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517, rue Racine Est, Chicoutimi 418-545-7272 Près du Cégep et de l’Université Biere brassee sur place ` ` Tournoi de babyfoot tous les mardis 4 a 7 ` Internet sans fil sur place N o 72 - le jeudi 21 avril 2011 - 3000 copies - gratuit publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC) Grande liquidation avant rénovations sur toutes les idées cadeaux* *sur le prix non-membre régulier sauf graduation 75% de rabais 75% de rabais 75% de rabais pages 12 et 13 Compétition FSAE En route vers la victoire page 5 page 5 Ariel : un quintette à surveiller Dossier réseaux sociaux : les nouveaux médias page 6 page 9 Compétition FSAE En route vers la victoire Dossier réseaux sociaux : les nouveaux médias page 6 Ariel : un quintette à surveiller page 9
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Griffonnier072 21avril2011

Apr 06, 2016

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Page 1: Griffonnier072 21avril2011

517, rue Racine Est, Chicoutimi 418-545-7272

Près du Cégep et de l’Université

Biere brassee sur place ` ̀ Tournoi de babyfoot tous les mardis

4 a 7 ` Internet sans fil sur place

No 72 - le jeudi 21 avril 2011 - 3000 copies - gratuit

publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)

Grande liquidation avant rénovations

sur toutes les idées cadeaux**sur le prix non-membre régulier sauf graduation

75% de rabais75% de rabais75% de rabais

pages 12 et 13

Compétition FSAEEn route vers la victoirepage 5page 5

Ariel : un quintette à surveiller

Dossier réseaux sociaux : les nouveaux médias page 6

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Compétition FSAEEn route vers la victoire

Dossier réseaux sociaux : les nouveaux médias page 6

Ariel : un quintette à surveiller page 9

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2 •••• Journal Le griffonnier • • Jeudi 21 avril 2011 •••• #72

La forte participationau festival multiculturel,quis’esttenudu5au8avrilà l’UQAC, manifeste bel etbien l’intérêt et l’ouverturedes gens de la région pourles différentes culturesdumonde.

Cette année, le festival multiculturel a obtenu un succès inégalé depuis son lancement en 2005, selon la coordonnatrice du festival et présidente de l’Association des étudiants internationaux (AEI) Claire Gressier. Repré-sentant plus de 500 étu-diants internationaux issus de 56 pays, l’AEI a organisé plus d’une vingtaine d’activi-tés réparties sur quatre jours. Ces activités, offertes par les étudiants étrangers, ont per-mis aux gens d’ici et d’ailleurs de découvrir et de porter un regard différent sur les nom-breuses cultures qui nous en-tourent. En questionnant les exposants des kiosques, en participant aux cours de dan-se offerts, aux projections photographiques et aux di-verses conférences, les gens ont pu aborder les différen-ces culturelles d’une manière interactive et intéressante.

Le 5 avril, lors de la journée des kiosques, un

concours a été organisé afin de féliciter les efforts de tous les exposants. Le kiosque tunisien a mérité la première place, suivi par celui de l'Iran (2e prix), puis par celui de la Syrie (3e prix). Plusieurs personnes sem-blent avoir apprécié l’acti-vité de calligraphie du kios-que iranien où les étudiants montraient aux intéressés comment écrire leur nom en arabe sur des cartes postales qu’ils offraient gratuitement.

Claire Gressier a raconté que l’initiation à la danse africaine, organisée par l’école Afro-Bec, a récolté un véritable succès auprès des étudiants et plus particuliè-rement des étudiantes. « Les Québécoises qui ne connais-saient rien à la danse afri-caine se lançaient et étaient initiées en direct », a men-tionné la coordonnatrice. De plus, Antonio Larios, un étudiant d’origine mexicai-ne, a montré ses talents de pantomime par l’entremise d’un spectacle mimé d’ins-piration italienne qui a plu à l’ensemble des spectateurs.

La conférence présentée par Jayanta Guha s’intitulant, Un après-midi à QUINGYAN - un village chinois datant de 600 ans : La Chine et ses défis, a suscité l’intérêt de nombreuses personnes. M. Guha a fait observer à son

auditoire que la forte scola-risation des Chinois, due aux récents investissements dans l’éducation et dans la recher-che, ne correspond pas à l’offre d’emplois disponible. Actuellement, plus de six mil-lions de personnes hautement scolarisées ne travaillent pas dans leur domaine. Le confé-rencier a également tracé un portrait culturel du pays en passant de la présentation de sa cuisine à la projection de magnifiques photographies de ses multiples paysages.

La projection audiovi-suelle DESTINATIONS, orga-nisée par Guylain Doyle, a provoqué plusieurs com-mentaires favorables de la part des spectateurs. De toute évidence, l’ensem-ble des activités multicul-turelles semble avoir semé un sentiment de joie et de partage entre les exposants et les découvreurs.

Greffé à la semaine mul-ticulturelle, le concours Fai-tes-nous voir le monde !,orchestré par plusieurs étu-diants de l’UQAC, dont So-phie Gagnon Bergeron, Robin Bouchard et Claire Gressier, a connu un grand

succès. Plus de 550 photo-graphes provenant d’une dizaine de pays différents y ont participé, octroyant une visibilité enviable à l’Asso-ciation des étudiants inter-nationaux et à l’institution d’enseignement de Chicouti-mi. Les 35 photographies des

finalistes resteront accessi-bles au grand public jusqu’au 30 avril. À la suite d’une pro-position de Claire Gressier, il serait fort possible que la majorité de ces images fas-se l’objet d’un calendrier au profit de la crise humanitaire au Japon.

Deux étudiants tunisiens et un étudiant marocain po-sent devant le kiosque de la Tunisie, le grand gagnant des kiosques pour l’édition 2011 du festival.

La semaine multiculturelle : un véritable succès

Marie-Christine PoirierJournaliste

Le8avril,plusd’unecen-taine de personnes se sontrassemblées dans le centresocialdel’UQACafindecélé-brerlaclôturedelasemainemulticulturelle.

Lors de cette soirée de clôture, une dégustation afri-caine a été préparée par le res-taurant Ma’Africa. À la suite du souper typiquement sénéga-lais, une série de prestations diverses ont été offertes au public. Le lauréat d’UQAC en spectacle, le pianiste Atanu Pol, a charmé l’auditoire avec deux excellentes pièces chinoises.

Puis, Mosaïque, un grou-pe de musique aux couleurs internationales, a bien diverti le public avec ses percus-sionnistes, choristes et chan-sons rythmées. Sur l’agréa-ble ambiance musicale du groupe, Mélissa Carpentier et Patrick Potvin de l’école de danse Sdanse ont livré une belle performance de salsa.

Offrant des cours de swing et de salsa new-yorkaise à Chicoutimi, les deux danseurs charismatiques ont su montrer l’ampleur de leur talent.

Pendant la soirée, le prési-dent d’honneur, Jayanta Guha, a rappelé la richesse inestima-ble que représente la diversité culturelle pour l’ensemble des communautés universelles. Par la lecture d’un poème in-dien, il a traduit l’importance de la solidarité entre les indi-vidus des différentes cultures. «Unissons nos mains ce soir et pour l’éternité», a-t-il déclaré sur un ton chaleureux et ras-sembleur. Comme l’a répété plusieurs fois le conteur Frank Sylvestre au cours de son histoire Le ciel et les enfants, « c’est l’union qui fait la force ».

L’auditoire a été charmé par le coloré et amusant, Frank Sylvestre. Musicien, conteur et chanteur, l’artiste plaît autant aux plus petits qu’aux plus grands. Tous les spectateurs semblent avoir apprécié ses histoires débordantes d’ima-

gination et d’humour qui rap-pellent les veillées antillaises où l’on raconte, jusqu’à tard dans la nuit, des contes et des légendes inimaginables. La prestation du conteur a apparemment convaincu plu-sieurs personnes d’acheter son livre, Contes du ciel et de la terre. Le sympathique orateur a dédicacé chaleureusement les exemplaires de tous ceux qui le souhaitaient.

Originaire du Japon et récipiendaire du concours Talents Extrêmes tenu au Canada en 2009, Ryunosuke Yamazumi a soulevé l’intérêt du public par son specta-culaire numéro d’habiletés. L’acrobate, par ses pirouet-tes et jongleries, conjuguées à la parfaite maîtrise de son art, a manifestement ébloui les spectateurs. Subjuguée par son agilité, la foule lui a adressé une longue ovation. Enfin, la soirée s’est terminée par le retour de Mosaïque sur les planches et l’anima-tion rythmée du disc-jockey Frédéric Maltais.

Le festival se termine en beauté

Marie-Christine PoirierJournaliste

L’étudiant mexicain Antonio Larios pose en compa-gnie de l’étudiant syrien Ibrahim Makoul. Le kiosque de la Syrie (en arrière-plan) a gagné le troisième prix des kiosques lors de la journée interculturelle du 5 avril.

Photo : Claire Gressier

Photo : Claire Gressier

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• Journal Le griffonnier •••• 3#72 •••• Jeudi 21 avril 2011 •

Pour la toute premièrefois,laVieétudianteetleMA-GE-UQACsesontassociésavecles INUK de l’UQAC afin deprésenter le gala de l’implica-tion. L’édition 2010-2011 s’estdérouléele13avrilàl’arénadel’UQAC. Plusieurs étudiants etathlètessontrepartisavecdestrophéesoudesboursesd’étu-des soulignant leurs effortsafinderendrelemilieuuniver-sitaireplusdynamique.

Du côté de l’implication étudiante, le MAGE-UQAC et la Vie étudiante ont récompensé les étudiants et les associations dans trois catégories : regrou-pements étudiants, individus et grands prix. Pour les regrou-pements étudiants, le bureau voyage de l’UQAC a remporté une bourse de 300 $ dans la catégorie Intégration des nou-veaux étudiants. Cette catégorie récompense une association, un club ou un organisme qui a facilité l'intégration des nou-veaux étudiants par l'organisa-tion d'activités ou par un enca-drement particulier. L’AssoArt a remporté une bourse de 300 $ pour son Encan des arts dans la catégorie nouveauté. Dans la catégorie continuité et persé-vérance, les Jeux du commerce ont gagné une bourse de 300 $.

En ce qui concerne les bourses d’implication indivi-duelle, le MAGE-UQAC a offert une bourse de 1000 $ à Stépha-nie Duval pour son implication exceptionnelle au cours de l’an-née. Dans la catégorie recrue de l’année, Andréanne Lapierre a

reçu une bourse de 300 $ tandis que Hugo Deschêne a obtenu le même montant pour son impli-cation continue. Pour les grands prix, les Jeux de Géologie 2011 ont remporté une bourse de 600 $ pour le projet/activité de l’année. C’est Claire Gressier qui a reçu la bourse de 600 $ desti-née à la personnalité de l’année.

Les INUK

Du côté des sportifs des INUK, de nombreuses bour-ses et trophées ont été remis. « Vous êtes tous des étudiants qui possédez un leadership et votre passage à l’université va être marquant », a soutenu Ma-rio Ruel, directeur du Pavillon sportif. M. Ruel, comme d’autres présentateurs, a manifesté son intérêt à unir de nouveau le gala de l’implication et celui des INUK l’an prochain.

