Cyclotourisme en Aquitaine N°51 1 Magazine N° 51 - Juin 2011 Bulletin de liaison de la Ligue Aquitaine de Cyclotourisme
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 1
Magazine N° 51 - Juin 2011
Bulletin de liaison de la Ligue Aquitaine de Cyclotourisme
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 2
Photo gagnante du concours 2010 :
Michel Camy - CO Bayonnais
Le cyclotourisme , c’est mieux
dans un club de la FFCT
http://aquitaine.ffct.o
rg
Imprimerie ATLAS COLOR Pau
'05.59.27.76.52
Maquette Pascal Bec
Tous droits de reproduction, même partielle,
sont soumis à l’autorisation du Directeur de la
Publication
Bulletin de liaison de la ligue Aquitaine de Cyclotourisme
N°51—Juin 2011—N° ISSN 1250-5749
Directeur de Publication:
Christian Godard—16 Av. Maurice Boyau
40100 Dax
Commission Bulletin
Pascal Bec – 225 Hameau de Busquet
40700 Hagetmau – 06.11.43.71.18
CODEP 24 :
Jeanine Rousselle - 11 impasse Gauguin
24100 Bergerac - '05.53.57.78.62
Patricia Masson –La Foresterie –Faye
24600 Riberac –'06.48.09.45.21
CODEP 33:
Annick Mora –225 Chemin de la Lande
33290 Le Pian Medoc –'05.57.88.05.36
CODEP 40 :
Gérard Lamarque –Lotissement Bellevue
40250 Nerbis –'05.58.97.74.67
CODEP 47 :
Alain Badie –HLM Virebeau N°46
47300 Villeneuve sur Lot –'05.53.70.43.89
CODEP 64 :
Michel Lafourcade-12 Rte de Lavigne
64600 Anglet –'05.59.03.85.88
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 3
Sommaire
Signature convention Saugnacq et Murert ……..4
J’ai jamais pu arrêter ………………………………………5
Le Tandem … . . … … … … … … … … … … … … … . . 6
Résurrection par le tandem ……………………………7
En Tandem pour la Vue …………………………………..8
Les Cyclopotes ………………………………………………11
Visite de Bordeaux …………………………………………12
Du Vélo au Tandem ……………………………………….14
Randonnée vtt Pays de Buch ………………………..15
Diagonale Hendaye – Menton ………….……..……16
Le club VTT’Isle de Périgueux ..……….……..….19
Critérium des Jeunes à Capbreton ………………..20
Page VIDE ……………………………………….……………21
Abonnement …………………………………………………..22
Toutes à Paris 2012 ….…………………………………..22
Editorial Sommaire
Cyclotourisme en Aquitaine
Magazine N° 51
Juin 2011
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 4
Saugnacq et Muret
Un lieux de rassemblement pour les formations et réunions de La Ligue Aquitaine de cyclotourisme
Les présidents Godard (Ligue Aquitaine de la FFCT) et Nuchy (Parc naturel régional des Landes de Gascogne) ont signé
la convention triennale. PHOTO J.-J. F.
Fréquenté depuis longtemps par les
amateurs de cyclotourisme et de VTT,
l'atelier-gîte de Saugnac est pour le Parc
naturel régional des Landes de Gascogne un
point central. Fort apprécié d'ailleurs, car il
est entouré de parcours en boucle permettant
de varier les balades.
Convention triennale
À cette occasion, une convention triennale a été signée
entre le PNR des Landes de Gascogne, représenté par
son président Vincent Nuchy, conseiller général et maire
de Salles, et la Ligue Aquitaine de la FFCT conduite par
Christian Godard, qui est également président du Comité
des Landes. D'excellentes relations ont déjà été nouées au
niveau national entre la Fédération des PNR et celle de
cyclotourisme .
Cette convention a pour objectif d'avoir un lieu de réunion
et de formation pour la Ligue Aquitaine de Cyclotourisme
qui s'engage à aider le parc pour tout ce qui touche au
tourisme à vélo.
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 5
n jour j'ai essayé...
je n'ai jamais pu arrêter
Il y a quelques semaines, mon père me dit :
« Mais pourquoi tu ne raconterais pas ta
première sortie à vélo ? » Après réflexion,
je me dis pourquoi pas. Après tout, c'est vrai,
il n'y était pas comme la plupart des gens que
je connais aujourd'hui grâce au vélo. Alors voilà
ce qui s'est passé ce fameux jour.
Depuis que je suis petite, je fais du sport même s'il
y a eu des moments de repos. Selon ma mère,
« Faire du sport c'est bon pour la santé. » On a
pu vérifier sa théorie. Ma carrière commença par du
tennis de table à l'âge de 8 ans, mais ayant toujours
aimé la vitesse, je trouvais qu'il ne fallait pas assez
bouger. J'ai donc changé pour le tennis (tout court) à
l'âge de 10 ans, mais ce n’était pas trop mon truc.
Par contre, quand je partais en vacances avec mes
parents, eux aimaient bien marcher et se promener,
moi je m'éclatais sur mon vélo loué au marchand du
coin en faisant des allers-retours. C'est alors qu'est
venue l'idée du vélo comme loisir. De plus, la fille
d'un couple d'amis de mes parents vendait son vélo.
On décida de l'acheter et c'était parti.
Je faisais du vélo seule autour de chez moi alors que
je n'avais que 12 ans. Puis maman, n'étant pas très
rassurée et voyant que je ne voulais pas arrêter,
essaya de trouver un club. La mairie de Périgueux lui
donna le téléphone de l'ASPTT Périgueux et d'un
certain club nommé Club Vélocio Périgourdin. Elle
appela l'ASPTT, on lui dit que quelqu'un pourrait
sortir avec moi un mercredi après midi par mois.
N'étant pas assez à mon goût, elle appelle le CVP.
Quelques jours plus tard, Augustin, président du club
à ce moment là, arrive à la maison. Nous discutons,
il regarde mon « super » vélo, puis déclare :
« Samedi après-midi, il y a une sortie de prévue, tu
peux venir si tu veux. » Maman était très emballée.
Après tout Augustin étant un professeur de français
retraité de Saint-Joseph, j'allais forcément filer droit.
C'était d'accord, je viendrais le samedi en question.
Et voilà, ce jour est arrivé. J'étais intenable par mon
excitation tout le matin. Il ne me tardait qu'une
chose : faire du vélo « pour de vrai », comme au
Tour de France… ou presque. C'était donc un samedi
après-midi de Novembre, en 2003, si, si, je vous
assure ! Le rendez-vous était à la mairie de
Chancelade. C'est alors qu'on m'a présenté à
l'équipe. Il y
avait Jean-
Claude, Alain,
Fernand, Annie
et Jean-Paul II
(c'est lui qui me
l'a dit !) Bien
entendu, il y en
avait aussi bien
d'autres mais je
m'excuse, c'était la première fois que je vous
voyais et c'était il y a bientôt 7 ans.
Nous sommes alors partis en direction de je ne
sais où. A l'époque, la seule route que je
connaissais était celle pour aller de chez moi au
collège. J'ai essayé de suivre, ce que je suis
arrivée à faire, donc je présume que vous
aviez ralenti la cadence ce jour-là. Nous
nous sommes ensuite séparés de ceux qui
voulaient faire un tour plus grand. En même
temps, en novembre, on devait être aux
alentours de 60 km par sortie, bien trop pour moi. Je
me suis donc retrouvée avec Fernand, Annie et Jean-
Paul pour écourter ce circuit.
Nous nous retrouvons tous les quatre sur le retour.
