MEMOIRE PRESENTE EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLOME DE MAGISTER Option : CANCER ET ENVIRONNEMENT. Par : M me BENSABER Hayette Sénia Sujet du Mémoire : Distribution intratumorale mammaire des marqueurs Her2, PS2, MIB1 et des récepteurs hormonaux selon l'âge et le grade SBR. Devant le jury composé de : • Président : Pr. EL KEBIR Fatima Zohra Université d'Oran • Examinateur : Pr. AOUES Abdelkader Université d'Oran • Examinateur : Dr BENAMRANE Nacéra USTO Med Boudiaf • Rapporteur : Pr. SENHADJI Rachid Université d'Oran • Co-Rapporteur : Dr MESLI Farida Université d'Oran
110
Embed
Distribution intratumorale mammaire des marqueurs Her2 ...
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
MEMOIRE PRESENTE EN VUE DE L'OBTENTION DU
DIPLOME DE MAGISTER
Option : CANCER ET ENVIRONNEMENT.
Par :
Mme BENSABER Hayette Sénia
Sujet du Mémoire :
Distribution intratumorale mammaire des marqueurs Her2, PS2, MIB1 et des récepteurs
hormonaux selon l'âge et le grade SBR.
Devant le jury composé de :
• Président : Pr. EL KEBIR Fatima Zohra Université d'Oran
• Examinateur : Pr. AOUES Abdelkader Université d'Oran
• Examinateur : Dr BENAMRANE Nacéra USTO Med Boudiaf
• Rapporteur : Pr. SENHADJI Rachid Université d'Oran
• Co-Rapporteur : Dr MESLI Farida Université d'Oran
ii
DEDICACES
Je dédie ce travail :
• A mon père, feu BENSABER : le bon Dieu t’a arraché à nous trop tôt. J’aurai tant voulu que
tu assistes à cette cérémonie car ce travail est le fruit de tes efforts et sacrifices. Tu as été pour
moi un exemple de courage, d’honnêteté, de dignité, de sagesse, de respect des valeurs
humaines. Tu as consacré le meilleur de toi-même à notre éducation pour faire de nous ce que
nous sommes. Que ton âme repose en paix, Papa. Amen ;
• A ma mère chérie, Kheira : les mots me manquent pour te qualifier. Que de sacrifices
consentis, tu as toujours été à mes cotés dans les moments difficiles, partagé mes angoisses et
joies. Je prie le tout puissant de nous donner une longue vie et de me donner les moyens
nécessaires pour combler toutes tes attentes ;
• A mon mari Mohammed, sans toi ce travail n’aura pas vu le jour. Les mots sont faibles pour
t’exprimer mes sentiments. Merci, pour ton affection, ta compréhension et ton soutien. Puisse
Dieu consolider davantage les liens qui nous unissent, amour et profond attachement. Ce travail
est le tien ;
• A mes chères filles adorables Dounia et Lynda, j’exprime mes sincères sentiments de vous voir
toutes les deux persévérer dans vos études ainsi je vous souhaite la réussite dans l’avenir ;
• A mon fils chéri, Hichem : tu es la lumière de ma vie, que Dieu te protège, t’accorde longévité
et réussite ;
• A mes frères et sœur : Abderrahmane, M’Hamed, Amine et Houria ;
Affection, disponibilité, soutien moral et respect ne vous ont jamais manqué à mon égard.
Recevez mon profond attachement. Que Dieu vous garde ;
• A ma sœur, feu Haféda : reposez en paix ;
• A mes nièces et neveux : acceptez ici l’expression de ma gratitude. Je vous souhaite du bonheur
et de la réussite ;
• A la mémoire de mon beau frère Kacimo, disparu dans la fleur de l’âge ;
• .A ma belle famille je vous souhaite de bonheur et de santé ;
• A mes beaux frères et belles sœurs : Trouvez ici l’expression de mes sentiments affectueux et
ma reconnaissance ;
• A mes tantes et oncles : Les liens du sang sont sacrés. Merci pour votre affection et votre
soutien moral ;
iii
• A Madame Arichi Fatima Zohra : Merci pour tes conseils, ta générosité et surtout ton soutien
dans les moments difficiles ;
• Au Docteur Hanane : Merci pour ta générosité et ton profond sens de l’humanité. (service de
• A Nadia pour votre précieuse amitié. (surveillante médicale ; service de Médecine interne
Hôpital Militaire d’Ain Naâdja HCA) ;
• A mes collègues et ami(e)s du département de Biologie moléculaire et appliquée pour les
moments de franches amitiés partagées (Université Med Boudiaf USTO) ;
• A Mme le Pr Mahtar Nadira : vos compétences et vos précieuses connaissances resteront
gravées dans ma mémoire ;
• Au Docteur Kheroubi, le chef de service de médecine interne de l’hôpital Militaire
Universitaire et Régional d’Oran (HMURO) qui par sa foi en cette occasion réussit à mener à
bout la lourde et difficile maladie qui lui est confiée. Sa participation à ma guérison et mon
confort moral m’ont beaucoup aidé à achever mon travail ;
• A tous les membres de l’équipe du service du laboratoire d’anatomopathologie de l’hôpital
Militaire Universitaire et Régional d’Oran (HMURO) ;
• A tout le personnel du service d’oncologie de l’hôpital du jour militaire d’Oran (HMURO);
• J’exprime mes sincères remerciements à Mme DALOUCHE Fatiha enseigante à l’Université
d’ES- Sénia d’Oran de m’avoir toujours soutenu et m’encouragé à persévérer et de continuer
mes études ;
• A mes aînés, mes camarades de promotion : pour votre sympathie et bonne collaboration ;
• A toute l’équipe du laboratoire de Biologie du développement et de différenciation (LBDD)
(Université d’ES-Sénia d’Oran) ;
• A mes meilleures et sincères copines d’enfance Myriam et Dalila .fidèle amitié, je vous
souhaite de la gaité et de succès dans votre vie ;
• A tous ceux auxquels je pense et que je n’ai pas pu nommer par omission ;
• A celles et ceux qui nous apprennent, nous aident ou nous soutiennent ;
• A tous les cancéreux .Que Dieu les protège .
.
iv
REMERCIEMENTS
• A mon Maître et Directeur de mémoire : Monsieur Rachid Senhadji Professeur à
l'Université d'Oran - laboratoire de biologie du développement et de la Différenciation
(LBDD), Faculté des sciences,
C’est un honneur d’avoir travaillé sous votre direction. Votre rigueur, vos immenses qualités
humaines, votre souci permanent du travail bien fait, votre sens élevé de la pédagogie font de vous
un encadreur remarquable et admiré. Cher Maître, en espérant avoir été à la hauteur de votre attente
dans la réalisation de ce travail, trouvez ici le témoignage de ma respectueuse reconnaissance.
• A mon Maître et Président du Jury : Madame EL KEBIR FATIMA ZOHRA Professeur
à l'Université d'Oran – Directrice du laboratoire de biologie du développement et de la
Différenciation (LBDD), Faculté des sciences,
Je suis très sensible à l’honneur que vous me faites de présider ce jury malgré vos multiples
occupations. Votre disponibilité, Votre rigueur, votre souci permanent de formation des étudiants
ont forcé mon admiration. Vos critiques et vos sages conseils seront les bienvenus pour
l’amélioration de ce travail. Hommage respectueux.
• A mon Co-encadreur : Mme le Docteur Farida Mesli Taleb Bendiab Maître de
Conférences à l'Université d'Oran - laboratoire de biologie du développement et de la
Différenciation (LBDD), Faculté des sciences,
Je vous exprime ma profonde gratitude pour m’avoir conseillée, co-encadrée dans la réalisation de ce
travail, pour votre bonne humeur, votre savoir et votre gentillesse.
• A mon Examinateur : Monsieur Aoues Abdelkader Professeur à l'Université d'Oran -
laboratoire de Biochimie,
Cher Maître, c'est l'occasion de vous exprimer toute ma reconnaissance. Votre sens social élevé,
votre disponibilité, votre simplicité ont su éveillé mon admiration et mon respect. Recevez ici cher
Maître l’expression de ma gratitude.
• A mon Examinateur : Mademoiselle BENAMRANE Nacéra Maître de Conférences à
l'Université des sciences et de technologie Med Boudiaf,
v
Permettez–moi de vous remercier d'avoir fait l’honneur d’accepter d’évaluer ce travail.
• Je remercie davantage Monsieur le Directeur de l’hôpital Militaire Universitaire et
Régional d’Oran (HMURO) Docteur le Colonel Koudjiti de m’avoir accueillie dans son
établissement, signalisation et innovation thérapeutique.
• J’exprime mes remerciements à Madame Le Docteur Boudinar chef de service d’oncologie
de l’hôpital du jour Universitaire Militaire d’Oran, pour ses conseils, son savoir intellectuel, sa
gentillesse et sa modestie.
• Une grande gratitude à Monsieur le Docteur le commandant BENMEHDI chef de
service des différents laboratoires de l’hôpital Militaire Universitaire et Régional d’Oran
(HMURO), pour son aide précieuse, sa gentillesse et son soutien moral.
• J’exprime mes sincères remerciements à Messieurs Docteur BENJAMAIA et Docteur
BOUAKLINE, pour m’avoir accueillie si chaleureusement et intégrée à leur équipe pour la
réalisation de la partie expérimentale au sein du laboratoire d’anatomopathologie de l’Hôpital
Universitaire Régional et Militaire d’Oran (HURMO) et de m'avoir beaucoup apporté et soutenu
dans mon travail de recherche.
• Des Remerciements particuliers à Monsieur AZZIZ technicien du laboratoire
d’anatomopathologie de l’hôpital Militaire Universitaire et Régional d’Oran (HMURO)avec
qui j’ai partagé la paillasse, pour sa gentillesse, son soutien et sa participation active dans la
réalisation et à l’aboutissement de cette étude.
• Je tiens également à remercier Docteur Yahia Chebloune, PhD, HDR, Directeur de
recherches à L’INRA et Responsable de l’équipe « Pathogénèse et vaccination lentivirale,
PAVAL » au laboratoire Adaptation et Pathogénèse des Micro-organismes, LAPM, UMR
5163 CNRS –Université Joseph Fourier, Institut Jean Roget ; de m’avoir accueillie, et veillé au
bon déroulement de mon travail au cours de mon stage pour la réalisation des acquisitions
d’images. En témoignage de ma profonde et vive reconnaissance.
• Je souhaite également faire part de ma reconnaissance à Monsieur le Docteur Dominique J
.Bicout ,HDR Responsable du groupe Modélisation Equipe Environnement et Prédiction
pour la santé des populations.(EPSP) laboratoire TIMC – UMR 5525 Faculté de Médecine ,
Domaine de la Merci ; pour m’avoir donné les moyens et l’assistance nécessaires à la réalisation
d’une partie de mon mémoire (traitement d’images par le logiciel MATLAB version7,6) .Je tiens à le
remercier pour ses précieux conseils dans le domaine du traitement d'images.
vi
• Je remercie profondément toute l’équipe du laboratoire et leur accueil chaleureux. Adaptation et
Pathogénèse des Micro-organismes, LAPM, UMR 5163 CNRS –Université Joseph Fourier, Institut
Jean Roget et plus particulièrement Jean, Christine et Camille.
