SOONOSHOT carnet d’innovations lifestyle SALON EQUIPMAG 2014 Le Shopper du futur
Nov 28, 2014
SOONOSHOTcarnet d’innovations lifestyle
SALON EQUIPMAG 2014
Le Shopper
du futur
Une étude exclusive SOON SOON SOON / EQUIPMAG
Soon Soon Soon, premier cabinet de tendances crowdsourcé, présente une étudeexclusive réalisée pour EQUIPMAG sur les grands courants de l’innovation enShopping
A travers des profils de shoppers, cette étude propose un décryptage descomportements et des styles de vie émergents, qu’elle illustre à travers une séried’innovations marketing concrètes, détectées aux quatre coins du monde par sacommunauté de contributeurs. En comprenant dès aujourd’hui les nouvelleshabitudes de shopping de demain, cette conférence vous donnera un tempsd’avance dans votre stratégie retail
DATAUn mapping des valeurs du shopper
5 profils caractéristiques
1
Une communauté de plus de 900 éclaireurs
répartis dans 15 pays
Une évaluation
sur une grille de
55 valeurs
issues de la
littérature en
psychologie
sociale
5 profils
de shopper
// Le Vigishopper
// Le Slowshopper
// L’Altershopper
// Le Socialshopper
// L’Emoshopper
EXCITATIONSTABILITE
INDIVIDU
& MOI
RELIANCE &
COLLECTIF
loyal
protégeant
l’environnement
modéré
humble
indulgent
autodiscipline
réciprocité
large d’esprit
honnêteté
justice
égalitéacceptant
sa part
dans la vie
curieux
influent
liberté
indépendant
ambitieux
audacieux
orienté vers le
succès
vie excitante
plaisir
autorité
aimant la vie
se faire plaisir
richesse
connaissance
respect de la
tradition
vie privée
sécuritépréservant
son image
Vigishopperle watcher
Slowshopperle care shopper
Altershopperle norm-core
Socialshopperl’influenceur
Emoshopperle whaou addict
TENDANCES5 profils de shopper
illustrés d’innovations
2
5 profils de shopper
LE VIGISHOPPERou le watcher
Consommateur attentif et scrupuleux, le Vigi-
Shopper cherche à s'assurer de la sincérité des
marques, c ’ est-à-dire à vérifier que les
informations qu ’ elles communiquent (via
l'emballage, les publicités, etc.) sont bien
conformes à la réalité des faits.
2.1
Qu’est-ce qui vous séduit le plus chez une enseigne ? - Sa sincérité, je peux lui faire
confiance !
En général, lorsque vous avez un coup de cœur shopping c’est dû à ? – La qualité ou
la labélisation du produit.
EXCITATIONSTABILITE
INDIVIDU
& MOI
RELIANCE &
COLLECTIF
loyal
protégeant
l’environnement
modéré
humble
indulgent
autodiscipline
réciprocité
large d’esprit
honnêteté
justice
égalitéacceptant
sa part
dans la vie
curieux
influent
liberté
indépendant
ambitieux
audacieux
orienté vers le
succès
vie excitante
plaisir
autorité
aimant la vie
se faire plaisir
richesse
connaissance
respect de la
tradition
vie privée
sécuritépréservant
son image
Vigishopperle watcher
Slowshopperle care shopper
Altershopperle norm-core
Socialshopperl’influenceur
Emoshopperle whaou addict
Pragmatique, le Vigi-Shopper est un shopper en quête de stabilité, de transparence et de sincérité. C'est le consommateur attentif à la qualité sanitaire des produits, à leur traçabilité, friand des allégations et des labels. C’est un individu rationnel qui prend le temps d’examiner les packagings et de comparer non seulement les prix, mais également les origines, les composants, etc. Ce n’est pas un consommateur particulièrement connecté, mais un consommateur vigilant aux nouveautés, qui saura saisir les opportunités technologiques si celles-ci lui permettent de percer les mystères des processus de production (applications, devices en tout genre, etc.). La suite logique de l’exercice de cette vigilance l’amène parfois à revendiquer des informations ou des corrections sur certains produits, une revendication qui constitue pour lui un « devoir de consommateur » et qui pourra passer par des prises de positions sur des forums ou auprès de sa communauté. Il participe ainsi à l’amélioration des produits, autant qu’à challenger les marques dans leur communication. C’est donc un adepte d’une conversation permanente marque/ consommateur, une conversation où la marque n’adopte pas une position dominante ou
paternaliste, mais une position d’égal à égal, en faisant preuve d’empathie et de compréhension vis-à-vis de ses besoins. Une conversation où le storytelling doit laisser la place à un discours franc et transparent.
Le Vigi-Shopper diffère du Slow-Shopper en ce sens qu’il ne recherche pas nécessairement à se connecter à un «tout» à travers son acte de consommation, mais souhaite simplement obtenir de solides garanties, et une écoute auprès de la marque ou de l’enseigne de distribution. Dans sa relation avec les Vigi-shopper, la marque aura tout intérêt à faciliter l'acte d'achat en donnant les informations les plus pertinentes, les plus claires et les plus rapides possibles, qui permettront ainsi de faire de l’acte de consommation un moment agréable et simplifié.