Puis vint la pause du « ravito ». N'ayant pas la
moindre idée de ce que ça voulait dire, je n'avais pas
prévu que l'on s'arrêterait à l'ombre pour manger. En
fait, je pensais qu'on ne s'arrêtait jamais, ma seule
culture cyclo était le Tour de France, je vous le
rappelle ! Fernand me propose sa barre de céréales
Auchan aux fruits rouges (il y a toujours des détails
qui restent) en me disant une phrase que je n’ai pas
totalement comprise à ce moment là, mais qui
aujourd'hui me semble en effet essentielle. Il m'a dit
« Il ne faut pas attendre d'avoir faim pour manger. »
Depuis j'applique son conseil et je prends 3 kilos par
an !
Nous rentrons à Périgueux, enfin Chancelade.
Maman discute une dernière fois avec « ces drôles de
gens » comme elle vous appelait. Je suis alors
rentrée chez moi, et mon père m'a demandé « Alors
? » Je crois qu'il attendait une réponse sur
l'ambiance ou le parcours, mais la seule chose que
j'ai pu lui répondre, c'était « Ils ont des prénoms
bizarres, quand même ! » Quelques jours plus tard,
Augustin téléphone à la maison pour savoir si je
n'avais pas eu de courbatures et si ça m'avait plu.
Evidemment, sinon je ne serais plus là. Voilà
comment commença ma « carrière » de cyclote,
comme diraient mes amis. Bien sûr, comme tout le
monde, je crois, j'ai eu bien souvent l'envie d'arrêter,
de poser le vélo dans le fossé et de dire « Bon
maintenant, ça suffit, j'attends qu'on vienne me
chercher » mais il y a toujours eu quelqu'un qui m'a
poussé à continuer.
Avec le vélo, j'ai l'impression de découvrir un monde
parallèle, un monde qui sort un peu de l'ordinaire, et
c'est bien ça qui me plaît. J'ai toujours aimé
l'histoire, alors peut-être est-ce pour ça que quand
vous me racontez vos expériences à Bourdeilles
(chaque fois qu'on y passe) ou ailleurs, je vous
écoute avec attention. Je rencontre aussi des gens
que je n'aurais jamais connus sans le vélo et que
maintenant j'aime beaucoup. Les semaines fédérales
depuis Châteauroux en 2006 ont été sans doute les
meilleures vacances que j'ai vécues. Bien sûr, je suis
la seule jeune du club, alors je suscite beaucoup de
questions, mais celle qui m'a le plus marquée a été
« Tes parents t'obligent à venir ? ». J'ai juste envie
de vous dire « Non, c'est moi qui les oblige ! »
Amandine De Sa
U
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 6
Ancien modèle de tandem pour quatre cyclistes (1898).
Remarquez la position du dernier tandémiste.
Le
Un tandem est une bicyclette à deux places, situées
l'une derrière l'autre.
Les deux cyclistes pédalent à la même cadence car, sur
la plupart des modèles, leurs pédaliers respectifs sont
reliés par une chaîne montée sur des plateaux de taille
identique, situés du côté opposé à la chaîne de
transmission de leurs efforts vers la roue arrière. Il
existe quelques modèles qui possèdent une roue libre
au niveau des pédaliers, permettant de désynchroniser
le pédalage. Le cycliste situé à l'arrière dispose de plus
d'un guidon fixe monté directement sur le cadre ou sur
le tube de selle du pilote. L'efficacité du tandem est plus
grande que celle d'un vélo : les efforts combinés des
deux cyclistes ne sont freinés que par la résistance à l'air d'un seul d'entre eux, et par la résistance au
roulement des deux roues de l'engin. Cette efficacité est surtout sensible sur des terrains roulants, en
côte, par contre, le tandem est moins performant que le vélo classique.
En raison de la possibilité pour le cycliste situé à l'arrière de ne pas avoir à se préoccuper du guidage
de l'engin, il est fréquemment utilisé par les aveugles, qui peuvent ainsi pratiquer le cyclisme en
binôme.
Le tandem a connu son heure de gloire dans les années 1930, lorsque les congés payés furent
instaurés : il permettait aux couples d'ouvriers ne pouvant pas s'offrir le luxe d'une automobile de se
promener ensemble sur les routes.
L'expression travailler en tandem tire son origine du nom de l'engin, en faisant référence à l'efficacité
du duo de cyclistes.
De même que le vélo, le tandem a évolué et s'est diversifié en fonction des usages qu'on lui réserve.
Ainsi, il existe des tandems de VTT et des tandems couchés. Par ailleurs, il en existe des versions sur
lesquelles les cyclistes sont côte à côte, ainsi que des versions à 3 ou 4 places (triplette, quadruplette),
voire plus. Il existe également des tandems courts de la longueur d'une bicyclette classique et dont la
deuxième personne est assise à la place du porte bagage et pédale à travers la roue arrière.
Origine du nom
D'origine anglaise, le nom
est un emprunt au latin
tandem, qui signifie
« enfin ». Le mot tandem
était utilisé dans l'argot
étudiant anglais pour
exprimer l'idée de
longueur.
Les étudiants raillaient les carrosses des personnes huppées,
attelés d'une double colonne de chevaux, l'une à l'avant, et l'autre à l'arrière. Ces hippomobiles
devenaient « irraisonnablement » longues. Le jeu des étudiants aurait été alors de crier « Tandem ! »,
soit « Enfin ! », quand la dernière rangée de chevaux était passée devant eux. Le propriétaire était
ridiculisé et les chevaux effrayés. « Tandem » désigna alors argotiquement ces attelages, puis au fur et
à mesure a désigné un cabriolet à deux chevaux attelés en flèche. Toutefois, on peut trouver une autre
explication dans des traités sur les attelages hippomobiles : l'attelage de deux chevaux en flèche (« à la
Tandem ») aurait été popularisé par un écuyer anglais du XVIIIe siècle, Lord Tandem. Mais l'existence
de Lord Tandem ne semble pas avérée. Le sens actuel est attesté en 1884. Le double attelage a laissé
place à un double pédalier...
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 7
Résurrection par le tandem Après un grave accident, c’est grâce au tandem que Robert a pu revivre sa passion.
Janvier 2009, tempête
Klaus, innombrables et
sévères dégâts…
Au lendemain de la
catastrophe, Robert,
toujours prêt à rendre
service, propose à son voisin
de réparer le toit
endommagé de sa grange.
Bien qu’âgé de 70 ans, il
reste souple et leste : les 55
années de vélo qu’il a
derrière lui n’y sont pas pour
rien. Après avoir pratiqué la
compétition, il n’a jamais
délaissé son vélo et a
constamment adhéré à un
club de cyclotourisme. Gendarme de profession, il ne peut être soupçonné d’imprudence… sur
la route… mais sur les toits…
C’est donc l’accident : chute au travers de la toiture, réception sur des parpaings, fractures et
traumatismes multiples, perte de connaissance…. Evacuation en hélicoptère vers Bordeaux…
Les médecins réservent leur pronostic…
La longue période qui suit sera très douloureuse pour lui et son entourage. Pourtant le
rétablissement s’opère lentement après de multiples interventions et séjours en rééducation.
Il n’est cependant pas question de remonter en selle car des problèmes d’équilibre subsistent.
L’envie est pourtant forte mais les médecins déconseillent. Que faire ?
