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Edité et imprimé par la S.A.SLe Journal de l’île de La RéunionCentre d’Affaires Gamma Cadjee(1er étage) 62, bd du Chaudron97491 Sainte-Clotilde cedexBP 40019Tél : 0262 48 66 00Fax : 0262 48 66 50
Principaux associés : Gamma CadjeePrésident : Abdoul CADJEEDirecteur Général et Directeur de la Publication : Hassen CADJEERédacteur en chef : Yves MONT-ROUGERédaction Saint-Denis : Tél : 0262 48 66 00- Fax : 0262 48 66 50Responsable du desk :Yacoub PATEL - Tél : 0262 48 66 82Service économie :Florent COREE - Tél : 0262 48 66 89Service des sports :Stéphane CATHERINE - Tél : 0262 48 66 72Service Faits Divers :Jérome TALPIN - Tél : 0262 48 66 64 Édition du dimanche :David CHASSAGNE - Tél : 0262 48 66 84Service photos : Stephan LAÏ-YU- Tél : 0262 48 66 86Agence Sud : Jean-Philippe LUTTONTél : 0262 48 67 30 Agence Ouest : Vincent BOYER- Tél : 0262 48 67 80Agence Est : Philippe MADUBOST- Tél : 0262 48 67 46Directeur de la publicité :Fabrice THABUISDirecteur Qualité, Logistique et Diffusion :Serge ROBERTAbonnements : Tél : 0262 48 66 24Petites annonces : Tél : 0262 48 66 27Publicité : Le Journal de l’île- Tél : 0262 48 66 48
Mercredi 6 mai 2015 - 60 000 exemplaires
CPPAP 1115 C 86215 - ISSN : 0395-8886
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La famille Hoarau a le regret de vous faire part du décès deNorbert Hoarau (ancien inspec-teur pédagogique régional) sur-venu le 4 mai 2015. La cérémo-nie se déroulera, aujourd'hui, à 15 heures, au centre funérairede Prima.
L'actu vuepar Souch
L'on connaissait à la Réunion des "bèsements"entre dirigeants et militants. L'on se rappelledes joutes oratoires entre adhérents et direc-tion d'un même parti, des crêpages de chi-
gnon entre Jean-Paul Virapoullé et Didier Robert àdroite, des "causements en grène" entre HuguetteBello et Paul Vergès au PCR, mais jamais de "ralé-poussé" en public entre un père, un fils ou une filleélu (e). Au FN, on y a droit. Le père et la fille se li-vrent un règlement de comptes en direct. Rien neva plus chez les extrémistes. Le Parti fondé en 1972par Jean-Marie Le Pen, 86 ans, traverse une crisesans précédent alimentée par une rupture familialefracassante, rappelant à quelques nuances près lascission intervenue en 1998 entre Lépénistes (proJean-Marie) et Mégrétistes (pro Bruno Mégret). Jean-Marie Le Pen avait à cette époque publiquement ré-pudié sa première fille Marie-Caroline, partie avecMégret. Aujourd'hui, bis-repetita ! Il y a de l'eau dansle gaz entre le père et son autre fille Marine, prési-dente du FN, ce parti qui, en soignant son image eten édulcorant les propos de ses leaders, a entaméune démarche de dédiabolisation en vue de la prési-dentielle de 2017.
C'est dans ce cadre qu'il faut inscrire l'opération demise hors d'état de nuire de Jean-Marie Le Pen dontles propos polémiques sur les chambres à gaz, le"monde blanc" irritent de plus en plus en interne.
D'où la décision prise avant-hier par le bureau exé-cutif de suspendre Jean-Marie Le Pen du Parti entant qu'adhérent, en attendant de le "dégager" défi-nitivement lors du prochain congrès extraordinairedu FN, qu'il aura pourtant dirigé durant 40 ans. Cen'est plus le FN mais le FHaine familial où les prota-gonistes n'hésitent pas à laver le linge sale sur laplace publique via les radios et télévisions.Provocateur à jamais, Jean-Marie Le Pen a déclarésans ciller, et avec le sourire ironique à souhait :"J'ai honte que le président du FN porte mon nom et jesouhaite qu'elle le perde le plus vite possible". Et l'euro-député d'ajouter : "Elle a la possibilité de le faire en semariant soit avec son concubin, soit avec quelqu'und'autre, après tout, pourquoi pas avec M. Philippot".(ndlr : Florian Philippot est vice-président du FN).On ne se fait de cadeau entre papa et fifille au FN.Un père qui renie son enfant au nom de la politique,c'est presque du jamais vu. Bonjour l'ambiance chezles Le Pen ! Et quand on sait que la petite Marion-Maréchal Le Pen menace aujourd'hui de retirer sacandidature aux régionales en région Paca(Provence-Alpes-Côte d'Azur), à cause des vitupéra-tions de son grand-père, on peut se demanderjusqu'où ira cette guéguerre qui relève du tragi-co-mique. Ne risque-t-elle pas de polluer les militantsdu FN, ce Parti dont nombre d'observateurs poli-tiques nationaux voyaient comme le seul capable
de bousculer les codes à la prochaine présidentielle.Mais avant 2017, il faudra passer par les régionalesde décembre prochain, l'heure de vérité en quelquesorte pour les extrémistes qui pourront alors évaluerl'ampleur des dégâts causés par cette déchirure fa-miliale sur la vie du FN, d'autant que Jean-Marie LePen n'a pas du tout l'intention de laisser tombercette affaire. Il a déjà alerté ses conseils juridiques.Le "gramoune" sort les dents face à sa fille qui necompte pas non plus rentrer ses griffes. Les socia-listes et les républicains (UMP) se frottent les mainsen espérant pouvoir tirer profit de ce conflit. L'espoirfait vivre...
Yves Mont-Rouge
Le F Haine familialAvis de décès
Le Journal de l’Île4 Mercredi 6 mai 2015FAITS DIVERS
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"Je suis sorti de la mort en 2003.Ce n'est pas passé loin pourma femme et pour moi. Là, jene voulais pas rester dans le
magasin. Je suis sorti dans la rue et j'aicrié pour appeler à l'aide et la police".Encore sous le choc, Van NhatN'Guyen, le gérant de la bijouterieDiamant, située à l'angle des rues Jean-Chatel et Mac-Auliffe, témoigne de sapeur et de la résurgence d’un passé en-core douloureux quand il a vu l'un desbraqueurs pointer un pistolet d'alarmeen sa direction.
"Je suis installé depuis quinze ans. C'estmon deuxième braquage, lance-t-il avantde déplorer l'absence de caméras desurveillance dans cette partie de la rue.Pourtant, il y a ici des bijouteries et desbanques. Mais toutes les caméras sontinstallées dans la rue Maréchal-Leclerc,ce n'est pas normal" .
Il était un peu plus de 14h15 quandtrois ou quatre jeunes hommes au vi-sage dissimulé ont fait irruption danssa bijouterie. Selon sa voisine coif-feuse, deux autres attendaient dehors.Mais il pourrait s'agir des mêmes indi-vidus. "Chacun se trouvait à son poste",glisse Isabelle Prianon. Tous étaient ar-rivés à pieds par la rue Mac-Auliffe. Uncommerçant s'est tout de suite in-quiété en voyant qu'ils s'étaient déjàen partie recouverts le visage.
Une fois dans le commerce, l'un des
braqueurs a avancé sur le bijoutier. Unautre tenait un petit pistolet d’alarme.Un troisième a cassé deux présentoirscontenant des bijoux. Les malfaiteursont cherché à fracasser les vitres d'untroisième mais n'y sont pas parvenus.
En attendant les cris du bijoutier de-hors et l'agitation gagner la rue, lesbraqueurs ont vraisemblablement pa-niqué. Ils ont préféré prendre la fuiteen ordre dispersé.
LE COIFFEUR FAIT UN CROCHE-PIEDS À UN BRAQUEUR
Sorti de son commerce, Patrice, em-ployé du salon de coiffure voisinCamille Anne, est tombé sur l'un desmalfrats. "J'ai eu le réflexe de lui faire uncroche-pieds, raconte le courageux coif-feur. Il est tombé mais il est reparti versle bas. Je n'ai pas pu le rattraper".
Selon la gérante du salon de coiffure,un important dispositif de policierss'est vite déployé. L'un des braqueursa été interpellé dans une ruelle situéeen face le salon de coiffure. "Il s'agitd'un cul-de-sac. Le braqueur ne pouvaitpas le savoir".
Un autre braqueur a été interpellédans la rue Labourdonnais par une pa-trouille de la Bac. Tous les deux sonten garde à vue dans les bureaux de labrigade criminelle de la sûreté dépar-tement. Leurs complices, au nombredeux, voire trois ou quatre jeuneshommes, sont recherchés. L'un d'euxa perdu une paire de lunettes, un autretéléphone, un troisième s'est débar-rassé de ses gants. Des indices qui vontêtre exploités par les enquêteurs del'identité judiciaire ayant effectué denombreux relevés dans la bijouterie.
L'un des jeunes braqueurs a été vucacher des bijoux dans ses chaussettes.Mais rien n'a été retrouvé dans la rueou sur les deux suspects interpellés.L'Ipad du bijoutier a également été dé-robé mais l'un des voyous l'a fait faittomber par terre.
Le préjudice reste pour l'instant dif-ficilement chiffrable pour Van NhatN’Guyen. Les policiers ont saisi les
images de la vidéo surveillance instal-lées dans le commerce.
Hier soir, les deux braqueurs appré-hendés étaient interrogés par les en-quêteurs. Les deux jeunes sont déjàconnus des policiers. L'identificationde leurs complices était en cours. Leurfaçon de faire et leur fuite précipitéetémoignent qu’il ne s’agit pas de bra-queurs chevronnés. Ce qui n’ôte riende leur dangerosité. "Cette agression au-rait pu déraper dramatiquement", indi-quait sur place un policier.
Jérôme Talpin
Les malfaiteurs ont cassé deux vitrinesdu commerce.
En 2003, Van Nhat N’Guyen et son épouse avaient été victimesd’un terrible braquage.
Les images de la vidéosurveillance du commerce vont être exploitées par les poli-ciers de la sûreté départementale.
Deux braqueurs ont rapidement été interpellés lors de leur fuite par les policiers(photos Eric Lejoyeux).
Deux braqueurs interpellés après l’attaquede la bijouterie Diamant
Quatre braqueurs ont attaqué la bijouterie Diamant de la rueJean-Chatel hier en début d'après-midi. Ils ont fracassé deuxvitrines en menaçant le gérant avec un pistolet, avant deprendre la fuite. Les policiers ont rattrapé deux suspects.
SAINT-DENIS
Les policiers ont hier pu intervenir à temps dansla rue Jean-Chatel mais tel n'a pas été le cas le 6 octobre 2006. Les gérants de la bijouterie LeDiamant sont encore marqués par ce premier bra-quage particulièrement brutal. Ce jour-là, VanNhat N’Guyen et sa femme Thi-Thanh venaientd'ouvrir leur magasin. Un individu s'était présentéà eux, le visage découvert, en leur demandant àvoir des bijoux. Il avait immédiatement sorti uncouteau et les avait obligés à s’allonger sur le sol avant de les immobiliser à l’aide de rubansadhésifs.Le malfaiteur leur avait ensuite mis une boule deruban adhésif dans la bouche avant de de se livrerà de véritables actes de torture... Il leur avait froi-dement tailladé le visage, le cou et le thorax avantde les enfermer dans une réserve du magasin. Il
avait ensuite récupéré plusieurs bijoux se trouvantdans les vitrines. Il avait même pris le temps de"recevoir" une cliente arrivée entre-temps, sanspour autant se départir de son sang-froid. Le braqueur et un de ses receleurs avaient finale-ment été interpellés un mois plus tard grâce auxindications fournies par le couple de bijoutiers etl'important travail de terrain réalisé par les enquê-teurs. Originaire de La Possession, le braqueuravait été condamné aux assises le 19 mai 2006 à18 ans de réclusion criminelle pour “tentatived’homicide volontaire lié à un autre crime”. Sestrois receleurs avaient pour leur part écopé depeine de prison avec sursis.
H.A.
Des bijoutiers déjà victimes d'un terrible braquage en 2006
MAURICEUn Réunionnais arrêtépour vol à l'aéroport de Plaisance L'affaire est relayée par nos confrèresde L'Express de Maurice. UnRéunionnais de 38 ans, en vacancessur l'île sœur, a été condamné à 4000 roupies d'amende (100 euros)pour vol et possession d'articlesvolés, dimanche dernier. Le 30 avril,alors qu'il venait d'arriver à Maurice,il dérobe le porte-monnaie d'untouriste métropolitain dans uneboutique hors-taxes. Ce dernierporte plainte auprès de la police del'aéroport, qui le retrouvera troisjours plus tard après visionnage descaméras de surveillance. Sur sonbutin de 700 euros et quelqueschèques-vacances, 210 euros serontretrouvés. Arrêté sur son lieud'hébergement, à Pereybère,l'homme a été présenté au tribunalde Mahébourg, puis jugé dans lafoulée. Après avoir reconnu lesaccusations, il a quand même dûécourter ses vacances : un ordre dedéportation émis contre lui, il estrentré au bercail lundi.
LE PORTIl y a deux mois, deux salariés ontété surpris alors qu'ils tentaientde récupérer en douce lescartouches de cigarettes importéespar leur employeur. La plainte deleur patron a débouché sur leplacement en garde à vue dessuspects hier, au commissariat duPort, où ils ont fini par reconnaîtreune partie des faits. Ils ontcependant nié avoir mené ce petitcommerce parallèle depuislongtemps. L'étude de lacomptabilité de l'entreprise faitpourtant ressortir un préjudiceestimé à plusieurs dizaines demilliers d'euros sur une période deplus d'un an. Ils sont convoquésaoût prochain.
SAINT-LEUDepuis lundi, les gendarmes de la brigade de Saint-Leuauditionnent un homme suspectéd'être l'auteur d'une série decambriolages autour de son proprequartier. Il aurait réalisé une sériede cinq ou six faits pour lesquels ilse déplaçait uniquement à pied,faute de voiture. Hier matin, leparquet de Saint-Denis a décidé deprolonger sa garde à vuenotamment pour que lesenquêteurs vérifient s'il n'est pas àl'origine d'autres vols. Une décisionsera prise dans la journée.
Le Journal de l’Île 5Mercredi 6 mai 2015 FAITS DIVERS
C’est une grave affairede mœurs qui oc-cupe actuellementles enquêteurs de la
Sûreté départementale deSaint-Pierre. Un dossier sensi-ble dont les faits présumés sesont déroulés dans la nuit dejeudi à vendredi dernier dansl’antre de la discothèque LeChapiteau dans le quartier deMonvert. Avec le long week-end du 1er mai, l’établissementapprécié des noctambules or-ganisait sa traditionnelle“American Party”. Une soiréeplacée sous le signe des États-Unis et d’un délire notam-ment matérialisé par des strip-teases comme la boîte de nuiten organise régulièrement.
Selon une source judiciaire,la soirée se déroulait sans ac-crocs particuliers lorsqu’unconcours a été organisé.L’objectif ? Voir jusqu’où cer-taines femmes, présentes dansle public, pouvaient aller pourdécrocher un voyage auxÉtats-Unis. À ce petit jeu, cer-taines s’en sont visiblementmieux sorties que d’autres.“Le deal de la soirée AmericanParty qui est basé sur l’état d’es-prit du film American Pie étaitde savoir qui pouvait être le plusdélirant. De savoir qui, parexemple, allait enlever son tee-shirt et, ensuite qui était capabled’aller plus loin et d’enlever da-vantage de sous-vêtements”,confie un des responsables del’établissement.
DES ENREGISTREMENTS VIDÉO ANALYSÉS
Parmi les candidates, se trou-vait une jeune femme de 28ans. Une fois son haut et sesvêtements enlevés, cette der-nière a également ôté son sou-tien-gorge dans une ambiancevisiblement endiablée par l’al-cool et le désir de certainsclients. Alors qu’il ne lui res-tait plus qu’un string, la jeunefemme a remporté le “délire”et, par là même, le billetd’avion aller/retour pour le
pays de l’Oncle Sam. Mais leschoses ont rapidement dégé-néré une fois le strip-tease ter-miné. Aussi alcoolisés qu’ex-cités et incontrôlables, prèsd’une douzaine de clients, deshommes, n’ont pas hésité àmonter sur scène et à foncersur la jeune femme en l’agres-sant sexuellement. Selon nosinformations, “il y a eu des at-touchements et un viol matéria-lisé par des pénétrations digi-tales” sans que l’on sache sicela était l’œuvre d’un, voirede plusieurs individus désin-hibés par l’alcool. Une sourceproche du dossier précise à cetitre que l’organisation del’établissement a tenté decontrecarrer les pulsions desclients sans vraiment y parve-nir. Il n’en demeure pasmoins qu’après de longuesminutes, la victime a quittéles lieux.
Le week-end dernier, uneplainte contre X pour viol enréunion a ensuite été déposéeauprès des gendarmes dePetite-Île, d’où est originairela victime. Mais n’étant pascompétents sur le lieu où ontété commis les faits, le dossiera été transféré à la Police na-tionale et aux effectifs de laBrigade de sûreté départemen-tale (BSD).
Des constatations ont étéopérées au sein de la disco-thèque. Suite à la prise encharge de la fêtarde à l’unitédes victimes du CHU de Terre-Sainte, les actes dénoncés auxforces de l’ordre ont étéconfirmés par une équipe mé-dicale. Plusieurs enregistre-ments vidéo, notamment réa-lisés à partir de téléphonesportables, doivent désormaisêtre décortiqués par les enquê-teurs.
Contacté, le gérant duChapiteau, Stéphane Lauret,a confié collaborer pleine-ment avec les autorités judi-ciaires. “Nous avons été contac-tés par la police vendredi pourque l’on soit entendu. La victimeest une ancienne gogo-danseuse
de l’établissement. Ce n’était pasun concours mais un délire àl’américaine. Une fois le lot dé-croché, nous avons demandé àce que cela s’arrête et que lajeune femme quitte la scène maiscela a continué et les choses ontdégénéré mais on n’a pas com-
pris ce qui se passait. Si elle nousavait dit ce qui était arrivé, onaurait rapidement fait le néces-saire pour sa prise en charge etidentifier les responsables maiselle a quitté les lieux”, affirmele responsable.
De fait, si ce dossier est dés-
ormais entre les mains de lajustice, une procédure admi-nistrative pourrait égalementdécouler de cette sensible af-faire qui risque d’agiter lemonde des noctambules duSud.
Ludovic Robert
Les enquêteurs de la police sont chargés de faire toute lalumière sur le viol en réunion d’une femme de 28 ans la semainedernière au Chapiteau (photo d’archives Jean-Claude François).
Enquête sur un viol collectif au ChapiteauLes policiers de la sûreté départementale enquêtent actuellement sur une affaire de viol qui s’est déroulée la semaine dernièreà la discothèque Le Chapiteau. La victime, une femme d’une vingtaine d’années, aurait été agressée sexuellement puis violée à l’intérieur de l’établissement par plusieurs clients au terme d’un concours de strip-tease organisé dans le cadre d’une“American Party”.
SAINT-PIERRE
Si elle nous avaitdit ce qui était
arrivé, on aurait rapidement fait le nécessaire pour sa priseen charge et identifier les responsables mais ellea quitté les lieux.
Le Journal de l’Île6 Mercredi 6 mai 2015FAITS DIVERS
L’ENTRE-DEUXUne quinzaine de gendarmesont ratissé les ravines situées àproximité de la maison de GrégoryBéraux hier matin. Des recherchesrestées vaines et qui doivent sepoursuivre. Introuvable depuis unmois, Grégory Béraux s'était installédans la commune du Sud il y aquelques mois. Suicide ?Disparition volontaire ou encorehomicide ? En l'état, aucune pisten'est exclue.
SAINT-PIERRELe corps sans vie d'un hommeâgé de 70 ans a été découvertdans son logement de la cité SIDRVetyver dans le quartier de JoliFond hier après-midi. Rapidementsur les lieux, les secours n'ont rienpu faire si ce n'est constater larigidité cadavérique duseptuagénaire qui seraitvisiblement décédé naturellement ily a quelques jours. Une autopsiesera pratiquée pour confirmer lapiste d'une mort naturelle.
L'attente est encore loin d'•tre ter-minée pour les parents deMarcus, ce petit Réunionnais dis-paru le 24 avril dernier à Butry-
sur-Oise et retrouvé mort dimancheaprès-midi dans la rivière Oise qui couleà c™té de ce village o• il séjournait envacances avec sa maman (nos éditionsprécédentes). Les premiers éléments del'autopsie réalisée hier ont semble-t-ilconfirmé un décès par noyade, mais desanalyses complémentaires doivent en-core avoir lieu. « Les premières constata-tions montrent que le décès est compatibleavec une mort par noyade », a-t-on apprishier auprès du parquet de Pontoise. Enoutre, l'état du corps indiquerait « unséjour prolongé dans l'eau », pouvant pos-
siblement remonter au jour de la dispa-rition du petit gar•on.
En outre, le parquet précise qu' « au-cune trace suspecte n'a été découverte sur lecorps » et que « les vêtements et la mor-phologie de la victime correspondent à ladescription de Marcus, même si des ana-lyses ADN sont toujours en cours pour levérifier. » Des analyses plus poussées doi-vent encore avoir lieu, mais ne donne-ront pas de réponses avant plusieursjours voire semaines.
"JE VEUX LA VÉRITÉ"
« Les gendarmes ont dit que tout avaitl'air normal, sans plus de précisions, maisqu'ils vont faire des analyses complémen-
taires pour tout bien regarder », nousconfirmait hier Pierrick Dalleau, le papadu gar•onnet de deux ans et demi. Par« normal », le Saint-Andréen signifie quele médecin légiste n'a découvert aucunetrace de violences ou marques de bles-sures. Mais le père veut des réponses àses questions. « Je n'arrive pas à m'expli-quer comment un enfant a pu partir commeça et tomber dans la rivière sans se faire deblessure, avec le dénivelé qu'il y a. » Etd'ajouter : « Je veux la vérité. Pour moi, samort est toujours un mystère. »
Pierrick Dalleau, qui n'a toujours paspu voir le corps de Marcus, s'attend àdevoir rester encore longtemps en mé-tropole : « J'ai envie de rentrer, mais on nene peut pas repartir sans Marcus et sansavoir réalisé toutes les analyses. »
Lui et sa femme Frida peuvent heu-reusement compter sur leur famille là-bas et le soutien des habitants.L'émotion suscitée dans le petit villagede 2 000 ‰mes s'est encore manifestéelundi soir, à l'occasion d'une marche si-lencieuse qui a regroupé 200 personnesdont le maire de la commune, DanielDesfroux, tenant « à montrer que toutButry pense à Marcus. » « Ça fait chaudau cœur de voir autant de gens qu'on neconnaissait pas venir avec une pensée pourMarcus », remercie Pierrick Dalleau.« C'est réconfortant dans ces moments trèsdouloureux. »
S. G., avec F-X. G.
Les parents de Marcus, ici lors de la marche silencieuse lundi soir à Butry-sur-Oise, attendent plus d’explications sur la mort de leur fls. (photo AFP)
Les premiers résultats de l’autopsieconfrment la mort par noyade du petit Marcus, disparu le 24 avrildernier et dont le corps a été décou-vert dimanche dans la rivière Oise(photo DR).
Pas de traces suspectes sur Marcus,la thèse de la noyade privilégiée
Les premiers éléments de l'autopsie du corps de Marcustendent à confirmer un décès par noyade remontant au jourde sa disparition, le 24 avril dernier. Aucune trace de violencen'a été décelée, mais des analyses complémentaires sont en cours.
VAL'D'OISE
Il était sur la voie de la rédemption.Mais voilà, Jason a fait la Ç b•tise È detrop. Sous le coup d'un sursis avecmise à l'épreuve depuis sa sortie de pri-son en février dernier, le jeuneDionysien n'a pas su résister à la ten-tation et a pris lundi la voiture de sasÏur pour aller voir ses dalons. Mallui en a pris puisqu'il a été interpellépar la police et s'est retrouvé hiermatin à la barre du tribunal de ChampFleuri pour répondre de faits deconduite sans permis en état de réci-dive. Au vu de son lourd casier judi-ciaire, le tribunal ne pouvait que pro-noncer son placement en détention,ainsi que l'a requis la procureure-ad-
jointe Bérangère Prud'hommes. Unedétention qui n'est que provisoirepuisque Jason a obtenu un délai dutribunal pour préparer sa défense.
«Pourquoi moin la trap l'auto là !, re-grettait-il à la barre. Moin l'avait tournela page». Après trois années passéesderrière les barreaux, le jeune de 22ans multipliait les démarches pour es-sayer de s'en sortir. Des démarches quirestent pour l'instant stériles. Son ave-nir professionnel s'assombrit encoreplus après ces faits. Jason reviendras'expliquer au tribunal le 9 juin pro-chain.
H.A.
Le délinquant repenti replongepour une conduite sans permis
SAINT'DENIS
Le Journal de l’Île 7Mercredi 6 mai 2015 FAITS DIVERS
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Presque trois ans jourpour jour après les faits,il est encore choqué."Ça m’a marqué", livre-
t-il. Le jeune homme était étu-diant chez Campus Océan in-dien Management en 2012quand il a été évacué manumilitari par les policiers appe-lés par Margaret Robert-Mucy.Ce jour de mai 2012, l’étu-diant refuse de payer le surplusde 2 000 euros pour la forma-tion en licence ressources hu-maines. Pour la formatrice, ildoit donc quitter les locaux.Un bras de fer est engagé et lespoliciers mettent dehors lejeune homme. "J’ai été étranglé.Elle a quand même été capablede faire venir les policiers pourelle", se souvient-il.
S’en était alors suivie unesanction disciplinaire avec uneexclusion à la clé de la forma-tion. "Elle n’avait pas le droit dedemander un surplus pour le coûtde la formation. Mais elle ne pou-vait pas non plus demander 2 000 euros au rythme de 154 euros par mois. J’étais en
contrat pro et ça me faisait donctoucher moins que le Smic",continue-t-il. Hier, il a doncappris que Margaret Robert-Mucy était convoquée devantle tribunal correctionnel pourextorsion de fonds. L’audiencedevrait avoir lieu en octobreprochain. Pour celle qui sevoyait en chevalier blanc de lapolitique locale, un combat ju-diciaire l’attend donc après desdéfaites prud’homales. Devantle Conseil des prud’hommesde Saint-Pierre, la conseillèreprud’homale de Saint-Denisavait déjà perdu pour avoir misun terme au contrat de profes-sionnalisation d’une jeune fillesur fond de conflit avec le pèrede celle-ci. Elle a à nouveauperdu contre l’épouse de l’étu-diant qui suivait la formationchez Campus Management.
Après les événements de mai2012, elle s’était vengée sur lajeune femme, employée encontrat aidé de son entrepriseExécutive RH, mais travaillantaussi pour l’associationValcoré et Campus
Management... L’employéeavait mis un terme à soncontrat après avoir trouvé unCDD de plus de 6 mois,comme prévu par le code dutravail. Malgré cela, MargaretRobert-Mucy a saisi le conseildes prud’hommes pour rup-ture abusive de contrat et a ré-clamé, en représailles la baga-
telle de 32 000 euros. Elle a fi-nalement été condamnée àpayer les frais de déplacementpour la jeune femme, soit en-viron 500 euros.
La candidate à la mairie deSaint-Denis avait aussi promisà l’étudiant de le "griller" au-près des employeurs de toutel’île. Il a, depuis, su rebondir.
Au total, ils sont au moins qua-tre à avoir signalé les faits pourlesquels Margaret Robert-Mucy a été placée en garde àvue. Ils la retrouveront dans lasalle d’audience du tribunalcorrectionnel. Elle sera à labarre et eux sur le banc desparties civiles.
Nicolas Goinard
Margaret Robert-Mucy le jour del’expulsion de l’étudiant du centrede formation CampusManagement (capture d’écran).
La vengeance de Margaret Robert-Mucy Il a appris hier que Margaret Robert-Mucy était convoquée en correctionnelle pour extorsion de fonds. L’étudiant par qui lescandale est arrivé se livre aujourd’hui au Journal de l’île. En mai 2012, refusant de payer la somme demandée par la patronnedu centre de formation Campus Management, il avait été évacué manu militari par des policiers.
SAINT-DENIS
Sept jeunes âgés de 15 à 18 ans ont été placés en garde à vue après avoirété interpellés dans la nuit de lundi à mardi par les policiers de la Bac, peuaprès minuit dans le quartier de Bois-de-Nèfles. Ces derniers avaient croiséune voiture signalée volée qu'ils ont pris en chasse. Ils l'ont perdue de vueavant de retrouver sa trace et de tomber sur un autre véhiculé volé. L'unappartient au conseil général (le JIR d'hier), l'autre à l'Agence régionale desanté (ARS). La garde à vue de ces quatre jeunes femmes et trois jeuneshommes a été prolongé hier soir pour les besoins de l'enquête menée parla sûreté départementale. Le parquet décidera aujourd'hui des suites à don-ner à l'enquête. Lundi matin, une voiture siglée du conseil général avait étéretrouvée accidentée. Celle-ci ainsi qu’un autre véhicule avaient été dérobésau cours du week-end sur le site de la collectivité situé rue de l’Amitié.
Vols de voitures à Saint-Denis : sept jeunes en garde à vue
Le Journal de l’Île8 Mercredi 6 mai 2015FAITS DIVERS
Le parquet général a demandé, lundila radiation de l'avocat du barreau deMamoudzou, Me Jacques Tchibozo.Cette procédure n'est pas liée à l'ins-truction pour des faits présumés deviols et agressions sexuelles dans la-quelle l'avocat est mis en examen. Ilest, à ce stade de la procédure, pré-sumé innocent.
Cette demande de radiation vise unesérie de manquements disciplinaires.En décembre 2013, le bâtonnier deMayotte avait saisi le conseil régionaldisciplinaire des avocats de la Réunionet de Mayotte qui n'a pas répondudans un délai de huit mois. D'où unedécision implicite de rejet. La chambre
civile de la cour d'appel a été saisie.Dans ses réquisitions, l'avocat géné-
ral Bruno Badré a constaté que Me
Tchibozo « avait manifesté par l'ensem-ble et la répétition des manquements ré-pétés à son encontre son incapacité à as-sumer les responsabilités et lesengagements prévus par son sermentd'avocat ». Le bâtonnier de Mayotte,Me Ahamada a, lui, rappelé les man-quements disciplinaires reprochés.Lors de son inscription au barreau deMayotte, Me Tchibozo a ainsi dissi-mulé de précédentes condamnationspénales datant de 2004 et 2009 pouroutrage à l'encontre d'un policier etpour avoir remis un téléphone porta-
ble à un détenu. Il lui est égalementreproché de ne pas avoir restitué deshonoraires à un client bénéficiant del'aide juridictionnelle et d'avoir cachéd'autres ennuis disciplinaires à la suited'une altercation avec un magistrat.Autres griefs mis en avant, des «proposdiscourtois et outrageants» tenus à l'en-contre d'un substitut du parquet deSaint-Denis, d'un juge d'instruction,de l'ancien procureur de Mayotte etd'autres avocats de Mamoudzou dansle cadre de la procédure pour viols.
La chambre civile statuant en forma-tion solennelle rendra sa décision le1er juin prochain.
J.T.
L'avocat Jacques Tchibozo risque la radiation
MAYOTTE
Beaucoup de dossiers inscrits,pas moins de 14, sur le rôle dutribunal correctionnel de cemardi 5 mai. Mais au final,
entre les renvois et les personnes ab-sentes, l'audience a été relativement ra-pide.
Parmi les dossiers évoqués avec avo-cats, celui des frères Dolphin, Claudeet Jean Stevens. Si le premier était in-connu de la justice, le second a étécondamné dernièrement à cinq ans deprison par la cour d'assises pour desfaits de viols. Et c'est justement dans lecadre de cette procédure criminelleque les gendarmes, lors d'une perqui-sition, ont découverts plusieurs plants(91) de zamal. « Ce n'est pas une cultureindustrielle, mais c'est une entreprise fa-miliale. Le père a déjà été condamné pourles mêmes faits », souligne la substitutdu procureur Florence Breysse en re-quérant 6 mois de prison avec sursispour les deux hommes. « Mon client,comme son frère consomment depuis long-temps, plaide Me Marie Briot la conseilhabituelle de Stevens. Ce ne sont pasdes trafiquants de grande envergure»,conclut-elle. Le tribunal a suivi globa-lement le parquet en condamnantClaude à six mois de prison avec sursisainsi qu'à une amende de 1 000 euroset son frère à six mois avec sursis.
Autre affaire de stupéfiants, toujoursdu zamal avec Jérémie Dalidan, troiscondamnations à son actif et Paul
Triquenot, deux mentions à son casier,mais que pour des problèmes d'alcoolau volant. Le 14 février 2014, JérémieDalidan est interpellé en flagrant délitalors qu'il est entrain de vendre desrouleaux à des jeunes. Lors de sa gardeà vue, le premier admet vendre duzamal depuis une petite année.
“IL FAUT UNE PEINE
D'AVERTISSEMENT”
« Ils reconnaissent tous les deux revendredu zamal. De plus, Dalidan a été pris ensur le fait», constate la représentantedu parquet . Elle a demandé 6 mois deprison avec sursis et une amende de 2000 euros contre Paul Triquenot, etune forte amende ou un sursis avecobligation d'effectuer un travail d'in-térêt général contre Jérémie Dalidan.«Pour les deux, il faut une peine d'avertis-sement en prenant en compte que l'un desdeux travaille», plaide Me Julie Pechier.Jérémie Dalidan a été condamné à 100jours amende à 20 euros par jour, tan-dis que son co prévenu a écopé de sixmois de prison avec sursis.
Armand Giovanni Baillif, quant à lui,cumulait deux dossiers devant le tri-bunal. Des stupéfiants, encore duzamal, découvert par les policiers deSaint-Denis, lors d'une perquisitionpour recel, le second dossier. Un recelbien organisé, le jeune homme de 27ans admettant avoir écoulé, sur un site
internet ou sur Facebook, 17 ordina-teurs, plusieurs dizaines de GSM, sanscompter, les appareils photos et autresmatériels. Des faits tous reconnus, maissans donner plus d'explication quecela, qui conduisent la représentantedu parquet à requérir à son encontreune peine de 6 mois de prison avecsursis et une amende de 1000 euros.Le tribunal a décidé de suivre de mi-nistère public sur le quantum de lapeine mais a augmenté l'amende qui aété fixée à 2000 euros.
DélibéréLourdes amendes pour legérant et sa sociétéLe 21 avril dernier, Pascal Giraud, le gérantde l'EURL Giraud Automobile Réunion, com-paraissait devant le tribunal correctionnel,en tant que personne physique et gérantde l'entreprise, pour des délits financiers(voir notre édition du 22 avril). Lors de cetteaudience, le procureur avait requis à sonencontre une amende de 15 000 euros et80 000 contre la société, personne morale.Après 15 jours de délibéré, Pascal Giraud,en nom propre a été condamné à 45 000euros d'amende tandis que sa société écopede la même peine. De plus, les magistratsont confirmé la saisie d'une montre de luxed'une valeur de 11 300 euros ainsi que d'unvéhicule de luxe.
TRIBUNAL CORRECTIONNEL
Encore et toujours du zamal...
Convoqué dans le cadre d’une com-parution immédiate, Jérôme P., 32ans, devait répondre de vol avec ef-fraction en réunion dans un com-merce du centre-ville de Saint-Joseph.
Les faits se sont déroulés dimanchedernier peu après 22h30 lorsque lesgendarmes sont appelés pour un cam-briolage dans un local commercial. Surplace, d’après le témoignage d’une voi-sine, un homme se trouve à l’intérieurde l’établissement tandis qu’un se-cond est perché à l’arrière de celui-ci.Interpellés, un homme âgé de 32 ans,Jérôme P. et un mineur se renvoientrapidement la balle.
Si le plus jeune a chargé son aîné engarde à vue, le second a expliqué qu’il
avait “paniqué car il a souhaité protégerle plus jeune” qui n’est autre que le filsde sa compagne dont il est éperdu-ment amoureux. Sur les lieux, les gen-darmes “découvrent également un grossac chargé (notamment) de vêtements”.Dans les faits, il y avait déjà eu unaller-retour du plus jeune pied-nickeléau domicile de son ainé qui l’a finale-ment suivi dans son élan, une cagoulesur la tête. Hier, à la barre du tribunal,le prévenu s’est effondré face aux ma-gistrats. Connu de la justice pour avoirdéjà effectué des peines de prison dansle passé, Jérôme P. s’est confondu enexcuses et en larmes devant le gérantde l’établissement. Évoquant “la peurdans un contexte familial” compliqué
et la “nécessité de protéger son beau-fils”dans ses 400 coups, l’intéressé en adésarçonné plus d’un dans l’assembléeà tel point que son avocat a mis enavant un “dossier ambigu où il est quandmême assez rare de voir un jeune hommes’effondrer devant le procureur de laRépublique”.
Reconnu coupable malgré la plaidoi-rie de son conseil, le trentenaire a étécondamné à 18 mois de prison dont15 avec sursis mise à l’épreuve assortisdes obligations de soins, de formationet de travail. Avec les 6 mois de sonancien sursis qui a été révoqué, leSaint-Joséphois devra désormais pur-ger 9 mois de prison ferme.
L.R.
Il cambriole un commerce par souci de protection
SAINT-JOSEPH
Âgé de 18 ans, Nathanaël P. a clai-rement donné l’air d’un jeune ma-jeur en totale perdition. Jugé hierdans le cadre d’une comparutionimmédiate au tribunal correction-nel de Saint-Pierre, ce Saint-Louisiendevait s’expliquer sur un vol avecviolences et le port d’une armeblanche aux bords du lycée profes-sionnel de Roches-Maigres.
Pull Lacoste et survêtement Adidasà l’envers, ce jeune sans emploi cir-culait avec un dalon mineur sur unscooter le 28 avril dernier dansl’après-midi. “Après avoir bu de l’al-cool, une demi-bouteille deBourbognac, vous vous êtes approchéd’un élève et lui avez (...) demandé sontéléphone portable pour envoyer unmessage mais ce denier a refusé”, ex-pliquait hier la présidente du tribu-nal. Interpellée par le malfrat, la vic-time a alors eu le malheur de ne pascéder son téléphone et le majeur,dans un état second, a rapidementvu rouge. “Vous l’avez pris par le coude la main droite puis vous vous êtesemparé d’un couteau tout en le tenantau cou”, poursuivait la magistrateface à un prévenu absolument àl’écart de son procès et surtout dutraumatisme causé à sa victime.“Lorsque vous voyez quelque chose
dont vous avez envie, vous le prenez?”, interrogeait encore la présidenteau jeune majeur. Ce dernier, dansun mépris total, a refusé de s’expli-quer. Un état de fait qui s’est d’ail-leurs répété lorsque la vice-procu-reure lui a demandé s’il avaitconscience que “son couteau avaitfrôlé la joue de l’élève”.Complètement stoïque et détaché,l’intéressé s’est juste borné à répon-dre par “Oui” ou “Non” ou encore àévoquer un banal “coup de tête”.Déjàsous liberté surveillée dans le cadred’un délit commis lorsqu’il était mi-neur, Nathanaël P. envisageait d’in-tégrer le RSMA. “Vous trouvez ça nor-mal à 18 ans de consommer plusieursjoints par jour et d’agresser des jeunes”,tentait une nouvelle fois de com-prendre la parquetière. “Oui, c’est unpeu normal mais je suis fatigué avecvos questions”, répondait sans détourle prévenu complètement paumé.
Évoquant le “mépris pour la jus-tice”du prévenu, la représentante duministère public a requis une peinemixte qui a été suivie par les juges.Verdict : 18 mois de prison dont 12avec sursis mise à l’épreuve assortisdes obligations de soins, de forma-tion et de travail.
L.R.
L'incarnation du "mépris pour la justice"
SAINT-LOUIS
Un important dispositif de police s’estpositionné hier après-midi dans le quar-tier de Terre-Sainte pour mettre enfin lamain avec les effectifs du concours dugroupe d’intervention, sur un hommeâgé d’une cinquantaine d’années en ca-vale depuis quelques semaines. Détenuà Domenjod, ce dernier a profité d’unepermission de sortie en avril pour se vo-latiliser et ne jamais regagner sa cellule.Nommé Daprice, ce dernier faisait l’ob-jet de vérifications et de surveillance, no-tamment sur le quartier saint-pierrois,
où il avait des attaches. Surveillé de près,l’homme a tenté de prendre la fuiteavant d’être finalement rattrapé et in-terpellé.Placé en garde à vue, il devraitêtre déféré aujourd’hui au tribunal degrande instance de Saint-Pierre où il de-vrait être jugé en comparution immé-diate pour évasion. Il y a d’ailleurs de très fortes chancespour que le quinquagénaire repasse ra-pidement par la case prison.
L.R.
SAINT-PIERREUn détenu de Domenjod interpellé en pleine cavale
.
En février dernier, les négociationsentre Air Caraïbes et Corsair ont été rom-pues pour quelles raisons ?
"Le groupe TUI a pris l'initiative de rompre lesnégociations avec Air Caraïbes et le groupeDubreuil. Toutes les fiançailles ne se terminentpas par un mariage. Le groupe Dubreuil a voulualler extrêmement vite. Nous, nous étions restésprudents en mettant en avant que ce n'étaitqu'un projet. Il n'y a pas eu d'accord sur despoints importants notamment des éléments fi-nanciers.
Corsair n'a-t-elle pas été fragilisée parcet épisode ?
Absolument pas. Ce qui a pu nous fragiliserc'est que lorsque vous êtes engagés dans ce genrede discussions, un grand nombre de personnessont mobilisées. Pendant ce temps, la compa-gnie est un peu en état d'apesanteur. Des déci-sions sont retardées ou ne sont pas prises. Il fautensuite redémarrer. Deux mois plus tard, nousavons remis la machine en route. Nous n'en sor-tons pas plus fragilisés que le groupe Dubreuilqui avait annoncé des commandes d'avions surla base du rapprochement avec Corsair qui nese fait plus. Nous nous retrouvons exactementau point où nous étions avant d'engager les dis-cussions avec le groupe Dubreuil. Cette page estdéfinitivement tournée.
Corsair est-elle toujours à vendre ?Corsair est toujours à la recherche d'un parte-
naire stratégique. Il n'y a pas d'urgence. Il n'y apas de partenaire avec lequel nous discutions. Siune opportunité intéressante se présente avecun projet industriel le groupe TUI réexaminerales choses. Pour l'instant, il nous accompagnedans notre développement.
Le retour à l'équilibre est-ce pour cetteannée ?
Nous nous rapprochons de l'équilibre. Au pre-mier trimestre, nous avons amélioré le résultatd'exploitation de 4,3 millions d'euros. Nous au-rons fait un bon premier semestre au global.Nous avons de bons engagements de vente.Nous sommes à 87% de coefficient remplissagesur la Réunion. Le chiffre d'affaires sur la ligneprogresse de 8%. Nous devrions reprendre desparts de marché au premier semestre. Corsairdevrait être à l'équilibre ou proche de l'équilibrecette année.
Qu'en est-t-il du renouvellement de laflotte ?
Nous allons reprendre la copie. Le Boeing 747400 a retrouvé pas mal d'attraits avec la baissedu prix du kérosène. En période de pointe, ilreste aujourd'hui l'avion idéal. L'Airbus A350n'est pas compatible dans le calendrier avec leremplacement des B.747 en 2017. Il n'y en a pasde disponible à cette échéance. Toutes les op-tions sont à ce jour envisageables mais il nousfaudra de gros avions. La décision sera prise dansles mois qui viennent. Comment se positionne la destination
Réunion dans la galaxie Corsair ?C'est un des principaux marchés de la compa-
gnie. Du début octobre à fin mars, l'océan Indienc'est globalement 34% de notre offre dont 22%pour la Réunion, notre deuxième marché après lesAntilles et 45% du chiffre d'affaires de Corsair dont30% pour la Réunion. L'océan Indien est donc lepremier marché de la compagnie. Cet hiver austral,nous aurons une offre en croissance de 10%. Nousallons monter jusqu'à huit fréquences hebdoma-daires en haute saison sur la Réunion avec des volsde jour et nous resterons pas là.
Quels sont vos objectifs ?La Réunion fait partie des lignes millionnaires
en terme de nombre de passagers. Il n'y en a pasbeaucoup sur le marché français. Dans ce contexte,24% ce n'est pas notre part de marché naturelle.Nous voudrions renforcer la desserte de la Réunionet de Maurice. Entre nos 24% et les 34% d'autresopérateurs, nous avons une marge de progression.Ce sont trois à quatre points que nous pouvonsgratter.
Les turbulences autour de la continuitéterritoriale vous ont-elles inquiété ?
Huit de nos clients sur dix qui viennent à l'agenceCorsair ont un bon de la Région. La continuitéterritoriale permet de soutenir l'activité et le trafic.On l'a vu quand il y eu des incertitudes sur la déli-vrance des bons. Nous avons eu une répercussionen terme de volume de billets émis. Nous souhai-tons un cadre stabilisé dans la pérennité afind'avoir une certaine visibilité et éviter des à coupscomme on l'a vu début 2015. La disparition éven-tuelle de la continuité territoriale ne manqueraitpas d'avoir un effet sur la desserte aérienne. Lescompagnies ne pourraient pas maintenir un pro-gramme de vol aussi important.
La crise requin a-t-elle impacté le traficsur la Réunion ?
La Réunion comme destination touristique a desatouts. Elle n'est pas considérée aujourd'hui à sajuste valeur. La clientèle privilégie le balnéaire.Cette clientèle là ne vient pas à la Réunion. Le fluxde touristes comparé à Maurice est faible et ils ne
sont pas là pour le balnéaire. Ils viennent pour ladécouverte des beautés de l'île, la marche, lesgrands sites naturels. Le risque requins n'a euaucun impact sur les flux touristiques dans la me-sure où les gens qui viennent voir les volcans etl'intérieur de l'île ne se sentent pas concernés.Notre objectif est de faire du tourisme itinérant àtravers l'île pas de développer le balnéaire qui n'estpas de mon point de vue l'axe de développementà court terme. Avec la contre publicité faite avec lerisque requin, ce n'est pas le moment de présenterla Réunion comme une destination plages. Cen'est pas crédible.
Air France milite pour un moratoire surla « taxe chirac », quelle est votre position ?
Corsair est complètement alignée sur cette posi-tion. Toutes les compagnies françaises se plaignentd'un niveau de taxes, des charges mais aussi desredevances d'Aéroports de Paris tout à fait exces-sives alors que nous sommes en compétition avecdes transporteurs qui ne supportent pas ces lour-deurs. On ne peut pas, d'un côté, nous demanderde pratiquer des tarifs abordables, de défendre lesparts de marché du pavillon français, et, de l'autre,nous accabler de charges et de taxes.
Une baisse des taxes profiterait-elle auxpassagers ?
Les prix sont déjà déjà très bas. Actuellement,nous avons une promotion à 696 euros TTC audépart de la Réunion sur Paris et la province avecle TGV gratuit pour des voyages départ fin juin,retour fin juillet. Il n'y a jamais eu de tarifs aussibas au départ de la Réunion. L'an dernier, nousétions à plus de 700 euros. Si on pouvait faire deséconomies de taxes, une partie aurait un impactfavorable sur les prix et une partie servirait à re-constituer nos marges afin de pouvoir investir.
Quel regard portez-vous sur le conceptdes Iles Vanille ?
Le concept sur le papier est intéressant. On enparle depuis des années et rien de concret n'est en-core sorti de cela. Les traits d'union aériens entreles îles n'existent pas. Corsair avait voulu dévelop-per des liaisons low-cost entre Maurice et laRéunion. Nous n'avons jamais obtenu de droitsde trafic à cause du protectionnisme d'Air Australet d'Air Mauritius. Si on avait une ligne Maurice –Réunion avec du choix et des tarifs, on développe-rait des combinés qui profiteraient à la Réunion.Aujourd'hui, ce n'est pas possible. Les tarifs sontprohibitifs. Il faudrait un opérateur aérien régionaltrans-îles comme cela existe aux Antilles.
Quels sont vos projets dans la zone océanIndien ?
Nous continuerons à desservir Mayotte. JumelerMayotte et Madagascar est pour nous intéressant.Maurice est une de nos grandes destinations. Elleest très dynamique. Nous sommes passés de troisà quatre vols directs par semaine. Si nous avonsdes possibilités de nous développer, nous le feronsvolontiers.
Si comme aux Seychelles une compagniedu golfe prenait pied à Maurice en entrantdans le capital d'Air Mauritius, cela vousinquiéterait ?
Aujourd'hui, Air Mauritius est avec Air France. Sidemain elle devait être avec une compagnie duGolfe, cela ne changerait pas grand chose pournous. Nous sommes le challenger le plus offensifsur les prix. Nous avons toujours vécu dans ununivers concurrentiel. On est petit pour se battrecontre les gros. On a intérêt à être bon".
Propos recueillispar Alain Dupuis
Le Journal de l’Île10 Mercredi 6 mai 2015ÉCONOMIE
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Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair : "24%, ce n’est pas notre part de marché naturelle surla Réunion. Ce sont trois à quatre points quenous pourrions gratter" (photo Eric Lejoyeux).
«Nous ne nous contenterons pas de 24% de parts de marché»
PAsCAl De IzAGUIRRe, PDG De CORsAIR
Oublié le mariage manqué avec Air Caraïbes. Corsair a tourné la page et repart à l'offensive. De passage à la Réunion, Pascal de Izaguirre, PDG de lacompagnie du groupe TUI, affiche clairement de vastes ambitions. Il ne se satisfait pas des 24% des parts de marché détenus par Corsair sur la ligne Réunion– métropole. Il regrette l'absence d'une véritable compagnie aérienne régionale qui offrirait tarifs compétitifs et fréquences.
Le Journal de l’Île 11Mercredi 6 mai 2015 ÉCONOMIE
Pas facile d'installer le réflexe dutri et du recyclage dans lesmentalités. Particuliers ou pro-
fessionnels, ils sont encore trop peu àrecourir aux filières de recyclage lo-cales qui couvrent les déchets d'équi-pement électrique et électroniques(DEEE), les lampes, les piles, les dé-chets d'activité de soins à risques in-fectieux (DASRI-PAT), les batteries etles pneus. Localement, six éco-orga-nismes nationaux sont représentés :Eco-systèmes, Recylum, Eco-Mobilier,Dastri, Corepile, et depuis le 1er mai,PVcycle. L'an dernier, les filières lo-cales ont récupéré 6,79 kg de DEEEpar habitant. D'ici décembre, le SICRespère rattraper le niveau national(7,4 kg). Un objectif rendu possiblepar le fait que toutes les enseignes quivendent des produits électriques etélectroniques sont désormais obligéesde reprendre les objets usagés.
L'an dernier, les filières locales ontcollecté 6,79 kg de DEEE par habitant(contre 7,4 kg en métropole). D'ici dé-cembre, le SICR espère rattraper le ni-veau national. Un objectif rendu pos-sible par le fait que toutes lesenseignes qui vendent des produits
électriques et électroniques sont dés-ormais obligées de reprendre les ob-jets usagés. Autre nouveauté quipourrait booster le recyclage, l'Etat adécidé de sévir contre les importa-teurs qui se soustrairaient à lacontrainte du recyclage. Des lettresde mise en demeure, assortiesd'amendes salées (7 500 euros parproduit non déclaré), ont commencéà être envoyées en métropole. À laRéunion, les premières sanctions de-vraient tomber d'ici la fin de l'année.
RECYCLER LES MEUBLES EN SOURCE D'ÉNERGIE
Installée en 2013, la filière meubleset literie regroupe 57 adhérents, maisle prestataire de collecte n'a pas en-core été désigné. Partenaire du SICR,l'Ademe (agence de l'environnementet de la maîtrise de l'énergie) souhaitetrouver un débouché local au recy-clage des meubles en bois. À terme,une partie pourrait partir en ressour-ceries pour une seconde vie. Le reste,une fois broyé, pourrait servir desource d'énergie. “L'export versl'Europe n'est pas viable économique-
ment, c'est pour cela qu'une solution péidoit être trouvée. Nous avons évalué legisement à 20 000 tonnes annuelles”,précise Philippe Beutin, directeur del'Ademe. Deux organismes locauxs'occupent des batteries (ATBR) et despneus (AVPUR). L'an dernier, 4 771tonnes de pneus et 1 415 tonnes debatteries ont été collectés. “On estimeque 2 000 tonnes de pneus échappent
encore à la filière de recyclage. Cela coûteplus de 150 000 euros aux intercommu-nalités de les ramasser”, indique DavidPincepoche, directeur d'AVPUR. “5000 tonnes de pneus repartent à l'exportvers l'Asie sous forme de chips car ils nepeuvent pas être valorisés localement.Nous réfléchissons à de nouvelles trans-formations en enrobés phoniques oumurs anti-bruit.”
Côté véhicules, moins de la moitiédes 12 000 voitures hors d'usage fi-nissent leur course dans un des septcentres agréés de l'île. “Encore plusqu'en métropole, le marché des pièces dé-tachées fonctionne très bien à la Réunionà cause du prix excessif des piècesneuves. Résultat, les casses sauvages pul-lulent”, note Philippe Beutin.
E.M
Volume recyclé évolution entre 2013 et 2014
Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) 5 661,5 tonnes
Lampes 18,8 tonnes
Déchets d’activités de soinsà risques infectieux (DASRI-PAT) 4 tonnes
Piles 56,9 tonnes
Batteries 1 415 tonnes
Pneus 4 418 tonnes
Les flières de recyclage progressent
L'Etat va sanctionner les importateurs fraudeursLe syndicat de l'importation et du commerce de la Réunion a dressé, hier, le bilan des filières locales de recyclage. Si lacollecte des lampes et des piles usagées est en recul, l'île est en pointe dans la récupération des déchets médicauxperforants (seringues). L'Etat a décidé de hausser le ton contreles importateurs fraudeurs.
RECYCLAGE
Le Journal de l’Île12 Mercredi 6 mai 2015ÉCONOMIE
Depuis 4 heures hiermatin, une partie dessalariés des Brasseriesde Bourbon a entamé
un mouvement de grève sur lesdeux sites de production, àSaint-Denis et à Saint-Pierre, àl'appel de la CFDT soutenuepar la CGTR. Ils réclament lareprise des négociations an-nuelles obligatoires (NAO), dé-buté le 13 mars dernier, maisqui n'ont toujours pas abouti.
Au départ, les syndicats de-mandaient une revalorisationsalariale de 3% alors que la di-rection partait sur 0% d'aug-mentation et deux euros sup-plémentaires de participation àla mutuelle. “C'est indécent dene proposer aucune augmenta-tion, ça veut dire que les salariésne méritent rien alors que le chif-fre d'affaires de l'entreprise a aug-menté de plus de 6% en troisans !”, s'indigne ProsperDaleau, délégué syndicalCFDT. “Lors de la dernière ren-contre, la direction proposait+0,88% d'augmentation alorsque nous demandons 2%.”
Excédés par la lenteur des dis-cussions, les salariés se sontdonc mis en grève, provoquant
l'arrêt de la production dans lesdeux usines. “En réalité, la di-rection veut faire traîner leschoses. À ce jour, nous n'avonstoujours pas notre participation.Nous demandons la reprise devraies discussions”, insisteProsper Daleau.
Les grévistes ont décidé depoursuivre leur mouvementaujourd'hui, ils devraient êtrerejoints par plusieurs chauf-feurs de la société ce qui pour-rait entraîner des perturbationsdans les livraisons. LesBrasseries de Bourbon, dont lesiège est implanté dans le Bas-de-la-Rivière à Saint-Denis, em-ploie 280 salariés dont 180 ou-vriers et employés.
E.M
Les salariŽs en gr•ve demandent la reprise rapide des nŽgociations annuelles obligatoires (photo L.L-Y).
Les salariés des Brasseries de Bourbon en grève
SOCIAL
L'Iedom a publié hier sonnouvel observatoire des tarifsbancaires dans les départe-ments d'Outre-mer. Des huitétablissements présents loca-lement, le Crédit Agricoleremporte une nouvelle fois lapalme de la banque la moinschère de l'île avec un écart de16,37 euros sur son challen-ger direct, la Banque de laRéunion. L'ensemble des ta-rifs examinés par l'Iedom s'af-fiche à 506,83 euros pour leCrédit Agricole contre 523,20euros pour la Banque de laRéunion. La Banque Postaleglisse en troisième positionavec un total de 523,61 euros.
En queue de classementavec plus de 221 euros d'écartavec la banque la moinschère, le Crédit mutuel offrepourtant les services stan-dards les plus abordables(137,94 euros), devant leCrédit Agricole (143,25euros) et la Banque Postale(146,33 euros).
Dans le détail, les frais detenue de compte font legrand écart entre les établis-
sements : gratuits au Créditagricole et affichés à 4,20euros à la Banques Postale, ilscoûtent jusqu'à 36 euros à laBNP Réunion.
La différence de prix s'ex-plique surtout sur les servicesannexes (frais de rejet dechèques, frais de virementpermanent, carte Visa...) quicoûtent quasiment du simpleau double aux consomma-teurs.
Affichés à 346,90 euros à laBR, ils passent à 590,12 eurosau Crédit Mutuel. Mais ceschiffres doivent être maniésavec précaution car aucunclient n’utilise annuellementl’ensemble de ces services.
Selon l'Iedom, entre octobre2014 et avril 2015, 37% destarifs bancaires s'inscriventen hausse à la Réunion, 24%sont en baisse et 36% sontrestés stables.
Depuis 2011, les frais detenue de compte ont sensi-blement baissé, passant de 24euros en moyenne à moinsde 15 euros.
E.M
Extrait Autres tarifs Total standard (chèques, SEPA, CB)
1 Crédit Agricole 143,25€ 363,58€ 506,83€
2 Banque de La Réunion 176,30€ 346,90€ 523,20€
3 Banque Postale 146,33€ 377,28€ 523,61€
4 BFCOI 171,85€ 391,70€ 563,55€
5 BNP Réunion 189,98€ 424,10€ 614,08€
6 BRED 172,16€ 497,53€ 669,69€
7 Caisse d’Épargne 164,35€ 547,58€ 711,93€
8 Crédit Mutuel 137,94€ 590,12€ 728,06€
Classement des banques réunionnaises (avril 2015)
Le Crédit Agricole,banque la moins chère
OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES
Al’issue du deuxième jour de vi-site dans notre, la commissaireeuropéenne en charge de la po-litique régionale et des RUP,
Corina Cretu, a laissé une bonne impres-sion aux hôtes de la Région. Hier auMoca, à l’occasion de la présentation duProgramme d’Orientation 2014-2020,2,2 milliards d’euros collectés auprès des27 Etats membres de l’UE, dont 1,1 mil-liard consacré au Feder - aucune crispa-tion n’est apparue sur les visages deCorina Cretu, Didier Robert, et Domi-nique Sorain. La commissaire, le prési-dent et le préfet semblaient sur la mêmelongueur d’onde pour présenter la stra-tégie de développement pour notre ter-ritoire et son financement pour les sixprochaines années.
Une entente cordiale de bonne augu-re pour faire accélérer les dossiers. Lapériode précédente pilotée par le com-missaire autrichien Johannes Hahn futlongue à dérider. Jusqu’à ce que celuivienne voir notre île. Sa remplaçanteroumaine n’a pas perdu de temps.Après la Guadeloupe, sa venuetémoigne d’un volontarisme pour faireavancer les dossiers des RUP. Aprèsavoir beaucoup œuvré depuis 2013pour que les spécificités des RUP soientprises en compte par la technocratiebruxelloise, Didier Robert, n’a pas bou-dé son plaisir, hier. Conforté dans ses
choix stratégiques par l’UE, le prési-dent-candidat n’a pas manqué de tirerprofit de ce grand raout “RUPestre”.
Avec grande affiche et un jeu de mots“L’Europe, Feder a nou” en toile de fond,le président, a fixé un cap de dévelop-pement soutenu dans les grandeslignes par l’Europe. “La Réunion est uneterre d’équilibre, de France, d’Europe et del’océan Indien [qui représentera la moi-tié de la population mondiale dansmoins de 20 ans, Ndlr]”, a-t-il déclarédevant un parterre d’élus et de chefsd’entreprise intéressés par la manneeuropéenne. Trois dimensions à pren-dre en compte pour faire de notre île“une terre de succès et de dynamisme”.
SAUPOUDRAGE
Une stratégie “d’ouverture, d’émanci-pation”, pour reprendre ses élémentsde langage, qui devrait être renforcéepar “l’effort de concentration théma-tique” des fonds européens. Terminé“le saupoudrage” ! L’Europe accepte demettre le paquet pour accélérer le rat-trapage et surtout favoriser “l’excellenceéconomique” (lire en repère) à partir duterritoire. L’embellie [+ 300 millionsd’euros par rapport à l’enveloppe2007-2013] ne s’arrête pas là. Avec leplan Junker pour valoriser la repriseéconomique et l’emploi, Didier Robert
peut entrevoir d’entreprendre deuxnouveaux grands chantiers : l’Ecocitéà Cambaie et le port bicéphale de Bois-Rouge (lire en page 15). Deux cadeauxdu ciel. Pour autant, la Région a citédes “lacunes” dans certains pro-grammes (Cosme, Erasmus+, Horizon20/20). Le président a regretté lesretards pris pour sécuriser la filièresucre, et revoir la réglementation quipermettrait de protéger notre filièrepêche. Moins catégorique que son pré-décesseur sur l’exigence de diversifica-tion de notre économie et plus respec-tueuse des filières traditionnelles,Corina Cretu, a rassuré : “L’arrêt desquotas est une chose, mais il faut voircomment s’arranger pour que la produc-tion continue. Il faut trouver des solutionsà ce problème". La commissaire a affi-
ché le même volontarisme pour obte-nir des dérogations sur le dossierpêche. A elle désormais de convaincreses homologues à Bruxelles. Mais pourDidier Robert, l’essentiel de sa stratégieest d’ores et déja consolidé.Aujourd’hui, la commissaire, le prési-dent et le préfet prendront la mer pourune visite de chantier de la NRL. Luiaussi financé par le Feder (151 M €). Ala fin de la séance, on imaginait malcomment des candidats aux régio-nales pourraient se soustraire à cecadre européen ainsi négocié. Leurmarge de manœuvre s’annonceétroite. “On ne change pas d’orientationcomme ça, du jour au lendemain ; il nepeut y avoir de rupture”, a d’ailleurs sou-ligné le préfet.
Y.G
Le Journal de l’Île14 Mercredi 6 mai 2015POLITIQUE
Avec 2,2 milliards, Robert espère fédérer pour les régionalesAucune perturbation entre La Réunion et Bruxelles. Le président Robert, la commissaire Cretuet le préfet Sorain ont joué la même partition du développement économique, hier, au Moca.Une stratégie de développement territoriale créditée de 2,2 milliards d’euros qui engage laRégion envers l’Europe et réciproquement jusqu’en 2020.
UNION EUROPÉENNE - RUP
Les fonds FederDevenue la seule autorité de gestiondes fonds européens, la Région auraà flécher sur des projets, 2,2 milliardsdont la moitié pour développer leterritoire (Feder). Au titre durattrappage, 427 millions serontalignés pour moderniser lesinfrastructures, développer lesservices à la personne, pour aider aufinancement de la NRL, du Port Est,de l’assainissement et du traitementdes déchets. Pour miser sur la réussiteéconomique, l’UE déploie 423millions d’euros sur l’économienumérique, le tourisme durable, lacroissance bleue...). Les énergiesrenouvelables bénéficient d’uenenveloppe de 136 millions dont unebonne part pour le projet SWAC.L’apprentissage, la formation et lalutte contre la précarité conserve142 millions. Les porteurs de projetssouhaitant bénéficier d’une part deces fonds ont désormais un guichetunique dans le hall de la pyramideinversée pour se faire aider dans leursdémarches. Aux dernières électionsrégionales, 70 % des électeurs péiont boudé les urnes.