LE VIGISHOPPERou le watcher
Analyser ses aliments avant de les acheter
Tellspec est un device qui fonctionne comme un Shazam alimentaire : il suffit de le pointer vers un produit pour qu'il indique les résultats de l'analyse spectrométrique de celui-ci. Présence de gluten, de résidus d'arachides, de produits chimiques, composition vitaminique et balance calorique : ce nouveau compagnon shopping livre toutes les informations à connaître avant d'acheter un aliment. Tellspec va plus loin que ses concurrents puisqu'il peut même scanner à travers le verre ou le plastique. Après une campagne de financement réussie sur IndieGogo, les premières livraisons de TellSpec sont prévues pour août 2014.
Canada,
détecté par Julie Rivoire
1
Sonder un fruit pour savoir s'il est bio
Lapka est un petit capteur au design élégant, mi-bois, mi-plastique, qui permet de détecter la présence de particules polluantes sur des fruits et légumes. Il suffit d’enfoncer une petite sonde métallique au cœur d’une pomme pour mesurer son taux de nitrates et savoir si elle été contaminée par des engrais. Lapka est relié à une application iPhone qui révèle alors si l’on est en train de croquer dans une pomme bio, ou non par exemple. Un moyen de concentrer ses achats sur les produits qui ont du sens pour soi dans une optique « bien-être ».
Etats-Unis,
détecté par Jeanne Salvanès
2
Assumer les différences de prix et donner les moyens de comparer
L’enseigne de vêtements outdoor Moosejaw a récemment équipé d’iPad les vendeurs de ses magasins. L'objectif : permettre aux clients de comparer avec les vendeurs les prix en ligne. Si le client relève un prix plus bas ailleurs pour un même article, le vendeur est autorisé non seulement à s’aligner sur le prix, mais aussi (pour tout article supérieur à 100 dollars) à créditer le compte fidélité du client de 1000 points. Une "innovation" qui instaure un climat de confiance et de totale transparence avec les consommateurs, propre à les rassurer dans leurs actes d'achat.
Etats-Unis,
détecté par la Rédaction
3
Obtenir les conseils de sa communauté avant d'acheter
Rompus aux achats sur Amazon où ils peuvent consulter les commentaires clients pour les aiguiller dans leurs achats, les internautes font davantage confiance à une communauté - fût-elle anonyme - qu'au discours bien rôdé d'un vendeur. TokyWoky est une solution qui permet à n'importe quel site de vente d'incorporer un aspect communautaire : une petite fenêtre s'ouvre en bas à droite de la page sur laquelle le visiteur demande instantanément leur avis aux autres visiteurs connectés. Le vendeur peut également participer à la conversation et gérer le tout via une interface de modération qui lui permet en outre de récompenser et de motiver les visiteurs les plus actifs.
France,
détecté par Germain Paul-Petit
4
Répondre aux demandes clients sur les réseaux sociaux
L’entreprise américaine Best Buy a développé un système exclusif de relation client basé sur son fil twitter. La @twelpforce, composée de vendeurs volontaires, s’emploie à répondre à toutes les demandes clients via le compte du même nom, où plusieurs employés pourront s’emparer des questions pour y répondre quasi instantanément. Un système qui rassure les clients en mettant à leur disposition un système d’écoute rapide et efficace, et qui a également la vertu de reserrer les liens entre les employés des magasins tout en développant leurs connaissances sur les produits.
Etats-Unis,
détecté par la Rédaction
5
WALK THE TALK
LE VIGISHOPPER
1. Et si l’enseigne développait sa propre solutiondigitale de vérification des allégations santé etenvironnement? Une appli qui fonctionnerait aussibien en magasin qu’online ?
2. Comment faire de ses clients les plus engagés desexperts auprès des autres clients, capablesd’intervenir pour les conseiller, les orienter, etc.?
3. Et si les forces de vente intégraient et portaientune stratégie de transparence ?
LE SLOWSHOPPERou le care shopper
Consommateur amoureux des petits producteurs, le
Slow-shopper utilise les circuits courts pour
s’approvisionner et s’implique dans le choix de ses
produits afin de préserver l’économie locale,
l’environnement, et certaines formes de traditions
liées au savoir-vivre.
2.2
Qu’est-ce qui vous séduit le plus chez une enseigne ? – Son soucis du local et de
l’environnement, elle s’engage !
En général, lorsque vous avez un coup de cœur shopping c’est dû à ? – L’origine
locale, artisanale du produit.
EXCITATIONSTABILITE
INDIVIDU
& MOI
RELIANCE &
COLLECTIF
loyal
protégeant
l’environnement
modéré
humble
indulgent
autodiscipline
réciprocité
large d’esprit
honnêteté
justice
égalitéacceptant
sa part
dans la vie
curieux
influent
liberté
indépendant
ambitieux
audacieux
orienté vers le
succès
vie excitante
plaisir
autorité
aimant la vie
se faire plaisir
richesse
connaissance
respect de la
tradition
vie privée
sécuritépréservant
son image
Vigishopperle watcher
Slowshopperle care shopper
Altershopperle norm-core
Socialshopperl’influenceur
Emoshopperle whaou addict
Shopper en quête de reliance, le Slow-Shopper est celui que l’on pourrait qualifier de plus «bobo», au sens où il croit dans le commerce de proximité, fait preuve d’empathie vis-à-vis de la cause des petits producteurs, élabore ses achats de façon scrupuleuse afin de respecter un certain nombre de principes environnementaux et sociaux, sans pour autant envisager de dimension militante dans cette action. Pour lui, la consommation fait partie de la vie courante, et ce sont les petits gestes du quotidien qui peuvent changer les choses. C’est un consommateur sensible aux enjeux de « déconnexion », aux enjeux de la « sharing economy », et qui prend plaisir (il s’en donne les moyens) à faire son marché ou à chiner sur une brocante car les produits qu’il y trouve lui paraissent avoir plus de sens, lui paraissent témoigner d’une histoire et posséder un supplément d’âme. C’est un consommateur sensible aux causes du développement durable, en quête de lien, à la fois de lien social, mais surtout de lien avec un « tout » global, avec une entité collective. En ce sens, son acte de consommation constitue pour lui un moyen de signifier son appartenance à une communauté de consommateurs avertis et informés (plutôt CSP+), mais surtout au-delà : à une culture, voire à une planète.
