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Aecistetitg diétEamway-g. Di¬manche, après midi, un câble
électrique destramways s'est rompu rue Ssïnl-Dizier, àl'angle de ia
rue Gambetta. Il n'y a eu, fortheureusement, aucun accident de
personneet îa direction, prévenue, après avoir faitarrêter le
courant, a pris ses mesures pourles répsrations.
Vers neuf heures du soir, un car deMaxéville-Bonsecours a eu la
roulette fie
son trolley décrochée, à l'angle des ruesStanislas et
Saint-Dizier. Elle alla tomber
sur la trottoir, en face, aux pieds d'ungroupe de personnes qui
devisaient tran¬quillement"! Celles-ci l'ont échappée belle.Ces
divers accidents ont occasionné des
retards dans lé servies.
seville...
On sait que la ville de Nancy refuse à lacompagnie des iramways
de changer souitinéraire de la ligne de Malzéville, qui de¬vrait
passer sur la place Saint-Epvre, re¬joindre la voie déjà existante,
place des Da¬ines, de sorte qu'où aurait la ligne
Malzé-,vilie-Mon-Dôsert.
' On sait, également que la ville ne s'eut1 point délivrer à ia
compagnie- l'autorisationnécessaire, car elle craint qu'une fois
don¬née, elle ne construise pas ia ligue Saint-MaiiStiy.
Ces leinps derniers, là compagnie availcru pouvoir améliorer la
traelion sur la li¬gne de Maizâviile par la combinaison sui¬vante :
elH prolongeait le Irolley "jusqu'àr-antn*"» de la petite Carrière
et supprimaitl'arrêt sur 1« grande Carrière.
Ainsi les accumulaleurs avaient, une force
suffisante pour parcourir sans encombre laCarrière et la place
Stanislas.
Mais, pour placer ie fil du trolley, ii étaitnécessaire
d'établir un crochet sur la façadedu palais ducat.
: Aussitôt qu'il l'apprit, M. l'architecte desmonuments
historiques se transporta toutému à la mairie, demandant si c'étail
l'ad-minislralion municipale qui avait donnéPaul orisal ion de
placer le croehel?
L'administration déclara qu'elle n'en availpas le droit, puisque
le palais ducal est unmonument historique, et que c'est le
minis¬tre de l'inslruc-tion publique et des beaux-arls lui même qui
doit décider des moindresmodifications à apporter à ces précieux
ves¬tiges du passé.
Nous ne savons si lecabinel de M. Bien-
venu-Marlin est saisi de la queslion du cro¬chet du palais
ducal. Mais il esl permis depenser que s'il montre la même rapidité
quele ministère des travaux publics, pour auto¬riser les iramways
de théâtre, on sera obli¬gé d'exhumer les vénérables omnibus
qui,jadis, vous transportaient, sans panne, deMalzéville à la place
du Marché !
Les employés de tramivayset les petits paquets.
Nancy, le 6 novembre 1905. ..Monsieur le directeur,
L'administration des Iramways de Nancya pris dernièremenl une
mesure qui soule¬vé un certain émoi parmi* son personnel.Elle lui a
interdit formellement, et -sous-peine d'amende, de remettre des
caquets«t même d'en accepter sur les cars.
Geltô Situation ne laisse pas que de cau¬ser un certain
préjudice. D'abord les em¬ployés ne louchent plus les pe! ils
pourboi¬res qui faisaient grand bien à leur modesle■budg-el. ,
,
D'antre part, la décision de la compagniea mis dans l'embarras
nombre de braves
Que de petits cômmerçanls, surtout ceuxhabitant aux terminus,
comptaient sur les«employés de tramways pour leur apporterleurs
commissions ! .
On a objecté que la marche du service etsa rapidité en
souffraient.
Il semble cependant que la perle de tempsm'était pas
préjudiciable lorsque, profitant4e l'arrêt, le wattman ou le
conducteur re¬mettaient un petit paquet aux intéressés.
L'Immeuble et la construction dansi'Esi, dans mrarticle
documente demandaitl'autre semaine que les tramways organi¬sent un
service complet de messagenes.-
' -Ce service de messageries exislail à l'étatrudimeutaire.
Personne ne s'en élait plaint,il rendait service à fout le monde.
-
Ne pourrait-on le laisser fonctionner tout©n prenant garde que
des abus ne se pro¬pulsent, c'esl-à dire que les employés ne
se■chai'-geiit de gros colis ?
Veuillez agréer, etc., etc.Un de vos lecteurs.
(D'autre pari, nous avons reçu plusieurslettres de citoyens se
plaignant qu'on ne ;tolère plus aux clients de la compagnie de
'monter en tramway avec un paquet- quel- '•«que p®u volumineux.
Les raisons sent îes mêmes que celles ex¬posées ct-dessus : ça
ne gênait pas beaucoup
"T3ous croyons que si la compagnie a sup¬primé là" tolérance
.accordée jusqu'ici auxpaquets encombrants, c'est qu'ils
devenaientpeu à peu d'un volume excessif. Un grandçanier à deux
mains, plein de chaussures,un fort ballot de linge, tiennent de la
place.Quand bn n'est pas très nombreux sur lasplate-forme, ça
passe, mais pour peu queies voyageurs abondent, l'espace occupé
parle colis devient bigrement gênant pour ses■voisins auxquels il
enlève une place déjàï)ien petite.
Ou ne*- tolère plus 'que les paquets pouvantge .perler à la
main", il nous semble que c'estïaisonnable.
Quant à la transmission des paquets pat¬tes employés, c'est
commode, sans doute,mais la compagnie fait remarquer que
celaralentit le -service. - -
N'est-ce pas, il est très difficile de con¬tenter lout le monde?
Il faut donc chercherà contenter le plus grand nombre.
Or, que demande le plus grand nombre ?Il demande, en principe,
des cars circu¬
lant fréquemment.Eu conséquence, les commissions doi-,
vent être supprimées, voilà la solution évi¬dente.
Seulement* la compagnie pourrait peut-,être (c'est à étudier]
annexer une boîle à«colis à certains de ses cars circulant aux
-heures de la journée où le Iraflc esl le■moim abondant. On
saurait qu'.à telles
Jieurês.on peut envoyer des paquets èl queies -employés de tel
ou tel car seront char¬gés cex-ceplionuellement » quoique régu-
. ïièremeiit de ce service. Ainsi, chacun fini
-•rait tout de même par avoir à peu prés sa¬tisfaction.)
Add VJf-dà,'y vt..^
Il
A vropos d'un aeeident de tramwayNancy, 18 novembre 1905.
Monsieur le rédacteur en. chef.J'ai élé témoin d'un léger
accident de
tramway : une vieille femme voulant tra¬verser la voie a élé
projetée sur le trottoirpar un car : ellea reçu de fortes
contusions.Sa figure était ensanglantée.
Imprudence ou non, cette femme avaitbesoin de soins immédiats ;
une pharmaciese trouve à cinquante mètres du lieu defaeeident, le
premier soin du. receveur de¬vait être de l'y conduire sans retard,
maispendant plus de dix minutes il ne s'est livré
J qu'à un racolage de témoins saus plus' s'oc-1 cuper de la
pauvre vieille qui gémissait, que.'si elle sf avait jamais
exislé.
II esl -naturel que les agents de la compa¬gnie cherchent les
témoignages qui les jus¬
tifient, mais il est beaucoup plus indispen¬sable de donner des
soins â qui en a, un be¬soin pressant, et je trouverais parfait
quependant que le contrôleur fail sa premièreenquête sur place, le
wattman s'occupe dublessé.
Veuillez agréer, etc.Un spectateur.
U
r l\'j 7 \ Si , i
\ 'vj i' ï/aprosag'e ■pa.v les tramways""''* ' Le conseil est
également appelé à voter
1 un cv.aait de 3 500 francs, nécessaire- pouria création ds iO
nouvelles bouches d'eau
d'un diamètre spécial, destinées à sHaien-fèi* îa
voiiara-réservoir des- tramways, qui
. doit arroser nos mes sur ïe parcours des,,:,»(' lignes ferrées
l'été prochain.
Ls eosspggnis s'engage moyene-sat, unersâsvance sn&ùeild de
9 200 francs, payéspar ls ville, k arrose? ès$x fois par jour,au
moyen d'un car spécial. 'Le projet detraité est viveiasat sollicité
par- la esmpa-gnie, gui est obligée da commander cette-scûitars
spéciale an Amériques.
"M. le maire snnonce, sa ouîre, que i§"cOEQBSgnis vient de'
éMoI-der d'aeeojjdsr iai grafuitô du tramway sus préjso.es.s de
l'oc¬troi ds Naaey, en échange1 de i'aSaîssionde son horaire
provisoire.
' M. Muller iemaade à ee propos où entst îa ligne de
Saint-Maaisuy.
M. ie réaire répond qm les doisit-rs vlen-', nent seulement
fl'efre fournis et qu'ii est1 nécessaire de suivra* toôteîa filière
admi¬
nistrative" ayant -Je posissir commencer lestravaux.
Mais, pendant fis temps, Ils vont, bvêepla ligna de
Cb.ampigueaiïgs ! fait' rano ar¬quer if. M'UlltT.
Gela n'est pas notre affaire, rjpsëteM. le maire, et nous ne
gsouvon-" lasrs'n em¬pêcher; es n'est pas sur notre terrain.
Les banderoles de lêto et ialéral'es, d (Si¬gnai» l ie parcours
ou la direction" des tram¬ways du réseau do Nancy les feux allu¬més
à la parlie supérieure des voitures pourdistinguer celtes
a-ffeciées aux- diverses li¬gues, auront, à partir du lc,Mécenibre
1903,les colorations suivantes :
Ligne de Maxéville à Jarville : rouge, poul¬ies voitures allant
j-.srruc Jarville; vert,pour les voiturass'aiiêfciiil à
Bonsecours.' Ligne de Gare a Essfey-I os -Nancy: louge,pour les
voitures allant jusqu'à Essey ; vert,pour les voilures s'arrêtant à
Si-Max. ^
Ligue de la route du Monlel à la place Lo¬bau, blanc-
Ligne de Prèville à ia Pépinière, orange.Ligne de la" rue
Saint-Georges à Maizé-
villc", *vifei't.Ligne de la rue de Tout à îa place Carnoi,
: blanc.
Ligne du Bon; Coin; à la place Sainl-Epvre,; bleu. ' _ ^ _.
- Une réponse® propos d'un accidentde tramway
Nancy, le 27 novembre 1905.v Monsieur ie directeur
de l'Est républicain,Sur votre journal -du 2
« Tribune publique»,une lettre signée « UnSpectateur » el_que
vous intitulez: à pro¬pos d'un accident de tramway ».
Or, le dit « spectateur », au lieu de vousécrire une lellre de
parti pris- aurait certai-,nemenl mieux fait de nous prêter îa
mainpour transporter la pauvre vieille à la.pharmacie, cela aurait
évité un dissenti¬ment entre lui el nous.
Nous déclarons qu'aussitôt l'accident ai'-!rivé, nous n'eûmes
pas besoin de faire unraccoh-gp de 10 minutes pour ramasser
des1,témoins, ceux-ci s'inscrivirent d'eux-mê¬mes sur noire feuille
de rapport que "tenaitle waltman, tandis que le receveur de¬mandait
aussitôt aide aux spectateurs elsurtout « au Spectateur » pour-la
transpor¬ter.
