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I// 1- Caractériser l’espèce A (Figure 1).
FigureI-1
2- Laquelle des deux photos X ou Y correspond-elle à l’espèce A ?
***********
II- Analyser et interpréter les résultats de l’essai suivant: Des graines de Thlaspi ont été
semées :
*seules : le taux de germination a été de 95%
* en présence de graines de l’espèce Origanum vulgare : aucune germination
* seules et arrosées avec une eau où auparavant on a trempé pendant un certain temps des
graines d’Origanum vulgare : aucune germination.
***********
X Y
A
A
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III// Lemna polyrhiza et Lemna gibba « possède de minuscules sacs aérifères » sont deux
espèces de lentilles d’eau flottantes ; interpréter la figure ci –jointe ( figure III).
FigureIII
*********************
IV- Deux espèces de Galium « G. hercynicum et G. pumilum » peuvent chacune pousser sur
des sols calcaires et siliceux ; cependant, ensemble, sur sols siliceux, seule G. hercynicum
persiste et l’inverse sur sols calcaires. Interpréter
*********************
V- Les chenilles d’Operophtera bumata ravagent les forêts en Ecosse ; la figure V-1 a
été obtenue après inoculation du diptère Cyzenis albicans.
Exploiter le document V-2 ; Avec :
--La figure V-2 obtenue avec utilisation d’une substance toxique ;
-- La figure V-3 : combinaison de cinq substances toxiques.
**************
« Demain appartient à ceux qui le préparent aujourd’hui »
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I- Commenter les figures A & B
A B
*****************
II- 1- A partir des « Figures 1 et 2 », caractériser l’espèce X.
Figure1
Figure2
X
A
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2- Soient les coupes 3-1, 3-2, réalisées au niveau d’une racine; laquelle correspond à
la situation observée dans la figure 2.
3-1 3-2
S
*********************************
III- Analyser et interpréter les résultats de l’essai ci-dessous ;
Des plantules de lin ont été arrosées avec différentes solutions : A, B, et on repère les
plantules dont la radicule a atteint 1 cm de longueur à l’âge de 6 jours
% de plantules dont la radicule a atteint 1 cm de
Longueur à l’âge de 6 jours
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Eau pure (A) 52
Extrait aqueux de racines de Hieracium vulgarum (B) 0
*******************************
IV- Dans une culture de luzerne, les modifications subies par un individu jusqu’à sa
disparition ont été suivies (Tableau ci-dessous)….Interpréter
Paramètre de la plante Ecartement en cm
20
80 160 320
Hauteur en cm
57 59 62 63
Poids en g
10.8 18.7 33.4 67.4
****************************
cr : cellule racinaire ; m : manteau ; S : suçoirs
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V-Une expérience est conduite avec Muscari cosmosum (en fleurs) et le bourdon Bombylius
fuliginosu; on couvre la plante avec un tube de verre retourné de sorte que la base du tube est
la seule ouverture; lâché, l’insecte vient en ligne droite vers le sommet du dispositif et non
vers la base. On glisse un papier d’une autre couleur, dans le tube, entre l’inflorescence et le
verre : l’insecte cesse d’être attiré. Interpréter
*********************************
« Crois en toi et tu auras parcouru la moitié du chemin »
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I// 1- Caractériser l’espèce A (Figure I-1).
FigureI-1
Insecte
2- Laquelle des deux photos X ou Y correspond-elle à l’espèce A ?
***************************
II- Analyser et interpréter les données reportées dans le tableau ci-joint
Solution d’arrosage % de germination des graines de lin
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Eau pure 90
Extrait aqueux de racines de Hieracium vulgarum 0
**************************
III/ En forêt, les jeunes arbustes de Pin n’arrivent pas à s’installer en présence de l’espèce
Calluna vulgaris (la bruyère). L’expérience montre que l’arrosage du Pin avec un extrait
aqueux des racines de la bruyère n’affecte pas sa croissance ; ce même extrait additionné à un
sol riche en spores de champignons supérieurs divers, ne laisse voir aucune présence
fongique.
