CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME DIRECTEUR Cas de la Commune Urbaine d’Arivonimamo En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur en GOEMETRE TOPOGRAPHE Soutenu le 22 Octobre 2014 Présenté par : Président du Jury : Encadreurs: Examinateurs:
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CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN
D’URBANISME DIRECTEUR
Cas de la Commune Urbaine d’Arivonimamo
En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur en
GOEMETRE TOPOGRAPHE Soutenu le 22 Octobre 2014
Présenté par :
Président du Jury :
Encadreurs:
Examinateurs:
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RAMAROSATA ANDRIANTSOAVIMANARIVO
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REMERCIEMENTS
En premier lieu, je rends grâce à Dieu pour son amour, sa bonté et son aide dans
l’accomplissement du présent mémoire.
En second lieu, je tiens à exprimer ma profonde gratitude et ma reconnaissance à
toutes les personnes qui m’ont merveilleusement aidé à la réalisation et à la mise en forme
de ce mémoire notamment à l’égard de :
Monsieur ANDRIANARY Philippe Antoine, Directeur de l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo, d’avoir permis la concrétisation de ce travail ;
Monsieur RABARIMANANA Mamy, Chef de Département Information
Géographique et Foncière, qui m’a fait l’honneur de présider ce mémoire ;
Madame Iarivo NARY HERINIRINA, Chef de service Cartographie à l’FTM, qui a bien
voulu m’encadrer et me conseiller lors de la réalisation de ce mémoire ;
Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Architecte Urbaniste et Enseignant chercheur à
l’ESPA qui m’a bien encadré tout au long de la réalisation de ce mémoire ;
Monsieur RABEMALAZAMANANA, Chef de Département de Photogrammétrie et de
l’Orthophoto du FTM, aussi Enseignant à l’ESPA et Madame RAHAJANIRINA
Michelle ; qui ont pris la peine d’examiner et d’évaluer ce mémoire.
Mes remerciements s’adressent également à:
Madame RAZAFIMAHATRATRA Alpha, Responsable du laboratoire de Système
d’Information Géographique au niveau du bureau de développement du Grand
Antananarivo, qui a bien voulu me fournir les documents nécessaires pour la
réalisation de ce mémoire.
Tous les enseignants du Département IGF qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes
tout au long de ma formation.
A tous les personnels de la voirie de la commune urbaine d’Arivonimamo
Enfin, je tiens à exprimer ma vive gratitude à ma famille, mes amis qui ont contribué, de
près ou de loin, à la réalisation de ce mémoire.
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SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ___________________________________________________________________________ i
SOMMAIRE _______________________________________________________________________________ ii
LISTE DES ABREVIATIONS ____________________________________________________________________ iii
LISTE DES TABLEAUX ________________________________________________________________________ iv
LISTE DES FIGURES _________________________________________________________________________ vi
LISTE DES CARTES _________________________________________________________________________ vii
Après avoir analysés tous les infrastructures et les équipements existants dans la
Commune Urbaine d’Arivonimamo, on va maintenant passer à l’élaboration d’une
méthodologie pour le cas de détermination d’un endroit optimal pour une nouvelle école.
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Figure 9.Table attributaires des équipements éducatifs
CHAPITRE II. CONCEPTION DU PUDi DE LA COMMUNE URBAINE
D’ARIVONIMAMO
I. Création de la structure de base
I.1. Création des couches géométriques
L’orthophotographie a été pris comme fond image de ce projet. Nous utilisons un
extrait de l’orthophoto de la ville d’Arivonimamo de l’FTM qui est déjà géo-référencée dans
le système Laborde Madagascar.
On peut directement passer à la numérisation des données de références telles que
l’habitation, les voies de communication, les différents types de plan d’eau, les
constructions, les équipements sportifs, etc.
D’une autre côté, les compléments des données sont obtenus par superposition de
base de données FTM sur l’ortho photographie et les limites administratives proviennent des
cartes élaborées par l’FTM.
I.2. Créations des tables indispensables à l’analyse
La figure ci-dessous représente une table attributaire qui montre la description de
chaque objet géométrique enregistrée après numérisation.
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II. Exemple d’analyse spatial : Cas de détermination
d’emplacement optimal pour une nouvelle école.
Comme énuméré précédemment, il existe plusieurs analyses spatiales qui
peuvent être exécutés par les logiciels SIG. Ainsi, des analyses seront réalisées pour la
conception d’un PUDi. Nous avons choisi le logiciel Arc GIS 9.2 pour automatiser le choix
d’emplacements de nouveaux équipements et/ou des infrastructures à l’établissement d’un
Plan d’Urbanisme.
