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Fév.2013
Développement De techniques écologiques Dans le gros
œuvreaU-DELà DE La MIsE En ŒUvRE PROGREssIvE DE La RT2012, L’annéE
2012 aURa éTé MaRqUéE PaR La PUBLICaTIOn DE DEUx RèGLEs
PROFEssIOnnELLEs Où L’UMGO éTaIT IMPLIqUéE, qUI vIEnnEnT éTOFFER La
PaLETTE DE TEChnIqUEs éCOLOGIqUEs DEs EnTREPRIsEs DE
MaçOnnERIE.
La première décrit la «Mise en œuvre des enduits sur supports
composés de terre crue». Elle couvre toutes les étapes d’un
chantier, depuis les études préalables, les essais de formula-tions
de mortiers in-situ, jusqu’à la mise en œuvre des enduits. Elle
sera particulièrement utile aux entreprises intervenant en
réhabilitation du patrimoine ancien.
La seconde est une totale refonte des «Règles professionnelles
d’exécution chanvre», qui décrivent 4 utilisations du chanvre dans
la construction : isolation de sol en béton de chanvre, enduits en
mortier de chanvre, isolation de toiture en béton de chanvre et
murs en béton de chanvre. L’approche est dif-férente de la terre
crue car elle impose de choisir les différents ingrédients
exclusivement auprès de fabricants garantissant la compatibilité
entre produits.
Ces deux règles professionnelles ont été acceptées avec suivi du
retour d’expérience par la C2P. Pour les utiliser, il convient de
se rapprocher de son assureur et lui apporter la preuve de son
savoir-faire (formation ou validation d’expé-riences). Ces
documents sont disponibles auprès de la SEBTP.
trop c’est trop !
Sur 2013, La FFB prévoit un recul d’activité moyen de 3,5 % (-
7,2 % sur le neuf ; - 0,5 % sur l’amélioration/entretien) et la
perte nette de 40 000 emplois.
Nos entreprises ayant déjà baissé leurs prix au-delà du
raisonnable et asséché leur trésorerie pour ne pas
se séparer de leurs salariés, on pourrait penser que les
pouvoirs publics met-traient tout en œuvre pour les aider à
traverser cette période particulièrement difficile.
Et bien non ! Les obligations se multiplient dans tous les
domaines : social, fiscal, administratif, technique…
Ne comprend-on pas que toutes ces contraintes ont un coût ? Que
le pouvoir d’achat de nos clients n’est pas infini ? Que nos
entreprises doivent dégager des marges afin de pouvoir investir
pour former et rémunérer leurs salariés ?
Que l’on arrête donc d’ajouter des contraintes supplémentaires
et que l’on s’applique plutôt à simplifier les règles déjà
existantes et à les faire appliquer par ceux qui faussent une saine
concurrence en s’en affranchissant allègrement !
Président de l’UMGOFranck COTTON
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3 bâtissons l’avenir // février 2013
RèGLEs DE CaLCUL ET EUROCODEsavEC La PUBLICaTIOn DEs EUROCODEs,
LE DIMEnsIOnnEMEnT DEs OUvRaGEs En BéTOn OU En MaçOnnERIE FaIT
MaInTEnanT RéFéREnCE à DEs TExTEs DE PORTéE EUROPéEnnE. POUR
aUTanT, LEs RèGLEs DE CaLCUL aPPLICaBLEs En FRanCE DEPUIs DEs
annéEs nE sOnT Pas DEvEnUEs DésUèTEs ET On jOnGLE à L’hEURE
aCTUELLE EnTRE CEs DIFFéREnTs TExTEs. UnE ChOsE EsT CERTaInE : à
TERME CE sEROnT LEs EUROCODEs qUI vOnT s’IMPOsER.
Référence Dénomination Domaine
NF EN 1990 Eurocode 0 Base de calcul des structures
NF EN 1991 Eurocode 1 Acton sur les structures
NF EN 1992 Eurocode 2 Calcul des structures en béton
NF EN 1993 Eurocode 3 Calcul des structures en acier
NF EN 1994 Eurocode 4 Calcul des structures mixtes
acier-béton
NF EN 1995 Eurocode 5 Calcul des structures en bois
NF EN 1996 Eurocode 6 Calcul des structures en maçonnerie
NF EN 1997 Eurocode 7 Calcul géotechnique
NF EN 1998 Eurocode 8 Calcul des structures pour leur résistance
aux séismes
NF EN 1999 Eurocode 9 Calcul des structures en aluminium
Ce sont des règles communes de conception et de calcul des
structures qui ont été élaborées dans le but de favoriser les
échanges dans le domaine des études et travaux. A ce titre, elles
ont fait l’objet d’un mandat dans le cadre de la directive
européenne Marché publics de travaux. L’objectif était de produire
un ensemble de normes homogènes s’appuyant toutes sur le même
concept de sécurité des ouvrages.
