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Dimanche 7 janvier 2018 - fce.dz · finances 2018 et son impact sur l’entreprise, ... marché de 15 à 20 milliards de dollars en faveur de l’entreprise ... La structure de la

Sep 13, 2018

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Dimanche 7 janvier 2018

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SOMMAIRE

OBG : Des perspectives économiques "positives" pour l’Algérie (APS) ................... 3 OUYAHIA À PROPOS DE LA RATIONALISATION DES DÉPENSES : "Chacun

doit s'adapter à ces exigences" (L’Expression) ........................................................... 4 Encadrement des importations: une aubaine pour les entreprises industrielles

nationales (APS) ......................................................................................................... 5 Prix de l’électricité : Les grands consommateurs paieront plus (El Watan) ............... 6 Le ministre de l’énergie s’est exprimé jeudi devant la commission des finances de

l’APN : Électricité : Guitouni veut augmenter les prix (Liberté) ............................... 7 Projet de loi sur les hydrocarbures: pas de reconsidération de la règle 51/49 (APS) 8

Des équipes de contrôle et de suivi quotidien des programmes de réalisation de

logements, bientôt sur le terrain (Algérie Eco) ......................................................... 11 Prochaine réunion des Ministères des Finances et de l’Intérieur : Relance de la

commission des finances locales (El Watan) ............................................................ 12 Loi de Finances 2018 et entreprises locales : Un marché de 20 milliards de dollars à

prendre (Liberté) ....................................................................................................... 13 Arômes et autres concentrés interdits d’importation ! Menace sur la filière boissons

(Liberté) .................................................................................................................... 14 Inauguration de plusieurs projets industriels lundi prochain à Alger (APS) ............ 15

Energie et habitat : Une dépense au dessus des normes (El Moudjahid) .................. 17 TOURISME : Les vrais enjeux économiques (L’Expression) ................................. 18 De nouveaux mécanismes de recyclage des déchets à l’étude (APS)....................... 19

Ressources en eau: engagement à prendre en charge les projets d'assainissement

(APS) ......................................................................................................................... 21 LE MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU TIRE LA SONNETTE D'ALERTE :

100.000 branchements illicites à Alger (L’Expression)............................................ 22

Aménagement des zones industrielles à Constantine : Etablissement d’une «short-

list» d’entreprises (El Moudjahid) ............................................................................ 24

Régulation de la distribution du lait en sachet de 25 DA : Un texte de loi sera

promulgué (Liberté) .................................................................................................. 25

Importation : l'huile et le sucre en hausse (L’Econews) ........................................... 26 Céréales: 390 000 tonnes de blé achetées (Le Temps d’Algérie) ............................. 26 Accompagné par une forte délégation: Guitouni en visite de travail à Baghdad (Le

Temps d’Algérie) ...................................................................................................... 27

L’Iran souhaite acheter le phosphate algérien (Algérie Eco) .................................... 28 FOIRE INTERNATIONALE DE BAMAKO AU MALI : L'Algérie en force

(L’Expression) .......................................................................................................... 29

Visas pour la France : Les rendez-vous disponibles sur le site de VFS Global à partir

de demain (Algérie Eco) ........................................................................................... 30 Economie mondiale: Les femmes prennent la tête (Le Temps d’Algérie) ............... 30 Après 25 ans d’absence, le rallye automobile Dakar veut revenir en Algérie (TSA)32

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A la une

OBG : Des perspectives économiques "positives" pour l’Algérie

(APS)

LONDRES - Les perspectives économiques restent "positives" pour l’Algérie malgré les défis liés notamment à la chute des recettes de l’Etat provoquée

par le déclin du cours du pétrole depuis 2014, affirme le groupe britannique d’experts économiques, Oxford Business Group (OBG).

Dans une rétrospective économique de l’année 2017 sur l’Algérie publiée cette semaine, OBG souligne qu’une étude récente qu’il a menée auprès de

chefs d’entreprises, a montré que 61 % de ces derniers avaient des attentes "positives ou très positives" quant au climat algérien des affaires pour les

12 mois à venir.

70 % des chefs d’entreprises sondés ont déclaré qu’il était "probable ou très probable" que leur entreprise consacre des investissements en capitaux

significatifs en 2018. Il est par contre souligné qu’une majorité des personnes interrogées sur les

changements récents du régime fiscal algérien, a estimé que l’environnement fiscal était "désavantageux ou très désavantageux".

"Si ces mesures devraient permettre de renflouer les caisses de l’Etat, d’aucuns craignent que ces taxes et impôts récemment mis en œuvre ne

constituent un frein à la consommation du secteur privé dans certains segments, notamment avec la hausse des taxes et des prix prévue en

2018", rapportent les experts d’OBG. Le groupe souligne par ailleurs, que la "solidité" de l’économie algérienne

s’est renforcée en 2017 grâce à la hausse des recettes issues du secteur énergétique, aux mesures de contingentement des importations et à

l’augmentation des recettes fiscales.

Il note que l’Algérie vise à réduire la valeur des importations en 2018 en misant sur une plus grande autonomie et en augmentant le nombre de

produits restreints à l’importation, ajoutant que cet objectif devrait également être appuyé par un meilleur rendement de l’énergie.

OBG souligne à ce propos, que la reprise du secteur de l’énergie a continué à porter la croissance cette année mais avise que la dépendance continue

du pays aux recettes issues de la vente d’hydrocarbures laisse le pays "exposé aux chocs extérieurs".

Il précise que si la performance du secteur énergétique, qui finance une grande partie du budget de l’Etat et représente la grande part des

exportations, devrait porter la croissance économique globale du pays à l’avenir, la baisse des recettes enregistrée depuis le déclin du cours du

pétrole en 2014 "continue de peser sur l’économie".

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Les experts britanniques rappellent à cet égard, les efforts du

gouvernement algérien pour faire face à la baisse des revenus et des réserves de liquidités, enregistrée ces dernières années, dont les mesures

visant à élargir la base de l’économie et la révision à la hausse des taxes et

des impôts pour les biens et les services. La baisse de la rente pétrolière, note encore OBG, n’empêchera pas de

relever les dépenses du gouvernement de 25 % l’année prochaine, dont une grande partie sera consacrée à la relance des projets d’infrastructures.

OUYAHIA À PROPOS DE LA RATIONALISATION DES DÉPENSES :

"Chacun doit s'adapter à ces exigences" (L’Expression)

Le Premier ministre a invité les responsables à tous les niveaux à contribuer

à la concrétisation de cette démarche consistant à rationaliser les dépenses. L'Etat ne peut pas lancer tous les projets de développement. Devant la crise

financière, le gouvernement fait de la rationalisation une règle sacrée. «La poursuite de la démarche de rationalisation des dépenses publiques

adoptée par le gouvernement est un engagement national», a affirmé le

Premier ministre, Ahmed Ouyahia dans une déclaration lue en son nom par le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua. Dans sa

réponse à un sénateur jeudi dernier sur le gel de projet de développement à Aïn Témouchent, le patron du gouvernement a fait savoir que tout le

monde est concerné par cette règle. «Tout un chacun doit s'adapter à ces exigences», a-t-il clairement déclaré, en invitant tous les responsables et

les citoyens à soutenir les efforts visant à sa concrétisation. Etalant ses arguments, Ahmed Ouyahia a rappelé que «la baisse sensible

des recettes de l'Etat due au recul des cours de pétrole, a amené les pouvoirs publics à prendre une série de mesures visant à réguler et

maîtriser les dépenses publiques». Il a expliqué que «la politique de rationalisation des dépenses publiques était axée au départ sur le principe

de plafonnement des dépenses d'équipement et le gel de certains projets publics, qui ne constituent pas une priorité pour les citoyens». «La décision

de gel de certains projets de développement a été prise selon des critères

objectifs, en accordant la priorité au financement des projets publics prioritaires, dont les travaux ont déjà démarré, au titre des dépenses

prévues, en sus des projets qui connaissent un important taux d'avancement ou ceux finalisés.

Il s'agit aussi des projets dont l'étude de faisabilité a été parachevée», a souligné Ahmed Ouyahia. Concernant les projets non encore lancés, le

Premier ministre a indiqué que les pouvoirs publics ont estimé nécessaire de «les reclasser en vue de leur restructuration en fonction de la priorité et

des besoins, en attendant l'amélioration de la situation économique et

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financière du pays». Il a ajouté que les pouvoirs publics ont «adopté» une

démarche complémentaire en vue de rétablir l'équilibre des finances publiques du pays à moyen terme, basée sur l'option de non-recours à la

dette extérieure, l'augmentation des dépenses d'équipement de manière à

parachever les projets lancés et ceux dont les coûts seront maîtrisés et inscrits dans les secteurs de l'Education nationale, des ressources en eau et

de la santé». Evoquant les projets de développement dans la wilaya de Aïn Témouchent,

Ahmed Ouyahia a indiqué que la «décision portant dégel des projets a permis pour ce qui est du secteur de l'éducation la livraison de cinq groupes

scolaires, 19 écoles primaires, 29 cantines scolaires, 14 salles de sport au niveau des lycées et CEM, outre la relance de projets de réalisation de neuf

CEM, 51 salles de classe, 66 groupes d'études et 4 lycées». Concernant la formation professionnelle, le Premier ministre a annoncé le «dégel d'un

projet d'équipement et de raccordement des établissements de la formation professionnelle au gaz de ville». Il a également annoncé le «lancement des

travaux de réalisation d'une station d'épuration dans la commune de Beni Saf».

Encadrement des importations: une aubaine pour les entreprises industrielles nationales (APS)

Les entreprises industrielles nationales, publiques et privées, doivent saisir les opportunités engendrées par les mesures mises en place récemment par

l'Etat dans le cadre de l'encadrement des importations, a indiqué jeudi à Alger l’économiste et ex. ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa.

Intervenant lors des débats de la Journée d’information sur la Loi de

finances 2018 et son impact sur l’entreprise, organisée par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), M. Benkhalfa a souligné que

l’Etat, à travers cette loi, a introduit deux instruments devant permettre de réduire les importations et, par ricochet, d'encourager la production locale,

auxquels s'ajoute l'arrêté du ministère du Commerce suspendant provisoirement l'importation de 851 produits.

Les deux mesures de la LF 2018 portent sur l'élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC), au

taux de 30%, à 10 familles de produits finis, ainsi que le relèvement des droits de douanes, pouvant atteindre 60%, pour 32 familles de produits

finis, a-t-il poursuivi. A ce propos, a-t-il avancé, ces trois mesures devront permettre de booster

leur production nationale. Selon ses propres estimations, ce dispositif est susceptible de "libérer un

marché de 15 à 20 milliards de dollars en faveur de l’entreprise locale".

