d de F d Assomption de lA Vierge mArie · 2020-07-23 · Les Nouvelles du Diocèse - Juillet - Août 2020 3 La synodalité : parler pour mieux vivre l'Eglise Edito Le confinement

Assomption de lA Vierge mArie

dépArt de FrAnçoise decotte

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2 Les Nouvelles du Diocèse - Juillet - Août 2020

S ommaire

2 Brèves

3 edito

4 officiel Agenda de notre Archevêque Ordinations 2020

5à7 liturgie Assomption

8à9 vie du diocèse Aumônerie des hôpitaux

10à11 dossier La pollution numérique

12&13 vie du diocèse Synodalité Secours Catholique ACI

14à15 eglise vivante Enseignement Catholique

16 vie du diocèse ITA

17 culture et Médias RCF

18à19 a vos agendas !

Site du diocèse de Clermont www.clermont.catholique.fr

B rèves Saison de la CréationSaison de la Création

Du 1er septembre au 4 octobre 2020 les communautés chrétiennes sont invitées à célébrer la Saison de la création. Une coordination internationale œcuménique propose comme thème cette année : le jubilé pour la terre.

Un guide pour les célébrations et des initiatives a été préparé, vous pouvez le télécharger ou le consulter sur le site : www.egliseverte.org

Source : Vatican News

« « Tout est liéTout est lié » le webzine de l’écologie intégrale lancé » le webzine de l’écologie intégrale lancé par la CEFpar la CEFIl y a cinq ans, le Pape François publiait son encyclique « Laudato Si’ », véritable plaidoyer pour une écologie intégrale. « Tout est lié », l’une des expressions récurrentes de ce texte est le titre choisi pour ce nouveau format en ligne et gratuit lancé par la Conférence des évêques de France. Et le Pape François d’expliquer ce « tout est lié » : « Étant donné l’ampleur des changements, il n’est plus possible de trouver une réponse spécifique et indépendante à chaque partie du problème. Il est fondamental de chercher des solutions intégrales qui prennent en compte les interactions des systèmes naturels entre eux et avec les systèmes sociaux. Il n’y a pas deux crises séparées, l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature. » (Laudato Si § 139).

En novembre 2019, l’Assemblée plénière des évêques de France revêtait un caractère inédit en plongeant dans une réflexion large sur l’écologie intégrale. Malgré l’épisode de confinement vécu ces derniers mois, l’élan donné lors de cette assemblée réunissant plus de 200 personnes en plus des évêques sera poursuivi au moins pour les 2 ans à venir. Le magazine en ligne toutestlie.catholique.fr se veut aussi être un outil d’accompagnement de cet élan en participant à la réflexion, en dialoguant avec le monde, en mettant en lumière des actions.

La Conférence des évêques de France constitue un observatoire unique de l’Eglise en France. A travers les quatre grandes rubriques (constater, enraciner, comprendre et agir) qui structurent ce magazine à l’image des quatre propositions de Laudato Si, le magazine sera le reflet de cette vision large de l’Eglise. Questionnements, débats, initiatives, actions engagées durablement, expérimentations, le webzine toutestlie.catholique.fr rendra compte de ce qui se vit à différents niveaux de l’Eglise et dans la société. [...]

L’écologie intégrale est un chemin pour « faire Église » : ce magazine en sera le reflet.

Source : CEF

http://www.egliseverte.org

http://toutestlie.catholique.fr



Les Nouvelles du Diocèse - Juillet - Août 2020 3

La synodalité : parler pour mieux vivre l'Eglise

Edito

Le confinement a rapproché et éloigné les hommes. Il a été source d’approfondissement et d’angoisses diverses. Bien des peurs nous ont agités, celle de la maladie certes,

mais plus simplement la peur de la mort. Avons-nous été en capacité de « rendre compte de l’espérance qui est en nous ? » : Oui, de nombreuses personnes ont lu les textes du jour, ont prié davantage et ont vécu ce temps particulier comme une « retraite », un retour vers le Seigneur.

Certes la faim de l’Eucharistie, la faim de la messe a été rappelée, beaucoup ont vécu une charité effective comme soignants, comme bénévoles d’associations ou simplement en rassurant leur entourage. L’action, la prière, la bonne parole, et le coup de fil ont été autant de moyens simples de témoigner de l’amour de Dieu de manières diverses.

Finalement, les frères nous ont manqués, tant la famille, les amis, les collègues de travail, les voisins. Nous avons besoin de la rencontre des autres, nous avons besoin d’eux. Bien sûr, certains ont pu aussi redécouvrir la nature, ou la chance d’un cadre de vie agréable. Des relations renouvelées ont pu éclore, tant dans des couples emportés, parfois, par la routine que dans d’autres cercles de relations et qui ont trouvé là un temps privilégié.

Ceci nous conduit à la synodalité qui n’est rien d’autre que de se parler pour mieux vivre l’Eglise, c’est à dire à suivre le Christ et d’oser l’annoncer à tous. Il ne s’agit peut-être pas tant de rêver l’Eglise qui devrait certainement être plus ceci ou moins cela, mais de voir chacun, quelle place nous pouvons prendre, non pas tant seulement en fonction de nos goûts, idées ou préférences, mais en réponse aux appels du Seigneur. Se parler pour discerner, c’est cela avancer ensemble sur le chemin qui nous conduit, forcément, vers le Seigneur. Est-ce à dire, alors, que nos idées, nos goûts et nos préférences sont mauvais ? Non, mais il s’agit d’abord de se mettre à l’école de Dieu. Pour cela il faut commencer par regarder : que nous donne l’Eglise ? Que souhaitons-nous voir grandir ? A quoi le Seigneur nous appelle-t-il ?

C’est donc ensemble que nous avons à recevoir ce qui se passe déjà, chercher ce que l’on peut améliorer, élaborer des projets pour mieux répondre aux défis qui sont les nôtres. Ceci se fera forcément avec l’aide la communauté : tous les baptisés, avec les prêtres, les diacres, les religieux et religieuses, sans oublier tous ceux qui cherchent et qui veulent rejoindre la démarche par-delà les limites et appartenances.

Donner la Parole est la plus belle chose que l’on peut faire, car sans les avis et la recherche de tous, on ne peut rien construire. C’est bien le peuple rassemblé que Dieu conduit vers la liberté et ce dernier a bien du mal à rester fidèle. Cette recherche de la fidélité au Seigneur est toujours à travailler et à recevoir comme don de l’Esprit.

Ainsi l’expérience du confinement et ses conséquences, par les manques qu’elle a montrés, peut être aussi source d’énergie nouvelle. En attendant la rentrée qui sera un moment de démarrage particulier, après tout cela, prenons le temps du repos et de la contemplation pour mieux repartir.

