MAITRISE D’ŒUVRE RELATIVE A L’EXTENSION DU CTVD DE LA RSE Expertise écologique : faune et flore DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE (PHASE 1) & ANALYSE DES EFFETS (PHASE 2) ET DEFINITION DE MESURES D’ATTENUATION (PHASE 3) RAPPORT PROVISOIRE 3 DU 06/02/2017 EcoDDen – Sous-traitant de SAFEGE
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Expertise écologique : faune et flore€¦ · MAITRISE D’°UVRE RELATIVE A L’EXTENSION DU CTVD DE LA RSE Expertise écologique : faune et flore DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE (PHASE 1)
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MAITRISE D’ŒUVRE RELATIVE A L’EXTENSION DU
CTVD DE LA RSE
Expertise écologique : faune et flore
DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE (PHASE 1) & ANALYSE DES EFFETS (PHASE 2) ET DEFINITION DE
II.2.2. Les reptiles et batraciens ........................................................................................................... 33
II.2.3. Les mammifères .............................................................................................................................. 33
II.2.5. Les mollusques ................................................................................................................................. 36
LES MESURES D’EVITEMENT DES IMPACTS .................................................................... 58
LES MESURES DE REDUCTION DES IMPACTS ....................................................................... 60
VI. LES MESURES EN PHASE EXPLOITATION ........................................................................... 62
PHASE 4 – REEVALUATION DES IMPACTS APRES MESURE ................................... 64
PHASE 5 - LES MESURES DE COMPENSATION DES EFFETS SIGNIFICATIFS
PERSISTANTS DOMMAGEABLES DU PROJET SUR LA BIODIVERSITE ................ 67
Liste des annexes
Annexe 1 : Liste des espèces végétales recensées sur la zone d’étude ..... 68
Liste des cartes
Carte 1 : Localisation des aires d’étude ..................................................................... 7
Carte 2 : Cartographie des stratégies et orientations de protection en faveur des espaces naturels ......................................................................................... 12
Carte 3 : Cartographie de synthèse bibliographique des milieux naturels (EcoDDen, 2014) ................................................................................................................ 16
Carte 4 : Cartographie des formations végétales ................................................. 21
Carte 5 : Cartographie de synthèse des données bibliographiques sur la faune indigène .................................................................................................................... 26
Carte 6 : Intérêt des milieux pour la faune .............................................................. 39
Carte 7 : Cartographie des continuités écologiques identifiées à l’échelle régionale (SAR et Thèse de Lagabrielle) .................................................................. 43
Carte 8 : Cartographie de l’intensité lumineuse à La Réunion à partir des données NOAA (OLS DMSP) couplées à celle de la NASA vis-à-vis des couloirs de déplacement des oiseaux marins ........................................................ 44
Carte 9 : Cartographie de synthèse des réseaux écologiques par trame. .. 45
Carte 10 : Cartographie de l’intérêt patrimonial des milieux : synthèse croisée de l’intérêt des formations végétales recensées et de l’intérêt des milieux vis-à-vis de la faune et des continuités écologiques ........................... 48
Tableau 1 : Tableau de présentation des habitats concernés et de leur évaluation patrimoniale .................................................................................................. 17
Tableau 2 : liste et statut des espèces végétales patrimoniales recensées .................................................................................................................................................. 23
Tableau 3 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces indigènes recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires) .......................................................... 28
Tableau 4 : liste, statut écologique des espèces exotiques recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires) .............................................................................. 31
Tableau 5 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces de reptiles et de batraciens recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires) ................ 33
Tableau 6 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces de mammifère recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires) ........................... 34
Tableau 7 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces de lépidoptères recensées ou susceptibles d’être présentes (plante hôte) ..... 35
La réserve naturelle nationale marine de La Réunion a été créée le 21 février 2007 par
décret n°2007-236 est la réponse qui est apparue comme la plus appropriée.
Cet outil propose :
une réponse réglementaire à l’objectif de protection et de régulation des conflits
d’usage assortie d’une stabilité de la protection ;
la définition d’une stratégie de gestion (le « plan de gestion ») dont l’élaboration
est coordonnée par le « gestionnaire » de cet espace, désigné par le préfet. Cette
gestion sera adaptée aux évolutions du milieu et des usages ;
la mise en place d’instances de gouvernance modernes et participatives : le
comité consultatif et le conseil scientifique .
La réserve se situe sur le domaine public maritime, à partir du rivage et jusqu’à une
profondeur comprise entre -15 m et -100 m. Son périmètre s’étend du Cap La Houssaye à
la Roche aux Oiseaux à l’Etang Salé, soit un linéaire côtier d’environ 40 km pour une
surface totale est de 3 500 ha environ,
Ce territoire comporte l’ensemble des récifs coralliens de la côte ouest de l’île (20 km de
barrière corallienne), ainsi que des côtes rocheuses basaltiques.
Le plan de gestion 2013-2017 définit, les objectifs à atteindre ; les mesures à mettre en
œuvre et les orientations à prendre pour y parvenir ; les procédures d’évaluation et de
suivi permettant de vérifier la pertinence et l’efficacité des mesures
Le périmètre de la Réserve Nationale Marine de La Réunion se situe à plus de 7.5 km à
l’Ouest du site d’étude. Elle s’arrête au niveau de la Roche des Oiseaux.
