BSC Energies, Bureaux 1 rue Mège Mouriès ; Siège social 80 rue Madame de Maintenon 78120 Rambouillet SARL au capital de 10 000 € RCS Versailles : 498 233 261 00011 – NAF : 7112B Tel. : 0965 18 18 87 Fax : 01 30 88 77 38 Mail : [email protected]web : www.bsc-energies.com DIAGNOSTIC ENERGETIQUE RAPPORT DOMAINE SAINT-FRANCOIS D’ASSISE Immeubles collectifs : les Fauvettes et les Milans 53 Avenue de la Jonchère 78170 LA CELLE SAINT CLOUD 30/09/2011
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DIAGNOSTIC ENERGETIQUE · état des lieux sur 4 maisons « types » du domaine ainsi que sur 2 immeubles collectifs (les Milans et les Fauvettes) ; et nous proposons des améliorations
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BSC Energies, Bureaux 1 rue Mège Mouriès ; Siège social 80 rue Madame de Maintenon 78120 Rambouillet
SARL au capital de 10 000 € RCS Versailles : 498 233 261 00011 – NAF : 7112B Tel. : 0965 18 18 87 Fax : 01 30 88 77 38 Mail : [email protected] web : www.bsc-energies.com
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
RAPPORT
DOMAINE SAINT-FRANCOIS D’ASSISE
Immeubles collectifs : les Fauvettes et les Milans
53 Avenue de la Jonchère
78170 LA CELLE SAINT CLOUD
30/09/2011
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 2 sur 80
Table des matières
1. Préambule - Méthodologie de l’étude ........................................................... 4
2. PHASE 1 : Etat des lieux ............................................................................... 5
2.1. Caractéristiques spécifiques des locaux ........................................................ 5
2.2. Examen du bâtiment.................................................................................. 6
2.3. Examen des installations énergétiques ......................................................... 7
Pompe de charge sur primaire (GRUNDFOS UPSD 32-80 F)
Pompe de charge ballon (GRUNDFOS UPSD 32-80 F)
Le bouclage de l’eau chaude sanitaire dans les bâtiments permet d’obtenir de l’eau à
bonne température très rapidement et à tout moment de la journée ou de la nuit.
Cependant, ce confort entraine une consommation importante d’énergie pour le maintien
en température de l’eau mais également pour sa circulation maintenu par le
fonctionnement de circulateurs électriques.
Le système de ventilation :
Pour les deux bâtiments :
Caractéristiques de la ventilation
Type Ventilation naturelle par grilles murales hautes et basses
Remarque :
Le renouvellement d’air s’effectue de façon naturelle par tirage thermique. Les
grilles d’entrée d’air sont situées en façade. L’extraction est assurée par des grilles
situées dans les pièces humides.
Grilles d’entrées d’air
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2005 2006 2007 2008 2009
Co
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n k
Wh
/DJU
Consommation (kWh)/DJU
Consommation Les
Fauvettes (MWh)DJU Consommation (kWh)/DJU
2005 823 2 519 327
2006 690 1 844 374
2007 737 2 347 314
2008 778 2 558 304
2009 747 2 451 305
2.4. Consommations réelles
Les consommations de chauffage et d’ECS nous ont été fournies en volume global par
chaufferie (pas de détail par bâtiment) par le biais du rapport de la société Energie et
Service. Nous avons donc estimé les différentes consommations des bâtiments étudiés en
fonction du nombre d’appartement et des surfaces de bâtiment (kWh/m²).
Nos modélisations informatiques des bâtiments ont confirmées la cohérence de ces
consommations.
Les années affichées dans les tableaux ci-dessous correspondent aux saisons de chauffe.
Ainsi, l’année 2005 correspond à la saison de chauffe 2004-2005 ; l’année 2006
correspond à la saison de chauffe 2005-2006 et ainsi de suite.
Les Fauvettes :
Remarque :
La figure 1, nommée Consommations et DJU1, laisse penser que les consommations ont
suivies la rigueur climatique. La figure 2 indique la consommation en kWh par DJU. Nous
pouvons constater que l’année la moins froide (2006) est l’année où la consommation à
été proportionnellement la plus élevée. Cela peut s’expliquer de différentes façons :
La sonde extérieure qui commande et régule la chaufferie est positionnée au nord.
La chaudière se base donc toujours sur une température plus faible que celle des
autres parois notamment au sud et à l’ouest, ce qui implique un fonctionnement
permanent de la chaudière sans prise en compte des apports solaires.
Les appartements ne sont pas équipés de régulation centralisée ni de robinets
thermostatiques. Le chauffage à donc fonctionné comme si les températures
extérieures étaient basses. Il y a peut être eu des phénomènes de surchauffe dus
aux apports externes et au chauffage qui ne les détectait pas, ce qui peut avoir
entrainé des ouvertures de fenêtres pour réduire les températures intérieures.
1 DJU : Degrés jour unifié. Il s’agit de la différence de température entre la température intérieure de
référence (18 °C) et la température extérieure sur une saison de chauffe.
