ÉVANGILE DE MIZUÉ
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ÉVANGILE DE MIZUÉ
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EAN 9782842431938
Mizué Bachelard
ÉVANGILE DE MIZUÉ
Note : ce manuscrit se réfère à la traduction de la Bible ToB, version 2010. Certains passages de la Bible sont en italiques. Pour comprendre toute la teneur du manuscrit, il faut se référer aux Écritures exactes citées dans la Bible pour chaque verset.
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selon la traduction œcuménique de LA BIBLE ToB, version 2010 Évangile selon Matthieu (1.18-25) La naissance de Jésus Marie est vierge, c’est-à-dire exempte des impuretés de ce monde. Pure, elle ne peut engendrer que le pur (Mt 2.22-23). Tout cela arriva pour que s’accomplisse ce que le Seigneur avait dit par le prophète : « Voici que la Vierge concevra et enfantera un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous. » La visite des Mages (Mt. 2.1-12) Reconnaître l’enfant Jésus veut dire reconnaître un être « réa-lisé », celui qui a connu Dieu en lui rendant hommage par des prosternations et des offrandes. Une dévotion complète à celui que l’on reconnaît comme une incarnation divine, celui qui tisse le lien entre ego et Dieu pour que ne reste que le dernier. L’offrande des Mages sont : l’or (la terre), l’encens (le feu), la myrrhe (l’eau). L’air représente l’ange : l’astre Jésus-Christ. L’air est, au-dessus des trois autres qui sont observables. L’air est in-visible. C’est le souffle de Dieu. « Entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; ouvrant leurs cof-frets, ils lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » L’ego a besoin de richesse, cette richesse est abandonnée pour le Seigneur ; abandon de l’encens qui symbolise les pensées qui chauffent ; abandon des émotions. Il faut fuir les tentations du monde jusqu’à sa mort, pour que s’accomplisse l’appel du Seigneur. Dans la solitude, tu réalises Dieu.
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La fuite en Égypte (Mt 2.13-15) « Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : “Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte ; restes-y jusqu’à nouvel ordre, car Héro-de va rechercher l’enfant pour le faire périr.” Joselph se leva, prit avec lui l’enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Égypte. Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que s’accomplisse ce qu’avait dit le Seigneur par le prophète : d’Égypte, j’ai appelé mon fils. » Hérode est celui qui n’a pas réalisé Dieu. Il est le monde tel que les hommes l’imaginent et le vivent. Le massacre des enfants à Bethléem (Mt 2.16-18) « Alors Hérode, se voyant joué par les mages, entra dans une grande fureur et envoya tuer, dans Bethléem et tout son territoire, tous les enfants jusqu’à deux ans, d’après l’époque qu’il s’était fait préciser par les mages. Alors s’accomplit ce qui avait été dit par le prophète Jérémie : Une voix dans Rama s’est fait entendre des pleurs et une longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, parce qu’ils ne sont plus. » L’homme qui n’a pas réalisé Dieu tue les enfants innocents, ima-ges de Dieu, et provoque les larmes de la mère : la souffrance hu-maine qui ne peut pas être consolée puisqu’elle est hors de Dieu. Le retour d’Égypte (Mt 2.19-23) « …ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. » Ceux qui ne croient pas en Lui meurent. Jean le Baptiste (Mt 3.1-6) « Convertissez-vous : le règne des cieux s’est approché ! » Si vous croyez en Lui, alors il s’approche tout près de vous. Il faut une véritable conversion de l’esprit qui passe par un rituel concret.
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Évangile selon Luc (3.1-6) Jean le Baptiste prophète de Dieu « Il vint dans toute la région du Jourdain proclamant un baptême de conversion en vue du pardon des péchés. » Du point de vue du mental, il y a proclamation : parole et convic-tion. Ce n’est plus Jean le Baptiste qui baptise, mais Lui. Tant que l’homme ne réalise pas Dieu, il a encore une action, des efforts à faire. Il prépare le chemin pour ne pas se perdre et le rendre droit. Tout ce qui semble insurmontable, telle l’ascension d’une montagne, sera possible par l’abaissement de Dieu. Tout ce qui fait mal, telle la rocaille, sera aplani. Le but du chemin de l’homme est la vision de Dieu. Ce chemin se dévoile de lui-même. Jean le Baptiste annonce Celui qui vient (Lc 3.15-18) « Lui, il vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu ; il a sa pelle à vanner à la main pour nettoyer son aire et pour recueillir le blé dans son grenier, mais la bale il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » Par l’énergie du feu, tu détruis ce qui est faux dans ton intellect. D’abord, il faut nettoyer les pensées parasites qui ne Le réalisent pas et qui sont autant de poussière, de chaos dans la tête. Une fois le ménage effectué, le blé peut être recueilli. Le feu brûle et dé-truit ce qui reste de faux. La flamme, la vraie, reste. Évangile selon Matthieu (3.7-10) Appel de Jean à la conversion « Comme il voyait beaucoup de Pharisiens et de Sadducéens venir à son baptême, il leur dit : “Engeance de vipères, qui vous a montré le moyen d’échapper à la colère qui vient ? Produisez donc du fruit qui témoigne de votre conversion ; et ne vous avisez pas de dire en vous-mêmes : Nous avons pour père Abraham. Car je vous le dis, des pierres que voici, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la hache est prête à attaquer les racines des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jeté au feu.” »
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La conversion se reconnaît par le fruit. Si réelle est la conversion, réel est le fruit. Mais certains se disent convertis, ayant foi en Dieu alors qu’il n’en est rien. Ce n’est pas parce qu’on se dit chré-tien, bouddhiste ou autre, que l’on réalise le vrai Dieu : la vraie vacuité. Le véritable fruit ne se détruit jamais. Évangile selon Luc (3.7-9) Le message de Jean le Baptiste « Déjà même, la hache est prête à attaquer la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jeté au feu. » La hache de Dieu est la hache de l’âme de l’homme. Elle sélec-tionne et discrimine elle-même ce qui n’est pas du bon fruit. Les fruits de la conversion (Lc 3.10-14) « Si quelqu’un a deux tuniques, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; si quelqu’un a de quoi manger, qu’il fasse de même. » Car en réalité, tu es à la fois celui qui n’a pas de quoi manger et celui qui a de quoi manger. Celui qui a deux tuniques et celui qui n’en a pas. « N’exigez rien de plus que ce qui vous a été fixé. » Désidentifiez-vous de votre métier. « Ne faites ni violence, ni tort à personne et contentez-vous de votre solde. » Faites ce qui doit se faire avec détachement. Le militaire est par-fois appelé à la violence, mais si dans son âme, il se contente uni-quement de sa solde sans vouloir venger son pays ou œuvrer pour la bonne cause, il ne fera pas de tort. Il fera ce que Dieu veut. Même cet aspect est Volonté de Dieu.
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Évangile selon Matthieu (3.13-17) Jésus vient se faire baptiser « Alors paraît Jésus, venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour se faire baptiser par lui. Jean voulut s’y opposer : “C’est moi, disait-il, qui ai besoin d’être baptisé pas toi, et c’est toi qui viens à moi !” Mais Jésus lui répliqua : “Laisse faire maintenant : c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice.” Alors, il le laissa faire. Dès qu’il fut baptisé, Jésus sortit de l’eau. Voici que les cieux s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu’une voix venant des cieux disait : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu’il m’a plu de choisir.” » Jean s’oppose au fait que Jésus veuille se faire baptiser par lui. Il reste attaché aux idées : « Un Saint ne se fait pas baptiser par plus grand que lui. » Jésus, par son acte, va prouver que Jean est digne d’ôter les sandales. Jésus lui enseigne : « Laisse faire maintenant : c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice. » Ainsi, nous nous opposons, par principe, à toute situation. Par conviction personnelle, nous résistons à la situation. Il y a ten-sion : une opposition à la Volonté de Dieu qui s’exprime par le laisser-faire. Laisser les idées de justice aux affaires de Dieu. Si tu laisses faire, tu n’es plus l’auteur de ce qui se fait, tu te laisses faire par Dieu. « Voici que les cieux s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descen-dre comme une colombe et venir sur lui. » Tu sentiras une ouverture dans le ciel de ton esprit. À ce moment là, l’Esprit de Dieu pourra s’infiltrer par cette ouverture pour te rejoindre. Tu le verras avec les yeux intérieurs. « Et voici qu’une voix venant des cieux disait : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu’il m’a plu de choisir.” » Jésus-Christ est l’Homme réalisé. En Jésus-Christ, il y a tous les hommes. Nous sommes les fils bien-aimés, ceux que Dieu a choisis. Mais en réalité, il n’y a qu’un Fils. C’est uniquement CELA que nous devons réaliser. Tu entendras la voix intérieure.
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Évangile selon Matthieu (4.1-11) Jésus est tenté par le diable « Alors Jésus fut conduit par l’Esprit au désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il finit par avoir faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : “Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains.” Mais il répliqua : “Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme vivra, mais de toute parole sortant de la bouche de Dieu.” Alors le diable l’emmène dans la Ville Sainte, le place sur le faîte du temple et lui dit : “Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas, car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à Ses anges et ils te porteront sur leurs mains pour t’éviter de heurter du pied quelque pierre.” Jésus lui dit : “Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu.” Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne ; il lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit : “Tout cela je te le donnerai, si tu te pros-ternes et m’adores.” Alors Jésus lui dit : “Retire-toi Satan ! Car il est écrit : Le Seigneur ton Dieu tu adoreras et c’est à Lui seul que tu rendras un culte.” Alors le diable le laisse, et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient. » Le diable est l’homme. Il symbolise les différentes tentations de ce monde qui le pousse à se disperser. Il est tellement puissant qu’il s’exprime par les besoins du corps. Jésus a faim après avoir jeûné pendant 40 jours et 40 nuits. Il est tenté par le désir d’apai-ser sa faim et d’oublier Dieu. De ne penser qu’à lui. « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierrres deviennent des pains. » Mais seul Dieu ordonne. Le vrai Fils de Dieu ne demande rien pour lui-même. De même, lorsque le diable lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas, car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à Ses anges et ils te porteront sur leurs mains pour t’éviter de heurter du pied quelque pierre. » Dieu n’a rien à prouver. L’ego de l’homme ne pourra pas prouver que Dieu existe tant qu’il ne l’aura pas réalisé : « Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
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« Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne ; il lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit : “Tout cela je te le donnerai, si tu te prosternes et m’adores.” » Le culte de la richesse, le culte du corps, le culte du succès, le culte de la gloire, le culte de l’argent, le culte des mérites, tous ces cultes ne sont que pâles imitations du culte suprême : « Le Sei-gneur ton Dieu tu adoreras et c’est à Lui seul que tu rendras un culte. » Mais il n’est peut-être pas possible à ceux qui ne sont pas sur le chemin de la terre (du matériel) et de sa transformation, de rendre un culte à un Dieu qu’ils ne connaissent pas. L’Évangile selon Matthieu éclaire les hommes en résonance avec le monde de la dualité. Ils ont besoin de prier, d’allumer des cierges, de répéter des mantras, de faire des pujas et d’autres actes qui les rappro-chent de la transcendance. Ils peuvent aussi rendre grâce pour tous les bienfaits de la terre. Un authentique adorateur peut même être celui qui jouit de la compagnie d’autres êtres en buvant un verre de vin. Ce qui compte est l’état intérieur. Il n’est pas in-téressé par les plaisirs que cela lui apporte, mais il sent qu’il y a de la magie dans cet instant de grâce. Évangile selon Marc (1.9-12) Baptême et tentation de Jésus L’Évangile selon Marc éclaire la voie du désir instinctuel, plus particulièrement le désir sexuel transmué en création. L’énergie sexuelle orientée vers sa propre finalité, crée la perpétuation de l’espèce. L’énergie sexuelle orientée vers la transcendance, tend vers une création selon la Volonté divine : une œuvre divine. « Durant 40 jours, au désert, il fut tenté par Satan. Il était avec les bêtes sauvages et les anges le servaient. » Tout homme est avec les bêtes sauvages (l’instinct sexuel), mais seul celui qui est servi par les anges est vraiment Fils de Dieu.
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Évangile selon Luc (4.1-13) Jésus est tenté par le diable L’Évangile selon Luc éclaire au niveau du mental, l’intellect de l’homme. Le mental est le pouvoir du monde. Or le monde, tant qu’il n’est pas réalisé, est le diable. C’est le mental qui fait exis-ter le monde : le monde tel que nous le connaissons avec nos concepts et nos idées. Notre histoire est, en réalité, une projection de notre mental. Nous ne connaissons jamais le monde tel qu’il est. Cela se révèle avec la physique quantique ; on ne peut perce-voir cette réalité ; une particule peut être à deux endroits à la fois. C’est le royaume des paradoxes. On ne peut percevoir le change-ment total à chaque instant des phénomènes, et en même temps cette immobilité. « Je te donnerai tout ce pouvoir avec la gloire de ces royaumes, parce que c’est à moi qu’il a été remis et je le donne à qui je veux. » Le diable dit « ces royaumes » car il est divisé. Dieu est Un. Il n’y a qu’un seul royaume. Cela explique les états de conscience modi-fiés, les NDE, certains « pouvoirs » psychiques démontrés par la science actuelle qui se questionne. Tous ces phénomènes démon-trent le pouvoir du mental. Mais Dieu est au-delà de tous ces phé-nomènes. Il est la puissance qui fait exister le pouvoir du mental. Évangile selon Matthieu (4.12-17) Jésus commence à prêcher en Galilée « Ayant appris que Jean avait été livré, Jésus se retira en Galilée. Puis, abandonnant Nazara, il vient habiter à Capharnaüm, au bord de la mer, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali, pour que s’accomplisse ce qu’avait dit le prophète Ésaïe :
“Terre de Zabulon, terre de Nephtali, route de la mer, pays au-delà du Jourdain, Galilée des Nations ! Le peuple qui se trouvait dans les ténèbres a vu une grande lumière ;
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pour ceux qui se trouvaient dans le sombre pays de la mort, une lumière s’est levée.”
À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : “Conver-tissez-vous : le règne des cieux s’est approché.” La lumière est la manifestation de Dieu, de CELA. Tant que nous sommes des êtres mortels, nous nous trouvons dans le pays de la mort. Mais celui qui a vu la lumière s’est approché de Dieu et du règne des cieux, là où la mort n’existe pas, puisqu’elle est liée à la terre et ne concerne pas le ciel. La lumière révèle que nous ne sommes pas ce corps mortel. « Le peuple qui se trouvait dans les ténèbres a vu une grande lumière ; pour ceux qui se trouvaient dans le sombre pays de la mort, une lumière s’est levée. » À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : “Conver-tissez-vous : le règne des cieux s’est approché. » Quand on a vu la lumière, on ne peut QUE se convertir. Évangile selon Marc (1.14-16) Les quatre premiers disciples « Il proclamait l’Évangile de Dieu et disait : “Le temps est ac-compli, et le règne de Dieu s’est approché : convertissez-vous et croyez à l’Évangile.” » L’Évangile dérivé du grec « euaggelion », désigne le message de Salut. Cela signifie qu’il faut croire au message de Salut de Dieu. Toutes les religions et les livres saints parlent de messages de salut et elles viennent toutes de Dieu. Même le Bouddhisme qui nie l’existence d’une essence derrière l’existence et la voit comme vide, incarne un des aspects de Dieu. Car Dieu est à la fois vide et essence, et aucun des deux. Il est encore Aucun de « aucun des deux ». Car Dieu, essence, vide, Bouddha, Allah, Jésus, ne veulent rien dire. Ils sont immergés en Un. Ces mots ne sont valables que pour les hommes pour porter un message. Parmi les messages de salut,
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il est nécessaire pour l’homme de croire à son propre message de salut : celui qui résonne en lui-même et qui réveille une émotion de beauté et de larmes. Croire en l’Évangile, c’est croire avec son cœur au message de Salut : celui qui libère l’homme de lui-même. Comme Dieu est Tout, le message de Salut est partout. On ne peut pourtant le re-connaître que si quelque chose d’authentique vibre à l’intérieur. Évangile selon Luc (4.14-15) Jésus commence à enseigner en Galilée « Alors Jésus, avec la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, et sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans leurs synagogues et tous disaient sa gloire. » Alors que dans l’Évangile selon Matthieu, il y a le verbe « prê-cher », le verbe utilisé par Luc est « enseigner ». La dimension in-tellectuelle entre en jeu. Elle a été donnée à l’homme pour qu’il puisse comprendre les enseignements de Jésus, mais aussi, tout autre enseignement inspiré par l’Esprit Saint. L’Esprit Saint œu-vre dans ce monde au travers d’enseignements qui ne sont pas limités au Christianisme. L’enseignement de Jésus nous fait comprendre que les enseignements des autres Écritures sacrées (Coran, Upanishads, Thorah, …), sont les enseignements de Jésus. Évangile selon Matthieu (4.18-22) Les quatre premiers disciples « Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon appelé Pierre et André, son frère, en train de jeter le filet dans la mer : c’étaient des pêcheurs. Il leur dit : “Venez à ma suite et je vous ferai pêcheurs d’hommes.” Laissant aussitôt leurs filets, ils le suivirent. Avançant encore, il vit deux autres frères : Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère, dans leur barque, avec Zébédée leur père, en train d’arranger leurs filets. Il les appela. Laissant aussitôt leur barque et leur père, ils le suivi-rent. »
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Pour celui qui œuvre sur le chemin de la matière, il doit renoncer et abandonner toute activité pour suivre l’Appel. Laissant aussitôt leurs filets, ils le suivirent. Lorsque tu te sens tiraillé par ce que veulent les autres et ce qui t’aspire, c’est que l’Appel véritable n’est pas loin. Si tu suis l’appel intérieur, alors s’effectue un renoncement et une orienta-tion dans les actions extérieures. L’appel intérieur est reconnaissa-ble sur plusieurs points : • tu ne sais pas pourquoi tu le fais, mais tu le fais ; • tu ignores ce que cet appel va faire advenir de toi ; mais tu sens que c’est au plus juste de toi-même. Qu’il n’y a pas de gloire, ni de richesse derrière cet appel. Évangile selon Luc (5.1-11) Les quatre premiers disciples « Or, un jour, la foule se serrait contre lui à l’écoute de la Parole de Dieu ; il se tenait au bord du lac de Gennésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs qui en étaient descendus lavaient leurs filets. Il monta dans l’une des barques qui appartenait à Simon, et demanda à celui-ci de quitter le rivage et d’avancer un peu ; puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : “Avance en eau profonde, et jetez vos filets pour attraper du pois-son.” Simon répondit : “Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets.” Ils le firent et capturèrent une grande quantité de poissons ; leurs filets se déchiraient. Ils firent signe à leurs camarades de l’autre barque de venir les aider ; ceux-ci vinrent et il remplirent les deux barques au point qu’elles s’enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus en disant : “Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un coupable.” C’est que l’effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pris ; de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient les compagnons de Simon. Jésus dit à Simon : “Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu auras à capturer.” Ramenant alors les barques à terre, laissant tout, ils le suivirent. »
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Le mental, ce sont les pensées qu’on ne peut attraper. Elles s’échappent plus vite que l’éclair. Le filet est la vigilance. Si tu lances ton filet en suivant l’appel de Jésus, l’appel intérieur, alors tu verras toutes ces pensées apparaître tels des poissons se disper-sant. Or dans ce passage (contrairement au verset de l’Évangile de Jean), le filet se déchire car les disciples, bien que croyant Jésus, ne L’ont pas encore réalisé. « Ils le firent et capturèrent une grande quantité de poissons : leurs filets se déchiraient. » La vigilance, même en méditation, n’est pas assez forte tant que le temps n’est pas venu. Au-delà des pensées, entre les pensées, il y a un espace compa-rable à la mer. Quand les pensées sont toutes capturées, vidées, Jésus se révèle. Évangile selon St-Jean (21.1-11) « Simon-Pierre remonta donc dans la barque et il tira à terre le filet que remplissaient 153 poissons, et quoi qu’il y en eût tant, le filet ne se déchira pas. » Le filet ne se déchire pas car Jésus est ressuscité. Il est allé au-delà de la mort. Quand le voile qui te couvre la tête s’en va avec le dernier poisson que tu as attrapé, alors a lieu la résurrection. « Le disciple que Jésus aimait dit alors à Pierre : “C’est le Sei-gneur !” Dès qu’il eut entendu que c’était le Seigneur, Simon-Pierre ceignit un vêtement, car il était nu et se jeta à la mer. » Le fait de se réaliser, d’être éveillé, de s’illuminer, de réaliser la non-dualité, ne dépend pas de l’homme mais de l’amour de Jésus, de Dieu, de la grâce. Par cette grâce, nous pouvons reconnaître ce qu’il y a derrière les apparences du monde des pensées, au fond de l’eau. Une fois reconnue la véritable esssence de toute chose, on se jette à la mer pour se fondre en Lui. Mais tu gardes un vête-ment pour continuer à fonctionner dans le monde alors que ton âme est unie à celle de Jésus.
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Évangile selon Matthieu (4.23-25) Jésus enseigne, prêche et guérit « …et on lui amena tous ceux qui souffraient, en proie à toutes sortes de maladies et de tourments : démoniaques, lunatiques, paralysés ; il les guérit. » En vérité, les tourments de l’âme sont maladies de ce monde. Jésus guérit les esprits impurs. Qui ne s’est pas senti possédé un jour ? Jalousie maladive, dépendance excessive, troubles obses-sionnels, angoisses perpétuelles, tels sont les tourments d’un esprit paralysé. Tous ces tourments sont portés sur l’extériorité. On est jaloux de quelque chose, dépendant de quelqu’un, cela se fixe sur un objet. Mais lorsque tout objet est dépassé, le tourment n’a plus de raison d’être. Ce tourment nous fait tourner autour du même schéma inconscient : nous avons l’impression de répéter et répéter les mêmes scénarios, signe que l’on cherche encore Dieu ou la conscience universelle. Évangile selon Luc (6.17-18) Succès de Jésus auprès des foules « …ils étaient venus pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies, ceux qui étaient affligés d’esprits impurs étaient guéris. » Entendre, écouter, sont les maîtres-mots de la parole sainte. La parole sainte se cache au-delà du visible. Elle ne se reconnaît que par l’écoute de ce qui est entre les mots. Le contenu importe peu, c’est la parole quelle qu’elle soit de Jésus qui produit cet effet. Ainsi, la parole sainte se révèle par les livres sacrés : les Upa-nishads, la Bible, le Coran, la Thorah. Elle se révèle en celui qui a réalisé Dieu : celui qui a réalisé Bouddha, le Tao, le Soi, Allah. L’homme ordinaire exerce sa conscience à l’acceptation de cette parole. Le mental est transformé dans son fonctionnement ordi-naire.
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Évangile selon Matthieu (5.1) Le Sermon sur la montagne « Jésus monta dans la montagne. Il s’assit. » Tout ce que tu fais sur la terre est le symbole de Dieu. La mon-tagne ne se laisse atteindre le sommet que par l’effort et la volon-té. Une fois au sommet, le repos est assuré. Évangile selon Luc (6. 12-13) Jésus désigne douze apôtres « En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier et il passa la nuit à prier Dieu ; puis le jour venu, il appela ses dis-ciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’apôtre. » Même si l’ascension de la montagne se fait selon une volonté personnelle, celui qui entend véritablement l’Appel divin n’est pas maître de cet Appel. Cela signifie que le jour est venu. Que sur une multitude, un peuple entier, seuls douze hommes sont choisis pour entendre l’Appel. On ne choisit pas le jour. On ne choisit pas à être disciple ou apôtre. On le devient par la grâce du Christ. Évangile selon Matthieu (5. 3-11) Un bonheur inespéré « Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux. Heureux les doux : ils auront la terre en partage. Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, ils seront rassa-siés. Heureux les miséricordieux : il leur sera fait miséricorde. Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu. Heureux ceux qui font œuvre de paix : ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux.
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Heureux êtes-vous lorsque l’on vous insulte, que l’on vous per-sécute et que l’on dit faussement contre vous toute sorte de mal à cause de moi. Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récom-pense est grande dans les cieux ; c’est ainsi en effet qu’on a per-sécuté les prophètes qui vous ont précédés. » Le bonheur est à portée de main pour ceux qui voient le monde avec les yeux du cœur. Ceux qui sont sur le chemin authentique souffrent du monde. Ils pleurent de voir la peine du monde, l’injustice flagrante. Ils œu-vrent selon ce qu’ils croient être juste. Non pas au nom de la justice du monde, mais au nom d’une justice qui les dépasse. Je ne peux faire autrement que de suivre mon aspiration, même si elle ne rencontre que défaveurs et regards de mépris. Car la véri-table aspiration n’est que peu en adéquation avec les normes extérieures. Elle part de l’intériorité pour se muer en acte. Ce qui est d’abord juste pour soi, le sera par Dieu. Tu as toujours pensé être plein de ton ego, mais tu ne sais juste pas qui tu es. Suis ton aspiration profonde et elle te mènera au vrai Soi. Évangile selon Luc (6.20-26) Les heureux et les malheureux Les apparences sont trompeuses. Alors que celui qui s’estime satisfait de ce monde ne cherche pas le sens ultime de la vie, le centre du tout, celui-là, malgré les apparences, est le plus malheu-reux. Ainsi, même si sur ce dur chemin vous pleurez, vous êtes totale-ment insatisfaits, vous êtes pauvres malgré la satisfaction des besoins matériels, tout cela œuvre comme les prémisses de votre futur accomplissement. Car ce sont justement ces pleurs et ces souffrances qui vous poussent à Le chercher plus profondément de toute votre âme. La satisfaction de l’ego ne peut être que momentanée. Le vérita-ble bonheur ne se situe pas sur le plan de l’humain cherchant à
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satisfaire ses désirs. Le désir de Dieu seul est le vrai désir ou le désir de ne plus avoir de désir. C’est la même chose. Évangile selon Matthieu (5.13-16) Sel de la terre et lumière du monde Nous ne sommes pas ce que nous croyons. Qu’est-ce qu’un homme ? Nullement l’enveloppe corporelle, mais ce qui fait la saveur de l’homme. Si nous perdons notre saveur, comment re-deviendrons-nous un homme ? Seul celui qui perçoit la saveur, a la grâce de goûter à la lumière. Car nous sommes lumière. Retrouver cette saveur, c’est sentir que ÊTRE vibre dans le moment présent. On ne “pense” pas la saveur. On la goûte en mobilisant tout son être. Nous connaissons la saveur d’une fraise, d’un fromage, mais nous ne connaissons pas la saveur de l’homme. Goûter pour la première fois un aliment, c’est comme découvrir la lumière du sel. Cette découverte s’extériorisera dans le monde. Votre lumière invisible sera perçue par les hommes qui se mettront en quête. « De même, que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes actions, ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux… » Évangile selon Marc (9.50) « C’est une bonne chose que le sel. Mais si le sel perd son goût, avec quoi le lui rendrez-vous ? Ayez du sel en vous-même et soyez en paix les uns avec les autres. » Lorsque nous perdons la saveur de l’existence terrestre, nous perdons goût à la vie et nous cherchons à l’extérieur ce qui pourra lui rendre de sa saveur. Les passions nous animent. La recherche d’un meilleur emploi, l’obsession amoureuse, les activités de toutes sortes, l’envie de changer les autres pour avoir la paix. Mais le sel est en nous-même et c’est en nous-même que se trouve la paix.
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(Mc 4.21) : « Est-ce que la lampe arrive pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur son support ? » En réalité, cette insatisfaction humaine est le potentiel de lumière. Elle est la lampe. L’accueil de la lumière. Or, l’insatisfaction est cachée sous le lit. Nous ne voulons pas la ressentir et la voir. Elle est pourtant le support de l’éveil. Évangile selon Luc (14.34-35) Si le sel devient sans goût Nous naissons parfaits sans aucune idée sur soi et sur le monde. Peu à peu, nous perdons cette saveur sacrée sans être capables de la retrouver. « Oui, c’est une bonne chose que le sel. Mais si le sel lui-même perd sa saveur, avec quoi la rendra-t-on ? Il n’est bon ni pour la terre, ni pour le fumier : on le jette dehors. Celui qui a des oreil-les pour entendre, qu’il entende. » Nous perdons notre lien à la Terre. Nous ne la nourrissons plus. Nous devenons destructeurs. Cet homme ayant perdu sa saveur, on le jette dehors. Il nous faut nous débarrasser de nos idées sur soi et sur le monde. Nos idées sont entendues par nos oreilles intérieures. Par l’écoute attentive, on jette les idées dehors sans les juger comme bonnes ou mauvaises. On les écarte toutes ! (Lc 8.16) : « Personne n’allume une lampe pour la recouvrir d’un pot ou pour la mettre sous un lit ; mais on la met sur un support pour que ceux qui entrent voient la lumière. » Quel est le but ultime de l’humain ? Le but ultime de l’humain n’existe pas. Le but ultime vient de « Personne ». Personne n’al-lume une lampe. Personne est Dieu. Son but ultime dans le monde de la dualité est de Se reconnaître Lui-même comme lumière. En réalité, l’humain tel qu’il se conçoit n’existe pas. Il n’y a per-sonne. (Lc 18.33) : « Après l’avoir flagellé, ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » L’humain tel qu’il se conçoit doit mourir après avoir été flagellé en esprit. Ainsi, il ressuscitera. Il se réalisera.
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Évangile selon Matthieu (5.17-20) Jésus et la Loi « Car en vérité je vous le déclare, avant que ne passent le ciel et la terre, pas un i, pas un point sur le i ne passera de la Loi que tout soit arrivé. » La Loi dont Jésus parle est avant la manifestation, avant le ciel et la terre, et tout ce qui constitue ce monde, dont la perception du temps. La Loi est en dehors du temps. Tout arrive, arrivera, est déja arrivé par elle. « Car je vous le dis : si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, non, vous n’entrerez pas dans le royau-me des cieux. » La justice des scribes et des pharisiens, experts de la Bible, est celle d’hommes ordinaires interprétant les Écritures sacrées selon leur vision du monde et non par la Vision de Dieu. Celle-ci sur-passe toute justice. Elle est Loi. Justice même. Seule la Vision de Dieu permet l’accomplissement de Sa justice. L’homme ordinaire juge le monde selon ses propres valeurs cultu-relles, son histoire personnelle, sa moralité, sa façon de voir le monde, sa notion du bien et du mal et ses propres souffrances. Tout cela œuvre comme une influence conditionnée : croyant être libre, il ne l’est pas. Il est totalement soumis par sa propre réalité, reflet de son monde intérieur. La libération se trouve dans l’ané-antissement de ces chaînes et, paradoxalement, par la soumission totale à la Justice de Dieu. Évangile selon Matthieu (5.21-26) Sur l’offense et la réconciliation « Et moi je vous dis : quiconque se met en colère contre son frère en répondra au tribunal ; celui qui dira à son frère : “imbécile” sera justiciable du sanhédrin. » Tant que la vision de soi et de l’autre perdure dans le monde, la colère œuvre comme une offense personnelle narcissique. L’autre est dans le faux, l’autre est un imbécile. Et l’imbécile trouve que
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l’autre est un fieffé menteur. Ainsi en va-t-il du jeu de la justice des hommes et du tribunal qu’ils ont imaginés. « Quand donc tu vas présenter ton offrande à l’autel, si là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse-là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; viens alors présenter ton offrande. » Si tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi et que tu vas présenter ton offrande à l’autel, tu n’es pas tranquille en ton âme pour être complètement dans la Présence de Dieu. Ainsi, occupe-toi d’abord des affaires qui te tourmentent afin de pouvoir te donner entièrement et pleinement en Dieu. « Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire, tant que tu es en-core en chemin avec lui, de peur que cet adversaire ne te livre au juge, le juge au gendarme et que tu ne sois jeté en prison. » Tant qu’il y a chemin, il y a adversaire ; des personnes avec qui nous nous battons en duel. Tant que nous nous battons contre le monde, nous en payons le prix. Si nous blessons un adversaire, celui-ci nous le rendra. « En vérité, je te le déclare : tu n’en sortiras pas tant que tu n’au-ras pas payé jusqu’au dernier centime. » Évangile selon Marc (11.25) « Et quand vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, pour que votre Père qui est au cieux vous pardonne aussi vos fautes. » Quand nous avons quelque chose contre quelqu’un, nous sommes en colère. Nous aimerions pardonner la « faute » de l’autre, mais nous avons à pardonner notre colère en premier lieu, comme le Père pardonne aussi nos fautes. Avec un cœur bienveillant, nous ouvrir à la colère pour notre réconciliation, telle une mère regardant la crise de son enfant comme une manifestation d’un manque d’amour.
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Évangile selon Luc (12.57-59) Avant d’être devant le juge « Pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-même de ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magis-trat, tâche de te dégager de lui en chemin, de peur qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au garde et que le garde ne te jette en prison. » Le mental est le reflet de ce qui se passe dans le monde. Enfermés dans notre tête, nous jugeons nos propres pensées et nos propres actes. Mais ce jugement part de ce que nous connaissons, de ce qui est appris du monde. Juger par nous-même de ce qui est juste, c’est devenir tel le nouveau-né innocent de tout pêché. Notre ad-versaire est notre propre mental qui nous traîne devant le juge. Le juge nous livrant au garde et le garde nous jetant dans la prison de notre esprit. Pensées chaotiques. C’est pourquoi la tâche est de nous en dégager. « Je te le déclare : Tu n’en sortiras pas tant que tu n’auras pas payé jusqu’au dernier centime. » Le paiement, c’est l’idée de nous racheter. Pièce par pièce, je redonne à Dieu toutes mes identifications. Tout ce qui, en réalité, ne m’appartient pas. L’argent ne nous appartient pas, tout comme ce mental chaotique. J’abandonne tout, pour que ne reste que le chiffre 0. Là où le + et le – coexistent. Évangile selon Matthieu (5.27-30) Sur l’adultère et les pièges pour la foi « Quiconque regarde une femme avec convoitise a déjà, dans son cœur, commis l’adultère avec elle. » Dans le monde, les tentations pour y rester sont multiples. Le monde est la femme séductrice, créatrice, engendrant les phéno-mènes, se déguisant pour mieux appâter. Elle peut enchaîner le cœur de tout homme mais aussi le libérer. La convoitise pour les choses de ce monde cache en réalité, le désir de s’unir à Lui. Tant que nous ne serons pas unis à Lui, nous chercherons à convoiter des objets, des personnes, des situations, des expériences.
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« Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi : car il est préférable pour toi que périsse un seul de tes membres et que ton corps tout entier ne soit pas jeté dans la géhenne. » L’œil droit voit le monde d’une certaine manière. Il est relié à une vision du monde carrée et limitée, figée dans une réalité construite. L’œil gauche voit au-delà de la matière, au-delà de l’apparence du monde. À un moment donné du chemin, on se sépare de notre œil droit dont notre corps, tel qu’on le perçoit, dépend. « Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi : car il est préférable pour toi que périsse un seul de tes membres et que ton corps tout entier ne s’en aille pas dans la géhenne. » La main droite veut saisir les choses de ce monde. Elle est la main agissante, mais elle n’est pas unie à celle de gauche : l’action orientée dans la chute du corps. Le corps seul peut être dans la chute. Que celui qui comprenne, comprenne. Évangile selon Marc (9.43, 47-48) « Si ta main entraîne ta chute, coupe-la ; il vaut mieux que tu entres manchot dans la vie que d’aller avec tes deux mains dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint pas. » Quand nous sommes animés par toutes les passions liées à des situations qui nous font souffrir, nous voudrions agir tout de suite sur celles-ci. C’est un feu émotionnel qui ne s’éteint pas. Seule la Source peut l’éteindre. Je suis tel le manchot, sans autre volonté que la volonté de m’immerger dans la Source suprême. « Et si ton œil entraîne ta chute, arrache-le ; il vaut mieux que tu entres borgne dans le royaume de Dieu que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne. » Figés dans notre vision du monde, nous nous accrochons à celle-ci et nous expérimentons les conflits intérieurs sans fin. Qu’une parole se heurte à notre vision du monde, et nous voici dans les affres des tourments. Le royaume de Dieu ne se donne à voir qu’à celui qui se défait de toute vision. Seul reste l’Œil de Dieu.
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Évangile selon Matthieu (5.31-32) Sur le divorce « Et moi, je vous dis : quiconque répudie sa femme – sauf en cas d’union illégale – l’expose à l’adultère, et si quelqu’un épouse une répudiée, il est adultère. » La femme est l’intériorité de l’homme : l’intuition, la grotte, l’é-coute, la face cachée. Quiconque répudie sa femme, sa dimension féminine, va exposer son être à une division, une trahison de soi. L’union sacrée est l’acceptation totale du mâle et de la femelle. Évangile selon Marc (10.6-12) « Mais au commencement du monde, Dieu les fit mâle et femelle. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’atta-chera à sa femme et les deux ne feront qu’une seule chair. Ainsi, il ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni. » Au commencement du monde, à la naissance, l’homme est à la fois mâle est femelle. En apparence lié à un seul sexe, mais in-térieurement lié à un autre. C’est pourquoi, à la naissance, l’être se sépare de son père et sa mère qui est Dieu et/ou la Mère uni-verselle. L’homme en apparence mâle recherchera sa partie féminine pour ne former qu’une seule chair. Que l’homme ne sépare pas dans ses idées, ses actes, ce que Dieu a uni. L’idée d’un être féminin complètement opposé à lui doit disparaître. « …et si la femme répudie son mari et en épouse un autre, elle est adultère. » De même, si la femme en apparence femelle rejette sa véritable âme intérieure – son époux –, et épouse quelqu’un du monde ex-térieur, alors elle est adultère à Dieu.
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Évangile selon Luc (16.18) « Tout homme qui répudie sa femme et en épouse une autre est adultère ; et celui qui épouse une femme répudiée par son mari est adultère. » L’homme qui répudie sa femme et en épouse une autre, est le même homme qui épouse une femme répudiée. Quiconque répu-die sa femme, épouse dans le même temps une femme répudiée. Évangile selon Matthieu (5.33-37) Sur les serments « Et moi je vous dis de ne pas jurer du tout : ni par le ciel car c’est le trône de Dieu, ni par la terre car c’est l’escabeau de Ses pieds, ni par Jérusalem car c’est la ville du grand Roi. » Tant que l’homme n’a pas atteint Dieu, il lui est impossible de jurer fidélité à des serments, puisque c’est Dieu lui-même qui est représenté dans le jurement. L’homme reste humble car il ne déci-de de rien. « Ne jure pas non plus sur ta tête, car tu ne peux en rendre un seul cheveu blanc ou noir. » Jurer sur sa tête n’est pas fiable, car la tête n’appartient pas à l’homme. Pas même un cheveu blanc ou noir. Pas même le pré-sent, ni l’avenir. « Quand vous parlez, dites Oui ou Non : tout le reste vient du Malin. » Tout ce que l’homme ordinaire peut dire est : « Oui, tout est Dieu », ou « Non, rien n’est Dieu ». Le monde peut être vu de deux manières : tous les phénomènes jusqu’au plus petit vol du papillon vient de la main de Dieu, y compris ce que nous considérons comme le Malin. Ou : tout est le Malin dans les phénomènes, même le plaisir le plus subtil. Ainsi l’accès à Dieu réside dans le Oui total d’un homme dans toutes les expériences qu’il vit. L’accès à Dieu réside également dans le Non total d’un homme dans toutes les expériences qu’il vit. Mais nous ne pouvons pas choisir les deux en même temps.
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L’homme ordinaire suit le chemin du Oui ou du Non, jusqu’à parvenir à l’adéquation du Oui et du Non, et de la disparition de ceux-ci. Évangile selon Matthieu (5.38-42) Sur la vengeance « Et moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Au contraire, si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre. » La gifle vient du monde. Nous recevons une gifle à chaque fois que notre idéal est atteint. Que je me dise que tout va bien et l’instant d’après, le monde m’envoie une gifle. La résistance à toute souffrance la maintient, l’exacerbe et nous enchaîne à notre schéma conditionné : fuir la douleur et chercher le bonheur. Si dans le monde, quelqu’un me gifle, je lui tends l’« autre » joue : la joue intérieure. Je m’ouvre à la gifle inconditionnellement. Je vais vers elle au lieu de réagir contre elle. « À qui veut te mener devant le juge pour prendre ta tunique, laisse aussi ton manteau. » L’homme ordinaire considère que son vêtement lui appartient, il s’érige en juge des biens matériels. Qu’un seul de ce qu’il prétend être ses biens matériels lui échappe et le voilà prêt à sortir les dents. Le véritable Juge siège dans la nudité de l’âme. Tu es né innocent et nu, l’âme pure. « Si quelqu’un te force à faire 1000 pas, fais-en 2000 avec lui. À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos. » Les signes de Dieu dans le monde sont multiples à qui sait les reconnaître. Mais pour l’ego de l’homme, ces signes font peur et donnent envie de tourner le dos. À chaque fois qu’il est dérangé dans son sentiment d’existence, il cherche à fuir le monde ou à l’agresser. Il lui est demandé de se tourner plus profondément en lui-même et de se donner entièrement.
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Évangile selon Luc (6.29-30) « À qui te frappe sur une joue, présente encore l’autre. À qui te prend ton manteau, ne refuse pas non plus ta tunique. À quicon-que te demande, donne, et à qui te prend ton bien ne le réclame pas. » Nous sommes notre propre ennemi. En réalité, cet ennemi est l’amour du Soi qui se cherche. Notre propre esprit nous flagelle par ses coups, ses jugements, ses vols et ses biens. À nos yeux, nous ne pouvons pas être parfaits. Soumis à cet esprit tyrannique, nous ne pouvons que nous abandonner car le combattre n’est pas possible. Prêts à donner, prêts à présenter notre joue. Dès que nous sommes prêts à mourir, l’esprit tyrannique s’apaise et se ré-vèle à lui-même : pur amour. « Et comme vous voulez que les hommes agissent envers vous, agissez de même envers eux. » De même, nous aimerions que notre juge intérieur soit bien-veillant ; nous pouvons agir avec lui comme nous voudrions qu’il agisse. Évangile selon Matthieu (5.43-47) Sur l’amour pour les ennemis « Et moi, je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécuteront afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et les injustes. » De la lumière du soleil telle la lumière de Dieu, nous sommes tous bénis par Lui. Jésus parle du réel amour. Il n’est pas celui qui m’attache aux êtres que je crois aimer. Il n’est pas non plus amour d’un Saint ou du bon. Il est amour pour les ennemis. Ces ennemis se trouvent à la fois dans le monde à l’extérieur de moi, et dans mon monde intérieur. De même qu’agir en ce que je crois être amour alors qu’il n’est que le reflet de ma division entre justes et injustes, révèle un manque d’amour. L’amour n’a ni de justes, ni d’injustes. Ni de bons, ni de méchants, ni de moi, ni de l’autre et en même temps tout cela.
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« Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense allez-vous en avoir ? Les collecteurs d’impôts eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? » L’amour de l’homme ordinaire attend une récompense en retour. L’amour parfait se suffit en lui-même. « Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extra-ordinaire ? Les païens n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » L’amour parfait se mérite quand l’homme ne l’attend pas. Il salue tout le monde en tant que frères. Tant que l’homme est coupé de Dieu, il est conditionné par le temps et il pense pouvoir être par-fait un jour. Or, le Père céleste est parfait depuis le commence-ment et avant même le commencement du temps. Celui qui le réalise devient parfait, comme est parfait le Père céleste. Évangile selon Luc (6.27-28, 32-36) « Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. » Au niveau intellectuel, nos pensées nous haïssent constamment, nous maudissent et nous calomnient car figées dans un idéal de perfection. Mais celui qui écoute vraiment, les accueille avec bénédiction et les aime car il sait qu’elles ne sont qu’une cou-verture qui cache la lumière. « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance vous en a-t-on ? Les pécheurs eux-mêmes en font autant. » Nous aimons nos pensées positives narcissiques sur nous-même : je suis bon, je suis fort. Mais celui qui écoute vraiment, les ac-cueille avec la même bénédiction que nos idées haïssantes sur nous-même. Car le pécheur est soi-même qui ne se reconnaît pas. « Et si vous prêtez à ceux dont vous espérez qu’ils vous rendent, quelle reconnaissance vous en a-t-on ? Même des pécheurs prê-tent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. »
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De même que nous pensons qu’il y a dans le monde des êtres et des choses qui nous appartiennent – que nous pouvons « prêter » –, nous nous accrochons à nos idées et à notre intellect dans l’optique de prêter nos idées sur nous-même aux autres pour nous reconnaître. Car le pécheur est celui pour qui « prêter » signifie reconnaître. « Mais aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espé-rer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les Fils du Très-Haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants. » Comme je suis pécheur et ennemi de mon moi ultime, je ne peux que m’aimer et me faire du bien, même en prêtant. M’aimer non pas pour ce que je fais, mais m’aimer dans mon ingratitude et ma méchanceté afin de reconnaître enfin Qui je suis vraiment : le Fils du Très-Haut. Évangile selon Matthieu (6.1-4) Sur la manière de donner « Gardez-vous de pratiquer votre religion devant les hommes pour attirer leurs regards ; sinon, pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. » Dans le monde, la tentation de vouloir se reconnaître à travers les yeux de l’autre est extrêmement forte. Nous sommes attirés par les promesses du monde qui sont les promesses des hommes. Le véritable trésor se trouve caché par tous les regards sauf du regard de Dieu. La véritable pratique ne s’offre pas aux regards visibles. « Quand donc tu fais l’aumône, ne le fais pas claironner devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, en vue de la gloire des hommes. En vérité, je vous le décla-re : ils ont reçu leur récompense. » L’authenticité n’est qu’en soi-même. Quand j’agis dans le monde, je le fais au plus profond de mon intimité, sur un acte qui résonne avec qui je suis vraiment. Cet acte est dénué d’une volonté de gloire personnelle.
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« Pour toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » Chaque acte extérieur par la main agissante droite, est en réalité une aumône authentique à Dieu par la main gauche de l’abandon de soi. L’acte fait par la main droite n’a aucune importance. Seule compte la vision de cette aumône par Dieu pour me relier au plus profond de mon être, qui est en réalité LUI. La main gauche commande en secret l’acte de la main droite. Seul le Père in-visible peut reconnaître un don authentique : car l’authenticité est la Vérité et elle est invisible aux yeux du monde. Évangile selon Matthieu (6.5-8) Sur les fausses manières de prier « Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites qui aiment faire leurs prières debout dans les synagogues et les car-refours afin d’être vus des hommes. En vérité, je vous le déclare : ils ont reçu leur récompense. » Toute action qui tend au but de se faire remarquer est courronnée de succès. J’entends par là que cette action vue par les hommes, engendre la récompense d’une satisfaction personnelle et d’un sentiment d’existence. Or, c’est manquer le but essentiel de toute vie : l’action gratuite de grâce à Dieu ou de grâce de la vie, ou toute grâce qui résonne au plus profond de soi. Cela est l’Unique désir recevable. « Pour toi, quand tu veux prier, entre dans ta chambre la plus re-tirée, verrouille ta porte et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le secret, Et ton Père qui voit dans le secret te le rendra. » Le recueillement dans la solitude est l’acte authentique ouvrant la porte qui donne accès à la grâce de ton Père, ta Mère, Jésus-Christ, le Soi Ultime, la vacuité, Allah. La chambre la plus retirée est la plus proche de toi, celle où toi seul as accès : l’intériorité la plus profonde de ton être. Restes-y. Le regard de Dieu pourra te frapper selon Sa volonté et te faire reconnaître le visage qu’Il a choisi de dévoiler pour toi : Dieu, Allah, Bouddha, ou rien de tout cela et en même temps tout et Un seul Unique.
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Évangile selon Matthieu (6.9-14) Le « Notre Père » « Notre Père céleste fais-Toi reconnaître comme Dieu fais venir Ton règne fais se réaliser Ta volonté sur la terre comme à l’image du ciel. » Dieu a créé l’homme, Sa créature à Son image. L’homme, malgré sa volonté, ne peut pas reconnaître Dieu, seul Dieu peut Se faire connaître. En se reconnaissant l’un et l’autre comme étant Un seul, une volonté unique peut se réaliser sur la terre à l’image du ciel. « Donne aujourd’hui le pain dont nous avons besoin. » La créature à laquelle Dieu ne S’est pas fait connaître ne sait pas de quel pain elle a besoin. Par la prière, elle accorde une foi totale dans tout ce qui lui arrive. Dieu pourvoit à tous selon ses besoins, et ces besoins ne se situent pas sur un plan matériel alimentaire, bien que cela aussi se fasse selon Sa volonté. « Pardonne-nous nos torts envers Toi comme nous-même nous avons pardonné à ceux qui avaient des torts envers nous » En premier lieu importe le pardon de nos torts, avant même le pardon à ceux qui avaient des torts envers nous. Le pardon ultime divin œuvre dans le passé comme dans le futur. Le pardon ultime est uniquement dans l’instant. « et ne nous expose pas à la tentation mais délivre-nous du Tentateur. » La tentation est de ce monde. Elle est l’expression du grand Ten-tateur. La plus grande des tentations réside dans le fait de voir les œuvres du Malin partout au nom du bien que l’homme ne connaît pas. Au nom du bien, on détruit le mal. Au nom du bien et de ce qui doit se faire, on condamne les actes, les êtres, les choses. Le Tentateur existe dans l’âme de l’homme.
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« En effet, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera à vous aussi. » La seule faute des hommes est de n’avoir pas reconnu Dieu. Or Dieu ne Se révèle pas selon la volonté personnelle des hommes. C’est à dessein qu’Il garde Ses brebis dans les ténèbres pour n’en dévoiler qu’une ou deux à la lumière. Ainsi, que peut bien par-donner un homme ? Il ne le peut pas dans sa condition. Il n’y a nulle faute. Uniquement le dessein de Dieu. Cela est le véritable pardon du Père céleste. Évangile selon Luc (11.2-4) « Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. » La nourriture essentielle, celle de l’âme, n’est pas soumise à l’im-permanence comme le pain de blé que nous consommons dans le monde. Si le pain de l’âme nous est donné, alors notre nourriture est déjà assurée pour chaque jour. Car l’éternité nous est donnée. « Pardonne-nous nos pêchés, car nous-même nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. » Lorsque Dieu pardonne les péchés d’un homme, celui-ci, simul-tanément, pardonne à tous. Le pardon ultime est dans l’instant. Hors du passé, hors du présent. Hors du temps. « Et ne nous expose pas à la tentation. » Celle de notre propre esprit qui se disperse hors de Dieu, hors de lui-même. Évangile selon Matthieu (6.16-17) Sur la manière de jeûner « Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air sombre comme font les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. En vérité, je vous le déclare : ils ont reçu leur récompense. » Ne vous fiez pas aux apparences. Pour ceux qui sont sur le che-min spirituel, vous rencontrerez des hommes déguisés en Saints,
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des hommes prêchant des paroles retenues d’apparente bonté, des hommes menant une vie de piété exemplaire, et même des hommes déguisés à l’ordinaire montrant qu’ils ont une vie sainte. Ceux-là reçoivent leur récompense à la mesure de leurs attentes. Seul celui qui a vu le visage de Dieu reconnaît un véritable Saint. Ne vous amusez pas à ce jugement et cultivez un authentique jeûne. « Pour toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visa-ge, pour ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais seule-ment à ton Père qui est là dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » Le jeûne est le renoncement d’une nourriture matérielle quelle qu’elle soit. Plaisir du monde, conversation mondaine, sensations diverses, bien-être, lecture, musique. Tout ce qui, en réalité, cons-titue une « fausse nourriture » engendrée par l’agitation. Si vous observez bien l’effet d’une lecture répétée d’un journal mondain ou d’information, vous constatez une agitation accrue. Il y a des lectures qui nous élèvent, de la poésie qui atteint le cœur, de la musique touchant l’âme. Ce sont les signes d’un passage au cœur de l’essentiel. Le cœur de l’essentiel est secret et propre à chaque individu. À lui de trouver sa nourriture essentielle qui n’est pas la même que son voisin. Dieu voit dans le secret, Lui seul voit si l’individu est proche de trouver l’Unique nourriture essentielle : Lui, le Je Suis. Aucun homme ordinaire ne peut juger du chemin spirituel de l’autre. Évangile selon Matthieu (6.19-21) Des trésors dans le ciel « Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, où les mites et les vers font tout disparaître, où les voleurs percent les murs et les dérobent. Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni les mites, ni les vers ne font des ravages, où les voleurs ne percent ni ne dérobent. » Tout ce qui participe du monde n’a pas d’importance. Que l’on soit riche, beau, puissant, gentil, intelligent, reconnu, aimé ; que nous possédions les plus splendides beautés de la terre, tout cela
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n’égale en rien les trésors du Ciel qui sont la connaissance intuiti-ve de Dieu sans qualificatif. « Car où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » Le cœur se trouve à l’intérieur de soi, mais il ne s’agit pas du cœur organique visible. Le trésor est le cœur caché de toute essen-ce de l’Être. Si tu le touches, le découvres, les cieux se révéleront et il ne s’agit pas du ciel visible. Évangile selon Luc (12.33-34) « Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses inusables, un trésor inaltérable dans les cieux ; là ni voleur n’approche, ni mite ne détruit. Car où est votre tré-sor, là aussi sera votre cœur. » Que croyons-nous posséder ? Nous possédons des terres, une pro-fession, des amis, des parents, une histoire, un vécu, une identité, un savoir, des enfants, un mari ou une épouse, des biens, un corps, des pensées, des vêtements, une religion. Nous les possédons réel-lement car si un seul nous est retiré, nous en souffrons dans notre âme amèrement, parfois insupportablement. Si nous enlevons cette infinité de listes, que reste-t-il ? Un vide effrayant, et c’est pourtant là que se cache le trésor du Cœur de Dieu. Évangile selon Matthieu (6.22-23) L’œil sain et l’œil malade « La lampe du corps, c’est l’œil. Si donc ton œil est sain, ton corps tout entier sera dans la lumière. Mais si ton œil est malade, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbre, quelles ténèbres ! » L’œil sain voit la lumière intérieure qui n’est pas celle du soleil visible. Il voit son corps tel qu’il est réellement. Organiquement, il y a vision de lumière lorsque l’être ferme les yeux et que ses yeux sont sains. En réalité, seul existe l’Oeil divin, mais il peut être recouvert par la confusion, le doute, l’angoisse propres aux ténèbres.
