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N o 101 - Jeudi 22 janvier 2015 3000 exemplaires - gratuit ceuc.ca L'austérité expliquée par une étudiante page 2 Strasbourg, Barcelone et Amsterdam page 5 publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC) PASSEZ DE LA PAROLE AUX ACTES! sports.uqac.ca 418 545-5050 Pavillon sportif Université du Québec à Chicoutimi page 11 LA DIFFÉRENCE ENTRE FAIRE UN VOYAGE ET AVOIR SON VOYAGE. 412, boul. Saguenay Est 418 602.6620 intermedgroupesante.com • Consultations de groupe • Centre accrédité pour la fièvre jaune • Prescriptions et suivi médical • Rabais étudiant CEUC.ca COOPSCO UQAC informatiques disponibles Maintenant 200 000 produits TROUVEZ VOS LIVRES SUR NOTRE BOUTIQUE EN LIGNE AU WWW.COOPUQAC.COM Personne ne rivalise avec nos burgers. Personne. 460, rue Racine Est, Chicoutimi / 418 690.5029 - rougeburgerbar.ca 517, rue Racine Est, Chicoutimi 418-545-7272 Près du Cégep et de l’Université Biere brassee sur place Improvisation tous les mercredis 4 a 7 ` Internet sans fil sur place Entrevue avec les maîtres du suspense
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Griffonnier101 22janvier2015

Apr 07, 2016

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Page 1: Griffonnier101 22janvier2015

No 101 - Jeudi 22 janvier 2015 3000 exemplaires - gratuit ceuc.ca

L'austérité expliquéepar une étudiante page 2

Strasbourg, Barceloneet Amsterdam page 5

publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)

PASSEZDE LA PAROLEAUX ACTES!

sports.uqac.ca418 545-5050

Pavillon sportifUniversité du Québec à Chicoutimi

page 11

LA DIFFÉRENCEENTRE FAIRE UN

VOYAGE ET AVOIRSON VOYAGE.

412, boul. Saguenay Est418 602.6620intermedgroupesante.com

• Consultations de groupe• Centre accrédité pour la fièvre jaune• Prescriptions et suivi médical• Rabais étudiant

CEUC.ca

COOPSCOUQAC

informatiques disponiblesMaintenant 200 000 produitsTROUVEZ VOS LIVRES SUR NOTRE

BOUTIQUE EN LIGNE AUWWW.COOPUQAC.COM

Personne ne rivalise avec nos burgers. Personne.

460, rue Racine Est, Chicoutimi / 418 690.5029 - rougeburgerbar.ca

517, rue Racine Est, Chicoutimi 418-545-7272

Près du Cégep et de l’Université

Biere brassee sur place Improvisationtous les mercredis

4 a 7 ` Internet sans fil sur place

Entrevue avec les maîtres du suspense

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2 » Journal Le Griffonnier Jeudi 22 janvier 2015 « No 101

Austérité. Vous avez pro-bablement entendu ce mot au cours des derniers mois ; le MAGE-UQAC en parle, les médias en parlent, les clowns du Bye Bye en ont parlé et peut-être même vos cousins de Montréal dans votre party de famille. Ça fait austère comme mot, austérité. Ç’a l'air aussi pas mal intelligent, de le glisser dans une conversation. Mais ça veut dire quoi au juste? Est-ce que c'est vraiment important?

Gardons ça simple : Austé-rité signifie atteindre le déficit zéro en coupant dans les me-sures sociales. Bon, peut-être pas assez détaillé? Dans une version un peu plus longue, mais tout de même accessible à monsieur et madame tout le monde – aussi connu sous le nom de j'ai-tu-l'air-d'un-politico-écono-socio-an-thropo-machin-truc-chouette? –, le gouvernement du Québec, un peu à court d'idées pour avoir l'air crédible, s'est dit : « Hé, pas de déficit, ça veut dire une bonne économie! » Ainsi est née l'obsession libérale du zéro, pire que celle d'une top modèle de 30 ans souhaitant rentrer dans

une robe taille fillette. Sauf que ça ne marche pas comme ça : une mauvaise économie cause une dette importante, non pas l'inverse. Oh, et la dette du Québec, est-elle si pire que ça? Elle est l'une des plus faibles du monde, au 134e rang des dettes nettes... rien d'affolant donc.

Bon, je ne suis pas en train de dire qu'on doive ignorer notre dette. Mais disons que, pour diminuer votre dette, sans pour autant viser le zéro, vous ayez le choix entre : a) cou-per dans l'éducation, les pro-grammes sociaux, les services publics, l'environnement et la culture ou b) augmenter l'impôt aux entreprises, qui n'a jamais été aussi bas au cours des 50 dernières années – 15% mainte-nant contre 40% en 1960. Quel choix vous semble le moins sui-cidaire? Les libéraux semblent penser que la première option est la meilleure, bien que ce soit faux : en coupant dans tout ce qui est public, on supprime des emplois. Pour les plus visuels d’entre vous et pour faire simple ; moins d'emplois égale moins d'argent. Moins d'argent égale moins de consommation, qui égale moins d'emplois, qui égale moins d'argent, qui égale moins de consommation, et là, vous entrez dans un cycle perpétuel.

Au final : l'austérité fera en-trer l'économie québécoise en récession (ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'économiste Pierre For-tin). Donc, avec l'austérité, le Qué-

bec semblera à court terme faire des économies, mais on va en fait s'enfoncer encore plus dans les dettes à moyen terme – d'ici deux ans. Maintenant, si j'ai été un tant soit peu convaincante, vous vous dites peut-être : « Hor-reur! Mais que puis-je faire face au méchant gouvernement? »

Le fantôme duprintemps érable?

Il y a dans l'air hivernal une tension ; en prêtant attention aux discours des gens, on se rend compte que beaucoup

commencent à verbaliser leur mécontentement. Des ensei-gnants dont on vient d'aug-menter le nombre d'heures de travail sans pour autant augmenter le salaire ; des employés des services publics, menacés d'une mise à pied ; des parents qui devront payer plus cher pour la garderie ; des préretraités qui voient l'âge de leur retraite repoussé de deux ans ; des étudiants universi-taires – vous et moi – qui se retrouveront dans des univer-sités avec de moins en moins de services, dans des classes

plus grandes et avec moins de professeurs... ça commence à faire beaucoup de monde.

Si nous, étudiants et sympa-thisants, avons réussi à faire recu-ler le gouvernement en 2012, quand il nous annonçait la hausse des frais de scolarité, imaginons ce que les Québécois pourraient faire en 2015, alors que pratique-ment aucune sphère de la société n'a été épargnée par l'austérité.

À suivre, non pas sur vos écrans, mais bien dans une rue près de chez vous...

Austériquoi?

Vie étudiantePhoto : http://w

ww

.csn.qc.ca/

Marilou Lebel-DupuisChroniqueuse

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No 101 » Jeudi 22 janvier 2015 Journal Le Griffonnier « 3

Le CITÉ-UQAC, Club indé-pendantiste pour tous les étu-diants de l’UQAC, est fier de vous inviter à son lancement! Il aura lieu le mercredi 28 jan-vier, dans un lieu à confirmer. Lors de cette soirée, nous vous présenterons notre club, mais par ailleurs, un jeu de poches sera installé afin d’imager le « lancement ». De plus, cer-taines personnes prendront la parole et les gens présents seront invités à faire de même selon leur volonté. Ce sera en outre une soirée vinyle à saveur québécoise, où joie et festivité seront à l’honneur!

Notre groupe a été créé il y a quelques semaines, par le vote unanime des représen-

tants des différentes associa-tions modulaires étudiantes de l’UQAC en Conseil central. Le CITÉ-UQAC a pour objectif de discuter et d’échanger sur la question de l’indépendance avec les étudiants et d’organi-ser des activités de mobilisation à caractère indépendantiste.