Figure 1 : Comparaison des consommations aux DJU Figure 2 : Consommation en kWh/DJU
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Consommations et DJU
DJU
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Co
nso
mm
atio
n k
Wh
/DJU
Consommation kWh/DJU
Consommation
Les Milans MWhDJU Consommation/DJU
2005 526 2 519 209
2006 430 1 844 233
2007 506 2 347 215
2008 523 2 558 205
2009 502 2 451 205
Les Milans :
Remarque :
Nous pouvons constater le même phénomène sur Les Milans que sur Les Fauvettes. Cela
démontre qu’il ne s’agit pas d’un problème ou d’un disfonctionnement d’une chaufferie
mais bien d’un mode de fonctionnement et d’un réglage identique.
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3. PHASE 2 : Analyse et traitement des données
recueillies
3.1. Calcul des déperditions des bâtiments
Les déperditions correspondent à la quantité d’énergie évacuée par les différentes parois
du bâtiment et par leurs jonctions. Elles sont calculées par rapport à une différence de
température entre l’intérieur et l’extérieur. Ainsi, pour un même logement, les
déperditions seront différentes selon la zone climatique dans laquelle se trouvent les
appartements.
Ce calcul permet de déterminer une puissance de chauffage à installer pour maintenir le
bâtiment à une température donnée (21 °C dans le cas présent. Cela correspond à la
température moyenne relevée lors des mesures effectuées dans certains logements du
bâtiment).
Les déperditions ont été calculées selon la norme EN 12831
Schématisation de la répartition moyenne des déperditions d’un bâtiment collectif non
isolé :
Cependant, les déperditions et leur répartition est propre à chaque bâtiment
principalement en raison de sa forme, de la présence importante ou pas des menuiseries,
de son type de toiture, de son exposition, de son lieu d’implantation, etc…
Figure 2 : Répartition des déperditions d'un bâtiment non isolé. Source : Guide du diagnostiqueur-Ministère du logement.
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3.1.1. Les Fauvettes
Récapitulatif
Type de parois Surface (m²) Ratios (%) Déperditions (W) Ratios (%)
Mur 1 803 45 % 122 569 53 %
Toiture 730 18 % 9 055 4 %
Plancher 763 19 % 6 842 3 %
Menuiseries 673 17 % 57 059 25 %
Ventilation 33 894 15 %
Total 3 969 100 % 229 419 100 %
Puissance à installer 252 361 W
Remarque :
Les murs représentent près de la moitié des surfaces déperditives du bâtiment.
N’étant pas isolés, ils représentent sans surprise, la source principale des
déperditions.
Les ponts thermiques ne sont pas représentés dans ce graphique car ils
constituent une part minime des pertes de chaleur par rapport aux autres parois,
comme notamment les murs. Les ponts thermiques des menuiseries sont intégrés
aux valeurs thermiques des menuiseries.
Le plafond étant un minimum isolé (6 cm de polyuréthane), il ne représente que 4
% des déperditions.
Le plancher bas contrairement aux autres parois exposées directement avec
l’extérieur, est en contact avec un local non chauffé (le sous-sol) moins soumis
aux conditions climatiques. Cela explique les faibles déperditions thermiques qu’il
génère proportionnellement à sa surface (Calcul de déperdition réalisé avec des
valeurs de température réelles suite au relevé effectué).
Les menuiseries, malgré la présence majoritaire de doubles vitrages (environ 85
% de la surface vitrée totale), représentent quand même 25% des déperditions
pour 17% de la surface.
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Répartition des surfaces vitrées :
Fenêtre double vitrages, cadre alu Fenêtre simple vitrage, cadre bois
Remarque :
Les menuiseries, bien qu’à l’origine en simple vitrage, sont en majorité en double vitrage
(85%). Cependant, ces doubles vitrages n’ont pas tous été remplacés en même temps et
ne sont pas tous de même type ni de même qualité. Nous avons pour les besoins de
l’étude, estimé une valeur thermique moyenne de Uw 3,5.
Pour des raisons de confort (effet parois froide) et pour des raisons d’étanchéité à l’air,
source de déperditions importantes, il sera utile de remplacer les menuiseries en simple
vitrage et celle en double vitrage sur cadre aluminium ancien comme représenté sur les
images ci-dessus.
Remplacement des menuiseries : Dans le cadre d’un projet de remplacement de
menuiseries, il faut de préférence exiger des menuiseries équipées d’un double vitrage
4/16/4 avec argon d’une performance globale de Uw2=1,4. La valeur Ug3 n’est pas
suffisante. Cette valeur en plus d’annoncer une performance certaine, permet d’obtenir
un crédit d’impôt.
2 Uw=U windows : Valeur indiquant la performance thermique globale d’une menuiserie (cadre et vitrage). Plus la valeur est petite, plus la menuiserie est performante (ex : menuiserie simple vitrage-bois Uw= 5 ; menuiserie double vitrage 4/16/4 argon sur cadre bois/PVC Uw=1,4). 3 Ug= U glass : Valeur indiquant la performance thermique d’un vitrage.
