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Grands évènements sportifs internationaux : Impact sur le nombre de licences sportives

DRDJSCS Rhône-Alpes – juin 2019 Mission d'appui au pilotage 245, rue Garibaldi 69422 Lyon cedex 03 Courriel : [email protected] Site internet : www.auvergne-rhone-alpes.drjscs.gouv.fr Crédits photo : Istockphoto

Grands évènements sportifs internationaux Impact sur le nombre de licences sportives

en Auvergne-Rhône-Alpes

2

Sommaire

Méthodologie ............................................................................................................................. 3

Athlétisme .................................................................................................................................. 4

Aviron ......................................................................................................................................... 5

Badminton .................................................................................................................................. 6

Basket-ball .................................................................................................................................. 7

Boxe ............................................................................................................................................ 8

Escrime ....................................................................................................................................... 9

Football ..................................................................................................................................... 10

Gymnastique ............................................................................................................................ 11

Handball ................................................................................................................................... 12

Judo .......................................................................................................................................... 13

Natation .................................................................................................................................... 14

Rugby ........................................................................................................................................ 15

Volley-ball ................................................................................................................................. 16



3

Méthodologie

La France fait partie des nations majeures pour l’organisation de grands évènements sportifs internationaux et accueillera

prochainement la coupe du monde de football féminin (2019), la coupe du monde de rugby masculin (2023) et les jeux

olympiques d’été (2024). Cette étude était l’occasion d’analyser plus finement sur la région les répercussions sur le nombre

de licences afin de mieux anticiper les retombées des grands évènements sportifs internationaux à venir.

L’objectif de cette étude consistait à analyser l’impact de grands évènements sportifs internationaux sur l’évolution du

nombre de licences fédérales. Elle devait permettre de savoir si les impacts sont semblables entre les disciplines sportives,

d’un évènement à l’autre, durables, dépendants des lieux d’organisation, des résultats des sportifs français, identiques pour

les hommes et les femmes, les différentes catégories d’âge ou encore les territoires aux taux de licences divergents.

Nous avons décidé de cibler des disciplines sportives variées (sports collectifs, de raquettes, de combat…), ayant un nombre

de licenciés conséquent sur la région et susceptibles d’être impactées par des évènements quadriennaux (coupes du

monde, jeux olympiques). Treize sports ont ainsi été retenus : l’athlétisme, l’aviron, le badminton, le basket-ball, la boxe,

l’escrime, le football, la gymnastique, le handball, le judo, la natation, le volley-ball et le rugby.

Les évènements sportifs internationaux ciblés sont les jeux olympiques pour la plupart des sports et les coupes du monde

pour le football et le rugby.

Le nombre de licences retenu pour chaque sport exclut les autres titres de participation (ATP) parfois délivrés par les

fédérations pour une pratique occasionnelle dans un cadre de promotion de l’activité (source Ministère des sports –

recensement des licences sportives fédérales). La période retenue pour évaluer l’évolution du nombre de licences s’étale de

l’année 2000 à 2016.

Afin de pouvoir comparer les différences d’impact entre les hommes et les femmes, les tranches d’âge et les territoires par

rapport à leurs taux de licence, nous avons choisi de zoomer sur un évènement international par sport, la coupe du monde

2014 pour le football, celle de 2007 pour le rugby et les jeux olympiques de 2012 pour tous les autres sports. Pour les

tranches d’âge, les données n’étant pas disponible à l’échelle de la région, l’impact mesuré est celui du national.

Le taux de licences donne le nombre de licences de chaque sport pour 10 000 habitants de 10 à 34 ans (source Insee -

recensement de la population). En 2012, la tranche des 10 à 34 ans représentait 60% du nombre de licences pour

l’ensemble des treize sports ciblés.

Cette étude a été réalisée en collaboration avec les étudiants en statistiques de l’IUT Lumière Lyon 2.



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Athlétisme

Pour l’athlétisme, les progressions du nombre de licences étaient essentiellement situées sur les années post-olympiques

après ceux de 2000 et 2004, avec des tendances à la baisse sur les années n+2 et n+3. On notera un effet « soufflet » en

2002 avec une baisse importante du nombre de licences suite à la hausse post-olympique, l’athlétisme n’ayant pas réussi à

fidéliser ces néo-licenciés. La progression a été plus forte après les JO de 2008 mais surtout régulière sur les années

suivantes. Cela peut s’expliquer en grande partie par la mise en œuvre de nouvelles formes de pratique par la fédération

qui a pu attirer de nouveaux publics. L’athlétisme n’est ainsi plus une discipline sportive essentiellement dépendante des JO

pour la progression de son nombre de licenciés.

Un focus sur les retombées des JO de 2012 permet de constater que la progression en Auvergne-Rhône-Alpes (+8.1%) a été

proche de celle enregistrée au plan national (+8.5%). En France, la plus forte progression en nombre de licences a été

enregistrée sur la tranche d’âge des 10/14 ans avec 4 026 licences supplémentaires en 2013 par rapport à l’année

précédente. Par contre, en pourcentage d’augmentation, ce sont toutes les tranches de plus de cinquante ans qui ont

connu les plus fortes progressions, montrant ainsi que les JO permettent en plus des néo-pratiquants d’attirer des

nouveaux dirigeants ou officiels en athlétisme.

