Enseigner le calcul mental Cycle 2 Groupe Mathématiques 31 Les enseignants-ressources en sciences de le Haute-Garonne
Enseigner le calcul mental
Cycle 2
Groupe Mathématiques 31
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Déroulement
�Calcul ou calculs ? (s’entendre sur le vocabulaire)�Que disent les programmes ? (BO N°3 du 19 juin 2008)�A quoi sert le calcul mental ? (intérêt social et pédagogique)Situations dans lesquelles le calcul mental est utilisé
�Sur quoi s’appuie le calcul mental ? (rappels mathématiques)
�Procédure ou procédures ?Recherche de procédures, mise en commun, synthèse
�Enseigner les procédures (séquence et trace écrite) �Quelles d’activités ritualisées avec bouliers et abaq ues ?
(visionnage et analyse d’une vidéo, les mode de représentation du nombre)�Enseigner les tables (construction du répertoire et mémorisation)
�Quels supports d’entraînement ?
�Un exemple de progression
�Un exemple de bibliographie
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Calcul ou calculs ?
S’entendre sur le vocabulaire
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Trois types de calculsdans les programmes 2008
«Tables et calcul, sens et automatismes sont très étroitement interdépendants».
•Calcul mental : pas de traitement écrit du calcul lui-même, même si le résultat peut être écrit et même aussi, parfois, l’énoncé du calcul (et éventuellement des résultats intermédiaires).
•Calcul posé : usage d’une technique opératoire.
•Calcul instrumenté : utilisation d’une calculatrice et initiation à un tableur
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Le calcul mental comprend donc :
•Des résultats automatisés :La réponse à une interrogation sur les tables ne doit pas relever d’une reconstruction, mais d’une restitution la plus directe possible .Pour les tables, il ne s’agit donc pas d’un calcul mais d’un fait de m émoire .D’autres résultats de calcul mental seront automatisés.
•Des procédures automatisées :Certaines procédures de calcul doivent progressivement être automatisées . Particulièrement celles qui sont des mises en œuvre directes des propriétés des opérations.
•Du calcul approché :Il permet de donner un ordre de grandeur d’un résultat qui est un nombre qui paraît proche du résultat au regard de sa taille sans en donner tous ses chiffres.
L’estimation de l’ordre de grandeur n’est mentionnée que dans le programme de CM mais donner un ordre de grandeur d’un résultat permet à l’élève de poser un regard critique sur son résultat et doit donc être entraîné dès le cycle 2.
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Que disent les programmes ?BO N°3 du 19 juin 2008
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Introduction des programmes en mathématiques
au cycle des apprentissages fondamentaux
«L’apprentissage des mathématiques développe l’imagination, la rigueur et la précision ainsi que le goût du raisonnement.
La connaissance des nombres et le calcul constituent lesobjectifs prioritaires du CP et du CE1.
La résolution de problèmes fait l’objet d’un apprentissage progressif et contribue à construire le sens des opérations.
Conjointement une pratique régulière du calcul mental est indispensable. De premiers automatismes s’installent.
L’acquisition des mécanismes en mathématiques est toujours associée à une intelligence de leur signification.»
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« Les élèves apprennent la numération décimale inférieure à 1000. Ils dénombrent des collections, connaissent la suite des nombres, comparent et rangent.
Ils mémorisent et utilisent les tables d’addition et de multiplication (par 2, 3, 4 et 5), ils apprennent les techniques opératoires de l’addition et de la soustraction, celle de la multiplication et apprennent à résoudre des problèmes faisant intervenir ces opérations. Les problèmes de groupements et de partage permettent une première approche de la division pour des nombres inférieurs à 100.
L’entraînement quotidien au calcul mental permet une connaissance plus approfondie des nombres et une familiarisation avec leurs propriétés. »
Nombres et calcul
Contenu des programmes
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Premier palier pour la maîtrise du socle commun
Compétences 3 : les principaux éléments de mathématiques
L’élève est capable de :
- écrire, nommer, comparer, ranger les nombres entiers naturels inférieurs à 1 000 ; - calculer : addition, soustraction, multiplication ; - diviser par 2 et par 5 des nombres entiers inférieurs à 100 (dans le cas où le quotient exact est entier) ; - restituer et utiliser les tables d’addition et de multiplication par 2, 3, 4 et 5 ; - calculer mentalement en utilisant des additions, des soustractions et des multiplications simples.
