifiblœ

_

ou prb fiublcs . C’cfi

parelle que ce qui d i un pmfonpourunAnimal

cflunalimentpourunautre.

Vous vous plaignez qu’

il y ait tant de fouscrits .Mais cette plainte eû

— clle fondée ? Ne vo

yaz— vom pas qu

’ilsfont faits pourcette multitude

defots Efprits qui les lifcnt Vous allezfims doutevous recr1erfur lafotifede ces Lc&eurs fur leur

mauvais goût.Mais prenez-

y bien garde ce qu:

vous appellez fofife,ce quevous appd lezmauvaist cfi fouvent l

’efletd

une certaine conformanon des Organes fur-tout de celle du Cervœ u ;vousaccuferiezdoncalors laNaturc

,vous vous en

prendriez àDieumêm e l‘

Auteur de laNature,

de cette variété prodigieufe que vou s remar net.

dans les Corps dans les Efprits . l l y ades ma;fait laProvidence le veut, elleapourvu à leurs

befoins .Toutce queDieuafaitefi bien il efi dansl’o; dre.

Nefonteæ œ doncplus que l’Homm e elf,

L e Ciel l’afogmé tel qu

’il

Tout annonce dans lui [a

Page 299: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 300: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 301: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 303: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bulr.mrmzqm: Rhsoüñn‘

z

uoi peuvent fe plaindrelesteufs les r neuts de laprétendue liberté ? Lacarrière e ouverte , qm les empêchede courirdc débim leursmax imes Ladifficulté di

tes-vous l’impoflîbilité les rcbuœ ; lafévérité

des Loix les efi‘

mie. Qu’

ilsfe tiennentdonc enre s

'

; qu’ils fe tail

e

nt ; qu’ils n

’é,cfiveutplus .

is s’ils devenoicnt les maitres !Alors '

quetoutce qui ell défendufaittoléré, permi; coa

damn6 . N’

auront— ils plus rien à craindre N e

leur reflem-t-il plus rien à faire ? Ex amüæ æleur Gouvernement leur Politique. I l s

’ ‘

t

de flemaintenir. La vieille erreuraencoreSc&ateurs cachés; elle enauradehardis d

en

trepœnans . Comment les contenir I l fàutdes

Ëâglemens desOrdonnances desEdits des:x .

Voila donc nos Gens qui deviennentdéjaLégiflateurs malgré qu

’ils en a eut refi

que fans qu’ils s

enapa çoivent. an ce nevous diront— ils laraifon le bonordre l

utilitécommune le demandent. LesHommes ne [put

pas allez{âges , nefontpas afl'

ezbons pour quel’

équité naturelle , pour que lamif npuîflè lesgouverner les régir toutefeule. tt, ce qu

il

yaura d’admirable c

eft que ces mêmesmo

yens qu’ils avoiem condamnés comme injuf

tes, comme déraifimnabk s‘

,fer0n‘

tpréËfément

les feuls qui leur p‘

am itront les plus, ges lesplus

°

uflœ & les plus fûrs ._

Nl:is enfins ’entiendront— iIs là? Sopfi'

m ont

ils que les Savans‘

_que les‘

Phfloi‘

o lies ,lesprits forts , les êtes a Syrtémæ m iens, écrivent, do

gmatifeuçfefou_

lèvent,

Page 304: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d‘

Oâ ahrä,Noœmh æ Dem nbfl ë‘748

lèvent,&fafl'

entfoulever les Peu‘

ples contre les

fages ordonmnœ s contre les Loix équitables

qu’ils aurontétablies? Sans doute quenon. Les

fuites pourroienü endevenirfunefies. Il faudra

des cachots,dc3prifons,des peines,dæ fuppliœ s .

Les voila felon leurs anciens principes tirans,injufies cruels. T irans en ce qu

’ils ufurpem

fur leurs Seinblablcs ,fur leurs F rères,fur leursEgaux une autorité que laNm e ne leur a

point donnée, lnjufi es en ce qu’ils veulent

taire dépendrede lavolonté desHommes leur

de penfer leur tour d’im ag inatioù cho:

n’

ils [avent 5 bien n’êtrepas enleur pou

voir. Crucls en ce qu’

ils détrui£ent leurEf

pèce en ce qu’

ils égorgentdesHommes pourdes Silla ifme .t. Maxs ii lenombre de ceux

, qui

vo ent e l’

injuftice, de 1’

ex tmva c, du defi'0r

,

e, de l

’abus , ducrimc dans eGouvernc«

ment laPolice de ces -nouveaux L6giflateursdevientpar fucœ flîondetem s ou toutà coupafi

a putfl‘

antpour les accab lcrä leurtour, les

remettre dans lafubordimuion en les cb ntmignant de

Fardet pour eux feals leurfa_çaru £e cou

»

cevoir cbofe: fi :m fin pour‘nÎ

àvoîr "plusrien à craindre de paœ ils atœntats , i ls cxœrminantjufqu

’au dernier de ces Rebelles ; ncfw a

ce pas avec jufi icc felon m ême leurs princi

pes Qu’ils conviennentdohc que toutell bien

comme ilefl,& quemalgré tous leursvainstêmes il nepeut êtrem ieux .

Rappellons-nous cequi s’

eflpall'

é, il y feuloment deux Siècles ; m nspd rtous nous fous

. ces Rois , où la foiblefië du Gouvem emm t&lc eut des

œm s penaeüoientdæ toutdireTome LI . P artie I I . V do

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Bmu'

om nqvû Ru somwn’z

,

’n',deR1m&arbe deMauve, de34 14 ,de ScM è

mou l e d'Helle

'

bore noir &c. duTè

Pour laCatalepfie unLawew e

le Vin e'm Jtique des

deManue .

_

Pour1’Inm be laSai née s’il y apléthore dc3

Purgatiom deSene‘

, de Imbarbe ,deManu e deV5}: e

'

m é'

ti ue; des Kabaram des Apér ififl' la

D iète l’x ercice

point de Vin point de L i

queurs fortes pointde plaifirs de l’Am our. Da ns

cette Maladie tien depla: dangereu x dit— l’Au

teur que lesplaifir:de l’Am our parce yu

’il: com

fum ent le: partie: volatiles {9’ balfam :qaes de 14

mafl‘

e dufang, am lefqaelle: Ie:hum eur: n faaraient circu ler librem ent. Cela

_€fi plus facile:à te

commander qu’àpratiquer.

Pour laPar4 1_yfie,u11bonR!gitfi e

la Sai ne'

e unLavem entpurgatif dîV€ff€3fortes de ar ation: réï térées des B ains des Sadorifiqu :s fics Vefi cataire: des Sg

'tam . Dans l’ufage de ces remèdes il fautavoir égard à4

’fige au

tempéramentduMalade. Suivantl’Editeur

, dansfes Addition: il a des cas où le lon MagedesBau illom de P au ou leLait d

‘Auqäe réuflît

mçrveille.

Pour leTremblem ent s 11Vientd’épuîfement

ilfaut que le Maladeaitde bons Bouillon: duhomVin qu

il mange de bonnes Soupe: de bonnes.

Panade: des P erdrix,des Cbapwn ,des P igeon».

Si leTremblementefi produitpar le defî‘

ëchememL

des N erf$ ilfautdesHumc&ans des PurgationsdeSené deCafl

'

e, deManue. S

’ilapour caufÀ.

e relâchement des fibres mufm îfi_

rçs il faut}une Diète fè <:he des . P argatioa5 dc Sex /

Èbdd.

Page 320: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d‘

O&o_

bre Novembre Decembre;

& d arbe de Ap!ritifs ,dæ m ta

tion: capables de rétablir le ton l’élaftîd té des

fibres .

Pour leC“arr: , laSaigne'e,unLavemm tpur;

gatif des Décoä ionSJmolliente: l mm eä ax ter,

«dauc

yam s ; da

’Taz, une Infuäon de l a

Val» m ire: de Safi e,desNarcoti nec, des

gatiom de Rhubarbe de Sex ! eMauve deC e ; leLait deVache& d

’flnüfi .

oila 19 fortes de Maladies pour lefquellesl’Auteur ne prefcrit qu

’un afe petit nombrede

Rem èdes , m ême deRem èdes fort fimples fort‘

connus quifc trouventprefque pm— tout. Ôeux

qu’

il ordonne le plus fréquemment que l’on

regarder commefes trois Chevaux debatailntceux -làm êmes que recommande fort leelie

_r dans la Comédie duMalade Imag i

«

naire deMolièreCIyflerium douar:P «9jî eaj

egm re

Enfaita} urgare.Remarquez b ien que pref ue toutes les Purga

tiom ordonnées dans ces aladies nefont nète com pofées que de Se»! de Rhubarbe de

Manne ; c’

efi dumoins ce ui enfaitlabafe . Î’ourquoi cela? C

efl que les em èdes les plusfi mles les moins violens font toujours lesm eil

cnrs ourvu

haite. es bons em edesnefaur0îcnt1amms nen

perdre de leur réputation : ceux-ci ont encore la

leur toute entière la conferve mntapparemmentlongtcms .

I1m’

a. paru que l’Auteur prefcrîvoîtquelque

fois des Rem èdes inutiles,ou quin

’outpas lesver

°

? m eXLLPafi ie lL X, , ms

Page 321: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

a ntdrfinqun Ràrso‘

îmfi’3

tu‘

s qu’duTeuf ttrîbue ;

_ça

'

p‘

o‘

ur'

dc‘

s Mala ie$ où 113 ne ca i'

ennexü päts ,que dans certains cagilm êle _

leChaud & )eF roiddan

s iamême I }Œœ mmmü'

e , ÿflr è xcinple

'

cbmmetmpréfa Vàfifcontre 1’

EpilePfièY’Oflg le d

"E b'

f! le CM »: d’in: Hamm : fitbrt

d’u

'

fie fi orï violente . Ou efi revenu àu'

ourd’hü

Bonne'

ôpinîo‘

n ü’p n avoit autré ois de

ingr_édîcn$. I l or o

fir‘

te le‘

um‘

gfliäd pourh!argz

‘e oür leComà z

r

Èil, pour lesVerti

Il nïe ert e quê q e êmèdedivinpour les1€VI

C$ întémi itæ næ s n’

éflpasfortpropre pourc'

ès troisMaladies .

Dan? le Trefi ble‘

7‘

nm t caufé pàr I'

cfimplër‘

ela‘

tbemm t de.: F ibra mufmlaires q'

uî nepéuŸm ife roütrafi er il ordonne une Potienfaiteavec le

'

S en{,laRbabarbær, leTartrefoluble,la1Uam:e dè

Calabre l’E leâ ‘uaire diacarthatne . Eû — cc là

n‘

u Remède robomnt efi de unRèm ède propre àredonner aux F ihres le ton l

’élàfiicité qui leur

m anquent ? I l joint à cettePurFufionune Opiate

que le Malade doit prendre l’egace de 9 jours ;

mais c‘

ette0 iate efi compofée d ingrédiem fi dif

CÔrdzmS 1 incompatib les ,queje ne conçois pasquel ent avoir été fon

but. I l y entredu Safrande ar: a e

‘rltif du 3631! de Ia udre dcClo

port_c dn ala? du el /lfnlnam‘

ac,

du,Saffdn 0r:mm l de la Canelle dè l

’E x traît

d’

Hellébvre flair”, du Sjroâde Rnfèv Iutivêx

,&C .

Etaprè s l’a

fage decette fi at: ilfaitrcnou‘

velkx

la_

même Purgafiotx Qu‘il avoit

Du Sçae'

,duÿçlap de

des Remèdes contre

Fifire:

Page 323: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmuam qmæ Rnœnm‘

a

vues fi précifes qu’

011prête aux Ecrivains fi crésaccom odées aux circonfiances où ils fe trou«

voient,ne conviennentpas préfentemeut pour ex

pliquer l’Ecriture Ste . d

une manière utile in

firu&ive,à des Chrétiens qui fe trouventdans une

touteautrefi_tuation. Mais il efi aifé—

de rém édier à

cet inconvénient. Quand onfe croit tro refl‘

erré

par quelquefujetde cette nature, il aitail‘è>

de prendre le large de prouver quelqueF

ropofition qui

aitdu rapportà lamatière,mais qui oitunpeu plusd

’u eaujourd

‘huLQuandj

’auraidonné unfens

litéra u’on trouvera un peu trop borné qui

fefnble evoir tro gêner leMiniftre.quiaceTex

te à eXpliquer,je t chemi d’

indiquer e nm êm e tem s

commentil peutluidonnerunpeu lus d’étendue,

afin d’avoir; lieu de dire des ch0 es intéreflàntœ

pour fes Auditeurs. J

ai cru ccPréambule 9.b

1umentnécefl'

aire dans lacrainte que ceux ui oc

cupent laChair; ncfe préviennentcontçç s.ex

plieafions que Je vai donner par le petit 1utËfêt

qu’ils pourraienty avoir.

Le prém ier Paflàge quejevai ex aminer c’efl

ce beauPrécepte de lan e. Epitrede St. Pierre;won: ex horte m e: cher: Frère: comm e Etran

g ers Ü’Voyageur: de vou: abflenir de: P a

_flion£cbaruelle: qu: com battent contre l

’am e (a) .

Ou entend tous de la m ême manière le

m êm e de cetteEx horæ tîon°

cveux dire qu’il n

ya qu

’un fentimeutfur les Pa ions charnelles dont

les Chrétiens doivent s’ab i

tenir. Mais lesm otifs

que l’Agôtœ

emploie peuventêtre pris de différen

te maniere. Le 1‘

c’efl laqualité (l

‘E trang er:

qu’

il

a) P ierre II. x .

Page 324: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d’

Oâ‘obre Novembre8 Decembre, 5

qu’il donne à

ceux à qm il écrit v àn: e‘

x horte

comm e de.: E tranger: comme desgens éloi és

de leur Patrie à vous abflem'

r de: om m‘

ti e: da

la chair . Un étend ordinairementccmotifà tous

les Chrétiens engénéral . Comme leC iel eflleurPatrie qu

’ils font étrangers dans ce monde

Sr. Pierre apu les engager par-là àne prendreau

cune partaux paflions desMondains . Ou ne peut

pas nier que cefens nefoittrè s beau toutàfait

conforme aux idées desEcrivains facrés . Cepen

dantje croi qu’

onpeutentendre ces paroles d’

une

manière encore plus fimple plus naturelLel’

on fait bien attention aux circonflangæ où fe

_trouvoientceux à qui St. Pierre écrivoitI l faut d’abord dire un motde ceu x aqui cette

Lettre el}adrefl'

ée . I l y aquçlque partage là-def

fus, Ou y trouve quelques endroits quifemb lemregarder les Gm tils convertis à l

’Evan ile mais

il y enaaufli d ’

autres quinegardeutnécef‘

àirem ent

les Juifs quiavaientembraflëleChrii}iauifine. I l

faut donc cgnvenir que cette Epitre eû pour lesuns ur les autres,mais particulièrem ent pour

les ]ui 3. Ou n’

apour s’enconvaincre qu

’à jetter

les yeux fur 1’iufcmmi0n uiaità latête .P ierra,/I

p âtre de Cbr ifl aux id!le3E trang er; difp ers dan: le Pont -dans laGalatic, dans laCafadare , dans l

’Afie {s

’ dans la B itb iw e . .Voila

_quiregarde clairementlçsjuifs devenvs Chrétiens,quife trouvoîcnt, dans cçs paï s

-là . Oufaitque

perfécutiond’

Antiw bm [’

i l/afin Roi de Sfried iverfes autres caufe3avoim ten agé quantité deJuifs à abandonner leurPatrio, â lcs avoiem difpçrfÿs dans les Provinces Paï ennes .Quand onrap.

proche donc le titre mis à 1’

Epiü’

c,duvcrfctdont

X 3 nous

Page 325: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

326. Bmm >m @a Rn som æ’

z,

nous cherchons le feus on ne

rut prefque pas

s’empêcherdefentir que:lemot

’E trçnger do uyêtre pris de lamêinemanièrg c

‘efi-ä-Œre dans fon

feus propre litém l . Cc n’efi pas feulem entdans

nos Vérfions que le terme eftlem ême mais ontrouve lam ême conform ité dans l

original (a) .I l eft boxi de remarquer que lemotGrec

quenous

avons traduitparVoyag eurs,ne fignifie pas proprem entdes gens quivoyagent mais d_6figac timplem ent des

eus qui ne lont plus clans leur Patrie.

Ceu'

x à qu18t. Pierre écrit qu’il ex horte eu qua

l ité d’E tranger: étaientdoncvéritablementtels

je veux dire qu’

ils étoienthors de leur Pal s natal .Nonfeulement l

’infcription de l

Epitre prouvene le teismed

’E trang

er: doitêtre pris à la lettreans cette ex hortafiondeSr. P mais leverfe£fpivm t femb le le démontrer. Azez tm c côndx itehonnête parm i le: Gentil: leur dit— il . Les voiladoncplacés parm i des P:ü

'

ens vivantavec eux

parconféqueuthors de leur Fans . A:eæ ax e con

du ite bonx êæ parm i les Gentil: afin qu’au lieu

qu’ils m édi/è nt de vou s comm efi vou: étiez de:

malfaiteurs, bonne:œuvre: qu’Jlx

'

vous w rroflt

faire le: engagent g lorifier Dim Ibrfqn'-il Ici“

Quelques Interprè tes ontétéfrappés de ces raifons . n

’en donnais à lavéritéquedeux mais

peut-être y eua— t— il unplusgrand nombre . Le 1t

d i unLaurent qui a donné unCommentairefurles É pîtres de St. Pierre quiprend ces E tray

er: dans le liens litéral . L’autre eflMr. Strejb

iniûre d’Amfierdam quiaaufiipub lié unCom

men

(4 ) r agrm ïu‘

p fit .