Didier Robert a déroulé letapis rougepour la com-missaire Cretu,hier, audomaine duMoca. Normal,compte tenudes efortsconsentis parl’Europe pour ledéveloppementde notre île(photo L.L-Y).
Le Journal de l’Île 15Mercredi 6 mai 2015 POLITIQUE
AVANT TRAVAUX
DÉCLARATION MUNICIPALE N° 04/2015
SPORTS ET LOISIRS
SAINT DENIS - RUE MARECHAL LECLERC (CARRE PIETON)63 Rue Maréchal Leclerc - 97400 Saint-Denis - Tel : 02.62.21.53.46
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La filière canne, qui s’in-quiète pour son avenir, atten-dait hier de pied ferme la com-missaire européenne à Boisrouge à Saint-André.
Le secteur cannier, qui nepèse que 1,3 % de la produc-tion de sucre européenne, de-meure un élément majeur del’économie réunionnaise.
Philippe Labro, président dudirectoire de Téréos, l’a rappeléainsi que les spécificités dumodèle. "CÕest le premier secteurŽconomique avec 18 300 emploisdirects et indirects, soit 13 % desemplois du secteur marchanddans lÕ”le".
Il a aussi rappelé les attentesdu secteur qui exporte 95 %des 210 000 tonnes de sucreproduites chaque année.
La Réunion, "leader avecMaurice sur le marchŽ des sucresspŽciaux", est en butte sur cemarché à une concurrence ac-crue de pays tiers (Afrique,Caraïbes, Pacifique), notam-ment d’Amérique latine quiont signé depuis 2014 des ac-cords avec l’Europe. PhilippeLabro espère voir la commis-sion européenne préservercette niche pour les DOM dansde futurs accords dont ceuxavec le Brésil, l’Inde ou laThaïlande (premiers pays pro-ducteurs).
"JE SERAIS VOTRE DÉFENSEUR"
L’homme de Téréos a égale-ment plaidé le cas de l’autremoitié de la production réu-nionnaise, exportée en sucre àraffiner. "En Europe sont pro-duites 17 millions de tonnes desucre. Nous ne reprŽsentons pource volet que 100 000 tonnes.Mais avec la fin des quotas en
octobre 2017, nos handicaps liŽsˆ lÕŽloignement et nos cožts deproduction, nous allons perdrenos marchŽs du centre delÕEurope", estime-t-il.
Pour pouvoir "continuer ven-dre", François Hollande avaitpromis en août dernier unerallonge de l’aide de l’État de38 millions d’euros. PhilippeLabro tout comme Jean-YvesMinatchy, co-président de l’in-terprofession de la canne, plai-dent pour un regard bienveil-lant de la commission sur cedossier.
Corina Cretu, la commis-saire, a rappelé que la décisionde mettre fin aux quotas su-criers avait été votée au parle-
ment il y a dix ans. Elle a éga-lement insisté de nouveau :"LÕÉtat fran•ais nÕa toujours pasfait parvenir sa demande de vali-dation pour lÕaide supplŽmentaireˆ Bruxelles". Le dossier devraitêtre sur la table en septembre.
Corina Cretu, qui a pris soinde rappelé qu’elle n’était pas lecommissaire européen encharge de l’agriculture, a pour-tant assuré la filière qu’elle se-rait "la dŽfenseur" des intérêtsréunionnais. Elle affirme parailleurs : "JÕai justement ŽvoquŽavec la ministre des OutremerdÕun travail sur la durabilitŽ ˆmoyen et ˆ long terme de cette fi-li•re dans les DOM".
B.G.
La commissaire Corina Cretu a visité l’usine sucrière de Boisrouge au pas de course (photo LLY).
Filière canne : la commissairepromet son soutien
Jean-Paul Virapoullé, mairede Saint-André et président dela Cirest, ne pouvait pas man-quer cette occasion. Fort dusoutien de Didier Robert, il aplaidé devant la commissaireeuropéenne pour son pôle in-dustriel de Bois rouge, sous-tendue par son fameux port bi-céphale. Panneaux et schémasà l’appui, il a fait son VRP au-près de Corina Cretu.
Le projet consiste à créer unport pour décharger les vracs àSaint-André plutôt qu’à LaPossession, d’où son appella-tion de port bicéphale.
"Ce nÕest pas un Žquipementconcurrentiel mais complŽmen-taire permettant au port Est dejouer pleinement son r™le de hubde transbordement", justifieJean-Paul Virapoullé.
Ce dernier serait doté d’uncercle d’évitage de 415 m et dedeux digues de protectiondont la principale à l’Est de735 m. Un terre-plein de20 000 m2 et un vaste arrière-port sont prévus. Unités destockage (GNL, kérosène…),usines de valorisation des dé-chets, data center alimenté par
des énergies propres… Autotal, il est question de 40 uni-tés industrielles de 5 hectaresen moyenne.
Une unité de climatisation àl’eau de mer profonde (SWAC),plus modeste que celle prévueà Saint-Denis, est égalementtracée. À la clé notamment,une valorisation du liquidepour l’industrie cosmétique oumême la vente en bouteille.
Le projet prévoit la créationde 5 000 emplois. L’opération,qui nécessite des études, pour-
rait se concrétiser à partir de2020, si les financements sui-vent.
Or, Jean-Paul Virapoullécompte sur les aides euro-péennes, notamment dans lecadre du plan Juncker, qui pré-voit des milliards d’euros pourrelancer l’activité en Europe.Le président de Région sou-tient ce projet et cette candi-dature au plan Juncker toutcomme celle de l’écocité deCambaie.
B.G.
Jean-Paul Virapoullé a profté de la visite de l’usine de Bois rougepour présenter son projet à la commissaire européenne (photo LLY).
Virapoullé plaide pour son port bicéphale
Le Journal de l’Île16 Mercredi 6 mai 2015POLITIQUE
Hier en conseil municipal, le mairedu Port a exprimé toute sa colèrecontre le passage en force dont feraitpreuve la multinationale Vinci. Desusines à béton, destinées à alimenterle chantier de la nouvelle route dulittoral, commencent à voir le jour,“sans permis de construire, sans que lePLU encore en révision ne le permette”,peste Olivier Hoarau. Par ailleurs, “laquestion de l’eau n’a pas été réglée, nicelle du passage des camions qui vontétouffer la commune”.
Regrettant que la Région n’ait pasdaigné les consulter pour évoquer cesmultiples questions, le premier ma-gistrat a fait voter un avis défavorableà la demande d’enregistrement pré-sentée par la société Vinci construc-tion grands projets. “Nos services sontallés sur place constater l’infraction etnous allons sortir un arrêté d’interrup-tion des travaux le temps que la régle-mentation soit conforme”, a indiquéOlivier Hoarau.
“UNE CASSE DE LA VIE
ASSOCIATIVE”
Une démarche politique ? “Non, ré-torque-t-il. Et si on n’agit pas,quelqu’un pourrait par contre engagerdes recours et ralentir le projet de plu-sieurs années. Dans tous les cas, il fautrespecter le droit du sol au Port. Les mil-lions d’euros ne justifient pas de violerla loi”.
Lors de cette séance, il a égalementété question de la vie associative quela mairie est en train de remanier.Pour rappel, le budget alloué est enbaisse mais doit être “mieux utilisé”qu’auparavant. L’opposante FiroseGador y voit “un recul énorme par rap-port au travail énorme fourni sur le ter-rain chaque jour”. “Vous menez unecasse de la vie associative”, a-t-elle fus-tigé. Le maire a défendu sa position,sans fléchir. “Il y a aucune volonté de
couper des têtes, je veux juste recentrerles missions. Les doublons, c’est ter-miné. La vie associative était sclérosée,plus rien ne se passait, les habitantsn’étaient même plus écoutés”. Il se féli-cite que la collectivité soutienne dés-ormais de nouvelles structures,même en leur attribuant des sommesmodestes. “Avec 2 500 euros, on peutfaire quelque chose, mettre en place desanimations et créer du lien social”.
D.F.B
Olivier Hoarau craint que sa ville soit paralysée par le trafc des camions lié auchantier de la NRL. Il exige à nouveau des garanties de la Région (photo LudovicLaï-Yu).
Olivier Hoarau s’insurge contre les “usines illégales” de la NRL
AU CONSEIL MUNICIPAL DU PORT
Réuni hier soir à Saint-Denis, lebureau politique de l'UDI a validésans débat ni discussion le soutienà Didier Robert en vue des élec-tions régionales de décembre pro-chain. L'actuel président deRégion et candidat à sa successiona déjà obtenu l'investiture del'UMP.
Si le soutien officiel de l'UDI 974était attendu, certains membresdu parti présidé localement parNassimah Dindar s'attendaient àdavantage de discussion. Mais enl'absence remarquée de certains té-nors dont Jean-Paul Virapoullé,Ibrahim Dindar ou encore SergeCamatchy, la question de la têtede liste a été rapidement adoptée.Plus croustillante est la liste desprétendants à une place sur la fu-ture liste de Didier Robert.
Ils sont 16 à espérer y figurer. Unnombre finalement logique si larègle voulant que les trois partiesqui soutiennent Didier Robert
(UMP, UDI, Objectif Réunion)comptent chacun un tiers de re-présentants sur la liste. Mais lesplaces éligibles seront chères. Pourêtre sûr de figurer dans la pro-chaine assemblée régionale,même en cas de défaite, il faudraêtre dans les dix premiers.
À retenir parmi les noms les plusen vue, Stéphane Fouassin, MichelLagourgue, Juliana M'Doihoma,Valerie Aubert, David Sinimalé, ouencore Laurent Grosset, FaouziaVitry, Gertrude Carpanin, Louis-Bertrand Grondin, ClaudineBois...
À noter enfin, que le parti s'estinterrogé sur sa future organisa-tion. Nassimah Dindar n'auraitainsi pas refusé l'idée de créer ungroupe UDI au sein de son assem-blée départementale. Reste à sa-voir quand. Avant ou après les ré-gionales ? Le bureau n'a pasdécidé.
RÉGIONALESEn plein psychodrame politico-familial, le Front national a tout de même pudésigner ses têtes de liste pour les régionales. À La Réunion, Joseph Grondin aété préféré à Mme Clain. Il s’agira d’une première figuration pour le FN à cetteélection. Joseph Grondin, lui avait déjà concouru sur une liste SOS Medecins, ily a un bail. Le parti d’extrême droite espère confirmer sa percée lors desélections départementales (8 000 voix récoltées dans neuf cantons). JosephGrondin avait aggloméré 12% des voix sur le canton Saint-Denis 4.
Sans surprise, l'UDI soutiendra Didier Robert
ÉLECTIONS RÉGIONALES
Le Journal de l’Île 17Mercredi 6 mai 2015 SOCIÉTÉ
AGRICULTURELa campagne Politique Agricole Communesurfacique va bientôt démarrer. La CAPAM et laDAAF sont les interlocuteurs privilégiés desagriculteurs. Afin de les accompagner dans leursdémarches :- Les exploitants qui n’ont pas effectué dedéclaration de surface en 2014 ou ceux quisouhaitent modifier au titre de la demande 2015le parcellaire déclaré en 2014, sont invités àcontacter rapidement la CAPAM en appelant le02 69 60 73 18 ou le 02 69 62 07 38.- Les producteurs qui ont déjà déclaré les surfacesdes exploitations au titre de la campagne 2014 etqui ne souhaitent pas modifier leur parcellaire,seront convoqués par courrier et SMS quipréciseront les dates et lieux d’accueil de dépôtdes dossiers.
ÉDUCATIONComme chaque année depuis 8 ans déjà, a lieule 6 mai la Journée mondiale du coloriage (JMC)au profit de l’association SOS Villages d’Enfants.Les enfants du monde entier sont invités à créeret à offrir des dessins et coloriages à leurentourage qui, en signe de solidarité, peuteffectuer un don au profit de SOS Villagesd’Enfants. Une manifestation colorée et solidaire àl’initiative de la fondation Staedler qui rassemblechaque année plus d’un million d’enfants dansune trentaine de pays. Cette année, lesdépartements d’outre-mer sont à l’honneur,notamment l’association Valentin à Sainte-Marie(6 mai) et l’école primaire Bras-des-Chevrettes àSaint-André (21 mai).
SOCIALLa CGTR-Finances publiques mènera uneopération de communication adressée auxusagers le jeudi 7 mai 2015 à partir de 7h30 surle site de Champ-Fleuri. Une sensibilisation dupublic liée à la campagne des déclarations derevenus. La CGTR met en avant les guichets descentres des finances publiques «submergés».
Décrochez votre smart-phone, photographiez,patientez quelques se-condes et, surprise, s’af-
fiche devant vous le nom de l’es-pèce que vous recherchiez. Des liensvers une fiche détaillée sont égale-ment disponibles. Ce n’est ma-gique, mais presque !
Pour parvenir à ce résultat, il aurafallu trois ans de travail. Le CiradRéunion s’est appuyé sur le succèsde l’application lancée en métro-pole en 2013. PlantNet revendique400 000 téléchargements pour unebase de données d’environ 5 000 es-pèces.
À la Réunion, la base de départ estplus modeste. 45 000 photos sontrecensées pour quelque 900 espèces."Nous avons construit un poold’images suffisamment conséquentpour intéresser les utilisateurs, ex-plique Hugo Santacreu, chargé demission au Cirad pour les applica-tions mobiles. Et plus il y aura d’usa-gers, plus la base de données pourras’élargir". Plantnet est en effet unprojet collaboratif. Dès qu’une es-
pèce inconnue par l’application estphotographiée, elle est soumise àun jury d’experts qui valide sonnom en l’espace de 24 heures. Labase de données s’élargit ainsi aufur et à mesure que les usagers pho-tographient de nouvelles plantes.
DES PLUS CONNUES AUX PLUS DISCRÈTES
Le fonctionnement de PlantNetest très simple. Il suffit de photogra-phier en gros plan la feuille, unefleur ou même le tronc de la plantevisée pour trouver son nom."L’application propose plusieurs solu-tions se rapprochant au maximum del’espèce photographiée", préciseBernard Reynaud, responsable duPôle de protection des plantes.
L’application est conçue pourfonctionner aussi bien avec des es-pèces très répandues dans les jardinsque des plantes endémiques moinsconnues du grand public. "Le risquec’est que beaucoup de gens photogra-phient toujours les mêmes espèces", re-connaît Hugo Santacreu. Un risque
qui pourrait être renforcé par la fai-blesse du réseau 3G sur les sentiersde randonnée. Sans connexionInternet en effet, l’application nepeut fonctionner. "On peut toujoursfaire une photo et interroger le moteurde recherche dès que l’on retrouve duréseau", affirme Bernard Reynaud.Pour constituer sa base de données,le Cirad s’est appuyé sur des asso-ciations locales comme les Amis des
plantes et de la nature (APN) maisaussi la Srepen, le Parc National,l’ONF, le Conservatoire botaniquedes Mascareignes. Désormais, c’estau public d’agrandir cet outil de dé-couverte de la flore réunionnaise.Un seul regret toutefois. Seuls les té-léphones Android sont pour l’ins-tant concernés. Les iPhone de-vraient suivre d’ici la fin de l’année.
J.-Ph.L.
L’application est déjà capable de reconnaître quelque 900 espèces locales(photo Julien Azam).
Une application pour reconnaître les plantes péi
Le Cirad lance la déclinaison locale de PlantNet. Une application pour smartphone qui permet lareconnaissance des espèces de la flore péi.
ENVIRONNEMENT
Le Journal de l’Île18 Mercredi 6 mai 2015SOCIÉTÉ
Bernard Picard, Chantal Pigetvieux et Maud Payet ont en com-mun d'avoir été tous les trois traités de 2007 à 2010 suite à descancers au service de radiothérapie du CHU de Saint-Pierre.Celui-là même qui a été fermé en 2012 pendant près de 6 moiset dont nous vous relations, il y a peu (le 27 mars dernier) lecombat mené par la lanceuse d'alerte. Ils se sont regroupés de-puis un an pour former un collectif et faire entendre leur voix.«À plusieurs, on est plus fort et on fait plus de bruit», confie l'und'entre eux. Mais surtout, leur cause est commune. Ils dénon-cent avec force les incohérences de ce service à l'époque et lesmanquements graves dont ils ont été victimes. Bernard Picarda dû être amputé suite une «irradiation circulaire d'un membres'écartant des bonnes pratiques» selon les experts de la SFRO (so-ciété française de radiothérapie oncologique). ChantalPigetvieux, brûlée au cou et à l’abdomen, n'a quasiment plusde thyroïde du côté droit et a des problèmes de déglutition, enraison de l’atrophie de son larynx. Quand à Maud Payet, elle aété brûlée gravement dans le dos et souffre aujourd'hui de nom-
breuses séquelles. Tous trois sont intimement convaincus queces « désagréments», comme il sera noté dans un rapport del'Autorité de sûreté de nucléaire (ASN), sont les conséquencesmême des manquements graves dans le service. Dosages nonadaptés, zone mal ciblée, insuffisance du traitement, non-res-pect des procédures... Ils demandent tous une contre expertisemais surtout que la vérité soit faite au grand jour. «Nous, tout ceque l'on veut, c'est que l'on nous dise la vérité. On se bat et on vacontinuer à se battre. Il faut que les responsables du service prennentleurs responsabilités. Nous ne sommes pas des cobayes, on ne peutpas faire ce que l'on veut avec les patients. On nous doit des comptes»,explique le trio. Et si aujourd’hui, ils ne sont que trois, ils restentconvaincus que d'autres comme eux ont subi une mauvaiseprise en charge et attendent des réponses.
«Nous savons que d'autres personnes comme nous sont victimes.Mais, quand on a un cancer, il est difficile d'avoir plusieurs combats.Et quand la personne est décédée, pas facile non plus de remuer cequi fait mal. Mais, il ne faut pas laisser faire les choses et les respon-sables doivent être punis. Sinon, ça pourra recommencer», interpel-lent-ils, lançant implicitement un appel à ceux qui pourraientse reconnaître.
Un collectif contre le service de radiothérapie du CHU Sud
SANTÉ
Chantal Pigetvieux et Bernard Picard souhaitent connaître la véritésur le traitement qu’ils ont subi (photo C.C.).
Les élèves de 6e du collège Mahé de La Bourdonnais et lesélèves de CM2 des écoles Eudoxie Nonge et Damase Legros(Saint-Denis) se mobilisent pour soutenir Action contre la Faim.
L’ONG est au cœur d’une journée visant à financer ses actionsdans divers pays du monde. Le vendredi 22 mai, 266 000 jeunesdans diverses villes seront sur la ligne de départ à l’occasion dela 18e édition de la Course contre la Faim. Cet événement pé-dagogique et sportif permet à Action contre la Faim de sensibi-liser et mobiliser chaque année des milliers de jeunes contre unfléau qui tue encore chaque année environ 1 million d’enfantsde moins de 5 ans : la sous-nutrition aiguë. Plus de 200 élèvesdu Réseau Rep+ Mahé de La Bourdonnais pour La Réunion yparticiperont. Pour cette journée sportive, citoyenne et solidaire,ces élèves devront parcourir le plus de kilomètres possible.Parrainés par leurs parents, voisins et amis qui leur promettentune petite somme d’argent pour chaque kilomètre parcouru, ilsapporteront concrètement leur aide aux populations qui souf-frent de la faim.
En amont, toutes les classes participantes au projet auront as-sisté à une séance de sensibilisation.
Le défi réunionnais aura lieu de 9 heures à 11 heures au jardinde l’État le22 mai.
MOBILISATION
Des élèves réunionnais courentcontre la faim dans le monde
Le Journal de l’Île 19Mercredi 6 mai 2015 SOCIÉTÉ
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De l’asthme, on ne connaîtsurtout que la crise. "Maisc’est comme le volcan. On nevoit que l’éruption alors que le
magma est là, en permanence", fait re-marquer Dr Pascale Lemée-Maury, pré-sidente de l’association Asthme &Allergie OI, organisatrice de la journéemondiale de l’asthme le 8 mai de 9h à16h au gymnase de Petite-Île, dans lesud de l’île.
Maladie chronique, l'asthme est dû àune inflammation des bronches réa-gissant de façon excessive à certainsfacteurs (allergènes, pollution, stress).Cette inflammation a notammentpour effet d'épaissir le muscle qui en-toure les bronches. Devenu plus puis-sant, ce muscle, dit «lisse», se contractetrop fort autour de la bronche quandil est stimulé et réduit l'espace dédiéde circulation de l'air.
Le traitement de la crise d’asthme estvariable en fonction de la sévérité dela maladie. Les bêta 2 mimétiquesseuls sont utilisés en cas de crise peusévère ou en prévention, dans le cadred’une exposition à un allergène.
Le recours aux corticoïdes inhalés encure courte est réservé aux crises plussévères mais une corticothérapie oralelongue peut se révéler nécessaire chezl’asthmatique sévère.
Les traitements médicamenteux doi-vent être accompagnés de mesures hy-giéno-diététiques , lutte contre les aca-riens, sevrage tabagique, limitation dutabagisme passif.
Beaucoup de personnes ont tentédes remèdes naturels mais il ne fautjamais exclure un traitement médica-menteux, selon les professionnels desanté.
TROP D’IDÉES REÇUES
En France, plus d’un enfant sur dixest touché. À la Réunion, plus d’un en-fant sur cinq (5-6 ans) et 20% des ado-lescents sont asthmatiques contre12% en métropole.
Selon les derniers chiffres publiés parl’ORS-Réunion (Observatoire régio-nale de la Santé), sur la période 2010-2012, 150 Réunionnais ont été nou-vellement admis en ALD (AffectionLongue Durée) pour asthme enmoyenne chaque année. Dans 70%
des cas, l’admission survenait avantl’âge de 65 ans. "Les hospitalisationspour asthmes graves sont également deuxà trois fois plus nombreuses qu’en métro-pole, en particulier chez les enfants", faitremarquer la présidente de l’associa-tion Asthme & Allergie OI.
Beaucoup de Réunionnais viventavec la maladie, sans le savoir. Cetteannée, le thème choisi pour la mani-festation est "Asthme, chassons lesidées reçues!".
17 DÉCÈS PAR AN
La Réunion, terre de croyances et desuperstitions, véhicule des idées reçuessur la maladie ("L’asthme, c’est lacrise", "Tous les médicaments se res-semblent", "On ne peut pas faire desport", "L’asthme disparaît à la pu-berté", "La cortisone, c’est mauvaispour la santé", "Il ne faut pas prendreson traitement pour l’asthme quandon est enceinte") et cette journée mon-diale sera l’occasion de les chasser.
De nombreuses associations spor-tives et musicales seront présentes etproposeront des danses, des démons-trations d’arts martiaux, du yoga, duzumba, de l’escrime. Accompagnée à
la guitare par son mari Gilbert Pounia,la conteuse Anny Grondin mettra enscène un conte spécialement dédiéaux enfants asthmatique ("Tek tek laperd ler").
Des stands d’informations et de dé-pistage seront mis à la disposition dupublic. De nombreux médecins, infir-miers et bénévoles seront présents.L’association accueille cette année leDr Antoine Deschildre. Le pneumopé-diatre et allergologue au CHRU de Lilleaffirme que l’asthme concernera deplus en plus de monde dans les annéesà venir, "en raison d’un environnementplus propice aux allergies". Mais si la re-cherche a beaucoup évolué, l’asthmene doit pas être considéré comme unemaladie banale. On peut en mourir.Sur la période 2009-2011, dix-septdécès par asthme ont été recensés enmoyenne chaque année sur l’île : ma-joritairement des personnes de 65 ansou plus.
D’une manière générale, le taux stan-dardisé annuel moyen de mortalité parasthme était de 4,1 décès pour 100 000habitants à La Réunion sur la période2009-2011, contre 1,3 décès pour 100000 habitants dans l’Hexagone.
Juliane Ponin-Ballom
Le traitement de la crise d’asthme est variable en fonction de la sévérité de lamaladie (photo S.L-Y).
"Beaucoup de Réunionnais sontasthmatiques sans le savoir !"
La journée mondiale de l’asthme sera célébrée ce vendredi 8 mai par l’association asthme &allergie Océan Indien. Des médecins proposeront des dépistages. Chaque année, 150Réunionnais découvrent qu’ils ont contracté cette affection des bronches.
Santé
Dr Antoine Deschildre est pneumopédiatre et allergologue auCHRU (Centre Hospitalier Régional Universitaire) de Lille. Ilest à la Réunion cette semaine pour la journée de l’asthmecélébrée ce vendredi. "Je dis souvent que l’asthme, c’estcomme la myopie. Ça évolue, ça peut aller mieux, ça peuts’aggraver, ça peut s’éteindre. C’est comme ça !". En France,la maladie concerne 10% de la population pédiatrique. Lapollution intérieure et extérieure, l’exposition aux allergènes,les animaux, les déchets brûlés dans le jardin : les causes sontmultiples. Il y a des symptômes d’alerte qui peuvent interpeller les pa-rents sur l’apparition de la maladie : un enfant qui toussequand il rigole, quand il s’énerve ou quand il pleure est sans
doute asthmatique. Tout comme celui qui a des toux sèches àrépétition au milieu de la nuit. "Chez l’enfant, dans 9 cas sur10, c’est lié à une allergie. L’environnement est important etla maladie active à l’école primaire". Dans ce cas, le traitementpasse par une désensibilisation.Un enfant asthmatique peut avoir une vie normale. Les cas lesplus graves, on les trouve à l’hôpital lors des crises. La mort,elle, reste exceptionnelle. "Mais ça existe encore, en raison dela présence d’une autre maladie", fait remarquer le spécialiste. Sur le plan de la recherche, l’horizon se dégage. "Il y a beau-coup de recherche sur les déterminants. (...) Ce qu’on essaye,c’est un traitement personnalisé. On peut le faire!", assure DrAntoine Deschildre.
Dr Deschildre, pneumo-pédiatre : "La maladie est active à l’école primaire"
Le Journal de l’Île20 Mercredi 6 mai 2015SOCIÉTÉ
Comme chaque mois, les services deMétéo France Réunion ont publiéleur résumé climatologique. Lemois d'avril a été particulièrement
“chaud en journée, bien ensoleillé et faiblementventé”, peut-on lire. Les journées ont été parti-culièrement chaudes le mois dernier à écou-ter les services météorologiques. “Les tempé-ratures maximales moyennes sont les plus élevéesjamais relevées pour un mois d'avril depuis aumoins 50 ans. Avec +1,2° par rapport à la nor-male”, explique Météo France Réunion. Àl’inverse, les températures nocturnes ont étéproches des normales de saison.
Côté pluviométrie, ce mois d'avril a été mar-qué par un déficit sur une large moitié Est dela Réunion. “Les pluies sur les deux premièressemaines se résument en quelques averses soute-nues les 1er et 2 avril sur le Sud-Ouest et despluies modérées à localement fortes sur une largemoitié Est les 5 et 6 du mois dernier”, expliqueMétéo France. Résultat, les déficits en pluvio-métrie se montent à -25 % en moyenne pource mois d’avril, notamment une zone parti-culièrement marquée sur la Plaine-des-
Palmistes, avec un déficit estimé entre 50 et75 %. C'est lors de la dernière semaine quedes “orages forts très localisés” ont eu lieu surSaint-Leu et Saint-Louis. Météo France en faitmême son fait marquant du mois. “Un orageisolé se développe sous le vent du relief sur lacommune de Saint-Leu et provoque des pluiestorrentielles entre le Plate et Etang-Saint-Leu”.Ce poste météo va recueillir un cumul maxi-mum de 146 mm en 2 heures pendant cetépisode orageux. Ce mois d'avril reste trèsloin de mars en terme de pluviométrie. Cedernier s'était même hissé dans le top 3 desmois les plus arrosés au cours des 45 dernièresannées après 2 006 et 1 993. Quid de l'hiveraustral ? Ce n'est pas pour tout de suite rap-
pelle Jacques Ecormier, prévisionniste àMétéo France. “On découpe notre climat enquatre périodes sur une année. D'octobre à no-vembre, c'est l'intersaison. De décembre à mars,c'est l'été. D'avril à mai, nous sommes de nou-veau en intersaison et de juin à septembre, l'hivers'installe dans notre île. Pour le moment, il aencore fait chaud et froid en ce mois d'avril”,explique-t-il. Il n'y a qu'à prendre les pre-mières semaines d'avril, plus “fraîches”, com-parées à la dernière semaine, beaucoup pluschaude associée à un temps instable et plushumide. Encore un peu de patience, l'hiveraustral arrive doucement mais sûrement àla Réunion.
J.D
Des tempŽratures jamais relevŽesdepuis 50 ans
Le mois d'avril a étéparticulièrement chaud et sec.Météo France a enregistré lestempératures maximales les plusélevées et jamais relevées depuisau moins 50 ans. L'hiver austral sefait encore attendre dans notre île.
MÉTÉO
Il a fait très chaud en ce moisd’avril à la Réunion (photod’archives Eric Lejoyeux).
Le Journal de l’Île22 Mercredi 6 mai 2015SOCIÉTÉ
Pour stopper le projet, ilsen appellent à la minis-tre de l’écologie,Ségolène Royal. Mais
pas seulement : « Une informa-tion a d’ores et déjà été faite au-près de l’Unesco, de l’UICN, duconseil scientifique du Parc et
d’ONG de métropole » indiqueun farouche opposant au pro-jet Takamaka 3 porté par EDF.Pas la construction d’un nou-veau barrage dans la rivière desMarsouins, mais d’une im-mense retenue de 360 000 m3dans les hauts de Saint-Benoitpour collecter les eaux deTakamaka 2 via une conduiteforcée de 4,5 km (notre dossierdu 6 novembre 2014). L’eau se-rait ensuite envoyée via uneconduite de 4,6 km vers unenouvelle centrale devant voirle jour en amont du site deBethléem. Pour EDF, le projetprésente l’avantage de doublerla production (78 GW/h à 154GW/h) sans avoir à construireun nouvel ouvrage dans la ri-vière. Mais en restituant de-main l’eau environ 11 km enaval, au niveau de Bethléem(Takamaka 1 serait démante-lée), certains prédisent d’oreset déjà une catastrophe propreà « bouleverser l'équilibre bio-logique de la rivière desMarsouins et le cadre de vie desBénédictins et des Réunionnaisen général ». Les opposantsmettent en avant la richesse enterme de biodiversité du tron-çon (en bichiques notam-ment), dont une partie est clas-sée dans le cœur du Parc.
« LA MORT DE LA RIVIÈRE »
Ils prédisent une « raréfactionde la ressource piscicole, la dis-parition de certains bassins debaignade et l’assèchement decertaines portions. Les impactsseront écologiques, écono-miques et sociétaux avec les ac-tivités de kayak et de pique-nique sur le site ». Portée surFacebook par le collectif« Sentinelles du patrimoine974 », la mobilisation se tra-duit également depuisquelques jours par une péti-tion sur le site Avaaz.org. Lesopposants s’inquiètent d’unprochain classement de
Takamaka 3 en Projet d’IntérêtGénéral dans le prochainSDAGE 2016-2021 (déjà le casdans le précédent). « Ce seraitla mort de la rivière », résumel’écologiste. D’autres solutionsexistent à ses yeux : « A quanddu photovoltaïque sur tous les bâ-timents publics ? Une vraie am-bition pour réduire la consomma-tion ? La meilleure énergie estcelle que l’on ne consomme paset donc qu’on ne produit pas ».Les opposants n’écartent pasde durcir le mouvement « àl’image de Sivens ». Du côtéd’EDF on se veut rassurant enévoquant pour l’instant uneseule poursuite des pré-étudespour définir la faisabilité tech-nique, environnementale etsociétale du projet. Une déci-sion sera prise en interne enfin d’année en relation avec lesautorités pour poursuivre plusen avant les études. Pour le res-ponsable du parc de produc-tion de moyens de pointe EDF,Frédéric Cellier, on est encoreloin du lancement du chantiermême si ce dernier figured’ores et déjà dans laProgrammation pluriannuelledes investissements de produc-tion électrique (PPI). Aumieux, une mise en service neserait pas attendue avant 2023.Il s’agit du dernier grand projethydraulique possible dans l’îlesignale le responsable ren-voyant vers une étude réaliséepar le Comité de Bassin. Dequoi justifier à ses yeux depousser au maximum lesétudes. Le projet permettrait àlui seule d’augmenter de 3 %la part des énergies renouvela-bles dans l’île. « On peut le fairedifféremment, mais cela veut direnouvelle usine à combustion, ils’agit d’un projet pour les généra-tions futures, Takamaka 1 datede 1968 ». Un projet chiffré parcertains à près de 200 millionsd’euros. Et d’assurer qu’en casd’impacts sévères le projet nese fera pas… A suivre.
P.M.
Une pétition contre le projet a été mise en ligne il y a quelques jours.
À la tête de la mobilisation en ligne pour l’instant, le collectif « Sentinelles du patrimoine 974 ».
La mobilisation s’organisecontre le projet Takamaka 3
Blog, pétition… La résistance s’organise en ligne contre le projethydroélectrique porté par EDF sur la Rivière des Marsouins. La « mortannoncée » de la rivière pour des écologistes. Le dernier grand projethydraulique dans l’île rétorque EDF.
SAINT-BENOÎT
Le Journal de l’Île24 Mercredi 6 mai 2015SOCIÉTÉ
Parmi le réseau d’analyseurs depolluants géré parl’Observatoire réunionnais del’air (ORA), la station mobile in-
dustrielle Viky est particulièrementsurveillée depuis lundi après-midi.Installée sur le parking du site Téréos,dans la ZI n°2 au Port, elle affiche untaux de particules fines qui ne cessede croître. Hier matin à 8 heures, celui-ci s’élevait à 76,8 microgrammes parm3 et par heure, dépassant ainsi le ni-veau “d’information et de recomman-dation” pour atteindre en fin de jour-née le stade d’alerte.
Dans ce contexte, la procédure veutque l’évolution de la situation soit ré-gulièrement communiquée aux auto-rités dont notamment la préfecture.Mais nul besoin de s’alarmer sur cephénomène de pollution, selonFabien Georgel, chargé de communi-cation à l’ORA. À ses yeux, cette recru-descence de matières minérales en sus-pension est due aux effets conjuguésde travaux qui se déroulent dans lesecteur de la Halle des Manifestationset à l’activité de la carrière exploitéepar la SCPR. Ce site est le théâtre d’un
balai incessant de semi-remorques àl’origine de nuages de poussières. “Ils’agit d’une pollution de proximité, trèslocalisée, liée directement à l’activité. Lastation est située entre ces deux sources”,précise le spécialiste. Étant donné quece périmètre n’est pas une zone d’ha-bitation, il y a de très faibles probabili-tés que des personnes soient importu-nées par cet épisode.
14 STATIONS FIXES
Pour rappel, la dernière alerte de cetype remonte à 2012. De manière gé-nérale, les Réunionnais ont la chancede respirer un air plutôt sain, contrai-rement à certains métropolitains quis’asphyxient avec leur gaz d’échappe-ment. Ici, les quantités de monoxydede carbone et d’oxyde d’azote repé-
rées, deux substances nocives, sont dé-risoires. “Seul le volcan, par l’émissionde dioxyde de soufre peut entraîner unepollution à l’échelle régionale”, indiqueFabien Georgel.
C’est ainsi toute la mission de l’ORAque de surveiller quotidiennement laqualité de l’air. Cette structure associa-tive, financée par les partenaires pu-blics et des industriels dispose de 14stations fixes mais également d’outilsmobiles afin de réaliser des étudesponctuelles. Les scientifiques, qui as-surent travailler en toute transparence,ont également pour objectif de vérifierla conformité vis-à-vis des normes eu-ropéennes en vigueur. Sachez enfinque vous pouvez retrouver toutes lesdonnées recueillies sur le site Internethttp://www.atmo-reunion.net.
D.F.B
Les engins sont contraints de réduire leur vitesse.
Une pollution de l’air détectée L’une des stations del’observatoire réunionnais del’air a mesuré hier au port untaux anormalement élevé departicules fines dansl’atmosphère. riend’inquiétant selon lesspécialistes.
environnement
Le préfet de la RéunionDominique Sorain a reçu lundi unedélégation composé de membresdu CREFOM (Conseil représentatifdes Français d'Outre-Mer), du"Collectif pour la mémoire de laprison Juliette Dodu" etd’HISTORUN, conduite par RichelSacri, délégué régional du CRE-FOM. Ses membres ont fait parta-ger au représentant de l'État leursinquiétudes au sujet de l'avenir del'ancienne prison Juliette-Dodu,qui est en passe d'être rachetée parla SHLMR dans le cadre d'un projetimmobilier comprenant des loge-ments, des commerces et des bu-reaux. Le collectif craint en effetque ne soit occultée la valeur patri-moniale de ce site architectural re-présentatif des périodes de l'escla-vage et de l'engagisme.
« Ce lieu de mémoire doit être sauve-gardé comme témoignage matériel deces événements qui ont marquél'Histoire de la Réunion », ont rap-
pelé ces défenseurs du patrimoine,qui veulent prendre exemple surdes opérations de reconversionbien menées en métropole. « Sur leterritoire national, de nombreux cen-tres pénitentiaires désaffectés ontconnu des reconversions socio-cultu-relles et artistiques à forte valeur ajou-tée. Il serait donc dommage que LaRéunion se distingue encore une foispar la singularité alors que de nom-breuses régions ont su mettre en valeurles lieux historiques d’enfermement »,note le collectif dans un commu-niqué. Le préfet aurait assuré à cecollectif que l'État, propriétaire dusite, serait vigilant sur ce point,ayant inscrit au cahier des chargesdu projet « qu’une évocation histo-rique du patrimoine immobilier puisseêtre conservée » et promettant querien ne serait fait « sans fouilles ar-chéologiques préalables. » Le collectifa conclu en demandant l'ouvertured'une consultation de la popula-tion sur cette question sensible.
S. G.
Une délégations'inquiétant de lapréservation del'aspect patrimo-nial de l'ancienneprison Juliette-Dodu a été reçuepar le préfetlundi. (photo DR)
Inquiétudes sur le devenir del’ancienne prison Juliette-Dodu
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Le Journal de l’Île26 Mercredi 6 mai 2015SOCIÉTÉ
"Je me suis, dans un premiertemps, rendu à Leeds enAngleterre pour perfectionnermon anglais. De là j'ai effectué
des voyages autour de l'Angleterre notam-ment l'Irlande, l'Écosse, puis je suis partisur l'est de l'Europe en Lettonie, Estonie,Pologne, Slovénie, Croatie, Bosnie.Ensuite, ce furent les pays scandinavestels la Finlande et la Norvège. Je ne suispas passé par la Suède que j’ai découverteen 2009."
Actuellement le jeune homme est enBosnie et s'apprête à partir pourl'Albanie et la Macédoine. Puis vien-dra le temps d’appareiller pour l’Asie.Au programme : l'Indonésie, laMalaisie, et une remontée jusqu'auNépal.
Pour lui, ce tour du monde est unethérapie, un enrichissement, un ac-complissement de soi aussi. "J’inviteles jeunes Réunionnais et Réunionnaisesà en faire de même. Je veux leur dire dèsmaintenant tout le bien qu’on en retire.Je ne prétends pas être un modèle, nimême réussir tout ce que j'entreprends.Mais je veux néanmoins rester optimiste
et inciter notre jeunesse à aller aux de-vants de ses rêves en franchissant toutesles barrières qu’elle pourrait rencontrersur sa route. Il y en a toujours et elles ai-dent à progresser, à grandir."
Tout à ses pérégrinations, ThomasGrondin, travaille à la création de sapropre entreprise dans un proche ave-nir. "Je veux monter une agence de voyagebasée sur un concept novateur qui propo-serait des séjours adaptés à la personna-lité du client. Le client remplit une fichesur laquelle il consigne ses goûts au quo-tidien et je m'arrange pour que durantses vacances ils soient surpris à tout ins-tant au fil du programme que je lui ré-serve. Ce concept à la carte, exclut le tou-risme de masse, privilégie le partage avecquelqu'un qui aura l’expérience d’un tourdu monde et je l'espère plusieurs cordes àson arc. Cette entreprise, basée à LaRéunion, sera, avant tout, conçue afinque la population de l’île bénéficie d’uneautre forme de voyage, celle du sac à dos,telle que je la vis aujourd’hui en globe-trotter. J’espère également que les per-sonnes rencontrées au fil de mon parcoursviendront un jour découvrir ma belle île
dont je ne manque pas de vanter les mé-rites à tous les coins de rue !"
Déjà, il projette d'écrire un livre àpartir de cette expérience peu com-mune. Pour l’heure, il n’a encore riencouché sur papier, mais chaque jourest un chapitre supplémentaire. Letitre est déjà trouvé : "Voyage d'un né-vrosé". Pourquoi ? "Parce que ce périple
je le mène, aussi, pour combattre destroubles obsessionnels sévères qui me ren-dent la vie difficile au quotidien."
Chaque jour qui passe, chaque ins-tant vécu est un rêve. ThomasGrondin pense boucler ce tour dumonde d'ici 3 ou 4 ans. "Je veux melaisser du temps et ne pas me précipiter àfaire un tour du monde pour uniquement
en faire un. Ce concept n’est pas le mien.Chaque étape est mise à profit pouréchanger avec l'habitant. J’y tiens abso-lument. Sans cela les voyages n’auraientpas grand sens. Je me donne du temps,cela m’obligera à prendre un working ho-liday visa dans pas mal de pays pour sui-vre financièrement."
A. J.
Thomas Robert se donne 3 à 4 anspour boucler sonpériple." Chaqueétape est mise àproft pour échan-ger avec l'habitant.J’y tiens absolument."
Un tour du monde, à la découverte de soi-même et des autres
Les voyages forment la jeunesse dit-on. Ils vous rendentconscients de vous-mêmes et des autres, vous libèrent. C’estdans cette perspective que Thomas Grondin est parti sur lesroutes du monde. Depuis le 17 décembre de l’année dernière,il s’est mis en tête de découvrir la planète et d’en faire le tour.Actuellement en Europe centrale, il mettra le cap par la suitesur l’Asie.
PORTRAIT
Le Journal de l’Île28 Mercredi 6 mai 2015SOCIÉTÉ
Le problème du foncier disponi-ble à La Réunion s'enlise et re-présente un frein majeur auxporteurs de projets et candidats
à l’installation en agriculture. C'est lecas de Frédéric, 26 ans, rencontré lorsde la 12e édition du forum à l’installa-tion en agriculture qui s'est tenu mer-credi dernier dans les locaux du lycéeagricole de Saint-Joseph. «J'ai un projeten agriculture bio mais je ne suis pas issud'une famille d’agriculteur donc, pourmoi, le plus gros boulot est de trouver unterrain. Et entre le prix et la disponibilité,je ne sais pas si je vais pouvoir mener monprojet à terme», confie le jeune hommevisiblement inquiet.
Comme lui, près de 20% des de-mandes d'installation sont des créa-tions. Et qui dit création dit aussi re-cherche de terres. Un parcours ducombattant. «Près de huit demandes surdix sont des reprises afin de pérenniserl'exploitation familiale et 20% sont descréations. Et malgré les incertitudes no-tamment concernant la canne et la péni-bilité du travail, l'engouement des jeunespour l'agriculture ne faiblit pas. Enmoyenne, nous avons environ 350 de-mandes par an au point accueil installa-tion. Mais il y a beaucoup de demandespour peu de foncier», confirme Joe Siva,directeur de la chambre d'agriculture.
D'autant que sur les 55 000 hectaresde terres agricoles, près de 6 000 sonten friche, laissées à l'abandon. Des es-paces très convoités, que la Safer (so-ciétés d’aménagement foncier et d’éta-blissement rural) tente de rendreaccessibles. «Le foncier c'est le nerf de laguerre. Nous avons un territoire restreintet de fortes contraintes entre les demandesd'installation, d'agrandissement, laconcurrence de l'urbanisation et du Parcnational avec les espaces protégés. Nousessayons de récupérer ces terres, il y ad'abord une phase à l'amiable et ensuiteune mise en demeure mais le but n'estpas d'en arriver là», explique Jean MarcTreffel, attaché régional Safer Réunion.
50% DE SURFACE EN MOINSMISES SUR LE MARCHÉ
Si le problème du foncier est récur-rent, il prend une nouvelle tournureplus inquiétante depuis l'an dernier.«En 2014, nous avons constaté une chutebrutale des surfaces mises sur le marché.Près de 50% en moins par rapport à2013. Pour un terrain disponible, il y a 7à 8 candidats», confie Jean MarcTreffel. Et si les terrains agricoles sont58 fois moins chers que les terrainsconstructibles entre 70 centimes et1,50 euro le m2, la raréfaction fait s'en-
voler les prix. Pour Joe Siva la solutionserait à trouver du côté des retraites.«Il faudrait revaloriser les retraites desagriculteurs pour libérer du foncier.Beaucoup ne s'arrêtent pas car ils n'ontpas assez pour vivre sans leur activité. Laretraite d’un agriculteur, c’est 300 eurosen moyenne. Les anciens travaillent le
plus longtemps possible et quand ils n’yarrivent plus, ils tentent de faire déclasserleurs terres». Crise économique, taxa-tion sur les plus-values, contrôle de ladivision parcellaire sont également au-tant de facteurs aggravants dans cettecrise du foncier agricole.
C.C.
Sur les 55 000 hectares de surfaces agricoles disponibles, 6 000 hectares sontlaissés en friche (photo d’archives LYL).
«Pour un terrain disponible, il y a 7 à 8 candidats»Parcours du combattant, manque de foncier, incertitudes. Malgré tout, les jeunes n’hésitentpas à se tourner vers l’agriculture. Ils étaient près de 300 mercredi dernier à se presser au12e forum à l’installation en agriculture qui s'est tenu mercredi 29 avril dans les locaux dulycée agricole de Saint-Joseph.
Depuis plus d’une vingtained’années, Lydia et ClaudeBourguignon sillonnent laFrance et le monde pour sen-
sibiliser les travailleurs de la terre à laprotection de cet élément fondamen-tal qui nourrit chaque jour des cen-taines de millions de personnes.
Responsable du Laboratoire d’ana-lyses microbiologiques des sols(LAMS), ce couple hors du communest connu pour avoir livré son exper-tise concernant plus de 6 000 terrainsdifférents sur la planète. Il y a quelquessemaines encore, lors de l’enquête deSpécial Investigations sur le “Vin fran-çais : la gueule de bois”, le duo montaitau créneau concernant les sols sansvies sur lesquels sont cultivés les mil-liers de cépages français.
Lundi, dans le cadre de sa tournéedans l’île, le duo s’est cette fois renduau chevet des pratiques agricoles pe-tite-îloises pour une prise de contactconcernant les modalités du passage àune agriculture biologique et respec-tueuse de la nature. Invités parl’Association pour le respect de l’envi-ronnement et du cadre de vie (AREC)et l’Ecole du Jardin planétaire, Lydiaet Claude Bourguignon sont notam-ment allés rencontrer Rémi Maillot etsa femme. Agriculteurs maraîchers surle chemin Laguerre, ce couple a décidéen 2012 de couper une bonne foispour toutes avec une agriculture hors-sol bourrée de pesticides et autres en-
grais chimiques. Pour réussir ce viragebiologique, le chef d’exploitation amis en pratique la fameuse méthodedu BRF. Entendez, du bois raméal frag-menté : un mélange non composté derésidus de broyage de rameaux de bois.
“UN MESSAGE D’ESPOIR À LA RÉUNION”
Technique de culture agricole cana-dienne, le BRF permet par son intro-duction sur le sol de le régénérer, del’aérer et de le rendre riche en micro-organismes. “J’ai décidé de m’orientervers le bio en 2012 car il y avait des pro-blèmes de santé dans la famille. J’ai uti-lisé du BRF au sol ainsi que du fumier decheval et en trois ans, nous avons obtenucette superbe terre” glisse l’agriculteurqui confie que les variétés plantées co-habitent et sont choisies pour se pro-téger entre elles.
Pour ce couple d’agriculteurs, qui at-tend sa certification bio, il est devenuimportant de tendre vers une respon-sabilité pour les consommateurs et ce,à moindre coût. “Nous sommes là pournourrir et pas pour tuer les gens. C’est pos-sible de tendre vers ça et je le montre sur-plus de 2 000 m2. Les engrais et les pro-duits tuent les êtres vivants dans le sol etc’est là tout le mal de nos terres” poursuitRémi Hoareau qui vend désormais di-rectement ses produits avec le soutiende l’association AREC. Présents à sescôtés, Lydia et Claude Bourguignon
ont été surpris par l’excellente qualitéde terre obtenue à travers ce processus.“Je trouve cela exceptionnel de réussir àtransformer une terre appauvrie en troisans. C’est un véritable message d’espoirici à La Réunion où l’on a longtemps parléd’autosuffisance. La nature est quandmême magnifique. Si on la respecte, elleest capable de vous redonner 10 fois quece qu’on lui a pris” affirmait hier l’ex-
perte en sols. Cette dernière en a d’ail-leurs profité pour dénoncer un “pro-blème extrêmement politique avec desmultinationales qui ne sont pas du toutprêtes à ce changement réclamé par lesconsommateurs”.
À La Réunion, malgré une forte de-mande, l’agriculture bio n’excède pasles 3 % de la surface agricole totale…
L.R.
Les "médecins de la terre" au chevet des agriculteurs
ENVIRONNEMENT
Le Journal de l’Île30 Mercredi 6 mai 2015SOCIÉTÉ
Les “Médecins de la terre”, Lydia et Claude Bourguignon, se sont rendus sur uneparcelle agricole de Petite-Île pour observer les pratiques respectueuses des sols,ici avec du BRF (photos L.R.).
Rémi Hoareau utilise du boisraméal fragmenté pour régénérer sa terre.
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Le Journal de l’Île32 Mercredi 6 mai 2015CULTURE
Du 6 au 9 mai, Saint-Denisva vivre au rythme desElectropicales, avec ses 32 ar-tistes qui se produisent sur 5scènes. Pour tout savoir de cefestival devenu incontourna-ble au fil des ans, suivez leguide !
• Aujourd’hui : soirée d'inau-guration by Isautier avec LoyaProject à l'ancien hôtel de villepour faire connaissance avecce Réunionnais expatrié àRouen et qui met ses racinesau premier plan de ses in-fluences musicales où le ma-loya est confronté auxrythmes de la techno. Gratuit.
• Ven 8 mai : Nozinja àChamp-Fleuri pour découvrirle shagaan, ces chants etdanses traditionnels duLimpolo en Afrique du sud,assaisonnées à la sauce electro.
• Sam 9 mai : Pachanga Boysà Champ-Fleuri ou l'union destalents d'artistes. L’un vient deColombie, l’autred'Allemagne. Ils ont fait leurpreuve au célèbre BurningMan Festival, c'est dire le ni-veau !
• Ven 8 et sam 9 : la scènesound-système à Champ-Fleuri pour danser au son dela scène Jamaican Block. Aumenu : le meilleur de la scènelocale et des pointures inter-nationales dont Mungo’s Hifi,Lord Zeljko et le très grandMad Professor.
Les Electropicales, c'est aussi : • L'expo de Veronika Veit à voir
le 6 mai à l’hôtel de ville maiségalement pendant lesElectrocity, before des electropi-cales, au carré cathédrale le 8 et 9mai. Gratuit.
• Mer 6 à 18h : conférence deFrancis Wolf à l'ancien : FrancisWolff, professeur de philosophieà l’Ecole Normal Supérieure deParis présente son dernier ou-vrage qui répond aux questionsque nous nous posons sur la mu-sique et sur les arts. Gratuit.
• Jeu 7 à 18h30 : cours de danseau Pot’irons pour apprendre àdanser sur de la house music avecKinta. Gratuit.
• Sam 9 de 14h à 18h : lesElectrokids au Palaxa soit unejournée de découverte dédiée auxenfants avec atelier de dijing, ma-quillage, cours de danse, atelierde graf, et de dessin et la boumgéante par Black Ben (parents re-fusés à l'entrée !). Gratuit.
• Sam 9 à 17h : "Futur Sound ofMzansi", à l'ancien hôtel de ville :un documentaire sur l’explosiondes musiques actuelles et la viva-cité créative sans cesse renouveléede la scène d’Afrique du Sud.Gratuit.
• Ven 8 et sam 9 : Electro-City,un espace dédié à l'électro auK'Tdral. Gratuit.
• Tarifs et informations surwww.electropicales.com
Pachanga Boys, l’alliance de talents venus d’Allemagne et de
Colombie.
On vous dit tout sur les Electropicales !
MUSIQUE : DU 6 AU 9 MAI À CHAMP-FLEURI
Le reporter de radio et co-producteurde l’émission « Comme un bruit quicourt » sur France Inter est au festi-
val Komidi pour la troisième année consé-cutive. Antoine Chao (notre photo) mènedepuis une semaine, avec les élèves des ly-cées de Saint-Joseph, des ateliers de tech-nique et de critique journalistique. Maisaussi et surtout de création radiopho-nique. Parcours de la «Radio Komid ».Antoine Chao avait découvert Komidi en2013, venu accompagner la pièce«Victoire, la fille du soldat inconnu» enrégie son. «Le souci d’ouverture au jeune pu-blic et l’éducation populaire » l’avaient tou-ché. Le reporter intervient déjà depuis plu-sieurs années, auprès de jeunes, parfois endifficulté, et lors d’autres festivals
(d’Uzeste et des Suds, à Arles) en organi-sant notamment des radios temporaires.Il revient à la Réunion en 2014, un projetsous le bras pour les lycéens de Saint-Joseph, inscrits en option théâtre : «Créerune dramatique radiophonique», déclare-t-il. C’est quoi ça ? «C’est un art à part en-tière», explique Antoine Chao, qui reprenddes notions cinématographiques et théâ-trales, mais n’appartient qu’à la radio. Lereporter avait choisi avec les lycéens unemise en ondes feuilletonesque (une di-zaine d’épisodes) intitulée : «Mort d’un cou-peur de canne dans un champ de betteraves»de Sylvie Gravagna. Une histoire de Poilusréunionnais, diffusée sur radio Komidi, etégalement sur France Inter. Cette année,«je supervise une équipe d’une dizaine d’élèves
journalistes qui couvrent les spectacles et lefestival sur toute sa durée. Ce n’est pas unecolonie de vacances. Le rythme est intense,entre reportages et ateliers d’animation, nousavons une quotidienne d’une heure sur radioKomidi… Mais je ne suis pas là pour appren-dre aux élèves, les seuls aspects techniques (en-registrement, montage) et de communica-tion», précise-t-il. «Je suis là pour défendreune vision du monde et pour tenter d’amenerune dimension artistique radiophonique.» Etc’est bien ce que souhaite pérenniserAntoine Chao à travers ses ateliers : «Lacréation de fictions radio -diffusées actuelle-ment sur France Culture, et le Meilleur desOndes-, et le développement d’un esprit cri-tique sur le rôle du théâtre, des médias, et leurnécessaire indépendance.»
Esprit Komidi, es-tu là ? Oui, entre 17het 18h, sur 95.8 (à Saint-Joseph), pour cettedernière journée du festival. Ailleurs, cher-chez LFM.
A.M.
Antoine Chao récidive
FESTIVAL KOMIDI AUJOURD'HUI15h: Fangourin (Petite-
Ile) – Un petit poucet15h: Maison pour tous
Plaine des Grègues (St-Joseph) – L’arbre de vie
18h: Fangourin – Unpetit poucet
19h30: Vincendo –Ante
19h30: Royal (St-Joseph) – Ballet2rue
19h30: Pierre Poivre (t-Joseph) – Charly Bauerest amoureux
19h30: Pierson (St-Joseph) – La corde sensi-ble
19h30: Auditorium (St-Joseph) – Les loupiotesde la ville
19h30: Langenier (St-Pierre) – Phone Tag
Le Journal de l’Île34 Mercredi 6 mai 2015CULTURE
Coup de chapeau de RFI pourTricodpo apr•s sa performance
ÒInou•eÓ du Printemps deBourges.Ó Entre l’incontournablemaloya, quelques notes de reggaeet de biguine, la formationemmenée par le charismatiqueErick Lebeau (un look entreToulouse-Lautrec et un Ç hipster Ède Paris ou Berlin), ne s’enfermepas dans un genre propre à son ”led’origine. La guitare électrique et laprésence d’une contrebasseviennent apporter une toucheÇoccidentelleÈ pour reprendre unjoli mot du chanteur, auxinstruments plus traditionnels.Tricodpo nous offre une pause encréole réunionnais m•me quandErick Lebeau reprend la fameusechanson de Pierre Perret, Lili, avecbeaucoup de sensibilité et degr‰ce. Un beau momentÓ, dixit,séduite, notre consÏurValérie Passel•gue.
15 ans de création signéeModeste Madoré ! Voilà qui faitl’objet d’une belle expositionpermettant d’apprécier de pluspr•s et d•s aujourd’hui, entre lesrayons de la Biblioth•quedépartementale, les talents de cetillustrateur et céramiste qui fait lebonheur des enfants et de leursparents avec le bestiaire guilleret etcoloré de ses livrets édités chezOcéan Jeunesse. À noter que sesZistoires de famille seront offertesaux parents dans le cadre del’opération ÒPremi•res pagesÓ.
“Une œuvre du bout des doigts”la série orchestrée par l’Artoth•quedans le cadre d’un cycle demédiation tout public, proposedemain d•s 10h aux personnesvisuellement déficientes dedécouvrir en la touchant lasculpture de Gilbert Gauvinintitulée ÒT•te de femmeÓ(1997).Réservation requise au 0262 417550 pour un groupe ne dépassantpas six personnes.
“L’infiniment soi”, de NyhamaBetsaka, une exposition à voirjusqu’au 16 aožt à l’artoth•que quia initié un cycle ÒPassageÓpermettant à un plasticienconfirmé de présenter un nouveauvenu dans le métier. Le témoin estici passé par Alain Padeau àNyhama pour sa premi•re expoperso.
Le Grand Marché a coproduit cemorceau de dramaturgie aprèsavoir accueilli Sergo Grondin en
résidence avec naissance à la clé du"Cabaret de l'Impossible" en 2013. Unepièce qui, la première, est allée bat'carré du côté de la Roumanie pays oùChristophe Pomez sévit en qualitéd'attaché culturel de l'Institut Françaisaprès avoir œuvré à la Réunion, no-tamment à la DRAC qu'était il n'y apas si longtemps la DACOI. De sesnouvelles bases à Bucarest, il se faitl’ambassadeur culturel de notre “petiteFrance de l'océan Indien” et de ses ar-tistes comme Sami Pageaux Waro,Lionel Lauret et aussi Lolita Monga in-vités par cette filière à donner là-basau fil des années concerts, expo, ou re-présentations théâtrales.
"C'est ainsi qu'en septembre dernier, viale Centre dramatique de l'océan Indien,nous avons pu accueillir Sergio en rési-dence et assister aux préparatifs des"Chiens", nous confie ChristophePomez à distance, espérant avoir bien-tôt un retour sur l'impact du spectacleà la Réunion. Nous ne manqueronspas d’y sacrifier après avoir vu la piècece soir, ayant manqué les premières re-présentations ces jours derniers.
C'est la découverte des réalités de la
capitale roumaine qui a inspiré ce tra-vail à l'auteur et metteur en scène dela Cie Karanbolaz, toujours en quêted'identité, il le dit avec ce constat quilie irrémédiablement son écriture etson pays : "Plus j'écris sur la Réunion etplus je m'en éloigne pour mieux, à chaquenouveau voyage, être bouleversé et happépar les histoires d'ailleurs qui m'appellentet résonnent en moi. Elles me montrentque le monde du dehors, finalement, estaussi le mien. Et si chaque départ de monpays est pour moi une déchirure, je dois,pour comprendre mon identité, m'en libé-rer", explique en substance SergioGrondin dans la présentation des"Chiens...".
PARTIR POUR MIEUX LIBÉRERSON IDENTITÉ
Le “fidèle compagnon de l'homme”, àBucarest, survit en hordes quasi sau-vages, totalisant plus de 100 000 bêtesqui nourrissent les légendes urbaines.Pour Sergio, ils seraient comme "la re-présentation d'une folie collective qui en-vahirait l'inconscient de la ville, commela meilleure représentation de sa fureurmais aussi comme un grand souffle de li-berté". De là à leur donner la parolequi jusqu'ici leur manquait,il n'y avait
qu'un pas que l'homme de "Kok Batay"a franchi ! Pour la fantaisie d'une ren-contre improbable et d'un dialogueimpossible, nourri sur le champ d'unailleurs qui lui permet d'épancher au-trement son cœur d'auteur et d'ac-teur...
Marine Dusigne
* À voir ce soir à 19h "Les chiens deBucarest" au Grand Marché avant derallier le festival Leu Tempo les 13 et18 mai.
Nouveau one-man-show pour Sergio Grondin accompagné par la musique de Kwalud et la création visuelle d’Hippolyte (photo Cie Karanbolaz).
Sergio Grondin et les chiens roumainsIl y a urgence à voir ce soir sur les planches du CDOI ladernière création de Sergio Grondin, de retour de Roumanie :"Les chiens de Bucarest".
THÉATRE
L'Ecole supérieure d'Art de laRéunion accueille aujourd'hui un col-loque international "L'image et son de-hors”, orchestré par Markus Arnoldchercheur-enseignant du monde an-glophone et chargé des relations in-ternationales au sein des Beaux Artsportois et par Mounir Allaoui, plasti-cien, vidéaste, pédagogue de cettemême école d'art et rédacteur en chefde la revue "Mondes du cinéma".
Au programme, deux journées bienremplies, demain y compris, en com-pagnie des conférenciers invités,Jacques Leenhardt (EHESS Paris), EliseDomenach (ENS Lyon), MathieuCapel (Labex CAP Paris), ClarisseHahn (Arts Déco Paris) et des univer-sitaires de la Réunion, sans compterles artistes du cru (Myriam OmarAwadi, Esther Hoareau, YohannQuéland de Saint Pern etc.).
Ils se retrouvent pour évoquer des su-jets comme « Le paradoxe de la voixdans le cinéma de Jean-Pierre et LucDardenne”, ”Où s'arrête l'œuvre ?”,“Monadisme, nomadisme et singularitéde l'image”, "Comment rendre présent,avec les médiums d'aujourd'hui , à tra-vers le champ du visible et celui de l'ima-ginaire “, “Plein cadre sur le hors-champ ,
exemple Demy vs. Godard” etc. Enmarge du colloque s'impose une ex-position proposée par Eila Payet etDiana Madeleine. Le second volet d'unHors-pages consacré à l'image et inti-tulé “Kaleidoscope”.
UN MONDE D’ESTHETES
Ou le fruit du "dés-archivage" d’unensemble de textes prélevés dans larevue "Mondes du cinéma", histoired'expérimenter divers modes d’inter-prétation (le dépôt sous la forme de re-production, la collecte via la capture, laprojection, la production, etc.) et d'obser-ver les porosités qui existent entre lesdifférents médiums (cinéma, vidéo,installation) “dans le déplacement desimages d’un corps à un autre, d’une in-tention à une autre, d’un mode de diffu-sion à un autre”. Films, vidéos, imagesd'art, images médiatiques, s’entrecho-quent ici dans un monde d'esthétisa-tion...
M.D.
* A voir aujourd'hui et demaindans la salle d'exposition de l'ESAR.Entrée libre.
Exposition Hors Pages pour un colloque sur l’image.