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3.1.2. Les Milans
Récapitulatif
Type de parois Surface (m²) Ratios (%) Déperditions (W) Ratios (%)
Mur 1 020 41% 70 582 47%
Toiture 460 18% 5 297 4%
Plancher 484 19% 3 231 2%
Menuiseries 537 21% 47 917 32%
Ventilation 21 990 15%
Total 100% 149 017 100%
Puissance à installer 163 919 kWh
Remarque :
La répartition des déperditions est quasiment identique au bâtiment des
Fauvettes. Toutefois, les menuiseries représentent une part plus importante de
par la présence de 25 % de simple vitrage.
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3.2. Thermographie infrarouge
La thermographie infrarouge est une technique non destructrice de contrôle utilisée pour
déceler des anomalies thermiques d’un bâtiment telles que la perte de chaleur par les
parois, la présence d’humidité, des défauts d’isolation et de perméabilité à l’air, défauts
généralement invisibles à l’œil nu.
La thermographie est utilisée avant les travaux pour cibler les actions prioritaires. Elle
peut être utilisée également après les interventions pour contrôler et valider la bonne
réalisation.
Pour information et compréhension : Les couleurs des photos présentées ci-dessous vont
du bleu foncé au blanc en passant par l’orange. Ainsi, les zones bleues indiquent des
zones froides et les zones allants de l’orange vers le blanc indiquent des zones chaudes.
Thermographie extérieure :
Les Gélinottes
Zones isolées ou inoccupées (non chauffées)
Matériau régulier
Les Geais
Pont thermique de plancher
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Les Fauvettes (façade est)
Mur composé d’un matériau régulier
Les Fauvettes (hall d’immeuble)
Les radiateurs placées dans les halls d’entrées sont
proches des portes d’entrées. Nous constatons la
perte de chaleur importante sur le mur accolé au
radiateur.
Les menuiseries
Nous pouvons observer la performance
des doubles vitrages par rapport aux
menuiseries simple vitrage.
Fenêtre Doubles vitrages
Fenêtres simple vitrage sur cadre
aluminium
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Pertes importantes par le cadre
aluminium.
.
Les Milans
Matériau discontinu avec présence importante de joints plus conducteurs que le matériau
de remplissage.
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Remarque :
Ces prises de vue par infrarouge mettent en évidence l’absence totale d’isolation sur les
murs et notamment pour Les Milans, la présence importante de ponts thermiques dus au
mode constructif du bâtiment (poteaux béton sur plancher béton). Elles mettent
également en évidence la faiblesse thermique de certaines menuiseries.
On peut déjà constater que les deux bâtiments étudiés ne sont pas construit de la même
façon. Le bâtiment Les Fauvettes est construit avec un matériau régulier du type béton
banché alors que le bâtiment Les Milans est constitué de murs avec des blocs de
mâchefer revêtus d’un enduit ciment à l’extérieur et de plâtre à l’intérieur.
Cependant, la différence de performance thermique entre les 2 matériaux est minime.
Resistance thermique (R) de 20 cm de béton plein = 0,100
Resistance thermique de 20 cm de mâchefer = 0,125
La très petite différence n’a pas d’effet sur la performance thermique des bâtiments.
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3.1. Mesure de la température et de l’hygrométrie
3.1.1. Les Fauvettes
Nous avons enregistré pendant 7 jours la température et l’humidité ambiante dans 4
appartements situés au rdc et au R+3 du bâtiment. Deux d’entres eux sont positionnés à
l’angle du bâtiment (orientation ouest, nord et est).
Situation des appartements
Emplacement des sondes et code couleur utilisé
Emplacement des appartements N° d’appartement Code couleur
Rdc Ŕ salon façade Nord et Ouest 4
Rdc Ŕ salon façade Ouest 2
R+3 Ŕ salon façade Nord et Ouest 3
R+3 Ŕ salon façade Ouest 1
Extérieur
Appartements
Fauvettes 3 Appartement
Fauvettes 1
Appartement
Fauvettes 2 Appartements
Fauvettes 4
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Remarque :
Pour les 4 appartements, nous pouvons constater l’absence de régulation de chauffage.
En effet, la température est constante pour les appartements non exposés au soleil
(courbes violette et noire Ŕ appartements en rdc), et ne bénéficiant donc d’aucun ou très
peu d’apports externes. La température interne peut donc être considérée comme
produite par le chauffage en dehors des apports internes non considérés dans cette
étude. Par contre, les appartements positionnés en hauteur (courbes verte et bleue),
profitent des apports solaires qui provoquent des pics de température (les courbes
internes suivent l’évolution des températures externes).
Nous pouvons également constater que l’appartement positionné au R+3 (Haut-angle
droit-courbe bleue) est le moins chaud des 4 ; Cela est certainement dû à la grande
quantité de surface de parois donnant sur l’extérieur qui génère plus de déperditions (4
parois donnant sur l’extérieur contre 2 ou 3 pour les autres appartements.
Concernant l’appartement situé au R+3 centre, sa température ambiante est la plus
élevé des 4. Cela s’explique par son positionnement central et haut. Le toit est isolé, il
est entouré d’appartements chauffés, il bénéficie des apports solaires et doit bénéficier
également de la chaleur montante du bâtiment.