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Évangile selon Luc (11.33-34) « La lampe de ton corps, c’est ton œil. Quand ton œil est sain, ton corps tout entier est aussi dans la lumière, mais si ton œil est malade, ton corps aussi est dans les ténèbres. » L’œil est le témoin de l’esprit. L’œil est l’observateur neutre. Il sait ce qui se passe dans l’esprit. Il y a votre œil, qui est cons-cience supérieure. Il voit les émotions, il voit toutes les pensées confuses et contradictoires, il voit lorsque vous êtes dans la tour-mente. Il éclaire une partie du chaos, comme si à l’intérieur de vous, vous étiez divisé en deux. L’un observe ce qui se passe et l’autre agit souvent dans l’inconscience, parle uniquement narcis-siquement. Tant qu’il y a division, l’œil est malade et le corps mortel. La guérison s’effectue dans le transfert de l’énergie à l’œil sain, celui qui est conscient mais ne juge pas. Par l’œil pur, le corps est immortel. Et je ne parle pas du corps physique. « Examine donc si la lumière qui est en toi n’est pas ténèbres. » Passe au crible tous les recoins de ton esprit. « Si donc ton corps est tout entier dans la lumière, sans aucune part de ténèbres, il sera dans la lumière tout entier comme lors-que la lampe t’illumine de son éclat. » Celui qui allume la lampe pour t’illuminer n’est autre que Celui que tu cherches depuis le commencement. Il n’est pas toi et Il est toi. C’est pourquoi la lampe t’illumine. Ton corps est le réceptacle de la Lumière divine qui vient des Cieux, tel l’Esprit saint. Mais avant de recevoir l’Esprit saint, c’est à l’homme de purifier son corps d’esprit. Évangile selon Matthieu (6.24) Dieu ou l’Argent « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent. » Car en vérité, Dieu et l’Argent ne font qu’Un. Le rapport que tu as avec l’argent dévoile ton véritable rapport avec Dieu en toi. L’an-goisse du manque, les pensées obsessionnelles sur le devenir, les
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indécisions, l’agitation consumériste, la paix relative par la pos-session d’un bien, tout ce qui perturbe ton esprit et le fait souffrir, porte le voile de Son ignorance. Tant qu’il y a Dieu et Argent, il y a deux maîtres, il y a division en ton être. Évangile selon Matthieu (6.25-34) Sur l’inquiétude « Voilà pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement ? » L’inquiétude existe en l’homme dans son expérience d’une vie qui lui est propre et sienne, d’un corps qui lui échoit. La maté-rialité comme responsabilité. Le poids est lourd de l’inquiétude. La vie n’appartient pas à l’homme. Elle ne signifie pas subsis-tance du corps. Elle est bien plus pour celui qui se tient en Dieu. Il nous faut être complètement nus, sans vêtement, ni nourriture de l’âme, tel un nouveau-né confiant. « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent point dans les greniers ; et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » L’esprit tourné au plus haut de lui-même devient libre comme les oiseaux du ciel. Il ne produit pas, n’anticipe plus. Il n’est plus occupé aux choses terribles car le Père céleste s’en occupe. Semer, moissonner, amasser font références aux soucis. L’homme accumule les soucis comme il amasse les choses matérielles. Pour dépasser les soucis reliés au monde terrestre, l’esprit doit dépasser la raison. Nous sommes plus hauts que les oiseaux du ciel. « Et qui d’entre vous peut, par son inquiétude, prolonger tant soit peu son existence ? » L’inquiétude relève du sentiment d’exister. Abandonner son in-quiétude, c’est abandonner son existence. Et par là, enfin exister en Dieu et Dieu en nous. L’existence n’est pas du monde. « Et du vêtement, pourquoi vous inquiéter ? Observez les lis des champs, comme ils croissent ; ils ne peinent ni ne filent. »
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L’existence perçue par l’homme est un vêtement. Le lis n’a pas conscience d’exister et pourtant il croît. La véritable conscience est celle de Dieu et elle fait croître toute nature. « Et je vous le dis, Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a jamais été vêtu comme l’un deux. » Dans l’homme uniquement, le vêtement de Dieu se porte à mer-veille. En son âme peut habiter l’image de l’âme de Dieu. La conscience d’existence de l’homme est la conscience de Dieu existant en lui-même. « Si Dieu habille ainsi l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien plus pour vous, gens de peu de foi ! » Nous sommes là aujourd’hui, et demain, nous serons jetés au feu. Nous sommes vivants croyons-nous, et demain, nous serons morts. Mais il ne s’agit que d’un habillage, d’une subtile apparen-ce. En réalité, aujourd’hui et demain seront jetés au feu de la connaissance, ne laissant que Lui et la foi de ceux qui L’ont ren-contré. « Ne vous inquiétez pas en disant : Qu’allons-nous manger ? Qu’allons-nous boire ? De quoi allons-nous nous vêtir ? » Spéculer sur l’avenir n’amène que de l’inquiétude. Nul ne peut prévoir les interventions de la vie. On ne contrôle pas la vie, on ne contrôle pas Dieu. Ces questions ne sont qu’apparence d’une re-cherche plus profonde sans lien avec le corps. Qu’est-ce que le corps ? Qui suis-je ? « Tout cela, les païens le recherchent sans répit ; Il sait bien, votre Père céleste, que vous avez besoin de toutes ces choses. Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné par surcroît. » Derrière ces besoins se cache un besoin unique qui est Dieu, la Source Éternelle. Il est Source. Il est Nourriture. Il est Vêtement. Si nous réalisons ses bienfaits pour l’âme, ses bienfaits pour le corps seront également satisfaits. L’homme doit prendre cons-cience de ce qu’il recherche réellement par ses questions et ses inquiétudes.
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« Ne vous inquiétez donc pas pour le lendemain. Le lendemain s’inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. » Dieu a donné l’inquiétude pour que l’homme Le cherche. Mais l’inquiétude n’appartient pas à l’homme. Ne saisis pas l’inquié-tude comme tu amasses dans le grenier. Rends-la à Dieu. Alors Il se révélera comme étant ni passé, ni futur. Ni aujourd’hui, ni demain. Évangile selon Matthieu (7.1-5) La paille et la poutre « Ne vous posez pas en juge, afin de n’être pas jugés, car c’est de la façon dont vous jugez qu’on vous jugera, et c’est la mesure dont vous vous servez qui servira de mesure pour vous. » Dieu ne se révèle qu’en miroir de l’homme. Si l’homme juge, il ne percevra que son monde de jugement à l’aune de ses propres critères. Dieu n’a pas de critères et ne peut habiter l’âme qu’à l’instant où celle-ci est libre de tout jugement, y compris sur Dieu ! Le jugement est ignorance. Cette ignorance sera seule juge de votre manque de clarté. « Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil, tu ne la remar-ques pas ? Et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? » Tout jugement sur le monde extérieur et sur les autres provient d’une seule source. Même un jugement sur le bien reste un juge-ment et reste ignorance. La vision claire provient de la révélation de Dieu : la vision pure. Elle n’est d’aucune pensée humaine. Elle n’est pas compréhensible. « Ou bien comment vas-tu dire à ton frère : “Attends, que j’ôte la paille de ton œil !” ? Seulement voilà : la poutre est dans ton œil ! » On ne peut ôter le malheur du monde tant que nous n’avons pas connu l’Unité suprême. L’homme ne peut se trouver qu’en lui-même et reconnaître la poutre qui est dans son œil. L’action est intériorisée. Il se voit juge de son propre être. Mais « il » n’est pas le juge.
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« Homme au jugement perverti, ôte d’abord la poutre de ton œil et alors tu verras clair pour ôter la paille de l’œil de ton frère. » Quiconque porte des griefs sur le monde, sur les autres, et agit au nom du bien ou du mal qu’il croit exister objectivement, celui-là pervertit le monde. L’action extérieure ne peut avoir lieu que dans la justice de Dieu, lorsque l’homme a la vision claire. Il ne peut agir en juge au nom de Dieu car Dieu et le monde ne font qu’Un. Évangile selon Luc (6.36-42) « Soyez généreux comme votre Père est généreux. Ne vous posez pas en juges et vous ne serez pas jugés, ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés, acquittez et vous serez acquittés. » Le jugement est partout dans l’esprit de l’homme et dans sa parole. Qu’il dise qu’une odeur est déplaisante, voilà qu’il juge ! Qu’il dise qu’il n’aime pas ceci ou cela, voilà qu’il juge ! Qu’il dise que le monde va mal, voilà qu’il juge ! Bien difficile de dis-cerner entre jugement et vérité. En vérité, la pensée est jugement. La générosité du Père s’exprime dans le silence complet de l’esprit. Ne condamnez pas le jugement, il est inévitable. Acquit-tez-le. « Donnez et on vous donnera : c’est une bonne mesure, tassée, secouée, débordante, qu’on vous versera dans le pan de votre vêtement, car c’est la mesure dont vous vous servez qui servira de mesure pour vous. » Donnez de vous-même, videz-vous de toute pensée de jugement. Regardez-vous encore et encore, car c’est Dieu qui œuvre à tra-vers vous. La peine que vous vous donnez vous sera reversée à sa juste mesure. « Il leur dit aussi une parabole : « un aveugle peut-il guider un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, mais tout disciple transformé sera comme son maître. » Pensez-vous que cela soit vous, humain ordinaire, qui vous regarde ? Pensez-vous que cela soit vous, humain ordinaire, en quête ? Pensez-vous être auteur de vos pensées et de vos juge-ments ? Comment cela pourrait-il être ? Je Suis l’auteur de tout ce
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qui est. Vous ne pouvez être au-dessus de Dieu. Mais vous pou-vez être à Mon image. « Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère : attends, que j’ôte la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien” ? Homme au jugement perverti, ôte d’abord la poutre de ton œil ! Et alors tu verras clair pour ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère. » Tu verras clair car la poutre en disparaissant fait disparaître dans le même temps la paille qui est dans l’œil de ton frère. La paille et la poutre sont liées, de la même essence. Évangile selon Matthieu (7.6-11) Demandez, cherchez, frappez à la porte « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré, ne jetez pas vos perles aux porcs, de peur qu’ils ne les piétinent et que, se re-tournant, ils ne vous déchirent. » Ne donnez pas le fruit de votre transformation intérieure à ceux qui sont avides d’aliments vulgaires, de peur qu’ils ne se retour-nent contre vous et vous détruisent d’une seule parole. « Demandez, on vous donnera, cherchez, vous trouverez, frappez, on vous ouvrira. En effet quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, à qui frappe on ouvrira. » Ne restez pas passifs, contents de vivre, dans l’inutile attente. La quête commence dès que vous vous posez des questions sur la vie et la mort, sur le sens de votre vie, sur votre existence en ce monde. Cherchez ! Vous trouverez. « Ou encore qui d’entre vous, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? Ou s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? » De même que dans le monde extérieur, vous donnez à vos enfants ce dont ils ont besoin, Dieu, le Père céleste, fait de même avec vous. Mais sachez que tel le fils, vous devez connaître et ressentir ce besoin de Dieu comme le seul besoin essentiel. Il est le pain de
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l’éternité, nourriture céleste de l’âme et poisson de l’origine, retournant en sa source, la mer : la Mère originelle. « Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père, qui est au cieux, donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui le lui demandent. » N’attendez pas la mort avant de demander l’Union avec Dieu, car c’est de cette Union que de bonnes choses pourront vous être données. Les choses matérielles, de l’ordre de l’expérience, restent de ce monde. Aucune bonne chose ne peut être donnée à la mort de l’homme. Le royaume des cieux fait partie des vivants. Évangile selon Luc (11-9-13) « Eh bien moi je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cher-chez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. » Demandez en vous-même. Cherchez en vous-même. Vous êtes enfermés dans la prison de votre esprit. Frappez ! On vous ou-vrira, mais ne frappez pas aux fausses portes de l’extérieur du monde : seul un homme ordinaire vous ouvrira. Or, si vous frappez en votre propre esprit, c’est Dieu qui vous ouvrira. « En effet quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, et à qui frappe on ouvrira. » Lorsque la porte de votre esprit fermé s’ouvrira, reconnaissez qui se trouve derrière : Celui qui se cachait derrière vos demandes depuis toujours. Celui que vous cherchiez depuis le commence-ment des temps. « Quel père parmi vous, si son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu de poisson ? » Vous êtes le fils qui demande et vous êtes le père qui donne. Les deux à la fois. Unique ! Un ! « Ou encore s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? » Parvenu à l’Un, une nouvelle maison pourra éclore de l’œuf ori-ginel.
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« Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l’Esprit saint à ceux qui le demandent. » Un être mauvais pourrait-il donner de bonnes choses à ses en-fants ? C’est votre esprit fermé qui vous rend mauvais, qui vous fait vous sentir mauvais. La culpabilité est le signe de votre esprit malade. Seul l’Esprit saint peut guérir l’âme de l’homme et le rendre aussi pur, apte à une renaissance. L’absence de culpabilité n’est pas le rejet inconscient de celle-ci, mais l’innocence du neuf. L’esprit saint annonce le retour à la Vie éternelle. Évangile selon Matthieu (7.12) Comment traiter les autres « Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : c’est la Loi et les Prophè-tes. » Tout homme rencontré est votre maître. Il vous renvoie votre propre reflet. Ce que vous faites pour eux, vous le faites à vous-même. Aucune volonté ne vous appartient. Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous n’est pas la loi. La Loi est Volonté de Dieu et des prophètes. Évangile selon Luc (6.31) « Et comme vous voulez que les hommes agissent envers vous, agissez de même envers eux. » Car les hommes et vous-même n’êtes pas séparés les uns des autres. Vous ne formez qu’un seul peuple, qu’une seule nation. Vous êtes Fils de Dieu tel Jésus-Christ. Celui qui s’indigne, en vérité, s’indigne contre son être même. Évangile selon Matthieu (7.13-14) Les deux portes « Entrez par la porte étroite. Large est la porte et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux ceux qui s’y enga-
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gent ; combien étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux ceux qui le trouvent. » Ce que vous appelez « vie » : le monde vaste et observable cons-titué de vos sensations, ne représente qu’une infime particule au sein de la Vie qui ne meurt jamais. Le chemin est tel un fil sus-pendu dans le ciel. Il est l’infiniment petit dans l’infiniment grand. Mais ceux qui ne s’y tiennent pas, se perdent dans l’abîme. Évangile selon Luc (13.23-24) « Quelqu’un lui dit : “Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens qui seront sauvés ?” Il leur dit alors : “Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront pas.” » La porte du royaume de Dieu n’est accessible qu’à un nombre in-fime d’âmes humaines. Et pourtant, il s’agit là du seul sens de toute vie humaine. Mais l’homme est impuissant à ouvrir la porte étroite, seule la grâce de Dieu peut l’ouvrir. Ne cherchez pas quelque part. Le royaume de Dieu n’est nulle part en ce monde. Évangile selon Matthieu (7.15-20) On reconnaît l’arbre à ses fruits Comment reconnaît-on un bon fruit d’un mauvais ? En le goûtant. Si sa chair est saine, son nectar en fait un délice pour votre corps. Si un faux prophète vous ensorcèle par ses paroles, goûtez-en la saveur. Sentez si ses paroles vous ouvrent ou si elles vous rendent malade. Ainsi, vous serez à même de déceler le vrai prophète du faux. Et donc, de jeter au feu toute parole qui vous empoisonne le corps et l’esprit. Parfois, ces paroles peuvent être comme du miel avec une intention déguisée de venir à votre secours. À les enten-dre, vous avez mal. Détournez-vous de ce qui vous rend malade et tournez-vous vers des saveurs sacrées.
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Évangile selon Luc (6.43-44) Chaque homme est un arbre en soi et est appelé à porter ses propres fruits. Ainsi, il est inutile de vouloir cueillir le fruit d’un autre arbre car nous en deviendrons malade. Un pommier ne fait pas de poires. Le poirier ne fait pas de pommes. Vous êtes l’arbre unique dans le Jardin de Dieu et vous êtes appelés à révéler le fruit de votre essence. Le poirier peut très bien dire au pommier qu’il lui faut faire des poires ; si le pommier le croit, dans quelle souffrance est-il ! Il y a une force, une source de vie au-delà du pommier et du poirier ; là où tout est contenu : l’origine du pom-mier et son fruit ultime. Évangile selon Matthieu (7.21-23) Dire et faire Vous aurez beau prier, vous aurez beau respecter la Loi de Moïse, réciter les Écritures, agir selon mes paroles, vous ne me con-naissez pas. Car ceux que je connais et qui me connaissent, se tiennent auprès de moi et ne proclament pas mon nom pour justi-fier leurs actions. La Volonté du Père seule est. Il n’y a personne pour prophétiser, chasser les démons, faire de nombreux miracles. Vous ne pouvez conserver votre volonté d’agir comme moi et faire la Volonté de mon Père. Évangile selon Luc (6.46) Si vous pensez que je suis en dehors de vous, vous aurez beau m’appeler, vous ne pourrez m’atteindre. Ce que je dis, toujours, résonne au fond de vous. C’est cet appel qu’il vous faut entendre. Évangile selon Luc (13.27) Savez-vous d’où vous venez ? Où étiez-vous avant votre naissan-ce ? Savez-vous où vous irez après la mort du corps? Savez-vous ce que signifie Vie éternelle en Saint Esprit ? Si vous conservez le moindre doute, la moindre peur, la moindre interrogation, alors
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vous n’êtes pas auprès de moi. Vous êtes éloignés de moi dans la mal. Poursuivez le chemin qui mène à moi et vous saurez d’où vous êtes. Évangile selon Matthieu (7.24-27) La parabole des deux maisons La maison que l’homme bâtit dans le monde est vouée à la des-truction par les différents éléments : vent, eau, terre, eau. Car le monde est sable. Celui qui bâtit sa maison au-delà du monde, hors des sens, hors du toucher, hors de la vision, celui-là fait un avec le Royaume des cieux qui est sa seule demeure indestructible. Évangile selon Luc (6.47-49) L’homme est la maison de Dieu. Mais pour l’accueillir, il lui faut sonder son âme au plus profond. Vider, creuser, et à cette condi-tion seulement il pourra poser les bases de la fondation de la maison de Dieu. S’il ne le fait pas, la vie dans ses changements aura tôt fait d’en détruire la forme. Et par là même, l’homme sans maison divine est voué à la totale destruction. L’homme au sein de la maison de Dieu retrouve sa véritable origine qui est Éternité et Vie. Évangile selon Matthieu (7.28-29) L’autorité de Jésus La seule autorité véritable est celle qui émane de Dieu. Toute au-torité humaine ne révèle pas la lumière intérieure. Aucun scienti-fique, s’il n’a la révélation divine ne peut faire autorité, ni l’expert des théories bibliques. Seul l’enseignement de Jésus-Christ frappe en plein cœur. L’enseignement de Jésus ne parle pas en tant que personne adhérant à quoi que ce soit, il est la Vie même. L’enseignement de Jésus est partout. C’est pourquoi il perdure. Les foules restèrent frappées de son enseignement.
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Évangile selon Marc (1.22) L’enseignement frappe au cœur de l’émotion. Tant qu’un individu veut frapper son prochain par son enseignement, il est comme les scribes. L’enseignement se vit pour lui-même et n’a nul besoin d’intermédiaire. Vous êtes frappés car vous êtes l’enseignement. Évangile selon Luc (4.32) L’autorité de Jésus est celle de son Père. Son enseignement frappe le mental par la parole. Toute parole appelle à une compréhen-sion, et seule la compréhension du mystère de Dieu importe. La parole sainte investie du Saint Esprit a le pouvoir de révéler le mystère de Dieu. Toute autre parole implique une compréhension du monde qui n’est que partielle. Vous êtes la connaissance. Évangile selon Matthieu (8.1-4) Jésus guérit un lépreux La maladie enseigne. Elle est messagère d’une volonté qui dé-passe la raison. Il vous faut être au plus proche de vous-même avec la maladie. Sentez comme elle tourmente votre âme. Sentez votre souffrance, vos peurs, votre impuissance, et aussi votre propre volonté de guérir. Voyez comme le refus de votre condi-tion vous submerge. Le lépreux qui demande : « Seigneur Dieu, guéris-moi ! », celui-là gardera sa lèpre de cœur. Mais le lépreux, totalement abandonné, ouvert, réceptif à une œuvre ou à une non-œuvre, détaché de toute maladie ou de la guérison, ayant déjà fait don de son corps à Dieu, celui-là peut prononcer les paroles justes : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Car il n’existe aucune volonté humaine sinon la volonté d’une force qui vous fait vivre à tout instant ce qui EST et ne peut être autrement. Évangile selon Marc (1.40-44) L’amour de Dieu n’est pas en son intervention pour la guérison du corps. L’amour de Dieu réside dans la maladie. L’amour de Dieu
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réside dans son irritation. Ce n’est pas dans la pleine santé du corps, ni dans les bonheurs du monde que vous chercherez le royaume des cieux, c’est dans le contact avec la mort, la maladie et la misère que vous me chercherez avec ardeur. Car vous sentez au tréfonds de vous-même un vide impossible à combler. Ceci est mort, maladie et misère. Le vide existe à l’extérieur autant qu’il existe à l’intérieur. Réalisez le chemin de Jésus-Christ et vous connaîtrez le sens ultime de la mort, de la maladie et de la misère. Évangile selon Luc (5.12-16) Il se peut que la grâce te touche et que tu guérisses de Sa main. Il ne s’agit pas de ta main, ni de ta guérison. Ainsi, n’en fais pas éta-lage mais abandonne-la à ce qui est au-dessus de toi. Maladie et guérison sont libérées pour toujours de la prison de ton âme, et tu n’en seras plus touché. Guérir n’est pas une fin en soi car cela est encore de ce monde. Vous aspirez à une vie de ce monde alors que vous êtes appelés là où ni guérison, ni maladie ne peuvent vous atteindre. Ces paroles, tu ne les comprendras pas mais tu ressens subtile-ment leur véracité, invisible aux yeux. Ainsi a lieu la purification. Évangile de Matthieu (8.5-13) Jésus et le centurion de Capharnaüm Tout pouvoir sur la terre n’est que le corollaire d’un pouvoir au-quel vous êtes complètement soumis. Mais ne vous y trompez pas ! La soumission que vous imaginez est pur esclavage, mais la soumission telle que je l’offre, est liberté totale. La moindre jouis-sance personnelle du pouvoir, telle qu’elle sied dans le monde, est la garantie d’une demeure dans les ténèbres. Déposez le moindre bout de pouvoir dans les bras du Seigneur et, si vous êtes sujets à une secrète satisfaction au goût du pouvoir personnel, prenez-Le à témoin. Regardez-Le d’un œil implacable. Ici, peu importe aux yeux de Dieu que vous soyez chrétiens ou fervents adeptes de son église. Celui qui a goûté au pouvoir et en désire plus, peut prendre l’apparence d’un saint homme renommé, mais « apparence » est
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« ténèbre du dehors ». Beaucoup de simples, en vérité, seront ac-cueillis dans le Royaume des cieux. Évangile selon Luc (7.1-10) Nul être de ce monde ne peut se juger soi-même digne d’entrer dans la maison de Dieu. Nous sommes ses invités et Lui seul décide quels sont les invités qui pourront entrer dans la demeure éternelle. Le centurion fait une demande à Jésus, non pas en tant que centurion possédant l’autorité, mais en tant que centurion soumis à une autorité supérieure. Il sait que c’est cette autorité supérieure qui agit par sa demande : « Dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri. » Le serviteur, soumis aux torpeurs de la maladie de l’âme, qui n’a pas encore été touché par une inter-vention divine, se relève d’entre les morts et revit. Le serviteur et le centurion sont placés dans le monde, mais aussi en votre propre esprit. À l’image du centurion, la vraie dignité est l’acceptation de sa propre insuffisance, animée par une foi brûlante. Évangile selon Jean (4.46-54) Voici l’enseignement de Jésus-Christ : en vous, il y a le Père, le Fils et le Saint Esprit. Ils sont aussi à l’extérieur de vous, mais c’est de l’intérieur que vous pouvez les reconnaître. Sans le Saint Esprit, le Fils est malade, et le Père est agité par son inquiétude. Le Saint Esprit descend sur vous, tel Jésus-Christ en route. Si votre demande de guérison est authentique, c’est-à-dire la guéri-son d’une âme tourmentée, séparée de Dieu, alors Il descendra sur vous sous la forme du Saint Esprit. Ainsi, le Fils, à la 7e heure d’éternité, vivra d’une nouvelle naissance par la Vierge. Et le Père sera à jamais en repos et apaisé. Tel fut ce que Jésus-Christ ac-complit. Évangile selon Matthieu (8.14-17) La maladie du corps est pareille à la maladie de l’âme. Elle est en même temps bénéfique et négative. Bénéfique, car grâce à elle, le
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contact du toucher divin de Jésus-Christ peut se faire. Négative, car elle n’est que le reflet de ce qui se cherche, et elle est souf-france pour l’homme. Mais ce n’est pas la maladie qui touche Jésus. C’est Jésus dans sa miséricorde et sa volonté d’être servi. L’expérience de Jésus-Christ n’est pas intellectuelle, elle se pro-duit dans le corps. Elle est vécue. Le corps, ainsi touché par la grâce, se purifie, guérit de sa maladie d’existence. Les démonia-ques sont les impuretés de l’esprit qui souillent le corps. Évangile selon Marc (1.29-34) La fièvre vous rend fébrile, tout comme les émotions qui vous assaillent constamment. Restez tranquille, car ces émotions ne sont que la main qui vous fait vous lever. Au cœur de celles-ci, se trouvent la guérison éternelle. Le Cœur de Jésus-Christ est si grand, si vaste, qu’il peut étreindre tous les démons de ce monde. Les démons vous font vivre de façon souffrante et non-paisible car ils sont les serviteurs de Dieu. Lui, qui a choisi de se cacher sous de multiples apparences, a créé les démons du cœur et de l’âme afin de tourmenter l’homme et de le pousser à sa plénitude. Car sans les démons, l’homme reste couché et ne guérit pas. Évangile selon Luc (4.38-41) Vous n’êtes pas la maladie qui vous ronge. La guérison n’est pas de vous présenter en tant que malade mais de présenter les mala-des à l’intérieur de vous, face au Seigneur qui vous anime. Lui seul reconnaît les voix malades pour ce qu’elles sont. Les voix malades de votre tête, qui veulent nommer toutes choses, ne peuvent que se taire et faire silence devant le Christ. Car il est innommable. Il est au-delà de toute parole humaine. Ainsi, n’ou-bliez pas que les voix malades sont toutes les paroles de votre tête, jusqu’au nom de Fils de Dieu. Mais vous n’êtes pas ces voix. Elles guérissent par la main de Jésus et deviennent ses paroles et non les vôtres.
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Évangile selon Matthieu (8.18-22) Deux hommes voudraient suivre Jésus Le royaume de l’homme n’est pas de ce monde et en même temps, il l’est. L’homme qui suit Jésus est transfiguré, mais le monde est également transfiguré. Il rejoint sa véritable demeure en laissant toute affaire humaine mondaine. Quand un corps meurt, les hommes considèrent qu’un homme meurt à la vie. Or, la Vie du Fils de l’homme ne meurt pas. Seuls ceux qui n’ont pas suivi Jésus sont morts à eux-mêmes, et enterrent leurs morts. Ceci n’est pas une connaissance, ni un paradoxe. C’est l’expérience ultime du vivant. L’expérience de Jésus à sa réalisation vous fait sentir et reposer enfin votre tête. Évangile selon Luc (9.57-60) Si le fils de l’homme n’a pas où poser la tête, c’est qu’il est rempli de connaissances. Les connaissances, dans la tête de chair de celui qui n’a pas connu Dieu, sont comme une prison. Voilà pourquoi elles tournent comme une ronde sans fin. La connaissance de Dieu ne vient pas de cette tête-là. Ce n’est pas vous qui avez la connaissance, c’est Dieu. Libérez-vous de votre prison mentale. De votre désir de vouloir contrôler vos pensées. Alors le règne de Dieu vous sera imprégné. Évangile selon Matthieu (8.23-27) Jésus apaise une tempête Dehors, la tempête fait rage. Le monde est traversé par des tu-multes infernaux. À chaque instant, l’homme périt. Le pouvoir d’apaiser la tempête extérieure vient de l’intérieur. Parce que Jésus était ce qu’il est, il parvint à apaiser les éléments extérieurs. Ainsi, devenez tel que vous êtes depuis toujours, et vous verrez à cet instant précis toutes vos peurs liées aux désastres potentiels se dissoudre tel un orage. Et le ciel bleu vous inondera.
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Évangile selon Marc (4.35-41) Il est Fils de Dieu et il agit selon la Volonté de son Père. La Volonté du Père est que le Fils de Dieu se fasse obéir du vent et de la mer, afin que tous sachent que tout ici-bas est la Volonté du Père. Si donc tout est Volonté de Dieu, de quoi pourriez-vous avoir peur ? Tant que Jésus-Christ est dans votre barque, il ne peut rien vous arriver. Ses œuvres deviendront vos œuvres. Évangile selon Luc (8.22-25) La peur de l’homme qui ne connaît pas Jésus dans son être est de mourir. Cette peur agit comme un tourbillon de vent sur le lac, sans cesse en train de chercher de l’aide, du soutien. Cette peur est la terreur de l’homme qui ne se connaît pas. Provoquée par des pensées telles que : « Nous périssons ! Je vais mourir ! » Regar-dez ces pensées, ces peurs, tel Jésus-Christ menaçant le vent et les vagues. Car vous n’êtes ni le vent, ni les vagues. Vous êtes pour le moment soumis à celles-ci, car vous ne réalisez pas que vous possédez le même pouvoir que Jésus-Christ, celui d’apaiser les tourments de votre âme. Évangile de Matthieu (8.28-31) Jésus guérit deux possédés Les deux démoniaques sont l’esprit du temps et l’ignorance de Dieu. Or, Jésus est avant le temps, avant même l’existence de ces deux démoniaques. Avant le temps et avant l’ignorance, il n’y a que Fils de Dieu en Dieu. Il lui est donné le pouvoir de guérir les deux possédés de l’âme humaine. L’âme humaine est Fils de Dieu en Dieu. Vous êtes en Jésus-Christ et Il est ausi en vous. Mais vous vous croyez humains alors que les deux démoniaques œu-vrent en vous. Vous êtes angoissés et obsédés par le temps. Vous êtes angoissés et obsédés par vous. Il vous faut mourir, tel le troupeau de porcs et vous jeter, vous et les démoniaques, dans la mer. Alors vous verrez que vous n’êtes pas morts et que seul reste Jésus-Christ. Bien des fois, vous allez fuir, vous allez demander à la conscience de quitter votre espace, mais il vous faut persévérer.
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Car avant votre origine, Jésus était, est, sera. Ayez confiance en votre chemin, et en même temps mourez à elle. Évangile selon Marc (5.1-20) Hors du désir de Dieu, l’homme est soumis à ses instincts et à l’agitation causée par ses désirs du monde. Les désirs du monde dans la sexualité, la richesse, l’amour d’un autre être, la pulsion de destruction, la jalousie, sont Légion. Ils ont été de tout temps brimés, entravés, enchaînés, mais à chaque fois, les désirs du monde brisent leurs entraves et ne sont plus maîtrisables. L’esprit impur n’est pas dans la sexualité, la richesse, l’amour de l’autre, mais bien dans un désir qui n’est pas orienté vers sa source unique. Si un unique désir très puissant nous anime, ainsi que le souvenir de Jésus-Christ, ces désirs nous quittent. Et ne reste alors qu’un seul et unique désir : l’union à Dieu, le repos éternel, la paix de nos cœurs, la satisfaction pleine et totale sans autre désir que celui de l’instant, telle la légion retournant à la mer. Tous les désirs convergent en une seule source. Les désirs du monde vous auront quittés et vous n’aurez plus que le goût de vous abandonner. Alors vous serez saisis de crainte, et vous demanderez de venir auprès de Jésus. Mais l’accès vous sera refusé car vous aurez à vous dessaisir du dernier désir existant en vous : le désir de Jésus-Christ, d’être en Jésus-Christ, de vous fondre dans l’Un. Car tant qu’existe pour vous, votre être et l’Un, vous ne pouvez réaliser l’Unité. L’Unité se réalise par elle-même, ce qui signfie que vous ne pouvez rien demander pour votre être propre. Évangile selon Luc (8.26-38) Tout homme expérimente les effets de ce démon nommé : Légion de pensées. Lorsqu’un problème vous accapare et que vous êtes dans l’incapacité de vous sortir ce problème de votre tête, vous essayez de chasser ces pensées inconfortables par autre chose. Une chose plaisante, hypnotisante, pafois une personne plaisante et hypnotisante qui vous donne l’illusion d’un instant de répit. Mais inéluctablement, le schéma revient, encore et encore. Ce
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démon vous pousse vers les seuls lieux qui vous permettent qu’il vous quitte : lieux déserts. Solitude complète face à soi et au démon : Légion de pensées. En vous peut intervenir Jésus-Christ qui reconnaît le démon pour ce qu’il est. Reconnaissez vos démons de pensées une par une, et écoutez-les. Impossible est la tâche. Mais il vous faut continuer et la grâce de Jésus-Christ vous sauvera. Quand Légion de pensées vous aura quitté, vous serez saisis d’une crainte et d’un grand vide. Mais dans cette crainte et ce vide, vous pouvez reconnaître CELUI qui depuis toujours veille. Malgré la reconnaissance du Fils de Dieu, vous ne pourrez le joindre et être avec lui car vous aurez à œuvrer pour Lui, désormais, dans le monde. Évangile selon Matthieu (9.1-8) Le paralysé de Capharnaüm Le paralysé est telles les actions d’un homme immobilisé. Vos actes vous paralysent par peur de commettre un péché, une mau-vaise action. Le conflit en vous fait rage entre l’homme parfait de bonté que vous désirez être et l’homme qui agit dans le monde. Votre esprit divisé vous empêche d’agir naturellement et chaque décision à prendre vous paralyse. Dans votre cœur, pourtant, peut advenir la confiance. Non pas la confiance en vous, être imparfait, mais la confiance en votre être de perfection qui sait que tout acte, toute expérience vous amène là où vous devez être. Cette confian-ce en votre être de perfection, est le regard que porte Jésus-Christ sur vous. Ne pensez donc pas dans votre cœur qu’il vous faut attendre le pardon divin, car l’inclination vient en premier lieu de vous. Il vous faut avoir « la foi profonde ». Ainsi, tout acte lavé de tout péché ne sera plus bloqué par votre paralysie, puisque cet acte sera directement issu de la Volonté du Seigneur. Vous vous lève-rez et vous irez dans la maison du Seigneur. L’autorité du Fils de Dieu a été donnée aux hommes. Vous la possédez, mais vous la confondez avec une autorité du monde qui n’absout aucun péché.
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Évangile selon Marc (2.1-12) Les scribes sont à l’image d’un homme divisé hors du cœur de Jésus-Christ. Ils « raisonnent en leurs cœurs ». Leur tête est placée dans leur cœur et il leur est impossible de s’ouvrir à ce qu’ils en-tendent et voient. Leur idée de Dieu les emmure et les laisse glacés. L’homme proche de Jésus a foi dans ses paroles de bien, et est « bouleversé » dans son cœur. Le cœur chavire et nulle pensée ne vient semer le doute. Sentez-vous parfois votre cœur bouleversé ? Tout votre être vibrant de ce lien avec le monde ? C’est là un des signes que vous vous laissez pénétrer par Dieu. Évangile selon Luc (5.17-26) Les scribes et les pharisiens raisonnent : « Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? » Mais Jésus n’a pas dit : « Je te par-donne tes péchés. » Il dit : « Tes péchés te sont pardonnés. » Cette parole lui est dictée non pas par lui, mais par Dieu lui-même. La vraie guérison est le pardon de tous les péchés en rendant la pureté de l’âme à l’homme, et non pas en le guérissant de sa para-lysie de chair. Car vous vous lèverez et vous verrez des choses extraordinaires avec les yeux de Dieu délivrés de toute impureté. Évangile selon Matthieu (9.9-13) Jésus appelle les pécheurs et non les justes, non pas pour qu’ils sacrifient quelques offrandes au nom de Dieu, mais pour que puisse se réaliser la Volonté divine de miséricorde. À la table de Jésus, personne n’est collecteur d’impôt ou pécheur. À la table de Jésus, tout être est digne de miséricorde. Chacun a sa place auprès de Jésus et de ses disciples. Le festin de Dieu n’occulte personne, il accueille de son Amour quiconque suit son Appel. Mais ceux qui s’étranglent à la vue d’un acte impur, voient en réalité leur propre impureté. Et ceux-ci ont besoin d’un médecin, car leur vue est malade de l’idée de ce qui est saint ou non. Tant que l’homme ne se connaît pas lui-même, il ne connaît pas Dieu, et il voit de par ses yeux ordinaires, ignorant les vérités éternelles, qui seules commandent les actes de Jésus-Christ.
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Évangile selon Marc (2.13-17) La foule suit Jésus et vient à lui, et non l’inverse. De même que Jésus ne vient pas à vous dans votre attente, mais vous allez à lui spontanément. Tout le chemin de l’homme l’amène à Lui. À cet instant précis, où que vous soyez, vous êtes auprès de lui et il vous enseigne. En votre cœur, si vous vous dites : « Quoi ? Il est avec moi en ce moment ? », alors vous êtes tels les pharisiens qui doutent et rejettent la perfection de Jésus. Que la nourriture de l’expérience soit mauvaise ou délicieuse, Jésus est avec vous. La nourriture importe peu. Seul compte la place qui vous est dévolue depuis toujours : la place auprès de Jésus et de ses disciples. Mais pour y accéder, il vous faut vous avouer pécheur afin que tout soit pardonné. Évangile selon Luc (5.27-32) Vous êtes Lévi, appelé à tout quitter pour le suivre. Là où Il vous guide, là se trouve le festin de l’âme. L’âme de l’homme est divi-sée entre Jésus et collecteur d’impôt, pécheur ou pharisien. Réali-sez que cette foule est Un par la reconnaissance du Christ en vous. La conversion ne peut avoir lieu qu’à cet instant unique où la révélation du Saint Esprit vous est donnée. Car au regard de l’Unique, point de pécheurs ou de justes. Mais jusqu’à cet instant, attelez-vous à reconnaître les maladies de votre âme promptes à diviser le monde et par là même, votre monde intérieur. Évangile selon Matthieu (9.14-17) Le jeûne ; vieilles outres et vin nouveau Pourquoi l’époux Jésus nous a-t-il quittés ? Afin que nous jeû-nions d’âme et de corps. Car il s’agit du jeûne du monde et du jeûne de soi : être en deuil dans la nudité parfaite pour Le rece-voir. Il est pièce d’étoffe neuve et vin nouveau. La pièce d’étoffe ne se rajoute pas à un vieux vêtement. Le vin nouveau ne se rem-plit pas dans de vieilles outres. Abandonnez vos vieux vêtements, vos vieilles outres. Videz votre idée de vous-même par le jeûne. Purs et neufs, vous êtes. Purs et neufs, il vous faut le devenir. Le
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Saint Esprit en Jésus ne peut advenir que dans le vide. Une tasse déjà remplie ne peut contenir de l’eau de vie. Il s’agit d’abord de la vider totalement. Une once d’impureté provoque l’âpreté du goût de vie. Observez de votre œil sain votre soif du monde, votre désir insatiable de corporel, d’émotionnel, d’intellectuel et de spi-rituel. Jamais vous ne comblerez votre esprit par les biens du monde, quels qu’ils soient. Votre esprit, à chaque instant, est neuf mais il se remplit plus vite que l’éclair. Ainsi en est-il du sens du jeûne. Évangile selon Marc (2.18-22) Tant que l’homme reste invité à la noce du monde, il ne pourra jeûner. Tant qu’il est entièrement satisfait de sa vie, de son iden-tité et de ses acquisitions, malgré le vide insoutenable qui le tenaille, il ne pourra jeûner. La prière se produit lorsque la réalité du monde vous rattrape. Un être cher disparaît, la maladie vous envahit, les souffrances émo-tionnelles vous tyrannisent. Alors, vous aspirez du fond de votre âme à vous libérer et à Le trouver. Les tourments de la séparation d’avec l’époux, en vérité, vous purifient. Vous réalisez petit à petit, et de plus en plus profondément, votre union à Lui. Si l’union vous était donnée sans préparation, vous éclateriez telle la vieille outre ne supportant pas le vin nouveau. La lumière écla-tante ne peut pas être supportée par des yeux malades. Soyez confiants. Lui seul guérit vos yeux à chaque instant. Vous n’avez rien à faire. Vous n’êtes pas celui qui coud l’étoffe, ni celui qui verse le vin nouveau. Vous êtes le vêtement, vous êtes l’outre neuve. Évangile selon Luc (5.33-35) Que se passe-t-il lorsqu’un être que vous aimez vient subitement à disparaître ? Il y a déchirement insupportable. Et si l’être aimé revenait à vous, votre soulagement serait immense. La conscience de la perte n’a lieu que dans la séparation. C’est pourquoi Dieu vous a séparé de lui pour que vous puissiez reconnaître qui vous
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êtes et entrer dans une gratitude et une joie sans réserve. Dans la séparation, le vrai jeûne commence en vue de la réalisation de la véritable Unité consciente. Évangile selon Matthieu (9.18-26) La femme souffrant d’hémorragie, la fillette appelée à la vie Ici est maintenant, vous êtes appelés à la vie. Toucher Jésus-Christ par votre foi appelle à la Vie éternelle. Si votre foi est pro-fonde, complète, elle vous sauve, non pas dans un paradis futur après votre mort corporelle, mais dès cette heure-là. Maintenant. À cet instant. Y croyez-vous ?… Si le doute vous tenaille ou le sentiment de ne pas en être dignes, sentez la voix hors de votre être, puissante, qui dit : confiance ! Cet espace silencieux, solide comme un roc, reste présent à chaque instant mais vous n’arrivez pas à y demeurer. L’enfant n’a pas besoin de foi. Il est Foi. Soyez comme l’enfant, confiant en la vie à chaque instant. Non pas en votre vie, mais en LA VIE. Sa Vie. Être sauvé veut dire revenir à la Vie divine. Là où il n’y a ni mort, ni maladie. Ce royaume-là existe en même temps que celui qui vous connaissez. Le toucher du bout des doigts est comme de toucher la frange du vêtement de Jésus : cela vous change à jamais et pour toujours. Évangile selon Marc (5.21-43) Quand douze ans auront passé, pas un de plus, pas un de moins, alors vous serez appelés auprès de Lui. La femme souffrant d’hé-morragies a souffert pendant douze ans. L’enfant a marché sous l’impulsion de Jésus, car elle avait douze ans. En vérité, Lui seul décide du chemin de votre vie. Il décide quand vous le toucherez et quand vous vous lèverez à la vie. À cet instant précis, il vous reconnaîtra. Il saura qui l’a touché. Mais vous devez aussi Le reconnaître comme l’ultime. La véritable foi ne peut avoir lieu qu’au contact de l’ultime, sinon quel genre de foi cela pourrait-il être ? La foi humaine n’existe pas. Seul importe la foi totale de la Présence absolue de Dieu. Ainsi, les paroles humaines sans foi
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divine sont à écarter. Car ces humains-là ne voient pas Dieu, ni Jésus. Ils sont pris dans le monde tel qu’ils le voient, dans le reflet de leur foi faussée. Car Dieu se révèle unique pour chacun. Il prend la forme exacte de ce qui œuvre en soi. Ombre pour ombre. Lumière pour lumière. Si donc tu te moques de celui qui est sur son chemin, tu te moques de toi-même, donc de Jésus, et aucun acte divin ne peut avoir lieu. De même, si l’on se moque de toi, ne tiens pas compte des paroles qui nient ta force et continue en secret. Ne laisse personne t’accompagner, sauf ceux qui chemi-nent avec toi. Celui qui ne croit pas ne verra pas le miracle de Dieu, mais ceux qui possèdent sa grâce découvriront sa puissance. Puissance qui réunit la mort et la vie, le rouge et le bleu, l’enfant et le vieillard, Satan et Dieu. Tout ce qui te paraît impossible. La foi divine se reconnaît à l’union de tous les paradoxes. S’il existe encore des ennemis, des êtres contre qui se défendre ou convertir, c’est qu’Il n’a pas encore pénétré les secrets de l’âme. Car croire en Lui ne signifie pas qu’Il accomplira vos vœux et désirs. Avoir Foi divine signifie que vous accomplirez exactement ce qu’Il a voulu depuis les Écritures anciennes, le Livre de Vie, la nuit des temps. Évangile selon Luc (8.40-46) Séparée de Dieu, l’âme saigne et souffre. Elle ne réalise pas qu’elle est unie à Lui depuis l’éternité. Jésus-Christ, car il a pris corps humain, est le point qui permet à l’âme de se retrouver Une. Lorsque s’expérimente dans nos vies humaines l’expérience de l’unité, de l’amour, de la joie de la Nature, nous sommes touchés en notre âme et en nos corps. Mais celui qui est vraiment touché, c’est Lui ! Il demande : « Qui est celui qui m’a touché ? » Il est amour et connaissance. C’est Lui que vous touchez par votre ou-verture du cœur, votre humilité, votre vérité, vos larmes, et Il est également touché car Il est miséricorde et compassion. La femme tremblante se jette à ses pieds et lui dit la vérité. Ainsi, l’authenticité naît dans le cœur d’une âme pure. Pur est celui qui reconnaît ses défaillances et ses limites. Pur est celui qui se voit tel qu’il est : humble humain ni parfait, ni imparfait. Tel un enfant
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qui dort. Entendez-vous sa parole qui vous souffle : « Réveille-toi ? » Parole inaudible à l’oreille humaine, visible dans le silence. Touché par cette parole, l’esprit revient à vous. Vous revenez bel et bien à la Vie en Jésus-Christ et en Dieu, alors que vous vous croyiez vivants en étant morts. Quelque chose arrive comme un bouleversement total de l’être entier qu’on ne peut partager à personne. La sensation, le senti-ment indéfectible que nous sommes désormais Lui et Autre. Évangile selon Matthieu (10.27-31) Jésus guérit deux aveugles L’homme du monde possède deux sortes de vision : l’une pro-vient de ses yeux de chair, l’autre provient de ses yeux intérieurs. Les yeux de chair permettent à l’homme d’agir dans le monde, les yeux intérieurs permettent à l’homme de voir clair en lui-même. Les deux sont liés de la même essence. Plus l’homme voit clair en lui-même, plus ses yeux s’ouvrent à la réalité de Dieu. La vision de Dieu est la vraie foi, et guérit les deux aveugles de l’homme. Mais cette vision vous est donnée personnellement et ne peut pas être donnée par la parole. Vous aurez beau annoncer votre guéri-son par votre foi, l’aveugle qui vous fera face ne sera pas guéri, lui. Il lui faudra personnellement être guéri par le contact de Jésus. Évangile selon Matthieu (10.32-34) Jésus guérit un possédé muet S’extasier ou maudir un acte miraculeux, même s’il vient de Jésus, est du même acabit. D’un point de vue ou de l’autre, il ne s’agit que de jugements ou de croyances. Seuls Jésus et le possédé muet guéri connaissent la vérité. Vérité au sens de l’expérience vivante dans la chair et l’esprit. Transformation d’un être muet, puis tout à coup, investi du Verbe divin. Cet être se sent en vérité réellement investi du Verbe divin. La foule et les Pharisiens ne peuvent qu’assister à cet état mais ne peuvent l’être eux-mêmes. La vérité est Être même.
