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Le backup évoluevers la protectiondes données et lagestion des copies
La sauvegardes’adapte auxcontraintes desentreprises
À la pointe de lasauvegarde dedonnées
Le Copy DataManagement, futurde la protection de
données?
Ces starts-ups quiveulent révolution-ner le stockagesecondaire
Les usages du NASen entreprises
Reprise aprèsdésastre en cloud :l’alternative
Le cloud, nouvellecible du backup
La seconde vie destechnologies mori-bondes
À propos
STORAGE • MARS 2016 1
DOSSIER BACK-UP
La sauvegarde s’adapteaux contraintesdes entreprises
NOUVEAUTÉS
À la pointede la sauvegardede données
ÉVOLUTION
Le Copy DataManagement,futur de la protectionde données?
STORAGE
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RÉVOLUTION
Ces start-ups quiveulent révolutionnerle stockage
secondaire
INFOGRAPHIE
Les usages du NAS
en entreprises
DOSSIER BACK-UP
Le Cloud, nouvellecible du Back-up
TRIBUNE
La seconde viedes technologiesmoribondes
LE MAGAZINE DU STOCKAGE INFORMATIQUE PROFESSIONNEL
Reprise aprèsdésastre en cloud :
l’alternativeLa reprise après désastre en mode hébergé
est récemment apparue comme une méthode flexiblepour accroître la disponibilité des applications
en cas de sinistre.
ÉDITO
Le backup évolue versla protection desdonnées et la gestiondes copies
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Le Copy DataManagement, futurde la protection dedonnées?
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STORAGE • MARS 2016 2
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ÉDITOCHRISTOPHE BARDY
Le backup évolue vers la protectiondes données et lagestion des copies
POUR LA PLUPART DES ENTREPRISES, le backup est une armeultime, une assurance tout risque qui garantit que si toutle reste s’effondre, elles pourront s’appuyer sur cette copiede leurs données pour reprendre leur production (mêmesi ce n’est pas forcément immédiatement et avec un jeu dedonnées 100% à jour par rapport à l’état existant lors dusinistre). Ces outils ont font aujourd’hui beaucoup plus.
Sauvegarder ses données est une bonne pratique. Mais la vérité est que les technologies de protection de donnéesont évolué, de même que les impératifs de production desentreprises.
Désormais la plupart d’entre elles opèrent leur IT enmode 24/7 et ne peuvent se permettre de longs tempsd’indisponibilité de leurs applications. Aux côtés de lasauvegarde, de multiples technologies sont aujourd’hui
disponibles pour protéger leurs données et leur permettrede répondre à ces contraintes : snapshots, réplicationen continue, copy data management, archivage ou « at
backup » (qui permet à une baie de transférer directementdes snapshot sur un stockage de protection sans passer parun serveur de sauvegarde intermédiaire).
La sauvegarde de données est en train d’évoluer en profon-
deur. Les logiciels de sauvegarde traditionnels s’enrichis-sent peu à peu de nouvelles fonctions qui leur permettentde coordonner les différents mécanismes de protection del’entreprise. Ils agissent comme une tour de contrôle pourla gestion de la protection des données mais aussi pourcoordonner la restauration de ces données ou la reprise dela production en cas d’incident (ce que permettent de plusen plus les capacités d’« instant recovery » des solutionsde backup).
Dans la mesure où ils disposent d’une copie récentede production, certains vendeurs proposent même desfonctions de « virtual lab » qui permettent, à partir descopies gérées par le logiciel de sauvegarde, de générer à la
volée des environnements de test ou de développement.Certains produits permettent aussi de fournir plusieursinstances de snapshot des données (en s’appuyant sur lesfonctions CBT de VMware ou sur leur intégration avec
http://www.lemagit.fr/definition/Snapshothttp://www.lemagit.fr/definition/Snapshot
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les capacités de snapshot des baies de stockage) an par
exemple de remonter dans le temps pour diagnostiquerla source d’un problème où d’appliquer des processusanalytiques sur plusieurs générations de données. On estalors très loin de la simple sauvegarde et plus proche ducopy data management.
La dernière étape à franchir pour les éditeurs est sansdoute d’admettre le rôle de plate-forme de leurs produitset d’ouvrir leurs fonctions à des produits tiers via un jeud’ API RESTful qui permettrait à des programmes d’inter-agir directement avec eux à des ns d’automatisation. Il
est vraisemblable qu’une telle évolution n’est plus qu’une
question de temps et transformera à terme les vénérablesapplications de backup en outil de gestion du stockagesecondaire.
Une dernière évolution est bien sûr l’ouverture au Cloud.Les éditeurs de solutions de sauvegarde ne sont pas restésinactifs. Tous ont la possibilité désormais de sauvegarderdes workloads tournant dans le cloud et savent aussi uti-liser les services de stockage en cloud comme des cibles
de sauvegarde.
Certains embarquent des capacités avancées de dédupli-cation et d’optimisation WAN conçues pour compenser certaines limitations inhérentes au cloud, telles que la bande passante réduite et les incertitudes en matière deQoS des liens WAN.
Mais surtout, la plupart des produits s’appuient aujo-urd’hui sur leurs fonctions de réplication et d’intégrationavec les fonctions de snapshots des baies pour transférerdans le cloud une copie de secours des données de produc-tion, qui peut ensuite être utilisée dans le cloud comme base d’un service de reprise après désastre. Une solutionbien moins coûteuse que les services historiques de DR
(Disaster Recovery ). Et c’est sans doute là que réside l’undes Graal, pour les éditeurs comme pour les entreprises. n
CHRISTOPHE BARDY , est rédacteur en chef adjoint du MagIT en charge des
infrastructures informatiques.
http://www.lemagit.fr/definition/API-RESTfulhttp://www.lemagit.fr/definition/API-RESTfulhttp://www.lemagit.fr/definition/Cloud-computinghttp://www.lemagit.fr/conseil/Le-Cloud-exige-une-planification-plus-soigneuse-du-reseau-pas-juste-plus-de-bande-passantehttp://www.lemagit.fr/conseil/Le-Cloud-exige-une-planification-plus-soigneuse-du-reseau-pas-juste-plus-de-bande-passantehttp://www.lemagit.fr/conseil/Le-Cloud-exige-une-planification-plus-soigneuse-du-reseau-pas-juste-plus-de-bande-passantehttp://www.lemagit.fr/conseil/Reprise-instantanee-ajoutez-des-donnees-cest-prethttp://www.lemagit.fr/conseil/Reprise-instantanee-ajoutez-des-donnees-cest-prethttp://www.lemagit.fr/conseil/Disaster-Recovery-les-risques-du-metier-et-comment-les-evaluerhttp://www.lemagit.fr/conseil/Disaster-Recovery-les-risques-du-metier-et-comment-les-evaluerhttp://www.lemagit.fr/conseil/Reprise-instantanee-ajoutez-des-donnees-cest-prethttp://www.lemagit.fr/conseil/Reprise-instantanee-ajoutez-des-donnees-cest-prethttp://www.lemagit.fr/conseil/Le-Cloud-exige-une-planification-plus-soigneuse-du-reseau-pas-juste-plus-de-bande-passantehttp://www.lemagit.fr/conseil/Le-Cloud-exige-une-planification-plus-soigneuse-du-reseau-pas-juste-plus-de-bande-passantehttp://www.lemagit.fr/conseil/Le-Cloud-exige-une-planification-plus-soigneuse-du-reseau-pas-juste-plus-de-bande-passantehttp://www.lemagit.fr/definition/Cloud-computinghttp://www.lemagit.fr/definition/API-RESTful
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LA SAUVEGARDE EST HISTORIQUEMENT l’un des composantsmajeurs de la gestion des données dans une entreprise.La mission des logiciels de sauvegarde est de fournir unecopie des données primaires que l’on puisse restaurer encas de défaillance des serveurs, du stockage ou d’erreurhumaine.
Comme le rappelle d’ailleurs justement Philippe Ponti d’IBM, les innovations récentes dans le backup comme
l’intégration des snapshot, l’ajout de fonctions de repriserapide ou d’archivage n’ont pas éliminé le besoin d’orig-ine de la sauvegarde. Il est toujours aussi important dedisposer d’une copie de façon à se protéger contre les dé-faillances ou contre des événements improbables commeun bug dans le microcode des baies de stockage.Mais si ce besoin de disposer d’une copie de sauvegardeultime reste inchangé, la protection de données est enpleine évolution.
DOSSIER BACK-UP
LA SAUVEGARDE S’ADAPTEAUX CONTRAINTES
DES ENTREPRISES Si la sauvegarde conserve son rôle initial de copie ultime desdonnées en cas de défaillance des systèmes primaires, ellese transforme aujourd’hui pour répondre à des contraintes
plus larges de protection. Le point sur l’état du marché.