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Progression au cycle 2 (repères pour organiser la progressivité des apprent issages)
CP CE1
- Écrire ou dire des suites de nombres de 10 en 10, de 100 en 100, etc.- Connaître les doubles et moitiés de nombres d’usage courant.- Mémoriser les tables de multiplication par 2, 3, 4 et 5.- Connaître et utiliser des procédures de calcul mental pour calculer des sommes, des différences et des produits.
- Produire et reconnaître les décompositions additives des nombres inférieurs à 20 (“table d’addition”).- Connaître les doubles des nombres inférieurs à 10 et les moitiés des nombres pairs inférieurs à 20.- Connaître la table de multiplication par 2.- Calculer mentalement des sommes et des différences .
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Emploi du temps
Horaires de mathématiques5 heures hebdomadaires de mathématiques. Chaque jour, une séance longue (55 min) et une séance courte (15 min).
Place du calcul mental- des séances courtes, 1/4 d’heure au quotidien, pour l’entraînement ; - quelques séances plus longues pour l’enseignement de procédures de calcul ou de nouveaux résultats.
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A quoi sert le calcul mental ?
Intérêt social et pédagogique
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Intérêt social du calcul mental
Usage du calcul mental dans la vie quotidienne d’un adulte
Situations classiques d’utilisation du calcul menta l :
-Calcul de la monnaie qui doit être rendue (complément à …)-Calcul du nouveau prix après réduction (pourcentage)-Calcul des proportions d’une recette de cuisine (proportionnalité)-Vérification d’une addition au restaurant (calcul approché…)-Calcul du prix à l’unité, au Kg, au L (division, calcul approché…)-Comptes bancaires (calcul approché…)-Estimation de la quantité de peinture à acheter…
Dans la vie de tous les jours, être performant en c alcul mental est fort utile !
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«…les mathématiques fournissent des outils pour agir, choisir et décider dans la vie quotidienne…»
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Intérêt p édagogique du calcul mental
Liens avec le domaine « Nombres et calcul »
-numération décimale de position-relation arithmétique entre les nombres-techniques opératoires-résolution de problèmes
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Numération : des passages incontournables
Décomposer additivement un nombre en unités et dizainesDécomposer additivement un nombre en unités, dizaines et centainesAjouter 10, un nombre entier de dizainesAjouter 100, un nombre entier de centainesSoustraire 10, un nombre entier de dizainesSoustraire 100,un nombre entier de centaines
D’après Le nombre au cycle 2, SCEREN
Les situations de groupements� dénombrement de collections en utilisant des paquets de 10, puis des paquets de 10 paquets� détermination du cardinal sous forme d’une écriture additive
Les situations d’échange� exploration des règles d’échange de la numération de position� compréhension que la valeur d’un chiffre dépend de sa position
Les situations amenant à repenser les groupements pa r rapports aux échanges� lecture des informations liées aux échanges et aux groupements dans l’écriture d’un nombre
Les situations abordant le point de vue algorithmiq ue� structuration de la suite des nombres
Les situations d’exploration des règles de numérati on orale et chiffrée� mise en évidence des fonctionnements différents de ces deux systèmes
Relations arithm étiques entre les nombres
8 c’est :• 7+1 ; 1+7 ; le nombre « juste après » 7 • 9-1; le nombre « juste avant » 9 • 4+4 ; 2x4 ; le double de quatre• 2+2+2+2 ; 4x2• 5 et 3 (une main et trois doigts)• 10-2 ; 2+⃞=10 ; ce qui manque à 2 pour aller à 10
• 20-12 ; 12+⃞=20; ce qui manque à 12 pour aller à 20• 18-10 ; 28-20 ; 38-30
• la moitié de 16 ; 16:2; 2x⃞=16
• 40:5 ; 5x⃞=40
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Lien avec le calcul poséDans la pratique des techniques opératoires , de nombreuses compétences de calcul mental sont mises en jeu :
� Connaître des tables d’addition et de multiplication
� Calculer mentalement des sommes, des différences, des produits
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•Les problèmes mettent en jeu et donc permettent de travailler des procédures de calcul mental (découverte, entraînement, évaluation)
•La pratique régulière du calcul mental :-favorise une prise de sens (compréhension de la situation)-contribue à accélérer le processus de reconnaissance du modèle (opération en jeu)dans la résolution de problèmes.
