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1Séquence 3 – MA20
Sommaire
1. Prérequis2. Expressions algébriques3. Équations : résolution graphique et algébrique4. Inéquations : résolution graphique et algébrique5. Algorithmique
1 PrérequisExpressions algébriques ; somme et produit
Une expression algébrique est composée de nombres, de lettres, de parenthèses,
d’opérations et de fonctions qui les relient. Par exemple, ( )( )x x xy2 5 4 9+ − +est une expression algébrique.
Si les expressions algébriques nous sont maintenant familières, il a fallu attendre le XVIe siècle et le mathématicien français François Viète (1540-1603) pour avoir l’idée de remplacer des inconnues ou des paramètres par des lettres.
Il est important dans les expressions algébriques de savoir distinguer les sommes des produits.
Une expression algébrique est une somme si la dernière opération avant d’obtenir le résultat est une addition et une expression algébrique est un produit si cette dernière opération est une multiplication.
A a b B x C x D n n n E= + = + = + = + + + =, , , ( ) ( ) , 2 1 1 12 2 2 2 55 454 2x x−sont des exemples de somme.
F ab G x H x x I x x J a b c a= = = + = + − = + +, , ( ), ( )( ), ( )(3 2 2 2 −− −b c )sont des exemples de produit.
À propos des solutions d’une équation ou d’une inéquation� Équations
Définition 1Une solution d’une équation est une valeur de l’inconnue x pour laquelle l’égalité est vraie.
Définition 2Résoudre une équation, c’est trouver l’ensemble de ses solutions.
Équation du premier degréVous avez appris en troisième à résoudre des équations du premier degré. Revoyons en un exemple.
Résoudre l’équation 3 5 7 4x x− = +On peut rajouter 5 aux deux membres de l’équation soit :
3 5 7 45 5x x− = ++ + soit 3 7 9x x= +Ensuite, on peut retrancher 7x aux deux membres de l’équation, soit :x
3 7 97 7x xx x− −= + soit − =4 9x
et en multipliant les deux membres par − 14
(ce qui revient au même que diviser
par −4 ), il vient x = − 94
.
On écrit alors habituellement que l’ensemble des solutions de cette équation est
− 94
sous la forme : � = −{ }.94
� Inéquations
Soit l’inéquation x x2 6 4≤ − .
Remplaçons x par 6 ; on obtientx 36 36 4≤ − , ce qui est faux.
On dit que le nombre réel 6 n’est pas solution de l’inéquation x x2 6 4≤ − .
Remplaçons maintenant x par 5 ; on obtientx 25 30 4≤ − , ce qui est vrai.
On dit que le nombre réel 5 est solution de l’inéquation x x2 6 4≤ − .
On verrait de même que 0 n’est pas solution, ni12
mais que 2 et 3 sont
solutions.
Définition 1Une solution d’une inéquation est une valeur de l’inconnue x pour laquelle l’inégalité est vraie.
Définition 2Résoudre une inéquation, c’est détermi-ner l’ensemble de ses solutions, c’est-à-dire toutes les valeurs de l’inconnue x pour laquelle l’inégalité est vraie.
Nous n’avons pas résolu l’inéquation x x2 6 4≤ − car nous n en avons pas déterminé toutes les solutions.
Inéquation du premier degréVous avez appris en troisième à résoudre une inéquation du premier degré. Revoyons en un exemple.
Résoudre dans � l’inéquation 3 5 2x x− ≥ − .On sait que l’on peut rajouter 5 aux deux membres de l’inéquation soit :
3 5 5 2 5x x− + ≥ − + soit 3 3x x≥ +On peut ensuite retrancher x aux deux membres de l’inéquation soit :x3 3x x x x− ≥ + − soit 2 3x ≥ .
Soit un carré ABCD de côté 5. On dessine aux quatre coins des carrés de côté x et on s’intéresse à l’aire coloriée x A x( ) formée de la réunion de ces quatre carrés et du carré intérieur EFGH.
� Montrer par un raisonnement géométrique que A x( )peut s’écrire sous l’une des formes suivantes :
A x x x( ) ( )= + −4 5 22 2 ou A x x x( ) ( )= − −25 4 5 2 .
� Montrer que l’on aussi : A x x x( ) .= − +8 20 252
� En utilisant la forme la plus adaptée, calculer A( , )2 5
et A( ).3
� a) Montrer que A x x( ) , .= −⎛⎝⎜
⎞⎠⎟
+854
12 52
b) En déduire que l’aire minimale est obtenue pour x = 54
et donner cette
aire minimale.
� a) Montrer que A x x x( ) ( )( ) .= − − +2 1 4 8 17
b) Déterminer les valeurs de x tels quex A x( ) .= 17
Forme développée et factorisée
Soit f x x x( ) ( ) ( )= − − −2 3 22 pour tout nombre réel x.
� Montrer que, pour tout nombre réel x, f x x x( ) .= − +2 7 10
� Montrer que, pour tout nombre réel x, f x x x( ) ( )( ).= − −2 5
� On dispose maintenant de trois formes pour f x( ) :
Forme initiale Forme développée Forme factorisée
f x x x( ) ( ) ( )= − − −2 3 22 f x x x( ) = − +2 7 10 f x x x( ) ( )( )= − −2 5
Répondre à chacune des questions suivantes, sans calculatrice, en veillant à
choisir judicieusement à chaque fois la forme de f x( ) que vous utiliserez :
a) Calculer f ( )0 et f ( ).2
b) Calculer f ( )2 et f ( ).5
c) Résoudre l’équation f x( ) .= 0
d) Résoudre l’équation f x( ) .= 10
Cours
� Transformation d’une expression algébriqueUne expression algébrique peut s’écrire de plusieurs façons et il faut savoir la transformer afi n d’utiliser la forme la plus adaptée au travail à effectuer.
Réduire une somme, c’est écrire cette somme sous la forme la plus condensée possible en regroupant les termes de même nature.
Soit A x x x x x x( ) = + − + − − +4 6 5 2 2 3 42 3 2
A x( ) est une somme qui se réduit sous la forme : A x x x x( ) = + − +2 3 1 22 3 , que l’on ordonne sous la forme :
A x x x x( ) .= + + −2 2 3 13 2
Développer signifie transformer une expression algébrique en une somme.
B x x x x( ) ( )( ) ( )= − − − −5 2 3 3 2
B x( ) est :
B x x x x x( ) = − − + − +2 3 10 15 3 62 qui après réduction donne :
B x x x( ) .= − +2 16 212
Factoriser signifie transformer une expression algébrique en un produit.
C x x x x x( ) ( )= + = +2 4 4
Le produit x x( )+ 4 est la forme factorisée de x x2 4+ .
Soit la fonction f défi nie sur l’intervalle ]0 ;+∞[ par f f xx
( ) .= +21
f ( ) .3 213
63
13
73
= + = + =
f ( ) .7 217
147
17
157
= + = + =
Pour ajouter deux fractions, nous les avons mises au même dénominateur.
