Etude et dimensionnement d’une installation solairethermique pour eau chaude sanitaire d’une collectivité. Réaliser par : Encadré par : Energies renouvelables et efficacité énergétique -BOUALAM Zaineb - Mme. EL HOUCIMI Rajae : encadrant industriel - Mr. BOUMHAOUT Mustapha : encadrant universitaire Soutenu le 2/06/2021 devant la commission d’examen : Mr. MARKAZI RACHID Enseignant-Chercheur, EST Guelmim Examinateur Mr. KRIRIM Enseignant-Chercheur, EST Guelmim Examinateur Période de stage du 5 Avril 2021 au 31 Mai 2021
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Etude et dimensionnement d’une installation
solaire thermique pour eau chaude sanitaire d’une
collectivité.
Réaliser par : Encadré par :
Energies renouvelables et efficacité énergétique
-BOUALAM Zaineb - Mme. EL HOUCIMI Rajae : encadrant industriel
- Mr. BOUMHAOUT Mustapha : encadrant universitaire
Soutenu le 2/06/2021 devant la commission d’examen :
Mr. MARKAZI RACHID Enseignant-Chercheur, EST Guelmim Examinateur
Mr. KRIRIM Enseignant-Chercheur, EST Guelmim Examinateur
Période de stage du 5 Avril 2021 au 31 Mai 2021
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Remerciement
EN PRÉAMBULE à CE TRAVAIL, JE TIENS à ADRESSER MES SINCèRES
REMERCIEMENTS à MLLE .EL HOUCIMI RAJAE POUR SON ACCUEIL ET LA CONFIANCE
S’IL M’ACCORDÉE DÉS MON ARRIVÉE DANS L’AGENCE, ET POUR L’ÉQUIPE DE LA
SOCIÉTÉ ENERGYTECH POUR M’AVOIR INTÉGRÉ RAPIDEMENT AU SEIN DE
L’ENTREPRISE ET M’AVOIR ACCORDÉ TOUTE LEURS CONFIANCES, POUR LE TEMPS
QU’ILS M’ONT CONSACRÉ TOUT AU LONG DE CETTE PÉRIODE, SACHANT RÉPONDRE à
TOUTES MES INTERROGATIONS.
MES PREMIERS REMERCIEMENTS à ALLAH LE TOUT PUISSANT, QUI A GUIDÉ MES PAS
DEPUIS L’AUBE DE MA VIE.
JE REMERCIE AUSSI LES MEMBRES DE JURY, MR MARKAZI RACHID ET MR.KRIRIM
PROFESSEURS à L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DE TECHNOLOGIE DE GUELMIM D’AVOIR
ACCEPTÉ D’ÉLABORER ET JUGER CE TRAVAIL.
J’EXPRIME MA PROFONDE GRATITUDE ÉGALEMENT à TOUS MES PROFESSEURS D’ESTG,
POUR LEURS EFFORTS FOURNIS ET LA QUALITÉ D’ENSEIGNEMEN
2
Introduction
Dans le cadre de notre formation à l’Ecole Supérieur de Technologie, j’ai effectué un stage durant
deux mois ( ../04/2021 au ../05/2021)au sein de La société ENERGYTECH situé à Agadir .
Dans ce rapport je vais parler de Etude et dimensionnement d’une installation solaire thermique
pour eau chaude sanitaire d’une collectivité .
Le premier chapitre est consacré à une présentation générale sur la société ENERGYTECH de ses
activités et ses produits.
Le deuxième chapitre est consacré à une étudesur géneralités sur les systéme photovoltaïque et
chauffe-eau solaire .
Dans le troisième chapitre, je présenterai Dimensionnement d’une installation solaire thermique
pour eau chaude sanitaire d’une collectivité.
Ce rapport permettra donc de découvrir d’une façon globale de la société ENERGYTECH .
3
Sommaire :
REMERCIEMENT
Liste des figures ........................................................................... 7
Liste des tableaux .......................................................................... 9
Le principe de fonctionnement repose sur les étapes suivantes :
➢ La captions des rayons solaires
➢ La transmission de la chaleur de ces capteurs à un fluide caloporteur par
l’intermédiaire d’un circuit primaire.
➢ La transmission de cette chaleur à l’eau stockée dans un ballon solaire .
La circulation du fluide peut étre naturelle ou forcée .
Figure 24 : chauffe-eau solaire individuel .
