Top Banner
Numéro de license : 7501441 Disney characters and artwork ©Disney. Disney/Pixar characters ©Disney/Pixar. DU DU 28 28 N NOVEMBRE OVEMBRE AU AU 12 12 D DÉCEMBRE ÉCEMBRE Z Z É É N N ITH ITH D D E E P P A A RIS RIS Locations : www.disneysurglace.fr - 0892 68 36 22 (0,34/min) FNAC - Carrefour - Géant - Virgin Megastore - Auchan - www.fnac.com - www.carrefourspectacles.com - Points de vente habituels VU CETTE NUIT * 36 MERCREDI 17 OCTOBRE 2007 L’autre visage de la Libération France 2, 20 h 50. L’hiver dernier, les aventures de la coura- geuse Sylvaine (Cristiana Reali) au début du XX e siècle s’étaient ré- parties en deux épisodes intitulés « Chat bleu, chat noir », et avaient réuni peu de téléspectateurs (15,6 % puis 12,7 % seulement de part d’audience). Pour la suite, « Epuration », le réalisateur Jean- Louis Lorenzi a donc sagement décidé de concentrer l’action sur un seul épisode. Bien lui en a pris, d’autant que les événements ra- contés, la libération de la France en 1944 et les premières révoltes des habitants contre l’occupant, se révélaient riches en intensité dra- matique. On retrouvait donc Sylvaine à Saint-Roch, un village de Corrèze, contrainte de cacher sa fille Mo- nika (Fiona Chauvin) et le fiancé de celle-ci, Max, un Allemand ré- sistant (David Mambouch). L’am- biance était tendue, entre soup- çons et délation, jusqu’à la délivrance à l’annonce du débar- quement de Normandie. Les scènes de chasse aux sorcières, où les supposés collabos étaient jetés en pâture à la colère du village, étaient alors particulièrement poi- gnantes. Femmes tondues, mili- ciens lynchés, curés soupçon- nés… Sylvaine réussit de justesse à sauver sa fille et son gendre, faus- sement accusés de trahison par une amoureuse éconduite, et re- trouvait son ancien mari, Auxence (Julien Baumgartner). Dommage, alors, que l’implacable analyse de l’emballement populaire se ter- mine par un happy end trop convenu. Elsa Fouillac A LA TELEVISION MUSIQUE Sinclar, Solveig et Guetta à l’honneur Le Bobin’o (Paris XIV e ), hier soir. « C’est un premier pas, les DJ sont enfin récompensés en tant qu’artistes à part entière. » En rece- vant le titre de meilleur succès inter- national décerné par ses pairs lors de la cérémonie des Burn FG DJ Awards, Bob Sinclar n’a pas caché son soulagement. Réglant quelques comptes au passage. « Peu importe les lauréats, c’est la soirée en elle- même qui est très importante, an- nonce-t-il. Ce n’est pas encore en prime time à la télé, mais ça viendra. Il y a encore quelques années, on ne passait notre musique qu’en disco- thèque. Maintenant, on reçoit des prix. » Déjà comblées par le public depuis quelques années, les princi- pales têtes d’affiche ont toutes reçu leur trophée. « De cette manière, la France comble son retard en matière de re- connaissance de la musique électro- nique, lâche Martin Solveig. Et puis, grâce aux nombreuses catégories, le public a aussi pu découvrir d’autres artistes. » Et notamment Justice, sa- cré pour son album. « C’était nos fa- voris », glissent les chanteurs Clara Morgane et Christophe Willem, ve- nus remettre des récompenses. Sur- fant sur la vague tektonik, la soirée a logiquement débuté par une dé- monstration de cette danse désarti- culée. Un peu à l’écart dans la salle, Sonia Rolland n’a pas manqué une miette du show proposé. « Je ne suis pas une spécialiste comme mon frère Mickaël (NDLR : surnommé Def- mike) à qui j’ai offert une table de mi- xage et qui a