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EXEMPLE D’ORGANISATIONS PARTICIPANT AUX APPELS GLOBAUX AARREC ACF ACTED ADRA Africare AMI-France ARC AMURT INTERNATIONAL ASB ASI AVSI CARE CARITAS CEMIR INTERNATIONAL CESVI CFA CHF CHFI CISV CMA COSV CRS CWS Danchurchaid DDG Diakonie Emergency Aid DRC EM-DH FAO FAR FHI Finnchurchaid FSD GAA GOAL GTZ GVC Handicap International HT Humedica IA ILO IMC INTERMON Internews INTERSOS IOM IPHD IR IRC IRD IRIN IRW Islamic RW JOIN JRS LWF Malaria MDM MEDAIR MENTOR MERLIN NCA NPA NRC OCHA OHCHR OXFAM PA (formerly ITDG) PACT PAI Plan PMU-I PU RC/Germany RCO Samaritan's TGH UMCOR UNAIDS UNDP UNDSS UNEP UNESCO FNUAP UN-HABITAT UNHCR UNICEF UNIFEM UNJLC UNMAS UNOPS UNRWA VIS PAM OMS World Concern iii
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Sep 11, 2018

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EXEMPLE D’ORGANISATIONS PARTICIPANT AUX APPELS GLOBAUX

AARRECACFACTEDADRAAfricareAMI-FranceARCAMURT INTERNATIONALASBASIAVSICARECARITASCEMIR INTERNATIONALCESVICFACHFCHFICISVCMACONCERNConcern UniversalCOOPICORDAID

COSVCRSCWSDanchurchaidDDGDiakonie Emergency AidDRCEM-DHFAOFARFHIFinnchurchaidFSDGAAGOALGTZGVCHandicap InternationalHealthNet TPOHELPHelpAge InternationalHKIHorn Relief

HTHumedicaIAILOIMCINTERMONInternewsINTERSOSIOMIPHDIRIRCIRDIRINIRWIslamic RWJOINJRSLWFMalaria ConsortiumMalteserMercy CorpsMDA

MDMMEDAIRMENTORMERLINNCANPANRCOCHAOHCHROXFAMPA (formerly ITDG)PACTPAIPlanPMU-IPURC/GermanyRCOSamaritan's PurseSave the ChildrenSECADEVSolidaritésSUDOTEARFUND

TGHUMCORUNAIDSUNDPUNDSSUNEPUNESCOFNUAPUN-HABITATUNHCRUNICEFUNIFEMUNJLCUNMASUNOPSUNRWAVISPAMOMSWorld ConcernWorld ReliefWVZOA

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TABLE DES MATIERES

Veuillez noter que les appels sont révisés régulièrement. La dernière version de ce document est disponible sur le site http://www.humanitarianappeal.net.

Les projets détaillés peuvent être consultés, téléchargés et imprimésà partir du site www.reliefweb.int/fts

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CARTE DU PAYS(Sera fournie par la Section CAP)

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H A I T I

1. PREFACE DU COORDONATEUR DE L’ACTION HUMANITAIREDix-huit mois après le tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 2010, des progrès considérables ont été réalisés pour subvenir aux besoins humanitaires des Haïtiens affectés par le séisme. Parallèlement aux efforts humanitaires en cours, l’attention a été dirigée vers l’identification de solutions communautaires durables et de solutions aux problèmes structurels que le connaît pays, à savoir la faiblesse des infrastructures de sécurité sociale, la production agricole, des opportunités économiques limitées et instables, une pauvreté généralisée, l’iniquité et les défis de la gouvernance. Toutefois, les défis humanitaires suivants persistent: vulnérabilité accrue des personnes déplacées qui vivent encore dans les camps, épidémie de choléra et flambées localisées importantes de nouveaux cas, besoins des populations affectées par la montée de l’insécurité alimentaire, vulnérabilité nutritionnelle et économique des ménages, menaces que pose la saison cyclonique de 2011 qui s’annonce active et nécessité de s’y préparer et d’y répondre.

Les niveaux de financement humanitaire ont baissé et c’est à peine maintenant que les investissements dans le relèvement rapide et les solutions durables prennent de l’essor. L’existence de nombreux Haïtiens demeure donc précaire.

La réponse au CAP 2011 est restée limitée, soit 24 % de financement au cours de la première moitié de 2011. Il est vrai également que des ressources pour financer l’aide humanitaire ont été octroyées en dehors du CAP et que des sources alternatives de financement existent pour les activités de relèvement.

Le document initial du CAP 2011 a fait l’objet de critiques en raison d‘aspirations financières irréalistes. Ainsi, un effort important a été déployé pour que les projets présentés dans ce CAP révisé correspondent à des priorités humanitaires essentielles et aux besoins non couverts, tout en tenant compte du contexte plus vaste des initiatives humanitaires et de relèvement qui sont susceptibles de recevoir des sources de financement en dehors du cadre que fournit le CAP.

Dans un futur proche, Haïti fera face à deux réalités. Il lui faudra, d’une part, accorder une attention particulière au processus de relèvement rapide et déployer des efforts à long terme pour relever les défis que posent les questions de développement structurel. Il lui faudra, d’autre part, faire face simultanément aux besoins humanitaires résiduels et à l’impact de catastrophes naturelles soudaines.

La communauté humanitaire continuera de soutenir les efforts que déploie le gouvernement pour assumer et renforcer son rôle de leadership dans ces domaines, tout en remplissant ses obligations envers les populations les plus vulnérables d’Haïti.

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H A I T I

1. RESUME EXECUTIFA travers le CAP 2011, les agences humanitaires prévoyaient que 913 083 705 dollars américains seraient nécessaires pour financer la réponse humanitaire en Haïti. Jusqu'à présent, le CAP 2011 a été financé à hauteur de 24 % (22.2%), soit xxxx millions de dollars.

Un an et demi après le tremblement de terre de 2010, la situation dans le pays s’est améliorée et les besoins humanitaires s’inscrivent de plus en plus dans un contexte complexe de développement, de reconstruction à long-terme et de problèmes structurels et chroniques du pays. En même temps, les priorités humanitaires restent, notamment la population déplacée résiduelle, l’épidémie de choléra, la croissante xxx insécurité alimentaire et les menaces de la saison cyclonique 2011.

La réponse à long terme est coordonnée dans le cadre du Plan national de reconstruction du Gouvernement de Haïti. La Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH), créée en avril 2010, coordonne et supervise les efforts de relèvement précoce, de développement et de reconstruction et approuve tous les projets et programmes financés par les bailleurs dans ce domaine.

Le contexte, jusqu'à présent, a été caractérisé par une réduction considérable des fonds alloués à la réponse humanitaire et du nombre d’acteurs humanitaires, une baisse d’attention médiatique internationale, et l’allocation croissante de fonds pour le développement et le relèvement.

Dans le cadre de ce processus de révision à mi-parcours du CAP 2011, la communauté humanitaire a décidé de se concentrer sur les financements nécessaires aux besoins humanitaires essentiels, entre autres la réponse à l’épidémie de choléra, la réponse au tremblement de terre, notamment les besoins résiduels dans les camps, la préparation et la réponse aux urgences à la lumière de la prochaine saison cyclonique et l’insécurité alimentaire. Le processus de révision a pris en compte le fait que des fonds pour la réponse humanitaire ont été disponibles dehors du système de financement du CAP.

Les acteurs humanitaires ont choisi trois objectifs stratégiques afin de cibler davantage la réponse humanitaire et de garantir que les actions liées au développement et à la reconstruction sont prises en compte et soutenues financièrement par les acteurs et les fonds de développement et de reconstruction.

La révision à mi-parcours du CAP porte avant tout sur les lacunes identifiées à travers l’analyse intra et inter sectorielle des besoins. Les actions prioritaires identifiées sont celles visant à combler les besoins critiques non couverts, à fournir une protection et sauver des vies parmi les groupes vulnérables, à soutenir les interventions ciblées de réduction des risques et à faciliter la mise en œuvre de solutions durables pour la population affectée.

La communauté humanitaire a identifié des besoins et lacunes essentiels et prévoit que xxxxx millions de dollars seront nécessaires pour la réponse humanitaire en Haïti durant la seconde moitié de l’année 2011. Il est donc nécessaire que les besoins non couverts de financement soient comblés afin qu’il y ait une capacité de réponse aux besoins critiques et aux différents types d’urgences prévu jusqu'à la fin de 2011. En parallèle, la communauté humanitaire continuera à renforcer les capacités du gouvernement tout en capitalisant sur les acquis des acteurs dont les efforts portent sur le relèvement et la reconstruction.

TableauRévision à mi-parcours du CAP/ priorités et cibles (juin- décembre 2011

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2011 Consolidated Appeal for HaitiKey parameters

Duration: Key targets in 2011:Target beneficiaries:

Total funding request

Funding request per beneficiary:

$906,961,206

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Données de référence concernant la situation humanitaire et le développement socio-économique en Haïti ALL TABLE IN ENGLISH- Geneva to complete/review and/or Remove

Description Données de referencePopulation 9,761,929 people (Source: Institut Haïtien de

Statistique et d'Informatique (IHSI) 2008)Economic status

Gross national income per capita

$660 (Source: World Bank: Key Development Data & Statistics 2008)

Percentage of population living on less than $1.25 per day

54.9% for the years 2000–20071 (Source: UNDP Human Development Report [HDR] 2009)

Ratio of female to male earned income 0.37 (Source: UNDP HDR 2009)

Health

Adult mortality (2007)323/1,000: male233 /1,000: female(source: World Health Statistics 2009)

Maternal mortality 670/100,000 live births (UNICEF: Childinfo statistical tables)

Under-five mortality (2007)79/1,000: male73 /1,000: female (source: World Health Statistics 2009)

Life expectancy at birth (2007)

53: male55: female (source: World Health Statistics 2009)

Number of health workforce (MD+nurse+midwife) per 10,000 population

4/10,000 in 2000(source: World Health Statistics 2009)

Measles immunization coverage among one-year-olds

58% in 2007 (source: World Health Statistics 2009)

Nutrition

Prevalence of under-nourishment in total population

58% (FAO Statistics: Prevalence of under nourishment 2004-2006)

Incidence of cholera in children under 5 35,000 (MSPP data for period 10/10/10 to 31/05/11)

Prevalence of Stunting Departmental Range: 18.1% to 31.7% (MSPP, 2009)Prevalence of underweight inchildren under-five National prevalence: 22% (DHS 2005)Prevalence of underweight inchildren under-five

18.9% (The International Food Policy Research Institute [IFPRI] Global Hunger Index 2001-2006)

Food Security Food security indicator

5.4 million people undernourished (FAO State of Food Insecurity [SOFI] 2009)1.8 million people food-insecure (FEWS NET October 2009)

Education Enrolment Enrolment rate - 72% (Ministry of Education, 2003)

WASH

Proportion of population with access to improved drinking water coverage

Urban – 70%, rural – 51%, overall – 58%(Joint Monitoring Project 2008, UNICEF/WHO based on 2008 figures)

Proportion of population with access to improved sanitation coverage

Urban - 29%, rural – 12%, overall - 19% (Joint Monitoring Project 2008, UNICEF/WHO based on 2006 figures)

Other vulnerability indices

European Commission Humanitarian Aid Office (ECHO) Vulnerability and Crisis Index score (pre-earthquake)

V: 2, C: 1.81 (out of scale 0-3, 3 being most severe)(Source: ECHO Global Needs Analysis [GNA] 2008-2009)

UNDP Human Development Index score

0.532: 149th of 182 countries (Medium Human Development)

UNDP Gender Empowerment Measure (GEM)

149th out of 182 countries

Table I: Besoins totaux de financement (par groupe sectoriel)

1 Data refer to the most recent year available during the period specified.

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H A I T I

Table II: Besoins totaux de financement (par priorité)

Table III: Besoins totaux de financement (par agences)

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2. CHANGEMENTS CONTEXTUELS, DES BESOINS ET DE LA REPONSE HUMANITAIRE

2.1 CONTEXTE

La situation humanitaire en Haïti s’est améliorée progressivement, un an et demi après le tremblement de terre de 2010. Des résultats significatifs ont été obtenus dans les différents secteurs humanitaires, parallèlement à une allocation croissante de ressources aux activités de relèvement. Cependant, le contexte humanitaire demeure très complexe en raison des retards pris dans la mise en œuvre des activités de développement et de reconstruction, et des vulnérabilités chroniques du pays.

En juillet 2010, le nombre de résidents des camps était estimé à environ 1 500 000 individus. En juin 2011, le nombre de personnes résidant dans les camps est passé à 634 000 individus, ce qui représente une baisse de 59% sur presque une année. Toutefois, cette baisse ne signifie pas que des solutions durables aient été trouvées par la plupart des individus ayant quitté les camps. Des enquêtes préliminaires menées par le Cluster CCCM montrent qu’au contraire, les personnes déplacées ayant quitté les camps sont souvent retombées dans des situations de vulnérabilité accrue. Il est donc nécessaire de mettre davantage l’accent sur la mise en place d’un cadre de réponse aux besoins de base qui repose sur des solutions communautaires.

Bien que la communauté internationale s’engage vers la recherche de solutions durables pour l’intégration, le retour et la relocalisation des personnes déplacées, on estime qu’environ 400 000 personnes seront encore dans les camps avant la fin de 2011. Il demeure donc nécessaire de maintenir des services essentiels critiques dans les camps et de mener des activités qui permettent de sauver des vies. Afin d’éviter de graves problèmes de santé publique, il est essentiel que les normes minimales en eau potable, en hygiène et assainissement soient maintenues surtout dans les camps à désengagement difficile.

Au cours des derniers neuf mois, le pays a été frappé par plusieurs chocs, notamment, l’épidémie de choléra en octobre, le cyclone Tomas en novembre, la hausse de prix alimentaires et du carburant et des sécheresses localisées.

En ce qui concerne le choléra, le premier cas a été confirmé le 19 octobre 2010 dans le département du Centre, tout au long du fleuve Artibonite. Au cours du développement de l’épidémie, tous les 10 départements du pays ont été affectés par le choléra. Selon les prévisions épidémiologiques, 400 000 personnes devraient être affectées pendant les 12 premiers mois de l’épidémie et 140 000 d’entre elles auront besoin d’une hospitalisation dans une structure de soin. Jusqu'à présent, d’après les statistiques fournies par le MSPP à la date du 31 mai, un total de 324 299 cas cumulatifs de choléra, 5 342 décès et un taux de mortalité national de 1,6 pour cent ont été enregistrés.

Bien que les taux de létalité et d’incidence de la maladie aient baissé de manière significative, l’épidémie de choléra continue. Avec le début de la saison des pluies, de nouvelles flambées ont été signalées dans plusieurs départements, dont la zone métropolitaine de Port-au-Prince.

La réponse au cholera dans ses volets de prise en charge, traitement et prévention reste une réponse d’urgence, mais se traduit également par la mise en place de solutions à long-terme, c’est à dire, la protection des ressources d’eau, l’approvisionnement d’eau potable et l’amélioration des systèmes d’assainissement et de gestion des déchets.

L'ouragan Tomas dans la nuit du 4 au 5 novembre a causé la mort de 21 personnes, la destruction de 1 004 maisons, et des dégâts importants ou modérés à 5 336 autres maisons. Au total, 6 610 familles ont été affectées par l'ouragan, 48 235 personnes ont été évacuées et 24 212 personnes ont trouvé refuge dans différents abris provisoires établis dans les pays. Des pertes considérables ont été signalées, notamment dans le secteur agricole.

La saison cyclonique (juin-fin novembre 2011) a démarré le 1er juin 2011. De fortes pluies et les dégâts qu’elles ont causés ont déjà eu lieu au cours de la première semaine de juin 2011. Dix-huit tempêtes et cyclones sont prévus cette année dans la région des Caraïbes. Un à deux cyclones de catégorie modérée à sévère pourraient toucher Haïti, causant des inondations graves dans différents départements. Selon le scénario de la DPC développé avec la communauté internationale, entre 200

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000 à 300 000 personnes pourraient être affectées et 150 000 personnes auraient besoin de trouver refuge dans des abris provisoires.

On anticipe donc une saison cyclonique active. Déjà, pendant la première semaine de juin, suite à de fortes pluies, plusieurs départements, en particulier l’Ouest (zone métropolitaine de Port-au-Prince), les Nippes et l’Artibonite ont subi des inondations. Un total de 28 morts, six blessés et six disparus ont été signalés; 91 camps (dont 29 sites hébergeant plus de 1000 familles) ont été inondés.

Renforcer la préparation à la gestion des risques de catastrophes et maintenir une capacité de réponse d’urgence demeurent essentiel. Les leçons apprises de la tempête en juin 2011 ont déjà souligné quelques lacunes en termes de préparation et de capacité de réponse.

La situation en termes de sécurité alimentaire, qui pourtant montrait des signes d’amélioration après le tremblement de terre, s’est détériorée dans l’ensemble. Le Cluster aide alimentaire estime qu’il y a 3,3 millions de personnes en insécurité alimentaire dans le pays. L’épidémie de choléra a eu un impact sur la production et les revenus agricoles dans la mesure où la demande en produits des zones contaminées et la disponibilité de main d’œuvre ont baissé dans les zones cultivées de l’Artibonite. Le cyclone Tomas (novembre 2010) a causé des pertes considérables dans les départements de la Grande Anse, du Sud et du Nord-Ouest. Les sécheresses régionales, dans le Nord et Sud du pays, ont eu un impact sévère sur la saison des récoltes au printemps La hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant, combinée à un démarrage difficile de la saison agricole au printemps 2011 et à des sécheresses localisées, représente un facteur significatif qui touche les segments de population déjà très vulnérables.

Les besoins non couverts et les priorités en termes de protection restent liés à la situation humanitaire existante et à la capacité et volonté de l’Etat de traiter les problématiques de protection. Les expulsions forcées de personnes qui résident encore dans les camps sans la mise en place de solutions alternatives de relogement, les problèmes liés à la propriété foncière, l’insécurité dans les camps et les quartiers avoisinants, la prévention et la réponse à la violence basée sur le genre, la pléthore de problématiques liées à l’enfance, l’accès aux documents de l’état civil, restent des problèmes graves nécessitant une réponse de protection urgente.

Le nouveau Président de la République d’Haïti, a montré des signes positifs d’engagement afin de trouver des solutions à ces questions, et à celles du retour et de la relocalisation, à l’éducation et la protection sociale. Toutefois, dans cette période de transition politique, il va falloir du temps avant que le nouveau gouvernement puisse répondre à toutes ces questions.

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Scénario le plus probable jusqu'à la fin de 2011

1. Exacerbation de la vulnérabilité des populations déjà vulnérables

2. Articulation des mécanismes de coordination avec le leadership gouvernemental

3. 400 000 déplacés seront encore dans les camps

4. Problèmes de protection (GBV, protection de l’enfance)

5. Augmentation des menaces d’évictions forcées et des déplacements secondaires

6. Défi du processus de retour et de relocalisation avec des solutions durables

7. Progrès lents dans la reconstruction/développement

8. Résurgence de flambées sévères mais localisés de l’épidémie de choléra.

9. Insécurité alimentaire a cause de la hausse des prix, inondations ou sécheresses localisées, avec un impact sur l’accès aux services de base (santé, éducation)

10. Augmentation des taux de malnutrition11. Possibles contestations sociales

(hausse des prix, etc.). 12. Mitigation des risques et réponse

d’urgence pendant la saison cyclonique13. Inondations et déplacements localisés à

cause des tempêtes14. Accès aux services de base (eau &

assainissement, santé, éducation, etc.) reste limité pour la population la plus démunie

15. Réduction continue du financement humanitaire, du nombre d’acteurs humanitaires et de l’attention médiatique internationale malgré la persistance de besoins humanitaires ciblés

16. Renforcement graduée des capacités (gouvernement, société civile)

17. Renforcement du secteur privé dans les problématiques générales du pays et des problématiques humanitaires

18. Lenteur dans la prise de décisions et la mise en place des politiques en raison du processus de validation électorale au Parlement

19. Attentes de la population quant au programme national des 100 jours du nouveau gouvernement

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OBJECTIFS REVISES DU CAP 2011

Suite à une volonté de bien cibler les priorités humanitaires clés jusqu'à la fin de l’année 2011, les acteurs humanitaires, à travers un processus consultatif élargi approuvé par le HCT, ont révisé les objectifs stratégiques du CAP 2011.

Résumé des objectifs révisés du CAP 2011 (période de 6 mois)Objectifs 1: Combler des besoins non couverts critiques et fournir des interventions ciblées et catalysatrices qui contribuent à l’intégration et au relèvement de la population affectée et qui illustrent de quelles manières des solutions durables peuvent être identifiées.

Objectif 2:Soutenir des interventions humanitaires qui fournissent une protection et sauvent des vies parmi les groupes dont la vulnérabilité a été exacerbée par des risques multiples: déplacement en raison du tremblement de terre, épidémie de choléra, menaces de la saison cyclonique ou insécurité alimentaire sévère.

Objectif 3:Soutenir des interventions ciblées de réduction des risques et des désastres centrées sur la préparation à la saison cyclonique 2011 et la mitigation de l'impact des risques qui y sont liés.

OUTIL DE SUIVI DU CAP 2011

Le CAP 2011 prévoyait la mise en place d’un outil de suivi par rapport aux objectifs stratégiques du CAP. En mai 2011, le HCT, avec le support du mécanisme de coordination de tous les clusters, a développé et approuvé un outil de suivi du CAP.

Des rapports tri-mensuels seront produits par les coordonnateurs des clusters et présentés à travers le mécanisme de coordination de l’inter-cluster. La section de gestion de l’information du bureau d’OCHA produira des cartographies et les besoins non couverts et réalisations seront discutés au sein du HCT pour une prise de décision stratégique.

L’outil de suivi permettra également la création de liens avec le « Strategic Integrated Framework » et fournira des outils en vue des discussions sur la transition.

2.2 RESUME DES RESULTATS ATTEINTS

Au cours des premiers 6 mois de 2011, les acteurs humanitaires ont fait porter leurs efforts sur la réponse massive à l’épidémie de cholera, et ont continué à mener des activités humanitaires de réponse au tremblement de terre de 2010. Ils ont renforcé les activités de préparation aux désastres en vue de la saison cyclonique et ont soutenu des interventions visant à l’intégration de la population affectée par le tremblement de terre.

Les activités des acteurs humanitaires se poursuivent sur des bases très fragiles. La cessation d’activités d’un certain nombre de partenaires au cours du premier semestre de l’année dans différents secteurs, en raison, soit d’un manque de financement des bailleurs de fonds, soit de décisions stratégiques en faveur d’activités de développement, soit une baisse dans les taux d’incidence du choléra, constitue une forte préoccupation et met en péril la réponse aux besoins humanitaires résiduels. Cette tendance à la baisse du nombre de partenaires humanitaires devrait se poursuivre dans les mois prochains alors que les structures gouvernementales sont encore très

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affaiblies et qu’il existe des difficultés importantes pour assurer un relais immédiat entre l’humanitaire et le développement.

En ce qui concerne le choléra, dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre le choléra développée par le Ministère de la santé publique et de la population (MSSP), les acteurs humanitaires, sous le leadership du Gouvernement d’Haïti, ont mené une réponse multisectorielle (WASH, nutrition, éducation, CCCM, agriculture, aide alimentaire, logistique, protection, protection de l’enfance). Le taux de mortalité de la maladie est passé de plus de 7 % en octobre à 1,6% aujourd’hui.

Vers novembre/décembre, l'épidémie de choléra a atteint un pic. Le gouvernement et les organisations non gouvernementales ont réagi en conséquence, et ont fait passer le nombre de centres et unité de traitement du choléra (CTC/UTC) de 85 à 129 au 16 janvier 2011 et en mettant en place 786 points de réhydratation orale (ORP).

Acteurs de la réponse choleraALIMA, AMI, Ame-Sada, AVSI, BMC, CARE, Christianville, CNP, DSN, GAP, Healing Arts Mission, HHF, IFRC, IMC, OIM, IRC, Israid, J/P HRO, Konbit Sante, Malteser, MDM-B, MDM-Can, MDM-CH, MDM-E, MDM-F, Medic Haiti, Medishare, Merlin, MSF-F, MSF-B, MSF-H, MSF-CH, MSF-E, Oxfam, PAH, PAHO/WHO, Petits Freres et Soeurs, Plan International, PU, RC-Can, RC-CH, RC-F, RC-G, RC-GB, RC-H, RC-Lux, RC-Nl, Samaritan’s Purse, Save the Children, Soeurs Ste. Therese, TDH, UNICEF, WHI, WVI, Zanmi Lasante, PAM, DPC, MSPP, FAO, UNOPS, MoE, ACTED, UNHABITAT, OHCHR, MINUSTAH, UNESCO, Internews, UNDP, UNFPA, CDC, CDAC, ARC, DINEPA, CESVI, COOPI, Mercy Corps, IRC, IRD, IEDA Relief, Tearfund, Terres des hommes, NCA, Handicap international, OCHA, CRS, Oxfam GB, Concern Worlwide, Humedica, CECI, Caritas Haiti, GIZ, Centre d'Education et d'Intervention Sociale (CEIS), Agence ARCA, SOIL, ACF, Pompiers sans Frontières, GRET, DINEPA, INHSAC, Fraternité Notre Dame, Feed the Children, GOAL, Solidarités International, ADRA, OICI, Outreach International, WWR, SOHDEN, HHF, HUMEDICA, FONDEFH, Les centres GHESKIO, CFM, RHASADE, SODEC, MENFP (Ministère Education Nationale et Formation Professionnelle),MCFDF (Min Condition Féminine et Droits de la Femme), MAST (Min Affaires Sociales et du Travail), IBESR (Institut Bien Etre Social et de la Recherche), BPM (Brigade Protection des Mineurs), DAP (Direction Administration Pénitentiaire), CRS, BAEH, World Water Relief, AmeriCares Foundation, EPER, GrassRoots United, Gruppo di Volontariato Civile (GVC), Heart to Heart Int'l, Help for Orphans Int'l, Int'l Lifeline, Management Sciences for Health, Medical Teams Int'l, Nacion En Transformacion, Open Hands, Sustainable Aid Supporting Haiti (SASH), Union des Jeunes pour le Développement Humain Reel et Durable (UJDHRD)

L’épidémie se stabilise et les taux d’incidence ont baissé. Un système efficace de gestions des alertes est maintenant en place. Toutefois, des flambées de nouveaux cas se sont manifestées à partir du mois d’avril 2011 qui correspond au début de la saison des pluies, suivie de la saison des ouragans en juin.

Face à cette situation,  une réponse rapide a été mise en œuvre grâce au système de détection rapide. Des centres de réhydratation orale et des points de chloration d’eau supplémentaires ont été mis en place.  La capacité en lits à Port-au-Prince est passée à 2 400, soit une augmentation de près de 1 000 lits. De nombreux partenaires qui avaient diminué le volume de leurs activités lorsque l’épidémie était en phase décroissante les ont réactivées. Toutefois, le désengagement de certains acteurs internationaux par manque de fonds continue de constituer une source de préoccupation importante. En même temps, la détermination du Ministère de la Santé de prendre responsabilité pour la gestion des centres de traitement de choléra fait face a des problèmes chroniques de financement.

Afin de lutter contre la propagation du cholera dans les camps, 186 000 personnes déplacées ont reçu du savon et 135 500 des produits de traitement de l'eau. Les efforts déployés en termes d’activités WASH ont joué un rôle déterminant expliquant l'absence d'épidémie majeure dans les camps jusqu'à présent. Cependant, avec le retrait précipité des acteurs WASH depuis quelques mois, les conditions sanitaires se sont détériorées dans les camps, en particulier depuis la saison des pluies qui a vu une augmentation des cas de choléra.

Depuis le début de l’épidémie, environ 11 000 écoles, soit environ 50% des écoles du pays, ont bénéficié d’activités de promotion de l’hygiène. Les acteurs du Cluster éducation mènent les mêmes activités dans les zones identifiées comme les plus vulnérables. Ils s’attachent également à fournir

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une aide aux écoles non couvertes et qui sont généralement situées dans des zones isolées et à risque.

Les partenaires de protection de l’enfance se sont également engagés dans la réponse au choléra. Des initiatives de prévention et des campagnes de sensibilisation ont atteint près de 1 150 000 enfants et membres des familles à travers les 10 départements du pays et plus de 45 000 enfants séparés et orphelins vivant dans 700 centres de soins résidentiels.

Au cours des six premiers mois de 2011, la plus grande contribution financière des bailleurs de fonds dans le cadre du CAP est allée à la reponse à l’épidémie de choléra. Au delà du CAP, un soutien en termes de financements et de matériel a également été mis à disposition. La Brigade médicale cubaine a joué un rôle extrêmement significatif dans la lutte contre le choléra.

Réponse tremblement de terre

Les acteurs humanitaires ont continué à répondre aux besoins humanitaires liés au tremblement de terre de 2010. Il est important de souligner que la plus grande partie des résultats ont été obtenus grâce aux reliquats des fonds reçus en 2010 (carry over).

Des efforts importants ont été entrepris pour soutenir le retour des populations sinistrées par le tremblement de terre dans leurs quartiers d’origine ou dans des lieux de relocalisation. La construction d’environ 116 000 abris transitoires est planifiée d’ici la fin de 2011. A ce jour, 64 000 familles ont pu être relocalisées dans des abris transitoires. Il faut accorder la priorité à la mise en place de solutions durables à base communautaires pour les populations déplacées restantes.

Les partenaires du Cluster abris d’urgence/NFI ont pleinement répondu aux besoins en abris d’urgence, à travers la distribution de 117 200 tentes, 1 185 052 bâches et la fourniture de plus de 2,5 millions d’articles familiaux tels que couvertures, nattes, kits de cuisine.

On estime que 2 millions mètres cubes de débris ont été enlevés en 2010 et que 4 millions supplémentaires le seront en 2011, soit 60% du volume total des débris générés par le séisme.

On estime que les activités facilitant l’accès aux intrants agricoles (distributions, foires aux semences, coupons) ont touché 164 000 ménages pendant la campagne de printemps, tandis que les programmes de soutien aux jardins potagers ont bénéficié à 34 000 ménages. Le soutien aux programmes de multiplication de semences en milieu paysan a bénéficié à 25 100 ménages. Plus de 138 000 personnes ont été impliquées dans des programme de protection/aménagement des bassins versants, d’agroforesterie et de réhabilitation d’infrastructures (pistes rurales, stockage, bassins de rétention et citernes, curage canaux). Le soutien aux activités génératrices de revenus (transformation des produits agricoles, pêche/aquaculture, élevage) a touché 48 200 ménages.

Dans le domaine de l’éducation, quelque 371 écoles semi-permanentes et 139 écoles permanentes ont reçu une aide. La distribution de fournitures scolaires a atteint plus de 700 000 enfants dans près de 3 000 écoles, en priorisant les enfants des zones affectées.

Les partenaires du secteur de la santé ont installé 17 hôpitaux de terrain dans les zones les plus affectées par le tremblement de terre. Un total de 345 000 kits médicaux ont été distribués d‘urgence entre janvier et mars 2011 par PROMESS. Le programme de vaccination post désastre à été mis en œuvre et plus de 900 000 doses de vaccins ont été administrées aux enfants et adultes les plus vulnérables. Des systèmes de surveillance ont été établis pour dépister les maladies, échanger des informations et alerter le personnel aux situations d’urgence. Des soins obstétriques gratuits ont été fournis dans 63 hôpitaux où les accouchements ont lieu en présence de personnel qualifié

Depuis le début de l’année 2011, 50 000 familles vulnérables ont eu accès aux programmes de Vivre/Argent contre Travail et 1 500 000 élèves ont bénéficié des rations alimentaires scolaires.

Le Cluster logistique a continué à fournir des services de transport à l’ensemble de la communauté humanitaire pour distribuer l’aide nécessaire aux personnes déplacées et aux populations les plus vulnérables. Le PAM/Cluster logistique a lancé le processus de renouvellement de sa flotte terrestre et a continué à assurer le partage d’informations liées à la logistique humanitaire. Depuis janvier 2011, 40 organisations ont utilisé le service de transport du Cluster logistique, et au 15 juin 2011, plus de 2 600 tonnes d'articles de secours ont été expédiés à partir de Port-au-Prince. De plus, le Service

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aérien d’aide humanitaire des Nations Unies (UNHAS), géré par le PAM, a transporté dans le pays 255 tonnes de matériel médical et 1 417 passagers, dont des équipes d'évaluation humanitaire, du personnel médical, des ingénieurs, des représentants des autorités haïtiennes, de la DPC, du MSPP et de la DINEPA, à la demande de 33 organisations.

Une composante essentielle de la réponse humanitaire en termes de nutrition a été d’augmenter la couverture des services essentiels nutritionnels pour faire face aux besoins, aussi bien en termes géographique qu’en termes de densité de population, tout en donnant la priorité aux zones directement et indirectement affectées par le tremblement de terre et le choléra. Le résultat le plus important s’est concrétisé par l'établissement d’unités de stabilisation nutritionnelle (USN) dans tous les départements, soit une couverture de 96%. La couverture reste hétérogène pour ce qui est de l’établissement de points thérapeutiques ambulatoires (PTA), soit une couverture de 47%, et des points de nutrition supplémentaire (PNS), soit une couverture de 38%. Les activités concernant l’allaitement des nourrissons et jeunes enfants sont concentrées autour de Port au Prince et Léogâne et restent mal intégrées dans l'infrastructure nationale.

Les aires d’interventions du Cluster protection ont ciblé : la réponse individuelle aux problématiques de protection identifiées dans le cadre du suivi des camps de personnes déplacées; le plaidoyer actif; la décentralisation de la problématique “protection” à travers l’action de six clusters régionaux et la création d’un “groupe de coordination sur la protection” au niveau de la commune de Tabarre; la réactivation de groupe de travail sur la documentation, le logement/propriété/droit foncier ; la diffusion de la problématique vulnérabilité. La menace d’évictions forcée reste un phénomène très élargi et demande une réponse compréhensive qui prenne en compte les droits des déplacées et des propriétaires fonciers.

Dans le domaine de la réponse à la violence sexuelle basée sur le genre, une réalisation clé a été la mise à jour régulière de la carte de référencement relative à la VBG (SGBV).

Dans le domaine de la protection des enfants, les activités des partenaires se sont concentrées sur les enfants hébergés dans les camps de personnes déplacées. Ces activités portent essentiellement sur l’accès sécurisé des enfants aux espaces communautaires afin qu’ils socialisent, jouent, apprennent / ou disposent d’un soutien psychosocial (56% des personnes déplacées disposent d’un espace sécurisé bénéficiant à plus de 120 000 enfants au quotidien), la mise en place de structures de protection des enfants sur une base communautaire (36% des camps de personnes déplacées en ayant au moins un) et la mise en œuvre d’initiatives de recherche familiale et de réunification des enfants séparés et non accompagnés (7 144 enfants inscrits, dont 26% ont été réunifiés).

La poursuite de l'appui dans les camps identifiés comme à désengagement difficile se poursuit, afin d'accompagner le phénomène de retour tout en assurant des conditions sanitaires minimales pour les personnes qui n'ont pas encore de solutions de retour. Plus de 5 600 latrines sont fonctionnelles et 112 600 personnes vivant dans les camps ont accès à plus de 10 litres d'eau potable par personne et par jour.