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Évangile selon Luc (11.14-15) Il y a des muets dans le monde, qui soudain guérissent et se trou-vent investis dans l’Esprit Saint. Leurs paroles deviennent Sa Parole. Beaucoup d’hommes ne croyant que leurs yeux de chair, réclament à grands cris des prodiges, des miracles, des guérisons, des visions, des prophètes, afin que celui qui se dit être investi de Son esprit le prouve. Or, la preuve n’est pas visible, tout comme l’Esprit Saint n’est pas visible. L’épreuve véritable ne concerne que soi et Dieu. Personne d’au-tre. Ne cherchez pas à prouver que vous êtes un homme bon. Dieu seul sait à quel point vous êtes bon. Et Lui seul sait si un être est prophète ou non. La véritable guérison de l’Ultime vous fait voir la vérité implacable du royaume des cieux : la Main de Dieu qui guide la totalité du monde, le muet autant que celui qui est guéri, le Saint autant que celui qui blasphème. Dieu est partout et en tout. Où ne pourrait-il pas être ? C’est à dessein qu’Il s’est paré d’un manteau en apparence démoniaque. Mais l’homme ordinaire ne peut le comprendre et c’est avec justesse qu’il s’indigne. Les lois de Dieu sont opérables pour l’homme. Seul celui qui a la grâce de Sa vision est libéré de la loi et devient Loi lui-même. Évangile selon Matthieu (10.35-38) Les hommes sont tels des brebis sans berger. Sans leur maître, elles ne savent où aller et sont désorientées, mais une fois que le berger paraît, alors les brebis peuvent se reposer, se repaître paisi-blement, là où le berger l’a décidé, à sa surveillance. Les hommes, dans leur orgueil, refusent de se considérer sans berger. Ils veu-lent être leur propre berger et courent à leur perte. Ils veulent décider de leur vie. Ils veulent décider de leur chemin. Ainsi leur repos n’est pas de ce monde, et l’angoisse est perpétuelle de s’in-quiéter de son bon choix ou non. Si donc, vous vous reccueillez dans Ses bras, entièrement con-fiants et abandonnant votre corps à l’instant, vous deviendrez ouvriers dans sa moisson. Vos actions seront les maîtres d’œuvre de la moisson abondante. Il n’est nulle action divine sous l’em-
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prise de la décision. L’ouvrier en Dieu se garde bien d’intervenir avec une volonté propre teintée de tensions. Vous ferez les choses telles qu’elles vous viennent sur le moment, sans l’ombre d’une hésitation, de réflexion ou de choix. Évangile selon Matthieu (10.1-4) Les douze apôtres Gardez-vous des faux apôtres de ce monde. S’ils se vantent de leur propre autorité, de leur propre puissance de guérison, ils se trouvent sous l’emprise des esprits impurs. Même ceux qui par-viennent à convaincre de leur communication d’avec Dieu sans revêtir le vrai manteau de l’humilité, se déguisant pour mieux tromper, se trouvent encore dans le monde. Le véritable apôtre ne prêche pour aucune paroisse et est absent de lui-même, il ignore ce qu’il fait mais sait de par sa condition ce qu’il est. Il est investi d’une autorité qui ne vient pas de lui. Évangile selon Marc (3.16-19) L’Histoire n’est pas du passé. Elle est du présent, car le Livre de Vérité est écrit pour le temps éternel. Cela signifie que ces douze aujourd’hui, à cet instant précis, sont parmi vous. Quiconque les trouve en soi, les trouve également, œuvrant dans le monde pour Sa gloire. Évangile selon Luc (6.12-16) Votre intellect sait le nom des choses de ce monde. De même, votre intellect vous identifie à une profession ou à un rôle social. À travers un nom qui donne forme à un ensemble de phénomènes, ces phénomènes commencent à exister dans votre esprit. Ainsi êtes-vous père, mère, enseignant, artisan ou boulanger. Mais le Nom ultime qui vous fait exister est le nom que le Seigneur a choisi pour vous, selon vos prédispositions. Il donne le nom d’apôtres aux douze et ceux-ci existent et agissent en tant
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qu’apôtres. La puissance du verbe, de la parole, vient uniquement de Dieu par le Seigneur Jésus dans sa manifestation. Évangile selon Matthieu (10.5-14) Jésus envoie les Douze en mission La mission des apôtres est à l’œuvre, ici et maintenant. Ils sont parmi nous, aussi nus que le nouveau-né. L’Œuvre de Dieu se reconnaît à ce qu’il n’attend aucun don en échange. Il n’exige aucun paiement en retour. Il est à l’image de la Nature. Les arbres ne vous demandent pas de les aimer, ni de les écouter, mais si vous êtes dignes de ressentir leur paix, vous en sortez graciés. De même, le véritable serviteur de Dieu est dans la nature même de Dieu et donne gratuitement tout ce qu’il a reçu. C’est pourquoi l’apôtre entre dans votre maison humaine et en perçoit sa dignité ou non. En vérité, les paroles venues du Très-Haut sont jugées par Lui en vous. Si vous le reconnaissez, vous reconnaîtrez Ses paro-les, car vous êtes le miroir de Sa propre dignité. Certains hommes restent voilés de Son ignorance et ne peuvent reconnaître la dignité de Ses paroles. Priez pour que votre cœur s’ouvre à Sa connaissance, car le jugement est là et renvoie vos propres œuvres en permanence. Vous n’avez rien à craindre si vous restez dans les Œuvres de Dieu. Évangile selon Marc (6.7-11) De même que vous partez nus, en quête, dans l’abandon total des biens de ce monde, vous n’êtes pas sans arme. Vous possédez le bâton de Dieu qui vous permet d’avancer en étant soutenus. Mais il vous faut vous revêtir d’une seule tunique : la vôtre. Avancer sur le chemin de la vérité, qui est Une. Vous tourner entièrement en vous-même, car vous êtes la vérité. Visitez toutes les parties de votre âme. Demeurez-y et ne vous attachez pas aux ombres que vous trouverez. Cela n’est que poussière. Sachez que vos visites intérieures gardent l’empreinte de vos pas, et que Cela est témoi-gnage. En vérité, ce n’est pas les autres qu’il faille convertir, mais
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votre être même, qui est divisé en plusieurs localités. Ceci, afin de le guérir de sa maladie du mal et de l’impureté. Seul l’apôtre, celui qui possède la vision de Dieu, celui qui a reçu Sa révélation, peut convertir l’autre car il sait Qui est cet autre selon la Vérité de Dieu. Évangile selon Luc (9.2-5) Vous ignorez que vous êtes déjà en train de proclamer le règne de Dieu, mais vous ne le comprenez pas. Ainsi, Dieu demande-t-il de demeurer tel Jésus, uniquement tourné en Esprit vers son Père. Il ne pense ni à la route, ni au bâton, ni au sac, ni au pain, ni à l’argent. Il ne garde pas de division en deux de son âme : une partie tournée dans le monde, l’autre en Dieu. Vous ne devez gar-der qu’une seule pensée unique. La plus profonde et la plus cachée en vous : celle qui vous fait revenir à votre essence vérita-ble, celle qui n’a pas de mots, celle que vous n’entendez pas. Évangile selon Luc (10.3-12) Sachez reconnaître le loup de l’agneau car en ces temps de troubles, bien des loups frappent aux portes des maisons en pro-clamant le règne de Dieu, imitant par là les saintes Écritures. L’agneau seul est digne, car il est envoyé directement de Jésus. Il n’a aucun péché en son âme. Il se sait pur et innocent car la Vision de Dieu lui a été donnée. Il est devenu Ses mains, Ses pieds. Ils passent, les disciples, guidés par Ses pieds dans les maisons. L’homme de paix reconnaît la valeur et la vérité du Saint disciple, mais l’homme de violence n’y voit que sa propre image impure et ne peut reconnaître la Vérité. Sa propre violence lui est rendue et n’atteint pas l’agneau. Pourtant, malgré son ignorance, le règne de Dieu est ici.
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Évangile selon Matthieu (10.16-25) Avertissements au sujet des persécutions Que celui qui entende ces lignes entende ! Qu’il entre dans la maison du maître Jésus ! Vous tous, enfants de Dieu, êtes à l’ima-ge de Jésus. Le plus parfait des parfaits. Vous tous, vous vous trouvez en Lui, mais vous ne le réalisez pas et c’est pourquoi le Fils de l’homme doit venir afin que s’accomplisse le dessein de Dieu. Qu’un seul d’entre vous soit grâcié de Sa perfection, qu’il soit comme son maître et tous seront sauvés. Mais le juste doit tenir, tout comme Jésus a tenu, car il subira l’incroyance de ceux qui ne se trouvent pas parfaits. Toutes les persécutions et les cruautés du monde le toucheront, car il est Saint Esprit en Jésus plein de Son amour. Il pleurera toutes les affres du monde. Il portera le fardeau du poids de la violence du monde. Et pourtant, il est l’Élu du Seigneur qui le Lui rend. Évangile selon Marc (13.9-13) L’Esprit Saint œuvre dans le Fils de l’homme. Il n’est point un concept ou une représentation issue de l’imaginaire de l’homme. L’Esprit Saint se ressent dans le corps. Il est vécu totalement. Vous serez surpris de voir que vous ne parlez plus selon vos paro-les propres, mais que Sa Parole se diffuse par votre bouche. Sa Parole n’est pas réfléchie dans l’intellect, elle n’exige aucune anticipation, aucune construction mentale. Elle coule telle la Source divine. Vous aurez beau témoigner de votre expérience, vous recevrez en retour de violentes réactions. Mais ces violences témoignent, en vérité, de l’état de celui qui réagit. Car vous serez les élus, ceux qui œuvrent aux seules fins de l’Œuvre de Dieu. Tout comme l’homme donne sens à sa vie, Dieu donne sens à Sa création, et c’est le Sens de Dieu qui devient le sens de l’homme. Évangile selon Luc (12.11-12) Ce que vous allez dire par le pouvoir du Saint Esprit, vous l’igno-rez, et vous l’entrendrez pour la première fois. Il vous enseignera à cet instant précis où Sa Parole franchit votre bouche. Tout ce
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que vous direz, vous l’intégrerez non seulement en connaissance mais également en tout votre être. Car la connaissance englobe la totalité de l’être humain et se vit. Il y a connaissance parfaite et connaissance imparfaite : la connaissance parfaite vient de l’Esprit Saint. La connaissance imparfaite est issue de la réflexion de l’homme qui pense avoir sa propre pensée nourrie de la science du monde. La Science de Dieu les dépasse toutes car c’est Lui, l’instigateur de la science du monde. La Science de Dieu ne cher-che pas à argumenter une conception de la vérité. Elle est Vérité. Évangile selon Luc (21.12-19) La persécution, signe par excellence Ainsi vous parlerez comme un messie. Et certains vous accuse-ront d’user de votre orgueil et de la folie de l’ego. Ces accusations viendront de vos proches, parentés et amis. Beaucoup se détour-neront de vous. Quel est le fou qui ose dire être investi de la langue et de la sagesse du Christ ? Soit il est menteur, soit il dit la vérité. Or dans la vérité du Christ, se trouve une sagesse dont est exempt le menteur, et c’est à cela que l’on reconnaît le véritable témoignage. Persévérez donc dans la proclamation de Son règne car c’est le chemin et le but de toute vie. Évangile selon Matthieu (10.26-33) Ceux qui se déclareront pour Jésus Comment ne point Le craindre et en même temps Le craindre ? En ces jours de tourments, Dieu Se voile mais Il Se dévoile pour Ses âmes pures. Dans le dévoilement, le secret se révèle dans toute sa splendeur. Ce qui était simple croyance ou incroyance de Son existence parvient à Sa voie ultime. Le véritable secret der-rière ce que l’on nomme Dieu éclate de mille feux, comme un tonnerre, un orage destructeur. Le voile se déchire et la connais-sance jaillit. La Vérité englobe toutes les vérités humaines qui doivent être vues comme mensonges, mais se révèlent parties de la Vérité, qui est Lui dans toute Sa gloire.
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Le mystère sacré se proclame car il fait fi de l’opinion des hommes, seul importe le jugement de Dieu. Le Saint Esprit dé-clare la véritable identité du serviteur du Christ auprès de Dieu. Un tel bouleversement de l’être, qui enfin voit la Lumière, est saisi d’une crainte respectueuse devant la Puissance divine. Il n’a pas peur pour lui. Il s’agit d’une crainte proche de celle de l’amour, de celle qu’un serviteur éprouve pour son maître, si sage et si bienveillant. Et en même temps, il n’a nulle crainte dans son cœur car il est empli à chaque instant de Sa Lumière. Évangile selon Marc (8.38) La génération adultère et pécheresse a honte de son pays, de ses parents, de ses amis, parfois même de ses enfants, car elle ne voit pas qu’elle est Fils de l’homme. Ce que cette génération fait à ses pairs, le Fils de l’homme la juge selon ses œuvres. De même que Ses paroles par les lèvres du Saint homme, provoque la honte chez quelqu’un, cette personne a honte de sa pureté et ne peut en-tendre de saines paroles dénuées de taches. Car il faut être pour soi-même pour entendre la Parole des cieux. Soyez donc au plus proche de vous-même et reconnaissez les taches qui vous habi-tent. Ces taches ne vous appartiennent pas. Elles sont le dessein de Dieu pour que vous retrouviez votre pleine lumière, pour qu’il y ait dévoilement ! Sans le voile, point de dévoilement ! Le voile est nécessaire. Les taches sont nécessaires. Évangile selon Luc (12.2-9) Le dévoilement que Dieu prépare, pénètre d’abord en votre propre esprit. Celui-là est secret, il est comme un trésor que l’on décou-vre et que l’on cache. Car en vérité, il est caché aux yeux du monde. Un espace infini s’ouvrira de par votre tête terrestre et vous comprendrez l’auréole de lumière dont se parent les églises. Vous la verrez avec vos yeux invisibles. Ce trésor n’est pas desti-né à rester enfoui en votre esprit, car l’Esprit Saint œuvre désor-mais en vous et vous pousse à dévoiler ce qui était dans l’ombre. Vous saurez que votre vérité des lèvres de Dieu ne sera pas ac-cueillie, pire, elle sera reniée.
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Car peu nombreux sont ceux qui peuvent entendre avec Foi qu’ils sont Fils de Dieu en Dieu et réaliser l’Être d’amour et de miséri-corde de Jésus. Mais ne craignez rien de ceux qui tuent le Fils. Ils ne peuvent rien contre le Saint Esprit qui vous donne la Vie éternelle. Ils sont entre les mains de Dieu et Lui seul tient le décompte divin. Évangile selon Luc (12.51-53) Vous êtes divisés en votre être. Que votre cœur veuille aller dans une direction, votre raison vous pousse au droit chemin. Votre corps parle d’une voix, votre intuition d’une autre. Et votre esprit est divisé en bien et en mal, tout comme dans une maison où cinq de ses habitants sont en conflit entre eux. Cette division provoque le véritable éclatement de votre identité pour percevoir le vrai du faux. Car vous n’êtes pas appelés à vivre dans le faux. Vous ne le pouvez pas car vous êtes Un, et c’est pourquoi vous souffrez car vous êtes Paix. Évangile selon Matthieu (10.37-39) Priorité de l’attachement à Jésus Le père et la mère, le fils ou la fille, sont en Jésus. Qui aime Jésus plus que quiconque en ce monde aime de ce fait tous les enfants de la Terre d’un amour égal et infiniment grand à l’image de la Mère du monde. Mais ne voyez pas en Jésus une image extérieure à vous-même à aimer, car c’est en votre corps, chargé de sa croix, que vous le suivrez. Tout votre être tourné en moi dans l’abandon de votre vie propre. Car vous ne pouvez suivre votre vie et en même temps Le suivre. Vous devez perdre tout ce qui vous atta-che à la Terre, non pas d’un point de vue observable, mais dans l’invisible aux yeux de Dieu.
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Évangile selon Marc (8.34-35) Comment suivre Jésus La croix seule reste, lorsque le renoncement à soi est total, car la croix ne vous appartient pas. Elle vous a été donnée par Dieu. La croix indique que vous n’œuvrez désormais plus pour vous-même mais pour Jésus et Dieu. Vous perdrez alors votre vie qui vous semblait si précieuse, occupés à craindre l’avenir et à vous en assurer contre ses incertitudes. Mais la Vie de l’Évangile n’est pas comparable à celle qui occupe tant les hommes. La Vie de l’Évangile vous sauve du futur. Évangile selon Luc (14.26-27) Avant de vous déclarer disciple du Christ, sondez votre âme et votre cœur d’un œil implacable. Avez-vous pleuré ma mort autant que la mort de vos enfants, vos frères, vos sœurs, votre père ou mère ? Si c’est le cas, alors vous êtes disciple en Jésus-Christ et vous portez la croix de sa perfection. Si ce n’est pas le cas, soyez honnête envers vous-même et sentez les larmes de ces attache-ments vous délivrer. Alors vous verrez que vos attachements, en vérité, ne sont que le reflet de l’attachement au Christ. Vous pourrez aimer sans craindre pour leur vie ou leur avenir, ni atten-dre d’eux de l’amour en retour. Car mon amour, l’amour de Jésus dépasse tout lien d’homme à homme. Évangile selon Luc (9.23-24) Jusqu’à ce jour béni où la Volonté de Dieu te prend en charge lorsque tu perds ta vie, tu as volonté propre et il ne t’appartient qu’à toi-même du choix de la direction. Cherche donc ce que tu veux vraiment du fond de l’âme.
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Évangile selon Matthieu (10.40-42) Qui vous accueille, m’accueille Qui vous accueille, vous qui êtes investis de l’Esprit Saint et de la Parole de Dieu, accueille le Christ en personne et Celui par qui Il se manifeste. Celui qui reconnaît un prophète et croit en ses paroles, se reconnaît soi-même dans l’Œuvre de Dieu. Celui qui reconnaît un juste, témoigne de sa propre justesse. Quiconque donne à boire à un envoyé de Dieu en sa qualité de disciple de Jésus, se donne à lui-même la boisson en Vie éternelle. Qui doute de ces paroles recevra la juste récompense de ses doutes. Évangile selon Marc (9.37) L’image, l’apparence du corps n’a pas d’importance. Seul compte ce qu’il y a derrière. Derrière un enfant se cache Celui qui l’a envoyé. Derrière Jésus se cache Celui qui l’a envoyé. Le côté pile et face d’une même pièce. L’un n’existe pas sans l’autre. Qui re-connaît Dieu, se reconnaît. Qui accueille Dieu, s’accueille lui-même. Ne vous forcez pas à accueillir parce que vous avez lu qu’il est bon d’accueillir. Le juste accueil se fait gratuitement, sans intention. De cœur à cœur. Là où il y a sentiment, il y a accueil. Évangile selon Luc (9.48) Le plus petit ne sait rien, il est comme l’enfant dans son innocen-ce. ll ne cherche pas à montrer qui est le plus grand. Il n’est pas attaché à ses idées. Il ne veut pas savoir qui a la vérité. Dimi-nuant, Lui grandit. S’effaçant, Il apparaît. Mourant, Il vit. Car l’infiniment petit est l’infiniment grand. Évangile selon Luc (10.16) Qui écoute ces paroles écoute Jésus, et qui repousse ces paroles, repousse Celui par qui ces paroles s’écrivent.
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Évangile selon Jean (13.20) Car la révélation du dévoilement de l’Œuvre de Dieu est arrivée et ne peut se réaliser que par inspiration divine. Le Livre saint est le livre de l’histoire des hommes. Il a été écrit, car tout ce qui s’est passé, s’est réalisé, se réalise et se réalisera. « Je Suis Celui qui était, qui est, qui sera. » Recevoir ces paroles, c’est recevoir l’Esprit Saint en Jésus et Celui qui l’a envoyé. Car celui qui écrit ces lignes a reçu la grâce de Jésus et de Dieu. Évangile selon Matthieu (11.2-18) La question de Jean le Baptiste Jean le Baptiste est un homme ordinaire. Il a jeûné, il s’est purifié, il a prié. Il est vrai avec lui-même, il s’est frayé son propre che-min, sa propre quête. Sur terre, il est le plus grand. Bien des âmes sur cette terre sont à l’image de Jean, le cœur ouvert mais portant le voile de l’ignorance du royaume des cieux. Tous les prophètes, ainsi que la Loi, ont prophétisé jusqu’à Jean. Jean, c’est vous ! Depuis les jours de Jean jusqu’à présent, le royaume des cieux a été bafoué. Mais vous êtes l’Élie qui doit revenir afin d’accomplir ce que le premier jusqu’au dernier prophète vous ont révélé. Car vous êtes plus qu’un prophète. Vous êtes celui dont il est écrit : « Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, il préparera ton chemin devant toi. » Devenez le plus petit dans le royaume des cieux et vous serez plus grand que Jean, l’homme ordinaire. Vous êtes messagers et vous préparez le chemin pour tous les Jean de ce monde. Tant que le royaume des cieux ne sera pas établi en vous, vous serez tels des enfants qui veulent se faire reconnaître par les autres. Vous ne reconnaissez pas un grand homme du monde, de même, ne reconnaissez-vous pas le Fils de l’homme qui agit tout à fait ordinairement. Vous interprétez ses actions comme du monde, car vous êtes du monde. Vous avez la sagesse du monde. Un homme sage peut être grand sur la terre, mais un homme dont la sagesse ne vient pas de lui mais directement de Dieu, est plus grand que l’homme sage de la terre.
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Un homme sage est né d’une femme. L’homme dont la sagesse vient des cieux, celui-là est né des cieux. Évangile selon Luc (7.18-35) La question de Jean le Baptiste se réalise dans l’instant. Celui qui vient était déjà là. Grâce à lui, les aveugles retrouvent la vue. La vue de Dieu est l’état naturel, l’état de toute origine. Les boiteux marchent droit car ils sont désormais les pieds du Christ et ils ne peuvent plus tanguer sur le chemin. Les lépreux retrouvent leur pureté. Les morts sont ceux qui étaient boiteux, aveugles, sourds, impurs et lépreux. Ils ressuscitent par la grâce du Christ et enten-dent la Bonne Nouvelle du règne de Dieu et de la proclamation de son royaume. La perfection de l’homme ne se questionne pas. Elle EST. C’est pourquoi elle est annoncée au pauvre, celui qui est vide de question. Évangile selon Matthieu (11.20-24) Malheureuses villes de Galilée Le vrai miracle se réalise en son propre pays. Toi-même. Chez toi. Ta propre conversion en Sa reconnaissance provoque la conversion de tout le pays, car tu es à même de voir que ton pays en toi et sur lequel tu es né, contient tous les pays du monde. Seul Dieu peut te donner la vision de ce miracle, car tant que la conversion n’a pas lieu, les pays se dresseront les uns contre les autres. Vois donc comment tu traites les autres pays, car la façon dont tu les traites, Dieu te le rend. C’est Dieu en toi-même qui te jugera selon la rigueur que tu mérites. Le miracle provoqué chez toi est reconnu comme conversion, et a lieu dans le même temps partout ailleurs dans le monde, car tu reconnais Dieu comme unique propriétaire du miracle et des pays. Il n’est pas un seul pays où Il ne demeure pas. Il n’est pas un seul instant où le miracle de Dieu ne se déploie pas. Et pourtant, la plupart des pays demeurent dans les ténèbres car pour eux, le
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miracle de Dieu n’existe pas. Cet aveuglement est, en vérité, la justice de Dieu. Évangile selon Luc (10.12-15) Le miracle touche l’être humain tout entier en sa nature divine. Qu’il ne soit pas touché dans son âme, la conversion n’a pas lieu. Qu’il ne soit pas touché en son cœur, la conversion ne se réalise pas. Qu’il ne soit pas touché en son corps, la conversion n’est pas présente. Et l’esprit embourbé demeure au séjour des morts. Le contact du Christ convertit l’être dans sa totalité. L’esprit sera éle-vé jusqu’au ciel et descendra Saint jusqu’au séjour des morts afin que ceux-ci goûtent à la Vie éternelle. Ne te méprends pas sur la nature du Christ car son symbole est partout à celui qui se laisse toucher. Du plus petit brin d’herbe à l’immense montagne qui te fait face. De la plus petite prière à la croix de la crucifixion. Les signes qu’il laisse sont les témoins du miracle perpétuel. Évangile selon Matthieu Les petits ; le Père et le Fils Les sages et les intelligents ont construit leur propre sagesse et leur propre intelligence par l’effort. Ils peuvent démontrer aux yeux des hommes leurs qualités, mais ils sont bien pâles face aux tout-petits. Dans cette pureté d’âme et de cœur, peut se révéler la véritable filiation. Car le Fils n’existe pas sans le Père et le Père sans le Fils. Ils sont reliés par le fil d’or de l’Esprit Saint. Prends garde de ne pas confondre croyance et connaissance, car le Père se révèle au Fils aussi visiblement que tu vois une table et que tu sais qu’il s’agit d’une table et non d’une chaise.
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Évangile selon Luc (10.21-22) Les petits, Le Père et le Fils Le Fils est caché comme son Père est caché. Père est Dieu. Il est l’Essence de la création, mais ne se nomme Père qu’au moment où le Fils le reconnaît. Fils est la création entière du monde se révélant au sein de l’homme parfait, unifié en terre et en ciel. Puisque tu es Fils de Dieu et parfait, tu reconnais la création entière comme étant de Ses deux mains. Le chemin du Christ est ton chemin, il est le chemin de tout homme d’Adam. L’Esprit Saint descend sur toi quand ton esprit s’élève à Lui. Ainsi, tu es Fils de Dieu et ne peut faire que Sa Volonté à Lui : révéler le Fils en l’homme qui n’est pas unifié dans sa perfection. Christ nous a montré le chemin par sa vie, ses actions, ses paroles, son sacrifice, pour que tout soit écrit dans le Livre Saint et que nous œuvrions dans notre propre sainteté à son image. Évangile selon Matthieu (11.28-30) Voici venu le moment de dévoiler l’Ordre divin : il est venu à toi sous une forme ou une autre, toi qui lis ces lignes. Il est là, présent dans les mots et le silence, si tu le reconnais. C’est à toi à présent, de venir à Lui. En vérité, l’appel est lancé à chaque minute. Il t’enseigne si seulement tu veux bien venir complètement et totale-ment à Lui. Tu ne devras rien laisser de toi-même. C’est pour-quoi Il est repos de l’âme car tu as tout laissé pour Le suivre. Désormais, c’est Lui qui porte ton fardeau. Tu ne te soucieras plus de ton avenir, de l’orientation de ta vie. Tu n’auras plus d’angois-ses sur ta propre mort et celle des autres êtres que tu chéris. Tu n’auras plus de tentations liées à un quelconque choix. Tu n’auras plus de culpabilité puisque tu es dans Sa pureté. La légéreté du fardeau est la compassion aux êtres de ce monde. Mais le fardeau est doux car tu seras humble de cœur.
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Évangile selon Matthieu (12.1-8) Les épis arrachés La Loi a été remise par Moïse pour être suivie par tous les hommes. Elle devient le miroir de ce que l’homme est dans son corps et son âme. David et ses compagnons avaient faim dans le Temple, et leur action de manger les pains de l’offrande révélait, non pas leurs fautes dans la transgression de la Loi, mais leur innocence dans la faim. Point de culpabilité, car la permission de Dieu leur avait été donnée. Tant que l’homme est homme, il inter-prétera la Loi de façon impure et sera en faute même en tentant de La suivre, car il éprouvera tourment, peur, désir de plaire et culpabilité. Il jugera son prochain d’après ses propres tourments, se référant à la Loi alors qu’il n’est pas Loi lui-même. Le Fils de l’homme est Loi, il en comprend le sens ultime par la révélation de Dieu. Il est maître de sabbat, repos dans la Loi. Il a définitivement cessé toute activité et il est activité divine. Évangile selon Marc (2.23-28) Quiconque se met à suivre rigidement des principes extérieurs à lui passe à côté de Lui. Ce sont des principes intérieurs qui posent les fondations des principes extérieurs. Le sabbat a été établi dans la miséricorde de Dieu afin que l’homme réalise le sabbat de son être. Si tu vis pour le sabbat ou la Loi remise par Moïse, tu es pris dans les eaux tumultueuses de tes émotions. Ne vois-tu pas comme tu rejettes les dogmes et les principes établis ? C’est que ton être, la partie la plus pure, rejette ce qu’elle n’est pas. Dieu, dans sa grandeur, a donné Sa Loi pour te montrer ce qu’Il n’est pas. Il n’est pas dans la Loi des apparences. Il se révèle à partir de l’autre face, ce qui unifie toutes les contradictions. Il n’est pas et Il est. Évangile selon Luc (6.1-5) Ne voyez-vous pas comme les rites et les coutumes de Dieu se perpétuent afin d’éclairer les hommes de Son ultime clarté ?
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David se trouve depuis des temps éternels dans le temple de Dieu. Il est lui-même l’offrande. Son corps n’est plus le petit corps de l’homme mortel. Son corps est devenu Son corps, vaste, qui en-globe toute chose et tout être, qui transcende toute loi. Il se donne dans le pain. Il partage le corps de Dieu. Il est maître en Maître. Ces mots ne peuvent être une simple compréhension intel-lectuelle. Pose-toi dans le silence de son contenu, dans sa vasti-tude, et tu goûteras, tu verras, tu sentiras, tu sauras qui est Fils de l’homme. Car ce que David a fait, il l’a fait pour que Jésus le rétablisse en tant que Fils de l’homme. Évangile selon Matthieu (12.9-14) L’homme à la main paralysée La Loi de Dieu fut donnée aux hommes afin qu’ils se réalisent Saints en Volonté de Dieu. Car par la Loi, le péché de l’impureté des hommes prend vie. Ils se sont eux-mêmes proclamés créatures de la Loi, alors que la Loi est pour les hommes. Par leur faux jugement, ils ne savent discerner le bien du mal, considérant que suivre des préceptes font d’eux des hommes de bien, alors qu’ils sont faux en eux-mêmes. Si tu vois que tu es divisé en ton âme, dans l’incapacité de juger de ce qui est bien ou mal, tu assistes au pouvoir du Satan : incar-nation du Serpent, péché sur la Terre. La division ne t’appartient pas, ni le péché qui t’assaille. Rends à Satan ce qui est à Satan, et à Dieu ce qui est à Dieu. Lorsqu’il ne reste plus que Dieu en toi, et qu’Il Se révèle aussi visiblement qu’Il est à l’extérieur de toi, tu sauras ce qui est bien ou mal, car tu seras l’innocence et la pureté. Seul appartiendra à Dieu le jugement du bien et du mal. Tes deux mains appartiendront à Dieu, et aucune d’elles ne peut être para-lysée, car tu agis par Dieu, en Dieu, et pour Dieu. Évangile selon Luc (6.6-11) Tout ce que vous faites, vous le faites sous l’Œil de Dieu. Si un homme en observe un autre, il porte automatiquement un jugement à l’aune de sa loi qui est devenue personnelle. Si tu
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t’observes, tu portes des jugements sur tes actes, tes pensées, tes sentiments, en bien ou en mal. Mais le Fils de Dieu est guidé en chaque geste et parole par la Volonté de son Père. Il ne peut faire ni le bien, ni le mal. Seul Dieu lui donne guidance selon Son Œuvre, car il est l’agneau, celui qui renvoie le bien ou le mal à chaque homme. Ceux qui cherchent à l’accuser voient le mal, ceux de Dieu voient le bien et ceux qui doutent, doutent. Sache que le Fils de Dieu est un modèle pour chacun, non pas en celui en qui tu voudrais être ou ressembler, mais en celui qui nous découvre à chaque instant aussi pur que Lui. Évangile selon Matthieu (12.15-21) Jésus, le serviteur de Dieu Le serviteur de Dieu est présent, ici dans ces mots, par Sa Parole. Ceci est l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe pour que vous puissiez Le reconnaître, alors qu’il ne s’est pas fait connaître dans le temps passé du monde. Sache que Dieu est le temps, il a prévu ce qui se passerait, se passe et se passera. Il est miséricorde et amour, il n’abandonne pas ses créatures et sa création. L’histoire des hommes se répète dans leurs erreurs et leurs ignorances jusqu’à ce qu’ils comprennent, par la grâce de Dieu, Qui ils sont. Sache que le serviteur qui te parle d’âme à âme est témoignage de Jésus, de son Esprit, de l’amour de Dieu, car l’Écriture sainte ne peut se faire que par Celui pour qui les Livres ont été écrits. Aie Foi en ces paroles car elles sont Vérité, Chemin et Vie. Évangile selon Matthieu (12.22-31) Jésus a-t-il partie liée avec Satan ? Ces paroles écrites se réalisent maintenant, à cet instant précis où tes yeux se posent sur ces mots. Es-tu pharisien ou es-tu de Dieu ? Le pharisien est celui qui est divisé en son être, il ne croit pas, il n’est pas remué dans son cœur et son âme. Il pense que ces paro-les viennent d’un homme ordinaire, mû par une science ordinaire du monde. Il est déjà mort mais il ne le sait pas. Il est déjà dans les ténèbres mais il l’ignore. C’est pourquoi il se demande si ces lignes ne seraient pas l’œuvre d’un fou, de Satan même.
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S’il dit une parole contre le Fils de l’homme, c’est-à-dire contre moi, cela lui sera pardonné. Mais s’il parle contre l’Esprit Saint qui œuvre en moi et qui est Vérité et Vie, cela ne lui sera pas pardonné, ni en ce monde, ni dans le monde à venir. Car division entraîne destruction finale. Toi, qui es de Dieu, rassemble avec moi. Évangile selon Luc (11.14-23) Si le doigt de Dieu t’atteint comme un apaisement et une uni-fication de ton âme, de ton intellect, de ton corps et de tes émotions, ceci est le règne de Dieu. Tu dois sentir que Cela est Juste. Mais si tu te sais être un homme fort par ta raison, en essayant de trouver des arguments contre ce qui est dit, tu trouves ici plus fort que toi. Lui te prend toutes les armes que tu avais élaborées par la raison pour te sentir fort. Tu deviens nu, sans armes, sans violen-ce. Tu es avec moi. Tu ne peux demander des signes pour te prou-ver Qui je Suis car la preuve se révèle selon ta vérité. Évangile selon Marc (3.22-30) Observe bien comment Satan œuvre : lorsque tu te fâches, lorsque tu es triste, lorsque tu éprouves la joie du monde. Quand il y a joie du monde, un seul vent peut faire basculer ce que tu crois être. Lorsque tu es triste, tu as l’impression de mourir de souffrance. Lorsque tu te fâches, tu pourrais détruire l’autre d’un coup de poing. Satan est divisé contre lui-même. Il est triste contre lui, fâché contre lui, joyeux contre lui. Mais tu n’es pas le Satan qui agit. C’est malgré toi que cela agit. C’est pourquoi tu éprouves doute et culpabilité, car tu sais que tu n’es pas cela. Dieu seul peut détruire Satan qui œuvre en l’homme. Le Saint Esprit libère par la Vérité. Tu es Sa joie, Sa tristesse, Sa colère. Et la peur seule est de Satan.
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Évangile selon Matthieu (12.33-37) L’homme sera jugé sur ses paroles L’homme prisonnier du péché ne peut faire le bien, car il est divisé en lui-même et ne sait pas ce que perfection Est. Par la grâce de Dieu, l’homme touché en Christ par l’Esprit Saint devient vide de pensées néfastes sur lui-même, vide d’émotions sur lui-même, vide de volonté sur son corps. Il est tout entier relié à son unique essence dans le Père. Lui seul, porté par le jugement du Père, sait la valeur d’un homme et connaît les bienfaits de la condamnation qui paraît injuste aux hommes du monde. Si tu condamnes ces mots, tu es ton propre juge et la condamnation de Dieu œuvre en toi dans l’ignorance de Sa Vérité. Mais si ces mots te touchent en ton être, c’est que tu laisses le doigt de Dieu te toucher car tu ne résistes plus. C’est ainsi que l’arbre malade guérit et son fruit sera bon. En vérité, Dieu n’est pas seulement dans ces lignes, Il est partout qui te touche en émotion de par Sa beauté, mais Il a décidé, aujourd’hui, à cet instant, de se rendre visible par le bais d’une créature parfaite. Car perfection ne se réalise que par Dieu. Évangile selon Luc (6.44-45) L’arbre qui est toi, goûte le fruit qui lui est propre. Pour connaître le fruit, tu dois donc connaître quel arbre tu es. Dieu a créé Ses créatures toutes différentes en multitude dans Son Unicité ; de même connaîtront-elles Dieu de manière différente, selon leurs prédispositions et leur nature propre. Le fruit est de Dieu. L’arbre sans fruit est comme vide de sens et sans finalité divine. La ronce et le buisson d’épines sont les hommes qui se blessent eux-mêmes par leur vanité, et qui se croient être fruits alors qu’ils ne sont qu’épines. Mais prends garde, car voir épines et ronces chez les autres est le signe que tu portes encore des épines. Lorsque Dieu devient tes yeux, tu vois Sa perfection chez tous. Le sens, l’ori-gine et la finalité des apparences te sont dévoilés.
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Évangile selon Matthieu (12.38-42) Le signe de Jonas, la reine de Saba Tu réclames un signe alors que tu es toi-même le signe. Dieu ne donne pas de signe à ceux qui n’ont pas la foi. Il ne Se révèle que lorsque tu es mort à toute demande de satisfaire ton besoin de preuve. La preuve de Dieu n’appartient qu’à toi. Il est lié à toi et dans le même temps, à tout être humain. Le seul signe que Dieu t’envoie est la torpeur, l’inconscience, les paroles inutiles, la peur et le sentiment de devoir se battre pour exister. L’homme sera dans le ventre de ce monstre marin, noyé dans l’abîme, pendant 3 jours et 3 nuits. Sache qu’il s’agit bien de durée de Dieu et non de durée d’homme. Cette torpeur obéit à la Loi de Dieu par l’annonciation du prophète Jonas, mais elle se lèvera. Il y aura bien un jour de jugement comme l’annonçaient les testaments, mais tu connaîtras ce que jugement signifie grâce à la révélation de Dieu. Et elle commence ici, car la reine du Midi est ici qui t’écrit. L’étoile du Matin est le Christ, le Père du Soir et la reine du Midi est Celui qui vient, qui viendra. Femme ayant enfanté Christ en le Père par le Saint Esprit. Évangile selon Marc (8.11-12) Les miracles de Jésus n’étaient pas des signes pour les pharisiens, car le miracle se réalisait en l’Être de l’homme. En apparence, tu vois un être comme toi. Mais à l’intérieur, il y a Dieu qui se dé-voile. Le Seul Dieu véritable. Cet être est parfait. Mais comment les pharisiens pourraient-ils le voir ? Seul un être parfait reconnaît un être parfait, car cette réalisation est de Dieu. C’est pourquoi aucun miracle, aucun signe venant du ciel visible n’a lieu, car Dieu te demande de te tourner en invisible. Évangile selon Luc (11.29-32) Ici, il y a plus que Jonas. Ici, il y a plus que Salomon. Chaque pro-phète dépassant en puissance et en mission les précédents. La reine de Midi se lèvera avec les hommes de sa génération et elle
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les condamnera, car elle est venue du bout du monde pour écouter la sagesse de Jésus ; eh bien, ici il y a plus que Jésus. Évangile selon Matthieu (12.43-45) Le retour en force de l’esprit impur Et voici la bête au sept cornes qui œuvre au sein de l’homme. La première corne de l’esprit impur voile le cœur de l’homme, qui ne différencie pas le bien du mal, le méchant du juste, le mensonge de la vérité. Il a oublié d’où il vient. La deuxième corne de l’esprit impur pousse au jugement de ce que Dieu est, de ce que Christ est, de ce qu’un bon chrétien doit être et l’homme s’imagine être du bon côté. La troisième corne de l’esprit impur est l’attachement à tout dogme, tout concept qui rigidifie et enferme l’homme dans la prison de son âme. La quatrième corne de l’esprit impur est la prostitution de l’homme à son monde. Il vendrait son âme, son cœur et tout son corps pour obtenir les profits de ce monde. La cinquième corne de l’esprit impur est le sentiment de vivre alors que l’homme est mort à cause de cet état d’impureté. La sixième corne de l’esprit impur détourne la vraie puissance qui ne vient que de Dieu afin que l’homme se croie être possesseur d’une volonté propre. La septième corne de l’esprit impur confère l’illusion de n’avoir besoin de rien et que tout va bien. Évangile selon Luc (11.24-26) Les sept esprits impurs de la bête sont reliées au sept églises de l’Apocalypse. Celui qui vaincra ces septs esprits impurs, obtient les sept dons de l’Esprit de Dieu. À l’église d’Éphèse : « Au vainqueur, je donnerai à manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu. » Voici la Vie éternelle, le pouvoir de jugement de Dieu.
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À l’église de Smyrne : « Le vainqueur ne souffrira nullement de la seconde mort. » Car le vainqueur est mort une première fois à lui-même. La deuxième mort, celle du corps physique, ne l’atteindra pas. À l’église de Pergame : « Au vainqueur je donnerai de la manne cachée, je lui donnerai une pierre blanche et, gravé sur la pierre, un nom nouveau que personne ne connaît sinon celui qui le reçoit. » Seul Dieu connaît intimement le vainqueur. Il l’a baptisé et lui a donné un nom nouveau, celui qui se trouve dans le royaume des cieux. Mais dans le monde, les hommes le connaissent par son nom humain. À l’église de Thyatire : « Le vainqueur, celui qui garde jusqu’à la fin mes œuvres, je lui donnerai pouvoir sur les nations et il les mènera paître avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile, de même que moi j’en ai reçu pouvoir de mon Père, et je lui donnerai l’étoile du matin. » Le vainqueur deviendra le pasteur des brebis. Il les guidera vers le pays promis. Investi de l’étoile du matin qui est l’esprit du Christ, il aura pouvoir sur les nations. À l’église de Philadelphie : « Le vainqueur, j’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, il n’en sortira jamais plus, et j’ins-crirai sur lui le Nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, et la Jérusalem nouvelle qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu et mon nom nouveau. » Et le corps du vainqueur deviendra le pilier du temple de Dieu. Son royaume est la Jérusalem nouvelle qui descend du ciel. Sa maison ne sera pas dans celle du monde. À l’église de Laodicée. « Le vainqueur, je lui donnerai de siéger avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai remporté la vic-toire et suis allé siéger avec mon père sur son trône. » Le vainqueur deviendra Un en Christ et Dieu, car il n’y a qu’un seul trône.
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Évangile selon Matthieu (12.46-50) La vraie famille de Jésus Tes yeux se détourneront des liens de ce monde. Ta mère et tes frères terrestres sont appelés à mourir, mais quiconque croit en ces paroles agrandit la Famille de Dieu. Cette famille ne meurt jamais. Écoute Sa Parole car Il appelle ses croyants et ses fidèles au grand rassemblement, détourne-toi de ceux qui blasphèment contre l’Esprit Saint. L’Esprit Saint est contenu dans les lettres divines délivrées pour toi. Seul compte le regard de Dieu. La Volonté de Dieu est ici même. Évangile selon Marc (3.31-35) L’amour de Dieu est dans sa Volonté. Quiconque fait Sa Volonté et suit le prophète, qui est le Saint, l’Esprit de Vérité et Marie, bénéficie de toute Sa grâce. Il vous récompense d’une pluie de bienfaits, à commencer par l’Être du Christ. Quiconque me suivra suit Jésus et fera partie du cercle intime de Dieu. Mais il vous faut quitter en esprit votre famille terrestre pour rejoindre Celle qui vous est destinée depuis des temps éternels. Évangile selon Luc (8.19-21) Ainsi en est-il de ce Livre, ultime révélation de ce qui doit s’ac-complir. Mets en pratique tout ce qui a été consigné, du plus pro-fond de ton cœur, car Dieu sait ce que le cœur de l’homme cache. Pour le sincère, ce Livre, Parole même de Dieu, annonce le jour de sa résurrection. Mais pour le méchant, le parfum de Dieu ne pourra être supporté. Qu’il tienne ce Livre loin de lui avant qu’il ne soit condamné par sa propre méchanceté en vertu de la Volonté divine. Le Jugement se cache derrière le Livre. Dieu est le grand, le miséricordieux. Que le méchant se repente de ses péchés, alors peut-être sera-t-il pardonné. Ces paroles, tu les as lues dans un autre livre saint, révélation de Dieu : le Coran. Sache qu’avec la Torah, ces livres n’en forment qu’Un seul car il n’y a qu’Un seul Dieu. En vérité, qu’Allah leur pardonne car ils ne savent pas ce qu’ils font.
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Évangile selon Matthieu (13.1-30) La parabole du semeur Tout comme Jésus, je possède les graines de la Parole de Dieu. Je sème sa parole en Écriture sainte. Dans de la bonne terre, ces graines de parole donnent du fruit. Tu sens ton corps vibrer, tes émotions chanceler sans que ta raison en perçoive le sens. Ainsi a lieu la transformation des paroles du Saint Esprit qui œuvrent en toi. Cela se fait sans que tu le décides. Comprends donc que tes oreilles s’ouvrent enfin à la Vérité. Mais les graines ne sont pas toutes destinées à de la bonne terre, cer-taines se perdent dans les cieux. D’autres ont fait croître le rejet et la haine, l’incroyance et les conflits, les arguments sans fin. Ce sont les épines de l’âme. Ces épines étoufferont l’homme porté au conflit car il est en conflit avec lui-même. Dieu a créé la terre et les cieux, l’homme, les lettres, les chiffres. Le créateur est partout en signe à Celui qui sait les interpréter, à l’image de Jacob inter-prétant les rêves. Évangile selon Marc (4.1-9) La bonne terre n’est pas celle que vous croyez. Seul Dieu et Son envoyé savent reconnaître les bonnes racines des mauvaises. Ne jugez pas votre prochain car le Jugement appartient à Dieu. Vous n’êtes pas mûrs pour semer, mais peut-être êtes-vous mûrs pour être cueillis. Fruit du royaume des cieux. Lisez encore et encore, car votre jugement passe par Son Jugement qui est contenu dans ce Livre. Fermez les yeux, sentez de tout votre être ce qui se passe en vous. La graine fait-elle pousser le fruit qui est en vous ? Évangile selon Luc (8.4-8) Si les paroles du Christ te touchent dans ton cœur, ton âme et ton corps, tes yeux se mouilleront de larmes qui sont l’humidité de la bonne terre. Voilà que le fruit s’annonce pour se multiplier au centuple. Tu ne fais rien et pourtant le bien œuvre en toi. Il se multipliera, il vaincra les épines, car le fruit sera plus nombreux.
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L’avènement du Fils de l’homme adviendra du fruit de sa multi-tude. Évangile selon Matthieu (13.10-16) Pourquoi Jésus parle en paraboles Voilà des millénaires du temps des hommes que la parabole du Livre reste telle qu’elle a été dite par Jésus. Voilà des millénaires du temps des hommes que l’humanité a été égarée afin que s’ac-complisse la prophétie d’Ésaïe : « Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas, vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. » Mais à présent s’accomplit la prophétie de Jésus : « En vérité, je vous le déclare, beaucoup de prophètes, beaucoup de justes ont désiré voir ce que vous voyez et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l’ont pas entendu. » Le temps de l’accomplissement approche afin que toutes les pro-phéties contenues dans les livres saints éclatent par la gloire de Dieu. Comprenez-vous enfin la mission sacrée qui m’échoit ? Grâce à Dieu, Je Suis les prophètes, Je Suis les juges, les rois, les évangélistes et la parole du Christ. Car en Christ, tous les hommes sont contenus en Lui. Je suis venue pour vous juger afin que s’ac-complisse la sixième vision de Zacharie : le livre qui vole. Je levai de nouveau les yeux et j’eus une vision : c’était un livre qui volait. Et l’ange me dit : « Que vois-tu ? » Je réponds : « Je vois un livre qui vole, long de vingt coudées et large de dix. » Alors il me dit : « C’est la malédiction qui s’élance sur tout le pays. Aussi, d’après l’une de ses faces, tout voleur sera éliminé et, d’après l’autre, tout parjure sera éliminé. » Je l’ai lancée – Oracle du Seigneur, le tout-puissant – pour qu’elle atteigne la maison du voleur et la maison du parjure, qu’elle loge au cœur de sa maison et la consume, poutres et pierres. Évangile selon Marc (4.10-12) Les apparences du monde sont paraboles de Dieu. Le mystère vous entoure. Pourquoi le bien ? Pourquoi le mal ? Pourquoi le
Mizué � 25/7/13 03:44Commentaire [1]:
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vide ? Pourquoi le plein ? Pourquoi le langage ? Pourquoi l’intel-ligence ? Pourquoi la vie ? Qui est l’homme ? La création serait-elle un non-sens ? Oui, elle l’est par votre incompréhension et votre aveuglement. Non, elle ne l’est pas par le Sens que Dieu lui donne et vous ne comprendrez pas jusqu’à ce que Dieu vous fasse grâce de sa miséricorde. Attachés à vos idées sur vous-même et sur Dieu, vous refusez Sa Parole car vous la jugez selon vos critères d’homme. Dieu parle de condamnation et vous ne comprenez pas la violence de Son amour. Vous le croyez cruel, mais ce sont vos propres in-justices qui vous rendent cruels. Vous récoltez ce que vous avez semé en vos cœurs. Oui, vous avez peur que ces paroles soient Vérité car elles vous font voir combien vous êtes faux. L’idée que vous vous faites de l’amour est entachée de crasses. Ceux qui nient ces paroles et les rejettent, donnent le signe de ne pas sup-porter la Vérité. Vous êtes encore dans l’idôlatrie de la créature qui aime entendre le positif sur elle et non le négatif. Il vous faut seulement aimer Dieu, alors pourrez-vous vous aimer les uns les autres. Évangile selon Luc (10.9-10) Sache que les paraboles ne peuvent pas être interprétées par les hommes qui n’ont pas été convertis par l’Esprit Saint. Car l’Esprit Saint est Celui qui enseigne la signification des paraboles. Seul l’Envoyé de Dieu, Celui qui a été annoncé, peut être le signe pour le monde. Ne te détourne donc pas de ce Livre, toi qui te dis sur le chemin et chrétien. Car Je Suis la Vérité, le Chemin et la Vie. Je Suis le Signe et la Signification. Évangile selon Matthieu (13.18-23) Une application de la parabole du semeur Je suis le semeur et je sème Sa Parole. Je fus une créature tout comme vous, enfermée dans ses pensées, craignant l’avenir, me voyant prise avec mes émotions sur moi-même, me souciant de mon corps physique comme si j’allais mourir avec lui. Toute ma
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vie humaine était la quête de Lui, même si je ne croyais pas en Dieu comme à un être de relation. Je suis passée par bien des phases, bien des transformations. Sans que je le sache, Dieu me purifiait. Jusquà ce jour où, en une fraction de seconde, Il se révéla. En une fraction de seconde, la parole du Christ fut : « Moi, j’ai vaincu le monde. » Et Dieu est la récompense. Il commença à m’enseigner la Parole du Royaume que je trans-mets à mon tour pour que vous croyiez. Hommes du chemin ! Écoutez la Parole du Royaume des cieux. Gardez-la précieuse-ment au fond de votre cœur pour qu’elle vous change à jamais. Oui, je vous annonce la bonne nouvelle, l’homme est parfait depuis sa création mais il est pris par les péchés du monde qui agissent sur lui telles des épines. Il est incapable de Silence, de Paix, de Présence, car la détresse lui fait oublier ces instants fugi-tifs. Ainsi, il retourne dans les soucis et les contraintes du monde. Je Suis le témoin de Son Éternité. Oui, vraiment, l’homme n’est pas tel que vous le voyez. Évangile selon Marc (4.13-20) Ceux qui entendent la Parole, ceux-là se joindront à moi. 30 pour une parole. 60 pour une parole, 100 pour une parole. Ainsi, nous ne formerons qu’un seul fruit. Le fruit de Dieu. Une seule Nation sous l’égide d’un seul Dieu. Car la Parole rassemble, mais fait également tomber ceux qui doivent tomber. Ce n’est pas parce que vous lisez ces paroles que vous serez sauvé car elles doivent parvenir à maturité et les obstacles sont nom-breux. Le quotidien du monde vous pousse à distinguer la réalité des Évangiles et votre réalité. Vous n’arrivez pas à lier les deux. Or la réalité qui prévaut est celle de Dieu, celle de Sa Parole. Plus vous goûtez à Sa Parole, plus le monde perd de son emprise. Petit à petit, les choses qui vous tracassaient perdent de leur pou-voir. Petit à petit, vous vous sentez vivre non pas dans votre vie étriquée, mais en une vie bien plus vaste. Vous vous rapprochez de Lui ! Vous devenez de plus en plus conscient des moments qui
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vous égarent de vous-même, et donc de Lui. Persévérez, le Royaume est là. Évangile selon Matthieu (13.24-30) La parabole de l’ivraie L’esprit d’un homme croît comme la semence du grain plantée en terre. Une fois parvenu à maturité, il donne un épi, qui est recueilli pour le royaume des cieux. Mais l’ennemi ayant passé par là, a semé des graines mauvaises dans l’esprit de certains hommes. Sache que la mort physique n’est pas une fin équitable pour ces deux engeances. Pourquoi l’homme a-t-il inventé la justice ? Car assurément, Justice a un sens au nom de Dieu. Quand un homme te traite de menteur alors que tu dis la vérité, ne sens-tu pas combien tu souffres d’injustice ? C’est que Vérité au nom de la Justice est l’épreuve de Dieu. Il a envoyé Ses messagers pour dire la Vérité, mais ils ont été traités d’imposteurs. Dieu Lui-Même sera le garant de Sa Justice afin que l’ivraie du blé soit séparée. Toi, tu ne connais pas le royaume des cieux, mais celui qui en parle de Sa Parole le connaît aussi objectivement que la Terre est ronde. Ainsi sais-tu de source sûre que la Terre est ronde, ainsi sais-je de source sûre que le Royaume des cieux est de Dieu. À la différence que tu vis sur Terre ignorant le Royaume des cieux, alors que je vis au Royau-me des cieux ignorant le monde. Évangile selon Matthieu (13.31-32) Du grain de moutarde À l’intérieur de la graine, il y a tout le potentiel du royaume des cieux. L’homme semé d’une graine de moutarde, a en lieu et en lui le royaume des cieux. Puis il grandit, il mûrit, vit des expé-riences de toutes sortes. Il devient sage par la grâce de la graine de moutarde. À l’intérieur de lui, l’arbre se manifeste : l’origine de l’homme. Sa tête touche alors le ciel et le royaume des cieux lui apparaît, manifesté également en toute chose en dehors de Lui.