Il ne cherche ni garanties, ni transparence : il est en quête de sens.
Afin de séduire le Slow-Shopper, les marques et les enseignes peuvent proposer de transformer l’acte d’achat en acte « zen » de déconnexion, à l’instar de ce qu’a mis en place Selfridges en proposant un «sas de décompression» où le consommateur abandonnait son portable avant de rentrer dans le magasin. L’idée : ralentir et faire de son séjour en boutique un moment de sérénité. De la même façon que pour le Vigi-Shopper, la mention des provenances des produits peut également constituer un atout de transparence important pour le Slow-Shopper, surtout quand elles démontrent une origine locale ou attestent d’un « made in France ».
LE SLOWSHOPPERou le care shopper
Commander la cueillette de ses fruits et légumes
Les fermes de Lufa est un concept québécois qui propose aux consommateurs de s'approvisionner grâce à un abonnement à un "panier" de fruits et légumes frais cultivés sur les toits de Montréal. Le consommateur se rend sur le site internet où il est informé des points de "cueillette" situés à proximité. Puis il choisit les fruits et légumes de saison qui l'intéressent. Ceux-ci sont ensuite récoltés en fonction de sa commande, puis livrés au point de retrait qu'il aura choisi : son bureau, son club de sport ou un café. Un concept dérivé de celui des AMAP qui introduit une dimension digitale (le choix des produits), ainsi qu'un engagement autour de l'agriculture urbaine et locale.
Canada,
détecté par La Rédaction
1
Relire les Misérables dans une file d’attente
L'éditeur thaïlandais A Book et son agence de pub ont eu une idée de génie : créer le premier ticket de file d'attente qui fait aussi roman. Pour patienter intelligemment. Baptisés « Enjoy the Wait », ces tickets numérotés, en plus de votre ordre de passage, affichent un extrait de roman dont la longueur dépend de l'attente estimée : une courte nouvelle pour les petites files d'attente, le chapitre intégral d'un roman pour les plus longues. Evidemment, ça peut donner des tickets un peu encombrants, mais cette idée pourrait révolutionner le livre en redonnant aux petits créneaux de temps libre une nouvelle valeur.
Thaïlande,
détecté par Lorenzo Soccavo
2
Proposer de faire silence pour payer moins cher
Alors qu'en Israël, un restaurateur propose 50% de réduction sur la note si les clients éteignent leur téléphone, c'est à Brooklyn que le silence s'impose comme un art de vivre. Au restaurant Eat, dans le quartier de Greenpoint, le patron des lieux impose une fois par semaine un silence quasi-religieux à ceux qui viennent découvrir ses menus bio et locaux. Interdiction de parler, de téléphoner. Les contrevenants à cette règle se verront contraint de finir leur assiette sur un banc à l'extérieur. Dans une volonté de slow, les clients sont invités à se concentrer sur leur assiette plutôt que sur les distractions de l'extérieur. Un silence et une sérénité qui tranchent avec l'agitation new-yorkaise.
Etats-Unis,
détecté par Fanny Bronès / Alexia Maury
3
Faire disparaître les informations superflues
Selfridges, grand magasin londonien, a donné au mouvement anti-pub une application concrète. Dans le cadre d’une opération intitulée « No-noise », tous les logos ont provisoirement disparu de ses étalages, afin de favoriser une expérience de shoping détachée des intrusions publicitaires. La plupart des marques se sont volontiers pliées au jeu. Certaines ont accepté d’effacer une grande partie des étiquettes sur leurs produits (Heinz, Clinique ou Levi’s). D’autres ont carrément supprimé toute forme de reconnaissance visuelle (Lanvin, Paul Smith et McQueen). L’opération a duré deux mois en 2013 mais Selfridges réfléchit à
la rendre pérenne...
TokyWokyRoyaume Uni,
détecté par Benoit Bochu
4
Dédier des boutiques à l’achat sans emballage
Le premier supermarché sans
emballage devrait voir le jour
en Allemagne. Initié par deux
berlinoises, le lieu proposera
la vente alimentaire au poids.
Pour transporter leurs achats,
les clients pourront se servir
de leurs propres récipients ou
utiliser les contenants
proposés sur place. L’idée a
déjà traversé la frontière
puisque que la Recharge, un
concept d’épicerie sans
emballage, a récolté les
financements nécessaires à
son développement sur
KissKissBankBank et ne
devrait pas tarder à ouvrir à
Bordeaux.