vii
TABLE DES MATIERES
I. INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................... 1
II. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE ........................................................................................................... 2
II.1. LE SEIN ................................................................................................................................................... 2
II.1.1. Le cancer du sein ............................................................................................................................ 4
II.1.2. Anatomie pathologique des cancers du sein ................................................................................. 12
II.1.3. Biologie du carcinome canalaire infiltrant : ................................................................................ 14
IV.2.4. Récepteurs hormonaux aux œstrogènes (RE) et à la progestérone (RP) .................................... 50
IV.3. ANALYSE QUANTITATIVE DE L'HETEROGENEITE EN FONCTION DE L'AGE ............................................. 51
IV.3.1. Distribution des marqueurs ......................................................................................................... 51
IV.3.2. Etude comparative de l’hétérogénéité par l’estimation de coefficient de variation (CV) ........... 60
IV.4. ANALYSE QUANTITATIVE DE L'HETEROGENEITE EN FONCTION DU GRADE SBR ................................... 67
V. DISCUSSION...................................................................................................................................... 68
VI. CONCLUSION.................................................................................................................................. 72
VII. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ........................................................................................ 74
VIII. ANNEXES ...................................................................................................................................... 83
ix
Liste des figures Figure 1: Coupe anatomique et schématique d'un sein (RUSSO et al., 2004). .......................................................... 2
Figure 2: Structure et développement des lobules mammaires (RUSSO et al.., 2004). ............................................. 3
Figure 3: Caractéristiques essentielles des cellules cancéreuses (HANAHAN et al., 2000). .................................... 4
Figure 4 : Différenciation de l’épithélium mammaire normal et tumoral. (GINESTIER et al., 2007). ..................... 6
Figure 5 : Schéma simplifié du cycle cellulaire et de quelques régulateurs. .............................................................. 8
Figure 6 : les différentes étapes de l'angiogenèse tumorale (d'après KALLURI, 2003). ..........................................12
Figure 7 : Adénocarcinome canalaire infiltrant (forme massive). Gr (10 x 40).Coupe paraffinée, coloration HE (BAILLY , 2003). ..........................................................................................................................................13
Figure 8 : Illustration de l’hétérogénéité intratumorale .............................................................................................19
Figure 9 : Représentation schématique de l’organisation génomique des gènes TFF humains (MATHELIN et al.., 2005). ........................................................................................................................................................23
Figure 10 : Représentation de la structure secondaire des gènes TFF humains (MATHELIN et al.., 2005). ...........24
Figure 11 : KI67 en métaphase - Atténuation sur la profondeur - aplat avec semi-relief (gradient local). (GILBERT et al.., 1995)......................................................................................................................................29
Figure 12 : Carcinome canalaire infiltrant coloré par la méthode hématoxyline-éosine (Gr10x40). .......................48
Figure 13: Marquage nucléaire au Ki-67 dans un carcinome canalaire infiltrant (Gr10X40) montrant des noyaux en prolifération reflétant la cinétique de croissance de la tumeur. ..........................................................48
Figure 14: Surexpression membranaire du C-erbB-2 dans un carcinome canalaire infiltrant de score 3+ (Gr10X40). ..........................................................................................................................................................49
Figure 15: Marquage membranaire faible ou modéré au C-erbB2 dans un carcinome canalaire infiltrant Score 2+ (Gr10X40). ...........................................................................................................................................49
Figure 16: Marquage cytoplasmique des cellules exprimant la PS2 dans le cas d'un carcinome canalaire infiltrant (Gr1OX40). ..........................................................................................................................................50
Figure 17: Marquage nucléaire aux RE et RP dans le cas de CCI à forte intensité et un pourcentage de marquage élevé. (Gr 10X40) ...............................................................................................................................50
Figure 19 : Distribution des Index de Marquage (%) dans les quatre champs de la coupe histologique chez 2 patientes (A : jeune) et (B: âgée). ........................................................................................................................52
Figure 18: Représentation spatiale du marquage membranaire au C-erbB-2 (b) extrait à partir de l'image originelle (a). .......................................................................................................................................................51
Figure 20 : Index de marquage moyen en pourcentage (IMM%) suivis des écarts types (ET) du marqueur exprimant le C-erbB-2 chez les patientes jeunes. ................................................................................................53
Figure 21 : Index de marquage moyen en pourcentage (IMM%) suivis des écarts types (ET) du marqueur exprimant le C-erbB-2 chez les patientes âgées. .................................................................................................53
Figure 22 : Distribution des Index de Marquage (%) dans les différents champs d'une lame chez 2 patientes (A: jeune) et (B: âgée). ........................................................................................................................................54
Figure 23 : Index de marquage moyen en pourcentage (IMM%) suivis des écarts types (ET) du marqueur exprimant le Ki 67 chez les patientes jeunes. ......................................................................................................54
Figure 24 : Index de marquage moyen en pourcentage (IMM%) suivis des écarts types (ET) du marqueur exprimant le Ki 67 chez les patientes âgées ........................................................................................................55
Figure 25 : Distribution des Index de Marquage (%) dans les différents champs d'une lame chez 2 patientes (A: jeune) et (B: âgée). ........................................................................................................................................55
Figure 26 : Index de marquage moyen en pourcentage (IMM%) suivis des écarts types (ET) du marqueur exprimant le RP chez les patientes âgées ............................................................................................................56
Figure 27: Index de marquage moyen en pourcentage (IMM%) suivis des écarts types (ET) du marqueur exprimant le RP chez les patientes jeunes. ..........................................................................................................56
x
Figure 28 : Distribution des Index de Marquage (%) dans les différents champs d'une lame chez 2 patientes (A: jeune) et (B: âgée). ........................................................................................................................................57
Figure 29 : Index de marquage moyen en pourcentage (IMM%) suivis des écarts types (ET) du marqueur exprimant le RE chez les patientes jeunes. ..........................................................................................................57
Figure 30 : Index de marquage moyen en pourcentage (IMM%) suivis des écarts types (ET) du marqueur exprimant le RP chez les patientes âgées ............................................................................................................58
Figure 31: Distribution des Index de Marquage (%) dans les différents champs d'une lame chez 2 patientes (A: jeune) et (B: âgée). ........................................................................................................................................58
Figure 32 : Index de marquage moyen en pourcentage (IMM%) suivis des écarts types (ET) du marqueur exprimant la PS2 chez les patientes jeunes..........................................................................................................59
Figure 33 Index de marquage moyen en pourcentage (IMM%) suivis des écarts types (ET) du marqueur exprimant la PS2 chez les patientes âgées ...........................................................................................................59
Figure 34 : Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le marqueur membranaire CerbB2 chez les patientes jeunes. .....................................................................................................................................60
Figure 35 : Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le marqueur membranaire CerbB2 chez les patientes âgées. ......................................................................................................................................61
Figure 36 : Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le marqueur nucléaire KI67chez les patientes jeunes....................................................................................................................................................62
Figure 37 : Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le marqueur nucléaire KI67chez les patientes âgées .....................................................................................................................................................62
Figure 38 : Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le récepteur RP chez les patientes jeunes. ..63
Figure 39 : Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le récepteur RP chez les patientes âgées. ....63
Figure 40 : Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le récepteur RE chez les patientes jeunes ...64
Figure 41 : Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le récepteur RE chez les patientes âgées. ...65
Figure 42 : Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le marqueur cytoplasmique PS2 chez les patientes jeunes ..............................................................................................................................................65
Figure 43 : Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le marqueur cytoplasmique PS2 chez les patientes âgées ...............................................................................................................................................66
Figure 44: Coefficients de variation moyens suivis des écarts types des marqueurs en fonction des grades SBR. ..67
xi
Liste des tableaux Tableau I: Oncogènes et gènes suppresseurs de tumeurs impliqués dans les cancers du sein (OSBORNE et
Tableau II : Nomenclature et structure/organisation des TFF (MATHELIN et al., 2005). ......................................... 23
Tableau III : Impact pronostic et prédictif de la surexpression de pS2 dans différents cancers (BALLEINE et CLARCKE, 1999). ............................................................................................................................................ 25
Tableau IV : Facteurs pronostiques traités des malades recrutées .............................................................................. 40
Tableau V: Le programme automate de la coloration d’hématoxyline-Eosine (HE). ................................................. 41
Tableau VI : Traitement des données manquantes. ..................................................................................................... 45
Tableau VII : Age des groupes de patientes. ............................................................................................................... 45
Tableau VIII : Paramètres clinicopathologiques et leurs fréquences dans la population. ........................................... 46
Tableau IX : Paramètres clinicopathologiques en fonction des deux groupes d'âge. .................................................. 47
Tableau X : Corrélation du CV avec l'âge ................................................................................................................... 67
Tableau XI: Grading SBR (Scarff-Bloom-Richardson) modifié par Elston et Ellis (PENAULT-LIORCA F et al., 2002). ........................................................................................................................................................... 83
Tableau XIII : Données clinicopathologiques des patientes jeunes. ........................................................................... 85
Tableau XIV : Données clinicopathologiques des patientes âgées. ............................................................................ 86
Tableau XV : Moyenne et coefficient de variation du marquage membranaire HER2 des patientes jeunes. ............. 89
Tableau XVI : Moyenne et coefficient de variation du marquage membranaire HER2 des patientes âgées .............. 90
Tableau XVII : Moyenne et coefficient de variation du marquage nucléaire MIB1 des patientes jeunes. ................. 91
Tableau XVIII : Moyenne et coefficient de variation du marquage nucléaire MIB1 des patientes âgées .................. 91
Tableau XIX : Moyenne et coefficient de variation du marquage RP chez les patientes jeunes................................. 91
Tableau XX: Moyenne et coefficient de variation du marquage RP chez les patientes âgées .................................... 92
Tableau XXI: Moyenne et coefficient de variation du marquage du récepteur œstrogène (RE) des patientes jeunes ..................................................................................................................................................................... 92
Tableau XXII: Moyenne et coefficient de variation du marquage du récepteur œstrogène (RE) des patientes âgées ...................................................................................................................................................................... 93
Tableau XXIII: Moyenne et coefficient de variation du marquage cytoplasmique PS2/TFF1 des patientes jeunes ... 94
Tableau XXIV: Moyenne et coefficient de variation du marquage cytoplasmique PS2/TFF1 des patientes âgées .... 94
Tableau XXV : Différence des Coefficeints de Variation des différents marqueurs entre les deux groupes d'âge..... 94
Tableau XXVI : Différence des Coefficients de variation des différents marqueurs en fonction des grades SBR ..... 95
xii
Résumé
L’objectif de notre travail est d’étudier le profile de l’hétérogénéité intratumorale en fonction de l’âge et le grading au sein d’un échantillon de carcinomes canalaires infiltrants mammaires dans le but d’apporter une participation à l’amélioration du diagnostic et l’évaluation du pronostic individuel des patients. Il va de pair avec une meilleure compréhension des mécanismes de dynamique cellulaire en oncogenèse humaine. Le cancer du sein est hétérogène, son incidence liée à l'âge augmente rapidement jusqu'à la ménopause puis très lentement après, reflétant les stades de cancer mammaire jeune et âgé (THUN et JEMAL, 2006). L'hétérogénéité est estimée par la variabilité d’expression du proto-oncogène C-erbB-2, de la PS2 protéine œstrogéno-dépendante régulée, du marqueur de prolifération cellulaire Ki67 et des récepteurs à la progestérone et à l’œstrogène. L'acquisition d'images et la visualisation simultanée des marqueurs ont été accomplies par microscopie. Les images ont été traitées par le logiciel MATLAB 7,6. Pour l'estimation de l’hétérogénéité intratumorale un échantillonnage systématique des coupes histologiques a été réalisé. Selon le critère 'âge', le groupe des patientes âgées de plus de 40 ans représente la fraction de 87,7%. Parmi les paramètres clinicopathologiques, le sein droit est plus atteint chez les femmes jeunes (66,7%) avec une taille tumorale >4cm plus fréquente (66,7%). Le score '0' est majoritairement présent dans les deux groupes contrairement au marqueur C-erbB-2 où la tendance est plus vers le score '>0' chez les femmes jeunes (55,6%). L’index de marquage (IM) a été utilisé comme paramètre pour l'étude de la répartition spatiale de la surexpression des marqueurs. Pour chaque marqueur, l'IM est retrouvé à des taux variables dans différents champs microscopiques d'une même tumeur appartenant au même groupe d'âge des patientes. Ces résultats confirment le profil hétérogène intratumoral et montrent que les cellules marquées ne suivent pas la même distribution dans les deux groupes. L'analyse de variabilité d’expression des marqueurs estimée par le coefficient de variation (CV) a révélé des valeurs très dispersées démontrant une hétérogénéité intratumorale mais sans discerner de différence significative entre les deux groupes de patientes; la valeur minimale est retrouvée dans le cas de l'expression des récepteurs de progestérone (p=0,221). Le test de corrélation de Pearson n'a révélé aucune relation entre le CV et l'âge également (0,39>r>-0,06). En prenant en considération le grade SBR, il apparaît que l'hétérogénéité ne semble pas influencée par le grading. L'analyse de variance ne révèle aucune différence significative au seuil de 5% entre les grades SBR 2 et 3 pour tous les marqueurs (0,84>p>0,12). En conclusion et selon les méthodes utilisées dans cette étude, il semble qu'aucun marqueur n'est arrivé à démontrer une relation entre l'hétérogénéité intratumorale et la progression tumorale. Cependant, la discordance dans l’expression des marqueurs retrouvée chez les patientes, peut expliquer l’échec connu des traitements thérapeutiques.