Père Bernard Lochet Vicaire Général

rèves


A g E n D A D EA g E n D A D E N O T R E E VN O T R E E V ÊÊ Q U EQ U E

Dimanche 2 août 2020

11h00, Messe de pèlerinage à Notre-Dame de Natzy

(paroisse Sainte Bernadette des Dores)

Samedi 15 août 2020

10h, Célébration de l’Assomption à la Cathédrale

Jeudi 27 août 2020

Journée de rentrée de la Direction diocésaine de

l’Enseignement catholique

Dimanche 30 août 2020

Pèlerinage de Notre-Dame de Monton

Lundi 31 août et mardi 1er septembre 2020

Session de rentrée du Conseil épiscopal au Pignolet

Jeudi 3 septembre 2020

14h00, Rentrée de l’Institut Théologique d’Auvergne

au CDP

17h30, Assemblée Générale de RCF 63 au CDP

Dimanche 6 septembre 2020

11h00, Confirmations des jeunes de la paroisse

Sainte Bernadette des Dores à la Bourboule

18h30, Célébration des baptêmes des adultes à la

Cathédrale

Lundi 7 et mardi 8 septembre 2020

PARIS, Conseil Permanent de la CEF


11h00, Profession solennelle chez les Sœurs

Dominicaines à Ambert

18h30, Conseil diocésain des Affaires économiques

et Conseil d’Administration au CDP

Samedi 12 septembre 2020

10h00, Inauguration de la Foire Exposition de

Clermont-Cournon

12h00/17h00, Journée de rentrée de la Vie consacrée

au CDP

officiel

Lundi 14 septembre 2020

PARIS, Commission Épiscopale pour la Catéchèse et le Catéchuménat

18h00, Séminaire des Carmes


17h30, CODIEC au CDP


15h00/20h00, Paroisse Saint Romain du Val d’Allier

Mardi 22 et mercredi 23 septembre 2020

9h00/17h00, Session du Conseil presbytéral au Pignolet


18h00, Ouverture de la visite pastorale de la paroisse Saint Bruno des Bords de Sioule

Mardi 29 septembre 2020

9h30, Assemblée Générale de l’Association diocésaine de Clermont au CDP

17h30, Tutelle de l’Enseignement catholique

Mercredi 30 septembre et jeudi 1er octobre 2020

Session de rentrée des Evêques et des Vicaires généraux de la Province au PUY

126 Prêtres ordonnés en 2020Chaque année, les ordinations ont lieu à proximité de la fête

des apôtres Saint Pierre et Saint Paul célébrée le 29 juin. Ces deux saints sont les deux piliers de l’Église et jamais la Tradition ne les a fêtés l’un sans l’autre. L’Église catholique romaine, est l’Église de Pierre et de Paul, l’Église des témoins directs des fruits de la vie du Seigneur.Événement important pour la vie de l’Église locale, la célébration d’une ordination a lieu de préférence le dimanche et à la cathédrale, en présence du plus grand nombre. L’ordination presbytérale est la célébration au cours de laquelle le prêtre reçoit de l’évêque le « sacrement de l’ordre ». Par l’ordination, le nouveau prêtre reçoit le caractère sacerdotal « qui le configure au Christ Prêtre pour le rendre capable d’agir en la personne du Christ Tête » (Presbyterorum ordinis, n°2) ; il s’agit d’une marque définitive, au même titre que le baptême et la confirmation. Appelés à servir le Peuple de Dieu, les prêtres constituent un seul « presbyterium » : la communauté des prêtres d’un diocèse unis à leur évêque.Pour l’année 2020, 100 prêtres seront ordonnés en France (83 diocésains et 17 issus d’une communauté non religieuse ou d’une société de vie apostolique) auxquels s’ajoutent 21 prêtres religieux ainsi que 5 prêtres célébrant selon la forme extraordinaire du rite romain. (...)

Source : CEF


LiturgieL'Assomption

Si le dogme de l’assomption de Marie n’a été défini par l’Eglise catholique qu’en 1950, c’est depuis le Vème siècle que la dormition de la Mère de Dieu est fêtée au milieu du mois d’août : à Jérusalem à l’origine, cette fête s’est étendue dans tout l’Orient puis a été introduite dans la liturgie romaine à la fin du VIIème siècle, probablement par le pape Serge 1er, d’origine syriaque - le même à qui nous devons l’Agneau de Dieu comme chant de la fraction pour la liturgie eucharistique.

Sans aucun fondement dans les textes du Nouveau Testament, la dormition de Marie - son

endormissement au milieu des apôtres miraculeusement prévenus et sa montée au ciel - est cependant racontée dans des récits apocryphes (non retenus par l’Eglise dans le Canon des Écritures).

Que la fête soit appelée dormition - comme aujourd’hui encore dans les Eglises d’Orient - ou assomption - comme en Occident, c’est à la fois la mort, la résurrection, l’entrée au paradis et le couronnement de la vierge Marie que les chrétiens célèbrent chaque 15 août. Les représentations en image ou sculpture au fil des siècles mettront en valeur l’une de ces dimensions, ou en associeront plusieurs.

" Tu as préservé de la dégradation du tombeau le corps qui avait porté ton propre Fils et mis au monde l’auteur de la vie ", disons-nous au Père dans la Préface de la messe de l’Assomption. C’est en effet de la foi en la maternité divine de Marie - elle est " Mère de Dieu " - que découle

la fête de son assomption : son corps qui a porté le Fils de Dieu ne pouvait connaître la corruption, et elle a été par Dieu élevée corps et âme au ciel, " bien au-dessus des anges " (antienne d’ouverture - messe de la veille au soir). C’est l’action de Dieu lui-même qui est mise en valeur dans le terme d’assomption : la Vierge, Mère de Dieu, a été " enlevée " par Dieu, " emportée au ciel " (prière sur les offrandes-Veille au soir), " assumée " corps et âme et " élevée au ciel dans la gloire de son fils, Jésus-Christ notre Seigneur " (texte propre Prière eucharistique). Marie est ainsi la première des créatures à être associée pleinement au mystère pascal du Christ, son fils et son Dieu.

La prière d’ouverture exprime ce destin unique de Marie : " Seigneur, tu t’es penché sur ton humble servante, la bienheureuse Vierge Marie : tu lui as donné la grâce et l’honneur de devenir la mère de ton Fils unique et tu l’as couronnée en ce jour d’une gloire sans pareille " (Veille au soir), et les premières lectures nous éclairent : l’arche d’alliance dont parle le livre des Chroniques (1 Chr 15, 3) à la messe du soir, et que David après avoir été sacré " fait monter jusqu’à l’emplacement préparé pour elle " préfigure Marie, que la vision du livre de l’Apocalypse nous présente dans le ciel : " l’arche de l’Alliance du Seigneur apparut dans le Sanctuaire " (Ap 11, 19) à la messe du jour, avec l’apparition de la femme figure à la fois de Marie et de l’Eglise épouse du Christ.

Assomption de la Vierge Marie- 15 août

Assomption, Abbaye-st-Gall, 894

Assomption par Maitre de Cesi, fin du XIIIème siècle


iturgieL L'Assomption

Dans l’évangile de la messe de la veille au soir, à celle qui proclame " Heureuse la mère qui t’a porté dans ses entrailles, et qui t’a nourri de son lait ! ", Jésus déclare : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! " (Lc 11, 27-28). Ainsi, si sa qualité de mère vaut à Marie de " partager aujourd’hui le triomphe du Christ et de régner pour toujours avec lui " (antienne d’ouverture- veille au soir), c’est d’abord parce qu’elle est disciple, pleinement à l’écoute de son Maître et disponible à sa volonté : " Voici la servante du Seigneur. Que tout m’advienne selon ta parole " (Lc 1, 38). Nous, croyants d’aujourd’hui comme d’hier, sommes ainsi impliqués dans cette béatitude. Et lorsque nous fêtons l’assomption de Marie, nous contemplons en même temps notre propre destinée : oui, nous tous sommes appelés à partager la gloire de notre Dieu et Seigneur. Les lectures de l’épitre aux Corinthiens l’affirment : " Frères, au dernier jour, ce qui est périssable en nous deviendra impérissable " (1 Co 15, 54, veille au soir), " C’est en Adam que meurent tous les hommes ; c’est dans le Christ que tous revivront, mais chacun à son rang… " (1 Co 15, 22-23, jour). L’évangile de la messe du jour le confirme dans les paroles d’Elisabeth : " Heureuse, celle qui a cru en l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ! " (Lc 1, 45).

