CONVENTION ORSTOM-PENARROY A 1980-1983 RAPPORT FINAL ETUDE DE LA REPARTITION DE CERTAINS ELEMENTS MINEURS OU TRACES ASSOCIES AU PLOMB ET AU ZINC DANS LES GISEMENTS POLYMETALLIQUES DES ANDES PERUVIENNES -0- Pierre SOLER Chargé de O.R.S. T.O.M. PARIS 1984
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Etude de la répartition de certains éléments mineurs ou ...horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers15-11/41868… · autonome sous tutelle du Ministère Péruvien
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CONVENTION ORSTOM-PENARROYA
1980-1983
RAPPORT FINAL
ETUDE DE LA REPARTITION DE CERTAINS ELEMENTS MINEURS
OU TRACES ASSOCIES AU PLOMB ET AU ZINC
DANS LES GISEMENTS POLYMETALLIQUES DES ANDES PERUVIENNES
-0-
Pierre SOLER
Chargé de R~herche
O.R.S.T.O.M.
PARIS 1984
SOM MAI R E
INTRODUCTION - OBJECTIFS SCIENTIFIQUES ET CADRE INSTITUTIONNELDU PROGRAMME
CHAPITRE 1 - DEROULEMENT DES TRAVAUX
1.1. Echantillonnage1.2. Analyses1.3. Etude métallogénique des gisements1.4. Interprétation des données analytiques1.5. Commentaires
CHAPITRE II - CADRE METALLOGENIQUE : SYNTHESE SUR LA GITOLOGIEDU Pb-Zn DANS LES ANDES PERUVIENNES
614171819
II.1. Données sur les productions de Pb-Zn au pérou 21Il.2. La province polymétallique péruvienne 26Il.3. Gîtologie
Il.3.l. Les gisements stratiformes dans les sériescarbonatées 28
- A Les gisements stratiformes du groupe Pucara 28- B Les gisements stratiformes de la form ation Santa 32- C Le gisement de Cercapuquio 35
Il.3.2. Les gisements hydrothermaux liés au magmatismetertiaire
- A • Morphologie des gisements 37- gisements filoniens- gisements pyrométasomatiques- le gisement de Cerro de Pasco- le gisement de Colquijirca
- B Associations minérales {minerais et gangues} 40
Il.3.3. Le district de Hualgayoc-Sinchao 42
Il.4. Synthèse et commentaires 43
CHAPITRE III - DISTRIBUTION DES ELEMENTS MINEURS ET TRACESINTERPRETATIONS
III.l. Méthodes utilisées et commentaires
III.2. Distribution des oligo-éléments liés au Zn : Cd, ln, Ge,Ga 46
III.2.1. Cadmium et Indium 50III.2.2. Gerrnaniurn 59III.2.3. Gallium 63
III.3. Distribution de l'Argent 65
III.4. Distribution du Bismuth 69
III.5. Données sur d'autres élémentsIII.5.!. Selenium 72III.5.2. Thallium 73III.5.3. Mercure 73III.5.4. Etain 75
IV.l. Synthèse gîtologiqueIV.2. Influence du facteur températureIV.3. Influence de l'encaissant
EPILOGUE
BIBLIOGRAPHIE
75767677
788283
85
88
- 3 -
LISTE DES ILLUSTRATIONS
FIGURES
1 Zones à échantillonner (projet initial)2 Zones échantillonnées3 Carte de situation des principaux gisements de Pb-Zn-Ag4 La province polymétallique péruvienne. Carte au 1/10.000.0005 Situation des gîtes stratiformes du groupe Pucara6 Situation des ~îtes stratiformes de la formation Santa7· Coupe paléogeographique du Crétacé8 Diagramme Zn - Cd/Zn9 Diagramme Zn - In/Zn
A Campagnes d'échantillonnage <Juin 1980-Avril 1983) 11B Liste des gisements et indices échantillonnés 12C Méthodes analytiques utilisées 15D Principales mines de Pb - Zn - Ag du pérou (productions 1982) 22E Production 1982 : pourcentage par zones géographiques 25F Production 1982 : pourcentages par types de gisements 25G Analyses moyennes des minerais par gisement 47H Composition des concentrés de Zn 51
- 4 -
INTRODUCTION.
Objectifs scientifiques et cadre institutionnel du projet.
L'objet scientifique central du projet était l'étude des distributions d'un
certain nombre d'éléments mineurs et traces (Ag, Bi, Cd, In, Ge, Ga, Co, Ni,
Hg, Se, Te, Tl, Sb, As, Mn, Mo, W, Cu, V et Au) dans les gisements et indices
de Pb-Zn des Andes Péruviennes entre 7° et 14° de latitude S.
Plus précisément, il s'agissait de tenter de corréler ces distributions
géochimiques avec les caractéristiques des gisements, c'est-à-dire leur position
géographique, leur type métallogénique, l'âge et la nature de leur encaissant,
l'époque de mise en place des minéralisations, le chimisme et l'âge des roches
intrusives associées (s'Il y a lieu), les associations minérales, ...
Dès le début du projet, le problème inverse était posé, a savoir analyser
dans quelle mesure la connaissance du spectre des éléments mineurs et traces
dans un gisement ou un indice de Pb-Zn permettrait, en l'absence d'évidences
de terrain claires, de déterminer à quel type appartient le gisement ou l'indice;
ceci est évidemment essentiel dans la mesure où J'on peut par ce biais faire
des hypothèses sur la géométrie du gisement et/ou sur la distribution des gisements
au sein d'un district et donc orienter les travaux d'exploration ou de recherche
de prolongements.
Parallèlement, le développement du projet supposait la réalisation d'un
inventaire des gisements et indices de Pb-Zn du Pérou, inventaire qui finalement
n'a pas pu être exhaustif (voir Chapitre I) mais qui constitue tout de même
un apport certain de notre travail.
Ce projet s'est déroulé dans le cadre d'une double convention:
- une convention (1980-1982, prolongée de fait jusqu'en 1983) entre la
S.M.M. de Peiiarroya et l'ORSTOM, Pejiarroya prenant à sa charge l'ensemble
des analyses (2.000 prévues - 1.500 environ 'réalisées) et donnant un appui suppié
mentaire à travers des missions et des crédits pour la fabr ication des lames
minces et sections polies, l'ORSTOM prenant à sa charge l'ensemble des travaux
de terrain, de laboratoire (autres que analyses) et d'interprétation des résultats.