L’impact de ces JO de 2012 sur la progression du nombre de licences a été sensiblement égal entre les hommes (+9.2%) et

les femmes (+6.8%) en Auvergne-Rhône-Alpes.

En 2012, la région affichait un faible taux de pratique en athlétisme (110 licences pour 10 000 habitants de 10 à 34 ans, soit

le 11ième

rang sur 13 régions) et se situait au 7ième

rang en terme de progression l’année post-olympique. Les quatre

départements de la région présentant les plus fortes progressions (Cantal, Isère, Drôme et Haute-Loire) affichaient des taux

de pratique relativement faibles. Le tableau suivant permet de classer les départements de la région par rapport à leurs

taux de licences en 2012 et aux évolutions de leurs nombres de licences entre 2012 et 2013.

rang départements taux de licences 2012 rang départements % progression nbre licences 2013/2012

1 Puy-de-Dôme 185 1 Cantal 13,2%

2 Ardèche 142 2 Isère 12,5%

3 Allier 129 3 Drôme 12,1%

4 Savoie 122 4 Haute-Loire 11,7%

5 Loire 122 5 Haute-Savoie 9,1%

6 Haute-Savoie 119 6 Rhône 8,9%

7 Cantal 112 7 Puy-de-Dôme 8,3%

8 Drôme 108 8 Savoie 6,7%

9 Ain 104 9 Loire 6,4%

10 Haute-Loire 101 10 Allier 4,6%

11 Isère 90 11 Ain 3,0%

12 Rhône 70 12 Ardèche -1,7%

En 2017, l’athlétisme représentait 30 372 licences réparties sur 210 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.



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Aviron

L’aviron est un sport peu médiatisé et donc très dépendant de ces grands évènements sportifs internationaux pour

augmenter son nombre de licenciés. Mais les années post-olympiques n’ont pas été pour autant synonymes de progression,

les JO de 2008 n’ayant pas engendré de progression et ceux de 2012 n’ayant même pas pu empêcher une baisse du nombre

de licences l’année suivante. A l’inverse, on notera l’existence de deux autres pics en-dehors des années post-olympiques,

en 2002 (+24%) et 2015 (+20.4%) qui peuvent en grande partie s’expliquer par la proximité des championnats du monde en

Suisse (2011) et en Savoie en 2014. L’aviron, comme l’escrime fait partie des deux disciplines présentant les plus gros écarts

d’impact post-olympiques (+15.6% après les JO de 2000 et -5.7% après ceux de 2012). On notera également un effet

« soufflet » en 2003, après deux années de forte progression dans la dynamique des JO de 2000 et des championnats du

monde de 2011, l’aviron n’a pas réussi à fidéliser ces néo-licenciés.

Paradoxalement, l’année suivant les JO de 2012 se caractérise par une forte baisse du nombre de licences sur la région (-

5.7%) alors qu’il augmente au niveau national (+12.2%). En France, la plus forte hausse est enregistrée sur la tranche des

15/19 ans avec un gain de 249 licences par rapport à l’année précédente. Par contre, en pourcentage, la plus forte

progression concerne la tranche des 70/74 ans (+24.9%). On notera également que si toutes les tranches inférieures à

cinquante ans ont pour la plupart enregistré des baisses, à l’inverse, toutes celles supérieures à cinquante ans ont

progressé, les JO ayant ainsi permis de recruter un nombre conséquent de nouveaux dirigeants.

En Auvergne-Rhône-Alpes, la baisse du nombre licences l’année qui a suivi les JO de 2012 a été nettement plus forte pour

les femmes (-12.6%) que pour les hommes (-1.6%).

En 2012, Auvergne-Rhône-Alpes est la région qui affichait le plus fort taux de licences en aviron (30 licences pour 10 000

habitants de 10 à 34 ans). A l’inverse, elle présentait l’une des plus faibles retombées sur l’année post-olympique (-5.7% soit

au 11ième

rang). Sur la région, seuls trois départements ont enregistré une hausse du nombre de licenciés, l’Ain, le Puy-de-

Dôme et la Savoie. Si le Puy-de-Dôme affichait le plus faible taux de pratique régional, la Savoie présentait à l’inverse le plus

fort taux de pratique. Le tableau ci-dessous permet de classer les départements de la région par rapport à leurs taux de

licences en 2012 et aux évolutions de leurs nombres de licences entre 2012 et 2013.

rang départements taux de licences

2012 rang départements

% progression nbre licences

2013/2012

1 Savoie 57 1 Ain 2,5%

2 Haute-Savoie 47 2 Puy-de-Dôme 2,4%

3 Allier 34 3 Savoie 2,0%

4 Rhône 31 4 Haute-Savoie -2,8%

5 Drôme 30 5 Drôme -4,6%

6 Ain 26 6 Rhône -7,4%

7 Isère 20 7 Isère -8,7%

8 Ardèche 12 8 Allier -10,0%

9 Loire 11 9 Cantal -10,0%

10 Cantal 3 10 Ardèche -22,8%

11 Haute-Loire 3 11 Loire -23,2%

12 Puy-de-Dôme 2 12 Haute-Loire -25,0%

En 2017, l’aviron représentait 7 792 licences réparties sur 55 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.