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"C’est le moment d’occuper ce marché", a-t-il insisté en préconisant la

substitution de ces importations par la production locale dans les deux années à venir.

Présent à cette rencontre, le Directeur de la législation et de la

réglementation fiscales à la Direction générale des impôts (DGI), Kamel Touati, a expliqué les principales dispositions fiscales de la LF 2018.

Il a ainsi souligné que ces dispositions fiscales sont scindées en cinq (5) volets: les mesures d’harmonisation et de simplification, celles

d’amélioration des recettes fiscales, de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, des mesures diverses et celles en faveur des entreprises.

Relance de la Commission des finances locales Interrogé lors des débats sur la fiscalité locale, M. Touati a fait savoir que

les ministères respectivement des Finances et de l’Intérieur et des collectivités locales vont se réunir prochainement à l’effet de relancer la

Commission des finances locales. Le rôle de cette commission est d’optimiser les ressources fiscales des

collectivités locales, a-t-il fait valoir. Il a indiqué, en outre, qu’au titre de la LF 2018, des taxes communales et

environnementales sont prévues et qui doivent générer davantage de

recettes aux collectivités locales. Pour rappel, les collectivités locales demeurent essentiellement

dépendantes des dotations de l’Etat alors que les revenus générés par la fiscalité locale restent insignifiants.

La structure de la fiscalité locale se base sur quatre impôts, la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la

vignette automobile et l’impôt forfaitaire unique (IFU). La taxe sur l`enlèvement des ordures ménagères (taxe d’assainissement)

et l’impôt foncier sont destinées exclusivement aux communes.

Prix de l’électricité : Les grands consommateurs paieront plus (El Watan)

Les grands consommateurs d’électricité, notamment les industriels, devront

à l’avenir payer plus cher leur consommation.

A l’occasion de son passage devant les députés de l’APN, jeudi lors d’une séance de questions orales, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, est

revenu sur la question des tarifs de l’électricité, précisant qu’«il était impératif d’aller vers les prix réels de cette énergie, sans affecter les classes

moyennes». Selon le ministre, «l’augmentation des prix touchera les grands consommateurs, ce qui permettra de généraliser la culture de l’économie

d’énergie», assurant par la même que les prix de l’électricité dans le secteur agricole continueront à être subventionnés.

Depuis déjà quelque temps, à chaque occasion, le ministre de l’Energie ne cesse de revenir sur cette question pour annoncer que la révision des prix

de l’électricité est «inévitable tôt ou tard», même si sa mise en application doit se faire de façon progressive. Interrogé, la semaine passée à Oran, M.

Guitouni a indiqué que toute hausse des tarifs, si elle devra avoir lieu, «ne touchera pas le simple citoyen, mais les grands consommateurs». Il a ainsi

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appelé ces derniers à «rationaliser leur consommation», évoquant une

«réflexion» au niveau du ministère, applicable à moyen ou à long termes, pour que les tranches à très forte consommation électrique paient cette

énergie à «son juste prix», c’est-à-dire sans bénéficier du soutien de l’Etat.

Il convient de rappeler que la loi de finances 2018 a prévu une taxe sur les ventes de produits énergétiques aux industriels, afin de financer le

Programme national des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. La taxe a été instituée à la faveur d’une modification apportée

à un article déjà existant. Il s’agit de l’article 64 de la loi 99-11 du 23 décembre 1999, portant loi de finances pour l’année 2000. L’article de loi,

dans sa nouvelle version, fixe le montant de la taxe à 0,0023 DA/Thermie pour le gaz naturel haute et moyenne pressions, et à 0,030 DA/kWh pour

l’électricité haute et moyenne tensions. Avant de passer à des augmentations effectives, les pouvoirs publics

tentent d’abord de sensibiliser les consommateurs sur la nécessité de rationaliser leur consommation et de bannir le gaspillage. «Nous gaspillons

trop, et si on continue comme ça, il va falloir qu’on revoie le prix de façon à ce que les gros consommateurs paient plus cher l’électricité», a souligné

le ministre.

Selon lui, l’Algérie figure parmi les pays de la région et du monde entier où l’énergie est la moins chère. En effet, la première tranche de consommation

électrique (250 à 500 kWh), qui regroupe les couches les plus défavorisées, est payée 1,77 DA, contre 9,06 DA au Maroc et 3,39 DA en Tunisie.

La deuxième tranche, qui concerne une consommation médiane, est payée à 4 DA le kWh en Algérie, contre 10,7 DA au Maroc et 7 DA en Tunisie, alors

que la 4e tranche, qui regroupe les gros consommateurs, est facturée à 4 DA en Algérie, à 15,98 DA au Maroc et à 14 DA en Tunisie.

Le ministre de l’énergie s’est exprimé jeudi devant la commission

des finances de l’APN : Électricité : Guitouni veut augmenter les prix (Liberté)

Le ministre a souligné qu'il était impératif d'aller vers les prix réels de cette

énergie. Le ministre de l'Énergie, Mustapha Guitouni, n’a pas écarté, jeudi,

l’augmentation des prix de l’électricité à l’avenir. Lors d'une réunion de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale

(APN) consacrée à l’examen du projet de loi portant règlement budgétaire de 2015, le ministre a souligné qu'il était impératif d'aller vers les prix réels

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de cette énergie sans affecter les classes moyennes, précisant que

l'augmentation des prix touchera les grands consommateurs, ce qui permettra de généraliser la culture de l'économie d'énergie, a-t-il dit. Les

prix de l'électricité dans le secteur agricole continueront à être

subventionnés, a-t-il assuré. Il est vrai que pour le moment, il n’y a aucune décision concernant la majoration des prix de l’électricité. D’ailleurs, la loi

de finances 2018 n’a pas prévu d’augmentation des prix de l’énergie. Même s’il n’est pas fait, explicitement, mention du relèvement des prix de

l’électricité, ses propos font ressortir que la révision des prix sera inévitable, tôt ou tard. Et comme de coutume, le ministre a essayé de rassurer en

indiquant que cette augmentation ne touchera pas le simple citoyen, mais plutôt les grands consommateurs. Il faut dire que cette augmentation des

prix est en gestation depuis quelque temps déjà. Fin août, le ministre de l’Énergie avait sommé les gros consommateurs d’électricité à rationaliser

leur consommation, évoquant, à l’occasion, une “réflexion” au niveau du ministère, applicable à moyen ou à long terme, pour que les tranches à très

forte consommation électrique paient cette énergie à “son juste prix”, c’est-à-dire sans bénéficier du soutien de l’État. M. Guitouni avait pointé du doigt

le “gaspillage” de l’électricité qui continue de porter préjudice au Trésor

public en raison des subventions conséquentes décaissées annuellement pour soutenir les prix de l’énergie. “En 2018, il faut mettre en place 2 000

MW d’électricité en plus. Cela nous coûte un investissement global entre 3 à 4 milliards de dollars”, avait-il avancé. Mais “c’est un montant conséquent

qu’on pourrait utiliser dans d’autres secteurs si on arrive à rationaliser notre consommation électrique”, avait noté le ministre. La réunion de la

Commission des finances et du budget de l’APN a été aussi l’occasion pour le ministre d’évoquer d’autres dossiers, à l’instar de la prochaine révision

de la loi sur les hydrocarbures qui, selon le ministre, ne portera pas sur la règle 51/49% régissant les investissements étrangers en Algérie. “La règle

51/49 ne sera pas reconsidérée dans le projet de loi sur les hydrocarbures, en cours d'élaboration au ministère”, a précisé le ministre.

Projet de loi sur les hydrocarbures: pas de reconsidération de la

règle 51/49 (APS)

Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni a réitéré, jeudi à Alger, l'attachement des pouvoirs publics au maintien de la règle 51/49 régissant

les investissements étrangers en Algérie dans le projet de loi sur les hydrocarbures, qui est en cours d'élaboration, assurant que l'objectif de ce

texte de loi était de lever les obstacles entravant l'investissement local et étranger et de capter davantage d'investisseurs.

"La règle 51/49 ne sera pas reconsidérée dans le projet de loi sur les hydrocarbures, en cours d'élaboration au niveau du ministère,

particulièrement en ce qui concerne les champs et les grands projets à caractère de souveraineté nationale" (Guitouni)

"La règle 51/49 ne sera pas reconsidérée dans le projet de loi sur les hydrocarbures, en cours d'élaboration au niveau du ministère,

particulièrement en ce qui concerne les champs et les grands projets à

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caractère de souveraineté nationale", a précisé M. Guitouni en réponse aux

préoccupations des membres de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), lors d'une réunion consacrée à

l’examen du projet de loi portant règlement budgétaire de 2015, présidée

par Toufik Torech en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua.

La révision de la loi en vigueur a pour objectif de lever les obstacles administratifs à l'investissement local et étranger et capter des

investisseurs et des capitaux dans ce domaine afin de garantir une production suffisante à la demande locale et à l'exportation, a -t-il soutenu,

soulignant que "l'investissement dans les grands champs demeurera soumis à la règle 51/49 mais des mesures incitatives seront offertes à d'autres

niveaux pour attirer des partenaires". Répondant à la question d'un membre de la Commission sur un éventuel

investissement de Sonatrach dans des raffineries à l'étranger, le ministre a indiqué que "rien ne s'oppose à cela si le projet est rentable pour l'économie

nationale", ajoutant que les projets de la Sonatrach à l'extérieur ne se limitent pas au raffinage du pétrole mais englobent l'exploration et la

production, faisant état par la même occasion de plusieurs projets du

groupe, notamment en Irak, au Pérou et en Bolivie. S'agissant des raffineries devant être réalisés à Tiaret et à Hassi Messaoud,

M. Guitouni a assuré que ces projets seront réalisés dans les délais impartis et permettront au pays de cesser l'importation et de s'orienter vers

l'exportation du carburant, relevant que l'Algérie avait reçu plusieurs offres de pays africains souhaitant d'ores et déjà importer le carburant algérien.

Dans ce contexte, le ministre a fait état de négociation avec la Libye via la

sonelgaz pour l'exportation du surplus de production d'électricité. Concernant la consommation locale du carburant, M. Guitouni a indiqué que

l'objectif tracé par le ministère était la reconversion de 500.000 véhicules au gaz de pétrole liquéfié (GPL) à l'horizon 2021, avant d'annoncer le

lancement prochain d'un projet en direction des petites et moyennes entreprises algériennes pour la réalisation de kits GPL et généraliser son

installation au niveau des stations de services Naftal. Concernant l'exploitation du gaz de schiste, le ministre a affirmé que tout

ce qui a été fait à ce jour entrait dans le cadre de l'évaluation des réserves nationales et qu'aucun projet d'exploitation n'a été lancé, précisant que

l'exploitation ne pourrait pas commencé avant une dizaine d'années.