- 5 -
- un convention (l980-1983 - non renouvelée depuis) entre l'ORSTOM et
l'Instituto Geologico Minero y Metalurgico (INGEMMET) du Pérou, organisme
autonome sous tutelle du Ministère Péruvien des Mines et de l'Energie, chargé
de la carte géologique, de l'inventaire minier et de la prospection à échelle
nationale pour le compte de l'Etat Péruvien.
Dans le cadre de cette double convention, les résultats scientifiques
obtenus sont propriétés des trois partenaires. Les motivations de ceux-ci étaient
au départ assez différents : pour Pejiarroya, qui a lancé l'idée de ce projet
et l'a proposée à l'ORSTOM vers la fin de 1979, il s'agissait d'une part de trouver
à très court terme de nouveaux approvisionnements en, In, Ge, (ce d'autant
plus qu'il y avait crise sur le marché du Germanium en 1980, pas manque d'appro
visionnements), d'autre part à moyen terme de détenir des clés métallogéniques
et géochimiques pour orienter ses recherches ou ses prises de participation au
pérou. Pour l'ORSTOM,· il s'agissait d'approfondir J'aspect métallogénique de
ses recherches au Pérou, avec pour base l'acquit des nombreux et importants
travaux de géologie régionale réalisés dans les années antérieures. L'idée d'une
étude de la province polymétallique du pérou Central avait d'ailleurs été émise
à l'ORSTOM dès 197) mais n'avait pu être concrétisée faute de moyens et de
partenaires. Il ya donc eu une claire convergence d'intérêts (même si parfois l'éclai
rage des problèmes a été assez différent) entre une entreprise minière privée,
un organisme public de recherche scientifique français 'et un organisme de type
Service Géologique National (INGEMMET) d'un PVD, qui était très intéressé
à la fois par les potentialités économiques du projet et l'aspect inventaire de
celui-ci.
Les différentes personnes ayant participé à ce projet sont:
- pour le compte de Pefîarroya : MM. F. FOGLIERINI (Initiateur du projet
Paris), F. ESPOURTEILLE et G. MONTEIL (Lima) et le personnel du Laboratoire
de Noyelles-Godault.
- pour le compte de INGEMMET : MM. E. PONZONI puis G. FLORES
(Directeurs successifs de la division Géologie de l'INGEMMET), F. ZULOAGA,
A. GALLOSO et M.A. LARA (Ingénieurs géologues) et le personnel du laboratoire
de pétrominéralogie sous la direction de M. J. MENDOZA.
- pour le compte de l'ORSTOM : MM. G. GRANDIN et J.H. GUILLON
(Initiateurs du projet) et P. SOLER (Responsable de l'ensemble du programme).
- 6 -
CHA PIT REl
DEROULEMENT DES TRAVAUX
1.1. ECHANTILLONNAGE.
Le projet, tel qu'il fut défini au début de 1980, prévoyait l'échantillonnage
systématique des gisements et indices de Pb - Zn - (Ag) - (Cu) de la "province
polymétallique péruvienne" entre 7° et 14° de latitude S. Prenant comme référence
la carte métallogénique du Pérou au 1/1.000.000 (DE LAS CASAS et PONZONI,
1969), les gisements polymétalliques ont été regroupés en 12 zones géographiques
(cf. figure 1), chacun d'elles devant faire l'objet d'une campagne d'échantillonnage
d'un mois environ. Au départ on pensait réaliser un échantillonnage "systématique",
autrement dit un "inventaire exhaustif", des gisements et indices de Pb-Zn dans
chacune de ces zones. En fait, nous nous sommes très vite rendu compte qu'il
n'était pas pensable de réaliser en deux ans ou deux ans et demi un échantillonnage
aussi systématique, et ce pour plusieurs raisons évidentes:
- le nombre extrêmement élevé de gisements et indices de Pb-Zn (cf.
ci-dessous Il.2.) ;
la nécessité de réaliser dans chaque gisement un échantillonnage repré
sentatif, ce qui suppose une connaissance géologique et gitologique minimum
du gisement. Souvent nous n'avions pas au départ d'idées sur la géologie et la
métallogénie des gisements à échantillonner (cf. ci-dessous 1.3.), ce qui',a impliqué,
dans de nombreux cas, la nécessité d'une reconnaissance géologique d~ plusieurs
jours;
- le nombre réduit de chercheurs affectés sur le programme (un géologuel '.
de l'ORSTOM, un ou deux géologues de l'INGEMMET selon les périodes).
- 7 --
et->-..Joen
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BRA51L
PROGRAMME "METtlUX EN TRACES"ESCALA : 1/10'000,000ECHELLE
TOTAL 1982 4-66,000 100 178,600 100.00 1360,000 100
x
*+++
+++
Gisement échantillonné.Inclus 70 % "mantes" Huaripampa et 30 % filons San Cristobal et Andaychagua.Chiffre extrapolé à partir des données de 1981.Inclus tout le district de Morococha (exploité par les compagnies Centromin, Austria DuvaYauli, Centraminas et Santa Rita).Inclus Huaron et Anirnon.
- 23-
EQUATEUR
1_ Mina .... Zn.~.A, (ft-...a.n, l'cJal_ J) )
.1x l'1i...... d' ", (ne: .._, l'.bI_ 1) )
BRÉSIL,
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Situation des principales mines de Zn - Pb - Ag du pérou
Ubicacion de las principales minas de Zn - Pb - Ag del Peru
- 24 -
La distribution géographique de la production est très hétérogène (Tableau
E) :
- les Andes Centrales (Zones D, E, F, G, H, 1 et J de la figure 4 - dépar
tement de. Lima, Pasco, Junin et Huancavelica) produisent 86,0 % du Zn, 79,5 %
du Pb et 68,5 % de l'Ag. Le district minier de Cerro de Pasco à lui seul (gisements
de Cerro de Pasco, Colquijirca, Milpo, Atacocha et quelques petites mines)
produit 36,5 % du Zn, 42,3 % du Pb et 16,4 % de l'Ag.
- les "Andes du Nord" (Zones A, B et C de la figure 4 - départements
de Ancash, La Libertad et Cajarnarca) viennent ensuite avec 10 % du Zn, 13 %
du Pb et Il,5 % de l'Ag.
- les "Andes du Sud" (Zones K et L de la figure 4 .. départements de
Ayacucho, Arequipa et Puno) produisent 4,0 % du Zn, 1,5 % du Pb et 20 % de
l'Ag. Dans ces chiffres sont incluses les productions de la sous-province argenti
fère Puquio-Caylloma (cf. II.2.).
i- les gisements statiformes de la formation Santa (Valarg i nien) produisent 6 %
du Zn, 6,5 % du Pb et 2,8 % de l'Ag.