MoosejawAllemagne,
détecté par la Rédaction
5
WALK THE TALK
Le Slowshopper
1. Et si l’enseigne permettait une reconnexion directe avec leproduit, sans l’intermédiaire d’un emballage, d’une marqueou d’un environnement de magasin ?
2. Comment créer des espaces et des atmosphères spécifiquesoffrant une expérience d’immersion et/ou de coupure quiinvite à se concentrer sur le moment d’achat et/ou deconsommation ?
3. Comment informer le consommateur sur le process defabrication ? Comment permettre au consommateur d’êtretenu au courant de l’évolution de la fabrication alors qu’onne l’informe généralement qu’au moment de la transaction?
LE SOCIALSHOPPERou l’influenceur
Le Social-Shopper transforme sa consommation
en récit de lui-même, tout en entretenant la
volonté d’apparaître comme expert sur un
segment de consommation donné. C’est un semi-
pro de la conso, amateur de tutoriels qu’il est
capable de créer pour les faire circuler auprès de
sa communauté.
2.3
Qu’est-ce qui vous séduit le plus chez une enseigne ? – Son sens de l’innovation, elle
m’aide à être à l’avant-garde !
En général, lorsque vous avez un coup de cœur shopping c’est dû à ? – L’aspect
innovant du produit.
EXCITATIONSTABILITE
INDIVIDU
& MOI
RELIANCE &
COLLECTIF
loyal
protégeant
l’environnement
modéré
humble
indulgent
autodiscipline
réciprocité
large d’esprit
honnêteté
justice
égalitéacceptant
sa part
dans la vie
curieux
influent
liberté
indépendant
ambitieux
audacieux
orienté vers le
succès
vie excitante
plaisir
autorité
aimant la vie
se faire plaisir
richesse
connaissance
respect de la
tradition
vie privée
sécuritépréservant
son image
Vigishopperle watcher
Slowshopperle care shopper
Altershopperle norm-core
Socialshopperl’influenceur
Emoshopperle whaou addict
Shopper ultra-connecté, engagé dans un récit de production de soi, c'est un consommateur-expert qui cherche la légitimité en tant que spécialiste d'un produit, et part en quête de reconnaissance sur les réseaux sociaux. Ultra-communiquant, il soigne son image, raconte ses achats qu'il met en scène dans des vidéos-tutoriels et cherche à monter en compétence pour développer un savoir-faire unique afin de devenir incontournable. Il est en quête d'accomplissement et de reconnaissance pour son expertise. Pour construire ce « récit », il fait appel à tous les terminaux mobiles qui sont à sa disposition. C’est donc un shopper qui partage en « live » ses coups de cœur et ses avis, directement en boutique. Il fait part de ses commentaires, tant sur ses expériences que sur celles des autres. Early-adopter, il est le premier à faire usage des nouvelles technos connectées, tel que le Tweetmiror, qui lui permettent d’échanger avec ses amis pour choisir un vêtement en direct depuis les cabines d’essayage. Quand il est devant son ordinateur, c’est un féru des ventes privées dont il épluche les pages à la recherche de la pépite dont il sera le découvreur. C’est également un utilisateur des plateformes de crowdfunding car celles-ci lui permettent d’acquérir avant tout le monde, avant même leur lancement sur le marché, des objets
encore exclusifs. Enfin, c’est un shopper qui intervient sur les forums et les blogs, non pas comme le Vigi-Shopper pour pointer une éventuelle irrégularité, mais pour faire des recommandations aux consommateurs perdus. Ce qui compte avant tout pour lui est de faire passer le message de sa parfaite connaissance des sujets, et de pouvoir donner son point de vue en tant qu’expert. En ce sens, il est probablement le meilleur allié des services-conso!
Afin de transformer ce shopper en véritable ambassadeur de leur marque, les enseignes ont tout intérêt à disposer dans leurs magasins des outils technologies les plus récents – sans en faire pour autant une systématique dans tout le magasin –afin d’offrir au social-shopper les moyens technologiques de ses communications. Ce sera également pour lui un critère important de séduction. On pense bien sur au tweetmiror, mais également aux cintres connectés qui affichent le nombre de likes d’un article, aux boutiques où l’on paye avec un avis sur Facebook, etc. Le retail, en devenant un « retail-augmenté », bâtit les ponts entre URL et IRL (In Real Life), que le social shopper saura emprunter.
LE SOCIALSHOPPERou l’influenceur
Aider les internautes à trouver le vêtement de leurs rêves
Where To Get It est une application et un site internet crowdsourcés qui permettent aux internautes de retrouver les vêtements portés par les stars ou trouvés sur les photos d’un magazine. Il suffit de poster sur le site la photo du vêtement repéré. La communauté de fashion addicts indiquera alors à l’internaute auprès de quelle enseigne se procurer le modèle en question. Un système qui permet "aux meilleurs" (ceux et celles ayant fait le plus de recommandations) d'émerger comme des experts. Selon Romain Moyne, fondateur du site : « Beaucoup participent avec la volonté d’apparaître comme les meilleurs. Nos contributeurs recherchent une existence sociale à travers le web ».
France,
détecté par La Rédaction
1
Acheter les produits repérés dans les magazines
The Selectionnist est un site
qui permet aux internautes
ayant repéré un vêtement, un
produit de beauté ou un objet
dans un magazine de
l’acheter en ligne. La lectrice
indique dans un moteur de
recherche la marque du
produit en question, ou
recherche directement par
titre de magazine le produit
qui l’a marqué. Une fois
retrouvé, il suffit de cliquer
pour être redirigé sur des
sites marchands où l’achat
pourra être conclu. Une
plateforme d’aiguillage qui
appuie son business model
sur l’affiliation Un service qui
s’apparente à celui proposé
par l'application Zoomdle.