Courbe constante : Pas de régulation
- pas ou très peu d’apports externes
Courbe modulée : apports externes
Courbes températures
intérieures suivent l’évolution
de celle extérieure
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Remarque :
Le niveau d’hygrométrie dans les appartements n’est pas élevé, il est même plutôt
confortable (entre 40 et 50%). Les courbes intérieures suivent l’évolution de la courbe
extérieure qui suit elle-même les tendances de la courbe des températures. Les pointes
que nous pouvons constater sont très certainement dues à l’utilisation des appartements
(hausse le week end, en fin d’après midi, etc…).
Cependant la « rondeur » des courbes démontre très clairement que ce surplus
d’humidité n’est pas correctement évacué par la ventilation. Une ventilation efficace
afficherait des mesures en « pointe » comme sur la courbe bleue. Les propriétaires de
l’appartement en question doivent ouvrir les fenêtres après utilisation des salles de bain
notamment.
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3.1.2. Les Milans
Nous avons enregistré pendant 7 jours la température et l’humidité ambiante dans 4
appartements situés au Rdc, au R+2 et au R+3 du bâtiment.
Situation des appartements
Emplacement des sondes et code couleur utilisé
Emplacement des appartements N° d’appartement Code couleur
Rdc Ŕ salon façade Nord et Est 3
Rdc Ŕ salon façade Sud et Est 4
R+2 Ŕ salon façade Est 1
R+3 Ŕ salon façade Nord et Est 2
Extérieur
Appartement
Milans 4
Appartement
Milans 2
Appartement Milans 1
Appartement
Milans 3
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Remarque :
Nous pouvons constater une différence assez marquée entre 2 groupes de courbes.
Les courbes constantes = la noire et la verte :
o La courbe noire correspond à la température ambiante de l’appartement
situé au dessus de la chaufferie. Cette position explique certainement les 1
à 2 degrés d’écart avec la courbe verte. Cet appartement ne bénéficie
visiblement pas d’apports externes ni de régulation de chauffage.
o La courbe verte correspond à la température ambiante de l’appartement
situé au R+2 centre. Il ne bénéficie pas d’apports externes ni d’une
régulation.
Dans les deux cas, la température est constante, relativement élevée (21, 23°) et varie
très legèrement dans la journée en fonction du soleil.
Les courbes modulées = La bleue et la violette :
o La courbe bleue correspond à la température ambiante de l’appartement
situé au rez de chaussée angle gauche. La température intérieure varie en
fonction de la température extérieure dans la journée avec un leger
décalage dans le temps. Cela est certainement dû à l’inertie des matériaux
et à l’effet de déphasage (le matériau, le béton en l’occurance,
emmagasine la chaleur durant la journée pour la restituer plus tard). Par
contre les baisses de températures peuvent correspondre soit à un arrêt
volontaire du chauffage, soit à l’ouverture de fenêtres.
o La courbe violette représente la température ambiante de l’appartement
situé au R+3 angle gauche. Plus exposé que les autres, sa température
moyenne est plus basse. Il bénéficie d’apports externes dans la journée.
Ouverture des fenêtres ou
arrêt du chauffage
Température constante
- absence de régulation
Apports externes
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Remarque :
Le niveau d’hygrométrie dans les 4 appartements est correct. Les courbes sont
logiquement les inverses des courbes de températures (plus l’appartement est chauffé,
moins l’air est humide). Ainsi, on peut constater que la courbe noire, correspondant à
l’appartement le plus chaud est celui le moins humide. A l’inverse, la courbe bleue
correspondant à l’appartement le moins chaud, est le « plus » humide avec un taux ne
dépassant que très rarement les 50% (niveau très confortable).
Par contre, le niveau correct d’humidité dans l’air ambiant ne veut pas dire que les parois
ne le sont pas. En effet, une paroi non isolée positionnée entre un espace chauffé
(intérieur) et l’extérieur avec des températures froides, peut créer de la condensation.
Exemple :
Cela peut arriver fréquemment. Le moyen de lutter contre la création de condensation
sur une paroi, est de l’isoler pour éviter qu’elle atteigne des températures trop basses.
Mesures effectuées dans
l’appartement R+3 angle gauche :
- Courbe bleue = humidité
- Courbe rouge = Température
- Courbe verte = point de rosée
ou création de condensation.
Ainsi, on peut constater que pour
une température ambiante de 21°,
un taux d’humidité inférieur à 50%,
une paroi condensera à une
température de 12° ( ).
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<= 50 A
51 à 90 B
91 à 150 C
151 à 230 D
231 à 330 E
331 à 450 F
> 450 G
<= 5
6 à 10
11 à 20
21 à 35
36 à 55
56 à 80
> 80
Echelle des consommations d'énergie Echelle des émissions de gaz à effet de serre
Logement économe
Logement énergivore
Faible émission de GES
Forte émission de GES
Nota : L'étiquette Energie et l'étiquette Emission de Gaz à effet de serre ont été établies à partir desCalculs réalisé avec le moteur ThCEx (V1.0.3 du 05/02/09) conçu par le Cstb.
