Etude des mines ancienne (Pb / Ag / Cu) du Warndt du Nord Lorrain, France Essai de chrono-typologie des techniques d'abattage (Antiquité – XIX e Siècle) Mikaël ATTON Equipe Interdisciplinaire d’Etudes et de Recherches Archéologiques sur les Mines Anciennes et le Patrimoine industriel - ERMINA Mots clés : Lorraine – Warndt – Archéologie – Mines – Pb/Ag/Cu – Techniques - Traces Key-Words: Lorraine – Warndt – Archaeology – Mines – Pb/Ag/Cu – Mining technologies - Traces Abstract Study of ancient mines Pb/Ag/Cu of Lorraine Warndt North – France Chrono-typological approach of mining technologies Antiquity – Middle Age The Warndt mining district belongs to the sarro-Lorraine region which forms a homogeneous geological and geographical entity located in the North-Center part of the Moselle Department in France between Saarlouis in the Northwest, Saint-Avold in the South and Forbach in the East. The lead-silver and copper mineralizations are located in the upper Bundsandstein sandstones layers which constitute the main part of the geology of this area. This metallic ore deposit determined very early the setting-up of surface and underground mining works, with shafts or adits, which evolved according to the periods, the technologies, concessions and the nature of the metallic ores which was researched. This paper aims to take back, the researches on this mining district and to realize new investigations at the same time on the outcrops and underground of the more important mining sites, like Grande Saule (Great willow), or Bering Mines, which could reveal ancient mining works. The report is drawing up a current inventory and a detailed history of the researches since the end of the years 1970. Researches in the National Archives, in Moselle, Meurthe-et-Moselle Archives Departments and in the Archives of the French School of Mines, particularly for modern and contemporary periods. Four years of intensive field survey in Northern Warndt allowed collecting now a lot of information and mining traces. About 468 unpublished mining entrances have been located and inventoried in a database what establishes a wide potential of archeological sites in this area. The study of galleries sections, working faces, toolmarks and lamp traces constitutes the third part of this report. Thus, it leans on an original approach of analysis and identification of stoping marks which is abundantly illustrated. Underground, mining exploration and recognitions allowed to observe numerous evidences of works among them a few of them are previous to the appearance of black powder. By comparing the data recently acquired by the archeologists of the Deutsche Bergbau Museum of Bochum, on close mines dated the III th century BC., and observations led inside wide underground networks as Bleiberg or Great Saule Mine, no doubt that there are real similarities both in the layout of the ore deposit and in the morphology of the galleries. The exhaustive inventory of these mining sites: waste deposits, mines entrances, has been edited in a second volume; it contains georeferenced index survey maps, but these will remain unpublished in order to protect the sites. Field prospections and underground investigations have brought elements allowing to understand the organization of these exploitations thorough time and specially to map this mining district, showing the dispersal of sites and their distribution within the geomorphological context. The evolution and the perfection of certain works during the specific so called "Saur period" is a typical example. Warndt underground mines are an exceptional conservatory of marks. Underground landscapes allow redrawing an evolution of technologies over several centuries of history. Their location and the bedrock composition constitute a key factor for heritage conservation.
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Etude des mines ancienne (Pb / Ag / Cu) du Warndt du Nord ...
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Etude des mines ancienne (Pb / Ag / Cu) du Warndt du Nord Lorrain,
France
Essai de chrono-typologie des techniques d'abattage
(Antiquité – XIXe Siècle)
Mikaël ATTON
Equipe Interdisciplinaire d’Etudes et de Recherches Archéologiques
sur les Mines Anciennes et le Patrimoine industriel - ERMINA
- Au XVIe siècle l’orifice mesure en moyenne 1 cm de diamètre sur 1 cm de
profondeur. Ce type se rencontrera jusqu’au milieu du XVIIe siècle où la taille du
trou semble diminuée ;
- A partir du XVIIIe siècle on constate que le trou d’accroche devient plus fin. Un
simple coup de pointerolle suffisait à creuser cet orifice. Il semble qu’à partir de
cette période les crochets de lampe changent de forme et deviennent plus
efficaces à l’accroche de celles-ci. Cette approche reste à confirmer.
De re metallica – Georgius Agricola (1556)
49
Inscriptions, gravures :
Sur le site 2 de Dalem au lieu-dit « Loch », dans une galerie de recherches datée du XVIe
siècle, trois lettres gravées sur la paroi de droite sont visibles. Une à 6 m, une à 12 m et
une à 16 mètres de l’entrée. Il s’agit d’une lettre « L » (fig. AG & AH)). Elles mesurent en
moyenne 7 cm de long sur 10 de haut. Ces lettres sont présentes sur de nombreux autres
sites miniers dans le Warndt. Elles pouvaient soit :
- indiquer les limites de contrats d’abattage,
- ou constituer des repères d’arpentage effectués au fur et à mesure de l’avancement des
travaux (J., Grandemange, 1991, p. 80).
Pour les travaux du XVIIIe siècle on retrouve souvent une grande saignée latérale qui fait
office de repère.
4.4.2 Essai d’analyse chrono-typologique sur les techniques d’extraction
Les recherches se sont concentrées sur quatre critères ou éléments d’analyse distincts.
- Section de galerie
- Front de taille
- Traces d’outils
- Type d’éclairage
Un tableau récapitulatif des travaux miniers a été effectué avec une étude par critère. Le
tableau ci-après nous donne un schéma précis des structures en réunissant les données
des quatre éléments concernés.