PAR CHRISTOPHE BARDY
FOTOLIA
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https://www.linkedin.com/in/philippe-ponti-3b4591bhttp://www.lemagit.fr/definition/Snapshothttp://www.lemagit.fr/definition/Snapshothttps://www.linkedin.com/in/philippe-ponti-3b4591b
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STORAGE • MARS 2016 6
LES SI TOLÈRENT DE MOINS EN MOINS
LES INTERRUPTIONS
Tout d’abord parce que les contraintes de production etde disponibilité des entreprises ont profondément évolué.Comme l’indique Patrick Rohrbasser, le patron de Veeam en France, l’informatique des entreprises a évolué de façonradicale. « Chez la plupart des clients, le SI fonctionnedésormais en mode 24/7 et cela a profondément modié la donne pour la sauvegarde. Aujourd’hui les attentes desmétiers sont de remonter rapidement l’information aprèsun crash. Nous avons des clients qui ont des engagementsde restauration en 5 minutes, là où il y a dix ans ils au-raient toléré un délai de quelques heures ou de quelquesjours. Cela modie fondamentalement l’approche de lasauvegarde ».
Comme dans d’autres domaines, la virtualisation desserveurs a eu un profond impact sur la façon dont lesbackups sont réalisés. Auparavant il fallait déployer desagents sur tous les serveurs physiques. Désormais, les lo-giciels de sauvegarde s’intègrent avec les API spéciques
des hyperviseurs (comme VADP de VMware). Au passage
ils bénécient des capacités nouvelles offertes par ces APIcomme la gestion des changements de blocs de données(ou CBT pour Changed Block Tracking).
DES LOGICIELS DE SAUVEGARDE DE PLUS EN PLUS
SOPHISTIQUÉS
De plus en plus les logiciels de sauvegarde voient leursfonctions s’enrichir. Par exemple, la plupart des solutions
incluent aujourd’hui des fonctions d’« instant recovery »,permettant à partir de données de sauvegarde de redémar-rer rapidement une VM depuis un stockage de protection. Symantec NetBackup, par exemple, est conçu pour s’in-terfacer avec de multiples technologies de snapshot etson composant NetBackup Replication Director permetde maintenir un contrôle sur le processus de réplicationde snapshots, mais aussi sur la restauration depuis cessnapshots.
IBM de son côté gère les snapshots VMware via Flash-Copy Manager et supporte aussi les snapshots NetApp
pour la réalisation de sauvegardes incrémentales. EMC Networker supporte depuis longtemps les snapshots enmode bloc mais aussi en mode chiers des baies VNX, Isi-lon et NetApp. Commvault, via sa technologie IntelliSnap,fournit un framework unié pour la gestion des snapshots
de multiples constructeurs et d’hyperviseurs. HPE enn,
supporte l’intégration des snapshots dans Data Protector et propose également des capacités d’instant recoverydans son logiciel.
LE STOCKAGE DE PROTECTION POURSUIT SA TRANS-
FORMATION
Si les logiciels de sauvegarde évoluent pour devenir destours de contrôle des opérations de protection de don-nées, l’infrastructure de stockage de protection a elleaussi connu de profondes modications au cours des dix
dernières années.
https://www.veeam.com/fr/https://www.veeam.com/fr/http://www.lemagit.fr/etude/Veeam-assure-la-haute-disponibilite-de-Pharmagesthttp://www.lemagit.fr/etude/Veeam-assure-la-haute-disponibilite-de-Pharmagesthttp://www.lemagit.fr/definition/Virtualisationhttp://www.lemagit.fr/conseil/Les-principales-questions-a-propos-de-VMware-VADP-et-VDPhttps://www.veritas.com/fr/fr/product/backup-and-recovery/netbackuphttps://www.ibm.com/developerworks/community/wikis/home?lang=en#!/wiki/Tivoli%2520Storage%2520FlashCopy%2520Managerhttps://www.ibm.com/developerworks/community/wikis/home?lang=en#!/wiki/Tivoli%2520Storage%2520FlashCopy%2520Managerhttp://www.emc.com/data-protection/networker.htmhttp://www.emc.com/data-protection/networker.htmhttp://documentation.commvault.com/commvault/v10/article?p=features/snap_backup/support_snapbackup.htmhttp://localhost/var/www/apps/conversion/tmp/scratch_7/www8.hp.com/fr/fr/software-solutions/data-protector-backup-recovery-software/http://localhost/var/www/apps/conversion/tmp/scratch_7/www8.hp.com/fr/fr/software-solutions/data-protector-backup-recovery-software/http://documentation.commvault.com/commvault/v10/article?p=features/snap_backup/support_snapbackup.htmhttp://www.emc.com/data-protection/networker.htmhttp://www.emc.com/data-protection/networker.htmhttps://www.ibm.com/developerworks/community/wikis/home?lang=en#!/wiki/Tivoli%2520Storage%2520FlashCopy%2520Managerhttps://www.ibm.com/developerworks/community/wikis/home?lang=en#!/wiki/Tivoli%2520Storage%2520FlashCopy%2520Managerhttps://www.veritas.com/fr/fr/product/backup-and-recovery/netbackuphttp://www.lemagit.fr/conseil/Les-principales-questions-a-propos-de-VMware-VADP-et-VDPhttp://www.lemagit.fr/definition/Virtualisationhttp://www.lemagit.fr/etude/Veeam-assure-la-haute-disponibilite-de-Pharmagesthttp://www.lemagit.fr/etude/Veeam-assure-la-haute-disponibilite-de-Pharmagesthttps://www.veeam.com/fr/https://www.veeam.com/fr/
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STORAGE • MARS 2016 7
La sauvegarde sur bande a peu à peu cédé la place à des ap-pliances de sauvegarde sur disques dédupliquées telles queles baies Data Domain d’EMC, les StoreOnce D2D d’HP, les DXi de Quantum, ou les appliances ProtecTIER d’IBM. Labande est désormais reléguée, pour l’essentiel, aux opéra-tions d’archivage. Elle reste également utilisée par certainesentreprises comme support d’externalisation ultime.
Certains fournisseurs ont quant à eux opté pour unmodèle intégré de type appliance qui réunit dans unsystème tout en un stockage de protection et logiciel desauvegarde. C’est par exemple le cas chez Symantec, chez
ArcServe, chez Unitrends, mais aussi chez un nouveau
venu comme Rubrik .
Comme l’explique Christophe Bertrand, le vice-présidentproduit d’ ArcServe, « Les appliances sont pour nous unmoyen de fournir une solution optimisée avec déduplica-tion à un coût inférieur à celui d’un logiciel couplé à uneappliance de déduplication spécialisée ». C’est aussi unmoyen pour l’éditeur d’ouvrir la porte vers ses services dedisaster recovery en cloud ou vers ceux proposés par ses
partenaires.
Ces nouveaux stockages de protection intègrent désor-mais systématiquement des capacités de déduplicationde données (à la cible ou à la source) et permettent à lafois de réduire l’empreinte des données stockées et deréduire le volume des données transitant sur le SAN lorsdes sauvegardes.
La plupart de ces systèmes de stockage de protection s’ap-puient encore sur des approches scale-up, mais l’on voitprogressivement émerger des approches de type scale-out. Ce qui permet à la fois d’améliorer la capacité, lesperformances et la résilience du stockage de protectionen ajoutant des nœuds additionnels.
Dans certains cas, ces stockages de protection disposentde capacités additionnelles en matière d’indexation, d’an-alytique, etc.
C’est en fait toute la galaxie des outils et d’infrastructuresde protection de données qui est en train de connaîtreune évolution en profondeur. Elle s’adapte aux nouvellescontraintes de production des entreprises. Une évolution
que nous allons détailler plus avant dans les articles suiv-ants de ce dossier. n
http://www.lemagit.fr/actualites/2240221301/EMC-conforte-son-offre-Data-Domain-pour-les-PMEhttp://www.lemagit.fr/actualites/2240228301/Quantum-renouvelle-son-appliance-de-sauvegarde-haut-de-gammehttp://www.lemagit.fr/actualites/2240228301/Quantum-renouvelle-son-appliance-de-sauvegarde-haut-de-gammehttp://www.lemagit.fr/actualites/4500272485/ArcServe-promet-un-RTO-proche-de-zero-avec-son-dernier-outil-de-backuphttp://www.lemagit.fr/actualites/4500272485/ArcServe-promet-un-RTO-proche-de-zero-avec-son-dernier-outil-de-backuphttp://www.lemagit.fr/actualites/4500260190/Rubrik-veut-revolutionner-les-sauvegardeshttp://www.lemagit.fr/actualites/4500260190/Rubrik-veut-revolutionner-les-sauvegardeshttp://www.arcserve.com/fr/default.aspxhttp://www.arcserve.com/fr/default.aspxhttp://www.arcserve.com/fr/default.aspxhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500260190/Rubrik-veut-revolutionner-les-sauvegardeshttp://www.lemagit.fr/actualites/4500260190/Rubrik-veut-revolutionner-les-sauvegardeshttp://www.lemagit.fr/actualites/4500272485/ArcServe-promet-un-RTO-proche-de-zero-avec-son-dernier-outil-de-backuphttp://www.lemagit.fr/actualites/4500272485/ArcServe-promet-un-RTO-proche-de-zero-avec-son-dernier-outil-de-backuphttp://www.lemagit.fr/actualites/2240228301/Quantum-renouvelle-son-appliance-de-sauvegarde-haut-de-gammehttp://www.lemagit.fr/actualites/2240228301/Quantum-renouvelle-son-appliance-de-sauvegarde-haut-de-gammehttp://www.lemagit.fr/actualites/2240221301/EMC-conforte-son-offre-Data-Domain-pour-les-PME
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STORAGE • MARS 2016 8
LE BACKUP NE SE CONTENTE PLUS de copier des donnéesdepuis les systèmes de stockage de production vers lestockage de protection. Aujourd’hui, les solutions desauvegarde les plus pointues visent aussi à répondre auxdemandes des datacenters qui ont de plus en plus desobligations de production en continu.