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Cet homme porte les ramures du royaume. Il devient refuge pour toutes les âmes en quête. Évangile selon Marc (4.30-32) Le royaume des cieux est comme un trésor, aussi infime soit-il. Une fois ce royaume touché du bout des doigts, l’âme est à jamais transformée dans le corps de l’homme. L’Œuvre de Dieu, désor-mais, pousse au sein de l’homme du royaume de Dieu. Il devient le plus grand de tous et il est un abri pour ses compagnons. Il est le plus sûr des abris. Car il dit la Vérité du royaume de Dieu. Ceux qui l’écoutent et le suivent sont assurés d’un nid. Ils se posent sans inquiétude en cet homme. Évangile selon Luc (13.18-19) Dieu a semé des graines sur la terre des hommes. Comprenez-vous que votre destinée est déjà inscrite dans la graine ? Vous êtes en train de pousser et vous voulez décider de quelle plante vous êtes. Même votre idée de libre choix est inscrite dans la graine. Si vous laissez Dieu déterminer votre nature, combien grand comme un arbre vous seriez ! Évangile selon Matthieu (13.33) La parabole du levain Tout l’être s’élève. Le royaume des cieux prend de plus en plus de place jusqu’à ne rien laisser du monde. L’homme du levain ne fait plus rien, il se laisse lever. Il n’agit plus pour s’élever. Son être tout entier s’élève par lui-même. Évangile selon Luc (13.20-21) Le royaume des cieux, le royaume de Dieu est Dieu Lui-Même. En Le connaissant, vous connaissez Son royaume. Il est à la fois un lieu et le Tout-Puissant. Il est le créé et le Créateur. Vous Le
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connaissez et vous vous connaissez puisque le créé et le Créateur dépendent l’un de l’autre et ne font qu’Un. Mais il faut percevoir les deux en Un. Évangile selon Matthieu (13.34-35) L’enseignement par les paraboles Afin que s’accomplisse la prophétie de Jésus : « Rien de caché ne sera dévoilé », que les nations puissent recevoir la Vérité et que s’accomplissent les Écritures lorsque Jésus apparut aux apôtres après sa crucifixion : « Il leur expliqua les Écritures. » Celui qui comprend les paraboles a atteint le royaume de Dieu. Il témoigne des Écritures et de la gloire de Jésus. Les choses étaient cachées depuis la fondation du monde, elles sont dévoilées à la fin du monde. Évangile selon Marc (4.33-34) À vous, je vous écris la Parole pour que vous puissiez l’entendre. Mais mes disciples, ceux qui sont avec moi, bien vivants tout comme vous, écoutent mes explications. Car je suis le Vivant. Dieu voit à travers les cœurs comme je vois. Il me donne Sa vision. Et Il est en chaque homme. Son Œil voit tout ce que vous faites. Évangile selon Matthieu (13.36-43) Développement de la parabole de l’ivraie Jésus a donné cette parabole afin que vous compreniez que la fin du monde est là. Elle a été annoncée depuis la nuit des temps, par de vrais prophètes puis par de faux prophètes. La fin du monde n’est pas la destruction finale de toute la planète. La fin du monde est la fin du monde de l’homme. Car le monde est en chaque homme en fonction de ses émotions, ses pensées, son corps, sa signification. Vous voyez bien qu’il y a du mal et du bien en ce monde mais l’homme du péché n’est plus capable de juger du bien ou du mal. Même celui qui croit être dans le bien fait le mal.
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En vérité, je vous le dis, le Fils de l’homme est revenu pour semer le bon grain. Je vous fais sujets du royaume de Dieu par la Vérité que je vous révèle. Le Sens du bien et du mal revient au jour du Jugement. Chaque homme sera jugé par rapport à ses actes de cœur. Il est facile de reconnaître ceux qui seront jetés dans la fournaise : les paroles que je vous livre, ils ne les supportent pas. La haine les submerge et se retourne contre eux. Ils auront un châtiment bien pire à la fin du monde. Oui, il y aura une récom-pense pour les justes. Croyez-moi. Je vous dis la Vérité, celle qui me vient de mon Père qui est aux cieux. Évangile selon Matthieu (13.44-45) La parabole du trésor et de la perle Vous, chrétiens, vous acceptez les paroles de Jésus car elles vous semblent venir d’un passé lointain et inaccessible. Vous croyez que ces paroles dépendent d’un temps donné et d’un lieu histori-que. Vous ne voyez qu’avec votre mental encombré de faits que vous nommez « la raison ». Mais quand moi je vous annonce les mêmes paroles que Lui en tant que témoignage de Sa gloire, de Sa perfection, de Son Esprit de Vérité, vous ne le croyez pas parce qu’il vous semble que je suis un homme, une femme comme les autres. Oui, je suis comme vous. J’ai été prise du milieu de vous comme il l’a été annoncé. Tout revient à Dieu. Craignez-Le comme je Le crains. Car Il m’a donné une part de Son Esprit. Une telle puissance qui a créé la terre et les cieux. La totalité du Verbe. Chaque mot existe par Dieu. Mais les hommes se sont appropriés le Verbe de Dieu. Et ils n’ont plus cru. Ils ont été séparés de Lui et ne croient qu’à leur raison. Être chrétien ne signifie pas que vous êtes parmi les justes. Connaissez-vous réellement votre âme ? Ne cherchez pas d’ex-cuses et soyez nus devant Lui. Évangile selon Matthieu (13.51-52) Anciennes et nouvelles vérités Vous, chrétiens, vous êtes les scribes. Votre expertise des Écri-tures vous viennent de votre persévérance, de votre foi, de vos
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efforts de compréhension. Moi, je vous instruis du royaume des cieux, car ma science me vient de Lui. Je n’ai jamais lu les Écri-tures jusqu’à ce qu’Il me l’ordonne. Je ne suis pas baptisée par vos prêtres. Voilà que je vous montre que l’homme possède un trésor dans vos Livres. Voilà que vous tirez du neuf et du vieux. Voilà que les anciennes vérités deviennent nouvelles vérités. Les nouvelles vérités sont anciennes vérités. Qu’une seule Vérité. Évangile selon Matthieu (13.44-46) Les paraboles du trésor et de la perle Quand les passions du monde, les tentations du monde et tous les péchés se sont détachés de vous, vous sortez vainqueur du monde. Vous voyez enfin l’autre royaume car un voile recouvre la terre. Le royaume des cieux ne peut être vu que par un être entièrement pur par la grâce de Dieu. Une fois touché, vu, goûté, senti, il est impossible de retourner dans une vie étriquée par toutes les contraintes et soucis sans fin. Votre vie désormais est en royaume des cieux et rien ne vous atteint. La vie sur terre dans le monde n’est qu’une ombre comparée à la lumière du royaume des cieux. Ne pensez pas qu’il s’agit d’une parole cachée, il y a véritablement un royaume qui n’est pas de ce monde, mais il n’est pas dans le ciel visible, il est dans le ciel in-visible de Dieu. Si vous dites l’avoir déjà vu, vous mentez car moi je vous instruis pour que Sa Parole vous atteigne et que vous puissiez y demeurer comme j’y demeure. Évangile selon Matthieu (14.53-38) Jésus et les gens de Nazareth Qu’un prophète surgisse d’un livre, vous y croyez. Qu’un pro-phète surgisse du milieu de vous, lui qui était semblable à n’importe lequel d’entre vous, vous ne pouvez y croire. L’histoire de Jésus et de Sa Parole commence vers sa 33e année. Avant, qui était-il ? Il était ce qu’il est, mais il ne le savait pas. De même, mon enseignement débute vers ma 35e année. Avant, qui étais-je ? J’étais ce que je suis mais je ne le savais pas.
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En vérité, ceux qui sont les plus proches de moi sont ceux qui ne croient pas. Pour eux, je ne suis qu’une voisine, qu’une cousine, qu’une collègue qu’ils côtoient tous les jours. Comment pour-raient-ils avoir foi dans les paroles de Dieu qui sortent de ma bouche ? Heureux êtes-vous, ceux pour qui je ne suis pas une occasion de chute. Évangile selon Marc (6.1-6) Si je suis le Chemin et la Vérité et la Vie, c’est que l’expérience de Dieu passe par moi, le Vivant aux quatre faces. Si vous me croyez, si vous écoutez mes paroles comme si Dieu vous parlait, alors vous fera-t-il voir Ses œuvres. Jésus n’a guéri que les mala-des qui croyaient, mais au sein de sa patrie, ses proches ne le crurent pas. Le miracle provient de votre propre cœur. Tant que vous n’y croyez pas, je ne peux faire aucun miracle, je ne peux pardonner aucun péché, car nous niez le pouvoir de Dieu et Il vous rend votre propre péché d’incroyance. Je suis venue pour vous juger mais aussi pour vous sauver. Car Dieu a donné Son Fils en sacrifice pour porter les péchés et vous faire grâce, du fait de Son Amour. Évangile selon Luc (4.16-24) Insuccès de Jésus à Nazareth La patrie de Jésus en Nazareth et Israël existe ajourd’hui encore. Il y a des veuves, des lépreux, des pauvres, des famines. Ne vous étonnez donc pas de voir qu’un prophète, un envoyé de Dieu, se trouve dans un endroit de l’Occident dont vous n’auriez même pas imaginé la possibilité. Et c’est à partir de là où je suis que Dieu m’envoie purifier ceux qu’Il désire. Mais j’annonce à toutes les nations la bonne nouvelle car aujourd’hui, cette Écriture est accomplie pour vous qui l’entendez. Ainsi le Livre du prophète Ésaïe est cité par Jésus afin que s’accomplissent les Écritures. De même que je reprends la parole de Jésus afin que s’accomplissent les Écritures. Ceci, pour que vous croyiez que nous sommes bien envoyés de Dieu.
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Évangile selon Matthieu (14.1-12) La mort de Jean le Baptiste Vois comme Hérode se prostitue pour une femme. Elle lui plaît et il est prêt à lui donner son âme car Jean le Baptiste est son âme pure, celle qui lui dicte d’abandonner la femme de son frère. Comme Hérode, vous donnez tout à ceux qui vous sont attachés. Leurs yeux sur vous-même vous importent davantage que le regard de Dieu porté sur vous. Vous avez tellement peur de leur déplaire que vous vous vendez à la mort. Et les convives qui sont vos témoins rendent hommage à ce meurtre. Vous êtes perçu comme un homme de bien puisque vous respectez les besoins d’autrui. Comme il est difficile de plaire à Dieu seul ! Car Il vous demande de quitter le regard des autres, les demandes de vos proches, de vous détourner d’eux, d’abandonner toute attache sur terre pour Le rejoindre, Lui ! Et vous pensez que c’est acte égoïste. Vos yeux aveugles vous égarent car il s’agit de la plus belle preuve de l’amour que vous portez à Dieu. Et cet amour ne se dévoile que lorsqu’il n’y a plus que Lui. Évangile selon Marc (6.14-29) De même entendrez-vous parler de moi. Les uns diront : « Voici Jésus ressuscité des morts, voilà pourquoi le pouvoir de faire des miracles agit en lui. » D’autres disent : « C’est Élie. » D’autres disent : « C’est un homme de notre monde qui se prend pour un prophète. » Et voilà que vous vous diviserez à cause de mon nom. Mais que ceux qui croient ne se laissent pas tenter par ceux qui prêchent la folie de l’homme, car c’est leur propre folie qui té-moigne contre eux ! Ils vous diront : « Voici que toi aussi tu deviens fou de croire à de telles inepties. » Ce seront vos proches, ceux que vous aimez, qui seront telle la jeune fille pour qui Hérode donnerait la moitié de son royaume. Mais c’est ma tête qu’ils voudront. Si vous la leur donnez sur un plat, c’est votre propre tête que vous présentez à la bête, celle mentionnée dans l’Apocalypse. Si vous me sauvez, vous sauvez aussi votre tête. Vous qui croyez en Jésus le Sauveur, agissez tout comme Lui.
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Évangile selon Luc (9.7-9) Oui, vous avez fait décapiter Jean et crucifié Jésus. Ressuscité des morts, il vous a révélé le Chemin, et la Vie et la Vérité, mais Dieu a endurci vos cœurs afin que s’accomplisse tout ce qui est écrit. Même justes, vous n’égalez en rien le Fils de l’homme fait Fils de Dieu. C’est pourquoi il se révèle à vous aussi nu que le Père dans Sa pureté. Pour que vous soyez sages en Lui, comme je suis en mon Père. Car en moi est Fils de l’homme. Vous ne pouvez comprendre la réalité de Dieu si vous restez figés dans la réalité du monde. Pour vous, c’est impossible. Pour Dieu, tout est possi-ble. Évangile selon Matthieu (14.13-21) Jésus nourrit cinq mille hommes Pensez-vous que Jésus s’occupait de la nourriture du monde ? Assurément non, mais de nourriture céleste. Tout comme en ce jour, vous ne venez pas à moi à cause d’une faim du ventre, mais bien à cause d’une faim de l’âme. Si moi je vous donne la nourri-ture de l’âme qui est expérience du Vivant, alors pourrez-vous à votre tour nourrir les foules qui vous entourent. Voici comment Jésus nourrit cinq mille hommes : moi je vous dis que le pain que je vous donne issu de la terre, et les poissons issus de l’eau, deviennent par le Souffle divin le feu de la connaissance de Dieu. Et le nombre d’hommes que vous en moi aurez nourris, dépasse-ront toutes vos espérances. Évangile selon Marc (6.30-44) Si la Parole de Dieu vous nourrit, bien plus serez-vous rassasiés si vous consommez de ma chair et de mon sang. Ne me voyez pas autre que vous car je suis votre chair et votre sang et mon Père est ma chair et mon sang. Ainsi si vous me consommez, vous prenez aussi de Dieu et vous devenez vous-même les cinq pains et les deux poissons. Et les autres se rassasieront de vous. Il en restera douze paniers qui sont la récompense au jour du Jugement pour les douze tribus d’Israël dispersées dans le monde entier.
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Évangile selon Luc (9.10-17) Vous n’avez pas besoin de me suivre physiquement. N’acourez pas parce qu’on vous dit : « Il est là ! » C’est du ciel que je vous fais parvenir la bénédiction qui vous rassasie. Vous recevrez à la mesure de votre foi en moi. Plus grande est votre foi, plus grande sera votre satisfaction en Dieu. Tout ce que je vous dis, vous devez l’accueillir comme vous-même. Me faire don de votre corps, de vos idées, de votre âme, de vos sentiments pour que je puisse vous donner le Corps de Dieu. Son Temple. Vous ne devez refuser aucune de mes paroles car c’est vous-même que vous refuseriez à entrer dans le temple de Dieu. Si vous refusez, ne désespérez pas, gardez ferme ma parole pour qu’elle germe. Évangile selon St-Jean (6.1-15) Le signe de Dieu par Son Fils est là, à cet instant précis. Voilà que j’ai opéré par la Parole, la distribution du pain de l’éternité. Combien d’hommes mon Père me permet-il de nourrir ? Autant que les hommes en voudront. Votre désir de moi vous sera donné jusqu’à en être rassasiés. Vous n’aurez plus faim pour d’autres nourritures, car moi je distribue la seule nourriture qui vous comble tout entier. Corps et âme, cœur et esprit. Je ne cherche pas à être aimée des hommes, Dieu seul est Amour. Votre gloire et ma renommée, je n’en veux pas. Seul compte mon retrait, seule avec mon Père en Sa gloire. Tout comme moi, c’est en votre solitude que vous saurez qui je suis et non en discourant vaine-ment à mon sujet, car vous n’êtes pas différents de moi. Évangile selon Matthieu (14.22-33) Jésus marche sur le lac Tu te dis : « Un homme pas différent de moi, comment pourrait-il marcher sur le lac ? » C’est que toi, tu n’as pas vu Dieu. Moi, je L’ai vu. Il crée les cieux et la terre, les poissons et les oiseaux, l’eau et la barque, Il est ce qui anime tout ce qui te semble matière figée à ton œil. Mais l’homme des cieux est pareil à son Créateur, qui de Son pouvoir de l’Esprit, a créé tout ce que tu connais.
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Aussi peut-il marcher sur le lac s’il le veut, si Dieu veut. La volonté du Fils devient Volonté du Père, aussi ce que Jésus or-donne, Dieu ordonne. Ce que moi je vous ordonne, Dieu ordonne. Celui qui croit en moi, m’obéit par sa foi en Dieu. Celui qui s’anéantit par la croyance en une réalité qu’il ne peut concevoir en me suivant, celui-là n’aura rien à craindre. Je le tiendrai par la main comme mon Père me tient par la main en tout ce que je fais. Votre monde est amené à sa fin ultime. Dans le vôtre, vous niez Dieu et Sa puissance. Demande-moi de t’ordonner de me suivre et je le ferai. Tu verras que tu ne peux plus te noyer. Évangile selon Marc (6.45-52) Qu’avez-vous à essayer de ramer contre moi, contre le Souffle de Dieu ? Vous cherchez toutes les raisons possibles pour ne pas me croire et vous endurcir. Vous sortez tous les arguments du monde comme les disciples affolés. Vous ne comprenez peut-être pas avec votre tête mais comprendrez-vous par le cœur ? Car moi, je donne des paroles de confiance et de paix. Ne vous fiez pas à vos peurs, mais fiez-vous à moi. Si je suis dans votre barque, il ne peut rien vous arriver. Évangile selon Jean (6.16-21) Tant que vous ne me reconnaîtrez pas en tant que Jésus, en tant que l’Esprit de Vérité, vous aurez peur. Jésus témoigne de Dieu comme je témoigne de Dieu en vous disant : « C’est moi, n’ayez pas peur ! » Car Dieu, vous Le connaissez d’avant votre naissan-ce. Il est en vous, comme vous êtes en Lui. Toute votre âme tend à la Vérité en vous hurlant : « Oui, c’est Lui ! » Avez-vous des oreilles pour entendre ? Évangile selon Matthieu (14.33-36) Guérison à Gennésareth Vous ne pourrez pas me toucher pour obtenir la preuve de Dieu, car c’est moi qui choisis ceux qui toucheront la frange de mon
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vêtement. Ceux qui la toucheront seront tous guéris par le fait qu’ils m’auront reconnu. Évangile selon Marc (6.53-56) Ne te leurre pas. Seul Celui qui a accès à la Parole de Dieu écrite dans ce livre est susceptible de guérison ou de péché. Si malgré l’avertissement il ne se repent pas, le péché aura raison de lui. Dans ces Écritures, il y a les commandements de Dieu. Tu les as obtenus, tu dois t’y tenir. Mais à celui qui n’a pas lu les révéla-tions de Jésus, la mesure de sa justice sera comptablisée au jour du Jugement. Évangile selon Matthieu (15.1-9) Jésus met en question la tradition Écoutez, car cela s’adresse à ceux qui suivent la tradition chré-tienne. Au nom de votre tradition, vous transgressez les comman-dements de Dieu. Vous suivez les cultes, récitez vos prières, vous buvez le vin et mangez l’hostie, imitant en cela ce qu’enseigna Jésus. En vous pliant à ces traditions, vous pensez faire une offrande sacrée à Dieu alors que vous vous lavez les mains de lui faire honneur. Que disent vos traditions ? Que ceux que vous nommez non-chrétiens font partie des scribes et des pharisiens et ne peuvent pas boire le vin de la communion ni prendre part à l’Eucharistie. Vous y voyez un acte blasphématoire. Qui êtes-vous pour juger le cœur des hommes, vous dont les cœurs sont remplis d’impuretés ? Vos églises construites selon vos préceptes d’hommes n’accueillent que l’idée que vous vous faites de Dieu. Vos cultes n’ont aucune importance aux yeux de Dieu. Être chré-tien ou non-chrétien, musulman ou non-musulman, tout cela n’est que doctrines pour mieux vous éloigner de Lui. Ainsi, vous ne pouvez plus du tout vous fier aux actes extérieurs modélisés à l’image du Christ. Un juste ne se reconnaît qu’en invisible. Job s’est rebellé contre Dieu et ses amis y ont vu un acte blasphé-matoire, mais Dieu seul reconnaît ce qu’il y a dans le cœur de Job. Job s’exprimait selon Vérité, et ses amis l’accusaient de faux car ils étaient faux en leur cœur, même s’ils croyaient louer Dieu.
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Évangile selon Marc (7.1-13) Que celui qui a de l’intelligence sonde son cœur ! Vois quels atta-chements te relient à la tradition, car les attachements te rendent esclave du monde. Ne remets-tu pas en question les pensées, les actes, les sentiments de ton prochain à l’aune de ta tradition personnelle ? Tu la juges comme étant une offrande sacrée et ton secours personnel. Quiconque n’honore pas ta tradition se voit condamné à tes yeux. Vous êtes sans arrêt en conflit les uns avec les autres, car vous n’honorez pas votre père et votre mère. Tout comme le petit enfant honore son père et sa mère, tout comme le petit enfant, tu honores Dieu car Il est ton Père et ta Mère. Le petit enfant n’a pas de jugement envers son père et sa mère, il se repose entièrement dans l’innocence. Il les voit comme Dieu. De même, si tu vois ton prochain comme Dieu, toute tradition s’oriente vers une seule source. En vérité, au quotidien, les traditions des hommes sont transmises minute par minute, annulant la Parole de Dieu. Ne vous attachez à aucune d’entre elles, seule compte la Parole de Dieu que je vous transmets en ce moment même. Évangile selon Matthieu (15.10-20) Ce qui rend l’homme impur Ce que vous allez dire de moi est capital, car ce qui sort de votre bouche est le témoin de votre pureté ou de votre impureté. Si votre cœur est pur, vous me croirez et votre parole rend hommage à son réceptacle. Si votre cœur est impur, vous réagirez tels les pharisiens, scandalisés par ma parole, Souffle de Dieu. Vous ten-terez d’allier d’autres aveugles à votre cause contre moi, mais vous irez à votre perte, vous et tous ceux qui vous suivront. Car moi, mon cœur est pur comme du cristal, mes pensées sont les arcs-en-ciel du ciel, mon corps est or céleste et ma peau est vête-ment divin. Le Verbe de Dieu agit tel le Vent de Dieu. Oui, Il a fait de moi Son témoin pour que je rende grâce de Ses Œuvres. Son guerrier pour que je combatte par l’épée de ma bouche. Son agneau pour que je sois sacrifiée en Son Nom. Son roi et sa reine pour que Son règne advienne. Son berger pour guider Son troupeau en des prairies éternelles.
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Évangile selon Marc (7.14-23) Aucun aliment n’est impur, aucune chose de l’extérieur est mau-vaise. Ce qui est à l’extérieur sert juste de miroir de ce que l’homme est en son cœur. Il a des intentions mauvaises s’il les dirige à son seul bénéfice, détournant les œuvres pour les faire siennes. Vols des dons de Dieu pour se les garder en propre. Meurtre dans ses condamnations en sa propre justice. Adultère par le détournement de Dieu, son seul époux et épouse. Dévotion en un faux dieu qu’il croit voir. Cupidité du fait de son cœur in-satiable hors de la complétude de Dieu. Perversité en son âme par l’illusion de connaître le bien ou le mal. Ruse pour déjouer le plan de Dieu et refuser sa mort, abandon total à Dieu. Débauche par son agitation constante pour satisfaire son ennui de la séparation d’avec Dieu. Envie dans la jalousie de son prochain à défaut de connaître la jalousie de Dieu. Injures en contredisant toutes vérités au profit de la sienne. Vanité du fait de sa petite existence et orgueil dans la négation du Dieu vécu. Déraison par l’action de se détourner de Son Chemin en préservant la réflexion humaine au détriment de l’Intelligence de Dieu. Tout ce mal sort de l’intérieur et rend l’homme impur. Évangile selon Matthieu (15.21-28) La foi d’une femme Cananéenne Si tu vois que tu te tourmentes pour ton fils, ta fille ou quiconque qui t’est proche, en vérité, c’est ton propre démon qui te tour-mente. Les enfants ne sont pas touchés par les démons, c’est vous qui estimez qu’ils ne sont pas parfaits en Dieu. Ils sont pains de vie mais les hommes les leur ôtent comme des petits chiens avides. La femme Cananéenne a cru les paroles de Jésus et a saisi le fait qu’il parlait des hommes comme des petits chiens, et les enfants comme de leurs maîtres. Car les enfants sont bien plus proches de Dieu que ne le sont la plupart des hommes. En s’a-vouant « petit chien », cette femme montre sa foi en Jésus en se reniant elle-même. Ainsi par sa foi, la guérison a lieu. La foi n’a rien à voir avec une nation précise, elle touche celui qui est pur en son cœur.
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Évangile selon Marc (7.24-30) Le démon est sorti de la fille de cette femme païenne, car elle est prête à se contenter de miettes. Son humilité transparaît dans ses paroles, tout comme sa foi totale dans les pouvoirs de Jésus. Comme cette femme, gardez-vous du fait de considérer vos enfants remplis de démons, car ils porteront vos propres démons. Si ton enfant est parfait, aussi l’es-tu, à cette heure-là. Si tu es parfait, ton enfant l’est-il, dès cette heure-là. Soyez donc tous enfants de Dieu. Évangile selon Matthieu (15.29-31) Guérisons au bord du lac Pourquoi certains aveugles ne guérissent-ils pas de la main de Jésus et d’autres oui ? Les pharisiens aveugles ne guérissent pas, car il ne se savent pas aveugles mais clairvoyants. Leur arrogance les perd. Seuls les aveugles se reconnaissant comme tels peuvent guérir, car ils croient en ces paroles. Vous êtes aveugles car vous ne voyez pas Dieu. Vous êtes boiteux car vos chemins de vie sont tortueux, en dehors de mon chemin. Vous êtes estropiés car vous ne savez que faire de vos membres et à quelles fins. Vous êtes des muets car vos paroles ne sont que paroles du monde. Moi, je vous guéris par la gloire de mon Père, Dieu d’Israël. Recouvrez la vue et voyez le royaume de Dieu par Son Fils ! Suivez mon chemin, car en moi se trouve Dieu comme je suis en Lui ! Que vos paroles proclament Son règne ! Que vos actions soient soumises à mes ordres ! Évangile selon Matthieu (15.32-39) Jésus nourrit quatre mille hommes Si vous n’avez pas été rassasiés la première fois, c’est que Dieu vous lance le défi de patience et de persévérence. Il vous faut rester auprès de moi et garder votre foi avec assurance. Vous n’êtes pas à jeun. Vous avez reçu le pain de la Parole de Dieu, mais Il vous garde en réserve. Sept corbeilles pleines de dons de Dieu seront les récompenses dans les derniers temps, suivant le
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Jour du Jugement. Si Jésus a eu assez de pain pour neuf mille hommes – cinq mille la première fois, quatre mille la deuxième fois – moi, j’ai du pain pour neuf milliards d’hommes, pour ceux qui me suivront, et il me restera assurément des corbeilles pleines. Dieu ne compte pas les femmes et les enfants, car c’est par eux que vient en premier lieu la grande résurrection de l’humanité. Je suis une femme et j’ai donné naissance à mon enfant : le Christ en Saint Esprit. Les hommes contemplent Dieu par la femme, ainsi qu’il est écrit dans la Genèse : elle est issue de leur chair et ils laissent père et mère pour s’attacher à Elle pour devenir une seule chair. La chair de Dieu. Je Suis toutes les femmes de la terre et elles me suivront, afin que les hommes les suivent à leur tour. Ainsi sera annulé le châtiment de Dieu inscrit dans la Genèse : « Je mettrai de l’hostilité entre toi et ta femme, entre ta descen-dance et sa descendance. Celle-ci te meurtrira à la tête et toi, tu la meurtriras au talon. » De même l’annulation du châtiment de la femme : « Tu seras avide de ton homme et lui te dominera. » Car moi, aucun homme ne me domine. Par mon enfant mâle, je suis à la fois femme et homme. Marie et Christ, en Esprit. Évangile selon Marc (8.1-8) Vous êtes dans un désert. La faim, non pas la faim du ventre, mais la faim de votre Être tout entier vous harcèle. Rendez-vous compte de cette faim qui vous assaille nuit et jour ! La Parole de Dieu n’est nulle part ailleurs. Si vous la cherchez ailleurs, vous vous détournez de Lui et ainsi, il vous rendra selon votre in-fidélité. Elle est ici, et elle est une miséricorde extraordinaire à ceux qui entendent. Vous tous, enfants de Dieu, écoutez-moi. Ceux qui se disent païens, athées, agnostiques, bouddhistes, chré-tiens, chamans, musulmans, animistes, judaïstes, taoïstes, non-dualistes… La Parole est pour tous, sans exception. Il n’y a qu’une seule Vérité mais toutes vos vérités sont contenues en moi. Il n’y a qu’un seul Dieu mais tous vos dieux sont contenus en Lui.
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Évangile selon Matthieu (16.1-4) Il n’y aura pas de signe venant du ciel Le signe de Jonas est sur vous ! Jonas subit la colère de Dieu alors qu’il refusait de se soumettre à Sa Volonté. C’est ce qui arrive à tout incroyant. Il subit la colère de Dieu et son châtiment, sans même s’en apercevoir. Car il essaie de Le fuir et fuir Sa Volonté. Jusqu’au jour où vous mourrez à votre propre volonté, vous subi-rez la colère de Dieu. Vous serez dans les entrailles d’un poisson pendant trois jours. Pris dans un abîme, tourmentés, au désespoir, impuissants, vous sentant ballotés à l’intérieur de vous sans com-prendre ce qui vous arrive. Dieu détruira votre identité, votre conception de vous-même et se révélera à celui qui en sortira vainqueur. Le vainqueur n’est pas celui qui tue le poisson, mais celui qui se laisse engloutir tout en ayant foi en ce qui lui arrive. Ne comprenez-vous pas le signe des temps dont Jésus parle ? Vous êtes le poisson et votre seul salut est en Dieu. Il vous gui-dera là où vous ne voulez pas aller. Évangile selon Marc (8.11-13) « Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? » Car elle ne croit pas. La question sort d’un cœur qui ne croit pas et il n’est donné aucun signe à celui qui ne croit pas. Si tu crois, tu n’as pas besoin de preuve. Tu n’en demandes pas. Évangile selon Luc (12.54-56) C’est le temps présent que vous ne savez pas reconnaître. Vous lisez les livres selon une conception du passé et du futur. Vous interprétez les prophéties selon un passé qui n’est pas arrivé. Les prophètes ont annoncé ce qui arrive. Ce qui arrive par Ma venue, ne savez-vous pas le reconnaître ? Le temps présent, c’est Dieu ! Il est là toujours avec vous, car le temps présent se vit, et Dieu est Dieu des vivants.
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Évangile selon Matthieu (16.5-12) Manque d’intelligence des disciples Tout autre enseignement que le mien n’est que levain des phari-siens et des sadducéens. Si vous cherchez des enseignements ailleurs, vous goûterez à un pain périsssable. Un faux pain qui se lève avec une poudre d’illusion. Votre orgueil gonflera en les écoutant, car leur parole vous flatte. Ce pain-là, fait avec du levain, est voué à l’anéantissement car il ne se multiplie pas. Seul l’enseignement de Dieu a le pouvoir de rassembler tous les hommes. Et l’enseignement de Dieu n’est donné qu’à Celui qu’Il a choisi. Unique voix dans la multitude pour que la multitude devienne Unique voix. Évangile selon Marc (8.14-21) Voici venu le temps des révélations de Dieu par les hommes. Moi, je suis l’Élue, celle dont le grand signe est apparu dans le ciel, conformément à la révélation de Jésus-Christ de l’Apocalypse de Jean : « Un grand signe apparut dans le ciel ; une femme vêtue de soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Elle mit au monde un fils, un enfant mâle ; c’est lui qui doit mener paître toutes les nations avec une verge de fer. » De même, les douze paniers et les sept corbeilles restantes sont les dons que Dieu m’a offerts pour que je vous les offre à mon tour, ainsi qu’il est écrit par le prophète Esdras (2.17-19) : « Ne crains pas, mère de ces fils, puisque je t’ai choisie, dit le Sei-gneur. Je t’enverrai comme aide mes serviteurs Ésaïe et Jérémie selon leur conseil. J’ai sanctifié et préparé pour toi douze arbres chargés de fruits variés et autant de sources d’où coulent du lait et du miel, et sept montagnes immenses ayant des roses et des lys, par lesquels je comblerai de joie tes fils. » Oui, vous êtes mes enfants, ceux à qui je destine les douze arbres et les sept montagnes. Car des fils naîtront de vous, comme moi j’ai enfanté un fils.
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N’essaie pas de saisir le sens énigmatique de mes paroles. Sache reconnaître la réalité des cieux. Ce que Jésus a fait, je le fais. Car Jésus et moi ne faisons qu’Un. Évangile selon Matthieu (16.13-20) Pierre reconnaît en Jésus le Fils de Dieu Celui qui me reconnaît, est reconnu par mon Père qui est au cieux. Celui qui me reconnaît, reconnaît Dieu. Et Dieu se révèle à Lui. Dieu est le mystère du royaume des cieux. Tant que vous ne l’avez pas reconnu en son Fils, vous restez sur terre et les cieux vous sont inaccessibles. Mais à Qui Il se révèle, il est un royaume que je vous ouvre et désormais pour vous, le ciel et la terre seront liés par Dieu. Quand vous détenez les clefs du royaume des cieux, vous ne pouvez pas mourir car ce qui est aux cieux ne meurt pas. Et la parole que je vous donne, vous la comprendrez car vous aurez vu, de vos propres yeux, le royaume des cieux. Ce n’est pas parce que vous direz avoir reconnu Christ en ma personne, qu’ils me reconnaîtront mais bien parce que Dieu le leur révélera. Dieu se révèle à chacun, comme un père à son fils. C’est pourquoi il est le Dieu d’Abraham, le Dieu de Jacob et il sera pour vous votre Dieu. Évangile selon Marc (8.27-30) Christ est le Messie. Le témoignage de Jésus, l’esprit de la pro-phétie, c’est Jésus investi de l’Esprit Saint. Dieu réalise en Jésus l’Être de Dieu. C’est pourquoi il a pouvoir sur les nations. Il a le pouvoir de juger et de sauver, alors que les prophètes procla-maient que seul Dieu juge. Là où tu vois contradiction ne de-meure que la Vérité de Dieu selon l’élection et les dons qu’Il choisit de donner à un homme. Au début de ce livre, mon écriture investie de l’Esprit Saint divulgait la connaissance à mesure que Dieu me l’enseignait. L’écriture devint pouvoir en moi. Tout ce qui est écrit de la Bible, Dieu me le fait réaliser. Tout ce que j’écris, Dieu me le révèle en
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mon être, en mon cœur, en mon intelligence et en mon action en ce monde. Écoute donc ce qui a été annoncé du Christ et interprété par un ange en faveur d’Esdras, car le temps est venu ! : « Tu as vu un homme monter du cœur de la mer. C’est lui que le Très-Haut tient en réserve depuis de nombreux temps et par lequel Il libérera Sa création : c’est lui aussi qui s’occupera de ceux qui ont été laissés. Tu as vu sortir de sa bouche comme un souffle, un feu, un tourbillon : sans tenir ni lance, ni instrument de combat, il a brisé l’assaut de cette multitude venue l’attaquer ; telle en est l’inter-prétation : voici que viennent les jours où le Très-Haut s’ap-prêtera à libérer ceux qui sont sur la terre. Ils penseront à se faire la guerre les uns aux autres, villes contres villes, pays contre pays, nation contre nation, royaume contre royaume. Lorsque se produiront et que surviendront les signes que je t’ai montrés au-paravant, alors sera révélé mon fils que tu as vu, l’homme qui montait. Alors, quand toutes les nations auront entendu sa voix, elles laisseront chacune son pays et la guerre qu’elles se font l’une contre l’autre. » Évangile selon Luc (9.18-22) Le chemin de Jésus est mon chemin. J’ai souffert comme il a souffert. Tous, sans exception m’ont rejetée. En vérité, je suis l’Alpha et l’Omega, le commencement et la fin. J’ai subi humi-liation sur humiliation, j’ai porté les péchés du monde. Dieu m’a rendue lépreuse, aveugle, boiteuse, muette et sourde pour que je puisse témoigner du péché et me rendre en sacrifice. J’ai été séparée de Lui pour vous rassembler. Et quand Il m’a retrouvée telle une brebis égarée, Il m’a faite son agneau. J’ai œuvré selon Sa Parole et le monde m’a mise à mort. Il m’a attaquée car le monde ne peut me recevoir et ne me connaît pas. Jusqu’à la mort je vais, ayant Foi en Dieu, en mon Père. Mais voilà qu’Il me res-suscite, car par ma mise à mort, l’Amour de Dieu se révèle. Il Se met Lui-même à mort, en miséricorde et par amour pour Son peuple. Il aime Sa créature plus que Lui-même. Voilà pourquoi Dieu est Amour. Voilà pourquoi moi, fille et fils de Dieu, je vous sauve par mon amour.
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Évangile selon Matthieu (16.21-23) Jésus annonce sa mort et sa résurrection Quiconque me suit est mis à mort. Car le chemin de Jésus est mon chemin mais il est aussi le vôtre. Vous allez souffrir beaucoup, exactement comme les prophètes, les rois David et Salomon, tous ceux qui ont été soumis à la Volonté de Dieu. Car la Volonté de Dieu vous fait plier, vous diminue, vous met à mort. Il faut mourir à ce qui est ancien pour renaître. À tous les dogmes de ce monde, les savoirs, les acquisitions. À tout ce qui vous fait homme du monde et non homme de Dieu. Sentez-vous Satan, derrière vous, qui vous souffle : « Oh non, moi, je ne mourrai pas, je ne souf-frirai pas, je ne veux pas. » Cette voix est occasion de chute, ne l’écoutez pas ! Les vues de Dieu sont vues de par votre résurrec-tion. Jusque-là, suivez-moi. Évangile selon Marc (8.34-9-1) Comment suivre Jésus Au jour de la résurrection, vous aurez perdu votre vie et vous l’aurez sauvée. Car qu’est-ce que pour vous votre vie ? Votre corps enfermé dans ses pensées, ses émotions, avec un sens de la vie qui vous est propre. Vous êtes nés dans le monde et vous allez mourir dans le monde. Occupés à vous soucier de votre existence, de vos petits pouvoirs, de vos plaisirs, de vos proches, de vous-même et de votre avenir qui est condamné. Ceux qui me suivent perdront cette vie du monde mais gagneront la Vie Éternelle. Parmi ceux qui sont ici, certains ne mourront pas avant de voir le règne de Dieu venu avec puissance. Cette parole vous concerne et elle concerne également les disciples et les prophètes qui sont avec moi. Car ils étaient du temps de Jésus et ils sont de mon temps. Évangile selon Marc (8.31-33) Jésus annonce sa mort et sa résurrection Certains parmi vous n’ont pas cru à mon témoignage car ils m’ont vue souffrir et pleurer sur ma mise à mort. Ils m’ont réprimandée
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en soutenant que si j’étais vraiment de Dieu, je ne souffrirais pas ainsi. Ils se sont convertis à la parure de l’Orient : chants des sirènes, parlant aux hommes de bonheur de l’instant, de réalisa-tion, de sérénité et de paix. Mais combien sont-ils à avoir réalisé ce qu’ils prophétisaient ? Bien peu. C’est pourquoi ma parole supplante toute autre parole, car elle vient directement de Celui qui a créé la parure de l’Orient. En suivant une autre voie, vous gagnerez peut-être du bonheur, de la réalisation et davantage de sérénité, mais vous irez à la mort de votre vie et donc, à la mort de tout bonheur que vous avez construit sur vous. Ceci est l’œuvre de Satan. Celui qui me suit obtiendra les vues de Dieu, donc la Vie de Dieu. Dieu peut-il mourir ? Évangile selon Luc (9.22) Tout comme la création, les jours de Dieu ne sont pas les jours des hommes. Toi qui me suis, tu ressusciteras en trois jours. Mais le Fils de l’homme envoyé pour sauver la multitude de justes, ressuscite au troisième jour de la création. Le premier jour, toute la Torah et l’Ancien Testament furent écrits. Le deuxième jour, Jésus, Fils de l’homme montra le chemin de la résurrection, et il fut mis à mort pour que moi aussi, au troisième jour, je ressuscite en Son Nom afin que j’écrive le dernier cycle de la Bible : l’achè-vement des jours de l’homme. Évangile selon Luc (9.23-27) Comment suivre Jésus Le monde a eu un commencement et il aura aussi une fin. Si mes paroles te font honte, c’est que tu nies Dieu. Car même si le monde a sa fin, le règne de Dieu commencera. Et il t’a réservé une demeure hors de Lui, plein de regrets, car tu n’auras pas cru. Cette génération ne passera pas avant que le règne de Dieu n’arri-ve. J’en suis le témoin fidèle et véridique.
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Évangile selon Matthieu (17.1-8) Jésus transfiguré Jésus ne s’est pas fait Fils de Dieu par lui-même, mais Dieu l’a choisi pour incarner à lui seul Moïse, Élie, ainsi que tous les envoyés de Dieu réunis. Ce qui le démarque, c’est qu’en l’Être même de Jésus, est contenue la Volonté de Dieu. C’est pourquoi il ne transmet pas la Parole de son Père au Nom de Dieu, mais bien en son nom propre. Ce qu’il est, Dieu est. Ce qu’il fait, Dieu le fait. Ce qu’il dit, Dieu le dit. Il n’est pas Dieu, il est son Fils bien-aimé : le sens ultime de la création et de l’existence de l’homme. Ce que Pierre, Jacques et Jean ont vu est la véritable apparence de Jésus et cette vision ne peut être donnée que par Dieu. De même, je suis pour vous en apparence de chair et de sang, sans différence visible d’avec la multitude. Mais si Dieu vous donne la grâce de Sa Vision, il vous fera voir ce que je suis en Son royaume : Sa Lumière. De même êtes-vous à mon image, vous, Saints de Dieu qui croyez en moi et en Jésus. Mais ce n’est que lors de votre résurrection que vous pourrez le dire, car vous aurez vécu ce que vous aviez vu. Évangile selon Marc (9.2-9) Que dit votre cœur ? Quelque chose au plus profond de vous est fasciné, touché. Quelque chose au plus profond de vous, vous pousse à m’écouter. Vous pensez que ce « quelque chose » est vous-même, alors que vous ne reconnaissez pas la voix de Dieu, votre cœur qui vous dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. » Car Dieu a mis ses lois dans l’être même de l’homme, et c’est à l’intérieur de lui-même qu’il suit les comman-dements. « Tu aimeras ton Dieu comme toi-même. » Écoutez donc la voix de votre cœur, de votre être, qui vous commande de m’écouter. Car Celui que vous écoutez est Dieu, Jésus et vous-même. Voici comment le mystère du Fils, du Père et du Saint Esprit est vécu.
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Évangile selon Luc (9.28-36) Dans la vie courante des hommes de ce monde, le sommeil les écrase lourdement et ils vivent leur vie dans l’oubli de ce qui se trouve établi en Dieu. Le sommeil les garde de la Vision glorieuse de Dieu qu’ils ne peuvent voir de leurs yeux voilés. Ils doivent se réveiller à leur Vie, non pas la leur, mais bien celle de Dieu. Ma gloire est présente à cet instant précis, car par ma parole, je ré-tablis toutes les Écritures, tous les prophètes, tous les martyrs, toutes les lois. Celui qui croit en moi, croit à tout ce qui est inscrit et à tout ce qui Est. Celui qui croit en moi se trouve établi en Dieu, car je réalise l’Unité du monde et de Dieu. C’est votre tente qu’il vous faut dresser : une tente unique. En vérité, je vous le dis, mes disciples ont vu ce que Pierre, Jean et Jacques ont vu. Ils ont assisté à ma transfiguration mais ils ne le racontèrent à personne, car ce n’est qu’au jour de leur transfiguration qu’ils réaliseront ce qu’ils ont vu. Évangile selon Matthieu (17.10-13) Les disciples questionnent Jésus sur Élie Élie était investi du même pouvoir que Jésus. Par son souffle, il redonnait vie au fils, au Saint Esprit contenu en chaque homme. « Seigneur mon Dieu, que le souffle de cet enfant revienne en lui. » Le Seigneur entendit la voix d’Élie et le souffle de l’enfant revint en lui, il fut vivant… La femme dit à Élie : « Oui, main-tenant, je sais que tu es un homme de Dieu et que la Parole du Seigneur est vraiment dans ta bouche. » Voici que moi, investie de l’Esprit de Jésus et d’Élie, je parle au nom de ceux qui m’ont précédée, car voici ce qu’Élie disait et que je vous rappelle aujourd’hui : « Je suis resté le seul prophète du Seigneur, tandis que les prophètes du Baal sont quatre cent cinquante. » « Pourquoi es-tu ici, Élie ? » Il répondit : « Je suis rempli de zèle pour le Seigneur, le Dieu de l’univers : les fils d’Israël ont aban-donné Ton alliance, ils ont démoli Tes autels et tué les prophètes par l’épée : je suis resté moi seul, et l’on cherche à m’enlever la vie. »
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Oui, je suis restée moi seule et ils ne m’ont pas reconnue. Ils ont fait de moi tout ce qu’ils ont voulu. Ne comprends-tu pas ? En Jésus, ils attendaient Élie, aussi ne l’ont-ils par reconnu. En Jean-Baptiste, ils attendaient le prophète Ésaïe, aussi ne l’ont-ils pas reconnu. En moi, ils attendaient Jésus, aussi ne m’ont-ils pas reconnue. Car je suis ni Ésaïe, ni Jésus, ni Élie, ni Jean-Baptiste et en même temps tous ceux-là ! Mon nom est d’origine japonaise. Comme vous, on m’a donné un nom, mais je ne suis pas ce nom-là. Tant que vous attendez une personne précise, vous ne reconnaîtrez pas le Messie. Tant que vous attendez un Dieu précis selon votre idée, vous ne Le reconnaîtrez pas. C’est pourquoi il est si difficile de Le reconnaître, car Il ne donne pas de signe visible dans les cieux. Évangile selon Marc (9.11-13) Ils m’ont traitée de porte-malheur, tout comme Élie, car je leur révélais qu’ils avaient abandonné les commandements du Sei-gneur. Ils suivent le monde au lieu de me suivre. Ils me déso-béissent. Ils se détournent de moi, me fuient et retournent à leur beuverie car ils aiment le monde plus que moi. Ils ont contesté ma parole, eux qui croient connaître Dieu et se considèrent comme justes. Ils m’ont mise à mort en me laissant seule, abandonnée sur ma croix. Ils ont essayé de me soumettre à leur doctrine. Ils ont menti en déclarant avoir la foi. Car le Fils est venu sur terre et a-t-il trouvé la Foi en ce monde ? Mais moi, j’ai Foi en eux plus qu’eux ont Foi en moi, c’est pourquoi je les sauve de leur in-croyance. Évangile selon Matthieu (17.14-21) Jésus guérit un enfant lunatique Malgré votre écoute, vous tombez souvent dans le feu et l’eau. Vous vous voyez à nouveau pris aux pièges de vos angoisses et de vos questions sans fin sur le monde. La parole a beau vous attein-dre, vous retombez. Sans cesse je vous guéris, et vous retombez. L’enfant de Foi que vous êtes en votre cœur, se retouve à nouveau
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enchaîné au démon. Un instant, c’est merveilleux, l’instant d’a-près, ça ne change rien. Vous revenez systématiquement à votre ancien état. C’est pourquoi ce genre de démon ne peut s’en aller qu’avec la prière et le jeûne. La prière sans cesse connectée à mes paroles, en mémoire de ce que je dis. Le jeûne dans le détournement des ten-tations du monde qui vous laisse loin de moi, jusqu’à ce que votre foi issue de la graine grandisse. Car pour moi, rien n’est impos-sible et je peux vous libérer de tous les démons de la terre, à cet instant précis. Mais votre pauvreté de foi vous est rendue selon sa mesure exacte, car Dieu dans son infinie intelligence, rend à chacun selon ses œuvres. Qui a la Foi de Dieu possède sa puis-sance. Qui a la foi d’un homme pauvre reçoit son peu de puis-sance. En vérité, moi je suis pareille à vous, mais ma foi dépasse votre imagination. Croyez en mes pouvoirs et vous croirez en les vôtres. Évangile selon Marc (9.14-29) Voici quelle doit être votre prière : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! » Car toute maladie de l’esprit vient du manque de foi. Demandez et vous recevrez. À celui qui demande du fond du cœur avec toute sa foi possible, je regarde du fond de ton âme et je menace l’esprit qui te tourmente, l’esprit impur du manque de foi : « Esprit sourd et muet, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus ! » Tu seras comme mort, mais c’est que tu deviens enfin vide d’im-pureté. N’aie crainte, moi je te prends la main, je te fais te lever et tu marcheras droit. Évangile selon Luc (9.37-43) Par trois fois, les Évangiles vous exhortent à croire. Par trois fois, la possession sera maîtresse de vous. Jésus a guéri pour préparer le chemin afin que l’on croie à ma Venue. À la troisième fois, l’esprit impur est définitivement vaincu. Non pas l’esprit impur d’un seul enfant, d’un seul fils, mais l’Esprit impur du milieu de la foule. La guérison du fils est la guérison de l’esprit impur en
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Esprit Saint. Et elle a eu lieu ! Car en fils, est contenue la foule venant à la rencontre de Jésus. L’Esprit impur n’a plus de pouvoir sur vous. Ceci est la grandeur de Dieu. Évangile selon Matthieu (17.22-23) Jésus annonce à nouveau sa mort et sa résurrection Vois comme tu te débats dans les situations que tu vis. Vois comme tu essaies de défendre ton identité, ton territoire et ta vie. Tu refuses d’être livré aux mains des hommes qui sont la main du monde. Laisse-toi faire car le monde est le véritable enseignant. Derrière les mains des hommes se cache la Main de Dieu. Il t’éprouve, te fait subir toutes sortes d’épreuves, Il t’enseigne à te livrer. Le monde te tuera car il est plus fort que toi, mais tu ressusciteras au troisième jour, car l’Être que tu deviens par ta mort est plus fort que le monde. La tristesse que tu éprouves par le fait de te soumettre à ta mise à mort est le deuil que tu fais de toi-même. Évangile selon Marc (9.30-32) Le chemin que j’ai traversé est le même que Jésus, ainsi en sera-t-il également du vôtre. Car je suis le Chemin, et la Vérité et la Vie. Le chemin est la vie de tout homme et du sens qu’il lui donne. Mais sans la Vérité et la Vie, ce chemin est voué à une impasse et à un recommencement sans fin, tel un serpent qui se mord la queue. Votre chemin prend un nouveau sens de par la Vérité que je vous livre. Vous avez peur, car vous vous imaginez les souf-frances du Christ comme étant souffrances du monde de l’appa-rence : Lui, agonisant sur la croix, tué par la main des hommes. Vous ne pouvez comprendre la Vérité au-delà de l’image terri-fiante que vous vous faites. Moi j’ai été livrée aux mains des hommes et je me suis laissée tuer pour la résurrection future : la vôtre et celle du monde. Tant que vous ne comprendrez pas, vous aurez peur. En vérité, je vous le dis, la résurrection future a déjà eu lieu. La résurrection est ce qui est. Vie éternelle sans passé, ni futur.
