Epidémiologie des cancers diges1fs en Algérie Leçons à 1rer en vue des priorités de santé publique. L. Abid Hôpital Bologhine, Alger 1 Cours intensif de cancérologie Diges1ve FFCD SAHGEED septembre 2016
Epidémiologie des cancers diges1fs en Algérie
Leçons à 1rer en vue des priorités de santé publique.
L. Abid Hôpital Bologhine, Alger
1 Cours intensif de cancérologie Diges1ve FFCD-‐ SAHGEED -‐ septembre 2016
Défini1on de l’épidémiologie
• L’iden8fica8on des besoins sanitaires et des risques pour la santé d’une popula8on donnée n’est pas aisée à réaliser.
• Au niveau des problèmes de santé, il existe une hiérarchie qui fait que certains besoins sont ressen1s davantage que d’autres, qui sont peut-‐être tout aussi ou même plus importants .
• L’objec8f essen8el de l’épidémiologie est de nous aider à déterminer ces besoins par la connaissance de la pathologie spécifique du pays.
• A par8r de ce diagnos8c, on pourra établir une programma8on sanitaire tenant compte de ces besoins et des moyens disponibles.
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Défini1on de l’épidémiologie • Le domaine de l’épidémiologie est très vaste et en con8nuelle
évolu8on. Selon l’OMS, « l’épidémiologie est l’étude de la distribu2on des maladies et des invalidités dans la popula2on humaine, ainsi que des influences qui déterminent ce:e distribu2on ».
• L’épidémiologie est u8lisée: – soit pour faire le diagnos8c de l’état sanitaire d’une collec8vité, – soit pour rechercher l’é8ologie de certaines maladies, – soit pour évaluer les ac8ons engagées pour luSer contre une affec8on donnée.
• Dans le 1er cas, on u8lise l’épidémiologie descrip1ve, dans le second l’épidémiologie analy1que et dans le troisième l’épidémiologie d’interven1on ou épidémiologie évalua1ve qui concentre son ac8on sur les résultats des ac8ons de santé dans la collec8vité (évalua8on des ac8ons de dépistage, de prise en charge thérapeu8que, évalua8on d’un plan cancer etc..).
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Les registres du cancer • Pour évaluer la fréquence des cancers, il existe deux indicateurs principaux : – la mortalité ( cer8ficats de décès inexploitables à l’heure actuelle en Algérie ). – l’incidence.
• Le nombre de nouveaux cas est es8mé à par8r des données d’incidence dans les wilayas ayant un registre du cancer.
• La connaissance des indicateurs de morbidité, de leur évolu8on et de leur répar88on géographique est essen8elle pour meSre en place une poli8que de préven8on, pour étudier les facteurs é8ologiques et pour évaluer les besoins en termes de prise en charge médicale ini8ale de la maladie.
• Les taux ou incidences standardisées sont des moyennes d’incidences de plusieurs classes d’âge.
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Les registres de cancers une source d’informa1on essen1elle
• Les registres de cancers sont des ou1ls privilégiés pour étudier les caractéris1ques épidémiologiques des cancers et évaluer les orienta1ons sanitaires prises pour améliorer leur prise en charge.
• Le plus ancien registre de cancer est celui du Connec8cut mis en place en 1936. En Europe, le 1er registre est celui du Danemark (1942) ; les premiers registres français ont vu le jour entre 1975 et 1978 (Bas-‐ Rhin, Côte d’Or, Doubs).
• En Algérie, on est passé par plusieurs étapes : – d’abord des registres hospitaliers (RALAC en 1956 ; Allouache 1980) – puis un registre anatomopathologique établi par le Pr. Yaker en 1975. – enfin des Registres de popula8on :
• 1er Registre consacré aux seuls cancers diges8fs mis en place en 1986 puis étendu à l’ensemble des localisa8ons qui deviendra le Registre des cancers d’Alger en 1992.
• Registre des cancers de la wilaya de Sé8f en 1989. • Registre des cancers d’Oran en 1994.
• Actuellement une vingtaine de wilayas sont couvertes par un registre, travaillant en réseau coordonné par le registre de Sé8f depuis février 2014. Ce travail en réseau va permeSre une meilleure maitrise et une meilleure qualité de l’informa8on ainsi que la mise en place d’études é8ologiques et évalua8ves.
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Fréquence des cancers dans le Monde & en Algérie. • Dans le Monde, le cancer est une cause majeure de
mortalité . • On es8me à 14.1 million, le nombre de nouveaux cas apparus en 2012 et le nombre de décès à 8,2 millions.