Anticipant sur la suite de ce chapitre, quelques chiffres quant à la distri
bution des productions entre les différents types de gisements (tableau F) :
- le groupe des gisements hydrothermaux liés au magmatisme and intertiaire
produit 69,5 % du Zn, 87 % du Pb et 96 % de l'Ag.
- les gisements stratiforrnes du groupe Pucara (Trias-Lias) produisent 23 % du
Zn, 5 % du Pb et 0,3 % de l'Ag.
Tous les chiffres que nous donnons correspondent aux productions de
Zn, Pb et Ag de l'année 1982. L'image qu'ils peuvent donner des stocks métaux
réels et de leurs distributions entre les différentes zones géographiques et les
différents types de gisements est évidemment discutable. A titre d'exemple
les gisements stratiformes dans les carbonates du Pucara ou du Santa n'étaient. ~,
pas connus, ou du moins pas reconnus comme tels, il y a une vingtaine d'annee.,Nous aurions, à l'époque, sans doute considéré l'ensemble de la production de
Zn, Pb et Ag comme provenant de gisements hydrothermaux. Des découvertes
récentes (en particulier celle de l'amas sulfuré à Cu (Zn) (Ag) de Tambo-Grande
cf. infra} montrent que le même genre d'erreur est encore très concevable aujour
d'hui. Considérons par conséquent les chiffres présentés comme des ordres de
grandeur, sans doute provisoires, Il ne fait pas de doute cependant que les gise
ments hydrothermaux tertiaires ont été, sont ~t resteront la source la plus impor
tante, et de loin, des productions péruviennes de Pb, Zn et Ag.
/
- 25 -
TABLEAU E - PRODUCTIONS DE Pb - Zn - Ag (ANNEE 1982)
POURCENTAGES 'PAR ZONES GEOGRAPHIQUES
------------------------------- ------------ ------------ ------------Zone Zn Pb Ag
LCJ dW'!',e/l/mts de [aciës d" Crétacé dans le Pérou centralA. - Varùntons lutérulcs JI/f '/f'" Cllllp" S IV.NE. l. l'm. Oyon (su p.) el Chirnu: Derriasien à Valanginien inférieur. 2. l'm. Santa: Valanginien supérieur3. l'm. Curhuaz el Puriahuanca: Hauterivien à Albicn inférieur. 4.. fm. Chulec: partie inférieure de l' Albien moyen. S. fm. Parialambo: partie supérieurede rAlhiclI moyen, 6. l'm. Jurnash.. : Alhicn supèricur à Coniacien, 7. fm. Celendin: partie inférieure du Santonien. J-3. fm. Goyllarisquizga:Berriavicn à Albicn inférieur 1Néocomien). 8. Pari ie inférieure de la fm. Agua Culiente : lIerriasien l.?l à Alhicn inférieur. 9. mhre. Esperanza: hasede I'Allucn II111YC/l. Ill. 1',lrlie superieure de la l'Ill. Agua Caliente: milieu de "AII,;e/l moyen. J J. more. /J-hmya cl fm. Chonta ; sommet de l'Albien moyenà Coniacicn. a. Faciès volcaniques ct volcano sédimentaires. b. Grès ou quurtzites c. Grès Cl shalcs, d. Shales cl calcaires. e. Calcaires francs.r. Calcaires marneux. g. Calcaires buumiucux. h, Lvaporitcsn. -- R1l1c-/lim:I'umm,' m<l"'I'Q/11 le t1i~pmit;r pal':/~r:';/~~'f(lpItÎllllc ll''; contrôle la sédimentation ail mi/ÎI'II de F'Albien moyell. Le substratum prémésozotqueapparail Cil barré obhque el les séries triasiques cl jurassiques en grisé
i·i
- 35 -
des minéralisations:
- leur caractère stratiforme à toutes les échelles d'observation,
- la présence de texture géopétales, de slumping affectant le minerai, de rythmites
diagénétiques, de microfailles normales synsédimentaires déplaçant le minerai,.•• ·
- l'évidente antériorité de la minéralisation par rapport aux principales phases
tectoniques et aux intrusions spatialement associées aux minéralisations (cas
de Huanzala),
la zonation à tendance concentrique dans chacune des lentilles minéralisées,
d'un autre côté, il y a de claires évidences d'activité hydrothermale contemporaine
de la rninérallsationt
- la nature des, gangues : gangues de silicates calcigues : grenat, diopside, wollas
tonite , épidote, ••• indiquant des apports d'éléments étrangers au système
carbonaté et une température élevée ( > 350°C) .
- la minéralogie du minerai: minéralogie complexe à pyrite, pyr rhotite, mispickel,
chalcopyrite, blende, galène, cuivre gris, sulfosels de Bi, stannite, ••. qui diffé
rencie clairement ces gisements des gisements de type "Mississipi Valley".
CARRASCAL (1984) émet l'hypothèse que ces minéralisations se sont
formées effectivement durant la sédimentation et la diagenèse mais par apport
hydrothermal, les solutions hydrothermales étant produites de l'activité volcanique
contemporaine. Le volcanisme, durant le dépôt de la formation Santa, semble
avoir été contrôlé par les failles de subsidence bordant le bassin et on note
d'ailleurs que les gisements les plus importants se situent sur les bords Ouest
(El Extrano, Iskay Cruz ?) et Est (Huanzala) du bassin Santa. Soulignons toutefois
que les manifestations effusives observées sont d'ampleur très restreinte par
rapport à celles des phénomènes hydrothermaux.
Des études supplémentaires (minéralogie fine des minerais et gangues,
analyses isotopiques de 0, S, C, inclusions fluides, étude du volcanismes associé, •••)
sont nécessaires pour affiner le côté "hydrothermal" du modèle ; il en est de
même pour son aspect "sédimentaire" (étude de la position des. minerais en terme
d'analyse séquentielle et d'évolution dynamique en bassin, étude de la diagenèse
des carbonates).
C. LE GISEMENT DE CERCAPUQUIO.
Bien que ce gisement ait été classé dans une étude récente (SAMANIEGO,
1980) avec le type précédent (stratiforme Santa), nous proposons de le classer
à part pour deux raisons: J'âge sans doute Jurassique de son encaissant d'une
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part, la minéralogie très particullère du minerai d'autre part.
