LUNDI 17 FÉVRIER 2014 - 17 RABI'OU AL-THANI 1436 - N° 7104 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Enfin, elle se manifeste ! Préoccupée par la maladie de sa vache Sarhouda, qui est devenue folle et a bouffé tous les pantalons de tonton Lekhmissi, en les happant directement du fil tendu entre deux arbres où Tata a l'habitude de sécher son linge. Cet épisode est évidemment largement commenté au cours du coup de fil de ce matin : - En Europe, ils ont eu leurs vaches folles dans les années 1990. On est toujours en retard. C'est comme pour la démocratie. Au fait, que fait une trotskiste chez le chef des armées ? Là, nous sommes les premiers à le faire... - Oui... - Et ce patron du parti institutionnel du pouvoir qui critique vertement les services de renseignement ! C'est du jamais vu ! - Oui... - Et cet ancien ministre qui dit ouvertement que le chef dudit parti est intervenu auprès de lui pour soustraire un citoyen à la justice (*) ! C'est le comble ! - Oui... - Et ce Président qui ne parle plus, ne bouge plus beaucoup et n'apparaît qu'une fois toutes les deux semaines, recevant des délégations étrangères ; ce Président invisible qui veut, à ce qu'on dit, se représenter, c'est pas habituel... - Oui... - Et ce frère du Président qui joue un rôle capital à la tête de l'Etat, qu'en penses-tu ? - Tata, il aurait pu devenir président si cette pimbêche d'idiote de policière communale n'avait pas giflé feu Bouazizi à Sidi Bouzid ! - Pourtant, chez nous, un commandant de gendarmerie a brutalisé la frêle Ikram Ghioua, journaliste de son état... - Oui mais Ikram ne s'est pas immolée ! Dis- moi, tonton n'a rien dit à propos de ses pantalons ? - Il a immolé la pauvre Sarhouda et, comme dirait Slim, il faut s'attendre à une réaction en chaîne des bovins. J'entends déjà des «Meuuuuuuuuuuuuuh, votez pour moi !» [email protected]* Vive le parquet de Milan ! Charivari CHLEF : Arrestation d'un terroriste armé C ela s'est passé à Ouled Bouzid (Dahra), lors de l'enterrement d'une victime du crash de l'Hercule C130, Ghazli Mohamed, 21 ans. Le terroriste se trouvait près du cimetière, à bord d'une motocyclette, lorsqu'il a été interpellé par les éléments de la gendarmerie, au milieu d'une foule nombreuse venue assister aux funérailles. L'homme portait sur lui une carabine et s'est rendu sans résistance, ni tentative de fuite ou de se soustraire aux gendarmes, présents en force ce jour-là. Medjdoub Ali Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l BOUTEFLIKA N’A PAS ENCORE RETIRÉ LES FORMULAIRES l ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE l DEMANDE D'AUTORISATION POUR UNE SESSION EXTRAORDINAIRE DU CC DU FLN l EXAMENS DE FIN D’ANNÉE Les syndicats s’opposent au report l L’éventualité du report des examens de fin d’année n’a laissé indifférents ni les syndicats ni les parents d’élèves. Ils sont unanimes à dire qu’il serait plus facile de trouver des solutions pour l’arrêt de la grève que de reporter les examens. Ils évoquent des contraintes d’ordre pratique. Le président de l’organisation nationale des parents d’élèves est formel : le dénouement serait proche suite à l’intervention de Sellal. Les pro- Belayat recourent à un huissier de justice Le lapsus de Yousfi ! l Invité à exprimer la position de son organisation patronale, la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA) par rapport aux élections présidentielles du 17 avril 2014, Habib Yousfi qui se trouve être le numéro 2 du TAJ d’Amar Ghoul a eu cette réplique : «Pouvez-vous me dire qui sera le candidat ?». Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid PAGE 3 PAGE 3 PAGE 4 L’AVEU DE SAÂDANI l Le secrétaire général du Front de libération nationale a avoué, hier, que Abdelaziz Bouteflika n’avait toujours pas retiré les formulaires de souscription de signature. Amar Saâdani s’est astreint à une obligation de réserve pour s’interdire d’alimenter «la polémique politique» qu’il avait lui-même déclenchée en s’attaquant au chef des services de renseignemens. PAGE 3
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Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’AVEU DE LES ...
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Enfin, elle se manifeste ! Préoccupée par lamaladie de sa vache Sarhouda, qui est devenuefolle et a bouffé tous les pantalons de tontonLekhmissi, en les happant directement du filtendu entre deux arbres où Tata a l'habitude desécher son linge. Cet épisode est évidemmentlargement commenté au cours du coup de fil dece matin :
- En Europe, ils ont eu leurs vaches follesdans les années 1990. On est toujours en retard.C'est comme pour la démocratie. Au fait, que faitune trotskiste chez le chef des armées ? Là,nous sommes les premiers à le faire...
- Oui...- Et ce patron du parti institutionnel du
pouvoir qui critique vertement les services derenseignement ! C'est du jamais vu !
- Oui...- Et cet ancien ministre qui dit ouvertement
que le chef dudit parti est intervenu auprès delui pour soustraire un citoyen à la justice(*) !C'est le comble !
- Oui...- Et ce Président qui ne parle plus, ne bouge
plus beaucoup et n'apparaît qu'une fois toutesles deux semaines, recevant des délégationsétrangères ; ce Président invisible qui veut, à cequ'on dit, se représenter, c'est pas habituel...
- Oui...- Et ce frère du Président qui joue un rôle
capital à la tête de l'Etat, qu'en penses-tu ?- Tata, il aurait pu devenir président si cette
pimbêche d'idiote de policière communalen'avait pas giflé feu Bouazizi à Sidi Bouzid !
- Pourtant, chez nous, un commandant degendarmerie a brutalisé la frêle Ikram Ghioua,journaliste de son état...
- Oui mais Ikram ne s'est pas immolée ! Dis-moi, tonton n'a rien dit à propos de sespantalons ?
- Il a immolé la pauvre Sarhouda et, commedirait Slim, il faut s'attendre à une réaction enchaîne des bovins. J'entends déjà des«Meuuuuuuuuuuuuuh, votez pour moi !»
CHLEF : Arrestation d'un terroriste arméCela s'est passé à Ouled Bouzid
(Dahra), lors de l'enterrementd'une victime du crash de
l'Hercule C130, Ghazli Mohamed, 21 ans.Le terroriste se trouvait près du
cimetière, à bord d'une motocyclette,lorsqu'il a été interpellé par les élémentsde la gendarmerie, au milieu d'une foulenombreuse venue assister auxfunérailles. L'homme portait sur lui une
carabine et s'est rendu sans résistance,ni tentative de fuite ou de se soustraireaux gendarmes, présents en force cejour-là.
Medjdoub Ali
Editio
n d’A
lger -
ISSN
IIII
- 007
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l BOUTEFLIKA N’A PAS ENCORE RETIRÉLES FORMULAIRES
l ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
l DEMANDE D'AUTORISATIONPOUR UNE SESSION
EXTRAORDINAIRE DU CC DU FLN
l EXAMENS DE FIN D’ANNÉE
Les syndicatss’opposentau report
l L’éventualité du report des examensde fin d’année n’a laissé indifférents ni lessyndicats ni les parents d’élèves. Ils sontunanimes à dire qu’il serait plus facilede trouver des solutions pour l’arrêt
de la grève que de reporter les examens.Ils évoquent des contraintes d’ordre
pratique. Le président de l’organisationnationale des parents d’élèves est formel :
le dénouement serait proche suiteà l’intervention de Sellal.
Les pro-Belayat
recourent àun huissierde justice
Le lapsusde Yousfi !
l Invité à exprimer la position deson organisation patronale, laConfédération générale des
entrepreneurs algériens (CGEA)par rapport aux élections
présidentielles du 17 avril 2014,Habib Yousfi qui se trouve être lenuméro 2 du TAJ d’Amar Ghoul aeu cette réplique : «Pouvez-vousme dire qui sera le candidat ?».
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L’AVEU DESAÂDANI
l Le secrétaire général du Front de libérationnationale a avoué, hier, que Abdelaziz Bouteflika
n’avait toujours pas retiré les formulairesde souscription de signature. Amar Saâdani s’estastreint à une obligation de réserve pour s’interdired’alimenter «la polémique politique» qu’il avaitlui-même déclenchée en s’attaquant au chef
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DD epuis son arrivée à la tête du ministère deepuis son arrivée à la tête du ministère del’Energie, Youcef Yousfi participe à toutes lesl’Energie, Youcef Yousfi participe à toutes lescérémonies de la Sonatrach et n’en rate aucune.cérémonies de la Sonatrach et n’en rate aucune.
En parallèle, le ministre ne veut en aucun cas prendre partEn parallèle, le ministre ne veut en aucun cas prendre partà la réception des installations dans lesquelles Chakibà la réception des installations dans lesquelles ChakibKhelil est compromis. Il s’agit notamment de l’usine GNLKhelil est compromis. Il s’agit notamment de l’usine GNLd’Arzew et la LDHP de Hassi Messaoud, réalisées toutes lesd’Arzew et la LDHP de Hassi Messaoud, réalisées toutes lesdeux par Saipem. Les installations de Sorfert (JV entre ladeux par Saipem. Les installations de Sorfert (JV entre laSonatrach et Orascom Constructions et Industries)Sonatrach et Orascom Constructions et Industries)sont entrées en service sans être inauguréessont entrées en service sans être inauguréesofficiellement. officiellement.
Les préemplois outDans le cadre de l’amélioration du
service public, notamment au niveau del’état civil, le ministre chargé de la Réformedu service public propose de ne plus
placer au niveau des guichetsdes agents recrutés dans lecadre du préemploi ou de lesmettre sous tutelled’employés plusexpérimentés pour éviter lescouacs régulièrementrencontrés par les citoyens.
Êtes-vous surpris par l’annonce de la réunionentre Gaïd Salah et Louisa Hanoune ?
Pensez-vousque l’actuelministre de
l’Education peutconvaincre lessyndicats dusecteur à geler
la grève ?
Oui : 33,91%Non : 60,38%Sans opinion : 5,72%
Lundi 17 février 2014 - Page 2
Présidentielles, 24 février et affaire SonatrachDans les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, desinternautes trouvent tout de même assez curieuse cette rumeurqui donne la date du 24 février qui verra le Président Bouteflikaannoncer sa candidature aux présidentielles. On estime sur latoile que cette idée du 24 février est malvenue puisque cette
date coïncide avec celle de la nationalisation deshydrocarbures et que des proches du Présidentsont impliqués dans l’affaire Sonatrach.
Quand Yousfi se démarque
Algérie Posteet les TPE
Au niveau d’Algérie Poste, on cherchevraiment à éviter au maximum le recoursaux paiements liquides des opérations.Ainsi, cet organisme va lancer uneopération pour l’acquisition de 1000 TPE(terminaux électroniques de paiement).
A rappeler que les TPE n’ontpas eu l’effet escompté chezla plupart des commerçants
qui refusent ce mode depaiement de crainte que
leurs opérations aientune traçabilité
comptable.
Le Soird’Algérie Lundi 17 février 2014 - PAGE 3Actualité
Tarek Hafid - Alger (LeSoir) - Saâdani s’est montrépeu loquace, hier, à l’occasionde la rencontre avec les mou-hafedhs et les responsablesdes comités de transition desMouhafadhas. Contrairement à ses sorties
publiques précédentes, lesecrétaire général du FLN n’afait aucune annonce fracassan-te à la presse. Mais lors du huisclos avec les responsables desstructures locales, il a lâchél’aveu suivant : «Le PrésidentAbdelaziz Bouteflika n’a pasencore retiré les formulaires.»Une petite phrase qui vientdémentir toutes les informa-tions faisant état de lancement«de la campagne de collecte de
signatures» en faveur d’un qua-trième mandat. A quinze jours de la fin de
cette phase préliminaire, lePrésident sortant n’a pas enco-re mis les pieds à l’étrier.Néanmoins, Amar Saâdani n’apas manqué d’insister auprèsdes mouhafedhs sur la nécessi-té de préparer activement lacampagne électorale du «can-didat du parti». «Nous devons être prêts
pour mener campagne enfaveur du candidat du parti,Abdelaziz Bouteflika. Nous n’at-tendons plus que son feu vert.»
Selon lui, l’annonce officielle decandidature serait «imminen-te». Sauf qu’hier, Amar Saâdani
s’est plus concentré sur la ges-tion de la «polémique politique»qu’il avait lui-même déclenchéesuite à une interview accordéeau média électronique, Tout surl’Algérie. Le message politique
«incrusté» dans la lettre decondoléances adressée augénéral Gaïd Salah suite à lacatastrophe aérienne de DjebelFertas, a servi de «bouée desauvetage» au secrétaire géné-
ral du FLN. «Chacun de nous afait sa propre lecture de la lettredu président de la République.J’estime ne pas être concernépar le message qu’elle contient.Mais nous prenons en comptele fond du message puisqu’ilvient mettre un terme à la polé-mique politique qui sévit cesderniers temps. Nous avonsdonc décidé d’appliquer à lalettre les ordres du Président enévitant à l’avenir toutes déclara-tions visant à alimenter cettepolémique», a-t-il déclaré. La directive n°4, datée
d’hier, précise qu’en vertu des
«ordres du président de laRépublique, l’ensemble desinstances nationales et localesdu Front de libération nationalesont sommées de mettre unterme à la polémique politique.Toutes les interventions, décla-rations et entretiens doiventverser dans le sens des ques-tions d’ordre organique du partiet des préparatifs en cours pourl’organisation de la campagneélectorale en faveur du candi-dat Abdelaziz Bouteflika». Dans ce document, Amar
Saâdani ne manque pas derappeler le respect que voue«le Front de libération nationaleà l’institution militaire». Mieux, après avoir accusé,
dans les colonnes de TSA, lesmilitaires du Département durenseignement de la sécuritéd’avoir «failli dans la protectionet la sécurité du PrésidentMohamed Boudiaf, deAbdelhak Benhamouda, ni lesmoines de Tibehirine, ni lesbases de pétrole dans le Sud,ni les employés des Nationsunies en Algérie, ni le Palais dugouvernement» voilà queSaâdani se permet de menacer«les parties qui tentent de tirerprofit de la polémique politiquepour déstabiliser l’Algérie».
T. H.
«BOUTEFLIKA N’A PAS ENCORE RETIRÉ LES FORMULAIRES»
L’aveu de Saâdani
DEMANDE POUR UNE SESSION EXTRAORDINAIRE DU CC DU FLN
Les pro-Belayat recourent à un huissier de justice
M. Kebci - Alger (LeSoir) - La tant nécessairedémarche administrative yafférente, ces frondeursmenés par AbderrahmaneBelayat, l’ex-coordinateurdu Bureau politique duparti, l’ont accomplie hier. Mais cette procédure de
demande d’autorisationpour la tenue de cette ses-sion extraordinaire du CCles 19 et 20 février pro-chains auprès de la DRAGde la Wilaya d’Alger, nes’est pas faite d’une maniè-re ordinaire puisqu’il a fallula présence d’un huissierde justice. C’est ce qu’on a appris
hier en mi-journée auprèsde Kassa Aïssi, ex-chargéà la communication au seindu vieux Front, un prochecollaborateur de Belayat. «Nous avons procédé,
ce matin, en présenced’une vingtaine demembres du Comité cen-tral, de députés et de
membres du Conseil de lanation, accompagnés parun huissier de justice, audépôt du dossier auprèsdes services de la Wilayaqui ont accusé réception»,précise Aïssi. Ce dernier a tenu à
noter que le dossier y affé-rent a été actualisé avecune nouvelle réservationpour les 19 et 20 février auniveau de l’hôtel Mazafran. A rappeler que l’ex-coor-
donnateur du bureau poli-tique du FLN a vu la mêmedémarche échouer à deuxreprises.La première fois, mer-
credi, le responsable de laréglementation de laWilaya d’Alger avaitdemandé à Kassa Aïssi decompléter le dossier avecune nouvelle réservationde l’hôtel qui devait abriterla session extraordinairedu Comité central. Ce que le groupe de
Belayat fera le lendemain,
jeudi, avec la fameuse nou-velle réservation d’hôtelpour les 19 et 20 février. Mais il sera une secon-
de fois rabroué par lemême service de la Wilayad’Alger qui a exigé la signa-ture du secrétaire généraldu FLN, Amar Saâdani, surla demande d’autorisation. Ce dont les frondeurs ne
veulent pas entendre parlereux qui disent ne pas
reconnaître Saâdanicomme secrétaire généraldu vieux Front. Quelle suite sera réser-
vée par les services de laDRAG de la Wilaya d’Algerà cette troisièmedemande ? Aïssi n’a pasvoulu trop «s’aventurer» ets’est contenté de promettred’en faire part une fois laréponse entre ses mains.
M. K.
Le secrétaire général duFront de libération nationa-le a avoué, hier, queAbdelaziz Bouteflikan’avait toujours pas retiréles formulaires de sous-cription de signature. AmarSaâdani s’est astreint àune obligation de réservepour s’interdire d’alimenter«la polémique politique»qu’il avait lui-même déclen-chée en s’attaquant au chefdes services de renseigne-ment.
Les membres du Comité central du FLN hostilesà l’actuel secrétaire général du Front tiendront-ilsleur session extraordinaire mercredi et jeudi pro-chains à l’effet de destituer ce dernier et remettrele vieux Front sur le chemin de la «légalité»,comme ils le soutiennent depuis la succession deAmar Saâdani à Abdelaziz Belkhadem ?
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Sid
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Saâdani n’a pas fait de déclararation fracassante.
Belayat déterminé à tenir la session extraordinaire du CC.
PRÉSIDENTIELLES
Le lapsus de Yousfi !Invité à exprimer la position de son organi-
sation patronale, la Confédération généraledes entrepreneurs algériens (CGEA) par rap-port aux élections présidentielles du 17 avril2014, Habib Yousfi qui se trouve être le numé-ro 2 du TAJ d’Amar Ghoul a eu cette réplique :«Pouvez-vous me dire qui sera le candidat ?»Inutile de dire qui parle ici du candidat du
système. Parce qu’au moins 70 hommes poli-tiques ont déjà annoncé leur candidature, reti-ré les formulaires pour la collecte des signa-tures exigées et sont déjà en précampagneélectorale. M. Yousfi, qui a animé une confé-rence sur le développement économique hierau Forum de DK News, a tenu à préciser que«les positions qu’il exprime au nom de laCGEA n’ont rien à voir avec celles du TAJ». Etce, après avoir disserté sur les points de colli-sion entre les sphères politique et économique.«Ce sont deux faces d’une même pièce demonnaie. On fait de la politique pour entretenirdes intérêts économiques et vice-versa.», a-t-ilconclu. Cet ancien du Ministère de l’armementet des liaisons générales (MALG), fin connais-seur des arcanes du sérail, ne veut, ainsi, pasengager ses pairs entrepreneurs, car autantqu’il sait que la réussite économique en Algérieest sujette au soutien politique dont on dispo-se, autant qu’il ignore les projets futurs deBouteflika. Une situation inconfortable que par-tagent tous les chefs d’entreprise, à la CGEA,au FCE de Réda Hamiani ou encore l’UIAd’Abdelouahab Rahim. Proche d’Amar Ghoul, dont le parti est un
élément important dans l’équation des parti-sans du quatrième mandat et qui crie depuisplusieurs semaines que la candidature deBouteflika ne fait l’ombre d’aucun doute, Yousfin’arrive pas, non plus, à décrypter les signauxdu Palais.