• En Algérie selon le registre du cancer de Sé8f, durant la période 2006-‐2010, l’incidence standardisée du cancer en Algérie était es8mée à 106.4/100.000 chez l’homme et à 110.3/100.000 chez la femme.
• Pour l’année 2014, selon le Pr. Hamdi Cherif, le nombre de nouveaux cas était de 41250 (18710 chez l’homme et 22540 chez la femme) soit des taux d’incidence brute de 99.2 et 112.7 et d’incidence standardisée de 118.4 et 136.0 respec8vement chez l’homme et la femme.
• Selon le registre d’Alger, l’incidence brute, en 2011, était plus élevée, es8mée à 127,5/100.000 habitants chez l’homme et à 165.4/100.000 chez la femme.
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Global burden of cancers aVributable to infec1ons in 2012
• Of 14 million new cancer cases in 2012, 2·∙2 million (15·∙4%) were aSributable to carcinogenic infec8ons.
• The most important infec8ous agents worldwide were : – Helicobacter pylori (770 000 cases), – human papillomavirus (640 000), – hepa88s B virus (420 000), – hepa88s C virus (170 000), – Epstein-‐Barr virus (120 000).
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Martyn Plummer, Catherine de Martel, Jerome Vignat, Jacques Ferlay, Freddie Bray, Silvia Franceschi www.thelancet.com/lancetgh Vol 4 September 2016
Place des cancers diges1fs dans le monde
Les 3 localisa8ons diges8ves (cancers colorectaux , de l’estomac et du foie)
représentent 23% du fardeau cancer soit 3.134.000 cas en 2012.
Les 5 localisa8ons diges8ves (colorectal, estomac ,œsophage, foie , pancréas ) représentent 36 % de la mortalité par cancer
soit 2.952.000 décès en 2012.
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Fréquence des principales localisa1ons
néoplasiques en Algérie
(WHO-‐ Cancer Country Profiles, 2014)
Depuis quelques dizaines d’années, épidémiologistes, gastro-entérologues, chirurgiens viscéralistes et oncologues médicaux portent un intérêt particulier aux cancers digestifs du fait de leur fréquence, de leur gravité, du stade tardif de leur diagnostic ainsi que des variations survenues dans leur répartition au cours du temps.
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Fréquence des cancers diges1fs en Algérie
• En Algérie, les cancers diges8fs représentent 25% environ des cancers chez l’homme et 17,5 % des cancers chez la femme.
• Le cancer colorectal se situe au 2ème rang des cancers (50% environ des cancers diges8fs).
• Le cancer de l’estomac se situe au 5ème rang (¼ des cancers diges8fs).
• Chez la femme, les cancers des voies biliaires extrahépa8ques (VBEH) et plus par8culièrement le cancer de la vésicule biliaire occupent une place rela8vement importante.
• En 2011, à Alger, le nombre de nouveaux de cancers diges8fs était de 1061 cas pour une popula8on de plus de 3 millions d’habitants soit un taux d’incidence brute de 32,8/100.000 habitants.
• En 2014, à Annaba, le nombre de nouveaux de cancers diges8fs était de 229 cas pour une popula8on de 649.745 habitants soit un taux d’incidence brute de 35,2/100.000 habitants.
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Répar11on des cancers diges1fs
selon la période d’étude
• Jusqu’aux années 80, c’était le cancer gastrique qui arrivait au 1er rang des cancers diges8fs. • Les cancers des voies biliaires extrahépa8ques occupent une place rela8vement importante.
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30,8%
27,3 %
Incidence des cancers diges1fs à Alger sexe masculin
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Incidence des cancers diges1fs à Alger sexe féminin
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Le cancer colorectal • Dans le monde, le CCR est le 3ème cancer le
plus fréquent chez l’homme et le 2ème chez la femme .
• Plus de 55% des cas surviennent dans les pays développés.
• Les taux les plus élevés sont enregistrés dans les pays d’Europe, d’Amérique du Nord, en Australie et New-‐Zélande (ASR 44.8 et 32.2 /100,000 ).
• Avec 544 nouveaux cas en 2011 en Algérie, le CCR se situe, tous sexes confondus, au 2ème
rang des cancers les plus fréquents après le cancer de sein chez la femme et celui du poumon chez l’homme.
• l’Algérie demeure à ce jour, un pays à faible risque, avec des ASR inférieur à 20 à Alger, voire des taux voisins de 10 dans les autres wilayas disposant d’un Registre.