Si l’expression comporte des x au dénominateur, nous allons utiliser une technique xsimilaire.
f xx
xx x
xx
( ) .= + = × + = +2
1 2 1 2 1
Avec cette nouvelle expression def x( ) , on retrouve bien que :
f ( )32 3 1
373
= × + = et f ( ) .72 7 1
7157
= × + =
Soit la fonction g défi nie pourg x différent de 0 et de 1 par x g xx x
( ) .= +−
1 21
g( ) .414
23
34 3
2 43 4
312
812
1112
= + =×
+ ××
= + =
14
et23
, nous avons réduit ces fractions au même dénominateur
4 3× .
Nous allons utiliser une technique similaire pour ajouter 1x
et2
1x −.
g xx x
xx x
xx x
xx
( )( )( ) ( )
= +−
= × −× −
+ ×− ×
= −1 21
1 11
21
1(( ) ( ) ( )
.x
xx x
xx x−
+−
= −−1
21
3 11
Avec cette nouvelle expression, on retrouve bien que
g( )( )
.43 4 1
4 4 11112
= × −× −
=
�
a) k(a + b) = ka + kb
L’écriture ka kb+ est le développement de k a b( ).+k a b( )+ est l’écriture factorisée de ka kb+ .
Si le passage à l’écriture développée est mécanique et présente peu de diffi cultés, le passage à l’écriture factorisée nécessite de reconnaître un facteur commun et s’avère moins immédiate.
On applique la formule k a b ka kb( )+ = + avec k a= =4 3, et b x= − .
4 3( )− x est l’écriture factorisée de 12 4− x.
3 22x x+ .
Les deux termes de la somme sont 3 2x et 2x et ils ont un facteur commun qui xest x.
3 2 3 2 3 22x x x x x x x+ = × + × = +( ).
x x( )3 2+ est l’écriture factorisée de 3 22x x+ .
a ab+ 2 .
Les deux termes de la somme sont a et 2a ab et ils ont un facteur commun qui est a. On peur alors écrirea
a ab a a b a b+ = × + × = +2 1 2 1 2( ).
Dans le cas particulier où un des termes se confond avec le facteur commun, il faut considérer qu’il est multiplié par 1 avant de le mettre en facteur. C’est ce qui est fait dans l’exemple 3.
b) Les identités remarquablesDéveloppons d’abord les expressions suivantes :
( ) ( )( ) .a b a b a b a ab ba b a ab b+ = + + = + + + = + +2 2 2 2 22
( ) ( )( ) .a b a b a b a ab ba b a ab b− = − − = − − + = − +2 2 2 2 22
( )( ) .a b a b a ab ba b a b− + = + − − = −2 2 2 2
Ces trois identités remarquables doivent être apprises par cœur.Résumons les ci dessous.
Forme développée (somme) Forme factorisée (produit).
a ab b a b
a ab b
2 2 2
2 2
2
2
+ + = +
− + =
( )
(aa b
a b a b a b
−
− = − +
)
( )( )
2
2 2
x x x2 212 36 6+ + = +( ) . On applique la formule ( )a b a ab b+ = + +2 2 22
avec a x= et b = 6.
x x x2 24 4 2− + = −( ) . On applique la formule ( )a b a ab b− = − +2 2 22
avec a x= et b = 2.
x x x2 9 3 3− = − +( )( ). On applique la formule a b a b a b2 2− = − +( )( )
De la même manière : B xx x= +2 21 d’où B x x= +( )1 2.
Dans l’expression C, on voit d’abord une somme de 3 termes dont on ne sait que
faire. Mais on peut aussi écrire C x x= +( ) + +( )1 12
où on a alors une somme
de deux termes contenant un facteur commun :
C x x x x x= +( ) +( )+ +( ) = +( ) +( )+⎡⎣ ⎤⎦1 1 1 1 1 1 1 et ainsi
C x x= +( ) +( )1 2 .
Pour D x x= − +2 8 16 il n’y a pas de facteur commun apparent mais on reconnaît
le développement de a b−( )2 avec a x b= = et 4 et donc
D x= −( )42
.
E est de la formeE a b2 2− avec a x b= = .et 5
Ainsi E x x= −( ) +( )5 5 .
C’est la même chose pour F : cette fois F a x b x= + = +3 2 1 .et On a donc
F x x x x= +( )− +( )⎡⎣ ⎤⎦ +( )+ +( )⎡⎣ ⎤⎦3 2 1 3 2 1 .
Supprimons les parenthèses à l’intérieur des crochets :
F x x x x= + − −⎡⎣ ⎤⎦ + + +⎡⎣ ⎤⎦3 2 1 3 2 1 et donc
F x x= +( ) +( )2 1 4 3 .
Connaissant 202 calculer mentalement 212 de deux manières différentes :
avec 20 12+( )
avec 21 202 2−
Réponse : nous savons que 20 4002 =
20 12+( ) est bien égal à 212 mais aussi à 20 2 1 20 1 400 40 12 2+ × × + = + +
donc 21 4412 = .
21 20 21 20 21 20 412 2− = −( ) +( ) = donc 21 20 412 2= + et ainsi 21 4412 = .
Comment calculer mentalement le carré d’un nombre entier qui se termine par 5 ?
Réponse : Observons d’abord qu’un nombre se terminant par 5 est égal à 10n + 5 noù n est son nombre de dizaines. Par exemple, 75 10 7 5= × + car 7 est le chiffre des dizaines.
n n n+( ) = ( ) + × × + d’où 10 5 100 100 252 2n n n+( ) = + + .
Les deux premiers termes de cette somme ont un facteur commun : 100n. Ainsin
100 100 100 12n n n n+ = +( ) et 10 5 100 1 252
n n n+( ) = +( )+ .
Appliquons ceci à 75 : 75 100 7 8 252( ) = × × + . (n+1 est le nombre entier qui n
suit n). Le calcul donne :n 7 8 56× = et multiplier ce nombre par 100 revient à
adjoindre 00 et ajouter 25 à ce nombre revient à remplacer 00 par 25. Conclusion :
75 5 6252 = .
Autre exemple : pour 1052 on prend le nombre des dizaines : 10, on le multiplie par son suivant qui est 11 ce qui donne 110 et on accole 25 à ce résultat. Donc
105 11 0252 = .
(Il est conseillé de s’entraîner avec 25, 35,...)
Montrer que, pour tout nombre réel x de ]2, +∞ [,
4 12
47
2x
x x−
−= +
−.
Réponse : Pour montrer une égalité, on n’est pas obligé de partir du côté gauche
de l’égalité. Il est ici préférable de partir du côté droit de l’égalité, car on peut
Dans un jardin carré de côté x (en m), on xréalise un parterre carré en laissant sur deux des côtés une bordure de largeur 1,5m.� Parmi les expressions suivantes, indiquer
celle(s) qui donnent l’aire de la bordure :
a) ( , )x x+ −1 5 2 2 b) 3x c) 3 2 25x − ,
d) x x2 21 5− −( , ) e) x x( , )−1 5
� Pour quelle valeur de x l’aire du parterre est xelle égale à 16 m2 ?