Prenons un exemple de traitement : la recherche d’emplacement appropriée pour
une nouvelle école dans la commune urbaine d’Arivonimamo (plus précisément dans le
fokontany de Mangatany).La commune Urbaine d’Arivonimamo a connu une augmentation
substantielle de la population. Les personnels communaux suggèrent que cette
augmentation est liée aux familles avec enfants qui déménagent vers la région, profitant des
nombreux centres de loisirs situés dans l'entourage.
II.1. Description des données
DONNEES DESCRIPTIONS
Elévation Jeux de données raster qui représente l'altitude de la zone
M.N.T sous forme de TIN Ensemble des données représentant le relief du secteur.
Roads Classe d'entités qui représentent le réseau routier linéaire pour la ville d’Arivonimamo
Fokontany (Mangatany) Classe représentant des endroits des emplacements de nouvelles écoles
Ecoles Classe d'entités qui représentent des emplacements ponctuels d'écoles existantes
Ces données sont nos paramètres fondamentaux d’analyse spatiale pour la
recherche d’emplacement optimale d’une nouvelle école. Le choix de ces données est donc
justifié techniquement et logiquement au meilleur endroit pour une nouvelle école dont
l’objectif est de répondre aux besoins des habitants de la région et environnants.
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Figure 10.Organisation des données dans l'ArcCatalog.
II.2. Les différentes étapes de l’analyse
La recherche d’emplacement d’une nouvelle école nécessite la connaissance des
emplacements ponctuels des écoles existantes car plus la distance entre la nouvelle école et
ces derniers est grande, plus l’endroit est meilleur.. Il faut aussi tenir compte de la pente du
terrain car plus la pente est minimale, alors la construction est meilleure. A partir de ces
emplacements et la pente du terrain qu’on associe aux routes de la commune pour pouvoir
trouver le meilleur emplacement pour la nouvelle école.
II.2.1. Préparation de l’analyse
Organisation des données
Nous organisons toutes les données d’instruction dans l’ArCatalog. Cette opération
consiste à concevoir d’une part une nouvelle chemise de résultat où l’on peut stocker tous
les résultats de notre analyse. D’autre part nous allons créer une nouvelle base de données
où l’on peut enregistrer toutes les données nécessaires pour le traitement.
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II.2.2. Préparation des données
Avant d’entamer l’analyse proprement dite, il est nécessaire d’avoir en premier lieu
les données nécessaires aux traitements. Après avoir créé les tables indispensables dans la
suite de notre traitement, on va procéder aux données suivantes :
Création du TIN (Triangular Irregular Network) de la Commune
Urbaine d’Arivonimamo.
Le TIN (Triangular Irregular Network) est un modèle numérique de terrain sous
forme de semis de points repérés en 3D que l’on relie entre eux par une méthode de
triangulation. Ces triangles sont calculés selon la méthode de Delaunay garantissant qu’un
sommet n’est situé à l’intérieur d’aucun des cercles circonscrits aux différents triangles. En
outre, le TIN peut capturer par les micro-variations du relief en exploitant les altitudes dans
la géométrie .Le MNT du terrain représenté sous forme de TIN nous permet de trouver les
pentes minimales qui sont appropriés pour la nouvelle école et ceux qui sont maximales
qui ne le sont pas. On a numérisé une carte 100.000 de l’FTM pour avoir les courbes de
niveau de la commune et à partir de ces derniers qu’on a d’abord crée une surface
interpolée et après le TIN de la commune.
Le MNT de la Commune d’Arivonimamo est représenté par la carte suivante sous
forme de TIN.
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Carte 9.TIN de la Commune Urbaine d'Arivonimamo
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Création de « Hillshade » ou « estompage »
Un ombrage ou « hillshade » est un raster de relief ombré créé en utilisant un raster
d’altitude et en définissant une source d’éclairage (en général le soleil) à azimut (direction
angulaire de la source d’éclairage, en degrés positifs de 0 à 360) et une altitude (angle de la
source d’éclairage au-dessus de l’horizon) spécifiés par l’utilisateur. Cela permet d’observer
la structure du relief du terrain comme se montre la carte énumérée ci-dessous. La création
de cet estompage nous permet d’améliorer considérablement la visualisation d’une surface
pour la suite de l’analyse.
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Carte 10. TIN superposé sur l'estompage de la CUA.
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II.2.3. Analyse d’emplacement d’une nouvelle école
Après avoir créé tous les paramètres nécessaires (les données) pour trouver le
meilleur emplacement y compris le modèle numérique du terrain, nous allons ensuite faire
l’analyse spatiale pour trouver l’emplacement idéal pour la nouvelle école.
Nous allons déterminer les ensembles des données suivantes :
La pente du terrain : nous tiendrons en compte la pente des terrains pour
trouver un emplacement relativement plat.