A ) Chauffe-eau solaire à élément séparés :
i . à convection naturelle ( en thermosiphon ) :
31
Figure 25 : chauffe-eau thermosiphon à éléments séparés à convection
naturelle.
• Le ballon est palcé plus haut que les capteurs.
• Le fluide caloporteur dans les capteurs est plus chaud que celui dans le
ballon d’où le mouvment du fluide est naturelle (sans ni pompe ni régulation )
dù à la diffirence des densités des deux fluides.
ii . à convection forcée :
Figure 26 : chauffe-eau solaire à éléments séparés à convection forcée.
• Système acctif : le fluide est mis en circulation par une pompe ou circulateur.
• Régulation nécessaire pour déclencher le mouvement du liquide caloporteur par l’action
d’une pompe ( ou circulateur) quand la tempérarue du fluidedans les capteurs est
supérieure à celle contenue dans le ballon .
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3. Chauffes eau Solaire Collectifs :
Les installations Solaires Thermiques Collectives destinées au préchauffage de l'Eau Chaude
Sanitaire– poste de consommation d'énergie prépondérant sur la facture énergétique d'un
bâtiment performant - en font partie. A ce jour, elles sont souvent prescrites par les bureaux
d'études, en neuf ou rénovation.
Leur principal intérêt est de faire gagner une part non négligeable d'énergie ; elles devraient
connaître un essor encore plus important à l'avenir.
Le soleil est la source d'énergie des capteurs solaires thermiques. Cette ressource est difficilement
maîtrisable et très variable. Par ailleurs, la quantité d'énergie
récupérée peut ne pas correspondre aux besoins d'eau chaude sanitaire, eux aussi fluctuants et
dépendants de l'occupation du bâtiment.
Tout ceci se traduit par des sous ou surproductions d'énergie qui sont à prendre en compte dès
les phases de dimensionnement et de conception si on veut éviter lecontre références en solaire.
A ) Les acteurs principaux pour les installations solaires collectives :
✓ Maîtres d’ouvrages /exploitants :
Toute collectivité publique, entité privée ou bailleur social ayant un projet d’installation solaire.
✓ Bureau d’étude/ingénieur-conseil :
Toute installation collective si elle veut bénéficier d’une subvention de l’état doit faire l’objet
d’une étude réalisée par un professionnel qualifié et indépendant type bureau d’étude, ingénieur-
conseil. C’est à eux que revient la définition des éléments constitutifs de l’installation et des
schémas de réalisation.
En cas de Garantie des Résultats Solaires (GRS), c’est à l’ingénieur de la formaliser.
✓ Garantie des Résultats Solaires (GRS) :
Défini à la fin des années 80, ce concept recouvre un engagement sur la fourniture durable d’une
certaine quantité prédéterminée d’énergie solaire en sortie ballon de stockage solaire qui équipe
l’installation.
La quantité de kWh solaires garantis est assurée durablement (5 années) par le groupement
d’entreprises solidaires qui est chargé de la conception et de la réalisation de l’installation
projetée et éventuellement de son exploitation/maintenance ultérieure.
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Figure 27 : Production centralisée et distribution directe.
Figure 28 : Production centralisée et distribution par boucle de circulation.
Figure 29 : Appoint décentralisé avec distribution par boucle .
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B ) les etapes de dimensionnement de chauffe-eau solaire collectif :
Figure 30 : les etapes de dimensionnement
II. Fonctionnement général d’une installation : Une installation de production d’eau chaude sanitaire par l’énergie solaire comporte en général 5
sous-ensembles caractérisant: le captage, le transfert, le stockage, l’appoint et la distribution.
La réduction des consommations d’énergie par rapport à une installation classique dépend du
climat, du lieu d’implantation des capteur solaires, du dimensionnement et de la conception
du système, ainsi que du choix des composants et de leur maintenance. Il est donc nécessaire,
lors de l’étude d’un projet,
de chercher le meilleur ajustement économique de la taille des équipements solair aux
besoins à satisfaire, ainsi qu’une conception optimale des sous-systèmes, de manière à :
- optimiser le captage et le stockage de l’énergie solaire ;
- dissocier l’énergie solaire et l’énergie d’appoint ;
- consommer en priorité l’énergie solaire ;
- conserver à l’énergie d’appoint un caractère de stricte complémentarité.
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1 . Le captage :
Une installation de production d’eau chaude sanitaire par l’énergie solaire est généralement
constituée de capteurs solaires plans à circulation de liquide qui effectuent la conversion du
rayonnement électromagnétique émis par le soleil, en chaleur et permettent le transfert de cette
énergie calorifique en la cédant à un fluide caloporteur.