Les longueurs sont exprimées en cm.On désire imprimer une carte carrée de côté x avec x x compris entre 5 cm et 10 cm. On xsouhaite cependant laisser une marge de 2cm en haut et en bas de la carte et de 1 cm à gauche et à droite.
� On appelle f x( ) , l’aire en cm2 de la surface imprimable. En calculant cette aire de deux façons différentes, montrer que f x x x( ) = − +2 6 8 et
f x x x( ) ( )( ).= − −2 4
� Montrer que f x x( ) ( ) .= − −3 12
� Déterminer les dimensions de la feuille telles que l’aire de la surface imprimable soit égale à 8 cm2 puis à 15 cm2.
Soit la fonction f défi nie sur f � par f x x x( ) = − +2 8 7
� Montrer que : f x x( ) ( ) .= − −4 92
� En déduire une forme factorisée def x( ) .
�� Utiliser la forme la plus adaptée de f x( ) pour répondre aux questions suivantes
a) Calculer f ( ).3
b) Résoudre l’équation f x( ) .= 0
c) Calculer f ( )4 et montrer que, pour tout nombre réel x, f x( ) .≥ −9En déduire que f admet un minimum sur �.
Soit g la fonction défi nie sur g � par : g xx
x( ) .= −
+
2
24
4� Montrer que g x( ) peut s’écrire sous les formes suivantes :
� En déduire la résolution algébrique de l’équation x x2 2 3= + .
1
2
3
4
5
6
7
8
9
12
11
10
1 2 3 4–4 –3 –2 –1 x
y
Cours
� Utilisation d’une calculatrice
Pour résoudre graphiquement une équation du typef x k( ) = , où k désigne un knombre réel, (ouf x g x( ) ( )= ), il peut être intéressant de savoir représenter sur sa calculatrice la courbe d’équation y f x= ( ) (et celle d’équation y g x= ( ) ) et de savoir obtenir un tableau de valeurs de la fonction f.
Nous donnons ici les principales manipulations qu’il faut connaître sur l’exemple de la fonction f défi nie sur l’intervalle [–8 ;6] parf f x x x( ) = + −2 4 8 sur une TI82stats.fr et sur une casio25+ qui sont les deux modèles les plus fréquemment utilisés au lycée actuellement. L’utilisation d’une autre TI ou casio est très voisine de celles-ci.
Nous nous appuierons sur des travaux réalisés par l’IREM de Lyon, fi gurant sur internet, et que vous pouvez consulter pour des compléments d’informations.
Icône Introduire la fonction par exemple en Y1.Valider avec la touche EXE .Utiliser la touche X,T pour la variable X.
� Tracer la courbe représentative
Instruction DRAW (touche F4 ).)→ L’écran ci-contre n’est qu’un exemple, il est possible que celui affi ché sur votre calculatrice soit différent.
� Régler la fenêtre d’affi chage
Instruction V-Window (touches SHIFT F3 ).)Régler les paramètres commesur l’écran ci-contre.Touches Ÿ et ⁄ pourchanger de ligne.Touche EXE puis instructionDRAW .
� Régler les paramètres du tableau de valeurs
Icône puis instruction RANG (touche F3 ).Régler les paramètres comme sur l’écran ci-contre.Strt : valeur initiale (1ère valeur du tableau).End : valeur fi nale (dernière valeur du tableau).Ptch : pas du tableau (écart entre deux valeurs successives).Touche EXIT pour revenir à l’écran précédent.
� Affi cher le tableau de valeurs
Instruction TABL (touche F4 ).→ Si l’écran n’affi che pas toutes les valeurs souhaitées, on peut se déplacer dans la table à l’aide des fl èches.
Avec les fl èches, sélectionner la fonction que vous ne souhaitez plus affi cher.
Instruction SEL (touche F1 ) pour valider votre choix.
Le signe = doit alors être = et non plus = .
Instruction DRAW pour tracer les courbes choisies. Pour réaffi cher une fonction, procéder de la même façon.Le signe = doit de nouveau être = au lieu de = .
On peut faire la même chose dans le mode table :
touche MENU et icône .
Sélectionner les fonctions à affi cher puis TABL.
� Effacer une fonction
Sélectionner la fonction à effacer, par exemple Y1.Puis instruction DEL (touche
F2 ), et enfi n choisir YES
(touche F1 )
� Régler la fenêtre d’affi chage
La fenêtre d’affi chage est la partie du plan délimitée par les valeursXmin, Xmax, Ymin et Ymax.La distance entre les graduations est défi nie par Xsacle pour l’axe horizontal et par Yscale pour l’axe vertical.
� Problèmes possibles
Problème rencontré Comment y remédierSyn ERROR L’expression de la fonction est mal saisie.
Vous pourrez rencontrer lesymbole ⇔ pour remplacerl’expression est équivalent. Onécrira par exemple :
3 6 0 2x x− = ⇔ = .
Propriété 1 : Équations équivalentes
On transforme une équation en une équation équivalente :� en développant ou factorisant certains termes ;� en ajoutant ou retranchant un même terme à chaque membre� en multipliant ou divisant chaque membre par un même
nombre non nul.
Pour résoudre une équation qui ne se ramène pas par développement à une équation du 1er degré, on la transforme en une équation équivalente dont un membre et nul et on applique les propriétés suivantes :
Propriété 2 : Règle du produit nul
Un produit est nul si et seulement si l’un des facteurs est nul.A B = 0 équivaut à A=0 ou B=0.×
Propriété 3 : Règle du quotient nul
Un quotient est nul si et seulement si son numérateur est nul et son dénominateur est non nul.
AB
équivaut à A et B 0.= = ≠0 0
� Exercices résolus
Résoudre les équations suivantes :
� 3 7 1 2 1− − −( ) = +( )x x x .
� 2 1 4 22
x x−( ) = − .
� 2 1 1 2 1 3 7 0x x x x+( ) −( )+ +( ) +( ) = .
� 2 3 42 2
x x+( ) = −( ) .
NotationNotation Ne pas confondre le symbole ⇔ avec celui de l’égalité =
Vous devez toujours pouvoir remplacer le symbole ⇔ par l’expression « si et seulement si ».
Ne pas confondre le symbole ⇔ avec celui de l’égalité =
Vous devez toujours pouvoir remplacer le symbole ⇔ par l’expression « si et seulement si ».
Soit f une fonction de courbe freprésentative C et g une fonction de gcourbe représentative C’.
Les solutions de l’équation f x g x( ) ( )=sont les abscisses des points d’intersection de C et C’.
� Résolution algébrique
On obtient une équation équivalente en réalisant l’une des opérations suivantes :� Ajouter la même quantité à chaque membre� Multiplier chacun des membres par un même nombre non nul.
Exercices d’apprentissage
� Tracer dans une fenêtre standard ( − ≤ ≤10 10x et − ≤ ≤10 10y ) à l’écran de la calculatrice la courbe représentative de la fonction f défi nie sur [ –10 ;10 ] par f
f x x x( ) .= + −2 2 3
� a) Résoudre graphiquement l’équation f x( ) .= 0b) Vérifi er par le calcul les solutions lues sur le graphique.