LES ZONES NATURELLES D’INTERETS ECOLOGIQUE,
FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE (ZNIEFF)
Les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique (ZNIEFF) sont des
inventaires qui identifient, localisent et décrivent les secteurs particulièrement
intéressants sur le plan écologique, notamment en raison de l'équilibre ou de la richesse
des écosystèmes qu'ils constituent, de la présence d'espèces végétales ou animales rares
et menacées. On distingue deux types de ZNIEFF :
Les ZNIEFF de type I : elles correspondent à des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'associations d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional.
Les ZNIEFF de type II : elles correspondent à de grands ensembles naturels (massif forestier, vallée, plateau, estuaire, etc.) riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. Dans ces zones, il importe de respecter les grands équilibres écologiques, en tenant compte, notamment, du domaine vital de la faune sédentaire ou migratrice.
Habitat recensés (EcoDDen 2014) 1.5.1.1 Végétation de haut d’estran à Ipomoea pes-caprae et/ ou Canavalia maritima sur plages de galets .
2.1.3.11 Végétation hélophytique à Typha domingensis
2.1.3.2 Végétation aquatique hélophytique à Ipomoea aquatica et Ludwigia stolonifera
2.1.6.2 Prairie humide à Pennisetum purpureum .
2.1.6.3 Prairie à Neyraudia reynaudiana
2.1.6.4 Fourrés secondaires à Prosopis juliflora
2.1.7.1 Fourré marécageux à Schinus terebenthifolius
3.2 Végétation semixérophile des planèzes
3.2.2 Végétation arbustive semixérophile des planèzes .
Les espèces végétales patrimoniales recensées :
D’après le recensement réalisé en 2011, seules deux stations d’espèces patrimoniales
ont été identifiées au sein du périmètre rapproché à plus de 250 m de l’aire immédiate
au Nord-ouest au niveau de l’embouchure de la rivière Saint-Etienne. Il s’agit de :
Ludwigia stolonifera et Cyperus difformis.
Les cahiers d’habitat de La Réunion – Habitats des zones humides - CBNM, 2011 :
Une mission d’expertise réalisée par le Conservatoire Botanique en 2010-2011 pour les
cahiers d’habitats de La Réunion – Zone humides (CBNM, 2011) décrit et évalue la valeur
patrimoniale des milieux humides de La Réunion. La toposéquence de la Rivière Saint-
Etienne caractérise les milieux concernés par le rejet envisagé.
Le cône d’embouchure de la Rivière Saint Étienne constitue, depuis la Route Nationale 1 vers l’aval, une vaste zone humide relativement homogène en apparence, qui n’en présente pas moins un complexe d’habitats, distribués en fonction principalement d’un gradient de submersion/assèchement combiné à un gradient de salinité. Ainsi, le long des multiples chenaux vifs sur des berges sablo-alluvionnaires peu stabilisées et régulièrement inondées se développent habituellement des prairies humides, parfois très hautes, à Pennisetum purpureum (1), telles qu’observées à l’embouchure de la Rivière du Mât. Cependant, une graminée concurrente, Neyraudia reynaudiana, ayant été introduite il y a une dizaine d’années sur le site à des fins probablement cultuelles, les berges peu stabilisées de l’embouchure de la Rivière Saint Étienne sont maintenant largement colonisées par cette dernière. Les prairies à Neyraudia reynaudiana (2) constituent aujourd’hui le milieu dominant de l’embouchure de cette rivière pérenne. Les dépressions topographiques, qu’elles soient naturelles vers l’embouchure (constituées par l’apport de galets liés au transit littoral), ou artificielles en rive gauche (résultant des travaux d’excavation de matériaux) se développent en mares sub-saumâtres à Typha domingensis (3). En effet, le creusement du terrain naturel permet une remontée d’eaux salées par capillarité, générant ainsi les conditions favorables à l’expression de ce roseau indigène caractéristique des roselières des marais de l'est de l'Afrique et de la région malgache, qui préfère les eaux fortement minéralisées à sub-saumâtres. En ceinture de ces typhaies, à des niveaux topographiques permettant une submersion plus temporaire, se développe en voiles pionniers le groupement à Fimbristylis cymosa (4). Les zones les plus en méandres des lits vifs, où le courant ralentit et la topographie des berges s’adoucit présentent parfois des petites zones de calme avec des plages alluvionnaires. C’est alors que se développe préférentiellement le groupement d’herbacées hélophytiques hautes à Persicaria senegalensis et Ludwigia octovalvis (5). Parfois même, lorsque le courant est suffisamment calme, un autre groupement herbacé
plus bas, et aquatique flottant, peut constituer la transition avec la zone d’eau libre ; il s’agit alors du groupement à Ipomoea aquatica et Ludwigia jussioides (6).
Enfin, et de façon similaire à
la Rivière du Mât, les dunes
sablo-alluvionnaires les plus
stabilisées, principalement en
rive droite, présentent des
fourrés à Schinus
terebinthifolius, avec un sous-
bois dominé par le chiendent
Stenotaphrum dimidiatum.
Ponctuellement, ces fourrés
recèlent d’anciens chenaux
ou dépressions, actuellement
inondés d’eau stagnante
eutrophe. Ainsi le groupement
aquatique sciaphile à Lemna
aequinoctialis (7) y trouve les
conditions optimales à son
développement.
Au-delà de la végétation liée à la zone humide, cette embouchure de rivière pérenne présente également une végétation littorale, pour laquelle il conviendra de se référer au Cahier d’Habitats Littoraux (DELBOSC, 2011).