Un employé de commerce s'offrit et aus¬sitôt (non pas 10 minulos
après) ou se diri¬gea vers la pharmacie.
Nos témoins peuvent certifier la chose etnous ne craignons pas
de signer la présentenous-même. Nous invitons « votre specta¬teur »
à bien vouloir eu faire autant à l'a¬venir.
La victime n'avait pas élé projetée sur le(rolloir. comme le
prélend votre correspon¬dant, mais elle étail bel et bien sous la
voi¬ture.
Indépenâ>mmenl cle noire responsabilitéàmcltrc à l'abri, nous
sommes toujourspi êU à porler secours... même n'étant paseu
service.
Avec lous nos remerciements, cle.Le receveur, Le ivathnttn.
MlCHMlI*». ' TJUKR'.
Ligue Bon-Coi n-Sai n l-Lpvre.
C /:
fi ,Od-- 'CL-ki.uUt4\,..n
Les prises de courant des tramwaysNancy, le 27 novembre
1905.
Monsieur le directeurde l'Est républicain.
Permettez-moi d'user de l'hospi(alif-ô*devotre journal pour une
queslion qui n"a riende personnel.
Il m'arrive très souvent' de prendre letramway Bon Coin-place
Lobau à unde ses terminus et surtout les jours depluie. Jai été
frappé de la-position' qu'occu¬pent sur les voitures les prises
^-de -courantaeslinées à donner l'éclairage àv la remor¬que. Elles
sont exposées à la pluie, de >orleque l'employé, en accrochant
son fil souplefait souvent jaillir une gerbe diétincellos elreçoit
en même temps une secousse quandil esl mouillé.
La Compagnie du tramway, si soucieusedu bien-elre de ses
employés, ne pourrait-elle pas faire placer ces prises do
couranlsous lo loi! et au bord de la plaie-forme °La mise en place
du fil souple serait pluslacilo el l'employé ne risquerait plus
uae.secousse désagréable et quelquefois dange¬reuse. '
Veuillez agréer, etc.Un lecteur.
îramwav
Réunions du soir*. Ce que réciQfnsntconduetsufs et waitrsîsn
Tous ces derniers soirs, lorsque les (ram¬ways étaient rentrés
au dépôi de l'avenuede Boufflers, on pouvait voir dos
groupesd'ernpl03*-és de tramway se former par li¬gnes et se rendre
an siège de leur syndicat,-rue du Faubourg Stanislas.
La, ils étaient invités à emellre leurs do¬léances, à énoncer
les améliorations qu'ilscroient devoir être apportées, soit au
ser¬vice, soit au son du personnel.
<3es doléances, ces demandes d'améliora¬
tion seront ensuite revues el codifiées, puissoumises à la
direction des Iramways.
En voici quelques-unes: D'abord l'es wall¬men se plaignenl de
n'avoir pas, commeleurs collègues de Paris et de certaines vil¬les
d« province et de l'élranger, une sortede cage de verre qui les
met! rail à l'abri del'iniempérie des saisons ei aussi de la
pous-sèft
A Nopcy, en oîTel, disent ces c-mpi.-yésoa prend sur lo,--
idaiiv.-foi'i.ios Ad cars
beaucoup plus do voyageurs qif- if nom¬bre réglementaire.
Certains dirn»:-. lies, no-laniment, le wailma-i est pivssé,
bousculé,à demi asphyxié. Il en résulte pour lui,naluretlemenl, un©
grande fatigue physi¬que el aussi une cause d'accident puisque.ses
aïo-uvemenls sont à moitié paralysés.
Avec la eage en verre le wallman aura-•un espace libre
suffisant, ji respirera à sonaise et ses mouvements, seront
faciles.
„
Autre réclamation : wallmen et conduc-
leuy-s demandent à ne pas rester plus de-cinq heures de suite
sur la voilure. Ils font-valoir qïfune trop longée trépidation
causema ébranlement nerveas des jambes des"plas préjudiciables à la
santé.
"v?■sa
las employés de tramway voudraient-également que tes heures
supplémentairesqu'ils font las dimanclies et jours de fcle
, leur soient payées ; ils réelamen I, de mêmela suppression des
auxiliaires le dimanche.
TJ-ne réclama ti-en assez curieuse a été for¬mulée par plusieurs
employés. Ils vou-tf?-&ient t}u« la compagnie interdise
i'ormel-!enïe»t aisa contrôleurs de boire avec
leurssubordonnés.
lis estiment, en effet, que les bocks ouapéritifs bus ensemble
son! nuisibles à la
discipline. Un contrôleur, disenl-ils, quivient d'accepter un
verre d'un employé eslembarrassé évidemment pour le signaler à
.-qui dc^ droit. Et s'il le signale, l'employé eslporté à
apprécier la manière d'agir du con-&aôleur d'une façon philôt
vive.
Eh bien, il vaut mieux, pour éviter l'effet,supprimer ia cause
el défendre aux con-ffôieurs de payer à boire aux employés etvice
versa.
Telles sorti, à titre doeafiaentaire. quel¬ques-unes des
réclamations des employés«e U'âssway de Nancy. Nul doute que
leur:adniHiistralion ne lés examine avec bien¬veillance !
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CONSEIL MUNICIPALDe Nancy
SESSION EXTRAORDINAIREdu mardi 13 décembre 1905
La Séance est ouverte à 4 h. 1*4, sous laprésidence de M.
Beauchet, maire.
ks liaiwajsProjet d'estesslam dm vêse&m de
toraway E»mf d? ë-°@-
l'osquêt®.
M. Guttos, rapporteur, s'exprime en ces
terL^Ciè des tramways vient de transmettreà M. le Maire de Nancy
les dossiers qui doi¬vent être mis à l'enquête, en vue de 1
appro¬bation d'un avenant pour 1 extension duréseau actuel par la
construction dun cer¬tain nombre de lignes, le prolongement et
leraccordement de diverses autres.
L'avenant dont il s'agit a ete accepte parle Conseil municipal
dans sa séance du 29mars 1905 ; nous n'avons dès lors qu â
exa¬miner Si les pièces du dossier tiennent biencompte des
conventions faites.
Lorsque l'avenant -sera approuvé et queles travaux prévus seront
exécutés, le reseausera constitué comme suit :1. Ligne
Maxéville-Jarville , 5k. 540-2. Ligne Laxou-Nancy ; 6 K . 4093.
Ligne route du Montet au pom,
tournant Malzéville f fi *fi,l4 ligne place Carnot rue de Toul,
4 *c. -4755' L^fie route de Maron au pont
tournant Malzéville. .... . . . . . . 4 & ^i6 Ligne pont
tournant à Malzévule. 0 k. WU7. Ligne Saint-Mansuy à la place
Lobau 'A-'dAAdAATotal 30 k. 062
Votre commission des tra.ve.as est d'avis,en effet, de mettre à
l'enquête les aejnandesde la Compagnie et cela le plus tôt
possiblepour faire aboutir promptement les modifi¬cations de lignes
faisant l'obiet d un avenantapprouvé par le Conseil le 29 mars
liob.
Toutefois elle constate que certaines mo¬difications de détail
dans la disposition deslignes n'ont fait l'objet d'aucune
négociationpréalable entre la compagne et la ville deNancv ce q"!ii
oblige le Cousen a fau*e wicaë-diatement les réserves nécessaires
pour quedans l'exécution des travaux, les mterets dela ville soient
sauvegardés.
ILïg-ae die SSaxé^HIe & «FapvillôAu terminus de Maxéville,
la compagnie
propose le recoupement du trottoir sur unegrande longueur pour
le doublement de lavoie actuelle. Malgré les inconvénients quien
résulteraient pour les promeneurs, votreCommission ne s'oppose pas
à ce recoupe¬ment, mais sous la condition formelle que lespoteaux
seront remplacés partout oi] cela se¬ra possible par des rosaces
scellées aux mai¬sons avec flls-supports tendus en travers deîa
rue.
Dans les endroits où les poteaux seraientinévitables, elle
demande qu'ils soient posestout à faitcontro les murs 'des
propriétés ri¬veraines- au heu d'être au bord des trottoirs,en
supprimant la base de fonte ornée quiforme une saillie gênante pour
la circula¬tion. . . i
A l'angle du faubourg 4«S Trois-Maisons etde la rue de Metz, la
Compagne a prévu unpoteau au milieu du carrefour, sana indiquerun
refuge autour. Or, actuellement le poteaugui s'y trouve est muni
d'un petuge. S'il doitifa-e déplacé, il e&t indispensable que
laCompagnie déplace en même temps le re-
U|ans toute la longueur de la rue de Metz,les trottoirs sont
rétrécis Gomme l'a indiquéM l'ingéaieur dans "son rapport;. Votre
com¬mission adpiet ce rétrécissement sous lesconditions indiquées
plu s haut ; mai s, comme,S« -olus. la partie empierrée de la rue
de-Sffi trop étroite *oo*ur être bien et facile¬ment .entretenue,
elle demande que le pavagecomplet de la chaussée soit exécuté soit
parl'Etat, soit par la Cie des tramways.
Sur la petite place entre la porte Désilles ctla rue de Metz, la
Compagnie, pour po -voir mettre deux voies, propose dc
déplacerl'assiette de la voie actuelle et de la mettre àdroite de
la porte pour rejoindre plus loin lecôié droit du cours Léopold.
Elle indique enmême temps du côté gauche une ligne pro¬jetée de la
place Carnot à Champigneuliesqui doit, dans ses prévisions, prendre
le côtégauche du cours Léopold.
Cette modification, acceptable'en principe,sauf en ce qui
concerne la ligne projetée surle ■jôté gauche du cours Léopold,
nous paraîtne jessiter de la part de la compagnie, le pa¬vage de"
toute la surface coupée par ses rails.En effet, le déplacement de
la voie est faituniquement pour faciliter le serviee des tram¬ways
.
Or, l'entretien d'une chaussée macadamiséeavec raiis est plus
onéreux et difficile quecelui d'une chaussée sans rail. Cette
dévia¬tion de la voie abandonne le terrain de l'Etat
pour le terrain de la ville, il est donc indis-1 pensable de
spécifier que nous n'acceptonscette déviation que si la Compagnie
consentà faire le pavage de la partie qu'elle occu¬pera.
La Compagnie a prévu en outre un fil-sup¬port entre la rue des
Glacis et la rue Désilles,iavec un poteau au milieu, placé
exactementdans l'axe de la rue de Metz.
Bien que muni d'un refuge, ce poteau nous.paraît impossible à
admettre et silaportéedufil-support des trolleys est trop grande
sans
, cela, il est indispensable de le remplacer par' deux autres,
l'un à droite et l'autre à gauchede celui qui est prévu, en mettant
les po¬teaux intermédiaires sur des refuges voisinsde la porte
Désilles d'une part et de la ruede Metz d'autre part.
Enfin, en ce qui concerne la ligne projetéeie la place Carnot à
Champigneulies par lagauche du Cours Léopold, votre commissionest
d'avis qu'il y a lieu de réserver d'une fa-çen absolue la partie
gauche du Cours Léo¬pold pour des services de tramways
devantdesservir éventuellement la ville et de faire
dès maintenant auprès du Conseil généraltoutes réserves à ce
sujet.