▪ Principes de fonctionnement
Un capteur solaire plan est essentiellement constitué d’une surface absorbante exposée au
rayonnement solaire, qui échange avec un fluide caloporteur, les calories produites par
absorption du rayonnement incident, et émet en s’échauffant un rayonnement thermique de
plus grande longueur d’onde (Loi de Stefan-Boltzman). Si cet absorbeur est en contact direct avec
l’air environnant, en plus des pertes par rayonnement, les pertes par convection peuvent être
importantes. Il s’établit alors un équilibre thermique entre l’absorbeur et le milieu ambiant. On
capte ainsi peu d’énergie. Pour réduire les pertes par la face arrière du capteur, l’absorbeur est
placé à l’intérieur d’un coffre dont les parois internes sont recouvertes d’un isolant thermique
(laine de verre ou mousse synthétique, par exemple).
L’isolation thermique de la face avant est réalisée en interposant entre l’absorbeur et l’air, un
matériau opaque au rayonnement thermique, mais transparent au rayonnement solaire. Les
verres et certains matériaux synthétiques sont transparents pour le rayonnement solaire, et
opaque pour le rayonnement infrarouge lointain. Ils sont donc utilisés en tant que couvertures
transparentes des capteurs solaires.
Dans un capteur équipé d’une couverture transparente, le rayonnement thermique émis par
l’absorbeur est absorbé par la couverture transparente qui s’échauffe et rayonne à son tour par
les deux faces. En première approximation, on peut considérer qu’une moitié du rayonnement
se disperse dans le milieu extérieur et que l’autre moitié, ré-émise vers l’absorbeur est à
l’origine de l’effet de serre. Les couvertures ont également pour rôle de limiter les pertes par
convection, étant donné que les échanges thermiques entre deux plaques séparées par une
lame d’air immobile, se font essentiellement par conduction et qu’il est connu que l’air
immobile est un bon isolant thermique. Cet effet d’isolation croît avec l’épaisseur de la lame
d’air séparant les deux surfaces, tant que le phénomène de transfert reste conductif (2 à 3 cm
d’épaisseur). Au-delà, les effets de la convection naturelle viennent contrarier l’effet recherché.
Figure 31 : l’installation de production d’eau chaude sanitaire .
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Une autre méthode pour réduire les pertes du capteur est la réalisation, sur la surface de
l’absorbeur, d’un revêtement sélectif, présentant un coefficient d’absorption le plus élevé
possible pour les longueurs d’onde du spectre solaire (inférieures à 2,5 µm) tout en ayant une
émissivité la plus faible possible dans le domaine de l’infrarouge correspondant au rayonnement
de l’absorbeur (longueurs d’onde supérieures à 2,5 µm). De tels revêtements sélectifs sont
réalisés par dépôt chimique ou par traitement électrochimique de la surface absorbante. Enfin
les capteurs sous vide permettent de réduire les pertes par convection en plaçant l’absorbeur à
l’intérieur d’une enceinte en verre dans laquelle un vide d’air à été fait (dans ce cas, les tubes
dans lesquels circule le liquide sont en cuivre).
Figure 32 : coupe d’un captur solaire plan .
▪ Bilan énergétique global :
En régime permanent de fonctionnement, on obtient l’équation caractéristique d’un capteur
solaire plan en écrivant son bilan énergétique global : Qu = Qa - Qp
Expression dans laquelle :
- Qu est la puissance cédée au fluide caloporteur ;
- Qa est la puissance solaire absorbée ;
- Qp est la puissance correspondant aux pertes thermiques.
Pour évaluer l’énergie absorbée par le capteur, il faut théoriquement distinguer dans l’énergie
incidente, les parts du rayonnement direct et du rayonnement diffus, en les affectant de
coefficients de transmission et d’absorption appropriés. Toutefois, dans la pratique, on
considère la composante normale au plan du capteur, du rayonnement solaire global incident.