50
Niche à lampe de faible diamètre
et lampe à huile
Lampe à huile ou chandelle (à
vérifier)
.
Niche à lampe, chandelle, lampe à
suif
Abattage par deux saignées latérales larges et
par rangées de 3 à 4 keils centrales.
Traces d’outils longues, fines et
désordonnées. Outil : burin à section
ronde et fine, keils à section large et
fine
Niche à lampe, chandelle, lampe à
suif
Quelques niches à lampes.
Apparition des trous d’accroches
pour lampe à potences.
Quelques niches à lampes. Trous
d’accroche pour lampe à potences
.
Période
Front de taille Section de galerie ou puits Traces d’outils Eclairage
Tableau typologique - Techniques d’extraction du minerai dans le Warndt
Protohistoire A déterminer A déterminer A déterminer A déterminer
Antiquité ? Galeries à sections –trapézoïdales à angle arrondi d’un seul côté. Salles à section de
forme ovale très large.
Abattage par position de 3 amorces larges
taillées sur un F.T.de forme ovale, attaque par
Keils.
Traces d’outils longues, larges et très grossières. Emploi du pic court ou burin à section ronde ou carrée
et par keil à section carrée
Et Milieu XIIIe : extraction par pingen (puits
circulaire)
Abattage du filon direct par puits. (A vérifier)
Traces d’outils longues, larges et désordonnées. Outil : burin à section ronde et large (A vérifier)
P. Médiévale
III (XIV-XVe)
Galeries à section carrée de faible hauteur (environ 1,35 m). Fonçage par puits puis
extension par salle et petite galerie.
Moderne (I)
(XVIe)
Percement en deux phases, type sitzort Section trapézoïdale tronquée, faible
hauteur, environ 1,30 m. le plafond est sinueux.
Traces très fines, très courtes et très rapprochées.
Moderne (II)
(XVIIe)
Section trapézoïdale tronquée, hauteur plus haute, environ 1,75 m. le plafond est sinueux.
Percement en deux phases, type sitzort. Première Trace à l’explosif
Traces très fines, très courtes et très rapprochées. Trous de
fleurets (apparition de la poudre)
Moderne (III)
(XVIIIe)
Percement en deux phases, Apparition des grandes salles d’extractions vers 1780.
Premières traces d’explosif.
Section trapézoïdale à angle marqué par une
ligne continue aux 4 angles et à plafond linéaire parfait
Traces : sillons régulier partant du
plafond à la sole. Type Saur (1740) Trous de fleurets (poudre)
Niches à lampes rectangulaires
larges, Trous d’accroches nombreux
Période
1790-1890
Section trapézoïdale à plafond arrondi (1793-96). Section trapézoïdale angle marqué
(XIXe).
Abattage par grande salle à l’explosif (quelque
trace seulement), finition au pic.
Quelque trou de fleurets, Traces courtes
de coup de pic.
Trous d’accroches pour lampe
Rave
Mikaël ATTON, équipe de recherche ERMINA
P. Médiévale I
(IXe ?-XIV
e)
P. Médiévale II
(XIIe - fin XIV
e)
Salles formées par 3 sections de galerie simultanée à section demi trapézoïdale
fortement tronquée d’un seul côté.
Abattage par saignées latérales larges et par rangées de 3 à 4 keils. Amorces d’attaques
(pour keils) au plafond et dans les saignées.
Traces d’outils courtes, fines et ordonnées : pointerolle ou Fimelle,
traces de keil à section large et fine.
Tableau 1 :
51
L’étude par observation des quatre critères de recherches
Section, front de taille, traces d’outils et mode d’éclairage pendant la période Antique :
La section de galerie est trapézoïdale avec un arrondi prononcé d’un seul côté. Les hauteurs
n’excèdent guère les 1 m.
La section du front de taille est de forme ovoïde. L’abattage se faisait, en partie directement sur la
roche et en majeur partie par abattage par keils. En effet, on distingue 2 amorces d’attaque
préalablement taillées et préparées pour l’abattage. Cette technique permettait d’extraire une plus
grande quantité de roche en bloc.
1 m
92
cm
51 cm
30 c
m
90 cm
85
cm
58 cm
Croquis 2 : F.T. Grande Saule, antique,
2014, MA
Croquis 1 : Section Grande Saule, antique, 2014, MA.
Front de taille antique, Grande Saule, 2014, MA, Fig. B
Section de galerie antique, Grande Saule, 2014, MA, Fig. A
52
Ci-dessus, une double section ovoïde avec un Front de taille ovoïde avec, en rouge multiples amorces
d’attaques. Ces doubles sections ovoïdes formeront les nouvelles sections des salles d’extraction.
Ci-dessus, nous pouvons apercevoir la préparation d’une double amorce non encore entamée. Souvent,
ces amorces Jumelles forment la base primitive d’une section de front de taille. Certaines amorces
servaient, au préalable de niche à lampe. Nous avons retrouvé sur les parois les laisses de suif.
1,53 m 30 c
m
1 m
1,45 m
Croquis 3 : section double, Grande Saule,
2014, MA.
Amorces d’attaques antiques, Grande Saule, 2014, MA, Fig. D
Front de taille antique, Grande Saule, 2014, MA, Fig. C
53
Ci-dessus, en rouge les amorces d’attaque taillées pour préparer l’abattage au keils. Sur la photo, à
gauche et au niveau de la mire on aperçoit un front de taille.