xiii
Abstract
The objective of our work is to study the impact of aging and the grading on the intratumoral heterogeneity within a sample of mammary infiltrating ductal carcinomas with the aim of bringing participation to the improvement of the diagnosis and the evaluation of the individual prognostic of patients. It keeps pace with a better comprehension of cellular dynamic mechanisms in human oncogenesis. Its age-specific incidence profile rises until menopause and increases more slowly thereafter, reflecting the superimposition of early-onset and late-onset breast cancer rates. (THUN and JEMAL, 2006). The heterogeneity is expected by the expression variability of C-erbB-2 proto-oncogene, PS2 estrogen-regulated protein, Ki67 cellular proliferation marker and estrogen and progesterone receptors. Image acquisition and simultaneous visualization of labels were assessed by microscopy. Images were treated by MATLAB 7.6 software. A systematic sampling of the histological cuttings was realized for intratumorale heterogeneity estimation. According to 'age' criteria, the majority of assessed patients belonged to the age group 40 years and older (87.7%). Among the clinicopathological parameters, the right breast is more affected in young women (66.7%) with more frequent tumor size >4cm (66.7%). The score '0' is mainly present in the two groups; unlike C-erbB-2 label where the trend is more towards the score '>0' in young women (55.6%). The labeling index (LI) was used as a parameter to evaluate spatial distribution of surexpression markers. For every label, the LI is found at variable rates in various microscopic fields of the same tumor belonging to the same age group of the patients. These results confirm the intratumor heterogeneity profile and show that the labeled cells do not follow the same distribution in both groups. The analysis of labels expression variability estimated by the coefficient of variation (CV) revealed very scattered values demonstrating an intratumor heterogeneity but without discerning significant difference between both groups; the minimal value is found in the case of the expression of progesterone receptors (p=0.221). The Pearson test of correlation revealed no relation between the CV and the age also (0.39>r>-0.06). By considering the SBR grade, it seems that heterogeneity does not seem influenced by the grading. The analysis of variance reveals no significant difference at 5% level between SBR 2 and SBR 3 grades for all the markers (0.84>p>0.12). In conclusion and according to the methods used in this study, it seems that no marker managed to demonstrate a relation between intratumor heterogeneity and tumor progression. However, the conflict in the markers expression found in patients can explain known therapeutic treatments failure.
xiv
ABREVIATIONS
ADN : Acide DésoxyriboNucléique AEC : Acide Ethynyl-corbazole ARNm: Acise RiboNucléique messager AT: ataxia-telangiectasia BRCA1: Breast Cancer 1 BRCA2: Breast Cancer 2 CCC: Columbia clinical classification CCI: carcinome canalaire infiltrant CCIS: Carcinome Canalaire in situ Cdk: cyclin-dependent kinase CerbB-2 (Her2 /Neu) une protéine membranaire Human Epidermal Growth Factor Receptor 2 (HER-2) (ERBB2, neu, c-erbB-2) CLI : Carcinome lobulaire infiltrant CPMC : Centre Pierre et Marie Curie CSC : cellules souches cancéreuses CSN : cellules souches normales DAB : Diaminobenzidine DDT : Dichlorodiphényltrichloroéthane E2F : le facteur de transcription EBM: Evidence-based médicine EGF: Epidermal Growth Factor EGFR1: Epidermal Growth Factor Receptor1 ou HER1 ERα: récepteur alpha des oestrogènes (Estrogen Receptor alpha) FGF: Fibroblast growthfactor". HE:’hématoxyline-Eosine IHC : immunohistochimie KDa : KiloDalton Ki 67(MIB-1) : marqueur de la prolifération l'IGF-I: Insulin-like Growth Factor I MAPK : Mitogen-Activated Protein Kinase Max : protéine induit la prolifération cellulaire MMP : Matrix Metalloprotease OMS’ : Organisation Mondiale de la santé p53 : Le gène p53 code une phosphoprotéine de 53 KDa PCB: Polychlorobiphényls PCNA: proliferating cell nuclear antigen PI3K/Akt: Phosphoinositol-3- Kinase/Akt PKA: protéine kinase A
PKC : protéine kinase C PRb : protéine du retinoblastome PS2 : protéine oestrogéno-régulée encore appelé TFF1 PTEN : Phosphatase and TENsin homolog RE récepteurs aux estrogènes RH : Récepteurs hormonaux RP récepteurs à la progestérone RT-PCR : reverse transcription-polymérase chain reaction SBR : Scarff-bloom-Richardson SFSPM : Société française de sénologie et de pathologie mammaire TFF1: trefoil factor 1 TFF2: ou spasmolytic peptide (SP) TFF3: ou intestinal trefoil factor (ITF). TGF: Transforming Growth Factor TGF-α: Tumor Growth Factor-α TGFα: ou encore le FGF-2 (Fibroblast Growth Factor 2) TGF-β: Tumor GrowthFactor-β TNM (Tumor Node Metastases, Tumeur ganglions métastases) UICC: Union Internationale Contre le Cancer WAF1 / Cip1: pour Wild Type p53-activated fragment et cdk2 inhibiting protein
Introduction Générale
1
I. IntroductionIntroductionIntroductionIntroduction GénéraleGénéraleGénéraleGénérale
La thérapie anticancéreuse est en plein essor mais si pour certains cancers, les taux de guérison sont
élevés, pour d’autres, hélas fréquents, tels les cancers du poumon ou de l’œsophage, demeurent très
faibles. Pour d’autres cancers, malgré un alourdissement considérable des méthodes thérapeutiques, les
progrès restent limités. Le cancer du sein inclus dans cette dernière catégorie est le plus fréquent des
cancers de la femme. Il pose un problème majeur de santé publique et par conséquent, il constitue une
affection qui mérite une grande attention (WILD et al., 2000).
Malgré les performances des techniques moléculaires et immunohistochimiques, aucun facteur ou
association de facteurs capable de prédire le pronostic et la chimiorésistance n'ont pu être isolés de
façon consensuelle. Les raisons en sont multiples. Le cancer du sein est hétérogène tant cliniquement
que biologiquement et le comportement biologique est extrêmement variable. Cette hétérogénéité
tumorale doit être conçue le plus souvent comme l’association de populations cellulaires présentant des
comportements phénotypiques différents, parmi lesquelles certaines malheureusement peuvent être
sélectionnées par des agents thérapeutiques inefficaces sur elles-mêmes mais qui ont pu faire disparaître
d’autres "clones" cellulaires importants pour le maintien d’une homéostasie de l’hétérogénéité tumorale
(MARTIN et al., 1997). L’origine monoclonale se perd pendant la progression tumorale, avec
l’apparition de sous-"clones" cellulaires et par conséquent d'une hétérogénéité intratumorale (FEARON
et VOLGSTEIN, 1990). Afin d’appliquer le traitement le mieux adapté à chaque patiente, en fonction
du type et de la gravité de sa maladie, il est nécessaire d’aborder le cancer du sein dans sa complexité.
Les cancers du sein diffèrent à bien des égards, comme dans leur cellule d’origine, les altérations
moléculaires à l’origine ceux-ci, est la susceptibilité et les défenses du patient, ce qui rend difficile de
donner le traitement le plus approprié (ASSELIN-LABAT et al., 2006).
Ce mémoire comprend deux parties. Une étude rétrospective dont le but était de dégager les
différents paramètres clinicopathologiques du cancer du sein dans une série de 74 patientes âgées entre
22 ans 81 ans. Dans le second axe de ce travail, nous nous intéresserons à travers une étude
comparative d’identifier le profil quantitatif de l’hétérogénéité intratumorale en fonction de l'âge des
patientes (jeunes et âgées) et des grades histopronostiques. Pour cela, nous avons choisi le carcinome
canalaire infiltrant étant le type de cancer mammaire le plus fréquent (65 à 80%).
Le marquage et la quantification de l’expression de la protéine PS2, du Ki-67, du C-erbB-2 et des
récepteurs hormonaux (œstrogène RE, progestérone RP) par les cellules tumorales mammaires tout en
faisant appel à l’immunohistochimie et au traitement d’images par le logiciel MATLAB.
Revue bibliographique
2
II. Revue bibliographiqueRevue bibliographiqueRevue bibliographiqueRevue bibliographique
II.1. Le sein
Le sein est une glande exocrine située sur la paroi antérieure du thorax (Figure 1). De forme conique
ou hémisphérique, son extrémité se termine par un relief de forme cylindrique ou conique appelé
mamelon. Celui-ci est entouré d'un disque cutané pigmenté de diamètre variable : l'aréole. Le
revêtement cutané du sein est épais à la périphérie et devient mince au voisinage de la plaque aréolo-
mamelonaire. La solidarité de la peau avec la glande est d'autant plus intime que l'on se rapproche du
mamelon.
La glande mammaire est discoïde et de contour irrégulier. Elle est constituée de 2 compartiments
cellulaires : le compartiment mésenchymateux, renfermant des vaisseaux sanguins et des nerfs, et le
compartiment épithélial qui s'articule autour d'un réseau de canaux galactophores et de lobules. Ces
deux compartiments sont séparés par une membrane basale composée de collagène de type IV, de
laminine et de glycosaminoglycanes. Les acini sont groupés autour de canaux alvéolaires qui se
réunissent pour former un canal lobulaire qui draine un lobule. Plusieurs canaux lobulaires se réunissent
à leur tour pour former un canal galactophore. Chaque canal galactophore converge vers le mamelon.
Le sein se développe tout au long de la vie de la femme, du stade fœtal à la ménopause, sous
l'influence des hormones sexuelles (œstrogènes et
progestérone) et d'un certain nombre de facteurs de
croissance. Son développement commence au cours
de la vie fœtale, dès la quatrième semaine, à partir de
l'ectoderme. C'est lors du troisième trimestre de la
grossesse que les œstrogènes et la progestérone
produite par la mère, provoquent une canalisation de
l'épithélium mammaire, une différenciation du
parenchyme, la formation des canaux galactophores
ainsi que le développement du réseau lobulo-
alvéolaire. Après la naissance et jusqu'à la puberté, les
modifications morphologiques et
histologiques sont modestes.
Durant l'étape pubertaire, les modifications
sont importantes mais essentiellement dues à
une augmentation du tissu graisseux. Avec la
Figure 1: Coupe anatomique et schématique d'un sein
: Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le récepteur RE chez les
: Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le marqueur cytoplasmique PS2
Résultats
65
montrent les différents coefficients de variation calculés pour les deux
XXIII etTableau XXIV (Cf.
les résultats obtenus pour le groupe d’âge inférieur ou égal à 40 ans, montrent l'inégalité de la
individu. Notons que chez la patiente 2 âgée de 36 ans le CV est le plus élevé
le CV est le moins élevé (4,208%) montrant une
30 31 32 33
: Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le récepteur RE chez les
: Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le marqueur cytoplasmique PS2
Parmi les patientes âgées, l’estimation du CV chez la patiente 6 âgée de 56 ans
du marquage le plus élevé avec une valeur égale à 16
âgée de 44 ans avec une valeur de 2
marqueur PS2 est identique dans les deux groupes de femme
cette égalité exprimée par un degré de signification (
9,556±4,658 pour les femmes jeunes et 9
En conclusion pour cette partie
cellulaires étudiées selon le marqueur étudié est relativement la même dans les deux groupes de
patientes à l'exception de l'expression de RP où
autres marqueurs avec des valeurs supérieures à 0
Ceci nous amène à se prononcer mais avec beaucoup de prudence à cause de la taille faible des
échantillons que l'âge n'influe pas sur le profil de l'hétérogénéité intratumorale.