•Un calcul mental demande :-prise d’informations (nombres, opération);-réflexion et raisonnement ;-choix et mise en œuvre d’une stratégie ;-formulation du résultat.
Lien avec la résolution de problèmes
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Lien avec les grandeurs et mesuresPremières conversions vers le cycle 3
•Longueurs, masses :Connaître la relation entre mètre et centimètre-conversions (x100, :100)Connaître la relation entre kilomètre et mètre-conversions (x1000, :1000)Connaître la relation entre kilogramme et gramme-conversions (x1000, :1000)
•Durées :Connaître la relation entre heure et minute-conversions heure � minute (x 60, : 60)
•Monnaie :Connaître la relation entre euro et centime d’euro-conversions euros � centimes : (x100, :100)-rendre la monnaie (complément à…)
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Sur quoi s’appuiele calcul mental ?
Rappels mathématiques
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Les ensembles de nombres
: l'ensemble des entiers naturels : 0, 1, 2 …
: l'ensemble des nombres décimaux : 1,5 ; 0,02 …
Ils s'écrivent sous la forme d'un quotient du type : 15/10 ; 2/100 …
: l'ensemble des nombres rationnels : 1/3, 8/3 …
Ils s’écrivent sous la forme d’un quotient de deux nombres entiers.Dans le résultat, il peut y avoir une infinité de chiffres après la virgule qui finiront par se répéter : 0,333… ; 2,666…
: l'ensemble des nombres réels : ππππ, …Ils s'écrivent avec des chiffres après la virgule qui ne se répètent plus nécessairement.
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Les propriétés des nombres•Nombres pairs et impairs :
-Un entier multiple de deux est un entier pair .
-Les autres sont les entiers impairs .
•Nombres premiers et nombres composés :
-Un nombre premier est un entier naturel différent de 0 qui ne possède que deux diviseurs positifs : 1 et lui-même : 3 = 1 x 3
-Un nombre composé est un entier naturel différent de 0 qui possède au moins un diviseur positif autre que 1 ou lui-même : 14 a quatre diviseurs (1, 2, 7, 14)
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•Nombres carrés :
Un nombre carré est le produit d’un nombre par lui-même : 0, 1, 4, 9, 16 …
•Critères de divisibilité :
2 : un nombre est divisible par 2 lorsque le chiffre des unités est : 0, 2, 4, 6 ou 85 : un nombre est divisible par 5 lorsque le chiffre des unités est : 0 ou 5
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Les quatre op érations élémentaires
Le calcul mental à l’école élémentaire met en jeu les 4 opérations arithmétiques traditionnelles : addition, soustraction, multiplica tion et division.
•Addition : a + b = cterme (a) + terme (b) = somme (c)
•Soustraction : c − b = aterme (c) − terme (b) = différence (a)
•Multiplication : a x b = cfacteur (a) x facteur (b) = produit (c)
•Division euclidienne : a = c x q + r (a , c) ���� (q , r)ou division entière dividende (a) = diviseur (c) x quotient (q) + reste (r)
•Division exacte : a : b = a / b = a ÷ b = = q
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Les propriétés des op érations (1)
Le calcul mental à l’école élémentaire s’appuie et renforce les connaissances des propriétés des opérations.
•La commutativité est la propriété d'une opération qui permet de modifier l'ordre des termes sans changer le résultat.
•L'associativité est la propriété d'une opération qui permet de modifier l'ordre des calculs sans modifier le résultat de l'opération.
•La distributivité est la propriété d'une opération qui permet de distribuer une opération sur les autres termes du calcul.
•L'élément neutre est le nombre unique qui ne modifie pas le résultat d'une opération.
•L'élément absorbant est un nombre qui lorsqu'il est présent dans un calcul, fait que le résultat est toujours de 0.
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Procédure ou procédures ?
Recherche et mise en commun
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Recherche de proc édures
Atelier 1 : un calcul multiplicatif
Calculer 12 × 25
-Recherche individuelle de 2 procédures-Mise en commun par 2-Recherche des propriétés des nombres et des opérations mises en jeu
Atelier 2 : un calcul soustractif
Calculer 31 - 18.
