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eM_Tsti_vérité

Apr 04, 2018

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  • 7/30/2019 eM_Tsti_vrit

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    CahierCahiernumriquenumrique

    de philosophiede philosophie

    Terminales STI anne 2012/2013Terminales STI anne 2012/2013

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    I La vritI La vrit

    Introduction :Introduction :

    - opinion et vrit- opinion et vrit

    - vrit et ralit- vrit et ralit

    - vrit et mensonge- vrit et mensonge

    1/ L'exprience1/ L'exprience

    2/ Raison et croyance2/ Raison et croyance

    E. Debat-Ponsant, La vritsortant d'un puits, 1898.

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    Exercices de la philosophieExercices de la philosophie

    Analyser les diffrents sens d'un mot

    Expressions :

    La vrit d'un jugement.Lavrit d'une proposition, la vritd'un tmoignage, la vrit d'une

    thorie, la vrit d'unedmonstration, d'unraisonnement.

    Dfinitions

    Epimnide le crtois dit Tous les crtois

    sont des menteurs.

    Qui rase le barbier qui doit raser ceux qui ne

    se rasent pas eux-mmes?

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    Exercices de la philosophieExercices de la philosophie

    Analyser les diffrents sens d'un mot

    Expressions : La vrit vraie. La vrit d'un

    portrait, d'un caractre. La vritd'un personnage. Un jeu d'acteur

    criant de vrit. La vrit d'unescne.

    En vrit, en ralit. Dissimuler lavrit, cacher la vrit. Dvoilerla vrit.

    La vrit est ailleurs. tre dans le

    vrai. La vrit rvle, les vritscaches, des vritslmentaires, des vrits de LaPalice.

    Dfinitions

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    Exercices de la philosophieExercices de la philosophie

    Analyser les diffrents sens d'un mot

    Expressions :

    Le vrai et le faux.Toutes lesvrits ne sont pas bonnes dire. La vrit sort de la bouche

    des enfants. La vrit parle parsa bouche. Homme de vrit.

    Le triomphe de la vrit. La vritest en marche. Dire la vrit,toute la vrit, rien que la vrit.Jurer de dire la vrit. Instant devrit, heure de vrit.

    Dfinitions

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    Opinion / VritOpinion / Vrit Texte 1 | Platon

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    Opinion / VritOpinion / Vrit Texte 1 | Platon

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    Fiche de synthseFiche de synthse

    Critique du A chacun sa vrit Critique du A chacun sa vrit Platon,Platon, ThtteThtte

    Protagoras [] admettant commeil le fait que l'opinion de chacun estvraie, doit reconnatre la vrit de ceque croient les opposants de sapropre croyance lorsqu'ils pensentqu'elle est fausse.

    L'affirmation chacun sa vrit se disqualifieelle-mme car sa forme (celle d'une vrit valablepour tous) contredit son contenu (celle d'un vritpropre chacun). Donc prtendre que toute opinionest vraie, c'est nier la notion de vrit et ruiner par sespropres efforts toute vrit sa pense. (Argument ditde l'auto-rfutation)

    En rendant vrai sa contradictoire, l'affirmation secontredit elle-mme.Ce faisant, la vrit est par nature objective, c'est-

    -dire correspondant quelque chose dans la ralit, etnon subjective, c'est--dire propre soi. Si la vrit estl'accord entre un nonc et le rel, il ne peut y avoirqu'une vrit et prtendre que la vrit est propre chacun est une absurdit.

    L'opinion se distingue donc de la vrit en ce quela premire est seulement vraisemblable, mais sansque l'accord avec le rel soit assur d'une quelconquefaon.

    Une confusion grossire est faite entre vritet opinion. L'attribut chacun de la vritrattache ses opinions est le pige le plusgrossier dans lequel tombe la pense.

    Ainsi, la formule de Protagoras l'hommeest mesure de toutes choses peut treinterprte comme une variante ds lors quechaque homme est critre de sa propre vrit.

    Dans le second extrait du Thtte, Platon reconnaitcependant une vrit l'affirmation chacun sa vrit : chacuncroit vraisemblable ce qu'il peroit selon une disposition qui lui estpropre (A chacun selon son point de vue). Et cependant, Platonperoit aussi les limites d'une telle affirmation: chacun peroitselon une disposition qui lui est propre (chaque opinion est vraiepour celui qui la peroit), mais certains comprennent la diffrenceentre les points de vue et sont habiles faire changer chacunsa disposition pour une autre.