Pour ces entreprises, les fenêtres de sauvegarde et derestauration font partie du passé. Les données doivent être
protégées en temps réel et les restaurations doivent êtrequasiment instantanées.
De nombreuses organisations doivent, en sus, conserverune plus grande qauntité de données, et ce pour des péri-odes plus longues – dans certains cas pour toujours.Il y a encore quelques années, répondre à ces besoinssemblait impossible. Mais aujourd’hui, des technologiesémergent pour faire face à ces dés.
NOUVEAUTÉS
À LA POINTEDE LA SAUVEGARDE
DE DONNÉES Les logiciels de sauvegarde modernes font plus que de
créer des copies de secours des données.Ces plates-formes affichent des ambitions en matière de
disponibilité en étendant leurs fonctions à la reprise aprèssinistre ou à l’archivage.
PAR GEORGE CRUMP ET CHRISTOPHE BARDY
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STORAGE • MARS 2016 9
SAUVEGARDES EN TEMPS RÉEL
« La question n’est pas la sauvegarde, mais la restaura-tion » est un argument régulièrement mis en avant parles responsables marketing des éditeurs. Mais la réalité est
que si une copie de sauvegarde valide n’existe pas, aucunerestauration n’est possible.Dans le datacenter moderne, les backups doivent se dérou-ler plus régulièrement, de telle sorte que si un sinistreintervient, seule une petite quantité de données doit êtrerestaurée. Dans la pratique, les fournisseurs atteignent cetobjectif de multiples façons.
PROTECTION AU NIVEAU BLOC
Le mode de fonctionnement des logiciels de backuphistorique est de générer une copie de sauvegarde desdonnées selon le calendrier déni par l’administrateur.
Avec ces logiciels, même une sauvegarde incrémentalecopie une quantité de données supérieure à celle réelle-ment modiée. Cet écart est largement lié au fait que la
granularité de sauvegarde est historiquement inférieure àcelle du chier. Mais les logiciels de sauvegarde moderne
ont la capacité de gérer les données à un niveau bien plus
granulaire et opèrent typiquement au niveau du bloc. Celasignie que lorsqu’une base de données est protégée, seuls
les blocs modiés sont transférés.
Le processus de sauvegarde dit « en mode bloc incrémen-tal » réduit de façon signicative la quantité de données
transférées vers le stockage de protection. Ce qui se traduitpar des sauvegardes plus rapides.
L’ironie est que la sauvegarde au niveau bloc est disponibledepuis de nombreuses années, mais qu’elle n’est mise enœuvre avec conance que depuis peu. L’adoption est liée
en large partie au fait que des éditeurs comme Oracle ou
VMware ont fourni aux éditeurs de sauvegarde des APIriches permettant la sauvegarde incrémentale en modebloc pour les applications ou les VM.
DES FENÊTRES DE PROTECTION INFÉRIEURES
À 15 MINUTES
Avec ces technologies, certaines entreprises effectuentdes sauvegardes à des intervalles pouvant atteindre 15minutes, là où précédemment, elles réalisaient un backup
par jour.
Les fournisseurs de solutions de protection de donnéesne s’arrêtent toutefois pas à cette limite des 15 minutes etont de plus en plus tendance à intégrer snapshots et répli-cations à leurs applications (comme le font par exemple
ArcServe, Commvault, EMC, HPE, IBM ou Veeam).
La réplication en continu permet de capturer les données
en quasi-temps réel sur les systèmes de stockage primairesavant de les basculer vers le stockage de protection.Les logiciels de sauvegarde modernes continuent ainsi àfaire du backup à l’ancienne mais savent aussi sauvegardeles données répliquées automatiquement. Cela signie
qu’un processus unique, piloté par le logiciel de sau- vegarde, est désormais capable de fournir des capacitésde restauration quasi instantanées.
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STORAGE • MARS 2016 10
L’INTÉGRATION DES SNAPSHOT
Les applications de sauvegarde moderne interopèrentainsi de plus en plus étroitement avec le stockage primaireet ses capacités de protection.Certains peuvent planier et déclencher des snapshots
directement depuis la console de l’application de sau- vegarde, ce qui permet à une unique application dedevenir le point central de coordination des activités deprotection de données.
D’autres intègrent aussi ces snapshots à leur catalogue, cequi permet par exemple, lorsque l’on cherche à restaurerun chier, d’utiliser la copie qui prendra le moins de temps
à restaurer.
Une application de sauvegarde peut déclencher un snap-shot, le répliquer vers un système de stockage secondairepuis vers un site de reprise après sinistre. Le résultat estune protection renforcée et la possibilité de récupérerrapidement en cas de sinistre depuis une console unique.
ÉLIMINER LES SERVEURS DE SAUVEGARDE
De plus en plus, l’intégration avec le stockage primairepermet de se passer de serveur de backup.
Avec des technologies comme DDBoost chez EMC ouHPE Catalyst, il est possible de sauvegarder les donnéesd’applications comme Oracle ou MS-SQL directement
vers le stockage de protection (respectivement Data Do-main ou StoreOnce). Et dans certains cas, on peut mêmesauvegarder des données directement depuis le système
de stockage primaire vers le stockage de protection via unchemin direct (d’un VMAX à une baie Data Domain avec
EMC Protectpoint ou d’une baie 3Par à un StoreOnce avecHPE Express Protect).
Dans ce modèle, le pilotage de la sauvegarde est souventdélégué aux gestionnaires de l’application, ceux qui sontles mieux placés pour connaître les besoins de protec-tion de leurs applications. Cela permet aussi aux équipesgérant la sauvegarde de se concentrer sur des tâches desupervision ou sur d’autres tâches plus importantes.
Il est à noter que le transfert direct de données depuis
le stockage primaire via un chemin dédié élimine nonseulement le serveur de backup, mais aussi le réseau debackup, puisque les données transitent directement dustockage vers l’appliance de sauvegarde. On peut ainsi enthéorie doper les performances de sauvegarde.
REPRENDRE DEPUIS LE STOCKAGE DE PROTECTION
Si la réplication vers un stockage secondaire permet engénéral de tenir des objectifs de RPO et de RTO serrés, la
mise en œuvre d’une architecture double est aussi coû-teuse. Une alternative, de plus en plus populaire est dereprendre la production directement depuis le stockagede protection.
Les logiciels qui fournissent cette capacité s’appuient engénéral sur des sauvegardes incrémentales en mode blocet sur les capacités des hyperviseurs. En cas d’incident surle stockage primaire, il suft de pointer l’hyperviseur vers
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STORAGE • MARS 2016 11
la copie située sur le stockage de protection et d’utiliser cedernier comme un stockage secondaire temporaire.
Typiquement la réplication incrémentale en mode blocn’est pas aussi ne que la réplication et les temps de re -prise un peu plus long. Au lieu de reprendre une produc-tion en moins de 15 minutes, on vise un délai de repriseinférieur à l’heure, ce qui est adéquat pour la plupartdes environnements. On peut ainsi réaliser de réelleséconomies en acceptant toutefois que les performancesde l’application soient dégradées en attendant le retourà la normale. Le stockage de protection n’est en effet pasconçu pour offrir les mêmes performances qu’une baie de
stockage primaire ou secondaire.
LA PROTECTION DES POSTES DE TRAVAIL
La protection des postes de travail a aussi évolué au coursdes dernières années. De nombreux fournisseurs deservices peuvent sauvegarder les données de multiplesterminaux allant du PC de bureau au téléphone mobile enpassant par les PC portables ou les tablettes.
Avec les solutions et services de backup modernes, un util-isateur peut retrouver sur sa tablette un chier effacé sur
son PC ou vice-versa. C’est ce que proposent des solutionson-premise comme Druva ou Simpana ou des services enligne comme Mozy, Cloud 42 ou Backblaze.
FONCTIONS D’ARCHIVAGE INTÉGRÉES
Les applications de backup sont aussi en train d’évoluer pourfournir des fonctions autrefois réservées aux applications
de backup traditionnelles. Certaines applications de sau- vegarde modernes incluent désormais des bases de donnéesévoluées permettant de gérer des catalogues sur plusieursannées et de fournir des services de recherche rapide.
Ces fonctions sont bien adaptées aux besoins d’archivagedes PME, pour peu que ces dernières ne soient passoumises à des contraintes réglementaires fortes enmatière de verrouillage de contenus (WORM).
DES STOCKAGES DE PROTECTION À LA POINTE
DES TECHNOLOGIES
Au cours des dernières années, le stockage de protectionn’a cessé d’évoluer pour répondre aux besoins de restau-
ration « en place » des applications de backup. L’idée estde pouvoir satisfaire à la fois les besoins d’ingestion à hautdébit des données de backup, mais aussi de délivrer lesperformances en IOPS nécessaires pour servir de stockagetemporaire de production en cas de sinistre.
De nouveaux acteurs émergents. Rubrik ou Cohesityévoquent déjà l’utilisation de SSD et de mécanisme destockage hybride dans le stockage de protection. D’autres
comme EMC ou Quantum ont fait évoluer leur offre pourgérer des mécanismes d’archivage.