vraiment du talent », as- sure-t-elle, convaincue. De leur côté, Sinclar, Guetta, Solveig et tous les autres avaient enfin du temps pour se parler. « Entre nous, il y a une saine émulation, avance Sin- clar. On a tous notre propre style. » Entré après la cérémonie, vers mi- nuit, le public a d’ailleurs pu profiter du talent de chacun aux platines. Jusqu’au bout de la nuit. Florian Loisy Le Zèbre, Paris (XX e ), hier 23 h 30. Gare à toi Belleville, Memphis était bien près de t’annexer hier soir. Lâcher de rouflaquettes, costumes cloutés et ba- nanes outrancières… Les sosies d’Elvis sont arrivés en ville. Avec une juste dose de Las Vegas attitude. Car même s’ils présentent une ressemblance plus ou moins furieuse avec le King, Eryl Prayer, Christian Gil, Freddy Ley, Nick Cavan, Chris Agullo, Marc Davisley, Jess Wade, Bill Looking et Tino Valentino restent de bons franchouillards. Qui ont célébré, par un concert au Zèbre, leur apparition dans le beau livre « Dans la peau d’Elvis », signé d’Isabelle Bonnet et de notre colla- borateur Renaud Saint-Cricq*. Avec charcutaille, pain de mie, fromages et rouge qui tache au buffet. La vie, la vraie, en pleine continuité avec le livre, où l’on décou- vrait dix-huit sosies photographiés dans leur intérieur, entre canapé défraîchi et animal de compagnie. Habitué à rejoindre ses shows en limousine, l’impres- sionnant Christian Gil avait un peu « perdu ses re- pères » dans l’intime et décalé cabaret du XX e arrondis- sement. De quoi lui donner une émouvante dose de trac avant de monter sur scène, pour faire jouer son timbre de velours et sa silhouette massive. Entre deux slows avec son coauteur sur « Love me Tender », Isa- belle Bonnet savoure. « On voulait présenter une partie de nos Elvis et que tout le monde s’amuse. On s’en fout de ne pas avoir Amanda Lear, on n’est pas trop les amis des vedettes. » D’autant qu’ils ont dégainé un invité en- core plus classe : la « Nouvelle Star » Julien Doré, déjà auteur de leur préface. « Le principe du sosie, comme celui du karaoké, me touche au plus profond de moi- même, sans cynisme aucun », confie-t-il avec un sé- rieux papal, raccord avec sa toute fraîche barbe chris- tique. « C’est une émotion qui me rattrape, au premier degré. Même si tout ce qui se rapporte à Elvis est rem- pli de codes populaires et prédigérés, il y a une vraie sincérité, ici. Ça me fascine, d’autant que le rôle de so- sie n’est sûrement pas évident à porter psychologique- ment. » Alors respect, même (surtout) devant les inter- mèdes de ventriloquie et les blagues un peu laborieuses de Tino Valentino. « C’était à prendre ou à laisser, ça fait partie du jeu », sourit Isabelle Bonnet. « Ils ont eu assez de tendresse pour tout accepter de nous. Alors n’est-ce pas nous qui sommes un peu snobs ? » Charlotte Moreau (*) Editions le Parisien-Aujourd’hui en France, 96 pages, 14,90 . EDITION Elvis revient et il s’appelle Christian Cristiana Reali interprète Sylvaine, une mère de famille, pendant la Seconde Guerre mondiale. (FRANCE 2/JEAN PIMENTEL.) LE BOBIN’O, PARIS (XIV e ), HIER SOIR. Le DJ David Guetta (à droite) a reçu des mains de Christophe Dechavanne et de Clara Morgane le trophée du meilleur single avec son titre « Love is Gone ». (LP/ARNAUD JOURNOIS.) LE ZEBRE, PARIS (XX e ), HIER SOIR. Lors de la soirée pour lancer leur livre « Dans la peau d'Elvis », Renaud de Saint Cricq et Isabelle Bonnet (au centre) étaient entourés de sosies du King. (LP/AURELIE AUDUREAU.)
1