Sur la place Carnot vis-à-vis le kiosque, laCompagnie projette
d'installer une troisièmevoie pour faciliter son service éventuel
deGhampigneulles à la place Carnot.
Votre Commission n'y voit pas d'inconvé¬nient sauf la réserve
que l'emplacement de
' cette troisième voie soit pavé comme l'em-[ placement des deux
autres.
ILfgae el© ILïsxoh à Essey-ïes-Kaasy
Les modifications signalées dans le rapportde M. l'ingénieur
municipal n'ont provoquéaucune observation de la part de votre
com¬mission.
ILIgtae dp Montets&ïi pasî.É totiï?Eâ-&ï3.t
SE&lzsé'wiMe
La création d'une double voie rue de Vil¬lers, depuis la place
delà Commanderie jus¬
qu'à la place du Bon-Coin, supprime le sta¬tionnement des
voitures sur l'un des côtés
de la rue et oblige au rétrécissement des[trottoirs des deux
côtés.\ Votre commission ne s'oppose pas à cette■modification qui
améliorer certainement leservice de cette ligne, mais elle
demandeque partout où le trottoir sera rétréci, les po¬teaux
actuols avec consoles soient suppriméset remplacés par des fils
tendus en traversde la rue et placés comme nous l'avons indiqué
pour la rue de Metz. La Cie devra enoutre paver la deuxième voie.
Les autresmôdifications de cette iigne n'ont amené de jla part de
votre commission aucune obser-vation .
Eiigm© place © -s^aat-Fue «la TokIPas d'observations,
I/lgE© ffOîaÉs de IIsspois asa WontteafHaal &&
Sïaîzêvlll©
Au départ de la rue Ville-Vieille, pour pou¬voir tournei- dans
la rue de la Cour devant
l'église Saint-Epvre, la Compagnie est obli¬gée de rétrécir le
trottoir de 70 centimètresenviron, Au lieu de mettra un poteau en
cepoint, il faut mettre une rosace. Il y a lieude plus, d'étudier à
nouveau l'emplacementdes poteaux devant l'église gaint-Egvre et
lepalais Ducal, en supprimant complètementceux qui sont en façade
et qui sont inadmis¬sibles. En les remplaçant soit par des po¬teaux
situés à droite et à gauche de la façade-de l'église et à droite du
palais Ducal, soitmême par des rosa.ses ijxées aux
contrefort?latéraux, il nous paraît possible fis tournerla
difficulté. * *
if? reste de la ligne ne soulève aucuue ob¬jection.
Ligae dm PoïEÉ-tmsffassni â, Siaïisl-vlïle.
Le service de eette ligna qui nécessitera 1deux voies faisant la
navette oblige à faire. ,un deuxième croisement à Malzéville, un
peuau delà de la rue d'Amance,.
A,lUaA
l H
Su
Cette ligne n'appelle de la part de votrecommission que deux
observations.
Pourquoi faire une voie de service placeDombasle symétriquement
à la voie de laplace Lobau à Saint-Mansuy^-eette voie pa¬raît
inutile.
Rue .et reste de Toul, la voie se trouvecontrele trottoir de
(Iroite eu montant au lieud'être au milieu de làcb3'*.s§é,e.M;ais
cet em¬placement de la voie a été demandé par %î.l'ingénieur du
contrôle, en raison des nom- ;breux charrois de pierres dans ces
rues. I
Le dossier est muet sur les autres ques¬tions traitées dans
'i'av^want passé entre la.
ville et la compagnie des tramway.-» . jIl serait .sspsndant
indispensable que Fem- '
placement des kiosffue's-a.bj'is soit indiqué leplus tôt
piseïblé surtout pour le terminus dupont tournant. 1
Sauf bénéfice des réserves ci-dessus, lacommis sion des travaux
couclut à la mise àl'enquêté du ppojsi, présenté par la compa¬gaie
des tramways.
M. Paul insiste pour la suppression rapidedes voitures à
accumulateurs sur la ligne deMalzéville, dont tout le monde se
plaint.
Les conclusions du rapport sont adoptées.
La rue de Mets
On a vu dans n'ots e dernier compte-rendu du Conseil municipal
de Nancy,que la commission des travaux n'avaitp.as_ accepté toutes
les propositions desingénieurs de la Compagnie des tram¬ways en vue
de la prochaine extension duréseau.
Si le Conseil a accepté les modificationsde la ligue sur la
placé Lobau, il a exigéde la Compagnie la légitime .suppressiondes
disgracieux, poteaax du trolley autourde la statue de René II,
devant le portailde la basilique St-Epvre et devant le
Pa¬lais-Ducal.
De plus le Conseil a formellementréserve la partie gauche du
Cours Léo¬pold, de la place Carnot (Académie) à laporte
Désilles.
. Les intentions de la Compagnie a*a sujetdu dédoublement des
voies dans la rue deMetz n'ont pas été du goût de
nombreuxconseillers, puisque cette opération, peunécessaire,
exigeait le rétrécissement decette longue artère, si fréquentée '
le di¬manche.
Au lieu d'élargir les trottoirs, comme■semblerait l'exiger
laviabilité des piétons,ila Compagnie voudrait les-rétrécir
deOE50de chaque côté. La rue de Metz, ainsiamputée, deviendrait
quasi impraticable .
j Cette mesure —simple avant-projetJa jeté l'émoi chez tous ies
propriétaires
de cette -longue rue, et nous appren onsque plusieurs notables
du quartier ontpris l'initiative d'une pétition pour ob te¬nir le
statu quo dans les deux trottoirs,si étroits déjà les jours de
fêtes et de di¬manches.
Le Conseil municipal est tout disposé àfaire droit à la requête
des habitants dece quartier, d'autant plus que la choseintéresse
toute la Ville de Nancy:
Le promeneur, .
A A
L@ tramway devant Saint-EpvreDans quelques semaines, par suite
de
l'avenant voté par le Conseil municipal àla Convention des
tramways de Nancy,des lignes ou tronçons de lignes à créerseront
mis en chantier, et la ligne deMalzéville subira les modifications
réso¬lues.
Le tramway cessera définitivement depasser sûr nos belles places
Carrière etStanislas ; mais, en revanche, de la petiteplace des
Dames,où finit la ligne du Bon-Coin, le trolley sera continué tout
autourde la basilique Saint-Epvre, pour re¬joindre le tronçon de
Malzéville devantl'ancien palais des Ducs de Lorraine.
La municipalité a demandé et obtenula suppression des affreux
poteaux dutrolley devant et aux abords de Saint-
i/is- '.'dy.i-J-dcy-X
n
iyy\
iii
Epvré. Il est clair que ces poteaux enlai¬dissent
considérablement et la statue de
René II et la basilique de MonseigueuiTrouillet et la Porterie
admirable deMansuy Gauvain au Palais Ducal.
Le plus simple est d'attacher des rosa¬ces ou des tiges
auxjaçades des maisonsde la rue des Dames et de la rue de laCour,
et de tendre ua fil solide entre lamaison Wuillaume et la maison
aux ar¬
cades. Devant Saint-Epvre. le trolleypeut longer la rue de la "
Cour et faire sscourbé à l'aide de fils tendus sans l'aidede
poteaux qui seraient désagréables encet endroit.
Les étrennes aux employés dît « tram »Nancy, 26 décembre
1905.
[ Monsieur le directeur,Lecteur assidu de votre 'journal, je
me
permets do vous soumet! rc -un cas qui seproduit annuellement
dans les grandes vil¬les a l'occasion du Ie'' de l'An, el a
l'égardde tous les emp'oycs de la compagnie"desramways, si dignes
d'inlcrct el pleins d'o¬
bligeance envers le public.- - L s agit simplement ce jour-là de
payer àcet employé en montant en Iram, ie'dou-bledcsa place, soit
20 centimes, ce ouiconstitue une petite élronne que cet em¬ployé ne
touche jamais, 'étant payé à lajournée, lui donnant ainsi avec peu,
le pos¬sible de soulager les siens et d'amener cejour-la un peu de
joie à son foyer.
Avec ihcs remerciements anticipés pourtout 1 empressement que
vous mettez auxquestions humanitaires, recevez, monsieurle
directeur, l'assurance de ma profonde-considération. :
lin lecteur assidu. \(On ne p«ut qu'approuver l'idée kigé-'
nieti'-v, pr.->'i(ji.e et d'une générosité facile,en somme,
émise par notée correspondanl.'
Note du joïtrnal.)
On nous prie d'insérer :- - Nancy, 27 décembre 1S05.
, Monsieur lé Rédacteur en cbef,Ayant-, ce -matin', comme tout
bon nancéiem
désireux de ménager ses jambes', pris placedans une , voiture
de^la compagnie des tram¬ways, j'ai appris. une chose qui m'a
plutôt faitde la peine : L'aimable et toujours désinté¬ressée
compagnie n« donne,' paraît-il,- d'é-,treunes qu'à im -nombre très
restreint de sesemployés. Encore, faut-il pour cela ne -pascompter
k son bilan1 de l'année, de chiemsécrases ou de Toitures
tamponnées... Enfinbref, lé maigre salaire de nos watmànn's
etreceveurs ne s'en ressent pas beaucoup.-^,-
pans ,oe cas, je m'adresse à tous les Nan¬céiens au c�ur franc
et ouvert, pour au'àu1" janvier, ils- veuillent bien, dans les
me¬sures du possible, joindre, à leur somme de10 ou 15 centimes,
,prix ^de leur- billet, unePe.tHejiièqe que , le receveur partagera
debon c�ur àvefe-'éoïï collègue *Ie*- wattinann.Les facteurs, les
livret>cs, ete.',- ont -bien leurpourtoire . , Pourquoi nos
employés- -de tram-,way .n'en auraient-ils pas ? - ,, .Espérant que
vous voudrez? bien insérerma petite lettré, je vous remercie et
vousprie de croire à... " ,
Les étrennes aux employés élu tram elles cinq sous cle
l'assclacolle
Nancy, 29 décembre 1905.Monsieur le directeur.
Vous avez inséré d«ii.s votre journal -unelettre relative
aux'Circnnes des employésdes iramways. Cohe-ci demande que
les\oyageurs doublent le jour do l'An lo prixdo leur billet.
Cctto chose, monsieur le direcieur, est dela plus haute justice
cl facile à faire, maisil est bien entendu quo le conducteur
quirecevra le « irinkgekl » partagera avec sonwaltman,. car, comme
deux frères, iis doi¬vent, puisqu'ils paiiagr-.nl Ja môme
peine,partager le même proul 0'<-.sl logique.
S'il en esl ainsi, monsieur le directeur,moi, ouviier, aimant
mes camarades, qu'ils
soient d;ms îes adrainislralions ou qu'ilsfassent les plus durs
labeurs, je marcherai,ayee grande joie, non-pas pour quatre,
pourcinq sous.
Yoici la raison. Le pins grand voyageur,ie JuifErranf, roula
loujours avec cinqspvs ; La'varède, le célèbre Lavarède, dathéâtre,
esl allé en Chine a', ce cinq sous.
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Quand Suzon s'e.-il maii^e. avec sone�urtout neuf dp brave
ouvrière, elle n'avait, queCinq sous pour monter son ménage.