La distance entre les emplacements de récréation par rapport au lieu de la
nouvelle école.
La distance entre les écoles existantes : pour respecter les normes de
répartition dans l’espace des établissements scolaires.
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Carte 11.Distance par rapport à la pente de la CUA.
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carte 12.Distance de l'emplacement de la nouvelle école par rapport au fokontany Mangatany.
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Carte 13.Distance des écoles existantes de la Commune Urbaine.
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A partir de ces cartes, nous pouvons en retirer les valeurs de chaque paramètre
d’entrée c’est-à-dire les valeurs de pentes, les valeurs de distance par rapport aux
emplacements de récréation et les valeurs de distances aux écoles déjà existantes. Il est
donc indispensable de combiner ces ensembles de jeu de données dérivés afin de pouvoir
créer notre carte d’aptitude permettant d’identifier les emplacements potentiels pour la
nouvelle école. Pour combiner les jeux de données, ils doivent au préalable être définis sur
une échelle de mesure commune telle que 1 à 10. Cette échelle de mesure commune
détermine le niveau d’aptitude d’un emplacement particulier pour la création d’une
nouvelle école. Les valeurs les plus élevés (10, 9, 8,…) indiquent les emplacements les plus
appropriés pour l‘école.
Or l’outil de superposition pondérée permet de pondérer les valeurs de chaque jeu
de données, puis de les combiner. Toutefois, les entrées pour l’outil de superposition
doivent contenir des valeurs entières et discrètes. Par contre, les valeurs dans les jeux de
données dérivées aux étapes précédentes sont des jeux de données à virgule flottante,
continus. Donc, ils doivent être reclassés au préalable afin qu’une valeur entière discrète soit
affecté à chaque plage de valeurs,
D’où nous procéderons à l’étape dite « classification des jeux de données » c’est-à-
dire :
La classification des pentes d’altitudes ;
La classification de distance des emplacements de récréation ;
La classification de la distance par rapport aux emplacements des écoles
existantes.
Les résultats du traitement sont représentés par les cartes ci-contre.
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Carte 15.Classification des pentes
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carte 16.Classification de distances des écoles existantes
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Carte 17.Classification des distances de nouvelle école
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Nous sommes maintenant prêts à combiner les jeux de données reclassés et les MNT
dérivés pour trouver l’endroit approprié pour la nouvelle école. Les valeurs des jeux de
données reclassés qui représentent la pente, la distance par rapport aux centres de loisirs et
la distance par rapport aux écoles ont toutes été reclassées en une échelle de mesure
commune (les cellules les plus appropriées ont des valeurs plus élevées).
Nous devons pondérer toutes les entrées, en affectant un pourcentage d'influence à
chacune. Plus le pourcentage est élevé, plus une entrée particulière a d'influence dans le
modèle d'aptitude. Nous affecterons aux entrées les pourcentages suivants :
La distance de classification des emplacements de récréation : 50%
La distance de classification des écoles existantes : 25%
La classification des pentes d’altitudes : 13%
Les MNT : 12%
Après la réalisation de la superposition pondérée des entrées, on obtient les endroits
appropriés pour notre nouvelle école.
Figure 11.Onglet de « Weighted Overlay »en réalisant la superposition pondérée des données.
Le résultat est représenté par la carte ci-après.
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Carte 18.Endroits appropriés pour les nouvelles écoles
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Sur notre carte, chaque pixel a une valeur qui indique le niveau d'adaptation de
l'emplacement pour une nouvelle école. Les pixels avec la valeur 8 sont très appropriés et les
pixels avec la valeur 0 ne sont pas appropriés. Par conséquent, Nous devons utiliser une
expression conditionnelle qui est l’outil « con » pour extraire uniquement ces endroits
optimaux.
D’où le résultat ci-après :
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Carte 19.Endroits optimaux pour l'emplacement de la nouvelle école
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Sur la carte précédente, on constate les endroits optimaux pour la nouvelle école. Il
existe des pixels qui ne sont pas assez grandes pour l’emplacement de l’école. Il est donc
nécessaire de nettoyer le résultat en enlevant ces petits pixels par l’intermédiaire de l’outil
« Majority filter » dont le résultat est représenté par la carte suivante :
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Carte 21.Endroits optimaux filtrés pour la nouvelle école
Carte 20.Endroits optimaux filtrés pour la nouvelle école.
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Figure 12.Fenêtre "Modelbuilder"
Après avoir définis nos paramètres modèles, il est possible de concaténer ces
séquences d’outils et d’alimenter ainsi chaque outil avec les résultats d’un autre. Nous
pouvons utiliser cette fonctionnalité pour composer une variété de modèles de
géotraitement nous permettant d’automatiser notre travail, d’effectuer une analyse et de
résoudre des problèmes complexes. On peut donc automatiser toutes ces opérations en
définissant nos paramètres modèles.
