Rédacteur en chef : BEN AYED Hassen Rédacteurs : Ines HENCHIRI Najed KSOURI Ines NEFZI Hassen OUAKAD Mohamed TRABELSI Équipe graphique : Nidhal BELAYOUNI Malek BEN HAMIDA Marouène BOUSNINA Safwen MARZOUGUI Remerciements : Haythem BELAYOUNI Nous contacter : [email protected]
Site Internet : http://www.eptmag.org Webmaster : Wajdi TEKAYA Contacter l’EPT : Tel : +216 71 774 699 +216 71 774 611 Fax : +216 71 748 843 E-mail : [email protected] Adresse : BP 743 - 2078 La Marsa
Voyage dans l’empire du milieu……………………………………………………………………………………………………4
T.A.Z. ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….6
Recent Advances in MEMS Resonators ………………………………………………………………………………...8
Dossier : Optimisez vos photos ………………………………………………………………………………………………………10
Résumés des meilleurs PFE 2007 ………………………………………………………………………………………………16
Portrait Chinois de l’EPT …………………………………………………………………………………………………………………..18
Polypoli…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..19
C’est la fin de l’été. Pour une centaine d’entre nous, c’est juste une année de plus à l’EPT. Une année qui se différencie par ses acteurs. Tandis qu’une cinquantaine est passée au rang d’ « ancien », une nouvelle cinquantaine franchira pour la première fois le fameux couloir, un couloir qu’ils arpenteront pour aller aux amphis, au restau ou regagner leurs chambres. Mais, il leur permettra aussi de visiter leurs camarades ou participer aux clubs. Car, il ne faut pas oublier qu’une des raisons principales à l’instauration du foyer est la création d’une « communauté ». Et ce n’est pas en s’isolant que nous enfanterons cette communauté. C’est d’ailleurs un des objectifs de l’EPTMag’ que d’aider à garder le contact entre les promos et préserver cette communauté. Ce magazine est ainsi le canal de communication, la voix, le refuge de tout EPTien qu’il soit ancien ou frais. C’est pourquoi je me saisis de cet éditorial pour souhaiter la bienvenue à 14ème promo dans leur nouvelle famille, mais surtout pour leur dire : « écrivez dans l’EPTMag’, organisez des manifestations, bougez,… Peu importe le moyen que vous avez choisi pour assouvir votre besoin d'auto-réalisation, votre entrée à l’EPT vous a déjà amenés à la qua-trième échelle de la pyramide de Maslow. »
Hassen BEN AYED Promo 2006-2009
'ouverture par M.Muhammad
Yunus (a droite), f o nd a t e u r d e l a Graamen Bank et Prix Nobel de la paix 2006. En 2005, le
ministère des T é l é c o m s tunisien et l'ITU
( In t e rna t i ona l Telecom Union)
ont organisé une compétition entre
l e s é c o l e s d ' i n g é n i e u r s
(EPT, Supcom, ENIT, Ensi , Insat) dont le prix
était un voyage d'une semaine à
Hong Kong pour représenter la Tunisie au cours du
ITU Telecom WORLD 2006, elle consistait à proposer une idée pour promouvoir les TIC dans le monde.
Avec l ' « encouragemen t » de
M.BOUAICHA (que je remercie au passage), je fus le seul EPTien
à participer et à ma grande surprise, mon projet fut retenu
parmi 200 projets, une aventure que je vous raconte en photos.
L
4 Voyage dans l’empire du milieu
1450 Entreprises de NTIC, 80 hectares de salles d'exposition, 400.000 participants, 360 jeunes de 182 pays du monde entier, les chinois (Hong Kong est rattachée à la Chine maintenant) ont vu les choses en grand. La manifestation a abouti a une déclaration sur les droits des jeunes à l'information que tous les pays ont signé.
Pas facile du tout de se repérer dans le métro Hong Kongien tout est en chinois, il a fallu que 3 continents s'y mettent.
Généreux, les organisateurs nous ont donné un mobile avec crédit illimité, une aubaine pour le bavard que je suis qui y est resté scotché, comme aurait dit Obélix :«Ils sont fous ces chinois!»
Najed KSOURI
Promo 200’-2007
5 Voyage dans l’empire du milieu
a T.A.Z. pour Temporary Autonomus Zone (Zone Autonome
Temporaire) est un concept développé par le philosophe et poète new-yorkais Hakim Bey dans un essai publié en 1985, qui fut traduit dans plus de douze langues et qui circule librement sur le web comme les autres textes de Hakim Bey, tous libres de droits. Vingt deux ans après, ce texte continue à inspirer les milieux de la contre-culture dans le monde entier. Un petit voyage à Croatan.
