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GUSTAV FESTIVAL GUIDE 2ND PART _ FR

Mar 30, 2016

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GUSTAV Magazine

GUIDE FESTIVAL GUSTAV MAGAZINE
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goldenageguitars.com

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www.MoNtreuxjazz.coM

MONTREUX JAZZ FESTIVAL JULY 03-18 MONTREUX

PrograMMeFESTIVAL ON : Norah Jones, Charlotte Gainsbourg, Missy Elliott, Ben Harper and Relentless7, Quincy Jones and the Global Gumbo All Stars, Massive Attack, Vanessa Paradis, Melissa auf der Maur, Roxy Music, Beach House, Willy Mason, The Black Box Revelation, The Dead Weather, Julian Casablancas, Billy Idol, Gary Moore, Paco de Lucia, Elvis Costello & The Sugarcanes, Et encore beaucoup d’autres…

FESTIVAL OFF : Les Tontons Funkeurs, Radi Tabasco, The Sound of Fridge, Mark Kelly, Teenage Bad Girl, Fortuna, Luca Castillo, Kiss Kiss Kiss, Tony Big, Raquel Coutinho, Marcia Castro, Blood Red Shoes, Tim &Puma Mimi, Yuksek, Solange la Frange, Tom Tyger, etc…

sigNe Particulier : le plus chic des festivals suisses.

dress code : il n’y en a pas mais quel que soit votre look soignez le particulièrement pour votre sortie montreusienne ; pull sur les épaules bien repassé, batik bien chiffonné ou mini-crête bien gominée.

astuce : Si vous voulez arriver à temps au concert pour lequel vous avez économisé pendant 3 mois, en sortant de la gare ou du bus, longez la route et évitez les quais. Ces derniers sont bondés de badauds et les concerts commencent à l’heure.

Il fut un temps où le MJF était un festival de Jazz. Maintenant il s’agit d’un des événements les plus attendus de la Riviera, du canton, voire de tout le pays. Deux semaines absolument incon-tournables lors desquelles chaque citoyen se doit de mettre les pieds au moins une fois s’il a un réseau social vaguement supérieur à 3 personnes famille inclue et s’il ne veut pas être la risée de tous ses collègues. Pour montrer aussi qu’il peut se le permettre, lui. Car avec des prix qui vont de 65.- à 360.- oui, il faut pouvoir se le permettre. Mais la bande à Claude Nobs, a plus d’un tour

dans son sac et d’un écu dans sa bourse, continue malgré tout à faire tout ce qu’elle peut pour un public de plus en plus nombreux et de plus en plus avide. Plus de 200 concerts et DJsets gratuits, des croisières latinos et des trains jazzy, des lectu-res en musique, des créations, des collaborations originales, un concours ouvert aux jeunes talents electros de demain, des workshops et bien sûr des milliards de stands de nourritures et de bars brandés. Et je ne vous parle même pas du service de presse, rhâââ… Car le MJF ne lésine sur rien quant il s’agit du service, avec ses parkings mul-tiples, trains de nuit, garderie, accompagnements pour handicapés et autres hôtesses souriantes pas moyen d’être mal à Montreux, à moins d’être ochlophobe. Et pour les rares d’entre vous qui de-vraient découvrir le Montreux Jazz Festival à sur-tout la qualité magique d’être à la fois un open-air et un festival indoors, ce qui veut dire possibilité d’écouter des concerts de qualité dans des salles construites pour ça et aller s’aérer le temps du coucher de soleil sur le lac. Ô contrée bénie, douce patrie, ravissement de l’ouïe et des yeux.

the druMs Au Jazz Café le 5 juilletAu moment où j’écris ces lignes le premier album des Drums vient d’arriver dans les bacs des dis-

quaires et la presse, qui avait déjà fait pas mal de foin avec leur premier EP Summertime, fait pleu-voir les tags « drums » sur Google à une vitesse indécente. Et ça peut bien être la nouvelle coque-luche-mouchoir qui aura disparu de la circulation d’ici 3 mois qu’importe. L’été arrive à grands pas, les filles se dénudent, l’air sent bon l’orage et les barbecues et il ne manquait qu’une chose ; la bande son de la saison. C’est un problème qui se règle en douceur et tout naturellement avec The Drums. Menée par un chanteur au patronyme prédestiné - Pierce - comme le regretté Jeffrey Lee du Gun Club - cette formation new-yorkaise atteint des sommets de mélodies estivales, et la comparaison s’épaissit. Jamais noyée malgré des chopes de reverb une voix parfaite et bouleversan-te fait son chemin entre des guitares toutes fines, des basses lancinantes et des rythmes catchy. Le pendant lumineux d’Interpol et - on l’espère - meilleur en live.www.myspace.com/thedrumsforever

ghiNzu Mercredi 7 juillet, Jazz CaféGhinzu aiment visiblement bien tourner. Et ils auraient tort de s’en priver vu que le public sem-blent adorer ça aussi. Après avoir écumé quasi tous les festivals l’année passé, et enchaîné avec une tournée de clubs archi-complète, ils remet

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www.MoNtreuxjazz.coM

tent ça cet été. Et nous autres petits veinards romands auront la chance d’aller nous les prendre en pleine poire une fois de plus, et cette fois pour pas un kopek, vu qu’ils jouent le 7 juillet au Jazz Café. Si vous étiez en mission humanitaire pendant la dernière belle-saison, les deux pieds plâtrés, ou à l’armée, hein, tout peut arriver, laissez-moi quand même vous en dire deux mots, que l’énor-me majorité festivalière passe son chemin. Ghinzu c’est la folie des grandeurs version belge, une machine à voyager dans le temps et dans l’espace qui se serait définitivement enrayée, une troupe de bipolaires à moitié musiciens de studios ultra perfectionnistes et à moitié stars dégénérées du rock, emmenée par un frontman dingo, le sieur Stargasm dont le pseudo est à peine à la hauteur des fantasmes. Une musique libérée dont l’am-pleur peut paraître indigeste, mais jamais vous ne vomirez sans avoir danser quelques heures.myspace.com/ghinzu

gil scott-heroNDimanche 11 juillet, Miles Davis Hall(Egalement au Blue Balls de Lucerne le vendredi 30 juillet)

Pas facile les légendes ! Surtout en ce tournant de décennie où elles semblent plus abondantes que les jeunes groupes qui perdurent. Surtout quand

elles ont la peau burinée et un passé sulfureux. Ainsi, plutôt que de vous imposer un historique forcément limitatif je préfère donc ici vous parler d’un disque, aussi peu représentatif soit-il. I’m New Here. Titre étrange pour l’énième album d’un musicien de 62 ans. Album étrange s’il en est. Sombre, lancinant et profond. A ranger entre le Third de Portishead, Frankie Teardrop de Suicide, les lives de Essbjörn Svensson Trio et les poèmes de Kerouak. Petit bijou sorti début 2010 I’m New Here est un disque au long terme. Le chef d’œuvre d’un artiste qui, après avoir participé à la création du rap et du slam, n’a pas fini de foutre des bor-dées aux petits jeunes qui font les malins.myspace.com/revolutionwillnotbetelevised

the dead weatherMiles Davis Hall, Samedi 3 juillet

Non content de ces deux groupes super, les White Stripes et les Raconteurs, Jack White s’est ré-cemment mis en tête de fonder un super groupe ; The Dead Weather. Et de faire sortir à cette équipe deux albums en deux ans, sur son propre label ; Third Man Records. Promo parfaite. Buzz justifié. Papier à musique. En sus du sorcier blanc nous avons droit ici à Alison Mosshart, chanteuse des Kills (le duo le plus sexy de Grande Bretagne et du Far West) à Jack Laurence (l’autre Jack de l’autre groupe de l’autre Jack) et à Dean Fartita (sosie de Dana et dernière recrue clavier de Queens Of The Stone Age, le plus grand groupe de rock des 15 dernières années). Résultat pas vraiment de morceaux mais des kilos de riffs plus assassins

les uns que les autres, LE son de Jack White, sa voix qui se mêle parfaitement à celle la princesse Mosshart, une basse qui couche tout sur son pas-sage, un groove irrésistible. Un super groupe qu’on aime parce qu’il est bon, et pas juste parce que c’est un super groupe.www.myspace.com/thedeadweather

MidlakeSamedi 3 juillet, Jazz Café

Midlake est un joyau sombre dans un écrin de velours. Un groupe adulte qui est passé avec classe et talent du jazz à l’americana, puis d’une pop soyeuse et baroque - le pénultième The Trials of Van Occupanther - à une relecture complexe et inspirée de la folk anglaise du récent The Cou-rage Of Others. Sur ce petit chef d’œuvre, les texans atteignent des sommets de composition et d’arrangement. Les émotions sont davantage contenues, saupoudrées au compte-gouttes par des harmonies magiques, des touches d’orgues et de flûtes, qui rappellent tant les influences mé-diévales du folklore anglais que celles du rock mi-psychédélique mi-progressif de Jethro Tull. Mais malgré une certaine austérité des temps anciens et une sombre tristesse sous-jacente Tim Smith, sa voix d’or, sa troupe d’alchimistes et ses paro-les incantatoires créent des éclats de beauté bou-leversante, essentielle qui agit comme une suite sacrée de formules magiques dignes de sauver les âmes perdues de la noirceur de ce bas monde. Et en concert Midlake ne perd pas une once de cette richesse qui fait sa force, au contraire elle se magnifie pour nous sortir du temps.www.myspace.com/midlake

PrixDe 65.- a 380.- po

ur le festival ON

Gratuit pour le festival OFF

caMPiNg

Pas de Camping

traNsPort

possibilité de venir en train ou en bus.

Parking gratuit mis à disposition

avec transfert en navette gratuit.

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DEVIENS DES

FESTIVALS POUR

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Envoie tes photos à l’adresse : [email protected] meilleures images rehaussées des plus belles légendes seront publiées sur le blog : pravda.rsr.chEmission La Pravda, tous les jours de 16h à 19h sur Couleur 3

www.pravda.rsr.ch | www.couleur3.ch

REPORTER

LA PRAVDA

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www.gurteN.ch

GURTEN OPEN AIRJULY 15-18

BERN

Place to be : Le Bamboo bar et ses show ca-ses intimistes ; le Rock the Block et ses afters électro. Place to eat : les traiteurs thaïs et indiens. Fresh food only ! kit de survie : Des crampons, un piolet, et tout le reste du panel d’alpinisme. astuce du cheF : Aller se trémousser à la tente Baccardi en regardant le coucher de soleil.

Présentation« Le Gurten, ça se mérite ! » Voilà ce que se disent sans doute la majorité des festivaliers lorsque, lâché le « Sorry zamm’ wo ich de’ Gurten festivol, bitt ? » à l’autochtone, celui-ci pointe du doigt le

haut d’une montagne. C’est que détrompez-vous, l’Open Air bernois ne se déroule pas dans notre jolie capitale, comme on vous le vente, mais bien à proximité. Et par proximité, on entend le som-met d’une grosse colline bien nommée Hausberg. Alors certes, ce n’est pas la Jungfrau non plus, mais ça vous vaut quand même la petite heure de grimpe dans la boue et la caillasse. Une option funiculaire existe, mais aux dernières nouvelles, la file d’attente est toujours interminable. Dur, me dites-vous. Oui, mais une fois en haut, bonheur ! L’air pur de l’altitude vous purifie, la première bière vous fait revivre, de la bonne miouze rafrai-chit vous oreilles rougeâtrées par l’effort. Bref, le Gurten Open air, s’il se mérite, ne déçoit pas. Les foules le savent bien, puisque chaque année depuis 1977, des dizaines de milliers de courageux continuent d’en arpenter le sentier.