A
A
Y X
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IV- Soient les figures IV-1, IV-2 (étude et suivi de la végétation des Petites Antilles
montagneuses « appartenant à l’archipel des Antilles, situé dans la mer des Caraïbes » ;
a- Faire correspondre à chaque bioclimat dans la figure IV-1, le type végétal adéquat :
- Forêt sempervirente xérophile ; Forêt ombrophile sub-montagnarde
hygrophile ; Forêt sempervirente mésophile ; Forêt ombrophile
b- Analyser et interpréter la figure IV-2 et proposer une modélisation de l’adaptation
biocénotique
Figure IV-1
Figure IV-2
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V-Analyser et interpréter le document ( Figures a et b) : Inoculation de plantules du blé dur
par un champignon
a-
Avec P : Phosphore
b-
**********************
« Si vous ne pouvez pas voler, alors courez ; si vous ne pouvez pas courir,
alors marchez ; si vous ne pouvez pas marcher, alors rampez ; Quoi que vous
fassiez, vous devez continuer à avancer »
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I- Interpréter les résultats ci-dessous
Densité potentielle germant au
m2
Densité après levée
Trèfle en sol nu 750 460
Trèfle sous orge 750 330
**********
II- Interpréter les résultats de l’essai ci-dessous : on s’intéresse au pourcentage de
germination, au bout de 6 jours, de graines de lin arrosées avec différentes
solutions : A,B,C,D
% de
germination
Eau pure (A)
52
Extrait aqueux de racines de Trifolium repens (B)
70
Extrait aqueux de racines de Hieracium pilosella (C)
16
Mélange d’extraits aqueux de racines
d’Hieracium pilosella et de celles d’Anthoxanthum odoratum (D)
52
*******************
III- Analyser et interpréter le document 3 [figures 3-1 & 3-2]
Figure 3-1: Croissance de populations expérimentales des protozoaires
Paramecium aurelia et P. caudatum en culture pure ;
Figure 3-2: Croissance de populations
expérimentales des protozoaires
Paramecium aurelia et P. caudatum en
culture mixte.
Figure 3-2 Figure 3-1
Pc
Pa
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VI-Commenter la figure VI. Par ailleurs, les fruits du Gui sont des baies dont se
nourrit la Grive draine « espèce d’oiseaux » ; les graines restant intactes durant le transit
digestif, sont déposées avec les excréments sur d’autres branches de l’aubépine. De son côté,
la mésange bleue, elle, recherche les graines déposées par la Grive et s’en repaît… Interpréter
(Chêne, aubépine…) Gui
V- Soient les figures a ; b ; « document ci joint »:
a -incorporation de 15NH4 dans les racines fines d’Eucalyptus grandis
Cercle vide : sans addition de champignon ; losange plein : avec addition du champignon
Hydnangium.
b- Pinus taeda inoculé avec le champignon Pisolithus tinctorius ; la quantité du
mycélium du champignon présent dans les racines du pin est estimée par le dosage de la
glucosamine, une protéine des parois du champignon.
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VI- Analyser et interpréter les figures ci-jointes
**********************
« Tout le monde est un génie ; mais, si vous jugez un poisson sur ses capacités à
grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide »
sur
A
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Eléments de réponses/TD 2014-2015
I
1- Figure I-1 :
-Il s’agit du climagramme d’Emberger (m °c ; Q2) : la région concernée jouit d’un climat général
méditerranéen ; donc A est donc une espèce méditerranéenne ;
-L’aridité et Q2 sont inversement proportionnels : les bioclimats s’échelonnant du bas vers le haut :
Saharien ( Sah), aride (A) , semi-aride (SA), subhumide ( SubH) et humide ( H) ;
-Un découpage vertical du climagramme, permet de distinguer les variantes thermiques : froide (
m<0°c) et non froides ( m>0°c) ;
Donc : l’espèce A : se développe en ambiances climatiques A, SA, SubH de type froid.
Ses limites de tolérance sont l’excès de sècheresse et d’humidité en rapport avec son absence dans le
Sah et l’H et la chaleur, vu son cantonnement dans les zones à hiver froid ; il s’agit donc d’une espèce
euryhydre et sténotherme froide.