Ainsi, chacun à notre manière, c’est ce chemin de la confiance en Dieu miséricordieux que nous sommes

invités à prendre, à la suite de Marie, qui " intercède pour nous " : nous demandons à Dieu notre Père " que nos cœurs, brûlants de charité, aspirent toujours à monter vers toi " (prière sur les offrandes- jour) et " de parvenir à la gloire de la résurrection " (prière après la communion-jour). La Vierge Marie, Mère de Dieu " parfaite image de l’Eglise à venir, aurore de l’Eglise triomphante, guide et soutient l’espérance de ton peuple encore en chemin " (Préface).

" Comme une fiancée parée pour son époux, elle resplendit de la gloire de Dieu " (répons des Laudes, à partir d’Ap 21) : ainsi Marie Mère de Dieu dans la gloire de son fils, ainsi depuis des siècles notre cathédrale de Clermont " Notre-Dame en son assomption ", ainsi par anticipation l’Eglise épouse du Christ dont nous sommes les membres et, nous l’espérons, toute l’humanité. Avec Marie, c’est toute l’Eglise qui en ce jour s’écrie : " Mon âme exalte le Seigneur… il s’est penché sur son humble servante ! ". À chacun de nous d’être serviteur ou servante de notre Dieu et du plus petit de nos frères dans l’attente de cet accomplissement.

Elisabeth Raveneau

Service diocésain de Pastorale Liturgique et Sacramentelle

Chapiteau, Notre-Dame du Port, XIIème siècle

Assomption, Vitrail de la cathédrale de Clermont, fin du XIIIème siècle


iturgieL'Assomption

Réjouis-toi, Vierge Marie, dans la gloire du ciel ! Heureuse es-tu, Mère de Dieu : en toi le Tout-puissant a fait des merveilles.

Heureuse es-tu, Mère de l’Eglise : tu brilles comme un signe d’espérance.

Heureuse es-tu, Mère des hommes : tu leur annonces le Royaume à venir.

Réjouis-toi, Vierge Marie, dans la gloire du ciel !

(Répons des Vêpres)

L

Assomption par Greco, 1613

Mort et Assomption de la Vierge par Fra-Angelico, 1432

Assomption, Tertre de la Clarté par Maurice St-Denis, 1922


Dans la grande majorité des Ehpad et des établissements de santé en France, les aumôniers ont été priés de rester chez eux pendant le confinement et aujourd’hui encore des directeurs de sites sont réticents à la reprise du service de l’aumônerie.

Ainsi , ces temps de con f inement pu is de déconfinement ont pu créer des frustrations dans

les équipes d’aumôneries. Certains ont hâte de pouvoir revenir auprès des personnes fragilisées par le grand-âge ou la maladie et d’autres sont frileux à l’idée de s’exposer dans ces lieux où le virus circule peut-être.

Je vous propose une réflexion en 3 points, dont le fond est largement inspiré d’un texte écrit par notre aumônier national, Costantino Fiore.

HIER

Cette « traversée du désert » a provoqué des remises en question de notre présence d’Eglise dans ces lieux de soins. En effet, dans notre religion chrétienne, la proximité physique et le toucher sont très présents dans le quotidien d’un aumônier. La mission de l’aumônier est d’abord et avant tout faite de la rencontre avec l’autre, une mission de présence et d’écoute. Cet autre est celui qui souffre et qui nous appelle pour l’accompagner sur son chemin de douleur : douleur physique, douleur psychique, solitude, quête de sens, questionnements, doutes, colère…

L’aumônier est aussi là pour permettre de répondre à des demandes pour des cas graves et urgents : prière et sacrements. Cette crise sanitaire a révélé à quel point la mission d’aumônier est spontanément associée à des situations d’urgence ou à des actes religieux au sens strict. Que ce soiwt les soignants ou les patients, il y a une méconnaissance réelle du cœur de la mission d’un aumônier. La réalité quotidienne de l’aumônier est pourtant bien faite de cette « pâte humaine qui se laisse pétrir au gré des rencontres », qui fait confiance et ose poser les questions qui l’habitent pour continuer

d’avancer dans la vie malgré les difficultés liées à la maladie ou au grand-âge. Il y a là, un enjeu majeur sur un plan ecclesial : la dimension sacramentelle de toute visite effectuée au nom de l’Eglise : « J’étais malade et vous m’avez visité » (Matthieu 25, 31-46).

Cette période de crise a vu émerger de multiples initiatives pour continuer de prendre soin du plus fragile tout en restant à distance : service d’écoute téléphonique au CHU, numéro vert national pour lequel 3 aumôniers de notre diocèse étaient « personnes écoutantes », envoi de cartes nominatives dans des Ehpad, groupes de partages via Whatsapp, Skype… Cette expérience et a permis à un grand nombre d’entre nous de progresser dans notre pratique de l’informatique.

Mais elle a également révélé de nouvelles fragilités, en particulier pour une grande partie des personnes engagées en Pastorale de la Santé du fait de leur âge (plus de 65 ans) ou en raison de soucis de santé les rendant elles-mêmes « personnes fragiles ». Difficile de basculer de ce côté-là aussi brutalement. Aujourd’hui, dans nos équipes, nous avons donc à prendre acte de cette situation et à l’accompagner.

Puis, la date d’un probable déconfinement s’approchant, il nous a fallu en équipe diocésaine rappeler à tous que la priorité des retrouvailles devait rester le privilège des familles. Pas de précipitation des aumôniers à retourner dans les lieux d’autant plus que le plan blanc dans les lieux de soin a été levé un mois et demi après le début du déconfinement !

AUJOURD’HUI

Ce retour à une vie plus normale, en période estivale, nous semble opportun pour être un temps de relecture avant de réfléchir à « l’après Covid ». Ces 3 mois si particuliers sur un plan humain et sur un plan pastoral doivent nous amener à creuser en chacun de nous la question suivante :

« Comment Dieu était-il à l’œuvre ? ». Mais aussi, plus largement :

Vie du diocèse Aumôneries Hospitalières

Aumôneries hospitalières et covid : hier, aujourd’hui et… demain ?


