SöixaniL et-onzièiîîe année — Г^ 3 CINQ centimes le Numéro Ven redi 5 Janvier r.)î2 и i ^Ьi^]E^т Jn an 18 fr. Six mois 9 fr Tro's mois 4.50 itv&iMms лniioncfs, la l'gne 0.25 .''éclair ея, 1 aits diveró • с . , С.7? Journsil Politique, Littéraire, d'întérêt ioeai, d'Annonces Judiamires et d'Avm Divers TOUS LEb LE DIMÂNCHE EXCEPTt •niié-nmn osi renouTftiô d oitioe J l'eipiratlOU, le» 4 n « ne sont pie .laittiBce esi orénentép il l'sboanA tans ¿^rangement p'lui. Ci Lei »bonaeüaent« et les InisertJoBi doliraat ït?e psyé» d'âTsnce. aérienne Dans Vliciio de Paris, M. Gabriel Bonvalot invite la Presse à peser sur le Parlement pour que l'aviation militaire devienne vraiment notre quatrième ar- m e : I « T^es a é r o p l a n e s peuvent être autre chose qu'une disti action pour les Fran- çais qui les suivent curieusement du regard; ils doivent être un complément et un supplément de notre armée. 1 » Ils peuvent la rendre invincible, et comme conséquence, nous « rendre la l'ace » que nous avons perdue. Car, il n'y ti pas à le dissimuler,on nous traite яvec la désinvolture (¡ue les grandes na- tions ne se permettent qu'avec les vain- cues et les mutilées. I » On a souvent dit du Gaulois qu'il avait le grand défaut de ne pas savoir profitor de ses victoires. .Mions-nous nous endormir sur nos lauriers ? Com- ment ! nous aurions le moyen de recon- quérir notre suprématie militaire et nous ne le ferions pas ! Pourtant, nul n'ignore que celte suprématie entraine, engendre les autres. 1/histoire du passé et les événements récents nous le prou- vent. » Ignorez-vous que Paris n'est qu'à 275 kilomHres de Metz et que 1.000 aé- roplanes venus de la frontière le peu- vent l)onil)ai4ler en une demi-journée? Attend e/,-vous que nos adversaires présents ou futurs, à qui nous ensei- gnons bénévolement l'art de voler et à qui nous fournissons nos appareils, conslruit-enl, les premiers, les escadril- les qui viendront voltiger au-dessus de nos villes ? I » A (ternirez-vous dans une inertie la-' mentabie que nos ennemis soient maî- tres de i'air pour vous décider à agir ? » Nous devons être les plus forts dans l'air, comme d'autres le sont sur l'eau, et alors on nous traitera avec des mé- nagements. Vous n'aurez plus besoin de perdre votre temps en conversations comme vous l'avez fait dernièrement. Votre force garantira votre droit. | I » Mais que faut-il faire, direz-vous, pour réaliser ce rêve et qu'il devienne un fait puissar^et redoutable? » Avoir toujours sous la main environ lfj,Ç03 aéroplanej répartis entre поз corps d'armée, nos places fortes, nos co- lonies et nos ports de guerre. I » Mais quijteut obtenir (jue la somme nécessaire soit mipe au service de l'a- viation militaire? La presse, la publi- cité par le i)iipier et la parole. Ce sont les,meilleurs moyens d'agir sur l'opi- nion publique, à qui les Parlements ne savent i>as résister lorsqu'ils la sen- tent tenace... » ^ Le Syndicalisme \ VHum'inilé publie un rapport du se- crétariat intei'nalional qui donne le nombre des ouvriers syndiqués dans les divers pays en l !)i ;9 et on 1910. j C.ette statistique vaut ce qu'elle vaut. Prenons la telle que l'on nous la donne. 11 en résulte, pour ne parler que des pays importants, que le nombre des syndiqués a augmenté en Allemagne seulement. | 11 a diminué en Angleterre, en Autri- cbe, au Pays-Bas. i 11 est stationnaire aux Etats-Unis, en France, en Australie, en Belgique. I 11 semble donc que les travailleurs un peu partout cessent d'être séduits par le mirage syndicaliste. I I Au surplus, à con.9idérer la France en particulier,on constate que les 977.350 syndiqués représentent à peine le dixiè- me des ouvriers.Cela prouve combien est insoutenable la prétention des syndica- listes de parler au nom du ntionde du travail. C'est la faiblesse des gouver- nants et des parlementaires qui fait la force de cette infime minorité de yiO' lents et d'agitateur». 