• le nombre de cas incidents annuels augmente régulièrement d’année en année (0,5% par an).
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1986/1990 1991/1995 1996/2000 2001/2005 2006/2010
Evolu1on de l'incidence de quatre localisa1ons diges1ves à Sé1f de 1986 à 2010
estomac colorectal foie VBEH
Dans les 3 registres du cancer les plus anciens (Alger, Sé8f, Oran), on a noté que le nombre de cas incidents annuels augmente régulièrement d’année en année . 15 Cours intensif de cancérologie Diges8ve
FFCD-‐ SAHGEED
Trends in incidence of colorectal cancer in selected countries age-‐standardised rate (W) per 100,000, men
Dans le monde, l'incidence a augmenté également dans certains pays où le risque était historiquement bas (Japon). Les plus fortes hausses sont observées en Asie (Japon, Koweït et Israël) et en Europe de l'Est (République tchèque, Slovaquie et Slovénie) au point où les taux d'incidence chez les hommes en République tchèque, en Slovaquie, et au Japon, ont dépassé les taux les plus élevés observés de longue date dans les pays développés tels que USA ,le Canada ou l’ Australie.
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Ins2tut de veille sanitaire 2009 Évolu1on de l’incidence du CCR en France
Dans les pays à haut risque et à haut revenu, on a noté au cours des 20 dernières années soit une augmenta8on progressive (Finlande et Norvège), soit une stabilisa8on (France, Australie) ,soit une diminu8on (États-‐Unis) avec le temps.
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Colon and Rectum Cancer
SEER Incidence & U.S. Mortality 1975-‐2013, All Races, Both Sexes. Rates are Age-‐Adjusted.
• Aux USA , depuis une quarantaine d’année, on note une chute de l’incidence et de la mortalité par CCR et une augmenta8on de la survie à 5ans .
• La diminu8on de l'incidence , chez les personnes de plus de 50 ans, serait en rapport avec l'augmenta8on de la détec8on et l'élimina8on des lésions précancéreuses par screening, la réduc8on des facteurs de risque et des approches thérapeu8ques personnalisées.
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Répar88on des cancers sur le cadre colique
• Dans une étude portant sur 2249 cas de cancers colorectaux pris en charge durant la période 1994-‐2003 dans seize services de chirurgie algériens, on note que 2/3 des tumeurs siègent sur le sigmoïde et le rectum.
En Algérie, la majorité des nouveaux cas surviennent chez les personnes âgées de 50 ans et plus mais 23% surviennent avant l’âge de 40 ans.
Le sex-‐ra8o est égal à 1 au niveau du colon, il est égal à 1,2 au niveau du rectum.
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Ra1o cancer du colon/cancer du rectum
Il existe une prédominance des
cancers coliques avec un ra8o de 1,5 à 2
cancers du colon pour un cancer du rectum dans la plupart des
Registres à l’excep8on de Sé8f et du Maroc où le cancer du rectum
serait plus fréquent , en par8culier chez la
femme.
(IRR : Incidence Rate Ra8o) 20 Cours intensif de cancérologie Diges8ve
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Épidémiologie analy1que
• La viande rouge est un facteur de risque reconnu du CCR , de même, les régimes alimentaires riches en ma8ères grasses et pauvres en fruits et en légumes non féculents font également augmenter le risque de cancer.
• L'obésité et l'inac8vité physique, conjointement à un mauvais apport alimentaire, sont aussi associées à un risque accru de cancer colorectal.
• Le risque de cancer colorectal est deux fois supérieur chez les personnes qui font par8e des 20 % de la popula8on dont l'IMC est le plus élevé compara8vement aux 20 % de la popula8on dont l'IMC est le moins élevé, et ceSe rela8on est encore plus forte dans le cas du cancer du côlon.
• On es1me que 70 % des cancers colorectaux pourraient être prévenus par une interven1on nutri1onnelle.
• Toute affec8on qui fait augmenter le risque d'appari8on de polypes fait aussi augmenter la probabilité de développer un CCR.
21 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Varia1on du régime alimentaire et incidence du CCR au Japon et au R.U.
Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED 22
Rela1on dose-‐effet entre le risque de cancer et la consomma1on de fruits
Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED 23
( E. Riboli ; CIRC )
Les groupes à risque
• Risque moyen : popula8on générale 80 % • Risque élevé : 15 %
• ATCD personnel d’adénome ou de CCR • ATCD familial d’adénome avancé (> 1 cm ou villeux) ou de CCR chez un parent 1er degré < 60 ans ou plusieurs parents au premier degré . • MICI colite gauche > 15 ans ou pancolite > 10 ans
• Risque très élevé: < 5 % • HNPCC 3 à 4 % • Polypose adénomateuse familiale 1 % • Polyposes hamartomateuses < 1 %
24 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Cancer de l’estomac
• Avec près d’un million de nouveaux cas enregistrés au cours de l’année 2012, il est la 5ème localisa8on par ordre de fréquence.
• Plus de 70% des cas ont été enregistrés dans les PEVD dont la moi8é en Asie orientale (Chine essen8ellement).
• Taux d’incidence 2 fois plus élevés chez l’homme que chez la femme.
• 3ème cause de décès par cancer è Problème majeur de santé publique à l’échelon mondial.
• incidence décline , au rythme de 2 à 3 % /an . • cancer gastrique distal 80 % ; cardia 20%.
Son incidence est faible en Algérie (9,4/100.000 chez l’homme et 6,9/100.000 chez la femme en 2011), même si ce cancer arrive au 2ème rang des cancers diges8fs (selon les registres du cancer d’Alger, Annaba et Oran, mais en 1ère posi8on dans les autres Registres) et au 5ème rang de l’ensemble des cancers.
25 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Es1ma1on de l’incidence du cancer de l’estomac
dans quelques pays à risque élevé et à risque faible.
L’incidence du cancer décline partout dans le monde au rythme de 2 à 3 % par an, ce qui signifie
qu’une préven1on primaire généralisée est en cours, tout en n’étant pas programmée La régression du risque est liée aux modifica1ons du style de vie
et de l’impact des facteurs environnementaux.
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Cancer de l’estomac • La tendance à la diminu8on de l’incidence s'explique
principalement par une diminu8on marquée de la consomma8on d'aliments conservés par le sel et la disponibilité, dans de nombreux pays, de fruits et de légumes frais tout au long de l’année.
• La réfrigéra8on des aliments protège aussi contre ce cancer en facilitant la consomma8on, tout au long de l’année, de fruits et de légumes frais.
• La vitamine C, contenue dans les légumes et les fruits et dans d’autres aliments d’origine végétale, joue un rôle protecteur, de même que les régimes riches en céréales complètes et en caroténoïdes.
• L’infec8on à Helicobacter pylori qui entraine une gastrite atrophique chronique est considérée comme un facteur du développement du cancer de l'estomac.
27 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Carcinogénèse gastrique
• La première étape de la carcinogenèse est le passage d’une muqueuse normale à une gastrite chronique atrophique, elle-‐même prédisposant au développement d’une métaplasie intes8nale puis d’une dysplasie, et finalement d’un authen8que cancer .
• Le développement de l’atrophie gastrique est favorisé par une consomma8on élevée de sel. L’éléva8on du pH intraluminal s8mule la croissance de bactéries anaérobies qui réduisent le nitrate (NO2) en nitrites (NO) avec forma8on de mutagènes nitrosés, sous l’influence de l’oxyde nitrique synthétase (i-‐NOS).
• Le développement du cancer est favorisé par le tabagisme. • Les an8oxydants comme la vitamine E ou la vitamine C, présents dans les fruits et les légumes, ont un effet protecteur en
bloquant la forma8on de mutagènes. 28 Cours intensif de cancérologie Diges8ve
FFCD-‐ SAHGEED
Cancer de l’œsophage • 8ème cancer le plus fréquent dans le monde ; 6ème cause de décès par cancer. • Environ 80% des cas dans le monde surviennent dans les pays en voie de
développement où l’incidence est trois fois plus élevée chez l’homme par rapport à la femme.
• En Algérie , l’incidence est très faible: en 2011 , à Alger ,10 cas en été enregistrés chez l’homme et 14 cas chez la femme è incidence < 1.
• Dans les deux sexes, l’incidence est 20 fois plus élevée dans les régions à haut risque compara8vement à celles à bas risque.
• Taux de survie très faible au point où taux de mortalité et taux d’incidence très proches.
• survient le plus souvent chez le sujet âgé de plus de 50 ans. • carcinome épidermoïde très courant est classiquement associé au tabagisme
et à l'abus d’alcool. • Autres facteurs de risque: consomma8on de boissons très chaudes et
malnutri8on.
29 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Cancer de l’œsophage
• La grande majorité des cancers de l'œsophage (plus de 95%) sont soit des carcinomes épidermoïdes soit des adénocarcinomes.
