Bulletin du programme de dons planifiés destiné aux diplômés et amis de HEC Montréal Volume 3, numéro 1 Offrir le savoir en héritage L’HÉRITAGE HEC MONTRÉAL « J’ai toujours eu tendance à accorder ma confiance aux gens qui m’entourent. Cette façon d’être m’a servi tout au long de ma carrière », lance spontanément Guy Frenette, président des Éditions Beauchemin de 1985 à 2005, lorsqu’on lui demande quelles valeurs ont guidé sa carrière professionnelle. « Je crois que la plupart des gens sont bons et qu’ils veulent bien faire », conclut M. Frenette. Une réponse qui peut étonner à une époque où la méfiance est souvent répandue. Guy Frenette attribue une partie de son succès professionnel à l’intégrité, la trans- parence et la confiance en l’autre. L’autre partie, à sa formation universitaire, un MBA à HEC Montréal (1974). Né à Moncton au Nouveau-Brunswick, Guy Frenette arrive à Montréal en 1951, à l’âge de 7 ans. Quinze ans plus tard, son père devient propriétaire des Éditions Beauchemin, une maison d’édition fran- cophone fondée en 1842. Après une licence en commerce, il fait ses premières armes sur le marché du travail comme stagiaire en marketing chez Shell, suivi d’un premier emploi chez 3M en Ontario. En 1969, il se joint à l’entreprise fami- liale, Éditions Beauchemin. C’est à cette époque qu’il décide de parfaire sa formation en s’inscrivant au MBA à HEC Montréal. « Cette formation m’a permis de déve lopper une vision complè- tement différente du monde des affaires. J’ai beau coup appris en matière de plani fication stratégique et cela a eu des effets concrets et positifs sur le dévelop- pement de l’entreprise. J’ai beaucoup aimé cette expérience ! », ajoute-t-il avec conviction. Après sept années passées chez Beauchemin, il quitte l’entreprise familiale pour diversifier ses connais- sances dans ce secteur d’activités chez différents imprimeurs au Québec. En 1985, il rentre au bercail à titre de prési- dent des Éditions Beauchemin. Il con tri- bue au développement et au rayon ne ment de l’entreprise au Québec et au Canada. Sous sa gouverne, l’entreprise développe la division collégiale qui devient un important créneau de l’entreprise. Il met aussi sur pied une division qui cible spécifiquement le marché de l’Afrique francophone. Cette dernière, Beauchemin International, a été vendue, mais pour- suit toujours ses activités d’édition sur le continent africain. Guy Frenette a passé la majeure partie de sa vie à gérer le savoir et la transmission des connaissances d’une génération à l’autre. Il était tout naturel pour lui de contribuer financièrement à la pérennité et à l’excellence de HEC Montréal en pré- voyant un legs testamentaire destiné à son alma mater. « Une société qui veut se déve- lopper doit parfaire la transmission du savoir et des connaissances. Elle doit investir dans l’éducation, c’est essentiel ! ». Même s’il a obtenu son diplôme depuis plus de 35 ans, l’ancien éditeur conserve un fort sentiment d’appartenance et de fierté pour sa maison d’enseignement. « Je suis proche de HEC Montréal et je crois fermement à l’importance de donner à nos universités tous les moyens pour qu’elles rayonnent sur la scène internatio- nale. Je dis « Chapeau » à cette direction et à ses professeurs, car ils réussissent à main tenir une qualité d’enseignement extra or dinaire et à faire de cette école une des meilleures au monde ! C’est tout sim- plement remarquable ! ». • Guy Frenette (L. Sc. comm. 1967, MBA 1974) Il n’y a pas de montant minimum requis pour faire un legs testamentaire à HEC Montréal. Tous les dons sont importants et chacun peut contribuer à hauteur de ses moyens.
Guy Frenette, propriétaire de Groupe Beauchemin pendant 20 ans, n'a cumulé que des échecs. Ce n'est manifestement pas ce qu'il pense de lui-même... La vanité est un vilain défaut, la guérison de l'âme passe par la réparation et la pénitence.