L’automatisation est résumée par les étapes suivantes :
Création de nouveau Toolbox
Le « Toolbox » (boîte à outils) est créé pour contenir les modèles que nous créerons
dans ce projet. L’endroit pour le nouveau « Toolbox » est dans les chemises que nous avions
créées précédemment.
Création du nouveau modèle
Un « modelbuilder » est une application permettant de composer une séquence
d’opérations sous forme de modèle pour l’automatisation du traitement des cartes et des
données, ainsi que pour l’analyse. Un modèle est établi en ficelant des outils ensemble à
l’intérieur d’une fenêtre de « modelbuilder ».
Après avoir exécuté le modèle, une boîte de dialogue apparait comme le montre la figure ci-
après.
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D’autres utilisateurs du logiciel ArcGIS peuvent aussi exploiter ce modèle après avoir indiqué
les paramètres :
1- L’emplacement ponctuel des équipements éducatifs
2- La couche qui montre les altitudes du terrain
3- L’estompage, qui est un paramètre dérivé des modèles numériques de
terrain.
4- La couche du Fokontany, qui est le site d’emplacement de la nouvelle école
A noter que la recherche des emplacements pour les autres équipements peuvent
être aussi automatisée mais en bien définissant les paramètres qu’il faut suivre tout au long
de l’analyse.
L’ordinogramme de notre modèle de recherche de meilleur emplacement d’une nouvelle
école est représenté par la figure ci-contre:
1
5
4
4
4
3
5
4
4
2
5
4
4
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Figure 13.Ordinogramme du modèle builder
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Sélection du meilleur emplacement
Nous avons découvert les sites optimaux pour la construction de la nouvelle école.
Tous les emplacements obtenus par l’outil « Majority Filter » sont appropriés. La dernière
étape dans notre analyse consiste à localiser le meilleur site parmi les différentes
possibilités. On suppose que l’école occupera une superficie supérieure à 50m².
Avant tout cela, nous devons d’abord convertir le résultat précèdent en classe
d’entité (plus précisément en polygone) par l’outil « raster to polygone »; après on utilise les
deux types de sélection ci-dessous en fonction des conditions imposés ci-dessous :
La sélection par attribut
La sélection par emplacement
Par suite, on a donc le meilleur emplacement pour notre nouvelle école représenté par la
carte ci-après.
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Carte 22.Les meilleures emplacement des nouvelles écoles
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Carte 23. Les meilleures emplacements des nouvelles écoles superposés sur le tin de la CUA
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CONCLUSION
Eu égard à la situation actuelle de la Commune Urbaine d’Antananarivo face à la
croissance démographique galopante de la population en particulier, l’extension physique en
milieu urbain devient inévitable et incontournable.
Notre étude a pour but de démontrer que la Commune d’Arivonimamo comporte
comme caractéristique urbaine:
o Sa large superficie de 50km²
o Son nombre élevé d’habitants (23200 habitants en fin 2012) dont le taux
d’accroissement annuel est de 9% ;
o Ses équipements collectifs diversifiés : centres de santé privés, établissements
scolaires, etc.
o Ses zones industrielles en plein essor…
Le PUDi étant l’outil fondamental à l’urbanisation d’une Commune, ce travail
propose une nouvelle méthodologie d’élaboration d’un plan d’urbanisme directeur par
l’utilisation d’un SIG.
L’analyse spatiale réalisée par le SIG est donc un outil de décision avec des précisions fiables
pour l’emplacement des nouveaux équipements urbains. Le cas que nous avons pris est
l’emplacement d’une école. Mais il est possible d’en faire autant avec d’autre paramètre
pour les autres équipements.
Pour la réussite de ce projet, le logiciel ArcGIS a été choisi aux vues ses performances
sur la gestion des bases de données et sur l’analyse spatiale des données géographiques. En
plus, elle offre la possibilité de créer de nouvelles boîtes d’outils (ArcToolbox) pour créer un
modèle de construction que nous pouvons avoir un outil d’automatisation à l’élaboration
d’un PUDi.
Cet outil constitue un énorme avantage pour un PUDi. L’établissement d’un PUDi
nous offre des endroits précis et approprié à l’emplacement de nouveaux équipements
sociaux et surtout il nous donne des solutions sur :
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o Le manque de coordination et d’organisation de l’espace ;
o Le déséquilibre et le sous-équipement du territoire ;
o Les problèmes de gestion d’espace.