Préparation aux désastresDans le cadre de la préparation aux désastres, les acteurs humanitaires, à travers la coordination d’OCHA, ont entrepris plusieurs activités en appui au Gouvernement d’Haïti et plus particulièrement à la DPC. Parmi celles-ci figurent:

Préparation d’un plan de contingence unique pour le gouvernement et pour la communauté humanitaire au niveau national, et soutien aux plans de contingence au niveau départemental et communal

Préparation de plans sectoriels pour la préparation et la réponse aux urgences Travaux de mitigation dans les camps et dans les zones à risques Révision des structures de coordination pour la réponse aux urgences afin de faciliter la

coordination et le travail de différentes entités (gouvernementales et communauté humanitaire) engagées dans la réponse

Révision et mise à jour constante des capacités de préparation à la réponse pour chaque secteur (pré-positionnement des stocks)

Analyse des lacunes sur la base des stocks disponibles dans le pays par rapport aux besoins établis dans le scenario de la DPC

Développement des procédures standards d’opération pour la cellule d’urgence de la communauté humanitaire (EJOINT)

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Rédaction d’une liste de points focaux humanitaires pour chaque cluster au niveau national

Révision des termes de référence du Centre d’opération d’urgence national (COUN) avec l’ajout de la présence d’OCHA et de certains clusters

Développement des termes de référence des équipes d’évaluation d’urgence rapide Révision de la grille d’évaluation rapide des besoins pour les équipes d’évaluation

d’urgence rapide (travail conjoint DPC – clusters) Révision de la liste des points focaux humanitaires au niveau du terrain Mise en place de plusieurs interventions de prévention (i.e. identifications des travaux de

mitigation nécessaires au niveau des certains départements, réalisation de quelques travaux de mitigation, formation sur la collecte des informations, campagnes de sensibilisation)

Préparation à un exercice commun de simulation.

2.3 ANALYSE DES BESOINS ET CRITERES DE PRIORISATION DES PROJETSSur la base de l’analyse des besoins menée par les différents clusters et des résultats obtenus dans les différents secteurs, la communauté humanitaire a décidé de concentrer les interventions humanitaires clés pour les prochains six mois autour de cinq enjeux :

- Enjeux liés à la lutte contre l’épidémie / résurgence du choléra- Enjeux liés à l’insécurité alimentaire aggravée par de mauvaises récoltes ou le risque de

pertes agricoles, un niveau accru de la dette contractée par les ménages et le contexte international (hausse des prix des denrées alimentaires et produits de base),

- Enjeu liés aux conséquences du tremblement de terre, des menaces de violence et d’éviction forcée et à la réduction de l’aide humanitaire

- Enjeux liés à la réduction des risques de catastrophes naturelles et à la préparation à la saison des pluies/cyclones/tempêtes

- Enjeux liés aux opportunités de relèvement immédiat toujours limitées pour aider les populations déplacées à retrouver des moyens de subsistance, à sortir des camps de manière volontaire et pérenne

Tableau récapitulatif des priorités/groupes cibles/interventions produit lors de l’atelier de révision à mi-parcours du CAP (26-27 mai 2011)

Populations ciblées En fonction des risques : Zones géographiques Groupes vulnérables (enfants, femmes

enceintes/allaitantes, personnes handicapées, personnes âgées, malades chroniques)

Personnes vivant dans les camps Communautés d’accueil (déplacement et retour) Personnes affectées par le choléra Personnes retournées Populations rurales touchées par les catastrophes

naturelles

Climatiques Hausse des prix Zones affectées par le

tremblement de terre

A risques climatiques

A risque de choléra (surtout les Mornes)

Zones affectées par le tremblement de terre

Secteurs d’intervention Recommandation : définir un paquet minimal par secteurSécurité alimentaire : Soutien à la

production ; Soutien à l’accès

des populations vulnérables

Activités génératrices de revenus

Nutrition : Prévention de

malnutrition et prise en charge

Santé: Prévention and

réponse au choléra Vaccination Accès aux soins de

santé primaire

Relèvement précoce : Enlèvement des

débris Moyens de

subsistanceAbris &NFIs : (logements, abris, NFIs) Remplacement des

abris d’urgence Approvisionnement

en T-shelters Coordination

sectorielle/ réponse d’urgence.

Education : Infrastructure,

qualité, accès

Protection : (enfants, GBV, évictions forcées) FTR toutes formes Prévention des violences Exploitation Prise en charge des

victimesWash : Réponse choléra Promotion de l’hygiène

Assainissement Réponse catastrophes

naturelles Camps à

désengagement difficile/ zones de retour

CCCM : Suivi des expulsions/

traçage Retour et relocalisation Poursuite de la gestion

des campsLogistique : Appui aux activités de

soutien aux populations vivant dans les camps ou au retour/relocalisation

Transport et stockage de matériels : réponse au choléra/saison cyclonique

Services d’information sur la logistique humanitaire

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Dans le cadre des trois objectifs stratégiques du CAP 2011, les acteurs humanitaires ont décidé de faire des choix précis en termes de priorisation des projets, en prenant en compte également la disponibilité de financement au dehors du cadre stratégique du CAP.Chaque cluster a développé des critères de sélection en ligne avec les objectifs stratégiques sectoriels. Au delà de ces critères de sélection spécifiques, les acteurs humanitaires ont adopté des critères communs de priorisation de projets, notamment:

Les projets qui soutiennent les activités humanitaires de nature à fournir une protection et à sauver des vies parmi les groupes très vulnérables aux risques multiples (HIGH)

Les projets qui soutiennent des interventions ciblées de réduction des risques de désastres (HIGH)

Les projets visant à combler des besoins non couverts essentiels et à fournir des interventions ciblées et catalysatrices en soutien aux solutions durables

Les projets qui soutiennent des activités critiques Les projets qui ciblent les besoins et/ou lacunes

essentielles Les projets qui sont crédibles et à un impact immédiat

2.4 Analyse du financementLe CAP 2011 prévoyait 915 millions de dollars pour financer les projets de 13 clusters (y compris la coordination) et de deux sous-clusters. Jusqu'à présent, le CAP a été financé à hauteur de 24%, soit xxxx millions de dollars. Cela représente une baisse de 40% par rapport à la même période en 2010 (64% appel éclair).

Depuis le début de 2011, le Fonds central pour les interventions d'urgence (CERF) a accordé 10,3 millions de dollars à huit projets dans le cadre de la réponse au choléra. Le Fond de réponse d’urgence (ERRF) a financé un montant de 3,2 millions de dollars pour financer sept projets d’ONG en réponse au choléra, ainsi que sept projets supplémentaires de 2,8 millions qui sont en cours de révision.

Au delà des contributions dans le cadre du CAP 2011, il est important de souligner les financements que les activités humanitaires ont reçus hors CAP dans le cadre de contributions bilatérales des bailleurs. Ces financements totalisent xxxx millions de dollars.

Parallèlement, le financement des activités de développement et de reconstruction a augmenté.

Le montant révisé des financements jusqu'à la fin de 2011 a baissé de manière significative. Cette diminution repose sur les choix faits par la communauté humanitaire de cibler la réponse humanitaire autour des besoins critiques et des actions catalisatrices en faveur des victimes du tremblement de terre, de répondre à l’épidémie de choléra, de fournir une aide aux groupes les plus vulnérables, notamment à l‘insécurité alimentaire et la malnutrition, et de mettre en œuvre des activités de préparation et de réduction des désastres.

Par conséquent, les agences humanitaires prévoyaient que xxxx millions de dollars américains seraient nécessaires pour assurer une capacité de réponse aux urgences.

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FINANCEMENT - RECOUVREMENT

31 mars 2010: Conférence Internationale- Vers un nouveau Future pour Haïti- New York. Les bailleurs ont demandé $ 4.6 milliards de dollars pour les programmes d’aide en Haïti en 2010 et 2011 (en plus de $ 1 milliard en enlèvement des dettes).

Malgré la considérable accélération des financements depuis aout 2010, la disponibilité de ressources pour le développement reste un défi.

Pour le 2010-2011, les bailleurs de fond ont financé 36.1 %, soit $ 1.66 milliards.

Le restant 63.9 %, soit $ 2.93 milliards devra être financé au cours du 2011. Parmi ce montant, $ 1.58 milliards ont été déjà promis comme allocation pour des projets spécifiques.

Au delà de la Conférence Internationale de New York et à travers des sources de financement différent de celle-ci, les bailleurs ont déjà financé $ 272.9 millions de dollars américains et alloué 448.8 millions de dollars pour les efforts de reconstruction.

Répartition des fonds de recouvrement :

Jusqu’à présent, la CIRH a déjà approuvé 89 projets prioritaires pour un montant total de USD 3.2 milliards de dollars américains, dont 750 millions de dollars américains restent non-financés

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3. PROGRES VERS LA REALISATION DES OBJECTIFS STRATEGIQUES ET CIBLES SECTORIELLES

3.1 OBJECTIFS STRATEGIQUES GLOBAUX

Objectif Stratégique 1: Combler des lacunes critiques et fournir des interventions ciblées et catalisatrices, qui contribuent à l’intégration et au relèvement de la population affectée et qui illustrent comment des solutions durables peuvent être trouvées. Stratégie: Supporter le retour volontaire des déplaces a travers la mise en œuvre de l’approche multisectorielle (cluster).Clusters Indicateurs Target / Cible Résultats à mi-parcours

Agriculture

Nombre des bénéficiaires engagés dans des programme CFW et activités génératrices des revenues

210 000 personnes

138,000 personnes ont été engages dans des programme de protection/aménagement des bassins versants, agroforesterie et réhabilitation d’infrastructures

Nombre des femmes associées et engagées dans la production agricole

10 000 femmes associées et engagées dans la production agricole

10,000 femmes associées et engagées dans la production agricole

Coordination et gestion des camps

Encourager le retour de ménages individuels 2 714 ménages.

Relèvement Précoce

Volume de débris déblayé des zones affectées 6 000 000m3 (2010/2011) 2 millions m3 2010, en attendent actualisation pour 2011

Nombre de maisons jaunes réparées et sécurisées correctement 8 366 maisons 4 100 maisonsNombre de personnes déplacés et membres de communautés d'accueil en dehors des zones affectées par le tremblement de terre assistés pour améliorer leurs conditions de vie

70 000 personnes 50 000 personnes

Education

Nombre d’écoles déblayées 100 18Nombre d’écoles semi-permanent reconstruites dans les zones affectées

600 371

Nombre d’enfants bénéficiaires de matériels scolaires dans les zones affectées

425,000 109 1742

Aide Alimentaire

Nombre de familles vulnérables ayant accès au Vivres/Argent contre travail

123 500 participants (familles) 50 000 familles

Nombre d'enfants mal nourris âgés de 6-59 mois et femmes enceintes/allaitantes ainsi que les personnes affectées par le VIH-TB ayant accès aux programmes de nutrition complémentaire

250 000 bénéficiaires Total : 207 496

Nombre de filles et garçons recevant une ration familiale de rentrée scolaire

1 100 000 élèves Total : 1 100 000

Nombre de familles vulnérables recevant les coupons alimentaires

10 000 familles 0 (projet en instance de démarrage)

Sante

Proportion des établissements de santé offrant des services de PTME. 100%

L'objectif pour la proportion de femmes ayant accès aux services de PTME 100%

La couverture vaccinale de la population ciblée 80%Renforcer les programmes de santé environnementale, y compris la qualité de l'eau, la promotion de la santé et la gestion des déchets, des activités sont entreprises pour renforcer la promotion de la santé à base communautaire, et pour améliorer l'eau et l'assainissement dans les établissements de soins de santé.

70% 50%

Logistique N/A to Logistics

Nutrition% de couverture minimale pour l’équité des services de USN, PTA et PNS

70% USN 96%, PTA 47%, PNS 38%

% de services de nutrition fourni à travers des structures permanent

75% USN 100%, PTA 55%, PNS 95%

Protection Nombre d’évaluations d’intention réalisées - personnes déplacées internes dans les camps

En cours

Notes d’orientation partagées avec les personnes déplacées dans les En cours

2 La majorité de kits scolaires seront distribués à l’ouverture des écoles en octobre 2011

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instituions nationales et autres clusters communautés d’accueilLes problématiques de protection reflétées dans les activités et projets d’autres clusters

En cours

Protection de l’enfant

Nombre de zones de retour/relocation avec des endroits sécurisés pour que les enfants se socialisent, jouent, apprennent et reçoivent appui psychosocial

100 28

Nombre de zones de retour/relocation avec des structures communautaires de protection de l’enfance

100 27

Nombre des zones retour/relocation des mécanismes de référence des violations des droits des enfants sont opérationnelles.

100 13

Violence basée sur le genre Pas disponible

Abris d’urgences et biens non alimentaire

Nombre des ménages dans les zones urbaines et rurales qui bénéficient de solutions d’abris

Au moins 80% des 28 000 des ménages ciblées

64 000 ménages assistés avec abris de provisoires.12 sites préparés pour la construction d'abris provisoires.

Nombre des ménages dans les zones urbaines et rurales qui bénéficient d’amélioration de leur abri transitoire.

Au moins 80% de 5 000 des ménages ciblées

Nombre des ménages atteints par la formation et sensibilisation sur des solutions d’abris et sites transitoires plus sûrs.

Au moins 80% des 28 000 des ménages ciblées

Telecom Pas disponible

Eau, hygiène et assainissement

Nombre de points d’eau (source, puits, borne fontaine…) réhabilités ou construits

450 93

% t-shelter avec accès a l’assainissement de base

100% 61%

Nombre de personne recevant une formation de base en promotion de l’hygiène

250 000 448 581

Objectif Stratégique 2: Soutenir des interventions humanitaires qui fournissent une protection et sauvent des vies parmi les groupes rendus très vulnérables par des risques multiples: déplacement à cause du tremblement de terre, épidémie cholera, menaces de la saison cyclonique ou insécurité alimentaire aigueStratégie: S’assurer de la provision en temps réel d’une assistance coordonnée au niveau des services de base (abris, eau et assainissement, éducation, nutrition, sante et bien non alimentaires).Cluster Indicateurs Target / Cible Résultats à mi-parcours

Agriculture

Nombre d’hectares emblavés et production obtenues

160,000 ménages a mesure de cultiver au moins 0.5 ha

164,000 ménages ont reçus des intrants pendant la campagne des printemps pour mettre emblaver 0.5 ha

Augmentation de la consommation alimentaire des ménages cibles

55,000 ménages génèrent des revenues à partir de la production maraichère

34 000 ménages sont engages dans des activités de production maraichère en milieu urbain et périurbain

Coordination et gestion des camps

Camps avec accès aux ressources de gestion de camp

100% 100%

Pourcentage des camps ou les menaces d’expulsion sont retardées ou arrêtées a travers une médiation et négociation.

100% 53%

Relèvement Précoce N/A N/A N/A

Education % enfants des camps scolarisés 70% 69%3

Aide Alimentaire

Nombre de personnes vulnérables ayant accès à une assistance alimentaire temporaire pour faire face aux effets du tremblement de terre et la flambée des prix des denrées alimentaires.

400 000 0

Sante

«proportion des alertes épidémiques enquêtées dans les 72 heures

100% 90% (278 alertes) ont été vérifiées et évaluées, et 98% des alertes ont été répondues

Assurer que les services de base sont fournis à travers des hôpitaux locaux, des cliniques mobiles, et la création de réseaux de référence vers des hôpitaux en service

10% pour les structures publiques

2% des établissements publics ont un système fonctionnel de communication et de référence

LogistiquePourcentage de requêtes de transport et stockage exécutées vs requêtes reçues pour la communauté humanitaire

100% 95%

Nutrition % de couverture minimale pour l’équité des 70% USN 96%, PTA 47%, PNS 38%

3 Enquête de la Scolarisation d’enfants dans les camps, the Education Cluster, 2011

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services de USN, PTA et PNS% de CTC/CTU ayant les composantes de nutrition

100% 50%

No. D’enfants 6-59m recevant dépistage active dans les zones à risque

100,000 99084 (Jan-Avr)

% de guérison, % de décès, % d’abandon PTA et PNS

PTA : >75%, <3%, <15 PNS: >70%, <3%, 15%

PTA : 69.2%, 0.6%, 19% (Jan-Mar)

Protection

Nombre de notes d’orientation/documents relatives aux vulnérabilités partagés avec les autres clusters

personnes déplacées internes dans les camps

En cours

Evaluation sur les vulnérabilités réalisée à PaP et en provinces

personnes déplacées dans les communautés d’accueil

En cours

Nombre d’activités de sensibilisation sur les personnes à besoins spécifiques mises en œuvre

En cours

Protection de l’enfant

·% de camps avec des endroits sécurisés pour que les enfants se socialisent, jouent, apprennent et reçoivent appui psychosocial

75% 56%

% d’IDP camps avec des structures communautaires de protection de l’enfance

75% 36%

% of enfants sépares identifies qui ont été réunifiés

50% 26%

Violence basée sur le genre Pas disponible

Abris d’urgences et biens non alimentaire

Nombre des ménages n’ayant pas d’autre solution alternative, qui bénéficient de renforcement et/ou de remplacement d’abri d’urgence.

Au moins 80% des 20 000 ménages ciblées

3500 sur 9000 de renforcement des abris d'urgence planifies ont été accomplies.

Nombre des ménages atteints par la formation et sensibilisation sur des solutions d’abris d’urgence plus sûrs.

Au moins 80% des 20 000 ménages ciblées

Telecom Pas disponible

Eau, hygiène et assainissement

Nombre de points d’eau alimentés par camion citerne qui n’ont pas établi de solution alternative durable

0 56

Nombre de personnes dans les camps par latrine 1 :50 1 :86Nombre de communes couvertes par une organisation WASH susceptible de répondre aux flambées localisées de cholera

131 91

Objectif Stratégique 3 : Soutenir des interventions ciblées de réduction des risques et des désastres centrées sur la préparation pour la saison cyclonique 2011 et la mitigation de l'impact des risques qui y sont liés. Stratégie: Appuyer la Direction de la Protection Civile dans le développement d'un plan de contingence multi risque et la préparation et réponse aux désastres naturelsClusters Indicateurs Target / Cible Résultats à mi-parcours

AgricultureNombre des ménages en condition de recevoir de l’assistance

Plan de contingence pour le secteur agricole et stock de contingence pour 110 000 ménages

plan de contingence préparé et intrants pour environ 35 000 ménages pré-positionnés

Hectares de terrain aménagés et protégés 1 000 ha aménagés et protégés

725 Ha de terrain protégés par des activités de reforestation

Coordination et gestion des camps

Mise à jour de l’inventaire des abris d’évacuation de la DPC datant de 2009 DPC

Identifier les immeubles appropriés dans 10 départements

500 immeubles visités et évalués dans 10 départements

Créer des comites de Gestion de Risque et de Dégâts, des systèmes locaux de signalisation précoce.

40 camps cibles et communautés alentours vulnérables

Livraison de matériel et instruction technique pour des micros et petits travaux de mitigation.

75 camps à haut risque

Relèvement Précoce

Mesures de préparation aux aléas naturels sont en place dans #% des camps avec la participation active de la population affectée

100% 20%

Les plans de contingence participatifs sont élaborés, diffusés et testés dans #% des camps et des zones de relocalisation

100% 65%

Nombre d’exercices de cartographie des risques participatifs menés 20 8

Education

% des départements qui fournissent les plans de contingence

10 2

Nombre des enseignants formés sur la gestion de risques

500 987

Nombre d’élèves ayant bénéficiés de la promotion de l’hygiène

200 000 1 414 863

20

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Aide Alimentaire

Plans de Contingences prepares 1 1Nombre d'enfants âgés de 6-59 mois et femmes enceintes/allaitantes ayant accès aux programmes de nutrition complémentaires de couverture

Blanket Supplementary feeding : 172 000 bénéficiaires

n/a (à activer en cas d’urgence)

Nombre de personnes qui bénéficieront des stocks pré-positionnés.

517 000 517 000

Quantité de Stocks pré-positionnés 6 852mt 6 852mt

Sante

Respect des délais et exhaustivité des rapports épidémiologiques 80% (cible 75% est réalisé jusqu'à présent

Le volet santé du plan national d'urgence a été mis à jour Pas disponible

Les stocks de médicaments ont été prépositionnés dans les 10 départements Pas disponible

logistique

Pourcentage de requêtes de pré-positionnement dans les régions exécutées vs les requêtes reçues pour la communauté humanitaire.

100% 95%

Nombre de lieux de stockage mis à disposition pour les besoins de pré-positionnement

10 (un pour chaque département)

6

Nombre de kits logistiques d’urgence pré-positionnes et mis a disposition pour supporter la communauté humanitaire (Camions, tentes mobiles de stockage, équipement de télécommunication, bureaux préfabriqués).

10 (un pour chaque département)

8

Nombre d’exercices conjoints de simulations (participés et co-facilités).

3 1

NutritionPre-positionnement de stock de contingence selon les besoins indiques dans le plan national

100% 100%

Ressources humaine supplémentaires de Nutrition du MSPP en place

4 au niveau National et 2 dans chaque départementale

4 au niveau National

Protection N/A

Protection de l’enfant

# bénéficiaires activités de prévention et préparation aux urgences

500 000 246 000

# de zones d’intervention avec des listes des enfants plus vulnérables (handicapes, enfants chefs de famille, restaveks, HIV…)

75% 40%

Toolkit pour évaluation des urgences développé Toolkit développe En cours- (traduit au français et en train d’être adapté)

Violence basée sur le genre Pas disponible

Abris d’urgences et biens non alimentaire

Pourcentage des partenaires du Cluster Shelter/NFI qui adoptent le formulaire d’évaluation commun dans le cas d’une catastrophe/urgence soudaine

60%

Pourcentage des partenaires du Cluster Shelter/NFI qui participent à une équipe d’évaluation multisectorielle

60%

Pourcentage des ménages qui reçoivent un abri d’urgence et/ou un soutien en NFI dans les 72 heures suivant la catastrophe/urgence soudaine.

Au moins 30% des 72 000 ménages

Telecom Pas disponible

Eau, hygiène et assainissement

Nombre de kits d’hygiène pré-positionnés au niveau départemental

200 000 46 000

Nombre de produit de traitement de l’eau au niveau familial pré-positionné au niveau départemental

200 000 205 000

Nombre de rouleau de tarpaulins pré-positionnés au niveau départemental

1 000 0

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Plans de réponse par cluster

ABRIS D’URGENCES ET BIENS NON ALIMENTAIRE (NFI)

Cluster/agence chef de file UN-Habitat

Agences de mise en œuvre

Haitian Red Cross / Spanish Red Cross / Netherlands Red Cross / Norwegian Red Cross / IFRC/ German Red Cross/ Australian Red Cross /French Red Cross/ Canadian Red Cross / British Red Cross / Swiss Red Cross / American Red Cross/AAA/WHH/ACF/ACTION aid/ACT Alliance/ACTED/Acts of Mercy/ADRA/APY/ARC/Architecte de l'Urgence/Architecte Earthbag Shelters/ASB/Build Change/BRAC/Bomberos en Accion/CARE/Caritas/Caritas Austriche/Caritas Swiss/CHF/Concern Worlwide/CordAid/Christian AID/CROSE/CRS/CRWRC/Danish People's Aid/Diakonie/Feed the Children/Food for the Hungry/Food for the poor/GOAL/GIZ/Habitat for Humanity/Handicap International/HAVEN/HEKS-EPER/HELP/HELP-Hilfe zur Selbsthilfe e.V/IOM/IRD/Islamic Relief/LWF/Medair/Mennonites/MOFKA/Nippon Int'l Cooperation/PADF/PIH/Planète Urgence/Premiere Urgence/Project Concern/Salvation Army/Samaritan's Purse/SASH/TearFund/Terre des Hommes/Un Techo Para Mi Pais/UNOPS/World Concern/WORLD VISION/Caritas Swiss/Allied Recovery/AVSI/Haiti Union/GAP

Nombre de projets 14Cluster/objectifs Assurer l’accès à des abris sûrs dans les zones de retour avant la

saison cyclonique 2011 Assurer l’accès aux abris d’urgence pour les populations n’ayant pas

trouvé de solutions d’abris transitionnels Assurer la coordination, la disponibilité et la capacité de distribution des

stocks d’urgence en abris et articles non alimentaires, en cas d’urgenceBénéficiaires Obj 1) 33.000 ménages additionnelles

Obj 2) 20.000 ménagesObj 3) 72.000 ménages

Fonds demandés A l’origine: $ 91.835.715Révisés à la mi-année: $32.000.0000

Fonds demandés par niveau de priorité

$32.000.0000

Fonds reçus $ 10,154,944 (11% de la demande) Contacts Denise Venturini : [email protected]

Jean Christophe Adrian : [email protected]

Tableau: Population affectée et bénéficiaires

Catégorie Population affectée BénéficiairesFemmes Hommes Total Femmes Hommes Total

Déplacés 317.000 317.000 634.000 262.500 262.500 525.000Communautés hôte Total 317.000 317.000 634.000 262.500 262.500 525.000

Narratif Le nombre d’abris transitoires devant être construit sur une période s’échelonnant sur 18 mois s’élève à 116.000, dont 73.000 ont été construits jusqu’au mois de Mai, soit environ le 63%.

La capacité de production et d’installation moyenne par jour est augmentée, due à la disponibilité de matériaux de constructions dans le pays, à l’amélioration de l’accessibilité et disponibilité de terrain.

Environ le mois de Septembre 2011, le plus part de programmes d’abris temporaires en cours devraient prendre fin.

Même si la dynamique actuelle liée à la situation politique, aux menaces d’éviction des camps et évents de contingence, à l’actuelle auto reconstruction sans contrôle de qualité, préconise fortement davantage de solutions permanentes, le processus de reconstruction aura prendre encore du temps avant de répondre à l’ensemble des besoins en logement.

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Considérant que la population déplacée et vivant dans les camps en date du 31 Mai était estimée par OIM d’être de 634,000 personnes, il reste des besoins en terme d’abris d’urgence et transitionnels pour soutenir les gens dans les camps dans les mois à venir.

Au-delà de l'objectif d'achever la réalisation d'abris transitoires prévues, il y a aussi la nécessite d’harmoniser les interventions dans un plan général de reconstruction. Le besoin d’orienter la réponse humanitaire vers une perspective long terme maintient la nécessité de soutenir les plus vulnérables.

Les défis du Shelter/NFI Cluster dans les prochains mois sont de continuer à répondre à l’urgence en vue de la saison cyclonique et de garantir le soutien aux familles vulnérables qui n’auront pas été relogées en 2011 et les liens avec la politique gouvernementale pour la reconstruction; tout particulièrement à travers l’appui à la consolidation des abris construits par les déplacés eux-mêmes d’un coté et à l’orientation des nouvelles interventions temporaires dans une perspective à long terme.

Sur le plan urbain, le choix d'avoir des options plus flexibles qui peuvent s'adapter à la dynamique en cours (au lieu de fournir une seule option t-shelter), permet de continuer à apporter une réponse en termes d’abris sans créer des lacunes entre l’urgence et le développement.

Au niveau des provinces la situation est différente, la construction a déjà commencé depuis plusieurs mois, où le contexte et la disponibilité de terrains ont permis de passer directement à une approche permanente. Au même temps les organisations qui travaillent dans les régions, ont réalises des types d’abris transitoires avec une résistance et durabilité qui va bien au-delà de la période de 3 ans et qui peuvent être considéré souvent de solutions semi permanents.

Analyse des besoinsLe besoin en abris peut être distingué entre les déplacés et les non déplacés: les grande catégories de déplacements se concentrent sur les installations spontanées en milieu urbain, les familles d’accueil, les sites planifiés et spontanés. Les personnes non déplacées vivent dans les maisons et bâtiments endommagés, pendant que d’autres vivent dans des bâtiments non affectés mais vulnérables aux futurs tremblements de terre.

Si aujourd'hui nous avons suffisamment de données pour connaître le montant des familles déplacées dans les camps, nous n'avons presque pas de données sur la population en dehors des camps, les personnes déplacées dans des abris d’urgences et les familles qui sont revenues pour occuper des structures endommagées.

En utilisant comme référence les données de l’évaluation du Ministère des Travaux Publics et Télécommunications (MTPTC) pour les structures marqués rouges et les données collectés parmi le Shelter/NFI Cluster, il est estimé qu'environ 18.000 familles supplémentaires dans les zones urbaines les plus affectées devraient être aidés avec des solutions d'abri. Sur la base de rapports besoins des partenaires près de 10.000 familles devraient être aidés avec des solutions d’abri dans les zones périurbaines et rurales.

Au niveau géographique : Delmas et Port-au-Prince restent les municipalités les plus critiques de l’ensemble du territoire affecté et Pétion Ville et Cité Soleil les moins assistés, même si cette dernière n’est pas parmi les zones les plus affectées.

Le manque d’abri dans la région des Palmes et du département du Sud-Est concerne principalement les zones périurbaines et rurales.

Résume des résultats atteintsL’objectif global du Shelter/NFI Cluster en Haïti est de permettre l’accès à un abri sûr et digne pour les familles affectées directement et indirectement par le séisme.

Dans cette large phase, la stratégie de réponse devrait déplacer le centre d’intérêt des programmes d’abris d’urgence (tentes, bâches et shelter-kit) vers des abris transitionnels et autres solutions plus durables visant à faciliter et encourager les efforts de reconstruction planifiés et/ou spontanés.

A ce jour, les partenaires du Shelter/NFI Cluster ont couvert avec succès les besoins en abris d’urgence, à travers la distribution de 117.200 tentes, 1.185.052 bâches et la fourniture de plus de 2.5 millions d’articles familiaux tels que couvertures, nattes, sets de cuisine.

73.000 familles ont été assistées avec des abris transitionnels pendant la deuxième phase de réponse, sur un total d’environ 116.000 abris transitoires planifiés4. Même si le foncier, les menaces d’éviction, le déblayage des débris, les difficultés d’accès aux zones rurales et urbaines restent des

4 Shelter Cluster database. 12 Mai 2011

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défis quotidiens, depuis le début de l’année 2011 les agences ont amélioré leurs performances, augmentant rapidement la quantité de familles desservies avec des abris transitionnels.

Le Shelter/NFI Cluster fournit des produits et services tels que la cartographie des activités, les interventions et leur état d’avancement, les rapports et plan de contingence, les présentations et autres produits de gestion d’information basés sur les besoins des partenaires. Le site web du Shelter/NFI Cluster (www.shelterhaiti.org) est un outil clé de gestion de l’information, qui permet d’atteindre un nombre plus important d’acteurs.

Pour soutenir les agences du cluster Shelter/NFI dans les activités de coordination et mise en œuvre de programme, le processus de collecte de données sur les solutions alternatives en abris est un élément clé d’identification des lacunes et de mise en lumière des évolutions pour satisfaire la demande en abris de la population affectée.

Durant ces derniers mois, environ 18 agences sur 65 ont mis en œuvre des solutions durables telles que les réparations et les maisons permanentes, en plus des solutions transitionnelles. Comme adaptation à cette nouvelle dynamique vers des solutions plus permanentes, certaines agences construisant des abris transitionnels ont inclus des constructions et réparations de maisons permanentes dans leurs projets.

Le Shelter/NFI Cluster a identifié trios objectifs principaux:1. Assurer l’accès à des abris sûrs dans les zones de retour avant la saison cyclonique 20112. Assurer l’accès aux abris d’urgence pour les populations n’ayant pas trouvé de solutions

d’abris transitionnels3. Assurer la coordination, la disponibilité et la capacité de distribution des stocks d’urgence en

abris et articles non alimentaires, en cas d’urgence

En soutien aux objectifs sus mentionnés, la programmation en abris va cibler et considérer progressivement les secteurs santé, protection, WASH et moyens d’existence.

La coordination inter cluster sera encouragée. L’intégration de la composante WASH (eau et assainissement) dans les nouveaux projets d’abris et d’habitat, lorsque possible, sera fortement encouragée. Ceci assurera non seulement la complétude des programmes d’abris qui cherchent à soutenir le passage de solutions transitionnelles vers du durable, mais encouragera aussi le retour des bénéficiaires dans leur quartier d’origine. Ceci implique une collaboration constante avec les partenaires des autres clusters pour maintenir une réponse durable et intégrée des abris, ie soutenir des initiatives du cluster relèvement immédiat sur le déblaiement des débris par exemple.

Les agences continueront à délivrer une information publique exacte concernant les questions liées aux abris, auprès des bénéficiaires, de la communauté nationale et internationale.

Dans le but de réduire la vulnérabilité, les agences du cluster conduiront des études de cartographie des risques, d’analyse de vulnérabilité et capacité pour tous les sites de construction. Des groupes clés, incluant les plus vulnérables, sont consultés dans l’analyse et le design des abris et de la réponse en articles non alimentaires, et les résultats seront utilisés pour assurer l’accès aux services équitablement accessibles et culturellement appropriés. Les femmes, les adolescents filles et garçons sont inclus dans les équipes et comités de reconstruction et dans les formations qui y sont liées.

Même si les améliorations progressives menées par les familles et les agences ces derniers mois ont considérablement augmenté la qualité des abris d’urgence, le renforcement et le remplacement restent une question sensible pour les familles qui n’auront pas d’option de retour dans les mois à venir. Il est prévu que 20% des abris d’urgence seront remplacés et/ou renforcés d’ici décembre 2011.

En général, les abris d’urgence (e-shelter) et les réparations sont prioritaires comparés à l’amélioration des abris transitoires (t-shelter). Le besoin d’amélioration des t-shelters est plus important dans les zones où les solutions à long terme prendront plus de temps à se mettre en place et où la sécurité reste un problème important. Les distributions et/ou le renforcement devraient cibler seulement les abris d’urgence les plus affectés, considérant que le cout et l’avantage des abris d’urgence améliorés doivent être pensés dans le contexte d’autres problématiques de logements.

Analyse du financementEn général le CAP-Haïti 2011 a été financé seulement pour le 20% du montant total requis (147 millions des 911millions) et le Cluster Shelter/NFI pour le 11% (10 millions des 92millions). Par rapport au CAP2010, financé pour le 63% du total requis, le Shelter/NFI cluster a eu une diminution important en termes de fonds en passant des 102 millions à 10 millions.

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Le budget des projets de cluster Shelter/NFI est construit sur la base des besoins réels et ces devraient être couverts par un soutien financier adéquat. Seulement 2 des 23 projets ont été financés et même si en Haïti la réponse de financement a été énorme, encore aujourd’hui avec plus de 600.000 IDPs dans les camps, les besoins pas attendus sont la majorité.

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifsObjectifs

spécifiques Résultats Activités Indicateurs5 Réalisé à mi-

parcoursAssurer l’accès à des abris sûrs dans les zones de retour avant la saison cyclonique 2011

Au moins 26.000 ménages les plus vulnérables, en zones urbaines et rurales, habitent dans des abris sûrs avant la saison cyclonique.

1. Soutenir 28.000 ménages en zones urbaines et rurales avec des abris. Dans le cas de nouveaux projets d’abris transitoires, la composante sanitaire doit être prise en compte.*

2. Soutenir 5.000 ménages en zones urbaines et rurales avec l’amélioration d’abris transitoires.**

3. Aménager le terrain pour les nouveaux sites et conduire des activités de mitigation pour les sites préexistants.

4. Formation et sensibilisation sur des solutions d’abris et sites transitoires plus sûrs.

1. Au moins 80% des 28.000 ménages bénéficient d’abris.

2. Au moins 80% des 5.000 ménages bénéficient d’amélioration de leur abri transitoire.

3. Au moins 80% des 28.000 ménages sont atteintes par la formation et sensibilisation sur des solutions d’abris et sites transitoires plus sûrs.

1. 73.000 ménages assistées avec abris transitoires.

2. 12 sites préparés pour la construction d'abris provisoires.

Assurer l’accès aux abris d’urgence pour la population n’ayant pas trouvé de solutions d’abris transitionnels

Au moins 16.000 ménages n’ayant pas trouvé de solutions d’abris transitionnels ont leur abri d’urgence renforcé et/ou remplacé

1. Fournir dans la seconde moitié de 2011 un renforcement*** et/ou un remplacement des abris d’urgence pour 20.000 ménages n’ayant pas d’autre solution alternative.

2. Formation et sensibilisation sur des solutions d’abris d’urgence plus sûrs.

1. Au moins 80% des 20.000 ménages sans autre solution alternative d’abri, bénéficient de renforcement et/ou de remplacement d’abri d’urgence.

2. Au moins 80% des 20.000 ménages sont atteintes par la formation et le travail social de proximité sur des solutions d’abris d’urgence plus sûrs.

1. 3500 sur 9000 de renforcement des abris d'urgence prévues ont été accomplies.