La toposéquence ci-après permet de mieux visualiser l’ordonnancement des différents
Cette végétation, haute d’une dizaine de centimètres présente un développement linéaire, en frange du supralittoral soumise fortement aux embruns. Formation en état moyen le long du cordon littoral.
Modéré Cordon littoral et
pénétration en arrière jusqu’à la station
Végétation hélophytique à Typha domingensis et Cyperus articulatus
2.1.3.6*2.1.3.11
59.2113
Indigène Fort OUI OUI Typha domingensis Cyperus articulatus Ludwigia octovalvis
Le long d’un bras principal de rivière dans en mélange avec les prairies à pennisetum et bien conservé au sein de la mare permanente en amont
Fort Bras de ravine et mare
permanente
Pelouse à Cynodon dactylon des plages de galets
1.5.1.3
17.911
Indigène Moyen
Complémentair
e NON Cynodon dactylon
Bon mai se faible superficie sur le cordon littoral
Modéré Cordon littoral
Savane mégatherme semi-xérophile à Heteropogon contortus
3.2.1.5
39.9122
Indigène Moyen
Complémentair
e NON
Heteropogon contortus Tephrosia purpurea
Dégradé – formation en mélange avec des habitats secondaires
Faible
Sur les terrasses alluviales au sein de la rivière et au sein des
formations secondaires du CTVD
et des talus
Prairie humide à Pennisetum purpureum
2.1.6.2
Non Codé
Exotique Très faible
NON NON Pennisetum purpureum Ludwigia octovalvis Neyraudia reynaudiana
Formation présente le long des bras de la ravine, en mélange avec les typhaies, les prairies à Neyraudia reynaudiana
TYPOLOGIE BIOEVALUATION REGIONALE BIOEVALUATION INTRINSEQUE AU SITE
Typologie des formations
code CH
CBNM
Code THNR Statut
Intérêt
patrimonia
l
Déterminant
ZNIEFF
REDOM Habitats d'intérêt
éco-régional
Espèces caractéristiques Etat de conservation / Menace Intérêt patrimo
nial Localisation
Prairie à Neyraudia reynaudiana
2.1.6.3
Non Codé
Exotique Très faible
NON NON Neyraudia reynaudiana Pennisetum purpureum
Formation présente le long des bras de la ravine, en mélange avec les typhaies, les prairies à Pennisetum purpureum
Faible Le long des cours d’eau et talwegs
humides
Pelouse mésohaline à Cynodon dactylon
1.4.1.2
Non Codé
Indigène Moyen
NON NON Cynodon dactylon, Tephrosia purpurea
Formation en mosaïque ou sous forme de poche en arrière du cordon littoral. Formation dégradée souvent en mosaïque avec les friches à Panicum et les savanes à Heteropogon
Faible Arrière cordon littoral
sur les terrasses alluviales
Friche à Panicum maximum
1.4.1.8
87.1912
Exotique Très faible
NON NON Panicum maximum Friche rudérale assez dense, paucispécifique dégradée issues de l’ouverture du milieu (chablis) et/ou de l’abandon de cultures.
Très faible
Sur les terrasses alluviales au sein de la rivière et au sein des
formations secondaires du CTVD
et des talus
Fourrés secondaires à Prosopis juliflora
2.1.6.4
87.1931
Exotique Très faible
NON NON Prosopis juliflora Formation arbustive dense paucispécifique
Très faible
Le long du cordon littoral
Fourré marécageux à Schinus terebenthifolius
2.1.7.1
87.1935
Exotique Très faible
NON NON Schinus terebinthifolius
Fourré arbustif dense de 2 à 3 m de hauteur, paucispécifique, caractérisé physionomiquement par Schinus terebinthifolius. Formation arbustive dominantes au sein de la rivière et du cordon littoral
Très faible
Le long du cordon littoral et dans la rivière le long des
cours d’eau
Boisement arrière-dunaire à Casuarina equisetifolia
1.4.3.4
87.1942
Exotique Très faible
NON NON Casuarina equisetifolia Formation arborée présente le long du cordon littoral sur une terrasse alluviale
Très faible
Au niveau du cordon littoral en limite de la
zone d’étude
Pelouse à Chloris barbata et Trianthema portucalacastrum
Non Codé
Non Codé
Exotique Très faible
NON NON Chloris barbata, Trianthema portucalacastrum, Euphorbia prostrata, Cynodon dactylon
Formation herbacée pionnière sur les talus artificialisés du CTVD
Très faible
Le long des talus du CTVD
Pelouse artificielle à Cynodon dactylon
1.4.1.2 ?
Non Codé
Indigène Moyen
NON NON Cynodon dactylon, Formation artificielle – plantation le long des parcelles exploitées du CTVD
LE STATUT ECOLOGIQUE DES ESPECES ET LA BIOEVALUATION
Tableau 3 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces indigènes recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires)
Nom scientifique
Nom français
Statut à La
Réunion
Endémicité
Protection
UICN France, 2010
Patrimonialité Réunion
Période de nidificatio
n Statut sur la zone d'étude
Enjeux/ Vulnérabilité sur la
zone d'étude
Oiseaux Terrestres Forestiers
Circus maillardi Busard de Maillard
Papangue
Nicheur indigène
Réunion
Protection
EN: En danger
Espèce vulnérable
Déterminante de ZNIEFF
Décembre à Mai
Aire rapprochée et immédiate : 2 individus ont été observés le long de la rivière Saint-Etienne. 1 mal en chasse au niveau de l’embouchure et une femelle posé au niveau de la mare permanente en amont. Les milieux en mosaïques sont favorables à l’espèce qui utilise la zone d’étude probablement comme territoire de chasse et potentiellement les formations de la rivière Saint-Etienne comme zone de reproduction.
