Gérard Cornier - Unitheque · 2013. 2. 15. · Léo, Marc Ottini, Alain Le Pigeon, Charles Limonier, Yvon Perchoc, Jacques Pradignac, Arnaud Rousseeu, Henri Vallat, Florent Van Otterdyk
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Toute reproduction ou traduction, même partielle de cet ouvrage, est soumise à l’autorisation écrite de l’éditeur. Le texte n’engage pas la responsabilité de l’éditeur.
NAVIRESNAVIRES de commerce françaisde commerce français
Navires de service portuaires et côtiers .............................................. 327
Répertoire des armateurs ................................................................................ 405
Who’s who d’Armateurs de France ................................................................... 441
Répertoire des fournisseurs ............................................................................. 450
Index des annonceurs ......................................................................................489
Index des navires .............................................................................................489
Sommaire
DNV Ship Classifi cation: as safe as at home.
For safe and sustainable navigation at sea.
To learn more visit www.dnv.comor email [email protected]+33 (0)4 91 13 71 66 MANAGING RISK
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LES AUTEURS
Jean-François Durand, ingénieur Arts et Métiers, a créé la société de gestion de projets maritimes Marine Assistance en 2003 après avoir travaillé dans la construction navale, l’offshore pétrolier, et le trans-port maritime. Il écrit régulièrement des articles dans la revue Navires & marine marchande et collabore à l’hebdomadaire le marin.
Devenu “shiplover” très jeune, au spectacle des navires évoluant sur la Seine, Gérard Cornier se passionne depuis plus de quarante ans pour l’histoire des navires et des compagnies maritimes. Il col-labore à l’hebdomadaire le marin et à la revue Navires & marine marchande.
Remerciements et avertissementREMERCIEMENTS
Nous remercions les personnes qui ont bien voulu mettre leur docu-mentation photographique à notre disposition, et tout particulière-ment, pour cette édition :
MM. Jean-Pierre Bauvin, Yannick Le Bris, Gilbert Cailler, Jacques Carney, Denis Cayeux, Cdt Christian Cottet, Christophe Dedieu, Frank Delmas, Arnaud Depoix, Jean-Pierre Fabre, Victor Gibon, Christian Herrou, Eric Houri, Louis Laplane, Loys Leclercq, Pierre-Yves Léo, Marc Ottini, Alain Le Pigeon, Charles Limonier, Yvon Perchoc, Jacques Pradignac, Arnaud Rousseeu, Henri Vallat, Florent Van Otterdyk et Stéphane Zunquin.
AVERTISSEMENT
Ce livre décrit les navires de commerce de haute mer, côtiers et por-tuaires exploités par des armateurs français, sous pavillon français et étranger, ainsi que les navires exploités sous pavillon français par des armements étrangers, à la date du 1er novembre 2012.Cette liste des navires français, de pavillon ou de propriété, est pu-bliée à titre de documentation et d’information. Bien que réalisée avec le maximum de soin, à partir de toutes les sources publiques dis-ponibles, elle ne saurait toutefois avoir valeur juridique. En particulier, dans un souci de simplifi cation, l’indication de l’armement renvoie en principe au groupe auquel le navire se rattache et non pas néces-sairement à la société précise à laquelle il appartient offi ciellement.
Lancement du cargo sablier Stellamaris le 20 juillet 2012 à Bilbao
VENT FORCE : 12VAGUES : 9mÉQUIPAGE : 10ACCOUPLEMENT : VULKAN
www.vulkan.comLa solution transmission et suspension
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Notations et abréviations
Les navires sont classés par type et par ordre de taille décroissante. Le critère de classement retenu varie selon le type de navire :
- Jauge brute pour les navires à passagers, les navires océanogra-phiques, les câbliers, les navires de travaux offshore et les dragues non porteuses (valeurs > 200 tx/UMS) ;
- Port en lourd pour les rouliers, les cargos, les vraquiers, les navires-citernes, les ravitailleurs offshore et les sabliers (valeurs > 150 t) ;
- Capacité en EVP pour les porte-conteneurs ;- Volume du puits à déblais pour les dragues ;- Puissance propulsive pour les remorqueurs (valeurs > 700 ch) ;- Longueur pour les vedettes de plus de 25 m.Le nom du navire est suivi de l’année de construction (en règle générale : année de livraison), du nom de l’armateur, et du pavillon.