• L’ ADK touche principalement les hommes dans les pays développés, les facteurs é8ologiques les plus importants étant l’obésité et le reflux gastro-‐œsophagien chronique.
• La plupart des cancers de l’œsophage sont détectés a un stade avancé è les taux de survie a cinq ans sont inferieurs a 15 %.
30 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Cancer du foie • 2ème cause de mortalité par cancer dans le monde (745.000 décès en 2012 ; 9,1 % de l’ensemble des décès par cancer).
• Pc. extrêmement péjora8f è taux d’incidence et de mortalité pra8quement équivalents.
• Problème de santé majeur dans les pays en développement où surviennent plus de 80 % des nouveaux cas (dont 50% en Chine).
• Dans le sexe masculin: – incidence élevée : Asie de l’Est et Sud-‐Est , Afrique subsaharienne – taux intermédiaires: Europe du Sud et Amérique du Nord – taux faibles: Europe du nord , Afrique du Nord, Asie du Sud et Centrale.
• Dans le sexe féminin, les taux sont plus faibles avec des incidences élevées en Asie orientale et en Afrique de l’Ouest.
• L’ Algérie, avec des taux d’incidence inférieur à 3 dans les deux sexes, est un pays de faible incidence. 31 Cours intensif de cancérologie Diges8ve
FFCD-‐ SAHGEED
Global varia1on in liver cancer incidence rates Parkin DM, Bray F, Ferlay J et al. Global cancer sta8s8cs
La maladie est rela8vement rare dans les pays développés. Dans les PEVD , ce cancer est très fréquent, représentant plus de 80% des cas mondiaux de cancer du foie avec des taux élevés en Afrique sub-‐saharienne, en Asie de l'Est et du Sud-‐Est, et en Mélanésie; La Chine représente à elle seule 55% de l'incidence mondiale.
32 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Incidence cancer du foie en Europe selon le sexe
Prédominance masculine neVe dans tous les pays d’Europe. Rela8ve forte incidence chez l’homme en Italie, Grèce, France, Espagne.
33 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Cancer du foie • Il survient le plus souvent au cours de l’évolu8on d’une
maladie chronique du foie comme une cirrhose ou une hépa8te B ou C et dans de rares cas sur un foie sain.
• Environ 90 % des cas de cancer du foie sont des CHC. • Il existe d’autres types de tumeurs hépa8ques :
– cholangiocarcinome intrahépa8que. – hépatoblastome. plus rares. – angiosarcome.
• En Afrique et en Asie, le CHC est plus fréquemment provoqué par l’infec8on par le virus de l’hépa8te B ; une exposi8on alimentaire concomitante aux aflatoxines mul8plie ce risque.
• Au Japon, ce cancer est principalement dû à l’infec8on par le virus de l’hépa8te C.
• Dans les pays occidentaux, la cirrhose du foie due à la consomma8on abusive chronique d’alcool représente le principal facteur é8ologique.
34 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Varia1on d’incidence cancer du foie
Les taux d'incidence sont en augmenta8on dans plusieurs pays développés à faible risque en Amérique du Nord, en Europe occidentale et en Océanie. Alors que les taux sont en baisse dans certains pays à haut risque d'Asie, mais les taux de ces pays restent 3 à 4 fois plus élevés que ceux dans les zones à faible risque.
35 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Analyse des varia1ons d’incidence du cancer du foie dans le monde
L’analyse de l’évolu8on du Kc du foie dans 32 registres du cancers entre 1999 et 2002 a montré que : • observée dans les pays développés : Amérique du Nord, Europe occidentale , Océanie. • de l'incidence aux USA , RU et Australie: en par8e due à l‘ de l'infec8on par le VHC à la suite de transfusions de sang par des aiguilles contaminées u8lisées à des fins médicales et drogues par voie IV u8lisées au cours des décennies précédentes. Le temps de latence entre l'infec8on par le VHC et le dvpt du HCC est d'environ 20 ans. • Au Japon, le VHC est le principal facteur de risque pour le HCC et une importante de l’incidence est aSribuée à la réduc8on de la transmission du VHC depuis les années 1950et 60. • Historiquement, les principaux facteurs de risque en Chine et Philippines : infec8on par VHB et exposi8on aux aflatoxines alimentaires .Les programmes de vaccina8on infan8le du VHB mis en œuvre dans ces 2 pays au cours des dernières décennies, trop récent pour influencer les tendances de l'incidence du cancer du foie chez l’adulte. • En Chine, dans les zones rurales, la majorité des porteurs du VHB acquièrent l'infec8on à la naissance. Le vaccin contre le VHB est de 70% à 95% efficace pour prévenir la transmission du VHB mère à l'enfant lorsqu'il est administré dans les 24 heures suivant la naissance. • En Egypte, le principal facteur de risque est l'hépa8te C infec8on virale, VHC transmis par inocula8ons dans la luSe contre la schistosomiase.