Page 327: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

3323 Bmu ommuz RAiSOfiNB‘:

des paflions plus vives quedes 8°‘

quiontChange

depaï s . Quand on efi chezfoi quelleavidité n at— onpas par ex emplepour s

’élever aux Emplois

C’efi là qu

on cherche à faire lameilleure figure

que l

’on peut. S

’il arrivemême par hazard que!

1on donne quelque Chargehonorab le à unhom

me qui efthors de fou pais ilneferapas’content

jufqu’à ce qu

’il ait pu rendrefes Concitm ens té

moins de‘

fou élévation leplaifir leplus ex uis

que luiprocure le polie qu’il ocupe c

’efi de le

re regarderdans faPatrie d’unautreœ il qu

’onne

le regardoitauparavant. Cc n’

eÇtpas l’ambition

feule qui devient plus vive lorfqujon

jours dans le lieu defanaifl'

ance l’

avarice y prendaufli denouvelles forces . Quand oneitchez_ foiçn n

’eft

'

amais las d‘accumulcr. Ou ne fe trouve

'

amais ezriche. Ccn’efi pas àproportiondefes

foins qu’

au cherche àamafl°

erdu b ien c’efi que

nou s ue voulons pas qu’ilfoitditquenous foyons

moins riches ue d’

autres . Nous voudrions quenosEnfam fûËentlesmeilleurs partis de notreville.

L’

eutétemeutpour le Faile,pour leLux e,pourles Batimens tire

'

encore prefqu‘

e toutefaforce duour quenousfaifons dans nouePatrie. Lemou

’emploie St. Pierre peutdonc déjaêtre fou

dé ux le détachement où doiventêtre desEtran

gers . Il n’efi pas nécefl

'

aire d’infifier plus long

tem s furçettemifou ; ce qu‘elle eflcommune à

tous les Etrangers . lle a également lieu

qu‘

onprenne cemetdans lefensm éœforique ou

dans le fenslit€ral.Pourvous rouver MONSIEUR , qu

‘unTex te

pris dons fon ens litéral comme celui— ci, n‘empe

du:pas unMinifim qui l‘ex plique decettemanie

IQ

Page 328: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d‘

Oä obrc Novembre Decm ôre,t748.329

tede dire des ch0fes quelquefois fortconvenablæàfonTroupæ u,c

’efi qu

’onm

’arapporté que quel

m s aprè s la R évocation de l’EditdeNan

tes ,uu Prédicaæ ur choifitcetteEx hormfionde St.P ierre pour fou fujet l

’entenditdans lefens pro

pre, pritoccafionde làde combattre latropgrande rdeur de quelques Négocùms Réfugiés quipar leur avidité nuifoîentbeaucoupau comm erce

des habimns naturels du lieu. CcTex te eXpliquélitémlement donna1ieu à defages Réflex ions fortutiles fort convenab les aux uns aux autres.

Ou ex horæ les Etrangers àavoirmoins d’

ardent

pour les Richefi'

es lesNe ocians du lieu â ne

pas r der d’un œ il trop j ou les fuccè s de

leurs rères . Ou ex hortales uns à ne pas vouloir

s’emparerde toutes les afi

°aires on mppella aux

autres les'

dev0irs de l’H0fpitflitéChrétienne.

Outre cette raï onde convenance jeveux direce détachementoù doiventêtredes Etrangers,l

’é

tat de ceux à quiSt. Pierre écrivaitdemandaitencore qu

ils s’abflinfl

entdes paflions de lachair. I lsvivaient parmi des Paï ens qui les obÈ rvoientdc

p rè s .Aiez une condu ite bonx £teparm i Ie:Gm til:,

leur dit— il dans le va fet fuivant

;fia qu

’au lia ;

q! il:parleùtM de wow , comm ; vox : (tiçz.de:m alflciteæ r: l aM ae:œuvres u

’il: vous aura»:

m afaire —1esporh zt àg lorifier ieu, aujoy r qu’

illes m

'

fi æm a.

CetApôtre dit donc ici deux chofes . La Irc

que s’ils s

’M donnoientà des paflions dérégléesles Paï

ens‘

uemm qua oiep tpas de les décriercomm e des gens demauvaifcsmœurs . Ilajoute enlieu que cette préventiondesavan eufi:feroitun

gmnd obfiacle à la des aïens ,

Page 329: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

£m mrn& ug Ru so@ 3’

fl.s

Etrangers devoieut conduire:d’unema,

m ere régulière pour fermer lahanche à lam

fi mo. Chacun làitafin que dans lesHabitansna:turels d

’un Paï s on remarque nuecertainemali:

gnité à l’egarddet mngers quivrenuem s

établirçhez eux .

'

0n eft dans une attention continuelle

pour découvrir1eurs défauts . Ou leszelèvm w6ddes tours malins l

on abeaucoupdepenchantqemp0ifonner leurs a&ions . Les nifs convertis auChriltianîfme fe voï oient deja en bute àhmali:guire des Pa

ïens en qualité d’

Emmgers ; mais ce

qu’i l ne fautpas oub lier derew a guer c

efi que ladifférence de Religion ajoutoit encore une nou .

velle force à cetteaverfion lareudoitinfiniment

plus vive.

Cette coufid€ratiou ell importantepom:neveni; une obje€tiou que l

onpounoitfi ùecontre lefens litéml que je veux établir. C’

efi que laqualité d

’Etranga s de ces Juifs difperfés devoitêtre

oubliée pq uh‘

ls étoient depuis 1m gtem5dansces Pa

1‘

s -là . Mais ladiñ‘

érencedeReligion lesfaifoit regarder de mauvais œ il &flfimehfl

'

oitaux

x des Polens cette efpèce de tachede leurorino. Ajoutez, encore que lamanière de vivreJuifs jufqu

’à leur couverfion auChrifiimüne

les avoir tenus comme entiè rementl‘

éparés des I:dolâtres . I ls avoient pris foin denefeconfondreavec eux ui r leursmariages nim ême par les ufages ordinares de lav ie.

Voici donc ce que St. Pierre vent dire à'

cçsChrétiens difperfés fortis nouveflcmeutdu lugda

x‘

fme. Vous l‘

avez que vous n’êtes pas chez

vous . Vous vivez parm i des gens quin‘ontni

lamême origine ni lesm êmes fend quçvous .

Page 331: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 332: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

{ 050e Novembre8 Docm bre,174&g33vivent d

’une manière toute l

aime. C’eli afin ;

dit— il, que le: bonne: œuvre: qu’il: leur d arautme

faire k s or i ent g lorifier D ieu lorfqn’i l Ie:

ra. e tem s de laVs'

fitafi onf c’efi le tem s que

Dieu appelleroitles Pa‘

1‘

ens à laFoi lorfqu‘ilvou

droit par bonté leur ouvrir les yeux lesattirerà l

Evangile.

R ien n‘étoit plus propre produirecetheureux

effetque labonne viedes prem iers Chrétiens . C’

ê

toit— làune prédicationcontinuelle,plus perfuafive

que tous les lus beaux difc0urs . La vie purel'

aime de ces ifciples du Sauveurcontribuoitautant aux proî

rè s de l’Evangile que lesMiracles

m êmes . Ain 1 leurditSt. Pierre ,l i vous avezdu1 è le pour lagloire deDieu, 6 vous voulezque notre fainteReligionfe répon de fafle biendes Seetuteurs que vos mœurs foi

ent.irréprochables.

Gardez une condu ite régulièreparm : lc:Gentil:u

’ils vous voï entfaire de bonnes œ uvres .

n fe tenant donc aufens litéral d’E trang er:

vous vo lez MONS IEUR qu’on ne lai(fe pas de

développer fort heureufemem les motifs qu’em

ploie St. Pierre qu’on ne leurôte riende leur

force. Cependant je vous l’ai prom is dè s le com

m encem ent,vousme trouverez toutà faittraiæ ble

fur le fens fi uré. je ne prétens point l’

ex clure .

Perfonnene uroittrouvermauvais qu’

unPrédicatcut qui ex plique ceTex œ aprè s avoirmarqué

les vues précifes de 1’Apô_ tré prenneoccafionde

ce titre d’E tran arx de remarquer qu

’il convient

aufli à tous les hrétiens engénéral . Nous l‘

om

m es fur laterre comme dans un lieu d’

ex il,dm s un

lieu de pall‘

age. C’efi une vérité quinous efi en

feignée fréquemmentdans l’

EcritureSte. qsue

Page 333: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

334 BlBLÏÔTHÈQÏÎÉ RÀÎSÛNÜEÏ :

St. Piefrè peut aufli avoir'

eu envuedans cétèfidroit. i l e1t afi

'

ez ordinaire aux Ecrivài‘

ns fi erëê

que lefi:ns literal les conduite àunlë'

nSplus6levé

Ou‘ ‘

auroittortde regarderccfens fp‘

iritud fi

guré comm e unlah a e tropmiûiquê .Nous ou

vous prouver pa: la aturemême,quenous 0

m es des Etrangers fur laterre . C’eû déja la_

con—S

didou ée l’Honim

e engénéral . SonCorps ell uneMàifon qui s

allàîflè qui fe d‘

énuit infenfib lè ä

m ent. Sr. Paul l‘

appelle mu’

Tente uneMaifofi

poræ tb æ quenousmons une demeurefi x e: L

ame dê prouve encore mieuxcette qualité d

Etïfln et quefonCorps . E lle efiimnmrœlkr. Elle11" doncpasfaite Uniquement

pour cette vieanimale . El le e'

fi defiinée quelquechofe

de plus giand .

—Sans cette‘

clé onne comprendrien dans l

homme . Quand onp‘

enfe à lan0bleflë

de nou e Am e à l’

é lévationde fes défirs que rien

fur laterre ne faur‘

oitÏàtisfaiœ quand onvoitd’

un

autre côté la courte durée de laviehumaine on

ne fauroit fe tirer de cetembaras qu’en difantqué

l‘

homme ell dcfiiné pour touteautre chofe que ceue nous Vo

'

1'

ons que laTerren’eltqu

un lieu

e pafl'

age . Les Philofophes duPaganifme ontdé°

a fenti cette vérité I ls fe fontregardes comm etmn ers fur laterœ . l ls enontparlé comm e d

’un

lieu d ex il. I ls ont comparénotreféjour dans cemonde à celuid’

unVoyageurdans une hôtellerie.

Les anciens Patriarches mais fur toutDavid ;ontfaitprofefiion defe r arder commeEtrangers&Voyageurs fur laterre. C . lesA ê tres infiF

tent continuellement là-de£fus . une leçon

:.Cor.

Page 335: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

336 Bmu ornnqun Ru sou1mü;

belles max imes du monde mais fuivez leua&ions vous les trouvereztoutaufli am b itieuxtoutaufii intéretï és que les autres. I ls fontprofefliond

’êtredesEtrangersfur1aterre. Cepen

dant ils ont la m êm e ardeur pour _

les biens dumonde quenous . I ls fonttoutde feu dè s qu

’ils

trouvent quelque ouverture pour au enter

confidémblement leur bien. Les .Chr tiens difent que le Ciel où leurPatrie ue c

’efi là où

tendent tous leursdéfirs . Cepen ntlaplupartaiment tellementcemonde qu

’ils vœ droxent

n’en fortir Jamais . De là vient cette triliefl

c

u’ils laiŒnt afl

°

ez fouvent paroîtredans u neËmge_

reufe maladie ces foÈpirs qu

i ls poufl‘

ent

aux approches de lamort.’efi qu

f1ls font fa

chés de quitter cemonde qui pofl'

èdevéritab lementleurcœur.

Voila les jugem ens que font les Mondains

quand ils voient les Chrétiens fi ardens pour lesbiens de laterre, fiattachés à cette vie. Voilaparoù ils prétendentautorifcr le dérèglementde leurs

mœ urs . Ou peutdonc encoreappliquerafl‘

ezna

grellemm t aux C hrétiens d

’au;ourd

’hui laleçon

e,St.Pierr

'

e on peut leur dire. vou: ex horte

mes Cher: Frère: comm e des trangers'

85’ de:

vous aèflem'

r de:} afli om clmm elle5.

316 5 top: conduite reigflfi Èrepæ m i Ie:Mondains

«q_

i

ufan _li:x qu

il: m !diflmtde vous ils voientm s

.ôq

_e; œufvres D ieu

St Pierre.metfen œuvre un troilièm e

pom:pol“

. t Œ.Çlu€fiens àfe défier des Paflîonsç

’efi qu

çüe{fofi laguerre l’am e. Ouvoitafl‘

ez,

qu’

ilveutdirepap laquenousdevons læ regardezçommeles plus, dangereux ennemis que.nous a«

Page 336: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

J‘

O&obrb,Nw embre Decembre, I 748. 331

mns,comme des ennemis qui travaillentà rendre.

notre am e malhw reufe qui luifontdes blefl°

uæ s

mortelles qui confpirent pour lafaire périr.cet A ôtre veutaufli nous Fairefentirpar

— là

quenos Pa ons s’

oppofentànotre bonheur, mé:m e fut laterre. Elles jettentnotre ame dans 1’agi«tation dans le trouble. Souventnous l

omma

en proie à des Paifions contraires cetteguerremteftine ne peutfi

enous rendre trèsmalheureux .

Vous vo‘

1‘

ez ONS IEUR qu’ici les Prêdica

teurs ontbeau champ que pourdévelop ce

motif ils n’outpas befoin qu

’on leur fourm e des

ouvertures .Matâche à cet égard doit êtrefoulement defairevoirquel tappertcemofifpeut avoiravec lefens litéral d

Etrangm deVoyagw s quo"ai entrepris de faire valoir. La guerre que lesi’aflions allum entau dedans denous eû une taifou

cle s’en abfienir ui convient à

tous les tems 1tous les lieux . ependm t voici une liaifonafl

°

ex

naturelle de cemonfavec les préc6dens. I laurait

pu paroitre affez dur afl'

ezfacheux à cesChrétiens à quiSt. Pierre écrit de renoncer à toutes lesdouceurs des Pafl

mns à tous ces objets que l'on

recherche ordinairement avec le plus d’em reflè

ment cela [implement parce que les aï ens

çrouvoientmauvais qu’

ils donnâflëntleursfoins àfe les procurer. Nevousfaites pas depeine, leurdit donc cetApôtre , de vous refufer ce queles Paï ens blâmeroient chez vous. Au fondvous n

'

y perde‘

zrien. Leplaifir que vouspouvezefpérerdevospalfions efimêlé detropd

e

mertume. CcfontdeM es douceurs quecelles qu

efies vous promettent. Elles ne f…p ropres qu

’à ex citer le trouble au de

vous des vous leur aurez&oœ fTomêXl, P arti: IÏ . Y

Page 337: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 339: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

34o B IBLIOTHEQUE R i xsom xe’

n ,

le fentiment a été fuivi pardenos l‘

avon s modernes ont donc cru que St. Jean avoit écrit auxP artbes ,c

efi à-dire‘

aux juifs convertis au Chriftianifm e

, qui dcm euroientau de làde l’

Eufraœhors de l

EmpireRomain comme àM‘

fiôeautres lieux où il y avoitunnom breœ ufidéfable

de Juifs . Quelques uns croientm ême que cetApôtreavoitprêchel

Evangile à ces peuples .

Le premier opinant ne fe rendit pointà toutesces autorités.

'

Je pourm isfairevou dit— il que

les pafl‘

a es qu’onvientd

alléguerfontfortfuf

pe&s que St. Augufiin n’

ajamais dit cequ

onlui faitdire mais cen’efi pas proprem ent

ce dont il s’

agit;laprincipale taifou que J’

aipour

ne point trouver ici les P arthe: c’efi que leur

nom eû trop défiguré entiè ranentm écon

noiffable dans ce titre. Un COpifle peut bienfaire des fautes en écrivant, mms il eû dificile

qu’il enfaire de lanature de celle n

onattribue

à celui-ci. C’

efi ordinairement 13 laLettrecourante qu

on ell fujetàfem 6prendre parcequ

on écrit fortvite mais cette Infegipfion ellen LettresMajufcules enEhere

rouge. LesT itres écrits de cettem smete fefontfortpofément font m ême ordinairementcompuf

fes . I l efi donc rare qu‘

ony falfe des fautes aufli remarquab les que le Iëroitcelle— ci

,fi cela.

arrivoit,onnemanqueroit pas de les corriger.

Elles fonttropfmpantes pour lè s laifl‘

er fublif

ter Jem’

en tiens donc AD SPA R SCS par où lec ine C0pifie aura voulu dire que cetteE i

tre où une Lettre circulaire aux Chrétiens

perfés .

Celui qui plaidoit pour les P ardon avoircom

Page 340: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Novembre8 Decembre, 1748 34

m‘

encé à ré£uter cette réplique même æ vççun

peu trop de chaleur lorfqu’untroifième qu11uf

que-là n

avoit fait qu’écouter pritlaparolepour

faire lafon&iondeMédiateur:I l eû aifé de vous mettre d

’accord,Meflieurs,

leur dit— il. Vous êtes au fond dum êm e l‘

enti

m entflansvous enappercevoir . L’un devous

fondentque leCo l ieavoulu dire ad arfi n

l’

autre,ad P art 05 . Vous n

avez qu a vous

rappeler lafignîficationdu nom des P artl m. I l

fignîfie des gens erram &9’ d ifperféf . Plufi€um

bons Auteurs nous ap rem ent que c’efi là la

valeur de cem ot a) .

nfimal

tgré 1

’0ppofidon

apparente de vos entimens l’

nfeription aura

toujours lem êmefens Cette É pîtreferadel‘

ti

née à des gens errans dif rfés .

LaDifpu_tefi

_nitpar— là. oilacommentcePa

cificateur en lëngjettantde lapoudreaux yeux féta les Com bätäns . Celame rappelle ce que ditirgile du combatdesAd es

,qu’

unpende5è refaitcefl

'

er

Hi m eta: u im aram atqu e certaÿùmççuta

P uhgeri£ ex ig«djaä u comprefl? m'

efçm iî (Â .