6

Badminton

Pour le badminton, les plus fortes progressions sont certes enregistrées les années post-olympiques mais ces JO semblent

servir de tremplin au développement de ce sport qui continue à un degré moindre à enregistrer des hausses les années

suivantes jusqu’à l’olympiade suivante. Cela peut s’expliquer par l’effet mode de l’activité, l’adaptation de la fédération

pour attirer de nouveaux publics ou encore le développement de cette activité dans des structures commerciales qui

peuvent ensuite générer des nouveaux licenciés pour les clubs fédéraux dans une pratique plus régulière et/ou compétitive.

Sur les quatre principaux évènements (ici les JO), le badminton fait partie des sports ayant le plus capitalisé de nouveaux

licenciés (moyenne de +12.2% par évènement), la discipline étant très peu médiatisée, elle profite au mieux de

« l’effet JO ».

Après les JO de 2012, la progression du nombre de licences sur la région est conséquent (+8.2%), légèrement en-deçà de

celle enregistrée au niveau national (+9.4%). En France, la plus importante augmentation en volume de licences concerne

la tranche des 10/14 ans qui gagne 3 463 licences par rapport à l’année précédente. On notera que les dix-sept tranches

d’âge ont toutes enregistré une progression du nombre de licences. En pourcentage, la plus forte progression se situe sur la

tranche des 5/9 ans (+22.7%).

En Auvergne-Rhône-Alpes, les JO de 2012 ont essentiellement permis d’augmenter le nombre de licences masculines

(+11.7%), la progression étant très faible pour les licences féminines (+2.8%).

En 2012, Auvergne-Rhône-Alpes se situait au 5ième

rang national pour son taux de licence en badminton (88 licences pour

10 000 habitants de 10 à 34 ans), la progression du nombre de licences sur l’année post-olympique est conséquente mais

ne fait pas partie des plus importantes (+8.2% soit le 9ième

rang national en terme de progression). A l’exception du Puy-de-

Dôme qui a enregistré la plus forte progression alors que le département affichait déjà un fort taux de pratique, les plus

fortes progressions ont été enregistrées sur les cinq départements ayant les plus faibles taux de pratique, la Drôme, la

Loire, le Rhône, la Haute-Loire et l’Ardèche. Le tableau suivant permet de classer les départements de la région par rapport

à leurs taux de licences en 2012 et aux évolutions de leurs nombres de licences entre 2012 et 2013.



% progression nbre licences 2013/2012

1 Isère 122 1 Puy-de-Dôme 20,5%

2 Haute-Savoie 103 2 Drôme 17,3%

3 Puy-de-Dôme 102 3 Haute-Loire 11,6%

4 Ain 98 4 Loire 11,1%

5 Savoie 92 5 Rhône 10,3%

6 Cantal 81 6 Ardèche 10,1%

7 Allier 80 7 Savoie 6,3%

8 Drôme 75 8 Ain 5,5%


10 Rhône 67 10 Isère 2,9%


12 Ardèche 58 12 Cantal -8,5%

En 2017, le badminton représentait 23 344 licences réparties sur 208 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.



7

Basket-ball

En basket-ball, la plus forte progression (+7.1%) a bien été enregistrée après les JO de 2012 mais les JO comme d’autres

évènements internationaux (championnats du monde, d’europe) ne parviennent pas à déclencher une forte augmentation

du nombre de licences.

Après les JO de 2012, la progression du nombre de licences est conséquente sur la région (+7.1%) et supérieure à celle

enregistrée au national (+4.9%). En France, toutes les tranches d’âge ont augmenté leur nombre de licences. En volume, la

plus grosse augmentation est sur la tranche des 10/14 ans (+10 105 licences). En pourcentage, la plus forte hausse se situe

sur la tranche des 0/4 ans (+51.4%).

En Auvergne-Rhône-Alpes, les JO de 2012 ont permis d’augmenter de façon sensiblement identique les licences masculines

(+8.4%) et féminines (+5.4%).

En 2012, Auvergne-Rhône-Alpes faisait partie des régions affichant les plus forts taux de licences (290 licences pour 10 000

habitants de 10 à 34 ans ; 4ième

rang national) et qui a une des plus faibles retombées sur l’année post-olympique (+7.1% ;

11ième

rang en terme d’impact). Mise à part l’Ardèche qui a cumulé un fort taux de pratique avec une forte progression (+

11%) et la Haute-Savoie (faible taux de pratique et faible progression), les plus fortes progressions sont enregistrées sur les

départements ayant les plus faibles taux, l’Allier, la Drôme, la Savoie et le Cantal. Le tableau ci-dessous permet de classer

les départements de la région par rapport à leurs taux de licences en 2012 et aux évolutions de leurs nombres de licences

entre 2012 et 2013.