L. H.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Quatrième semaine de grève dansl’éducation. Face à l’impasse, leministre de l’Education avait évo-qué samedi la piste du report desexamens de fin d’année face àl’impossibilité de rattraper lescours perdus. Une proposition quine fait pas l’unanimité. Les syndicats et parents
d’élèves s’accordent à dire quedans l’état actuel des choses, ilest toujours possible d’organiserles examens dans de bonnesconditions. C’est l’analyse que faitle coordonnateur du Snapest quiestime que «cette proposition deBaba Ahmed signifie qu’il fait lasourde oreille à nos doléances. Lereport serait au final un palliatif àl’arrêt de la grève». Meziane Meriane considère
que la situation actuelle est loind’être «catastrophique». En 2003,rappelle-t-il, la grève avait durésept semaines et les enseignantss’étaient mobilisés pour rattraperle retard et préparer les élèvesdans de bonnes conditions pourles examens de fin d’année.Meziane Meriane estime qu’il est
encore temps de sauver l’annéescolaire pour peu que la tutelleabandonne le langage desmenaces pour trouver les bonnessolutions. Même constat du côtédu Cnapest. Son coordonnateur national
estime qu’il est temps que cessecette grève», ajoutant qu’il seradifficile de reporter les examens etque la priorité absolue est aujour-d’hui à l’arrêt de la grève. Le dénouement serait proche,
selon Hadj Dellalaou, le présidentde l’organisation nationale des
parents d’élèves. Il évoque l’inter-vention du Premier ministre pourmettre un terme au bras de fer quioppose depuis des semaines lessyndicats au ministre de tutelle.Hadj Dallalou s’attend à un arrêt
du mouvement «dans quelquesjours», ce qui rend, dit-il, inutile lereport des examens. Il affirme eneffet que dans l’état actuel deschoses, il est toujours possible derattraper le temps perdu grâce à
l’intervention de pédagogues. C’est au-delà des quatre
semaines, estime-t-il, qu’il faudraits’inquiéter puisque le rattrapagedeviendrait alors quasi impossible.Pour éviter cette situation, il appel-le toutes les parties à la sagesse. Sur le terrain, les enseignants
en grève poursuivaient hier leurmouvement. Dans beaucoup de wilayas, le
spectre de la contestation s’estmême étendu à des établisse-ments jusque-là épargnés. Par devoir de solidarité, ils ont
rejoint hier le mouvement. C’est ceque confirme l’Unpef qui parled’un sursaut des travailleurs del’éducation et qui, comme le restedes syndicats estime que la priori-té actuellement est de mettre unterme à la grève par la négocia-tion.
N. I.
Le Soird’Algérie Lundi 17 février 2014 - PAGE4Actualité
EXAMENS DE FIN D’ANNÉE
Les syndicats s’opposent au report
Exclus encore une fois de la tripartite, lessyndicats autonomes réagissent. LaConfédération des syndicats algériens regrou-pant l’Unpef, le Snapsy, le Snpsp, le Snapest, leSnpssp et le Cnes compte organiser le jourmême de la tripartite un rassemblement devantle Palais du gouvernement. Dans un communiqué rendu public, la
Confédération des syndicats algériens estimeque «les syndicats autonomes, représentantslégitimes de centaines de milliers de travailleurs,considèrent que cette énième exclusion de la tri-
partite représente un vrai danger pour la paixsociale et une réelle menace pour la cohésionsociale» et qu’aucune «explication rationnelle nepeut être avancée pour justifier une telle déci-sion, aucun argument ne pourra tenir la routepour expliquer cette démarche». La CSA considère qu’«élaborer une stratégie
pour développer davantage l’économie nationa-le comme annoncé par les pouvoirs publicsimplique impérativement un front social stable,en pleine confiance. La situation du travailleuralgérien en général et du fonctionnaire en parti-
culier est extrêmement vulnérable. En effet,seul, il subit l’ensemble des revers de la crise del’économie nationale et internationale. La poli-tique des salaires, de la fiscalité, et les grandesorientations de la politique sociale, la défense dusecteur public, ainsi que l'amélioration desconditions socioprofessionnelles des fonction-naires, concernent l’ensemble des syndicats etle débat autour de ces questions est plus qu’ur-gent afin d’arriver à un véritable pacte social,socle pour une véritable relance de l’économie».
N. I.
Meriane estime que la situation est loin d’être catastrophique.
L’éventualité du report des examens de fin d’année n’alaissé indifférents ni les syndicats ni les parents d’élèves.Ils sont unanimes à dire qu’il serait plus facile de trouverdes solutions pour l’arrêt de la grève que de reporter lesexamens. Ils évoquent des contraintes d’ordre pratique.Le président de l’organisation nationale des parentsd’élèves est formel : le dénouement serait proche suite àl’intervention de Sellal.
ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
La République survivra-t-elle à un coupde force électoral ?
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Au-delà des ahurissementsqu’elles ont soulevés, les attaquesfrontales du secrétaire général duFLN contre le DRS ont mis à nuune logique suicidaire deBouteflika et son clan pour la sau-vegarde de leur pouvoir. Jamaisl’expression «après moi, le délu-ge» n’a été traduite par une situa-tion politique que celle qui prévautchez nous à l’approche de la prési-dentielle.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) -La bravade suggérée et instrumentali-sée d’Amar Saâdani ne poursuit pasque le contrebalancement des rapportsde force au sommet de l’Etat. Elle tra-duit, malgré les termes d’un nouveauet nécessaire débat qu’elle y introduit,une dangereuse griserie du pouvoirchez un clan qui n’entend pas passerle relais dans les formes démocra-tiques, quand bien même la contingen-ce politique liée à la maladie du chef del’Etat le lui ordonne. Car, ne soyonsdupes de rien, Amar Saâdani, ne pou-vait avoir agi de son propre chef etpour son propre compte dans la vaguequ’il a soulevée. Ce qui a conduit àcette situation porteuse de risquesmajeurs, c’est incontestablement larésolution entêtée du clan Bouteflika àne pas céder le pouvoir, quitte à fairebasculer le pays dans l’inconnu. Le clan travaille, à l’évidence, à se
frayer un passage en force, quoi qu’iladvienne. Pour sauver son pouvoir, ilsemble faire le choix déraisonnable deprendre le risque de sacrifier l’Algérie.Ce que nombre d’intervenants et decommentateurs de l’actualité nationaleambiante, surchauffée par la sortie deSaâdani, ont relevé. Tous ont conclu à
une atmosphère sentant le soufre.Autant d’alertes qui ont bien fini parinciter le chef de l’Etat, qui, il faut ledire, met son propre ingrédient enentretenant le suspense sur son avenirpolitique, sa candidature, en somme, àdistiller un message à travers lequel ila calculé de tempérer les ardeurs desuns et des autres, se positionnant enarbitre dans une escalade à laquelleson clan, sinon lui-même, ne serait pasétranger. On n’en serait pas, audemeurant, à ce point d’inquiétudepour la République si Bouteflika et sonclan n’avaient pas pris en otage l’élec-tion présidentielle, compromettant,conséquemment, dangereusementl’avenir de la nation. L’image qui resti-tue le mieux cette réalité algérienne àla veille de l’élection présidentielle estincontestablement celle mise en lumiè-re par Djamel Zenati dans une tribunelibre dans El Watan. Plutôt deuximages qu’une. Il compare, à juste titre,
l’attitude du clan présidentiel à la poli-tique de la terre brûlée à laquelle l’OASs’est rendu dans le sillage de l’indé-pendance nationale. La seconde, plusvraie encore, est cette formule qui acours dans l’immobilier et qu’on appel-le le viager et qui consiste à l’acquisi-tion d’un bien mais dont la jouissancen’intervient qu’une fois son propriétairedécédé. C’est cette transaction que leclan présidentiel tente de reproduire auplan politique ; faire une OPA sur lepouvoir en reconduisant Bouteflika,pour en jouir plus tard. ne séquencedifficilement jouable, tant est qu’il luimanquera toujours l’argument à mêmede la valider. La reconduction deBouteflika, impotent, est difficilementvendable dans les règles classiques dujeu électoral. Il n’y a, pour réaliser untel dessein, que le coup de force. Et unpassage en force n’est jamais le mar-queur d’une bonne santé de laRépublique. S. A. I.
POUR PROTESTER CONTRE SON EXCLUSION DE LA TRIPARTITE
Rassemblement de la CSA devant le Palais du gouvernement
Dans l’édition du 16 février 2014, en page 6 de votrequotidien, a été publié un article signé par votre collabora-teur Mehdi Mehenni sous le titre tendancieux : «Tout enblanchissant Saïd Bouteflika, Amara Benyounès accableSaâdani.» Dans cet article inspiré du Forum d’Echouroukdont j’ai été l’invité, mêlant commentaires personnels etcitations approximatives et/ou erronées, le journaliste meprête des thèses et des propos qui n’ont jamais été lesmiens.1- Il n’était pas dans mon intention d’accabler qui que
ce soit et encore moins Saâdani étant entendu comme jel’ai précisé aux journalistes d’Echourouk que je n'ai aucunproblème personnel avec aucun responsable politique, dequelque bord qu’il soit. Par contre, j’ai bien dit que l’offen-sive contre l’institution militaire, c’est du jamais vu ni cheznous ni dans aucun pays au monde que ce soit dans lesEtats démocratiques ou sous d’autres régimes. A la question posée par les journalistes, relative à une
éventuelle instrumentalisation de M. Saâdani et à l’identitéde la partie qui l’aurait instrumentalisé, j’ai simplementrépondu qu’il appartenait aux journalistes d’inviter l’intéres-sé et de lui poser la question. Toujours en réponse à une question, j’ai affirmé, par
contre, et je le réaffirme, que ni le Président Bouteflika nison frère Saïd ne sont mêlés de près ou de loin à cettecabale. De même j’ai dit que le premier responsable d’unparti est seul comptable de ses propos et déclarations. Jen’ai donc jamais suggéré qu’une force occulte instrumenta-lisait Saâdani comme voudrait me le faire dire votre journa-liste dans ses commentaires tendancieux. Quant à la situa-tion à l’intérieur du FLN, j’ai tout simplement répondu quele premier responsable d’un parti politique, à commencerpar moi, est comptable de la situation qui prévaut au seinde sa formation et n’a pas à désigner de boucs émissaireslorsque des problèmes surgissent.2- Concernant les questions relatives à Saïd Bouteflika,
j’ai déclaré, et je le maintiens, que jamais il ne s’est immis-cé de quelque manière que ce soit, dans l’exercice de mesfonctions gouvernementales. J’ai également affirmé, et jele réitère, que la diabolisation de son frère Saïd cible enréalité le Président Bouteflika lui-même, comme je main-tiens qu’il n’y a aucun différend entre la présidence de laRépublique et l’institution militaire, pour la bonne et simpleraison que le Président Bouteflika est le premier respon-sable de cette institution.
A. B.
Abdelaziz Bouteflika.
Mise au pointde M. Amara Benyounès
Le Soird’Algérie Lundi 17 février 2014 - Page 5Actualité
Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Une perspective quese trace la Société de gestion dela Bourse des valeurs (SGBV),communément appelée Boursed’Alger et dont le directeur géné-ral, Yazid Benmouhoub, était l’in-vité hier du Forum du quotidienLiberté. «Sur un tissu de PME del’ordre de 700 000 PME, si nousarrivons à capter 1% (soit 7 000entreprises), ce sera très béné-fique», dira le DG de la Bourse. Une perspective rendue pos-
sible à moyen terme, évoque-t-il,par la mise en place d’un com-partiment dédié aux PME auniveau de la Bourse d’Alger, l’oc-troi de facilitations réglemen-taires et la mise en œuvre pro-gressive depuis 2011 d’un plande redynamisation du marchéfinancier. Ainsi, toute entreprisede statut SPA (Société paractions), notamment celle dont lecapital social est inférieur à 500millions de dinars, pourra ouvrirau moins 10% de son capital,comme elle pourra diffuser dansle public ses titres de capital.
Egalement, toute PME enga-gée dans une dynamique demise à niveau pourra bénéficierd’un apport de financement, uneconvention devant être signéeentre la SGVB et l’Agence natio-nale de développement de lapetite et moyenne entreprise(ANDPME), indiquera M.Benmouhoub. Comme cetteentreprise pourra émettre desobligations (titres de créances),un segment dont l’encours actuelavoisine les 32 milliards dedinars avec deux titres decréances (Sonelgaz et Dahli)actuellement cotés. A charge cependant pour les
PME intéressées de désignerpour une période de cinq ans unconseiller-accompagnateur, lepromoteur en Bourse, un établis-sement de conseil et chargé deveiller au strict respect des obli-gations de transparence. A cepropos, Yazid Benmouhoub a
indiqué que la Commission d’or-ganisation et de surveillance desopérations de Bourse (Cosob),l’autorité de contrôle et de super-vision du marché financier, aagréé en septembre 2013 pourune période de deux ans lescabinets Grant Thornton et RMGconsulting. En rappelant que les six
banques publiques (Badr, CPA,Cnep-Banque, BEA, BDL etBNA) ainsi que BNP Paribas quiexercent actuellement les rôlesd’intermédiaires en opérations deBourse (IOB) sont également ins-crites d’office en tant que promo-teurs en Bourse.
Vers la cotationde 7 entreprises publiquesAutre perspective pour la
Bourse d’Alger, l’augmentationdu nombre d’entreprises cotéessur le marché officiel de quatreactuellement (les entreprisespubliques El Aurassi et Saidal etles entreprises privées AllianceAssurances et NCA Rouiba) àune quarantaine environ d’icicinq ans. Soit, explicitera YazidBenmouhoub, un marché officielalimenté chaque année par l’in-troduction en Bourse de 7 à 8entreprises. Un objectif déjà en voie de
concrétisation dans la mesure oùle Conseil des participations del’Etat a agréé l’ouverture oul’augmentation de capital au pro-fit de huit entreprises publiques.Il s’git de la banque publiqueCPA, de trois cimenteriespubliques relevant du Groupeindustriel des ciments d’Algérie-GICA, de la compagnie d’assu-rances CAAR, la société CosiderCarrières (filiale du groupe publicdu BTPH Cosider), l’entrepriseHydro-Aménagement et l’opéra-teur de téléphonie mobileMobilis. Le processus d’évalua-tion (détermination de la valeurde cotation…) des entreprisespubliques ciblées est déjàenclenché, indique le DG de la
SGBV qui estime que l’inscriptiondes sociétés du BTPH pourraitinciter d’autres entreprises àinvestir ce segment. Toutefois, ilne fixe pas d’échéancier précis,même si les sociétés ciblées quiauront déjà achevé l’évaluationet les procédures de cotationpourront accéder à la Boursed’Alger d’ici quelques mois.
Des conditions restentà satisfaire…
L’opportunité pour le DG de laSGBV de rappeler que les condi-tions d’éligibilité pour les grandesentreprises ont été égalementassouplies, le minimum requispour toute ouverture de capitalayant été ramené à 20%, outre lefait que la loi de finances autorisedes réductions fiscales, au titrede l’impôt sur le bénéfice dessociétés (IBS), à hauteur du capi-tal ouvert. Certes, des conditions
demeurent à satisfaire, notam-ment la «réactivité», l’existenced’une volonté managérialeauprès des opérateurs écono-miques, le retour de «la confian-ce», mais aussi une compréhen-sion meilleure des avantages fis-caux et économiques induits par
l’introduction ainsi que l’améliora-tion effective de l’environnementdes affaires, voire l’assouplisse-ment de la réglementation deschanges vis-à-vis des investis-seurs étrangers. A ce propos, Yazid
Benmouhoub a estimé que dansun contexte de libéralisation, les«autorités compétentes» serontappelées à terme à «se pronon-cer» sur l’introduction en Boursedes investisseurs étrangers.
Consolider la capitalisation boursière à terme
Toutefois, la densification destitres cotés permettrait d’amélio-rer l’image de la Bourse d’Alger.Soit permettre d’augmenter lacapitalisation boursière à hauteurde 10 milliards de dollars d’ici lescinq prochaines années, cettecapitalisation fluctuant actuelle-ment à 14 milliards de dinars. Un volume insignifiant, com-
parativement aux 60 milliards dedollars de capitalisation au Marocet aux 9 milliards de dollars decapitalisation en Tunisie où 13entreprises ont été introduitesuniquement en 2013. Des pers-pectives auxquelles travaille laSGBV, déjà engagée dans un
processus de réorganisation, dedensification et de modernisa-tion de son système d’informa-tion, avec le concours du ministè-re des Finances, du Programmedes Nations unies pour le déve-loppement (Pnud) mais aussi parun transfert de savoir-faire etd’expertise internationale. A cepropos, Yazid Benmouhoub aindiqué que sa société signeraprochainement une conventionde partenariat avec le groupeeuropéen d’entreprises de mar-chés Euronext. Des contacts sont également
lancés avec la Bourse de Tunis,indique Yazid Benmouhoub.Comme la SGBV a engagé uneoffensive en matière de commu-nication et de vulgarisationauprès du grand public et notam-ment les opérateurs écono-miques, en vue d’améliorer «lavisibilité» de la Bourse. Le développement de la for-
mation dédiée à la finance demarché figure également dans leprogramme d’action de la SGBV,relève son directeur général quiindique, par ailleurs, que lescotations pourront être consul-tables par voie mobile.
C. B.
INTRODUCTION À LA BOURSE D’ALGER
Environ 7 000 PME ciblées à moyen termeQuelque 7 000 petites et moyennes entreprises pour-
raient être introduites à la cotation à la Bourse d’Alger àmoyen terme.
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AGRICULTURE, AGROALIMENTAIRE ET HYDRAULIQUE
Des expériences scientifiques au profit des PME
Mehdi mehenni - Alger (LeSoir) - Mis en œuvre en janvier2012 par un consortium de 3pays : l’Algérie, l’Espagne etl’Italie, le projet Fawira est«consacré au renforcement descapacités de coopération interna-tionale dans le domaine de larecherche dédiée à l’agriculture,l’agroalimentaire et l’eau enAlgérie».Financé par la Commission
européenne, dans le cadre du 7eProgramme-cadre Européen(FP7), pour la recherche et ledéveloppement technologique, et
coordonné par l’Institut nationalde la recherche agronomiqued’Algérie (INRAA), ce projet visenotamment «l’identification desbesoins spécifiques et lesdemandes des entreprises et desacteurs institutionnels dans lesdomaines de la recherche etdéveloppement et del’innovation ; l’identification desidées de projets à développer enpartenariat avec le consortiumFawira et les partenaires natio-naux, les PME en particulier». Abritée à l’Institut national de
la recherche agronomique
d’Algérie entre le 16 et le 19février 2014, à Hassen-Badi, El-Harrach, cette rencontre offre«une série de manifestationsscientifiques et économiquesorientées vers les entreprises,notamment les PME, du secteurde l’agriculture, de l’agroalimen-taire et de l’eau en Algérie».Selon les précisions du ministèrede l’Agriculture, ces manifesta-tions «visent à fédérer les effortsde toutes les parties qui y pren-nent part et à travailler de concerten vue de mettre en place unpartenariat fécond et productifdans l’objectif de monter des pro-jets concrets dans les domainesde l’agriculture, de l’agroalimen-taire et de l’eau». Parmi les acteurs qui pren-
dront part à cette rencontre, figu-rent des centres de recherche,
des entreprises et PME de l’agri-culture et de l’agroalimentaire,des acteurs de l’économie del’eau, et des entreprises en voiede création. Seront égalementprésentes, des institutionspubliques d’appui à l’investisse-
ment et à l’innovation ainsi quedes directions relevant des minis-tères de l’Agriculture et duDéveloppement rural, del’Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique.
M. M.
La densification des titres cotés permettrait d’améliorer l’image de la Bourse d’Alger.
Des manifestations scientifiques et économiquesorientées vers les entreprises, notamment les PME, dusecteur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’hy-draulique sont présentées depuis hier, et ce jusqu’au 19février, à l’Institut national de la recherche agronomiqued’Algérie (INRAA).
Objectif, monter des projets concrets dans l’agriculture.
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Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Une convention portantéquipement des travailleurs dusecteur du transport terrestre enproduits fabriqués par desentreprises publiques a étésignée hier au siège de l’UGTAen présence des premiers res-ponsables de trois départe-ments ministériels, les trans-ports, l’industrie et le commer-ce. La cérémonie à laquelle ontpris part des patrons des entre-prises sus-citées en présencedes cadres syndicaux del’UGTA, dont le secrétaire géné-ral de l’organisationAbdelmadjid Sidi Saïd, était unepremière action d’une série deconventions qui seront signéesavant et après la tripartite du 24février prochain. Une démarcheque tous les présents ont quali-fiée d’«historique», dans lamesure où elle a permis demettre en application unerevendication souhaitée par lemonde du travail mais aussi parles entreprises publiques,notamment celles du secteur dutextile en mal de relance. Ainsi,les travailleurs du secteur des
transports dans sa branche ter-restre au nombre de 8 000seront habillés par les entre-prises publiques du secteur dutextile.
Il s'agit d'une conventionentre SGP-MI et la Société degestion de participations del'Etat pour les transports SGP-Tpour la fourniture de tenues detravail à près de 4 080employés et d'une secondeconvention entre SGP-MI etl'Entreprise de transport urbainet sub-urbain d'Alger (Etusa)
pour la fourniture de 2 500tenues de travail. Intervenant enmarge de la cérémonie designature, M. Ghoul a indiquéque cette convention «symbo-lique sera élargie à d'autres par-tenaires publics et privés dusecteur des transports en vued'améliorer la qualité des pres-tations et créer de nouveauxemplois tout en encourageant laproduction nationale».