Il s'agit d'un gisement parfaitement stratiforme situé au SW de Huancayo
(Pérou Central) dans une formation de calcaires de plateforme interne ("milieu litto-1
ral'', MEGARD, 1978). Cette formation, sur la base d'arguments paléontologiques,
est datée du Malm par MEGARD (1978). Cette interprétation semble bien argu
mentée et l'attribution de cette formation au Crétacé Inférieur (ce qui en ferait
un équivalent latéral diachrone de la formation Santa) par les géologues de la
Cerro de Pasco et par SAMANIEGO (1980) ne peut pas être retenue.
Cette formation (formation Chaucha) est d'extension très réduite (cf.
MEGARD, 1978). Elle atteint sa puissance maximale ( ~ 250 rn) dans la zone
de la mine de Cercapuquio (actuellement non exploitée).
Le gisement a été décrit en détail par MELCHORI (1955) MIRANDA (1956)
et SAMANIEGO (1980) : la minéralisation est constituée de quatre "mantos" inter
stratifiés, de 2 à 6 m de puissance, connus (mais pas nécessairement exploitables)
sur 6 km. Ces mantos sont associés aux niveaux "marno-dolomitiques" de la forma
tion Chauche,
Le minerai est parfaitement concordant avec les strates à toutes les
échelles d'observation. On observe des textures typiques de syngénétisme (tex
tures géopétalesrhytmites et brèches dia génétiques, ••.). La disposition en échelon
des lentilles exploitables correspond à une. migration des faciès tidaux vers le
SW. L'étude des isotopes du soufre (PETERSEN, 1975) n'infirme pas le modèle
syngénétique (valeurs de ~ 534 fortement négatives).
Par ailleurs, et c'est là un autre argument en faveur de ce modèle génétique,
la minéralogie du minerai est partieulièrement simple, quoique assez particulière:
brunckÙe (ZnS cryptocristalline), galène, pyrite, marcassite et greenokite. La
.. présence de brunckite indiquerait (SAMANIEGO, 1980) un dépôt du Zn à partir
d'une saumure à propriétés colloïdales, contemporaine (mais dont l'origine reste
à éclaircir) de la sédimentation carbonatée. Il s'agirait donc d'un gisement "exha
latif sédimentaire".
II.3.2. LES GISEMENTS HYDROTHERMAUX LIES AU MAGMATISME TERTIAIRE.
Ces gisements sont les principaux producteurs de Pb et Zn et les producteurs
casi exclusifs d'Ag (cf. tableau F); ce sont également les plus nombreux; entre
les gisements importants exploités industriellement, les gisements travaillés arti
sanalement, les indices et les prospects on peut considérer qu'il en existe au
-,
':,;
- 37 -
moins 300, répartis dans l'ensemble de la province.
Les gisements de ce groupe sont des gisements hydrothermaux de morpho
logie et tailles très variées (cf. infra point A) présentant des associations minérales
souvent complexes (avec zonations, "télescopage", pulsations successives, ...
- cf. infra point B), dont le trait commun est leur relation génétique au magmatisme
andin tertiaire. Lorsqu'e11es affleurent les intrusions sont en général des stocks
de taille réduite (quelques km 2 ou moins de superficie) de. diorite-granodiorite
(rarement), monzonite quartzique (très souvent), porphyres andésitiques ou daci
tiques. Ces intrusions se sont mises en place à un niveau structural élevé comme
l'atteste leur texture porphyrique subvolcanique. E11es sont' postérieures aux phases
tectoniques Péruvienne, Incaïque et Quechua 1 (MEGARD, 1978 ; .••). Les datations
radiométriques donnent des âges qui vont du Miocène moyen au Miocène supérieur.
Bien que dans le pérou Central les phases tectoniques Quechua 2 et Quechua 3 ne
soient pas datées avec précision, on peut considérer que ces intrusions métallo
genetiques se sont mises en place pendant la période comprise entre ces deux
phases compressives ( soit approximativement entre 15 et 7' mi11ions d'années).
Il n'existe pas pour le moment d'études géochimiques systématiques de
ces intrusions mais leur caractère calce-alcalin (COBBING et al., 1981 ; ••.) est
clairement établi. L'origine de ces magmas (ma nte11ique, fusion crustale, rôle
de la contamination crustale, •.•) n'a pas été sérieurement discutée.
A. MORPHOLOGIE DES GISEMENTS.
Du point de vue de la morphologie, on distingue :
- les gisements filon:iens dans le Paléozoïque Inférieur (Jogochuccho,
San Cristobal, Andaychagua _, ...), dans les ca1caires du groupe Pucara (Vinchos,
Machcan, ...) dans les séries sédimentaires du Crétacé (Uchucchacua.. Sayapu110,
Pasto Bueno, Pushagui1ca, Chuvilca, Pachapagui-Arabia, Raura-FIor de Loto,
.••) et le plus. souvent dans les Couches Rouges fin-Crétacé-Eocène et les séries
vo1caniques et vo1cano-sédimentaires de l'Oligo-Miocène (Chanca, Colgui, Caridad,
San Norato, Millotingo, Pacococha, Casapa1ca, Alpamarca, Rio Pallanga, Hua.r~n,
Animon, Santo Toribio, Allan za, Quiruvi1ca, Salpo, Machacala, Ju1cani, San Genaro,
Caudalosa, ..•).
Localement ces gisements peuvent présenter des corps de remplacement
dans certains niveaux stratigraphiques favorables (conglomérat Barnabé et Chert
Séville à Huaron, conglomérat Carmen à Casepalca.,»).
Ces gisements sont de taille et géométrie très variées: certains se présentent
comme de grands filons isolés (Rio Pa11anga, Alpamarca, Colqui, Mogocena,...)
- 38 -
ou comme un ensemble de filons subparallèles (Jogochuccho, Millotingo, Pacha
paqui, Sayapullo, Chuvilca, Pushaquilca, ...), la plupart sont de véritables champs
filoniens d'importance au demeurant fort inégale : Casapalca, Huaron-Animon,
Quiruvilca, Julcani, Alianza, ..• sont des champs filoniens de grande extension
(supérieure à 10 km 2 en surface) avec un potentiel minier important (supérieur
à 10 Mt) ; Pacococha, Uchucchacua, Chanca parmi beaucoup d'autres sont des
champs filoniens d'extension plus réduite avec un potentiel de 500.000 t à quelques
Mt ; de plus existe une multitude de petits gisements et indices de ce type,
surtout dans les séries volcaniques et volcano-sédimentaires de l'Oligo-Miocène.