Des bourses d’excellence sportives Molson de 500 $ ont été attribuées à Manon Borde-leau et Anne-Marie Fortin en athlétisme, à Julie Simard et Ma-rie-Élaine Jobin en badminton, à Gabrielle Trottier et Aurélie Côté au triathlon, à Anne-Julie Bouchard et Véronique Lafran-ce au soccer, à Anne-Sophie B. Gauthier au golf ainsi qu’à Mo-hammed Boussetoua et Olivier Ricard au soccer. Toujours pour la bourse Molson, la golfeuse Frédérique B. Gauthier a obtenu une bourse de 1500 $ puisqu’el-le a obtenu la meilleure moyen-ne académique des athlètes.

Ensuite, Charly Dorval (soc-cer) et Marianne Maltais (bad-minton) ont reçu chacune une bourse de 500 $ dans la catégo-

rie recrutement. Trois membres de l’équipe de volleyball ont remporté une bourse de 500 $ de La Capitale, soit Carol-Ann Lamontagne Poirier, Sara Jom-phe et Cathy Bouchard. Pour sa part, Guillaume Duchesne Lessard (athlétisme) a reçu une bourse de 1500 $ de la Corpora-tion d’aide au Pavillon sportif.

Des trophées soulignant les performances des athlètes en sport individuel ont été remis à Marie-Christine Dionne et Maxi-me Rome-Gosselin, tous les deux performant en badmin-ton. Pour les sports collectifs, les trophées ont été attribués du côté féminin à Sara Jomphe (volleyball) et du côté mascu-lin à Olivier Ricard (soccer). Les deux recrues de l’année ont été Frédérique B. Gauthier (golf) et Alain Turcotte (natation). Gino Roberge a remporté le trophée d’entraîneur de l’année tandis que l’équipe de volleyball fémi-nin a crié haut et fort sa victoire dans la catégorie équipe spor-tive de l’année.

Des prix surprises ont été at-tribués à Jessica Pageau, Frédéri-que B. Gauthier et Sara Jomphe. Puis, l’équipe de soccer a finale-ment reçu une bannière pour récompenser ses efforts, elle qui constitue la toute première équipe en sport d’excellence des INUK. Quelques athlètes ont également tenu à soutenir le responsable des sports d’ex-cellence Luc Thériault en lui of-frant un mot d’encouragement, lui qui a fait face à l’incendie de sa maison récemment. Malgré quelques problèmes techni-ques, la soirée animée par Pascal Morin a été une belle réussite.

www.robertbouchard.org

Des étudiants actifs et impliqués

Nancy DesgagnéJournaliste

Le responsable des sports d'excellence, Luc Thériault, remet un prix à Frédérique B. Gauthier. La golfeuse a également remporté le prix de recrue de l'année et une bourse Molson.

Alexandra Tremblay du MAGE-UQAC et Patrice Séguin de la Vie étudiante remettent une bourse de 600 $ à Claire Gressier pour la catégorie personnalité de l'année.

Photo : Denis Blackburn

Photo : Denis Blackburn

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4 •••• Journal Le griffonnier • • Jeudi 21 avril 2011 •••• #72

Est-ce que Saguenayest une ville plus catholi-que que les autres? Il estpermis d’en douter, notam-ment quand on constateque la moitié des églisesde cette municipalité sontdésaffectées. Cependant,avecJeanTremblaycommemaire, Saguenay peut aisé-ment prétendre au titre de«CitéduFaticant».

En effet, le maire Trem-blay n’est pas un cas banal : il marque une étape dans la longue histoire de ces gens insupportables qui détien-nent le monopole de la vé-rité. Pour qualifier son per-sonnage, il faut recourir à un nouveau concept : le dogme de l’infaillibilité municipale. Personnellement, je ne serais pas surpris que les dévots qui forment le conseil muni-cipal finissent par canoniser Jean Tremblay de son vivant. Ce serait la bonne occasion de raser pour de bon l’hôtel de ville de Saguenay et de construire un oratoire à la place. Les fidèles viendraient de partout afin d’entendre le Souverain Pontifiant, Jean Tremblay, le pape de la rue Racine. En tout cas, ce se-rait bon pour l’économie de la ville.

C’est sans surprise que j’ai appris la décision du mai-re Tremblay de porter en ap-pel le jugement du Tribunal des droits de la personne lui ordonnant de cesser de réci-ter la prière publique avant les séances du conseil muni-cipal et de retirer les objets de culte présents dans la sal-le du conseil. Bien que parta-geant moi aussi la foi catho-lique, la prétendue croisade de Jean Tremblay en faveur de la prière ne me plaît pas du tout. Tout d’abord, je souligne le fait que nous avons la chance et le privi-lège de vivre dans un pays

où la liberté de conscience et de religion est reconnue comme un droit fondamen-tal pour tout individu. Ceci signifie que chacun possède le droit de choisir sa religion et ses croyances selon ses propres convictions. Nous avons également la chance de vivre dans un pays dé-mocratique. Toutefois, la démocratie ne donne pas le droit à la majorité d’imposer sa religion au reste de la so-ciété – ou à qui que ce soit d’ailleurs. Si c’était le cas, cela violerait le droit à la li-berté de conscience, qui est un droit fondamental propre à chaque individu. Les droits individuels fixent donc des limites à ce que peut faire la majorité dans une démocra-tie. Ainsi, la démocratie n’est pas synonyme de dictature de la majorité.

En tant que citoyen, Jean Tremblay a parfaitement le droit de suspendre des cru-cifix sur tous les murs de sa maison; il peut installer des statues du Sacré-Coeur dans toutes les pièces de sa mai-son. Toutefois, l’hôtel de ville de Saguenay n’est pas la maison de Jean Tremblay. L’hôtel de ville est la mai-son de tous les citoyens de Saguenay, les catholiques comme les autres. Cin-quante ans après la Révo-lution tranquille, Saguenay constitue maintenant une société pluraliste. L’hôtel de ville doit donc être rendu neutre du point de vue reli-gieux. Dans le cadre de ses fonctions de maire de Sa-guenay, Jean Tremblay a le devoir d’adopter une atti-tude de stricte neutralité religieuse et il ne doit favori-ser aucune religion – y com-pris la sienne – aux dépens des autres croyances. Cette neutralité n’est pas antireli-gieuse, elle résulte du pro-fond respect qui est dû à la liberté religieuse de tous les citoyens, qu’ils fassent ou non partie de la majorité.

Ensuite, je soutiens que

la croisade du maire Trem-blay n’est pas inspirée de l’Évangile de Jésus-Christ. Jésus nous a laissé ce que l’on nomme la Règle d’or : « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le pareillement pour eux » (Lc 6, 31). Autrement dit, traite les autres com-me tu voudrais être traité. Concrètement, on peut tirer de la Règle d’or la conclusion suivante : « n’impose pas ta religion aux autres puisque tu ne voudrais pas que les autres t’imposent leur reli-gion ». Il n’est peut-être pas inutile de rappeler ici cet autre enseignement de Jé-sus : « Et quand vous priez, n’imitez pas les hypocrites : ils aiment, pour faire leurs prières, à se camper dans les synagogues et les carre-fours, afin qu’on les voie. En vérité, je vous le dis, ils ont déjà leur récompense. Pour toi, quand tu pries, retire-toi

dans ta chambre, ferme sur toi la porte, et prie ton Père qui est là, dans le secret; et ton Père, qui est dans le se-cret, te le rendra » (Mt 6, 5-6).

Enfin, je termine en rap-pelant cette pensée d’un fervent catholique, l’émi-nent mathématicien Blaise Pascal, qui constatait que « Les hommes ne font jamais le mal si complètement et joyeusement que lorsqu’ils le font par conviction religieuse. » C’est un fait : toute l’histoire de l’humanité montre que l’intransigeance et les querelles religieuses ont été – et sont encore de nos jours – à l’origine de tragédies innombrables. Ne dit-on pas souvent qu’il faut tirer des leçons de l’histoire? Or, l’une des leçons les plus constantes qu’offre l’histoire, c’est précisément que la po-litique et la religion forment un bien mauvais ménage.

555, boulevard de l’UniversitéChicoutimi (Québec) G7H 2B1Local P0-3100, Casier #25

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Nancy Desgagné

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Isabelle Gaudreault

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FSAE UQAC

Nancy DesgagnéRégine Mercier

Guillaume PoirierAurore NaszályiNathalie CarterStéfanie TremblayFélix TremblaySabrina VeilletteRobin FortierMarie-Christine PoirierMax-Antoine GuérinJean-François Tremblay

Imprimerie le Progrès du Saguenay

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(418) 545-5011 poste 2011

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Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs

auteurs. - Dépôt légal-

Bibliothèque Nationale du QuébecBibliothèque Nationale du Canada

Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes uni-versitaires de Chicoutimi (CEUC).

Prochaine parution:Le lundi 29 août 2011

Tombée des textes:Le lundi 15 août 2011, 17 h

Tombée publicitaire:Le lundi 15 août 2011, 17 h

Caricature par Isabelle Gaudreault

La Cité du Faticant

Jean-François TremblayJournaliste

Page 5: Griffonnier072 21avril2011

• Journal Le griffonnier •••• 5#72 •••• Jeudi 21 avril 2011 •

Vous passez souvent de-vant la voiture qui se trouvedans le hall de l’UQAC, porteouest ? Vous savez ce quec’est ? Oui… Non… À peuprès… Elle représente en faitl’équipedelaFormulaSocietyof Automotive Engineers del’UQAC (FSAE UQAC). Encorecette année, l’équipe partici-pera à la compétition inter-nationale FSAE qui se tien-dra du 10 au 14 mai dans laville de l’automobile : DétroitauxÉtats-Unis.

Cette équipe, présidée par Joël Côté, existe depuis 1998 à l’UQAC. Elle est composée d’une trentaine de membres qui étudient pour la plupart en ingénierie. Fabien Lebel, arrivé en début d’année universitaire et désormais responsable mar-keting du projet, se félicite de la bonne ambiance qui règne dans l’équipe : « Nous som-mes tous très motivés, tout le monde se donne à fond pour la

réalisation des objectifs ».

L’équipe de l’UQAC partici-pera à la compétition annuelle de la FSAE à Détroit, compéti-tion qui reçoit plus d’une cen-taine de participants venant du monde entier. Là-bas, les diffé-rents bolides sont soumis à une série de tests, allant de la sécu-rité jusqu’à l’endurance sur 24 tours de circuit, en passant par le design, le coût de la voiture et son éventuelle mise sur le marché. Tous ces résultats sont cumulés et servent à détermi-ner le gagnant de l’épreuve. En 2010, l’équipe de l’UQAC a ter-miné en 69e position sur 119. Bien sûr, elle n’entend pas en rester là : « Cette année, nous visons le top 20 », s’exclame Fa-bien Lebel. Les règlements de la compétition, très pointilleux, exigent la mobilisation de tout le potentiel des étudiants. Mais leur slogan, « Au boutte ! », est révélateur de la volonté qui les anime.