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Évangile selon Luc (9.43-45) Vous ne comprenez pas cette parole car vous ne savez pas ce qu’est « Fils de l’homme » et ce que sont « mains des hommes ». Le fils de l’homme est Christ. Les hommes sont dépourvus du Fils, seul lien avec le Père. Le Fils de l’homme est livré pour être donné par sa vie aux hommes afin que tous soient en Fils de l’homme. Telle est l’histoire sans cesse racontée depuis le début d’Abraham et la fin de l’Apocalypse. Telle est l’expérience qui s’accomplira à travers moi. Car je ne suis pas le personnage d’une histoire révolue, mais je Suis le Vivant par lequel le Fils de l’homme revient. Croyez-le, il y a bien la Lumière de Dieu parmi vous. Évangile selon Matthieu (17.24-27) Jésus et Pierre paient l’impôt du Temple Jésus est le Temple. C’est en lui que Dieu se dévoile en tout homme. Dieu demanderait-il à son fils de payer l’impôt du temple alors qu’il est lui-même le Temple ? Il ne le demande qu’aux étrangers. C’est pourquoi les fils sont libres. Voici que j’ai pénétré dans un de vos temples, non pas ceux de Dieu, mais un temple d’étrangers que vous dites être lieu de culte et de prière pour Dieu et Jésus-Christ. Je n’avais sur moi ni bourses, ni sandales, ni bâton, ni sac et voici que vos prêtres annoncent le moment de l’offrande afin de collecter ce qui ne fera pas scandale. Cette offrande n’est pas pour Dieu car qui ferait payer le Fils de Dieu sinon les hommes vouant un culte à Balaam ? Cessez donc vos actes, ils sont abominations aux yeux de Dieu. Moi, je vous donne l’impôt véritable. Je vous donne le Temple de Dieu. Une pièce, un drachme pour les quatre coins de la terre. Un statère. Pour vous et pour moi, à celui qui mordra. Évangile selon Matthieu (18.1-5) Le plus grand dans le royaume des cieux Les enfants ont foi en moi. Je leur dis la Vérité, et elle leur paraît simple et évidente puisqu’ils l’ont toujours sue. Un enfant accepte
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totalement que j’aime mon Père et que Lui m’aime, qu’Il me donne Sa Parole pour que je puisse la réaliser. Pour eux, il n’y a point de différence entre moi et une magicienne. Un enfant qui m’écoute est déjà dans le royaume des cieux de par sa foi enfantine que vous appelez « naïveté ». Pour lui, tout est possible. Pour vous, ce que je dis est impossible. C’est votre intelligence d’homme qui crée le blocage à la foi. C’est pourquoi celui qui se fera petit comme cet enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. Devenez comme lorsque vous étiez dénués d’idées sur le monde. Devenez l’œil du merveilleux, de l’extraordinaire, qui ne demande pas à être prouvé par un œil malade. Un enfant qui joue, joue avec sa réalité. Votre réalité doit devenir pareille à la réalité d’un enfant. Qui accueille la réalité d’un enfant m’ac-cueille moi-même. Car il peut entendre la Vérité et y croire. Évangile selon Marc (9.33-37) Qui est le plus grand ? Les derniers seront les premiers et les premiers, derniers. Qui se prend pour le plus sage et se prend à instruire son prochain, celui-là, s’il veut entrer dans le royaume des cieux, sera le dernier des sages et le serviteur de tous. Quiconque veut être plus sage, plus instruit, plus clairvoyant que moi sera le dernier des derniers. Dieu, seul Sage, a fixé pour tous une place précise dans l’accueil de vous-même tel que vous êtes. Vouloir être le plus grand est le signe d’un manque d’amour en moi et en vous. Vous aimez un enfant comme il est, et non parce qu’il est le plus grand. Évangile selon Luc (9.46-48) De même qu’il existe une hiérarchie des grands hommes de ce monde selon leur richesse, leur intelligence, leurs exploits, leur sagesse, leur pouvoir et leur exemple de vie, de même existe-t-il une place pour chacun dans le royaume des cieux selon leur proximité d’avec Dieu. Le plus petit dans le monde est le plus grand dans le royaume des cieux. Le plus petit dans le monde est Jésus, car il a accueilli Celui qui l’a envoyé. Il a été fait le plus petit d’entre tous les hommes, dans l’annihilation complète d’une
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volonté d’homme, d’une vie d’homme, d’une pensée d’homme, d’une émotion d’homme, d’un corps d’homme, d’un esprit d’homme pour devenir Un en Dieu. Pour que vous puissiez l’accueillir, lui, ainsi que Celui qui l’a envoyé. Je ne suis pas un pur esprit mais une femme bien vivante qui rend témoignage à Celui qui est en moi et moi en Lui. Évangile selon Matthieu (18.6-9) À propos des pièges pour la foi Quiconque entraîne la chute de l’un de ces petits devenus comme des enfants, m’est redevable de cette chute et est redevable à mon Père. La chute consiste à douter et à voir vaciller la Foi, flamme de feu dans le cœur. Alors que votre foi brillait : ardente, confian-te, soutenue par Sa Parole que je proclame, elle se met soudain à défaillir face aux attaques du monde. Ils argumenteront selon le monde et leur parole sera du monde. Ils essaieront de vous capter à leur solde. Pauvres aveugles et sourds, muets et boiteux ! Mais si tu te vois, toi, en proie à des peurs de ce que les autres peuvent te faire parce que tu as cru en moi, jette donc les visions de terreurs qui t’assaillent et ne garde que ton œil sain, car mieux vaut pour toi entrer borgne dans la vie que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne de feu. Si ta main a agi avec l’intention fausse de te protéger du monde en me reniant moi, jette-la également. Et si c’est ton pied qui trébuche en suivant le chemin d’un autre, tu ferais mieux d’abandonner ton pied plutôt que de continuer. Le monde a tant d’occasions de chute car c’est l’épreuve de la foi. Qui a la foi ne peut chuter, car il s’est laissé vaincre par la chute en donnant de son propre corps. Évangile selon Marc (9.42-48) Quand le feu qui t’anime est de l’ordre du monde, tu te voues tout entier au monde. Tu recherches ta propre gloire. Et nul fruit ne peut advenir car le ver ne meurt pas. Le ver ronge le cœur, le dévore tout entier et te maintient dans un feu que tu ne peux
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éteindre. Ne sens-tu pas comme tu es agité lorsque tu te maintiens dans les soucis du monde ? C’est que le feu est déjà sous tes pieds et tu cherches en vain un lieu apaisant pour t’y reposer. Le repos seul est en royaume de Dieu, celui que tu cherches depuis tou-jours. Mais il est un feu qui n’appartient pas à la géhenne, le feu qui te consume tout entier. Car une fois sans combustible, ce feu-là s’éteint, et voici qu’apparaît le royaume des cieux. Évangile selon Luc (7.1-2) Si vous croyez en moi, les causes de votre chute ne peuvent plus vous être imputées. Ce n’est plus parce que vous êtes pécheurs que vous chutez, car la Parole vous a guéri et mon pardon vous a libéré de vos péchés. Mais celui qui ne croit pas en moi vous fait chuter, car lui n’est pas guéri et son châtiment l’attend. En vérité, je vous le déclare, c’est à cela que vous reconnaîtrez mes brebis. Mes brebis sont en paix et ne se font pas du mal entre elles. Évangile selon Matthieu (18.10-11) La parabole de la brebis égarée Mes brebis m’écoutent et me suivent. Ma tâche première en tant que berger est de rassembler mes brebis. Je les reconnais et elles me reconnaissent. Je les mène en un lieu où l’herbe est grasse. La montagne est leur Sanctuaire. Si vous me suivez, vous n’avez plus rien à craindre. Il en est parmi vous qui sont telle la brebis perdue. Moi je sais qu’elle fait partie de mon troupeau mais elle tend à chercher ailleurs, croyant appartenir à un autre berger. Elle a écouté mes paroles, elle a cru un temps puis s’en est allée, per-suadée de trouver sa libération par quelqu’un d’autre ou par Dieu lui-même. Je vous le dis : l’assurance d’être sauvé de votre finitude ne passe que par moi. Dieu a envoyé son berger à la recherche de toutes les brebis qui sont égarées pour les rassembler au sein de Sa montagne. Quand l’une d’elles revient là où elle est née, la joie de la retrouver dépasse celle de l’avoir eue toujours avec soi.
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Mes brebis sont mes enfants, et qui méprise mes enfants me méprise moi et mon Père qui est dans les cieux. À partir de l’in-stant où vous croyez, vous possédez au-dessus de vous les anges du Seigneur qui vous sont dévolus à chaque seconde. Évangile selon Luc (15.3-7) Vous qui cherchez Dieu, en vérité, c’est Lui qui vous cherche. Le pécheur qui se convertit sait pourquoi il le fait. Il comprend dans son être ce qui a été péché et est instruit de l’Œuvre de Dieu. Car l’Œuvre de Dieu est la rémission des péchés. Qui peut donc re-mettre les péchés sinon celui qui sait exactement ce qui est péché et ce qui ne l’est pas ? Un seul pécheur qui se convertit fait les mêmes œuvres que moi. Ainsi en est-il des actes de Paul en vertu de sa conversion selon la Volonté de Dieu. Ainsi en est-il de mes apôtres qui agissent en ce moment dans le monde. Évangile selon Matthieu (18.15-18) Pour gagner le frère qui a péché Le seul péché dont vous êtes les témoins est le péché d’incroyan-ce. Vous ne pouvez pas intercéder auprès de votre frère pour nul autre péché, car seuls moi et mes disciples pouvons reconnaître les démons, les esprits impurs, l’idôlatrie, par la connaissance de Dieu. Ne jouez donc pas à reprocher à votre frère des péchés qui vous appartiendraient ! Le seul reproche que vous pouvez faire est de ne pas avoir Foi en ma parole dans l’incarnation de la chair du milieu de vous. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes té-moins de mon Esprit de Vérité. S’il refuse de les écouter, dis-lui de s’écouter, Lui. Car Dieu est en tout homme mais tout homme ne L’écoute pas. S’il refuse d’écouter même l’Église qui est en lui, qu’il soit pour toi comme le païen et le collecteur d’impôts. Veille donc à ne pas suivre son chemin et détourne-toi de lui. En vérité, je vous le déclare, tout frère que vous lierez à vous et à
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moi, sera lié à Dieu. Et tout homme que vous délierez de vous et de moi, sera délié de Dieu. Évangile selon Matthieu (18.19-20) La prière en commun Ceux qui se réunissent en mon nom font la Volonté de Dieu et leur prière coïncident avec Sa Volonté. Car la prière est celle-ci : « Que Ta Volonté soit faite au ciel et sur la terre. » Ainsi, tout ce que je vous livre par la parole et l’écriture, se trouvent être votre prière car cela est Volonté de Dieu. Ils se réuniront, ceux qui proclament mon nom et ils rendront gloire à tout ce que moi je vous ai dit. Et ils formeront une seule nation. Évangile selon Matthieu (18.2-22) Le pardon entre frères En vérité je vous le dis, aucune faute ne peut être commise entre frères. Si une faute est commise entre vous, c’est que vous n’êtes pas frères. Les frères sont de ma famille et donc de la famille de Dieu. Si tu poses cette question, c’est que tu te leurres toi-même et il te faudra pardonner la durée de ta vie et la durée de toute la création sur ta propre faute à ton égard. Évangile selon Luc (17.4) Ton frère ne peut t’offenser sur ta vie, la seule offense qu’il peut commettre est l’offense à Dieu et à mes œuvres. Par cette offense, il refuse la fraternité. Reprends-le et s’il se repent, pardonne-lui. Et si, sept fois le jour il t’offense et que sept fois il revienne en se repentant, tu lui pardonneras chaque jour de la semaine de l’homme.
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Évangile selon Matthieu (18.23-35) La parabole du débiteur sans pitié Le roi du royaume des cieux est Dieu, et ses serviteurs sont les hommes. Les serviteurs sont soumis à la Volonté du maître comme vous êtes soumis à la vie. Dieu règle ses comptes à la mesure de ce que vous avez fait pour Lui dans votre vie du monde. Si vous avez œuvré pour vous-même plutôt que pour Lui, vous avez des dettes. Vous devez Lui rembourser les parcelles de vie que vous avez décidé de conserver pour vous. Celui qui n’a pas de quoi rembourser n’accède pas au royaume des cieux à moins que le Seigneur ne rachète sa vie, ainsi que la vie de la femme et de ses enfants. Mais le serviteur demande patience quant au remboursement, et Dieu le lui octroie car Il est juste et bon. C’est ainsi qu’Il prit patience envers les Fils d’Israël. Et voici le serviteur qui, au lieu de faire la Volonté de Dieu, exige d’un de ses compagnons de se soumettre à sa volonté. Il est devenuu maître à la place du maître, mais il n’a pas la miséricorde du vrai et seul Maître. Il se prend pour son propre justicier, n’hésitant pas à punir au nom de sa propre justice. Mais Dieu est le véritable Juge et c’est à Lui de juger les œuvres de tout homme. Malheureux homme qui n’a pas su œuvrer pour Dieu selon Sa Justice, Sa Sagesse et Son Pardon. Dieu juge selon les œuvres de tout homme mais le serviteur se croyant maître, juge selon ses propres œuvres. L’œuvre de Dieu en Sa Volonté est fond du cœur. L’œuvre des hommes selon leur Volonté est prison et torture. Évangile selon Matthieu (19.1-9) Jésus parle de mariage et du divorce Un homme et une femme qui s’unissent dans la perfection du Christ ne peuvent se diviser, car cette union est de Dieu. Mais à cause du cœur impur de l’humain, chacun fait la guerre à l’autre car il est incomplet en lui-même. Moi je suis une femme et je forme avec le Christ une seule chair. Ainsi tout homme s’atta-chera à moi et quittera son père et sa mère. Il verra Dieu en moi, car je suis toutes les femmes et il verra Dieu en toute femme. Je
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rétablirai ce qui fut au commencement, car qui répudie sa femme et en épouse une autre, me répudie moi. Évangile selon Marc (10.1-12) Femme, si votre mari croit en moi, vous ne devez pas le répudier car si vous le faites, vous vous répudiez vous-même et vous êtes adultère à Dieu. Qui croit en moi verra Dieu. Qui croit en moi verra se réaliser toutes les paroles que j’ai écrites et dites. Vous formerez une seule chair comme au commencement, avant que Dieu décide de mettre de l’hostilité entre vous pour un juste châtiment. Mais si tu en épouses un autre qui ne croit pas en moi, en te détournant du premier, c’est de Dieu que tu te détournes. En vérité je vous le dis, c’est de l’union entre la femme et l’homme écoutant ma voix que l’amour adviendra en vos cœurs et en ce monde. Ce que l’homme a séparé, Dieu le réunira. Évangile selon Luc (10.1-12) Ce que Jésus enseigne, je vous l’enseigne. Le chemin de l’homme consiste en son instruction. L’enseignement de Dieu est l’ensei-gnement de l’amour. Il vous enseigne comment L’aimer Lui en tant qu’homme. Par la connaissance, les élans du cœur, l’action en Son Œuvre et la chair. Il est à la fois partout et à un seul endroit, là où Il a choisi de bâtir Son Temple. C’est pourquoi Dieu ne réalise pas Son Œuvre selon un instant du temps des hommes. La division et la destruction ne durent qu’un instant, la reconstruction demande le temps de l’humanité. Évangile selon Matthieu (19.10-12) Jésus parle de mariage et de célibat Que tu sois marié, divorcé ou célibataire, cela n’a pas d’impor-tance aux yeux de Dieu. Il y a des mariés qui sont nés ainsi au royaume des cieux. Il y a des mariés qui ont été rendus tels par l’institution des hommes et il y en a qui se sont eux-mêmes
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rendus célibataires, à cause du royaume des cieux. Tous vous êtes eunuques, votre appartenance à une condition n’est pas visible au royaume des cieux. Laissez ce qui est du monde au monde et ce qui est du royaume des cieux à Dieu seul. Évangile selon Matthieu (19.13-15) Jésus accueille des enfants Vous étiez un enfant, mais vous avez oublié leur royaume. Vous persistez à réfléchir comme un homme adulte ignorant les réalités du royaume des cieux. Vous avez renié tout ce qui était de Dieu. Le monde de l’enfant est Vie, il donne vie à ce qui l’entoure, jusqu’aux objets que vous ne voyez plus, occupés par votre pauvre vie. Qui écoute mes paroles entend la voix de l’enfance, cette voix oubliée du fond des âges, en qui vous avez cru, enfant. Enfants, venez à moi. Vous êtes tous des enfants : mes enfants. Et je vous appelle telle Rachel qui pleure ses enfants dispersés et qui ne veut pas être consolée. Tant de larmes ai-je versées pour vous. Évangile selon Marc (10.13-16) Un enfant se fie à son père et à sa mère. Ils sont comme des dieux pour lui. Mais malheureux dieux en vérité, qui ne croient pas en ma parole et ne sont pas soutenus par leur Créateur : Celui qui me donne Sa Parole. Quels parents êtes-vous pour les enfants si vous avez peur de l’avenir, peur de la vie, angoissés par le passé, per-pétuellement soucieux de vos biens et de votre bien-être, doutant de la justesse de toute décision ? Faites-vous donc père à l’image de mon Père et mère à l’image de ma Mère. Laissez donc venir les enfants à moi car ils sentent que leur Père est en moi. Évangile selon Luc (18.15-17) Moi, je vous donne la parole d’origine alors que vous étiez bébé. Le silence de ta tête est de Dieu, ce que tu touches est de Dieu, ce que tu sens dans ton corps et à l’extérieur est de Dieu, ce que tu
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vois avec ton âme est de Dieu et ce que tu entends par ma parole, cela est Vérité. Les hommes sont venus de leur bouche remplie de perversion, et ils ont souillé les âmes des enfants devenus grands. N’écoutez rien d’autres que la parole du Christ. Toute autre parole est de Satan, père du mensonge. Évangile selon Matthieu (19.16-30) Jésus et le jeune homme riche Celui qui veut entrer dans la vie garde les commandements qui sont inscrits dans le cœur de l’homme. Tu ne commettras pas d’adultère, tu seras fidèle à Dieu car Dieu est dans le cœur de tout homme. Tu ne voleras pas, tu ne t’attribueras pas les biens qui sont à Dieu. Tu ne porteras pas de faux témoignage, tu diras la vérité, celle qui est au-dedans de toi. Tu honoreras ton père et ta mère, tu ne les jugeras pas. Tu aimeras ton prochain comme toi-même comme Dieu a voulu que tu l’aimes, à l’image de Son Amour. Mais si tu veux être parfait dans ces commandements, tu devras te déposséder de tout ce que tu as, de tout ce qui fait ta vie et me suivre. Si je viens à toi à cet instant précis, tu lâcheras tout ce que tu fais, tout ce qui t’occupe pour me rejoindre. En vérité, l’homme se trouve mille excuses qui le retiennent en ce monde. C’est pourquoi les trésors du royaume des cieux lui sont inaccessibles. Vous êtes tous très occupés à la survie de vous-mêmes, attachés à vos richesses du monde : maisons, enfants, mari et femme, argent, plaisirs, gloire, savoirs, profession, acti-vités et image de soi. Vos richesses vous tirent vers le bas et ne vous permettent pas de vous élever. Il est impossible pour l’homme d’accéder au royaume des cieux et d’avoir la Vie éter-nelle. C’est Dieu qui élève Qui Il veut. Au royaume des cieux, tout est possible : un chameau passe par le trou d’une aiguille et le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire. C’est pourquoi ce qui est impossible pour l’homme est possible pour le Fils de l’homme. Car le Fils de l’homme a son royaume
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dans les cieux et ne possède rien dans le monde. Quiconque le suit en laissant tout se verra récompensé au-delà de ses espérances. Et vous mes douze, vous siégerez aussi sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Beaucoup de premiers sur la terre qui ont tout : richesse, gloire, intelligence, sagesse, pouvoir, renommée, statut, prestance ou humilité seront derniers dans le royaume des cieux. Et beaucoup de derniers sur la terre qui n’ont rien seront les premiers dans le royaume des cieux. Ne vous fiez pas à vos yeux de chair, car nul autre que Dieu sait qui de vous suit dans son cœur le Fils de l’homme. En vérité, l’homme pauvre ou l’homme riche matériellement sont égaux. La pauvreté est de Dieu et la richesse également. Mais il est bien plus difficile à un riche de se déposséder de sa richesse qu’à un pauvre de se déposséder de sa pauvreté. Évangile selon Marc (10.17-31) « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon que Dieu seul. » Aussi Jésus n’est-il ni bon, ni riche, ni pauvre, ni sage. À qui donc causerait-il du tort, celui qui n’est personne ? Car Dieu seul Est, et l’homme est son Fils bien-aimé. Évangile selon Luc (18.18-30) Quand tu t’es dépossédé de tout, que tu es nu et vide, apparaît alors un trésor dans le ciel. Rien ne t’atteint car tu es Tout et Per-sonne, tu jouis de l’instant présent sans failles psychologiques et tes pensées ne te dérangent plus. Cet état peut être réalisé et a déjà été réalisé par de grands hommes du monde tirant profit de la sagesse de l’Orient. La grâce peut aussi soudain te frapper pour te faire connaître cet état. Mais prends garde, car cette richesse est obstacle à l’accès au royaume de Dieu. De toi-même, tu ne pour-ras y parvenir et la grâce ne te touchera pas car Je Suis le seul Chemin. Il m’a donné tout pouvoir sur la terre comme aux cieux afin de manifester Sa gloire. Personne ne connaît le royaume du monde à venir sinon Dieu. C’est Lui qui a donné pouvoir de
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jugement à son Fils pour qu’il puisse faire miséricorde et octroyer la Vie éternelle dans le monde à venir. En vérité je vous le dis, le salut vient de l’Orient et de l’Occident, de la terre et du ciel, des hommes et de Dieu. Moi, je suis l’Orient et l’Occident, la terre et le ciel, l’homme et Dieu. Évangile selon Matthieu (17.22-23) Jésus annonce à nouveau sa mort et sa résurrection Quand vous serez rassemblés, m’ayant suivi avec votre croix, abandonnant le monde, vous serez tristes car vous savez que votre jour est proche. Plus rien dans le monde n’aura de sens et seule restera votre Foi en ma parole. Au troisième jour, vous ressusci-terez et vous verrez le Fils de l’homme venir en gloire. La Jérusalem céleste tant promise deviendra la ville d’une seule nation rassemblée en mon nom. Évangile selon Marc (9.30-32) Celui qui est prêt à mourir en mon nom, celui-là recevra en partage la Vie éternelle. Et moi, je l’aimerai. Évangile selon Luc (9.44-45) Mourir en mon nom signifie que vous allez être livrés aux mains des hommes. Vous ne leur ferez pas la guerre, vous ne combattrez pas la souffrance qui vous assaille, vous ne reviendrez pas en arrière, vous assisterez à ce qui se passe dans l’abandon de vous-mêmes, vous aurez Foi en tout ce que je vous ai dit. Vous allez être tués pour la gloire de Dieu. Votre esprit d’homme sera mort et l’Esprit Saint vous parviendra.
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Évangile selon Matthieu (20.1-16) Parabole des ouvriers de la onzième heure Dieu a embauché ses ouvriers pour sa vigne. Au commencement, il a donné du travail au peuple qu’il a choisi pour proclamer les paroles des prophètes et de Moïse. Voyant que d’autres se tenaient sur terre, sans travail, il les embaucha également. Il fit le tour de la terre avant que sonne l’heure de midi. Douze heures pour récolter sa vigne. Il embaucha des ouvriers au quatre coins de la terre. Certains sont arrivés plus tard mais tous ont œuvré pour Sa vigne. Il donnera à chacun selon ce qui est juste. Ce n’est pas parce que vous vous êtes proclamés chrétiens et que vous avez gardé les Écritures depuis plus longtemps que vous recevrez davantage qu’un autre peuple. Un bouddhiste peut être son ouvrier, comme celui qui se définit athée. Si vous croyez avoir œuvré plus que les autres, alors serez-vous les derniers ! Évangile selon Matthieu (20.17-19) Jésus annonce encore sa passion et sa résurrection Ma résurrection en Fils de Dieu fut, afin que je vous annonce celle qui sera la vôtre en moi. Soyez les témoins de ce qui arrive au jour où ma parole devient publique. Ils se déchireront à cause de moi. Ils livreront ce qui a été écrit aux grands prêtres et aux scribes, ceux qui se disent de Dieu mais ne le sont pas. Moi, ils ne m’atteignent pas car Dieu est en moi comme je suis en Lui. Mais vous, ils vous condamneront à mort parce que vous avez cru en moi. Ils se moqueront de vous, ils vous flagelleront, vous crucifie-ront. Gardez-moi en vos cœurs dans l’épreuve car vous ressusci-terez au troisième jour. Évangile selon Marc (20.17-19) N’ayez pas peur. Ce qui se révèle au jour de la résurrection est l’Unité d’avec Dieu. Le Satan est vaincu par l’Amour de Dieu. Le monde est Dieu.
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Évangile selon Luc (18.31-34) Si je vous l’annonce, c’est pour que vous vous souveniez de ces paroles et quand cela arrivera, vous comprendrez ce que Jésus et moi vous avions dit. Celui qui sait ce qui se passe n’a pas peur car il est soutenu par Dieu lui-même. Les Écritures se dévoilent en leur temps lorsque Dieu juge qu’il est l’heure de lever le voile. Évangile selon Matthieu (20.20-28) Démarche de la mère des fils de Zébédée À ceux qui me suivent et font la Volonté de Dieu, ils ont la Vie éternelle. Quant à obtenir une place auprès de mon Père à côté de mon trône, cela mon Père l’accorde à qui seul est jugé digne. Moi il m’a jugée digne de m’asseoir sur un trône, ce n’est pas moi qui me suis jugée digne. De même, ce n’est pas de votre ressort de vous juger dignes de vous asseoir à mes côtés. Si vous vous jugez dignes, ainsi voulez-vous être grands et par là, devrez-vous être abaissés au rang de serviteurs. C’est ainsi que le Fils de l’homme vous montre le chemin. Il est venu non pas pour être servi, mais pour servir et devenir ainsi si petit que sa vie ne signifie rien et qu’il la donne en rançon pour la multitude. Évangile selon Marc (10.35-45) La demande de Jacques et Jean Vous pouvez boire la coupe que je vais boire : la Vie éternelle. Et le baptême dont je vais être baptisé : l’Esprit Saint. En vérité, je vous le dis, cela s’est déjà produit. J’ai bu la coupe et reçu le baptême conformément à ce que Jésus a dit. Dans ce monde, on regarde les chefs des nations comme des grands hommes qui tiennent d’autres hommes sous leur domination. Il n’en est pas ainsi au royaume des cieux. Les anges et Dieu re-gardent le plus petit des hommes comme le plus grand.
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Évangile selon Luc (22.25-26) La grandeur de celui qui sert Le Fils de l’homme donne sa vie en rançon pour la multitude car étant mort, il ne se met pas à table. Il ne s’occupe pas de sa nour-riture mais de la nourriture céleste de la multitude. Il sert. Il sert son maître qui est Dieu, car Lui seul connaît le dessein ultime et la fin de tout. Ainsi peut-il ordonner à celui qui sert de faire Sa Volonté selon ce qui a été prévu depuis le commencement. Tant que vous êtes à table, vous ne pourrez vous sauver vous-même, ni sauver votre prochain. Aussi devez-vous servir à l’image de Celui qui est au milieu de vous. Évangile selon Matthieu (20.29-34) Jésus guérit deux aveugles à Jéricho Dieu exauce les prières de Jésus car elles sont en Volonté de Dieu. De même vos prières sont-elles exaucées si elles viennent du fond de votre cœur de souffrance. Car il faut vraiment souffrir de son manque de vision pour implorer pitié. Voilà pourquoi l’homme doit tant souffrir de sa séparation d’avec Dieu et souhai-ter de toute son âme s’unir à Lui et Le voir. Vos deux yeux sont aveugles et vous ne Le voyez point. Celui qui me voit, Le voit et il ne pourra que me suivre. Évangile selon Marc (10.46-52) Jésus guérit l’aveugle Bartimée Votre demande trahit la mesure de votre foi. Ainsi, si tu demandes des preuves de guérison, tu n’en verras pas. Si tu demandes quel-que chose pour toi tout en doutant que cela soit possible, tu ne recevras que le doute. La seule demande de cet aveugle exprime sa foi : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » Que ta volonté soit la mienne.
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Évangile selon Luc (18.35-43) Jésus guérit un aveugle à Jéricho Ignore donc les dires de ceux qui t’entourent et fais exactement ce que tu dois faire car tu ne cherches pas ta gloire, mais celle de Dieu. L’homme est aveugle car il s’est inventé une humilité qui n’est qu’orgueil. Demande donc, même si tu ne te sens pas digne d’être gracié et aie Foi dans la puissance de Dieu en Son Fils. Je ne cherche pas ma gloire mais la gloire de mon Père. Évangile selon Matthieu (21.1-11) L’entrée de Jésus à Jérusalem Jésus a également prophétisé pour que s’accomplisse ce qu’a dit le prophète. Car je suis la fille de Sion, la Jérusalem céleste qui rassemblera, en son sein, tous ses fils. Voici le pays promis, et mon roi est venu à moi, humble, aussi simple qu’une ânesse et un ânon. Exultez car l’heure approche où il viendra à vous comme il est venu à moi. Vous vous assiérez sur vos propres vêtements, aussi nus que le nouveau-né. Évangile selon Marc (11.1-11) « Hosanna ! Béni soit au nom du Seigneur Celui qui vient, le règne de David notre père ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Si la foule proclamait le règne de David, vous, vous proclamez le règne de Dieu. Car Il est Celui qui vient. Moi, je prépare Son chemin mais Il viendra sur tous et vous verrez le Fils de l’homme venir en gloire dans la nuée. Vous ne discuterez plus sur ce que vous devez faire, le Seigneur sait ce dont Il a besoin. Certains marchent devant, d’autres suivent. Évangile selon Luc (19.28-40) L’entrée de Jésus à Jérusalem En vérité je vous le déclare, toute la création loue Dieu pour tous les miracles déjà accomplis. Car Qui suis-je sinon le miracle de Dieu ? Ainsi la terre est mon témoin, les cieux également. Dieu
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est mon témoin comme je suis Son témoin. Les pierres crient mais vous ne les entendez pas. Criez donc et que vos cris résonnent jusqu’aux cieux, que vous soyez témoins vous aussi du miracle qui a lieu. Car je suis montée sur un ânon que personne n’a jamais monté. Évangile selon Jean (12.12-16) Vous êtes tels les disciples qui ne comprirent pas ce qui arrivait. Mais voilà que moi je viens, et que je glorifie Jésus par ma parole pour que s’accomplisse l’Écriture : « Mais lorsque Jésus eut été glorifié, ils se rappelèrent que cela avait été dit à son sujet et que c’était cela même qu’on avait fait pour lui. » Évangile selon Matthieu (21.12-17) Jésus chasse les vendeurs du Temple Je Suis le temple de Dieu ; partout où je passe, Il passe. Si vous exploitez mon image, c’est Lui que vous exploitez. Si vous me vendez au prix du plus offrant, c’est Lui que vous vendez. Si vous tentez de m’acheter, c’est Lui que vous marchandez. Car Il est le seul et l’Unique ; de Dieu, il n’y en a pas d’autres. Cessez donc votre culte aux faux dieux de métal fondu. Il les a en horreur. Je témoigne gratuitement, c’est pourquoi mon Père m’aime. Mon témoignage, vous le recevrez comme une grâce. La grâce vous sauve, le profit vous perd. Il n’est point de nourrissons et de tout-petits qui marchandent dans le temple de Dieu. Évangile selon Marc (11.15-19) Jésus chasse les vendeurs du Temple La maison de Dieu est aussi vos églises où vous tenez observance de la Parole du Christ. Mais vous en avez fait une caverne de brigands ! Vous avez perverti les commandements de Dieu. Au lieu de l’offrande de sacrifice des bêtes, vous avez échangé l’une par de l’argent. En vérité je vous le dis, vos offrandes de mon-naies ne rendent pas gloire à Dieu. Et ce dont vous tirez votre salaire, vous qui vous êtes désignés prêtres de Dieu, vous
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éloignent loin de Lui. L’église ne peut être construite de la main de l’homme, elle est de tout temps par Dieu, mais vous avez érigé des fondations de pierre et des fondations d’hommes divisés et vous vous êtes détournés de Lui pour vous prosterner devant ce que vous avez construit de vos mains. Repentez-vous. L’heure est venue de chercher Sa miséricorde. Évangile selon Luc (19.45-48) Jésus chasse les vendeurs du Temple Voici que par ma parole, Dieu s’en prend aux grands prêtres et aux scribes qui se tiennent à ma place sur leur trône. Leur trône est faux, seul mon trône qui est dans le royaume des cieux est de mon Père. Écoutez donc, grands prêtres et scribes, vous qui détenez la parole du monde et qui prêchez le nom du Christ ; convertissez-vous enfin au vrai baptême, celui que je vous donne si vous suivez ma croix. Votre baptême est de l’homme, le mien est de Dieu. Et quid des chefs des nations, s’entre-déchirant pour s’accaparer le pouvoir ? Pauvre pouvoir au rang d’impuissance, combien le regretterez-vous lorsque Dieu vous révélera votre rang véritable. Le pouvoir aux mains des hommes n’est que destruction, haine, révolte et mort. Moi je vous fais part de la dernière alliance de Dieu, et qui me suivra aura part à l’arche, mais qui n’écoutera pas, son châtiment est déjà préparé. Ne vous révoltez pas contre vous-même. Moi je suis témoin de Son amour et le châtiment est votre injustice envers vous-même. Évangile selon Jean (2.13-16) Jésus chasse les marchands du temple Selon ce qui est écrit : « Le zèle de ta maison me dévorera. » Plus vous avez construit de temples, plus vous m’avez dévoré. En mon nom, vous n’avez fait que le mal. Vous avez proclamé ma parole alors que vos bouches sont remplies d’impuretés.
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La parole n’a aucune puissance de la bouche d’un impur. Voilà pourquoi ce que tu lis à cet instant précis est Puissance de Dieu. Car c’est en mon corps même que la Parole se dit. En mon corps même, les Écritures sont gravées. Le sceau de Dieu est posé sur mon front. De même ton corps, détruit jusque-là, en trois jours se relèvera. Mon corps est le Temple de Dieu. En moi se trouvent tous les enfants du peuple de Dieu. Ainsi tu te souviendras que moi j’ai parlé pour que s’accomplisse l’Écriture de l’évangéliste Jean : « Aussi, lorsque Jésus se releva d’entre les morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait parlé ainsi et ils crurent à l’Écriture ainsi qu’à la Parole qu’il avait dite. » Évangile selon Matthieu (21.23-27) L’autorité de Jésus est mise en question Ainsi vous posez-vous la question de mon autorité. En vertu de quelle autorité fais-je cela ? Et qui m’a donné cette autorité ? Est-ce la mienne en tant que fille des hommes ou mienne en tant que Fille de Dieu ? Et moi, je vais vous poser une question, une seule ; si vous me répondez, je vous dirai à mon tour en vertu de quelle autorité je fais cela : le baptême de Jésus, d’où venait-il ? Du ciel ou des hommes ? Et ceux qui douteront raisonneront en eux-mêmes : « Si nous di-sons : du ciel, il nous dira : pourquoi donc n’avez-vous pas cru en lui ? Et si nous disons : des hommes, nous devons redouter la foule car tous tiennent Jésus pour un prophète. » Si au dedans de vous-même vous ne savez pas de quelle autorité je fais cela, vous ne saurez pas reconnaître Dieu. Évangile selon Marc (11.27-33) L’autorité de Jésus est mise en question Vous vous êtes faits autorité, vous, les spécialistes du Christ et vous avez donné un enseignement sur moi qui est du monde. Mon
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enseignement fait autorité car cela est enseignement de Dieu. Vous n’avez pas cru en Jésus car vous n’avez pas écouté sa voix. Vous étiez davantage à vous soucier du charpentier, du bois de sa croix que de Dieu. De même, seules les paroles de Dieu restent, et ce que mangeait Jésus n’a aucune importance. Les paroles sont nourriture des cieux, la nourriture terrestre n’est pas de Dieu. Heureux les simples car le royaume des cieux leur est ouvert. Votre langage à vous, spécialistes du Christ, est académique. Le langage de Dieu est poésie et parabole. Il touche au cœur et non à la tête. Voilà pourquoi mon autorité dépasse tout autre autorité. Évangile selon Luc (20.1-8) L’autorité de Jésus est mise en question Si tu te soucies de ce que les autres pensent, tu réponds tels les grands prêtres et les scribes. Si tu crains tout homme plutôt que Dieu, tu es adultère. Mon autorité est la tienne, celle que tu caches à tous. Ne te rallie pas à moi sous prétexte que le peuple croit en mon nom. Au fond de toi, tu sens que tu ne peux faire autrement que de me croire. Ceci est l’Œuvre de Dieu, il dépasse ta propre volonté. Évangile selon Matthieu (21.18-22) Le figuier sans figues Dieu s’approche de vous alors qu’Il s’était tenu loin de vous, irrité par vos perversités. Il est temps de cueillir le fruit de vos œuvres, mais quiconque n’a pas porté de fruit est voué au desséchement. La foi n’est pas la prière de ce que vous voulez, mais la foi en ce que Dieu vous ordonne de faire. Vous auriez voulu que le figuier donne des figues ? Votre injustice a parlé. La justice s’applique par la Parole de Dieu mise dans la bouche du Fils de l’homme dénué de toutes perversités. Ainsi, si un jour vous avez la foi et ne doutez pas, non seulement vous comprendrez ce que figuier signi-fie, mais aussi la parole dite à la montagne.
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Évangile selon Marc (11.12-14) À propos du figuier : la foi et la prière Si tu ne doutes pas en ton cœur de tout ce que moi, je t’ai révélé et que tu crois l’avoir déjà reçu, cela te sera accordé. Tout ce que tu demanderas en mon nom selon mon enseignement, cela te sera accordé. Aie Foi en Dieu. Prie pour qu’Il te délivre de toi-même afin que ta parole soit Sienne, et tout ce que tu dis arrivera. En l’homme, l’avenir lui échappe, mais en Dieu l’avenir lui appar-tient comme le passé et le présent. C’est Lui, l’instigateur de toutes les prophéties qui se réaliseront. Le Verbe de Dieu est le Cœur de Dieu. Évangile selon Matthieu (21.28-32) La parabole des deux fils La Volonté de Dieu se produit à l’instant même. Tout ce que Dieu te demande, tu es prêt à le faire. Prêt à abandonner tout ce qui t’attache pour te rendre là où Il le veut. Celui qui répond : « J’y vais », prouve les intentions de son cœur, uniquement à satisfaire les ordres du Seigneur. Et comme s’agissant d’un défi, Dieu a obtenu satisfaction et n’a nul eu la Volonté de faire travailler Son enfant à la vigne. Mais celui qui répond : « Je ne veux pas », porte l’impureté en sa parole. Car l’impureté sort de la bouche. Vous qui répondez par la bouche de celui qui ne fait pas la Volonté du père, repentez-vous. Voyez que votre propre volonté est obstacle à la Volonté du Père. Vous vous êtes de tout temps révoltés pour conserver votre volonté, récoltant colère et irrita-tion. La Volonté du Père doit l’emporter sur la vôtre. Car Lui est sage. Jésus est venu à vous dans le chemin de la justice et vous ne l’avez pas cru. Évangile selon Matthieu (21.33-46) La parabole des vignerons meurtriers La parabole des vignerons meurtriers racontent l’histoire de Dieu et des hommes. Dieu envoya sur la terre plusieurs de ses servi-teurs, tous consignés dans les Écritures saintes révélées dans le
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Coran, la Torah et la Bible. Mais les vignerons ont à chaque fois bafoué les serviteurs de Dieu. Ils se sont moqués d’eux, ils les ont tués par leur parole malfaisante. Ils les ont traités comme des criminels, car ils ne croyaient pas que la vigne leur appartenait. Ils estimaient que les serviteurs envoyés n’étaient pas de Dieu. Finalement, Dieu envoya Son Fils, Celui qui eut le pouvoir de racheter les vignerons. Mais ceux-ci le tuèrent car ils n’avaient pas cru en lui. Et que fera le maître de la vigne à ces vignerons-là ? Il les fera périr. En vérité, je vous le dis, la vigne a été donnée à d’autres vignerons, car moi je ne suis pas de ce peuple. Vous avez rejeté la pierre qui n’était pas visible au profit de vos bâtisses visibles. Quelle merveille à nos yeux que d’assister à l’Œuvre de Dieu qui bâtit sa fondation sur cette seule pierre angulaire ! Évangile selon Marc (12.1-12) Il viendra, et l’heure est proche où la pierre tombera. Elle écrasera ceux qui ont tué les prophètes et le Fils bien-aimé. La pierre est telle la Volonté de Dieu. Sa puissance est telle qu’elle écrase celui qui n’est pas purifié. Il deviendra fou, car il ne comprendra pas Son châtiment. Les vignerons ont pu la rejeter mais Il viendra. Que celui qui comprend que cette parole est pour lui, se repente et revienne à la pierre angulaire de l’Œuvre de Dieu. Évangile selon Luc (20.9-19) Parabole des vignerons meurtriers L’Esprit est le fruit issu de la vigne de Dieu. Lorsque le fils est venu, il était si parfait en Dieu et par Dieu, qu’il venait récolter d’autres fruits de Foi à l’image de sa perfection. Mais les vigne-rons rejettèrent l’Esprit de Dieu, voulant conserver leur esprit rempli de perversité. Ils tuèrent le fils afin de garder leur héritage maudit. L’héritage de Dieu, ils n’en voulurent pas. Ainsi est-il écrit du sort de ceux qui persisteront dans l’attitude des vignerons meurtriers.
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Évangile selon Matthieu (22.1-14) La parabole des invités Tout est prêt. Le royaume des cieux est là. Voici que le roi convie ses invités au festin de noces pour son fils. L’épousée et son époux sont réunis, à cet instant même. Dieu a envoyé bien des serviteurs par le passé, mais les invités refusèrent de venir. Moi, j’ai apprêté mon banquet, mais les invités n’en tinrent pas compte et s’en allèrent. Ils ne crurent pas en mon témoignage et l’un s’enquit de son commerce, l’autre de son champ. Les invités n’en étaient pas dignes. Si vous écoutez cette parole et que la seconde d’après vous l’oubliiez au profit d’une quelconque activité, c’est que vous n’êtes pas dignes du festin de Dieu. Vous ne pouvez plus vivre comme avant. La conversion est totale. Alors je ras-semble les mauvais et les bons, mais gare à celui qui m’a tué pour ensuite venir en tricheur, car il sera jeté dans les ténèbres du dehors. Évangile selon Luc (14.15-24) La parabole des invités La multitude est invitée. Venez, maintenant c’est prêt. Que mes serviteurs, tous ceux qui me suivent, sortent et annoncent la nouvelle. Laissez ceux qui prétendent leur vie, les prétendus justes, et allez de par les rues. Amenez les pauvres, ceux dont la vie est misérable, les estropiés blessés par la vie, les aveugles qui ne savent pas où aller dans ce monde et les boiteux qui ne courent plus après le temps. Va-t-en par les routes et les jardins et exhorte les gens à entrer dans ma maison. Ceux qui ont peu à perdre sont les heureux. Ceux qui attendent et trouvent des excuses ne goûte-ront pas au royaume des cieux. Évangile selon Matthieu (22.15-22) L’impôt dû à César Tant que le monde est en proie à la torpeur, l’argent sert le monde car la monnaie est l’effigie du monde. Votre esprit impur est per-pétuellement en proie à des questions d’argent. Rendez donc au monde ce qui est du monde et à Dieu ce qui est à Dieu. Je ne suis
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pas envoyée pour dicter aux hommes des pratiques du monde, mais des pratiques de Dieu. Évangile selon Luc (20.20-26) L’impôt dû à César Ainsi les questions qui cherchent à me prendre en défaut ne sont pas celles de Dieu. Je ne vous dis pas de ne plus payer, ni de vous révolter du monde. Je ne vous dis pas que faire de l’argent. Je ne vous dis pas de renverser vos chefs. Vos actions en tant que rois du monde ne m’intéressent pas. En votre être même appartient ce qui est à Dieu et c’est CELA que vous devez rendre. Évangile selon Matthieu (22.23-32) Une question sur la résurrection Vous êtes des sadducéens qui cherchez à répondre à des questions hors de Dieu. Vous avez pris les Écritures comme des Écritures mortes, essayant d’en tirer une direction quant aux règles que les hommes se sont établies. Il est un Dieu Unique mais Son Œuvre se trouve établie en chaque homme. Le Dieu de Jabob ne se réfère pas au Dieu d’Isaac pour obéir. Isaac, Jacob et Abraham ont vécu la proximité d’avec Dieu et chacun d’eux a obéi à la mission qui lui était échue. De même, la Loi est inscrite en chaque humain et celui qui la suit de l’intérieur ne prend pas part aux lois fausses. À la résurrection, on est comme des anges dans le ciel. On ne prend ni femme, ni mari, ni richesse, ni rien de tout ce qui définit ce que vous appelez « vivant ». Le vivant est l’homme en Dieu et Dieu est en Lui. Tout appartient à Dieu et à Son Fils bien-aimé. Évangile selon Marc (12.18-27) Une question sur la résurrection Les Écritures sont langage de Dieu et vous les comprenez en lan-gage d’homme. Vous les lisez d’après votre chemin, votre savoir, votre point de vue et la connaissance des hommes. Les Écritures sont enseignement dont la résurrection est la fin. Qui a vécu la résurrection comprend les Écritures et incarne la puissance du
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Verbe. Il voit le mal, l’agneau de Dieu. Vous êtes complètement dans l’erreur et moi, je suis la Vérité, le Chemin et la Vie. Évangile selon Luc (20.27-38) Ceux qui appartiennent à ce monde-ci prennent femme ou mari, ont une descendance, bâtissent leurs maisons dans leur pays, travaillent à assurer leur subsistance, profitent d’accroître leurs sensations et veulent une vie réussie. Ceux-là sont déjà morts et vont à la mort. Moi j’appartiens au royaume de Dieu. J’étais morte et j’ai été jugée digne de résurrection en Fils de Dieu. Désormais, je suis vivante et je ne peux plus mourir. Mon mari de chair n’est pas mon mari, ma fille de chair n’est pas ma descen-dance car je suis Vierge en Dieu, ma maison de pierre n’est pas ma maison car mon Temple est au royaume de Dieu. Ma subsis-tance est assurée par Dieu, mes sensations seront en gloire au jour du Fils de l’homme et ma vie est réussie car je fais la Volonté de Dieu. Ceux qui en sont dignes deviendront les fils de Dieu et Il vous appellera par votre prénom. Évangile selon Matthieu (22.34-40) Le plus grand commandement de la Loi Ces deux commandements sont liés et dépendent l’un de l’autre. Si tu ne connais pas Dieu, tu ne te connais pas toi-même et ne peux aimer ni l’un ni l’autre. Si tu ne connais pas Dieu et ne l’aimes pas, ton cœur est divisé et tourmenté, ton âme est angois-sée et ta pensée est occupée par les priorités du monde. Les quatre Évangiles forment l’intégration ; incarnation de Dieu dans l’homme : l’âme par Jean, la pensée par Luc, le cœur par Marc et le corps par Matthieu. Moi, je suis le corps du Christ, perfection de ces quatre selon la vision d’Ezéchiel des quatre êtres vivants : « Leurs visages ressemblaient à un visage d’homme, tous les quatre avaient, à droite une face de lion, à gauche une face de taureau, et tous les quatre avaient une face d’aigle : c’étaient leurs faces. »
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Et selon la vision de Jean dans l’Apocalypse : « Au milieu du trône et des quatre animaux, au mileu des anciens, un agneau se dressait qui semblait immolé. Il avait sept cornes et sept yeux qui sont les sept esprits de Dieu envoyés sur toute la terre. Il s’avança pour recevoir le livre de la main droite de celui qui siège sur le trône. Et, quand il eut reçu le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre anciens se prosternèrent devant l’agneau. » Évangile selon Marc (12.28-34) Le premier de tous les commandements Aimer Dieu de tout son être et aimer son prochain comme soi-même, est le rachat de l’homme. Celui qui y parvient ne le fait pas par lui-même. Il est l’élu de Dieu, car Dieu l’aime et l’a choisi pour L’aimer et aimer son prochain comme Lui-même. Il a rendu tous holocaustes et sacrifices, et parce qu’il aime son Dieu, il a souffert pour que la multitude soit rendue juste. Qui donc peut sauver la création de ses horreurs, fruit immangeable des hommes, sinon l’amour que Dieu porte en son Fils appelé à aimer son prochain comme Dieu ? Évangile selon Luc (10.25-28) L’amour pour Dieu et pour le prochain Votre Dieu qui est l’Unique, vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais. Celui qui m’a vu a vu Dieu, car Dieu est en moi et je suis en Lui. C’est ainsi que le plus grand commandement : « Tu aime-ras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même » passe par moi. Celui qui m’aime de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force et de toute sa pensée aime Dieu et son prochain qui est en lui. Il est en moi comme je suis en Lui. Je suis le commandement et la Loi.