- les gisements pyrométasomatigues (à gangue de skarn) ou en partie pyro
métasomatiques se présentent comme des corps irréguliers au contact entre intrusif
(toujours présent, sauf à Santander) de composition quartz-monzonitique à grano
dioritique et. calcaires. L'encaissant est soit le Pucara (Santa Barbara, Atacocha,
Milpo, Moracocha, ...), soit les calcaires Albien de la formation Pariahuanca
(Pucarrajo), soit les calcaires Turonien de la formation Jumasha (Santander, Chungar,
Raura, San Marino, Don Miguel, Yauricocha, ...). La garg de skarn est toujours
à grenat (andradite-grossulaire) dominant, ce qui indique le caractère oxydant
des fluides.
La taille de ces gisements est très variable depuis des gisements de grand
potentiel (Milpo, Atacocha, Raura, Yauricocha,Morococha) jusqu'à de petits indices
(Albur, ...).
Généralement ce ne sont pas de "simples" gisements à gangue de skarn;
la plupart de ces gisements présentent en effet, en plus des corps de contact,
de nombreux filons recoupant ces derniers ou sortant de ceux-ci vers la périphérie
du gisement, soit dans le même encaissant carbonaté (Atacocha, Morococha, Raura,
..•) soit dans un autre type d'encaissant, non favorable à ta formation d'amas
de remplacement (grès du groupe Goyllarisquizga à Milpo, andésites permiennes
à Morococha, ... ).
- le gisement de Cerro de Pasco, de par sa taille et sa géométrie, mérite
d'être classé à part. Ce gisement a été amplement décrit (LACY, 1948 ; PETERSEN,
1965 ; EINAUDI, 1968, 1977 ; Cerro de Pasto Corporation, 1970, •••). Il est spatia
lement et génétiquement associé à un diatrème volcanique tertiaire, situé dans
le coeur d'un anticlinal de schistes et quartzites du Paléozoïque Inférieur (formation
Excelsior), au mur d'une importante faille inverse NS. En surface les couches
rouges continentales du groupe Mitu (Perrno-Trias) reposent en "discordance sur
le Paléozoïque. Les calcaires du groupe Pucara reposent en discordance sur l'Excel
sior et le Mitu, ils constituent le principal encaissant des corps et filons minéralisés.
.'yi, .r
:~
- 39 -
Le diatrèrne, de 2,5 km de diamètre, est comblé par des brêches pyro
clastiques, elles-mêmes intrudées par une séries de domes. et dykes de monzonite
quartzique porphyrique datés à 14-15 MA (SILBERMAN et NOBLE, 1977).
Des solutions hydrothermales liées à l'activité volcanique ont donné naissance
a un gisement de remplacement à une profondeur estimée à 1000 m : le dépôt
des sulfures commence par la formation d'un corps à silice-pyrite ayant la forme
d'un cône aplati, pointe en bas (1800 m NS, 300 m EW en surface, se fermant
à 630 m de profondeur),qui remplace pour 90 % les calcaires du Pucara et pour
10 % le Paléozoïque Inférieur et les volcenites. Après une phase de fracturation
et d'activité volcanique, se forment des corps de pyrrhotite qui remplacent loca
lement le corps à pyrite-silice sous forme de pipes et de zones tabulairescontrôlées
par : la stratification des calcaires ; le minerai de Pb-Zn (associé étroitement
à la pyrrhotite) se trouve sous forme de corps irréguliers principalement' au contact
Est près des calcaires Pucara non modifiés. Ces corps' ont la forme générale
d'un cône inversé aplati; imbriqué dans le cône de silice-pyritè. Une partie des
corps à Pb-Zn remplace directement les calcaires Pucara au N et au S du gisement,
le long de la faille.· Après un nouvel épisode de fracture tion, une minéralisation
de Cu et Cu-Ag se met en place dans des filons EW sub-verticaux, recoupant
aussi bien les corps à Pb-Zn, le corps à pyrite-silice et les brêches de diatrèrne.
Ces filons ont une puissance maximale de 2 m, sont connus sur une profondeur
de 800m et ont une longueur. maximale de 500 m. Ils présentent des associations
a pyrite-énargite et à pyrite-cuivre gris-luzonite.
Cerro de Pasco est un "monstre" gîtologique : le potentiel estimé est
de 100 Mt de pyrite, 4 Mt de Zn métal, 2 Mt de Pb métal et 10.000 t d'Ag métal.
Il produit actuellement le quart du Pb et du Zn péruviens et est le 3ème producteur
d'Ag du pérou.
- le gisement de Colguijirca est un autre cas particulier qui mérite également,
de par sa morphologie, d'être classé à part. Situé à quelques km au S de Cerro
de Pasco, il s'agit d'un gisement stratiforme dans une formation marno-calcaire
lacustre (formation Calera) appartenant à la partie supérieure des Couches Rouges
Tertiaires (localement non datées avec précision) et recoupée par une cheminée
volcanique (de même type que celle de Cerro de Pasco : brêches pyroclastiques
intrudées par dôme quar tz-rnonzonitique) datée de 12 MA (C. VIDAL, communica
tion orale). Considéré antérieurement comme un gisement de remplacement épi
génétique (McKINSTRY, 1936 ; RAMIREZ, 1979, ••.), ce gisement doit être considéré
à notre avis comme un gisef!1ent volcano-sédirnentaire. En f~veur de ce modèle
notons le caractère stratiforme du minerai à toutes les échelles d'observations,
la zonation Cu, Zn, Pb lorsque l'on monte dans la série, les intercalations de
- 40 -
tufs dans le formation Calera, la très forte silicification des niveaux minéralisés.
Ce modèle a été proposé par LEHNE et AMSTUTZ (1978), LEHNE (1979), ARROYO
(1983), •.. mais est encore très discuté. Il s'agit d'un cas très particulier, un
accident en quelque sorte, où les solutions hydrothermales ont été piégées dans
des sédiments lacustres à intercalations volcaniques. On remarque que ce gisement
a une paragenèse voisine de celle de Cerro de Pasco (quartz-silice, blende, galène,
ênargite, .•.) mais présente la particularité d'avoir des minéraux d'U (ARROYO,
1983).
B. ASSOCIATIONS MINERALES (minerais et gangues).
Il est très difficile de resumer en un paragraphe les observations sur les
associations minérales rencontrées dans les gisements hydrotherrnaux Miocène.