Le ministre a souligné qu'uneseconde convention serasignée en mars en collaboration
avec l'UGTA et concernera desmilliers d'employés des trans-ports terrestre, maritime etaérien. Sidi Saïd a, quant à lui,précisé que ces conventionscontribuent à préserver près de250 000 emplois dans desentreprises publiques et privéeset consacrent l'action entre legouvernement et l'UGTAconcernant la promotion de laproduction et de l'industrienationales.
Elles reflètent aussi la volon-té du gouvernement d’associerle patronat et l'UGTA dans sadémarche visant à impulser laproduction et l'industrie natio-nales, a conclu M. Sidi Saïd.
Cette démarche rentre dansla seconde phase du plan desauvetage du secteur du textilealgérien.
Un plan doté de 135 milliardsde dinars (2 milliards de dol-lars), qui devrait permettre unassainissement total des dettesdes entreprises du secteur,sachant qu’aujourd’hui, la partdu textile dans le PIB est infé-rieure à 2%, selon les chiffresde l’ONS. En effet, le plan deredressement initié par les pou-voirs publics, en mars 2011, auprofit du secteur de l’industriemanufacturière du textile et ducuir, ne semble toujours pasamorcer un début de relance.
Pis encore, plusieurs entre-prises relevant du secteur sontaujourd’hui en panne d’approvi-sionnement en matières pre-mières et ne fonctionnent quesur le peu de matières récupé-rées dans les stocks. Pourtant,de l’argent frais a été injectépour revitaliser ce secteur mori-
bond. Théoriquement, le plande sauvetage devrait permettreun assainissement total desdettes des entreprises du sec-teur. Cependant, la situationdans laquelle se trouvent cesentreprises ne semble pastémoigner d’un quelconquedébut de relance.
A. B.
PARTENARIAT ENTRE LES DÉPARTEMENTS DE L’INDUSTRIE ET DES TRANSPORTS
L’ex-Sonitex équipera les travailleursdes entreprises du transport terrestre
MISE EN CONFORMITÉ DES ASSOCIATIONS
Plus de 50 associations objet de poursuites judiciaires à Annaba
Un délai de deux ans a étéaccordé aux associations pourse mettre en conformité et adap-ter leurs statuts à la nouvelle loi.Après épuisement de ce moratoi-re en date du 31 janvier 2014, 83associations ont réglé leur situa-tion vis-à-vis de l’administration.Reste celles qui n’ont pas appli-qué ce dispositif et qui serontpoursuivies en justice, selon lamême source, précisant que lesassociations sportives et à carac-tère religieux ne sont pas concer-nées par cette nouvelle loi.
Les associations viséesdénoncent cette loi et se disentvictimes d’une «hogra détour-née» de l’administration. Del’avis de plusieurs observateursde la vie associative à Annaba,
«rares sont les associations quiactivent réellement sur le terrain,apportant réconfort à leurs adhé-rents ou menant des actionsd’utilité publique. Celles-là méri-tent aides et encouragements.Mais les autres, qui sont la majo-rité, n’ont aucune relation avec laraison pour laquelle elles ont étécréées. Elles sont plutôt budgéti-vores. Une pléthore de ces der-nières s’affichant le temps d’unecérémonie ou d’un événementquelconque pour disparaîtreensuite dans la nature ou pourfaire le siège des entreprisesayant une certaine aisance finan-cière pour ramasser le maximumd’“aides”, prétendues destinéesà la préservation de la nature, àla lutte contre la pollution, ou à
différentes actions humani-taires».
A Annaba, leur nombre actuel-lement est de plus de 600 alorsqu’il y a quelques années, elles
étaient plus d’un millier, avantune opération d’assainissementmenée par les services de l’ad-ministration.
A. B.
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Le plan de relance de laproduction nationale passeincontestablement par unpartenariat public-public.C’est le message clé quiressort de la cérémonie designature de conventionqui a eu lieu hier au siègede la Maison du peupleUGTA, en présence de troisministres, à savoir AmaraBenyounès, Amar Ghoul etMustapha Benbada.
N’ayant pas adapté leurs statuts à la nouvelle loin°12/06 du 12 janvier 2012, 54 associations de la wilaya deAnnaba ont fait l’objet de poursuites judiciaires par l’ad-ministration, a-t-on appris auprès de la Direction de laréglementation et des affaires générales (Drag).
EN VISITEEN ALGÉRIE
Le prêcheur de lamosquée El Haramappelle les imamsà la tolérance
L’imam de la mosquéeEl Haram à La Mecque enArabie Saoudite, le doc-teur Salah Ben AbdellahBen Mohamed, a lancéhier un message auximams et aux mourchida-te les appelant à la tolé-rance et à l’écoute desautres.
F.-Zohra B. - Alger (LeSoir) - Le responsable a rap-pelé, lors de son intervention,la grande responsabilité quiéchoit aux imams lors de leurséchanges et interventions dansla pratique de leur profession.
Le cheikh Salah BenAbdellah Ben Mohamed, éga-lement conseiller au cabinetroyal en Arabie Saoudite, s’est adressé hier aux imamset aux mourchidate dans lecadre d’une conférence organi-sée à Dar El Imam, à ElMohammadia. Pour l’hommede religion, les principes fonda-mentaux pour les imams doi-vent reposer sur davantage detolérance, d’écoute des fidèleset de modestie.
L’imam, selon lui, doit don-ner l’exemple de comporte-ments exemplaires. L’imam dela mosquée El Haram encoura-gera également les fidèles àéviter les prêches qui s’éloi-gnent, dans leur contenu desvaleurs de l’Islam et à interro-ger en cas de doute les imamset autres savants dans ledomaine de la religion de leurpropre pays.
Concernant les adhésionset l’écoute des doctrineschiites, l’imam précisera que lephénomène est suivi de près.
L’intervention de l’imam dela mosquée El Haram fait suiteà la signature d’un protocoled’accord entre l’Algérie etl’Arabie Saoudite qui a donnélieu à la visite d’une délégationsaoudienne en Algérie qui adébuté le 15 de ce mois defévrier et qui s’achève aujour-d’hui.
F.-Z. B.
Sidi Saïd préconise de préserver 250 000 emplois.
Le tribunal de Annaba.
Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 17 février 2014 - Page 7
INITIATIVE INTERNATIONALE POUR LA TRANSPARENCE DANS LES INDUSTRIES EXTRACTIVES
Quand Chakib Khelil décidait de boycotterla conférence de 2006 à Oslo
La 3e Conférence plénière del’Initiative pour la transparencedans les industries extractives —ITIE — a eu lieu à Oslo (Norvè-ge) les 16 et 17 octobre 2006 :elle avait réuni les représentantsde plusieurs dizaines de gouver-nements, les grandes compa-gnies pétrolières et minières, denombreuses ONG et les institu-tions financières internationales.ITIE fut lancée en 2002 à l’occa-sion du Sommet mondial sur ledéveloppement durable à Johan-nesburg. L’ITIE rassemble unecoalition internationale de gou-vernements, entreprises, organi-sations de la société civile et
investisseurs en vue d’encoura-ger une plus grande transparen-ce dans les paiements et lesrevenus tirés des ressourcesnaturelles. Les revenus décou-lant du pétrole, du gaz et desminéraux peuvent transformerles économies, réduire la pau-vreté et augmenter le niveau devie de populations entières dansles pays riches en ressources.Sonatrach était présente aux pre-mières réunions qui ont précédéla rencontre d'Oslo, endossant unstatut d'observateur. Puis plusaucune participation depuis 2006,au moment où l'on exigeait desengagements fermes !
Les 3 sièges vides et nominatifs de l’AlgériePour rappel, lorsqu’un pays
met en œuvre l’ITIE, son gouver-nement prend l’engagement derenforcer la transparence de sesrevenus provenant des res-sources naturelles, et sescitoyens prennent l’engagementde demander des comptes au
gouvernement quant à sa maniè-re d’utiliser ces revenus. L’Algé-rie, qui avait été officiellementinvitée par le gouvernement nor-végien, pays hôte de cette 3e
Conférence plénière, et qui avaitaccepté l'invitation, avait choisien dernière minute de s'absen-ter, à la grande surprise denombre de délégations officielles
présentes, et sans même avoir labienséance de s'en excuserauprès des organisateurs ! Ni leministre de l’Energie et desMines, Chakib Khelil, ni leministre des Finances (invité luiaussi), ni le PDG de Sonatrachne se sont expliqués sur cettevolte-face de dernière minute.
C'était visiblement le momentchoisi par le gouvernement algé-rien de tourner le dos définitive-ment à l’ITIE. Terrible image danscette grande salle du palais descongrès d’Oslo : les 3 siègesvides et nominatifs de l’Algérie,au premier rang (placement desdélégations gouvernementalesselon un ordre alphabétique) —laissés volontairement en l’étatpar les organisateurs norvégiens.
Cette dérobade officielle et«autorisée» au plus haut niveaude l’Etat était en fait un signeavant-coureur à la fois du refusde toute transparence dans lagestion des industries extrac-tives, et surtout du pillage enrègle et autre corruption qui allaitmarquer le secteur. Nous étionsprésent à Oslo ce jour-là…
Djilali Hadjadj
Demain soir, mardi 18 février, à 23h30, la chaîne fran-co-allemande Arte diffuse un excellent documentaire surles risques politiques, financiers et économiques liés à ladécouverte du pétrole. En 2007, la Ghana National Petro-leum Corporation (GNPC) découvre un important gisementde pétrole sous-marin au large du pays.
L’entreprise d’Etat ghanéenne, faute de moyens finan-ciers, doit alors faire appel à un partenaire étranger, legroupe d’exploitation pétrolière américain Kosmos Energy.La réalisatrice de ce documentaire a commencé à enquê-ter sur l’industrie pétrolière ouest-africaine en 2006. Aucours des six années qui se sont écoulées, elle a réussi àapprocher tous les acteurs du secteur, que ce soient lescompagnies, les banques ou les gouvernements.
Les salons où les chefs d’entreprise rencontrent des chefs d’État
Véritable film d’investigation, «Les prochains rois dupétrole» nous fait pénétrer dans les salons où les chefsd’entreprise rencontrent des chefs d’Etat, et dans lesjungles tropicales où les chefs de guerre armés de kalach-nikovs se préparent à faire sauter les oléoducs.
En chemin, le film pose l'une des grandes questions denotre époque : qui gagne quoi dans cette lutte acharnéepour s’assurer le contrôle des ressources ? Car derrière ladécouverte de cette manne se cache un jeu d’argent et depouvoir dont l’avenir dira s’il est bénéfique ou néfaste pourla population ghanéenne.
A l’exemple de son voisin, le Nigeria, où, depuis ladécouverte de gisements en 1956, les conditions de viedes habitants n’ont pas cessé de se dégrader : entre 1960et 1999, les fonctionnaires et responsables politiques nigé-rians auront détourné quelque 440 milliards de dollars, pro-voquant la division interethnique, les trafics et le terrorismelocal. Cette malédiction des ressources en Afrique se trans-formera-t-elle, cette fois, en «bénédiction» pour la popula-tion et pour le Ghana ?
L’Initiative pour la transparencedans les industries extractives (ITIE),une «tripartite» — compagnies, gou-vernements, société civile— créée ily a 10 ans et où l’adhésion est volon-taire, note un recul de la corruptionen Afrique. Aux Etats-Unis, le lobbypétrolier réclame un assouplisse-ment des règles de transparence. EnAfrique, dans le secteur minier, desefforts ont été accomplis et plusieursEtats ont rendu publics les contratsles liant aux compagnies d'extraction.Ce n’est pas le cas de l’Algérie. Lespressions pour une plus grandetransparence des flux financiersentre l'industrie extractive (minerai etpétrole) et les pays dans lesquels elleexploite les ressources naturelles ontfortement augmenté.
En Europe, la directive qui imposeà l'industrie extractive de déclarer lesrevenus versés aux Etats doit êtretransposée au plus tard en juillet2015. Certains géants miniers ontpris de l'avance, comme l'australienRio Tinto, dont la communication seveut exemplaire. Le chemin peut êtrelong. Ainsi, aux Etats-Unis, le dispo-sitif anticorruption adopté l'an dernier,qui impose aux groupes pétroliers etminiers de rendre publics leurs ver-
sements aux gouvernements étran-gers, pourrait être édulcoré. La Secu-rities and Exchange Commission(SEC) — gendarme de la bourse deNew York — planche actuellementsur la réécriture de la règle récem-ment annulée par une cour fédérale.
A l'origine de cette annulation, latoute-puissante association desindustriels américains du gaz et dupétrole, l’American Petroleum Institu-te (API) vient à nouveau d'écrire àl'autorité boursière. Elle assure quela divulgation de ces données seraitpréjudiciable à la concurrence, voireà l'emploi américain et demande à cequ'elles soient compilées et non paspubliées sous le nom de chaquesociété. «Même si des dispositifssimilaires existent en Europe etailleurs, les groupes contraints dedéclarer leurs revenus sont face àdes compagnies pétrolières éta-tiques qui n'ont pas les mêmes obli-gations», argumente l'API.
Amélioration de la gouvernanceMais du côté des gouverne-
ments, le changement est notable.Certains pays encouragent davanta-ge la transparence. Leïla Hubeaut,avocate chez Herbert Smith Freehills(cabinet qui compte pour clients à lafois des Etats et des groupesminiers), explique ainsi que «desEtats africains, comme la Guinée, ontprocédé à la publication de l'en-semble des conventions minièressignées avec les sociétés minières.Ces documents étaient traditionnelle-ment gardés confidentiels». Pionniè-re, Initiative pour la transparence
dans les industries extractives (ITIE),créée il y a une dizaine d'années etbasée sur le volontariat des gouver-nements, a récemment noté unebaisse de la corruption dans le sec-teur minier en Afrique grâce à unemoindre opacité sur les revenus de lafilière. La publication des contratsdans des pays comme le Liberia oula République du Congo participentaussi à l'amélioration de la gouver-nance de ce secteur.
Le temps des contrats secrets, des négociations opaques, révolu ?
En septembre, l'ITIE Nigeria aindiqué qu'un audit du secteur pétro-lier et gazier dans le pays avait révé-lé que 9,9 milliards de dollars detaxes restaient dues à l'Etat par lescompagnies d'énergie. Il s'agit d'im-pôts non collectés entre 1999 et 2008parce que les agences gouverne-mentales dédiées «n'ont pas déployéles efforts suffisants pour recouvrerles fonds». La France — un des toutpremiers fournisseurs et clients del’Algérie —, actionnaire du groupeminier Areva à hauteur de 86 %, sou-tient l'ITIE depuis 2005.
Paris a fermement défendu ladirective européenne et soutientfinancièrement le nouveau fonds dela Banque mondiale destiné à aiderles pays africains à négocier leurscontrats avec les grands groupes.Toutefois, pour l’ONG Oxfam Franceet l'association Rotab, «la France doitprouver que le temps des contratssecrets, des négociations opaques etdes pressions est fini».
LSC
A nos lecteursLe «Soir Corruption»
n’est pas paru les lundi 3 et 10 février 2014 pour desraisons liées à l’abondance
de matière. Toutes nosexcuses à nos lecteurs.
Course d’obstacles et optimisme de rigueur
Les révélatio ns sur C hakib Khelil, ex-ministre algérien dupétrole pendant plus de 10 ans, continuent leur déferlante. Ily a quelques jours, c’est la presse italienne, relayant les échosdu parquet de Milan au sujet des «raisons» qui auraientmo tivé le représentant du go uvernement algérien à négocierdes contrats dans les salons discrets de grands palaces euro-péens avec les dirigeants de l’EN I et Saipem. Q ue cachaientces pratiques o paques ? Une chose est sûre, C hakib Khelil etconso rts rejetaient toute démarche transparence à mêmede préserver les deniers publics. A titre d’exemple, revenonssur ce qui s’est passé à O slo en 2006... Nous y étions.
À VOIR ABSOLUMENT SUR ARTE
«Les prochains rois du pétrole»
Cependant, force est deconstater que depuis des lustreson continue à construire, àcoups de milliards des structuresadministratives censées gérer etdévelopper le tourisme.
En effet, et à titre d’exempleau niveau de la wilaya de Aïn-Defla, le ministre a visité samedile chantier de réalisation de ladirection du tourisme au chef-lieu de wilaya, d’un coût de 6,5milliards de centimes, réalisationqui connaît une avancée des tra-vaux de 50%.
A l’issue de la visite du chan-tier, le ministre a enjoint aux pro-moteurs d’inclure dans la réali-sation de la bâtisse le cachetspécifique de la région et ce, enfaisant participer les artisanslocaux sinon la bâtisse ressem-blerait à une bâtisse qu’on ver-rait n’importe où».
Après le chantier de cettenouvelle direction du secteur, cefut au tour de la Maison de l’arti-sanat déjà opérationnelle, coût
8,8 milliards de centimes. Lavisite de cette «Maison» a étéagrémentée par un tour de tablefait aux exposants de la sempi-ternelle exposition où les innova-tions se font rares.
A Khémis Miliana c’est la pre-mière pierre d’une autre Maisonde l’artisanat qui a été posée.Là, le ministre a recommandéaux promoteurs d’inclure unespace pour les agences devoyages, une idée bienaccueillie par les concernés.
A Miliana ce fut la traditionnel-le visite du musée «EmirAbdelkader».
Aux explications fournies parle responsable, le ministre,accompagné du wali et du
P/APW, n’a pas caché sondésappointement en déclarant :«En principe avec toutes lespotentialités existantes et lesefforts consentis, Miliana nedevrait pas désemplir… Je pariemême que vous vous ennuyez».
A Hammam Righa, le com-plexe thermal périclite.
Selon les chiffres affichés, ona enregistré en 2013, plus de500 000 visiteurs mais seule-
ment 26 000 séjours à raisond’une moyenne de 2,5 jour-nées… Le site souffre depuisdes années du manque d’eaupotable, ce qui décourage lescandidats à d’éventuels séjours.
L’hôtel a été détruit par leséisme et les bains Mont Rose etBaraka ont été fermés, détruits,parce qu’ils devenaient dange-reux au vu de leur délabrement.On est alors en droit de s’interro-
ger : cela suffit-il d’ériger desbâtisses administratives, aussifastueuses soient-elles pour pro-mouvoir le tourisme culturel, demasse, comme source inépui-sable de richesses ?» N’est-ildonc pas temps de penser àinverser la stratégie de la promo-tion globale du tourisme ?Pourtant des pays en vivent etprospèrent même !
Karim O.
Le Soird’Algérie Lundi 17 février 2014 - PAGE 8Le Soir du Centre
PROMOTION DU TOURISME À AÏN-DEFLA
La nécessaire inversion de la vapeur
BOUIRA : APRÈS UNE TENTATIVE DE DÉMOLITIONDES COMMERCES INFORMELS
Des jeunes ferment la RN5 à Bechloul
Hier, alors que tout déplace-ment vers cette commune étaitpresque impossible, des citoyensqui ont réussi à quitter cette com-mune pour se rendre à Bouira,parlaient d’une action de solidari-té des jeunes commerçants vis-à-vis de leur collègue convoquépar le procureur de la Républiqueprès le tribunal de Bouira pour lajournée d’hier suite à une plaintedéposée contre lui par le P/APCjeudi dernier.
En effet, selon nos informa-tions, jeudi dernier, les respon-sables locaux ont engagé une
opération de démolition des com-merces informels érigés depuisdes années le long de la RN5,après des mises en demeureenvoyées depuis plusieurssemaines à ces jeunes commer-çants afin de libérer les lieux.
Aussi, ces mises en demeureétant restées lettre morte, lesautorités locales ont fait appel àla force publique et à un bulldo-zer pour procéder à la démolitionde ces bicoques construites illici-tement en extension à celles déjàexistantes dans la légalité et dontle nombre avoisinerait une ving-
taine. Cependant, dès leur arri-vée sur les lieux en compagniedu P/APC et des policiers, lestravailleurs de l’APC ont essuyéun refus catégorique de la partdu premier commerçant pourlequel ils voulaient détruire lecommerce. Ce dernier leur auraitexigé d’abord la démolition descommerces qui étaient situésavant lui. Ce qui était en soi trèslogique.