Pearson n'a révélé aucune relation
(r) obtenues entre -0,063 et 0,386
Figure 43 : Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le marqueur cytoplasmique PS2
chez les patientes âgées
l’estimation du CV chez la patiente 6 âgée de 56 ans
du marquage le plus élevé avec une valeur égale à 16,404%; Le minimum est retrouvé chez la patiente4
âgée de 44 ans avec une valeur de 2,545%. Cependant, l'analyse du CV montre que la répartition du
marqueur PS2 est identique dans les deux groupes de femmes. Le Tableau XXIV
cette égalité exprimée par un degré de signification (p) égale à 0,998 et des moyennes presque égales
es jeunes et 9,568±4,845 pour les femmes âgées.
En conclusion pour cette partie, nous pouvons dire que l'expression
cellulaires étudiées selon le marqueur étudié est relativement la même dans les deux groupes de
tion de l'expression de RP où p est relativement faible (0,221) par rapport à ceux des
autres marqueurs avec des valeurs supérieures à 0,6 (Tableau XXV).
Ceci nous amène à se prononcer mais avec beaucoup de prudence à cause de la taille faible des
échantillons que l'âge n'influe pas sur le profil de l'hétérogénéité intratumorale.
Pearson n'a révélé aucune relation entre le CV et l'âge ; les valeurs faibles de coefficient de corrélation
386 confirment cette disparité (Tableau X).
0
5
10
15
20
4 5 6 7 8 9C
V(%
)
Patientes
: Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le marqueur cytoplasmique PS2
Résultats
66
l’estimation du CV chez la patiente 6 âgée de 56 ans, reflète la dispersion
404%; Le minimum est retrouvé chez la patiente4
l'analyse du CV montre que la répartition du
XXIV (Cf. Annexe) montre
998 et des moyennes presque égales
nous pouvons dire que l'expression de toutes les catégories
cellulaires étudiées selon le marqueur étudié est relativement la même dans les deux groupes de
221) par rapport à ceux des
Ceci nous amène à se prononcer mais avec beaucoup de prudence à cause de la taille faible des
échantillons que l'âge n'influe pas sur le profil de l'hétérogénéité intratumorale. Le test de corrélation de
les valeurs faibles de coefficient de corrélation
: Distribution du Coefficient de variation (CV%)exprimant le marqueur cytoplasmique PS2
Paramètre
Her2
Mib1
RE
RP
PS2
A la lumière de ces résultats comparatifs
hétérogénéité dans l’expression des différentes catégories cellulaires qui varie d'une femme à l'autre.
IV.4. Analyse quantitative de l'hétérogénéité en fonction du grade
SBR
Selon les résultats obtenus,
L'analyse de variance ne révèle aucune différence significative au seuil de 5% entre les gr
pour tous les marqueurs utilisés ; les valeurs de signification (
XXVI, Cf. Annexe). Aucun des marqueurs cytoplasmiques ou nucléaires ou encore au niveau des
récepteurs, n’est arrivé à démontrer une relation entre l'hétérogénéité intratumorale et l'évolution
tumorale.
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Her2
Co
eff
icie
nt
de
Var
iati
on
Tableau X : Corrélation du CV avec l'âge
Figure 44: Coefficients de variation moyens suivis des écarts types des marqueurs en fonction des
grades SBR.
r p
0,097 0,513
0,086 0,719
-0,063 0,726
0,166 0,605
0,386 0,305
A la lumière de ces résultats comparatifs, il est clair que les patientes jeunes et âgées manifestent une
hétérogénéité dans l’expression des différentes catégories cellulaires qui varie d'une femme à l'autre.
Analyse quantitative de l'hétérogénéité en fonction du grade
, l'hétérogénéité ne semble pas influencée par le grading (
L'analyse de variance ne révèle aucune différence significative au seuil de 5% entre les gr
pour tous les marqueurs utilisés ; les valeurs de signification (p) sont toutes supérieures à 0
Annexe). Aucun des marqueurs cytoplasmiques ou nucléaires ou encore au niveau des
arrivé à démontrer une relation entre l'hétérogénéité intratumorale et l'évolution
Mib 1 RO RP PS2
Marqueur
du CV avec l'âge
variation moyens suivis des écarts types des marqueurs en fonction des
Résultats
67
il est clair que les patientes jeunes et âgées manifestent une
hétérogénéité dans l’expression des différentes catégories cellulaires qui varie d'une femme à l'autre.
Analyse quantitative de l'hétérogénéité en fonction du grade
l'hétérogénéité ne semble pas influencée par le grading (Figure 44).
L'analyse de variance ne révèle aucune différence significative au seuil de 5% entre les grades SBR 2 et 3
) sont toutes supérieures à 0,05 (Tableau
Annexe). Aucun des marqueurs cytoplasmiques ou nucléaires ou encore au niveau des
arrivé à démontrer une relation entre l'hétérogénéité intratumorale et l'évolution
PS2
SBR 2
SBR 3
variation moyens suivis des écarts types des marqueurs en fonction des
Discussion
68
V. DiscussionDiscussionDiscussionDiscussion
L’objectif de notre travail était d’étudier la relation de l’hétérogénéité intratumorale en fonction de
l’âge des malades et le grading au sein d’un échantillon de carcinomes canalaires infiltrants mammaires.
Pour cela, nous avons eu recours à l'utilisation de marquage immunohistochimique. Nous avons choisi
d’étudier la répartition spatiale des marqueurs "reconnus" pour leur importance dans la biologie des
tumeurs mammaires chez les patientes jeunes et âgées et selon le grade histopathologique. Nous nous
sommes limités à l'utilisation de l’oncoprotéine C-erbB2 (HER2/Neu), de la protéine PS2 régulée par
les œstrogènes (TFF1), du K-i67 (MIB 1) et des récepteurs hormonaux (RE et RP).
La quantification de l’hétérogénéité a été réalisée par l’étude du coefficient de variation des index de
marquage obtenus pour chaque marqueur chez les femmes jeunes et âgées et selon les différents grades
SBR. Nous nous proposons ainsi de discuter les résultats obtenus.
Chez toutes les patientes, les résultats montrent la présence de différentes catégories cellulaires
surexprimant les marqueurs utilisés. La présence de ces catégories cellulaires dans différents loci à des
taux variables est la preuve de l’existence d’une hétérogénéité à l’intérieur des carcinomes canalaires
infiltrants du sein. Nos résultats concordent avec ceux de plusieurs auteurs qui ont estimé les IM dans
des carcinomes canalaires infiltrants mammaires (BEERMAN et al., 1991 ; ABADJLAN et ANTOUN,
1996 ; MACGROGAN et al., 1996 ; DE OLIVEIRA, 1997 ; KETTAF, 1997 ; KARAM et al., 2004 ;
EMANI et al., 2004 ; MARTIN et al., 2004 ; SENHADJI, 2004). Ceci explique qu’il existe une
variabilité d’expression phénotypique qui peut être le reflet des clones différents (KLEIN et al., 2002).
Notre étude démontre l’existence de ces différents clones (sous-populations cellulaires) dans la tumeur
mammaire primaire. La présence de ces derniers est due au processus cancérogène lui-même, processus
en multi-étapes, produisant ainsi différentes sous-populations à travers l’expansion clonale. Selon
Montserrat et ses collaborateurs (2008), les variantes génétiques influencent le sous-type pathologique
du cancer du sein en fournissant un soutien supplémentaire. CHENG et al., (2008) montrèrent que
l'hétérogénéité de l'environnement de la glande mammaire pourrait être le résultat d'une hétérogénéité
des maladies bénignes du sein (MBS) considérées comme facteur de risque du cancer mammaire. Cette
hétérogénéité des MBS est corrélée avec l'âge des patientes. Elle est élevée chez les femmes âgées de 46
ans et plus. Cependant, une diminution du risque d'une hétérogénéité des MBS chez des femmes âgées
de 56 ans et plus comparées à des femmes jeunes âgées de moins de 46 ans peut refléter un
environnement mammaire moins hétérogène à cause d'une atrophie du tissu glandulaire (SANTEN et
MANSEL, 2005).
Bien que l’hétérogénéité des tumeurs primaires soit bien connue, KLEIN et ses collaborateurs
(2002) ont montré que les cellules cancéreuses disséminées précocement sont génomiquement très
Discussion
69
instables. Les thérapies adjuvantes sont confrontées à un immense réservoir de cellules variantes à
partir de cellules tumorales résistantes en engendrant des résultats contradictoires dans le pronostic et le
diagnostic. Les caractéristiques de ses différentes catégories cellulaires reflètent l’hétérogénéité des
cellules mammaires précancéreuses qui peuvent se distinguer dans leur réponse aux agents
génotoxiques et carcinogènes (SCHNIPPER, 2007). La répartition spatiale des différents marqueurs
dans les différentes zones d’une lame, mais également entre les différentes lames d’une tumeur donnée,
est hétérogène (SENHADJI et al., 2005). C’est une notion très importante car elle pourrait offrir de
meilleurs moyens pour des applications cliniques (antitumorales).
Hormis le facteur âge, tous les autres paramètres présentent un manque de données entre 5, 5%
pour le siège de la tumeur et 75,3% pour la variable taille de la tumeur. Ces observations manquantes et
le nombre réduit des cas exploités affectent probablement nos résultats qui seront discutés avec
beaucoup de réserves. Certes, l'hétérogénéité intratumorale s'installe au cours de la cancérogenèse
mammaire mais, changera-t-elle de profil avec l'âge des patientes ?
Très peu de résultats décrivent cette relation âge et hétérogénéité. D'après notre étude, il s'avère que
l'âge n'a pas d'effet sur le degré de l'hétérogénéité. Les résultats ne montrent pas de différences
significatives au seuil de 0, 05 dans l’expression des marqueurs utilisés entre les patientes jeunes et
âgées.
L'étude de l'index de marquage moyens (IMM) du C-erbB-2 montre une variabilité entre les patientes
jeunes et âgées de plus de 40 ans. D'une autre part, l’estimation du Coefficient de variation (CV)
témoigne de la dispersion du marquage membranaire C-erbB-2 aussi bien chez les patientes jeunes
âgées de moins de 41 ans (15,39±11,2) que chez les patientes âgées de plus de 40 ans (16,04±10,48)
mais sans déceler de différence significative (p=0,874). DAIDONE et ses collaborateurs (2003)
suggèrent l'utilisation des marqueurs biologiques des tumeurs des patientes âgées de la même manière
que celles des patientes plus jeunes, leur profil d’expression étant superposable. Tandis que les cancers
du sein précoces représentent en grande partie les effets de transformation héréditaire ou de jeunesse
sur l'épithélium mammaire immature, les cancers du sein âgés sont dus probablement aux expositions
prolongées à des stimuli menant à la promotion d'épithélium susceptible de vieillir anormalement. Les
observations cliniques et les études de marquage indiquent que les cancers à un âge tardif sont
biologiquement moins agressifs que les cancers précoces (BENZ, 2008) et génomiquement plus stables
(EPPENBERGER-CASTORI, 2002).
Les études ont également montré l’existence de variations intratumorales pour l’expression de HER2
dans des carcinomes canalaires invasifs. Ceci a été confirmé par l’évaluation du statut d’amplification du
gène HER2 en utilisant l’hybridation in situ par fluorescence. Ces résultats suggèrent que certains
Discussion
70
cancers mammaires primaires sont hétérogènes vis-à-vis de l’amplification du gène HER2/neu ou la
surexpression de sa protéine.
Vu les valeurs obtenues des CV relatifs à la surexpression du Ki-67, une hétérogénéité est notée chez
les patientes jeunes et âgées sans montrer de manière substantielle une différence entre les deux
groupes d'âge (p=0,975) pourtant la majorité de la littérature se concerte sur l'idée de l'agressivité du
cancer mammaire chez les femmes jeunes avec pronostic plus défavorable (SIDANI et al., 2003 ;
KOTHARI et al., 2002).
L'étude des récepteurs hormonaux montre une dispersion importante du marquage. Ceci interprète
une grande biodiversité clonale et par conséquent une hétérogénéité importante dans les deux groupes
de patientes mais sans discerner de différence notable entre les deux groupes d'âge. La relation de l'âge
avec l'instabilité génétique a soulevé des problèmes importants relatifs à l'âge versus statut ER dans la
détermination de la biologie du cancer mammaire. Des études récentes ont abordé cette question en
utilisant l'âge précoce moins de 45 ans et 70 ans et plus comme âge tardif. L'investigation du statut ER
et le profil de la p53 a montré des différences très significatives ; les cancers âgés sont 1,5 fois plus ER-
positif par rapport aux cancers précoces alors qu'aucune différence significative n'est trouvée en
utilisant la p53 (FEDELE et al., 2007).