1 Loire 620 1 Savoie 28,8%



4 Ardèche 336 4 Ardèche 11,1%

5 Ain 302 5 Drôme 10,0%

6 Isère 268 6 Rhône 7,6%

7 Rhône 253 7 Ain 7,1%

8 Allier 238 8 Puy-de-Dôme 6,8%

9 Drôme 232 9 Isère 6,0%

10 Savoie 179 10 Haute-Savoie 5,7%

11 Haute-Savoie 157 11 Loire 2,8%

12 Cantal 139 12 Haute-Loire 1,2%

En 2017, le basket-ball représentait 77 555 licences réparties sur 561 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.



8

Boxe

La boxe se caractérise plutôt comme un sport qui profite de la couverture médiatique des JO pour enregistrer une hausse

importante du nombre de ses licenciés l’année suivante, voire même dans l’année olympique et de s’en servir également

de tremplin de développement avec des progressions certes moindres mais qui perdurent les années suivantes. La forte

progression (+15.2%) enregistrée en 2016 peut en partie s’expliquer par le titre olympique des super lourds obtenu par le

français Tony Yoka qui a été fortement médiatisé.

Les JO de 2012 se caractérisent par un faible impact sur le nombre de licences de boxe, tant au niveau régional (+2%) qu’au

national (+3.7%). En France, la plus grosse augmentation en effectifs se situe sur la tranche 10/14 ans (+345 licences). En

pourcentage, la plus forte hausse se situe sur la tranche des 65/69 ans (+16.8%).

La boxe est la discipline sportive pour laquelle les retombées des JO de 2012 en Auvergne-Rhône-Alpes ont engendré le plus

gros écart d’impact (17.8 points) entre les hommes et les femmes. L’évènement a ainsi permis d’augmenter

significativement le nombre de licences masculines (+5.5%) mais à l’inverse le nombre de licences féminines a fortement

régressé (-12.3%).

En 2012, Auvergne-Rhône-Alpes faisait partie des régions affichant un des plus bas taux de licences en boxe (18 licences

pour 10 000 habitants de 10 à 34 ans; 11ième

rang national). Les retombées sur l’année post-olympique même si elles sont

positives (+2%) restent très modestes en comparaison des autres régions (9ième

rang en terme d’impact). Mise à part la

Drôme qui a cumulé un taux et une progression élevés, les trois départements qui ont le plus progressé (le Rhône, l’Ain et le

Cantal) sont ceux qui affichaient les plus faibles taux de licences. Le tableau ci-dessous permet de classer les départements

de la région par rapport à leurs taux de licences en 2012 et aux évolutions de leurs nombres de licences entre 2012 et 2013.



2 Allier 33 2 Ain 50,7%

3 Savoie 27 3 Rhône 26,3%

4 Drôme 24 4 Drôme 11,1%

5 Haute-Savoie 22 5 Haute-Savoie 1,5%

6 Ardèche 20 6 Allier 0,7%

7 Isère 18 7 Ardèche -1,8%

8 Haute-Loire 15 8 Loire -2,1%

9 Loire 15 9 Savoie -5,7%

10 Rhône 11 10 Isère -8,8%

11 Ain 8 11 Puy-de-Dôme -15,8%

12 Cantal 0 12 Haute-Loire -27,5%

En 2017, la boxe représentait 6 217 licences réparties sur 102 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.



9

Escrime

L’escrime se caractérise par un très fort pic de progression en 2005 (+34.5%) qui peut s’expliquer par les titres et podiums

olympiques à Athènes en 2004. C’est la plus forte progression enregistrée sur la période étudiée avec les sports ciblés. Sur

les quatre principaux évènements (ici les JO), l’escrime fait partie des sports qui ont le plus capitalisé de nouveaux licenciés

(moyenne de +11.6% par évènement). Par contre, l’escrime est le sport qui présente les plus forts écarts de retombées

entre les évènements (+34.5% après les JO de 2004 et -0.5% après ceux de 2012). Comme le badminton, l’escrime étant peu

médiatisée profite au mieux de sa mise en avant lors des JO. L’escrime est un sport pour lequel l’effet « soufflet » est

récurent, les augmentations du nombre de licences suite à la médiatisation olympique étant suivies par des années de

baisse, la discipline ne parvenant pas à fidéliser ces néo-licenciés.

Les jeux JO de 2012 n’ont pas eu d’impact en escrime sur le nombre de licences, tant au niveau régional (-0.5%) qu’au

national (+0.5%). En France, la tranche d’âge qui enregistre la plus forte baisse est celle des 10/14 ans (perte de 169

licences). A l’opposé, la tranche qui a le plus gagné est celle des 5/9 ans (+ 307 licences). En pourcentage, la tranche des 80

ans et plus enregistre le recul le plus important, perdant le tiers du nombre de ses licenciés.

Les JO de 2012 ont entraîné des baisses du nombre de licences en Auvergne-Rhône-Alpes dans les mêmes proportions pour

les hommes (-0.2%) et les femmes (-1.2%).

En 2012, Auvergne-Rhône-Alpes se situait au 2ième

rang national en taux de licences en escrime (33 licences pour 10 000

habitants de 10 à 34 ans). L’année post-olympique n’a pas empêché une diminution du nombre de licences (-0.5% ; 8ième

rang en terme d’impact). Le tableau suivant permet de classer les départements de la région par rapport à leurs taux de

licences en 2012 et aux évolutions de leurs nombres de licences entre 2012 et 2013.