36 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Cancers des voies biliaires extrahépa1ques • Dans le monde, le cancer VBEH arrive au 20ème rang par ordre de fréquence avec
178.000 NC diagnos1qués en 2012 ( 1,2%) . • à l’origine de 142.000 décès en 2012. • Il représente une loca8on rela8vement fréquente, en par8culier chez la femme en
Algérie. • Le cancer de la vésicule biliaire est le cancer le plus fréquent parmi les cancers des
voies biliaires, et le 3ème cancer diges1f en Algérie. • Il présente de fortes disparités géographiques:
– L’Asie, l’Amérique du Sud et l’Europe de l’Est sont des zones endémiques avec une incidence élevée.
– L’Europe occidentale a en revanche une incidence faible, inf. à 5/100 000 • A Alger, les taux d’incidence standardisés étaient de 2,1 et 4,2 chez l’homme et la
femme respec8vement. • Mais selon l’année des taux aSeignant 8 et 10/100.000 ont été retrouvés à Alger
et Sé8f ce qui fait de notre pays une région d’incidence moyenne voire élevée. • Le cancer de la vésicule biliaire est plus fréquent chez les pa8ents âgés de plus de
65 ans et chez la femme avec un rapport femme/homme qui varie de 1 à 5 selon les régions.
• L’écart femme -‐ homme a tendance à être plus fort dans les zones endémiques et plus faible dans les zones à basse incidence.
37 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Cancers des voies biliaires extrahépa1ques
• En dehors des cancers gynécologiques , c’est un des rares cancers où on note une prédominance féminine marquée. 38 Cours intensif de cancérologie Diges8ve
FFCD-‐ SAHGEED
Cancers des voies biliaires extrahépa1ques
• Les facteurs de risque du cancer de la vésicule biliaire sont les causes d’inflamma8on biliaire chronique : – la lithiase biliaire symptoma8que
(retrouvée dans plus de 75 % des cas),
– les anomalies de la jonc8on biliopancréa8que,
– le portage chronique d’une infec8on de la vésicule biliaire par Salmonella Typhi et Paratyphi
– la cholangite sclérosante primi8ve. • Les polypes intravésiculaires et les
calcifica8ons de la muqueuse de la vésicule biliaire sont également des facteurs de risque .
• obésité et mul8parité ? • Contracep8fs oraux ? • H. bilis and H. pylori
39 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Cancers des voies biliaires extrahépa1ques
The development of gallbladder cancer is proposed to occur over a span of 5–15 years, with 8ssue altera8ons including metaplasia, dysplasia, carcinoma in situ, and invasive cancer.
40 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Cancers du pancréas
• 14ème cancer , par ordre de fréquence dans le monde, avec environ 216 000 NC /an et 331.000 décès.
• Les taux d’incidence les plus élevés sont enregistrés dans les pays les plus développés.
41 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Cancers du pancréas • Il est plus fréquent chez l’homme
que chez la femme et survient le plus souvent entre 70 et 80 ans.
• En Algérie incidence faible ( 3 à 4 /100.000) , au 4ème rang des cancer diges8fs.
• le ra8o homme/femme est compris entre 1,25-‐1,75 H/1F.
• Survient à par8r de l’âge de 50/55 ans en Algérie.
• Les taux de survie a 5 ans sont faibles (moins de 5 %) et la grande majorité des pa8ents meurent dans l’année qui suit le diagnos8c .
42 Cours intensif de cancérologie Diges8ve FFCD-‐ SAHGEED
Cancers du pancréas • La plupart des tumeurs du pancréas (90 %) sont des ADK
provenant de l’épithélium canalaire exocrine. Environ 70 % de ces tumeurs touchent la tête du pancréas.
• Les tumeurs endocrines du pancréas sont rares, débutant dans les îlots de Langerhans.
• Dans les pays ou la prévalence du tabagisme est élevée, plus de 40 % des cas sont liés à la consomma8on de tabac.
• Le risque familial, qui implique souvent une pancréa8te héréditaire, est présent dans près de 10 % des cas.