De plus en plus, on voit le stockage de protection migrer vers des mécanismes de stockage distribués à même derépondre à la fois à l’évolution des besoins en matière deperformance et de capacité.
Rubrik, Cohesity et Exablock mettent déjà en avant ces
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Accueil
Le backup évoluevers la protectiondes données et lagestion des copies
La sauvegardes’adapte auxcontraintes desentreprises
À la pointe de lasauvegarde dedonnées
Le Copy DataManagement, futurde la protection dedonnées?
Ces starts-ups quiveulent révolution-ner le stockagesecondaire
Les usages du NASen entreprises
Reprise aprèsdésastre en cloud :l’alternative
Le cloud, nouvellecible du backup
La seconde vie destechnologies mori-bondes
À propos
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capacités distribuées, tandis qu’HPE permet de fédérerplusieurs baies StoreOnce. Quantum, lui, s’appuie surson le System distribué StorNext, pour ses baies de sau-
vegarde Dxi, ce qui ouvre la porte à l’émergence de futurs
systèmes Dxi distribués.Les systèmes Data Domain d’EMC, qui contrôlent environdeux tiers du marché, n’ont pour l’instant pas de capacitésscale-out. Mais la logique voudrait que dans le futur cessystèmes évoluent vers un tel mécanisme.
INTÉGRATION AVEC LE CLOUD
Une autre tendance est l’évolution vers le backup en cloud.La bande passante internet devient plus abordable et dans
les grands centres urbains, il devient facile de disposer dedébits de l’ordre de quelques centaines de mégabit/s à 1Gigabit/s.
Les PME peuvent ainsi, dans certains cas, faire l’économied’une appliance de sauvegarde locale et s’appuyer sur lestockage en cloud.
Certains fournisseurs proposent une option de sauvegarde
directe vers le cloud (c’est le cas de Veeam, d’ArcServe,d’IBM, etc…). D’autres permettent depuis une appliancede sauvegarde d’externaliser des données vers le cloud an
de limiter les coûts (EMC DataDomain ou Quantum Dxi,par exemple).
Avec cette dernière approche, un sous-ensemble desdonnées - les plus récentes - est conservé en local. Lesdonnées les plus anciennes ou les moins critiques sont ex-ternalisées vers le cloud. Cela permet à la fois de récupérer
des données rapidement depuis les copies locales tout enbénéciant des économies liées à l’externalisation des
copies les plus anciennes vers le cloud.
De façon générale, la plupart des fournisseurs s’accordentà recommander aux entreprises de conserver une largepartie de leurs sauvegardes les plus récentes en local,sous peine de souffrir de temps de reprise accrus s’il fautrestaurer les données depuis le cloud.
Il est à noter que les données envoyées vers le cloud peu- vent servir de base à un service de DR en Cloud. Cettecapacité permet à une organisation d’éliminer le principalproblème lié à la sauvegarde hébrgée : celle du temps derestauration des données. L’idée est alors de reprendre laproduction directement dans le cloud en s’appuyant surles données déjà sauvegardées dans le nuage. C’est le typede service que proposent aujourd’hui des acteurs comme
Veeam ou ArcServe. n
GEORGE CRUMP est président de Storage Switzerland, une sociétéaméricaine d’analyse spécialisées dans le stockage et la virtualisation.
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ÉVOLUTION
LE COPY DATA MANAGEMENT,FUTUR DE LA PROTECTION DE
DONNÉES ?
Alors que les copies de données primairesreprésenteraient plus de 60 % des données stockéespar les entreprises, ces dernières s’intéressent peu àpeu au « Copy Data Management », des d’outils qui
promettent d’optimiser les copies tout en améliorant ladisponibilité de leurs environnements.
PAR CHRISTOPHE BARDY
SI L’ON EN CROIT les dernières études d’IDC, le volumedes données de production stockées par les entreprises
progresse de 40 % en moyenne par an. Cette croissancea un impact mécanique sur le volume des données sau-
vegardées sur le stockage secondaire ou stockage de pro-tection, qui ne cesse lui aussi de croître.
Selon une étude IDC de 2013, le volume des copies de don-nées primaires (backup, données répliquées, snapshots,etc.) représenterait plus de 60 % du volume des donnéesgérées par les entreprises.
Cette progression est la source d’un casse-tête inédit pourles équipes IT en charge de la protection de données.
Alors que les applications doivent - de plus en plus - êtredisponibles 24/7 et que les contraintes de RTO (RecoveryTime Objective) et de RPO (Recovery Point Objective) necessent de se renforcer, le backup ne suft plus à satisfaire
les contraintes de continuité et de reprise après désastrepour leurs applications les plus critiques.
LES COPIES DE DONNÉES SE MULTIPLIENT
DANS LE DATACENTER
La plupart des environnements de production combinentaujourd’hui de multiples technologies pour assurer la dis-ponibilité de leurs environnements.Les sauvegardes nocturnes font toujours partie du paysage,mais elles sont complétées par de multiples snapshots,par l’utilisation de la réplication (en continu ou non) et
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FOTOLIA
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Le backup évoluevers la protectiondes données et lagestion des copies
La sauvegardes’adapte auxcontraintes desentreprises
À la pointe de lasauvegarde dedonnées
Le Copy DataManagement, futurde la protection dedonnées?
Ces starts-ups quiveulent révolution-ner le stockagesecondaire
Les usages du NASen entreprises
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par la mise en œuvre de mécanismes d’archivage (notam-ment pour les données non structurées comme l’e-mail,les outils collaboratifs, les partages de fichiers, etc.).« Les sauvegardes nocturnes sont complétées par des
snapshots, par la réplication et par des mécanismesd’archivage »
Cette multiplication des technologies utilisées s’accom-pagne d’une explosion du nombre des copies généréespour chaque donnée de production (en moyenne entre 8et 10 selon IDC… mais jusqu’à 30 ou 40 selon Gartner).Ce qui contribue mécaniquement à l’augmentation desbesoins en stockage. De plus en plus d’entreprises s’in-
terrogent donc sur la pertinence de ces multiples copieset recherchent des solutions an d’optimiser leur usage.
QUAND LE SEUL BACKUP NE SUFFIT PLUS
Cela explique l’émergence d’une nouvelle générationd’outils, dits de Copy Data management, à même de lesaider dans cette quête.
Ces outils ont une première vocation : ils permettent àl’entreprise de mieux gérer les copies effectuées par les
différents outils et souvent d’en réduire le nombre. Ils per-mettent aussi de réutiliser les différentes copies disponiblespour des usages autres que la protection de données.
Avec les outils de Copy Data Management, il est par exem-ple possible d’utiliser les données de copie dans le cadred’applications d’analytique ou d’automatiser la créationde scénarios de test et de développement dans le cadrede démarche DevOps. Pour l’entreprise, c’est une façon
d’accroître l’agilité de l’infrastructure, mais aussi unesolution pour justier l’investissement dans un stockage
secondaire qui aurait parfois été délicat pour des seulesns de sauvegarde.
De multiples fournisseurs s’intéressent aujourd’hui à cettequestion du copy data management (CDM). Chacun a sapropre vue sur la façon dont la technologie doit être miseen œuvre et utilisée, mais l’idée centrale est de s’appuyer surune copie unique des données primaires pour l’ensemble desprocessus supportés par le CDM. Appliqué à une base de don-nées, le CDM permet par exemple d’instancier à la volée desclones virtuels de la base primaire (et de choisir le point dans
le temps requis) à des ns de tests et de développement, là oùauparavant, on aurait réalisé une copie complète des données.Pour la protection de données, l’idée est plutôt de s’ap-puyer sur des snapshots rapides des données primaires(ou sur des approches de type réplication continue) ce quipermet de disposer de multiples points de récupérationrécents, et donc de réduire RTO et RPO.
Le CDM ne dispense toutefois pas totalement de la sau-
vegarde. Cette dernière permet en effet de se protéger àla fois contre des défaillances et contre des corruptions dedonnées, ou à l’extrême contre des bugs dans les baies destockage ou dans les systèmes de CDM lui-même.
SNAPSHOTS, CDM ET BACK-UP
Certains feront remarquer que les snapshots sont une al-ternative aux backups depuis une bonne décennie et qu’ilspermettent de revenir rapidement à un état antérieur des
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données en cas de problème. Mais les snapshots ne sontd’aucune utilité si la baie qui les supporte connaît unedéfaillance majeure.Quant à l’intégration avec les logiciels, elle est parfois
perfectible.
De plus, les outils de snapshots traditionnels manquentdes capacités d’automatisation de processus qu’offrent lesoutils de CDM pour le support de scénarios de sauvegarde,de test et de développement, d’e-discovery, de migrationet DR vers le cloud. Et ils n’ont pas forcément leur granu-larité de restauration.
Enn, les outils de CDM indexent les snapshots commes’il s’agissait de sauvegardes, ce qui permet de rechercherfacilement les jeux de données les plus adaptés à unereprise réussie. Au passage, le fait qu’ils externalisent lessnapshots sur un stockage tiers permet aussi de se protégercontre une défaillance du stockage principal.
