This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
La p
sych
olog
ie a
u q
uotid
ien
Sous
la d
irect
ion
de
Sim
on
Gro
ndin
2
Maladied’Alzheimer
Thérapies
Caté
gorie
s
Facteurs protecteurs
Stress post-traumatique
Dépendance
Sommeilparadoxal
Trou
ble
sd
e l’h
umeu
r
Psychopathologies
Normalité
Intolérance
Bien-être
Dép
ress
ion
Préoccupation
Internet
Sché
mas
Évitement
Comportement
Agression
Humeur
Diagnostic
Activation
Dis
tors
ions
co
gniti
ves
Rêves
MinceurApparence
Relig
ion
Attitude
Troublebipolaire
Alimentation
Pers
onna
lité
Accident
Cata
stro
phe
Trauma
Médiasociaux
Poids
Traits
Intrusion
Trai
tem
ent
La psychologie au quotidien
Sous la direction deSimon Grondin
2
Facteurs de risque
La psychologie au quotidien2
La psychologie au quotidien2
SouS la direction de
Simon Grondin
Les Presses de l’Université Laval reçoivent chaque année du Conseil des Arts du Canada et de la Société de développement des entreprises cultu-relles du Québec une aide financière pour l’ensemble de leur programme de publication.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.
Mise en page : Diane TrottierMaquette de couverture : Laurie Patry
Toute reproduction ou diffusion en tout ou en partie de ce livre par quelque moyen que ce soit est interdite sans l’autorisation écrite des Presses de l’Université Laval.
chapitre 4LA DÉPRESSION ET LES TROUBLES DE L’HUMEUR : MIEUX LES COMPRENDRE POUR MIEUX LES TRAITER . . . . . . 63Martin D. Provencher, Isabelle Soucy Chartier et Christine Mirabel-Sarron
FACTEURS DE RISQUE ET FACTEURS PROTECTEURS DE LA MALADIE D’ALZHEIMER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
Facteurs génétiques et formes à début précoce et à début tardif de la maladie d’Alzheimer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
Facteurs génétiques dans la MA à début précoce . . . . . . . . . . . . 117Facteurs génétiques dans la MA à début tardif . . . . . . . . . . . . . . 117
E n 2011, l’École de psychologie de l’Université Laval célébrait ses 50 ans. Pour l’occasion, de nombreuses conférences gratuites avaient
été offertes au grand public de la région de Québec, sur le campus de l’Université Laval, par les professeurs de l’École. De cette série de confé-rences est né le premier volume intitulé La psychologie au quotidien.
En fait, on ne savait pas qu’il s’agissait d’un premier volume car personne ne savait qu’il allait y avoir un volume 2. Parce que ce premier volume a reçu un bel accueil et que des professeurs de l’École étaient disposés à contribuer à un nouvel ouvrage, ce second volume allait pouvoir voir la lumière du jour. Et comme les thèmes liés à la psychologie au quotidien sont loin d’être épuisés et que d’autres professeurs de l’École ont déjà manifesté leur intention de prendre en charge la rédaction d’un chapitre, il devrait même y avoir un troisième volume.
Le but d’un tel ouvrage est de renseigner le grand public. Renseigner veut dire diriger le lecteur vers des ressources réelles, pour qu’il prenne conscience de leur existence et de leur accessibilité, lorsqu’il reconnaît au cours de sa lecture sa propre détresse ou celle des gens de l’entourage. Ainsi trouve-t-on ci-dessous, à la fin de cet avant-propos, une liste de ressources ou de sites Internet d’intérêt, comme il y en a une à la fin des chapitres 3 à 6 et du chapitre 8 qui traitent de pathologies particulières.
Renseigner veut également dire fournir un éclairage sur des questions importantes en psychologie. Le principal auteur – et parfois le seul – de chacun des chapitres étant un professeur de l’École, ou un ancien professeur, cela assure au lecteur d’être guidé par des personnes compé-tentes et expérimentées. Parce que ces professeurs font de la recherche
LA PSYCHOLOGIE AU QUOTIDIEN 2XVI
et de l’enseignement, ils ont l’habitude de filtrer l’information que l’on peut extraire de nombreuses revues scientifiques en psychologie pour en faire une synthèse.