Exposition pour Images Hors Pages
ART
Le Journal de l’Île36 Mercredi 6 mai 2015LE JOURNAL DES COMMUNES
Malgré les restrictions bud-gétaires décidées pourconjurer la baisse des do-tations de l’État et une
épargne quasi nulle, le maire desAvirons garde le cap sur l'éducationqui reste une de ses priorités. Non seu-lement sa commune va pouvoir s'en-orgueillir d'être l'une des rares à offrirencore l'an prochain aux parents desactivités périscolaires le vendrediaprès-midi et lors de la pause méri-dienne, mais Michel Dennemontconstruit une nouvelle école avec cinqclasses dont deux qui avec l'accord durectorat (voir par ailleurs) vont ouvrirà la rentrée prochaine. «On a investiénormément dans le projet éducatif de ter-ritoire (PEDT). C'est un véritable projet àlong terme d'offres d'activités périscolairescomplémentaires à celle de l'école, ex-plique Roseline Lucas, 4e adjointe etdéléguée aux affaires scolaires à la mai-rie des Avirons. On a un comité de pilo-tage qui va bientôt faire le point pour éta-blir le bilan de l'année écoulée et lesperspectives pour l'an prochain. Mais ré-gulièrement on a fait le point en conseild'école avec les parents et pour le moment,
les échos sont très favorables». Voilà peut-être le secret d'une réus-
site : le partage et la communicationavec les parents. Plus de 500 demandesont été formulées et honorées. En2014, la mairie indique avoir pu ré-pondre favorablement à toutes les de-mandes grâce notamment au recrute-ment de 25 emplois à temps pleind'animateurs diplômés. Trois autresdevraient être recrutés pour les classesde la petite école du Ruisseau.
« UN VRAIPROJET ÉDUCATIF »
L'autre secret de la réussite de ces ac-tivités périscolaires est justement lechoix des thèmes. «En début d'année,on avait dit qu'on allait le faire une annéeet qu'on réajusterait. On va faire un pointsur toutes les thématiques vues cetteannée, souligne l'élue. Ce n'est pas seu-lement du coloriage. On travaille beau-coup avec des partenaires extérieurs pourfaire entrer la société dans l'école, et beau-coup sur la citoyenneté, la découverte dedifférents sports, la culture... Il y a dessorties au cinéma, on fait découvrir la mé-diathèque... C'est très riche et on veut que
les activités continuent dans ce sens. » En même temps, la municipalité ren-
tabilise à 100% les emplois d'anima-teurs recrutés qui sont mis à la dispo-sition des garderies du soir dans lesécoles pour pouvoir répondre davan-tage aux offres des parents qui veulent
faire garder leurs enfants jusqu'à 18h.«C'est un travail en concertation avectous les partenaires et les parents, pour-suit Roseline Lucas. C'est un vrai projetéducatif à long terme.»
L'an prochain,plus de 500enfants pour-ront bénéfcierdes activitéspériscolairesaux Avirons.
«Ce n'est pas du coloriage qu'on propose aux enfants, insiste Roseline Lucas, l'élue déléguée aux afaires scolaires. C'est un vrai projet d'activités périscolaires». (Photos DR)
Le périscolaire a le vent en poupeAprès un an de projet éducatif de territoire (PEDT) et un attrait impressionnant avec plus de 500 demandesformulées et honorées, la municipalité des Avirons, rarecommune à proposer une telle offre, va reconduire à larentrée prochaine les activités périscolaires du vendredi.
LES AVIRONS
À l'origine, la mairie doit faire un grand complexe qui comprend une école élémentairede 9 classes, une école maternelle de 5 classes, 3 micro-crèches et un plateau sportifdans le quartier du Ruisseau, à l'entrée des Avirons du côté de Saint-Leu. Faute debudget pour le moment réuni et face à une saturation des classes élémentaires en cen-tre-ville, la mairie a décidé d'anticiper et de construire une «petite école» sur le site.«On ne voulait pas entrer dans le système de classes provisoires, faire du bricolage avec desalgecos, argumente Roseline Lucas, l'élue aux affaires scolaires des Avirons. Les écoles ducentre-ville, particulièrement Paul Hermann, sont saturées, les classes surchargées. Dans lequartier du Ruisseau, deux programmes de logements vont être livrés en juin. On devait an-ticiper». Le rectorat prévoit l'ouverture de deux classes : une élémentaire et une mater-nelle. Sachant que les logements n'ont pas encore été livrés et ils le seront juillet, il yaura à la rentrée prochaine une réévaluation des effectifs en juin et «si le rectorat affected'autres enseignants dans cette petite école, la mairie sera prête pour les accueillir», seréjouit l'élue qui indique un montant d'investissement de près de 1,6 million pour cettepetite école. De plus, des travaux de réhabilitation des réfectoires de l'école du Tévelaveet de Thérésien Cadet vont débuter pendant les grandes vacances scolaires et ce pourun montant de 535 000 euros.
V.T
Une nouvelle «petite» école en construction
Depuis 1901
Depuis 1901
Le Journal de l’Île38 Mercredi 6 mai 2015LE JOURNAL DES COMMUNES
«Lors de la saison balnéaire 2013-2014 les eaux de bai-gnade de tous les sites de baignade en mer recensés àLa Réunion ont été qualifiées d'excellente qualité», af-fiche fièrement un dépliant édité par l'Agence de
Santé Océan Indien (ARS). Il en sera peut-être différemment pourla saison prochaine en tout cas concernant la plage de Grands-
Bois à Saint-Pierre qui, depuis le mois d'octobre 2014, a enregistrétrois non-conformités avec notamment un taux très élevéd’escherichia coli, présent habituellement dans l'intestin desmammifères et d’entérocoques intestinaux, comprenez par là,des matières fécales. Une interdiction de baignade et de pratiquedes activités nautiques récurrente depuis le début de la saisonqui se renouvelle en moyenne tous les trois mois avec au total18 jours d'interdiction en six mois.
Les regards se tournent immédiatement vers la station de pré-traitement de eaux usées (STEP) de Grands-Bois aujourd'hui ina-daptée en raison d'une saturation chronique et montrée du doigtnotamment par les associations de riverains. «C'est de la m... quicoule directement dans l'océan. Quand il fait chaud, je ne vous parlemême pas des odeurs, c'est assez ignoble. Parfois, nous sommes obligésde tout fermer tellement c'est insoutenable. On est oublié ici, personnene fait rien alors que tout le monde sait que cette station n'est pas auxnormes. Dès qu'il pleut, la station déborde et ça coule directement surla dalle et ensuite dans la mer», s'indigne cet habitant vivant àproximité de la Step.
Pourtant, une étude de vulnérabilité qui étudie les sources po-tentielles de pollution classe la station en risque moyen. Du côtéde la Civis, on se refuse à tout commentaire précisant seulementque des agents enquêtent actuellement pour tenter de déterminersur le terrain les raisons de la pollution.
«BASCULER GRAND BOIS
SUR PIERREFONDS»
Pour Gérôme Baurens, coordonnateur cellule Eaux de Loisirs àl'ARS, la source du problème se situe davantage du côté de la col-lecte des eaux pluviales. «Les explications sont multiples mais laraison qui semble la plus plausible semble être un problème de collectedes eaux pluviales et des embouchures de ravine. La pluviométrieélevée de ces derniers mois expliquerait ces analyses. Mais, nous tra-vaillons avec la Civis pour identifier plus précisément la source du pro-blème afin que Grands-Bois conserve son classement de qualité excel-lent». L'ARS effectue ses prélèvements dans le bassin de GrandBois situé au niveau de la plage, à l'aval du site de l'ancienneusine sucrière à seulement 1,7 km de l' émissaire de l'actuelleSTEP.
Et si mairie, Civis et ARS s'accordent pour dire que la step n'est«probablement» pas responsable de cette pollution récurrentetous reconnaissent les limites de cet édifice hors d'âge. «Nous nedélivrons plus de permis de construire avec un raccordement de tout àl'égout depuis 2011. Au lieu de reconstruire une step, nous avonsdécidé de basculer Grand Bois sur Pierrefonds», explique SamuelDumoutier responsable du service de l'eau et de l'assainissementà la mairie de Saint Pierre.
Une opération de raccordement des effluents de la station detraitement des eaux usées de Grands-Bois sur celle de Pierrefonds.Les travaux à hauteur de 2,5 millions d'euros devraient démarreren juillet pour s'achever au premier semestre 2016.
Carine Chamfrault
Les eaux usées sont rejetées directement en mer.
De nombreuses interdictions de baignade depuis le début de lasaison balnéaire relancent le doute sur la station de prétraite-ment de Grand Bois régulièrement montrée du doigt par les asso-ciations de riverains (photos Julien Azam).
«C'est de la m... qui coule dans l'océan»
GRANDS-BOIS
Dix-huit jours d'interdiction de baignade en six mois pour la plage de Grands-Bois. Les regards setournent vers la station d'épuration montrée du doigt par les associations de riverains et les habitants.
DISPONIBLE SUR DISPONIBLE SUR
casemagazine
L'IRT accueille depuis le 28avril une délégation de six re-présentants de Tuniu une despremières entreprises devoyages de loisirs en ligne enChine. L'objectif de ce parte-nariat est la réalisation de deuxfilms promotionnels de l'île àdestination du public chinois.Le tournage est l'occasion demettre en avant les atouts et la
forte valeur ajoutée de la des-tination réunion. L'équipes'est notamment rendue lundià la vanilleraie l'Escale Bleue àSaint-Philippe. Leader desvoyages de groupe en ligne enChine et à l'extérieur de l'em-pire du milieu, Tuni posi-tionne La Réunion commeune destination de choix. Dequoi faire rêver une clientèleen quête d'authenticité et dedécouverte qui pourra très pro-chainement en septembre2015 bénéficier de l'ouverturede la ligne aérienne Réunion-Chine avec Air Austral.
Six représentants de Tuniuse sont rendus à Saint-Philippe pour flmer la vanille (photo DR).
Une équipe chinoise filme les trésors de l’île
SAINT-PHILIPPE
La compétition de moringue,le week-end dernier, sur lefront de mer de Saint-Pierre,n’a pas laissé le public insensi-ble. Des centaines de per-sonnes ont assisté à la compé-tition tout au long de lajournée. Cette activité, à lacroisée des chemins entre lesport, la danse et la culture réu-nionnaise, est pratiquée parquelques centaines de per-sonnes, essentiellement desjeunes de 7 à 18 ans. Une di-zaine de clubs comptant unemoyenne de 20 à 30 adhérentssont répertoriés dans l’île. Lespratiquants commencent leplus souvent assez jeunes. "Onpeut débuter dès 7 ans, préciseMichel Ragon, président deLékol moringue lo Port. Maisles plus petits, même s’ils ne s’en-traînent pas, regardent les plusgrands et reproduisent les mouve-ments. Mon ti'zenfant de trois ansessaie déjà de faire comme lesgrands !" À 18 ans, Alexandre abaigné dans la culture du mo-ringue très jeune. Son papa estentraîneur. "J’ai commencé à 10ans. Ça m’a très vite plu. Il fautmaîtriser la danse, les acrobatieset la musique".
Ces pratiquants n’ont pas for-cément le sentiment de prati-quer un sport comme un autre."J’ai plus l’impression de vivre laculture réunionnaise", reconnaîtChloé, 13 ans, et plusieurs foischampionne de la Réunion. "Ilne faut pas oublier que le mo-
ringue a été interdit pendant 30ans et qu’il n’a fait son retourqu’à partir de 1981", insisteJohny Lagarrigue, président del’école de moringue de Saint-Pierre. Mais les temps ontchangé. Désormais, celui-cifait l’objet de démonstrationsdans les écoles avec la bénédic-tion du rectorat et entre mêmedans le milieu carcéral grâce àdes entraîneurs officiellementdiplômés. "Le moringue, permetde partir à la recherche de sonidentité. C’est un lien avec notrepassé. C’est aussi un moyen des’intégrer, affirme Ti’rené quidonne un coup de main àLékol Moringue lo Port. "À l’ori-gine, le moringue était pratiquésur les plantations, le soir, par lesesclaves. Ça faisait référence auxtribus africaines dont ils étaientoriginaires. Mais c’était aussi unefaçon de séduire les femmes carces pratiquants donnaient l’imaged’hommes forts", ajoute MichelRagon.
Désormais codifié, le mo-ringue exige de bonnes perfor-mances athlétiques et la pra-tique de plusieurs instrumentsde musique. "Avant, les morin-gueurs se tapaient dessus, retraceTi’René. Aujourd’hui, on ne faitque des touches. Il faut arriver vitesur son adversaire et contrôler sescoups. C’est ça qu’on apprend auxjeunes : la maîtrise de soi. Leuradversaire est aussi un partenaire.Il faut aimer son prochain !"
J.-Ph.L.
Le moringue n’est pas un sport de combat. Mais il demande desérieuses qualités athlétiques (photos Jean-Claude François).
Les flles sont nombreuses à pratiquer le moringue. Elles a)ron-tent aussi bien d’autres flles que des garçons en compétition.
Le moringue fait son show
SAINT-PIERRE
Le Journal de l’Île40 Mercredi 6 mai 2015LE JOURNAL DES COMMUNES
DISPONIBLE SUR DISPONIBLE SUR
Le Journal de l’Île42 Mercredi 6 mai 2015LE JOURNAL DES COMMUNES
L'incendie du petit séminaire deCilaos, provoqué par un jeune cilao-sien alcoolisé, a mobilisé les élus lundisoir lors du conseil municipal. Laconsommation d'alcool excessive desjeunes, le week-end notamment, estresponsable de nombreuses incivilitéset de débordements sur la commune.Pour tenter d'endiguer cette progres-sion, les élus ont demandé au maire deréfléchir à un arrêté comme à Petite-Ile ou La Possession pour interdire la
consommation d'alcool sur la voie pu-blique. «J'ai demandé à Saint-Paul de mecommuniquer son arrêté pour que la com-mune de Cilaos s'en inspire. Un précédentarrêté, datant de 2011, interdisait la vented’alcool au détail et à emporter sur l’en-semble de la commune entre 20h et 7h. Jepense que nous allons le remettre au goûtdu jour et s'il le faut, durcir les modalités.Il faut que ces incivilités s'arrêtent. J'aipar ailleurs demandé à la brigade deCilaos d'être plus vigilante encore le week-
end», affirme Paul-Franco Techer. Lemaire envisage que cet arrêté soit «ef-fectif d'ici une quinzaine de jours maxi-mum».
Un projet de vidéosurveillance estégalement à l'ordre du jour. «C'est unprojet ficelé depuis 2011 qui attend depuisla signature du parquet. À l'époque, nousavions les fonds débloqués par la préfec-ture, il faut voir si c'est toujours le cas»,précise le maire.
C.C.
Le maire va durcir son arrêt interdisant la consommation d’alcool sur la voie publique
CILAOS
Le «Ti raid» est devenugrand. Hier, pas moins de 160élèves de 5e ont participé à lamarche organisée chaqueannée depuis 5 ans par un pro-fesseur d’EPS du collègeAlexandre Monnet à Saint-Benoît, Yoann Dumond.L’idée ? Concilier plaisir de lamarche et sensibilisation àl’écologie via une coursed’orientation longue de 5 kmsur l'ancienne voie de cheminde fer du littoral de Saint-Benoît, des berges de la rivière
des Roches au parc deBourbier-les-Bas. Répartis enéquipe, les élèves devaient pas-ser d’étape en étape et destands en stands tenus par despartenaires de l’opération.Contre 5 partenaires il y a 5ans, une dizaine avait réponduprésent : Réserve marine,ARER, Surf Rider Fondation,Office de l’eau, Syndicat dusucre, Parc, ORA… Un beausuccès pour une belle initia-tive. Rendez-vous l’année pro-chaine pour la 6e édition !
Pas moins de 160 élèves ont participé hier au «Ti raid écocitoyen» du collège Monnet (photo D.R).
Un «Ti raid eco citoyen»pour les collégiens
SAINT-BENOÎT
Dimanche, environ 250 fidèles ont participé aux célébrations marquantla fin de la fête Mariamen célébrée depuis vendredi à la Chapelle Frontde mer présidée par Vel Mounigan. Partie dans la matinée du temple,une procession a traversé le quartier de Bel Air avec remise d’offrandessur son parcours avant de se rendre à la cascade Niagara où l’Amare capet la Karlon ont été montés en l’honneur de la divinité (photos D.R).
SAINTE-SUZANNEFête Mariamen à la Chapelle Font de mer
Le centre-ville de Saint-Denis ouvert exceptionnellement cevendredi. Les commerçants du centre-ville de Saint-Denis serontexceptionnellement ouverts ce vendredi 8 mai et le jeudi 14(Ascension). Du Carre� Catheédrale au quartier du Score Châtel (axeNord-Sud) et du Grand Marche� au bas de la rue du Maréchal-Leclerc(axe Est-Ouest), ce sont plus de 400 commerces et restaurants quiseront ouverts, a� leurs horaires habituels, sur ces deux dates.Les visiteurs pourront se garer en toute sérénité. Le stationnement envoirie sera gratuit. Par ailleurs, Karé’O organise un jeu avec tirage ausort permettant de gagner six billets d’avions pour l’i�le Maurice.
SAINT-DENIS
L'association Saint-Joseph Ouvrier propose à tous les parents deSaint-Denis un accompagnement et des révisions scolairespendant les vacances. Du 11 au 15 mai, les cours auront lieu lundi,mardi, mercredi et vendredi de 9 h 30 à 11 h 30 ou de 13 h 30 à15 h 30. L’association des Camélias cible les élèves du primaire aucollège. Les places sont limitées. Renseignements au 0692 41 36 23
Le Journal de l’Île44 Mercredi 6 mai 2015CINÉMA
LACAZE
Pourquoi j'ai pas mangé mon pere 17:45 | La promesse d'une vie20:30 | Robin des bois, la véritable histoire 17:45-20:15
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CINE PALMES
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Comédie française réalisée parEloïse Lang et Noémie Saglio.Avec Camille Cottin. Durée : 1h20.
Synopsis : Camilla, 30 ans,Connasse née, se rend compte qu'ellen'a pas la vie qu'elle mérite et décideque le seul destin à sa hauteur estcelui d'une altesse royale.
Plus c'est long : Le film est adaptéde la mini-série de Canal +« Connasse ». Ce sont les créatricesde cette série originale qui le réali-sent: « Tout est parti d’une rencontresur une plage un été en Corse, ex-plique Eloïse Lang. Il faut dire aussiqu’à la base de «Connasse», il y a cetteenvie très «girl power» d’aller à l’encontre de toute une galerie de per-sonnages très masculins dont la fictiontélé avait fait le tour selon nous... J’ai envoyé un texto à Noémie en lui di-sant : «Ça te dirait de faire un truc autour d’une «connasse» et elle m’a immédiatement répondu « mais biensûr »! Très rapidement nous avons écrit
une « Bible » qui définissait exactementque cette fille serait un vrai personnage,avec ses occupations, son langage, sesréactions."
Seule en scène : Camille Cottinreprend son rôle de la connasse dansce long métrage. Tout comme dansla mini-série, les gens qu'elle côtoieet interpelle dans la rue ne sont pasdes acteurs, mais des personnesréelles.
Pas d'impro. Bien qu'il s'agisse d'unfilm tourné en caméra caché, l'im-provisation y tient très peu de place.Camille Cottin devait débiter laphrase appropriée en fonction de laréaction de son interlocuteur.« Chaque scène a trois scénarios, dé-taille Noémie Saglio. Celui du film (làoù nous voulons arriver), celui du piège(la façon dont s’installe la situation) etcelui de Camille (la manière dont elleva réagir et enchaîner)... Il ne fallaitqu’à aucun moment les interlocuteursde la « Connasse » ne se doutent de cequi était en train de leur arriver. »
Casting sur le net. La plupart des
victimes de la Connasse ont été cas-tées sur Internet. Par exemple, pourla scène du notaire, celle-ci a été tour-née près de dix fois et avec dix no-taires différents afin d'obtenir l'effetrecherché. De même pour la styliste.C'est en consultant son site internetet en constatant sa manière de pré-senter son travail que les deux réali-satrices ont deviné une forte person-nalité qui pourrait livrer des chosesinattendues en la provoquant.
Toute première fois. La pre-mière rencontre entre la Connasse etson interprète aura été très cocasse.« La toute première fois, c’était au cas-ting quand j’ai dû faire une improvisa-tion. Il fallait que je me présente en tantque « Connasse » ! Et ensuite improviserun trajet en taxi dans lequel je me com-portais en vraie connasse. Quand la pré-sentation a commencé, j'ai su plus tardque j'avais déstabilisé Noémie - qui fil-mait ses essais avec un appareil photo -en lui disant que ça ne ressemblait pasà une caméra, et que c’était un peu mi-nable comme casting... Elle ne savaitpas si j’étais sérieuse ou si j’étais déjàen train de jouer ! »
LES SORTIES DE LA SEMAINE
Connasse, Princesse des cœurs
Gus petit oiseau, grand voyageFilm d'animationfranco-belgeréalisé par Chris-tian De Vita.Avec les voixd'Arthur Du-pont, Sara Forestier, BrunoSalomone... Du-rée : 1h31. Apartir de 3 ans.A l’heure du départpour la grande mi-gration, Darius, le doyen de la volée est blessé.Il va devoir confier tous ses secrets et le nouvelitinéraire du voyage au premier oiseau venu. Etcet oiseau… c’est notre héros, exalté à l’idéede découvrir enfin le monde… mais pas dutout migrateur!
AnnieComédie musi-cale américaineréalisée par WillGluck. Avec Ja-mie Foxx ; QuvenzhanéWallis, RoseByrne... Durée : 1h57.Alors qu’elle étaitbébé, les parentsde la petite Annie l’ont laissée en promettantde revenir la chercher un jour. Depuis, Annie
garde espoir, même si la vie dans le foyer d’ac-cueil de la méchante Miss Hannigan est loind’être facile. Sa rencontre avec Will Stacks,homme d’affaires impitoyable et candidat auxélections municipales à New York, va tout chan-ger. Sur les conseils de Grace, sa brillante vice-présidente, et de Guy, son directeur de cam-pagne prêt à tout, Stacks recueille Annied’abord parce que c’est un excellent argumentélectoral… Stacks se voit comme le bienfaiteuret l’ange gardien de la fillette, mais grâce à sonassurance et à son inébranlable optimisme, An-nie pourrait bien inverser les rôles…
Robin des bois, la véritable histoireComédie française réalisée par AnthonyMarciano. Avec Max Boublil, GéraldineNakache, Malik Bentalha... Durée : 1h27.Robin des Boisest un sale type.Lui et son com-père Tuck ontune éthiquetrès claire dansla vie : ils ne vo-lent que lespauvres, lesfemmes ou lesvieux. Le reste ?Trop risqué.Mais même lessales types ontdes rêves, et leleur est de racheter la maison close la plus couruede la ville, le Pussycat. Robin, que rien n’arrête
lorsqu’il s’agit de s’enrichir, décide alors d’allerchercher l’argent là où il se trouve et projette dedévaliser la caisse des impôts de Nottingham.Mais sa rencontre avec le gang de Sherwood,des justiciers qui eux volent les riches pour don-ner aux pauvres, va contrarier ses plans. PetitJean, Marianne et leurs amis ont en effet euexactement la même idée que lui : braquer leShérif de Nottingham. La (vraie) légende de Ro-bin des Bois peut enfin commencer !
OuijaFilm d'épouvante-horreur réalisé parStiles White. Avec Olivia Cooke, AnaCoto, Daren Kagasoff. Durée : 1h30. Interdit aux -12 ans. Après avoir perduDebbie, son amied'enfance, dansdes circonstancesatroces, Lainetombe sur unevieille planchetteOuija dans lachambre de Deb-bie et tente alorsd'y jouer pourdire "Au revoir" àla disparue…Pour l'heure, seulPete, petit copain de Debbie, accepte de l'ai-der. Convaincue qu'il ne peut s'agir d'un suicide,Laine mène l'enquête et découvre que l'espritconvoqué par la planchette se fait appeler "DZ"et tient à poursuivre la partie coûte que coûte…
Comédie, thriller, drame améri-cain réalisé par Marjane Satrapi.Avec Ryan Reynolds, GemmaAterton, Anna Kendrick... Interditaux -12 ans. Durée : 1h49.
Synopsis : Jerry vit à Milton, petiteville américaine bien tranquille où iltravaille dans une usine de baignoires.Célibataire, il n’est pas solitaire pourautant dans la mesure où il s’entendtrès bien avec son chat, M. Moustache, et son chien, Bosco.Jerry voit régulièrement sa psy, aussicharmante que compréhensive, à quiil révèle un jour qu’il apprécie de plusen plus Fiona - la délicieuse Anglaisequi travaille à la comptabilité del’usine. Bref, tout se passe bien danssa vie plutôt ordinaire - du moins tantqu’il n’oublie pas de prendre ses mé-dicaments...
Critique. DÉROUTANT. « TheVoices » bouscule le spectateur et lemet dans tous ses états. Après cinq mi-nutes, on n'a qu'une envie : quitter la
salle. On ne comprend pas bien cequ'on fait là. Entre chanson désuèteet couleurs criardes, on reste sansvoix. Cinq minutes plus tard, le pre-mier échange entre l'acteur principalet ses animaux est à mourir de rire.Au bout du compte, on se demande sion vient d'assister au chef d'œuvre del'année ou au navet de la décennie.
Tour à tour comédie, thriller, drameet film d'horreur, le film réalisé parMarjane Satrapi trimballe l'assistancesans ménagement d'un genre à l'autre.On ne sait jamais sur quel pied danser.On a un peu de mal à rentrer dansl'histoire et comprendre où souhai-tent nous emmener les auteurs. Maisune fois que l'on commence à cernerle personnage central, on se laissetransporter par ses sentiments, par sespulsions, par son histoire. On éprouvede l'empathie pour ce jeune schizo-phrène, employé modèle dans uneusine de baignoires, dont le chien etle chat sont les incarnations de sesvoix intérieures. Le bien et le mal.Jésus et Satan.
On revoit les premiers instants dufilm et tout coule désormais de source.On découvre petit à petit les originesde son état mental, pourquoi il setransforme en tueur en série et dansquel monde il évolue. Tout devientclaire, limpide et on se prend au jeu.On se laisse transporter par un RyanReynolds bluffant, par ses collèguesde travail déjantées. On ne ferme plusles yeux sur les scènes sanglantes, à lalimite du gore ; on les légitime. Onl'accompagne jusqu'au bout danscette vision du monde si dérangeanteet indéfendable pour un esprit saint.
Déroutant, « The Voices » sort indu-bitablement de l'ordinaire et ne peutlaisser indifférent. Pour éviter de le re-voir et l'analyser toute la nuit, mieuxvaut tout de même le découvrir enjournée.
M.C.
À VOIR
The Voices
ET AUSSI
46 Le Journal de l’ÎleMercredi 6 mai 2015DOSSIER
DE LA PAILLOTE AU BÉTON L'architecture réunionnaise a moins de 400 ans
Il aura fallu moins de 400 ans pour passer des bivouacs sommairesdes douze mutins envoyés à Bourbon en 1646 au presque milliond'habitants et au paysage architectural de la Réunion d'aujourd'hui.Le bois, la paille, plus rarement la pierre et pour finir le béton ontcontribué à construire au fil des décennies nos maisons, aujourd'huinos immeubles.
Il ne faut que peu d'imaginationpour visualiser l'arrivée sur une îlealors déserte de ces douze mutinsexilés de Fort-Dauphin en 1646. Ils
débarquent du côté de ce qui est au-jourd'hui Quartier Français. Bourbonest alors une île couverte de forêts dubattant des lames au sommet des mon-tagnes. Les douze mutins n'ont aucunmal à improviser des bivouacs som-maires en coupant quelques arbres eten les recouvrant de feuillage. Trois ansplus tard, Flacourt, le nouveau gouver-neur de Fort-Dauphin, fait rapatrier lesdouze mutins. Il faut attendre septem-bre septembre 1654 pour que Bourbonsoit occupé de manière permanente ducôté cette fois de l'Etang Saint-Paul.
DE LA PAILLOTE À LA CASE CRÉOLE
« Saint-Paul, Saint-Denis, Sainte-Suzanne sont les premiers lieux occupésde la Réunion », expliquent BernardLeveneur et Fabienne Jonca dansL'histoire des cases de la Réunion.« C'est ici que s'installent les premiers co-lons de l'île et leurs esclaves. Au début duXVIIIe siècle, ces trois endroits deviennentdes villages au milieu des premières pro-priétés rurales que l'on nomme alors « ter-rains d'habitation ». On y pratique un éle-vage extensif et une agriculture vivrière.Lors de leur installation dans l'île à la findu XVIIème et dans les premières années
du XVIIIème siècle, colons et esclaves bâ-tissent des maisons à l'aide de troncs et debranches couverts de feuilles récupéréesdans les savanes ou les forêts. Ce sont lestoutes premières cases de l'île : lespaillotes. Elles sont toutes conçues sur unplan rectangulaire. Leurs toitures prochesdu sol rappellent l'architecture de certainesmaisons de Madagascar d'où arrivent lesesclaves. Les matériaux utilisés sont pro-bablement des feuilles de pandanus ou delatanier, très abondants à l'état sauvagesur le littoral. L'utilisation de matériauxd'origine végétale dans l'habitat populairetraditionnel perdure tout au long duXIXème siècle et jusqu'au milieu duXXème dans une île qui reste pendant plusde deux siècles profondément rurale. Auxfeuilles de vacoas et de latanier s'ajoutentla paille de canne à sucre ou de vétyver.Les esclaves ou les engagés habitent dansdes camps essentiellement constitués depaillotes. Jusqu'au milieu des années1960, la paillote est l'une des formes lesplus communes de l'habitat réunion-nais ».
A côté de cet habitat sommaire, quiabrite les populations les plus défavo-risées, se développe une architectureplus aboutie avec le développement etl'organisation des premières villes.« Deux types de villes sont créées le longdu littoral », poursuivent BernardLeveneur et Fabienne Jonca. « Ontrouve des villes rues comme Saint-Paul,Saint-Louis ou Saint-Benoît et des villes
avec un plan en damier comme Saint-Denis ou Saint-Pierre. A Saint-Pierre en1736, le plan d'urbanisme dessiné parGabriel Dejean divise le territoire en 230concessions de forme rectangulaire. Sur lesterrains qu'ils obtiennent les premiers ci-tadins construisent des maisons dont laplus ancienne est aujourd'hui la « maisonAdam de Villiers ». Probablement bâtieentre 1770 et 1780 elle est conçue suivantun plan rectangulaire. Sa façade principaleprésente une porte centrale flanquée dedeux fenêtres. Ce type de façade sera trèssouvent repris par la suite dans l'architec-ture créole traditionnelle. La maison esten pierre de basalte. Toutes les ouverturesdisposent de linteaux cintrés dont la réali-sation suppose l'intervention d'un ouvrierqualifié maîtrisant un savoir-faire quin'est alors pas courant dans l'île. La mai-son a une toiture à comble brisé ou toituremansardée. Simple, robuste, harmonieuse,elle atteste de l'introduction de modèlesd'architecture domestiques métropolitainsdont elle est une copie conforme. Elle té-moigne des transferts culturels qui s'opè-rent au début de l'histoire de l'architectureréunionnaise. »
Au XVIIIème siècle, notre île est terrede café et d'épices. Sur les grandes pro-priétés, les colons construisent en boisalors abondant et à portée de main.« Dans les années 1730 – 1750, l'art dela charpente se développe dans l'île etfixe les bases de l'architecture créoletraditionnelle pour plus de deux siè-
cles. Les maisons au plan rectangulairedit « plan massé » sont couvertes d'unetoiture à quatre pans ou « toiture à lafrançaise ». Ce type d'habitat, celui desnotables de l'île à la fin de l'AncienRégime, s'inspire de modèles euro-péens et plus particulièrement des mai-sons rurales françaises des XVIIème etXVIIIème siècles. Ces « gros cubes » enbois présentent souvent un aspect rus-tique correspondant à la réalité d'unesociété profondément rurale, celled'une île qualifiée de « grenier desMascareignes » par le gouverneurMahé de Labourdonais », soulignentBernard Leveneur et Fabienne Jonca.
Au XVIIIe siècle le modèle de maisonle plus répandu à travers notre île estla « case pavillon ». « Une porte et deuxfenêtres, deux portes, trois portes, il existede multiples variantes dans les façadesdes maisons pavillons qui apparaissentdans l'île au XVIIIème siècle. Toutes cesvariantes forment le modèle de base de lamaison créole traditionnelle. Elle se per-pétue au XIXème siècle notamment dansplusieurs bourgs ruraux ou villages du sudde l'île, » écrivent Bernard Leveneur etFabienne Jonca.
A l'aube du 20e siècle, le style archi-tectural créole se fige. Il faut attendreles années 50 pour qu'avec l'avène-ment du béton, le paysage se métamor-phose en profondeur.
Alain Dupuis
Immortalisée dans la rivière des Remparts, cette paillote a conservé son aspect traditionnel mais le bois et la tôle interviennent dans la structure (Photo Alain Dupuis).
Le Journal de l’Île 47Mercredi 6 mai 2015 DOSSIER
Habitat des premiers réunionnais, la paillote est jusque dans les années 60 la forme la plus commune de l'habitat de notre île.
Un boucan traditionnel, nom souvent donné à la cuisine toujours située à l'extérieur en raison des risques d'incendie.
La maison Adam de Villiers à Saint-Pierre probablement bâtie entre 1770 et 1780.
Les années 1960 – 70 marquent l'avénement des cases béton.
Au tout début des années 60, la plu-part des Réunionnais vivent toujoursdans des logements précaires, majo-ritairement des paillotes, quelquefoisdes maisons en bois. En 1961, c'estl'avènement de la case Tomi (voir parailleurs). « Les années 1960 – 1970sont capitales. Il est nécessaire deconstruire toujours plus de maisons, tou-jours plus d'immeubles pour loger unepopulation dont le nombre s'accroîtconsidérablement en deux décennies. Cesont les années des « cases béton » quireprésentent aujourd'hui plus de 80%du patrimoine architectural réunionnais.La grande nouveauté est la multiplica-tion des maisons possédant un étage
avec toiture dalle.» En 1954, l'immeu-ble des Remparts est le secondconstruit à Saint-Denis. Dès 1949, laSIDR jette les bases du logement so-cial. « Ses premières réalisations dansles années 1950 se caractérisent par desmaisons individuelles jumelées ou enbandes dont l'architecture est rupture to-tale avec le style créole traditionnel ».
En 1961 l'Etat créée la Satec. « L'undes ingénieurs élabore le plan type d'unemaison modulable en recourant à desmatériaux très modernes pour l'époque :le parpaing, le métal et les célèbres nac-cos. Le modèle de base comporte en fa-çade une large varangue dont la toitureest soutenue par deux tubes en métal.Avec la case Satec, la varangue jusque-là réservée aux grandes demeures créolesva se démocratiser. »
Au cours des années 1960 – 1970,avec l'augmentation de la populationaux abords des grandes villes se dé-veloppent les bidonvilles. Les grandsensembles de la SIDR et de la SHLMRdu Chaudron, des Camélias, de laSource à Saint-Denis, de CoeurSaignant au Port, de Ravine Blancheà Saint-Pierre ou de la cité Labour-donnais à Saint-Benoît (voir par ail-leurs) répondent à l'urgence.
Le paysage architectural tel quenous l'avons aujourd'hui sous lesyeux avec les cases créoles qui fontde la résistance, les cases béton, lesgrands ensembles, les immeubles deplus en plus nombreux afin d'occu-per au maximum le terrain estplanté. Il aura fallu moins de 400 anspour en arriver là.
A.D.
Années 60-70 : l'avènement du béton
Aujourd'hui disparue, cette case créole se dressait rue Sainte-Marie à Saint-Denis.A une époque où le bois n'est pas encore une denrée rare, le bardeau est pré-sent même dans les constructions les plus modestes.
Le Journal de l’Île48 Mercredi 6 mai 2015DOSSIER
La case Tomi, une maison pour quatre œufs par jour
Les slogans sont encore bien pré-sents dans la mémoire de nom-breux Réunionnais. “Quatreoeufs tous les jours, une maison
toute la vie”, ou encore, “Commentconstruire sa maison avec six poules etune tirelire.” Havas Réunion signe lacampagne publicitaire mais personne
ne se souvient de celui qui a eu l’idéedu message. Les publicités ne sont paslancées pour la Case 61. Elles font leurapparition pour celle qui lui succède,la Case 64. Des modifications dans l’attributionde l’aide au logement, la concurrencedes maisons Satec mais aussi le retrait
d’homologation de la Case 61 fontque cette dernière s’efface devant laCase 63. “ Elle eut un succès considéra-ble, indique Jean de Cambiaire, un millierde demandes en quatre mois. Sa surfaceétait de 61m2. Elle alliait judicieusementbois, béton et tôle pour le toit. Son coûts’élevait à 17 338 francs.” Lui succède
la Case 64, pour laquelle le slogan au-tour des oeufs a été élaboré. “La case64 répondait aux nouvelles contraintes fi-nancières,” détaille Jean de Cambiaire.“Sa surface avait été réduite, 58 m2 contre61,5 pour un F4. Les matériaux utilisésétaient moins onéreux.” La différence entre la nouvelle et l’an-cienne prime à la construction avaitété comblée au niveau de l’entreprisepar la mise en place d’une chaîne demontage ultra-moderne. Le rythme de croisière atteignit quatreà cinq cases par jour ouvrable et l’ef-fectif passa à 1 800 employés.L’entreprise Tomi et le Crédit agricolelancèrent alors une campagne publi-citaire : “Construisez votre maison avecquatre oeufs par jour.” Le raisonnement tenait en quelqueslignes : “Avec six poules vous obtiendrezquatre oeufs par jour qui vous rapporte-ront 2 francs soit 60 francs par mois. Orla case Tomi 64 revenait à 1 000 francspar an, 945 francs s’il était agriculteur.S’il pouvait bénéficier en sus d’une aideau logement, ces deux chiffres devenaientrespectivement 750 et 695 francs soit 60francs par mois ce qui équivalait àl’époque au niveau quotidien de la ventede quatre oeufs.” Ancien directeur com-mercial du Crédit Agricole, MarceauGonthier a étroitement été associé àcette aventure. “Ce type de constructionconvenait parfaitement au monde agri-cole. L’objectif était également d’intégrerles paysans réunionnais dans le mondeéconomique.”
A.D.
“Un Réunionnais sur dix habite, a habité ou habitera dans une caseTomi” avait coutume de dire Maurice Tomi. Ce à quoi Jean de Cambiaire lui répondait en écho : “En une ving-taine d’années, la caisse régionale a permis la réalisation de 14 000cases en dur qui si elles étaient alignées sur le pourtour de l’île seraientespacées entre elles de 6 m seulement.... La majeure partie de ces réa-lisations a vu le jour entre 1961 et 1973. Si la caisse régionale avaiteu la possibilité de poursuivre son action, c’est bien 50% d’habitationssupplémentaires qui auraient été construites en 1980.”Au départ il y a un constat que rappelle le directeur du Crédit Agri-cole. “Un inventaire de l’habitat rural existant dans les années 50 fai-sait apparaître qu’il existait 7 000 cases en bois couvertes en bardeauxou en tôles en bon état relatif mais à améliorer du point de vue équi-pement sanitaire, 17 000 cases en bois et matériaux de récupérationet 7 000 paillotes. Au total et sans tenir compte de l’habitat urbain,24 000 logements devaient être construits.”En la matière, le Crédit Agricole fait figure de pionnier. En 1957 ilcrée la Coopérative d’habitat rural. Cambourg (Crédit Agricole mu-
tuel bourg) est édifié de toutes pièces pour loger 150 agriculteurset leurs familles acquéreurs de terres agricoles. Mais c’est en 1961 qu’est mis en place un schéma technique basésur le principe de l’économie concertée et l’existence d’une primeà la construction. “Le Crédit Agricole a largement dépassé son rôled’organisme prêteur, souligne Jean de Cambiaire. Il s’est comportéen véritable banque de développement économique et social en orga-nisateur d’opérations concrètes de développement. Il s’agissait de per-mettre l’accession à la propriété d’un logement décent à des milliersde familles.” Dans les années soixante, l’enthousiasme du CréditAgricole est loin d’être partagé. “Parmi les architectes aucun ne ré-pondit, excepté celui de la Coopérative d’habitat rural. Parmi les en-trepreneurs un seul se déclara intéressé, Maurice Tomi. Les autres dé-daignèrent l’offre. C’est ainsi que l’opération d’habitat rural à caractèresocial qui va se dérouler sur 12 ans sera le résultat de négociationsentre trois partenaires : l’institution de crédit, l’architecte de la coopé-rative et l’entreprise Maurice Tomi. La Case 61 sera le premier fruit decette collaboration.”
Bientôt inscrite à l’inventairedes monuments historiques
La procédure est en cours. Une des cases Tomi de l’île devrait être inscrite pro-chainement à l’inventaire des monuments historiques comme l’un des élémentsreprésentatifs de l’architecture du 20e siècle. En 2007, ses “inventeurs”, l’architecteJean Dubreuil, le banquier Jean de Cambiaire et l’industriel Maurice Tomi s’étaientvu décerner le titre de Zarboutan Nout Kiltir par la défunte Maison des civilisationset de l’unité réunionnaise. Si Tomi avec sa maison est entré dans l’histoire denotre île, Jean de Cambiaire et Jean Dubreuil, qui furent aussi les “pères” de laCase 61, ont été un peu oubliés.Né le 24 janvier 1923 à Millau dans l’Aveyron, titulaire d’un doctorat en droit del’université de Montpellier, Jean de Cambiaire entre au Crédit Agricole en 1950 àAlbi. Directeur de l’agence de 1954 à 1961, il s’occupe de la création et du déve-loppement de coopératives, notamment de vin, de lait et de charcuterie. Enjanvier 1961 il prend la direction du Crédit Agricole à La Réunion et met en placedes outils de gestion foncière (SAFER), d’assurance (mutuelles agricoles), de coo-pérative d’habitat rural. Confronté aux conditions insalubres de l’habitat il s’associeles compétences de Maurice Tomi, seul entrepreneur privé de l’époque à serisquer dans le logement social, et de Louis Dubreuil, architecte qui travaille auCrédit Agricole, pour lancer une vaste campagne d’habitat rural. Il décède à laRéunion le 2 octobre 1986. Né le 29 mai 1925 à Le Meillard, dans la Somme, an-cien élève des Beaux-arts de Paris, architecte DPLG, Louis Dubreuil répond à la finde ses études à la proposition du Crédit Agricole de La Réunion qui recherche unarchitecte. Fasciné par le bois qui est pour lui une matière vivante, très entrepre-nant, il se lançe activement dans le projet de construction de maisons en zone ru-rale avec Maurice Tomi et Jean de Cambiaire. En dehors de cette collaboration,Louis Dubreuil a été l’auteur des plans de la chapelle de l’Apeca à La Plaine-des-Cafres, de l’église de La Plaine-des-Palmistes, de la clinique de Sainte-Clotilde, dusiège des Sucreries de Bourbon et de l’EDF à Saint-Denis.
14 000 constructions en 20 ans
Une paillote, et en arrière-plan lacase Tomi destinée à lui succéder.
La case 61, premier modèle de case Tomi.
La case 64, un modèle déjà plus élaboré.
Le Journal de l’Île 49Mercredi 6 mai 2015 DOSSIER
Un monument historique peut êtrede la deuxième moitié du XXe siècle
Lorsque l’on évoque un monument historique, on pense immédiatement à lapréfecture, à la cathédrale, à l’ancien hôtel de ville de Saint-Denis ou encore àquelques vieilles demeures créoles, mais le patrimoine architectural de la secondemoitié du 20e siècle ne doit pas être méconnu. L’inscription de trois réalisations de l’architecte Jean Bossu va être suivie d’autresqui reconnaîtront la contribution d’autres architectes comme Lejeune, PhilippeGoetz, Abadie, Hébrard, Daniel de Monfreid, Maurice Chane-Kune, Auguste Her-land, Françis Huet à l’histoire de l’architecture locale. Longtemps menacée par les projets pharaoniques de la mairie de Saint-Denis, lapiscine du Barachois ne devrait pas tarder à être inscrite à l’inventaire des monu-ments historiques, comme le cinéma du Port, le théâtre en plein de air de Saint-Gilles, l’hôtel des Thermes de Cilaos, le petit marché de Saint-Denis, une maisonau 10 de la rue Labourdonnais à Saint-Denis, l’école Ambroise Vollard, la mairieannexe et la maison dite "Chalet" à la Rivière Saint-Louis, la Médersa à Saint-Denis ou encore les extérieurs d’un cinéma à la Montagne. La liste pourrait encore s’allonger avec une barre de la cité Michel Debré commeexemple d’un premier ensemble de logements sociaux construits par la SIDR audébut des années 70, une case Tomi et une case Bourbon Bois.
Le slogan, “Construisez votre maison avec qua-tre oeufs par jour”, ne viendra que quelquesannées plus tard mais, dès le départ, le cahierdes charges est drastique. “Il est déterminéque l’annuité remboursable par le bénéficiairene devait pas dépasser 240 francs, souligneJean de Cambiaire. Ainsi compte-tenu de la du-rée du prêt (15 ans), du taux d’intérêt (5,5%)et du montant de la prime (1 200 francs paran pour un F3), le coût total de la maison ne
devait pas dépasser 14 000 francs. Le règlementdéfinitif intervenait en deux étapes : 35% à lalivraison des matériaux sur le terrain et le resteà la réception de la maison.”Pour lancer l’opération le Crédit Agricolepasse commande ferme à l’entreprise Tomide 100 Cases 61. Les neuf premières sontconstruites chez les administrateurs de laCaisse régionale dont Clérensac Boyer de laGiroday. En moins de 18 mois, 1 100 cases
61 sont construites. “Pour le bénéficiaire, l’ac-cession à la propriété de son logement lui coûtait20 francs par mois”, souligne avec fierté Jeande Cambiaire.“Après l’achèvement de 1100 réalisations laconstruction des cases 61 doit cesser. “Un sous-directeur du ministère de la Construction en vi-site à la Réunion fin 1962 s’écrie : Arrêtez-moiçà immédiatement, sinon vous allez me trans-former la Réunion en lapinière”, rapporte Jean
de Cambiaire. Pourtant, les cases Tomi ontfait leurs preuves. “La SIDR voulant tester lescompétences de l’entreprise Tomi lui demandaen août 1961 de construire 20 maisons sur151 élevées dans un lotissement à Sainte-Clo-tilde. Elles furent livrées en moins de quatremois. Le cyclone Jenny fut d’une rare violence.Quelques heures après il ne restait que 20 mai-sons debout : les cases Tomi”, se souvient Jeande Cambiaire.
La toute premièrecase Tomi bien quemétamorphosée sedresse toujours surles hauteurs deSainte-Marie.
Un prêt pour 20 francs par mois
Le Journal de l’Île50 Mercredi 6 mai 2015DOSSIER
Des maisons dans leur décorA l'origine les maisons créoles ont comme fonction première de pouvoir se
mettre à l'abri. « Durant les premières années du XIXème siècle, les façades principaless'enrichissent d'un décor de moulures inspiré du style néoclassique. Le décor traditionneldes maisons créoles est né. On le retrouve principalement sur les façades. Colonnes, pi-liers, pilastres, losanges, baguettes formant des motifs divers. Tous ces éléments de-viennent progressivement le vocabulaire familier de l'architecture réunionnaise. Ils sonttout d'abord repris sur les grandes demeures urbaines ou rurales, puis progressivementsur des maisons plus modestes. Le principal apport du décor néoclassique aux maisonscréoles est le losange. Il apparaît à Saint-Pierre pour la première fois sur une maison desannées 1810. Il est devenu l'un des motifs fétiches des artisans du bois. »
A partir des années 1860, c'est le lambrequin qui vient enrichir le décor desmaisons créoles. « C'est à Saint-Denis à la Maison Foucque que se trouve un des pre-miers témoignages des décors en bois découpés. D'apparition tardive dans l'histoire del'architecture réunionnaise, les lambrequins, impostes et autres garde-corps aux motifsfloraux stylisés, résument aujourd'hui dans l'imaginaire collectif cette même architecturesymbole identitaire d'un certain art de vivre. »
La métropole, l'Algérie, autant de pays où l'on re-trouve des oeuvres de Jean Bossu mais notre île occupeune place particulière dans le parcours de l'architecte.
Entre 1950, date de son arrivée à la Réunion sur la re-commandation de le Corbusier dont il a été l'élève, et1979, Jean Bossu signera plus de 300 projets dont detrès nombreux s'inscrivent encore aujourd'hui dans lepaysage architectural même si certains ont été défigurésou manquent d'entretien.
Entre 1949 et 1955, Jean Bossu signe sa première réa-lisation, le lycée professionnel agricole de Saint-Joseph.Le style très particulier de l'architecte fait encore au-jourd'hui débat.
Dans l'ouvrage qu'Itinéraires du patrimoine lui aconsacré, on trouve une esquisse de 1967 dévoilant lavision que Jean Bossu avait du Saint-Denis du futur. En
émule de le Corbusier il l'imaginait hérissée de tours"gratte-vent". Ce projet restera dans les cartons, maisl'immeuble des Remparts s'élevant sur six étages, pre-mier de ce type à Saint-Denis, premier à être équipéd'ascenseurs et construit entre 1953 et 1954 témoigneencore aujourd'hui du regard que l'architecte portaitalors sur la ville. La gendarmerie de Saint-Benoît, la di-rection de l'agriculture et de la forêt et l’immeuble Ah-Sing, à l'angle des ruesFélix-Guyon et Maréchal-Leclerc à Saint-Denis, ontété inscrits en 2011 à l'in-ventaire des monumentshistoriques. En avril 2014est venue s’ajouter la Postecentrale de Saint-Denis.
La Réunion au cœur de l'œuvre de Jean Bossu
La villa du PK8Inscrite au monument historique en 2006, la villa PK8, construite au Brûléen 1970, fait l’objet de conférences à l’Académie d’architecture à Paris. Ex-plications avec son auteur, l’architecte Jean-Jacques Bossu.
La villa PK8 fait l’objet d’une conférence à l’Académie d’architecture. Quelest votre sentiment ?Les architectes comme la plupart des créateurs sont sensibles aux marques de recon-naissance de leur travail. Etre l’auteur d’un bâtiment protégé « monument historique »et être reçu par l’Académie d’architecture pour le présenter à ses pairs est, pour un ar-chitecte, une très belle récompense.
Racontez-nous l’histoire de cette villa.J’ai étudiée cette villa pour Issop Patel de 1967 à 1969. Elle a été construite en 1970 surun très beau terrain situé au Brulé et inscrite par le préfet de Région au titre des monu-ments historiques en 2006. Sans l’engagement d’Issop Patel et son intérêt pour l’archi-tecture contemporaine, ce projet serait vraisemblablement resté au stade du dessin.
En quoi l’architecture de la villa PK8 est-elle intéressante ?Dans son commentaire des Itinéraires du Patrimoine, Alain Borie, explique : « Magnifi-quement située, cette grande villa est une sorte de chef-d’œuvre baroque… ». J’ai ima-giné et travaillé cette villa comme si elle était vivante. La villa PK8 est une architectureorganique.
Quelles étaient les innovations ?Le travail des espaces. Une fois la passerelle franchie, le visiteur pénètre dans uneentrée surélevée et découvre la totalité de l’espace du séjour qui éclate en trois directionsvers le paysage. La volumétrie de la villa, elle aussi s’épanouit vers l’extérieur. Ce mou-vement d’expansion est compensé, çà-et-là, d’espaces plus refermés tel le bureau, lasalle de bain ou le boudoir attenant à la chambre principale. Ces espaces plus secretset repliés comme des coquilles d’escargots, ont des accès dérobés et des éclairages zénithaux forts expressifs. Ainsi toute l’architecture de la villa peut se résumer en unedialectique raffinée entre l’expansion et le repli de l’espace interne.
La villa du PK 8 est l'une des rares maisonsindividuelles de la seconde moitié du 20e siècle à être inscrite à l'inventaire des monuments historiques.
L'immeuble Ah-Sing autre œuvre de Jean Bossu à Saint-Denis a également été inscrità l'inventaire des monuments historiques.
Jean Bossu. Entre 1950,date de son arrivée à laRéunion sur la recom-mandation de leCorbusier dont il a étél'élève, et 1979, JeanBossu signera plus de300 projets dont de trèsnombreux s'inscriventencore aujourd'hui dansle paysage architectural.
52 Le Journal de l’ÎleMercredi 6 mai 2015DOSSIER
La SIDR transforme La Réunion depuis 65 ans
La SIDR fait partie du paysage local et façonne l’île depuis1949. La première société immobilière réunionnaise a érigéde multiples quartiers là où tout était morne plaine. Lebailleur social, présent sur 20 des 24 communes, logeaujourd’hui un Réunionnais sur dix.
L’historien Bernard Leveneur(auteur de plusieurs ouvragesretraçant la vie et l’œuvre de laSIDR) expert de l’architecture
créole écrit : “La SIDR est extrêmementimportante à La Réunion. Elle a changé70 % des paillotes et des bidonvilles enhabitat en dur et aux normes. Lorsqu’ellecommence à construire, beaucoup deRéunionnais vivent dans des conditionsqui n’ont pas évolué depuis le XIXe siècle.Elle est d’ailleurs l’un des acteurs majeursdu passage du mode de vie rural à l’ur-bain”. Et d’ajouter : "Arrêtons de nousfocaliser sur les cases créoles, les immeu-bles SIDR sont aussi importants dans lamémoire architecturale de l’île. Trois àquatre générations ont vécu dans cesconstructions. Elles sont le reflet de leurépoque”
Des milliers de Réunionnais ont ha-bité, habitent et habiteront dans leslogements estampillés SIDR. Des quar-tiers entiers sont sortis de terre grâce àson impulsion, à commencer par l’em-blématique Chaudron, dont les pre-mières barres d’immeubles apparais-sent dans les années soixante. “Lacréation, le 10 novembre 1949, fait denotre entreprise la plus ancienne Sem del’Outre-mer et la quatrième sur le plannational. Sa création a été impulsée parune poignée d’hommes : des sucriers, leDépartement et l’État dans l’objectif deloger les plus démunis” rappelle BernardHoarau, directeur de la communica-tion, en poste depuis 1982.
Jusqu’en 1971, la SIDR sera la seulesociété à réaliser des logements so-ciaux. Mais si dans la mémoire collec-tive, le sigle évoque, quasi instinctive-ment, les barres d’immeubles, lespremières réalisations sont des cases àterre. L’activité démarre, véritable-ment, en 1953 avec les 20 logementsdu Cœur saignant au Port. Suivent lequartier Terre-Sainte à Saint-Pierre, LesSalines à l’Étang Salé et les premièresmaisons individuelles à Deux Canons(Sainte-Clotilde) en 1958. En 1960, onpasse à la vitesse supérieure avec la li-vraison de 273 logements, sur les quar-tiers de Petite Île et de Bellepierre à
Saint-Denis. “On y a réalisé un véritabletravail d’aménageur en y amenant l’élec-tricité, l’eau courante en réalisant mêmeles captages… On y a construit la ville”.
En 1961, émergent deux sérieuxconcurrents : les cases Tomi et Satecentrées dans la légende de l’urbanismeà la réunionnaise. La Sem, largementfinancée par l’Agence française de dé-veloppement (son premier actionnairedepuis toujours) se lance alors dans lescollectifs et les barres d’immeubles.Pour répondre “aux besoins de la po-pulation”, on transpose le modèle mé-tropolitain de l’époque en y apportant“des adaptations locales permettant derépondre aux exigences du climat et auxtrès bas revenus”. Pour réduire, aumaximum, le coût des loyers, certainsappartements sont livrés sans portesintérieures, uniquement avec des vo-lets et parfois même sans électricité !
Dans le droit fil de cette logiqued’austérité, certains blocs sont d’ail-leurs affublés du surnom “pétrole” carles familles résidantes en usent pours’éclairer et faire la cuisine. Les groschantiers s’enchaînent à l’époque.Celui du Chaudron débute en 1965avec une première tranche de 10 000logements qui vont bientôt se dé-ployer sur les 100 hectares que la SIDRpossède dans le secteur.
À l’euphorie des années soixante suc-cède plus d’une décennie de difficul-tés. Ce n’est qu’à partir du milieu desannées 80, “avec la génération dubaby-boom”, que l’activité repart vé-ritablement. Même si l’objectif est tou-jours “d’offrir un logement décent auxRéunionnais”, la donne change peu àpeu et, progressivement, les nouveauxprogrammes confirment une amélio-ration de la qualité architecturale etdes équipements. Cette évolution de-vient possible du fait que les revenusprogressent grâce aux aides sociales etau développement économique.Malgré tout, la SIDR maintient et en-tretient sa politique du logement trèssocial tout en amorçant une diversifi-cation en 1995. Aujourd’hui, à la foisaménageur, constructeur et logeur, ellepropose trois niveaux de logement social et parfois de plus haut standing.
Depuis 2009, elle a multiplié sa pro-duction par quatre en rachetant notamment des programmes privés.
L’avenir de la SIDR se conjugue auprésent et son développement passepar une réappropriation des valeurs quiont forgé son identité en 65 ans d’his-toire. Au nombre de ces valeurs figu-
rent le service de l’intérêt général, l’uti-lisation économe des deniers publics,la compétence technique et le goût dusocial. "La SIDR de demain sera d’autantplus solide sur ses bases qu’elle sera fièrede son histoire et fidèle à ses origines."
Alain Junot
Carte d’identité• Premier bailleur en Outre-mer et 4e société d’économie mixte sur l’échiquier national• 125 millions d’euros au capital• 123,5 millions d’euros de chiffred’affaires• 250 millions d’euros investis par an• 451 collaborateurs• 22307 familles logées• 36 % du parc locatif de l’île• 345 euros (hors charges) pour un loyer type de 3 pièces sur 63 mètres carrés• 399 locaux commerciaux en gestion• 6 agences sur l’île
Des années difficilesDans les années 70, la SIDR traverse une forte période de turbulences. Certainsobservateurs ont même cru à sa disparition. La raison ? Une baisse des crédits del’État, orientés vers d’autres investissements. Les 460 millions de francs CFA promispar l’État ne sont pas versés alors que les logements sont livrés. Et lorsque l’entreprisepense à augmenter les loyers pour renflouer les caisses, elle se heurte à une fortelevée de boucliers. “Les élus veulent le gel des loyers. Auguste Legros, le président dela SIDR à l’époque, le premier. Au Port, les élus communistes appellent même auboycott du paiement des loyersÉ” raconte Bernard Hoarau.Dans la foulée, en 1971, la SIDR donne naissance à une filiale, la SHLMR (Sociétéd’habitation à loyers modérés de La Réunion), se pliant ainsi aux exigences gou-vernementales en matière d’octroi de subventions. Dans ce cadre, elle cède desterrains et construit pour la nouvelle venue à un rythme effréné, à raison de 1 400logements par an et ce, jusqu’en 1976.Lorsque la SHLMR prend son indépendance en 1977, la SIDR frise la faillite. Labaisse d’activité est nette. La maison se retrouve avec des effectifs pléthoriques etlance un plan de licenciement. L’augmentation des loyers, devenue possible en1976, grâce à l’allocation logement, n’est pas suffisante. La société met du tempsà retrouver un nouveau souffle. D’autant plus que, dans le même temps, le paysagedes Sem s’étoffe avec la Semader en 1985. Elles sont aujourd’hui sept sur lemarché et une société HLM.
Le quartier des Camélias est construit à 90 % par la SIDR. Auparavant c’était le bidonville Viadère.
Deux immeubles en construction en 1967 rue Roger-Payet au Chaudron.
Les années 60 sont marquées par un enchaînement de grands travaux.
Le Journal de l’Île 53Mercredi 6 mai 2015 DOSSIER
"De nouvelles dynamiques sociales
et urbaines"Directeur général de l’entreprise de-puis deux ans, Bernard Fontaine apour mission de mieux valoriser lepoids de la SIDR dans le développe-ment local et de renforcer son rôle surle terrain de la cohésion sociale.
Bernard Fontaine, vous êtes à la têtede la SIDR depuis deux ans et avecvous l’entreprise amorce un nouveaucap. Quelles sont vos priorités ma-jeures ?D’abord ramener l’entreprise à l’équilibre fi-nancier, compte tenu que les comptes de2013 affichaient une perte de 5,5 millions d’euros. Il faut que l’activité cou-rante redevienne profitable, car la SIDR ne peut indéfiniment recourir auxventes de logements anciens pour équilibrer son résultat. En matière d’orien-tations stratégiques, la feuille de route établie par le Conseil d’administration,dit clairement que notre développement ne peut reposer uniquement surle lancement de nouveaux programmes de logements. Nous devons accor-der à l’entretien et à la réhabilitation de notre parc ancien les moyens né-cessaires. De même, nous devons loger dans des conditions adaptées lespublics les plus vulnérables comme les personnes à mobilité réduite.
Vous mettez en oeuvre un plan d’urgence pour la maintenancedu parc de logements existants. Ce nouveau projet stratégiqueimplique des investissements importants. Comment entendez-vous les financer ?Nous consacrons 100 millions d’euros à cette politique sur les 3 prochainesannéess. Nous allons dégager les moyens nécessaires en vendant des terrainsstratégiques, en réduisant notre taux de vacances et nos impayés, en maî-trisant nos charges fixes par un plan rigoureux d’économies. Enfin, nouscompléterons ces crédits par des financements externes, tel le prêt de 15millions d’euros pour la réhabilitation que nous a consenti l’Agence Françaisede Développement en juin de l’année dernière.
Quelle est votre vision du développement de la SIDR à moyenterme ?Nous devons nous recentrer sur nos fondamentaux et assainir nos financespour retrouver des marges de manoeuvre. L’enjeu est de favoriser de nou-velles dynamiques sociales et urbaines. La Réunion de 2030, avec un milliond’habitants à loger, aura encore plus besoin de cohésion sociale et de dyna-misme économique. Il nous appartient de relever ce défi. C’est pourquoi,notre approche, jusque-là quantitative, sera désormais qualitative.
Le Chaudron en 1967 avec les premières barres d’immeubles construites par la SIDR.
Vue partielle du quartier du Chaudron aujourd’hui.
Le bidonville de Vauban. Des centaines de familles y habitaient dans des conditionsdéplorables. Elles utilisaient le seau en "fer-blanc" pour s’approvisionner en eau.C’était encore le cas en 1982 dans la Cour Papaya entre la Providence et l’actuel bou-levard Sud.
Le Journal de l’Île54 Mercredi 6 mai 2015DOSSIER
La SHLMR : toujours plus pour la cité
En 1970, Pierre Lagourgue, alorsprésident de la SociétéImmobilière du Département deLa Réunion (premier bailleur so-
cial implanté sur l’île) décide de mettreà profit les crédits HLM résiduels et dis-ponibles exclusivement en métropole.
Il lui faudra, pour cela, faire preuvede persévérance, d’imagination etd’adaptation. En effet, à cette époqueces crédits entretenus et mis à disposi-tion par le ministère du Logement sontalloués à des sociétés anonymes d’ha-bitations à loyer modéré ou à des of-fices du même type inscrits dans lecadre du Code de Construction et del’Habitation. Hélas, la SIDR est uneSociété Immobilière des Dom, d’éco-nomie mixte particulière, avec l’Étatcomme actionnaire. Ce statut ne luidonne, donc, pas droit aux enveloppessouhaitées. Il faut, impérativement,trouver une parade pour changer ladonne et toucher la cible visée. C’estainsi que naît la SHLMR au tout débutdes années 70.
Une naissance dans les plus grandesdouleurs. En effet, Pierre Lagourguestructure le capital de cette nouvelle so-ciété autour de 3 piliers : la SIDR, lesbanques et les collectivités (à savoir leConseil général, dont il tient alors laprésidence, et la ville du Port). Mais, àParis, le ministère des Finances n’estguère enthousiaste et le fait savoir viales services de la préfecture à Saint-Denis. "Cette structure est budgétivore.Vous avez déjà la SIDR et ses crédits spé-ciaux logement. Il n’est pas question d’ac-cepter, en plus, une société anonyme pourles Habitations à Loyer Modéré à LaRéunion" argue l’autorité gouvernemen-tale.