Assurer la coordination, la disponibilité et la capacité de distribution des stocks d’urgence en abris et articles non alimentaires, en cas d’urgence

En cas de catastrophe/urgence soudaine 72.000 ménages reçoivent des abris d’urgence et articles non alimentaires.

1. Fournir dans les temps impartis des évaluations coordonnées en cas de catastrophe/urgence soudaine pour 72.000 ménages, selon le scenario de la DPC.

2. Identifier les capacités des partenaires du Cluster Shelter/NFI et assurer la coordination entre les acteurs impliqués, y compris les contreparties gouvernementales, dans le cas d’une éventuelle distribution d’urgence.

1. 60% des partenaires du Cluster Shelter/NFI adoptent le formulaire d’évaluation commun dans le cas d’une catastrophe/urgence soudaine.

2. 60% des partenaires du Cluster Shelter/NFI participent à une équipe d’évaluation multisectorielle.

3. Au moins 30% des 72.000 ménages reçoivent un abri d’urgence et/ou un soutien en NFI dans les 72 heures suivant la catastrophe/urgence soudaine.

4. Le Cluster Shelter participe aux mécanismes de coordination gouvernementale dans le cas d’une éventuelle distribution d’urgence.

1. 127.000 ménages pourraient être soutenues par des abris d'urgence - stock actuel dans le pays / pipeline.

2. 6 des 11 partenaires de rapports ont la capacité logistique pour distribuer leurs propres actions d'hébergement d'urgence.

5 Note: Veillez saisir cette opportunité pour développer vos indicateurs spécifiques en ajoutant les nouveaux indicateurs clés standards approuvés par le IASC

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AIDE ALIMENTAIRECluster/agence chef de file

PROGRAMME ALI MENTAIRE MONDIAL (PAM)

Co-chef de fileAgences de mise en oeuvre

ACDI/ VOCA, ACF, ACTED, ADRA, AVSI, Caritas Haiti, CESVI, Concern, Convoy of Hope, CRS, CARE, GOAL, GoH, Haitian Red Cross, IR, IFRC, MSF, PU, Oxfam, SP, SC, SA, TdH, UNICEF, FAO, World Relief Haiti, WVI, Welthungerhilfe (GAA), Mercy Corps, SC, Viva Rio, HI, HelpAge International, HP, CORDAID, FAO, SP

Nombre de projets 5Cluster/objectifs Continuer à répondre aux besoins immédiats des ménages pauvres

et vulnérables à l'insécurité alimentaire. Accroître la résilience aux chocs des ménages vulnérables et

renforcer leur capacité à préserver les biens grâce à des mesures d'atténuation des risques.

Renforcer la préparation et la réponse aux urgences particulièrement dans les zones à risque grâce à la préparation des plans de contingence et le pré-positionnement des vivres pour une réponse urgente.

Appui au développement des capacités du gouvernement et des institutions locales et communautaires dans les programmes de sécurité alimentaire, ainsi que la préparation et la réponse aux urgences.

Bénéficiaires 2,851,000 personnes Fonds demandés $50,967,900Fonds demandés par niveau de priorité

WFP : $47,000,000 ; ACTED : $2,975,000 ; AVSI : $575,000 ; ACF : $417,900

Fonds reçus $50,874,674Contacts Pascale Micheau, Cluster Coordinator, E-mail:

[email protected]

Tableau: Population affectée et bénéficiairesIndicateurs Target / Cible Atteinte a mi-parcours

Plans de Contingences prepares 1 1Nombre d'enfants âgés de 6-59 mois et femmes enceintes/allaitantes ayant accès aux programmes de nutrition complémentaire de couverture

Blanket Supplementary feeding : 172,000bénéficiaires

n/a (à activer en cas d’urgence)

Nombre de personnes qui bénéficieront des stocks pré-positionnés.

517,000 n/a (à activer en cas d’urgence)

Quantité de Stocks pré-positionnés 6,152mt 6,152mtNombre de familles vulnérables ayant accès au Vivres/Argent contre travail

123,500 participants (familles)

50,000 participants (familles)

Nombre de familles vulnérables recevant les coupons alimentaires

20,000 familles 0 (projet en instance de démarrage)

Nombre d'enfants mal nourris âgés de 6-59 mois et femmes enceintes/allaitantes ainsi que les personnes affectées par le VIH-TB ayant accès aux programmes de nutrition complémentaire

183,500 bénéficiaires 200,000

Nombre de filles et garçons recevant une ration scolaire

1,500,000 élèves 1,500,000

Nombre de personnes vulnérables ayant accès à une assistance alimentaire temporaire pour faire face aux effets du tremblement de terre et la flambée des prix des denrées alimentaires.

400,000 0

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NarratifLe cluster a besoin de $50,967,900 pour couvrir les besoins en aide alimentaire pendant les six prochains mois :

Le PAM a reçu environs 48% de ses besoins de financement pour 2011. Cependant, 47 millions de dollars seront nécessaires pour soutenir les opérations jusqu'à Décembre 2011, dont 27 millions de dollars dont le PAM a besoin dans l’immédiat pour les activités d’Argent-Contre-Travail et les transferts inconditionnels d’argents, et 20 millions de dollars nécessaires pour d’autres activités d’assistance alimentaire.

ACF a reçu 86% des besoins de financement de son projet tandis qu’ACTED et AVSI n'ont reçu aucun financement pour leurs projets du cluster aide alimentaire pour 2011. ACTED a toujours besoins de $ 2,975,000 pour son projet d’assistance aux populations affectées, à travers les activités de cantines scolaires et vivres/argent contre travail; tandis que $ 575,000 sont nécessaires le projet AVSI pour appui aux familles vulnérables avec les coupons alimentaires.

Ces projets sont en conformité avec les objectifs et les critères du CAP car ils jouent un rôle crucial dans le relèvement des populations affectées par le séisme et contribuent à la lutte contre les effets de la flambée des prix.

Analyse des besoinsLa sécurité alimentaire ne s'est pas améliorée en Haïti depuis la mi-2010 et des améliorations sont très peu probables d'ici la fin de l'année. Il est estimé que jusqu'à 3,3 millions de personnes sont dans l'insécurité alimentaire dans tout le pays. Ce niveau élevé d'insécurité alimentaire est attribué à la longue durée de relèvement après les dommages liés au tremblement de terre et la perte d'actifs, une augmentation des prix des denrées alimentaires, la réduction de l'assistance humanitaire en 2011 après une aide massive de l'après-tremblement de terre en 2010, les perspectives d’un niveau de récoltes inférieur à la moyenne pour l’été et la saison cyclonique attendu (Juin-Novembre), qui devrait être plus active que d'habitude.

Le prix de la plupart des aliments de base et du carburant a fortement augmente depuis septembre 2010 avec un pic en janvier/février 2011 et une relative stabilité depuis, mais un niveau largement plus élevé qu’a la même époque l’année dernière. Le taux d'inflation est en constante progression sur le marché local depuis Octobre 2010. En avril 2011, le prix du blé importé a augmenté de 111% depuis Juin 2010. Les prix du blé ont aussi doublé à partir de Juin 2010 jusqu'en avril 2011, pour atteindre une augmentation de 101%. Les mauvaises prévisions des prochaines récoltes fournies par la CNSA tendent a penser que les prix des denrées locales ne baisseront pas comme prévu rendant la vulnérabilité alimentaire des ménages très préoccupante d’ici la fin de l’année.

Des récents focus groups menés par la CNSA et le Cluster (PAM, FAO, OXFAM, ACF et ACTED) en mai 2011 montrent que la hausse des prix sur les marches et la baisse simultanée de l’assistance alimentaire ont fortement augmente l’insécurité alimentaire et la pauvreté des ménages urbains et ruraux les plus vulnérables a Haïti. Les revenus ont fortement diminue. La plupart des femmes interrogées ont perdu leurs petits commerces et leurs économies, se sont endettées, et sont obligées d’emprunter de l’argent ou de mendier pour nourrir leurs familles. Les hommes ont moins d‘opportunités d’emploi a cause de la baisse de l’offre de travail dans les petits métiers, le travail informel et journalier. Dans les zones rurales, les producteurs voient leurs revenus de l’agriculture diminues du a la hausse du prix des intrants agricoles et a la baisse des ventes de leurs produits. Les ménages les plus vulnérables consomment moins de repas par jour, composes d’aliments moins apprécies et moins nutritifs car moins chers. La plupart des ménages n’arrivent plus a payer les frais scolaires et sanitaires par manque de moyens. D’après les femmes ainsi que le personnel de sante et les enseignants interroges, les enfants seraient plus maigres et plus souvent malades, et présentent des signes de faim et de malnutrition. Un nombre important d’enfants a déjà été retire de l’école, et d’autres risquent de ne pas être inscrits a la prochaine rentrée scolaire si la hausse des prix persiste et qu’aucune aide économique n’est apportée.

Les femmes et les leaders communautaires qui ont participé aux groupes de discussion, estiment que toutes les stratégies de survie pour faire face aux prix élevés ont déjà été épuisées. Les dirigeants communautaires soulignent que la diminution de l’assistance humanitaire après les interventions de 2010 est en partie responsable de la baisse des revenus et du pouvoir d'achat des ménages, et que la hausse des prix et la rentrée scolaire - et les frais associés - en Septembre / Octobre ont considérablement aggravé cette situation conduisant à une plus grande pauvreté et à la précarité. Une assistance d'urgence est nécessaire pour les plus vulnérables avec des programmes comme le Cash/Vivres contre travail et d'autres programmes économiques dans les communautés afin de soutenir les moyens d'existence et prévenir l'aggravation de l'insécurité.

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ObjectifsContinuer à protéger les ménages et les personnes vulnérables à l'insécurité alimentaire tout en apportant un appui aux capacités du gouvernement et des communautés locales pour renforcer la résilience aux chocs récurrents. Dans le même temps, et compte tenu de la vulnérabilité du pays aux chocs qui continue, assurer les mesures de préparation à l'urgence et de pré-positionnement de stocks de nourriture dans des endroits clés.Cette assistance sera fournie à travers les activités spécifiques suivantes:

Compte tenu de la vulnérabilité d'Haïti aux ouragans, cyclones, inondations et tremblements de terre, le cluster continuera à maintenir la préparation aux urgences et le pré-positionnement des stocks de nourriture dans des endroits stratégiques à travers le pays. Cela permettra d'assurer que le cluster est prêt à répondre aux catastrophes potentielles avec des interventions de distributions alimentaires. Le cluster travaillera en étroite collaboration avec le gouvernement et les communautés locales pour renforcer les capacités à tous les niveaux dans la préparation et la réponse aux situations d'urgence. 13 membres internationaux et nationaux du cluster ont pré-positionné 6,152mt de stocks alimentaires et nutritionnels d’urgence pour couvrir les besoins de 517,000 personnes en cas d’urgence.

Les activités de Vivres/Argent Contre Travail fournissent un filet essentiel de sécurité alimentaire tout en apportant un appui aux populations pour rétablir et reconstruire leurs communautés et les moyens de subsistance. Les projets seront mis en œuvre dans les zones touchées par des chocs et dans les zones à risque afin de soutenir les efforts d'atténuation des catastrophes au niveau communautaire. Le cluster prévoit d'employer 123.500travailleurs à travers le programme. Comme rations distribuées sont des rations familiales fournies sur la base d'un ménage moyen de 5 personnes, le programme attendra quelques 617,500 bénéficiaires. Le programme d’Argent-Contre-Travail s'est avéré être le mécanisme le mieux approprié pour favoriser l'accès à la nourriture dans les zones urbaines touchées par le tremblement de terre, tandis qu'une combinaison de Vivres/Argent contre Travail est employé dans les zones rurales où l'approvisionnement du marché local ne peut que partiellement répondre à la demande accrue de produits alimentaires.

Distribution de bons d'alimentation ou d’argent à des familles vulnérables qui ne sont pas à mesures de participer aux activités de vivres/argent-contre-travail. Chaque famille ciblée bénéficiera des bons qui peuvent être échangés contre des produits alimentaires de base (céréales, huile, sucre). Au cours des 6 prochains mois, le cluster va assister 20,000 familles : ACF et AVSI prévoient d’assister un total de 10,000 familles vulnérables à travers les distributions de bons d’alimentation. Par ailleurs, le PAM prévoit d’assister 10,000 ménages avec un transfert inconditionnel d’argent au cours des trois prochain mois avec Oxfam/GB et World Vision.

Nutrition: Les rations alimentaires continuerons d’être fournis aux enfants de 6 à 59 mois souffrant de malnutrition et les femmes enceintes et allaitantes à travers des programmes de santé maternelle et infantile dans les zones ayant des taux élevés d’insécurité alimentaire et de dénutrition. Le cluster continuera à traiter la malnutrition modérée par le programme de nutrition supplémentaire (PNS) ciblé pour les enfants de 6-59 mois souffrant de malnutrition aiguë modérée et les Femmes enceintes/allaitantes (FEA) mal nourries. 75.000 enfants de moins de cinq ans et 48.500 FEA bénéficieront de la nutrition supplémentaire complémentaire ciblée. Le cluster continuera également à fournir une assistance à 12.000 personnes atteintes du VIH / tuberculose et leurs familles (60.000 bénéficiaires) étant donné leur vulnérabilité particulière. Toutes les activités de nutrition seront mises en œuvre en conformité avec la stratégie du Gouvernement et en étroite collaboration avec le cluster de nutrition et de ses membres. Ces programmes de nutrition supplémentaire seront accompagnés par des activités de sensibilisation sur la diversification alimentaire et les pratiques d’hygiène et préparation des repas.

L’alimentation scolaire est un élément clé du soutien du cluster aux filets de sécurité sociale en Haïti pour répondre aux besoins des enfants d'âge scolaire et leurs familles. Il est également reconnu comme ayant un rôle important dans la reconstruction du secteur de l'éducation, qui a été particulièrement touchée par le tremblement de terre. Au cours de l'année scolaire en 2011, le cluster vise à assister 1.500.000 enfants, dont 60% sont des filles. Un des objectifs globaux du cluster relatifs au programme d'alimentation scolaire est de promouvoir l'éducation des filles et le maintien des filles à l'école. Compte tenu des effets de la flambée des prix des denrées alimentaire sur le revenu des ménages et son impact sur l’éducation, le cluster fournira une ration de rentrée familiale à emporter à la maison pour ces enfants à la rentrée scolaire en octobre 2011. Cette assistance vise à apporter un appui aux familles pour faire face à la flambée des prix des denrées alimentaires au moment où les dépenses de l’éducation sont au plus haut niveau. Il faut noter que les repas chauds fournis à l’école seront couverts par le programme régulier de cantines scolaires appuyé par le gouvernement et le cluster.

Les questions de genre et la protection font partie intégrante du programme du cluster. La conception des

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interventions du programme, notamment ceux du programme de Vivres/Argent contre travail, prennent en compte les activités qui favorisent les besoins spécifiques des bénéficiaires, en particulier les femmes. Les femmes sont pleinement représentées dans les comités de gestion des projets de Vivres/Argent contre travail. Dans le suivi de toutes les interventions, des données ventilées par sexe sont cruciales rendre faire un rapport sur les progrès réalisés pour atteindre les objectifs et de fournir des leçons pour les interventions futures. Le cluster continuera à mettre en œuvre et accroitre une série de mesures visant à prévenir les abus sexuels et d'exploitation dans ses programmes.

Résultats attendus:1. Améliorer la consommation alimentaire sur une période d'assistance pour les ménages ciblés en

situation d'urgence

2. Augmentation de la résistance aux chocs pour les ménages vulnérables à travers diverses interventions d'atténuation des risques pour la création et la conservation d'actifs

3. Plan de contingence est en place et les stocks pré-positionnés.

4. Les mesures d'atténuation des risques mises en place avec l'appui du cluster pour le renforcement des capacités, les actifs créé et reconstitués pour des communautés ciblées.

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifsChaine des résultats Indicateurs de performance Source de données Objectif Stratégique 1: Continuer à répondre aux besoins alimentaires immédiats des ménages pauvres et vulnérables en insécurité alimentaire lors de catastrophes Outcome 1.1:Consommation alimentaire améliorée au cours de la durée de l’assistance pour les ménages affectés ciblés

1.1.1 Score de consommation alimentaire des ménages supérieur a 26 pour 75% des ménages cibles1.1.2 Taux d’adhérence au ART de 95% 1.1.3 Taux de succès du traitement TB égal a 85

- données de la CNSA - rapports VAM - rapports des membres du Cluster /données du suivi évaluation du PAM - Enquête de base pour les taux de survie / d’adhérence/ taux de complétude des traitements TB prévue en 2011

Output 1.1 : Vivres et denrées non alimentaires distribués en quantité et qualité suffisantes et en toute sécurité aux bénéficiaires ciblés grâce aux activités de cantines scolaires, de coupons alimentaires et de transfert inconditionnel d’argent

1.1.1 Nombre de garçons et filles bénéficiant de cantine scolaire1.1.2 Nombre de ménages recevant des coupons alimentaires ou un transfert inconditionnel d’argent

Rapports des membres du Cluster /données du suivi évaluation du PAM

Outcome 1.2:Taux de malnutrition aigue stabilisé pour les enfants de 6-59 mois des populations affectées par la catastrophe grâce à la couverture de supplémentation nutritionnelle

1.2.1 Prévalence du MUAC ≤ 5%

- Données d’enquêtes- Rapports de MOH,

UNICEF, WFP et des partenaires du Cluster

Output 1.1: Vivres et denrées non alimentaires distribués en quantité et qualité suffisantes aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants de 6-59 mois et aux PLWHIV et TB sous traitement ART grâce a la supplémentation nutritionnelle

1.1.1 Quantités de vivres réellement distribuées par type de vivres et par activité exprimées en pourcentage des distributions planifiées

1.1.2 Nombre réel de bénéficiaires ciblés recevant l’assistance alimentaire et non alimentaire exprimé en pourcentage du nombre de bénéficiaires planifiés

Plans de Distribution et rapports de suivi évaluation

Objectif stratégique 2: Augmenter la résilience des ménages vulnérables et renforcer leur capacité à préserver leur biens grâce a des mesures d’atténuation des risquesOutcome 2.1: Consommation alimentaire adéquate tout au long de la période d’assistance pour les ménages affectés encourant un risque de faim aigue

2.1.1 Score de consommation alimentaire des ménages stabilise au minimum à 40 pour 75% des ménages cibles

- enquêtes et données de la CNSA et du VAM - Rapports des membres du Cluster

Outcome 2.2: Diminution des risques au niveau de la communauté pour les communautés ciblées grâce aux activités d’argent et vivre contre travail

2.2.1 Score des biens de la communauté

Rapports des partenaires et données du suivi évaluation

Output 2.2(a): Vivres et denrées non alimentaires distribués en quantité et qualité suffisantes et en toute sécurité aux bénéficiaires ciblés grâce aux activités d’argent et vivres

2.1.1 Quantité de vivres distribuée par type et par activité exprimé en pourcentage du nombre planifié

2.1.2 Nombre de bénéficiaires cibles recevant des vivres et des denrées

Rapports des partenaires et données du suivi évaluation

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Chaine des résultats Indicateurs de performance Source de données contre travail non alimentaires par activité exprimé

en pourcentage du nombre planifié

Output 2.2(b): Argent distribués en quantité suffisante, dans les temps et en toute sécurité aux bénéficiaires ciblés grâce aux activités d’argent et vivres contre travail

2.1.1 Montant total d’argent distribué exprimé en pourcentage du montant planifié2.1.2 Nombre de bénéficiaires recevant l’argent exprimé en pourcentage du nombre de bénéficiaires planifié2.1.3 Nombre de femmes chefs de ménage recevant l’argent exprimé en pourcentage du nombre de bénéficiaires planifié 2.1.4 Nombre de bénéficiaires recevant l’argent dans les temps exprimé en pourcentage du nombre de bénéficiaires planifié

Institution financière locale fiable afin d’assurer un paiement dans les temps des activités d’argent et vivre contre travail

Output 2.2 (c): Développement ou restauration des moyens d’existence par les communautés ou les individus ciblés grâce aux activités de d’argent et vivres contre travail

2..2. 1 Nombre de biens communautaires crées ou restaurés par les communautés ou les individus ciblés

Rapports des partenaires et données du suivi évaluation

Outcome 2.3: Score de consommation alimentaire adéquate pour les ménages ciblés pendant la période d’assistance

2.3.1 Score de consommation alimentaire des ménages stabilisé a 40 au minimum pour 75% des ménages ciblés

Rapports de la CNSA, du VAM et des partenaires

Outcome 2.4: Communautés ciblées en situation fragile ou de transition ont un meilleur accès aux moyens de production

2.4.1 Score de moyens de production communautairesMoyens de production fonctionnels et utiles ont augmenté pour 80% des communautés ciblées

Rapports des partenaires et données du suivi évaluation

Outcome 2.5 :Amélioration du statut nutritionnel des enfants ciblés de 6-59 mois et des femmes enceintes et allaitantes grâce a la supplémentation nutritionnelle ciblée

2.5.1 Prévalence de la malnutrition aigue parmi les enfants 6-59 mois. Cible : W/H <5%2.6.2 Prévalence de femmes enceintes et allaitantes malnutries. Cible: MUAC ( <21 cm) <5%

Rapports du Ministère de la Santé, PAM, UNICEF et du Cluster

Objectif stratégique 3: Renforcer la préparation et la réponse aux urgences, particulièrement dans les zones a risque élevé de catastrophe, grâce a la planification de contingence et au pré-positionnement de stocks de vivresOutcome 3.1: Plan de contingence en place and régulièrement mis a jour

3.1.1 Plan de contingence

Données et rapports de la DPC, du PAM et des membres du cluster Outcome 3.2: Stocks pré-

positionnés dans les zones à risque élevé de catastrophes

3.2.1 Quantités de vivres repositionnées par type de vivre et par localisation 3.2.2 Nombre de bénéficiaires planifiés par sexe et par région

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AGRICULTURE Cluster/agence chef de file Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

Agences de mise en œuvre

APERE, ACD, AA, AAI, ACPIAPDAM, ACF, ADRA, ACDI, ACTED, ACDI/VOCA, AAA, AVFS, AJOOLI, AMECON 2000, ADF, AMURT, ARCH, APFB, APROS/S, ASMARPENIPPES, AEPCGH, APVERTE, ANA, AGPAM APAN, ASSODLO, AHFH, AKPBKP, AKB, BEYOND BORDERS, BRAC HAITI, BRAC USA, BRDFP, CEHPAPE, CA, CC, CDN, CORDAID,CH, CRS, CBPOT, CECI, CURSAH, CIAT, CEVAD, CAF, CESVI, CFTA/FDEH, CVM/ACV, CMRS, CHP, CRDFP, CDAC, CODEP, CWW, CHF, CTA/GTZ, CAPAS, COPEDECS, CAR, CNSA, COSPECS, CRDFP, DK, DE, EI, EFS, EV, FO, FORHAD, FLM, FIDA, FILS, FINCA, FISEH, FJECS, FLORESTA, FADA, FGBM, FONHFARA, FOSA, FROCSAH, FRADES, FONJJAD, FAO, FG, FH, FOCS, FND, FHED INC, GDECC, GHA, GRET, GREPS, GJARE, GROPADEP, GVC, HE, HI, HRC, HV, HAS, HI,HAI, HFP,HWA, HAS,HPI/HAITI, HAO, IAT/HRC, ICCO/KIS, IEDA/RELIEF,IFAD,IFCR,ISG ,INDY,ID,ID/IDEMA, UHDI,IICA,IAT, IOCC,IRD, JJDF, JUHG, WF,MMSN,MKF,MHO,MERCY CORPS, MARNDR, MEBSH, MOJEPSMPP, NCV,NHN,NG,NVHP, ODECC, OCHA, OMKL, OPADD, OCRDN, OJPDO, OPADI, OGITH, OHDD, OMPDV, ONJDR, ORE, ORELPH, ORH, OSIC, OXFAM, OXFAM GB, OXFAM QUEBEC, PADI, PADFPCI,PDL, PRORAPES, PLOPP, PLOPPINAPADH, PRODEV, PADIH,PROGRESSI ,PROTOS, RANCOD, RDPC, RI, SP, SC, SGM, SMTN, SI, SMI, TEARFUND, SA, TSA, TS, UCODEP, UMCOR, UNDP, UJDHRD, UHD, VSF, VETERMON, VIVARIO, VA, WINNER/USAID, WCC, WFP, WVI, UNASCCAD,

Nombre de projets 23Cluster/objectifs L’objectif global est de contribuer à la réduction de l’insécurité alimentaire

et nutritionnelle dans les zones affectées par le séisme, événements climatique adverses et flambée de prix au profit des personnes les plus vulnérablesL’objective global sera atteint en passant par les objectives spécifiques suivantes : Améliorer et soutenir la création d’opportunités économiques (emploi

et revenue) tournées et en lien avec l’agriculture dans les zones rurales affectées facilitant la réinsertion et réintégration des populations

Renforcer les capacités de production agricole (cultures maraîchères, vivrières et élevage) dans les zones rurales et urbaines affectées par des catastrophes.

Contribuer à la réduction des risques et désastres et de leur impact sur les populations les plus vulnérables en milieu rural.

Des actions spécifiques seront menées pour renforcer les capacités publiques et communautaires à assurer la mise en place des interventions d’urgence et de préparation aux catastrophes et le suivi de la sécurité alimentaire

Bénéficiaires 450,000 ménagés vulnérables : les interventions cibleront en priorité le population déplacées et les communautés d’accueil en milieu rurale, les populations déplacés en milieu urbain et périurbain, les femmes chef de ménage, les ménages en insécurité alimentaire et malnutries, les ménagés avec des malades de HIV-SIDA ou handicapés

Fonds demandés A l’origine: US$43,087,517Révisés à la mi-année: US$29,283,219

Fonds demandés par niveau de prioritéFonds reçus $xxx (ZZ% de la demande)Contacts [email protected]; [email protected]

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Tableau: Population affectée et bénéficiaires

Catégorie Population affectée

(personnes) Bénéficiaires (HH)

Total Femmes Hommes TotalLes ménages ruraux vulnérables directement affectés par le tremblement de terre

634,000

105,000 65,000 170,000

Les personnes déplacées à cause du séisme et les ménages d’accueil en milieu rural 65,000 35,000 100,000

Les personnes déplacées en milieu urbain et périurbain 42,000 28,000 70,000

Les ménages ruraux vulnérables affectés par la flambée des prix alimentaires et ayant subi un choc qui a déterminé la perte partiale ou totale de la récolte pendant la campagne agricole 2010/11

Est. 2,666,000 70,000 40,000 110,000

Total 3,300,000 282,000 168,000 450,000

Narratif

La présente révision des besoins est basée sur les évaluations menées par la CNSA en collaboration avec les partenaires, du cluster agriculture, alimentation, nutrition et sous-cluster Moyens d’existence. Une enquête d’analyse compréhensive de la sécurité alimentaire et de la vulnérabilité est en cours et sera complétée par une mission conjointe FAO-PAM d’évaluation des récoltes et de la sécurité alimentaire pendant l’été 2011. Plusieurs partenaires, (entre autres ACF, ACTED, Mercy Corps, Oxfam GB, Solidarités) ont effectué des études et analyses sur des groupes cibles et région géographiques qui ont aussi été pris en considération lors de l’analyse des besoins.

Analyse des besoins

Depuis Octobre 2010 la situation de la sécurité alimentaire, qui pourtant faisait signes d'amélioration grâce aux interventions liées aux activités agricoles et non agricoles, s’est généralement détériorée. A partir du mois de Septembre 2010, on a constatée sur l’étendu du territoire nationale des augmentations majeures pour tous les produits alimentaires de base : les riz, la farine de blé, le sucre, les huiles et les graisses. Les prix ont atteint leur pique en Janvier 2011 et depuis la se sont maintenues a un niveau très élevé et assez proche du maximum atteint pendant l’été en 2008. En avril 2011 l’Institut Nationale de Statistique a calculé une augmentation moyenne de 10% sur la même époque de l’année dernière rendant la vie très difficile pour les populations les plus pauvres qui consacrent déjà entre 60 et 80 pour cent de leur maigres revenus a l’alimentation. Également, la hausse des prix du carburant a partir du mois de mars a eu un impact immédiat sur tout le circuit de commercialisation des produits alimentaires. Il faut noter que les populations pauvres dans les zones urbaines et périurbaines sont les plus affectées par la flambée des prix des produits alimentaires.

Pendant que les ménages touchés par le cyclone Tomas dans les départements de la Grand’ Anse, Sud et Nord-Ouest, ont encore du mal à se remettre de pertes considérables causées par les vents, inondations et glissements de terrain, la saison cyclonique 2011 est annoncée très active. Avec le retard observé cette saison, la récolte pourrait être différée jusqu’en fin aout, augmentant ainsi les risques de grandes pertes dans la presqu’île du Sud Haïti.

L'épidémie de choléra qui a ralenti pendant la saison sèche, menace toujours de s’accélérer avec l’installation des pluies, augmentant ainsi les risques d'une réduction de la disponibilité des produits vivrières et des revenus dans les zones de cultures irriguées, surtout dans l'Artibonite où les agriculteurs et les ouvriers, alarmés par la crainte de contamination, pourraient éviter de travailler les champs.

Pour des raisons différentes la campagne agricole de la saison Printemps 2011 est généralement difficile. La hausse des prix de produit de base a aussi affecté la disponibilité et les prix des semences. La disponibilité d'engrais a fortement baissée par rapport à la même saison en 2010 et les prix ont ainsi substantiellement augmenté. Ceci a contribué à une diminution du niveau d’investissement dans l’agriculture (terres cultivées, engrais, semences…etc..).

Dans quatre des dix départements du pays (Nord, Nord Est, Centre et Artibonite) les pluies sont arrivées avec un retard estimé à plus de 4 semaines et dans une grande partie du sud les pluies sont erratiques et déficitaires (mois de 50% de la quantité normale), d’où le retard de croissance de la végétation prononcée dans ces régions. Les agriculteurs dans le Nord et le Haut Plateau Central sans pluie depuis le début de l’année ont difficilement planté dans la terre aride. Les pluies tardives et les averses du mois de juin ne seront pas suffisantes pour améliorer la situation. En attendant la récolte prévue pour le mois de juillet et août dans les endroits où les agriculteurs ont pu semer (surtout dans les montagnes humides), les

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produits alimentaires importés qui dominent dans les marchés sont quasiment inaccessibles aux ménages pauvres.

Ces facteurs ont amené les partenaires du cluster agriculture à estimer que 3,3 millions de personnes sont en insécurité alimentaire dans tout le pays et donc réviser les chiffres de la population affectés et des bénéficiaires identifiés. Le tableau suivant  montre les principaux groupes de population à risque et les régions géographiques prioritaires:

Groupes de population à risque Localisation(s) NombreLes ménages ruraux vulnérables directement affectés par le tremblement de terre

Les départements de l’Ouest, Nippes, et Sud-est

170,000 ménages ruraux sont considérés en situation d’insécurité alimentaire sévère

Les personnes déplacées à cause du séisme et les ménages d’accueil en milieu rurale

Ménages déplacés en milieu rurale et ménages d’accueil principalement dans les départements du Centre, de l’Artibonite et de l’Ouest

bien comme 50,000 ménages encore déplacés en milieu rurale et vivent avec des familles d’accueil (50,000)

Les personnes déplacées à cause du séisme en milieu urbain et périurbain

Population dans les camps dans les zones affectées par le tremblement de terre dans et autour des centres urbaines de Port au Prince, Carrefour, Gressier, Leogane et Jacmel

On estime que 70,000 ménages déplaces dans les camps vivent dans l’insécurité alimentaire aigue et ont besoin d’un soutien de leur moyens d’existence

Les ménages ruraux vulnérables affectés par la flambé des prix alimentaires et ayant subi un choque qui a déterminé la perte partiale ou totale de la récolte pendant la campagne agricole 2009/10 et première saison 2011

La zone agro-pastorale sèche et la zone d’agriculture de montagne humide du Plateau Central, Artibonite (Cholera et sécheresse), Nord, Nord est et Nord-Ouest affectés par la sécheresse en 2011 ainsi que les départements de la péninsule du sud (Grand Anse, Sud et Nord Ouest affectés par le Cyclone Thomas

110,000 ménages sont considérés en situation d’insécurité alimentaire à cause des événements adverse de fin 2010 début 2011.

Résumé des résultats ATTEINTS Dans l’ensemble les actions menées par les membres du cluster répondent biens aux objectifs stratégiques du CAP 2011. La facilitation de l’accès aux intrants agricole (distributions, foires aux semences, coupons intrants) aura touché 164,000 ménages pendant la campagne de printemps, tandis que les programme de soutien aux jardins potagers aurait atteint 34 000 ménages. Le soutien aux programmes de multiplication de semence en milieu paysan : 25 100 ménages. Plus de 138 000 personnes ont été engages dans des programme de protection/aménagement des bassins versants, agroforesterie et réhabilitation d’infrastructures (pistes rurales, stockage, bassins de rétention et citernes, curage canaux). Le soutien aux activités génératrices de revenus (transformation des produits agricoles, pêche/aquaculture, élevage) : 48 200 ménages. Les activités de prévention et gestion des risques on permis de finaliser un plan de contingence pour l’agriculture avec le pre-positionnement des intrants pour environ 35,000 ménages au même temps que des activités de mitigation sur les réseaux d’irrigation/drainage et l’aménagement des bassin versants dans les zones a risque.

Si le taux de réalisation des objectives pourrait être considéré come satisfaisant des fortes préoccupations subsistent car la plupart des financements pour ces activités dérive des reliquats des fonds de l’appelle 2010 et pas du CAP 2011 qui est couramment fiancée seulement au niveau du 2%. A cause de manque des ressources on note avec préoccupation un désengagement croissant des organisations actives dans le secteur qui sont passes des a 48 en Juillet 2010 a 27 en Mai 2011. La manque des ressources est en train de mettre a risque la campagne d’été et les activités de préparation a la saison cyclonique et intervient dans un cadre des difficultés économiques croissantes pour les ménagés vulnerables, touchés par la flambé des prix alimentaires et une évolution mauvaise de la saison de printemps.

L’objective global des interventions est de contribuer à la réduction de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au profit des personnes les plus vulnérables.

Pour attendre cet objective les partenaires du cluster agriculture visent à : Améliorer et soutenir la création d’opportunités économiques (emploi et revenue) tournées et en

lien avec l’agriculture dans les zones rurales affectées facilitant la réinsertion et réintégration des populations

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Renforcer les capacités de production agricole (cultures maraîchères, vivrières et élevage) dans les zones rurales et urbaines affectées par des catastrophes.

Contribuer à la réduction des risques et désastres et de leur impact sur les populations les plus vulnérables en milieu rural

Dans la deuxième partie de l’année les activités consisteront à faciliter l’accès aux intrants agricoles. Pour améliorer l’accès aux aliments en quantité et qualité priorité sera aussi donné à la recapitalisation des petites exploitations agricoles par un soutien à la reprise des activités génératrices de revenus telles que le soutien à la production maraichère (surtout en milieu urbain et périurbain). Un accent particulier sera mis sur la prévention et la lutte contre la malnutrition, avec des actions visant à la diversification de la diète et permettant la génération de revenus additionnels pour les groupes extrêmement vulnérables. La protection des bassins versants et des forêts, restent prioritaires pour réduire le risque de catastrophe naturelle pendant la saison cyclonique et protéger la production agricole. L’utilisation des activités a haute intensité de main d’œuvre et le soutien a l’implantation des activités génératrices de revenue permettra de augmenter les ressources disponible au niveau des ménages en renforcent leur résilience et leur sécurité alimentaire.