Il est à noter que les éditeurs de logiciels de sauvegarde ontcommencé à s’inspirer de certaines capacités des outils de
CDM, notamment en intégrant des capacités de gestionet d’externalisation des snapshots sur un stockage de pro-tection. L’un des objectifs est de pouvoir s’appuyer sur unecopie de données plus récente que celle de la dernière sau- vegarde an de réduire le RPO et accessoirement le RTO.
DES OFFRES ENCORE ÉMERGENTES
Le pionnier du CDM, Actifio, a fait ses débuts en2008 et compterait aujourd’hui plus de 300 clients,
essentiellement des grandes entreprises. La société a basé son offre sur une approche duale qui couple son logiciel avec des appliances de stockage spéciques, les appliancesde stockage CDS. Elle propose aussi une version virtuellede ses appliances (baptisée Actio Sky) pour répliquerles copies vers le cloud et permettre d’utiliser ce derniercomme destination de reprise en cas de sinistre. La plate-forme logicielle VDP d’Actio s’interface avec les grandes
applications, les hyperviseurs et les OS du marché pour lacapture des données primaires.
Le grand concurrent d’Actio, Catalogic Software (qui est une spin-off de Syncsort), a quant à lui adopté une
approche 100 % logicielle. Catalogic s’appuient sur les ca-pacités des baies de stockage existantes. La rme supporte
les stockages primaires de NetApp et IBM, et a aussi an-noncé le support des systèmes d’EMC pour une prochainemouture de sa solution ECX.
IBM a noué des alliances avec Catalogic et Actio, tandisqu’EMC a commencé, lui aussi, à s’intéresser au copy datamanagement. L’éditeur a intégré des outils de CDM dans
ses baies de stockage VMAX et dans ses baies XtremIO (avec iCDM). Le signe que les grands du stockage s’éveil-lent peu à peu au CDM et à son potentiel pour modier en
profondeur la façon dont les entreprises protègent leursdonnées.n
http://www.lemagit.fr/actualites/2240216820/Actifio-leve-100M-pour-accelerer-la-vente-de-sa-technologie-doptimisation-du-stockagehttp://www.lemagit.fr/actualites/2240216820/Actifio-leve-100M-pour-accelerer-la-vente-de-sa-technologie-doptimisation-du-stockagehttp://www.lemagit.fr/actualites/2240216820/Actifio-leve-100M-pour-accelerer-la-vente-de-sa-technologie-doptimisation-du-stockagehttp://www.lemagit.fr/actualites/4500272814/Catalogic-integre-son-logiciel-de-Copy-Data-Management-ECX-avec-le-stockage-dIBMhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500272814/Catalogic-integre-son-logiciel-de-Copy-Data-Management-ECX-avec-le-stockage-dIBMhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500272814/Catalogic-integre-son-logiciel-de-Copy-Data-Management-ECX-avec-le-stockage-dIBMhttp://catalogicsoftware.com/http://www.actifio.com/http://www.lemagit.fr/actualites/4500277786/EMC-met-les-VMAX-a-lere-du-100Flashhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500246062/DSSD-XtremIO-4-EMC-mise-sur-la-consolidation-du-stockage-Flashhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500246062/DSSD-XtremIO-4-EMC-mise-sur-la-consolidation-du-stockage-Flashhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500277786/EMC-met-les-VMAX-a-lere-du-100Flashhttp://www.actifio.com/http://catalogicsoftware.com/http://www.lemagit.fr/actualites/4500272814/Catalogic-integre-son-logiciel-de-Copy-Data-Management-ECX-avec-le-stockage-dIBMhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500272814/Catalogic-integre-son-logiciel-de-Copy-Data-Management-ECX-avec-le-stockage-dIBMhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500272814/Catalogic-integre-son-logiciel-de-Copy-Data-Management-ECX-avec-le-stockage-dIBMhttp://www.lemagit.fr/actualites/2240216820/Actifio-leve-100M-pour-accelerer-la-vente-de-sa-technologie-doptimisation-du-stockagehttp://www.lemagit.fr/actualites/2240216820/Actifio-leve-100M-pour-accelerer-la-vente-de-sa-technologie-doptimisation-du-stockagehttp://www.lemagit.fr/actualites/2240216820/Actifio-leve-100M-pour-accelerer-la-vente-de-sa-technologie-doptimisation-du-stockage
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LE STOCKAGE PRIMAIRE évolue à un rythme rapide avec la
montée en puissance des solutions 100% ash et dessolutions de stockage distribuées, notamment dans lecadre de l’hyperconvergence. Les mêmes tendances sontaujourd’hui à l’œuvre pour le stockage secondaire.
Deux start-ups californiennes ont en effet décidé defaire le pari de révolutionner le stockage secondaire : lapremière, Cohesity , a été créée par le cofondateur et ex-CTO de Nutanix et co-créateur du Google File System,
Mohit Aron. La seconde, Rubrik , est dirigée par BipulSinha, le premier investisseur dans Nutanix avec Blum-berg Capital.
Les deux ont bâti des appliances de stockage en modescale-out, inspirées des technologies développées parGoogle pour son système de chiers et ont explicitement
fait le pari de les utiliser pour des applications de stockagesecondaire.
RÉVOLUTION
CES STARTS-UPSQUI VEULENT
RÉVOLUTIONNERLE STOCKAGE SECONDAIREDeux jeunes start-ups californiennes, Cohesity et Rubrik,
ont développé des infrastructures de stockage distribuéespour le stockage secondaire. Dans les deux cas, elles vis-
ent à rénover en profondeur la sauvegarde et la protectionde données.
PAR GEORGE CRUMPFOTOLIA
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http://www.lemagit.fr/actualites/4500269435/2016-sera-lannee-de-la-consecration-pour-le-100-Flashhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500269435/2016-sera-lannee-de-la-consecration-pour-le-100-Flashhttp://www.lemagit.fr/definition/Hyperconvergence-ou-Infrastructure-Hyperconvergeehttp://www.cohesity.com/http://www.rubrik.com/http://www.rubrik.com/http://www.cohesity.com/http://www.lemagit.fr/definition/Hyperconvergence-ou-Infrastructure-Hyperconvergeehttp://www.lemagit.fr/actualites/4500269435/2016-sera-lannee-de-la-consecration-pour-le-100-Flashhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500269435/2016-sera-lannee-de-la-consecration-pour-le-100-Flash
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COHESITY : UN STOCKAGE SECONDAIRE OPTIMISÉ
POUR LE BACKUP
Mohit Aron explique que Cohesity veut révolutionner lafaçon dont les entreprises opèrent leur stockage secon-
daire, qui représente aujourd’hui 80% de leurs données.La plate-forme évolutive que la rme a bâtie a pour but de
servir de socle d’infrastructure aux données de protectionet aux archives de l’entreprise, mais aussi aux scénarios detest et de développement et aux applications analytiques.
Le backup est l’un des scénarios majeurs visés par Co-hesity. Comme l’explique Mohit Aron, la plate-forme deCohesity fait converger l’ensemble des workow de pro-
tection sur une infrastructure unique.
Ses capacités de clonage et de snapshot permettent demettre en œuvre des capacités de CDP (Continuous DataProtection) à grande échelle et de garantir un RPO (Re-covery Point Objective) très faible.
La plate-forme intègre des capacités natives de sauvegarde des environnements VMware via le support des API
VADP. Elle fait aussi une cible idéale pour les applicationsde sauvegarde comme Veeam, NetBackup ou Commvaultavec ses capacités de compression, de déduplication et dechiffrement de données, mais aussi avec ses capacités deréplications entre sites.
À ces capacités s’ajoutent des fonctions avancées d’in-dexation, de recherche et des capacités analytiques pourl’exploitation des données stockées sur la plate-forme.
Dernier bénéce, selon Mohit Aron, un stockage Cohesity
est environ moitié moins cher qu’un stockage de protec-tion équivalant.
RUBRIK : DES APPLIANCES INTÉGRÉES POUR LA PRO-TECTION DES DONNÉES
Comme Cohesity, Rubrik vise aussi le marché du stock-age secondaire mais avec un positionnement encore plus marqué sauvegarde. De nombreuses bonnes fées sesont penchées sur le berceau de la strat-up puisque l’onretrouve parmi les investisseurs de Rubrik des dirigeantshistoriques de l’IT comme John Thompson (ex- Symantecaujourd’hui président de Microsoft), Franck Slootman
(fondateur de Data Domain) ou Mark Leslie (fondateurde Veritas).
Comme chez Cohesity, l’appliance Rubrik fournit une architecture de stockage scale-out inspirée de celle des acteurs webscale. Mais la différence est que Rubrik a misl’accent sur l’intégration de tous les services nécessairespour piloter et gérer les sauvegardes de l’entreprise.