Qu’est-ce qu’elle n’est pas ? L’essai ne donne pas de définition pour la T.A.Z. Par principe même, une T.A.Z. ne doit pas être définie puisqu’elle doit
disparaître une fois identifiée. Si l’on cherche les caractéristiques communes à
tous les exemples de T.A.Z. potentielles énumérées dans le texte, on trouvera qu’il
s’agit de zones cachées, échappant à la Carte et à l’Histoire, dans lesquelles un groupe de personnes se réunit pour faire la
fête, créer, jouir des plaisirs authentiques de la vie loin du contrôle de toute autorité
économique, politique, sociale, intellectuelle ou religieuse. C’est un
instant de liberté, d’échange et de convivialité qui peut durer quelques secondes ou quelques années mais qui
n’aspire pas à durer. Exister est son unique raison d’être.
Hakim Bey précise que la T.A.Z. n’est ni
une utopie, ni une révolution. Elle n’est pas une utopie parce qu’elle existe bel et bien dans la réalité. Après les premiers
instants d’euphorie, la révolution finit toujours par se conformer aux schémas de
l’Histoire et se transforme en une nouvelle dictature, elle remplace l’ancienne version
de « l’Ordre Etabli » par une nouvelle version. Elle cherche à s’emparer du
pouvoir et à y perdurer et doit pour cela faire sa propagande. Au contraire, la T.A.Z. refuse de participer au spectacle
quotidien du journal télévisé et préfère figurer dans un recueil de légendes plutôt
que dans un livre d’Histoire. Une autre différence, tandis que la révolution
s’appuie une idéologie, la T.A.Z. ignore les idéologies. Elle peut les accueillir, les fusionner, les transformer, mais jamais elle
ne leur obéit. La T.A.Z. n’est pas non plus
une simple œuvre d’art. Plus que cela,
pour Hakim Bey, c’est « le seul « temps » et le seul « espace » où l’art peut exister ». C’est là où la création artistique échappe à
la commercialisation, à la reproduction, à la médiation, à l’utilité et à la censure. Il
n’y a pas de distinction entre
L
6 T.A.Z.
art et vie quotidienne, entre artistes et public. L’expérience de la création
artistique est vécue et partagée à chaque instant et par chacun.
La T.A.Z. existe L’essai abonde en exemples de T.A.Z. Les plus simples sont le dîner et le Potlatch
(réunion destinée à échanger des cadeaux). Les pirates du 17ème siècle ont
fondé leurs propres zones libres, caricaturées par Disney, dont Nassau et
Tortuga aux Caraïbes et la légendaire Libertalia au Madagascar. Au 18ème siècle,
des communautés triraciales, réunissant Européens, Africains et Amérindiens apparurent en Amérique mais furent
exterminées par le mouvement Eugéniste. Au vingtième siècle, on trouve la
République de Fiume, fondée par l’artiste et aventurier italien Gabriele D’Annunzio
et qui dura 18 mois, les tribus Hippies, les free parties, les évènements de Mai 68, le Burning Man. Au 21ème siècle, les
manifestants contre le CPE et contre la guerre en Irak se sont inspirées du
concept de la T.A.Z.
taz.com ? Fini le temps des îles inexplorées, des oasis cachés, des forteresses isolées. A l’ère
de la surveillance électronique, la T.A.Z. pourra-t-elle rester invisible aux yeux de
Big Brother? Doit-elle retourner aux caves, fuyant toutes les nouvelles technologies de
communication, instruments de contrôle et d’aliénation ? Absolument pas. A la manière des réseaux d’information
développés jadis par la secte des Assassins ou les pirates, les T.A.Z. ont besoin de
créer des réseaux pour s’informer, communiquer entre elles, se défendre et
s’enfuir à temps. Et ce sont les Hackers, héritiers des anciens pirates, qui
remplissent les fonctions de ravitailleurs, de guerriers et de voleurs d’information.
