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Histoire du dogme Trinitaire :
Les Trinitaires et le Trinitarianisme n'ont pas vu le jour avant
381.Les empereurs romains :Constantin II et Constantinus taient
aussi des Unitaires nomms "Ariens" ou "Eusbiens" par ces
Trinitaires postrieurs
La formulation du dogme trinitaire fut prcise et dfinie
longtemps aprs et plus exactement 3 sicles aprs Jsus christ . Cela
ncessitera l'utilisation d'un nouveau vocabulaire emprunt la
philosophie, qui ne pourra laisser la place des divergences
d'interprtation. L'glise fut oblige de chercher une formulation
logique de cette foi trinitaire pour cela ils se sont mis d'accord
sur ce qu'on appelle le crdo , ou la profession de foi .
Vu que la trinit est fortement incohrente avec la logique
humaine et les enseignements du christ , Les hrsies furent des
tentatives de ramener cette foi trinitaire quelque chose de plus
simple comprendre, de moins exigeant pour la foi. Et cela exige des
professions de foi plus prcises pour rpondre aux questions qu'elles
ne manquent de poser.
Le premier credo peut-tre se trouve dans la premire ptre aux
corinthiens (8,6 et 15, 3-5) qui date d'environ 60 (voir aussi
Ephsiens 4, 4-6). D'autres credo se retrouveront dans diffrents
recueils liturgiques ou sont voqus par les Pres de l'Eglise,
la premire grande formulation de la foi trinitaire a t faite au
concile de Nice (325) sous l'impulsion de l'empereur Constantin,
rcemment converti (324).
Le concile de Nice.
Aprs la conversion de Constantin, la paix rgna sur les chrtiens,
bien avant cela l'entre de plusieurs paens dans le christianisme
avait amen des doctrines et des philosophies empruntes aux romains
et la philosophie .les querelles dogmatiques avaient commenc bien
avant cela mais ce n'est que lors du rgne de Constantin que l'on
vit un dogme le rapporter par rapport un autre ,et ce par la force
du pouvoir de l'empire romain.
Arius, prtre d'Alexandrie ( mort en 386) niait que le Christ,
deuxime personne de la trinit soit gal au Pre : pour lui, il a t cr
par le Pre et mme l'incarnation est la production d'un tre nomm
Verbe diffrent du Fils.
La controverse s'envenime rapidement dans les glises orientales,
et Constantin mit son autorit au service de l'Eglise il a donc
convoqu un concile runissant tous les vques, c'est le premier
concile oecumnique de l'histoire. On y affirme la
"consubstantialit" du Fils et du Pre et on y condamne les erreurs
d'Arius (condamnation confirme au concile de Constantinople).
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"Nous croyons en un Dieu, Pre tout puissant, crateur de toutes
choses visibles et invisibles ; et en un seul Seigneur Jsus-Christ,
le Fils de Dieu, unique engendr du Pre, c'est dire de la substance
du Pre , Dieu de Dieu, lumire de lumire, vrai Dieu de vrai Dieu,
engendr, non cr, consubstantiel (de mme nature) au Pre , par qui
tout a t fait..."
L'arianisme n'a pas fini de sduire puisque ceux qui ont suivi
l'actualit avec le 1500me anniversaire du baptme de Clovis se
souviendront que ce dernier a du lui aussi choisir entre
l'arianisme et le" catholicisme". En orient, en tous cas,
l'arianisme a bien failli l'emporter aprs le concile de Nice. On se
trouvera bien des lieux avec deux hierarchies chrtiennes parallles
l'une "catholique", l'autre arienne.
Et le saint esprit?
Cette priode aura t une intense priode de lutte entre les
trinitaires et le reste des chrtiens qui luttainet contre cette
doctrine , sur la nature du Fils, mais aussi sur le Saint-Esprit
dont on soutiendra son tour qu'il n'est qu'une crature (hrsie
pneumatomaque). L'aboutissement en sera le concile de
Constantinople (381) qui prcisera l'article sur le Saint Esprit,
fort bref dans le credo de Nice :
"...Et en l'Esprit Saint, le Seigneur, qui vivifie, qui procde
du Pre, qui avec le Pre et le Fils reoit mme adoration et mme
gloire, qui a parl par les prophtes..."
Le concile de Constantinople de 381 ne sera que le premier du
nom, et en 553, au 2 me concile de Constantinople, un certain
nombre de vrits concernant le Christ seront raffirmes :
"Si quelqu'un ne confesse pas deux naissances du Fils de Dieu,
l'une avant les sicles, du Pre, intemporelle et incorporelle,
l'autre, aux derniers jours, de celui mme qui, descendu du Ciel,
s'est incarn dans Marie sainte et glorieuse, mre de Dieu toujours
vierge, et qui est n d'elle, qu'il soit anathme."
La maternit divine de Marie a t affirme au concile d' Ephse en
rponse l'hrsie nestorienne qui affirmait qu'il n'y avait pas union
en Jsus-Christ des deux natures humaines et divines. Cette
affirmation de la maternit divine "est pour l'Eglise comme un sceau
authentifiant le dogme de l'incarnation selon lequel le Verbe
assume vritablement dans l'unit de sa personne la nature humaine
sans l'abolir." (Jean Paul II dans Redemptoris Mater).
Il y a encore des glises nestoriennes au Moyen-Orient et en
Inde.
Dieu dit dans le coran:
gens du Livre (Chrtiens), n'exagrez pas dans votre religion, et
ne dites de Dieu que la vrit. Le Messie Jsus, fils de Marie, n'est
qu'un Messager de Dieu, Sa parole qu'Il envoya Marie, et un souffle
(de vie) venant de Lui. Croyez donc en Dieu et en Ses messagers. Et
ne dites pas Trois. Cessez ! Ce sera meilleur pour vous. Dieu n'est
qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est
Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et
Dieu suffit comme protecteur .
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172. Jamais le Messie ne trouve indigne d'tre un serviteur de
Dieu, ni les Anges rapprochs [de Lui]. Et ceux qui trouvent indigne
de L'adorer et s'enflent d'orgueil... Il les rassemblera tous vers
Lui. Sourate les femmes
12 arguments contre LA TRINITE
Ci dessous 12 points constituant un prrequis pour toute tude de
la doctrine de trinit , ces points prsentant aussi des arguments
contre la doctrine de trinit :
1) La doctrine de trinit est inacceptable par la logique , Les
hrsies sont souvent des tentatives de ramener cette foi trinitaire
quelque chose de plus simple comprendre, Cliquez ici pour des
dmonstrations logiques prouvant que cette doctrine se contredit
totalement avec la logique humaine.
2) Dans la bible , Jsus n'a jamais parl de trinit , est il
normal que cette doctrine qui est la base de la foi chrtienne ne
soit pas prononce par Jsus, pour cela , les thologiens se sont
trouv dans l'obligation d'interprter quelque textes pour prouver la
trinit,.
3) la doctrine de trinit ne fut reconnue que lors des conciles
cumniques , la pluparts des chrtiens de cette poque taient contre
cette doctrine , parmi eux les ariens .
4) Les livres de l'Ancien Testament affirment tous que Dieu est
unique, ternel, tout-puissant, que rien ne peut donner une ide de
sa forme, ni de son essence, qu'il est immatriel et sans forme. Ce
point est trop connu pour qu'il soit besoin de multiplier les
citations l'appui.
5) L'adoration d'un tre autre que Dieu est expressment dfendue
dans plusieurs endroits de l'Ecriture (Exod. XX. XXXIV ) . D'aprs
le Deut. (XIII.), le prophte ou voyant, qui prcherait l'adoration
d'un autre que Dieu, doit tre mis immdiatement mort, quoiqu'il et
opr de grands miracles ; la mme peine est prescrite pour tout
parent ou ami qui inviterait secrtement cette adoration ; au chap.
xvii. du mme livre, il est dit que l'homme ou la femme qui
adorerait un autre que Dieu doit tre lapid sans piti.
6 ) La doctrine de la Trinit n'a t connue d'aucun peuple, depuis
Adam jusqu' Mose ,sans parler des autres peuples qui n'entendirent
jamais parler de trinit constitue de Jsus et le saint esprit,: nous
ne nous occuperons pas des prtendues allusions ce dogme que ses
partisans ont voulu trouver dans quelques passages de la Gense,
parce que, pour nous, ces passages sont en ralit altrs, et
l'allusion, que les Trinitaires s'imaginent y trouver, ne repose
que sur une interprtation purement imaginative et force des textes.
Il n'est pas ncessaire de prouver que cette doctrine n'est pas dans
la loi Mosaque ; tous ceux qui ont lu la bible qui se trouve
actuellement entre les mains des Juifs et des Chrtiens le savent
trs bien. Jean Baptiste lui-mme, jusqu' sa mort, douta de la nature
et de la mission de Jsus ; on voit par le 11 e chap. de Matthieu,
qu'il envoya deux de ses disciples Jsus, pour lui demander s'il
tait Celui qu'on attendait. Si Jsus tait vraiment Dieu, il faudrait
accuser Jean
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Baptiste d'impit, car c'est une impit que de douter de Dieu : on
ne conoit pas qu'il ait pu ne pas reconnatre son Dieu, du moment
qu'il tait son prophte, et mme le plus grand des prophtes, ainsi
que l'a dclar Jsus lui-mme (Matthieu loc.cit.), si le plus grand
des prophtes et contemporain de Jsus n'a pas eu connaissance de sa
divinit, on doit excuser les prophtes prcdents de l'avoir ignore. A
plus forte raison doit-on excuser les docteurs juifs, depuis Mose
jusqu' nos jours, de ne pas l'avoir connue. Dieu, dans son infinit
et dans la plnitude de ses attributs, de sa perfection, existe de
toute ternit ; si le dogme de la Trinit tait vrai, Mose et les
autres prophtes hbreux auraient d l'expliquer de la manire la plus
claire ; il est vraiment trange que ce dogme, si essentiel au
salut, selon les Trinitaires, soit rest lettre close pour tous les
prophtes, depuis Mose jusqu'au Christ.
Mose a expos, de la manire la plus dtaille, et avec une
insistance qui semble parfois excessive, les prescriptions les
moins importantes en leur donnant la sanction des peines les plus
svres : et cependant il n'a pas fait la moindre allusion cette
doctrine, pourtant si essentielle selon ses adeptes ; mais ce qui
est encore plus trange c' est que Jsus lui-mme ne se soit jamais
expliqu sur cette doctrine : qu'il n'ai jamais dit par exemple :
Dieu est un compos de trois personnes, le pre, le Fils, et le
St.Esprit, et la personne du Fils est, avec ma personne dans tel ou
tel rapport ou d'une manire que votre intelligence ne peut pas
arriver comprendre : qu'il vous suffise de savoir le fait, et de le
croire aveuglment . ou quelque autre chose de semblable ; mais les
partisans de la Trinit ne peuvent produire de Jsus que quelques
paroles, nigmatiques et peu claires. L'auteur du "Mizan Elhaqq".
dit dans son livre intitul Miftah-ul-asrar . (Clef des Secrets) :
"Si on nous demandait pourquoi le Christ n'a pas dit clairement,
'Je suis Dieu', nous rpondrions :
1) (Cette premire rponse inadmissible en elle-mme, n'ayant rien
faire avec le point en discussion nous la passons outre)
2) Qu'aucun n'aurait pu comprendre ce rapport et le concilier
avec l'ide de l'unit de Dieu, avant la rsurrection de Jsus et son
ascension au ciel ; s'il avait dit qu'il tait Dieu, ses disciples
et les Juifs auraient pris cela dans le sens d'une divinit
corporelle et visible, ce qui est une erreur. C'est encore l une
des choses auxquelles Jsus faisait allusion quand il disait ses
disciples ; Il y a bien des choses que je ne vous dis pas, parce
que vous ne pourriez les comprendre, mais quand viendra cet Esprit
de vrit'. (Jean XVI. 12, 13)".