LEs EUROCODEs
LEs EUROCODEs sOnT REGROUPés En 10 ThèMEs qUI s’ORGanIsEnT DE La
ManIèRE sUIvanTE :
Référence Titre des règles en vigueur
Règles PS MI 89 révisées 92
Règles de construction parasismique – Construction parasismique
des maisons individuelles et des bâtiments assimilés.
DTU 20.1Ouvrages en maçonnerie de petits éléments – Parois et
murs – Partie 2 : Règles de calcul et dispositions constructives
minimales.
DTU 13.12 Règles pour le calcul des fondations
superficielles.
avEC L’avènEMEnT DEs EUROCODEs, BOn nOMBRE DE CEs RèGLEs OnT éTé
RETIRéEs MaIs CERTaInEs REsTEnT EnCORE En vIGUEUR :
En conséquence, on a les dénominations suivantes :
n EN 199x : texte européenn NF EN 199x : texte européen repris
par AFNOR dans la collection
françaisen NF EN 199x/NA : Annexe Nationale au texte
européen.
En France, on applique donc le texte NF EN 199x avec l’Annexe
Nationale associée (NF EN 199x/NA).
LEs RèGLEs DE CaLCULLes règles de calcul qui existaient bien
avant les Eurocodes sont des documents normatifs ou non qui
permettent de dimensionner les ouvrages en fonction des conditions
d’exploitation ou des sites de construction.
Les plus connues de ces règles sont les règles BAEL pour le
calcul béton armé ou les règles NV 65 dites règles « neige et vent
».
ChaqUE EUROCODE sE DéCLInE En PLUsIEURs DOCUMEnTsPour l’Eurocode
2 relatif au béton, on trouve 4 normes : n NF EN 1992-1-1 : règles
générales et règles pour les bâtimentsn NF EN 1992-1-2 : règles
générales – calcul du comportement
au feun NF EN 1992-2 : ponts : calculs et dispositions
constructivesn NF EN 1992-3 : Silos et réservoirs
Pour l’Eurocode 6 relatif à la maçonnerie, on trouve 4 normes :
n NF EN 1996-1-1 : règles générales pour ouvrages en maçonnerie
armée et non arméen NF EN 1996-1-2 : règles générales – calcul
du comportement
au feun NF EN 1996-2 : conception, choix des matériaux et mise
en
œuvre des maçonneriesn NF EN 1996-3 : méthodes de calcul
simplifiées pour les ouvrages
de maçonnerie non armée
Les Eurocodes s’accompagnent au niveau français de parties
complémentaires que l’on appelle Annexes Nationales qui trouvent
leur raison d’être de par le fait que chaque état membre peut
définir au niveau national un certain nombre de valeurs.
Référence Titre des règles retirées Eurocode
Règles BAEL 91 révisées 99
Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode des états
limites.
Eurocode 2
Règles BPEL91Règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en béton précontraint suivant la méthode
des états limites.
Eurocode 2
Règles FBMéthode de prévision par le calcul du comportement au
feu des structures en béton.
Eurocode 2
Règles N84 Actions de la neige sur les constructions Eurocode
1
Règles NV 65Règles définissant les effets de la neige et du vent
sur les constructions – Annexes
Eurocode 1
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février 2013 // bâtissons l’avenir 4
haBILITaTIOn éLECTRIqUE, qUELLE FORMaTIOn sUIvRE ?POUR
InTERvEnIR sUR OU à PROxIMITé D’UnE InsTaLLaTIOn éLECTRIqUE, IL EsT
OBLIGaTOIRE DE POsséDER UnE haBILITaTIOn DéLIvRéE PaR L’EMPLOyEUR.