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Bulletin du programme de dons planifiés destiné aux diplômés et amis de HEC Montréal
Volume 3, numéro 1
Offrir le savoir en héritage
L’ H É R I T A G E H E C M O N T R É A L
« J’ai toujours eu tendance à accorder ma confiance aux gens qui m’entourent. Cette façon d’être m’a servi tout au long de ma carrière », lance spontanément Guy Frenette, président des Éditions Beauchemin de 1985 à 2005, lorsqu’on lui demande quelles valeurs ont guidé sa carrière professionnelle. « Je crois que la plupart des gens sont bons et qu’ils veulent bien faire », conclut M. Frenette. Une réponse qui peut étonner à une époque où la méfiance est souvent répandue.
Guy Frenette attribue une partie de son succès professionnel à l’intégrité, la trans-parence et la confiance en l’autre. L’autre partie, à sa formation universitaire, un MBA à HEC Montréal (1974).
Né à Moncton au Nouveau-Brunswick, Guy Frenette arrive à Montréal en 1951, à l’âge de 7 ans. Quinze ans plus tard, son père devient propriétaire des Éditions Beauchemin, une maison d’édition fran-cophone fondée en 1842. Après une licence en commerce, il fait ses premières armes sur le marché du travail comme stagiaire en marketing chez Shell, suivi d’un premier emploi chez 3M en Ontario.
En 1969, il se joint à l’entreprise fami-liale, Éditions Beauchemin. C’est à cette époque qu’il décide de parfaire sa formation en s’inscrivant au MBA à HEC Montréal. « Cette formation m’a permis de déve lopper une vision complè-tement différente du monde des affaires. J’ai beau coup appris en matière de plani fication stratégique et cela a eu des effets concrets et positifs sur le dévelop-pement de l’entreprise. J’ai beaucoup
aimé cette expérience ! », ajoute-t-il avec conviction. Après sept années passées chez Beauchemin, il quitte l’entreprise familiale pour diversifier ses connais-sances dans ce secteur d’activités chez différents imprimeurs au Québec.
En 1985, il rentre au bercail à titre de prési-dent des Éditions Beauchemin. Il con tri-bue au développement et au rayon ne ment de l’entreprise au Québec et au Canada. Sous sa gouverne, l’entreprise développe la division collégiale qui devient un important créneau de l’entreprise. Il met aussi sur pied une division qui cible spécifiquement le marché de l’Afrique francophone. Cette dernière, Beauchemin International, a été vendue, mais pour-suit toujours ses activités d’édition sur le continent africain.
Guy Frenette a passé la majeure partie de sa vie à gérer le savoir et la transmission des connaissances d’une génération à l’autre. Il était tout naturel pour lui de contribuer financièrement à la pérennité et à l’excellence de HEC Montréal en pré-voyant un legs testamentaire destiné à son alma mater. « Une société qui veut se déve-lopper doit parfaire la transmission du savoir et des connaissances. Elle doit investir dans l’éducation, c’est essentiel ! ».
Même s’il a obtenu son diplôme depuis plus de 35 ans, l’ancien éditeur conserve un fort sentiment d’appartenance et de fierté pour sa maison d’enseignement. « Je suis proche de HEC Montréal et je crois fermement à l’importance de donner à nos universités tous les moyens pour qu’elles rayonnent sur la scène internatio-nale. Je dis « Chapeau » à cette direction et
à ses professeurs, car ils réussissent à main tenir une qualité d’enseignement extra or dinaire et à faire de cette école une des meilleures au monde ! C’est tout sim-plement remarquable ! ». •
Guy Frenette (L. Sc. comm. 1967, MBA 1974)
Il n’y a pas de montant minimum requis pour faire un legs testamentaire à HEC Montréal. Tous les dons sont importants et chacun peut contribuer à hauteur de ses moyens.