Le mme auteur ajoute dans un autre endroit . "Les docteurs juifs
voulurent manire nigmatique et obscure" Les deux raisons donnes par
l'auteur du Mizan sont d'une extrme faiblesse. Dire que les
auditeurs du Christ ne l'auraient pas compris s'il avait pu leur
faire part de sa divinit, tout en leur disant que le rapport de
l'union du Fils avec le corps humain qu'il avait revtu tait au
dessus de leur intelligence, et qu'il fallait se contenter de
savoir qu'il tait Dieu sous un autre rapport que celui du corps.
L'impuissance de comprendre cette relation des deux natures
subsiste aprs comme avant l'ascension du Christ, car jusqu' prsent
aucun thologien n'a russi la dterminer ; et tout ce qu'ils en ont
dit n'a servi qu' augmenter la confusion dans les ides, aussi,
voyons-nous les thologiens protestants s'abstenir de toute
explication ; et l'auteur du Mizan avoue lui-mme, en plusieurs
endroits, que la chose est au dessus de notre comprhension.
Quant la seconde raison donne par cet auteur, elle est tout
aussi faible. Le Christ n'est venu, selon les Chrtiens, que pour
servir de victime expiatoire des pchs du monde ; il savait qu'il
serait crucifi par les Juifs, et prvoyait mme le temps o sa
crucifixion aurait eu lieu ; il n'avait donc rien craindre de la
part des Juifs, en exposant le dogme de la Trinit ; il est
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vraiment trange que le Crateur du ciel et de la terre, l'Etre
tout-puissant, ait eu peur de ses cratures, et qu'il ait craint de
faire connatre un dogme aussi essentiel au salut ternel, quand ses
serviteurs Isae, Jrmie, Jean-Baptiste. n'ont jamais hsit dire toute
la vrit, et ont mme expos leur vie, pour accomplir leur mission.
N'est il pas encore plus trange que le Christ ait craint d'exposer
cette doctrine, quand on le voit attaquer hardiment les murs de son
sicle, dire aux Pharisiens les plus rudes vrits, et les appeler
conducteurs aveugles, hypocrites. insenss , spulcres blanchis,
vipres. (Matthieu XXIII., Luc XI.). On ne peut pas croire que celui
qui tait si courageux dnoncer le mal, ait pu hsiter faire part d'un
dogme dont dpend le salut ternel. Il rsulte, donc, des paroles du
Miftah, que le Christ n'a jamais parl aux Juifs de sa divinit d'une
manire explicite, et que cette doctrine leur tait mme si
antipathique qu'ils voulaient lapider Jsus pour y avoir fait
allusion d'une manire nigmatique l
6 bis) Le Nouveau Testament nous dit en plusieurs endroits qu'il
est impossible de voir Dieu en ce monde (Jean 1. 18) : " Personne
n'a jamais vu Dieu ". (1 Ep. Tim. VI. 16) : " Personne n'a jamais
vu et ne pourra le voir ". ( 1 Ep. de Jean IV. 12) : " Jamais aucun
n'a vu Dieu ". Il rsulte de cela que celui que l'on peut voir n'est
pas Dieu, bien que dans la parole de Dieu, dans les crits des
prophtes, ou des Aptres, on ait pu lui avoir donn le nom de Dieu,
ou autre surnom semblable. Il n'y a donc pas se tromper ; toutes
les fois que ce nom est employ, c' est dans un sens mtaphorique
qu'il faut le prendre ; ainsi dans le Pentateuque attribu Mose, on
donne le nom de Dieu toutes les manifestations de la puissance
divine.
Dans l'Exode (XXIII.) Dieu dit : " voici j'envoie un ange devant
toi pour te garder en chemin et pour t'amener au lieu que t'ai
prpar. Prends garde lui, et coute sa voix ; ne lui sois pas
dsobissant, car il ne pardonnera point vos pchs ; car mon nom est
en lui. Lorsque mon ange marchera devant toi ". La colonne de feu
qui marchait devant les Isralites pendant la nuit, et celle de
nuage qui les accompagnait le jour, sont ici appeles des anges. On
appelle Dieu, trs souvent, des hommes vertueux, des Princes, le
Diable et mme les brutes. Voici quelques exemples de l'emploi de ce
mot (d'aprs la trad. arabe, Londres 1844, pour l'Anc. Test., et
pour le Nouveau, d'aprs cette don. et celle de Beyrouth, 1860).
On lit dans la Gen. (XVII. ) . " Lorsque Abraham fut g de
quatre-vingt-dix-neuf ans, l'Eternel apparut Abraham et lui dit :
Je suis le Dieu tout-puissant, marche devant moi et sois intgre.
... Abraham se prosterna et Dieu lui parla en ces termes. ...
J'tablirai mon alliance entre toi et moi, et tes descendants aprs
toi, pour leurs gnrations, une alliance perptuelle ; je serai ton
Dieu et celui de ta postrit. je te donnerai et je donnerai tes
descendants... tout le pays de Canaan, en hritage perptuel, je
serai aussi leur Dieu. ... Dieu dit. ... Dieu, lorsqu'il eut achev
de lui parler, s'leva de devant Abraham ". Cet interlocuteur
visible du patriarche tait un ange, d'aprs les explications donnes
ci-dessus et en vertu des mots, " S'leva devant Abraham ".
De mme la Gense appelle Dieu, les trois anges qui apparurent
Abraham dans le bocage de Mamr : " l'Eternel lui apparut " (chap.
XVIII.) ; au chap. XXVIII., nous lisons le passage suivant . "
Jacob partit de Beer-Cheba et alla Harane. Il arriva un endroit o
il passa la nuit parce que le soleil tait couch. Il prit une pierre
et la plaa sous sa tte, et se coucha dans cet endroit. Il vit en
songe une chelle appuye sur la terre, et dont le bout touchait
jusqu'au ciel, et les anges de Dieu y montaient et en descendaient.
L'Eternel tait plac dessus et dit : Je suis l'Eternel, Dieu de ton
pre Abraham et le Dieu d'Isaac ;je te donnerai, ainsi qu' ta
postrit, la terre sur laquelle tu es couch. Ta postrit sera comme
la poussire de
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la terre ; tu t'tendras l'Orient, l'Occident, vers le Nord et
vers le Midi ; avec toi et ta postrit seront bnies toutes les
familles de la terre.
Et voici que je suis avec toi, je te garderai partout o tu iras,
et je te ramnerai dans ce pays, car je ne t'abandonnerai point que
je n'aie fait ce que j'ai annonc. Lorsque Jacob se rveilla de son
sommeil, il dit : Certainement l'Eternel est en ce lieu, et je n'en
savais rien. Il eut peur et dit : Que ce lieu est redoutable, c'
est ici la maison de Dieu, et voici la porte du ciel. Jacob se leva
de bon matin, prit la pierre qu'il avait place sous sa tte, la
dressa pour monument et versa de l'huile sur le sommet. Il nomma ce
lieu Beth-el, au lieu de Louza, qui fut d'abord le nom de la ville.
Jacob fit un vu en ces termes : Si Dieu est avec moi et qu'il me
garde dans le voyage que je fais ; qu'il me donne du pain manger et
des habits pour me vtir ; que je retourne en paix la maison de mon
pre, l'Eternel sera mon Dieu. La pierre que j'ai dresse pour
monument sera la maison de Dieu, et je donnerai la dme de ce que tu
me donneras ".
Dans la 1re Eptre de Jean (IV. 8, 16 ) . " celui qui n'aime pas,
n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour. ... Et nous avons connu et
cru l'amour que Dieu a pour nous. Dieu est amour . et celui qui
demeure dans l'amour, demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui ".
Ici l'amour mme est appel Dieu. En outre, dans de nombreux endroits
des Ecritures, ce nom de Dieu est donn des idoles ; le matre, le
Seigneur est souvent aussi appel Dieu.
Dans l'Evangile de Jean (I. 38), le mot Rabbi (mon seigneur) est
expliqu par matre : Et ils lui rpondirent : Rabbi ( c' est dire,
matre), o demeures-tu ? En conclusion, l'emploi du nom Dieu, dans
l'Ecriture, n'est souvent qu'une expression mtaphorique, qui ne
peut et ne doit jamais tre prise dans le sens propre quand elle
s'applique des tres ou des choses terrestres.
7) la mtaphore est dans l'Ecriture d'un usage trs frquent, les
theologues en profitent pour trouver des passages qui pourraient
prouver la trinit, Dieu parlant Abraham, dans la Gense (XIII. 16),
lui dit : "Je rendrai ta postrit comme la poussire de la terre ;
que si quelqu'un peut compter la poussire de la terre ; il pourra
aussi compter ta postrit ". Et dans chap. XXII. 17 du mme livre,
Dieu dit : "Je te bnirai certainement, et je multiplierai tes
enfants en aussi grand nombre que les toiles du ciel, et le sable
qui se trouve sur le bord de la mer ...". Dieu promet galement
Jacob de rendre sa postrit aussi nombreuse que le sable de la mer,
bien que jamais elle n'ait gal mme une livre de sable. L'Exode
(III. 8) dcrivant la terre promise dit que le lait et le miel y
coulent ; le Deut. (I. 28 et IX. 2) dit qu'on y trouvait des villes
grandes et fortifies jusqu'au ciel. Le Ps. LXXVIII. 65, 66, dit : "
Le Seigneur s'veilla comme un homme qui a dormi, comme un hros qui
sort de son vin... Et il refoula ses adversaires, il les chargera
d'un opprobre ternel ". Le Ps. CIV. dcrit Dieu comme celui qui "
vote d'eau ses demeures suprieures, des nuages il fait son char, il
marche sur les ailes du vent ".
Le style de Jean est plein de figures : il n'y a presque point
de verset o on n'en trouve ; je n'en donnerai qu'un exemple, pris
dans l'Apocalypse (XII. 1-7 ) . " Il parut aussi un grand signe
dans le ciel, savoir, une femme revtue du soleil, et qui avait la
lune sous ses pieds, et sur la tte une couronne de douze toiles.
Elle tait enceinte, et elle criait tant en travail, et souffrant
des douleurs de l'enfantement. Il parut aussi un autre grand signe
dans le ciel ;
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c'tait un grand dragon roux, qui avait sept ttes et dix cornes,
et sur ses ttes sept diadmes. Et sa queue entranait la troisime
partie des toiles du ciel, et elle les jeta sur la terre ; puis le
dragon s'arrta devant la femme qui allait enfanter, afin de dvorer
son enfant, quand elle l'aurait enfant. Or elle enfanta un fils
mle, qui doit patre toutes les nations avec une verge de fer, et
son enfant fut enlev vers Dieu et vers son trne. Et la femme
s'enfuit dans un dsert, o Dieu lui avait prpar un lieu, afin
qu'elle y ft nourrie pendant 1260 jours. Alors il y eut un combat
dans le ciel, Michel et ses anges combattaient contre le dragon, et
le dragon contre eux avec ses anges ".
Ce langage pris la lettre est celui d'un insens, d'un radoteur ;
et les savants chrtiens pour le rendre intelligible sont obligs
d'attribuer aux mots un sens mystique et mtaphorique ; et encore
les explications qu'ils en donnent sont-elles plutt forces.
D'ailleurs les gens du livre (les Juifs et les Chrtiens) ne
manquent pas de prendre ces sortes de passages dans un sens figur,
et sont unanimes reconnatre dans leurs livres saints l'existence
des expressions mtaphoriques.