Nos membres proviennent de programmes variés et sont très enthousiastes  ! L’exécutif est composé de sept membres, soit le coordonnateur général (Simon Gauthier), le respon-sable de la mobilisation (Phi-lippe Gosselin), le responsable de l’organisation (Jonathan

Gagnon), le secrétaire-tréso-rier (Alexandre Ménard), ainsi que trois conseillers (Olivier Dallaire-Lavoie, Ariane Belva et William Gagnon).

Nous avons déjà organisé le tirage, à la fin de la session d’automne 2014, d’un panier-

cadeau d’une valeur d’envi-ron 100 $ de produits locaux. Bien sûr, nous n’en sommes qu’à nos débuts! Dans les pro-chains mois et les prochaines sessions, nous comptons re-joindre le plus d’étudiants de l’UQAC possible. L’indépen-dance, c’est nous!

Vie étudiante

Mobilisation étudiante autour de l'indépendance du Québec

Jonathan GagnonCollaboration spéciale

Page 4: Griffonnier101 22janvier2015

4 » Journal Le Griffonnier Jeudi 22 janvier 2015 « No 101

Syndicat des chargées et chargés de coursde l'Université du Québec à Chicoutimi

555, boulevard de l’UniversitéChicoutimi (Québec) G7H 2B1Local P0-3100

Téléphone :

Télécopieur :

Courriel :

Rédactrice en chef :

Graphiste :

Correction :

Collabo- rateurs :

Impression :

Tirage :

Images à la une:Audrey-Anne Maltaishttp://fsss.qc.cahttp://femmeactuelle.fr

418 545-5011 poste 2011

418 545-5400

[email protected]

Emmanuelle Melançon

Alexandre Girard

Emmanuelle MelançonCatherine FortinJonathan Gagnon

Frédérick Beaudry-GrenierZacharie BonneauGabriel Brochu-LeCouffeCatherine FortinLucas HubertMarilou Lebel-DupuisAudrey-Anne MaltaisEmmanuelle MelançonChloé MerolaJessica Roy-VachonJoséphine Simard

Imprimerie Le Progrès du Saguenay

3 000 exemplaires

Les propos contenus dans chaque article n’engagent

que leurs auteurs. - Dépôt légal-

Bibliothèque Nationale du QuébecBibliothèque Nationale du Canada

Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes univer-

sitaires de Chicoutimi (CEUC).

Prochaine parution :Jeudi 19 février 2015Tombée des textes :

Vendredi 6 février 2015, 17 hTombée publicitaire :

Lundi 9 février 2015, 17 h

Pour Céline, ma grand-mère…

Lise Payette, catholicisme et pâte à choux

Ces soirées d'hiver, lon-gues et glaciales, m'ont donné envie d'écrire sur l'intérieur, sur l'art d'être à la maison. J’ai tout de suite pensé à la maison de mes parents, dans la famille depuis des générations. Digne demeure de campagne qui res-pire au rythme des saisons et qui embaume la pâtisserie et le souvenir des vieilles familles canadiennes-françaises. Je suis allé fouiller dans la cuisine, où s’entassent des livres de recettes jaunis par le temps et les sauces au cari de mon père. Sur la tablette de l’armoire; un trésor ancien à la reliure cou-leur sapin, ayant peut-être déjà été émeraude. Édition

1926, de La Cuisine raisonnée. Le visage des femmes de ma famille m’est immédiatement apparu. Avant que je ne l’ouvre, ce livre ne représentait pour moi que le secret d’une pâte à choux réussie (cinq œufs, pas trois). C’était avant que je ne lise l’avant-propos de l’ouvrage, couvrant deux pages com-plètes en petits caractères. Une préface qui fut écrite par un homme, un ecclésiastique, de surcroit. Je me suis imaginé cet homme en soutane, ressortant son vocabulaire de sémina-riste pour vendre aux femmes le bonheur immense de servir les siens par la bonne cuisine, pendant que sa servante réus-sissait sa pâte à choux dans le four du presbytère. En 1926, mon arrière-grand-mère, Dian-na, n’était pas encore mariée. Elle n’avait mis au monde au-cun de ses seize enfants, mais quelque chose me dit qu’elle avait déjà une pâte ou deux à son actif. Cette femme, que je connaissais jusque-là comme la vieille invalide qui ne me

reconnaissait pas d’entre ses quarante arrière-petits-enfants, était, en 1926, vive, pragma-tique, pleine de ressources et de potentiel. Elle ne se doutait pas qu’un jour, sa propre fille lirait cet avant-propos et qu’elle dirait : « Ce ne sera pas ma vie. » Quand j’ai envoyé un SMS à ma mère pour connaitre la date de mariage de Dianna, elle m’a répondu : « Ma mère est née en 37, pas de pilule, donc 36. » Dieu, cette époque était simple. Beaucoup trop simple, si vous voulez mon avis. Ma grand-mère Céline, ainée de la famille, a intégré une école de sœurs, des ursulines, si je me rappelle bien, en tant que jeune fille. Elle a eu cette chance, elle a été ins-truite. C’était avant qu’elle ne re-garde « Femme d’aujourd’hui » ou « Appelez-moi Lise » à la télé, avant qu’elle n’obtienne un diplôme d’études supérieures, avant qu’elle ne dirige des em-ployés, qu’elle ne comptabilise des états de compte. Ma grand-mère savait faire la cuisine, mais après la Révolution tranquille,

chaque pâte à choux qu’elle a faite a été pour son propre plaisir, sans la pression d’une église. Je me rends compte aujourd’hui que cette révolu-tion fut celle des femmes, que si je peux me permettre d’être résolument conservateur sur certaines choses, comme la re-cette officielle d’un Paris-Brest (cinq œufs, on s’en rappelle), je me dois de continuer l’œuvre des femmes qui hantent ma vieille maison. Bien que les planches qui craquent et les fêtes en famille me rappellent à quel point les racines sont importantes, ma mère, Hélène, qui part tous les jours avec son immense porte-documents en bandoulière, me rappelle que l’avancement l’est tout autant, même si, dans son sang, coule la recette de la pâte à choux.

Zacharie BonneauChroniqueur

ChroniquePhoto : http://pixabay.com

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No 101 » Jeudi 22 janvier 2015 Journal Le Griffonnier « 5

Mon semestre à l'étranger est terminé. Depuis le 1er jan-vier, je fais une mini-tournée de quelques villes européennes, comme Barcelone, juste pour prendre des photos de pal-miers et profiter du 18 degrés de la place, avant de revenir vous retrouver dans la glace.

Depuis la dernière semaine, j'ai réalisé que les réflexions qui me viennent le plus souvent à l'es-prit lorsque je voyage sont celles en rapport au voyage lui-même. Qu'est-ce que ça projette de voyager? Pourquoi est-ce que je prends des photos? Je pense aussi souvent à ce que mes proches penseraient s'ils me voyaient en ce moment, dans ce pays, faire telle ou telle chose (genre dan-ser sur la table d'un restaurant à Bruxelles, ou encore trainer dans les coffee shop d'Amsterdam). Je regarde tout le monde autour de moi à l'auberge jeunesse : la fille qui écrit son journal sur la terrasse en haut, l'Australien blond au ban-dana qui est seul et qui parle à tout ce qu'il y a d'humain autour de lui, le groupe de Chinois de 30 ans, les boys en vacances pour la fin de semaine à Barcelone. Puis finale-ment, la seule et unique conclu-sion que je peux tirer de mes observations, c'est qu'il n'y a pas vraiment de « vrai voyage ». Pour certains, ce n'est peut-être pas vraiment la révélation du siècle, mais avec toutes les attentes que je me faisais en partant un se-mestre à l'étranger, pour moi, c'est primordial. Je me rends compte que toutes les fois où j'étais à Stras-

bourg et que je trouvais que je ne vivais pas l'expérience à fond, au contraire, si j'étais là, c'était exac-tement parce que je l'avais voulu à un moment ou à un autre de mon parcours.