Cependant, après ce refus, leP/APC a déposé une plaintecontre lui, suivie immédiatementd’une convocation à se présenterdevant le tribunal de Bouira, queles policiers avaient remis auconcerné, un certain B. H. Cedernier s’est déplacé cedimanche matin de son propre-chef à Bouira accompagné deplusieurs de ses amis commer-
çants alors que d’autres étaientrestés sur place, en procédant àla fermeture de la RN5 à l’aide depneus auxquels ils avaient mis lefeu, ainsi que d’autres troncsd’arbres et autres détritus.
Pendant toute la matinée, laroute était restée fermée à la cir-culation et les gendarmesdéviaient la circulation au niveaude la commune voisine d’El-Esnam pour ceux qui venaient deBouira, et à El-Adjiba pour ceuxqui venaient depuis M’chedallahet l’est du pays.
A l’heure où nous mettonssous presse, la tension est tou-jours vive bien que selon les der-nières informations en notre pos-session, le jeune B. H., a étérelâché sans aucune poursuitecontre lui.
Y. Y.
BLIDA
Retour à laprotestationdes habitantsdu quartier
DouiretLes habitants du vieux quar-
tier dit Douiret, situé entre lecentre-ville de Blida et le pié-mont de Chréa, sont encoreune fois, sortis dans la rue pourprotester contre le mauvaisétat des rues de ce quartier.
C’est ainsi qu’ils ont bloquéla route menant vers Algerpendant plusieurs heures. Ilsdénoncent le retard accusé parune entreprise qui a été char-gée de l’aménagement desroutes et des trottoirs de cettecité surtout que cette dernière,disent-ils, a laissé en l’état lestravaux entrepris ce quicontraint les riverains à circulersur des routes complètementdétériorées sans parler de laboue engendrée en temps depluie. C’est dire que ce calvai-re dure, insistent les protesta-taires, depuis une année.
Il est à noter qu’il a fallu l’in-tervention des agents del’ordre pour que la route soitrouverte à la circulation.Cependant, les habitants duquartier Douiret ont menacé derevenir à la charge si les tra-vaux ne reprennent pas dansl’immédiat.
M. B.
Hier, pendant presque toute la journée des dizaines dejeunes ont procédé à la fermeture totale de la RN5, en signede protestation contre la décision des autorités locales dedémolir leurs commerces informels érigés le long de la RN5au niveau du chef-lieu de cette commune, chef-lieu de daïra,situé à 20 kilomètres au sud-est de Bouira.
AEP DE BOUZEGUÈNE (TIZI-OUZOU)
La coordination des comités de villages interpelle l'ADE de Tizi-Ouzou
La visite, samedi, du ministre du Tourisme, Hadj SaïdMohamed-Amine, dans la wilaya de Aïn-Defla, a permis d’appor-ter un autre éclairage de la politique du tourisme. Cette visitepermettra surtout de montrer du doigt l’ampleur de ce qui est àentreprendre pour faire sortir l’activité touristique de son coconafin de la promouvoir et en faire une véritable source de revenuspour les communes, une source de création d’emplois et quipeut aussi devenir un complément considérable d’apports finan-ciers pour le Trésor public.
Echaudée par ce qu'a endurésa population durant l'été dernierqui aura battu tous les records depénurie d'eau et anticipant sur lesproblèmes qui ne manqueront pasde venir parasiter le quotidien desgens si rien n'est fait pour amélio-rer les choses d'ici la saisonsèche, la coordination des comitésde villages de Bouzeguène, réuniedernièrement en assemblée extra-ordinaire, a saisi la direction d'uni-
té ADE de Tizi-Ouzou pour lui rap-peler les engagements pris lors dela réunion du 28/10/ 2014 à l'effetde doter l'agence locale desmoyens matériels et humainsnécessaires au bon fonctionne-ment du service et d'optimiser lesressources en eau existantes.Cela avec l'objectif de l'accompa-gnement de la structure et du réta-blissement de la confiancemutuelle et pérenne avec la popu-
lation aigrie et désabusée.Ceci pour combler ce que ces
villages considèrent comme unedéfaillance car les villages ne veu-lent plus revivre le spectre de lasaison estivale écoulée avec desvillages et quartiers privés du pré-cieux liquide sur des périodess'étalant jusqu'à un mois.
Raccordée à un réseau natureldont le débit ne cesse de péricliter,la région n'a pas eu cette chancede bénéficier du barrage deTaksebt. Les désagréments cau-sés à la région ont fini par entraî-ner une réaction belliqueuse de lapopulation qui a procédé plusieursfois à la fermeture de l'ADE.
La crise qui s'en est suivie aentraîné le départ du chef d'agen-ce et donné lieu à des rencontresavec les responsables de l'ADEde Tizi-Ouzou et de l'hydrauliquepour y remédier.
Comme solution palliative enattendant un hypothétique raccor-dement aux projets de barragesen cours de réalisation, ou encoreaux forages lancés par les ser-vices de l'hydraulique, la coordina-tion des comités de villages deBouzeguène exige de ce fait, larentabilisation de tous les moyensnécessaires au bon fonctionne-ment du réseau.
Salem Hammoum
Raccordée à un réseau naturel dont le débit ne cesse depéricliter, Bouzeguène n'a pas eu cette chance de bénéficierdu barrage de Taksebt. Les désagréments causés à la régionont fini par entraîner une réaction belliqueuse de la popula-tion qui a procédé plusieurs fois à la fermeture de l'ADE.
Pho
to :
DR
Les citoyens, qui sont trèsremontés contre les autorités,se montrent perplexes quant àl’arrivée d’une cargaison de car-burant ce dimanche. Ils invitentles autorités de la wilaya à réali-ser plusieurs stations dans laville, afin d’éviter ce genre desituation.
Un autre problème résidedans le manque de personneldans cette station, les automobi-listes se demandent où estpassé le personnel de la stationfermée il y a trois ans.
Des dizaines de conducteurs,galon en main, des véhiculesplacés en série qui créent desembouteillages,… c’est le décorde l’unique pompe à essence aucentre-ville depuis la fermeturede la station qui se trouvait àproximité de l’université. Ici, uneseule pompe fonctionne danscette station d’approvisionne-ment qui ne dispose que de l’es-sence et de diesel. Le pompisteannonce sa fermeture dans 2heures, c’est l’échauffouréetotale. Chauffeur de taxi, pro-priétaire de véhicule privé ouautres, ils s’entredéchirent pours’approvisionner.
Situation oblige, deux agentssont sur place. Il est midi,Mohamed est là depuis 1 heure.L’essence est indispensable pource chauffeur de taxi, qui doitnourrir ses 5 enfants. Il montre sadéception.«A Oum-El-Bouaghi, l’unique sta-tion d’approvisionnement aucentre-ville, c’est vraiment anor-
mal et angoissant pour unepopulation de 80 000 habitants !»
Djamel est pompiste, il attendlui aussi l’arrivée de la cargai-son. La crise de carburant estdue au manque flagrant de sta-tions dans cette ville et au retardenregistré dans l’arrivée et ledébarquement des cargaisons.
La seule station au chef-lieude wilaya est débordée. Le res-ponsable de la station en estbien conscient, mais aucunesolution n’est envisagée pour lemoment.
Benzaïm A.
Le Soird’Algérie Lundi 17 février 2014 - PAGE 8Le Soir de l’Est
OUM-EL-BOUAGHI
Faire le plein, un calvaire pour les automobilistes
GUELMA
Le diktat des transporteurs clandestins et faux chauffeurs de taxi
Ces derniers temps, le phénomènedes faux taxis ne cesse de prendre del'ampleur dans la région de Guelma àtel point que les citoyens n'arrivent pasà reconnaître les vrais des faux.
Après les clandestins, c'est au tour de cesprétendus transporteurs sillonnant les artèresde la ville de Guelma de contrevenir aux dis-positions réglementaires qui régissent cetteactivité. «Pour transporter les citoyens, ils uti-lisent des véhicules portant un accessoireaffichant la mention «taxi», sans pour autantdisposer d'un agrément et d'autorisation decirculation», nous déclare un représentant dusyndicat des artisans-taxis de Guelma. Ce
dernier qui se dit particulièrement scandalisépar cette pratique, confie que ces collèguesfont face à une concurrence déloyale etacharnée, imposée par ces faux chauffeursde taxi.
A cela s'ajoute le phénomène des clan-destins, qui n'est certes pas nouveau, maisqui ne cesse de prendre de l'ampleur.
Les Guelmis ont sans doute constaté quede plus en plus de personnes s'adonnent àcette pratique pour arrondir leurs fins de moisdifficiles. Généralement, il s'agit de retraités,de jeunes chômeurs ou de certains fonction-naires qui veulent vivre au-dessus de leursmoyens. Ces clandestins détournent la clien-
tèle à la gare routière, au boulevard Souidani-Boudjemââ, à la cité des frères Rahabi, à laroute de Sedrata.
Cette situation est qualifiée d'alarmantepar le syndicat des chauffeurs de taxi deGuelma ; de plus, ces derniers craignent lesdangers encourus par les usagers, notam-ment les personnes vulnérables qui ne sontpas à l'abri des actes d'agression.
Un appel urgent est donc lancé aux auto-rités compétentes pour mettre un terme à cesagissements qui pénalisent fortement les arti-sans-taxis et qui mettent en péril la sécuritédu citoyen.
Noureddine Guergour
SESSION DE L’APW DE MILA
A qui profite l’anarchie du foncier ?
La rareté de l’essence à Oum-El-Bouaghi est un calvai-re pour les automobilistes et elle se poursuit toujours.Pendant la journée, on peut voir de longues files d’atten-te dans la seule et unique station d’essence de la capita-le des Haraktas.
De l’avis même des premiersconcernés dans ce domaine, lasituation est loin d’être maîtriséeni maîtrisable ! En effet, à se fieraux rapports présentés à l’occa-sion de la 4e session ordinaire del’APW, ouverte hier, par les res-ponsables des domaines publicsde l’Etat, de la Conservation fon-cière, du Cadastre et de la com-mission économique et financièrede l’APW, Mila fait face à unesituation anarchique et inextri-cable dans ce domaine !
Quand le directeur de wilayades Domaines, en place depuisquelques années et dont la com-pétence et l’engagement dans ledéfrichement de ce terrain minéne sont plus à démontrer, soulèveles embuches et les innom-brables difficultés, ne serait-ceque pour déterminer la nature juri-dique ou l’appartenance d’unetelle ou telle autre assiette fonciè-re, encore moins pour définir leslimites exactes ou confirmerl’identification d’un tel propriétaireou tel autre pseudo, ou interférerdans les perpétuels litiges oppo-sant les uns aux autres, celadonne à réfléchir.
Plus compromettant encorelorsqu’il soulève la problématiquede l’expropriation, affirmant qu’ungrand nombre d’arrêtés d’expro-
priation n’a pas été publié malgrél’indemnisation des ex-proprié-taires, d’où l’impossibilité de pro-céder au transfert de propriété, àl’exemple du barrage BeniHaroun, de l’autorouteEst/Ouest.
Parlant de Mila, chef-lieu dewilaya, ledit rapport mentionne lanon-publication d’au moins 16décisions de justice, ayant trait àla réalisation d’équipementspublics sur des terrains privés,mais ayant fait l’objet d’indemni-sation par voie judiciaire parl’APC, sans que le transfert depropriété ne soit effectué !
Le rapport met également ledoigt sur un fléau aussi désas-treux mais pas fortuit car lié auxautres, en l’occurrence le phéno-mène des constructions anar-chiques et illicites, véritablenécrose urbanistique qui saignele portefeuille foncier au détrimentdes projets et autres programmesd’équipements. Mais qui sont der-rière cet état de fait plus que pré-judiciable à la collectivité locale etnationale et à qui profite cetteembrouille ? Un ex-wali de Mila,en l’occurrence Djamel EddineSalhi (2005-2010) a même pro-mis, lors d’une session de l’APW,d’ouvrir une enquête à ce sujetmais rien depuis !
Pour y remédier temporaire-ment, le directeur des Domainespréconise quelques solutions àl’intention des responsables encharge, opter pour l’acquisitionauprès des propriétaires privésde terrains situés dans les péri-mètres urbains ou susceptiblesde l’être et la réalisation de plansd’aménagement et d’urbanisme,intercommunaux à l’instar de cequi a été fait entre Mila-Zeghaïa-Oued Endja-Aïn Tine et SidiMerouane.
La lutte implacable contre lesconstructions illicites et anar-chiques en mettant en œuvre labatterie de lois et règlementionsy afférentes. Pour ce qui est dufoncier industriel, très demandéen somme, le responsable sou-met la création d’une zone d’acti-vités (ZAC) par commune, afinde permettre au maximum dedossiers soumis au Calpirefd’aboutir.
Pour ce qui est de l’investisse-ment privé, la direction desDomaines mentionne avoir attri-bué 59 lots (dans le cadre del’ancienne règlementation) d’unesuperficie globale de 17 ha 57ares et 4 ct. Dont 44 projets réa-lisés et 15 toujours en instance.78 autres dossiers d’investisse-ments ont été déposés dans lecadre de l’ordonnance 04/08 et96 pour les lots situés à l’intérieurdes ZAC, régis par l’Agence fon-cière de wilaya, tous en instancede traitement.
Dans le cadre de la nouvellepolitique accordant le droit dejouissance sur les terres agri-coles, conformément à la loi03/10 du 15 août 2010, 2 425actes ont été établis dont 1 793sont déjà publiés et 1 392 remis àl’Office national des terres agri-coles (ONTA), pour un total de 3005 dossiers approuvés.
En application du décret exé-cutif 03/269 portant cession desbiens de l’Etat et des OPGI, lesservices des Domaines ont pro-cédé à l’évaluation de 3 530biens d’un ensemble de 3 722dossiers reçus et ont établi 1 604actes de cession.
Pour ce qui est du déclasse-ment des terres agricoles, pour laréalisation de différents projetsd’équipements publics, Mila étantune wilaya agricole par vocation,122 propositions ont été sou-mises à la Commission nationaledont une centaine a déjà reçul’accord pour déclassement, enattendant la suite.
D’autres dossiers à l’instar del’énergie et des mines, de la cul-ture et de l’administration localeont été passés en revue et débat-tus durant cette session del’APW qui a connu un retardconsidérable dans sa program-mation, dû essentiellement auxpréparatifs de la visite du Premierministre à Mila et qui, elle-mêmea été annoncée et reportée àmaintes reprises.
Abdelmadjid M’haïmoud
Le foncier à Mila représente incontestablement le pointnoir et la source de toutes les dérives, les convoitises, lesblocages et les tergiversations qu’a connus le développe-ment dans cette wilaya.
KHENCHELA :CENTRE
DE FORMATIONDE TAMZA
Plus de 18 stagiaires enarbres fruitiers
sur le terrain Après plusieurs mois de for-
mation au sein du centre deformation de Tamza, plus de18 stagiaires spécialistes enverger et dans le suivi d'arbresfruitiers ont reçu leursdiplômes de la part des autori-tés locales lors une cérémonied'honneur organisée à leurprofit par la direction du centre.
Le directeur de cet établis-sement de formation, M.Lakhzoum Lamine, a déclaréau Soir d’Algérie que les spé-cialités dont dispose ce centrerépondent aux attentes dumarché de l'emploi et auxbesoins de la wilaya dans lecadre de la dotation des diffé-rentes directions et entreprisespubliques et privées en main-d’œuvre.
Notre interlocuteur ajouteque le staff pédagogique etadministratif a mis à disposi-tion tous les moyens matérielset humains pour la réussite decette formation et opter pour laqualité et non pas la quantité.
Notons que cette cérémo-nie a été suivie de plusieursactivités sportives au profit detous les stagiaires. B. A.
Pho
to :
DR
C’est là le constat triste etpresque désespéré d’une béné-vole du Croissant-rouge à Oranqui a requis l’anonymat et quisouhaite malgré tout lancer unappel en direction des autoritéslocales.
En effet durant les nuits d’hi-ver, entre SDF, familles expul-sées, malades mentaux, touteune frange de la population de lasociété, rejetée, marginalisée,en rupture de famille vit dans larue. Et en hiver avec des tempé-ratures très basses, ces situa-tions sont parfois désespérées,sans oublier les risques et l’insé-curité qui guettent ces hommeset femmes dans les rues.
Bien que la wilaya d’Orancompte un centre à Misserghine,destiné au départ aux personnesâgées et qui s’est transformé en
une sorte de réceptacle de tousles exclus de la société. Un autreet ancien centre appelé caserneChaâban accueille aussi despensionnaires comprenant desvieux abandonnées, desmalades mentaux, mais rienn’est prévu pour accueillir tem-porairement ceux qui n’ont plusde toit.
Par le passé, il existait deuxcentres de transit et qui depuisont été fermés, détruits, l’ancienwali qui avait été interpellé pardes associations pour la créationd’un nouveau centre s’y étaitopposé.
Aujourd’hui la même revendi-cation réapparaît encore de lapart d’associations et de béné-voles qui souhaitent la créationd’un tel centre pour ne pas tour-ner le dos et livrer à l’abandon et
à la violence de la rue deshommes et des femmes, ainsique des enfants. La prise encharge sociale de cette frangede la société doit également
s’accompagner de mesures d’ai-de à la réinsertion pour ceux etcelles qui le souhaitent et qui lepeuvent. Ainsi d’aucuns espè-rent que le nouveau wali saura
prendre les décisions qui s’impo-sent en de telles circonstances.Tout Algérien n’a-t-il pas le droità la protection et au soutien ?
Faycal M.
Le Soird’Algérie Lundi 17 février 2014 - PAGE 8Le Soir de l’Ouest
ORAN
Pour la création d’un centre de transit
EMPLOIS TEMPORAIRES TOUTES FORMULES CONFONDUES À TIARET
Quand les jeunes boudent les postes dits «pénibles»
Dans un bilan annuel arrêté au 31décembre 2013, la Direction de l’em-ploi a enregistré la réception dequelque 26 734 demandes dont 1 982ont été satisfaites, si l’on se réfère autableau de placements dits «clas-siques» réellement effectués que cesoit dans des postes permanents(157) ou temporaires (1 825).
La même situation précise que 1 115bénéficiaires ont été affectés au secteurpublic national, 798 au secteur privé et enfin69 répartis à travers des sociétés étrangèresimplantées sur le territoire de la wilaya, soitmoins par rapport à l’année 2012 qui aconnu, quant à elle, le placement de pasmoins de 2 376 personnes. S’agissant des
affectations par secteur d'activité, l’on sauraque sur les 1 982 bénéficiaires, le BTH s’esttaillé théoriquement la part du lion avec 953,suivi de l’industrie (388), l’agriculture (372),et les différents services (269). Ce qui retientl’attention, est le fait que 682 des postulantsplacés sont sans qualification ce quireprésente un taux de 34,61 %, les cadresmoyens ainsi que les cadres supérieurs ontfrisé les 37 seulement, soit un taux de1,86 % sur la demande globale exprimée.
Cela dit, la demande exprimée auprès dela Direction de l’emploi de la wilaya de Tiaret,continue à enregistrer une hausse palpablenotamment pour les sortants des universitéset autres instituts. En effet, à défaut d’alter-natives rassurantes, ces derniers se rabat-tent imparablement sur des emplois tempo-
raires, lesquels ne sont en fait qu’un palliatifmême si certains ont eu la «chance» d’êtretitularisés par leurs employeurs dans despostes relevant pour l’essentiel de laFonction publique. Par ailleurs, le secteur del’emploi se voit très souvent confronté à desaléas tel le refus des demandeurs de sexemasculin, particulièrement d’être affectésdans le secteur du bâtiment, des travauxpublics ou autres relevant de l’environne-ment, ce qui explique que certains chantiersse voient tout bonnement désertés commel’attestent des entrepreneurs cherchantdésespérément de la main-d’œuvre qualifiéeou tout simplement des manœuvres. Lesjeunes boudent carrément ces emplois qu’ilsqualifient de «pénibles» par rapport à ceuxrelevant de l’administration considérés,
selon eux, comme moins fatigants. Ainsi etdans le but de favoriser le secteur écono-mique, la direction concernée en collabora-tion avec l’Anem a «stoppé» récemment l’oc-troi de contrats au profit de l’administration,devenue par la force des choses très satu-rée. «La cogestion des dispositifs par laDirection de l’emploi et l’agence Anem, estl’autre contrainte évoquée dans ce contextedans la mesure où cela engendre unebureaucratie notable», devait conclure lepremier responsable du secteur.
Il convient enfin de signaler que depuisquelque temps, la DEW a enclenché unevaste opération d’assainissement des listesà travers laquelle plusieurs indus bénéfi-ciaires ont été rayés des listes.