Les ratios des consommations données dans le tableau ci-dessus sont calculés
avec la surface hors œuvre nette (SHON)
Comparaison consommations réelles/calculées (chauffage et ECS) :
Consommations Ecart %
Réelles Calculées
673 707 kWh PCI 677 680 kWh PCI 1,01%
29 306 € 29 479 €
Facteur de conversion utilisé
Combustible Emission de CO2 g/kWh Energie primaire/ énergie
finale Electricité (autres usages) 40 2.58 Gaz naturel 234 1
Etiquette énergie Diagnostic de Performance Energétique (DPE) :
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<= 50 A
51 à 90 B
91 à 150 C
151 à 230 D
231 à 330 E
331 à 450 F
> 450 G
<= 5 A
6 à 10 B
11 à 20 C
21 à 35 D
36 à 55 E
56 à 80 F
> 80 G
Echelle des consommations d'énergie Echelle des émissions de gaz à effet de serre
Logement économe
Logement énergivore
Faible émission de GES
Forte émission de GES
Nota : L'étiquette Energie et l'étiquette Emission de Gaz à effet de serre ont été établies à partir desCalculs réalisé avec le moteur ThCEx (V1.0.3 du 05/02/09) conçu par le Cstb.
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5. Synthèse et conclusion
Constat
Les bâtiments collectifs du domaine Saint François d’Assise, construits dans le début des
années 50, sont mal isolés thermiquement comme tous les bâtiments de cette période.
De plus, les entrées d’air nécessaires à la ventilation sont non maîtrisées.
Malgré la rénovation récente des toitures terrasse et le remplacement de la majorité des
menuiseries par du double vitrage, les bâtiments sont énergivores et se situent dans la
moyenne des consommations des bâtiments équivalents en Ile de France. On notera
pour les vitrages que les menuiseries ont été réalisées à différentes époques et que leur
qualité est variable. Comme le montre certains clichés thermographiques, le cadre est
parfois source de déperditions thermiques importantes et c’est la performance globale
(cadre+double vitrage) qui importe (cette performance globale est caractérisée par un
coefficient dit Uw dont la valeur ne doit pas être supérieure à 1,4).
La grande faiblesse de l’isolation conduit également à des situations d’inconfort : effet de
parois froides, phénomènes de condensation.
Dans les phases 1 et 2 de l’étude (analyse de l’existant), les différentes simulations
effectuées sur les bâtiments Fauvette et Milans ont montré que les déperditions
thermiques sont dues:
- aux murs pour 47 à 53%,
- aux menuiseries pour 25 à 32%
- à la ventilation pour 15 %.
Les toitures rénovées ne représentent que 4%.
En incluant toutes les consommations d’énergie (chauffage, ECS, auxiliaires, éclairage),
la performance de ces immeubles se situe à 225 kWh/an/m2 (étiquette D du diagnostic
énergétique, proche du niveau E suivant).
Améliorations significatives possibles de la consommation et du confort
Dans la phase 3, les solutions d’amélioration étudiées ont été les suivantes :
- le bâti : ventilation naturelle assistée, isolation par l’extérieur, isolation des
planchers,
- le chauffage : installation de robinets thermostatiques, comptage individuel de
calories, calorifugeage des canalisations, production de chaleur par géothermie,
- l’eau chaude : calorifugeage des canalisations, récupération de chaleur des eaux
usées, production de chaleur par énergie solaire thermique.
Deux priorités se dégagent clairement :
- Priorité 1 : des actions très simples et peu coûteuses comme le calorifugeage des
canalisations de chauffage et d’ECS, la pose de robinets thermostatiques sur les
radiateurs, la mise en place d’un système de comptage individualisé des consommations
de chauffage sont à réaliser rapidement. Ils permettront d’effectuer des économies non
négligeables (environ 25%) dès la première saison de chauffe.
- Priorité 2 : l’isolation des murs des bâtiments par l’extérieur permet presque à elle
seule de réduire de 50 % les pertes du bâtiment et de 50 % les consommations de
chauffage.
La réalisation des améliorations ci-dessus conduit à une consommation globale de 97
kWh/an/m2, amenant ainsi les bâtiments dans la classe basse consommation (BBC, <104
kWh/an/m2 en Ile de France).
Les simulations ont également démontrées que la mise en place de moyen de production
de chaleur (géothermie, solaire thermique) en complément du système de chauffage en
place aujourd’hui, ne doit être menée que conjointement ou après les solutions évoquées
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 66 sur 80
plus haut. Par exemple, la production par géothermie amènerait les bâtiments à 57
kWh/an/m2, performance proche de la norme pour les nouvelles constructions. Toutefois,
la faisabilité technique de ce moyen de production de chaleur devra faire l'objet d'une
étude séparée car de nombreuses sondes doivent être installées. Par ailleurs, les
chaufferies en place aujourd’hui sont en bon état et entretenues, et fonctionnent au gaz,
l’énergie actuellement la moins chère.
Enfin, la mise en place d’un système de ventilation n’apporte pas de gains thermiques
mais améliore la qualité de l’air intérieur par son renouvellement permanent et régulier.