En passant, à ceux qui lisent mes chroniques parce qu'ils partent bientôt ou à ceux qui sont même déjà partis (donc ne liront pas ceci), je vous jure que ça arrive de trouver que notre expérience n'est pas vraiment ce qu'on aurait voulu qu'elle soit. Surtout lorsqu'autour de toi, il y a des tonnes d'Erasmus – c’est un nom donné aux étudiants euro-péens en semestre à l'étranger – qui ont pour but d'aller dans le plus de pays possible tout en étu-diant. Par exemple, l'Australienne qui publie sur Facebook des selfies avec un casque de poil devant le Palais d'hiver à St-Pétersbourg et la semaine suivante, sur un cha-meau à Marrakesh. Il y a aussi ces Erasmus qui participent à toutes les activités organisées par ESN (Erasmus Student Network), qui se font un réseau d'amis partout dans le monde et qui passent leurs temps dans les clubs universitaires avec cette même clique. Il y a les groupes de même nationalité qui ne se mélangent pas aux autres (Italiens fort souvent, Américains des États-Unis, et aussi des Québé-cois). Et à l'inverse de ces groupes, il y a ceux qui souhaitent vivre l'expérience « immersion » à fond et passent leur temps avec les Français, de préférence Strasbour-geois ou encore mieux, Alsaciens. Bref, tout le monde vit son expé-rience Erasmus à sa façon. Pour ma part, j'étais un mixte entre tous ces groupes. J'ai voyagé, je me suis fait des amis aux soirées ESN, j'ai trainé avec une gang exclusive-ment composée de Québécois et parfois, exclusivement de Français et plus à ma façon, j'ai appris sur l'histoire et la culture de la ville de Strasbourg comme jamais je n'ai appris sur une ville auparavant. Ce dernier aspect changera à ja-

mais ma façon de voir les villes où j'habiterai à l'avenir et de voir l'his-toire en général. À mon retour au Saguenay, j'ai bien l'intention de me claquer une visite de la Pulpe-rie et du Musée du Fjord, et même de lire un livre de Russel-Aurore Bouchard. J'ai bien l'intention de regarder ma ville avec l'œil d'une touriste, d'apprendre vraiment l'histoire de mes origines de la même façon dont j'ai appris celles

de Strasbourg. Ainsi, je reviens chez moi avec cette idée qu'une ville prend beaucoup plus de sens lorsqu'on connait sa charge histo-rique. C'est au moins ça!

Voilà. C'est un peu la conclu-sion de mon périple. Pour finir, j'aimerais simplement encoura-ger tous ceux qui, en lisant ces chroniques, ont senti en eux germer l'idée de peut-être, un

jour, partir à l'étranger pour une longue période, de sauter sur l'occasion pendant leurs études. Le programme offert par l'UQAC est une véritable opportunité (très peu d'étudiants d'ailleurs en Europe ont accès à une telle bourse pour leur semestre). Mais sinon, peu importe la manière dont vous décideriez de partir, le seul conseil que j'aurais à vous donner est : partez!

Chronique

Chronique d'une fille d'icitte étudiant à Strasbourg

Joséphine SimardChroniqueuse

Une petite semaine à la chaleur de Barcelone.

Photo : Alexandre Bachand

Retour sur la guignolée des médias

Le 4 décembre dernier, à travers tout le Québec, a eu lieu la grande guignolée des médias. Pendant cette journée, plusieurs bénévoles de CEUC ont bravé le froid afin de récolter les dons en argent aux profits des soupes populaires de la région. De plus, le personnel étudiant de la cantine et de la reprographie étudiante ont remis leurs pourboires à la grande guignolée des médias. En tous, c'est 1 092,44 $ qui ont été amassés grâce aux étudiants et au personnel de l’UQAC. Pour la région du Saguenay—Lac-St-Jean, c’est un grand total de 206 303 $ qui ont été récoltés et ce, pour une très bonne cause! Félicitations aux bénévoles et aux donateurs!

Équipe CEUCCollaboration spéciale

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6 » Journal Le Griffonnier Jeudi 22 janvier 2015 « No 101

L’Église catholique est en pleine refonte. Des change-ments importants sont prévi-sibles ici dans la région. Déjà on a pu voir que plusieurs églises ont fermé, ont chan-gé de vocation ou ont été vendues. Les dons pour sou-tenir le patrimoine religieux proviennent en grande ma-jorité des personnes âgées et elles vieillissent, donc il est plus difficile d’assurer la survie des nombreux lieux de culte du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Monseigneur (Mgr) Rivest, évêque du dio-cèse de Chicoutimi était au Cercle de presse le mercredi 10 décembre pour discu-ter de plusieurs enjeux avec lesquels doit traiter l’Église catholique.

Mgr Rivest explique qu’effectivement on devrait voir d’autres églises fermer leurs portes au courant des prochaines années. « On ne dit pas aux gens de vendre leur église ou de fusionner avec une autre. Ce n’est pas le but, on parle de réorga-nisation pastorale. Mais, les gens vont nécessairement être amenés à se poser les vraies questions. Est-ce qu’on est encore capable de main-tenir et d’entretenir cette église qui est patrimoniale, cette église qui est belle et à laquelle on tient. Il faut être

capable de le faire. C’est là qu’arrivent les problèmes » précise l’évêque.

Une étude a été faite sur la viabilité des communau-tés religieuses du Saguenay-Lac-Saint-Jean. « Des com-munautés, je pourrais vous en nommer un paquet qui ne sera pas capable d’ici 5 ans de survivre. Déjà l’étude a été faite sur la viabilité. Elle a été faite sur 10 ans et ça nous a aidés à préparer un plan d’animation pour ces communautés-là. À part deux communautés, deux fabriques, toutes les autres n’avaient pas d’avenir après 10 ans, elles étaient toutes dans le rouge », ajoute Mgr Rivest. On dénombre 65 pa-roisses qui ont à maintenir 83 lieux de culte au Saguenay-

Lac-Saint-Jean. Par exemple à Chicoutimi, la paroisse Sa-cré-Cœur a 3 lieux de culte : l’église St-Antoine, l’église Christ-Roi et l’église St-Luc.

L’objectif du diocèse de Chicoutimi n’est pas de ré-duire le nombre de lieux de culte. L’objectif est de trouver le meilleur moyen possible pour réaliser leur mission. « Ceci étant dit est-ce que de maintenir notre patrimoine est devenu un obstacle ma-jeur qui nous empêche de nous donner les moyens pour évangéliser », se questionne l’homme de Dieu.

Mgr Rivest indique que ce n’est pas facile pour les gens de comprendre qu’ils doivent abandonner leur église. « Ça fait mal, à moi le premier »,

affirme-t-il. Ni lui ni le diocèse n’a de plan B disant que d’ici 5 ou 10 ans il faudrait qu’il reste tel nombre d’églises dans la région. Il ne veut pas prendre ce genre de décision, selon lui c’est à la population de le faire.

« La loi m’oblige à le déci-der. Après toutes les consulta-tions nécessaires. Mais il n’y a pas de plan qui dit qu’on s’en va vers tel nombre d’églises ou pas. C’est la population qui va le décider à partir de sa capacité à réaliser sa mission, avec les contraintes budgé-taires qui sont réelles ici », plaide l’évêque.

La seule joie qu’ils peuvent tirer de cette perte de patrimoine c’est quand les églises qui ont été ven-

dues ou laissées à la munici-palité demeurent à la com-munauté. « C’est le plus beau modèle à notre point de vue. […] le meilleur modèle, celui que l’on favorise le plus, c’est justement ce partenariat entre nos communautés » ajoute Mgr Rivest.

En voici deux exemples qui devraient être signés aujourd’hui [10 décembre] et demain. L’église St-Stanis-las au lac, qui sera multifonc-tionnelle. La municipalité l’a acheté pour 1$, en partena-riat avec la fabrique. Alors les paroissiens vont pouvoir utili-ser une partie de l’église pour leur culte et la communauté civile va pouvoir installer des services, des organismes dans ce milieu. La même chose arrivera à l’Ascension.