Tableau récapitulatif des activités envisagées par groupes de population a risque :Groupe de population à risque

Mesures de soutien

Les agriculteurs vulnérables dans les zones affectés par le tremblement de terre

Facilitation de l’accès aux intrants agricoles des exploitations agricoles les plus vulnérablesCréation d’emploi temporaire en mettant en place des activités de soutien à la réhabilitation des systèmes d’irrigation, aménagement des bassins versants, reforestation en utilisant des méthodes en haute intensité de main d’œuvre Soutien au maraichage pour la génération de revenue, diversification de la dite et amélioration de l’état nutritionnel Appui à la petite transformation de produits agricoles

Les personnes déplacées en milieu urbain et périurbain

Appui à l’agriculture urbaine et périurbaine

Les personnes déplacées en milieu rurale en dehors et ménages d’accueil

Facilitation de l’accès aux intrants agricolesAppui à l’agriculture urbaine et périurbaine Appui à la réhabilitation des systèmes d’irrigation, aménagement des bassins versants, reforestation en utilisant là où c’est possible des méthodes en haute intensité de main d’œuvreAppui à la petite transformation de produits agricoles

Les agriculteurs ayant subi un choque qui a déterminé la perte partiale ou totale de la récolte pendant la campagne agricole 2010/11

Facilitation de l’accès aux intrants agricoles des exploitations agricoles les plus vulnérablesCréation d’emploi temporaire en mettant en place des activités de soutien à la réhabilitation des systèmes d’irrigation, aménagement des bassins versants, reforestation en utilisant des méthodes en haute intensité de main d’œuvre Appui à la pêche artisanale et à l’aquaculture (Grands Anse)Soutien au maraichage pour la génération de revenue, diversification de la dite et amélioration de l’état nutritionnel Appui à la petite transformation de produits agricoles

Tous le projet sélectionnés sont en conformité avec les objectifs et les critères du CAP et sont essential pour sauvegarder les conditions de vie et le moyens d’existence des populations affectées par le séisme et menaces par la flambé des prix et les aléas climatiques.

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifsObjectifs spécifiques Résultats Activités Indicateurs6 Réalisé à mi-parcours

Améliorer et soutenir la création d’opportunités économiques (emploi et revenue) tournées et en lien avec l’agriculture dans les zones rurales affectées facilitant la réinsertion et réintégration des populations

Création de 210,000 emplois temporaires

Création d’emploi temporaire en mettant en place des activités de soutien à la réhabilitation des systèmes d’irrigation, aménagement des bassins versants, reforestation en utilisant des méthodes en haute intensité de main d’œuvre

Revenue générées par personne 138,000 personnes ont été engages dans des programme de protection/aménagement des bassins versants, agroforesterie et réhabilitation d’infrastructures

Mise en place de 250 groupements des femmes engagées dans la production agricole

Soutien au maraichage pour la génération de revenue, diversification de la dite et amélioration de l’état nutritionnel Appui à la petite transformation de produits agricoles

10,000 femmes associées et engagées dans la production agricole

19,000 femmes engagées dans la production maraîchère et 6 groupements formées

Renforcer les capacités de production agricole (cultures maraîchères, vivrières et élevage) dans les zones rurales et urbaines affectées par des catastrophes

160,000 ménages a mesure de cultiver au moins 0.5 ha

Facilitation de l’accès aux intrants agricoles

Nombre d’hectares emblavés et production obtenues

162,000 ménages ont reçus des intrants pendant la campagne des printemps pour mettre emblaver 0.5 ha, c’est trop tôt pour estimer la production

55,000 ménages génèrent des revenues à partir de la production maraichère

Soutien à l’agriculture urbaine et périurbaine

Augmentation de la consommation alimentaire des ménages cibles

34 000 ménages sont engages dans des activités de production maraichère

Contribuer à la réduction des risques et désastres et de leur impact sur les populations les plus vulnérables en milieu rural

Plan de contingence pour le secteur agricole et stock de contingence pour 110,000 ménages

plan de contingence pour l’agriculture avec et pre-positionnement des intrants

Nombre des ménages en condition de recevoir de l’assistance

plan de contingence préparé et intrants pour environ 35,000 ménages pre-positionnés

1,000 ha aménagés et protégés

Soutien à la réhabilitation des systèmes d’irrigation, aménagement des bassins versants, reforestation

Hectares de terrain aménagés et protégés

725 Ha de terrain protégés par des activités de reforestation

6 Note: Veillez saisir cette opportunité pour développer vos indicateurs spécifiques en ajoutant les nouveaux indicateurs clés standards approuvés par le IASC 37

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COORDINATION ET GESTION DES CAMPS

Cluster/agence chef de file International Organization for Migration (IOM)

Co-chef de fileAgences de mise en oeuvre

American Friends Service Committee, ASA, AMURTEL, Concern Worldwide, Departement Protection Civile, IEDA, IOM, JP/HRO, Lutheran World Federation, Merlin, Premiere Urgence, SASH, VIS, Freres Salesiens, World Service of Mercy, World Vision International.

Nombre de projets 16Cluster/objectifs 1) Appuyer des interventions canalisatrices permettant le retour, la

relocalisation afin de progressivement fermer les camps. 2) Maintenir les services essentiels dans les camps ou les solutions de retour et de relocalisation n’ont pas encore été identifiées ou sont encore en cours. 3) Préparer un plan de contingence et de réponse en cas d’une catastrophe naturelle. 4) Protéger les résidents des camps du cholera en offrant une assistance de premier niveau dans ces camps.

Bénéficiaires 634,000 PDIs dans les camps Fonds demandés A l’origine: $92,960,791

Révisés à la mi-année: 65,178,900Fonds demandés par niveau de prioritéFonds reçus $17,014,412 (18% de la demande)Contacts Giovanni Cassani, Coordinateur Cluster CCCM ([email protected])

Tableau: Population affectée et bénéficiaires

Catégorie Population affectée BénéficiairesFemmes Hommes Total Femmes Hommes Total

Déplacés 331 872 302 422 634 294 331 872 302 422 634 294Communautés hôte Total 331 872 302 422 634 294 331 872 302 422 634 294

Narratif En comparaison avec la population rapporté en Juillet 2010 (environ 1 500 000 PDI individus), le chiffre total des PDI a réduit de 59% a environ 634 000 individus en date du 31 Mai 2011. Depuis Janvier 2011, les membres du Cluster CCCM ont reçu un total de légèrement plus de $17 millions – 18% de la demande de financement. Le Cluster a atteint des résultats positifs à travers quatre domaines : retour et relocalisation ; réponse aux besoins dans les camps ; réduction des risques et désastres ; réponse cholera.

Ces succès (détaillés ci-dessus) ont été achevé par les partenaires du Cluster en dépit de grands défis y compris les tempêtes; vents forts; la prolifération de cholera dans les camps; frustration en hausse de la population dans les camps; violence et menaces; dégradation des infrastructures et manque de financement qui réduisent considérablement les services disponibles dans les camps et le nombre d’acteurs capables d’offrir des services traditionnels, a part entière de gestion de camp.

Cependant, les partenaires CCCM, ont répondus avec ingéniosité afin de fournir une certaine forme de couverture de gestion de camp pour 100% des camps en Haïti. Cette couverture peut se faire sous trios formes: agences dédiées a la gestion de camp; points focaux de gestion de camp (ex: agences qui fournissent des services WASH dans les camps ou il n’y a pas de gestionnaire de camps); et couverture communale urgente pour tous les camps.

Ayant adressés les réalités actuelles sur le terrain, les objectifs du Cluster CCCM ont été révisées et sont désormais :

1. Appuyer des interventions catalisatrices permettant le retour, la relocalisation afin de progressivement fermer les camps.

2. Maintenir les services essentiels dans les camps où les solutions de retour et de relocalisation n’ont pas encore été identifiées ou sont encore en cours.

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H A I T I

3. Préparer un plan de contingence et de réponse en cas d’une catastrophe naturelle. 4. Protéger les résidents des camps du cholera en offrant une assistance de premier niveau dans

ces camps.

C’est sur base de ces objectifs que les activités ont été sélectionnées, comme détaillées dans le Cadre Logique ci-dessous.

Résumé des résultats Le Cluster CCCM a atteint ses résultats a travers les 4 domaines: retour et relocalisation, réponse aux besoins dans les camps; Réduction des Risques et Désastres; et réponse cholera.

Resultats pour Retour et Relocalisation Les membres du Cluster CCCM ont prit un rôle décisif dans la conception de programs pilotes de

retour et de relocalisation et ont directement facilité le retour de 2,714 ménages. Au niveau stratégique, les membres du Cluster CCCM ont prit un rôle principal en concert avec

le Gouvernement et les autres clusters dans l’élaboration d’une stratégie général de Retour et Relocalisation.

2. Résultats Réponse aux Besoins dans les Camps Le système de gestion de camp au niveau communal par les partenaires du cluster assure que

100% des camps en Haïti ont un accès minimum à la gestion de camp, supervision et réponse en cas d’urgence ou de menace d’expulsion forcée.

Les membres du Cluster CCCM ont prit un rôle décisif dans la réponse des cas de menace d’expulsion forcée a travers la négociation et la médiation. Les derniers chiffres en date du 31 Mai 2011 indiquent 312 cas de menaces d’expulsions ont été signalés. De ce total, grâce a l’intervention de partenaires du Cluster CCCM, 168 cas (53%) sont actuellement en médiation, ont été soit temporairement ou de façon permanente résolu.

3. Résultats en Réduction des Risques et Désastres Les membres du Cluster CCCCM ont prit un rôle principal en RRD notamment dans les

domaines de zones d’évacuation; provision d’abris; appui au Gouvernement pour la formation et sensibilisation ; et travaux de mitigation.

4. Résultats Réponse Cholera Le Cholera dans les camps présentait une inquiétude particulière étant donné la conjonction

entre la forte densité de population et le faible niveau d’assainissement. De nombreuses agences CCCM ont prit la responsabilité pour le premier niveau d’activités dans les camps.

Réponse Curative: 250 camps prioritaires a risque ont été identifiés dont tous ont été dotés d’accès a un Poste de Réhydratation Orale (PRO).

Réponse Préventive: Les membres du CCCM Cluster ont également formés 850 Brigadiers en prévention et réponse au Cholera.

Information Publique: Les membres du CCCM Cluster ont produit des campagnes d’information publique sur le thème du cholera à échelle nationale a travers 50 radios communautaires et MINUSTAH FM. Des programmes de sensibilisation ont également été diffusés via Radio Tap Tap, un program radio diffusé a travers un réseau de 100 tap-taps (transport publique) et a travers Chimen Lakay un journal sous forme de bande dessine. 700,000 copies ont été distribuées dans les camps, faisant de Chimen Lakay de loin le journal avec la plus vaste circulation en Haïti.

Analyse des besoinsLa population déplacée et vivant dans les camps en date du 31 Mai était estimée par OIM d’être de 634 000 personnes. Il est estime que d’ici la fin de 2011, 400,000 personnes ou plus seront encore dans les camps.

Les nombre de personnes dans les camps représentent la définition calculable de la population touchée pour les besoins du Cluster CCCM. Cependant, le Cluster CCCM a publie des données indiquant que nombreux sont ceux qui quittent les camps ayant été forcés à quitter et sont de ce fait actuellement entrain de vivre dans des situations d’autant plus précaires. De ce fait, ces chiffres ne représentent donc pas la limite de ceux touchés par le séisme et continuent d’avoir besoin d’assistance avec un logement de long terme.

Pour le CCCM Cluster, les besoins de cette population de Juin à Décembre 2011 se découpent en quatre catégories:

1. Assistance avec le retour et relocalisation a travers le financement de programmes qui intégrant les paquets de retour avec le travail dans les communautés de retour.

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Données: Afin de faciliter les initiatives de retour et de réinstallation, il est essential d’avoir les informations sur les conditions dans les sites PDI, démographie des populations déplacées, ainsi que l’information sur les intentions de retour ou de relocalisation des PDI.

Paquets de Retour: En ligne avec la Stratégie Retour et Relocalisation approuve par le HCT et l’initiative pilote dans six camps du Gouvernement de Martelly, les membres du Cluster CCCM nécessitent un financement pour les paquets de retour et de relocalisation. Ces paquets de retour permettront aux PDI de quitter les camps et les sites semblables a des camps ainsi que de faire la transition dans des conditions de vie plus permanents.

Communications: Afin d’atteindre un retour et une relocalisation massive, le Cluster CCCM requiert la capacité de communiquer tant a grande échelle que sur base personnelle avec ceux dans les camps et ceux dans les quartiers de retour.

2. Provision des services les plus basiques dans les camps pour ceux qui demeurent là-bas pendant que des options de retour et de relocation viable sont déterminées.

634 000 personnes vivent encore dans les camps selon les sondages, de ce fait il est essential qu’un financement suffisant soit attribué afin de maintenir un niveau minimum de services de base.

Les services nécessaires fournit par les partenaires CCCM comprendront: gestion minimale de camp; enregistrement; réponse d’urgence; services de protection; mitigation des risques; remplacement des tarpolins; services de réponse cholera; et communication afin d’assurer que ceux qui demeurent dans les camps sont informes et impliques dans le processus de prise de décision qui les concerne.

3. Réduction des risques dans les camps en préparation pour la saison de pluie et des cyclones. Les besoins pour la réduction des risques et des désastres comprennent le besoin d’adresser

la vulnérabilité aux inondations, dégâts par les vents, éboulements de terrains et les effets des cyclones.

4. Provision de réponse primaire au cholera dans les camps. Durant la deuxième moitié de 2011 les besoins lies au cholera continueront à être une réalité

dans les camps étant donnée l’insalubrité des conditions de vie dans les camps. La probabilité est qu’étant donnée la réduction de services en eau et assainissement ces 6 derniers mois, les camps sont plus probables d’être touchés au cours de cette saison pluvieuse que l’année précédente.

La capacité de réponse spécifique pour les camps consistera avant tout de la capacité à réinstaller les Postes de Réhydratation Orale (PRO) ainsi que les campagnes de sensibilisations de sante et le changement de comportements a travers la mobilisation communautaire.

Analyse du financement

Depuis Janvier 2011, les membres du CCCM Cluster ont reçu un total de légèrement plus de $17 millions, environ 18% de la demande de financement totale. Le Cluster CCCM a travaillé avec les bailleurs afin de prioriser certaines interventions ciblant particulièrement la réponse au cholera et la réduction des risques et désastres. Les niveaux de financement pour 2011 sont beaucoup plus faibles que ceux de l’année précédente. Ce changement est principalement du a l’attention progressive du bailleur d’avantage vers les projets de développement plus tôt qu’humanitaire.

Du fait du manque de financement, de grand nombres d’agences de gestion de camps ont été contraintes à arrêter leurs activités en gestion de camps, plaçant un fardeau de plus en plus lourd sur le système sous financé de couverture au niveau communal par les Officiers de Gestion de Camp.

La réponse de financement a travers le CAP n’a pas été adéquate, tandis que le financement par des sources en dehors du CAP à sévèrement baissé pour les acteurs CCCM en 2011. Cette chute de financement n’est pas équivalente à une réduction des besoins dans les camps. Ces besoins demeurent aigus.

A travers le processus de révision à mi-parcours, le Cluster CCCM a d’avantage raffiné ses objectifs stratégiques. En résultat, la demande actuelle de financement priorise les projets qui maintiennent des activités de services essentiels a la vie dans les camps et contribuent à trouver des solutions de retour et de relocalisation dans les quartiers.

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifs

Objectifs spécifiques Résultats Activités Indicateurs7

1. To support catalyst interventions to allow return, relocation and reintegration in order to progressively close camps.

1.1 Maintenance of a database of those living in camps progressively accessing return and relocation solutions.

Registration -Intentions surveys -Data management – Profiling - MappingEnumeration

1.1 Percentage of sites targeted for return where Phase 2 registration took place.

1.2 Inform communities of their return, relocation and reintegration options.

Communication – Community mobilization (camp + neighbourhood)

1.2 Percentage of communities targeted for return where communication activities take place both in the camp and in the return or relocation area.

1.3 Provide incentives for the displaced to return or relocate.

Return Packages (including cash grants, NFI) Small Community projects

1.3 Percentage of families identified as in need of a return package who received return or relocation assistance.

1.4 Closure and decommissioning of Camps. Return the land to the original owner.

Exit strategy – Decommissioning 1.4 Number of camps decommissioned and returned to the original owner.

2. To maintain essential services in Camps where return or relocation solutions have not been identified or are still in progress.

2.1 Respond to referrals of GBV and Eviction cases. Protection (evictions and GBV)

2.1 Percentage of GBV cases assessed and investigated against those referred.2.2 Number of eviction threats in mediation, temporarily resolved or resolved as a percentage of total eviction threats reported.

2.2 Upgrade and repair damaged (infra)structures in camps Care and Maintenance 2.2 Percentage of upgrades and repairs completed

against those identified.

2.3 Management oversight in camps. Camp Management in camps and capacity building of local authorities to manage camps.

2.3.1 Percentage of camps with camp management oversight. 2.3.2 Number of DPC staff trained and working as camp managers.

7 Note: Veillez saisir cette opportunité pour développer vos indicateurs spécifiques en ajoutant les nouveaux indicateurs clés standards approuvés par le IASC

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Objectifs spécifiques Résultats Activités Indicateurs8

3. To prepare a contingency plan and respond in case of natural disaster.

3.1 Camps covered by DRR information campaign

Mobilization – Training – Communication

3.1 Number of camps covered by DRR information campaigns.

3.2 Camps in need receive necessary mitigation works. Mitigation works 3.2 Number of camps receiving necessary mitigation

works as a percentage of those identified as in need3.3 Beneficiaries affected by heavy rains, hurricanes, floods or landslides receive immediate NFI assistance

Assessment – stocking – transportation and distributions NFI (emergency Kits)

3.3 Number of beneficiaries given NFI assistance.

4. To protect camp residents from cholera outbreaks by providing front-line assistance to those in camps

4.1 Camps covered by Cholera related information campaigns

Mobilization – Formation – Communication

4.1 Number of camps covered by cholera information campaigns as a percentage of those targeted

4.2 Establish/maintain ORPs in priority camps. Oral Rehydration Points 4.2 Number of ORPs established/maintained in priority

camps

4.3 Target camps receive Cholera related NFIs.

Assessment – stocking – transportation and distributions NFI (emergency Kits)

4.3 Number of camps receiving Cholera related NFI as a percentage of those targeted.

8 Note: Veillez saisir cette opportunité pour développer vos indicateurs spécifiques en ajoutant les nouveaux indicateurs clés standards approuvés par le IASC

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COORDINATION ET SERVICES DE SOUTIEN

Cluster/agence chef de file UNOCHA

Agences de mise en œuvre

UNDSS, UNDP, UNICEF, WFP

Nombre de projets 3Cluster/objectifs Coordination efficace de la réponse humanitaire

Préparation et réponse coordonnées aux catastrophes Stratégie globale pour assurer la transition vers le relèvement à long

terme Gestion et analyse stratégique de l'information pour améliorer la

prise de décisions et fournir des informations pour la planification stratégique

Amélioration de la sûreté et de la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire

Bénéficiaires Communauté humanitaire et partenaires du gouvernement Fonds demandés A l’origine: $10,235.233

Révisés à la mi-année:Fonds demandés par niveau de prioritéFonds reçus $xxx (ZZ% de la demande)Contacts

Narratif Même si de grands progrès ont été réalisés après le tremblement de terre de janvier 2010, une coordination importante est encore nécessaire en 2011. Plus de 1,3 millions de personnes sont toujours déplacées, elles sont réparties sur 1 300 sites de peuplement. Le nombre d'acteurs humanitaires a beaucoup fluctué depuis le tremblement de terre, mais il en reste toujours des centaines. De nombreuses organisations humanitaires continuent à intervenir en dehors des structures de coordination formelle.

Le HCT continue à fournir une orientation stratégique à la communauté humanitaire dans les domaines de réponse et de préparation aux catastrophes. OCHA continue à soutenir la communauté humanitaire à travers la fourniture de soutien dédié à la coordination inter-cluster, la gestion et l’analyse de l'information, la cartographie, la coordination civil-militaire, le plaidoyer et la sensibilisation des médias.

Analyse des besoinsLe rôle joué par les clusters en tant que chefs de file reste inégal, et bien que les institutions nationales soient de plus en plus impliquées, on ne s'attend pas à ce qu’elles assument de grandes responsabilités dans le proche avenir. Au cours de l’année 2011, chaque cluster examinera la meilleure façon d'adapter son travail pour finalement fusionner avec les tables sectorielles sous la houlette du gouvernement. Les acteurs humanitaires se concentrent maintenant sur la préparation face aux risques de catastrophe au niveau national et départemental.

La MINUSTAH continuera de fournir de précieux services à travers son vaste réseau de ressources. Une réduction substantielle du financement de l'action humanitaire n'a pas encore été compensée par une augmentation suffisante du financement des activités de transition et de développement.

En 2011, OCHA continuera à renforcer le système de coordination par le soutien au DSRSG / HC. OCHA mettra en place un HCT plus formel conçu conformément à des termes de références révisés pour assurer une plus grande prise de décisions stratégiques. Le forum sera informé par un ensemble hiérarchisé de questions générées par le gouvernement, les clusters et les communautés affectées, et par une meilleure communication avec les bureaux de terrains d'OCHA.

OCHA continuera à gérer le CAP et le Fonds de réponse humanitaire aux situations d'urgence (ERRF) et cherchera à améliorer la base de données probantes pour prioriser l'action humanitaire. Il fixera des critères clairs de sélection des projets et travaillera avec des partenaires sur des évaluations des besoins mieux coordonnées. Bien qu’il soit prévu que le montant du ERRF pour 2011

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soit moins important que lors du pic de la crise du tremblement de terre, OCHA améliorera les systèmes de surveillance et utilisera les fonds pour toucher davantage d’organisations nationales.

OCHA coordonnera la planification internationale de la préparation en collaboration avec le gouvernement et les partenaires internationaux et nationaux. La préparation aux urgences sera élargie au-delà des scénarios de la saison cyclonique. De nouveaux plans mettront l'accent sur une approche multirisques avec des rôles et responsabilités clairement définis pour le gouvernement, les acteurs humanitaires et la MINUSTAH, tout en liant de manière adéquate l'action humanitaire à des programmes de transition et de développement. OCHA fournira également un appui technique à travers le DSRSG / HC pour s'assurer que les questions et principes humanitaires sont reflétés dans la planification et le suivi des actions de la MINUSTAH.

Les produits de gestion de l'information appuieront la prise de décisions et fourniront une base pour améliorer l'analyse, prioriser la réponse humanitaire en fonction des besoins et des critères, et créer des pôles à travers les clusters, grâce à une coordination inter-cluster. OCHA assurera la priorisation de ses services, la diffusion de normes de base, en accordant une attention particulière à une dépendance minimale et une transition maximale.

Objectifs maintenir et renforcer des mécanismes de coordination humanitaire inclusifs un leadership humanitaire clair à l'appui des priorités nationales renforcer le système des clusters (y compris la coordination inter-cluster) et la capacité de

réponse pour faire face aux catastrophes en cours et à celles à venir accroître le soutien à la préparation pour la saison cyclonique élaboration et diffusion de produits d'information les besoins et préoccupations des populations touchées sont soulignés et font l’objet d’un

plaidoyer renforcer la capacité du Gouvernement haïtien dans la préparation face aux risques de

catastrophes naturelles le soutien humanitaire est basé sur des données mises à jour et précises et répond mieux aux

besoins réels. Les messages clés de plaidoyer pour les acteurs humanitaires, les partenaires gouvernementaux et la société civile et la couverture médiatique mondiale assurent un soutien au cycle de projet humanitaire commun, un bon programme de sensibilisation des bailleurs de fonds humanitaire et la mobilisation des ressources nécessaires

des relations renforcées avec la MINUSTAH permettant une coopération efficace entre les acteurs militaires et humanitaires.

Une couverture équilibrée de l'évaluation des besoins humanitaires à travers la gestion précise et transparente des ressources et l'allocation ciblée et axée sur les besoins de fonds à des activités prioritaires et sous-financées.

les questions transversales (l'âge, le sexe, le VIH / sida, l'environnement, les droits humains, la diversité et la DRR) sont effectivement intégrées dans tous les aspects de la réponse humanitaire

assurer une transition en douceur de l'aide humanitaire au relèvement et renforcer les capacités nationales de superviser la transition

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EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT (EHA/WASH)Cluster/agence chef de file UNICEF

Co-chef de file DINEPAAgences de mise en oeuvre

IRD, NCA, SOIL, ASA, ARCHE, ARI, DEEP SRPING INTERNATIONAL, ACF, MERCY CORPS, CONCERN WORLDWIDE, TEARFUND, CESVI, IOM, WHO, GVC, CARE, WVI, SI, HU, PESADEV, UNICEF, SP, IEDA, StC, FH, ACTED, OEDH, FHED-INC, URBATEX, Oxfam Quebec, Oxfam GB, COOPI, IRC, IA, FTC, HI, AIR,IRW, GOAL, HAITI PARTICIPATIVE, GUEED, FLORESTA, EGO, OPREI, HFHI, SIF

Nombre de projets 58Cluster/objectifs 1) Choléra : réponse aux flambées avec stratégie de sortie spécifique

2) Réponse aux catastrophes naturelles3) Réponse WASH dans les camps à désengagement difficile avec

stratégie de sortie 4) Réponse dans les zones de retour et de relocalisation sans

infrastructures WASH (t-shelters en particulier)Bénéficiaires Populations affectées par les épidémies de choléra, les catastrophes

naturelles, déplacées ou retournées suite au tremblement de terreFonds demandés A l’origine: $175,542,925

Révisés à la mi-année: $140,287,429 Fonds demandés par niveau de prioritéFonds reçus $42,452,748 (24% de la demande)Contacts [email protected]

Tableau: Population affectée et bénéficiaires

Catégorie Population affectée BénéficiairesFemmes Hommes Total Femmes Hommes Total

Déplacés 680,000 150,000Retournées 600,000 250,000Affectées par le choléra 80,000 80,000Total 1,360,000 480,000

Narratif Réponse d’urgence aux flambées localisées de cholera sur l’ensemble du pays

Le CAP 2011 a été élaboré au tout début de l’épidémie de choléra qui a affecté en moins de 3 mois l’ensemble de Haiti. Par conséquent, il n’a pas été possible d’élaborer une stratégie de réponse au choléra dans le CAP2011, d’autant plus qu’aucun historique du choléra n’était disponible dans le pays. Il semble se confirmer que le choléra est maintenant endémique dans pays, avec l’émergence de flambées localisées géographiquement éparses, touchant en particulier les zones isolées, et exacerbées par des facteurs externes comme la saison des pluies. Afin de réduire la moribidité et l’expansion de ce type de flambées, des interventions WASH d’urgence et coordonnées étroitement avec le cluster Santé dans les communautés affectées sont indispensables.

Le déploiement d’organisations expérimentées dans la réponse d’urgence WASH au choléra a été très difficile, car au début de l’épidémie ces mêmes organisations étaient déjà totalement investies pour atteindre les standards WASH minimum dans les camps de sinistrés du 12 janvier. Ainsi, plus de six mois après le début de l’épidémie, on estime que seulement 91 des 131 communes du pays disposent d’une Organisation susceptible de répondre rapidement en WASH aux flambées localisées dans les communautés affectées, afin de limiter l’ampleur de la flambée et éviter l’engorgement des structures médicales.

Pour cette raison, il a été décidé de prioriser les projets visant a répondre en urgence aux flambées localisées de choléra lors de la revue du CAP, au détriment des projets a caractère plus durable d’accès a l’eau potable, l’hygiène et a l’assainissement en zone rurale.

Complément WASH à la construction de t-shelters et continuité des services dans les camps a désengagement difficileLe processus de retour des populations affectées par le tremblement de terre est en cours, mais le cluster WASH a identifié 88 camps ou la poursuite des activités d’assainissement (vidange et entretien des latrines) est nécessaire faute de pouvoir mettre en place de solutions techniques alternatives. En

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outre, 56 camps ont été répertoriés comme nécessitant la poursuite de l’approvisionnement en eau potable par camion-citerne, également faute de solution technique alternative moins couteuse. Cependant, le cout élevé de ce type de service en eau et assainissement exige de ne valider que les projets qui ont été rédigés en collaboration étroite avec le cluster WASH pour s’adresser spécifiquement à la liste de sites identifiés comme « a désengagement difficile ».

En outre, le déficit d’infrastructures sanitaires des abris provisoires ou définitifs accueillant les populations retournées nécessite de prioriser les projets visant à corriger cette situation humanitaire alarmante.

Plan de contingenceLes zones les plus a risque d’inondation en prévision de la saison cyclonique doivent être faire l’objet de projet de mitigation des risques. Ainsi, un projet de gestion des désastres pour le département de Gonaive a été validé.

Résume des résultatsLes résultats atteints à mi-parcours sont très faible par rapport aux objectifs fixés dans le cadre du CAP. Dans les zones de retour, il n’est rapporté que 93 points d’eau construits ou réhabilités pour un objectif fixé à 700, et quelques dizaines seulement de latrines familiales ont été construites dans les zones de retour pour un objectif fixé à 150,000. La poursuite de l’appui dans les camps identifiés comme a désengagement difficile est également bien en-dessous des objectifs fixés : le watertrucking s’est poursuivi dans 66 camps sur les 100 ou cela était planifié, et 667 latrines ont été construites ou réhabilités dans les camps ou dans les voisinages des camps sur les 11,000 planifiées.9 En revanche, les indicateurs de promotion de l’hygiène sont bien au-delà des objectifs fixés, près de 450,000 personnes ayant reçu une formation de base en promotion de l’hygiène.

La faiblesse des résultats atteints s’explique par les raisons suivantes :1. De nombreuses organisations ont reçu des fonds qui ne sont pas rapportés sur le site

http://fts.unocha.org, ou qui ne sont pas spécifiés comme fonds dédiés à la réponse WASH. Le suivi des résultats atteints est alors rendu difficile.

2. La stratégie de désengagement des camps conduit à une réduction de l’appui dans les sites de déplacés plus rapide que prévu dans le CAP initial

3. Les efforts des Organisations Humanitaires et des bailleurs de fonds se sont très fortement réorientés vers la réponse d’urgence à l’épidémie de choléra, qui n’était pas prévue lors de l’élaboration des résultats à atteindre dans le cadre du CAP2011. Ainsi, les organisations ont rapportées la mise en place de plus de 250 points de chloration et la distribution de plus de 20,000 barres de savons, activités non répertoriées parmi les indicateurs du CAP.

Analyse des besoinsRéponse d’urgence aux flambées localisées de cholera sur l’ensemble du paysLa Communauté Internationale s’efforce d’assurer une capacité de répondre en urgence aux flambées de choléra localisées qui persistent dans l’ensemble du pays afin de limiter l’ampleur de ces flambées. Cette réponse immédiate comprend le traitement de l’eau de boisson et la sensibilisation, et doit se maintenir durant toute la saison des pluies/ saison cyclonique avec un transfert progressif au MSPP. A ce jour, environ deux tiers des communes sont couvertes par une capacité de réponse d’urgence.

Complément WASH à la construction de t-shelters et continuité des services dans les camps a désengagement difficileSans une transition en douceur entre le soutien WASH dans les camps et dans les zones de retour/ relocalisation, le risque de voir apparaitre des épidémies de choléra dans les derniers camps ou des solutions de retour n’ont pas encore été identifiées est élevé, en particulier durant la saison des pluies et la saison cyclonique. De plus, les besoins d’un complément WASH dans près de 50,000 t-shelters qui en seront dépourvus fin Aout est pour la même raison nécessaire afin d’éviter les risques sanitaires.

Plan de contingenceDans un contexte national ou le taux de couverture en assainissement et eau potable est très faible, le passage d’un cyclone présente un risque élevé de provoquer une épidémie de choléra.

9 Enquête auprès des Organisations dont le financement apparait dans la liste disponible sur le site http://fts.unocha.org/

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifsObjectifs spécifiques Résultats Activités Indicateurs10 Réalisé à mi-

parcours1. Combler des lacunes critiques et fournir des interventions ciblées et catalisatrices, qui contribuent à l’intégration et au relèvement de la population affectée et qui illustrent comment des solutions durables peuvent être trouvées.

Les populations retournées ont accès au paquets minimum en eau, hygiène et assainissement (1 toilette/ 4 famille, 1 douche pour 4 famille, 1 station lavage des mains pour 4 famille, 10 l/pers./j d'eau potable,)

-Réhabilitation/ construction de points d’eau-Construction de latrines familiales-Promotion des bons comportements d’hygiène

-Nombre de points d’eau (source, puits, borne fontaine…) réhabilités ou construits-% t-shelter avec accès a l’assainissement de base-Nombre de personne recevant une formation de base en promotion de l’hygiène

83

61%

448,541

2. Soutenir des interventions humanitaires qui fournissent une protection et sauvent des vies parmi les groupes rendus très vulnérables par des risques multiples: déplacement à cause du tremblement de terre, épidémie cholera, menaces de la saison cyclonique ou insécurité alimentaire extrême.

Les personnes résidant dans les camps ont accès au paquet minimum en eau potable, hygiène et assainissement suivant : 1 latrine/ 50 pers., 1 douche/ 50 pers., 1 station lavage main/ 5 latrines, 250gr savon/ pers./mois, 10 l/pers./j d'eau potable, 2 HP promoteurs/ 1000 pers. Les personnes résidant dans des communautés touchées par une flambée de choléra ont accès au paquet minimum en eau potable et hygiène suivant : au moins 0.2 mg/l de Chlore residuel dans l'eau de boisson des communautes affectees, au moins une source d'eau potable durable identifee en strategie de sortie, au moins une campagne de sensibilisation dans la communaute affectee, 250 gr de savon/pers./mois pendant un mois

-Mise en œuvre de solutions communautaires alternatives a l’approvisionnement par camion citerne-Vidange et entretien des latrines publiques dans les camps-Intervention d’urgence WASH dans les communautés affectées par le cholera

-Nombre de points d’eau alimentés par camion citerne qui n’ont pas établi de solution alternative durable-Nombre de personnes dans les camps par latrine-Nombre de communes couvertes par une organisation WASH susceptible de répondre aux flambées localisées de cholera

56

1 :86

91

3. Soutenir des interventions ciblées de réduction des risques et des désastres centrées sur la préparation pour la saison cyclonique 2011 et la mitigation de l'impact des risques qui y sont liés.

L’ensemble des départements ont mis en place un mécanisme de réponse en WWASH, et prépositionné un stock suffisant selon les scenarii adoptés

-Identification de points focaux pour la réponse aux urgences-Mise en place d’un stock de contingence WASH décentralisé.