LA solution, c’est Bernard qui l’a trouvée. Alors président du club, il s’est démené pour que le
club dispose d’un tandem depuis quelques mois. La voilà, la solution ! Si Robert manque
parfois d’équilibre, le pilote lui prêtera le sien ! Sitôt dit, sitôt fait. Après un ou deux essais
concluants, Robert s’installe derrière Bernard le pilote, et tous deux accomplissent le parcours
du Téléthon sans soucis.
Il suffisait de voir le sourire qu’arborait Robert à l’arrivée pour comprendre à quel point il
savourait cette revanche sur le destin et appréciait cette victoire acquise grâce à son courage
d’abord, au soutien de son entourage proche, à la solidarité et au tandem aussi.
N.B. : Aux dernières nouvelles, il se préparerait pour Bordeaux-Sète… en tandem bien sûr !
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 8
n Tandem pour la Vue
Retina France
C’est le 6 Juin 2007, à Bussac
(commune voisine de Périgueux), que je fis
la connaissance de « RETINA FRANCE » lors
de la 2ème édition de « En Tandem pour la
Vue ». Ce défi, composé de 25 tandems
associant non et malvoyants et leurs
pilotes, consistait à rallier Paris à Bordeaux
en 10 étapes de 100 km, dont une à
Périgueux. Née en 2006, cette
manifestation sportive a deux objectifs:
sensibiliser le grand public aux difficultés
rencontrées par environ 1 700 000
déficients visuels et récolter des dons pour
la recherche, dans le but de vaincre les
maladies de la vue.
Licencié depuis peu au Club Vélocio
Périgourdin, c’est en compagnie de
collègues du club, dont Arnaud, déficient
visuel, en tandem, (à noter qu’à cette
époque, déjà, le club accueillait trois
malvoyants) que nous sommes allés à la
rencontre des tandémistes. Nous arrivons à
l’heure au point de rendez-vous et nous
quittons la D2, pour la place de ce beau
petit village de Bussac, où était prévue une
pause ravito. Bien qu’habitué à côtoyer les
tandems au club, 25 d’un coup, c’est
impressionnant et l’émotion est à son
comble ! Salutations, discussions,
questions en tous genres. Le temps passe
mais il faut bien rejoindre Périgueux où une
réception nous attend. Les 4 motards
bénévoles recrutés pour la manifestation,
nous ouvrent la route. D’abord le véhicule
de tête, les tandems, la caravane pour la
logistique et pour fermer la marche, le
camping-car du docteur lui aussi bénévole
avec la banderole « Danger Tandémistes
non voyants ». Mes collègues et moi-même
intégrons le peloton et pédalons côte à côte
jusqu’à Périgueux. Moment inoubliable !
Après le discours de bienvenue, l’exposé
des responsables RETINA, le pot de
l’amitié, rendez-vous à 8 heures le
lendemain pour le départ vers Libourne.
Ce matin, nous sommes six du CVP
pour les accompagner jusqu’à Saint-Astier,
mais Arnaud ne sera pas là aujourd’hui,
faute de pilote !
J’attire votre attention : un non
voyant, pour pratiquer le cyclotourisme, a
besoin d’un pilote !
Nous arrivons sans encombre à
Saint-Astier où nous sommes attendus
pour une collation. Ce sera pour moi
l’occasion d’enfourcher un tandem pour la
première fois ! Malgré les encouragements
d’un pilote, je peux vous avouer, j’étais loin
de penser à cet instant même, qu’un jour
je piloterais un tandem ! Sur ce, nous les
saluons avec un petit pincement au cœur…
Janvier 2008, Arnaud, motivé par
cette rencontre, décide de se lancer dans
ce défi ! Par contre, il aura besoin d’un
pilote disponible pendant une dizaine de
jours et d’un moyen de transport pour le
tandem.
E
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 9
En fait, ce ne sera pas un, mais deux
pilotes et un fourgon. Pour ma part,
enthousiasmé par ce
contact avec les
tandémistes, je décide
de me mettre au
tandem ! Débuts
laborieux, pour un
cyclo qui n’a que deux
ans de vélo derrière
lui, mais avec de la
détermination, on y
arrive ! Il faut être
prêts et entrainés pour fin mai !
Jour J, départ pour la 3ème édition,
Angers - Clermont-Ferrand, 1100 km en dix
étapes. Nous arrivons à Angers, où nous
retrouvons, pour la plupart, les tandémistes
de l’an dernier, tous affairés dans les
préparatifs. D’un commun accord, je pilote
le matin et Carlos, le deuxième pilote,
l’après-midi, mais Arnaud pédalera à temps
complet ! Et nous voilà tandémistes parmi
les tandémistes. Parmi eux, nous faisons la
connaissance de Samuel qui rejoindra le
club la saison prochaine. Ainsi, nous
pédalons d’étape en étape, de ville en ville,
(Angers, Loches, Bourges, Nevers, Moulins,
Montluçon, Vichy, Riom, Le Mont-Dore et
Clermont-Ferrand) à la découverte de
paysages et de villages inconnus, avec
beaucoup d’émotion, lors des
encouragements sur notre passage. C’est
un vrai régal ! Les deux dernières étapes
de moyenne montagne sont plus dures. Ce
sont nos premiers cols de cyclotouristes en
tandem ! Dieu merci, aucun incident
notable. Notre périple revêt un intérêt
particulier auprès des élus et des
personnes venues en nombre pour nous
accueillir à chaque étape.
Je retiens de ce périple : la solidarité,
le partage, un voyant qui prête ses yeux à
un non voyant, la convivialité, de
nombreuses anecdotes et bien sûr, le but
de ce défi, RETINA, démontrer qu’un
déficient visuel, accompagné d’un pilote,
peut pédaler pendant 1100 km pour
vaincre les maladies de la vue.
Mai 2009, c’est dans les mêmes
conditions que nous faisons
Sète - Toulouse, la 4ème
édition, défi baptisé « de
Brassens à Nougaro ». Après
un prologue autour de l’étang
du Cap d’Agde, nous ferons
étape à Montpellier, Arles,
Nîmes, Clermont-l’Herault,
Béziers, Carcassonne, Albi,
Montauban et enfin au Conseil
régional Midi-Pyrénées de
Toulouse. A part une escapade dans la
Montage Noire, les 1100 km et l’orage de
grêle à l’arrivée de Toulouse, ce défi nous a
paru relativement facile !
Très touchés par l’accueil qui nous
est réservé à chaque étape, ainsi que par
les remerciements de non voyants, venus
nous soutenir, souvent accompagnés de
leurs chiens, et qui comprennent bien le
but de cet élan de solidarité ! En espérant
que la recherche avance le plus rapidement
possible et un jour pouvoir annoncer :
« Nous avons vaincu les maladies de la
vue »
6 Juin 2010, 5ème édition : Evian -
Strasbourg. Nous sommes encore présents
pour ce nouveau périple. Cette année,
Jean-Claude, cyclo et parfois pilote au club,
et son épouse Marie-Jeanne nous ont
rejoints en camping-car pour aider à la
logistique. C’est certainement le pur
hasard, notre départ coïncide avec le
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 10
prologue du Dauphiné Libéré.
Nous profitons de l’évènement et de
la gentillesse de Bernard Thévenet qui, en
toute convivialité, posera pour la photo et
nous donnera le départ officiel ! Le soir,
nous sommes accueillis devant le siège de
l’ONU à Genève. Pour notre 2ème étape,
déjà les premières difficultés avec le
franchissement du col de la Faucille.