2- X : On note : aspect charnu, plante grasse, cactoïde à tiges charnues et épineuses qui sont en
faveur d’une xéromorphose , l’une des adaptations à la sécheresse en régions chaudes ; cela ne
peut pas être l’espèce A ;
Y : aspect hémisphérique, en coussinet épineux : il s’agit d’une xérophyte épineux
caractéristique des hautes montagnes méditerranéennes en réponse au froid et la xéricité en
altitude ; cela peut être le cas de l’espèce A.
II-
-Les graines de Thlaspi semées seules : Témoin (taux de germination =95%)
-Présence de graines de l’espèce Origanum vulgare : Traitement1 (taux de germination = 0)
On est en présente de relation biotique (interaction) de type négatif : la présence de graines de l’espèce
Origanum vulgare inhibe totalement la germination de Thlaspi
Hypothèse 1 : amensalisme
Hypothèse 2 : compétition
-L’arrosage de Thlaspi semé seul avec de l’eau où auparavant on a trempé pendant un certain
temps des graines d’Origanum vulgare : Traitement 2 (taux de germination = 0)
Ce traitement permet de trancher entre les deux hypothèses proposées auparavant ; en effet,
l’inhibition résulte d’une substance hydrosoluble libérée dans l’eau par les graines d’Origanum
vulgare ce qui est en faveur de l’amensalisme ; la compétition elle, exigerait la présence physique des
deux compétiteurs.
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III//
-La figure III :
Sur la base du suivi de l’accumulation du poids sec en mg (biomasse), au cours du temps, on
peut déduire :
Aussi bien pour L. polyrrhiza que pour L. gibba, cultivées séparément, on note une
augmentation de la biomasse, avec L. polyrrhiza (courbe en tirets verts) accumulant plus de matière
sèche que L. gibba( courbe en tirets noirs ).
Avec La culture des deux espèces ensemble, il apparait qu’alors que L. gibba ne parait pas
être dérangée par la présence de L. polyrrhiza (courbe en trait continu noir très peu différente de celle
en en tirets noirs), L. polyrrhiza, par contre est très affectée et montre une faible accumulation de
matière sèche (courbe en tirets verts) proche de l’axe des abscisses et tend vers zéro (disparition)
On est en présence de relation biotique (interaction) où un partenaire est désavantagé ( -), par la
présence de l’autre (+); il s’agit d’une compétition ;
L’avantage compétitif de Lemna gibba est dû à sa possession de minuscules sacs aérifères » qui lui
permettent de flotter à la surface de l’eau, profiter de la lumière pour la photosynthèse ( productivité)
et finir par faire un écran à L. polyrrhiza par rapport à la lumière, ce qui l’empêche au fil du temps de
se développer
IV-
-Seules, les deux espèces de Galium paraissent indifférentes par rapport au type de sol ; par contre,
leur association révèle une exclusion compétitive respective selon le type de sol, sur silice, G.
pumilum est exclue et sur calcaire, c’est le tour de G. hercynicum.
On peut évoquer aussi, dans la nature la ségrégation spatiale : supposant qu’on est dans une région où
sont côte à côte, sol siliceux et sol calcaire : les deux espèces se partageront l’espace et ainsi
échapperont respectivement à la compétition.
V-
La figure V1
-Les chenilles sont des ravageurs des arbres : ce sont des phytophages (+) profitant des arbres (-)
.L’introduction du diptère Cyzenis albicans dans le milieu entraine la disparition de la chenille ; une
fois celle-ci éliminée, le diptère disparait aussi.
Il s’agit d’une sorte de lutte biologique à l’encontre de ravageurs des plantes basée sur une
interaction de type hyperparasitisme (l’ennemi « chenille » de l’hôte principal « l’arbre » est éliminé
par son propre ennemi « diptère » ; avec la disparition de l’hôte, le parasite disparait.
Rq : la prédation pourrait être proposée comme principe de cette lutte biologique ; mais, dans ce cas,
le diptère devrait être monophage, pour justifier sa disparition avec celle de sa proie « chenille)
Le document V-2 traite de la lutte chimique contre les ennemis des cultures et forêts
--La figure V-2 :
L’utilisation d’une substance toxique (hydroxyde de potassium) entraine la mortalité ( 80%) des
chenilles, le taux de survie étant de 20 % ; au fil du temps, apparaissent des générations de chenille de
plus en plus résistantes, le pourcentage de survie étant en augmentation.