1 & • •• — 7 Le Deuil est levé Dans les atlas qu'on mettait entre les mains des élèves de l'école primaire,l'Ai' sace et !a Lorraine figuraient tçujoura e t q u a n d même sur la. o.'irt'! de l''ranoe ; s e u l e m e n t , e ' i e s y ('.(aient roprésentées sous une teinte uniforme surc.Iiargée do bachures noires qui, d'iino faron cons- tante, pénéti-aient les jeunes CdHirs du deuil de la patrie. Aujourd'liui, r.iui) rien. A di'oito do la ligne sinueuiiO (|ui ('••innii n o t r e frontiè- re, (lu blanc (itc; in'it : .Mlc.inagne. Les bambins d s l a lai(]U'). 'es enfants du l)loc n'ont évidemuHMit p a s I)e tiiu d e c o n n a î t r e l'auiiHitatiou d'il y a (jua- rante ans. Plus de oi'èpe au bras do la Fraiîco. Le deuil est levé. re Frùîecîiral en Orienî De Conslantinople à VE'-Jai)- : Un incident i|ui vient d'à voir lieu R m y r n e , a u villago liairacli, vioni de motiver u n e i n t e r v e n t i o n oflic-io'le di; la l''rance à Constantinojile on favenr des jirétres catholiques, de sujétion ila' lienne. 11 s'agissait du c-uré catholi'|ue de ce village de iia;i'ac!i, <juo la poli(;e loc.ale voulait expulser de (orce, à c a u s e dii sa sujétion italienne. Le pr(;'tre catliolique s'est anssit(')t adressé au consulat de l-'rance à SniYrne. Le consul, (oui on demandant des insiructions à raml)as- sade à ConstanlinopN;, assura la pro- t(!(!tion des prêli'cs ca(lioli(|ui>.'^. se ba- sant sur le protoclorat des catiioliiiues dont jouit la i' raiic.o en Orient. Ce pro- tectorat s'exfirce snilout ;i l'égard des religieux et d'i-i r(!li:;io!ises, (juelle que soit leur .sujétion parliculii.'re. Notrea•l!I)assadlMlr,•^LГ.on¡pard,vient de (aire unedémaiche ollicieile àreteffet a iprès de la Su))lime Porte, pour décla- r e r a u m i n i s t r e de'^ aiïaires étrangères que la l''ranco n'accepti^ra l'expulsion d'aucun religieux catholicjue, sujet ita- lien, les considérant tous comme des Drotégés fran(:ais. SOUSCRIPTION irUERDITE IJEcho ÚR Paris, qui avait ouvert une souscription pour le capitaine Lux, pu- blie la note suivante : ' « Hier, sous l'impression de cette joie patriotique que l'acte d'énergie du capi- taine Lux a causi'e à tous les Français, Vh'rho de Paris prenait l'initiative d'une souscription deHtin('e à oll'rir un objet d'art au vaillant odicier. j » .\ussit(jt le ministre de la guerre a conununi(|ué à l 'A gence Havas la note suivante : ' R De divers cotés, on a annoncé des » réceptions ou des fêtes en l'honneur du » capitaine Lux, et certains journaux » ont pris l'initiative de souscriptions en » s a faveur. I » E n présence de ces Informations, » nous pouvons déclarer que le capi- » Laine Lux a reçu l'ordre de se sous- » traire à toute espèce de manifestation » ayant ce caractère,quelle qu'elle puisse » être. » I » Cette décision ministérielle est di- gne du ministre dont l'activité s'est sur- tout manifestée, à la tête de l'armée, lardes circulaires où lesofliciers étaient ivrés k la délation et à la vengeance des loges. »Notre souscription n'avait aucun ca- ractire agressif; elle était le témoigna- ge d'une allégresse et d'une reconnais- sance que tous les patriotes de tous les pays ne peuvent manquer de ressentir lorsi|u'un otlloier accomplit son devoir avec bonheur et avec crânerie. » 11 ajiparaíl f[uo ces sentiments échappent à iVI. Mossimy... i » La sousoriplion de l'Echo de Pa- ris en faveur de