Le modèle que vous pou-vez voir dans le hall de l’UQAC

n’est pas celui qui va concourir en mai. Habituellement, quel-ques pièces sont récupérées sur les anciens modèles afin d’être réutilisées, mais cette fois-ci, l’équipe désire repartir à neuf en refaisant l’ensemble de la voiture. Ces étudiants accor-dent énormément de temps à la réalisation du projet : « Beau-coup d’entre eux passent leurs fins de semaine dans l’atelier », confie Fabien Lebel. Avant la fabrication des pièces, la réa-lisation de la maquette se fait avec une conception en trois dimensions sur ordinateur.

Bien entendu, un projet si important nécessite des fonds assez considérables. En effet, l’ensemble des coûts du projet (frais administratifs, publicité, réalisations du prototype, re-cherche, etc.) s’élève à plus de 40 000 $. L’équipe est bien sup-portée financièrement : l’UQAC est le principal commandi-taire, suivi par Rio Tinto Alcan. D’autres commanditaires, au lieu de donner un chèque, préfèrent aider en offrant leurs

services, par exemple en fabri-quant une pièce pour la voiture. L’équipe est presque prête pour la compétition qui aura lieu du 10 au 14 mai. En ce moment, les étudiants sont en phase d’assemblage de la voiture. Viendront ensuite quelques tests et les derniers ajustements avant l’événement qu’ils attendent tous.

« La FSAE UQAC forme une véritable mini-entre-prise », affirme Fabien Lebel. En effet, le projet est entiè-rement administré par des étudiants de l’UQAC et il per-met de créer des liens entre l’université et les entreprises régionales. Le bolide sera présenté au public le 27 avril de 19h à 21h au centre social de l’UQAC.

CONCOURS

ÉDITION

QUI AURA LA CHANCE DE PUBLIER SON LIVRE AUX PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC ?

DELARELÈVE

PUQ.CA

FÉLICITATIONS À NOS FINALISTES :ÉVELYNE DEPRÊTRE, doctorante à l’Université du Québec à Rimouski, pour La création littéraire d’un récit de voyage

MAUDE FLAMAND-HUBERT, doctorante à l’Université du Québec à Rimouski, pour Louis Bertrand à l’Isle Verte (1811-1871) : propriété foncière et exploitation des ressources

SIMON FOURNIER, diplômé au doctorat de l’Université du Québec à Trois-Rivières, pour Les actes de discours à l’œuvre dans la fi ction littéraire : sur la relation entre l’usage sérieux ou non du langage

KIM GLADU, doctorante de l’Université du Québec à Trois-Rivières, pour Les métamorphoses du conte de fées au XVIIIe siècle : du merveilleux romanesque aux séductions libertines

NATHALIE LACELLE, professeure à l’Université du Québec à Trois-Rivières, pour Dynamique du parcours de lecture-spectature du roman et du fi lm

RAPHAËLLE PROULX, postdoctorante à l’Institut national de la recherche scientifique, pour Variations colorées d’une pratique mondialisée : l’appropriation culturelle du graffi ti hip-hop à Montréal et à Sao Paulo

SÉBASTIEN ROJO, doctorant à l ’Université du Québec à Chicoutimi, pour Les éléments stressants identifiés par les jeunes enseignants du secondaire susceptibles d’intervenir dans le processus d’abandon de la profession

SÉBASTIEN ROLDAN, doctorant à l ’Université du Québec à Montréal, pour La pyramide des souffrances dans La joie de vivre d’Émile Zola

CHRISTOPHE SCHINCKUS, postdoctorant à la Télé-université et à l’Université du Québec à Montréal, pour Comment éviter les crises fi nancières : les outils offerts par la fi nance comportementale

Une fois de plus, l’UQAC sera représentée à Détroit

Guillaume PoirierJournaliste

L’équipe du FSAE UQAC présentera son bolide lors d’une compétition internationale qui se déroulera du 10 au 14 mai à Détroit.

Photo : FSAE UQAC

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6 •••• Journal Le griffonnier • • Jeudi 21 avril 2011 •••• #72

Dossier spécialDossier spécial Réseaux sociaux

Actuellement, Facebookmonopoliseenmoyenne,àluiseul,20%dutempsde lapo-pulationinscrite.Faceauxem-plois du temps déjà chargés,les réseaux sociaux en lignene risquent-ils pas d’isoler lesgens ? Ne risquent-ils pas deremplacer le contact réel parlecontactvirtuel?Lesjeunessont les plus touchés par cephénomène.

Est-ce que les gens ne risquent pas de cesser tout contact direct pour laisser pla-ce au virtuel ? Mme Robertson, étudiante en psychologie, ex-plique : « Avec le virtuel, il n’y a pas de vraie relation. Tout être humain a besoin de se retrou-ver nez à nez avec quelqu’un. On ne retrouve pas les be-soins essentiels dans le virtuel. Quand tu vois un individu, il y a l’intonation de la voix, il y a le non verbal qui nous parle beaucoup ». Gabriel Fortier, professeur en psychologie,

relate : « Lorsque l’on rencon-tre quelqu’un, c’est toujours vécu comme une relation hu-maine. Tandis que Facebook ou Twitter donne une impres-sion de relation informelle. Les échanges par correspondance ont toujours existé, mais lors-que les gens se rencontraient physiquement, ils se rendaient compte qu’il y avait des dif-férences importantes, même s’ils pensaient se connaître sur certains aspects ».

Dans le contact Facebook/Twitter, c’est bien connu, les individus ne se voient pas. Comme il n’y a pas cette im-pression du regard des autres, est-ce que le contact virtuel peut aider à s’ouvrir auprès de ses camarades ? Pour Mme Ro-bertson, le message est clair : « Celui ou celle qui est ren-fermé sur lui-même ne va pas avoir plus d’habiletés lorsqu’il sera en face de son correspon-dant ». M. Fortier résume la problématique : « Pour entrer dans un groupe spécifique, il faut des contacts, mais il y a un

ajustement à faire au niveau du comportement. L’écrit anonyme ne suffit plus ».

Avec l’habitude du contact virtuel, les jeu-nes ne risquent-ils pas de se couper du monde en restant figés derrière leur écran ? L’animateur radio, Simon Roy Martel, répond :« Comment s’isoler avec quel-que chose qui est universel et présent sur tous les fronts ? L’humain est un animal cu-rieux qui a besoin de vivre en société. C’est avoir peur de la technologie d’imaginer que les jeunes vont se refer-mer sur le monde». De son côté, Mme Robertson sou-tient : « Je ne sais pas si ça peut isoler complètement, mais cela ne favorise pas les compétences sociales ». Dans le même raisonnement, Gabriel Fortier enchaîne : « Comme pour les jeux vidéo, ça risque de canaliser les éner-gies des plus fragiles, ils auront plus de difficultés dans leurs relations interpersonnelles ».

La majorité des jeunes est accro à ce moyen de communi-cation. Selon Mme Robertson, ce serait pour des raisons bien particulières. « À l’adolescence, les amis sont très importants, car ils ont remplacé les parents comme modèles. Leurs amis proches sont toujours dans leur réseau. Peut-être que Fa-cebook et Twitter sont là pour combler un besoin de quan-tité, s’interroge-t-elle. Cepen-dant, je pense que les réseaux sociaux peuvent favoriser le contact en quantité, mais pas en qualité ». Pour sa part, M. Fortier définit deux réalités : « Il y a deux aspects : appren-dre à se connaître et appren-dre à se réaliser. Pour cela, il faut échanger avec d’autres personnes. C’est la nature de l’être humain, que ce soit pour se préparer à un travail futur ou pour établir un contact avec des amis, il y a le miroir de ce que l’on appelle l’estime de soi-même. C’est ce qui est donné par la réflexion des personnes qui sont autour »,explique-t-il.

Serait-ce en raison de la peur du regard des autres que les jeunes préfèrent se parler via leur clavier ? L’étudiante en psychologie parle en connais-sance de cause : « C’est plus facile d’écrire quelque chose plutôt que de parler en face, parfois ». L’accessibilité y se-rait aussi pour beaucoup dans la popularité de ce nouveau moyen de communication : « Avant, pour recevoir une lettre, cela mettait du temps. Aujourd’hui, avec l’infor-matique, c’est instantané », poursuit-elle.

Et si l’on coupe l’accès à Internet à un fidèle de Face-book et Twitter : que se passe-t-il ? Mme Robertson songe : « Peut-être qu’il en souffrirait et irait chercher de l’aide. Il fe-rait appel à un intervenant qui l’inciterait à avoir des contacts réels. Car ceux qui sont vrai-ment privés de réseaux sociaux, au sens littéral du terme et non pas Facebook ou Twitter, peu-vent développer des psycho-pathologies », conclut-elle.

Un risque d’isolement chez les jeunes ?

Aurore NaszályiJournaliste

Sur les réseaux sociaux,on peut tout partager, no-tamment les dernières nou-velles. Les réseaux sociauxfacilitent-ils la diffusion pourles médias ou au contraire,est-cequecelalesdéfavorise?Les journalistes se servent-ilsde Facebook et Twitter pourleur travail ? Voici les répon-ses de deux professionnelsdumondemédiatique.

Il semblerait que les ré-seaux sociaux deviennent tel-lement importants que même les professionnels ne puissent passer à côté. Pour Simon Roy Martel, animateur à NRJ, et

Louis Tremblay, journaliste au Quotidien, cet outil tend à se rendre indispensable pour cher-cher des informations. « Cepen-dant, il faut toujours les faire valider par d’autres sources, car Facebook est loin d’être fiable, explique M. Tremblay. Nous avons notre responsabilité ci-vile engagée lorsque l’on diffuse une information ».

Cet outil peut également être très utile pour lancer des avis de recherche ou entrer en contact avec des personnes. Lorsqu’on lui demande si les réseaux sociaux lui permettent d’entrer en relation avec les gens, Simon Roy Martel déclare en souriant : « Oui, et l’inverse est aussi vrai » (Le Griffonnier a

pris contact avec lui via Twitter). De son côté, Louis Tremblay se souvient : « Une fois, un jeune est mort en Afghanistan et on a pu récupérer ses photos sur Facebook en entrant en contact avec ses amis ».

Les réseaux sociaux sont-ils indispensables aux médias ? « Absolument, c’est primordial ! Dans nos contrats d’animateur radio, il est même stipulé que l’on doit être à la fois à la radio, mais aussi sur le web. Ce qui n’était pas le cas avant », développe M. Roy Martel. Même le journaliste du Quotidien, plutôt réticent envers ces outils, l’avoue : « Cela nous permet d’être diffusé sur un maximum de supports et ce n’est pas beaucoup plus cher de créer une page Facebook. Il ne faut pas rejeter la technologie, il faut suivre son évolution ».

Cependant, Louis Tremblay prévient que « c’est une arme à double tranchant » puisque l’information sur Internet est gratuite. « Mais on garde les ex-clusivités pour le journal », ajou-te-t-il. Pas question qu’Internet devienne le média principal ! Pour Simon Roy Martel, la façon de voir est tout autre : « La ra-dio, c’est de l’information vécue en temps réel, c’est un média chaud, alors qu’Internet est un média froid. Un consomma-

teur va aller voir un média, puis l’autre. À la radio, nous n’avons pas de scoops, mais nous par-lons des dernières nouvelles en-tre êtres humains. Il n’y a rien de plus. C’est juste différent ».