Ces associations sont dans la plupart des cas très complexes, résultant en général
de plusieurs pulsations hydrothermales (qui impliquent de nouveaux apports d'une
part et une remobilisation des phases déjà déposées d'autre part) et sont distribuées
selon un système de zones avec un fréquent "téléscopage", caractéristique d'une
minéralisation formée à faible profondeur, sous gradient thermique élevé. Rappelons
que les. intrusions associées à ces minéralisations présentent toujours un caractère
subvolcanique. Par exemple, THOUVENIN (1983) dans son étude de gisement
de Huaron décrit 95 espèces minérales de gansues et minerais.. ,
A titre de résumé et de synthèse des observations paragénétiques sur
les minerais, les géngues et les altérations associées, nous donnons ci-dessous
un schéma général.
Si l'on suit l'ordre chronologique de cristallisation des différentes phases
(qui en première approximation est aussi l'ordre de température décroissante)
on trouve successivement:
- dans les parties profondes (internes) des gisements filoniens et dans
les gisements pyrométasomatique~'une association a pyrite, blende noire (le plus
souvent ferrifère, manganésifère et à incl usions de chalcopyrite), chalcopyrite,
pyrrhotite (parfois), mispickel (souvent mais en petites quantités), parfois cassi
térite, stannite, wolfr arnite, bismuth natif, bismuthiriite, or natif, rnolybdénite.
L'altération associée est de type silico-potassique avec pyrite abonda'1,te. Exception-i
nellement on rencontre des al térations de type greisen avec une' minéralisation1
à W (Pasto Bueno - LANDIS etRYE, 1974 ; NORMAN et LANDIS,19S3).
- on trouve ensuite, soit dans des zones plus externes, soit "téléscopées"
avec le premier assemblage et le remobilisant, une association à galène (très
généralement argentifère), blende (souvent plus rouge que la blende de première
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- 40 bis -
génération), pyrite, chalcopyrite, cuivres gris souvent argentifè
res (freibergite), sulfosels de Pb (boulangérite, bournonite,
jordanite, géocronite), ala~andite, bismuthinite et suffosels
de Bi (telurobismuthinite, tétradymite, emplectite), énargite,
Il est clair, au vu de ces conclusions, que les teneurs en Gallium sont
tout à fait indépendantes de la température de formation des gisements,;
on considère classiquement que le gallium est plus abondant dans les gîtes
épitherrnaux. Dans le cas de la province polymétallique péruvienne, c'est tota
lement faux.
DI.3. DISTRIBUTION DE L'ARGENT.
Nous avons signalé plus haut (voir Chapitre II) la complexité de la minéra
logie de l'argent, en particulier dans les gisements filoniens associés au magma
tisrne Miocène. En l'absence d'analyses des minéraux constitutifs des minerais,
nous ne pouvons pas entrer dans l'étude de détail de la distribution de J'argent.
Nous voulons simplement voir ici dans quelle mesure le chimisme des minerais
permet de faire la discrimination entre les différents types de gisements,
en ce qui concerne l'argent. Sur la figure 13, nous avons ,'porté la teneur en
Ag en fonction de la teneur en Pb, correspondant à la moyenne des analyses
de minerais pour chaque gisement. Il apparait une énorme dispersion que nous
avons tenté d'éclaircir par la figure 14, où les gisements sont regroupés pari
types. La figure 14 iUustre les principales conclusions, conclusions que l'étude
gîtologique (Chapitre II) laissait préssentir :
- en ce qui concerne les gisements stratiformes du Pucara, les teneurs
en Argent sont très basses à la fois pour les volcano-sédimentaires et les
syn-diagénétigues sans volcanisme associé. Ces derniers (lA) se distinguent
des premiers (Iê) par des teneurs en Pb plus élevées et une très bonne corrélation'
Pb-Ag. La galène y est le seul porteur d'argent (en première approximation
- les blendes et les pyrites sont souvent légèrement argentifères mais faute
de données sur les minéraux...) ; la teneurs en Ag des' galènes y est de 1600
ppm a peu pres.
- Les gisements stratiformes de la formation Santa présentent des
teneurs en Pb et Ag plus élevées gue ceux du Pucar a - L'Argent y est concentré
prîncipalement dans la galène à des teneurs de 1500 à 2500 ppm. (Sa _de la
figure l 4). Cependant les teneurs en Ag y restent faibles par rapport à celles
connues dans les gisements liés au magmatisme tertiaire.
6 Le gisements de Cercapuguio se distingue clairement (Ce de la figure
14) des gîtes stratiforrnes du Santa par des teneurs très basses en Ag associées
à des teneurs fortes en Pb.
- En ce qui concerne ces dernier la dispersion des teneurs en Ag (et
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- 68 -
en Pb) est enorme. Seul le groupe des gisements pyrométasomatiques (SK
de la figure 14) présente une ce~taine homogénéité et une corrélation nette
Pb-Ag. Dans ces gisements le principal. porteur d'argent est la galène avec
des teneurs en Ag variant d'un gisement à l'autre de 3000 ;3 6000 ppm, donc
supérieures à celles connues dans l~s galènes des gisements du Santa. Pour
ce qui est des gisements filoniens, le diagramme 14 n'apporte rien ; il confirme
simplement l'énorme dispersion des teneurs en Ag (et Pb) et l'énorme dispersion
dans le rapport Ag/Pb. Cette dernière est évidemment liée à la complexité
de la minéralogie de l'argent. Dans la plupart de ces gisements la galène n'est
qu'un porteur accessoire de l'argent, les cuivres gris et les sulfosels d'argent
étant les porteurs essentiels. La dispersion des teneurs en Ag sur la figure
14 est aussi due à l'échantillonnage : no~re échantillonnage est beaucoup plus
sélectif que l'exploitation, nous trouvons des teneurs moyennes bien supérieures
aux teneurs des tout-venant d'une part et cette sélectivité n'est pas identique
d'un gisement à l'autre, ce qui créé des dispersions (diagramme 14) bien supé
rieures aux dispersions réelles. Plus que la dispersion des valeurs absolues
en Pb et Ag, c'est l'énorme dispersion dans le rapport Ag/Pb qui est le trait
caractéristique des gisements filoniens. Nous avons· montré au chapitre II que
l'Argent apparaît plutôt dans les zones externes des gisements, de façon tardive
et associé aux pulsions hydrothermales de basse température ; cela ne signifie
pas pourtant, comme le montre le diagramme 13, que les gisements épithermaux
soient plus riches en Ag que les gisements mésothermaux ; par contre généra
lement le rapport Ag/Pb est plus grand dans les gisements épithermaux que
dans les gisements mésothermaux, ce qui revient à dire que la galène devient
un porteur d'argent tout à fait marginal voire n'est plus présente dans les
gisements épithermaux.