Mourad Benameur
RELIZANE
Un lotissement dans la boue et la poussière
C'est ce que commencerapar nous dire M. A., un deshabitants de ce lotissementsitué à la sortie ouest de laville de Relizane. Un lotisse-ment situé exactement entrel'agence de voitures et l'écoledes enfants inadaptés.
Un lotissement qui comp-te aujourd'hui plus d'unevingtaine de familles selon cedernier, qui s’est rapprochéede notre journal. A ce propos,notre interlocuteur, le porte-parole de l'association dequartier, nous dira: «Nous yavions construit nos maisons
que nous avons commencé àhabiter à la fin de l'année2004. Nous avions alors touscotisé pour l'installation del'électricité et du gaz, ce quenous pensions tout à faitlogique. Mais il restait la via-bilisation de notre lotisse-ment et notamment cetteprincipale rue qui le traverse.Nous avons à maintesreprises attiré l'attention desautorités concernées etnotamment le service destravaux publics de la commu-ne de Relizane dont desmembres avaient été ame-
nés, à trois reprises et parnos propres moyens sur leslieux, pour constater de visules désagréments que nosfamilles vivaient et viventmalheureusement toujours.Des promesses fermes pourla prise en charge de nosdoléances nous furent don-nées à l'issue de chacune deces trois visites.»
Avant de conclure :«Connaissant la célérité aveclaquelle les préoccupationsdes citoyens de la wilaya deRelizane sont prises enconsidération par M. le wali,nous en appelons à lui,aujourd'hui pour nous veniren aide et mettre fin à notrecalvaire qui est celui detoutes nos familles.»
A. Rahmane
«Une rue, boueuse par temps de pluie et trèspoussiéreuse par temps sec du fait qu'elle n'a jamaisété macadamisée et qui traverse tout notre lotisse-ment, fait du quotidien de nos familles un véritablecalvaire et cela dure depuis plus de six ans».
ÉCHANGES CULTURELS ENTRE WILAYAS
Tamanrasset hôte de Aïn-Témouchent
Dans le cadre des échanges culturels entre les wilayas, le commissariat du fes-tival local des arts et cultures populaires de la wilaya de Tamanrasset organise sasemaine culturelle à partir de ce samedi 15 février 2014, au sein du complexe cul-turel de la wilaya de Aïn-Témouchent.
Un riche programme est mis sur pied par les organisateurs de cette manifesta-tion culturelle comprenant des expositions sur les arts et produits artisanaux, desarts plastiques, la couture et habits traditionnels targuis, la bijouterie traditionnelle,et la khaïma, autant d'activités qui permettront aux Témouchentois de découvrir ladiversité culturelle de cette région profonde du Sahara algérien.
Des expositions photos seront organisées pour illustrer la civilisation et l’histoi-re de la terre de Tinhinan et leurs us et coutumes.
En matière de variétés, plusieurs soirées folkloriques et musicales sont prévues,des lectures poétiques animées par les artistes de la wilaya ainsi qu'une opportuni-té de découvrir et de savourer la mélodie tindie et les rythmes de l’imzad.
Concernant le théâtre, un seul spectacle y est prévu, il s'agit de «Chakii Baki»(le malheureux reste). Plusieurs associations et artistes animeront des variétésmusicales du terroir de Tamanrasset.
En parallèle à cette semaine culturelle, les hôtes de la wilaya de Aïn-Témouchent auront le plaisir de visiter et de découvrir les richesses de la régiontémouchentoise.
S. B.
«D’année en année, je constate qu’ils sont plus nom-breux dans les rues… des jeunes garçons et filles, desfamilles, et même des vieux ! C’est très difficile, il n’y aplus de solidarité dans notre société, nous ne sommesplus capables d’aider et de secourir.»
Pho
to :
DR
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Le Soird’Algérie Lundi 17 février 2014 - PAge 9Faits divers
AÏN-TÉMOUCHENT
Un camion écrase mortellement un enfant de 3 ans à Oued Sebbah
Selon des informationsconcordantes, l'accident estsurvenu quand le gamin B. F.,jouait comme d'habitude devant
son domicile, situé à la cité desOliviers de ladite localité, l'amide son père qui voulait démar-rer son camion chargé de
ferraille, n'avait pas vu lemôme. En démarrant lecamion, il le heurta et l'écrasasans apercevoir l'enfant qui nepouvait même pas crier.
Alertés par le père de la vic-time, les éléments de laGendarmerie nationale de Aïn
El-Arba ont ouvert une enquêtepour déterminer les causes dece tragique accident qui aendeuillé cette famille. Quant àla victime, elle a été évacuéed'urgence vers l'hôpital d'Oranoù a été constaté son décès.
S. B.
Cinq corps sans vie repêchés au littoral Cinq corps sans vie ont été
repêchés durant les dernières72 heures par les éléments dela Protection civile d'Aïn-Témouchent, a-t-on appris hierauprès de ce corps constitué.
Le dernier corps, d'unhomme d'une quarantained'années, a été repêchésamedi en mi-journée à l'ouestde la plage de Terga, située à13 kilomètres d'Aïn-Témouchent, et transféré à lamorgue de l'hôpital d'Aïn-Témouchent.
Deux autres corpsd'hommes trentenaires, ontété repêchés vendredi à laplage d'El Hillal à Sidi BenAdda (6 km d'Aïn-Témouchent) et à Zouanif àOulhaça (35 km d'Aïn-
Témouchent). Ils ont été éva-cués vers la morgue de l’hôpi-tal de Beni Saf, a-t-on ajouté.
Durant la journée de jeudidernier, deux cadavresd'hommes âgés de 40 et 35ans environ ont été repêchésau niveau de la plage de
Rachegoune 1 relevant de lacommune chef-lieu de daïrade Beni Saf (35 km d'Aïn-Témouchent) et à Timelahine,commune de Oulhaça. Ils ontété également transférés à lamorgue de l’hôpital de BeniSaf.
Certains de ces corpsétaient dans un état dedécomposition, a-t-on soulignéde même source.
Une enquête a été ouvertepour déterminer les circons-tances de ce drame.
APS
Hold-up dans unbureau de posteprès de Tizi-Ouzou
Après les kidnappings de ces troisdernières semaines, la Kabylierenoue avec les braquages debureaux de poste qui ont tant marquéla chronique sécuritaire dans larégion jusqu’à il y a encore quelquesmois.
Selon une source policière, hier,peu avant 9 heures, deux hommescagoulés et armés ont fait irruptiondans la petite agence postale deTimizart, à une trentaine de kilo-mètres à l’est de Tizi-Ouzou. Aprèsavoir sommé le responsable de viderle coffre, les deux hommes ont dispa-ru dans la nature à bord d’un véhicu-le dans lequel les attendait un com-plice.
Le tout s’est passé en un laps detemps court, selon la même sourcequi n’a pu indiquer le montant de lasomme emportée.
A. M.
Un enfant de trois ans a été écrasé par un camiondans la soirée de mercredi dernier, dans la localité deOued Sebbah, rattachée à la daïra de Aïn-El-Arba.
SIDI BEL-ABBÈS
10 supporters de l’USMBA condamnés à des peines de prison avec sursis
Le tribunal d’Oran a rendu, à la fin de lasemaine écoulée, son verdict à l’encontredes dix supporters de l’USMBA, arrêtés àOran à l’issue du match de football qui aopposé l’équipe de Sidi Bel-Abbès à celled’Oran au niveau du stade d’Oran le vendre-
di 7 février dernier. Les dix supporters arrê-tés ont été condamnés à 3 mois de prisonavec sursis pour troubles et port d’armesprohibées.
Il convient de rappeler que le match a étéémaillé par des troubles où des personnes
ont été blessées en plus des dégâts et pré-judice matériel au niveau du stade qui aabrité la manifestation sportive. Plusieurssupporters ont été arrêtés dont 10 de SidiBel-Abbès qui ont comparu devant le tribunald’Oran. A. M.
L'attentat, qui n'a pas encoreété revendiqué, a également fait14 blessés. Le chauffeur égyp-tien figure parmi les morts, aannoncé le ministère del'Intérieur, en ajoutant que levéhicule transportait des «tou-ristes coréens» mais sans don-ner de précision sur les autresvictimes. Ce drame survient en pleine
vague d'attentats qui ne visaientjusqu'alors que les forces del'ordre en Égypte, depuis quel'armée a destitué et arrêté leprésident islamiste MohamedMorsi début juillet. Ces attentats ont été, pour la
plupart, revendiqués par AnsarBeit al-Maqdess, un groupe jiha-
diste basé dans le Sinaï, disants'inspirer d'Al-Qaïda et assurantagir en représailles à la répres-sion sanglante menée par lenouveau pouvoir contre les parti-sans de M. Morsi. Des images de la télévision
nationale montraient le haut del'autocar jaune dévasté par ladéflagration et l'incendie qui asuivi. La bombe a explosé àl'avant du véhicule, selon leministère de l'Intérieur. Le bus a été frappé alors que
le chauffeur attendait au passagefrontalier de Taba, a ajouté leministère dans un communiqué,sans préciser dans quel sens lestouristes franchissaient la frontiè-re entre Israël et l'Égypte.
Le porte-parole du ministèrede la Santé, Ahmed Kamel, aprécisé à l'AFP qu'il était impos-sible de reconnaître les corps. Les attentats visant la police
et l'armée se sont multipliésdepuis l'éviction de M. Morsi le 3juillet, mais aucun n'avait visédes étrangers, dans ce pays dontl'économie dépend fortement dutourisme. La dernière attaque contre
des touristes remonte à février2009 quand une Française a ététuée par l'explosion d'une grena-de en bordure du souk de Khanel-Khalili, au cœur du Caire histo-rique. Il s'agissait alors de la pre-mière attaque terroriste contredes Occidentaux en Égyptedepuis 2006. Mais entre 2004 et 2006,
nombre d'Égyptiens et de tou-ristes étrangers avaient péridans des attentats dans les sta-tions balnéaires du Sinaï.
Le Soird’Algérie
Lundi 17 février 2014 - PAGE10MondeÉGYPTE
Quatre morts dans un attentat visant un busde touristes sud-coréens
Au moins quatre personnes ont été tuées hier dans l'ex-plosion d'une bombe dans un autobus transportant destouristes sud-coréens près de la station balnéaire de Taba,dans le Sinaï égyptien, sur la frontière avec Israël, selon leministère de la Santé.
SAHARA OCCIDENTAL
Plus de 70 Sahraouis blessés dans des manifestations à El-Ayoun
Pho
tos
: DR
Des manifestants pacifiquessahraouis ont été blessés durantl'intervention «brutale» desforces marocaines pour les dis-perser, a indiqué l'Agence depresse sahraouie (SPS).
Ils (manifestants) réclamaientleur droit à l'autodétermination etégalement l'élargissement desprérogatives de la Minurso(Mission des Nations unies pourl'organisation du référendum) àla protection et la surveillancedes droits de l'Homme au Saharaoccidental. Selon un premierbilan rendu public par le ministè-re des Territoires occupés et desCommunautés sahraouies éta-
blies à l'étranger, le nombre deblessés a dépassé 70 et plu-sieurs maisons (dont le nombren'est pas encore définitif) ont étésaccagées. Les forces d'occupa-tion marocaines ont assiégé laville d'El-Ayoun occupée, afind'empêcher d'éventuelles mani-festations en faveur de l'indépen-dance du Sahara occidental, asouligné SPS. Par ailleurs, dansles villes occupées de Smara ,Boujdour et Dakhla des manifes-tations similaires ont été organi-sées dans le cadre de la cam-pagne nationale et internationalepour l'élargissement du mandatde la Minurso à la protection et la
surveillance des droits humainsau Sahara occidental, a-t-on pré-cisé de même source. Pour rap-pel, le président sahraoui,Mohamed Abdelaziz, avait affir-mé mercredi que les scènes deviolence à l'encontre descitoyennes sahraouies sansdéfense «traduisent l'entêtementdes autorités d'occupation maro-caines à poursuivre leur violation
des droits de l'Homme au Saharaoccidental».
L'Uruguay revendiquela surveillance des droitsde l'Homme par la Minurso Le ministre des Affaires étran-
gères de l'Uruguay, LuisAlmagro, a demandé de doter laMission des Nations unies pourle référendum au Sahara occi-
dental (Minurso) d'une compo-sante pour surveiller les droits del'homme, a rapporté dimanchel'agence de presse sahraouie(SPS). A l'issue d'une réunion àMontevideo avec l'ambassadeurde la République arabe sah-raouie démocratique (RASD),Cheibani Abbas, au siège duministère des Affaires étran-gères, M. Almagro a regretté quela Minurso demeure la seule mis-sion de paix dans le monde sanscomposante de surveillance etde rapports sur la situation desdroits de l'Homme, à l'instar desautres missions onusiennes. Il a également réitéré la posi-
tion ferme de son pays en faveurdu droit du peuple sahraoui àl'autodétermination, déplorant lesviolations marocaines des droitsde l'Homme dans les territoiressahraouis occupés.
Le Parlement libyen estparvenu à un consensussur des élections antici-pées pour désigner de nou-velles autorités de transi-tion, renonçant ainsi, sousla pression de la rue, à pro-longer son mandat censés'achever le 7 février, ontannoncé hier des députés.«Les blocs politiques sont
unanimes sur la tenue d'électionsanticipées», a déclaré à l'AFPAbdallah al-Gmati, qui fait partied'un bloc d'une quinzaine dedéputés indépendants auCongrès général national (CGN,Parlement), la plus haute autorité
politique en Libye. Des discus-sions sont toujours en cours surles institutions qui devraientremplacer le Congrès : soit unnouveau Congrès, soit unParlement et un président.Deuxième force au CGN, le Partipour la justice et la construction(PJC), issu des Frères musul-mans libyens, avait déjà appeléjeudi à des élections anticipées. Le Congrès avait décidé de
prolonger son mandat jusqu'endécembre 2014, malgré l'opposi-tion d'une grande partie de lapopulation, qui critique son inca-pacité à rétablir l'ordre et à mettrefin à l'anarchie. Le Congrès avait adopté une
«feuille de route» prévoyant desélections générales en fin d'an-née si la Commission constitu-tionnelle arrivait à adopter unprojet de Loi fondamentale dansun délai de quatre mois aprèsson élection, prévue le 20février. Si la Constituante ne tenait
pas le délai, le CGN devait appe-ler à des élections présiden-tielles et législatives en vue d'unenouvelle période de transition de18 mois. Après avoir appuyécette feuille de route, le PJC afinalement appelé à passer«directement à des élections». Leurs rivaux de l'Alliance des
forces nationales (AFN, libérale)
s'étaient pour leur part opposésdès le départ à une prolongationdu mandat du CGN. Une de leursdéputés, Souad Soltan, a expli-qué hier que l'AFN réclamaitdepuis des mois la dissolution de
l'Assemblée. Le CGN compteprès de 200 membres élus enjuillet 2012, lors des premièresélections libres du pays aprèsplus de 40 ans de dictature sousMouammar Kadhafi.
LIBYE
Consensus au Parlement pour la tenue d'électionsanticipées
Plus de 70 personnes dont des femmes, des personnes âgéeset des mineurs ont été grièvement blessées à El-Ayoun par lesforces marocaines, lors d'une manifestation organisée samedipar des Sahraouis qui réclamaient leur droit à l'autodétermina-tion.
Le Parlement libyen.
Le Soird’Algérie Culture Lundi 17 février 2014 - PAGE 11
Rachid Mimouni était unintellectuel qui assumaitson rô le sans concessions.Dans l’un de ses poèmes,Lounis A ït Menguelatcomparait ce genre depersonnage au laveur desyeux des foules.
«Il n’est pas facile, dansce pays, d’être adminis-trateur. C’est un poste
qui exige beaucoup de quali-tés. Il faut faire montre degrande souplesse d’échine,de beaucoup d’obséquiosité,d’une totale absence d’idéespersonnelles de manière àgarder à ses neurones toutela disponibilité pour accueillircelles du chef. Il faut surtoutse garder comme peste detoute initiative.
Notre administrateurobserve à la lettre ces sacro-saints principes. C’est unhomme intelligent. Je prédisqu’il montera haut dans lahiérarchie.» Rachid Mimounia écrit, il y a 33 ans, un pre-mier paragraphe de sonroman le Fleuve détourné, cequi, peut-être, échappe auxchroniqueurs d’aujourd’hui. Ilsuffit de suivre l’actualité dupays pour s’en rendre comp-te. Pour écrire à la fin desannées 1970 ce qui se passe
en 2014 et encore ce qui sepassera dans 20 ans, il fautêtre irrémédiablement enraci-né dans la société, avoir unevue d’une extrême sensibilitépour percer les entrailles decette société et des systèmesqui la muent.
Rachid Mimouni avaitcette capacité. De plus, endépit de la relation passion-nelle qui le lie à son pays,l’auteur a su prendre le reculnécessaire pour observerd’une manière perçante etlucide le comportementhumain. Rachid Mimouniétait un intellectuel qui assu-mait son rôle sans conces-sions. Dans l’un de sespoèmes, Lounis Aït Mengue-lat comparait ce genre depersonnage au laveur desyeux des foules. Voilà com-ment voyait Mimouni le rôlede l’intellectuel. «Je crois àl’intellectuel comme éveilleurde conscience, comme dépo-sitaire des impératifshumains, comme guetteurvigilant prêt à dénoncer lesdanger qui menacent lasociété.» Après avoir fait lec-ture du paragraphe sus-cité,notre question a été adresséeà Rachid Boudjedra qui a faitle déplacement à Boumerdèspour participer à la commé-moration du 19e anniversairedu décès de celui qu’il voit
comme son ami disparu.Est-ce que ces lignes visaientl’élite du pays que certainsont considérée, et persistentsur cette position, commepolitiquement démissionnaire? La question a quelque peusurpris son destinataire. «Jene pense pas. L’accusationde Mimouni est adressée àl’administration bureaucra-tique. Nous étions quelquesintellectuels, notammentKhedda, Issiakhem, KatebYacine et moi-même à avoirtenté de casser des tabous età dire tout haut ce que nouspensions du régime politiqueen place et nous avons étéréprimés.» Est-ce de la pru-dence ou de l’attachement àla fameuse position «du sou-tien critique» ? Pour revenir àl’enfant de Boudouaou (ex-
Alma) né un certain hiver1945, ses écrits et ses posi-tions parlent pour lui. Et pourcause, il n’a pas daigné leconfort social que pouvait luiconférer sa position de cadresupérieur de l’Etat ; dès lors,le talent en bandoulière, il estmonté au maquis des mots etdes expressions pour tirer, àvue, sur tous les avatars poli-tiques, culturels et sociauxqui alourdissent les fardeauxde son peuple. L’écriture deMimouni est forte. Elle estauthentique. De niveau mon-dial.
Elle émane de la profon-deur de l’âme de la sociétéalgérienne. «Il est l’une desfigures de proue de la littéra-ture algérienne de la secondegénération après celle de laguerre de libération», estime
Aziz Naâmane, maître-assis-tant à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou,venu également à Boumer-dès apporter sa contribution àcette modeste commémora-tion. Pour ce jeune spécialis-te de la littérature algérienne,Mimouni était l’intellectuel etl’écrivain des transgressions.«Il a su transgresser la barriè-re de la langue. L’écriture deMimouni a su joindre lalangue de l’écrivain et de l’in-tellectuel et celle de tous lesjours. Il a en outre commisune autre transgression ;poétique celle-là. Il a su lefaire convenablement. Quandon lit en effet le titre de sonroman Le printemps n’ensera que plus beau, titrequ’on peut supposer poé-tique, alors qu’il concerne lerécit d’une malédiction quipersonnifie le mal.» PourAziz Naâmane, RachidMimouni a de plus transgres-sé les limites posées parl’ordre établi.
Effectivement, Mimounis’est penché sur tous les pro-blèmes que vivait l’Algériepost-indépendance et qu’ellecontinue à subir à l’orée deXXIe siècle. C’est incontes-table, Rachid Mimouni aapporté sa pierre à la recons-truction de l’identité nationale.
Abachi L.