ce brave et loyal servi- teur de la l'rance est d(mc supprimée purement et simplement par ordre de M. Messimy, chef suprême de l'année d e F r a n c e . » La révolution au Paraguay Paris. — Le miniiière des aiTaires étrun gères communique la note suivante : Le ministre résident de France au Para fiuay a DU faire parvenir, par une voie dé rournée, des nolivolliis (éICK!iiplu(|uos au 'ministère des All':iiio.s (Mr.uiià'rc.s. Il en l'ô- suite (|ue lurévoluiion conliuue,sans com- bats sérieux, par le hlocu.s do la capitale et l'inlerrupliou dos un.¡calions. Les au- torités espèrcni la Hn (les (loiihlos acUu'Is diins le courant do C(! mois. Otto connnu- nication téléyrapliiiiue on ihite du 28 de- ccnîhre est lu . SOUIÎ ^ qui soit parvenue au nrmis(èro des Affaires élriiii^.ères depui. !(i counnenceuioiit do la lôvolution ac iu(;llo. , l.cs nouvelles postales de l'Assomption on (lato du 29 iiovenihre doruior, sont par vouucsii Paris le 23 dceouihi'e, M. lieliu n'.i pu répondre, car il no les ? pas reçuiis, aux deuiandiis do renseigne- ments ([ui lui élaient adressées i)ar iéli^- {iranune dans lecoiiianL de décembre. Le ininislère des ACr'aiios élrau^;ôres n'en a l)as moins, à plusieurs reprises, au cours (lu mois de décembre, la il publier his nou- v(!lles dont il (lls|)osait sur l(^s coiiliuuellos révoliilions dont le Pai a;^uay lulle lliéàlro au cours de 1!)M 11 a si^uali^ i'interi'ui)tion des coinnuinicalions dés ([¡relie fut évi- denUi. Sur l'élal du l'ara^icay et sui'les e()u(litions ét'(>iioiniiiu"s (|iii y régnent,des iuuioalious avaieiil é(ô donué'-s à la Cham- bre (les (b^i'ulés par le l'apjiOil sur le bnd» <40l des affaires éli'atifiôres de I!)I2. Reconnt$s Français, ils sont libérés Home. — Douze Arabes qui étaient pri- souuiers à l'ili! de l'ouza, vicuiHuU d'èiro n r - en liluM té u ' à c e à leur (jualilé de su- jets français. Ces Arabis avaient été arrê- té; au cours d'une C-cliaiin'ouréo |)ièsdo lieu^liazi et lui' ' nés à l'ou/.a avec huit ceiiis autres pri'ionniers. Dé i leur ariivée, ils n'avaiiuit pas cessé (le protester, faisant valoir leur ([Uiilite do Tunisiens. I Us racontaient avoir été arrêtés le jour ntême où ils conduisaient à Henghazi une caravane avec des marchandises tunisien- nes. finalement, grâce à l'intervention de notre an)bassa(le à lïouie, on a (lui par les croire. Et les douze Aral)os, transportés à Naples, ont été mis mardi en liberté. Attentat en Turquie Saloni(|ue. — Un poste de gendarmerie' a été détruit i)i'ès d'ischtip |)ar des bombes à la dynamite. Les inlormatlons reçues à ce sujet ne disculpas s'il y a eu des morts et des blessés. La surexcitation a de nouveau augmenté à Isclitip et dans les environs. «cSäB» M. 'Poms à Versailles Versailles. — M.Pams, ministre de l'a- 'priculture, est venu mardi matin visiter l'Ecole d'horticultuie de Vei'sailles.Il était accompagné de Mme Pains, de sou cliefdo cabinet, de M. Herlbaiilt, directeur de l'a- gricultuie, et de M. Jouhanuaud, secrétai- re général de la [¡réfecturo de Seine-et- Oise. Après avoir visité les jardins et les ser- res de l'Ecole, le n\inlstroa remis la croix d'oflicier du Mérite agricole à M. Picbot, jardinier i)rincipal,et la croix de chevalier a M Grandvoinnet, surveillant. Avant de se rotir(!i', le ministre a laissé line gratilication en argent pour le polit personnel. LASANTE DE CURIE Paris. — Mme Curie avant été soudaine- ment prise d'une cri (> d'aiijUMuIicite aiguë et le docteui-Walhter avant, jugé qu'une opération s'imposait, la malade avait été transportée ees joui s derniers Л la clinique dos sœurs (l(! la rue lüomet. Ou uous y a (1(^с1аг(' merci'edi matin que