Est-ce que l’arrivée des réseaux sociaux néglige les médias traditionnels ? Ce n’est pas ce que pense l’animateur, du moins, pas pour la radio : « Je comprends que les journaux puissent avoir des difficultés à survivre, car ils sont remplacés par les médias électroniques. Mais la radio est déjà préparée à cela. Nous sommes en train de réorienter toutes nos ressources de revenus vers le web. Donc, cela ne nous nuit pas ».

Quant au journaliste du Quotidien, il se montre plu-tôt inquiet face à l’avenir de la presse : « Le grand dilemme : comment faire payer l’informa-tion au lecteur ? Ce sont aux entreprises de presse de mon-trer qu’il est important d’avoir de l’information crédible, car c’est l’information vérifiée qui coûte cher. Internet génère des revenus, mais ce ne sont pas les revenus qu’il apporte qui vont remplacer ceux du for-mat papier ». Le journaliste du Quotidien conclut : « Heureu-sement, nous ne sommes pas encore passés au stade où tout est électronique ». D’ailleurs, si vous lisez ce journal, c’est que vous le savez.

Les réseaux sociaux défavorisent-ils les médias ?

Aurore NaszályiJournaliste

Selon Louis Tremblay, journaliste au Quotidien, les réseaux sociaux sont une arme à double tranchant.

Simon Roy Martel, animateur à NRJ, croit que les réseaux sociaux sont indispensables aux médias.

Photo : Aurore Naszályi

Photo : Aurore Naszályi

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• Journal Le griffonnier •••• 7#72 •••• Jeudi 21 avril 2011 •

Quineconnaitpaslathéo-rie du réchauffement clima-tique de l’atmosphère terres-tre? Cependant, qui pourraitexpliquer l’origine véritabledecettethéorieetlepourquoide son acceptabilité de nosjours après des décennies dedoutes, d’incertitudes et deremises en question. Car, il yadesfaitstroublantsquis’ac-cumulentdepuislesdernièresdécennies : la fonte accéléréedes banquises, l’augmenta-tion accrue des phénomènesmétéorologiques violentscommelesouragans,lespluiesdiluviennes,etc.

Mais pourquoi donc poin-ter du doigt les gaz à effet de serre? N’y a-t-il pas d’autres facteurs pouvant également contribuer au phénomène? De plus, d’autres problèmes environnementaux comme l’oscillation des températures de l’océan Pacifique (El Nino), la perte saisonnière d’ozone au pôle sud, le smog des grandes villes, la déforestation et l’ur-banisation n’ont-ils pas égale-ment un effet sur les échanges énergétiques entre la surface et l’atmosphère? On pourrait également parler de la perte d’énergie qui est attribuée aux faibles efficacités énergétiques de tous les procédés industriels, les véhicules, les systèmes de chauffage, l’éclairage et les ap-pareils électroniques. Et qu’en est-il des lignes de transport d’énergie, des télécommuni-cations micro-ondes, n’y a-t-il pas une émission énergétique dans l’atmosphère?

Dans les années 1800, presqu’aucune des technolo-gies énumérées précédemment

n’existait et il était plus évident d’émettre l’hypothèse que des gaz dans l’atmosphère pou-vaient probablement causer un réchauffement de l’atmos-phère et aussi, sans doute, être responsables du cycle natu-rel des glaciations à chaque 10 000 ans environ. D’autant plus que l’activité solaire variait selon des cycles.

Ainsi, il est normal que des grands scientifiques de cette époque, comme Monsieur Fourier, aient pu concevoir des modèles climatiques simples d’interception des rayons invi-sibles de chaleur pour chauf-fer l’atmosphère comme une serre et une hypothèse selon laquelle la terre doit nécessai-rement être beaucoup plus froide que sa température ac-tuelle avec une naine jaune ou petit soleil aussi distant. Mal-heureusement, cette époque n’est pas riche en équations et en données scientifiques.

Monsieur Tyndall, un alpiniste des glaciers et un scientifique passionné, a effectué une pre-mière analyse simple en labo-ratoire avec les gaz de la vapeur d’eau et du dioxyde de carbone pour conclure à l’importance de ce gaz en ce qui concerne la température de l’air.

Un autre scientifique s’est intéressé au sujet, le théoricien Arrhénius de la Suède, qui a étudié principalement le gaz carbonique parce que c’est un gaz très persistant dans l’at-mosphère sur des ères géolo-giques longues alors que la va-peur d’eau varie constamment d’heure en heure. Après des calculs, en 1896, il conclut que s’il fallait couper la quantité de ce gaz dans l’atmosphère de moitié, cela réduirait la tempé-rature de l’Europe de cinq de-grés Celsius et cela créerait aussi des conditions climatiques suffisantes pour causer une glaciation. Cependant, le scé-

nario de M. Arrhénius ne peut être compris par les procédés géochimiques d’émission des volcans et de l’absorption des océans. Par contre, les émissions provenant de la combustion du charbon ont été estimées équi-valentes à ceux des volcans et que normalement, il ne de-vrait pas y avoir un refroidisse-ment, mais un réchauffement de cinq degrés Celsius.

Avec ses travaux, un col-lègue scientifique, Monsieur Hogbom, a calculé que les océans seraient, en théorie, en mesure de capter 90% du gaz supplémentaire émis et que le réchauffement devrait pren-dre des milliers d’années à se réaliser. Cependant, aucun des deux scientifiques n’a considéré le fait que les océans n’absor-bent pas immédiatement les gaz et ils n’ont pas envisagé le délai de l’absorption. De plus, il a fallu considérer la vapeur d’eau comme étant un gaz

bien plus important en quan-tité dans l’atmosphère et qui intercepte lui aussi les rayon-nements solaires. Pour cette raison, la théorie a été mise sur la glace dans les années 1900, d’autant plus que la commu-nauté scientifique était convain-cue que les océans capteraient les fameux gaz.

Mais le phénomène de-vient de plus en plus complexe lorsqu’on considère qu’une augmentation de température au niveau du sol cause plus de transport d’humidité vers l’at-mosphère. Qui dit humidité, dit également nuages et ces der-niers ont plusieurs effets clima-tiques complexes. D’abord, ils réfléchissent les rayons solaires entrant vers la haute atmos-phère et ils piègent les gaz en basse atmosphère, ce qui cause un réchauffement supplémen-taire comme une boucle posi-tive sans fin. Il y a aussi tous les autres gaz à très longue durée de vie qui attaquent l’ozone stratosphérique, forçant plus de rayons à forte énergie à pénétrer et à atteindre le sol.

Il faut réaliser, à la lumière de tout ce qui a été écrit depuis des années sur le sujet, que la quantité de gaz dans l’air aug-mente, y compris la vapeur d’eau, et que l’homme a modifié considérablement l’environne-ment depuis 150 ans. Ce qui est moins évident, c’est de suivre avec précision l’ensemble des changements à l’aide des ordi-nateurs modernes. Les courants jets et les courants océaniques sont des sujets d’études fort per-tinents pour la compréhension des phénomènes climatiques à court et à long terme. L’homme peut-il contrôler le climat com-me il croit dominer l’ensemble de la Nature? Nous pouvons en douter.

Robin FortierJournaliste

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L’effet de serre et Monsieur Arrhénius

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8 •••• Journal Le griffonnier • • Jeudi 21 avril 2011 •••• #72

Qu’ils soient étudiantsà l’UQAC ou déjà sortis del’école, ils caressent tousune même passion pour lecinéma.Àdéfautdenepou-voir vivre de leur métier, ilsmultiplient les expériencesbénévoles.

Ils n’arrivent pas forcé-ment à vivre de leur passion, mais ils ont besoin d’exercer ce métier. Payé ou bénévole, le but à la fin est le même : créer. Produire à l’université, c’est bien, mais ce n’est pas suffi-sant pour ces artistes qui en redemandent. Certains par-ticipent donc à des collectifs de création tels que les 3REG, dont le but est d’expérimenter ou d’apprivoiser les métiers artistiques à partir de trois contraintes.

Expérimenter est une cho-se, mais trouver le matériel en est une autre, car un scénario solide ne suffit pas. Avant de tourner, il faut prévoir le per-sonnel : cadreurs, perchistes, réalisateurs, monteurs et le plus difficile … les acteurs et les figurants. Samuel Pinel-Roy explique que c’est souvent en-tre personnes du milieu du ci-néma que tout se joue : « C’est un échange de services entre étudiants en art. Des camara-des ont joué pour mon court-métrage et la prochaine fois, ce sera moi qui jouerai un rôle pour le leur ».

Le principe est simple, mais pas toujours suffisant pour cer-taines scènes exigeant beau-coup de personnes. Pour son film intitulé Pléonasme, Samuel Pinel-Roy relate qu’il a créé un événement Facebook afin de rassembler 26 figurants sur le plateau. « Il faut une annonce accrocheuse, communiquer la date suffisamment en avance et ceux qui seront intéressés vien-dront. L’astuce, c’est aussi de dire à ses camarades « Amène un ami avec toi », cela multiplie le nombre par deux », explique le cinéaste.

Qu’est-ce qui motivent les fi-gurants à participer à un tel pro-jet? « C’est le fait de pouvoir dire « Regarde, j’étais là! » à ses amis au moment de l’apparition », répond Samuel Pinel-Roy. Nico-las Longpré, ancien étudiant à l’UQAC et président des 3REG, pense que c’est sûrement par curiosité et pour le côté un peu magique du cinéma. Les deux cinéastes ne cachent pas que le plus difficile n’est pas de trouver les comédiens, ayant pourtant davantage d’implication sur le tournage, mais de trouver des figurants. Ces derniers sont ré-ticents, car ils ne sont pas sûrs d’être vus à l’écran, ce qui est en quelque sorte l’objectif prin-cipal de ceux qui participent à ce type d’activité.

Dans l’ensemble, Nicolas Longpré préfère sélectionner des gens dans son cercle de contacts pour élaborer ses pro-jets, car il y a « une relation de confiance, et parce que l’on sait

que telle personne est compé-tente dans tel domaine ». Sa-muel Pinel-Roy est moins restric-tif : « N’importe qui s’entendant bien avec moi peut participer, mais après, il faut que ça colle à la personnalité que je recherche pour le projet ». Cependant, les deux artistes, constamment à la recherche de nouveaux comé-diens, ont un critère en commun pour le recrutement : accepter d’être dirigé par le réalisateur, au risque de devoir changer son jeu. C’est la raison pour laquelle Nicolas Longpré privilégie les personnes qui se sont déjà pro-duites au théâtre.

Le privilège d’être un acteur ou un figurant est également de connaître des informations avant tout le monde sur le film. Par contre, il est toujours bon de garder une part de mystère pour donner envie aux gens d’aller voir le film, et ça, les réali-sateurs en herbe l’ont bien com-pris : « Pour les figurants, le jeu est assez simple, ils n’ont donc pas besoin de connaître toute l’intrigue pour jouer », affirme Samuel Pinel-Roy. Cependant, ce dernier préfère donner le scénario complet aux acteurs « pour qu’ils aient une idée de la façon de jouer ».