� a) Résoudre graphiquement l’équation f x( ) .= 5b) Vérifi er par le calcul les solutions lues sur le graphique.
f et g sont les fonctions défi nies sur � par : f x x x( ) ( )= −2 1 et
g x x( ) .= − +3 3
� Tracer à l’écran de la calculatrice les courbes représentatives des fonctions f et f g.
0
1
C
C’
1a b x
y
0
1
C
C’
1a b x
y
Un produit est nul si et seulement si l’un des facteurs est nul.Un quotient est nul si et seulement si son numérateur est nul et son dénominateur est non nul.
Propriété :
Un produit est nul si et seulement si l’un des facteurs est nul.Un quotient est nul si et seulement si son numérateur est nul et son dénominateur est non nul.
� Résoudre algébriquement l’équation : f x g x( ) ( ).=
� Pourquoi la résolution graphique ne donne-t-elle pas les mêmes solutions que la résolution algébrique ?
� A l’aide de la calculatrice, construire les courbes représentatives des fonctions f et f g pour :g
− ≤ ≤1 5 11 5, ,x et − ≤ ≤30 70y .
La résolution graphique donne-t-elle cette fois le même ensemble de solutions que la résolution algébrique ?
Un carré est tel que si l’on augmente son côté de 3 cm, alors son aire augmente de 21 cm2.Calculer son côté.
Un martin pêcheur est perché sur une branche B lorsqu’il aperçoit un poisson dans la rivière ; il plonge directement sur lui et remonte ensuite se percher sur
une autre branche A.
� Déterminer la distance PM au cm près sachant que les distances AP et BP sont égales.
� Donner une solution géométrique pour déterminer la position du poisson.
Trouver 5 entiers consécutifs tels que la somme des carrés des deux plus grands d’entre eux soit égale à la somme des carrés des trois nombres restants.
Quel entier faut-il rajouter au numérateur et au dénominateur du nombre 37pour obtenir le double de ce nombre ?
Un architecte doit créer une maison de hauteur 10 m formé d’un corps rectangulaire de largeur 2x mxet d’un toit en forme de triangle isocèle de hauteur x mètre.x
� Exprimer l’aire du rectangle et celle du triangle en fonction de x.
� a) Sur la calculatrice, construire les courbes représentant ces deux aires pour x appartenantxà ]0 ;10[ (bien choisir la fenêtre).
b) Trouver graphiquement une valeur approchée de x pour laquelle ces aires xsont égales ; déterminer x par le calcul.x
� Par lecture graphique, préciser toutes les valeurs de x pour lesquelles l’aire du xtriangle est supérieure ou égale à l’aire du rectangle.
� Comment peut-on retrouver ces valeurs par le calcul ?
Cours
� Résolution graphique d’une inéquation
Les fonctions f et f g sont représentées par les courbes C et C’ ; g k est un nombre kréel.
f (x) < k ExempleRésoudre l’inéquation f x( ) < 3Les solutions sont les réels de l’intervalle ]-0,5 ; 3,5[
Cas général
On trace la droite d’équationy = y k.
Les solutions sont les abscisses des points de la courbe situés au dessous de la droite d’équationy k= .
Pour résoudre une inéquation quine se ramène pas à une inéquationdu premier degré, on la transformetoujours en une inéquation équiva-lente dont un des membres est nul.La résolution d’une inéquation seramène alors à une étude de signe.
À savoirPropriété :
On transforme une inéquation en une iné-quation équivalente :
� En développant ou factorisant certains de ses termes
� En ajoutant ou retranchant un même terme à chaque membre
� En multipliant ou divisant chaque mem-bre par un même nombre non nul– sans changer le sens de l’inégalité si ce
nombre est positif.– en changent le sens de l’inégalité si ce
nombre est négatif.
� Exercices résolus
Résoudre les inéquations suivantes :
a) − + > − +2 312
x x b) 2 7
39
4x x+ < −
c) 5 2 1 3 1x x x− +( ) > + .
Réponse :
a) En retranchant le membre de droite aux deux membres, on obtient :
− + + − >2 312
0x x , soit − + >x52
0 et donc x < 52
.
Conclusion : S = −∞⎤
⎦⎥
⎡
⎣⎢, .
52
b) Par la même méthode, il vient 2 7
39
40
x x+ − − < , d’où ce qui équivaut à 5 55
120
x + < .
En multipliant les deux membres par 125
, on a x + <11 0 et donc x < −11.
Ainsi S = −∞ −⎤⎦ ⎡⎣, .11
c) Retranchons 3 1x + à chaque membre : 5 2 2 3 1 0x x x− − − − > , ce qui fait
− >3 0. L’inconnue x a disparu.
Comment interpréter ce résultat ?
N’oublions pas que l’inéquation initiale est équivalente à –3 > 0 qui est une affi rmation fausse quelle que soit la valeur de x. On peut donc affi rmer que
l’inéquation initiale n’est vraie pour aucune valeur de x. Conclusion : S = ∅
b) En déduire la forme factorisée de x x2 4 3− + .
c) Construire le tableau de signe de l’expression
( )( ).x x− −1 3
d) En déduire les solutions de l’équation :
x x2 4 3 0− + > .
e) Indiquer la démarche permettant de vérifi er ce résultat à la calculatrice.
� Sur la figure ci-contre, ABCD et BEFG sont des carrés. Déterminer les réels positifs x tels que la xsomme des aires de ces deux carrés soit strictement supérieure à 10.
Résoudre dans � les inéquations :
� x
x+−
≥13
0 � −
−≥5
2 70
2x
x( ). �
xx
+−
<45
2.
Un particulier a des marchandises à faire transporter. Un premier transporteur lui demande 460€ au départ et 3,5€ par km. Un second transporteur lui demande 1000€ au départ et 2€ par kilomètre.
Pour quelles distances à parcourir est-il plus avantageux de s’adresser au second transporteur ?
Pour quelles valeurs de x l’aire d’un carré, de côté x x est-elle inférieure à l’aire d’un xtrapèze, de hauteur x et dont les deux bases ont pour longueur respectives x x et 3 ?x
Quels sont les nombres réels dont le double est strictement supérieur au cube ?
� L’ensemble � des entiers naturels est formé des nombres 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4, etc.
� Si on adjoint à l’ensemble � tous les opposés des entiers naturels 0 ; −1;–2; –3; –4; etc. on forme l’ensemble � des entiers relatifs qui comprend entre
La division de 30 par 7 se pose de la manière suivante :
4
7
2
30
dividende
reste
diviseur
quotient
La division euclidienne de 30 par 7 s’écrit 30 7= × +4 2 .Le reste (ici 2) doit être strictement inférieur au diviseur (ici 7).
Définition
De manière générale, étant donnés deux entiers naturels A et B, il
n’y a qu’une seule façon d’écrire A BQ R= + avec 0 ≤ <R B (Q et R
doivent être des entiers naturels).Cette écriture s’appelle la division euclidienne de A par B.A s’appelle le dividende, B le diviseur, Q le quotient, R le reste.