Elle permet notamment l’évacuation de l’humidité qui ne s’évacue pas toujours très bien
sauf par l’ouverture des fenêtres comme nous avons pu le voir sur les relevés
d’hygrométrie.
Une possibilité de financement sans surcoût de charge
Les calculs financiers associés aux diverses solutions montrent un investissement de
l'ordre de 12 000 Euros par appartement pour parvenir à la classe BBC, soit moins de 4%
du prix actuel d'un appartement. Le temps de retour de cet investissement est de 15
ans, en faisant l'hypothèse d'une augmentation du coût de l'énergie de 7.5%/an
(moyenne constatée sur les dix dernières années). Cependant sans action sur les
bâtiments, les charges augmenteront inéluctablement du fait des coûts de l’énergie.
Si l'investissement dans l'isolation ne permet pas de faire baisser les charges liées au
chauffage et à l'eau chaude pendant la durée du remboursement du prêt, il permet
d'atténuer considérablement des augmentations du coût de l'énergie plus importantes et
imprévisibles. Il permet aussi d'améliorer considérablement le confort des appartements.
Enfin, l'investissement considéré valorise et pérennise les biens immobiliers : il est
directement récupérable sur le prix lors de la vente où la performance énergétique du
bien immobilier est une donnée obligatoire.
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6. Annexes
Vous trouverez ci-dessous toutes les informations relatives à cette disposition
pour 2011. (Source ADEME)
Qu'est-ce que ce crédit d'impôt ?
C'est une disposition fiscale permettant aux ménages de déduire de leur impôt sur le
revenu une partie des dépenses réalisées pour certains travaux d'amélioration énergétique portant sur une résidence principale.
Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?
Votre situation : Vous êtes locataire, propriétaire occupant, bailleur ou occupant à titre gratuit ;
Vous êtes fiscalement domicilié en France ;
Vous êtes bailleur et avez opté pour le crédit d'impôt (si vous avez opté pour le
crédit d'impôt au titre des dépenses, vous ne pouvez alors pas les déduire de vos revenus fonciers).
Votre logement :
C'est une maison individuelle ou un appartement ;
C'est votre résidence principale si vous êtes occupant ;
Le logement est loué à titre de résidence principale pendant au moins 5 ans si
vous êtes bailleur ;
Le logement est achevé depuis plus de deux ans pour les travaux d'isolation, les
équipements de régulation, les chaudières à condensation et la réalisation d'un diagnostic de performance énergétique.
Le logement est neuf ou ancien pour l'installation d'équipement utilisant les
énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, bois), les pompes à chaleur et les équipements de raccordement à un réseau de chaleur.
Dans un immeuble collectif le crédit d'impôt peut porter sur les dépenses
d'équipements communs que vous avez payées au titre de la quote-part correspondant
au logement que vous occupez.
Des conditions particulières
Lorsque vous remplacez votre système de chauffage et/ou de production
d'eau chaude sanitaire à bois ou biomasse par un système à bois ou biomasse plus
performant, le taux de 22 % est porté à 36 %. Pour bénéficier de ce taux bonifié, vous
devez fournir la facture de l’installateur indiquant les coordonnées du ferrailleur
qui a repris votre ancien équipement et un bordereau de suivi rempli par
l’installateur et validé par le ferrailleur. Les travaux doivent être réalisés par l'entreprise qui fournit les matériaux.
Le diagnostic de performance énergétique ne peut bénéficier du crédit d'impôt qu'une seule fois sur une période de 5 ans.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 68 sur 80
Le crédit d'impôt pour les parois opaques est plafonné. Les dépenses maximum
prises en compte sont fixées à 150 euros TTC par mètre carré de parois isolée par l'extérieur et à 100 euros TTC par mètre carré de parois isolées par l'intérieur.
Un montant plafonne
Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d'impôt est plafonné à 8 000 €
pour une personne seule et 16 000 € pour un couple soumis à imposition
commune. Cette somme est majorée de 400 € par personne à charge.
Pour les bailleurs, il est plafonné à 8000 € par logement dans la limite de 3 logements par an.
Ce plafond s'apprécie sur une période de cinq années consécutives comprises
entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2012. Consultez deux exemples qui vous
permettent de mieux comprendre les modalités d'appréciation de ce plafond.