Par ailleurs, il n’est pas inutile de mentionner que, règle générale, les auteurs des livres touchent une part de 10 % des recettes provenant des ventes. Les auteurs du présent ouvrage ont convenu de céder cette part à Centraide. Notez que les auteurs du premier volume de La psychologie au quotidien avaient cédé leurs redevances à la Fondation Gilles-Kègle. Autrement dit, alors que la diffusion de l’information relative à la psychologie est en proie à un certain sensationnalisme ou à un certain exhibitionnisme, et que le filon est exploité par certains auteurs souvent peu formés en psychologie ou pas à jour et, surtout, susceptibles d’être attirés d’abord par un bénéfice financier, la motivation des auteurs du présent ouvrage n’est pas mercantile. Le but est de renseigner afin de contribuer, ne serait-ce qu’un peu, à diminuer la détresse ou la souffrance psychologique.
LE CONTENU DE L’OUVRAGE
Le premier chapitre, rédigé par Louis Diguer, commence par une brève discussion sur la définition du concept de personnalité en psycho-logie. La présentation subséquente des travaux les plus importants ayant marqué le développement de cette discipline rend le lecteur à même de bien distinguer les classes de théories de la personnalité (dimensionnelles, catégorielles et hybrides). Cette information de base permet de comprendre quelques-uns des enjeux actuels, comme les travaux sur le développement de la personnalité, la question de la normalité et de la pathologie de la personnalité ainsi que la psychologie clinique de la personnalité.
Spécialiste du sommeil, Célyne Bastien signe avec des étudiants au doctorat de son laboratoire un chapitre faisant le point sur les connais-sances dans le fascinant domaine du rêve. En plus d’enseigner quand surviennent les rêves pendant la nuit, ce chapitre révèle les liens que les rêves ont avec la personnalité et avec certaines psychopathologies. Le lecteur est aussi invité à regarder ses rêves de près, soit par désir d’explorer, pour son propre plaisir, les avenues qu’ils ouvrent, soit à l’intérieur d’une démarche supervisée par un thérapeute.
AVANT-PROPOS XVII
Dans le troisième chapitre, un sujet subtil et délicat est abordé par Catherine Bégin et Marie-Pierre Gagnon-Girouard. Nous baignons dans un monde où on nous laisse miroiter que la minceur et la belle apparence vont de soi, et qu’il suffit de bien peu d’effort pour s’en prévaloir. Pourtant, malgré l’intérêt pour l’alimentation que semble révéler la popularité des livres de cuisine et des émissions de télévision sur le sujet, le rapport à la nourriture demeure complexe et les problèmes de surplus de poids sont fréquents. Certaines personnes s’avèrent incapables d’être à la hauteur de ce qu’on leur laisse miroiter en dépit de leur préoccu-pation pour la nourriture et le corps. Les auteurs du chapitre invitent le lecteur à analyser le fonctionnement psychologique de ces personnes et leur relation à la nourriture, qui oscille parfois entre un contrôle excessif et la perte de contrôle.
Parce que la dépression et les troubles de l’humeur sont passablement fréquents, le chapitre rédigé par Martin Provencher, Isabelle Soucy Chartier et Christine Mirabel-Sarron risque fort de toucher de nombreux lecteurs qui pourront apprendre à reconnaître les symptômes dépressifs et peut-être aussi à mieux les gérer. Ce chapitre contient également les renseignements nécessaires pour comprendre ce qu’est le trouble bipolaire, comment se développe une dépression majeure et quelles en sont les causes. Enfin, les avenues thérapeutiques qui s’offrent aux personnes souffrantes sont décrites.