En se basant sur le statut ER, les cancers du sein jeunes présentent un potentiel prolifératif
beaucoup plus grand que celui des cancers du sein à un âge tardif, expliquant potentiellement en partie
leur apparition clinique précoce. Les cancers mammaires jeunes ne présentent pas de différences
génomiques significatives par rapport au cancer mammaire des sujets âgés mais présentent
suffisamment des différences épigénétiques ce qui amène à conclure que les cancers jeunes et âgés
apparaissent par des mécanismes biologiques fondamentalement différents. Cependant, d'autres études
de cohorte sont nécessaires pour affirmer les différences biologiques potentielles liées à l'âge conduisant
à la tumorigenèse du sein (YAU et al., 2007) Dans le même sens, ANDERSON et ses collaborateurs
(2007) décrivent que les interactions de l'âge suggèrent une hétérogénéité du cancer mammaire. Ceci
pourrait impliquer différentes voies étiologiques pour les types de cancers mammaires jeunes et âgés.
Le grade de différenciation est utilisé comme un marqueur de pronostic du CCI. Une corrélation
entre l'altération génétique et le grade histologique a été peu rapportée. L'hétérogénéité
immunohistochimique est corrélée avec les altérations génétiques. Plus le grade est élevé plus
l'hétérogénéité est marquée. Cependant, aucune corrélation n'a été trouvée entre des génotypes de
cellules tumorales et les formes histologiques, tel que rapporté dans le carcinome de la prostate
(KONISHI et al., 1995) et l'adénocarcinome colorectal (BAISSE et al., 2001).Cependant, l'étude réalisée
par WANG et ses collaborateurs (2006) révèle que l'hétérogénéité génétique intratumorale existe dans
Discussion
71
les différentes régions histologiques dans le carcinome à cellules squameuses de la cavité orale et
quelques génotypes de cellules tumorales particulières ont une corrélation avec des formes
histologiques.
Selon les résultats obtenus, l'hétérogénéité ne semble pas influencée par le grading. L'analyse de
variance ne révèle aucune différence significative au seuil de 5% entre les grades SBR 2 et 3 pour tous
les marqueurs utilisés. Aucun des marqueurs membranaires, cytoplasmiques ou nucléaires ou encore au
niveau des récepteurs, n'est arrivé à démontrer une relation entre l'hétérogénéité intratumorale et le
statut clinique. La taille tumorale est plus importante chez certaines femmes de moins de 35 ans. Le
grade histologique est souvent plus élevé, comme dans notre série (53,8% de grade III). En revanche, la
présence d’hyperplasie atypique apparait plus rare chez les femmes jeunes, ce qui laisse supposer la
formation de novo de ces cancers très agressifs car à grade nucléaire élevé.
Conclusion
72
VI. ConclusionConclusionConclusionConclusion
Le cancer du sein est la première cause de mortalité par tumeur maligne chez la femme. Les grandes
avancées en terme de compréhension des mécanismes de prolifération tumorale ont permis la mise en
place de traitements très efficaces. Cependant, le stade de développement de la maladie est très
important dans la prise en charge thérapeutique. Diagnostiqué et traité précocement, le cancer du sein a
un très bon pronostic en terme de survie. Comme dans beaucoup de processus de cancérisation,
l'échappement thérapeutique qui caractérise les adénocarcinomes mammaires influence l’évaluation du
pronostic et le choix du schéma thérapeutique. Certaines questions restent encore en suspens mais,
comme nous venons de le voir, le cancer du sein chez la femme âgée n'est pas une fatalité devant
laquelle les médecins seraient désarmés. Des traitements adaptés et aux bénéfices démontrés sont
disponibles et de nouvelles stratégies sont en cours d'élaboration.
Or, le cancer du sein est caractérisé par une instabilité génétique importante incluant de fréquents
balancements alléliques qui résultent d’amplifications de gènes et/ou de pertes d’allèles. Ces altérations
contribuent à la grande hétérogénéité des cancers du sein d’un point de vue génétique, histologique,
biochimique et clinique. A la lumière de cette hétérogénéité génétique nous avons essayé dans ce travail
de mettre en évidence l’hétérogénéité phénotypique d'une part et de voir son profil en fonction de l'âge
et du grade clinique. Tout ceci bien sûr dans le but de relier les connaissances acquises pour la mise en
œuvre de nouveaux outils pronostiques et thérapeutiques.
A la lumière des résultats comparatifs, il est clair que les patientes jeunes et âgées manifestent une
hétérogénéité dans l’expression des différentes catégories cellulaires qui varie d'une femme à l'autre. Les
résultats des études sur la diversité génétique des populations cellulaires traduisent une multitude de
niveaux d'hétérogénéité et une combinaison de mécanismes moléculaires différents, formant la base de
l'hétérogénéité du cancer mammaire. La compréhension de ces mécanismes moléculaires facilitera le
développement de méthodes plus efficaces pour traiter et empêcher le cancer du sein.
Ce phénomène d’hétérogénéité doit être pris en considération comme étant un facteur pouvant aider
à mieux comprendre les variations des réponses thérapeutiques dans les cancers mammaires et
améliorer l’évaluation du pronostic (HANNA et al., 2007). Les études sur l'hétérogénéité doivent être
réalisées en intégrant les définitions cliniques et histologiques avec les définitions cellulaires et
moléculaires. Les études montrent également que seulement à l'échelle moléculaire, la complexité est
importante et nécessitent une investigation complexe par l'utilisation des analyses intégrées.
Les mesures quantitatives de l’hétérogénéité tumorale peuvent être utiles cliniquement pour
améliorer le diagnostic et les décisions thérapeutiques ainsi qu’expérimentalement pour chercher à
Conclusion
73
comprendre les mécanismes moléculaires et cellulaires de base qui initient et maintiennent
l’hétérogénéité intratumorale. Il est donc recommandé que l’hétérogénéité intratumorale doive être
couramment définissable et quantifiable.
Références bibliographiques
74
VII. RéférencesRéférencesRéférencesRéférences bibliographiquesbibliographiquesbibliographiquesbibliographiques
ABADJIAN G. & ANTOUN R. Breast carcinoma: evaluation of hormone receptors and PS2, Erb-B2, P-glycoprotein and Ki-67 markers. J. Med. Liban. 1996, 44: 10-5.
AHLIN C., AALTONEN K., AMINI RM., NEVANLINNA H., FJALLSKOG ML. & BLOMQVIST C. ki67 and cyclin a as prognostic factors in early breast cancer. What are the optimal cut-off values? Histopathology 2007 oct, 51(4) :491-8. epub 2007 aug 17.
ALLEMANA BI., COUVERT-MULLOTA H., BE´RANGERA C., GISSEROTB O. Prise en charge du cancer du sein en cas de récepteurs hormonaux négatifs 7janvier 2010.
ALMOUZNI G., GROTH A., CORPET A., COOK A., ROCHE D., BARTEK J. & LUKAS J. dynamique de la chromatine, institut curie, Science 2008, 318 : 1928-1931.
ANDERSON WF., JATOI I., DEVESA SS. Assessing the impact of screening mammography: breast cancer incidence and mortality rates in Connecticut (1943-2002). Breast cancer Res treat 2006; 99: 333-40.
ANDERSON WF., MATSUNO RK., SHERMAN ME., LISSOWSKA J., GAIL MH., BRINTON LA., et al. Estimating age-specific breast cancer risks: a descriptive tool to identify age interactions. Cancer Causes Control 2007, 18:439–447.
ASSELIN-LABAT M L., SUTHERLAND K D., BARKER H., et al.Gata-3 is an essential regulator of mammary- gland morphogenesis and luminal –cell differenciation. Nat cell Biol 2006 ; 9:201-9(M/S N°6-7, vol 23, juin –juillet -2007.
AUGER N., THILLET J., IDBAIH K. & DUTRILLAUX B. Genetic alternations associated with acquired temozolomide resistance in SNB-19, a human glioma cell line. Mol. Cancer Ther. 2006, 5: 2182-2192.
BAGUET A., DEGOT S., COUGOT N., BERTRAND E., CHENARD M P., WENDLING C., KESSLER P., LE HIR H., RIO MC. & TOMASETTO C. The exon-junction-complex-component metastatic lymph node 51 functions in stress-granule assembly. J. Cell. Sci. 2007, 120 : 2774-2784.
BAILLY D. Cancer du sein. Pour la science, 2003, 304 :46-55.
BAISSE B., BOUZOURENE H., SARAGA EP., BOSMAN FT., BENHATTAR J. Intratumor genetic heterogeneity in advanced human colorectal adenocarcinoma. Int J Cancer 2001 ; 93(3) :346–52
BAKKALI HC., MARCHAL A., LESUR-SCHWANDER J., VERHAEGHE L. Cancer/Radiothérapie, Volume 7, Issue 3, 1 June 2003 ; Pages 153-159.
BALLEINE RL., CLARCKE CL. Expression of the oestrogen responsive protein pS2 in human breast cancer. Histol Histopathol 1999, 14: 571-8.
BEERMAN H., SMIT V., KLUIN PM., BONSING BA., HERMANS JO.& CONELISSE CJ. Flow cytometric analysis of DNA stemline heterogeneity in primary and metastatic breast cancer.Cytometry, 1991, 12:147-154.
BERG JW., HUTTER RVP. Breast cancer. Cancer 1995 ; 75: 257-69.
BOUDREAU N., AND MYERS C. Breast cancer-induced angiogenesis: multiple mechanisms and the role of the microenvironment. Breast Cancer Res 2003 ; 5:140-146.
BUNDRED NJ. Prognostic and predictive factors in breast cancer. Cancer Treat. Rev 2001 ; 27:137-142.
BURGESS AW., CHO HS., EIGENBROT C., FERGUSON KM., GARETT TPJ., LEAHY DJ., et al . An open and shut case? Recent insights into the activation of EGF/ErbB receptors. Mol Cell 2003 ; 12:541–52.
CAMPAGNOLI C., ABBA C., AMBROGGIOS., AND PERIS C. Pregnancy, progesterone and progestins in relation to breast cancer risk. J. Steroid Biochem. Mol Biol 2005 ; 97:441-450.
CARMICHAEL AR.., AND BATES T. Obesity and breast cancer: a review of the literature. Breast 2004 ; 13:85-92.
CHOMPRET A. Diagnostic génétique du cancer du sein et de l’ovaire héréditaire (Clinical and molecular diagnosis of inherited breast-ovarian cancer). Imagerie de la Femme March 2005 ; Volume 15, Issues 1-2 :76-92.
Références bibliographiques
75
CHRISTINE GALANT A., BERLIEREB M., ISABELLE LECONTEC., MARBAIXA E.Overview of histopathological prognostic factors in breast cancer, includingnewcomers Imagerie de la Femme 2010 ; 20, 9—17.
CHRISTOPHER C., BENZ. Impact of aging on the biology of breast cancer. Crit Rev Oncol Hematol 2008 ; 66(1): 65–74.
CHUNG M., CHANG HR., BLAND KI., WANEBO HJ. Younger women with breast carcinoma have a poorer prognosis than older women. Cancer 1996 ; 77: 97-103.
CIANFROCCA M., AND GOLDSTEIN LJ. Prognostic and predictive factors in early-stage, breast cancer Oncologist 2004; 9:606-616.
CITRI A., YARDEN Y. EGF-ERBB signalling: towards the systems level. NatRev Mol Cell Biol 2006 ; 7:505–16.
COWIN P., ROWLANDS T.M., AND HATSELL SJ. Cadherins and catenins in breast cancer. Curr. Opin. Cell Biol 2005 ; 17 :499-508.
COYLE YM. The effect of environment on breast cancer risk. Breast Cancer Res Treat 2004 ; 84:273-288.
CULLEN K J., YEE D., SLY WS., PERDUE J., HAMPTON B., LIPPMANN ME., ROSEN N. Insulin-like growth factor receptor expression and function in human breast cancer. Cancer Res 1990 ; 50, 48-53.
DAIDONE MG., et al .CFT Rev oncol Hemat 2003 ; 45 ; 313-25.