Malgré tout, le conseil général finitpar porter la SHLMR sur les fonts bap-tismaux, en se dispensant de l’alloca-tion logement pas encore d’actualité enoutre-mer. Les statuts sont officialisésen 1971, les premières dotations dispo-nibles dans la foulée, tandis que les pre-miers contrats et chantiers se mettenten place immédiatement, tant le tempspresse.
Tout de suite 451 logements sont auprogramme, suivront 1 024 en 1972,1 298 un an plus tard et 1 148 en 1974.Cette année 1974 est marquée par laréception des premiers logements pro-grammés en 1971.
Sans plus tarder, la SHLMR fait œuvrede précurseur et pour casser la mono-tonie des interminables barres de ci-ment, de verre et d’acier, fait appel auconcours d’un architecte. Sa missionest d’harmoniser et d’humaniser cha-cune des habitations à venir. La tâcheest confiée à Michel Marot, locataire dela Villa Médicis en 1958 et Grand Prixde Rome. Rien que ça ! Avec lui, les lo-gements se dotent de grandes terrassesouvertes à la lumière et favorisant laventilation naturelle. Depuis cette date,la SHLMR fait la part belle aux particu-larités locales : isolation thermique,énergie solaire…
Peintures, volumes, lignes, espacesverts, matériaux, orientations : tout estpensé et conçu pour la meilleure inté-
gration dans le paysage ainsi que pourla préservation de l’environnement. Atel point que l’entreprise est au-jourd’hui titulaire de la certification"Iso 9000". Aujourd’hui, avec un parcde 22 501 logements, l’enseigne est ledeuxième maître d’ouvrage social local.L’extension de ce parc va croissantselon une moyenne de 1 000 loge-ments construits chaque année. L’anpassé 1 231 logements neufs ont étéérigés sur l’île. La politique de reventedes plus anciennes réalisations, initiéeen 1988, connaît un succès certain.
Pour répondre aux importants be-soins de logements sociaux dans l’île,la SHLMR a l’objectif ambitieux deconstruire 1 000 à 1 500 logements paran. Elle promeut également l’accessionsociale à la propriété, qui a déjà permisà 5 400 familles réunionnaises d’ache-ter leur logement.
Alain Junot
L’histoire de la SHLMR à La Réunion est celle d’unescission, de l’innovation et de l’action pour la salubritépublique. Comptant parmi les principaux bailleurssociaux des DOM, la société possède et gère un patrimoinede près de 22 000 logements sociaux, répartis sur 23communes de l’île. Avec 36,% du marché de l’habitatsocial, c’est un acteur essentiel de la construction desvilles réunionnaises.
Des chiffres qui parlentEncadrement• 370 collaborateurs• 9 agencesInvestissements• 260 M€ injectés dans l’économieréunionnaise.Patrimoine• 22 501 logements locatifs gérés• 352 locaux commerciaux engestion• 3 248 logements attribués• 25 ventes HLM• 20M€ investis dans l’entretien du parcProduction• 1 231 logements locatifs livrés• 482 logements mis en chantiers• 13 opérations d’aménagement• 195 logements mis en chantier deréhabilitationLe logement type• 70 m2 de surface moyenne pour un T3• 5,62 € de loyer/m2 hors charges• 393,40 € de loyer moyen hors charges• 291 € d’allocation logementmoyenne mensuelle• 62 € de charges locativesmoyennes• 21 ans d’ancienneté moyenne
Chronologie1971 : le 16 novembre, création de la Société Anonyme HLM etlancement des premiersprogrammes : ZUP 1 (Le Port),Bouvet 1 (Le Ruisseau à Saint-Denis)Calebassiers 1…1973 : 1 298 logements sontprogrammés1975 : le siège social s’implante au Ruisseau2000 : pose de la première pierre du20 000e logement construit2011 : la SHLMR a 40 ans.2013 : augmentation du capital : 4 124 023 € divisés en 133 033actions de 31 €2014 : 22 000 € logement engestion
Un des premiers immeubles construits par la SHLMR à Saint-Denis, à l’entrée de la rue Léopold Rambault.
Vers les Camélias : le souci du bien-être des locataires, avait incité les concepteurs de l’ensemble à réaliser un espace pourles loisirs des jeunes.8Aujourd’hui, le terrain de football a laissé place à une portion du boulevard Sud.
La SHLMR8a beaucoup construit sur le Port.
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56 Le Journal de l’ÎleMercredi 6 mai 2015DOSSIER
Les cases créoles sont-elles endanger ? Oui à écouter RobertGauvin, fer de lance des défen-seurs du patrimoine architectu-
ral réunionnais. Il n'y a qu'à se prome-ner aux quatre coins de l'île pour serendre compte que ces bâtisses dispa-raissent. La faute à l'absence de vo-lonté politique de nos élus de protégerces vestiges d'une époque bien loin-taine, selon lui. Pourtant, il existeraitdes centaines de cases créoles à laRéunion ayant une “valeur architec-turale”. Il s'appuie sur le “recense-ment” fait à l'époque par Yves Ogeard,un des architectes des bâtiments deFrance (voir par ailleurs) en poste à laRéunion. Un rapport dont le but étaitde sauvegarder les vestiges d'un passé,laisser une trace pour les générationsfutures. “Il y a eu une volonté de se battrepour que l'on ne démolisse pas ces mai-sons”, explique-t-il.
Mais un problème demeure. La vo-lonté de certains propriétaires de nepas préserver, faute de moyens oud'envies, ces trésors architecturaux(voir par ailleurs). Voire de céder auxsirènes de l'argent, attirés par un fon-cier toujours plus élevé, notamment àSaint-Denis. Une des pires catas-
trophes aujourd'hui, se résume à la vo-lonté de certains promoteurs ou pro-priétaires de reconstruire des maisonsde style créole, mais sans en respecterle “style” en lui même. “Il y a énormé-ment d'exemples à Saint-Denis”, ex-plique Robert Gauvin. A la base, la casecréole se trouvait au centre d'un grandjardin aéré où se trouvait des arbres,des parterres de fleurs. “Aujourd'hui onconstruit une pseudo case créole avec enarrière-plan une autre maison ou un im-meuble plus grand et plus haut”. Les pro-priétaires cherchent avant tout la ren-tabilité. “Ce qui amène à faire n'importequoi”.
“IL N'Y A PLUS DE VERDURES,PLUS D'ESPACES”
Le PLU (Plan local d'urbanisme) sertégalement à recenser ces maisons ins-crites ou classées à l'aide “d'un code cou-leur”, précise Robert Gauvin. Une vo-lonté qui n'a pas été suivi dans les faits,selon lui. Rien que dans son pâté demaison, sur les 11 cases ayant un inté-rêt architectural, six d'entre-elles ontété rayées de la carte pour être rempla-cées par des constructions plus ré-centes. “Je suis bien conscient que l'onne peut pas tout garder, mais il faudraitune volonté politique, respecter les direc-tives patrimoniales”, avance amère-ment Robert Gauvin.
Une réalité qui se produit égalementdans d'autres communes de laRéunion. “Ce qui se passe à Saint-Pierreou Saint-Paul est pire”, précise-t-il. Etc'est bien dû à l'absence de suivi duplan local d'urbanisme et les des déci-sions de l'architecte des bâtiments deFrance.
Pour Robert Gauvin, la commune de
Saint-Denis a perdu de sa “perspec-tive”, au point d'en regretter l'an-cienne ville. “Il n'y a plus de verdures,plus d'espaces. On ne voit plus rien. Saint-Denis était délimité entre le Butor et lebas de la rivière. La ville s'étendaitjusqu'à la rue Général de Gaulle (ancien-nement rue Dauphine ndlr). Au-delà, ontrouvait des champs de cannes”, ex-plique-t-il.
“IL Y A UNE TRAHISON FACEAU STYLE CRÉOLE”
Aujourd'hui, les maisons deviennentdes immeubles, la faute à la pressiondémographique toujours plus impor-tante, explique-t-il. “Mais on ne peutpas densifier au détriment de l'architec-ture réunionnaise (…) Il y a une trahisonface au style créole”. Robert Gauvin mi-lite encore pour offrir un intérêt patri-monial, historique et touristique dequartiers dans les communes de laRéunion. Un peu à l'image de Hell-Bourg, dans le cirque de Salazie, com-mune qui trouve grâce aux yeux decet amoureux des anciennes construc-tions créoles. Un militantisme qui doitégalement se faire auprès des archi-tectes des bâtiments de France et desurbanistes. Sans être un extrémiste dupatrimoine réunionnais, RobertGauvin souhaiterait voir émerger la ré-flexion d'une réhabilitation d'un oudeux quartiers à rénover comme àl'origine, où l'âme des cases d'autrefoisrayonnerait sur des centre-villes par-fois bien triste.
Julien Delarue
La case créole, une maison en voie de disparition
Préserver l'habitat traditionnel créole est l'une des missions deRobert Gauvin, passionné et ardent défenseur du patrimoineréunionnais. Il reste encore beaucoup de travail à faire à l'écouter,notamment en raison d'une volonté de notre société à densifierl'habitat au détriment de la sauvegarde de notre histoire.
Robert Gauvin : " Aujourd'hui on construit une pseudo case créole avec en arrière-plan une autre maison ou un immeuble plus grand et plus haut”.
Chiffres clés En 2013, La Réunion comptait 152 sitesclassés dont :20 classés au titre des monumentshistoriques132 inscrits au titre des monumentshistoriques
(source Ministère de la Culture)
Deux maisons, deuxexemples à ne pas suivre
Deux maisons illustrent l'inaction des collectivitésdans la sauvegarde du patrimoine architecturalréunionnais. La maison Drouhet en est une. Unecase créole authentique – elle a même fait la Uned'une brochure de l'IRT (Ile de la Réunion Tourisme)par le passé – complètement transformée au profitd'immeubles d'habitations. Une maison pourtantinscrite en totalité à l'inventaire supplémentairesdes monuments historiques. A la place, on retrouveune case dans un style pseudo créole, sans le charme ou l'authenticité de l'ancienne demeure Drouhet.(voir photos)Autre style, autre case bien connue à la Réunion, la “Maison De Palmas”. Une maison créole de 220m2
avec un grand jardin. Un édifice pourtant répertorié comme étant un “bâtiment patrimonial démolidevant être reconstruit” par l'architecte des bâtiments de France. Une reconstruction qui n'aura jamaisété faite. En lieu et place, on retrouve une maison de 90m2 très loin d'être à l'identique, avec en prime laconstruction d'un immeuble par un promoteur. (voir photos).
Le Journal de l’Île 57Mercredi 6 mai 2015 DOSSIER
Qu'est ce qu'un architecte des bâtiments de France ?
Les architectes des bâtiments de France ont dans leurs missions de service public la gestion des espaces protégés,la protection du patrimoine, l'entretien et la conservation des monuments classés, ainsi qu'un rôle général deconseil gratuit et indépendant sur les autres édifices du patrimoine culturel. Mais ils ont également un rôle de àjouer sur la sensibilisation et la pédagogie en direction des élus et du public.Ces architectes aident au montage des dossiers financiers et techniques de restauration et s'assurent de la bonneréalisation des travaux, toujours selon les règles de l'art. Par ailleurs, les architectes des bâtiments de France veillentà la bonne insertion des constructions neuves et des transformations aux abords des monuments protégés. Ils sontprésents dans chaque département placé sous l'autorité du Préfet, au sein des services territoriaux de l'architectureet du patrimoine (STAP).
Qu'est ce que la protection des monuments historiques ?
La protection au titre des monuments historiques n’est pas un label mais un dispositif législatif d’utilité publiquebasé sur des principes d’analyse scientifique. L’intérêt patrimonial d’un bien s’évalue en examinant un ensemblede critères historiques, artistiques, scientifiques et techniques. Les notions de rareté, d’exemplarité et d’intégritédes biens sont prises en compte. Après un siècle et demi d’existence, le service des monuments historiques aprotégé par classement ou inscription près de 43 000 immeubles, 300 000 objets mobiliers dont 1 400 orgues. Lademande de protection peut émaner du propriétaire du bien, de son affectataire ou de toute personne y ayantintérêt (collectivité territoriale, association de défense du patrimoine...). L’initiative de la protection peut aussi êtreprise par les services de l’État. Il faut savoir que chaque année, environ 500 immeubles et 3 000 objets mobilierssont protégés au titre des monuments historiques.
(source Ministère de la Culture)
Fini les cages à lapins ultra-clima-tisées dans un environnementcomplètement bétonné et mi-néralisé ? Après des années d’eu-
phorie immobilière, peu propices àl’habitat durable, la Réunion a com-mencé à se tourner vers des pratiquesde construction plus écologiques outout du moins durables. La RTAA(Réglementations thermique acous-tique et aération) DOM, en vigueur de-puis 2010, a par ailleurs imposé uncadre plus vertueux pour les nouvellesconstructions (logements unique-ment). Au sommaire de ce référentiel,la ventilation naturelle plutôt que laclimatisation à outrance ou le chauffe-eau solaire obligatoire. Loi oblige, lesbonnes pratiques se développent ourefont surface. Beaucoup de ces der-nières figuraient déjà dans la concep-tion des cases créoles à l’instar de laventilation traversante. Voilà le soclede base. En revanche, beaucoup debonnes idées dorment encore dans lestiroirs des architectes. Les réalisationsqualité environnementales ne sontpas encore pléthore, même si elles ga-
gnent du terrain. Quelques exemplessont bien connus comme l’ensembleFlorès et Malacca au Port ou l’opéra-tion de l’Îlet du Centre à Saint-Pierre.Le quartier Beauséjour se veut égale-ment durable (lire ci-contre).
Catherine Morel, directrice d’étudesau CAUE (conseil d’architecture, d’ur-banisme et d’environnement), sou-ligne : "On n’a pas attendu la réglemen-tation pour construire avec le climat enintégrant bon nombre d’éléments commela protection face au soleil de la casecréole. Un référentiel pérenne existe depuis2004 dans l’île".
"UN SURINVESTISSEMENT"
Elle estime pourtant qu’elle a eu lavertu de tirer vers le haut : "Les chosesont bien avancé. Autant les donneursd’ordres que les professionnels se mettentà la construction soutenable. Bon nombrede projets sont dans les starting-blocks ouen cours de réalisation. Nous n’avons rienà envier aux régions métropolitaines". Lesélus sont parfois demandeurs dans cedomaine, "valorisable" politiquement.Pour autant, la construction dite du-rable a un certain surcoût, oscillantentre 2 % et 7 % selon les chiffres dela Deal (1). D’autres sources évoquentjusqu’à 15 %. Tout dépend évidem-ment du degré d’exigence. "On ne peut
pas parler de surcoût mais de surinvestis-sement, plaide Catherine Morel. Lesgains à moyen terme en énergie grâce à laventilation naturelle ou l’isolation com-pensent ces coûts de départ". Soit, maisles budgets serrés dans les collectivités,chez les bailleurs sociaux, la crise duBTP et la perte de pouvoir d’achat desparticuliers n’incitent pas forcémentdans ce sens. La première limite à ladémarche durable reste incontestable-ment le budget. L’isolation en bois,l’utilisation de matériaux de nouvellegénération, cela impose un certaincoût d’importation par exemple. Pourcertains donneurs d’ordres ou promo-teurs immobiliers, la maître mot de-meure la construction la moins cher.Pourtant l’habitat dit durable consti-tue un investissement en confort etsanté à moyen terme. La révolutionn’est pas brutale mais les avancées sefont jour.
Bruno Graignic
(1) Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement.
Le Journal de l’Île58 Mercredi 6 mai 2015DOSSIER
Un vent vert soufe sur l’habitatHabitat durabl et écoquartiers ont le vent en poupe. Ils alimentent les discours, moins les faits. Il y a tout demême des avancées et le mouvement s’accélère cesdernières années. La case du futur sera moins énergivoreet plus écolo.
Tous les architectes vous le diront : "Il n’y a pas un modèleunique pour construire durable". Chaque terrain est différent etil faut étudier en amont tous les paramètres. Ok. Il y a pourtantcertaines règles de bon sens et figé dans la RTAA DOM. Laventilation naturelle, en aidant des brises avec de larges ou-vertures, par exemple permet outre le confort thermique d’évi-ter l’installation de climatiseurs. La bonne orientation, pouréviter au maximum le soleil, est aussi une règle d’or ainsi quela mise en place de protections (casquette, auvents) contreles rayons du soleil. La proximité avec une zone végétaliséeest extrêmement recommandée car elle permet de diminuerla température d’un bâtiment jusqu’à 2 degrés (évapotranspi-
ration). L’utilisation du bois, qui ne concentre pas la chaleurse hisse également dans le haut de la liste des mesures durablesmême s’il existe également d’autres matériaux aussi efficaces.L’utilisation du chauffe-eau solaire permet un gain importantsur la facture électrique. Enfin, l’utilisation de peintures et decolles respectueuses de la santé participe l’habitat durable.Enfin, aujourd’hui, l’idée de produire sa propre énergie voiredavantage (revendre à EDF) gagne du terrain. Seul problème,le photovoltaïque, dont les tarifs de rachat ont été sabrés en2010, est aujourd’hui encore onéreux à la pose. Et ce, d’autantplus s’il est couplé avec des batteries de stockage.
On parle beaucoup d’écoquartiers ou de quartiers durables à LaRéunion comme celui de Cambaie sans pour autant en voir deréelle concrétisation. Ils sont encore dans les cartons des archi-tectes ou en cours de réalisation. Le quartier de Beauséjour àSainte-Marie affiche cette ambition. Il pousse depuis 2009. CBoTerritoria y construit une véritable ville dans la ville avec de nou-veaux canons urbanistiques qui fleurent bon le développementdurable. Maisons individuelles, immeubles, équipements pu-blics… Projet emblématique pour le constructeur-aménageur, ildoit concentrer en 2020 plus de 8 000 habitants dans entre 2000 et 2 500 logements. Le quartier en devenir sera sillonné de
grandes coulées vertes dont un parc urbain, un jardin botaniqueet même un corridor écologique le long de la ravine. Pas questionde bétonner partout donc. L’un des points centraux de cetteteinte “verte”, outre une conception des logements respectantla RTAA DOM, concerne les déplacements. Leur schéma a faitl’objet d’une intense réflexion afin de limiter le recours à la voi-ture. La proximité des grands bassins d’emploi y aide grande-ment, mais l’aménageur veut favoriser les trajets courts en modedoux. Le quartier doit donc posséder toutes les commoditéspossibles.
Un village à énergie positive à Saint-Leu On ne parle pas encore de quartier ou de village à énergie positive à La Réunion. Legroupe Homia ambitionne d’être le premier sur ce créneau. Il a sur le feu le lotissementPomme-Cannelle à Piton Saint-Leu qui doit compter 29 villas. Patrick Deleurme, premierpromoteur breton de maisons individuelles de norme HQE (Haute qualité environnemen-tale), s’attaque au marché péï. Outre les aspects de ventilation naturelle, Homia prometen utilisant un mode constructif, inexistant dans l'océan indien une isolation à touteépreuve. Le groupe a investi 1 million d’euros dans une usine pour produire les cloisons du modèleEmmedue, largement répandu dans le monde. Les pans de murs, à base de polystirèneexpansé revêtu de béton, sortiront des ateliers d’OmniBat à Saint-Benoît, puis montés insitu comme de légos. Les maisons, couvertes de panneaux solaires sur le toit, sont censéesproduire l’énergie nécessaire à leurs usagers et même davantage. L’excédent calculé at-teindrait 2 300 Wh/j. Il serait d’abord stocké dans des batteries lithium. Une fois pleines,l’électricité en excès sera revendue à EDF. "Il ne faut pas s’attendre à gagnerde l’argent. Il faut savoir que parfois ce sont les villas qui feront appel auréseau et donc à EDF", précise Patrick Deleurme. Ce système s’ap-puie, pour l’efficacité et l’efficience, sur une centrale intelligenteAutogrid qui le système. Le projet a pris un peu de retardsur la commercialisation. Mais plus de la moitié desvillas est aujourd’hui réservée ou signée. "Nous li-vrerons les premières fin 2015 ou début 2016", si-gnale le promoteur qui espère ainsi prouver quela construction durable n’est pas plus chère. Ilfaudra tout de même compter terrain compris250 000 euros pour une villa de 104 m2. B.G.
Les constructions durables commencent ˆ devenir de plus en plus la r•gle. Dans les quartiers nouveaux notamment commeˆ BeausŽjour.
La ville solaire proposŽe par Homia.
C’est quoi un quartier durable ?
Pas de modèle unique
Quand Philippe imagine samaison de demain, il la voittoute de bois vêtue. La ma-tière est noble. Et ses nom-
breux atouts tant thermique que pho-nique n’enlèvent rien à son cachet.Décision prise, il en dessine les plans,revus et corrigés par un architecte.Située sur la côte ouest, la demeure dequelque 200 mètres carrés sur un ter-rain qui en compte 800 s’articule au-tour de deux zones bien séparées.L’espace de vie et celui de nuit, réservéaux deux enfants de la famille, formentdeux blocs distincts reliés par un puitsde lumière bienvenu. L’espace parentaloccupe une partie seulement du pre-mier étage. Permettant ainsi au séjourde profiter d’une belle hauteur sous pla-fond. L’accent est mis sur l’optimisa-tion de l’espace. Les volumes sont car-rés, pas de recoin inutile. Fonctionnalité est l’autre carte majeurede cette maison en bois, qui nous sur-prend par son caractère entier. « Je mesuis fortement inspiré de l’architecture ba-linaise dont j’admire la beauté et l’esprit»,explique le maître des lieux qui a suajouter une touche personnelle commece clin d’œil à l’esprit bateau apportépar des hublots en guise de fenêtre etpar un filin en lieu et place de la ram-barde d’escalier. Contraste des matièresEn son cœur, les murs sont en bois duBrésil, comparable au bois de fer par sadureté. Le parquet foncé craque sousles pas. La matière est vivante et le fait
savoir. Se sentir bien dans la chaleur dubois est plus que réconfortant, c’est ré-générant. Dans le séjour, l’air étouffantest prié de ne pas franchir les portes.L’ambiance est zen. Juste rafraîchie parla froideur de l’inox utilisé dans la cui-sine et sur un pan de chaque porte,ainsi que par un mur blanc cassé quioffre l’avantage de dynamiser l’espace.Dans ce contraste de matière, la pierrevient jouer les trouble-fête. Le minéralgris et brut fait entrer la nature là où onne l’attend pas, au détour d’un puits delumière. La circulation de l’air est faci-litée dans le séjour traversant. Le rez-de-chaussée profite ainsi d’une venti-lation naturelle. La lumière y pénètre
timidement par de larges baies. Elless’ouvrent sur la terrasse prolongée parla piscine au sel réalisée sur mesure. Ici,il fait bon vivre. Le matin, le soleil ré-chauffe la pierre. Et le deck autour dubassin. Jouxtant le séjour, une pièce
s’ouvre elle aussi sur la terrasse réservéeà la détente. Cachée derrière une claus-tra, un spa laisse filer les heures de soneau tranquille, sous l’œil bienveillantd’une statue de Bouddha assis.[ Suite page 63 ]
60 Le Journal de l’ÎleMercredi 6 mai 2015DOSSIER
Le bois, source d’inspirationSimplicité des volumes, optimisation de l’espace, noblessedes matériaux. Dans cette maison de la côte ouest,l’atmosphère est balinaise. Son propriétaire, amoureuxdes belles choses, a privilégié le bois. Par un léger jeu decontrastes, les matières chaudes etfroides se répondent. La décoration invite au voyage enexposant le savoir-faire d’artistes du bout du monde.Exemple réussi d’une case en bois de caractère. Visite.
L’entrée sobre avec, au premier plan, l’espace nuit réservé aux enfants. Le bois donne à la maison tout son caractère.
Beau volume. Fauteuil en abaca signé du designer philippin Clayton Tugonon.
Du bois dedans et dehors. Les objets de déco viennent pour la plupart de Bali etdes Philippines où s’ouvrent des écoles de designers réputés.
Texte : Bernadette KunzéPhotos : Rectoverso
Le Journal de l’Île62 Mercredi 6 mai 2015DOSSIER
Fibre de banane. Beau volume pourl’espace à vivre où le confort prime.La table basse, véritable pièce de col-lection de designer philippin, est enfbre de banane et résine.
Chacun sa chambre. Les chambres des enfants bénéfcient chacune de deux sources de lumière naturelle.
Le Journal de l’Île 63Mercredi 6 mai 2015
Ambiance zen.Deux baobabs éri-gés en sculpture. Lepuits de lumière quiconduit du séjouraux chambres desenfants apporte-pierres et galets,matières decontrastes,à l’édifce en bois.
[ Suite de la page 60 ]
La vue est surprenante sur la Ravine des Lataniers qui se laisse ad-mirer comme un tableau. L’intimité de la famille reste préservéepar des claustras en bois qui invitent au jeu de cache-cache autourde la maison. Rien n’a été laissé au hasard dans cette construction,jeune de cinq ans.
La piscine profite du terrain légèrement en pente pour cacher lelocal technique qui reste facile d’accès. Cuisine équipée ouverte surle salon, chambres avec salle de bains à l’italienne et dressing, vasteséjour pour accueillir famille et amis… Le confort s’en tient à l’es-sentiel. Pas de surcharge en mobilier.
La décoration se porte sur un choix de belles pièces qui ont trouvéleur place. L’agencement est soigné. Les détails, travaillés. Là, unmur bibliothèque, ici un jeu de lumière indirecte, là un grand miroirqui renvoie la lumière et « repousse » les murs, ici deux fauteuils enabaca signés du designer philippin Clayton Tugonon. «La décorationest née au fur et à mesure de mes voyages en Asie, aux Philippines et àBali. J’admire aussi le travail du fer de l’artiste sculpteur Sylvain Subarviedont j’ai acheté deux sculptures, deux poissons créés par cet amoureux dela mer, que j’ai placés près du bassin», explique le propriétaire.Magnifique également un pot géant en bois tressé selon une tech-nique à l’étuvée, rapporté des Philippines.
La particularité des maisons balinaises est d’estomper, voire fairedisparaître, la frontière entre dedans et dehors. Le climat réunion-nais sous la menace du cyclone ne permet pas une ouverture totalede la case. Maisbeaucoup s’en inspi-rent à La Réunion.Laissant par lamême occasion en-trer la nature. Lamaison en bois dePhilippe est aussi unbel exemple d’inté-gration au paysage.
Bois et inox. Dans la cuisine à l’américaine,ouverte sur le jardin, le choix d’une matièrefroide comme l’inox vient contraster avecla chaleur du bois. Une fenêtre hublottémoigne d’une passion pour la mer.
DOSSIER
64 Le Journal de l’ÎleMercredi 6 mai 2015DOSSIER
Une villa d'exceptionBaptisée west Edge House par Eric Chavoix, son architecte, cette villa familiale se dressesur une falaise de la côte ouest. Inspirée du charme des hôtels mauriciens, elle demeureouverte, spacieuse et lumineuse. D’emblée, deux expériences s’offrent aux visiteurs. A l’est,côté jardin, des bassins décoratifs côtoient une nature omniprésente invitant au calme et àla sérénité. À l'ouest, la maison s’ouvre sur une étendue d’eau dont les couleurs semblentplonger dans le lagon. Visite d’une villa époustouflante.
Un ascenseur ou un escalier,vous transportent du rez-de-chaussée au premier étage decette maison familiale ache-
vée en 2011. Les propriétaires possé-daient déjà une maison sur ce mêmeterrain. « Mais elle était mal agencée etle terrain peu exploité. On ne voyait quetrès peu la mer. Elle n’était tout simple-ment pas en phase avec le site », soulèveEric Chavoix l’architecte de ce petitbijou surplombant l’Océan. En 2007,il leur propose alors un projet ambi-tieux, une maison qui s’inspire des hô-tels mauriciens et balinais. La décisionest prise. Les propriétaires renoncentà leur ancienne demeure. «Elle a com-plètement été rasée, rien n’a été gardé decette maison. Les meubles ont même étédonnés aux personnes défavorisées », pré-cise le propriétaire des lieux qui a lecœur sur la main. A partir de ce mo-ment, Eric Chavois a carte blanche.Il puise son inspiration dans l’universqui l’entoure : un site hors-norme, «exceptionnel ». « J’ai été impressionnépar deux éléments à ma première visite.Sa situation géographique et sa vue pano-ramique à 200°. On a juste l’impressionde se tenir sur un rocher, face à la mer. Lavue est à couper le souffle, une vraie in-
tensité côté mer qui paradoxalementtranche avec le calme et la sérénité de lapalmeraie du jardin. En dessinant cetterésidence, j’ai désiré montrer ces deux vi-sages », explique Eric Chavoix. Troisans plus tard, la villa familiale est ter-minée. Dans un décor magistral, la maison de1 000 mètres carrés se dresse sur unrocher, en bout de falaise. Les volumes sont saisissants et la vuesensationnelle.
DEUX UNIVERS, UNE RENCONTRE
La mer et la terre réunies grâce à unearchitecture amplifiée mais bluffantede simplicité. L’allée centrale, par la-quelle les visiteurs pénètrent, est orien-tée et ouverte au nord comme au sud.Cette colonne vertébrale va desservirles différentes pièces et espaces à vivrede la maison. Les baies vitrées, au nord comme ausud, vont apporter deux profondesperspectives, donnant l'impressiond’espace et d'ouverture sur l'extérieur,une profondeur de champ. Malgré desvolumes impressionnants, la lumièredu jour filtre et illumine l'espace grâce
"Si d'un côté, la piscine épouse les lignes de la maison,de l'autre elle suit, sur 550 mètres, la courbe de la falaise débordant sur toute sa longueur dans l'Océan."
Cœur de pierre. Comme un roc en bout de falaise, la West Edge House arbore une façade intégrale-ment en pierres sèches. Pour la touche chaleureuse, des bardeaux incrustés dans la pierre soulignentles ouvertures de cette grande maison.
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Le Journal de l’Île66 Mercredi 6 mai 2015DOSSIER
Avec une architec-ture comme celle-ci,un toit en chaumes'imposait.Cependant, les pro-priétaires ont fnale-ment opté pour unetoiture en bardeauxd'une essence pro-venant deMadagascar. Il a étéposé par JimmyClain, un artisan dela Plaine des Cafres.
[ suite de la page 64 ]
aux larges baies vitrées. Pour exemple,l’axe central, inspiré du modèle de lapergola, compte cinq puits de lumièreréalisés pour éclairer de façon natu-relle les espaces de vie. La villa s’orga-nise donc autour de cette artère cen-trale nord-sud couverte par la pergolaen bois. Finalement, que l’on regarde à l’ouest,à l’est, au nord ou au sud, « les espacesintérieurs de cette maison accueillante selient et se délient, favorisant les vues croi-sées et la perception de l'échelle globaledu projet », précise l'architecte.Répondant au souhait de la famille,l'intérieur a été conçu pour permettreune libre circulation des personnes etde la lumière. En définitive, une ar-chitecture contemporaine qui semarie parfaitement avec les senti-ments de chaleur et de quiétudequ’elle dégage.
LA NATURE S'INVITE
Des volumes d'envergure, de grandesouvertures pour laisser pénétrer la lu-mière du soleil... Autant de subtilitésqui confèrent à cette demeure uneharmonie intrinsèque. Un juste équi-libre favorisé par l'utilisation de ma-tières nobles comme la pierre, le boisou le verre. Des éléments comme les murs enpierres sèches, les murs végétaux, lesgalets décoratifs et les bassins, trou-vent naturellement leur place danscette demeure exceptionnelle. Dansles espaces à vivre : les six chambresd’amis, les cinq salles de bains, la cui-sine ou la salle à manger... La natures’y invite modérément, par petitestouches dans un univers épuré.Presque onirique. Dans l’axe central, le mur végétal faitface à un mur en pierres sèches don-nant la sensation d'être au milieu d'unjardin verdoyant.
"Lorsqu'on pénètre dans cette résidence familiale, on est frappé par cette impressionde grandeur et d'espace"
Les portes. Imposantes et fonc-tionnelles, certaines sont pivo-tantes, d'autres sont encastrées et"De grands espaces servis coulis-santes.
Les murs lisses sont en majorité peintsen blanc, quelques pans aux couleursplus foncées apportent une touche dedécoration. Ils ont été peints par unartisan venu spécialement deBelgique, un professionnel de la tech-nique inspirée du tadelakt. Cette maison lui doit aussi ces su-perbes dalles blanches en béton poséessur les bassins. Tantôt passerelles àl’extérieur pour accéder d’un espace àun autre, tantôt éléments de décora-tion, ces dalles, seules ou superposées,se retrouvent également dans la mai-son. Distillées par touche, comme desnotes harmonieuses et complémen-taires. Elles se marient avec un plan-cher en bois de balao et des carreauxde 90x90 cm. Un format spécial qui apporte l’équi-libre dans la proportion de l’espace.Une combinaison judicieuse de maté-riaux qui délimite parfaitement les es-paces quand il n'y a pas ces largesportes en bois, imposantes, qui pivo-tent pour donner accès aux chambres,au jardin ou encore à la salle de sport.Pour profiter de la vue plongeante,toutes les chambres, à l'exception decelle du pavillon des invités, font faceà l’Océan. La suite parentale, équipée d’un granddressing et d’une salle de bains, s’ou-vre sur la piscine à débordement, avecen toile de fond l’immensité del’océan Indien. Une architecture digned’un hôtel, avec une vue de rêve.
"Le choix du mobilier a été porté sur le bois, noble et chaleureux par essence"
DOSSIER
Le Journal de l’Île68 Mercredi 6 Mai 2015AGENDA
MUSIQUES&CONCERTS
La chorale CLAVIS CANTUSLa chorale CLAVIS CANTUS sous la directionde Joel Haddad présente un programme depolyphonies de la renaissance avec des oeu-vres de Lassus, Byrd, De Bertrand, ... Samedi9 mai à 19 heures à l'église Ste Thérèse à LaPossession ;Dimanche 10 mai à 17 heures àl'église de Ste Marie; Vendredi 29 mai à19heures à la chapelle de la résidence à StDenis; Samedi 30 mai à 18 heures à l'églisedu 12 ème au Tampon ;Dimanche 31 mai à17 heures à l'église de Petite Ile
Concert de Benjamin PothinannuléNous nous faisions une joie d'accueillir auThéâtre Vladimir Canter le talent étudiantBenjamin Pothin pour son concert "KoulèrMétiss". Pour des raisons indépendantesde notre volonté, le concert prévu le 7 maiest annulé.
Oté PiratesDavy Sicard & Oté Pirates musiciens soli-daires. Jeudi 7 mai à 20h30 au Théâtre sousles arbres au PortRéservation : 0262 43 90 10Samedi 16 mai à 20h00 Oté Pirates au CocoBeach , Plage de l'Ermitage, St-GillesRéservation : 0262 33 81 43
Kawa et ses complices seronten concertMerc. 06/05 - Hôtel le Récif - Saint Gilles -Entrée libre 19h 30Merc. 13/05 - Hôtel le Récif - Saint Gilles -Entrée libre 19h 30Merc. 20/05 - Hôtel le Récif - Saint Gilles -Entrée libre 19h 30Sam. 23/05 - Hôtel Iloha - Sant LEU - Entréelibre - 20hDim. 24/05 - Hôtel Relais de l' Hermitage(ex-NOVOTEL - Entrée libre 19h 30Merc. 27/05 - Hôtel le Récif - Saint Gilles -Entrée libre 19h 30
Goûter-philo au Port sur l’écoleAvec un peu d’avance, nous vous informonsque le jeudi 7 mai à 20h30 au Théâtre Sousles Arbres, au Port, sera donné un concertde solidarité avec Orange Dioxyn, avec laparticipation de Davy Sicard, le groupe OtéPirates et Quang Ho. Contact : tél. 0262 96 21 69
Le groupe DJIGONI (Musique d'inspiration africaine) - le jeudi 7 Mai , au Latino, à 20h, au TAM-PON, concert gratuit- le vendredi 8 Mai à la Cerise, à 20h, à StPaul, concert gratuitcontact : ghislaine Bouget, Kouler Perkusud,0692092039
SPECTACLE
La bibliothèque IntercommunaleAlain Peters (Cinor)A le plaisir de vous communiquer les anima-tions du mois de Mai : Quelques animations parmi tant d'autres : - Spectacle pour enfants 'Zabeylo, Zabeylasous la lune' par la Cie Frere de la Réunionle mardi 12 mai à 13h30 (dès 3 ans) - Spectacle joué par des collégiens 'Le GrandMarché' par la Cie Grand Chemin Junior levendredi 15 mai à 10h Tous Public - SoiréeKabar poésie avec 2 poètes locaux : Daniel
Pader et Fernand Payet à 19h le vendredi 15et bien sûr nos traditionnels rendez vous :Ciné Moufia, Bébé Bouquine, Zistoir pou leKèr, Espace citoyen La bibliothèque Alain Peters propose depuisle mois dernier des ateliers informatiquesau public senior qui aimerait apprendre l'in-formatique ( thème du mois : création d'uneboîte mail)
PROJECTIONS
La lanterne magique, le cinémaqui vous éclaireAppel à Bénévoles : nous avons besoin devous !. Le Cinémarmailles : du 7 au 11 Mai
Stéfan Grippon arrive en Mai!!!!L'association Sakousi invite Stefan Grippon(Photographe), dans le cadre de Proje(c)t 46, qui présentera "Ecart Postal" notammentainsi que d'autres travaux. Sera présent,aussi, l'association "Eclats de l'île" (cirquesà l'hôpital) pour commenter une des projec-tions. Soirée Projection, débat avec l'artiste,tombola.... Rdv comme d'habitude (au 46 àSt Leu, le premier Vendredi de chaque mois). Le Vendredi 8 Mai, à partir de 19h
DéfiKite au Féminin au Festivaldu Film d'Aventure10 mois après la traversée, nous avons leplaisir de vous annoncer la diffusion dufilm : DéfiKite au féminin, programmé encompétition du Festival du film d'aventuresde La Réunion qui se déroule du 16 au 29mai 2015Pour toutes infos & réservations en ligne : http://www.auboutdureve.fr/fiches-films/defi-kite-au-feminin/ Julie - 0692 86 54 75
CULTURE
TONY TSO - Tournée 2015"promo album Première Plan" Tony Tso (Rap Electro life set + Dj Set KrazyIce) sera au Le Bar Why Not au Tampon lesamedi 09 mai 2015 à 20h à 23h. Infoline/Résa : 0262 02 92 38
THÉÂTRE
E�tes-vous pre�ts ? Médiathèquedu Tampon Transports en commun vous propose de�de�couvrir la dernie�re cre�ation de la compa-gnie tamponnaise L’Ilot sacre�. Attention, lenombre de places par se�ance dans l’audito-rium est limite� a� 100. La salle ouvre 15 mnavant le de�but de la se�ance. Les spectaclescommencent a� l’heure. Les spectacles sontgratuits. Contact : Te�l. 0262 55 02 19.sophie.guillou@mediatheque-tampon.frle.tampon.ville.culturelle est sur Facebook
CONFÉRENCES
Les "Amis de l'Université"Vous invitent à la conférence suivante : A Saint-Paul le mercredi 6 mai :
L'Inde, les élections et après ?Par Michel POUSSE (Professeur en littéra-ture anglaise comparée, Université de LaRéunion)A Lespas Leconte de Lisle à 18h15à 20h.
Les D'pendanseLes D'pendanse (danseurs pro de l'émissiondanse avec les stars sur Tf1) et Rayane Bensettivous accueilleront mercredi 6 mai à 10h aurestaurant La Boucantine 29 r Boucan Canot,97434 SAINT PAUL pour une conférence depresse !
«Pourquoi la musique»Conférence «Pourquoi la musique» le 6 maià 18H à l’ancien hôte de ville de Saint-Denis.Conférencier Francis Wolff/Modérateur DavidChassagne.
CAFECO 205 : "Métaphysiquede la Récup'" Prochaines séances programmées du mardi12 mai (LBSJS 108), Mardi 26 mai (Cafeco206), Mardi 9 juin (LBSJS 109), Mardi 23 juin(Cafeco 207), Mardi 7 juillet (anticipé) (LBSJS110), Mardi 20 et 28 juillet (Cafeco 208).Contacts : BB 0692 [email protected] - JMT 0692029271 [email protected]
Café littéraire avec ValentineGobyADBEN-Réunion organise une conférencelittérature le mercredi 6 mai à 18h00 à laCerise animée par Philippe Vallée . Entréegratuite. Contact : [email protected]
Les cafés de l’Arto ; une oeuvre,un artiste
Saint-DenisL’Artothèque organise une série de confé-rences à destination de tous les publics.Cette série s’intitule : «Les cafés de l’Arto ;une oeuvre, un artiste». La prochaine ren-contre aura lieu le mercredi 3 juin 2015 à 15hà l'Artothèque avec Christophe Dennemont. Contact : 0262 41 75 50.
ANIMATIONS
1ère édition du Festival 3B2ALes arts de la rue et du cirqueLes 8 et 9 Mai 2015 à Trois-Bassins La ville de Trois-Bassins, en partenariat avecle Séchoir et la régie d’enseignements artis-tiques du TCO, organise la 1ère édition duFestival « 3-Bassins Arts de la rue et Arts ducirque » les 8 et 9 Mai 2015 au centre-villede Trois-Bassins.
"L'heure du conte : Zistoires defamilles"Mercredi prochain, nous vous proposonsune animation pour les tout-petits : "L'heuredu conte : Zistoires de familles". Venez décou-
vrir l'album jeunesse de Modeste Madoré,distribué actuellement dans le cadre de l'opé-ration Premières pages. (http://premieres-pages.fr/). (De 10h à 11h dans l'espaceJeunesse de la bibliothèque).Au plaisir de vous accueillir à la Bibliothèquede la Montagne.
Le land artLe land art permet une expérience originalede réalisation d’œuvres d’art contemporainà base d’éléments naturels, végétaux ouminéraux.
Inscription au tremplin lycéen"Son du bahut 2015"
Saint-PierreLe Kerveguen présente le son du bahut 2015.Les groupes intéressés doivent nous contac-ter par mail au [email protected] finale aura lieu le vendredi 15 mai.Informations au 06 92 95 42 18 ou 02 62 96 24 53.
FITNESSSéance de Fitness pour les habitants leMercredi de 17h00 à 18h30 au CASE du PitonSant-Leu.Venez vous détendre dans uneagréable séance sportive pour votre bienêtre. Le sport est dans ma nature avecl'Association Vien A Zot ! Inscription au CASEdu Piton : 0262 34 35 10.
Dès Janvier Chez ToitLes mardis et mercredis : expos, spectacleset performances variéesLes jeudis : Concert, jazz et worldLes vendredis et samedis : Concerts rock,world et live électroDe 18h02 à 00h28. Contact : 0262 35 55 53à St-Pierre [email protected]
MANIFESTATIONS
Entre-DeuxL'association Capitaine dimitile vous inviteà la commémoration de l'abolition de l'es-clavage le Samedi 09 Mai à partir de 15H30dans l'arborétum du centreville.Rens.0692645275
Le théâtre d'Azur a le plaisir devous annoncer la reprise du :création de François Folio "Le livreenchanté"Ce spectacle sera joué le:
- lundi 11 mai 2015 à 15h et 18h- mardi 12 mai 2015 à 15h et 18h- mercredi 13 mai 2015 à 15h et 18h- jeudi 14 mai 2015 à 15h et 18h- vendredi 15 mai 2015 à 15h et 18h- samedi 16 mai 2015 à 15h et 18h
au Théâtre d'Azur (87 rue du Général deGaulle - 97430 Le Tampon)
Le Jardin des ArtsCe weekend, à la Maison Carrere, "le jardindes Arts" manifestation artistique où, artistespeintres, plasticiens, sculpteurs et autres seretrouvent le temps d'un week-end dans lesjardins d'une maison de Maître représentativede l'image d'une ville tourné vers l'histoireet le Patrimoine. Cette première édition sedéroulera sur deux jours, avec pour chaqueexposante exposant, la possibilité "d'affi-cher" une thématique comme pour une expo-sition artistique individuelle. Renseignementset inscriptions : 0692 18 39 79
DÉDICACES
Les BD Castan et NogardLa librairie Gérard accueillera en dédicacele samedi 2 mai et 9 mai de 14h à 18h :Raphaël et Alexandre Morellon pour le 2èmetome de la BD CastanPatrice Bavoillot et Afif Ben Hamida pour le2ème tome de la BD Nogard
ATELIERS/STAGESFORMATIONS/STAGES
Aquagym Gratuite L’association MOUFIA AQUATIK vous inviteà une Aquagym nocturne gratuite le jeudi 7mai de 19h15 à 21h à la Piscine du Moufia.Cours ouverts à tous à partir de 15 ans1ier cours : 19h15 – 19h45 / 2ième cours :19h50 – 20h20 / 3ième cours : 20h25 - 20h55VENEZ NOMBREUX !. Un rafraîchissementvous sera offert
La Méthode GORDONL’Association Salanganes propose : LaMéthode GORDON " Communiquer, Respecterl’autre et s’affirmer " Ateliers de parenta-
lité bienveillante sur la communicationparents-enfants 11/12/13/ et 14 MAI 2015 àL’Espace Oasis à la Rivière Saint Louis de9h00 à 16h00Contact Sophie au 0692 33 91 18
Cycle d'ateliers d'écriture auto-biographiqueL’association Lilomots organise un nouveaucycle d’ateliers d’écriture autobiographique."Les mots d'une vie " (c’est ainsi que nousavons baptisé cet atelier) ambitionne d'asso-cier plaisir du jonglage avec les mots et tra-vail sur la mémoire et l'identité. Ce cycle seraorganisé dans la salle de réunion du TennisClub Dionysien, dans la zone industrielle duChaudron. Les dates de l'atelier : 6 mai, 20 et27 mai, 3, 10, 17 et 24 juin de 18h30 à 20h30.Pour plus de renseignements, veuillez envoyerun mail à [email protected].
Initiation à la Permaculture Dimanche 10 mai 2015 En partenariat avec l'APPER, l'AssociationAREC organise une journée d'initiation à la per-maculture à la Crête (St Joseph).Renseignements et inscriptions : 06 92 3406 09 [email protected] - www.asso-arec.fr
Stage Multisports de 6 à 12 ansL'association Réunion Loisirs organise desstages multisport du 11 au 15 mai à la Bretagne.Activités encadrées par des éducateurs spor-tifs diplômés et expérimentés. De 6 à 13 ans.Parkour, tir à l'arc, trampoline, football, bad-minton, lutte, rugby, volley, basket, tennis,VTT, trottinette, base ball, ping pong, minigolf, etc. Tous les renseignements sur notresite internet : www.reunion-sport-loisirs.fr Tél : 0692 321 320
Atelier Loisirs CréatifsL'Association Vien A Zot propose un atelierLoisirs Créatifs fait main pour tous : Bijoux,Porte serviette, Boite à bougie, Porcelaine,Porte bijoux...Le Jeudi de 09h00 à 12h00 au CASE du PitonSant-Leu - 1 Rue du stade (derrière LaPoste).Bienvenue à toute personnes. Infos& inscription auprès de Marie-Claire au :0262 34 35 10
EXPOSITIONS
«HORS PAGES (fragments)»Dans le cadre du colloque international«l’Image et son dehors : contours transi-tions, transformations» qui se tiendra le 6et le 7 mai 2015 à l’école supérieure d’artde La Réunion du Port, sera organisée uneexposition de l’association monde du cinéma,proposée par Leila Payet & Diana Madeleine,intitulée «HORS PAGES (fragments)»
Mercure – Acquisition 2001L’Artothèque continue une série de confé-rences à destination de tous les publics.Cette série s’intitule : « Les cafés de l’Arto ;une œuvre, un artiste». Ces conférences ontlieu un mercredi sur deux à 15h.Richard Riani présente Mercure – Acquisition2001. Lacque glycéropthalique et encre surtoile marouflée. Le mercredi 6 mai 2015 à 15heure à l'Artothèque de Saint-Denis. Contact : [email protected] - Tél : 0262 41 75 50
Une oeuvre du bout des doigtsL’Artothèque poursuit un cycle de média-tion à destination de tous les publics un jeudisur deux à 10h. Cette série s’intitule : «Uneœuvre du bout des doigts». Il sera proposéau public déficient visuel la découverte parle toucher d’une sculpture figurant dans lescollections de l’Artothèque.La prochaine découverte aura lieu le jeudi 7mai 2015 à 10h. Réservation au 0262 41 7550 (Groupe de 6 personnes)
"100% Aquarelle"A Saint-Pierre , Annie MARIA , expose "100%Aquarelle" (paysages, fleurs, portraits)du 15 Avril au 15 Mai 2015, au café Borja, 50rue François de Mahy.Contact : Annie MARIA (06 92 42 47 02 )
Ocean Flow
Saint-LeuRéunion des Musées Régionaux proposeune carte blanche à l'artiste peintre Jez Baille
AAuu TThhééââttrree ddeess SSaabblleessSamedi 09 Mai 2015 à 20H“SA MEM SEGA”MICHOU en concertAvec ses invités Gaby LAI-KUN et Jean-Pierre BOYER (ETANG-SALE)Rés. 0262 26 50 97 ou monticket.re
Ref 173179
MMaannddaallaa && FFéémmiinniittééPartez à la découverte de votre Féminitéau travers du mandala et sondez plusprofondément un aspect de votre Viede Femme en vous appuyant sur unprocess, et demeurez libre d’un résul-tat plastique. Le mandala est le centre,il est le carrefour de votre vie et le che-min d’accès à votre centre.Une après-midi pour vous détendre,partager, explorer, vous surprendreUne créativité à la portée de touteFemme : repartez avec votre mandalaSamedi 09 Mai 2015 de 13H30 à 17H30à LSM, 13 Boulevard de la Providence,97400 Saint DenisEliane BardilFéminité Sacréemandaladefemmes.comPour vous inscrire : [email protected] Tél : 06 85 74 31 80ou Rose Touchard : 06 92 77 17 71
Ref 173312
BIEN-ÊTRE
CCeennttrree ddee LLooiissiirrss MMuullttiissppoorrttss aaggrréééé Jeunesses et sports depuis + de20 ans.Situé au Jardin du Squash à ste-clo-tilde ns accueillons les enfants dès 4ans du 11 au 15 Mai 2015. Activités proposées : Trampo /Danse/Piscine/Tennis/squash/ PaintBall/sports collectif….Rens et réservation au 0692 826565(Karine)
Ref 172900
VACANCES
Chasse aux trésorsau Jardin de CendrillonDu 8 au 10 Mai 2015Jeux, visite, atelier photo0262 45 47 22www.agrotours-reunion.com
Ref 173234
LOISIRSCCEENNTTRREE JJAAYYAA ::Session de Kriya Yoga débutant (yogade la kundalini) avec Jaya Yogacharya du13 mai au 24 juin 2015.Tél : 0262 73 04 00http://www.centrejaya.fr
Ref 172638
PHOTOGRAPHIESSttaaggeess ddee pphhoottooggrraapphhiiee tteecchhnniiqquueess eettlluuddiiqquueess ppoouurr lleess 1122//1177 aannss, les 1111,, 1122eett 1133 MMAAII. Début Ligne Paradis.Pour plus d’infos : 00669922 6699 0088 4411http://artiste974.wix.com/photo-plas-ticiennehttp://www.frederiquegaumet.com
Ref 173282
DDiimmaanncchhee 1100 MMaaii ::18 ième Braderie Brocante annuelle del’APC (Ass. Des professionnels duChaudron) sur le parking de JumboScore, animations variées.Rés. Obligatoire au 0262 28 03 65 ou0692 85 05 34.
Ref 173245
BROCANTE
GGRRAANNDDEE BBRROOCCAANNTTEE DDEE SSAAIINNTT--PPAAUULLDDiimmaanncchhee 1100 MMaaii,, parking Jumbo scoreSavanna de 5h à 15h. Emplacementcouvert de 2m50 sur 5m.Téléphone : 0692.62.13.93www.facebook.com/brocantesavanna
Ref 173180
SSTT--DDEENNIISS//SSTT AANNDDRREEAABBCCDD Sur Pkg Jardin de L’Etat Rue PoivreSt-Denis Vendredi 8 MaiPkg Gifi st André. Dimanche 10 Mai. GSM 0692 87 31 95
Ref 173228
Vide -Grenier vendredi 8 mai place du marché Forain de Saint-Pierre6h à 13h INFO 0692 09 75 16
Ref 173279
BBRROOCCAANNTTEE SSAAIINNTTEE CCLLOOTTIILLDDEEDDiimmaanncchhee 1100 MMaaii à partir 5h devant lafoir’fouille Chaudron. Tél 0692 08 63 90
Ref 173270
AAPPPPRREENNTTIISSSSAAGGEE RROOLLLLEERRSaint-Denis Run Roller organise les 11,12, 13, 14 et 15 MAI un stage d’initia-tion au roller. Trois niveaux (3 à 5 ans,enfants et adultes).Stade de la Redoute st-Denis. Prêt gratuit de matérielInfos au 0692770977 ou sur :http://sd2r.kazeo.com
Ref 173325
Le Journal de l’Île 69Mercredi 6 Mai 2015 AGENDA
Bosio, pour une exposition dans le hall d'en-trée de Kélonia. A découvrir en accès libredu 16 mars au 16 mai 2015.
Exposition photosExposition photographique "FRAGMENTS"à la villa de la région.Morgan Fache, François Gaertner, Eric Lafargue,Romain Philippon et Antonio PrianonDu 24 avril au 17 mai.Entrée gratuite. Ouverture du mardi audimanche, de 10h à 17h.
Expo photos Zoomanoo
Plaine des CafresLa Cité du Volcan accueille une expositionde photographies qui retrace les temps fortsde la saison culturelle de Réunion des MuséesRégionaux en 2014. Jusqu'au 30 juin 2015.Tarifs : Tarif habituel d'entrée à la Cité duVolcan.
Calligraphie arabe-L’art de labelle écriture
Saint-LouisLe MADOI vous invite à découvrir le secondvolet de l'exposition Calligraphie arabe-L’artde la belle écriture. Outre une sélection detextiles, vous pourrez également admirerdes œuvres originales du maître calligraphe
contemporain Hassan Massoudy, généreuse-
ment prêtées par la médiathèque François
Mitterrand de Saint-Denis, et qui feront écho
à la diffusion du film de Linda Tahir Meriau.
Vernissage de l’exposition«Rivages» de Philippe GaubertExpositions du mardi 31 mars au 20 juin 2015.
Entrée libre. Le lundi de 10h-13h/14h-18h,
du mardi au vendredi 9h-13h/14h-18h, et les
soirs de spectacle. Informations au
0262 419 325/www.theatreunion.re
SORTIE
Manifestation religieuse Fêtede l’Ascension au MaïdoEn raison de la célébration de la messe de
Le sentier sous marin del'ErmitageLa Réserve Naturelle Marine de La Réunion,vous invite à venir découvrir,gratuitement, accompagné d’une guide expé-rimentée, la richesse et la fragilité du récifcorallien de l’Ermitage. Pensez à vous munirde vos palmes, masque et tuba (matérielnon fourni et obligatoire). L’activité se dérouledans le « lagon » de l’Ermitage, un standd’accueil de couleur bleu est installé sur le hautde plage de l’Ermitage entre le restaurant"Go Cap Méchant" et le restaurant « le K-Banon».Pour nous joindre et faire des réservationspour la date du 30 mai : 0692 89 18 68Ouverture au grand public Le 13*, 15*, 16*et 30 mai 2015 journées d'ouvertures pré-vues durant la Fête de la Nature organisée
par le Conseil Départemental (réservationau 0262 97 59 61)
Les Rendez-vous du Parc nationalDu 8 au 19 mai :Venez à la rencontre des agents du Parc natio-nal de La Réunion sur leur stand à la Foireagricole de Bras-Panon !Le programme com-plet à partir du 7 mai sur la page Facebook duParc national ou sur http://reunion-parcna-tional.fr/
Cre�aPassion 974Cre�aPassion 974 vous invite a� l’inaugura-tion de sa boutik artisanale au Village Artisanalde Mare a� Poule d’Eau, le Mercredi 6 mai2015 a� 11h dans les jardins du village artisa-nal. Merci de confirmer pour le cocktail au06 93 92 85 49
Moulin du Tango discotheque en partenariat avec Vien bouge
( Tenu correcte )exigée
TARIF : 8 euros
+
boissons soft
SAMEDI 9 MAI 2015
soirée Kizomba au Moulin
Animé par
DJ Mistyk
Kizomba & Ambiance Tropical(séga, zouk,club)
20H00 à 00h00
“SA MEM SEGA”Avec ses invités Gaby LAI-KUN
et Jean-Pierre BOYER
Rés.: 0262 26 50 97 ou m o n t i c k e t . r e
CONCERT MICHOUAU THÉÂTRE DES SABLES
SAMEDI 09 MAI À 20H
Etang-Salé
CIRQUE
DU 01 AU 31 MAI
.&3$3&%*�®���)���t�7&/%3&%*�À
18H00
4".&%*�&5�%*."/$)&�®���)�&5��
�)��
5"3*'���é�&/'"/54�&5���é�"%6
-5&4
1"3,*/(�"6$)"/
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�������������
4"*/5�1*&33&
Aéroport International de Roland Garros : 0262 28 16 16
Mobile : 0692 40 50 46http://www. kaplaninternational.com/fr
Bureau : Plateau-Caillou - Saint-Paul
Kaplan RéunionOcéan Indien
CONSEILS
ET DEVIS
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LOCAL
ELEVES DE SECONDEBOOSTEZ VOTRE ANGLAISPENDANT LES VACANCESVivez l’expérience KAPLANQ�Cours + Hébergement + ActivitésQ�14/17 ans en Grande-Bretagne
ou San Diego CalifornieQ�16 ans + Perth. Western AustraliaQ�Transfert aéroport aller/retourQ�Hébergement ctre ou famille d’accueilQ�Encadrement et environnement sûrs
Le Journal de l’Île70 Mercredi 6 Mai 2015SELECTION TV JIR
6.00 Le 6/88.05 Mon food truck à la clé9.00 Amour à Manhattan, série9.50 Le tourbillon de l’amour,
série 10.45 Tout le monde veut pren-
dre sa place11.40 Captive, série12.30 Journal Réunion 1ère13.00 Météo midi13.05 Minute du tourisme13.10 Clem, série14.40 R.I.S. police scientifique,
série15.30 Minute du tourisme15.35 R.I.S. police scientifique,
série16.25 R.I.S. police scientifique,
série 17.15 Ti baba, mag.17.25 Soda, série17.50 C du cinéma, mag.18.00 Amour à Manhattan, série
18.45 Sakifo18.50 Salon de la maison18.55 Météo19.00 19/20 Réunion 1ère19.40 Météo soir
19.41 Météo des routes soir19.45 Avec ou sans piment19.55 The bridge, série20.40 The bridge, série21.25 The bridge, série 22.10 Chouchou, film
De Merzak AllouacheAvec Gad Elmaleh, AlainChabat, Claude Brasseur,Roschdy Zem, CatherineFrotChouchou, un jeune Ma-ghrébin travesti à sesheures, trouve grâce auPère Léon un emploi dansun cabinet de psychana-lyse. Il retrouve son neveu,devenu "Vanessa" dans uncabaret de Pigalle…
23.55 Sakifo0.00 Code phare, mag.0.15 JT Réunion0.55 Météo soir1.00 Top Gear1.50 Inspecteur Barnaby, série
6.25 Météo du monde7.00 Kafé le matin ?7.55 Destination voyage, jeu8.00 Boutik antenne9.00 Faites chauffer la mar-
mite, jeu9.30 D&CO, une semaine pour
tout changer, mag.10.25 Les reines du shopping,
jeu11.25 Destination voyage, jeu11.30 Vidya, série12.20 Scènes de ménages, série12.30 Le journal13.00 Tourné c’est gagné, jeu13.05 Les feux de l’amour, série14.15 En famille, série15.40 Entre justice et ven-
geance, série16.20 Météo du monde16.35 The Wild, série17.15 Rosa Fogo, série18.00 Tourné c’est gagné, jeu18.15 Scènes de ménages, série18.20 Faites chauffer la mar-
mite, jeu18.45 Dionycité, mag.18.50 Les titres
19.00 Le journal19.45 KLB19.55 Grey’s anatomy, série20.40 Grey’s anatomy, série21.20 Destination voyage, jeu21.25 Info soirée21.35 Météo21.40 Les nouveaux défis, mag.
Produire : Créée en 1989,le groupe FIBRES est spé-cialisé dans l’importation, latransformation et la com-mercialisation de bois etdérivés bois. Entreprise :Bourbon Bâches vient defêter ses 25 ans. 25 ans aucours desquels cette so-ciété du Port a développé lemarché des géomembranestechniques adaptées à denombreux domaines : parti-culiers, industries, agricul-ture, élevage et pêche.
22.25 Mon salon de coiffure esten péril, mag.
23.10 Le 20h00 de TF123.40 Tirage du Loto, jeu23.45 Dionycité, mag.
19.55THE BRIDGE
De Meredith Stiehm, Elwood Reid
La femme du désertAvec Diane Kruger, Demian Bichir, Ted LevineLes autorités mettent tout en place pour sau-ver Maria, la migrante capturée. Le tueur, dés-ormais surnommé le "boucher du pont", a misen ligne une vidéo qui la montre ligotée, ago-nisant en plein désert.
8.00 Voyages au bout dumonde avec Art Wolfe
8.25 X:enius, mag.8.55 Personne ne bouge !, mag.9.30 Karambolage, mag.9.45 Fleuves du monde, doc.10.30 X:enius, mag.10.55 Monuments éternels, doc.12.15 Le vin et la science : Un
nouveau pacte, doc.13.15 Escapade gourmande13.40 La renaissance de la ri-
royale et le krach de 172019.20 X:enius, mag.19.50 Voyages au bout du
monde avec Art Wolfe20.15 Les routes mythiques de
l’Europe, doc.
19.55GREY'S
ANATOMYLes compromis de la vieAvec Ellen Pompeo, Patrick DempseyLes survivants du crash ont eu une lourde dé-cision à prendre : accepter la somme d’argentconséquente offerte par la compagnie aé-rienne pour que la procédure n’aille pas plusloin.
6.00 Le JT6.20 Zapping 6.25 Le petit journal6.50 Les Guignols de l’info7.00 Anger management, série7.20 Le Before du
grand journal7.45 La semaine des Guignols 8.15 Le vent se lève, jeunesse10.15 Les fantastiques livres
volants de M. MorrisLessmore, film
10.30 Maléfique, film12.10 La nouvelle édition, mag.12.30 La nouvelle édition, 2e
partie, mag.13.35 The Grand Budapest
Hotel, film15.10 La semaine de Gaspard
Proust15.21 Zapping 15.30 L’île aux léopards, mag.
16.15 Avis de mistral, film17.56 Surprise18.00 Le Before du
grand journal18.25 Le grand journal
En compagnie des person-nalités marquantes de l’ac-tualité, Antoine de Cauneset ses chroniqueurs discu-tent politique, sujets de so-ciété, sport, littérature,cinéma et musique.
19.15 Le grand journal, la suite19.35 Le petit journal20.10 On a failli
être amies, film21.40 Surprise22.10 Canal Champions Club,
sport22.40 Avant-match, sport22.45 Football, sport
FC Barcelone / BayernMunichDemi-finale aller du matchde Ligue des Champions.En direct depuis le CampNou
0.50 Le bureau des légendes,série
1.45 Le bureau des légendes2.40 Foot Europe Express3.25 La Data Room
de Canal+, sport
20.10
Avec Karin Viard, Emmanuelle Devos, RoschdyZem, Anne Le Ny, Philippe RebbotMarithé travaille dans un centre de formation.Sa mission : aider les autres à changer demétier. Se présente alors Carole, qui vit et tra-vaille dans l’ombre de Sam, son mari.