Puisqu’il n’y a plus de vides sur la Carte, la T.A.Z. se cache dans les dimensions fractales du « web », terme utilisé par
Hakim Bey pour désigner tous les canaux d’information disponibles et non pas
seulement Internet. A l’époque où toute personne physique ou morale a besoin de
s’afficher sur le net, suivant le slogan « Je blogue donc je suis », la T.A.Z. utilise paradoxalement le web pour se cacher, car
elle a besoin de garder le charme du secret et du mystère qui la relie à ses origines. Le
fantôme nomade et éphémère trouverait-il meilleur que le Cyberespace pour s’y
matérialiser ? Mais attention, cela ne signifie pas que la T.A.Z. sera virtuelle. Ni le forum, ni la vidéoconférence ne pourra
remplacer la présence physique. La T.A.Z. existe dans le monde réel, le web lui
permet d’être et, surtout, de disparaître. « Partis pour Croatan », c’est le message que laissèrent les colons de Roanoke,
premiers colons du Nouveau Monde, avant de disparaître dans la Nature. Ont-ils fui la servitude de la civilisation pour
jouir de la liberté des tribus amérindiennes ? Utilisant la même
stratégie de disparition, la T.A.Z. est une guérilla poétique contre le conformisme et
l’omniprésence de l’information qui tue l’imagination, pour retrouver la liberté et le bonheur.
Ines NEFZI Promo 2006-2009
Sitographie :
www.lyber-eclat.net
www.wikipedia.org
www.endehors.org
www.gyw.com/hakimbey
7 T.A.Z.
ill try in this short essay to describe the domain
in which I was able to try to address a research
project in collaboration between our mechanical
laboratory at Tunisia Polytechnic School and both
Virginia Tech and the University of Waterloo. In this
project we have tried to better the behavior of certain
Micro Electro Mechanical Systems (MEMS) and
especially their filtering ability.
First I will try to describe certain MEMS applications
that we used in our research Project. I will describe three
of them and the common thing used in these
applications is the microbeam which represents the main
thing used in filtering.
You should know that MEMS technology enables the
creation of mechanical components on a microscopic
scale by leveraging off the fabrication techniques used in
microelectronics. MEMS technology has opened up a
wide variety of potential applications not only in the
inertial measurement sector, but also spanning areas
such as communications (filters, relays, oscillators, LC
passives, and optical switches), biomedicine (point-of-
care medical instrumentation, microarrays for DNA
detection and high throughput screening of drug targets,
immunoassays, and in-vitro characterization of
molecular interactions), computer peripherals (memory,
new I/O interfaces, and read-write heads for magnetic
disks) and other miscellaneous areas such as in
projection displays, gas detection and mass flow
detection.
Our project study focuses on electromechanical filters
(Figure A), such as quartz-crystal and ceramic filters.
They are widely used in radio frequency (RF) and
intermediate frequency (IF) applications. Because they
are off-chip components, they have to be interfaced with
integrated electronics at the board level, which conflicts
with the continuous trend to miniaturization in modern
communication systems.
A - Electromechanical Filter : The RF MEMS Filter
The project study focuses also on a new generation of
small, high-performance, low-power RF-MEMS
components, such as switches, phase shifters, tunable
capacitors, inductors, and mechanical resonators and
filters (Figure B). Miniaturization, while allowing for the
integration of transmitters and receivers on the same
chip, puts severe constraints on the circuit power
dissipation and electromagnetic compatibility
requirements. This requires very high dynamic range
receivers, ultra-clean transmitters, and careful attention
to the overall EMC design of the system. Consequently,
filtering is indispensable for both transmitters and
receivers to ensure that they do not interfere with each
other.
B - The MEMS Resonator and Filters
I
8 Recent Advances in MEMS Resonators
RF MEMS switches (Figure C) are a fast-growing area
that has gained a great deal of attention in recent years.
RF MEMS switches overcome the limitations of
conventional switches, such as solid-state switches, and
present many attractive features, like lowpower
consumption, high isolation, and low-insertion loss.
Similar to resonators, RF switches rely on a mechanical
element, which is actuated typically by DC electrostatic
forces, to close or break an electric circuit. A major
drawback of these devices is the requirement of high
driving voltages and the relatively slow response
(Varadan et al., 2003; Tilmans et al., 2003). It is highly
desirable to bring the actuation voltage to a level
compatible or close to that of the circuit devices and to
actuate the switch with a very high speed. However,
state-of-the-art RF MEMS switches are far from
achieving these requirements, which forms a barrier
towards the development of this technology.
C - The RF MEMS microswitches
In a recent project, in which I was implicated in my MS
thesis work, we have tried to focus on the control of a
Electrostatically actuated microbeam using feedback.
The main control objective is to make the microbeam
behave like a Van Der Pol or Rayleigh oscillator, which
depicts attractive filtering features.
In that project, a feedback control was designed for a
microbeam resonator to make it behave like a one-
degree-of-freedom oscillator. This control was
incorporated into the nonlinear integral-partial-
differential equations that govern the microbeam
dynamics. The MEMS device is actuated using an
electrostatic field, which is a nonlinear function of its
displacement and input voltage. One part of this project
reviewed and explored the dynamical and filtering
features of the Van Der Pol and Rayleigh oscillators.