Chacun fait ce qu’il peut, les derniers ne
déméritent pas. 8 juin : étape plus facile,
nous sommes accueillis à Beaune (BPF) où
nous visitons les Hospices, une pure
merveille ! 9 juin, direction Besançon dans
le Doubs. Pas si doux que ça, surtout sous
la pluie ! 10 juin, nous faisons étape à
Vesoul où un correspondant local nous
attend impatiemment. Avec son
dynamisme, il a remué ciel et terre et nous
accompagne durant la 6ème étape qui nous
mène à Epinal. Nous faisons un petit détour
qui nous conduit dans une école primaire
où notre correspondant a fait préparer aux
élèves des cartons avec leurs noms écrits
en braille !
Les enfants sont ravis et ce sera pour
eux un moment inoubliable ! 12 juin, notre
périple nous amènera jusqu’à Nancy,
encore une étape aisée. 13 juin, la 8ème
étape nous conduira à Saint-Dié-des-
Vosges, avec pause déjeuner à Baccarat. Il
manque juste une personne du Conseil
municipal pour nous
accueillir ! Le
boulanger nous offre
sa spécialité (une
sorte de feuilleté avec
viande) dont j’ai
oublié le nom ! 40
tandems, la
logistique, le conseil
municipal et voilà 120
personnes. Chacun
aura sa part. Merci M. le boulanger.
Dommage, pas le temps de visiter une
cristallerie. 9ème étape, Saint-Dié - Colmar,
étape montagnarde avec le col de
Surceneux (810 m) et le col de la Schlucht
(BPF- 1135 m). La pause déjeuner aura
lieu dans une auberge de montagne, puis
nous suivrons la route des crêtes, sous la
pluie. La descente sur Colmar sera difficile,
l’arrivée bien pire sous des trombes d’eau !
Pour la dernière étape, Colmar -
Strasbourg, départ sous une pluie modérée,
puis accalmie. Nous passons Riquewihr
(BPF), puis nous grimpons jusqu’à Haut-
Kœnigsbourg (BPF - château). Ce sera la
dernière difficulté et nous voilà partis à
l’assaut du Parlement européen à
Strasbourg. J’avoue qu’à l’intérieur de la
cour, on est impressionné par l’ampleur du
bâtiment ! Bien sûr, les discours habituels
et exceptionnellement, nous boirons un
coup… à notre bidon !!!
Voilà en gros, nos périples RETINA
« En Tandem pour la Vue ».
Je tiens à tirer un grand coup de
chapeau aux personnes de RETINA,
notamment à Christiane qui, depuis le
début, s’est investie, non sans peine, pour
ce que l’on peut appeler, une vraie
réussite, à Gérard qui prépare les circuits
(proche de la FFCT, pour m’avoir parlé de
ses diagonales), à tout le personnel de la
logistique, aux motards qui nous
encadrent, assurant notre sécurité.
Un grand merci également aux
collectivités territoriales (Mairies, Conseils
régionaux…), aux correspondants locaux,
aux sponsors, aux adhérents non voyants
présents aux étapes, aux
clubs cyclistes qui nous
accompagnent tout au long
de la route, ainsi que les
personnes qui nous
encouragent lors de notre
passage. Pour finir, je tiens
à rappeler qu’un déficient
visuel a besoin d’au moins
un pilote pour pratiquer le
cyclotourisme, mais en
réalité et par expérience, je peux vous
assurer que trois pilotes ne sont pas de
trop !!!
Partagez, n’hésitez pas, vous verrez,
la charge à porter est divisée par deux…
Dédé du CVP
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 11
Les Cyclopotes
Propos d’Yvonne ONDARTS présidente du club :
Le T.C.D.V.A.(Tandem Club des Déficients Visuels d’Anglet) est une association " loi 1901 " qui réunit une vingtaine d'adhérents aveugles, malvoyants (copilotes) et voyants (pilotes) qui partagent une passion commune : le cyclotourisme.
le T.C.D.V.A. dit " Les Cyclo-potes " est né de l'amitié, la solidarité et de l'amour de la Petite Reine. Le Tandem c'est le... partage. Le but de l'association est de " prêter nos yeux " à ceux qui en sont privés totalement ou partiellement au travers de balades en vélo, qui sans l'invention
géniale du tandem leur seraient inaccessibles. Cette activité permet aux aveugles et aux
malvoyants ayant de par leur handicap des difficultés à aller vers les autres, de sortir de chez eux, d'enrichir leur vie sociale. Le tandem a la chance de pouvoir concilier l'utile à
l'agréable, c'est un instrument idéal pour mettre en selle un débutant aveugle ou malvoyant ou pour remettre en selle un ancien cycliste devenu aveugle.
Il suscite la sympathie et favorise les contacts et les rencontres. Il crée une harmonie entre les équipiers qui perçoivent les mêmes sensations au même instant.
Il permet surtout aux personnes handicapées non voyants de pratiquer randonnée et sport.
« La vie du club »
A l'avant des tandems de l'Association " Les Cyclo-potes ", affiliée à la Fédération Française de Cyclotourisme, des pilotes offrent leurs yeux à leurs partenaires de vélo, aveugles ou malvoyants, chaque samedi après-midi en parcourant des circuits tous
aussi différents les uns que les autres, à la
découverte de nouveaux paysages, de nouvelles senteurs, de nouveaux bruits, mais surtout leur faire éprouver une impression d'indépendance au milieu de la nature.
Les copilotes attendent souvent avec impatience cette sortie hebdomadaire, et sont déçus lorsque faute de pilotes, ils sont obligés de rester
chez eux et de ce fait, privés de balade en tandem. Nous participons également à de multiples sorties organisées par les différents clubs de cyclo de la région d’Anglet. Cependant l’indisponibilité de nos pilotes nous prive parfois de ces rencontres dominicales.
Chaque année nous partons pour 3 ou 4 jours (très souvent le week-end de l’ascension) vers un rassemblement, soit cyclo, soit tandem régional.
L’année 2010 nous avons également rendu visite à nos confrères de LA ROCHELLE le club « tand-amis » et profité de cette occasion pour parcourir le tour de l’ile de RE.
L’année 2011 nous envisageons de réaliser quelques étapes du « chemin de St Jacques » dans le Gers, les Landes et les P.A. Au cours de cette année, deux nouveaux pilotes nous ont rejoints. Souvent les personnes qui s’initient au tandem sont généralement des gens qui ne pratiquent pas le vélo
en solo, c’est dommage ! Car ces derniers seraient de par leur expérience dans le cyclotourisme, d’excellents pilotes. Nous disons bien en général, car notre porte est ouverte à tous et nous avons aussi accueilli des
exceptions (des cyclos quasi-professionnels).
Les pilotes sont plutôt guidés par le « don de soi » et le « goût du partage »dans la pratique du sport. Le tandem est pour cela un excellent moyen. Vous avez envie d'en savoir plus sur notre Association,de devenir pilote ou copilote de tandem ? Contactez-nous ! Par courrier : Association " LES CYCLO-POTES "
Les Cigales - 33 Avenue des Pyrénées 64600 ANGLET Par téléphone : 05 59 03 38 29 ou 06 62 90 99 82 Par mail : [email protected] notre équipe sera enchantée de vous accueillir..... Nous vous invitons aussi à aller sur notre site :
www.cyclopotes-anglet.fr
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 12
Les Grands Hommes: il parait qu’
« à Bordeaux, des grands hommes
on en a tout un marché! »
Voir Bordeaux autrement !