Aumôneries Hospitalières Vie du diocèse« Des chemins nouveaux se sont-ils ouverts ? A quels déplacements et à quelles conversions, Dieu nous invite-t-il ? Quelles nouvelles habitudes je souhaite conserver de cette période ? Qu’est-ce que je ne veux plus retrouver ou faire comme avant ?... »

Aujourd’hui encore, beaucoup d’incertitudes et de frilosité existent par rapport à la circulation du virus, notamment en constatant à quel point les hôpitaux et les Ehpad se « repeuplent » avec les visites des familles. Pour les aumôniers qui ont l’autorisation de revenir dans les Ehpad et les établissements de soins, c’est une vraie joie d’assister au bienfait des retrouvailles pour toutes ces personnes qui se sont retrouvées brutalement confinées sans bien comprendre ce qu’il se passait. Nous devenons des témoins privilégiés de ces moments de bonheur. Alors, laissons le temps des retrouvailles individuelles se faire et n’ayons pas l’ambition de redémarrer trop vite « comme avant » avec des messes et des célébrations qui rassemblent des personnes fragiles. En revanche, prenons des temps de qualité pour visiter les personnes seules et pour qui nous sommes devenus les seuls proches. Vivons « à fond » la visite sacramentelle.

DEMAIN

Beaucoup de questions peuvent nous assaillir et nous faire peur mais tâchons d’être inventifs sans tomber dans le piège de vouloir chercher des idées nouvelles « à tout prix ». Il va nous falloir du temps pour nous adapter au mieux aux conséquences de cette situation et pour nous habituer au fait que nous pouvons, dans les mois qui

viennent, de nouveau être bousculés par ce virus qui n’est pas maîtrisé et continue de se propager dans le monde. Je reprendrais volontiers le mot « intranquillité » de Marion Müller-Collard dans son livre « L’intranquillité ». C’est peut-être cette forme d’intranquillité, si nous acceptons qu’elle nous dérange, nous bouscule, qui va au contraire nous permettre d’envisager ce qui sera le plus adapté pour l’avenir dans l’exercice de notre mission dans tous les lieux de soins.

Dans cet esprit, je vous partage une phrase de Christian de Chergé citée dans La Croix du 29 mai 2020 (transmise par notre aumônier national) :

« Comme nous n’avons pas l’imagination de Dieu, quand nous pensons l’avenir, nous le pensons comme le passé. Quand on est dans un tunnel, on n’y voit rien, mais c’est absurde de vouloir pour autant que le paysage à la sortie du tunnel soit le même qu’à l’entrée. Laissons l’Esprit Saint faire son travail ».

J’ajoute, pour compléter, une remarque très pertinente d’une visiteuse bénévole de notre diocèse à l’occasion d’un mail où je demandais aux bénévoles de rester en retrait au tout début du déconfinement : « Les bénévoles ne sont pas en retrait car elles-ils sont actifs par la prière, cette prière englobant les malades, les personnes en Ehpad et vous toutes sans oublier Bernard. » (Bernard Roux, prêtre accompagnateur de la Pastorale de la Santé)

Soyons donc inventifs pour l’avenir tout ayant confiance en Dieu et en Le laissant agir en nous en profondeur.

Stéphanie Bourgois Responsable Diocésaine des Aumôneries Hospitalières


Laudato'SiD ossier

La pollution numériqueQui parle de pollution, parle de la dégradation de l’environne-ment, du réchauffement clima-tique, du trou de la couche d’ozone.

Tout se passe sur les écrans, notre vie se passe sur les

écrans. Et derrière les écrans, il y a internet. Mais qui se trouve derrière internet ? Internet, magnifique outil qui a révolutionné notre société, notre quotidien. Qui peut aujourd’hui se passer d’un téléphone, d’un ordi-nateur et d’internet ? Celui qui le veut se trouve non pas marginalisé, mais rejeté de ses contemporains. Mais de toute façon qui le voudrait ? Le nu-mérique, c’est tellement pratique !

Les fiches de salaire, les comptes en banque, les factures se trouvent en-registrés sur le net. Nous ne sommes plus encombrés de papier, nous ne risquons plus de perdre des docu-ments importants et nous sauvons ainsi les forêts de notre planète, nous

contribuons à la sauvegarde de l’en-vironnement. Mais est-ce si sûr ?

« Sauvez la planète, supprimez ce mail. » C’est ce que nous lisons à la fin de certains mails. En quoi sau-vons-nous la planète en supprimant un mail ? Les mails, comme toutes les données qui se trouvent sur inter-net sont stockés dans des terminaux. Terminaux qui consomment de l’élec-tricité et rejettent de la chaleur. Et plus ils ont de données à stocker, p lus i ls consomment, p lus i ls chauffent et plus ils contribuent à l’émission de CO2 et donc au ré-chauffement climatique.

De même, un ordinateur allumé consomme, et c’est pourquoi, bien que ce soit difficile à croire, il vaut mieux pour la santé de la planète d’imprimer un texte plutôt que de le lire directement sur l’écran. Au-jourd’hui des études montrent que lire un fichier pdf de plus de 4 pages sur internet pollue plus que de l’impri-mer. Pourquoi ? Car l’exploitation papier selon les normes PECH par exemple sont garant d’une bonne gestion des ressources alors que nos datacenter eux ont encore à faire leur preuves. C’est pourquoi il vaut mieux rester aux traditionnelles revues pa-pier plutôt que de passer aux publi-cations numériques. Nous, utilisa-teurs du numérique, oublions « en-core bien souvent que les échanges numériques dits « dématérialisés » ne peuvent exister qu’en s’appuyant sur un secteur bien matériel com-posé de terminaux, de centres infor-matiques et de réseaux. « Comme cette pollution ne se voit pas, nous sommes dans le ressort de l’im-pensé », indiquait le président de

l’Ademe devant la commission le 5 février 2020. »1

Dans cette gestion des ressources, nous avons augmenté et ne cessons d’augmenter notre consommation, notamment avec la future 5G , et l’ensemble des objets connectés, les vélos électriques, trottinettes élec-triques etc. Attention aux effets re-bonds, car sous prétexte de l’élec-trique nous ne prenons plus de recul quant à nos critères de consomma-tion et nous ne questionnons plus l’outil numérique ainsi reverdit.

Il est intéressant de savoir – et effa-rant de se rendre compte – que la vidéo la plus visionnée au monde sur Youtube ( un clip musical visionné 6 milliards de fois) a généré la consom-mation électrique équivalent à la pro-duction d’une centrale électrique pendant un an, si elle est visionnée en HD. Si cette même vidéo est vi-sionnée autant de fois mais en qua-lité normale sa consommation baisse de six mille fois et huit mille fois si on se contente d’un fichier audio. Imagi-nez le nombre de vidéos postées par jour et le nombre de visionnages. L’électricité est loin aujourd’hui d’être une énergie propre (au mieux nous avons des déchets nucléaires, mais en général ce sont encore des cen-trales à charbon (Allemagne, Chine, quant au photovoltaïque il est produit avec une grande quantité de pétrole, de charbon, de matières premières non renouvelables..) qui fournissent l’électricité nécessaire à notre vie hyper connectée).