Modéré
Nesoenas picturata
Tourterelle malgache
Pigeon ramié
Nicheur indigène
Pantropical
Protection
LC : Préoccup
ation mineur
Espèce commune
Juin à avril Aire immédiate : Présence au sein de l’emprise du projet. Reproduction possible dans les boisements et fourrés.
Modéré au sein des friches
arbustives
Zosterops borbonicus borbonicus
Zostérops des
Mascareigne Oiseau blanc
Nicheur indigène
Réunion
Protection
LC : Préoccup
ation mineure
Espèce commune
Août à janvier
Aire immédiate : Présent dans toutes les formations arbustives et arborées qu’il utilise comme territoire de chasse. Il est nicheur probable dans les fourrés et boisements. Abondant au sein des formations arbustives le long de la rivière Saint-Etienne.
Territoire de chasse sur l’ensemble de la zone d’étude. Abondant au niveau de la mare permanente en amont. Aucune colonie au sein de l’aire immédiate
Faible
Phedina borbonica
Hirondelle des
Mascareignes
Nicheur indigène
Mascareignes
Protection
VU: Vulnérab
le
Espèce rare Déterminante
de ZNIEFF
Septembre à
Décembre
Territoire de chasse sur l’ensemble de la zone d’étude. Abondant au niveau de la mare permanente en amont. Aucune colonie au sein de l’aire immédiate.
Faible
Oiseaux Marins
Phaethon lepturus
Phaéton à bec jaune Paille en queue
Nicheur indigène
Pantropical
Protection
LC: Préoccup
ation mineure
Espèce rare Déterminante
de ZNIEFF
Toute l’année
avec un pic de
Septembre à Mars
Aire éloignée : Des colonies de reproduction sont recensées dans les ravines en amont de la zone d’étude rapprochée. Aire rapprochée et immédiate : Des individus survol la zone d’étude.
Faible
Pseudobulweria aterrima
Pétrel noir de Bourbon
Fouquet Noir, Timize
Nicheur indigène
Réunion
Protection
CR : En danger critique
Espèce menacée
d'extinction Déterminante
de ZNIEFF
Septembre à Mars ?
Transit vers les zones de nidification. Des échouages sont recensés à l’embouchure de la rivière Saint-Etienne et au-dessus de Pierrefonds. Espèce nicheuse principalement sur les versants du Bras des Roches Noires - - Données bibliographiques (SEOR, 2009)
Fort
Puffinus lherminieri ssp.
bailloni
Puffin tropical
Petit Fouquet
Nicheur indigène
Afromalgache
Protection
LC: Préoccup
ation mineure
Espèce à statut
indéterminé Déterminante
de ZNIEFF
Toute l’année
avec un pic de Juillet à
Janvier
Aire éloignée : Des colonies de reproduction sont recensées dans les ravines en amont de la zone d’étude. Aire rapprochée et immédiate : Des individus survol la zone d’étude. Couloir de migration (de la mer vers les sites de reproduction).
Modéré
Pterodroma baraui
Pétrel de Barau
Taille vent
Nicheur indigène
Réunion
Protection
EN: En danger
Espèce à faible risque
Déterminante de ZNIEFF
Août à Mai
Couloir de migration majeur (de la mer vers les sites de reproduction) au-dessus du périmètre d’étude. Niche au gros Morne - Données bibliographiques.
Tableau 4 : liste, statut écologique des espèces exotiques recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires)
Nom scientifique Nom français Statut à La
Réunion UICN France,
2010 Statut sur la zone d'étude
Enjeux/ Vulnérabilité
Acridotheres tristis
Martin triste (Int.)
Nicheur exotique
NA: Non applicable
Abondant dans la zone d’étude Nicheur probable
Nul
Columba livia Pigeon biset
(Int.) Nicheur exotique
NA: Non applicable
Abondant le long des bassins et des bâtiments du CVD.
Nul
Coturnix coturnix Caille des blés
(Int.?) Nicheur exotique
NA: Non applicable
2 Individus recensés : 1 sur le CTVD et l’autre dans la rivière Nicheur probable
Une seule espèce remarquable est potentiellement présente sur la
zone.
le Caméléon (Fucifer pardalis), espèce protégée, qui fréquente
la végétation arbustive à arborée. La période de reproduction
favorable étant l’été australe. Cette espèce bien que protégée à La
Réunion et classée en espèce complémentaire pour les ZNIEFF, est
non indigène et très abondante sur l’Île même en milieu anthropisé.
Elle ne présente donc pas un réel enjeu de conservation (espèce non
menacée), même si son statut réglementaire de protection est à
respecter.