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M. Guitouni a souligné que les techniques utilisées en matière d'exploitation

du gaz de schiste avaient fait leurs preuves à travers le monde sans présenter de danger pour la nature ou les eaux souterraines.

Répondant aux préoccupations liées à la nécessité d'intensifier le

raccordement des ménages dans les régions isolées au réseau de gaz naturel, le ministre a fait état d'un projet global d'évaluation des projets

nécessaires dans ce cadre avant la mise en application d'un programme national de raccordement des régions concernées au réseau de gaz naturel.

S'agissant du programme des énergies renouvelables, M. Guitouni a affirmé que le projet de transition énergétique allait de l'avant, précisant qu'un

projet prévoyant la réalisation de 200 mégawatts d'énergies renouvelables sera bientôt soumis au Gouvernement.

Pour ce qui est de l'augmentation des prix de l'électricité, le ministre a souligné qu'il était impératif d'aller vers les prix réels de cette énergie sans

affecter les classes moyennes, précisant que l'augmentation des prix touchera les grands consommateurs, ce qui permettra de généraliser la

culture de l'économie d'énergie, a-t-il dit. Les prix de l'électricité dans le secteur agricole continueront à être subventionnés, a-t-il assuré.

Concernant le projet de loi portant règlement budgétaire pour l'exercice

2015, M. Guitouni a rappelé que la fiscalité pétrolière en 2015 était de près 1.723 milliards DA sur la base d'un prix de référence de 37 dollars le baril

alors que le total des recettes de la fiscalité pétrolière s'élevait à 2.293 milliards DA contre 3.324 milliards DA en 2014, soit un recul de 31%.

Le volume de production des hydrocarbures commercialisés s'est stabilisé en 2015 autour de 155 millions de tonnes d'équivalent pétrole (tep).

Quant au budget de fonctionnement, il a indiqué qu'il était de 47 milliards DA, précisant qu'il s'agissait notamment de crédits pour le

subventionnement du prix de dessalement d'eau de mer (près de 37,6 milliards DA), dont 42,4 milliards avaient été consommés (90%).

Lors de la présentation des activités du secteur en 2015 et leur évolution par rapport à 2014, M. Guitouni a indiqué que les exportations étaient

élevaient à 33.1 milliards de dollars en 2015 contre 59.2 milliards de dollars en 2014 soit une baisse de 43%, imputant ce recul à la chute des prix du

pétrole qui ont atteint une moyenne de 53 USD/baril en 2015 contre 99USD/baril en 2014 soit une baisse de 47%, a-t-il dit.

Pour répondre aux besoins du pays en produits pétroliers et énergétiques, M. Guitouni a fait savoir que le secteur a investit plus de 1.468 milliard DA

en 2015 contre 1.347 milliards DA en 2014.

L'année 2015 a enregistré, l'exploration de 23 puits, dont 22 par Sonatrach, a rappelé le ministre soulignant l'entrée en production de nouveaux

gisements pétroliers et gaziers à Bir Sebaa, Touggourt et Bir El Msana dans

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la wilaya de M'sila, outre la réception de centrales électriques avec une

capacité de plus de 1.700 Mégawatt dont 4 centrales électriques solaires à Adrar, Ghardaïa, Tamanrasset et Illizi avec une capacité de 39 Mégawatt.

Le ministre à fait état, pour la même année, de la réception de plusieurs

projets de pipeline et d'installations de stockage et de distribution de carburant, ainsi que le renforcement du réseau de transport et distribution

d'électricité et de gaz avec la réalisation de 14.000 Km de réseau électrique et 8500 Km de réseau de gaz. A cela s'ajoute, une station de dessalement

d'eau de mer à Ténès (Wilaya de Chlef) d'une capacité de 200.000 m3/jour, a ajouté M. Guitouni.

Selon les chiffres avancés par le ministre, l'année 2015 a vu le raccordement de 360.000 foyers au réseau électrique, augmentant à 99%

le taux de couverture national, et de 333.000 foyers au gaz de ville, avec un taux de 55%, mais aussi la reconversion de 85.000 véhicules au GPL.

Des équipes de contrôle et de suivi quotidien des programmes de

réalisation de logements, bientôt sur le terrain (Algérie Eco)

« Des équipes de contrôle et de suivi des programmes de réalisation de

logements, seront bientôt sur le terrain quotidiennement, sur l’ensemble du territoire national, et ce en plus des visites d’inspection que nous

effectueront régulièrement » a déclaré abdelwahid Temmar, ministre de l’Habitat, de l’urbanisme, et de la Ville, à travers sa page FaceBook.

Dans le souci de rassurer les souscripteurs, le ministre a indiqué que tous les programmes de réalisation se déroulent au mieux, et que son secteur

veillera à ce qu’ils soient livrés dans les délais fixés. Soulignant dans le même sillage, qu’il accorde une importance capitale aux sorties

programmées sur le terrain, « ces sorties sur chantiers vont me rapprocher énormément de la réalité de l’avancement des travaux » a-t-il précisé.

Indiquant que ce sorties s’articuleront essentiellement sur l’identification des causes qui ont engendré des retards dans les délais de réalisations, et

par conséquent d’y apporter les solutions adéquates et définitives. A cet effet, le ministre a assuré aux souscripteurs, que ces sorties serviront

également à recueillir leurs préoccupations, et leurs doléances, et ce dans

le souci de les prendre en considération, et de les associer aux décisions et solutions qui en découleront.

Le ministre avait déjà sommé les entreprises de réalisation qui ont enregistré des retards dans les délais, dans plus de 38 000 logements AADL,

à travers 20 wilayas, de régulariser leurs situations, et de rattraper ces retards, sous peine de voir leurs contrats résiliés.

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Dans ce sens, le ministre a tenu à insister sur le fait, que dorénavant, les

méthodes de contrôle seront différentes, et se baseront, certes, sur des opérations quotidiennes, mais seront impérativement suivi de rapports,

hebdomadaires, que les équipes de contrôle établiront dans le but, de

restituer la situation réelle des chantiers, et celle de l’avancement des travaux. Considérant, ainsi que c’est le moyen d’éviter les problèmes et les

obstacles rencontrés par le passée, et par voie de conséquence, éviter d’arriver jusqu’à la résiliation des contrats avec les entreprises de

réalisation.

Prochaine réunion des Ministères des Finances et de l’Intérieur : Relance de la commission des finances locales (El Watan)

Le ministère des Finances et celui de l’Intérieur et des

Collectivités locales vont se réunir prochainement à l’effet de relancer la commission des finances locales.»

C’est ce qu’a annoncé, jeudi, Kamel Touati, directeur de la législation et de la réglementation fiscale à la Direction générale des impôts (DGI), lors

d’une rencontre organisée par la CACI sur les dispositions de la loi de

finances 2018. Cette commission, composée de représentants des ministères des Finances, de la Direction des impôts et de ceux de l’Intérieur,

aura pour mission d’«optimiser les ressources fiscales des collectivités locales».

La loi de finances 2018, qui a touché à toutes les niches fiscales, a introduit des taxes communales et environnementales pour augmenter les recettes

financières des communes, explique ce responsable de la Direction des impôts. Ce dernier affirme que «l’année 2018 sera pour les collectivités

locales une occasion de générer de nouvelles ressources». Des recettes restées longtemps marginales et surtout mal collectées au

niveau local, où les dotations de l’Etat continuent d’être le principal gestionnaire des communes. Souffrant d’une crise financière due

à la baisse des prix des hydrocarbures, les caisses de l’Etat auront du mal à supporter seules la charge financière nécessaire pour accompagner les

projets de développement au niveau local. Une dépendance des collectivités

locales résultant de la politique de centralisation adoptée par l’Etat depuis de longues décennies. Les communes ont de faibles revenus et sont à plus

de 80% dépendantes des recettes fiscales, et encore faut-il que le recouvrement se fasse de manière régulière et convenable.

Cette ressource ne représente toutefois que 11% de la fiscalité ordinaire globale. Sur 21 impôts, quatre font le bouquet fiscal des collectivités locales,

à savoir la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), 58% ; la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), 35% ; la vignette automobile, 2,7%, et l’impôt

forfaitaire unique (IFU), 2%. Les communes ont aussi droit à la taxe d’assainissement liée à l’enlèvement des ordures ménagères, ainsi que

l’impôt foncier. Un Comité interministériel chargé de la finance et de la fiscalité locale avait

été installé déjà en 2007, afin de réformer le système de collecte des impôts et tout le dispositif de gestion des finances locales. Dix ans après, la

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problématique demeure entièrement posée. Ce comité avait d’ailleurs

relevé dans son diagnostic «une mosaïque d’impôts et taxes importantes (21), une forte disparité du rendement entre les différents impôts et taxes,

une structure fiscale favorisant les régions industrielles et/ou commerciales,

un faible rendement des impôts assis sur le patrimoine et une faiblesse de la ressource humaine locale». Le même constat est fait aujourd’hui, malgré

les recommandations émises par ce comité. Qu’apportera aujourd’hui la relance de la commission des finances locales ?

Loi de Finances 2018 et entreprises locales : Un marché de 20

milliards de dollars à prendre (Liberté) Certaines dispositions de la loi de finances 2018 et les mesures de

sauvegarde mises en branle par le gouvernement pourraient libérer un marché de 15 à 20 milliards de dollars que les entreprises locales devraient

capter. C’est, du moins, ce qu’a estimé, jeudi, l’ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, lors d’une journée d'information sur “la

loi de finances 2018 et son impact sur l'entreprise”, organisée à l’hôtel El-Aurassi par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie.

L’ancien ministre des Finances, qui s’est rapidement converti en analyste,

a relevé “beaucoup de dispositions” contenues dans la loi de finances 2018, “en faveur de l’entreprise”.

M. Benkhalfa a évoqué “trois instruments qui libèrent le marché à l’entreprise locale”. L’ancien ministre cite, notamment, l’élargissement du

champ d’application de la taxe intérieure de consommation (au taux de 30%), pour 10 familles de produits finis, “qui gênaient l’entreprise locale”.