Voici encore unPaflàge de l £c; ituré Que

je croi que l’

on doit rapporter à ces_Juifs di pgifésdans difi

6rentes P rovinces par confêquentdum êm e genre que le préqédent. I I aeu Jefor; decelui de St. Pierre que avons ex am iné. Oul’avoulu entendre dans ns fpirîtuel figurél’Apôtre l

’avoit Lettre. I l s

agitg’un

XL(I

‘ ) 3cytbz‘

coferm a: Par:“E x ales l icaMur]uflimLib.

4 556 1. Lib. IV. 0. 8

Page 341: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

342 Bmu bm nop æ: Ru sounn’z ,

endroit de la Prédicæuîonqucccméme

nüräcule

d ü î d fi tgut

à cou:èr (b îmarque clairem entpu

— làles difs . Il faut convenir qu

'à la

rémièœ le&ute,ccPaflâgcpar0ittoutàfàîtpam lîè le à celuidontnous cherchons lc fans il ïMfurprd

mnt que la reiÏemb laucc cn aitirflÿofé

fi refque tous le‘

s 1ntcrpfêtes qui ontcru que l’un

ex pliquoit l‘autre

La figure eftafl'

ezbelle de te,

arder les Gentils èomfne des em élä gnés dcieu les Juifs ‘

comme un cuple q ui avoir

Dieu prè s de lui .0C adaut Mox s xzu x je

croi que!vous convieu rez. que cePaflàgc  cœs desApôu

es efi encore undeces endroitsde l’E

crîturcmanquês arne s’

en êtrepasm naufem

fitnple litéral .C eftce que l’onpeutdémontrer.

Une preuve fi ns réplique pouffi iœ voir que

par ceux qui font loin St. Pierren’apas entendu

le:Gentil:, c’eflque cetApôtre, toutéclairé qu

il

étoitdes‘

lum ières du'St. Efprît ne connoîfl‘

oitpas

encore alors la Ÿocatîon des UneR ègle

qu’on

(a) A8 . Il . 39. p a .l l . 37. 9“:s 13.

Page 343: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bm Jom ou: Ru sortnz'

z

auroit pu 6œufièr tous‘

les bons fenfimens quePrédicaäouzurcirex cités dans ces s .

Pour s’

en convaincre on n’

a u’à voir

arriva lon cms a rês à St. Paul . I l laifleentrevoir aux nifs le effein que ] . C . luiavoit t

gué de l’

envœ eraux‘

Gendls . I ln’enfalutpas da

vanta

ge pour 1es

mettre enfaipur . Ils avoiemjufque-l écouté afiè z tranquillement le difcoux s deCet Apôtœ . Mais dès qu

’il parle de fa Miflion

vers les Gentils , il eû interrompu par de grandscris . Otez du monde ce Scl ll rat crioient ils au

Tribun Voilà comm entlajaloufie les fi iût,lesmethors d

eu — m êmœ .

Si St. Pierre le jour de Pentecôte , euttonché cette

Corde il n’

augqîtpas manu defonk .

ver de m ême les Juifs gonfle lui. . Mais là plusmade preuve qu

il n‘

a

gian ditde laï œçfipyrdæ%i enfils dans cette ocœ on, ni des gn c:sque le

fdgaeur leur réfervoît C’

Cû pomme lîgiditd’a

bord, que c’étoit encore unmfltèaeiamuflnpour

lui.

Envoilaafl°

ez cemefembde, poutpx ouvd z(111:St Pierre dans fonDifcours au x Juifs fl p m6

cementde l’

hifloire des Ap tI CS

n’a pas pu n

’apas du dire à ceux qu

’il vou10iz

convertu auChnfiianifme que les donsMin ouleux étoient defiinés aux Gm tils auflî bien qu

'

à

eux . Quand il ditdonc,L4Pr0m efl°

e q/î pour 11016

ou r wo: Eufafl: , {s’m êm e ar tou: qu i

ilaentendu par à les difperP deJé

C‘ )“a H i lo zx .

Page 344: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Ofloÿœ NovembreEs"Decemh e,1748. 345

uoique legros des Interprètes a!eutentendumal propos par

— là les Gentils ondoitcependantrendre la,juliice à quelques uns qu

’ils onttrouvé

de l’inconvénient

à le prendre de cette maniè re.

E lze par ex emple a' dit quepa

r ceux qu if tloin St. Pierreavoit voüî u défigner lapoûérîtélaplus éloignée. Oufaitque les donsMin euleuxontfubfifié dans l

’Eglife pendantplufieui

s

âén

ârations . Cette eXplication peut donç_

8tre

Je ne laifl'

eraipas de remarquer que lesdèfcendau;des Juifs pouvoieutdéjaêtre comprisdans le

m dt

d’Eufam carce terme dans laLangueHébraxque ,

s’

entend cie lapoftérité . I lfe prend aufli de m ême

dans les Auteurs profanes .

Les d u&eux s deBerä

flï)ut levéri

tab le fen$ de ces paroles de tÏ'

ierte ,mais enhé

fim uunpeu là-defi'

us . Voici1eurùoæ‘

; Par touscoi nqui font élôîgnés ilfaut entendre , difm tils

,

°

Ïou .r le: dijÿ dans leMonde, leaf

le term e“

pouvant marquer la dfi ax ce

de: lien:: &9’ de: tema

“. Lemal eftquefur les

Ephéfiens ils ont parlé un autre lan e. Sur ce

que St. Paul ditaux Pa‘

1‘

ens Vous ga: riez autre

foi: Io‘

m nos d u&eurs oubhant ce qu‘ils a

voientditfur les A&es nous donnent les paroles

de Sr. Pierre pour parallè les à celles de Sr. Paul.Je ne conhois aucun Interprété ui aitmieux

ex pliqué ces paroles &plus heureu ementdevo

lopé‘

les inconvéniens de lamaniè reordinairede

les entendre que ;Limbon b dans fon Commentai

refur le: A5 d’

de: Apôtre5. ]evous y renvoic,j’

ofeaffurer que vous vous rendrez à fes preuves. Je fais &3.

Page 345: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

a ommm Ru som‘a,

A R T I C L E V I I I .

CONSE ILS de l‘

AMITŒ’. S econde Edition.Un

Volume in 16 . de 186. pages . A Lyo» ,Chez

les Frères de Ville , 1747.

L y a à l’égard des fentimens beaucoup de

conform ité entre ces Conj‘

n‘

h de l’Am iti!

les Layout dc gefle dontnous“uns donnél’

Ex traitdans undesVolumes de ce Journal (a) .N ous avons dit enparlantde ce demie:Ouvrage:I I y a trè:pm yu: celu ilà d

’bwm te — bon œ e

«A t e aurait trop en recoÆMaflddr Ia lcâ nrom fcrm depufarn:el . Ou peutporter le mêmênœ jugement de celui que nous aunœ çona..Les Coxf:ih de l

’Auteur tendenttous aubonheur

de laSocîécé . En les lifant on l‘

a fem portea la

pratique de laVertu parce qu’ilfaitvoirque1

°

e lle on ne fauroit être heureux . SaMon k: n‘u

tiende rebuœnt onpeut lapratiquerdans tous lesé tats de lavie. I ln

‘eufeignepointà rendre l

’Hom

m e infenfible ceferoitvouloir le riverde tous les

phifirs il ne travaille qu’i c get les paflîons ,

an les oumetunt l’

empire de laRairoaperfectionné: dont lefraie laf efl

e.

Jugez de fa es fendmen:c um: defouefprit par les traits queje vaispuifer“ fonLivre . Pn — toutil de laVertu com-ni6 labufe de lavraiefélicité 1 lapréfère à tout, il,m h fniœ rm u , ilh plœ efur le trône . E lle :—fclon lui , desattraits aux quelm n neréfifle point.Etanttoutà lafois l

objet, laperfi â b fl,h gloirela

Dans le To: : 34 page 347.

Page 347: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmu drmæquæ Rnsom m’

z ,

qu’une feule les révolutions y fa oîent moins à

cmindrc :mais mal pour mal ilvautm ieu}; tolerer que deperfëcuter. Je trouve trè s peude ; ufieffe dans cette penfée :LaN ation qm

a dçnet indiff£n mmm t toutes le: Re lig ion; avoue en quel

ue fa; ou qu’elle n

’en a point. Î’0ur qu

’un Roi

î”oit bien fervi par fes Troupes faut— il jufiement

qu’elles portent toutes les m êmes armes lem ê

m eUniform e u’elles fafl

'

eut l‘ex ercice de la

m ême mamere. item s viendra, il a deja

commencé qu’onrougirad

avoir tantdifput

desmodes .

De la P b ilofopb ie .

Ou nedonne que tropfouvent lenom dePhilof0phie à ce quine l

’eû pas. Confifie

— t— elle à m e

ner une vie oifive âfedonner laliberté de parler

de tout; à faire le fevèœ lefatirique lediflîcilei imaginer des Syû êm es

,faite denouvelles dé

couvertes Non L’

Auteurprétend que les différentes Se&es qui partagent les Philofophes furl’u plieation de laNature ne touchentpoint à la

vraie Philofopbîe, quiefi laprém 1eœ de toutes lesSciences puifqu

e lle eftl’

amour de laSagefl‘

e. Elevéeau defi

us des erreurs des inœ rdmdes,& d æ

préjugés elle n’

apourobjet que lavérité de l’

efl

prit la droùux e du cœ ur & lamodération des

paflions.CettePhilofophie efi larè glefur laquelle il faut

lesHommes pourfi voir les efiim er parce que c

’efi celle à laquelle ilsdoiventfe coufi n

m cr . E lle travaille plus au— dedansde nous-m êmes

q u’au dehors:delàvientqu

elleFaitmoins de bruit,que la loire qui en réfulte

,eû plus longterm

mfenfible.

bém ifme desArmes,Celuide laPolitique ,

Page 348: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d’

0ä‘obre Novembre 3Decembre, 1748349°

tique dépendentfouventd‘un l

eul tmît,fontcon.:

nus de toute laTerre brillentà tous les yeux ,au

m oment qu’

ils éclatent :celui de laPhilofophie

qui efi leplus grand de tous peut rcfier toujoursinconnu il dépend des eirconfiances pourparoi

tre ce qu’il efi ces cireonfiances ne dépendent

pas d’elle . L

adiflî <mlté d’

y pagvenîr l’

obfcuri£

té qui l’

accompagne endétournentlaplupartdes‘

1n’

a de fûrement attaché à cethéroï

fme que la atisfa&ion de faire le bien la li

berté l’

indépendance des paflions latranquilitéde l

ame au m ilieu des revers des difgraœ s quituent les autres . Cesmervcilles ne tiennent ointaux richeffes aux honneurs ; elles n

y m nent

point Ou n‘aime que ce qui brille ou ce

_quiefl

tichit laPhilol‘

o

ghie nefaitui l

un ui l’

autre .

Que demaux purgues Que d’inquiétudes tet

m inées Que de douleurs adoucies par les princis de laPhilofophie!Ellefeuletrouvedes rem èdestous lesmaux ; ellefeuleadoucitceux qu

’elle ne

peutguérir. Elle réprouve également cette fierté

iloï que,qui dément lavérité esmau x qu‘

elle ref

fent ; cethéroï fme fi vanté mais fi faux desCatom des Cllopatrex qui crurent l

arracher

au triomphe de leurs ennemis en fe donnantlæm ortpar lacrainte de larecouoir.

De: Loi x .

I I y a un B ien & nuMal. Cettevérité cfi ia

contefiable . Le B ieu eji la conform ité de ceh

nom*

f4ifim&avec la Loi Mal efl l’oppqfih 0

fi

ne nous faifons , a‘

cettem êm e Loy . I l y'

a

entre es Loix unefubordinatîon. LesLoix Na‘

tu

relles fontles prém ières de toutes les autres leurdoivent leur naiffance. Laeonfcience enfeigm

tou8

Page 349: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 351: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmmom nqvn RAISONNE’

E

ce ne font pas les plus malheureux : il y en a

quLu’ont que des l

’afiions ce ne fontpas les

plus heureux . Ces cieux ex trêmes fontmres il

ne fautpas plus croue ceux qul fe vantentd’

en

avoir que ceux quife vantengden’

enavoirpas:

on joue laPäflion J ’aim e

rois m ieux dire avec l’Auteur des Lettre: que je

viens de citer (a) que perform : n’

eflfans P affivm

; C9”qu

’ilfaat avoir mauvaifi:

p£inim de:

autre? pour croire qu’on leur perfua ra qu

’on

n’en apoint. Un Homm e fans Paflionsne feroit

en effet quïun Corps fimsAm e un pur Auto

De toutes les Paflions notre Philofophe n’en

trouve pointdeplus dangereufl deplus forte de

plusfldx ifante , de plus ag r!aôlc , que l‘

Am ou r .

Celaefi vrai mais pour lajufiifier ilauroitfalluajouter qu

’elle efta plus ne

ce] aire .Sæl forceeflfonciée fur fanécefiî té celael

tdans l’

ordre.

L’

Aute‘ür de laNature aattaehé le plus rand des

phifirs au devoir le plus indifpenfable ; fims cc

plaifir , fans cet attraitm utuel des Sex es, qui eût

Jamais voulu fe donner la peine de produire fonfemblab le Nous fomm es des ingrats . Pour uoinous plaindre fia

'

m èrem entdes ex cè s de cettene des Paflions à qui nous devons tout ce quenous femmes ans laquelle nous ferions encoredans le néant. Ne feroiv—elle pas en droit de fe

plaindre denous à fon tour

Ou dirait x c”ai trou“!

Tout l’or re la Nature ;

(4 ) Lettre page 33.

Page 352: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Cèpändnrzt‘

, ÿaeHe_jùpofluæSans m bi ‘le.f

‘Homme},

n'auraient

Qu’

ane lang tgfi 4g tew ie ;fais naître Ie; dgfir .r

3e fais ce: ardens plai r:P ar qui

'

lcur Aine eflSam m oi ya

‘ik ‘ ignoreroieut ;E tje m i s le

1ir î‘

rgjufliçe0nâh

er tou: m es

Etfar le maï udrr capçice

)Traiter m êm e'

defap iceLe: bien: queje leur ai fait: (a) .

Da B onham“&9’ du Malheur .

N otre Bonheur dépend de nous l‘

Auteurentreprend de le prouver. Dites a ceu x m

j}de n

’être

par heureux , que leur

v ou s ne mr direz rie,» que vou: ne

pm‘

fli ezjuflifier I l poÿe'

pounpfincipe qu’il y a

par tout un ordre fine-'fynunétrie un rapport,

dont l’affemb lageŸait labeauté laperfe&iondesC

’eû l

’ordre c

Î

efi la. tranqu ilité quifaitbeur c

efi le defordre c’efl le troub le qui

fait le Malheur. N otre Bonheur efi donc le fruitde l

’o rdre de nos penfée3 de latranquilité de nos

paflions Mais commentFaire pourm ettre de l’or

dre dàn‘

s‘

fes penfée8 ? Qu’efi-eequÎ0n entend par

cet ordre cetmangementde penfêes C’efl dit

notre &Philofopbe Moralifie,

cbofi s ce

qu‘elles font , {s

’non ce que [aMu!fitü ä e les voit

c’efl nefe former de: opinions fur {eur valeur

,

qu a

Cbaalîeo dans {cis Voyage de l‘

Aub e Je £'

Aæ à

I‘

m :XLI . Partie I I .

Page 353: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 355: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

—B mu om 0m Rnsom’

s'

,

Des Etat: de la Vi e.

I l y abeaucoup àprofiter à 131e&ute de ceClu

pitre. L’Auteux faitvoir entreautres , qu

’onn

eflvéritablemente im®le, qu

‘onu

’eft d

, qu‘au

taut que l’

on contribue au bonheur es autres

que l’

onfait unufage utile defon induflrîe defestaleus . Ou s

’imagine fauflenæ nt qu

’il n

y a ne

ceux qui oëcupentde grandes places qui ui ent

prétendre à êu:eutiles . Chacun ut l’être là ma

nière. Nous avons tous une phère à parcourir

grande ou petite.LesArtsm écaniques otî‘

renttous

quelqueOuvrier reeommandable qu’

on refpe&€

qu’

onaime, qui confeille, quiaide les autres :il n’

äa pasjuf u’

àunPauvre qui ne uiflë être utileunautre auvre . L

Auteurapo to be mais fansofer les nommer, tous ces illuflres ainéaus devenus inutiles à laSociété parunfaux principedeReligion quiontfaitde laContinenceuneVertu

q ui s’

im àginent fervirDieu lesHommes en réduîfanttoutleur travail àpenferqu

’ilsex iftenuSer

v iteurs inutiles!Que de taleus enfevelis,qued’

Artsabahdonu que de terres incultes auroientbefoin

de votre fecours vous appellentà mnds cris

fans en être écoutés N’êtes -vous n s ue pour

profiter de l’indufhie du travail de l

uvrier

quepourvous nourrir de lagraifl‘

ede laTerre!F m

ge: confum ere nat:

L e:Chanoim x m rm eils E_g’ brillan: defaut!

S’eflgraüfoicæ t d

’unem olle £9

faix te oi/ivetë

De: P lafi rs .

oùdiŒpgue les Pfuifirs de l’

Amedeceux desSens .