Tableau 5 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces de reptiles et de batraciens recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données
bibliographiques et d’inventaires)
Reptiles et Batraciens
Nom scientifique
Nom français
Statut à La Réunion
Protection Patrimonialité
Réunion Statut sur la zone
d'étude Vulnérabi
lité
Furcifer pardalis Caméléon
Exotique Endémique Madagascar Mascareignes
Protection
Espèce Complémentaire de ZNIEFF
NA: Non applicable
Reproduction et alimentation probable dans la végétation dense
Faible
Amietophrynus gutturalis
Crapaud guttural
Exotique
NA: Non applicable
Présent le long des cours d’eau de la rivière Saint-Etienne
Nulle
Ptychadena mascareniensis
Grenouille des Mascareignes
Exotique
NA: Non applicable
Présent le long des cours d’eau de la rivière Saint-Etienne
Nulle
Hemidactylus brooki
Gecko gris des jardins
Exotique NA: Non applicable
Présent sur l’ensemble de l’aire rapprochée
Nulle
Calotes versicolor
Agame arlequin
Exotique NA: Non applicable
Abondant sur l’ensemble de l’aire rapprochée
Nulle
II.2.3. LES MAMMIFERES
Les deux espèces de microchiroptères identifiées à La Réunion, le Petit Molosse
(Mormopterus francoismoutoui) et potentiellement la Chauve-souris à ventre blanc ou
Taphien (Taphozous mauritianus), espèces endémiques de La Réunion et protégées
fréquentent le site d’étude.
Ces espèces sortent à la tombée de la nuit, et utilisent les milieux ouverts et semi-
ouverts comme territoires de chasse.
Aucun gîte de reproduction n’a été recensé dans le périmètre rapproché.
Les autres espèces de mammifère recensées sur la zone d’étude sont exotiques.
Tableau 6 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces de mammifère recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et
d’inventaires)
Nom scientifique
Nom créole
Statut à La Réunion
Protection Patrimonialité
Réunion Statut sur la zone
d'étude Enjeux
Mormopterus francoimoutoui
Le petit molosse
Endémique Réunion
Protection
Espèce Déterminante de ZNIEFF LC: Préoccupation mineure (IUCN, 2010)
Le site est utilisé comme territoire de chasse sur l’ensemble du site
Faible
Taphozous mauritianus
Chauve-souris à ventre blanc
Indigène Afromalgache
Protection
Espèce Complémentaire de ZNIEFF NT: Quasi menacée
Territoire de chasse probable sur l’ensemble du site
Faible
Tenrec ecaudatus
Tenrek ou Tangue
Exotique NA: Non applicable
Nulle
Rattus rattus Rat Exotique NA: Non applicable
Nuisible à la faune indigène
Nulle
Suncus murinus Musaraigne musquée
Exotique NA: Non applicable
Nulle
Felis catus Chat haret
Exotique NA: Non applicable
Nuisible à la faune indigène
Nulle
Canis familiaris Chien Exotique NA: Non applicable
Nuisible à la faune indigène
Nulle
Lepus nigricollis Lièvre Exotique NA: Non applicable
Nuisible à la faune indigène
Nulle
II.2.4. L’ENTOMOFAUNE (APPROCHE)
Les espèces d’insectes protégés à La Réunion, ne concernent que 3 lépidoptères diurnes.
Le Papillon de la pâture (Papilio phorbanta), endémique de La Réunion, se
développe dans des biotopes répartis dans toute l’île, dans des altitudes comprises entre
300 m et 1200m. Ces plantes hôtes, sont essentiellement caractérisées par des rutacées.
La Vanesse de Bourbon (Antanartia borbonica borbonica), endémique, affectionne
particulièrement les clairières des forêts indigènes de basse et moyenne altitude (500 m
à 1000 m), notamment le long des ravines où poussent ses plantes hôtes de la famille
des Urticacées (Martiné M. & Rochât J., 2008).
Le Salamide d’Augustin (Salamis augustina augustina), endémique de La Réunion
rarissime du fait de sa stricte monophagie pour l’urticacée Obetia ficifolia (le Bois
d’Ortie), elle-même très rare et en voie de disparition et localisée dans les bas du Sud de
l’Île principalement.
Les lépidoptères
Aucune espèce protégée n’a été recensée sur le périmètre d’étude qui ne comporte par
Carte 10 : Cartographie de l’intérêt patrimonial des milieux : synthèse croisée de l’intérêt des formations végétales recensées et de l’intérêt des milieux vis-à-vis de la faune et des continuités écologiques
Compte tenu des résultats et enjeux mis en évidences au travers de cette étude, il parait
judicieux et opportun dès ce stade d’étude d’émettre des préconisations, des
recommandations et des orientations visant à intégrer et valoriser au mieux l’intérêt et la
sensibilité écologique du site à aménager.
Préserver le cordon dunaire : Le cordon dunaire littoral concentre l’essentielle des formations et espèces végétales indigènes du site et contribue à la fonctionnalité de la continuité écologique littorale. A ces titres, celui-ci ne doit pas être affecté par le projet. Un renforcement de son indigénat et de la qualité de ses formations végétales serait même à envisager.
Proscrire les éclairages Compte tenu de l’enjeu relatif à la migration des oiseaux marins dont les Pétrels, il convient de proscrire tout éclairage du projet d’aménagement.
Eviter ou limiter l’installation de câbles aériens Eviter ou limiter l’installation de câbles aériens (ligne électrique par exemple) potentiellement nuisibles à la faune notamment au Papangue chassant sur le site et les espaces alentours (éviter la collision).
Adapter spécifiquement la palette végétale et les aménagements paysagers du projet Il convient de prévoir en parallèle du projet, un accompagnement paysager et écologique permettant d’intégrer les aménagements , voire d’améliorer la qualité des formations naturelles présentes.
Adapter les modalités de réalisation des travaux Réalisation des ouvertures d’emprise (défrichement et terrassement) en
dehors de la période de reproduction des oiseaux forestiers et notamment de l’Oiseau blanc. Privilégier donc la période s’étalant de Mars à Août.
Proscrire les travaux de nuit et à la tombée de la nuit (utilisation d’éclairage).