Il s’agit, notamment, des fruits secs sans coque et autres fruits secs, des épices, des sucreries, des confiseries, des préparations à base d’extraits et

d’essence (liquides et autres), des modems et des décodeurs numériques, d’appareils avertisseurs d’incendies, d’appareils électriques avertisseurs et

de micro-ordinateurs. La désignation des produits et leurs positions tarifaires sont précisées dans

l’article 32 de la loi de finances 2018. “C’est une TVA bis” qui renchérit les produits importés et qui devrait soutenir la compétitivité des prix du produit

fabriqué en Algérie. Pour la qualité, c’est un autre débat. Dans la même

logique de compétitivité des prix, M. Benkhalfa souligne aussi, le taux majoré des droits de douane introduit dans la loi de finances 2018.En effet

le relèvement des droits de douane pour 32 familles de produits finis. Il s’agit, entre autres, de consommables informatiques, de micro-ordinateurs

portables et de tablettes, de lecteurs de carte mémoire, de parties pour modems et de téléphones et autres, de cartes de décryptage, d’appareils

connecteurs, de câbles électriques, de carrosseries pour tracteurs et camions, de remorques frigorifiques, de préparations d’arachides, de

confitures, d’articles de robinetterie, de transformateurs électriques, de compléments alimentaires, de sodas et d’eaux minérales, de piles et de

batteries, de téléphones cellulaires et de boissons. La désignation des produits et leurs positions tarifaires sont énoncées dans l’article 115 de la

loi de finances 2018. À ces dispositions de la loi de finances 2018 s’ajoute la suspension provisoire à l’importation portant sur 45 familles de produits

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finis décidée par le gouvernement. Pour l’ancien ministre des Finances, ces

différentes dispositions et mesures concourent à la reconquête du marché local par les entreprises locales. D’autant que, la loi de finances n’a pas

remis en cause les avantages fiscaux accordés aux entreprises dans le cadre

des dispositifs de promotion d’investissement. “Les mesures incitatives sont maintenues”, a-t-il assuré. Le directeur de la législation et de la

réglementation fiscale à la direction générale des impôts, Kamel Touati, a présenté les principales mesures à caractère fiscal contenues dans la loi de

finances 2018. Il a évoqué, notamment, le réaménagement des dispositions relatives à la

dématérialisation des attestations de franchise de la taxe sur la valeur ajoutée, la nécessité des entreprises relevant de la direction des grandes

entreprises (DGE) à souscrire leurs obligations déclaratives et de paiement par voie électronique.

M. Touati, lors des débats, a annoncé la relance, prochainement, de la Commission des finances locales.

Arômes et autres concentrés interdits d’importation ! Menace sur

la filière boissons (Liberté)

Ce sont des centaines de milliers d’emplois qui risquent de disparaître avec

la mise en faillite des sociétés pour cause de manque, voire d’absence totale de matière première.

Dans la liste de produits soumis à une suspension provisoire à l’importation figurent en bonne place les arômes, bois, produits plastiques finis ou semi-

finis et autres concentrés. Rendue publique, mardi dernier, sur le site du ministère du Commerce, cette décision en a surpris plus d’un, suscitant des

interrogations et inquiétudes, notamment auprès des producteurs de boissons et boissons lactées. L’Association des producteurs algériens de

boissons (Apab) aurait même attiré l’attention des pouvoirs publics sur l’incidence d’une pareille décision sur la filière qui pourrait sérieusement en

pâtir, mais sans trouver, visiblement, une oreille attentive. “Dans le secteur industriel, c’est la seule filière où 98% de la consommation locale vient de

la production nationale”, nous a indiqué, hier, un des producteurs nationaux

pour illustrer “l’absurdité de recourir à de telles dispositions incensées”. “Veut-on condamner la production locale au moment où l’on appelle à

préserver le tissu économique et consommer made in bladi ?”, poursuit notre interlocuteur, affirmant qu’“il est impossible de remplacer certaines

matières premières pour la simple raison qu’elles n’ont pas d’équivalent en Algérie”. L’Apab aurait, justement, porté cette préoccupation aux décideurs

lors d’une réunion, tenue le 26 décembre dernier, avec le ministère du

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Commerce pris en charge par Mohamed Benmeradi, et serait en attente

d’une réponse. “C’est une grave menace qui pèse sur la filière car un grand nombre de producteurs vont mettre la clé sous le paillasson et ce sont des

centaines de milliers d’emplois directs et indirects qui vont en faire les frais”,

ont déploré nos interlocuteurs qui s’interrogent sur le sort “des prêts bancaires contractés, des investissements consentis (lignes de

productions), ainsi que de la relation de travail qui les lie aux partenaires”. C’est donc tout un environnement économique qui se retrouve affecté par

ses décisions pour le moins “non réfléchies” qui feront probablement l’objet de révision comme cela a été le cas pour bien d’autres. Il est à se demander

pour quelles raisons le gouvernement fait-il cavalier seul lorsqu’il s’agit de “pondre” des lois qui, en général, vont à l’encontre de toute logique

économique et, de surcroît, en total déphasage avec la réalité du terrain ? C’est que cela arrive au moment même où l’Algérie traverse une crise et

devrait réunir toutes les bonnes volontés pour une meilleure synergie, surtout que les options ne sont pas nombreuses. L’Algerie devrait plus que

jamais compter sur ses compétences et les gens du terrain qui ne demandent qu’à être associés aux débats et constituer une force de

proposition. “Nous pouvons comprendre que les pouvoirs publics s’adonnent

à une lutte implacable aux produits finis qui ne sont à l’origine d’aucune richesse pour le pays, mais il faut faire un tri lorsqu’il s’agit de bloquer des

produits, et non pas interdire à tout-va, alors que tout ce quil nous vient de l’extérieur n’est pas forcement mauvais”, insistent les producteurs. “C’est

bien grâce à l’importation de certains produits qui nous sont indispensables dans la confection que nous pouvons, non seulement de répondre à la

consommation locale et de bonne qualité, mais aussi nous permettre d’exporter, comme c’est le cas actuellement, puisque nous répondons aux

standards internationaux”, ont soutenu nos interlocuteurs, qui finissent sur une note optimiste : “Il est vrai qu’il faut œuvrer pour combler certaines

lacunes, et le temps ne nous permet pas de nous attarder et, dans la foulée, nous pouvons commettre des erreurs, mais rien n’est fatal pour peu que

nous les corrigions très vite.”

Inauguration de plusieurs projets industriels lundi prochain à

Alger (APS)

Plusieurs projets industriels seront inaugurés lundi prochain à Alger par le ministre de l’Industrie et des mines, Youcef Yousfi, dans les filières

essentiellement de pièces détachées des véhicules, de la téléphonie mobile, de l'agroalimentaire et des matériaux de construction.

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Il donnera, ainsi, le coup d'envoi d'une unité de production des plaquettes

et de mâchoires de freins automobiles à Oued El Karma (commune de Saoula), précise un communiqué du ministère de l'Industrie et des mines.

Dans une première phase, ce projet démarrera avec la fabrication de

plaquettes de freins avec une capacité de production de 100.000 unités sur l'année 2018 avant de passer à 200.000 unités en 2020.

Mais c'est à partir de 2019 que cette usine se lancera dans la production des mâchoires de freins avec une capacité de production de 100.000

unités/an. Dans l'industrie électronique, le ministre inaugurera une unité de montage

de smartphones Samsung située dans la zone industrielle de Rouiba. Sa capacité de production est de 1,5 million de téléphones en 2018 avant

de passer à 2,5 millions d’unités en 2019. Ce projet a été réalisé dans le cadre d'un partenariat entre le fabricant sud-

coréen de téléphones mobiles Samsung Electronics à travers sa filiale algérienne Samsung Algérie et son partenaire de distribution Timecom.

Implantée sur un terrain d'environ deux (2) hectares, l'usine est dotée d'une ligne d'assemblage et de production de 3.600 m2 et qui devrait connaître

une extension à partir de sa deuxième année.

La gamme de smartphones que produira l'usine est composée de Samsung Galaxy J dont nomment le J7 Pro, J3 Pro, J7 Prime, J7 Core et le Grand

Prime Plus, sous l'emblème "Samsung Fi Bladi". Par ailleurs, M. Yousfi inaugurera une unité de fabrication de produits laitiers

de la compagnie Ramy Milk d’une capacité de production de 250.000 litres/jour.

Dans la filière des matériaux de construction, il procédera aussi au lacement d'une unité de production de différentes gammes de dalles de sol d’une

capacité de production de 12.000 m2/jour. Lors de sa visite de travail, le ministre inspectera les travaux de

modernisation de l’outil de production et d’extension des capacités de l’entreprise Capref (commune de Sidi Moussa), filiale du groupe industriel

public Divindus, spécialisée dans la fabrication de chalets fixes et mobiles et de cabines sahariennes.

Cette réhabilitation permettra de porter la production de Capref à 1.540

cabines/an et à 1.375 m2/an de préfabriqués. Dans le cadre du développement des PME, M. Yousfi procédera à l’ouverture

de la Maison de l’entreprise d’Alger, située dans la commune d'El Mohammadia.

Prévue par la loi de promotion de l'investissement promulguée en 2016, cette nouvelle entité regroupera en son sein quatre (4) organismes d’appui

à la PME: Le Centre de facilitation des PME, la Pépinière de l’entreprise d’Alger, le Fonds de garantie des crédits aux PME (Fgar) et l’Agence

nationale de développement de la PME (Andpme). Cette organisation intégrée devrait garantir la prise en charge efficiente des

PME et des porteurs de projets en leur évitant les déplacements et la dispersion à travers plusieurs endroits pour bénéficier des services offerts

par ces organismes.

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Sur les lieux, le ministre procédera à l'inauguration du Centre de facilitation

des PME qui assurera l'accompagnement, l'orientation et la formation au profit de jeunes porteurs de projets innovants, et inspectera également

l'état d'avancement du projet de la Pépinière de l'entreprise d'Alger.

Energie et habitat : Une dépense au dessus des normes (El

Moudjahid) L’impact de la consommation de l’énergie par le secteur du bâtiment, sur

le volume global consommé, est considérable, soit 42% du volume final, induisant, par conséquent, une dépense énergétique très lourde. Une

tendance que les pouvoirs publics tendent à rationaliser dans le cadre du programme de l’efficacité énergétique qui vise, à terme, une réduction

substantielle de cette consommation, de l’ordre de 63 millions de tonnes équivalent pétrole, d’ici 2030.