-Nombre de départements qui ont un système de coordination efficace pour la réponse aux urgences WASH

5

10 Note: Veillez saisir cette opportunité pour développer vos indicateurs spécifiques en ajoutant les nouveaux indicateurs clés standards approuvés par le IASC

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EDUCATION

Cluster/agence chef de file UNICEF

Co-chef de file Save the ChildrenAgences de mise en oeuvre

ACDED, Action Contra Faim, ACT Alliance/Finn Church Aid, ACTED, Action Avenir Haiti, Action pour l’Education Sociale et la Sante, ADRA, Aide et Action International, All Hands Volonteers, American Institute for Research, American Red Cross, Arbeiter-Samariter-Bund, Architectes de l'urgence, Architecture For Humanity, AVSI, Bibliothèques Sans Frontières, Haiti Participative, BRAC Haiti, Care Haiti, Caritas, Caritas Autriche, Caritas Suisse, CECI, CAFT,CENTRE D'APPUI PEDAGOGIQUE, CESVI, CISP, Concern Worldwide, Cooperation Suisse, Croix-Rouge-Espagnole, DEFI Haiti, Electriciens sans Frontiéres, FATEM, FCA/LWF, FHED INC, Fondation Digicel, Fondation Paul Gérin-Lajoie pour la Coopération Internationale, Fonds d'Assistance Economique et Sociale, Global Assistance Partners, GOAL, Gruppo Volontariato Civile, Haiti Union, Haitien Timoun Foundation, Housing Education and Rehabilitation of Orphans, Initiative Développement, Inter Aide, International Rescue Committee, Islamic Relief Worldwide, Jenkins/Penn Haitian Relief Organization, Kinder Not Hilfe, Kore Kimoun, LWF/FLM, Maltiser International, MDM-Suisse, Medicins Sans Frontieres, MHDR, Nippon International Cooperation for Community Development, Norvegian Church Aide, OIC, OPDEL, Opportunities Industrialization Centers International, Orphans International Helpline, Outreach International, Oxfam, Oxfam Grande Bretagne, Peace Winds Japan, People in Need, USAID-PHARE, Plan International Haiti, Planete Urgence, Première Urgence, PRODEV, Progettomondo MLAL, Programme Alimentaire Mondial, Population Services International (PSI), Relief International, RET, Save the Children, Solidarités International, SOS Children's Villages International, SOS Enfants Sans Frontières, SOS Villages d'Enfants Haïti, Tearfund, Terre des Hommes, Thinking Development, UMCOR, UNESCO, UNICEF,USAID-PHARE, Viva Rio, War Child Canada, Word Vision International

Nombre de projets 10Cluster/objectifs 1. Appuyer l’accès à l’éducation des enfants (3-14 ans) vivant dans les

camps et dans les zones de relocalisation2. Prévenir le choléra dans les écoles lors de la prochaine rentrée

scolaire3. Mettre en place un mécanisme de préparation et de réponses aux

urgences au niveau national et local dans le secteur éducatifBénéficiairesFonds demandés A l’origine: US $ 34,283,882

Révisés à la mi- année: US $ 10.935.564Fonds demandés par niveau de prioritéFonds reçus $ 3,808,667 (11% de la demande)Contacts Coordinateur du Cluster – Mohamed Malik Fall ([email protected])

Coordinatrice Adjointe – Lilian Kastner ([email protected])

Tableau: Population affectée et bénéficiaires

Catégorie Enfants affectés BénéficiairesFemmes Hommes Total Femmes Hommes Total

Déplacés dans les camps 85,000 85,000 170,000 42,500 42,500 85,000Enfants vivant dans les sites de relocalisation 7,500 7,500 15,000 5,250 5,250 10,500

Prévention du Cholera 1.100.000 1.100.000 2.200.000 700.000 700.000 1.400.000

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Narratif L’un des changements significatifs à mi-parcours est que la prévention du choléra dans les écoles a été intégrée comme un des objectifs prioritaires du secteur. En effet, les enfants sont de plus en exposés au risque du choléra, surtout dans les écoles, du fait de la forte concentration d’enfants et des faiblesses notoires dans le domaine de l’eau, l’hygiène et l’assainissement en milieu scolaire.

Malgré la couverture d’environ 11,000 écoles (représentant environ 50% des écoles du pays) depuis le début de l’épidémie avec des activités de promotion de l’hygiène, il y a un besoin urgent de continuer les mêmes activités surtout dans les zones identifiées comme les plus vulnérables et d’atteindre les écoles non encore couvertes et qui sont généralement situées dans des zones isolées et à risque.

Par ailleurs, les enfants victimes du tremblement de terre ont toujours des difficultés d’accès à l’éducation. Cependant, ces dernières sont de plus en plus liées aux déficits structurels préexistants. En dépit des efforts entrepris dans le déblaiement et la reconstruction des écoles (plus de 500 écoles semi-permanente sont déjà reconstruites ou en cours de construction sur les 4,000 écoles endommagées et détruites par le tremblement de terre), la fréquentation scolaire des enfants dans les camps et les sites de relocalisation est encore très limitée, avec un taux de retour à l’école qui n’était que de 75%, deux mois après le démarrage de l’année scolaire 2010-11. Ces enfants restent toujours vulnérables même quand ils quittent les camps pour leur quartiers d’origine ou les sites de relocalisation et ont besoin de soutien pour la réintégration dans leur écoles d’origine (fourniture de base, rattrapage scolaire, salle de classes nouvelles, équipements et mobiliers supplémentaires pour wles écoles d’accueil, etc.)

Il est aussi impératif que le personnel du secteur de l’éducation, au niveau national, départemental et des écoles acquière et utilise les connaissances nécessaires pour la préparation et la réponse aux urgences, compte tenu de la forte probabilité d’une recrudescence du choléra et des menaces liées à la saison cyclonique. Ce renforcement des capacités est d’autant plus nécessaire et urgent que l’une des priorités inscrites dans le plan de travail du est la transition et l’intégration totale de la coordination aux structures nationales.

Résume des résultats atteints

Durant ces huit derniers mois, l’éruption et l’expansion rapide du choléra ont considérablement modifié les interventions des partenaires du cluster éducation. La priorité a été donnée au traitement des points d’eau dans les écoles ainsi qu’à la promotion de l’hygiène, couvrant environ 1.4 millions d’élèves dans quelque 11.000 écoles.

En même temps, les partenaires ont poursuivi les efforts de réponse aux conséquences du séisme. Quelques 371 écoles semi-permanentes et 139 écoles permanentes ont pu être couvertes et la distribution des fournitures scolaires a atteint plus de 700,000 enfants dans près de 3000 écoles grâce aux efforts d’une quinzaine de partenaires, en priorisant les enfants des zones affectées.

Dans la perspective de la prochaine saison cyclonique, une collecte d’informations a permis d’identifier l’existence de stocks auprès d’une dizaine de partenaires clés pour répondre aux besoins d’urgence de 50,000 élèves et 1000 enseignants. En outre, un plan destiné au renforcement des capacités de préparation, de prévention et de réponse aux urgences a été élaboré; sa mise en œuvre est planifiée pour les mois de juin et de juillet et portera sur la gestion des risques liés aux désastres (saison cyclonique et choléra) ainsi que la coordination des actions humanitaires en général. Le Cluster Education a initié un système d’alertes par SMS pour les directeurs d’écoles et les partenaires d’éducation en situation d’urgence.

Cependant, le déclin du financement, la réduction de la taille des opérations de nombreux partenaires, les difficultés à scolariser les enfants résidant encore dans les camps et les sites de relocalisation, les couts élevés de la scolarisation ainsi que les problèmes structurels de l’éducation, ont constitué des contraintes majeurs pour le cluster.

Analyse des besoins

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A l’image du nombre global de personnes déplacées, les enfants en âge d’aller à l’école dans les camps a connu une baisse significative (de 350,000 à 231,000 entre octobre 2010 et mai 2011). Par ailleurs, les difficultés d’accès à l’éducation sont de plus en plus liées aux déficits structurels préexistants. Une enquête réalisée dans 43 camps et 2100 ménages en novembre 2010, indique que les parents de 90% des enfants non scolarisés déclarent que le paiement des frais de scolarités reste l’obstacle majeur d’accès à l’éducation. Seuls les parents de 6% des enfants hors de l’école ont évoqué les conséquences directes du séisme. Une baisse significative du pourcentage d’écoles à démolir et déblayer a également été constatée ; il est passé de 32% à 10% depuis septembre dernier. Malgré ces changements, la question de l’accès à une éducation de qualité dans les sites de relocalisation (Corail, Tabarre Issa et Mayar à Jacmel), les camps et les quartiers de réintégration reste un défi majeur. Le renforcement de capacités des partenaires nationaux (Gouvernementaux et ONG) lié à la transition du cluster, la préparation à une éventuelle recrudescence du choléra ainsi que la saison cyclonique restent une préoccupation. La faible prise en compte des thèmes comme le l’inclusion ou le genre est aussi un des défis à surmonter pour le reste de l’année.

Enfin, Il faut signaler que l’éducation est une priorité du nouveau Chef de l’Etat offrant ainsi une grande opportunité de partenariat et de plaidoyer pour l’accès à l’éducation, notamment pour les enfants victimes du séisme et des autres crises humanitaires.

Analyse du financement A la différence de 2010 où les projets du Cluster Education ont reçu un taux de financement très satisfaisant (95%), en 2011 le taux n’est que de 11% à la date du 03 Juin 2011, avec un montant de 3.800.000 US $ sur un total demandé de 34 million, plaçant ainsi l’éducation parmi les secteurs les moins bien financés.

Seuls deux partenaires (UNICEF et Finn Church Aid) ont reçu un financement partiel de leur projet, pour couvrir des aspects relatifs à la construction d’écoles semi-permanentes ainsi que l’eau, hygiène et l’assainissement dans les écoles, notamment dans le cadre de la prévention du choléra.

C’est pourquoi, en tenant compte de l’adaptation des objectifs à la nouvelle situation humanitaire, ainsi que des critères discutés et adoptés au sein du cluster, le nombre de projets approuvés de même que les montants financiers demandés ont considérablement baissés (près de 70%) comparés au document du CAP. En effet dans le cadre de la revue à mi-parcours, les critères d’approbation des projets décidés sont les suivants: i) un budget approprié et réaliste pour les six mois qui restent de l’année, ii) des interventions en faveur enfants non scolarisés (3-14 ans) dans les camps ou dans les zones de retour ou relocalisation, y compris la construction de structure de transition, iii) la prévention du choléra en milieu scolaire, iv) la préparation aux urgences et la gestion des risques et désastres au niveau du système, v) la focalisation dans des zone géographique où une faible présence des partenaires est notée.

Par ailleurs, il est important que le sous financement du secteur est relatif dans la mesure où beaucoup de problèmes identifiés sont liés aux déficits structurels préexistant aux crises humanitaires. La perspective du financement des besoins humanitaires du secteur de l’éducation doit aussi être envisagée et analysée dans le cadre des initiatives en cours, notamment les autres financements reçus par les partenaires et aussi l’initiative de nouveau Chef de l’Etat dans le domaine de la gratuité et de l’obligation scolaire dès la rentrée 2011-2012

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifsObjectifs spécifiques Résultats Activités Indicateurs11 Réalisé à mi-parcours

1. Appuyer l’accès à l’éducation des enfants (3-14 ans) vivant dans les camps et dans les zones de relocalisation

120,000 enfants d’âge 3-14 ans vivant dans les camps et les sites de relocalisation ont l’accès à l’école

- Distribution des matériels scolaires pour enfants scolarisés dans les camps et zones de relocalisation

- Soutien à la réintégration scolaire des enfants déplacés

% d’enfants scolarisés (garçons et filles) dans les sites de relocalisations et des camps scolarisés

Nombre d’enfants (garçons et filles) bénéficiaires de matériels scolaires dans les sites de relocalisation

69% (dans les camps)

2. Prévenir le choléra dans les écoles lors de la prochaine rentrée scolaire

2 million enfants dans les écoles connaissent les modes de prévention du cholera

- Enquête KAP dans les écoles

- Promotion de l’hygiène et appui au changement de comportement au niveau de la communauté scolaire

Nombre d’élèves (garçons et filles) ayant bénéficié de la promotion de l’hygiène

Nombre d’écoles ayant bénéficié de la promotion de l’hygiène

% d’enfants (garçons et filles) qui connaissent les principes de base de la prévention du cholera

Nombre d’écoles ayant des stations de lavage de mains

1.4 million

11,000 écoles

N/A

N/A

3. Mettre en place un mécanisme de préparation et de réponses aux urgences au niveau national et local dans le secteur éducatif

50 personnels du secteur de l’éducation, au niveau national, départemental et des écoles acquièrent et utilisent les connaissances nécessaires pour la préparation et la réponse aux urgences

- Mettre en place des plans de contingence au niveau national, départemental et des écoles

- Former le personnel du MENFP et des écoles aux normes minimales INEE

% de département ayant un plan de contingence pour l’éducation

Nombre d’écoles ayant les plans de contingence

Nombre d’enseignants et des personnels de l’éducation formés sur les normes minimales de l’éducation en urgence

20%

N/A

50

11 Note: Veillez saisir cette opportunité pour développer vos indicateurs spécifiques en ajoutant les nouveaux indicateurs clés standards approuvés par le IASC

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LOGISTIQUE

Cluster/agence chef de file Programme Alimentaire Mondial

Co-chef de file N/AAgences de mise en œuvre

Programme Alimentaire Mondial

Nombre de projets 1Cluster/objectifs Fournir des services logistiques communs pour supporter la réponse

de la communauté humanitaire dans les interventions qui fournissent une protection et sauvent des vies parmi les groupes rendus vulnérables à cause du tremblement de terre, de l’épidémie de choléra, des menaces de la saison cyclonique et de l’insécurité alimentaire extrême.

Appuyer la communauté humanitaire et les autorités nationales en fournissant un support à la planification de contingence et aux mesures de préparation pour la saison cyclonique

Améliorer la coordination, la prévisibilité, la rapidité et l'efficacité de la réponse logistique d'urgence dans le cadre de l'approche cluster.

Bénéficiaires Toute la Communauté Humanitaire d’Haïti ; en 2011, 40 organisations ont déjà utilisés les services communs du Cluster Logistique

Fonds demandés A l’origine: 24,800,00Révisés à la mi-année: 11,500,000

Fonds demandés par niveau de priorité

Elevé

Fonds reçus $xxx (ZZ% de la demande)Contacts [email protected]

Catégorie BénéficiairesUN NGOs Donors Gov Other Total

Transport et stockage 7 33 3 40UNHAS (jan-mars) 10 12 1 3 7 33Total 17 45 4 3 7 76

Narratif

Pendant l’opération de réponse au tremblement de terre qui a frappé Haïti en janvier 2010, le Cluster Logistique guidé par le PAM a transporté quantités de matériels de pour fournir les premiers secours aux victimes du séisme. Cet appui a continué pendant la plus grande partie de l’année 2010, jusqu’en octobre quand les opérations se sont déplacées sur la réponse à la terrible épidémie de choléra qui a frappé le pays quelque mois seulement après le séisme.

Durant le premier semestre 2011, le Cluster Logistique a continué à fournir les services de transport à toute la communauté humanitaire de l’aide nécessaire au programme de réintégration des personnes déplacées.

Parallèlement, le PAM/Cluster Logistique a également continué à fournir les services de transport nécessaires permettant de rejoindre les populations les plus vulnérables qui vivent encore dans des camps et abris provisoires. Si les demandes de transport reçues pour appuyer les activités de réponse au tremblement de terre ont commencé à baisser pendant les premiers mois de l’année, le Cluster Logistique a par ailleurs garanti un flux ininterrompu du matériel nécessaire à la réponse Sante, Eau et Assainissement déclenchée par l’épidémie de choléra en assurant les services tant de transport que de stockage.

Depuis Janvier 2011, 40 organisations ont utilisé le service de transport du Cluster Logistique, et au 15 Juin, plus de 2.600 tonnes d'articles de secours ont été expédiés à partir de Port-au-Prince.

En plus, le service Aérien Humanitaire des Nations Unies gère par le PAM, UNHAS, a transporté vers différents destination dans le pays 255 tonnes de matériel médical et 1.417 passagers inclus des

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équipes d'évaluation humanitaire, personnel médical, ingénieurs, Représentants des Autorités Haïtiennes, de la DPC, MSPP et de la DINEPA pour un total de 33 organisations.

La PAM/Cluster Logistique a aussi contribué à la mise en place de stratégies de réduction de l’impact des catastrophes en fournissant les moyens nécessaires au pré-positionnement des différentes organisations, et a mis a leur disposition des bases avancées équipées de matériel de réponse. A cet effet le PAM/Cluster Logistique a aussi contribué à la préparation des plans de contingence humanitaire élaborés en collaboration avec la Protection Civile, ainsi qu’à la préparation d’exercices de simulation. Aussi, afin de renforcer la capacité de transport tout-terrain et la capacité de réponse aux urgences le PAM/Cluster Logistique a lancé le processus de renouvellement de sa flotte terrestre.

En plus de la réponse, le Cluster Logistique a aussi continué à assurer le partage des informations nécessaires à la prise de décisions opérationnelles liées à la logistique humanitaire.

Notamment le Cluster Logistique assure ses réunions de coordinations nationales à Port au Prince et des réunions départementales dans 5 départements du pays.L’équipe SIG (Système d'Information Géographique) du Cluster Logistique fournit à la communauté humanitaire produite sur l’état des infrastructures, les conditions routières et les entrepôts et le pre-positionnement. Soutien cartographique a également été fournies à l'OMS / OPS et le Cluster Santé avec des produits cartographiques, Divers produits d'information, y compris des rapports de situation, compte-rendu des réunions, les mises à jour des opérations, vue d'ensemble des livraisons, et des fiches spécifiques sur certain sujet d’intérêt sont constamment partagés. A cet effet, une plateforme pour la diffusion de l'information logistique à la communauté humanitaire est disponible à http://www.logcluster.org/ops/hti10a. L'information est aussi diffusée grâce à une liste de diffusion e-mail modéré, qui compte, au 15 juin 2011, 1.174 abonnés.

Les infrastructures haïtiennes déjà insuffisantes avant le séisme de Janvier 2010 ont été mises à dure épreuve et surchargées pendant la réponse humanitaire au tremblement de terre et ensuite face à la crise du choléra. Ces besoins sont encore plus marqués au niveau départemental où la chaine d’approvisionnement logistique humanitaire risque d’être interrompue à cause du manque d’espaces de stockage et de capacité de transport adéquat.

La communauté humanitaire continue à avoir besoin de moyens de transport pour assurer la livraison continuelle d’articles de secours à travers le pays. Nombreuse routes restent impassables ou inaccessibles sauf aux camions tout-terrain qui ne sont pas disponibles auprès du secteur commercial. Cela est encore plus évident dans les départements plus éloignés de la capitale ou l’accès était déjà difficile avant le séisme de janvier 2010. De plus, le besoin ne se limite pas aux seuls services de transport mais également à la nécessité de mettre en place un réseau fiable d’entreposage à mettre à disposition de toute la communauté humanitaire.

A cause de toutes ces contraintes, qui deviennent encore plus évidentes pendant la saison pluvieuse et cyclonique, le Custer Logistique guidé par le PAM continue à appuyer la communauté humanitaire dans des activités de préparation à la saison cyclonique en fournissant des services de transport et de stockage vers les espaces d’entreposage décentralisés et ainsi mettre en place les stratégies de pré-positionnement des différents secteurs.

Le besoins les plus urgents pour la logistique humanitaire restent donc les mêmes: Manque d’une flotte adéquate de camions tout-terrain nécessaires pour atteindre les zones

les plus reculées. La flotte Inter-Organisation du PAM-Cluster Logistique est extrêmement vieille et non fiable.

Manque de capacité de stockage adéquat et suffisant dans la capitale et encore plus au niveau des départements.

En plus pour la saison cyclonique 2011, une autre lacune importante est le transport aérien et maritime de l’aide nécessaire aux réponses humanitaires. En effet, le service UNHAS, mis à disposition par le PAM, pour permettre l’acheminement de l’aide d’urgence par air dans les zones les plus inaccessibles et donc les plus vulnérables a dû être arrêté fin de mars. Ce service a été essentiel pendant le pic de la réponse au choléra. Concernant le transport maritime, la barge mise à disposition par le PAM/Cluster logistique pour faire face à une éventuelle catastrophe en permettant de rejoindre les zones affectées par la mer, ne sera pas présente en Haïti pour cette saison 2011.

Pendant le second semestre 2011, le Cluster Logistique visera à continuer de fournir ses services communs à toute la communauté humanitaire pour assurer un flux continu des articles de secours

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nécessaires à la réponse des différents secteurs avec un attention particulière sur les interventions en faveur des populations déplacées à cause du tremblement de terre, frappées par l’épidémie de choléra, et menacées par les aléas de la saison cyclonique et de l’ insécurité alimentaire extrême.

Plus particulièrement, le PAM/Cluster Logistique: continuera à fournir des services de transport routier dans les zones où les transporteurs

commerciaux ne peuvent pas accéder faute de moyens adéquats; continuera à fournir et gérer les espaces de stockage inter-organisations déjà existants.

Le PAM/Cluster Logistique visera aussi à construire des entrepôts permanents pour remplacer les unités mobiles de stockage montés temporairement et qui sont utilisées couramment dans le pays. Les nouveaux entrepôts seront bâtis selon les normes de constructions antisismiques et seront à disposition pour le stockage soit de vivres que des non vivres dans des endroits stratégiques pour permettre une réponse rapide et adéquate aux besoins du terrain.

Le PAM/Cluster Logistique visera à remplacer la flotte de camion vieillissante pour pouvoir continuer à assurer les services de transport inter-organisations dans les zones les plus inaccessibles toujours en faisant attention à ne pas rentrer en compétition avec le secteur privé.

Outre les activités opérationnelles, le Cluster Logistique continuera à travailler sur l’amélioration de la coordination, de la prévisibilité, de l’opportunité, et de l’efficacité de la réponse logistique dans le cadre de l’approche cluster à travers la:

continuation des réunions régulières du Cluster au niveau national et départemental; continuation du partage des informations relatives à la logistique humanitaire à travers la mise

à jour constante de son site internet; continuation de la production de cartes relatives à la logistique pour toute la communauté

humanitaire; continuation du travail commun avec la Direction de Protection Civile, contrepartie

gouvernementale du Cluster Logistique; continuation de la liaison permanente avec les acteurs militaires présents dans le pays.

Le PAM/Cluster Logistique continuera aussi à soutenir la communauté humanitaire et les autorités nationales en fournissant un appui à la planification d'urgence pour la saison cyclonique et à la contribution de la mise en place de stratégies de réduction de l’impact des catastrophes.

Le Cluster Logistique: contribuera à la préparation de plans de contingence humanitaire et à la préparation

d’exercices de simulation en collaboration avec la Protection Civile et les autres secteurs ; fournira les moyens nécessaires aux stratégies de pré-positionnement des différentes

organisations; mettra à disposition des bases avancées équipées de matériel de réponse pour le soutien

logistique (camions, tentes de stockage mobiles, télécommunications); coordonnera la logistique des mesures d'intervention d'urgence avec les organismes des

Nations Unies, les ONG, la MINUSTAH et les autres acteurs militaires impliqués.

Parallèlement, le Cluster Logistique continuera à s'engager dans des activités de renforcement des capacités avec ses homologues gouvernementaux pour promouvoir la prise en charge nationale des capacités de réponse aux urgences.

De plus, le Cluster Logistique: continuera la formation du personnel du Centre National de l'Information Géo-Spatiale pour

faciliter le transfert de certaines fonctions du système de cartographie humanitaire continuera à s'engager dans des projets de développement des capacités logistiques en coopération avec la Direction de Protection Civile.

Afin d’avoir une communauté humanitaire mieux préparée, en ce qui concerne la disponibilité des moyens logistiques et des infrastructures pour mieux répondre aux futures situations d'urgence le Cluster Logistique vise donc à:

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fournir des services logistiques adéquats pour mettre en place une réponse coordonnée, prévisible, rapide et efficace dans le cadre de l’approche Cluster pour permettre la livraison ininterrompue des articles nécessaires au secours des populations touchées;

fournir des installations de stockage adéquates et permanentes pour les besoins de la communauté humanitaire;

améliorer la capacité d’intervention logistique de la communauté humanitaire ainsi que du gouvernement haïtien à travers le renforcement des capacités de planification et de réponse d’urgence.

Pendant tout sa période d’activité, le Cluster Logistique continuera à faire le suivi de ses activités et corriger son travail pour continuer à viser les objectifs établis. Le Cluster Logistique est un secteur primordial de soutien qui vise à faciliter la mise en œuvre des activités de programme ; son plan de surveillance permettant d’évaluer son efficacité, utilise plusieurs indicateurs mesurables et prend aussi en compte les résultats des organisations et des clusters qu’il assiste afin de se réadapter aux exigences requises. Pour le transport de fret humanitaire et le suivi du stockage, une base de données continuera d'être utilisée pour assurer une collecte exhaustive des données et élaborer des analyses et des rapports. Les outils de surveillance internes et externes comprennent l’élaboration de rapports réguliers de situation, des rapports d'évaluation, les leçons apprises des d'intervention d'urgence en Haïti, des enquêtes auprès des partenaires du cluster logistique.

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifsObjectifs spécifiques Résultats Activités Indicateurs avec cible (si

elle n’est pas déjà implicite)

Réalisé à mi-parcours

Fournir des services logistiques communs pour supporter la réponse de la communauté humanitaire.

La livraison ininterrompue des articles nécessaires aux programmes mis en œuvre en faveur des populations les plus vulnérables

Transport routier et stockage des articles nécessaires à la réponse humanitaire.

Pourcentage de requêtes de transport et de stockage exécutées vs les requêtes reçues par la communauté humanitaire.

95%

Appuyer la communauté humanitaire et les autorités nationales en fournissant un support à la planification de contingence et aux mesures de préparation pour la saison cyclonique.

Une réponse aux urgences efficaces en cas de besoin.

Transport et stockage dans les départements des articles nécessaires à la stratégie de pré-positionnement en préparation de la saison cyclonique

Pourcentage de requêtes pour pré-positionnement dans les régions exécutées vs les requêtes reçues par la communauté humanitaire.

95%

Identifier et rendre disponibles 10 installations de stockage dans les 10 départements d’Haïti

Nombre de lieux de stockage mis a disposition pour les besoins de pré-positionnement

6

Assembler et dispatcher dans des lieux sécurisés 10 kit de réponse logistique d’urgence pour supporter les éventuelles opérations de secours de la communauté humanitaire

Nombre de kit logistiques d’urgence pré-positionnés et mis a disposition pour supporter la communauté humanitaire (camions, tentes mobiles de stockage, équipement de télécommunication, bureaux préfabriqués).

8

Participer activement et contribuer à la préparation des 3 exercices de simulation conjoints prévus pour la saison afin d’améliorer la coordination en cas de réponse d’urgence

Nombre d’exercices conjoints de simulations (participés et co-facilités).

1

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NUTRITION

Cluster/agence chef de file UNICEF

Co-chef de file MSPPAgences de mise en oeuvre

ACDI-VOCA, ACF, Action Contre la Faim (ACF), AVSI, BIDWAY HAITI, CARE /IYCN/PEPFAR, CEPAM, CESAL, CFM, CMMB, CNP, CONCERN, CRS, DEH, Emmergency Group, FHI, FODESS 5, FONDEFH, Foresopa, FSB, GHESKIO, Haiti Medical Missions of Memphis, Haiti Participative (HP), Healing Art Mission, IEDA RELIEF, IMC, Macaya-Lib, MDM CH, MDM-F, MFK, MSPP, PESADEV, PIH / ZL, RHASADE, Save the Children, TdH, UNASCAD, WHI, WVI

Nombre de projetsCluster/objectifs 1. Contribuer à la réduction de la mortalité et morbidité liées à la

malnutrition et au cholera chez les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes, et autres groupes vulnérables (PVVIH, TB, âgées)2. Renforcement des capacités de réponse aux urgences

Bénéficiaires 348,106 enfants et femmes, 227,306 enfants < 5 ans, 120,800 femmes enceinte et allaitantes, 75,000 enfants modérément malnutris et 48,500 femmes enceinte et allaitantes recevaient une ration supplémentaire et 10,000 enfants sévèrement malnutris; 12,000 personnes vivent avec HIV/AIDS et/ou TB and 10,000 personnes âgées.

Fonds demandés A l’origine: US$ 26,665,608 Révisés à la mi-année:

Fonds demandés par niveau de prioritéFonds reçus US$ 5,280,400 (20% de la demande)Contacts Stefano Fedele, Coordonnateur du Cluster Nutrition – [email protected]

Tableau: Population affectée et bénéficiaires

Categorie Population affectée BénéficiairesFemmes Hommes Total Femmes Filles Garçons Total

Déplacés 317,000 317,000 634,000 40,800 69,885 68,501 179,186Communautés hôte 150,000 150,000 300,000 80,000 32,280 31,640 143,920Enfants <5 ans avec Cholera 18000 18000 36000 12,500 12,500 25,000Totals 485,000 485,000 970,000 120,800 114,665 112,641 348,106

Narratif

Carte représentante la couverture des services de base de la prise en charge de nutrition. Les sections communales en blanc n’ont pas de services, les sections en jaune on des services mais pas suffisantes pour assurer une couverture aux besoins minimum actuel et les sections en vert (Leogane et Port au Prince) ont une couverture minimale. (insert MAP)

La réponse humanitaire de nutrition en 2010 était visé principalement à prévenir ’une détérioration du statut alimentaire et à améliorer la prise en charge de la malnutrition par les groupes vulnérables dans les zones directement et indirectement affectées par le tremblement de terre. En octobre 2010 l'épidémie de choléra s'est rapidement répandue à travers tous les départements et ceci a été suivi par la destruction à large échelle provoquée par l’ouragan Tomas, facilitant la diffusion du choléra et augmentant considérablement le niveau de l'insécurité nutritionnelle et les besoins dans tous les départements.

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H A I T I

Résume des résultats atteints

Depuis le lancement du CHAP en Novembre 2010, une composante très emportant de la réponse humanitaire de nutrition a été de augmenter la couverture des services essentiels de nutrition pour faire face aux besoins soit en terme géographique que en terme de densité de population tout en donnant la priorité aux zones directement et indirectement affectées par le tremblement de terre et le choléra. Cette stratégie contribue à l'accomplissement de chacun des quatre objectifs stratégiques globaux du CAP.

En 2011 la couverture de la prise en charge a été augmentée soit en terme géographique qu’en termes de densité de population. Ayant comme cible 70% de la couverture minimale définie par les partenaires du Cluster, le progrès principal a été l'établissement des Unités de Stabilisation Nutritionnelle (USN) dans tous les départements (couverture de 96%), la couverture reste hétérogène pour les Points Thérapeutique Ambulatoire (PTA) avec 47%, des Points de Nutrition Supplémentaire (PNS) (38%). Les activités concernant l’allaitement des nourrissons et jeunes enfants sont concentrées autour de Port au Prince et Leogane et reste mal intégrée dans l'infrastructure nationale. L’innovation de une composante de nutrition dans la réponse de choléra a été intégrée dans le protocole national et son adoption a été assurée par au moins de 50% des centres de traitement.

Le renforcement des capacités en nutrition du MSPP a fait beaucoup de progrès en termes de formation, surveillance nutritionnelle, suivi et évaluation de programme et renforcement des ressources humaines. Quatre staffs ont été rajoute au niveau central et recrutement de 2 staffs additionnels pour chaque département est en progrès. Plus de196 staff d’USN, 229 staffs de PTA et 179 staff de PNS ont été forme. Le dépistage actif de presque 100,000 enfants 6-59 mois d’âge a permis une détection plus rapide de la détérioration de la situation en cours dans certains zone. Ces activités, tandis que l'appui au développement du plan de contingence national et la mise en place des stocks de contingence, permettront une réponse plus rapide et plus efficace aux besoins courantes et futurs.

Analyse des besoins

La population cible dans les camps a diminué depuis le lancement du CHAP de 1 300 000 à 634 000. On estime que approximativement 300 000 dans les communautés hôtes restent très vulnérable à l’insécurité nutritionnelle Entre les bénéficiaires avec malnutrition cible, 25% (2493) ont reçu soin pour malnutrition sévère et 20 000 (27%) pour malnutrition modérée. A ce chiffres se rajoute approximativement 36 000 enfants moins de 5 ans avec choléra entre Novembre 2010 et Mai 2011.

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Cette augmentation des besoins dans tous les départements ont considérablement sollicite les ressources limitées et les capacités en place; le risque de catastrophes naturelles additionnelles en Haïti reste très haut et les augmentations récentes de prix de denrées alimentaires ont considérablement augmenté le nombre d'individus vulnérables à la malnutrition.

Les ressource humaine du MSPP au niveau centrale et départementale, institutionnelle et communautaire reste très limitée et empêche l’élargissement de la couverture de la prise en charge. Les services fournis par les ONGs sont souvent mal intégrée dans les structures nationales et mise en place de façon temporaire. L'investissement dans la capacité nationale de nutrition doit être soutenu pour permettre une meilleure réponse aux besoins courants et une réponse plus rapide et plus effective aux futures urgences.

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifsObjectifs

spécifiques Activites Indicateurs Cible Réalisé à mi-

parcoursContribuer à la réduction de la mortalité et morbidité liées à la malnutrition et au cholera chez les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes, et autres groupes vulnérables (PVVIH, TB, âgées)

Prise en charge (PEC) des cas de malnutrition aiguë % de couverture minimale pour l’équité des services d’USN, PTA et PNS

70% USN 100%, PNS 47%, PTA 42%

% de guérison, % de décès, % d’abandon PTA et PNS

PTA : >75%, <3%, <15; PNS: >70%, <3%, <15%

PTA : 69.2%, 0.6%, 19% (Avril 2011)

Mobilisation et sensibilisation institutionnelle et communautaire

N D’enfants 6-59m recevant dépistage active dans les zones à risque

350,000 125,000 (Avril 2011)

Dépistage des enfants sévèrement malnutris avec cholera, application du protocole spécifique cholera MAS et PEC de la malnutrition aigu sévère et modérée dans les CTC/CTU et référence au USN, PTA, PNS, PCNB plus proche.

% de CTC/CTU ayant les composantes de nutrition

100% 50%

Renforcement des capacités de réponse aux urgences

Préparation et réponses aux urgences Pre-positionnement de stock de contingence selon les besoins indiques dans le plan national

100% 100%

% de services de nutrition fourni à travers des structures permanent

75% USN 100%, PTA 62%, PNS 95%

Ressources humaine supplémentaires de Nutrition du MSPP en place

4 au niveau National et 2 dans chaque départementale

4 au niveau National

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PROTECTION

Cluster/agence chef de file Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme

Co-chef de file N/AAgences de mise en oeuvre

Agences de mise en oeuvre dans le cadre du CAP: OHCHR, UNICEF, AVSI, UNHCR, Heartland, ACF, MAEC, IRC, ARC, USCRI, CECOSIDA, Save the Children, Terre Des Hommes, FIDEH, France RC, IEDA Relief, ACAT, FTC, Concern Worldwide, CPDAgences de mise en œuvre dans le cadre du Cluster Protection: OHCHR, UNICEF, UNFPA, UNHCR, IOM, IRC, Save the Children, Terre Des Hommes, FIDEH, IEDA Relief, ACAT, FTC, Concern Worldwide, Handicap International, HelpAge International, CBM, WV, WFP, Combit pour la Paix et le Développement, War Child Canada, Oxfam GB, Oxfam Intermon, Avocats sans Frontières Canada, ONU Femmes, World Service of Mercy, ActionAid

Nombre de projets 32 projets au total (protection, protection de l’enfance et lutte contre violence basée sur le genre)

Cluster/objectifs 1. Identifier les problèmes sécuritaires qui impactent les droits humains et la protection avec une attention particulière aux VBG, la protection de l’enfant, les expulsions forcées et accès au standard minimum de services – soutien a tous les acteurs pertinents

2. Assurer la non-discrimination des groupes vulnérables et qu’une attention spéciale soit portée a leurs besoins particuliers et a l’assistance dont ils ont besoin –avec un accent mis sur les personnes en situation de handicape, les personnes âgées, les enfants, les femmes et les personnes souffrant de maladie chroniques

3. Promouvoir le respect de la dignité et des droits de l’homme dans le processus de retour/réintégration, relocalisation et d’intégration locale.

4. Soutien aux agents du gouvernement haïtien à remplir ses obligations en termes de protection et de droits de l’homme, documentations et expulsions forcées incluses

5. Renforcer la capacité des communautés et de la société civile en ce qui concerne la réponse aux défis de protection, à PaP, en régions et à la frontière

6. Soutien au système de Cluster pour intégrer la protection et les droits de l’homme

Bénéficiaires 815,000Fonds demandés A l’origine: USD 60, 751,529

Révisés à la mi-année: USD 21,762,822Fonds demandés par niveau de priorité

Haute priorité : USD 18 236 312Priorité intermédiaire : USD 3,526,510

Fonds reçus $ 7,011,896 (12% de la demande)Contacts Elsa LE PENNEC [email protected] + 509 38 00 86 35

Mehret GHEBRAY [email protected] +509 31 25 00 80

Tableau: Population affectée et bénéficiaires

Catégorie Population affectée BénéficiairesFemmes Hommes Total Femmes Hommes Total

Déplacés dans les camps 634,000 634,000Déplacés en dehors des camps 135,000 50,000Total 815,000 684,000

Narratif Fondamentalement, les besoins identifiés au moment de la rédaction de la réponse sectorielle du Cluster Protection dans le CAP 2011 restent les mêmes : aucune solution durable n’a pour l’instant été identifiée pour les personnes déplacées internes dans les camps, les expulsions forcées se sont multipliées, l’accès à la documentation et la question de la sécurité de la tenure reste des problématiques largement ignorées mais aux conséquences importantes sur la protection (réunification familiale, droit des personnes locataires et plus particulièrement des IDPs dans les

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camps qui étaient locataires), une méconnaissance générale des vulnérabilités notamment au sein de la communauté des personnes déplacées et le manque de capacités au niveau des organisations locales dans le domaine de la protection.