En vert, les laisses de pierre calibrées restées en place.
Les traces d’outils sont de section large, longue et homogène. Les sillons partent du plafond à la sole
et peuvent atteindre 1 m de long. Sur certains fronts de taille nous retrouvons des traces de piquage
faites à l’aide d’un pic ou d’un burin. En jaune, sens de progression. F.T à section élargie.
Amorces d’attaques, Grande Saule, 2014, MA, Fig E
Front de taille antique, Grande Saule, 2014, MA, Fig. F
F.T. Traces d’outils
54
Ci-dessus, le niveau supérieur représentant une petite salle. En rouge, la présence de plusieurs fronts
de taille de période ancienne (antique ?). Les travaux ont été décalottés à la base par des travaux
XVIIIe siècle.
Ci-dessous, en rouge vu de deux niveaux avec front de taille.
30 c
m
30 c
m
Front de taille antique, Grande Saule, 2014, MA, Fig. H
Front de taille antique, Grande Saule, 2014, MA, Fig. G
55
Section, front de taille, traces d’outils et mode d’éclairage entre le IXe et la fin du XIV
e siècle :
Ces images appartiennent au Deutches Bergbau-Museum Bochum
Vue d’une zone de pingen. Ce puits obstrué est entouré d’une auréole. Il s’agit d’une halde circulaire
entourant le pingen. En prospection, cet élément est indispensable pour localiser l’emplacement de
puits. En jaune, sens d’avancement, en rouge, le sens de la taille.
La section des puits est généralement de forme circulaire et d’un diamètre de 1 m à 1,20m.
L’abattage se faisait par le fonçage de puits vertical positionné en batterie de 3 à 5 structures espacées
d’1 m environ.
Le but était d’atteindre directement le filon par puits afin d’extraire directement le minerai.
Les traces d’outils sont de taille grossière (à vérifier).
Jusqu’à présent, aucun site de ce genre n’a été découvert dans la région du Warndt. Ces recherches
sont les résultats de recherches menées du côté allemand qui viennent compléter mes recherches sur
l’évolution des techniques dans le Warndt.
Fosse ou pingen, Grande Saule, Fig. J
Deutches Bergbau-Museum Bochum, Fig. I
Deutches Bergbau-Museum Bochum, Fig. L
Fig. K
56
Section, front de taille, traces d’outils et mode d’éclairage entre le XIIe et la fin du XIV
e siècle :
Aucun front de taille n’a été encore découvert, seules les sections sont visibles. La section est semi
trapézoïdale à plafond arrondi. A remarquer le décrochement sur la paroi de droite, il s’agit d’un
négatif de saignées d’avancement latéral qui marque la fin et le début d’une nouvelle saignée qui
repart vers le bas de la paroi.
Ci-dessus, photo d’une galerie à double section. Il s’agit d’une seconde galerie qui reprend en
élargissant la première galerie formant une salle de forme haute, très large, fortement arrondie sur les
côtés latéraux.
1,3
0 -
1,4
0 m
70 cm
Env. 1 m 3
0 c
m
1,60 m
75 cm
1,8
0 m
2,3
5 m
2,30 m Grande Saule, Médiévale, 2014, MA, Fig. N
Croquis 5 : double
section médiévale,
2014, MA
Grande Saule, Médiévale, 2014, MA, Fig. M
Croquis 4 : section d’une galerie médiévale, 2014,
MA.
57
Galerie Nord de la Grande Saule
Sur cette photo, 3 galeries formant une triple section. Les galeries peuvent avoir jusqu’à 4 sections
dans la mine de la Grande Saule. Il s’agit de galeries taillées en va et vient et en quinconce sur une
longueur rectiligne de 100 m environ.
Sur le croquis, nous pouvons constater que ces travaux ont entrecoupé par des travaux de la période
médiévale ainsi que des travaux qui datent du XVIIIe siècle.
En jaune, le sens de progression des galeries
Partie plus ancienne
Partie X
VIII
e siècle
3,50 à 3,70 m
1 m
2,2
0 m
2,8
0 m
50 c
m
1
2
3
Grande Saule, Médiévale, 2014, MA, Fig. O
Croquis 6 : triple
sections, médiévale,
2014, MA.
58
Ci-dessus, mise en place d’amorces
fines pré-taillées dans la roche pour
l’abattage par « Keils ».
L’abattage se faisait par saignées successives demi-circulaires de chaque côté. Sur la photo de dessus
et de dessous, on peut apercevoir des saignées toujours en place (en rouge). La largeur des saignées
peut atteindre 20 cm de large sur toute la longueur de la paroi latérale. L’abattage direct du front de
taille se faisait par rangée de Keils. Ainsi la progression était beaucoup plus importante et plus
efficace. On pouvait détacher de gros blocs de roche complétés d’une progression rapide de la taille.
En jaune, le sens de progression sur 4 phases d’avancement successives.
3,5
0 m
Mode d’abattage par rangées d’amorces fines
1
3
2
Grande Saule, Médiévale, 2014, MA, Fig. S
Grande Saule, Médiévale, 2014, MA, Fig. P
Grande Saule, Médiévale, 2014, MA, Fig. Q
Grande Saule, Médiévale, 2014, MA, Fig. R
59
Exemple d’amorces d’attaques entamées en bleu et Traces de Keils visibles sur les plafonds des
galeries en rouge.
