Tour d’horizon de quatre laboratoires adossés à l’INP-ENSEEIHT. Des structures de qualité reconnues par les grands organismes de recherche et les institutions internationales. 4 LABORATOIRES IRIT LAPLACE IMFT LAAS Unité mixte de recherche du CNRS associée à l’Université de Toulouse II - Le Mirail (UTM), à l’Institut national polytechnique de Toulouse (INPT), à l’Université Paul-Sabatier (UPS), et à l’Université Toulouse 1 - Capitole (UT1), l’IRIT couvre l’ensemble des problématiques de recherche de l’informatique actuelle. Unité mixte de recherche du CNRS associée à l’Université de Toulouse II - Le Mirail (UTM) à l’Institut national polytechnique de Toulouse (INPT), à l’Université Paul Sabatier (UPS), et à l’ Université Toulouse I - Capitole (UTI), l’IRIT couvre l’ensemble des problématiques de recherche de l’infor- matique actuelle. Dans le domaine de la santé, l’innovation valorisée par le travail de ses chercheurs répond aux enjeux nouveaux de notre société. Dès 2007, avec la création du pôle Santé et autonomie, l’IRIT, a inscrit au premier rang de ses préoccupations les défis majeurs que sont la mise en place de systèmes informatiques pour la santé et les besoins liés à la qualité de vie des personnes malades, handicapées ou vieillissantes. Le laboratoire fédère une centaine de personnes autour des nouvelles approches liées aux technologies de l’information, de la gestion de la thérapeutique, de la prévention, du diagnostic et de l’assistance apportée aux personnes fragilisées. Les quatre grands domaines de recherche du pôle – imagerie biomédicale, gestion des données, modélisation du vivant, handicap et autonomie – historiquement liés à l’Enseeiht et à l’UPS, ont fait de l’IRIT un porteur de projet important au niveau régional, mais aussi national, européen et mondial. Qu’il s’agisse de projets de recherche ou de solutions plus immédiates de transfert de technologie, tous les travaux menés par le laboratoire fédèrent les compétences de manière à établir des ponts et des collaborations, non seulement entre les différents laboratoires (L’IRIT a ainsi créé, en collaboration avec des laboratoires dans le secteur des sciences et de la médecine PIL, une plate-forme interlaboratoire locale), mais aussi avec les centres cliniques, les constructeurs d’instruments et les PME (un tel décloisonnement assure le passage des nécessaires connaissances scientifiques aux entreprises qui mettront la technologie appropriée au service du public), et enfin avec la société dans son ensemble. Le laboratoire est partenaire du centre expert e-santé porté par le CHU de Toulouse et les pôles de compétitivité CBS et Aérospace Valley. CHIFFRES CLÉS 245 chercheurs et enseignants-chercheurs 248 doctorants 14 postdoctorants IRIT Institut de recherche en informatique de Toulouse IRIT Université Paul-Sabatier 118, route de Narbonne 31062 Toulouse cedex 9 Tél. : (33)5 61 55 67 65 Fax : (33)5 61 55 62 58 www.irit.fr Contact presse : Véronique Debats 05 61 55 65 10 [email protected] Contact presse : Anne Mauffret 05 61 23 11 85 [email protected] 7, avenue du Colonel Roche 31077 Toulouse cedex 04 Tél. : (33)5 61 33 62 00 Fax : (33)5 61 55 35 00 www.laas.fr Unité propre du CNRS associé à l’Université de Toulouse (Université Paul Sabatier, INSA, INP, ISAE, Université Toulouse 1 Capitole, Université Toulouse 2 Le Mirail), le LAAS est l’un des plus gros laboratoires du CNRS avec 700 personnes. Il mène des recherches en sciences et technologies de l’information, de la communication et des systèmes. Avec des applications multiples dans l’aéronautique, le spatial, les systèmes embarqués, la biologie, la santé ou l’énergie entre autres, il a reçu le label Carnot qui reconnaît son dynamisme auprès de l’industrie. Grâce à la synergie entre micro et nanotechnologies, électronique, robotique, informatique et auto- matique, les recherches du LAAS- CNRS ont de nombreuses applications en santé comme le démontrent ses deux axes stratégiques transdis- ciplinaires iLIV (interactions avec le vivant) et Adream (intelligence ambiante). Partenaire du pôle Cancer- Bio-Santé, le LAAS-CNRS est partie prenante de la plateforme nano biotechnologies de l’ITAV sur le site de Langlade. Il contribue également au Centre expert national e-santé en collaboration avec le CHU de Toulouse. Le