PrograMMe15.07.10 : Bad Religion, Empire of the Sun, Baby Shambales, An Horse, Blood red Shoes, Jet, Choc Quib

Town, Red Shoes, Groombridre, Stevans, Srozzini

16.07.10 : Parov Stelar Band, Charlie Winston, Gossip, Faith no More, Editors, Skindred, The Cribs,

Rodrigo Y Gabriela, Lunik, Sens Unik, Swatka City, Lea Lu, Gustav, Navel, Les Yeux sans Visage

17.07.10 : Open Season, Huecco, John Butler Trio, The Kooks, Groove Armada, Band of Skulls, Biffy

Clyro, Stereophonics, Archive, Chase & Status, Undiscovered soul, Tsigan, My heart belongs to Cecilia

Winter, Filewile, Da Sign & The Opposite18.07.10 : Stiller Has, Florence & The Machine, Skunk Anansie, Amy Mcdonald, Xavier Rudd, The

Parlotones, Milow, Gogol Bordello, Steff La Cheffe, Chica Torpedo, Lee Everton & The Scrucialists,

The Tequila Boys Mais aussi pendant les 4 jours toute une progra sous le Bacardi Dome, le Bamboo

Bar et Rock the Block

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www.gurteN.ch

les MoNstres :

Faith No More (Hard Rock, ou pas)Vouééé ! Ils sont de retour ! Après plus de dix ans de silence radio, les rois de la fusion en remettent une couche ! Raahh.. Faith No More, ce groove, cette imagination, cette musique totalement in-classable et cette voix extraterrestre de Sir Mike Patton… Comment ne pas célébrer le coming back des californiens ? Comment ne pas faire honneur à cette savante alchimie de Hard Rock, de Funk, de Pop, et de Hip Hop en se ruant les voir au Gurten ? 16.07.10, 21h45.

archive (Trip-hop entre autre)En quinze ans et sept rondelles, les Britanniques de Archive ont su s’imposer internationalement en tant papes du rock à tendance électro-trip-hop. C’est que peut-être personne mieux que le duo clavériste Keller / Griffiths et leurs acolytes

de scène ne développe avec tant de classe cette veine musicale sombre et suave à la fois. Très Pink Floydien pour l’approche progressive de la musique, presque Sex Pistolien pour l’engagement des textes, Controling the Crowds, dernier album du groupe, est impressionnant d’originalité et la beauté. Ironie de l’art, s’ils s’élèvent ouvertement contre le contrôle des masses, les Archives possè-de un irrésistible magnétisme. 17.07.10, 23h15.

a ne pas louper :

gogol bordello (Fête)Ce n’est pas comme si pour la sortie de leur tout nouveau Trans-Continental Hustle, les Gogol Bor-dello avaient une réputation à se faire. Après dix ans d’activité, il est de notoriété publique que lors-que cette formation américano-mondiale monte

sur les planches, l’heure est aux réjouissances ! œuvrant à mi-chemin de tout ce que la musique offre de plus festif, les plus manouches des pu-nks savent mieux que personne faire de la foule une émeute slamante, pogotante, arabesquante et souriante. A vivre ! 18.07.10, 21h.

seNs uNik (Hip-Hop aussi génial que local)Six ans qu’on attendait que nos rappeurs romands préférés reviennent en mettre une couche. Six ans ! Alors « Enfin ! », crie-je. C’est qu’il était chouette leur Hip-Hop ultra funky ! Du reste, il a marqué les 90’s bien au delà de nos frontières montagneuses. Après 8 albums, une courte phase pop et le susmentionné break, la bande à Just One et Carlos en remettent une couche avec Généra-tions, nouvelle galette à savourer entre homolo-gues. A gauche ! A droite !

PrixPar Jour 80.- /

2 jours 120.- / 3 jours 160.- /

4 jours 200.-

caMPiNg

1 Tente gratuite réservé aux déten

teurs de billets.

traNsPort

Gurtenbahn, Bus, Tram & Shuttle-Bus so

nt compris dans le prix des billets. Parki

ng

voiture 30.- valable 4 jours Possibi

lité de venir en train, transfert gra

tuit a l’intérieur

10/11. Sur présentation du Billet

de train dans le Gurten-festivals

hop tu recevras

un petit cadeau.

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ME 11 AOÛTStatus QuoMonster MagnetRedwoodEvryoneWhen They WakeThe ArmonistHorasseZombidouAdryChukksMercuryWildlife!

JE 12 AOÛTPlaceboGotan ProjectPacoVolumeExplosion de CacaPiano ClubChristopher ChristopherSheila She Loves YouMirko LokoAnimal TrainerManonDas Hutwerk

VE 13 AOÛTChristophe MaéAxelle RedSevenJack Is DeadGreen FairyDeep KickModern Day HeroesFranco BiancoMatt Kay and FriendsDjerry CMarco GiorgianniMarco Smacchia

SA 14 AOÛTFlorent PagnyGoldfrappAloanOpen SeasonEyokaTweekNazBLDDCD-Andy & T-RonyDiego IndigoYayaYan.KaEmmatMichael Gull

ROA2010Gustavmag_230x265.indd 1 8.6.2010 17:48:03

present

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MELT JULY 16-18 FERROPOLIS (D)

www.MeltFestival.de

Place to be : Le bar inséré dans le corps même d’une gigantesque excavatrice. kit de survie : Une sacoche de magnésie his-toire de ne pas se péter une guibolle en escala-dant les 30 mètres d’une foreuse. astuce du cheF : Evitez d’essayer de décro-cher la boule à facette en haut de la vieille grue. En dessous, y a 40 mètres de vide.

Ferropolis, je vous le donne dans le mille, ça veut dire la ville du fer. Et pour cause, cette presqu’île située au sud de Berlin fut pendant longtemps un lieu majeur de l’industrie mi-nière germanique. Témoins les monstrueuses machines de forage et autres excavatrices encore présentes dans les champs. Alors bon, des terrains vagues, des carcasses d’engins énormes et rouillés, cette petite saveur post apocalyptique qui s’en dégage: y a carrément de quoi monter un Open Air ! Ainsi en 1997 est créé le Melt ! Festival. 13 ans plus tard, ce très hype rendez-vous du tout-Saxe-Anhalt a accueilli certains des pus grands artistes Rock et Electro. Ben ouais, c’est pas parce qu’on est en pleine Allemagne pastorale que les festoch ressemblent tous à des meeting Becks/Wurst/Gugenmusik. Non non, le Melt!, c’est 3 jours, 3 scènes et plus de dix milles personnes prêtes à accueillir 120 représentants du poom-tchak et de la woua-ka actuel. Cette année, les high

lights, ce sont Massive Attaque, Modeselektor ou encore The XX. Avouez qu’il y a de quoi fondre.

les Monstres :

Modeselektor (Electro)Ils ne sont pas si vieux, les Modeselektor, en fait, me dis-je en parcourant leur bio. J’avais l’impression que c’était des papys de l’électro (si si, ça commence à exister), mais en fait pas du tout. Malgré que quinze ans soient passés depuis que le combo Bronsert/Szary ait com-mencé à dégommer les clubs, niveau discogra-phie, c’est pas des Iron Maiden, les Berlinois. Deux albums seulement ! Glandus ? Pas tant, non. Premièrement parce que leur agenda live est en perpétuelle saturation et deuxièmement parce qu’à écou-ter ces rondelles, on comprend qu’il faut un peu de temps pour sortir et digérer tout ça. Ultra com-plexe et furieuse,

l’électro des deux zigotos a de quoi épater les plus sceptiques des clubers à Wayfarers fluos.

Massive Attack (Papes trip-hop)Vingt ans déjà que les Anglais de Massive At-tack dominent la scène électro-rock. Et ils sont toujours aussi inventifs et inattendus. C’est fou ! Chaque album réserve son lot de surprise, tant au niveau des sonorités que du line-up. Rappelez-vous par exemple qu’il fut un temps où Tricky œuvrait avec les Bristoliens. 2010 voit la sortie d’Heligoland, 5ème opus du groupe. Envoutant et personnel, l’album est comme tous l’autres : modernissime.

a ne pas manquer :

kode 9 vs MartyN (Dubstep tantrique): Kode 9 a largement contribué à l’émancipation du Dubstep, cette frange encore obscure de l’électro. Ecossais prodige, producteur des pre-miers balbutiements du genre ainsi que d’essais sur la musique électro, sans en être la méga star, il est le patriarche incontesté et adoré du Dubstep. A ses côtés, Martyn, producteur Amé-ricano Hollandais et dj également Dubstep. Vous aimez les basses qui font Woua Woua Woua ? Vous allez être servis.

PrograMMe 1000 Robota, Ja Panik, Groove Armada, Ben Klock, Carl Craig, Ewan Pear-son, Fake Blood, Massive Attack, etc…PrixJeudi @ Melt !Klub 5€Pass 3 Jours 94 €caMPiNgGratuit uniquement réservé aux détenteurs de BilletstraNsPortEn bus depuis différentes villes d’Allemagne à différents Prix.En Train plus d’infos sur le site

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Via C

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88.2 MHz

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6. AUGUST 4. SEPTEMBER 2010

Live aus dem Landesmuseum ZürichInformationen auf www.rundfunk.fm

BIS

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www.stoNehill.ch

STONE HILL FESTIVAL

JULY 22-24ALTERSWIL

kit de survie : bottes en caoutchouc, cartes et boussole, lampe frontale, surtout pour l’arrivée et le départ.

sigNe Particulier : le meilleur des Farmer Festivals de tous les temps. Qui n’en est bientôt plus un, d’ailleurs.

table : elles sont longues avec des bancs, vous y boirez de la cervoise fraîche et y mangerez des saucisses chaudes

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser ce festival n’est pas une énième rencontre celtico-festive parrainée par Julian Cope mais bien le meilleur des Farmers du Röstigraben. Quelques jours qui marient sans scrupule - et avec bon-heur - le terroir le plus pur et la musique la plus pointue. Quelques kilomètres seulement le sépare du Kilbi, son grand frère d’âme et de cœur, mais ici point de promoteurs venus montrer les dents, point de branchés venus montrer des t-shirts der-nier cri, point de journalistes venus répandre des nouvelles fraîches et officieuses, mais des mé-lomanes (non, ce n’est pas une insulte) et des mecs du coin venus boire des bières. Dans cette jolie combe entre collines bucoliques et vallons ac-cueillants, le Stone Hill s’apprête à vous offrir une programmation toujours aussi éclectique que poin-

tue. De l’electro qui danse à de l’avant-garde qui expérimente au rock qui bourrine en passant par de la pop qui plane il ne manque rien à ce festoche sans prétention et ô combien sympathique. Avant d’attaquer la musique d’un avenir pas si lointain un rapide coup d’œil aux 5 éditions précédentes sé-duira les plus curieux mais flémards d’entre vous. En effet vous avez déjà eu droit, peut-être sans le savoir, à I’m From Barcelona, 22 Pistepirkko, Part Chimp, Vive La Fête, T.Raumschmiere, Trig-ger Finger, Portugal. The Man, Slut, Mouse On Mars ou encore Millionaire. Bref la crème de la crème de la musique indépendante!

the srtaNge boysGrande scène, Samedi 24 Juillet

C’était mieux avant. La rengaine des rockeurs frustrés depuis une bonne décennie se trouve il-lustrée comme jamais avec ces gamins étranges et décalés. Venus tout droit du fin fond du Texas (ô Austin ton souffle créatif qui ne se calme ja-mais!) cette bande de jeunes nous fait plaisir en se faisant plaisir et nous rappelle une époque bénie. Quand le lo-fi n’était pas un genre à se donner mais un non-choix. Quand il n’y avait pas besoin d’avoir une belle voix pour chanter. Quand faire de la musique était un hobby, un passe-temps, un but en soi et pas une course à la perfectibilité. Quand Dylan, Dolly Parton et les 13th Floor Eleva-tors passaient à la suite à la radio. Les Strange Boys c’est un peu tout ça. Une plongée naïve et sincère au cœur des sixties. Sans pose. Il y a quelque chose des Black Keys dans leurs chan-sons, mais version local pourri plus que studio de dingue, quelque chose de Vetiver ou de Devendra Banhart aussi. Mais sans le look. Une trace du génie déglingué de Brian Jonestown Massacre, la drogue en moins. Et l’âme des grands songwriters américains qui ont le droit, eux, d’écrire 15 fois le même morceau, Dylan bien sûr mais aussi Townes Van Zandt ou Tom Waits.myspace.com/thestrangeboys

joN hoPkiNsScène de la coupole, vendredi 23 juillet

Jon Hopkins n’est rien de moins que le renouveau de l’electronica anglaise. Bien plus qu’un produc-teur ou un dj nous avons ici affaire à un véritable musicien - pianiste de son état - qui fait par-tie des très rares compositeurs à être capable d’écrire des vraies chansons pop, ceci avec parfois simplement un égrainement de beats syncopés et quelques couches de synthés. Après 2 albums chez Just Music, une flopée de eps, autant de remixes, et une poignée de Bandes Sons, Hopkins sort In-sides sur Domino qui lui vaudra l’attention et des collaborations avec les plus grands (Coldplay, Brian Eno, Tunng, David Holmes,…) On pense ici à du Morr Music en moins naïf, au meilleur du génie de Hauschka, à du Boards Of Canada en plus incarné ou à la mélancolie aigre-douce de Max Richter. Et le jeune anglais, qui habite sa musique plus que de raison, fait de ses lives de véritables messes, à des kilomètres de ces mecs qui balancent une song puis check leurs mails en dodelinant de la tête.myspace.com/jonhopkins

weliNgtoN irish black warriorVendredi 23 juillet, Scène de la coupole

Derrière ce patronyme à rallonges mystérieuses se cachent Steven, Brynjar et Lionel, trois jeu-nes neuchâtelois qui n’ont pas fini de faire parler d’eux. Muni d’une liberté d’esprit, d’une audace sans concession et d’un humour dégraissant ils sont prêts à remettre l’église au milieux du village rock suisse. Le patelin du rock tendu, grinçant, dissonant, jouissif, bruyant et sauvage. L’église prêchée par My Bloody Valentine, Suicide, Sonic Youth ou le Velvet Undergound. C’est avec une couche de provocation arty bien trempée qu’ils se positionnent sur un marché du disque moribond ; pas de vrai disque en poche mais une poignée de démos distribuées à tout va. Ce qui semble payer vu la quantité de concerts au programme. Et des concerts qui valent le détour. Apocalyptiques, in-tenses et nécessaires. Une question de vie ou de mort à chaque fois. Car comme ils le rappellent we love music, we make music, we are music. Élémentaire mon cher Welington.myspace.com/welingtonirishblackwarrior

PrograMMe22.07.10 : Ordnungsamt, John Parish, Menic, Junip, Monoski, MorphologueFM Belfast23.07.10: Toro Y Moi, These Are Powers, The Field, Welington Irish Black WarriorBuvette, Jon Hopkins, Bit-Tuner, Grabacher24.07.10: Clochard Deluxe Orchestra, Hubeskyla, Air waves, Filewile, The Strange Boys Thieves Like Us, We Were Promised Jetpacks, Rustie, Dan Le Sac VS Scroobius Pip FeldermelderPrixJeudi 40.- / Vendredi ou samedi 45:- / Pass 3 jours 100.-caMPiNgGratuit, Bed & Breakfast a 5 mintraNsPortEn Voiture, En train et Bus. Navette après le dernier Concert jusqu’à Bern ou FribourgPlus d’infos sur le site

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www.oPeNair-luMNezia.ch

OPEN AIR LUMNEZIA

JULY 23-24LUMNEZIA

Place to be : Le premier étage du Lumnezia Lounge, vue imprenable sur la grande scène et noce 3000. Place to eat : Le shooting range et sa raclette de cowboy. kit de survie : Des pompes confortables pour danser en toute sérénité (dixit l’attachée de pres-se).