L’abattage par keils venait compléter la phase d’avancé des travaux.
Les traces de keils sont fort nombreuses et bien visibles. On les retrouve surtout au niveau des
plafonds. La section des keils a une forme trapézoïdale. Elles ont un angle de sortie de 5 cm et 2 cm au
niveau du ciseau. La longueur des traces de keils retrouvées en place ont le plus souvent une longueur
d’environ 12 cm (Fig. 9).
On peut constater que les traces laissées par les outils forment des chevrons. Ce style de taille est
caractéristique de la période médiévale.
Traces de keils
positionnées en rangées
de trois
Amorces
d’attaques
entamées
Traces de Keil, Fig. U
Grande Saule, Médiévale, 2014, M A, Fig. T
Croquis 7 : Traces de Keils, 2014, MA.
Grande Saule, Médiévale, 2014 MA,.
60
Ci-dessus Fig. V, traces d’outils rencontrées sur ces types de travaux. La section des traces est fine,
courte et homogène. Elles sont caractéristiques de ces époques. Les outils utilisés sont soit la
pointerolle ou le fimel (burin à section fine), (Fig. 10).
Ci-dessus, en rouge amorce de keils servant de trou d’accroche pour les lampes à graisse.
On pouvait y introduire des supports en bois large supportant une simple coupole en terre cuite. Cette
hypothèse est à vérifier.
Nous avons retrouvé, incrusté dans ces entailles, du charbon de bois très fin. Il pourrait s’agir d’un
autre mode d’éclairage telle que la torche. En effet, cette hypothèse est très plausible car de nombreux
charbons de bois ont été découverts dans les travaux médiévaux sur St Marie-aux-Mines et à Château-
Lambert.
Des niches à lampe sont présentes mais sont limitées en nombre.
Grande Saule, Médiévale, 2014, MA, Fig. V
Grande Saule, Médiévale, 2014, MA, Fig. X Grande Saule, Médiévale, 2014, MA, Fig. Y
61
Section, front de taille, traces d’outils et mode d’éclairage entre le XIVe et la fin du XV
e siècle :
Traces d’outils de section
large, Les Traces sont peu
organisées. Longueur des
sillons : 1 à 18 cm
Sens de progression
Niches à lampes de
sections variées.
Diam : 23 cm
Diam : 10 cm
Galerie de recherche PS 133. Petite Saule, 2013, MA., Fig. Z
PS 133, MA, Fig. AA
PS 133, MA, Fig. AB
PS 133, MA, Fig. AC
95 cm
1,3
5 m
1,15 m
La section est de forme
quadrangulaire (carrée).
Les Traces d’outils sont visibles
sur les parois latérales et dans les
saignées.
Au niveau du front de taille,
seules les traces d’abattage au
keils sont visibles. La roche était
détachée en gros bloc. On peut
observer en bas du front de taille
un laisse de roche avec une
minéralisation de plomb.
30 c
m
Croquis 8 :
Front de taille
XIVe-XV
e s.
2014, MA.
Sur ce front de taille de type ancien, l’abattage se faisait à
partir de 2 saignées latérales (en vert) et par 3 Keils alignés
(en Rouge). Les keils étaient orientés sur plusieurs directions
(en noir) afin d’abattre un maximum de roches.
62
Section, front de taille, traces d’outils et mode d’éclairage au XVIe siècle :
1
2
Traces d’outils de sections fines, courtes
et très rapprochées. Les traces sont
relativement homogènes. Longueur des
sillons : 5 à 15 cm.
L’abattage se faisait en 2 phases (en vert). Le mineur procédait
par la taille d’une amorce centrale de forme pyramidale (en
rouge) pour le fonçage de la première phase.
A partir de XVIe siècle, les trous
d’accroche apparaissent avec l’arrivée
de la lampe à potence (en noir).
Sens de progression (en jaune)
La section est trapézoïdale tronquée avec
un plafond sinueux.
Les hauteurs varient très peu, entre 1,25 m
et 1,35 m.
Au centre, se situe l’amorce d’attaque.
Présence de niches à lampes 10 x 12 cm
Apparition de lettre gravée sur les
parois (définition ci-dessus):
1,2
7 m
89 cm
67 cm
On retrouve des lettres L versées ou
renversées. (Fig. AG & AH).
Gallerie XVIe. Mine du
Irenastollen, lieu-dit : Loch
2014, MA. Fig. AD
30cm
Loch 7, 2012, MA., Fig. AE
Irenastollen, 2014, MA, Fig. AF
Grande Saule, 2012, MA Loch 7, 2012, MA
Croquis 9 :
Front de taille
XVIe s. 2014,
MA.
63
Section, front de taille, traces d’outils et mode d’éclairage au XVIIe siècle :
Galerie de recherche, Mine du Béring, 2013, MA.Fig AI
50 c
m
1,8
1 m
48 cm
78 cm
1
2
La section est trapézoïdale tronquée à
plafond semi rectiligne à angle marqué.
Au centre, se situe une amorce d’attaque.
Présence de niche à lampe : 10x12 cm
L’abattage se faisait en 2 phases en vert,
en jaune le sens de progression. En rouge,
l’amorce d’attaque du front de taille.
Galerie de recherche, Mine du Béring, 2013, MA, Fig AJ Galerie de recherche, Mine du Béring, 2013, MA, Fig. AK.