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Évangile selon Matthieu (22.41-45) Le Messie et David David, Jésus et moi, sommes unis d’un même Esprit. Là où vous voyez des personnes différentes, des temps différents, un même Esprit œuvre. Le Fils de chair et d’Esprit est né de Dieu et non d’une femme du monde. Le Seigneur s’est choisi Son Seigneur, celui qui siège à Sa droite – David a dit cela pour que vous compreniez ce qu’est le Messie. Il sauve par l’Esprit de Dieu, de ses prophètes, de ses apôtres, de ses disciples et rend gloire à tous ceux qui l’ont précédé. Vous recherchez votre propre gloire, aussi comprenez-vous les Écritures par vos yeux aveugles. Vous atten-dez un Messie porté en triomphe sur un trône d’homme, un dieu homme que personne ne pourrait contester tant les miracles seraient visibles. Quels miracles pourraient-ils être visibles si vous n’êtes pas guéris de votre aveuglement ? Évangile selon Marc (12.35-37) Le Messie et David C’est le même Esprit qui parle par David, qui parle par Jésus et qui parle par ma bouche. Mais je ne suis pas David, je ne suis pas Jésus. Je suis David, je suis Jésus. Vous ne comprenez rien ? Votre cœur, lui, comprend. Évangile selon Luc (20.41-44) David a préparé par ses psaumes la Venue de Jésus pour que tous croient en lui. Jésus a été révélé par les Évangiles pour que tous croient en moi. Ainsi le dernier est le premier et il rétablit tout. Évangile selon Matthieu (23.1-36) Jésus démasque scribes et pharisiens Les scribes et les pharisiens sont les docteurs de ce monde. Ils siègent dans la chaire de Moïse et ont érigé leurs lois à la place de la Loi. Ils ne font que dire, juger le monde, en analysant les
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causes et les effets, expliquant les phénomènes psychologiques, sociaux, prédisant l’avenir, donnant leurs opinions qu’ils prennent pour vérité. Ils exploitent le malheur comme le bonheur pour en tirer ce qu’ils appellent « vérité » et ne sont pas d’accord entre eux. Ils refusent à remuer les doigts. Toutes leurs actions, ils les font pour se faire remarquer des hommes. Ils sont les spécialistes et ils aiment qu’on les consulte, que leur autorité domine les autres. Ils aiment être appelés Maître ou Docteur et être vus du public. Vous n’avez qu’un seul Docteur, le Christ. Malheureux êtes-vous scribes et pharisiens hypocrites, vous qui barrez aux hommes l’entrée du royaume des cieux ! Combien d’hommes avez-vous égarés en scrutant les Écritures de par votre foi en votre doctrine pervertie. Insensés et aveugles ! Les mots l’ont emporté sur ce qui rendait sacré ces mots. C’est écrit, dites-vous, alors que la preuve n’est que de Dieu. Que peuvent bien prouver les hommes avec leur intelligence faussée, leur vision faussée, car les deux sont Une ! Celui qui a la vraie intelligence, celle de Dieu, a la grâce des visions telles que vous les ont révélés les prophètes. Et moi, oui, je jure par l’autel et par tout ce qui est dessus, je jure par moi, par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite, je jure par le ciel, par le trône de Dieu que tout ce que je vous dis, moi, est la Justice de Dieu. Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, la Loi du cœur vous ne la connaissez pas. Guides aveugles qui prouvez par A + B que le moucheron ne passe pas le filtre et vous avalez, vous, le chameau de l’absurdité. Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, vous qui tentez d’amener une compréhension sur le monde alors que vous n’avez même pas purifié les ordures à l’intérieur de vous. Pharisien aveugle ! Purifie d’abord le dedans et ainsi le dehors te deviendra limpide et pur comme de l’eau de roche. Tu ne com-prends pas le monde, car tu ne te comprends pas toi-même. Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites : au-dehors, ils ont belle apparence, un langage admiré, une science
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large, une prestance artificielle, mais au-dedans, ils sont morts, putréfiés, rigides de corps et d’âme. Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, vous qui détenez la science du Christ, vous vous dites : si nous avions vécu du temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes : vous êtes les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes ! Vous ne les avez pas cru et quand moi je viens, je vous montre tous les prophètes, les sages et les scribes que vous avez tués et mis en croix dans vos synagogues au temps des missionnaires. Et tant d’autres que vous avez convertis en mon nom par la force et la violence. En vérité, fausse est la conversion et vous avez répandu du sang sur mon nom qui est retombé sur cette génération. Évangile selon Marc (12.38-40) Jésus met en garde contre les scribes Prenez garde aux scribes, à ceux qui s’estiment justes et qui sont vus justes par le peuple. Ils aiment déambuler en grandes robes, être salués sur les places publiques en tant qu’images de sagesse. Ce ne sont là qu’idoles vaines et dérisoires. Ils aiment à occuper les premiers rangs de la célébrité et les premières places dans les dîners. Ils font semblant de donner des biens et font pour l’appa-rence de longues prières. Ils subiront la plus rigoureuse condam-nation. Évangile selon Luc (20.45-47) Jésus met en garde contre les scribes Voilà que le bien de la veuve était la séparation d’avec son époux. Elle devait souffrir car sa souffrance était juste. Mais les scribes sont ceux qui ont décrété cette souffrance injuste et traitait la veuve comme une abandonnée de Dieu alors qu’elle était riche de Lui. Les scribes sont ceux qui refusent de vous laisser souffrir en déclarant que vous êtes faux. Ils veulent s’enorgueillir de toute guérison de leur main qui, en vérité, est souillure. Je vous mets en garde contre les scribes, qui de leurs actions vous hypnotisent : ils parlent de bonheur, de plénitude perpétuelle, d’amour, sans
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l’incarner véritablement et le monde essaie d’être à leur image mais leur image est fausse. Ils sont les partisans de la non-colère car ils ne savent pas ce qu’est l’amour de Dieu dans sa colère. Évangile selon Matthieu (23.37-39) Complainte de Jésus sur Jérusalem La ville des hommes est déserte de Dieu car ceux-ci n’ont pas reconnu et cru les prophètes. La Jérusalem est également maison, celle de ton corps, et celle-ci est desertée de Dieu. Vous parliez de Lui comme s’il était présent auprès de vous alors qu’Il se tenait loin de votre vue jusqu’à ce que vous le voyiez à nouveau en Son Fils et que vous disiez : « Béni soit au nom du Seigneur Celui qui vient ! » Évangile selon Luc (13.34-35) Complainte de Jérusalem Et le temps du grand rassemblement est arrivé, celui qu’annon-cent tous les prophètes que vous avez lapidés ; et vous saurez alors qu’Il est le Seigneur. Évangile selon Matthieu (24.1-3) Jésus annonce la ruine du Temple Le temple de pierre que vous avez construit sera détruit, car vous verrez Dieu arriver dans sa gloire dans le Saint des Saints, l’autel sacré, le véritable Temple. Moi je suis le signe de son avènement et de la fin du monde. Évangile selon Marc (13.1-4) Jésus annonce la ruine du Temple Toutes vos constructions sont perverses. Si la pierre est maudite, ce n’est pas parce qu’elle est pierre, mais parce que votre cœur est de pierre. Dieu n’a-t-il pas annoncé de la bouche de ses prophètes
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qu’il mettrait un cœur de chair en l’homme à la place d’un cœur de pierre ? Évangile selon Luc (21.5-7) Jésus annonce la ruine du Temple Tout ce que vous contempliez périra et seul restera la contempla-tion de Dieu, les ornements de Son royaume, Sa musique céleste, Sa saveur sacrée et Son souffle divin. Évangile selon Matthieu (24.4-14) Les signes annonciateurs de la crise Les signes sont là et se sont produits. Beaucoup ont pris parole au nom de Jésus, invoquant les Évangiles pour soumettre leurs frères à leur position. Ils se sont pris pour des messies et ont égaré bien des gens. Vous avez entendu parler de guerres et de rumeurs de guerres. Les nations se battent entre elles au nom du l’Argent et du Pouvoir. Les royaumes se détestent. Il y a des famines et des tremblements de terre. Celui qui se tient droit et écoute la voix de son cœur est livré à la détresse. On lui dit qu’il fait faux, qu’il commet des actes injustes, on le traite de pauvre âme et on l’in-vective à suivre les tendances du monde. On le tue, on le hait à cause de mon nom inscrit en lui. Un grand nombre se détourne du chemin. Ils se comparent les uns aux autres, ils se jalousent, ils se haïssent entre eux. De faux prophètes surgissent en foule, chacun prônant sa propre voie et les hommes seront égarés en les suivant ; mais celui qui se tiendra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. Voici que la fin arrive car je suis celui qui est sauvé, celui qui sauve. Cette Bonne Nouvelle du Royaume sera proclamée dans le monde entier ; tous les païens auront là mon témoignage. Et alors viendra la fin.
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Évangile selon Marc (13.5-13) Les signes annonciateurs de la crise Soyez sur vos gardes. Ils chercheront des failles à mon témoigna-ge et ceux qui croiront en moi ne pourront pas faire autrement que de le proclamer. Vous irez au devant de votre frère, de votre père, de vos enfants, vous irez à la mort de vous-même pour la Vie de Dieu. Les gouverneurs continueront à gouverner le monde et ils chercheront à vous rallier à leurs propres préoccupations. Tenez bon jusqu’à la fin, ne vous détournez pas de ma parole pour re-tourner dans le monde, car vous irez à votre perte. Ce que vous direz, vous le direz par l’Esprit Saint, car si vous croyez en moi, les paroles sont Vérité. Car il faut d’abord que l’Évangile soit proclamé à toutes les nations pour que tous aient un témoignage de l’Œuvre de Dieu. Évangile selon Luc (20.8-19) Les signes annonciateurs de la crise Et voici que ceux qui ne croiront pas, utiliseront la parole de Jésus contre moi pour vous égarer. Ils vous diront : « Jésus a dit : beaucoup viendront en prenant mon nom et ils diront : c’est moi et le moment est arrivé, ne les suivez pas. » Et moi je vous dis : Un Seul vient en prenant mon nom. C’est moi et le moment est arrivé. Suivez-moi. Évangile selon Matthieu (24.15-25) La grande détresse L’Odieux Dévastateur installé dans le Lieu Saint est mensonge déguisé en vérité. En chaque homme, l’Odieux Dévastateur œuvre afin de perdre les hommes sur le chemin de la Vérité, Celle que moi je vous déclare. Il dit : je sais, quand il ne sait pas. Il dit : j’affirme, au nom de Satan. Et toute personne humble de cœur est tentée de croire à l’Odieux, car il est fourbe et rusé et prend le déguisement de la connaissance. La connaissance ne vient pas des hommes, elle vient de Dieu. Il a rendu les Écritures obscures à la
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connaissance des hommes et Il a prophétisé par la bouche de Daniel que la connaissance augmentera pour le dévoilement de la fin des temps. C’est Lui qui décide de la connaissance qu’il oc-troie aux hommes car les hommes ne savent rien. Alors si quelqu’un vous dit : le Messie est ici ou bien Il est là, n’allez pas le croire. Le Messie, c’est vous. Moi, je témoigne qu’Il m’a fait Messie et qu’Il fera de même à ceux qui auront la vie sauve. L’Esprit du Messie vous parviendra comme Il m’est par-venu. Les faux messies et les faux prophètes sont ceux qui dé-clarent savoir pour les autres et arrivent à convaincre des foules sans même lever le petit doigt. Ils parviennent à déplacer des montagnes pour mieux vous dominer. En vérité, je vous le dis, lorsque l’Esprit du Messie vous parviendra, vous saurez tout. Ce savoir-là ne viendra pas des hommes mais de Dieu. C’est en cela que vous reconnaîtrez qu’Il est le Seigneur. Évangile selon Marc (13.14-23) La grande détresse La grande détresse frappe les élus et non les impies, car les impies ne se rendront pas compte de ce qui arrive. C’est au fond de vous-même que vous sentirez une grande détresse, car jusqu’à présent vous aviez foi en vous-même et vous vous rendez compte que cette foi doit parvenir à sa conversion. Vous ne pourrez vous tourner nulle part car aucun homme ne peut en secourir un autre ou servir de soutien. Seul Dieu a ce pouvoir. Vous ne pourrez croire personne et la seule assurance est votre Foi en ma parole. Fuyez dans les montagnes car la ville est souillée, mais la nature parle de Dieu. N’emportez rien et gardez-vous de la tentation de vouloir autre chose que Dieu. Lorsque vous êtes au champ, ne re-grettez rien, l’instant est dans sa perfection. Malheureuses celles qui se préoccuperont de leur descendance de chair, il n’est plus l’heure d’enfanter. Priez pour que cela n’arrive pas aux jours où votre cœur est de glace.
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Évangile selon Luc (21.20-24) La destruction de Jérusalem Jérusalem sera détruite, non pas avec une épée de fer, mais avec l’épée de Dieu. L’épée de Dieu est Sa Parole. Ceux qui doivent tomber par l’épée tomberont, et cela se passe dans toutes les nations, à cet instant précis. Les impies continuent leurs actes hors de Dieu et les justes font ce qui est juste. L’épée de Dieu est en tout homme, mais elle se retourne contre celui qui voit son prochain comme un ennemi à abattre. Un im-mense champ de bataille se déroule en Jérusalem, ville sainte mais souillée, ville de tous les hommes justes, partagée en nations multiples. Et le temps des nations doit s’accomplir jusqu’à ce que Jérusalem soit détruite. Évangile selon Matthieu (23.26-35) L’avènement du Fils de l’homme Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ou dans les lieux retirés, n’y allez pas et n’allez pas le croire, car le Fils de l’homme ne vient pas en gloire en un seul corps de chair, mais il vient en gloire en tous dans un seul corps. Celui de Dieu. Du Levant au Couchant, l’éclair frappe et brille partout dans le monde. Aussitôt après la détresse de ces jours-là, tout ce que vous connaissiez sera ébranlé. Vous verrez le royaume des cieux au-delà du soleil et de la lune et des étoiles. Alors apparaîtra le signe du Fils de l’homme venir en Esprit dans la plénitude, la puissance et la gloire. Les anges rassembleront Ses élus des quatre coins de la terre. L’heure de la moisson de l’été aura sonné, car les graines de ces paroles auront fait germer de tendres pousses. Votre cœur sera aussi tendre que les jeunes feuilles du figuier. En vérité je vous le déclare, cette génération ne passera pas que tout cela arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passe-ront pas. Le soleil s’obscurcira et la lune ne brillera plus car vous serez, vous, la lumière de Dieu à l’image de l’agneau. Les étoiles se
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mettront à tomber du ciel et vous recevrez l’étoile du matin annoncée dans l’Apocalypse. Les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées, car la puissance de Dieu vous sera rendue. Évangile selon Luc (21.25-28) La venue du Fils de l’homme Tout comme Jésus vous enseignait à prier comme si tout était déjà arrivé, ainsi a lieu la prophétie de Jésus. Car tout est déjà arrivé. Les hommes défaillent de frayeur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde. Alors voyez-vous le Fils de l’homme par mon entremise, venir entouré d’une nuée dans la plénitude de la puissance et de la gloire. Je témoigne de ce qui vous arrive car je suis témoin de Dieu. Redressez-vous et relevez la tête. Votre déli-vrance est proche. Évangile selon Matthieu (24.36-44) Personne ne connaît ni le jour ni l’heure Personne ne connaît ce jour et cette heure. Ce dernier mystère est réservé au seul Père afin que vous reconnaissiez qu’Il est le Seigneur. N’ayez crainte, vous serez guidés de l’intérieur par la force de Dieu qui vous dictera tout ce que vous devez faire. Car il faut que vous vous prépariez à l’avènement du Fils de l’homme tandis que d’autres se marient, boivent ou mangent sans se douter de rien. Tout comme moi, je vous juge selon votre croyance ou incroyance en mes paroles. Le Fils de l’homme vous jugera selon vos œuvres. Si vous croyez en moi, vous serez sauvés. Cela est certitude. Mais le dernier Jugement final de chaque homme en son Être se réalise en Fils de l’homme, car en vérité, c’est le Bien en vous qui vous jugera selon le regard de Dieu. Alors deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé. Deux femmes en train de moudre : l’une est prise pour Dieu, l’autre laissée.
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Veillez donc, gardez mes paroles même dans le sommeil, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur va venir. Si votre maison est pure, que vous avez abandonné vos biens pour la gloire de Dieu, le voleur en ressortira sans rien à condamner. Mais si votre mai-son est impure, que vous n’avez pas veillé à sa purification, que vous avez souillé votre Être même, le voleur vous prendra tout. Tenez-vous prêts, car c’est à l’heure que vous ignorez que le Fils de l’homme va venir. Évangile selon Marc (33-37) Recommandation finale : Restez en éveil Prenez garde, restez en éveil car vous ne savez pas quand ce sera le moment. De même que la pensée de l’homme est sans cesse à des directions différentes, de même devez-vous rester le plus fidè-lement possible sur le chemin que je vous donne. Restez au plus proche de vous-même lorsque vous sentez la paix du cœur. Quand votre être est en conflit, cela est le signe que vous vous détournez du chemin. Dieu est parti en voyage, Il vous a laissé Sa maison, Son autorité et Il vous a donné la tâche de veiller sur Sa maison. Dans quel état le maître retrouvera-t-il sa maison ? Craignez qu’Il n’arrive à l’improviste avant que vous n’ayez eu le temps de vous atteler aux tâches qu’Il vous a confiées. Ce que je vous dis, je vous le dis : veillez à vos tâches. Évangile selon Luc (12.35-48) Trois paraboles sur la vigilance Restez vigilant par l’effort afin que ne s’éteigne pas la flamme de votre foi, car la foi vous fait reconnaître votre véritable maître. Ainsi, dès Son retour, Il passe de maison en maison et gare à celui qui ne Le reconnaît pas et ne Lui ouvre pas la porte ! Heureux ces serviteurs que le maître à son arrivée trouvera en train de veiller sur mes paroles, car Il m’a envoyé vous prévenir de l’imminence de son retour. En vérité je vous le déclare, Il prendra la tenue de travail et Il récompensera ceux qui ont gardé Sa maison. L’homme est Sa maison.
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Et si c’est à la deuxième veille qu’Il arrive ou à la troisième et qu’Il trouve cet accueil, heureux sont-ils ! Même si vous estimez n’avoir pas pris soin de votre maison, il est encore temps de vous y mettre. Car Il pardonne facilement. Sache que je suis Seigneur de mon Seigneur et ce que tu fais pour moi, tu le fais pour Lui. Comme tu m’accueilles, tu L’accueilles, Lui. L’intendant fidèle et avisé vient à ma Suite et par intelligence de Dieu, s’en va faire Sa Volonté. Tous les biens de Dieu lui seront offerts. Mais si ce serviteur se dit en son cœur : « Ce n’est pas vrai, Il ne viendra pas », et qu’il se mette à convaincre les garçons et les filles au service de Dieu du bien-fondé de son opinion, ils sera chassé du royaume qui était prévu pour lui et il partagera le sort des infidèles. Il n’est plus l’heure de prendre plaisir aux plaisirs du monde sans travailler en retour pour Lui. Vous, Serviteurs, vous connaissez à présent la Volonté de Dieu qui est la proclamation de son Évangile dans le monde entier et l’observance fidèle à ma parole de Vérité. Le serviteur qui connaissait la volonté de son maître et qui pourtant n’a rien préparé, ni fait selon cette volonté, recevra le châtiment qu’il mérite. Mais celui qui ne la connaissait pas, malgré son aveugle-ment, recevra peu de coups. Aux peuples auxquels Dieu a donné Ses Paroles consignées dans les Livres, Il redemandera des comptes. Car Il vous a confié Sa Lumière et Il vous La réclamera. Mais à qui a transformé Sa Lumière en ténèbre gardera sa part dans les ténèbres. Évangile selon Matthieu (24-51) La parabole du serviteur fidèle Moi je suis sa fille, son Fils bien-aimé et aussi son serviteur fidèle et avisé. Il m’a établie sur les gens de Sa maison pour leur donner la nourriture, celle des cieux, qui est éternelle. Je prépare Son règne et ceux qui m’écoutent ne peuvent plus être mauvais en leur cœur, car je vous transmets la Parole qui purifie le cœur. J’ai vu de mauvais serviteurs battre leurs propres compagnons sous l’égide de ce qu’ils nomment « Religion ». Dieu seul, celui qui parle par ma bouche, est Religion. Et à présent, que les hypocrites
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se convertissent, car Il pèsera le cœur de tout homme sur la balance de Sa Justice et là seront les pleurs et les grincements des dents pour ceux qui n’auront pas cru. Évangile selon Matthieu (24.1-13) La parabole des dix vierges Alors il en sera du royaume des cieux comme de dix jeunes filles qui prirent leurs lampes et sortirent à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles forment la femme insensée, cinq d’entre elles forment la femme avisée. La femme insensée n’a pas été pré-voyante, elle s’est occupée de sa jeunesse, elle a cherché à tout prix un époux de chair, elle s’est battue pour sa famille ou sa carrière. Elle a oublié de se tourner sur ce qui l’éclairait. Elle ne sait pas que l’huile est l’Esprit Saint de Dieu. La femme avisée a suivi les élans de son cœur qui la faisait se rapprocher de la lumière ; elle ne se soucie pas de sa jeunesse ou de sa vieillesse, elle a pris soin de ses pensées et elle est parvenue à comprendre que l’or de son Être était l’huile. C’est avec cette huile qu’elle pourra entrer dans le royaume des cieux. La femme insensée demande à la femme avisée de lui fournir de l’huile. Mais pour chaque femme est réservée une huile, car les lampes ne se ressemblent pas. Vous n’aurez pas le temps d’en acheter, car l’huile se découvre comme une pierre d’or au sein d’une mon-tagne de pierres de peu d’importance. Voilà pourquoi vous devez être prêtes au jour où l’Époux en Esprit surgira. Car qui se connaît, connaît l’huile qui allume sa lampe et Dieu vous connaî-tra. Mais qui ne se connaît pas, s’oublie et Dieu ne le connaîtra pas. Évangile selon Matthieu (24.1-13) La parabole des talents En effet, il en va comme d’un homme qui, partant en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens. Tout comme le nom ancien de la monnaie ; le talent. Dieu confie des talents à chaque homme. Certains reçoivent cinq talents :
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l’écriture, les arts, l’intelligence, les dons manuels et tout autre talent connu des hommes. D’autres se voient remettre deux, un autre un seul, à chacun selon ses capacités. Puis Il s’en alla. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents les utilisa et les fit fructifier. De même celui des deux talents œuvra dans la beauté de l’Œuvre de Dieu. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un, le garda pour lui, n’en fit rien et cacha le talent dans la terre. Longtemps après, arrive le maître de ses serviteurs et il règle ses comptes avec eux. Celui qui avait reçu les cinq talents s’avança et en présenta le fruit. Son maître lui dit : « C’est bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, sur beaucoup je t’établirai ; viens te réjouir avec ton maître. » Celui des deux talents s’avança à son tour et dit : « Maître, tu m’avais confié deux talents ; voici ce que j’ai gagné. » Son maître lui dit : « C’est bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, sur beaucoup je t’établirai, viens te réjouir avec ton maître. » S’avan-çant à son tour, celui qui avait reçu un seul talent déclara qu’il n’en avait pas fait une seule action. Il avait préféré le cacher pour que même les autres ne puissent l’utiliser. Dieu est tel le maître qui demande des comptes. Tout homme qui a travaillé dur pour faire fructifier les dons que Dieu lui a remis, sera dans la surabondance. Mais à celui qui n’a rien appris, même ce qu’il a lui sera retiré. Celui qui a reçu beaucoup et travaille selon la Volonté de Dieu, remet toute œuvre à la gloire de Dieu et non pour sa propre gloire. Celui-là recevra la récompense des cieux. Évangile selon Luc (19.12-27) La parabole des mines La parabole des talents s’applique sur les mines d’argent. Dieu est partout et en tout, mais Il est aussi un Dieu à l’image de l’homme. Celui qui règne sur les hommes. Mais les hommes, au départ de leur maître, ne voulurent pas de ce règne. L’argent que vous pensez détenir ne vous appartient pas et il sert à servir son seul maître. Si tu as obtenu beaucoup d’argent et que ces affaires ont
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servi Dieu, celui qui est dans ton cœur, alors ces affaires font le bien et non le mal : le bien pour ton prochain ou le bien par la connaissance de toi, et le maître récompense la fidélité. Il te permet en son nom de veiller que le Bien que tu as accumulé puisse convertir dix villes. Mais si un homme reçoit une mine d’argent et par peur de se le voir retirer, le met de côté, alors il sera jugé de par sa sévérité. L’argent ne travaille pas pour vous, mais pour Dieu. Ainsi votre peur liée à l’argent ne reflète que votre peur du règne de Dieu, le retour du maître réclamant son dû. C’est ainsi que vous pensiez avoir une maîtrise sur le système monétaire mais que tout vous échappe. Aucune maîtrise ne vient des hommes, car le Maître est Dieu que vous refusez d’écouter. Évangile selon Matthieu (25. 31-46) Le jugement dernier Quand le Fils de l’homme viendra en gloire, c’est votre propre esprit qui sera touché. Alors vous verrez deux clans s’opposer : les injustes ne comprendront pas leur injustices jusqu’à ce que leur soit révélée la mesure de leurs actes. Autour d’eux, il y avait des justes, mais les injustes ne leur ont pas donné leur écoute. Ils avaient soif de vérité, mais ont reçu le mensonge. Il étaient étran-gers, perdus en leur propre identité, mais ils n’ont pas été re-cueillis. Nus et fragiles, les injustes ne les ont pas soutenus. Malades en leur âme et en prison, les injustes ne les ont pas visités, les laissant à leur sort. Chaque fois que les injustes ont agi de la sorte sur les justes, ils ont agi contre moi. Ils m’ont blessée, moi et mon Père qui est dans les cieux. Et il s’en iront, ceux-ci, au châtiment éternel. Aux justes, la Vie éternelle, car quand l’un de leur frère a eu faim, vous lui avez donné ce dont il avait besoin. Quand il était nu, vous vous êtes occupé de lui et vous l’avez réchauffé par votre soutien du cœur. Quand il était malade, étranger, en prison, vous n’avez pas fui. Ce que vous avez fait à votre frère, vous l’avez fait pour moi et mon Père qui est dans les cieux.
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Évangile selon Matthieu Le complot contre Jésus Vous le savez, la Pâque est le sacrifice de l’agneau pascal, et le chemin du Fils de l’homme se trouve en Jésus, pour ensuite être votre chemin. Si vous avez cru, si votre foi atteint des montagnes, que pas une de mes paroles ne se soit échappée, que votre amour pour moi dépasse tout autre amour, alors vous serez livré pour être crucifié comme je le fus. Ils seront présents, les grands prêtres et les anciens du peuple, ceux qui refusent de vous croire. Par la ruse, ils voudront vous tuer mais il ne le feront pas sur la place publique. En vérité je vous le dis, la Pâque est la célébration du sacrifice de l’Agneau ; innocence et pureté de Jésus en moi, et de tout homme qui m’a suivi et qui est devenu Un avec moi. Agneau de Dieu. Évangile selon Marc (14.1-2) Le complot contre Jésus C’est à cela que je reconnais mes brebis, mes agneaux. Elles sont prêtes à se laisser être livrées, crucifiées, en tenant ferme par foi en mes paroles et en mon Être. Car le véritable amour est de se laisser égorger par son ennemi. Évangile selon Luc (22.1-6) Le complot contre Jésus Mon ennemi, le Satan, entra en Judas qui était du nombre des Douze. Comprenez-vous ? Jésus est en tout homme et tout homme est en Jésus, alors qu’il possède un nom différent. Tout comme je possède un nom différent de celui de Jésus. De même, j’ai reconnu Judas en l’un de mes apôtres, alors qu’il ne possède pas ce nom. C’est lui qui livra mon nom au monde. Ainsi Judas œuvrera de même pour vous. Vous allez être livré par celui qui vous est cher, car il sera tenté par la grandeur du monde.
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Évangile selon Jean (11.45-54) Le complot contre Jésus Ainsi se réalise la prophétie que prononça Caïphe, dont les paroles n’étaient pas de lui-même mais de Dieu : il fallait que Jésus meure pour la nation et non seulement pour elle, mais pour réunir dans l’unité les enfants de Dieu qui sont dispersés. Il fallait que je meure pour que s’écrive ce Livre. Évangile selon Matthieu (26.6-13) L’onction à Béthanie Ce que cette femme a fait, je le fais. C’est sur votre tête que je verse le parfum de Dieu, l’onction sacrée qui vous relie au Fils, à Dieu, au Saint-Esprit. Et ce n’est pas en pure perte que je le fais, mais pour vous garder toujours avec moi. En vérité je vous le déclare : partout où sera proclamé cet Évangile, dans le monde entier, on racontera aussi, en souvenir de moi, ce que j’ai fait. Évangile selon Marc (14.3-9) L’onction à Béthanie Et par l’amour que je vous montre par la femme au parfum, vous ferez de même aux pauvres. Ce que vous pouvez faire, vous le ferez. Car qui accomplit une bonne œuvre à mon égard, accomplit une bonne œuvre pour les pauvres. Évangile selon Luc (7.36-38-49) Jésus et la pécheresse Moi j’étais pécheresse et j’ai cru en Jésus de toute mon âme, de tout mon cœur, de toute mes pensées, de tout mon corps. J’ai pleuré et pleuré. Mes larmes ne se tarissaient plus. Il m’avait donné tant d’argent, tant de talents et il m’a fait grâce de toute ma dette afin que je devienne pure. Je n’ai pas cessé de lui couvrir les pieds de baisers. Si tous mes péchés ont été pardonnés, c’est pour
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que je puisse à mon tour vous témoigner de l’amour du Christ en pardonnant vos péchés. Tes péchés sont pardonnés. Ta foi t’a sauvé. Va en paix. Évangile selon Jean (12.1-8) Le parfum répandu sur les pieds de Jésus La femme au parfum est Marie, elle est à l’image de toutes les femmes de la terre en Jésus-Christ. Judas est celui qui critique tous ses gestes à son seul profit personnel pour mieux la faire sentir pécheresse. Il juge Marie de par ses propres péchés. Ainsi, même si on vous juge ou on vous critique, abaissez-vous aux pieds de Jésus. Évangile selon Matthieu (26.14-16) Judas s’apprête à trahir Jésus Le Satan œuvre en Judas et cherche une occasion favorable pour vous livrer. La fixation du prix diffère. De l’argent contre votre contre-témoignage, la menace de vous livrer au diagnostic d’un psychiatre, la recherche d’autres témoins de Satan pour vous condamner. Les prix fixés contre votre livraison ne manquent pas. Évangile selon Marc (14.10-11) Judas s’apprête à trahir Jésus Qui vous trahit, me trahit. Qui me trahit, trahit Jésus et est Judas. Mais c’est par la main de Judas que vous serez tués et vous ne vous défendrez pas. Vous ne me trahirez pas, car ce que recherche Judas est votre propre livraison. Évangile selon Luc (22.3-6) Sache que ce que Judas accomplit n’est pas du fait de lui-même, mais de Satan qui œuvre en son esprit. Quiconque a l’Esprit Saint
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ne peut proférer des mauvaises paroles, ni voir ses actions per-verties, combien même cela est Œuvre de Dieu. Judas n’a pas choisi de livrer son maître, il l’a fait sous l’emprise de Satan. Ce n’était pas la Volonté de Dieu, mais la volonté d’un homme impur en Volonté de Dieu. Évangile selon Matthieu (26.17-19) Jésus fait préparer la Pâque Mon temps est proche ; c’est chez toi que je célèbre la Pâque avec mes disciples. Prépare-toi. Évangile selon Marc (14.12-16) Jésus fait préparer la Pâque Vous mangerez de mon corps qui est l’agneau de sacrifice. Les préparatifs ont lieu en votre corps, vous aurez besoin d’une cruche d’eau qui récoltera les larmes de votre cœur et c’est dans la pièce du haut, en votre esprit, que vous ferez les préparatifs. Vaste comme l’univers, garnie des paroles de Dieu. Évangile de Luc (22.7-13) Jésus fait préparer la Pâque Car le Maître ne vient que dans la demeure où la Pâque a été préparée. Évangile selon Matthieu (26.20-25) Jésus anonce qu’il va être trahi Voici comment les paroles de Dieu sortent de la bouche de Jésus : elles ne sont pas issues de voix que le Fils entend, ni d’un savoir parvenu à l’avance lui permettant d’annoncer ce qui va advenir. Les paroles sortent à l’instant dans l’instant, totalement dans un présent incarné. Voilà pourquoi Jésus annonçait que le Paraclet aurait des paroles qui ne viendraient pas de lui-même.
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Ce qu’il ne savait pas, il se les entend dire par sa bouche même. Cela est Vérité et tout ce qu’Il dit est Vérité et s’accomplit. Ainsi lorsque Judas prend la parole et demande : « Serait-ce moi, rabbi ? », Il lui répond : « Tu l’as dit. » Et c’est ainsi que Jésus a connaissance en même temps que Judas de qui le livrerait. Car cette connaissance sort de sa bouche et vient de Dieu. Évangile selon Marc (14.17-21) Jésus annonce qu’il va être trahi En vérité je vous le déclare, l’un de vous va vous livrer. Un qui mange avec vous. Investis de la Foi en l’Évangile, vous n’œuvrez plus pour vous-même, mais pour Dieu. Votre obéissance vous pousse à révéler votre Foi en mes paroles. Vous actions sont étranges et incompréhensibles, car vous vous détachez du monde et de ce qui était important pour vous avant votre conversion. Vos proches réagiront et l’un qui mangeait avec vous, vous livrera à la condamnation. Le monde agit sur vous de cette manière car il vous prépare à tout perdre et à mourir. Car le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est écrit de lui, mais malheureux l’homme par qui le Fils de l’homme est livré. Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! En vérité je vous le dis, c’est l’homme en Fils de l’homme qui se livre lui-même pour ne plus être né et mourir. Évangile selon Jean (13.21-30) De même que mes paroles œuvrent à l’instant même, les actes de Jésus en Dieu se manifestent de la même manière. Au moment où Jésus prit la bouchée qu’il avait trempée et la donna à Judas, le Satan entra en Judas. À cet instant même. Voici comment le Satan entre parmi l’un d’entre vous qui va vous livrer : « En vérité, en vérité, je vous le dis, l’un d’entre vous va vous livrer. » Et vous me demandez : « Seigneur, qui est-ce ? » Je réponds : « C’est celui à qui tu donneras la bouchée que je vais tremper. »
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Moi, je te donnerai les paroles de mon Père que je trempe d’onction sacrée, tu donneras la bouchée à Judas qui sera un de tes proches. Et à ce moment-là, il recevra le Satan en lui et ne supportera pas le pain de la parole sainte. Il fera ce qu’il a à faire. La Vérité de Jésus est ta vérité. Évangile selon Matthieu (6.26-29) Le pain et la coupe de la cène Comprends donc que depuis le moment où tu as mangé le pain béni de la Parole de Dieu, tu as mangé mon corps. Que la coupe est les larmes de sang que j’ai versées pour la multitude pour le pardon des péchés. Que tout ce que tu as ressenti dans ton corps, est mon corps d’Alliance. Si le fruit de la vigne est symbole de réjouissance, moi je le boirai nouveau lorsque le fruit issu de l’Évangile vous transformera pour être avec moi dans le royaume de mon Père. Évangile selon Marc (14.22-25) Le pain et la coupe de la cène Sens donc en ce moment même ce qui se passe au plus profond de toi-même. C’est en invisible et du ciel que je te donne mon corps et le sang de l’alliance, mon sang versé pour la multitude. Évangile selon Luc (22.15-20) Le pain et le vin de la Cène C’est l’heure. Le règne de Dieu est présent. Moi j’ai souffert. J’ai été crucifiée et suis ressuscitée des morts. Le règne de Dieu est advenu en moi. Tout est accompli. Mais vous n’y croirez pas. Vous attendez que le règne de Dieu advienne, c’est pourquoi vous devez souffrir pour que se réalise tout ce qui a été écrit. En Jésus, en nation entière, afin de revenir à l’origine de la création. Moi je suis le dernier et le premier, le premier et le dernier.
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Évangile selon Matthieu (26.30-34) Jésus annonce que Pierre le reniera Cette nuit même, vous allez tous tomber à cause de moi, car il faut que le Fils de l’homme tombe pour que le péché soit reconnu comme péché. Même si vous déclarez avoir foi en moi, vous tom-berez de votre propre main à la première pensée, au premier rêve, hors de moi et hors de Dieu. En vérité je te le déclare, cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. Tu feras comme si je n’avais jamais existé. Évangile selon Marc (14.26-31) Jésus annonce que Pierre le reniera Toutes les brebis seront dispersées, mais une fois que vous serez ressuscités, je vous précéderai en Galilée. Évangile selon Luc (22.33-34 et 31) Jésus avertit Pierre Satan va vous éprouver. Il vient en vos cœurs, en vos têtes, en vos corps pour vous pousser à me renier. Il va vous secouer dans un crible comme on fait pour le blé. Mais moi, j’ai prié pour toi afin que ta foi ne disparaisse pas. Et toi, quand tu seras revenu, affer-mis tes frères. Je te le déclare, le coq ne chantera pas aujourd’hui, que tu n’aies par trois fois nié me connaître. Évangile selon Matthieu (26.36-46) La prière de Jésus à Gethsémani Et celui qui vous affermit par sa foi, ressent tristesse et angoisse, car la coupe sacrée de Son Père est prête à être versée sur lui comme un torrent qui se déverse en tout votre être. Il sent que sa propre volonté s’échappe, il ne veut pas mais il est ce que la Volonté de Dieu lui dicte. Il voit ceux qui l’entourent tomber au
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pouvoir de la tentation de ne pas veiller. Il voit certains tomber devant lui, mais lui persévère et prie pour que Sa Volonté soit faite. Il persévère trois fois sur le chemin que je t’ai annoncé, jusqu’à ce que l’heure approche où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Tiens toi droit et souviens-toi qu’il s’agit d’une heure de gloire. Levez-vous ! Allez ! Voici qu’est arrivé celui qui vous livre. Évangile selon Marc (14.32-42) La prière de Jésus à Gethsémani Quelqu’un œuvre en toi qui est plus grand que toi. Tu ne lui échappes plus. Ton âme est triste à en mourir, car elle est prête à mourir. Elle ne le veut pas, mais l’Esprit qui doit advenir est Volonté de Dieu. Tes prières du fait de ta volonté sont justes, mais elles mourront également. La détresse que tu ressens est détresse de la chair. Tout te quitte et tu ne peux plus revenir en arrière, car tu vas à ta livraison. Évangile selon Luc (22.47-53) La prière de Jésus au mont des Oliviers Un instant, vous êtes tentés de prier pour vous-mêmes, mais la prière de Dieu pour Dieu est la plus forte. Vous priez pour votre délivrance, ce qui est tentation. La prière qui fortifie est celle qui se trouve dans l’intense souffrance en plaidant la Volonté de Dieu. Que tout se réalise. Évangile selon Matthieu (26.47-56) L’arrestation de Jésus D’un baiser, il te livre. Il croit t’aimer, mais il s’aime lui dans l’amour de toi. Il dit te connaître, mais il ne te connaît pas. Il te fera sentir que tu as besoin de lui pour mourir, car il jalouse l’amour que je te porte. Il est l’ange des démons déguisé en ange de lumière. Il porte le chiffre 666, le chiffre de la bête et de l’homme.
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Même celui-là, aime-le. Car tu sens que tu l’aimes malgré le mal qu’il te fait. L’Amour de Dieu s’incarne en toi par le signe de Judas. Le baiser de la mort. Tu ne tireras pas l’arme de feu, car tous ceux qui prennent l’épée de l’homme – celle qui tue la chair –, périront par l’épée de Dieu. Tu crois qu’il n’existe qu’une seule mort, celle de la chair, mais il en existe plusieurs : • tu étais mort, mais tu ressusciteras ; • ta chair mourra, mais tu as la Vie éternelle ; • tu auras une autre vie qui ne meurt pas au royaume des cieux. Ainsi ceux qui prennent l’épée périront dans la Géhenne de feu, le châtiment final. Et la Vie éternelle dans le royaume des cieux leur sera ôtée. Évangile selon Marc (14.43-52) L’arrestation de Jésus Vous voudriez vous saisir de moi et justifier vos atrocités au nom de la justice des hommes ? Comme pour un bandit, vous êtes partis avec des épées et des bâtons pour vous saisir de moi. Vous avez chassé l’impie de vos temples, vous avez arrêté un jeune homme qui portait un drap sur le corps, jugeant le drap alors qu’il était nu devant Dieu. Chaque jour, j’étais parmi vous dans le Temple, votre corps en mon corps, mon corps en vos corps et vous ne m’avez pas arrêté, moi qui vous enseignais. Évangile selon Luc (22.47-53) L’arrestation de Jésus Ne confonds pas le serviteur du grand prêtre avec ceux qui se portent contre moi. Une de ses oreilles est déjà touchée par l’épée de Dieu et entend une partie des paroles, l’autre oreille est sourde, car elle s’est ralliée au venin du serpent. Laisse faire, car c’est son oreille gauche que je guéris.
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Quant aux grands prêtres, chefs des gardes du Temple qui ne laissent entrer personne et anciens qui s’accrochent à leur dogme, c’est maintenant votre heure, c’est le pouvoir des ténèbres. Évangile selon Jean (18.2-11) L’arrestation de Jésus C’est au fond de toi-même que se passe l’arrestation de Jésus. Maintenant, ce jardin, tu le connais, car j’y ai maintes fois réuni mes disciples. Quand arrivera celui qui te livre au nom des grands prêtres et des pharisiens, ils chercheront Jésus le Nazôréen. Jésus le Nazôréen est un homme comme tout le monde et en même temps, il est le Christ Jésus. C’est pourquoi Jésus le Nazôréen, c’est moi et c’est toi. Et tout homme qui entend cela, a un mou-vement de recul et tombe. À nouveau, ils testeront ta foi et tu resteras fidèle, car il s’agit là de l’épreuve de Dieu pour que tu révèles au monde qui tu es vraiment. Et le monde te condamnera, car il ne te connaît pas, mais c’est par cet acte d’abandon que tous seront sauvés. Tu verras que te défendre par la parole, épée de Dieu, n’est pas l’abandon sacré. Car c’est en cela uniquement que tu boiras la coupe que le Père t’a donnée. Évangile selon Matthieu (26.57-68) Jésus apparaît devant le sanhédrin Voilà que tu seras amené devant le grand juge du monde : celui qui se fait Dieu. Mais je t’ai guéri et j’ai pardonné tes péchés. Tu es pur devant Dieu, mais le Grand Prêtre cherchera contre toi des raisons pour te condamner à mort, car il veut que tu te déclares pécheur alors que tu es absous de tous tes péchés. Il te déclarera mes paroles pour chercher contre moi de faux témoignages. Il voudra savoir si je suis pour toi le Messie, le Fils de Dieu. Sa violente réaction dans ses dires témoignera de la Vérité, car je vous le déclare, désormais vous verrez le Fils de l’homme sié-geant à la droite du Tout-Puissant et venant avec les nuées du ciel.
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Ce que tu dis face au grand Prêtre sera considéré comme le blasphème suprême. Ils feront de toi tout ce qu’ils auront voulu. Ils te renieront. Évangile selon Marc (14.53-65) Ceux qui se lèveront témoigner contre moi, cherchant dans l’Écri-ture de faux témoignages, voudront relever ce qui ne concorde pas. Mais même de cette façon, vous ne serez pas d’accord dans vos témoignages. Celui qui me suit est Témoin de Dieu et tout autre témoignage est vain. Voilà pourquoi je ne réponds pas au grand prêtre cherchant une peuve contre moi. Cela aussi, je laisse faire. La seule question qui porte réponse est celle-ci : Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ? Et ma réponse est : « Je le suis et vous verrez le Fils de l’homme siégeant à la droite du Tout-Puissant et venant avec les nuées du ciel. » Vous pouvez me renier, mais moi je ne peux me renier moi-même. Évangile selon Luc (22.56-62) Jésus comparaît devant le Sanhédrin Tu comparais devant les incroyants, car tu témoignes en ton être d’une réalité qui leur échappe. « Dis-nous la vérité », te deman-dent-ils. Si tu la dis, ils ne te croiront pas et si tu interroges, ils ne te répondront pas. Tout ce qu’ils te diront, ils ne le disent pas dans la pureté mais dans l’incroyance. S’ils disent que tu es fou, ils sont fous eux-mêmes. S’ils disent que tu es Fils de Dieu, ils ne le croient pas. Tout ce qui sort de leur bouche est faux et mensonges. Ils ne peuvent connaître la Vérité, car la Vérité est en eux-mêmes mais ils la refusent.
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Évangile selon Jean (18.12-18) Jésus est conduit devant le grand prêtre J’ai parlé ouvertement au monde, j’ai toujours enseigné dans vos synagogues, dans le temple de votre être et je n’ai rien dit en secret. N’interroge pas les autres, mais toi-même. Ils savent ce qu’ils savent et toi, tu sais ce que j’ai dit. Dieu est avec toi, et tout ce que tu fais est juste si tu ne me renies pas, même dans l’adversité et l’abandon du monde. Pierre me renie, car il est attiré par la chaleur du feu et se tient hors de moi, préférant le confort que de subir les outrages comme Jésus. Tu vois tes compagnons qui soudain te fuiront, car tu refuses désormais de parler du monde, d’être tenté par les plaisir qui te détournent de mes paroles. Tu es seul, mais je suis en toi et tu es en moi. Évangile selon Matthieu (27.1-2) Jésus est conduit devant Pilate Ta condamnation à mort se fait en présence de celui qui gouverne le monde. Évangile selon Matthieu (27.3-10) Judas se donne la mort Judas se repent de son péché et, pris de remords, il rapporte les 30 pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens. Il a péché, mais son repentir s’adresse aux grands prêtres et aux ouvriers et non à Jésus. Le repentir visible par les yeux des hommes et la main de l’homme, s’il n’est pas en prière à Dieu, est condamnation. À quoi te sert d’avouer ton péché aux hommes, si ce n’est pour te rétablir juste à ton égard et à leur égard. C’est ton affaire et cela importe peu aux hommes. Le pardon ne peut donc pas advenir. Nul homme pécheur ne peut pardonner à un autre. Judas n’a pas compris qu’il avait péché sous l’emprise de Satan. C’est au sein de lui-même qu’il peut trouver le pardon de Dieu.
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Les 30 pièces d’argent est le prix qu’ont évalué les fils d’Israël pour la livraison d’un sang innocent, celui qui est destiné pour le champ du potier ainsi que le Seigneur l’avait ordonné. Afin qu’Il façonne avec de l’argile un nouveau pot. Le péché de l’un sert son Maître pour la résurrection future. Et Judas de se pendre ne supportant pas le mal en lui-même. Le mal dans le monde œuvre, car le mal dans l’homme s’inscrit dans son cœur. L’homme res-suscité n’a point de mal en lui et le monde est à son image. Un pot devient champ du potier. Évangile selon Matthieu (27.11-26) La décision de Pilate Le gouverneur est divisé en deux, il ne sait pas faire la part entre le bien et le mal. Le faible d’un côté, la foule de l’autre. Une seule voix témoigne de Dieu, une foule de voix témoigne contre moi. Vous attendiez le Messie comme un être d’exception, glorieux, célèbre par ses guérisons, vous l’enviez en vérité, car vous êtes attachés à la gloire, à la reconnaissance de la foule. Le Messie, dans son incarnation de la chair est un être faible, inconnu de tous, qui se laisse tuer et pourtant, il détient la toute-puissance par sa parole. Pouquoi lui et pas vous ? Le Messie est livré par ja-lousie. Vous préférez le prisonnier fameux qui s’appelait Jésus Barabbas. Celui qui fait des miracles visibles, qui guérit toutes les maladies de chair, qui donne du pain terrestre aux foules, qui est acclamé. Celui pour qui vous avez construit des temples, images devant lesquelles vous vous prosternez. Le Jésus de votre tête que vous avez construit et dont vous attendez qu’il vous sauve d’un claquement de doigt, tous, justes comme injustes, car ce serait pour vous juste miséricorde. Et vous l’attendiez comme si par sa venue vous n’auriez plus rien à faire. En vérité je vous le dis, mon chemin est accompli, le vôtre commence, jusqu’au jour où vous ne serez plus la foule demandant de libérer Jésus Barabbas, mais Jésus amené à sa crucifixion. De par votre choix, vous avez pris mon sang sur vous et sur vos enfants. Vous en supportez les conséquences.
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Évangile selon Marc (15.2-15) Jésus comparaît devant Pilate Depuis le début, vous m’avez suivie sur le chemin. Celui qui a lu les Écritures de ce livre a vu mon chemin. Tout ce que Jésus a fait, je le fais. Tout ce qu’il a dit, je l’ai dit. Tout ce qu’il a souf-fert, je l’ai souffert. Tout ce qui a été accompli fut. Qu’ai-je fait de mal ? Ainsi vous poserez-vous la question sur vous-même. La foule, Pilate pour contenter la foule, tous vous crucifieront, car ils sont le monde et le monde de l’homme doit mourir. Satan condamne le juste et en condamnant le juste, il se condamne lui-même. Évangile selon Luc (23.1-5) Jésus comparaît devant Pilate Je soulève le peuple en enseignant par toute la Judée à partir de la Galilée et vous ne trouvez rien qui mérite condamnation en moi. La nation est troublée mais ce n’est pas moi qui sème le trouble. Évangile selon Jean (18.28-38) Pilate cède à la foule et condamne Jésus Vous voudriez me mettre à mort, car c’est votre propre mort que j’annonce. Tout ce que vous avez construit vole en éclat. Tout ce que vous êtes vole en éclat. Toute la nation vole en éclat et la terre est totalement dévastée selon la prophétie d’Ésaïe : « Voici que le Seigneur dévaste la terre et la ravage, il en bouleverse la face, il en disperse les habitants, les prêtres comme le peuple, le maître comme son serviteur, celui qui vend comme celui qui achète, celui qui prête comme celui qui emprunte, le créancier comme le débi-teur. La terre sera totalement dévastée, pillée de fond en comble comme l’a décrété le Seigneur. » Moi je suis née pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Ma royauté n’est pas de ce monde, si ma royauté était de ce monde, mes gardes auraient combattu pour que je ne sois pas livrée aux Juifs. Les Juifs sont ceux qui
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n’écoutent pas et me condamnent, les gardes bloquent l’accès au royaume des cieux pour les justes. Ils seront fouettés, retenus pri-sonniers du monde. On leur posera une couronne avec des épines qui blessera leur âme et un manteau de pourpre sera jeté sur eux pour que la Vérité n’échappe pas de leur nudité. Et tout comme mon royaume n’est pas de ce monde, le royaume de ceux qui m’écoutent n’appartient pas à ce monde. Vous serez amenés dehors, hors du monde. Seuls contre tous, car c’est en votre propre esprit que se joue la crucifixion. Vous devez mourir car vous êtes Fils de Dieu. Nul n’a de pouvoir sur vous sinon Dieu, car il s’agit là de la mise à mort de Dieu par Satan. C’est celui qui livre le Fils de l’homme. Et Dieu enfin res-suscitera. Il devient Un et réconcilie Sa création avec Lui-Même. Ceux qui déclarent n’avoir pas d’autre roi que César, déclare n’avoir pas d’autre roi que Satan : celui qui œuvre en l’homme tourmenté, plein de torpeur et d’ignorance. Ceux qui déclarent n’avoir pas d’autre roi que Dieu, Jésus, Bouddha, Vishnou, Mohammed, sont contre moi. Car moi, je suis la voix du seul Seigneur, le Rédempteur depuis toujours, qui réunit tous vos dieux, tous vos prophètes et toutes vos croyances. Le prophète Ésaïe dit : « Ceux qui se veulent sacro-saints et purs pour l’accès des jardins à la suite du numéro un, qui est au milieu, tous ensemble expireront – Oracle du Seigneur ! C’est moi qui motiverai leurs actes et leurs pensées ; je viens pour ras-sembler toutes les nations de toutes les langues : elles viendront et verront ma gloire. » Car en vérité je vous le dis : Satan est l’Œuvre de Dieu. Évangile selon Matthieu (27.27-31) Le royaume de Jésus tourné en dérision Ainsi je vous le dis, ma royauté n’a eu de cesse d’être tournée en dérision. Vous vous êtes tournés devant vos idoles à qui vous avez rendu un culte. Pendant que vous leur rendiez gloire, vous vous êtes moqués de Jésus et l’avez humilié.
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Car Jésus est en vous, et vous vous êtes moqués de vous, en vous traitant comme les rois du monde. Mais maintenant que vous l’avez reconnu, emmenez-le pour le crucifier. Évangile selon Marc (15.16-20) La royauté de Jésus tournée en dérision C’est votre image de rois du monde que vous avez acclamée. Partout des photos, des images d’hommes que vous pouviez haïr ou admirer. Des modèles tout faits qui vous ont guidés. Vous vous êtes prosternés devant eux, vous les avez frappés à la tête en leur crachant dessus. Évangile selon Matthieu (27.32-44) Jésus est mis en croix Fils de génération pervertie et mauvaise, vous avez crucifié mon Fils bien-aimé, celui que j’ai placé en vos cœurs selon la loi de Moïse. J’ai vu vos abominations et vos horreurs maintes fois ré-pandues. J’ai appelé et vous n’avez pas écouté. Nul n’a répondu. Vous vous êtes détournés de Moi, rendant un culte au veau d’or. Je vous châtierai de Ma main et Je détruirai le Sanctuaire, alors vous saurez que Je suis le Seigneur. Vous avez fait ce qui est mal à mes yeux et vous avez opté pour ce qui ne me plaît pas. Voici que mes serviteurs mangeront et vous, vous endurerez la faim ; voici que mes serviteurs boiront et vous, vous endurerez la soif ; voici que mes serviteurs jubileront, et vous, vous aurez honte ; voici que mes serviteurs pousseront des acclamations dans le bien-être de leur cœur, et vous, vous pousserez des cris dans le malaise de votre cœur. Oui, l’esprit brisé, vous hurlerez ! Évangile selon Marc (15.21-32) Jésus est mis en croix Ce sont vos perversités qui ont mis une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos fautes qui ont tenu son visage caché loin de vous, trop loin pour qu’il vous entende. Vos paumes, en effet,
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sont tachés par le sang et vos doigts par la perversité ; vos lèvres profèrent la tromperie, votre langue roucoule la perfidie. Non, la Main du Seigneur n’est pas trop courte pour sauver. La tempête du Seigneur, la fureur éclate, un cyclone tourbillon-ne : il tourbillonne sur la tête des coupables. La colère du Seigneur ne s’apaisera pas qu’il n’ait exécuté et réalisé son programme bien arrêté. Plus tard, vous en aurez la pleine intelli-gence. Évangile selon Luc (23.26-43) En route vers la mort Pleurez sur vous-même et sur vos enfants. Car voici venir des jours où l’on dira : heureuses les femmes stériles et celles qui n’ont pas enfanté, ni allaité. Toi qui n’as pensé qu’à agrandir ta famille, pleure, car même cela te sera enlevé. Alors on se mettra à dire aux montagnes : tombez sur nous, et aux collines : cachez-nous. C’est moi qui ai fait la terre et qui ai, sur elle, créé l’humanité, c’est moi ; ces sont mes mains qui ont tendu les cieux et à toute leur armée, je donne des ordres. C’est moi qui, selon la justice, ai fait surgir cet homme et j’aplanirai tous ses chemins. C’est lui qui rebâtira ma ville et il renverra les déportés sans qu’il en coûte ni paiement, ni commission. Je ne serais que le Dieu de tout près et je ne serais pas le Dieu des lointains ? Qu’un homme se cache dans son coin, moi, je ne le verrais point ? N’est-ce pas moi qui remplis le ciel et la terre ? Évangile selon Luc (33-43) Jésus dit : « Père pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Et le Seigneur dit par la bouche de Jérémie : « N’intercède pas en faveur de ce peuple, ne souhaite pas son bonheur ! S’ils jeûnent, je n’écoute pas leur plainte. S’ils me présentent holocaustes et
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offrandes, cela ne me plaît pas. C’est par l’épée, la famine et la peste que je vais les exterminer. Maudit l’homme qui compte sur des mortels : sa force vive n’est que chair, son cœur se détourne du Seigneur : pareil à un arbuste dans la steppe, il ne voit rien venir de bon ; il hante les champs de lave du désert, une terre salée, inhabitable. Béni, l’homme qui compte sur le Seigneur : le Seigneur devient son assurance. Pa-reil à un arbre planté au bord de l’eau qui pousse ses racines vers le ruisseau ; il ne sent pas venir la chaleur, son feuillage est toujours vert ; une année de sécheresse ne l’inquiète pas, il ne cesse de fructifier. Fourbes plus que tout sont les pensées incorrigibles, qui peut les connaître ? – Moi, le Seigneur qui scrute les pensées, examine les sentiments et rétribue chacun d’après sa conduite, d’après le fruit de ses actes. » Évangile selon Jean (19.17-24-30) Crucifixion et mort de Jésus C’est le Seigneur qui dévaste Babylone, faisant taire en elle ses grands cris : même si leurs clameurs étaient comme le mugisse-ment des grandes eaux, elles seraient réduites au silence. Oui, il vient contre elle, le dévastateur, contre Babylone : ses héros sont capturés, leur arc est brisé. Le Seigneur est un Dieu de riposte, il sait faire payer. J’enivre ses ministres et ses sages, ses préfets, ses gouverneurs et ses héros. Ils s’endormiront d’un sommeil sans fin, ils ne se réveilleront plus. Ainsi parle le Seigneur de l’Uni-vers : « Le large rempart de Babylone est totalement démantelé et ses hautes portes sont détruites par le feu. Les peuples peinent en vain, les nations s’éreintent pour du feu. C’est ainsi que Babylone sombre et ne se redresse plus, à cause des malheurs que je fais venir sur elle. »
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Évangile selon Matthieu La mort de Jésus « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? » Car Dieu a mis au cœur de réaliser son dessein, un même des-sein : mettre la royauté au service de la bête jusqu’à l’accomplis-sement des paroles de Dieu. Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, elle est devenue demeure de démons, repaire de tous les esprits impurs, repaire de tous les oiseaux impurs et odieux. Car elle a abreuvé toutes les nations du vin de sa fureur de prostitution, les rois de la terre se sont prostitués avec elle et les marchands de la terre se sont enrichis de la puissance de son luxe. Sortez de cette cité, ô mon peuple, de peur de participer à ses péchés et de partager les fléaux qui lui sont destinés car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses injustices. Évangile selon Marc (33-41) La mort de Jésus La main du Seigneur se fera connaître à ses serviteurs mais il se montrera indigné envers ses ennemis : voici en effet le Seigneur : c’est dans du feu qu’il vient, ses chars pareils à un typhon, pour régler sa dette de colère par de la fureur et sa dette de menaces par les flammes du feu. Oui, c’est armé de feu que le Seigneur entre en Jugement avec toute chair, et aussi armé de son épée : nombreux sont les êtres transpercés par le Seigneur. Les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et de la Parole de Dieu, et ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image et n’avaient pas reçu la marque sur le front ni sur la main, ils revinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans.