Les actions portant sur la maîtrise de l’énergie proposées dans le cadre du programme destiné au secteur consistent, notamment à introduire le

procédé de l’isolation thermique au niveau des logements ce qui permettrait de diminuer d’environ 40% la consommation d’énergie tirée par le

chauffage et la climatisation. Dans ce contexte, l’Ecole technique de Blida

(unité de l’institut de formation en électricité et gaz IFEG) organise deux journées techniques sur les questions liées à l’habitat et l’énergie, les 16 et

17 janvier courant. L’objectif ciblé par les organisateurs de cet évènement, qui s’inscrit dans le sillage des efforts de l’Etat, en matière de rationalisation

de l’utilisation de l’énergie dans le domaine du bâti, consiste à sensibiliser les citoyens et les utilisateurs quant à la nécessité la préserver

les ressources énergétiques, notamment dans cette période de crise et de récession économique. Aussi, cet objectif est primordial pour le groupe

Sonelgaz, dont les créances induites par le non-paiement des factures d’électricité et de gaz, se chiffrent par milliards de dinars. Les filiales des

sociétés de Sonelgaz, utilisateurs des services publics, autorités locales et les organismes publics, bureaux d’études, universités, associations

représentatives, industriels et promoteurs immobiliers prendront part à ce rendez-vous qui prévoit une série de conférences liées à la thématique de

la rencontre. Il s’agira de mettre l’accent sur l’intérêt de l’économie de

l’énergie dans un secteur stratégique et énergivore qu’est le bâtiment, et le rôle et les responsabilités des différents acteurs de la filière du bâtiment en

matière de sécurisation des installations. Les interventions porteront, à ce propos, sur la vulgarisation des normes de raccordement électrique et

gazier, et l’illustration des risques liés à la non-conformité aux exigences techniques requises. Les participants à la rencontre devront aborder, par la

même occasion, le phénomène d’agression des ouvrages et les dangers qu’il induit sur les vies humaines et l’environnement. En parlant d’efficacité

énergétique, le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue) avait déclaré, en

août 2016, que l’Algérie accusait un retard en matière d’intégration de l’efficacité énergétique dans le bâtiment du fait de manque de financements

et l’absence d’une offre bancaire sur le marché. M. Mohamed Salah Bouzriba

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avait fait part d’un projet de «crédit vert» orienté vers le financement de

l’efficacité énergétique dans le secteur, en discussion avec les banques.

TOURISME : Les vrais enjeux économiques (L’Expression)

Le défi majeur est de parvenir à faire le produit touristique algérien par la demande internationale.

En 2015, l'industrie touristique mondiale a réalisé près de 1 milliard 260 millions de dollars US de chiffres d'affaires. Ce niveau a été atteint grâce à

une progression annuelle régulière au cours des quatre dernières décennies. Ce résultat est d'autant plus remarquable que durant la même décennie,

l'ensemble des industries humaines a traversé une phase de crises aiguës,

terrorisme, catastrophes naturelles liées notamment au réchauffement de la planète, conflits sociaux, récessions économiques, épidémies... La part

de l'Algérie dans ce véritable pactole demeure, après plus d'une cinquantaine d'années d'existence du secteur touristique, infinitésimale.

Même ramenée à l'échelle maghrébine, la place de l'Algérie reste tout aussi résiduelle.

Elle est de 300 millions de dollars US quand elle est de 6,600 milliards de dollars US pour le Maroc et près de 940 millions de dollars US pour la

Tunisie. Pourtant, ce secteur a fait l'objet de maintes restructurations, allant de

choix tout aussi éloignés les uns des autres. De la gestion monopolistique de l'Etat des infrastructures à un désengagement presque total consacré à

une volonté irréfragable de privatisation. En dépit de tous les efforts engagés, des volontés exprimées et des

potentialités touristiques naturelles et culturelles, le secteur est,

aujourd'hui, incapable d'assurer sa propre survie par ses propres moyens, incapable de générer un volume d'exportation d'être cité, incapable de

donner de l'Algérie une image d'une destination touristique. Deux raisons fondamentales nous semblent être à l'origine de cette impéritie. La

première est que le produit touristique se situe en aval de l'appareil économique et, de ce fait, il est la vitrine des ses performances et la caisse

de résonance de ses déficiences. La seconde, c'est que la vocation de l'industrie touristique, comme toute autre industrie, est l'exportation. De ce

fait, ses produits doivent être agréés par la demande internationale et, par voie de conséquence, elle doit être en mesure de soutenir la comparaison,

voire la concurrence. L'échec de la politique élitiste de la charte de 1966 a abouti au concept factice et dérisoire de tourisme interne, concept qui allait

servir d'alibi à la dépréciation des prestations hôtelières et touristiques. Rétrospectivement donc, il apparaît que l'histoire du secteur touristique

avec ses multiples restructurations est celle de la stratégie de l'échec, tant

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il est vrai que les politiques touristiques jusque-là n'ont abouti à rien de

concluant. Le consensus d'aujourd'hui sur l'état des lieux en est la meilleure preuve. La voie de l'émancipation et de la sortie de crise est-elle encore

possible? Oui, évidemment. L'impasse n'existe que pour ceux qui en font le

choix. Tourner le dos à nos potentialités touristiques sous le prétexte fallacieux des échecs passés serait une aberration économique. Que faire?

D'abord faire litière des concepts de «politiques touristiques» en constante refonte et ancrer dans la culture des institutions l'esprit de continuité et de

stabilité. Ensuite considérer que le secteur de l'hôtellerie et du tourisme produit et consomme une technologie en constant renouvellement et dont

l'obsolescence est un danger permanent. Enfin consacrer l'esprit de performance dont l'objectif fondamental est la sanction du marché

international de la demande touristique. La volonté des pouvoirs publics d'asseoir les bases d'une relance sereine,

fiable et durable du secteur touristique est maintes fois renouvelée. Préserver leurs actions de l'échec est toute autre chose. Il faudra, pour cela,

un engagement de toutes les parties concernées dans une démarche concertée et à l'abri des préjugés idéologiques, d'approches conjoncturelles

et d'attitudes équivoques.

De nouveaux mécanismes de recyclage des déchets à l’étude

(APS)

La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zahra Zerouati a annoncé, jeudi à Alger, que des études ont été lancées pour

mettre en place de nouveaux mécanismes permettant de réduire les

quantités de déchets destinées aux décharges publiques. Lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la

nation, sous la présidence de M. Abdelkader Bensaleh, la ministre a fait état de la possibilité de réduire de 50% les quantités de déchets destinées aux

décharges publiques en mettant en place les mécanismes adéquats pour le recyclage des déchets solides.

« Nous ne pouvons continuer à polluer davantage notre environnement au vu des engagements internationaux pour la réduction des émissions de gaz

à effet de serre », a-t-elle souligné, précisant que le secteur s’attèle à l’examen des modalités de réactivation des projets de recyclage.

Dans ce cadre, le secteur a programmé 188 projets de centres d’enfouissement technique (CET) dont 89 ont été réalisés. Soulignant que

la durée de vie d’un centre d’enfouissement est de 25 ans, elle a indiqué

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que plusieurs centres ont atteint un taux de saturation de 90% en

seulement 3 ans de leur mise en service en raison des grandes quantités de déchets.

Elle a ajouté, dans ce sens, que le secteur à pour objectif de transformer

ces décharges publiques en pôles industriels qui assurent la matière première à diverses activités en adoptant les normes internationales en

matière de gestion des déchets. Pour réduire de 50% les quantités de déchets destinés aux décharges

publiques, la ministre a exhorté les citoyen à recycler les déchets ménagers, notamment le plastique et le carton et appelé les PME, notamment dans le

domaine de l’artisanat, à exploiter ces matières premières. Mme. Zerouati a évoqué, dans ce sens, une convention avec les centres

d’enfouissement permettant aux PME de récupérer les déchets solides et organiques qui peuvent être exploités dans la production des engrais,

importés actuellement de l’étranger. La ministre de l’Environnement a souligné « l’urgence » d’intégrer les

directeurs concernés au niveau des secteurs des Ressources en eaux, de l’Energie, de l’Industrie, du Commerce et autres dans la Commission en

charge de l’examen de la situation des décharges publiques à travers le

territoire national. Plus de 28 milliards DA ont été investis entre 2000 et 2015 dans la

réalisation d’entreprises et d’infrastructures, a-t-elle rappelé. Relevant une similitude dans le mode de vie des habitants des zones rurales et celui des

habitants des villes, ce qui a induit une charge supplémentaire pour les décharges publiques, la ministre a indiqué, à titre d’exemple, que les

décharges publiques de la wilaya de Médéa reçoivent 740 tonnes de déchets par jour provenant de 64 communes rurales, avec un taux de tri avoisinant

celui d’Alger. Les projets de création des CET et la gestion des déchets en Algérie sont

confrontés à plusieurs obstacles dont le principal est le refus affiché par les citoyens quant à l’implantation de tels centres dans leurs localités.

A ce propos, la ministre a indiqué que cet objectif ne peut être concrétisé qu’en faisant impliquer le citoyen dans cette démarche, ajoutant « nous

avons besoin de l’adhésion du citoyen dans le processus du

développement ». Mme Zerouati a estimé que le fait que les représentants du peuple ne jouent

pas le rôle de médiateur pour l’incitation du citoyen à s’impliquer dans ces projets d’intérêt général entraine des accumulations qui impacteront et

retarderont, pour plusieurs années, les projets programmés. La ministre a déploré par ailleurs l’existence de plusieurs décharges

sauvages que le secteur œuvre à éradiquer dans les zones urbaines et des belles régions montagneuses.

Interpelée sur l’existence d’une décharge sauvage dans la commune de Tablat à Médéa, la ministre a précisé que le projet de réalisation d’une

décharge contrôlée à Ouled Saci dans la commune de Tablat, et dont le coût s’élève à 15 milliards de DA, a été gelé, à l’instar des plusieurs autres

projets en raison de la situation financière que connait le pays.

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Après plusieurs mesures juridiques et administratives entamées, de 2009

jusqu’en 2011, en vue d’affecter un terrain pour les besoins d’aménagement de la décharge et l’indemnisation, la ministre a affirmé que « le foncier est

un grand problème qui se pose au niveau de la wilaya de Médéa, que la

procédure requiert des années (…), déplorant qu’à défaut d’alternatives, le problème prend de plus en plus de l’ampleur.