Avec la combinaison de cinq substances toxiques (figure V-3) , le pourcentage de survie se
maintient aux environs de 20% au fil des générations.
La confrontation de la figure V-1 avec le document V-2, met en relief les avantages d’une part, de
la lutte biologique (éradication totale du ravageur) et d’autre part, les inconvénients de la lutte
chimique (apparition de la résistance, même une lutte à base de plusieurs composés toxiques,
n’élimine pas totalement le ravageur, pollution des sols, problème de dégradation des résidus
toxiques, risque de transfert des substances toxiques dans la chaine trophique…).
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Eléments de réponses/TD 2015-2016
I/
-Figure A- 1 : Plante fixée sur une autre plante
-Figure A-2 : Coupe montrant une invasion racinaire de la plante hôte ; il s’agit de racines suçoirs,
caractéristique principale des plantes parasites (relation «- ; + » ) et preuve que la relation biotique
entre les deux plantes est de type trophique. Par ailleurs, la plante parasite est chlorophyllienne
attestant d’un parasitisme partiel (hémiparasitisme) ;
-Figure B : en se référant à la figure A, les racines de la plante portée sont aériennes, et ne
pénètrent nullement dans la seconde plante ; cette dernière lui sert seulement de support. Il s’agit d’un
commensalisme (bénéfique pour plante portée « + » et sans effet sur la plante support ( 0). La plante
portée a perdu tout contact avec le sol : il s’agit d’un épiphtisme.
II/ 1
Figure1
-Il s’agit du climagramme d’Emberger ( m °c ; Q2) : la région concernée jouit d’un climat général
méditerranéen ; donc A est donc une espèce méditerranéenne ;
-L’aridité et Q2 sont inversement proportionnels : les bioclimats s’échelonnant du bas vers le
haut : Saharien ( Sah), aride (A) , semi-aride (SA), subhumide ( SubH) et humide ( H) ;
-Un découpage vertical du climagramme, permet de distinguer les variantes thermiques : froide (
m<0°c) et non froides ( m>0°c) ;
Donc : l’espèce A : se développe en ambiances climatiques SA, SubH et H de type non froid
(hiver tempéré puisque m°c est comprise entre 3°c et 7°c ).
Ses limites de tolérance sont l’excès de sècheresse en rapport avec son absence dans le Sah et l’A
et le froid, vu son absence dans les zones à hiver froid et même frais (m< 0°c et 0°c<m<3°c); il s’agit
donc d’une espèce euryhydre et sténotherme chaude.
Figure2
-Effet du substrat : comparer le poids sec accumulé par X en absence de mycorhization
L’espèce X se développe très mal sur sol calcaire par rapport à un sol non calcaire ; il s’agit d’une
espèce calcifuge ;
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-Effet de la mycorhization : fixer le substrat et comparer les plantes mycorhizées et celles non
mycorhizées
L’addition de mycorhizes améliore la croissance de la plante quel que soit le substrat attestant de
l’effet bénéfique du champignon mycorhizien sur la plante hôte ( les bénéfices étant mutuels)
Mieux encore, la mycorhization permet à l’espèce X de se développer sur sol calcaire
(probablement en lui permettant d’absorber des éléments indispensables à sa croissance et qu’elle ne
pouvait absorber seule, sur sol calcaire.
II/ 2-
Coupe 3-1 : on note la présence d’un manteau entourant le cortex racinaire ; en principe, le
manteau est constitué d’hyphes fongiques et est une caractéristique des ectomycorhyzes ce qui
correspond à la situation décrite dans la figure 2 ;
Coupe 3-2 : révèle la présence de suçoirs, inhérente au phénomène de parasitisme, ce qui est
sans relation avec la situation décrite dans la figure 2
III-
- Témoin : Arrosage avec l’eau pure (% de plantules dont la radicule a atteint 1 cm de : 52)
-Traitement : Arrosage avec l’extrait aqueux de racines de Hieracium vulgarum : (% de plantules
dont la radicule a atteint 1 cm de : 0)
Il y a donc inhibition ; celle-ci est due à une substance hydrosoluble libérée dans l’eau par les
racines de Hieracium vulgarum sans nécessité de contact physique entre les deux plantes et sans que
le but soit trophique ce qui est en faveur de l’amensalisme ; la compétition elle, exigerait la présence
physique des deux compétiteurs.