DALY PA. Genetic counselling in breast and colorectal cancer. Ann. Oncol. 16 Suppl, 2005; 2:ii163-ii169.
DE OLIVEIRA TC. Etude de l’hétérogénéité intratumorale dans le cancer du sein. Multimarquage et microscopie confocale. Thèse de doctorat de l’université Paris VII, 1997 ; 128-140.
DEVILEE P .Pathology and genetics of tumors of the Breast and Female Genitale organs. Ed .Fattaneh A .Tavassoli, 2003, 65-66.
DIAB S., et al. Nat cancer Inst, 2000 ; 92 ; 550-6.
DIAB SG., ELLEDGE RM., CLARK GM. Tumor characteristics and clinical outcome of elderly women with breast cancer. J Natl Cancer Inst ,2000; 92: 550-6.
DONEGAN WL. Tumor-related prognostic factors for breast cancer. CA Cancer J. Clin ,1997 ; 47:28-51.
DUFFY MJ., MAGUIRE TM., HILL A., MCDERMOTT E., AND O’HIGGINS N. Metalloproteinases: role in breast carcinogenesis, invasion and metastasis. Breast Cancer Res, 2000 ; 2:252-257.
DUMITRESCU RG., AND COTARLA I. Understanding breast cancer risk -- where do we stand in .J. Cell Mol Med, 2005; 9:208-221.
EISINGER F., ALBY N., BREMOND A., DAUPLAT J., ESPIE M., JANIAUD P., KUTTENN F., LEBRUN JP., LEFRANC JP., PIERRET J., SOBOL H., STOPPA-LYONNET D., THOUVENIN D., TRISTANT H., FEINGOLD J. Expertise collective INSERM-FNCLCC : recommandations portant sur la prise en charge des femmes ayant un risque d'origine génétique de développer un cancer du sein et/ou de l'ovaire. Bull Cancer 1999 ; 86: 307-13.
EMANI S., RODRIGUEZ S., RODRIGUEZ CM., LE FLOCH N., RIVAT C., ATTOB S., et al .Trefoil factor family (TFF) peptides and cancer progression. Peptide 2004 ; 25: 885-98.
ENDL E & GERDES J. The Ki-67 Protein: Fascinating Forms and an Unknown Function. Experimental Cell. Research. June 2000 ; 257(2) : 231-237.
ENG C., SCHNEIDER K., FRAUMENI JF., LI FP. Third international workshop on collaborative interdisciplinary studies of p53 and other predisposing genes in Li-Fraumeni syndrome. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 1997 ; 6 : 379-83.
EPPENBERGER-CASTORI S., MOORE DH., THOR AD., et al. Age-associated biomarker profiles of human breast cancer. Int J Biochem Cell Biol 2002; 34:1318–30.
FEDELE V., FRIDLYAND J., ROYDASGUPTA R., et al. Mutations in TP53 and associated genomic abnormalities are dependent on breast cancer estrogen receptor status and patient age. Proc Am Assoc Cancer Res 2007 ; 48 :a2962.
Références bibliographiques
76
FEIGELSON H.S., AND HENDERSON BE. Estrogens and breast cancer. Carcinogenesis 1996; 17:2279-2284.
FITZGIBBONS PL., PAGE DL., WEAVER D., THOR AD., ALLRED DC., CLARK GM., RUBY SG., O‘MALLEY F., SIMPSON JF., CONNOLY JL., HAYES DF., EDGE SB., LICHTER A., SCHNITT SJ. Prognostic factors in breast cancer. College of American Pathologist Consensus Statement 1999. Arch Pathol Lab Med 2000 ; 124: 966–978.
FONDRINIER E. Classification des cancers du sein. CRLCC Centre Paul Papin Angers, 2002.
FOURNIER A., BERRINO F., RIBOLI E., AVENEL V., AND CLAVEL-CHAPELON F. Breast cancer risk in relation to different types of hormone replacement therapy in the E3N-EPIC cohort. Int. J. Cancer 2005 ; 114:448-454.
FOURQUET A., CAMPANA F., ZAFRANI B. Prognostic factors of breast recurrence in the conservative management of early breast cancer: a 25-year follow-up. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1989 ; 17: 719-25.
FRIKHAA M., KALLELA F., MEZIOUB M., TRABELSIC K.., BOUDAWARAD T., MNIFE J.AND DAOUD BJ. Service d'oncologie médicale, CHU Habib-Bourguiba, 3029 Sfax, Tunisie (2006).
GERDES J., SCHWAB U., LEMKE H. & STEIN H. Production of a mouse monoclonal antibody reactive with a human nuclear antigen associated with cell proliferation. Int. J. Cancer 1983 ; 31:13-20.
GILBERT N., LUCAS L., KLEIN C., MENAGER M., BONNET N. & PLOTON D. L'immunolocalisation de l'antigène de prolifération KI67 en métaphase by confocal microscopy. J. Cell Science 1995 ; 108:115-125.
GINESTIER C., KORKAVA H., DONTU G., BIRNBAUM D., WICHA MS AND CHARAFE-JAUFFRET E. The cancer stem cell: the breast cancer driver. Med Sci .2007 ; 23:1133-9.
GONCALVES A., VIENS P., SOBOL H., MARANINCHI D. & BERTUCCI F. Molecular alterations in breast cancer: clinical implications and new analytical tools. La Revue de Médecine Interne 2005 ; 26(6) : 470-478.
GONZALES-ANGULO AM., BROGLIO K., KAU SW., ERALP Y., ERLICHMAN J., VALERO V., et al .Woman age less than 35 years with primary breast carcinoma: disease features and presentation. 2005 ; 103(12) : 2466-72.
GOODSON WH., MOORE DH., LJUNG BM., et al .The prognostic value of proliferation indices: a study with in vivo bromodeoxyuridine and Ki-67. Breast Cancer Res Treat 2000 ; 59 (2) : 113 – 123.
GORZA M., SALINES E., BLOCH J. Dépistage organisé du cancer du sein. Evaluation épidémiologique –Données 2005 –Institut de veille sanitaire 2008 ; P .366.
GOUSSARD J., LECHEVREL C., ROUSSEL G .Détermination des récepteurs de steroides des tumeurs mammaires par anticorps monoclonaux. Comparaison immuno-analyse et radio-analyse. Trait d'union 1988 ; 7, 17-20.
GUINEBRETIERE JM. Angiogenesis and breast neoplasms. The pathologist's point of view. Gynecol. Obstet.Fertil 2005 ; 33:140-146.
HAN W., PARK IA., KANG D., KIM SW., YOUN YK., et al .Young age : an independent risk, factor for disease-free survival in women with operable breast cancer. 2004 ; 4: 82.
HANAHAN D., AND WEINBERG RA. The hallmarks of cancer. Cell 2000 ; 100:57-70.
HANNA W., NOFECH-MOREZ S. & KAHN HJ. Intratumoral heterogeneity of HER2/neu in breast cancer--a rare event. The Breast journal 2007 ; Mar-Apr, 13 (2) :122-9.
HARMON C., PEEBLES C. & TANEM SL. A new precipitating system. Arthritis Rheum. 1981, 24 suppl : 122S.
HEIMANN R.., AND HELLMAN S. Individual characterisation of the metastatic capacity of human breast carcinoma. Eur. J. Cancer 2000 ; 36:1631-1639.
HILL C., AND DOYON F. The frequency of cancer in France: mortality trends since 1950 and summary of the report on the causes of cancer. Bull Cancer 2008 ; 95: 5-10.
Références bibliographiques
77
HOERNI B., EISEN MB., SPELLMAN PT. & BOTSTEIN D. Cluster analysis and display of genome-wide expression patterns. Pro.c Natl. Acad. Sci. USA 2002; 95: 14863-8.
HOLBRO T., CIVENNI G., HYNES N. The erbB receptors and their role in cancer progression. Exp Cell Res 2003 ; 284:99–110.
HOLMES FF et SEMIN AL. Oncol 1989 ; 16 ; 34-40.
HORTOBAGYI G. Overview of treatment results with trastuzumab (Herceptin) in metastatic breast cancer. Semin Oncol 2001 ; 28:43–7.
HOWARD V et REED M. Unibased Stereology. Three-dimensional measurment in microscopy. Microscopy handbooks 41, Bios Scientific Publisher, UK, 1998 ; 24-25.
IARC. Handbooks of cancer prevention vol.8, 2003.
Info rédaction, publiée le 04 novembre 2010 http://www.maxisciences.com.
JACOBSEN BM., RICHER JK., SCHITTONE SA., AND HORWITZ KB. New human breast cancer cells to study progesterone receptor isoform ratio effects and ligand-independent gene regulation. J Biol Chem 2002 ; 277:27793- 800.
JANSEN EV., BLOCK GE., SMITH S., et al. Estrogen receptor and breast cancer response to adrenalectomy. NCI Monog r1971; 34, 55-70.
JINGFANG CHENG., SHIJING QIU., USHA RAJU., SANDRA R., WOLMAN., AND MARIA J., WORSHAM. Benign breast disease heterogeneity: association with histopathology, age, and ethnicity. Breast Cancer Res Treat 2008 ; 111:289–296.
JOHNSON KC., HU J., AND MAO Y. Passive and active smoking and breast cancer risk in Canada, 1994- 97. The Canadian Cancer Registries Epidemiology Research Group. Cancer Causes Control 2000; 11:211-221.
KALLURI.Cancer incidence and mortality in France over the period. HTTP://www.nilim.fr /theses /2003/sante /2003Limo 0100c /these.html, 2003.
KARAM S M., TOMASETTO C., ET RIO M.Trefoil factor 1 is required for the commitment program of mouse oxyntic epithelial progenitors. Gut, 2004 ; 53: 1408-15.
KELMAN Z. PCNA: structure, functions and interactions. Oncogene 1997 ; 14: 629-640.
KETTAF N. Etude de l’hétérogénéité intra et inter tumorale dans le cancer canalaire infiltrant du sein et leur métastases ganglionnaires par microscopie confocale. Multimarquage aux PCNA, KI-67, C-erbB2 et PS2. Thèse de Magister 1997 ; 158p.
KEY T., APPLEBY P., BARNES I., AND REEVES G. Endogenous sex hormones and breast cancer in postmenopausal women : reanalysis of nine prospective studies. J. Natl. Cancer Inst 2002 ; 94:606-616.
KHANFIRA M., FRIKHAA F., KALLELA M., MEZIOUB K., TRABELSIC T., BOUDAWARAD J., MNIFE., AND DAOUD JB. Service d'oncologie médicale, CHU Habib-Bourguiba, 3029 Sfax, Tunisie 2006.
KIM SH., SIMKOVICH-HEERDT A., TRAN KN. Women 35 years of age or younger have higher locoregional relapse rates after undergoing breast conservation therapy. J Am Coll Surg 1998; 187: 1-8.
KIM K.J., LI B., WINER J., ARMANINI M., GILLETT N., PHILLIPS H.S., AND FERRARA N. Inhibition of vascular endothelial growth factor-induced angiogenesis suppresses tumour growth in vivo. Nature 1993 ; 362:841-844.
KING WJ., DE SOMBRE ER., JENSEN EV., GREEN GL. Comparison of immunocytochemical and steroid binding assay for estrogen receptor in human breast cancer. Cancer Res 1985 ; 45, 293-304.
KING WJ., GREENE GL. Monoclonal antibodies localize estrogen receptor in nuclei of target cells. Nature (Lond) 1984; 307, 745-749.
KLEIN JC ET DAVIDSON N E. The biology of breast carcinoma. Cancer, 2002 ; 97 (3 suppl) : 825-33.
KNIGHT WA., LIVINGSTON RB., GREGORY EJ., MCGUIRE WL. Estrogen receptor as an independent prognostic factor for early recurrence in breast cancer. Cancer Res 1977 ; 37, 4667-4671.
Références bibliographiques
78
KONISHI N., HIASA Y., MATSUDA H., et al .Intratumor cellular heterogeneity and alterations in ras oncogene and p53 tumor suppressor gene in human prostate carcinoma. Am J Pathol 1995; 147(4):1112–22.
KOTHARI AS., BEECHEY-NEWMAN N., D’ARRIGO C., HANBY AM., RYDER K., HAMED H., et al. Breast carcinoma in women age 25 years or less. Cancer 2002 ; 94: 606-14.