Avec Rubrik, explique Bipul Sinha, une entreprise pourraà terme se débarrasser de ses logiciels de sauvegarde, deses baies de sauvegarde dédupliquées, de ses librairies debande et de l’aréopage d’équipements (proxies, Mediaservers) nécessaires au fonctionnement de ces outils. Etde promettre à la clé une considérable réduction des coûts,plus de simplicité et plusde visibilité dans la gestion et lepilotage des sauvegardes et de l’archivage des données.
http://www.lemagit.fr/definition/Snapshothttp://www.lemagit.fr/conseil/Les-principales-questions-a-propos-de-VMware-VADP-et-VDPhttp://www.lemagit.fr/conseil/Les-principales-questions-a-propos-de-VMware-VADP-et-VDPhttp://www.lemagit.fr/conseil/Les-principales-questions-a-propos-de-VMware-VADP-et-VDPhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500260190/Rubrik-veut-revolutionner-les-sauvegardeshttp://www.lemagit.fr/actualites/4500260190/Rubrik-veut-revolutionner-les-sauvegardeshttp://www.lemagit.fr/actualites/2240221301/EMC-conforte-son-offre-Data-Domain-pour-les-PMEhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500269746/2016-le-vrai-decollage-des-architectures-webscaleen-entreprisehttp://www.lemagit.fr/actualites/4500269746/2016-le-vrai-decollage-des-architectures-webscaleen-entreprisehttp://www.lemagit.fr/actualites/4500269746/2016-le-vrai-decollage-des-architectures-webscaleen-entreprisehttp://www.lemagit.fr/actualites/4500269746/2016-le-vrai-decollage-des-architectures-webscaleen-entreprisehttp://www.lemagit.fr/actualites/4500269746/2016-le-vrai-decollage-des-architectures-webscaleen-entreprisehttp://www.lemagit.fr/actualites/4500269746/2016-le-vrai-decollage-des-architectures-webscaleen-entreprisehttp://www.lemagit.fr/actualites/2240221301/EMC-conforte-son-offre-Data-Domain-pour-les-PMEhttp://www.lemagit.fr/actualites/4500260190/Rubrik-veut-revolutionner-les-sauvegardeshttp://www.lemagit.fr/actualites/4500260190/Rubrik-veut-revolutionner-les-sauvegardeshttp://www.lemagit.fr/conseil/Les-principales-questions-a-propos-de-VMware-VADP-et-VDPhttp://www.lemagit.fr/conseil/Les-principales-questions-a-propos-de-VMware-VADP-et-VDPhttp://www.lemagit.fr/conseil/Les-principales-questions-a-propos-de-VMware-VADP-et-VDPhttp://www.lemagit.fr/definition/Snapshot
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Pour l’instant, les appliances Rubrik n’en sont pas tout àfait là. Certes l’infrastructure de stockage distribuée est enplace – avec ses capacités de déduplication globale. Certesla couche logicielle implémente une gestion très granu-
laire des politiques de sauvegarde et sait aussi restaurerles données de façon granulaire (jusqu’au chier), le tout
via une interface graphique d’une simplicité remarqua-ble (bien aidée par un moteur d’indexation et rechercheefcace). Mais c’est côté du support des applications en
production que cela pêche un peu.
Pour l’instant Rubrik permet de sauvegarder nativementles infrastructures VMware vSphere et supporte aussi les
snapshots consistants des applications supportant Micro-soft VSS (Rubrik a développé son propre « provider » VSSpour contourner les faiblesses de celui de VMware). Maisil n’y a aucun support pour les grandes bases de données(SQL Server mis à part via VSS), pas de support des en-
vironnements physiques et pas de capacité de sauvegardedes NAS ou serveurs de chiers (même pas de NDMP).
Pour l’instant, les clients doivent donc maintenir une
partie de leur infrastructure de sauvegarde historique enparallèle d’une infrastructure Rubrik car il n’est pas pos-sible d’utiliser le stockage d’une appliance Rubrik commecible pour un logiciel de backup historique. Notons queRubrik devrait prochainement intégrer sa plate-forme àRMAN pour supporter la sauvegarde des environnementsOracle SGBD.
La grande promesse de Rubrik, au-delà de la simplicité, estcelle de performances élevées. La couche de stockage dansles appliances est une couche de stockage distribuée quis’appuie à la fois sur des SSD et des disques durs capacitifs
(comme chez Cohesity).
Elle permet, selon la rme, de capturer un environnement
de production VMware sans perturber son fonctionne-ment. Rubrik clame ainsi que ses capacités de snapshot deVM (qui s’appuie sur le CBT de VMware) sont sans équiv-alent et permettent de sauvegarder les environnementstransactionnels les plus exigeants. Les performances sontsufsamment élevées pour redémarrer des VM sur le
stockage de protection en cas de défaillance du stockageprimaire.
Chaque Appliance Rubrik contient 4 nœuds serveurs etil est bien sûr possible d’ajouter de façon transparente denouvelles appliances et de nouveaux nœuds. Une capacitéqui contraste singulièrement avec celle des appliances desauvegarde actuellement sur le marché, notamment chezEMC ou HPE (même si les baies StoreOnce D2D de ce
dernier disposent de capacités limitées de Scale-out).
Chez Cohesity comme chez Rubrik, les prix des appliancesdébutent entre 90 000 et 100 000 $. n
http://www.lemagit.fr/conseil/Hyper-V-difference-entre-Snapshot-et-VSShttp://www.lemagit.fr/conseil/Hyper-V-difference-entre-Snapshot-et-VSShttp://www.lemagit.fr/conseil/Hyper-V-difference-entre-Snapshot-et-VSShttp://www.lemagit.fr/conseil/Stockage-Flash-cote-serveur-les-formats-de-disque-SSDhttp://www.lemagit.fr/definition/Snapshot-VMhttp://www.lemagit.fr/definition/Snapshot-VMhttp://www.lemagit.fr/definition/Snapshot-VMhttp://www.lemagit.fr/definition/Snapshot-VMhttp://www.lemagit.fr/conseil/Stockage-Flash-cote-serveur-les-formats-de-disque-SSDhttp://www.lemagit.fr/conseil/Hyper-V-difference-entre-Snapshot-et-VSShttp://www.lemagit.fr/conseil/Hyper-V-difference-entre-Snapshot-et-VSShttp://www.lemagit.fr/conseil/Hyper-V-difference-entre-Snapshot-et-VSS
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Les usages du NASen entreprises
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Le cloud, nouvellecible du backup
La seconde vie destechnologies mori-bondes
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STORAGE • MARS 2016 19
Chiffres clefsLes usages du NAS en entreprises
9 4 s 9%
49%
42%
STORAGE • MARS 2016 19
> Quelles applications allez-vousdéployer sur votre nouveau NAS ?
> De quelle vitesse de transfert aurez-vousbesoin pour votre nouveau NAS ?
Support pour la virtualisation de serveurs
Une base de données
Un outil de partage de documents
Un serveur d’applications ou un serveur Web
Des applications scientifiques et d’ingénierie
Des bureaux virtuels
Des solutions Big Data
Une application de streaming de données volumineuses
Ethernet1 Gbps
Ethernet10 Gbps
Ethernet40 Gbps
49%
46%
36%
36%
15%
15%
12%
3%
*RÉPONSES À CHOIX MULTIPLES 70> Pourcentage de décideurs intérogés quidéclarent qu’ils utiliseront NFS sur leursnouveaux NAS - 49% utiliseront CIFS,46% SMB 3.0
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Le backup évoluevers la protectiondes données et lagestion des copies
La sauvegardes’adapte auxcontraintes desentreprises
À la pointe de lasauvegarde dedonnées
Le Copy DataManagement, futurde la protection dedonnées?
Ces starts-ups quiveulent révolution-ner le stockagesecondaire
Les usages du NASen entreprises
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Le cloud, nouvellecible du backup
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STORAGE • MARS 2016 20
REPRISE APRÈS DÉSASTREEN CLOUD : L’ALTERNATIVE
La reprise après désastre en mode hébergé estrécemment apparue comme une méthode flexible
pour accroître la disponibilité des applicationsen cas de sinistre.
PAR CHRIS EVANS
LA PROTECTION DES DONNÉES est un besoin vital pour assurerla disponibilité des informations et se protéger d’un éven-tuel sinistre. Les données sont le nouveau ux vital de
l’entreprise et un actif précieux. Elles requièrent la mise enœuvre de processus efcaces assurant leur disponibilité
dans les meilleures conditions. Le coût de l’indisponibilitéd’un système peut en effet se chiffrer en milliers voire endizaines de milliers d’euros par heure selon le type et lataille de l’organisation. Et si l’indisponibilité se prononce
au-delà de quelques jours, elle peut souvent mener à ladisparition de l’entreprise.
Historiquement, la reprise après sinistre (ou DisasterRecovery) était vue comme un processus de dernierrecours : on ne pressait le bouton que si la société avait
vécu un sinistre majeur (comme cela a par exemple étéle cas dans les années 80 lors de l’incendie du siège duCrédit Lyonnais). Le modèle historique de la reprise
JAMES THEW/FOTOLIA
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après désastre reposait sur la sauvegarde des données surbande et sur l’externalisation de ces bandes sur un site desecours distant. Ce modèle était synonyme de temps dereprise assez longs (souvent comptés en jours), puisque les
bandes devaient être extraites de leur stockage, remontéespuis restaurées avant que la production informatique nepuisse reprendre. Les organisations les plus sophistiquéesutil isaient un site de secours proche sur lequel leurs don-nées les plus critiques étaient répliquées (via un protocolecomme SRDF) ou faisaient appel aux services de spécial-istes de la reprise après désastre comme Sungard AS ouIBM Resiliency Services (ex-BCRS). Ces modèles avaienttoutefois l’inconvénient d’être extrêmement coûteux.