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Jocelyne Gonthier (HEC Montréal 1976)Directrice - dons majeurs et planifiés
UNE HABITUDE DE VIE À ADOPTER : DONNER !
« Il n’est jamais trop tard ! ». Voilà une expression souvent utilisée pour encourager un proche à adopter de nouvelles habitudes de vie : cesser de fumer, faire du sport, poursuivre des études ou changer de carrière. Cette expression peut aussi s’appliquer à la philanthropie.
Il n’est jamais trop tard (ou trop tôt !) pour prévoir à son testament une contribution philanthropique. C’est une façon simple et concrète d’assurer la pérennité et la croissance de notre savoir collectif. C’est pourquoi nous encourageons vivement nos étudiants, professeurs, diplômés et gens d’affaires à planifier un legs à l’attention de HEC Montréal dans leur testament. Comme le dit si bien Guy Frenette en page couverture de L’Héritage : « Toute société qui veut se développer doit investir dans l’éducation et le savoir. » Voilà les paroles d’un éditeur qui a consacré une grande partie de sa vie à assurer la transmission du savoir pour des milliers de jeunes étudiants.
Donner à son université, via les dons planifiés, est une habitude que les Québécois n’ont pas encore intégrée, comparativement à nos confrères anglo-saxons. Bien que la situation s’améliore, il est essentiel que nous commencions à faire de ce geste une tradition au sein de nos familles.
HEC Montréal est un établissement qui s’illustre remarquablement sur la scène internationale avec, jusqu’à maintenant, un budget relativement restreint comparativement à ses homo logues américains qu’elle côtoie dans les palmarès d’excellence. Pour maintenir un tel niveau d’excellence au fil des générations, il est nécessaire que nous prenions l’habitude de don-ner. Même modestes, les dons sont indispensables. À ce titre, vous lirez en page 5 que l’exemple de Mme Marguerite Thibault (HEC Montréal 1961) l’illustre admirablement bien. Cette femme passionnée de voyage avait ajouté à son testament un legs destiné à de jeunes étudiants désirant parfaire leurs études à l’étranger.
Nous vous invitons, dès maintenant, à contacter notre Bureau de dévelop-pement pour que nous vous aidions à planifier un don à votre image. Vous en retirerez la fierté de contribuer à l’excellence d’une des plus presti-gieuses maisons d’enseignement, mais surtout vous jouerez un rôle concret pour la prospérité économique et sociale du Québec. Car en soutenant HEC Montréal, vous participez à la formation de ceux et celles qui façon-neront le Québec de demain.
À bientôt !
DONATEURS, FAITES-VOUS CONNAÎTRE !IMPORTANT : Si vous avez inscrit la Corporation de l’École des Hautes Études Commerciales de Montréal comme légataire sur votre testa-ment, avisez-nous sans plus tarder ! Vous pourriez bénéficier dès maintenant des avantages du Club Héritage et recevoir une invitation pour le prochain événement exclusif aux membres du Club.
Tout au long de leur carrière, les gens d’affaires font face à de nombreux choix. Cela se poursuit lorsque vient le temps de réfléchir à l’héritage qu’ils désirent léguer. Les actions d’une société privée repré-sentent souvent une partie importante de leur pa tri moine. Le don de ces actions est une stratégie particulièrement intéressante pour ceux qui désirent faire d’une pierre deux coups. En effet, elle permet d’assurer un confort financier à ses proches tout en laissant sa marque en contribuant finan-cièrement au développement de sa maison d’enseignement. De plus, le donateur béné-ficie d’une réduction d’impôt, même si le don est financé par sa société.
Mise en situationMadame Généreux, 55 ans, détient des actions privilégiées de sa société privée, Gesco, rachetables à 2 000 000 $ 1. Le coût fiscal des actions est nominal. Les actions ordinaires sont détenues par une fiducie familiale établie au profit de ses enfants. Son testament prévoit qu’à son décès, ses actions sont transférées à son conjoint actuellement âgé de 55 ans. Au décès du dernier conjoint, il y a disposition présumée de ces actions, ce qui donne lieu à un impôt de 482 000 $ 2. La valeur nette transférée aux héritiers s’élèvera donc à 1 518 000 $ 3.