Cependant, le SIG n’est pas indépendant à la décision de conception d’un PUDi, il
laisse la conclusion finale à l’urbaniste et à l’architecte. Cet outil n’est qu’une contribution à
l’élaboration du PUDi. Mais le Système d’Information Géographique peut être exploité dans
d’autres domaines de développement communal.
Cet ouvrage n’est qu’un début pour l’automatisation d’élaboration d’un Plan
d’Urbanisme Directeur. Il est aussi un levier pour le développement et l’extension urbaine.
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BIBLIOBGRAPHIE
[1] : HENRI BONEVAL
[2] : F. BAGNOULS et H. GAUSSEN, Saison sèche et indice xérothermique, Faculté des Sciences,
Toulouse 1953.
[3] : PUDi Mahajanga élaboré par le Ministère de l’Aménagement du territoire en 2004
[4] : PUDi Grand Tana élaboré par le Ministère de l’Aménagement du territoire en 2004
[5]: Circulaire interministérielle, relative à la gestion de l’espace urbain en 2009
[6] : Plan d’urbanisme directeur 2004. HORIZON 2015-Commune Urbaine Antananarivo.
[7] : Cahier méthodologique sur la mise en œuvre d’un SIG en 2010.
[8] : RAKOTONJANAHARY Nirina Lovaniaina Angelo Harrys « Contribution du SIG dans la
mise en place d’une BD assistée par une application informatique dans la gestion de l’impôt
foncier ». ESPA- Département IGF- Année 2010.
[9] : RAKOTOARISOA Naivonjanahary, « Elaboration d’un plan d’urbanisme de détails, cas de la
Commune Urbaine d’Ankadikely Ilafy », ESPA-Département IGF-Année 2012
[10] : RAKOTONDRAZAFY Andrisoa Gabriel : « Utilisation de l’orthophotographie pour
l’élaboration du plan local d’occupation foncière de la Commune rurale d’Anjozorobe (District
d’Anjozorobe) en 2010. »
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TITRE II
DE L’URBANISME
CHAPITRE PREMIER
Les plans d’urbanisme
SECTION UNIQUE
REGLES GENERALES
TITRE II
DE L’URBANISME
CHAPITRE PREMIER
Les plans d’urbanisme
SECTION UNIQUE
REGLES GENERALES
WEBOGRAPHIE
www.arcgis.com
www.amen.org/document/urbanisme
www.fichie.fr/2012/01/10/droit de l’urbanisme
www.forumsig.org
www.mapinfo.com
ANNEXE
ANNEXE : Extrait du Code de l'urbanisme et de l'habitat, mis à jour au 31 décembre 2001
Art. 10.- Le plan d’urbanisme-directeur trace le cadre général de l’aménagement et
en fixe les éléments essentiels. IL peut être complété au fur et à mesure des besoins par des
plans d’urbanisme de détail portant sur certains secteurs ou quartiers.
Les plans sommaires d’urbanisme comportent la répartition du sol en zones suivant
le mode d’utilisation.
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Les plans d’urbanisme directeurs ou de détails s’appliquent soit à des Communes,
soit à des parties de Communes, soit à des ensembles de Communes, ou des parties de
Communes que réunissent des intérêts communs.
Lorsqu’ils s’appliquent à des ensembles de Commune ou de parties de Commune, ces
ensembles sont constitués en groupements d’urbanisme dans les conditions fixées à l’article
11 ci-après.
Art. 11.- Conformément à l’article 2 de l’Ordonnance 60.167 du 3 octobre 1960, le plan
d’urbanisme directeur comporte : d’une part,
la répartition du sol en zones suivant leur affectation ;
le tracé des principales voies de grande circulation à conserver, à modifier ou à
créer avec leur largeur et leurs caractéristiques ;
les emplacements réservés aux principales installations d’intérêt général et aux
espaces libres ;
l’indication des espaces à maintenir ou à créer ;
les avant-projets directeurs d’alimentation en eau et d’assainissement d’autre part,
un règlement qui fixe les règles et servitudes relatives à l’utilisation du sol justifiées
par le caractère de la région ou de l’agglomération ou les nécessités générales ou
locales, ainsi que par les nécessités de la protection civile ou du fonctionnement des
services publics.
Ces servitudes peuvent ; le cas échéant, comporter l’interdiction de construire.
Le règlement peut, dans certaines zones, interdire ou réglementer l’installation ou
l’exploitation de nouveaux établissements industriels et l’extension des établissements
existants.
Il contient l’indication de celles de ses dispositions auxquelles il peut être dérogé par le
Ministre des travaux publics après avis de la commission préfectorale de l’urbanisme.
Le plan d’urbanisme directeur peut contenir l’indication des parties du territoire dans
lesquelles seront établis des plans d’urbanisme de détail.