L. = Longueur hors tout (en mètres).
L.pp. = Longueur entre perpendiculaires (en mètres). En règle géné-rale, il s’agit de la longueur comprise entre la mèche du gouvernail et la perpendiculaire à l’intersection entre la ligne de fl ottaison en charge et la face avant de l’étrave.
l. = Largeur maximale au milieu du navire, mesurée hors membres (en mètres). Cette valeur ne prend donc pas en compte l’épaisseur des tôles de bordé ni les défenses ou excroissances diverses de la coque.
C. = Creux au pont supérieur (en mètres). Il s’agit de la distance entre la partie inférieure de la quille et le livet du pont supérieur (= pont continu le plus élevé).
T.E. = Tirant d’eau d’été (en mètres).
P.L. = Port en lourd maximum (en tonnes) au tirant d’eau d’été.
J.B. = Jauge brute.*En tonneaux de 100 pieds cubes (tx) : Il s’agit de la jauge brute déter-minée selon les règles de la Convention d’Oslo de 1947. Elle est obtenue en additionnant les volumes mesurés de façon réglementaire de tous les volumes fermés du navire.*En Unifi ed Measurement System (UMS) : Il s’agit de la jauge brute calculée selon les règles de la Convention Internationale de 1969. Elle est obtenue par une formule mathématique a partir du volume total des espaces fermés du navire.
J.N. = Jauge nette.*En tonneaux de 100 pieds cubes (tx) : Il s’agit de la jauge nette déter-minée selon les règles de la Convention d’Oslo de 1947. Elle est obtenue en déduisant du tonnage brut les volumes des espaces non commerciaux (en particulier les locaux réservés à l’équipage et les compartiments ma-chine).
*En Unifi ed Measurement System (UMS) : Il s’agit de la jauge nette calculée selon les règles de la Convention Internationale de 1969. Elle est obtenue par une formule mathématique.Note : Les valeurs en tx ou UMS sont très proches pour des navires tels que cargos, porte-conteneurs, vraquiers, pétroliers ; mais peuvent pré-senter de grandes différences pour les navires à passagers ou les navires rouliers.
Jusqu’au 18 juillet 1994, la jauge Oslo 1947 (en tx) était le système re-tenu par l’Administration française. Depuis cette date, le système UMS a été défi nitivement adopté pour les navires sous pavillon français. Seuls quelques petits navires exploités en navigation nationale disposent en-core d’une jauge « Oslo 1947 ». A partir de l’édition 2011 de cet ou-vrage, nous avons décidé de ne plus affecter d’unité (tx ou UMS) aux valeurs de jauge - comme cela est d’ailleurs recommandé offi ciellement - et de ne plus faire de distinction entre les deux systèmes, pour des raisons de simplifi cation.
Capacité : Volume (en mètres cubes) de la totalité des espaces de cargaison, en confi guration balles (B) ou grains (G).
Citernes : Pour les pétroliers, nombre et volume (en mètres cubes) de l’ensemble des citernes de cargaison, à l’exception des citernes de décantation (slop tanks).
Panneaux : Nombre et dimensions (Longueur x largeur, en mètres) des panneaux de cales.
EVP = Équivalent Vingt Pieds (nombre de conteneurs de 20 pieds pouvant être transportés par le navire).
Puissance : Puissance maximale continue (PMC) en sortie de mo-teur, exprimée en kilowatts (kW) et en chevaux (ch). La puissance normale en service correspond généralement à 85 % de la PMC.
La croisière "à la française" a toujours été une activité marginale, longtemps assurée par quelques navires anciens issus de transfor-mations de car-ferries (Azur) ou de paquebots mixtes (Mermoz). La fi n des années 90 a vu un renouvellement et un accroissement de la fl otte, avec les Mistral et Seven Seas Mariner, navires plus impor-tants -loin cependant du gigantisme à l'américaine-, depuis partis sous d’autres cieux.C’est le Club Med 2 qui a inauguré, en 1992, le concept de « croisière à taille humaine » sous pavillon français. Cette niche commerciale fait appel à des navires de moins de 500 passagers, par défi nition non standardisés, à l’opposé des hôtels fl ottants clinquants et imper-sonnels qui constituent l’essentiel de la fl otte mondiale. L’originalité
peut provenir de la destination (Antarctique, Amazonie), ou encore du type de propulsion. Ainsi les Club Med 2 et Ponant font par-tie du cercle restreint des paquebots à voiles. Loin d’être purement décoratives, ces dernières leur confèrent des performances très res-pectables, la propulsion mécanique restant toutefois indispensable pour pallier l’irrégularité du vent. Une bonne partie de la fl otte fran-çaise de croisière est composée de navires de capacité réduite, qui se rapprochent du caractère exclusif d’un yacht. Ce concept peut aussi se décliner sur des navires plus grands, comme par exemple le Paul Gauguin ou encore les Austral et Boréal construits chez Fincantieri pour le compte de la Cie du Ponant. Longs de 142 m, ces navires élégants n’accueillent en effet que 264 passagers.