� Divisibilité
Définition
Lorsque le reste de la division euclidienne de A par B est égal à zéro
on dit que B est un diviseur de A ou que B divise A ou encore que A
� 1 et 5 sont d’autres diviseurs de 35 puisque 35 1 35 0= × + et que
35 5 7 0= × + .� Les nombres 1; 2; 3; 4; 6; 12 sont des diviseurs de 12.
� Partie entière d’un réel positifPour la réalisation de certains algorithmes dans la suite du cours, lorsque nous disposerons d’un nombre réel positif, il sera utile d’utiliser la notation ent(f a) apour parler du nombre obtenu en enlevant les chiffres après la virgule dans
l’écriture décimale de a ≥ 0.
ent(3,9) = 3 ; ent(7,1) = 7 ; ent(12) = 12
L’étude de la partie entière des nombres réels strictement
négatifs est plus délicate. Nous ne l’aborderons pas ici.
Pour calculer la partie entière de 8 01, :
� Avec la calculatrice Texas Instrument TI82 stats.fr, on entre
ent(8.01) (ent se trouve dans le menu MATH)
� Avec la calculatrice Casio Graph 25+, on entre
Int(8.01) (Int se trouve dans MENU OPTN NUM)
� Avec le tableur CALC d’OPEN OFFICE, on entre dans une cellule la formule =ENT(8,01)
Introduction au langagede programmation
Il s’agit ici de présenter les mots à écrire dans une machine (calculatrice, ordinateur) afi n de traduire un algorithme sous une forme qui pourra être comprise par la machine. Ainsi, une fois la traduction faite, une personne désireuse de faire fonctionner l’algorithme n’aura qu’à préciser à la machine l’Entrée pour que cette dernière réponde automatiquement la e Sortiecorrespondante.
ExemplesExemples
ExemplesExemples
ExemplesExemples
�
Remarque
Un nombre réel positif est entier (autre-Un nombre réel positif est entier (autre-ment dit, il appartient àment dit, il appartient à � ) si et seule-) si et seule-ment s’il est égal à sa partie entière.ment s’il est égal à sa partie entière.
Nous allons écrire un programme dans le langage de la calculatrice TI82 stats.fr de l’algorithme suivant :
ENTRER X
DANS A METTRE X 2
DANS B METTREB 3× X
DANS C METTREC A B+ − 7
AFFICHER C
(Cet algorithme calcule l’image du nombre x par la fonction x f x x x( ) = + −2 3 7 ).
Nous allons commencer par créer un nouveau programme
Touche de la calculatrice
Affi chage Commentaires
PRGM
Un menu en bandeau comportant3 choix : EXEC EDIT NOUV
Utiliser les fl èches � et � pour se déplacer dans ce menu.Pour quitter ce menu utilisez la fonction QUITTER (touches 2NDE MODE).
�Le deuxième choix EDIT du menu est sélectionné
Pour éditer un programme déjà créé, c’est-à-dire pour modifi er le contenu de ce programme.
� Le troisième choix NOUV du menu est sélectionné
Pour créer un nouveau programme.
ENTRERPROGRAMMENom =
On a validé le choix sélectionné (NOUV). La calculatrice attend que l’on donne un nom au nouveau programme.
2ND
Le curseur clignotant affi che un « A »
Pour bloquer le clavier en mode alphabétique.
ALPHA
F Les lettres de l’alphabet sont écrites au dessus des touches du clavier
C
T
ENTRER
PROGRAM : FCT:
Pour valider le nouveau nom donné au programme.La calculatrice attend alors la saisie de la première ligne du programme
Vocabulaire
La traduction d’un algorithme dans La traduction d’un algorithme dansle langage de la calculatrice s’appelle le langage de la calculatrice s’appelleun programme de l’algorithme.un programme de l’algorithme.
Il nous faut maintenant saisir le programme proprement dit. Voici ce que vous devez saisir :Prompt X
X A^ 2→3∗ →X BA B C+ − →7
Disp C
Plus généralement voici des indications pour effectuer la saisie d’un programme.
Le symbole → s'obtient par la touche STO→
Touche de la calculatrice
Affi chage Commentaires
Instructions d’Entrée / Sortie
PRGM � 2 Prompt
C’est la 2ème instruction du sous-menu E/S (Entrée/Sortie) des instructions disponibles dans un programme (PRGM). Son rôle est de demander à l’utilisateur du programme d’entrer une valeur. Cette valeur sera stockée dans la variable X si on a tapé Prompt X
PRGM � 3 DispC’est la 3ème instruction du sous-menu E/S.Son rôle est d’affi cher le contenu de la variable qui suit. Par exemple, Disp C affi che le contenu de la variable C C.
Instructions de contrôle
PRGM 1 IfC’est la 1ère instruction du sous-menu CTL (contrôle).Son rôle sera expliqué plus loin. (séquence 4)
PRGM 2 Then idem
PRGM 3 Else idem
PRGM 4 For idem
PRGM 5 While idem
PRGM 7 End idem
PRGM D prgmPour exécuter les instructions d’un autre programme déjà créé.Le nom du programme est donné à la suite.
PRGM E ReturnPour revenir au programme appelant.(nécessite, au préalable, l’exécution d’une instruction prgm décrite ci-dessus).
Un menu en bandeau comportant 2 choix : TEST LOGIQUE
Ce sont les items du premier choix (TEST) qui sont présentées ici.
2NDE MATH 1 = Effectue un test entre deux quantités
2NDE MATH 2 ≠ Effectue un test entre deux quantités
2NDE MATH 3 > Effectue un test entre deux quantités
2NDE MATH 4 ≥ Effectue un test entre deux quantités
2NDE MATH 5 < Effectue un test entre deux quantités
2NDE MATH 6 ≤ Effectue un test entre deux quantités
Une fois le programme précédent mémorisé dans la calculatrice TI82 stats.fr, quittons l’édition du programme par la fonction QUITTER (touches 2NDE MODE ).
Plaçons-nous du point de vue de l’utilisateur pour le faire fonctionner.
Voici la démarche : PRGM , � ou � puis ENTRER . Pour l’utilisateur le déroulement du programme se réduit à l’Entrée de e X (par Xexemple, à la question X=?, on entre le nombre 2) puis à l’affi chage de la Sortie (le nombre 3 dans notre exemple car f ( )2 2 3 2 7 32= + × − = ). Les calculs intermédiaires n’apparaissent pas.
� Écrire un programme de l’algorithme suivant dans le langage de la TI82 stats.frENTRER X
DANS A METTRE X +1 DANS B METTRE X − 2
DANS C METTREC A B/AFFICHER C
� Tester ce programme avec X = −6puis avec X = 2 . Que se passe-t-il ?Pourquoi ?
Réponse :� PROMPT X
X A+ →1X B− →2
A B C/ →DISP C
Exemple 1Exemple 1
La touche − s’utilise pour la soustraction alors que pour l’opposé on utilise la touche ( )− .
La touche − s’utilise pour la soustraction alors que pour l’opposé on utilise la touche ( )− .
� Avec X = −6 le programme affi che 0.625. Avec X = 2 la variable B est égale Bà zéro; l’opération A B/ ne peut donc se faire ce qui explique l’erreur obtenue par la machine.