BO’k fll o

Page 356: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d‘

030b7a,Nw m b n'

En cW fl , 748 357Sens . Les premiers font fupérieuts à tous les au

ils durent plus longtem s ils nousm iÏurenrcontre la plupartdes évènem ens de lavie. Iln

ya

l’étude les connoiifinces les réfiéx ions, qui

elèvent les Homm es à l’

heureux état de goûterdes plaifirs parfaits .LePlaifirde l

avoirn’

efi ém u

fi<

È’

à ceux qui n’out Jamais fçu qu

il ex iflât.

ivres font à 1’Ame ce que lanourriture eft

auCorps:elle languit, s’

zfi'

oiblit, ell réduite à rien,fans cetalimentauquel les converfi tions fuppléentrarement qu

‘elles ne peuventpas remplacer tou

jours .Lavue des belles chofes ,l’adm imtiou qu

'el

les ex citem les réflex ions qu’elles produifent les

connoiifanees qu’elles donnent,lafenfibilité qu

’el

les caufent les découvertes qu’on ajoute de

viennentdes fources intarifl‘

abk s de laniirs .L’efi

prit et! en quelque forte infini :il ne s’

ufe pas; ilfe1pcrfe&ouns ar l

ufage qu’onenfait.

l y a des ommes qui fe regardent comme .

m alheureux parce qu’

accab lés par lesannéesfouventpar ladébauche les 1aifirs desS ens com

mencent à leur manquer. emande7. à ces Senfi1el$ s

ils ontépuifé legrandLivrede l’Univers

,

qu i fournit tant de ravxlfans f &acles ; s’

ils fontennuies des produ&ions de la ature àforçed

yavoir

_réflécb x s

‘ils ne trouventaucun oûtà l

'

ex

ercice des Arts desTaleus s’

ils ne ontpas .eu

rieux d’

apprendre connoître lesmœ urs les cou

tum es desNations étran ères l’hiftoire duMon

de la révolution des mpires . Voila de quoiles occuper a réablement.Joi ons a ces réflex ions de 1

’Autw r

,celles

d’un omme d

autantmoins fufpeél qu’

ilcon1

ioitparfaitement qu’ilagoûté mêmeà longsZ 3 trans ,

Page 357: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

les deux fœm æ Vuhp flcelle de l

’Efprît Ça) . 11 donne

pæ faauœ aux pl:ifirs de l’Æpæ ip LuFakt

de: Seu: dît-il , quelque m able chérie.

qu‘elle foxt, quelques a:?

que Im siedqlume apag… :

_

tem moiifinœ quedé ia œ d

’unpm eMæ uçm F… (6) ,n

'

uqu

‘anefcule

'

ifl'

m cequrefl:fonmm 3!

lePlaifirpaƜ lamepoim fm s retour, il lui

faut un certain tems pourœflhfcäa . Que lesœfl

'

Œm :s des Pluifin de fontdifl'

£ùntes !P lus on s

‘aproebæ:d fls éritê

,plus on la

trouve… e.Nonfeuiemem fajouifi tæ e

augmente les fiefirs;mais onjouirici,dè s qu’on

dm che à jouir. Onjouü longmm ,&œ pen

dan: plus vite que l’écMr nepnrcoun

Pafl‘

ons en revue tous les objets de cesPlaitîrsinconnus aux Ames val es . De quellcbeauté dequelle éœnduene ont— ils pas ? LeTerm,

l’Êfpaee l

’Infini , laTare le F innama fi

,

tous lesÊlémens touœ31es Éciences , tous leseutre dans ce genre de Volupté,dans lesbornes duMonde elle

m illion. La Natureentiè re elll’

imagination l‘

ontriompheel

m . D. L. M. Amen: Ma fi a, de u

Velay“, de H adb pa, dc plufieun autræ 0uvran ,

tous leins d’

efprlt'

, d’

où ihlet‘ab e. Ou ferait lus de cas de fes xbdu&zom fi deä MJnte hm il ne

p p

Pci aitcooler Iaflot: defiol(D) I l parle de lu1m ême aenvue B V!…

de fes pfodu&i0hs .Voyez la D i dim u qui e&à la tête de l

Ho— me-N o

d in . Cette pièce m’

a paru tres bien tournée. E lle ena

Page 359: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

360 Bmmosnq nflî u muuz‘

ç ,

ce de Machiavel £a) , Celafufi tpour s’enformer

unehaut6 idée.

Dèi R iélaeflè s.

Il ya icide quoifaire unex cellentSermonfur le

mépris des R icheffes. End iœi-je quelque chofe

Non. Cc feroitpeineperdue, perfonne ,n'enprofi

œroit. I l me femb le queplu s on rêcbe lem éprisdes R icheffes plus on les aime. itim ur ia p eti

t‘

am . Aujourd’huionmanque defoi. Ou ne croit

pas pouvoir être heureux fans être riche. I l cil

pourtantdit B ienbeurmv x t Ie: Pauvre: mais

celaferepètemaehinalement.

De!Hommes .

Quiconque mauoü en pratique les Confeils

que donne ici l’

Auteur suroîttoutes les qualités

d‘un Honnête homme d

unbonCitoyen. Lavariété qui y règne ne permetpas d

’endonner l

ex .

trait ; comme d’

ailleurs ilsm éritenttous d’

être

lus jene fi uroisme déterm iner àaccorder lapréfémnce àaucun.

DaMonde .

Je dirai de cet article ce queje viens de dire duprécédent. Touty ell fivarie les penfées enfontdétachées les unes des autres qu

elles nefontpas fufeeptibles d

’ex trait;il faudroîtd

ailleurs pourlesfaire connoître les— tranfcrireen entier. L

Auteur y parle fi pertinemment du Monde u

’on

voitbien qu'

il le connoit. L’

idecqu’

ils‘ene for

méc

M" outoutautre°

ui enfe& uiubfolumentc°mn : îui:

q q

Page 360: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

JO&obçe Novembre Decembre,

méeparoitbeaucoupplus'

ufie, que celle quenous

endonnentlaplupartdes oralifies qui le regardent comme le fiè e de l

injufiice , de lacorruption de tous les esordres . Les Eccléfiafiiqœ æ:

ont toujours r ardé le Monde avec un œ

lou x pour e vangerd’

vêtre d’

ordinaire

m al reçus ils n’enontjamais ditque dumal . Le

Monde i’uivant lajudicieufe remarquaûe l

Au

teur fournit à tout au B in:&9‘d aMal onyap

prend à fe connoître ba ncoup mieux que par lalecture d

un Su mbn.

De l’Etad: .

L’Etude ue l

‘Auteur recommande

°

cuhcrement c

c celle qui convient‘

à tout c mondeà quelque âge dans quelque étatqu

’on foit qui

délafle des‘

œ cupafions les plus raves quidonnedes gracesau langage qui olit1cf rit le cm &èx c lesmœ urs;qm nous iliari eavec les bœ uf

t'

em s des Grecs des Romains quinous retraceles Grands-hommes de toutes les Nations quinous Faitconnoî tre les divers taleus de l

'efprit qui

nous apptend enjuger qui nous infpire ce goût

pour les belles chofes que le difcernem entnaturelcommence qui ne doit fa perfe&ion qu

au:

Lettres .

Voilal’

Etude que lemondeaffocie à tout; celleu

’il aime lafeule qu

il veutqu’

onparoiffeavoir

aite:ilfautenquelquefaçon lui dérober les autres.

Il craint l’étalage des Savans ; il eftrare aufii qu

‘iln

yentre de lavanité:les citations ennuientou hum 11ient les Auditeurs . Cette Etude efi accompa

ânée de lamodefiie ellene reflèmble point à ceil€e cesP6da

,us qui difputegfans agrémem; quide

‘,c

Page 361: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 363: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 364: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d’

Oû‘obrd ,'

Nvuamôn ï fDecembre; x7l 8.3631des Vues propfes . à la&ir

e reconn0ître d es

P lans qui en marquent lafigure les ports . I ls

ontmême eu l’attentiondene pas néglige!une I le

plus petite fituée prè s deÿuan Fernandes , nom

m ée Mafa -fueno. J’omets ici les del

criptions

les plans du port du Chili trouvé par le vaiflèaude tÏahfport des I les deQuiba deTinian des

ports d’Acapu/co & .C/aeçuetan &c . parce que

fur tous ces articles je ne pourrais que redire ceque J

aiditdéja.

CetteMerde3. ou 4000 lieues quifépare 1

’A

fie de l’

Amérique fe trouvé m ieux décrite dansce livre q u

elle ne l’

avoitencore été . UneCartemanufa ite trouvée fur le Galîon

'

qui conte

nuittoutes les découvertes que les Efp nols ont

faites depuis deux centans qu’

ils traver ent cette

m er , a été inférée dans cet ouvrage après avoir

été corrigéefur les obfervations desAnglois. On

y voit avec furprife que dans toute cettevatie étendue onn

ajufqu’icidécouvertque quelques I

les difperfés . Les Efpagnols direntunanimement

que depuis les Philippinesjufqu’à laCalifornia

unMex iq'

ue i lnefe trouvepasunfeul port.Quoiqque les Ladrone: foum ifl

ent des rafraxchifl‘

emew

auGalian il ne fauroit par cette taifou s’

y arré

ter. Aufli une des inflru&ions du Gouverneur deGuam

,

cfi de tâcher dedécouvrir dans cette chai

ne de petites Iles qui probab lements’

étendentdu

ÿaporzà laNouvelle Gu imfe quelque ortcom:mode afl

uré . Outre l’éloignement e celui deMani]: l

I le de La 07: où îl fc trouve

m entengagée parm i es autres P hilippine: que leGaliorzperd beaucoup de tems court

rifque cn paifintautravers d€$

Page 365: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 367: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

368 Bmmbrunq Rhsorxim'

z

le Ligrxe de Lui , dépend de 12 précifion des divifions de lacorde qui fe déroule pendantque levaiffeau s

uvanee de l’

ex a&itudeavec laquelle onmefu œle tem s dans lequel ce déroulementfefait,furtoutde1

immob îlüé dumorceau de bois qmfuspendu fur lamer fait connoî tre fon éloi

gnem ent du vailï eau l’efpace que ce ui-ci a par .

couru . Mais chacune de ces chofes eftpeu certaine

,la derniè re l

’eflmoins qu

'

aucune des nutres. Elle fuppofe que lafurface de l

’eau ne chan

ge pointde place ,&c’cfi ce uifouvcnteftfaux

parce

{pue lesMarées les outans trani

portentle vai a u a vec la m er qui lefoutient. Volcidonc

un nouvel obfiacle à la navigation qui nepour

roit être levé à moins qu’

onnefûten quels lieux ,

laMer a du mouvement, quelle en ell la di-ê

re&ion larapidité Mais loin d’

avoir ces c‘

on

noifl'

ances fur l es Conrans à peine en devine— t

on laennfe. Oufoupçonne cependant qu’

ils dé

pendent des vents quifouflant longtems du m êm e côté chaffentvers les Côtes une grande quantite d

eau . Cette eau acumulée repoufl‘

ée parlaTerre doit s

’échapper le lon d

’elle our être

en équilibre avec le r_efte de l’

céan. i telle ell“.l’originedes Conrans, il s

’enfuitqu

‘ilnedoitpoint

y en avoir en pleine m er , qu’en général leur

cours doit êtrepareil à celui des Côtes . Aufli nosn

’en ont-ils trouvé que le long duMex i ae dans les environs duCap

Hom ,prè s des I lesZe3‘uanFem audes dCTz‘

ziafi

&c . dans tous ces lieux ils onteu foind‘enobfer

ver la viœfiè 1adire&ion. I l et!facile de lefil ix c lorfqu

’ilsportentd

’unPole à l

autre,encom

parant le chem in fait par l’

efiime avec la difi‘

é

Page 368: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 369: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 371: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

373 Bmu owfl:Œæ Ruœmtn’

z

deux jours fans «tempête la ; 1avigation deM9

lus de quatre mois depuis le BrefilFernanda: au lieuque celle deMr..

te en été dans lamoitié de ce tem s;oy_

age quoique plus lan fefcroit enmoins

de tem s,fiau lieu de pafl

çr le d troitdeLe Maire,on fe tenoità l

Efi fi on,nç_ tournait à 1

eident qu’

aprè s s’être fuŒûmmem avancé vers

Sud . l l y a lieu de croire qu’au delà de la7

: æ »'

re des Etats fc trouve .une Mer libre de

,tcs , d

’Ecueils , de Conrans , les Vents y

font certainement ins ixnpétueux que dansle voifinage des ,

terres . Si jufqu’ici la plûpafl

des Navigateurs fc fo_

nt eng és dans ce détroit,c'

eû que furMer autant uç'

arTerre l’ex emplel’emporte fur laRaifon. egu

’il y ade fingulier,

c’

efl que laplûpartd es vaüï eaux qui patientpar ledétroit pour entrer dans laMer du Sud prennentle large pour enfortir qu

ils cony iennenttous

que tant au Sud qu’à l

Efi de laT:rr: de: Etat:,il n

y a

)oim de terres qui pmfi

m t s’

oppofer au

pafl‘

age a

Depuis qu‘on atrouvé au B rejz

'

l dc l’

or desdiamans l‘es Angb is ou_

t_

lieu de fe défierd’

amis

que l‘intérêt engage à devenir infidè les . Les Gou

verneurs de Ste. Cather ine probablemçutceux

de toute laCôtefontavec les fpagnols deLaq tiun échan e dem étaux fruflrentleursRois d

a

ne partie e leurs droits . Ccnégoce qui les licentre eux doit

'

les rendre fufix éts aux Ang lais ,ouii lanéceflîté oblige ceu1r

-cxde relâcherfur laC ôte,

(‘

a) F x ézierVoyage Je lÂMd ‘ “fi t”. Tu . l l .pfso:.

Page 372: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

J‘

Oflobrè Nw emôrc‘

3Decembre,‘

l743378le port

'

deR io? aneîYoplus éloigné deLa P la

ta m ieux fourni que Ste . Catherine, mériteroitd

être préféré .Mais aprè s toutil vaudroitm ieux

être indépendant, on le fem it, li l’on décou

ï roit prè s des partiesMéridionales quelque lieuoù -l

'

on pût fepréparerau paffa e,

fe procurerde l’eau des rafraichifièmens . osNavigateursen indiqut deux qui probablement rempfiroîenttoutes ces vues . L

un efl l’He de P! is fituée au

47. degré. Ellefut découverte en 16 o. par le Cav

pîtaîneCow le (b) quin’

yabordapas mais ui lavit d

’aflëzpr 3

_pourju er que fon — port fu ok

pourcontenir nu lle va'

eau x qu‘onn

ym

queroit-ni d

‘a u ui de bois . Plus prochaines

du Pole de quatre degrés' les

'

I ies de Falkland

paroitroient encore mueux convenir. Fr!ziar en

parle f0u‘s le nom d’I le: nouw llæ Roger: ui

le s cotoîa,leurdonneune étendue de deux degr 8.

E lles 1uiparureutfefliles ,abondanæ s en boisfournies deplufieurs ports .Toutes ces Ilesfontafifez éloignées du Continent , pour que le Climaten foittempéré les dernières font ii avancées

queMr. Roger: nefutque trente cinqjours aprè sles avoir qu:ttées avantque d

’arriver à aan Fer

nanda . Comme le retour de laMer 11 Sud eû

p lus facile que l’cntgée il yaliende croire qu

’on

pourrait aller delà 3'uau Fernanda en te

venir en deux mois . Il conviend mît donc,d

’en

quel _ ues vaifl'

eaux lé ers à la découvertede ces I les de les en

gager ex am iner enm ême

( cms toutes les Côtes l Orient à l’Occident

d€

T(J )“Voycz fon Voyage à la faîte. de .“l 8 49

Page 373: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

374 Rm cm n‘

u ,

de laPa g oyie . Ilpeutyàvoirdesm s-ju£qü iofipeu connus leshabit3hs de ces paï s oune gon

noifl‘

am pas lesEfpagnols ou font peu difpofés à .

Cc qui rend le‘

çlonguesmvigufipns redoutabk s,de faut lesmaladies aux quelles on y eû fuje

t. Elles dépenddæ desC limats qu

’onm varfe ,des pro

que I’

m a fur— toutde l’airqu

on {refite. 1295 àrdeurs du Soleil _afl B refiË

l‘Œüîfi ü à

terre_àplus…œfi nfuæ des wa

eaux eeefièv

_;œ s btû läfltæ appelle s G—M tæ re: dont bnna

rfi q u‘à pdœ &m entù ns incoœmodi

tés . l ‘eû plus d iü d le de rendre n ifonde ces maladies €coubŒiqæ s quimoir5 viol… dags leur

W W ŒS <8’

ÆŒCËŒ .peu_àM ,

démuI

n gar dqgré: ne £e,gu6rîflènt qu

’à m rc.

flans 1'Êm k préçédeutj’ai donné quelque idée

des— p r0g'

rè5,dc cel‘1es qu

au_épmuva à la fortic

dud&roü. Les -fimpæôm lesplus communstpieu£ les caches de lapeau les eafluœ s

,

lŒuÆcè res tip s les lafiimdæ Jçdém angerumt. ;Le moindre chagrin le plus légera ad

œ .fi1fi foî€fli -pew {erminerk sji Êlam leurs lits paroiiûfieut encore vigoureux .’

iufiuw œ d; ce mal fur les b'

lefl‘

u—œs étoitfort

plaies d’un invalide b lcfl

é à

bataille deL1:B aim ‘fe f0uv1:irexæt&w æ œætauflîfraîches q u

îerlœ q

ï

aveiem été Les cfliofiuäs d’os

brifés _réunis fe d i£folvoipæ

°

de neuvœu .Enfince mal prenait£ouvcæm

—k s —fimp{ôæ c5 468 appa

renaæ de. dÎæ œ wmsmaux ,

S’

il nefefutmanifefié que dans le trajetdu CapHorn on en auroît attribué la caufe à larigueurdum au38% d esW ä oa

s . zMæ x‘

ïlh

g

Page 375: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

_

.Bm tb x ùaqvfifm lsonun’

z;recourir à des caufes cachées pour dém êlerl

’ori

înede ce Scorbut.C0mm e cette dernièremaladiet beaucoupplus facilem entguérie par les fruits

aigres de Tinjan que la précédente ne l’

avoit étéà } uau Fernandes il fem bl€ que I

f

ane étoit- lcScorbut chaud putride le fecond le Scorbutmuriatîqœ qui plus lentdans fes progrè s eftaufli

plus opiniâtre dans fes effets . (a)Je finis ici cet E x trait ,& pour ne pas abufer dc

la patience dem es Le&enrs je renvoie à uneautre fois les obfervations de nos Voyageurs fur

.