NAVIRES DE CROISIÈRE
L’Austral
Eric
Hou
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Navires à passagersNavires à passagers Paul Gauguin 1997 PAUL GAUGUIN CRUISES (Bahamas)
Construit par les Chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, pour le compte de Services et Transports (exploitation commerciale par le groupe Radisson), sous pavillon français (registre de Wallis et Futuna). Vendu en 2003 à Paul Gauguin Shipping Ltd. (exploitation commerciale par la compagnie américaine Regent Seven Seas Cruises) et transféré sous pavillon des Bahamas. Acheté par l'armement polynésien Pacifi c Beachcomber en août 2009 à la suite de la reprise par ce dernier de Paul Gauguin Cruises. Croisières dans le Pacifi que au départ de Papeete depuis 1997. BVNombre maximum de passagers : 320 (160 cabines extérieures à 2 personnes)Locaux communs : 1 salle de spectacles, 1 salon-club, 2 restaurants, 1 grill extérieur, 1 bar pis-cine, 1 casino, 1 discothèque, 1 centre de thalassothérapie, 1 salle de mise en forme, 1 boutique. Equipements de loisirs : 1 piscine, 1 marina arrière avec plate-forme d’accès à la mer.Propulsion : de type Diesel-électrique. Production d’électricité : 4 groupes Diesel-alternateurs MAN/Cegelec (2 de 3 960 kW chacun, 2 de 2 640 kW chacun). 2 moteurs électriques de propul-sion synchrones Cegelec à vitesse variable de 0 à 180 t/mn par synchroconvertisseur, entraînant chacun directement une hélice à pales fi xes.Puissance : 2 x 4 500 kW (2 x 6 114 ch)2 propulseurs transversaux (1 avant, 1 arrière), de 800 kW chacun. 1 stabilisateur anti-roulis ACH à 2 ailerons repliables.
L’Austral 2011 COMPAGNIE DU PONANT (France-Wallis)
Le Boréal 2010 COMPAGNIE DU PONANT (France-Wallis)
Le Soléal 2013 COMPAGNIE DU PONANT Construits par le chantier Fincantieri, à Ancône (Italie). BVNombre maximum de passagers : 264 (132 cabines).Locaux communs : 1 grand salon (110 places intérieures, 30 places extérieures), 1 salon panora-mique, 1 bar extérieur (50 places), 1 salle de spectacles (250 places), 1 restaurant gastronomique (268 places), 1 restaurant-grill (130 places intérieures, 80 places extérieures), 1 espace beauté et forme, 1 espace loisirs.Propulsion : De type Diesel-électrique. Production d’électricité: 4 groupes Diesel-alternateurs Wärtsilä 8L20 / Ansaldo de 1600 kW chacun (2174 ch). 2 moteurs électriques de propulsion de 2300 kW chacun entraînant directement à 186 t/mn une hélice à pales fi xes (diamètre 3,1 m).Vitesse : 16 n1 propulseur d'étrave Rolls-Royce de 800 kW. 1 stabilisateur anti-roulis Rolls-Royce à 2 ailerons repliables.1 système de positionnement dynamique.