IV
Avec l’augmentation de l’écartement (distance séparant les lignes de semis de la luzerne) on note
une amélioration de paramètres de croissance de la plante (hauteur, biomasse) ; cet effet positif de
l’espacement est dû à l’atténuation de la compétition intraspécifique entre les individus ( plus les
plantes sont rapprochées plus la concurrence racinaire augmente par rapport aux éléments nutritifs,
l’eau et celle aérienne par rapport à la lumière ; la sévérité de la compétition est due au fait que les
individus de la même espèce ont les mêmes besoins, la même physiologie et le même type de système
racinaire
V
Muscari cosmosum (en fleurs) attire le bourdon Bombylius fuliginosu; celui-ci vient chercher la
nourriture (nectar, pollen des fleurs) et par la même occasion assure la reproduction sexuée de plante
en transportant les grains de pollen (la figure b montrant la patte de l’insecte en brosse) vers le
gynécée d’autres plantes ; il s’agit d’une relation biotique bénéfique pour les deux (+ ; +).
Lorsqu’on couvre la plante avec un tube de verre retourné de sorte que la base du tube est la seule
ouverture, l’insecte lâché vient en ligne droite vers le sommet du dispositif et non vers la base. Par
contre, lorsqu’on glisse un papier d’une autre couleur, dans le tube, entre l’inflorescence et le verre :
l’insecte cesse d’être attiré. Ceci signifie que l’attraction de l’insecte se fait par la couleur et non
pas l’odeur dégagée des fleurs (qui, si elle était la cause d’attraction, l’insecte se serait dirigé vers la
base du tube, ouverture par laquelle se dégage l’odeur).
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Eléments de réponses/TD 2016-2017
I//
1-
Figure I-1
-Il s’agit du climagramme d’Emberger ( m °c ; Q2) : la région concernée jouit d’un climat général
méditerranéen ; donc A est donc une espèce méditerranéenne ;
-L’aridité et Q2 sont inversement proportionnels : les bioclimats s’échelonnant du bas vers le
haut : Saharien ( Sah), aride (A) , semi-aride (SA), subhumide ( SubH) et humide ( H) ;
-Un découpage vertical du climagramme, permet de distinguer les variantes thermiques : froide (
m<0°c) et non froides ( m>0°c) ;
Donc : l’espèce A : se développe en ambiance climatique H et légèrement dans le SubH supérieur ,
indépendamment du type d’hiver (froid et non froid)
Ses limites de tolérance sont la sècheresse, même faible en rapport avec son absence depuis le Sah
jusqu’en grande partie du SubH et est indépendante du type d’hiver; il s’agit donc d’une espèce
ténohydre (méso, voire hygrophyte) s et eurytherme.
2-
Photo X
On note : un aspect charnu, plante grasse, cactoïde à tiges charnues et épineuses qui sont en
faveur d’une xéromorphose, l’une des adaptations à la sécheresse en régions chaudes ; cela ne peut pas
être l’espèce A , très exigeante en humidité;
Photo Y
Il s’agit d’une plante appelée « Chausse-trappe » du genre Nepenthes largement répandue dans
les forêts tropicales ; ses feuilles transformées en urne, surmontée d’un couvercle et remplies de suc
digestif traduisent le fait que cette plante est prédatrice, carnivore (la photo montre un insecte :
éventuelle proie).
La plante Y est tropicale et ne peut correspondre à l’espèce A, qui, elle, est méditerranéenne ;
ensuite, même si on ne connaissait pas la répartition géographique de Y, les indications données par la
photo sont de type trophique, et celles mises en évidence par le diagramme sont climatiques ( il n’ y a
pas de corrélation)
II/
- Témoin : Arrosage avec l’eau pure (% de germination des graines de lin : 90)
-Traitement : Arrosage avec l’extrait aqueux de racines de Hieracium vulgarum : (% de
germination des graines de lin %: 0)
Il y a donc inhibition ; celle-ci est due à une substance hydrosoluble libérée dans l’eau par les
racines de Hieracium vulgarum sans nécessité de contact physique entre les deux plantes et sans que
le but soit trophique ce qui est en faveur de l’amensalisme ; la compétition elle, exigerait la présence
physique des deux compétiteurs.