äh

é

iûoirq naturelle civile des pa‘

l'

s qu’

ils ontvit 8.

(a) Ou peut voir dans Boer6m c ladeferiptiou de ces

d eux efpè ces de Scorb ut. I l eut été à_

fouhaite r que cette«dcfc:iption eut étéconnue duChirurgien du Centurion.

A R T I C L E X .

LE SPECTACLE de laNATUR E ouÊNTR ET IENS

fur les particularités de I’Hilloire naturelle qui

outpam le:plm propr e: à rendr e IeJ‘

jeuuel‘

g ex :

curieux à.

leur Tom e VIIp . 555. 80. à laHaie chezÎ eanN canlm e . I 747.

Prè s avoir traité de lanourriture de l’

habitde l

’homm e dans les derniers Entretiens du

T ome précédent, il étoitnaturel de débuterdanscelui-ci ce qui regarde fun logem ent. C

’eftle

uŸâf Entretien qui ell le prém icrdece volum e. Ou y fait connoîtrc par des figures touteslesp lCC€S de charpenterie. Ou y ex plique les difi

é

rentes mameres demaçonner. Oufaitdes remar

ques fut . la tenacité desmatériaux que lamagountm:

Page 376: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

J'

Ofïobse Nm mh è Decembre, 7Ï 8£é,77nerie emploie. Ou infiflefur lanéceflité qu

’il ya

:que le rezdechauffée d’

unemaifonfoitplus élevé

que le terrain de fou afliette . Enfin onfaitfentircomb ien il ixnporte que les chem ins dans unEtatfoientbienentretenus

LeX .VI .Entretîenroulefur l’

Am euêlm x ent.011foupçonueroit que l

ou'

vanous entretenir de cettem ultitude d

arts qui contribuent ànousmeubler:Mais iln

eneftrien. L’

Auteur ne s‘

eftpas prévaludu droit que luidonnoîtce titre . Aprè s quelquesénémlités à l

honneur des artifans ilfe borne àécrire le tour duDiamanæ iœ ,

laFonderie le lä

m incir de plomb . I l efi remarquab le que rienn’

a

prifefur leDiamantque lapoufiièrcm êmeduDiamam. La m eule frotæ roit vainement contre ui1Diamantque l

’ontaille, li onn

yjettoitentre deuxquelques goates d

huile unpeu de cette poufli è

1 e qui n’

efi autre chofe que lesmem es parcelles

qui fc font détachées de deux Diamans que l’on

éguifés l’un contre l

autre pour en ébauchb r lataille.

XVII . Entretien.Viennentenfuite lesArt: qau‘

inflraifen: l’H0MME :T itre vague qu in

’indiquant

'

riende précis ,laifl‘

e à l’

Auteurune pleine liberté den ous entretenir de tout ce qu

’ilvoudra. l l ufe de

ccprivilège réunit-fous ce titre unemultitude dçfujets entre lefquels il n

yapas grandmpport.Cet&

-te variété qu’

onpOurr0itprefqueappeller confu

fion,apourtantcecid’avm æ gm x qu

iln’

efl guè'

te de le&eur quinedoive y trouver quelque chofequi l

’intérefl

e.

R ien ne contribue plus à noue inflm&ionque.

laLum 1cre. Quelferoitenefi‘

et l’étatdes Sciences

6 leGeme— humaineutété condamné à vivr: damAa d

é

Page 377: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 379: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

3Se Bmu om nquñ Rn som m‘

e

m ême du chant grave dans lam émoîœ &'

qui ï ïe .

redifentdans les fam illes . NotreAuteur prcfcrît àcetteMufique des règles aufli fa es qu

’elles font

peufuivies dans fonEglife . LaŸVlufiquemêmela plus chanæ nte dit— il fegarderà biend

enle

verau peupleChrétien le chant des Pfeaum e3,ui

de s’

a roprierfans partage l’Hymne le Canti

3, que. ous ces chants où l’

onpermetau peuplede faire fa partie conjointem ent avec les Bafl

es

les Infimmens quifoutiennent l‘

accord fontalfa doux pour l

’émouvoir affez fim ples

pour lui 1aiiÏer laplus entière liberté de s’occu

perdu fens des paroles qu’

il recite . Lam ultitx1dedesvoix ne caufe ici aucun troub le . LaMu&

fique n’a d

’autres obligations ui d

autres droits

qued'entrerdans legoutdu pub lic

. Ellefe plai

tadonc à l’afl

ocier afonchant. Elle peutFaire

compofer approuver d es parolesa çoifœounet le tonaux curieux aprè s l

ofli

ce au lieu d’

unrenvoi quine 5 nifiè“

rien. C’eû

adroitement leur apprendre à c unter

Ces agréables leçons ne tarderontpasdreau plus petitpeuple.

LaMufiqueChantante établiepar Lulli %u i

m at dans les concerts pub lics les fpe&ac es

avoit fait des maux infinis . Lu lh‘

en énuoitadefifein fes taleus pour fe rendre populaire il ne _ pu

plioirrien qui nefutfingulièremeutm élodieux

facile à être retenu .Quimm t luifournifl‘

oitdes a

roles quiquadr0icntparfaitementàfes fous . Mâl6 le peu de vigueur du fiile les termes étoient

onores très i ntelligibles . L‘

imprefiî on de m

viffem entétoit générale fur les Petits comm efur

l‘es Grands . A peineunnouvelair s’étoit— ilfaitm

Page 380: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 381: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

399. m œm « t Ram ù ,

da lœ lq m”

de‘

l: :6m 1tfimhbongeût,maisne&moææ tamy… lesmœurs .

IA Pw e «:il dans finn_

œ ghœ, une Ecrituredû e à entend u dont le plaxflr ell infém bk . Le

mal :il comme leremarque noue Auteur qu’on

ubufeé…gïm‘mde ce belm ainfi que de lagra

Vtu‘

6 le:publiques les Ï‘

m plesm êm ene

fontpoint l’

ahnde lalicencedes Peintres. Lorsqu

Ah iæ V entraitdans laChapelleJu Vaticm il dif0it lanmdesN ud ités dont Michel

de peindre lenad putois n0treAuteurd‘une

dmgereufeconféæm æ e . Selon lui

,c’efi enfi igha

q ue lamodefile nos mœ urs quiveutqu’onne

pnroifl‘

e qu‘

inbfllé efi une êm d&aifonnæ b le

q u'il eftbeau de s

’en afi

m cŸnr de m enuà la

fitnplicü6 du ém ier âge ou à laliberté des Braxfiliens des amgons . Je douœ fort cependant

äl’Œ s

’a.vifl:jamais d

’enfaire l

’eflä . La ri en;

climat fera toujoursm reæ pæ t lus que fli

ü xtconœ nne pareillçim ovæ im . oæ e Auteür

woudroit que les Peintræ &lœ Gm eurs s‘ax ef

çâfl'

ent chris 1’Hilloriqœ .

les plus

plus néœfläiœ s pour l‘inte

Page 383: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

384 -Bmm«rm®tenminièrenoire . Toutcelaeû icifort nettementeXpfiqué .

A‘

ucun art ne contribue plus à notre infiction que celui d

’écrire

; on ,en traite dans leX IX.

Entretien. Et comme le Papier ell lefole fupp0rtde l

’Ecriture l

Auteur acm devoirdécrire au 1011

£fl1} manièrede lefaire aprè s avoir

ditunmotdes érentesmatières qu’onem ploioü

pour écrire avant l‘invention de notrePapier qui

fut fubflitué à celui d ’E pte dès leVll l . fiècle..

XX . Entretien. L’î uteur été aiufi con

duit à nous donner uneP aléogrÏb x

e Franpoifemorceau curieux où remontant e fiècle enfiècle

jufqu’au cinquième , il fait voir pardes ex em les

choifis les changemens arrivés à la mamere’é

crire dés F rançois à leur Langue. C’

efi une

chofe remarquable que l’Ecriture du commm ce

m t du XVI . fiècle de la tin duXV . dans‘

lequel ontrouval’art d

’ùnprîmeæ , \

efl la plus difieile de toutes quoique lamoins eloi née de no:tre âge. Am efure qu

on remonte,les nfcripfions

m ême les Mm ufcrîts deviennentplus lilibles :l’écriture endevientconforme à celledesMedallles nediffère plus de l

’ancienœm&èreRomain.

Comme laLanguea çoife elle— m ême

jours en fe rapprochantde plus en plus dee Latine qui lui a donné l

’Etre , notre Auteur

irunprécis curieux de la naiflànee du pro

grè s _du François . J

’endonneraiune idée .

Les Romains devenusm aitres des Gaules y entretinrent des armées des Préfets. Dans lafuite

plufieurs Empereurs y réfidèrent. Les Gau loiss’accouæ m èrentainfi à entendre leLatin.LesPro

cè s feplaidoientenLatin.LesPrières de l’Egfifia

,

Page 384: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 385: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bm mn æ .q‘

ns .Rmouuz‘

:

nonçoit s’écrivoitdefaç0nàfaire difparo

îtœOu difoitdoncfaæ t:Efpir it5,com

ilfe voit,

d:ms tous les anciens Symboles . De— làvientque l

’habitude d

’appella lalanguewulgai

.te farm“

Roman’

:‘

en afaitabr er lenom en.celuideRomans 0u deRomance . Concüœ

q ui ex hortent-les Pzûeuns à infiruire les fidè les.

encetteLanguepopu laire plutôtqu’

en.u.uLam;

régulier qui étoumoins entendu deplufiem s,lanommentaufiî trè s -orŒm üement laRomaine,R ufli x cou LeLa

fin des eus deLettres fe refl‘

enütbeaucoup de ce

jargongroflienLabarbarie dux . fiècle les voya

ges pour le recouvrementde laTerre l‘

aime achewerentdenout âtenDè s lors leLafinn

'

étantpref

que plus enten u ,l’ufage d

?

éçrireenRomanspré,valut. L

’on annoit lenom de Romans oude

Romance ou de Romancierà toutce,qui s‘

écrivoitenLan ue vulgairefoitvers foit prore.

LesContes de hevalerie qu’onfitpourannuler

les Croifés quand ils étoientdans ébienreçus par tout lesRomans, ç

î

eû — à-dile Fma ois prit toujours

eplus defaveur

".

lenom Romans ell refi aux livxcs pleins

un E x traitde chaque

fiècle nous nous conæ nt&ons un

moreæ u deSr. Bernard (a) aufli remarquab lepagles

(a) Se il avient que entre la goule laboum : t_

u

foies iuges,le plus fouventnonm ie pour la:goule m ans

pOur lai bouse: rcns & doune la fenœnœ ,Car l: oula

fi pmu : par afi‘

e&ion fon defi: encennon ne es te

mongnages pointnejure deventes dire. Mais li bource

Page 387: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmmornt—zqun Rn so&ùn‘

n

avis.Notre Auteur3. doncdû'

placer entre lesArts

q ui infirüifeht l’

homme celui defondre. les Cla«bas . I l .entre là-defl

us dans le plus déœj1,d

ubord des roportions foi les quientre les di érentes parties cloche

pour donnerunfonjulie&agréable faitrelativesqui

'fe trouvent entre plufieurs cloches entre. lef

qœ lles il i tÿ avoiraccord .

_

UneCloche ell fanore dans toute fonétendue Lefondu bord quiCŒlapartie laplus épailÏe ell lefondominam.Mais

filpétieure duvafedonneaufli le lien. Sitre de cettedernière partie ell audiam ètre

du, bord comme un à deux le bord formeral’

ut

grave œndis que levufefupérieurformera I’

o&aweai ce qui fait un accordagréab le qui s

’en

tend aus êtte remarqué parce que deux o&aves

juûes refl'

emb lentbœ ucbupà l’

unilfon. Il yam éme des Cloches où l

’on entend un troifième fon

ell celui delapartie dum ilieu. UnefeuleC loche .peut donc faire une harmoniequi touche ceux

qui s’

y connoifl'

entlemoins . Mais leconcours dedifi

érens fous peutdevenirfaux défagréablefi leFondeur règlemal les proportions de laC loche.Celles qu

’bntrouve icifontprifes du P Mer

ferm e de remarques communiquées à l

Mr. Cpcl m0 m ille de ChâlonsfurMarne.

Ëî Confiru&i‘on u moule la fonte du métalfont deux autres points fur lefquels nonplus onne

‘Mr. P luebeterm ine:cettematièrepar l’ex am en

,Be

'

_ux Qùefiions curiéùfes . L

une regarde“

l’

effetda ondes Cloches fur laFandre. Selon les uns

d it neueAuœur,œ fon diflipe l’orage ce qu

’il ne

croitpoint.Selon d‘

autres lel‘

onou lebaueme

gt

e

Page 388: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d’0&obre,Nw m bre Decembre,1748. 38g

de l ‘airtrace une routeau feu encorefaf enduœdétem finefur 1

Eglifeoù Fonfonne . epuis 30.

ans Mg . P lu pbe 3été témoin de cinq ora es où la

Foudre tombafur cinq difl‘

érens clochers onttou

tes les cloches étoient‘

enbranle. Etdes perfonncSdignes defoi luiontraconté biend

autres pareils evènemens . I l confeille doncde nepas fonnerpen

dant le mauvais tem s . Ou peutremarquer que'

ce

ue l’Auteur rapporte icicomme deux fentim ens

ell proprem entqu’

un. Ceu x (4 ) quiprétendent que le fou des cloches difl

'

ipe l’

orage,fondem ent enmém e tem s que dans de certainescirconflanœ s

,ce fon déterm ine laFoudre à tomber

fur l’endroitm ême où l

’onfoune . Da refle onne

peut guère contefler l’effet du fondes cloches fut

les nuages fur lesm éteores qui endépendent. La

Ëu

pntdes Phyficiens fur— toutDejàarte: fes

i ciples n’en ont pas douté . Les obfervatîons

m êm e,de none Auteur confirmentcette idée ui

fe trouve aufli appuiée par beaucoup d’

autres . n

peut voir en pam eulier un fait bien remarquab le

rapporté dans 1’Hifioîre de l'Académ ie des Scien

ces année 1703. De lus on prétend avoir ohfervê que pendant les

ièges onatoujours uncielpur fans nuages, ce qu

’on attribueau bruitdu

Canon. Pourquoi le fou des C loches neproduiroit— il pas des effets à peu prè s fem blables . I l endevroit produire de bien plus grands s

’il enfaloit

croire ceux qui s’imaginent que la Bénédi&iofi

ou l’efpèce de batême qu

on adm inifire aux cloches leur imprime une vertu furnaturelle quiregardentbonnementle pouvoirde leurfonfur les

tem"'ioRegis PhYfl‘lue Cho 270N°0

B b 3

Page 389: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

39q B mu ornnopfi

tempêtes commeunepreuve de l’Autoritéde l’E.

güfe. Cette idée chimérique efi appuiéefur lePon

tifiœ l Roman (a) .L

autre Quel‘

tionroule fur unPhénomène eu.

deux obferveàReims quiattiral'

attentionduCzaren 1717. Lamerveille confifieence que lotf uel‘on faune une certaine cloche de l

'

Abbaie de

N iœ ife un pilier boutantfemeten branle avec lacloche va vient avec elle cefledefem ou

voir quand elle ceffe deformer

à 18. piéd$ de difianœ de

piéds plus bas que la cloche fans avons aucune

apparence de rapportavec elle .Quelqueautre cloche que l

ontonne des 1z. quil y a le pilier

repos Ou trouve ici une ex plication fort fimplefortnaturelledece Phénom ène.

Les grandes flatues de bronze qu‘

on élève àl’honneur des Rois desGrands— hommes entre

tiennent le fouvenir de leurs bellesa&ions . L‘

art

de les jetter en fonte doitdonc êtrecommeentreceux qui infiruifentl

homm e . Commentrefufer le

m êmehonneur à l'artde battre monn0ie puifque

lemetLatinmoneta vientde m .onereavertir?Eu

ñu lesPendules, lesMontres,lesHorloges de touteefpèce quefont

— eüe3,finondesmoniteurs fidè lestoujours prêts ànous donnerdes iufiru&ions inli

m

(a) Vide Pm üfiu k Romana. Roma. Ann. 16 1 cd i.

tùm Entre autres Orai/bus qu‘

on récitedans la B l ul diâ ün JaC heba: il y ena unepa 378 où l

on litces paroles. Ut cumm e lod ie il lius ( tintinm uli auribus infonuerit popularum , erefcat in eis dev0tis fidei proenl lanta: omnes

,infidiæ m im ici fragor grandinum proce latuxbm um ,im

petus tem peflatum tem perenrur infefia tonitrua vento'

rum flabra liant falu rite: acm odernefufpenfa.VoiezAyen

p d: lesmines chfn.p.374& 379.

Page 391: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

392 B mmom nquz Rm oufin‘n

mentlesmêmes quidans leTome”

préœ dent préferoientleQuadfi lle à laPhilofophœ.deN ew ton

,“

leur attribue,dis-jc,unjugementqui étonne. Seloneux Grav:fande traite laPhyfiquede là maniè relaplus duré laplus…pame. I ls craignent quelesjeunes gens ne fegâtent le l

tile le tour d’efprit

en le lifant S;w amm erdam n’eû pas jugé avec

plus d’équité Mr. P lucbe auraitpufaire remar

3uer à ces gens

-là, qu

’il yadeux mameres d

’écrire

ur la Phyfi ue qui toutes deux ont leur pri x

leur utilité . ans l’

une ou fe pr0pofe d‘ex ciœr la

curiofité des jeunes ens de leurmfpirerdu goût

pour cette Science d’endonneruneteintureau

commundes Le&eurs Dans ce buttrè s légitime

trè s louab le on ne peuttraiterfonfujetd‘

une

manière trop gmcieufe trop élé te

rie on doit le réfentcr revêtu e tous les orne

m ens que l’art l

imaginationpeuventluiprêœr.