France,
détecté par la Rédaction
2
Faire vivre ses produits sur Pinterest
Fin novembre 2013, l’enseigne Monoprix «socialisait» ses points de ventes en proposant à ses visiteurs d’épingler – via le réseau social Pinterest – les «5 petites robes noires». Sur chaque article était disposé un flash-code permettant au consommateur d’accéder à l’image du produit on line et de l’épingler sur Pinterest, le diffusant ainsi à sa communauté qui peut « liker» l’image, la transférer, etc. Un dispositif qui rappelle les cintres affichant le nombre de « likes » facebook d’un produit, et bâtissant un pont entre mode digital et monde physique. Monoprix propose également sur sa page les conseils de cinq bloggeuses qui livrent des conseils mode en rapport avec les robes en question.
France,
détecté par la Rédaction
3
Stimuler une communauté avec des Selfies
Fin 2013, Urban Outfitters lançait un nouveau programme de fidélisation fonctionnant sur la base de selfie et photos de consommateurs : FreeMe. UO récompense ensuite avec des réductions les clients qui partagent leur style avec une photo d’eux-mêmes. Le site constitue « un programme de fidélisation d’un nouveau genre », expliquait Frank Conti , le directeur financier de UO. « C'est un programme centré sur une communauté, qui crée du sens, du lien, des interactions. Les consommateurs sont encouragés à partager des photos de produits qu'ils aiment , des images inspirantes ». Une façon pour la marque de créer une affinité durable.
Etats-Unis,
détecté par La Rédaction
4
Exposer "In Real Life" les commentaires des réseaux sociaux
Passionné par les liens entre URL et IRL (In Real Life), le photographe Curro Chozas a créé la première installation de photos et d’œuvres d’art sur les réseaux sociaux. Après avoir photographié ses œuvres exposées dans une galerie de Los Angeles à l’aide d’un iPhone, il a posté les clichés sur Facebook. Dans ce qui constitue la première exposition sur le réseau, les commentaires des œuvres étaient mais largement encouragés. A l’issue de l’exposition URL, l’artiste a ensuite imprimé les commentaires avant de les coller sous les œuvres IRL, dans la galerie, créant ainsi une incroyable ligne narrative faisant indirectement participer les internautes, où qu’ils soient dans le monde.
Etats-Unis,
détecté par Jeanne Salvanès
5
WALK THE TALK
LE SOCIALSHOPPER
1. Comment créer des passerelles URL / IRL sur le point devente pour mêler les commentaires produits trouvés surles réseaux sociaux avec ceux faits par les clients « dans lavraie vie », en magasin?
2. Comment booster une campagne promotionnelle et/oude lancement par des dispositifs de viralité et deparrainage?
3. Comment créer un média crowdsourcé autour de lapromesse de la marque ?
L’ EMOSHOPPERou le whaou-addict
A travers son acte d’achat, l’emo-shopper cherche
à vivre un moment intense, un moment
inoubliable. C’est le consommateur qui voit dans
la consommation une occasion de plaisir et
d’expérience inédite, riche en émotions.
2.4
Qu’est-ce qui vous séduit le plus chez une enseigne ? – Son originalité, elle me fait vivre
de bons moments !
En général, lorsque vous avez un coup de cœur shopping c’est dû à ? – L’effet
« WOW » que le produit m’a procuré.
EXCITATIONSTABILITE
INDIVIDU
& MOI
RELIANCE &
COLLECTIF
loyal
protégeant
l’environnement
modéré
humble
indulgent
autodiscipline
réciprocité
large d’esprit
honnêteté
justice
égalitéacceptant
sa part
dans la vie
curieux
influent
liberté
indépendant
ambitieux
audacieux
orienté vers le
succès
vie excitante
plaisir
autorité
aimant la vie
se faire plaisir
richesse
connaissance
respect de la
tradition
vie privée
sécuritépréservant
son image
Vigishopperle watcher
Slowshopperle care shopper
Altershopperle norm-core
Socialshopperl’influenceur
Emoshopperle whaou addict
L'Emo-Shopper est un consommateur à la recherche de nouvelles sensations, friand des expériences de shopping « augmentées », des expériences d'achat décalées qui lui permettront de vivre une expérience inédite. C’est le consommateur fan de la boutique Burberry londonienne qui offre une nouvelle façon de faire ses achats avec des hologrammes. C’est le consommateur qui recherche des boutiques-univers qui l’immergent dans un monde bien loin de son quotidien, à l'image de ce qui a été fait au nouveau centre Beaugrenelle pour le Noël 2013 où les visiteurs étaient invités à prendre le contrôle des mouvements d'un TeddyBear virtuel. C’est le consommateur qui recherche les pop-up stores comme expériences de consommation éphémères. C’est celui encore qui va chercher des nouveaux moyens de paiement (payer avec un sourire par exemple, comme cela c’est déjà vu dans des opérations de communication). En bref, c’est un shopper en quête de sensations et de quelque chose de remarquable à raconter ensuite. En ce sens, c’est un hédoniste de la consommation : ce qui l’intéresse c’est avant tout de prendre du plaisir dans son acte d’achat, de vivre une aventure, d’être surpris, et de créer ainsi avec une enseigne ou une marque un lien à travers cette expérience partagée.