KRAINER M., SILVA-ARRIETA S., FITZGERALD MG. Differential contributions of BRCA1 and BRCA2 to early-onset breast cancer. N Engl J Med 1997; 336: 1416-21.
KRISHNA TS., KONG XP., GARY S., BURGERS PM. & KURIYAN J. Crystal structure of the eukaryotic DNA polymerase processivity factor PCNA. Cell 1994 ; 79: 1233-1243.
KUMAGAI T., KATSUMATA M., HASEGAWA A., FURUUCHI K., FUNAKOSHI T., KAWASE I., et al . Role of extracellular subdomains of p185c-neu and theepidermal growth factor receptor in ligand-independent associationand transactivation. Proc Natl Acad Sci USA 2003 ; 100:9220–5.
LAMOTE I., MEYER E., MASSART-LEEN AM., AND BURVENICH C. Sex steroids and growth factors in the regulation of mammary gland proliferation, differentiation, and involution. Steroids 2004 ; 69:145-159.
LASCOMBE I., BEFFA D., RUEGG U., TARRADELLAS J., AND WAHLI W. Estrogenic activity assessment of environmental chemicals using in vitro assays : identification of two new estrogenic compounds. Environ.Health Perspect 2000 ; 108:621-629.
LEE CG., MCCORMICK B., MAZUMDAR M. Infiltrating breast carcinoma in patients aged 30 years and younger: long-term outcome for life, relapse, and second primary tumors. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1992 ; 23: 969-75.
MACGROGAN G., MAURIAC L., DURANT M., BONICHON F. & TROJANI M. Primary chemotherapy in breast invasive carcinoma : predictive value of the immunohistochemical detection of hormonal receptors, p53, C-erbB2, MiB1, PS2 and GST Pi.Britich.J.Cancer 1996 ; 74:1458-65.
MAGA G. & HUBSCHER U. Proliferating cell nuclear antigen (PCNA): a dancer with many partners. J.Cell. Sci. 2003 ; 116 (15) : 3051-3060.
MAGGIE CU., CHEAN G., STEPHEN K., CHIA., DAVID VODUC., DONGXIA GUO., SAMUEL LEUNG., JACQUELINE SNIDER., MARK WATSON., SHERTI DAVIES., PHILIPS BERNARD., JOEL S., PARKET CHARLES M., PEROU MATTHEW., ELLIS J., TORSTEN O., NIELSON. KI-67Index, HER2 Status, and Prognosis of patients with Luminal B, Breast cancer. J Natl cancer Inst 2009 ; 101: 736 -750.
MALUMBRES M. & BARBACID M. To cycle or not to cycle: a critical decision in cancer. Nat. Rev. Cancer 2001 ; 1: 222-31.
MARTIN PM., ROMAIN S., BOLLA M. Les récepteurs hormonaux dans le cancer du sein. In : Les marqueurs tumoraux, eds Masson, Paris 1989.
MARTIN PM., GION M., MIONE R., PAPPAGALLO GL., ET TOGA M. PS2 in breast cancer alternative or complementary tool to steroid receptor status? Evaluation of 446 cases. Hormones and cancer advances knowledge evolution, 2004 ; 23.
MARUTI SS., WILLET WC., FESKANICH D., ROSNER B., COLDITZ GA. A prospective study of age- specific physical activity and premenopausal breast cancer. J Natl Cancer Inst 2008 ; 100: 728-37.
MATHELIN C., TOMASETTO C. & Rio MC. Le facteur en trèfle 1 (pS2/TFF1), un peptide aux multiples facettes. Bulletin du Cancer Septembre 2005 ; 92(9) : 773-81.
MATHEUS RS., BERNARDI FDEL C. & GALLO CP. Nuclear markers (star volume, mitotic index, AgNOR and Ki-67) of the primary tumor and its metastasis in non-small cell lung carcinomas. Pathol. Res. Pract. 2004 ; 200(1) :13-23.
MATSUURA H., et al .Prognostic significance of Ki-67 expression in advanced prostate cancers in relation to disease progression after androgen ablation. Eur. Urol. 2000 ; Feb, 37(2) :212-7.
MCGUIRE WL. An update on estrogen and progesterone receptors in prognosis for primary and advanced breast cancer. Prog Cancer Res Ther 1980 ; 14, 337-343.
Références bibliographiques
79
Medecine Nucléaire 34 ,2010 ; 66-71.
MILLER K.D. Issues and challenges for antiangiogenic therapies. Breast Cancer Res. Treat. 2002 ; 75 Suppl 1 :S45-S50.
MONTSERRAT GARCIA-CLOSAS., HALL PER., NEVANLINNA HELI., KAREN POOLEY., JONATHAN MORRISON., et al . Heterogeneity of Breast Cancer Associations with Five Susceptibility Loci by Clinical and Pathological Characteristics, 2008.
MORABIA A., BERNSTEIN M., HERITIER S., AND KHATCHATRIAN N. Relation of breast cancer with passive and active exposure to tobacco smoke. Am. J. Epidemiol. 1996 ; 143:918-928.
NAMER M, ´RYM HE., SERIN D., et al .Cancer du sein : 11e cours Saint-Paul-de-Vence. Paris, France : Edition Springer–Verlag 2009 ; p.501–44.
NICOLAS PAILLOCHER., LACOURTOISIE SOPHIE ABADIE., FONDRINIER ÉRIC., CATALA LAURENT., MORAND CLOTHILDE., BOURSIER JEROME., GUERIN OLIVIER., DESCAMPS PHILIPPE. Presse Medicale, Volume 35, Issues 1-12, November 2006 ; Pages1642-1648.
OMS. Types histologiques des tumeurs du sein Genève : Organisation Mondiale de la santé ,1981.
OMS.Obésité : Prévention et prise en charge de l’épidémie mondiale, série de Rapports techniques, N°894, Genève, 2003.
OSBORNE C., WILSON P., AND TRIPATHY D. Oncogenes and tumor suppressor genes in breast cancer: potential diagnostic and therapeutic applications. Oncologist. 2004; 9:361-377.
PSUROWIAK., MATERNA V., GYO B., RFFY R ., MATKOWSKI A .,WOJNAR A ., MACIEJCZYK P., PALUCHOWSKI P., EGIEL DZI., PUDELKO M., KORNAFEL J., DIETEL M ., KRISTIANSEN G ., ZABEL M., AND LAGE H . Multivariate analysis of oestrogen receptor alpha, pS2, metallothionein and CD24 expression in invasive breast cancers .British Journal of Cancer 2006 ; 95, 339 – 346.
PARK DAEHOON., KARESEN ROLF., NOREN TOVE & SAUER TORILL. Ki-67 expression in primary breast carcinomas and their axillary lymph node metastases: Clinical. Implications Virchows Archiv. July 2007 ; 451(1) : 11-18(8).
PAULSEN FP., HINZ M., SCHAUDIG U., THALE AB & HOFFMANN W. TFF peptide in the human efferent tear ducts. Invest. Ophthalmol. Vis. Sci. 2002; 43: 3359-64.
PENAULT-LIORCA F et ses collaborateurs. Anatomopathologie humaine. Ann. Pathol. 2002 ; 22:150-157.
PENAULT-LIORCA F., ETTORE F., ANTOINE M., FERMEAUX V., LACROIX TRIKI M., GOSSER P., et al. Etude FISH .Ann Path 2006 ; 1: 128-9.
PETIT T., WILT M., VELTEN M., et al.Comparative value of tumor grade, hormonal receptors, Ki-67, HER-2 and topoisomerase II alpha status as predictive markers in breast cancer patients treated with neoadjuvant anthracycline-based chemotherapy. Eur. J. Cancer 2004 ; 40: 205–211.
PIGNON T., RAFARAMINO F., SCALLIET P. Cancer et sujets âgés. Prise en charge. Aspects décisionnels. Rev Méd Interne 2000 ; 21: 765-76.
PINDER SEE ., WENCYK P., SIBBERNING DM ., BELL JA ., ELSTON CW ., NICHOLSON R ., ROBERTSON JF ., BLAMAY RW et ELLIS IO. Assessment of the new proliferation marker MIB-1 in breast carcinoma using image analysis: associations with other prognostic factors and survival .Br j. Cancer, 1998; 71(1):146-149.
PLATET N., CATHIARD AM., GLEIZES M., AND GARCIA M. Estrogens and their receptors in breast cancer progression: a dual role in cancer proliferation and invasion. Crit Rev. Oncol. Hematol. 2004 ; 51:55-67.
POLYAK K. On the birth of breast cancer. Biochim. Biophys. Acta 2001 ; 1552:1-13.
Referentiel medical sein ONCOPACA – juillet 2008. Siteinternet : http://www.oncopaca.org/upload/1-referentiel-seinversion_définitive-2008;0922.pdf consulte´ le 24 aout 2009.
Références bibliographiques
80
Recommandations Européennes pour l’assurance de qualité dans le cadre du dépistage mammographique du cancer du sein. Rapport des anatomopathologistes du groupe de travail dépistage du cancer du sein de l’union europienne.Ann Pathol .1996 ; 16 :315-333.
RIES LAG., EISNER MP., KOSARY CL., SEER. Cancer Statistics Review 1973-1999 National Cancer Institute, Bethesda MD, Available at: http://seer.cancer.gov/ csr/1973-1999/ Accessed August 25, 2002.
ROCHEFORT H et ROUESSE J. Groupe de travail de la commission III (Cancérologie). Cancers du sein, incidence et prévention .Rapport adopté le 8janvier 2008. Bull Acad Natl Med 2008 ; 192 (1) :161-80.
ROCHET Y., LAGARDE C. et BERMOND A .Cancérologie gynécologique et mammaire .Ed FLAMMARION 1986 ; 211-213.
RODRIGUES S., VAN AKEN E., VAN BOCXLAER S., ATTOUB S., NGUYEN QD. & BRUYNEEL E. et al.Trefoil peptides as proangiogenic factors in vivo and in vitro: implication of cyclooxygenase-2 and EGF receptor signaling. FASEB J 2003 ; 1: 7-16.
RONCKERS CM., ERDMANN CA., AND LAND CE. Radiation and breast cancer: a review of current evidence. Breast Cancer Res. 2005 ; 7:21-32.
ROUGIER P., BONNETERRE J., DIE´RAS V., et al .Canceroguide : sein, 1reed, Paris, France : Editions Margaux Orange 2007 ; p. 1–246.
RUSSO J., AND RUSSO I.H. Development of the human breast. Maturitas 2004; 49:2-15.
SAKAMOTO M., TAKASAKI Y., YAMANAKA K., KODAMA A., HASHIMOTO H. & HIROSE S. Purification and characterization of Ki antigen and detection of anti-Ki antibody by enzyme-linked immunosorbent assay in patients with systemic lupus erythematosus. Arthritis Rheum. 1989 ; 32:1554-61.
SAKORAFAS G.H., KRESPIS E., AND PAVLAKIS G. Risk estimation for breast cancer development; a clinical perspective. Surg. Oncol. 2002. ; 10:183-192.
SANTEN RJ., MANSEL R. Benign breast disorders. N Engl J Med 2005 ; 353:275–285.
SCHNIPPER LE. Clinical implications of tumor cell heterogeneity. N. Engl. J. Med. 2007 ; 314: 1423-31.
SCHOLZEN T & GERDES J. The Ki-67 protein: from the known and the unknown. J. Cell. Physiol. 2000 ; 182(3):311-22.
SENHADJI R. épidémiologie analytique du cancer mammaire et évolution quantitative de l’hétérogénéité intratumorale par microscopie confocale et immunomarquage multiple aux KI-67, PCNA, C-erbB et PS2. Thèse d’état ,2004 ; 1-211.
SENHADJI R., KETTAF N., SAHRAOUI T., RIGAUT JP .et EL KEBIR FZ. Hétérogénéité de la distribution intratumorale de KI67, C-erbB2, PS2 et PCNA dans le carcinome canalaire infiltrant mammaire, Bulletin du cancer, 2005 ; 92 (6) :515-612.
SIDANI A., CAVALIERE A., BELLEZZA G., SCHEIBEL M., BUCCIARELLI E. Breast cancer in young women : clinicopathological features and biological specificity. Breast. 2003 ; 12(4) : 247-50.