Utpuer is alim dant Cruflula blandi

DoJlore: clem enta weliy t utd1fœreprima.

Dans l’autre manière on creufe onapprofon

dit ; onvaaufli loin que laconnoiflànœ humaine

peutatteindre. Ou écritpour des Le&m r3déja infim its jufqu

’àun certain point &avides denou

velles lumières . Ou néglige les fleurs les ome

m ens quineferoîentque retarder dontd’ailleurs

le fujct n’

efi pas fufcepfible. Ou ne veutqu‘être

entendu L’

ordre laclarté du difcours fonttoutce qu

’on fe propofe. Sion écritenLutin, onne fc

pique s den’emploier que desmots des bons fiè

cles ommenteneffetparlerEle&rîcît€ Opti

que uniquement en term es de Cice’

ron

Ces deux fortes d’

Ecrîvainsméritantles 61053

Page 392: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d’Oä nbra Novembre Decembre,1748.393

lareconm iflànce du pub lic Lb indefeméprifer‘

de chercher à fe fairevaloir les uns aux dépens

des autres ils doivent fenfir qu’ils feprêtent de

mutuels fervices . N’ell — ccpas dans l

Auteur pro

fond que l’Ecrivain quiorne puife l

es matières

Etfins celui— ci les découvertes de l’

autreferoiente lles aufii connues N’

efi -œ pas à l’Ecole de l

crivain orné que commencent à fe former ,les

m eilleurs Difcipk s de l’Auteur profond

Le XXV . Entretien contient diva l‘

es ré

fléx ions fur le Comm erce. On y fait l’éloge du

Di&ionnaire de SawOu parle dans lefl VI . de.:Voyages , de l

’efprit

on les doitfaire, des unl ités qu’on en

tâche de perfuaderaux Nobles que le

Cômmerce ne les dcsbonorc point. Entreautresavis que notre Auteurveutqu

’ondonne à unjeu

neVoyageur,îldit, qu’il Fautlui inculquer envers

ceux qui penfentautrementque lui une retenueune douceur invincible. 11doitdétefier dans

fon cœur toutes les fépamtiuns mais ilne doit

jamais haï r ceux qui relientféparés . N u lle to

lérance fur lapluralité desM illions . Mais il yaune tolérance3ufte néceflàîre,c

d l latolérance ex térieure quine tue uinem lflaüeperfonne

ce qu’

elleaime tout le Genre— humain. Leoyageur nc fauroîtdonc tw pfi voir que l

’ef

pritdeCharité eft l’ame du Chrifiianifine

”. U

ne tolérance qui ne permet aucunmauvaisnuitement contre ceux qu

’on croit être dans l

’etrent

recommandée hautementdans un livreapprouvévoilà une preuve bienprécieufe des progres que leG enre-humfin comme le difoitMr. l

Abbé de

St. P ierre faitpeu àpeuvers lataifouuniverfelle.

B b En

Page 393: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Encoœ unpas les peuples fontheureux . llfiutiëulemm t . u

une manière depenferauflî

nab le au conforme à lammre à l’humanité

,

pafl‘

cda Ecrits des difcours des perfonnes éclairées

,d le cœur laconduitede tous‘

les Soavemins de ceux quifous eux ont enpetit ou en

grand l‘ex ercice de leur pouvoir. Ah Si nous

touchions à ce périodefortune Qui iàit 6 nousn

’enfommes pas plus prè s qu

’onne penfe?Touœs

les Sciences ontfaitdepuis centans des progrè s quifurprennent ; pourquoi la la Politiquen

’auroîent— elles pas leur tour Nous regardant

en pitié des opimons abfurdes qui étaientenhonncur il n

’apas deux fi ècles pourquoi lapofiéri

té n’enviägew it— elle pas dum ême œ il l’opinion

fi dénatur6e qu’ilfautdmgonnerdesgens que l

’éa

ducation engagés dans des fenfimens qui nous

paroifl‘

ent erronés qui fontretenus par une

perfuafionaufli forte au 1peu libre que celle quinous attache nous-mêmes àd

’autres idées

LaP olit:que ou le Gouvernement des peuplœfaitlamatieredu dernierEntretien. Ou y parle del’Av0cat, duMédecin duJu e duMilitaire, duRoi , deceux quigouvernent ous lui du Peu

ple. L’on y donne d’

une manière indiœ&e auxuns aux autres defort bonnes le ons . Ou y réduit tout: la Politique toute la orale à cette

belleMax ime Aim e Ie: homme: Eg’

fai [car ce

que ta voadra:. Ony infifiefur lanécefli té qu’il y

d’aimer non feulement ceux quifontdum êm e

corps quenous ou quifontpartie du m ême Etatcivil mais tous leshommes engénéral de quelquenation n

’ils foient dans quelque paï s qa’

llsvivent. nfaifantdubienànosCœupaüiotes,%a

ne

ut

Page 395: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Ex nu ornnqun

rence énorme que lepeuplemonopoleur laifl'

evivre en paix ceux au deiavanmge de qui il tâche des’enrichir ; au lieu que le Conquerant porte par:

toutl’effroî il pille 11brule ilmalfa:œ .

A -R T 1 C L E X I .

THE HAR LEYAN MI SCELLANY ,ar a Collec

tion ofScarce , curious and entertaîning Pam

phlets and Tra€ts as w el ia Manufcript as

in Print, found m the late E arl of0x

ford’: Library . Interperfed w ithhilto

rica1 political and critical Notes

W ith3Table oftheContents&c.

C ’efi — à-dire

MELANG}:HAR LEYEN ou Rm mlde B rochure! Tra:te

x rares,curieux {s

’amufam ,

rim tram : dan:m te d

’O x fo

bi/î or‘

i ue: politi aes

ânes

,avce un Inde} al

fzmbe'tbt

que . Tom .

Quarto de 564,pag . ans la ontifluafionduCatalogue, deux Index , dqntun regarde leTom . V. où ilavoitétéam is .ALondres 174f

I L,…dans ceVolumeLIII . Pièces , donçvaim lesT itres eu abrégé .

_

Avîs de W. l‘. àM. San . Hæ zlü ,fur les m oyens de pèrfc&zonu:r lesArts les Sciences. Londres 16 4 8 .pag .

Plus am ple ex plication du B ureau d’

Adreflê pabh‘

çae ,Our les eommodné: de .

lavie , c’

d i — à-d ire,un endro it OÙ

on établnx oit une efpëcc de trafic de Bons oŒœ s où l’

ons‘

adxeflm oit our demander ou o& ir du fccour: [cloules di vers be nina de la vie à Loudtes 164 8 .

x a.

ComeJ‘

côn dm c.Recueil d'

ex périencesflbfa v

Page 396: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 397: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bm am &æ . Ru m‘

z,

P äm fé 01Modële : olt le u ai olm aia dt

bon,

heur de Ornifon fun‘

elm : de M. HugôJ’m u,

Londres. 16 59 1 16 3.

30 . Dernier Difeoux z deM1 . 059 . P Iu Æet TimI:i10 d

h ia ù ,cx écut£ à D…lo.1.de Juillet 16 8 1. 4 6 9 .

z1 Dm n‘

u damn Poüfiqu ou Qg efi ions [W .

dîym ,propo léde aux —vrai s Anglais. àLondres . 16 59 . 173.

32. R equête de‘

: Etudians de Cambridge , préfentée au

? atlemont le s de ]:mvier 164 1 . fut laNouvelle de l'

em

gifonnemencde: Bvêqua ; avec leurappel au Roi àLoes . 1641 . 176 .

za. Relax iaæ du 11011Complot d’

Et. BM:d Roi .

M g èontre la Vie de plufieurs Perl‘

onnes de d iù in&ion,écrite par l

BVEqœ de Ru hflcr l‘

undes accuféa à Lonù ä .

169 2 ‘7"M L: {m ade partie de l: même Relation où l

on découvre le cu a&è æ la conduite àbom inab l: des Aa n

: 5. LaÆoæ iou de l‘

Evêque 011 Dialogue entre l‘Amba

'

Q&g0ed e & ntoxhery & fonMédecin, 164 1.

Difcourt prononcé dans laChambre de: Comm e.

l’

B vê e de Coventry Lùchfield cité pour fe inflià Lou as. 164 1. 356 .

Interrogaw ire l ’m cü de Mar:en 16 64. pout ne pa. vouloir dém béiz à l

ordre

Ch i}? dc he pe in: imc: du tout. 258.1 1. Remarques choifie3,fur les Çfiîces les Ofiîeiers deMülœ d

‘Angleterre avec le pouvoir duru lement œ

Ba iten 164 1 . M . 8.

r Lune adreflée à unnouveauMembre de Parlement,fut la mauvaife adminiû xatîandes Deuiu s pub lics. Anifie1dam. 1110. 171.

90. La mm ièœ dont leDucdeMonnm b 616 111316

par ordre du Roi. à Londres . 16 83. 195.

1. Traité de laMonarchie . De i :Mdaax ehie en gênéN .aDe cetteMonarchie en particulier. àLOndres .

Les Gala…de l‘

angleten e les moyens de lad u b li1 dans l

on ancienne grandeur. àLondres.1696 . 331 .

33. Trav_

æ‘

l en qui» ou ce ne fignifie peu de chat: , ourien du tou: Ent Articles. à ondres* 1100. 346 .

34 . Vue de 11 0011: de 81 Germ in,dq m is 16 90. iufqu’

ea

16 95. l‘

accueil q u‘

on y fait aux l'm têfim .

w a‘ 110.

ss Relation del… edeWfluh ü le4 deJanvier3670

Page 399: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

400,

ÿm ü w qæ Rfls0mŒ’

n,

N 1.Projü dcMr.W .P . adrefl°

é àMr. Sam .

Hartüb pour l‘avancem ent de quelquesarticles

particuliers de Sam ir. ALondres 1648.

Mr .W . P . ayant inventé un Infirument aveclequel on peut écrireenm ême tem s deux copiest

ouœ3femblaläl€s , auflî vite qu’on en ex edie

une par la.voyeordinaire fit des réflex ions ur les

progrè s desArts des Scfieuœ s conçutcePro

Jet qui contribœ roit beaucoup à leur perfe&ionfi l

’onpouvaitl

’ex

écuter.

Avant que d’entreprendre ce grand

ouvrageditl

’Aut

'

eur il&utmifembler des Ouvriers en 6tabliflàm unRenda — vous généraloù les perfonnes éapables où remplies de bonne volonté puiffi:nt s

adrefl'

er c’efi— à— dire unBureau d

Adrqflèfelon lePlandeMr.Hartlib où les befoins les

defirs de tous uifl‘

entêtre notifiés à tous ; 0û l’

on

puiffe appren te ce quiefl dé'

afait enmatière dede Savon ce que l

onfaita uellem ent ce quel’

on a defl‘

eindefaire afinquepar cette commu

nication générale de deflè ins d‘

aififiance m u

ruelle les Efprits les efforts dumonde nefoient

plus comm e autantde tifons épars qui s’

éteignentbientôt mais quidonneroientune lum iere une

chaleur utiles s’ils étoient raffemb,

lés . Car l’

état

préfent deshommes refl‘

emble à unchampoù l’

on

vientde livrerbataille où l’onvoitdes bras des

jambes des yeux difperfés ça& là lesquels ,faute d’

étre unis d’

avolt uneAme qui les anime ne ferventqu

àfleurir les Corbaux à infec

,ter l

air . Dem ême, on voitbiendes gens d’efprit

d’indufirie

,épars dans le

'

monde dont les uns

M aillent à faire ce qui eû déâafait s

alam bi

quentpour inventer ce qui ell éjatrouvé D’

au

tres

Page 400: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 401: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

4oe î JBmu ôrunqun“

RÀ1s0Nsü’

a

qu’en a s demortou de quelque autreàccident

,lä

place fe trouve d’abord rem

'

phe. L’on ex am inera

dumoins tous les ans leurs progrè s afinde leur

donner des réœ mpences ex m ordinaires à pro

portion.Mais pourne pointmanquer de bons Su

jets pour cet im rtantOum e il_

faut les pré

parer de bonne eure par l’E ucanon : Voici ce

que*

nou5 enpenfon5.

I . L’on étab lira des maifons d

’étude (E rgafi

tula literar ia) où l’

on enfeignem aux enfans

faire quelque chofe pourvivre aufli bien qu'à lire

à écrire . 2..Leur éducationferaconfiée, nonauX

p lus indi es de tous les homm es comme celalè

faitd’or inaire,mais à des perfonnes capab les de

bonnesmœurs .Onadm& traà cette forte d’

éduœ‘

'

tion tous les Enfam de 7. ans au dell‘

us fans en

e x cepteraucunpourcaufe dePauvreté:car tel qui

mène aujourd’hui la Charue

,auroitpû être capa

b le de conduire l’Etat. Ou peutfaire gagner lavie

au x Enfans pauvres en les occupant à des chofes

convenable3‘

à leur intelli ence à leurs forces .

Ou ne fera point appren e d’ubord aux Enfans

à lire à écrire moins encore les Langues

étran

gîres ; mais on cultivera leur m émoire en

leur Tant remarquer retenir tous les Objetsfenfibles les a&ions naturelles artificielles

q ue lesMaitres auront foin de leurex pliquer. Ifs

p rendront par le travail ou par récréation des

ex erc ices propres à les rendre l‘

aîns agiles vi

goureu x . On leur enfeignera à lire à écrire par

unem éthode

8us courte plus aifée qu

onnefait

aujourd’hui. a leur donnerales précepœs de la

m émoireartificielle fi leur càpacité le permet. Ils

apprendront à defliner quelque fait leur deflina

t'

on furtoutl’

Ari1hem 6fique la Géométäe.

Page 403: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 404: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

JO&0h 6 ,NM b 1 M embre, 1748 405le à l

homme. E t 44711 14 1. l’

état des Au_

ms

ès laMort tçlqm’

tl eflre"vflef‘dam

mufcm pub lié pour laprémuere fais.

LaNouveauté de cette Pxece à l‘égard duPu

blic ,les Sujets qu

on y truite , lamanière dontils y font traités , nous engagent à lui donner la

preference dans cetEx uain Nous fouhaiterionsl‘Auteur eû fun Ouvrage , pouvoiçs‘il efi antérieur ou poflérieur à la R e tg i016

efl‘

ex tieHe a‘

Pbomm e imprim ée àAmfierdam en

1738. Cc qu’il ya defût c

‘eû qu

’onne peur

accuferM“° H. Auteur de ce dernier livte ,”1

voir profité des E] ays que nous annonçons maisl'Auteur des E[ ayx pourr0itbienavoir 10616 du

Livre deMM H .Quoiqu’il enfoit ils e rencon

trentenplufieurs articles comm e on le verra dans

la fûite. Mais noue Auteur nous paroit plusex a& , plus clair

& plus folide , fi précis quenous ne ferons guère que le traduire met àmot ;au lieu que l

’autres

’in finucdans les Efprits en 6

yant , par fon û ile enjoué leger , lesmatiè resè s lu s férieufes .

ns 11 Religmn tous les vrais Principes fontfondés ñu unfenl;cefeul Principe eficelu i de l

’E

tre fuflifant à foi. Toute relation entre deux Etres intelligens repofenéceffairem ent dans la

,

Nature de l

‘un & de l

’autre. O r laReli

gionn

’efief

fentiellement rien deplus , qu

ane R lation entre

D ieu l’

homme.

' U el‘

t

D onc toutpointdeDoc‘l rine touteOpinionqui

c f! évidemment0ppofñe à laNature deDieu à

laNature de l’homme doitêtre c

_

enféefaufl‘

e ou

du moms étrangère à la Religion efl‘

enüelle 5»l’homme. 6 c 3

fl

Page 405: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 407: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

493 31311015 36“ M um ’n,

lntroclü£om — le prefemdans laSociété. 11marque que la Terre produ it toutes les chofa

.

à 13f“bfi“mcede l’

hommemais que

ne un autre qui ell celui de jufle d’injufic .

, devrai de faux . Quand on entend leshommes fedire l‘un.à l

aune celaeflfaux celaoû injuflc , i}.s’informa de la fignlfieation decesTermes , il

trouve , que lefau x confiûe à nier ce que l’on.

fçait être vrai , ou à afiirmçx œ_que l

onfçaitnepas l

être ; que ce qu’

unappellem; æflçconfifie à

àfapromefl‘

e .

Mais non0bfi_

ant les idéesclaires, qu’

iladu vraidu faux du julie de_

l’

mjnftc,œ pm güntmex am inantles chofes de plus p.1è s, il voitque quelquefois lc menfongeappuye tellementl

injufliœque les Juges les plus éclairés fontfeuembæ afl

'

ésà difcerner qui a tort ou rai£on que{gu ml’Innocentfoufire, leMéchantéchappe. Il con .

d ud do— là que 6 unEtrefouverä nem _entéq1fitab lo

pouruntems que la ufticunefaitpas uroitem ent adm inifirée c

’efi parce qu

’ilfe relbrve le.

la rendre ey—

gprè s dans laplus exa&ep10portion,lorfque l

Injulle leMemtr_îer r

,ecevmnt

la rétribution dueà leur, violence lePauvre

1”Innocent qui fm comhentfous lepoids de l’in

jafiice recevrontune récompence équivalenœ.

De— làon peutvoir que laReli ion réellen’

eftpastant au defîus de laportée de l

_omme quequel

ques uns voudroimtle perfuader car elleœ ufiflebien moins dans laConnoiflfance quenous acquemm par 161iafiru&ious des30116 8 que duos celle

‘Nfi

Page 408: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

JO&obre,No‘om hrz Decaü ro, x748

que:nom*

recevons denon…èæ ®apmfcnü‘

mat

6t_ ex périence.

sœuæ-êœ ,w 9{qnfi adka— t— il, qu

aneRelè

gb n telle que cellÇ-cl fondéefurnos facultésm .