Another part developed approximate expressions for the
frequency and time responses using the method of
Multiple Scales. Two design cases of feedback
controllers were addressed in this research: one-point
and fully-distributed actuators. For each case, the
modulation equations are derived, and thus, the
frequency response is determined. In order to gain
insight into the advantages of using feedback control for
microbeam resonatorss, an extensive parametric study is
carried out. We first examined the effects of the DC and
AC voltages and structural damping on the microbeam
frequency response. We also investigated how the
feedback gains make microbeam resonators behave like
one of the aforementioned oscillators, and thus, capture
its filtering characteristics. For the implementation of the
proposed feedback control, we proposed the use of two
electrodes on top and beneath the microbeam. The two
electrodes generate the electrostatic force and control
signal separately.
In the future work we will try to go on with the real
implementation of the proposed feedback control and try
to design electrode that allow us to generate these sorts
of feedback and finally to abtain the same behavior of
the previously studied oscillator for the microbeam
resonator.
Hassen OUAKAD
Promo 2004-2007
9 Recent Advances in MEMS Resonators
ourquoi est-ce que mes photos ont l'air « plates » ? Pourquoi est-ce que
tout le monde baille d'ennui lorsque je
veux les montrer ? C’est le genre de questions que l’un de nous peut se poser
mais peut aussi ne pas avoir de réponses. Si vous voulez faire comprendre aux
autres votre vision à travers une photo capturée, il vous faut connaître quelques notions de capture de l’image. En effet,
laisser certain travail au post-traitement n’est pas une bonne idée. Les logiciels de
retouche d'images permettent de finaliser la composition mais il ne faut pas trop y
compter. Photographier ne consiste pas uniquement à appuyer sur un bouton ! Même si le «
clic clac souriez et c'est dans la boîte » donne souvent de bons résultats, il
restreint les possibilités d'effets créatifs et se trouve impuissant devant des situations
difficiles (nuit, faible luminosité...). Surtout, il n'invite pas à être actif, à s'interroger vraiment sur ce que l'on peut
montrer au moyen d'une photographie. Avant d’entrer dans les détails de capture
des photos, il faut savoir que pour réussir
sa photo, un photographe doit choisir sa scène, calibrer son appareil photo, choisir
la composition voulue et capturer. Maintenant, chargez vos batteries, faites le plein de cartes mémoires… Nous passons
aux modes de capture de l’image. D’abord, la plupart des appareils photo
disposent de cinq modes de capture : Un mode automatique, un mode
programme, un mode priorité vitesse, Le mode priorité ouverture et un mode manuel. L’utilisation de ces modes dépend
de la nature de l’objet à photographier, de sa mobilité et de l’objectif du photographe.
Le mode automatique Le mode automatique (Auto) est le plus
couramment utilisé : il est pertinent dans la plupart des situations et permet de
photographier sans se poser de questions. Dans ce mode, l'appareil règle sensibilité,
ouverture et vitesse pour restituer une photo correctement exposée. Il est souvent dit « peu créatif » dans la mesure où il ne
permet pas de « réaliser d'effets » tels qu'un jeu de mouvements (action figée, filé, etc.)
ou un sujet placé dans une zone réduite de netteté.
Sur les appareils de type tout automatique (typiquement un mode automatique et des
programmes résultat) c'est paradoxalement le mode le plus complet :
il permet de compenser l'exposition, de régler la sensibilité, etc., en fonction de
Exploitez les possibilités de votre appareille photo, soyez plus pré-sent dans vos photos, détachez vous du mode auto.
P
10 Dossier : Optimisez vos photos
L'ouverture (ou diaphragme) est représentée par une valeur exprimée sous
la forme d'un f/ suivi d'un chiffre. Les valeurs sont normalisées, et se répartissent ainsi :
Il est important de comprendre ceci à
propos du diaphragme : un petit chiffre correspond à une grande ouverture (f/2,8) tandis qu'un grand correspond à une petite
ouverture (f/11 par exemple). Par ailleurs, « ouvrir » (opter pour une
grande ouverture telle que f/2,8) permet d'exposer intensément le
capteur. Le temps de pose peut alors
Une grande ouverture (f/3,5) permet d'isoler un sujet dans la scène, une petite d'inclure tous les éléments dans la zone de netteté (f/11)
Mode programme Le mode programme (P) est très proche du
mode automatique mais il donne accès à plus de réglages : balance des blancs, cor-rection d'exposition, sensibilité, etc. Sur
certains appareils, le mode programme permet également de faire varier le couple
vitesse / ouverture ; dans ce cas, les deux molettes sont actives, et l'on peut modifier
l'une ou l'autre des valeurs au choix sans avoir à passer dans le mode priorité dédié.