Réaliser les travaux au niveau de l’embouchure de la rivière Saint -Etienne en période d’étiage.
I1 : DESTRUCTION ET/OU PERTURBATION D’ESPECES ET D’HABITATS NATURELS
PATRIMONIAUX
Détérioration (coupe, abattage) d’espèces végétales et/ou d’habitats patrimoniaux (identifiés et cartographiés dans l’état initial) lors de la réalisation des travaux et notamment pour
l’ouverture des emprises nécessaire à la réalisation du projet
I1-1 : Destruction directe d’habitats
L’analyse est réalisée sur la sensibilité des formations qui intègre la patrimonialité intrinsèque de l’habitat
Type d’impact et zones concernées Evaluation
des impacts
Exte
nsio
n T4
Seules des formations végétales secondaires « cultivées » - pelouse à Cynodon dactylon à très faible intérêt patrimonial seront impactés. L’impact est donc considéré comme négligeable.
Impact négligeable
T6 & 7
Cette zone est actuellement utilisée par les carriers. Seules des formations végétales secondaires à très faible intérêt patrimonial seront impactés. L’impact est donc considéré comme négligeable.
Impact négligeable
Em
issair
e Dans la
Rivière
La canalisation traverse environ 50 m de friche en mélange avec une savane à Heteropogon de faible intérêt patrimonial puis 70 m de fourrés à Schinus à très faible intérêt patrimonial. L’impact est donc considéré comme négligeable.
Impact négligeable
En mer La canalisation traverse 20 m de fourrés à Schinus à très faible intérêt patrimonial. L’impact est donc considéré comme négligeable.
L’impact concerne les espèces situées dans l’emprise d’implantation directe des aménagements : routes, parking, et aménagements connexes…
Type d’impact et zones concernées Evaluation
des impacts
Exte
nsio
n
T4 Seules des espèces indigènes ou assimilées indigènes communes seront concernées. Il s’agit en majorité de l’Heteropogon contortus. L’impact est donc considéré comme négligeable.
Impact négligeable
T6 & 7
Em
issair
e
Dans la Rivière
Seules des espèces indigènes ou assimilées indigènes communes seront concernées. Il s’agit en majorité de l’Heteropogon contortus. L’impact est donc considéré comme négligeable.
Impact négligeable
En mer
Seules quelques stations éparses d’Ipomoea pes-caprae et de Cynodon dactylon, espèces indigènes communes présents sur la plage de galets seront concernées au droit de l’émissaire. L’impact est donc considéré comme très faible.
I2 : DESTRUCTION ET/OU PERTURBATION D’ESPECES PATRIMONIALES ET
D’HABITATS D’INTERETS POUR LA FAUNE
Détérioration (coupe, abattage) d’habitats d’intérêt pour la faune (identifiés et cartographiés dans l’état initial) lors de la réalisation des travaux et notamment pour l’ouverture des emprises et perturbation de la faune par les activités et modalités de réalisation des
chantiers
Type d’impact et zones concernées Evaluation des impacts
I2-1 : Destruction/perturbation de nichés d’oiseaux forestiers indigènes et protégés – l’Oiseau blanc et la Tourterelle malgache
Destruction, perturbation d’œufs, de nids et d’adultes d’oiseaux forestiers sensibles lors de la phase de défrichement et de terrassement (ouverture des emprises).
La période sensible étant la période favorable à la nidification des espèces patrimoniales sur ce projet soit entre Juillet et janvier.
En l’absence de planning prévisionnel de chantier nous considérons cet impact comme modéré pour les emprises de travaux qui concernent des milieux propices à la nidification de
l’Oiseau Blanc et de la Tourterelle Malgache,
A noter que des mesures simples d’adaptation de la période d’ouverture des emprises définies dans la phase 3 permette d’éviter cet impact.
Exte
nsio
n
T4 Aucun milieu concerné par le projet n’est favorable à la reproduction de ces espèces.
L’impact est donc nul.
Impact nul
T6 & 7
Em
issair
e
Dans la Rivière
L’émissaire, traverse 65ml de milieux propices à la reproduction de ces espèces. L’impact est donc considéré comme modéré sur ce secteur.
Impact modéré sur
50 ml
En mer
L’émissaire, traverse 20 ml de milieux propices à la reproduction de ces espèces. L’impact est donc considéré comme modéré sur ce secteur.
Impact modéré sur
20 ml
I2-2 : Destruction directe et permanente d’habitats favorables à la reproduction des oiseaux forestiers
Les travaux diminueront la surface d’habitats potentiels favorables à la nidification de l’Oiseau blanc notamment.
Nous considérons cet impact comme :
Fort pour les emprises de travaux qui concernent des milieux propices à la nidification de l’Oiseau Blanc et de la Tourterelle Malgache (reproduction avérée).
Modéré pour les emprises qui concernent des milieux potentiellement favorables (reproduction probable).
Faible à très faible pour les autres milieux.
Cet impact est tout de même à relativiser compte tenu de la présence à proximité directe d’habitat favorables de substitution et des faibles superficies concernée.
I2 : DESTRUCTION ET/OU PERTURBATION D’ESPECES PATRIMONIALES ET
D’HABITATS D’INTERETS POUR LA FAUNE
Détérioration (coupe, abattage) d’habitats d’intérêt pour la faune (identifiés et cartographiés dans l’état initial) lors de la réalisation des travaux et notamment pour l’ouverture des emprises et perturbation de la faune par les activités et modalités de réalisation des
chantiers
Type d’impact et zones concernées Evaluation des impacts
Exte
nsio
n
T4 Aucun milieu concerné par le projet n’est favorable à la reproduction de ces espèces.