-Recherche individuelle de 2 procédures-Mise en commun par 2-Recherche des propriétés des nombres et des opérations mises en jeu
Atelier 3 : un calcul additif
Calculer 46 + 17.
-Recherche individuelle de 2 procédures-Mise en commun par 2-Recherche des propriétés des nombres et des opérations mises en jeu
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Synthèse des procédures d’un calcul multiplicatif
A partir du Nombre au cycle 3 Apprentissages numériques, SCEREN
Les procédures qui :
- mobilisent la décomposition multiplicative de l’un des facteur s et l’associativité12 × 25 = (3 × 4) × 25 = 3 x (4 x 25)12 x 25 = 12 x (100 ÷÷÷÷ 4) = (12 ÷÷÷÷ 4) x 100
- mobilisent la décomposition multiplicative des deux facteurs et l’associativité12 × 25 = (3 × 4) × (5 x 5) = 3 x (4 x 5) x 5 = 3 x (20 x 5)
- mobilisent la décomposition additive de l’un des deux facteurset la distributivité de la multiplication par rapport à l’addition12 × 25 = (10 + 2) × 25 = 10 × 25 + 2 × 2512 × 25 = 12 × (20 + 5) = 12 × 20 + 12 × 5
- mobilisent la décomposition additive des deux facteurset la double distributivité de la multiplication par rapport à l’addition12 × 25 = (10 + 2) × (20 + 5) = 10 × 20 + 2 × 20 + 10 × 5 + 2 × 5
- s’appuient sur les simulations mentales de l’algorithme écrit .
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Synthèse des procédures d’un calcul soustractif (1)
•Pas de retenue : calcul de gauche à droite
•Passages à la dizaine : plusieurs stratégies envisagées
Jalonnement : calcul d’un écart en partant du nombre inférieur
Décomposition : plus petit terme décomposé et considéré comme un opér ateur
A partir du Calcul mental au quotidien cycles 2 et 3, François Boule, SCEREN
Exemple : 31 – 18 = 31 - (1 + 10 + 7) = 31 - 1 - 10 - 7
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Pivotement : rotation autour d’un nombre rond
Décalage : translation pour atteindre un nombre rond
A partir du Calcul mental au quotidien cycles 2 et 3, François Boule, SCEREN
Synthèse des procédures d’un calcul soustractif (2)
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Décomposition soustractive (pivotement) :
Exemple : 46 + (20 – 3) = 66 - 3
Décomposition faisant apparaître un double :
Exemple : 46 + (6 + 11) = 52 + 11
A partir du Calcul mental au quotidien cycles 2 et 3, François Boule, SCEREN
Synthèse des procédures d’un calcul additif
Décomposition additive canonique :
Exemple 1 : (40 + 6) + 17 = 40 + 23Exemple 2 : 46 + (10 + 7) = 56 + 7Exemple 3 : (40 + 6) + (10 + 7) = 50 + 13
Décomposition faisant apparaître 5 :
Exemple 1 : (45 + 1) + (5 + 12) = 50 + 13
Décomposition additive pour passer à la dizaine supé rieure :
Exemple 1 : 46 + (4 + 13) = 50 + 13Exemple 2 : (43 + 3) + 17 = 43 + 20
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Un exemple de s équence en CE1 Le complément à 100
Objectif :
- trouver le complément à 100 d'un nombre de deux chiffres (chiffre des unités ≠ 0)
Progression :
Semaines 1 et 2 :-automatisation du passage par la dizaine supérieure dans l’addition : 84 + ? = 100
Semaines 3 et 4: -automatisation de la décomposition dans la soustraction : 100 – 18 = ?
Semaines 5 et 6 :- brassage des deux procédures
A partir du module de formation, MENJVA / DEGESCO, mai 2011
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A partir du module de formation, MENJVA / DEGESCO, mai 2011
Déroulement (45 min)
• Rappels : décompositions de 10
• Echauffement : trouver la dizaine supérieur d’un nombre à deux chiffrestrouver le complément à la dizaine supérieur d’un nombre à deux chiffres
Recherche : J’achète un pantalon à 84 € avec un bille t de 100 €Combien va me rendre le vendeur ?