21.00 Voyages en pays
nordiques, doc.21.45 Arte Journal
22.05 28 minutes, mag.22.45 Silex and the city, série22.50 Le tombeau des lucioles,
film0.15 Dans la fièvre
des années 20, doc.«Vienne, la dernière danse»
LE TOMBEAU DES LUCIOLESDe Isao Takahata
Japon, été 1945, les B-29 américainsdéversent des tonnes de bombes surKobé, qui s’embrase. Une pluie noiretombe sur la ville. Suite aux bombarde-ments, Seita et sa petite soeur Setsukovoient leur mèremourir.
22.50
6.25 Totem, doc.6.55 Grandeurs nature, doc.7.50 Dans quelle éta-gère...7.55 Les Z’Amours, jeu8.25 Point route8.30 Télématin, mag.11.05 Dans quelle éta-gère...11.10 Des jours et des vies, série11.35 Amour, gloire et beauté,
série12.00 C’est au programme, mag.13.00 Motus, jeu13.30 Les Z’Amours, jeu14.05 Tout le monde veut pren-
dre sa place, jeu14.55 Météo15.00 Journal de 13h15.50 Météo, Consomag16.00 Toute une histoire, mag.17.10 L’histoire continue, mag.17.40 Comment ça va bien !19.15 Mon food truck à la clé,
mag.20.15 Joker, jeu20.50 N’oubliez pas les paroles
21.55 Météo22.00 Journal de 20 h22.40 Parents mode d’emploi,
série22.45 Alcaline, l’instant, Météo22.50 Disparue, série23.50 Disparue, série0.40 Un soir à la Tour Eiffel,
mag.Présenté par AlessandraSublet
DISPARUEDe Charlotte Brändström
Episode 5Avec François-Xavier DemaisonLe corps retrouvé dans le lac est identi-fié, il s’agit bien de celui de Léa. Chris,la cousine de Léa, choquée par sa mort,se rapproche de Florence, Julien, Tho-mas et de la petite Zoé.
22.50
6.25 Les Matinales, mag.6.55 Questions pour un cham-
pion, jeu7.35 Plus belle la vie, série8.00 Euronews8.45 Ludo, jeunesse10.25 Ludo vacances, jeunesse12.45 Consomag, mag.12.50 Midi en France, mag.14.00 Le 12/1314.55 Météo à la carte, mag.15.50 Un cas pour deux, série16.55 Questions au gouverne-
ment18.10 Des chiffres et des lettres,
jeu18.50 Harry, jeu19.25 Un livre un jour19.30 Slam, jeu20.10 Questions pour un cham-
pion, jeuQuestions pour un cham-pion est un jeu basé sur laculture générale et la rapi-dité.
21.00 Le 19/2021.58 Météo22.00 Tout le sport, sport22.15 Météo régionale22.20 Plus belle la vie, série22.50 Des racines & des ailes :
Passion Patrimoine, mag.0.50 Météo0.55 Grand Soir 3
«Spécial Pièces à convic-tion»
DES RACINES & DES AILES :PASSION PATRIMOINE
Sur la Loire, entre Touraine et AnjouDes bords de Loire aux caves troglo-dytes en passant par les châteaux et lesvignobles millénaires, Des Racines &des Ailes nous invite à un voyage aucœur de la Touraine et de l’Anjou, au fildu fleuve.
22.50
6.55 Un gars, une fille, série8.05 Chaplin, jeunesse8.10 Code Lyokô, jeunesse9.30 Ultimate Spiderman, jeu-
nesse14.15 Les Zouzous, jeunesse15.30 Les aventures de Billy
Stone : le médaillon sacré,téléfilm
16.50 Mon ami Marsupilami,jeunesse
17.35 La famille de la jungle,jeunesse
18.30 Ninjago, jeunesse19.15 Dr. Pantastique, jeunesse19.40 Lapins crétins : l’invasion,
jeunesse20.30 Une saison au zoo 3, doc.
Après le succès dès deuxpremières saison, "Une sai-
son au Zoo" revient avecune saison 3!
22.30 Monte le son, la quoti-dienne, mag.
22.35 Le point quotidien22.50 Le secret de Brokeback
Mountain, film1.00 Winter’s Bone, film
De Debra GranikAvec Jennifer Lawrence,John Hawkes, Kevin Brez
LE SECRET DE BROKEBACKMOUNTAIN De Ang Lee
Avec Jake Gyllenhaal, Heath Ledger,Linda Cardellini, Anna FarisAu Wyoming, en 1963, Jack et Ennissont engagés pour garder un troupeaude moutons à Brokeback Mountain. Leurcomplicité se transforme en une atti-rance irrésistible et inattendue…
22.50
7.30 C dans l’air, mag.8.38 L’emploi par le net8.45 Zouzous, jeunesse10.53 Consomag11.00 Les maternelles, mag.12.15 Poivre & Sel - Deux our-
sons en Arctique, doc.12.50 Le refuge de l’espoir, doc.13.45 La quotidienne, mag.15.00 Orphelins de la nature, doc.15.40 Le magazine de la santé,
mag.16.35 Allô docteurs, mag.17.10 Terre des mondes, doc.17.40 Tunisie - L’étoile de
l’Afrique, doc.18.35 La renarde du Guadalqui-
vir, doc.19.30 C à dire ?!, mag.19.45 C dans l’air, mag.21.00 C à vous, mag.
22.00 C à vous la suite22.15 Entrée libre, mag.22.40 La maison France 5, mag.23.40 Silence, ça pousse !, mag.
0.35 C dans l’air, mag.Présenté par Yves CalviDans ce magazine, YvesCalvi (du lundi au jeudi) etCaroline Roux (le vendredi)analysent, développent etcommentent l’actualité endirect.
1.40 Entrée libre, mag.2.00 Les aventures d’un gen-
tleman-voyageur, doc.
LA MAISON FRANCE 5
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de Babette, mag.14.30 Infô midi / Météo14.50 Avenida Brasil, série16.30 Plus belle la vie, la collec19.05 H2O - 15 à 17, série20.20 Scrubs, série21.40 Infô soir / Météo21.55 Passion découverte - Gua-
deloupe, côté nature, mag.22.45 Investigatiôns , mag. 0.35 Investigatiôns, mag.
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ON A FAILLI ÊTRE AMIESDe Anne Le Ny
Le Journal de l’Île 71Mercredi 6 Mai 2015 JEUX
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HorizontalementI. Mal choisi. II. Récent. Mesure chinoise. III. Tonneau.Échéance bancaire. IV. Ricané. Représentations abstraites. V. Titre d'honneur. VI. Fendu. Virage au ski. VII. Capsule. NotreSeigneur. Première page. VIII. Affection neurologique subite.Tantale au labo. IX. Coule en Sibérie. Palmipède. X. Nounou.Entente.
VerticalementA. Manquement à la règle. B. Pâte. Siroté. C. Hors combat.Gamin parisien. D. Papillon diurne. Intra-muros. Collège. E. Faible quantité. Perçue. F. Un peu de verdure dans le sable.Région ensoleillée. G. Levées de fers. Pièce de charrue. H. Apparu. Sujet familier. Dieu égyptien. I. Contrarient profon-dément. J. Rejetés. Sur la Marne.
HORIZONTALEMENT :I. INOPPORTUN. II.NOU-VEAU. LI. III. FÛT.USANCE. IV. RI. IDÉES. V.ALTESSE. VI. CLIVÉ.STEM. VII. TÊT. NS. UNE.VIII. ICTUS. TA. IX. OB.EIDER. X. NURSE. PAIX.VERTICALEMENT :A. INFRACTION. B.NOUILLE. BU. C. OUT.TITI. D. PV. EV. CES. E.PEU. SENTIE. F. OASIS.SUD.G. RUADES. SEP. H.NÉ. TU. RÂ. I. ULCÈRENT.J. NIÉS. MEAUX
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184736529
93 6542 178
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768492 153
9213758 46
657138294
819246735
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Le Journal de l’Île72 Mercredi 6 Mai 2015HOROSCOPE & BD
TAUREAU
GÉMEAUX
CANCER
LION
VIERGE
BALANCE
SCORPION
SAGITTAIRE
CAPRICORNE
VERSEAU
21 mars - 20 avril ■ AMOUR : La journée sera idéale pour concrétiser vos attentes amoureuses. La passion et la ten-dresse seront parties prenantes dans votre relation conjugale. Pour vous prouver son amour, votre partenaire vousréservera une surprise. Acceptez son invitation, elle vous comblera au-delà de vos espoirs. La soirée s'annonceromantique et la nuit langoureuse. TRAVAIL : Votre activité professionnelle sera mise en valeur par la Lune. Si vousêtes en recherche d’emploi, le Soleil facilitera vos recherches. Toutefois, pour remettre à jour vos connaissances pro-fessionnelles, une formation ou un stage vous sera proposé. VITALITÉ : Utilisez votre énergie pour vous offrir unepromenade tonique au grand air. Votre corps et votre esprit apprécieront !
21 avril - 20 mai ■ AMOUR : Vu l’ambiance de ces derniers jours, vous préférerez méditer en silence, sachant quevos remarques ne feraient qu’ajouter de l'huile sur un feu déjà bien alimenté. Vous vous demanderez néanmoinspourquoi vous avez cette tendance à douter de votre partenaire. Entre intuition et crainte du pire, vous ne saurezquelles conclusions en tirer. TRAVAIL : Vos efforts seront immédiatement couronnés de succès. Mais vous ne devezplus attendre, ni vous poser trop de questions. Votre action sera le ferment de votre réussite. Vous aurez l’art de trou-ver les bons interlocuteurs, de frapper à la bonne porte. VITALITÉ : Vous retrouverez votre forme en pratiquant desactivités de groupe, car la solitude ne vous vaudra rien aujourd’hui.
21 mai - 21 juin ■ AMOUR : L'ambiance dans votre couple redevient sereine et harmonieuse, le trigone de la Luneen Sagittaire à Jupiter apaise les tensions de ces derniers jours. Vous avez envie de tout mettre à plat, afin que lesmalentendus se dissipent complètement, et Mercure dans votre signe facilite la communication avec votre conjoint,vous savez trouver les mots. TRAVAIL : Les craintes d'hier par rapport à votre avancement se dissipent et vous retrou-vez confiance en vous. Ne vous laissez pas distraire par vos collègues et restez concentré sur vos dossiers. Votre bossest content de votre travail et tout va bien. VITALITÉ : Jogging et gym, n'en faites pas trop tout de même. Votreénergie est à son maximum, ce qui vous rend de fort bonne humeur.
22 juin - 23 juil. ■ AMOUR : Même si l'influence de Neptune en début de journée continuera à jeter un voile trou-ble dans votre relation, le trigone Soleil/Pluton contribuera largement à rétablir votre crédibilité auprès de votre par-tenaire, puis, en cours de journée, le phénix de l'amour renaîtra de ses cendres et vous verra renouveler votre enga-gement réciproque. TRAVAIL : Neptune vous conférera des idées d'envergure. Heureusement le Soleil et Pluton vousaideront à rester dans le concret réalisable et vous donneront la crédibilité nécessaire auprès de vos collègues ouclients pour obtenir leur confiance et peut-être même les fonds indispensables. VITALITÉ : À condition de savoiréviter les plaisirs qui pourraient troubler votre esprit, vous bénéficierez d'une forme excellente aujourd'hui.
24 juil. - 23 août ■ AMOUR : Le contexte astral sera idéal pour clôturer toute dissension qui vous opposerait à votrepartenaire. Sous les influx bienfaiteurs de la Lune, vous créerez au sein de votre couple une ambiance romantique.Amoureux, votre partenaire deviendra votre chevalier servant. Sa vigueur érotique parlera pour lui. Vous revivrezvotre première nuit d’amour ! TRAVAIL : En tant que commerçant ou entrepreneur, la Lune vous permettra de déve-lopper des projets d’envergure sur le long terme. Si vous envisagiez une association professionnelle, vous devrezchoisir entre deux propositions. Prenez le temps de la réflexion. VITALITÉ : Pour éviter des douleurs musculaires,buvez beaucoup d’eau. N'oubliez pas de faire des cures de magnésium !
24 août - 23 sept. ■ AMOUR: Ne seriez-vous pas un peu pénible ? En tous cas, c’est ce que pense votre conjoint quiaimerait bien que votre caractère s’adoucisse. Sans vous agresser, il vous dira néanmoins quelques vérités en voussuggérant de décompresser et de profiter des bons moments de la vie. Pour vous détendre, il vous proposera de par-tir pour un week-end en amoureux. TRAVAIL : Obligé de travailler dans l’urgence, vous ne pourrez pas approfondirdes dossiers et vous devrez faire au mieux pour boucler un travail qui ne souffrira aucun retard. Vous n’aimerez pascette façon de faire, mais vous n’aurez pas d’autre alternative. VITALITÉ : Vous chercherez à dissimuler votre fragi-lité que vous prendrez comme une faiblesse, alors qu’elle sera simplement humaine.
24 sept. - 23 oct. ■ AMOUR : Aujourd'hui, tout est pour le mieux et rien ne devrait ternir votre journée. Le Soleilforme un sextile à la Lune en Sagittaire, ce qui est pour vous un signe d'équilibre et d'harmonie. Le trigone d'Uranusen Bélier à Jupiter en Lion pourrait même vous réserver de très bonnes surprises de la part de votre conjoint, sur-tout profitez-en à fond. TRAVAIL : Votre patron compte sur vous pour décrocher un contrat avec vos partenaires,cela tombe bien, car avec la présence de Mercure en Gémeaux, en trigone à votre Soleil, vous n'avez aucune diffi-culté pour trouver les arguments nécessaires. VITALITÉ : Côté forme, tout va bien et vous avez la pêche pour cou-rir, faire de la gym et rien ne peut vous arrêter.
24 oct. - 22 nov. ■ AMOUR : Le carré de la Lune à Neptune fera démarrer votre journée amoureuse sur une note triste, maistrès vite le soleil en aspect favorable à Pluton rétablira un dialogue sain et enflammé au sein de votre couple. Cette ten-dance s'affirmera au cours de la journée grâce à Jupiter en Lion qui enflammera le cœur de votre partenaire. De plus Uranusvous aidera à le surprendre et le conquérir à nouveau. TRAVAIL : Vous vous sentirez pousser des ailes aujourd'hui et promptà prendre des risques qui seraient par trop inconsidérés si vous n'étiez pas entouré de sages conseillers que vous saurez heu-reusement écouter. De nouvelles responsabilités pourraient vous être confiées ce jour. VITALITÉ : Votre tempéraments'apaise aujourd'hui. Cela vous permettra de retrouver un très bon équilibre nerveux et une plus grande clarté d'esprit.
23 nov. - 21 déc. ■ AMOUR : Grâce à la lune, votre couple se ressoudera. Fini les dissensions. Avec votre partenaire,vous donnerez la priorité à votre relation. La journée sera propice pour ressusciter la fougue amoureuse des débutsde votre rencontre. Sous la pression de vos fantasmes, vous laisserez libre cours à vos pulsions intimes. Votreconjoint en profitera ! TRAVAIL : En tant qu'indépendant, la Lune facilitera vos échanges commerciaux. Par contre,si vous pensiez agrandir votre structure ou vous associer avec un concurrent, prenez le temps de la réflexion. La dis-sonance Jupiter/Soleil desservira votre projet. VITALITÉ : Aimant faire la cuisine, vous ne vous privez pas des platsen sauce. Pensez à vos kilos superflus
22 déc. - 20 janv. ■ AMOUR : Si votre signe est quelquefois lent à prendre des décisions, vous ferez mentir lesastres. Déterminé à donner à votre vie de couple un nouveau souffle, vous ne serez pas long à prendre des déci-sions. Programmer un week-end ou inviter votre chéri à une expo, vous aurez de nombreuses idées pour le séduire,comme au temps où vous l’avez rencontré. TRAVAIL : Le début de la journée sera difficile. Vos demandes resterontsans réponses et vous n’arriverez pas à joindre des interlocuteurs pour fixer un rendez-vous. Tout se débloquera,et vous n’aurez pas assez de vos deux mains pour être dans les temps. VITALITÉ : Vous bénéficierez d’une bonnevitalité. Du coup, vous ne resterez pas dans votre coin s’il s’agit de pratiquer un loisir ou un sport.
21 janv. - 19 fév. ■ AMOUR : La Lune en Sagittaire, en très bonne relation à votre Soleil en Verseau, vous donne desidées coquines ce qui enchante votre partenaire. Rien que vous deux, les yeux dans les yeux, vous coupez tout cequi peut vous ramener à votre vie active, le téléphone, les mails, pour vous consacrer qu'à peu de choses, votreamour partagé et votre complicité. TRAVAIL : Vos efforts soutenus dans votre travail sont récompensés et cela ren-force votre confiance en vous dans votre job. Votre boss ne tarit pas de compliments sur vous, il place la barre hautet compte sur vous pour dégager d'autres résultats. VITALITÉ : Vous êtes en pleine forme et cela vous va formida-blement bien. Vous respirez la bonne santé et ç se voit.
20 fév. - 20 mars ■ AMOUR : En ce début de journée, Neptune continuera de rendre l'attitude de votre partenaire trou-ble et suspicieuse à vos yeux, mais le Soleil et Pluton œuvreront vite à vous rapprocher et à raffermir les sentiments etl'engagement de l'autre à votre égard. À partir de la mi-journée avec Jupiter et le soir avec Uranus, la romance et la pas-sion réanimeront votre vie de couple. TRAVAIL : D'intéressantes opportunités de travail avec ou à l'étranger pourraientvous être faites aujourd'hui. Vous aurez d'abord tendance à voir les choses de façon trop utopiste, mais le soleil allié àPluton vous aidera à voir l'aspect pratique des choses et consolider votre évolution professionnelle. VITALITÉ : Au matinvous aurez une légère tendance à la morosité, mais une bonne ballade en pleine nature ravivera votre corps et votre esprit.
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Le Journal de l’Île 73Mercredi 6 Mai 2015 ANNONCES CLASSÉES
COMMUNE DE SAINT-DENIS
REPUBLIQUE FRANÇAISE
Direction Générale des Services
Secrétariat du Conseil Municipal
COMMUNIQUÉEn application de lʼArticle L. 2121-24
du Code Général des Collectivités Ter-
ritoriales, le Maire de Saint-Denis in-
forme le public que le Conseil Munici-
pal, réuni en deuxième séance an-
nuelle, le samedi 25 avril 2015, a
délibéré sur les dossiers qui suivent.
15/2-05 Mise en place des bourses
de voyagesA lʼunanimité (11 abstentions, dont 3
votes par procuration), 1° approbation
de la mise en place du
dispositif (bourse de 500 à 300 euros,
accordée par le Conseil Municipal
après examen des projets en Comité
ad hoc) ; 2° autorisation donnée au
Maire pour prendre toutes les mesures
nécessaires.
15/2-06 Validation de la subvention
attribuée aux établissements dʼac-
cueil du jeune enfant dans le cadre
du Contrat Enfance JeunesseA lʼunanimité des votants, 1° validation
de lʼattribution dʼune subvention aux
établissements dʼaccueil du jeune en-
fant ; 2° autorisation donnée au Maire
pour modifier la convention dʼattribu-
tion de subvention dans le cadre du
Contrat Enfance Jeunesse et 3° pour
signer les actes afférents.
15/2-10 Bail emphytéotique au pro-
fit du Comité Régional Olympique
et Sportif à Champ-FleuriA lʼunanimité de votants, 1° approba-
tion de la passation dʼun bail emphy-
téotique de droit privé au profit du
CROS pour lʼoccupation du bâtiment
« Maison Régionale des Sports » à
Champ-Fleuri (loyer annuel de 1 800
euros) ; 2° approbation de la subven-
tion annuelle en nature (37 421 euros)
correspondant à la différence entre le
loyer fixé par France Domaine et celui
effectivement versé à la Ville ; 3° auto-
risation donnée au Maire pour les si-
gner les actes afférents.
15/2-12 Participation de la Ville de
Saint-Denis au budget du Syndicat
dʼExploitation dʼEau OcéaniqueA lʼunanimité (11 abstentions, dont 3
votes par procuration), participation de
la Ville dʼun montant de 50 000 euros
communiquésofficiels
La Communauté dʼAggloméra-
tion du Sud informe les adminis-
trés de la commune de Saint-Phi-
lippe que le vendredi 08 mai 2015
étant un jour férié le service va
sʼorganiser de la manière :
La collecte des déchets recy-
clables sur les secteurs A B C
D E F prévue habituellement le
vendredi sera avancée au Jeudi
07 mai 2015.
La collecte des encombrants sur
les secteurs A B et C prévue ha-
bituellement le vendredi sera
avancée au jeudi 07 mai 2015.
Pour tout renseignement, contac-
tez le numéro vert : 0800 327 327
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ventes
AVIS DE PUBLICITE EN APPEL DE CANDIDATURESLa SAFER.-REUNION informe quʼelle se propose de rétrocéder des biens fonciers sur la (les) Communes de :
1) Commune de SAINT-PAULa) Commune de SAINT-PAUL Surface sur la commune : 3 ha 47 a 34 ca
Lieu-dit Section N° Sub Div Surface NR ObservationsK RINOAL CK 0213 * F1 57 a 00 ca Terres Terrain classé U6c pour env. 5 700 m²
K RINOAL CK 0213 * F2 2 ha 90 a 34 ca Terres et en zone A/N pour env. 29 000 m².
b) Commune de SAINT-PAUL Surface sur la commune : 20 a 81 ca
Lieu-dit Section N° Sub Div Surface NR ObservationsRUE MʼNEMOSYNE EM 0289 20 a 81 ca Terres Terrain en friches situé principalement en
ravine, classé A/N.
2) Commune de SAINT-JOSEPHCommune de SAINT-JOSEPH Surface sur la commune : 61 a 74 ca
Lieu-dit Section N° Sub Div Surface NR ObservationsJEAN PETIT CE 0344 61 a 74 ca Bois La parcelle est plantée en cannes et
déclarée libre de situation locative, Le
terrain est classé en zone NC.
Toute candidature doit être déposée au plus tard le 05/06/2015 inclus, aux permanences (ou à la permanence) des (du) technicien(s)
SAFER ci-dessous :
- Terrain n° 1 : Vendredi 8h/12h : Pôle Cannes des Tamarins – Voie Cannière 97435 ST GILLES LES HAUTS
(a et b) Tél : 06 93 13 24 74
- Terrains n° 2 : Lundi 10h/12h : Chambre dʼAgriculture 23ème km 97418 LA PLAINE DES CAFRES
Jeudi 9h/12h : Pôle Cannes du Gol 97450 SAINT LOUIS
Tél : 06 92 67 47 61En cas dʼabsence ou de congés du technicien, les candidatures pourront être déposées au siège de la Société – 24 Route de Montgaillard
à St-Denis, uniquement le lundi matin (jour de réception) de 8h30 à 12h00.
Pour tout dépôt de candidature, le candidat devra se munir des pièces suivantes :
- Attestation AMEXA
- Pièces dʼidentité
- Diplôme agricole
- Bail
- Matrice
- Avis dʼimposition
Cet avis ne saurait, en aucun cas, être considéré comme un engagement de la S.A.F.E.R. à lʼégard des candidats.Saint-Denis, le 5 mai 2015
Ref 173346
COMMUNIQUES
COLLECTE DES BAC
GRIS/JAUNES et DECHETS
VERTS VERTS
de SAINT DENIS
LA CINOR, La société NICOL-
LIN REUNION et la COOP-
TRAM informent les Diony-
siens le VENDREDI 08 MAI étant
un jour férié.
La collecte des déchets prévue le
VENDREDI 08 MAI est reportée
au SAMEDI 09 MAI
Les bacs poubelles et les déchets
verts devront être sortis la veille
au soir et les bacs devront être
rentrés après la collecte .
Ref 173333
COLLECTE
La CIREST et la société INO-
VEST informent la population des
communes de Bras-Panon et de
Saint-Benoît que la collecte des
bacs gris nʼaura pas lieu le Ven-
dredi 8 mai 2015.Les secteurs habituellement col-
lectés le vendredi seront rattra-
pés le samedi. Les bacs gris
doivent être sortis la veille au soir
du jour de collecte.
Ref 173341
La Cinor informe les usagers des
villes de Sainte-Marie et Sainte-
Suzanne que le 01 Mai 2015
étant férié
- La collecte des déchets pré-
vue le VENDREDI 08 MAI 2015
est reportée au SAMEDI 09 MAI
2015.La Cinor demande aux usagers
de sortir leurs bacs la veille au
soir du passage et de les rentrer
après la collecte.
Ref 173344
COLLECTE
La communauté dʼAgglomération
du sud informe les administrés de
la commune de Saint-Joseph que
le vendredi 08 mai 2015 étant un
jour férié le service va sʼorganiser
de la manière suivante :
La collecte du bac jaune pour les
secteurs A, B et C prévue habi-
tuellement le vendredi 08 mai
sera avancée au jeudi 07 mai
2015.
La collecte des déchets verts
pour le secteur F prévue habituel-
lement le vendredi 01 sera repor-
tée au samedi 09 mai 2015.
Pour tout renseignement, contac-
ter le numéro vert : 0800 327 327.
Ref 173353
(avance remboursable avant le 30 juin
2016) au budget de fonctionnement du
SIDEO.
15/2-13 Modification partielle de la
Délibération n° 14/6-21 portant mise
à disposition du terrain communal
BL 460 sis à la Jamaïque par bail à
constructionau profit du Syndicat dʼExploitation
dʼEau Océanique et de la Société Cli-
mabyss
A lʼunanimité (11 abstentions, dont 3
votes par procuration), 1° approbation
du projet de mise à disposition de la
parcelle communale BL 460 au profit
du SIDEO avec autorisation de cession
éventuelle à Climabyss, délégataire du
projet SWAC, pour la réalisation dʼune
station de pompage terreste (loyer an-
nuel de 20 000 euros) ; 2° autorisation
donnée au Maire pour intervenir dans
les actes afférents.
15/2-19 Attribution de subventions
et conventionnement avec les orga-
nismes percevant plus de 23 000,00
€ au Budget 2015A lʼunanimité (11 abstentions, dont 3
votes par procuration), 1° approbation
de lʼattribution de subventions aux or-
ganismes concernés ; 2° approbation
de lʼavenant-type à passer avec Aca-
démie Sportive de la Redoute, Aiglons
dʼOrient, Association Culturelle et
Sportive Pelotari Club Chaudron
« Pôle France et Espoir », Association
Saint-Denis Football Club, Association
Sportive Montgaillard, Basket Club
Dionysien, Centre Communal dʼAction
Sociale, Espace Socio-Educatif de la
Montagne, Foyer des Jeunes de Join-
ville, Office Municipal des Sports, Ra-
cing Club Saint-Denis, Sporting Club
de Bellepierre, et la convention-type à
passer avec Association de Quartier
Ilet Quinquina, Association des Mai-
sons de la Famille de la Réunion -
Ecole des Parents et des Educateurs,
Association la Case Zouzou, Associa-
tion les Hortensias, Association les Zin-
nias, Association pour le Développe-
ment des Structures dʼAccueil de
Proximité les Onyx, Association Réu-
nionnaise dʼEducation Populaire,
Hand-Ball Féminin Saint-Denis, Ilot
Saint- Jacques Grands, Ilot Saint-
Jacques Petits, lʼUnivers des Lapi-
nous, Valorisation de la Réunion par
lʼAction Solidaire ; 3° autorisation don-
née au Maire pour signer les actes à in-
tervenir ; 4° autorisation donnée au
Maire pour verser les subventions.
15/2-21 Garantie dʼemprunt à la SE-
MADER pour le financement de
lʼopération GAIA « LAURIANNE »
foncier, anticipation foncière des
parcelles BE 693 et 699 pour la
construction de 34 LLS située 70
rue Lory-les-Bas à Sainte-Clotilde
sur la Commune de Saint-DenisA lʼunanimité des votants, 1° garantie
accordée à hauteur de 100 % pour le
remboursement du prêt dʼun montant
total de 952 108 € souscrit auprès de
la CDC avec clause dʼinsertion sociale
dans le chantier de construction ; 2°
garantie accordée pour la durée totale
du prêt avec engagement de se subs-
tituer à lʼemprunteur pour le rembour-
sement des sommes contractuelle-
ment dues ; 3° engagement à libérer,
pendant toute la durée du prêt et en
cas de besoin, des ressources suffi-
santes pour couvrir les charges de
lʼemprunt.
15/2-29 Centre Optique de la CitéConstruction dʼun centre dʼoptique
(Mail du Chaudron) angle des rues Jo-
seph Bédier et Roger Payet
A lʼunanimité des votants, 1° approba-
tion de la mise à disposition en partie
(50 m²) de la parcelle DR 529 pour
lʼopération en objet (bail à construction
de dix-huit ans, redevance dʼoccupa-
tion de 12 euros/ m²/ mois hors
charges les deux premières années
puis de 15 euros les années suivantes,
franchise de redevance dʼoccupation
durant les travaux pour une durée
maximale de douze mois) 2° autorisa-
tion donnée au Maire pour signer tous
actes et effectuer toutes formalités né-
cessaires.
15/2-34 Création dʼun Centre Médi-
cal sur le territoire du BrûléPassation dʼun bail professionnel avec
la SCM LES BAMBOUS
LES ANNONCES DU JIR0262 48 66 28/ 0262 48 66 27
La C.I.V.I.S informe les adminis-
trés des communes de Saint
Pierre, Saint-Louis, Etang Salé,
Petite Ile, Avirons et Cilaos, quʼil
nʼy aura pas de collecte de dé-
chets le vendredi 08 mai 2015. La
collecte reprendra normalement
son cours dès le lendemain sur
les secteurs habituels. Pour le
secteurs non collectés ce ven-
dredi 08 mai, la prochaine col-
lecte du bac vert sera prévue
pour le mardi 12 mai 2015.
Pour les collectes de végétaux et
dʼencombrants, merci de vous ré-
férer au calendrier de collecte de
déchets 2015. si nécessaire les
déchèteries de la CIVIS peuvent
vous accueillir du lundi au samedi
(sauf jour férié) de 8h00 à 18h00
avec un volume de 2m3 par jour.
Pour tout renseignement, contac-
tez le numéro vert de la
C.I.V.I.S. : 0800 501 501
Appel gratuit depuis un poste fixe
de la Réunion
Ref 173362
Le Journal de l’Île74 Mercredi 6 Mai 2015ANNONCES CLASSÉES
Amina GARNAULTAvocat à la Cour
14, Avenue de la Victoire97400 SAINT-DENIS TEL : 02.62.90.93.75
VENTE AUX ENCHERESPUBLIQUES SUR LA COMMUNE
DE SAINT-PAULUn terrain bâti, sis Chemin Summer, N3 Bellemène, cadastré Section CT N°1153 dʼune contenance de 4a 90ca.Sur la mise à prix de : 46.000,00 € Ou-tre les chargesLʼadjudication est fixée au JEUDI 11JUIN 2015 à 08 HEURES 30 À LʼAU-DIENCE DES VENTES DU JUGE DELʼEXECUTION DU TRIBUNAL DEGRANDE INSTANCE DE SAINT-DE-NIS (REUNION) sis 5, Avenue AndréMalraux - Champ Fleuri - 97490SAINTE- CLOTILDE.CONDITIONS DE LʼADJUDICATIONLʼadjudication aura lieu aux clauses etconditions du cahier des conditions devente déposé le 17 avril 2014 par Maî-tre Amina GARNAULT, Avocat, augreffe du Juge de lʼExécution du Tribu-nal de Grande Instance de SAINT-DE-NIS, où il peut être consulté et au Ca-binet de lʼavocat sus nommé.Les enchères ne pourront être portéesque par un avocat près le Tribunal deGrande Instance de SAINT-DENIS.
Saint-Denis, le 28 avril 2015. Amina GARNAULT
Ref 173305
VENTES AUX ENCHERES
La Régie “La CREOLE” informe ses usagers de la commune deSaint-Paul, quʼen raison de travaux de lavage et de désinfectiondu réservoir Ilo-Fo, la distribution en eau potable sera interrompuele :JEUDI 07 MAI 2015 DE 9H00 À 15H00 (Sauf incident)Sur le secteur suivant : LA SALINE- Chemin Féoga, Chemin Ligdamis, Chemin Mondon, CheminPersée, Chemin Ho-Fo, Chemin Pausé, Chemin Tavernier,Chemin Cryptomérias et Chemin Crescence les Hauts.La régie “La CREOLE” remercie ses usagers de leur compréhen-sion.
Ref 173330
“Le Groupement SAUR - CISE REUNION, Gérant des Ouvragesde lʼIrrigation du Littoral Ouest, informe ses irrigants, que suite auxtravaux de lavage des réservoirs de lʼantenne 8, des perturba-tions sont à prévoir dans la distribution en eau.- Pour le secteur C et D arrêt de la distribution le 7 mai à partir de 7H00- Pour le secteur E arrêt de la distributionle 11 mai à partir de 7H00La remise en eau des secteurs se fera progressivement dansla journée de coupure à partir de 17H00Le Groupement SAUR CISE REUNION remercie les irrigants deleur compréhension”
Siège social : 234 rue de la Vérité, Rivière du Mat les Bas, 97440 SAINT-ANDRE
RCS SAINT-DENIS (974)n° 533 223 715
Par AGE du 24/04/2013, est nomménouveau gérant lʼEURL SFERENERGY (Anciennement SFERLIGHT), RCS SAINT-DENIS n° 534399 027, en remplacement de M.RAMSAMY Michel et le siège socialest transféré 12 rue des Baies Roses,Cambaie, 97460 SAINT-PAUL.Par acte s.s.p du 24/04/2013, M.RAMSAMY Michel cède à lʼEURLSFER ENERGY 1190 parts sociales etMme. RAMSAMY ép SAMBADOOChristiane cède à lʼEURL FACTDOM,RCS SAINT-DENIS n° 511 890 394,10 parts sociales. Mention RCSSAINT-DENIS.
Ref 173339
VENTE aux enchères publiques,au palais de justice de SAINT-
PIERRE (97), le vendredi 19 juin2015 à 10 h.
EN UN SEUL LOT APPARTEMENTde 48,87 M² à SAINT-PIERRE (974)
139 rue François IsautierAu RdC du bât A, n°102 comprenant :séjour/salle à manger, coin cuisineaménagé, chambre, vestibule, SdB,cabinet dʼaisance avec placard, VA-RANGUE de 12,50 M² aménagée -PARKINGMise à Prix : 80.000 € - LouéConsignation pour enchérir : 8.000 €Sʼadresser pour tous renseignements :- A Maître Henri BOITARD, avocat, 23rue Archambaud - résidence Ombel-lule, Appt n° 15, (974) SAINT-PIERRETél. 02.62.96.19.05, dépositaire dʼunecopie du cahier des conditions devente- A Maître Olivier BOHBOT, avocat, 9avenue du Général de Gaulle (94)SAINT MANDÉ, Tél. 01.43.28.73.28 -Au greffe du juge de lʼexécution deSAINT-PIERRE, où le cahier desconditions de vente est déposé- Sur place, où une visite sera organi-sée par la SCP SELIER-PUEYO huis-siers de justice : samedi 13 juin 2015,de 9h. à 11h. - INTERNETwww.vlimmo.fr
Ref 173340
AVIS DE CONSTITUTIONAu termes dʼun acte sous seing privéen date du 18 avril 2015, il a été consti-tué une société à responsabilité limité(SARL)DENOMINATION SOCIALE : ROMEOLICAPITAL : 500 eurosSIEGE SOCIAL : 46 RUE PASTEUR ,97400 SAINT-DENISOBJET SOCIAL : Commerce de dé-tail, gros et semi gros dʼarticles diversGERANTS :- LI YING PIN Marie Janita Danielle- LI YING PIN Marie Karine Amee- LY YING PIN Ah-Kee David- LI YING PIN Andy Gilles Ah Siong ;demeurant tous au 23 rue JupiterRoches ILE MAURICEDUREE DE LA SOCIETE : 99 ansIMMATRICULATION : RCS de Saint-Denis
Pour avis, le GérantRef 173342
Complément dʼannonceDans le JIR du 05/05/15 - Réf 173276concernant PFP Chez Pascale etayant pour objet la cessation des partssociales à Mr PEP SAKO, il fallait pré-ciser après démission de Mme RUIZFrancine à compter du 2 Mai 2015
Ref 173348
RENATOSociété civile immobilière
au capital de 275 000 eurosSiège social : 14, rue Eustache
Martial ZI 97420 LE PORT453 449 860 RCS SAINT DENIS
AVIS DE PUBLICITEPERSONNE HABILITEE A ENGA-GER LA SOCIETE :Eric CUOZZO, gé-rant, 3 bis Domaine dʼAnjou 97434Saint-Gilles-les-Bains.Aux termes du procès-verbal de lʼas-semblée générale extraordinaire du 25avril 2015, il résulte que : Le siège social a été transféré au 3 bisDomaine dʼAnjou 97434 Saint-Gilles-les-Bains, à compter du 25 avril 2015. En conséquence, la Société qui est im-matriculée au Registre du commerceet des sociétés de Saint Denis de laRéunion sous le numéro 453 449 860fera lʼobjet dʼune nouvelle immatricula-tion au Registre du commerce et dessociétés de Saint-Denis. Lʼarticle «Siège social» des statuts aété modifié en conséquence.
Pour avisRef 173352
VIE JURIDIQUE& SOCIALE
APROJURIS CONSEILS, sociétédʼavocats
Immeuble APROLIS II, 4 rue delʼEtoile du Matin, 44600 SAINT
NAZAIRE8 rue Linné, 44100 NANTES
Au terme dʼun acte sous seing privé endate à PITON SAINT LEU (97) du 21avril 2015, il a été constitué une so-ciété par actions simplifiée présentantles caractéristiques suivantes :* Dénomination sociale : SUN ICE * Siège social : 43 rue Désiré Barquis-seau - 97410 SAINT PIERRE* Objet social : Toute activité de ventede yaourts glacés, gaufres, crêpes,smoothies et pâtisseries sur place et àemporter* Capital social : 10 000 euros* Durée : 99 années à compter de sonimmatriculation au RCS de SAINTPIERRE (97).* président : Monsieur David VIN-CENT, demeurant à PITON SAINTLEU (97424) 12 rue de lʼArtimon,nommé pour une durée indéterminée* transmission des actions : en casde pluralité dʼassociés, toute cessiondʼaction même entre associés est sou-mise à lʼagrément préalable de lʼas-semblée générale ordinaire des asso-ciés. * participation aux assemblées gé-nérales et exercice du droit de vote: chaque associé a le droit de partici-per aux décisions par lui-même ou parmandataire, muni dʼun pouvoir.Chaque action donne droit à une voix.Le droit de vote attaché aux actionsest proportionnel au capital quʼelle re-présente.
Ref 173318
AURA OCEAN INDIENSociété par actions simplifiée
au capital de 1 794 500 € porté à 1834 500 €
Siège social : 26 Rue Gabriel deKervéguen
97490 SAINTE CLOTILDE492 798 657 RCS SAINT DENIS
Lʼassemblée générale extraordinaireen date du 5 mai 2015 enregistrée lemême jour à la SIE de SAINT DENISa décidé dʼaugmenter le capital socialdʼune somme de 40000 € par apportsen numéraire et par la création de 400actions nouvelles de 100 € chacunede nominal pour le porter de 1 794 500€ à 1 834 500 €Les articles 6 et 7 des statuts relatifsaux apports et au capital social ont étémodifiés en conséquence.Inscription modificative au R.C.S. deSAINT DENIS.
Pour avis Ref 173331
SNC DOCLA 97Capital 12 €
Siège social : Lot Grand Large, 15 rue des Baies Roses, 97419 LA POSSESSION RCS SAINT-DENIS (974),
n° 521 902 700Par AGE du 12/04/2013, est nomménouveau gérant lʼEURL SFERENERGY (Anciennement SFERLIGHT), RCS SAINT-DENIS n° 534399 027, en remplacement de M. STE-PHANIE Yves et le siège social esttransféré 12 rue des Baies Roses,Cambaie, 97460 SAINT-PAUL.Par acte s.s.p du 12/04/2013, M. STE-PHANIE Yves cède à lʼEURL SFERENERGY 1190 parts sociales et Mme.MAILLOT ép STEFANI Marie-Claudecède à lʼEURL FACTDOM, RCSSAINT-DENIS n° 511 890 394, 10parts sociales. Mention RCS SAINT-DENIS.
Ref 173336
SNC MANGUES CAROTTES 13Capital 12 €
Siège social : 2 chemin desMangues Carottes
97450 SAINT-LOUIS RCS SAINT-PIERRE (974)
n° 530 852 680Par AGE du 29/04/2013, est nomménouveau gérant lʼEURL SFERENERGY (Anciennement SFERLIGHT), RCS SAINT-DENIS n° 534399 027, en remplacement de M.GENCE Jean, Pierrot et le siège socialest transféré 12 rue des Baies Roses,Cambaie, 97460 SAINT-PAUL.Par acte s.s.p du 29/04/2013, M.GENCE Jean, Pierrot cède à lʼEURLSFER ENERGY 1190 parts sociales etMme. COUPAMA Vve RINGUIN Anisecède à lʼEURL FACTDOM, RCSSAINT-DENIS n° 511 890 394, 10parts sociales. Mention RCS SAINT-DENIS.
Ref 173338
SCP Mes Danielle ADOLFINI-SMADJA, Marie-Josèphe RAGOT-
SAMY, Pascal MICHEL, Bertrand MACE et Stéphane RAMBAUD,
Notaires associés à SAINT-DENIS (Réunion), 13 rue de Paris.
CHANGEMENT DE REGIMEMATRIMONIAL
Suivant acte reçu par Maître BertrandMACEnotaire associé, membre de laSociété Civile Professionnelle dé-nommée « Danielle ADOLFINI-SMADJA, Marie-Josèphe RAGOT-SAMY, Pascal MICHEL, BertrandMACE et Stéphane RAMBAUD, notaires, associés dʼune société civileprofessionnelle titulaire dʼun office no-tarial »,ayant son siège à SAINT-DE-NIS (Réunion), 13, rue de Paris, le 20mars 2015. Monsieur Michel ClaudeLEBRETON, infirmier, et Madame Ma-rie Line Rose PAYET, sans profession,son épouse, demeurant ensemble àSAINT PAUL(LE GUILLAUME)(97423), 28, chemin des Fleurs. Monsieur est né à SAINT-PAUL(97460), le 8 décembre 1957, Madame est née à SAINT-BENOIT(97470), le 15 juin 1969. Mariés à la mairie de SAINTE-ROSE(97439), le 30 octobre 2009 sous le ré-gime de la communauté dʼacquêts àdéfaut de contrat de mariage préala-ble. Ont adopté, pour lʼavenir, le régime dela séparation de biens. Les oppositions des créanciers à cechangement, sʼil y a lieu, seront reçues dans les trois(3) mois de la présenteinsertion, par lettre recommandéeavec accusé réception ou par actedʼhuissier en lʼoffice notarial où domi-cile a été élu à cet effet.
Pour insertion
Le notaire Ref 173322
OFFICE NOTARIALJean-Marc MAREL
Christophe POPINEAUValérie ROCCA
Marie-Josée AH-FENNENathalie CHAN KHU HINE
Sylvie PONS-SERVELKate HO KIN
23 rue de Paris –97400 SAINTDENIS
AVIS DE CONSTITUTIONSuivant acte reçu par Maître NathalieCHAN KHU HINE, notaire associé àSAINT DENIS (Réunion), le 17 avril2015, il a été constitué une sociétédont les principales caractéristiquessont les suivantes :FORME : société civile de constructionvente.DENOMINATION : SCCV LES POI-VRIERS.OBJET : Lʼacquisition de terrain à bâ-tir en vue de la construction dʼun en-semble immobilier à usage dʼhabita-tion. La vente, en totalité ou par frac-tions, avant ou après achèvement, desconstructions ainsi édifiées. Accessoi-rement et temporairement, la locationdesdits immeubles.SIEGE SOCIAL : LA POSSESSION(97419), 29 rue Youri Gagarine, Cen-tre dʼaffaires Helios.DUREE : 20 années.CAPITAL : 1.000,00 EUROS.APPORTS : en numéraires.GERANTS : La Société « OPTIMUS», Société par actions simplifiée, capi-tal de 1.287.000,00 €, ayant son siègeau PORT (97420), Zone Artisanale 10Rue Raymond Venerosy, SIREN
503.062.226 RCS SAINT DENIS, dontle représentant permanent est Mon-sieur Jacques TANGUY.CESSION DE PARTS : Les parts sontlibrement cessibles entre associés.Elles ne peuvent être cédées à destiers étrangers à la société, quʼaprèsagrément du cessionnaire proposé parune décision collective extraordinairedes associés. En cas de décès dʼun as-socié, ses héritiers, légataires univer-sels, à titre universel ou à titre particu-lier, ne deviennent associés quʼaprèsagrément de la collectivité des asso-ciés se prononçant par décision extra-ordinaire.IMMATRICULATION : RCS DE SAINTDENIS (Réunion)
Pour avis Ref 173321
ANALYSE ET CONSEILSociété à responsabilité limitée au
capital de 5.000 eurosSiège social : 4 Rue Emile HUGOT,
N° 11 Parc de la Technor97 490 SAINTE CLOTILDE
793031220 RCS SAINT DENISLʼAssemblée Générale Extraordinaireréunie le 30 Avril 2015 a décidé la dis-solution anticipée de la Société àcompter du même jour et sa mise enliquidation amiable sous le régimeconventionnel dans les conditions pré-vues par les statuts et les délibérationsde ladite assemblée. Elle a nommécomme liquidateur M. Hervé GAU-DICHE demeurant : 7 Rue dʼAman-dine, Saint-François, 97 400 SAINTDENIS, pour toute la durée de la liqui-dation, avec les pouvoirs les plus éten-dus tels que déterminés par la loi et lesstatuts pour procéder aux opérationsde liquidation, réaliser lʼactif, acquitterle passif, et lʼa autorisé à continuer lesaffaires en cours et à en engager denouvelles pour les besoins de la liqui-dation. Le siège de la liquidation estfixé : C/O COTEL DARWINCONCEPT à SAINTE CLOTILDE(97490) ,4 Rue Emile HUGOT-Parc dela Technor- BP 60128. Cʼest à cetteadresse que la correspondance devraêtre envoyée et que les actes et docu-ments concernant la liquidation de-vront être notifiés. Les actes et piècesrelatifs à la liquidation seront déposésau Greffe du Tribunal de commerce deSAINT DENIS, en annexe au Registredu commerce et des sociétés.
Pour avis,
Le LiquidateurRef 173314
BELLE ET SUBTILESARL au capital de 7500 €
Siège social :120 rue perrine, 74800La Roche-sur-Foron
802 843 532 RCS d AnnecyEn date du 23/04/2015, lʼassociéeunique a décidé de transférer le siègesocial de la société 1 Rue des Bada-miers, Rivière du Mat les hauts, 97412Bras-Panon, à compter du 23/04/2015- Modifier la dénomination de la so-ciété qui devient : SARL CONCEPTFEMININ Gérant : Mme MECH Nelly, demeurant1115 Chemin du buisson rond, 74800Etaux.Radiation au RCS d Annecy etréimmatriculation au RCS de Saint-Denis
Ref 173280
CODREXSociété à responsabilité limitée
au capital de 76 300 eurosSiège social : PK1 Route de
Bellepierre 97400 SAINT DENIS310 864 814 RCS SAINT DENIS
Aux termes dʼune délibération en datedu 20 avril 2015, lʼAssemblée Géné-rale Extraordinaire des associés de laSARL CODREX a décidé de transférerle siège social du PK1 - Route de Bel-lepierre - 97400 SAINT DENIS, au 52Rue Ruisseau des Noirs - RésidenceOlympe - Local N°14 - BP 1029 -97491 SAINT DENIS Cedex, à comp-ter du 01 janvier 2015, et de modifieren conséquence lʼarticle 4 des statuts.
Pour avis
La GéranceRef 173354
SCP BARET, ETHEVE, VALERY,RIVIERE, BOST-BENCHÂA,
GILLOT et KIN SIONG-LAW KOUN,Notaires associés à SAINT-
PIERRE (Réunion), 3 rue du Four à Chaux.
Avis de constitutionSuivant acte reçu par Maître MichelBARET, Notaire Associé membre de laSociété Civile Professionnelle dé-nommée “Michel BARET, Jean-Fran-çois ETHEVE, Patrick VALERY,Jacques RIVIERE, Anne BOST-BENCHÂA, Pascal GILLOT et DorineKIN SIONG-LAW KOUN, Notaires As-sociés”, titulaire dʼun Office Notarialayant son siège à SAINT-PIERRE(Réunion), 3 rue du Four à Chaux, le4 mars 2015, a été constituée une so-ciété civile immobilière ayant les ca-ractéristiques suivantes :Objet : lʼacquisition par voie dʼachat oudʼapport, la propriété, la mise en va-leur, la transformation, la construction,lʼaménagement, lʼadministration, la lo-cation et la vente (exceptionnelle) detous biens et droits immobiliers, detous biens et droits pouvant constituerlʼaccessoire, lʼannexe ou le complé-ment des biens et droits immobiliers
en question. Dénomination : SCI TISFA. Siège social: SAINT-DENIS (97400),143 rue Juliette Dodu. Durée de quatre-vingt dis neuf (99) an-nées Capital social : QUATRE MILLE EU-ROS (4.000,00 EUR) .Les apports sont en numéraire.Les parts sont librement cessibles auprofit dʼun ou plusieurs associés ou deleurs descendants, toutes les autrescessions sont soumises à lʼagrémentpréalable à lʼunanimité des associés.Les associés ne pourront pas, sauf dé-cision unanime des associés prise enassemblée générale extraordinaire,apporter ou céder leurs parts à une so-ciété holding.Gérant: Monsieur Moamed Imran TI-ROL, demeurant à SAINT DENIS(REUNION), 143 rue Juliette Dodu.La société sera immatriculée au regis-tre du commerce et des sociétés deSAINT DENIS (REUNION)
Pour avis
Le notaire.Ref 173355
AVIS DE CONSTITUTIONSuivant acte SSP du 16/04/2015, il aété constitué une SARL LʼÉRE DESMETS. Capital : 500 €. Siège sociale: 18 bld St François 97400 St Denis.Objet : Restauration Formation Pro-fessionnel, Traiteur et Consulting en-treprise. Durée : 50 ans. Gérant : MrPIEDNOEL Yves 7 allée des hélicons97400 Saint Denis. Immatriculation auRCS de Si Denis.
Ref 173357
A lʼunanimité des votants, 1° approba-tion du bail professionnel à passer avecla Société Civile de Moyens LES BAM-BOUS (mise à disposition, pour unedurée de six ans, du local réhabilité de88 m² implanté sur la parcelle CM 56au 184 route des Bambous au Brûlé,redevance dʼoccupation de 416 euros/mois révisable annuellement avec dé-pôt de garantie de même montant) ; 2°autorisation donnée au Maire pour si-gner lʼacte correspondant.
AFFICHAGE A COMPTER DU 04 MAI 2015Fait à Saint-Denis, Le 30/04/2015
LE MAIRE
Gilbert ANNETTERef 173323
COMMUNE DE SAINT-DENISREPUBLIQUE FRANCAISE
Direction Générale des ServicesSecrétariat du Conseil Municipal
COMMUNIQUÉEn application de lʼArticle L. 2313-1 duCode Général des Collectivités Territo-riales, le Maire de Saint-Denis informele public que le dossier suivant, ap-prouvé par le Conseil Municipal endeuxième séance annuelle, le samedi25 avril 2015, peut être consulté :près la Direction « Finances/ Comp-tabilité » au 30 Rue de la République15/2-19 Décision modificative n° 2/2015 au Budget principal
AFFICHAGE A COMPTER DU 04 MAI 2015Fait à Saint-Denis, LE 30/04/2015
LE MAIRE
Gilbert ANNETTERef 173324
CISE REUNION informe sesclients, que suite aux pluies, laqualité de lʼeau est dégradée surles communes de :Sainte Marie (Secteur MontéeSano, Terrain Elisa, Espérance,Beaufonds, Mère Canal, Espé-rance les Hauts, Piton Cailloux etBeaumont 3)Les abonnés constatant la dégra-dation de la qualité de lʼeau doi-vent utiliser de lʼeau embouteilléepour la boisson et la préparationdes aliments ou à défaut de la fil-trer et de la faire bouillir pendant3 minutes.Cette eau peut toutefois être uti-lisée pour tous les autres usagessanitaires (toilette, WC, lavage). Cependant pour les communesde Saint André, Salazie et SaintBenoit, la qualité de lʼeau estconforme à la règlementation.Vous pouvez suivre lʼévolution deces informations sur le site inter-net www.cise-reunion.re
Ref 173350
communiqués
LES ANNONCES CLASSÉES0262 48 66 28/ 0262 48 66 27
Le Journal de l’Île 75Mercredi 6 Mai 2015 ANNONCES CLASSÉES
Identification de lʼorganisme qui passe le marché : Région Réunion -Conseil Régional - Hôtel de Région Pierre Lagourgue - Avenue René Cassin- BP 67190 - 97801 Saint Denis Cedex 9, tél. : 02 62 48 70 00, courriel :[email protected], adresse internet du profil acheteur :https://www.marches-publics.regionreunion.comObjet du marché : Fourniture et livraison de matériels actifs et dʼacces-soires pour le Lycée Roland Garros du Tampon (n° 20150064) - Marché àbons de commande sans montant minimum et avec un montant maximum de30 000 euro(s) HT.Durée du marché : 02 moisProcédure de passation : Marché à Procédure AdaptéeCritères de sélection : - Critères de sélection des candidatures : capacitésjuridique, économique et financière, et technique - DC1 - DC2- Critères dʼattribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciéeen fonction des critères énoncés ci dessous avec leur pondération : - Prix (60%) ; - Valeur technique (40 %)Date limite : Date limite de réception des offres : 27/05/15 à 12h00Renseignements divers : Date prévisionnelle de début des prestations :22/06/2015Obtention des documents de la consultation : par téléchargementhttps://www.marches-publics.regionreunion.com ; rubrique « annonce » /« consultations en cours » sous le numéro suivant 20150064 / accéder à laconsultation puis procéder au téléchargement.Conditions de remise des offres : par dépôt papier au bureau du courrierou dépôt dématérialisé : https://www.marches-publics.regionreunion.comDate dʼenvoi de lʼavis à lʼorganisme de publication : 05/05/2015
PROCÉDURE ADAPTÉE173315-262 22
AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCELYCEE PAUL LANGEVIN
TRAVAUX DE REHABILITATION ET DʼAMENAGEMENT DES ATELIERSET DE LʼENTREE PRINCIPALE
RELANCE DES LOTS : - 04 Bâtiments modulaires et déménagement- 24 Electricité (courants forts/courants faibles)- 39 Ventilation/climatisation1. Nom et adresse officiels de lʼorganisme acheteur : CONSEIL REGIO-NAL DE LA REUNION représentée par la SPL Maraïna agissant au nomet pour le compte de la REGION REUNION en qualité de mandataire -Adresse : 38, rue Colbert – 97460 Saint-Paul à lʼattention de la Présidente Di-rectrice Générale - service marché ; Tél : 0262 91 91 60 ; télécopie : 0262 9191 69 ; mail : [email protected]. Objet du marché : Le présent marché a pour objet la relance des lots04 : Bâtiments modulaires et déménagement, 24 : Electricité (courantsforts / courants faibles) et 39 : Ventilation-Climatisation de la procédurede consultation relative aux travaux de réhabilitation et dʼaménagementdes ateliers et de lʼentrée principale du lycée Paul Langevin situé à Saint-Joseph.La présente consultation est décomposée en trois (3) lots faisant chacun lʼob-jet dʼun marché distinct : - Lot 04 : Bâtiments modulaires et déménagement- Lot 24 : Electricité (courants forts / courants faibles)- Lot 39 : Ventilation- ClimatisationLa description des ouvrages et leurs spécifications techniques sont indiquéesdans les Cahiers des Clauses Techniques Particulières (CCTP).Possibilité de présenter une offre pour un ou plusieurs lots.3. Type de procédure : Il sʼagit dʼun marché de travaux passé selon la pro-cédure adaptée en application des articles 10 et 28 du code des marchés pu-blics. 4. Caractéristiques principales : Refus des variantes.Prestations Supplémentaires Eventuelles (PSE) obligatoires : Le lot 04 : BA-TIMENTS MODULAIRES ET DEMENAGEMENT comporte une prestationsupplémentaire éventuelle (PSE) relative à l « achat des structures modulaires».Cette PSE est dite obligatoire car les candidats ont obligation de la chiffrer.Le Pouvoir Adjudicateur se réserve la possibilité de lever ou non cette PSE aumoment de lʼattribution du lot.5. Critères dʼattribution : Offre économiquement la plus avantageuse appré-ciée en fonction des critères énoncés dans le règlement de la consultation.6. Date limite de réception des offres : le 03 JUIN 2015 à 16H00 (heure lo-cale)7. Obtention des documents : Le dossier de consultation des entreprises estuniquement téléchargeable à lʼadresse suivante : https://spla-maraina.achatpublic.comAucun dossier de consultation ne sera transmis par mail.DATE DʼENVOI DU PRESENT AVIS A LA PUBLICATION : le 05 mai 2015
PROCÉDURE ADAPTÉE173329-2113 33
AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE
MARCHE A PROCEDURE ADAPTEE (Articles 10, 28 et 77 du code des marchés publics)
I) IDENTIFICATION DE LA COLLECTIVITE : CENTRE INTERCOMMUNALDʼACTION SOCIALE - SERVICE ACHATS MARCHES - 25 Route de lʼEntreDeux, PIERREFONDS - 97410 SAINT PIERRE - Tél : 02 62 33 14 50 Fax :02 62 33 14 51II) OBJET DU MARCHE : ACHAT DE CARBURANT ET DE GAZ POUR LESSERVICES DU CIASIII) ALLOTISSEMENT : 2 Lots
LOT Minimum HT annuel Maximum HT annuel1 – Achat de carburant et de gaz
pour les structures du CIAS 30 000 € 60 000 €
2 – Achat de carburant et de gaz pour le Village des Sources de Cilaos 6 000 € 10 000 €
TOTAL 36 000 € 70 000 €
IV) DUREE DU MARCHE : Le marché est conclu pour une durée dʼun an àcompter de sa date de notification, renouvelable une fois par décision expressdu pouvoir adjudicateur. V) JUSTIFICATIONS A PRODUIRE : cf. Règlement de la ConsultationVI) LIEU DE RETRAIT DU DOSSIER DE CONSULTATION DES ENTRE-PRISES : Les dossiers peuvent être retirés à lʼadresse ci-dessus ou sur le siteInternet à lʼadresse suivante : http://www.achatpublic.comVII) MODALITES DE REMISE DES OFFRES : Les offres présentées peuvent être : - soit expédiées par la poste en recom-mandé avec accusé de réception ; - soit déposées contre récépissé à lʼadresseci-dessus ; - soit transmises par voie électronique à lʼadresse suivante :http://www.achatpublic.comVIII) CRITERES DU JUGEMENT DES OFFRES :Lʼoffre économiquement la plus avantageuse sera appréciée en fonction descritères pondérés suivants : 1. Prix : 60 %- Sous-critère n°1 : le pourcentage de remise sur les prix publics concernantle gasoil sera noté sur 20- Sous-critère n°2 : le pourcentage de remise sur les prix publics concernantle sans plomb sera noté sur 20- Sous-critère n°3 : le pourcentage de remise sur les prix publics concernantle gaz sera noté sur 202. Valeur technique : 40 %- Sous-critère n°1 : le nombre de stations-services sur le territoire intercom-munal (15 points) - Sous-critère n°2 : le suivi et la sécurisation des cartes accréditives (15 points) - Sous-critère n°3 : les différentes prestations annexes proposées (10 points)IX) DATE LIMITE DE REMISE DES OFFRES : 01 Juin 2015 à 15h00X) DATE DʼENVOI DE LʼAVIS A LA PUBLICATION : 05 Mai 2015
PROCÉDURE ADAPTÉE173320-2116 44
AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE
PROCEDURE ADAPTEE
1) Identification du Pouvoir Adjudicateur : Commune de Saint-Paul – CS5101597864 SAINT-PAUL CEDEX Tél.:0262 45 91 50 Fax :0262 45 91 87 2) Objet du marché et caractéristiques principales : Intitulé du marché : Marché public de services pour lʼorganisation de spectacle du pyrotech-nique le mardi 14 Juillet 2015 sur le front de mer de la Commune deSaint-Paul. Code CPV : 92360000-2 Lieu dʼexécution : Territoire de la Commune de Saint-Paul -Débarcadère Période prévue pour lʼexécution de la prestation : le mardi 14 Juillet 2015à 20h00. Le marché nʼest pas décomposé en tranches, ni en lots. Les variantessont interdites. Le marché pourra être attribué soit à une entreprise unique soità un groupement solidaire ou conjoint. 3) Procédure de passation : Marché passé selon la procédure adaptée enapplication des articles 28 et 30 du Code des Marchés Publics. 4) Modalités de retrait des dossiers de consultation des entreprises et dedépôt des offres sous plis fermés : Toute demande de dossier de consul-tation et tout dépôt de candidature et dʼoffre sʼeffectuent aux coordonnées sui-vantes : Mairie de Saint-Paul - Division de la Commande Publique 22 rue Sé-maphore, 2ème étage CS 51015 - 97864 SAINT-PAUL CEDEX Tél : 0262 45 90 10 Fax : 0262 45 90 99 5) Date limite de réception des offres et retrait des dossiers de consul-tation : Le 26 mai 2015 à 12 h (heure locale ile de la Réunion) Les modalités de retrait du dossier de consultation et de dépôt des offres sontfixées dans le règlement de la consultation. Les offres devront être rédigéesen langue française. Unité monétaire utilisée : euro. 6) Justifications à produire et sélection des candidatures : Les candidats produiront obligatoirement les pièces prévues aux articles 43,44 et 45 du CMP, dontle détail figure au règlement de consultation, pour jus-tifier de leurs capacités professionnelles, techniques et financières. Les can-didatures seront sélectionnées en application des dispositions prévues à lʼar-ticle 52 du Code des Marchés Publics. Il est précisé que les entreprises quine présentent pas les capacités professionnelles, techniques et financièresliées et proportionnées à lʼobjet et à lʼimportance du marché seront éliminées. 7) Délai de validité des offres : 180 jours 8) Modalités de financement et de paiement : Le délai global de paiementest de 30 jours. Le financement de la prestation est assuré par le budget gé-néral de la collectivité sur ses fonds propres. 9) Critères dʼattribution : 1 / Prix: 60% 2 / Valeur technique : 40 % Les modalités dʼattribution sont précisées dans le règlement de la consulta-tion. 10) Renseignements complémentaires : Renseignements techniques : Mairie de Saint-Paul – Pôle Epanouissement du Citoyen – Mission Coordina-tion Evénementielle81, chaussée Royale – 97460 Saint -Paul. Tél : 0262 3448 30 Fax : 0262 45 81 92 Renseignements administratifs : Mairie de Saint-Paul Division de la Com-mande Publique 22 rue Sémaphore, 2ème étage CS 51015 - 97864 SAINT-PAUL CEDEX Tél : 0262 45 90 10 Fax : 0262 45 90 99 Toutes demandes complémentaires se feront par écrit selon les modalités dé-finies dans le règlement de la consultation. 11) Service auprès duquel des renseignements peuvent être obtenusconcernant lʼintroduction des recours : Tribunal administratif-secrétariat dugreffe 27, rue Félix Guyon – CS 61107-97404 Saint-Denis Cedex. Tel: 026292 43 60 Fax: 0262 92 43 62. 12) Date dʼenvoi de lʼavis à la publication : 6 mai 2015
PROCEDURE ADAPTEE173316-2135 66
AVIS D’INFORMATION
D’UN AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCEPRESTATIONS DE FOURNITURES
Nom et adresse officiels du Pouvoir Adjudicateur : Communauté Intercom-munale des Villes Solidaires (C.I.VI.S.) - Correspondant : M. le Président -Point de Contact : Direction Achats Marchés Publics - Adresse : 29 route delʼEntre- Deux- Pierrefonds 97410 Saint-Pierre LA REUNION - Tél. : 02-62-49-96-00, Télécopieur : 02-62-33-06-36, courriel : [email protected] - Adresse inter-net : http://www.civis.re - Adresse internet du profil dʼacheteur : http://www.civis.e-marchespublics.comLe pouvoir adjudicateur nʼagit pas pour le compte dʼautres pouvoirs adjudica-teursPrincipale(s) Activité(s) du Pouvoir Adjudicateur : Environnement.N° / Objet du marché : N° 2015INF010 Acquisition de matériels informa-tiquesType de Procédure : Procédure adaptée en application de lʼarticle 28 du Codedes Marchés PublicsLes entreprises souhaitant candidater au présent marché sont priées deconsulter lʼAvis dʼAppel Public à Concurrence publié dans son intégralité : - auB.O.A.M.P. : réf : n°15-68523 (date dʼenvoi le 04/05/2015) ; - sur le profil ache-teur : http://www.civis.e-marchespublics.com (date de mise en ligne le04/05/2015)Modalités de retrait du Dossier de Consultation : le DCE est téléchargea-ble gratuitement sur le profil dʼacheteur : http://www.civis.e-marchespublics.comRenseignements complémentaires : point de contact susmentionnéDate limite de réception des offres : 11/06/15 à 12H00 (heure locale GMT+ 4)Date dʼenvoi du présent avis dʼinformation : 05/05/2015
PROCÉDURE ADAPTÉE173319-271 55
TERRRITOIRE DE LA COTE OUEST-Communauté dʼagglomération-
AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE
PROCEDURE ADAPTEE- MARCHE DE SERVICEOrganisme : Communauté dʼagglomération Territoire de la Côte Ouest(TCO) - BP 49 - 97822 LE PORT CEDEX – REUNION - Tél : 0262 32 12 12 -Fax : 0262 32 22 22 - Courriel : [email protected] du marché : Maintenance préventive et curative des aires de jeuxdʼeau des sites du TCO.Numéro de marché : 15-DIP-122Les entreprises souhaitant soumissionner au présent marché sont priées deconsulter lʼavis dʼappel public à la concurrence : Publié sur le site internet(www.tco.re) et au TCO ou à lʼadresse https://mp.tco.reLe dossier de consultation peut être obtenu :- soit sur demande écrite au service des marchés du TCO à lʼadresse suivante: Territoire de la Côte Ouest - BP 49 - 97822 Le Port cedex - Fax : 0262-32-31-40 - Courriel : [email protected] soit téléchargé sur le site internet du TCO (http://www.tco.re), rubrique «marchés » ou à lʼadresse https://mp.tco.re Date dʼenvoi de lʼencart au JAL : Le 05 Mai 2015Date limite de remise des offres fixée au : 19 Mai 2015 à 12H00 Locales
Le Président du TCOJoseph SINIMALE
PROCÉDURE ADAPTÉE173335-260 77
AVIS DE MARCHE
Nom et adresse de lʼacheteur :Commune de Saint-Joseph 277, rue RaphaëlBabet – BP 1 - 97480 Saint-Joseph. Tél. : 0262. 35.80.00 - Fax : 0262.35.80.07 Objet du marché : SPECTACLE PYROTECHNIQUE POUR LA COMMUNEDE SAINT-JOSEPH – ANNEE 2015 Le présent marché a pour objet lʼachat dʼun spectacle pyrotechnique pour lacommune de Saint-Joseph. Le spectacle doit être composé au minimum de20 tableaux, dʼune durée dʼune minute minimum par tableau.. Décomposition en lots : Sans objet. Jugement des offres : Critère de jugement par ordre de prioroté décroissant:1°) le prix 2°) nombre de tableaux. Conditions dʼexécution et étendue de la prestation : - Lieu dʼexécution : Site de la Caverne des Hirondelles - Commune de Saint-Joseph.- Date de mise en place : le 14 juillet 2015 avant 18h00 pour le tir à 19h30.- Documents à fournir par le(s) titulaire(s): attestation dʼassurance, le certifi-cat du ou des artificiers, la quantité totale de matière active, le type dʼartificesutilisés, la liste des produits utilisés et les pièces nécessaires à la déclarationde ce spectacle pyrotechnique (imprimé CERFA n°14098-01, plans dʼimplan-tation, récapitulatif des bombes (caractéristiques et poids), qualification destechniciens) au plus tard au 5 juin 2015.Les artificiers qualifiés K4 organisentlʼimplantation en accord avec la Ville dans les strictes règles régissant le trans-port et le tir dʼartifices de divertissement. En cas de mauvaises conditions météorologiques, le spectacle sera reportéau 20 décembre 2015. Date et heure limites de remises des offres : Le 22 mai 2015 à 12 H 00 lo-cales. Les offres sont à remettre à lʼune des coordonnées suivantes :* courrier : Service Animation - 277, rue Raphaël BABET – BP 1 - 97 480SAINT-JOSEPH* mail : [email protected]* Télécopie : 0262 35 80 07. Date dʼenvoi du présent avis à la publication : Le 05 mai 2015
Fait à Saint-Joseph, le Le Député-Maire,L’Elu (e) délégué
Christian LANDRY
PROCEDURE ADAPTEE173326-290 11
SOMMAIRE
PPRROOCCÉÉDDUURREESS AADDAAPPTTÉÉEESS
1. Mairie de Saint-Joseph : Spectacle pyrotehnique pourla commune de St-Joseph - Année 2015 (ref 173326)
2. Région Réunion : Fourniture et livraison de matérielsactifs et dʼaccessoires pour le Lycée Roland Garros duTampon (n° 20150064) (ref 173315)
3. Spla Maraïna : Lycée Paul LANGEVIN : Travaux de ré-habilitation et dʼaménagement des ateliers et de lʼentréeprincipale/ Relance des lots 04, 24 et 39 (ref 173329)
4. Cias : Achat de carburant et de gaz pour les servicesCIAS (ref 173320)
5. Civis : Acquisition de matériels informatiques (ref 173319)
6. Mairie de Saint-Paul : Marche public de services pourlʼorganisation de spectacle du pyrotechnique le mardi 14Juillet 2015 sur le front de mer de la Commune de Saint-Paul (ref 173316)
7. Tco : Maintenance préventive et curative des aires dejeux dʼeau des sites du TCO (ref 173335)
8. Région Réunion : RN2 - Travaux de reprise du perré surtalus ouvrage chemin Aviation/Déviation de Grand Bois etdu muret en pierres artificielles à la Petite Ile (ref 173328)
9. Mairie du Tampon : Fourniture et montage de pneuma-tiques (ref 173347)
10. Mairie de Petite Ile : Marché de maîtrise dʼœuvre pourla réalisation dʼun transformateur électrique privé et de 4bornes postes sur divers sites (ref 173363)
AAPPPPEELLSS DD’’OOFFFFRREESS
1. Mairie de Saint-Denis : Entretien des grandes zones vé-gétalisées: entretien du Boulevard Jean Jaurès (Boulevardsud) (ref 173313)
2. OGAEP de Saint Gabriel et Notre Dame de la Provi-dence : Elaboration dʼun Agenda dʼAccessibilité Pro-gramme (AdʼAP) & Etude de programmation pour la réha-bilitation et la modernisation des écoles Saint-Gabriel et No-tre Dame de la Providence (ref 173343)
3. Région Réunion : Réalisation dʼactions de formationprofessionnelle continue - Dispositif ATELIER DʼAPPREN-TISSAGE EN AUTONOMIE (3A) (ref 173337)
AAVVIISS DD’’AATTTTRRIIBBUUTTIIOONNSS
1. Région Réunion : Programmation technique et fonction-nelle des projets de réhabilitation des bâtiments de la Ré-gion Réunion (ref 173356)
2. Ademe : Audits de 7 installations solaires collectives àla réunion”, attribué à la SAS TOP BIS REUNION (ref 173351)
Le Journal de l’Île76 Mercredi 6 Mai 2015ANNONCES CLASSÉES
AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCECOMMUNE DE SAINT-DENIS - M. François JAVEL - Élu délégué aux Mar-chés Publics - Direction de la Commande Publique - 18 rue Vallon HoarauSainte Clotilde - 97490 Saint-DenisLʼavis implique un marché publicObjet : Entretien des grandes zones végétalisées: entretien du BoulevardJean Jaurès (Boulevard sud),Procédure : Procédure ouverteForme du marché : Division en lots : nonCritères dʼattribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciéeen fonction des critères énoncés ci-dessous avec leur pondération : - 60 % :Valeur technique de lʼoffre ; - 40 % : PrixRemise des offres : 22/06/15 à 15h00 heure locale de lʼacheteur au plus tard,(soit le 22/06/15 à 13h00 heure de Paris au plus tard)Envoi à la publication le : 04/05/2015Retrouvez cet avis intégral, lʼaccès au dossier et le guichet de dépôt surhttp://www.saintdenis.re
APPEL DʼOFFRES173313-241 11
AVIS DE CONSULTATIONNom et adresse de lʼacheteur : OGAEP DE SAINT GABRIEL ET NOTREDAME DE LA PROVIDENCE - Achats généraux. Adresse postale : 47 RueMarius et Ary Leblond - SAINT-PIERRE (97410) - Téléphone : 0262 25 59 50- Courriel : [email protected] du marché : Elaboration dʼun Agenda dʼAccessibilité Programmée(AdʼAP) & Etude de programmation pour la réhabilitation et la moderni-sation des écoles Saint-Gabriel et Notre Dame de la ProvidenceLe dossier de consultation des entreprises sera remis gratuitement sur sim-ple demande écrite (courrier, fax, courriel) à lʼadresse susmentionnée et lesrenseignements complémentaires pourront être obtenus à cette mêmeadresse.Date et heure limites de remise des offres : Le 15 mai à 12h00 (heure lo-cale).