Monsieur et madame Généreux désirent faire un don de 1 000 000 $ à HEC Montréal au décès du dernier conjoint pour créer, au nom de leur famille, un fonds de dotation durable de bourses d’études. Pour ce faire, ils peuvent léguer 1 000 000 $ des actions privilégiées de gel. Cependant, ils désirent toucher le moins possible au patrimoine qui doit être transféré à leurs enfants. Pour financer le don, Gesco acquiert donc une police d’assurance vie conjointe payable au dernier décès. Gesco est titulaire et bénéfi-ciaire de la police, et le produit de l’assu-rance peut être utilisé afin de racheter les actions léguées à HEC Montréal à la mort du dernier conjoint. Gesco dépose 15 200 $ par année pendant dix ans pour couvrir les frais de la police d’assurance vie. Le capital-décès s’élèvera à 1 000 000 $ (compte tenu d’un taux de rendement projeté de 4 %).
Au moment du dernier décès, le liquidateur de la succession transfère la propriété de 1 000 000 $ d’actions privilégiées à HEC Montréal. Le produit de l’assurance est versé libre d’impôt à Gesco et ensuite uti-lisé pour racheter les actions détenues par HEC Montréal. Ainsi, HEC Montréal dispo-sera de liquidités de 1 000 000 $ et les actions privilégiées seront éliminées.
Le don permet d’éliminer l’impôt à payer au décès sur les actions privilégiées.En effet, comme un don par testament donne lieu à un crédit pour don 4, il peut être utilisé pour réduire l’impôt payable :
Cette stratégie affecte-t-elle le patrimoine transféré aux héritiers ? Les héritiers reçoivent le solde d’actions privilégiées, soit 1 000 000 $. De plus, la valeur de leurs actions ordinaires est augmentée de 1 000 000 $ à la suite du rachat des actions détenues par HEC Montréal à même le produit de l’assurance. Par contre, il faut tenir compte du « coût » de la police d’assurance vie.
En présumant un coût des fonds de 4 % net, Gesco pourrait accumuler environ 468 000 $ en 34 ans. Ainsi, la valeur aux héritiers passera de 1 518 000 $ à 1 532 000 $ 5.
De cette façon, monsieur et madame Généreux font un don de 1 000 000 $ à HEC Montréal sans réduire le patrimoine de leurs héritiers. Mais, il y a plus…Le produit d’une police d’assurance vie reçu par une société par actions peut don-ner lieu à un crédit au compte de dividende en capital (« CDC »)6. Or, une société privée peut verser aux actionnaires des dividen-des libres d’impôt jusqu’à concurrence du solde de son CDC. Le produit de l’assurance versé lors du décès du dernier survivant du couple Généreux donne lieu à un crédit au CDC de 1 000 000 $. Ainsi, le prochain mil-lion de dividendes versés aux héritiers sera libre d’impôt.
Plutôt que de léguer les actions privilé-giées, monsieur et madame Généreux peu-vent aussi léguer un montant de 1 000 000 $ et le financer par une police d’assurance vie
détenue par Gesco. Le résultat serait le même. Par contre, le CDC serait utilisé pour transférer les fonds à la succession. En lais-sant la possibilité au liquidateur de choisir les biens transférés à HEC Montréal, la suc-cession peut réduire davantage son fardeau fiscal si le défunt détient à son décès des titres négociables qui comportent un gain latent7.