1 Ardèche 53 1 Haute-Loire 25,1%

2 Drôme 50 2 Puy-de-Dôme 9,7%

3 Rhône 45 3 Allier 6,3%

4 Ain 35 4 Rhône 2,9%

5 Savoie 32 5 Loire -1,5%

6 Haute-Loire 31 6 Isère -2,0%

7 Allier 30 7 Ain -2,6%

8 Isère 28 8 Drôme -3,6%

9 Puy-de-Dôme 27 9 Savoie -3,7%

10 Cantal 26 10 Ardèche -9,4%

11 Haute-Savoie 17 11 Cantal -18,2%

12 Loire 15 12 Haute-Savoie -22,1%

En 2017, l’escrime représentait 8 037 licences réparties sur 97 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.



10

Football

En football, les progressions du nombre de licenciés se limitent aux années post-coupe du monde avec plutôt des baisses

d’effectifs sur les autres années. Ce sport semble ainsi fortement dépendant de l’organisation de ces coupes du monde

pour booster son nombre de licences. Ainsi, les médiocres résultats couplés aux déboires de l’équipe de France en 2010 en

Afrique du sud n’ont pas permis de garantir la hausse attendue du nombre de licences mais au contraire engendré la plus

forte baisse enregistrée entre 2000 et 2015 sur tous les sports étudiés. Cette désaffection a pu de surcroît dépasser le

milieu footballistique, d’autres sports ayant également enregistré des baisses importantes en 2011. C’est le cas notamment

du volley-ball (-12.6%), de la natation, du handball et de la gymnastique. On peut ainsi envisager l’existence d’un amalgame

chez certains engendrant un rejet du sport en général, ce qui a pu les inciter à ne pas prendre ou renouveler une licence

sportive. A l’inverse, la participation à la finale de 2006 en Allemagne a entraîné une hausse de 8.4% l’année suivante.

Pour le football, le zoom sur les tranches d’âge a été réalisé suite à la coupe du monde de 2014 au Brésil qui a engendré une

progression du nombre de licences de +4.5% sur la région, proche de celle du national (+5.8%). En France, c’est la tranche

d’âge des 10/14 ans qui enregistre la plus forte hausse du nombre de licences (+40 690 licences en France) et les 5/9 ans (+

37 681 licences). Ces deux tranches représentent 91% du gain de licences en 2015. En pourcentage, c’est la tranche des plus

de 80 ans qui progresse le plus (+20.4%) devant celle des 5/9 ans (+13.2%).

La coupe du monde de 2014 a certes permis d’augmenter le nombre de licences masculines en Auvergne-Rhône-Alpes

(+4%), mais dans de façon nettement plus modeste en comparaison avec le nombre de licences féminines (+12%).

En 2014, Auvergne-Rhône-Alpes affichait un taux de licences relativement modeste en comparaison avec les autres régions

(1 000 licences pour 10 000 habitants de 10 à 34 ans ; 10ième

rang national). Le taux de progression du nombre de licences

lors de l’année post-coupe du monde est très moyen (+4.5% ; 6ième

rang national en terme d’impact). Les plus fortes

progressions ont été enregistrées par les départements affichant les plus faibles taux de licences sur la région, la Haute-

Savoie, l’Isère et la Savoie. On notera toutefois que l’Ain a enregistré la deuxième plus forte progression (+ 6.5%) avec un

taux de licences supérieur à la moyenne régionale. Le tableau ci-dessous permet de classer les départements de la région

par rapport à leurs taux de licences en 2014 et aux évolutions de leurs nombres de licences entre 2014 et 2015.



% progression nbre licences

2015/2014

1 Cantal 1 874 1 Haute-Savoie 7,0%

2 Haute-Loire 1 684 2 Ain 6,5%

3 Allier 1 554 3 Isère 6,5%

4 Loire 1 373 4 Savoie 6,0%

5 Ardèche 1 244 5 Allier 4,3%

6 Ain 1 116 6 Rhône 3,9%

7 Drôme 1 070 7 Loire 3,6%

8 Puy-de-Dôme 1 013 8 Puy-de-Dôme 3,6%

9 Haute-Savoie 946 9 Haute-Loire 2,9%

10 Isère 907 10 Ardèche 2,4%

11 Savoie 786 11 Cantal 1,0%

12 Rhône 715 12 Drôme 1,0%

En 2017, le football représentait 255 847 licences réparties sur 1 733 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.



11

Gymnastique

En gymnastique, les progressions du nombre de licenciés se focalisent essentiellement sur les années olympiques et post-

olympiques. Ces progressions ne sont pas très importantes mais régulières après ces évènement contrairement à la plupart

des autres disciplines sportives. On notera également que les années n+2 et n+3 sont de plus en plus délicates et se

caractérisent les dernières années par des baisses d’effectifs.