Welles GRmfufiîfiaæ pqur leSalut ; quecen’eû

uniquement que laRs ligron dc laNature infini;m entau deffous de la Religion révélée laquelle

n’efi point fondéefut lefw iment l

ex périence,mais fur lafoi puiq e le Chrétien

croire cequ’

il ne; voitpoint

N6 nous laiflfons point éñarcz par un attaches

mom fervüe à desmots . La cügionnaturelle eft,dît-on , ä

mndem m inférieure 8.

vé lée . eue ropofitionéquivalente : aNaturel dans les Enfans efi

am demmt inférieur à l’

édmatäqn. L’uû ge dc

l’éducation n

’—

c£i trè s certainement pe int de dé?truire laNatum maisde laperfe&i0naÿr. LaRe,

ljgion révélée doit être à l’

ê ard des hommes, ceque l

’éducation eû à l

égat des Enfans , cllençpeut bâtir ,qug ûu lefondementde laNature.

Celapofé il efi clair que l: Religion révélé;efi relative ànos facultés naturelles qu

elle ncdoit ui les détruire ni leurêtrefubfiituée. Cette

idée de Subflitçtiqa que nous adoptons fans yprendregarde paroît:oit ridicale dans tout zum:cas comme on. peut le prouver parunex emple

pd s de l’

éducation. UnEcoli€t un Génie na;

gmelpour l’

Ariücmétîque

ï€fldre les règles . UnMaitæ luimetenmm::univre de com ptes tOutfaits alors l

Ecolier n’

3,

rien à faire qu'

à croire fans ex amen l’a n&itude

de chacunedps :ègles étantafl'

ezfür que leMai}tre ne s

’eflpas…pfl

çje dis que…œm -I

ËC

Page 409: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

41o B IBLIOTHEQUE Rn som&n’

n

leLivreferoîtfubflitué à laplace de lacapaciténa“

tutelle que 1’

Ecolicr a de chiffrer il n’ex ercem

pointcette capacité puifqu’il trouveral

Ouv c

toutfait. Mais en era— t— ilm ieux Tout ce qu ilfi ura c

'eû qu

’il doitcroirefàns l

avoir pourquoi,que telle telle figure m ifes enfembl€ font unecertaine fomm e.

Vous me dites de m ême quejedois croirefanse x amen parce queDieu l

’adit mais cetex amen

que v_

ous ex cluez, en fupp0fe nécefi'

airem entun

autre, p mt

— êt_

re plufieurs avantque je pu iflëm e

convaincre de ceci. Car de ce que jefçaîs qu’

ilaunDieu, ilne s

enfuitpas que c’eû lui qui parle

ans untelLivre . CcLivre dîte3-vous porte avce lui des marques de vérité quidoivent lefaire

recevoir. F en b ien. Vous ne rétendczdoncplus

que je croye fans ex amen pui que vousm’invite‘

z

àjugerde ce Livre par lesmarques devérité qu’il

rte avec lui Mais comm ent en jugem i -jear quelle règle ferai

—je en étatde difcern€r ce quevous appeller. marques de vérité I l faut pom:cela queje confulte les Principes de laVéritéq ue de

-làje me form eune idée de ces marques .

C’

efi certainem entfe lai!Ïcrm enerparunefanffe idée que de confidérer laReligion révélée la—Relî ion naturelle comm e oppofées l

une à l’

an

1fuŒtpourdécider làQueftiondefe demander à foi—m ême 5 lesMoyens peuventêtre Oppofés à laF in finous pouvonsmifonnablem ent

é lever lesmoyens au dcfl'

us delañu à laquelle ilsfontfubord0nnésMais enfin fuppofié quenotrehomme taifou

nableaitex aminé ceLivre qu‘

ilfoitentiè rem ent

perfuàdé par les cam&èrœ qu‘il y découverts

qu’

il contient lavolonté deDieu révélée ; Car ilne

Page 411: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 412: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d'0ä ok ü Noam”:Ü’Dcæ uün ,1748. 413

dm 1fit— ñ de M a î tre de pratiquerk s dw‘

cfi t

de 11 Religion naturelle de laReligion révélée ?

N on marsnous igm >'

œnons beaucoup de choüaN ou s ignore…à lavérité c‘etArtqui s

appelle”

W m'

rfe nous n’

aurions pointd’ià6$ ée æ t

difiüï&iæ 8 demots de ces fubdivifiœ s l’

hfi i

ces Ch0f6le Monde n1y auroit

— ü pas 6 à d’autres 6

ga‘

mb les Gm œ deflelËion as

derom s auroim t été°

nmommœ .

auraient fins toutes ‘

ce: Cbmrw

V ices oppoI‘

és . C arrcequ’0nap leDëwatiæ æ

pourrait venir lieu de Religion w ax «ouqui lesfondm ens 'la Re ligionmanquent. Les hom’

mesflefedamm oicm pas lesnas les… b cp ivi1ège leurh oü inconm

,aufli bien q u œluià

my’

m æà ifœ ôonf€im œ 5 des… :

Mæ is fi vans les Myflèflecù‘

eôué , la

R eligion>fe r6&uira à quelque ohafl‘

€ de fi [m p1c,q ue les plusW S l‘m fi à om . Qud ammge les Sçavm —

‘ils par defi'

üs æ ü ? &m it— i1d fonnab le que ceux quife confumentdans des te.

cherches labofieufes touchant les Myfières ne

us

Page 413: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

414. m‘

om nqux Rn soùfin‘

n,‘

fufl°

eht s lus avanéés que la lupart des‘

fans Leäîesp? Pour répondu à c£la je dis qu

g:Œ

fçais que l‘Evangile fut prêché aux Ignomns

je fçais aufii que laReligion propre pour tout leGenrehumain doitêtre a la portéedes Ignoraus .

D’

où je puis conclure avec jufiice que 3efa:Chr ifl ne requit de qui que ce roit de pénétrerdans des chofes obfcures ;je vaism ême plus loindans macroyance je fuis perfu2dé quece qui caMyflèœ pour les gens ñus Lettres ne l

’efl pas

moins pour ces Sçavans qui fe font épuifés peutê tre en recherches inutiles . Ceci n

’eIi -il qu

’une

fim ple conje&ure ? Point du tout. Ces Sçavaus‘

ontmultiplié lesGontradi&ions àproportionqu’

ilsont effayé d

’eXpliquer les Myfières . Que ceux

donc quiaiment laVérité embmfl‘

ent dans

fa force cette Max im e : Les chafes cache'

e: foutp oun l

’E tem el m ais le: cbojè s r!wëI&sflutponr

nou: €s’

paur notEnfax : a‘

jamai3‘

,afin que non:

le: fafliofi ! (a) .

Toutes les fois que nous nous faifons ànousmêm es cette queflion, quel efi le but ou le defl

'

einde laReligioù LaRéponce quife préfente le plusnaturellement c

’efi que laReli

gion efi defiinée

nous rendre bons c’efi-à-dire toits

,équitables

bienfaü'

ans fincères ou vrais dans ,nos difcours

aufli bien que dans nos a&ions tous lesChrétiens

prouvent unanimem ent cette réponce. Si c’efl

là,

le but de la Religion ,comme nous eu conve

nons tous fi mt— il avant que d‘être capablede

l’atteindre, connoîtreparfaitementtoutes les diffé

rentes ex plicafions qu‘

ondonneaux ä €érens Pä:

(o) Dent. XXIX. zu

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d‘

Ofloäñ ,Novembre3Deem bre,1748. 433

8myu«d ä uæ nr plus piq£m iæd im ;Mt_

s*même qu’à faie

ièmiflantKmnflàfd nin

,Œt— il

tempête qaijette P èmela äoatê dû Fili

.

m M äMtenfin une

alfa longœ PrM dm … uaml eti‘

,dçfälrc

S‘EN !“

)jl lcûM£decin de SaMaieû‘

éPrŒen&é,Wne enfion afl

'

ezcdnlidér:b le.ameXL] .Part. I I .

Page 433: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

45e}°

Btnæ rbt ætnhunfi‘

R i rsou'

fiz‘

u ,

Guire voir que bien loin de regarder l‘Auteur

dçm auvais œ il on doit au contraire lui favoir quel

quesgré .des few iobs qu’il rendau Public . EfiÈ&ÎP

woment quelmal£ait— ii, {i ce qu‘il dim itbienfou.

dé .ije n

attat Çdili— ilçquc‘

dæ B r igaæ dx je n’

en

veux qu’à la Pourqum ne transmet

troit-on pas dans l’hifloiæ de notreA

tt comme

dans celle des Em pires , l_a conæ gicufc m émoired esMeehans mal connus pour nous faire aimer

eltimcr les Bons , tou'

ours trop 1011 m m ca

c hés S i la découverte e l’etrent efi e prem ier

pas vers laVérité l’horreurduVice cil le prem ier

ut— être leplus grand attraitde laVertu .

îÎfoutientd ‘ailleurs u

’il nefaitque fix ivre l

ex

m pfle de quantité de édecins qui ont déploréolemalheur nie laMédecine ouplutôt

'

desMala

!dés m’ont point épargné xleurs Confrères.Q

fx i

‘ù 6 'fflit qae Ie dafi rdm œ taæj0urflaüufltl k zê'

«êÿ'

la Médecine a: du dmx : Mm les otem sfe:—fÏ b opb r

‘aflex ? I l cite à ce filt Hecquet,L: Fran

_çois Beh üer, Ga-P atin

,L e Cler: Freix d

,Gl

d Jo.

ncê èbreMédecin de i……qui

v itencore, quiafaitun 6 fanglamOuv ccon°

tre fes Confrères qu‘il n

a balancé del intitu

ler SatyraHarveyana. Le 0&€urTraüa achaf

fé le fouet à lamain connue autant de F iIou x_,

(on3ces donneurs dePierrehématite d’

yeux d’

Ecrevifl

cs de Corau x de Perles préparées , d’é

cailles d’Huitrcs autres fri om:er iex biennom

m ées abjbrÔaute: puifqu’

e es n’

abforbent que

trOpeneffet1’

entdes pauvresMalades .

Aprè s cela ottant unpeu horsde lafphère

iaMédecmc‘

,il allègue 1ex emple deP afcal de

B oyle“ , _deMolière,deLaB rzye

re,deR egäin ‘

,

ent

Page 435: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

336 a io*

rmiquñ Rh æ ñün‘

k‘

i

chiawel , que c’efi lui qui parle dans tout le

chiawflifm e . Si quelquefmS'

îlnefondentpasà-faiq np& fonnage c

’eflqu

’ilavoulu faire [

en

tir que æ l éfi le cam ère de laVérité qu‘elle rlc

pmqfl:mefq‘

uer qu’on la dévoile mémé et£

cherchant à lacouvrir.

UnMacb iawe’

ü e parle parfabouche dans le:q uatre prémières a mes de l

0uvmge le langaqu

’il tient aux Médecins efHe langîg

e d ut”

!

ripon. Soyez lèur dit— il hiphcrües 0urbes,

rampant, comme un Confi ant de boutique ,Charlatan comme 8 [va

,Savantas commeAf

trm: tout à l a”: t. P aul l’2 dit

,ou fins ca

ra&ère, pour les'

çvoir tous . Croyez que 6 vousêtes heureu x

,vieille édentée d

’un

grand crédit ouquelque jeune F ringante d’

un

plus rand apas ajuré votre bien— être,vous eiï

cala cm de force les murs de laFortune avec

la fente ferme échelle de tous les vices .

E ndurcù -toi le cœur foi:Arabe Corfin‘

re

Injufle,Violm t

,fln&Foi ,Doabk,Faufläire

qu’ils devroienttous être tels qu

’il en

_

connoit

plufieurs qu’

il loueaufli volontiers qu’i l cen

fur6

Boyle“.

Page 436: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

,d

Oflù Ê,Navambre Deæ mbre,1748.437*fut

é les ,àntres : là‘

il . n’

efi plus quefi ion d’efprit,

d îimagînafion de lanterie de mfes de clm la

.æ nerie defolie Vlccs .peints enbeau tous ces

A‘

&eut3 difpa‘

r0iflè ut œmphfi6h .

C es nouveaux venus foœ fiæ mæ ü‘

Religion»,*

la

lus utileReli ’onduMéde_

dn b û voir la‘

p mit6 la bonne OL .ifn sn.

Soi: Studæ p x Safaant 0fiîcx enx Sm ce‘pe

Apprem l’ai tdegu£

!r îi,JJdaignes l’artdepla

rage deP la!Io entrons

1 mzti ï it! de

ro:w !a pour’Auteur comm e Ig

—R eh

Ÿ îll€ par des Fai”:

De I’

bÿg ÿ lÿÿfir I’Â mztm i

e .

L’étude de l

’Anatomieaété dédaignée par lesp lu

'

s ex Çel lensMédecins de tous les Ecoles . Voi

ci des ex emples . Hippocm te regardoît l’

finie toute la fciencc du Corps humain com

m e ayant moins de rapportà laMédecine qu’

à la

P einture (a) lui— m êmene fi voit guèrequ’une

rofli ère Ofiéologie. Sydw ba'

m autre‘

édecinliniq

u'

e‘

,

qui‘

a illufiré l’Empirifine en ngleter

ge ,,nefavoit pas un motd’Anatomie. Freix d

c

Medin‘

quidam Sopbi/h diem :quad impqflñ ik çflMd fi nam cognofccrfi ,

qw‘

nonm w‘

t

zm

dfit Haz e quî prx°

œ ü. m a fl m

â/îdt. Egg ül rocd qu a aliqaoSopb î/Iâ actMe

flico de atar ñ u aa:fcriflM/unt w ink:cenj«MeÎicanfpefi are quâm ad

4

Dans upç I,em ç Rich_ar4 Fr; w î æ .‘

E c 3

Page 437: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

0

BŒLIOTHÉQÏ È

émeAnglois , convient:t l

müité del’Anammie n

’apomrencore été démontrée. C lif

ton ennie hardimm t_

la néœflité_

. Sautez! de laF aculté de Paris , efi

m on-convaincu, quemen

ne nuit plus à l’Artde guérir ,que laconnoifl

'

m

ce du Co humain. Harol d,qui arapporté læcaufes des aladies à fa découverte de ls Cébälation du Sang ne fut regardé de fesm ins que comme unDifféqueut

'

deR

peus dePapillons d’Infeâ es .

I l n’

y a pas un Iè ul Médecin quifoit â“

iafoisAnamm ifie& bonPraticien; Dw am {ç:ypmalade c raignant de_ quitter ce WŒÎ_

de,fitvenir unConfeffeug des Livresde fi é i q

tion. I l enlifoitun pourh pr6mière fois defavielorfqueMalin Meflàger

p e entra dans lacham bie de l’

ÀHflOŒÏQÊ4 ‘EŸ?efpoîr. Comm ent,Confrère_,

dît_il,en lui er

rant lamuin avecconfiance ao:‘

;fl—il paflià/e

que vous vous afl ez pour zpeu e_

cbo es ? Cc

queje faid’Anam mœh1

e faittremb ler,dit liver

ney. Monfiehr r'

epritMolin w w connofi‘

ez vo.

tre Carps‘

; maisje le g u ér irai mieux que vous ;fau! lê

c‘

omzoîtra Ces oies confolantæ fi rent

; em îtæ la d ouce efp tance au cœur‘

du Bon:homme ; ce que i

*ausfa®_

ez (à) ñ urcmis àunè

autre f°Ï.s pqflat‘

ojit erzcolo Gü bato il Santa,

dit leProverbe Itâliè

d'

av

enitqueMr. laM am‘

e de‘

gmfe pref

,q ue toujq uta le s nom s desMédecins d e Paris . cro is qu:

Molin eûtMr.DuMoulin, qu

il nom m e audi b ik utropt,ottïnier d

Efi ulabe le Car”: de en bord: dm : fon“l‘

i d

blem dc laMédecine .

Voltaire fil : lamort de l’

Abbéde CW ä ä

Page 439: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 440: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

J , .NwM æ EÿDmm bra, 74Boq baçr çfi peut

— être le fcul Gm d-hommeqm n

eut pa_gdédaxgné de brillerdans cette ScienI l dit netÿç_

mentqu’

aucun ram!Botanijfe_fu tjamairgrandMe

'

decin . Le rinœ leHéropdes Botaniltes Togrnefart étoitunM

\éd€ci11des

:p lus médiocre} :_

les,do

_£es d_çfes rem èdæ fontter:— rib les ; aufli difoiç-;xl quand Zepurg e unMalade

Ê_i lfatd qu’

il rendç_

l’am e o

_

u I£J‘

}. mqaeurr carje I_e.Jofe bien.LaBotanique n

’efi-çlle dçncd

aucune

.u tüité à unMédecin Elle luiefi inutile pourguémai_s nop _ pour réuflir.

_Le Peuplç 11113 le;

.P lantes encrédit t_0ut{éduitfou; cenom, c

‘et} lc

Médecins,parlezdes

l’

Auteurfemoque finem ent deChym ifies. Je ne crqyois pas qutant d

efprît fur unematiè reauffi

äâ . I l ya ici , du férieux du

com ique ,des hifiôrîc_

t

k’m

'

aère

llc'fftäl‘cfixè

l’Iùatilit!de Ia P bÿjz'

Car} :Laplus grande partîeë

e ccCh‘

apitïÇ‘

n‘ëfigu_

è .

S'

Page 441: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

=œ qu’unèvieîénœ inyq&îvçc

'

oùtre les plù3‘Médecins de vivans.L

’Auœm fuît

de quelques— uns lc pottm iæ

«le plus a€œux . K iala:

n’était qu

’un pige gb le chicaneur qui écrivitex .