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Faire d’une pierre, deux coups !Le don par testament d’actions d’une société privée
Montant net aux héritiers 1 518 000 $ 1 532 000 $Montant net à l’impôt 482 000 $ 0 $Montant net à HEC Montréal 0 $ 1 000 000 $
Impôt sur le gain en capital 2 000 000 $ x 50 % x 24,1 % 482 000 $Crédit d’impôt 1 000 000 $ x 48,2 % 482 000 $Impôt net (à payer par les héritiers) 0 $
privées est une solution idéale. Comme expliquée précédemment, cette stratégie permet de bénéficier d’un crédit d’impôt qui avantage les héritiers tout en léguant
des fonds importants à sa maison d’ensei-gnement. Ainsi, le donateur transmet à ses enfants des valeurs inestimables de don et de partage. Toutes ces années d’efforts et de succès en affaires vont fructifier encore longtemps par l’entremise de milliers de jeunes étudiants, les leaders de demain.
Voilà un héritage à transmettre dont on peut être fier… de son vivant! •1 Il s’agit d’actions émises lors d’un gel successo-
ral, une transaction en vertu de laquelle un actionnaire transfère la plus-value future de sa société en faveur d’une tierce partie (souvent une fiducie familiale au bénéfice des enfants).
2 Gain en capital = 2 M$ - coût 0 $ = 2 M$. Portion imposable à 50 % = 1 M$. Impôt à 48,2 % = 482 000 $.
3 Actions privées 2 M$ - impôt de 482 000 $ = 1 518 000 $. Des techniques de planification post-mortem devront être utilisées pour éli-miner une double imposition potentielle.
tion de la valeur des actions ordinaires à la suite du rachat de 1 M$ - coût de la police de 468 000 $ = 1 532 000 $.
6 Le crédit au CDC sera égal au capital-décès moins le coût de base rajusté (CBR) du contrat. À l’espérance de vie, le CBR est géné-ralement égal à 0.
7 Le don de titres négociables permet d’élimi-ner l’impôt à payer sur le gain en capital réa-lisé à la disposition du titre en plus d’ouvrir le droit à un crédit pour don.
Un comité des dons planifiés a été mis sur pied afin de transmettre aux diplômés, employés et étudiants de HEC Montréal le désir de contribuer financièrement à leur école en utilisant l’approche du don planifié qui est une façon simple de donner, mais encore peu connue chez les Québécois.
Les membres de ce nouveau comité collaboreront, entre autres, à développer des stra-tégies et des outils de promotion, à identifier et solliciter des donateurs potentiels et à conseiller l’équipe du Bureau de développement.
Le domaine des dons planifiés nécessite une expertise très pointue. Les membres du comité ont donc été choisis pour l’excellence de leurs connaissances dans des secteurs tels que la planification financière et successorale, la fiscalité, le droit, les assurances, etc.
Les membres du comité des dons planifiés pour l’année 2009-2010 sont : Jacques Chabot (HEC Montréal 1962), président, Les services financiers ChabotFrancine Champoux, directrice générale par intérim de la Fondation HEC MontréalJocelyne Gonthier (HEC Montréal 1976), directrice des dons majeurs et planifiés, Fondation HEC Montréal Pierre L. Côté (HEC Montréal 1967), conseiller, Groupe Investors Pierre Desjardins (HEC Montréal 1973), associé principal, Desjardins, Ménard et associésRichard Dorval (HEC Montréal 1982), conseiller spécial à la direction, Banque Nationale Groupe financierRichard Fontaine (HEC Montréal 1975), avocat associé, Miller Thomson PouliotDiane Hamel, vice-présidente adjointe, planification fiscale et successorale, Financière ManuvieRobert Tozzi (HEC Montréal 1990), planificateur financier, associé, Financière Liberté 55
Merci de votre contribution au succès de HEC Montréal ! •
Nouveau :
Mise sur pied du comité des dons planifiés de HEC Montréal
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Dans l’année de son décès, un particulier peut demander un crédit d’impôt pour don pour le montant admissible des dons effectués au cours de l’année avant le décès et des dons par testament.
Le montant demandé correspond au moindre de :(a) 100 % du revenu net de la personne décédée pour l’année du décès (aucune
limite n’est applicable pour l’année du décès) ; et (b) le montant admissible des dons effectués dans l’année du décès et des dons
par testament, additionné à la partie inutilisée des montants admissibles des dons effectués dans les cinq années précédant l’année du décès.