A ce titre, les services de l’environnement suivent la situation de cette décharge sauvage, dans le cadre d’une approche globale, tout en prenant

plusieurs mesures en vue de limiter le préjudice à l’environnement, notamment par l’installation de clôture tout autour de la décharge sauvage

pour limiter son expansion, le nettoyage des sols, la fermeture des accès pour éviter le déversement anarchique des déchets et la soumission du

déversement à une autorisation des autorités locales. En matière de gestion des déchets, la wilaya de Médéa a bénéficié de 02

CET, dont un est entré en exploitation depuis mars 2017 alors que les travaux ont atteint 90% pour le deuxième. La wilaya a bénéficié en outre

de 4 autres décharges, opérationnelles depuis 2014, outre la réalisation et l’équipement du siège de la direction de l’Environnement ainsi que

l’ouverture d’une maison de l’environnement et la création de 450 clubs

verts. Ressources en eau: engagement à prendre en charge les projets

d'assainissement (APS)

Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a affirmé, jeudi à Alger, que le secteur s'employait, dans le cadre du programme du gouvernement

2018, à la prise en charge "totale" de l'assainissement pour protéger la santé du citoyen, les ressources en eau, les surfaces irriguées et

l'environnement. Lors d'une séance plénière au Conseil de la nation, consacrée aux questions

orales, M. Necib a indiqué que le secteur des Ressources en eau comptait parmi les trois secteurs ayant bénéficié du dégel de projets vitaux, avec 112

projets d'assainissement, pour un coût de 90 milliards DA, gelés depuis 2014.

A une question sur la situation de l'assainissement dans la wilaya de Bechar,

le ministre a fait savoir que cette dernière a bénéficié, au titre du programme 2018, d'une station d'épuration d'eaux usées d'une capacité

allant jusqu'à 20 millions m3/an et dont le coût se chiffre à 4 milliards DA, ajoutant qu'un appel d'offres sera prochainement lancé à cet effet. La wilaya

s'est également doté de 1000 km canalisations d'assainissement, dont plus de 200 Km au profit de la commune centrale, le taux de raccordement au

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réseau d'assainissement dans la wilaya étant passé à 90% en 2017, contre

78% en 2000. Plusieurs projets sont également prévus dans le cadre de la réalisation et

de la rénovation des principales canalisations d'assainissement pour un coût

de 2 milliards DA, alors que 4 communes seront dotées en système de traitement naturel, à savoir Taghit, Béni Ounif, Beni Abbès et Lahmar.

Par ailleurs, des opérations importantes sont inscrites, au titre de l'exercice 2018, pour un montant de 950 millions DA, afait savoir le ministre prècisant

qu'il s'agit de la canalisation principale d'assainissement de la nouvelle agglomération à l'est de la wilaya comprenant plus de 3590 logements.

En outre, il a été programmé la réalisation de la canalisation principale de la cité Sidi Bachir et du lotissement Lala Aicha, qui compte 7000 lots de

terrain ainsi que la réalisation de la canalisation principale de la nouvelle cité de la ville d'Abadla.

Dans le même contexte, plusieurs communes bénéficieront d'opérations au titre de l'exercice 2018, outre l'élaboration d'une étude d'aménagement de

l'oued de Béchar. Le secteur propose l'inscription d'une opération spéciale après la finalisation de l'étude y afférente qui est en phase finale. Par

ailleurs, d'autres études sont prévues afin de protéger les vallées de Kerzaz,

Igeli, Taghit, Abadla et d'autres vallées dans la wilaya.

LE MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU TIRE LA SONNETTE D'ALERTE : 100.000 branchements illicites à Alger (L’Expression)

Les branchements illicites sur le réseau ne seront plus tolérés et leurs auteurs seront poursuivis en justice.

En 2017 les clients malhonnêtes de la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal) ont consommé 4,6 millions de mètres

cubes d'eau potable à partir de 10 026 branchements illicites recensés au niveau de la wilaya d'Alger et 1620 dans la wilaya de Tipasa. Devant un tel

volume d'eau non facturé (ENF) le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, n'a pas caché sa colère. «Il faut que cela cesse car nous ne pouvons

plus tolérer de tels actes qui portent préjudice aussi bien au domaine public

qu'à la société de distribution», a lancé le ministre à l'occasion de son passage au siège de la direction générale de la Seaal, dernière étape de la

visite de travail qu'il a effectuée hier au niveau de la wilaya d'Alger. Le responsable de l'alimentation en eau potable (AEP) de la Seaal lui a fait part

du fait que ce «niveau élevé de non-recouvrement de la consommation pèse lourdement sur le budget de fonctionnement de son entreprise». Ce à quoi

le ministre, et en présence du wali d'Alger Abdelkader Zoukh,qui l'accompagnait dans sa visite, a tenu à le rassurer en lui disant: «Nous

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allons prendre les mesures qui s'imposent à même d'ester en justice toute

personne qui s'est rendue responsable de branchement illicite». Toujours à propos d'attaquer en justice les clients malhonnêtes, Necib a fait savoir que

«nous avons déjà déposé 10.000 plaintes au niveau de la justice contre les

auteurs de branchements illicites découverts sur tout le territoire national». Soulignons que le ministre a pris connaissance du nouveau système de

contrôle de la Seaal. Un système qui, selon son présentateur va permettre à la société des eaux de déterminer «quelle station accuse une forte

demande ainsi que de savoir en temps réel où se trouve avec précision la fuite, dans le but d'intervenir dans les plus brefs délais». Notons que Hocine

Necib s'est prononcé, lors d'un point de presse organisé au terme de son périple, sur le niveau des barrages du pays. Il a en effet indiqué au parterre

de journalistes qu' «au 31 décembre 2017 la moyenne de remplissage était de 57%», non sans préciser dans la foulée: «Mais trois barrages de l'est du

pays accusent un grand déficit, notamment celui de Souk Ahras où le taux de remplissage ne dépasse pas les 30%, c'est aussi le cas du barrage de

Taksebt dans la wilaya de Tizi Ouzou». Concernant la pluviométrie enregistrée jusqu'ici, le premier responsable des ressources en eau a tenu

à faire remarquer que «l'apport enregistré à la date citée ci-dessus est de

500 millions de m3 cumulés, soit un volume nettement supérieur à celui de ces cinq dernières années, ce qui a permis de stocker 3,5 milliards de

mètres cubes». A propos des prévisions de remplissage des barrages, le ministre a rappelé que lors de ces 10 dernières années, 70% des apports

dans les barrages arrivaient entre les mois de janvier et mars.«Et si cette tendance venait à se maintenir il y a fort à parier que la moyenne actuelle

va connaître un changement à la hausse», a avancé Necib. Ce dernier a aussi parlé de sa visite sur le terrain des projets en cours de réalisation à

l'ouest de la wilaya d'Alger, à savoir le futur complexe hydraulique à Sidi Abdallah et de Rahmania ainsi que le dédoublement de la conduite 42

pouces entre Gué de Constantine et la station de pompage sise commune de Douéra. Des chantiers qui s'inscrivent, selon le ministre, dans le cadre

du nouveau schéma directeur de l'AEP de la wilaya d'Alger «qui vise en premier lieu à éviter aux populations de l'ouest de la capitale des

perturbations momentanées dans le programme de distribution comme

celles enregistrées de temps à autre durant les périodes de consommation de pointe», a expliqué le ministre. Toujours à propos de ces perturbations

le ministre a tenu à préciser qu'«elles ont été surtout dues à des casses au niveau des adductions, aux fuites et notamment aux disjonctions

électriques par faute d'un pic de chaleur jamais égalé». Et pour éviter ce cas de figure Necib a exigé des responsables des projets visités «que les

complexes soient autonomes sur le plan de l'énergie électrique». Il fera savoir également que l'impact de ces projets consiste à sécuriser et à

renforcer l'AEP de la wilaya d'Alger. Necib a aussi mis l'accent sur l'intérêt du nouveau schéma. Et à ce titre il dira: «Avec la réalisation d'une nouvelle

station de dessalement de l'eau de mer d'une capacité de production de 300.000 m3/jour, à Zéralda, décidée récemment par le gouvernement, et

l'amélioration des volumes de stockage, nous pourrons assurer une distribution en H24 de l'ensemble des communes de la wilaya d'Alger».

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Notons que ces projets de réalisation d'un complexe hydraulique à l'ouest

de la capitale sont d'autant plus nécessaires et utiles compte tenu du nombre important de programmes de logements qui vont être construits,

ce qui va induire une forte demande en AEP. Selon un rapport du ministère

des Ressources en eau qui nous a été remis, le nouveau schéma directeur permettra davantage d'AEP de la wilaya d'Alger particulièrement durant la

saison estivale 2018. Aussi, le ministre a pris rendez-vous avant le Ramadhan prochain pour la mise en service des futurs complexes car pour

ce dernier «leur réception est un enjeu majeur».

Aménagement des zones industrielles à Constantine : Etablissement d’une «short-list» d’entreprises (El Moudjahid)

Les démarches relatives à l’établissement d’une short-list d’entreprises, de

bureaux d’études et d’assistance à la maîtrise d’ouvrages pour l’aménagement des zones industrielles sont en cours à Constantine pour

permettre son lancement dans les meilleurs délais, a-t-on appris samedi auprès des services de la wilaya. Le ministère de l’Intérieur, des

Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a donné des

instructions à l’effet d’établir une short-list d’entreprises pour l’aménagement des nouvelles zones industrielles de la wilaya, a fait savoir

la même source, affirmant que toutes les dispositions administratives et techniques nécessaires ont été prévues pour permettre l’aboutissement de

cette opération. Cette mesure d’urgence s’inscrit dans le cadre des orientations du

gouvernement visant la promotion de l’investissement à travers la mise en place davantage de foncier industriel, a déclaré la même source, précisant

que l’adoption de cette démarche a pour but principal d’éviter les procédures administratives par fois trop lentes et d’accélérer les délais de

réalisation. La short-list devant être élaborée incessamment, permettra de désigner les

bureaux d’études ou groupements chargés de la réalisation d’études de maîtrise d’œuvre des zones industrielles s’étalant sur une superficie totale

de près de un millier d’hectares dans la wilaya de Constantine, a-t-on

précisé. Il s’agit de la zone de Aïn Romane, située dans la commune de Aïn-Smara s’étalant sur 140 ha et divisée en 280 lots de terrains, celle de Aïn

Abid d’une surface de 543 ha et 656 lots, et la troisième dans la région de Didouche-Mourad s’étalant sur une superficie de 238 ha, a-t-on indiqué,

faisant part de l’impact de ces lots dans la satisfaction des demandes exprimées en la matière. Dans ce contexte, la même source qui fait état

d’une augmentation constante du nombre de potentiels investisseurs dépassant les 10.000 postulants à Constantine, a rappelé les instructions

du gouvernement pour que les candidats à l’investissement dans les zones industrielles puissent accéder rapidement aux lots de terrain. Ces derniers

seront octroyés sous forme de concession.