• Plusieurs facteurs de risque sont évoqués sans pour autant être clairement désignés à ce jour : le tabagisme, une consomma8on élevée d’alcool, la présence d’une obésité, d’un diabète ou encore d’une inflamma8on chronique semblent favoriser ce type de cancer.
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Facteurs de risque : cancers du pancréas
• Outre le tabac, une rela8on a été établie entre plusieurs facteurs alimentaires et le cancer du pancréas, y compris un régime alimentaire pauvre en fibres et riche en viande et en graisses, ainsi qu’un régime alimentaire riche en amines hétérocycliques présentes dans la viande et le poisson cuits.
• Autres facteurs : – Chronic pancrea88s and gene8c predisposi8ons. – pancrea8c cancer rates are considerably higher in Blacks than in any other racial group.
– diabetes mellitus. – Obesity is also a risk factor for several types of cancer, including pancrea8c.
– Pa8ents with hereditary pancrea88s have a high risk of developing pancrea8c cancer .
– occupa8onal and environmental exposures to pes8cides and fer8lizers . – A Mediterranean dietary paVern, when combined with other factors indica1ve of a healthy lifestyle, protects against pancrea1c cancer.
D. Yadav, A.B. Lowenels. Gastroenterology 2013, 144. :1252-‐1261 44 Cours intensif de cancérologie Diges8ve
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Évolu1on de l’incidence et de la mortalité par cancers du pancréas
§ Dans la période 1992-‐2002, l'ASR est restée stable dans la plupart des pays pour les deux sexes. § Les taux de mortalité les plus élevés ont été observés en Europe centrale avec une tendance à l'augmenta8on de la mortalité en Roumanie ,Albanie, Espagne et Croa8e , ainsi qu’en France, à Malte, en Bulgarie, en Grèce et en Allemagne pour le sexe féminin. § Tendance à la baisse en Irlande, au RU , Suisse, Autriche et Pologne ( sexe masculin )ainsi qu’au Canada pour les 2 sexes.
les varia1ons observées pourraient refléter une consolida1on de l'u1lisa1on des modalités diagnos1ques et peuvent donc refléter des changements ar1ficiels
de l'incidence et de mortalité pour ce Kc .
§ l'u8lisa8on des biopsies CT-‐guidée et EUS-‐guidée est maintenant une norme en Europe de l'Ouest, mais elle n’est pas bien établie dans les pays d'Europe du Sud, où on se contente encore du CT-‐Scan. § Sans biopsie, le Dg différen8el de Kc du pancréas t avec la PC et les autres tumeurs péri-‐ampullaire peut avoir entrainer une augmenta8on ar8ficielle de l'enregistrement du Kc du pancréas. § Avant de se prononcer il serait nécessaire d’avoir de grands ensembles de données sur des périodes plus longues (plus de 20 ans) ainsi que des données sur l'incidence et de la démographie. 45 Cours intensif de cancérologie Diges8ve
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Épidémiologie évalua1ve • Les professionnels de santé ainsi que la popula8on générale sont
exposés à beaucoup d’informa8ons alarmantes sur la fréquence des cancers et sur leurs causes, informa8ons provenant soit de leaders d’opinions ou de représentants de l’industrie pharmaceu8que dans le but d’augmenter les fonds alloués à la maladie cancéreuse ou de meSre sur le marché de nouveaux produits.
• Cela peut induire des comportements sans base ra1onnelle. • Il faut disposer d’une analyse correcte des données sur la fréquence
des cancers et d’une évalua8on de l’effet des principales causes iden8fiées, et des moyens mis par la tutelle pour la prise en charge .
• C’est seulement sur la base de ces informa8ons que l’on peut proposer une stratégie validée pour chacune des principales localisa8ons néoplasiques.
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Préven1on et détec1on précoce du CCR • Le dépistage consiste en la mise en évidence de polypes colorectaux à reséquer avant leur dégénérescence ou la détec8on du
cancer à un stade précoce.
• Il y a plusieurs op8ons de dépistage reconnues : recherche de sang dans les selles , test fécal immunohistochimique , sigmoïdoscopie , LB à double contraste, le test ADN dans les selles, la coloscopie.
• Ces op8ons diffèrent quant à leur sensibilité et spécificité, leur acceptabilité la nécessité d'une prépara8on de l'intes8n, la fréquence de réalisa8on et le coût.