L'auteur du " Murched Ettalibin ila Alkitb El-moqaddas Etthamin"
(Guide de ceux qui tudient la Sainte et prcieuse Ecriture) reconnat
que souvent on rencontre dans l'Ancien et dans le Nouveau Testament
des mtaphores obscures : "les conversations de Notre Seigneur
offrent de nombreux exemples de ce langage figur, dont les
hrtiques, ou les adversaires du Christianisme, ont tir parti pour
les besoins de leur cause. Ainsi Notre Seigneur a dit aux Juifs :
'Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu'un
mange de ce pain il vivra ternellement ; et le pain que je
donnerai, c' est ma chair que je donnerai pour la vie du monde'
(Jean VI. 51). les Juifs matrialistes prirent ces mots au sens
littral, 'Et Ils disputaient entre eux disant : Comment cet homme
peut-il nous donner sa chair manger. Ils ne considrrent pas que
Jsus a voulu parler du sacrifice de la croix'. L'Eglise Romaine a
pris la lettre ces paroles de Notre Seigneur, 'Ceci est mon corps,
et ceci est mon sang' (Matthieu XXVI. 26), et c'est sur cette
interprtation, contraire toutes les traditions, qu'elle fonde la
doctrine de la conversion de la substance du pain et du vin en la
substance du corps et du sang du Christ, bien que les cinq sens
nous montrent que le pain reste pain et le vin vin mme aprs la
consacration. Les paroles du Christ n'ont qu'un sens
symbolique".
Il faut prendre acte de l'argument employ ici par l'auteur .il
rfute les Catholiques en invoquant le tmoignage des sens. Ce
tmoignage peut tre invoqu par nous, notre tour, contre la doctrine
de la Trinit. La doctrine de la transsubstantiation est fausse,
d'ailleurs pour plusieurs raisons :
a. L'Eglise Romaine soutient que le pain se transforme en corps
et en sang du Christ. Mais si le pain devient le Christ entier et
vivant, avec ses deux natures, il faut aussi qu'il reproduise les
qualits inhrentes au corps humain, telles que la peau, les os, le
sang. Rien ne change, cependant, dans ce pain qu'on dit transform ;
en le touchant, en le mangeant, on n'y aperoit aucun changement ;
si on le garde trop longtemps, comme tout autre pain, il se moisit.
S'il y avait rellement transformation, il serait moins absurde que
ce ft celle du Christ en pain, bien que celle-ci soit tout aussi
choquante pour la saine raison, et non du pain en Christ.
b. La prsence du Christ en plusieurs endroits la fois,
quoiqu'elle soit possible par rapport sa prtendue nature divine,
est tout fait impossible quant son humanit. Comme homme, le Christ
mangeait, buvait, dormait, il tait sujet aux mmes passions et aux
mmes faiblesses que nous ; comment, ayant tout en commun avec nous,
aurait-il le don d'ubiquit ? Avant et
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mme aprs son ascension au ciel, il n'est jamais apparu dans deux
endroits la fois, c'est bien longtemps aprs qu'on s'est avis de lui
attribuer ce donc.
c. En supposant la consacration de plusieurs hosties la fois en
diffrents endroits, chacune d'elles sera le Christ, n de la Vierge
: alors de deux choses l'une : chacun de ces Christs sera identique
l'autre, ou il sera diffrent. Cette dernire supposition tant
repousse par les Chrtiens, il faudra admettre la premire. Mais
celle-ci est absurde, car la substance de chaque hostie est
diffrente de la substance de l'autre.
d. Si le pain se convertit en un Christ entier sous la main du
prtre, il faut qu'une de deux choses arrive, quand le prtre rompt
le pain (pour l'administrer aux fidles), c'est--dire : ou le corps
du Christ est mis aussi en autant de fragments qu'il y a de
morceaux de pain ou bien chaque morceau devient un Christ entier
(sans un nouveau procd de consacration). Dans le premier cas,
chaque morceau ne reprsenterait plus qu'un fragment du corps du
Christ, et la personne qui le mangerait ne prendrait pas le Christ
entier, dans le second, nous aimerions qu'on nous dt, d'o sont
venus tous ces nouveaux Christs, la consacration ayant d'abord t
faite sur un seul morceaux de pain converti en un seul Christ.
e. Si la cne, qui a eu lieu avant la crucifixion du Christ, est
le sacrifice mme qui a t fait sur la croix, elle aurait d suffire
au salut du monde ; il n'y avait pas ncessit que le Christ souffrt
personnellement le supplice de la croix de la main des Juifs, parce
que, au dire des Chrtiens eux-mmes, le Christ est venu au monde
pour dlivrer les hommes par un seul sacrifice ~ il n'y est pas venu
pour souffrir plusieurs fois, ainsi qu'on le voit par l'Eptre aux
Hbreux (chap. IX.).
f. Si ce que les Chrtiens disent est vrai, ils sont cent fois
plus coupables que les Juifs, car les Juifs n'ont sacrifi (crucifi}
le Christ qu'une seule fois, et ne l'ont pas mang aprs sa mort ;
les Chrtiens, au contraire, le sacrifient et le mangent chaque jour
en mille endroits diffrents. Si ceux qui ont crucifi le Christ une
seule fois ont mrit pour ce mfait la maldiction et l'excration, que
ne mritent ceux qui l'gorgent chaque jour, dans des millions de
lieux la fois, et mangent sa chair et boivent son sang ? Que Dieu
nous prserve de ceux qui mangent leur Dieu et en boivent le sang .
Si leur pauvre Dieu n'chappe point leurs mains meurtrires, qui peut
en chapper ? Que Dieu nous tienne loigns d'eux !
g. Dans Luc (XXII.) on rapporte ces paroles de Jsus pendant la
cne : "faites ceci en mmoire de moi ". Mais si la cne tait le
sacrifice lui-mme, elle ne peut pas en tre le symbole, le souvenir,
parce qu'une chose ne peut pas servir de symbole elle-mme. Or, je
dis : Puisqu'il y a des hommes d'un entendement sain qui peuvent se
laisser aller de tels carts d'imagination, dans les choses qui
tombent, cependant, sous le contrle des sens, plus forte raison
n'est il pas invraisemblable que ces mmes personnes se soient
laisses aller des carts analogues dans le domaine de la
mtaphysique, et surtout l'gard de la nature de Dieu. Mais je laisse
ces faits de ct et m'adresse aux thologiens protestants en leur
disant : Puisque d'aprs vous il y a des gens senss et intelligents
qui, soit pour garder foi aux traditions des docteurs de leurs
Eglises, soit pour d'autres motifs particuliers, ont pu imposer
leur raison un dogme que vous condamnez comme contraire au
tmoignage de notre esprit et de nos sens, il se peut que, de commun
avec ces antagonistes, vous commettiez avec eux la mme mprise pour
le dogme de la Trinit, qui est pour le moins tout aussi contraire
au critrium de la raison humaine que le dogme de la
transsubstantiation. Il y a actuellement parmi vous en Europe des
personnes aussi senses, aussi intelligentes et aussi claires que
vous, qui professaient jadis le Christianisme et qui l'ont
abandonn, prcisment cause des
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dogmes absurdes qu'il contient ; le nombre de ces personnes que
vous appelez infidles. est gal peut-tre au vtre, et mme celui de
vos antagonistes, les sectaires de l'Eglise Romaine ; et leurs
ouvrages sont pleins des plus amres railleries contre vous. Vous
avez aussi le parti unitairien qui rejette votre dogme ; quant aux
Musulmans et aux Isralites, ils n'ont cess de stigmatiser ce dogme,
comme une hallucination, un rve incohrent
Suite des prliminaires sur la Trinit
8) Le Christ s'exprimait avec une concision qui rendait
difficile de le comprendre, mme pour ses contemporains et ses
Disciples. Il tait oblig d'expliquer lui-mme le sens de ses
paroles. Celles qu'il n'a pas expliques, n'ont t comprises que
longtemps aprs lui, et d'autres sont restes absolument
inintelligibles. J'en donnerai ici quelques exemples : Dans le 2me
chap. de Jean, on lit la conversation suivante entre Jsus et
quelques Juifs, qui lui demandaient un miracle. " Jsus rpondit :
Abattez ce temple, et je le rtablirai dans trois jours. Et les
Juifs lui dirent : On a t quarante-six ans btir ce temple, et tu le
relveras en trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps.
Aprs donc qu'il fut ressuscit, ses disciples se souvinrent qu'il
leur avait dit cela ; et ils crurent l'Ecriture, et cette parole
que Jsus leur avait dite ". On le voit les Disciples eux-mmes
n'avaient pas compris ce que Jsus voulait dire.
Jean rapporte (chap. III.) la conversation de Jsus avec Nicodme,
un des principaux docteurs juifs . "Jsus lui rpondit : En vrit, en
vrit, Je te dis, que si un homme ne nat de nouveau, il ne peut voir
le royaume de Dieu. Et Nicodme lui dit : Comment un homme peut-il
renatre quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mre
et natre une seconde fois ?" Jsus essaie d'expliquer, mais le
docteur ne comprend pas encore, et lui demande, " Comment ces
choses peuvent-elles se faire ?" Et Jsus rpondit : "Tu es un
docteur en Isral, et tu ne sais pas comprendre ces choses ?" Une
autre fois, s'adressant aux Juifs, Jsus leur dit : "Je suis le pain
vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu'un mange de ce pain,
il vivra ternellement, et le pain que je donnerai c'est ma chair,
que je donnerai pour la vie du monde. Les Juifs donc disputaient
entre eux, disant : Comment cet homme peut-il nous donner sa chair
manger ? Jsus leur dit : En vrit, en vrit, je vous le dis : Si vous
ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son
sang, vous n'aurez. point la vie en vous-mmes. Celui qui mange ma
chair et boit mon sang a la vie ternelle.... Car ma chair est
vritablement une nourriture. et mon sang est vritablement un
breuvage. Celui qui mange ma chair, et boit mon sang, demeure en
moi, et moi en lui. Comme le Pre, ainsi celui qui me mangera vivra
par moi... Et plusieurs de ses disciples, l'ayant ou, dirent .
Cette parole est dure ; qui peut l'our... Ds cette heure-l
plusieurs de ses disciples se retirrent et ils ne marchaient plus
avec lui " (Jean VI.).
Dans ce cas, comme dans l'exemple prcdent, les Disciples
eux-mmes sont rebuts par la difficult de pntrer le vritable sens
des paroles de Jsus. Dans le chap. VIII. (21, 22, 51, 52) de Jean
on lit : " Jsus leur dit encore : je m'en vais, et vous me
chercherez, et vous mourrez dans votre pch : vous ne pouvez venir o
je vais. Les Juifs donc disaient : Se tuera-t-il lui-mme, puisqu'il
dit : Vous ne pouvez venir o je vais ? ...En vrit, en vrit, je vous
dis, que si quelqu'un garde ma parole, il ne mourra jamais. les
Juifs lui dirent : Nous voyons bien maintenant que tu es possd du
dmon : Abraham est mort, et les prophtes aussi ; et tu dis : Si
quelqu'un garde ma parole, il ne pourra jamais ?" Ici aussi les
Juifs n'ont pas compris le vrai sens des paroles de Jsus, et ils
l'ont mme accus d'tre possd du dmon.
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Dans un autre endroit nous voyons les Disciples se mprendre sur
le sens des discours de leur matre (Jean XI. 11 - 14 ) . " Il parla
ainsi ; aprs cela il leur dit : Lazare notre ami dort, mais je vais
l'veiller. Les disciples lui dirent : Seigneur, s'il dort il sera
guri. Or, Jsus avait dit cela de la mort de Lazare ; mais ils
crurent qu'il parlait d'un vritable sommeil. Jsus donc leur dit
alors ouvertement : Lazare est mort ". Matthieu (XVI. 6-12) dit
aussi : " Et Jsus leur dit : Gardez-vous avec soin du levain des
Sadducens et des Pharisiens. Sur quoi ils pensaient en eux-mmes et
dIsaent : C'est parce que nous n'avons point pris de pain. Et Jsus
connaissant cela leur dit : Gens de peu de foi, pourquoi dites-vous
nous n'avons point pris de pain ? ...Comment ne comprenez-vous pas
que je ne vous parlais pas du pain, lorsque je vous ai dit de vous
garder du levain des Sadducens et des Pharisiens ?Alors ils
comprirent que ce n'tait pas du levain de pain, mais que c'tait du
levain de la doctrine des Pharisiens et des Sadducens, qu'il leur
avait dit de se garder ".
Luc (VIII. 52, 53) nous raconte le miracle de la rsurrection de
la jeune fille en ces termes : " Et tous pleuraient et se
lamentaient cause d'elle ; mais il dit : Ne pleurez point ; elle
n'est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui,
sachant qu'elle tait morte ". Ici aussi on ne comprit point Jsus.