• Mise en commun : Toutes les procédures sont explicitées et les correctes sont acceptées.
• Institutionnalisation :• Toutes les procédures correctes sont notées et hiérarchisées en fonction de leur coût• Ré-explicitation à l’oral de la procédure la plus ef ficace : Comment trouver 16 ?
pour aller de 84 à 90 : 6 et pour aller de 90 à 100 : 10
• Modélisations :- droite numérique : étape 1 : recherche du complément à la dizaine supérieureétape 2 : recherche du complément à 100
- écriture symbolique : 84 + 6 + 10 = 10090
• Entraînements : - 1 ière phase : entraînement à l’écrit avec supports (droite numérique ou écriture symbolique à trous) et explicitation au tableau.
- 2ième phase : entraînement piloté avec le procédé de la Martinière : nombre donné, (étape 1...étape 2) puis résultat
• Synthèse-bilan : reformulation de la procédure avec un dernier exemple
Un exemple de séance de d écouverte en CE1 Le complément à 100
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Un exemple de trace écrite en CE1 Le complément à 100Contenu
• Titre : Comment trouver le complément à 100 d’un nombre ?
• Le problème de recherche de référence : J’achète un pantalon à 84 € avec un billet de 100 €Combien va me rendre le vendeur ?
• Les procédures correctes hiérarchisées .
• L’explicitation de la procédure experte : passage à la dizaine supérieurepour aller de 84 à 90 : 6 et pour aller de 90 à 100 10 donc résultat : 16
Modélisations :- droite numérique :
- écriture : 84 + 6 + 10 = 10090
84 90 100
+ 10+ 6
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Support de visualisation :le boulier 100 boules
Le complément à 100 de 29 se lit directement sur le boulier : c’est 71.
On voit bien 9 lignes entières (2 en haut et 7 en bas) et une ligne décomposée (1 à gauche et 9 à droite)
2d
7d
1u + 9u
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Activités numériquesavec bouliers et abaques
1.Visionnage de la vidéo BSD(Banque de Séquences Didactiques, CRDP, Montpellier)
2. Répondre aux questions suivantes (par 2) :
Quelles sont les compétences en jeu dans l’utilisation du boulier ?
Quelles sont les compétences en jeu dans l’utilisation de l’abaque ?
Pourquoi utiliser ces outils en classe ?
Comment les utiliser en calcul mental ?
Boulier à 100 boules
Compétences cycle 2 :
Construction de la dizaine (percevoir 10 comme 1)Passage du chiffre au nombre « 2 dizaines ça fait 20 »Utilisation du complément à 10 : « 10 – 1 =9 » pas de comptageUtilisation du complément à 100 : « 100 – 1 = 99 »
Remarque : le terme « ligne » au lieu de « dizaine » est accepté
Progression dans l’utilisation par changement de la valeur du boulier :
- le boulier représente 100 (CP-CE1) : correspondance entre cardinal de la collection et sa valeur- le boulier représente 1000 (CE2) :1 boule = 1d = 10 1 tige = 10d = 100 le boulier = 100d = 100- le boulier représente 1 (CM1-CM2) :production de diverses écritures de la partie décimale (écritures fractionnaires, écritures à virgule)
Compétences cycle 2 :
Décodage des nombres : lecture d’un nombre à partir de sa représentationPassage à la dizaine supérieure : de 9 sur la tige «unité» à 1 sur la tige «dizaine» (équivalence entre 1 dizaine et 10 unités)Rôle de la place du chiffre (de la boule)
Progression dans l’utilisation par juxtaposition d’abaques
- une abaque 3 tiges (CP-CE1) : nombres jusqu’à mille- deux abaques 3 tiges (CE2) : nombres jusqu’à un million- trois abaques 3 tiges (CM1) : nombres jusqu’à un milliard- quatre abaques 3 tiges et plus (CM2) : nombres entiers
La juxtaposition d’abaques trois tiges identiques permet de représenter la segmentation d’un nombre par paquets de 3 chiffres (u,d,c) et de faire apparaître les classes de nombres.Remarque : certains manuels utilisent des abaques à 4 tiges !