- Les gisements du district de Hualgavoc présentent des teneurs en
Pb et Ag et un rapport Ag/Pb voisins de ceux des gisements pyrométa soma-
tiques et des gisements mésotherrnaux. Il en est de même .pour Colguijirca.
Mis à part le cas des gisements stratiformes du Pucara, qui se singula
risent par leurs faibles ou très faibles teneurs en argent, l'abondance de l'argent
n'est pas un élément très discriminant du point de vue gîtologique. La discri
mination entre les différents types de gisement se fait plus claire si l'on considère
la minéralogie de l'argent et les rapports Ag/Pb.
- 69 -
111.3. DISTRIBUTION DU BISMUTH.
Le bismuth· se présente à la fois sous forme native (bismuth natif),
sous forme de minéraux propres (bisrnuthlnite, te lurobisrnuthinite, tétradymite,
emplectite, •..) et en substitution ou en micro-inclusions dans les sulfures
et sulfosels (surtout pyrite, galène et cuivres .gris). Comme dans le cas de
l'argent, nous en sommes réduits, faute d'analyses des minéraux eux-mêmes
et d'une étude minéragraphique détaillée de chaque gisement, à. envisager
la distribution du bismuth de manière globale. Sur la figure 15, nous avons
porté Log Bi en fonction de Log Ag, en prenant pour chaque gisement la moyenne
des analyses de minerai.' Sur la figure 16, les, gisements sont été regroupés
par types. Sur ce diagramme les différents types de gisements se séparent
clairement :
- les gisements syn-diagénétiques sans volcanisme associé et les gisements
volcano-sédimentaires du groupe Pucara se car~ctérisent par des, teneurs en
Bi faibles à très faibles « 30 g/t), associées à des teneurs faibles en Ag.
Les teneurs. en Bi ne permettent pas la discrimination entre les groupes lA
et IB.
- Cercapuguio se distingue par sa très faible teneur en Bi,' associée
à sa très faible teneur en Ag (cf. III.2.).
- en ce qui concerne les gisements génétiquement associés au magma
tisme Miocène, on distingue trois groupes. La teneur, en Bi apparaît directement. ,
liée à la tempér~tùre de formation des gisements : les gisements pyrométaso-
matigues (SK et M de iàfigure 16) et les gisements de greise1n (FW de la figure
16) se caractérisent par des teneurs élevées en Bi ( > 100 g/t). Le bismuth
y apparaît principalement comme bismuth natif et bismuthinite. Les gisements
filoniens présentent des teneurs en Bi trèsvariabJes (de J'à 100' g/t dans le
minerai)' mais peuvent être grossièrement divisés en deux groupes: des gisements
épithermaux riches en Ag avec des teneurs en Bi très basses ( <. la g/t) d'une
part, des gisements épi- à mésothermaux (F2) avec des teneurs en Bi comprises
entre 10 et 100 g/t d'autre part. Les teneurs en Bi les plus basses se rencontrent. . '. .
de manière systématique dans les gisements de basse ternpérature.
- les gisement du district de Hualgayoc (H) ont des teneurs en Bi qui
les apparentent aux gisements mésothermaux (F2) ; ces teneurs sont de l'ordre
de 50-100 g/t.
- les gisements stratiformes de la formation Santa présentent des teneurs
en Bi variables allant de 350 à 6 ppm. Celles-ci varient inversement aux teneurs
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- 72 -
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le' gisement le plus chaud (El Extran'o, exclusivement en gangue de type "skar
noîde") présente les teneurs les plus fortes en Bi et les teneurs les plus faibles
en Ag ; le gisement le plus froid (le plus distal ?) (Pachapaqui) présente des
teneurs les plus fa ibles en Bi et les plus fortes en Ag.
D'une manière générale, le bismuth pris seul n'est pas un élément qui
permette une discrimination claire entre les différents types de gisement,
seuls les gisements hydrothermaux de haute températures sont bien caractérisés
par leurs fortes teneurs en Bi.
III.5. QUELQUES DONNEES SUR Dl AUTRES ELEMENTS
Col,Ni, Mn, Cu.
III.5.i. SELENIUM.
Se, 11, Hg, Sn,
Cet élément apparaît généralement en substitution ou micro-inclusions
dans les sulfures (pyrite, chalcopyrite, galène principalement) et sporadiquement
sous des formes minéralogiques propres (eucairite, clausthalite, tiemannite, •••).
Les teneurs en Se dans les minerais (voir tableau G) sont extrêmement variables,
y compris au sein d'un même type gîtologique. Pour la plupart des gisements
les teneurs en Se sont inférieures à 30 glt. Les teneurs ont tendance à êtrei
légèrement plus élevées dans les gîtes hydrothermaux de haûte température
(126 gft à Pasto Bueno, 43 glt à Milpo, 56 gft à Atacocha-Santa Barbara,
39 gft à Chungar, 49 gft à San Rafael, .•• - mais ceci n'est pas vraiment général)
et l'on rencontre sporadiquement des teneurs élevées ou très élevées dans
des gisements meso- ou épithermaux (753 gft à ~elagia, 391 g/t à Rib Pallanga,
81 glt à Machacala, 70 glt à Huaron, Pacococha et Chanca,•••) liés au magma-"
tisrne Miocène. /l
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Les gîtes syn-diagénétiques sans volcànisrne associé du Pucara présentent
des teneurs en Se entre la et 15 gft, téneurs qui sont apparemment un peu
plus élevées (mais est-ce vraiment significatif ?) dans les volcano-sédirnentaires
du Pucara (la à 30 gft). Dans les gisements stratiformes du Santa la teneur
en Sélenium se corrèle avec la tendeur en Bi (60 ppm Se à El Extrano, 12
a Huanzala, moins de 10 à Pachapaqui).
Le selenium n'est pas un éléinent géochimiguement discriminant, du
moins en ce qui concerne les. gisements de la province polymétallique péruvienne.