Andy Warhol disait « Chacun aura droit à son quart d’heure de célébrité ». Avec toutes les créations qui se font aujourd’hui, c’est tout à fait possible. Et si la pro-chaine fois, c’était vous?

Ça se passe en France aussi !

À sa sortie de l’école d’audiovisuel à Lyon, Arnaud Salette n’a pas tardé à com-mencer à produire. Il est en effet l’auteur de la trilogie La Prophétie, dont l’intrigue se déroule au Moyen-Âge. C’est probablement ce qui a motivé les 110 bénévoles à s’investir dans le projet : « Les figurants jouaient dans des costumes qu’ils n’auraient sans doute jamais porté de leur vie », raconte Arnaud Salette. Le bouche à oreille y est pour beaucoup dans le succès du recrutement de bénévoles, même si les ré-seaux sociaux ont permis d’y insérer quelques personnes supplémentaires.

Le film a été tourné pen-dant deux étés, donc ce jeu-ne Français restait réaliste quant aux exigences qu’il pouvait obtenir de ces volon-taires : « Pour des soucis de raccords, c’était plus simple d’en faire une trilogie plutôt qu’un film. Il était impossi-ble de dire aux bénévoles de garder la même coupe de cheveux, la même taille ou la même voix (pour les enfants) d’une année à l’autre ».

Des cinéastes, bénévoles par passion

Les deux cinéastes ne cachent pas que le plus difficile n’est pas de trouver les comédiens, mais bien les figurants.

Aurore NaszályiJournaliste

Pour son film intitulé Pléonasme, Samuel Pinel-Roy a créé un événement Facebook afin de rassembler 26 figurants sur le plateau.

Photo : Laurie-Ann Dufour-Guérin

Photo : Laurie-Ann Dufour-Guérin

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• Journal Le griffonnier •••• 9#72 •••• Jeudi 21 avril 2011 •

Avertissement : contientdesmétauxlourdsetdesparti-culesélectrisantes.C'estcequel'ondevraitlireentreleslignessur les affiches de tournée dugroupe Ariel parce que la for-mation montréalaise se posesur scène aussi délicatementqu'une mégatonne de dyna-mite. Le spectacle est une ex-plosionquiduredeuxheures,faited'unesurenchèredecré-pitements,derythmesdiaboli-quesainsiquededistorsionetdegesticulationstriomphales.

Catapulté au devant de la scène à la suite de leur victoire aux Francouvertes en 2009, le quintette rock Ariel n'a pas chô-mé depuis. Après un premier EP lancé à leur frais, le groupe a lancé son premier opus l'année dernière, Après le crime, album dont les critiques ont souligné toute la puissance, l'énergie brute, voire explosive. Mais leur fougue est loin d'être un artifice

de studio, une valeur ajoutée. Ils ont simplement recréé toute l'ambiance des spectacles qu'ils offrent, celle d'un bon vieux « rock qui s'assume ».

En plus du chanteur Ariel Coulombe, le groupe est consti-tué de Jonathan Gagné à la bat-terie, de Benoît Desrosby à la basse et au clavier, de Sélène Bé-rubé, clavier et voix, ainsi que de Philippe Lemire à la guitare. Se-lon un entretien accordé l'année dernière par le leader de la for-mation au journal Voir montréa-lais, « Ariel a été formé dans l'op-tique où nous pourrions avoir le véhicule idéal pour nous donner à fond ». De surcroît, comme le confiait le chanteur en entrevue au Griffonnier avant son specta-cle au Bunker de Chicoutimi le 8 avril, c'est dans cette logique que, les uns après les autres, les musiciens ont été recrutés, et cela en vertu de leur talent et de leur présence sur scène.

Tel que nous l'expliquait Ariel Coulombe, en respect d'une loi non écrite de la gran-de bible de l'esprit du rock, un spectacle « c'est de l'énergie à fond. À la fin d'un show, il n'y a pas un centimètre carré de vê-tement qui n'est pas imbibé de sueur. Il y a souvent du sang et des bleus, il faut s'attendre à ça. Mais tout ça dans la joie et l'al-

légresse (sourire) ». Et c'est ce qu'ils ont livré au public après une première partie très réussie du groupe Les Gig's, formation rock régionale issue du nord du Lac-Saint-Jean qui commence à se faire un nom.

Autre fait important à sou-ligner, autant que leur image ou que l'esthétique de leur po-chette, la musique que les mem-bres d'Ariel produisent est aus-si savoureuse qu'un paradoxe. « Les thèmes des textes sont très noirs, très sombres, mais ils sont toujours amenés avec un sourire en coin, une forme d'ironie et un genre d'humour noir […] ce n'est jamais lourd ni dépressif, c'est toujours un peu caricatural, un peu comme l'univers de Tim Burton […] c'est inspirant et ludique »,

a précisé le chanteur.

C'est donc par souci de la qualité visuelle de leurs produits qu'ils ont par ailleurs travaillé avec plusieurs réalisateurs diffé-rents pour leurs vidéoclips, dont Benjamin Lussier ou Gus Van Go. D'ailleurs, leur pièce Char-gez! a été récemment nominée aux prix Junos à Toronto dans la catégorie vidéoclip de l'année.

De plus, faisant preuve d'une grande rigueur, les musi-ciens ont tous suivi des forma-tions musicales (classique ou jazz) qui transparaissent forcé-ment, selon l'aveu du chanteur, dans leurs interprétations. « Ça donne une espèce de mé-lange qui est à la fois pensé et viscéral ». Au niveau de la fi-liation musicale, il avoue avoir

été sensiblement influencé par des groupes de rock tels que la formation américaine Queens of the Stone Age, la formation britannique Arctic Monkeys ou bien le groupe canadien Billy Talent. Parfois même, on pourra reconnaître ici et là du vieux B-52 pour le côté un peu bonbon et coloré.

Bien que l'essentiel de leur carrière se soit pour l'heure pro-duit sur les planches des scènes montréalaises, les musiciens sont tous issus des régions et entendent bien réinvestir le ter-ritoire. C'est pourquoi le groupe va continuer à zigzaguer à tra-vers le Québec cet été, s'arrêtant ici et là, dans les festivals et les événements qui auront la force d'encaisser cette transfusion de rock galvanisant.

Max-Antoine GuérinJournaliste

Ilaurafallupresquedeuxansd’attenteavantquelacel-lule Kino ressuscite à Alma.Kino Alma est un organismeà but non lucratif offrant desprésentationslibresdecourts-métrages amateurs ayantpour idéologie une créationsans aucune censure, aucunelimite.LessoiréesKinoàAlmasontderetourdepuisledébutdel’hiver2010.

C’est J-Martin Gagnon et sa bande qui ont repris l’initiative des soirées de courts-métrages. Ils ont en fait repris le mode de fonctionnement des anciens organisateurs André-Pierre Bérubé, Simon B2 et Olivier Rogers-Larouche, kinomestres légendaires de 2002 à 2009.

« En fait, ça fait maintenant deux ans que j'ai une passion pour le court-métrage, dit J-M Gagnon. Je rêvais d'une plate-forme pour faire des projets, les présenter, et discuter avec d'autres cinéastes amateurs. J'avais vaguement entendu parler du mouvement Kino,

jusqu'à ce que Benjamin Ro-gers-Larouche me parle de Kino Alma. C'est finalement Dave Bilodeau (mon partenaire de film) qui a manifesté un in-térêt pour m'aider ».

« J'ai surtout envie de res-ter dans les traditions de Kino Alma le plus possible, il n'y aura donc pas de thématique. Par contre, il y aura des blâmes lorsque certains cinéastes le méritent (conséquence pour le prochain film qu'ils produi-ront), ce qui est plutôt amusant pour le spectateur et le réalisa-teur. Il n'y aura jamais de com-pétition ni de concours, parce que ce n'est vraiment pas le but de Kino », a-t-il poursuivi.

La proposition de J-Martin Gagnon a été bien reçue, car plus de 70 curieux et habitués ont été présents lors la soirée de décembre. Le scénario de ce genre de soirée est simple : quelques essoufflés déposent leurs films dans une boîte pré-vue à cet effet. Ensuite, cha-que film est pigé au hasard, dirigeant ainsi l’ordre des films projetés, proportionnel à la fébrilité des créateurs. Ce qui est bien, c’est que cette forme de présentation nécessite peu d'organisation, laissant donc à chaque vidéaste un temps pour annoncer son projet au micro. Les erreurs techniques apportent toujours un certain charme à ce genre de soirée (laissant également le temps de fumer une cigarette et

d'échanger en groupe sur la programmation éclectique).

Parmi les films constituant le programme de ce type de soirée, on passe vraiment par tous les genres : reportage/documentaire, animation, stop motion, fausse bande an-nonce, performance filmée, fiction, humour absurde, paro-die, vidéoclip, etc. L’accessibi-lité des logiciels de montage amène les vidéastes vers un autre niveau d’esthétique, qui diffère de l’aspect montage/bricolage que prônait plutôt les anciens Kino.

On peut revoir sur You-Tube les films des plus récen-tes éditions de Kino ainsi que certains classiques. Parmi ces petits chefs d’œuvres, on peut visionner un court documen-taire relatant les dernières années de Kino Alma réalisé par Louis Bordel (Les dires de Clives), célèbre icône du court-métrage almatois, toujours im-pliqué dans le mouvement. On voit dans le montage photo l’ambiance des belles années. Les curieux peuvent se tenir au courant des actualités sur la page Facebook Kino Alma. C’est aussi le public qui donne le ton aux soirées, donc partici-pez nombreux à cette activité qui se déroule dans un climat festif et familier. Le prochain Kino sous le nom de Kino de Jésus sera présenté au cen-tre social du Collège d'Alma le 27 avril dès 19h.

Soirées Kino Alma

Des courts-métrages au menu

Stéfanie TremblayJournaliste

Ariel

Entre haut-voltage et haute voltige

Catapulté au devant de la scène à la suite de leur vic-toire aux Francouvertes en 2009, le quintette rock Ariel n'a pas chômé depuis.

Photo : Tom Core

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10 •••• Journal Le griffonnier • • Jeudi 21 avril 2011 •••• #72

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Rares sont les filles quiavouent aimer exhiber desjambes blanches en pleinété, c’est pourquoi, modehollywoodienne aidant, unnombre croissant de jeunesfemmes partent chaque jouràlaconquêteduhâleparfait.

Pour atteindre leur objectif de peau dorée, beaucoup d’en-tre elles se méfiant désormais des chauds rayons de Galar-neau, qui accroissent le risque de mélanomes pouvant éven-tuellement mener à un cancer de la peau, se tournent vers les lits de bronzage artificiel. Long-temps jugés moins dangereux, les lits de bronzage artificiel sont désormais classés parmi les éléments cancérigènes. En effet, les experts qui se sont penchés sur la question ont conclu que le rayonnement ultraviolet (UV) dégagé par les lampes utilisées pour le bronzage risque d’en-dommager la peau, ainsi plus sujette aux cancers cutanés.