Notre patrimoine religieux : condamné à disparaitre?

Pour visualiser un extrait vidéo de Mgr Rivest sur la culture religieuse, rendez-vous sur CEUC.CA!

Audrey-Anne MaltaisRédactrice Web

Photo : Radio-Canada

CEUC sur le web

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No 101 » Jeudi 22 janvier 2015 Journal Le Griffonnier « 7

Nous sommes à Los An-geles, vers fin des années 90. Seul dans sa chambre à cou-cher, un jeune homme étrange réinvente la musique pop sur cassette audio. Jouant de tous les instruments, créant les per-cussions avec sa bouche, et chantant à propos de tout et n’importe quoi, Ariel Pink (né Ariel Marcus Rosenberg) est sans doute l’un des artistes les plus marquants et les plus ta-lentueux des dernières années. Après avoir enregistré près d’une quinzaine d’albums sous le nom d’Ariel Pink’s Haunted Graffiti et être sorti de l’ombre, notamment grâce à l’appui du groupe Animal Collective, Ariel Pink nous arrivait, le 17 no-vembre dernier, avec Pom Pom, un album haut en couleur, dont l’éclectisme n’a d’égal que l’ori-ginalité de ses 17 morceaux.

La musique d’Ariel Pink est comme de la bouffe de foire : légère et collante comme de la barbe à papa, sucrée et salée comme du popcorn au caramel, juteuse et vitaminée comme une pomme d’amour et relevée comme un bon gros nachos épi-cé. Et Pink nous offre ce festin sur

son torse nu, avec la crème fouet-tée et les fraises (et les poils). Bref, beaucoup de gout, beaucoup de saveurs, sauf que ça vient en pac-kage deal avec la grande roue et la maison hantée que certains ne supportent juste pas. Les 17 pistes de Pom Pom se succèdent comme les attractions d’un parc théma-tique sur le rock et la pop des années 60 à 90. Chaque morceau est unique et propose sa propre vision d’une ère musicale révolue, réanimée aussi minutieusement qu’intuitivement par Pink.

Pom Pom ne peut se défi-nir par aucun style, mais plu-tôt par tous les styles. Ayant longtemps travaillé chez un disquaire, Pink a tout absorbé. La musique flotte dans sa tête et sort par les trous. Et toutes ces influences sont canalisées par un sens de la synthèse et de la mélodie hors du com-mun. Ariel Pink ne fait pas que tenter d’imiter ou de pas-ticher ses idoles du passé, il crée des morceaux trop beaux pour être vrais, des chansons tellement typées qu’il fallait que quelqu’un les compose. Malgré les influences diverses et nombreuses, il est difficile de mettre le doigt sur une référence en particulier. Cer-tains évoqueront Joy division, David Bowie, Plastic Bertrand, etc. Pour ma part, je trouve que la chanson Black Ballerina présente une ressemblance frappante avec The Friends of Mr. Cairo de Jon & Vangelis.

Paradoxalement, rien ne sonne comme du Ariel Pink.

Peut-être est-ce à cause du son lo-fi (basse fidélité) qu’il conserve depuis l’époque des cassettes et des moyens du bord. Peut-être est-ce encore à cause de son ap-proche singulièrement libertine face à la musique. Effectivement, tout semble permis pour Pink : les paroles les plus subversives, les arrangements les plus écla-tés, les voix et les sons les plus grotesques. Dinosaur Carebears, par exemple, commence par un hard rock complètement intoxi-qué, suivi par ce qui ressemble à un dessin animé vu par un enfant sur l’acide pour terminer par un reggae à la The Police.

Ariel Pink n’a pas peur du ridicule, sa candeur et sa désin-volture l’en immunisent. Affi-chant une androgynie et une extravagance rappelant Boy George, Pink ne se prend pas très au sérieux. Mais malgré tout l’humour dont elle est im-prégnée, la musique d’Ariel Pink n’a rien d’une blague (sauf Jell-o qui est peut-être une blague, mais une bonne blague). Les paroles sont parfois surprenam-

ment profondes, comme sur Not Enough Violence, qui parle de la condition masculine d’une façon assez inusitée, sur fond de rock gothique sombre à sou-hait. Si certains seront rebutés par l’aspect lo-fi ou le manque de sérieux de Pom Pom, il n’en demeure pas moins un petit chef-d’œuvre de musique pop, avec des airs tous plus accro-cheurs les uns que les autres et des idées musicales extrême-ment originales. Et avec une durée de 67 minutes, il nous en donne pour notre argent.

Pour ceux qui savent apprécier le vrai talent, je ne saurais trop recommander les premiers albums d’Ariel Pink’s Haunted Graffiti. On y retrouve le même sens aiguisé de la composition, mais avec le charme des performances instrumentales brouillonnes et de la production artisanale. Ariel Pink sera en concert le 20 février prochain, au théâtre Le National, à Montréal. Et comme je suis un grand fan depuis plu-sieurs années, je serais au ren-dez-vous assurément.

Gabriel Brochu-LeCouffeJournaliste

Critique : Ariel Pink – Pom Pom

CulturePhoto : http://thecrim

son.com/

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8 » Journal Le Griffonnier Jeudi 22 janvier 2015 « No 101

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No 101 » Jeudi 22 janvier 2015 Journal Le Griffonnier « 9

Culture

DANY MORIN, députéChicoutimi-Le Fjord

Chicoutimi100 rue Racine Est

Bureau 240 G7H 1R1Tél.: 418-698-5648

Téléc.: 418-698-5611

La Baie301 rue Victoria

G7B 3M5Tél.: 418-544-7765

Téléc.: 418-544-6180

Facebook.com/NPDDanyMorin [email protected]

www.DanyMorin.ca

Le vol est-il simplement le fait des voleurs ou il y a-t-il plutôt lieu de fouiller plus loin pour expliquer un tel phéno-mène? Pour répondre à cette question, demandons-nous : qui vole? Dans toutes les socié-tés occidentales, la réponse sera sensiblement la même : le vol est un phénomène com-mis, la plupart du temps, par les classes les plus défavorisées. Une telle réponse n'implique ni que tous les pauvres soient des voleurs, ni que tous les voleurs soient pauvres. Elle n'apporte qu'une explication à une cause du vol : des gens qui peinent à subvenir à leurs besoins auront tendance à y subvenir par une voie non traditionnelle. Cela ne veut pas dire que les gens victimes de vol le méritaient ni que le vol soit acceptable, sim-plement qu'il est partiellement explicable. La même analyse peut s'appliquer à la plupart des phénomènes.

Cette introduction a pour but de vous présenter le cas du Charlie Hebdo d'une manière nuancée, en espérant que per-sonne n'y verra une tentative d'excuser l'acte barbare qu'ont commis les tireurs, ni de reje-ter la faute de la fusillade sur le magazine lui-même. Le but ici est de soulever la réflexion sur les débats de société qui de-viennent impératifs suite à de tels évènements.

De l’attentat terroriste

Si le phénomène est un attentat terroriste, qu'elle en serait la cause? Les attentats

du genre dans les dernières années proviennent presque toujours de gens qui sont issus de la société sur laquelle ils commettent l'attentat et non, comme ce fut le cas lors du 11 septembre, d'une communauté qui lui est extérieure. Il est donc possible d'émettre l'hypothèse selon laquelle la cause en serait l'exclusion sociale de certaines communautés à l'intérieur de la société même. Une com-munauté qui n'est pas incluse dans une société hôte se refer-mera presque nécessairement sur elle-même. La solution évi-dente ne serait-elle pas alors de permettre au maximum aux communautés minoritaires de prendre part au tissu social? C'est pourtant rarement la solution qui est envisagée à la suite de tels évènements. Les politiques réagissent bien plus souvent en tentant de légiférer sur l'effet (l'attentat) que sur la cause (l'exclusion sociale). Le résultat est alors contre-pro-ductif, car il consiste à faire sentir encore plus d'exclusion à ces communautés : l'augmen-tation de la sécurité passant bien souvent par la surveillance accrue de certains groupes aux douanes, dans les aéroports ou une augmentation du pro-filage racial ou politique par les forces de l'ordre. Des lois restrei-gnant l'affichage propre à tel ou tel groupe en particulier (au nom du maintien de la liberté d'expression?) jugé idéologi-quement non souhaitable. Cela reviendrait, dans l'exemple du vol dont je parle en introduc-tion, à préférer mettre de meil-leurs verrous aux portes plutôt que de chercher à diminuer la misère des pauvres.