Navires à passagersNavires à passagers Club Med 2 1992 CLUB MEDITERRANEE (France-Wallis)
Construit par les Ateliers et Chantiers du Havre. Croisières aux Antilles et en Méditerranée. Exploité commercialement par le Club Méditerrannée. Géré (technique et armement) par Services et Transports jusqu’en 2003, puis par V-Ships Leisure depuis. Du même type : Club Med 1, construit en 1989 par les ACH et vendu en avril 1997 à Windstar Sail Cruises / Holland America Line (groupe Carnival Corp.); livré en mars 1998 et renommé Wind Surf sous pavillon des Bahamas. BVNombre maximum de passagers : 440196 cabines (150 cabines extérieures de 2 personnes, 35 cabines extérieures équipées d’un troi-sième lit, 6 cabines pour 4 personnes, 5 suites).Locaux communs : 1 salon polyvalent équipé pour les spectacles et séminaires, 2 restaurants, 2 bars, casino, night-club, massage, sauna, boutique. Equipement de loisirs : 2 piscines, 1 salle nautique arrière avec plate-forme d’accès à la mer.Propulsion : De type Diesel-électrique. Production d’électricité: 4 groupes Diesel-alternateurs Wärtsilä-Vasa 6R32/Jeumont-Schneider de 2 280 kW chacun (4 x 3 100 ch) à 750 t/mn. 2 moteurs électriques de propulsion asynchrones Cegelec de 2 940 kW chacun tournant à 1 200 t/mn et entraînant à 150 t/mn une hélice à pales orientables Lips par l'intermédiaire d'un réducteur Lohmann et Stolterfoht Navilus GCH 975SO. Les hélices peuvent se mettre en drapeau lors de la navigation sous voiles.Propulsion à la voile : 5 mâts de 50 m de hauteur au-dessus du pont. 7 voiles à enrouleur (6 voiles d’étai et 1 voile d’artimon) en dacron. Surface totale de voilure : 2 500 m2. Voilure tota-lement automatisée, pilotée par ordinateur, lequel assure les réglages en fonction du vent (vitesse et direction) et des consignes données par le commandant. Contrôle automatique de la gîte par action sur la voilure et transfert d’eau entre 2 ballasts latéraux.Vitesse : 16,4 n (moteurs seuls) ; 12 n (voiles seules) ; 18 n (voiles moteurs).1 propulseur d'étrave Lips de 736 kW, 1 propulseur transversal arrière Lips de 590 kW. 1 stabi-lisateur anti-roulis ACH à 2 ailerons repliables. En navigation sous voile, les ailerons servent de plans anti-dérive.
Tere Moana 1998 PAUL GAUGUIN CRUISES (Bahamas) Construit par le chantier Alstom Leroux Naval, à Saint Malo, sous le nom de Le Levant, pour le compte de la Cie du Ponant. Vendu en 2012 à Paul Gauguin Cruises. Doit être remis en service après travaux fi n décembre 2012 sous le nom de Tere Moana. BVNombre maximum de passagers : 95 (dans 45 cabines).Locaux publics : 2 restaurants (95 places chacun), 2 bars, 1 grand salon avec espace night-club, 1 bibliothèque, 1 salon de coiffure, 1 boutique, 1 piscine, 1 gymnase.Propulsion : 2 moteurs Diesel quatre temps Wärtsilä 9 L 20, 9 cylindres en ligne, entraînant chacun à 300 t/mn une hélice Wärtsilä à 4 pales orientables par l'intermédiaire d'un réducteur Wärtsilä.Puissance : 2 x 1 485 kW (2 x 2 018 ch) à 1000 t/mn.Vitesse : 16 n.1 propulseur d’étrave Brunvoll de 243 kW. 1 stabilisateur anti-roulis ACH à deux paires d’ailerons non repliables.Production d'électricité : 4 groupes Diesel-alternateurs de 1 320 kW au total.
Navires à passagersNavires à passagers La Belle de l’Adriatique 2007 CROISIMER (Belgique)
Construit par le chantier Meuse et Sambre, à Beez sur Meuse (Belgique). BVNombre maximum de passagers : 200 (dans 100 cabines).Locaux publics : 1 restaurant, 1 grand salon avec piste de danse, 1 pianoramabar avec télé-vidéo grand écran, 1 bibliothèque, 1 boutique, 2 jacuzzis, 1 sun-deck avec snack-bar.Propulsion : 3 moteurs Diesel quatre temps Cummins, entraînant chacun un propulseur orien-table à 360°.Puissance : 3 x 820 kW (3 x 1 114 ch) à 1 800 t/mn.Vitesse : 12 n.
Tu Moana 2003 BORA BORA CRUISES (France-Wallis) Construit par le chantier Austal, à Henderson (Australie). Croisières entre les îles de Huahine, Raiatea, Tahaa et Bora-Bora. Coque et superstructures en aluminium. BVDu même type: Tia Moana, vendu en février 2011 et renommé Saluzi sous pavillon des Iles Cayman.Nombre maximum de passagers : 78 (dans 37 cabines).Locaux publics : 1 restaurant (80 places, dont 68 intérieures), 1 grand salon avec bar (78 places).Propulsion : 2 moteurs Diesel quatre temps MTU type 16V 2000 M60, 16 cylindres en V, entraî-nant chacun une hélice à pales fi xes Veem par l'intermédiaire d'un réducteur Reintjes WAF 464.Puissance : 2 x 1 200 kW (2 x 1 630 ch) à 1 800 t/mnVitesse : 14 n.1 propulseur d’étrave Schottel de 100 kW.Production d'électricité : 3 groupes Diesel-alternateurs MAN D2866LXE de 230 kW chacun à 1500 t/mn.