Très bonne initiative du CODEP 33 qui a attiré toutes sortes de cyclotouristes,140 environ, (répartis en 6 groupes de 25 cyclos environ) du plus
chevronné au débutant qui a pu enfin participer à une randonnée à sa portée, dans la mesure où il était intéressé par ce Bordeaux que nous avons eu l’occasion de regarder de plus près, à la faveur d’une journée sans voiture. Nous avons pu constater que cette ville, riche en histoire et architecture, n’avait pas usurpé son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Expérience à renouveler et sortie à promouvoir dans les clubs si elle doit être à nouveau proposée tant elle est intéressante et empreinte de convivialité. Christian Lagarde et Bernard Picardat , guides et conférenciers pour l’occasion, ont su nous faire partager simplement et avec humour , à coup d’anecdotes et légendes cocasses, leur enthousiasme pour cette ville qui en plus de son passé , propose des aménagements récents particulièrement agréables.
La colonne dédiée à la République et aux
Girondins (et non aux footballeurs!).
Cours du Chapeau Rouge
(à droite le Grand Théâtre)
Le groupe s’ébranle derrière
Christian Lagarde ( en jaune)
Nous avons appris ce qu’on
nomme « un artichaut » à
Bordeaux (ou « chasse
coquin »!)
L’enfant
La jeune
La femme mûre
La femme
« expérimentée! »
Les étapes de la vie d’une femme
Nous avons appris ce qu’on nomme « un
artichaut » à Bordeaux (ou « chasse coquin »!)
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 13
La Grosse Cloche: l’horloge
solaire(1770)
Nous avons connu l’enfer de Bordeaux sur
les pavés!
Eglise Ste Croix: au dessus de la fausse
porte de gauche: ivrognes et avares sur
leur lit de mort-Sur la gauche: femmes
coquettes et sensuelles (des serpents
sucent les seins)
Les orgues magnifiques et réputées de l’ église
Ste Croix
Nous avons emprunté des
rues à double sens
cyclable.
Christian peut ranger ses notes: la visite est
terminée.
Visite au stand du CODEP à l’occasion
des journées du cœur.
Vu et entendu sur le
parcours: une dame sur le
trottoir tient par la main une
fillette qui lui demande en
nous montrant du doigt:
« c’est quoi Mamie ? » Et la
mamie de répondre entre
deux bouffée de clope:
« c ‘est le 3ème âge qui
s’aère les poumons »!
»
La Porte Cailhau
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 14
Du Vélo au Tandem
J’en ai fait !
Cette année là il était question dans le club
d’effectuer de nombreux brevets car certains avaient
de grands projets qui les motivaient. Moi je les
aurais bien suivis mais malgré mon entrainement
intensif et ma volonté, les côtes passaient toujours
aussi mal et je ne souhaitais pas être « le boulet » …
J’aurais pu accompagner comme je l’avais fait
auparavant sur un Bordeaux-Sète mais j’avais
trouvé cela plus pénible que d’être sur un vélo et
n’ai nulle envie de recommencer!
Un couple de tandémistes du club se sentant un
peu seuls, ils suggérèrent aux instances dirigeantes
de faire l’achat d’un tandem, permettant ainsi à
d’autres membres du club de s’initier à cette pratique
et à eux d’avoir de la compagnie. Les regards étaient
tournés vers moi : j’allais ainsi pouvoir suivre le
groupe, et ma moitié n’aurait plus peur de perdre la
sienne ! Enfin disons plutôt qu’elle (ma moitié)
n’aurait plus à se retourner de temps à autre pour
savoir où je suis et surtout à ralentir pour
m’attendre ! Là, si on peut dire, il aura toujours un
œil sur moi !
Les réglages d’usage étant effectués, nous
enfourchons la machine pour un premier essai : je ne
suis pas fière car j’ai réalisé que derrière, s’il y a bien
un guidon, par contre il est fixe, sans frein, ni
manette de dérailleur ! Je suis donc à la merci du
chauffeur … qui constate que ce n’est pas évident…
c’est un coup à prendre: il faut tourner large et ne
pas se laisser emporter dans les descentes…ça c’est
moi qui le lui recommande ! Nous voilà partis, les
pédales sont bien synchronisées pour le démarrage.
Je flippe dans les virages, j’ai tendance à me pencher
du côté opposé pour contrebalancer, ce qui ne plaît
pas au conducteur ! Dans les descentes, je préviens
assez tôt qu’il faut « faire gaffe aux gravillons »que
je guette et aperçois par -dessus son épaule. Mais
dans l’ensemble, cette sortie est concluante car à
tous les deux, dans les côtes, ça avance bien. Enfin
je ne serai plus à la traine !
Les sorties s’enchainent, les brevets aussi et ma foi
c’est assez agréable. Quand on roule de front avec
l’autre tandem, nous les femmes, on peut faire la
causette, mais même si on peut lâcher le guidon, il
ne faut pas croire qu’on se repose, ni qu’on ait le
loisir de se faire les ongles ! D’ailleurs nous devons
être un peu attentives car si par malheur on rate la
pédale au démarrage, cela peut déclencher quelques
salves de noms d’oiseaux…
Arrive le grand brevet de 500 km sur 2 jours. Je ne
suis pas inquiète ...mais j’ai tort car nous ne
pédalons pas du tout de la même manière : lui c’est
un métronome, il mouline beaucoup, il pédale sans
arrêt, jamais fatigué donc jamais un moment de répit
pour moi qui, par contre, ai besoin de faire roue
libre de temps en temps et tirer de grands braquets
car sinon je m’essouffle et puis c’est une habitude
que j’ai. Mais là, ce n’est pas moi qui commande, je
dois pédaler, mouliner … Si cela n’a pas posé de
problème jusque là sur des parcours plus courts,
voilà pas que ce premier jour il n’en n’est pas de
même : une couture de mon cuissard commence à
me blesser! Il faudrait que je puisse soulever un peu
les fesses de temps en temps pour la changer de
place, mais pas possible, il faut mouliner, mouliner
sans s’arrêter. J’écope d’une belle irritation et le soir
je suis bien contente d’arriver car je n’en peux plus
de douleur. Le lendemain, la crème n’ayant pas eu
le temps de réparer les dégâts, je me retrouve
d’emblée, malgré un changement de cuissard, avec
cette douleur qui m’accapare et cette obligation de
me soumettre au pédalage perpétuel. J’apprécie
tout arrêt impromptu du groupe qui me permet de
descendre de cette machine… D’ailleurs ce jour là les
arrêts ne manquent pas car l’autre tandem a de gros
problèmes de rayons qui cassent à tous moments :
ça les énerve beaucoup… ils ne pourront pas aller
jusqu’au bout ce jour là— mais je m’en réjouis
presque car cela fait autant de pauses pour moi qui
adoucissent un peu mon calvaire ! Quand nous
arrivons enfin, je déclare à la ronde : « la prochaine
fois que je ferai un grand périple, ce sera sur mon
vélo : seule ! » Et je n’ai jamais oublié !
PS : Nous avons entendu des commentaires sur
notre parcours : des gens qui s’étonnaient, pleins
d’admiration, des gamins qui se moquaient de nous
(ah ! la bonne femme elle se fait traîner ! »), mais
jamais de chiens qui nous disaient : «* si c’était
nous, il y a longtemps qu’on nous aurait jeté des
seaux d’eau !!! »
*vu dans une BD
Jeannine Rousselle
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 15
Rando vtt Pays de Buch Val de l’Eyre & le tandem
Un beau matin de 2008 Dominique dit Dodu est arrivé au club avec son Vtt, son tandem Vtt et Samuel, un copain handivisuel.