Art. 12.- Le plan d’urbanisme de détail détermine, en fonction des nécessités propres
aux secteurs ou quartiers intéressés :
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les modes particuliers d’utilisation du sol ;
le tracé des voies principales ou secondaires à l’exclusion des voies ne devant servir
qu’à la desserte des immeubles ;
les emplacements réservés aux secteurs publics, aux installations d’intérêt général
aux espaces libres et aux espaces verts ;
les règles et servitudes de constructions justifiées par le caractère des lieux ou les
nécessités du fonctionnement des services publics.
Il comprend :
un avant-projet d’alimentation en eau potable et d’assainissement du quartier
et du secteur intéressé ;
s’il y a lieu d’ordre d’urgence des opérations prévues audit plan.
Il peut, le cas échéant, comporter les dispositions qui modifient celles du plan
d’urbanisme directeur lorsque ces dispositions n’affectent que les secteurs ou
quartiers considérés.
Le plan de détail peut déterminer les conditions d’occupation du sol de façon aussi
précise, que cela est nécessaire, en particulier pour les quartiers à rénover.
Art. 13.- Les plans d’urbanisme directeurs ou de détail peuvent contenir l’indication :
- des périmètres à l’intérieur desquels les nécessités de l’urbanisation ou la rénovation
exigent que l’implantation et le volume des constructions soient fixés sur la base d’un plan
déterminé;
- des périmètres à l’intérieur desquels un remembrement obligatoire peut être prescrit ;
- des périmètres à l’intérieur desquels une association syndicale des propriétaires établira,
préalablement à tous travaux, le plan masse qui devra être agréé par l’administration ;
- des secteurs dans lesquels les collectivités publiques et établissements publics,
seront autorisés à acquérir et à défaut d’accord amiable, à exproprier des immeubles en
vue ;
1° de la construction d’ensembles immobiliers, à usage d’habitation avec leurs
prolongements ou de la création de lotissement destinés à l’habitation ou à l’industrie ;
2° de l’aménagement progressif suivant des plans d’ensemble des zones affectés à
l’habitation ou à l’industrie.
V
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
RAMAROSATA ANDRIANTSOAVIMANARIVO
PROMOTION 2013
Art. 14.- Un groupement d’urbanisme peut être constitué entre plusieurs Communes.
Le plan d’urbanisme directeur d’un groupement d’urbanisme tient lieu de plan d’urbanisme
directeur pour les Communes de ce groupement et notamment pour celles d’entre elle qui
forment une agglomération urbaine.
Toutefois, en considération de la nature de l’étude et des nécessités, d’aménagement
propre notamment aux Communes les plus importantes du groupement, des plans
d’urbanisme directeur complémentaires pourront être établis pour ces Communes.
Art. 15.- Le plan sommaire d’urbanisme, le ou les périmètres à l’extérieur du ou
desquels sont interdits les lotissements à usage d’habitation et les constructions autres que
celles nécessaires à l’exploitation agricole ou à l’exploitation d’industries sont admises à
l’intérieur du périmètre ou qui constitueront des équipements d’intérêt général.
Il fixe la règle et servitude relatives à l’utilisation du sol à l’intérieur du périmètre, ainsi que
les conditions dans lesquelles il peut y être abrogé.
Art. 16.- Les possibilités maxima d’occupation du sol peuvent dans certains secteurs, d’un
territoire faisant l’objet d’un plan d’urbanisme être fixée à l’aide de deux coefficients :
a)- le coefficient d’emprise, qui est égal au rapport de la surface du terrain occupée
par la construction à la surface de la parcelle ;
b)- le coefficient d’utilisation qui est défini, soit par le rapport de la surface cumulée
des planchers, comptée hors d’œuvre à la surface de la parcelle, soit par le rapport du
volume des bâtiments à la surface des parcelles.
Art. 17.- Sont tenus d’avoir un plan d’urbanisme directeur :
1° les groupements d’urbanisme ;
2° les Communes de 10.000 habitants et au-dessus ;
3° les Communes qui ont subi des destructions importantes (inondations,
cyclone etc...) ;
4° les Communes dans lesquelles l’établissement de ces plans se justifie soit
par l’accroissement démographique, soit par le caractère pittoresque, artistique ou
historique de ces lieux.
Des plans sommaires d’urbanisme peuvent être établis dans les autres Communes sur
demande du conseil communal ou municipal.
VI
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
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CHAPITRE II INSTRUCTIONS DES PLANSD’URBANISME
SECTION I GENERALITES
CHAPITRE II INSTRUCTIONS DES PLANSD’URBANISME
SECTION I GENERALITES
SECTION II Plans d’Urbanisme directeur et le détail
SECTION II Plans d’Urbanisme directeur et le détail
Art. 18.- Le groupement d’urbanisme est constitué par arrêté conjoint du Ministre
des travaux publics et du Ministre de l’intérieur après avis des maires et des autorités
administratives compétentes.