Dans cette optique, la cible des attentats du Charlie Hebdo n'était pas la liberté d'expres-sion, mais bien un acteur de l'ex-clusion social. Il est notoire que le magazine a, depuis quelques années, comme marque de commerce de satiriser la com-

munauté musulmane et d'y caricaturer leur prophète, pro-posant même des éditions spé-ciales uniquement sur le sujet. C'est donc par ricochet que la liberté d'expression vient s'ins-crire dans ce débat : parlons-en.

De la liberté d’expression

Depuis les évènements au Charlie Hebdo, une grande quantité de gens ont apporté leur soutien au mouvement #JesuisCharlie. Plusieurs membres de gouvernements n'ayant pas la réputation d'être très libéraux avec la liberté d'expression se sont d'ailleurs joints à une marche en faveur de celle-ci. Plusieurs person-nalités publiques ont écrit des textes expliquant que, dans une société démocratique, rien ne doit entacher la liberté d'ex-pression. Encore ici, je ressens le besoin de nuancer.

Lorsqu'il est question d'étudier la liberté d'expres-sion, le cas d'école suivant s’impose habituellement : un homme pourrait-il entrer

dans un théâtre pour crier « Au feu! » sans qu'il y ait vrai-ment d'incendie? Dans le cas où la liberté d'expression se-rait absolue et inaliénable, la réponse serait évidemment « Oui ». Mais la réponse est « Non ». Il est donc manifeste qu'il existe une limite à la li-berté d'expression. Qu'est-ce alors? La réponse la plus ten-tante serait alors de dire que c'est le mensonge. Or, concrè-tement, il serait impossible d'utiliser le vrai comme limite à la liberté d'expression dans une société démocratique libérale, car il faudrait alors une institution pour décider du vrai et du faux dans les opi-nions des gens. Les seules so-ciétés ayant imposé une vérité vraie jusqu'à maintenant ont été des dictatures.

Le droit précise plutôt que la limite à la liberté d'expres-sion tient de la sécurité. Le cas de celui qui crie au feu dans le théâtre serait alors illégal, car la panique qui s'en suivrait re-présenterait un danger pour les gens. Mais encore, si la sé-

curité est la limite de la liberté d'expression, où trace-t-on cette limite? Pendant la Pre-mière Guerre mondiale, par exemple, la loi sur l'espion-nage aux États-Unis a servi à faire arrêter les gens qui militaient contre l'implication des États-Unis dans la guerre et ceux qui militaient contre l'enrôlement obligatoire. Dans ce cas précis, la Cour suprême a jugé que la loi ne contrevenait pas à la liberté d'expression justement parce que cela serait dangereux de laisser ces gens faire leur pro-pagande pacifiste.

Plus près de nous, à Mon-tréal, la population a dû deman-der la permission et délivrer un itinéraire au SPVM afin de... manifester pour la liberté d'ex-pression en soutien au mouve-ment #JesuisCharlie. N'est-ce pas alors le comble de l'ironie, si nous croyons toujours que la liberté d'expression est la base même de nos sociétés démo-cratiques, d'avoir à demander la permission aux autorités afin de l’exprimer?

Lucas HubertChroniqueur

Le cas du Charlie Hebdo

Nuançons

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10 » Journal Le Griffonnier Jeudi 22 janvier 2015 « No 101

Michel Côté était à la librai-rie Les Bouquinistes le lundi 8 décembre afin de promouvoir le film québécois Les Maîtres du suspense, à l’affiche depuis le 17 décembre. Ce grand du cinéma québécois réussi à nous faire ap-précier un personnage des plus antipathiques!

Au lendemain de la première du film, Michel Côté se sent ras-suré. Il peut maintenant situer le film grâce aux réactions du public. « C’est un film où il y a quand même un intérêt dramatique soutenu, on a hâte de voir ce qui va arriver. Il y a de l’aventure, de l’humour, de l’amour, mais ce n’est pas la comé-die du siècle. C’est un film fin, intel-ligent, on parle d’un sujet dont on parle rarement dans notre cinéma-tographie, on effleure le sujet de la littérature. On découvre de choses qu’on ne sait peut-être pas, par exemple que ça existe des écrivains fantômes. On se demande s’il y en a au Québec, peut-être que oui », ex-plique l’acteur. Il espère que le film sera un succès, mais il insiste sur le fait qu’il ne base pas son travail là-dessus. Il prend plaisir au tournage du film et si c’est un succès, c’est seulement un bonus. « Le bonus idéal c’est quand t’as 4 étoiles ou plus dans toute la presse et qu’en plus t’as plein de monde qui va voir le film », ajoute-t-il.

Michel Côté était au courant que le film avait été écrit pour quelqu’un d’autre à la base, mais il ne s’en formalise pas. Ce sont les producteurs Pierre Even et Marie-Claude Poulin qui l’ont approché en premier, ayant déjà travaillé avec

lui sur le film C.R.A.Z.Y.. « Je me suis dit que j’allais le lire, alors je l’ai lu et j’ai aimé ça. Ce n’était pas un pre-mier rôle en tant que tel, c’était trois premiers rôles égaux avec Antoine Bertrand et Robin Aubert » note M. Côté. L’aventure en valait la peine. Il a beaucoup apprécié le défi de rendre son personnage sympa-thique. « Ce n’est jamais tout blanc ou tout noir, c’est plutôt gris, tout le monde a des qualités et des dé-fauts. Alors j’ai essayé de le rendre sympathique au public, même si ça n’a pas été facile, ç’a bien fini quand même », affirme-t-il.

Michel Côté et Robin Aubert avaient travaillé ensemble sur le film De père en flic, et le premier af-firme avoir eu beaucoup de plaisir, alors il savait à l’avance qu’il s’enten-drait bien avec Aubert. Il le décrit comme un gars qui a l’air discret, mais qui en fait est très présent, « c’est un gars qui aime rire, c’est un gars intense, entier, ce n’est pas un bullshiteux, c’est un gars qui aime s’amuser et un excellent acteur », ajoute-t-il. Tandis qu’« Antoine lui c’est un clown total, il a le bonheur écrit dans face, il est très à l’aise, c’est comme un poisson dans l’eau dans toutes les situations. On a beaucoup en commun au niveau du tournage, par exemple moi aus-si j’aime bien désamorcer des situa-tions qui peuvent paraitre tendues. […] ça pris 5 minutes pis on a cliqué, on aime ça détendre l’atmosphère, parler à tout le monde de l’équipe, on a un pouvoir de concentration extrêmement rapide, alors on peut déconner 4 secondes avant la prise et quand c’est le temps de tourner on livre » soutient le comédien.

Il n’a aucun regret par rap-port au film, il est très content d’y avoir participé. « Même si on n’atteint pas le box-office qu’on espère, je trouve que le film est honnêtement fait, bien fait, c’est professionnel. On fait toujours des miracles avec les budgets qu’on a et on en a encore fait un! » prétend Michel Côté.

Synopsis

Dans cette comédie qué-bécoise, Michel Côté incarne Hubert Wolfe, un romancier à succès qui a, comme qui dirait,

un cadavre dans le placard. À vrai dire, l’auteur populaire a recours à un écrivain fan-tôme, Dany Cabana, qui est interprété par Robin Aubert. Ce dernier tente de sortir de son ombre, mais ses livres pu-bliés en son propre nom ne se vendent tout simplement pas.