Suite aux JO de 2012, la progression du nombre de licences sur la région (+5.4%) est proche de celle enregistrée au national (+6.5%). En France, la tranche d’âge qui a le plus progressé est celle des 5/9 ans (+8 135 licences) suivie par celle des 10/14 ans (+ 7278 licences). Ces deux tranches d’âge représentent presque la quasi-totalité (82%) des nouvelles licences enregistrées en 2013. En pourcentage d’évolution, c’est la tranche des 65/69 ans (+11.6%) qui enregistre la plus forte hausse.

En Auvergne-Rhône-Alpes, les JO de 2012 ont engendré une baisse du nombre de licences masculines (-2.9%), celui des féminines ayant au contraire fortement augmenté (+8.3%).

En 2012, Auvergne-Rhône-Alpes affichait un taux de licence relativement élevé en gymnastique (146 licences pour 10 000

habitants de 10 à 34 ans; 5ième

rang national) et présente un des plus faibles impacts sur l’année post-olympique (+5.4% ;

12ième

rang national). Les plus fortes progressions ont par contre été enregistrées par des départements (Drôme et Ardèche)

présentant des taux de pratique proches de la moyenne régionale voire un taux très élevé (Allier). Le tableau suivant

permet de classer les départements de la région par rapport à leurs taux de licences en 2012 et aux évolutions de leurs

nombres de licences entre 2012 et 2013.


1 Ain 330 1 Ardèche 22,3%

2 Allier 255 2 Drôme 13,2%

3 Savoie 226 3 Allier 11,8%

4 Haute-Loire 187 4 Haute-Savoie 7,6%

5 Haute-Savoie 176 5 Ain 6,5%

6 Drôme 155 6 Haute-Loire 5,9%

7 Ardèche 146 7 Puy-de-Dôme 5,4%


9 Rhône 110 9 Rhône 4,2%

10 Loire 102 10 Loire 3,8%

11 Isère 67 11 Isère 1,0%

12 Cantal 55 12 Savoie -9,8%

En 2017, la gymnastique représentait 33 832 licences réparties sur 169 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.



12

Handball

Le handball bénéficie également des fortes retombées olympiques, les progressions étant importantes et situées sur les

années olympiques et post-olympiques. D’autres facteurs expliquent ces progressions du nombre de licences, l’organisation

de championnats du monde sur les années pré et post-olympiques et surtout les excellents et réguliers résultats des

équipes de France masculine et féminine lors de ces grands évènements. Sur la moyenne des quatre principaux

évènements (ici les JO), le handball est le sport qui a eu les plus fortes progressions du nombre de ses licenciés (moyenne

de +12.9%). La progression du nombre de licenciés après les JO de 2000 (+25.6%) est la deuxième plus forte enregistrée sur

la période étudiée.

Suite aux JO de 2012, la région a enregistré une très forte hausse du nombre de licences (+15.2%), nettement supérieure à

celle enregistrée au national (+6.4%). En France, la tranche qui gagné le plus de licences est celle des 10/14 ans (+ 18 133

licences). En pourcentage d’évolution, c’est la tranche des 80 ans et plus qui progresse le plus (+26.3%).

En Auvergne-Rhône-Alpes, les JO de 2012 ont permis d’augmenter de façon très conséquente le nombre de licences

masculines (+16.7%) et de féminines (+12.3%).

En 2012, Auvergne-Rhône-Alpes affichait un taux de licence relativement faible en handball (175 licences pour 10 000

habitants de 10 à 34 ans) et au contraire une des plus grosses progressions du nombre de licences sur l’année post-

olympique (+15.2% ; 2ième

national en terme d’impact). Les plus fortes progressions sont enregistrées sur les départements

présentant les plus faibles taux de pratique régionaux, la Haute-Savoie, le Rhône et le Puy-de-Dôme. On notera toutefois

l’exception de l’Ardèche qui est à la deuxième place tant par son taux de pratique régional (340 licences pour 10 000

habitants) que par la progression (+ 26.9%) sur l’année post-olympique. Le tableau ci-dessous permet de classer les

départements de la région par rapport à leurs taux de licences en 2012 et aux évolutions de leurs nombres de licences entre

2012 et 2013.




1 Haute-Loire 397 1 Rhône 29,0%

2 Ardèche 340 2 Ardèche 26,9%

3 Savoie 303 3 Haute-Savoie 23,7%


5 Drôme 249 5 Cantal 17,3%

6 Allier 217 6 Loire 17,1%

7 Isère 161 7 Ain 14,9%

8 Ain 159 8 Savoie 11,0%

9 Loire 157 9 Haute-Loire 7,6%

10 Haute-Savoie 141 10 Allier 5,8%

11 Rhône 125 11 Drôme 4,4%

12 Puy-de-Dôme 111 12 Isère -1,6%

En 2017, le handball représentait 58 568 licences réparties sur 239 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.



13

Judo

Pour le judo, les progressions du nombre de licences se situaient surtout sur les années post-olympiques et étaient

relativement conséquentes avec des tendances plutôt à la baisse sur les années n+2 et n+3. On notera que les retombées

sont nettement plus modestes sur les dernières olympiades.