La ville, lorsqu'elle fait une quil lance au-dessus de 10 fr..
fail payer un timbre decinq sous; lorsqu'un ouvrier quille son
pa-Sroii, il dil : « Avant de déraper, je vaisloucher mes cinq sous
» ; le soldat louchecinq sous par prêt.
Si Caron passe un défunt dans sa barqueil ne manque jamais, sur
l'autre rive duSlyx, do lui réclamer ses cinq sous. Sou¬vent, oh,
combien de fois ! on m'a fait re¬marquer que la sage-femme qui
m'avaitcoupé le filet n'ovaif pas volé ses cinq sous.
Le gouvernement do la République n'a-l-iipas aussi mis eu
circulation Fa pièce decinq sous?
Alors moi ie marche, ou plutôt jo roulerai,ce jour là, pour cinq
sous. Les cinq sous d®rasselacolte. quoi y
Daignez, etc...Passelacolle,
Ouvrier 'maçon, futur candidat auconseil itiun'icijxil de
Nancy.
**
Autre lettre, dans une toute aulre note f
<-. Nancy, le 29 décembre 1905.« Monsieur le directeur,
« Dans voire numéro de -scndret-li 29 dé¬cembre, vous
reproduisez sous ia rubrique :« les él rennes aux employés dc
tra.ni » unelettre émanant d'un de vos lecteurs et pro¬posant, à
l'occasion du jour de l'an, de dou¬bler le prix dc la place afin de
constituer unspetite clrenno anx-employés.
Certes, le sort des employés n'est pas en¬viable, et
'personnellement je n'ai qu'à melouer de la complaisance de ces
derniers,,mais ce que je trouve bizarre, c'est que l'on-s'adresse
aux voyageurs pour améliorer lesort des employés d'une compagnie,
qui ce¬pendant, doit, faire suffisamment de receltesel par là de
bénéfices, pour pouvoir payéeraisonnablement son personnel, de
manièreii procurer à celui-ci le bien-êlre auquel il adrôii.
Espérant, monsieur le directeur, que vousvoudrez bien insérer
ces quelques lignes,veuillez agréer mes sincères salnlalions.
Dn lecteur assidu. »
(Le signataire decette lettre fait, croyons-nous, confusion. Il
ne s'agit pas du tout,dans le cas dont il s'occupe, d'améliorer,
au.sens réel du mol, la situation cles "(ân-
ploycs. Celle "question n'est pas l'affaire du
public. C'est affaire entre employés et pa¬trons.
Toul le monde, noire dernier correspon¬dant cxceplc, bien
entendu, a compris qu'eadoublant le prix d'un voyage dc deux sousou
même dc quatre, il n'arriverait pas àamener îa fortune dans lo
logis do l'em¬ployé des tramways. Mais il a comprisqu'avec un total
de clix francs au bout do Ja
journée, d'un louis peut-être, il lui pennel-Irait de ne rien
prélever surses modes. les ap¬pointements pour choquer lo verre de
l'ami¬tié avec ses amis, offrir une élrenno à sa
femme ou le cadeau traditionnel à ses pe¬tits.
C'est évidemment toul ce qu'avaient en
vue ceux qui ont pris cetle initiative.Note du 'journal.)
Les étrennes aux employés du tram(suilc).^
Nancy, le 30 décembre 1905.Monsieur le directeur
cle l'Est républicain.Dans voire numéro de ce matin, je vois
en « Tribune publique » une lettre d'un dcvos lecleurs qui
critique assez sévèrementl'initiative prise par un habitué' du
tram,en proposant de doubler le paiement desplaces le jour du
Nouvel-An à seule fin d'a¬méliorer le salaire de l'employé. Co
mon¬sieur trouve bizarre que l'on fasse appel àla bourse clu
voyageur plutôt qu'à celle dela compagnie. Détrompez-vous, cher
mon¬sieur ! Car notre estimable directeur, aussi
soucieux cle son personnel que quiconque,vient dc décider qu'une
somme de 3,610 fr.
1 sera distribuée en gratifications à son per-isonnel. Chaque
employé louchera de 25 à50 fr.. selon son ancienneté el son
mérite.
\ Veuillez agréer, etc.Un lecteur assidu
employé aux Iramways.
o-ruV
ft-UDuiN*
C KlU-lKli
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f 0\ #v iiv- !p vk |. a ir? i
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î v 'xi d
I il' il lx k & 'fe
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Les dilligesîGes de Na^cyNous cueillons dans Nancy Tramways
cette petite plaquette composée pour cé¬lébrer le bonheur des.
employés de lacompsgoie_ chargée de transpbr.er dansf-es
voitures-glacières, les infortunés ha¬bitants de la ville.
On pourrait en faire une également surles misères des voyageurs
exposés a,uxcourants d'air, aux cahots, qui font deces voitures
électriques, d'abominablespataches, n'ayant rien à envier, au
com¬mencement du xx' siècle, aux diligencesde premières années du
xix*.
Les Commandements du
condKcteur et W&ttï&aim
Le matin, tu te rendrasAu Dépôt, très promptement.Salle du
Personnel tu entrerai
Boire ton jus très chaudement.Sur la voiture tu monteras
En la visitant minutieusement. ,
Ds la cour du Dépôt, tu sortiras,En te surveillant
attentivement.
Dans les aiguilles, tu te glisseras,Tel, sous la broussaille, ua
serpent.Aux poteaux blancs, tu t'arrêteras,A tout signal donné
visiblement.
Chez toi, à la soupe, tu courras,En digérant, au retour
seulement.
Ton camarade affamé relèveras,En le priant de revenir
vivement.Des contrôleurs hargneux redouterasLa méehanceté etle
signalement.
Et ainsi -jusqu'au soir, tu tournerasAttendant le feu ven
impatiemment.
Le retard toujours lu subirasSans rouspéter t'-op
hautement.Dimanches et Fêtes, rabiot tu ferasAttendant en vain le
paiementEnfin, le soir ta voiture remiseras
Marchant non à 9, mais~à 5 seulement.
Dans la cour le père Là Pince hélerasBt il viendra t'aiguiller
mollement.
Salle des Rapports tu te précipiterasVoir le service et... ies
signalements.A la pendule ta montre réglerasMinute par minute
exactement.
Et puis tes pénates réintégrerasNon en car, mais
pédestrement.
Conclusion
Pauvre employé, toujours tu peinerasTu en es convaincu,
certainement.
Et dans ta vieillesse, de faim périras.Nul n'en doute, ni moi
assurément.
Oméga,
i'nuwayiiii.z-vx. i On nous écrit :
« Je viens vous demander votre 'hospila-ale ouligeai'.le pour
celle réclamation inté¬ressant un peu tout le -monde.
Depuis quelque temps, il y a certains•vyailmen ûe tramways qui
ne veulent pass arrêter, même ayant très bien aperçu "vo¬ire signal
d'aiTèf, et d'autres oablieHÏ vo¬lontiers de vous arrêter au "point
demandé.
C'est surtout sur les élèves des-oeoies oue.ces messieurs
opèrent.
Recevez, monsieur, avec mes remercie-ments nies civilités
empressées. Un ?zè-'.re, ami de l'enfance. »
Nous attirons, sur cetll'attention de qui de droitplaignant ne
s'est pas faitil signale un fait sans
ilpar conséquent,sonne.
: réclamation,
A la vérilé, le,connaïlre, mais '
nommer personne,
ne cause de lorl à per-
lÊF'x-lysi éLxx ÏV-LS.iEE.éx'o : 2, «
UN POUR TOUS.y. .4 .,ij;r-.f' * J|" " ' 'ml* ,ti' «."Tfi
TOUS POUR UN
Un an . . .
Six mois.
&BOI»iKf!E5«TS
NANCY
2 francs
1 fr. 25
EKTERIEUR
2 fr. 50
F ^■^•,.M,..*L„^^M,^ , i.rtf.l^..J..^,.u»=^J^S^,<^g,|
jédactrof) et ^dn**)
^j«^^iuh*^^:bvj^
La discipline faisant la force principale, etc Plusieurs
lecteurs du n° 1 de Nancy-Tramways,
ont pu supposer que les employés de tramways deNancy sont des
indisciplinés, des têtes chaudes, desrévoltés, des anarchistes,
comme on les traitemême quelquefois.
Non, le contraire est la vérité.
Loin d'être des indisciplinés, nous sommes au
contraire imbus de la vraie discipline, celle qui
exige qu'un ordre donné dans l'intérêt du servicesoit exécuté
immédiatement, sans hésitation ni mur¬mure, mais à la condition
expresse que cet ordre soitdonné avec l'impartialité et la
déférence propre à toutsupérieur digne dc, l'être.
Il est absolument contraire à la discipline qu'unordre soit jeté
à un inférieur avee un air de me¬nace, il est encore plus dangereux
de chercher àl'humilier en lui faisant des réflexions, soufent
im¬
polies, voire même blessantes, en présence desvoyageurs, car il
arrive alors ce qui est arrivé àNancy et partout ailleurs, que
l'employé, las d'êtrebafoué, prend une attitude de défense qui
devientd'autant plus menaçante que les griefs sont aiguiséspar les
injustices journalières.
Les employés se groupent alors et résistent, quel¬quefois même
poussés à bout par leur supérieur(à la façon du chien de berger sur
son troupeau),se laisse aller à des réponses trop vives ou mêmeà
des arguments plus frappants.
Naturellement, l'effet moral produit par un telétat de chose est
plutôt mauvais, et c'est pourquoi
, , /_:*._' J-_ •---•J.-.i- J-
belles dents devant Jes voyageitourné.
Nous ne cherchons pas la g'
la paix, la responsabilité en innous contraindront à sortir
de
duite.
Camarades ,
Au moment de publier le 2TramwaySj je profite de cett<m'est
spécialement réservée,vivement à payer vos cotisatioi
Quelle est la base principaleme répondez :. ce sont les
fondrépliquerai que tout en ayanmaison n'est pas en sécurité
;sécurité aussi bien à l'intérieu
syndical tout en ayant un piedde la force pécuniaire et
inci¬tation fournie par la masse d'tuent notre groupement.
Une terre toute fertile qu'ellimproductive si elle n'a pas ladu
laboureur. Ce n'est donc qnotre syndicat, de la minimpar mois, que
nos camarademoment critique, trouver les fparer à toute
éventualité.
C'est pour cette raison, quesyndiqués et principalement àque
tous les membres du C. Dtimbre-tampon, à l'aide duc]mois, ils
acquitteront les liprésentés, dans quelqn'endroi
Donc, Camarades retarda ta'"" 1
y \
sp\ota p s$dga l$d§no£ 'sn^fq sedqmif szp '^Pifov ^nof
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9P eno xud S9| 8iu8Ji3C.de g^nbiao enn ans ine^jod s^uame^A S8[
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ans^ueTuenSuoi sn[d eapua^a s
sjneâBXoi ap ra s^aBingseudgj 9p stbjj ep sBd 'jisseoxe jsXoj
ue^ne^Bd B[ 9p uoisseaddns 'eniui ezninî) 9p nei[ ne d3fio\ ep
soubjj s^ueo îjrij-9xn{ %q irreîiqaoxa Jd£o\ gnb'spj} -s'a^imi
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jS|&|||j|! Tous les soirs, à 8 b 1/yM'lEils sentation. Tous
les dimfêtes, matinées de 2 s 6 heures Lesvendredi, débuts et
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contre l'incendie et sur 1Fondée en y 45
Dlroction : 16, 7'uo de Gram-nont, il PiGuei ville Pt A.