Dans Luc (IX. 44, 45) Jsus parlant ses disciples, leur dit : " Pour
vous, coutez bien ces paroles : Le Fils de l'homme doit tre livr
entre les mains des hommes. Mais ils n'entendaient point cette
parole ; elle tait si obscure pour eux, qu'ils n'y comprenaient
rien, et ils craignaient de l'interroger sur ce sujet ".
Nous avons vu aussi, que la doctrine mme de la Trinit n'a pu tre
tablie qu'au moyen d'une interpolation, en ajoutant au chap. v. de
la 1 re Eptre de Jean les mots suivants : " Car il y en a trois qui
rendent tmoignage dans le ciel, le pre, le Verbe, et le
Saint-Esprit, et ces trois l sont un ". On a interpol galement
quelques mots dans le 1er chap. de Luc. On en a supprim d'autres du
1er chap. de Matthieu ; on a t tout un verset du chap. XXII. de
Luc. Lors mme que l'on trouverait quelques passages dans les
Evangiles qui sembleraient tre en faveur de la doctrine de la
Trinit, on ne doit y faire aucun fonds, d'autant plus qu'ils sont
loin d'tre explicites, ainsi que nous le verrons ci-aprs
9) Notre intelligence peut ne pas comprendre ce que certaines
choses sont en elles-mmes et dans leur essence, tout en affirmant
leur possibilit ; ces choses seront possibles. Nous jugeons
galement, premire vue, ou en vertu d'un argument dcisif de
l'impossibilit de certaines choses, ce qui voudrait dire que leur
existence impliquerait une condition impossible raliser . il y a
videmment entre ces deux catgories une diffrence considrable ; la
seconde catgorie appartient par exemple, la coexistence des
contraires : il est impossible qu'une mme chose soit en mme temps
et sous le mme rapport, une et plusieurs ; que plusieurs units
deviennent une seule, sans se confondre essentiellement ; que deux
contraires soient runis dans le mme sujet, comme la lumire et les
tnbres, le chaud et le froid, le noir et le blanc, la siccit et
l'humidit, la vue et la ccit, le repos et le mouvement. Tout esprit
raisonnable admettra sans examen, l'vidence de cette
proposition.
10) Deux propositions contraires s'entre dtruisent, s'il est
impossible de les expliquer. Dans le cas o l'explication soit
possible, il faut y avoir recours la condition qu'elle n'implique
pas une proposition absurde ou fausse. Par exemple, il y a des
passages qui tablissent la nature corporelle de Dieu, d'autres o on
le dclare suprieur toute limitation de forme ou de temps ; entre
les deux il faudra expliquer comme nous l'avons fait ci-dessus.
Nous ne devons pas conclure toutefois, de la coexistence de ces
passages, que Dieu est la
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fois spirituel et matriel d'une manire suprieure notre
intelligence ; nous ne ferions que doubler la difficult sans ter la
contradiction.
11) Le nombre tant une fraction de la quantit, il ne peut
exister par lui-mme, mais par ses parties constituantes ; tout ce
qui existe est susceptible d'individualit ou de pluralit, mais
l'tre qui possde l'individualit parfaite et la distinction relle ne
peut tre, en mme temps aussi, une pluralit relle ; autrement
l'individu serait un et plusieurs la fois, ce qui est
contradictoire. Ce n'est que d'une manire abstraite que plusieurs
individualits relles peuvent tre considres comme une unit idale
.
12) Le christiannisme comprend un grand nombre de sectes chacun
ayant son point de vue de la trinit ,Le savant Maqrizi dit, dans
son livre dj mentionn, en parlant des diffrentes sectes de Chrtiens
qui existaient de son temps : "Il y a une foule de sectes
chrtiennes : les Melchites, les Nestoriens, les Jacobistes, les
Bodhaniens, et les Marcolites autrement appels Rahamites, qui
vivaient dans les rgions de Harran, et autres". Il ajoute : "Les
Melchites, les Jacobistes, et les Nestoriens croient, tous que leur
Dieu est en trois personnes, et que ces trois personnes ne forment
qu'un tre seul, ayant une seule et mme essence ternelle ; et que
son expression est : Le Pre. le Fils, et le Saint-Esprit. Un seul
Dieu". Le mme auteur dit ensuite : "Ils croient que le Fils a pris
une chair humaine, de telle manire que lui et le corps o il s'est
incarn ne forment qu'un seul Messie ; le Messie selon eux, est le
Dieu du genre humain ; mais ils ne sont pas d'accord sur la manire
dont s'est faite cette union des deux essences ; les uns disent que
l'essence divine s'est unie l'essence humaine, sans que l'une se
soit confondue dans l'autre, que le Messie, selon eux, est Dieu en
mme temps qu'il est le fils de Marie qui l'a conu et enfant, et
qu'il a t crucifi.
D'autres disent qu'il y a, dans le Messie, depuis l'incarnation,
deux natures . une divine et l'autre humaine, et que c'est la
nature humaine seule qui a souffert la crucifixion et que Marie a
conu et enfant le Messie sous le rapport de sa nature humaine. C'
est l'opinion des Nestoriens ; ils disent, enfin, que le Messie en
entier (sc. avec ses deux natures) est Dieu et fils de Dieu
(combien Dieu est au dessus de ces allgations !) ; d'autres
prtendent que l'essence divine est simple, non compose, et que
l'incarnation s'est faire par l'union de cette essence au corps
humain ; d'autres, que l'incarnation consiste dans l'union et la
fusion, pour ainsi dire. du Fils avec le corps humain qu'il avait
choisi ; d'autres encore, qu'elle s'est opre en guise de
manifestation comme l'empreinte que laisse un cachet sur la cire.
ou comme la rflexion du corps humain dans un miroir . et d'autres
assertions semblables, tellement nombreuses et disparates, qu'on
n'en trouve de semblables dans aucune autre religion.
Les Melchites disent que Dieu est l'expression de trois
significations (hypostases) ; il est trois-un et un-trois. Les
Jacobites disent qu'il est ternel, unique ; qu'il tait immatriel,
et qu'ensuite il s'est incarn et a assum la nature humaine ; les
Marcolites disent que Dieu est unique ; que sa sagesse est
distincte en lui et co-ternelle avec lui, et que le Messie est son
fils, sous le rapport de la grce, comme on dit qu'Abraham est l'ami
de Dieu". On voit par ces paroles de Maqrizy que le rapport de la
personne du Fils avec le corps visible du Messie est loin d'tre
nettement dtermin : cela justifie la varit d'explications que l'on
trouve, ce sujet, dans les anciens livres Musulmans : il n'y a de
discussion, entre nous (Musulmans) et les Marcolites, que dans la
dtermination du rapport de la grce. Les Protestants voyant les
prils qu'aurait prsent cette discussion, ont prfr garder le silence
sur les rapports des trois personnes de la Trinit.
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RFUTATION DE LA TRINIT PAR LES DMONSTRATIONS RATIONNELLES
Vont suivre des preuves et raisonnements logiques dmontrant que
la trinit ne peut tre accepte par la logique:
1Re dmonstration : S'il est vrai, comme l'affirment les
trinitaires, qu'il y a dans l'tre de Dieu trois personnes
individuellement et rellement distinctes, sans insister sur le fait
que cela donnerait une pluralit d'absolus, je dis que, dans ce cas,
Dieu ne serait mme pas un compos rel, mais un simple compos idal,
car dans un compos rel toutes les parties ont besoin l'une de
l'autre pour former le tout ; d'une pierre et d'un homme, mis ct
l'un de l'autre, il ne peut rsulter un tout rel, faute du dit
besoin ; or ce besoin ne peut tre dans la nature de l'absolu, il
est exclusif aux possibles (ou contingents), parce que l'absolu,
existant par lui-mme n'a pas besoin d'autres que lui. De plus, dans
un compos rel, chaque partie est autre que le reste et ses
co-parties, tout en concourant avec celles-ci former ce tout ; mais
si, entre ces parties, le dit besoin de liaison n'existe pas, il ne
peut s'en former de tout rel.
Selon l'assertion des trinitaires, Dieu serait compos, et tout
compos pour tre rel a besoin de l'union relle de toutes ses
parties, dont chacune est certainement autre que le tout. Ainsi, le
compos, ayant besoin d'autres que lui pour exister, entre dans la
catgorie des contingents, Dieu serait, donc, contingent d'aprs ces
messieurs, ce qui est faux.
2eme dmonstration : La distinction des personnes impliquerait
l'existence d'un principe de distinction autre que le principe
absolu de l'existence qui est commune aux trois personnes : chacune
d'elles serait par consquent compose de deux lments, un principe
distinctif spcial et un principe absolu d'existence commune ; mais
tout compos n'existe qu' 1 , tat virtuel, donc chacune des
personnes n'existe que virtuellement.
3e dmonstration : Si la distinction des trois personnes est
relle, le principe de cette distinction sera un des attributs qui
constituent la perfection divine, ou ne le sera pas. Dans la 1 re
hypothse, tous les attributs de la perfection divine ne seraient
pas communs aux trois personnes, ce qui est contraire la doctrine
trinitaire, car les trinitaires affirment que chacune des trois
personnes possde tout les attributs de la perfection ; dans la
seconde, chacune des personnes de la Trinit aurait un attribut qui
n'est pas du nombre des attributs qui constituent la perfection
divine (c'est--dire, l'attribut de la distinction), ce qui serait
un manque, une imperfection qu'on ne saurait admettre dans l'Etre
Infini.
4e. dmonstration : Si l'union de la nature humaine et de la
nature divine dans le Fils est relle, le Fils serait fini, par
consquent sujet au changement, par consquent contingent Donc Dieu
serait contingent
5me dmonstration : D'aprs les Chrtiens, I'Unit et la Trinit
coexistent actuellement dans la nature divine ; or, l'tre qui
possde l'individualit parfaite et la distinction relle ne peut tre,
en mme temps aussi, une pluralit relle ; autrement l'individu
serait un et plusieurs la fois, ce qui est contradictoire , la
Trinit existant actuellement impliquerait la pluralit relle des
personnes divines, ce qui exclut l'unit d'essence, moins de
n'admettre la coexistence des
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contraires dans un mme sujet, ce qui est impossible car il est
impossible qu'une mme chose soit en mme temps et sous le mme
rapport, une et plusieurs ; que plusieurs units deviennent une
seule, sans se confondre essentiellement ;
celui qui croit la Trinit ne peut donc pas croire l'unit de Dieu
: dire que la coexistence de l'unit relle et de la Trinit relle,
bien qu'elle soit contradictoire au sein du contingent, cesse de
l'tre au sein de l'absolu, est un vrai sophisme ; car du moment
qu'il est dmontr que deux choses sont, par leur essence,
effectivement et entirement contraires, on ne saurait admettre leur
coexistence, et sous un mme rapport, dans le mme sujet individuel,
que ce sujet soit l'absolu ou le contingent ; en effet, l'unit
relle n'a pas de tiers, l'unit, et est, par consquent, le rsultat
de l'addition de trois entiers.
Mais l'unit n'est nullement le rsultat d'une addition de parties
entires, elle est une fraction de la triade : les deux ne sauraient
donc se runir la fois dans un mme sujet sans que le tout devienne
partie de lui-mme, ou la partie son propre tout. Il en rsulterait
que Dieu serait compos d'un nombre infini de parties par la
coexistence en lui du tout rel et de la partie relle, car le tout
tant compose, chacune de ses parties serait, elle aussi, compose
des parties secondaires de l'ensemble desquelles elle est
constitue, et ainsi de suite. Or, dire qu'une chose peut tre
compose d'un nombre infini de parties est absurde : la coexistence
dans le mme sujet, de l'unit et de la triade, impliquerait que
l'unit est son tiers elle-mme, et la triade le tiers de l'unit, et
que la triade est trois fois son propre gal et l'unit trois fois
l'gale de trois !