A voir l’affiche de L’Open Air Lumnezia, on croirait tout d’abord que le Hellfest, ce festival normand conspué par nos amis ecclésiastiques, s’est invité dans le Jura suisse-allemand. Et pour cause : la mascotte de l’événement est un bouc tout de rou-ge peinturluré. Et puis on s’approche et on rigole tout bas de notre parjure. Car non, y’a vraiment pas de quoi invoquer Saint Eustache. Première-ment parce qu’avec ses Pilotes et son marcel, la bestiole est plus proche d’un Village People que de l’incarnation de Satan. Deuxièmement parce qu’on voit mal l’imaginaire de Ska-P ou d’Open Season faire trembler les paroisses locales. Non, donc, rien de bien affolant au Lumnezia. Juste deux jours de bonne zique dans un cadre monta-gneux des plus pittoresques. Pour sa 25ème édi-tion, force est de constater que le petit Open Air s’offre de jolis noms. En plus des deux pointures susnommées, on se réjouit par exemple de la ve-nue de N.E.R.D ou des légendaires Sens-Unik. Ce qui est le plus sympatoche avec le Lumnezia, c’est que malgré la venue des susdits brontosaures, l’événement reste de taille plutôt réduite. 10’000 personnes. Habitués que nous sommes à des Pa-léos et autres moulins à plèbe du genre, ça fait peut de monde ! Sans non plus être le rendez-vous immanquable des spéléologues musicaux (compre-nez des amateurs de musiques pointues), l’Open Air Lumnezia a donc largement de quoi charmer. Sérieux, un gros festival en miniature. Quoi de plus chouette ?

les gros :

N.e.r.d (funky rocky hip-hop)Assez atypique, finalement, cette formation. Mal-gré que le leader du trio ne soit autre que Pharell Williams himself (oui oui, celui, qui pimp régu-

lièrement avec Snoop Dog), on est très loin du cliché gangsta rap californien avec jantes en croco et amortisseurs thermonucléaires. C’est qu’il a plus d’une cassette dans son gettho blaster, l’ami Willy. Depuis 2001, les N.E.R.D proposent in fact un hip-hop rock loin de tous clichés, groovant et funkant à tire-larigot. Prochain album dans très peu de temps, teasers lancés sur la toile, bref, attendez-vous en plus à écouter du neuf !

le PeuPle de l’herbeDétrompez-vous, malgré leur patronyme, ces messieurs ne sont pas un énième avatar de Bob Marley. Rien à voir. S’il ne fait pas un pli que les Lyonnais usent de cigarettes facétieuses, ils n’évo-luent pas pour autant dans une mouvance bâton du diable et besace en jute. En treize printemps d’existence et bientôt cinq albums, le Peuple de l’Herbe est devenu un fleuron de l’électro-instu-mentale française. Totalement inclassable, leur musique est à découvrir sur scène absolument, leur terrain d’investigation privilégié. Enorme.

a ne pas louper :

boNaParte (monstre délire cirquéen)Troisième album déjà pour cette troupe d’allu-més qui transforment les scènes en chapiteaux de cirques et qui eux-même se déguisent en… euh… n’importe quoi. Avec leur punk cradoque parfois un peu électro mais toujours ultra fes-tif, les Allemands de Bonaparte ont carrément de quoi faire cabrioler les foules. Allez lire leur bio sur facebook. Elle résume assez bien la chose. Et vous, vous avez aussi rencontré vos collègues étant interné en psychiatrie pour délires maniaques sur homard ?

PrograMMe

23.07.10 : 11am, Da Sign & The Opposite, Open Seaso

n, Hilltop Hoods, Papa Roach, N.E .R

.D

23.07.10: Tawara Shen Kool, 69 Chambers, Le Peuple de

l’Herbe, Bonaparte, Sens Unik

The Baseballs, Ska-P

Prix1 jour 69.-

Pass 2 jours 104.-

caMPiNg

15.- par tente

traNsPort

En train, depuis la gare navette grat

uite jusqu’au Festival

En voiture, parking a disposition.

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www.blueballs.ch

BLUE BALLSJULY 23-31

LUZERNSur les rives magnifiques du lac des 4 cantons, dans quelques unes des incroyablement nombreu-ses salles de concert de la belle ville de Lucerne, ainsi qu’en plein air, se déroulera pour la 18ème fois le Blue Balls Festival. Un bord de lac animé, des dizaines d’événements truculents, des gens beaux et souriants, des musiciens de tous âges et de tous horizons, des tonnes de marques pleines de pognons, de la bière fraîche et des cocktails, il ne manque rien au mythique festival de jazz and beyond suisse allemand. En plus d’une program-mation musicale un poil mainstream sans être beauf (à part pour Van Canto, jusqu’à hier j’étais sûre que c’était une blague) beaucoup d’autres. A l’instar de son frangin du Léman, le Blue Balls a su

élargir son horizon et propose chaque année plus de projets spéciaux, de collaborations et autres concours. Ainsi les promeneurs des quais pourront admirer les œuvres des gagnants du concours de Street Art, des discussions seront ouvertes entre les artistes et le public (tous les jours de 19 à 20h à l’Auditorium KKL) et Swatch s’associe avec MTV pour du art show. Par ailleurs, chaque soir, des sélections spéciales d’artistes suisses sont propo-sées avec d’une part, au KKL Seebar, les jeunes talents de la Haute Ecole de Jazz de Berne, et de l’autre, en plein air sur la scène du Pavillon, divers groupes de tous bords.

Mike PattoN’s MoNdo caNeJeudi 29 Juillet, KKL Konzertsaal, 20h

Ca y’est le grand Mike Patton, la personnalité la plus adulée et la plus conspuée du rock indépen-dant, est de retour - une fois de plus là où on ne l’attendait pas. Après un hiatus discographique de 3 années passées notamment à engranger des pépettes avec la reformation de Faith No More, le fou furieux nous présente son projet le plus mé-galo, le plus pop et le plus abouti de sa carrière. Mondo Cane est le plus bel hommage possible à tout un pan des influences du boss d’Ipecac, à sa-voir la musique italienne. Folk, pop et musiques de film sont ici reprises, retravaillées, interprétées avec un respect et une classe toute italienne. En-registrés majoritairement en live, avec un orches-tre symphonique, ces 11 classiques de la pénin-sule, forment un tout faussement easylistening, parfois teinté de la folie de Mr Bungle, atteignant des sommets de kitsch et d’harmonie. Qu’on aime ou pas Patton, Mondo Cane est une expérience plaisante à ne manquer sous aucun prétexte que ça soit en voiture tandis que vous longerez les plages méditerranéennes ou à Lucerne dans des conditions à la hauteur de la folie des grandeurs de ce dandy décidément incontournable.myspace.com/mikepattonofficial

FiNkDimanche 25 juillet et lundi 26 juillet, Luzerner-saal, avec James Morrison

On ne vous a pas encore assez cassé les pieds avec Fink? Non? Bon d’accord, j’en remets une couche. Fink, de son vrai nom Fin Greenall est un petit gé-nie anglais de la musique du XXIème siècle. Dj et producteur electro aventureux, il s’adonne depuis quelques années au songwriting le plus pur et le plus touchant. Il est tellement doué que le célèbre label Ninja Tune (Amon Tobin, Cinematic Orches-tra, DJ Vadim, Coldcut), qui avait déjà sorti Fresh Produce, un sympathique effort trip-hop typique-ment made in Bristol, décide d’élargir son roster de l’electro au rock rien que pour ses beaux yeux lorsque le gus se pointe en 2006 avec un album de pop-folk soyeux. Les deux parties s’en congra-tulent encore parmi. De ce parcours atypique le jeune briton garde une exigence et une oreille peu commune, un goût excessivement marqué pour les arrangements en profondeur, pour les ambiances sombres héritée de toute la Massive/Portishead/Orbital family, et une confiance en lui qui doit agacer plus d’un de ses concurrents directs. Mais nous autres, spectateurs lambdas, on s’en lave les mains et l’on ne va pas se priver de tant de talent, de bon goût et de classe.myspace.com/finkmusic

the rootsSamedi 31 juillet, Luzernersaal

Le légendaire crew de Philadelphie revient enfin, après une année presque sabbatique passée à jouer le rôle de groupe résidant pour le Late Night Show de Jimmy Fallon. Bien que maintes fois repoussé, leur 9ème album, How I Got Over sort enfin tandis que leur premier single éponyme a tenu les fans en haleine pendant exactement un an (c’est dire si il est bon). Du Roots comme on l’aime, à peine un poil plus joyeux, si possible, avec ses prods qui tabassent et ses collaborations toujours plus sexy avec John Legend, Blu, Phonte, Monsters of Folks et les habituels membres honoraires du groupes que sont Dice Raw, Peedi Crack (renommé Peedi Peedi depuis quelques temps, il semblerait que le crack ne fasse plus vendre dans l’Amérique blan-che) ou encore P.O.R.N. (pas encore de problème de son côté question «nom de plume»). Pas sûre que ce nouvel album atteignent les sommets de gloire du précédent Rising Down mais qu’impor-tent, les Roots restent un superbe groupe de live, qui tient n’importe qui en haleine pendant deux heures faciles. Et puis bon, Questlove derrière ses fûts vaut pour tous les arguments bidons que je pourrais encore vous balancer.myspace.com/theroots

PrograMMeMélanie Fiona, James Morrison, Aura Dione, Peter Cincotti, Clueso, Natalie Cole, Gabriella Cilmi, Morcheeba, The Bosshoss, Lisa Ekdahl, Sinéad O’Connor, Mike Patton’s Mono Cane, Newton Faulkner, Beth Hart, Paloma Faith, The Roots, Gil Scott-Heron, Everlast, Joe Bonamassa, The Dandy Warhols, Apocalyptica, etc…PrixEntre 50.- et 195.- Sur Ticket CornercaMPiNgPas de CampingtraNsPortEn train c’est mieux

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www.Paleo.ch

PALEOJULY 21-26

NYONsigNe Particulier : Le festival suisse de tous les superlatifs, le plus de bénévoles, le plus de terrain, le plus d’artistes suisses, le plus de fes-tivaliers, le plus d’amour, le plus d’encre, le plus de fric, de plus de souvenirs.

kit de survie : des fusées de secours, des pigeons voyageurs, des allumes feu et un bout de tissus, des talkies-walkies. Chaque année c’est pire qu’à nouvel an ; les réseaux de téléphonie mobile saturent, alors si vous allez à Paléo pour voir des potes, équipez-vous !