Le mode programme est un mode inter-médiaire entre les modes automatiques
(peu ou pas de réglages) et les modes prio-rité (sélection de l'ouverture ou de la vi-
tesse, l'appareil ajustant automatiquement le second).
Le mode program est particulièrement in-téressant dans plusieurs situations, surtout
l’hors de la présence d’un éclairage parti-culier (éclairage de lampe, soleil intense,
faible lumière …)
Mode priorité à l'ouverture Le mode priorité ouverture (ou priorité diaphragme) permet de choisir manuelle-
ment l'ouverture (f/2,8 – f/5, etc.) en lais-sant l'appareil ajuster automatiquement la
vitesse. Il est symbolisé par la lettre A (Aperture), ou Av (Aperture value) dans le cas des appareils de marques Canon ou
Casio. L'ouverture est le paramètre qui permet d'agir sur la profondeur de champ
(Zone de netteté qui est répartie de part et d'autre du sujet que l'on photographie à
raison d'1/3 devant le sujet, 2/3 derrière). C'est le plus simple des deux modes priori-té ; le seul "risque" que l'on prend en l'utili-
sant sans le maîtriser est d'avoir une nette-té trop réduite ou mal localisée.
Vues du diaphragme aux ouvertures suivantes : f/2 - f/2,8 - f/4 - f/5,6 -f/8 - f/11 et f/16
11 Dossier : Optimisez vos photos
(choix d'une petite ouverture telle que f/11), on réduit l'arrivée de lumière
vers le capteur ; il faut alors compenser en adoptant un temps de pose plus long (ou augmenter la sensibilité mais cela et
déconseillé car il peut engendrer des artefacts).
En résumé Grande ouverture = faible zone de netteté, augmentation de la vitesse d'obturation.
Petite ouverture = importante zone de netteté, diminution de la vitesse
d'obturation.
En passant d'une valeur à une autre (de f/8 à f/11 par exemple), on dimi-nue par deux la taille de l'ouverture et donc la quantité de lumière qui at-teint le capteur.
Pour un paysage, choisir une petite ouverture pour bénéficier d'une importante profondeur de champ (ici f/11) (Il existe aussi le mode scène)
Mode priorité à la vitesse En mode priorité vitesse (S pour Speed ou Tv pour Time value), le photographe
choisit la vitesse tandis que l'appareil ajuste l'ouverture en conséquence. C'est le
mode recommandé pour les photos d'action dans la mesure ou seule une
vitesse élevée permet de geler un mouvement (1/1 000, 1/2 000 de seconde et plus) : basketteur immobilisé en plein
saut, enfant saisi dans sa course, etc.
Pour certaines macrophotographies, choisir une grande ouverture pour limiter la netteté au seul sujet et l'isoler de l'arrière plan
Vous pouvez com-penser une petite ouverture par une augmentation de la sensibilité ou une durée de pose plus longue. Vous pouvez plus largement agir sur la profondeur de champs en tenant également compte de ces 2 paramè-tres : • La distance focale : en position téléobjectif, la pro-fondeur de champ est plus réduite qu'en grand-angle. • La distance au sujet : plus le sujet est proche, et moins la profondeur de champ est impor-tante.
12 Dossier : Optimisez vos photos
Tout comme les ouvertures, les vitesses sont normalisées. Chaque passage d'une
vitesse à une autre réduit de moitié le temps de pose, et donc la quantité de lumière qui atteint le capteur.
2 - 1 - 1/2 - 1/4 - 1/8 - 1/15 - 1/30 - 1/60
- 1/125 - 1/250 - 1/500 - 1/1 000 Du plus bas au plus élevé, la vitesse étant exprimée en secondes
ou fractions de seconde
Le réglage de la vitesse peut également être utilisé pour créer des flous esthétiques,
et non plus figer le mouvement, mais le suggérer : personnes en mouvement au milieu d'autres immobiles. Il faut souvent
tâtonner pour parvenir au réglage adéquat, la vitesse ne devant être ni trop élevée
(Ensemble de la scène nette), ni trop basse (Intégralité de la scène floue).