Dans ces conditions, lpuissance absorbée, en Watts, est donnée par l’expression :
Qa = A . τs . αs . G
Dans laquelle :
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- A est la surface d’entrée du capteur en m2 ;
- τs et αs sont les valeurs moyennes des coefficients de transmission de la couverture
transparente et d’absorption de l’absorbeur sur l’ensemble du spectre solaire ;
- G est l’éclairement énergétique global en W/m2(de surface d’entrée), mesuré dans le plan du
capteur. Compte tenu de l’épaisseur relativement faible d’un capteur plan, on peut, en
première approximation, négliger les pertes par les parois latérales et ne considérer que les
pertes par les faces avant et arrière. La puissance correspondante est alors :
Qp = QAV + QAR
Ramenées à l’unité de surface de l’absorbeur, toutes les pertes, qui sont des flux thermiques du
capteur vers l’extérieur, peuvent être exprimées en fonction de la différence de température qui
les provoque,
par :
QAV / A = UAV (Tm-Ta) et QAR / A = UAR (Tm-Ta)
Soit : QA / A = U (Tm-Ta)
Avec :
U = UAV + UAR
UAV : coefficient de déperditions thermiques par la face avant (W/m2. K) ;
UAR : coefficient de déperditions thermiques par la face arrière (W/m2. K) ;
Tm : température moyenne de l’absorbeur ;
Ta : température ambiante moyenne.
L’équilibre thermique à un instant donné, entre le flux énergétique solaire reçu par le capteur, le
flux d’énergie utile que l’on peut en extraire et ses pertes thermiques propres, permet d’écrire
l’expression suivante du rendement instantané : η = η0 – U(Tm-Ta) / G .
Selon les principes retenus par la normalisation internationale (ISO) et européenne (CEN), le
rendement d’un capteur plan peut être caractérisé par trois coefficients indépendants de la
température :
η = η0 – a1T* - a2 G(T*)2
Avec :
- η0 : coefficient de conversion optique (%) ;
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- a1 : coefficient de déperditions thermiques par conduction (W/m2.K) ;
- a2 : coefficient de déperditions thermiques par convection (W/m2.K2).
Figure 33 : les variations du rendement instantané en fonction de la température réduite pour
plusieurs types de capteurs.
Pour des valeurs de T* inférieures à 0,07, on peut raisonnablement représenter ces variations par
des relations linéaires. Le rendement s’écrit alors :
η = η’ – a’T*
Dans la norme française NF P50-501, les coefficients η’ et a’ sont nommés respectivement :
facteur optique du capteur et conductance thermique totale des pertes
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Figure 34: rendement global d’un capteur solaire .
2 . Le transfert de l’énergie et le stockage :
A ) Le stockage :
Le stockage de l’énergie captée permet de pallier le caractère discontinu de l’énergie solaire.
L’accumulation de l’énergie dans le stockage se traduit par une élévation de sa température.
Pour apprécier l’efficacité d’un système de stockage, il faut rappeler que le rendement d’un
capteur dépend essentiellement de la température moyenne du fluide qui le traverse, donc de
la température du fluide au retour du stockage. L’une de caractéristiques essentielles de
l’aptitude à l’emploi du stockage sera de fournir, à l’entrée des capteurs, un fluide dont la
température sera la plus basse possible. Le transfert de chaleur des capteurs vers le ballon
s’effectue de deux façons différentes : soit par circulation forcée avec une pompe commandée
par un dispositif de régulation soit par circulation naturelle ou thermosiphon.
Les systèmes fonctionnant par thermosiphon présentent l’avantage par rapport aux systèmes
habituels avec circulateurs de ne nécessiter aucun dispositif de régulation des apports solaires,
ni pompes de mise en circulation du fluide caloporteur. Ce pendant, dans les faits, les
installations en thermosiphon ne concernent généralement que certaines fabrications de
chauffe-eau individuels et restent l’exception pour les installations collectives. En raison des
problèmes hydrauliques posés par les champs de capteurs de grandes dimensions, et des
contraintes architecturales posées par la disposition des capteurs sous le stockage, la circulation
du fluide caloporteur par thermosiphon est, sauf cas particulier, mal adaptée aux installations
collectives.
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B ) Les échangeurs de chaleur :
Sur l’ensemble du territoire métropolitain, il est nécessaire de protéger les équipements solaires
contre les risques de gel. Dans la plupart des cas, les capteurs sont protégés par un fluide non
gélif,ce qui implique la présence d’un échangeur. On distingue deux catégories d’échangeurs :
les échangeurs intégrés au stockage et les échangeurs extérieurs au stockage.