C’est un shopper souvent en quête de renouveau, qui apprécie les occasions que lui donnent les marques de s’écarter des sentiers battus.
L’Emo-Shopper est un très bon ambassadeur pour une marque ou une enseigne, si celles-ci lui ont permis de vivre un moment agréable ou inédit. Il est donc tout à fait capable de partager largement le récit de son expérience. Mais à la différence du Social-Shopper, il ne recherche pas à prendre position en tant qu’expert et ne s’intéresse pas tant aux produits ou aux services en tant que tels qu’aux « à côtés » qui lui feront avoir « un effet wow ». Ainsi, les enseignes pourront s’appuyer sur lui dans leur communication à condition de savoir créer en magasin des « à côtés » déclencheurs de « wow », soit par un merchandising et une mise en avant des produits inédites et remarquables (qui seront autant de bonnes occasion de rentrer dans le magasin), soit en proposant de vivre des expériences transgressives (via des images provoquantes dans un message de communication par exemple), ludiques (via les mécanismes de gamification) et/ou technologiques, de préférence de façon immersive.
L’ EMOSHOPPERou le whaou-addict
Regarder une vidéo et acheter la tenue du héros
Lancée en 2010, la
plateforme Nowness
(propriété de LVMH) a
récemment introduit une
nouvelle expérience d'achat,
à travers des vidéos
« shoppables ». Des
vêtements de luxe sont
présentés dans des courts-
métrages. Dès que le
spectateur repère une tenue,
il peut activer la fonctionnalité
click-to-buy: cela ne perturbe
pas le visionnage et remplit
son panier avant de le
rediriger vers le site de la
marque ou le magasin le plus
proche.
France / Royaume-Uni,
détecté par Noélie Viallet
1
Faire du shopping 100% automatisé
Hointer, une startup de Seattle, a ouvert début 2013 une boutique-test dédiée aux hommes qui permet de choisir visuellement son jean, puis d’obtenir celui à sa taille et de l’acheter... le tout sans avoir de contact ni avec un vendeur, ni avec un caissier. Le consommateur n’a qu’à scanner l’étiquette du jean exposé en utilisant l’application dédiée. Il indique ensuite sa taille et la couleur désirée, et reçoit une notification l’invitant à se rendre dans une cabine d’essayage. L’information est envoyée au système central, qui en notifie le service des stocks. Après avoir essayé le jean, il peut aller l’acheter à l’une des caisses automatiques…
Etats-Unis,
détecté par Laura Gadoury
2
Choisir sa voiture sur un site de rencontres
Pour beaucoup, une voiture est un véritable partenaire avec lequel on traverse la vie. Son choix est important. Le constructeur allemand Volkswagen a lancé un site original surfant sur cette idée, un site dont l'esthétique et les fonctionnalités ne ressemblent ni à un site de e-shopping traditionnel, ni à un comparateur de prix, mais à un site de rencontres amoureuses ! Il propose en effet aux internautes de trouver leur « perfect match » en fonction de la couleur, des options disponibles, de son budget, etc. Et contrairement aux autres sites de rencontre, il y a peu de chances d’être déçu en rencontrant sa date pour de vrai...
Allemagne,
détecté par la Kevin Freyss
3
Recréer une atmosphère de magasin pour les achats en ligne
Myulezak est une application créer pour Chrome (le navigateur de Google), afin d’accompagner les consommateurs de e-commerce dans leurs expériences d’achat. Partant du constat qu’un achat en ligne manque de saveur car il manque à cet achat une dimension « expérience », Myulezak propose un module qui permet de recréer l’atmosphère sonore de son magasin ou des grands centres commerciaux (pour l’instant uniquement des malls américains). Une façon de redonner des lettres de noblesse et une dimension hédoniste à ce qui reste bien souvent un achat fonctionnel sans plaisir.
Etats-Unis,
détecté par Vincent Opoix
4
Siroter un expresso tout en faisant réparer son vélo
Look Mum, No Hands est le
premier vélo-café entièrement
dédié à l'univers du deux-
roues. Ouvert à Londres, ce
bar propose une ambiance
faite de jantes pendues au
plafond et de selles
accrochées derrière le
comptoir. L’intérêt est qu’on
peut y boire un thé tout en
achetant un nouveau guidon.
A côté du bar, un atelier de
réparation s'occupe de
bichonner le vélo des clients.
Le phénomène des vélo-
cafés n'en est qu'à ses
balbutiements mais en
France, il existe déjà le Café
Vélo à Grenoble ou
la Bicycletterie à Lyon.
Royaume-Uni / France
détecté par Mailys Gervais
5
WALK THE TALK
L’EMOSHOPPER
1. Et si les points de vente devenaient des lieux hybrides mêlant l’expérience de vente à une autre expérience in store?
2. Comment rendre plus chaleureuse et tangible l’expérience d’achat on line?
3. Et si l’utilisation d’une vraie innovationtechnologique propre à un secteur pouvaitchanger l’expérience d’achat?
L’ALTERSHOPPERou le norm-core
L’Alter-Shopper est un consommateur féru des
circuits alternatifs. Adepte des FabLabs et du DIY
comme moyens de contourner la consommation
de masse, il voit dans la sharing economy un
mode de vie à part et une alternative séduisante.