Les lits de bronzage émet-tent surtout des UVA, mais aussi, même si cette quantité est plus petite, des UVB. Ces deux types de rayonnement UV peuvent endommager la peau, bien que les UVB soient pires que les UVA. Le problème est que, depuis quelques temps, des lampes de bronzage qui émettent une quantité plus importante d’UVB sont fabriquées. Ce change-ment dans la fabrication a pour objectif de calquer le spectre solaire et donc de permettre un bronzage plus rapide. Mal-heureusement, bronzage plus rapide peut parfois rimer avec maladie, car même si les UVB sont toujours émis en plus pe-tite quantité que les UVA par les lampes de bronzage, une expo-sition fréquente aux rayons UVA a elle aussi un impact sur le dé-veloppement de cancers de la peau. Imaginez alors le résultat lorsque la proportion de rayons UVB est augmentée dans les lampes de bronzage !

Des risques pas très «hot»

Des études pointent donc le lien qu’il est possible d’établir entre les lits de bronzage et l’ap-parition de mélanomes malins. Ce lien peut aussi être fait avec d’autres types de cancer de la peau non mélanocytaires com-me l’épithélomia cutané baso-cellulaire et l’épithélioma malpi-ghien spinocellulaire de la peau. Une personne qui fréquente régulièrement les lits de bronza-ge peut donc se retrouver avec

un cancer cutané à traiter et à surveiller par la suite.

Plus terrifiant encore, il est important pour elle de savoir que l’exérèse de certains cancers de la peau peut entraîner un défigurement. Celle qui ne ba-dinait pas avec la beauté risque donc de se retrouver avec de jolies surprises, comme l’achat prémédité d’un cercueil puisque environ 132 000 cas de mélano-mes malins sont diagnostiqués dans le monde chaque année. À l’échelle planétaire, il s’agit du cancer le plus mortel. Un cancer sur trois est un cancer de la peau. Un peu comme l’usage du tabac et les cancers pulmonaires peu-vent être liés, la surexposition est en cause dans la très grande majorité des cancers de la peau.

L’avocat du diable se fait griller

Il importe cependant de nuancer notre propos en spé-cifiant que le soleil est essentiel à l’équilibre de la vie humaine. Plusieurs disent d’ailleurs que le bronzage artificiel leur per-met de se détendre et leur pro-cure une impression de bien-être, contribuant ainsi à la santé psychologique. Les rayons UVB augmentent aussi la fabrication de vitamine D. Cependant, nul besoin d’aller au salon de bron-zage pour atteindre le taux sou-haitable de vitamine D. En effet, pour la plupart des gens, aller au soleil naturel de temps à autre et manger de façon équilibrée suffit à procurer à l’organisme son apport en vitamine D. Pour les personnes vivant dans les régions polaires où le soleil ne peut leur fournir une cer-taine quantité de vitamine D, il est recommandé d’aller cher-cher davantage de vitamine D dans leur alimentation plutôt que de se tourner vers les lits de bronzage.

Dans certains cas, et tou-jours sous supervision médi-cale, certains appareils médi-caux produisant des UV sont une solution très envisageable pour traiter des maladies com-me le psoriasis et la dermatite. De plus, si vous faites partie de ceux qui croient que se faire un « fond » de bronzage avant de partir en vacances dans une destination soleil peut vous fai-re bénéficier d’une protection contre les coups de soleil, sa-chez que le petit hâle que vous aurez acquis avant de partir n’est pas un bien gros bouclier : il n’équivaut en fait qu’à l’utilisa-tion d’un écran solaire dont l’in-dice de protection se limiterait à 2 ou à 3.

UVA et UVB finiront-ils par épeler le mot cancer ?

Sabrina VeilletteJournaliste

Page 11: Griffonnier072 21avril2011

• Journal Le griffonnier •••• 11#72 •••• Jeudi 21 avril 2011 •

La construction desphrases en français, dite lasyntaxe, n’est pas un sujetsur lequel on élabore; on ypréfère souvent l’orthogra-phe.Pourtant,autantàl’oralqu’à l’écrit, les erreurs liéesà la syntaxe sont quasimentaussi fréquentes. Les utili-sations erronées des pré-positions et des marqueursde relation n’en sont quequelquesmanifestations.

Formes pléonastiques

Les formes pléonasti-ques sont les fameux pléo-

nasmes. Vous avez probable-ment déjà entendu le mot et savez probablement que l’expression monter en haut en est un. En réalité, un pléo-nasme consiste à exprimer deux fois la même idée par deux moyens différents dans la même phrase. Il en existe plusieurs qui sont liés à l’utili-sation d’une préposition avec un mot qui exprime le même sens, puis d’autres qui sont liés à l’utilisation de plus d’un marqueur de relation ayant le même sens.

Le verbe s’opposer se construit avec la préposition à et non avec la préposition contre. La raison est simple : s’opposer revient à dire se dresser contre. Ainsi, la pré-position contre, avec laquelle on construit à tort ce verbe, amène une idée déjà sous-entendue par le sens même du verbe.

Les marqueurs de relation posent aussi problème parfois

et amènent des pléonasmes. Les marqueurs de relation sont ces mots ou expressions auxquels on a recours pour indiquer les rapports logiques entre les parties d’une phrase ou d’un texte. Il est bien, même recommandé, d’utiliser de tels marqueurs, mais il faut éviter de se servir de deux marqueurs ayant le même sens dans une même pro-position. Voici quelques cas souvent vus ou entendus.

• Voire même : l’adverbe voire signifie déjà et même. Il est donc inutile d’ajouter un autre même. Il faut choisir un des deux mots.

• Comme par exemple : dans les contextes où on uti-lise ces mots côte à côte, un seul est nécessaire. Il faut donc choisir.

• Alors donc : ces deux marqueurs expriment une conséquence. Ainsi, un seul des deux suffit.

Mauvaise construction de certains groupes

C’est connu : certaines structures de phrase ou certaines expressions du français québécois sont des calques d’une structure an-glaise qu’on a traduite en français. De ce fait, il arrive qu’on construise certains groupes de mots avec la mauvaise préposition par calque sur l’anglais. En an-glais, la préposition on qu’on traduit par sur en français n’est pas utilisée de la même façon que dans notre langue. Ainsi, en français, on ne doit pas dire se fier sur quelqu’un, mais bien se fier à quelqu’un. Dans le même ordre d’idées, on doit dire dans l’avion et non sur l’avion; en semaine et non sur semaine; dans l’équi-pe et non sur l’équipe.

D’autres fois, nous n’utilisons simplement pas la bonne préposition. Par

exemple, pour parler de vo-tre oncle, vous direz qu’il est le frère à votre mère; vous devriez pourtant dire qu’il est le frère de votre mère. Puis, si vous soulignez l’anni-versaire de votre frère, vous direz que c’est la fête à vo-tre frère, mais vous devriez plutôt dire que c’est la fête de votre frère.

Évidemment, je viens de vous brosser un mince portrait des problèmes de construction liés à une mau-vaise utilisation des préposi-tions ou des marqueurs de relation. Pour vérifier si vous en utilisez de façon inadé-quate lors de vos prochaines rédactions, vérifiez dans un dictionnaire, comme le Petit Robert, qui vous en donne toutes les constructions pos-sibles ou dans un dictionnai-re de difficultés de la langue, comme le Multidiction-naire, qui met l’accent sur les constructions pouvant poser problème.

Les défauts de construction

Nathalie CarterJournaliste

Page 12: Griffonnier072 21avril2011

12 •••• Journal Le griffonnier • • Jeudi 21 avril 2011 •••• #72

Le Mouvement des associations générales étudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi, plus simplement le MAGE-UQAC, est l’association principale à l’UQAC. Vous êtes membre d’office de cette grande organisation qui assure la défense de vos droits et intérêts. Une vie de campus dynamique, plus de 100 emplois dans ses services, des partys continuels, la vitalité des associations de programme, la participation aux différentes instances académiques font notamment partie des activités journalières du MAGE-UQAC.

Finalement, le couperet idéologique du Parti libéral est tombé. Dorénavant, la poche de l’étudiant sera encore plus sollicitée. Après avoir imposé une augmentation de 30%, c’est maintenant une hausse de 75% que le gouvernement de M. Charest désire imposer aux étudiants de 2012 à 2017. Se faisant, nous risquons de voir tout un pan de la société québécoise ne plus avoir accès aux bancs d’école.

Une augmentation de cette envergure risque fort de rendre la perspective de la for-mation universitaire inaccessi-ble pour bon nombre de jeu-nes de la région. Près de 70% des étudiants des universités du Québec sont les premiers de leur famille à faire des étu-des universitaires. Cette don-née rend particulièrement pré-caire leur projet d’études. Les augmentations antérieures ont durement touché l’ensem-ble du système universitaire, engendrant une baisse impor-tante des étudiants à chaque hausse des frais de scolarité, alors que les autres universi-tés québécoises n’ont que très peu ressenti les hausses.

Nous sommes parmi les campus québécois dont l’utili-sation de l’aide financière aux études est la plus élevée, la conciliation études-travail tou-che 75% d’entre nous et une donnée de l’aide financière aux études démontre que plus

de 20% de nos collègues sont des étudiants-parents.

L’accessibilité aux études dépasse le simple intérêt in-dividuel. Désirons-nous un retour en force des classes so-ciales? De par l’aide financière aux études actuelle, les en-fants dont les parents gagnent plus de 30 000$ conjointe-ment ne sont pas admissibles. Ces enfants doivent donc s’en-detter, travailler ou mettre de côté leur projet d’études. C’est donc dire que les enfants de la classe moyenne sont les plus touchés. Selon une étude de la Fédération étudiante uni-versitaire du Québec (FEUQ), « une contribution parentale oscillant entre 0 $ et 6 000 $ est calculée pour les familles avec un revenu de 30 000 $ à 60 000 $, et les étudiants sont généralement éligibles à l’aide financière aux études. Toute-fois, 48 % de ces étudiants ne reçoivent aucune contribution parentale. De plus, la contri-bution parentale médiane, de l’ordre de 2 000 $, ne couvre même pas la facture de frais de scolarité et de matériel sco-laire, qui avoisine les 3 500 $ ».

Parlez-en avec vos col-lègues de classe, tâchez de connaître la réalité économi-que de ceux qui vous entou-rent. Cela vous permettra de juger par vous-même que cet-te décision du Parti libéral est inacceptable. Prenez position, passez à l’action.

Tous seront touchés!

MA COTISATION, MON VOTE !