Cette année là, notre équipage tandem a participé au séjour club à Oloron Ste Marie ainsi qu’à un certain nombre de sorties dominicales. Parfois le samedi à l’occasion de l’école cyclo, l’équipage tandem était de sortie. C’était l’occasion de faire découvrir à nos jeunes une autre façon de pédaler. Ils furent séduits quand Dominique mit à disposition
du club son ancien tandem VTC (Vélo Tout Chemin). Ce n’était plus un, mais deux tandems que les promeneurs pouvaient croiser, le samedi après midi, sur les chemins du Val de l’Eyre et du pays de Buch.
De fait, très rapidement Jean-Claude établit un contact avec une association nationale d'aveugles et de déficients visuels (handivisuels) : l'UNADEV.
Tout cela déboucha sur 2 actions concrètes :
- une convention entre notre club et l'UNADEV pour mettre en commun nos connaissances et unir nos efforts pour développer une pratique de proximité et mutualiser leurs moyens, grâce à l’expérience et l’expertise de l’une, dans
l’intégration des aveugles et déficients visuels depuis 1929, y compris par le handisport, et à la pratique du vtt de randonnée, de la connaissance du territoire, et de la volonté de l’autre (Cf. son projet de développement dénommé : l’autonomie pour tous, prévoyant d’accueillir des handivisuels). Convention signée le 23 mars 2009
- une coopération pour élaborer et organiser un stage de pilotage tandem, au niveau de la Ligue d'Aquitaine.
Alors forcément cela a donné envie à certains de se perfectionner dans le pilotage. Ainsi en 2009, 3 membres du club ont eu l’occasion de
participer à ce stage de pilotage tandem, organisé par la Ligue en
présence d’handivisuels expérimentés. Ils nous ont apporté toute leur expérience et nous ont sensibilisé au handicap visuel et à la façon d’appréhender ce type d’équipier.
Dès lors que nous avions des pilotes, l’étape suivante pour le club était d’investir dans un "vrai" tandem vtt, pour emmener Samuel partout avec nous.
Depuis 2010 Dominique n’est plus au club mais la passion pour le tandem est restée. Même si il n’est plus
là, son ancien tandem VTC est toujours au local, où il est devenu le tandem d'apprentissage du club. Il fait la joie de nos élèves de l’école cyclo de temps en temps, à l’occasion des séances du samedi. Mais surtout, depuis 2010, le club possède son tandem et pas n’importe lequel. Un vrai bijou de la marque Carraro équipé entre autre d’une magnifique fourche Magura, pour sa grande rigidité, et de pédaliers (eh oui il y en à 2 sur un tandem) en carbone (cadeau du vélociste). Ce bien bel objet, le club a pu le financer avec l’aide de nombreux partenaires : la ville du Teich, la Ligue, le Codep 33, le CNDS et le Crédit Mutuel. Il a été officiellement présenté et baptisé en présence de
Samuel et de son pilote occasionnel : Jean-Claude, à l’occasion de la randonnée du Parc des Landes de Gascogne le 19 septembre. Le parcours reliant Moustey à Louchats n’avait pas grand intérêt. Il consistait en une succession
de lignes droites plus ou moins larges, plus ou moins sableuses ou poussiéreuses, entrecoupées de haltes patrimoniales (il ne faut pas oublier que c’est le WE du patrimoine quand même !) le tout sur 55kms au lieu des 43 kms annoncés !!! Idéal donc pour un baptême, mais insuffisant pour tester tout le potentiel de la bête.
Ce fut chose faite, quelques semaines plus tard, avec toujours le même équipage, tout au long des 64 km et 1240m de dénivelés positives
du parcours entre Saissac, Dourgne et la chapelle de la Capelette, à l’occasion du traditionnel Week-end de clôture de notre club, dans la Montagne Noire. Jean-Claude peut en témoigner, le tandem est parfait et avec Samuel à la motorisation ça avance : le bougre n’est pas du genre à faire semblant de pédaler !
Depuis le tandem est de sortie dès que Samuel est dans les parages et différents pilotes se relayent aux commandes. Samuel (et le club) n'attend plus que d'autres compagnons le rejoignent, avis aux amateurs !
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 16
HENDAYE-MENTON Cette randonnée est gérée par l’amicale des diagonalistes de France, association affiliée à la F.F.C.T. et doit
respecter un règlement que l’on peut trouver sur le site http://www.diagonales-de-France.
Ces randonnées au long cours à réaliser en autonomie totale dans un délai fixé, imposent aux participants de
présenter un compte-rendu du périple réalisé.
Voici un exemple écrit et imagé par Jean-Jacques Wach et Lucien Fouillade en espérant qu’il donnera des idées de
grands voyages…..à ceux qui hésitent encore.
« A la SNCF de nous faire aimer le train » : c’est donc selon ce mode que nous rallierons le départ et
reviendrons à la maison. TER….désormais fort commode pour peu que l’on ait pris la précaution de
vérifier que le train visé accepte les bicyclettes, car tous ne le font pas. L’ancien conducteur qu’était
Lucien s’était chargé de cette mission.
SSaammeeddii 1122 jjuuiinn Les deux cavaliers accompagnés de leurs montures se présentent au commissariat afin de satisfaire à « une des règles du jeu ». Amicale discussion avec les
deux policiers qui semblent nous attendre. Photos,
recommandations concernant la sécurité, puis le grand départ .Il est 7h Hendaye ville, Hendaye plage avec le spectacle de la haute mer, végétation magnifique à cette saison : magnolias, palmiers, tamaris. Très vite la corniche basque d’Hendaye à
Saint Jean de Luz qui offre les meilleures vues sur l’océan, la côte. Au loin malgré un temps maussade nous distinguons la Rhune. Direction les rives de l’Adour en passant par le petit village d’Urt, lieu de notre première pause ravitaillement. Pas de circulation jusqu’à Peyrehorade. La remontée de la vallée du Gave jusqu’à Pau par la
N117 se déroule sans la présence des camions en ce samedi matin. Passage par Orthez où nous déjeunons à la cafétéria de l’Intermarché puis Lacq. En 1951, au cours d’une campagne de forage menée
par la Société Nationale des Pétroles d’Aquitaine, la sonde « Lacq 3 » atteignit, à 3550 m de profondeur, l’un des plus importants gisements de gaz naturel
connus dans le monde. Souvenir personnel d’une visite effectuée en 1956 au cours d’un séjour à la colonie de vacances SNCF de Sanguinet. La traversée de Pau, patrie d’Henri IV nous permet de jeter un coup d’œil sur le château élevé par Gaston Fébus ; A partir de Barbazan nous accédons au plateau de Lannemezan en passant par la célèbre
rampe interminable de Capvern (12 km ). Quelques averses éparses avec une circulation nulle, nous avons le sentiment d’être seuls au monde. Dîner à Montréjeau à l’hôtel restaurant « les variétés » servi dans la bonne humeur avec les photos d’usage et une bonne « mousse » pour faire descendre l’énorme
pizza. Longue descente sur Saint Gaudens avant de rejoindre la chambre d’hôtes ou nous attend la
propriétaire qui nous réserve un accueil des plus chaleureux. Comme le temps passe, il est 23h15 et nous devons repartir à 4 h.
Dîner Montrejeau: il est 22h
DDiimmaanncchhee 1133 jjuuiinn
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 17
4H: Pas besoin de regarder le ciel et de se poser la question « pleuvra, pleuvra pas ». La vallée de la Garonne nous a trouvés sous une pluie battante jusqu’à Carbonne.
Vers la Grâce Dieu, Jean-Jacques perce à l’arrière. Nous montons directement un pneu neuf pour remplacer celui tringle rigide que nous avons du mal à enfiler dans une sacoche arrière. Sur la route de Caujac à Saverdun, nous avons eu le plaisir de croiser Bernard LESCUDE qui nous a offert le café de l’amitié et qui nous a guidés à la sortie de sa ville.