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Banque/bourse/Assurance

Commerce

Régulation de la distribution du lait en sachet de 25 DA : Un texte

de loi sera promulgué (Liberté)

Les flambées répétitives des prix des produits agricoles sur les marchés

sont dues au dysfonctionnement constaté au niveau de la distribution. Ce sont autant d’augmentations tarifaires qui ne profitent, pourtant, jamais au

producteur. L’agriculteur ne tire, en effet, aucun avantage de ces hausses des prix imposées par les spéculateurs. Les solutions à cette problématique

doivent émaner de ce fait du ministère du Commerce, tandis qu’au département de l’Agriculture, l’on n’exige qu’une offre suffisante.

Le directeur de la régulation et des activités agricoles au ministère de l’Agriculture, Chérif Omari, confirme que la surveillance du niveau des prix

du produit agricole relève en réalité du ministère du Commerce. Le département de l’Agriculture veillera pour ce qui le concerne à assurer

une offre agricole à travers une régulation des filières pour obtenir des productions plus performantes. Ce à quoi aspire en ce moment le secteur

agricole. Selon ce responsable, un texte, qui viendra recadrer la distribution du lait en sachet de 25 DA, sera promulgué incessamment. L’objectif est de

veiller à ce que ce lait subventionné soit destiné exclusivement aux

ménages, notamment à ceux ayant des revenus moyens. “Nous veillerons, à la faveur du texte de loi et au dispositif qui sera mis en place,

à réduire sa distribution dans les cafés et les restaurants. Ce lait n’est pas soutenu pour qu’il fasse l’objet de transactions commerciales par des

gérants de cafés ou de restaurants”, a expliqué M. Omari sur les ondes de la radio Chaîne III.

Les services agricoles, en collaboration avec les directions du commerce, les organismes interprofessionnels, les collectivités locales, créeront des

brigades mixtes pour un meilleur contrôle et une meilleure maîtrise, ainsi que la traçabilité de la distribution du lait en sachet au niveau des

communes et des wilayas. La commercialisation du lait en sachet subventionné enregistre, pour rappel, des perturbations de plus en plus

persistantes sur le marché national. Cette nouvelle (re)restructuration des filières agricoles, que compte mettre

en œuvre le ministère de l’Agriculture, est considérée par M. Omari comme

étant une des solutions pour garantir la régulation du marché national. Les filières agricoles sont, affirme-t-il, en pleine “dynamique de

restructuration”, afin que les agriculteurs se prennent en charge et récupèrent la valeur ajoutée tirée de la vente de leurs produits. Pour faire

face aux augmentations récurrentes et inexpliquées de produits verts, ce

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directeur central au ministère évoque la décision prise de développer un

système de “circuits courts”, c'est-à-dire de vente directe, de producteurs à consommateurs, déjà été mis en pratique dans des pays développés.

Interrogé sur les hausses des prix sur les marchés des fruits et légumes, il

estime qu’elles résulteraient des récentes intempéries qui ont entravé les récoltes, comme cela a été le cas pour la pomme de terre, un tubercule

fortement consommé par les ménages et dont les prix varient entre 65 et 80 DA le kg. Il tient, toutefois, à rassurer que ces derniers ont commencé

à baisser. Par ailleurs, M. Omari annonce que 850 000 hectares (ha) ont été attribués

à environ 20 000 opérateurs dans le cadre des concessions dont 500 000 ha représentant 1 500 projets d’investissements structurants d’une valeur

de 700 milliards de dinars.

Importation : l'huile et le sucre en hausse (L’Econews)

La facture du Groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l'industrie alimentaire a coûté 8,53 milliards de dollars sur les onze premiers

mois de 2017 contre 8,17 milliards de dollars sur la même période de 2016. La hausse a été de l’ordre de 779,28 millions de dollars soit, plus de 22%.

Le sucre et sucreries et laits ont aussi fait des pics inattendus du fait que la période était soumise au système des licences. Ainsi, les importations du

lait et produits laitiers ont particulièrement marqué ces onze mois de l’année écoulée avec une facture de 1,31 milliard de dollars contre 897,92

millions de dollars durant la même période de l'année dernière. L’augmentation de 412 millions de dollars correspondant à une hausse de

près de 46% s’est faite ressentie. A cela, s’ajoute celle du sucre et sucreries

chiffrée au total de 957,48 millions de dollars soit, une hausse de 830,04 millions de dollars et un taux de plus 15,3%.

La facture d'importation globale du Groupe des produits alimentaires a augmenté à 7,75 milliards de dollars sur les onze (11) premiers mois de

l'année 2017 soit une hausse de près de 3%, selon les statistiques du CNIS. Au chapitre des produits importés qui ont accusé une baisse durant cette

période il y’a lieu de noter les céréales, viandes et les médicaments, la facture de ces derniers a de moins 7, 25%. il a été importé pour un montant

de 1,71 milliard de dollars contre 1,84 milliard de dollars, durant la même période de l’année dernière.

Céréales: 390 000 tonnes de blé achetées (Le Temps d’Algérie)

L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a acheté au moins 390 000 tonnes de blé de mouture d’origine optionnelle, a annoncé un

négociant européen, a rapporté le site spécialisé e-bourse.dz. Selon la

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même source, le volume pourrait être plus élevé, citant à ce propos les

estimations des commerçants. L’Algérie ne publie pas les détails de ses offres d’importation.

L’OAIC a payé des prix compris entre 209,25 dollars et 213 dollars la tonne,

frais et fret inclus, selon les négociants. Les traders ont cité une forte concurrence entre les origines française et

argentine, qui devaient être choisies pour remplir la commande. L’expédition est prévue pour mars, sauf si du blé argentin est fourni, auquel

cas le blé devrait être expédié en février. Pour rappel, les céréales (blé dur, tendre…), semoule et farine ont été

importées en 2017 pour un montant de 2,54 milliards de dollars contre 2,63 milliards de dollars, en baisse de 87 millions de dollars (-3,31%), a indiqué

il y a quelques jours le Centre national de l’information et des statistiques des Douanes (Cnis).

L’Algérie reste l’un des plus grands importateurs de céréales dans le monde, car les pouvoirs publics continuent à subventionner ces aliments ce qui a

contribué à une hausse importante de consommation chez les populations. L’OAIC demeure l’opérateur national auquel a été confiée une mission de

service public en matière d’organisation du marché des céréales,

d’approvisionnement, de régulation, de stabilisation des prix et d’appui à la production.

Son activité a été étendue aux autres produits tels que les avoines, les légumes secs et les semences fourragères. L’Office s’appuie aussi sur les

moyens des Coopératives de Céréales et de Légumes Secs et de leurs Unions (CCLS et UCA), (infrastructure de stockage, transport et

manutention).

Coopération

Accompagné par une forte délégation: Guitouni en visite de travail à Baghdad (Le Temps d’Algérie)

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, effectuera dimanche et lundi une visite de travail à Baghdad à l’invitation du ministre irakien du Pétrole,

Jabbar Ali al-Lueibi, a indiqué jeudi le ministère dans un communiqué. M. Guitouni sera accompagné du Pdg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould

Kaddour, et d’une délégation de cadres du ministère de l’Energie et du groupe Sonatrach.

Lors de cette visite dans la capitale irakienne, le ministre aura des entretiens avec de hauts responsables irakiens «autour du processus de renforcement

des relations bilatérales entre les deux pays, ainsi que des perspectives d’investissement et d’affaires dans le domaine des hydrocarbures», a

précisé le communiqué.

Les deux parties évoqueront également l’évolution des marchés pétroliers et le rôle joué conjointement par les deux pays pour les stabiliser sur le

moyen et long termes dans le cadre de la déclaration de coopération Opep et non-Opep. En novembre dernier, l’Opep et des pays producteurs non

membres avaient décidé de prolonger jusqu’à la fin de 2018 leur plafonnement de production destiné à réduire les stocks mondiaux et à

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stabiliser le redressement des prix, pour une production quotidienne de 1,8

million de barils par jour (mbj) avec 1,2 mbj pour l’Opep et 600.000 bj pour les producteurs hors-Opep. M. Ould Kaddour avait indiqué en décembre

dernier à Alger que le Groupe Sonatrach, dans sa nouvelle stratégie,

ambitionne de se développer à l’international. A ce propos, il avait souligné qu’une rencontre avec le ministre irakien du Pétrole avait eu lieu pour

discuter des opportunités d’investissement de Sonatrach en Irak. C’est un projet stratégique qui permettra à la compagne publique des hydrocarbures

de fructifier ses affaires et d’avoir des marchés très intéressants avec des retombées très positives sur l’Algérie, notamment l’entrée de devises,

l’implantation des autres compagnies algériennes travaillant en parallèle avec Sonatrach.

L’Iran souhaite acheter le phosphate algérien (Algérie Eco)

L’ambassadeur d’Iran à Alger, M. Reda Amiri, a affiché hier à Alger, lors

d’un entretien avec le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Youcef Yousfi, le souhait de son pays d’acheter le phosphate algérien, selon un

communiqué du ministère de l’Industrie et des Mines.

A ce propos, le ministre de l’Industrie s’est dit favorable à cette proposition, invitant les entreprises dans les deux pays à engager des discussions afin

d’arriver à des accords permettant l’exportation du phosphate algérien vers l’Iran.

M. Amiri a souligné la disponibilité de son pays, qui cumule une grande

expérience dans le domaine industriel, à accompagner l’Algérie dans sa politique de diversification de son économie, à travers des partenariats dans

les secteurs industriel et minier, selon la même source. Lors de cette entrevue, les deux parties ont évoqué « les perspectives de

coopération économique et industrielle, ainsi que la nécessité de renforcer et de développer davantage le partenariat économique entre l’Iran et

l’Algérie, afin de les hisser au niveau d’excellence des relations politiques », selon le même communiqué.

Pour sa part, M. Yousfi a affirmé la volonté de l’Algérie à coopérer avec

l’Iran dans tous les domaines industriels, notamment les industries agroalimentaires et du textile qui sont des filières où les deux pays «

peuvent avoir un échange d’expertise ». Les deux parties ont rappelé que « ‘Algérie et l’Iran sont liés par une Haute

commission mixte qui se tient périodiquement, et par une commission mixte dédiée au secteur de l’Industrie ».

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FOIRE INTERNATIONALE DE BAMAKO AU MALI : L'Algérie en force

(L’Expression) L'Algérie est l'invité d'honneur de la Foire internationale de Bamako, Febak,

qui se tiendra du 13 au 29 janvier prochain au Parc des Expositions de

Bamako au Mali. Pas moins de 45 exposants algériens participeront à cette manifestation

économique et commerciale d'envergure africaine et internationale et plus de 42 tonnes de fret ont été déjà acheminées par les services de la Safex

(Société algérienne des foires et exportations) par voie aérienne. C'est dire tout l'intérêt qu'accordent les Algériens à l'ouverture vers le

marché africain. En plus de l'énorme volume affrété pour l'occasion, pratiquement tous les secteurs de la production nationale se sont impliqués.