Dans le cas où l’échangeur est situé à l’extérieur du stockage, l’échange se fait de part et d’autre
par convection forcée. Les surfaces d’échange sont en général réduites par rapport à un
échangeur intégré. Dans tous les cas, l’efficacité d’un échangeur ne dépend pas de la
température des fluides mais des caractéristiques géométriques de l’échangeur et des débits
calorifiques. Dans la pratique, l’efficacité des échangeurs est de l’ordre de 0,6 à 0,8. Notons que
si l’efficacité d’un échangeur est médiocre, non seulement le transfert de chaleur sera faible,
mais la température de retour du fluide dans le capteur sera élevée et le rendement du capteur
sera diminué.
Lorsque l’échangeur est incorporé au stockage, il est disposé en partie basse du ballon. Cette
disposition permet, à condition que la surface d’échange soit suffisante, de réchauffer de
manière homogène le volume d’eau baignant l’échangeur, tant que la température de celui-ci
n’aura pas atteint à 3 ou 4 degrés près, la température de la partie supérieure du ballon. À
chaque introduction d’eau froide dans le stockage au moment des soutirages, on évite ainsi
d’envoyer dans la partie haute du ballon, de l’eau insuffisamment réchauffée (Stratification des
températures). Cette disposition permet de plus, d’alimenter les capteurs solaires avec un
fluide dont la température en sortie de l’échangeur est la plus faible possible compte tenu des
conditions de soutirage et de la stratification des températures. En outre, elle permet de limiter
les risques de pertes thermiques par circulation inverse dans les capteurs en cas de mauvais
fonctionnement du clapet anti-retour.
Il y a également un aspect dont nous ne parlerons presque pas dans ce dossier, il s’agit de la
régulation du circuit primaire. Son rôle est de commander le transfert de l’énergie captée,
seulement si la température du fluide caloporteur dans les capteurs est supérieure à celle de
l’eau du ballon. La régulation s’effectue à l’aide de sondes et de capteurs.
3 . Fonctionnement d’un appoint :
Suivant la nature des besoins et la configuration des bâtiments, on considère trois types de
systèmes d’appoint :
- les installations avec appoint centralisé et distribution par boucle de circulation, sous réserve
que la longueur totale de canalisation entre la boucle et chaque point de puisage ne dépasse pas
6 m en moyenne ;
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- les installations de production décentralisée avec distribution directe ou par boucle. La
distribution est réalisée soit directement (distance ballons-points de puisages inférieure à 8 m)
soit par des boucles de distribution desservant des points de puisages groupés (la longueur
totale de canalisation entre la boucle et chaque point de puisage doit être inférieure à 6 m) ;
- les installations avec appoint individualisée et distribution directe, lorsque les points de puisage
ne sont pas éloignés de plus de 8 m des ballons de stockage, afin d’éviter les pertes thermiques
et des puisages d’eau froide. Dans le cas contraire, les dispositifs d’appoint individuels sont
alimentés par une boucle de circulation maintenue en température.
Dans les installations avec appoint centralisé, la boucle de recirculation de l’eau chaude
sanitaire, lorsqu’elle existe, doit être conçue de telle sorte que le réchauffage de la boucle pour
compenser les pertes thermiques soit assuré par l’appoint. Lorsque les appoints sont
individualisés, la boucle d’eau sanitaire doit être maintenue en température par un
réchauffeur .
4 . Schéma bilan d’une installation en général :
Figure 35 : schéma bilan d’installation en général .
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43
I. dimensionnement d’une centrale solaire photovoltaïque :
on va utilise trois résistance électrique de 40 Kw chacune pour chauffer 15t de l’eau qui sera
stocker dans des ballons de stockage de 5t. Notre 1er solution est basée sur la technologie des
panneaux solaires photovoltaïques raccordées au réseau pour produire de l’énergie électrique .
Actuellement nous allons utilise le réseau one pour alimenter les trois résistances de 40 kw et
donc
L’énergie consommée :
Ec= 40x3 = 120 x 5 = 600 Kwh
1. Estimation de l’énergie à produire : Ona
Ep = 𝑬𝒄/𝒌 avec K= 0.8
Donc Ep = 750 kw
2 . l’emplacement et la situation géographique :
Avant d’entamer les travaux nous étions obligés de faire une étude précise sur les
caractéristiques du site. Ces données sont trouvée a partir du logeciel RETScreen etlogeciel
PVSyst ,Les données sont les paramètres météorologiques , l’emplacement et la situation
géographique .
Figure 36 : location de dakhla dans map RETScreen .
44
Figure 37 : météo menuselle PVSyst .
Figure 38 : données climatique RETScreen .
45
Figure 39 : orientation PVSyst .
Figure 40 : données climatique RETScreen .