APPEL DʼOFFRES173343-235 22
Avis dʼattribution du marché “audits de 7 installations solairescollectives à La Réunion”, attribué à la SAS TOP BIS REUNION
pour un montant de 10 787.61 €
AVIS DʼATTRIBUTION173351-211 22
Identification de lʼorganisme qui passe le marché : Région Réunion - Ave-nue René Cassin, - 97490 Sainte Clotilde , tél. : 02 62 48 70 00, - courriel :[email protected],adresse internet du profil acheteur : https://marches-publics.regionreunion.comObjet du marché : RN2 - Travaux de reprise du perré sur talus ouvrage che-min Aviation/Déviation de Grand Bois et du muret en pierres artificielles à laPetite IleDurée du marché : La durée du présent marché est de 01 mois à compter dela date fixée par Ordre de Service qui prescrira le démarrage des travaux.Procédure de passation : Procédure adaptéeModalités dʼattribution : capacités juridique, économique et financière, ettechnique - DC1 - DC2Critères de sélection : Offre économiquement la plus avantageuse appréciéeen fonction du critère unique énoncé ci dessous :- Prix (100 %)Date limite : Date limite de réception des offres : 01/06/15 à 12h00Renseignements divers : Le Dossier de Consultation des Entreprises est misà disposition des candidats par téléchargement sur la plate forme dématéria-lisée de la Région Réunion : https://marches-publics.regionreunion.com- consultation N°20150107Les entreprises nʼont plus lʼobligation de sʼidentifier sur la plate forme déma-térialisée de la Région Réunion lors du retrait du DCE mais nous attirons lʼat-tention du candidat sur le fait que lʼabsence dʼidentification implique lʼimpos-sibilité pour la collectivité de lʼalerter sur les éventuelles modifications appor-tées au DCE en cours de consultation.Adresse Internet : www.marches-publics.regionreunion.comDate dʼenvoi de lʼavis à lʼorganisme de publication : 05/05/2015
PROCEDURE ADAPTEE173328-266 88
AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE
FOURNITURES1) La procédure dʼachat du présent avis nʼest pas couverte par lʼAccordsur les Marchés Publics (OMC)2) Identification du pouvoir adjudicateur : communeLe pouvoir adjudicateur agit pour le compte dʼautres pouvoirs adjudica-teurs: non 3) Nom et adresse officiels du pouvoir adjudicateur : Organisme : COM-MUNE DU TAMPON Service des marchés publics ; Pouvoir adjudicateur : M. leMaire de la commune du Tampon, 256 rue Hubert Delisle, 97430 Tampon, té-léphone. : 02-62-57-86-32, télécopieur : 02-62-57-87-38. ; Courrier électro-nique (e-mail) : [email protected] ; Adresse Internet (URL) : http://webmarche.adullact.org.4) Adresse auprès de laquelle des informations complémentaires peu-vent être obtenues : Mairie du Tampon - Direction de la Logistique - MonsieurLEBON Giovanny - 10 rue général bigeard, 97430 Tampon. Tél.0262 57 8778 ou Service Parc Automobiles - Monsieur MAILLOT Patrick Tél : 0262 57 8593.5) Adresse auprès de laquelle le cahier des charges et les documentscomplémentaires : cf point 3)6) Objet du marché6.1) Intitulé : Fourniture et montage de pneumatiques6.2) Type de marché de fournitures : Achat.7) Lʼavis implique : Un marché public.8) Description succincte du marché : Le marché est décomposé en deux lots :- Lot N°1: “fourniture et montage de pneumatiques pour véhicules légers (VL)et motocyclettes”; - Lot N°2: “fourniture et montage de pneumatiques pour les poids lourds et en-gins”.Les prestations attendues sont les suivantes : Pour les lots N°1 et N°2 : * la fourniture de pneumatiques de première ligne etrépondant aux normes européennes en cours ; * lʼéquilibrage, la ou les valves,le montage et toutes les prestations usuelles liées à un changement de pneu-matiques ; * la réparation de pneumatiques ;Pour le lot 2, les prestations comprennent en outre, en cas de besoin : * unservice de remorquage ; * un service de réparation sur site.Les prestations feront lʼobjet dʼun marché à bons de commande sans minimumet avec un maximum défini comme suit : - Lot 01 : Le montant annuel des commandes est défini comme suit : sans mi-nimum et avec un maximum de 50 000 € TTC- Lot 02 : Le montant annuel des commandes est défini comme suit : sans mi-nimum et avec un maximum de 60 000 € TTCChacun des lots fera lʼobjet dʼun marché séparé. Les candidats pourront pré-senter une offre pour un ou plusieurs lots.Variante non autorisée. Aucune option.Classification CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics) :50116500-6 Services de réparation de pneus, y compris montage et équili-brage ; 34351100-3 Pneus pour voitures ; 34352100-0 Pneus pour camions.9) Durée du marché : Le marché est conclu pour une période de 1 an à comp-ter de lʼordre de service N°1. Il est reconductible pour une année supplémen-taire.10) CONDITIONS RELATIVES AU CONTRAT10.1) Cautionnement et garanties exigés : Le dossier sera remis gratuite-ment sur simple demande.10.2) Modalités essentielles de financement et de paiement et/ou réfé-rences aux textes qui les réglementent : Les prestations objet du présent marché seront rémunérées par mandat se-lon la réglementation en vigueur. Le délai global de paiement est fixé à 30 jours. Les ressources mobilisées pour financer lʼopération sont : Fonds communaux. Les prix sont ajustables.10.3) Forme juridique que devra revêtir le groupement dʼopérateurs écono-miques attributaire du marché : Le pouvoir adjudicateur ne souhaite imposeraucune forme de groupement à lʼattributaire du marché.11) CONDITIONS DE PARTICIPATION11.1) Situation propre des opérateurs économiques, y compris exigencesrelatives à lʼinscription au registre du commerce ou de la profession :- La lettre de candidature (DC1) remplie et signée en original par la personnephysique habilitée par le candidat ; - Une déclaration du candidat (quel que soit le nombre de lots) (DC2) compre-nant les renseignements permettant dʼévaluer les capacités financières du can-didat avec en annexe les pièces demandées au point B / Références et/ ouqualifications de lʼentreprise du RC. - Si le candidat est redressement judiciaire, la copie du ou des jugements pro-noncés à cet effet. En cas de groupement : soit une seule lettre de candidature (DC1), cette der-nière étant alors signée en original en sa partie H par chaque cotraitant ; soitune lettre de candidature (DC1) par chacun des membres du groupement.- Une déclaration du candidat(DC2) par cotraitant (quel que soit le nombre delots) comprenant les renseignements permettant dʼévaluer les capacités finan-cières du candidat avec en annexe les pièces demandées au point 4.1 B “ Ré-férences et/ ou qualifications” du RC.11.2) Capacité économique et financière :- Déclaration concernant le chiffre dʼaffaires global réalisé au cours des troisderniers exercices disponibles (pour les entreprises les plus récentes, elles si-gnaleront lʼimpossibilité de produire ces derniers et indiqueront simplement ladate de création de la structure dans le cadre, à la place du ou des CA concer-nés). - En ce qui concerne les entreprises nouvelles, la déclaration auprès du cen-tre de formalités des entreprises.11.3) Capacité technique : - Présentation dʼune liste des principales fourni-tures ou des principaux services effectués.12) Type de Procédure : MAPA passé selon les articles 10, 28 et 77 ducode des marchés publics.13) CRITÈRES DʼATTRIBUTION : énoncés dans le cahier des charges.14) DATE LIMITE DE RECEPTION DES OFFRES : 20 mai 2015 à 16 h 00(heure locale)15) DELAI DE VALIDITE DES OFFRES : 120 jours16) RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES :- Modalités dʼouverture des offres : séance non publique, date et heure et lieuinconnus à ce jour.- Conditions de remise des offres :Les candidats peuvent retirer le dossier de consultation selon les deux moda-lités suivantes.1 / Sous format papier : En retirant ou en faisant retirer le dossier au servicedes marchés publics de la commune du Tampon, ou en faisant la demandeécrite soit à lʼadresse postale indiquée dans le présent avis, soit par télécopieau 0262 57 87 38.2 / Sous format électronique : En téléchargeant le dossier de consultation àlʼadresse Internet suivante https://webmarche.adullact.org Cf règlement dela consultationLes candidats peuvent remettre leurs offres sous forme papier ou par voie élec-tronique - voir règlement de la consultation.17) Instance chargée des procédures de recours : Tribunal administratif deSaint- Denis de la Réunion, 27, rue Félix GUYON, B.P. 2024, 97488 Saint-De-nis Cedex, tél. : 02-62-92-43-60, courriel : [email protected], té-lécopieur : 02-62-92-43-62.18) DATE DʼENVOI DU PRÉSENT AVIS :05/05/2015
AVIS DʼATTRIBUTION DE MARCHÉSECTION I : POUVOIR ADJUDICATEUR I.1) Nom, adresses et point(s) de contact : CONSEIL REGIONAL, à lʼatten-tion de M. Président Conseil régional, Avenue rené cassin - BP 67190, F -97801 St denis cedex 9, Tél : +262 262487000, Email : [email protected],Fax : +262 262487266 Adresse(s) internet : Adresse générale du pouvoir dʼadjudicateur : https://marches-publics.region-reunion.com I.2) Type de pouvoir adjudicateur : Autorité régionale ou locale I.3) Activité principale : Services généraux des administrations publiques. I.4) Attribution de marché pour le compte dʼautres pouvoirs adjudica-teurs: Le pouvoir adjudicateur agit pour le compte dʼautres pouvoirs adjudi-cateurs : non SECTION II : OBJET DU MARCHE II.1) Description II.1.1) Intitulé attribué au marché par le pouvoir adjudicateur : Program-mation technique et fonctionnelle des projets de réhabilitation des bâtimentsde la Région Réunion II.1.2) Type de marché et lieu dʼexécution des travaux, de livraison desfournitures ou de prestation de services : Services. Catégorie de services : 12 II.1.3) Lʼavis implique : lʼétablissement dʼun accord-cadre II.1.4) Description succincte du marché ou de lʼachat / des achats : Il sʼagitdʼun marché à bons de commande pour la réalisation de prestations dʼétudespour une programmation technique et fonctionnelle des projets de réhabilita-tion des bâtiments de la Région Réunion (lycées et centres de formation).Les prestations sont réparties en 02 lots :- LOT 1 : Secteurs Est et Nord,- LOT 2 : Secteurs Sud et Ouest. II.1.5) Classification CPV (Vocabulaire Commun pour les marchés publics) :85312500 II.1.6) Marché couvert par lʼaccord sur les marchés publics (AMP) : Oui II.2) Valeur totale finale du ou des marché(s) II.2.1) Valeur totale finale du ou des marché(s) SECTION IV : PROCEDURE IV.1) Type de procédure IV.1.1) Type de procédure : Ouverte IV.2) Critères dʼattribution IV.2.1) Critères dʼattribution : offre économiquement la plus avantageuse ap-préciée en fonction 1. Valeur technique de lʼoffre, pondération : 40.2. Prix de la prestation, pondération : 60.IV.2.2) Une enchère électronique a été utilisée : IV.3) Renseignements dʼordre administratif IV.3.1) Numéro de référence attribué au dossier par le pouvoir adjudica-teur : 20140307 IV.3.2) Publication(s) antérieure(s) concernant le même marché : Avis demarché Numéro dʼavis au JO : 2014/S162-290722 du 26 août 2014 SECTION V : ATTRIBUTION DU MARCHE Marché n° : 20153046 Lot n° : 1 Intitulé : Prestations dʼétudes pour une programmation technique et fonction-nelle des projets de réhabilitation des bâtiments de la Région Réunion (lycéeset centres de formation) situés dans les secteurs Est et Nord de La Réunion. V.1) Date dʼattribution du marché : 03 mars 2015 V.2) Informations sur les offresNombre dʼoffres reçues : 4 V.3) Nom et adresse de lʼopérateur économique auquel le marché a étéattribué : Groupement MENIGHETTI / REEC, 149 rue Maréchal Leclerc, F -97400 Saint denis, Tél : +262 262217374, Email : [email protected], Fax:+262 262214122 V.4) Informations sur le montant du marché : Estimation initiale du montantdu marché : 370000 euros hors TVA V.5) Le marché est susceptible dʼêtre sous-traité : Marché n° : 20153047 Lot n° : 2 Intitulé : Prestations dʼétudes pour une programmation technique et fonction-nelle des projets de réhabilitation des bâtiments de la Région Réunion (lycéeset centres de formation) situés dans les secteurs Sud et Ouest de La Réunion. V.1) Date dʼattribution du marché : 03 mars 2015 V.2) Informations sur les offres : Nombre dʼoffres reçues : 4 V.3) Nom et adresse de lʼopérateur économique auquel le marché a étéattribué : Groupement MENIGHETTI / REEC, 149 rue Maréchal Leclerc, F -97400 Saint denis, Tél : +262 262217374, Email : [email protected], Fax:+262 262214122 V.4) Informations sur le montant du marché : Estimation initiale du montant du marché : 370000 euros hors TVA V.5) Le marché est susceptible dʼêtre sous-traité : SECTION VI : RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES VI.1) Le marché sʼinscrit dans un projet/programme financé par desfonds communautaires : Oui VI.2) Autres informations : Le marché peut être consulté au siège du ConseilRégional de La Réunion, sur simple demande auprès de la Direction des Af-faires Juridiques et des Marchés (DAJM) à lʼadresse suivante : [email protected] Référence de la publication au B.O.A.M.P. : Parution n°20140162 B, an-nonce n°217 du 26 août 2014 VI.3) Procédures de recours VI.3.1) Instance chargée des procédures de recours : Tribunal administra-tif de Saint Denis de la Réunion, 27, rue Félix Guyon - CS 61107, F - 97404Saint denis cedex, Tél : +262 262924360, Email : [email protected], Fax : +262 262924362 VI.3.2) Introduction des recours VI.3.3) Service auprès duquel des renseignements peuvent être obtenusconcernant lʼintroduction des recours: Tribunal administratif de Saint De-nis de la Réunion, 27, rue Félix Guyon - CS 61107, F - 97404 Saint denis ce-dex, Tél : +262 262924360, Email : [email protected],Fax : +262 262924362 VI.1.4) Date dʼenvoi du présent avis : 05 mai 2015
AVIS DʼATTRIBUTION173356-2232 11
Nous vous rappelons que la publication d'un avis d'attribution est obligatoire pour les marchés et les accords cadres donnant lieu à une procédure formalisée.
Le pouvoir adjudicateur doit publier l'avis d'attribution dans un délai maximal de 48 jours à compter de la notification du marché, dans les mêmes conditions et en utilisant les mêmes moyens publicitaires que ceux utilisés lors de l'avis d'appel public à la concurrence. Pour les marchés de services de l'article 30 d'un montant égal ou supérieur à 200 000 euros HT, l'avis est en-voyé à l'Office des publications de l'Union européenne mais l'acheteur public peut en refuser la publication.
La publication de l'avis d'attribution au Journal officiel de l'Union européenne conformément aux formulaires établis par le règlement (UE) n° 842/2011 de la Commisson du 19 août 2011 déclenche le délai de recours de 31 jours du référé contractuel.
En l'absence d'avis d'attribution, ce délai de recours est porté à 6 mois courant à compter de la signature du contrat.
La publication d'un avis d'attribution est facultative pour les marchés passés selon une procédure adaptée. L'intérêt de cette publication pour les acheteurs est de réduire le délai de recours du référé contractuel de six mois à un mois. L'intérêt de cette publication pour les acheteurs est de réduire le délai de recours du référé contractuel de six mois à un mois.
La publication d'un tel avis d'attribution permet également de faire courir le délai de deux mois du recours en contestation de validité du contrat («recours Tropic») à condition que l'avis mentionne à la fois la conclusion du contrat et les modali-tés de sa consultation, afin de pouvoir être regardée comme une «mesure de publicité appropriée», au sens de la décision Tropic.
L'avis d'attributionBon à
savoir
LES ANNONCES CLASSÉES0262 48 66 28/ 0262 48 66 27
AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCEMarché public de Prestations Intellectuelles
Nom et adresse officiels de lʼorganisme acheteur : Nom de lʼorganisme :Commune de PETITE-ILE. Correspondant : Monsieur le Maire de la Com-mune de PETITE-ILE. Adresse : 192 rue Mahé de Labourdonnais BP 28 –97 429 Petite-Ile - Téléphone : 02-62-56-79-79 - Télécopieur : 02-62-56-89-68 - Courriel : [email protected] - Adresse internet (url): http://www.petite-ile.re - Adresse du profil dʼacheteur (url) : https://marchespublics-petite-ile.omnikles.comLe pouvoir adjudicateur agit pour le compte dʼautres pouvoirs adjudicateurs :NonObjet du marché :Objet du marché : Marché de maîtrise dʼœuvre pour la réalisation dʼuntransformateur électrique privé et de 4 bornes postes sur divers sitesType de marché de service : 12Nomenclature - Classification CPV (Vocabulaire Commun Marchés Publics) :Objet principal : 71000000-8Lieu dʼexécution : Territoire communalLʼavis concerne : Un marché publicCaractéristique principales : Le coût des travaux est estimé à 150 000 € HT.Lʼopération consiste à équiper une station de refoulement dʼun poste transfor-mateur électrique préfabriqué en béton, et la réalisation de quatre locaux tech-niques maçonnés sur dʼautres sites de refoulement.Quantités (fournitures et services), nature et étendue (travaux) : La missionconfiée sera une mission témoin (AVP, PRO, ACT, VISA, DET et AOR). Ellesera complétée par une mission complémentaire consistant en lʼétablis-sement dʼun bilan de puissance définissant les besoins électriques delʼopération.Variantes : Les variantes sont interditesPrestation divisées en lots : Non.Durée du marché ou délai dʼexécution : Le marché est conclu pour une du-rée allant de la notification à lʼachèvement du dernier élément de mission dumaitre dʼœuvre. Le délai dʼexécution des différentes phases sont indiqués àlʼActe dʼengagement. A titre indicatif, la durée prévisionnelle des travaux estde 3 mois.Conditions relatives au marché :Modalités essentielles de financement et de paiement et/ou références auxtextes qui les réglementent : Modalités de paiement : Le paiement se fait sous forme dʼacomptes et desolde. Les sommes dues au titre du présent marché seront rémunérées dansun délai global de paiement de 30 jours à compter de la réception de la fac-ture ou des demandes de paiement équivalentes. Modalités de financement : Le marché sera financé par la commune sur sonbudget principal. Forme juridique que devra revêtir le groupement dʼopérateurs écono-miques attributaire du marché : Les soumissionnaires peuvent présenterune offre, soit en qualité de candidats individuels, soit en qualité de membresdʼun ou de plusieurs groupements. Ils ne peuvent donc pas cumuler les deuxqualités. Le groupement peut être conjoint ou solidaire. En cas de groupementconjoint, le mandataire sera solidaire des membres du groupement. Toutefois,un candidat ne peut être mandataire que dʼun seul groupement.Conditions de participation : Renseignements concernant la situation pro-pre des opérateurs économiques et renseignements et formalités nécessairespour lʼévaluation de la capacité économique, financière et technique minimalerequise en vue de la sélection des candidatures : Situation juridique – réfé-rences requises : Se référer au règlement de la consultationCapacité économique et financière – références requises / niveau(x) spé-cifique(s) minimal(aux) exigé(s): Déclaration concernant le chiffre dʼaffairesréalisé aux cours des trois derniers exercices.Référence professionnelle et capacité techniques – références requises/ niveau(x) spécifique(s) minimal(aux) exigé(s) : * Lʼéquipe de maîtrise dʼœuvre devra présenter des compétences dans les do-maines suivants : - BET VRD, structure (Gros œuvre et charpente couverture),- Réseau électrique, - Architecture.* Déclaration indiquant les effectifs du candidat;* Déclaration indiquant lʼoutillage, le matériel et lʼéquipement technique dontle prestataire dispose pour lʼexécution des prestations ;* Présentation dʼune liste des principaux services en cours ou réalisés au coursdes trois dernières années, en indiquant éventuellement le montant ;Critères dʼattribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciéeen fonction des critères énoncés ci-dessous avec leur pondération : 1) La va-leur technique : 60 % ; 2) Le prix : 40 %Le détail de la notation est précisé au règlement de la consultationProcédures :Type de procédure : Procédure adaptéeCondition de délai : Date limite de réception des offres : 12/06/2015 à 12H00(Heure locale)Délai minimum de validité des offres : 120 jours à compter de la date limitede réception des offres.Renseignements complémentaires :Autres informations : A) Le dossier de consultation est remis gratuitement sur simple demande écrite(courrier, fax ou courriel). Il peut aussi être téléchargé via le site internet : https://marchespublics-petite-ile.omnikles.comB) La transmission des candidatures et des offres devra se faire, au choix : 1) soit par courrier recommandé avec accusé de réception comportant lʼobjetde la consultation, lʼintitulé et le numéro du ou des lots concernés ainsi que lamention « NE PAS OUVRIR AVANT LA SEANCE DʼOUVERTURE DES PLIS »à lʼadresse indiqué au règlement de la consultation.2) soit par dépôt du dossier comportant lʼobjet de la consultation, lʼintitulé etle numéro du ou des lots concernés ainsi que la mention « NE PAS OUVRIRAVANT LA SEANCE DʼOUVERTURE DES PLIS » contre récépissé à lʼadresseindiqué au règlement de la consultation de 7h30 à 16h00 du lundi au jeudi saufjours fériés, de 7h30 à 15h00 le vendredi sauf jours fériés.3) soit par voie électronique sur le site Internet suivant :https://marchespublics-petite-ile.omnikles.comInstance chargée des procédures de recours et auprès de laquelle desrenseignements peuvent être obtenus concernant lʼintroduction de re-cours : TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE SAINT-DENIS de la REUNION - 27rue Félix Guyon - CS 61107 - 97404 Saint-Denis Cédex Téléphone : 02-62-92-43-60 Télécopie : 02-62-92-43-62 Courriel : [email protected] internet : http://saint-denis.tribunal-administratif.frDate dʼenvoi du présent avis à la publication : 05/05/ 2015
Petite-Ile, le 04/05/2015Le Maire,
Serge HOAREAU
PROCÉDURE ADAPTÉE173363-2248 1100
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Le Journal de l’Île 77Mercredi 6 Mai 2015 ANNONCES CLASSÉES
AVIS DE MARCHÉ
SECTION I : POUVOIR ADJUDICATEUR I.1) Nom, adresses et point(s) de contact : Region Réunion, à lʼattention deM. Le Président, Avenue René Cassin, F - 97490 Sainte clotilde, Tél : +262262487000, Email : [email protected] Adresse auprès de laquelle des informations complémentaires peuventêtre obtenues : Région réunion, Avenue rené cassin, F - 97490 Sainte clotilde,Tél : +262 262487223 Adresse auprès de laquelle le cahier des charges et les documents com-plémentaires (y compris des documents relatifs à un dialogue compétitifet un système dʼacquisition dynamique) peuvent être obtenus : RégionRéunion, Avenue René Cassin, F - 97490 Sainte clotilde, URL :http://www.marches-publics.regionreunion.com Adresse à laquelle les offres ou demandes de participation doivent être en-voyées : Région réunion, Contact : Les offres sont à deposer soit au servicecourrier de la région reunion soit sous la plateforme dématérialisée, adresse in-ternet : https://www.marches-publics.regionreunion.com, Avenue René Cas-sin, F - 97490 Sainte clotilde, URL :http://www.marches-publics.regionreunion.com I.2) Type de pouvoir adjudicateur : Autorité régionale ou locale I.3) Activité principale : Services généraux des administrations publiques. I.4) Attribution de marché pour le compte dʼautres pouvoirs adjudicateurs: Le pouvoir adjudicateur agit pour le compte dʼautres pouvoirs adjudicateurs :non SECTION II : OBJET DU MARCHE II.1) Description II.1.1) Intitulé attribué au marché par le pouvoir adjudicateur : Réalisationdʼactions de formation professionnelle continue - Dispositif ATELIER DʼAP-PRENTISSAGE EN AUTONOMIE (3A) II.1.2) Type de marché et lieu dʼexécution, de livraison ou de prestation :Services. Catégorie de services no 24 : Services dʼéducation et de formation pro-fessionnelle. Lieu principal de prestation : Toute lʼIle, Code NUTS : FR940 II.1.3) Lʼavis implique : un marché public II.1.4) Informations sur lʼaccord-cadre : II.1.5) Description succincte du marché ou de lʼachat / des achats : Les pres-tations consistent à effectuer des actions de formation dans le cadre du dispo-sitif atelier dʼapprentissage en autonomie. II.1.6) Classification CPV (Vocabulaire Commun pour les marchés publics): 80500000 II.1.7) Marché couvert par lʼaccord sur les marchés publics (AMP) : II.1.8) Division en lots : Oui Il est possible de soumettre des offres pour : un ou plusieurs lots II.1.9) Des variantes seront prises en considération : Non II.2) Quantité ou étendue du marché II.2.1) Quantité ou étendue globale : La consultation a pour objet la réalisa-tion dʼactions de formation relevant du dispositif « Atelier dʼApprentissage en Au-tonomie » dans le secteur des actions préparatoires à la qualification et à lʼin-sertion des publics en difficulté.la consultation est divisée en 04 lots donnant lieu chacun à un marché, dénom-més ci-après :Lot 1 : 3A Micro-région EstLot 2 : 3A Micro-région NordLot 3 : 3A Micro-région OuestLot 4 : 3A Micro-région SudII.2.2) Informations sur les options II.2.3) Reconduction II.3) Durée du marché ou délai dʼexécution : Durée du marché ou délai dʼexé-cution : 23 mois (à compter de la date dʼattribution du contrat) Informations sur les lots Lot N°1 - Intitulé : 3A Micro-région EST 1) Description succincte : Réalisation dʼactions de formation professionnellecontinue - Dispositif ATELIER DʼAPPRENTISSAGE EN AUTONOMIE (3A) Mi-cro-région EST 2) Classification CPV : 80500000 3) Quantité ou étendue : Total heure en centre : 25 000 heures 4) Indications quant à une autre durée du marché ou une autre date de com-mencement / dʼachèvement : durée en mois : 20 (à compter de la date dʼattri-bution du marché)5) Informations complémentaires sur les lots Lot N°2 - Intitulé : 3A Micro-région OUEST 1) Description succincte : Réalisation dʼactions de formation professionnellecontinue - Dispositif ATELIER DʼAPPRENTISSAGE EN AUTONOMIE (3A) Mi-cro-région OUEST 2) Classification CPV : 80500000 3) Quantité ou étendue : Total heure en centre : 50 000 heures 4) Indications quant à une autre durée du marché ou une autre date de com-mencement / dʼachèvement : durée en mois : 20 (à compter de la date dʼattri-bution du marché)5) Informations complémentaires sur les lots Lot N°3 - Intitulé : 3A Micro-région NORD 1) Description succincte : Réalisation dʼactions de formation professionnellecontinue - Dispositif ATELIER DʼAPPRENTISSAGE EN AUTONOMIE (3A) Mi-cro-région NORD 2) Classification CPV : 80500000 3) Quantité ou étendue : Total heure en centre : 55 000 heures 4) Indications quant à une autre durée du marché ou une autre date de com-mencement / dʼachèvement : durée en mois : 20 (à compter de la date dʼattri-bution du marché)5) Informations complémentaires sur les lots Lot N°4 - Intitulé : 3A Micro-région SUD 1) Description succincte : Réalisation dʼactions de formation professionnellecontinue - Dispositif ATELIER DʼAPPRENTISSAGE EN AUTONOMIE (3A) Mi-cro-région SUD 2) Classification CPV : 80500000 3) Quantité ou étendue : Total heure en centre : 70 000 heures 4) Indications quant à une autre durée du marché ou une autre date de com-mencement / dʼachèvement : durée en mois : 20 (à compter de la date dʼattri-bution du marché)5) Informations complémentaires sur les lots SECTION III : RENSEIGNEMENTS DʼORDRE JURIDIQUE, ECONOMIQUE,FINANCIER ET TECHNIQUE III.1) Conditions relatives au contrat III.1.1) Cautionnement et garanties exigés : III.1.2) Modalités essentielles de financement et de paiement et/ou réfé-rences aux textes qui les réglementent : Lʼopération est cofinancée par la Ré-gion Réunion, sur le budget du Conseil Régional de la Réunion sur lʼarticle fonc-tionnel 931-1 et le Fonds Social Européen - programme opérationnel 2014-2020-OT 8 « Promouvoir lʼemploi durable et de qualité et soutenir la mobilité de la maindʼoeuvre ».Les sommes dues au titre du présent marché sont payées par mandat adminis-tratif dans un délai global de 30 jours à compter de la date de réception des fac-tures correctement émises et après vérification du service fait, au compte ou-vert au nom du titulaire dont les coordonnées figurent dans lʼacte dʼengagement.Pour la Région, le comptable assignataire est Monsieur le Payeur Régional.Conformément au décret 2013-269 du 29 mars 2013, en cas de retard de paie-ment, le titulaire du marché a droit, sans quʼil ait à les demander, au versementdʼune indemnité forfaitaire de 40 euro(s) pour frais de recouvrement ainsi quʼaupaiement des intérêts moratoires. Le taux des intérêts moratoires est égal autaux dʼintérêt appliqué par la Banque centrale européenne à ses opérations prin-cipales de refinancement les plus récentes, en vigueur au premier jour du se-mestre de lʼannée civile au cours duquel les intérêts moratoires ont commencéà courir, majoré de huit points de pourcentage. Les intérêts moratoires courentà compter du jour suivant lʼéchéance prévue au contrat ou à lʼexpiration du dé-lai de paiement jusquʼà la date de mise en paiement du principal incluse. Lesintérêts moratoires appliqués aux acomptes ou au solde sont calculés sur lemontant total de lʼacompte ou du solde toutes taxes comprises, diminué de laretenue de garantie, et après application des clauses dʼactualisation, de révisionet de pénalisation.En matière dʼavances, il sera fait application de lʼarticle 87 du Code des Mar-
chés Publics. Le montant de lʼavance sera de 30 % (trente pour cent) du mon-tant initial toutes taxes comprises du marché. III.1.3) Forme juridique que devra revêtir le groupement dʼopérateurs éco-nomiques attributaire du marché : Prestataires groupés conjoints avec man-dataire solidaire.Le mandataire est solidaire : il est engagé financièrement pour la totalité du mar-ché.Il est rappelé quʼun même prestataire ne peut pas être mandataire de plus dʼungroupement pour un même marché.Un même prestataire pourra être membre de plusieurs groupements mais nepourra pas dans ce cas se présenter comme mandataire de lʼun de ces grou-pements, ni se présenter comme prestataire individuel.Conformément aux dispositions de lʼarticle 51 du code des Marchés Publics, lescandidats peuvent choisir de constituer un groupement dʼentreprises conjoints,cependant, lors de lʼattribution du marché, ils seront contraints dʼassurer la trans-formation de leur groupement dans la forme exigée par le pouvoir adjudicateur. III.1.4) Lʼexécution du marché est soumise à dʼautres conditions particu-lières : Non III.2) Conditions de participation III.2.1) Situation propre des opérateurs économiques, y compris exigencesrelatives à lʼinscription au registre du commerce ou de la profession : Ren-seignements et formalités nécessaires pour évaluer si ces exigences sont rem-plies : Renseignements concernant la situation des opérateurs économiques etformalités nécessaires pour lʼévaluation de la capacité économique, financièreet technique minimale requise en vue de la sélection des candidats par appli-cation des articles 43, 44, 45, 46 et 52 du code des marchés publics.Le dossier de candidature comportant les justifications à produire quant aux qua-lités et capacités du candidat :Lettre de candidature DC1, indiquant les noms ainsi que les coordonnées ducandidat, et en cas de groupement, la forme du groupement, la désignation dumandataire, ainsi que les habilitations nécessaires pour représenter les candi-dats membres du groupement si lʼoffre nʼest pas signée par lʼensemble desmembres du groupement ;Les pouvoirs de la personne habilitée à engager les candidatures ( cf. DC2 - C1);La copie du ou des jugements prononcés si le candidat est en redressement ju-diciaire ( cf. DC2 - D2);Une déclaration sur lʼhonneur dûment datée et signée que le candidat ne fait paslʼobjet des interdictions de concourir mentionnées à lʼarticle 43 du CMP et res-pecte les dispositions relatives à lʼemploi des travailleurs handicapés (DC1 - F1)Une déclaration sur lʼhonneur dûment datée et signée que le candidat respecteses obligations sur lʼégalité professionnelle entre les femmes et les hommes pré-vues aux articles L. 1146-1 et L. 2242-5 du code du travail III.2.2) Capacité économique et financière : Renseignements et formalités né-cessaires pour évaluer si ces exigences sont remplies : Une déclaration concer-nant le chiffre dʼaffaires global et le chiffre concernant des marchés de mêmenature réalisés au cours des 3 derniers exercices au maximum ( cf. DC2 - D1).Pour les entreprises dont la création est inférieure à 1 an, le récépissé du dé-pôt de déclaration auprès du Centre de Formalités des Entreprises justifiera lʼab-sence de déclaration concernant le chiffre dʼaffaires. Dans ce cas, lʼentrepriseest autorisée à justifier sa capacité financière par tous moyens, notamment parune déclaration appropriée de banque. III.2.3) Capacité technique : Renseignements et formalités nécessaires pourévaluer si ces exigences sont remplies : La liste des références concernant desmarchés de même nature réalisés en indiquant le montant, la date et le desti-nataire public ou privé ;La liste et la description des moyens matériels et des locaux ;Les effectifs moyens annuels du candidat (administratifs et pédagogiques);la copie du récépissé de dépôt relative à la demande de déclaration dʼactivitédʼun prestataire de formation délivré par la DIECCTE ou Copie du bulletin (Cerfa10782 *02) à défaut lʼattestation sur lʼhonneur.Il est exigé des candidats dʼutiliser les formulaires DC1 et DC2, joints au dos-sier de consultation, à peine dʼirrecevabilité (Cf décision du Conseil dʼEtat,21/11/2007, Département du VAR), pour présenter leur candidature. Ces docu-ments doivent être renseignés dans toutes leurs rubriques et accompagnés despièces justificatives.ces éléments sont à présenter distinctement des pièces relatives a lʼoffre.En cas de SOUS-TRAITANCE et/ou de GROUPEMENT, les mêmes pièces de-vront être jointes pour chacun des organismes sauf la DC1 pour les sous trai-tants. III.2.4) Marchés réservés : Non III.3) Conditions propres aux marchés de services III.3.1) La prestation est réservée à une profession particulière : Non III.3.2) Les personnes morales sont tenues dʼindiquer les noms et qualifi-cations professionnelles des membres du personnel chargés de la pres-tation : Oui SECTION IV : PROCEDURE IV.1) Type de procédure IV.1.1) Type de procédure : Ouverte IV.1.2) Limites concernant le nombre dʼopérateurs invités à soumission-ner ou à participer : IV.1.3) Réduction du nombre dʼopérateurs durant la négociation ou le dia-logue : IV.2) Critères dʼattribution IV.2.1) Critères dʼattribution : Offre économiquement la plus avantageuse ap-préciée en fonction des critères énoncés avec leur pondération : 1. Valeur tech-nique : 60 ; 2. Prix : 40 IV.2.2) Une enchère électronique sera effectuée : Non IV.3) Renseignements dʼordre administratif IV.3.1) Numéro de référence attribué au dossier par le pouvoir adjudicateur: 20150086 IV.3.2) Publication(s) antérieure(s) concernant le même marché IV.3.3) Conditions dʼobtention du cahier des charges et des documentscomplémentaires ou du document descriptif IV.3.4) Date limite de réception des offres ou des demandes de participa-tion : 11/06/2015 à 12 h 00 IV.3.5) Date dʼenvoi des invitations à soumissionner ou à participer auxcandidats sélectionnés IV.3.6) Langue(s) pouvant être utilisée(s) dans lʼoffre ou la demande de par-ticipation : Français. IV.3.7) Délai minimal pendant lequel le soumissionnaire est tenu de main-tenir son offre : Durée en jours : 180 (à compter de la date limite de réceptiondes offres)IV.3.8) Modalités dʼouverture des offresSECTION VI : RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES VI.1) Il sʼagit dʼun marché à caractère périodique : VI.2) Le marché sʼinscrit dans un projet/programme financé par des fondscommunautaires : Oui Références du projet / programme : Fonds Social Européen - Programme opé-rationnel 2014-2020 - OT 8 “Promouvoir lʼemploi durable et de qualité et soute-nir la mobilité de la main dʼoeuvre” VI.3) Autres informations : Marché à procédure adaptée par application desarticles 10, 28 et 30 du code des marchés publics avec négociation éventuelle.Le Dossier de Consultation des Entreprises est mis à disposition des candidatspar téléchargement sur la plate forme dématérialisée de la Région Réunion :https://marches-publics.regionreunion.com- consultation N°20150086Les entreprises nʼont plus lʼobligation de sʼidentifier sur la plate forme dématé-rialisée de la Région Réunion lors du retrait du DCE mais nous attirons lʼatten-tion du candidat sur le fait que lʼabsence dʼidentification implique lʼimpossibilitépour la collectivité de lʼalerter sur les éventuelles modifications apportées auDCE en cours de consultation. VI.4) Procédures de recours VI.4.1) Instance chargée des procédures de recours : Tribunal administratifde Saint Denis de la Réunion, 27, rue Félix Guyon CS 61107, 97404 Saint de-nis, . Tél : +262 262924360. E-mail : [email protected] : +262 262924362 VI.4.2) Introduction des recours VI.4.3) Service auprès duquel des renseignements peuvent être obtenusconcernant lʼintroduction des recours : Tribunal administratif de Saint Denisde la Réunion, 27, rue Félix Guyon CS 61107, 97404 Saint denis, . Tél : +262262924360. E-mail : [email protected]. Fax : +262262924362VI.5) Date dʼenvoi du présent avis : 05 mai 2015
APPEL DʼOFFRES173337-4321 33
78 Le Journal de l’Île78 Mercredi 6 mai 2015LE JOURNAL DES COURSES
CET APRÈS-MIDI À LONGCHAMP : Life Pride, l'entourage est confiant
1 GRAND HANDICAP DE LA SEINE (Réunion 1)(Handicap - Réf. : +13,5 - Course B - 4 ans et plus - 70.000 � - 1.400 mètres - Nouvelle piste,2e poteau) Départ vers 13 h 50
82 Le Journal de l’Île82 Mercredi 6 mai 2015LE JOURNAL DES COURSES
DEMAIN À BORDEAUX - LE BOUSCAT : Gris Noir un soleil !
3 HANDICAP DE BORDEAUX (Réunion 1)(Handicap divisé - première épreuve - Réf. : +20 - Course D - 4 ans et plus - 52.000 � - 3.200 mètres - Corde à droite) Départ vers 13 h 50
SportsLe Journal de l’Île 83Mercredi 6 mai 2015 LE JOURNAL DES
ESCALADE : FRANCE
Une belle campagneLa compétition de difficulté
disputée le week-end derniera mis fin à la campagne deschampionnats de Francejeunes. La délégation réu-nionnaise est ainsi revenue aubercail hier matin. Auréoléede nombreux titres et mé-dailles. "Dans l'ensemble, nousavons fait de beaux champion-nats, se félicite le responsablePhilippe Gaboriaud. Nousavions un scénario en tête et ils'est plutôt vérifié." Avec no-tamment une razzia en vitesse(six titres) et de l'expérienceengrangée en difficulté. "Ilfaut ajouter à cela deux titres encombiné, qui regroupe les perfor-mances réalisées dans les troisdisciplines (avec le bloc)."
Bravo à Lucille Saurel (mi-nime filles, Austral Roc) etElma Fleuret (cadette, 7 à
l'Ouest) pour leurs talents mul-tiples. Retenues en Équipe deFrance de vitesse, ces dernièresdisputeront une Couped'Europe en Pologne débutjuin, avant d'enchaîner avecles championnats d'Europe àÉdimbourg une semaine plustard. Elles seront pour l'occa-sion accompagnées de JeanSalaun-Penquer (cadet) etFanny Técher (minime).
Sur l'île, le comité régional vaquant à lui pouvoir se concen-trer sur les grimpeurs en herbe(poussins et benjamins), avecen ligne de mire le TrophéeNational programmé débutjuillet à Chamonix. En guisede préparation, le gymnase dela Chaloupe Saint-Leu sera lethéâtre, dimanche 24 mai, duTi Zourit, une compétition deblocs.
La campagne des France jeunes aura été belle pour la délégationpéi dans son ensemble. Et Elma Fleuret en particulier.
Heureux Erick PayetJIU-JITSU - Médaillé de bronze deschampionnats de France un moisplus tôt, Adolphe Maillot disputaitle week-end dernier l'Openinternational de Paris de ne-waza.En -62 kg, le Réunionnais s'est classéseptième d'une épreuve remportéepar un Russe. Une honorable placepour l’élève d'Erick Payet,professeur de jiu-jitsu brésilien àl'Étang-Salé. Une nouvelle réussitepour ce dernier, après l'excellentcomportement de ses jeunes élèvesdans le cadre des récentschampionnats de Franceenfants/ado de JJB. Neuf sur 10engagés sont en effet montés sur lepodium de leur catégorierespective, dont deux sur la plushaute marche. En or, on retrouvaitainsi Raniya Adam (ceintureblanche, 15-20 kg) et SaniyaRassolmian (orange, 25-30 kg). Enargent, Naema Lerud (orange, 45 kg), Iris Savigny (blanche, 44 kg), FadhilMangrolia (blanche, 20 kg), Endy Mezino (jaune, 35 kg), Karl Courtois(blanche, ado) et Océane Calpetard (blanche, 50 kg). En bronze, SofianLerud (orange, 27 kg). Une belle réussite collective.
Les élèves d'Erick Payet ont faithonneur à leur professeur lors desrécents championnats de France.
EXPRESS
CHAMPIONNAT INDIVIDUEL : PHASES FINALES
Tholozan, le dix de derNonuple champion de la Réunion, Sébastien Tholozan n'est plus qu'à deux matches d'un nouveau titre.Verdict ce week-end sur les courts de Champ Fleuri.
Il y a tout juste une semaine, le 28avril plus précisément, SébastienTholozan a soufflé ses 40 bougies.Un nombre rond "célébré" deux
jours plus tôt par une élimination endemi-finale du championnat par équipes.Bien qu'il n'ait plus rien à prouver sur uncourt de tennis, l'Entre-Deusien (3/6) severrait bien atteindre une autre barrièresymbolique. Celle des 10. Dix titres dechampion régional individuel.
"Dix, ça fait mieux que neuf, sourit-il. Etdix titres, ce serait pas mal." Ce challengepersonnel, le pensionnaire du TCSP pour-rait le réaliser ce week-end. Les courts deChamp Fleuri accueillent en effet ven-dredi et samedi les phases finales de lacompétition 2e série (voir ci-dessous).Phases finales pour lesquelles il est encoreengagé aux côtés de trois autres joueurs :le Dionysien et tenant du titre Florent Bax(0), les Saint-Gillois Nicolas Farès (2/6) etHugo Lajoie (3/6).
Trois marmailles de 16 et 18 ans qui pour-raient être ses fils. "Trois joueurs que j'ai do-minés dernièrement mais qui ne m'ont jamaisbattu", souligne-t-il. Le premier lors de laphase de poule des récents championnatspar équipes (3-6, 6-3, 7-5) ; le second enquart de finale de l'Open du TC Saint-Pierreen mars (6-4, 6-4) ; le troisième en finale dutournoi du TC Dominicain fin juin 2014(6-1, 6-2). "Ça me confère peut-être un petitavantage psychologique."
"PLUS LE TEMPS PASSE..."
Avant une éventuelle finale face à Bax ouLajoie, c'est Farès qui se dresse sur sa route."On ne s'est pas revu depuis que j'ai dit qu'iln'avait rien à faire sur un court", déclare-t-il.C'était il y a un peu plus d'un mois. Dansun long post sur son compte Facebook,
Tholozan n'y allait pas avec le dos de lacuillère pour fustiger l'attitude de certainsjeunes. Les retrouvailles promettent doncd'être animées, d'autant qu'elles s'accom-pagnent d'un enjeu majeur.
"Ce dixième titre me tient à cœur et plus letemps passe, plus je me dis que ce sera difficile."Il y a deux ans, il s'inclinait en demi-finaleface à Paul-Henri Teyssèdre. L'an passé, iln'avait pas pris part à l'épreuve, blessé delongue date. "Je suis très motivé", confirme-t-il. Au point de se rendre à Saint-Denis,alors qu'il avait clairement annoncé ne plusvouloir disputer de tournois dans le nordde l'île. "Mais le championnat n'est pas un
tournoi comme un autre, justifie-t-il. Si on nepeut pas faire l'effort pour deux matches..." Sesadversaires sont prévenus.
Compétiteur dans l'âme, le Saint-Pierroisest bien décidé à ne pas laisser passer sachance. Et ce même s'il n'envisage pas de re-présenter la Réunion à Roland-Garros en casde sacre. "Je préférerais donner ma place auxjeunes. En revanche, je suis également engagéen plus de 40 ans et ça m'intéresserait de parti-ciper aux France dans cette catégorie. D'autantque nous nous sommes lancé un défi avec Cédric(Dupuy), engagé en +35." Insatiable, malgréles années qui s'additionnent.
Morgan Chari
Farès puis éventuellement Bax ou Lajoie : tel est le programme de Sébastien Tholozan surla route d'un dixième sacre régional. (Photo : MC)
Guiraud la cannibaleEntamée dans l'ombre des
championnats par équipes,l'épreuve individuelle entre danssa dernière ligne droite ce week-end avec les phases finales2e, 3e et 4e série. Un anaprès le TC Tampon,c'est Champ Fleuriqui les accueille surdeux jours.Éventuels quarts etdemies le vendredi(horaires encorenon définis), finalesle samedi. À 15heures. "Nous allons es-sayer de toutes les faire jouer à lamême heure, en sachant qu'il y enaura au minimum quatre ou cinq",précise Jean-Pierre Ah-Kiam, levice-président de la ligue.