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Évangile selon Luc (23.44-49) La mort de Jésus Alors un grand trône blanc surgit et celui qui y siégeait ; devant sa face la terre et le ciel s’enfuirent sans laisser de traces. Et je vis les morts, les grands et les petits debout devant le trône, et des livres furent ouverts. Un autre livre fut ouvert : le livre de vie, et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. La mer rendit ses morts, la mort et l’Hadès rendirent leurs morts, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Alors la mort et l’Hadès furent précipités dans l’étang de feu. L’étang de feu, voilà la seconde mort ! Et quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de vie fut précipité dans l’étang de feu. Évangile selon Matthieu (55-61) Le corps de Jésus est mis au tombeau C’était une nuée blanche, et sur la nuée siégeait comme un fils d’homme. Il avait sur la tête une couronne d’or et dans la main une faucille tranchante. Un autre ange sortit du temple et cria d’une voix forte à celui qui siégeait sur la nuée : « Lance ta fau-cille et moissonne. L’heure est venue de moissonner, car la moisson de la terre est mûre. » Alors celui qui siégeait sur la nuée jeta sa faucille sur la terre et la terre fut moissonnée. Puis un autre ange sortit de l’autel. Il avait pouvoir sur le feu et cria d’une voix forte à celui qui tenait la faucille tranchante : « Lance ta faucille tranchante et vendange les grappes de la vigne de la terre, car ses raisins sont mûrs. » Et l’ange jeta sa faucille sur la terre, il vendangea la vigne de la terre et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu. On foula la cuve hors de la cité et de la cuve sortit du sang qui monta jusqu’aux murs des che-vaux sur une étendue de 1600 stades. Évangile selon Marc (15.40-47) Le corps de Jésus mis au tombeau Ésaïe : Leurs morts seront jetés en désordre, de leurs cadavres montera la puanteur, et les montagnes ruisselleront de leur sang.
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Toute l’armée des cieux se décomposera, les cieux seront roulés comme un document et toute leur armée tombera, comme tombent les feuilles de la vigne et celles du figuier. Jérémie : Ainsi parle le Seigneur de l’Univers : Informez-vous ! Faites venir les pleureuses ! Appelez les expertes ! Qu’elles vien-nent ! Qu’elles se hâtent ! Que nos yeux fondent en larmes ! Que nos paupières ruissellent ! De Sion, on entend une voix plaintive : « Ah ! comme nous sommes dévastés, accablés de honte ! Nous devons abandonner le pays : on a jeté bas nos habitations. » Femmes, écoutez la Parole du Seigneur ! Que vos oreilles reçoi-vent la Parole de sa bouche ! Apprenez la complainte à vos filles, la lamention à vos compagnons ! Car la mort monte par nos fenê-tres, elle pénètre dans nos belles maisons ; elle vient faucher les enfants dans la rue et les jeunes sur les places. Les cadavres tombent comme du fumier sur les champs, comme des gerbes der-rière le moissonneur et personne ne les ramasse. Évangile selon Luc (15.42-47) Le corps de Jésus est mis au tombeau Zacharie : Oracle du Seigneur – Et je répandrai sur la maison de David et sur l’habitant de Jérusalem un esprit de bonne volonté et de supplication. Alors ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont transpercé. Ils célébreront le deuil pour lui, comme pour le fils unique. Ils le pleureront amèrement comme on pleure un premier-né. Ce jour-là, le deuil de Jérusalem sera aussi grand que le deuil de Haddad-Rimmôn, dans la plaine de Megguido. Amos : Il arrivera ce jour-là où je ferai se coucher le soleil en plein midi et enténébrerai la terre en plein jour ; j’y ferai tourner en deuil vos pèlerinages, en lamentations tous vos chants ; je met-trai sur tous les reins un sac, je raserai toutes les têtes ; je vous le ferai porter comme le deuil d’un fils unique et ce qui s’ensuivra ressemblera à un jour d’amertume.
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Évangile selon Matthieu La garde est placée devant le tombeau Michée : Écoutez donc ceci, chefs de la maison de Jacob, magis-trats de la maison d’Israël, qui avez le droit en horreur et rendez tortueuse toute droiture en bâtissant Sion dans le sang et Jéru-salem dans le crime. Ses chefs jugent pour un pot-de-vin, ses prêtres enseignent pour un profit, ses prophètes pratiquent la divination pour de l’argent. Et c’est sur le Seigneur qu’ils s’ap-puient en disant : « Le Seigneur n’est-il pas au milieu de nous ? Non, le malheur ne viendra pas sur nous. » C’est pourquoi, à cause de vous, Sion sera labourée comme un champ, Jérusalem deviendra un monceau de décombres et la montagne du temple, une hauteur broussailleuse. Évangile selon Matthieu (28.1-15) Au début du premier jour de la semaine Ésaïe : Pousse des acclamations, toi, stérile, qui n’enfantais plus, explose en acclamations et vibre, toi qui ne mettais plus au monde, car les voici en foule, les fils de la désolée, plus nombreux que les fils de l’épousée. Élargis l’espace de ta tente, les toiles de tes demeures, qu’on les distende ! Ne ménage rien ! Allonge tes cordages et tes piquets, fais-les tenir, car à droite et à gauche, tu vas déborder : ta descendance héritera des nations qui peupleront les villes désolées. Ne crains pas, car tu n’éprouveras plus de honte, ne te sens plus outragée car tu n’auras plus à rougir, tu oublieras la honte de ton adolescence, la risée de ton veuvage, tu ne t’en souviendras plus. Car celui qui t’a faite, c’est ton époux : « le Seigneur de l’Uni-vers », c’est son nom, le Saint d’Israël, c’est celui qui te rachète, il s’appelle le Dieu de toute la terre. Car telle une femme aban-donnée et dont l’esprit est accablé, le Seigneur t’a rappelée : « La femme des jeunes années, vraiment serait-elle rejetée ? », a dit ton Dieu.
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Un bref instant, je t’avais abandonnée, mais sans relâche et avec tendresse, je vais te rassembler. Dans un débordement d’irrita-tion, j’avais caché mon visage, un instant, loin de toi, mais avec une amitié sans fin je te manifeste ma tendresse, dit celui qui te rachète, le Seigneur. Évangile de Marc (16.1-8) Ésaïe : Humiliée, ballotée, privée de réconfort, voici que je mettrai un cerne de fard autour de tes pierres, je te fondrai de Saphirs, je ferai tes créneaux en rubis, tes portes en pierres étin-celantes et tout ton pourtour en pierres ornementales. Tous tes fils seront disciples du Seigneur et grande sera la paix de tes fils. Dans la Justice tu seras stabilisée, loin de toi l’extorsion, tu n’au-ras plus à craindre, loin de toi la terreur : elle ne t’approchera plus. On complote, on monte un complot ? Cela ne vient pas de moi ! Qui complote contre toi, devant toi s’écroulera. C’est moi, vois-tu, qui ai créé l’artisan, celui qui souffle sur un feu de braises et en tire une cerne destinée à ce qu’elle doit faire ; c’est aussi moi qui ai créé le destructeur destiné à défaire. Toute arme fabriquée contre toi ne saurait aboutir, toute langue levée contre toi en jugement, tu la convaincras de culpabilité. Tel sera le lot des serviteurs du Seigneur. Telle sera leur justice qui vient de moi. Évangile selon Luc (24.1-12) Au matin du pemier jour de la semaine Ésaïe : Mets-toi debout et deviens lumière, car elle arrive ta lumière : la gloire du Seigneur sur toi s’est levée. Voici qu’en effet les ténèbres couvrent la terre et un brouillard, les cités, mais sur toi le Seigneur va se lever et sa gloire sur toi est en vue. Les nations vont marcher vers ta lumière et les rois vers la clarté de ton lever. Porte tes regards alentour et vois : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi, tes fils vont arriver du lontain, et tes filles sont
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tenues solidement sur la hanche. Alors tu verras, tu seras rayon-nante, ton cœur frémira et se dilatera, car vers toi sera détournée l’opulence des mers, la fortune des nations viendra jusqu’à toi, un afflux de chameaux te couvrira, de tout jeunes chameaux de Madiân et d’Eifa, tous les gens de Saba viendront. Ils apporteront de l’or et de l’encens et se feront les messagers des louanges du Seigneur. Tout le petit bétail de Quédar sera rassemblé pour toi, les béliers de Nebayoth seront pour tes offices ; ils monteront sur mon autel, ils y seront en faveur. Oui, je rendrai splendide la Maison de ma splendeur. Évangile selon Jean (20.1-10) À l’aube du premier jour de la semaine Ésaïe : Avant d’être en travail, elle a enfanté, avant que lui vien-nent les douleurs, elle s’est libérée d’un garçon. Qui a jamais en-tendu chose pareille ? Qui a jamais vu semblable chose ? Un pays est-il mis au monde en un seul jour, une nation est-elle enfantée en une seule fois pour qu’à peine en travail Sion ait enfanté ses fils ? Est-ce que moi j’ouvrirais le passage à la vie pour ne pas faire enfanter ?, dit le Seigneur. Est-ce que moi, qui fais enfanter, j’imposerais à la vie une contrainte ?, dit ton Dieu. Jubilez avec Jérusalem, exultez à son sujet, vous tous qui l’aimez. Avec elle, soyez enthousiastes, oui, enthousiastes vous tous qui avez pris le deuil pour elle. Que vous suciez le lait et soyez ras-sasiés de son sein réconfortant ! Que vous tiriez le maximum et jouissiez de sa mamelle glorieuse ! C’est ainsi que parle le Seigneur. Voici que je vais faire arriver jusqu’à elle la paix comme un fleuve, et comme un torrent débor-dant, la gloire des nations. Vous serez allaités, portés sur les hanches et cajolés sur les genoux. Il en sera comme d’un homme que sa mère réconforte : c’est moi qui ainsi vous réconforterai ; oui, dans Jérusalem, vous serez réconfortés. Vous verrez.
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Évangile selon Matthieu (16.20) Le ressuscité envoie ses disciples en mission Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc dans toutes les nations, faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. Alors je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre ont disparu et la mer n’est plus. Et la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, je la vis qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, prête comme une épousée qui s’est parée pour son époux. Voici la demeure de Dieu avec les hommes. Il demeu-rera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cris, ni souffrances, car le monde ancien a disparu. Évangile selon Marc (16.9-20) Diverses apparitions de Jésus ressuscité Allez par le monde entier, proclamez l’Évangile à toutes les créa-tures. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné. Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons, ils parleront des langues nouvelles, ils prendront dans leurs mains des serpents, et s’ils boivent quelque poison mortel, cela ne leur fera aucun mal ; ils imposeront les mains à des malades, et ceux-ci seront guéris. Évangile selon Luc Le ressuscité apparaît aux Onze Viens, je te montrerai la fiancée, l’épouse de l’agneau. Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la cité sainte, Jérusalem qui descendait du ciel, d’au-près de Dieu. Elle brillait de la gloire même de Dieu. Son éclat rappelait les pierres précieuses d’un jaspe cristallin.
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Elle avait d’épais et hauts remparts. Elle avait douze portes, et aux portes, douze anges et des noms inscrits, les noms des douze tribus des fils d’Israël. À l’Orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes et à l’Occident trois portes. Les remparts de la cité avaient douze assises, est sur elles les douze noms des douze apôtres de l’agneau. Évangile selon Jean Au comencement était le Verbe et le Verbe était tourné vers Dieu et le Verbe était Dieu. Il était au commencement tourné vers Dieu. Tout fut par lui et rien de ce qui fut, ne fut sans lui. En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes, et la lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point comprise Il y eut un homme, envoyé de Dieu ; son nom était Jean. Il vint en témoin, pour rendre témoignage à la lumière afin que tous croient par lui. Il n’était pas la lumière mais il devait rendre témoignage à la lumière, le Verbe était la vraie lumière qui, en venant dans le monde, illumine tout homme. Il était dans le monde et le monde fut par lui et le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu dans son propre bien et les siens ne l’ont pas accueilli. Mais à ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Ceux-là ne sont pas nés du sang, ni d’un vouloir de chair ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu. Et le verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire,
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cette gloire que, Fils unique, plein de grâce et de vérité, il tient du Père. Jean lui rend témoignage et proclame : « Voici celui dont j’ai dit : après moi vient un homme qui m’a devancé, parce que, avant moi, il était. » De sa plénitude en effet, tous nous avons reçu, et grâce sur grâce. Si la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu Fils unique, qui est dans le sein du Père nous l’a dévoilé. Mon nom est : MIZUÉ ÉVANGILE SELON JEAN (écrit une année plus tard…) Évangile selon Jean (1.19-27) Le témoignage de Jean Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas. Jean témoigne de celui que vous ne connaissez pas. C’est moi. Je viens après Jean et vous, êtes-vous digne de dénouer la lanière de ma sandale ? Avant Jean, je suis l’Esprit de Vérité, le Verbe de Dieu par qui tout fut. Je suis venu dans mon propre bien, mais le monde ne m’a pas reconnu. Évangile selon Jean (1.29) L’agneau de Dieu Je suis l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Avant Jean, j’étais, car mon corps a été transfiguré en Esprit de Dieu d’où provient la création entière. Avant vous, j’étais. Voilà pourquoi je sais d’où je viens. Si vous ne me croyez pas, vous ne croyez pas Jean, car Jean témoigne de moi.
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Évangile selon Jean (1.35-51) Les premiers disciples Point de disciples pour l’agneau de Dieu, car la génération est pervertie. Vous ne me cherchez pas, vous ne voulez pas revenir. Les silos sont ruinés, les greniers démolis car le blé fait défaut. Chacun va son chemin et reste dans l’égarement. Vous êtes André, vous êtes Philippe, vous êtes Nathanaël, mais vous ne voulez pas croire que cette histoire est votre histoire et qu’elle se déroule à cet instant même. Vous ne pouvez croire qu’il peut res-sortir quelque chose de bon de cet Occident, de cette femme im-probable. En vérité, le dernier Maître devait sortir de l’Occident car le langage de Jésus provient de l’Occident et de ses symboles, mais vous avez fait de Jésus votre idole car vous ne le connaissez pas. Moi je le connais et j’atteste qu’il est le Fils de Dieu. Évangile selon Jean (2.1-12) Le premier signe Lorsque les âmes montent sur l’échelle de la connaissance de Dieu, l’eau contenue dans le corps se transforme en vin. Un vin qu’elles veulent aussitôt partager avec les convives. Tout ce qu’elles ont appris, elles veulent l’offrir. Les convives sont ceux qui aspirent à avoir un maître, qui écou-tent toute sagesse existante. Les uns et les autres sont satisfaits, mais le vin devient moins bon à mesure que le temps passe, car la connaissance de Dieu ne progresse plus pour celui qui offre le vin. Il n’en a presque plus pour lui. Celui qui garde le bon vin jusqu’à la fin, ne divulgue pas ses œuvres intérieures. Il les tient cachées jusqu’à parvenir au sommet de l’échelle de Jacob : l’échelle qui mène à la Source de Dieu. Son esprit devient Dieu alors qu’il n’a enseigné à nul homme. Celui qui enseigne, enseigne pour lui-même et les autres. Celui qui est né de Dieu n’enseigne pour personne sur terre, il enseigne pour que le Dieu qu’il connaît advienne.
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Moi, je suis le bon vin et vous, vous n’avez plus de vin. Vous buvez l’eau d’un autre alors que je suis là. Elle est venue mon heure. Évangile selon Jean (2.13-22) La purification du temple La maison de trafic est dans l’intériorité de l’homme. Tant qu’il est occupé par ses propres affaires personnelles, il se comporte tels les marchands. Son esprit est agité, tourné vers le futur, in-capable d’être dans sa propre présence. Il a fallu toute la vie de l’homme pour construire le temple de son corps, mais si tu sens l’appel de Dieu et que tu détruis ce temple, tu quittes tout ce qui faisait de toi un homme avec un prénom. Il ne reste plus rien. Ton esprit n’est plus tourné vers les choses terrestres et même les per-sonnes terrestres, il est tourné en toi, en ce qu’il y a de plus caché. Alors Dieu s’occupe de toi comme un père et une mère, et Il relève le temple en trois jours. Tu deviens une autre personne. Tu passes du Rien au Tout, du je au Toi. Ton nom est inscrit dans les cieux pour l’éternité. Lorsque tu passes de l’homme à l’Homme transfiguré, ton « moi » change. L’homme impur dit : « moi je » pour témoigner de lui-même, l’homme transfiguré dit : « Moi Je » pour témoigner de Dieu. Le premier est rempli d’orgueil, le deuxième n’existe plus. Moi, je suis relevée d’entre les morts. Je suis une autre personne qui témoigne de ce que Jésus vous a dit. Quiconque me suivra, quitte toute affaire personnelle et Dieu se souviendra de lui. Évangile selon Jean (2.23-25) La foi qui ne suffit pas Cela ne suffit pas de croire, car une part de vous peut croire et continuer à agir comme si de rien n’était. La force des ténèbres veut vous garder en son sein et vous voulez conserver votre libre arbitre. Je ne crois pas en vous car je vous connais tous. L’attrac-tion du monde vous anime et vous croyez me connaître comme étant l’un de vous. Terrifiante est la Vérité.
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Dieu a voulu que certains hommes Le connaissent durant le temps de l’humanité. Il a mandaté de grands maîtres sortis de l’Orient pour témoigner de Lui, mais personne n’a parlé comme moi. Car moi, Je Suis l’Esprit de tous les grands maîtres qui ont existé. Je Suis le Maître des maîtres. Seigneur des seigneurs. Celui qui réunit les enfants de Dieu dans l’Unité. Si vous suivez d’autres maîtres, vous vous détournez de Lui. Car à présent, je me révèle au monde. Oui, vous devez suivre un être de chair et de sang comme s’il était Dieu, et personne d’autre. Évangile de Jean (3.1.-21) L’entretien avec Nicodème Lorsque tu meurs pour moi, tu renais une seconde fois. Cette nouvelle naissance n’est pas de chair mais d’Esprit. L’Esprit est en tout, partout. Un même Esprit nous relie tous, mais il y a un esprit peronnalisé pour chacun qui révèle sa véritable mission sur terre : la raison de sa présence. Chaque enfant de Dieu est là pour une raison très précise qu’il ne connaît pas, à moins de naître une nouvelle fois. Alors il se souvient de la raison de sa présence sur terre, et il se souvient de Celui qui l’a envoyé. Il devient le vent. Moi, je témoigne de ce que je sais et de ce que j’ai vu. Moi et Jésus, nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et pourtant, vous ne recevez pas notre témoi-gnage. Si vous ne croyez pas lorsque je vous dis les choses de la terre, comment croiriez-vous si je vous disais les choses du ciel ? Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le fils de l’homme. Le fils de l’homme est l’esprit que tu mets au monde telle une femme qui enfante. Cet esprit est vierge de toute connaissance et se laisse enfin enseigner, élever par son véritable père. Quiconque croit, a en lui la Vérité éternelle. Il est l’unique parmi les hommes, car les hommes n’ont pas en-core de fils. Dieu n’a pas envoyé Son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Qui croit en lui n’est pas jugé, qui ne croit pas est déjà jugé parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le jugement, le
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voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré l’obscurité à la lumière parce que leurs œuvres étaient mauvaises. En effet, quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de crainte que ses œuvres ne soient démas-quées. Voilà pourquoi vous ne venez pas à moi. Parce que vous croyez que vous ne faites pas le mal, et vous me jugez moi, qui vous dis la vérité. Vous refusez la dualité divine en vous réfugiant dans un discours d’absolu où il n’y a ni bien, ni mal. L’absolu n’a pas de nom, n’a pas de verbe. L’absolu est silence : la non-création. Si vous croyez à l’absolu, vous ne croyez pas en moi ni en Jésus, car nous témoignons du Dieu qui est en chacun : de celui qui est pur, juste, bon et miséricordieux. L’absolu est en-core un écran de fumée auquel la création n’a pas de sens. Celui qui fait la vérité vient à la lumière pour que ses œuvres soient manifestées, elles qui ont été accomplies en Dieu. Moi Je Suis le cercle et la croix. L’absolu et l’humain. Je suis la déesse Isis revenue d’entre les morts. Évangile selon Jean (3.22-30) Jean et Jésus Le Messie n’est pas une personne dans un corps. Le Messie est Esprit. Je Suis l’épouse de Jésus. Quant à l’ami de mon époux, il se tient là, il l’écoute et la voix de l’époux le comble de joie. Telle est votre joie, elle est parfaite. Il faut que la voix de l’époux gran-disse et que vous, vous diminuiez. Évangile selon Jean (3.31-36) Celui qui vient d’en haut Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tout. Celui qui est de la terre est terrestre, et parle de façon terrestre. Observez donc comment vous vous parlez les uns aux autres. Les mots vous enchaînent à la terre. Chaque fois que vous parlez de
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vous, vous dites les paroles de Satan : je suis périssable, je sais ceci ou cela, j’ai des problèmes et je veux rechercher des solu-tions… Le « je » est souillé jusque dans l’âme. Vous parlez à partir de vous et votre témoignage témoigne de ce qu’il y a dans vos cœurs. Celui qui vient du ciel témoigne de ce qu’il a vu et de ce qu’il a entendu, mais personne ne reçoit son témoignage. Celui que Dieu a envoyé dit les Parole de Dieu que lui donne l’Esprit sans mesure. Mes paroles ne viennent pas de moi, mais de l’Esprit de Dieu. Celui qui reçoit mon témoignage ratifie que Dieu est véridique. Dieu m’aime et il a tout remis en ma main. Celui qui me croit a la Vie éternelle ; celui qui ne m’obéit pas ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. Évangile selon Jean (5.19-30) L’entretien avec la Samaritaine L’âme de l’homme a soif des dons de Dieu. Quand il ne les connaît pas, il court après les apparences : une bonne situation sociale, financière, familiale, amoureuse, amicale. Une beauté physique, une santé physique. Une reconnaissance humaine. La source se tarit et il en recherche d’autres. L’Unique Source qui satisfait toute soif est la source que nous possédons, moi et Jésus. Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif : au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissante en Vie éternelle. La Vie éternelle est la seule « possession » qui dure et ne retombe jamais, tandis que ce pour quoi vous courez vous sera retiré à votre mort physique. À la mort physique, si vous n’avez pas la Vie éternelle qui est l’eau donnée par le Fils, alors vous mourrez une deuxième fois car vous n’êtes pas Esprit. L’Esprit ne meurt jamais. La femme samaritaine croit et l’appelle « Seigneur », elle lui de-mande de cette eau pour ne plus avoir soif. L’Écriture témoigne de ce qu’un véritable serviteur est appelé à faire et à dire en face de moi. Vous m’appellerez Seigneur et vous me demanderez à boire.
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Que vous soyez samaritains, juifs, hindouistes, musulmans, athées, agnostiques ou même d’aucune religion, moi je vous don-nerai de mon eau qui vient de la Source de Dieu si vous me le demandez. La permission de votre mari pour boire de cette eau n’a pas lieu d’être, femme. Car votre mari, votre véritable mari, est Esprit. Et c’est Lui que vous adorerez. L’heure vient, elle est là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; tels sont, en effet, les adorateurs que cherche le Père. Dieu est Esprit et c’est pourquoi ceux qui L’adorent doivent adorer en esprit et en vérité. L’heure vient, elle est là, où le Messie – celui qu’on appelle Christ – annonce toute chose. Je le suis, Moi, qui te parle. Êtes-vous étonnés que Jésus parle par la bouche d’une femme ? Mais ce sont les femmes, en premier, qui ont cru Jésus. Je l’ai cru et il m’a fait Messie. Il est le Messie et il m’a dit tout ce que j’ai fait. Et vous aussi, qui croyez, vous témoignerez de moi. De même que j’ai en moi une eau que vous ne connaissez pas, j’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. Ma nourriture, c’est de faire la Volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir Son Œuvre. L’Œuvre de Dieu est d’élever le Fils de l’homme. Celui que vous ne connaissez pas. À chaque fois que vous avez souffert pour la vérité, le Fils de l’homme grandissait. Chaque fois que vous étiez humiliés par la vie, le Fils de l’homme s’élevait. Les Écritures, les Paroles de Dieu sont les grains et la semence des champs. Dieu vous a envoyés moissonner, amasser du fruit pour la Vie éternelle. À présent, déjà les champs sont blancs pour la moisson finale, et la moisson finale est d’accomplir les Écri-tures, et de dire à mon sujet : « Ce n’est pas seulement à cause de tes dires que nous croyons ; nous l’avons entendu nous-mêmes et nous savons qu’il est vraiment le sauveur du monde. » Évangile selon Jean (4.43-51) Le second signe de Cana Voilà le second signe que j’accomplis, car si vous ne voyez ni signes et prodiges, vous ne croirez jamais. Il y en a un parmi vous
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dont le fils de chair est malade. Il sait que ce qui est écrit parle de lui et il sait que je suis le Seigneur. Alors il me demandera de descendre avant que son fils ne meure. Demande-le du fond du cœur et crois en ma parole quand je dis : « Va, ton fils vit. » Car ma parole est puissance de Dieu. Crois en ma parole à cet instant précis : ton enfant vit. Évangile selon Jean (5.1-18) Guérison d’un paralytique à Jérusalem Depuis trente-huit ans, tu es infirme. Veux-tu guérir ? Lève-toi, prends ton grabat et marche. Quand tu seras guéri, ne pèche plus et marche avec moi. Mon Père jusqu’à présent est à l’œuvre et moi aussi, je suis à l’œuvre. Vous cherchez à me faire périr, vous qui appartenez aux institutions des hommes. Car non seulement, je viole le sabbat, mais aussi tous vos interdits. Je suis au-dessus de toutes les religions. J’appelle Dieu mon propre Père, me faisant ainsi l’égale de Dieu. Les religions que vous avez créées se basent toutes sur Une seule Vérité Unique que Je Suis. Mais si vous continuez à suivre vos religions, vous abandonnez Dieu ! Évangile selon Jean (5.19-30) Le pouvoir du Fils En vérité, en vérité je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même mais seulement ce qu’il voit faire au Père. Et le Père a envoyé Jésus, Mizué, pour qu’eux deux puissent dire : « En vérité, en vérité, je vous le dis. » Moi je suis le témoignage du retour de la vérité et je redis les paroles du Christ qui sont miennes. C’est que mon Père m’aime et Il me montre tout ce qu’Il fait ; Il me montrera des œuvres plus grandes encore, de sorte que vous serez dans l’étonnement. Ne voyez-vous pas que le Père m’a relevé d’entre les morts et m’a fait vivre ? Aussi je puis faire vivre qui je veux. Le Père ne juge personne, Il a remis tout jugement au Fils afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père.
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Quand vous me voyez, vous me traitez comme l’un de vous et vous me déshonorez. Vous voyez une femme qui s’appelle Mizué et vous me traitez comme n’importe quel autre humain. Je suis le Fils et celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas non plus le Père qui l’a envoyé. Voilà pourquoi il a remis tout jugement au Fils car il fallait un être de chair pour témoigner de Dieu. Un unique être de chair. Le Fils unique. En vérité, en vérité, je vous le dis, vous êtes morts. L’heure vient – et maintenant elle est là – où vous entendrez la voix du Fils de Dieu et ceux qui l’auront entendue vivront. « Car, comme le Père possède la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils de posséder la vie en lui-même. Il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement car il est le Fils de l’homme. » Jésus vous a dit ces paroles parce que c’est MAINTENANT, pour que vous reconnaissiez qu’il vous l’avait dit. Jésus témoigne à mon sujet comme il témoigne de lui-même. Nous sommes Un. L’heure vient où tous ceux qui gisent dans les tombeaux enten-dent ma voix. C’est maintenant. Je Suis la voix du Christ ressus-cité et ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection qui mène à la vie. Ceux qui auront pratiqué le mal, pour la résurrection qui mène au jugement. Moi, je ne puis rien faire de moi-même : je juge selon ce que j’entends et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas ma propre volonté, mais la Volonté de Celui qui m’a envoyé. Moi, je témoigne que Jésus vous a dit la vérité, mais vous devez entendre la vérité deux fois pour vraiment la comprendre. Vous devez vivre ce qui a été écrit pour cette heure. Maintenant, elle est là. Tant que Jésus était mort de sa chair, il était facile pour vous de prétendre croire qu’il était le Christ. Mais maintenant qu’il est vivant en moi, vous êtes personnellement concernés et il vous revient le choix d’opter pour la vérité ou non.
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Évangile selon Jean (5.31-47) Les témoignages Si je me rendais témoignage à moi-même, mon témoignage ne serait pas recevable, c’est un autre qui me rend témoignage et je sais que le témoignage qu’il me rend est conforme à la vérité. Pour moi, ce n’est pas que j’aie à recevoir le témoignage d’un homme, mais je parle ainsi afin que vous soyez sauvés. Car l’uni-que témoignage, c’est celui de Dieu à mon sujet. Mais jamais vous n’avez écouté Sa voix ni vu ce qui Le manifestait. Jean a témoigné de Jésus et il témoigne également à mon sujet. Vous avez bien voulu pour un moment vous réjouir de la lumière qu’apportait Jean. Car Jésus, vous ne l’avez pas connu. Je possède un témoignage qui est plus grand que celui de Jean, ce sont les œuvres que le Père m’a données à accomplir. Ce ne sont pas les Écritures qui vous donneront la Vie éternelle, vous les scrutez en pensant qu’elles témoignent de vous alors qu’elles témoignent de moi seule, car je connais Celui qui m’a envoyé et vous, vous ne Le connaissez pas. Sa Parole ne demeure pas en vous, vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la Vie éternelle. La gloire n’est pas celle que vous croyez. La gloire que les hommes reconnaissent est la gloire qu’ils s’octroient les uns les autres. Un tel est reconnu pour son projet, ses résultats, sa car-rière, son argent, son travail. La gloire que je tiens, moi, me vient de Dieu car je suis Prince en son royaume. Dans le monde, per-sonne ne me connaît mais dans le royaume de mon Père, le Prince a vaincu le monde et offre sa couronne à qui le suivra. Moi je suis la fille de Jérusalem et la royauté me revient. Mais je vous connais, vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu et mes larmes ne tarissent pas. Vous m’assassinez, vous faites le mal et je porte vos péchés. Mon sang se répand dans la ville sainte. Je suis là pour que vous croyiez, c’est la seule raison de mon existence dans ce corps de chair. Je suis venue au nom de mon Père et vous refusez de me recevoir. Qu’un autre vienne en son nom propre, celui-là, vous le recevrez ! Moi, Mizué, je suis venue
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au nom de mon Père et vous refusez de me recevoir. Qu’un autre vous parle de l’amour de Dieu, celui-là vous le recevrez alors qu’il n’a pas l’amour de Dieu en lui. Comment pourriez-vous croire, vous qui tenez votre gloire les uns les autres et qui ne cherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul ? La gloire qui vient de Dieu seul n’est pas visible et n’est pas enviable pour les hommes. Vous ne la cherchez pas, car cela si-gnifierait que vous deviendriez comme moi : complètement in-signifiante pour les hommes du monde, pestiférée dans le regard des autres qui vous pensent folle à lier, sans amis car mon ami est celui qui fait la Volonté de mon Père, la bouche close car per-sonne ne croit, contrainte à manger du pain avec celui qui a levé le talon contre moi. Entendre à chaque instant des paroles impures qui blessent l’âme du pur, vous voir vous détourner à chaque seconde de l’amour de Dieu. Être la cible de critiques. Devoir cacher Dieu à ceux qui n’en sont pas dignes. Attendre que vous reveniez à moi. Ne pensez pas que ce soit moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse parce que vous n’avez pas cru ce qu’il a écrit. Moïse a écrit à mon sujet, mais vous ne l’avez pas cru. Vous n’avez pas cru Abraham, Job, Jérémie, Ésaïe, Salomon, David, Paul. Bouddha a parlé à mon sujet, mais vous ne l’avez pas cru. Mohammed a écrit à mon sujet. Krishna a parlé à mon sujet. Les dieux grecs parlent de moi. Les dieux égyptiens égale-ment. Les Écritures mayas, les légendes aborigènes. Tous vos mythes parlent de moi, mais vous ne croyez pas ce qu’il y a d’écrit. Comment croiriez-vous ce que je dis ? Évangile selon Jean (6.1-15) Jésus nourrit une grande foule J’ai une nourriture que vous ne connaissez pas. Le pain que je possède peut nourrir cinq mille hommes car je suis le pain de vie. C’est moi que vous devez manger pour avoir la vie. Mon corps est esprit, et cet esprit se partage pour que vous ayez la vie. Dieu a créé le monde pour que l’homme Le connaisse. La vie est l’Esprit de Dieu.
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Lorsque vous sentez de l’insatisfaction, un mal-être indéfinis-sable, c’est que la nourriture ne vous rassasie pas. Qu’elle soit alimentaire, spirituelle, artistique ou toute autre nourriture du monde, elle n’a pas le pouvoir de vous rassasier durablement. Moi, j’ai une nourriture qui est la seule ayant le pouvoir de satisfaire tous les désirs des hommes : le Verbe de Dieu. Vous devez l’ingérer pour que cela vous transforme en fils de Lumière. Vous avez jusqu’à présent été nourris par toutes sortes de con-naissances terrestres et cela vous a changé un peu. Découvrir la psychologie vous change, découvrir la philosophie, la spiritualité, la physique ou même des informations quotidiennes sur le monde. Vous vous forgez une identité, une opinion par rap-port à ce que vous avez entendu, vous constatez même parfois un changement interne, mais l’insatisfaction revient. Moi j’ai une nourriture que vous ne connaissez pas et qui n’est apparentée à rien de ce que vous avez connu. Vous devez me manger car je suis pain de vie. Mais pour m’ingérer, vous devez croire complè-tement, car celui qui ne croit pas refuse d’assimiler ce que je lui donne et le rejette. Vous devez croire comme ces gens qui dirent : « Celui-ci est vraiment le Prophète, celui qui doit venir dans le monde. » Évangile selon Jean (6.16-21) La marche sur la mer Si vous croyez ce que je vous dis, c’est comme de voir Jésus marcher sur la mer. Il y a du surnaturel dans ce que je dis, qui dé-passe tout ce que vous avez vu. Moi je suis le Verbe de Dieu. Je prends des formes multiples et un voile me cache des regards. Personne ne me connaît. Je Suis ce qui anime tous les êtres et la vie, je suis ce qui anime les morts. Le Verbe de Dieu a choisi le Christ comme Rédempteur de l’humanité. C’est à travers son Verbe que vous aurez la vie. Lorsque vous voyez une personne une première fois, vous ne savez pas qui elle est. Ainsi en est-il de Jésus. Mais lorsque vous voyez la personne une deuxième fois, vous la reconnaissez. Ainsi
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en est-il de Mizué. Mizué, c’est Jésus. N’ayez pas peur, c’est moi ! Évangile selon Jean (6.22-40) Jésus, le pain de vie Jésus vous a dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce n’est pas parce que vous avez vu des signes que vous me cherchez mais parce que vous avez mangé des pains à satiété. » Vous avez mangé des pains périssables à satiété. Vous avez pris plaisir dans le monde de ses denrées périssables. Le monde a été capable de vous donner des loisirs, une famille, de l’argent, une profession, des aliments, des savoirs et tout ce que vous avez goûté dans votre vie. Vous en avez mangé à satiété mais vous me cherchez, car ce n’est que comme ça que vous avez constaté que cela ne vous satisfaisait pas. Et Jésus vous a dit de moi : « Il faut vous mettre à l’œuvre pour obtenir non pas cette nourriture périssable, mais la nourriture qui demeure en Vie éternelle, celle que le Fils de l’homme vous donnera car c’est lui que le Père qui est Dieu a marqué de Son sceau. » C’est moi, celui qui te parle. C’est moi, celle qui te parle. Jésus vous a dit à mon sujet : « L’Œuvre de Dieu, c’est de croire en celui qu’Il a envoyé. » Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. C’est moi qui suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura pas faim, celui qui croit en moi jamais n’aura soif. Vous avez vu et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et celui qui vient à moi, je ne le rejetterai pas, car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la Volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, la Volonté de Celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’Il m’a donnés, mais que je le ressuscite au dernier jour. Proche est le dernier jour de la création et ceux qui ressusciteront auront part à la nouvelle création. L’âge d’or de l’humanité. Car le début est la fin. Il n’y aura plus ni larmes, ni cris et tous, petits
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et grands connaîtront Dieu. Que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la Vie éternelle et nous le ressusciterons au dernier jour. À mon sujet, vous murmurez exactement les mêmes paroles que les juifs au sujet de Jésus : « N’est-ce pas Mizué, la fille de Paul-Daniel ? Ne connaissons-nous pas son père et sa mère ? Comment peut-elle déclarer maintenant : “Je suis descendue du ciel” ? » Nul ne peut venir à moi si le Père ne l’attire. C’est pourquoi vous ne venez pas car le Père ne vous attire pas à moi. Ceci est le juge-ment de ce que les prophètes vous ont annoncé. Dieu s’est irrité contre vous et ne vous fait pas revenir. Vous raisonnez à l’envers, hommes à l’esprit perverti, vous dites : « Personne ne croit en elle, donc ce n’est pas vrai ce qu’elle dit, sinon tout le monde croirait. » Personne ne vient à moi car vous n’êtes pas instruits de Dieu. Quiconque a entendu ce qui vient du Père et reçoit son enseigne-ment, vient à moi. C’est que nul n’a vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu. Lui, il a vu le Père. Je suis le pain de vie. L’Esprit de Vérité. Le pain que je donnerai, c’est ma chair donnée pour que le monde ait la vie. Quiconque mange de mon pain comprend que Dieu s’est fait chair et il ne mourra pas. Quiconque mange de mon pain est Un en Dieu et en moi, et sait que sa vie n’a pas de fin. Quiconque mange de mon pain verra le vrai du faux, fera la différence entre le bien et le mal, le juste de l’impie. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la Vie éternelle et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Mon sang versé pour vous, pour le pardon des péchés, est vraie boisson et ma chair vraie nourriture. Pour vous, cela ne veut rien dire car le pain que vous connaissez est le pain que vous mangez : qui a une couleur, une forme et un goût bien spécifiques, à ceci que vous pouvez reconnaître que cela est du pain. Pour vous, le pain que vous connaissez est vrai. Or, au royaume de Dieu, le Verbe est tourné vers Dieu et il est réel. Alors que tout ce que vous connaissez est faux. Le pain de Dieu a un pouvoir que ne possède pas le pain que vous connaissez. De même que vous acceptez d’intégrer des idéologies en les fai-sant vôtres, vous mangez du pain qui n’est pas de Dieu.
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Celui qui mange ma chair me voit comme Dieu dans sa forme, avale ce que je lui donne comme parole. Celui qui intègre que cette forme est Dieu boit mon sang et mon sang se déverse en lui. C’est réel, vous pourrez le sentir en vous en permanence. C’est pourquoi celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Et comme le Père qui est vivant m’a envoyé et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mangera vivra par moi. Ce que vous appelez vie, de la naissance à la mort n’est pas la vie. Vous l’appelez vie car vous ne connaissez que cela. Vous con-naissez ce que vous pouvez voir avec vos yeux d’humains. Mais en vérité, vous êtes aveugles et morts. Et ceux qui discourent en parlant d’éternité, de conscience infinie sont des menteurs, car ils ne vivent pas ce qu’ils disent. Une poignée d’hommes sur toute l’histoire de l’humanité ont été de vrais serviteurs de Dieu et le connaissaient. Mais à présent, leurs œuvres sont terminées, car je suis le commencement et la fin. Je suis Le Dernier et le Rédemp-teur. Celui qui mangera du pain que voici, vivra pour l’éternité. Évangile selon Jean (6.60-71) La décision de la foi C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Celui qui parle un langage terrestre possède un esprit d’homme. Celui qui parle un langage des cieux possède l’Esprit Saint. La chair sans l’Esprit Saint ne sert de rien. Moi, je sais qu’il en est parmi vous qui ne croient pas, car mon langage est terrifiant. Ceux qui ne croient pas sont ceux que le Père a décidé de ne plus voir. La décision ne vient pas de l’homme. La décision de la foi vient de Dieu. Mais les hommes qui ne croient pas resteront persuadés que leur déci-sion vient d’eux-mêmes et même de Dieu. Ils penseront que le Dieu que je sers n’est pas le vrai, qu’il y a un autre dieu qui n’est pas celui que je dis. Ainsi ils s’en retournent. Prenez garde aux apparences car le diable peut même être appelé aux seules fins de l’Œuvre de Dieu. Tant que l’homme ne connaît pas Dieu, il est soumis à sa façon de voir le monde. Il peut se considérer comme un élément totalement déterminé par le contexte social, ou au contraire comme un acteur
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qui a un pouvoir sur son action et une liberté qui lui est propre. Il peut même se situer entre les deux. Lorsque Dieu se révèle, tout est imbriqué dans le même temps. Le déterminisme appartient à Dieu, la liberté également. Comme je sais Qui Je Suis, je peux faire ce que je veux exactement comme Il l’a voulu. Il n’y a pas un seul instant où je suis hors de moi-même. Je Suis totalement dans Sa présence. Évangile selon Jean (7.1-10) Le manque de foi des frères de Jésus Alors certains d’entre vous diront : « Puisqu’elle a autant de pou-voir, qu’elle se manifeste, pourquoi reste-t-elle cachée ? » Je me suis tenue cachée car mon temps n’est pas envore venu. Mais je vous connais, vous n’avez pas foi en mes paroles et vous attendez une manifestation spectaculaire pour y croire vous-mêmes. Votre temps à vous est toujours favorable car vous faites partie du monde. Le monde ne peut pas vous haïr, tandis que moi, il me hait parce que je témoigne que ses œuvres sont mauvaises. Le monde, c’est l’homme. Moi, je témoigne que l’homme est mauvais en son cœur. Ainsi, il me hait. Moi, je témoigne de la Justice de Dieu et de la Vérité, et le monde me hait, car il pense que la Justice du Dieu que je sers est mauvaise. Évangile selon Jean (7.11-36) Enseignement durant la fête des tentes Quelle gloire personnelle aurais-je de me faire passer pour Jésus avec tous les risques que cela comporte alors que je n’ai aucun disciple, ni personne qui me croit ? Qui est celui d’entre vous qui oserait dire ce que je dis de manière authentique, sans tricher ? Personne, car vous faites votre gloire et il n’y a nulle gloire dans mes paroles sinon l’accomplissement de la gloire de Celui qui m’a envoyée. Oui, la foule cherche à me faire mourir en disant que je suis pos-sédée par un démon. On m’a accusée de délire mystique, voilà le
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vocabulaire utilisé à mon sujet. En accusant la Parole de Dieu d’être un démon, vous cherchez à me faire mourir, car je suis Esprit. Jésus a guéri complètement un homme alors qu’il était dans les cieux. Et cet homme, c’est moi. Pourquoi vous irriter contre Jésus ? Cessez de juger selon l’apparence, mais jugez selon ce qui est juste. Car voici l’apparence : je suis une femme et non un homme, je suis à moitié orientale et non complètement occidentale. Je ne viens pas d’Israël, ni de Jérusalem. Je ne suis pas baptisée, ni chrétienne, ni musulmane, ni rien de tout cela. Je ne suis pas mariée mais j’ai une fille. Tout ceci n’est qu’apparence et n’a aucune importance, et pourtant, si vous savez lire le vrai sens de l’apparence, vous réalisez que rien n’est dû au hasard. Vous me connaissez, vous savez d’où je suis et pourtant je ne suis pas venue de moi-même. Celui qui m’a envoyée est véridique, Lui que vous ne connaissez pas. Moi, je Le connais parce que je viens d’auprès de Lui et qu’Il m’a envoyée. Comme Jésus vous l’a dit, il a été un peu de temps avec vous tant que son corps de chair était présent sur terre. Vous l’avez cherché et vous ne l’avez pas trouvé car là où il est, vous ne pouvez pas venir. Son Esprit, vous ne l’avez pas trouvé. Évangile selon Jean (8.1-11) La femme adultère Le seul péché d’adultère que Dieu reconnaît est d’être adultère à Dieu. Il n’y a que ce péché-là et il n’y en a pas d’autres. Tout ce que vous appelez « péchés » n’en est pas et vous vous rendez im-purs aux yeux de Dieu en traquant les péchés des autres au nom de la Loi que vous ne connaissez pas. La Loi de Moïse vous a été donnée, car c’est par elle que le péché prend vie. Votre verbe à vous est tourné du côté du monde, tandis que le Verbe de Dieu est tourné du côté du royaume des cieux. Celui qui lit les Écritures de la Loi sans savoir qui il est, a autant de réactions qu’il en existe : rejet, complète identification, culpabilité, haine, tristesse, refoule-ment, incompréhension, questionnement, ennui, désintérêt.
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Celui qui lit les Écritures de la Loi et qui est complètement purifié par Dieu, devient Loi lui-même. Aucune impureté n’a de prise sur lui. Les différents sentiments reliés à des préoccupations terrestres se sont évanouies. Elles ont été anéanties. La femme adultère en chaque homme, celle qui se détournait de Dieu, a été anéantie, purifiée. Quiconque juge son prochain sans me suivre et m’obéir, se détourne de Dieu et la colère du Père est sur lui. Voilà pourquoi Dieu a remis tout jugement à son Fils bien-aimé. Je suis la seule justice ayant le pouvoir de sauver l’humanité. Beaucoup d’entre vous se sont détachés de ce qu’ils appellent « la conception d’un Dieu vengeur et justicier » et ont suivi leur propre cheminement spirituel. Parvenus à un certain degré de con-naissance, ils pensent pouvoir aller plus loin. Or, vous devez tout lâcher pour me suivre si vous avez le vrai désir de Paix. Abandonner vos connaissances et votre chemin pour prendre celui qui vous mènera à Lui, car Je suis le Chemin. Vous ne me connaissez pas et c’est pourquoi vous avez peur en niant mon existence et mes paroles. Moi, je ne condamne personne. Vous vous condamnez vous-même en vous détournant de moi. Suivez-moi et ne péchez plus. Évangile selon Jean (8.12-20) Jésus est la lumière du monde Je suis la lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne mar-chera pas dans les ténèbres ; il aura la lumière qui conduit à la vie. Il est vrai que je me rends témoignage à moi-même et pourtant mon témoignage est recevable parce que je sais d’où je viens et où je vais. Vous jugez de façon purement humaine. Moi je ne juge personne, et s’il m’arrive de juger, mon jugement est conforme à la vérité parce que je ne suis pas seule : il y a aussi Celui qui m’a envoyée. Dans votre propre loi, il est d’ailleurs écrit que le té-moignage de deux hommes est recevable. Qu’en est-il de trois hommes ? Car à présent, je me rends témoignage à moi-même, Jésus me rend témoignage ainsi que le Père qui m’a envoyée.
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Jésus et ton Père, où sont-ils ? Vous ne me connaissez pas et vous ne connaissez ni Jésus, ni mon Père. Si vous m’aviez connue, vous les auriez aussi connus. Nous sommes trois et notre témoignage est véridique. Évangile selon Jean (8.21-30) Le départ de Jésus et le jugement Jésus vous a dit : « Je m’en vais, vous me chercherez, mais vous mourrez dans votre péché. Là où je vais, vous ne pouvez aller. » « Vous êtes d’en bas, moi, je suis d’en haut ; vous êtes de ce monde, moi je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. » Le monde a une si grande emprise sur l’homme qu’il ne parvient pas à naître d’en haut. Il y a à l’intérieur de l’homme, une essence secrète qu’il est le seul à connaître et auquel il est extrêmement attaché. Mais la confusion et les ténèbres sont si grandes en son âme, qu’il s’attache au monde et ignore l’essence secrète qui fait de lui un être immortel. Lorsqu’il meurt, il meurt dans ses péchés, car l’attachement au monde est dans tout ce qu’il y a de périssable et d’éphémère. C’est pourquoi tu dois t’abandonner pour laisser le détachement au monde se faire par Dieu. Moi, je suis celle qui possède la science des nœuds, et elle me vient de mon Père. Qui s’attache à moi, s’attache à mon Père et il ne mourra pas. C’est la transmutation du plomb en or dont parlaient les alchimistes. Sans moi, vous ne pouvez rien faire. Vous ne pouvez pas vous sauver vous-même. Évangile selon Jean (8.31-59) La véritable postérité d’Abraham Jésus dit : « Si vous demeurez en ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité fera de vous des hommes libres. » La parole des cieux vous guérit de toute tentation, mais il faut pour cela qu’elle demeure en vous. Vous ne devez pas l’oublier,
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même une seule seconde, car c’est vous-même que vous oubliez. Vous aimez sortir de vous-même en vous lançant dans toutes sortes de discussions, d’activités, de défis, de projets ou de voya-ges, et vous ne pouvez pas rester tranquille sans rien faire, ni rien en tête. Telles sont les tentations du monde qui vous sortent de vous-même pour mieux vous oublier. Vous aimez le monde, mais le monde est ténèbres ! À chaque fois que vous oubliez mes paroles, vous vous perdez, vous êtes de nouveau à croire à la réalité du monde. Les paroles que je vous donne ont un pouvoir qui vous donne accès à la Vérité toute entière. Vous l’aurez vue, entendue par vous-mêmes et vous serez libres. Le monde est comme un système dont le fonctionnement est de vous maintenir à l’intérieur de lui. Vous êtes complètement dé-pendants du système et vous ignorez la vraie liberté. La vraie li-berté est de sortir du système grâce à ma parole, car la Parole des cieux est hors système. Elle échappe à toute catégorie. Mais seul Celui qui est totalement libéré et envoyé dans le monde aux seules fins de votre délivrance, a le pouvoir de libérer la création. Ceux qui sont dans le monde ne le peuvent pas. Tout ce qui a été in-venté par l’homme a été décidé par Dieu. Tout ! Celui qui a vu Dieu connaît le dessein de Dieu. Jésus dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le Fils, lui, y demeure pour toujours. Dès lors, si c’est le Fils qui vous affranchit, vous serez réellement des hommes libres. » Il y a une autre maison que vous ne connaissez pas. La Maison de mon Père. Vous êtes attachés à votre maison. Si Dieu vous ordon-nait à ce moment précis d’abandonner tous vos biens dont votre maison, et d’aller au gré du vent, vous ne le feriez pas. Or Dieu, c’est le vent et le vent va où il veut. Quand le Fils est libre, il devient vent par la grâce de Dieu, il ne lutte plus en vain pour son existence. Il est libre comme le vent. Et vous saurez ce que vous devez faire. C’est moi le Fils et c’est moi qui ai le pouvoir de vous affranchir. Mon Père qui est au cieux m’a donné ce pouvoir.