Alors que le grand Hu-bert Wolfe fait appel pour une ixième fois à ses ser-vices, la vie familiale de Robin sombre dans l’abime. C’est pourquoi il n’a plus la tête à écrire, mais le gain monétaire reste intéressant. Dès lors, l’écrivain fantôme aura aussi recours à un nègre littéraire, qui n’est nul autre que l’éducateur de son fils, Quentin, un raconteur de contes pour enfants. Celui-ci est joué par le singulier Antoine Bertrand.

Plusieurs péripéties ro-cambolesques animeront la rédaction de ce roman, dont l’histoire fait parallèle à celles des écrivains.

Ma critique

Bien que je ne suis pas friande des films québécois, je dois avouer qu’il m’a char-mé. Les thèmes abordés : l’écriture, l’absurde, le sus-pense et l’humour sont bien dosés et la représentation a su plaire à la salle, les sons des rires en appuis. C’est un film que j’oserais recomman-der à mon entourage.

Michel Côté dans le rôle d’Hubert WolfeLes Maîtres du suspense

Desjardins, partenaire des Jeux du commerce et des Jeux du Génie

Du 2 au 5 janvier 2015, ce sont près de 1200 étudiants en sciences de la gestion inscrits dans les 13 uni-versités de l’Est du Canada qui participaient à la 27e édition des Jeux du Commerce à l’Université du Québec à Sherbrooke. Parallèlement, du 3 au 7 janvier 2015 se déroulaient à Sherbrooke la 25e édition des Jeux de Génie. Desjardins est le grand partenaire de ces deux événements, favorisant ainsi la relève universitaire. Nous contribuons ainsi à la formation et au développement des compétences de la future génération de professionnels. Sur cette photo vous pouvez voir la délégation des Jeux du Commerce qui se compose de 80 étudiants. L’UQAC a remporté la première position dans le cas de gestion des ressources humaines et la première position pour la meilleure amélioration. Bravo à tous pour vos efforts!

Emmanuelle MelançonJournaliste

Audrey-Anne MaltaisRédactrice Web

Photo : Audrey-Anne Maltais

Popcorn

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No 101 » Jeudi 22 janvier 2015 Journal Le Griffonnier « 11 D a n s c e d o c u m e n t , l e g e n r e m a s c u l i n e s t u t i l i s é à t i t r e é p i c è n e

BonneSession

H2015

Bilan des gains de l’année 2014 au mage-uqac- Avancement du dossier des assurances collectives- Valorisation de la qualité du français avec la Dictée du MAGE-UQAC- Augmentation de la participation aux activités socioculturelles- Exposition du travail des étudiants avec « Présente ta recherche »- Négociations avec l’UQAC pour les frais institutionnels obligatoires- Avancement du dossier d’une Halte-garderie- Positionnement du MAGE-UQAC comme leader étudiant à la commission des études- Positionnement du MAGE-UQAC comme leader étudiant à la commission des études- Efficacité des réponses et des résolutions des plaintes pédagogiques- Obtention d’une position contre l’austérité

Élections au MAGE-UQAC

Assemblée Générale Spéciale :Accessibilité aux études

Pour comprendre le fonctionnement desassociationsmodulaires et du MAGE-UQAC.

bit.ly/mageuquoi

Le MAGE-Uquoi?

Si vous désirez vous impliquer pour renverser les mesures d’austérité qu’impose le gouvernement, venez nous rencontrer au bureau du MAGE-UQAC dans le centre social.

Candidats recherchés

La page étudiante

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12 » Journal Le Griffonnier Jeudi 22 janvier 2015 « No 101Bande dessinée par : Chloé Merola

Le coin des artistes

Les 24 h de la BD c'est quoi?C'est un évènement né en 2007, lors du 34e Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, repris par la suite par de nombreux regroupements indépendants, notamment en France. Dans mon ancienne université française, j'ai eu l'occasion d'y participer à trois reprises, et c'est ce qui m'a donné le gout de l'instaurer chez vous.

Pendant 24 h, on se regroupe dans une salle, avec son matériel. Et au top départ, on nous donne un ou plusieurs thèmes avec, généralement, une contrainte facultative (ceux qui aiment les challenges ont coutume d'aborder les deux thèmes et la contrainte en même temps), et là on est partis pour 24 h de dessin, 24 planches incluant la première de couverture et la quatrième, votre fatigue, vos rires et vos idées les plus farfelues. C'est un regroupement qui a pour but de vivre une expérience performative ensemble, dans la joie et la bonne humeur et le plaisir de voir qu'on peut se dépasser.

Les 24 h de la BD à Chicoutimi ont eu lieu dans la salle de dessin les 14 et 15 novembre derniers avec les thèmes Le culte des idoles et Par la fenêtre... Il y a eu peu de participants, mais de belles planches!

Chloé MerolaCollaboration spéciale

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No 101 » Jeudi 22 janvier 2015 Journal Le Griffonnier « 13

Mes pieds sont mon moyen de transport depuis le premier jour de ce long voyage. J’ai vu l’existence du quotidien s’épanouir au même rythme que les kilomètres. Des fragments d’histoires s’imposaient au gré des sai-sons. Au départ, je ne savais pas quoi en faire. Ils reposaient dans mes mains, dans l’attente d’une seconde chance.

La poésie et la prose se trouvent dans le moindre re-coin du quotidien. Tout peut se voir. Tout peut s’entendre. Voici une parcelle de vie qui s’égare dans un après-midi brumeux de novembre. C’est alors qu’une idée folle m’a traversé l’esprit : deviendrais-je l’Affûteur du Quotidien? Celui qui collecte les récits de la banalité? J’ai accepté cette quête. J’ai continué d’avan-cer, sans trop savoir où je m’en allais.

J’ai pris le quotidien par la main, afin qu’il accepte de m’offrir des cadeaux littéraires.

« Ce n’est pas grand-chose… Seulement l’occa-sion de te raconter à travers quelques lignes, ici et là.

Fais-le, mais choisis uni-quement les histoires qui te touchent droit au cœur. »

J’ai accepté de collection-ner l’âme littéraire de chacun d’entre nous. Nous sommes tous les chapitres d’un récit qui attend impatiemment de se faire raconter. Chaque ride qui se dessine sur un visage est un créneau qui divulgue une partie de la narration. Chaque démarche auto-matique est une réflexion à l’égard d’une nuit obscure en manque d’étoiles. Nous sommes tous un « Je » qui devient une infime focalisa-tion de ce récit multiple.

Comme cet homme, là-bas, à la veste rouge. Son ventre énorme et son visage écarlate ne démontrent pas

le Prestige et l’Abondance. C’est plutôt la Solitude qui s’exprime par l’Excès et l’Ou-bli. Pourtant, sa voix douce laisse entendre une fragilité qui désire seulement se faire réconforter par la chaleur de l’Humanité tout entière. Re-fuser de lui donner les mots nécessaires pour exprimer sa douleur, c’est un peu comme laisser la peste ravager la Terre sans même lever le petit doigt.

D’autre part, une contrainte sociale l’amène à vouloir se replier sur lui-même, et à préférer la mort plutôt que de dévoiler son his-toire au grand jour.

« Comment pouvez-vous m’en vouloir de protéger ain-si ma prose dans mes mains calleuses? »

Certes, je ne peux pas lui en vouloir.

Son visage exprime une férocité de vivre, même si la solitude lui brule son envie de surmonter les montagnes vertigineuses de l’invisibilité. C’est peut-être dur à entendre, mais il ne peut s’empêcher de vouloir disparaitre aux yeux de tous. Son passé aigri le pousse à taire son récit qui cogne violemment à la porte de la littérature.

« Mais toi… Toi, tu ne peux plus ignorer ces silences qui n’en peuvent plus de se taire. »

Estomaqué, je ne sais pas quoi répondre.