Le crédit d'impôt est calculé sur le montant des dépenses éligibles, déduction
faite des aides et subventions reçues par ailleurs. Ainsi, si vous bénéficiez d'une
autre aide publique pour l'achat des équipements et des matériaux (conseil régional,
conseil général, ANAH), le calcul se fera sur le coût de l'équipement déductions faites des
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Investissements bénéficiant du crédit
d'impôt
Pour l'année
2010 En 2011
Panneaux photovoltaïques
50 % jusqu'au 28
septembre
25 % à partir du
29 septembre*
22 %
Appareils de chauffage au bois ou biomasse
25 %
40 % pour le
remplacement
d'un système de
chauffage bois ou
biomasse existant
22 %
36 % pour le
remplacement d'un
système de chauffage
bois ou biomasse
existant
Pompes à chaleur air / eau pour production
de chaleur 25 % 22 %
Pompes à chaleur à capteur enterrés pour
production de chaleur (pose de l'échangeur
de chaleur souterrain inclus)
40 % 36 %
Pompes à chaleur thermodynamiques pour
production d'eau chaude sanitaire (hors air
/air)
40 % 36 %
Equipements de raccordement à un réseau
de chaleur alimenté majoritairement par
des énergies renouvelables ou par une
installation de cogénération
25 % 22 %
Frais engagés pour la réalisation d'un
diagnostic de performance énergétique, en
dehors des cas où la réglementation le rend
obligatoire
50 % 45 %
* Le taux de 50 % est maintenu si le devis a été accepté et un acompte ou des arrhes
versés avant le 29 septembre 2010 et que les panneaux produisent de l'électricité au plus tard le 31 mars 2011.
Quelles caractéristiques techniques exigées ?
Pour pouvoir bénéficier du crédit d'impôt, les équipements doivent répondre aux
conditions d'obtention selon les dispositions fiscales en vigueur. Vous trouverez ci-
dessous les caractéristiques précises pour chaque équipement.
L'acquisition de matériaux d'isolation thermique
Les produits ci-dessous sont éligibles au crédit d'impôt. Ce sont les produits performants de leur catégorie tout en étant largement disponibles sur le marché :
Matériaux et équipements
Caractéristiques et performances en
m2Kelvin/Watt depuis le 1er janvier
2010
Matériaux d'isolation thermique des
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Matériaux et équipements
Caractéristiques et performances en
m2Kelvin/Watt depuis le 1er janvier
2010
parois opaques
Planchers bas sur sous-sol, sur vide
sanitaire ou sur passage ouvert, murs en
façade ou en pignon
R ≥ 2,8 m² K/W
Toitures-terrasses R ≥ 3,0 m² K/W
Planchers de combles perdus, rampants de
toiture et plafonds de combles R ≥ 5,0 m² K/W
Matériaux d'isolation thermique des
parois vitrées
Fenêtres ou portes-fenêtres composées en
tout ou partie de PVC. Uw ≤ 1,4 W/m².K
Fenêtres ou portes-fenêtres composées en
tout ou partie de bois. Uw ≤ 1,6 W/m².K
Fenêtres ou portes-fenêtres métalliques. Uw ≤ 1,8 W/m².K
Vitrages à isolation renforcée (vitrages à
faible émissivité). Ug ≤ 1,5 W/m².K
Doubles fenêtres (seconde fenêtre sur la
baie) avec un double vitrage renforcé. Ug ≤ 2,0 W/m².K
Volets isolants caractérisés par une
résistance thermique additionnelle apportée
par l'ensemble volet-lame d'air ventilé.
Delta R ≥ 0,20 m².K/W
Matériaux d'isolation des portes
d'entrée donnant sur l'extérieur Ud ≤ 1,8 W/m².K
Calorifugeage de tout ou partie d'une
installation de production ou de distribution
de chaleur ou d'eau chaude sanitaire
R ≥ 1 m²K/W
Ug, Uw : coefficient de transmission surfacique
Le calorifugeage des tuyaux permet d'éviter des pertes d'énergie lors de la distribution
d'eau chaude si les points d'eau sont loin de la chaudière ou lors de la distribution de chaleur s'ils passent dans des lieux non chauffés (garage, cave…).
L'acquisition de chaudières
Le crédit d'impôt vise les chaudières à condensation et les chaudières à bois qui sont de
plus en plus proposées par les fabricants.
- Les chaudières à condensation condensent la vapeur d'eau des gaz de combustion
et récupèrent ainsi de l'énergie. D'où une économie de 15 à 25% par rapport aux
chaudières modernes standard mais aussi moins de gaz carbonique et moins d'oxyde
d'azote produits.
- Les chaudières à bois ou autre biomasse (se reporter au tableau ci-dessous pour
caractéristiques et performances).
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L'acquisition d'appareils de régulation et de chauffage
Appareils installés dans une maison individuelle ou dans un immeuble collectif :
- Systèmes permettant les régulations individuelles terminales des émetteurs de chaleur
(robinets thermostatiques),
- Systèmes de limitation de la puissance électrique du chauffage électrique en fonction
de la température extérieure,
- Systèmes gestionnaires d'énergie ou de délestage de puissance du chauffage
électrique.
Appareils installés dans un immeuble collectif :
- Matériels nécessaires à l'équilibrage des installations de chauffage permettant une
répartition correcte de la chaleur délivrée à chaque logement,
- Matériels permettant la mise en cascade de chaudières (type d'installation ou plusieurs
chaudières sont connectées les unes aux autres), à l'exclusion de l'installation de
nouvelles chaudières,
- Systèmes de télégestion de chaufferie assurant les fonctions de régulation et de
programmation du chauffage,
- Systèmes permettant la régulation centrale des équipements de production d'eau
chaude sanitaire dans le cas de production combinée d'eau chaude sanitaire et d'eau
destinée au chauffage,
- Compteurs individuels d'énergie thermique et répartiteurs de frais de chauffage
L'installation d'équipements de production d'énergie utilisant une source
d'énergie renouvelable
Matériels et équipements Caractéristiques et performances 2011
doit avoir été construit entre le 1er janvier 1948 et le 1er janvier 1990.