Les JO de 2012 n’ont pas eu d’impact sur le nombre de licences, tant sur la région (-0.2%) qu’au national (+0.5%).. En

France, trois tranches d’âge focalisent les pertes de licences, les 10/14 ans (-697 licences), les 20/24 ans (- 609) et les 35/39

ans (-768). A l’inverse, le gain le plus important est sur la tranche des 5/9 ans (+ 2182 licences). En pourcentage, c’est la

tranche des 35/39 ans qui a le plus régressé (-4%). A l’inverse, les tranches des 65/69 ans, 70/74 et 75/80 ont enregistré des

hausses voisines de 10%.

En judo, les JO de 2012 n’ont pas eu d’impact sur le nombre de licences Auvergne-Rhône-Alpes , tant pour les hommes (-

0.1%) que pour les femmes (-0.6%).

En 2012, Auvergne-Rhône-Alpes affichait un taux de licence relativement modeste en judo (281 licences pour 10 000


rang national) et l’une des plus faibles retombées sur l’année post-olympique (-0.2% ;

11ième

rang national en terme d’impact). Cela peut s’expliquer par le fait que ces JO n’ont engendré pratiquement aucune

progression du nombre de licences dans chaque région et que les écarts sont très faibles entre les régions tant pour les taux

de licences que sur les impacts de l’évènement sur le nombre de licences. La plus forte progression (+ 4.8%) est enregistrée

en Haute-Savoie qui affichait l’un des plus faibles taux de pratique sur la région. Le tableau suivant permet de classer les


2012 et 2013.


1 Haute-Loire 332 1 Haute-Savoie 4,8%

2 Isère 329 2 Puy-de-Dôme 3,6%


4 Ain 312 4 Rhône 0,0%

5 Savoie 293 5 Isère -0,5%

6 Allier 292 6 Loire -0,6%

7 Puy-de-Dôme 290 7 Ain -1,6%

8 Ardèche 278 8 Cantal -2,1%

9 Cantal 263 9 Haute-Loire -3,4%

10 Loire 263 10 Drôme -4,0%

11 Haute-Savoie 240 11 Allier -5,1%

12 Rhône 234 12 Ardèche -5,5%

En 2017, le judo représentait 64 056 licences réparties sur 552 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.



14

Natation

La natation présentait un profil de sport qui profitait bien de la médiatisation olympique avec des progressions

conséquentes du nombre de ses licenciés sur les années olympiques et post-olympiques et qui parvenait à entretenir une

progression même si elle était moindre sur les années n+2 et n+3. Comme en gymnastique, les retombées sont plutôt

régulières d’une olympiade à l’autre. Par contre, on constate depuis les jeux olympiques de 2008 des années marquées par

des baisses d’effectifs.

Suite aux JO de 2012, la progression du nombre de licences est identique sur la région (+5.1%) et au national (+5%). En

France, la tranche qui enregistre le gain le plus important est celle des 10/14 ans (+ 5 491 licences) suivie de près par celle

des 5/9 ans (+ 5 365 licences). Ces deux tranches représentent les trois-quarts des gains de licences enregistrés en 2013. En

pourcentage, les plus grosses progressions sont sur les tranches au-delà de 65 ans.

En natation, les JO de 2012 ont permis d’augmenter en Auvergne-Rhône-Alpes dans les mêmes proportions le nombre de

licences masculines (+5.7%) et celui des féminines (+4.6%).

En 2012, Auvergne-Rhône-Alpes faisait partie des régions affichant les taux de licence les plus élevés en natation (157

licences pour 10 000 habitants de 10 à 34 ans ; 3ième

rang national) et un impact conséquent sur l’année post-olympique

(+5.1% ; 5ième

rang en terme d’impact). Paradoxalement, les plus fortes progressions régionales sont enregistrées sur les

départements présentant les plus forts taux de pratique, l’Allier et la Haute-Loire. Le tableau ci-dessous permet de classer

les départements de la région par rapport à leurs taux de licences en 2012 et aux évolutions de leurs nombres de licences

entre 2012 et 2013.


1 Allier 219 1 Haute-Loire 25,0%


3 Cantal 204 3 Rhône 9,0%

4 Ain 201 4 Loire 9,0%

5 Puy-de-Dôme 192 5 Savoie 7,7%

6 Rhône 182 6 Cantal 6,1%

7 Ardèche 171 7 Isère 4,3%

8 Loire 131 8 Ardèche 0,7%

9 Savoie 123 9 Drôme -2,4%

10 Haute-Savoie 122 10 Puy-de-Dôme -3,5%

11 Isère 121 11 Haute-Savoie -3,9%

12 Drôme 72 12 Ain -4,3%

En 2017, la natation représentait 41 794 licences réparties sur 147 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.



15

Rugby

Comme pour le football, les progressions du nombre de licenciés se situent essentiellement lors des années post-coupes du

monde, compensant les fréquentes baisses d’effectifs enregistrées sur les années n+2 et n+3. On notera les écarts

significatifs des impacts de ces compétitions avec un véritable pic très important (+21.4%) suite à la coupe du monde 2007

en grande partie en raison de la co-organisation de cet évènement par la France, de l’implantation de matches sur des

territoires à faible culture rugbystique (Pays de la Loire, Nord Pas de Calais), des nombreuses manifestations

promotionnelles de découverte de l’activité et du parcours très honorable de l’équipe de France (1/2 finaliste). Les autres

coupes du monde n’ont pas eu les même retombées malgré la participation à la finale en 2011.