Abaques
Les cubes-union (CP)
Groupements du 1er et 2ème ordre
Les cubes base 10 (CE1)
Groupements du 1er, 2ème et 3ème
ordre
Le matériel multibase (CE1-CE2)Echanges - puissances de 10
Le matériel « Picbille »« J’apprends les maths », RETZGroupements – complément à 10
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La compréhension
« On mémorise mieux ce qu’on a compris que ce qu’on n’a pas compris. »Roland Charnay, professeur de mathématiques en IUFM
Construire le répertoire multiplicatif en faisant référence au sens en s’appuyant sur le lien entre additions répétées et multiplication :
•Aspect ordinal : une puce fait des sauts de valeur 4 en partant de 0
•Aspect cardinal : paquets de 4 gâteaux
•Aspect géométrique : rectangles construits en ajoutant des lignes de 4 carreaux
•Aspect mesures : le prix à payer des livres à 4 € l’unité
…
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D’après les travaux de Jean-Luc Bregeon, IUFM d’Auvergne
Présentation des tables de multiplication
En utilisant le mot « fois », on trouve les deux présentations pour la table de 2
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2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 + 1 1 + 2 1 + 3 1 + 4 1 + 5 1 + 6 1 + 7 1 + 8 1 + 9
2 + 1 2 + 2 2 + 3 2 + 4 2 + 5 2 + 6 2 + 7 2 + 8
3 + 1 3 + 2 3 + 3 3 + 4 3 + 5 3 + 6 3 + 7
4 + 1 4 + 2 4 + 3 4 + 4 4 + 5 4 + 6
5 + 1 5 + 2 5 + 3 5 + 4 5 + 5
Construction des résultats
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Synth èse des résultatsLa table de Pythagore
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+ 2 3 4 5 6 7 8 92 4 5 6 7 8 9 10 11
3 5 6 7 8 9 10 11 12
4 6 7 8 9 10 11 12 13
5 7 8 9 10 11 12 13 14
6 8 9 10 11 12 13 14 15
7 9 10 11 12 13 14 15 16
8 10 11 12 13 14 15 16 17
9 11 12 13 14 15 16 17 18
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Structuration des résultats
« Il est plus facile de m émoriser un ensemble de résultats qui sont structurés, qui o nt du lien entre eux, qu’un ensemble de résultats qui sont tous isolés le s uns des autres »
Roland Charnay, professeur de mathématiques en IUFM
•Disposer de la connaissance de la commutativité permet une économie de 50% de mémorisation. Connaître 6 x 7, c’est connaître 7 x 6
•Etre capable de raisonner sur la différence entre 7 x 6 et 7 x 7 permet de retrouver plus facilement un résultat non mémorisé (7 x 7).
•Disposer de résultats particuliers : doubles, carrés…
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10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
10987654321+ Doubles
Décomposition de 10
Numération
Presque doubles
Passage par 10
Surcomptage(+1, +2, +3)
Structuration des résultats
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Outil d ’apprentissage
Dans un tableau propre à chaque élève, chacun ne conserve que les résultats non mémorisés donc à travailler.
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+ 2 3 4 5 6 7 8 92 4 5 6 7 8 9 10 11
3 5 6 7 8 9 10 11 12
4 6 7 8 9 10 11 12 13
5 7 8 9 10 11 12 13 14
6 8 9 10 11 12 13 14 15
7 9 10 11 12 13 14 15 16
8 10 11 12 13 14 15 16 17
9 11 12 13 14 15 16 17 18
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La mémorisation et la restitution« Les conditions de la m émorisation influent
sur les conditions de la restitution. »Roland Charnay, professeur de mathématiques en IUFM
La manière dont on a incité les élèves à mémoriser , dont on les a interrogés va avoir une influence sur la manière dont les élèves vont solliciter leurs résultats .
•Limiter le rituel de « récitation des tables »����difficulté à isoler un résultat de cette liste de résultats.����besoin d’un accès direct à chaque résultat.
•Privilégier les interrogations collectives���� un élève interrogé = 29 élèves inactifs
•Varier les formes d’interrogations���� jouer des combinaisons multiples autour des tables
•Alterner interrogations orales (pas de support écri t) et interrogations é crites (pas de lecture de l’enseignant)
���� l’utilisation de résultats mémorisés n’est pas facilitée à l’oral et beaucoup plus explicite à l’écrit
Les interrogations
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Interroger les tables de multiplicationEcrites
6 x 7 = ? 7 x 6 = ?? x 7 = 42 ? x 6 = 4242 : 6 = ? 42 : 7 = ?