CETTE haBILITaTIOn EsT La RECOnnaIssanCE D’UnE qUaLIFICaTIOn. ELLE
TéMOIGnE DE La CaPaCITé D’UnE PERsOnnE à EFFECTUER DEs OPéRaTIOns
En TOUTE séCURITé ET DE sa COnnaIssanCE DE La COnDUITE à TEnIR En
Cas D’aCCIDEnT. avanT D’êTRE haBILITé, LE saLaRIé DOIT avOIR éTé
FORMé ET avOIR éTé DéCLaRé aPTE.
LE TaBLEaU CI-DEssOUs PRéCIsE LEs FORMaTIOns néCEssaIREs sELOn
LEs MéTIERs :
aucune présence de câbles électriques dans la zone de travail,
ou installation consignée [représente 10 % des situations de
travail (1)]
Travaux non électriques situés à une distance sUPERIEURE à : -
0,30 m d’un câble BT ; - 3 m d’une câble de tension < à 20 000
volts ; -5 m d’un câble de tension < à 50 000 volts [représente
10 % des situations de travail (1)]
Travaux non électriques situés à une distance InFERIEURE à : -
0,30 m d’un câble BT ; - 3 m d’une câble de tension < à 20 000
volts ; - 5 m d’un câble de tension < à 50 000 volts [représente
70 % des situations de travail (1)]
Travaux d’intervention sur armoire électrique ou alimentation de
chantier [représente 10 % des situations de travail (1)] principaux
cas d’accident
MÉTIERS
Exéc
utan
t
Char
gé
de c
hant
ier
Exem
ples
co
uran
ts/
Ris
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MAçONS
N/A (2)
B0/H0
Fondations et murs porteurs
B0/H0
B0/H0
Alimentation électrique aérienne
ou souterraine
BS BC
Création d'une baie dans
un mur existant
contenant des câbles électriques
B1 B2
Entreprise installant
les installations de chantier
depuis le coffret
laissé en attente
à EDF jusqu’au coffret
électrique en pied de grue
et jusqu’aux cantonne-
ments
TERRASSE-MENT
ET ASSAI-NISSEMENT INDIVIDUEL
Alimentation électrique aérienne
ou souterraine
Alimentation électrique aérienne
ou souterraine
Débranchement d’une
installation existante
ENDUISEURS FAçADIERS
Interventions sans reseau sous tension
Alimentation électrique aérienne
Démontage d’appareils électriques,
de lampadaires et de
branchements électriques
aériens
DéMOLISSEURSDémolition sans réseau sous tension
Alimentation électrique aérienne
ou souterraine
Débranchement d’une
installation existante
ECHAFAUDEURSInterventions sans reseau sous tension
Alimentation électrique aérienne
Démontage de lampadaires
et de branchements
électriques aériens
!
L’OPPBTP sUBvEnTIOnnE LEs EnTREPRIsEs POUR DEs aCTIOns COnCRèTEs
DE PRévEnTIOn
Un budget de 5 millions d’euros dont 4 millions exclusivement
pour les entreprises de moins de 20 salariés. Quelle que soit sa
taille, toute entreprise va devoir prendre en compte la péni-bilité
dans son évaluation des risques, de la rédaction de son document
unique d’évaluation des risques (DUER) à la mise en place de plans
d’actions de préven-tion.
L’OPPBTP lance un dispositif de subvention pour donner les
moyens aux chefs d’en-treprises d’investir dans du matériel
améliorant les conditions de travail. Est concerné l’achat de
matériel palliant ou réduisant les facteurs de risque liés à la
pénibilité. La subvention peut aller jusqu’à 50 % de
l’investissement.
La liste indicative d’équipe-ments et matériels éligibles ainsi
que les conditions sontconsultables sur : www.preventionbtp.fr
Quelques exemples : treuil, palan, engin de levage, chariot de
manutention, nacelle élévatrice, aména-gement de véhicules
utili-taires, siège anti-vibratile, outils portatifs équipés de
dispositifs anti-vibratile, bungalow d’hygiène. Les matériels
d’occasion sont également éligibles sous réserve de l’existence
d’un certificat de conformité émis par le vendeur.