6e dmonstration : La doctrine des Jacobites est fausse, car elle
implique la conversion de l'Eternel en temporel et du simple en
compos. Quant aux autres systmes, on peut leur demander d'abord si
l'union est faite par occupation essentielle ou autrement. Dans le
1er cas nous leur opposerons trois objections, comme un pendant
pour leur Trinit :
1) S'ils disent que l'union de deux substances est comme celle
de l'essence de rose dans la rose, de l'huile dans le ssame, ou du
feu dans le charbon, nous rpondrons que cette comparaison ne peut
s'appliquer la personne du Fils, qui de leur aveu n'est pas un
corps ; elle ne peut pas non plus tre comme l'union de la couleur
aux choses, car la couleur devient circonscrite par le fait de son
existence dans un corps circonscrit ce qui impliquerait la
circonscription du fils ; s'ils disent enfin qu'elle est comme
l'union des attributs aux essences, cela impliquerait la ncessit,
et subordonnerait le Fils la nature humaine.
2) L'incarnation de la personne du Fils n'a pu se faire que de
deux manires :d'une manire ncessaire ou d'une manire accidentelle.
La premire hypothse est impossible, car la nature divine, absolue
par elle-mme, ne peut souffrir aucun changement. Si c'est par
accident, la nature divine aurait subi une modification, elle
serait sujette au changement, ce qui ne se peut, car aucun accident
ne peut se produire dans la substance ternelle et absolue.
3) Quand la personne du Fils s'est incarne dans Jsus, elle a
cess d'tre dans l'essence divine, ou bien elle a continu en faire
parti. Dans le premier cas, la personne de Dieu se serait prive
d'une de ses parties constituantes, ce qui aurait impliqu la
destruction de l'tre mme de Dieu, car la sparation de la partie
essentielle entrane la dissolution du tout ; dans le second, la
personne du fils se serait trouve en mme temps en Dieu et dans
Jsus.
Si l'on nous dit que l'incarnation s'est opre de la faon dont un
cachet laisse son empreinte sur la cire, ou comme l'image de
l'homme se reflte dans un miroir, nous remarquerons que
-
dans ce cas, il n'y a pas proprement parler, union relle : de
mme que l'empreinte laisse par le cachet n'est pas le cachet et que
l'image d'une personne reflte par un miroir n'est pas cette
personne, de mme, la personne du Fils, dans cette hypothse, serait
autre que le Christ lui-mme. Tout au plus, pourrait-on dire que
l'empreinte, l'image visible du Fils, est plus vidente dans le
Christ que dans tout autre, comme certains milieux transmettent
mieux la lumire du soleil que d'autresl.
7e dmonstration : Les Protestants se moquent des Catholiques,
qui croient la transsubstantiation en dpit du tmoignage des sens.
On peut rtorquer cet argument contre eux ; ceux qui ont vu le
Christ n'ont vu en lui qu'un homme comme tous les autres ; c' est
donc nier le tmoignage le plus vridique de tous les sens, la vue,
que de voir autre chose dans Jsus. On ouvre ainsi la porte mille
sophismes, comme dans la doctrine de la transsubstantiation. Le
commun des Chrtiens de toutes les sectes ne distinguent pas, ainsi
que le font quelques savants, la nature humaine de la nature
divine, et croient la divinit corporelle du Christ.
On raconte que trois individus s'tant convertis au
Christianisme, un prtre fut charg de leur enseigner les dogmes
fondamentaux de leur nouvelle religion. Un des amis du prtre, tant
venu le voir, s'informa des trois nophytes, qui taient alors au
service du prtre, et demanda ce dernier s'ils avaient dj appris
quelque chose ; le prtre rpondit affirmativement, et ayant fait
venir l'un des nophytes, il l'interrogea sur le dogme de la Trinit.
"Tu m'as enseign", dit le nophyte, "qu'il y a trois Dieux, dont un
est au ciel, le second est n de la vierge Marie, et le troisime est
descendu, sur le second, sous forme de colombe, quand celui-ci eut
atteint sa trentime anne". Le prtre, en courroux, lui coupant la
parole, le renvoya et appela le second nophyte, qui, interrog,
rpondit : "Tu m'as enseign qu'il y a trois Dieux ;l'un d'eux ayant
t crucifi il en reste deux".
Encore plus irrit, le prtre le chassa de sa prsence plus
rudement que le premier, et ayant appel le troisime nophyte, qui
tait intelligent par rapport aux autres, et se donnait plus de
peine apprendre ses leons, et l'ayant interrog, il rpondit : "O mon
matre, j'ai bien compris ce que tu m'as dit ; trois et un, et un et
trois ; et un tant mort crucifi, tous sont morts cause de l'unit de
la nature divine, de sorte qu'il n'y a plus de Dieu prsent,
autrement il faudrait nier l'unit des trois personnes".
On voit combien d'obscurits et d'absurdits prsente cette
doctrine, que les savants musulmans ont dj examine et rfute, et qui
embrasse les savants chrtiens eux-mmes qui avouent croire sans
comprendre. C' est cause de cela qu'EI-Fakkr Errazy dit dans son
commentaire du chapitre des "FEMMES" (Coran) : "Sache que les
doctrines chrtiennes sont d'une grande obscurit ;" il ajoute
ensuite . "Il n'y a point de doctrine si absurde que celle des
Chrtiens". Dans le comme du chap. de la T ABLE, le mme savant dit
:"Je ne crois pas qu'il y ait au monde de doctrine aussi
pernicieuse ni aussi peu raisonnable qui celle des Chrtiens".
La doctrine de la Trinit est inacceptable rationnellement ; s'il
y a donc dans les Ecritures quelques passages qui semblent la
confirmer, il faut les expliquer d'aprs les principes rationnels de
manire les mettre d'accord avec notre raison. Les Chrtiens et les
Juifs eux-mmes, emploient souvent cette mthode d'interprtation.
Nous avons dj vu qu'ils l'appliquent aux passages des Ecritures qui
semblent tablir la nature corporelle de Dieu, et ceux o on attribue
Dieu la circonscription dans l'espace, bien que les passages, o la
nature
-
spirituelle de Dieu est dfinie, soient bien peu nombreux par
rapport ceux o la doctrine contraire est expressment proclame.
Il est trange que les Catholiques repoussent le tmoignage des
sens et de la raison, comme dans le cas de la transsubstantiation,
et qu'ils fassent si peu de compte, aussi, de la raison humaine et
de l'vidence au point de soutenir que l'unit et la Trinit peuvent
coexister dans le mme sujet, et sous le mme rapport ; mais il est
plus trange encore que les Protestants, qui repoussent le dogme de
la transsubstantiation parce qu'il est contraire au tmoignage des
sens, n'hsitent pas adopter celui de la Trinit. Si la tradition
devait tre suprieure la raison et aux sens, il est certain que les
Catholiques sont de beaucoup plus consquents que les Protestants,
parce qu'ils se soumettent en tout, et sans faire de distinction,
ce qu'ils croient tre la parole divine.
Sale, savant anglais, qui connaissait de nos sciences, et qui a
mme fait une traduction estime du Quran, a dit dans la prface de
cette traduction, ses compatriotes (dition de 1836) : "Ne faites
pas violence aux Musulmans, et surtout ne leur enseignez pas ce qui
est contraire la raison, comme l'adoration des images et la
transsubstantiation, car ils ne sont pas sots, et ne se laisseront
pas convaincre par nos argumentations, ces propositions leur sont
antipathiques ; toute glise qui les professe ne pourra jamais les
attirer elle". On le voit ; il dit que l'adoration des images et la
transsubstantiation sont contraires la raison, ce qui prouve que
ceux qui croient cela sont des polythistes. Puisse Dieu les
conduire au droit chemin !
Dieu dit dans le coran:
171. gens du Livre (Chrtiens), n'exagrez pas dans votre
religion, et ne dites de Dieu que la vrit. Le Messie Jsus, fils de
Marie, n'est qu'un Messager de Dieu, Sa parole qu'Il envoya Marie,
et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Dieu et en Ses
messagers. Et ne dites pas Trois. Cessez ! Ce sera meilleur pour
vous. Dieu n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir
un enfant. C'est Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux
et sur la terre et Dieu suffit comme protecteur . 172. Jamais le
Messie ne trouve indigne d'tre un serviteur de Dieu, ni les Anges
rapprochs [de Lui]. Et ceux qui trouvent indigne de L'adorer et
s'enflent d'orgueil... Il les rassemblera tous vers Lui. Sourate
les femmes.
RFUTATION DE LA TRINIT PAR LES PAROLES DE JSUS-CHRIST
Vont suivre la rfutation de la trinit par les paroles mme de
Jsus-Christ:
1re citation : Jean XVII. 3 : " Et c'est ici la vie ternelle,
qu'ils te connaissent, toi qui est le seul vrai Dieu, et
Jsus-Christ que tu as envoy ". Le Christ fait consister la vie
ternelle connatre Dieu et Jsus-Christ son prophte ; il ne dit pas
que la vie ternelle s'acquiert en croyant que l'essence divine se
compose de trois personnes, que Jsus est la fois homme et Dieu,
qu'il s'est incarn. Jsus s'adressait ici Dieu, on ne peut pas dire
qu'il a dissimul la vrit par la crainte des Juifs. Si la croyance
l'unit de Dieu et la mission prophtique de
-
Jsus est essentielle au salut, il s'ensuit que la croyance
contraire implique la damnation ternelle et la mort de l'me.
L'unit de Dieu est contraire la notion de la Trinit, la mission
prophtique de Jsus ne peut se concilier avec sa nature divine - la
vie ternelle se trouve donc par la grce de Dieu, chez les Musulmans
: les mages, les idoltres des Indes et de la Chine, les Chrtiens,
les Juifs en sont privs, les uns parce qu'ils ignorent absolument
la mission prophtique de Jsus et l'unit de Dieu, les autres parce
qu'ils la mconnaissent ou la nient.
2e citation : Marc XII. 28- 34 . " Alors un des scribes, qui les
avait ous disputer ensemble, voyant qu'il leur avait bien rpondu,
s'approcha et lui demanda :Quel est le premier de tous les
commandements ? Jsus lui rpondit : Le premier de tous les
commandements est celui-ci : Ecoute, Isral, le Seigneur notre Dieu
est le seul Dieu . Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cur,
de toute ton me, de toute ta pense, et de toute ta force. C' est l
le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable
: Tu aimeras ton prochain comme toi-mme. Il n'y a point d'autres
commandements plus grands que ceux-ci.
Et le scribe lui rpondit : Matre, tu as bien dit, et selon la
vrit, qu'il n'y a qu'un seul Dieu, et qu'il n'y en point d'autres
que lui. Et que l'aimer de tout son cur, de toute son intelligence,
de toute son me, de toute sa force, et aimer son prochain comme
soi-mme, c'est plus que tous les holocaustes et tous les
sacrifices. Jsus voyant qu'il avait rpondu en homme intelligent,
lui dit : Tu n'es pas loign du royaume de Dieu .
L'unit de Dieu est donc ici le principe fondamental du salut,
aucune allusion n'est faite au dogme de la trinit, que Jsus
n'aurait certainement pas manqu d'expliquer, au moins sommairement,
s'il en avait eu l'importance que les Chrtiens lui attribuent .
C'est en vain qu'on essaie par des interprtations forces de
retrouver ce dogme dans les prophtes hbreux : si le dogme de la
Trinit avait t si essentiel ils l'auraient expliqu avec autant de
clart que le dogme de l'unit de Dieu.
On lit dans le Deutronome (IV. 35, 36) : " A toi il fut donn de
connatre que l'Eternel, lui, est Dieu, et nul hors de lui....