Bon je ne vais pas vous refaire l’historique du Paléo, ni même essayer de vous le vendre, vous la connaissez aussi bien que moi, cette grande foire-là. Pour la 35ème édition la grande entre-prise nyonnaise continue son grand bonhomme d’autoroute verte et dorée, entre traditions im-muables et petites nouveautés qui améliorent tant la qualité de vie du festivalier que le décors. Entre éthique écologique et sociale de bon aloi et audace artistique. Inauguré en 2003, le Village du Monde s’ouvre cette fois à l’Afrique Australe, qui en plus du pur folklore Mbaquanga, nous permettra de groover au son de trompette du mythique Hugh Masekela. Sans parler du plaisir des yeux et des papilles, bien sûr. Au grand bonheur de la scène locale, Paléo continue sur sa lancée de 2009 en faisant la part belle aux musiciens suisses avec une trentaine de formations tous styles confondus et des 4 coins du pays dont Aloan, Rectangle, Disco Doom, Private Garden ou encore Laure Perret et Jérémie Kisling. Et heureusement qu’ils sont là pour amener un peu de sang neuf car franche-

PrograMMe

Jacques Dutronc, Crosby, Still & Nash, Motörhead, Ärtonwall & Malcolm Braff, Iggy

& The Stooges, NTM, Jamiroquai, The Giant Robots, M, Charlie Winston, Foals,

Archive, The Awkwards,…

Prixcomme d’hab l’édition est complète mais la Bourse aux billets,

gérée par le festival,

combleront les plus frustrés d’entre vous. Les billets pa

r soir sont 60.-, 50.-

en tarif réduit.

caMPiNg

immense, tout confort et gratuit pour les détenteurs d’u

n billet

traNsPorts

des hectares de parkings gratuits mais surtout des navettes d

epuis la gare de Nyon et

des trains de nuit sur Genève et Lausanne.

ment, entre vieilles gloires et artistes quasi ré-sidents, la programmation en manque un peu, sans doute pas faute d’avoir essayé. Par contre le public, lui, sera d’avantage mis en avant, grâce au chouette nouveau projet de la Cabine à Trom-bines, un studio photo qui sera installé sur le ter-rain et où Eddy Mottaz tirera le portrait de qui le veut bien, il est quand même bien chouchouté le public de Paléo pour la dérisoire somme de francs 60 par soir…

My heart beloNgs to cecilia wiNterMercredi 21 juillet, 21h15, le détour

Fini Züri West, au feu les Lovebugs, adieu Stefan. La nouvelle sensation pop d’outre-röstigraben s’appelle My Heart Belongs To Cecilia Winter. Elle est belle, elle est jeune, elle est maligne. Elle est superbe Cecila. Elle porte une robe rouge et une frange noire parfaite, des baggys et des os iliaques proéminents, un tailleur pétrole et des talons assortis. Elle est changeante. Elle est ma-gique Cecilia. Elle est trois, Cecilia, et nous vient de Zürich. Elle sent bon le premier orage derrière le vasistas du local et le jasmin du balcon dans la douce nuit de juillet. Elle a le goût sûr et l’oreille exercée d’une lente maturation. Elle sait où elle va, Cecilia, droit au panthéon des grands groupes qui ne poseront jamais une note de travers et ne feront jamais une concession. Sa musique est de celles qui subliment Arcade Fire après une écoute et qui rivalisent avec Lennon en une harmonie. myspace.com/ceciliawinter

jacques dutroNcSamedi 24 juillet, 23h30, grande scène

Yeah ! Yeah ! Dutronc au Paléo, ça c’est de la bonne nouvelle. Parce que bon, hein, maintenant que la France fait mourir Johnny tous les 3 jours et que Bashung nous a lâché il ne nous en reste plus beaucoup, des grands chanteurs français qui tiennent la route. Et qu’un Jacques vaut mieux que 45 Jean-Jacques. Avec sa pléthore de tubes, ses lunettes noires et ses grands rôles au cinéma, on a tendance à oublier qu’il est vraiment un grand chanteur - même si c’est un peu par hasard selon lui, un vrai dandy et un parolier hors pair. Un

homme bel et bon, qui, à 65 balais, continue à balancer ses piques, à se fiche du showbiz, à ne rentrer dans aucune case forcément trop petite pour lui et à poser sa voix faussement nonchalante sur des paroles

grandioses, qui comptent parmi les plus drôles, les plus critiques, les plus fines et les plus gri-voises de la scène française, d’aujourd’hui comme d’hier, d’Orchestre Rouge à Saez. Depuis le début de l’année, ce gentleman est en tour de chant et en profite pour chaque soir renvoyer sur les bancs d’école Philippe Manœuvre, Indochine, la Star Ac’ et la Nouvelle Scène Française. Un Monsieur com-me on en entendra bientôt plus en francophonie, profitons-en.www.jacques-dutronc.fr/

ÄrtoNwall & MalcolM braFFMardi 20 juillet, 18h45 Club Tent

On aura vraiment tout vu! Dans les 90’s les kids d’Ärtonwall s’appelaient Pussy Galhore (Flying Cir-cus) et faisaient de la big beat sauvage et dansan-te, avec un petit faible pour les concerts décalés au Macdo. Dans les 00’s, devenus adultes, ils lan-çaient un nouveau style ; le punge, soit un mélange de punk et de grunge, avec une touche de pop dedans, et beaucoup de rock n’roll autour, il va sans dire. Et voilà-t-y pas qu’ils se lancent dans le jazz et l’expérimentation, grâce aux Lausanne Sessions, un tout nouveau projet de collaborations entre musiciens de différents horizons, lancé par le Romandie. En effet c’est avec le pianiste Mal-colm Braff, figure incontournable de l’arc lémani-que et d’ailleurs, jameur fou et musicien de génie, qu’ils passent l’été. Tous ensemble ces savants fous de la musique moderne nous concoctent un set original, qui devrait nous envoyer promener du côté de chez Mudhoney, Herbie Hancock, Pink Floyd, du Mahavishnu Orchestra ou de chez Queens Of The Stone Age… Non ??? Si!!!myspace.com/artonwallmusicmyspace.com/malcolmbraff

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www.heitere.ch

HEITEIRE OPENAIR

AUGUST 13-15ZOFINGEN

Place to be : devant Pendulum, vendredi 13, of course ! kit de survie : Vos grandes connaissances de la langue allemande, sinon, un dico de poche.

Happy birthday!, qu’il est marqué sur le site du festoch. Ca je comprends, c’est cool. Le Heitere a 20 ans. Bon. Pour le reste, il semble que l’évé-nement aie bien assez de public local pour ne pas chercher à toucher une quelconque altérité linguis-tique. Que de l’allemand. Là, je suis seul face à l’échec cuisant qu’aura été l’instruction du teuton aux jeunes branlos que nous sommes sur la west cost de la Sarine. Qu’à cela ne tienne, il me reste les photos et la prog (et l’agent de presse, dont l’anglais fut shakespearien). Niveau visuel, le fes-tival zofingois m’a l’air plutôt bojet (mignon et authentique à la fois): ses petits bosquets, son coin bouffe, son coin échoppes qui exhale l’encens et qui vend toute la panoplie de babioles à hippie, mais surtout ses 3 scènes à ciel ouvert, dont l’une – notez l’originalité – se situe devant l’entrée, histoire d’accompagner en musique la marche des

festivaliers. Niveau prog, je crois que bojet fonc-tionne tout aussi bien. Sens Unik, The Heavy, Sku-nk Anansie, etc. Bref du sympatoche familial, du dansant, du rockisant, une ou deux formations un tout tout petit peu plus pointue (enfin n’exagérons rien, je parle de Pendulum et d’Eluveitie). Bref, ce n’est pas la plus grande prise de risque de l’histoire en matière de prog, mais ça a le mérite d’être tout à fait bonnard et varié. C’est propre, c’est au milieu du pays, ça tient en compte toutes les affinités musicales et c’est largement soutenu par Migros. Vous avez dit festival suisse ?

les gros

billy taleNt (Rock talentueux)Contrairement à ce qu’on pourrait penser, Billy Talent n’est pas un vieux chanteur crasseux genre « blues man soixantenaire rescapé de Wood Stock malgré des hectolitres d’amphéte dans le citron ». Non non, en fait c’est un groupe de jeunes artistes fringants et dont l’hygiène de vie semble encore plus ou moins décente. Alors jeune, relativisons, ça fait quand même 17 ans et cinq albums que le quatuor existe. Presque des vieux briscards, les zigotos, à mieux réfléchir. En tout cas, les années ne leur font perdre ni de leur verve en studio, ni de leur fougue sur les planches. Ca va rocker sec à Zofingen.

PeNduluM (Drum’n’Bass de légende)Mais ouais que c’est cool ! Pendulum en live, ça peut n’être que le bonheur ! Déjà 3 albums pour ce groupe phare de la scène Drum’n’Bass – Jungle. Faut dire que les trois Anglais d’adoption (c’est sûr, l’électro, ça marche mieux à Londres qu’à Alice Spring) envoient du frénétique depuis 8 ans déjà. Bon, faut avouer que depuis leurs débuts – débuts que j’aime imaginer dans des caves crasseuses devant trois perchés les yeux dans le vague – les productions du trio ne sont plus aussi pointues et underground. Elles restent néanmoins d’une qualité et d’une efficacité sans bornes.

Autant vous dire que ça va dégommer dans ventilo. Tou-ta---touta--tou-ta---touta… !

a ne pas louper

eluveitie (Pagan metal !)J’ai pas résisté. Il fallait que j’en parle. Faut dire que ce serait une véritable faute médiatique de ne pas leur prêter la rubrique « à ne pas louper ». Parce qu’au même titre que le cabaret du Lido spécial réveillon, Eluveitie, ça ne se loupe pas. Allez vous allez pas nous la faire, on sait que vous crachez dessus toute l’année mais que 12 Veuves Clicquot plus tard, vous bloquez dessus à chaque fois. Et ben les Eluveitie, c’est pareil. Pour cause, les huit Suisses et Suissesses évoluent dans ce que les spécialistes de la question ont bien voulu nommer le pagan metal. Oui oui, vous lisez bien. Alors qu’est-ce diantre que ce style occulte ? Et bien prenez un vieux heavy d’il y a 30 ans, ornez-le d’une bonne dose de folk celtique avec flûte, cornemuse et vieille à roue (‘tain, c’est quoi ce truc ?!), faites le jouer par des dudes fringués à la Thorgal et Aaricia et vous y voilà. Hahaha ! Tellement kitsch. Tellement cool !

PrograMMe

13.08.10 : Stefanie Heinzmann, Sens Unik, T

he Heavy, Silbermond, Skunk Anans

ie,

Billy Talent, Pendulum live

14.08.10: Saint Lu, Steff la Cheffe

, K.I.Z, Karamelo Santo, Peaches, The Baseballs,

The Young Gods, Kruder & Dorfmeister

15.08.10: Jolly & The Flytrap, Mamas Gun, Philipp Fa

nkhauser, Blumentopf,

Eluveitie, Ich+Ich, Angélique Kidjo,

Gentleman

PrixVendredi ou Dimanche 68.- / Sam

edi 78.- / 2 jours 119.- / 3 jour

s 149.-

caMPiNg

Gratuit pour les détenteurs de bille

ts Auberge de Jeunesse et Hôtels a

Zofingen et allentours

traNsPorts

Shuttle-Bus depuis la gare de Zofin

gen jusqu’au Festival

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www.rockozareNes.coM

ROCK OZ’ARENES AUGUST 12-15

AVENCHESPlace to be : La terrasse Sunrise pour zieuter les shows tout en sirotant un long Island Ice Tea sur son transat’. Place to eat : les Caves à vin du château. Petits fours et grands crus. astuce du cheF : chopper un pass pour le bar des artistes, antre de la teuf éternelle.

Présentation

« He les gars ! J’ai trouvé une arène ! On monte un festoch de Rock ? Vouèèèè ! », se dirent dans mes fantasmes une bande de potes philanthropes (à l’époque, en 1996, c’est en faveur de Terre des Hommes que se monte le projet). Le Rock Oz’Arènes était né et est, entre temps, devenu un incontournable rendez-vous de musique en plein air de part la Suisse romande. En même temps, qui ne profiterait pas d’avoir un amphithéâtre impérial dans sa bourgade, hein ? Avec un site pareil, un festival s’impose ! Après tout, ça a un peu été construit pour ça ! Alors c’est clair, entre temps, on a troqué les gladiateurs contre des zicos, les lions contre des groupies, les mi-ses à mort contre des rappels (n’y voyez aucun sarcasme). En revanche, l’esprit persiste : plein de monde, du spectacle et de la bonne voir très

bonne ambiance ! En somme, le Rock’Oz n’aura jamais fait que convertir du pain et des jeux en de la wurst mayo et de la miouz ! Autre force de l’événement que son magnifique emplacement : une programmation très helvétique. Au cours de ces 4 soirées d’aout, il y a du brontosaure en migration estivale, certes, mais aussi et surtout la fine fleur du rock et de l’électro fédérale, ce qui est plus que louable, à une époque où la scène locale est souvent reléguée au rang de bouche-trous par les manifestation de cette envergure.

les Monstres :

MoNster MagNet (Stoner de légende)Ben oui, avec un nom pareil, ils allaient force-ment figurer dans cette rubrique ! Il aura tout de même fallu six albums et le désormais cultis-sime single Space Lord pour que les Monster Magnet atteignent les sommets d’où ils toisent aujourd’hui la scène Rock-Stoner internationale. C’est qu’il était difficile de se tailler la part du lion dans une scène électrique nineties saturée de bombes. Néanmoins, le moustachu et le hea-viesque du Rock de la bande à Dave Wyndorf se démarque. Dès lors messieurs peuvent se targuer d’avoir enflammé les stades avec des Manson, Rob Zombie et autre Metallica. Autant vous dire que mercredi, ça va chauffer dans l’amphi !

aloaN (nos popstars)Trip-hop à ses débuts, résolument pop sur Pret-ty Freaks, quatrième et dernier album en date, Aloan aime à voguer dans les courants les plus actuels. En live, le trio s’arme de trois musiciens

supplémentaires, développant de la sorte toute l’ampleur de leur musique. Bon soyons honnête, Aloan, ce ne est pas exactement le projet le plus avant-gardistes qui soit, mais qu’importe. Après tout, l’efficacité de la musique est bien là, le flow de D. Granite vous fait secouer du chef et le tim-bre suave de Lyn M. vous ensorcelle. Tout bien, quoi !

a ne pas louper :

exPlosioN de caca (rock pouet pouet)Tout le monde de part chez nous connaît Explo-sion de Caca. En même temps, avec leur nom sans équivoque et leur musique toute en dérision, les trois romands ne pouvaient que créer le buzz. Générique de dessins animés rockifiés, berceuses satirisées, avec ce trio lausannois, tout officie dans le délire gras. Après deux albums live et un silence radio de près de 6 ans, les rois locaux du pouet-pouet potache se décident enfin à renfiler leur sous-tif’ en boule à facette et à remonter sur les planches. Amis de la de franche rigolade, bonsoir !

zoMbidou (électro-horreur)Les films de zombies, vous aimez ? Zombidou, lui, les adore. Ce qu’il aime par dessus tout, c’est en sampler les instants les plus (kitsch) mythiques et les intégrer dans des productions électroniques. Au final, ce sont des sets Big beat (Fatboy Slim and co) tout en ambiances glauques et diabolique-ment efficaces que nous livre le romand depuis bientôt 10 ans. En ce mercredi soir, sur la scène Rock the Block, ce sera ambiance rugissement de zombies, loups hurlant sous la lune et demoiselles en détresse. Si thriller vous a empêché de dormir jusqu’à la chute du mur, passez votre chemin.