La montée en puissance de la virtualisation et du cloud apermis de démocratiser les services de reprise après dé-sastre et surtout a mis à la portée du plus grand nombreles services de continuité d’activité ou du moins d’amélio-ration de la disponibilité.
Avec ces services, tout ou partie de la production infor-matique peut reprendre à la demande dans le cloud en
cas d’incident. Cette reprise peut s’effectuer de façonautomatisée ou de façon manuelle selon le niveau de so-phistication du SI et selon le niveau du service souscrit.Dans certains cas, il est d’ailleurs plus approprié de parlerde continuité d’activité que de reprise après désastre, l’in-terruption de service pouvant être minimale.
LOGICIELS POUR LA CONDUITE D’UNE ACTIVITÉ BIA
La mise en œuvre des services de Disaster Recovery en
cloud est rendue d’autant plus simple que les applicationsmodernes sont par nature distribuées et s’appuient surdes infrastructures qui sont largement virtualisées. Cela asensiblement modié la façon dont les entreprises opèrent
leurs sauvegardes et leur donne surtout plus de exibil-ité pour restaurer tout ou partie de leur informatique sinécessaire.
Avec un service de reprise en cloud, les entreprises peuvent :
n Assurer la continuité d’exploitation de leurs servicesapplicatifs quel que soit l’endroit depuis lequel ils sontdélivrés.
n Basculer de façon tactique certaines applications versle cloud en cas de défaillance logicielle ou matérielleaffectant tout ou partie de leur production.
n Basculer de façon contrôlée certaines applications versle service de reprise le temps de réaliser des opérationsde maintenance affectant l’infrastructure « on prem-ise » (par exemple la mise à jour de l’infrastructure ré-seau, ou la migration d’une baie de stockage ancienne
vers un modèle plus récent).
n Transférer des applications vers le cloud pour faireface à un pic d’activité imprévu ou à une demande nonplaniée.
n Tester les capacités de reprise après désastre à la de-mande sans impact sur le fonctionnement du systèmeprimaire.
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STORAGE • MARS 2016 22
Bien sûr l’objectif principal de la continuité d’activité etde la reprise après désastre reste de satisfaire les impéra-tifs de l’entreprise en matière de SLA et d’objectifs dedisponibilité des applications métiers. Cela veut dire
que le service de reprise après sinistre doit être capablede répondre aux objectifs spéciques de RTO (Recovery
Time Objectives) et de RPO (Recovery Point Objectives)dénis pour chaque application.
Selon les contraintes de RTO/RPO de l’entreprise, on peutdistinguer trois grandes catégories de services de repriseaprès désastre dans le cloud :
n Protection des seules données : le processus de re-prise se concentre essentiellement sur la sauvegardeet vise à s’assurer qu’il existe toujours dans le cloudune copie récente des données du site primaire « onpremise » que l’on puisse utiliser pour reprendre laproduction en cas de sinistre. En cas de désastre, lesdonnées sont accessibles depuis le service de reprisedans le cloud. Seul souci, en cas de sinistre, le tempsde reprise peut être excessivement long en fonction de
la quantité de données qu’il faudra restaurer depuis lecloud vers le site on premise. Il est recommandé pource type de service de s’assurer que l’on dispose de labande passante réseau nécessaire à la restauration dansune fenêtre de temps acceptable, ou de vérier que le
fournisseur de services cloud est à même de produireune copie sur support physique des données de secoursque l’on pourra faire livrer via un service de coursierrapide.
n Protection basée sur les applications : Le processusde DR se concentre sur la réplication des donnéesapplicative vers le cloud an d’alimenter une instance
secondaire de l’application. Les données sont migrées
via un processus natif à l’application ou via un produittiers. En cas de sinistre la bascule consiste simplementen une bascule vers l’instance applicative dans le cloud(typiquement via une bascule DNS). Cette dernières’appuie alors sur les données reçues en ux continu
depuis l’instance primaire défaillante.
n Image de VM : Le processus de DR réplique des imagescomplètes des VM sur une base régulière. Cette copie
est dormante et n’est activée qu’en cas de défaillancede la VM principale. Là encore, la bascule requiert ty-piquement une bascule DNS. Le mécanisme d’imagede VM peut aussi être utilisé en mode bare metal typ-iquement via un logiciel de backup ou de P2V.
LES PARAMÈTRES À SURVEILLER
Bien sûr basculer tout ou partie de sa production dans lecloud n’est pas sans écueil. Tout d’abord ,la bande passante
réseau reste en général un point à surveiller.
n Bande passante réseau : Il faut s’assurer que l’on dis-pose de la bande passante nécessaire pour répliquer lesdonnées du site primaire dans des conditions accep-tables (sous peine d’affecter le RPO). De même il fautsufsamment de bande passante pour effectuer un fail-
back vers le site primaire, une fois que celui-ci est denouveau opérationnel.
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STORAGE • MARS 2016 23
n Sécurité réseau : la sécurité est un autre enjeu à sur- veiller. Les données dans le cloud seront la plupart dutemps hors du périmètre de l’entreprise, donc il fauta minima s’assurer qu’elles seront chiffrées de façon
appropriée pendant le transfert. Les impératifs de con-formité peuvent aussi imposer l’hébergement dans unsite répondant à des impératifs réglementaires (certi-cations PCI-DSS pour une application de paiement parexemple) et il peut être nécessaire de s’assurer que lesdonnées sont chiffrées sur le site de destination.
n ADRESSAGE RÉSEAU : ensuite, il faut s’assurer que lesutilisateurs peuvent accéder de façon transparente aux
applications migrées vers le cloud. En particulier, lefait que les applications soient migrées vers le cloud,se traduit par un changement de plan d’adressage, cequi requièrent a minima que le DNS de l’entreprisefournisse les informations nécessaires pour permettrel’accès aux instances dans le cloud.
n LATENCE RÉSEAU : La latence réseau est un autre point
à surveiller. Faire tourner tout ou partie d’une applica-
tion dans le cloud du fait de la défaillance d’un com-posant ou d’une partie signicative de l’infrastructure
primaire peut se traduire par des impacts sur la latenceet donc sur la performance des applications.
n LICENCES LOGICIELLES : Enn un dernier point àsurveiller est celui des licences applicatives. Selonles termes de licence de l’éditeur d’applications, ilfaut prévoir des licences additionnelles. Parfois les
conditions de licence rendent l’utilisation d’un mé-canisme de DR en cloud impossible.
n PRIX : Cela nous amène indirectement à la question
du coût d’une solution de DR en cloud. Le coût globald’une solution de DR en cloud inclut la fourniture duservice cloud (stockage, hébergement des VM), le coûtde la bande passante, et le coût des licences de logiciels(à la fois celui des applications et des logiciels utiliséspour gérer la bascule des données). Tous ces coûtsdoivent être inventoriés de façon exhaustive si l’on
veut évaluer avec précision le coût d’une solution deDR en cloud et éviter les mauvaises surprises. En par-
ticulier, il faudra sélectionner avec prudence le type destockage cloud utilisé pour le service de DR, tant pourdes raisons de performances que de coûts (pour ceuxqui envisagent d’utiliser Amazon, le transfert en massede données d’Amazon S3 vers le site primaire en casde fail-back est en particulier à étudier avec une trèsgrande prudence).
BÂTIR SA SOLUTION DE DR EN CLOUD OU OPTER POUR
UNE OFFRE CLÉ EN MAINLa dernière question est de savoir si l’on bâtit soit mêmela solution de DR en cloud ou si l’on s’appuie sur un ser-
vice construit par un tiers. Pour une PME, il est possiblede construire des solutions de DR économiques avec dessolutions comme Veeam, Acronis ou ArcServe. Mais dessolutions et services plus sophistiqués devront sans douteêtre utilisés pour des implémentations complexes.
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STORAGE • MARS 2016 24
Par exemple, dans certains cas la seule intervention deséquipes infrastructure ne peut être sufsante et les équi-pes applicatives doivent être impliquées dans le plan deDR. C’est le cas pour certaines bases de données, pour
lesquels les processus de failover et de failback doiventêtre pilotés par le DBA (à moins que l’on mette en œu- vre des applications spéciques de disponibilité comme
DoubleTake).
En général, les outils de réplication en mode bloc peuventgénérer une image « crash consistent » d’une applicationqui peut être utilisée pour ressusciter une application dansle cloud. Mais encore faut-il pouvoir tester régulièrement
que les images générées sont viables. Nombre de produitsembarquent aujourd’hui des fonctions automatisées detest des images répliquées dans le cloud (c’est le cas de pro-duits comme Veeam ou ArcServe, pour ne citer qu’eux). Etces tests peuvent être réalisés de façon isolée sans impactsur la production.
COMPARER LES SERVICES DE DR EN CLOUD
Au nal, quelques éléments doivent impérativement être
étudiés lorsque l’on envisage d’utiliser ou de bâtir un ser- vice de DR en cloud.
Côté coût, il faut analyser avec précision la façon dontle service est facturé (quel coût pour le stockage, pour labande passante, pour les VM). Ensuite, il est impératifd’analyser les implications de la mise en place d’une solu-tion de DR sur les licences logicielles.
Enn, il faut valider que les applications sont éligibles à
un service de DR en cloud et que les impératifs de sécurité
de l’entreprise seront satisfaits. n
CHRIS EVANS, directeur et fondateur de Langton Blue, société britan-
nique de conseils en IT, spécialiste du stockage, de la virtualisation et
des architectures Cloud.