La plupart des chiffres disponibles aujourd’hui établissent que le numé-rique serait à l’origine de 3,7 % des émissions totales de gaz à effet de

1 Mission d’information sur l’empreinte environne-mentale du numérique


D ossierLaudato'Si

serre (GES) dans le monde en 2018 et de 4,2 % de la consommation mon-diale d’énergie primaire . 44 % de cette empreinte serait due à la fabri-cation des terminaux, des centres in-formatiques et des réseaux et 56 % à leur utilisation. Cet impact environne-mental concerne également les res-sources minérales et l’eau. La crois-sance du numérique se traduit en effet par l’utilisation d’une quantité crois-sante de métaux, encore aujourd’hui très peu recyclés. Leur extraction et leur raffinage sont fortement émet-teurs de gaz à effet de serre et néces-sitent de grandes quantités d’eau et d’énergie.2

La question nous est posée à nous aujourd’hui de savoir ce qui est essen-tiel pour nous, la 4G par exemple envoyait déjà les données quasiment instantanément, aujourd’hui nous vou-lons aller encore plus vite avec la 5G et une augmentation de la consomma-tion énergétique associée et des res-sources associées. Avons-nous be-soin que tout aille encore plus rapide-ment ? Rappelons-nous comment nous vivions avec moins de numé-rique, était ce si compliqué que ça, ou justement plus humanisant ? Allons-nous continuer à promouvoir et accé-lérer ces « technologies zombies », telles qu’elles sont parfois nommées, ces technologies qui reposent sur des ressources finies et se révèlent fort

2 Mission d’information sur l’empreinte environne-mentale du numérique

peu durables en état de marche tout en maximisant leur durée de vie sous forme de déchets ?

Toute médaille a son revers, celui du numérique semble être considérable-ment sombre. Alors discernons, soyons les premiers acteurs de ces changements importants et parlons en autour de nous. Trop peu de per-sonnes sont conscientes de ces im-pacts environnementaux car derrière cette dématérialisation apparente, il y a bien un impact réel sur notre maison commune.

Béatrice Alvès


Vie du diocèse Synodalité

Secours Catholique

Marcher ensemble

Un drive solidaire à Lezoux

La crise du COVID 19 a ébranlé nos vies personnelles et communautaires, notre économie et nos habitudes.

Il a aussi conduit à reporter voire annuler malheureusement nos activités paroissiales et diocésaines. Chaque chrétien,

en paroisse ou non, est invité depuis l’Avent 2019 à se retrouver en équipe pour la durée de leur choix, pour partager sur les enjeux de la synodalité pour la vie de notre Eglise et de nos communautés. Que l’on ne se fasse pas peur avec ce mot un peu ésotérique de la synodalité, il s’agit simplement de retrouver, découvrir, investir à frais nouveaux les dons de notre baptême qui ont fait de chacun de nous des prêtres, des prophètes et des rois. Célébrer, annoncer, gouverner sont à décliner de manière nouvelle pour répondre aux défis de notre monde. Certaines choses, certains fonctionnements se trouvent aujourd'hui remis en cause. Ce peut-être l’occasion de nous inquiéter, nous fragiliser, mais n’est-ce pas l’occasion de nous laisser bousculer dans nos habitudes, nos fonctionnements et nos priorités ?

Cela rejoint les paroles du pape François, en particulier le numéro 25 de la Joie de l’Evangile : « J’espère que toutes les communautés feront en sorte de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour avancer sur le chemin d’une conversion pastorale et missionnaire, qui ne peut laisser les choses comme elles sont. Ce n’est pas d’une « simple administration »

dont nous avons besoin. Constituons-nous dans toutes les régions de la terre en un état permanent de mission ».

Nous devions, pour contribuer à notre réflexion, vivre un colloque en octobre 2020. Compte-tenu de la crise du COVID, nous avons préféré reporter ce colloque au 21 et 22 mai 2021 lors du weekend de la Pentecôte 2021. Notez-le dès aujourd'hui dans vos agendas.

Cela donne du coup plus de temps aux équipes de se constituer ou se relancer dès la rentrée. L’équipe diocésaine d’accompagnement de l’année sur la synodalité se propose d’aller à l’écoute des paroisses et aider à la réflexion ou la mise en route des paroisses ou doyennés.

Les semaines passées en confinement ont peut-être permis aux personnes, aux familles, aux diverses communautés, chrétiennes ou non, de vivre des expériences nouvelles, de mettre en œuvre des manières nouvelles de communiquer, de partager, d’alimenter leur vie spirituelle et fraternelle et de la pratiquer. Une fiche relecture du confinement est donc disponible sur le site du diocèse de Clermont www.clermont.catholique.fr/annee-marcher-ensemble/, non pour s’y attarder mais pour mieux relire le vécu de ces événements en Eglise, en paroisse et peut-être en tirer une expérience positive enrichissante.

François-Marie Maurin pour l’équipe d’accompagnement

Depuis plusieurs semaines nous espérions pouvoir rouvrir l'épicerie solidaire pour répondre à l'attente des bénéficiaires.

Le protocole a été travaillé avec l'animatrice c'est donc la formule drive qui nous a semblé la plus sécurisée pour

tous et aussi moins lourde en terme de nettoyage pour les bénévoles.

Le 20 mai est donc fixé, chaque bénéficiaire a été informé et a pu transmettre sa liste de courses par sms ou par téléphone.

C'est une équipe de bénévoles un peu restreinte (sans les personnes à risque) mais suffisante qui se retrouve avec plaisir. Le contact avec les bénéficiaires fait plaisir aussi, les échanges autour du confinement semblent nécessaires à tous car le vécu a parfois été difficile psychologiquement et financièrement.

Cette reprise permet un moment de contact régulier avec nos bénéficiaires et nos bénévoles car rien ne remplace la rencontre.

Secours Catholique Lezoux

Mêmes critères de sécurité pour St Eloy les Mines et son Epicerie Solidaire : 25 Familles accompagnées s o n t a d h é r e n t e s p o u r u n e n g a g e m e n t d e 9 m o i s a v e c participation à un atelier cuisine pédagogique un vendredi sur deux.

Ainsi que l'ouverture d'un libre service " Le P'TIT MARCHE " dont l'adhésion

s'étale sur 3 mois et représente un tremplin vers l'épicerie. En Moyenne 20 à 25 familles tous les jeudis après-midi font leurs courses dans les locaux du Secours Catholique.

C'est avec grand plaisir que nous retrouvons nos liens, les groupes formés avant la crise sont toujours aussi soudés, ce qui conforte avec enthousiasme nos raisons de lutter contre les causes de précarités.

Et le COVID 19 ne l'emportera pas sur notre désir de soutenir nos concitoyens les plus fragiles.

Madeleine SYPER Responsable de l'Antenne Secours Catholique St Eloy-les-Mines

http://www.clermont.catholique.fr/annee-marcher-ensemble/

http://www.clermont.catholique.fr/annee-marcher-ensemble/


Action Catholique des milieux Indépendants Vie du diocèse

L’ACI… et la crise sanitaire liée au Covid -19 !

L’ACI, mouvement d’Action catholique s’adressant aux adultes des milieux indépendants, est présente un peu partout dans le diocèse, sur les secteurs de Riom, Cournon, Issoire et Clermont-Fd.

Elle propose à chacun de ses membres réunis en équipe de relire sa vie à la lumière des Ecritures.

Chaque année des thèmes spécifiques permettent de mettre le projecteur sur un aspect particulier de nos vies (cette année, « De nos biens propres au bien commun », thème en résonnance avec l’actualité sociale et le défi de la répartition des richesses, associé au bien vivre ensemble) et d’approfondir des textes de la Bible (cette année, avec l’histoire de Joseph et ses frères dans Genèse 37-50, nous avons travaillé la question de la fraternité, avec ses conflits et réconciliations possibles).

La crise sanitaire liée au Covid 19 nous a amenés à relire cette expérience inédite, bousculante et questionnante. Le comité national de l’ACI a publié une Parole nourrie des réflexions des équipes des divers territoires de France, « Une pandémie qui nous appelle à faire du neuf ». En voici quelques extraits :

« Brutalement, nous nous découvrons fragiles, démunis, inégaux et interdépendants.