C'est un logement individuel ou collectif.
On ne peut obtenir qu'un seul éco-prêt à taux zéro par logement.
Une palette de travaux éligibles
Première option : le bouquet de travaux
Pour composer un bouquet éligible à l'éco-prêt à taux zéro, choisissez des travaux dans
au moins deux des 6 catégories de la partie gauche du tableau ci-dessous.
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Catégories de travaux éligibles Caractéristiques et performances
1. Isolation de la toiture (totalité de la toiture exigée)
Planchers de combles perdus R ≥ 5 (m².K) / W
Rampants de combles aménagés R ≥ 4 (m².K) / W
Toiture terrasse R ≥ 3 (m².K) / W
2. Isolation des murs donnant sur l'extérieur (au moins
50% des surfaces)
Isolation par l'intérieur ou par l'extérieur R ≥ 2,8 (m².K) / W
3. Remplacement des fenêtres et des portes-
fenêtres donnant sur l'extérieur et remplacement
éventuel des portes donnant sur l'extérieur (au moins
la moitié des fenêtres et portes fenêtres)
Fenêtre ou porte-fenêtre Uw ≤ 1,8 W / (m².K)
Fenêtre ou porte-fenêtre munies ou non de volets Ujn ≤ 1,8 W / (m².K)
Seconde fenêtre devant une fenêtre existante Uw ou Ujn ≤ 2 W / (m².K)
Porte donnant sur l'extérieur (uniquement si réalisé en
complément des fenêtres) Uw ≤ 1,8 W / (m².K)
Réalisation d'un sas donnant sur l'extérieur (pose
devant la porte existante d'une 2ème porte)
(uniquement si réalisé en complément des fenêtres)
Uw ou Ujn ≤ 2 W / (m².K)
4. Installation ou remplacement d'un système de
chauffage (associé le cas échéant à un système de
ventilation performant) ou d'une production d'eau
chaude sanitaire (ECS)
Chaudière + programmateur de chauffage
à condensation (ou basse
température,
mais seulement en bâtiment collectif
quand l'installation d'une chaudière à
condensation est impossible*)
PAC* chauffage + programmateur de chauffage COP ≥ 3,3**
PAC* chauffage + eau chaude sanitaire +
programmateur de chauffage COP ≥ 3,3**
5. Installation d'un système de chauffage utilisant une
source d'énergie renouvelable
Chaudière bois + programmateur classe 3 au moins
Poêle à bois, foyer fermé, insert de cheminée intérieur rendement ≥ à 70 %
6. Installation d'une production d'eau chaude sanitaire
utilisant une source d'énergie renouvelable
Capteurs solaires certification CSTBat, Solar Keymark
ou équivalent
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* Uniquement pour les cas prévus par l'arrêté n° NOR DEVU0903668A ** Pompes à chaleur géothermique à capteur fluide frigorigène (sol / sol ou sol / eau) : COP ≥ 3,3 pour une température d'évaporation de-5°C et une température de condensation de 35°C.
Pompes à chaleur géothermique de type eau glycolée / eau : COP ≥ 3,3 pour des températures d'entrée et de sortie d'eau glycolée de 0°C et -3°C à l'évaporateur et des températures d'entrée et de sortie d'eau de 30°C et de 35°C au condenseur. Pompes à chaleur géothermique de type eau / eau : COP ≥ 3,3 pour des températures d'entrée et de sortie
d'eau de 10°C et 7°C à l'évaporateur et de 30°C et 35°C au condenseur.Pompes à chaleur air / eau : COP ≥ 3,3 pour des températures d'entrée d'air de 7°C à l'évaporateur et d'entrée et de sortie d'eau de 30°C et 35°C au condenseur. Attention : les pompes à chaleur air/air sont soumises à des exigences supplémentaires.
Pompes à chaleur air / air : COP ≥ 3,3 L'annexe 1 de l'arrêté du 30 mars 2009 précise les conditions d'installations spécifiques de ces pompes à chaleur : ― l'appareil, centralisé sur une ou plusieurs unités extérieures, assure le chauffage des pièces composant le
logement telles que mentionnées à l'article R. 111-10 du code de la construction et de l'habitation, dès lors que leur superficie est au moins égale à 8 m². Les pièces de service, telles que celles affectées à l'usage exclusif de cuisines, de toilettes ou de salles de bains, ne sont pas prises en compte ; ― chaque pièce équipée doit disposer de son propre organe de régulation automatique, quel que soit le principe
de diffusion retenu ; ― le fonctionnement normal de l'équipement est garanti par le fabricant à une température extérieure de ― 15 °C ; ― la puissance calorifique thermodynamique restituée de l'unité extérieure est supérieure ou égale à 5 kW à
une température extérieure de 7 °C. En cas d'installation simultanée de plusieurs unités extérieures, cette condition doit être remplie par au moins l'une d'entre elles.