Le cinquième chapitre, que nous offrent Martine Simard, Jessica Talon et Laurence Brunelle-Hamann, nous rapproche du domaine de la neuropsychologie et porte précisément sur la maladie d’Alzheimer. Il révèle les mécanismes biologiques de la maladie et de son évolution. Le chapitre montre les étapes et les examens qui permettent de poser un diagnostic clinique de la maladie, tout en mettant en relief la difficulté de poser ce diagnostic, à plus forte raison s’il est posé tardivement. Le chapitre expose les traitements pharmacologiques et non pharmacolo-giques des symptômes et met ensuite l’accent sur les facteurs de risque et les facteurs protecteurs de la maladie, la prévention étant cruciale quand on vise à minimiser les dégâts qu’elle cause.
Le sixième chapitre, que signe Geneviève Belleville, est consacré aux victimes d’un événement traumatique et à leurs proches. Il aide à comprendre ce qui arrive aux victimes, ce qui pourrait vous permettre ou bien de reconnaître que vous n’êtes pas seul à porter les séquelles
LA PSYCHOLOGIE AU QUOTIDIEN 2XVIII
d’un traumatisme ancien, ou bien de composer avec un proche aux prises avec les conséquences d’un événement traumatique. Parce que ce genre de traumatisme peut mener à d’autres troubles, le chapitre rappelle qu’il existe des ressources professionnelles et des manières d’intervenir (psychothérapie et pharmacothérapie) pour aider à traverser l’épreuve, pour mieux vivre et peut-être même pour guérir.
Le chapitre suivant, que propose Jean-Marie Boisvert, est particulier parce qu’il ne vise pas à décrire une pathologie précise et les moyens d’y remédier ou de composer avec elle. Il offre plutôt une réflexion, fondée sur une synthèse des travaux de recherche, sur un domaine fondamental de la psychologie et de l’existence humaine : les croyances et la pratique religieuses. Le sujet est particulièrement délicat car il touche la spiritualité, une dimension éminemment intime de la personne. Le chapitre permet de mesurer à quel point sont liés religion et bien-être psychologique, religion et santé physique de même que religiosité et esprit critique, et de découvrir comment intervient le facteur religieux dans le fonctionnement social et les contacts interpersonnels.
Le huitième et dernier chapitre, que proposent Isabelle Giroux, Annie Goulet et Christian Jacques, nous convie à une réflexion sur un thème au cœur du quotidien de nombreuses personnes : Facebook. Bien entendu, les médias sociaux favorisent la recherche d’information, le divertissement, la communication avec les autres et l’expression de soi. Pourtant, ils comportent certains risques qui menacent parfois l’équilibre des personnes et même des familles. La recherche scientifique en psycho-logie a permis de poser un regard critique sur l’utilisation des médias sociaux. Ce dernier chapitre décrit plus particulièrement les dérapages les plus fréquents associés à Facebook.
RESSOURCES ET SITES INTERNET D’INTÉRÊT
• Si vous cherchez à savoir comment obtenir de l’aide pour recevoir des soins en psychologie, vous pouvez avoir recours à l’Ordre des psychologues du Québec (http://www.ordrepsy.qc.ca/) qui offre un service de référence téléphonique (514-738-1223 ou le 1 800 561-1223).
AVANT-PROPOS XIX
Adresse :
Ordre des psychologues du Québec1100, avenue Beaumont, bureau 510Mont-Royal (Québec) H3P 3H5Téléphone : 514-738-1881 ou 1 800 363-2644Télécopieur : 514-738-8838Courriel (pour toute question ou commentaire) : [email protected]
• Si vous cherchez de l’aide pour recevoir des soins dans quelque secteur de la santé mentale, vous pouvez visiter le site Web de l’Association canadienne pour la santé mentale :
http://www.cmha.ca/fr/sante-mentale/
Ce site permet de retracer les filiales canadiennes de l’Association, dont les 11 filiales québécoises réparties à la grandeur de la province. Chacune de ces filiales contient un répertoire des ressources locales.
• Si vous êtes de la région de Québec, vous pouvez aussi prendre connaissance des nombreux services offerts dans la région en passant par le site de l’Alliance des groupes d’intervention pour le rétablissement en santé mentale (AGIR) :
http://www.agirensantementale.ca/
Simon Grondin, professeurÉcole de psychologie, Université Laval