Fragiles, parce que cette maladie contagieuse peut provoquer la mort et atteint les personnes de tous les milieux…

Démunis, parce que la science toute puissante est aujourd’hui incapable de répondre à toutes les questions que nous nous posons… Inégaux parce que le confinement et l’épidémie mettent en lumière des inégalités en matière de logement, précarité professionnelle et isolement…

Interdépendants car nous mesurons par les médias et les réseaux sociaux que les situations existant à des milliers de km nous impactent. Ces flux d’informations développent une conscience internationale des enjeux auxquels l’humanité fait face.

La pandémie dévoile la réalité de notre condition humaine et interroge notre rapport à la vie, à la mort, au deuil. Elle nous rappelle le caractère souvent privilégié de notre situation sociale. Elle met en tension deux parts de nous-mêmes, celle qui accorde à la vie humaine une valeur absolue et veut que tous les moyens soient pris pour la préserver, et celle qui porte le souci de l’activité économique sur laquelle sont fondés plusieurs biens communs comme la protection sociale, l’éducation et même le système de santé…

Au cœur de cette crise, nous repérons déjà ces chemins de vie empruntés par des femmes et des hommes dans nos environnements sociaux, croyants ou non, mais animés d’une force de vie dans laquelle nous reconnaissons l’Esprit du Christ… » (texte intégral sur le site national de l’ACI).

L’ACI vous intéresse ? Vous aimeriez en savoir plus ? Nous vous invitons très chaleureusement à notre réunion de rentrée fixée le 25/09/2020 à 19 h au Centre Diocésain de Pastorale.

L'équipe territoriale de l'ACI.


Enseignement CatholiqueE glise vivante

L'enseignement à l'épreuve du confinementPour tous nos établissements de l’Enseignement Catholique du diocèse, comme pour toutes les écoles, collèges et lycées de France et de bien d’autres pays, ce printemps 2020 restera dans les mémoires comme une période inédite.

Une annonce présidentielle, au regard de la situation sanitaire dans le pays, a fait exploser un système

éducatif qui ronronnait depuis des décennies, à tel point que les journalistes avaient leurs « marroniers » : la ren-trée, les examens, les zones de vacances, le change-ment d’heure au printemps et son impact sur les éco-liers…

Du jour au lendemain ou presque, tout allait être différent. Le pays s’arrête ou presque. L’école n’est pas en reste. Tous les écoliers, collégiens et lycéens, enseignants et salariés de nos établissements sont invités à rester chez eux. Un grand silence s’empare d’un des lieux les plus emblématiques de notre société : l’école.

Ce grand silence sera de courte durée car rapidement, nos écoles vont accueillir, sur demande des parents et selon nos capacités d’accueil, des enfants de soignants, de personnels absolument indispensables au fonctionne-ment des hôpitaux, de fonctionnaires ou agents néces-saires à la bonne marche des services de l’Etat. Rien ne sera simple, nos établissements ayant dû faire face à un manque de masques, de gel hydroalcoolique, à un pro-tocole sanitaire et des procédures balbutiantes. Heureu-sement la situation s’améliorera de semaine en semaine.

De plus, la bonne volonté des uns et des autres était là pour être à la hauteur, tant dans les services de l’Etat (Rectorat, inspections académiques, direction des Hôpi-taux…), que de nos Chefs d’établissement et de leurs équipes.

Pour les enseignants, une nouvelle ère s’ouvrait : la continuité pédagogique de masse. Il s’agissait de per-mettre à des milliers d’élèves de suivre une scolarité normale autrement, en distanciel sans présence physique dans une classe. Cette continuité pédagogique existait mais pour un nombre d’élèves limité relevant de disposi-tifs particuliers (déplacement à l’étranger, hospitalisation de longue durée…). En général ce genre de dispositif se prépare aussi bien du côté du maître que de celui de l’élève et de ses parents. Là le problème était tout autre !

De manière générale, les équipes éducatives ont très bien réagi, mais ont dû repenser toutes leurs pratiques et faire face à une difficulté majeure dans notre territoire auvergnat : la fracture numérique et l’inégalité territorial à l’accès à un réseau internet au débit suffisant.

Il y a eu, entre enseignants, une réelle entraide, entre ceux qui maitrisaient les outils numériques et ceux qui appréhendaient le recours systématique à ceux-ci. Tout le monde a vite appris l’utilisation de la visioconférence et du webinaire pour préserver le lien entre professeur et élève, permettre la réalisation de cours interactifs avec le partage à distance des écrans des participants. Les élèves, très à l’aise avec ces outils ont aussi été sources de propositions d’outils. Le lien avec les familles s’est souvent fait par la plateforme de communication (Espace Numérique de Travail ENT) ou par mails quand les éta-blissements n’étaient pas équipés. En dernier recours le transfert par papier a été utilisé.

Malgré toute l’énergie dépensée et la bonne volonté de chacun, force est de constater, à la relecture de cette période de confinement, que des inégalités se sont creu-sées. Inégalité dans le suivi des élèves par leur famille, inégalité par la capacité de l’élève à être autonome…Par contre de nombreux élèves à besoins éducatifs particu-liers ont pu, avec ce rythme différent de celui d’une classe et par une certaine personnalisation plus forte du suivi de l’élève, reprendre pied dans leurs apprentissages.

Cette période a aussi permis aux professeurs de se questionner sur l’évaluation d’un élève : capacité d’un élève à s’autoévaluer, à se donner lui-même sans


Enseignement Catholique E glise vivante« riche » un cadre d’évaluation, possibilité d’évaluer d’autres compétences (adaptation, implication, créati-vité, motivation…).

Le confinement total a duré près de deux mois avant que ne s’ouvre une nouvelle configuration inédite : la sortie du confinement de manière progressive à partir du 11 mai. Il a fallu pour les professeurs et pour les Chefs d’Etablissement assurer un retour partiel des élèves et de nouveau accueillir des élèves sur la base du volontariat des parents et des enseignants, chacun choisissant de rentrer ou de rester en confinement. L’accueil s’est fait dans le cadre d’un protocole parti-culièrement exigeant et couteux. C’est le primaire qui va inaugurer cette nouvelle phase le 11 mai, puis les collégiens de 6ème et de 5ème le 4 juin avant un retour ce tous ceux qui le souhaitaient (hormis les lycées généraux) pour les quinze derniers jours de l’année scolaire.

Pour tous les autres, les Chefs d’Etablissement avec des professeurs ont dû continuer à assurer les cours en distanciel. Ce double fonctionnement n’était pas simple.

Ces semaines de confinement puis de déconfinement ont été très difficiles et fatigantes pour toutes les équipes des établissements mais aussi pour les élèves et les parents.

Pendant le confinement, la gestion du temps, le par-tage de moyens informatiques limités, la proximité spatiale permanente des uns et des autres, la néces-sité pour les parents d’être à la fois parents, profes-seurs et d’exercer souvent leur métier par l’intermé-diaire du télétravail ont généré de nombreuses situa-tions d’angoisse et de stress, mis à jour la peur de ne pas y arriver.