Carnaval fi dechra estun film qui mérite d’êtrerevu et analysé afin,notamment, de savoir siles choses ont évoluédepuis 1994, date de lasortie du long métrage deMohamed Oukassi. Sousune forme humoristiquesont énumérés les septfléaux de l’Algérie. Par uncurieux hasard, l’histoirese passe en temps decrise économique mondia-le. Mais rassurez-vous, lediabolique Hadj Brahimassure que ses consé-quences seront sans gra-vité pour notre pays.A beau mentir celui qui
vient de loin. Alors, HadjBrahim prétend qu’il a faitdes études en Turquie,pays dont le «modèle» estsi vanté de nos jours. Lamanière de s’habiller et lelook font figure de«diplômes» au pays oùl’habit fait le moine. Prou-ver que les factures (destravaux et des achats, etc.)sont exagérément gon-flées et surévaluées, c’estcomme chercher uneaiguille dans une botte defoin. La culture ? Mais
voyons, vous n’avez pasvu le nombre de festivals àtravers le pays ? On parletoujours de produire etd’exporter des produitsdont on n’a pas vu l’ombresur le marché national.A Carnaval fi dechra, lesélections c’est juste de lapoudre aux yeux, car cesont les alliances et les«négociations» d’avant lejour J qui déterminerontqui est «vainqueur». Lemaire, comme cet anal-phabète de Si MakhloufEl Bombardi, c’est justepour la galerie car ce sontdes hommes dans l’ombrequi manipulent tout. Lesdétournements en tousgenres (terres, loge-ment…) ont-ils disparuaujourd’hui ?
Carnaval fi dechra setermine par des électionsprésidentielles dans unpays où tout est à vendre !
U ne importante rétrospectivede l’œuvre de l’artiste RenéSintès est exposée à la gale-
rie du Centre culturel algérien(CCA), rendant ainsi un hommageposthume à celui qu’on qualifie de«Peintre du brasier algérois» pouravoir peint La Casbah en pleine«Bataille d’Alger», et plus tard sesmeurtrissures, provoquées par lafolie criminelle de l’OAS, à la veillede la proclamation de l’indépen-dance nationale. Grâce à une sériede photographies prises par RenéSintès depuis son immeuble duquartier de La Marine, où il habitaità l’époque, on reconnaît la positionexacte des paysages urbains qu’iltransposa dans son œuvre qu’ilvoua à sa ville natale, Alger. Unesélection de plus d’une trentainede toiles ont été présentées, dansle cadre de cette exposition post-hume, au regard d’un public férud’art, venu nombreux et visible-ment impressionné par sa qualitéesthétique et sa valeur mémorielle.L’artiste peintre habitera dans cequartier des artistes de l’époque,que fut La Marine, jusqu’aux deux
attentats au plastic perpétrés parl’OAS les 6 et 7 mars 1962, deuxmois avant son enlèvement par lecommando Delta de la sinistreorganisation. Sintès disparaît alorsà jamais à l’âge de 29 ans. Soncorps ne sera jamais retrouvé.Après un séjour à Paris, le retourde René Sintès en Algérie, en1957, coïncide avec le début de la«Bataille d’Alger» où la populationde la capitale allait être happéedans la tourmente et les violencesperpétrées au quotidien par lesparachutistes contre les militantsde la cause nationale. La ville est alors sous le régime
draconien des arrestations, descouvre-feux, des quadrillages, desbarbelés et pénuries de toutessortes. Malgré les difficultés duquotidien, le peintre reproduit,dans quelques-unes de ses toiles,des moments de bonheur familialqui se reflètent dans les couleursdorées de Marché rempli de lumiè-re une rare représentation chez lepeintre de figures humaines et defruits étalés en premier plan. S’en-suivit dans ses œuvres, une pro-
gression du clair vers les tons obs-curs qui viennent se calquer sur lesneuf mois de la Bataille d’Alger(janvier-septembre 1957).Ses toiles prennent alors des
couleurs de plus en plus sombresmêlant l’ocre, le rouge et le noir,telles que Métamorphoses, Noc-turnes I, Nocturnes II, travailléesau couteau et à la spatule. Sanscompter les imbrications fantoma-tiques de La Casbah qui s’éle-vaient depuis les fenêtres de l’im-meuble de la Marine et que l’artis-te a reproduites avec des écla-boussures rouges, simulant lesang répandu alors dans les ruesde ce quartier d’Alger. Il se mitalors à peindre la nuit pour échap-per à l’ambiance délétère de lacapitale, encerclée par l’arméefrançaise et meurtrie par la violen-ce. La Casbah devient ainsi sa
source d’inspiration, une muse qui,avec ses tourments, exerça sur luiune fascination qui se reflète dansnombre de ses toiles, telles que LaMarine, Menace, Couvre-feux, Nuitblanche et Petit Matin. L’originalité
de la peinture de René Sintès futtrès vite reconnue, et il enchaîna àcompter de janvier 1960 une séried’expositions, parfois les superpo-sant durant le mois de mars de lamême année comme s’il savait sesjours comptés. Elles eurent toutesun succès fulgurant et marquèrentla trajectoire météorite de cet artis-te peintre né en Algérie en 1933d’un père français et d’une mèrealgérienne et disparu le 25 mai1962, deux mois avant la procla-mation de l’indépendance nationa-le, après avoir été enlevé à sondomicile d’El-Biar où il dut démé-nager suite à des menaces demort. Présente à cette expositionposthume dédiée à l’œuvre de sonpère et qui se poursuivra jusqu’aumois de mars, sa fille Dominiquedira que le quartier La Marine, oùavait habité son père, «était lesymbole du mélange des peuplesfrançais et algérien», soulignant«si l’amitié qui régnait dans cequartier, avait pu être élargie àtoute l’Algérie, peut-être que lecours de l’histoire aurait pris unautre tournant».
CENTRE CULTUREL ALGÉRIEN À PARIS
Le Brasier algérois de René Sintès
LE LAVEUR DES YEUX S’EST ÉTEINT IL Y A 19 ANSRachid Mimouni, le guetteur vigilant
et l’écrivain des transgressions
MAISON DE LA CULTURE ABDELKADER-ALLOULA (TLEMCEN) :Jeudi 20 février à 19h : Concert de Lila Borsali.
INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE) Mercredi 19 février à 17h30 : Conférenceexceptionnelle «Les enjeux universels de la pro-tection de la planète», par Nicolas Hulot, prési-dent de la Fondation pour la nature et l’homme,envoyé spécial du président François Hollandepour la protection de la planète. Entrée libre.
CLUB DES MÉDIAS CULTURELS DE LA
SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER) Mardi 18 février à 14h : Dans le cadre de lacélébration de la Journée nationale du chahid,la moudjahida Zohra Drif Bitat est l’invité du pro-gramme «Wakafette tarikhiya».
MAISON DE LA CULTURE RACHID-MIMOUNIDE BOUMERDÈSJusqu’au 20 février : Salon national du livre.
SALLE POLYVALENTE DE L’INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGERMardi 18 février à 15h : Film IL Ciclone (comé-die, Italie, 1997, V.O. 91 mn). Synopsis : dans
un petit village d'Italie, une troupe de char-mantes danseuses de flamenco débarque parerreur. Leur passage en ville sème la pagailledans les cœurs des célibataires, tel un cyclone..
SALLE EL MOUGGAR (ALGER- CENTRE)Jusqu’au 28 février : Film Douar En’saa deMohamed Chouikh à raison de 4 séances parjour à partir de 14h.
GALERIE ART 4 YOU (SACRÉ CŒUR, ALGER) Du 15 février au 15 mars : Exposition de pein-ture «L’écho des périples» de Nadir Remita. Ver-nissage : samedi 15 février à 15h30.
GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition de peinture del’artiste Koussa Ali intitulée «Les fils de la dou-leur et de l’espoir».
GALERIE DAR-EL-KENZ (16 LOT BEN-HADDADI, CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 8 mars : Exposition de l’artiste plas-ticien Zoubir Hellal intitulée «Ecoute petithomme». Horaires d’ouverture de 10h à 17h.La galerie est fermée le vendredi et ledimanche.
Le Soird’Algérie Culture Lundi 17 février 2014 - PAGE 12
Une initiative première du genre dans lawilaya de Bouira qui promeut l’art dulivre et ses dérivés à traversl’organisation du premier Salon nationaldu livre qui se tient à la maison de laculture Ali-Zamoum au centre-ville deBouira, et ce, jusqu’au 20 février.
LLa Direction de la maison de laculture a ainsi mis en œuvretout un programme, s’étalant
sur deux semaines, portant sur lesdifférents chapitres et facettes dulivre ; expositions de publications,ateliers de lecture et tables rondesautour de thèmes récurrents ontanimé et animent encore les hallsde la Maison de la culture.
Ainsi, la première conférencequi s’est tenue mardi a été l’occa-sion pour son animateur M. Abdel-malek, représentant de la maisond’édition Assirem, de mettre toutela lumière sur le rôle de l’éditeurdans l’industrie du livre. Un profes-sionnel qui a tenu à dénoncer le
manque d’intérêt de la société civi-le pour le livre et la lecture «il estdevenu rare de croiser un jeune quilit dans le bus ou le train, la culturedu livre se perd de plus en plus etc’est très dommage.
Les parents doivent prendre laresponsabilité d’instruire et depousser leur progéniture à lire»,ajoutant que les auteurs et les mai-sons d’édition sont les acteursincontournables de la promotion etde l’essor du livre et de la lecture etque leur objectif commun est d’en-courager la culture de la lecturedans une société en perte derepères et de valeurs ; «je trouveaberrant que les foires commer-ciales attirent tant de monde alorsque les expositions de livres res-tent vides et n’attirent que de raresamateurs. Si les choses continuentsur cette lancée, nous irons droitau mur».
Ce professionnel du livre aaussi voulu décrier certaines
lacunes qui font que le livre algé-rien est en deçà des référencesesthétiques et marketings interna-tionales «certaines maisons d’édi-tion n’ayant que des moyens limi-tés ne peuvent concurrencer lesgrands éditeurs en termes de qua-lité mais aussi de prix, elles sontdonc obligées de produire deslivres de qualité minimum».
Un Salon du livre qui a permis àcertaines plumes aguerries de pré-senter leurs recueils et écrits maisaussi à des nouveaux talents deprendre contact avec les maisonsd’édition. C’est le cas de MadameThiziri qui compose depuisquelques années des vers portantun présage ; connus lors de soi-rées algéroises sous le nom de
«Bouqalate», et qu’elle a baptisés«El Fell». Une femme aux millefacettes et talents qui n’attendaitque l’aval d’un éditeur pour mettresous presse ses cinq cents Fells.
A noter que malgré la richesseet la diversité des ouvrages expo-sés, représentés par une dizainede maisons d’édition venues desquatre coins du pays, ce premiersalon n’a pas attiré autant demonde qu’espéré par les organisa-teurs, une mauvaise surprise enco-re plus pour les exposants quiexpliquent cela par une mauvaisemédiatisation de l’événement alorsque certains jeunes rencontrés surplace ont carrément dénoncé lerégionalisme de la direction qui,encore une fois, a mis de côté lesrégions environnantes et s’est fixéesur le seul et unique chef-lieu dewilaya.
PPlus d’une vingtaine de photographesdébutants et avertis sont actuellementen formation à Tlemcen, a appris
l’APS d’un responsable de l’association«La Grande Maison». Cette formation,conjointement organisée par les institutsfrançais de Tlemcen, Oran et Annaba etl’association culturelle «La Grande Mai-son» de Tlemcen, comporte, entre activi-
tés, des ateliers de formation sur l’autopor-trait, la retouche photo et autres techniquesde base dont a besoin chaque photo-graphe. Ces ateliers sont encadrés par desphotographes français spécialisés dansl’autoportrait, à l’exemple de Nadia Wicker,qui a organisé, au siège de l’association, ausein du site historique d’El Mechouar, uneexposition intitulée «Nuwa» et dont les
œuvres sont un mixage entre les tech-niques photographiques et l’art plastique.
Ayant son propre style et sa conceptionpersonnelle de l’autoportrait, cette photo-graphe réalise des œuvres photogra-phiques de toute beauté en utilisant à lafois les techniques de la photo (poselongue) et celles du maquillage et d’esthé-tique qui laissent croire que ces imagessont l’œuvre d’un artiste plasticien. Cesjournées photos sont également encadréespar d’autres photographes français tels queNicolas Senagas, spécialiste dans laretouche photo, Philippe Serenon, directeurdu festival «Photomed», et Anne le Tri del’agence Magnum. Les artistes, chacundans son domaine, tentent de transmettreleur savoir-faire et leurs expériences auxphotographes de Tlemcen.
Cette formation a été également mar-quée par des sorties photos à Oran et Mos-taganem et par la projection de films docu-mentaires sur l’œuvre et le parcours de cer-tains photographes co111nnus, à l’instar deWilliam Klein et autres.
ASSOCIATION «LA GRANDE MAISON»Formation en photographie
Journée d’étude littéraireLa Faculté des Lettres et des Langues, de l’Université Constantine 1 organise une
journée d’étude littéraire autour de l’expérience d’écrivain et de critique de HamidGrine, le 24 février 2014, à partir de 10 h, Bloc des Lettres, salle 115.
Le public est cordialement invité.
Slimani a attendu la 89eminute pour faire son apparitionsur le terrain, au moment oùson équipe menait déjà auscore grâce au jeune attaquantCarlos Manuel CardosoMané(19 ans), celui-là mêmequi l’avait remplacé mardipassé, lors du derby lisboète.Ce jour-là, ancien Bélouizdadiavait fourni une prestation trèsmoyenne. Ce qui est peut-êtrela cause de son retour sur lebanc des remplaçants. Durantles quatre minutes de présencesur le terrain (l’arbitre a ajoutétrois minutes de temps addition-nel) Slimani a paru en perte deconfiance, en témoigne ce raidlancé depuis le milieu de terrainqu’il n’a pu conclure. Il faut dire
que le système de jeu mis enplace par le coach du Sporting,Léonardo Jardim ne permet pas
à Slimani de trop s’illustrer. Laprésence du ColombienMontero, par trop individualisteet sur lequel Jardim construitses plans, n’est pas faite pourarranger les affaires de l’inter-national algérien qui avait, lorsdu mercato hivernal, sollicité unbon de sortie de la direction deson club, en vain. A la fin du
match, et interrogé par lesmédias sur les raisons qui l’ontpoussé à ne plus recomposer lapaire Montero- Slimani, le tech-nicien portugais a affirmé que«cette façon d’évoluer n’étaitpas nécessaire» ajoutant quecette association ne s’est pasbien passée contre le Benfica.J’ai préféré reproduire ce sché-ma lors des cinq dernièresminutes. En dépit de son statutde remplaçant, Slimani a réussià inscrire quatre buts jusque-làsous les couleurs du Sporting.Un manque à gagner qui pour-rait être fatal à Slimani lors dutournoi final du Mondial-2014,au Brésil (12 juin-13 juillet).Pour autant, ce manque detemps de jeu n’empêchera pasHalilhodzic de convier sonmeilleur buteur durant les élimi-natoires de la Coupe du mondeau prochain test amical face à laSlovénie, le 5 mars prochain àBlida. M. B.
Le Soird’Algérie Sports Lundi 17 février 2014 - PAGE13
FOOTBALL
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L’ASPECT FINANCIER RETARDERAIT LA SIGNATUREDE LA CONVENTION LFP-MOBILIS
L’aveu d’échec de Kerbadj
Hier dans une déclaration àl’APS, le patron de la LFP assu-rera que les négociations avecl’opérateur public sont toujoursen cours. «Les contacts sepoursuivent avec Mobilis, maison n'a toujours pas trouvé unaccord sur le plan financier», a-t-il signifié qui, quelquessemaines auparavant, annon-çait triomphalement la conclu-sion du partenariat d’une duréede trois années. MahfoudKerbadj et Saâd Damma, leprésident-directeur général del’opérateur de téléphonie mobi-le Mobilis, branche d’AlgérieTélécom, avaient même posédevant les caméras de télévi-sion et les flashs des photo-graphes durant une cérémoniesolennelle au cours de laquelleils avaient précisé que ce parte-
nariat portera sur le «Naming»des deux championnats profes-sionnels qui porteraient le nomde Mobilis.
Mieux, des informationsaffirmaient que suite à un arran-gement entre les deux parties,le partenariat, qui devait initiale-ment prendre effet à partir de lasaison prochaine (2014-2015),entrera en action dès le lance-ment de la phase retour de l’ac-tuelle saison 2013-2014. Or,quatre journées après le débutde la seconde phase, ledit par-tenariat n’est pas entré envigueur. Pour autant, Kerbadjdemeure confiant quant à laconcrétisation de ce secondvolet de la collaboration avec lesponsor officiel de laSupercoupe d’Algérie. «Jereste optimiste quant à trouver
un terrain d'entente dans ceregistre prochainement. Lesnégociations sont d'ailleurs surla bonne voie», précise Kerbadjqui anticipe l’évolution du dos-sier en annonçant que si «unaccord est trouvé dans les pro-chains jours, le nouveau contratentrera en application lors durestant du championnat».
Des propos déjà tenus parl’ancien boss du CR Belouizdadlorsque les négociations enga-gées avec l’EPTV sur les droits
TV traînaient en longueur.L’insupportable pression desclubs sur l’instance de gestiondes compétitions du champion-nat professionnel n’est pasétrangère au ton «optimisé»employé par le président de laLFP dont on dit qu’il n’irait pasau bout de son mandat. Sondépart de la présidence de laLFP se ferait, selon certainessources, lors de l’AGO de laLFP, le 25 février prochain.
M. B.
À J-115 DE LA COUPE DU MONDE 2014
La délégation de la FAFen visite à Curitiba
La délégation de la Fédération algérienne de football(FAF), en visite au Brésil depuis jeudi dernier, séjourneactuellement dans la ville de Curitiba, dont le stade accueille-ra le 26 juin prochain le match Algérie-Russie comptant pourdu premier tour (Gr H) de la Coupe du monde 2014 (12 juin-13 juillet). Après avoir séjourné à Belo Horizonte, qui abriterale match inaugural du groupe entre la Belgique et l'Algérie, le17 juin, la délégation s'est rendue à Curitiba pour constater devisu l'état d'avancement des travaux du stade, qui n'a pasencore été réceptionné, précise la même source.
Conduits par le vice-président de la FAF, Djahid Zefzef,les membres de la délégation se rendront dans les pro-chaines heures à Porto Alegre, qui accueillera la rencontreface à la Corée du Sud, le 22 juin. Les sept membres de lamission algérienne, représentant les différentes commissionsde la FAF, assisteront ensuite aux différents ateliers (work-shop), prévus du 18 au 22 février, conçus pour expliquer aux32 nations qualifiées pour le Mondial, l'organisation de lacompétition sur le plan réglementaire. L'équipe algérienne,qui s'est qualifiée pour la quatrième fois de son histoire auMondial, s'envolera pour le Brésil le 6 juin prochain, soit aulendemain du match amical face à la Roumanie, prévu àGenève (Suisse). Les Verts prendront leurs quartiers dans laville de Sorocaba (100 km de Sao Paulo), qui servira commecamp de base pendant leur séjour au Brésil.
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IL EST RETOURNÉ SUR LE BANC DES REMPLAÇANTS
Quatre minutes de jeu pour Slimaniface à Olhanense
Plus d’un mois après avoir annoncé que la ligue defootball professionnel a trouvé un accord avec l’opé-rateur de téléphonie mobile, Mobilis, permettant à cedernier de parrainer le championnat national desLigues 1 et 2, le président de la LFP, MahfoudKerbadj, certainement pressé par les clubs des deuxpaliers, remet à table la faisabilité d’un tel projet.
AnniversaireÀ la petite merveillede son papa Ryad etde sa maman Zahou,Meïssa AnaïsTouazi que l’onadore plus que tout.Que ce jour d’anni-versaire soit rempli dejoie et de surprises.Avec un an de plus !tu grandis à unevitesse incroyable !Avoir un an c’estamusant, mais avoir 2
ans, ça l’est deux fois plus ! Alors joyeuxanniversaire. Que tous les moments heu-reux de ta vie t’appartiennent aujourd’huidemain et toujours. En te souhaitant tout lebonheur possible pour tes 2 ans, les mamiesFarida et Malika, les taties Sarah Melisa etImanou, les tontons Mehdi et Hichem, lepapy ou papa sidou, c’est selon, te fontplein de gros bisous et te chantent en for-mant une chorale Happy Birthday to you !!!
L'attaquant international algérien Islam Slimani,titularisé pour la première fois en championnat duPortugal la semaine passée, est retourné sur le banc,lors de la victoire à domicile de son équipe, SportingLisbonne face à l'Olhanense (1-0) samedi soir pour lecompte de la 18e journée de l'épreuve.