Mis à part que j’ai envie de raconter les fragments de solitude de ces visages tristes. Le quotidien n’est pas muet… C’est juste qu’il cache bien son jeu. Je veux le déjouer, je veux le deviner. Parfois, mieux vaut lais-ser le chaos du quotidien dicter mes pas. Il est si difficile d’ad-mettre que la vie est flexible, et non pas unidimensionnelle.

J’ai continué de marcher, encore et toujours. Et voilà

qu’un soir, je t’ai croisé. Tu contemplais l’encre de la nuit, et tu disais que…

« Le crépuscule est une douceur qui ne colle pas entre les doigts. »

Toi, belle amoureuse des ténèbres, tu m’as appris que…

« La nuit n’est pas un ani-mal apprivoisé. Elle ne peut vivre en captivité. »

Tu es devenu un baume sur le cœur du pathos de mon quotidien. Tu souriais à chaque fois que tu me nommais les étoiles. Tu as brisé, d’un simple regard, le fil d’argent qui me reliait au côté cartésien de mon

cerveau. Toi qui aimais tant col-lectionner les constellations, tu m’as confié un jour que…

« Les histoires résident dans l’âme de ceux qui savent les raconter. Trop réfléchir en leur compagnie équivaut à perdre leur nature. C’est à cause de la conscience limitée de l’humain, tu vois. Il faut plutôt les laisser vivre, et les mots viendront bien comme ils voudront. »

Ensemble, nous avons dévoré les kilomètres. Puis, alors que les étoiles d’Orion brillaient plus que d’habi-tude, tu m’as murmuré à l’oreille que…

« La solitude devient

moins froide quand nous sommes deux. »

Ton sourire m’a convaincu que tu ne me mentais pas.

Aujourd’hui, je vis à travers ces histoires. Un peu comme toi, qui vivais à travers les étoiles et la nuit.

À chaque fois que je regarde la lune, je me sou-viens qu’il me reste tant d’his-toires à raconter. Mais un jour, ou plutôt une nuit, je raconterai la tienne. Je vais commencer par le milieu. Je poursuivrai par la fin. Et je terminerai par le début.

Il y a de ces histoires qui ne sont pas comme les autres…

Le Service des immeubles et de l’équi-pement est fier d’annoncer que les pro-blèmes d’aération au pavillon Alphonse-Desjardins sont dorénavant réglés ; la réglementation requérant le port du masque à gaz est donc levée.

Si la communauté universitaire peut se réjouir de cette correction, la cause des complications est préoccupante : les éma-nations ayant causé malaises et nausées il y a quelques semaines provenaient de récipients contenant divers fluides dont la nature n’a pu être identifiée, dans ce qui semblait être, selon les témoins, un labora-toire improvisé dans le système de ventila-tion. Ils ont retrouvé des signes indiquant que l’endroit a été habité récemment. Si personne n’a pu révéler avec certitude l’identité de l’individu s’y étant apparem-ment établi, tout porte à croire que c’est

l’œuvre d’un ancien professeur de biologie de l’UQAC.

« Il refusait de travailler sans musique à ses oreilles. Le silence fait, on entendait de vagues rythmes provenant des tuyaux… I just talked to Jesus… He said : what’s up yeezus? Et là, là, je me suis souvenu. », a confié un témoin. Pour l’instant, rien ne peut être confirmé.

Le coin des écrivainsPATHOS DU QUOTIDIEN

Frédérick Beaudry-GrenierRaconteur

Une silencieuse présenceCe texte pourrait contenir des nouvelles provenant

d'un univers complètement parallèle...

Les plans trouvés sur les lieux n’ont fait que rendre plus mystérieuses les recherches du scientifique.

Photo : http://ww

w.joblo.com

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Catherine FortinRaconteuse

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14 » Journal Le Griffonnier Jeudi 22 janvier 2015 « No 101

Qui n’a jamais joué aux jeux vidéo au moins une fois dans sa vie? Personnellement, je ne connais personne qui n’a jamais touché à une console, et c’est normal. Les jeux vidéo font partie de nos vies depuis un bon moment déjà et ils passionnent beaucoup de monde, peu importe l’âge. La preuve, mon fils de quatre ans est déjà capable de jouer seul avec ma console de jeux Wii U. Certes, je ne suis pas une experte en la matière, mais j’avais envie d’en savoir plus sur le monde des jeux vidéo. Après avoir questionné des amis assez joueurs sur cet univers, je peux dire que j’en connais maintenant un peu plus sur les débuts et l’évolu-tion de ce loisir.

Savez-vous qui sont Nolan Bushnell et Ralph Henry Baer? Pour les vrais amateurs de jeux, il s’agit de noms connus, pour les gens comme vous et moi, ces noms ne nous disent peut-être rien. En fait, il s’agit des pères fondateurs des jeux vidéo au début des années 70. C’est d’ailleurs Ralph Henry Baer qui a créé en 1972, avec la compagnie Omnivox, la toute première console : The Odys-sey. Cette console assez dispen-dieuse (99 $, pour l’époque) se composait de masques trans-parents, des Overlay’s, qui se mettaient sur les écrans de télé-vision pour simuler les décors. Les graphismes étaient très or-dinaires, ne se composant que de deux carrés représentant les joueurs et d’un troisième plus petit, en guise de balle et enfin, d'une ligne centrale que l’on pouvait réduire et bouger de gauche à droite. Cette console, sortie d’abord aux États-Unis, a précédé d’un an les premières consoles européennes et de trois ans les consoles Pong, d’Atari. Suite à cette sortie,

plusieurs autres compagnies, dont Mattel, se lancèrent dans l’aventure. Nintendo com-mença en vendant la console d’Omnivox au Japon, avant de faire leurs propres consoles. Nolan Bushnell, quant à lui, est le créateur de la console Atari qui sort également en 1972, la Pong. Malheureusement, trop de jeux sortent année après an-née. Des jeux, encore des jeux, mais le problème est qu’ils se ressemblent et quand ils ne se vendent pas, ils sont retournés aux compagnies. Finalement, ce qui devait arriver arrive et le monde du jeu vidéo s’écroule, c’est le Krach du jeu vidéo en 1983 et il durera jusqu’à la sor-tie du jeu de Nintendo, Super Mario Bros, en 1985.

Nintendo, ce nom, tout le monde le connait. Mais saviez-vous qu’à la base, ils ne ven-daient que des cartes à jouer japonaises et d’autres types de jouets? C’est seulement à par-tir des années 70 que la com-pagnie commence à créer des bornes d’arcades. Elle devien-dra par la suite l’un des princi-paux précurseurs du jeu vidéo. En 1980, Nintendo lancera les Game and Watch, de petites consoles de poches avec des jeux bien simples, comme Fire, où l’on doit, en tant que pom-pier, attraper les gens qui se tirent en bas de l’immeuble en flammes. Il y a aussi Octopus, où un plongeur doit éviter les tentacules de la pieuvre pour aller chercher le trésor et le remonter dans son bateau.

C’est également cette année-là que le jeu Donkey Kong sort. Il faut éviter les barils lancés par le singe et prendre les échelles pour se rendre jusqu’au gorille. Par la suite, Nintendo ouvrira aux États-Unis la compagnie Nintendo of America qui aidera à la conception de jeux tels que Banjo et Kazooi, Donkey Kong Country… Petit fait impor-tant, c’est aussi Nintendo qui a mis en place le sceau de qua-lité, vous savez, cette petite éti-quette que l’on retrouvait sur les jeux de la console de Nin-tendo, la NES! C’est en 1983 que sort la NES. Avec cette console, bien des jeunes sont devenus des accros. Moi, ma sœur et même mon frère avons passé bien des heures à jouer à des jeux révolutionnaires tels que la trilogie des Mario Bros. C’est aussi sur cette console que sort en 1986 Zelda, mais également Métroïd, des jeux encore joués et aimés aujourd’hui.