MjIKuh5, dirpcfin-s.
Fonds %e garanti'- : 326 553.125 franc:Revrau annuel :39
millions
Tsar il fe "trèsi refïoiî^
Pour tous, rfiaFoigncineuts «'.l'iipsser !I.angenbftch, rn«
Marpaim-, u" 6, » Lonbiju! agent ftcnornl pour
l'arroinlibsomiMi
Dentiers arsatonfiicILES BïiS'-.TrEEÎSIlS
CEEE.S Aa&ira)"--!!!^*-:qués par vn clin urgi.-ucien
iientis,lo dipiOun1,quis l'expérience par IVson art pi-ii'lant
(|u8loivdifféi-eins pays, sont <par leur iiiniii'.ioii p.'
il'nature dans toistp sa b
perfection.Les Derniers anatomiques s. m! :1° Gyantis
luBcîîiiftîsa-JEEea, GXliê'.îr-ui
2" Sans t-et5E»re, 1, quel est miiluirf.iyer d'uifention er (L-
ms'tpropretP, quuiuqu'UM- hiiPf-iile el. s. r.-issanl l
th.ui,l'iltrîiîny dos dépenses iimti'es :
bourrelet au palais et qm, fait de eaoutvalcanisé, est
malpiopfe, ee qui donneune mauvaise odeur. Lff- ïJK'VfJ SEKf»
KE^tiEJllîN adhèrent ai; pal.us pa" lz ,Minpde l'air
k° baiià attolnlrea ^(ate» ni incisivi sè la niace des
molaire»-. I.rs, KÎK .VIV.
'fffflM'H^UES» poi-tf'iit tous rie \ r.i l'¬ayant tous leurs
tubeicul, s et sillons i»Ànestkésie el Opérations pui- Docteur
f.
Restauration^ot remontage des vieiix dcsans fHriï oliligô de
prendro de «ouvelles i
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Organe mensuel du Syndicat des Employés des Trams
bien-êtreLIBERTÉ
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Un an 2 francs
EKTCRIEUR
2 fr. SO
Six mois. fr.
^édactfef) et fldffjïrçïstratïoi-j
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Pour les Renseignements et Réclames
adresser toutes les communications
k L'ADMINISTRATEUR ET GÉRANT
C. BERTHELÉMY - 28, FAUBOURG STANISLAS
asBMwsBfla^Btaaa^^^ 53^a3S^z5^&Kà%E%5§S5^mia%
La discipline faisant la force principale, etc Plusieurs
lecteurs du n° 1 de Nancy-Tramways,
ont pu supposer que les employés de tramways deNancy sont des
indisciplinés, des têtes chaudes, desrévoltés, des anarchistes,
comme on les traitemême quelquefois.
Non, le contraire est la vérité.
Loin d'être des indisciplinés, nous sommes au
contraire imbus de la vraie discipline, celle qui
exige qu'un ordre donné dans l'intérêt du servicesoit exécuté
immédiatement, sans hésitation ni mur¬
mure, mais à la condition expresse que cet ordre soitdonné avec
l'impartialité et la déférence propre à toulsupérieur digne dc,
l'être.
Il est absolument contraire à la discipline qu'un
ordre soit jeté à un inférieur avec un air de me¬nace, il est
encore plus dangereux de chercher àl'humilier en lui faisant des
réflexions, souvent im¬
polies, voire même blessantes, en présence desvoyageurs, car il
arrive alors ce qui est arrivé àNancy et partout ailleurs, que
l'employé, las d'êtrebafoué, prend une attitude de défense qui
devientd'autant plus menaçante que les griefs sont aiguiséspar les
injustices journalières.
Les employés se groupent, alors et résistent, quel¬quefois même
poussés à bout par leur supérieur(à la façon du chien de berger sur
son troupeau),se laisse aller à des réponses trop vives ou même
à des arguments plus frappants.Naturellement, l'effet moral
produit par un tel
état de chose est plutôt mauvais, et c'est pourquoijusqu'alors
nous avons évité des incidents regret¬tables en calmant nos
camarades de notre mieux
dans chacune de nos réunions.
Nous pensons que ces quelques lignes serontcomprises par tous et
que chacun, en ce qui le con¬cerne, fera de son mieux pour éviter
les blessures
qu'occasionnent toujours les attaques et les répli¬
ques trop vives.
Dans l'intérêt du service, dans l'intérêt supérieur
de la discipline autant que dans l'intérêt personnel
de tous, que chacun joue son rôle sans animosité,
sans parti pris : comme cela existe du reste déjà
entre le personnel et certains contrôleurs qui, eux,
ont compris que le Syndicat n'ayant aucune raisond'être contre
eux ne pouvait leur chercher desnoises.
En effet, nous pouvons citer plusieurs contrôleursqui ont su
conserver leur autorité, l'estime de leurs
subordonnés et qui n'auront jamais besoin de me¬nacer pour être
obéi.
A ceux-là, nous leur assurons toute notre grati¬
tude et les prions de croire qu'ils trouveront tou¬jours en nous
des employés vraiment disciplinés,ne leur faisant pas risette,
c'est vrai, mais assurantleur prestige auprès du public, ce qui est
préférableà la façon dont procèdent certains faux frères
quiflattent îe contrôleur par devant et pour déchirer à
belles dents devant les voyageurs dès qu'il a le dostourné.
Nous ne cherchons pas la guerre, nous voulons
la paix, la responsabilité en incombera à ceux quinous
contraindront à sortir de notre ligne de con¬duite.
Châtelain.
Camarades,
Au moment de publier le 2e numéro de Nancy-Tramways, je profite
de cette pettie colonne, quim'est spécialement réservée, pour vous
engagervivement à payer vos cotisations.
Quelle est la base principale d'une maison? Vousme répondez : ce
sont les fondations ; mais je vousrépliquerai que tout en ayant la
basse solide îamaison n'est pas en sécurité; or il faut assurer
sasécurité aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Lesyndicat
tout en ayant un pied solide, a besoin ausside la force pécuniaire
et morale, de cette alimen¬tation fournie par la masse d'employés
qui consti¬tuent notre groupement.
Une terre toute fertile qu'elle puisse être, resteraimproductive
si elle n'a pas la main du cultivateur,du laboureur. Ce n'est donc
que par le versement ànotre syndicat, de la minime somme de 0 fr.
50par mois, que nos camarades pourront, dans unmoment critique,
trouver les fonds nécessaires pourparer à toute éventualité.
C'est pour cette raison, que je rappelle à tous lessyndiqués et
principalement à tous les retardataires,que tous les membres du C.
D. A., sont munis d'untimbre-tampon, à l'aide duquel, le 5 de
chaquemois, ils acquitteront les livrets qui leur serontprésentés,
dans quelqu'endroit que ce soit.
Donc, Camarades retardataires, régularisez votresituation, car
sous peu sera mis en vigueur l'article6 des Statuts, pour tous les
membres inscrits depuisla formation du Syndicat, et qui n'ont pas
donnéleur démission dans les conditions déterminées parl'article
précité.
Je recommande donc aux camarades de lire atten¬
tivement l'extrait d'un jugement ci-joint :
RETARD DANS LE PAYEMENT DES COTISATIONS.
COTISATIONS DE L'ANNÉE COURANTE.
L'article des statuls d'un Syndicat qui prévoit quetout membre
en relard de trois mois de cotisations
sera considéré comme démissionnaire, ne dispensepas le
retardataire de payer les cotisations de l'an¬née courante.
S... c. Chambre syndicale des ouvriers verriersd'Aniche et
environs.
Le Tribunal,Attendu que S..., membre du Syndicat des ver¬
riers d'Aniche et environs, a payé ses cotisationsjusqu'au mois
de décembre inclusivement ;
Attendu qu'aux termes de l'Art. 1 7 du règlementdudit Syndicat
tout adhérent en retard de trois moisde cotisations sera considéré
comme démissionnaire
et rayé ;Que cette clause peut être invoquée par chacune
des parties ;Attendu d'autre part, qu'aux termes de l'Art. 1
de la loi du 21 macs 1884, tout membre d'un syndi¬cat
professionnel peut se retirer à tout instant del'association,
nonobstant toute clause contraire,mais sans préjudice du droit pour
le syndicat de ré¬clamer la cotisation de l'année courante ;
Attendu que S... n'a pas manifesté explicitement
son intention de quitter le Syndicat et ne doit êtreconsidéré
comme démissionnaire qu'à l'expirationdu délai de trois mois
sus-indiqué, c'est-à-dire au1er mars 1902.
Qu'il doit donc pour cotisations arriérées, décem¬bre 1901,
janvier et février 1902, 3 francs, et pourie reste de l'année
courante 1902, du 1er mars, épo¬que à laquelle il a dû être
considéré comme démis¬sionnaire, jusqu'à la fin décembre ;
Soit 5 mois à 1 franc, mars à juillet : 5 francs.5 mois à 1 fr.
50, coût à décembre : 7 fr. 50.Au total: 15 fr. 50;Attendu que les
offres de payement du défendeur
faites à notre audience de conciliation sont insuffi¬
santes.
Par ces motifs :
Disons courtes et insuffisantes les offres du sieur S,. .
Le condamnons à payer au Syndicat des ouvriersverriers d'Aniche
et environs la somme de 15 fr. 50.
Le condamnons aux intérêts judiciairesJet auxdépens.
(Justice de paix du Canton sud de Do,uai,2! juillet 1903).
<
NOTA. S... qui avait reçu du Syndicat plusieurslettres
l'engageant à régler ses cotisations, avaitfait citer le Président
du Syndicat, en justice depaix, et avait offert 3 francs pour trois
cotisationsmensuelles.
Le présent avertissement "est très sérieux et leC. D. Â., est
décidé à sévir pour faire respecter sesdroits.
Il rappelle que le 15 février expire le délai accordépour
l'inscription des nouveaux membres. Passé cedélai, il sera perçu un
droit d'entrée de 1 fr. parmembre (cet article a été voté à la
séance du 6décembre 1905).
Le Trésorier,BlLLOIR.
AVIS
Le Secrétaire-adjoint rappelle à tous les membresdu Syndicat,
qu'il ne sera plus envoyé de convoca¬tions individuelles, à moins
d'urgence.
La prochaine réunion générale aura lieu le mardi6 mars.
Châtelain.
Dès l'apparition de notre premier numéro, quel¬ques ennemis du
syndicat, par simple parti-pris,ont émis sur notre compte les
réflexions les plusfausses.
En effet, un monsieur me disait encore il y aquelques jours que
le syndicat n'était pas une asso¬ciation professionnelle, mais une
association anti¬militariste.
A cela je répondrai qu'il est possible que certainssyndicats se
laissent entraîner sur la pente de Panti-militarisme, mais
qu'heureusement il est de nom¬breuses exceptions.