Travaux dirigés d’écologie végétale/SV3/ Pr. L. NASSIRI Page 23
III/
-la présence de C.vulgaris dans le milieu cause l’absence du pin : Relation (0 ou + ; -) ;
- L’ajout de l’extrait racinaire de C.vulgaris au pin est sans effet : l’absence signalée auparavant
n’est pas due à un amensalisme entre les espèces ; maintenant, ce même extrait affecte
significativement les champignons supérieurs (éradication totale) présents dans ce sol où
théoriquement pousse le pin ; ceci est en faveur d’un amensalisme ciblant les champignons
On peut donc déduire que les effets subits par le pin de la part de C.vulgaris sont indirects.
La disparition du pin est corrélée avec celle des champignons supérieurs, partenaire dont la
présence est obligatoire pour celle de l’arbre et donc la relation entre eux est une symbiose (
mycorrhize)
Symbiose (+ ;+) Amensalisme (- ;+ ou 0)
Schématisation : Pin champignon C.vulgaris
Amensalisme indirect ( - ; + ou 0)
IV /
a- : Bioclimat sec : Forêt xérophile
Bioclimat moyennement humide : Forêt sempervirente mésophile
Bioclimat humide : Forêt ombrophile sub-montagnarde hygrophile
Bioclimat hyperhumide : Forêt ombrophile
b-
Le premier bloc diagramme (état initial), traduit un étagement climatique normal au niveau d’une
chaine montagneuse « appartenant à l’archipel des Antilles, situé dans la mer des Caraïbes » ; en effet,
en montant en altitude, il y a un gradient croissant de l’humidité exprimé fidèlement par la végétation
(xérophile en bas, ombrophile au sommet).
Rq : Le bloc diagramme traduit aussi l’effet de a différence d’exposition : il y a une l’opposition
entre les deux versants de la montagne exprimée par l’oblicité des étages.
Pour leur part, les deux autres blocs traduisent une aridification de la région de plus en plus
sévère ; dans le premier, il y a disparition du bioclimat hyperhumide alors que dans le second, il n’y a
plus que ceux sec et moyennement humide.
Du côté de la végétation, on assistera également à l’extinction des climax ombrophiles et
hygrophiles et l’extension des climax xérophile et (très étendu) et mésophile.
V-
Figure a
Plus le nombre de racines du blé colonisées par un champignon augmente, plus la teneur en
phosphate du blé augmente ; Il est connu qu’en cas de mycorrhisation ( symbiose champignon-
végétaux supérieurs), en retour aux carbohydrates issues de la photosynthèse , le champignon
intervient entre autres dans l’alimentation phosphatée de la plante via minéralisation des formes
organiques de phosphates, solubilisation des formes inorganiques insolubles …et ainsi la teneur de P
dans la plante est améliorée
Figure b
Le suivi du pH du milieu montre une diminution au cours du temps ; parallèlement à cette
acidification, la teneur en phosphate solubilisé augmente
On en déduit que dans ce cas, le champignon procure le phosphate au blé via solubilisation de
formes phosphatées minérales insolubles qui, sans l’intervention du champignon ne sont pas
biodisponibles (la plante ne peut prélever que les formes solubles qu’elle puise dans la solution du sol)
Le mécanisme mis en jeu pour la solubilisation est l’acidification du milieu ; celle-ci peut être due
à la libération par le champignon d’acides organiques.
Travaux dirigés d’écologie végétale/SV3/ Pr. L. NASSIRI Page 24
Eléments de réponses/TD 2017-2018
I/
-Trèfle en sol nu : monoculture
-Trèfle sous orge : culture mixte
En faisant référence à la densité du trèfle potentiellement germant au m2 (témoin), on remarque
qu’après levée, 61.33 % de graines germent en cas de monoculture et seulement 44% en culture mixte.