Tout montant non demandé dans l’année du décès peut être réclamé par les héritiers dans les déclarations de revenus de la personne décédée de l’année d’imposition qui précède celle du décès.
Au Québec, le crédit pour don équivaut à une réduction d’impôt de 33,4 % sur la première tranche de 200 $ et 48,2 % sur l’excédent.
Résumé : Sans don Don à HEC
Montant net aux héritiers 1 518 000 $ 1 532 000 $Montant net à l’impôt 482 000 $ 0 $Montant net à HEC Montréal 0 $ 1 000 000 $
« À l’âge de 87 ans, Marguerite est partie seule à Madagascar. Elle aimait beau-coup voyager », se remémore sa petite-cousine Anne-Marie Thibault. Marguerite Thibault, décédée cette année à l’âge de 89 ans, avait une haute considération pour son alma mater, HEC Montréal. Elle a donc prévu, dans son testament, remettre un montant de 20 000 $ qui sera octroyé sous forme de bourses à des étu-diants de l’École.
Passionnée par les voyages, elle avait planifié remettre la majeure partie de son
legs, soit 15 000 $, au programme Passeport pour le monde. Les bourses Marguerite-Thibault permettront donc à de jeunes étudiants de poursuivre leurs études durant un semestre au sein d’une uni-versité étrangère. Une façon simple et utile de transmettre à ceux qui nous sui-vent les valeurs et les passions qui ont guidé notre vie.
Enfin, une tranche de 5 000 $ servira de bourses au besoin pour les étudiants connaissant des difficultés financières au cours de leurs études.
Marguerite Thibault a été diplômée de HEC Montréal (1961) à l’âge de 41 ans. Elle a ensuite entamé une carrière de comptable à Revenu Canada, où elle est demeurée jusqu’à sa retraite. Les études avaient une signification toute particu-lière pour cette femme née en 1920 qui a entrepris, au début de la quarantaine, une carrière professionnelle stimulante.
Aux noms des étudiants et étudiantes, merci Madame Marguerite Thibault ! •
Nous vous proposons, en collaboration avec la librairie Coop HEC Montréal, spécialisée en littérature d’affaires, quelques récentes parutions qui sau-ront certainement vous intéresser.
Voici les suggestions de notre équipe :
Conçu pour découvrir et comprendre l’ampleur du scandale de Norbourg, l’ouvrage publié par le journaliste Yvon Laprade permet de revivre, étape par étape, cette fraude de 130 millions de dollars. Les commentaires de plusieurs spécialistes de la finance ajoutent à la réflexion proposée par l’auteur.
Autopsie du scandale de Norbourg, Yvon Laprade, Québec Amérique, 2009.
Faire preuve d’une éthique au travail, c’est possible et c’est payant. Trente-six leaders québécois partagent les com-portements éthiques qu’ils adoptent et l’influence de leurs valeurs sur leurs choix.36 façons d’être éthique au travail, de Laurent Fontaine et Thierry Pauchant, Montréal, Fides et Presses HEC Montréal, 2009.
Experts en évaluation du risque, les auteurs montrent que la hasard, le ris-que et la spéculation ont toujours joué un rôle déterminant dans la réussite ou les échecs des sociétés. Un ouvrage éclairant sur la gouvernance financière.
A World of Chance: Betting on Religion, Games, Wall Street de Reuven Brenner, Gabrielle A. Brenner et Aaron Brown, New York, Cambridge University Press, 2008.
La stratégie est un instrument puissant pour les gestionnaires appelés à interve-nir dans un environnement souvent chaotique. Les auteurs mettent en lumière les éléments clés d’une stratégie ainsi que le contexte à mettre en place pour faciliter l’action stratégique.Le management stratégique : de l’analyse à l’action de Francine Séguin, Taïeb Hafsi et Christiane Demers, Les Éditions Transcontinental, 2008.