B. Graph 25 + (Casio)
Si vous avez ce modèle de calculatrice, nous vous indiquons, ici, les spécifi cités de la calculatrice Graph 25+ afi n que vous puissiez reprendre les notions vues au paragraphe précédent.
Par la touche Menu puis le choix PRGM qu’on valide à l’aide de EXE on peut � Créer un nouveau programme par la touche F3 (choix NEW du bandeau) puis
le nom du programme et enfi n EXE.� Éditer un programme déjà créé par la touche F2 (choix EDIT du bandeau) puis
EXE. On quitte l’édition du programme par la touche QUIT.� Exécuter un programme déjà créé par la touche F1 (choix EXE du bandeau)
puis EXE, à condition d’être passé en mode RUN auparavant (par la touche MENU puis le choix RUN).
TI82 stats.fr Graph25+ Commentaires
Prompt X ?→X le ? s'obtient par SHIFT, VARS, Ñ, F1
Disp X Xy le y s'obtient par SHIFT, VARS,Ñ, F2
If If SHIFT, VARS, F1, F1
Then Then SHIFT, VARS, F1, F2
Else Else SHIFT, VARS, F1, F3
While While SHIFT, VARS, F1, Ñ,Ñ, F1
EndIfEnd ouWhileEnd
IfEnd s'obtient par SHIFT, VARS, F1, F4WhileEnd s’obtient par SHIFT, VARS, F1, Ñ, Ñ, F2
Une fois éditer le programme de l’exemple 1 du paragraphe précédent on obtient :
? → XX+1→ AX – 2 → BA / B → CC y
� Tableur
Nous utilisons, ici, le tableur CALC d’OPEN OFFICE.
Une feuille de calcul du tableur CALC d’OPEN OFFICE est un tableau dans lequel on repère chaque colonne par une lettre (A; B; C; etc.) et chaque ligne par un nombre (1; 2; 3; 4; etc.).
La case du tableau située sur la colonne B et sur la ligne 3 s’appelle la cellule B3.Dans chaque cellule, on peut entrer un nombre, une formule ou une chaine de caractères.Pour entrer un nombre il suffi t de saisir sa valeur. Une formule doit commencer par le caractère réservé = (égal). Une chaine de caractère doit être entourée du caractère « (guillemets) comme par exemple «Tout fl atteur vit aux dépens de celui qui l’écoute».
Dans la cellule A1 on a saisi le nombre 492. Dans la cellule A2 on a saisi la formule =A1+5 puis la touche ENTRER . Instantanément, la valeur du résultat s’affi che : dans la cellule A2, on peut lire 497. Si l’on souhaite modifi er la formule on appuie sur la touche F2 .
A B C validationpar la touche
ENTRÉE .
A B C
1 492 =A1+5 1 492 497
2 2
Lorsqu’on modifi e le nombre dans la cellule A1, le résultat de la cellule A2 change puisque la formule =A1+5 fait référence au contenu de la cellule A1.
On considère la feuille de calcul suivante :
� On souhaite affi cher dans la cellule C1 le résultat du calcul 3 – 2 dans le premier cas et du calcul 7 – 4 dans le second cas. Quelle (même) formule doit-on saisir dans la cellule C1 ?
� On suppose avoir rentré un nombre x dans la cellule A1 et un nombre x y dans yla cellule B1.a. Quelle formule écrite dans la cellule D1 affi chera le résultat de x y+ ?
b. Quelle formule écrite dans la cellule E1 affi chera le résultat dex yx y
−+
?
Réponses :� On peut saisir, dans la cellule C1, la formule =A1+B1
� a. On peut saisir, dans la cellule D1, la formule =A1–B1.
b. Dans la cellule E1, on peut saisir la formule =C1/D1.
C. Instruction conditionnellePromotion sur le riz completDans un magasin d’aliments biologiques les céréales sont vendues au poids. Le riz complet est à 10€ le kilogramme. Lorsque le poids de riz acheté dépasse 2kg, le riz supplémentaire acheté est au prix de 5€ le kg. On a représenté ci-dessous le prix p (en €) d’un poids p x (en kg) de riz complet dans ce magasin :x
Pour le calcul du prix d’un poids de x kg de riz complet nous devons x- décider si x < 2 ou si x ≥ 2- pour le choix précédent, tenir compte du fait que le prix p est une fonction affi ne
du poids x.Un moyen de calculer p(pp x) est, au préalable, de tester la condition xx x < 2 .L’algorithme suivant regroupe les deux cas :
Entrée ENTRER xTraitement SI x < 2
ALORS
DANS p METTREp 10 × x SINON
DANS p METTREp 5 10× +x fi n du SI
Sortie AFFICHER p
Cet algorithme peut se transcrire dans le langage de la calculatrice par le programme :
Sur la Graph 25+, le signe < s’ob-Sur la Graph 25+, le signe < s’ob-tient par SHIFT, VARS,tient par SHIFT, VARS, ÑÑ,, ÑÑ, F1 , F1(Menu REL).(Menu REL).
Faites fonctionner ce programme avec les valeurs 0,5; 1; 1,9; 2; 2,1; 4.
Réponse
À chaque exécution du programme l’utilisateur rentre une valeur pour X puis la machine teste si la condition X < 2 est vérifi ée.
� Si X < 2, il effectue les instructions placées entre le Then et len Else puis ecelles situées après le End. Dans l’exemple présent, après que la machine dait constatée que la condition X < 2 soit bien vérifi ée elle effectue les deux instructions : 10 – X → P puis Disp P.
C’est le cas pour les trois valeurs de X suivantes :
� Si X ≥ 2 alors le programme effectue les instructions situées entre le Else et ele End puis celles situées après le End. Dans l’exemple présent, après que la dmachine est constatée que la condition X < 2 n’est pas vérifi ée elle effectue les deux instructions : 5 × X + 10 → P puis Disp P. C’est le cas pour les trois valeurs de X suivantes :
A l’aide d’une feuille de calcul du tableur CALC
d’OPEN OFFICE on peut faire fonctionner le même algorithme, en plaçant la valeur voulue de X dans la cellule A1 et la formule =SI(A1<2; 10*A1; 5*A1+10) dans la cellule A2. Cette formule (qui débute toujours par le signe égal) utilise la fonction SI du tableur. La syntaxe de la fonction SI est SI(condition ;n résultat1 ; résultat 2). Le 22résultat de la fonction SI est égal à résultat1lorsque condition est vraie et est égal à n résultat2lorsque condition est fausse.n
� A l’aide d’une structure conditionnelle If… Then… Else… End, écrire un programme pour la TI 82 stats.fr dont la Sortie est la chaine de caractères «POSITIF», e«NEGATIF» ou «NUL» selon que l’Entrée x vérifi e x > 0 , x < 0 ou x = 0 .
� Donner la démarche à suivre pour obtenir le même résultat à l’aide du tableur CALC d’OPEN OFFICE.