Nouveau conseil exécutif :

Présidente :JoanieV.Tremblay

Secrétaire générale :Lydia

Vigneault-Bouchard

Vice-présidente aux affaires étudiantes :

StéphanieDuval

Vice-président aux affaires externes :

ClaudeCôté

Vice-président aux affaires pédagogiques :

MaximeNaud

Vice-président aux affaires de cycles supérieurs :

ClaudeBourgeois

Vice-présidente aux affaires institutionnelles :

VirginieGagnon

Nouveau conseil d'administration :

SylvainJompheAudreyDeschênes

MartinBonneauVincentMailhot-Larouche

Page 13: Griffonnier072 21avril2011

• Journal Le griffonnier •••• 13#72 •••• Jeudi 21 avril 2011 •

Ça fait maintenant un an et demi que j’occupe le poste de vice-présidente aux affaires financières du MAGE-UQAC et je quitte maintenant ce poste pour occuper celui de présiden-te pour la prochaine année. En-core une fois cette année, j’ai eu l’occasion de travailler avec des gens extraordinaires tant dans notre belle équipe qu’est l’exé-cutif du MAGE-UQAC, qu’avec les gens des associations modu-laires. C’est sûrement en grande partie grâce à ces gens que j’ai décidé de prolonger mon par-cours académique pour ainsi faire une autre année avec vous. Je me considère privilégiée que vous me donniez encore la chance cette année de le faire. MERCI BEAUCOUP !!!

Mot du conseil exécutif sortant

Mon mandat comme v.-p. externe prend fin après tout près de 4 ans d’implication au conseil central et dans l’exécutif. Pendant celui-ci, les étudiants se sont fait entendre aux mani-festations du 6 décembre et du 12 mars. De plus, notre organi-sation a été invitée à exposer sa vision puisque j’ai répondu aux questions des journalistes au Cercle de presse le 9 mars. Cela s’est suivi par une annonce du gouvernement libéral de hausser les frais de scolarité de plus de 1 500 dollars dans les prochaines années… Cette me-sure a déjà suscité beaucoup de réactions et les étudiants se-ront encore appelés à défendre l’accessibilité aux études dans la prochaine année. Je cède le flambeau pour le travail d’exter-ne dans ce contexte où l’avenir du Québec et de notre univer-sité sont en train de se jouer.

Martin Bonneau

Martin BonneauVice-président

aux affaires externes En tant que vice-président aux affaires pédagogiques, mon année a été très chargée au MAGE-UQAC. J’ai travaillé sur l’évaluation de l’enseignement en ligne, les plans de cours et plusieurs autres dossiers. Une année au sein de cet exécutif vous fait grandir de manière impressionnante. J’ai dévelop-pé beaucoup de compétences au niveau de la négociation et de la gestion de conflit ainsi que de la communication. Une année est beaucoup trop courte, c’est pourquoi je me suis présenté pour un autre mandat. Au plaisir de vous re-présenter encore pour une an-née au poste de vice-président aux affaires pédagogiques.

Maxime Naud

Maxime NaudVice-président

aux affaires pédagogiques Secrétaire générale au MAGE-UQAC depuis sep-tembre 2010, ce n’est pas sans tristesse que je quitte cette grande aventure au cours des prochaines se-maines. Le MAGE-UQAC, oui c’est beaucoup de temps, de fatigue, de cafés, mais aussi beaucoup de plaisir, de dé-bats, de regards sur d’autres points de vue que le sien. Je considère avoir appris beau-coup durant ce mandat et j’ose croire que j’ai pu ap-porter ma touche person-nelle au mouvement étu-diant. Que ce soit au niveau du développement durable dont j’étais responsable, et qui permettra l’arrivée d’un nouveau projet de vaisselle pour emporter, ou dans le combat contre la hausse des frais de scolarité, je ne peux compter les dossiers sur les-quels l’équipe 2010-2011 a travaillé. C’est avec une certaine fierté que je fais ce constat…

MAGE-UQAC, je t’aime.

Le MAGE-UQAC a été une expérience unique qui m’a permis de rendre mon passage à l’UQAC inoublia-ble. Même si parfois il peut être ingrat d’être au sein de l’exécutif, il n’en reste pas moins que je finis mon man-dat en étant une toute autre femme. Je suis fière des réa-lisations que j’ai effectuées pendant mon mandat et je conseille cette expérience à tous les étudiants et étu-diantes. Peu importe votre niveau d’implication, que ce soit dans votre association modulaire, dans une équipe sportive, dans un comité académique, etc … vous en sortirez grandi. Bref, s’impli-quer c’est la différence entre un simple diplôme ou un di-plôme+++!

Alexandra TremblayHas been aux affaires étudiantes

Pendant mon mandat 2010-2011 comme vice-pré-sident aux affaires des cycles supérieurs, j’ai pu constater combien vous fréquenter dans divers instances et évé-nements sociaux m’a plu au plus haut point. Défendre vos droits et faire valoir vos opinions auprès de l’univer-sité me tient à coeur, c’est pourquoi j’ai sollicité un deuxième mandat au même poste auquel vous avez acquiescé avec empresse-ment. Merci pour cette mar-que de confiance et j’ai hâte de vous croiser cette année. Car pour moi : l’étudiant est une valeur sûre.

Claude Bourgeois

Lydia Vigneault-BouchardSecrétaire générale

Alexandra TremblayVice-présidente

aux affaires étudiantes

Claude BourgeoisVice-président aux affaires

de cycles supérieurs

Et bien, je suis maintenant rendue à l’étape d’aller trou-ver mes meilleurs amis dans le clan des « ont étés ». C’est en fait à cause et grâce à eux que je me suis embarquée dans cette belle et grande épopée. Je ne peux pas vous dire que ce fût toujours joyeux avec des gazouillis, mais je peux vous assurer que j’ai atteint mes objectifs au cours de mon dernier mandat avec conviction et foi ; maintenir et améliorer les relations entre l’administration de l’UQAC et le MAGE-UQAC. Merci pour cette belle aventure!

Joanie V. TremblayVice-présidente

aux affaires financières Georgette (Géo) Pelletier

Vice-présidente aux affaires institutionnelles

Étudiant ou non, tu peux voter. Peu importe ta cou-leur, tes valeurs, ton statut, ton sexe, ne laisse pas aux autres le loisir de choisir le gouvernement. VOTE. Les élections fédérales, ce n’est pas un casse-tête. Toutes les facilités sont en place pour te permettre de voter. Tu peux t’assurer d’être inscrit à la liste électorale en te présentant au bureau d’Élections Canada de ton comté, en allant directe-ment au pôle de vote par an-ticipation ou le jour du scru-tin… Trouve tous les détails sur www.elections.ca. Tu n’as donc aucune raison de laisser les autres choisir la couleur du Canada. VOTE

Électionsfédérales

Page 14: Griffonnier072 21avril2011

14 •••• Journal Le griffonnier • • Jeudi 21 avril 2011 •••• #72

Profil d’athlèteProfil d’athlète

n n nPROGRAMME TÉLÉVISIONDE SEPTEMBRE 2011 À JANVIER 2012DATE LIMITE D’INSCRIPTION : 4 MAI 2011PROGRAMME MÉDIAS INTERACTIFSCONCENTRATIONS JEUX VIDÉO ET MULTIPLATEFORMEDE AOÛT À DÉCEMBRE 2011DATE LIMITE D’INSCRIPTION : 11 MAI 2011n n nPRÉINSCRIPTION GRATUITE EN TOUT TEMPSinis.qc.ca | 514 285-1840

L’inis est membre de l’Association des écoles supérieures d’art de Montréal

VOUS SOUHAITEZ DEVENIR

AUTEUR, RÉALISATEUR

OU PRODUCTEUR EN TÉLÉVISION ?

VOUS VOULEZ CONCEVOIR

DES JEUX VIDÉO OU DES

PROJETS MULTIPLATEFORMES ? 

FAITES L’INIS ET ACCÉLÉREZ

VOTRE CARRIÈRE !

Capitaine de l’équipe desoccer,Jean-SimonL’Heureux,est décrit par son entraineurStéphanePagescommeétantun modèle pour les autresjoueurs de l’équipe et faisantpreuved’ungrandespritspor-tif.Cejoueurdequatrièmean-néeestégalementétudiantaubaccalauréat en administra-tion.LeGriffonnierarencontréle sportif pour en apprendredavantage.

Le Griffonnier : Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à te joindre à l’équipe de soccer masculin des INUK?

Jean-Simon L’Heureux : Je suis arrivé dans l’équipe uni-versitaire il y a quatre ans et, à ce moment, le programme des INUK débutait. Je trouvais qu’il s’agissait d’un beau défi d’aider à bâtir une équipe so-lide afin de bien représenter l’UQAC au niveau québécois. Souvent, autant au niveau universitaire que collégial, les équipes ont tendance à sous-estimer celles provenant des régions. Je voulais contribuer à changer cette mentalité et à faire des INUK une équipe de soccer gagnante.

Le Griffonnier : Comment te décrirais-tu pour les person-nes qui ne te connaissent pas ou qui te rencontrent pour la première fois?

J.-S. L’H. : Même si je suis ca-pitaine de l’équipe, je suis une personne plutôt réservée et qui ne parle pas pour rien dire. Je ne suis pas celui qui va faire les gros discours dans le vestiaire, mais j’essaie de montrer l’exem-ple par des gestes concrets sur le terrain. Je crois que la

meilleure façon de se faire respecter est la façon dont on se dévoue sur le terrain pour son équipe, mais surtout de la façon qu’on respecte ses coéquipiers. J’applique les mêmes principes dans la vie de tous les jours.

Le Griffonnier : Quelle person-ne t’a le plus influencé jusqu’à présent dans ta vie?

J.-S. L’H. : Mes influences pro-viennent de plusieurs person-nes et non seulement d’une seule. J’essaie de retenir le meilleur que chacune d’en-tre elles peut m’apporter. Mes amis, mes entraîneurs, ma copi-ne et mes parents sont tous des personnes qui ont joué un rôle déterminant dans ma vie.

Le Griffonnier : D’où vient ta passion pour le soccer?

J.-S. L’H. : Je ne sais vraiment pas… J’ai commencé à jouer vers l’âge de 5-6 ans et je n’étais vraiment pas doué. Tous les jeunes fonçaient vers le ballon et moi je tournais autour d’eux sans jamais toucher à la balle.

Un jour, je ne sais pas pourquoi, j’ai commencé à marquer des buts, et là, j’y ai pris goût. Je crois que ce que j’aime tant de ce sport, c’est la facilité d’accès. Peu importe où l’on se trouve, en autant que nous avons quel-que chose qui roule, nous pou-vons faire une partie entre amis.

Le Griffonnier : Comment décrirais-tu les performances que tu as connues au cours de la dernière saison?

J.-S. L’H. :Dans mon cas, ça été une saison plutôt décevante, notamment en raison d’une blessure qui m’a empêché de jouer pendant la moitié de la saison et, même après, j’ai souf-fert d’une douleur persistante qui m’empêchait de pouvoir jouer à pleine capacité. C’était très frustrant, puisque c’était ma dernière saison avec l’équipe. Cependant, la dernière saison m’a permis de voir une autre facette du jeu en regardant les matchs des gradins. Je suis très fier des résultats de l’équipe, malgré les nombreuses blessu-res qui ont touché nos joueurs durant la saison.

Le Griffonnier : À part le soccer, quels sont tes goûts et intérêts?

J.-S. L’H. : Je suis un sportif dans l’âme. Donc, je suis tou-jours partant pour jouer à n’importe quel sport. Durant le printemps, je joue dans la ligue de DEK hockey à Jon-quière. L’été, j’aime bien jouer quelques parties de golf en plus du soccer. Côté artistique, je joue un peu de guitare. Cela permet de me détendre dans des moments plus stressants.