Néanmoins, il est important de noter que la plupart des besoins identifiés dès 2011 ont été exacerbés depuis la finalisation du CAP.

BesoinsL’impossibilité de trouver des solutions durables pour les personnes déplacées depuis près de 18 mois, les conditions de vie dans les camps qui se détériorent en raison du désengagement progressif des ONG assurant les services de base dans les camps, le manque d’information précise quant au profil des personnes dans les camps, des personnes personnes à besoin spécifiques, l’absence de données précises sur la prévalence de la violence basée sur le genre sont autant d’éléments qui rendent la réponse protection plus difficile.

Réalisations majeures à mi-parcours1. le plaidoyer pour la prise en compte de la problématique « protection »  dans stratégie du

Gouvernement visant à une fermeture graduelle de 6 camps de déplacés : inclusion d’un certain nombre de principes et actions concrètes parmi les objectifs et activités préparatoires pour la mise en œuvre de la stratégie

2. la décentralisation de la problématique « protection » au niveau communal avec une implication de tous les acteurs pertinents (autorités, ONG internationales et locales, agences des nations unies, UNPOL, police nationale haitienne, etc) : projet pilote dans une commune de Tabarre

3. la collecte d’information et le suivi des cas d’expulsions forcées en vue de renforcer le plaidoyer contre la mise en œuvre de ces pratiques et la mise en place de procédures standards opérationnelles pour faciliter cette collecte et échange d’information entre acteurs sur le terrai

4. réactivation d’un groupe de travail sur la documentation qui a développé une série de messages clés en vue de faire le plaidoyer pour un meilleur accès à la documentation

Défis majeurs- Le Cluster Protection continue de faire face aux mêmes défis qu’en début d’année à savoir la

difficulté de limiter le champ d’action du CP aux populations affectées traditionnelles, l’absence de répondant du Gouvernement, responsable primaire quant à la protection des IDPs ; la participation très limitée des ONG locales au CP.

- Les questions de l’accès à un logement décent et aux services de base sont des problématiques qui existaient de longue date en Haïti et qui nécessitent une attention continue du point de vue de la protection pour toutes les personnes résidant dans les camps mais également les communautés d’accueil et dans les quartiers les plus pauvres.

- Enfin, si le Cluster Protection continue de mettre en œuvre son plan de réponse sectorielle, il importe de noter que ce dernier est mis en œuvre essentiellement à travers les actions de coordination et de plaidoyer ainsi qu’aux aux activités des membres du Cluster financés pour la plupart en dehors du CAP. L’absence de financement pour les projets « protection » représente une entrave de taille dans la mise en œuvre de ce plan de réponse sectoriel.

Priorités pour le reste de l’année :Toutes ces questions ont été abordées dans le cadre d’un forum sur la revue à mi-parcours du CAP 2011 qui a rassemblé les divers membres du Cluster Protection ainsi qu’un représentant des deux sous-clusters : protection de l’enfance et violence basée sur le genre (pour informations relatives aux deux sous-clusters, cfr. sections spécifiques aux deux sous-clusters dans le CAP).

A la suite du forum et après analyse des besoins, le Cluster Protection a identifié les trois priorités suivantes :

1. La collecte de données sur le déplacement en Haïti, les personnes à besoins spécifiques, les intentions des personnes déplacées ;

2. Le renforcement des capacités locales (organisation de base, comites de déplaces…) pour minimiser les risques de protection auxquels elles sont exposés ; et

3. les activités favorisant le retour/la relocalisation / l’intégration locale dans le respect des droits des personnes. Le processus de révision des projets mis en œuvre en consultation avec les deux sous-clusters a mis l’accent sur ces priorités.

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifsObjectifs

spécifiques Résultats Activités Indicateurs12 Réalisé à mi-parcours

1. Identifier les problèmes sécuritaires qui impactent les droits humains et la protection avec une attention particulière aux VBG, la protection de l’enfant, les expulsions forcées et accès au standard minimum de services – soutien a tous les acteurs pertinents

Soutien à la PNH/UNPOL pour les activités de patrouilles

- camps visités par la PNH- suivi des cas identifiés bénéficient d’un suivi - mise en place de lampes solaires dans abris provisoires.- mise en œuvre d’activités identifiées dans le cadre d’un Joint security Assessment

# formations et participants% de participants avec plus de connaissances en VBG% populations dans les camps atteintes pas la PNH

- 3% des camps sont visités- 50% des cas identifies bénéficient d’un suivi - Participation à un Joint security Assessment : en attente de finalisation du rapport

Soutien au système judiciaire pour respecter les règles de l’état de droit

-Mise en place d’un mécanisme de plainte et de réponse- suivi des cas identifiés par la PNH

# de cas identifies# d’enquêtes fermées

Mise en place de mécanismes de plaintes et de réponse dans 5% des camps- 30% de cas identifiés ayant reçu une réponse de la PNH

Monitoring et reporting de la protection

-Présence quotidienne et/ou visites régulières danscamps et communautés hôtes-référencement des cas deprotection identifiés- mise à jour de la carte de référencement VBG - Suivi des familles avecPSH à risque d’éviction surcamps de PaP - Suivi de personnes en situation de handicap à risque en protection (GBV, Protection de l’enfance, évictions) à PaP : sensibilisation, référencement vers les organisations adéquates et suivi.-Sensibilisation etorganisation de groupes dediscussions pour pour identifier risques deprotection. -Monitoring mensuel avec des check-lists pour identifier les risques de Protection (violence,

% camps visites et la fréquence des visites# de camps visites avec un suivi# de cas suivis

-Présence quotidienne ou visites régulières desmembres du ClusterProtection dans 20% descamps -60% des cas deprotection (y compris pour personnes en situation de handicap) identifiés ontété référés vers des services adéquats- mise à jour de la carte de référencement VBG (toutes les deux semaines)-Déroulement de 70 groupes de discussions en vue d’identifier les risques de protection à travers la totalité des camps + violence, exploitation, discrimination

12 Note: Veillez saisir cette opportunité pour développer vos indicateurs spécifiques en ajoutant les nouveaux indicateurs clés standards approuvés par le IASC

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exploitation, discrimination) dans les camps.Communication aux communautés des services disponibles, avec une attention particulière aux personnes vulnérables

- Développement et utilisation de messages boards (mis a jour une fois par mois) et autres outils de communication incluant des messages sur la Protection tel la carte de référence pour les cas de VBG, PEAS et droits des enfants.

# de populations atteintes

# de moyens de communication utilises

-Sensibilisation sur les questions de protection, VBG (cartes de référencement, etc) réalisés dans 5 % des camps

- Voir ci-dessous dans un tableau séparé

VBGOutre informations soumise par le sous-cluster VBG, à noter aussi :

Formations VBGFormation en hygiène et santé sexuelle et reproductrice - 200 lampes solaires dans 40 abris provisoires.

Formations VBG, Sept (7) ont été réalisées dans les sept camps à l’intention des comités de gestion de camp, des comités de protection et certains PDI désignés par les comités ; soit deux cent trente (230) personnes. Formation de l’équipe des CMO d’IOM sur la VBG.Formation en hygiène et santé sexuelle et reproductrice de quatre groupes de trente (30) jeunes des camps suivants : Terre Roche, Terrain Toto, Centre des Réfugiés de Mais Gâté 23 A, Champs-de-Mars.

- Voir ci-dessous dans un tableau sépare

Protection de l’enfance

2. Assurer la non-discrimination des groupes vulnérables et qu’une attention spéciale soit portée a leurs besoins particuliers et a l’assistance dont ils ont besoin –avec un accent mis sur les personnes en situation de handicape, les personnes âgées,

Soutien aux autres domaines sectoriels

- Développement et partage des fiches techniques sur prise en charge des personnes vulnérables + Kits protection-Développement d’outils pratiques préparation/réponse à l’urgence avec diffusion de l’approche protection » en cours d’impression

# documents protection partages avec les autres Clusters# personnes formées# staff embauche

- 30 documents sur divers aspects de la protection partagés avec les membres du Cluster Protection et d’autres clusters- 5 personnes recrutées pour équipe de coordination du Cluster Protection renforcé - 1,000 kits « préparation/réponse à l’urgence avec diffusion de l’approche protection » en cours d’impression

Renforcement des capacités thématiques sur les personnes vulnerables

-Formation sur les droitsdes enfants et la préventionde la violence dans lesécoles pour 40 directeursd’écoles dans la région deSaut d’Eau et pour 80instituteurs à Port-au-Prince- personnels IOM forméssur la prise en compte du

# personnes formées# organisations qui ont inclues les personnes vulnérables dans leurs programmes

- 10% du personnel IOMformés sur la prise encompte du handicap- 40 formations sur l’accessibilité depuis janvier- 60% des membres du Cluster Protection incluent la problématique des personnes vulnérables dans leurs programmes

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les enfants, les femmes et les personnes souffrant de maladie chroniques

handicap- formations sur l’accessibilité - inclusion de la problématique des personnes vulnérables dans les programmes des membres du Cluster Protection

Sensibilisation sur les vulnérabilités

- Prise en compte des personnes vulnérables dans les distributions d’eau (comité d’eau- Accès au point sanitaire)

# campagnes de sensibilisation

N/A

Monitoring et reporting - Accompagnement depersonnes en situation dehandicap - distribution de kits de protection - Enquête pour identification des personnes vulnérables.

Evaluation sur les vulnérabilités à Pap, en régions et à la frontière

- 2360 personnes ensituation de handicapaccompagnéesen réadaptation. - kits protection distribuésaux personnes en situationde handicap et auxpersonnes âgées par aumoins 5% des membres duCluster Protection

Assistance aux groupes de personnes vulnérables dans les camps et quartiers, PaP, en régions et à la frontière

- Actions favorisant l’accessibilité aux personnes en situation de handicap- Diagnostic institutionnelle d’ organisations - Renforcement de capacités pour organisations

Nombres de projetsprotection mis en œuvre et nombres de bénéficiaires par catégorie et aire d’opération

127 activites en vue de favoriser l’accessibilite pour les personnes situation de handicap a PaP, Petit Goave et Grand Goave et Gonaives ciblant au moisn 150 personnes

3. Promouvoir le respect de la dignité et des droits de l’homme dans le processus de retour/réintégration, relocalisation et d’intégration locale.

Monitoring et reporting sur le retour

-Accompagnement des personnes déplacées de

camps ayant fermes dans un processus de transition

de camps.- Monitoring de distributions de kits deretour

Evaluation complète sur les tendances% de retour relocalisation observes

Evaluation des tendances en cours de compilation

Donner des directives et des formations sur les standards et meilleures pratiques sur le retour et la réintégration

N/A # de kits retour distribués# de formations et # de bénéficiaires

Certains membres du Cluster Protection distribuent des kits retour mais les chiffres ne sont pas pour l’instant disponibles

Consultations avec les IDPs sur les solutions

- enquêtes sur les intentions de retour/relocalisation

# d’individus interrogés# d’évaluation

- au moins 13 enquêtes sur les intentions de retour/relocalisation concernant au minimum 4096

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durables disponibles y compris sur les options et obstacles de retour.

participatives incluant les communautés effectue

personnes

Identifier et renforcer les structures de protection

-N/A # de chefs de communautés identifies# de formations diversifiées

N/A

Soutien et assistance a l’intégration locale des déplacés a PaP, en régions et a la frontière

- Formations ayant touche pour leaders communautaires en Protection Humanitaire, et PEAS

# de structures existantes soutenues% de retours avec des services assures minimums# de bénéficiaires% du territoire couvert

Au moins 6 formations réalisées et plus de 160 leaders communautaires cibles

Promotion de la protection pendant le processus de retour et de réintégration (KITS)

- Plaidoyer pour intégrationdes PSH comme prioritairesdans les solutions de retourou relocalisation possible(clusters et CMO IOM)

Problèmes de protections reflétés dans les activités des autres clusters # d’organisations qui réalisent des projets intégrant la protection pendant le retour et la réintégration

La promotion de la protection pendant le processus de retour et de réintégration est une activité continue menées par au moins 80% des membres du Cluster Protection

Promotion de cliniques légales

Mise en place de cliniqueslégales mobiles

# cliniques légales opérationnelles # de cliniques en zones rurales éloignées# de bénéficiaires

Mise en place d’au moins une clinique mobile au niveau communal

4. Soutien aux agents du gouvernement haïtien à remplir ses obligations en termes de protection et de droits de l’homme, documentations et

Plaidoyer et soutien à l’accès a la documentation

- recouvrement d’actes de naissance avec identification des bénéficiaires pour 2011 - 250 personnes ayant récupéré leur documentationet plus 300 cas environs sont en processus-développement d’un plaidoyer auprès du Gouvernement, de bailleurs et ambassades intéressées -Réactivation d’un groupe de travail sur la

# de personnes ayant récupéré leur documentation# de documentation donne et le type# structures étatiques soutenues% du territoire ou il y a des activités de

- 1500 actes de naissance recouverts.- 250 personnes ayant récupéré leur documentationet plus 300 cas environs sont en processus- plaidoyer auprès du Gouvernement, de bailleurs et ambassades intéressées -Réactivation d’un groupe de travail sur la documentation (3 réunions depuis début 2011) et organisation d’un atelier de 2 jours en Mai pour

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expulsions forcées incluses

documentation -Accès au service dans les milieux très reculés (service mobile).

documentation développer les messages clés de plaidoyer sur la modernisation de l’Etat civil ;

Plaidoyer et soutien au gouvernement contre les expulsions forcées

- identification et appui aux personnes vulnérables y compris des personnes en situation de handicap dans des camps menaces d’expulsions- Mise à jour base de données sur les expulsions forcées par rapport à la liste des camps.- Elaboration et diffusion de rapport relatif aux camps sous menace d’expulsion.- Médiation et négociation avec les propriétaires terriens- développement d’outils en vue de favoriser l’action des acteurs de terrains en cas de menaces d’expulsions forcées

% des cas des expulsions forcées suivis# de personnes vulnérables aidées

- 70% des camps sur lesquels pèsent une menace d’expulsions forcées sont/ont été suivis et référencés l’oim- procédures standards opérationnelles et fiches techniques sur réponse coordonnée des acteurs de terrains développés et formation pour 25 CMOs et CMAs.

Plaidoyer et soutien pour l’application des standards des droits humains dans la conception et la mise en œuvre de solutions durables

- Enregistrement des personnes et de leur zone de retour possible dans le cadre d’expulsions forcées et dans le cadre d’une stratégie plus large de retour

- évaluations sur les intentions et possibilités de retour des personnes déplacées et également des évaluations de vulnérabilité auprès des familles formulation et partage de recommandations sur toute stratégie de retour/relocalisation

# de cas où le cluster a fait un plaidoyer et formuler des recommandations

Formulation de recommandations pour l’intégration de la « protection » dans le cadre des efforts du Gouvernement pour la fermeture de camps de déplacés. 30 cas ou les membres du cluster ont fait un plaidoyer pour éviter des expulsions

Plaidoyer et soutien aux autorités nationales judiciaires pour répondre aux violences faites contre les IDPs et d’autres personnes vulnérables

- Plaidoyer auprès des mairies en cas d’expulsions forcées- Referencement a l’unite IDP camp de l’unite UNPOL

# de cas ou la cluster a fait un plaidoyer et formule des recommandations

10 cas ou le Cluster a fait un plaidoyer

Soutenir le lien entre le travail de l’OPC et le Cluster

# de documents partages avec l’OPC# de réunions entre l’OPC et le Cluster

5.Renforcer la Integration de la -Formation en GBV pour groupements de # de réunions tenues - reactivitation d’un groupe d’ONG locale autour de

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capacité des communautés et de la société civile en ce qui concerne la réponse aux défis de protection, à PaP, en régions et a la frontière

protection dans les organisations de la société civile

femmes et membres des comités des camps -Formation en VBG pour 15 membres de CAFVAS (ONG locale)-Mise en place groupements de femmes-Campagnes de sensibilisation sur les droits des femmes et filles dans le cadre de la Journée internationale de la Femme en collaboration avec les groupements de femmes

dans des locaux du gouvernement # d’organisation de la société civile qui participent au Cluster

la thématique de la protection - formations sur divers thèmes protection pour ONG, comites de camps, leaders communautaires etc pour plus de 1,200 personnes - 3 ONG locales participent régulièrement au cluster protection nationale

Renforcement des capacités en français et en créole

- formations pour comites de camps, ONG et personnes déplacées.

# personnes formées# comites des camps formes# organisations formées

Plus de 350 formées en GBV et la protection en générale dans le cadre de plus de 30 formations

Mise en œuvre de QIPs

-finalisation des QIPs finances en 2010 # QIPS réalisés # de bénéficiaires directs et indirects et % du territoire couvert

- recherche de fonds et négociation en cours pour la mise en œuvre des QIPs en 2011

Promotion du dialogue entre les IDPs et les communautés d’accueil à PaP et en province

activités locales entreprises pour renforcer les liens entre, les IDPs, les populations hôtes et les autorités locales

# d’activités locales entreprises pour renforcer les liens entre, les IDPs, les populations hôtes et les autorités locales % du territoire couvert

12 activités a PaP

Renforcement des capacités en français et en créole

- formations pour comites de camps, ONG et personnes déplacées.

# personnes formées# comites des camps formes# organisations formées

Plus de 350 formées en GBV et la protection en générale dans le cadre de plus de 30 formations

Soutien au système de Cluster pour intégrer la protection et les droits de l’homme

Sensibilisation sur l’exploitation sexuelle par les acteurs humanitaires

Codes de conduite - (élaborer avec les comités des camps respectifs) distribués

# de formations et de bénéficiaires # Codes de conduite distribues

3 Codes de conduite(élaborer avec les comités des camps respectifs) distribués aux membres des camps

Sensibilisation sur les préoccupations relatives à la traite des êtres humains

Formations sur la traite desenfants

# de formations et de participants

40 participants formés sur la traite des enfants dans le cadre de 2 formations

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SOUS-CLUSTER PROTECTION : Protection de l’enfantCluster/agence chef de file UNICEF - Fonds des Nations Unies pour l’Enfance-

Co-chef de file Ministère d’Affaires Sociales et TravailAgences de mise en oeuvre

ADRA (Adeventist Developent and Relief Agency), Aide Medical International (AMI),American Refugee Committee (ARC), ATD Quart Monde, AVSI, Bureau des Avocats Internationaux, , Catholic Relief Services (CRS), CBM, CeSVI Haiti, CISP, CMMB, COCEQ, COHAN, CICR, Concern, Croix Rouge Canadienne, Croix Rouge Francaise, Croix Rouge Haitienne, Enfants Soleils d'Avenir, Food for the hungry, Free the Slaves, Haiti response coalition, Handicap International, Heartland Alliance, Holt Fontana, Hope Worldwide, IEDA Relief, International Medical Corps (IMC), IRC, J/P HRO, KNH, Maison de Sagesse, MAST, MERCY Corps, NCA, OCCAARH, OCCED"H, People in Need, Plan International, Project KID (Kid in disaster), REDEE (Ressau d'enfants des droit), Relief International, RSE (Rata Sourire d'Enfant), Save the Children, SIF, Solidarite Internationale, SOS Canada, SOS Haiti, Tearfund, Terre des Hommes, War Child Canada, World Concern, World Hope International, World Vision, WSM, WWO, Associations locales: AJART, AJPDV, APP, ARTIMOUN, ASPEH, CACI, CAPSE, CASED, CAD-Centre d'action pour le development, CASEJES, CECOSIDA, CHANDEL, CHEDEVE, CHVGM, CNITE, Core Haitien, FEVE, FOCUJE, Fondation Dorcely pour le respect des droits de l'homme, Fondation Juvens, GIC, Gjare, GRUEEDH, Giorgio's Club, HAMADE, Help The Kids Association, IDEJEN, JOSE, La Fondation kafoud’A, Luttes Pr enfants, Maison de l'Arc en Ciel, OAGEAA, OFADHA, OJAR, OPSED, OSCAP, OSJEJ, RJPE, RPPDHA, UJDHRD, VJA,

Nombre de projets

16

Cluster/objectifs 1) S'assurer que les enfants en situation d'urgence dans les zones de retour/relocalisation ont accès aux services de base et à des mécanismes communautaires qui offrent du soutien psycho-social, accès aux droits et les protègent contre les risques d'exposition accrue de traite, de violence, d'abus, de négligence et d'exploitation

2) Veiller à ce que les enfants dans les camps de personnes déplacées, les zones affectées par le tremblement de terre et des autres zones d’urgence signalées ont accès à des mécanismes communautaires qui leur offrent du soutien psycho-social et les protègent contre les risques d'exposition accrue à la traite, la violence, l'abus, la négligence, et l'exploitation

3) Prévenir et répondre à la situation des enfants séparés et non –accompagnés

4) Implémentation de mécanismes de réduction des risques et de structures nationales à niveau central et décentralisées pour la préparation et la réponse aux urgences

5) Protéger les enfants dans les centres résidentiels et les enfants plus vulnérables des épidémies de choléra à travers la sensibilisation, la formation et la distribution d'articles d'hygiène

Bénéficiaires 770,000Fonds demandés A l’origine: 37,266,704

Révisés à la mi-année: 14,343, 793 usdFonds demandés par niveau de prioritéFonds reçus $ 3,931,940 (11% de la demande)Contacts Jorge Vallès - [email protected]

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Tableau: Population affectée et bénéficiairesCatégorie Population affectée Bénéficiaires

Filles/ Femmes Garcons/Hommes Total Filles/ Femmes Garcons/Hommes TotalDéplacés 158,500 158,500 317,000 158,500 158,500 317,000Enfants séparés/ sans soins parentaux 26,500 26,500 53,000 26,500 26,500 53,000

Communautés hôte 200,000 200,000 400,000 200,000 200,000 400,000Total 385,000 385,000 770,000 385,000 385,000 770,000

Narratif Dans le contexte actuel, des réponses ciblées de protection d’urgence humanitaire, de redressement et des réponses à long terme sont nécessaires simultanément pour les enfants en Haïti: Les effets du tremblement de terre de 2010 continuent à exacerber la vulnérabilité extrême envisagée par les enfants et les adolescents en Haïti. Aujourd’hui, comme avant la catastrophe, les problèmes de vulnérabilité extrême des enfants haïtiens et les violations de ses droits sont des menaces réelles, persistantes mais souvent invisibles. Tous les efforts et l’attention du secteur de la PE continueront a se focaliser à mieux protéger et adresser la vulnérabilité des filles et garçons, des adolescents et des familles Haïtiennes affectés par le séisme, l’épidémie de choléra et les différents urgences, en prévenant la séparation des familles de ses familles et toute forme de violence, d’abus et d’exploitation y compris la traite.

Les effets psychosociaux d’un séisme ou d’une épidémie si dévastateurs comme ceux qui ont touché Haïti au 2010-2011 perdureront chez les enfants et la population durant des années. L'accès aux services dans les camps, les zones de retour et de réinstallation reste une priorité essentielle. Le soutiens psychosocial et le renforcement des mécanismes de PE de base communautaire et l’accès aux services essentiels pour les enfants continuent prioritaires dans le contexte de besoins décrit. Et malgré l’absence des nouveaux flux massifs d’enfants séparés, la continuité des efforts de localisation et réunification familiale des 74% des enfants non accompagnés inscrits (7144) par les partenaires qui n’ont pu être réunifiés reste un défi majeur pour le secteur.

L’abandon récurrent des enfants par ses parents ou tuteurs augmente les préoccupations du secteur, étant un résultat direct de la détérioration aigue socioéconomique exacerbée par les crises humanitaires pluridimensionnelles du 2010 (séisme, cholera, crise alimentaire, des inondations persistantes…). Des réponses à l’impact prolongé du séisme et aigue des nouvelles urgences vis-à-vis la protection sociale des familles continuent d’être fondamentales. Apres le tremblement et jusqu’à présent, le placement des enfants en institutions (orphelinats, crèches) et en domesticité ( restaveks) est considéré de plus en plus par beaucoup de parents comme une solution à leurs difficultés économiques ou des problèmes sociaux, l'amélioration du revenu de familles affectées étant nécessaire pour sauvegarder l’environnement familial. La protection des enfants les plus vulnérables, ceux qui n’ont pas des soins parentales à cause du séisme et de son impact prolongé, restera aussi dans l’agenda humanitaire sectoriel, comme ce le cas de la protection des enfants dans les camps et pendant les évacuations, les évictions forcées et la relocation.

Il y a des indications claires que la plupart des victimes de violences sexuelles sont des filles de moins de 18 ans, il est donc important de comprendre et d’assurer l'approche protection de l’enfant à la violence basée sur le genre et plus spécialement la violence sexuelle contre les filles comme une question de protection de l’enfant avant qu’une fondamentée exclusivement sur les droits des femmes. La priorité du secteur dans le domaine demeure la mise en œuvre des initiatives intégrés avec le secteur GBV, Protection et CCCM pour la prévention primaire et l’établissement des mécanismes et systèmes efficaces de suivi, de reportage, d’analyse, de référencement de cas et des services et de la prise en charge et de suivi des violations les plus graves des droits des enfants (y compris la violence et l’exploitation sexuelles, enfants affectés par la violence des gangs armés, traite, kidnapping…) et assurer la prise en charge multidisciplinaire des cas signalés. Coordonner/ Collaborer à la collecte de données, la gestion de l’information et les initiatives de recherche dans la PE (« évidence-based ») reste de plus en plus primordial.

Le secteur PE devra redoubler ses efforts pour un Plaidoyer effectif pour la mobilisation des ressources en faveur des activités sous financés du secteur, notamment celles focalisés dans les communautés de retour et de relocalisation des enfants et familles les plus vulnérables pour les urgences, favorisant l’accès des enfants aux mécanismes de protection de base communautaire et aux services sociaux de base et à un logement adéquat favorisant un environnement protecteur.

Compte tenu de la manque de préparation suffisante et de l’insuffisante capacité de réponse nationale aux crises et l’exposition permanente aux différents risques et menaces, le secteur visera à supporter le renforcement des initiatives de la protection civile à l’élaboration et coordonnation de la préparation

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aux désastres et les plan de contingence en matière de protection de l’enfance, un secteur erronément hors de l’attention des structures nationales dans les premières phases des crises.

Il demeure essentiel, comme élément transversal et instrumental à la mise en œuvre des initiatives sectorielles, d’assurer le développement des capacités des partenaires et des structures étatiques pour assurer une transition graduelle à l’appareil de l’Etat haïtien et à la société civile des structures de coordination efficaces pour la réponse humanitaire crées durant les urgences. Dans le cadre de la transition de l'urgence au relèvement et au développement, le sous Cluster et les partenaires du secteur travaillent avec le Ministère des Affaires Sociales, le IBESR et le Ministère de la Justice pour capitaliser sur la base des structures de coordination d'urgence existantes, la dynamique de partenariat et les capacités créées après le tremblement de terre dans le but de renforcer les systèmes nationaux de protection de l'enfance et améliorer leur capacité de réaction aux situations d'urgence.

Résume des résultats atteints

La réalisation des résultats de CHAP 2011 a été entravée par le manque de fonds obtenus à ce jour pour des projets de protection de l'enfance (10.5% du total des fonds demandés). Néanmoins, les acteurs de la protection des enfants s’efforcent de poursuivre ce que les enfants haïtiens soient à l'abri des abus, de négligence, d'exploitation et la violence. En mai 2011 partenaires ont signalé 1,600 sur les activités de PE en cours se concentrant essentiellement dans les zones les plus touchées par le séisme (départements Ouest et Sud Est). Les partenaires PE ont également été entièrement engagés dans la réponse au choléra. Des initiatives de prévention et les campagnes de sensibilisation ont atteint près de 1,150,000 personnes à travers les 10 départements du pays et plus de 45.000 séparés et enfants orphelins vivant dans 700 centres de soins résidentiels).

La majorité des activités humanitaires du secteur visent encore à répondre aux besoins de protection des enfants dans les camps de personnes déplacées. Ces activités se concentrent essentiellement sur la fourniture aux enfants d’un accès sécurisé aux espaces communautaires pour faire des rencontres, jouer, apprendre et / ou ayant un soutien psychosocial (56% des personnes déplacées ont au moins un espace sécurisé bénéficiant plus de 120.000 enfants d’une façon journalière), la mise en place des structures de protection des enfants à base communautaire (36% des camps de personnes déplacées en ayant au moins un) et de la mise en œuvre des initiatives de recherche famille et de réunification des enfants séparés et non accompagnés (7144 enfants inscrits à partir de laquelle 26% ont déjà été réunifiée). Le sous cluster PE a également continué à plaidoyer vis-à-vis la PNH, la UNPOL (police des Nations Unies) et la MINUSTAH pour l'amélioration de la situation de sécurité dans les camps principaux visant à prévenir la maltraitance, l’exploitation et la violence sexiste contre les filles.

En revanche, les acteurs de la protection des enfants ne sont pas encore vraiment engagés dans la création de conditions favorables pour les zones de retour. En ce sens, seulement 6% des activités déclarées par les partenaires sont en cours dans ces domaines. Le manque de financement semble empêcher une plus grande fourniture de services de CP dans les quartiers de retour et de réinstallation

En ce qui concerne les interventions visant à réduire l'impact des catastrophes, des progrès significatifs ont été accomplis. Plus de 22 organisations ont déclaré qu'elles sont l'intégration à la préparation aux urgences et à la protection civile dans leurs activités à travers la sensibilisation et des formations aux collectivités pour atteindre 246.000 personnes. En outre, un nouvel Outil d'évaluation rapide pour la PE a été développé et il est actuellement adapté au contexte haïtien.

Les partenaires à la PE continuent d'investir dans les éléments essentiels pour le développement de la capacité des institutions gouvernementales, les partenaires et les communautés locales. En 2011, 660 fonctionnaires, 4.000 membres d'ONG et plus de 30.000 membres de la communauté ont été formés par les partenaires PE dans un large éventail de sujets (FTR, la violence sexiste, la protection civile/préparation aux urgences, la prévention du choléra, l'enregistrement des enfants en situation d’urgence....).

Analyse de besoins

- Plus de 350.000 enfants extrêmement vulnérables restent dans les camps de déplacés et plus de 400.000 retournés à leurs communautés d'origine ou réaffectés dans les zones ont une très faible couverture des services sociaux de base.

- Des centaines d'enfants, en particulier les filles, continuent d'être victimes de violence sexuelle et d'exploitation sexuelle dans les camps et dans les communautés, urbaines comme rurales. En dépit de patrouilles plus fréquentes de la PNH, la violence en toutes ses formes, le viol et autres

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violences sexuelles commis contre des enfants par des éléments des gangs armés continuent d'être signalés, en particulier dans les camps de personnes déplacées qui ont un accès limité ou intermittente des forces de l’ordre. Plusieurs camps de personnes déplacées ont servi de base pour les prisonniers évadés et les opérations de gangs. Soixante pour cent des 284 cas de violences sexuelles enregistrées au cours de la période considérée, par une ONG internationale à Port-au-Prince étaient des filles, et la PNH a enregistré 279 cas de viols et violences sexuelles contre les femmes et les filles et 1 cas de viol d'enfant de sexe masculin à Port-au-Prince en 2010. La collecte de données sur les cas de violence sexuelle en post-séisme en Haïti a été extrêmement difficile sans un système opérationnel d'enregistrement des cas dans le pays, des informations fiables sur le nombre de cas perpétrés contre des enfants dans les camps n'est pas disponible.

- La pauvreté extrême aggravée par le tremblement a mené à l'augmentation du nombre de centres de soins en ce qui a conduit à des abus, la violence et l'exploitation des enfants, y compris la traite des enfants

- Malgré la récente signature de la Convention de La Haye, l'adoption et la traite des enfants constitue en problème de protection majeur pour les enfants en Haïti en raison de l'insuffisance du cadre juridique et l'absence de structure institutionnelle: Selon les estimations la traite des enfants engage 2.000 enfants par an, le tremblement de terre exacerbé ce phénomène.

- La prolifération d’armes à feu pose un risque accru pour les enfants, qui sont recrutés en tant que membres d'un gang, d'autant plus que les structures conventionnelles de protection sociale et de l'environnement - les écoles et les familles, les églises - elle restera désintégrée à la suite du tremblement de terre. Les bandes possèdent un pourcentage important d’un estimatif de 205.000 armes illégales en circulation aujourd'hui.

- Le nombre des enfants des rues reste inconnue, comme ce des les enfants exposés d'être exploités et utilisés par des gangs armés. Des enfants aussi jeunes que 10 ans seraient actuellement utilisés par des éléments armés dans et autour de Port-au-Prince pour transporter des armes, drogues et des messages, pour intervenir dans des affrontements armés, veiller et avertir les membres lorsque les forces de sécurité mènent des opérations, agir comme des espions, recueillir une rançon au cours d'enlèvement, procéder à des incendies criminels ou détruire des biens privés et publics. A Martissant, environ 30 enfants appartiendraient à un seul groupe armé.

- Les dommages physiques aux institutions judiciaires par le tremblement de terre ont aggravé les problèmes déjà existants, notamment le manque d'installations de détention adéquates et la détention prolongée avant le procès des enfants. Parmi les 342 enfants détenus à travers le pays en Décembre 2010, 88 pour cent ont été placés en détention provisoire et 14 pour cent étaient des filles. Les enfants accusés n’étaient même pas sujets d'une procédure judiciaire et il n'avait pas les installations de détention adéquates, malgré certains efforts positifs à niveau national. Les mesures de déjudiciarisation alternatives à la privation de la liberté des enfants en conflit avec la loi sont inadéquates et ne suffissent pas.

L'exploitation d'enfants pour le travail domestique est habituelle en raison de la pauvreté de la famille biologique et doit être abordée avec attention dans le contexte de l’impact du séisme. Selon le MAST, il y a 300.000 enfants restavek en Haïti et cela ne prend pas en compte les enfants haïtiens qui sont dans la même situation de la domesticité en République Dominicaine. Le sous Cluster PE estime qu'il y a 250.000 enfants restavek en Haïti alors que les estimations de 2007 ont été 173.000. Les partenaires PE ne disposent pas de données très précises sur l'ampleur du phénomène en raison de sa nature, mais il est largement partagé que le nombre a augmenté après le tremblement de terre en tant que résultat direct de la vulnérabilité accrue des enfants et la pauvreté augmentée de familles. Si jusqu’à janvier 2012 les enfants provenaient de zones rurales pauvres pour aller vers les plus riches familles dans les principales villes, une nouvelle tendance semble apparaître avec restaveks venant de villages et de quartiers pauvres et des bidonvilles urbains et d'être utilisé non seulement dans les villes mais aussi dans les villages moins pauvres. Les familles riches tendent à «abandonner» la pratique parce qu'avoir un restavek montre une richesse trop fragile. Ainsi, alors que l'exploitation des restaveks est en baisse dans les familles aisées, il est de plus en plus dans les plus modestes.

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifsObjectifs

spécifiques Résultats Activités Indicateurs13 Réalisé à mi-

parcours1. S'assurer que les enfants en situation d'urgence dans les zones de retour/relocalisation ont accès à des mécanismes communautaires qui offrent du soutien psycho-social et les protègent contre les risques d'exposition accrue de traite, de violence, d'abus, de négligence et d'exploitation

1.1. 75% des enfants déplacés vers les zones de retour/relocalisation ont accès à des mécanismes communautaires de protection de l'enfance qui les protègent contre les risques de violence, de traite, d'abus, de négligence et d'exploitation

a) Renforcer les structures communautaires dans les zones de retour pour protéger les enfants contre la violence, l'abus, l'exploitation et la négligence

cp1a.1. Nombre de zones de retour/relocalisation avec des endroits sécurisés ou les enfants peuvent se socialiser, jouer, apprendre et recevoir un appui psychosocial

100 28

b) Améliorer l'accès aux services sociaux et judiciaires aux enfants et femmes les plus vulnérables dans les zones de retour/relocalisation a travers un système de protection de l'enfance a base communautaire

cp1a.2. Nombre de zones de retour/relocalisation avec des structures communautaires de protection de l’enfance

100 27

c) Renforcer et établir un système de suivi et de rapportage des violations des Droits de l'Enfant

cp1a.3 Nombre des zones retour/relocalisation ou des mécanismes de référence de cas de violations des droits des enfants sont opérationnelles.