Reconnais donc aujourd'hui et dpose dans ton cur que l'Eternel,
lui, est Dieu, au ciel en haut, et sur la terre en bas, et nul
autre que lui ". Et dans le chap. vi. du mme livre (4, 5) . "
Ecoute, Isral, l'Eternel notre Dieu, l'Eternel est un. Tu aimeras
l'Eternel ton Dieu de tout ton cur, de toute ton me et de toutes
tes facults ". Isae (XLV. 5, 6) : " Je suis Jhovah, et nul autre
hors moi ; il n'y a point d'autre Dieu que moi ; je t'ai aim avant
que tu me connaisses. Afin que l'on sache, du lever du soleil
jusqu' son coucher, que nul n'est hors de moi, moi Jhovah ; et il
n'y en a pas d'autre ". Isae (XLVI. 9) : "Je suis Dieu, et nul
autre ne l'est ; je suis Dieu, et nul ne l'est comme moi ".
Observation : La traduction arabe publie en 181 la chang dans
les paroles du Christ (Marc XII. 29) le pronom de la 1re personne
en celui de la seconde ; elle fait dire Jsus, "Le Seigneur ton Dieu
", dtruisant ainsi toute la valeur de l'expression primitive qui
dmontre que Jsus se reconnat infrieur Dieu. Il parat que ce
changement a t fait dessein.
3e citation : Marc (XIII. 32) : " Pour ce qui est du jour et de
l'heure, personne ne le sait, non pas mme les anges qui sont dans
le ciel, ni mme le Fils, mais seulement le pre ". Ce passage est en
contradiction formelle avec le dogme de la Trinit : le Christ
affirme que Dieu seul connat le jour de la rsurrection, et se place
lui-mme au niveau des autres hommes. Comment concilier cela avec sa
nature divine, surtout si l'on pense que le Fils et le Verbe ne
-
sont que l'expression de l'omniscience de Dieu. Quelle que soit
la manire dont l'incarnation s'est opre, il n'est pas douteux que
le Fils, mme sous sa forme humaine, devait savoir ce que savait le
pre. La connaissance tant une opration essentiellement spirituelle,
il n'y a plus lieu d'admettre la fameuse excuse, qu'ils allguent
toujours en pareil cas, c'est--dire que Jsus n'a parl de son
ignorance que par rapport sa nature corporelle.
4e citation : Matthieu (XX. 20-23) : " Alors la mre des fils de
Zbde, s'approcha de lui avec ses fils, et se prosterna pour lui
demander quelque chose. Et il lui dit : Que veux-tu ? Elle lui dit
: Ordonne que mes deux fils, qui sont ici, soient assis l'un ta
droite, l'autre ta gauche dans ton royaume. Mais Jsus rpondant.
leur dit, ... Mais d'tre assis ma droite ou ma gauche, ce n'est pas
moi de l'accorder . cela ne sera donn qu' ceux qui mon pre l'a
destin ". Jsus avoue ici son impuissance, comme il a dj avou son
ignorance, ce qui n'aurait pu avoir lieu s'il et t Dieu.
5e citation : Matthieu (XIX. 16. 17) : "et voici quelqu'un,
s'approchant, lui dit : Mon bon Matre, que dois-je faire pour avoir
la vie ternelle ? Il lui rpondit : Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il
n'y a qu'un seul bon ; c'est Dieu... " Si le Christ avait t Dieu,
ces paroles n'auraient pas eu de sens : il repousse par humilit le
nom de bon ; comment peut-il accepter les titres que lui donnent
les Trinitaires, et s'entendre appeler O Jsus, Notre Seigneur,
Notre Dieu ? ..; Que Dieu nous garde de croire qu'il accepte
volontiers toutes ces adorations.
6e citation : Matthieu. (XXVI. 36-44) : " Alors Jsus s'en alla
avec eux dans un lieu appel Gethsman ; et il dit ses disciples :
Asseyez-vous ici, pendant que je m'en irai l pour prier. Et ayant
pris avec lui Pierre et les deux fils de Zbde, il commena tre fort
triste, et dans une amre douleur. Et il leur dit : Mon me est
saisie avec moi. Et tant all un peu plus avant, il se jeta le
visage contre terre, priant et disant : Mon pre, que cette coupe
passe loin de moi, s'il est possible ! Toutefois, qu'il en soit,
non comme je le voudrais, mais comme tu le veux. ... Il s'en alla
encore pour la seconde fois disant : Mon pre, s'il n'est pas
possible que cette coupe passe loin de moi, sans que je la boive.
que ta volont soit faite ! ... Et les ayant laisss, il s'en alla et
pria pour la troisime fois, disant les mmes paroles ".
Toutes ces circonstances conviennent plutt un homme qu' un Dieu.
Est-ce qu'un Dieu s'attriste, et prie, et s'humilie et meurt , Non
. assurment ! D'ailleurs puisqu'il tait venu pour sauver le monde
par l'effusion de son sang, pourquoi se serait-il afflig, et
aurait-il demand si cette coupe pouvait passer ?
7e citation : Jean (XX. 17) : " Jsus lui dit : Ne me touche
point ; car je ne suis pas encore mont vers mon pre ; mais va vers
mes frres, et dis leur que je monte vers mon pre et votre pre, et
vers mon Dieu et votre Dieu ". Jsus ne se distingue pas des autres
; il dit qu'il est le fils de Dieu, adorateur de Dieu, au mme
titre, et dans les mmes conditions, que ses disciples, que tous les
autres hommes ; cet aveu solennel, fait dans ses derniers moments,
confirme ce que Dieu dit de lui dans le Coran : " Je ne leur ai dit
que ce que tu m'avais ordonn de leur dire : Adorez Dieu, qui est
mon Dieu et le vtre ".
8e citation : Jean (XIV. 28) : ... " Je m'en vais mon pre, car
mon pre est plus grand que moi ". Autre aveu de l'humanit de Jsus,
car Dieu n'a rien au dessus de lui.
-
9e citation : Jean (XIV. 24) : " Celui qui ne m'aime pas, ne
garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n'est pas
de moi, mais du pre qui m'a envoy ". Nouvel aveu du Christ qu'il
n'est qu'un envoy et que sa parole est de la part de Dieu.
10e citation : Matthieu (XXIII. 9, 10) : " N'appelez personne
sur la terre votre pre ; car vous n'avez qu'un seul pre, savoir
celui qui est dans les cieux. Et ne vous faites point appeler
matres ; car vous n'avez qu'un seul matre, qui est le Christ ". Une
autre dclaration de Jsus que Dieu est un et que lui-mme n'est qu'un
matre, un guide.
11e citation : Matthieu (XXVII. 46-50) : " Et environ la neuvime
heure, Jsus s'cria haute voix, disant : Eli, Eli, lama sabachtany ?
c'est--dire , Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as tu abandonn ? ...
Et Jsus ayant encore cri haute voix, rendit l'esprit ". Luc (XXIII.
46) : " Alors Jsus criant haute voix, dit : Mon pre, je remets mon
esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira ". La divinit
du Christ ne peut se concilier avec cet appel suprme Dieu, avec ce
cri : " Je remets, mon pre, mon esprit entre tes mains " s'il avait
t Dieu lui-mme il n'aurait pas implor le secours d'une autre
Divinit.
On lit dans Isae (XL. 28) : " Ne sais-tu pas, n'as tu pas appris
que l'Eternel est le Dieu de l'univers, qu'il a cr les extrmits de
la terre, qu'il ne se fatigue pas, ne faiblit pas, que son
intelligence est impntrable ?" Et plus loin (XLIV. 6) : " Ainsi dit
l'Eternel, le roi d'Isral, et son rdempteur, Jhovah Sbaoth : Je
suis le premier et le dernier, et hors de moi il n'y a pas de Dieu
". Jrmie (X. 10 ) . " Mais l'Eternel Dieu est vrit ; c'est lui qui
est un Dieu vivant et un roi ternel, dont la colre branle la terre,
et dont les peuples. ne supportent pas les fureurs ". Habacuck (I.
12) : " Jhovah, mon Dieu, mon Saint, tu ne mourras pas ". Paul ( 1
re Eptre Timothe 1. 17) : " au roi des sicles, immortel, invisible,
Dieu seul sage, honneur et gloire..."
Comment peut-il faiblir et mourir, ce Dieu terrible, saint et
immortel, hors duquel il n'y a point d'autre Dieu ? Celui qui
meurt, et qui est impuissant se dfendre, est-il Dieu ? Dieu nous
garde de dire cela ; le vritable Dieu est celui auquel Jsus
s'adressait, d'aprs ce qu'ils disent. Il ne leur suffit pas,
cependant, de faire mourir Dieu, mais ils disent aussi qu'aprs sa
mort, il alla l'enfer. Jewad ben Sabath rapporte cela, d'aprs un
livre de prires de 1603, o il est dit : "Nous croyons que notre
Seigneur est mort pour nous, et qu'il est descendu l'enfer".
Philippe Guadagnolus a crit, en arabe, une rfutation de
l'ouvrage l'Ahmed Chrif fils de Zein El'abidin d'Ispahan . cette
rfutation, intitule "visions de Philippe", a t imprime Rome en
1669, et elle m'a t prte par la bibliothque de Delhi ; l'auteur dit
que le Christ a "souffert pour nous, et est descendu aux enfers, et
est ressuscit le troisime jour". Dans le Prayer book (le livre des
prires protestant) on trouve, dans l'exposition de la doctrine
d'Athanase, le mot hell, "enfer". Jewad ben Sabath dit que le prtre
Martyros, pour lui expliquer cette croyance, lui dit que le Christ,
ayant revtu la forme humaine, s'tait soumis tous les accidents de
sa nouvelle nature, et avait d souffrir les peines ternelles dans
l'enfer . , mais ensuite il en tait sorti et avait dlivr toutes les
mes qui y souffraient avant sa descente.
Ben Sabath lui demanda si cette tradition reposait sur des
textes ; quoi le prtre rpondit, "Qu'elle tait gnralement adopte et
qu'il n'y avait pas besoin de textes pour la soutenir. Un des
assistants remarqua alors, en badinant, que le pre devait tre bien
cruel s'il avait pu laisser le Fils dans les tortures de l'enfer.
Le prtre se fcha, et chassa le plaisant, qui vint
-
ensuite chez moi (Ben Sabath) et se convertit l'Islam ; mais il
me fit promettre de ne pas dvoiler sa conversion tant qu'il serait
en vie".
Joseph Wolff, clbre ecclsiastique, qui prtendait, mme, avoir des
rvlations spciales, et annonait la rsurrection pour 1847, vint
Luknow en 1 883, et y soutint une dispute publique avec un Chiite,
qui le questionna au sujet de ce dogme. Wolff rpondit : "Oui, c'
est vrai, le Messie est descendu l'enfer et y a souffert, mais il
n'y a pas de mal cela, car il l'a fait pour son peuple". Mais il y
a des sectes chrtiennes dont les croyances cet gard son encore plus
surprenantes.
Bell dit dans son histoire :"Les Marcionites croyaient que Jsus,
aprs sa mort, tait descendu aux enfers, et avait dlivr des peines
les mes de Can et des habitants de Sodome, parce qu'ils ne
croyaient pas au principe du mal ; mais qu'il y avait laiss, au
contraire, les mes d'Abel, de No, d'Abraham, et des autres
patriarches, parce qu'ils avaient des croyances diffrentes ; cette
secte croyait que la cration du monde n'est pas l'uvre du Dieu qui
a envoy Jsus, et n'admettait pas l'inspiration des livres de
l'Ancien Testament".
Les Marcionites croyaient par consquent :
1) Que les mes des saints, des patriarches, et de tous les
hommes de bien, indistinctement, qui avaient vcu avant Jsus-Christ
taient dans l'enfer l'gal des mes des mchants.
2) Que Jsus tait descendu l'enfer.
3) Que Jsus avait dlivr les mes coupables, et avait laiss dans
les peines les mes innocentes et vertueuses.
4) Que les patriarches taient contraires Jsus et les coupables
en sa faveur.
5) Que le monde est produit par deux principes, le principe du
bien et le principe du mal, et que Jsus reprsentait le premier de
ces principes, tandis que les autres prophtes reprsentaient le
second.
6) Que les livres de l'Ancien Testament ne sont pas inspirs.