Vous pouvez obtenir un rabais de 15 % sur le prix de détail suggéré jusqu’au 31 janvier 2010 en com-mandant ces ouvrages à la librairie Coop HEC Montréal, par téléphone au 514 340-6400 ou sur le site de commerce électronique www.coophecmontreal.com.
Coop HEC Montréal est la plus grande librairie de gestion au Québec. N’ou bliez pas que les diplômés de HEC Montréal sont membres à vie. Si vous avez perdu votre carte de membre, vous pouvez vous présenter à la librairie et obtenir une autre carte, gratuitement. •
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Partager sa passion des voyages et des études
À LIRE ET À RELIRE…
Rédaction : Marquis Communication
L’Héritage HEC Montréal est publié par le Bureau de développement de HEC Montréal, deux fois par année. Le générique masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement pour alléger le texte. Pour obtenir des exemplaires ou pour formuler des commentaires, veuillez communiquer avec Ginette Larose au 514 340-6081 ou par courriel à [email protected].
Adresse postale :BUREAU DE DÉVELOPPEMENTHEC Montréal3000, chemin de la Côte-Sainte-CatherineMontréal (Québec) H3T 2A7Téléphone : 514 340-6896
Jocelyne GonthierDirectrice des dons majeurs et planifiés514 340-6958
09.1
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« Jehane Benoit a eu une influence remar-quable sur ma vie professionnelle, se rap-pelle avec douceur Carmen M. Bélair, spécialiste en philanthropie. J’ai rencon-tré cette grande dame de la cuisine alors que j’étais productrice pour TV Ontario dans les années ‘70. Elle était très sen-sible à l’importance de transmettre le savoir d’une génération à l’autre. Cette vision a inspiré mon parcours et mes études », ajoute Mme Bélair, présidente de Placement Phi lan thropique.
C’est à cette époque que Carmen M. Bélair amorce des études de doctorat. Elle étudie alors les modèles de gestion afin de faciliter la transmission du savoir aux générations suivantes. Au cours de ses études qui l’on conduite de San Francisco à New York en passant par Boston, elle a développé un outil de gestion, le PP/10 (Planification péren-nité/10), qui vise à assurer la transmis-sion d’un héritage sur 10 générations, soit 150 ans.
Ce qui peut sembler irréaliste ou même insolite pour certains ne l’était pourtant pas pour le célèbre Benjamin Franklin, son mentor. Cet illustre auto didacte a légué une somme de 5 000 $ à son décès en indiquant dans son testament les procédures à suivre pour utiliser ce montant et les intérêts au cours des 200 années suivant son décès. Les intérêts accumulés au cours des siècles ont permis d’amasser une petite fortune. Ainsi, les volontés de M. Franklin ont pu être exaucées. Les dons ont servi, entre autres, à sou tenir financièrement de jeunes arti sans, à fonder une école, The Franklin Institute de Boston, de même qu’un musée, le Musée de la science et de la technique de Philadelphie. « C’est fabuleux de voir ce qu’on peut accomplir avec une petite somme et beaucoup de vision ! », ajoute Mme Bélair en racontant l’héritage de M. Franklin.
Mme Bélair aide les entreprises et les fondations à développer une vision à long terme assurant la pérennité fi nan -cière des organisations, mais aussi la passation de valeurs et de con nais sances aux générations suivantes.
« Nous, les baby-boomers, avons beau-coup reçu au cours de notre vie, pour suit Carmen M. Bélair. C’est main te nant le moment de retourner l’ascenseur à ceux qui nous suivent pour qu’ils puissent bénéficier de nos connaissances et de notre ri chesse. On peut le faire chacun à notre manière », conclut-elle. Ou, à la manière de Benjamin Franklin. •
À la manière de Benjamin Franklin
Mme Carmen M. Bélair et son petit-fils Christopher Durand, 9e génération de la famille au Québec.