L’impact est donc nul.
Impact nul
T6 & 7
Em
issair
e Dans la
Rivière
L’émissaire, traverse 65ml de milieux propices à la reproduction de ces espèces. L’impact est donc considéré comme modéré sur ce secteur.
Impact modéré sur
50 ml
En mer L’émissaire, traverse 20 ml de milieux propices à la reproduction de ces espèces. L’impact est donc considéré comme modéré sur ce secteur.
Impact modéré sur
20 ml
I2-3 : Destruction d’habitats favorables aux insectes
Comme indiqué dans le diagnostic l’enjeu vis-à-vis des insectes est directement lié à la nature et à la qualité des formations naturelles. Les habitats indigènes ou espèces indigènes recèlent une entomofaune plus riche et diversifiée suivi par les fourrés et
savanes exotiques puis par les espaces agricoles et enfin les milieux urbains. Par ailleurs, les zones humide, etang, mare, cours d’eau actif, … présente un intérêt certain pour les
insectes.
De la même manière que pour les oiseaux, cet analyse est à relativiser au regard de la présence de ravines et de savanes ou fourrés sur de grande superficie à proximité (milieux
de substitution).
Exte
nsio
n
T4
Les milieux concernés sont peu favorables aux insectes. L’impact est donc considéré comme négligeable.
Impact négligeable
T6 & 7
Em
issair
e Dans la
Rivière
Le cours d’eau plus ou moins actifs est potentiellement propice aux insectes. L’emprise est très faible, l’impact est donc considéré comme très faible sur les insectes.
L’impact est donc considéré comme négligeable.
Impact très faible
En mer Les milieux concernés sont peu favorables aux insectes. L’impact est donc considéré comme négligeable.
I2 : DESTRUCTION ET/OU PERTURBATION D’ESPECES PATRIMONIALES ET
D’HABITATS D’INTERETS POUR LA FAUNE
Détérioration (coupe, abattage) d’habitats d’intérêt pour la faune (identifiés et cartographiés dans l’état initial) lors de la réalisation des travaux et notamment pour l’ouverture des emprises et perturbation de la faune par les activités et modalités de réalisation des
chantiers
Type d’impact et zones concernées Evaluation des impacts
I2-4 : Risque de perturbation des oiseaux marins et des insectes par les éclairages nocturnes de chantier
Risque de perturbation des oiseaux marins dont les Puffins et les Pétrels survolant le secteur et des insectes nocturnes par les éclairages du chantier
potentiellement nécessaire en cas de travaux nocturnes. En effet, la présence de sources lumineuses surtout dans un site qui en est dépourvu, a un impact fort (direct et indirect) sur les insectes (et autres animaux) ; cet
impact est connu et démontré (Frank, 1988 ; longcore & Rich, 2004).
En l’absence de planning prévisionnel de chantier et de modalité de réalisation des travaux nous considérons à titre de précaution le risque
d’impact comme fort compte tenu de l’enjeu qui pèse sur les oiseaux marins dont les Pétrels et le Puffin sur ce secteur.
Impact direct négatif fort
I2-5 : Perturbation d’une partie d’un domaine vital d’un Papangue
Le périmètre rapprochée est utilisé comme un territoire de chasse pour la Papangue, les travaux perturberont cet espace et ces alentours (influence
des activités de chantier) le temps des travaux.
Le territoire de chasse concerné du Papangue ne sera pas diminué compte tenu des emprises travaux en jeux, mais simplement perturbé par les
nuisances des travaux.
Sachant que le domaine vital pour un couple de Papangue peut mesurer de 2,5 à 3 km² jusqu’à 4 à 6 km² lorsque ces zones sont situées à des altitudes élevées (Clouet 1978), l’on peut considérer que l’impact du projet est faible voire négligeable, l’espèce n’étant pas très abondante sur le secteur. Les emprises du projet sont en effet faibles en comparaison à la superficie de formation présente dans l’aire rapprochée et des milieux de substitutions
présents à proximité.
Impact négligeable
I2-6 : Perturbation des chiroptères
Aucun gîte de chiroptère n’a été identifié dans l’aire d’étude.
I2 : DESTRUCTION ET/OU PERTURBATION D’ESPECES PATRIMONIALES ET
D’HABITATS D’INTERETS POUR LA FAUNE
Détérioration (coupe, abattage) d’habitats d’intérêt pour la faune (identifiés et cartographiés dans l’état initial) lors de la réalisation des travaux et notamment pour l’ouverture des emprises et perturbation de la faune par les activités et modalités de réalisation des
chantiers
Type d’impact et zones concernées Evaluation des impacts
I2-7 : Perturbation de la faune aquatique
Il existe, selon leur période, la nature et les modalités de réalisation des travaux et notamment du rejet en rivière, un risque de perturbation et/ou de destruction de la faune
aquatique.
Ce risque concerne :
La destruction directe des individus et zones de frayères (assèchement localisé du cours d’eau et des mares, écrasement, …)
La destruction ou perturbation d’habitats favorables à la faune aquatique (aux différentes espèces) : arrachage de végétation rivulaire, recalibrage de la rivière, colmatage du lit par des fines terrigènes (asphyxie les œufs, colmate les branchies des truites arc en ciel (espèce sensible aux variations physico-chimiques)
La perturbation de la continuité écologique : fuite de la faune piscicole liée aux fines essentiellement.