PrograMMe11.08.10 : Redwood, Monster Magnet, Status Quo, etc…12.08.10 : Pacovolume, Gotan Project, Placebo, etc…13.08.10 : Axelle Red, Christophe Maé, Seven, etc…14 .08.10 : Aloan, Goldfrapp, Florent Pagny, Open Season, etc…Prix1 journée entre 80.- et 85.-/ privilège 150.- / 2 jours 130.- / 3 jours 190.-4 jours 260.-caMPiNgCamping près de terrain de Foot à Avenches uniquement pour les détenteurs de billets, prix 10.- pp. Réservation ConseilléetraNsPortsEn voiture, parkings gratuits à disposition env. 5 min a pied du FestivalEn covoiturage,www.e-covoiturage.ch En train depuis Lausanne, Neuchâtel, Bern Plus d’info sur le site.

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www.MusikFestwocheN.ch

MUSIKFESTWOCHEN AUGUST 18-29

WINTERTHUR

PrograMMe

Nouvelle Vague, The Homestories, Gustav, The Kissaway Trail, Portugal. The Man, The

Rambling Wheels, Cheekbones, « Winti Kickt. Winti Rockt », Stairway Winner, Ghinzu,

Yakari, Jamaram, The Song Circus, Frank Turner, Mykungfu, Rotfront, Prinz Pi, Bandit,

Rox, White Lies, etc…

Prix18-26.08 Concert Gratuits / 27-29.08

entre 54.- et 58.- / Pass 3 jours 150.-

caMPiNgPas de Camping, Informations: www.winterthur-tourismus.ch

traNsPorts

les parkings sont rares et payants.

Réduction sur les billets de train: www.sbb.ch/musikfestwochen

5 ans déjà que pendant 10 jours, à la veille de la rentrée des tits nenfants, la vieille ville de Winterthur se métamorphose en terrain de jeu pour petits et grands artistes. Big shows, artistes de rue, ciné, clubbing, y’en a vraiment pour tous les gouts et tous les âges. Niveau musique pour les grands, l’affiche, est plutôt alléchante. Plus, avouons-le, que beaucoup d’autres festoch helvé-tiques se renvoyant les mêmes têtes d’affiches passe-partout à longueur d’été. A Wintertur, il y aura par exemple les Black Rebels Motorcycle Club, Yakari, et toutes les bombes décrites en dessous. Comme à son habitude, le WMFW accueille tous les styles, toutes les nations, tous les publics et

toutes les bourses. Si t’as plein de sous et que tu veux te faire écraser devant Nouvelle Vague, c’est cool, vas-y. Sinon, c’est cool aussi, parce que seuls les grands concerts sont payants. Pour le reste, tu peux headbanger en ayant laissé ton pez au mazot. Si t’as une petite famille, c’est cool aussi. C’est cool dans l’absolu, et c’est cool pour le WMFW parce que toute une partie des événe-ments sont destinés aux petits boubous. Théâtre, peinture, concerts, etc : tout comme pour les grands, mais pour les petits aussi. Et pis avouez-le, les vieux, Markus und die Jagdkapelle, sorte de rock à bambins avec des bruits d’animaux et du Schwyzerörgeli, avec un Jägi de trop dans le piffe, ça peut juste être beaucoup trop drôle.

le gros :

Nouvelle vague A la base, tout ce qu’ils voulaient, c’était faire du Joy Division en Bossa (vous visualisez trans-mission en mode Stan Getz ?!). Et puis, le projet plaisant les compères Collin et Libaux, instigateurs, investiguèrent au-delà de la New Wave. Bon, ils en gardèrent tout de même le nom, parce que faut bien le dire, ça pète quand même pas mal. Sinon, le principe reste le même: des reprises disons rock-latinisées de plein de choses atypiques. Notez enfin que les plus suaves des rockers hexagonaux ont même fait honneur à notre petite patrie. Quoi ? Vous saviez pas que leur mythique Eisbäre était une reprise de Grauzone, premier groupe de… Sté-phane Eicher ?!

a ne pas louper :

ghiNzuBon, ils exagèrent peut-être un peu les pro-grammateurs des musikfestwochen. Ghinzu : Expérimental Noise Rock ? Un peu cracra et weirdo, ok, mais expérimental noise, faut pas pousser mémé dans la roquette. Alors bon, ce n’est pas parce que ce n’est pas bruitiste que ce n’est pas bien. Bien au contraire, les trois albums du quintet belge les montrent capables d’un (gentil) rock de grande qualité. Le dernier en date, Mirror Mirror, leur permet du reste d’obtenir une reconnaissance internationale et de remplir des Olympias et des Zéniths. Oui, ok, ce n’est pas un critère de qualité hyper significatif, mais fallait bien montrer que les Ghinzu sont désormais des tout grands.

the black box revelatioN (bluesy dirty garage)Duo incontournable du moment, ces deux aéro-nautes vont être difficile à arrêter, plus encore à les faire se cracher (tentative malheureuse de jeu de mot avec le nom du groupe). Les Bel-ges Dries Van Dijck et Jan Paternoster aka The Black Box Revelation vivent effectivement une ahurissante ascension depuis 2007 et la sortie du désormais culte Set your Head on Fire. Faut dire que leur rock sauce cambouis a de quoi faire valser plus d’une marâtre et faire hurler plus d’une de leur brue. T for Tune, tout nouveau méfait des Flamands, confirme que loin d’être une passade organisée par un vénal major, les BBR (pas les BBB, attention) seront longtemps à compter dans le paysage rock.

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www.ForNoise.ch

FORNOISEAUGUST 19-21

PULLY

PrograMMe

Jeudi : Jonsi, Caribou, Nya, My Heart Belongs To Cecilia Winter, Local Natives…

Vendredi : Peaches, The National, Villagers, The Kissaway Trail, The Jackets…

Samedi : The Fall, The Eighties Matchbox B-Line Disaster, Buvette, CallMeKat…

Prixen préloc : jeudi : 45.-/38.-, vendre

di : 52.-/ 45.- samedi 52.-/45.- Pass : 125.-/105.-,

sur place : majoration de 5.-

caMPiNgpas de camping, hôtels sur Pully ou Lausanne

traNsPorts

publics depuis Lausanne. Parking et navettes gratuites

dress code : un t-shirts Solange La Frange, lunettes de soleil, bonnes chaussures pour éviter les graviers de la grande scène et/ou de se fouler une cheville en bas le talus trop raide

astuce : Pour les plus paresseux et les moins mélomanes d’entre vous, le De Movie Salon, en dessus de la scène intérieure offre fraîcheur, ca-napés et lounge de bon aloi.

boN à savoir : malgré son nom le For Noise n’est pas un festival de Noise. Les enfants sont les bienvenus.

Le For Noise est un excellentissime festival qui préfère se bonifier tandis que d’autres s’agran-dissent. Le petit lausannois s’est fait sa réputation grâce à une programmation toujours pointue et un défrichage artistique de qualité plutôt que par une volonté d’offrir la plus grande variété possible de saucisse à la moutarde et de bière au cassis. La programmation de cette édition ne déroge pas à la règle avec du grand rock confirmé ; The National ou The Fall, saupoudré d’une touche d’electro ; Ca-ribou et Peaches, des projets grandiloquents avec Jonsi (un des membres de Sigur Ròs) et Televator Toystoner Show et des groupes suisses à la pointe

de la pointe comme Mmmh! ou Buvette.Et Pully n’est pas un village perdu de la côte léma-nique, mais le voisin tranquille de Lausanne, avec un grand parking, une gare, des transports publi-ques rapides depuis le centre, y compris un service de navettes gratuites et fréquentes jusqu’à la fin de la nuit. Il est très bon marché, avec des prix attractifs en prévente, un abonnement de 3 jours avantageux et des tarifs réduits pour les étudiants et autres AVS. Non, vous n’êtes pas de la pâtée pour les porcs de l’industrie du divertissement qui vous obligent à payer quatre soirs pour un seul concert incontournable.Doucement déposé au fond d’un vallon bucolique, le For Noise fait attention à son esthétique, le cadre est joli, des projections sont proposées en haut d’un talus qui domine la grande scène. Des espaces abrités sont répartis sur l’ensemble du site, sans rappeler pour autant les cantines de fêtes populaires. Bref, aucune agression possible à vos sens délicats, tout y est, même la proximité d’une scierie qui couvre agréablement les odeurs de riz cantonnais.

the NatioNalVendredi 20 août, grande scène, 22h

The National est un archétype ou un rêve. Le droit chemin en tout cas. La classe américaine. Le rêve d’indépendance. Adam avant la pomme. L’unique et le total. Un nom de groupe mythique, un site Internet improbable ; www.americanmary.com, un line-up symétrique ; un chanteur charismati-que et deux fratries talentueuses. Et surtout une discographie idéale soit 2 albums sur leur propre label, Brassland, et les 3 suivants chez un des plus gros indépendants à avoir vaincus la crise du disque, Beggars. The National c’est surtout un son qui se crée et qui s’installe, lentement et sûre-ment, au fil de concerts toujours sur la brèche et jamais décevants. Des textes d’une beauté ines-pérée. Grâce à une fanbase qui passe de quelques postrockeux à lunettes en manque de classique à la mère de famille de Suisse centrale comme du Wisconsin en manque d’ai frais. High Violet, sorti en mai 2010, est l’album de la consécration critique et publique, couronnée d’une entrée en troisième position des charts américains.

the eighties Matchbox b-liNe disas-terSamedi 21 août, 22h, grande scène

Ca y est le groupe le plus ardemment désiré par toutes les scènes indie rock de toutes les villes européennes sort enfin de la jalouse Albion et s’offre au public lausannois! En dix ans de carriè-re, quelques cures de désintox, quatre albums et des concerts mythiques le quintet de Brighton est prêt à atteindre le graal tant convoité ; le statut de grand groupe. Et par grand j’entends extrême, boulimique, talentueux, respecté, jalousé, déjanté et puissant. Un vrai groupe de vrais musiciens qui ne lésinent sur rien. Une voix et une hargne que ne renierait pas Jello Biafra. Des morceaux épi-ques et barrés à faire baver les Flaming Lips. Une relecture de toute la wave - cold, no et new - à envoyer aux oubliettes du NME tous leurs com-patriotes contemporains. Une capacité à mettre en transe les 2 mormons qui avaient résisté à l’énergie d’Ebony Bones ou de The Heavy. Des looks à faire passer Pete Doherty pour un enfant de chœur. Le bruit et la fureur.myspace.com/eightiesmatchboxblinedisaster

buvetteSamedi 21 août, scène Abraxas, 20h (également au Stonehill le vendredi 23 juillet)

Une buvette est un petit local ou comptoir où l’on sert à boire. Merci Robert. Buvette c’est aussi le projet solo du batteur des Mondrians. Merci Cédric. Et la seconde définition est presque aussi agréable que la première. Imaginez une plage, le soleil couchant, un mojito glacé dans une main, un éventail dans l’autre, des enfants qui ne pleurent pas, des amis qui arrivent avec des tonnes de saucisses, un feu qui s’allume du premier coup, les moustiques qui font bande à part. Ce dont vous avez rêvé tout le printemps. Buvette c’est tout ça à lui tout seul, avec quelques claviers et samplers, un micro et des effets. Du culot, de la culture et des idées pour des compos qui ne paient d’abord pas de mine mais qui sont dotées d’un sacré goût de reviens-y. Comme les tubes de Mgmt, les perles electro-pop des premiers Hot Chip ou les concerts de Larytta, Buvette offre de la joie de vivre en barre, version lo-fi.myspace.com/tchakabak

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www.oPeNairgaMPel.ch

GAMPEL OPENAIR AUGUST 19-21GAMPEL Place to eat : Raclette !kit de survie : De bonne jambes pour monter et une très bonne descente.astuce du cheF : Ne challengez pas les locaux au jeu de la picole. Vous perdrez.