2.5
Qu’est-ce qui vous séduit le plus chez une enseigne ? – Sa simplicité, elle optimise mon
temps et mon argent !
En général, lorsque vous avez un coup de cœur shopping c’est dû à ? – Un besoin
particulier, j’ai rarement de coup de cœur shopping.
EXCITATIONSTABILITE
INDIVIDU
& MOI
RELIANCE &
COLLECTIF
loyal
protégeant
l’environnement
modéré
humble
indulgent
autodiscipline
réciprocité
large d’esprit
honnêteté
justice
égalitéacceptant
sa part
dans la vie
curieux
influent
liberté
indépendant
ambitieux
audacieux
orienté vers le
succès
vie excitante
plaisir
autorité
aimant la vie
se faire plaisir
richesse
connaissance
respect de la
tradition
vie privée
sécuritépréservant
son image
Vigishopperle watcher
Slowshopperle care shopper
Altershopperle norm-core
Socialshopperl’influenceur
Emoshopperle whaou addict
Shopper qu’on ne verra que rarement faire du shopping, l’Alter-Shopper est un consommateur plongé dans une forme de paradoxe. Cherchant à se tenir à l’écart du monde de la consommation qu'il juge un peu trop matériel, il ne peut néanmoins sortir du circuit consumériste : il voyage (mais en coach-surfing), il s'habille et s'équipe auprès des enseignes les plus classiques (mais limitera autant que possible ses possessions matérielles), etc. Ce n'est donc pas un ascète ou un individu qui se positionnerait de façon radicale contre la consommation, mais un consommateur moins fan de shopping que les autres, qui estime que nos biens nous enchaînent un peu trop et que (sans y renoncer) il convient de s'alléger. C’est un consommateur pour qui acheter ne relève donc pas d’un plaisir particulier mais véritablement d’une nécessité et d’un besoin immédiat. Basculant entre besoin à satisfaire et volonté de s’en affranchir, il s’avère difficile à toucher et à appréhender car il ne donne que peu de prise aux discours publicitaires classiques.
L’attitude de l’Alter-Shopper désigne également celle de tous les individus qui, adeptes des Fablabs et du DIY, se forment aux métiers de l’artisanat 2.0. Les « makers », ces individus
connectés utilisateurs d’imprimantes 3D collaboratives, sont en effet en train de révolutionner les circuits de production et de distribution en relocalisant la fabrication, grâce à des outils et des ressources mis à leur disposition par leur communauté via des sites collaboratifs. Ce sont des individus créatifs qui n’attendent pas un changement top>down – c’est-à-dire qui viendrait des structures institutionnelles ou économiques classiques, et qui revendiquent leur indépendance. Pour toucher ces consommateurs, les marques et les enseignes devront veiller à faciliter l’acte d’achat au maximum, et en le concentrant sur sa partie strictement fonctionnelle. L’achat en ligne correspond bien aux usages de ces Alter-Shoppers, et de nombreux ponts sont possibles entre la boutique physique et la e-boutique. Lorsqu’il s’agit du magasin, les enseignes veilleront également à construire des parcours d’achat simples et rapides où la communication se focalise sur le vrai bénéfice client, en parlant du produit et non des expériences (d’usage ou d’achat) qui l’accompagnent.
L’ALTERSHOPPERou le norm-core
Mobiliser sa communauté pour soutenir les commerces du quartier
Le concept Carrotmob
propose aux consommateurs
de « faire du sens avec leurs
dépenses » en réalisant du
crowdbuying de masse. En se
mobilisant en ligne, des
groupes se créent autour
d’une initiative (locale bien
souvent) : soutenir un
restaurateur en allant dîner
dans son restaurant par
exemple, parce que celui-ci
envisage de s’équiper d’un
système de recyclage de ses
huiles mais qu’il lui manque
de la trésorerie… L’idée est
de montrer qu’il existe une
demande du marché pour
l’intérêt général et le
développement durable.
dans le monde,
détecté par la Rédaction
1
Solliciter un inconnu pour faire son shopping à l’étranger
WorldCraze est une
plateforme de crowdshopping
qui permet de solliciter une
communauté de voyageurs
pour acheter à l'étranger un
produit introuvable dans son
pays, ou pour bénéficier d'un
tarif ou d'un taux de change
avantageux. Il suffit de poster
une annonce sur le site en
décrivant le produit recherché
(une tablette dernier cri made
in Tokyo par exemple) et
d'attendre qu'un globbe-
trotteur se propose de
l'acheter sur place et de le
ramener dans ses bagages.
L'argent sera débloqué au
moment de la remise en main
propre.
France,
détecté par Fanny Bronès
2
Vendre des prototypes en magasin, hors commerce habituel
Néoshop est la première
boutique d’Europe permettant
aux jeunes startups de tester
leurs produits auprès du
grand public. La boutique
propose à l'achat des produits
tout juste sortis des ateliers
de prototypage. C'est une
sorte de "Fablab" du
marketing et de la distribution.
Néoshop considère en effet
que plus un produit est
innovant et avant-gardiste,
plus son accès au marché est
complexe. La boutique vise à
aider les start-ups à mieux
comprendre leurs clients en
testant la mise sur le marché.
Une façon également pour les
acheteurs de sortir de la
consommation routinière.