Dans le premier cas, on peut attribuer la cause à la viabilité des graines semées ou bien encore à la
compétition intraspécifique ; dans le second cas, ce serait plutôt, la conséquence de la compétition
interspécifique entrainant une réduction d’environ 17.33 % ( 61.33- 44) par rapport à celle
intraspécifique.
II/
- A : Témoin : Arrosage avec de l’eau pure : % germination des graines de lin = 52
-B : Traitement 1 : Arrosage avec un extrait aqueux de racines de Trifolium repens : %
germination des graines de lin = 70
-C : Traitement 2 : Arrosage avec un extrait aqueux de racines de Hieracium pilosella : %
germination des graines de lin = 16
-D : Traitement 3 : Arrosage avec un mélange d’extrait racinaire d’Hieracium pilosella et
d’Anthoxanthum odoratum : % germination des graines de lin = 52
L’analyse des données montre que le traitement 1 a un effet positif sur la germination du lin
(augmentation de 18 % par rapport au témoin) ; l’extrait racinaire de T.repens contient une substance
soluble stimulant la germination du lin : il s’agit d’un commensalisme (0 ; +).
Pour sa part, le traitement 2 a un effet négatif sur la germination du lin (réduction de 36 % par
rapport au témoin) ; l’extrait racinaire de H. pilosella contient une substance soluble inhibant la
germination du lin : il s’agit d’un ammensalisme ( 0 ; -).
En fin, avec le traitement 3, on a le même pourcentage de germination que celui du témoin ; l’effet
négatif de la substance soluble présente dans l’extrait aqueux de racines de Hieracium pilosella est
annulé (désactivation de la substance toxique, désintoxication du milieu) par une substance soluble
dans l’extrait d’Anthoxanthum odoratum
III- Analyser et interpréter le document 3 [figures 3-1 & 3-2]
Figure 3-1: Témoin
On note que chaque population de protozoaires croit de façon exponentielle puis atteint une phase
stationnaire.
Figure 3-2: Mises ensemble, la population de Paramecium aurelia continue à croitre
normalement comme en culture pure, par contre, P. caudatum est très affectée par la présence de
l’autre espèce de protozoaires : sa croissance est faible et elle finit par disparaitre au bout d’une
vingtaine de jours. Il s’agit d’une exclusion compétitive (+ ;-) où l’espèce désavantagée (Pc) est
éliminée par celle avantagée compétitivement (Pa)
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VI-
La figure VI
-Le gui, plante feuillue, verdâtre, réputée pour être un hémiparasite (+) est fixée sur les branches
d’un hôte, chêne ou aubépine (-).
-les baies du Gui constitue une nourriture la Grive draine « espèce d’oiseaux » ; qui par la même
occasion assure la dissémination de ses graines, qu’il dépose sur d’autre branches de l’hôte (aubépine
par exemple) : on peut parler d’une interaction mutuellement bénéfique pour la plante et l’oiseau
(+ ;+) . L’aubépine, alors se voit de plus en plus envahie par l’hémiparasite et donc la grive draine
affecte négativement quoiqu’indirectement cet hôte . Heureusement pour ce dernier, la mésange bleue
recherche les graines du gui déposées par la Grive et s’en repaît, ce qui réduit l’invasion et le
parasitisme, et si cela est favorable pour l’aubépine, ce n’est pas dans l’intérêt du parasite (affectée
négativement par la mésange).
Aussi, les relations trophiques ci-mentionnées mettent en évidence l’équilibre naturel des
populations et offrent un modèle de lutte biologique ; en effet, on peut avoir recours à la mésange
bleue pour lutter contre le parasitisme des arbres et arbustes forestiers (chêne, aubépine…) qui se
voient affaiblis voire peuvent dépérir sous le poids d’une forte invasion par l’hémiparasite.