Art. 19.- Le Ministre des travaux publics décide l’établissement ou la révision des plans
d’urbanisme par arrêté.
Il en prononce dans les mêmes conditions la prise en considération après avis des
conseils municipaux ou communaux intéressés.
Par délégation du Ministre des travaux publics, les préfets peuvent prononcer la prise
en considération des plans sommaires d’urbanisme après avis de la commission préfectorale
d’urbanisme.
Art. 20.- Conformément à l’article 3 de l’Ordonnance 60.167, l’élaboration ou la
révision d’un plan d’urbanisme est précédée d’une enquête monographique ouverte par
arrêté du Ministre des travaux publics et porté à la connaissance du public par affichage
dans les agglomérations considérés et insertion au journal officiel.
Cette enquête est effectuée par le service de l’architecture, de l’urbanisme et de
l’habitat ou par l’homme de l’art désigné dans l’arrêté. Les services publics, les représentants
des collectivités publiques ou rurales sont tenus de mettre à la disposition de l’enquêteur
tous les documents et renseignements nécessaires à l’élaboration du rapport d’enquête.
Art. 21.- L’enquête établit un inventaire précis de l’état actuel du territoire à
aménager.
Art. 22.- Les plans d’urbanisme seront mis en élaboration immédiatement après
établissement du rapport d’enquête soit par le service compétent, soit par les hommes de
l’art désignés à cet effet.
Ils sont élaborés en liaison avec les maires et les services publics intéressés; ceux-ci
expriment leurs programmes et leurs besoins ainsi que les dispositions techniques qu’ils
proposent d’inscrire dans les plans.
VII
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
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SECTION III Plan sommaire d’urbanisme
SECTION III Plan sommaire d’urbanisme
Art. 23.- Après élaboration, le plan d’urbanisme directeur ou de détail est présenté par le
service responsable aux conseils municipaux ou communaux intéressés. Une délibération est
prise à l’issue de cette présentation par les collectivités intéressées.
Si la délibération n’est prise dans un délai de un mois à compter de la présentation du
plan elle est censé être favorable.
Art. 24.- Au vu de la délibération des collectivités intéressées, le Ministre des travaux
publics prend un arrêté de prise en considération et de mise en enquête de commodo et
incommodo du plan d’urbanisme.
Cette enquête est faite suivant les textes règlementaires en vigueur.
En application de l’Ordonnance 60.167 du 3 octobre 1960 sa durée peut en cas
d’urgence être ramenée à quinze jours.
Art. 25.- Le plan d’urbanisme directeur ou de détail est approuvé par décret pris en conseil
des
Ministres après avis de la commission préfectorale d’urbanisme qui aura pris connaissance
des procès-verbaux de l’enquête de commodo et incommodo.
Les plans d’urbanisme directeurs des collectivités ou ensemble de collectivités de
plus de 50.000 habitants, sont soumis, préalablement à leur approbation, pour avis au
comité national d’urbanisme et d’habitat.
Conformément à l’article 8 de l’Ordonnance 60.167 du 3 octobre 1960 le décret
d’approbation vaut déclaration d’utilité publique avec toutes les conséquences de droit pour
toutes les opérations prévues au projet y compris les annexés d’alimentation en eau potable
et d’assainissement.
En cas d’urgence le plan d’urbanisme directeur peut être approuvé par parties.
Dans le même cas, le plan d’urbanisme de détail peut être approuvé quel que soit le
stade de la procédure d’installation du plan d’urbanisme directeur qu’il complète
Art. 26.- L’élaboration des plans sommaires sera poursuivie conformément aux stipulations
des articles 19 à 21 ci-dessus.
VIII
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
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Après avis du conseil communal, le préfet par délégation du Ministre des travaux
publics prendra l’arrêté de prise en considération et de mise en enquête de commodo et
incommodo du plan sommaire d’urbanisme.
Il sera approuvé par arrêté du Ministre des travaux publics après avis de la
commission préfectorale d’urbanisme.
La déclaration éventuelle d’utilité publique des plans sommaires d’urbanisme sera
prise par décret.