Nous faisons partie de ces exceptions et notrassoeiation, nous
le déclarons à ia face de tous, necraignant pas un démenti, a
simplement pour ifutd'améliorer notre sort, soit par la mutualité,
soitpar la défense de nos intérêts, soit encore en cher¬chant à
donner à tous ies nôtres les bons principesde tenue, discipline et
tolérance entière dans lesidées autres que les nôtres.
En ce qui concerne l'esprit militaire, nous pou¬vons déclarer
hautement que nous plaçons le cultede la Patrie et celui du Drapeau
au-dessus de touteautre division et de partis. Cette déclaration a
§qq.
-
importance en ce moment où un vent de guerresemble vouloir-
souffler sur notre Pays.
Croyez bien, que, si jamais la Patrie nous appellepour repousser
' les efforts de l'envahisseur, noussaurons tous, « les petits
trams », quitter nos fa¬milles' et nous grouper autour des plis
sacrés duDrapeau.
-Les lecteurs ne doivent pas oublier qu a partquelques rares
exceptions nous sommes tous d'an¬ciens soldats et que les nobles
traditions de chacundes corps où nous avons servi, sont gravées
dansnotre ciur..
Nous n'-àvons pas non plus oublié les "jours
tristesd'envahissement et si nous ne les avons pas connus,nos mères
nous ont bercés avec les histoires descruautés des
envahisseurs.
" Tant qu'il s'agit de défense d'intérêts des travail¬leurs,
nous acceptons avec plaisir des rapportspleins de cordialité, mais
nous ne voulons passalir, ni injurier le Drapeau de notre France.
C'estnotre droit d'abord el c'est notre devoir, à
nous,Lorrains.
Sur ce point, inutile de nous faire aucune moralecar ces chos'es
"du c ne s'arrachent pas.
Travailleurs conscients, ne vous laissez pas dé¬tourner de votre
droite ligne de conduite, de dé¬fense de vos intérêts,
syndiquez-vous pour êtreforts, pour vous mieux entr'aider, pour
votre relè¬vement moral et instructif, défendez vos intérêts,c'est
une noble cause, par cela même vous relevezle niveau moral dé votre
pays, mais n'hésitez pas,lé cas échéant, à rejeter toute théorie de
ceux quine connaissent pas vos aspirations, rejetez sanscrainte
toute idée antimilitariste. Pénétrez-vous
bieri'dè l'idée que dans l'intérêt social même, l'ar¬mée est un
besoin, une nécessité de chaque instant,croyez bien si demain nos
casernes sont videsdé képis, dans trois jours elles seront pleines
decasques à pique, de fils de prolétaires teutons qui,sans vergogne
forceront, vous et vos enfants, àporter haut le nom sacré de «
Patrie », quoiquen'étant"pas' vôtre. '
C. Berthélemy.
'A*
[feÉres du Conseil ^Administration
in Syndical ies Employés de TramwaysBE NANCY
S&WeY-TRAMW&YS
ressé, l'ouvrier patron (si je puis dire ainsi)verra d'un
mauvais �il un fainéant, tandis qu'untravailleur sera honoré,
respecté, comme le méritetout homme à qui la fortune n'a pas souri
et quicherche dans le travail un appui moral et pécuniairedont il a
besoin pour vivre.
Mais, cette théorie est mal vue du capital ou,du moins, mal
étudiée, mal comprise sans celal'application en serait demandée par
lui et, sûre¬ment, il y trouverait de larges compensations
dansl'union des deux parties, dans la mentalité des tra¬vailleurs,
conscients qu'ils seraient défaire pros¬pérer un travail où ils ont
leurs intérêts. Et les divi¬dendes feraient sûrement plus élevés et
mieux ré¬partis que le système actuel.
D'ailleurs, comme les ateliers Peugeot sont peut-être un modèle,
et le système que je préconise étanten action chez eux, a donné des
résultats inespéréset au-dessus de tout ce que l'on peut
penser.
Peut-être, méditant ces lignqs, trouverons-nousdes hommes qui
étudieront ou perfectionneront cesystème ; tant mieux et je
souhaite être entendu etvoir réaliser, dans un prochain délai,
cetie réformedu travail qui sera, ce jour-là, l'abolition du
mal¬heureux et qui verra la concorde indissoluble duprolétariat et
du capital.
C'est logique.Adolphe Fajssollh.
ftft&CY-TR&l
MM.
BiRLOT,. président, 10, rue Charles 111.
Berthelémy, secrétaire général. 28, faubourg Sta¬nislas.'
Billoïr, trésorier général, 54, rue de Metz.
Châtelain, secrétaire adjoint, 29, rue Carnot.
Laurent, -trésorier adjoint, 82, rue Saint-Nicolas.
Contrôleurs : Bardel, 136, rue de Mon-Désert;
Marchal L., 46, rue Stanislas ;
Bourguignon, 7, rue Saint-Lambert.
Membres : Rétienne, 56, rue de Metz ;
Bastien, 6, rue Bergnier ;
Drouin Ch., 16, rue du Ruisseau ;
Gantner. 75, faubourg des Trois-Maisons.
C. D. A.
£a-3iû^ jC;fec2ri2û£
Pour un observateur posé pour un philosophesuivant le courant
des idées et des m nouvelles
il appert que le syndicalisme a fait, depuis quel¬ques années,
des progrès immenses vers l'idéal duparti, vers l'avenir brillant
de ïa participation auxbénéfices. '
Les grèves passées et actuelles prouvent surabon¬damment la
logique de la thèse depuis longtempsposée entre le capital et la
main-d' qui com¬bat pour les luttes de la vie et qui pré*-, oit
obscuré¬ment aujourd'hui brillant demain un jouridéaliste, où ie
capital et le prolétariat seront d'ac¬cord pour s'harmoniser dans
le travail et qui déci¬dera de l'avenir humanitaire et
syndicaliste, avenirprochain rempli de promesses et de beauté et
qui, àcoup sûr, rendra un bien immense au pays en inté¬ressant
l'ouvrier au travail qu'il fera.- Tout ceci est de la- logique —
tout ceci arriverafatalement ! que dis-je ! nécessairement.
Certes,il y aura bien des tiraillements du côté capitaliste,qui
croit. à la ruine et qui, lorsqu'il aura goûté desprincipes
syndicalistes, comprendra qu'en intéres¬sant: les ouvriers dans les
bénéfices, il y aura unatout qui se rendra garant du travail,
puisque, inté-
Les employés de tramways se ti-buveraient heu¬reux, pour éviter
toute contestation au sujet del'heure, d'avoir au Dépôt ou à tout
autre endroit,une horlogo réglée chaque matin sur l'heure de
laVille, de sorte que tout le personnel puisse tabler surune heure
uniforme. Cette heure pourrait égalementêtre réglée, avec un
intervalle régulier sur l'heurede gare.
L'emplacement de l'horloge en question est touttrouvé ; rien de
plus facile que de fixer cette pen¬dule au pylône qui se tient au
milieu de la cour dudépôt, ou pour éviter les trépidations,
nuisibles à !abonne marche de l'appareil, l'encastrer dans le
mur,au-dessus de la nouvelle salle du personnel.
Certains esprits farceurs me soufflent à l'oreillequ'il serait
préférable de doter le Père la l'ince, dedeux pendules portatives,
l'une en avant et l'autreen arrière de ce brave serviteur, mais je
crois qu'ilfaut abandonner ce projet, car le porte-pendules,ne
saurait résister à îa tentation de remonter àcoups de pince, ces
chronomètres d'un calibre peuordinaire.
Si toutefois la Direction daigne nous accordersatisfaction, je
serai d'avis, à ce que l'horloge enquestion soit enfermée dans un
boitier, à seule finque les oiseaux de grosses espèces, tels les
pigeons,les corbeaux, les corneilles ou les buses, ne puissentse
reposer sur les aiguilles car il paraîtrait que cesvolatiles ainsi
perchés, par suite du poids de leurcorps, sont cause de l'avance ou
du retard et dé¬traquent le mouvement.
(Ext; ait d'ui e iloor.e du contiôlour K )
Âvaut loujoiitT l
Depuis quelque temps, Monsieur, vous vous li¬vrez sur le compte
des syndiqués et sur le mien enparticulier, à un bafouillage digne
de. l'être le plushâbleur ; si ceci se passait au mois de juillet,
jepourrais croire à l'influence du soleil sur votre pau¬vre
cervelle, mais à cette saison où nous sommes,cette raison n'est
certes pas valable. Je suis donctenté de croire que c'est plutôt
par bêtise que vousdéversez sur nous un tel torrent de
mensonges.Croyez-donc, cher Monsieur que si je daigne bienm'oceuper
de vous, c'est uniquement pour détruirevos calomnies et vous
montrer sur toutes vos faces,aux camarades qui seraient tentés
d'ajouter foi auxallusions de votre personnage détraqué.
_ Vous mentez en racontant à un employé de laligne Blandan, que,
lors de mon dernier entretienavec le Directeur, celui-ci m'avait
mis à la porte,en refusant de m'entendre. Sachez, Monsieur, quej'ai
été reçu cordialement par le Directeur, et jesuis sorti de son
bureau très satisfait : j'ai emportéune bonne impression de la
façon correcte dont cesupérieur recevait ses subordonnés ; du
reste, ceuxde mes collègues qui ont eu l'honneur d'être reçuspar
lui, pour le même motif, peuvent en témoigner.
Vous voulez certainement le faire passer à nosyeux, eomme un
épouvantail.
Vous mentez encore, lorsque vous racontez avoirvu sur la table
du patron (épithète familière quevous avez prise pour désigner le
Directeur), un rap,
port rédigé par moi sur l'incident en mjetfinnn ayant pas fait
de rapport, vous n'avez pu en -S'et puis la table du « patron »,
comme vous le rEsi bien, n est pas à votre disposition : je doute £
<que le Directeur vous laisse feuilleter ses paniern'est pas de
votre ressort. ] ' ce
Vous mentez toujours : dans une conversationque vous avez eue
avec un employé de la li°-ne dCoin-Saint-Epvre, vous disiez, à
propos de fa loterïdu Syndicat : •Blie
« Il y en a qui délivrent des billets de tomhnl»moi je
délivrerai des billets de libération » ' '
Pour qui nous prenez-vous donc, minuscule nersonnage? Vous avez
trop bonne opinion de von*même. Apprenez donc ceci : le Directeur
seul ïêdroit de libérer un employé, et jusqu'à présent il ns'est
pas servi de ce droit à lui seul dévolu
Vous mentez, vous mentez encore, vous' mente?toujours, et dans
quel but?
Est-ce pour vous donner de l'importance ou pourvous faire bien
voir de vos chefs ? Cessez ce Auvous ne réussirez pas;
rappelez-vous le proverbe« Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin'
elle s«casse ».
Un conseil pour finir : arrêtez ce flot de mensonges que vous
déversez sur moi et d'autres il enest grand temps, car vous finirez
par vous y noy*r
Je connais maintenant votre devise : Orgueil etvanité ; c'est
celle des sots.
Berthelémy.
[P1
IW&YS-
-fi^^^m?^,i?TrTtTgy^B'^^.-ig^î^w^.CT^fp?.^
De nombreux voyageurs se plaignent de ce quele Contrôleur au
P.-C. se désintéresse complètementdes renseignements concernant
leservice des tramsrenseignements que le public peut avoir à
deman¬der.