V-
Figure a
-Témoin : Eucalyptus grandis sans addition du champignon Hydnangium
-Traitement : Addition du champignon Hydnangium
-Paramètre suivi : incorporation de 15NH4 dans les racines fines d’Eucalyptus grandis
Le témoin : le % N15 est très faible attestant d’une incorporation négligeable d’NH4 ;
L’incorporation de 15NH4 dans les racines fines d’Eucalyptus grandis est donc due à la présence
du champignon Hydnangium traduisant un effet bénéfique pour la plante (+) et en contrepartie, il
reçoit les carbohydrates issues de la photosynthèse (+). Il s’agit de l’une des formes de gains tirés par
la plante (absorption d’ammonium) du champignon et la relation biotique est dite mycorhisation. En
effet, la forme d’azote puisée de la solution du sol par les plantes est NO3- (les nitrates étant la forme
d’azote la plus réduite) et grâce aux mycorhizes, d’autres formes d’azote sont véhiculées à la plante
via les hyphes fongiques.
Figure b
-Traitement : Addition du champignon Pisolithus tinctorius à Pinus taeda
-Paramètre suivi : teneur du phosphore en mg
- Indicateur de la présence du champignon Pisolithus tinctorius dans les racines de
Pinus taeda : dosage de la glucosamine
L’analyse de la figure b révèle que plus la teneur en glucosamine augmente, attestant d’une
pénétration de plus en plus importante du champignon Pisolithus tinctorius dans les racines du pin,
plus la teneur du phosphore en mg dans la plante augmente.
Donc, le champignon Pisolithus tinctorius est directement responsable de la nutrition phosphatée
du pin ; c’est là un autre aspect des bénéfices tirées de la mycorhisation, par les plantes ; en effet, les
mycorhizes interviennent largement dans l’alimentation phosphatée des plantes via minéralisation des
formes organiques par les phosphatases ou solubilisation des formes minérales insolubles par
libération d’acides organiques tel l’alpha gluconique acidifiant le milieu ou chélatant les cations
associés au phosphore et permettant la libération de la forme ionique soluble et absorbée par les
plantes . Plus encore, les hyphes fongiques peuvent intervenir dans le transport et transfert vers la
plante, du phosphore, réputé être très peu mobile dans le sol.
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VI-
Dans la première figure, on est en présence de deux traitements
-Effet de la salinité sur la luzerne ; le témoin est la concentration 0 mM de NaCl
-Effet de l’inoculation par un champignon pathogène « Verticillium sp» ; le témoin est la plante
saine
-Le paramètre suivi est la longueur de la plante en mm
Aussi bien pour les plantes saines qu’infectées, l’augmentation de la salinité entraine la diminution
de la longueur des plantes ; la luzerne ne supporte pas l’excès de sel et n’est donc pas une halophyte.
A la concentration 0 mM de NaCl , la longueur des plantes saines est légèrement supérieure à celle
des plantes malades ; aux doses 40 et 80 Mm, la longueur diminue proportionnellement avec
l’augmentation de la salinité, et la différence en longueur se creuse de plus en plus entre les plantes
saines et malades. La pathogénicité s’exprime plus avec la salinité.
Dans la figure A
Confrontation entre Trichoderma harzianum et l’isolat 80 de Verticillium
A la concentration 0mM de NaCl, la présence du champignon Trichoderma harzianum inhibe
fortement la croissance de Verticillium sp (% inhibition presque 70%)
Avec l’augmentation de la concentration de NaCl, l’inhibition de la croissance mycélienne de
Verticillium par Trichoderma s’atténue et est seulement de moins de 50% à la concentration 10 g/l
Dans la figure B
Confrontation entre Fusarium oxysporum et l’isolat 80 de Verticillium
A la concentration 0mM de NaCl, la présence du champignon Fusarium oxysporum inhibe la
croissance de Verticillium sp (% inhibition presque 25 %)
Avec l’augmentation de la concentration de NaCl, l’inhibition de la croissance mycélienne de
Verticillium par Fusarium oxysporum augmente et passe à 40% à la concentration 10 g/l.
Fusarium oxysporum et Trichoderma harzianum sont deux antagonistes de l’isolat 80 de
Verticillium .
En application de ces résultats, on pourrait proposer de lutter biologiquement contre la verticilliose
de la luzerne en utilisant Trichoderma harzianum en milieux de culture non ou très faiblement salés.
En milieux halomorphes, la lutte biologique devrait être basée sur l’utilisation de
Fusarium oxysporum.
« L’une des définitions du succès est la paix intérieure
provenant d’une satisfaction directe lorsqu’on a tout fait
pour être le meilleur que l’on puisse être »