3 . Estimation de la puissance crête du générateur photovoltaïque : Pc = 𝑬𝒑 /𝑰𝒓𝒓
avec Irr à la ville de AD DAKHLA est de 5.76 kwh/m2/j
Donc Pc= 130 KWc
4 . Estimation de nombre des panneaux : N= 𝑷𝒄/𝑷
avec P est la puissance crête de chaque panneau
Pour cette installation nous avons choisi des panneaux de 425 Wc
Donc le nombre des panneaux est : 306 panneaux
5. dimensiennement et choix de l’onduleur :
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Figure 41 : principe de fonctionnement d’onduleur .
➢ Pour convertir le courant continu en courant alternatif nous allons utiliser deux
onduleurs de 70 kw dans cette installation .
➢ Le câble de liaison entre les panneaux et l’onduleur sera de type câble souple
1*35 , 1*16 et 1*25 .
6. Simulation de la production mensuelle de l’installation à l’aide du logiciel
PVgis :
Figure 42 : production énergitique mensuelle .
7. Estimation budgétaire de la centrale :
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Tableau 2 : budgé de installation de centrale photovoltaïques.
II. dimensionnement d’une installation de chauffe-eau collectif : les plaques solaire thermique pour la production de l’eau chaude pour le stocké dans trois
ballons de 5000 l chacun . les ballons de stockage existés .
1) Estimer la superficie des plaques solaires nécessaires pour chauffer de
l’eau :
➢ L'énergie consommée en kWh/jours :
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où:
Qdemande = énergie nécessaire pour ECS en kWh/jours
Vdemande = volume d'ECS nécessaire en m3
ρ = densité de l'eau, 1000kg/m3
C = capacité calorifique spécifique de l'eau, 0.00116kWh/kgK
ΔT = différence de température (Tchaud - Tfroid ), en Kelvin
Q= Vx Ꝭ x c x ΔT
Donc Q = 12x 1.16x (60 –16) = 765.6 kwh/jour
➢ La relation de calcul de la surface des capteurs est :
A= 𝑸 𝒙 𝑪𝒔/𝑰𝒓𝒓 𝒙 դ
Efficacité Solaire :
Figure 43 :relation de efficacité solaire
Couverture Solaire :
CS (taux de couverture solaire –entre 60-90%)
49
Figure 44 : relation de couverture solaire .
Donc La surface = 187.5 m2
En utilisant des capteurs de 2m² donc le nombre des capteurs est N = 93.75 capPlusieurs
configurations sont possible, mais les exigences en termes de débit et chute de pression nous
sommes obligés 35 plaques solaire pour chaque ballon de 5t donc 90 plaque en total La
configuration des plaques est la suivante
7 plaques en série et 5 rangées 6x5 = 30 plaques
2) Dimensionnement de l’échangeur de chaleur :
Capacité de l'échangeur de chaleur (kW) ≥ capacité maximale du capteur La capacité d'échangeur
de chaleur un champ de capteur de 192m2 avec un pic de capture d'énergie de 750W/m2 est de
144 Kw
DONC NOUS SOMME BESOIN DE TROIS ECHANGEURS DE 50 KW
3) Dimensionnement de la pompe de circulation et la vase d’expansion :
-Le débit total :
Qt = q x N x A = 20 x 30 x 2 = 1200 l/h
Le débit par rangées est = 240 l/h
-Les pertes de pression
50
Pour les connexions en série, les pertes de pression totale est la somme de perte de
chaque collecteur
Pour Q= 280
Figure 45 : pressure loss en fonction de volume flow .
Les pertes de pression par collecteur est : 40 mBar/cpteur
Pour rangées de 7 = x 40 = 280 mBar
Pour 5 rangées en parallèle les pertes total = 280 mbar
-Les pertes de charge dans la tuyauterie
Pratiquement les pertes de charge dans la tuyauterie est estimé à 1mbar/m malheureusement on
ne
connaît pas la longueur, mais on va l’estimer à 100m
Donc les perte de charge dans la tuyauterie et les autre composant (courbe, soupape, raccord..) est
:
Ptyu = 100 + 0.3*100 = 130 mbar
Les pertes de charge dans l’échangeur est égale à 100 mbar
Finalement les pertes total sont estimé à : 100 + 130 + 280 = 510 mbar
-Choix de la pompe :
On a HMT = 5.10 m
D’après la courbe la puissance de la pompe et pour 0.4 l/s est : 120 W