France,
détecté par La Rédaction
3
Construire ses meubles en open-source
OpenDesk est une plateforme
web qui propose des plans de
meubles dessinés par des
designers ainsi que des
instructions pour les monter,
le tout en licence libre. Il suffit
d'acheter les matières
premières chez l'ébéniste du
coin (recensé sur le site) et
de se retrousser les
manches. Les moins
bricoleurs peuvent choisir une
option plus coûteuse et se
faire livrer l'intégralité les
éléments pour monter le
meuble. Un principe DIY qui
se vante de réduire les
émissions de CO2 en
réduisant le transport des
meubles fabriqués à l'autre
bout du monde...
Royaume Uni,
détecté par Julie Rivoire
4
Privilégier le partage à l’achat
« Pourquoi acheter ce que vous pouvez partager ?»Telle est la philosophie de Yerdle. Lancée en novembre par une start-up basée à San Francisco, l'application invite ses utilisateurs à économiser de l'argent tout en réduisant leur empreinte écologique. La recette est simple : optimiser l'usage de ce qu'on possède en le prêtant aux autres tout en bénéficiant des objets possédés par sa communauté. Des vêtements, des appareils ménagers, des moyens de transport...tout ce que l'on peut posséder. Une forme de shopping en ligne, mais gratuit. L'un des fondateurs, ancien activiste écolo, pense qu'une telle démarche permettra de limiter le gaspillage et de sensibiliser chacun sur son empreinte écologique.
Etats-Unis,
détecté par Guislain Perez
5
WALK THE TALK
L’ALTERSHOPPER
1. Et si l’enseigne produisait les moyens de répondre au« juste besoin », quitte à proposer au consommateur deco-construire lui-même ses produits ?
2. Pourquoi ne pas imaginer de faciliter l’achat de petitesquantités à l’international pour des modèles quin’existent qu’à l’étranger, mais qui correspondent aumême univers que celui de la marque ?
3. Pourquoi ne pas proposer une solution hybride dans sesoffres qui intègre dès l’achat, la location ou le partage,afin de capter les altershoppers?
INSPIRATIONLe mot de la fin…
3
SOPHIE LUBETDirecteur du Salon EQUIPMAG 2014
Nous annoncions il y a 2 ans la Révolution Shopping. Cette
révolution à bien eu lieu, au-delà des clivages du ON et du
OFF-LINE. La convergence est ainsi devenue le nouveau
maître mot du « Commerce Ré-inventé ». C’est en étant à
l’écoute des communautés de shoppers, et dans une
approche résolument unifiée, que le commerce trouvera ses
solutions gagnantes, avec le magasin au centre de ses
stratégies.
«
»
SONDAGEPhotographie et analyse des attentes
des français en termes de shopping
4
M
E
T
H
O
D
O
L
O
G
I
E
Sondage réalisé par
Echantillon de 1008 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe,
d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de
résidence.
Pour cette taille d’échantillon, la marge d’incertitude est de 2 à 3 points
Echantillon interrogé en ligne sur système CAWI (Computer Assistance for WebInterview)
Le terrain a été réalisé du 23 au 24 avril 2014
OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO20252
Q1 : Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui vous séduisent le plus chez une enseigne ?
Sa sincérité, je peux lui faire confiance
Sa simplicité, elle optimise mon temps et mon argent
Son souci du local et de l'environnement, elle s'engage
Son originalité, elle me fait vivre de bons moments
Son sens de l'innovation, elle m'aide à être à l'avant-garde
Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui vous séduisent le plus chez une enseigne ?
35% 62%
Sa sincérité, je peux
lui faire confiance!
Son souci du local et
de l'environnement,
elle s'engage
Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui vous séduisent le plus chez une enseigne ?
14%
32%
Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui vous séduisent le plus chez une enseigne ?
Son sens de
l’innovation!
7%20%
Son originalité, elle
me fait vivre de
bons moments !12%
26%
Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui vous séduisent le plus chez une enseigne ?
Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui vous séduisent le plus chez une enseigne ?
Sa simplicité, elle
optimise mon temps
et mon argent !
32%
59%
Q2 : En général, quand vous avez un coup de cœur shopping c’est dû …?
à un besoin particulier, vous avez rarement de coup de cœur shopping
à la qualité ou la labélisation du produit
à l’aspect très innovant du produit
à l’origine locale, artisanale du produit
à l’effet « WOW » que le produit vous a procuré
13%
41%
À la qualité ou la
labélisation du
produit.
En général, quand vous avez un coup de cœur shoppingc’est dû ?
À l’origine locale,
artisanale du
produit.
En général, quand vous avez un coup de cœur shoppingc’est dû ?
9%
29%
À l’aspect
innovant du
produit.
11%34%
En général, quand vous avez un coup de cœur shoppingc’est dû ?
A l’effet « WOW »
que le produit m’a
procuré !21%
36%
En général, quand vous avez un coup de cœur shoppingc’est dû ?
À un besoin en
particulier !
46%
60%
En général, quand vous avez un coup de cœur shoppingc’est dû ?
Q1 : Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui vous séduisent le plus chez une enseigne ?
35%
14%
7%
12%
32%
Q2 : En général, quand vous avez un coup de cœur shopping c’est dû ?
13%
9%
11%
21%
46%
PLATEFORME D’INFORMATION CROWDSOURCÉE SUR L’INNOVATION