Figer le mouvement avec une vitesse d'obturation élevée (1/500 s ou plus)
Suggérer le mouvement avec une vitesse d'obturation basse
Il est possible que l'appareil ne puisse pas compenser certaines
vitesses :
• 1 / 2 000 s est une vitesse élevée que l'appareil doit compenser
par une grande ouverture (pour faire entrer de la lumière) ; mais si
la luminosité de la scène est faible, ou que la sensibilité de l'appa-
reil est basse, l'appareil ne pourra pas tenir cette vitesse.
• Inversement, une pose longue de plusieurs secondes va exposer
longuement le capteur et créer une photo très exposée qu'une petite
ouverture (f/22) ne suffira pas à canaliser.
• Il est une règle à connaître, celle qui stipule que la vitesse est
inversement proportionnelle au carré de la distance. La voici illus-
trée : vous parviendrez à photographier un objet très rapide (une
Ferrari lancée à 300 km/h) avec une vitesse peu élevée – par exem-
ple 1/ 250 s -, si elle circule à une certaine distance de vous. Il vous
faudra une vitesse considérablement supérieure pour la photogra-
phier alors qu'elle passe à quelques mètres de vous.
Le réglage de vitesse permet éga-lement d'effectuer des poses lon-
gues et de créer des effets comme ceux bien connus des phares de
voiture formant deux flux lumi-neux rouge et jaune.
13 Dossier : Optimisez vos photos
Le mode
manuel L e m o d e
manuel (M) est le plus complet dans la mesure
où il laisse au photographe le
contrôle de l'ensemble des
paramètres et lu i pe rmet d'adopter tous
les couples vitesse / ouverture possibles. C'est un mode à la fois riche (quel plaisir
d'avoir réussi une photo en ayant fait tous les réglages soi-même) et complexe : le
juste équilibre entre les différents paramètres est souvent difficile à obtenir. C'est par ailleurs un mode « lent » puisqu'il
faut sélectionner les paramètres, choisir les valeurs et contrôler l'exposition. Pour des
photos sur le vif, au moins dans un premier temps, on préfèrera un mode
priorité ou automatique. Le plus simple pour se faire une idée fiable
et rapide des réglages corrects consiste à
procéder de la façon suivante :
• Se placer sur l'un des modes priorité et noter les mesures qu'il propose (exp. f/2,8
- 100 ISO - 1/500 s).
• Basculer en mode manuel et saisir ces
valeurs.
• Les ajuster ou les faire varier en fonction des besoins.
Le mode manuel est recommandé pour la
prise de vue studio notamment lorsque le flash est utilisé. Il est également utile en
macrophotographie, lorsque le calcul de l'exposition est particulièrement délicat (il faut exposer parfaitement un très petit
sujet). Enfin, c'est le mode idéal pour
l e s p h o t o s nocturnes, puisqu'il
permet de dépasser les indications de la cellule et produire
une image plus claire que celle que
l'on perçoit à l'oeil nu.
Un même sujet capturé avec une vitesse d'obturation élevée (1/8000 s)...
... puis avec une pose plus longue (1/25 s) pour des rendus très différents
Le mode manuel est particulièrement adapté à la photo de nuit (mais, il existe aussi le mode nuit)
14 Dossier : Optimisez vos photos
Mode auto Mode manuel
Vous pouvez, en jouant sur la balance des couleurs, ajouté votre touche personnelle(Monaco)
Conclusion Qui t t e r l e mode automatique permet
effectivement de réaliser d e s pho to s p l u s
créatives, en jouant sur la couleur, le rendu du
m o u v e m e n t , l a profondeur de champ. Qu i t t e r l e mode
automatique permet surtout d'être moins
passif face à la photo que l'on prend et de
savoir s'interroger : comment est-ce que je peux rendre cette scène ?
Chacun des modes est effectivement particulièrement adapté à
une situation ou à un type de sujet :
• Le mode programme pour bénéficier de
tous les automatismes en s'assurant d'une petite latitude de réglages si le besoin s'en fait sentir.
• Le mode priorité vitesse pour les sujets mobiles, que l'on voudra saisir en pleine
action ou dont on voudra suggérer le mouvement au moyen de flous.
• Le mode priorité ouverture lorsque l'on
souhaite jouer sur la profondeur de champ : embrasser l'intégralité d'une scène
dans le cas d'un paysage, se concentrer sur une seule des parties de l'image en l'isolant sur un arrière-plan flou.
Le mode manuel pour la photo nocturne ou de studio.
Quel que soit le mode dans lequel on photographie, l'objectif est de réussir
l'exposition de l'image. Là également, lorsque les automatismes montrent leurs limites, il est nécessaire de reprendre le
contrôle en effectuant manuellement quelques réglages et surtout attention au
bruit numérique ça enlaidi beaucoup les photos couleurs.