ExerciceExercice
Remarque
PourPour traduire la phrase SI… ALORS… SINON…traduire la phrase SI… ALORS… SINON…fin du SI nous avons eu recours à de nouveaux fin du SI nous avons eu recours à de nouveaux termes du langage appelés termes du langage appelés instructions condi-instructions condi-tionnellestionnelles. Pour la TI82 stats.fr, ces instructions se. Pour la TI82 stats.fr, ces instructions secomposent d’une structure de la forme :composent d’une structure de la forme : IfIf condi-condi-tion :tion : ThenThen opération1 :opération1 : ElseElse opération2 :opération2 : EndEndPour le tableur, on peut utiliser dans une formulePour le tableur, on peut utiliser dans une formulela fonction la fonction SISI(condition; résultat1; résultat2) qui(condition; résultat1; résultat2) quirenvoie un résultat.renvoie un résultat.
TI82 stats.fr (Texas Instrument) Graph 25 + (Casio):PROMPT X:If X > 0:Then:”POSITIF” → S:Else:If X < 0:Then:"NEGATIF" → S:Else:"NUL" → S:End:End:DISP S
?→X ↵
If X>0 ↵
Then "POSITIF"→S ↵
Else If X<0 ↵
Then " NEGATIF "→S ↵
Else "NUL"→S ↵
IfEnd ↵
IfEnd ↵
S
� Le contenu de la cellule A1 (qui doit être un nombre réel) entré par l’utilisateur joue le rôle de la variable X du programme précédent. Procédons par étapes :
� Occupons-nous dans un premier temps du cas où le nombre placé dans la cellule A1 est un nombre positif ou nul. On peut saisir dans la cellule A2 la formule suivante= SI(A1>0; «POSITIF»; «NUL»)On pourra alors lire dans la cellule A2 le mot POSITIF si le nombre placé dans la cellule A1 est strictement positif et le mot NUL si le nombre placé dans la cellule A1 est égal à zéro.
� Si le nombre placé dans la cellule A1 est strictement négatif la cellule A2 affi che « NUL ». Sinon, elle affi che le résultat demandé. Pour prendre en compte ces deux alternatives on peut saisir, dans la cellule A3, la formule suivante= SI(A1<0; «NEGATIF»; A2)
Dans tous les cas, la cellule A3 affi che le résultat demandé.
Une manière synthétique d’écrire les choses est d’entrer directement dans la cellule A2 la formule suivante
= SI(A1<0; «NEGATIF»; SI(A1>0; «POSITIF»; «NUL»))
Avec cette solution, le résultat escompté s’affi chera dans la cellule A2.
On considère l’algorithme suivant :Entrée ENTRER A (1)Traitement SI A < 10 (2)
ALORS (3) DANS B METTREB A (4) DANS C METTRE 10 (5)C DANS D METTRED B+B C (6) SINON (7) DANS B METTREB A/10 (8)AA DANS D METTRE ent(D B) (9)BB fi n du SI (10)
Sortie AFFICHER D (11)
Remarque
Sur la Graph 25+, le Sur la Graph 25+, lesymbole “ (guille-symbole “ (guille-mets) s’obtient par mets) s’obtient parALPHA, F2.ALPHA, F2.
� Faire fonctionner cet algorithme avec A = 6; A A = 162,6.A
� Que se passe-t-il si on déplace l’instruction fi n du SI (située à la ligne 10) Ia. entre les lignes 8 et 9 ?
b. après la ligne 11 ?
Réponse� Pour A = 6 Pour A = 162,6
A B C D A < 10 ? A B C D A < 10 ?
6 Entrée 162,6
Traitement
oui non
6 16,26
1016
16
Sortie 16 16
� a. Si on déplace l’instruction fi n du SI (située à la ligne 10) entre les lignes 8 Iet 9 ceci a pour effet l’exécution, dans tous les cas, de l’instruction DANS D METTRE ent(D B). BB
Le tableau de fonctionnement est le même pour A = 162,6. Pour A = 6, il devient
A B C D A < 10 ?
Entrée 6
Traitement
oui
6
10
16
6
Sortie 6
� b. Si on déplace l’instruction fi n du SI (située à la ligne 10) après la ligne 11 Iceci a pour effet, dans le cas où la condition A < 10 est vraie, de ne plus AFFICHER D.
Les tableaux de fonctionnement sont les mêmes et le contenu des variables (en particulier celui de la variable D en sortie) est le même.
� Une structure If… Then… Else… End commence nécessairement par l’instruc-tion If. La première instruction Then qui la suit dans le programme est relative à cet If. Ensuite, la première instruction Else (qui est facultative) qui suit est aussi relative à la structure If… Then précédente. Enfin, la première instruction End qui suit est aussi relative au plus proche Then qui la précède.
� Sur le TI82 stats.fr, un retour à la ligne peut être remplacé par le symbole : (2 points).�
On s’intéresse à l’algorithme suivant.Entrée ENTRER a et a b (nombres réels)
DANS c METTRE a b× DANS s METTREs 1
SI c < 0 ALORS DANS s METTREs −1 SINON
SI c = 0 ALORS DANS s METTRE 0s Fin du SI Fin du SI
Sortie AFFICHER s
� Faites fonctionner cet algorithme avec les entrées
i. a = 6; a b = 0,5ii. a = – 6; a b = – 0,5iii. a = 6; a b = – 0,5iv. a = – 6; a b = 0,5
� Que fait cet algorithme ?
� Le tableur ou la calculatrice propose une fonction ABS (Menu Math-Num pour la Ti-82 et menu OPTN-NUM pour la Casio graph 25). En cherchant ABS (x) xxpour quelques valeurs du réel x, proposer une description de cette fonction.x
� On considère l’algorithme suivant.
Entrée ENTRER a et a b (nombres réels)
DANS c METTRE ( )) /a b a b+ − −ABS( 2Sortie AFFICHER c
a) Que fait cet algorithme ?
b) Sans utiliser les opérations usuelles ( , , , )+ − × ÷ écrire un algorithme effectuant la même chose que l’algorithme précédent.
� Ecrire un programme de l’algorithme de l’exercice 33b) précédent pour calculatrice.
� Faire la même chose pour le tableur.
Le retour du cyclisteDans l’exercice 29 de la séquence 1 nous avons étudié la distance parcourue par un cycliste en fonction du temps écoulé depuis son départ.
Sur chacun de ces intervalles la distance parcourue d est une fonction affi ne du temps écoulé t puisque sur chaque intervalle la courbe de cette fonction est un tsegment de droite. On admet que :
- Si t ∈[ ; [0 1 alors : d (d t ) = 30t ;
- Si t ∈[ ; , [11 5 alors : d (d t ) = 10t + 20;
- Si t ∈[ , ; [1 5 2 alors : d (d t ) = 35 ;
- Si t ∈[ ; ]2 3 alors : d (d t ) = 40t - 45.
Compléter l’algorithme pour qu’il donne en sortie la distance D parcourue à l’instant T (T en entrée).
Il est très important pour la suite de bien savoir utiliser sa calculatrice. Revoyez au besoin les pages consacrées en début de chapitre 3 au maniement de modèles les plus courants pour les savoir faire les plus importants concernant la représentation graphique d’une fonction ou l’obtention d’un tableau de valeurs.