Les traces d’outils sont pratiquement identiques au
XVIe siècle. Seuls la longueur et leur espacement
changent. Longueur des sillons : 10 à 25 cm.
Les niches à lampe sont de même section qu’au XVIe
siècle. On assiste à un changement de forme et de
section. Elles sont moins nombreuses qu’au XVIe siècle.
Croquis 10 : front de
taille XVIIe s.
2014.Ma
64
Autres Section, front de taille, traces d’outils et mode d’éclairage au XVIIe siècle :
La section est de forme rectangulaire très allongée.
Abattage en 2 phases, en jaune le sens de progression. En rouge, amorces d’attaque du Front de taille.
Les traces de la seconde phase d’abattage sont visibles. On peut constater la morphologie typique de la
paroi en forme d’escaliers mais positionnée latéralement. Ce procédé se retrouve dans les mines du
Thillot (Vosges) et dans les mines de Château Lambert (Haute-Saône).
50 c
m
2 m
65 cm
37 cm
Les traces d’outils sont de section fine,
courte mais plus dispersées.
Une phase de piquetage, en noir, apparait
sur le front de taille. Elle apparait durant la
période du XVIIe siècle.
Il peut s’agir d’une phase évolutive.
Présence de trous d’accroches
Présence d’une niche à lampe de forme
allongée, 10x12 cm.
Mine du Béring, 2013. MA, Fig. AL
Mine du Béring, 2014. MA, Fig. AM
Croquis 11 : front
de taille XVIIe s.
2014.Ma
65
Sections, fronts de tailles, traces d’outils et modes d’éclairages au XVIIIe siècle :
Les sillons laissés par les Traces d’outils évoluent durant la période « SAUR ». Les traces deviennent
plus longues formant des sillons continus partant du plafond à la sole. La section des sillons est plus
large et plus espacée afin d’accroitre l’avancée des travaux.
1
2
Petite Saule secteur 45 de la Mine principale, 2014, MA, Fig. AN
Abattage en 2 phases (en vert), en jaune le sens de
progression. En rouge, l’amorce d’attaque
Front de taille.
30 c
m
75 cm
1,5
1 m
71 cm
La section est trapézoïdale à plafond plat à 4
angles marqués (période SAUR, 1740-1750)
Nombreux trous d’accroche, les niches à lampes
sont en forte diminution. 1 à 3 par galerie sur
une longueur de 30 m.
Petite Saule secteur 4 Mine principale, 2014, MA
Petite Saule secteur 45 Mine principale, 2014, MA
Croquis 12 : front de taille XVIIIe s.
2014.Ma
Fig. AO Fig. AP
66
Autres sections, fronts de tailles, traces d’outils rencontrés au XVIIIe siècle :
Abattage en 3 phases (en gradin) en vert, ce procédé d’avancement se retrouve plus rarement dans les
travaux XVIIIe. En jaune le sens de progression. En rouge, amorce d’attaque double du front de taille.
1,2
4 m
73 cm
64 cm
3
2
1
Petite Saule secteur 45 de la Mine principale, 2014, MA.
1,2
5 m
76 cm
49 cm
Phase évolutive d’un front de taille de style sitzort de la période SAUR. La perfection de la
section et du front de taille suggère que les mineurs étaient, à la base des carriers employés dans
les mines. En effet, la précision de la structure s’apparente plus à des travaux de carrière
(hypothèse de J. Kunzler). A remarquer le détail et la précision de la taille de l’amorce centrale.
30
cm
30
cm
1
2
Front de taille, Petite Saule, 2014, MA.
Croquis 13 : front de taille XVIIIe s. 2014.Ma
Croquis 14 : front de taille XVIIIe s. 2014.Ma
Fig. AQ
Fig. AR
67
Phases d’abattage par grande salle, milieu XVIIIe siècle, période « SAUR »
Galerie XVIe siècle recoupée par des travaux XVIII
e siècle.
Mine du Irenastollen, lieu-dit : Loch 2014, MA, Fig. AS
Mine du Irenastollen, lieu-dit : Loch 2014, MA. Fig. AT
30 c
m
68
Phases d’abattage superposées. Evolution des techniques durant la période « SAUR »
L’évolution et la perfection de ces travaux durant la période SAUR sont un exemple dans le Warndt.
Du côté Allemand, ces travaux sont désignés sous le terme de style « égyptien ». En effet, la photo de
dessous donne un aspect structural s’apparentant à l’architecture égyptiennes.
Mine de la Grande Saule, 2014, MA, Fig. AU
Mine de la Grande Saule, 2014, MA, Fig. AV
69
Dépilage par découpage de compartiments au plafond, milieu du XVIIIe siècle
L’abattage par dépilage s’est généralisé vers la fin du XVIIIe s. (1775-1780). On procédait par
l’abattage de toutes les structures existantes afin d’extraire au maximum le filon restant. Souvent, les
nouvelles structures pouvaient atteindre jusqu’à 15 m de haut et 10 m de large formant ainsi de
véritables salles souterraines aux ramifications complexes.