Lors du déconfinement, les problèmes étaient diffé-rents. Il a fallu faire face à des consignes sanitaires non seulement complexes à mettre en œuvre mais qui évoluaient régulièrement. Il était aussi nécessaire de les adapter aux bâtiments des écoles ce qui limitait les capacités d’accueil. La nécessité d’assurer deux types d’enseignements et de ne pas pouvoir compter sur des équipes fixes complexifiait l’organisation. Il y avait, de plus, en toile de fond la peur de la contamination par le virus, alimentée par des médias particulièrement sombres depuis plusieurs semaines dans leur restitu-tion des faits. Tout le monde a joué le jeu, aussi bien enfants qu’adultes.

En parallèle, il fallait expliquer aux parents que tous les élèves ne pouvaient être accueillis ce qui a généré parfois des incompréhensions surtout quand eux-

mêmes avait la pression de leur employeur pour re-prendre leur travail.

Quelles leçons peut-on tirer de cette période inédite dans le cadre particulièrement conventionnel qu’est l’école ?

Cette situation a permis aux familles d’être au plus près des apprentissages de leurs enfants et de s’y intéresser davantage qu’à l’ordinaire, d’avoir un contact plus direct avec les enseignants. Nous avons constaté beaucoup de gratitude et de reconnaissance de la part des familles et des jeunes.

Les professeurs ont fait preuve d’innovation et de créativité, ils se sont appropriés de nouveaux outils techniques et pédagogiques, leur lien a souvent été plus personnel avec les élèves et leur a permis de connaître de nouvelles facettes de ceux-ci.

Après un tel évènement, beaucoup de nos établisse-ments vont relire leur projet éducatif et s’interroger sur le sens qu’ils souhaitent donner à celui-ci. Les actes éducatifs, les enseignements, sont réinterrogés. Où est l’essentiel, qu’est-ce qui est important ? Qu’est ce que l’Evangile peut nous dire pour éduquer ?

Il me reste après avoir essayé de vous faire partager une tranche de vie « exceptionnelle » espérons-le de notre Enseignement Catholique de l’Allier et du Puy de Dôme de remercier tous nos acteurs engagés dans l’éducation au sein de nos établissements, Chefs d’Etablissement, enseignants, salariés des OGEC, bénévoles qui ont permis d’assurer le mieux possible la vie de nos écoles.

Nicolas Carlier


L’Institut Théologique d’Auvergne… un espace d’étude et de réflexion ouvert à tousSi vous avez le sentiment que notre culture ne permet pas suffisamment d’éclairer nos situations, nos questions existentielles, vous serez sensibles à l’apport de la théologie pour alimenter votre quête de sens et d’intelligence de la foi : « Venez et voyez » !

L’équipe d’animation de l’Institut Théologique d’Auvergne est heureuse de vous proposer un

nouveau programme pour l’année 2020-2021, préparé durant cette période de transition en attente d’un nouveau directeur. C’est le père Henri-Jérôme Gagey, à qui Mgr François Kalist a confié cette mission de direction, que nous aurons la joie d’accueillir en septembre. Ordonné prêtre pour le diocèse de Créteil en 1976, il a enseigné la théologie pendant 30 ans à la Faculté de théologie de sciences religieuses de l’Institut Catholique de Paris dont il fut le doyen de 2000 à 2006. Ces 5 dernières années il a été le Vicaire général de son diocèse.

Au menu 2020-21 des propositions qui invitent à approfondir tant vos connaissances que vos questions en lien avec la théologie chrétienne : Bible, Révélation, personne du Christ, Eglise, histoire, éthique, philosophie, liturgie, théologie spirituelle, dialogue interreligieux, art et foi, écologie…

En lien avec l’Institut Catholique de Paris, les parcours universitaires se poursuivent également :

• nous assurons l’accompagnement des étudiants préparant le baccalauréat canonique en théologie

• nous ouvrons la seconde année du parcours de sciences religieuses, en même temps qu’une nouvelle promotion verra le jour dès ce mois de septembre.

Les modules de ces deux cursus restent bien sûr ouverts plus largement.

Vous trouverez l’ensemble de nos propositions dans le livret imprimé des « Formations diocésaines du diocèse de Clermont », publié à la rentrée de septembre.

Nous restons disponibles pour toute demande de précision ou rencontre d’orientation. Bienvenue !

L’équipe d’animation de l’ITA : Laurence Attenelle, Jean-Etienne Long, Françoise Porceddu

Vie du diocèse ITA

Livret des formations 2020-21 de l’ITA téléchargeable

• Sur le site internet de l’ITA : www.ita.catholique.fr Inscription et paiement en ligne sécurisé

• Sur le site internet du diocèse de Clermont www.clermont.catholique.fr

Renseignements 04 73 19 20 98

Congés d’été du 3 au 24 août

Henri-Jérôme Gagey, directeur de l'Ita

http://www.ita.catholique.fr

http://www.clermont.catholique.fr


RCF 63 Cultures & médias

Changer d’Air avec RCFAprès un printemps particulièrement morose, RCF a choisi d’adapter sa programmation estivale afin de vous permettre de vous évader en douceur. Reportages, témoignages et spiritualité sont au rendez-vous depuis le 6 juillet et jusqu’au 30 août.

La musique

En soutien aux artistes, aux festivals et au monde de la culture, RCF a souhaité maintenir l’Été des festivals, rendez-vous incontournable de notre antenne d’été. La parole est donnée tous les jours à 14h aux directeurs et directrices de festivals et à ceux qui font vivre la musique. Nous abordons avec eux l’ambiance de leur festival et nous faisons revivre à nos auditeurs les meilleurs moments des étés précédents. Le festival Bach en Combrailles sera d’ailleurs à l’honneur le vendredi 7 août.

La lecture

Cet été, RCF met en avant la lecture, chère à nos auditeurs, et soutient ainsi des professions qui subissent de plein fouet les conséquences du Covid-19.

Tous les jours à 17H08 nous partons à la rencontre de nos libraires de proximité dans une nouvelle émission quoti-dienne : Libraires à l’air libre. A travers ces rencontres, nos libraires, si précieux durant la période estivale, nous donnent leurs conseils de lecture et leurs coups de cœur pour ac-compagner agréablement notre été.

Le tourisme

Cet été, avec Radioguidage, RCF fait le choix de la proxi-mité ! Nous avons la chance de vivre dans un des plus beaux pays du monde. Grâce à l’ensemble du réseau RCF, vous pouvez découvrir ou redécouvrir sur l’antenne des lieux à visiter près de chez vous, dans le cadre d’un tou-risme « en circuit-court » en phase avec les préconisations sanitaires. Rendez-vous quotidien à retrouver à 10h et 17h30.

Le témoignage

Depuis plus de 30 ans RCF Puy de Dôme se veut le lieu de l’échange et du partage. Plébiscitée pour ses émissions de témoignage qui prennent le temps de dire les choses la radio vous propose de retrouver les grandes voix de l’an-tenne. Qu'elles soient au micro de Thierry Lyonnet ou des producteurs de la région Auvergne laissez-vous inspirer par des parcours de vie hors du commun.Retrouvez Visage tous les jours à 9h, et Parlez-moi de vous le jeudi à 11h30.