Équation f x = k( )
Soit f une fonction de courbefreprésentative C
Les solutions de l’équation f x k( ) =sont les abscisses des pointsd’intersection de C et de la droite d’équation y k= .
Équation f x = g x( ) ( )Soit f une fonction de courbe représentative C et f g une fonction de courbe greprésentative C’.
Les dimensions sont données en cm ; l’unité d’aire est le cm2.
a eta b désignent deux réels positifs tes que b a b> .ABCD est un rectangle tel que AB=a et AD=a b.M est le point de la demi-droite [DC], à l’extérieur du segment [DC] tel que CM=CB.
� est le cercle de diamètre [DM] et de centre O ; il coupe la demi-droite [CB) en N et CNEF est un carré avec F sur le segment [DC].Comparer les aires du rectangle ABCD et du carré CNEF.
� Supposons qu’une très grande fi celle fasse le tour de la terre sur l’équateur(longueur 40 000 000 m). On allonge la fi celle de 1 mètre et on la soulève au dessus du sol, uniformément, de façon à former une nouvelle circonférence. A quelle hauteur au dessus du sol sera la fi celle ainsi alongée ?
� Reprendre le même problème avec une balle de ping-pong.
Les superfi cies de deux jardins carrés diffèrent de 136 m2. Le côté du plus grand mesure 4 m de plus que le côté de l’autre. Calculer la surface de chaque jardin.
Le nombre de diagonales d’un polygone convexe de n (n n ≥ 4 ) côtés est :n n( )
.− 32
� Vérifi er cette formule pour un quadrilatère convexe� Combien existe-t-il de polygones dont le nombre de diagonales est égale au
nombre de côtés ?
En voiture sur une route de montagne, Michel a parcouru 1 008 km en deux étapes. La parcours total a duré 21 heures. La première étape a été effectuée à la vitesse moyenne de 56 km.h-1, la seconde à la vitesse moyenne de 42 km.h-1.Déterminer la longueur de chaque étape.
C’est en l’an 78 avant Jésus-Christ. Deux capitaines de César ont disposé les hommes de leur légion en deux carrés parfaits pour les faire défi ler sur le forum.Les effectifs de ces deux légions différent de 217 hommes. La plus nombreuse a sept rangées de soldats de plus que l’autre. Quel est l’effectif total de ce corps d’armée de César ?
On dispose d’une feuille de format A4 dont les dimensions sont 21 × 29,7 cm.
Avec cette feuille, on veut construire une boîte sans couvercle. Pour cela, dans chacun des angles de cette feuille, on découpe un carré de côté x, puis on plie la xfeuille afi n d’obtenir une boîte de hauteur x.En utilisant la calculatrice, vérifi er qu’il est possible d’obtenir ainsi une boîte de volume égal à 1000cm3. Déterminer un encadrement à 0,1 près de chacune de ces deux valeurs de x.
x
x
x
Sur le graphique ci-contre, on a représenté sur l’intervalle [-4 ; 4], les courbes représentatives des fonctions f et f g défi nie surg � par :
f x x x x( ) ( )( )= − + −2 72
et g x x( ) .= −4 2
� Déterminer algébriquement les abscisses des points d’intersection des deux courbes.
� Résoudre graphiquement sur [–4 ;4 ] les inéquations :
a) f x g x( ) ( )< b) g x f x( ) ( ).<
f et g sont les fonctions défi nies surg � par :
f x x( ) = 2 et g x x( ) , ,= −1 9 0 9 .
Ci-contre, on a dessiné à la calculatrice les courbes représentatives � et d des fonctions f etf g.
� a) Comparer f ( , )0 91 et g( , )0 91 .
b) Le résultat est contraire aux apparences. Pourquoi ?
� Vérifi er que, pour tout réel x,
a) f x g x x x( ) ( ) ( )( , ).− = − −1 0 9
b) En déduire le signe de
f x g x( ) ( )− selon les valeurs
du réel x et la position de x d par rapport à d � .
On peut lire dans le code de la route qu’une voiture doit être équipée à l’avant de deux feux de croisement éclairant à 30 mètres au moins ans éblouir. Pour régler les phares, on peut placer la voiture face à un mur vertical et mesurer la hauteur de la partie du mur qui est éclairée.
H
P
B
MA
Les longueurs sont en mètres. Le phare est identifi é au point P. Il est à une hauteur du sol : HP=0,6 m. On place la voiture à 3 m du mur : HA=3m. La portée du phare est la distance HM où M est le point où le rayon lumineux émis par le phare toucherait le sol en l’absence d’obstacle. x est la distance AB avec x 0 0 6≤ <x , et p x( ) la portée HM.
� Montrer que p xx
( ),
,.=
−1 8
0 6
� Déterminer les hauteurs auxquelles le phare doit éclairer le mur pour que sa portée soit bien comprise entre 30 et 45 m.
Le plan de la feuille est rapporté à un repère (O, I, J).
Écrire un algorithme dans lequel les Entrées sont quatre nombres réels m p x yA A, , , et la Sortie est l’une des chaines de caractères «le point e A est sur la Adroite D», «le point DD A est au-dessus de la droite A D», «le pointDD A est au-dessous Ade la droite D» selon la position du point DD A de coordonnées A ( ; )x yA A par rapport à la droite D d’équationD y mx p= + .
On considère l’algorithme suivant.
ENTRER N (nombre compris entre 10 et 99)
DANS A METTRE le quotient de la division euclidienne de N par 10
� Faire fonctionner l’algorithme pour N=92 puis N=46. (on pourra pour cela reproduire et compléter le tableau suivant).
N A B M M N> ? P
Entrée
…
Sortie
� Si n est un entier compris entre 10 et 99 (c’est-à-dire un nombre à 2 chiffres), non note f (f n) la valeur obtenue P par l’algorithme si la valeur entrée (N) est n n.
Vrai ou Faux ? Justifi er.
a) Il existe n tel quen f (f n) soit divisible par 7.nb) Pour tout n, f (f n) est impair.nc) Pour tout n, f (f n) est divisible par 9.n
On considère la feuille de calculs suivante.
A B C D
1 x y
2
On entre dans C2 : = SI(A2<0;1;-1);On entre dans D2 : = SI(B2<C2*A2+1; «OUI»; «NON»).
On entre les réels a et a b dans, respectivement, les cellules A2 et B2.b
� Qu’obtient-on dans les cas suivants?
a) a = -2, a b = -3b b) a = -1, a b = 1b c) a = 0, a b = 1 b d) a = 2,a b = -1.b
� Soient a eta b deux réels. On suppose que b a est entré dans A2 eta b dans B2.ba) On suppose a < 0.a
Écrire alors plus simplement la condition «B2<C2*A2+1».
b) On suppose a ≥ 0.Écrire alors plus simplement la condition “B2<C2*A2+1”.
� Cette feuille de calculs nous donne dans D2, OUI si le point M(a;aa b) appartient bbà une partie � du plan et NON si M n’appartient pas à cette partie. Déterminer et représenter �.