Mine de la Grande Saule, 2014, MA, Fig. AW
Mine de la Grande Saule, 2014, MA, Fig. AX
70
Sections, fronts de tailles, traces d’outils et modes d’éclairages au milieu du XIXe siècle
Sections, fronts de tailles, traces d’outils et modes d’éclairages au milieu du XIXe siècle
La section est de forme ogivale s’apparentant à la forme d’un œuf. L’abattage se faisait directement au
Front de taille. Celui-ci est plat légèrement incurvé vers l’avant. On peut retrouver des amorces
d’attaque de petites tailles plus ou moins centrées. En rouge, la méthode d’abattage, en jaune le sens
de progression.
Les traces d’outils sont de section
grossière. Il s’agit d’outils de type pic
ou burin à section large.
On retrouve des traces de coup de pic
sur le front de taille. Le pic était de
rigueur durant cette période et servait
aussi à égaliser les parois (Fig. 7).
Les longueurs des traces peuvent avoir
jusqu’à 20 cm.
Les trous d’accroche pour lampe sont
visibles sur les parois. Elles ont une
section plus large qu’au XVIIIe siècle.
52 cm
1,2
0 m
85 cm
30 c
m
Front de taille, Grande Saule, 2014, M,. Fig. AY
Croquis 15 : front de taille XIXe s.
2014.Ma
Traces d'outils, Grande Saule, MA, Fig. AZ
71
Essai de typologie des galeries
Récapitulatif de l’évolution des sections de galeries, des fronts de taille, des traces d’outils et de
l’éclairage retrouvées dans le Warndt du Nord
Période antique
Section de galerie
Période antique
Section de front de taille
Période antique
Double section
Période médiévale, Xe XIV
e
siècle. Phase 1, section galerie
simple
Période médiévale, Xe XIV
e
siècle. Phase 2, double section de
galerie
Période médiévale, Xe XIV
e
siècle. Phase 3, triple section de
galerie
XIVe- XV
e siècle.
Galerie , front de
taille
XVIe siècle.
Galerie, front de
taille
XVIe-XVII
e siècle.
Galerie, front de
taille
XVIIIe au XIX
e
siècle. Galerie,
front de taille
Milieu XIXe siècle.
Galerie, front de
taille
Tableau 2 :
Mikaël ATTON, équipe de recherche ERMINA
72
D’après les premières données recueillies dans le Warndt du Nord, nous livrons une première typologie sur les sections de galeries apparentes dans ce secteur (tableau 2 & 3). Nous avons pu retracer leur section depuis l’Antiquité au XIXe siècle. Bien des phases durant les périodes historiques sont manquantes. Certaines sections sont en cours d’étude comme pour les périodes antique et médiévale. Pour la période antique, nous nous sommes appuyés sur les recherches qui ont été entreprises du côté du Warndt allemand et qui ont été formellement datées de cette période. Pour la période médiévale, les structures sont multiples et diversifiées. Comme pour la période antique, les recherches futures permettront de préciser l’origine de ces travaux. On peut constater que les phases sont évolutives et cohérentes. D’une section de type ovalaire à sole plate, nous passons à une phase plus ou moins carrée pour obtenir une section trapézoïdale d’une grande perfection. A partir du XIXe siècle, la section redevient assez primitive en épousant une forme très arrondie en forme d’œuf. Cela s’explique par l’augmentation de la consommation du minerai durant cette période correspondant à la mise en place d’une politique de fonçage rapide et efficace a contrario de méthodes plus esthétiques…
Front de taille avec
amorce
Période antique (?)
Front de taille avec double
amorces
Période antique (?)
Front de taille
Période fin Moyen-Age
XIVe-XV
e s.
Front de taille
Période moderne
XVIe s.
Front de taille
Période moderne
XVIIe s.
Front de taille
Période XVIIIe s.
Avec phase évolutive
Front de taille
Période milieu
XIXe s.
Tableau 3 :
H : env. : 1 m H : env. : 1 m
H : env. : 1,30 m
H : env. : 1,30-1,40 m
H :
env
. :
1,6
0-1
,80
m
H :
env
. :
1,3
0-1
,90
m
H :
env
. :
1,3
0-1
,90
m
H : env. : 1,20-1,40 m
Mikaël ATTON, équipe de recherche ERMINA
73
En rouge, amorces et en vert, saignées.
L’évolution des fronts de taille semble assez homogène et se caractérise par une phase
d’amorçage avant l’abattage. La mise en place d’amorces se rencontre depuis l’Antiquité.
Elles sont de différentes tailles mais participent à une même logique. Positionnées de
différentes manières sur le front de taille, elles sont les phases primaires d’une attaque
directe de la roche. Les aménagements sont plus ou moins différents selon leur période
d’extraction et selon les besoins. Durant la période médiévale, nous avons découvert des
fronts de taille caractéristiques (croquis 16) dont le mode d’abattage et les traces sont
présentes sur les parois et au toit des galeries. L’abattage se faisait par rangée de 3 à 4
keils (Fig. T, U, BA & 9) alignés au plafond et dans les saignées dont les amorces étaient
préparées par taille fine avant la mise en place de cet outil (Fig. T-U, croquis 7). Le front
de taille découvert à la Petite Saule (fig. Z) s’apparente largement aux traces découvertes
à la Grande Saule, il peut s’agir d’une phase dérivée ou d'une phase primaire.
Période antique (?)