EDITION Elvisrevientetils’appelleChristian Sinclar,Solveig ...

Jun 23, 2022

Download

Documents

dariahiddleston
Welcome message from author
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
Page 1: EDITION Elvisrevientetils’appelleChristian Sinclar,Solveig ...

Num

éro

de lic

ense : 7

501441

Dis

ney

char

acte

rs a

nd a

rtw

ork

©D

isne

y. D

isne

y/P

ixar

cha

ract

ers

©D

isne

y/P

ixar

.

DUDU 2828 N NOVEMBREOVEMBRE AUAU 1212 DDÉCEMBREÉCEMBRE

ZZÉÉNNITHITHDDEE PPAA RISRIS

Locations : www.disneysurglace.fr - 0892 68 36 22 (0,34€/min)

FNAC - Carrefour - Géant - Virgin Megastore - Auchan - www.fnac.com - www.carrefourspectacles.com - Points de vente habituels

VU CETTE NUIT *

36 M E R C R E D I 1 7 O C T O B R E 2 0 0 7

L’autre visagede la Libération

� France 2, 20 h 50. L’hiverdernier, les aventures de la coura-geuse Sylvaine (Cristiana Reali) audébut du XXe siècle s’étaient ré-parties en deux épisodes intitulés« Chat bleu, chat noir », et avaientréuni peu de téléspectateurs(15,6 % puis 12,7 % seulement depart d’audience). Pour la suite,« Epuration », le réalisateur Jean-Louis Lorenzi a donc sagementdécidé de concentrer l’action surun seul épisode. Bien lui en a pris,d’autant que les événements ra-contés, la libération de la Franceen 1944 et les premières révoltesdes habitants contre l’occupant, serévélaient riches en intensité dra-matique.

On retrouvait donc Sylvaine àSaint-Roch, un village de Corrèze,contrainte de cacher sa fille Mo-nika (Fiona Chauvin) et le fiancéde celle-ci, Max, un Allemand ré-sistant (David Mambouch). L’am-biance était tendue, entre soup-çons et délation, jusqu’à ladélivrance à l’annonce du débar-quement de Normandie. Lesscènes de chasse aux sorcières, oùles supposés collabos étaient jetésen pâture à la colère du village,étaient alors particulièrement poi-gnantes. Femmes tondues, mili-ciens lynchés, curés soupçon-nés… Sylvaine réussit de justesseà sauver sa fille et son gendre, faus-sement accusés de trahison par

une amoureuse éconduite, et re-trouvait son ancien mari, Auxence(Julien Baumgartner). Dommage,alors, que l’implacable analyse del’emballement populaire se ter-mine par un happy end tropconvenu.

Elsa Fouillac

A LA TELEVISION

MUSIQUE

Sinclar, Solveiget Guetta à l’honneur� Le Bobin’o (Paris XIVe), hiersoir. « C’est un premier pas, les DJsont enfin récompensés en tantqu’artistes à part entière. » En rece-vant le titre de meilleur succès inter-national décerné par ses pairs lors dela cérémonie des Burn FG DJAwards, Bob Sinclar n’a pas cachéson soulagement. Réglant quelquescomptes au passage. « Peu importeles lauréats, c’est la soirée en elle-même qui est très importante, an-nonce-t-il. Ce n’est pas encore enprime time à la télé, mais ça viendra.Il y a encore quelques années, on nepassait notre musique qu’en disco-thèque. Maintenant, on reçoit desprix. » Déjà comblées par le publicdepuis quelques années, les princi-pales têtes d’affiche ont toutes reçuleur trophée.« De cette manière, la Francecomble son retard en matière de re-connaissance de la musique électro-nique, lâche Martin Solveig. Et puis,grâce aux nombreuses catégories, lepublic a aussi pu découvrir d’autres

artistes. » Et notamment Justice, sa-cré pour son album. « C’était nos fa-voris », glissent les chanteurs ClaraMorgane et Christophe Willem, ve-nus remettre des récompenses. Sur-fant sur la vague tektonik, la soirée alogiquement débuté par une dé-monstration de cette danse désarti-culée. Un peu à l’écart dans la salle,Sonia Rolland n’a pas manqué unemiette du show proposé. « Je ne suispas une spécialiste comme monfrère Mickaël (NDLR : surnommé Def-mike) à qui j’ai offert une table de mi-xage et qui a vraiment du talent », as-sure-t-elle, convaincue.De leur côté, Sinclar, Guetta, Solveiget tous les autres avaient enfin dutemps pour se parler. « Entre nous, ily a une saine émulation, avance Sin-clar. On a tous notre propre style. »Entré après la cérémonie, vers mi-nuit, le public a d’ailleurs pu profiterdu talent de chacun aux platines.Jusqu’au bout de la nuit.