COUPE DE LA CONFÉDÉRATION
CS Constantine-Red Lions (Liberia)en 16es de finale
Le CS Constantine, qualifié pour les 16es de finale de la coupede la Confédération africaine de football (CAF), affrontera la for-mation libérienne de Red Lions au prochain tour, selon le pro-gramme de la compétition publié sur le site de l'instance africaine.Le CSC jouera le match aller des 16es de finale en terre libérienneentre le 28 février et le 2 mars, tandis que la manche retour sedéroulera au stade Chahid-Hamlaoui de Constantine entre le 7 etle 9 mars. Les «Sanafir» ont passé avec succès l'écueil nigériende l'ASN Nigelec qu'ils ont battu samedi 4-1 après s'être inclinés2-0 il y a une semaine en match aller disputé à Niamey. De soncôté, l'équipe de Red Lions a profité du forfait d'Estrela deCantanhez (Guinée-Bissau) pour se qualifier au 2e tour.
IL A DISPUTÉ LES 20 DERNIÈRES MINUTESDE FIORENTINA-INTER MILAN (1-2)
Taïder perd la confiancede Mazzari
Le milieu international algérien Saphir Taïder s'est conten-té d’une vingtaine de minutes de jeu lors du match victorieuxde son équipe, l'Inter Milan, samedi soir sur le terraind'Artemio Franchi à Florence face à la Fiorentina (2-1), pour lecompte de la 24e journée du championnat d'Italie. Le club lom-bard a ouvert le score à la 34e minute de jeu par l'entremise del'Argentin Palacio (34e), avant que la Fiorentina n'égalise parCuadrado (46e). L'Inter a repris l'avantage grâce à un but signépar Icardi (65e). Saphir Taïder, qui ne semble plus jouir de laconfiance de son entraîneur, Walter Mazzarri, a fait son appa-rition en cours du jeu (72e), à la place de son coéquipier FredyGuarin. Une situation peu confortable pour le joueur algérien,à moins de quatre mois de la Coupe du monde 2014 au Brésil(12 juin-13 juillet). Taïder avait rejoint l'Inter durant l'intersai-son en provenance du FC Bologne, pour un contrat de quatreans contre 5,5 millions d'euros. A l'issue de cette victoire,l'Inter se hisse à la 5e place au classement de la Serie A avec39 points, loin derrière la Juventus de Turin, solide leader avec60 points.
COUPE D’ALGÉRIE SENIORS MESSIEURS(1/4 DE FINALE)
JSK-MCO avancé à 14h30La rencontre JS Kabylie-MC Oran comptant pour les
quarts de finale de la coupe d’Algérie, programmée ce mardi18 février à Tizi-Ouzou, débutera à 14h30 au lieu de 17h. Ledirecteur de l’OPOW de Tizi-Ouzou a saisi la FAF, l’informantde la défaillance de l’éclairage du stade du 1e-Novembre deTizi-Ouzou.Le programme des quarts de finale verra égale-ment deux autres matches se jouer à l’horaire précité, en l’oc-currence USMM Hadjout-MC Alger et CRB Aïn Fekroune-MOConstantine. Seule la confrontation entre la JSM Chéraga etle CS Constantine, à Bologhine, se déroulera à partir de17h30.
CLASSEMENT DES BUTEURS
Farès Hamiti rejoint Dehamen tête avec 8 buts
L'attaquant du MC El-Eulma, Farès Hamiti, arejoint en tête du classement des buteursNoureddine Deham (ASO Chlef), avec 8 butschacun, à l'issue de la 19e journée du champion-nat professionnel de football de Ligue 1, dispu-tée samedi. Hamiti a contribué samedi à la vic-toire de sa formation, à domicile, face au MOBéjaïa (2-0), en ouvrant le score sur penalty, àla 7e minute du jeu. De son côté, NoureddineDeham est resté muet durant cette journée, quia vu son équipe décroché le point du match nulau stade des frères Brakni de Blida face au RCArbaâ (0-0). Ce duo de tête reste menacé partrois joueurs, Abderrahmane Hachoud (MCAlger), Albert Ebossé (JS Kabylie), et MohamedAoudou (JS Saoura), avec 7 buts chacun. 12buts ont été inscrits durant cette 19e journée,dont cinq à l'extérieur. Le titre du meilleur buteurde la saison précédente (2012-2013) est revenuà l'attaquant du MC Alger, Mustapha Djallit,avec 13 buts.
Le Soird’Algérie Sports Lundi 17 février 2014 - PAGE14
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ELLE PARTAGE LA PREMIÈRE PLACE DU CLASSEMENTAVEC L’ESS
Le sixième titre tendles bras à Soustara
Avant d’aborder la derniè-re ligne droite où il s’agiranotamment de se défaire dela collante adversité de l’ESSmais aussi du MCA, équipesque les hommes de Veludaffronteront lors du derniertiers du challenge national.Une fois n’est pas coutu-
me, la formation des frèresHaddad prend la mesure deses invités, à Bologhine.Samedi, la venue de l’USMHn’a pas empêché les cama-rades de Ziaya d’engrangerleur onzième succès de lasaison, le septième (sur 10matches) sur la pelouse deOmar-Hamadi. Une victoirequi n’a pas été longue à sedessiner puisque, malgréune résistance de touteépreuve de l’équipe deBoualem Charef, lesUsmistes ont assuré les troispoints au bout d’une heurede jeu. Les Harrachis ont,certes, exercé une certainepression sur Zemmamouche
et sa défense durant les der-niers instants de ce derby,marqué par un arbitragecontesté de Necib et sonpremier assistant, maisBouazza, Ziaya et autreBenmoussa pouvaient euxaussi corser, en de nom-breuses occasions l’addition,sans que personne ne crieau hold-up. A onze journéesdu terme de cet exercice, etquelques jours avant d’af-fronter le voisin et rival duMCA, distancé de six unités,les gars de Soustara peuventnourrir de grandes ambitionspour décrocher le titre natio-nal derrière lequel le clubcourt depuis la saison 2004-2005. Une consécration quiviendrait récompenser l’in-vestissement pour le moinscolossal entrepris par lesnouveaux bailleurs de fondsdu club algérois lequel nemanque pas de faire hon-neur à ses traditions. En l’oc-currence promouvoir les
talents issus des jeunescatégories et offrir un poten-tiel inestimable aux diffé-rentes sélections.D’ailleurs, le staff tech-
nique de l’USMA apporte,depuis quelques années,une note de fraîcheur àchaque sortie de l’équipe oùles vedettes ne manquentpourtant pas. Les «conseils»de Hervé Renard et RollandCourbis sont suivis presqueà la lettre par leur compatrio-te Hubert Velud. Celui-ciconforte la stratégie mise enplace par la direction du club,
certainement éprouvée parles recrutements tape-à-l’œilqui ont affaibli la trésorerieavec des résultats plutôt miti-gés. Le calendrier allégé(l’équipe est éliminée de laCoupe d’Algérie et a décidéde ne plus s’engager encoupe de la CAF) des Rougeet Noir en cette fin de saisonpourrait faciliter la tâche descamarades de Khoualed quivoudraient bien confirmer ausoir du 17 mai prochain lesbonnes dispositions affi-chées jusque-là.
M. B.
ES SÉTIF
Madoui ne veut pasfocaliser sur l’USMAL'entraîneur de l'ES Sétif, Kheiredine Madoui, a estimé
dimanche que son équipe ne devait pas se focaliser «uni-quement» sur l'USM Alger pour la course au titre, aumoment où ces deux formations partagent le poste de lea-der, à l'issue de la 19e journée du championnat, disputéesamedi. «Ca sera une erreur de notre part si nous nousfocalisons uniquement sur l'USMA, qui reste certes notreconcurrent direct pour le titre. Je pense que d'autreséquipes pourront se mêler à la course, à l'image du MCAlger», a indiqué à l'APS Madoui, promu entraîneur enchef après le départ de Rabah Saâdane. L'ESS a réalisé une belle opération samedi en allant
chercher la victoire à Béjaïa face à la JSMB (2-0), alorsque l'USMA a disposé difficilement de l'USM Harrach (2-1). Les deux co-leaders compte chacun 36 points, soit sixlongueurs d'avance sur le MCA (3e, 33 pts). «Je penseque nous sommes en pleine progression. Les résultatssont là et plaident en notre faveur. J'estime que les pro-blèmes d'ordre financier qu'a connus le club font désor-mais partie du passé, et les joueurs qui ont tous été régu-larisés se concentrent maintenant sur leur travail», a-t-ilajouté. «Nous n'avons encaissé aucun but depuis le débutde la phase retour du championnat. Avoir une bonne assi-se défensive est une condition sine qua non pour jouer letitre», a-t-il enchaîné. Évoquant la suite du parcours, l'ancien défenseur inter-
national s'attend à «une lutte acharnée» pour le titre. «Lasuite de la compétition s'annonce difficile pour toutes leséquipes. Le moindre faux pas pour l'une ou l'autre forma-tion serait fatal. Lors de la prochaine journée, nous allonsaccueillir l'ASO Chlef, une équipe qui joue pour le podium,alors que l'USM Alger sera au rendez-vous avec le derbyface au MCA, donc tout peut basculer d'une journée à uneautre», a souligné Madoui. Concernant l'éventualité devoir la direction engager un nouvel entraîneur, Madouireste serein, estimant qu'il est en train de travailler, «ne sesouciant pas trop de ce côté-là». «La direction n'a riendécidé pour le moment. Je suis le seul maître à bordactuellement, et si les dirigeants décident d'engager unnouveau coach, c'est qu'ils ont leur raison. Je n'ai pas àm'immiscer dans les prérogatives de la direction», a-t-ilconclu.
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L’USMA avance à grandes enjambées vers sonsixième sacre national. Malgré des frayeurs, lesRouge et Noir de Soustara caracolent en tête dutableau de la Ligue 1 au prix d’une régularité demétronome. L’étoffe d’un champion, en somme.
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USM EL-HARRACH
Sem-Sem crie au complot !
«Il y avait clairement unevolonté d’avantagerl’USMA», poursuivra l’adjointde Boualem Charef, qui per-sistera à croire que son teamest victime d’une cabale.Avant de solliciter l’indulgen-ce des fans harrachis pré-sents en masse au stadeOmar-Hamadi, samedi. «Jepense que les supporters d’ElHarrach doivent être fiers deleur équipe qui s'est battuejusqu'à la dernière minutemettant l’USMA constam-ment sous pression dans sonantre». Un derby qui a pris finsur fond de polémique et decontestations de la part desbanlieusards qui ont tiré àboulets rouges sur l’arbitreNecib et son assistant. Pourles joueurs et staff del’USMH, Necib a avantagé
les Usmistes, en annulantnotamment un but valableinscrit par l’attaquant Syllasignalé hors-jeu alors qu’il nel’était pas. Mieux, les Jauneet Noir semblaient outrés parle penalty accordé par le refe-ree suite à un duel entre l’at-taquant usmiste Baïteche etle gardien Doukha. A ceteffet, l’entraîneur adjointNasser Bechouche a confié :«Notre équipe a fait le matchqu’il fallait. Nous avons tenutête à une formation qui dis-pose d’un effectif pléthorique.Toutefois, je dois dire quel’USMA a été avantagée parl’arbitre. Le but refusé à Syllaest limpide. Pour le penaltyoffert à l’USMA, là aussi je nesuis pas de l’avis de l’arbitreque je laisse devant saconscience», dira l’ancien
défenseur axial. Même sonde cloche chez le milieuoffensif, Salim Boumechraqui était écœuré par la quali-té de l’arbitrage durant cederby. «Sans l’aide de l’ar-bitre, l’USMA ne nous auraitjamais battus. Aujourd’hui,nous avons totalement domi-né les débats. Le penaltyoffert était le tournant dumatch. L’USMA n’avait pasbesoin d’un quelconque sou-
tien. Je dis à M. Necib que lebut qui a été refusé à El-Harrach en première périodeest un but valable. Nousn’avons pas à rougir de cetéchec». A noter que les diri-geants harrachis ont saisi lacommission fédérale d’arbi-trage en dénonçant les irré-gularités commises par Necibet ses assistants lors de cederby.
A. A.
CR BELOUIZDAD
Geiger, Henkoucheet Yahi en ballotage
La direction du CR Belouizdad a évoqué plusieurspistes pour pallier le départ de son entraîneur en chef,Abdelkader Iaïche, qui a jeté l'éponge au lendemain de ladéfaite (0-1) face au MCA, en match comptant pour la 19ejournée du championnat.
Selon une source proche du club, le Suisse AlainGeiger, figure parmi les candidats, même si les pistes lesplus «plausibles» seraient celles de Mohamed Henkoucheet Hocine Yahi.
En effet, ces deux entraîneurs connaissent bien la mai-son et pourraient donc passer directement aux chosessérieuses, après leur recrutement, contrairement auSuisse Alain Geiger, qui aura probablement besoin deplus de temps pour s'adapter et déceler les lacunes dontsouffre l'équipe.
Or, à seulement onze journées de la fin de la saison, leCRB ne peut se permettre de perdre plus de temps, sur-tout qu'il commence à flirter dangereusement avec la zonede relégation. D'où l'utilité, pour lui, d'engager un techni-cien qui possède déjà quelques repères au Chabab.
Initialement, le président Réda Malek avait l'intentionde renouveler sa confiance au coach Abdelkader Iaïche,car convaincu qu'il n'était pas responsable de la régres-sion des résultats. «J'étais même contre le départ deGamondi, car le problème du CRB n'a jamais été d'ordretechnique. Nous avions perdu un excellent gardien à l'in-tersaison, ainsi qu'un grand nombre de bons joueurs dansles autres compartiments. Donc, si les choses n'ont pasbien marché jusqu'ici, c'est surtout à cause de cela, et nonpas à cause des entraîneurs», avait-il expliqué la veille.
Seulement, Iaïche avait anticipé son limogeage, ce quil'a conduit à rendre le tablier avant même d'avoir discutéavec ses employeurs.
«Il y a des choses contre lesquelles on ne peutpas se battre», disait Mohamed Haniched, le coachadjoint de Sem-Sem, outré par les décisions del’arbitre Redouane Necib, directeur de jeu duderby USMA-USMH remporté par les Unionistes.
MC ALGER
Boumella demande la domiciliationdu derby à Blida
Une correspondancedans ce sens a été transmiseà la Ligue du football profes-sionnel (LFP), mais qui attendencore d'être traitée par l'ins-tance présidée par MahfoudKerbadj, ajoute la mêmesource. Le président de laLFP avait déclaré auparavantque le derby aura lieu austade Omar-Hamadi deBologhine, lieu de domicilia-tion des Vert et Rouge de lacapitale depuis le fermeturedu stade olympique.
Mais les dirigeants duMCA se sont opposés à cetteoption, estimant qu'après lestade du 5-Juillet, celui deTchaker était le mieux indiqué
pour abriter un tel évène-ment.
Généralement réservéaux rencontres de la sélectionnationale, le stade Tchakeraccueillera le 5 mars prochainle match amical entre lesVerts et la Slovénie. Un ren-dez-vous qui pourrait fausserles calculs des Mouloudéens.
En effet, ces derniers ris-quent de voir leur demandede recevoir les Usmistes àBlida, buter sur le refus desresponsables de laFédération algérienne defootball (FAF) qui souhaitentpréserver la pelouse du stadeTchaker à la première ren-contre amicale des Verts en
prévision de la Coupe dumonde 2014.
Kerbadj «sceptique»Le président de la Ligue
de football professionnel(LFP), Mahfoud Kerbadj, s'estdit «sceptique» quant auxpossibilités du MC Alger d'ob-tenir l'aval des parties concer-nées, pour programmer austade Mustapha-Tchaker àBlida son match face à l'USMAlger, samedi prochain pourle compte de la 20e journéedu championnat de Ligue 1.«Si les dirigeants du MCAobtiennent l'accord des res-ponsables du stade Tchakerpour y domicilier leur matchcontre l'USMA, la LFP n'yverra aucun inconvénient», adéclaré à l'APS, le premierresponsable de la structurechargée de la gestion desdeux Ligues professionnelles1 et 2.
Kerbadj s'est montré, tou-tefois, pessimiste quant à laconcrétisation de cette hypo-thèse, précisant que le stadede Tchaker est mis à la dispo-sition de la sélection algérien-ne qui affrontera dans cettemême enceinte, la Slovéniele 5 mars prochain en matchamical comptant pour sespréparatifs en vue duMondial-2014 au Brésil.
«Je ne pense pas que lesdirigeants du MCA puissentobtenir une autorisation de lapart de la Fédération algé-rienne de football (FAF) pourdisputer le derby au stadeTchaker, d'autant que cemême stade abritera danstrois semaines le match ami-cal des Verts contre laSlovénie», a-t-il ajouté. A ceteffet, le big-derby algérois,est maintenu, «jusqu'à preu-ve du contraire» au stadeOmar-Hamadi de Bologhine,selon le patron de la LFP. Lematch aller entre les deuxéquipes avait eu lieu au stadedu 5-juillet (victoire de l'USMA1-0), mais a été marqué parun accident qui a coûté la vieà deux spectateurs suite àl'effondrement d'une partiedes tribunes supérieures.
Depuis, cette infrastructu-re qui a abrité la majorité desrencontres entre les deuxclubs voisins par le passé, aété fermée.
Le MCA s'est rabattu parla suite sur le stade Omar-Hamadi, que gère l'USMA,pour accueillir ses adver-saires. Mais pour le prochainderby, les dirigeants moulou-déens pensent que cetteinfrastructure n'est pas lamieux indiquée pour abriterun rendez-vous pareil, lui pré-férant alors le stade deTchaker.
MC ORAN
Omar Belatoui nouvelentraîneur
L'entraîneur Omar Belatoui a trouvé un accord avec ladirection du MC Oran pour succéder à Djamel Benchadliaux commandes techniques du club de Ligue 1.
Il entamera sa nouvelle mission aujourd’hui en diri-geant sa première séance d'entraînement avec lesHamraoua, à 24 heures de leur match en déplacementface à la JS Kabylie en quarts de finale de la couped'Algérie. Belatoui sera assisté de l'ancien milieu de ter-rain du club, Sebbah Benyagoub, alors que l'entraîneurdes gardiens de but, Mohamed Lounès, est maintenudans son poste, a-t-il précisé. Pour sa part, Benchadli adirigé dimanche sa dernière séance d'entraînement avecles Rouge et Blanc oranais. Il a profité de l'occasion pourfaire ses adieux aux joueurs. La direction du MCO a déci-dé de se séparer de Djamel Benchadli samedi, au lende-main du match nul concédé à domicile face à la JSKabylie (0-0) dans le cadre de la 19e journée du cham-pionnat, avait annoncé le président du conseil d'adminis-tration du club, Youcef Djebbari. Après trois défaites desuite depuis le début de la phase retour du championnat,le MCO a été tenu en échec par la JSK et occupe la peureluisante 12e place, avec seulement 3 points d'avancesur le premier relégable, le CRB Aïn Fekroune (20 pointscontre 17). Belatoui avait pris en mains le MCO à la fin dela saison passée dans un contexte presque identique quetraversait le club phare de la capitale de l'Ouest. Il a réus-si à maintenir les Rouge et Blanc parmi l'élite. Mais l'arri-vée de l'Italien, Gianni Solinas, à la barre techniquedurant l'intersaison l'a poussé à changer d'air, alors queles dirigeants oranais voulaient le maintenir dans le staffdu nouvel entraîneur. Il a atterri par la suite à l'O. Arzew,club de division amateur avec lequel il a réussi jusque-làà réaliser un brillant parcours, comme l'atteste la premiè-re place qu'il occupe au classement du groupe ouest.
Il s'est excusé toutefois de ne pas pouvoir poursuivreavec cette équipe après le contact qu'il a reçu de la partdu Mouloudia. «Je suis un jeune entraîneur qui aspire àtravailler dans le haut niveau. Je quitte l'O. Arzew avec unpincement au cœur», a conclu Belatoui.
La direction du MC Alger a officiellementdemandé à ce que son équipe accueille au stadeMustapha-Tchaker de Blida, l'USM Alger samediprochain pour le compte de la 20e journée duchampionnat de Ligue 1 algérienne de football, a-t-on appris hier auprès du club de la capitale.