_ En effet, du matin au soir, l'unique préoccupa¬tion de
certains de ces contrôleurs-plantons, est uneconversation
ininterrompue avec le gardien de lapaix également de planton, et
cela en grillant denombreuses, oh ! combien nombreuses sèches !
!
Ne pourrait-on pour attirer l' des personnesembarrassées, doter
cet allume-feu d'une pancarteen tôle, en forme de manteau (genre
Sandwich) por¬tant les inscriptions suivantes :
Cie Gle de Tramways. Réseau de NaneyRENSEIGNEMENTS GRATUITS
RÉCLAMATIONS SENSÉES
ALLUME-CIGARES, CIGARETTES, ETC., ETC,
En cas d'absence,S'adresser chez le marchand d'oranges, à
côié!
Voilà pour le vêtement ; quant à la coiffure, ilserait prudent
et même très pratique de fournir àce brave contrôleur un immense
chapeau à largesbords recourbés, semblable à un plateau, sur
lequelon déposerait les objets trouvés. Ainsi coiffé et vêtu,ce
pauvre diable pourrait affronter les intempériesde la saison : il
serait à l'abri de la pluie et du vent,surtout sous notre climat où
l'on compte 200 jourspluvieux par an.
Bon-Coeur.
Si îes étrennes des employés du tram. . . ont étéfructueuses en
ce qui concerne celles données parles voyageurs, elles ont plutôt
été très malréparties en ce qui concerne les gratifications
ac¬cordées par la Compagnie.
En effet, quoi qu'en dise l'ami C. . ., auteur de lalettre
anonyme insérée dans l'Est républicain et an¬nonçant à tous que M.
le Directeur, toujours sou¬cieux du sort de son personnel, avait
réparti inté¬gralement la somme de 3,360 fr. en gratificationsde 25
à 50 fr. entre tous les employés les plus mé¬ritants de la
Compagnie et les plus anciens.
Quelle blague ! !Commençons par vous : franchement, mon
cheiy
vous ne croyez' pas admissible pour qui que ce soitque vous ayez
mérité des étrennes? pour quellesraisons, s'il vous plaît??
Est-ce pour arriver chaque jour, le matin, avec unquart d'heure
de retard?? Sinon une demi-heure.
Est-ce pour ne pas avoir tamponné? Est-ce pourne pas fumer sur
la voiture ou encore boire en ser¬vice?? Quant à îa maladie, il
serait superflu d'enparler, car-eelle-ci vous fatiguerait plus que
votre..-,travail.... continuel repos.
La vérité est que le service fait par l'employé n'apas entré, en
ligne de compte pour les, étrennes,comme les autres années, elles
ont été réparties surles indications de MM. les contrôleurs, qui
ont su
écarter toutes les têtes qui ne leur convenaient pas.Remarquez
que la question n'est nullement syn¬
dicale, je transmets ici les réflexions des syndiquésaussi bien
que des non syndiqués.
Que ies anciens serviteurs aient eu des étrennes,c'est juste
pour ceux-là, nous n'en parlerons pas,nous sommes même très heureux
de les voir récom¬pensés, mais pourquoi y en a-t-il d'omis
volontai¬rement??
Pourquoi certains ayant tamponné en ont, quandd'autres dans le
même cas n'en ont pas?
Pourquoi certains n'ayant jamais eu d'accidentsn'en ont-ils pas,
alors qu'ils font en tout temps unbon service?
Pourquoi certain . se faisant porter malade la veilledu jour de
Noël pour pouvoir faire à son aise le ser¬vice de garçon de café et
se ballader dans les ruesensuite, en a-t-il?
Pourquoi certains, ivrognes, fumeurs, employéssans aucune tenue,
sales, etc., on ont-ils??
Pourquoi certains, tempérés, propres et ccnsc'.entsdu service
qui leur incombe, n'en ont-ils pas??
Pourquoi les mauvais esprits de camaraderie, necherchant à
marcher à l'horaire que le jour où ilssont rentrants, en
ont-ils??
Pourquoi ceux qui font perdre journellement20 sous à la
Compagnie par des transports gratuits,conscients ou non, en ont-ils
?
Pourquoi ceux qui volent la Compagnie en ont-ils??
Naturellement, nous comprenons parfaitementque M. le Directeur
ne peut nous connaître et qu'ilest oblige d'avoir recours à ses
sous-ordres ; mais,dans ce cas, ne pourrait-il les rendre
responsablesdes injustices, il est fort probable que la leçon
se¬rait profitable, car nous ne sommes pas loin de sup¬poser que
pour les étrennes et les signalements toutcela est basé sur la plus
ou moins grande quantitéde bocks absorbés par certains
contrôleurs.
Veritas.
Connaissez-vous ce nouveau Contrôleur? Non,
n'est-ce pas ?
Eh bien! sous cette rubrique, il est question d'un
certain contrôleur, gonfleur et vantard, qui raconte
a qui veut bien l'écouter que les employés desser¬
vant la ligne Bon-Coin-Saint-Epvre, sont pris d'une
telle frousse, à son apparition, qu'ils en attrapent une
chiasse carabinée et qu'ils passeraient, s'ils le pou¬
vaient, par les tubes de sablières.
Plaignez, cher lecteur, la situation de ces mal¬
heureux employés, qui n'ayant pas, sur le car, de
water-closets à leur disposition, en sont réduits à
se munir de bouchons de limonade, ou se servir des
boutons de timbre et de sablière.
Oh ! bêtise galonnée ! ce croquemitaine d'un nou¬
veau genre, non satisfait de servir de purgatif ou
plutôt de vomitif à ses subordonnés, menace encore
ces derniers de pouvoir, à l'occasion, leur donnerdes billets de
libération .
Je vous en conjure, disciple d'Esculape, attendez
au moins la fin de la Conférence d'Algésiras, avant
de nous renvoyer dans nos foyers, la France aurabesoin de
nous.
Mais, au fait, qui êtes -vous donc; de quel pou¬
voir êtes-vous donc revêtu, pauvre roitelet ; votre
ambition vous porterait-elle à briguer les honneurs
de la Direction : dans ce cas, rappelez-vous la fable
de l'ours et des deux compagnons, et surtout n'ou¬bliez pas la-
morale.
Dans votre orgueil et votre vanité, vous voulezsans doute imiter
la Grenouille et îe B S'il en
était ainsi, nous vous engagerions à ne pas trop
vous gonfler, car vous pourriez crever ! !
Passe-moi le pot 1...
On nous prie d'insérer :Le 24 novembre 1905, le contrôleur J.,
est
<™r le car n° 3, parti de Jarville à 12 h. 24.singeant sur
Nancy.
monté
et se
5 Le contrôleur J., après avoir inspecté la feuille(.m receveur
D., de service sur ledit car m 3, dit àbrule-pourpoint au
conducteur :
r ~-i 4Puai*d le trésorieî' Billoir, ou même lecomité font des
journées ou des heures supplémen¬taires, touchent-ils une
rétribution ? »
Le receveur D., membre du Syndicat, tout inter¬loque repondit
:
« Je ne sais pas, mais je crois que oui ! »
A mon humble avis, le receveur du car 3, prisainsi à
l'improviste, aurait dû engager ce tropcurieux contrôleur, à se
renseigner auprès de sonwattmann, qui lui, comme membre du
Comité,aurait été à même de fournir des explications àM. J., qui a
la fâcheuse manie de s'occuper dechoses qui ne le concernent
pas.
On voit que îa pêche n'est pas encore fermée ; entout cas, je
conseillerai au contrôleur J., à ne pass'attaquer au menu fretin,
mais de préférence auxgros morceaux de choix ; il est vrai qu'il
faut êtreoutillé pour la circonstance : rien de plus facile,cher
ami, prenez une grande et grosse gaule, unelongue ligne bien
solide, une ample épuisette, etsurtout .... n'oubliez pas les
hameçons.
Un mal endormi.
^ - - E^5j£~l
On nous écrit :
Monsieur Je Rédacteur de Nancy-Tramways,Je suis très heureux que
votre syndicat ait eu
l'idée de fonder Nuncy-Tnnnn-ays, en effet celui-cisera plus à
même d'enregistrer les griefs du publicyis-à-vis. de la Compagnie
que n'importe que! autrejournal, car- vos réflexions sur ces griefs
serontd'autant plus à considérer qu'ils auront été exami¬nés par
qui est à même de le bien faire. Arri¬vons donc au fait.
Me trouvant au Point-Central le jour du ier jan¬vier avec mon
fils pour y attendre la correspon¬dance de Maxéville, je résolu
-**, ks d'attendre, departir tout doucement à pied.
Arrivé Place Carnot nous prîmes place dans laremorque d'un
convoi qui venait d'arriver. Le rece¬veur, très poli, nous fit
remarquer qu'il ne pouvaitpas accepter des correspondances de
Saint-Max-Place Carnot et qu'il fallait de nouveau acquitter leprix
de 0 fr. 10 par place, ce que je fis sans mur¬murer mais à ma
grande surprise le receveur aprèsavoir encaissé les 20 centimes ne
me donna pas debillets, et se contenta de déchirer les 2
billetscorrespondances qu'il avait déclaré ne pouvoiraccepter.
L'employé en question ne portait pas îe pantalonbleu
d'ordonnance mais un pantalon de couleur àcarreaux ; il ne portait
pas non plus de numéro aucol de sa veste et jo ne me souviens pas
de l'avoirdéjà vu. Naturellement mon but n'est pas de luicauser de
l'ennui c'est du, reste pourquoi je ne vouscite ni l'heure ni le
numéro de la voiture, mais jeprofite de la circonstance pour vous
demander pour¬quoi on n'accepte pas les correspondances dc
Saint-Max sur la place Carnot aussi bien qu'au Point-Central.
Avec tous mes remerciements pour l'insertion dela présente,
recevez Monsieur le Rédacteur, mes dis¬tinguées salutations. ^
R. C. ^Saint-Max.
Monsieur le Rédacteur,
La Compagnie des Tramways ne pourrait-ellepas mettre dans
chacune de ses voitures, un horairedes Chemins de fer ?
Naturellement, j'entends par ce mot, un simplepetit tableau,
donnant les heures du départ destrains partant dans les différentes
directions ainsique celles de leur arrivée dans deux ou trois
prin¬cipales villes de chaque ligne.
La chose ne serait pas coûteuse et rendrait detrès grands
services aux voyageurs qui en seraienttrès reconnaissants à
Monsieur le Directeur de laCie des Tramways.
Recevez, M. le rédacteur, etc.
~ Un lecteur.
(La réclamation de ce voyageur est très sensée,car il arrive
fréquemment que des personnes étran¬gères à la capitale, demandent
au conducteur d'uncar, l'heure du départ de tel ou tel train, et
natu¬rellement l'employé ne sait que répondre. Nous
sommes portés à croire que l'écho de cette petite -réclamation
arrivera jusqu'à la Direction qui" nerefusera certes pas de
satisfaire MM. les voyageurs,
(Note d,e la rédaction).
Nous recevons la lettre suivante : ~-
Monsieur le Rédacteur,
,.J>?rsuadé *ïue vous connaissez parfaitement lesdifférents
points de correspondances du. réseau dèsTramways de Nancy, veuillez
avoir l'obligeance deme dire dans votre journal, quels sont, ces
pointsentre les lignes suivantes :
1° Blandan à Préville ;2° Rue de Toul à Maxéville ;3° Bon-Coin,
Mon-Désert à Maxéville.