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STORAGE • MARS 2016 25
LE CLOUD, NOUVELLECIBLE DU BACKUP
Les fournisseurs de solutions de sauvegarde intègrent deplus en plus le support des grands services de stockageen cloud dans leurs offres. Pour les entreprises, la ques-tion se pose de savoir si et comment elles doivent tirer
parti de ces nouvelles capacités.
PAR CHRISTOPHE BARDY
DOSSIER BACK-UP
POUR NOMBRE D’ENTREPRISES, la sauvegarde vers le cloudapparaît de plus en plus comme une solution à leurs prob-lèmes de sauvegarde. La plupart des logiciels de backupoffrent aujourd’hui une option de sauvegarde vers le cloud(et pour certains la possibilité de reprendre la productiondepuis le cloud en cas de sinistre). Mais si le cloud peutêtre une extension de l’infrastructure de protection de
données en place, la question reste posée quant à sa ca-pacité à restaurer des gigaoctets voire des teraoctets dedonnées dans des temps acceptables en cas d’incident.Or il ne faut jamais l’oublier, on sauvegarde les donnéesparce que l’on veut un jour pouvoir les restaurer en cas deproblème. « Pour les clients, le backup n’a aucun intérêt.Ce qui est important, c’est la restauration et la possibilitéde minimiser les interruptions de service » rappelle ainsiChristophe Bertrand, le vice président produit d’ArcServe.
FOTOLIA
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STORAGE • MARS 2016 26
La sauvegarde vers le cloud doit être étudiée de façonméthodique de façon à évaluer si les niveaux de servicequ’elle délivre répondent aux besoins des workloads àprotéger. Et cela veut dire évaluer non seulement la per-
formance du fournisseur de services en cloud, ses SLA,ses engagements en matière de sécurité de données maisaussi évaluer avec précision la performance et la capa-cité de la connectivité dont l’entreprise dispose vers sonfournisseur de service cloud. Cela veut aussi dire évalueravec précision le coût du stockage cloud dans toutes sescomposantes (coût au gigaoctet, coût de transfert en in-gestion et restauration…).
LES USAGES MULTIPLES DU CLOUD POUR LE BACKUPRares sont aujourd’hui les entreprises (autres que desTPE) qui optent pour une sauvegarde directe vers le cloudsans disposer d’une copie locale. Les performances de lasauvegarde locale via un SAN ou un LAN sur des disposi-tifs adaptés n’ont en effet rien à voir avec les performancesde sauvegarde vers le cloud et les temps de restaurationsont également incomparables. Certaines entreprises onttoutefois fait le choix d’intégrer le cloud à leur hiérarchie
de sauvegarde primaire en s’appuyant sur les capacités depasserelles cloud de type StoreSimple, Ctera ou Nasuni.Ces passerelles ont l’avantage de fournir un étage de cachelocal qui permet de combiner la performance d’un stoc-kage local avec les bénéces économiques du stockage en
cloud.
Du fait du cache local, les sauvegardes les plus récentessont stockées en local tandis que les plus anciennes sont
migrées au l de l’eau vers un stockage en cloud (qu’il
s’agisse de celui de Microsoft, d’Amazon S3, d’un stockagecloud OpenStack Swift ou d’un cloud local s’appuyantsur des protocoles comme Swift ou S3). Ce scénario est
notamment séduisant pour des PME, car il leur permetde construire simplement une architecture de sauvegardequi combine les performances du disque local avec larésilience que promet le stockage en cloud. Mais il resteaujourd’hui minoritaire.
Pour l’instant, la sauvegarde en cloud est principalementmise en œuvre an de remplacer la bande dans le cadre
d’approches de type « disk to disk to cloud», en lieu et
place du traditionnel « disk to disk to tape » utilisé parcertaines entreprises. Nombre d’entreprises font encoreune copie ultime de leurs sauvegardes sur des bandesqu’elles conent à un prestataire tiers an de disposer
d’une copie en cas de sinistre catastrophique et d’incapac-ité à restaurer leurs données. Il est tentant de remplacercette étape d’externalisation de données vers des bandespar une externalisation des données vers un stockageen cloud. Ce dernier devient alors le dépôt de données
de dernier recours si l’on ne peut restaurer les donnéesdepuis les équipements primaires de sauvegarde.
Comme le souligne John Zanni, le directeur du market-ing d’Acronis, « la plupart des entreprises font toujoursune copie locale avant la copie dans le cloud. Cela est dubon sens car la copie locale permet de faire des restaura-tions plus rapides ». HPE se montre encore plus réservé.Comme l’explique Olivier Tant, Chef de Produit Stockage
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STORAGE • MARS 2016 27
chez HPE France, « il faut modérer le sujet du backupen cloud. Pour nombre de nos clients, la question est desavoir s’ils veulent que leurs données soient dans le cloudpublic. La réponse est que beaucoup d’entre eux cherchent
plutôt des solutions de débord proches. C’est pour celaqu’HPE travaille beaucoup avec les fournisseurs de ser-
vices, intégrateurs et revendeurs, car cela répond mieuxaux inquiétudes des clients ».
Un autre usage fréquent du cloud est celui de la protectiondes données des terminaux nomades, qu’il s’agisse de PCportables, de tablettes ou de téléphones. Avec des servicescomme ceux proposés par Druva ou Mozy, le cloud est
utilisé comme destination de sauvegarde primaire pour lesdonnées des utilisateurs. Ces derniers bénécient ainsi de
performances optimales quel que soit leur emplacementet l’entreprise n’a pas à se préoccuper de gérer les prob-lèmes de connexion, de bande passante et de qualité deservice réseau.
Enn, un dernier usage commun du cloud pour la sau- vegarde est celui de cible primaire de sauvegarde pour les
applications qui sont déjà en cloud. Des sociétés commeEMC (via le rachat de Spanning) ou Datto (avec le rachatde Backupify) permettent aujourd’hui de sauvegarderles données de services SaaS comme Ofce 365, Google
Apps, SalesForce, etc. et la plupart des acteurs du cloudproposent aujourd’hui des mécanismes de sauvegarde (parexemple OVH s’appuie sur une implémentation interne dela technologie de Veeam pour proposer à ses clients desservices de sauvegarde managée de leurs VM).
LE CLOUD : UNE CLASSE DE STOCKAGE
PARMI TANT D’AUTRES
Pour ce qui est de la sauvegarde, le cloud n’est nalement
qu’une cible de stockage parmi tant d’autres avec des
caractéristiques de performance spéciques et avec unprix spécique. Il revient à l’entreprise de déterminer si
cette classe de service répond à ses besoins. Pour nombred’entreprises, le cloud n’est sans doute pas adapté en tantque cible primaire de sauvegarde. Ce rôle reste largementdévolu à des baies de stockage locales, à des systèmes destockage de protection dédupliqués tels que les baies Data-Domain d’EMC, Dxi de Quantum, StoreOnce D2D d’HPEou ProtecTIER d’IBM, ou à des appliances de sauvegarde
comme celles proposées par Veritas ou ArcServe.
Mais il est sans doute acceptable comme cible de sau- vegarde secondaire. Et c’est là que le paysage se compliqueun peu. Tous les logiciels de sauvegarde savent aujourd’huiutiliser le cloud directement comme cible de sauvegarde.Mais il existe d’autres façons d’intégrer le cloud à unestratégie de sauvegarde. Par exemple, les constructeursde baies de stockage de protection comme EMC, HPE,
Quantum, ArcServe ou Veritas ont aussi intégré à leursappliances des capacités de réplication ou d’externalisa-tion vers le cloud. Ces capacités s’appuient soit sur la miseen œuvre de versions virtuelles de leurs appliances dansle cloud soit sur l’accès direct aux services de stockage viades API comme Amazon S3 ou OpenStack Swift. Et c’està l’administrateur de dénir les politiques de migration de
données entre sa baie de stockage et le cloud.
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Certains fournisseurs comme ArcServe, Quantum ou Acronis ont bâti leurs propres offres de backup en cloud.Dans certains cas (ArcServe ou Acronis), ils s’appuient surleurs propres infrastructures et dans d’autres ils utilisent
les capacités de grands clouds publics (ce qui est le casde Quantum avec Amazon Web Services pour son offreQcloud Protect).
Si l’entreprise décide de faire du cloud un élément de sastratégie de backup, il lui revient d’évaluer avec précisionle modèle précis qu’elle entend utiliser. Les différentesapproches sont en effet plus ou moins propriétaires et ilfaudra notamment mesurer le risque que ferait peser l’ex-
tinction éventuelle d’un service sur l’entreprise.
PASSER D’UNE APPROCHE INFRASTRUCTURE À UNE
APPROCHE DE SERVICES
L’irruption du cloud dans la stratégie de backup des en-treprises requiert toutefois un changement d’approche.Historiquement, les entreprises ont assemblé les briques
d’infrastructures nécessaires pour opérer leurs sau- vegardes. Lorsqu’elles choisissent d’utiliser le cloud, illeur faut adopter une approche orientée sur la gestion deniveaux de services.
Pour le patron de Veeam, Patrick RohrBasser, « la facilité,plus que le coût est un argument clé du cloud.