RC KOUBA
Belaâredj et Bousebiat pressentispour succéder à Yahi
Les entraîneursMohamed Belaâredj etAbdennour Bousebiat sontpressentis pour succéder àHocine Yahi aux com-mandes techniques du RCKouba, a appris l'APSdimanche auprès de SamirBaha, président du club pen-sionnaire du championnatde division amateur de foot-ball en Algérie. «On est encontacts avancés avecl'agent de ces deux entraî-neurs et tout devrait être tiréau clair ce soir», a indiquéBaha. «On ne sait pas enco-re si on va opter pour un duoou bien engager l'un d'entre
eux. Tout se décidera aucours de l'entrevue qu'onaura avec les concernés», a-t-il ajouté. Belaâredj avaitdébuté la saison au MOConstantine (Div. amateur)comme entraîneur adjoint deNour Benzekri, alors queBousebiat est actuellemententraîneur en chef de l'équi-pe des moins de 23 ans duMC El-Eulma (Ligue 1). Yahia démissionné samedi deson poste, au lendemain dela défaite concédée à domi-cile face à la JSM Chéraga(1-0), en ouverture de la 18ejournée du championnat.Après cette défaite, le RCK a
reculé à la 4e place avec 30points, à trois longueurs desleaders, la JSM Chéraga etl'IB Khemis El-Khechna.Malgré cela, le président duclub banlieusard de la capi-tale croit toujours à l'acces-sion en Ligue deux, estimantque son équipe a les possi-bilités de se ressaisir, «sur-tout que le parcours estencore long». Yahi avaitsuccédé en octobre dernier,à l'issue de la 5e journée duchampionnat, à MustaphaBiskri, qui avait rendu letablier après la défaiteconcédée à Tipasa face àl'ESM Koléa.
Gaufres500 g de farine, 250 g de sucre, 4 œufs, 100 g debeurre fondu, 140 ml d’eau mélangée à du lait, 1
c. à c. de sel
Faire chauffer le gaufrier. Pour préparer la pâte àgaufres, mélanger dans une terrine la farine, lesucre, les œufs et le beurre fondu. Incorporer peu àpeu l’eau mélangée à du lait sans cesser de remuerjusqu’ à l’obtention d’une pâte épaisse. Déposer unegrosse cuillère à soupe de pâte sur les plaques dugaufrier, fermez-le et laisser cuire quelques minutes.Saupoudrer de sucre glace. Servir tiède.
De l'eau, minérale depréférence, nongazeuse et non glacée.Buvez-la par petitesgorgées tout au long dela journée ou en cas depetit creux. Dès le lever, elleréhydratera votreorganisme et stimuleravotre système rénal. Du lait écrémé, pourson calcium et sesprotéines.Grâce à sa forte teneuren eau et en lactose, lelait favorise la diurèse etle transit. Si vous nel’aimez pas, mangez unyaourt. Enfin, les produitslaitiers ont des propriétéssédatives ettranquillisantes, grâce àun acide aminé, letryptophane. Du jus de carottes frais.Reconnue pour ses
propriétés digestives, lacarotte est aussi efficacecontre la paresseintestinale, grâce à sarichesse en fibresdouces. Surtout si on luiajoute du romarin ou dela coriandre. Excellentesource de bêtacarotène,un antioxydant puissant,elle est l’amie de la peau.Deux carottes par jouraident à réduire lecholestérol.
La recette : Centrifugeztrois carottes. Ajoutez dujus de citron, quelquesfeuilles de coriandre oudes brins de romarin. Du thé vert.Hydratant et diurétique,le thé vert stimule lesfonctions d'épuration, etses tanins contribuent àprotéger les cellulesrénales des effets desradicaux libres. Du jus de tomate frais.Reminéralisante, peu
calorique (27 cal/100 g),riche en vitamines C et Eet en lycopèneantioxydant, la tomate
aide à purifier le systèmedigestif et à protégerl'organisme duvieillissement cellulaire.Alliée au citron et aupersil, elle estparticulièrementtonifiante.
La recette : Centrifugezdeux tomates avec desbrins de persil, ajoutez unfilet de jus de citron. Du jus de pamplemoussefrais. Gorgé de vitamineC et de potassium, cetagrume est un excellentdraineur hépatique etrénal. La vitamine PPqu'il contient renforce lespetits vaisseaux etfavorise la circulationsanguine. De la tisane. Lapassiflore, la valériane etl'aubépine favorisent lesommeil. Quant auxqueues de cerises et à lareine-des-prés, elles sontdépuratives et stimulentle drainage des tissusgraisseux.
Le point de départ Une carie qui entraîne une infectionde la dent. La douleur estpermanente, lancinante, maisbeaucoup moins forte que celle dela rage de dents. Elle augmente en position allongée.Une fois sur deux, la joue estgonflée car l’abcès diffuse vers laface. Le bon réflexe : l’aspirine et leparacétamol calment efficacementla douleur. A défaut de dentiste,vous pouvez consulter un médecinqui vous prescrira un antibiotiqueadapté.
L’erreur à éviter Choisir n’importe quel antibiotiquedans votre armoire à pharmacie. Ilrisque d’être inefficace ou de«doper» les germes responsablesde l’infection.
SANTE : L'ABCÈS
24 HEURES ANTIGONFLETTE
Chaque boisson a ses qualités
QUESTION Toutes les f ibres agissent
de la même façon sur le transit ?FAUX : On distinguedeux catégories defibres : les solubles,présentes le plussouvent au cœur desvégétaux (fruits etlégumes, mais aussilentilles, orge, sond'avoine...) et lesinsolubles,concentrées dansl'enveloppe et la peaudes végétaux (son deblé, céréalescomplètes, haricotsblancs et rouges, poiscassés, pois chiches,fruits secs...), plusvisibles car, engénéral, d'aspect
filandreux. Les deux types defibres exercent un effetbénéfique sur letransit, selon desmécanismes différents.Au contact desliquides, les fibres
solubles se dissolventdans l'eau etdeviennent visqueuses; elles forment ainsi ungel qui favorise leglissement desrésidus. En revanche,les fibres insolubles ne
se dissolvent pas dansl'eau, mais elles ont laparticularité d'absorberl'eau comme uneéponge et de formerune massevolumineuse quidescend plusfacilement le long del'intestin (effet lest).C'est pourquoi, il fautessayer d'inscrirequotidiennement à vosmenus des céréalescomplètes – ainsi queleurs dérivés (pain,biscuits, biscottes...) —des légumes et desfruits.
Gratin de bœuf haché à la tomate
400 g de viande de bœuf hachée, 250 gd’oignons, 4 tomates (bien fermes), 2 courgettes,1 sachet ou 250 g de purée de pommes de terre
maison, 1/2 l de lait, 2 œufs, 50 g de gruyèrerâpé, 4 brins de thym, 2 c. à soupe d’huile d'olive,
sel, poivre
Pelez les oignons et coupez-les en anneaux. Faiteschauffer l’huile et y faire revenir les oignons. Ajoutezles brins de thym. Faites bouillir le lait puis ajoutez lapoudre de purée de pommes de terre avec l’œuf.Mélangez cette préparation avec celle à based’oignons. Préchauffez votre four th. 7 (210°C).Mélangez la viande hachée avec l’œuf restant, salezet poivrez. Lavez les courgettes et les tomates etdétaillez-les en rondelles. Dans un moule à soufflé,disposez en couches successives la purée depommes de terre à l’oignon, la viande hachée, lescourgettes et les tomates. Saupoudrez de fromagerâpé et enfournez 35 min.
MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar
ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de huit équipes quali-fiées aux 1/8es de finale de la Coupe d’Algérie 2014.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =«Arbitre algérien»
1- USMM HADJOUT2- JSM CHÉRAGA3- MO CONSTANTINE4- CRB AIN FAKROUN
5- JS KABYLIE6- MC ORAN7- MC ALGER8- CS CONSTANTINE
MOT RESTANT = DJAMEL HAIMOUDI
A R U E I L Y B A K S JG E S M C O R A N M C NA H M D J A M E L H A UM C M A L OO M H I G RC S A M E KO J D O R AN T J T I N E I D U C FS U O N A T S N O C S NT A N T I N E C R B A I
MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS
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U S - P O R C - R - R E T - S TR - B R U N E S - H E S I T E RA L G E R I E - D E M E N T - AG A - L O T - A - T U E E - C VE V I A N - A S T R E S - C L E- E N T - A M - R E E - C O - SP E S - T R E P A S - F O U E TE S - P U R - I C - C O U R - IR - B R - E T A - G A R - U S ED E P O R T E R A - F A U T E S
MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS
- B E N T A L E B - M I L I E UN O T E - D A M A S - N A I N -A R E - D O M E S - B T R - T HB D - F O R E T - C R I M E - OI - O I - A S - T R I M E - S TL A S E R S - - - - S E - D E S- V E R S - - - - - E - C O U PA R E S - C - - - - - V O U L U
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LETTRES DELETTRES DESCRIMESCRIME
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TAFTICHTE SADEKAujourd’hui 17 février2014, tu souffleras taquatrième bougie.Ton papa, tamaman et tesmamies ainsi quetoute la familleTAFTICHTE te sou-haitent un joyeuxanniversaire avec beau-coup de joie et de bonheur.
Cher Sadek, tes sœurs Naïla etMaroua te souhaitent un très bonanniversaire.
A tes 100 ans incha Allah
FélicitationsFélicitationsPour votre mariage
Fella etFella etMohamed-SalehMohamed-Saleh
je vous dis… le mariage est l’ac-complissement d’un rêve et le com-mencement de nombreux
autres. «Puissiez-vous Fella etMohamed-Saleh… connaître tousles deux, année après année, lesjoies du partage ; les plaisirs del’amitié et les délices de l’affection ;afin que la vie vous apporte sansrestriction ce qu’il y a de meilleuret de plus précieux.
Félicitations… avec tout monamour… Mounia.
AZ/B1
Adel Hammouda, créateur etdirecteur de la revue égyptien-ne Al-Fedjr, est reconnu
comme l'un des plus talentueux jour-nalistes de la génération post-nassé-rienne (il est né en 1948). Il a notam-ment dirigé la rédaction duprestigieux magazine Rose-Al-Youssef , avant un passage à Al-Ahram, et une traversée du désertdans les journaux du Golfe. Opposantde métier, dirais-je, puisqu'il a étécontre tous les autocrates successifsqui ont gouverné l'Égypte, AdelHammouda a été l'un des rares à osers'en prendre à l'icône HassaneïnHeykal. L'ancien directeur d'Al-Ahram, et confident de Nasser sembles'être spécialisé dans un métier,vieux, mais gratifiant se résumant àcette profession de foi : «Le roi estmort, vive le roi !» C'est ainsi queHeykal a pris son bâton de pèlerinpour défendre les nouvelles autoritésmises en place par l'armée égyptien-ne. Or, nous dit Adel Hammouda, lemême Heykal était en contact perma-nent avec les dirigeants du mouve-ment des Frères musulmans, que cesoit avant la chute de Moubarak, ouaprès avec l'arrivée au pouvoir desislamistes. Dans un pamphlet reten-tissant, intitulé L'automne deHeykal(1),,le directeur d'Al-Fedjr rappel-le que le président déchu, MohamedMorsi, s'était rendu au domicile deHeykal, peu avant de devenir prési-dent de l'Égypte, puis c'est Heykal lui-même qui s'est déplacé au palais pré-sidentiel.Dès la chute de Morsi, l'ancienne
éminence grise de Gamal Abdenassera offert ses services au nouveau pou-voir. Avec Moubarak, note encoreAdel Hammouda, le même Heykal n'apas écrit une seule ligne hostile à sonégard, en trente ans, sachant quel'homme était impitoyable et craignantsa colère. Une fois Moubarak à terre,Heykal s'est dépêché de publier unlivre dans lequel il relatait les méfaitsdu Raïs déboulonné et de son entou-rage. Or, dans son récit farci d'anec-dotes que toute la rue égyptienne
connaît et qui ne ressemble en rien àce qu'il écrivait naguère, Heykal(2) aomis quelques détails, affirme encoreAdel Hammouda. Il ne dit mot, notam-ment, des relations d'affaires qu'en-tretenaient les deux fils Heykal,Ahmed et Hassan, avec DjamalMoubarak. Les deux frères sontnotamment impliqués dans la ventefrauduleuse d'une banque égyptien-ne, la National Bank, dont le produitaurait atterri, en partie, dans lespoches de Djamal et Ala Moubarak(3).Quant aux deux fils Heykal, ils se sontréfugiés à Londres pour échapper auxpoursuites judiciaires intentéescontre eux. Leur père va les voir régu-lièrement là-bas, tout en poursuivantsa diatribe contre la corruption durégime Moubarak, précise encorenotre confrère.Pourquoi suis-je venu vous parler
de Monsieur Adel Hammouda ? Parceque vendredi dernier, c'était la Saint-Valentin, qui nous revient tous les 14février, en dépit des exorcismes etdes anathèmes. C'est une fête païen-ne, occidentale, et donc étrangère ànos mœurs, selon nos sentinelles dela foi. Avant que la Saint-Valentin nesoit mise hors-la-loi, les Algériensn'attendaient pas ce jour pour aimer,pour s'aimer, mais c'était il y a bienlongtemps. Bien avant qu'ils ne soientsubmergés par la haine d'eux-mêmes,des autres, et que ce funeste miroirne renvoie M. Hyde à la face du Dr
Jekyl. Quel rapport avec le directeurde la revue Al-Fedjr ? Justement,parce que notre confrère ne secontente pas d'interpeller les grandset qu'il célèbre aussi la culture sur lachaîne satellitaire Al-Nahar 2. Jeudidernier, Adel Hammouda nous a invi-tés à une Saint-Valentin originale etpleine d'émotion, dans la maison deNizar Qabbani, à Alep. Une demeurequi est restée en l'état, telle que legrand poète l'avait aménagée etfaçonnée(4), avec la même tendresseet la même inspiration que celles quiguidaient sa main lorsqu'il ciselait sespoèmes. On a entendu en voix off lepoète déclamer l'un de ses poèmes,
que l'Irakien Kadhem Essaher a misen musique et chanté, «Ahibbini»(aime-moi). On a évoqué aussi«Rissala min tahti alma» (Lettre dufond des eaux), et «Qariat alfendjane»(la liseuse dans le marc de café),immortalisées par Abdelhalim Hafez.Retour à la triste réalité : le jour
même où l'Égyptien Hammouda célé-brait le Syrien Qabbani, un quotidiennational, Echourouk, livrait un autrepoète et écrivain, algérien celui-là,aux lyncheurs. Avec ce titre en«oreille», le journal ne pouvait qu'atti-rer l'attention : «Boudjedra considèreque la violation de la sacralité duRamadhan relève de la liberté indivi-duelle», avec une photographie, biensûr, pour éviter une éventuelle erreurde cible. Le message est clair :puisque Boudjedra estime que lejeûne est une affaire de liberté indivi-duelle, c'est qu'il porte atteinte à lasacralité du Ramadhan, même s'il lepratique. Ce qui est frappant dans ceprocédé, c'est la terminologie adoptéepour qualifier la non-observance dujeûne rituel. Avant que la bêtise neprenne possession des lieux, ondisait simplement d'un non-jeûneurque c'était un «Ouakkal Ramadhane»,ou un «flafli», et on n'y pensait plus.Aujourd'hui, le fait de manger ou deboire et même d'en faire état est élevéau rang de crime suprême, d'offenseenvers Dieu. Ceci, alors même que ce«jeûne» relève du domaine réservé dela divine providence. J'ai le souvenirlumineux de cet auguste professeurde Fiqh, au lycée, rabrouant un élèvequi avait dénoncé un camarade non-jeûneur : «Tu es jaloux ? Fais commelui !» S'il revenait, il serait effaré d'ap-prendre que les tribunaux del'Inquisition siègent dans les rédac-tions des journaux et que des appelsau lynchage de nos grands écrivainssortent des rotatives. Selon les codesmoraux en vigueur, vous pouvez êtrecorrompu, voleur, assassin, à condi-tion de ne pas «violer la sacralité duRamadhan». Si en plus, comme ditBrassens, «vous vous déhanchezcomme une demoiselle et prenez tout
à coup des allures de gazelle», jen'ose penser au sort que ces gens-làvous réservent.
A. H.
(1) «Kharif Heykal» : référence àdouble détente visant à la fois lecélèbre ouvrage que Heykal a consa-cré à l'assassinat de Sadate en 1981,L'automne de la colère, et à l'âgeavancé de l'écrivain, le mot «Kharif»suggérant aussi que la personne estsusceptible de radoter.(2) En plus de ses divers talents,
Heykal est aussi spécialiste en vins. Àla table d'un richissime égyptien, amide Moubarak, il raconte avoir vu, bienvu, une bouteille de «Château-Latour1949», d'une valeur de 10 000 dollars.Il s'empresse de dire à son hôte qu'iln'est pas buveur (question de conju-gaison : on a le droit d'avoir bu, maispas de boire). Moi aussi, réplique cedernier. (3) On se souvient que les deux fils
Moubarak avaient été les principauxanimateurs de la campagne hysté-rique contre l'Algérie, après le mémo-rable match de football opposant lesdeux pays à Om-Dourman, auSoudan.(4) Saisissant contraste entre l'inté-
rieur de cette maison qui respirel'amour et la paix, et les images deguerre civile et de cruauté, qui nousparviennent de la même ville.
POUSSE AVEC EUX !Très en colère contre ses pratiques, le FFS s’élève contre lepouvoir. Ah bon ! Et il…
… s’élève de combien de centimètres ?
S’il te venait à l’idée de repeindre ta maison en rouge– oui, je sais que l’idée de badigeonner sa demeure enrouge est saugrenue, mais imagine berk un instant – tute dirigerais alors vers les marchands de peinture, ouplus simplement vers le quincailler pour acheter tesbidons de laque rouge. Et là, tu découvrirais un truc stu-péfiant ! Il n’y a plus un bidon de peinture rouge sur lemarché. Pas une bouteille ! Pas une goutte de peinturerouge. Toutes les autres teintes sont disponibles, larouge, nada ! Tu vas pour conclure à un phénomènebizarre, voire extraterrestre, des êtres ayant échoué surnotre planète et le seul moyen pour eux de faire repartirleur vaisseau, c’est d’alimenter sa chaudière avec desquantités énormes de peinture rouge. L’hypothèse estséduisante, mais elle ne tient pas la route dès lors quetu ouvres les journaux. D’abord, parce que dans aucunde tes canards, il n’est fait mention du débarquementd’un aéronef extraterrestre en panne de peinture rouge.Et ensuite, là, sous les yeux, tu aurais enfin la réponseéclatante à ton angoisse profonde face à la pénurie depeinture rouge. C’est le fait de tes compatriotes-respon-sables. Lis bien ! Tous, depuis quelques jours, se sontmis à tracer des lignes rouges à ne pas franchir. Le der-nier en date, le Premier ministre Abdelmalek Sellal envisite à Mila. Devant des citoyens ébahis, il a passé son
temps de parole à tracer consciencieusement des lignesrouges, bien rouges, bien épaisses. Avant lui, LouisaHanoune n’a pas répugné à plonger elle aussi ses joliesmains dans le bidon de laque écarlate et à en mettrepartout autour du pays, nous rendant visibles de la sta-tion spatiale internationale, l’ISS. Avant elle, Pépé, lePremier Peintre du pays, Abdekka, enfreignant lesconsignes pourtant fermes de ses médecins lui ayantdemandé d’éviter tout contact avec des produits dange-reux, a continué, primo à voir son frère Saïd et, secun-do, a tracé lui aussi quantité de lignes rouges, d’abordautour d’un crash d’avion, les élargissant ensuite àtoute la zone sinistrée, c’est-à-dire l’Algérie. MêmeBensalah Ya Adjaba, qui est de mise plutôt discrète, quine s’habille qu’avec goût, ne forçant jamais sur les tonsvifs ou ravageusement tape-à-l’œil, s’est mis à son tourà tracer des lignes rouges à ne pas dépasser. Résultatdes courses, l’Algérie est aujourd’hui divisée en deux.Ceux qui ont les mains tachées de rouge. Dégoulinantesde peinture. Et ceux comme vous et moi qui peignentleur maison une fois tous les dix ans, en blanc, des foisen blanc cassé, jamais en rouge. Ne restent alors quetrois seules options à ces derniers s’ils veulent survivreà ce tsunami rouge : chausser des lunettes noires.Organiser ici, en Algérie, une méga-exposition sur lafameuse période bleue de Picasso. Ou se faire porterdaltonien. Un certificat de l’hôpital du Val-de-Grâce fai-sant foi. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.
H. L.
TOUT LE MONDE A COMPRIS, OU J’EN RAJOUTE UNE COUCHE ?