SINGER CF., KÖSTLER W., HUDELIST G. Predicting the efficacy of trastuzumab based therapy in breast cancer : current standards and future strategies.Biochim Biophys Acta Rev Cancer 2008 ; 1786:105–13.
Site internet : http://www.e-cancer.fr/Information-sur-lescancers/Cancers-par-organe/page6/op_1-ta_1-id_246-it_264- li_1-ls_5-la_1-ve1.html consulte´ le 1 septembre 2009.
SLOAN EK., CIOCCA DR., POULIOT N., NATOLI A., RESTALL C., HENDERSON MA., et al .Stromal cell expression of caveolin-1 predicts outcome in breast cancer. Am J Pathol 2009 ; 174:2035 -43.
SOTO A.M., SONNENSCHEIN C., CHUNG K.L., FERNANDEZ M.F., OLEA N., AND SERRANO FO. The screen assay as a tool to identify estrogens: an update on estrogenic environmental pollutants. Environ. Health Perspect. 1995 ; 103 Suppl 7:113-122.
Source : 12ème colloque Europa Donna Forum France, 4 octobre 2010, Paris.
THOR A. Her-2 a discussion of testing approaches in the USA. AnnOncol 2001 ; 12(suppl.1) :S101–7.
THORPE SM, ROSE C .Estrogen and progesterone receptor determinations in breast cancer: technology and biology. Cancer Surveys 1986; 5, 506-525.
THUN MJ., JEMAL A., KUFE IN ., BAST DW., HAIT RC., HONG WN., POLLOCK WK.., WEICHSELBAUM RE., HOLLAND RR.,FREI JF. Cancer epidemiology, editors. Cancer 7 medicine. BC Decker Inc. ; Hamilton : 2006 ; p. 339-53.
THYGESEN LC., MORCH LS., KEIDING N., JOHANSEN C., AND GRONBAEK M. Use of baseline and uptade information on alcohol intake on risk for breast cancer : importance of latency. Int J Epidemiol. 2008 ; 37:669-77.
TOJO T., KABURAKI J., HAYKAWA M., OKAMOTO T., TOMII M. & HOMMA M. Precipitating antibody to a soluble nuclear antigen "Ki" with specificity for systemic lupus erythematosus. Ryumachi 1981 ; 21 Suppl 1: 129-34.
TOMASETTO C. & RIO MC. TFF1. Atlas Genet Cytogenet Oncol. Haematol. August 2000 ; 56: 54-56.
TRETARRE B., GUIZARD AV., FONTAINE D. Cancer du sein chez la femme : incidence et mortalité. BEH. 2004 ; 44:209-210.
TROSKO JE. The role of stem cells and gap junctions as targets for cancer chemoprevention and chemotherapy. Biomed. Pharmacother. 2005 ; 59 Suppl 2 :S326-S331.
VANDER BEMPT I ., VAN LOO P., DRIJKONINGEN M., NEVEN P., SMEETS A., CHRISTIAENS MR., et al. Polysomy 17 in breast cancer : clinicopathologic significance and impact on HER2-testing. J Clin Oncol 2008 ; 26:4869—74.
VIALE G., REGAN MM., MASTROPASQUA MG., et al. Predictive value of tumor Ki-67 expression in two randomized trials of adjuvant chemoendocrine therapy for node-negative breast cancer. J Natl Cancer Inst. 2008 ; 100 (3) : 207 – 212.
VILCOQ JR., CALLE R., STACEY P., GHOSSEIN NA. The outcome of treatment by tumorectomy and radiotherapy of patients with operable breast cancer. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1981 ; 7: 1327-32.
VODUC D., CHEANG M., NIELSEN T. GATA-3 .Expression in breast cancer has a strong association with estrogen receptor but lacks independent prognostic value. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2008 ; 17 (2) : 365 – 373.
WALKER RA., LEES E., WEBB MB., DEARING SJ. Breast carcinomas occurring in young women (< 35 years) are different. Br J Cancer 1996 ; 74: 1796-800.
WAZER DE., AND BAND V. Molecular and anatomic considerations in the pathogenesis of breast cancer.Radiat. Oncol. Investig. 1999 ; 7:1-12.
WEISS JR., MOYSICH KB., SWEDE H. Epidemiology of male breast cancer .Cancer Epidemiol Biomarkers, P rev 2005; 14(1):20-6.
WILD P., KNUECHEL R., DIETMAIER W., HOFSTAEDTER F., HARTMANN A. Laser microdissection and microsatellite analyses of breast cancer reveal a high degree of tumor heterogeneity. Pathobiology 2000 ; 68(4–5) :180–90.
WILEY JOHN ET SON S .TNM Classification of malignant tumors. Sixth ed, UICC, 2002.
WINCHESTER DP., OSTEEN RT., MENCK HR .The National Cancer Data Base report on breast carcinoma characteristics and outcome in relation to age. Cancer 1996 ; 78: 1838-43.
WINCHESTER DP. Breast cancer in young women. Surg Clin North Am 1996 ; 76: 279-87.
WU W., KOIKE A., TAKESHITA T., AND OHTA T. The ubiquitin E3-ligase activity of BRCA1 and its biological functions. Cell Div. 2008 ; 7: 3-1.
WYLD L., REED MWR. The need for targeted research into breast cancer in the elderly. Br J Surgery 2003; 90: 388-99.
XIONG Q., VALERO V., KAU V., TAYLOR S., SMITH TL., BUZDAR AU., et al .Female patients with breast carcinoma age 30 years and younger have a poor prognosis. The M.D. Anderson Cancer Center experience. Cancer. 2001 ; 92: 2523-8.
YAU C., FEDELE V., ROYDASGUPTA R., et al. Aging impacts transcriptome but not genome of hormonedependent breast cancers. Breast Cancer Res 2007 ; 9(5) :R59.
Variations marquées de taille, de forme, avec nucléoles proéminents 3 3. Nombre de mitoses
(à compter sur 10 champs au grossissement x 400)
0 à 6 mitoses 1 7 à 12 mitoses 2 > 12 mitoses 3
TOTAL Grade I 3, 4, 5 Grade II 6, 7 Grade III 8, 9
Tableau XI: Grading SBR (Scarff-Bloom-Richardson) modifié par Elston et Ellis (PENAULT-
LIORCA F et al., 2002).
84
Tableau XII: Classification TNM (UICC 1997, révisée en 2002).
Tx Détermination de la tumeur primitive impossible
T0 Pas de signe de tumeur primitive (non palpable)
Tis Carcinome in situ (canalaire ou lobulaire), ou maladie de Paget du mamelon sans tumeur décelable
T1 Tumeur ≤ 2 cm dans sa plus grande dimension
T1mic : Micro-invasion ≤ 0, 1 cm T1a : ≤0, 5cm
T1b : 0, 5 cm < T1b ≤ 1cm T1c : 1cm < T1c≤ 2cm
T2 Tumeur > 2 cm et ≤ 5 cm dans sa plus grande dimension
T3 Tumeur > 5 cm dans sa plus grande dimension
T4 Tumeur de toute taille avec extension directe à la paroi thoracique (a) ou à la peau (b)
T4a : Extension à la paroi thoracique
T4b : Extension à la peau (Œdème y compris la « peau d'orange », ou ulcération cutanée du sein, ou nodules de perméation cutanés limités au même sein)
T4c : T4a + T4b
T4d : Cancer inflammatoire
Nx Appréciation impossible de l'atteinte ganglionnaire
N0 Absence d'envahissement ganglionnaire régional
N1 Ganglions axillaires homolatéraux mobiles
N2 Ganglions axillaires homolatéraux fixés entre eux ou à d'autres structures, ou présence clinique d'adénopathies mammaires internes en l'absence d'adénopathies cliniques axillaires
N2a : Ganglions axillaires homolatéraux fixés
N2b : Ganglions mammaires internes homolatéraux
N3 Ganglions sous-claviculaires homolatéraux ou mammaires internes ou ganglions sus-claviculaires
N3a : Ganglions sous-claviculaires et axillaires homolatéraux
N3b : Ganglions mammaires internes et axillaires homolatéraux
N3c : Ganglions sus-claviculaires homolatéraux
Mx Renseignements insuffisants pour classer les métastases à distance
Tableau XXIII: Moyenne et coefficient de variation du marquage cytoplasmique PS2/TFF1 des
patientes jeunes
Tableau XXIV: Moyenne et coefficient de variation du marquage cytoplasmique PS2/TFF1 des
patientes âgées
Tableau XXV : Différence des Coefficeints de Variation des différents marqueurs entre les deux
groupes d'âge
Annexes
95
Marqueur SBR N Mean Std. Déviation Sig.
Her2 2 24 13.721 6.6917
0.122 3 18 18.826 13.8526
Mib 1 2 9 13.982 7.0255
0.840 3 7 13.17 8.8149
RO 2 17 18.559 8.0222
0.262 3 11 22.93 12.2099
RP 2 7 21.903 9.7881
0.383 3 3 16.137 6.3895
PS2 2 5 11.011 4.487
0.711 3 2 9.536 4.5243
Tableau XXVI : Différence des Coefficients de variation des
différents marqueurs en fonction des grades SBR
Résumé :L’objectif de notre travail est d’etudier le profile de l’heterogeneite intratumorale enfonction de l’age et le grading au sein d’un echantillon de carcinomes canalaires infiltrantsmammaires dans le but d’apporter une participation a l’amelioration du diagnostic etl’évaluation du pronostic individuel des patients. Il va de pair avec une meilleurecompréhension des mécanismes de dynamique cellulaire en oncogenèse humaine. Lecancer du sein est heterogene, son incidence liee a l'age augmente rapidement jusqu'a lamenopause puis tres lentement après, reflétant les stades de cancer mammaire jeune etage (THUN et JEMAL, 2006).L'heterogeneite est estimée par la variabilite d’expressiondu proto-oncogène C-erbB-2, de la PS2 proteine œstrogèno-dépendante régulée, dumarqueur de prolifération cellulaire Ki67 et des récepteurs a la progestérone et al’œstrogène. L'acquisition d'images et la visualisation simultanée des marqueurs ont étéaccomplies par microscopie. Les images ont été traitées par le logiciel MATLAB 7,6.Pour l'estimation de l’hétérogénéité intratumorale un échantillonnage systématique descoupes histologiques a été réalisé. Selon le critère 'âge', le groupe des patientes âgées deplus de 40 ans représente la fraction de 87,7%.Parmi les paramètres clinicopathologiques,le sein droit est plus atteint chez les femmes jeunes (66,7%) avec une taille tumorale>4cm plus fréquente (66,7%). Le score '0' est majoritairement présent dans les deuxgroupes contrairement au marqueur C-erbB-2 ou la tendance est plus vers le score '>0'chez les femmes jeunes (55,6%). L’index de marquage (IM) a été utilise commeparamètre pour l'étude de la répartition spatiale de la surexpression des marqueurs. Pourchaque marqueur, l'IM est retrouve a des taux variables dans différents champsmicroscopiques d'une même tumeur appartenant au même groupe d'âge des patientes.Ces résultats confirment le profil hétérogène intratumoral et montrent que les cellulesmarquées ne suivent pas la même distribution dans les deux groupes. L'analyse devariabilité d’expression des marqueurs estimée par le coefficient de variation (CV) arévèle des valeurs très dispersées démontrant une hétérogénéité intratumorale mais sansdiscerner de différence significative entre les deux groupes de patientes; la valeurminimale est retrouvée dans le cas de l'expression des récepteurs de progestérone(p=0,221). Le test de corrélation de Pearson n'a révèle aucune relation entre le CV etl'âge également (0,39>r>-0,06). En prenant en considération le grade SBR, il apparaitque l'hétérogénéité ne semble pas influencée par le grading. L'analyse de variance nerévèle aucune différence significative au seuil de 5% entre les grades SBR 2 et 3 pourtous les marqueurs (0,84>p>0,12). En conclusion et selon les méthodes utilisées danscette étude, il semble qu'aucun marqueur n'est arrive a démontrer une relation entrel'hétérogénéité intratumorale et la progression tumorale. Cependant, la discordance dansl’expression des marqueurs retrouvée chez les patientes, peut expliquer l’échec connu destraitements thérapeutiques