POUR DéLIvRER UnE haBILITaTIOn, L’EMPLOyEUR DOIT s’êTRE assURé
qUE :
n Le salarié a suivi une formation théorique et pratique adaptée
aux opérations à effectuer.n Le salarié a bien assimilé cette
formation attestée par une évaluation des savoirs et des
savoir-faire.n L’aptitude médicale délivrée par le médecin du
travail tient compte des risques particuliers
auxquels le salarié sera exposé.n Le salarié possède un carnet
des prescriptions, éventuellement complété par des instructions
de sécurité particulières au travail effectué. (1) source OPPBTP
(2) aucune habilitation requise
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LA VIE DES RÉGIONS
1 bâtissons l’avenir // février 2013
agenda
Union de la Maçonnerie et du Gros Œuvre
7, rue La Pérouse 75784 Paris Cedex 16
Tél 01 40 69 51 59 / Fax 01 40 69 57 78
www.umgo.ffbatiment.fr
Directeur de la Publication : Franck Cotton
Rédacteur en Chef : Eric Durand
Rédaction : UMGO
Réalisation et impression : oxygenecommunication.com
Crédits photos : UMGO
Imprimé sur papier recyclé Cyclus
FFB Loiret 21/03/13, Orléans, 18h00 Laure Ravot présente les
démarches de DICT.
FFB Cher 26/03/13, Bourges, 17h00 Laure Ravot présente la
règlementation sur les ANC
FFB Gironde 11/04/13, Bordeaux, 09h00 Wilfried Pillard présente
la RT2012 et la règlementation sismique lors de la Matinale du
CERIB
FFB Corrèze 19/04/13, Tulle, 13h30 Robert Ailloud présente la
maçonnerie adaptée à la RT 2012
Réunions « Planchers à prédalles : Réussir ensemble » UMGO-FFB
et FIB
26/03/13, FFB Clermont-Ferrand, 10h30
27/03/13, Wisques, 12h Valenciennes, 17h30
10/04/13, FFB Rennes, 10h30 et FFB Brest, 17h30
17/04/13, SEC FFB Paris, 08h30
30/05/13, FFB Pau, 18h00
31/05/13, FFB Bordeaux, 10h30
OBsERvaTOIREs RéGIOnaUx DT/DICTDans La FOULéE DE La RénOvaTIOn
DE La RèGLEMEnTaTIOn RELaTIvE aUx TRavaUx à PROxIMITé DEs RésEaUx,
LEs OBsERvaTOIREs InéGaLEMEnT PRésEnTs Dans LEs RéGIOns RETROUvEnT
UnE nOUvELLE DynaMIqUE.
Composés des principaux acteurs locaux, ils se réunissent
périodiquement et ana-lysent notamment les causes des
endommagements. Certains ont créé un comité de concertation dont la
finalité est d’émettre des avis sur de petits dommages matériels
après avoir été saisi soit par l’entreprise soit par l’exploitant
concerné.
N’hésitez donc pas à vous adresser à votre observatoire pour
toute question relative soit à la compréhension d’un point
particulier de cette réforme, soit à un litige que vous pourriez
avoir avec un exploitant ou un maitre d’ouvrage.
Là où l’observatoire régional n’est pas actif, les
sollicitations des entreprises conduiront à le faire
fonctionner.
MURs à COFFRaGE InTéGRéLEs MURs à COFFRaGE InTéGRé MODIFIEnT LEs
TEChnIqUEs TRaDITIOnnELLEs DE COnsTRUCTIOn En InTéGRanT LEs
FOnCTIOns haBITUELLEMEnT assURéEs PaR LEs BanChEs.
L’INRS* vient de publier une brochure qui identifie les risques
et propose des mesures à intégrer dès la conception pour permettre
d’assurer une mise en œuvre en sécurité. Elle fixe le référentiel
minimal à mettre en pratique pour :
n le fournisseur, qui respectera les prescriptions minimales dès
la conception du procédé constructif MCI pour une mise en œuvre en
sécurité ;
n l’utilisateur, qui respectera la notice d’instructions du
fournisseur du produit - à la fois au niveau décisionnel et au
niveau du chantier - et formera le personnel concerné suivant le
référentiel proposé.
Cette brochure est téléchargeable sur www.inrs.fr
sTaBILIsER LEs BanChEsL’ASE* et l’OPPBTP* ont souhaité créé un
outil d’aide aux entreprises pour sensibiliser les utili-sateurs
aux standards opérationnels de stabi-lisation des banches.
DVD de 9 mn10 en vente auprès de l’OPPBTP.
*ASE : Association des animateurs sécurité des entreprises du
bâtiment et des travaux publics
*OPPBTP : organisme professionnel de prévention du bâtiment et
des travaux publics