? : 6 = 7 ? : 7 = 6? x ? = 42
Suite croissante et décroissante des nombres de 6 e n 6, de 7 en 7QCM : 6 x 7 = 13 ? 42 ? 67 ?Vrai / Faux : 6 x 7 = 48 (V) (F)
Orales« 6 fois 7 » « 7 fois 6 »
« 6 multiplié par 7 » « 7 multiplié par 6 »« multiplie 6 par 7 » « multiplie 7 par 6 »
« 42 est le résultat de quelle(s) multiplication(s) ? »« En 42 combien de fois 6 ? » « En 42 combien de fois 7 ? »
« 42 divisé par 6 » « 42 divisé par 7 »« Partage 42 en 6 parts égales » « Partage 42 en 6 part s égales »« En 45 combien de fois 6 ? » « En 45 combien de fois 7 ? »
« 45 divisé par 6 » « 45 divisé par 7 »« Quel est le quotient de 42 par 7 » « Quel est le quo tient de 42 par 7 »
Suite croissante et décroissante des nombres de 6 e n 6, de 7 en 7QCM : 6 x 7 = 13 ? 42 ? 67 ?Vrai / Faux : 6 x 7 = 48 (V) (F)
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Transposer les résultats m émoris és
•Tout calcul nécessite de recourir aux connaissances d es tables . Dans 56 + 20 ou 296 + 500, tout expert reconnaît un résultat mémorisédes tables.Pour effectuer le calcul, il mobilise la connaissance du résultat de 5 + 2 et transpose aux dizaines ou centaines, automatiquement.
•Cette reconnaissance doit être enseignée à l’école : dans toute procédure de calcul, chacun, pour utiliser les tables, doit avoir appris àles reconnaître au-delà de leur cadre habituel.
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Quels supports d’entraînement au calcul mental ?
« La mémorisation nécessite de l’entraînement. Pour mémoriser, il faut répéter, s’entraîner. »
Roland Charnay, professeur de mathématiques en IUFM
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Les principaux supports d ’entra înement« La mémorisation nécessite de l’entraînement.
Pour m émoriser, il faut répéter, s’entraîner. »Roland Charnay, professeur de mathématiques en IUFM
Utilisation de l’ardoise
Utilisation de support papier
Utilisation de problèmes
Utilisation des jeux
Utilisation des TUIC
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L’ardoise
Procédé La Martinière
Avantages :Permet la visualisation des résultats de tous les élèves �évaluation
globale de la classeAdapté au calcul automatisé � temps courtPermet de travailler la concentration
Inconvénients :Défavorise les élèves plus lentsPeut générer du stress � temps limitéPeut générer de la compétition � comptabilisation des réussites
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Les supports papier
Labynombre
Coloriage magique
Jeu du furet…
Jeu des carrés
Jeu des trios
Cascades
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Les problèmes
Le problème de l’autobus (calcul additif)
La boîte jaune (calcul additif)
Le nombre pensé (calcul additif et multiplicatif)
Le nombre mystère (encadrement)
Le problème 3 billes par jour (proportionnalité)
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Les principaux jeuxDe dés :Pour restituer les tables (produit des deux dés marqués), dé magicien (complément à 7), dé basculé, jeux du 5000
De cartes :Traditionnelles (jeu des 6 cartes), numérotées, recto-verso
Autres jeux de société :Mille bornes, dominos, lotos, memory
De piste :Jeu de l’oie, le quinze vainc, trivial pursuit
De plateau :Numbles : scrable des égalités
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JJC34 CALCUL MENTAL:L'ajout et le retrait : même champ conceptuelEnlever peu / enlever bcp : incidence sur les représentations mentales et opérations mentalesCALCUL POSE:La + et la - étudiées quasi simultanémentOn n'attend pas d'avoir maîtrisé l'une pour passer à l'autre!Les choix de techniques et de langue dans la technique de la soustraction (cycle 2 et 3)JJCalmelet; 23/11/2007