la date de l'opi'ratiou n'éiait pas encore lixée, mais (pie ctille ci aurait lieu Inees- sain meut Mme Curie a pa.ssé iiue bonne nuit. Il n'a été eouslat.ii aucune aggravation du mal deimis mai'di .soir. « cw- ~ - La Famine dans VOurat Sainl-Pélcr.sbourg. — Un iélégrammG • trOreul)ourg auiioiici» (|ue la famine dans celte l'.rovince (!.sl tellemenl grande, que les|)ajsan.s ¡¡rivivs de uoiiniture vendent-^ leurs eiifatils aux Kirghiz, nomudos. / ENSEVELIS SOUS LA NEIGE Milan. — Ou vient d'être (ixé sur le sort do MM. Allred triz- Ui et Jean Edelmann, les doux aliiini.stes disiiarus dei)uis huil jours. L'ô(|iiipo de sauvetage secondée par un déLichemcnL de ¡¡ioniiiers, (¡ui était i)arlie à sa reclKjre.he, a vu la ijoinle d'un ski émerger do la neige près de la Mologna Grande. On a cominciicé iminédiatement des fouilliis cl l'on a liiii [)ar relirer de la neige les cadavres des doux malheureux al()inislcs. La santé de François-Joseph I Vienne. — Dans les milieux officiels on iaconU! (i"e l'empereur François-Joseph esttomJ*é malade à la suite d'iinescéne très violonlo av(>cle prince liériliur. Celui-ci s'élnit éuorgiqiiement opposé à ce (|uo (e cliel d'é(at-ui,i or géïKjral donnât sa démission. L'allercat ii i|iii éclata à ce sujet avec le souverain irrita tellement ce- lui-ci (jue, tremblant de colère, i-'rançois- Joseph déclara à François (''erdinand : — So lang'ich le'ie, rcgiere ich ! (Tant que je vivrai, je régnerai Ij Cette scène avait telieinniit impression- né l'empereur (¡ne se-; médecins liiiordou- nèrent un repos ('oiu|)lct et de se garder do toute initatiun et do tout travail. Le Khédive à Solum Le Caire. — l.n khédive, accompagné do sa maison nuliiaire, est pai'li pour la baie de Solnui, alin de visiter le nouveau port cédé à l'Egypte. Le in'ince compte séjour- ner à Solum pendant toute la semaine. j informations M. Caillaux, président du Conseil, a reçu mercredi matin M. Jules Cambon, ambas- sadeur de France û Berlin. M. Caillaux, président du Conseil, prési- dera dimanche prochain le banquet dea « Biens do Normandie ». Il |)rononcera, à cotte occasion, un important discours po- litique. Le Président do la République,qui avait, il y a que|(|ues jours, olfert une chasse à M. Clemenceau, ancien président du Con- seil, en a oU'ert, mercredi, une ù M. Aris- tide Briand, également ancien président du Conseil. Une rencontre an pistoleta eu lieu mer- credi matin au paredes Princes enti-e MM. Laurent Tailiiade et Sylvain Bonmariage. Deux bulles ont été échangées sans ré- sultat. Les adversaires se sont réconciliés. La grève de Lancashire Londres. — D'importantes réunions ont en lieu mardi à Manchester entre les di- recteurs dos usines de tissage et leurs ou- iriers pour examiner la proposition laite par M. Askwith d'une tentative d'arbi- trage,mais elles ne semblent pas avoir don- né de résultat satisfaisant. Les directeurs, en o/I'et, tout en accep- tant de se rencontrer demain avec le délé- gué du ininislère du Commerce afin de discuter avec lui de la situation, ont cru bon de déclarer qu'ils étaient déterminés à persévérer dans l'attitude observée par eux, c'est ù dire à maintenir le lock-out. D'autre part, le comité de la Fédi^ration des directeurs de filatures a également déci- dé dans l'après-midi de ne pas revenir sur leur décision de fermer lai usines trois jouri sur six. L'affaire Marix Rouen. — Les débats de l'alTaire Marix ont repris mercredi devaiitlacour d'appel de Rouen. . M. Sierra de Luna est dans la salle. Ces jours derniers, il a écrit à M" Léouzon i.e Duc, avocat de Marix, potir protester con- Ire le bruit de sa fuite et déclarer (( (|u'il se ferait