L'auteur du "Mizan" dit dans son ouvrage intitul Hallul-Achkal"
(dj cit) : "Il est vrai que, selon le dogme chrtien, Jsus est
descendu l'enfer et en est remont le troisime jour . mais ce qu'on
veut exprimer dans ce cas, par le mot enfer, est un rgion
intermdiaire entre l'enfer et l'ther, o le Christ a pntr pour
montrer ses compagnons sa gloire, et pour leur annoncer qu'il tait
le matre de la vie, qu'il avait rachet tous les pchs par sa
crucifixion, et qu'il avait vaincu Satan et l'enfer, qui dsormais
n'existaient plus pour tous les fidles". Je remarquerai que :
1) Tous les textes que j'ai cits, et les paroles de Wolff
rapportes plus haut, indiquent une le mot enfer est pris ici dans
son sens ordinaire. L'auteur lui-mme du "Mizan" reconnat que c'est
bien la doctrine chrtienne ; ses efforts pour l'expliquer
n'aboutissent rien, car il faut qu'il prouve l'existence de cette
rgion intermdiaire entre l'enfer et le ciel, et ensuite que le
Messie y est entr seulement pour annoncer sa victoire sur
l'enfer.
-
2) Cette rgion est un sjour de flicit ou un lieu de peines. Dans
le premier cas, l'annonce donne par le Christ n'tait pas ncessaire,
car ceux qui y taient jouissaient mme avant cela, du parfait
bonheur . dans le second cas, il est inutile de chercher des
interprtations forces ; l'enfer ne peut tre qu'un lieu de
tourments.
3) L'assertion que la mort du Christ sur la croix est
l'expiation du pch est absurde, car par ce mot "pch" les Chrtiens
entendent le pch originel, commis par Adam, et non les pchs commis
par ses descendants, et il est injuste de considrer ces derniers
comme punissables pour ce pch originel ;les fils ne sauraient tre
responsables des fautes de leur pre, et vice versa, cela est
contraire l'quit ; (Ezk. XVIII. 20 ) . "Le fils ne portera pas le
crime du pre, et le pre ne portera pas le crime du fils ; la
justice du juste tient lui ; comme l'impit de l'impie tient
lui".
4) Que veut dire cette victoire sur Satan et sur la mort, quand
d'aprs le dogme chrtien, Satan tait enchan pour l'ternit, bien
avait la venue de Jsus. Jude (Ep. 6) : " Il a rserv dans des liens
ternels et dans les tnbres, pour le jugement du grand jour, les
anges qui n'ont pas gard leur origine ; mais qui ont quitt leur
propre demeure ". Comme s'il ne leur et pas suffi de croire la
crucifixion et la damnation de leur Dieu, les Chrtiens ajoutent, et
l'auteur du " Mizan" l'avoue, de son plein gr dans plusieurs
endroits de ses ouvrages, que Jsus a t aussi maudit.
Que Dieu nous prserve de profrer de tels blasphmes. Paul dit, en
effet (Ep, aux Galates III. 13) : "Le Christ nous a rachets de la
maldiction de la loi, ayant t fait maldiction pour nous (car il est
crit :Maudit quiconque est pendu au bois)". De pareils blasphmes
taient punis de la lapidation, selon la loi mosaque. Un homme a t
mme lapid par ordre de Mose pour avoir maudit le nom de Dieu (Lvit.
XXIV. 10- 16). Maudire son pre et sa mre est mme un crime
punissable de mort (Ibid. XX. 9).
12e citation : Jsus avait l'habitude, en parlant de lui-mme, de
s'appeler le Fils de l'homme ; Matthieu VIII. 20, IX. 6, 13, 27 et
passim , . et dans les autres Evangiles aussi. Or il est clair que
le Fils de l'homme ne peut tre qu'un homme
Le Saint-Esprit dans la bible.
Au nom dAllah, le Tout Misricordieux, le Trs Misricordieux Le
Saint-Esprit est la troisime partie de la sainte trinit chez les
chrtiens, qui est ce donc le Saint-Esprit ? Et quels sont les
arguments que prsentent les chrtiens pour lui attribuer la nature
divine ?
En lan 381 A-Jc , et par ordre de lempereur Thodose , le concile
de Constantinople fut organis pour analyser et critiquer ce que dit
lvque Macedonius , le pre arien de lglise de Constantinople ; qui
nia la divinit du Saint-Esprit, il affirmait la mme chose que les
critures concernant le Saint-Esprit : le Saint-Esprit est un uvre
de Dieu tendu dans lunivers, et il nest pas une personne divine
spare du pre et du fils et il disait encore : il (le Saint-Esprit)
est comme toute crature et il le voyait comme tout ange.
-
Le concile a runi 150 vques ,ils dcidaient de rejeter Macedonius
et de le dispenser de toute ses fonctions ecclsiastiques ; et ils
prirent lune des plus importantes dcisions du conciles ; celle de
diviniser le Saint-Esprit ; en le considrant le complment de la
sainte trinit , et ils disaient : pour nous le Saint-Esprit nest
pas autre que lesprit de Dieu, et Dieu nest pas autre chose que son
esprit, et si on dit que le Saint-Esprit fut cr, alors on a bien
dit que Dieu fut crer .
Les chrtiens se basent sur lvangile de jean (4 :24) pour
diviniser le Saint-Esprit : Dieu est Esprit, et il faut que ceux
qui l'adorent l'adorent en esprit et en vrit. Comme ils le voient
lesprit au dbut du livre de la gense (1 :1-2) : Au commencement,
Dieu cra les cieux et la terre. La terre tait informe et vide : il
y avait des tnbres la surface de l'abme, et l'esprit de Dieu se
mouvait au-dessus des eaux. Et beaucoup dautres passages parlant
sur lesprit, ou lesprit de Dieu, ou lesprit saint.
Un trinitaire ,Le diacre Yacine manssour ( un diacre copte)
affirme par exemple : le Saint-Esprit est le Dieu ternel, cest lui
lexistant depuis le commencement avant la cration, et cest lui-mme
le crateur de toute chose, qui est capable de raliser toute chose ;
le prsent nimporte quel endroit, lternel illimit .
Rfutation DES ARGUMENTS chrtiens DE LA DIVINITE DU
Saint-Esprit:
Le mot saint esprit dans la bible
Il est important de dire que le Saint-Esprit dans la bible, est
parmi les termes bibliques les plus nigmatiques, mais dans tout les
cas ; il est incompatible avec le sens expos au concile de
Constantinople, car on trouve ce terme dans la bible, donnant
plusieurs sens :
1. lesprit, qui est la matire de la vie, par exemple ce qui est
dit dans le livre de la gense (6 :3) : Alors l'ternel dit : Mon
esprit ne restera pas toujours dans l'homme, car l'homme n'est que
chair, et ses jours seront de cent vingt ans.
Et il disait dAdam, Gn (2 :7) : L'ternel Dieu forma l'homme de
la poussire de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de
vie et l'homme devint un tre vivant .
2. la rvlation que portent les anges, par exemple au Mc (12 :36)
: David lui-mme, anim par l'Esprit Saint, a dit : Le Seigneur a dit
mon Seigneur : Assieds-toi ma droite, Jusqu' ce que je fasse de tes
ennemis ton marchepied.
Et aussi Lc (1 :67) : Zacharie, son pre, fut rempli du Saint
Esprit, et il prophtisa, en ces mots Et Ac (1 :16) : Hommes frres,
il fallait que s'accomplt ce que le Saint Esprit, dans l'criture, a
annonc d'avance, par la bouche de David, au sujet de Judas, qui a t
le guide de ceux qui ont saisi Jsus. , Et Dieu avait appeler les
prophtes et aussi leurs rvlations par le Saint-Esprit ; il disait
en blmant les isralites, Ac (7 :51) : Hommes au cou raide,
incirconcis de coeur et d'oreilles ! Vous vous opposez toujours au
Saint Esprit. Ce que vos pres ont t, vous l'tes aussi.
-
3. le mme terme (Saint-Esprit) dsigne aussi les dons de Dieu
,tel que laide et l'intelligence et le grand savoir que Dieu
pourrait donner des personnes qui ne sont pas prophtes, cela
pourrait tre par l'intermdiaire des anges ou autres; par exemple la
demande de pharaon ses esclaves , lorsquil cherchait un homme digne
de savoir et d'intelligence ,Gn (41 :38) : Et Pharaon dit ses
serviteurs : Trouverions-nous un homme comme celui-ci, ayant en lui
l'esprit de Dieu ? ,
et aussi Luc (2 :25) : Et voici, il y avait Jrusalem un homme
appel Simon. Cet homme tait juste et pieux, il attendait la
consolation d'Isral, et l'Esprit Saint tait sur lui. ce mme esprit
saint a aider les disciples dans le cinquantime jour, Actes (2 :4)
: Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent parler
en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.
ce qui est daccord avec les paroles dAgge (2 :5) : Je reste fidle
l'alliance que j'ai faite avec vous Quand vous sorttes de l'gypte,
Et mon esprit est au milieu de vous ; Ne craignez pas !
4. les vents torrentiels, par exemple ce que dit la torah en
dcrivant le vent destructeur, Is (40 :7) : L'herbe sche, la fleur
tombe, Quand le vent de l'ternel souffle dessus. -Certainement le
peuple est comme l'herbe et cest le mme contexte que rapporte
lintroduction du livre de la gense : Au commencement, Dieu cra les
cieux et la terre. La terre tait informe et vide : il y avait des
tnbres la surface de l'abme, et l'esprit de Dieu se mouvait
au-dessus des eaux. et travers sa traduction, il y a une
inexactitude qui a provoqu une mauvaise comprhension ou
interprtation du terme ; donc le texte -daprs ce que rapporte le
savant Spinoza, daprs les exgtes juifs- nous dit clairement que ces
grands vents sont venus par lordre de Dieu, et elle a dtruit les
tnbres profonde de la terre.
Et lajout de lesprit de Dieu dans ces deux textes, est un ajout
de gloire et de grand honneur, et non pas pour une divinisation ;
comme on trouve dans les psaumes (36 :6) : Ta justice est comme les
montagnes de Dieu Si on suit le raisonnement des trinitaires , les
montagnes devraient donc aussi tre divinises car elles sont dites :
montagnes de Dieu .
Toutefois , les sens du saint esprit qu'on vient de citer ne
conviennent pas aux trinitaires qui n'acceptent pas que ce soit
juste une force, une influence, ou un ange de Dieu ; l'un d'eux
affirme : le Saint-Esprit cest la troisime personne de la sainte
trinit, et il nest pas juste une influence , ou une dsignation , ou
une force ; mais plutt cest un vritable corps ; et une personne
vivante, et une personne vivante , et une partie divine unique,
mais non spare, et il est union divine autre que la divinit du pre
et autre aussi que la divinit du fils ; il a la mme place queux
dans la royaut et le titre de noblesse ; et il est associ avec eux
dans un seul noyau unique et dans une seule divinit unique .et par
consquent cette personne dont ils parlent ne serait pas pas un des
anges ; mais plutt cest une des trois parties qui forme la prtendue
trinit divine de Dieu .
Dans dautres passages on comprend lincarnation du Saint-Esprit ;
tel que sa descente sur le messie lorsquil priait, sous la forme
dun colombe Lc (3 :22) : et le Saint Esprit descendit sur lui sous
une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre
du ciel ces paroles : Tu es mon Fils bien-aim ; en toi j'ai mis
toute mon affection. cette colombe tait elle un Dieu ?
-
Et une autre fois, il est apparu sous forme de langues de feu,
ctait lorsquil stait incarn sur les disciples le cinquantime jour
Ac (2 :1-4) : Le jour de la Pentecte, ils taient tous ensemble dans
le mme lieu. Tout coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un
vent imptueux, et il remplit toute la maison o ils taient assis.
Des langues, semblables des langues de feu, leur apparurent, spares
les unes des autres, et se posrent sur chacun d'eux. Et ils furent
tous remplis du Saint Esprit, et se mirent parler en d'autres
langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.