Alors que Florent Bax chercheà doubler la mise et Sébastien
Tholozan à atteindre la barre des10 titres en Élite masculine, ElisaGuiraud (3/6) (notre photo) esten quête d'un énième sacre chez
les filles. Quadruple cham-pionne régionale en
titre (seniors et 17-18 ans), laTamponnaise adéjà entamé sanouvelle moissondimanche dernieraux côtés de ses ca-
marades du TCMT.Elle sera la grande fa-
vorite de sa demie face àla Béotécienne Catherine
Roche (15), avant une alléchantefinale contre la Saint-PierroiseMartine Imary (3/6) ou laTécédienne Émilie Tessanne(3/6)
Le Journal de l’Île84 Mercredi 6 mai 2015SPORTS RÉUNION
D1P
Samedi 9 maiAs Marsouins - La Capricorne 20h Centre VilleSs Jeanne D'arc - Sdefa 20h Georges Lambrakis 1U. S. Benedictins - Aj Petite Ile 20h Jean Allane 1Dimanche 10 maiAs Excelsior - Arc Bras Fusil 16h Raphaël BabetJs St Pierroise - St Pauloise Fc 16h Michel VolnayUs Ste Marie - St Louisienne 16h L' Est Jean Ivoula
D2 RÉGIONALE
Samedi 9 maiA.F St Louis - As Mjc Ste Suzanne 20h Théophile hoarau 1Es Entre 2 - Asc Grands Bois 20h Bas De RuisseauFc Ligne Paradis - St Denis Fc 20h Joffre LabenneOcsa Leopards - Js Piton St Leu 20h30 Soun SeyneDimanche 10 maiAjs Ouest - Co St Pierre 15h30 SouprayenmestryAs St Philippe - Trois Bassins Fc 15h30 Mandanne TurpinAsc Monaco - F.C. Avirons 15h30 Roland Arnoux
D2 DÉPARTEMENTALE
Samedi 9 maiJcv -Saint Pierre - Fc 17eme Km 20h Casabona 1Js Cressonniere - Us Ste Anne 20h30 Soun SeyneAes Convenance - E.S.Suzanne Bagat. 20h DuparcAfc Halte La - Sc Chaudron 20h Youri GagarineAs Bretagne - As Eperon 20h La BretagneAs Guillaume - Ase Gd Montee 20h GuillaumeAs Red Star - Ravine Blanche 20h30 23eme KmAcs Redoute - A. F. C. St Laurent 20h La Redoute 1Cs St Gilles - As Grand Fond 20h Grand FondsEs Etang Sale - Us Bell Canot 20h Gilbert DelgardFc Ligne Paradis - Jean Petit Fc Sj 19h Gaël EstherJsb 2007 - Asc St Etienne 20h Jean-Luc NatioDimanche 10 maiAetfc Etang St Leu - A. Ent. Fc Ouest 15h30 Centre VilleAs Eveche - As Montgaillard 15h30 Jean Allane 1Aj Ligne Bambous - La Tamponnaise 15h30 Ligne BambousAs Poudriere - As Du Plate 15h30 Serge Saint AlmeAs Ste Rose - Fc Panonnais 15h30 Theresien CadetAsc Gde Fontaine - Fc Moufia 15h30 Jean-Pierre SabianiCs Dynamo - Sc Bellepierre 15h30 DuparcJs Bras Creux - Ch. Foucauld 15h30 Bras CreuxJs Champbornoise - Cs St Andre 15h30 Soun SeyneSc St Francois - Fc Parfin 15h30 St FrançoisSs Riviere Sports - Etoile Du Sud 15h30 Ludovic ViadèreTampon Fc - Cilaos Fc 15h30 Klebert Picard
D3 DÉPARTEMENTALE
Aujourd'huiEf St Gilles - Ase Plat Caillou 20h Saline Les Bains 1Samedi 9 maiA.F St Louis - Am Chaloupe 18h Théophile hoarau 1Ajs Portail - As St Philippe 20h PitonAs Le Chaudron - As Mjc Ste Suzanne 20h Chaudron 1Ac F Possession - St Denis Fav'sport 20h Valentin AbralCs Crete - Afc La Cour 20h La CreteEf St Gilles - Js Villele 20h Saline Les Bains 1Es Entre 2 - A. Du Vincendo Sport 18h Bas De RuisseauJuniors Dionysiens - Js Bois De Nefles 20h St MichelS.C.Sud - Asc Makes 20h Ludovic ViadèreDimanche 10 maiA. S. St Yves - Ajs Bois D'olives 15h30 Pere GrondinAs Colimacons - Oc Ouest 15h30 Christian RivièreEsp. Tan Rouge - As Ariste Bolon 15h30 Tan RougeLangevin La Balance - As 12éme Km 15h30 LangevinAsc Monaco - Cambuston Fc 13h30 Roland ArnouxFc Bois De Nefles - Fc Riv D Galets 15h30 La PalmeraieFc Hellbourg - Sp.C. Palmiplainois 15h30 P. Dominique hubertJsc Rne Creuse - Asc Labourdonnais 15h30 Paquiry/R.CreusePierrefonds Sports - Ajs Ravinoise 15h30 Bois D' OlivesRc St Pierre - Asc Grands Bois 16h Casabona 1R Star B Chevrettes - Ajs St Denis 15h30 Mille RochesR.C. Austral - Asc Corbeil 15h30 Complexe Sportif 1
D4 DÉPARTEMENTALE
Samedi 9 maiAfc Halte La - Sc Chaudron 18h Youri GagarineAs Guillaume - Ase Gd Montee 18h GuillaumeAs Red Star - Jean Petit Fc Sj 18h30 23eme KmAcs Redoute - A. F. C. St Laurent 18h La Redoute 1Cs St Gilles - As Grand Fond 18h Grand FondsEs Etang Sale - Us Bell Canot 18h Gilbert DelgardGs De Berive - Afc La Cour 18h BeriveJsb 2007 - Am Chaloupe 18h Jean-Luc NatioJs Bois De Nefles - Fc Moufia 18h Bois De NeflesJs Cressonniere - Us Ste Anne 16h La CressonnièreRavine Blanche - Cilaos Fc 18h Terre SainteDimanche 10 maiAes Convenance - St Denis Fav'sport 13h30As Eveche - R Star B Chevrettes 13h30 Jean Allane 1A. S. St Yves - As 12éme Km 13h30 Pere GrondinAs Poudriere - As Du Plate 13h30 Serge Saint AlmeCs Dynamo - E.S.Suzanne Bagat. 13h30 DuparcFc Hellbourg - Fc Panonnais 13h30 P. Dominique hubertJs Bras Creux - Esp. Tan Rouge 13h30 Bras CreuxJs Champbornoise - Cambuston Fc 13h30 Soun SeyneJsc Rne Creuse - Fc Parfin 13h30 Paquiry/R.CreuseTampon Fc - Pierrefonds Sports 13h30 Klebert Picard
2E TOUR CPE DE LA RÉUNION
Aujourd'huiAs Red Star - As Maecha Mema 20h30 23eme Km
FÉMININES ADULTES D1
Samedi 9 maiJsf Eperon - Aff Dionysienne 19h30 L' ÉperonAf Possession - Ff Ste Marie 19h Roland RobertJs St Pierroise - A. Ent. Fc Ouest 19h CasernesOfft - St Louisienne 20h Bras PonthoSt Jo Foot Fem - F.C. Avirons 19h LangevinDimanche 10 maiSdefa - A F F E 10h La Redoute 1
FÉMININES ADULTES D2
Samedi 9 maiA F Ste Anne - As Guillaume 19h Marc MinatchyAff Savannah - Oc Ouest 19h La Grande FontaineEnt Rav Creuse - Cilaos Fc 18h Paquiry/R.CreuseSs Jeanne D'arc - Js Cressonniere 19h30 Complexe Sportif 1Dimanche 10 maiAjs Ouest - As Le Chaudron 10h BarrageFf Bagatelle - Js Montagnarde 10h30 Georges Repiquet
FÉMININES U16
Samedi 9 maiJsf Eperon - Aff Dionysienne 17h45 L' ÉperonAf Possession - Ff Ste Marie 17h45 Roland RobertJs St Pierroise - A. Ent. Fc Ouest 17h45 CasernesOfft - St Louisienne 18h30 Bras PonthoSt Jo Foot Fem - F.C. Avirons 17h45 LangevinDimanche 10 maiSdefa - A F F E 08h30 La Redoute 2
ENTREPRISE D1
Jeudi 7 maiGie Multi Tv - As 2 Pic 20h30 Raoul BedierFase Fc - As Sbtpc 20h30 Soun SeyneFc Boulanger - Fc Mot Scoot 20h30 Centre VilleVendredi 8 maiAdep Asc Cazamba - As Sapmer 20h30 Georges Lambrakis 2Fc Gtoi - A. Sgm Avis Foot 20h15 Nelson Mandela 1Fc Mun Port - Fc Ariane 20h15 Nelson Mandela 2Citi F. C. - Fc Sohybe 19h30 Colorado 8eme Km
ENTREPRISE D2
Jeudi 7 maiA.S 888 - Us Semittel 20h30 Terre SainteAs Leroy Merlin - Asc Alix Events 20h30 Antoine SeryNicollin Ocean Ind - As Carosse 20h30 Valentin AbralVendredi 8 maiA. K. K. De L'ouest - Jumbo Score Sm 20h30 Grand FondsAdesir Cslr - As Ent Dyon Sger2 20h30 DesbassynsC Mairie St Paul - As Sec Social 20h30 BernicaF.C. Telcem Ol Quais - As Pole Logistique R 20h30 LangevinJs La Pointe - As Marde 20h30 Roger BenardUs Artisans - Ascs Rb Colorado 20h30 Ludovic Viadère
CHALLENGE VÉTÉRANS 36 ANS
Jeudi 7 maiAs Sec Social - Aov Bagatelle 20h La Redoute 2Vendredi 8 maiAe Quai Cayenne - Fc 17eme Km 20h Les JacquesAs Cilam - Asc Grands Bois 20h Maurice GonnevileAs Guillaume - Trois Bassins Fc 20h30 GuillaumeAs Red Star - Etoile Du Sud 20h30 23eme KmVet Bellepierre - A.S.C. Balance 20h BellepierreA.S. Vet. Vincendo - A Hibiscus 20h VincendoAsc Corbeil - Fc Bois De Nefles 20h CorbeilAnc Marsouins - Amic Rivierois 20h Centre VilleAscl Bezaves - Fc P D Gregues 20h BezavesCs Salazie - Acs Duduparc 20h P. Dominique hubertJsb 2007 - A. Ent. Fc Ouest 20h30 Jean-Luc NatioKlan Maroner - Fc Panonnais 20h Paquiry/R.CreusePierrefonds Sports - Ajs Bois D'olives 20h Bois D' OlivesPsg Club Run - Us Bell Canot 20h L' ÉperonRc Ste Rose - Js Bois De Nefles 20h Theresien CadetRavine Blanche - Es Etang Sale 20h30 Gaël EstherSs Jeanne D'arc - A. F. C. St Laurent 20h Complexe Sportif 1St Pauloise Fc - Js Montagnarde 20h Jean-Pierre SabianiTampon Fc - Afc La Cour 20h30 Anthony RivièreUs Tevelave - Ajs Portail 20h
CHALLENGE 42 ANS
Jeudi 7 maiAfc Poss - As Vet E.St Denis 20h30 Roland RobertAs Ariste Bolon - Ss Jeanne D'arc 20h30 Ariste BolonAs Vet Montagne - As Ptt 20h Colorado 8emeAsve Dionysienne - As Vet Cop St Denis 20h MontgaillardAnciens Patriote - Anc Royal Star 20h La Redoute 1Sc Chaudron - Cv Ste Marie 20h Chaudron 1Vendredi 8 maiAa Met Ensemb - Tampon Fc 20h Bras PonthoA. Ent. Fc Ouest - Anc Bellemene 20h30 Willy AubrasAs Rue St Louis - Anc Marsouins 20h La PalmeraieSport Club - Aaa Us Rif 20h Plaine Des GreguesVet Dynamo - Fase Fc 20h30 DuparcVet Ste Suzanne - Us Ste Anne 20h Georges RepiquetAsc Gde Fontaine - Cs St Gilles 20h La Grande FontaineAa Ch Fouc - A Copains Portois 20h30 St Gilles Les hautsCo St Pierre - Av L Bambous 20h30 Terre SainteCv Petite Ile - Hopital Sud R 20h Centre VilleVet Cambuston - U. S. Benedictins 20h Champborne
Ev Etang Sale 50 - Avirons Foot Vet 20h Gilbert DelgardFc Sp.Plus - Amic Rivierois 20h Théophile hoarau 2Fc Bois De Nefles - Club La Baie 20h La Grande FontaineFc Panonnais - Ent Rav Creuse 20hFc Riv D Galets - Vet Fc St Therese 18h30 Nelson Mandela 2Js Piton St Leu - Am Chaloupe 20h PitonJean Petit Fc Sj - Js La Pointe 20h30 Jean Benoît DuchemanTrois Bassins Fc - A.V Eperon 20h Serge Saint AlmeVet Chemin Neuf - As St Philippe 20h Pere GrondinVet F Entre 2 - A. S. St Yves 20h Bas De RuisseauUspg Foot - Vet Bellepierre 18h30 Nelson Mandela 1
U19 HONNEUR
Samedi 9 maiOcsa Leopards - La Capricorne 17h45 Soun SeyneSs Jeanne D'arc - St Denis Fc 17h45 Georges Lambrakis 1Trois Bassins Fc - Af Possession 15h30 Serge Saint AlmeDimanche 10 maiAs Excelsior - Co St Pierre 14h Raphaël BabetJs St Pierroise - St Pauloise Fc 13h30 Michel VolnayUs Ste Marie - St Louisienne 13h30 L' Est Jean Ivoula
U19 EXCELLENCE
Samedi 9 maiA. Ent. Fc Ouest - Sc Bellepierre 17h45 Willy AubrasAfc Halte La - As Mjc Ste Suzanne 15h30 Youri GagarineAj Petite Ile - F.C. Avirons 15h30 Regional Gaby FolioAs Marsouins - Cs St Gilles 17h45 Centre VilleAs St Philippe - Etoile Du Sud 15h30 Mandanne TurpinAsc Monaco - Sdefa 16h Roland ArnouxEs Entre 2 - Asc Grands Bois 15h30 Bas De RuisseauFc Moufia - Arc Bras Fusil 17h45Fc Ligne Paradis - A.F St Louis 17h Gaël EstherFc Parfin - R.C. Austral 16h Paquiry/R.CreuseLa Tamponnaise - Js Piton St Leu 15h30 Roger BenardU. S. Benedictins - As Bretagne 17h45 Jean Allane 1
U17 ELITE
Samedi 9 maiA.F St Louis - Js St Pierroise 17h30 Théophile hoarau 2St Louisienne - Ef St Gilles 15h30 Théophile hoarau 2Js Piton St Leu - Asc Grands Bois 15h30 PitonUs Ste Marie - St Pauloise Fc 15h30 DuparcU. S. Benedictins - St Denis Fc 15h30 Jean Allane 1
U17 EXCELLENCE
Samedi 9 maiA. Ent. Fc Ouest - Ss Riviere Sports 15h30 Willy AubrasArc Bras Fusil - Acs Redoute 14h BeaulieuAs Mjc Ste Suzanne - Fc Moufia 15h30 Deux RivesAfc Halte La - Js St Pierroise 15h30 Roland RobertAj Ligne Bambous - Fc Ligne Paradis 16h Ligne BambousAj Petite Ile - Ef St Pierre 16h Centre VilleAjs St Denis - Juniors Dionysiens 14h Chaudron 2As Excelsior - Co St Pierre 15h30 BezavesAs Marsouins - Af Possession 15h30 Centre VilleAs Red Star - As St Philippe 15h30 23eme KmAs Ste Rose - Ocsa Leopards 16h Theresien CadetEf Du Port - Fc Riv D Galets 17h30 Complexe Sportif 1Ef St Gilles - Trois Bassins Fc 15h30 Saline Les Bains 1F.C. Avirons - Es Etang Sale 15h30 Grand JeuFc 17eme Km - La Capricorne 16h30 17eme KmSdefa - Fc Parfin 17h La Redoute 2Tampon Fc - Es Entre 2 16h Anthony RivièreUs Ste Anne - E.S.Suzanne Bagat. 16h Marc Minatchy
U17 PROMOTION
Samedi 9 maiA. F. C. St Laurent - Ef St Gilles Les Hts 15h30Ajs Ouest - Ajs Bois D'olives 15h30 SouprayenmestryAs Bretagne - Sp.C. Palmiplainois 16h30 La BretagneAse Plat Caillou - Cs St Gilles 16h30 Plateau CaillouxEtoile Du Sud - Jsb 2007 15h30 MontvertAs Grand Fond - A. Du Vincendo Sport 17h StellaAsc Monaco - As Eveche 15h30Cs St Andre - Sc Bellepierre 15h30 Soun Seyne
Fc Hellbourg - Fc Panonnais 16h P. Dominique hubertJs Bras Creux - Am Chaloupe 16h30 Bras CreuxJs Champbornoise - Cs Dynamo 18h ChampborneJs Villele - As Le Chaudron 16h30 Maurice BlukerJs Domenjod - Js Cressonniere 15h30 DomenjodR.C. Austral - Ase Gd Montee 16h30 Nelson Mandela 1Sc Chaudron - Ch. Foucauld 15h30 Chaudron 1
U15 ELITE
Samedi 9 maiLa Capricorne - Js St Pierroise 17h Joffre LabenneSt Louisienne - Ef St Gilles 14h Théophile hoarau 2Af Possession - St Denis Fc 14h Valentin AbralJs Piton St Leu - As Excelsior 14h PitonSs Jeanne D'arc - Ocsa Leopards 14h Complexe Sportif 1Us Ste Marie - St Pauloise Fc 14h Duparc
U15 EXCELLENCE
Samedi 9 maiAjs Ouest - Es Etang Sale 15h30 BernicaArc Bras Fusil - Trois Bassins Fc 15h30 BeaulieuAs 12éme Km - As St Philippe 15h30 12eme KmAs Mjc Ste Suzanne - Fc Panonnais 14h Deux RivesAfc Halte La - Fc Bois De Nefles 14h Roland RobertAj Petite Ile - Ss Riviere Sports 14h Centre VilleAs Bretagne - U. S. Benedictins 14h30 La BretagneAs Marsouins - Ef Du Port 14h Centre VilleAsc Monaco - Acs Redoute 14h30 Roland ArnouxAsc St Etienne - Fc Riv D Galets 15h30 Ludovic ViadèreCs St Andre - Juniors Dionysiens 14h Soun SeyneCilaos Fc - Asc Grands Bois 16h30 Irénée AccotF.C. Avirons - Fc Ligne Paradis 14h Grand JeuRavine Blanche - Co St Pierre 15h30 Terre SainteSdefa - As Montgaillard 15h30 La Redoute 2Tampon Fc - A.F St Louis 14h Anthony RivièreUs Ste Anne - E.S.Suzanne Bagat. 14h Marc Minatchy
U15 PROMOTION
Samedi 9 maiAes Convenance - Fc Moufia 15h30 DesbassynsAj Ligne Bambous - A. Du Vincendo Sport 14h Ligne BambousAjs Bois D'olives - Am Chaloupe 14h Bois D' OlivesAjs Portail - Gs De Berive 16h30 PortailAs Du Plate - Ef St Pierre 15h30 Le PlateAs Grand Fond - Es Entre 2 15h30 StellaAs Guillaume - As Eperon 15h30 GuillaumeAs Poudriere - Ase Plat Caillou 14h Serge Saint AlmeAs Red Star - Etoile Du Sud 15h30As Ste Rose - Cs Dynamo 14h Theresien CadetAsc Gde Fontaine - Us Bell Canot 16h30 La Grande FontaineCs Salazie - Js Cressonniere 14h P. Dominique hubertFc 17eme Km - Fc P D Gregues 15h 17eme KmFc La Cour - Js Bras Creux 14h30 Les JacquesFc Panonnais - As Eveche 15h30 Paul MoreauFc Parfin - Jsc Rne Creuse 14h Mille RochesJcv -Saint Pierre - Asc Makes 15h Gaël EstherJsb 2007 - As Ariste Bolon 15h30 Jean-Luc NatioJs Bois De Nefles - Sc Bellepierre 16h Bois De NeflesJs Champbornoise - Cambuston Fc 16h30 ChampborneJs Domenjod - Sc St Francois 14h DomenjodJs Montagnarde - A. F. C. St Laurent 15h30 Colorado 8emeJean Petit Fc Sj - Amis Cayenne 15h30La Tamponnaise - A. S. St Yves 15h30 Roger BenardOcsa Leopards - Fc Hellbourg 15h30 Mille RochesR.C. Austral - As Le Chaudron 15h30 Georges Lambrakis 2Ch. Foucauld - Asc Corbeil 14h SouprayenmestrySc Chaudron - Ase Gd Montee 14h Chaudron 1
CHALLENGE U14 HONNEUR
Samedi 9 maiLa Capricorne - Js Piton St Leu 15h Joffre LabenneAs Excelsior - Ef St Gilles 14h BezavesAs Marsouins - Co St Pierre 14h StellaSt Louisienne - Js St Pierroise 14h Théophile hoarau 1La Tamponnaise - Aj Petite Ile 14h Roger BenardSt Denis Fc - Us Ste Marie 16h Raoul BedierSt Pauloise Fc - Arc Bras Fusil 14h La PalmeraieU. S. Benedictins - Sdefa 14h Jean Allane 1
Après la Coupe de France,retour au championnat ceweek-end pour l’AS Saint-François et la Saint-PauloiseFC. (Photo : Éric Lejoyeux)
FOOTBALL
Le programme de la LRF
Le Journal de l’Île 85Mercredi 6 mai 2015 SPORTS RÉUNIONMANDANNE ET BEAUVUE
L'union fait la forceEncore décisif ce week-end,
le duo guingampais influe surle destin de son équipecomme aucun autre en L1.
Foutue époque où les icônessont amenées au rebus et lesstatuts descellés sans pitié.Didier Drogba ? FlorentMalouda ? De beaux souve-nirs. Devenus chercheurs d’oren Armorique, mais en passed’être supplantés par deuxdrôles d’héritiers aussi inopi-nés que leurs devanciersl’étaient. En 2002, lorsque dé-bute la saison, nul ne sait vrai-ment qui est Drogba, dont laprépa physique consistaitjusque-là à faire la queue aufast-food. Florent Maloudan’est pas franchement nonplus une star à son arrivée deChâteauroux. Pourtant, enune saison, les compères em-mènent Guingamp à une ré-jouissante septième place,après avoir cumulé vingt-septbuts (17 pour Drogba, 10 pourMalouda) et huit passes déci-sives à eux deux.
LE DUO EST IMPLIQUÉDANS 74 % DES BUTS
D'EN AVANT
L’été dernier, ClaudioBeauvue et ChristopheMandanne n’étaient pas plusattendus. Le premier a long-temps arpenté les lignes detouche de L2, cantonné à unrôle de milieu excentré,quand l’autre a (trop) souventservi la cause d’autres atta-quants plutôt que la sienne.Pour avoir collaboré avecRibas (du temps de la montéede Dijon) et Gimbert (à Toursen National et en L2) notam-ment, Mandanne a l’habitudedes duos. Beauvue, lui, n’avaitjamais vraiment eu sa place etsa chance devant malgré desqualités assez rares (détente,timing, adresse). Les deuxvont se trouver, sur le terrain :vingt-cinq buts (15 pourBeauvue, 10 pour Mandanne)et cinq passes décisives à euxdeux. Moins bien au total -
pour l’instant - que Drogba-Malouda. Mais bien plus déci-sif. Les anciens étaient impli-qués dans un peu moins de60 % des buts d’En Avantcette saison-là. Les actuels pè-sent pour trois quarts oupresque (74 %) des buts bre-tons, qu’ils les aient marquésou fait marquer, quand ils nesont pas débrouillés tous seulstous les deux.
MIEUX QU’IBRA-CAVANI
Cette saison, même l’infer-nal attelage lyonnaisLacazette-Fekir ne peut s’en-orgueillir autant (impliqué sur70 % des buts de l’OL) ! Sansparler d’Ibra-Cavani, qui nedépasse même pas les 50 %.Bref, sans mésestimer per-sonne, et surtout pas coachGourvennec qui a non seule-ment eu l’idée d’associer lesdeux loustics mais de réglerleur numéro et le ballet toutautour, Guingamp doit beau-coup à son duo.
C’est une évidence, mais çal’est tout autant de s’interro-ger sur la dangerosité d’unetelle dépendance alors que lesdeux compères viennent tourà tour de confirmer, très clai-rement, leur envie d’ailleurs,principalement de fish andchips et de Premier League.Son contrat avec Guingampvivant ses dernières semaines,Mandanne sera libre de partircet été… et c’est ce qu’il fera.Beauvue devrait l’imiter, il aun accord verbal avec le prési-dent Desplat pour être trans-féré. Forcément, Guingampfrissonne à cette idée, marquépar l’envol de son précédentduo miracle. Moins d’un anaprès le départ de Drogba etMalouda, Guingamp, 18e deL1, retrouvait la L2. LesBretons n’ont aucune enviede rééditer l’expérience,conscients du manque queleur absence va creuser et qu’ilsera délicat de combler. Maisont-ils vraiment le choix ?
Arnaud Tulipier
Enlacés, Beauvue (à gauche) et Mandanne sont indispensables àl'attaque guingampaise. (Photo : Nicolas Luttiau/L'Équipe)
Trois jeunes Mauriciens en MauveAS JEANNE D'ARC - Dans le cadre desa récente convention avecl'Académie de Mangalkhan deMaurice, la Jeanne d'Arc a accueillidepuis lundi, trois U17 de l'île sœur(notre photo) pour un stage deperfectionnement d'une semainechez les Mauves. À l’issue de celui-ci,deux de ses trois petits footballeurs,les meilleurs, seront sélectionnés pourparticiper avec la formation portoisecoachée par Pascal Buteau, au tournoiinternational U17 de Monrichard, du14 au 16 mai. Quatorze équipes représentants trois nations, l'Allemagne, lesPays-Bas et la France, prendront part à la 6e édition de ce challenge.
L'OFFT gagne sur tapis vertD1 FÉMININE - L'OFF Tampon vient d'obtenir sa première victoire enchampionnat mais elle le doit à un recours formulé en coulisses. LaCommission des litiges de la LRF vient de valider la réserve formulée parle club sudiste à l'encontre de l'AF Possession pour "non-présentation delicences", lors du match qui les avait opposées à la 1ère journée. Il s'avèreque l'enregistrement de la joueuse possessionnaise, Lucie Fontaine, n'avait
pas été fait dans les délais. L'OFFT gagne donc sur tapis vert alors que surle pré, l'AFP avait survolé les débats, 11-1. Du coup, cette dernière perdson fauteuil de leader au profit du Sdefa.Le classement à jour : 1. Sdefa 14 pts (+19), 2. AF Possession 13 pts (+24), 3. AS St-Louisienne12 pts (+5), 4. AFF Est 11 pts (+14), 5. FC Avirons 10 pts (-5), 6. Saint-Jo FF 9 pts (+3), 7. JSSt-Pierroise 9 pts (0), 8. FF Ste-Marie 9 pts (-2), 9. JSF Éperon (-1m) 8 pts (+4), 10. OFF Tampon7 pts (-32), 11. AFF Dionysienne 4 pts (-13), 12. AE FCO (-1m) 3 pts (-17).
Cinq Réunionnais en Pré-FranceU15 - Après les interligues Réunion-Mayotte au mois de mars et lesinterligues national au mois d'avril, cinq joueurs (une très forte proportion)de la Réunion ont été retenus pour participer au stage national U15garçons à Clairefontaine du 14 au 17 mai. Ce regroupement de 120joueurs au niveau national doit permettre d'identifier les 40 joueurs quiparticiperont à un stage au mois de juin. Il s'agit de Pierrick Kéhi (Saint-Pauloise FC, section sportive collège de l'Étang, CPS Saint-Paul), PierreLagarrigue (JS Saint-Pierroise, Pôle espoirs fédéral), Sonny Laiton (JS Saint-Pierroise), Harrison Marcelin (AS Jeanne d'Arc, section sportive Edmond-Albius, CPS Port-Possession) et Fabrizio Mosa (Saint-Denis FC, Pôle espoirsfédéral, CPS Saint-Denis). À noter que Sonny Laiton a déjà signé uneconvention auprès du centre de formation d'Auxerre. Marcelin Harrissona été contacté par les centres de Nantes, Lille et Auxerre. La Ligueréunionnaise espère que d'autres contacts puissent être établis avec lescentres de formation de clubs professionnels et souhaite une bonnechance aux cinq sélectionnés.
FOOT EXPRESS
ÉLECTION DE LA LRF : NOËL VIDOT SEUL CANDIDAT
"Une ligue ouverte à tous"S'il n'anticipe pas la nomination qui lui est promise, l'ancien footballeur professionnel se prépare àassumer la plus haute fonction. Calmement.
Serein et confiant depuis le début ducombat qu'il mène depuis trois ans,Noël Vidot avoue "ne pas avoir sautéau plafond" lorsque les administrateurs
provisoires de la Ligue ont rendu leur verdictdans la soirée de lundi. L'administratrice del'étude Chavaux et Picard a choisi de s'oppo-ser à la mesure de conciliation émise par leCNOSF, dans le litige ouvert entre la LRF et laliste "un collectif d'expérience pour un projetd'avenir" menée par Yves Ethève. Après trenteet une années de règne, le désormais ex-pré-sident ne pourra pas défendre son fauteuil.Seul candidat à sa succession, Noël Vidot sem-ble prêt à relever le défi.
No‘l Vidot, les administrateurs provi-soires de la LRF ont choisi de s'opposer ˆla mesure de conciliation Žmise par leCNOSF, la liste que vous conduisez serala seule en lice pour la prochaine assem-blŽe gŽnŽrale Žlective de la Ligue. Est-ceune grande victoire pour votre Žquipe?
"C'est une nouvelle victoire pour le foot-ball. Elle est aussi pour mon équipe com-posée de serviteurs de la discipline qui ontosé faire le nécessaire pour que justice soitrendue. Je les félicite, au même titre quel'ensemble des personnes de la premièreliste pour leur courage et leur travail. Je suisconscient que la tâche de tout ce petitmonde n'a pas été de tout repos. Ils ontdonné de leur temps. Je remercie aussi lesmembres qui nous ont apporté leur sou-tien, notamment les présidents de clubs.
Cela ne dŽrange pas l'ancien footbal-leur professionnel que vous avez ŽtŽ,qu'il n'y ait finalement pas de matchpour l'Žlection?
Il y a des matches qui ont été gagnés surtapis vert, et non des moindres. On l'a vu àtous les niveaux. Il y a eu une décision dela justice qui donne plus de valeur à tout cequi a été fait au niveau de l'éthique sportive.Tant que tout se déroule en toute démocra-tie, cela ne me dérange pas.
Pensez-vous que votre collectif puisseatteindre la majoritŽ des suffrages expri-mŽs l'Žlection pour •tre Žlu?
Il y a beaucoup de choses qui ont été ditesdans les médias sur les modalités de l'élection,mais jamais de la part de l'administratrice dela Ligue, du tribunal ou de moi-même.J'invite toutes les personnes concernées à re-garder à l'annexe option 2 "type de scrutinde liste" des statuts et règlements de la FFF*.
C'est écrit noir sur blanc que lorsqu'il y aqu'une seule liste, il n'y a pas de majorité dessuffrages exprimés qui tienne.
"ON EST EN DÉMOCRATIE!"
Yves Eth•ve a dŽclarŽ qu'il continueraitle combat, cela vous inqui•te?
Je n'y pense même pas. Ce qui m'intéresse,c'est l'avenir du football, avec les clubs etles licenciés. Les choses ont été faites cor-rectement de notre part depuis trois ans.On est en démocratie ! C'est le droit de l'ad-versaire d'utiliser tous les recours possibles.Il n'y a pas de souci.
Votre adversaire compte de nombreuxalliŽs, est-ce que vous pensez que la dŽci-sion des administrateurs de la Liguepuisse entra”ner des actions qui peuvententraver le bon dŽroulement du foot pŽidans les jours venir?
J'ai appris qu'il y avait certaines personnesde la commission d'arbitrage qui ont choiside démissionner. Malheureusement, tout cequi se passe ne relève pas de ma responsabi-lité. Je fais confiance à Madame deLaissardière et l'étude Chavaux et Picard pourpallier à cette défaillance du moment. Lefootball doit continuer. Il y a des personnesà la Ligue qui veulent que le foot avance.
Ne craignez-vous pas l'hypoth•se d'unboycott des arbitres et des dŽlŽguŽs pource week-end, qui ne cesse de prendrecorps?
Je n'ose pas y croire tant j'ai confiance enl'amour de ces gens-là pour leur discipline,leur passion. Ils ne sont pas là pour détruirele football, mais bien pour le faire avancer,évoluer, avec les clubs et tous les passionnés.C'est important, et c'est le message que nousvéhiculerons durant notre campagne. Nousinviterons tous les clubs et leurs licenciés àvenir voter prochainement, pour que leurligue soit confortée par leur positionnement.
Justement, quels seront les points fortsde votre campagne?
Nous rappellerons notre souhait d'avoirune ligue ouverte à tous. À tous les gensqui aiment le football et qui veulent tra-vailler autour d'une méthode basée sur lestextes de la FFF. Ce n'est pas pour rien quenotre collectif répond au nom de Ligue desclubs. Nous voulons une Ligue qui va partirvers les clubs car elle leur appartient."
Mickaël Payet* Extrait de l'annexe option 2 "type de scrutin de liste" de l'article2 bis "Mode de scrutin" des statuts et règlements de la FFF :"Type de scrutin de liste (concernant les élections dans lesLigues et Districts) : "Si une liste se présente : Il est attribuél'intégralité des sièges à la liste candidate."
Noël Vidot et ses collaborateurs (Olivier Halé, à gauche et Dominique Goumane) repar-tent en campagne pour "une Ligue ouverte à tous". (Photo. : SLY)
Le Journal de l’Île86 Mercredi 6 mai 2015SPORTS MONDE
"Guardiola ne laisse rien au hasard"Pep Guardiola "étudie tout" et
"ne laisse rien au hasard", a jugémardi Lionel Messi, qui a évo-lué pendant quatre ans sous lesordres du Catalan au FCBarcelone (2008-2012).
Quel est votre sentimentavant de retrouver PepGuardiola ?
Lionel Messi: "Il a passé beau-coup de temps avec nous etnous avons eu la chance deremporter de nombreux titres.C'est un entraîneur qui étudietout et ne laisse rien au hasard.Depuis qu'il est parti, nousn'avons pas plus de relationsque ça.
Son discours est-il très dif-férent de celui de LuisEnrique ?
Avec Guardiola, au-delà des ti-tres, le plus important est quej'ai grandi et beaucoup appris.(...) Je ne fais pas de comparai-son, chacun a ses idées, sa ma-nière de faire. Ils ont des idéesen commun, d'autres non.Entre Guardiola et vous, qui
tirera le plus d'avantages desi bien connaître l'autre ?
C'est pareil pour les deuxcamps. Il nous connaît bien etnous aussi, nous savons ce qu'ildemande à ses équipes. C'est50-50.
Le Barça a-t-il encore en têtela douloureuse défaite endemi-finales de 2013 face auBayern (4-0, 3-0) ?
Comme tout le monde, lamanière dont nous avionsperdu m'a fait mal mais beau-coup de temps est passé depuis.Nous jouons différemment,eux aussi, et ce sera une autrehistoire.
En 2013, c'était le Barça quiétait diminué par les bles-sures et cette fois c'est leBayern. Cela peut-il jouer ?
Cela n'a pas été une excusepour nous à l'époque et ça nel'est pas pour le Bayern. Ils ontun effectif suffisamment large,même s'ils ont des blessés.
Barcelone peut-il reproduirele fabuleux triplé C1-Liga-Coupe du Roi obtenu en 2009
pour la première saison deGuardiola ?
Les sensations sont trèsbonnes. Nous sommes tran-quilles, nous avançons matchaprès match. Il reste peu derencontres mais elles serontdifficiles. Nous sommes dansune période importante, c'estmaintenant que tous les titres
se jouent et nous avons lachance de pouvoir prétendre àtout.
Comment expliquer votrecomplicité avec Luis Suarezet Neymar en attaque ?
Avec des joueurs de la qualitéde Luis et Ney, qui sont deuxdes meilleurs attaquants dumonde, cela facilite les choses."
Messi a tout gagné sous les ordres de Guardiola, il apprécie désormais ceux de Luis Enrique.
FC BARCEloNE - BAYERN MUNICH à 22H45
Mathieu forfaitBARCELONE - Le défenseur français du FC Barcelone Jérémy Mathieu a étécontraint de déclarer forfait pour la réception du Bayern Munich, en raisonde douleurs récurrentes à un tendon d'Achille.
Avec Lewandowski mais sans RibéryBAYERN MUNICH - Le Bayern Munich s'est envolé hier pour Barceloneavec son buteur Robert Lewandowski mais toujours sans Franck Ribéry.L'attaquant polonais espère jouer avec un masque de protection nécessaireaprès ses multiples fractures au visage subies contre Dortmund la semainedernière en Coupe d'Allemagne. En revanche, comme pressenti, leFrançais est resté à la maison, prolongeant une absence qui remonte à lablessure à une cheville contractée le 11 mars dernier.
Trois Parisiens et un Lyonnais nommésTROPHÉES UNFP - Les Parisiens Zlatan Ibrahimovic, sacré en 2013 et2014, Javier Pastore, Marco Verratti et le Lyonnais Alexandre Lacazettesont les quatre nommés pour le titre de meilleur joueur de L1. Le prix seradécerné lors de la cérémonie des Trophées UNFP (Union nationale desfootballeurs professionnels) prévue le 17 mai. Paris se consolera peut-êtreavec la catégorie des entraîneurs de L1 où Laurent Blanc, vainqueur en2008 avec Bordeaux, sera en concurrence avec Jocelyn Gourvennec(Guingamp), Hubert Fournier (Lyon) et Christophe Galtier (Saint-Etienne).Chez les gardiens, le Marseillais Steve Mandanda, double lauréat en 2008et 2011, aura pour rivaux Stéphane Ruffier (Saint-Etienne), Danijel Subasic(Monaco) et Anthony Lopes (Lyon).
Les Parisiens en forceCOPA AMERICA - Les défenseurs du Paris SG David Luiz, Marquinhos etThiago Silva figurent parmi les 23 Brésiliens retenus pour la Copa America2015 au Chili (11 juin - 4 juillet), où le seul absent de marque sera Oscar. Outre les trois défenseurs parisiens, Dunga a également fait appel au latéraldroit de Monaco Fabinho.
FOOT EXPRESS
"Face à Messi, il faut montrer qui est le patron
FC Barcelone (ESP): Ter Stegen - Alves, Piqué, Mascherano, Alba - Rakitic, Busquets,Iniesta - Messi, Suarez, Neymar. Entr.: Luis EnriqueBayern Munich (GER): Neuer - Rafinha, J. Boateng, Benatia, Bernat - Alonso - Lahm,Schweinsteiger, Thiago - Müller, Lewandowski (ou Götze). Entr.: Pep Guardiola.
C1 1/2 FINALE
Manuel Nueur, le gardien de but du Bayern Munich, annonce la couleur avant de défier le FC Barcelone,en demi-finales aller de la C 1.
Manuel Neuer (29ans) a évoqué ceduel face à l�ogre ca-talan, et la façon
dont il aborde son face à faceavec Leo Messi.
CE MATCH AU CAMP NOU"C'est une finale avant la let-
tre. Notre objectif est d'aller enfinale à Berlin, au stadeOlympique que nous connais-sons par cœur. Si nous avionslargement dominé lesBarcelonais il y a deux ans endemi-finales (4-0, 3-0), lecontexte a changé. Cette fois-ci, ils ne comptent aucunblessé, Messi a retrouvé sonmeilleur niveau et, dans nosrangs, il manque des joueursimportants tels qu’ArjenRobben, Franck Ribéry et DavidAlaba. Nous savons que notretâche s'annonce très compli-quée, mais je suis intimementconvaincu que nous avons noschances. Nous allons àBarcelone pour nous imposer.Nous allons nous arracher. "
SON DUEL AVEC MESSI"Nous avons discuté quelques
minutes à Zurich en janvier àl'occasion de la cérémonie duBallon d�Or. C�est quelqu'un detrès humble et de discret. Il réa-lise une carrière exception-nelle. J'ai beaucoup de respectpour lui et pour tout ce qu�ilréussit. Sur le terrain, le plusimportant si nous nous retrou-vons face à face, c�est de fairepreuve d�autorité et de montrerqui est le patron. C�est ce quej'avais fait en finale de la Coupe
du monde et cela avait plutôtbien fonctionné (il sourit).C'est ce que je ferai mercredisoir. Il est capital d�avoir uneposition de dominant afind'inspirer le respect à mon ad-versaire direct. Il faut savoirfaire preuve de présence phy-sique, de caractère et d'insou-ciance. "
L'INFLUENCE DE GUARDIOLA
"Depuis que Pep Guardiola estl'entraîneur du Bayern, mon jeua évolué. Sous ses ordres, je necesse de progresser. Avant, notreéquipe, c'était dix joueurs dechamp et moi en tant que gar-dien. Avec Guardiola, ce sontonze joueurs qui participent à laconstruction du jeu. Notre sys-tème de jeu varie selon les ren-contres et les adversaires. Si nousjouons avec une défense à trois,j'ai moins de possibilités de re-lancer que si nous sommes àquatre avec deux joueurs sur lescôtés que je peux plus facile-ment solliciter. Avec la philoso-phie du coach qui repose sur lapossession de balle, je suis le pre-mier relanceur et, tel un on-zième joueur de champ, jetouche énormément le ballon. "
SON STYLE"Je m'adapte aux caractéris-
tiques du match. À la Coupedu monde au Brésil, face àl'Algérie (2-1 a.p.) en huitièmesde finale, je suis souvent sortide mes seize mètres afin d'anti-ciper les contres algériens, etcontre la France, au tour sui-vant, je suis resté dans ma sur-
face, car nous avions laissénotre adversaire faire le jeu.Peut-être que beaucoup degens ont découvert mon styleau Brésil, mais j'ai toujours jouéde cette manière. Je n'ai pas ré-inventé le poste de gardien. Letemps où il y avait un gardienet dix joueurs de champ est ré-volu. Ce poste a tellement évo-lué que je me vois plutôtcomme dernier joueur dechamp que comme gardien.Les parades spectaculaires, cen'est pas ce qu'il y a de pluscompliqué. Mais amorcer desactions et se montrer domina-teur dans ses seize mètres, çac'est important. "
SON STATUT"Malgré le titre de champion
du monde, rien n'a changé dansma vie, si ce n�est peut-être lessollicitations qui ne concernentpas forcément le football, maisque je refuse catégoriquement.Je tiens à rester focalisé sur monmétier. Depuis l'été dernier, lestabloïds allemands me poursui-vent et publient des articles surma vie privée, mais comme jen'ai pas besoin d�aller toutes lessemaines chez le coiffeur, je n'aipas l'occasion de lire ces maga-zines (rires). Et puis, depuisquelques semaines, l'euphorienée du Mondial est retombée."
Elexis Menuge/L'Équipe
BAYERN MUNICH : PEP gUARdIolA
"Arrêter Messi, c'est impossible"
Il est "impossible" d'arrêterLionel Messi dans sa forme ac-tuelle, a estimé l'entraîneur duBayern Munich, qui s'attend àvivre un "grand moment" pourses retrouvailles aveC son an-cien club.
Quel sentiment dominepour votre retour dans ceclub que vous avez dirigépendant quatre ans (2008-2012)?
C'est une belle sensation derevenir ici, cela représentebeaucoup de souvenirs pourmoi. C'est un grand moment,j'ai passé 30 années de ma vieici. Mais je suis désormais l'en-traîneur du Bayern Munich etje suis venu pour disputer unmatch de football. C'est monmétier, je me dois de faire ungrand match. Je suis très heu-reux d'être là et d'avoir l'oppor-tunité de jouer cette demi-fi-nale. Pendant quatre ans, jeme suis assis de nombreusesfois ici (dans cette salle depresse, NDLR), il est inévitabled'avoir des souvenirs. Je savais
que si j'entraînais de grandsclubs, comme le BayernMunich, cela arriverait. Mais jene suis pas ici pour recevoir unhommage, je suis ici pour em-mener le Bayern vers la finale.
Entre deux équipes qui ai-ment autant avoir le ballon,qui gagnera la bataille de lapossession?
Personne n'a privé le Barça dela possession (en C1 cette sai-son) parce que c'est une équipefaite et imaginée pour ça. Nousaussi, en Allemagne ou enLigue des champions, nousavons la possession pour nousmais demain (ce soir), ce serabeaucoup plus compliqué.Nous allons suivre le mêmechemin malgré tout.
Comment faire pour neu-traliser Lionel Messi ?
En ce moment, aucune dé-fense ne peut l'arrêter, c'est im-possible. (...) Si tu te consacresà défendre, tu ne l'arrêtes pas.Il a l'habitude qu'on défendesur lui, que neuf joueurs soientautour de lui dans la surface,qu'on le presse haut... Avec laforme qu'il a depuis quatre,cinq mois, aucun système dé-fensif ne l'arrête, aucun entraî-neur. Il est trop fort. Il faut lelimiter d'un autre manière,qu'il ne s'approche pas, qu'il re-çoive le moins possible le bal-lon, il faut fermer les espacesdans l'axe, mais malgré cela ila la capacité de s'en sortir. Onne peut pas défendre contre untel talent.
Pep Guardiola.
Manuel Neuer donne ses consignes à sa défense lors de la rencon-tre Manchester City - Bayern Munich (3-2), en phase de groupes dela Ligue des champions. (Photo : Richard Martin/L’Équipe)
Le Journal de l’Île 87SPORTS MONDE
LIGUE 1 : LA LUTTE POUR LE TITRE
En réponse à ses attaques visant le PSG, la Ligue et Lens, le président lyonnais ne manque pas de soutiens,mais ses flèches incessantes commencent aussi à lasser.
Comme toujours, Jean-MichelAulas n’a pas hésité. À la veille dusprint final, le patron de l’OL adéclenché la bagarre contre ses
ennemis du moment : le PSG, son rivalpour le titre, mais aussi Frédéric Thiriez, leprésident de la Ligue, qui a poussé pourque soit acceptée la conciliation duCNOSF réduisant les suspensions duParisien Zlatan Ibrahimovic et duMarseillais Dimitri Payet.
Et un peu le RC Lens, en pleine crise fi-nancière, qui permettrait à Lyon de récu-pérer trois points précieux s’il ne terminaitpas la saison … "Aulas fait ce qu'il a toujoursfait, souligne l’ancien gardien stéphanoisJérémie Janot. Il défend l'OL contre tout lemonde. La surprise, ça aurait été de ne pasl'entendre réagir ! On ne peut pas reprocher àAulas d'être Aulas."
DUGARRY : "DE VRAIES QUESTIONS SE POSENT SUR
LA GOUVERNANCE DU FOOT FRANÇAIS"
Même sentiment chez le ToulousainÉtienne Didot : "Sa sortie anime le mondedu foot. Qu’il ait tort ou pas, une polémiquede temps en temps, franchement, ça ne faitpas de mal. Ça se passe ainsi en Angleterre eten Allemagne et ça ne les empêche pas d’êtreperformants. Dire que ça pénalise son club oule foot, c’est faux." Pour Waldemar Kita, leprésident nantais : "Aulas essaie tout sim-plement de défendre les intérêts de son club,c'est tout à fait normal et humain. C'est unmec dynamique, qui se bat pour l'OL."
Un président "qui a souvent raison quandil prend position, il faut toujours l’écouter"(Basile Boli). Surtout quand il se payeThiriez puisque, selon Jean-MichelMoutier, l’ancien directeur sportif du PSG,
"il faut un vrai patron à la tête du footballfrançais", qui puisse "remettre de l’ordre",selon Élie Baup, "car il y a une série de dys-fonctionnements qui incombent à la Ligue etaux dirigeants du foot pro."
Même si Maxime Bossis n’a "pas tout com-pris", il estime, lui aussi, que "ça fait partiedu jeu, c'est de la guerre psychologique et del'intox. On dirait des boxeurs avant un com-bat". Ou un escrimeur faussement mala-droit. "Il savait que c'était un coup d'épéedans l'eau, assure Jean-Michel Larqué.Derrière tout ça, il y a surtout la volonté demodifier la gouvernance du football français.Simplement, quand moi j'attaque quelqu'un,je le fais directement. Le PSG et Lens ne sontpas directement responsables de ce qui se passeà la DNCG ou dans les commissions de disci-pline de la LFP."
Consultant sur Canal +, ChristopheDugarry valide la thèse d’Aulas "sur lefond", "et sur l’attitude de Frédéric Thiriez.Car actuellement, il y a trop de conflits d’in-térêts". Mais "sur la forme, il donne unemauvaise image de son club". Et du footballen général, "qui a besoin de cohésion",selon Fernand Duchaussoy, l’ex-prési-dent de la FFF.
"J’aime beaucoup Aulas, enchaîneBernard Tapie. Mais ce n’est pas un beaucombat et ça ne lui ressemble pas.Maintenant, il est trop intelligent pour fairece combat pour rien. J’attends donc avec im-patience de comprendre vraiment pourquoiil l’a mené. Parce qu’il y a forcément autrechose."
Sans surprise, les anciens Parisiensn’apprécient pas non plus le vent de pa-nique qu’Aulas tente de faire souffler. "Lemoment était malvenu pour ces attaques,lâche Luis Fernandez, tout nouveau sé-lectionneur de la Guinée et consultantsur RMC. Il est dans son droit quand il s’ex-
prime mais on ne dit pas ça à la veille d’unmatch."
JEAN-CLAUDE DASSIER : "C’EST DOMMAGE, CAR
C’EST UN GRAND BONHOMME"
L’ancien président du PSG Alain Cayzacestime, lui, "que c’est tellement évidentqu’il ne fallait pas se lancer là-dedans. Cen’est ni approprié juridiquement ni oppor-tun". C’est aussi l’avis de MichelSeydoux, le président lillois, qui rappelleune règle de base : "On a raison de s’occu-per de son club et toute ingérence dans lesaffaires d’un autre n’est pas une bonne idée.C’est le rectangle vert qui décide et lui seul.""Restons dans le sportif, abonde l’ancienToulonnais et Marseillais Bernard Pardo.Palabrer, faire de l’intox, franchement… Ily a ses polémiques dans les journaux et sestweets, aussi. Il serait temps qu’il se calmeun peu."
Jean-Claude Dassier, l’ancien présidentde l’OM, formule le même conseil : "Jean-Michel se donne l’image d’un calculateur et,éventuellement, d’un mauvais perdant sison équipe termine deuxième. C’est dom-mage car c’est un grand bonhomme et çamasque son œuvre, qui est immense. Cequ’il a fait avec son stade ou son équipe estexceptionnel. Il a tort sur ce coup-là de chi-poter. D’autant que je ne suis pas certainque le PSG soit meilleur avec Ibra que sans."
Au bout du compte, si les avis sont par-tagés sur la charge du boss de l’OL, per-sonne n’est évidemment surpris. Unequestion d’habitude. Notamment pourClaude Puel, l’actuel entraîneur niçois etex-coach de l’OL, pour qui cette agita-tion est "fidèle au personnage."
Étienne Moatti (avec J.-Ph. C., V. G., S. K. et R. R.)
La quasi-totalité des interve-nants que nous avons contac-tés donne le PSG champion deFrance. Tout en reconnaissantde grands mérites à l’OL deJean-Michel Aulas.
Ils ne sont pas concertésmais, au bout de presquetrente coups de fil, ils ont qua-siment tous donné la mêmeréponse: au soir du 23 mai,c’est Paris qui sera championde France. À trois journées dela fin, la Ligue 1 n’a pas renduson verdict mais les spécia-listes que nous avons consul-tés - joueurs, entraîneurs et di-rigeants, actuels ou anciens -ne doutent pas du dénoue-ment. Les Parisiens vont rem-porter un troisième titre d’af-filée "parce qu’ils ont trois pointsd’avance et qu’à cet instant de lasaison, ça compte ", souligneÉlie Baup, l’ex-technicien del’OM. La marge est là, mais ellen’est pas le seul argument quise dégage en faveur de l’équipede Laurent Blanc.
"CE SERAIT BIEN QUE CE SOIT LYON..."
"En ce moment, ils sonténormes, c’est un rouleau com-presseur, ajoute JonathanDelaplace, le milieu de Lille. Ilsont parfaitement réagi à leur éli-mination de la Ligue des cham-pions." Le PSG champion de la
raison, l’OL champion descœurs? Pas si simple. À peuprès autant de nos témoinssouhaiteraient voir Paris resterdevant que Lyon finir sacré.Une dualité que résume bienDominique D’Onofrio: "Pourla philosophie de club, l’accentmis sur la formation, ce seraitbien que ce soit Lyon, détaille leconseiller du président au FCMetz. Mais pour leChampionnat de France, ce seraitmieux Paris, parce que c’est unelocomotive. "
Sur ce point, Bernard Tapie,déçu par certaines failles pari-siennes, émet des réserves :"Que Paris termine champion,par rapport aux forces en pré-sence, ce n’est ni surprenant, niinjuste. Le parcours de Paris n’estvraiment pas brillant. Chelsea,la Juventus, le Bayern Munichsont déjà champions, le RealMadrid et le Barça ont beaucoupd’avance dans leurChampionnat."
Si le club de la capitale nes’est pas baladé cette saison,c’est aussi parce que Lyon a suse révéler "une belle surprise",comme le décrit l’ancien inter-national Jonathan Zebina."Mais c’est sûrement l’OM quiavait le plus beau jeu, même s’illeur manquait une défense." Etmême si Marseille ne figuraitplus dans les choix possibles...
La rubrique football
Lyon séduit mais ils voient Paris
Notre sélection
Le Journal de l’Île88 Mercredi 6 mai 2015SPORTS MONDE
TENNIS : MASTERS 1 000 DE MADRID
"Mais qui a dit ça?"Sergi Bruguera ne comprend pas qu’on puisse douter d’un retour au premier plan de Richard Gasquet,qui vient de gagner son deuxième titre de la saison.
Pas le temps de se friser lesmoustaches ! Au lende-main de son titre àEstoril, le douzième du
nom – et son deuxième en 2015après Montpellier en février –,Richard Gasquet était au boulotlundi à 14 heures, à la CajaMagica de Madrid. Mais sanstrop charger la mule. Au boutd’une demi-heure, il rendaitl’antenne. L’important est qu’ilpuisse jouer aujourd’hui sonpremier tour contre Karlovic. Etil devrait pouvoir. Son entraî-neur, Sergi Bruguera, s’est régaléà Estoril. Mais il en veut plus.
Heureusement que RichardGasquet ne vous a pasécouté...
(Il rigole.) "Je ne voulais pasqu’il aille à Estoril. Je préféraisqu’on travaille une semaine deplus à Barcelone. Il n’était vrai-ment pas prêt (il venait de s’ar-rêter un mois et demi pour soi-gner une hernie discale). Maisc’est important d’écouter lejoueur. Il insistait pour y aller,alors... J’avais une seule crainte: qu’il doive sortir un gros com-bat pour son tout premiermatch, trop violent pour unereprise. Dans le sport, c’est unedes choses les plus difficiles dejouer en ayant peur de se re-faire mal quelque part. Chaquejour, ”Ritch” était inquiet pourson dos. Même après avoirgagné le tournoi, il y pensait. Ilfaudra un peu de temps avantqu’il soit totalement libéré.
Ce titre prouve une fois deplus que Gasquet est capablede très vite reprendre lerythme.
C’est une de ses grandesforces. Il sent le jeu, il a cettemain pour s’adapter très vite àun changement de surface oude conditions. À part les super-cracks, comme Federer, Nadalou Djoko, il n’y en a pas beau-coup sur le circuit capablesd’avoir ce feeling immédiat.Mais Estoril, c’est dans la têtequ’il l’a gagné. Il a été très cos-
taud là-haut (il touche satempe). Tactiquement, il a faitzéro faute. Je n’avais rien à luidire, rien à corriger.
On n’entend pas souventdire qu’il est costaud dans latête. Pourquoi ?
J’en sais rien. Ritch est trèsfort mentalement. Depuis queje suis avec lui, chaque foisqu’il a eu un match serré, il l’agagné.
Richard n’aura que troistournois sur terre (Estoril,Madrid, Rome) avantRoland-Garros. Pensez-vousque ce sera assez ?
C’est pas la meilleure prépa-ration. Mais, avec Estoril, on adéjà fait un pas énorme. Il fautqu’on poursuive les séanceslongues, qu’il continue à ren-forcer son haut du corps.Pendant un an, on a surtout dûsoigner et revenir de blessure.Travailler, c’est pas ça.
L’avantage, avec sa herniediscale, c’est qu’il a dû mus-cler son haut du corps. Çadoit vous faire plaisir.
C’est un des premiers trucsque je lui avais demandéquand on a commencé. Il n’a jamais été aussi puissant du haut qu’aujourd’hui. Il sert plus fort et c’est indispen-sable.
"J’AIMERAIS VRAIMENTSAVOIR QUEL EST SON
VRAI NIVEAU"
Pourquoi n’a-t-il pas fait cetravail plus tôt ?
C’est dommage, mais ce qu’iln’a pas fait avant ce n’est pasla peine d’en parler. Voyons cequ’il peut faire.
Il dit être convaincu qu’ilpeut revenir en demi-finalesde Grand Chelem (déjà at-teinte à Wimbledon 2007 et
à l’US Open 2013). Mais n’est-il pas aujourd’hui derrièretrop de monde ?
Derrière qui ?Derrière le Big Four, mais
aussi derrière Raonic,Nishikori, Wawrinka, Ferrer...
Mais qui dit ça ? Pas moi, çac’est sûr. Oui, aujourd’hui, il estderrière. Mais c’est ridicule decroire qu’il ne pourra plus y arri-ver. Dans trois ou six mois, ce nesera peut-être pas la même his-toire. Si Ritch peut travailler etjouer sur la durée, on va voir quiest derrière qui. Avant queNishikori aille en finale de l’USOpen (en 2014), Ritch le battait6-1, 6-4 (à Washington). Moi,j’aimerais vraiment savoir quelest son vrai niveau. Aujourd’hui,je ne le connais pas. Je le connaî-trai quand on aura pu enchaînerune longue période sans bles-sure. Là, on parlera."
Frédéric Bernès/L'Équipe
ROLAND-GARROS, COURT SUZANNE-LENGLEN, 25 MAI 2014. – Sous l’œil attentif de son coach SergiBruguera, Richard Gasquet préparait son match de premier tour face à Bernard Tomic, dont il avaitdisposé en trois sets. Photo Antoine Couvercelle
SPORTS EXPRESS
TENNIS EXPRESS
Tsonga sans tremblerHOMMES - Jo-Wilfried Tsonga a réussi ses débuts à Madrid en écartantle Tchèque Lukas Rosol, 42e mondial, en deux manches 7-5, 6-3 pourse qualifier pour le deuxième tour. C'est la troisième victoire en autantde confrontations pour le Manceau face à Rosol. La précédente avaiteu lieu à Roland-Garros en septembre en demi-finale de la CoupeDavis. Le 14e mondial et N.2 français est resté solide en fond de courtet sur son service (11 aces), sans offrir une seule occasion de break àson adversaire. Tsonga affrontera au prochain tour l'Espagnol PabloAndujar, 43e, ou l'Américain Jack Sock, 37e, avec l'espoir de fairemieux que l'an passé. "Je suis assez satisfait, oui, parce que par le passé,j’aurais peut-être eu plus de mal à surmonter certaines choses, commepar exemple le fait de ne pas mettre une balle au début, a déclaré leManceau. Y’a plein de matches où je me serais vraiment frustré mais là,je suis bien resté dedans malgré tout. J’ai été relativement serein"
Sharapova pour GarciaFEMMES - La tenante du titre Maria Sharapova s'est qualifiée mardi pour leshuitièmes de finale du Masters 1000 de Madrid en s'imposant facilement 6-1, 6-2 contre la Colombienne Mariana Duque-Marino, 110e mondiale. Elleretrouvera au prochain tour Caroline Garcia. la Françaisea réalisé uneperformance en dominant la Tchèque Karolina Pliskova, 13e mondiale, 6-2,4-6, 6-1 pour avoir le privilège de défier Maria Sharapova en huitième definale. Pliskova restait sur un titre, le premier de la saison, samedi chez elle à
Prague dans une compétition également disputée sur terre battue. Solide auservice (12 aces et 70% de premières balles), Garcia a bien géré le match ense montrant agressive sur les deuxièmes balles de son adversaire.
1. Novak Djokovic (SRB) ...... 13.845 pts2. Roger Federer (SUI) .................8.6353. Andy Murray (GBR) .................. 6.2204. Rafael Nadal (ESP).................. 5.3905. Kei Nishikori (JPN) ...................5.2806. Milos Raonic (CAN).................. 5.0707. Tomas Berdych (CZE) .............. 4.9608. David Ferrer (ESP) ................... 4.4909. Stan Wawrinka (SUI)................ 3.49510. Marin Cilic (CRO) ..................3.405
11. Grigor Dimitrov (BUL) 2.98512. Feliciano Lopez (ESP) ............2.38013. Gilles Simon (FRA) ............... 2.25514. Jo-Wilfried Tsonga (FRA) ..... 2.04515. Gaël Monfils (FRA) ............... 2.02016. Roberto Bautista (ESP) ..........1.98517. Kevin Anderson (RSA) ............ 1.96018. John Isner (USA) ....................1.76519. Tommy Robredo (ESP) ............1.76520. Ernests Gulbis (LAT) ..............1.730
ATP
HANDBALL : MONTPELLIER - PARIS SG
L'explication finale
Un quinzième titre de cham-pion de France tendra les brasà Montpellier en cas de succèscontre le Paris SG dans unerencontre aux allures de finale,demain.
C'est le match de l'année,entre incontestablement lesdeux meilleures équipes fran-çaises du moment. Cessoixante minutes pourraientsuffire à décider du nom duclub qui succèdera àDunkerque au palmarès. SiMontpellier s'impose, l'issue nefera guère plus de doute. Ilcomptera alors cinq pointsd'avance sur le PSG, avec qua-tre matches encore à jouer, etne devrait avoir aucun mal àgérer cette avance très confor-table.
Si les Parisiens venaient àl'emporter, en revanche, le sus-pense serait relancé. Le MAHBn'aurait plus qu'un pointd'avance, avec deux déplace-ments délicats encore à négo-cier, à Chambéry etDunkerque. Un nouveau titreconsacrerait le retour au pre-mier plan de Montpellier, quia su rapidement se reconstruireaprès avoir été ébranlé sur sesfondations par l'affaire des
paris sportifs présumés tru-qués. Les Héraultais avaientsubi une correction à l'aller àParis (36-20), pour ce qui restepour l'instant leur seule défaitede la saison en Championnat.
SANS ACCAMBRAY
Mais la jeune équipe dePatrice Canayer n'a jamaiscessé de progresser tout aulong de la saison et devrait pro-poser une toute autre opposi-tion aux Parisiens. Montpelliera l'avantage d'avoir eu le tempsde se reposer et de préparer aumieux cette rencontre, n'ayantplus joué depuis sa victoire àNîmes (24-19) le 16 avril.
Le PSG est lui sur le fil du ra-soir sur le plan physique, ayantaccumulé les matches ces der-nières semaines, avec notam-ment une victoire sur Nantes(32-26) en finale de la Coupede France il y a dix jours. Leclub parisien a ainsi perdu sonarrière gauche WilliamAccambray, victime d'une en-torse sérieuse du genou droitavec l'équipe de France la se-maine dernière en Macédoineet indisponible jusqu'à la finde la saison.
Brillant contre Nantes en fnale de la Coupe de France, JefreyM'Tima est actuellement sur un nuage.
Murray conforte sa troisième placeTENNIS - Andy Murray, vainqueur lundi du tournoi de Munich, a confortésa troisième place au classement ATP, actualisé après le titre duBritannique. Dans un Top 20 où les positions demeurent inchangées, avecNovak Djokovic toujours en tête devant Roger Federer, Murray empoche100 points de plus avec ce trophée, le premier de sa carrière obtenu surterre battue.
SIMPLE MESSIEURS (2E TOUR)
Milos Raonic (CAN/N.5) bat Juan Mónaco (ARG)................................................. 6-3, 6-4
SIMPLE MESSIEURS (1ER TOUR)
Nick Kyrgios (AUS) bat Daniel Gimeno (ESP) .......................................................6-2, 6-3Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N.12) bat Lukás Rosol (CZE) ......................................7-5, 6-3Grigor Dimitrov (BUL/N.10) bat Donald Young (USA) .........................6-4, 3-0 (abandon)Albert Ramos (ESP) bat Pablo Cuevas (URU) ..............................................3-6, 6-3, 6-4Fernando Verdasco (ESP) bat Guillermo García-López (ESP) .......................4-6, 6-2, 6-3Leonardo Mayer (ARG) bat Gilles Muller (LUX) .................................................... 6-3, 6-3Gaël Monfils (FRA/N.13) bat Viktor Troicki (SRB)............................................... 6-2, 6-0Marcel Granollers (ESP) bat Martin Klizan (SVK)....................................... 5-2 (abandon)
SIMPLE DAMES (2E TOUR)
Victoria Azarenka (BLR) bat Ajla Tomljanovic (CRO)........................................... 6-3, 6-3Ana Ivanovic (SRB/N.7) bat Elina Svitolina (UKR) ..............................................6-3, 6-4Petra Kvitová (CZE/N.4) bat Coco Vandeweghe (USA) ................................. 6-4, 2-6, 6-3Anastasia Pavlyuchenkova (RUS) bat Sara Errani (ITA/N.15) .............3-6, 7-6 (9/7), 6-4Barbora Záhlavová Strýcová (CZE) bat Varvara Lepchenko (USA) ...................... 6-4, 6-2Caroline Garcia (FRA) bat Karolína Plísková (CZE/N.14) ...........................6-2, 4-6, 6-1Maria Sharapova (RUS/N.3) bat Mariana Duque (COL) .......................................6-1, 6-2
MADRID
Le Journal de l’Île 89Mercredi 6 mai 2015 SPORTS MONDE
BASKET-BALL : NBA
Curry couronné Stephen Curry a été désigné meilleur joueur (MVP) de la saison, mais le frêle meneur shooteur de GoldenState demeure humble et proche du public.
Comme avant chaquematch, Curtis J. a saisile ballon avec lamême précaution que
s’il s’agissait d’un nouveau-né.Depuis le bord du parquet,l’agent de sécurité, Afro-Américain d’une cinquantained’années, impeccable dans soncostume, garde le couloir duvestiaire des Golden StateWarriors. Et il a désormais unenouvelle mission de la plushaute importance. À quelquesmètres de là, au seuil du couloirqui plonge sous la tribune,Stephen Curry attend l’of-frande entouré par un publicdéjà nombreux. C’est ainsi quela star des Golden StateWarriors termine chaqueéchauffement à l’Oracle Arenad’Oakland, par un tir d’unequinzaine de mètres à quelquescentimètres des fans.
Un véritable condensé dupersonnage qu’est devenu lejoueur des Warriors cette sai-son. Un shooteur magiquequi fascine tout en semblantsi proche. "C’est un joueur ta-lentueux d’un côté et puis unêtre humain complet, bienconstruit, qui a les pieds surterre", confirme Steve Kerr,son entraîneur. De tous les as-sistants coaches chez lesWarriors, Bruce Fraser estcelui qui passe le plus detemps avec Curry.
Il poursuit : "C’est une bonnepersonne ! Je ne pense pas qu’ilse sente au-dessus des autres etc’est une très bonne qualité."
Cette sensation de douceurde caractère se renforce à me-sure qu’on se rapproche deStephen Curry. Ses yeuxclairs, sa coupe nette, sestraits fins et ses dents très lé-gèrement écartées donnent àson sourire – souvent affiché– une touche juvénile. Il n’y aque son petit bouc pour cas-ser cette impression.
Dans les publicités d’UnderArmour, passées en bouclecette année sur les télés amé-ricaines, l’acteur Jamie Foxxqualifie même Curry de"baby-faced assassin" (l’assas-sin au visage de bébé). "Il y aun vrai côté enfantin mais de labonne manière, reprend Fraser.Il adore jouer, il aime les gens,les relations avec les coéqui-piers... Peut-être parce qu’il agrandi dans cet environnementavec son père."
Dell Curry a joué seize sai-sons en NBA, dont une àCleveland, durant laquelleStephen est né à Akron, laville de naissance de LeBronJames également. Mais c’esten Caroline du Nord queCurry a grandi.
Bien gâté, puisqu’en 1992, àquatre ans, il était déjà sur lebanc d’un All Star Game, ins-tallé sur les genoux de sonpère qui participait auconcours de tir à trois points.Une photo devenue célèbre
lorsque Curry a lui-même prispart au match des étoiles (en2014) avant d’en remporter leconcours à trois points cetteannée. Avoir un papa joueur– qui portait également le nu-méro 30 – avait d’autres avan-tages. "Ma partie préférée, sesouvient Curry, c’était d’allerà l’entraînement le matin dumatch. Parfois, un des coachespouvait me laisser intégrer undes exercices de tirs avec lesjoueurs!"
Gâté, donc, oui, mais paspourri. Il faut dire que, dansla maison Curry, on ne rigolepas avec la discipline.Stephen n’a pas été autorisépar ses parents à jouer sonpremier match de lycée. "Jeme suis retrouvé au milieu duvestiaire à devoir expliquer àmes coéquipiers que je n’allaispas pouvoir jouer parce que jen’avais pas fait mes corvées laveille", raconte-t-il.
Du coup, à vingt-sept ans,voilà Stephen Curry marié de-puis quatre ans à Ayesha etpapa d’une petite Riley (3 ansen juin), avec pas la moindreincartade hors des parquetspour altérer son image de par-fait chrétien. "C’est en dehorsdu terrain que j’ai le plus apprisde mon père, estime-t-il, no-tamment avec la façon dontil traitait les supporters. Ilavait toujours du temps pour si-gner des autographes."
KERR : "C’EST UN TIMDUNCAN
D’AUJOURD’HUI"
Sur les terrains, ce sont lesactions d’éclat qui se sontmultipliées cette saison, lesshoots électrisants ou lespasses spectaculaires délivréespar un arrière de 1,91 m auphysique passe-partout.Arrivé cette année dans lestaff, Fraser explique : "Je faissouvent du un contre un avec luià l’entraînement et j’ai été sur-pris, car il est plus puissant etrapide qu’on ne peut l’imagineren le regardant jouer."
Ajouté à un tir fatal – il a en-chaîné soixante-dix-sept pa-niers à trois points réussis lorsd’un entraînement mi-avril !–, cela brosse le portrait d’unmeneur de jeu brillant et d’unshooteur exceptionnel.
Le tout sans faire preuved’un égo démesuré. "C’est unTim Duncan d’aujourd’hui",analyse Steve Kerr, qui a étésacré champion en tant quejoueur avec Duncan."Quelqu’un a dit “Mini Tim”, cen’est pas moi, ajoute Kerr enrigolant. C’est un mélange trèsrare d’un grand talent et d’unevraie modestie. Il n’a même pasbesoin de dire un mot, commeTim. Mais ils iraient tous à labataille pour lui."
Même si LeBron James restele joueur le plus connu de laNBA, l’armée des fans de
Curry – joueur convoqué auAll Star Game 2015 avec leplus de votes du public –continue de croître.
La preuve la plus éclatante? Le mois dernier, MattBarnes des Los AngelesClippers, le plus féroce rivaldes Warriors, a demandé à ses
jeunes jumeaux de s’habillercomme leur idole pour allerà l’école.