Les secteurs de l'industrie, de l'énergie, de l'agroalimentaire y seront représentés.

Et pas seulement. Une grande mobilisation de toutes les parties concernées par l'opération a été constatée.

Transporteurs aériens, les services des douanes, Agex, et bien sûr la Safex qui a mis en place les grands moyens pour s'assurer de la réussite de

l'opération. Crise de ressources oblige, il est temps de passer de façon plus

énergique à une véritable action de promotion des exportations hors hydrocarbures. Le marché africain est un des marchés importants et sûrs

pour cela. «Parmi les objectifs majeurs de cet événement, apprend-on des services de

la Safex, c'est de faire connaitre l'offre algérienne destinée à l'exportation.» Par ailleurs,

«cette participation permettra d'augmenter la visibilité des produits nationaux». «C'est également, ajoute la même source, une «opportunité de

valider le produit national face à la concurrence internationale et obtenir des aperçus et des renseignements sur le marché malien»... En marge de

cette édition, il est prévu un Forum d'affaires des Chambres de commerces d'Afrique élargi aux patronats, en plus du Forum des Chambres de

Commerces membres de la Chambre islamique de commerce et d'agriculture (Iccia) et de l'Assemblée générale de la Fédération des

Chambres de commerce et d'industrie de l'Afrique de l'Ouest (Fcciao). Ce

sera l'occasion pour les operateurs nationaux de participer à des événements de réseautage prévus en marge de cet événement (Forums et

rencontres B2B), présenter leurs produits et services à un public divers et rencontrer des entités commerciales clés, des acheteurs potentiels et des

partenaires. En plus d'avoir mobilisé de nombreux exposants et un volume de fret conséquent par le biais de l'operateur historique des foires, la Safex,

le ministère du Commerce assure une prise en charge des frais de participation incluant la location des espaces d'exposition, le montage des

stands et les frais d'acheminement des marchandises à hauteur de 100% dans le cadre du Fonds spécial de promotion des exportations (Fspe).

C'est dire tout l'engagement des pouvoirs publics pour l'encouragement des exportations hors hydrocarbures.

Il faut souligner que malgré une situation politique compliquée en raison des nombreux tiraillements dans le nord du pays, le Mali constitue un

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marché important pour l'Algérie qui, y trouve un tremplin stratégique pour

l'accès vers le reste de l'Afrique en particulièrement l'Afrique de l'Ouest, objet de convoitises de pays européens et même de certains pays du

Moyen-Orient. Le Mali constitue donc un enjeu important pour l'économie

de l'Afrique de l'Ouest, le pays se situant au carrefour de pays importants, comme le Niger (uranium), la Mauritanie, la Côte d'Ivoire, le Burkina, la

Guinée et le Sénégal. En juillet dernier déjà, l'Algérie et le Mali avaient affirmé à Alger, leur

volonté de hisser leurs échanges économiques à un niveau plus conséquent, sachant que ce niveau se situe à peine à un million de dollars d'exportations

algériennes de médicaments et de produits électroniques et de produits alimentaires. Le Mali, pour sa part, a exporté vers l'Algérie à peine 60 000

dollars US de produits alimentaires. C'est dire toute l'importance de cette manifestation et l'intérêt que l'Algérie

lui accorde. Les opérateurs algériens ont tout le loisir d'examiner les possibilités d'échange, d'investissement et de partenariat dans les

domaines de l'énergie, de l'industrie et de l'agroalimentaire. Le chargé d'affaires du Mali en Algérie avait fait état lors d'une rencontre qui s'est

tenue à Alger en juillet dernier, des nombreuses opportunités qu'offrait son

pays aux investisseurs avec un secteur privé dynamique et un cadre juridique favorable, notamment dans les secteurs de l'agriculture et de

l'énergie, en assurant que «l'Algérie a sa place au Mali». Veille

Visas pour la France : Les rendez-vous disponibles sur le site de VFS Global à partir de demain (Algérie Eco)

Le nouveau prestataire chargé de la collecte des dossiers de demandes visas

pour la France à Alger, VFS Global, ouvrira les prises de rendez-vous sur son site internet à partir du 7 janvier en cours.

En effet, TLS Contact a posté ce vendredi sur sa page Facebook, un communiqué dans lequel il informe les demandeurs de visas dépendant du

centre d’Alger, qu’«à partir du 7 janvier, des rendez-vous seront disponibles sur le site de VFS Global». En précisant qu’à partir de cette date, «des

rendez-vous seront mis en ligne avec prépaiement pour le mois d’avril».

Toutefois, selon la même source, «TLS Contact informe que pour Alger, les

rendez-vous sont toujours disponibles sur le site de TLS et ce jusqu’au 31 mars», a ajouté le prestataire français, qui gérera désormais les centres

d’Annaba et d’Oran.

Economie mondiale: Les femmes prennent la tête (Le Temps d’Algérie)

Sept femmes seront à la tête du sommet économique de Davos du 22 au 26 janvier prochains. Cette grande première reflète la place croissante des

femmes au sein des institutions financières internationales, a écrit, hier, le journal français le Monde.

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Pour la première fois depuis quarante-sept ans, le Forum économique

annuel de Davos (Suisse) sera exclusivement présidé par des femmes. Du 22 au 26 janvier 2018, elles devront diriger les débats autour du thème

d’actualité : «Construire un avenir commun dans un monde fracturé». Parmi

elles, Christine Lagarde, présidente du Fonds monétaire international (FMI), l’Américaine Ginni Rometty, PDG d’IBM, l’Indienne Chetna Sinha,

entrepreneuse sociale à la tête de la fondation Mann Deshi, la Première ministre norvégienne, Erna Solberg, mais aussi Sharan Burrow, secrétaire

générale de la Confédération syndicale internationale, Isabelle Kocher, PDG d’Engie et Fabiola Gianotti, directrice générale de l’Organisation européenne

pour la recherche nucléaire (Cern). La conférence de Davos a souvent été pointée du doigt comme étant un

univers exclusivement masculin. Malgré un nombre croissant de participantes et l’instauration d’un quota pour les grandes entreprises (une

femme pour 4 hommes) en 2011, elles sont encore trop peu représentées. L’année 2016 a atteint un record négatif avec seulement 21% de présence

féminine sur 3000 participants. Il était donc urgent d’agir. Faut-il encore rappeler que de nombreuses femmes sont aujourd’hui à la tête des grandes

institutions et des plus grandes entreprises mondiales ? Certaines sont

d’ailleurs déjà passées par Davos. Comme Sheryl Sandberg, directrice des opérations de Facebook, Kemi Adeosun, ministre des Finances du Nigéria

depuis 2015, Mary Barra, directrice générale de General Motors, Ursula Burns, CEO de Xerox, qui se revendiquent comme les ambassadrices du

«club des grandes argentières». «Cette année, les coprésidentes représentent à la fois les secteurs public et privé mais aussi les

organisations internationales, les organisations scientifiques, la société civile et l’entreprenariat social», a déclaré le World Economic Forum (WEF)

en novembre 2017, lors de l’annonce des noms des présidentes. Depuis une dizaine d’années, de nombreuses études révèlent des corrélations entre la

présence de femmes aux postes de direction et la performance d’une entreprise. Déjà en 2007, la société de conseil McKinsey & Company publiait

une étude qui établissant un lien frappant «entre l’excellence organisationnelle et la présence de femmes aux organes de direction».

Cette étude se basait sur neuf critères précis : leadership, vision,

environnement de travail et valeurs, responsabilité, coordination et contrôle, compétences, motivation, innovation et ouverture sur l’extérieur.

Elle révélait également que la mixité d’une entreprise été devenue un critère déterminant pour les marché financiers et les investisseurs. Ce phénomène

s’observe également dans les PME. En 2013, la société de conseil Women Equity a étudié de près 40.000 petites et moyennes entreprises et montré

que celles qui sont dirigées par des femmes sont plus nombreuses à connaître une croissance significative de leur chiffre d’affaires que celles

dirigées par des hommes. Selon la présidente de Women Equity, Dunya Bouhacene, les femmes rencontrent tellement d’obstacles à surmonter pour

parvenir à des postes à responsabilité qu’elles sont «significativement plus armées, plus structurées et plus musclées» que leurs congénères

masculins.

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Après 25 ans d’absence, le rallye automobile Dakar veut revenir en

Algérie (TSA)

La dernière fois où le célèbre rallye international Dakar est passé par le territoire algérien remonte à 1993. Parti de Paris, il avait rejoint l’Algérie

après un passage par le Maroc avant de se rendre en Mauritanie puis au Sénégal, sa dernière étape. Depuis cette année, la compétition, qui fut

pendant quelques années Paris-Alger-Dakar, n’a plus jamais traversé l’Algérie. Depuis 2009, pour cause de menaces d’attentats terroristes, le

célèbre rallye s’est délocalisé en Amérique du Sud. Aujourd’hui, les organisateurs du Dakar veulent remettre un pied en

Afrique, plus précisément en Algérie, un pays qui a longtemps symbolisé le mythique rallye. Début décembre, Amaury Sport Organisation,

l’organisateur du Dakar, a transmis aux autorités algériennes une proposition officielle. Dans ce document, consulté par TSA, l’organisme

français propose d’organiser un « Dakar Séries », « un rallye professionnel et amateur de 6 jours, à partir de septembre 2018 ».

« Cet événement serait organisé selon les plus hauts standards

d’organisation et bénéficierait d’une couverture médiatique d’envergure mondiale (…) Le Dakar Series Algérie serait l’opportunité unique, pour la

famille Dakar, de remettre un pied en Afrique après 10 ans de présence en Amérique du Sud », souligne le document.

S’il est organisé, le rallye algérien portera le nom “Le Dakar Series Algérie”. Le document ne fournit pas de détails sur le parcours du futur rallye

algérien. Mais, selon nos informations, l’Algérie est, pour l’heure, le premier pays d’Afrique à avoir reçu une telle offre de la part des organisateurs du

Dakar. Une offre intervenue à la même période d’une autre proposition : celle

d’organiser une étape du Tour de France de cyclisme en Algérie. Les deux événements sont organisés par le même organisme, à savoir Amaury Sport

Organisation. Son directeur, Christian Prud’homme, avait effectué en décembre un séjour en Algérie où il a rencontré plusieurs hauts

responsables dont le ministre de la Jeunesse et des Sports. Les autorités

algériennes n’ont toujours pas répondu aux deux propositions.