Le saint esprit : l'ange Gabriel
Les chrtiens ferment les yeux devant les passages dclarant
clairement , que le Saint-Esprit ntait que larchange Gabriel -paix
sur lui- ou dautres anges ; lesprit venait a corneille et pierre ,
et ctait un ange Ac (10 :19-22) : Et comme Pierre tait rflchir sur
la vision, l'Esprit lui dit : Voici, trois hommes te demandent ;
lve-toi, descends, et pars avec eux sans hsiter, car c'est moi qui
les ai envoys. Pierre donc descendit, et il dit ces hommes : Voici,
je suis celui que vous cherchez ; quel est le motif qui vous amne ?
Ils rpondirent : Corneille, centenier, homme juste et craignant
Dieu, et de qui toute la nation des Juifs rend un bon tmoignage, a
t divinement averti par un saint ange de te faire venir dans sa
maison et d'entendre tes paroles. le saint ange est lui-mme lesprit
qui a parler pierre, et cest lui aussi qui a demander corneille
denvoyer ses hommes pierre.
Sachant que lange ennemi des isralites, est Gabriel, cest lui le
Saint-Esprit qui sauva les fils D'Isral maintes fois, mais
lorsquils insistaient sur leurs apostasie, il les a mpris, et il
sest retourn contre eux, et de vint leur ennemi, Isae dit : Il
avait dit : Certainement ils sont mon peuple, Des enfants qui ne
seront pas infidles ! Et il a t pour eux un sauveur. Dans toutes
leurs dtresses ils n'ont pas t sans secours, Et l'ange qui est
devant sa face les a sauvs ; Il les a lui-mme rachets, dans son
amour et sa misricorde, Et constamment il les a soutenus et ports,
aux anciens jours. Mais ils ont t rebelles, ils ont attrist son
esprit saint ; Et il est devenu leur ennemi, il a combattu contre
eux.
Les anges dits esprits de Dieu
Et lesprit de Dieu nest pas un nom spcifi pour Gabriel, mais
plutt sur dautres anges, Ac (5 :6) : Et je vis, au milieu du trne
et des quatre tres vivants et au milieu des vieillards, un agneau
qui tait l comme immol. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont
les sept esprits de Dieu envoys par toute la terre. Cependant, les
esprits que voyait jean ntaient pas des dieux, sinon la trinit
allait devenir divinit !!!
On trouve les passages parlant sur les sept esprits de Dieu en
double rptitivit dans le livre dapocalypse, lorsquil dit en Ap (4
:5) : Du trne sortent des clairs, des voix et des tonnerres. Devant
le trne brlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de
Dieu. Et il dit encore : cris l'ange de l'glise de Sardes : Voici
ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept toiles
: Je connais tes uvres. Je sais que tu passes pour tre vivant, et
tu es mort.
-
Le Saint-Esprit nest pas un Dieu, et sil tait un Dieu, il
pourrait alors tre indpendant dans ses actes, mais ce nest pas le
cas, pierre dit en 2P (1 :21) : car ce n'est pas par une volont
d'homme qu'une prophtie a jamais t apporte, mais c'est pousss par
le Saint Esprit que des hommes ont parl de la part de Dieu. donc si
le Saint-Esprit est un Dieu gale au crateur sur toute dimensions,
il pourrait alors pousser les gens parler de ses propre
paroles.
Et ce quil rejette sa divinit aussi, cest que les textes le
prsentent autant quun don de Dieu pour ses gens humbles et dignes,
comme il disait le messie en Lc (11 :13) : Si donc, mchants comme
vous l'tes, vous savez donner de bonnes choses vos enfants, combien
plus forte raison le Pre cleste donnera-t-il le Saint Esprit ceux
qui le lui demandent.
L'argument des chrtiens
Quand largument auquel s'accrochent les chrtiens pour diviniser
le Saint-Esprit dans jean (4 :24) : Dieu est Esprit ce que voulait
dire jean, cest que Dieu est esprit, cest--dire invisible, cest
quil nest pas un corps matriel form de chair et dos, et c'est ce
que Luc (24 :39) confirme : un esprit n'a ni chair ni os .
Conclusion
Ainsi les chercheurs voient bien que le Saint-Esprit nest pas un
Dieu ,et que la trinit nest quune formulation humaine issue des
conciles, se basant uniquement sur les dsirs des pres et des vques,
sans aucune preuve ou argument qui puisse prouver ce dogme, ce
dogme que nul prophte ne connaissait avant, ni le messie ne la dit,
ni les aptres ne lont admis.
Et bien dit ce que rapporte lencyclopdie catholique moderne : La
formulation dun seul Dieu en trois personne, nest admettait, et
ntait possible dans la vie des chrtiens, et ainsi dans leurs dogmes
doctrinales ; quaprs le quatrime sicle .
Dieu est il une trinit ? la rponse du coran
Et ne dites pas Trois
gens du Livre (Chrtiens), n'exagrez pas dans votre religion, et
ne dites de Dieu que la vrit. Le Messie Jsus, fils de Marie, n'est
qu'un Messager de Dieu, Sa parole qu'Il envoya Marie, et un souffle
(de vie) venant de Lui. Croyez donc en Dieu et en Ses messagers. Et
ne
-
dites pas Trois. Cessez ! Ce sera meilleur pour vous. Dieu n'est
qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est
Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et
Dieu suffit comme protecteur . Quran 4.171 ( Sourate ANNISA, verse
171)
Ce sont certes des mcrants..
Ce sont certes des mcrants, ceux qui disent : En vrit, Dieu est
le troisime de trois. Alors qu'il n'y a de divinit qu'Une Divinit
Unique ! Et s'ils ne cessent de le dire, certes, un chtiment
douloureux touchera les mcrants d'entre eux. Quran 5.73 ( Sourate
ALmayda, verse 73,74)
La bible nie la divinit du christ
les passages qui vont suivre , prouvent que Jsus ne fut que le
messager de Dieu, on ne trouve jamais un passage dans la bible ou
Jsus affirme tre Dieu , mais malheureusement , certaines personnes
essaient d'interprter les textes leur guise afin de prouver la
divinit de Jsus , Cliquez ici pour lire la rponse la plupart des
passages bibliques interprts pour diviniser Jsus.
la bible affirme que Jsus n'est pas un tre divin :
1)Textes ou Jsus affirme que Dieu est son Dieu ::
"Jsus lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore mont
vers mon Pre. Mais va trouver mes frres, et dis-leur que je monte
vers mon Pre et votre Pre, vers mon Dieu et votre Dieu." jean
20.17
2)textes ou le christ affirme qu'il n'est qu un homme:
"Mais maintenant vous cherchez me faire mourir, moi un homme qui
vous ai dit la vrit que j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a
point fait." jean 8.40
"Quoi? leur dit-il. Et ils lui rpondirent: Ce qui est arriv au
sujet de Jsus de Nazareth, qui tait un prophte puissant en oeuvres
et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple" Luc 24.13
"Hommes Isralites, coutez ces paroles! Jsus de Nazareth, cet
homme qui Dieu a rendu tmoignage devant vous par les miracles, les
prodiges
-
et les signes qu'il a oprs par lui au milieu de vous, comme vous
le savez vous-mmes;" actes
3)textes ou Jsus prie Dieu:
"Vers le matin, pendant qu'il faisait encore trs sombre, il se
leva, et sortit pour aller dans un lieu dsert, o il pria." marc
1.35
"Et lui, il se retirait dans les dserts, et priait." Luc
5.16
"En ce temps-l, Jsus se rendit sur la montagne pour prier, et il
passa toute la nuit prier Dieu." Luc 6.12
" Un jour que Jsus priait l'cart, ayant avec lui ses disciples,
il leur posa cette question: Qui dit-on que je suis?" Luc 9.18
"Jsus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu'il eut achev, un
de ses disciples lui dit: Seigneur, enseigne-nous prier, comme Jean
l'a enseign ses disciples." Luc 11.1
"L-dessus, Jsus alla avec eux dans un lieu appel Gethsman, et il
dit aux disciples: Asseyez-vous ici, pendant que je m'loignerai
pour prier. mathieu" 26.36
"Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face,
et pria ainsi: Mon Pre, s'il est possible, que cette coupe s'loigne
de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux."
mathieu 26.39
4) Textes disant que Dieu est plus grand que le christ:
" Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais, et je
reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous rjouiriez de ce que
je vais au Pre; car le Pre est plus grand que moi." jean14.28
" Un chef interrogea Jsus, et dit: Bon matre, que dois-je faire
pour hriter la vie ternelle? Jsus lui rpondit: Pourquoi
m'appelles-tu bon? Il n'y a de bon que Dieu seul." Luc 18.18
,19
5) textes disant que la connaissance de Jsus est limite:
"Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne le sait, ni
les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Pre seul." marc
13.32
-
6)textes ou Jsus affirme qu il n'est qu un prophte:
"Celui qui vous reoit me reoit, et celui qui me reoit, reoit
celui qui m'a envoy. Celui qui reoit un prophte en qualit de
prophte recevra une rcompense de prophte, et celui qui reoit un
juste en qualit de juste recevra une rcompense de juste." matthieu
10.40,41
3.54 S'tant rendu dans sa patrie, il enseignait dans la
synagogue, de sorte que ceux qui l'entendirent taient tonns et
disaient: D'o lui viennent cette sagesse et ces miracles? 13.55
N'est-ce pas le fils du charpentier? n'est-ce pas Marie qui est sa
mre? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frres?
13.56 et ses soeurs ne sont-elles pas toutes parmi nous? D'o lui
viennent donc toutes ces choses? 13.57 Et il tait pour eux une
occasion de chute. Mais Jsus leur dit: Un prophte n'est mpris que
dans sa patrie et dans sa maison. 13.58 Et il ne fit pas beaucoup
de miracles dans ce lieu, cause de leur incrdulit. e l'heure,
personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le
Pre seul. mathieu 10.16 Celui qui vous coute m'coute, et celui qui
vous rejette me rejette; et celui qui me rejette rejette celui qui
m'a envoy. Luc 4.42 Ds que le jour parut, il sortit et alla dans un
lieu dsert. Une foule de gens se mirent sa recherche, et arrivrent
jusqu' lui; ils voulaient le retenir, afin qu'il ne les quittt
point. 4.43 Mais il leur dit: Il faut aussi que j'annonce aux
autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu; car c'est pour
cela que j'ai t envoy. Luc: 7.28 Et Jsus, enseignant dans le
temple, s'cria: Vous me connaissez, et vous savez d'o je suis! Je
ne suis pas venu de moi-mme: mais celui qui m'a envoy est vrai, et
vous ne le connaissez pas. 7.29 Moi, je le connais; car je viens de
lui, et c'est lui qui m'a envoy. jean: 8.16 Et si je juge, mon
jugement est vrai, car je ne suis pas seul; mais le Pre qui m'a
envoy est avec moi. 8.17 Il est crit dans votre loi que le
tmoignage de deux hommes est vrai; jean: 8.40 Mais maintenant vous
cherchez me faire mourir, moi un homme qui vous ai dit la vrit que
j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a point fait. jean: 8.26
J'ai beaucoup de choses dire de vous et juger en vous; mais celui
qui m'a envoy est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au
monde. jean: 12.49 Car je n'ai point parl de moi-mme; mais le Pre,
qui m'a envoy, m'a prescrit lui-mme ce que je dois dire et
annoncer. 12.50 Et je sais que son commandement est la vie
ternelle. C'est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le
Pre me les a dites. jean: 21.10 Lorsqu'il entra dans Jrusalem,
toute la ville fut mue, et l'on disait: Qui est celui-ci? 21.11 La
foule rpondait: C'est Jsus, le prophte, de Nazareth en Galile.
matthieu: 7.16 Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient
Dieu, disant: Un grand prophte a paru parmi nous, et Dieu a visit
son peuple. Luc: 4.19 Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es
prophte. jean:
-
6.14 Ces gens, ayant vu le miracle que Jsus avait fait,
disaient: Celui-ci est vraiment le prophte qui doit venir dans le
monde. jean: 24.19 Quoi? leur dit-il. -Et il