Le premier est revenu dansla tenue de papa, maillot desClippers sur le dos. Et ledeuxième ? C’est en StephenCurry qu’il est allé en cours.
Maxime Malet/L'Équipe
La nouvelle était attenduemais la victoire de StephenCurry dans la course au titrede MVP s’est avérée encoreplus large que prévu. JamesHarden (Houston Rockets)n’a pas fait le poids (voir ci-contre) puisque le meneurdes Golden State Warriors aobtenu cent premières placessur cent trente votants poursuccéder à Kevin Durant.
Voilà Curry en bonne com-pagnie dans l’histoire de laNBA puisque le dernier me-neur de jeu à avoir guidé sonéquipe à au moins 65 vic-toires (67 pour les Warriorscette année), avec unemoyenne de plus de 20points (23,8 pour Curry) etun titre de MVP était MagicJohnson avec les Los Angeles
Lakers, en 1986-1987. Cettesaison-là, Magic avait ajoutéle titre NBA et celui de MVPdes finales à sa razzia… Ledernier meneur distinguéétait Steve Nash avecPhoenix, en 2005 et 2006.
Ce trophée relie aussiCurry à un autre grand nompuisque la franchise desWarriors n’avait plus eu deMVP dans ses rangs depuisun certain WiltChamberlain (en 1960) alorsque l’équipe était encorebasée à Philadelphie(jusqu’en 1962). Et pour ré-écrire un peu plus les livresd’histoire de la NBA, Curryva tenter d’apporter auxWarriors leur deuxième titre,après celui de 1975.
M. Ma.
Il rejoint Magic etChamberlain
OAKLAND (Californie), 3 MAI 2015. - Curry dans son exercice favori,le tir à trois points (ici, devant Jef Green) lors du premier match dela demi-Anale de Conférence remporté par les Golden State Warriors(101-86) contre Memphis. (Photo : Ezra Shaw/Getty Images/AFP)
PLAY-OFFS : .E TOUR
Clippers et Bulls d'entréeLes Los Angeles Clippers et
Chicago ont entamé au mieuxleurs demi-finales deConférence dans les play-offsNBA, en s'imposant à l'exté-rieur pour leur premier match,respectivement à Houston etCleveland.
Les Clippers, pourtant privésde leur vedette Chris Paul, undes favoris pour le titre de MVPde la saison, blessé à une cuissesamedi en éliminant SanAntonio, se sont imposés àHouston 117-101. BlakeGriffin a compensé l'absencede Paul avec son troisième tri-ple double des play-offs (26points, 14 rebonds et 13passes), complété par 21 pointsde Jamal Crawford, 20 de MattBarnes et 17 de J.J. Redick. Le
match N.2, hier dans la nuit,est également programmé àHouston. "Nous ne faisons pasétat des blessures, nous n'en par-lons pas, nous disons seulementà nos gars d'enchaîner les combi-naisons et de jouer, et c'est ce queles gars ont fait, a déclaré àHouston l'entraîneur desClippers, "Doc" Rivers. Ils sa-vaient que sans Chris ils de-vraient jouer différemment, maisils l'ont accepté".
Les Chicago Bulls sont allésgagner chez les ClevelandCavaliers de LeBron James 99-92, avec 25 points de DerrickRose, 21 de Pau Gasol 20 deJimmy Butler, qui a marqué 7des derniers 11 points de sonéquipe. Le match N.2 sera en-core joué à Cleveland.
Blake Grifn (ici face à Trevor Ariza) et les Los Angeles Clippersont déjà donné le tempo alto de ce deuxième tour.
EXPRESS
Guildford quittera ClermontRUGBY - L'ailier international néo-zélandais Zac Guildford, n'honorera passa deuxième année de contrat avec Clermont et quittera le club à la finde la saison pour des raisons personnelles. "Nous savions en engageant Zacque nous faisions un pari. Sportivement, nous l'avons réussi puisqu'il a réponduà nos attentes en jouant une vingtaine de rencontres, malheureusement lepoids de l'éloignement et sa fragilité ont été des barrières trop importantes",annonce l'ASM.
Nick Abendanon joueur de l'annéeCOUPE D'EUROPE - L'arrière anglais de Clermont Nick Abendanon a étédésigné joueur de l'année en Coupe d'Europe par "un jury d'experts".Abendanon, 28 ans, a notamment inscrit un essai lors de la finale toutefoisperdue par l'ASM contre Toulon (24-18) samedi dernier à Twickenham.
Petacchi pour la 14e foisCYCLISME - L'Italien Alessandro Petacchi, 41 ans et 22 succès d'étape dansle Giro, disputera pour la 14e fois le Tour d'Italie, dont la prochaine éditions'élancera samedi du littoral de la Ligurie. Petacchi a couru pour la premièrefois le Giro en 1998. Sa dernière victoire d'étape dans la course rose datede 2011.
Jeannesson forfait après sa chuteTOUR D'ITALIE - Arnold Jeannesson, qui a chuté dimanche au GP de laSomme, a déclaré forfait pour le Giro qui commence samedi près deSanremo. Le Vendéen, 29 ans, a été touché au visage (points de suture àla lèvre, fracture dentaire), aux mains et aux genoux.
Pacquiao va se faire opérerBOXE - Manny Pacquiao, battu aux points par Floyd Mayweather dans ledernier "combat du siècle" en date samedi à Las Vegas, va devoir être opéréde l'épaule droite.Le Philippin de 36 ans avait révélé après le match s'êtreblessé à l'épaule lors de sa préparation, blessure réveillée selon lui à partirdu 3e round.
Oracle Team USA "vole"VOILE - Oracle Team USA est devenue la première équipe de la prochaineCoupe de l'America à "voler" au-dessus de l'eau avec un catamaran AC45S(13,45 m) à foils aux Bermudes, sur le site même où aura lieu la 35e "Cup"en 2017.
Le Journal de l’Île90 SPORTS MONDE
CYCLISME
"Il y a un manque de transparence"
Le début de saison a été marquépar l’avènement de JohnDegenkolb dans les classiques,un Gand-Wevelgem d’antho-
logie, un Nairo Quintana qui virevoltesous la neige de Tirreno, mais aussipar les turbulences de l’affaire Astana,le rapport de la Commission indépen-dante pour la réforme du cyclisme(CIRC) et le contrôle positif de LloydMondory à l’EPO. Quand on a pro-posé à Romain Bardet de discuter del’état de son sport, il a immédiate-ment accepté. Alors que la plupart descadors du peloton bottent en toucheau moment d’aborder ces questions,le 6e du Tour de France, vingt-quatreans, a lui des choses à proposer.
Qu'avez-vous pensé de la gestiondu dossier Astana ?
"On doit faire confiance à nos ins-tances, mais ça a quand même traînésur la longueur, on ne savait pas tropce qui se passait… J’espère que laCommission indépendante l’est suf-fisamment pour pouvoir juger en sonâme et conscience si c’est un pro-blème au niveau de l’équipe ou si cesont des cas individuels. On n’a ja-mais eu trop d’informations sur ledossier, même dans la presse, doncc’est difficile de se faire une opinion.
Cette opacité, c’est un problème…Oui, on ne sait pas trop sur quels cri-
tères la décision est basée. Est-ce quec’est un manque d’éléments concretsou la peur de s’en prendre à un masto-donte du cyclisme moderne ? Je n’aipas d’a priori, j’ai de toute façon dumal à croire à un dopage organisé,mais je trouve qu’il y a un manque detransparence. L’Union cycliste interna-tionale et la commission des licencesne nous donnent rien, on aimerait lireles rapports, que ce soit rendu public.C’est important. Le cyclisme a tropfonctionné dans le secret, l’omerta par-fois. Pour qu’on soit attractifs, il fautqu’on soit transparents.
On a également l’impression quela décision a été accueillie avec fa-talité, que tout le monde est immé-diatement passé à autre chose…
C’est ça. J’ai également le sentimentqu’il y a un a priori vis-à-vis des ins-tances de la justice sportive, un rap-port de forces qui peut être déséquili-bré entre certains grands groupes oucertains grands coureurs et en facel’UCI qui semble avoir des moyens li-mités pour se pourvoir en justice etfaire valoir ses droits.
Et le rapport du CIRC, l’avez-vouslu ?
Pas dans sa totalité.Cela vous a-t-il intéressé ?Que retenir quand on lit qu’entre 20
et 80 % des coureurs se dopent ? Maisqu’est-ce que ça veut dire ? Ça dit toutet son contraire. À partir de là, j’aifermé le rapport. Sur quels élémentsirréfutables ils se sont basés pour in-terroger untel plutôt qu’un autre ? Onne connaît pas tout le panel. Onprend un échantillon qui est tout sauf
représentatif de l’état du peloton. L’undit 10 %, l’autre 90 %, donc on va faireune moyenne. Allez, 50 % des cou-reurs du peloton se dopent, commeça tout le monde est content. Je n’aipas reconnu mon sport là-dedans.
Le rapport avance quelques re-commandations. Les contrôles denuit, qu’en dites-vous ?
Je suis tout à fait d’accord. Les ru-meurs disent que certains ont des in-tervalles de deux ou trois heures pourque les produits ne soient plus visiblesdans l’organisme.
Cela peut-il être si court ?C’est ce qui se dit. Les contrôles de
nuit, ça devrait rester un régime d’ex-ception, sur la base d’un faisceau d’in-dices suffisant, mais ça pourrait êtreune arme pour accentuer la pression.
Et les corticoïdes, faut-il les inter-dire en course ?
Pfff… Ben c’est sûr, la question ne sepose pas.
Mais alors pourquoi cela n’est-ilpas encore réglé ?
On entend tellement de bruits dansle peloton… C’est un vrai problème.Ah, je fraude, oui, mais j’ai un permisde frauder, et je passe. Le règlementest trop prévenant. Je ne remets pasen cause le bien-fondé de certaines in-filtrations pour soigner des problèmesrécurrents, tendineux par exemple,mais le fait est que ça peut être instru-mentalisé à d’autres fins, donc il fautinterdire strictement toute compéti-tion pendant l’effet du traitement. Situ prends des corticoïdes, tu restes àla maison, tu ne cours pas, pointbarre. Qui pour vérifier que tu as vrai-ment ce problème-là ? Est-ce que ladose est appropriée ? Ou alors, çapasse par un médecin de l’UCI qui lui-même fait ces infiltrations…
L’idée d’une pharmacie centrale,où toutes les équipes devraient s’ap-provisionner pendant les courses, aégalement été avancée…
Ça peut être intéressant,mais qu’est-ce qui empêcherale médecin de telle équiped’aller se fournir ailleurs ?Quel contrôle là-dessus en-core ? C’est plus sur certainsmédecins qu’on doit s’inter-roger. Il faudrait que les mé-decins soient certifiés UCI,
qu’ils passent devant une commissionqui va éplucher leur passé, mais je res-sens une certaine défiance dans leséquipes vis-à-vis de l’UCI, et c’est pourça que ça freine l’instauration de tellesmesures. Pourquoi ne pas envisager,au moment des transferts, que l’UCI,qui doit cibler certains coureurs enfonction de leur passeport biologique,communique ça aux équipes pourleur recrutement ? Pour les alerter surcertains profils. Les modalités restentà définir, parce ça pose un problèmede discrimination à l’embauche. Maisc’est le problème avec le passeport,quelles sanctions à partir de quelsseuils ?
Comment avez-vous vécu lecontrôle de votre équipier LloydMondory ?
Je ne l’ai pas assez dit ? (Il sourit.)Si, mais vous avez dû continuer à
y penser…Ça met en lumière l’extrême préca-
rité des équipes. Comme n’importeoù, quand tu as une fraude aussi grave
et intolérable, ça remet en cause l’ins-titution entière.
Qu’est-ce qu’on peut faire ?De la prévention.Et le fait que l’équipe soit désor-
mais en sursis…On y pense mais il ne faut pas s’arrê-
ter là-dessus. Il faut sanctionner da-vantage. Un coureur qui a fauté pourune substance aussi lourde doit pou-voir être attaqué par l’équipe elle-même, ou par une association de cou-reurs au sein de l’équipe, pour lespréjudices subis, l’atteinte à l’imageou la perte de chance. Le salaire s’ar-rête le jour du contrôle positif, mais sile coureur fait ça depuis trois ans, qu’ilvole des courses et prend l’argent ? Sion garde tous les échantillons, peut-être que certains produits seront faci-lement détectables dans dix ans, doncon peut faire planer la menace de de-voir rendre tous les gains de la carrièreaprès coup. Là, dans l’esprit de cer-tains, ça changerait les choses.
AG2R La Mondiale travaille avecl’Institut des sciences du sport del’université de Lausanne (ISSUL).Adhérez-vous à leur approche ?
Oui. Leur indépendance, le fait quece ne soit pas des gens du milieu, çapermet une ouverture d’esprit, une re-mise en question. Ils peuvent ouvrirles yeux sur des pratiques dans le mi-lieu. Tout part de la prise en chargedu coureur. Avant, il n’y en avait au-cune, le mec faisait ce qu’il voulait,son staff ne savait même pas forcé-ment ce qu’il faisait. Maintenant, onvit ensemble presque trois cent
soixante-cinq jours par an, le cyclismetend vers ça, un peu comme dans les
sports co. Avoir, comme àChambéry Formation, oùj’étais, une unité de lieu, avoirles mecs qui s’entraînent toutle temps ensemble, toujoursle même staff, pas de per-sonnes extérieures qui peu-vent graviter autour del’équipe.
Est-ce la clef ?Pour limiter les dérives, oui.
C’est toujours plus de structures, pourque le coureur n’ait pas à chercher parses propres moyens des solutions. Onconnaît la faiblesse que peut avoirl’être humain, donc il faut le prévenirde certaines tentations, surtout dansle vélo où il y a quand même un ter-reau. Il faut que tous les coureurssoient entraînés par l’entraîneur del’équipe. C’est de plus en plus le cas,mais ça devrait être une obligationinscrite dans le contrat de travail, qu’ily ait une transparence à 200 %. Jeconçois qu’on ne divulgue pas nosméthodes d’entraînement à d’autreséquipes, mais, au sein de la mêmeéquipe, il faut qu’il n’y ait aucun se-cret. Moi j’avais eu des réflexions decertains coureurs qui étaient entraînéspar des gens extérieurs à l’équipe etqui ne voulaient pas mettre leurs don-nées sur la plate-forme communeparce qu’ils disaient : “Ah ben moi, jepaie quelqu’un, je voudrais surtoutpas que mes secrets d’entraînementsoient la propriété de tous.” J’étais ef-faré devant ce type de comportement.Je n’ai rien à cacher, mes donnéesd’entraînement, si elles peuvent servirà un néo-pro pour qu’il progresse plusvite…
Cela existe-t-il encore ?De moins en moins….Donc il faudrait un entraîneur
principal……qui ait les données de tous les
coureurs. Et après, en regroupant lesdonnées d’entraînement, les profils
de record-puissance, et les variablesbiologiques… Si l’UCI arrive à avoirla main et en fait un excellentusage… Le problème c’est qu’on atoujours un peu des réticences, vucertains éléments qui nous ont étéservis, pas de machination, mais derelations opaques au niveau de la têtede l’UCI. Donc on a un peu de mal,spontanément, à livrer nos données,mais si l’UCI arrivait à recouper cesdonnées d’entraînement et ces don-nées biologiques, sous l’autorité d’uncomité d’experts, je suis quasimentcertain que tu peux tout voir et pren-dre des sanctions.
Comment améliorer le soutienpsychologique apporté aux cou-reurs ?
C’est une réflexion qui est en traind’être menée avec certains de nossponsors, parce qu’il y a forcément lapeur de la fin du contrat. Ceux quin’ont pas de contrat, ils se disent : “Jen’ai rien à perdre.” Il faut accompa-gner les coureurs dans leur reconver-sion, certaines qualités des sportifs dehaut niveau peuvent servir dans desdomaines totalement différents.Pourquoi les sponsors ne s’engage-raient pas à proposer certains postesou certaines formations aux coureursdes équipes dont ils sont partenaires ?
Cela dédramatiserait les fins decontrat…
Bien sûr. Il faut encourager les jeunesà se former davantage durant leurspremières années professionnelles,pour qu’ils puissent faciliter ces pas-serelles-là, il faut qu’ils aient un profilattractif pour le groupe après leur car-rière. Parce qu’il y a une énormecrainte, une psychose dans le pelotonà partir de mai-juin. Les fins decontrat, ça anime toute la fin de sai-son, les mecs n’ont que ça à l’esprit.Ça se comprend, cette précarité-làn’est pas à lire qu’à l’aune du cy-clisme. Sans être démago, c’est unepréoccupation de tout le monde."
Alexandre Roos
Romain Bardet a plein d’idées pour améliorer la santé ducyclisme, mais il regrette l’opacité des instances et leur poidslimité.
"Je ressens une défiance dans leséquipes vis-à-vis de l’UCI et c’est pourça que ça freine l’instauration de cer-taines mesures"
"Il faut que tous les coureurs soiententraînés par l’entraîneur de l’équipe.Ça devrait être une obligation inscritedans le contrat de travail, qu’il y aitune transparence à 200 %"
CLERMONT-FERRAND, 6 DÉCEMBRE 2014. - Romain Bardet chez lui l’hiver dernier pendant la trêve. Photo AlexMartin/L’Équipe
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Le Journal de l’Île 91Mercredi 6 mai 2015
France Monde&
Après avoir crié à la "félonie" etdemandé à la benjamine de sesfilles de lui "rendre son nom",le cofondateur du FN a tonné
hier pour dénoncer un "complot" ourdi"de dos". Surtout le finaliste de la prési-dentielle de 2002 se dit opposé, "pourl'instant," à une victoire de la présidentedu parti d'extrême droite à l'Elysée, ju-geant que ce serait "scandaleux" car, àses yeux, elle est même "un peu pire"que l'UMP et le PS.
Pas question pour lui d'accepter le ver-dict du bureau exécutif -"un pelotond'exécution"- qui l'a suspendu lundi duFN et a décidé la tenue d'une Assembléegénérale extraordinaire pour retirer desstatuts du parti le titre de présidentd'honneur, dont il jouit depuis 2011.
Cette "répudiation" marque un nouvelépisode dans la saga familiale, après larupture totale du "Menhir" avec sa filleaînée Marie-Caroline, coupable d'avoirrejoint les rangs des mégrétistes fin1998. Baroud d'honneur ? Reste en effetà savoir si sa contre-attaque se traduira
surtout par des offensives médiatiquesou s'il pourra mettre à exécution ses me-naces de "recours".
"Plutôt qu'à la retraite, je pense à l'at-taque, moi (...) Je me battrai par tous lesmoyens pour faire rétablir la justice (...) Jene menace pas, je frappe", prévient-il enévoquant une démarche avec ses"conseils" et "un certain nombre de gensfidèles à l'esprit du FN".
'OUTRANCE' DE JEAN-MARIE LE PEN
Seule membre du BE à s'être opposéeà sa suspension, Marie-ChristineArnautu a estimé hier qu'on "ne jettepas le président fondateur du Front d'unrevers de la main". Tout en tentant deminimiser la charge de Jean-Marie LePen, traduction d'une "blessure terrible".
Du côté de la présidente du FN, on re-fuse d'imaginer une véritable "guerre"père-fille. Wallerand de Saint Just, tré-sorier du parti, ne "croit pas" que M. LePen puisse pourrir la bonne marche du
FN, qui pourrait selon lui changer denom. La guerre ? C'est "plutôt le chantdu cygne", affirme un autre mariniste."Il n'y a aucun recours possible et LePen le sait parfaitement".
"Avec les déclarations qu'il a faites, il estdans le discrédit, il va s'isoler plus encore",veut croire ce cadre en lui opposant "lesang-froid" de Marine Le Pen. MarionMaréchal-Le Pen a pris clairement sesdistances en déclarant hier ne pas vou-loir être "prise en otage par Jean-MarieLe Pen" et veut se donner le temps de laréflexion sur sa candidature aux régio-nales en Paca.
Marine Le Pen a elle choisi de resterassez silencieuse dans les médias."L'outrance" de son père montre qu'iln'y avait "pas d'autre solution" que lasanction, s'est-elle contentée de déclarerhier sur Europe 1.
Son bras droit Florian Philippot a luimis en avant le fait que les militants FNs'étaient "lassés" de ses "provocationspermanentes" de M. Le Pen, "très éloi-gnées de la ligne du FN, validée par lesadhérents", passés de 22.000 à 42.000depuis la prise de pouvoir de Marine LePen. En clair: mieux vaut ce mauvaismoment de déballages médiatiquespour essayer de tourner définitivementla page Jean-Marie Le Pen.
Toute à sa stratégie de "dédiabolisa-
tion", Marine Le Pen a frappé un grandcoup contre son père après ses nou-velles provocations, début avril: répéti-tion de sa vision plusieurs fois condam-née par la justice des chambres à gaz,"détail" de l'Histoire, défense du maré-chal Pétain, du "monde blanc" et cri-tique en règle de la démocratie.
Dans les sondages, Mme Le Pen nesemble pas pâtir pour l'heure de ces que-relles familiales. "Le Front est plus hautque jamais", proclame M. Philippot encitant un sondage Odoxa publié hier,qui met Marine Le Pen en tête d'un pre-mier tour de la présidentielle, devantNicolas Sarkozy.
Robert Ménard, maire de Béziers éluavec le soutien du Front national, adéclenché une polémique et suscitél'ouverture d'une enquête prélimi-naire hier, en faisant état d'un dé-compte des élèves musulmans de sacommune sur la base de leur pré-noms.
Il y a "64,6%" d'élèves de confessionmusulmane à Béziers, a lancé M.Ménard lundi soir sur France 2 aucours de l'émission Mots Croisés quiportait sur la crise au sein du FN, sansfournir, dans un premier temps, au-
cune explication sur l'origine de sonchiffre. "Ce sont les chiffres de ma mai-rie. Pardon de le dire, le maire a classepar classe les noms des enfants. Je saisque je n'ai pas le droit de le faire. Pardonde le dire, les prénoms disent les confes-sions. Dire l'inverse, c'est nier l'évidence",a répondu M. Ménard à la fin del'émission à un internaute qui s'inter-rogeait sur ce pourcentage.
A la suite de cette déclaration, uneenquête préliminaire pour "tenue illé-gale de fichiers en raison de l'origineethnique" a été ouverte, a indiqué à
l'AFP le procureur de la République deBéziers, M. Yvon Calvet.
"Honte au maire" de Béziers RobertMénard, a déclaré Manuel Valls hierdans un tweet, ajoutant que "laRépublique ne fait aucune distinctionparmi ses enfants".
Robert Ménard est "en dehors des va-leurs de la République" avec le "fi-chage" des élèves musulmans, a es-timé Bernard Cazeneuve.
"Un tel fichage est interdit par la loi.Ficher des enfants selon leur religion,c'est renvoyer aux heures les plus sombres
de notre histoire", a ajouté le ministrede l'Intérieur.
La ministre de l'Éducation NajatValaud Belkacem a elle aussi rappeléque le "fichage" des élèves musulmanssur la base de leur nom est "illégal" et"profondément anti-républicain". Elleavait en outre demandé à la rectricede Montpellier de saisir la justice.
Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a luicondamné une "pratique totalementillégale" qui "s'apparente à une discri-mination raciale".
Le bureau politique de l'UMP aadopté hier à la quasi-unanimité lanouvelle appellation du parti - "LesRépublicains" - et ses nouveaux statuts,façonnés par Nicolas Sarkozy, qui se-ront consacrés après un vote des mili-tants fin mai.
Seul le député-maire UMP du Havre,Edouard Philippe, proche d'AlainJuppé, s'est abstenu sur le nouveaunom. Les statuts du nouveau parti onteux été adoptés à l'unanimité, demême que le principe d'une "listeunique" pour la composition du futurbureau politique.
Au sortir de cette réunion, NathalieKosciusko-Morizet et Laurent
Wauquiez ont salué de concert "réno-vation", "renouvellement des pra-tiques", "retour de l'esprit collectif" ausein d'une famille qui a été au bord del'éclatement il y a quelques mois.
Changer le nom d'un parti, large-ment terni par la guerre Copé/Fillonde l'automne 2012 et par l'affaireBygmalion, fait partie de ce que l'an-cien chef de l'Etat avait promis pen-dant la campagne interne.
Le nom "Les Républicains" a filtrédans la presse, puis a suscité la polé-mique. La gauche y a vu "une capta-tion d'héritage" et "une "privatisationde la République par M. Sarkozy".Certains membres de l'UMP, dont cer-
tains proches d'Alain Juppé, ont de-mandé un vote.
Les militants voteront électronique-ment les 28 et 29 mai avant le congrèsqui se tiendra le 30 à La Grande Hallede la Villette à Paris.
La question sur le nom sera un choixentre "Les Républicains" ou le statu quo"UMP". Dans tous les cas, la signalé-tique est déjà prête. Le logo, qui a coûté25.000 euros, est en boîte. Et le nom aété déposé à l'Inpi (Institut national dela propriété intellectuelle). La demanderemonte même au 10 novembre 2014,si l'on en croit le site internet de l'Inpi.
Un avocat toulousain, ChristopheLéguevaques, avait annoncé mi-avril
une procédure judiciaire contre uneappropriation "d'un patrimoine com-mun".
"Changer de nom était devenu néces-saire compte tenu des turbulences etdes affaires qui ont terni le sigle del'UMP depuis deux ou trois ans", expli-quait encore hier l'ancien président del'Assemblée, Bernard Accoyer.
Le vote de hier est consultatif.L'ancien ministre et député-maireUMP de Saint-Quentin, XavierBertrand, n'avait pas caché qu'il auraitpréféré comme nouveau nom "LesPopulaires" mais trouve qu'il y a"mieux à faire" que de se déchirer surle sujet.
Jean-Marie Le Pen promet à Marineune bataille sans merci
POLITIQUE
Suspendu lundi soir par sa fille Marine du Front national,Jean-Marie Le Pen se dit prêt à lui livrer une bataille sansmerci, quitte à se poser en obstacle dans sa course pour laprésidentielle de 2017.
Béziers : Ménard établit des statistiques religieuses des élèves
POLÉMIQUE
Baptisée "Les Républicains", la nouvelle UMP façonnée par Sarkozy se profile
26% des Françaisapprouvent l'action
de Hollande, 49% celle de Valls
26% des Français approuventl'action de François Hollande (+ 1point par rapport à avril), et 49%celle de Manuel Valls (+ 4) selonun sondage Ifop-Fiducial pourParis Match et Sud Radio publiéhier. 73% n'approuvent pas l'ac-tion du président et 1% ne se pro-nonce pas. 50 % désapprouventl'action du Premier ministre et 1%ne se prononce pas.
60% considèrent que FrançoisHollande "défend bien les intérêtsde la France à l'étranger" (+ 2points), et 32% qu'il "dit la véritéaux Français" (+ 2).
Concernant Manuel Valls, 59%des personnes interrogées consi-dèrent que c'est "une personnalitéqui doit jouer un rôle important àl'avenir" (+ 8), 58% qu'il "dirigebien l'action de son gouverne-ment (+ 7) et 49% qu'il est "prochedes préoccupations des Français"(+ 7). Concernant l'opposition,36% estiment que l'opposition "fe-rait mieux que le gouvernementactuel si elle était au pouvoir" (pasde changement par rapport àavril), et 64% sont d'un aviscontraire (+ 1). Sondage réalisé partéléphone auprès d'un échantillonreprésentatif de 1.006 personnesdu 30 avril au 2 mai. Méthode desquotas.
SONDAGE
RÉFORMESFAMILIALESLes réformes de la politiquefamiliale mises en oeuvre en2014 et programmées cetteannée devraient entraîner d'ici2018 une perte de revenus pour3,2 millions de familles, tandisque près de 2,1 millions defamilles plus pauvres serontgagnantes, selon une étudepubliée hier. La publicationmensuelle de la Caisse nationaled'allocations familiales (Cnaf), "l'e-ssentiel", a évalué "les effetsredistributifs des réformesrécentes", en fin de montée decharge. Plusieurs mesuresconduisent à réduire l'aide verséeaux familles les plus aisées(abaissement du quotient familial,modulation des allocationsfamiliales à partir du 1er juillet ...).
SOCIALLa CFTC, premier syndicat dugroupe Lafarge, a dit hierredouter la suppression de 380postes dans les fonctions support(direction, commerciaux...) ducimentier à travers le monde,l'entreprise assurant cependantqu'aucun site industriel français neserait impacté par la fusion avecHolcim. La direction de Lafarge(63.000 employés dans le monde)a annoncé en avril, lors d'un comitéeuropéen, que la fusion avec lesuisse Holcim (68.000) entraînerait"380 suppressions de postes" dansles fonctions support.
Le Journal de l’Île92 Mercredi 6 mai 2015MONDE
Ce voyage marque le retour di-plomatique de Washingtonen Somalie. Plongée dans lechaos depuis 1991, elle est
aux prises depuis 2007 avec l'insurrec-tion des islamistes somaliens shebabaffiliés à Al-Qaïda, qu'une force régio-nale africaine combat avec l'appui mi-litaire des Américains.
"Il y a plus de 20 ans, les Etats-Unis ontété contraints de se retirer de votre pays.Nous y retournons maintenant en colla-boration avec la communauté internatio-nale, porteurs de forts espoirs mais aussiévidemment d'inquiétudes", a lancé M.Kerry dans une déclaration à la presseà l'aéroport de Mogadiscio.
Impliqués militairement dans ce payscontre les shebab, les Etats-Unis restenttraumatisés par l'échec de leur inter-vention militaire et humanitaire souspavillon de l'ONU au début des années1990.
Une humiliation symbolisée par le si-nistre "Black Hawk Down" du 3 octo-bre 1993, la bataille de Mogadiscio aucours de laquelle des hélicoptères amé-ricains furent abattus et 18 soldats tuéspar des miliciens qui avaient traînéleurs cadavres dans les rues. Les Gi'savaient débarqué en décembre 1992pour venir en aide aux Somaliens, enproie à la famine et à la guerre civile.
Deux décennies après cette défaiteaméricaine, "je suis ici aujourd'hui parceque la Somalie fait des progrès dans samission afin que les choses aillent mieux",a lancé le secrétaire d'Etat.
Il a effectué une visite de trois heureset demie, tenue secrète jusqu'au der-nier moment et qui s'est déroulée sous
très haute sécurité. John Kerry est restéà l'aéroport, où il s'est entretenu avecle président Hassan CheikhMohamoud et son Premier ministreOmar Abdirashid Ali Sharmake.
"Je suis heureux d'être ici. Avez-vousattendu longtemps? J'espère que non",a déclaré M. Kerry au chef de l'Etat so-malien. "Cela valait la peine d'atten-dre", lui a répondu son hôte car "c'estun grand moment pour nous".
De fait, "c'est un moment très impor-tant pour la Somalie. De grands pro-grès ont été réalisés", a insisté JohnKerry, qui a vu aussi des responsablesrégionaux et de la société civile.
FRAGILE GOUVERNEMENT
Au plan politique, le ministre améri-cain a plaidé pour le bon déroulementd'élections législatives en 2016 dans cepays privé de réelle autorité centraledepuis la chute du président Siad Barréen 1991.
"Trois années ont passé depuis l'adoptiond'une Constitution provisoire et l'introni-sation d'un Parlement. Avec l'aide del'Amisom (la force armée de l'Union afri-caine), les forces somaliennes ont repousséles shebab hors des centres où sont concen-trées les populations", s'est-il félicité.
"Aux côtés de nombreux autres parte-naires internationaux, les Etats-Unis sontdisposés à faire ce qu'ils peuvent pouraider la Somalie à jouir de la sécurité, dela prospérité et de la paix que vous méri-tez", a conclu M. Kerry, rentré ensuiteau Kenya voisin.
Aucun secrétaire d'Etat n'était jamaisallé dans ce pays de la Corne de
l'Afrique. Les Etats-Unis et la Somalie ont réta-
bli leurs relations diplomatiques en2012, et le président Barack Obama anommé en février un ambassadeurpour la Somalie, une première depuisun quart de siècle. Mais Washingtonne rouvrira pas à moyen terme unechancellerie à Mogadiscio et l'ambas-sadrice Katherine Dhanani pilotera lachancellerie pour la Somalie depuisl'ambassade américaine de Nairobi.
Reste que l'actuel gouvernement so-malien ne tient debout que grâce ausoutien militaire et financier de lacommunauté internationale.
Il est incapable d'étendre son autoritéau-delà de la capitale et de sa périphé-rie malgré le recul militaire des shebab,souvent remplacés sur le terrain pardes chefs de guerre.
Les insurgés multiplient encore les at-taques et les actions de guérilla en
Somalie et au Kenya, meurtri il y a unmois par le massacre de l'université deGarissa (148 morts).
John Kerry a remercié à Mogadiscioles cinq pays africains de l'Amisom(Kenya, Ouganda, Burundi, Djibouti etEthiopie) qui épaulent un embryond'armée somalienne. Les Etats-Unisont consacré depuis 2007 "plus d'undemi-milliard de dollars" à la Force del'Union africaine, d'après la MaisonBlanche.
Les Américains ont en outre mené cesdernières années des opérations mili-taires en Somalie - attaques de dronesnotamment - contre les shebab, tuanten septembre leur chef Ahmed Abdi"Godane".
"Nous continuerons à nous impliqueravec la Somalie jusqu'à mettre un terme àla terreur propagée par les shebab", a pro-mis un responsable du départementd'Etat.
EN VISITE HISTORIQUE À MOGADISCIO
Kerry salue les "progrès" de la SomalieLors d'une visite historique à Mogadiscio, le secrétaire d'Etataméricain John Kerry a salué hier les "progrès" réalisés par laSomalie, plus de 20 ans après la débâcle militaire des Etats-Unis dans ce pays de la Corne de l'Afrique toujours en guerre.
John Kerry a salué hier les "progrès" réalisés par la Somalie, plus de 20 ansaprès la débâcle militaire des Etats-Unis dans ce pays.
Le groupe État islamique (EI) a reven-diqué hier pour la première fois une at-taque aux Etats-Unis, dont les deux au-teurs qui visaient un rassemblementislamophobe au Texas ont été abattus,et prévenu qu'il y mènerait de nouveauxattentats.
"Deux soldats du califat ont mené uneattaque contre un exposition de carica-tures contre le prophète à Garland,Texas, Amérique", a annoncé la radio del'organisation qui a proclamé un "cali-fat" à cheval sur l'Irak et la Syrie.
"Nous disons à l'Amérique: ce qui seprépare sera plus important et plusamer. Vous verrez des choses horriblesmenées par les soldats de l'État isla-mique", a menacé le groupe jihadiste.
Les deux hommes qui avaient attaquédimanche un rassemblement del'American Freedom Defense Initiative,considérée comme islamophobe, orga-nisant un concours de caricatures duprophète Mahomet, ont été abattusaprès avoir blessé un garde. L'islam in-terdit toute représentation du prophète.
L'un des deux assaillants avait l'objetd'une enquête du FBI pour avoir ex-primé l'intention de faire le jihad, selondes documents de justice obtenus parl'AFP.
Selon les médias américains, les deuxislamistes présumés étaient Elton
Simpson, 31 ans, et Nadir Soofi, 34 ans,qui partageaient d'après le Los AngelesTimes un appartement à Phoenix, dansl'Arizona (sud-ouest). CNN a diffusé desimages d'agents du FBI pénétrant dansl'appartement pour le fouiller.
D'après des documents de justice ob-tenus par l'AFP, Elton Simpson avait étécondamné en août 2011 en Arizona àtrois ans de mise à l'épreuve pour avoirmenti au FBI.
Dans des enregistrements du FBI,Simpson évoquait son souhait de se ren-dre en Somalie pour rejoindre ses "frères"et accomplir le jihad.
Mais le juge avait estimé qu'il n'y avaitpas assez de preuves pour établir qu'ilavait l'intention de rejoindre un groupeislamiste en Somalie.
'MAUVAIS CHOIX'
Le père d'Elton Simpson a quant à luidit à la chaîne ABC News que son fils,qui travaillait dans un cabinet de den-tiste, avait "fait un mauvais choix"."Nous sommes Américains et nouscroyons en l'Amérique. Ce que mon filsa fait reflète très mal ce qu'est ma fa-mille", a déclaré Duston Simpson.
L'attaque s'est produite dimanche dansla grande banlieue de Dallas. Un policiera abattu avec son seul pistolet de service
les deux hommes lourdement armés quitentaient d'attaquer le rassemblementet n'ont réussi à blesser que légèrementun garde de sécurité.
Un porte-parole de la police deGarland, Joe Harn, a précisé lundi lorsd'une conférence de presse que les deuxhommes étaient sortis de leur véhiculeet avaient immédiatement ouvert le feuavec des fusils mitrailleurs.
"Clairement, ils étaient là pour tirer surles gens", a-t-il dit, soulignant que "sousle feu auquel il était soumis", son agentavait fait "un excellent travail" et qu'ilavait "probablement sauvé des vies".
Le gouverneur du Texas Greg Abott adéclaré que les enquêteurs se pen-chaient sur "les liens des assaillants avecl'activité terroriste organisée".
- 'Pas de comparaison possible' -
Cette attaque n'est pas sans rappelerl'attentat mené en janvier à Paris contrel'hebdomadaire satirique françaisCharlie Hebdo, qui avait publié des ca-ricatures du prophète Mahomet. Cetteattaque avait fait douze morts, dont plu-sieurs dessinateurs.
Mais pour le rédacteur en chef de l'heb-domadaire satirique, Gérard Biard, etson critique de cinéma, Jean-BaptisteThoret, il n'y a "pas de comparaison pos-sible".
"Nous n'organisons pas de concours.Nous faisons seulement notre travail.Nous commentons l'information.Quand Mahomet fait l'info nous dessi-nons Mahomet, mais sinon non. Nouscombattons le racisme et nous n'avonsrien à voir avec ces gens-là", a dit GérardBiard, dans l'émission d'informations deCharlie Rose aux Etats-Unis.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a lui réaffirmé que de tels actescriminels "n'ont rien à voir avec la reli-gion ou les croyances", a souligné leporte-parole du l'ONU StéphaneDujarric. "Il faut défendre ses idées parle dialogue démocratique et le débat, laviolence n'est jamais justifiée", a-t-ilajouté.
L'American Freedom Defense Initiative(Initiative américaine de défense de laliberté), dirigée par Pamela Geller, unefigure controversée et habituée des pro-vocations, avait mis en jeu 10.000 dol-lars pour le gagnant du concours de ca-ricatures de Mahomet
L'AFDI s'est fait une spécialité des cam-pagnes publicitaires dénonçant l'islamet les pays musulmans.
Le concours était présenté comme unévénement pour la "liberté d'expression"auquel avait été invité Geert Wilders,homme politique néerlandais célèbrepour ses diatribes anti-islam.
FUSILLADE DU TEXAS
Première revendication du groupe Etat islamique aux Etats-Unis
Plusieurs tués dans les combats
à Ténenkou
Un soldat malien et six rebellesont été tués hier dans des combatsà Ténenkou, dans le centre duMali, a affirmé à l'AFP l'état-majorde l'armée à Mopti, le chef-lieu dela région. Aucun bilan n'était dis-ponible dans l'immédiat de sourceindépendante ni auprès de laCoordination des mouvementsde l'Azawad (CMA, rébellion à do-minante touareg), dont un res-ponsable s'est borné à confirmer àl'AFP la fin des combats, assurantque les rebelles avaient "infligé despertes à l'ennemi".
Ces nouveaux combats se sontdéroulés alors que la Mission del'ONU au Mali (Minusma) aexhorté dimanche tous les prota-gonistes à cesser les hostilités et àévacuer les positions nouvelle-ment occupées.
MALI
GRÈCELe Parlement grec a adopté hierun projet de loi visant à "corrigerles injustices" dans la fonctionpublique et prévoyant laréintégration d'environ 4.000fonctionnaires licenciés dans lecadre des politiques d'austéritéimposées ces dernières annéespar les créanciers, UE et FMI.Le projet de loi intitulé"Démocratisation del'administration, lutte contre labureaucratie et correction desinjustices" a été voté par 157députés du gouvernement decoalition de la gauche radicale(Syriza) et du petit partinationaliste "Grecs indépendants"(Anel) sur 254 députés présents.
USALe parti démocrate américain aannoncé hier que seulement sixdébats officiels seraientorganisés pour départager lescandidats à l'investiture pour laprésidentielle de 2016,proposition approuvée par lafavorite Hillary Clinton.Six débats seront organisés àpartir de l'automne 2015, aindiqué le comité nationaldémocrate dans uncommuniqué. "Nous avonstoujours pensé que le processusdes primaires seraitconcurrentiel", a déclaré laprésidente du parti, DebbieWasserman Schultz.
PORTUGALL'appel d'offres pour laprivatisation de la gestion destransports en commun deLisbonne, lancé en mars par legouvernement portugais decentre droit, a été suspendu parun jugement en référé, a annoncéhier le maire socialiste FernandoMedina. "Les concours sontsuspendus" sur décision duTribunal administratif de Lisbonne,qui avait été saisi par la mairie dela capitale portugaise, a déclaréM. Medina devant l'Assembléemunicipale. Le Parti socialiste (PS),principale force d'opposition etdonné favorite pour les électionslégislatives prévues à l'automne,s'oppose à l'exploitation par dessociétés privés du Métro deLisbonne et de la société de busurbains Carris.
Le Journal de l’Île 93Mercredi 6 mai 2015 MONDE
Selon une enquête d'opinion renduepublique par le tabloïd The Sun, lesTories comme le Labour obtien-draient 33% des voix, un score peu
ou prou identique à ceux prédits dans lesautres sondages réalisés depuis le débutde l'année.
La faute, peut-être, à une campagneélectorale guère enthousiasmante, ni M.Cameron ni M. Miliband n'étant parve-nus à générer un engouement significatifen leur faveur, dans un contexte généralde défiance envers les politiques.
Sans majorité absolue au Parlement aulendemain du 7 mai, les chefs des deuxprincipaux partis britanniques se retrou-veraient devant l'obligation de nouer desalliances avec les petites formations poli-tiques pour constituer un gouvernement.
Pour tenter d'éviter un tel scénario, outout du moins apparaître en position deforce au moment de négocier de tels ac-cords, David Cameron et Ed Milibandmultipliaient les déplacements destinés àconvaincre les indécis, dont le poids estévalué à près de 20%.
Le Premier ministre, qui vise undeuxième mandat après son élection en2010, était attendu en fin d'après-midi àSt. Ives, dans les Cornouailles (sud-ouest),tandis que le chef de l'opposition s'estrendu à Birmingham (centre). "La Grande-Bretagne est confrontée à un choix évidentjeudi : entre un gouvernement travailliste quimettra les travailleurs en premier et un gou-
vernement conservateur qui oeuvrera seule-ment pour les privilégiés", a martelé M.Miliband.
Le dirigeant travailliste a une nouvellefois mis en avant les "promesses non te-nues" des conservateurs sur le NHS, le ser-vice public de santé si cher auxBritanniques "en grave danger", selon lui.
De son côté, M. Cameron devait à nou-veau agiter le risque à ses yeux d'uneéventuelle alliance entre le Labour et lesÉcossais du SNP, parti indépendantiste degauche, en passe de remporter une cin-quantaine de sièges.
"Il n'est pas difficile d'imaginer le chaosque provoquerait l'arrivée d'Ed Milibandau pouvoir", devait dire le Premier minis-tre, selon son entourage.
Dans la même veine, le ministre desFinances conservateur George Osborne aestimé qu'une victoire du Labour annu-lerait en "cinq minutes" cinq années deréformes, alors que les Tories ont axé leurcampagne sur le redressement de l'éco-nomie britannique, acquis, affirme l'op-
position, au prix d'un accroissement desinégalités.
La plupart des investisseurs relativisenttoutefois l'ampleur du choc que représen-terait le retour de la gauche, et font valoirque les conservateurs, avec leur promessed'organiser un référendum sur une éven-tuelle sortie de l'Union européenne (UE),sont également porteurs d'incertitudes.
UN DEUXIÈME SCRUTIN AVANT NOËL ?
Au départ assez flou sur l'éventualitéd'une alliance avec le SNP, Ed Milibands'est montré bien plus catégorique ences derniers jours de campagne : il apromis qu'il ne passerait "pas de mar-ché" avec les nationalistes écossais dontle but reste l'indépendance de l'Écosse.
Les partenaires de coalition les plusrespectables, tant pour les Tories quepour les travaillistes, restaient donc lesLibéraux-démocrates emmenés parNick Clegg, qui ont gouverné avec les
conservateurs à partir de 2010.Longuement cuisiné sur le sujet sur laradio BBC4, le vice-Premier ministreNick Clegg a indiqué qu'il discuteraiten priorité avec le parti ayant reçu "lemeilleur mandat", soit le plus de sièges.Quel que soit le vainqueur,Conservateurs ou Labour.
Le leader des Lib-dems, qui sont enpasse de payer leur présence au gouver-nement ces cinq dernières années par laperte d'environ la moitié de leurs sièges,a mis en garde contre la constitutiond'un gouvernement minoritaire qui n'in-clurait pas son parti.
"La dernière chose dont la Grande-Bretagne a besoin est un deuxième scru-tin avant Noël", a-t-il averti.
La dernière fois que le pays a connudeux élections législatives, c'était en1974. Il y a 41 ans, le premier scrutin,en février, avait placé les Conservateurset les Travaillistes dans un mouchoir depoche. Le Labour l'avait ensuite emportéavec une courte majorité en octobre.
La France a spectaculairement resserréses liens avec les monarchies du Golfelors d'une visite de François Hollandemarquée par la vente du Rafale au Qataret la perspective de "dizaines de milliardsd'euros" de contrats avec l'Arabie saou-dite.
Le chef de l'Etat français avait déjàsalué lundi le "good choice" ("bonchoix") du Qatar pour l'achat de 24avions de combat Rafale, un contrat es-timé à 6,3 milliards d'euros.
Et le lendemain, en marge de sa visiteà Ryad, le chef de la diplomatie françaiseLaurent Fabius a annoncé que l'Arabiesaoudite et la France discutaient de 20projets économiques "représentant plu-sieurs dizaines de milliards d'euros" s'ilsétaient "menés intégralement à bien".
Ces projets, dont certains pourraientfaire l'objet d'une conclusion "rapide",concernent les investissements croisés,le secteur de l'armement où "un certainnombre de projets vont être finalisésavec des conséquences dans les mois quiviennent" ou encore l'énergie, "surtoutdans le domaine solaire, avec une pers-pective sur le nucléaire".
Laurent Fabius a également énumérél'aéronautique civile, les infrastructures
de transport, citant les grandes villes deLa Mecque et Jeddah (ouest de l'Arabiesaoudite), ainsi que la santé.
"Ce sont des prospects extrêmementimportants qui signifient que le parte-nariat passe à une nouvelle vitesse, avecdes conséquences très concrètes", s'est-il félicité, parlant d'une volonté de lanouvelle direction saoudienne "d'allervite".
Plus tard, lors d'une conférence depresse clôturant sa visite, M. Hollande aparlé d'"ambition" et de "méthode".L'ambition, "c'est d'être capable de ré-pondre à toutes les sollicitations", la mé-thode, "c'est d'agir rapidement".
Dès juin, "il y aura déjà des annoncesqui pourront être confirmées et, à toutle moins, nous aurons un autre rendez-vous au mois d'octobre, puisque c'est leforum franco-saoudien", a-t-il dit.
Au chapitre diplomatique, FrançoisHollande était "l'invité d'honneur"mardi d'un sommet du Conseil de coo-pération du Golfe (CCG), alors que larégion est secouée par une série de crises,dont la guerre au Yémen voisin.
Cette invitation est sans précédentpour un chef d'Etat occidental depuis lacréation en 1981 du CCG qui réunit
l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emiratsarabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar.
Cinq des six Etats se sont alliés fin marsà quatre autres nations arabes pour fairereculer des rebelles chiites au Yémen etcontrer ce qu'ils perçoivent comme unetentative de mainmise de l'Iran sur cepays pauvre de la péninsule arabique.
Le programme nucléaire de Téhéranet l'accord-cadre conclu début avril sousl'impulsion de Washington étaient éga-lement à l'ordre du jour du sommet,tout comme la lutte contre le groupe ji-hadiste Etat islamique en Irak et enSyrie.
'PAS DE RELIGION CONTRE UNE AUTRE'
"Nous sommes maintenant un partenairemajeur de la région", s'est félicité un hautresponsable français, assurant que laFrance venait d'abord parler politiqueaux Etats avant de parler affaires.
Tout au long de sa visite, le présidentfrançais lui-même n'a cessé de souli-gner la "fiabilité" et la "constance" de larelation de son pays avec les pays duGolfe. Paris profite manifestement dudésamour des pétromonarchies sun-
nites à l'égard de Washington. Elles sesont senties trahies à au moins deuxreprises quand, en 2011, lesAméricains ont soudainement lâchél'ex-président égyptien HosniMoubarak puis quand ils ont renoncéin extremis à intervenir contre le ré-gime syrien de Bachar Al-Assad en2013.
Elles s'inquiètent aussi d'un éventuelrapprochement entre l'Iran chiite et lesEtats-Unis, alors qu'un accord final estâprement négocié avec Téhéran surson programme nucléaire, soupçonnéde dissimuler des fins militaires.
Dans une déclaration conjointe aprèsune rencontre entre M. Hollande et leroi Salmane d'Arabie saoudite, les deuxparties ont de nouveau manifesté cettefermeté, insistant sur "la nécessité deparvenir avant le 30 juin, à un accordrobuste, durable, vérifiable, incontes-table et contraignant pour l'Iran" quidoit "garantir" que ce pays n'ait pas labombe atomique.
Pour autant, la France n'a pas "fait lechoix d'une religion contre une autre",des sunnites contre les chiites, a assuréLaurent Fabius. "Ce n'est pas du toutnotre critère", a-t-il martelé.
LÉGISLATIVES AU ROYAUME-UNI
Labour et Tories jettent leurs dernièresforces dans la bataille
Le Premier ministreconservateur David Cameronet son rival travailliste EdMiliband ont sillonné hier leRoyaume-Uni dans uneultime tentative de rallier lesélecteurs indécis, à deuxjours de législativesannoncées comme les plusserrées en 41 ans.
DIPLOMATIE
La France se place en "partenaire majeur" dans le Golfe
Elizabeth II rencontreson arrière-petite-fille La reine Elizabeth II a rencontré
hier son cinquième arrière-petit-enfant, la princesse CharlotteElizabeth Diana, fille du princeWilliam et de son épouse Kate,née samedi et qui a pris la qua-trième place dans l'ordre de suc-cession au trône britannique. Lasouveraine est arrivée en débutd'après midi au palais deKensington, la résidence londo-nienne du duc et de la duchessede Cambridge, pour faire connais-sance avec le bébé. En choisissantde donner le nom de la souverainecomme deuxième prénom à leurfille, William et Kate ont renduhommage à la reine, qui battra le9 septembre le record de longévitédans la monarchie britannique,détenu par la reine Victoria.
Le couple a également renduhommage à la mère de William,Diana, "la princesse du peuple" dé-cédée à 36 ans à Paris en 1997, endonnant aussi son prénom à leurdeuxième enfant.
ROYAUTÉ
QATARLe Qatar va construire sept"citŽs" pour loger plus de250.000 immigrŽs chargés deconstruire les infrastructures dupays, dont celles en vue de laCoupe du monde de football en2022. Les autorités ont indiquéhier que les sept sites seront tousfinis d'ici la fin 2016 et que le plusgrand d'entre eux, qui peutrecevoir 70.000 personnes et estéquipé d'un stade de cricket de24.000 places, accueillera sespremiers pensionnaires dans lessemaines à venir. Cette annonceintervient dans un contexte decritiques répétées sur la qualité deslogements fournie par le Qatar auxnombreux travailleurs immigrés,Doha ayant lui-même reconnu queles conditions de vie de certainsd'entre eux étaient mauvaises.
SIDA Un magazine autrichien aimprimŽ sa derni•re Ždition avecune encre mélangée au sang depersonnes séropositives, afind'attirer l'attention sur lastigmatisation encore attachée auvirus VIH à l'origine du sida, aannoncé hier son rédacteur enchef. "Nous avons voulu prendreposition contre la stigmatisation etles peurs irrationnelles" entourant"le VIH et les séropositifs", a déclaréà l'AFP Julian Wiehl, patron etfondateur du trimestrielVangardist. "Tenir dans ses mainsce magazine, c'est comme tenir unséropositif. Rien ne peut se passer,rien de mal ne peut vous arriver",a-t-il expliqué.
ESPIONNAGE L'Autriche a porté plainte contreX et réclame des "explications" àl'Allemagne après desinformations de presse selonlesquelles elle aurait étéespionnée par les services derenseignement allemands pour lecompte des Etats-Unis, a annoncéhier le gouvernement à Vienne.La plainte a été déposée auprèsdu parquet de Vienne hier pour"renseignement secret audétriment de l'Autriche" , adéclaré la ministre de l'Intérieur,Johanna Mikl-Leitner.
Le Journal de l’Île94 Mercredi 6 mai 2015MONDE & BOURSE
1,062
1,068
1,074
1,080
1,086
1,092
1,098
1,104
1,110
1,116
1,122
LUN. MAR. MER. JEU. LUN. MAR.
-0,09% à 1,1145$
Parité €uro/Dollar
Afrique du Sud Rands 13,3690 -0,40Arabie Saoudite SAR 4,1806 +0,08Bath Thaïlande THB 37,1747 0,00Comores KMF 491,4246 +0,08Dollar N-Zélande NZD 1,4815 +0,28Franc CFA 651,3010 -0,17Franc Pacifique XPF 119,2009 +0,28Hong Kong Dollars 8,6430 +0,09Île Maurice MUR 38,9105 +1,15Inde INR 70,4225 -0,71Kenya KES 105,8963 +0,22Madagascar MGA 3 982,4771 +0,08Seychelles SCR 15,1515 0,00Singapour Dollars 1,4877 +0,21Taïwan TWD 34,2466 0,00Tanzanie TZS 2 206,5313 -0,91Vietnam VND 24 154,5894 +0,24
Attentiste en matinée, le CAC40 a basculé dans le rouge à la publicationde plusieurs indicateurs économiques américains. En effet, le déficitcommercial s’est fortement creusé en mars, à -51,40 milliards de dol-lars, contre -35,90 milliards de dollars en février. En sus, la croissancedes services a ralenti significativement en avril selon la deuxième esti-mation de l’indice PMI des directeurs d’achat. Le CAC40 est fortementtouché, la quasi-totalité des composantes clôturant dans le rouge.
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Les chefs de huit groupes arméscentrafricains se sont engagés hierà Bangui à relâcher plusieurs mil-liers d'enfants soldats ainsi qu'à
cesser tout recrutement d'enfants, unepremière dans ce pays à l'histoire marquéepar des rébellions et coups d'Etat à répéti-tion.
L'accord a été signé en marge du Forumde Bangui, qui réunit près de 600 partici-pants durant une semaine pour la récon-ciliation nationale et discuter de l'avenirdu pays. La cérémonie était présidée parla ministre de la Défense Marie-NoëlleKoyara, en présence notamment des am-bassadeurs de France et des Etats-Unis, etde représentants de la Communauté éco-nomique des Etats d'Afrique centrale(Ceeac).
Parmi les signataires, figurent des repré-sentants des deux principaux belligérantsdes violences qui ont secoué le pays en2013 et 2014: plusieurs factions de l'ex-rébellion Séléka et les milices anti-balaka."Nous nous engageons à respecter cet engage-ment pour donner la chance aux enfants cen-trafricains de bénéficier des mêmes chancesque les autres enfants du monde entier. Nousnous battrons avec l'appui de la communautéinternationale pour libérer tous les enfantsque nous avons engagé dans nos rangs", adéclaré Abel Balinguele, un porte-paroledu Front populaire pour la restaurationde la Centrafrique (FPRC), venu signerl'accord bien qu'il boycotte le Forum deBangui. Le FPRC est l'une des principalesfactions de l'ex-Séléka basée dans l'ex-trême nord-est du pays et dirigée par le
"général" Noureddine Adam, chef emblé-matique considéré comme un "dur" dumouvement, sous le coup de sanctionsonusiennes et américaines.
Du côté des anti-balaka, le coordinateurnational, Patrick-Edouard Ngaïssona, aindiqué que les enfants enrôlés dans cesmilices n'avaient pas encore tous été "ré-pertoriés". "Nous attendons tout del'Unicef, qui s'est engagé à récupérer lesenfants qui sont chez nous. Nous espé-rons qu'ils (Unicef) vont faire un bon suivipour que les enfants ne souffrent pas", a-t-il affirmé. De 6.000 à 10.000 enfants se-raient intégrés dans les différents groupesarmés et rébellions qui sévissent depuisdes années en Centrafrique.
Ce chiffre "inclut les combattants, maisaussi ceux qui sont abusés d'une autre
façon, à des fins sexuelles, des cuisiniers,des messagers", selon l'Unicef. L'Unicef etses partenaires avaient déjà permis la li-bération de plus de 2.800 enfants dont646 filles en 2014 et de plus 500 en 2013.Mais un engagement de cette ampleur,avec un nombre aussi important degroupes armés et d'enfants, est inédit.
PAS ENCORE DE CALENDRIER
-"Ceci est une étape importante dans laprotection des enfants dans ce pays", adéclaré Mohamed Malick Fall, représen-tant de l'Unicef.
"Ce pays est un des pires au monde pourles enfants après deux années de conflitet l'Unicef souhaite travailler avec les au-torités locales pour aider à réunir ces en-
fants et leurs familles", a-t-il ajouté. "Lesdirigeants des groupes armés ont égalementconvenu de donner à l'Unicef et ses parte-naires un accès immédiat et sans restrictionaux zones sous leur contrôle", selon l'orga-nisation onusienne.
La Centrafrique s'est retrouvée en pleinchaos après le renversement en mars2013 du président François Bozizé parMichel Djotodia, à la tête d'une rébellionà dominante musulmane, la Séléka.
Les exactions commises par la Sélékadès son arrivée au pouvoir contre les po-pulations majoritairement chrétiennesont ensuite débouché sur la création demilices d'autodéfense, les anti-balaka, quis'en sont alors pris aux civils musulmans,plongeant le pays dans une grave crise,sans précédent.
CENTRAFRIQUE
Les chefs de huit groupes armés s'engagent à relâcher plusieurs milliers d'enfants soldats
95Le Journal de lÕële 95Mercredi 6 mai 2015 RÉSULTATS DES COURSES & JEUX
mardi 5 mai
SAINT-CLOUDTerrain: très souple
1re Prix Birum
CL. N° CHEVAL JOCKEY PDS.1 5 TANIYAR IRE.......................................... C. Soumillon... 562 6 REALISATOR....................................... F. Masse................ 53,53 2 ARCTIC GYR IRE................................. O. Peslier............. 57
Non partant : 3 Fawley.1'48"48 (1'07"80) F1 1/2, 7 F5 part.JEU SIMPLE (pour 1€) Gag. (5): 2,70€ - Pl. (5): 1,50€ - (6):3,60€.COUPLÉ ORDRE (pour 1€) : (5-6): 18,80€. Rapportsspéciaux (3 non partant): 2,70€.TRIO ORDRE (5-6-2) (pour 1€): 78,90€. Rapports spéciaux(3 non partant) Gag.(5-6): 18,80€.
2e Prix Nubienne
1 2 BANDANETTA.................................... U. Rispoli............. 572 8 GOLDEN FASTNET......................... C. Soumillon... 573 10 MAKWETI (GB)..................................... C. Demuro.......... 56
1 4 ROSA TEA (IRE)................................... A. Crastus......... 572 9 VIA PISA................................................ A. Lemaitre ..... 573 3 LA ROUGE............................................. G. Benoist.......... 57
GMulti en 4 945,00 €GMulti en 5 189,00 €GMulti en 6 63,00 €GMulti en 7 27,00 €
COUPLÉ ORDRE (POUR 1 €)
G 13 - 7 150,10 €
TRIO URBAIN (POUR 1 €)
G 13 - 7 - 1 186,50 €
La Course ___________________________________________________________________________________________
1er 13 FIFTY GOLD .................................................... U. Rispoli .............................................. 2'18"68 132e 7 FUNKY MARY GER ......................................... T. Bachelot......................................... cte tête 103e 1 ALZUBRA (GB) .................................................. P.-C. Boudot..................................... 3/4 long 94e 2 ASTRAL MERIT............................................. C. Soumillon .................................... cte tête 105e 4 BE A FLIRT IRE................................................. M. Guyon............................................... 1/2 long 56e 10 NIBBLING IRE.................................................... I. Mendizabal .................................. enc. 157e 16 FONTVIEILLE C ......................................... M. Barzalona................................... 1H long 138e 6 BECQUASCENTHE...................................... Alexis Badel .................................... 1 long 109e 15 GENTLESHAWc ......................................... C. Demuro ........................................... 3/4 long 28
10e 3 LASEEN (IRE)c ............................................... T. Thulliez ............................................ 2 long 2411e 14 DRAGONA ......................................................... F. Veron ................................................... 1H long 2712e 11 SUBPRIME........................................................ A. Hamelin ......................................... 2 long 1313e 5 MOKKAc.......................................................... E. Hardouin ....................................... 15 long 5014e 8 ZIGZAG................................................................ J. Cabre .................................................. 1 long 2515e 12 MY DARLING MEMORY.......................... G. Benoist ........................................... cte tête 5416e 9 MISS POST OFFICE................................... T. Piccone ............................................ cte tête 9
mardi 5 mai
MARSEILLE-BORÉLYTerrain: bon
1re Prix Capricorne
CL. N° CHEVAL DRIVER DIST1 8 USEFUL JAZZ.................................... R. Thonnerieux 30002 2 VIKING D'ESPALION.................... J. Carré.................. 30003 9 TANTIÈME............................................. F. Gauvin.............. 3000
Non partants : 11 Soleil de Fleur, 12 Tempo de Star.F3'46"72 (1'15"6) F3'46"90 (1'15"6) F3'47"91 (1'16")F11 part.JEU SIMPLE (pour 1€) Gag. (8):8,60€ - Pl. (8): 2,30€ - (2):2,00€ - (9): 3,40€.COUPLÉS (pour 1€): Gag. (8-2): 20,10€ - Pl. (8-2): 8,60€ -(8-9): 17,20€ - (2-9): 10,50€. Rapports spéciaux (11 et 12non partants)Gag. (8): 8,60€ - Pl. (8): 2,30€ - (2): 2,00€ -(9): 3,40€.COUPLÉ ORDRE (pour 1€) : (8-2): 63,40€. Rapportsspéciaux (11 et 12 non partants): 8,60€.TRIO (8-2-9) (pour 1€): 83,80€. Rapports spéciaux (11 et 12non partants) Gag.(8-2): 20,10€. Gag.(8): 8,60€.2sur4 (8-2-9-6) (pour 3€): 23,40€. Rapports spéciaux (11et 12 non partants): 5,70€.MINI MULTI (8-2-9-6) (pour 3€). En4: 688,50€, en5:137,70€, en6: 45,90€.
2e Prix de Hyères
1 16 BABAS DU MELEUC...................... Y.-A. Briand .... 30252 8 BONSAM CASTELLE..................... S. Cingland ....... 30253 11 BÉMOL D'OCCAGNES.................. C. Martens ........ 3025
1 10 ZONGULDAK SWE.............................. C. Martens ........ 23002 5 UBÉRO DES LIARDS..................... D. Békaert ......... 23003 7 ROSE DE BRIOUZE ........................ J. Guelpa ............. 2300
1 13 COULEUR DE STAR....................... Y.-A. Briand .... 23002 11 CHARMEUR DE BREVOL........... Y. Lacombe....... 23003 12 CHEF INDIEN...................................... J. Cuoq ................... 2300
1 15 UNA LISA DE CROUAY ............... L. Borde................. 30252 3 UN ROI DU JAAR............................. D. Barbesant . 30003 11 URAC DE BOUGY............................. F. Gauvin.............. 3025