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    Opinion / VritOpinion / Vrit Texte 1 | Platon

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    Opinion / VritOpinion / Vrit Texte 1 | Platon

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    La cLa conviconvictiontion

    Texte 2 | Nietzsche

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    Vrit / ralitVrit / ralit

    Texte 3 | Aristote

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    LaLasisimulmulaationtionTexte 4a et b | Platonet Baudrillard

    Telles seraient les quatre phases successives

    de l'image :- Elle est le reflet d'une ralit profonde ;

    - Elle masque et dnature une ralit

    profonde ;

    - Elle masque l'absence de ralit profonde ;

    - Elle est sans rapport quelque ralit quece soit : elle est son propre simulacre pur.

    Dans le premier cas, l'image est une bonne

    apparence la reprsentation est de l'ordre du

    sacrement. Dans le second, elle est une mauvaiseapparence de l'ordre du malfice. Dans le

    troisime, ellejoue tre une apparence elle est

    de l'ordre du sortilge. Dans le quatrime, elle n'est

    plus du tout de l'ordre de l'apparence, mais de la

    simulation.

    Baudrillard, Simulacre et simulation

    - Maintenant, repris-je, reprsente-toi de la faon que voici l'tat de notre nature

    relativement l'instruction et l'ignorance. Figure-toi des hommes dans une demeure

    souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entre ouverte la lumire;

    ces hommes sont l depuis leur enfance, les jambes et le cou enchans de sorte qu'ils ne

    peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chane les empchant de tourner la tte ; la

    lumire leur vient d'un feu allum sur une hauteur, au loin derrire eux ; entre le feu et lesprisonniers passe une route leve : imagine que le long de cette route est construit un petit

    mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionnettes dressent devant eux, et au-dessus

    desquelles ils font voir leurs merveilles.

    - Je vois cela, dit-il.- Figure-toi maintenant le long de ce petit mur des hommes portant des objets de toute sorte,

    qui dpassent le mur, et des statuettes d'hommes et d'animaux, en pierre, en bois, et en toute

    espce de matire ; naturellement, parmi ces porteurs, les uns parlent et les autres se taisent.- Voil, s'cria-t-il, un trange tableau et d'tranges prisonniers.

    - Ils nous ressemblent, rpondis-je ; et d'abord, penses-tu que dans une telle situation ils aientjamais vu autre chose d'eux-mmes et de leurs voisins que les ombres projetes par le feu sur

    la paroi de la caverne qui leur fait face ?- Et comment ? observa-t-il, s'ils sont forcs de rester la tte immobile durant toute leur vie ?

    Et pour les objets qui dfilent, n'en est-il pas- de mme ?

    - Sans contredit.- Si donc ils pouvaient s'entretenir ensemble ne penses-tu pas qu'ils prendraient pour des

    objets rels les ombres qu'ils verraient ?

    - Il y a ncessit.

    - Et si la paroi du fond de la prison avait un cho, chaque fois que l'un des porteurs parlerait,croiraient-ils entendre autre chose que l'ombre qui passerait devant eux ?

    - Non, par Zeus, dit-il. -

    Assurment, repris-je, de tels hommes n'attribueront de ralit qu'aux ombres des objets

    fabriqus.

    Platon, les ombres de la caverne,La Rpublique

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    LaLasisimulmulaationtionTexte 4a et b | Platonet Baudrillard

    - Maintenant, repris-je, reprsente-toi de la faon que voici l'tat de notre nature

    relativement l'instruction et l'ignorance. Figure-toi des hommes dans une demeure

    souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entre ouverte la lumire;

    ces hommes sont l depuis leur enfance, les jambes et le cou enchans de sorte qu'ils ne

    peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chane les empchant de tourner la tte ; la

    lumire leur vient d'un feu allum sur une hauteur, au loin derrire eux ; entre le feu et lesprisonniers passe une route leve : imagine que le long de cette route est construit un petit

    mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionnettes dressent devant eux, et au-dessus

    desquelles ils font voir leurs merveilles.

    - Je vois cela, dit-il.- Figure-toi maintenant le long de ce petit mur des hommes portant des objets de toute sorte,

    qui dpassent le mur, et des statuettes d'hommes et d'animaux, en pierre, en bois, et en toute

    espce de matire ; naturellement, parmi ces porteurs, les uns parlent et les autres se taisent.- Voil, s'cria-t-il, un trange tableau et d'tranges prisonniers.