IX
TABLES DES MATIERES
REMERCIEMENTS .............................................................................................................................................. i
SOMMAIRE ...................................................................................................................................................... ii
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................................................ iii
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................................................... iv
LISTE DES FIGURES .......................................................................................................................................... vi
LISTE DES CARTES ........................................................................................................................................... vii
CHAPITRE I. GENERALITES SUR L’URBANISME ....................................................................................... 3
I. Définition de l’urbanisme ........................................................................................................................ 3
II. Le Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi) ..................................................................................................... 3
IV.2. Caractéristiques du Plan Sommaire d’Urbanisme ............................................................................. 11
CHAPITRE II. GENERALITES SUR LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE ................................ 12
I. Définition ............................................................................................................................................... 12
X
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
I.1. Le SIG ................................................................................................................................................. 12
I.2. Information géographique ................................................................................................................. 12
I.3. Structurations des données dans un SIG ............................................................................................ 12
I.3.1. Les données « raster » ou maillée ...................................................................................................... 12
I.3.1.3. Plan scanné ou carte scannée ........................................................................................................ 14
I.3.2. Les données vectorielles .................................................................................................................... 14
I.3.3. Les données alphanumériques .......................................................................................................... 15
I.4. Les fonctionnalités du SIG .................................................................................................................. 15
I.4.1. Acquisitions des données .................................................................................................................. 15
I.4.2. Gestion et stockage des données ....................................................................................................... 15
I.4.3. Analyse des données ......................................................................................................................... 16
I.4.4. Restitution ou affichage des données ................................................................................................ 16
CHAPITRE III. GENERALITES SUR L’ORTHOPHOTOGRAPHIE ................................................................. 18
I. Définition de l’orthophotographie ......................................................................................................... 18
I.1. Les corrections à appliquer sur les photographies aériennes ............................................................. 18
I.2. Usages des orthophotograhies .......................................................................................................... 18
I.3. Les étapes de la photographie aérienne ............................................................................................ 18
I.3.1. Lors de la préparation du vol ............................................................................................................ 18
I.3.2. Lors de la prise de vue ....................................................................................................................... 18
I.3.3. Après le vol ........................................................................................................................................ 19
I.4. Spécification de l’orthophotographie ................................................................................................ 19
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
II. Présentation du logiciel ......................................................................................................................... 21
II.1. Le Logiciel ARCGIS .............................................................................................................................. 21
II.2. Système de gestion de données SIG................................................................................................... 23
II.3. Système de fichiers dans une couche : couverture, fichier de formes, et autres ............................... 23
II.4. Modèles de données géodatabases ................................................................................................... 23
24
CHAPITRE I. SITUATION ALARMANTE DE LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO ........................ 25
I. Situation géographique .......................................................................................................................... 25
II. Renseignement d’ordre général ............................................................................................................. 27
II.1. Milieu physique ................................................................................................................................. 27
II.4.1. Le relief ......................................................................................................................................... 27
II.4.3. Le climat ........................................................................................................................................ 27
II.2. Milieu humain ................................................................................................................................... 29
II.2.1. Effectif et évolution de la population ............................................................................................ 29
II.3. Réalités et problématiques de la Commune urbaine d’Arivonimamo ................................................ 32
II.3.3 Problème de centralisation de la ville ................................................................................................ 32
II.3.4 Dégradation de l’environnement urbain ............................................................................................ 32
CHAPITRE II. CHOIX DE LA COMMUNE POUR L’EXTENSION ET DEVELOPPEMENT URBAIN ................ 34
I. Répartition de la population .................................................................................................................. 34
II. Location et délimitation administrative ................................................................................................. 35
III. Caractéristiques d’une commune urbaine ............................................................................................. 37
IV. Spécificité de la Commune Urbaine d’Arivonimamo .......................................................................... 38
IV.1. Croissance démographique importante ............................................................................................. 38
XII
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
IV.2. Une activité économique forte dominée par l’élevage et l’agriculture............................................... 38
IV.3. Une zone économiquement forte en artisanale ................................................................................. 45
IV.4. Un secteur culturel et touristique à forte potentialité ....................................................................... 45
45
CHAPITRE I. ANALYSE DES ZONES D’ACTIVITES, DES INFRASTRUCTURES ET DES EQUIPEMENTES DEJA
EXISTANTES DE LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO .................................................................. 46
I. Hypothèse projection de la population de la région .............................................................................. 46
I.1. Taux de croissance démographique ................................................................................................... 46
I.2. Occupation du sol .............................................................................................................................. 47
I.2.2. Zones urbanisées ............................................................................................................................... 49
I.2.3. Zone à préserver ................................................................................................................................ 49
I.2.4. Zones agricoles .................................................................................................................................. 49
I.2.5. Zones d’extension .............................................................................................................................. 49
BIBLIOBGRAPHIE ............................................................................................................................................... I
WEBOGRAPHIE ................................................................................................................................................. II
XV
CONTRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME
ANNEXE ............................................................................................................................................................ II
TABLES DES MATIERES .................................................................................................................................... IX
Nom de l’auteur : RAMAROSATA Andriantsoavimanarivo