Florian Loisy� Le Zèbre, Paris (XXe), hier 23 h 30. Gare à toiBelleville, Memphis était bien près de t’annexer hiersoir. Lâcher de rouflaquettes, costumes cloutés et ba-nanes outrancières… Les sosies d’Elvis sont arrivés enville. Avec une juste dose de Las Vegas attitude. Carmême s’ils présentent une ressemblance plus oumoins furieuse avec le King, Eryl Prayer, Christian Gil,Freddy Ley, Nick Cavan, Chris Agullo, Marc Davisley,Jess Wade, Bill Looking et Tino Valentino restent debons franchouillards. Qui ont célébré, par un concertau Zèbre, leur apparition dans le beau livre « Dans lapeau d’Elvis », signé d’Isabelle Bonnet et de notre colla-borateur Renaud Saint-Cricq*. Avec charcutaille, painde mie, fromages et rouge qui tache au buffet. La vie, lavraie, en pleine continuité avec le livre, où l’on décou-vrait dix-huit sosies photographiés dans leur intérieur,entre canapé défraîchi et animal de compagnie.Habitué à rejoindre ses shows en limousine, l’impres-sionnant Christian Gil avait un peu « perdu ses re-pères » dans l’intime et décalé cabaret duXXe arrondis-sement. De quoi lui donner une émouvante dose detrac avant de monter sur scène, pour faire jouer sontimbre de velours et sa silhouette massive. Entre deuxslows avec son coauteur sur « Love me Tender », Isa-

belle Bonnet savoure. « On voulait présenter une partiede nos Elvis et que tout le monde s’amuse. On s’en foutde ne pas avoir Amanda Lear, on n’est pas trop les amisdes vedettes. » D’autant qu’ils ont dégainé un invité en-core plus classe : la « Nouvelle Star » Julien Doré, déjàauteur de leur préface. « Le principe du sosie, commecelui du karaoké, me touche au plus profond de moi-même, sans cynisme aucun », confie-t-il avec un sé-rieux papal, raccord avec sa toute fraîche barbe chris-tique. « C’est une émotion qui me rattrape, au premierdegré. Même si tout ce qui se rapporte à Elvis est rem-pli de codes populaires et prédigérés, il y a une vraiesincérité, ici. Ça me fascine, d’autant que le rôle de so-sie n’est sûrement pas évident à porter psychologique-ment. » Alors respect, même (surtout) devant les inter-mèdes de ventriloquie et les blagues un peulaborieuses de Tino Valentino. « C’était à prendre ou àlaisser, ça fait partie du jeu », sourit Isabelle Bonnet.« Ils ont eu assez de tendresse pour tout accepter denous. Alors n’est-ce pas nous qui sommes un peusnobs ? »

Charlotte Moreau

(*) Editions le Parisien-Aujourd’hui en France,96 pages, 14,90 �.

EDITION

Elvis revient et il s’appelle Christian

Cristiana Reali interprèteSylvaine, une mère de famille,pendant la Seconde Guerremondiale. (FRANCE 2/JEAN PIMENTEL.)

LE BOBIN’O, PARIS (XIVe), HIER SOIR. Le DJ David Guetta (à droite) areçu des mains de Christophe Dechavanne et de Clara Morgane le trophéedu meilleur single avec son titre « Love is Gone ». (LP/ARNAUD JOURNOIS.)

LE ZEBRE, PARIS (XXe), HIER SOIR. Lors de la soirée pour lancer leur livre « Dans la peau d'Elvis », Renaudde Saint Cricq et Isabelle Bonnet (au centre) étaient entourés de sosies du King. (LP/AURELIE AUDUREAU.)