un devoir de paraître à la pro- chaine audience du •'! janvier pour démen- tir, preuves en mains, des allégations fan- taisistes etiutéi'usséeset,si besoinO'ii,iiour- sulvre en laux témoignage Mme do Luua,' son frère cl les iiutres personnes en cau- se ». ! Au début de l'audieiKU!, M < Î Léouzon Lo ' Duc dépose des conclusions tondant, eu ce (pii coiHMîrue lo fait Sierra de Luna, à renvoyei' .Murix devant un conseil do guer- re, le capilaiiie restant seul inculpé de l'alfaire, et à surseoir à l'iixauicn du fait Royer jusiiu'après le jugement du conseil de guerre. I Lu Cour se retire pour délibérer sur ces conclusions. ' DOUBLE ASSASSINÂT Paris. — M. Hippolyte Monean, 91 ans, ' renlier, et sa bonne Mme Vve Ai'/eux,néo Louise Petit, 71 ans, habitaiU, 2 rue do l'Eglise à Tliiais ont été trouvés assassinés meriîredi malin. u Le vol est le mol)ile du crime et le mon- ! tant dos valeurs dérobées semble être 'un- \ j)or.ant. Il Ji. Jicbut, commissaire de police de ; Clioisy-lo-lioy (lui a ouvert une eni|uôto a j relevé dos empreiiiles digitales dos |)lus . inicressantes pour le résullatde son infer- i matioa. - ' i .mnrsmm. ii--;:-) Trois ouvriers asphyxiés ( Beauvals. — Mardi matin, dans une nsine de produits cliimiqiies, à Villers- Saint-Sépnlcre, trois ouvriers, Fournier, Albert père et lils sont tombés dans un ga- zogène en réparation,et ont été aspliyxiés. I On parvint avec b(!aucou|) do i)eino á re-, tirei'Fournier et Albert père oui succom- bèrent; Albert Ills put être ranimé. Albert père lai.se neuf enfants. ^ PRIS SOUsliá AV.UANCHEi Genève. -— Une formidable avalanche s'est préc¡i)¡tée sur la petite comiuiiim .d'Averolle et y a démoli plusieurs mai- sons. ] Une équipe do sauvetage s'est lui.se im- imédiatement à l'œuvre (lour enlever les idécombres. Elle a retiré le cadavre d'un jeune homme de vingtaiis. l.cs antres per- sonnes ensevelies sous l'avalaiicln avaient lélé plus ou moins giiévemeui ble sée.s, imais toutes ont pu cire sauvées. ^ ! Lb traité Franco-.!¡¡ emnid : L<e d r o i t «l'<»c»'«B|>:i<!<ii» «lo SSijjs?»<I<»r I Berlin. — Dans les comptes rendus (lue la presse a donnés dos débats de la cmu- niission du Sénat fiançais, il a été p.irlé tJu droit d'()(Cu[)or Mogador, (pie .M. do Ki- derlen Wœi.luer aurait réclamé dans les pourparlers avec M. (Jambon. La Gazelle f'e l'Allemagne /ht Nord est au- . torisée à déclarer (|U(! pareille demamla 'n'a jamais été formulcw. Le con4ii Russo-Persan Iîx<Sc(ili<>ii><« à Ts«î»piz Tubriz. — La cmir martialeinslituée mar- di a condamné à mort pour atta(|uos con- tre les troupes russes l'agitateur Cheikh Sélim, l'iiitluent cluifde inoullahi Ibrahim, et cin(| autres Persans. I La sentence a été exécutée diins l'après- midi eu présence d'une foule nombreuse. L3 kmi Ifi-fiims M. títirs'tsiií il (^<>!i.4(:i.:iti opie Rome. — Le mariiui; Garroui, qui avait éié nommé auil)a'sa(itur a Conslanliiiop e peu de jours avant la L'.uerro, vient d(î re- cevoir l'ordre de se tenir prêt pour un dé- part prochain. On assure (|ue M. Garroni devra se ren- dre à Conslantinople. > Un ii!i!i\e:<;i согр.ч il':)riuc<9 en Turin. — t.a Gazelle ilel Popolo annonce la formalion (i'im nouveau corps d'arnii'e, destiné à augiueuler les forces d'occupa» tion do la Cyréua'iiiue. On renforcera surtout la garnison de Derna, alin de i)ouvoir au plus tôt s'empa- rer du haut plateau. C'est en eflet de ce liant plateau que la ville de Derna reçoit son eau [lar un atpieduc. Los Turcs et les Arabes l'endommagont lré(|uemment et i roccu|)alion (le ces sources avec une forte garnison semble nécessaire pour empêcher , que les dégâts no se répètent continuelle- ment.