100 13

75% des enfants dans les camps de déplacés ont accès aux mécanismes de protection de l'enfance a base communautaire qui les protègent contre les risques de violence, de traite, d'abus, de négligence et exploitation

Veiller à ce que les enfants dans les camps de personnes déplacées et les zones affectées par le tremblement de terre ont accès à des mécanismes communautaires qui leur offrent du soutien psycho-social et les protègent contre les risques d'exposition accrue à la traite, la violence, l'abus, la négligence, et

a) Renforcer les structures communautaires dans les camps de déplacés et les zones affectées par le tremblement de terre pour protéger les enfants contre la violence, l'abus, la négligence et l'exploitation

cp1b.1. •% de camps de déplacés avec des endroits sécurisés pour que les enfants puissent se socialiser, jouer, apprendre et recevoir un appui psychosocial

75% 56%

b) Améliorer l'accès aux services sociaux et judiciaires aux enfants et femmes les plus vulnérables dans les camps et les zones affectées par le tremblement de terre a travers un système de protection de l'enfance a base communautaire

cp1b.2. % camps de déplacés avec des structures communautaires de protection de l’enfance

75% 36%

c) Supporter les structures et institutions gouvernementales responsables des aspects clés de la Protection de l'Enfance dans les urgences

cp1b.3 # de policiers Nationaux (BPM/PNH) et UNPOL formées sur les problématiques de la Protection de l'Enfance

200 n.a

d) Continuer le processus d'enregistrement en vue de documenter tous les enfants en particulier ceux-la vivant dans les camps de déplacés

cp1b.4. # d'enfants enregistrés dans les camps de déplacés

10,000 2,000

13 Note: Veillez saisir cette opportunité pour développer vos indicateurs spécifiques en ajoutant les nouveaux indicateurs clés standards approuvés par le IASC

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l'exploitationProtéger les enfants dans les centres résidentiels et les plus vulnérables des épidémies de cholera a travers la sensibilisation, la formation et la distribution d'articles d'hygiène

100% des enfants dans les centre résidentiels sont protégés contre le cholera

a) Assurer que la population des prisons, centres résidentiels, camps de déplacés, espaces-amis des enfants savent comment prévenir et reconnaitre les symptômes du cholera, et contribuent a la réponse a l'épidémie

cp4.1. % centres résidentiels recevant les distributions d'intrants cholera

100% 100%

b) Distribution d'intrants cholera dans les centres résidentiels, les camps de déplacés, prisons, et espaces-amis des enfants

cp4.2-Nombre de centres résidentiels avec au moins 1 cas de cholera confirmé

0 n.a

c) Augmenter la capacité des partenaires d'entreprendre des activités de sensibilisation sur la promotion de l'hygiène, le cholera et les issues de protection de l'enfance liées a l'épidémie

cp4.3-# nombre de bénéficiaires des campagnes de sensibilisation sur le choléra menées par les partenaires protection de l'enfance

1,000.000

1,150,000

d) Prévention de la séparation familiale et de la stigmatisation des enfants et parents affectés par le cholera

cp4.3-% of CTC/UTC ayant reçu les messages clés sur la Protection de l'enfance et la séparation familiale

100% n.a

Implémentation de mécanismes de réduction des risques et de structures nationales décentralisées pour la réponse aux urgences

Plan de contingence et réduction des risques de catastrophe sont intégrés par tous les acteurs de la protection des enfants dans leurs programmes/activités régulières

a) Mobilisation – Formation – Communication sur la préparation aux catastrophes dans les zones d'intervention de la protection des enfants

cp3.1. % d'acteurs en Protection de l'Enfance qui incluent des éléments de réduction des risques/préparation a l'urgence et plan de contingence dans leurs activités régulières

100% 39%

cp3.1. # bénéficiaires des activités de prévention et préparation aux urgences des partenaires de la Protection

500,000 246,000

b) Développement d'outils d'évaluation pour fournir une réponse rapide aux catastrophes

# zones d'intervention ou il existent listes avec les enfants plus vulnérables (handicapes, enfants chefs de famille, restaveks, VIH)

72% 40%

cp3.3. Toolkit pour évaluation des urgences développé

oui En cours

c) Développer la capacité des structures et institutions gouvernementales de faciliter une coordination effective en protection de l'Enfance dans les situations d'urgence

cp3.4 # de personnel du MAST/IBESR formées sur la coordination Protection de l'enfance dans les urgences

5 2

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SOUS-CLUSTER PROTECTION : Violence basée sur le genre

Cluster/agence chef de file Sous- Cluster Violence Basée sur le Genre (VBG) / UNFPA

Co-chef de fileAgences de mise en oeuvre

Tous les membres du sous clusters

Nombre de projetsCluster/objectifs 1. Prévention de la VBG à travers le renforcement de la sécurité

2. Assurer que les victimes de la VBG ont accès aux services de qualité

3. Assurer le mécanisme de coordination de la VBG en situation humanitaire

Bénéficiaires Toutes les femmes en en situation vulnérables sont potentiellement beneficiaires

Fonds demandés A l’origine:Révisés à la mi-année: Voir avec le Cluster protection. Tout le Financial tracking ont ete fait par le cluster protection ainsi que l’enregistrement des projets sur OPS

Fonds demandés par niveau de prioritéFonds reçus Voir avec le cluster protectionContacts Hernando Clavijo : Représentant UNFPA : [email protected]

Tableau: Population affectée et bénéficiairesCatégorie Population affectée Bénéficiaires

Femmes Total Femmes Total

Déplacés Toutes les femmes en situation vulnerables

Toutes les femmes en situation vulnerables

Communautés hôte Toutes les femmes en situation vulnerables

Toutes les femmes en situation vulnerables

Total

Narratif La violence basée sur le genre (VBG) était déjà problématique avant le tremblement de terre et aggravée par des crises humanitaires. Les incidences de viol, de violence domestique et d’exploitation sexuelle ont augmenté dans le contexte du 12 janvier, particulièrement dans les environnements des camps surpeuplés ou les gens vivent dans la précarité. Des efforts pour prévenir et répondre à la VBG ont été initiés les jours suivant le tremblement de terre et les interventions ont grandies en nombre et en ampleur. Cependant une plus grande implication du gouvernement, de la communauté internationale et de la société civile reste indispensable afin de répondre efficacement à l’ampleur du problème.

Le Sous-Cluster VBG est un corps inter-agence qui a coordonné les efforts de prévention et de réponse de la VBG dans le cadre la réponse humanitaire après le tremblement de terre. Le Sous-Cluster, co-présidé par l’UNFPA et le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes, compte plus de 100 organisations différentes, incluant le Gouvernement Haïtien, les ONGs, la Société Civile et les Nations Unies. Les objectifs du Sous Cluster s’alignent sur le «  Plan National de Lutte Contre Les Violence Faites aux Femmes 2006-2011 » validé par la Concertation Nationale, la structure de coordination préexistante.

Principales réalisations Plateforme d’échange d’informationsLes réunions ont été une opportunité pour le Sous-Cluster de présenter aux membres et aux nouveaux arrivant le « Plan National de Lutte Contre les Violences Faites aux Femmes », les outils et protocoles nationaux. Durant ces réunions, des informations sont aussi partagées sur les activités des partenaires et les problèmes rencontrés. Afin d’assurer la prise en compte transversale de la problématique de VBG, des fiches techniques sur la VBG ont été distribuées au niveau des autres Clusters avec des actions concrètes sur les actions de prévention et de réponse par secteur d’activités.

Patrouilles

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H A I T I

Afin de prévenir la violence base sur le genre, il y a eu une augmentation des patrouilles dans les camps, aujourd’hui avec 7 des plus larges camps bénéficiant de la présence de l’UNPOL et de la PNH 24/24 et 7/7 et 85 camps sont patrouillés au moins une fois par semaine. Les agents de l’UNPOL ont été formés par ONUFEMMES sur des notions de base sur le mécanisme de référence de la VBG. L’UNPOL est maintenant en possession de cartes de référence afin de référer adéquatement les victimes vers des services de qualité. Le Sous-Cluster GBV et le Cluster Protection travaille étroitement avec l’UNPOL afin d’assurer que de nouvelles patrouilles soient formées sur la VBG et le parcours de référence.

Lampes solaires L’installation des lampes solaires a été initiée par le Cluster Protection et le Sous-Cluster VBG comme une initiative de mesure préventive pour réduire la violence sexuelle. Depuis le début de l’année 2011, 250 lampes solaires ont été placées dans des camps et les endroits communautaires par l’OIM, UNFPA et Electriciens Sans FrontièresLa sélection des camps est basée sur certains critères tels que, les taux élevés d’incidents documenté par le DTM et rapporté par l’UNPOL et la MINUSTAH, la présence de gestionnaires de camp et la probabilité de l’existence de camps au-delà de six mois.

Cartographie des Services La cartographie de tous les acteurs travaillant sur la VBG était un défi depuis le début du tremblement de terre. Vers la fin de l’année 2010 il a y eu une transition des efforts de reconstruction vers une planification à plus long terme. Il s’est avéré nécessaire d’avoir une vision plus claire des acteurs qui resteront sur place pour fournir des services essentiels aux victimes. A travers le support financier de USAID/OTI, une équipe d’experts d’IRC a appuyé le Sous Cluster pour identifier les services en matière de GBV offert par les ONG internationales et les partenaires nationaux. Les résultats de cette cartographie ont été présentés aux membres du Sous Cluster en Janvier 2011. Cette cartographie est une base d’informations pour les acteurs sur de terrain sur les services disponibles et le référencement des cas. Cette cartographie est un outil « vivant » et une mise doit être effectuée de manière régulière.

Le group de référence Ce groupe de travail présidé par IRC a pour objectif d’assurer la référence des victimes vers des services de qualité. Des cartes de références sont mise à jours de manière mensuelles et distribuées à travers plusieurs réseaux. Depuis le début de l’année 100 000 cartes de références sont en cours de distribution.

FormationsLe Sous-Cluster a élaboré un manuel de formation pour les formateurs sur la VBG avec des contributions spécifiques d’IRC, d’ARC et d’UNIFEM. Ce manuel est maintenant utilisé pour la création d’un pool de formateurs qui à leur tour formeront des partenaires clés comme les gestionnaires de camps, les ONG internationales, les organisations locales et les travailleurs communautaires. Un pool de 25 formateurs est maintenant actif et un plan de formation pour les gestionnaires de camps et les travailleurs communautaires pour 2011 est en cours d’élaboration. Afin de couvrir un plus grand besoin, le Cluster Protection cordonne les activités de formations en matière de VBG et de protection avec actuellement une base de données disponible sur les formateurs et des curriculums de formations.

Priorités a mi parcoursCartographie des Services Comme mentionné ci-dessus, le VBG Sous Cluster a sous-contracté IRC pour travailler sur la cartographie des services offerts par les ONG internationales, les partenaires nationaux et les mécanismes de référencement des victimes. Cette cartographie des services doit être mise à jour par le Sous-Cluster afin d’identifier les services existants, de les renforcer et combler les lacunes.

PréventionLes campagnes de prévention sur la VBG doivent être intensifiées à travers les médias les plus suivis dans le pays. Des messages de prévention sur les concepts de base sur la VBG et d’orientation des victimes vers les services disponibles (carte de référence) doivent être disséminés à travers les radios les plus écoutées.

Lampes solairesL’installation de lampes solaires est en cours et le Sous Cluster assure le plaidoyer pour la mobilisation de ressources pour l’achat de lampes solaires supplémentaires. IOM et UNFPA ont reçu des financements à travers le CAP pour l’installation supplémentaire d’environ 240 lampes solaires en 2011.

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Afin d’évaluer l’impact des lampes solaires, le Sous-Cluster planifie à travers des partenaires sur le terrain de mettre en place des groupes de discussion avec les femmes dans les camps. Ces groupes de discussions permettront d’explorer l’impact des lampes solaires sur la sécurité des femmes et leurs conditions de vie en général.

Patrouilles Les membres du Sous Cluster travaillant sur le terrain sont des acteurs clefs pour l’identification des zones à risque ayant un nombre important de cas de VBG. Le VBG Sous-Cluster et le Cluster protection continuent leur plaidoyer auprès de l’UNPOL pour assurer la présence de patrouilles dans ces zones à risques.

Formations La formation demeure une activité clé pour améliorer les capacités de prévention et de réponse à la VBG. Un groupe restreint des membres du Sous-Cluster ont développé un programme de formation pour les gestionnaires de camps, la PNH, l’UNPOL sur les références de la VBG.

Collecte de données Après le tremblement de terre, le système de gestion des données en place a été considérablement affaibli et de nombreux partenaires ont utilisé leur propre système de gestion d’information tout en sachant qu’un grand nombre de cas ne sont pas signalés, particulièrement dans le contexte de précarité des camps. Le Sous-Cluster tente a un premier niveau de répertorier les sources d’informations disponible pour la collecte de données et à un second niveau d’appuyer les structures nationales pour relancer le système national de collecte de données. Cependant ce processus risque de prendre du temps avant de devenir pleinement opérationnel.

L’appui aux organisations de base Les organisations de bases sont des acteurs clés pour la « gestion de cas » pour le référencement des victimes vers des services adéquats et pour mener des campagnes de sensibilisation VBG. Afin d’assurer une réponse plus efficace a la GBV le Sous-Cluster travaillent pour renforcer les capacités des organisations de base. A leur tour les organisations de base peuvent bénéficier de l’appui financier et technique des membres du Sous-Cluster.

Analyse des besoinsIn the ever-evolving context of post-earthquake Haiti, the GBV Sub-Cluster has also faced challenges:

MappingIn the aftermath of the earthquake, immediate efforts were focused on responding to incidents of violence against women by increasing women and girls’ access to existing medical, police, legal, and psychosocial services. Very few services were available to survivors prior to the earthquake and many of those that did exist were destroyed, overwhelming available services. Mapping of all actors working on GBV was a challenge from the onset of the earthquake because many organizations did not have a clear view of their available funding or duration of their GBV programming in Haiti. As the reconstruction efforts transition to longer-term planning and there is greater clarity of which actors will remain in place to provide essential services to survivors. A team of experts (sub contracted from IRC) is working with the Sub-Cluster to identify high-quality services offered by INGOS that can included in the referral mechanism, thereby helping to relieve overwhelmed services. The results of this mapping exercise will be available by mid November and shared with the Sub-Cluster for discussion and possible inclusion on the referral card.

Data collectionData collection also remains a challenge. Due to the earthquake the system in place has been weakened (through loss of both personnel and data) and many new partners have been using their own ad hoc information management systems. Also, as in most countries, GBV cases are underreported. In Haiti, where survivors often have to return to their camps where perpetrators are living, this is especially true. The Sub-Cluster is supporting the Women’s Ministry to revive the national data collection system and to promote the use of a standardized national form by partners to register cases of GBV. As with any new IMS, this process will take time to become fully operational.

Involving grassroots organizationsGrassroots organizations are insufficiently involved in the prevention and response to GBV. The Sub-Cluster, with a strong involvement of the Women's Ministry, is working on identifying active grassroots organizations who can add their voice and experience to enhance the work of the Sub-Cluster. In turn, these organizations can benefit from support and capacity development opportunities provided in the context of the Sub-Cluster that can support them to act as "case managers" within the community to provide education and support and refer survivors to appropriate services.

Capacity Development

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Training remains a key activity for preventing and responding to GBV. Training of camps managers, UNPOL and the national police has been ongoing however there is a need to increase the number of key actors trained on general issues on GBV and the referral mechanism.

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifs

Objectifs spécifiques Résultats Activités Indicateurs14 Réalisé à mi-parcours1. Prévenir la VBG à travers le renforcement de la sécurité

Présence de patrouilles UNPOL/PNH dans les camps avec un nombre important de cas de VBG rapportes

Plaidoyer pour la présence de patrouilles dans les camps avec un nombre important de cas de GBV rapportes et formations UNPOL sur la prise en charge et le référencement des cas

Nombres dans les camps patrouilles

7 camps avec une présence de patrouille 24h/24 et 7j ours sur 785 camps avec une présence de patrouilles au moins une fois par semaine.

Lampes solaires placées dans les zones à risque pour prévenir la VBG

Evaluation des zones a risques pour les femmes dans les camps et espaces communautaires et installation des lampes solaires pour la prévention sur la VBG

Nombre de lampes installées

250 lampes solaires installées depuis le début de l’année

2. S’assurer que les victimes de la VBG ont accès aux services essentiels

Un répertoire des services en VBG élaboré et mise a disposition du Sous Cluster VBG

Un répertoire des services VBG disponible après le seisme (médicaux, psychosociaux et légaux) a été élaboré par IRC. Ce répertoire été mis à la disposition de tous les partenaires.

Les services VBG post seisme répertoriés

Répertoires des services après le tremblement de terre disponible

Une carte de référencedisponible avec des services médicaux, psychosociaux et légaux de qualité pour les victimes de VBG

La carte de références est mise à jour et distribuée par tous les acteurs de terrain.

Nombre de cartes de référence distribuées

50 000 cartes distribuées

3. Assurer le mécanisme de coordination VBG en situation humanitaire

Les partenaires travaillant dans le domaine de la VBG sont informes sur les outils et les protocoles nationaux

Les outils et les protocoles nationaux sont mis à la disposition des partenaires a travers les réunions de coordination et la mailing liste du Sous Cluster VBG

% des membres du Sous Cluster informes sur les protocoles et outils nationaux

100 organisations membres du Sous-Cluster sont informées sur les outils et protocoles nationaux.

14 Note: Veillez saisir cette opportunité pour développer vos indicateurs spécifiques en ajoutant les nouveaux indicateurs clés standards approuvés par le IASC

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RELEVEMENT PRECOCECluster/agence chef de file

PNUD

Agences de mise en œuvre

AHV, Action Aid, Action Contra la Faim, Acts of Mercy, Adventist Development and Relief Agency, Agence d'Aide à la Coopération Technique Et au Développement, Agency for Technical Cooperation and Development, All Hands Volunteers, Allied Research International, American Red Cross, American Refugee Committee, Architecte de l'Urgence, ASB, AYITI KALE JE, Bangladesh Rehabilitation Assistance Committee, British Red Cross, Build Change, Bureau International du Travail, Cadre de Liason Inter-ONG, Canadian Red Cross, CARE, Caritas Austria, Caritas Haiti, Catholic Agency For Overseas Development, Catholic Relief Services, Catholic Relief Services (CRS), Center for International Studies and Cooperation (CECI), CERES International, CGAP/WB, CHE, CHF, Christian Aid, Christian Blind Mission, Concern Worldwide, Cooperative Housing Foundation International, Cooperazione Internazionale, CordAid, Country Coordination Office, Croix Rouge Française, CROSE, CRWRC, DAI, Danish People's Aid (Dansk Flkehjaelp), Danish Red Cross, Diakonie, DRK, Disaster Waste Recovery, Entrepreneurs du monde, European Union Humanitarian Aid Department – HAITI, FINCA, Food and Agriculture Organization, Food for the Hungry, French Red Cross, German Red cross, GIZ, Goal, GrassRoots United, Groupe U.R.D., Habitat for Humanity, Haiti Partners, Handicap International, Handicap International Belgium, HAVEN, HelpAge International, HELP-Hilfe zur Selbsthilfe e.V, HRG, Ieda Relief, Inclusion, Readaptation and Disabilitly Working Group, Innovations for Poverty Action, Inter-American Development Bank, International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies, International Procurement Agency, International Relief and Development, International Rescue Committee, Islamic Relief Worldwide, J/P Haitian Relief Organization, JAPENGCOY, JMB S.A., Lutheran World Federation, MEDA, Medair, Medecins du Monde, Mennonites, Mercy Corps, Ministère des Travaux Publics, Transports et, Communications (MTPTC), MIYAMOTO, MOFKA, MPPPAH, Netherlands Red Cross, Norwegian Red Cross , OCHA, ONU-Habitat, Organisation, Internationale pour les Migrations (OIM/IOM), Oxfam America, Oxfam Great Britain, Oxfam Novib, Oxfam Quebec, PADF, Pan American, Development Foundation (PADF), Peace Dividend Trust , Planète Urgence, Plan-Haiti, Première Urgence, Rebuild Globally, Relief International, Relief International, Salvation Army, Samaritans Purse, Save the Children, Secours Catholique, Secours Islamique France, Société Financière Haïtienne de Développement S.A., Solidarites International, Spanish Red Cross,Tearfund,TechnoServe / HiFive, Terre, des Hommes, The Clinton Foundation, Trócaire, U.S. Committee for Refugees and Immigrants, Un Techo Para Mi Pais, United Methodist Committee on Relief, United Nations Children's Fund, United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization, United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization, United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization, United Nations Environment Programme, United Nations Development Programme, United Nations High Commissioner for Refugees, United Nations Office for Project Services, United Nations World Food Programme, United Nations World Food Programme, United States Agency for International Development (USAID), V&F, Welthungerhilfe, World Bank, World Food Programme, World Vision Australia, World Vision International (WVI)Civil Protection Directorate, Ministry of Agriculture, Natural Resources and Rural Development (MARNDR), Ministry of Planning and External Cooperation(MPCE) –

Nombre de projets

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Cluster/objectifs Soutenir le retour / le réaménagement adéquat et l’intégration des communautés affectées,

S'assurer que les services basics sont accessibles de manière satisfaisante aux groupes les plus vulnérables,

Soutenir l’intégration socio-économique des groupes les plus vulnérables,

Préparations aux catastrophes et plans d’urgence, Formation et renforcement des capacités des communautés et des

autorités nationales pour améliorer la coordination et le sentiment de propriété des processus de relèvement immédiat.

Bénéficiaires 3 millions personnes (inclus 634,000 personnes déplacées)Fonds demandésFonds demandés par niveau de prioritéFonds reçus A compléter a la fin de l’exerciceContacts [email protected]

Tableau: Population affectée et bénéficiaires

Catégorie BénéficiairesFemmes Hommes Total

Personnes Déplacés 317,000 308,000 625,000Total des personnes affectées 1,600,000 1,400,000 3,000,000

RÉSUMÉ DES RÉSULTATS ATTEINTS

Sur les 10 millions de m3 de débris générés par la destruction de 76,521 bâtiments lors du tremblement de terre de janvier 2010, on estime que 2 millions de mètres cubes ont été évacués par tous les acteurs en 2010.  Des améliorations substantielles ont été apportées en termes de coordination et d'approches stratégiques sur la gestion des débris (division et partage du travail en sections communales) et la Stratégie nationale pour la gestion des débris est actuellement en préparation sous la direction du gouvernement haitien avec l'appui technique de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) et du Groupe du Travail de la gestion des débris (DMWG). Depuis le mois de octobre de 2010, ce dernier a contribue avec les partenaires, les autorités locales, les bayeurs de fonds à mettre en œuvre de nouveaux projets et à planifier des nouvelles initiatives. Certains outils ont permis l’identification de qui fait quoi où, l’ harmonisation des calculs et des chiffres, le développent d’une document de droit d’accès pour la démolition de maisons rouges et des cartes permettant de localiser les différentes initiatives de gestion des débris et d’identification des zones d’intervention prioritaires.

Une stratégie de retour et relocalisation a été développée par les partenaires humanitaires pour faciliter le retour des personnes déplacées aux quartiers d’origines. Les partenaires actifs du Groupe de travail logement-quartier, ont contribué à la réparation de plus de 4,000 bâtiments partiellement endommagés (sur un total 97,375 bâtiments partiellement endommagés), et près de 10,000 réparations de bâtiments sont planifiées (et financées) pour le 2011.

Plusieurs partenaires se sont coordonnés dans le cadre du Groupe de Travail de Moyens de Subsistance pour améliorer les aspects de transferts d’argent a travers le programmes « cash/food for work », les bons d’argent et les microcrédits. La technologie disponible pour faire les transferts d’argent devient chaque fois plus sophistiquée grâce à l'introduction de l'argent mobile en Haïti. En plus le groupe a fait des efforts importants pour élaborer de stratégies de moyens de subsistance durables.

Le Groupe de travail communautés d’accueil se concentre pour fournir un appui aux personnes déplacées depuis zones affectées par le séisme. Selon les estimations actuelles, plus de 20,000 personnes ayant quitté la zone métropolitaine de Port-au-Prince vers cinq départements en dehors des zones touchées ont bénéficié du soutien pour améliorer leurs conditions de vie dans la zone de réinstallation.

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SituationPratiquement 18 mois après le tremblement de terre, les besoins humanitaires en Haïti sont encore vastes, avec près de 634 000 personnes vivant encore dans des camps. Il est primordial de trouver des solutions de logement plus durables pour cette population. Il est important de noter que dans les derniers mois il y a eu une augmentation significative du leadership du gouvernement d'Haïti par rapport au processus de retour et de relèvement. Le gouvernement a surtout démontré sa volonté de jouer un rôle de premier plan pour faciliter le retour des familles déplacées dans leurs quartiers d'origines ou vers des lieux plus sûrs.

Pour faciliter ce processus de retour, il est nécessaire de mettre en œuvre des initiatives de relèvement immédiat qui visent à assurer une transition harmonieuse depuis la phase d'urgence / humanitaire à la réhabilitation et la reconstruction des zones touchées, tout en ouvrant la voie à un développement durable. Le relèvement immédiat est le terme utilisé pour décrire le processus de rétablissement qui commence dans un cadre humanitaire.  Il comprend la restauration des services de base, les moyens de subsistance, le logement, la gouvernance, la sécurité et la primauté du droit, l'environnement et la dimension sociale, y compris la réintégration des populations déplacées. Il est guidé par les principes du développement dans les contextes humanitaires et cherche à stabiliser la sécurité humaine et prend en compte les risques sous-jacents qui ont contribué à la crise.

Dans le contexte actuel d'Haïti, les activités de relèvement immédiat ont été identifiées comme piliers fondamentaux pour le retour des personnes déplacées et à la stabilisation du pays. Les initiatives de relèvement immédiat  telles que la démolition des bâtiments sévèrement endommagés ou effondrées, l'enlèvement des débris, la planification urbaine et rurale, la réparation des bâtiments partiellement endommagées et la réactivation socio-économique à travers la création d'emplois, le développement des capacités et la formation professionnelle sont essentiels en ce moment afin d'ouvrir la voie pour le retour des familles déplacées dans les quartiers d'origine et d’accueil.

Même si d’autres secteurs humanitaires comportent certaines composantes du relèvement immédiat, il existe des initiatives et des projets spécifiques qui doivent être mis en œuvre d’urgence pour s'assurer que les quartiers concernés peuvent fournir des solutions de logements adéquats, des services de base et proposer des solutions adéquates pour que les familles déplacées peuvent subvenir à leurs besoins.

Analyse des besoinsIl existe un consensus parmi les acteurs humanitaires, que la priorité essentielle au jour d’aujourd’hui est d'assurer le retour organisé et sûr, suivi de l'intégration des personnes déplacées, soit dans leur quartier d'origine soit dans de nouveaux sites en cas de nécessité. Malgré les efforts actuels, et suivant les dernières estimations, il semble très probable que près de 400.000 déplacés seront toujours  dans les camps d'ici la fin de 2011.

Afin de faciliter ce processus de retour, les zones touchées doivent répondre au moins aux normes minimales pour accueillir l'ensemble des familles déplacées. Il y a eu plus de 400.000 maisons énumérées par le Ministère des Travaux Publics en vue de déterminer un calcul plus précis des dégâts logement causés par le séisme.

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Tous les projets présentés par les partenaires du Relèvement immédiat dans la révision de mi-parcours du CAP contribuent aux priorités identifiées au dessus. En terme de priorisation des projets dans le CAP, et en analysant les besoins humanitaires plus urgentes avec les besoins de financement, les partenaires ont décidé de prioriser les actions :

Priorité 1 : Réparation des maisons endommagées (il est nécessaire pour assurer le retour urgent des personnes déplacées),

Priorité 2 : Génération de revenu pour les personnes déplacées (pour assurer un appui minimum pour les moyens de subsistance des personnes déplacées pour faciliter leur réinsertion dans les communautés de retour/relocation),

Priorité 3 : Enlèvement des débris (le enlèvement des débris dans les quartiers d’origine des personnes déplacées est nécessaire pour continuer avec le processus de retour aux quartiers),

Priorité 4 : Réduction des risques (des actions pour appuyer la préparation des plans de contingence dans les camps et les communautés de retour).

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Classification N° maisons (% du total) Commentaires

Rouge (sévèrement endommagées ou effondrées)

80, 572 (21%) 30, 807 maisons totalement endommagées (76% dans la zone Métropolitain du PAP)

Jaune (partiellement endommagées) 104, 448 (26%)Jusqu’à présent, on a reçu l’information sur la réparation de 4,100 maisons. Le vrai chiffre est estimé d’être beaucoup plus élevé si l'on inclut l'autoréparation et les réparations fait par le secteur privé.

Vert (dommages minimums) 216, 330 (53%)

Dans les zones où le logement et les infrastructures ont été gravement touchés par le séisme, l'enlèvement des débris reste un important catalyseur pour le retour/la relocalisation. Malgré les défis posés par la problématique du régime foncier, des efforts intensifs doivent être mis en œuvre dans les zones de retour afin d'assurer que tous les bâtiments sévèrement endommagés ou effondrés soient démolies et que les décombres soient gérés de manière efficace depuis la zone d’intervention et transportés vers un site de décharge ou recyclés.

Pour 2011, il existe un objectif commun de déplacer 4 millions de m3 de débris. S’il est atteint, 60% du de la quantité total de 10 millions de m3

de décombres auront été déplacé d'ici à la fin de l'année. Sur l'objectif de 4 millions de m3 pour 2011, le financement pour enlever un peu plus de 2 millions de m3 de débris est déjà assuré. Ce qui laisse une lacune dans le financement entre $ 50 et $ 80 millions pour enlever les 2 millions de m3 restant pour atteindre le cible pour le 2011. Egalement, certaines décisions politiques clés doivent être prises en particulier en ce qui concerne l'identification et l'approbation des autres décharges certifiés et la nécessité de renforcer les pratiques de gestion de l’information.

Pour les bâtiments qui peuvent être réparés (jaunes), des efforts doivent être faits pour collaborer avec les propriétaires du bien et trouver des solutions pour la réparation et la modernisation des bâtiments endommagés afin de les rendre sûres pour être habitée à nouveau par la population en phase de retour.

Les derniers recensements montrent que 80% des personnes actuellement déplacées dans les camps ne sont pas propriétaires de leur lieu d’habitation où elles vivaient avant le tremblement de terre, la nécessité de leur fournir un logement adéquat pour leur retour est essentiel.

Étant donné l'impact significatif que le tremblement de terre a eu sur les moyens de subsistance de la population touchée, la possibilité d'avoir accès à un emploi ou à des revenus a été identifiée par les personnes déplacées comme un facteur clé dans la décision de retourner dans leurs régions d'origine. À ce titre, la mise à disposition de moyens de subsistance sera déterminante pour assurer une transition harmonieuse et durable pour le quartier de retour. La réinsertion économique peut être favorisée en offrant des possibilités de formation, d'accès aux subventions / crédits/ services professionnels pour les micros, petites et moyennes entreprises et en les mettant sur le marché local. Un accent particulier sera placé dans l'amélioration des possibilités de formation disponibles et en augmentant la qualité de la production dans le secteur de la construction et autres secteurs liés au processus de reconstruction. Dans certains cas, la formation professionnelle accompagnant la mise à disposition d'outils et de capital de travail seront fournis comme un stimulant pour le retour. Une attention spéciale sera portée à l’insertion des femmes, des jeunes, des personnes âgées et des personnes handicapées au marché du travail. Un soutien spécifique sera nécessaire pour le moment en raison de l'augmentation significative des prix des denrées alimentaires qui commence à affecter le pouvoir d'achat des familles les plus vulnérables.

Afin d'accélérer le processus de retour, le Cluster de Relèvement Immédiat et ses partenaires mettront en œuvre une variété d'activités:

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Enlèvement des débris: Poursuivre les efforts importants réalisés à ce jour (2 millions de m3 enlevés en 2010) pour éliminer 4 millions de m3 supplémentaires de débris provenant de zones touchées en utilisant une combinaison de la machinerie lourde et le travail à haute intensité, tout en renforçant des capacités nationales et locales.

Logement: les partenaires appuieront également le recensement et la réparation des maisons endommagées dans les zones de retour / réinstallation afin de fournir l'essentiel du stock de logements  nécessaires pour rendre opérationnel le processus de retour. La participation des bénéficiaires dans le processus de reconstruction seront une priorité.

La réinsertion socio-économique: la prise en charge des débris, et leur recyclage, ainsi que la réparation des bâtiments endommagés et la reconstruction immédiate seront des points d'entrée pour la création d'emplois dans les quartiers de retour. Soutenir des moyens d'existence sous la forme de la création d'emplois temporaires, de subventions et de crédits sont également prévus afin de soutenir la création de moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, en leur fournissant un mécanisme supplémentaire d'adaptation, afin d'affronter le processus de transition du camp de quartier. En particulier, un soutien financier supplémentaire sera nécessaire pour assurer l'accès aux services de base qui ne sera plus fourni par l'agence de gestion des camps.

Appui aux communautés d'accueil: Les partenaires du groupe continueront à fournir un soutien à un 180.000 de personnes déplacées qui vivent actuellement en dehors de la zone touchée par le tremblement de terre. La réinstallation des personnes déplacées dans les communautés d'accueil exerce une pression supplémentaire sur les ressources déjà faibles. Il est important de régler les problèmes des personnes déplacées ainsi que ceux de la communauté d'accueil pour assurer un processus de re-localisation réussi.

La fréquence périodique des tempêtes et des cyclones fait d’Haïti un pays très vulnérable. En ce début de saison des cyclones, des efforts doivent être intensifiés pour garantir que la planification en cas de catastrophe adéquates de réduction des risques et des mesures de préparations sont en place, tant dans les camps et les zones de retour et de réinstallation. Avec 634.000 personnes déplacées vivant encore dans des camps et de nombreuses autres qui vivent actuellement dans des situations difficiles dans les infrastructures touchées par le séisme, le risque est élevé que de fortes pluies vont conduire à des inondations dans de nombreux camps et affecter gravement la population les plus vulnérables dans le retour et la réinstallation dans les Zones. Préparation d’un plan d’urgence aux catastrophes dans les camps et les établissements informels sont très nécessaires pour empêcher de nouvelles victimes dans les mois avenir.

Les partenaires de relèvement immédiat s’attacheront à soutenir le gouvernement récemment élu d'Haïti dans ses efforts de mener le processus de la reconstruction et du relèvement, tout en encourageant l'appropriation et la participation de la population touchée dans ce processus. Dans de nombreuses régions, ce processus est nécessaire pour le renforcement du leadership local et national afin de mettre au point et d’appliquer des stratégies et des politiques claires pour assister les besoins humanitaires urgents, y compris le retour des personnes déplacées, la fermeture des camps, la gestion des débris, l’amélioration de l'urbanisme, la réparation et la reconstruction des maisons et la reprise économique. En 2011, le Cluster fournira également un appui spécifique au gouvernement afin d'augmenter la capacité des différents ministères à jouer un rôle croissant plus actif et mener la coordination et la récupération de la réponse humanitaires internationales et nationales. Les efforts visant à consolider les outils de gestion de l'information et de gestion des connaissances et des stratégies communes dans les régions clés sont déjà en cours.