~ 73 -
III. 5.2. THALLIUM.
Des formes minéralogiques propres du thallium n'ont été identifiées
dans aucun des gisements étudiés•. Selon les données de la bibliographie le
thallium se concentre préférentiellement dans: la marcassite, la boulangérite,
les oxydes de manganèse et, dans une moindre mesure la blende, la galène
et la pyrite. Dans la grande majorité des gisements de la province polymétallique
péruvienne les teneurs en Tl sont très basses (tableau G), inférieures à la,g/t (et même très souvent inférieures à 5 g/t) dans la moyenne des analyses
de minerais. Cette règle n'est pas générale ; il existe un certain nombmre
de gisements où la teneur en Tl dans le minerai dépasse 30 g/t : les principaux
de ceux-ci sont San Nicolas (Hualgayoc) avec 153 g/t, Raura (FIor de Loto)
avec 41 g/t, Cerro de Pasco avec 31 g/t, Atacocha (Santa Barbara) avec 66
g/t, les filons de Carahuacra avec 48 g/t, Gran Bretana avec 146 g/t et Cerca
puquio iavec 34 g/t. Du point de vue de la gîtologie et de la minéralogie des
minerais la liste ci-dessus semble être le résultat d'un tirage aléatoire ! Nous
/;~mmes incapables 'd'avancer des hypothèses quant à l'origine de ces teneurs
"élevées" en Thallium. Il faudrait pour celà avoir pour chacun des gisements
ci-dessus des analyses des minéraux constitutifs des minerais et de leurs gangues.
Soulignons. que dans· le cas du gisement de Raura, les "fortes" teneurs en Tl
se rencontrent dans la partie filonienne de basse température du gisement
(F lor de Loto) et que la partie "skarn" donne des teneurs en Tl très basses
(J g/t), tandis qu'à ·Atacocha la situation est inverse, la partie "skarn" du gise
ment donnant les fortes teneurs en Tl (Santa Barbara - 66 g/t) et la partie
filonienne les basses teneurs (l3 g/t).
Le Thallium n'est pas du tout un élément géochimiguement discrimi
nant, du moins en ce qui concerne les gisements de la province polymémtallique
péruvienne.
1ll.5.3. MERCURE.
Dans la plupart des gisements étudiés le mercure n'apparaît pas sous
des formes minéralogiques propres. Les teneurs en Hg (tableau G) sont très
faibles (inférieures à la g/t) en général, mais certains types de gisement présen
tent des teneurs notables.
_ Les gisements syn-diagénétiques sans volcanisme associé du Pucara
présentent des teneurs élevées en Hg (l17 g/t à Gran Bretana, 56 g/t à Shalipayco).
- 74-
Cette règle n.'est pas absolue (I g/t à San Vicente). Le mercure y est très
vraisemblablement présent dans la blende. Les gisements voJcano-sédimentaires
du Pucara présentent des teneurs en Hg très basses. La discrimination entre
les deux types de gisements stratiformes du Pucara n'est, donc pas parfaite
par le mercure certes, mais elle apparaît tout de même.
- Un certain nombre de gisements méso- à épithermaux riches en Ag
présentent des teneurs notables en' Hg. Les principaux sont Colqui (118 g/t
le cinabre y est présent), ChuviJca (23 g/t), QuiruviJca (23 g/t) et Caridad
(24 g/t). Cette particularité quant au mercure ne se corrèle avec aucun autre
étude des inclusions fluides, étude pétrographiqüe et géochimique des intrusions
et de leurs altérations, datations radiométriques,••.) de chacun des gisements
ou même de quelques gisements types, qui seule aurait pu permettre, au
delà de la description et d'une interprétation grossièrement qualitative
des distributions des éléments mineurs et traces, d'aborder le problème des
mécanismes physiques et chimiques qui gouvernent ces distributions.
D'autre part, toutes les analyses réalisées au laboratoire de l'usine
-".
- 87 -
de Pénarroya à Noyelles-Godault ont été des analyses de minerais, tout
venants et concentrés à exclusion de toute analyse de minéral séparé. Ceci
nous a obligé à réaliser au niveau des interprétations un certain nombre
d'''acrobaties géochimiques" dont la rigueur n'est pas toujours la qualité
principale et nous a empêchés d'en venir à des interprétations physico-chirniques. , -fines par, entre autres méthodes; l'étude des équilibres entre minéraux (utilisa-
tion des coefficients de partage), l'étude des zonations des minéraux, la
caractérisation géochimique précise de chacune des "pulsions hydrothermales"
dans le cas des gisements filoniens complexes associés au magmatisme Miocène
{cf. étude de J.M. Thouvenin sur Huaron), ...
En fin de programme nous nous trouvons donc dans l'impossibilité
de construire des modèles physico-chirniques . cohérents qui expliqueraient
le comportement des éléments traces étudiés dans les divers contextes métallo
géniques et de nombreuses questions soulevées 'par cette, étude. demeurent
sans réponse ; parmi celles-ci, on retiendra en particulier les suivantes :
- mécanismes de transport et de dépôt du Germanium dans les gisements
syn-diagénétiques sans volcanisme associé du Pucara.
- causes de l'absence quasi-générale de Germanium dans les gisements asso
ciés au volcanisme et au pluto nisrne .(gisements volcano-sédimentaires et
gisements hydrotherrnaux).
- causes des anomalies observées dans les gisements encaissés dans le Paléozoî-
, que Inférieur et dans les gisements de la partie Nord de la province•
.: mécanisme qui font du gisement filonien de Sayapullo un gisement a teneurs
tout-à-fait exceptionnelles en Ge, Cd, ln et Ga.
- mécanisme contrôlant la distri hrtion du Selerium et du Thallium.
'Malgré ces questions sans réponses, que des études métallogéniques
et géochimiques postérieures pourront résoudre et malgré une certaine "frustra
tion 'scientifique" que les lignes ci-dessus traduisent, on peut estimer au
bout du compte que globalement, compte-tenu de la manière' dont ont été
posés les problèmes au départ, de l'ampleur du sujet, du temps, du personnel
et des analyses disponibles, les buts que nous nous proposions ont ete en
grande partie atteints. Il faut considérer que cette étude constitue un dégros
sissage géochimique qualitatif qui, d'une part, apporte des réponses précises
bien qu'incomplètes aux préoccupations à caractère économique de la S.M.M.
de Penarroya et, d'autre part, donne une, description globale et une interpréta
tion qualitative 'des :distributions des éléments mineurs et traces à l'échelle
de la province polymétallique péruvienne. Nous osons espérer que cette étude
susc itera des prolongements à caractère plus fondamental et que, les questions
. soulevées trouveront 'leurs réponses dans ces études métallogé~iqu~s et géochi
miques déta illées.
- 88 -
BIBLIOGRAPHIE
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