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Event “Nuit des femmes” 6 mars 2010 Feedback presse Télévision Presse de proximité Prix de la commune de Schaerbeek Télé Bruxelles Image du jour Rtbf 2 - ‘Ca bouge’ La Libre Essentielle Elles sont minces, maigres, et toujours «trop grosses», «laides» à ne pouvoir se supporter dans le miroir. Objectif: ressembler le plus pos- sible aux mannequins filiformes voire osseux qui défilent à longueur de pages dans la plupart des magazines de mode. Quitte à devenir anorexiques… Un leitmotiv réunit celles qui veulent ressembler aux mannequins fili- formes: «Une ana est belle». Ana, la personnalisation de leur mode de vie, ou de leur maladie, et de leur volonté de ne pas changer. Malgré les risques pour leur santé morale et physique. Julie, Chris, Julia, Julien, Yukia, John, Cindy et Funda sont étudiants à la Haute Ecole Libre de Bruxelles en Relations Publiques. Ils ont décidé de lutter contre le mouvement «pro-ana» qui se répand à la vitesse d’internet. Dans le cadre de leurs études, et, très vite, en en débordant. Depuis trois mois, ils se sont réunis en collectif: «Responsible Design- ers», pour sensibiliser le public le plus large possible aux pièges et aux dangers de l’anorexie. Sensibiliser sans juger. Parce qu’on en parle rarement dans la presse. Parce que les parents sont rarement au cour- ant des signes révélateurs. Parce que en tant qu’étudiants, ils se sen- tent légitimes pour en parler, intégrés parmi d’autres jeunes: «C’est un gros avantage par rapport aux (rares) associations qui s’en préoccupent». Parce que les jeunes anorex- iques (hommes et femmes) ont besoin de parler de leurs problèmes, pour se libérer de la pression de la mode, de l’esthétique, pour arriver à se voir comme des malades qui ont le droit de se faire soigner. Sans choquer, ni effrayer: «Les gens partiraient….». Le collectif se donne les moyens de ses ambitions: livre blanc et dossier pédagogique réunissant constats (l’inaction du monde politique belge, contrairement à ce qui se passe en France! ) et documentation, des interviews audiovis- uelles, l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux, une exposition. Et des événements. Car les Responsible Design- ers veulent promouvoirde jeunes créateurs belges qui s’opposent aux «mannequins-cintres» pour créations graph- iques importables pour le commun des mortelles. Valoriser une image de beauté par la santé: «Healthy elegance». Les créateurs sont arrivés très rapidement, par le bouche-à-oreille; ils sont une quinzaine actuellement, signataires de la charte contre l’anorexie, qui refusent donc les diktats de la taille zéro. «Ils proposent une mode sexy et respectueuse de la santé». Qui sera portée par des mannequins normaux: une taille 38 suffit, alors qu’on demande généralement des 32 ou des petits 34… C’est avec eux que le collectif organise des défilés «à contre courant»: le premier se déroulera lors de la 9e Nuit des femmes, du Centre culturel de Schaerbeek. L’événement s’intègre tout naturellement dans la philosophie de cette Article “Belles à en mourir” Vlan Bruxelles Anne Gilain Commune de Schaerbeek Bruxelles-J
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Page 1: Feedback Press RD 06 MARS

Event “Nuit des femmes” 6 mars 2010Feedback presse

TélévisionPresse de proximité

Prix de la commune de Schaerbeek

Télé Bruxelles Image du jour

Rtbf 2 - ‘Ca bouge’

La Libre Essentielle

Elles sont minces, maigres, et toujours «trop grosses», «laides» à ne pouvoir se supporter dans le miroir. Objectif: ressembler le plus pos-sible aux mannequins filiformes voire osseux qui défilent à longueur de pages dans la plupart des magazines de mode. Quitte à devenir anorexiques…

Un leitmotiv réunit celles qui veulent ressembler aux mannequins fili-formes: «Une ana est belle». Ana, la personnalisation de leur mode de vie, ou de leur maladie, et de leur volonté de ne pas changer. Malgré les risques pour leur santé morale et physique.Julie, Chris, Julia, Julien, Yukia, John, Cindy et Funda sont étudiants à la Haute Ecole Libre de Bruxelles en Relations Publiques. Ils ont décidé de lutter contre le mouvement «pro-ana» qui se répand à la vitesse d’internet. Dans le cadre de leurs études, et, très vite, en en débordant.Depuis trois mois, ils se sont réunis en collectif: «Responsible Design-ers», pour sensibiliser le public le plus large possible aux pièges et aux dangers de l’anorexie. Sensibiliser sans juger. Parce qu’on en parle rarement dans la presse. Parce que les parents sont rarement au cour-ant des signes révélateurs. Parce que en tant qu’étudiants, ils se sen-tent légitimes pour en parler, intégrés parmi d’autres jeunes:«C’est un gros avantage par rapport aux (rares) associations qui s’en préoccupent». Parce que les jeunes anorex-iques (hommes et femmes) ont besoin de parler de leurs problèmes, pour se libérer de la pression de la mode, de l’esthétique, pour arriver à se voir comme des malades qui ont le droit de se faire soigner. Sans choquer, ni effrayer: «Les gens partiraient….».Le collectif se donne les moyens de ses ambitions: livre blanc et dossier pédagogique réunissant constats (l’inaction du monde politique belge, contrairement à ce qui se passe en France! ) et documentation, des interviews audiovis-uelles, l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux, une exposition. Et des événements. Car les Responsible Design-ers veulent promouvoirde jeunes créateurs belges qui s’opposent aux «mannequins-cintres» pour créations graph-iques importables pour le commun des mortelles. Valoriser une image de beauté par la santé: «Healthy elegance».Les créateurs sont arrivés très rapidement, par le bouche-à-oreille; ils sont une quinzaine actuellement, signataires de la charte contre l’anorexie, qui refusent donc les diktats de la taille zéro.«Ils proposent une mode sexy et respectueuse de la santé». Qui sera portée par des mannequins normaux: une taille 38 suffit, alors qu’on demande généralement des 32 ou des petits 34…C’est avec eux que le collectif organise des défilés «à contre courant»: le premier se déroulera lors de la 9e Nuit des femmes, du Centre culturel de Schaerbeek. L’événement s’intègre tout naturellement dans la philosophie de cette

Article “Belles à en mourir”Vlan Bruxelles Anne Gilain

Commune de Schaerbeek Bruxelles-J