“prè s contre

Harv Circfllpfion . Denyazfi lt“

choifi par laF aculté de Paris_poæù anégntfit le'SÔyf

«éme duDo&m rAnâ

oîs -lê 9Septemb î e 1 83il foutintuneThèfe ns laqu

èllè il conclutque1e—

Qu i»yaiàa efi d_éteflab le dans les F ièvœ s inœmfit“

tentes . Mr. Parm a:foutint la mâ nefottefi 'le—MF evrier 1684,8tMr.Mu w

laiu le£9MarsI uîw fl .

Tou#ccsorgueilleux Do&m æ âs’ar

nièrçnteonîtrc 1

’Einétiquq voulurent le pmfcfiœ comme‘

unvraipoifon Ils av9 îent à leur tête;Guy P ath ,“€fPtîl

“ bmmé pçÿgEcrivain férieüx mauvais

,S

_

ingc de Rabelaâÿ, dæ lfi 1—

arçdeméä re difcurde'

b_01}5 mors plâgîaîrc demauvais contes Dog

çeùr fans ,doâ rim , _Rég mt_ fans théorie , Empi

x ique'

fimSex gériçaœ _,1{up_

erfid ä m ordantLit:

;ÿr2tem . Sw — Gmëo étp ît'

un Fou célèbre,

«comm e tout chefde parti tont-Ecfivæ h vo

lum ineux qui fait_

une Sè&e . Auteur entoufiafle

famis ordre, fm‘

x cdnflnoîfi xœ è profondes

puifécs dans l’ex périence

dans le Corps humain que

le . de fes 0fcillätîpfis .

tres remèdes que'

la‘

Saîgnée ,chaude , les Pommes cüites .

Grado étoit un honfiä ehormfie , iiimépfifoh less .

de Syl'va deGèlÿa7ülan ,

êt,

'

de Safi æ lfiçMaloæ ix,ät

e

fi louçmc uonæ e, .

Page 443: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

Bmu om qæ Rm onæ ù

laMédecine.Cc rüfonnflnaizcomme laconfé uencem e paq _

toit fortjulie je crois qu’

il cfl ez inutile dedonner ici le moindre détail des preuvœ decetteyédté.

Vo ila donc une tâche finie carnotreCenfmmanière, l

'I nntx

li —gte

'

de toute: 103 Mais fi:cette fciencceft

tres fcim ces leurconviennentdonc lemieux pom:réuflîrdans leurpx ofeifinŒQuel

les autres Sciences Toutes les Cow og‘

fl‘

u ca

trangêre3 à laMéda ill e laLittJr4tare l’I â iœ

log ic l’

 mËibiolog ie, l

0m italogie IaTetr@ocÂobgiç, , la _

u laGe'

om à r ie . (’

le font là lesT itres d

autant eC‘mpîtœ s qui font unenouvelMacbz

avd quine difiÎèrentde

çeux dontje viens de donner le préçis _quc

rapport aux objets car du refie lefpe&æ k e i

g_euprè s lemêm e à divers égards , occupeagréalcmem leLe&cur par,

lagrandevariétéqui y rè

utre tous ces dehorsfcientîfiques lesMédepins peuvent encore en çhoîfir une infinité d

au

tres tels que leGénie , ou les Fortîfications, l’Ar

chite&ure l’Aûrononfie la Géogra hic laNa

Vigation la‘

Perfpc&ive leDéfl'

ein aG iavurc

iaSculpture,l’artdefaire desMoules,c Microfi

copes des inflrum eus de Phyfique , m êm e la

.Cuifine que Boerbaven’

apas_ dédaignée. Il yades—Médecins quifontAnti uairæ ,Médaîuifte Pol itiques,Gm nM riens, hétem ,

Logficieus, é

taph ûcîens Moralifies Théologiens Controver fics Hxfloricns Mytologifies,Afltq logufi,

Page 444: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

d‘

O&o&è,M m bn Decm bro,1148. 445

E chymifles-M 6t®rologïfles

Po è tes là pratique de leurartm ent vivre à leuraife .

V ous en trouvez qui fe contententdemcfixrcr‘la dilatation des corps par lefeu lacroiflànce dœT ortues les pieds cubes d

’eau quitombentfur la

( qu e . Fante «d‘autres Patiens qud qucs

— uns s’a

m ufem à étouffer des O ifeaux dans le Vaide de

y e n‘

aqui vont àdes P lantes des

V ers à foie.

Page 445: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

{vi,®mn hwimtÿ'

äîM…Ïn‘, C«

abandonnés la Faux —… 0ymr‘

s fontpendue;Mais laM€dœ iæ éprouve unforttoutŒfl

émLe Cünquant , le Similer s

y confondavce l’O;

v éritable c?cû unmétal q ue peu,de gens fou

en étatd’ex am in

a au creux!!

qu’

il‘

y ad_eg lœ

fau x pom u qu’

il faitmerveilleux enapparence,æ fi toujours ce quiale plus.

decharmes pour le Pud

b lic parce qu’il nejuge decequ

’ilachète qu pa;

lea cm qui le lui vend . Enfinç_en

’ef

_tpre qu_

e

Ëais fur lafoi des ConnoŒeurs qu '

on choifit lechaud , c

eflfur la foiduPublic qui ne connaîtpas plus leMarchand que lamæ chandife.

Voila dira— t-ou bien des difficultés ellœ cf.;fraient, elles d& oncéræ nb L

‘Auœurenconvient:

I l ne veutpourtantpas qu’

onfe décou c il enfi cprend,au contraire, depmuver qu

il e facile deréuflî rdans cette carrière, quelque immenfe périlleufe qu

’ellefoît, que laRaf: de laWi ldecm e,

gai efl

’ l’Ar ezt

,peutfe cueillir ansque le::mai”es ha d e’mam enfoieut ble c

'

es pourvu n’

alle:£icnt adroites : C ’

efi dans cette vue qu‘i pro

pofe l’ex emple d

’u ngmnd .nombre deMédecins

quifefont élevésfi ns taleus . Il en‘

trace le portrait

p'

ourfairevoir,que tous les défauts tous les vicesfanü uæ ntde degrés quifontmonterunMédecin

âçïÿtflnîer rang s

il cf]:heureux . Jene dirai riene .çcs pn;tmits lePub lic les comm itdéja puifqu

’ils fontpartied

unautrepçdtOuvragequiap :ri

Page 447: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 448: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

'

rfvent les modes les goûts

tresMédecius donfultæms .riverun quartd

’heureavant les

la confiance duMalade il : il bon3 deËm t

dernier pour dire quÏonamis fœ Confi èæ s ñu lavoie. du dpi: plus travailler àw a laœ nfiance des Auditeurs dœ Difcœ rs 6tudiës , qfl

trouver des tem ê Ê£cs-wous confi lté furennfe dc lamortde quelqueMalade d

’unConfré

te que vous voulez drc,<kmm dΠd

’abord

voir lesRecettes dece o&eur pour les critiques.

Que l’

Alpoticaüe les apporte Iui

-mém l votre tribunal. ci ce fera un combat d’élémcns œ nträircs là une Dro ueaumoins in

_

ufilc unm êbifare ou impoflävle unedefi:tropfort: g

uipnfi

geroit unCheval. Ai-je tort ,Mozfieæ r Ap ti

m z

re_direz-vous en le regardantd

‘unair fiatçur

ay ee un compliment afforti fur le droit u’

il\

ade

juger dans fonpropreBarreau? Alors le amtm r

de Cliftère: fouriantagréab lement,fe ren orgemcomme un b o&eur en antlamain ous fonm anmu fe donneraunair e réfléx ion reparti

cnfuitepolitefl'

e pourpolitcfi'

c j’avaisfait

ta— t— il le! m êm e: obferwatiw nqaeMoqfi: x r ,je vaux avoae quij

’en ai bien ri

De la Politique de:“Martin! avec le:Malak s‘.

Aujourd’

hui l’étude icfi voir lc

nutiles à unMédecin. Il ne 1u‘

iŸautqu’uneAfi

che comme àunCharlamn. Parens Am is,Bœ &

tc&eurs,Femmes ñu — tout à d mflerM iu

x

beau Ca ofi'

e àdeux Chevaux avecune

Page 449: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

£ Œtom û ü°

c r. Ou negagne rien p â lir fur lès L

u’unc figure ocrafiquè quin

’efl guèredu goût

es Dames . L’

intrigue lepatelinage ñ us

voir &‘

fa‘

ns efprit fonttous lesjours lafortunebonheur d

unMédecin . VotreMaifon ditl’Auteur doit annoncerunHommeaifé . Ÿrém ierEtage ,

ou aum oîns unfcœ nd Porte cochère (ilparlc deP aris) ou bât

'

arde , unPorcrire desMalades unEqui .

les Chaim font pour lesMaîtres àles F iacres au continufontmalhon

unc Bibliothè que de parade quià lire une Femm e à foi <

âffi‘

fl’0

(car ilfautqu’

u_

hMé cçinfedcCOnfultæ s ï b

ûb‘

ccl:

au meilleur demesAmis.‘

;d’autre route à

ion font un m fière , à l’abri duque l fecachant

’Hipocriæ & 1’ipocrîfic . Avec le V

fauts’enve10pa dans cevoile impoflm .

147 furcœartid ede laReligion dx

Page 451: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 452: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

l OfloM ,Nw èmkfl B’Deccinhre, 1748

Ô 6fifcux cuve trè s bîén , que laM!decîne n’

qfiî

qh’

uu: am e’

die. Molière avoit ditWant lui

q u’unMédecinn’

çfi qu’

une efpècedeCom édiendefline

’ à am ufer le: Mala‘

des,jufqu

'à ce que [a

N;ture I

_e5aitgu!ri

s ou que le: rem ède: le:aient

Telefl: leprécis du Macb iav!hfm e enMédecine. Dans le refie de l

’Ouvmge , qui efl:l

’Anti

@acbiav ll{fm e l’Auteur dé£mt férieufement fa.

pro te .toile. S’ilad

ab0rd donné à dedangereu xte tiges,toute laforce dontils étaientfufceptibles ,les diflî enfuîte ilfaitdifparo_

î_trc laféduû ion,

&i èflfi‘er dans ladernière partie de faPièce tourIdŒŒuænt

împpfieur des prém ières .

vuiwgpèrœtefufer cette‘

cônfolatîon aux

cifisÏË_ë‘éfl

Xè baume fies'

plaies qg’

li}lct1rT@ùflä

°

fiäfi_â! Ïcèflë find s 1

’J nflm àcbäav

ie'

8Ïâ ‘éir’à Àñ' "fontrefpe&ê s

Raifondcco

fioéÿt‘h96ê üa

_ _robîté cour e

’l’0uvrage.

L’expéfi

'

éflce fait voir qu‘on réuflît m iéux par la

{foie la plus battue celle duMacb iav e’

lz‘

fm e ue

ceile— ci qui lui eli direé‘

tem entoppofée. ai;ñpofi

‘dans —

l’unc

_ou cftHonnête homme dans

di»…digne de quiconque a les moin

M îËfitiifienäa’bonnent

iel monEi trait pour dire unmot d'

c

Ajugerde lui par éeü c,83tyœ quel

ques— autres produ&ions de cette n

ature vous aila Le&eur ,vous le repréfenter comme lè plu:m échant des Hommes . Quelques faux . D

_évots

en ont déja fait unMonfire. Vous le fivez on

efi porté à croire que leSatyrique efi un m échanthomme

,unmauvais Citoyen, C

’cfi unpréjugé .

UnPrédicätcur qui décl

l_

a

Ëne control esYices ,cli

Ï

-

i3

Page 453: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

tics,ni de leurs,m irez leurs 0

,avec les P ea'

dans l‘

Av is

feat co

GardaDoi la

,

m q æP rotpä m r .

gaines Gens d’

al

'

Œ sPcnfées Philofophiqucsb u n tu

n (”

oa k il: n'

eû n i fi m â l

encore.

m o ins l‘

Auteur d’

autres Om ega traduita

{Le

gal An

alogs,& q_ç

on

{uiÆttrib ué très md

—à-pm pos m c

em e vu , u’

i

d‘

Anglais? ccrm n qu i l entend p.: 13

Page 455: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 456: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 457: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
Page 459: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

450 a i0m qu a x fiz‘

:

feufes quiï

tirentleurenginedu _

Périôfle, comml

e coxp s ligneux desArbresaugmeuteʣo& m

par l’

additionde couches hgnèufes qui'

; fifimdans l

’écorce.Dœ s leMémoirefi1ivan ïfiñuäëfi

par lufieurs ex périences comment laciflédes s ,fuivantleur longueur; ilpxü ueÿûë

æ :

accroifl‘

ement s’

opère par immecanifim‘

à”

mè€ap“

rœ bant de celui qu’obfervc laNatum pour.

a

Yongement du corps ligueux dans les.B imçgmdesArbres Pourfaciliter l

’intelligencedem

'

ilétab lit il commence pardonne; und déè dü .

tiofle, plus ex a&e que celle, .qu‘

ofl en à ordinairement; c

‘efi unprélinfimüe dontil nepouvaitguè

te fe pafl°

et.. Hour q u‘

on ait plus de confianceau

£entimeutqu’ilpropofe ici il rapportedans lefix iè «

m eMaé… MW QbËrvations desplus célèbresAnæ oæ i &des plus habiles Pm eiens

,œmI_

ur le.s £âm -quqfur lesOsmaladœ ; urfaire

voir quiel,1ç&s‘e x phquent {implement naturel

lomentfuivantfes principes, dontm êmeelles1èm

b leut être autant de preuves . Le SeptièmeMemoirecontientledétail d

’unemaladie fingulièr

e

quelleuneF illeaperdu difl'

éreutesfoisut l

Humem s fans

accourc i fa‘

.ns'

qu’elleenaitété-eûropiée.

Sur le:Cou leur: uccidefl elÏe:,parMa deBufiîm.

Les Couleurs naturelles fontcelles uidépwdent uniquement des pro ri6tés de laï utmère.

Suivant . le Syitêm e de ew ton il y a plufieursmoyens de produire les Couleurs . Leprém ier de

us cli laRéfm&iœ . Un traitde lumière,à travers unPrifme fe rom pt fe divionqu

ilproduitune image_colorée com

pofée

Page 460: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

l O&obæ ,Naom ha8 Decembre,t748 46 1

p fâm fiu:nM bre…îfiü €oulcur3 les regd fi ûbæ q afi iœs _

fiu& t image colorée du…@ m appris que. la_

lumière de cetAfire efi

IM oü uà emfin‘

ué”de rayons de lumièro

"‘à‘“ë”

<b'“

ns: ié£ e r i it que e d u

lmM '

que lamgêl

meCouleuracon

nflnmeqŒ .m‘

ejnæ degré& réfrungib îlîté Mais

W pnifi uä en u€hNfltnre em ploie pouf

% CËÜŒÊ}M h:Réfléx ion toute:

18 mad rl qm d@ mdem ;‘

le Verthäi lmfinü:fim age que parcequ

’il réfléchitabon… .leæ u ybnsm æ œfle la lumiè re qu‘il

_ahfoflm tm authœ . 11m efi

'

dem ême de toutes les

“Œ fi 0nim .« s

o dhoafl îm î &ŒoféM i 6 on_voitencore

det

ÊCou& û balsæ fq 1flàÿiëfl%Ëroîr regardé fix ement le Sofi û,… àüfldtmer le s yeux ou que,les m ou…s,onentretout

— à— coup dans un lieuoh cur ùw vbü fucceflivement fur le difqueduSoleil ui demeure empreintdans l

’imaginatiog

plus ouventcommefur unemuraille,dub lanc,dujaune du rouge, du verd, du b leu ou du violet,enfin <iu noir à peu près dans l

ordre des couleurs rifmatiqucs quelquefois fans ordre àdiver reprifcs felon que les ébu nlcmens&lœconvulfions duN e

_

rfo tique s’afi

°

oiblifl‘

entplus oum oins promptem ent.

’eû ce cure deCouleurs

qu’on peut nommer accident: le: parcequä

lles

a

Page 461: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope

462 B IBLIOTHEQUE RAISOÏ\‘NB‘E

changent fans qu’il

'

arriveaucunchangement3furfaœ des corps aux quel s on les raporœ.

AvantMr. :le B uf onperfonnen’avoitremu ;

Qué la correfpondance fyflématique de ces_Çou ;leurs avec celles qu

onnomme réelles par e…"

le que le rouge y produit le verd ,‘

qu’

aujaung

,accède le b leu que ceSCouleurs accidentel

les mêlées

hénom ènes que ces dernières m êlées? |d

mges de même nature. U

ne leâ étail efi tro longpour être rapporté ici

°

, a 3,

Mr. de a on àfaire quelques recherchéslum ière du oleil levant du Soleil éoûçhamfur la lumière qui pafle à m ver5Çifi

ûèæ‘

milieux colorés dont il prometde rendrè

'

cômpæ il‘

Académie dans unautçeMemo_neÛbfw vafi ox anÆomiqn fii:"… nfinè

m e'

leRenard armép‘

n k s :IndîM3ù M ar i .

î‘I‘

emporaux avce l’Occipitæ l. Ceux qui ont

de ces Animaux vivan‘

s alfu;ÿurf;u”î1gfi=fervent

deCette Com epour leurdéfenfé.

sg. 1‘

0.i. P ofi'

on: afg'

r 1èz‘

2wufiSon: dax : l

’ean pa

,

rMr . Î’ÆblNollä .

9 n demande ici ii les Poifl'

ons ont le fens del’Ouic ou s

’ils ne l

’ontpas . Cette quefiionferoi_i

_

bientôt décidée s’il étoitvrai que cetteouverture

qu

onvoità latêtedesPoifi‘

ons qu’

onnommecom

Page 463: Ibliotheqêue Raisonnée des Ouvrages des Savans E lEurope
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