La spiritualité

Pendant le confinement nous avons retransmis quotidien-nement des offices. Suite à la demande de nombreux audi-teurs, il nous a semblé indispensable de maintenir la diffu-sion du culte protestant et de la messe tous les week-ends (Messe le dimanche et Culte le samedi à 18h00). Mais RCF Puy de Dôme sera également présente pour vous faire vivre le pèlerinage diocésain à Lourdes ou encore la fête du 15 août en direct du Puy en Velay. Enfin retrouvez des témoi-gnages de foi tous les samedis matin à partir de 9h15.

Stéphane Longin


MOUVEMENT / SERVICE

PRTLVisite découverte des fresques de Nicolaï Greschny (1912 - 1985) à l'église Ste Anne de Châtel-Guyon avec M. Claude Levadoux à 15h30 les 12 et 26 août, 9 et 30 septembre, 14 et 28 octobre. Entrée libre. Contact : M. Claude Levadoux 04 73 86 04 48

SEMRencontre diocésaine du Service de l'Evangile auprès des Malades le 13 Octobre 2020 au Centre diocésain de Pastorale (133 avenue de la République) à Clermont, de 14h à 16h30. Plus de renseignements ultérieurement. Régine Chantraine

[email protected]

Jeunes +P e n d a n t 8 m o i s (d’octobre à mai) des jeunes de 18 à 30 ans pourront se retrouver pour approfondir la spiritualité du service au travers de trois axes que sont la pauvreté, la simplicité, la fraternité. Un fois par mois, i ls pourront relire leur vie à partir de ces axes et vivre un temps d’approfondissement et de fraternité. Les jeunes participants à cette année s’engageront à vivre un service régulier auprès des plus fragiles. Pour ceux qui ont déjà un service ce sera l’occasion d’aller plus loin dans la relecture et le sens donné à ce service, quant à ceux qui n’en ont pas, l ’équipe accompagnatrice pourra discerner avec lui/elle un lieu d’apostolat. Cette année sera placée sous le patronnage du Bienheureux Pier Giorgio Frassati, dont la vie est marquée par le don de soi aux plus pauvres qu'il appelle sa famille, par son engagement social très poussé, par un amour de Dieu sans limite. Ce jeune catholique laïc dominicain rejoins le Père à l’âge de 24 ans, il reste un exemple pour bon nombre de jeune encore aujourd’hui. N’hésitez pas à parler de cette nouvelle proposition autour de vous, et a prier pour celles et ceux qui s’y engageront. Contact : 07 83 38 10 79

ou [email protected]

HOREBL'Horeb fait partie de la "Famille Ignatienne" en lien étroit avec le Diocèse de Clermont

Messe qui prend son temps : 18h30 au Centre Diocésain de Pastorale, 133 avenue de la République à Clermont, le 13 décembre 2020, 14 mars 2021 et 13 juin 2021. Contact : [email protected] ou 04 43 57 69 08

Proposition pour les 18 - 30 ans : "ose trois jours pour commencer", du 24 au 27 octobre 2020 à Vanosc. Contact : Béatrice Goujet 06 47 22 98 36 ou

[email protected]

Halte spirituelle à la Maison du Pignolet à Orcines du 27 au 29 novembre 2020. Contact et inscriptions :

[email protected] ou 04 73 69 49 63om

PAROISSESParoisse ND de Clermont- Messe animée par les jeunes au cours de laquelle auront lieu les baptêmes d'adulte le dimanche 6 septembre à 18h à la cathédrale de Clermont.- Lancement d' un nouveau parcours Alpha (1ère annonce de la foi chrétienne). Dîner convivial de présentation le mercredi 23 Septembre 2020 à 19h30 , maison paroissiale 19 rue Blatin à Clermont. Entrée libre, sans engagement. Nous comptons sur vous pour y inviter, et accompagner, un ou des proches, intéressés par une 1ère découverte ou une redécouverte de la foi chrétienne . Pour plus d'informations : 06 76 00 54 45, [email protected] Messe de rentrée avec accueil des nouveaux arrivants à 10h à la cathédrale de Clermont le dimanche 27 septembre.- Le Jeudi 6 Août 2020 de 20h30 à 22h00, déambulation au son de l’orgue à l’intérieur de la basilique ND du Port mise en lumière, tout en découvrant ou redécouvrant ce joyau de l’architecture romane ! Entrée libre. Contact : paroisse 04 73 29 29 70

Paroisse St Bruno des Bords de SioulePèlerinage à Notre Dame de Beaufort à Chapdes-Beaufort le samedi 15 août à 11h. Contact : 04 73 86 70 48

A vos agendas !


Après tous ces jours de confinement et l’impossibilité de se rencontrer, c’est avec beaucoup de joie que l’équipe diocésaine de la pastorale du handicap s’est retrouvée le jeudi 11 juin dans une salle du centre diocésain de pastorale. Des anciens de l’équipe diocésaine sont venus les rejoindre pour fêter et remercier Francoise Decotte, responsable de la PCS (pédagogie catéchétique spécialisée), partie discrètement en retraite pendant le confinement. Depuis 13 ans, Francoise œuvre au service des jeunes et adultes porteurs de handicap, leur famille, pour que l’Eglise leur soit ouverte et accueillante.

Les masques sont tombés mais les distances respectées ! L’émotion était visible au rappel de tous ces moments joyeux passés auprès des jeunes porteurs de handicap, les animateurs, leur famille.

Une fête de la pastorale du handicap, autour du départ de Francoise était prévue en avril, et va être reportée à l’automne. Cela sera l’occasion pour tous de se réjouir ensemble, de la remercier et aussi d’accueillir sa remplaçante.

Véronique Robert

FAVIER & ASSOCIES

4, rue des Bégonnes - ZA Champ Lamet63430 PONT DU CHATEAU

Tél. 04 73 83 70 30 - Fax 04 73 83 70 31 [email protected]

Les Nouvelles du diocèse de Clermont Mensuel - n° 333 - Juillet 2020.

Siège social : 9 rue d’Ambert, 63000 Clermont-Ferrand Tél. 04 73 98 01 40 - Fax : 04 73 98 01 49

Rédaction : 133, avenue de la république, 63051 Clermont-Ferrand Cedex 2 Tél. 04 73 98 27 64 - Fax : 04 73 98 27 78

Directeur de Publication : Bernard Lochet

Comité de rédaction : Bernard Lochet - Nathalie GoncalvesAdministration : Nathalie Goncalves - Tél. 04 73 98 27 60

Conception Graphique : Nathalie FournassonImpression : Imprimerie Decombat - ZA les Pradeaux, 63360 Gerzat

Photos : SDCI - RCF - PPH - Pixabay - ITA - Jeunes + - Enseignement catholique - ACI Secours Catholique - I.Zylberberg

Commission paritaire 0420G87591 - Dépôt légal : A parution

Coordination des abonnements : Nathalie Goncalves - Tél. 04 73 98 27 60

BON D’ABONNEMENTà remplir ou à reproduire et à renvoyer :Les Nouvelles du diocèse de Clermont - 133, avenue de la République, 63051 Clermont-Ferrand cedex 2

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone (facultatif) : . . . . . . . . . . . . .

Courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Départ de Françoise Decotte

A vos agendas !Pastorale des Personnes Handicapées

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d de F d Assomption de lA Vierge mArie · 2020-07-23 · Les Nouvelles du Diocèse - Juillet - Août 2020 3 La synodalité : parler pour mieux vivre l'Eglise Edito Le confinement

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