Le Griffonnier : Quels sont tes projets d’avenir à court terme?

J.-S. L’H. : Mon but à court ter-me est de terminer mon bac-calauréat cet été pour être en mesure de me trouver un em-ploi à Québec, qui est ma ville natale. Sinon, sur une période un peu plus longue, j’aimerais bien préparer un voyage pour 2014, au Brésil, afin d’aller voir la Coupe du monde de soccer là-bas. Ce serait la réalisation d’un rêve !

Découvrez Jean-Simon L’Heureux

Félix TremblayJournaliste

TEL-AIDE

SAGUENAYLAC-SAINT-JEAN

A besoin de vous!

Tel-Aide est actuellement à la reche-rche de bénévoles pour son serviced’écoute téléphonique.

Cet organisme, à but non lucratif, est unservice téléphonique anonyme et confi-dentiel, assuré par des bénévoles et offertà toute personne ayant le besoin de seconfier.

418 695-1709et laisser son nom et numéro de téléphone.

Bienvenue à toutes et à tous!

Tel-Aide donne une formation à tous ses bénévoles.

Toute personne intéressée àdevenir écoutant à Tel-Aide,

peut téléphoner au:

Photo : Dominique B. Gagné

Capitaine de l’équipe de soccer des INUK, Jean-Simon L’Heureux poursuit un baccalauréat en administration à l’UQAC.

Page 15: Griffonnier072 21avril2011

• Journal Le griffonnier •••• 15#72 •••• Jeudi 21 avril 2011 •

3016

La Maîtrise en administration des affaires – MBA (pour cadres) est un programme à temps complet qui s’adresse à des candidats ayant une solide expérience en gestion et qui vise à développer les connaissances et les habiletés personnelles et professionnelles des étudiants.• Ce programme rehausse le niveau de formation

des gestionnaires de façon à les rendre davantage polyvalents dans l’exercice de leur fonction et plus aptes à assumer des responsabilités supérieures dans les organisations.

• Il héberge des cohortes diversifiées visant l’enrichissement par la diversité des candidats, la promotion de base, l’expérience professionnelle et l’ouverture sur d’autres cultures grâce à l’accueil de gestionnaires étrangers.

• Les activités pédagogiques sont une combinaison de cours théoriques et pratiques axés sur les organisations.

• Il y a possibilité de réaliser un projet ou un stage à l’international ainsi qu’obtenir une reconnaissance de cours suivis dans des programmes connexes de maîtrise.

programmes.uqac.ca/3016

3771

• La Maîtrise en gestion de projet est un programme réseau s’adressant à des professionnels ayant une expérience pratique en gestion de projet ou en gestion générale d’entreprise, quelle qu’en soit la nature.

• Elle vise la formation de professionnels en gestion de projet dotés d’une vision globale et articulée du domaine et aptes à gérer efficacement des projets de nature et de taille diverses depuis leur conception jusqu’à leur exploitation.

• Ce programme offre des formations théoriques et une mise en pratique des concepts transmis, le tout en réponse aux besoins des entreprises d’aujourd’hui dans les secteurs tant manufacturier que des services.

• Le programme d’étude mène à l’obtention du grade de Maître en gestion de projet (MGP) et accélère l’obtention du titre de Professionnel en gestion de projet (PMP).

programmes.uqac.ca/3771

3754

3755

• La Maîtrise en gestion des organisations forme des intervenants et des chercheurs aptes à promouvoir l’innovation dans le domaine de la gestion des organisations.

• Ce programme s’intéresse particulièrement à la création de nouvelles entreprises, à l’adaptation des organisations, à la mondialisation des échanges commerciaux et de l’information, au développement de l’efficacité organisationnelle et au développement organisationnel ainsi qu’aux aspects contextuels, juridiques et éthiques de l’organisation.

• La maîtrise propose une orientation professionnelle (réalisation d’un projet ou d’une intervention) et une orientation scientifique (réalisation d’un mémoire de recherche).

• Les approches pédagogiques sont variées, dont cours magistraux, séminaires, mises en application, simulations et études de cas.

• Plusieurs thèmes de recherche sont chapeautés par des laboratoires de recherche :- Laboratoire d’expertise et de recherche Carrefour

d’analyse des innovations et de soutien aux entreprises - CAISEN (innovation en gestion)

- Laboratoire EMC2 - LEMC2 (Conduite du changement)- Laboratoire de recherche et d’intervention en

gouvernance des organisations – LARIGO (Gouvernance des organisations)

- Laboratoire de recherche en informatique et bureautique - REIB (Réalisation de didacticiels en gestion)

• Ainsi que des organisations :- Organisation Vision Saguenay 2025 (Développement régional)- Revue Organisation et Territoires

programmes.uqac.ca/3754programmes.uqac.ca/3755

Diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion de projetprogrammes.uqac.ca/3571

Diplôme d’études supérieures spécialisées en sciences comptablesprogrammes.uqac.ca/3809

Programme court de deuxième cycle en gestion de projetprogrammes.uqac.ca/0145

• Comportement des individus au sein des organisations• Développement des connaissances• Environnement interne des organisations• Macroenvironnement des organisations

• Laboratoire d’expertise multidisciplinaire en conduite du changement (LEMC2)• Laboratoire d’expertise et de recherche carrefour d’analyse des innovations et de soutien aux entreprises (CAISEN)• Revue Organisations et territoires• Laboratoire de recherche en informatique et bureautique (REIB)• Laboratoire de recherche et d’intervention en gouvernance des organisations (LARIGO)• Consortium de recherches amérindiennes

• Laboratoire de recherche en informatique et bureautique : - Logiciel d’évaluation financière développé à l’UQAC et appliqué dans certaines sociétés à capital de risque

[email protected] 545-5030

Page 16: Griffonnier072 21avril2011

16 •••• Journal Le griffonnier • • Jeudi 21 avril 2011 •••• #72

Malgré un mois relative-menttranquillesurleplandescompétitions,lesINUKontpro-fitédesoccasionsoffertespoursedépasser.Ainsi, leséquipesdevolley-ballféminin,debad-minton et de soccer masculinontsutirerleurépingledujeu.

Tout d’abord, l’équipe de soccer masculin a connu un bon mois de mars avec des victoi-res face aux Gaiters de Bishop’s (4 à 0), aux Dynamiques du Cé-gep de Sainte-Foy (5 à 4) et au Nordet de l’UQAR (3 à 2), en plus de faire match nul face aux Élans de François-Xavier-Garneau(1 à 1). Ces performances ont permis aux INUK de se qualifier pour le Championnat provincial universitaire de soccer mascu-lin intersectoriel, qui s’est tenu au centre Alphonse-Desjardins de Trois-Rivières.

Toutefois, au cours de ce championnat, la chance n’était pas du côté des INUK. En effet, ces derniers ont dû se débrouiller avec la perte d’un

de leurs piliers, qui s’est blessé au dernier moment. Malgré tout, les INUK ont remporté leur match de quart de finale contre les Blues du Collège Dawson par la marque de 1 à 0, grâce au but de Laurent Gauthier. Malheureusement, lors de la demi-finale contre les Nordi-ques du Collège Lionel-Groulx, nos représentants ont commis quelques erreurs et ils ont plié l’échine par la marque de 5 à 2, malgré des buts de Louis Larricq et d’Abdoulaye Sall. Finalement, lors du match pour la troisième place, les INUK se sont repris en l’emportant par la marque de 6 à 2 contre les Piranhas de l’ÉTS, la même équipe qui les avait vaincus lors de la finale l’an der-nier. Louis Larricq (trois buts), Tim Lebrasseur (deux buts) et Arthur Glais (un but) se sont inscrits au pointage au cours de ce match.

À l’image de l’équipe de soccer masculin, la formation de volley-ball féminin des INUK a également remporté la mé-daille de bronze au cours du Championnat provincial uni-versitaire de volley-ball, disputé pour l’occasion à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Tout d’abord, lors du premier match contre les Patriotes de l’UQTR, l’équipe à battre en Division 2, les INUK ont tout donné, mais elles se sont inclinées par la mar-que de 3 à 1. Ensuite, lors du se-cond match contre les Citadins

de l’UQAM, nos représentantes ont joué à leur niveau maximal et elles l’ont emporté par la mar-que de 3 à 1. Finalement, lors du troisième match contre le Nor-det de l’UQAR, la fatigue a eu raison des joueuses de l’UQAC et elles se sont inclinées par la marque de 3 à 0. Il s’agissait de la première victoire du Nordet cette saison.

Quant à elle, l’équipe de badminton a également bien performé et elle est passée bien près d’obtenir sa première mé-daille depuis son retour sur la scène universitaire, il y a trois ans. En effet, lors du Champion-nat provincial universitaire de badminton, disputé au CEPSUM de l’Université de Montréal, les INUK ont offert une forte opposition aux représentants des autres universités avec des résultats dignes de mention.

Tout d’abord, en double féminin, Marie-Élaine Jobin et Marie-Christine Dionne-Des-chênes ont offert une bonne opposition aux favorites du tournoi et de la foule, Caroline Vézina et Karine Daragon-Jean. Malheureusement, elles se sont inclinées en deux manches de 21-16 et 21-15. Ensuite, en dou-ble mixte, Marie-Élaine Jobin et Maxime Rome-Gosselin ont vendu chèrement leur peau, en s’inclinant en trois manches de 21-19, 21-18 et 21-15 face à Gabriel Tesser et Mylène Ca-miré-Tremblay, également de l’Université de Montréal. Fina-lement, Daves Soucy et Marie-Christine Dionne-Deschênes ont également bien fait face aux troisièmes favoris de tour-noi, Frédéric Inthavanh et Sa-rah Langlais-Lapierre de l’Uni-versité Laval. Cependant, cela n’a pas été suffisant, car ils se sont inclinés en deux manches de 21-17 et 21-16.

Finalement, l’équipe de soccer féminin n’a pas connu son meilleur mois en mars. En effet, les INUK ont subi trois revers contre les Dynami-ques du Cégep de Sainte-Foy (5 à 1), les Élans de François-Xavier-Garneau (9 à 0) et le Nordet de l’UQAR (2 à 1). Le défenseur Jessica Pageau (deux buts) est la joueuse qui s’est particulièrement distin-guée pour l’UQAC, marquant les seuls buts de son équipe au cours de la dernière fin de se-maine. Ces trois revers consé-cutifs font en sorte que les INUK terminent en troisième position du classement final et que, conséquemment, l’équi-pe ne s’est pas qualifiée pour le championnat provincial.

Félix TremblayJournaliste

Les INUK se démarquent

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Le 2 mai

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LE POUVOIR DE NOS AMBITIONS!

L’équipe de volley-ball féminin des INUK a rempor-té la médaille de bronze au Championnat provincial universitaire de volley-ball.

Photo : Dominique B. Gagné

L’équipe de badminton est passée bien près d’obtenir sa première médaille depuis son retour sur la scène universitaire, il y a trois ans.

Photo : Dominique B. Gagné