Le rejet en rivière risque de piéger les poissons par montaison des espèces, certaines espèces pouvant également faire de la reptation.
En l’absence de description détaillée de l’ouvrage de rejet, le risque est évalué à titre de précaution comme modéré à fort.
Impact modéré à
fort
I3 : RISQUE DE PROLIFERATION D’ESPECES EXOTIQUES ENVAHISSANTES :
Les activités de chantier risquent de favoriser la propagation d’espèces exotiques envahissantes, animales et végétales nuisibles pour les écosystèmes préservés.
I3-1 : Risque de prolifération d’espèces végétales envahissantes
Dissémination des espèces (graines, boutures) par les engins de chantier et le mouvement des matériaux (sols, déchets, ...)
Les emprises travaux ne concernent que des formations secondaires déjà envahies par des espèces exotiques envahissantes et ne jouxte pas de
milieux indigènes sensibles. L’impact est donc considéré comme négligeable.
Impact négligeable
I3-2 : Risque de prolifération d’espèces animales exotiques envahissantes et/ou prédatrices de la faune indigène
Durant les travaux, la présence de poubelles non closes ou de détritus, est directement source de nourriture, dans un milieu très pauvre, pour des
insectes anthropiques (fourmis) et bien sûr les rongeurs et les chats sauvages qui sont prédateurs de la faune indigène.
Ce risque est considéré comme négligeable et son impact est donc jugé négligeable, le milieu étant déjà très perturbé par ces espèces compte tenu
de la proximité avec les zones urbaines/industrielles.
I4 : IMPACT SUR LES CONTINUITES ECOLOGIQUES ET LES EQUILIBRES
BIOLOGIQUES :
L’analyse des impacts sur les continuités et les équilibres biologiques est d’une manière générale traitée dans les analyses relatives aux habitats et aux espèces présentées ci-
dessus. L’analyse est ici une synthèse multicritère et fonctionnelle.
Les activités de chantier risquent de bouleverser au moins temporairement les fonctions écologiques du site.
I4-1 : Destruction/perturbation directe et permanente des continuités écologiques et des équilibres biologiques
Les travaux étant de limités, ils n’affecteront pas les réservoirs de biodiversités et les corridors écologiques recensés à proximité du projet.
IE : DESTRUCTION ET/OU PERTURBATION D’ESPECES ET D’HABITATS NATURELS
PATRIMONIAUX
Détérioration d’espèces et/ou d’habitats patrimoniaux favorables à la faune (identifiés et cartographiés dans l’état initial) lors de la phase exploitation du projet
Type d’impact et zones concernées Evaluation des impacts
IE1 : Risque de perturbation de la Papangue et des oiseaux marins par les lignes aériennes
Etat actuel
Les lignes aériennes basse tension actuellement présentes notamment en bordure de la rivière Saint-Etienne présentent
un obstacle au déplacement de la Papangue et à moindre mesure des oiseaux Marins (risque de collision).
L’impact est considéré comme modéré.
Modéré
Projet
Toutes les lignes et autres câbles d’alimentations prévues dans le nouveau projet seront enfouies.
Le risque de collision est donc nul.
Nul
IE2 : Risque de perturbation des oiseaux marins et des insectes par les éclairages du projet
Etat actuel
Risque de perturbation des oiseaux marins dont le Puffin tropical et le Pétrel de Barau et des insectes nocturnes par les éclairages du projet. En effet, la présence de sources
lumineuses surtout dans un site qui en est dépourvu, a un impact fort (direct et indirect) sur les insectes (et autres
animaux) ; cet impact est connu et démontré (Frank, 1988 ; longcore & Rich, 2004).
Les luminaires actuels semblent adaptés au risque d’échouage des oiseaux marins.
L’impact a donc été considéré comme négatif faible
Faible
Projet
Aucun éclairage supplémentaire n’est prévu.
L’impact est donc nul pour les nouvelles installations. Nul
Impact direct très faible pour le rejet en mer et négligeable pour les autres aménagements
MR 1 : Limiter au strict minimum des emprises de chantier (zone d'intervention) et implantation adaptée des installations de chantier
Impact négligeable
Iw2-1 : Destruction/perturbation de nichés d’oiseaux forestiers indigènes et protégés
Extension Impact nul Impact nul
Emissaire Impact modéré
ME 1 : Adapter la période de réalisation des travaux ou de certaines phases et sur certains secteurs afin d’éviter de détruire et de perturber la faune
Ou
ME 2. Repérage et piquetage des nids
Impact négligeable
I2-2 : Destruction directe et permanente d’habitats favorables à la reproduction des oiseaux forestiers
Extension Impact nul
MR 1 : Limiter au strict minimum des emprises de chantier (zone d'intervention) et implantation adaptée des installations de chantier
MR 2 : Mesures générales en faveur de la faune terrestre
Impact négligeable
Emissaire Impact modéré
I2-3 : Destruction d’habitats favorables aux insectes
Impact très faible pour le
rejet en rivière et négligeable
ailleurs
MR 1 : Limiter au strict minimum des emprises de chantier (zone d'intervention) et implantation adaptée des installations de chantier
MR 2 : Mesures générales en faveur de la faune terrestre
Impact négligeable
I2-4 : Risque de perturbation des oiseaux marins et des insectes par les éclairages nocturnes de chantier
Impact direct fort
ME 3 : Proscrire les travaux de nuit et à la tombée de la nuit Impact nul
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