Présentation

On parle souvent de la beauté des sites des festi-vals de la région. Et à juste titre, pour la plupart. C’est que de part nos contrées montagneuses et verdoyantes, de la prairie bucolique et du vallon fleuri, il y en a à la pelle, et c’est plutôt sympa ! Ca, l’Open Air Gampel l’a bien compris. Juché dans son Haut Valais à proximité de la susnommée

bourgade de Gampel, le plus alpin des Open Airs a de quoi réjouir les amoureux de la nature. Mais pas seulement ! Au niveau prog, on ne se mouche pas du coude, dans les Alpes d’outre Sarine. Tout en favorisant la venue de formations suisses, le Gampel propose chaque année une jolie tripotée de pointures internationales. L’année 2010 ne dérogera pas à la règle : groupes régionaux et monstres intersidérales viendront pêle-mêle rugir dans la vallée ! Alors que reprocher aux gentils organisateurs qui, non contents de proposer aux 70’000 festivaliers annuels une prog intéressante et un cadre idyllique, font preuve d’une modestie à toute épreuve en s’émerveillant éditions après éditions de générer une telle affluence en plein mois d’aout ? Moi je ne vois pas.

les gros :

queeNs oF the stoNe age (Rock-moustache)Yeah ! Les Queens of the Stone Age sont au Gam-pel ! Tayoooo ! Oui, je suis joie. C’est que ce n’est pas tous les jours que cette formation géniale et un peu ovnies-que joue de part chez nous. Alors bon, en vieux septiques, commençons par relativiser l’ovniesque de ces californiens. A dire vrai, leur ahurissante créativité n’est pas tant extraterrestre que d’un autre temps. Un temps où Josh Homme, fonda-teur du groupe, jouait dans Kyuss, figure de proue de la scène stoner, sorte de rock bluesy et très southern initié un jour par des Jimy Hendrix, ZZ Top et autre Black Sabbath. En 1996, à la mort de Kyuss, J. Homme monte donc Queens of the Stone et, bien que rockifiant ses compositions, y laisse une profonde emprunte stoner. D’où la moustache que vous vous sentez pousser en écoutant Tangle

Up in Plaid ; d’où la sérieuse envie de troquer la Punto contre une Harley lorsque l’autoradio vous crache un Millionnaire. Que c’est bien, mais que c’est bien ! 19.08.10, 23h15.

gotthard (Rock stars helvétiques)Ils sont rares, au final, les musiciens suisses à avoir rencontré un véritable succès international. A fortiori, très peu d’entre eux peuvent se tar-guer d’avoir été dans les charts internationales, d’avoir tourné avec Bon Jovi et AC/DC ou encore de pouvoir encadrer des disques de platines dans le local de répèt. Et bien parmi ces happy few, il y a Gotthard. En même temps, papa de plus de 13 albums d’un hard rock tout en efficacité, le quin-tet a effectivement de quoi rivaliser avec les tout gros. Non, vraiment, à écouter leur musique et à voir le background de nos hard rockers nationaux, il n’y a qu’une chose à dire : chapeau (de cowboy). 22.08.10, 17h15.

a ne pas manquer :

bookhouse boys Marrant, à la première écoute de cet octet londo-nien, je me dis que leur musique est l’improbable mélange de Tom Waits et de Portishead. Tom Waits pour les ambiances sombre et le rock de gangster crado, Portishead pour cette voix fémi-nine comme prise d’une éternelle agonie (quelle poésie). En écoutant un peu plus, je remarque que les Bookhouse Boys se font aussi très folk et, à contrario, très hispaniques selon les plages. Bref, vous l’avez compris, cette formation est tout aus-si inclassable qu’intrigante. Une belle découverte, en somme. J’irai ! 19.08.10, 00h45.

PrograMMe19.08.10 : Stanfour, wir sind Helden, Queens of the Stone Age20.08.10: Die Toten Hosen, Eternal Tango, Turbostaat, Shantel & Bucovina Club Orkestrar, Blumentopf21.08.10: Limp Bizkit, Sido, We are Scientists, King Charles, Lesley Meguid22.08.10 : Gustav, Dada ante Portas, GotthardPrix1 jour entre 59.- et 79.- / Pass 2 jours 129.- / Pass 3 jours 159.- / Pass 4 jours 199.-caMPiNgGratuit pour les détenteurs de billetstraNsPortsEn train, navette gratuite depuis Visp ou GampelEn Voiture, Parking 1 jour 25.-, 2 jours 30.-, 3 jours 35.-, 4 jours 40.-(Navette comprise)

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www.riPcurl.eu

RIP CURLMUSIC FESTIVAL AUGUST 19-20 BIARITZ (F)kit de survie: un entonnoir à manzanaPlace to be: où il y a de la manzana tu vasastuces: se déguiser en Mike Fa ning et s’imbi-ber de manzana. Ça attire les fillessigNes Particuliers: c’est à Biarritz - pla-ge d’Illbarritz, c’est gratuit, c’est éco, et tout le monde est bô. Plus serait indécent.

Le spot est juste magnifique, sorte de crique avec plage sur laquelle déroulent les flots de l’Atlanti-que. A ta droite, un restaurant qui sert de la tra-dition basque en solide et en liquide, avec l’accent et l’accueil pour le même prix. Magnifique. Dans ton dos, la célébrissime maison hantée qui fait la particularité et la légende du spot, et devant toi, de la vague. De la vraie vague qui se mérite (entre suisses montagnards on se comprend). C’est là que Rip Curl a décidé de planter les tentes et monter une imposante scène pour y faire chanter, faire des chorégraphies et accessoirement galocher le peuple. Gra-tui-te-ment. Le concept est inédit :

PrograMMe19.08.10 The Shinkickers, The Rodeo, Wax Tailor, DJ Falcon20.08.10 I Was A Teenager, Dirty Fonzi, Naive New Beaters, Scratch PervertsPrixgratuittraNsPortsnavettes gratuites depuis le centre de Biarritz

deux jours de concerts reflétant le lifestyle surf, déclinés de manière éco friendly. Comment 30’000 personnes peuvent-elles festoyer proprement ?- en mettant à disposition des navettes gratuites au départ de Biarritz centre.- en utilisant des matériels recyclés (couverts, assiettes, branding, papiers…)- en remettant un t-shirt contre tout sac de dé-chets consigné- en utilisation des gobelets réutilisables- en installant des toilettes sèches sur la totalité du site, ce qui veut dire ‘pas besoin d’emporter sa pelle à caca’- en mettant un nouveau dispositif de tri progres-siste avec Bil ta garbi et Bizi garbia, associations locales spécialisées dans le tri des déchets.

Par ‘concert reflétant le surf’ on vous rassure, ça n’a rien à voir avec les frères Hanson et la bande à Basile: les organisateurs proposent une succes-sion d’artistes alliant Rock (Naive New Beaters),

Hip Hop (Scratch Perverts) et Trip Hop novateur (Wax Tailor).

a découvrir : i was a teeNage alieN20 août 2010

Formé durant l’été 2007 à Toulouse (France) par 4 membres voguant chacun sur divers horizons musicaux, en passant de la musique acoustique au métal et bien sûr sans oublier de faire halte sur l‘aire de repos punk rock, I WAS A TEENAGE ALIEN c’est du punk rock mélodique teinté de classique rock et de surf music.myspace.com/iwasateenagealien

a ne pas manquer:

Naive New beaters20 août 2010

Oubliez les retours d’AC/DC et Guns N’Roses: aujourd’hui les gens qui aiment la musique et les cheveux gras écoutent les Naive New Beaters, ce groupe franco-américain composé de David Boring le chanteur ricain, de Martin Luther BB King le guitariste (LOL), et d’ Eurobelix, haut délégué à la rythmique. Entre temps, les NNBS (les gens un peu trendy disent comme ça) ont aussi sorti deux EP, Bang Bang et Live Good, qui ont été remixés par la crème de l’électro (de Yuksek aux Bloody Beetroots).myspace.com/naivenewbeaters

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presents

www.artyou.ch©

Promotion Exchange PlatformUrban Art Switzerland

Artstübli

Artyou – Urban Art Basel stands for Graphic Design, Illustration, Street Art and InstallationDesigned to bring together both established and emerging talented artists, Artyou (formerly known as «Artig») is an annual exhibition event organized by Artstübli’s growing urban art network.This year is Artyou’s fifth anniversary and as part of a collaboration with Swatch MTV Playground, plans are underway for 15 artists, among them Smash 137, Blackyard, Donovan Gregory, Rodja Galli etc. to both exhibit and show livepaintings in combination with a music/club-program at the city’s renowned arts venue, The Satisfactory.

15.-18. September 2010The Satisfactory, Basel

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ANZ_Artyou_en_230x265.pdf 2.7.2010 10:29:28 Uhr

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www.royalareNa.ch

ROYAL ARENA AUGUST 20-21

ORPUND / BIENNE

PrograMMe

20.08.10 : Reflection Eternal, Sido, Boot Camp Clik, Foreign Beggars, Freew

ay

& Jake One, Snowgoons, Sebb, Ker, Wiz

21.08.10 : Ludacris, Evidence & Alchemist, Masta Ace & Edo G, Chali 2Na &

Breakestra, Greis, Huss & Hodn + Sylabil Spill, Mo-B, Nerz, Task

PrixPass 2 jours 95.-

Vendredi 59.-

Samedi 69.-

Ne Pas oublier : du cash, baby ! Le festival accueille en effet plusieurs stands de shops locaux pour ceux qui ne pourraient quitter l’endroit sans acheter un t-shirt NWA.

sigNe Particulier : plus qu’un festival de rap, le Royal Arena est un festival hip-hop qui donne également la part belle aux autres discipli-nes du mouvement avec ses concours de break et ses graffeurs.

Originellement nommé Royal Open Air, ce petit festival Hip Hop a vu le jour en 1999 sur les rives de Täuffelen avant de déménager il y a 4 ans sur le site des arènes romaines d’Orpund en périphé-rie de Bienne, lui donnant par la même occasion son appellation actuelle. Chaque année, le festival transforme la petite arène romaine lovée dans une clairière de la forêt biennoise en terrain de battle de breakdance et galerie de graffiti, alors que l’herbe de la plaine adjacente se déracine au son des bass des concerts de la scène principale. Au fil des éditions, cette dernière a vu défiler sur ses planches autant les nababs de la scène US comme Dipset, Nas, DITC ou encore Method Man et le Likwit Crew. La scène locale y trouve aussi régulièrement son quart d’heure de gloire, et par «locale» on entend des artistes venus des deux côtés de la Sarine, les festivals Hip Hop suisse-al-lemands étant réputés pour être linguistiquement moins frileux que leurs comparses romands. Si, à ses débuts, le festival se targuait du label offi-cieux «underground,» c’était plutôt pour masquer son budget modeste, qui a gonflé au cours de la décennie, et lui permet aujourd’hui d’afficher clairement ses ambitions en présentant Ludacris en tête d’affiche. Parmi le reste du line-up, on notera en autre le duo fraîchement réuni Reflec-tion Eternal, le berlinois Sido, le Boot Camp au quasi-complet, Greis, les Snowgoons, Freeway et Jake One.

breakestra & chali2NaSamedi 21 août, grande scène

Si de nos jours personne n’est vraiment impres-sionné par aucun featuring, aussi classieux soit-il, entre un MC X et un producteur Y, la rencon-tre Breakestra / Chali 2na, elle, est sacrément excitante. Replaçons. A ma gauche Chali 2na un pur MCs doté d’une des voix les plus profondes , basses et traînante du rap West Coast. Membre des regrettés Jurassic 5, ce fervent défenseur du hip-hop comme mouvement culturel à part en-tière, qui montre toujours un respect - voire une ferveur - à ses protagonistes les plus oldschools, ne s’est jamais refusé un écart, qu’il soit grand ou mineur, pour toucher à d’autres musiques. Ainsi ces morceaux dénotent souvent des influen-ces funk, nu-soul, reggae ou latino. A ma droite Breakestra, un big-band soul-funk comme ne s’en crée encore qu’à LA. Derrière Mixmaster Wolf, un chef d’orchestre comme on en fait plus beaucoup non plus, se cache une troupe à géométrie variable de zicos aussi déjantés que talentueux. A eux tous ils incarnent le bon goût d’Ubiquity Records, la folie cradingue de Sly And The Family Stone et la folie de James Brown. Aucun doute que cette collaboration saura mettre les points sur les i à un rap sclérosé et rappeler à tous les b-boys que bouger non seulement leurs mains mais aussi leurs culs à un concert a du bon.www.myspace.com/chali2na

reFlectioN eterNalVendredi 20 août, grande scène

Depuis près de 20 ans, loin des clichés gangstas, fleuri et perdure une frange indépendante, mali-gne, vraiment musicale et presque intègre du rap ricain, initiée notamment par Common et magni-fiée par Mos Def le touche-à-tout et nombres de sorties Rawkus et Fatbeats. Si elle décline depuis l’éclatement du noyau quelques bombes continuent de tomber là où on ne les attendait pas, ou plus. Ainsi le deuxième album de Reflection Eternal. Re-

volutions Per Minute, sort 10 ans après Train Of Thoughts. Hi-Tek producteur et beatmaker de son état, retrouve Talib Kweli, mc et poète de nais-sance. Ensemble ils sortent un album à l’ancienne, qui fonctionne plus grâce à l’alchimie inentamée de ses deux personnalités que par les outils de promos utilisés où flotte un arrière-goût de « reformation pour le pognon » tellement en vogue dans d’autres styles musicaux. Le flow naturel de Kweli et ses rimes conscientes et vindicatives - les thèmes ont changés, la verve et la foi demeurent - se posent parfaitement sur les beats souls finement ciselés de Hi-Tek. Une réunion à laquelle ne manquait que quelques concerts pour faire complètement sens.myspace.com/reflectioneternal

Freeway & jake oNeVendredi 20 août, grande scène

Bien que lancé par le bulldozer Roc-a-Fella il y a 10 ans avec son acolyte Beanie Sigel, Freeway «the freshest beard in the game» ne semble être qu’au commencement d’une carrière prometteuse. Depuis sa première apparition sur «1-900 Hust-ler» de Jay-Z en 2000, la voix de castrat du rap-peur n’a rien perdu de son agressivité ni son flow de puissance. Après deux excellents albums solos, deux albums de State Property, une crise de foi et un voyage à la Mecque, Freeway atterrit sur un single du premier album solo de Jake One, produc-teur revitaliste boom bap dans la ligné de Marco Polo. L’alchimie fonctionne si bien entre le rap-peur et le producteur que l’annonce d’un album du duo sur le label d’Atmosphere, quelques semaines plus tard, n’étonne personne. Le résultat final se nomme «The Stimulus Package» et constitue sans conteste un des albums indispensables de l’année, d’autant plus qu’il se présente sous la forme d’un superbe et onéreux digi-pack capable de faire pas-ser les précédentes sorties Rhymesayers pour des pochettes d’albums de Richard Clayderman. Il ne reste plus qu’à vérifier si l’emballage est aussi glam en live.myspace.com/jakeonemyspace.com/freeway

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www.batie.ch

LA BATIE SEPTEMBER 03-18

GENEVE

PrograMMe

Luluxpo & Guest, Appartschik, Arnaud Fleurent-Didier

, Blonde Redhead, Bélo,

Dave Aju/Dimlite/Sam K, FileWile, Fiona Daniel, Féloche, Gangpol & Mit, Miami

Chan et Norman Bambi, Heike Fielder, Imaz’elia, Jackmaster/ Braiden/ Hudson

Mohawke/ Clinic, Jimi Tenor & Kabu Kabu, Minitoba, Morning Star, Peter Solo,

Saycet, Solange la Frange, Syd Matters, Under Byen, etc…

Prixpar jour 33.-/étudiant 22.