développement de biocapteurs, de nano biosystèmes, de laboratoires sur puce, de robots et de systèmes intelligents lui permet de relever les grands défis à venir dans le domaine de la santé que ce soit pour la prévention, le diagnostic, la radiothérapie, la neurobiologie, la compréhension des mécanismes du vivant et de l’humain, la domotique médicale ou l’assistance aux personnes âgées ou handicapées. Des micros capteurs ultrasensibles, utilisant des approches basées sur les nanotechnologies, améliorent les techniques de détection, qu’elles soient électrochimiques, électromécaniques ou électromagnétique, en allant de l’optique aux radiofréquences. Des biopuces et laboratoires sur puce, intégrant le transfert, le traitement et l’interprétation des données par des techniques de classification et d’apprentissage, permettent une approche multifonctionnelle allant de la biologie moléculaire à la biologie cellulaire, avec l’objectif d’établir le diagnostic, voire le pronostic au plus près du patient. La micro ou nano structuration de surfaces applicables à la biologie et l’imagerie de cellules vivantes offrent de nouvelles techniques pour les biologistes. De nouveaux types de matériaux bio-inspirés explorent de nouvelles voies d’assemblage de matériaux biologiques et bio hybrides contrôlés à l’échelle de la molécule. De telles technologies sont étudiées pour intégrer de courts fragments d’ADN, appelés aptamères, au sein de systèmes micro et nano fluidiques pour le diagnostic médical en cancérologie ou pour l’élaboration de nanomatériaux énergétiques. De nouvelles méthodes de simulation à l’échelle atomique ou utilisant des algorithmes développés en robotique modélisent le mouvement de macromolécules flexibles afin d’explorer de nouvelles approches en bioinformatique avec des applications pharmaceutiques. D’autres recherches en robotique portent sur l’élaboration de modèles d’interaction de l’humain avec le robot ainsi que sur la robotique humanoïde. Associant les sciences humaines et les neurosciences, elles ouvrent ainsi des perspectives en santé publique. CHIFFRES CLÉS 200 chercheurs et enseignants-chercheurs 270 doctorants 34 brevets déposés depuis 2005 19 groupes de recherche et 2 équipes associées 900 publications par an 34 brevets déposés depuis 2005 70 entreprises membres du Club des affiliés LAAS LABORATOIRE D’ANALYSE ET D’ARCHITECTURE DES SYSTèMES LAAS TÉMOIGNAGE Bruno KRIEF, Business développeur secteur santé au sein de la PME Magellium • L’expertise scientifique de l’IRIT vous a-t-elle ouvert des perspectives industrielles en matière de santé ? Magellium est une PME Toulousaine spécialisée en imagerie numérique adressant les domaines de l’espace, la dé- fense et plus récemment le médical. Ma- gellium et l’IRIT-ENSEEIHT sont associés avec le CHU Toulouse et Pierre Fabre dans un projet collaboratif FUI (CAMM-4D) vi- sant à développer une solution d’imagerie multimodale pour le diagnostic non inva- sif du mélanome. L’équipe TCI de l’IRIT, à travers Hadj Batatia, apporte son savoir- faire algorithmique sur le traitement des images échographiques Haute Fréquence et OCT. Cette collaboration s’inscrit dans la logique de partenariat public-privé or- chestrée par le pôle de compétitivité Can- cer-Bio-Santé permettant de valoriser le savoir-faire académique et faire émerger de nouvelles filières industrielles en région. Magellium entretient par ailleurs d’autres relations au sein de l’RIT, notamment avec les équipes SIG et CORTEX sur les problé- matiques de datamining ou de vision. TÉMOIGNAGE Thierry BOSCH Coordinateur Recher- che ENSEEIHT-INPT et responsable de l’équipe OSE du LAAS Dans le domaine biomédical, l’acti- vité du groupe Optoélectronique pour les Systèmes Embarqués du LAAS porte actuellement sur les cancers de la peau, même si nos dispositifs pour- ront être adaptés à terme à d’autres traumatismes de la peau (brûlure, suivi de greffe…). Dans le cadre d’un projet financé par l’Australian Research Council et d’un programme bilatéral franco-australien FAST, nous développons en collaboration avec le Princess Alexandra Hospital de Brisbane et l’Université du Queensland un capteur laser à faible coût pour la détection en temps réel des mélanomes. Ce dispositif permettra d’optimiser l’acte chirurgical à prescrire.