This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Plan général de l’enseignementPlan général de l’enseignementPlan général de l’enseignementPlan général de l’enseignement1) Rappels des mécanismes de la phonation2) Analyse du système consonantique du Français3) Analyse du système vocalique du Français4) Les sons en contact : la coarticulation
1) La phonétique combinatoire
� Dans la parole continue, les sons ne se réalisent pas
toujours sous leur forme prototypique.
En réalité, la réalisation d’un son dépend des
caractéristiques articulatoires des sons voisins (du
contexte) ; ainsi un phonème a dans la parole
plusieurs variantes (ou allophones).
"pâte à tarte"
/p a t a t a r t/
1. Concaténation de phonèmes extraits d’autres contextes
2. Concaténation de phonèmes isolés
3. Normal
1) La phonétique combinatoire
� La coarticulation est un phénomène qui intervient quand
les caractéristiques articulatoires de certains segments
sont observables sur des segments d’autres éléments
contigus dans la chaîne parlée.
� Ces caractéristiques articulatoires peuvent être :
� Le mouvements des lèvres ;
� L’abaissement et relèvement du voile du palais ;
� Le rapprochement et l’éloignement périodique des cordes vocales ;
� etc.
2) La coarticulation
6
Enchaînement des gestes articulatoires
s u s i
temps
temps
Prononciation du mot « soucis » [susi]
Zones de chevauchement articulatoire} } }
Exemple 1 :
le lieu de l’occlusion de /g/varie en fonction du lieud’articulation des voyellesprécédentes et suivantes.
La voyelle est en pointillés, laconsonne en traits pleins.
2) La coarticulation
8
Exemple 2 : lorsque la consonne est suivie d’une voyelle arrondie, il y a anticipation de l’arrondissement de la voyelle pendant la consonne.
Sujet 1 Sujet 2
Chemise [ʃəmiz]
Chou [ʃu]
2) La coarticulation
Les informations acoustiques sur la consonne et la voyelle suivante ne se suivent
pas de façon séquentielle et linéaire, mais sont transmises en parallèle.
Exemple 3 : il y a acoustiquement dans le segment s1 des informations sur le
segment de parole [s] et sur le segment de parole [y].
2) La coarticulation
/sa/
/su/
/�a/
/�u/
Exemple 4 : il y a acoustiquement dans les segments vocaliques [a] des
informations sur le segment de parole [k].
2) La coarticulation
2) La coarticulation
� La coarticulation et le degré de coarticulation dépendent de :
� La nature des sons (certains sons influencent plus que d’autres,
certains sont plus résistants) ;
� Le débit de parole (lent vs rapide) ;
� Le style de parole (relâché vs soutenu) ;
� La position du segment dans une syllabe (initial vs final), un mot, par
rapport à l’accent (accentué ou non).
� Coarticulation = extension d’une ou plusieurs
caractéristiques articulatoires d’un phonème :
� au phonème qui le suit (coarticulation progressive ou
persévératrice) ;
� ou au phonème qui le précède (coarticulation
régressive ou anticipatrice).
C’est une notion de phonétique, et les variations peuvent êtregraduelles.
2) La coarticulation
• L’assimilation réfère à la propagation d’un trait distinctif
d’un son X sur le son Y en contexte.
C’est une notion de phonologie et les variations sont
catégorielles (on change de phonème).
3) L’assimilation
15
Les deux termes concernent l'influence d'un son sur un autre son
Coarticulation Assimilation
Utilisé pour la description articulatoire
Utilisé en phonologie
Décrit la synergie des gestes
articulatoires
Variations peuvent être graduelles
Décrit les changements
de traits
Variations catégorielles
Note: pour certains ces deux termes renvoient au même phénomène
Terminologie : assimilation ou
coarticulation ?
• Il existe 2 types d’assimilation :
• L’assimilation progressive se fait de gauche à droite :
Ex : « em-prunte » → /ɑ�pœ�t/
• L’assimilation régressive (ou anticipatrice) se fait de droite
à gauche :
Ex : « méd-cin »→ /metsε�/
3) L’assimilation
Ex. Assimilation régressive de voisement de /s/ sur /d/:
médecin: /d/ + voisé, /s/ -voisé
/m e d s ��/
- voisé
[m e d s ��]°°°°[t]
Toujours se demander : quel est le type, le sens, la source, la cible?
Dans la même syllabe :
Lorsque 2 consonnes sont en contact, la plus forte assimile
la plus faible dans les groupes consonantiques Consonne
sourde + R ou l comme /k/ + /R/ ou /k+l/
Assourdissement (dévoisement) : la consonne sourde qui
est la plus forte dévoise la sonore et on se sert d’un signe
diacritique pour l’indiquer (°) :
« train » /t ε�/ « clé »/k l e/
3.1. L’assimilation progressive
Dans 2 syllabes séparées :
Lorsque 2 consonnes en contact sont dans 2 syllabes
séparées, ce n’est plus la nature de la consonne qui
compte mais sa position : c’est la seconde consonne en
position explosive qui assimile la première, en position