Les données des licences par tranches d’âge n’étant pas disponibles sur 08-07, nous n’avons pas pu comparer les

retombées de la coupe du monde sur cette thématique.

La coupe du monde 2007 qui a eu le plus fort impact sur le nombre de licences a fortement fait progresser celui des

masculines en Auvergne-Rhône-Alpes (+20.8%) mais a engendré une progression encore plus importante chez les féminines

(+37.4%).

En 2007, Auvergne-Rhône-Alpes affichait l’un des taux de licences les plus élevés en rugby (175 licences pour 10 000


rang national) et une progression à la fois très importante au regard de l’augmentation du

nombre de licences sur l’année post-coupe du monde mais paradoxalement modeste en comparaison avec les autres

régions (+21.4% ; 11ième

rang national en terme d’impact). Les deux plus fortes progressions départementales sont

enregistrées par la Loire (+ 37.7%) et la Haute-Savoie (+ 30.4%) qui sont parmi les plus bas taux de licences en rugby sur la

région. Par contre, l’Ardèche et la Drôme qui affichaient des taux parmi les plus élevés sur la région ont également connu

des progressions parmi les plus élevées sur la région. Le tableau suivant permet de classer les départements de la région

par rapport à leurs taux de licences en 2007 et aux évolutions de leurs nombres de licences entre 2007 et 2008.




1 Cantal 543 1 Loire 37,7%

2 Ardèche 303 2 Haute-Savoie 30,4%

3 Drôme 279 3 Drôme 26,2%

4 Puy-de-Dôme 253 4 Ardèche 23,2%

5 Isère 250 5 Savoie 21,8%

6 Ain 223 6 Rhône 21,7%

7 Allier 202 7 Allier 21,4%

8 Haute-Loire 179 8 Haute-Loire 20,7%

9 Savoie 145 9 Puy-de-Dôme 18,9%

10 Haute-Savoie 105 10 Isère 18,6%

11 Rhône 91 11 Ain 18,0%

12 Loire 65 12 Cantal 13,2%

En 2017, le rugby représentait 51 901 licences réparties sur 300 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.



16

Volley-ball

Le volley-ball, comme le basket-ball est peu impacté par les jeux olympiques, les progressions lorsqu’elles existent sont

plutôt sur ces années olympiques et post-olympiques mais elles sont très limitées. On notera par contre l’existence d’un

important pic en 2010 (+27.5%) année d’un championnat du monde organisé en Italie malgré des résultats très décevants

de l’équipe de France masculine (11ième

place) qui peut en grande partie s’expliquer par l’organisation de nombreuses

manifestations promotionnelles de découverte du volley-ball pour inverser la chute du nombre de licenciés. Le

championnat du monde est ainsi organisé tous les quatre ans entre chaque olympiade.

Les JO de 2012 n’ont engendré qu’une faible progression du nombre de licences l’année suivante (+2.3%), en-deçà de celle

enregistrée au national (+6.5%). En France, c’est la tranche des 10/14 ans qui a enregistré la plus forte augmentation (gain

de 1 492 licences). En pourcentage, les deux tranches qui progressent le plus sont les opposées, les plus de 80 ans (+50%) et

les 0/4 ans (+ 28.1%).

Pour le volley-ball en Auvergne-Rhône-Alpes, les JO de 2012 ont permis d’augmenter de façon sensiblement égale le

nombre de licences masculines (+1.8%) et celui des féminines (+2.8%).

En 2012, Auvergne-Rhône-Alpes affichait un taux de licences de volley-ball relativement moyen (43 licences pour 10 000


rang national) et l’une des plus faibles retombées sur l’année post-olympique (+2.3% ; 11ième

rang en terme d’impact). Les plus fortes progressions régionales sont enregistrées sur les départements aux plus faibles

taux de pratique, le Puy-de-Dôme, la Savoie et la Haute-Savoie. On notera l’exception du Rhône (3ième

plus forte progression

régionale soit + 4.) avec un taux de pratique au-dessus de la moyenne régionale. Le tableau ci-dessous permet de classer les


2012 et 2013.






3 Ardèche 50 3 Rhône 4,3%


5 Rhône 46 5 Cantal 2,4%

6 Ain 42 6 Isère 2,1%

7 Isère 42 7 Loire 1,5%

8 Haute-Loire 37 8 Ardèche 1,0%

9 Puy-de-Dôme 30 9 Drôme -0,6%

10 Savoie 23 10 Allier -9,5%

11 Allier 22 11 Ain -9,9%

12 Haute-Savoie 22 12 Haute-Loire -10,2%

En 2017, le volley-ball représentait 11 685 licences réparties sur 153 clubs en Auvergne-Rhône-Alpes.

Grands évènements sportifs internationauxauvergne-rhone-alpes.drdjscs.gouv.fr/sites/auvergne...Grands évènements sportifs internationaux : Impact sur le nombre de licences sportives

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