Recevez, Monsieur, etc . .
Réponse. Monsieur, vous trouverez sur lestickets de
correspondances, l'indication suivante :
Correspondance donnant droit nu parcours.immé¬diat sur une
seconde ligne, à son point de contact;
Or, les points de contact sont- i([ V1° Mandai, à Prèville : En
face les Magasins-
Reums ;
2° Rue de Toul à Ma.xéviMe : a) Porte St-Nieolas ;o„ r, - - b)
Place Carnot;3» Bon-Cow a Maxériile : a) Angle des rues Char¬
les Iïi et St-Dizier ;b) Rue de la Pépinière.
Indépendamment de ces points, les correspon¬dances sont
acceptées également au Point-Central.
La Rédaction.
Ut
Tour monter en Tram: se placer d'abord au.poteau blanc, ou
rouge, mais à droite, en faisantface à la direction où l'ont veut
se rendre.
Faire signe visiblement au wattmann et suffi¬samment à l'avance,
pour que- ee dernier prissearrêter à temps le car, et cela, sans
brusquer- lemouvement au point, d'incommoder les voyageurs.
_ Le poteau blanc est un arrêt facultatif, c'est-à-dire que îe
wattmann ne s'arrête qu'à la demandedes voyageurs. Le poteau blanc
et rouge est unarrêt forcé.
* * . %
Il faut toujours faire signe au wattmann,"lorsquel'on veut
monter, et demander l'arrêt au receveur,quand on veut descendre :
dans ce cas, prévenezl'employé un ou deux poteaux avant* l'arrêt
seule¬ment ; car, iî faut éviter deux choses : avertir troptôt,
c'est' s'exposer à un oubli de la part du .rece¬veur ; avertir trop
tard, c'est se voir conduit aupoteau suivant, d'où discussions. (Je
parle pour lesdames principalement).
* -k
Ne pas sonner le wattmann de son chef ; ce soinincombe au
receveur.
(A suivre] E. CH.
^îz^é=s,frz$$~ -,^-<àj^25J^^jÇ=;
Entendu au Point-Central :
' Pardon, Monsieur le Marchand de Tramways,ne pournez-vous t'y
pas me dire à quelle heure,est-ce qu il y a un traai pour m'en
retourner- cheznot' Rosalie, à Vand�uf ?
Non, Madame, je regrette, mais adressez-vousau Marchand de
Chemins de Fer : vous serez ren¬seignée..
ie Gérant : BERTHELÉMY.
Imp. Louis KREIS, rue Saint-Georges, 51, Nancy.
-
KÂfêCY-TRÂffiWAYS
PifPif! Tous les soirs, à 8 h V-. repré-«lÔItlW sentation. Tous
les dimanches ettêtes, matinées de 2 è 6 heures Les mardi
etvendredi, débuts et changement de pro¬gramme.
COMPAGNIE D'ASSURANCEScontre l'incendie et sur la
Fondée en i'-ASDirection : 16, mo dp Grauimont, à Paris
Guervilie et A. MhII'Hk', direci»ursFonds Oe ^ra»ti- : 326
553.425 francs.Revenu auniîfl : 99 millions
Taj'Jfs trè<*s i-ëdmti'-i
Pour tous, reiifeigntnneuts «'.'dresser à M.Lan^eubsch, rne
Margaine, & 6, à Longw>seul agent froiipral poi l'ai
rondissL'iiiPiii de
A. de
Henri
-Haut,
Bi'iey.
Rentiers anatomiquesILES KEWfKKS AKITÏFï-
CEB&.S A'V&TOÏÏEQeJKS fabri¬qués par ni oliii (îrpieii
tt inécani-ciea dentiste chplÔTiK5-. ayant -quis l'expérience par
l'exercice deson ar\ p-r- lant quatorze ans dansditïérenis pays,
son* caractérisaspar leur mutation pai faite de lanature dans,
toute sa beauté et sa
perfection.Les Dentiers anatomiques s.mt :t» (jd'-iuitis
tncaB
f.iyer d'infeetion et fi< uieipropreté, qui blesse
laiuiiqu*tiM' buccale el. >ï< cassant à t.'i. que ii
staut,entraîne Cas dépenses huîtres ;
3° Sans ■«�e'eînE! tsjutoninaetqmr A wts, formantbourrelet bu
palais et aui. fait de caoutchouc nonvulcanisé, est malptepfe, ce
qui donne à l'haleineune mauvaise odeur. Le» nKfcï SEBS
Afc&TO-
5ÏEQSJKN adhèreul au palais \n" 1? simple pref.»iorde l'air
k" Sans molaire» plates, ni meisivs s ou canineà la Dlace des
molaire». l.e;, BK^TEIEHS «M
'ffOMIQÏÎlKS portent tous de w d»s niolai'- sayant tous leuts
tubetcui'S et sillon? intacts.Aneslhêsie si Opérations par Docteur
estpêrime i>
Restauration, ot remontage cles vieux deiricrssans Être oblige
de prendro de nouvelles empreintes
APPIREILS EH OR ET EN PLATINETOUh TRAVAUX DENTAIRES
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Véritable
LE SOUVERAIN
CORR1C1DE InstantanéUne seule application suffit pour tuer
lee Cors les plus prtifovid el les 7 -'us rebellesTcner
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QUEL SOULAGEMENT !
QUEL BOHHEUB ! ! !Le Soucerain Corricide instantané est le
seul, l'unique, le vrai tueur de cors qui les dé¬truise à jamais
jusqu'au plus profond de leursracines. Aussi'.ôt après
l'application, les dou¬leurs insupportables disparaissent, et c'est
lebien être qui leur succède.
Le Souverain Corricide instantané est le
véritable Bienfaiteur des pieds.Envoi franco contre 1 fr 75 en
timbres ou
mandats, â M. Ch. ADAM, 3 bis, rue Cadet,à Paris.
Poursuivi en Cour d'Assises et acquitté, cetourra-e, en dépit
des violentes polémiques
' qu'il a soulevées, est aussi légal qu'instructifet précieux.
11 se recommande au grand pu¬blic par les données inédites qu'il
porte à sa
connaissance, données secrètes restées jusqu'à' présentie
privilège de quelques rares initiés.Outre son côté scientifique et
pratique Amour
, et Sécurité est encore appelé à opérer une vé¬ritable mais
pacifique révolution sociale enpréservant de la honte et du
désespoir les fa¬milles dont, les filles vaincues par les
séduc¬tions do l'amour, succombent à la tentation.
L'étonnante rapidité avec laquelle il se propage, démontre mieux
que tout autre argu¬ment qu'il répond à un besoin réel en
satisfai¬sant à de constantes et unanimes préoccupa¬tions.
moyens scientifiques de procréer à volontéfille ou garçon II
donne aux malheureuxatteints de tares physiologiques le moyen dese
marier de ne plus vivre en dehors de la vieleur permettant le
réconfort de l'amour légi¬time : sans danger de procréation, qui
légue¬rait à l'humanité de tristes descendants, héritiers des tares
de leur père. C'est donc faire�uvre humanitaire de permettre à
eertainsdéshérites les douceurs et les joies du mariagesans danger
pour la société. '
Amour ct Sécurité est le livre que touthomme devrait lire et
relire. C'est le conseil¬ler du jeune homme auqueril évite le
terriblefléau ; créateur de rachitiques, rongeur d'éner¬gie et de
vitalité Lisez-le. et quand vous l'au¬rez lu vous serez
certainement le propagateurrie ce sensationnel ouvrage qui a
révolutionnéle monde entier.BOCTOR-BREMNÏJ8 y indique les
Envoi rï-anco contre rfnq ffanes en timbres, mais de préférence
en un bon ou wandatsur la poste à Ch. ADAM, 3 bis, rue Cadet, à
PARIS
HCSRSénNSQURi
PARIS 19GÛ
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excellent professeur(X31ê-vo dd IkdCa.x'jaa.ojn.'tel)
Donnerait lapis ;Enseignement élémentaire f.SGEnseignement
supérieur S.&O
S'adresser au bureau du journal, 45
Malgré le développement considérable de la ville de Nancy,
depuis quelques années, toute l'activitécommerciale paraissait être
le privilège de deux ou trois rues du centre de la ville: dans un
but dedécentralisation pratique et surtout économique, quelques
initiatives privées ont essayé non sans succèsde réagir contre ce
monopole.
Une de ces initiatives qui sera certainement appréciée par le
public est celle qu'un industriel vientde prendre en créant, dans
sa maison, la vente au détail aux prix et tarins du gros.
pour répoudre aux besoins d'une ville aussi importante que Nancy
vient de résoudre, avec les derniersprogrès de perfectionnement, le
difficile problème d'établir les vêtements pour Hommes. Jeunes
Genset Enfants à des prix bien inférieurs à ceux pratiqués jusqu'à
ce jour.
En vendant eo délai
intermédiaire, nous f;el des environs le moydont la coope? la
façorseulement rien à dés
tailleurs.
jux prix el tarif du gros directement saas aoeooliioos à toutes
les classes de la Société de Narieyiî de bien s'habiller avee des
vêtements élégantsel les fournitures très soignées, ne laissent
non", mais peuveat rivaliser avec ceux des ffFâiîds
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ionre.
Nous avons l'honneur d'appeler l'attention du public sur les
améliorations que nous venons d'apporter dans la coupe et la
fabricationdu vêtement.
Jusqu'à présent l'inconvénient de la confection était de se
déformer vite.
Nous sommes arrivés à supprimer totalement ee défaut
nouvelle coupe
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Tous nos vêtements sont fabriqués dans nos ateliers, ce qui nous
permet d'affirmer qu'ils ne laissent rien à désirer tant pour
la(onieclion que pour la qualité des tissus emploj'és.
Una fisite dans ras iagasioi suffira pour ïolss eoûYâlnere d© la
supériorité de notre fabricationB3B3n«flS^^^
Notre innovation trouvera bon accueil auprès des personnes
soucieuses de leurs intérêts qui oni^habitude de l'économie et de
l'épargne, la différence des prix variant entre 40 et 50 O/o
auprofit de l'acheteur.
Ce résultat est dû à la suppression des frais généraux inutiles,
tels que loyer exorbitant et luxed'installation très coûteux : Huit
cents francs de loyer au lieu de quinze mille, suppression de ia
patenteénorme que l'on paye pour .un loyer excessif, pas de frais
de représentants ni de voyageurs
Il serait superflu de nous étendre plus longuement sur les
avantages qui en résultent pour le public,nous nous bornerons à
ajouter que tous les vêtements portent sur une étiquette apparente
les prixchiffres connus et que l'entrée de la GRANDE FABRIQUE, 27,
rue Saint-Nicoïass est entièrement librlibre
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Il est donné, pour tout achat, des timbres bleus, rouges, verts
et violets
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QUEL BOITHBTTB ! i !Le Soucerain Corricide instantané est le
seul, l'unique, le vrai tueur de cors qui les dé¬truise à iamais
jusqu'au plus profond de leursracines. Aussilôt après
l'application, les dou¬leurs insupportables disparaissent, et c'est
lebien-être qui leur succède.
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