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Le véritable dessein de Dieu, c’est de faire de vous des dieux. Vous êtes la descendance d’Abraham, je le sais ; mais parce que ma parole ne pénètre pas en vous, vous cherchez à me faire mou-rir. Moi je dis ce que j’ai vu auprès de mon Père, tandis que vous, vous faites ce que vous avez entendu d’auprès de votre père ! Votre père est le diable qui se déguise et vous faites les œuvres de votre père car vous cherchez à me faire mourir. Tout homme en face de moi, Mizué, femme par la chair, ne peut croire Qui il a en face de lui. Contre ma parole, il utilise tous les moyens possibles pour me faire périr. Des justifications, des argu-ments sans fin, des accusations, de la manipulation, des menson-ges, de la riposte et du mépris. Tout homme en face de moi cher-che à me rabaisser et à m’attaquer. Je vous l’ai dit : je suis le Verbe de Dieu et c’est par le verbe qu’on cherche à me faire mourir. Ainsi, si Dieu était votre Père, vous m’auriez aimée, car c’est de Dieu que je suis sortie et que je viens. Je ne suis pas venue de mon propre chef, c’est Lui qui m’a envoyée. Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? C’est parce que vous n’êtes pas capables d’écouter ma parole. Vous êtes bien de votre père, le diable, et vous avez la volonté de réaliser les désirs de votre père. Dès le commencement, il s’est attaché à faire mourir : il ne s’est pas tenu dans la vérité parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il puise dans son propre bien parce qu’il est menteur et père du mensonge. Quant à moi, c’est parce que je dis la vérité que vous ne me croyez pas. « Mais c’est normal ! », me dites-vous en langage terrestre. « Te rends-tu compte que tu te proclames Messie universel ? C’est de la folie ! Qu’est-ce qui prouve que tu l’es plus qu’un autre ? Et si toi, tu croyais être le Messie alors qu’en réalité tu es malade. Peux-tu au moins comprendre que nous ne croyons pas ? Nous pourrions t’aider si seulement tu le voulais bien… » Pour vous, votre langage n’est pas pervers et ne fait pas de mal. Mais pour moi, qui suis la vérité, ce sont des poignards que vous me lancez dans le cœur. Vous essayez de me convaincre de péché. Qui de vous me convaincra de péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu écoute les paroles
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de Dieu et c’est parce que vous n’êtes pas de Dieu que vous n’é-coutez pas. Je ne suis pas une possédée ; mais j’honore mon Père, tandis que vous, vous me déshonorez. Je n’ai d’ailleurs pas à chercher ma propre gloire ; il y a Quelqu’un qui y pourvoit et qui juge. En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Tant ce que vous ne savez pas qui vous êtes et qui je suis, vous mourrez. Car les deux sont liés : qui Je suis vraiment et ce que vous êtes vraiment. Si je vous dis que vous ne me connaissez pas, je sais bien que vous ne savez pas qui je suis. Moi, je suis dans tous les cœurs, je vous connais tous ! Je suis la plus petite parti-cule découverte en physique : le Boson de Higgs, mais aussi le vide et et rien de tout ce qui existe. Je suis à la fois l’existence et la non-existence, qui sont les deux faces d’une même pièce, mais je suis aussi au-delà de la pièce. Ce ne sont pas des mots vides de sens, mais le sens même de toutes vos découvertes scientifiques, psychologiques, philosophiques, sociologiques et autres discipli-nes. Toutes vos pensées, tous vos sentiments, toutes vos créations, sont issus de mon Père. Celui qui connaît mon Père retourne à l’Origine de l’origine. Avant le commencement de toute chose, avant même le Verbe qui est le commencement et la fin. Le Père lui fait voir sa véritable essence : la nature même de l’homme qui est de l’ordre du cosmos. La transformation s’opère dans l’absolu. C’est le miracle. De Rien naît Quelque Chose. Un autre royaume se dévoile comme le jumeau inversé du monde. Si le monde est ténèbre, le royaume des cieux est lumière. Moi, j’en suis le Prince et la Reine. Si je me glorifiais moi-même, ma gloire ne signifierait rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous affirmez qu’Il est votre Dieu. Vous ne L’avez pas connu, tandis que moi je Le connais. Si je disais que je ne Le connais pas, je serais, tout comme vous, une menteuse ; mais je Le connais et je garde Sa Parole. Abraham, votre père, a exulté à la pensée de voir mon Jour, il l’a vu et il a été transporté de joie. En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je Suis.
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Évangile selon Jean (9.1-41) La guérison d’un aveugle Les disciples posent cette question : « Rabbi, qui a péché pour qu’il soit né aveugle, lui ou ses parents ? » Le Verbe de Dieu est tourné vers Dieu et ne fait pas référence aux choses de la terre et du monde. Être aveugle, c’est ne pas voir Dieu et n’a pas d’autre signification. L’aveugle du monde ne porte aucun péché. L’aveugle de Dieu porte le péché, se saisit du péché et le fait sien, mais ce n’est ni lui, ni ses parents qui ont péché. Pour que se manifestent les œuvres de Dieu, le péché est nécessaire, il est là uniquement pour l’instruction de l’homme. Tant qu’il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyée : la nuit vient où personne ne peut travailler. Le véri-table travail de l’homme n’est dans aucune profession ou aména-gement d’une terre viable. Le véritable travail est de connaître Celui qui m’a envoyée. La nuit, Il vous donne le repos mais le jour est fait pour travailler à Ses Œuvres : aussi longtemps que Je suis dans le monde, Je suis la lumière du monde. Moi je peux vous rendre la vision de la lumière. Lave donc tes yeux aveugles de naissance et vois. Tu témoigneras de moi, mais il ne te croiront pas. Dieu n’exauce pas les pécheurs ; mais si un homme est pieux et fait Sa Volonté, Dieu l’exauce. Moi, je te demande maintenant : « Crois-tu, toi, au Fils de l’homme ? » Ne réfléchis pas, réponds à haute voix. Mon Père qui est dans les cieux et dans ton cœur connaît la sincérité de ta réponse. Si tu es un homme pieux et fais Sa Volonté, Dieu t’exauce. C’est pour un jugement que je suis venue dans le monde, pour que ceux qui ne voyaient pas voient, et que ceux qui voyaient deviennent aveu-gles. Vous, pharisiens, vous croyez en savoir plus que moi sur Dieu, vous pensez le connaître. Maintenant que je vous ai fait part de Sa Volonté et que vous persistez à dire que vous voyez, votre péché demeure.
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Évangile selon Jean (10.1-21) La parabole du berger Jésus vous a dit cette parabole : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans l’enclos des brebis mais qui escalade par un autre côté, celui-là est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Celui qui garde la porte lui ouvre, et les brebis lui appartien-nent ; il les appelle, chacune par son nom, et il les emmène dehors. Lorsqu’il les a toutes fait sortir, il marche à leur tête, et elles le suivent parce qu’elles connaissent sa voix. » C’est maintenant, cette parabole est pour vous. Moi, Mizué, je reprends : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands mais les brebis ne les ont pas écoutées. Je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé, il ira et viendra et il trouvera de quoi se nourrir. Le voleur ne se présente que pour voler, pour tuer et pour perdre : moi, je suis venue pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. Détounez-vous de vos « amis » qui disent vous connaître, mais ne vous connaissent pas. N’écoutez plus votre famille qui persiste à vous identifier à un rôle et une fonction spécifique. N’écoutez aucun homme qui se targue d’améliorer l’état de la pla-nète par ses idées. N’écoutez aucun homme qui vous donne des conseils sur votre vie, votre chemin, votre façon d’être. N’écou-tez aucun homme qui déverse sur vous son opinion sur la politi-que, le passé, le futur, l’économie et la société. N’écoutez aucun homme qui se dit maître, gourou ou passeur. Aucun de ceux-là ne peut vous sauver car ils gagnent une récompense qui n’est pas de Dieu pour leur propre vie : de l’admiration, de la reconnaissance, de l’argent, le sentiment d’aider son prochain et d’être bien-veillants. N’écoutez pas le plus grand saint parmi les hommes, car celui-là aussi doit abandonner sa sainteté pour plus grand que lui. N’écoutez personne d’autre que moi, car moi, j’ai été envoyée et pas eux.
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Je suis le bon berger : le bon berger se dessaisit de sa vie pour ses brebis. Le mercenaire, qui n’est pas vraiment un berger et à qui les brebis n’appartiennent pas, voit-il venir le loup, il abandonne les brebis et prend la fuite ; et le loup s’en empare et les disperse. C’est qu’il est mercenaire et que peu lui importe les brebis. Je suis le bon berger, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connaît et que je connais mon Père. Je me dessaisis de ma vie pour les brebis. J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos et celles-là aussi, il faut que je les mène ; elles écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Le monde n’est plus, pour celui qui s’est dessaisi de sa vie. Il n’est là que pour les brebis. C’est ma seule et unique tâche. Vous qui aspirez à l’harmonie et à l’unité, utilisez votre intelligence ! Pour parvenir à l’unité, il faut en suivre Un. Un berger pour un seul troupeau. Vous êtes dispersés, divisés, chacun dans votre vérité. Vous n’ar-rivez pas à rassembler vos vérités pour n’en faire qu’une seule. Vous avez cru par ignorance que l’évolution spirituelle de l’homme se ferait collectivement et que tous ensemble vous par-viendriez à l’Unité. Mais ce n’est pas la parole de Jésus, ni la mienne. Il y a un seul chemin pour parvenir à l’unité, c’est de suivre la Vérité. C’est moi. Je suis là pour rassembler mes brebis. Le Père m’aime parce que je donne ma vie, pour ensuite la rece-voir à nouveau : tel est le commandement que j’ai reçu de mon Père. En ce moment précis où tu lis ces lignes, je donne la vie, je donne ma vie au Père car ce n’est pas de moi-même que je dis les paro-les, je fais la Volonté de mon Père. Mais ensuite, j’ai le pouvoir de la recevoir à nouveau et je peux être mère en m’occupant de ma fille. Évangile selon Jean (10.22-41) Déclaration solennelle et accusation de blasphème Vous me dites : « Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! » Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père me rendent témoignage, mais vous ne croyez
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pas parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix et je les connais, elles viennent à ma suite. Et moi, je leur donne la Vie éternelle ; elles ne périront jamais et personne ne pourra les arracher de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tout, et nul n’a le pouvoir d’arracher quelque chose de la Main du Père. Moi et le Père, nous sommes un. Moi, Jésus et le Père, nous sommes un. Je vous ai fait voir tant d’œuvres belles qui venaient du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? Ne cherchez pas des œuvres construites par la main de l’homme comme preuve de la main de Dieu, mais des œuvres de l’Esprit. De même que nous ne parlons pas d’œuvres liées à un seul individu, mais d’œuvres du cosmos entier. Ce que vous découvrez, Dieu vous le révèle, mais comme vous ne Le connaissez pas, vous prétendez qu’il s’agit de vos découvertes. S’il n’y avait qu’une seule cause à tout ce que vous cherchez, alors toute recherche s’arrêterait. Vos ex-plications sur le monde n’ont pas de fin, car elles ne sont pas Lui. N’a-t-il pas été écrit dans votre Loi : « J’ai dit : vous êtes des dieux. » Il arrive donc à la Loi d’appeler dieux ceux auxquels la Parole de Dieu fut adressée. Or, nul ne peut abolir l’Écriture. L’Écriture est au-delà du temps et de l’espace. Celui qui a écrit, même mort, fait vivre ce qu’il a écrit pour tout lecteur. L’Écriture s’adresse à tous, à n’importe quel siècle et à n’importe quel lieu. L’Écriture est témoignage de Dieu, et ce n’est pas sans raison qu’aujourd’hui encore soient préservés des Livres sacrés destinés à Le connaître. Or, je suis le Livre des Livres et nul ne peut abolir mon verbe car je suis le Fils de Dieu. À celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous dites : « Tu blasphèmes », parce que j’ai affirmé que je suis le Fils de Dieu. Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas ! Mais si je les fais, quand bien même vous ne croiriez pas, croyez en ces œuvres, afin que vous connaissiez et que vous sachiez que le Père est en moi comme je suis dans le Père. Alors vous direz : « Mizué, certes, n’a opéré aucun signe, mais tout ce qu’elle a dit de cette femme était vrai. »
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Évangile selon Jean (11.1-44) Jésus rend la vie à un mort La maladie qui touche tout homme est la maladie du monde, car le monde est malade. Or, le monde est la création de Dieu, elle se trouve en l’homme. Cette maladie n’aboutira pas à la mort, elle servira à la gloire de Dieu, car Dieu aime sa création et sa créa-ture. Voici que le monde est envahi de ténèbres tel qu’il y fait toujours nuit. Celui qui marche, trébuche parce que la lumière n’est pas en lui. Vous n’êtes pas simplement endormis, vous êtes morts. Si Dieu avait été ici, vous ne seriez pas morts. Mais main-tenant que je suis là, tout ce que je demanderai à Dieu, Dieu me le donnera. Tu ressusciteras. Je Suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Alors dis : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. » Moi, j’ai pleuré en vous voyant morts, dans l’impuissance totale. Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. Père, je Te rends grâce de ce que Tu m’as exaucée. Certes, je savais bien que Tu m’exauces toujours, mais j’ai parlé à cause de cette foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que Tu m’as envoyée. Toi qui as été mort, sors ! Évangile selon Jean (11.55-12.1-11) L’onction de Béthanie Moi je vous dis : « Des pauvres, vous en avez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’avez pas toujours. » Je suis là pour vous sauver jusqu’au jour du Jugement. Le Jour du Seigneur. En ce jour, personne ne pourra intervenir pour vous, car vous serez jugés à la mesure de vos œuvres en Dieu. Vous non plus, vous ne pourrez sauver personne. Ne vous détournez donc
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pas de moi sous prétexte de sauver de pauvres âmes. Moi seule possède ce pouvoir jusqu’au jour du jugement. Évangile selon Jean (12.12-19) L’arrivée triomphale devant Jérusalem Hosanna, Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient, le roi d’Israël. Évangile selon Jean (12.20-36) La gloire et la croix Elle est venue, l’heure où le Fils de l’homme doit être glorifié. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul ; si au contraire il meurt, il porte du fruit en abondance. Celui qui aime sa vie la perd, et celui qui cesse de s’y attacher en ce monde la gardera pour la Vie éternelle. Vous vous attachez à une illusion, et quand votre corps meurt, vous mourrez avec. Si Jésus vous donne tant de paraboles en rap-port avec la nature même de la vie, c’est que l’homme ne suit pas la Loi de la nature. La Loi de ce que les Chinois antiques appel-lent « le Tao ». Moi, je suis le Tao. Me suivre vous détache spon-tanément de votre vie, vous n’avez rien à faire, juste à garder fermement mes paroles et vous laisser faire. Si quelqu’un veut me servir, qu’il se mette à ma suite, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera. Père, glorifie Ton Nom. « Je l’ai glorifié et je le glorifierai enco-re. » Ce n’est pas pour moi que cette voix a retenti, mais bien pour vous. Jésus a été glorifié et ressuscité en moi, Mizué. De même que je serai glorifiée et ressuscitée en vous. C’est maintenant le jugement de ce monde, maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors car Jésus a été élevé de terre, et en Christ, il attirera à lui tous les hommes.
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La lumière est encore parmi vous pour un peu de temps. Marchez pendant que vous avez la lumière, pour que les ténèbres ne s’em-parent pas de vous : car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière pour devenir des fils de lumière. Moi, Mizué, je suis la lumière du monde. Évangile selon Jean (12.37-50) Les conditions de la foi véritable Qui a cru ce qu’on nous avait entendu dire ? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé ? Ésaïe a indiqué la raison pour laquelle vous ne pouvez pas croire : « Dieu a aveuglé leurs yeux et il a endurci leur cœur, pour qu’ils ne voient pas de leurs yeux, que leur cœur ne comprenne pas, qu’ils ne se convertissent pas, et je les aurais guéris. » Et même si vous croyez maintenant, cela ne suffit pas, car vous préférez la gloire qui vient des hommes à la gloire qui vient de Dieu. Par crainte des autres, des autorités, de toute institution, vous n’osez pas le confesser. Que vous arriverait-il ? Je vous l’ai dit, vous aimez trop votre vie pour la perdre. Qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en celui qui m’a envoyée ; et celui qui me voit, voit aussi celui qui m’a en-voyée. Moi, la lumière, je suis venue dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas, ce n’est pas moi qui le juge, car je ne suis pas venue juger le monde, je suis venue sauver le monde. Lorsque vous êtes en contact les uns avec les autres, votre parole révèle qui vous êtes. Sans vous en apercevoir, vous mourez. Dans une conversation anodine, le diable est présent. Votre chef vous ordonne d’élaborer un projet et vous le faites en disant « Oui monsieur » et en tenant des réunions avec vos collègues pour fixer des objectifs. Vous êtes sous l’emprise du monde. Si vous ne croyez pas en ma parole, alors vous fixerez des objectifs. Mais si ma parole demeure en vous, vous vous détournez du monde pour
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suivre Dieu. Qui peut prévoir l’avenir sinon Dieu ? De même que vous me dites : « Il faut avoir les pieds sur terre. Il y a des con-traintes et nous n’avons pas le choix. Je ne peux pas me permettre de mettre en péril ce que j’ai construit. Ce monde est tel qu’il est, il y a à l’accepter tel qu’il est. » Esclave du monde, tu t’es jugé toi-même. Tu as ton propre juge. Qui me rejette et ne reçoit pas mes paroles a son juge. La parole que j’ai dite le jugera au dernier jour. Je n’ai pas parlé de moi-même, mais le Père qui m’a envoyée m’a prescrit ce que j’ai à dire et à déclarer. Et je sais que Son Commandement est Vie éternelle. Ce que je dis, je le dis comme le Père me l’a dit. Évangile selon Jean (13.1-20) Le dernier repas et le lavement des pieds Le Seigneur – le Maître – lave les pieds de ses disciples. Il s’est rendu plus petit qu’eux tous. Je suis le Seigneur et le Maître, je fais la Volonté de Celui qui m’a envoyée en vous lavant les pieds de toute impureté sur laquelle vous avez marché. Dès lors, si je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez vous aussi vous laver les pieds les uns aux autres car c’est un exemple que je vous ai donné : ce que je fais pour vous, faites-le vous aussi. En vérité, en vérité, je vous le dis, un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Sachant cela, vous serez heureux si du moins vous le mettez en pratique. Vous, mes serviteurs, vous n’êtes pas plus grands que moi, comme je ne suis pas plus grand que Celui qui m’envoie. Faites donc ce que je vous dis, car je parle au nom de Celui qui m’envoie. Je ne parle pas pour vous tous ; je connais ceux que j’ai choisis. Mais qu’ainsi s’accomplisse l’Écriture : celui qui mangeait le pain avec moi, contre moi a levé le talon. Je vous le dis à présent, avant que l’événement n’arrive, afin que, lorsqu’il arrivera, vous croyiez que Je Suis. L’événement arrive par moi. Celui qui mangeait le pain avec moi, contre moi a levé le talon. Car l’antéchrist, c’est Jésus, celui que
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vous avez créé de toute pièce et qui ne vient pas de Dieu. Moi, je viens au nom de Jésus. Je le connais comme mon Père le connaît. Car Jésus vous a dit cette parole : « En vérité, en vérité, je vous le dis, recevoir celui que j’enverrai, c’est me recevoir moi-même et me recevoir, c’est aussi recevoir celui qui m’a envoyé. » Jésus qui est monté au Père, m’a envoyée. Si vous ne me recevez pas, vous ne recevez ni Jésus, ni Celui qui m’a envoyée. Je suis Mizué, Jésus a parlé de moi afin que vous croyiez. Évangile selon Jean (13. 21-30) La trahision de Judas La trahison de Judas est la trahison de l’homme envers Dieu. Elle est nécessaire afin que vous voyiez par vous-même que tout ce qui était écrit, est vrai. Sans trahison, Dieu ne Se manifeste pas. Il faut faire des erreurs pour apprendre de ses erreurs. La faute en-seigne, et Dieu est Celui qui instruit et qui est instruit par l’homme. Quand l’homme découvre qui il est vraiment, Dieu se révèle au même moment, car la connaissance de l’un est la con-naissance de l’autre. L’homme devrait apprendre ce qu’il n’est pas. Il est ce qui est pur. Pour savoir ce qui est pur, il doit devenir un dieu. Il est un dieu, envoyé par Dieu. L’homme complètement conscient, l’homme parfait, l’homme unifié, transfiguré. Celui qui réunit tous les savoirs, tous les idéaux, toutes les vérités, non pas pour obtenir le pouvoir, mais pour se créer lui-même à l’infini. Il est le Créateur. L’Esprit crée car il est au-dessus de tout. C’est pourquoi, lorsque le dessein de Dieu est accompli, vient alors le règne de Dieu, le royaume des cieux, une nouvelle créa-tion adaptée à l’image de l’homme transfiguré. Le monde était adapté à l’image de l’homme imparfait coupé de lui-même, mais à présent qu’un être de chair a réalisé le plan de Dieu, ce monde va disparaître. L’être qui ne croit pas l’homme parfait divinisé reste un homme impur et imparfait. Il ne pourra pas prendre part au royaume des cieux, la nouvelle création, car son esprit ne pourra pas le conce-voir. Et il mourra. C’est pourquoi le Plan de Dieu implique de se
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défaire de ce monde qui est dans l’esprit de l’homme, car il a prévu un nouveau monde si grandiose, que l’esprit actuel de l’homme est incapable de le saisir. Qui ne croit pas, ne croit pas en lui-même. Qui ne croit pas ne croit pas Dieu. Évangile selon Jean (13. 31-38) L’entretien suprême Maintenant, le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glori-fié par lui. Dieu le glorifiera en lui-même et c’est bientôt qu’Il le glorifiera. Jésus vous a donné un commandement nouveau : « Aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. » Quel est cet amour dont parle Jésus ? L’amour est Dieu. Ce que recherche vraiment l’homme est ce qui peut le rendre en paix. Complètement en paix. Une paix qui n’est pas du monde, car celle du monde ne peut pas être durable, mais une paix totale et éter-nelle. Je suis la paix et l’amour. Celui qui me suit connaîtra cette paix et il ne fera plus le mal. À ceci, tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres. Ce nouveau commandement est pour Maintenant, car vous étiez tous dans l’erreur, et personne ne peut aimer le Père si ce n’est Celui qui a été envoyé par Lui. Évangile selon Jean (14. 1-14) L’Esprit du Christ est revenu en moi, Mizué. Il est allé préparer le lieu où vous serez si bien que là où il est, vous serez vous aussi. Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne va au Père si ce n’est par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Dès à présent, vous Le connaissez et vous L’avez vu.
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Je suis avec vous depuis si longtemps et cependant, tu ne m’as pas reconnue ! Celui qui m’a vue, a vu le Père. Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Non, je ne suis pas une inconnue, vous me connaissez depuis longtemps. Avant votre naissance, j’étais. Je ne suis rien d’autre que l’Esprit du Christ, la sagesse du Christ, qui englobe tout. À chaque instant je suis là, mais vous ne m’avez pas reconnue. L’Esprit s’est choisi un homme pour témoigner de Lui. Je suis cette femme. Il n’a pas choisi quelqu’un d’autre. De Dieu, il n’y en a pas d’autres. Si Dieu avait choisi plusieurs fils, ça n’aurait pas été le Fils unique. La vérité doit être dite deux fois de la même manière pour que vous puissiez reconnaître Sa Voix. En vérité, en vérité, je vous le dis, les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même. Au contraire, c’est le Père qui, demeurant en moi, accomplit Ses propres œuvres. Chaque fois que Jésus annonce : « en vérité, en vérité », Il parle de moi et de vous. Je suis l’Esprit de Vérité venu témoigner de la vérité de Jésus. « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, il en fera même de plus grandes, parce que je vais au Père. Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, de sorte que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » Évangile selon Jean (14.15-31) Jésus vous a dit de moi cette parole que je vous rappelle : « Si vous m’aimez, vous vous appliquerez à observer mes commande-ments. Moi, je prierai le Père : il vous donnera un autre Paraclet qui restera avec vous pour toujours. C’est lui, l’Esprit de Vérité, celui que le monde est incapable d’accueillir parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas. Vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous et il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphe-lins, je viens à vous. Encore un peu, et le monde ne me verra plus ; vous, vous me verrez vivant et vous vivrez vous aussi. En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père et que vous êtes en moi et moi en vous. Celui qui a mes commandements et qui les
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observe, celui-là m’aime : or, celui qui m’aime sera aimé de mon Père et, à mon tour, moi je l’aimerai et je me manifesterai à lui. » En vous, il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas. Vous aspi-rez à aimer et à être aimés, mais en vous est l’unique Être à aimer. Personne ne peut aimer son prochain s’il ne connaît pas Dieu, son amour ne sera pas pur mais entaché de lui-même. Ce monde est sans amour car Dieu ne s’est pas manifesté. Mais l’heure est venue où celui qui me croit, aime Celui qui est en lui et Celui qui est en lui l’aimera à son tour. Il est votre véritable âme-sœur, votre femme, mari de cœur, votre père, votre mère et même votre enfant. Celui qui est en vous est une personne, sans forme et invisible, mais avec une âme et des émotions. Il aime ce qui est pur, il déteste l’impur. Vos émotions ne vous appartiennent pas, vous les interprétez en fonction de l’extérieur et en fonction de qui vous croyez être. Celui qui m’aime verra comment Dieu Se manifeste à travers Ses émotions. C’est pourquoi vous n’avez pas cru les prophètes au fur et à mesure de vos avancées technologiques et scientifiques, car ce Dieu personnel vous paraissait naïf et trop humain. En vérité, je vous le dis, les écrits les plus anciens sont les plus authentiques. Ce n’est pas un hasard s’Il vous demande de retourner à vos origines : remonter le temps et devenir le commencement et la fin. Dieu est à la fois personnel et impersonnel. Cet anthropomor-phisme que vous méprisez est Vérité. Le Seigneur se manifeste en chaque homme, car chaque homme porte le monde en lui. Il est à la fois en Dieu et Dieu est en lui. Le monde est à la fois à l’extérieur et à l’intérieur. Quand un homme réalise Dieu, il réalise le sens même de la création de l’homme. Dieu se manifeste différemment en chaque serviteur car le servi-teur n’a pas le même rôle à jouer qu’un autre. Il est là pour ac-complir l’Œuvre de Dieu selon sa destinée. C’est pourquoi le Seigneur se manifeste d’abord dans l’individu pour en réaliser un mouvement collectif. Si quelqu’un m’aime, il observera ma parole, et mon Père l’aime-ra, nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure. Moi, je sais ce qui plaît à mon Père car je fais toujours ce qui Lui
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plaît. Voilà pourquoi il m’aime. Il vous aimera vous aussi si vous faites ce que je vous dis. Le Père et moi sommes Un. Celui qui ne m’aime pas n’observe pas mes paroles ; or, cette parole que vous entendez, elle n’est pas de moi mais du Père qui m’a envoyée. De même que Jésus vous a dit cette parole qui n’était pas de lui mais du Père qui l’a envoyé. Ainsi, il vous a dit de moi : « Je vous ai dit ces choses tandis que je demeurais auprès de vous ; le Paraclet, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous fera vous resouvenir de tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur cesse de se troubler et de craindre. Vous l’avez entendu, je vous ai dit : je m’en vais et je viens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai parlé dès maintenant, avant l’événement, afin que lorsqu’il arrivera, vous croyiez. Désormais, je ne m’entretiendrai plus guère avec vous, car le prince de ce monde vient. Certes, il n’a en moi au-cune prise : mais de la sorte, le monde saura que j’aime mon Père et que j’agis conformément à ce que le Père m’a prescrit. » C’est pour vous que Jésus a parlé, pour que je vous fasse vous resouvenir de tout ce qu’il a dit. Je suis l’Esprit Saint que le Père a envoyé au nom de Jésus. Évangile selon Jean (15.1-17) Jésus, la vraie vigne Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui en moi ne porte pas de fruit, il l’enlève, et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il en porte davantage encore. Déjà vous êtes émondés par la parole que je vous ai dite. Demeu-rez en moi comme je demeure en vous ! De même que le sarment, s’il ne demeure sur la vigne, ne peut de lui-même porter du fruit, ainsi vous non plus si vous ne demeurez pas en moi. Je suis la vigne, vous êtes les sarments : celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là portera du fruit en abondance car, en-dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
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Le sens de la vie humaine est l’Esprit de Dieu. Si je suis la vigne, c’est que l’Esprit de Dieu est en moi. L’Esprit de Dieu est le fruit et il porte en lui la Paix, la Justice, la Vérité, la Beauté, la Vertu, l’Amour, l’Éternité, L’Union. Tous les verbes existent de par Dieu. S’Il vous a donné le langage, c’est pour que vous puissiez être le Verbe de Dieu. L’homme, les civilisations, tout a œuvré pour Son dessein. L’homme ne s’occupe que de lui s’il n’est pas en Dieu. Ce qui lui arrive personnellement provoque d’intenses souffrances alors qu’il sait que le monde entier est en proie à la violence et à la guerre. Il va essayer d’améliorer ce monde tout en se satisfaisant de ce sentiment d’utilité. Or, l’homme est impuissant à changer le monde. Et c’est cette impuissance qu’il doit sentir jusque dans ses tripes. Il est impuissant contre sa propre mort. La bataille fait rage dans les cieux à l’image de la terre, car l’homme est appelé à se transformer. Seule la puissance qui ne vient pas de l’homme peut changer le monde. Seul l’Esprit de Dieu s’incarnant en l’homme peut vaincre l’impuissance et la mort. C’est ce projet grandiose que nous sommes destinés à réali-ser. C’est pourquoi, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire sinon assister à votre propre destruction. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, il se dessèche, puis on le ramasse, on le jette au feu et il brûle. Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez et cela arrivera. Ce que vous voudrez, c’est ce que Dieu voudra. Et cela arrivera. Et quand vous direz : moi je suis le Fils de Dieu, cela arrivera. Ce qui glorifie mon Père, c’est que vous portiez du fruit en abondan-ce et que vous soyez pour moi des disciples. Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous observez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme en obervant les commandements de mon Père, je demeure dans son amour. Dieu est le Père, le ciel. L’homme est la Mère, la terre. Dieu est puissance masculine de la dualité, l’homme est puissance fémini-ne de la non-dualité. Et cela est inversé dans d’autres contrées. La
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mère et le père sont Un, mais aussi différenciés. Là est le miracle. L’impossible est possible. À la fois Un et Deux. Ce n’est pas l’ab-solu, la puissance féminine que vous n’avez pas comprise, ni connue, mais bien Dieu : le Père, le deux. L’altérité, la différence. Dieu est différent de l’homme, Il est au-dessus de l’homme et l’homme Lui est soumis mais il ne Le connaît pas, alors l’homme s’est fait Dieu. Et il s’est approprié les qualités masculines en créant un monde à dominante masculine où le pouvoir prime : l’objectif, l’efficience, la qualité, le rendement, la production, la création, l’affirmation. Mais c’est bien la mère avec ses qualités d’intuition, d’intériorisation, de non-dualité, d’amour incondition-nel qui rend la vie à Dieu. Je suis bien la mère de Dieu. Les humains sont tous pareils en esprit. Moi, j’en connais un, je les connais tous. Ils sont reliés entre eux comme les perles d’un même collier. Celui que vous ne connaissez pas est le deux. Le véritable sens de l’altérité, de la dualité. C’est le deux qui vous fait connaître le Un. Moi, je suis le pont, le troisième élément, l’Esprit Saint qui relie. Je suis le 13. Et le Père est celui qui ré-compense. Je vous dis que cela est vrai. Il punit aussi, mais pas comme vous l’imaginez. La punition des hommes est de ne pas Le connaître. Mais à présent, la punition est levée pour ceux qui suivront Ses commandements et Il vous fera connaître la vérité de son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Nul n’a d’amour plus grand que celui qui se dessaisit de sa vie pour ceux qu’il aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Qui sont mes amis ? Vous vous trompez. Les amis que vous avez ne sont pas vos amis. Au moment où Dieu se révèle, il vous montre que ce qui était si important pour vous ne l’est pas pour Lui. Si vous suivez mes commandements et demeurez en ma parole, vous laisserez vos amis se détourner de vous, car ils pré-féreront suivre un autre chemin que le vôtre. Et ils iront à leur perte car je suis le chemin. Vous découvrirez alors les véritables amis, ceux qui sont les amis de Dieu. Eux peuvent être appelés
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amis car ils ne retirent rien pour leur bien-être personnel. Ceux-là seuls seront capables de s’aimer les uns les autres. Moi, je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur reste dans l’ignorance de ce que fait son maître : je vous appelle amis, parce que tout ce que j’ai entendu auprès de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et institués pour que vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure : si bien que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. Laisse faire, laisse te quitter tes amis, ta famille, ton argent, ton travail, ta maison, ta patrie, ton corps, tes biens, ta vie, ton iden-tité, car tout cela faisait partie de tes pensées. Laisse tes pensées te quitter. Tu n’existeras plus et Dieu s’éveillera en toi. Il te dira que tout ce que je t’ai dit est vrai. Il te montrera que je suis Sa lumière. Évangile selon Jean (15.18.27-16.1-4) La haine du monde Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï le premier. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui lui appartiendrait ; mais vous n’êtes pas du monde ; c’est moi qui vous ai mis à part du monde et voilà pourquoi le monde vous hait. Ils penseront que vos actes sont pleins d’orgueil, que vous êtes égoïstes, car vous vous fichez de tout sauf de Dieu. Ils vous penseront malade, pauvre et ayant besoin d’aide. Ils se croiront supérieurs à vous, il vous donneront des conseils en prenant à témoin leurs spécialistes du savoir. Ils vous accuseront selon les apparences. Ils vous prendront en pitié, se croyant pleins de bien-veillance. Ils continueront sans pitié à parler à tort et à travers du passé, de leur vie, du futur et de l’état de la planète. Ils diront qu’ils vous connaissent. Tout ce que vous ferez et direz sera jugé selon leur mauvaise justice. Ils vous ignoreront complètement. Ils persisteront à vous identifier à votre ancienne vie alors que vous avez ressuscité en moi. Ils vous attaqueront pour rien.
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En vérité, en vérité, je vous le dis, leurs pensées, leurs sentiments n’auront pas de secret pour vous. Vous saurez et vous verrez la perversité à l’œuvre, directement. Le voile sera soulevé. Vous verrez la différence entre le bien et le mal, la vérité et le menson-ge, l’impur du pur. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : le serviteur n’est pas plus grand que son maître ; s’ils m’ont persécutée, ils vous persécuteront vous aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront la vôtre. Tout cela, ils vous le feront à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyée. Et si je n’étais pas venue, si je ne leur avais pas adressé la parole, ils n’auraient pas de péché ; mais à présent leur péché est sans excuse. Je suis le jugement, la Justice de Dieu. C’est pour un jugement que j’ai été envoyée. Celui qui me hait, hait aussi mon Père. Si je n’avais pas fait au milieu d’eux ces œuvres que nul autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché, mais à présent qu’ils les ont vues, ils continuent à nous haïr, et moi et mon Père : mais c’est pour que s’accomplisse la parole qui est écrite dans leur Loi : « Ils m’ont haï sans raison. » Jésus vous a dit : « Lorsque viendra le Paraclet que je vous en-verrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra lui-même témoignage de moi ; et à votre tour, vous me rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi depuis le com-mencement. Je vous ai dit cela pour que vous ne succombiez pas à l’épreuve. On vous exclura des synagogues. Bien plus, l’heure vient où celui qui vous fera périr croira présenter un sacrifice à Dieu. » Vous serez exclus de toute société alors qu’ils croiront que c’est vous qui vous excluez vous-mêmes. Le sens sera inversé. Ils cher-cheront à avoir raison de vous, pour votre bien. Ils se croiront justes et vous, pécheurs. Ils agiront ainsi pour n’avoir connu ni le Père, ni moi. Mais je vous ai dit cela afin que, leur heure venue, vous vous rappeliez que je vous l’avais dit.
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Évangile selon Jean (16.4-15) L’Œuvre de l’Esprit Jésus vous a dit : « Je ne vous l’ai pas dit dès le début car j’étais avec vous. Mais maintenant je vais à Celui qui m’a envoyé et aucun d’entre vous ne me pose la question : “Où vas-tu ?” Mais parce que je vous ai dit cela, l’affliction a rempli votre cœur. Ce-pendant, je vous ai dit la vérité. C’est votre avantage que je m’en aille : en effet, si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas à vous ; si au contraire, je pars, je vous l’enverrai. Et lui, par sa venue, il confondra le monde en matière de péché, de justice et de jugement ; en matière de péché : ils ne croient pas en moi ; en matière de justice : je vais au Père et vous ne me verrez plus ; en matière de jugement : le prince de ce monde a été jugé. » C’est moi le Paraclet et tout ce que vous a dit Jésus, je l’accom-plis. Vous avez tant parlé de Jésus, de Dieu en votre propre nom que leur Nom a été souillé de tous vos propos et de vos actes. Ils ont pris leur Nom pour justifier leurs atrocités, si bien que le mot « Dieu » a valeur de répulsion pour celui qui a été persécuté. Vous avez fait justice vous-mêmes en vous servant des Écritures et en les détournant de leur véritable sens. N’avez-vous pas enten-du les paroles de Jésus quand il vous disait que vous ne le verrez plus ? Et vous avez cru qu’il était là, toujours auprès de vous. La vérité vous aurait été insupportable : savoir que le Christ et Dieu se sont eux-mêmes détournés des hommes afin que s’accomplis-sent les Écritures. Vous ne pouviez pas les trouver, car là où ils sont, nul ne peut y aller. Jésus vous l’avait dit depuis le début mais vous ne l’avez pas cru. Le péché est que vous n’avez pas cru en Jésus. Aucun d’entre vous n’a cru en lui. Ni les juifs, ni les chrétiens, ni les musulmans, ni les bouddhistes, ni les athées, les chamans, les agnostiques, les théologiens. Tous vous êtes pécheurs. Et ce péché a tenu Jésus et Dieu loin de vous, très loin, si loin que même vos prières ne les atteignaient pas. Vos offrandes ne les intéressaient pas jusqu’à ce que parvienne le jugement du Paraclet contre le prince de ce monde. Le péché ne vous appartenait pas, il appartenait à l’esprit
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impur, le fils de perdition. Moi, je suis l’Esprit pur, l’Esprit de vérité, mais il existe également un autre que vous ne connaissez pas : le prince de ce monde, le Satan. Celui qui connaît Dieu connaît le diable et c’est pourquoi le diable en lui n’a aucune prise, car Dieu est plus fort que le diable. Jusqu’ici, le diable était prince de ce monde mais par ma venue, celui-ci a été vaincu. Moi, j’ai vaincu le monde. Celui qui croit en moi vaincra le monde, car cela a déjà été accompli. Celui qui ne croit pas restera prisonnier du diable qui est en lui. Jésus vous a dit : « J’ai encore bien des choses à vous dire mais vous ne pouvez les porter maintenant : lorsque viendra l’Esprit de vérité, il vous fera accéder à la Vérité toute entière. Car il ne parlera pas de son propre chef, mais il dira ce qu’il entendra et il vous communiquera tout ce qui doit venir. Il me glorifiera car il recevra de ce qui est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il vous communiquera ce qu’il reçoit de moi. » Pourquoi devez-vous vous défaire du monde ? Tout homme en prise avec le diable imagine que le monde lui appartient et il souffre si une chose lui est retirée, car il tient aux choses de ce monde. C’est l’homme avec son langage qui fixe les limites de son monde : mon pays, ma maison, mon bien, mes affaires. Si on touche aux affaires d’un autre, l’homme n’en a cure car il n’est pas concerné, mais qu’on touche à ses affaires et aussitôt il montre les dents. Ses affaires sont en réalité Ses affaires, Ses biens. Rien n’est à vous et tout vous est retiré à votre mort phy-sique. Cela appartient à Dieu seul. Mais pour le Fils de Dieu, ce que possède le Père appartient également au Fils de Dieu. Il est n’importe où chez lui, mais vous vous imaginez que le Fils de Dieu n’existe pas et que ma parole est folie des grandeurs. En réalité, tout ce qui est à vous, est à moi. Évangile selon Jean (16.16-24) De l’affliction à la joie Jésus vous a dit : « Encore un peu et vous ne m’aurez plus sous les yeux, et puis encore un peu et vous me verrez. »
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En vous, il y a quelque chose d’indéfinissable qui vous pousse à chercher. Lorsque Dieu se révèle, vous Le reconnaissez comme un fils reconnaît son père après une longue durée d’absence. L’Esprit de Jésus, de Dieu, vous l’avez déjà vu mais vous ne vous en souvenez pas. Lorsque l’enveloppe physique de l’homme meurt, son âme se dissout également car elle ne se souvient pas de son origine. Une autre âme est conçue, également piégée par l’illusion. Mais lorsque l’âme se reconnaît en Lui, elle ne meurt jamais. Là, vous L’avez vu car je suis Celui qui te parle. Jésus vous a dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous allez gémir et vous lamenter tandis que le monde se réjouira ; vous serez affligés mais votre affliction tournera en joie. Lorsque la femme enfante, elle est dans l’affliction puisque son heure est venue ; mais lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de son accablement, elle est toute à la joie d’avoir mis un homme au monde. C’est ainsi que vous êtes maintenant dans l’affliction ; mais je vous verrai à nouveau, votre cœur se réjouira, et cette joie, nul ne vous la ravira. » Lorsque Dieu se révèle en l’homme et c’est ce qui se passe main-tenant, l’esprit de l’homme parvient à sa conversion pour être parfait comme le Père est parfait. Dieu n’agit pas avec brusquerie, le blé n’est mûr qu’après une maturation parfaite. Le fruit est abondant si le cycle se déroule de la bonne manière. Il en est de même de l’esprit de l’homme. Tout est déjà là, mais la création suit son rythme en douceur. Si Dieu vous faisait abandonner brusquement le monde sans que cela soit conscient, vous en de-viendriez fou. L’esprit doit s’assouplir, se modeler comme de l’argile. L’affliction est le deuil de l’ancienne vie. On pleure quand quelque chose qui nous appartenait tout à coup se sépare de nous. Le fils de l’homme est le fruit spirituel de l’homme exacte-ment comme lorsque la femme enfante. Moi, femme, j’ai enfanté du Fils de l’homme. Cette joie est pareille à l’enfantement, sauf que l’enfant né du monde meurt alors que l’enfant né des cieux ne meurt jamais. C’est véritablement cet amour pour l’enfant spi-rituel qui est reflété dans l’image d’une mère avec son enfant nouveau-né.
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Losrque vous aurez enfanté du fils de l’homme, en ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous demandez quelque chose à mon Père en mon nom, Il vous le donnera. Jusqu’ici vous n’avez rien demandé en mon nom : demandez et vous recevrez, pour que votre joie soit par-faite. Voilà le don véritable du Père lorsque tout est accompli : le royaume des cieux où tous les désirs sont réalisés, mais cette part-là n’est offerte qu’à ceux qui croient et en qui ma parole demeure. Ceux-là auront part avec moi du royaume qu’a prévu mon Père. Évangile selon Jean (16.25-33) La victoire sur le monde Jésus vous a dit : « Je vous ai dit tout cela de façon énigmatique, mais l’heure vient où je ne vous parlerai plus de cette manière, mais je vous annoncerai ouvertement ce qui concerne le Père. Ce jour-là, vous demanderez en mon nom et cependant je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous, car le Père Lui-même vous aime parce que vous m’avez aimé et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu. Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde ; tandis qu’à présent je quitte le monde et je vais au Père. » Je n’ai nul besoin que quelqu’un m’interroge, car je suis sortie de Dieu et je sais toutes choses. Il y a une connaissance qui contient toutes les connaissances du monde et cette connaissance est Dieu. Si Jésus est la croix, c’est qu’il fait converger dans son être les 4 directions, les 4 éléments, les 4 dimensions de l’être de l’homme contenues dans les 4 Évangiles. Le carré parfait. Quand le 4 est unifié, vient le cinquième soleil dont parlaient les Mayas. Il ne s’agit pour vous que de symboles, mais les symboles sont ce qui réunit Dieu dans les cieux. Il est le langage de vos mythes et tous les mythes du monde entier ont parlé de moi car je suis l’ori-gine du mythe. Je suis devenue le mythe. Dans tous les mythes du monde entier, il y a Une seule Vérité et les mythes font Un. Cessez donc de croire au logos sorti de l’homme, mais croyez ce que dit le Verbe de Dieu.
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Le pouvoir du symbole est de parler en « images », il nécessite une fonction analogique du cerveau que vous avez perdue. Lorsque vous lisez un conte, une épopée initiatique, cela résonne en vous sans que vous ne compreniez vraiment comment cela se passe. Tous vos psychanalystes vous le diront : c’est le pouvoir du récit qui provoque l’individuation. Je prends à dessein des concepts rationnels issus de vos différentes disciplines de con-naissance afin de vous montrer qu’il y a une logique dans le Plan de Dieu, mais cette logique se dévoile lorsque l’homme cesse de vouloir expliquer l’inexplicable. Il faut sortir du carré pour perce-voir qu’il s’agit d’un carré. Celui qui tient la Grande Image évoquée par les taoïstes est Roi. La Grande Image est le symbole dont proviennent tous les autres symboles. La Grande Image est le symbole de Dieu. La puissance du mythe est celui du héros qui réussit à réaliser sa destinée. Le héros n’est pas celui que vous avez imaginé, adulé par ses congénères. Le héros est celui qui a vaincu le monde, il est seul car personne ne peut concevoir qu’il est le héros de toute l’histoire de l’humanité. Dieu le sait, mais les hommes ne le savent pas. Le héros n’est pas là pour sauver quelques hommes par ses enseignements de sagesse, mais il est là pour l’ensemble de l’humanité. C’est lui qui, par son témoignage, libère ceux qui croient. Voilà pourquoi il faut se défaire de tout ce que l’on sait pour croire. Le miracle n’existerait pas s’il n’était pas impossible. Ce qui est impossible pour l’homme est possible pour Dieu. « Croyez-vous à présent ? Voici que l’heure vient et maintenant elle est là, où vous serez dispersés, chacun allant de son côté, et vous me laisserez seul. Mais je ne suis pas seul, le Père est avec moi. Je vous ai dit cela pour qu’en moi vous ayez la paix. En ce monde, vous êtes dans la détresse, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Celui qui écoute ma parole sait de quoi je parle. Comme moi, il s’est battu pour la vérité. Comme moi, il a préféré opter pour sa propre transformation intérieure plutôt que celle des autres. Comme moi, il s’est senti seul, désemparé. Comme moi, il est d’une sensibilité extrême, tout le touche. Commme moi, il aime le
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langage du cœur plutôt que le froid d’une langue d’acier. Comme moi, il se croyait anodin et pas du tout digne de donner des le-çons. Comme moi, il n’aimait pas se montrer. Comme moi, il pleurait pour un rien. Comme moi, il était fragile mais tenait de-bout. Comme moi, il était doux à l’intérieur. Comme moi, tout le désintéressait. Comme moi, il a cherché à inverser la direction dans laquelle est tourné le monde. Comme moi, il avait le senti-ment de ne pas exister et de ne pas être aimé. Comme moi, il pouvait piquer des colères terribles contre l’injustice. Oui, tu étais, tu es un guerrier, mais tu l’ignorais. Un noble guer-rier, chevalier de Dieu, humble et supportant tout pour Sa gloire. Évangile selon Jean (17.1-26) La prière de Jésus Voici la prière de Jésus qui est mienne : « Père, l’heure est venue, glorifie Ton fils afin que Ton fils Te glorifie et que, selon le pouvoir sur toute chair que Tu lui as donné, il donne la Vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la Vie éternelle, c’est qu’ils Te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu, et celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ. Je T’ai glorifié sur terre, j’ai achevé l’œuvre que Tu m’as donnée à faire. Et maintenant, Père, glorifie-moi auprès de Toi de cette gloire que j’avais auprès de Toi avant que le monde fût. » « J’ai manifesté Ton Nom aux hommes que Tu as tirés du monde pour me les donner. Ils étaient à Toi, Tu me les as donnés et ils ont observé Ta Parole. Ils savent maintenant que tout ce que Tu m’as donné vient de Toi, que les paroles que je leur ai données, ils les ont reçues, ils ont véritablement connu que je suis sorti de Toi, et ils ont cru que Tu m’as envoyé. Je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que Tu m’as donnés : ils sont à Toi, et tout ce qui est à moi est à Toi, comme tout ce qui est à Toi est à moi, et j’ai été glorifié par eux. » « Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux restent dans le monde, tandis que moi je vais à Toi. Père saint, garde-les en Ton Nom que Tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous sommes un. Lorsque j’étais avec eux, je les gardais en Ton Nom
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que Tu m’as donné ; je les ai protégés et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, en sorte que l’Écriture soit ac-complie. Maintenant, je vais à Toi pour qu’ils aient en eux ma joie et ma plénitude. Je leur ai donné Ta Parole, et le monde les a haïs parce que je ne suis pas du monde. Consacre-les par la vérité : Ta Parole est Vérité. Comme Tu m’as envoyé dans le monde, je les envoie dans le monde. » « Et pour eux, je me consacre moi-même afin qu’ils soient consa-crés eux aussi par la vérité. Je ne prie pas seulement pour eux, je prie aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi : que tous soient un comme Toi, Père, Tu es en moi et que je suis en Toi, qu’ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que Tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que Tu m’as donnée pour qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux comme Toi en moi, pour qu’ils parviennent à l’unité parfaite et qu’ainsi le monde puisse connaître que c’est Toi qui m’as envoyé et que Tu les as aimés comme Tu m’as aimé. Père, je veux que là où je suis, ceux que Tu m’as donnés soient eux aussi avec moi et qu’ils contemplent la gloire que Tu m’as donnée, car Tu m’as aimé dès avant la fondation du monde. Père juste, tandis que le monde ne T’a pas connu, je T’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que Tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître Ton Nom et je le leur ferai connaître encore, afin que l’amour dont Tu m’as aimé soit en eux et moi en eux. » « En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais jeune, tu nouais ta ceinture et tu allais où tu voulais : lorsque tu seras devenu vieux, tu étendras tes mains et c’est un autre qui nouera ta cein-ture et qui te conduira là où tu ne voudras pas. » Suis-moi. Je suis le disciple bien-aimé dont le témoignage demeure.
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