Photos, remerciements et séparation. Pause déjeuner à Fanjeaux, perché sur son piédestal après quelques ascensions dignes de ce nom. Le boulanger du coin, avec ses pizzas, tartes salées, tartes sucrées semble être là pour les diagonalistes ouvert 7 j/7 jusqu’à 21 h. Chaleur et soleil retrouvés au pied des tours de la
cité de Carcassonne classée depuis 1996 au patrimoine mondial de l’UNESCO. Au bas de Béziers nous recherchons et trouvons les 9 écluses de
Fonserannes ainsi que le chemin de halage qui longe le canal du midi. Chemin caillouteux, secteur pavé et piste cyclable que nous devons quitter car mal entretenue en cette saison, ce qui ne permet pas une
allure diagonaliste. L’arrivée sur l’étang de » Thau fut magnifique : un régal pour les yeux ; à gauche : un soleil couchant splendide et à droite, sur l’autre bord, les lumières du Mont Saint Clair qui se reflètent dans le lac. Errements dans Mèze afin de trouver la chambre d’hôte. Il est déjà 22h30 et nous décidons de faire la grasse matinée en ne repartant qu’à 5 h.
La vie est belle entre Saint-Gaudens et Verdun
LLuunnddii 1144 jjuuiinn Après un départ dès 5h de Mèze, Jacques DUSFOUR président du club de Fabrègues, animateur infatigable d’une école de cyclotourisme, et Audax
convaincu, est venu à notre rencontre pour nous
accompagner vers la piste cyclable menant à Pallavas et à la Grande-Motte. Un grand merci à Jacques qui devait prendre son travail à 7h. Reconnaissance de ce que Jean Jacques a pu faire pour les jeunes l’an passée en Limousin ! Agréable partie de manivelles le long de la côte, très calme, encore vide de la foule estivale entre les rangées de lauriers roses. La
Grande-Motte située dans le département de l’Hérault est une station balnéaire et port de plaisance construite pendant les années 1960 et 1970, ses immeubles en forme de pyramide et les habitants qui sont « les grands- mottois ». A Aigues-Mortes arrêt café pour admirer les magnifiques remparts. Traversée de la Camargue
avec ses rizières, flamants roses, chevaux, mas aux
toitures particulières. Les manadiers sont attachés à
promouvoir la race du cheval Camargue et l’AOC du taureau Camargue. Arles qui marque l’entrée en Provence sera traversée après une erreur de trajectoire. Arrêt à Fontvieille
sous les ombrages de la place pour se restaurer. Un retard important sur l’horaire nous fait abandonner l’idée de monter voir le moulin d’Alphonse DAUDET construit en 1814 qui est aussi un des derniers à avoir cessé de tourner en 1915. Longue traversée de la Provence avec ses villages particuliers ; Mouriès, Eyguières, Lamanan, Rians… ; mais aussi ses routes
escarpées avec des orages qui menacent. Longues concertations autour de la carte à Varages et Salernes pour éviter les erreurs « d’aiguillage ». Arrivée très tardive et très pénible de nuit, sous la pluie entre Flayosc et Draguignan. Il est minuit lorsqu’enfin nous trouvons le digicode nécessaire
pour accéder à la chambre d’hôtel. Nos montures sont mises au repos pour quelques heures seulement car nous décidons de repartir à 3h30. Dure loi des
diagonales. Explication de l’arrivée tardive : 20 km de plus que la distance théorique
Rians, il est 18h12: KM 228
MMaarrddii 1155 jjuuiinn Photos très matinales avant le départ, il est 3h30, il pleut, il pleut. Le chemin des Clarisses à la sortie de Draguignan, restera gravé dans nos mémoires. Ça devait être un léger raccourci!!! Nous tournons en rond près d’une demi-heure afin de trouver ce
fameux chemin. Panneau « Les Clarisses » et rencontre pour le moins insolite avec ce monsieur qui assure la distribution des journaux, et qui nous
confirme la proximité de ce fameux chemin. Ça monte dit-il !!! En ajoutant « En haut vous arrivez sur la route de Grasse ». Merci Monsieur, pour les
montées nous avons l’habitude. Il est 4h15, il pleut très fort, le chemin est très étroit et soudain une masse sombre se dresse devant nous, un mur, le mur de Grammont !!!, 20% à vérifier, chute car pas le temps de mettre « le petit ». Le cheval maigre de Jean-Jacques va disparaître dans le fossé car le sol se dérobe sur la droite, lorsqu’il le rattrape de
justesse par la crinière. 100 m à pieds pour arriver enfin à la route de Grasse, ouf. Comme raccourci, il y avait mieux à faire. Parcours très vallonné jusqu’à Grasse, pluie, pas une voiture durant une quarantaine de kilomètres. Tiens, une autre masse sombre qui, elle, traverse la route : un
sanglier de forte corpulence. Nous sommes à l’heure
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 18
lorsque nous arrivons à l’entrée de la capitale du parfum. Environ 40 personnes au monde sont capables de composer un parfum inédit. Leur don naturel a été
exercé dans une des 2 écoles spécialisées (Grasse ou Versailles). Les « jus » que leur commandent parfumeurs ou marques de luxe correspondent à un public, une mode, une tranche d’âge, une humeur ; le bon mélange demande souvent des dizaines, voire des centaines d’essais. A cette heure matinale la circulation des voitures est très dense et continue ;
les gaz d’échappement occultent les senteurs qui pourraient émaner. Difficile de consulter notre itinéraire ville, car nous devons coller au trottoir. Enfin, après Chateauneuf, la descente sur Villeneuve Loubet et la grosse angoisse de Jean-Jacques qui a le boîtier de direction qui se desserre (phénomène
récurrent). Un routier sympa nous prête gracieusement une bonne clé multiprise, ce qui nous rassure tout « en mascagnant » cette pièce. La piste
cyclable coupée par des travaux nous incite à prendre la route puis à marcher un peu à pied avant d’atteindre la piste du bord de mer à Cagnes sur Mer. Il nous reste 40 km à effectuer en 3h plus une marge
de 1h, ce qui devait être une fin de parcours agréable et détendue, une voie royale ouverte, compte tenu du décor sublime de la Côte d’Azur. Nous avons frôlé le cauchemar : un vent violent de face, prémices de violents orages, limite notre progression en faisant fondre notre avance. La promenade des Anglais, magnifique avenue qui
épouse l’immense courbe de la Baie des Anges. La grande bleue nous convie à un tête-à-tête où n’interfèrent ni l’intense circulation automobile, ni les promeneurs et autres sportifs qui s’ébattent dans ce cadre grandiose.
Le terme de promenade n’était pas adapté à notre
pratique ce jour là. La moyenne corniche quelques instants puis la grande corniche par le col des 4 chemins et les vues sur Nice, la Baie des Anges, le Cap D’Antibes, l'Estérel. La pluie s’est invitée avec rafales de vent durant cette très jolie ascension. L’affichage digital de nos compteurs se limite à une seule décimale.
Enfin le col d’Èze, puis la Turbie et des vues imprenables sur la côte. Bref, c’est les poumons et « les cannes » en feu que nous avons basculé sur Menton après une très jolie vue sur le village perché de Roquebrune. Le fameux boîtier qui fait encore des siennes, et pour finir crevaison de Lucien qui termine à plat devant le commissariat. Commissariat où
règne une certaine agitation liée aux conditions
météo qui vont encore se dégrader. Enfin, nous avons fait l’heure à Menton, pour utiliser le jargon des roulants SNCF.