- ou prix par concert info sur le site

caMPiNg

pas de camping

traNsPort

en train ou en voiture

sigNe Particulier : tous les clubs s’assem-blent, tous les arts se mélangent, tous les styles se confrontent et le public le plus exigeant y trouve son compte.

table: n’importe quel boui-boui genevois ou le Tampopo sis en la salle du Faubourg, où l’Ecole Hôtelière de Genève cuisine jusqu’à 01h du matin.

kit de survie: un plan de la Genève interna-tionale - il a même des représentations en France voisine - et/où un vélo. Surtout oubliez vos pré-jugés.Malgré ses lieux alternatifs qui ferment les uns après les autres Genève, toujours à l’affût des artistes de demain, qu’ils soient citoyens ou étrangers, reste une des capitales de la culture indépendante et novatrice. Tout particulièrement en ce qui concerne des arts scéniques. Pour la 34ème édition, le Festival de la Bâtie, s’en fait une fois de plus le porte drapeau. Pendant plus de 2 semaines et dans près de 20 lieux, vous aurez l’occasion de découvrir certains des meilleurs acteurs, musiciens, chorégraphes, performeurs, chanteurs, danseurs et artistes visuels du mo-ment. Tels des gamins en grande récréation, ceux-ci se piquent leurs jouets parmi, se rentrent dans le cadre, crayonnent sur le dessin du voi-sin, se travestissent, brefs ils s’amusent à tester les limites et faire exploser les barrières. Les arts se mélangent au profit de la création pure et originale. Cette année une place de premier choix est offerte à la scène africaine et un projet original de bande-son sur divers spectacles est mis en place. Et si après vous être frotté la barbe d’un air pénétré et repositionné les lunettes car-rées dubitativement vous avez quand même envie guincher un peu le Manitoba - autrement dit le

Palladium - est ouvert jusqu’à 4h du mat les soir de week-end, avec une sélection de DJs plutôt défrisante.

l’hoMMe à la tête de chouVendredi 10 et samedi 11 septembre au Château Rouge

En 1976 Serge Gainsbourg sort L’homme à la tête de chou un album-concept narrant l’histoire d’un mec, de son amour, de son crime passionnel, de sa folie. En 2006 Alain Bashung, retravaille et enregistre ces titres. Voilà maintenant une an-née qu’il nous a quitté. En 2009 le chorégraphe Jean-Claude Gallota met en scène bien plus que L’homme à la tête de chou. Ses 14 danseurs interprètent ici un drame et des absences trop nombreuses. La scène est nue. Comme seul décor un chaise de bureau ayant servi à Bashung pen-dant les répétitions et comme seuls costumes des habits de ville sobres et des sous-vêtements. La troupe de Grenoble danse tant les anti-héros de Gainsbourg que ce dernier, l’absence de Marilou comme celle d’Alain Bashung. La voix chaude de celui-ci tombe doucement sur les arrangements de Denis Clavaizolle, connu entre autres pour son travail avec Jean-Louis Murat. Ici l’histoire de l’amoureux se déroule à l’envers, et en une heure on se laisse porter jusqu’aux sources de la pas-sion, de la jalousie, du sexe, de la mort.www.gallotta-danse.com

hell’s kitcheN & tété

Et encore une rencontre exceptionnelle pour la Bâtie. Les genevois de Hell’s Kitchen, partis en croisade il y a près de dix ans pour « déclap-toniser le blues » comme ils le disent si bien, ont décidé de passer l’été à froisser la chanson française en emprisonnant Tété dans leur cuisine infernale. Et ce dernier est plus que consentant. En cinq albums, il a déjà fait goûter une audience toujours grandissante aux nombreuses sonorités qui l’ont séduit au cours de sa carrière ; du rock indépendant américain au slam, de la soul au rap, de la folk au reggae. Mais avec Tété l’enregistre-ment a beau être extrêmement soigné, on oublie jamais que ce musicien-là est avant tout un pa-rolier, voire un poète. Que va-t-il lui arriver dans

la chaleur lo-fi du fief du trio suisse, nul ne le sait. Mais mon petit doigt m’a dit que ça allait chauffer, qu’il y aurait des incantations vaudous, du sang sur la planche à lessive, du Tom Waits dans les enceintes, de la déclamation à réveiller les voisins, du whisky pour tout le monde et que cela allait se terminer en une vente aux enchères d’âmes encore pures planquées sous les fauteuils rebondis de l’Alhambra, le 3 septembre.myspace.com/hellskitmyspace.com/tetetv

syd MattersJeudi 16 septembre au Casino Théâtre

La clique à Jonathan Morali se porte bien, merci pour elle. Les SDFs du rock français continuent leurs pérégrinations entre pop aérienne, futurs classiques folks et grandes pièces post-prog. Cet-te période de l’année les trouve particulièrement occupés. Après un ep 4 titres, Hi Life, et une tournée dans des endroits étranges types fermes ou chapelles, marquants un retour à une musique plus intimiste et plus brute, ils peaufinent actuel-lement leur nouveau LP, qui sortira fin août. Ils débuteront leur nouvelle tournée électrique à la Bâtie, au Casino Théâtre. Un cadre parfait pour se couler dans leurs instrumentations parfaites, dans ses chansons tellement jolies (oui, jolies) toutes douces, nostalgiques et toujours d’une finesse qui tire les larmes aux plus accrochés des punks qui se retrouvent à chaque fois en plusieurs exemplai-res à leurs concerts. Un petit moment de plaisir qui ne paie certes pas de mine mais qui vaut son pesant d’or.myspace.com/sydmatters

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www.chaNtdugros.ch

CHANT DU GROS SEPTEMBER 09-11LE NOIRMONT

sigNe Particulier : Chant du gros

kit de survie : en mauvaises langues, on vous dira Babe, qui vous aidera à dénicher des champi-gnons magiques. et du lipstick anti-gersurePlace to be : autour d’un des nombreux petits feux, histoire de s’épargner une hypothermie. astuce du cheF : n’oubliez pas de changer vos thunes en Louis. Sinon, pas de fée verte.

Présentation :

Mais qu’on l’aime celui-là, alors ! Il est tellement vrai ! Il y a quelques années, on avait faillit m’y assassiner à main nue pour avoir osé estimer le degré noirceur de ma wurst mayo à la lueur de mon portable. « ‘Tain gars, faut vraiment être un bôb d’Genevois pour avoir b’soin de son na-tel pour cramer son schublig », m’avait lancé l’autochtone, menaçant. C’est qu’au Noirmont l’authenticité, c’est sacré. En même temps, là est bien le charme du lieu. A l’époque où tout, même les open airs, devient technologique, le Chant du’ se la joue presque conservateur endurcit. Alors bon, relativisons, ce n’est pas non plus la foire à la couenne fumée, ce festoch. En plus ou moins

20 ans d’existence, il est tout de même devenu un des incontournables en Suisse romande. C’est que dans cette ambiance si… authentique (dirons-nous), chaque année, du très beau monde passe. Partenaire des Rock Oz Arènes, certaines poin-tures si retrouvent, mais pas seulement ! Et le programme exclusif est plutôt alléchant. Allez, je sors ma petite laine, je laisse mon portable à la maison, et tous en piste pour la nôôôôce, gars !

le Monstre :

iaM (le rap français) Pas une ride de prise, du côté de nos Marseillais préférés. Même si la relève est bien là, loin de se démoder, les cinq lascars (Freeman n’est plus de la partie) continuent de planer tout en haut de la scène rap française. Pourtant, IAM, ça date ! A l’époque des polos Tacchini, de la coupe au carré et de l’horloge autour du cou, ils étaient déjà là ! J’ai réécouté l’école du Micro d’argent et même le Mia ! Y a pas à tarabiscoter, ça reste des tueries absolue. Comme quoi, le vieillissement positif, ce n’est pas réservé au vin et au rock. Et en plus, on est en droit d’espérer des nouvelles plaques, le remplaçant de Saison 5 étant prévu pour 2011.

a ne pas louper :

eboNy boNes (Pop tropicale)La sobriété, c’est nul. Vêtements sombres, coupe

proprette, petit sourire courtois, musique mini-maliste, tout ça, c’est bon pour les nazes. Ca, Ebony Bones semble le prêcher, car avec cette anglaise, tout est fluo, paillettes, explosif, sau-tillant. Sans doute préfère-t-elle la barba papa à la Pierro Lusso de grand papy, tout comme Prince à grand papy Bob Dylan ! Vous m’avez saisi, la jeune Ebony Bones, maman de Bone of my Bones, sa première rondelle d’ananas, opère dans une pop des plus tropicale et colorée. Au Noirmont, ce sera palmier plutôt que sapin, touillette-girafe en plastoc plutôt que fourchette à fondiole et sucre vanillé plutôt qu… enfin passons.

gaëtaN roussel (rock pop)On peut attendre beaucoup de ce concert. C’est que derrière ce patronyme à peu près inconnu se cache un musicien déjà sacrément accompli. In fact, dans une vie antérieure, Gaëtan Roussel fut le chanteur de Tarmac et de Louise Attaque. Et ouais, l’ami Roussel, c’est pas exactement l’épi-cier du coin reconverti en crooner à mémés le temps d’une kermesse. Pour Ginger, son premier et brand new effort solo, le frontman diffuse un rock pop largement acoustique, moderne et dont la production m’a un peu rappelé Beck. Des textes toujours relativement abstraits et non sans une certaine poésie. Après, lui même le dit, ça reste de la pop. On aime ou pas. Mais à découvrir, je pense.

PrograMMe

09.09.10 : The Rambling Wheels, Renan Luce

, Jah Man Gang, IAM, Ska Nerfs

10.09.10: Capt´n`Kunz, Tafta, Joh

nny Clegg, Stevans, Alain Souchon,

Ebony Bones

Gaëtan Roussel, The Heavy, Miss Duckin

11.09.10: Lan, Micky Green, Aloan

, Jacques Dutronc, Kya Bamba, Sinsemilia

Explosion de caca

Prixentre 42.- et 57.