• La coloscopie qui est un test très sensible, nécessite un examinateur qualifié, a un coût élevé, son acceptabilité est réduite et elle n’est pas dénuée de risque pour le sujet dépisté.
• La recherche de sang dans les selles, examen le moins coûteux et le plus facile à réaliser, est l’op8on de dépistage la plus u8lisée à travers le monde.
• Si certains pays ayant une incidence élevée ont mis en place des programmes de dépistage na8onaux (Australie, République tchèque, Allemagne, Israël, Japon, Pologne, Corée du Sud, Royaume-‐Uni), dans la majorité des autres pays, il s’agit de recommanda8ons et / ou de lignes directrices pour un screening orienté.
• Études pilotes mise en place dans de nombreux pays ( USA , Canada, Belgique, Finlande, France, Italie, Norvège, Espagne , Suisse, Thaïlande, Taiwan ) dans le but de meSre en place un programme de dépistage du CCR.
Il n’y a pra1quement aucune ini1a1ve de dépistage du CCR en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.
En Algérie, pays à faible risque, un dépistage organisé de masse du CCR ne se jus1fie pas. Par contre le dépistage individuel pour les personnes à risque élevé est indiqué.
• CIRC: Le dépistage peut être recommandé pour les individus à risque modéré dans les pays développés où l’incidence est élevée.
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Épidémiologie évalua8ve • Survival es1mate rates (Hamdi Cherif M et al., J Cancer Res Ther 2015, 3(9):100-‐104 )
• The Standardized net survival for adults (15-‐99 years) for cancers of stomach, colon, rectum, and liver, were low : – Stomach 10.3 (6.7-‐14.0) – Colon 57.2 (45.6-‐68.9) – Rectum 45.5 (36.3-‐54.8) – Liver 17.5 (11.7-‐23.4)
• Dans l’étude réalisée à Alger entre 1994 et 2003 dans 16 services de chirurgie viscérale , le taux de survie à 5 ans était :
• Cancer du colon – Survie globale : 32% – Survie pour les exérèses à visée curatrice : 49%
• Cancer du rectum – Survie globale : 21% – Survie pour les exérèses à visée curatrice : 36%
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USA : 67,4% en 2008
On est encore loin !
Conclusion
• Les cancers du sein, du poumon, colorectal, de l’estomac, de la prostate et de la vessie chez l’homme, du col utérin et de la thyroïde chez la femme sont les principaux cancers chez l’adulte en Algérie . • Ces localisa8ons néoplasiques devraient recevoir la plus grande aSen8on des organismes gouvernementaux tels que l'INSP, le réseau des registres du cancer , le plan cancer , la PCH ,le MSPRH … • Les changements démographiques dans la popula8on (augmenta8on des sujets de plus de 60 ans) vont avoir une influence majeure sur le nombre prévu de cas de cancer dans l'avenir. • En plus de l'augmenta8on de l'incidence du cancer en raison de l'évolu8on démographique, les changements dans les taux d'incidence et de mortalité pour les cancers spécifiques impact sur le futur fardeau de ces maladies.
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Conclusion • Dans le cas des cancers diges8fs, dans notre pays où 3 localisa8ons semblent
être « rela2vement fréquentes » ( colorectal, estomac, VBEH), les ac8ons à envisager devraient concerner :
– Forma8on des médecins où un module de cancérologie devrait être inclus dans le cursus des études vu le nombre important de pa8ents présentant des cancers diges8fs et suivis pendants des mois par des médecins sans que le diagnos8c ne soit évoqué.
– Obliga1on de RCP pour tout pa8ent cancéreux avant la prise en charge thérapeu8que quel qu’elle soit . Mais RCP réelle et non imposi8on d’une conduite thérapeu8que par un membre de la « RCP ».
– Créa8on de la spécialité « chirurgie cancérologique » inexistante dans notre pays, vu également le nombre de pa8ents sous traités(ayant subit une interven8on non curatrice réalisable).
• Nombre important d’exérèse d’organe sans curage ganglionnaire ou curage insuffisant • Indica8on opératoire erronée • Simple cholécystectomie ou cholécystectomie emportant le lit vésiculaire pour des cancers invasifs de la VB., avec
diagnos8c connu en préopératoire .
– Développement des unités d’endoscopie diges8ve non seulement dans les CHU mais également dans les hôpitaux chef lieu de wilaya, au moins .
– Développement d’unités de radiologie interven1onnelle permeSant la prise en charge des nombreux pa8ents ictériques au lieu et place de chirurgie en 2 temps grevant morbidité et mortalité .
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