Dépenses de consommation des ménages en biens - octobre 2019 En octobre 2019, les dépenses de consommation des ménages en biens se redressent légèrement de +0,2 % en volume*, après –0,3 % en septembre. La consommation d'énergie se replie (–1,5 % après +0,2 %) mais la consommation de biens fabriqués rebondit (+0,3 % après –1,2 %) et les achats alimentaires accélèrent (+0,8 % après +0,6 %). En octobre, la consommation alimentaire accélère (+0,8 % après +0,6 %). En particulier, la consommation de fruits et légumes frais est dynamique pour le deuxième mois consécutif. La consommation d’aliments transformés augmente également. 29 novembre 2019 N° 2019-308 44 45 46 47 48 49 44 45 46 47 48 49 en milliards d'euros en milliards d'euros 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 1
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Dépenses de consommation des ménages en biens - octobre 2019 · En octobre, la consommation d’« autres biens fabriqués » se replie légèrement (–0,2 % après +0,3 %), notamment
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Dépenses de consommation des ménages en biens - octobre 2019
En octobre 2019, les dépenses de consommation des ménages en biens se redressent légèrement de +0,2 % en volume*,après –0,3 % en septembre. La consommation d'énergie se replie (–1,5 % après +0,2 %) mais la consommation de biensfabriqués rebondit (+0,3 % après –1,2 %) et les achats alimentaires accélèrent (+0,8 % après +0,6 %).
En octobre, la consommation alimentaire accélère (+0,8 % après +0,6 %). En particulier, la consommation de fruitset légumes frais est dynamique pour le deuxième mois consécutif. La consommation d’aliments transformés augmenteégalement.
En octobre, la consommation d’énergie se replie (–1,5 % après +0,2 %), en particulier du fait de la diminution de laconsommation de gaz et d'électricité. La consommation de produits raffinés est également en baisse,notamment l'essence et le fioul.
En octobre, la consommation de biens fabriqués se redresse (+0,3 % après –1,2 %). En particulier, les achats de biensdurables rebondissent (+1,0 % après –2,2 %). En revanche, les dépenses en habillement-textile baissent de nouveau(–0,5 % après –0,8 %), et la consommation d'autres biens fabriqués recule (–0,2 % après +0,3 %).
En octobre, les dépenses en biens fabriqués durables rebondissent, portées par la consommation de matériels detransport (+1,8 % après –3,6 %), notamment celle des véhicules de démonstration et d’occasion. Dans une moindremesure, la consommation de biens d'équipement du logement rebondit également (+0,5 % après –0,3 %), en particulierles achats de téléphones et d’appareils ménagers.
Les dépenses en habillement-textile baissent légèrement en octobre pour le second mois consécutif (–0,5 % après –0,8 %),malgré un rebond de la consommation de textiles. En effet, la consommation de vêtements baisse nettement, tandis queles ventes de chaussures restent stables.
En octobre, la consommation d’« autres biens fabriqués » se replie légèrement (–0,2 % après +0,3 %), notamment du faitde la baisse des ventes de parfum.
L’évolution des dépenses de consommation des ménages en biens de septembre 2019 est légèrement revue à la hausse(–0,3 % au lieu de –0,4 %). Depuis la précédente publication, de nouvelles informations ont été intégrées et les coefficientsde correction des variations saisonnières (CVS) ont été actualisés.
Total 100 0,1 -0,3 0,2 -0,2 0,2- dont produits manufacturés 84 0,4 -0,5 0,2 -0,2 0,6
(1) Pondération dans la consommation des ménages en biens en valeur en 2017(2) Trois derniers mois rapportés aux trois mois précédents
*Les volumes sont mesurés aux prix de l’année précédente chaînés (en milliards d’euros 2014) et corrigés des variations saisonnières et des effets des joursouvrables (CVS-CJO).
Champ et définition ‑ Les dépenses de consommation en biens sont estimées conformément aux concepts et nomenclatures de la Comptabilité nationale(NAF rév. 2). En 2014, elles représentent la moitié de la dépense totale de consommation des ménages. Elles se décomposent en trois grandes fonctions :
Alimentaire : produits de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche (AZ), denrées alimentaires, boissons, tabac (C1).
Énergie : produits des industries extractives, ainsi que distribution d’eau, gaz, électricité et air conditionné, assainissement et la gestion des déchets (DE), etproduits cokéfiés et raffinés (C2).
Biens fabriqués : produits informatiques, électroniques, électriques et optiques (C3), matériels de transport (C4), textiles-habillement-cuir, produits en bois,en papier, meubles, produits chimiques et pharmaceutiques, produits en plastiques, caoutchouc, minéraux, métaux, quincaillerie-bricolage (C5). Au sein dece poste sont distingués les biens « durables » qui regroupent matériels de transport, équipement du logement (meuble, électroménager, etc.) et autresbiens durables (horlogerie-bijouterie, lunettes, appareils médicaux, etc.).
Les produits manufacturés correspondent à l’ensemble des produits C1, C2, C3, C4, C5.
Sources ‑ Cet indicateur de consommation est construit à partir de différentes sources statistiques établies par la Banque de France, le Comité desconstructeurs français d'automobiles, le Service de la donnée et des études statistiques (SDES), l’Institut français de la mode, la Cnam, le Syndicat national ducaoutchouc et des plastiques, le Comité des producteurs de pétrole, GFK, Logista, la Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle, etc.
Il est corrigé des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables (CVS-CJO).
Prochaine publication : le 20 décembre 2019 à 8h45
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Institut national de la statistique et des études économiques88 avenue Verdier, 92541 Montrouge CedexDirecteur de la publication : Jean-Luc TavernierISSN 0151-1475