Mohamed TRABELSI Promo 2004-2007
• Lorsque cela est possi-ble, effectuez la mesure d'exposition sur une carte gris neutre (elles réfléchis-sent 18 % de la lumière) que vous placerez à proxi-mité de votre sujet. • La fonction correction d'exposition (+/- 1/3 d'IL, etc.) est inactive dans le cas du mode manuel, l'exposi-tion se faisant au moyen du couple vitesse / ouver-ture.
15 Dossier : Optimisez vos photos
Ce travail permet d'apporter une solution aux problèmes d'évaluation des produits dérivés, plus précisément les options en finance de marchés dont la valeur de transaction dans les marchés internationaux dépasse quotidiennement les milliards de dollars. La résolution de ces problèmes d'évaluation est basée sur les probabilités et le calcul stochastique. En effet, il est naturel de considérer que les évolutions des cours en bourse suivent des équations différentielles stochastiques dont la simulation nécessite leur discrétisation par différences finies et la génération de
différents scénarios possibles. L'objectif en finance de marché étant de déterminer la valeur des produits dérivés en bourse (ou pricing), il y a donc le défi de rapidité et surtout de précision à relever. Les techniques de Monte Carlo et de quantification sont très adaptées pour résoudre ce genre de problème. Ce projet a pour but donc d'implémenter des techniques récentes de discrétisation des EDS (différences finies, marginales) et de les combiner avec plusieurs nouvelles méthodes de simulation de Monte Carlo (variables antithétiques, échantillonnage préférentiel) et de quantification afin d'améliorer l'évaluation des prix. Le modèle que nous avons choisi de simuler est le modèle de Heston de volatilité stochastique, qui est un modèle certes compliqué à simuler mais très utilisé dans la pratique. Le but final de ce travail est d'étudier l'efficacité de ces méthodes selon le type de marchés (actions, taux d'intérêt, taux de change, ...) et aussi dans des cas extrêmes de grande volatilité.
This graduation project focuses on the control of a microbeam using feedback. The main control objective is to make the microbeam behave like a Van Der Pol or Rayleigh oscillator, which depicts attractive filtering features. In this project, a feedback control is designed for a microbeam resonator to make it behave like a one-degree-of-freedom oscillator. This control is incorporated into the nonlinear integral-partial-differential equations that govern the microbeam dynamics. The MEMS device is actuated using an electrostatic field, which is a nonlinear function of its displacement and input voltage. One
part of this projectreviews and explores the dynamical and filtering features of the Van Der Pol and Rayleigh oscillators. Another part develops approximate expressions for the frequency and time responses using the method of Multiple Scales. Two design cases of feedback controllers are addressed in this research: one-point and fully-distributed actuators. For each case, the modulation equations are derived, and thus, the frequency response is determined. In order to gain insight into the advantages of using feedback control for microbeam resonators, an extensive parametric study is carried out. We first examine the effects of the DC and AC voltages and structural damping on the microbeam frequency response. We also investigate how the feedback gains make microbeam resonators behave like one of the aforementioned oscillators, and thus, capture its filtering characteristics. For the implementation of the proposed feedback control, we propose the use of two electrodes on top and beneath the microbeam. The two electrodes generate the electrostatic force and control signal separately.
OUAKAD Hassen (MEST) LASMAP / Feedback Control and Nonlinear Dynamics of Microbeam Resonators
16 Résumés des meilleurs PFE 2007
KSOURI Mohamed Najed (EGES) INRIA / Pricing des options vanilles et asiatiques sur modèle de Heston de volati-lité stochastique
The fracture performance of FGM coatings on homogeneous substrate is the focus of this study. Where, we consider the problem of a surface crack in a graded coating bonded to a homogeneous substrate. The crack plane is normal to the free boundary and is parallel to the FGM material gradient. The graded layer is modeled as a nonhomogeneous elastic medium with mechanical properties varying exponentially in the depth direction. The problem is solved under the assumption of plane strain or generalized plane stress conditions. The crack is
subjected to arbitrary dynamic loadings which give rise to mixed fracture modes, namely the opening mode (mode I) and the sliding mode (II). The main clue used to conduct this study is the fact that mode I and II can be uncoupled due to the fact that the crack axis is parallel to the material gradient. Assuming linear elastic fracture mechanics, the plane elasticity equations are converted analytically using integral transforms into a dual singular integral equations. An asymptotic analysis is performed in order to extract the proper singularities from the various kernels of the integral equations. The solution of this problem can be obtained using Jacobi polynomials. Substitution of this solution into the dual integral equations yields a linear system of algebraic equations. The major outcome of the present work is a complete analytical formulation and solution of the considered edge crack problem in terms of the crack-tip stress intensity factors for both opening and sliding modes.