Entre Draguignan et Grasse le 15 juin à 5h16 Conclusion : cette diagonale s’est déroulée au mieux grâce à un gros travail de préparation concernant l’itinéraire et le découpage des étapes, à l’image des
brevets longues distances AUDAX. Un tableau de marche précis, difficultés bien réparties, pauses, moyennes roulantes adaptées en fonction du profil. Deux sujets de mécontentement toutefois : -perte de temps lors du passage dans certaines villes (Béziers, Arles, Draguignan de nuit, Grasse, et pour atteindre la promenade des Anglais, malgré des
plans de ville détaillés , plus la liste des rues, places, ronds-points …., la pluie, le vent, rendant le pilotage papier très compliqué. Comme beaucoup de vieux nous avions occulté le pilotage GPS). -Un sur kilométrage total de 40 km environ. (Il faudra que l’on trouve où).
Malgré tout, nous avons bien vécu en gardant un peu de place pour le tourisme, les photos, les pauses
dans des petits villages typiques aux terrasses de cafés pour apprécier une bonne « mousse ». N’oublions pas les rencontres humaines, furtives mais nécessaires.
Le soir, un point de chute obligé, chambre d’hôtes et hôtels, obligeant à maintenir le cap dans des conditions de vie conviviales et adaptées à des « gens de notre âge ». Certes, les temps de repos étaient très très courts, mais nous étions assez regonflés pour une nouvelle journée.
Distances réelles relevées sur nos compteurs Samedi : 264 km, Dimanche : 292 km (pour un jour férié c’est beaucoup), lundi : 294 km, Mardi matin : 130km Beaucoup d’autres images, de sensations fortes telles
que ce copain de régiment pas revu depuis 20
années. Le retour en train vers Bordeaux le lendemain a été un peu chaotique. En effet, nous avons appris avec stupeur les inondations catastrophiques de Draguignan avec une pensée particulièrement émue envers les sinistrés. C’est aussi cela le cyclotourisme et la randonnée au
long cours. Parfois passionnant, parfois dur, exaltant, souvent proche des gens, toujours proche de la nature mais jamais indifférent.
Retour Bordeaux
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 19
e club
VTT’Isle de Périgueux
vient de souffler ses deux bougies en
décembre dernier. A l’initiative de Jean-
Michel Bouillerot et de quelques amis
qui parcouraient déjà les sentiers
périgourdins depuis de nombreuses
années, c’est un club de pratique
exclusive du VTT. Jeune club donc,
mais avec beaucoup d'ambition pour
son développement, ce qui passe par la
formation de dirigeant ou d'animateur
de certains de ses membres. A terme,
une école cyclo est envisagée.
La pratique qui y est proposée est
celle du VTT-loisir. Elle respecte avant
tout les valeurs du cyclotourisme. Il
s’agit de partager une passion en
accueillant tout le monde, quel que soit
son niveau, de découvrir ou redécouvrir
les multiples possibilités de randonnées
autour de Périgueux et les charmes du
Périgord, sans chercher à atteindre des
performances. Les vététistes partent et
reviennent ensemble, s’encouragent et
s’attendent, conseillent les néophytes. A
l’image des amateurs du cyclotourisme
sur route, les maîtres mots sont le plaisir
et la convivialité.
Tous les quinze jours, le samedi
après-midi est consacré à tous ceux qui
veulent s’initier à ce sport ou aux
membres qui désirent faire une balade
détente, moins technique. Les
randonnées dominicales sont destinées
aux plus aguerris. L’objectif est, cette
année, de s’écarter une fois par mois
des chemins proches de Périgueux pour
organiser une sortie dans le
département ou à l’extérieur.
Fort d’une trentaine d’adhérents
dès sa création, le club a organisé en
juin 2010 la première édition de la
randonnée des 7 Collines. 166
participants sont venus sillonner les trois
circuits de 20, 40 et 60 km. La deuxième,
proposant trois parcours inédits, aura
lieu le 19 juin 2011. Renseignements
complémentaires sur le blog :
www.vttisle.fr
Bruno Martin
(secrétaire adjoint)
L
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 20
Critérium Régional des Jeunes (route)
à Capbreton (40)
27 jeunes participants se sont retrouvés le 10
avril à Capbreton pour participer au critérium
régional jeunes route .
Jeunes et accompagnateurs ont été accueilli par
l'U.S. Capbreton, avec un petit déjeuné au
croissant. Individuellement ou avec un équipier
chacun s'est présenté devant les tables de
contrôle pour faire le contrôle du matériel ,
tracer sa carte de route et enfin muni de sa
carte de route , s'élancer sur le parcours
d'orientation.
nom prénom M/F age licence club points rang
DALSHEIMER Guillaume M 29/05/94 708197 MCCE 1521 415 1
GANNIER Sylvain M 31/07/94 667662 BCL 6131 415 1
DAVRIL Goizeder F 13/01/95 689548 COB 3393 357 3
DUPUY Cyril M 29/01/96 648602 ACLLF 5746 318 4
TAUZIAT Guillaume M 23/03/94 626932 COB 3393 227 5
MARSAULT Benjamin M 15/08/96 669068 BCL 6131 206 6
GANDON Alexandre M 26/10/94 686846 BCL 6131 203 7
LAVILLE Clément M 07/11/96 721399 BCL 6131 195 8
CLAVERE Julien M 17/08/97 686573 GAN OLYMP 0819 171 9
CARRERE Benjamin M 15/07/97 720280 GAN OLYMP 0819 148 10
MEDINA Anthony M 31/12/95 735837 GAN OLYMP 0819 132 11
SONTAG Valérie F 06/07/97 568299 MCCE 1521 110 12
GENEBES Damien M 27/07/97 737331 GAN OLYMP 0819 49 13
Résultats CRJ Route AQUITAINE 2011
Ainsi ils ont évolué entre front de mer, forêt et étangs sur un parcours parsemé de balises et de
questions d'observations. Une brève petite bruine ne perturbant pas nos jeunes participants.
L'après midi la maniabilité en six épreuves se révéla des plus ludique et passionnante.
Vint l'annonce des résultats où satisfaction et déception sont confondus devant le copieux buffet
préparé par les amis de l'USC.
Merci à tous. Alain Minot
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 21
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 22
ABONNEZ-VOUS
Je m’abonne à la revue ( 2 revue par an )
CYCLOTOURISME EN AQUITAINE Pour 2011
Licenciés FFCT : ( 4 Euros ) Non licenciés FFCT: (7 Euros)
A retourner à Mr Pascal Bec 225 Hameau de Busquet 40700 Hagetmau
Nom : …………………………………… Prénom : ……………………………..
Club FFCT : ………………………………...N° de licence : …………………….
Adresse : ……………………………………………………………………………
Code Postal : ………………………….. Ville : ………………………………….
Email : ………………………………………………………………….
Libeller le chèque à l’ordre de : Ligue Aquitaine de Cyclotourisme
(Abonnement pour 2 numéros par an plus le calendrier régional 2012)
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 23
Rassemblement à Paris Le 16 septembre 2012 du plus grand nombre
possible de femmes venant de
toute la France
Trois possibilités Le voyage itinérant Une approche entre 200 et 80 km A Paris le jour même avec les
Franciliennes licenciées ou non
Mobilisation des codep pour étudier les parcours entre les villes relais et la
liaison avec la dernière étape
Cyclotourisme en Aquitaine N°51 24