Malgré une petite compé-tition avec Sega, lors de la sor-tie des jeux de Sonic, Nintendo demeure le maitre incontesté. Par la suite, on voit sortir la Su-per Nintendo, la Nintendo 64, la Game Cube, la Wii et la Wii U. Bien d’autres petites consoles existent aussi, les Game Boy, les DS, etc. Plus les années passent et plus les jeux vidéo font fureur et plus les compagnies veulent profiter de cet engouement pour se faire de l’argent. Sony sortira donc sa PlayStation 1. C’est une nouvelle révolution, car on passe de la cassette de

jeu au CD. Sony continuera d’évoluer et est aujourd’hui encore populaire. Il vend de nombreux jeux. Il existe égale-ment la Xbox, la Xbox 360 et les autres consoles faites par Micro-soft et qui marchent très bien. Mais rien n’égale Nintendo qui continue de faire son chemin, sans vraiment trouver d’obs-tacles sur son passage, même si au départ, sa Wii U ne se ven-dait pas aussi bien que la Wii, l’engouement fini par se faire.

Quand on regarde toute cette évolution, on se dit : wow, les choses ont bien changé et elles n’ont pas fini d’évoluer! On a juste à voir à quel point le digital prend de plus en plus de place, ainsi que les petites compagnies qui réussissent à se faire financer par des kiks-tarters grâce à des vidéos pu-bliées sur Internet. Mais bon, que vous aimiez mieux Ninten-do, Sony, Microsoft ou les jeux d’Internet, il n’y a pas de doute possible, le monde des jeux vidéo est fortement présent.

Qui se rappelle cette émission sur les jeux vidéo diffusée à MusiquePlus, avant qu’il ne change de propriétaires? M.Net nous parlait des nouveautés, tes-tait des jeux, les critiquait… Je m’en souviens et je trouve dommage pour l’industrie québécoise qu’on ait perdu cette émission. Mais que voulez-vous, avec Internet et les vidéos sur YouTube permettant de présenter les jeux vidéo, l’émission ne rapportait plus assez et c’est bien dommage. Toujours est-il que plus le temps passe et plus ce monde virtuel prend de l’espace. Malheu-reusement, certaines com-pagnies en viennent à moins se préoccuper des clients et à trop axer sur la technologie et les profits. Mais il n’em-pêche qu’avec les jeux vidéo, il y a de quoi s’amuser pour tout le monde, car il y en a vraiment pour tous les gouts. Alors, qui est prêt pour une partie?

Les jeux vidéo à travers le temps

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Jessica Roy-VachonJournaliste

Culture

Collecte de sang Héma-Québec

Mardi et mercredi16 et 17 février 2015

13 h 30 à 20 h 30

Centre social, pavillon principalUniversité du Québec à Chicoutimi Stationnement gratuit pour les donneurs !

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No 101 » Jeudi 22 janvier 2015 Journal Le Griffonnier « 15

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16 » Journal Le Griffonnier Jeudi 22 janvier 2015 « No 101

Les deux camps s'af-frontent : certains démo-nisent ces boissons, alors que d'autres n'hésiteraient pas à les qualifier de doux nectars des Dieux – surtout en rush de fin de session. Qui a raison? La vérité n'est peut-être pas aussi tranchée...

En partant, la caféine n'af-fecte pas tout le monde de la même manière : alors que cer-tains carburent au café à lon-gueur de journée et n'ont aucun mal à s'endormir le soir, d'autres doivent s'abstenir de boire une tasse six heures avant d'aller au lit. Imaginez l'effet qu'a sur ces derniers l'ingestion d'une bois-son qui peut avoir plusieurs fois la teneur en caféine dans une seule tasse! Ceux-ci sont beau-coup plus à risque d'avoir des palpitations cardiaques après avoir bu quelques gorgées, et les boissons énergisantes représenteraient conséquem-ment un certain danger pour leur santé. La clé, c'est avant tout de se connaitre.

Plus important encore : tout est dans la modération. Les compagnies de boissons énergisantes le savent aussi. Elles, qui indiquent toujours le nombre maximum de canettes à boire par jour – souvent une ou deux. Boire au-delà de la limite recommandée surchar-gerait le cœur, qui bat plus vite sous l'effet de ces boissons. Au cours des dernières années, on compte ainsi plus d'une quin-zaine de personnes aux États-Unis qui sont mortes après avoir absorbé trop de boissons éner-gisantes – la plupart d'entre elles ayant eu des problèmes cardiaques non diagnostiqués.

L'ingestion quotidienne de boissons énergisantes, elle, est liée à des troubles du sommeil chez certaines personnes, tout comme le café d'ailleurs. Selon certaines études, les habitués ont dénoté une meilleure qua-lité du sommeil quelques jours

après avoir arrêté de boire ce breuvage quotidiennement.

Boisson énergisante ou café?

Les deux sont la plupart du temps consommés pour se réveiller ou rester éveillé. Alors que l'on sirote un café, on boit à grandes gorgées son Red Bull. C’est ce qui explique que l'on ressente un plus gros boost après, même si la teneur en caféine d'une petite bois-son énergisante est presque la même qu'un grand café. Cependant, il faut considérer que les boissons énergisantes contiennent des ingrédients, dont les propriétés suppo-sément énergisantes ont été très peu étudiées, tels que la taurine, le ginseng ou encore les vitamines B ; celles-ci pour-raient avoir des propriétés similaires à la caféine – ou pas. Il faut donc tenir compte que, lorsque l'étiquette d'une bois-son énergisante indique 80 mg de caféine, il est fort probable qu'elle en contienne plus. Mieux vaut alors se tenir loin de la limite recommandée de 400 mg de caféine par jour si l'on veut être certain de rester dans les limites de ce que le corps humain peut tolérer.

À ce jour, aucune étude longitudinale n'a été publiée sur les boissons énergisantes ; on ne connait pas les effets à long terme que peuvent avoir ces boissons. Il faut donc res-ter prudent dans sa consom-mation, mais une de temps en temps, pour vous soutenir moralement dans votre étude ou encore pour vous stimuler par manque de stimulation in-tellectuelle dans un cours parti-culièrement ennuyeux à 8 h, ne risque pas d'affecter votre santé à long terme.

Consommation responsable

Pour ne pas avoir de mau-vaise surprise, restez dans les li-mites indiquées sur les canettes ; évitez d'en boire chaque jour, et surtout, ne pas en consommer en même temps que l'alcool. Par ailleurs, les gens ayant des problèmes cardiaques, les femmes enceintes ou allaitant, les adolescents de seize ans et moins ou encore les personnes de cinquante ans et plus de-vraient éviter la consommation de boissons énergisantes.

Le Maradon des INUK La vérité sur lesboissons énergisantes

Sport

Le vendredi 20 février prochain aura lieu la troi-sième édition du Maradon des INUK. L’événement se dé-roulera sur la piste de course du Pavillon sportif de l’Uni-versité du Québec à Chicou-timi entre 19 h et 23 h.

C’est en 2013 que l’acti-vité de collecte de fonds voit le jour afin d’encourager les équipes sportives de l’UQAC. En 2014, l’événement a amassé près de 20 000 $ qui

ont servi au programme de bourses d’études destiné aux étudiants-athlètes et qui ont aussi permis d’assurer les frais de fonctionnement associés au programme de sport d’excellence de l’UQAC.

C’est vêtu de fluo que les jeunes et moins jeunes (14 ans et plus) vont courir 42 km (240 tours) à relais, en équipe de six à dix coureurs. Les participants devront arriver entre 17 h et 17 h 30. Deux membres de l’équipe pourront courir sur la piste simultanément. Les inscrip-tions se font en ligne depuis le 6 janvier dernier. Pensez-y, ce pourrait être un beau défi!

Pour toutes informations supplémentaires, vous pou-vez contacter la personne-ressource, monsieur Philippe Gagnon, au 418 545-5011, poste 4002.

Emmanuelle MelançonJournaliste

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Marilou Lebel-DupuisJournaliste