    - Ils nous ressemblent, rpondis-je ; et d'abord, penses-tu que dans une telle situation ils aientjamais vu autre chose d'eux-mmes et de leurs voisins que les ombres projetes par le feu sur

    la paroi de la caverne qui leur fait face ?- Et comment ? observa-t-il, s'ils sont forcs de rester la tte immobile durant toute leur vie ?

    Et pour les objets qui dfilent, n'en est-il pas- de mme ?

    - Sans contredit.- Si donc ils pouvaient s'entretenir ensemble ne penses-tu pas qu'ils prendraient pour des

    objets rels les ombres qu'ils verraient ?

    - Il y a ncessit.

    - Et si la paroi du fond de la prison avait un cho, chaque fois que l'un des porteurs parlerait,croiraient-ils entendre autre chose que l'ombre qui passerait devant eux ?

    - Non, par Zeus, dit-il. -

    Assurment, repris-je, de tels hommes n'attribueront de ralit qu'aux ombres des objets

    fabriqus.

    Platon, les ombres de la caverne,La Rpublique

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    23/28 LL

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    Vrit / mensongeVrit / mensonge

    Texte 5 | Kant, D'un prtendu droit dementir par humanit (1797)

    Lec

    ture

    guid

    e

    Lec

    ture

    guid

    e

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    Vrit / mensongeVrit / mensonge

    Texte 3 | Kant, D'un prtendu droit dementir par humanit(1797)

    LL

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    Vrit / mensongeVrit / mensongeTexte 5 | Kant, D'un prtendu droit de

    mentir par humanit (1797)

    Lec

    ture

    guid

    e

    Lec

    ture

    guid

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    Vrit / mensongeVrit / mensongeTexte 3 | Kant, D'un prtendu droit de

    mentir par humanit(1797)

    Fi h d thFi h d th

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    Fiche de synthseFiche de synthse

    Le droit de mentirLe droit de mentirKant,Kant, D'un prtendu droit de mentir par humanitD'un prtendu droit de mentir par humanit

    La vrit morale fait du vrai une question de valeur. Ds lors,le caractre universel ou particulier de la vrit devientproblmatique. Le vrai n'est-il que ce qui a de la valeur pour

    moi ? Ce faisant, on nomme mensonge de finesse le

    caractre relatif de la vrit selon la valeur de ses effets. Maisn'est-ce pas la nier que la vrit n'est qu'une?

    Dans le texte, Kant rpond aux critiques

    de B. Constant tout en le citant. Ne pasconfondre la thse de B. Constant :

    nul homme homme n'a droit lavrit qui peut nuire autrui et lafaon dont Kant y rpond en affirmant

    que : le mensonge nuit toujours autrui () il nuit l'humanit touteentire et rend vaine la source dudroit.

    Benjamin Constant fait du devoir de vrit uneobligation relatif au droit d'autrui la vrit. Ainsi, la vritn'est un droit qu'en tant qu'elle n'est pas susceptible denuire autrui. Ce faisant, il n'y a d'autres critres de vritque l'utilit qui m'est propre.

    Kant distingue entre avoir droit sa proprevracit, c'est--dire un rapport subjectif au vrai, d'avoirdroit la vrit, non-sens en tant qu'il n'y a de vrit

    qu'objective, c'est--dire comme un mme accord pour tousentre un nonc et l'objet auquel il se rapporte. Aussi, bienque je puisse prtendre que le vrai a une valeur subjectivedistinct selon chacun, je ne peux dire que la vrit est autrechose qu'une description objective du rel.

    Ce faisant, il n'y a de vrit morale qu'en tant quecelle-ci est la vrit ontologique, c'est--dire l'accord entreun nonc et le rel. Autant dire qu'il n'y a de moralitrelative la vrit comme valeur qu'en tant que nous nousrapportons tous volontairement la mme chose. La vritest toujours une, seule change la volont des individus dese conformer elle.

    Aussi, chacun a droit la vrit, c'est--dire a droit un rapport objectif au rel. C'est parce que l'on croit quel'on est autoris moralement travestir notre relation aurel que l'humanit ne peut accorder sa confiance sansexamen

    Exemple de l'infidlit: faut-il avouer son infidlit? Non, si

    l'on veut s'viter les dsagrments d'un tel aveu, voire ne pasblesser autrui par notre trahison; oui, si l'on croit que la piredes trahisons n'est pas tant l'infidlit que le mensonge qui

    cache la ralit. En m'autorisant un pieux mensonge,j'empche autrui d'tre responsible de ses choix.