- Abonnement 3 jours entre 125.- et 142.-

caMPiNg

Gratuit pour les détenteurs de Bille

ts

traNsPort

En train ou en voiture

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LABEL SUISSE SEPTEMBER 17-19

LAUSANNE

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www.labelsuisse.rsr.ch

LABEL SUISSE SEPTEMBER 17-19

LAUSANNE

La grand-messe bisannuelle des médias, de la musique, classique et actuelle (au sens premier et littéral du terme, pas au sens des institutions en mal de termes métropolitains pompeux) est de retour pour le grand plaisir de nos oreilles patriotes et de nos quinquets impatients de voir en direct live les artistes qui se cachent derrières les chansons diffusées sur les ondes romandes. Label Suisse c’est plus de 100 artistes suisses-mais-pas-que (le carrefour culturel, les caravanes de myrrhe, la sacro-sainte émulation artistique) qui se produiront sur 6 scènes, intérieures et ex-térieures, au centre de Lausanne. La majorité des émissions musicales des 4 chaînes de radios et la télévision suisse romande se serrent les cou-des et se partagent leurs milliers de producteurs, secrétaires, journalistes et animateurs (va bien falloir qu’ils s’y fassent…) le temps d’un week-end de folie dédié au Meilleur de la Musique suisse

diffusée par la RTS. Rien que ça. Une armada de spécialistes nous concocte une programmation du tonnerre de dieu. De la chanson au metal, du Kiosque à Musique à Downtown Boogie, de l’electro à la world et de Radio Paradiso à La Plage il y en aura pour tous les goûts. Justement. Il va sans dire que tous cela sera diffusé à qui mieux mieux sur les ondes, à la télé et sur Internet. Car si le marché du disque péclote, celui des médias a bien besoin d’expérimenter, lui aussi. Soyez donc bien attentifs, car il va s’en passer des choses nouvelles, avec de l’anonyme et de la star dedans, des micros et des caméras autour, avec de l’hu-mour pour vous divertir et du sérieux pour vous instruire.La programmation complète de Label Suisse sera rendue public le 23 août. D’ici là on peut quand même vous dévoiler quelques scoops. Il y aura plusieurs créations originales entre des musiciens de divers horizons, dont notamment la charman-te Heidi Happy avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne et quelques rockeurs qui présenteront, en avant-première, un set composé par la jeune femme et qui devrait clouer le bec à tous les arriérés qui pensent qu’un mec (une femme ?!) avec une Gibson entre les mains n’est bien évi-demment pas un musicien, et certainement pas un compositeur.Il y aura foisonnement de rencontres transfrontalières entre musiciens qui se sont déjà

chassés ou croisés sur les ondes et qui sont main-tenant en train de s’envoyer des yousendits plein de musique dans le plus grand des secrets. Et pleins d’invités spéciaux de Zürich, qui sera l’hôte de luxe de cette édition.Et, surtout il y aura un hommage au plus fraî-chement regretté des chanteurs français, j’ai nommé l’immense Alain Bashung. Que ceux qui ont eu l’audace de l’ignorer de son vivant pas-sent leur chemin, la frustration de le découvrir une année après sa mort serait trop grande de toute façon. Tout porte à croire que, dans sa folie des grandeurs, Label Suisse saura offrir un spectacle à la hauteur du bonhomme. Quelques noms de collaborateurs invités me mettent déjà l’eau à la bouche ; l’infatigable Franz Treichler des Young Gods, le légendaire parolier Boris Berg-man, Rodolphe Burger ; le crooner de Kat Onoma, Franco Casagrande ; leader des boulimiques Dog Almond ou encore Pascal Auberson, entre autres. Et surtout l’ensemble sera produit par les petits génies suisses de Mobile In Motion, responsables des prods les plus fines et les plus aventureuses jamais faîtes pour Bashung, sur L’imprudence, son album le plus sombre et le plus mésestimé. Entendre tous ces gus ensemble interpréter des titres de Bleu Pétrole, Play Blessure, Chatterton ou du magnifique Fantaisie Militaire, moi je dis vivement.

PrograMMedisponible dès le 23 aoutPrixgratuitcaMPiNgPas de campingtraNsPortEn train ou en voiture

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www.reePerbahNcaMPus.coM

REEPERBAHN CAMPUS SEPT 23-25 HAMBURG (D)

kit de survie : beaucoup de curiosité et des bonnes jambes. C’est pas petit, Hambourg. dress code : citadin branché et « artistique-ment engagé » (c’est à dire mèche, trench et chaussures pointues.

Lorsqu’il s’agit d’événements culturels, ils aiment bien les trailers, les Allemands. Chaque fois que j’en check un, paf, me voilà devant une vidéo qui, sur fond d’un petit rock moderne, entrainant, un poil mélancolique, m’explique à quel point, cultu-rellement parlant, c’est bien au nord de chez nous que ça se passe. Du reste ça en deviendrait presque un peu complexant, cette histoire. Un temps ce fut Berlin la capitale de la hype artistique européenne. On se disait qu’avec le temps, les Teutons allaient lâcher un peu le morceau. Tu parles, si Berlin n’est

effectivement plus la trend de la trend, celle-ci n’est pas allé bien loin. Hambourg. Ca n’a même pas passé de frontière. Qui possède Da Place to be ? Encore l’Allemagne. En même temps, lorsqu’on voit ce qu’il s’y passe, à Hambourg, c’est très logique que la ville paraisse si glamour. Prenez le Reeperbahn Festival. Simple festival de musique ? Non, ça c’est un concept totalement suranné chez les teutons. C’est naze de juste faire jouer des vedettes dans tous les clubs de la ville. Il faut faire de l’événement un véritable meeting multiculturel, multi artistique, multi aboutissants, multi tout, quoi. Alors reprenons. Qu’est-ce que le Reeperbahn festival ? Tout d’abord, c’est effectivement un événement musical. C’est plus de 150 groupes qui, sur trois jours, s’invitent dans une vingtaine de clubs hambourgeois. Parmi, eux, toute la nouvelle vague indie-brit-pop-rock-folk : Band of Skulls, Blood Red Shoes et déri-vés. Bref, de quoi faire se tré-mousser les festivalières. Le Reeperbahn, c’est égale-ment une vaste expo d’arts visuels. Pho-

tos, films, peintures, tout y passe. La spécialité 2010, c’est une monstre convention de graphistes spécialisés en réalisation d’affiches. Vous voulez voir une authentique affiche 80’s de Metallica en ouverture d’Alice Cooper dans un club de 100 per-sonnes ? C’est à Hambourg qu’il faut aller. Enfin, le Reeperbahn est un lieu de débat à propos de l’art en tant que produit. Les discussions confron-tent tout types d’intervenants, du musicien inté-ressé à savoir comment percer aux US au patron de major épiloguant sur la torpeur planant sur le marché du disque. C’est que la miouze, est certes une expression artistique tributaire d’un patati et patata, mais ça nourrit aussi des bouches. Et ça, contrairement à ailleurs, au Reeperbahn, on ose se l’avouer et en parler.Il est donc clair qu’à côté d’événements de la sor-te, nos petits festochs familiaux, ils font un peu pâle figure. Alors que certains restent au créneau musique sympatoche et saucisse de veau, d’autres créent des rassemblements artistiques universels dans lesquels tout se mélange et fleurit. Après ça, pas étonnant qu’ils nous volent la vedette.

PrograMMeAmanda Jenssen, Babylon Circus, Band Of Skulls, Deer Tick, Elin Ruth Sigvards-son, Fehlfarben, Hans Unstern, Heroes & Zeros, Hundreds, Love Amongst Ruin, Onkel Berni, This Will Destroy You, Wilhelm Tell Me, Wolf Parade, etc…Prix1 jour 29 € / 2 jours 45 € / 3 jours 59 €caMPiNgPas de Camping, plus d’infos sur le site pour les auberges de jeunesses, B&B ou HôtelstraNsPortAvec Lufthansa jusqu’à Hambourg

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www.icelaNdairwaves.is

ICELANDIC AIRWAVES OCT 13-17 REYKJAVIK (IS)

kit de survie : beaucoup de curiosité et des bonnes jambes. C’est pas petit, Hambourg. dress code : citadin branché et « artistique-ment engagé » (c’est à dire mèche, trench et chaussures pointues.

Lorsqu’il s’agit d’événements culturels, ils aiment bien les trailers, les Allemands. Chaque fois que j’en check un, paf, me voilà devant une vidéo qui, sur fond d’un petit rock moderne, entrainant, un poil mélancolique, m’explique à quel point, cultu-rellement parlant, c’est bien au nord de chez nous que ça se passe. Du reste ça en deviendrait presque un peu complexant, cette histoire. Un temps ce fut Berlin la capitale de la hype artistique européenne. On se disait qu’avec le temps, les Teutons allaient lâcher un peu le morceau. Tu parles, si Berlin n’est

effectivement plus la trend de la trend, celle-ci n’est pas allé bien loin. Hambourg. Ca n’a même pas passé de frontière. Qui possède Da Place to be ? Encore l’Allemagne. En même temps, lorsqu’on voit ce qu’il s’y passe, à Hambourg, c’est très logique que la ville paraisse si glamour. Prenez le Reeperbahn Festival. Simple festival de musique ? Non, ça c’est un concept totalement suranné chez les teutons. C’est naze de juste faire jouer des vedettes dans tous les clubs de la ville. Il faut faire de l’événement un véritable meeting multiculturel, multi artistique, multi aboutissants, multi tout, quoi. Alors reprenons. Qu’est-ce que le Reeperbahn festival ? Tout d’abord, c’est effectivement un événement musical. C’est plus de 150 groupes qui, sur trois jours, s’invitent dans une ving-taine de clubs hambourgeois. Parmi, eux, toute la nouvelle vague indie-brit-pop-rock-folk : Band of Skulls, Blood Red Shoes et dérivés. Bref, de quoi faire se trémousser les festivalières. Le Reeperbahn, c’est égale-ment une vaste expo d’arts visuels. Photos,

films, peintures, tout y passe. La spécialité 2010, c’est une monstre convention de graphistes spécia-lisés en réalisation d’affiches. Vous voulez voir une authentique affiche 80’s de Metallica en ouverture d’Alice Cooper dans un club de 100 personnes ? C’est à Hambourg qu’il faut aller. Enfin, le Ree-perbahn est un lieu de débat à propos de l’art en tant que produit. Les discussions confrontent tout types d’intervenants, du musicien intéressé à savoir comment percer aux US au patron de major épiloguant sur la torpeur planant sur le marché du disque. C’est que la miouze, est certes une expression artistique tributaire d’un patati et patata, mais ça nourrit aussi des bouches. Et ça, contrairement à ailleurs, au Reeperbahn, on ose se l’avouer et en parler.Il est donc clair qu’à côté d’événements de la sor-te, nos petits festochs familiaux, ils font un peu pâle figure. Alors que certains restent au créneau musique sympatoche et saucisse de veau, d’autres créent des rassemblements artistiques universels dans lesquels tout se mélange et fleurit. Après ça, pas étonnant qu’ils nous volent la vedette.

PrograMMeJJ, S.H Draumur, Think About Life, Basia Bulat, Junip, Slagsmalsklubben, Oh No Ono, Joy Formidable, Efterklang, The Amplifetes, Fresco, Bloodgroup, Cliff Clavin, Dikta, Seaber, Bang Gang, etc…Prixpas d’info pour le momentcaMPiNgdéconseillétraNsPortavion conseillé

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www.cMj.coM/MarathoN

CMJ OCT 19-23 NEW YORK (USA)Place to be : partout, si possible. kit de survie : un téléporteur pour aller par-tout au même moment.astuce du cheF : lisez la notice du télépor-teur.

A l’occasion du Coachella Fest., on vous avait dit qu’au pays de l’oncle Sam, lorsqu’il s’agissait de musique, le raisonnable c’était pour les fiottes. En présentant le Great Escape, on avait soulevé que pour combler le vide sous les têtes d’affi-ches, fallait bien que les programmateurs aient

des lieux où découvrir de nouveaux talents. Et bien à l’occasion du CMJ de New York, on va vous expliquer ce que ça donne quand ces deux tendan-ces se rejoignent sous une même bannière. Vous voulez de la démesure et de la découverte ? Vous allez être servi.Ne vous leurrez pas, vous ne parviendrez ni à tout voir ni à tout faire. L’adage de l’événement est tout à fait univoque à ce propos : CMJ, Music Marathon. Les chiffres aussi : 1200 lives en… 5 jours. Si si, vous comptez bien, ça fait du 240 show à la journée. Pour ce faire, ce n’est pas moins de 25 scènes éparpillées un peu partout dans Gotham qui sont réquisitionnées. Alors qu’est-ce au juste que ce festoch totalement gargantuesque ? Originellement, c’était un ras-semblement des différentes radios universitaires de la région. Elles invitaient des groupes à giger et sélectionnaient de la sorte ceux qui passeraient sur les ondes. Trente ans et un peu de sauce Pantagruel plus tard, le CMJ est le plus grand et le plus important rassemblement de nouveaux talents musicaux au monde. Du Hip-Hop au Rock en passant par l’Electro ou le Folk, tout ce qui, de près ou de loin, crée de la groupie y est repré-senté. Preuve de l’influence des CMJ sur le world music trade, des artistes tels que Muse, Eminem, Nirvana et Iggy Pop y ont été repéré. C’est que parmi les 120’000 mille personnes se déplaçant pour l’événement, on compte des centaines de

bookers, programers, agents, maffieux et autres professionnels de la musique. Autrement dit, le CMJ, c’est ZE tremplin, toute catégorie musicale confondue ; le Big Air vers la couverture de Rolling Stone ; la place to be ultime pour qui fantasme une tournée des stades ; bref un must. Non content d’être la plus grosse plateforme de découverte musicale, le CMJ est aussi un festival de film. Et ouais, en plus de la majorité des clubs, ce sont la majorité des salles de ciné qui sont re-crutées par le CMJ, qui, depuis 16 ans, est éga-lement un site de repérage de films d’auteurs. Et pas des moindres, puisque qu’entre autres, Pulp Fiction, American History X et Fight Club ont été présentés là-bas. Rien que ça. Que dire d’autre, appart que si vous voulez être les premiers à voir les stars de demain, foncez acheter vos billets pour la grande pomme. L’am-pleur des CMJ donne l’impression que tout ce qui nous sera un jour présenté comme cool à voir ou à écouter y provient. En mauvaises langues, on laissera le mot de la fin à E! Entertainment, ces mélomanes : Il est plus facile de demander qui n’a pas joué CMJ, puisque quasi tous les groupes ma-jeurs des 20 dernières années y ont été repérés.

PrograMMevoir sur: cmj.com/marathon/music.php Prix entre 100$ et 425$caMPiNgpas de campingtraNsPorten avion c’est mieux

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2010 WeAct iv is t N ICOLE LE MOINESHOT BY

CHERYL DUNN

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