GHARBI Mohamed (MEST) A Surface Crack in a Func-tionally Graded Coating Bonded to a Homogeneous Substrate under Dynamic Loading
17 Résumés des meilleurs PFE 2007
In our work, we proposed in a first step three multiuser scheduling schemes which are combinations between the switch and examine scheme in the network layer and the joint minimum selection generalized selection combining and adaptive modulation in the physical layer. We compared their performances in terms of spectral efficiency, feedback combined and estimated paths. We have also compared their performances with other schemes and optimal ones. We demonstrate that these schemes achieve better performances in termsof spectral efficiency, feedback load and number of combined
paths. However it is clear that multiuser scheduling schemes based ongranting access to the user having the best channel conditions can lead to the monopolization of the resources by a limited number ofmobiles on the detriment of the other ones, which is a deteriorating fact for the quality of service. Based on such observation, we proposed, in a second step, an adaptation of these three multiuser scheduling schemes enabling achieve the short term fairness of access between users from one side and optimizing on the other side the time between two channel access for each one of them.
BEN HALIMA Slim (SISY) Joint Adaptive Combining an Multi-User High Speed Downlink Scheduling
onnaître l’EPT, l’analyser, la décortiquer, c’est l’obsession que j’ai attrapée dès mon premier jour à l’école. Et pour cela, tous les moyens sont bons. Faute de pouvoir lui faire
passer un test psychotechnique, j’ai essayé de dresser le portrait chinois de notre chère école. Voici le résultat. Inès NEFZI Promo 2006-2009
C
18 Portrait Chinois de l’EPT
Si c’était u
ne théorie
, ce serait
le Design
Intelligen
t : l’Evolut
ion revue e
t corrigée
par des néo
conservate
urs.
Si c’était un personnage de fiction, ce serait Chimène : SERIEUSEMENT, si
quelqu’un a lu Le Cid jusqu’au bout et
compris comment cette fille « raisonne »,
je le prie de me contacter tout de suite.
Si c’était un jeu télé, ce serait Fort Boyard : célèbre pour les cris poussés par les candidats quand ils se retrouvent face à des arachnides, des rep-tiles, et des félins peu domesticables.
Si c’était un roman, ce serait
Cent Ans de
Solitude : saga fantas
tique de Gabriel
Garcia Marquez qui raconte la l
égende
d’une dynastie de cinglé
s rendus encore
plus cinglés par un siè
cle de vie isolée
dans un village au bo
ut du monde
(c’est un joyau, LISEZ-L
E).
Si c’était u
ne citation
, ce serait
« L’Enfer, c
’est les Aut
res » :
Jean Paul
Sartre,
Huis clos.
Si c’était un moyen de transport, ce serait le Titanic :
la confiance excessive de ses concepteurs en son in-
destructibilité les poussa à y embarquer plus de voya-
geurs que ses moyens ne pussent supporter,
c e
qui provoqua la plus terrible catas-
trophe marine de l’Histoire.
Si c’était un en-droit, ce serait le Loch Ness : sans le monstre qui, selon la légende, y habiterait, ce fameux lac écossais ne serait plus qu’un…lac écossais.
Si c’ét
ait un
moyen de
communic
a-
tion, ce
serait la
télépath
ie : ima-
ginez un
monde
où vous
pouvez t
rans-
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informa
tions qu
e vous
voulez (
ou pas)
à qui vo
us voule
z (ou
pas) sim
plement
en y pen
sant au
fond de
votre lit
dans votr
e chamb
re fermé
e.
Si c’était un animal, ce serait
une autruche : brillant stratège
du règne animal qui croit fer-
mement que la meilleure ma-
nière de faire disparaître ses
problèmes est de ne pas les
regarder.
Si c’était une fête, ce
serait le Carnaval de Venise :
grâce à leurs déguisements représenta
nt
différents personnages arché
typaux, les
participants à ce carnaval pe
uvent libérer
toutes leurs énergies et leurs pa
ssions pour
être plus intensément eux-mêmes.
Si c’était une comédie musicale, ce serait
West Side Story : version new yorkaise de
Roméo et Juliette dans laquelle on voit
Rita Moreno chanter « I want to be in
America ! » sur fond de guerre de gangs.
19 Polypoli
Écrit par Ines HENCHIRI Dessiné par Marouene BOUSNINA