Vers le IIIe siècle
Période médiévale I
XIIe-XIV
e siècle
Période médiévale II
XIVe-fin XV
e siècle
Période moderne I
XVIe siècle
Période moderne II
XVIIe siècle
Période moderne III
XVIIIe siècle, période évolutive
Période
contemporaine
XIXe siècle
Tableau 4 :
Trace de keil retrouvées dans les travaux
XIIIe XV
e siècle
Croquis 16 : Reconstitution d’un front de taille de la
période XIIIe-XV
e siècle. 2014, MA.
Grande Saule, Médiévale, 2014, MA. Fig. BA
Mikaël ATTON, équipe de rehcerche ERMINA
74
Pour les traces d’outils, les phases d’évolution sont identifiables. Elles peuvent changer
et évoluer au niveau des sections durant les périodes.
Ces phases d’évolution font partie d’une culture technique locale.
De l’Antiquité à la période moderne, la niche à lampe est présente dans toutes les
galeries de mines (tableau 5). Les sections des niches à lumière ne changent quasiment
pas jusqu’au début de la période moderne. A partir du XVIe siècle, on voit apparaitre des
formes variées. De formes carrées, triangulaires, rectangulaires versées ou renversées,
elles ont toutes une même fonction, accueillir la chandelle à suif. En effet, les dimensions
sont plus importantes atteignant jusqu’à 30 cm de hauteur. Le mode d’éclairage devient
de plus en plus complexe avec l’arrivée de lampes ou de chandelles plus efficaces.
Evolution des formes de niches à lampe retrouvées dans les mines du Warndt
du Nord, de l’Antiquité au XIXe siècle.
Période antique ( ?) La forme est circulaire pouvant
atteindre un diamètre de 10 à 12 cm
avec une profondeur d’environ 5 cm.
Période médiévale
Du Xe
au XV
La forme et les dimensions restent
plus ou moins identiques à celles de
la période antique.
Formes retrouvées à partir du XIIIe
siècle. Elles sont faites à l’aide d’un
keil pour insérer une chandelle.
Période moderne
XVIe
siècle
Les formes et dimensions sont
quasiment identiques à la période
antique.
Apparition des trous d’accroches
avec l’arrivée de la lampe à potence
au début du XVIe s.
Période moderne
XVIIe
siècle
La forme et les dimensions
changent. Section plus ou moins
triangulaire de 38 cm de haut sur 18
cm de large.
Présence de nombreux trous
d’accroches forme identique au
XVIe siècle.
Période moderne
XVIIIe.
siècle
La forme change et devient de
section rectangulaire versée ou
renversée. Dimension moyen :
13x10 ou 30x15.cm
Présence de nombreux trous
d’accroche. Le diamètre change et
devient plus petit et plus précis.
Période contemporaine
XIXe siècle
Les niches à lampe disparaissent et
laissent place aux trous d’accroche
de taille grossière.
ou
Tableau 5 :
Mik
aël A
TT
ON
, éq
uie
de
rech
erch
e E
RM
INA
75
A partir du XIVe siècle, on voit apparaitre d’autres formes destinées à recevoir un autre
type d’éclairage. Entre le XIIIe et XVe siècle on perçait un trou à l’aide d’un keil (forme
ovale plat) afin d’y introduire des baguettes qui servaient de torches imbibées de
matière inflammable ou une cale en bois fine d’une largeur de 3 à 5 cm afin d’y poser un
simple récipient en terre cuite qui servait de lampe (Fig. Y). C’est deux hypothèses sont à
vérifier. C’est à partir du XVIe siècle que l’on voit apparaitre les trous d’accroche (Fig.
AF) avec l’arrivée des premières lampes à potence plus efficaces à la manipulation.
4.4.3 Chronologie des périodes d’activités minières dans le Warndt du Nord
D’après les données recueillies, un tableau chronologique (tableau 6) a pu être élaboré
grâce aux informations acquises durant les recherches menées depuis 2010 dans le
Warndt du Nord. On peut constater qu’en grande majorité, l’exploitation du plomb et du
cuivre fut intense à partir du début du XVIe siècle. Certaines données historiques et
archéologiques démontrent la présence d’une exploitation remontant à la période
médiévale voire antique mais dont la présence reste à confirmer pour le Warndt lorrain.
D’après les recherches menées entre 1980 et 1995, certaines parties des mines du
Bleiberg et du Castelberg recèlent des informations qui pourraient consolider
l’hypothèse de travaux remontant aux périodes mérovingiennes et carolingiennes.
76
Mine de Guerting, Bois des Trembles
Mine du Bois des Trembles Guerting
Hargarten, Mines du
katzenrech
Hargarten, Mine du
Béring
Hargarten, Mines St
Nicolas
Hargarten, Mines de la
Petite Saule
Hargarten, Mines du
Biguelbusch
Dalem, Mine du village
Dalem, Mines du Loch
Dalem, Mines du Petersberg
Dalem, Mines de
Abraham schleif
Falck, Mines de la
Grande Saule
Rémering, Mines du
Homerich
Berviller- Mines du
Gemeindebuch
Merten, sondages
miniers
Périodes : Antiquité H-Moyen-Age B-Moyen-Age Moderne XVIe
Moderne XVIIe Moderne XVIII
e XIX
e
Ch
ron
olo
gie
des
pér
iod
es d
’acti
vit
és m
iniè
res
dan
s le
Warn
dt
du
Nord
Sit
es m
inie
rs e
t co
mm
un
es :
Protohistoire
Tableaux.6 :
-Activité certaine :
-Activité très probable :
-Activité possible :
Mikaël ATTON, équipe de recherche ERMINA
77
5 Conclusion :
Quatre années de prospections intensives dans le Warndt du Nord ont permis de
recueillir une masse d’informations avec en particulier de nombreuses traces
d’exploitation minière remontant, en grande majorité à la période moderne et
contemporaine. L’inventaire exhaustif des entrées de mines, doublé de reconnaissances
souterraines, ont apportés les éléments permettant d’appréhender l’organisation des
travaux à travers le temps (tableau 6).
L’étude combinée des archives et du terrain a permis d’effectuer le lien avec les anciens
travaux découverts surtout à partir du XVIe siècle. Les traces documentaires sont rares
au-delà de cette période. Nous nous sommes appuyés sur les travaux menés par les
historiens du XVIIIe au début du XXe siècle, par l’équipe de recherche de Jacques Kunzler
et Bernard Hamon et l’équipe du Warndt Allemand dirigée par Gabriele Körlin depuis
2010. A partir de ces informations, nous avons pu identifier des travaux polyphasés
remontant à des périodes plus anciennes que celles mentionnées à travers les sources
d’archives. L’étude de certaines sections de galeries, front de taille, traces d’outils et
méthodes d’éclairage a permis d’évoquer cette hypothèse.
Les mines souterraines du Warndt constituent un conservatoire exceptionnel de traces
d’exploitation minière. Les paysages souterrains permettent de retracer une évolution
des techniques sur plusieurs siècles d’histoire. Leur localisation, la nature de l’encaissant
constitue un facteur essentiel dans la préservation de ces vestiges. Tous ces éléments
font du Warndt un secteur d’étude exceptionnel.
A partir des données récemment acquises par les archéologues allemands du Deutsche
Bergbau Museum de Bochum, grâce aux datations 14C réalisées à partir de boisage et de
céramique datées du IIIe siècle après J. -C., nous avons pu comparer ces données avec
nos propres observations acquises durant ces quatre années.
Sur le terrain, notre travail s’appuie essentiellement sur l’observation et l’analyse des
fronts de taille et des traces.
En janvier 2014, l’inventaire a débuté sur la partie du Warndt du Sud. Les premiers
éléments recueillis sont d’ores et déjà positifs et pourraient apporter d’autres éléments
précieux pour compléter l’histoire des techniques d’extraction minière de cette région.
Une étude plus approfondie sur les périodes anciennes et médiévales devra compléter
nos données par le biais de fouilles programmées. L’enjeu est important. Si les
hypothèses se vérifient, il pourrait s’agir des premières traces d’exploitation minière
authentifiées remontant à l’Antiquité voir même à la période protohistorique dans l’Est
de la France. De ce fait, les recherches devront s’accentuer afin de démontrer un
éventuel transfert des techniques d’extraction avec d’autres sites proches (Grand-Duché
de Luxembourg, massif vosgien…). L’étude géologique et minéralogique en cours
(annexe 3) avec l’université de Lorraine (Laboratoire Géoressources), viendra compléter
les données manquantes au niveau de la formation des gîtes cuprifères et plombifères et
pourra confirmer certaines méthodes et techniques entreprises pour la recherche du
minerai aux différentes périodes de l’histoire des mines du Warndt.
78
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Références bibliographiques :
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86
Annexe 1
Illustrations
87
Pics double (Hautbois), et burin ciseaux plat (Steinberg), période contemporaine (Fig. 7 & 8)
88
Keil et pointerolle période médiévale, découvert durant les fouilles au Bleiberg (Fig. 9 & 10).
89
Extraction par tranchée, flanc ouest de la Petite Saule (Fig. 11 & 12).
90
Salle de la petite mine St Claude, nord-ouest du plateau de la Petite Saule (Fig. 13 & 14).
91
Mur de maintien, période XVIIIe siècle, mine St Claude, Petite Saule (Fig. 15 & 16).
92
Fronts de taille, en haut antique ? en bas protohistorique? Mine St Claude, Petite Saule (Fig. 17 &
18)
93
Galeries de la période médiévale, avancé par saignées, mine de la Grande Saule (Fig. 19 & 20).
94
Galeries de la période médiévale, mine de la grande Saule (Fig. 21 & 22).
95
Travaux avec front de taille période antique ?, entrée de la mine de la Grande Saule (Fig. 23 &
24).
96
Galerie de la période « Saur » XVIIIe siècle, mines de la Grande Saule (Fig. 25).
Petit réseau minier antique ? Site 3 de Dalem (Fig. 26).
97
Galerie antique et Traces d’outils formant une ébauche de saignée, Dalem-Rémering (Fig. 27 &
28).
98
Prospection et découverte de mines dans le secteur de Dalem (Fig. 29 & 30).
99
Mines de l'Irenastollen, travaux XVIe – XVIIe avec reprise XVIIIe siècle. Site du Loch, Dalem (Fig.
31).
100
Sondage de Merten, période antique? (Fig. 32)
Entrée de la mine du Béring, Hargarten-aux mines. Galerie antique ? (Fig. 33 & 34).
101
Puits de la mine St Nicolas, Hargarten-aux Mines, période antique-médiévale reprise moderne
(Fig. 35 & 36).
102
Les opérations de prospection inventaire des mines du Warndt ont bénéficié du soutien des organismes suivants :
Compte tenu de la vulnérabilité des sites mentionnés dans cet inventaire, pour éviter que certaines données ne soient utilisées à
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