En ce qui concerne les populations ciblées, le Cluster de relèvement immédiat a identifié la nécessité de mettre l'accent sur le rôle que les groupes les plus vulnérables peuvent jouer. L’intégration des personnes âgées et des personnes handicapées, à travers des programmes d’intégration adéquate, dans la réactivation des filets socio-économique est un atout dont les collectivités bénéficieront.

Plus particulièrement, les partenaires du cluster assureront la participation complète des femmes dans le processus de relèvement et de reconstruction. Leur participation et leur leadership doit être renforcé afin de faire progresser leur confiance et leur potentiel d'influencer les décisions qui affectent directement leurs vies. Les besoins particuliers des femmes seront pris en évidence dans les

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évaluations de relèvement immédiat. L’évaluation et l'expérience des femmes, et leurs connaissances seront évaluées et intégrées dans les plans ou les politiques. Les femmes auront les mêmes possibilités de moyens de subsistance, y compris l'accès à la terre et la crédibilité. Des efforts seront faits pour assurer aux femmes de participer pleinement aux initiatives de recensement des terres et ont les mêmes chances d'accéder à des titres fonciers. Le processus de relèvement est une occasion cruciale pour tous les acteurs de travailler ensemble pour transformer la société et promouvoir l'égalité entre les sexes et l'autonomisation des femmes.

Géographiquement, les activités de relèvement immédiat seront ciblées dans toutes les zones où la population affectée par le tremblement de terre habite actuellement, y compris les camps, mais aussi des familles d'accueil dans les provinces. Le Cluster se concentrera également sur l'extension des activités humanitaires pour répondre aux besoins importants de la population au-delà de Port-au-Prince, en particulier à Léogâne, Jacmel, Petit-Goâve, Grand Goâve, Gressier et d'autres communautés.

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifsObjectifs

spécifiques Résultats Activités Indicateurs15 Réalisé à mi-

parcoursAppui au retour/relocalisation et réintégration des personnes déplacées dans les communautés d’accueil

Retour et relocalisation de personnes déplacées vers leur communautés d’origines réussi

Gestion des débris mis en œuvre dans les quartiers touchés (démolition, enlèvement, transport, décharge et recyclage)

Er1.1. Volume de débris déblayé des zones affectées

2 million m3/2010, en attendent actualisation 2011

Solutions de logement convenable et de moyens de subsistance dans les quartiers de retour pour promouvoir et assurer le retour des personnes déplacées

Er1.2. Nombre de maisons jaunes réparées et sécurisées correctement 4100 maisons ont été

reparées

Provision des services de base pour les groupes plus vulnérables (personnes déplacées, communautés d'accueil, personnes dans les quartiers touchés)

Er1.3. Nombre de déplacés et membres de communautés d'accueil en dehors des zones affectées par le tremblement de terre assistés pour améliorer leurs conditions de vie

50,000 personnes

Préparation aux aléas naturels et la planification d'urgence, en particulier dans les zones de retour et de relocalisations

Préparation aux aléas naturels et la planification d'urgence mis en place dans les camps et les zones de retour et de relocalisation

Mesures de préparation menés et plans de contingence élaborés

Er2.1. Mesures de préparation aux aléas naturels sont en place dans #% des camps avec la participation active de la population affectée

20%

Er2.2. Les plans de contingence participatifs sont élaborés, diffusés et testés dans #% des camps et des zones de relocalisation

65%

Er2.3. Nombre d’exercices de cartographie des risques participatifs menés

8 (40%)

Développement des capacités et le renforcement des communautés locales ainsi que les autorités nationales pour améliorer la coordination et l'appropriation du processus de relèvement immédiat

Renforcement des capacités nationales et des communautés locales à coordonner le processus de relèvement

Appui aux autorités pour mettre en œuvre une approche intégrée pour le retour

Er3.1Nombre de quartiers d’origines bénéficiant d’une approche intégrée pour promouvoir le retour sûr

15

Appui technique pour gérer l'information a propos des sujets de Relèvement immédiat

Er3.2. Nombre d’outils de gestion d’information (matrices, cartes, bases de données, etc.) développés et partagés avec les autorités nationales à propos des sujets de Relèvement immédiat

20

Appui au processus et contributions techniques pour la consolidation des mécanismes de coordination nationale (tables sectorielles)

Er3.3. Qualité d'appui au processus et contributions techniques pour la consolidation des mécanismes de coordination nationale (tables sectorielles)

Appui au government d’Haiti consolidation de la coordination de la gestion des debris. Elaboration de la Strategie Nationale de la Gestion des Debris.

15 Note: Veillez saisir cette opportunité pour développer vos indicateurs spécifiques en ajoutant les nouveaux indicateurs clés standards approuvés par le IASC

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SANTECluster/agence chef de file PAHO

Co-chef de file MSPPAgences de mise en oeuvre

ACF, ALIMA, ADRA, AMI, Ame-Sada, AMURT, ARC, AVSI, BMC, Bon Samaritan, CAM, CARE, CARICOM, Cesal-Caritas, CCISD, CDS, CESVI, CHF International, Christianville, CISP, CNP, Comité de Bienfaisance de Pignon, Concern Worldwide, CR-Can, CR-CH, CR-F, CR-G, CR-GB, CR-H, CR-Jp, CR-Lux, CR-N, CR-Nl, CRUDEM, DSO, DSN, FFP, FHED INC, filles de la charité, FONDEFH, Fraternite Franciscaine, Fraternite Notre Dame, GAP, Gheskio, Handicap International, HCM, HHA, Healing Arts Mission, Healing Hands for Haiti, Heart to Heart International, HHF, Hopital Albert Schweitzer, HSC, IFRC, IFM, IMC, Intersos, IOM, IRC, Israid, Johanniter, J/P HRO, Konbit Sante, Love a child, Magna-children at risk, Malteser, MDM-B, MDM-Can, MDM-CH, MDM-E, MDM-F, Medic Haiti, Medical Ambassadors International, Medishare, Mentor initiative, Merlin, MHDR, MSF-F, MSF-B, MSF-H, MSF-CH, MSF-E, MSPP, Northwest Haiti Christian Mission, NPH, OBCG, OFATAMA, Oxfam, PAH, PAHO/WHO, PEPFAR, Petits Freres et Soeurs, Plan International, Project Concern International, PU, Repheka Haiti, Rhasada, Samaritan’s Purse, Save the Children, Serve Haiti, Soeurs Ste. Therese, St. Boniface Haiti Foundation, TDH, UNICEF, WHI, WVI, Zanmi Lasante/PIH

Nombre de projets 55Cluster/objectifs 1. Maintenir l'accès aux soins de santé de base pour la population

directement ou indirectement touchées par l'épidémie de choléra ou le tremblement de terre;

2. Renforcer les programmes environnementaux, y compris la qualité de l'eau, la promotion de la santé et la gestion des déchets, pour prévenir la propagation de l'infection par le choléra et autres maladies

3. Fournir une réponse rapide opérationnelle pour les communautés touchées par le choléra et soutien au MSPP dans la coordination des interventions contre le choléra

4. Augmenter la couverture vaccinale et les soins de santé pour les groupes vulnérables

5. Renforcer la réponse adéquate aux catastrophes et aux désastres de santé publique, y compris la planification d'urgence

Bénéficiaires 100,000 personnes, le nombre estimé de personnes qui seront touchées par le cholera jusqu’à la fin de l’année; Potentiellement toute la population d’Haiti bénéficiera de la promotion de santé people affected by cholera and potentially the entire population of haiti will benefit from health promotion and education activities related to cholera634.000 personnes déplacés resident dans les camps. Le nombre se réduira à 400,000 à la fin de l’année. Familles d’accueil : nombre inconnu. Toute la population haitienne bénéficiera des interventions

Fonds demandés A l’origine: 147,626,956Révisés à la mi-année: 63,693,139

Fonds demandés par niveau de priorité

HIGH : 48,571,478Medium : 8,859,101Low : 6,262,560

Fonds reçus $xxx (ZZ% de la demande)Contacts Hai.clustersante @paho.org

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Tableau: Population affectée et bénéficiaires

Catégorie Population affectée BénéficiairesFemmes Hommes Total Femmes Hommes Total

Déplacés 317.000 317.000 634.000Familles d’accueil Nombre inconnuPopulation générale 100.000Total 734.000 + familles d’accueil

Narratif

Vers décembre-janvier, l'épidémie de choléra a atteint son apogée. Le gouvernement et les organisations non gouvernementales ont réagi en conséquence, avec l'extension du nombre de CTC/UTC à 85 et 129 respectivement au 16 Janvier 2011. En outre, le Cluster Santé a signalé 786 points de réhydratation orale (ORP).

Comme le nombre de cas et de décès a diminué en février et mars, les ONG ont commencé à fermer les CTC et les UTC. Les partenaires du cluster Santé et le Gouvernement d'Haïti ont travaillé pour assurer le transfert des infrastructures gérées par des ONG aux centres de santé du gouvernement, bien que la dotation en personnel et les problèmes de fonds sont des défis permanents pour maintenir les soins de qualité.

En avril, une analyse de vulnérabilité a été réalisée par le cluster fondée sur les informations fournies par le MSPP, l'OPS / OMS, et les partenaires et acteurs de la santé, tout en tenant compte des facteurs de risque combinés des secteurs de la santé et de WASH. En outre, des aspects tels que la densité de population, les camps, l'accès à l'eau et l'assainissement, le taux d'attaque, la mortalité et statut socio-économique ont été inclus dans l’évaluation des risques. Sur la base de cette analyse, les départements de l'Ouest (y compris Port-au-Prince), du Sud et du Sud-Est, Jeremie, Cap-Haïtien et Port de Paix ont été identifiés comme les localités les plus vulnérables à de nouvelles flambées.

En mai, les cas de choléra ont recommencé à augmenter, en particulier dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, le département de l'Ouest, du Sud et du Sud-Est. La saison des pluies, combinée à des baisses de livraison d'eau potable dans les camps de déplacés, sont considérées comme des facteurs qui contribuent à cette augmentation, et grâce à l'analyse de vulnérabilité réalisée en avril, l'OPS et ses partenaires ont put planifier à l'avance. Or, d’importantes lacunes financières pour la riposte aux flambées potentielles ont été observées avec le MSPP alors que les fonds de cholera des ONG viennent également à échéance.

OPS / OMS et le cluster santé ont augmenté les ressources humaines et matérielles nécessaires pour remédier à cette situation. Fin mai, PROMESS a positionné des intrants pour 255 000 cas de choléra, dont 40.000 pour les personnes les plus gravement atteints.

Pour les 6 mois à venir, le secteur de santé vise à fournir des réponses rapides et opérationnelles aux urgences de santé publique, comme les catastrophes et le choléra, entre autres à travers le soutien au MSPP dans la coordination des interventions contre le choléra, les formations, l’établissement de brigades communautaires, mais également par le renforcement des systèmes de surveillance afin d’identifier les tendances dans l’épidémie. En même temps, il est important d’améliorer et maintenir l'accès aux services de santé de base pour la population, y compris l’amélioration de la couverture vaccinale et les soins de santé pour les groupes vulnérables. Il est également essentiel de renforcer les programmes de santé environnementale, comme la qualité de l'eau, et la promotion de la santé.

Résume des résultats atteints

Concernant le premier objectif global, il reste des lacunes dans les résultats atteints. La couverture de vaccination, et l’accès dans les infrastructures de sante a l’eau potable, mais également les problématiques transversaux, comme l’accès aux services de PTME demande un effort continue et renforcé pour contribuer a la création de conditions favorables dans les zones de retour, particulièrement au niveau du développement communautaire ainsi que la recherche de solutions durables afin d’appuyer la réintégration des déplacés.

Concernant la réponse humanitaire dans les zones affectées et dans les camps pour les groupes vulnérables (objectif 2), une partie des cibles a été atteint ou presque, comme l’investigation des alertes en moins de 72 heures. Il est important de se rappeler que ces activités ne sont pas terminées et un effort continu est demandé pour l’atteinte de ces cibles. Le système de référence et de communication dans les structures sanitaires demande un renforcement des efforts.

Pour mettre en place des méthodes de réduction des risques de désastre et un plan de contingence pour réduire l'impact des désastres, les cibles sont presque atteints. La mise à jour du plan de

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contingence est en cours, des stocks d’urgence ont été pré-positionnés, et le pourcentage de rapports épidémiologiques soumis de manière ponctuel et complet augmente. Or, cet indicateur ne peut être atteint sans un système de communication fonctionnel dans les formations sanitaires.

Afin de renforcer les capacités des institutions publiques et des structures communautaires pour assurer l'accès aux services sociaux de base, en particulier dans les zones directement et indirectement affectées (objectif 4), les indicateurs utilisés par le cluster santé se focalisent entre autres sur la fourniture de soins obstétriques gratuits, et sur les accouchements assistés par du personnel qualifié. Un grand défi dans l’atteinte de la cible concernant les accouchements assistés se trouve dans l’insuffisance de personnel qualifié.

Analyse de besoinsCholéra : En conformité avec l’évolution habituelle d’une épidémie de choléra, nous assistons actuellement à des augmentations de cas dans plusieurs départements identifiés comme étant vulnérables. L’ampleur de ces augmentations sera aggravée par (i) la saison des pluies qui vient de commencer, et (ii) la saison cyclonique (juin-novembre). De plus, la réponse aux augmentations actuelles est entravée par le retrait progressif de nombreuses ONG actives dans la réponse au choléra, suite à la baisse de l’incidence observée pendant les mois précédents, ou pour des raisons de manque de financements. Les ONG partantes ferment leurs structures ou les transfèrent au MSPP. D’importants déficits financiers sont notés auprès du MSPP.

La taille des nouvelles augmentations va entre autres être déterminée par l’accès à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement en place. L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est souvent absent dans les structures hospitalières, surtout dans le Sud, le Sud-Est, et la Grande-Anse. L’impact de ces flambées en termes de morbidité et mortalité sera déterminé par l’accès rapide au traitement. Avec le retrait des ONG et la fermeture des structures, l’accès au traitement est entravé.

Une analyse de vulnérabilité a révélé qu’on peut probablement s’attendre aux premières flambées dans les départements de l’Ouest (y compris Port-au-Prince), du Sud et du Sud-est, alors que Jérémie, Cap Haïtien et Port de Paix ont été identifiés comme étant également des localités fortement vulnérables.

Il y a des zones qui ne sont pas couvertes dans la réponse au choléra. Le manque de ressources humaines reste un défi. La mobilisation sociale et les efforts de promotion d’hygiène devront être renforcés, vu que beaucoup d’individus avec des problèmes de santé non choléra refusent de visiter les hôpitaux de peur d’être contaminé. La décentralisation des services de santé à travers le renforcement des capacités au niveau départemental, reste une priorité importante dans la réponse au choléra mais également pour le système de santé en soi.

Durant la saison des cyclones, il faudra prendre en considération que certaines situations pourraient se détériorer, ayant un grand impact sur l’épidémie de choléra, comme le pré-positionnement des stocks dans les départements, la capacité de réponse des équipes de réponse rapide, l’accès à l’eau potable et aux structures d’assainissement, l’accès aux centres de santé pour le traitement du choléra.

Il existe un besoin de plus en plus important de fournir des soins de santé aux déplacés internes et autres populations vulnérables, ainsi qu’un besoin de réintroduction des services de référence régulières et d’urgence.

Les besoins concernant d’autres aspects de la santé, tels que la reconstruction du système sanitaire, provision de services à la population affectée par le séisme, la réponse au VIH/SIDA, SOG restent inchangés.

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifsObjectifs spécifiques Résultats Activités Indicateurs16 Réalisé à

mi-parcours

Maintenir l'accès aux soins de santé de base pour la population, directement ou indirectement touchées par l'épidémie de choléra et le tremblement de terre;

Renforcer les programmes environnementaux, y compris la qualité de l'eau, la promotion de la santé et la gestion des déchets, pour prévenir la propagation de l'infection par le choléra et autres maladies

La population touchée a accès aux services de santé de base, les programmes environnementaux sont renforcés

Mettre en oeuvre les interventions à grand impact en matière de santé reproductive, maternelle et infantile y compris les soins d'urgence de base et obstétricaux et néonatals, y compris l'accès aux césariennes d'urgence qui comprennent des services de PTMEFourniture de soins de santé primaires par le biais d’infrastructures fixes et de cliniques mobiles, y compris un soutien psycho-socialAcheter et distribuer les médicaments essentiels et vitaux, des vaccins, réactifs, matériel et fournitures de santéContribuer à l'amélioration de la coordination des activités de santé en partenariat avec le MSPPRenforcer les activités promotion de la santéAméliorer l'eau et l'assainissement dans les établissements de soins de santé en mettant l'accent sur les installations de soins de santé primaires

% de la population et des communautés touchées dans le département de l'Ouest résidant à moins de 4 heures de marche de l'établissement de santé ont été visités par des agents communautaires

% des communes qui ont des agents communautaires, actives, formés

% des établissements publics de soins de santé avec de l'eau potable en quantité suffisante

50%

Une réponse rapide opérationnelle pour les communautés touchées par le choléra et soutien au MSPP Augmenter la couverture vaccinale et les soins de santé pour les groupes vulnérables

Les flambées de choléra et d'autres maladies sont rapidement détectées et recoivent une réponse rapide.Les populations vulnérables sont mieux protégées contre l'apparition de maladies.

Soutenir la mise en oeuvre de réponse aux flambées

Améliorer les campagnes de vaccination avec un focus sur les enfants de moins de 5 ans et les femmes en âge reproductive

% d’alertes vérifiées et réponse fournies ou coordonnées.Couverture de vaccination de base des enfants de moins de 5 ans dans les zones affectées et dans les camps

Renforcer la réponse adéquate aux catastrophes et aux désastres de santé publique, y compris la planification d'urgence

Le DPC et le secteur de la santé sont prêts à répondre adéquatement à une situation d'urgence dans n'importe quel département.

Soutien pour la mise à jour de la composante santé dans le plan d'urgence, y compris les exercices de simulation et des cours de gestion entraînant des pertes massives

Équipe d'intervention constituée et formée en fonction des responsabilités énoncées dans la composante santé du plan d'urgence nationalUn stock d'urgence en quantité suffisante est prépositionné dans chaque département pour couvrir les besoins pendant une semaine pour une population déterminée en conformité avec le plan du DPC.Un plan d'urgence multi-partenaires pour le secteur de la santé est en place dans chaque département

En cours

100%

50%

16 Note: Veuillez saisir cette opportunité pour développer vos indicateurs spécifiques en ajoutant les nouveaux indicateurs clés standards approuvés par le IASC

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TELECOMMUNICATIONS D’URGENCE

Cluster/agence chef de file

Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM)

Agences de mise en œuvre

IOM, NetHope, OCHA, MINUSTAH CITS, JOTC, WHO, UNAIDS, UNDP, UNICEF, UN-Habitat, World Vision Intl., Inveneo, IFRC, Communication Integration, Save the Children, Concern, IRC, Oxfam, Samaritan's Purse, RedR UK, ITU, CRS

Nombre de projets 1Cluster/objectifs Fournir un réseau fiable de VHF/HF autonome et indépendant des

infrastructures publiques avec une couverture à Port-au Prince et dans les chefs-lieux des provinces. Assurer des communications par voix pour la sureté et la sécurité des acteurs humanitaires dans les zone opérationnelles et compléter les infrastructures locales au fur et à mesure qu`elles sont restaurées

Renforcer les capacités de la préparation aux catastrophes nationales et les réponses efficaces par l`établissement des communications par voix et données pour la DPC (Département de la Protection Civile)

Améliorer et élargir l'actuel réseau des données des Nations Unies par l`installation d`un system robuste de redondant pouvant résister aux catastrophes

Bénéficiaires Tous les Clusters et agences humanitaires, DPC HaitiFonds demandés US$ 2,416,201.00Fonds demandés par niveau de prioritéFonds reçus $xxx (ZZ% de la demande)Contacts Karen Barsamian: [email protected]

Narratif

Le Cluster des Télécommunications d`urgence assure aux travailleurs humanitaires des services de télécommunications vitaux fiables et à temps pour communiquer et coordonner leurs activités pour éviter les pertes des vies humaines.

La situation a continué de se détériorer et le manque d'outils de communication appropriés rend les conditions de travail difficiles et dangereuses. Toutes les agences des Nations Unies et les ONGs dans le pays doivent être des outillées pour mieux coordonner les évaluations, les opérations de sauvetage et de secours dans les zones touchées. Les missions sur le terrain doivent être surveillées et suivis pour la sécurité et la sûreté du personnel humanitaire. Le risque accru de catastrophes et la détérioration supplémentaire  de la sécurité souligne l'importance d'avoir un système commun fiable de télécommunications d'urgence.

Au cours des 16 derniers mois d'activités du Cluster des télécommunications d'urgence en Haïti, la majorité des résultats et objectifs fixés au début des opérations d`urgence ont été atteints, cependant plusieurs lacunes importantes existent toujours. Ces lacunes sont dues aux conditions suivantes:1. Détérioration drastique de la situation sécuritaire dans le pays2. Haut niveau de risque des catastrophes naturelles et le déclenchement récent des épidémies3. Le manque de de spécialistes des télécommunications  locaux qualifiés et expérimentés en

mesure de soutenir et de maintenir des données et déployé des systèmes de communication4. L'insuffisance et la faiblesse des fournisseurs nationaux de services Internet (FSI), d'informatique

et de télécommunications, des entreprises qui pourraient fournir des services de connectivité de données au niveau requis. Malgré le fait que plusieurs agences des Nations Unies, y compris la MINUSTAH, et incertain nombre d'ONG en Haïti travaillent ensemble pour répondre à ces questions, certains domaines cruciaux pour le fonctionnement normal des institutions des

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Nations Unies et à la capacité de la communauté humanitaire et les institutions gouvernementales à répondre efficacement aux catastrophes naturelles ou d'épidémies, ne sont pas encore couverts et nécessitent une coordination continue et forte implication ETC à la fois financièrement et techniquement.

Les lacunes identifiées sont les suivantes:

1. L'expansion de la radio VHF-réseau dans les départements d'Haïti - la situation générale en Haïti nécessite l'utilisation étendue de la communication radio pour des raisons opérationnelles et de sécurité. En outre, l'expérience montre que ces dernières années, même après la tempête les services relativement peu de fournisseurs de services GSM locaux sont interrompues, laissant comme principal moyen de communication les radios VHF. Actuellement, plus de 80 agences de l'ONU et les ONG communiquent à l'aide de la radio- réseau déployé par ETC. Cependant, la demande a récemment augmentée et exige l'extension du réseau, à la fois en termes de couverture dans de nouvelles zones d’Operations humanitaires, ainsi que dans le déploiement de moyens de communication supplémentaires pour réduire les périodes de saturation.

2. Renforcer la préparation en cas de catastrophe nationale et une réponse efficace à travers l'établissement d'un système de communication voix et données pour le ministère de la Protection Civile (DPC) du gouvernement d'Haïti - DPC, le principal organe qui supervise toutes les réponses gouvernementales et humanitaires lors de catastrophes naturelles, n'a pas des moyens de communication de base pour gérer et coordonner toutes les opérations de secours.  Plusieurs organismes sont impliqués dans la construction du Centre des opérations d'urgence de la DPC, ainsi que pour l'élaboration de protocoles et procédures d'urgence, si ces activités ne sont pas bien coordonnées et bien adressées cela mettra en péril toutes les autres initiatives.

3. Les services de connectivité de données pour les agences de l'ONU et ONG liées au réseau de données sont encore très peu fiables malgré le fait que plusieurs fournisseurs d'accès sont utilisés par différentes organisations. Aucun fournisseur d'accès local ou des entreprises de TIC sont en mesure de fournir des services de connectivité de données qui satisfont aux exigences avec un haut niveau de fiabilité et une bonne et stable bande passante.

Par conséquent, c`est un défi majeur de fournir la capacité et les remplacements géographiques de ces services à la communauté humanitaire et des partenaires gouvernementaux. Pour remédier à ces problèmes, il est nécessaire de fournir des services à la communauté humanitaire dans des nouvelles communes des zones opérationnelles et développer les services dans les installations existantes, lorsque cela est possible. De même, la vigueur et la sécurité VHF HF réseau de communication qui fonctionne 24x7 et compte actuellement les salles de radio dans six localités (Port-au-Prince, Jacmel, Léogane, Hinche, Gonaïves et Cap-Haïtien) desservant plus de 1.500 travailleurs humanitaires des agences de l'ONU et les ONG, doivent être étendu pour couvrir les nouvelles zones d'opérations. Il y a un besoin important de s'assurer que les utilisateurs sont formés et capables de faire un usage optimal des installations et services informatiques et de télécommunications.

Objectifs :Les objectifs principaux du cluster sont les suivants:  Fournir un réseau étendue VHF/HF fiable  indépendant de l'infrastructure publique avec une

couverture à Port-au-Prince et dans les capitales du ministère, fournir des services de communication vocale pour la sûreté et la sécurité des travailleurs humanitaires dans toutes les zones opérationnelles et de compléter les infrastructures publiques, comme c`est est en cours de restauration.

Renforcer la préparation nationale aux catastrophe et une réponse efficace à travers l'établissement d'un système de communication voix et données pour le ministère de la protection civile du gouvernement d'Haïti.

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Renforcer et élargir le réseau de données existantes de l'ONU en fournissant un système robuste à même de résister aux catastrophes naturelles et des solutions de connectivité alternatives.

Pour atteindre ces objectifs, le projet devra:  Assurer un réseau commun des communications de sécurité pour les données et des

services à la communauté humanitaire, en se concentrant principalement dans les départements du pays;

Déployer des données et des systèmes de communication vocale pour DPC Haïti et, Former le personnel à l'utilisation efficace et appropriée des équipements de

télécommunications et des services. Les moyens de communication d'urgence et des services de secours seront fournis aux travailleurs humanitaires pour leur permettre de communiquer et de coordonner leurs réponses afin que les secours soient fournis dans les meilleurs délais et ainsi réduire les risques de pertes de vie.

ActivitésToutes les activités pour atteindre les objectifs impliquent l'utilisation plus large et plus approfondie du réseau des radios existantes et les ressources de connectivité des données de la MINUSTAH, les agences humanitaires et des Nations Unies et dans certains cas, des ONG en Haïti.1. Expansion de la radio VHF-réseau dans les départements d'Haïti, à la fois en termes

de couverture dans de nouvelles zones d'exploitation, ainsi que dans le déploiement de moyens de communication supplémentaires pour réduire les congestions aux heures de pointe: cela inclut le déploiement de répéteurs VHF supplémentaires dans les zones opérationnelles, à la suite des demandes des agences humanitaires onusiennes et des ONG.

2. Installation d`un réseau simple de communication par voix et données  pour le ministère de la Protection Civile (DPC) du gouvernement d'Haïti - le déploiement de la radio VHF-réseaux dans les capitales de tous les ministères et les reliant les uns aux autres et au Centre des opérations d'urgence de PAP, par la technologie Radio sur IP. Le système va coexister et utiliser les ressources de connectivité d'un système similaire qui est en cours de déploiement à la Police Nationale d'Haïti (PNH)- projet prévu conjointement avec la MINUSTAH et de l'UNPOL. Les services de données pour les bureaux de DPC dans les départements seront assurés à partir des sources existantes disponibles (ETC / MINUSTAH / réseaux Inveneo) ou des fournisseurs commerciaux.

3. Les services de connectivité pour les agences de l'ONU et ONG sur le réseau de ETC: y compris la fourniture de services de connectivité de données dans les ministères où les réseaux ETC sont disponibles, grâce à des liens micro-ondes directes, la création d'un hub de connectivité centralisé avec un minimum de deux liens vers différents Fournisseurs et services de données de alternatifs dans PaP, les deux services pour les agences de l'ONU situés à la zone 5 de la base de la MINUSTAH de PaP.

RésultatsSystèmes et services des télécommunications d'urgence élargis et complets et des réseaux de données et de connectivité pour la communauté humanitaire fournis.

1. Coordonné, prévisible, rapide et efficace les réponses des télécommunications d'urgence en vertu de l'approche Cluster.

2. Un réseau simple de données et de de télécommunications pour la DPC déployé.3. Appui et disponibilité des services de télécommunications qui prennent en charge la DPC pour

coordonner la préparation et les réponses des opérations de secours de tous les acteurs humanitaires.

4. Formation du personnel dans l'utilisation efficace et appropriée des équipements de télécommunications et des services.

5. Environnement sécuritaire amélioré et contrôle accru et de la discipline sur les réseaux HF / VHF radio- entrainant la réduction des abus et des erreurs.

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Project Description (Logical Framework)Objectifs: Fournir un réseau fiable de VHF/HF autonome et indépendant des infrastructures publiques avec une couverture à Port-au Prince et dans les chefs-lieux des provinces. Assurer des communications par voix pour la sureté et la sécurité des acteurs humanitaires dans les zone opérationnelles et compléter les infrastructures locales au fur et à mesure qu`elles sont restaurées Measurable Indicators Expected results & achievements

Plan du projet ETC élaboré et approuvé selon l'évaluation initiale Nombre d'organisations humanitaires locales recevant des services des

télécommunications d'urgence et des transmissions de données Groupe de travail ETC local mis en place et des réunions régulières tenues Nombre de salles radios aux conformes aux standards MOSS établies dans les zones

opérationnelles Temps d'arrêt du réseau commun des données

Impact: Coordonné, prévisible, rapide et efficace les réponse des télécommunications d'urgence en vertu de l'approche Cluster

Objectifs: Renforcer les capacités de la préparation aux catastrophes nationales et les réponses efficaces par l`établissement des communications par voix et données pour la DPC (Département de la Protection Civile)Measurable Indicators Expected results & achievements

Nombre de bureaux de la DPC dans les départements qui sont connectés l’infrastructure commune

Centre des opérations d'urgence pleinement opérationnelImpact: Disponibilité des services et de support des télécommunications qui prennent en charge ETC

pour permettre à la DPC de coordonner la préparation et les opérations de secours de tous les acteurs humanitaires

Objectifs: Améliorer et élargir l'actuel réseau des données des Nations Unies par l`installation d`un system robuste de redondant pouvant résister aux catastrophesMeasurable Indicators Expected results & achievements

Les programmes de formation sur l'utilisation des services de ETC -et le nombre des individus et des programmes de formation de groupe

Impact: Amélioration de l'environnement de la sécurité, un contrôle accru et de la discipline sur les réseaux HF/ VHF, la réduction des abus et des erreurs

Les éléments nécessaires pour la mise en œuvre réussie de ce projet sont les suivants: Les fonds, nécessaires pour acheter les équipements et les services à la fois locaux

et internationaux; Personnel technique qualifié pour mettre en œuvre le projet.En termes pratiques et spécifiques ce seront les suivants: Opérationnel et installations rentable des de IT conforme aux standards MOSS  et  réseau

commun des télécommunications d'urgence de sécurité fournissant des communications vocales et de données;

les communications de sécurité commune et de la communication de données au sein de toutes les bases opérationnelles communes dans et autour de la région de Port-au-Prince;

L'utilisation optimale des installations existantes de la MINUSTAH par les organisations humanitaires.

Problèmes de durabilité et Plan de sortie Développement des capacités locales. Transition future des activités de coordination ETC: après la suppression de l`ETC, un Groupe de

travail commun des ICT devrait être créé, composé des membres actuels ETC (ONU et ONG) et, si nécessaire peut inclure des représentants des partenaires de l'industrie (secteur privé ou d'autres ONG qui fournissent une connectivité ou des services).

Etudier la possibilité d'établir le réseau commun de données sur une base de recouvrement des coûts pour remplacer les sources de financement existantes.

Une coopération plus étroite avec la MINUSTAH - la remise de la communication des processus de sécurité à la MINUSTAH COMCEN en cas d'abaissement de la phase de sécurité ou pas des fonds suffisants pour effectuer  des opérations de la sale radio 24/7.  Plusieurs questions doivent être abordées avant la remise:

o Plusieurs ONG sont réticentes à communiquer directement à la partie militaire de la MINUSTAH ou UNDSS, par conséquent, un tampon / interface (similaire à ETC) est nécessaire.

o Un SOP doit être finalisé, adopté par toutes les parties et introduit dans les opérations.o Un protocole d'accord entre toutes les parties prenantes pourraient être nécessaires.

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Développement des infrastructures  Plus robustes résistantes aux intempéries pour la durabilité à long terme.

Les coûts de fourniture et de maintenance des réseaux des répétiteurs VHF sont prohibitifs pour la plupart des ONG, donc à long terme un réseau durable VHF à moindre cout et Independent pour la sécurité et la logistique est demandée par la communauté des ONG.

Volonté des ONG d`assurer la coordination de l`ETC pour défendre les intérêts de la communauté des ONG et pour appuyer les activités de transition.

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Tableau: monitoring des résultats à la mi-année par rapport aux objectifsObjectifs spécifiques Résultats Activités Indicateurs17 Réalisé à mi-

parcoursFournir un réseau étendue VHF/HF fiable  indépendant de l'infrastructure publique avec une couverture à Port-au-Prince et dans les capitales des provinces, fournir des services de communication vocale pour la sûreté et la sécurité des travailleurs humanitaires dans toutes les zones opérationnelles et de compléter les infrastructures publiques, comme c`est  en cours de restauration.

Coordonné, prévisible, rapide et efficace les réponses des télécommunications d'urgence en vertu de l'approche Cluster.

Expansion de la radio VHF-réseau dans les départements d'Haïti, à la fois en termes de couverture dans de nouvelles zones d'exploitation, ainsi que dans le déploiement de moyens de communication supplémentaires pour réduire les congestions aux heures de pointe: cela inclut le déploiement de répéteurs VHF supplémentaires dans les zones opérationnelles, à la suite des demandes des agences humanitaires onusiennes et des ONG.

et2.1 Plan du projet ETC élaboré et approuvé selon l'évaluation initiale

et2.2 Nombre d'organisations humanitaires locales recevant  des services des télécommunications d'urgence et des transmissions de données

et2.3. Nombre de salles radios aux conformes aux standards MOSS établies dans les zones opérationnelles

et2.4. Nombre de personnes formés des UN et NGO sur les services ETC

Pas Disponible

2. Renforcer la préparation nationale aux catastrophe et une réponse efficace à travers l'établissement d'un système de communication voix et données pour le ministère de la protection civile du gouvernement d'Haïti.

Appui et disponibilité des services de télécommunications qui prennent en charge la DPC pour coordonner la préparation et les réponses des opérations de secours de tous les

Installation d`un réseau simple de communication par voix et données  pour le ministère de la Protection Civile (DPC) du gouvernement d'Haïti - le déploiement de la radio VHF-réseaux dans les capitales de tous les ministères et les reliant les uns aux autres et au Centre des opérations d'urgence de PAP, par la technologie Radio sur IP. Le système va coexister et utiliser les ressources de connectivité d'un système similaire qui est en

et3.1. Nombre de kits fly-away repositionnés

et3.2. Plan de contingence ETC développé et approuvé par les membres ETC

et3.3. Système de plan de contingence et de sauvegarde en collaboration

Pas Disponible

17 Note: Veillez saisir cette opportunité pour développer vos indicateurs spécifiques en ajoutant les nouveaux indicateurs clés standards approuvés par le IASC

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acteurs humanitaires cours de déploiement à la Police Nationale d'Haïti (PNH)- projet prévu conjointement avec la MINUSTAH et de l'UNPOL. Les services de données pour les bureaux de DPC dans les départements seront assurés à partir des sources existantes disponibles (ETC / MINUSTAH / réseaux Inveneo) ou des fournisseurs commerciaux.

avec la Minustah installe e et fonctionnel

3. Renforcer et élargir le réseau de données existantes de l'ONU en fournissant un système robuste à même de résister aux catastrophes naturelles et des solutions de connectivité alternatives.

Un réseau simple de données et de de télécommunications pour la DPC déployé. Formation du personnel dans l'utilisation efficace et appropriée des équipements de télécommunications et des services.

Les services de connectivité pour les agences de l'ONU et ONG sur le réseau de ETC: y compris la fourniture de services de connectivité de données dans les ministères où les réseaux ETC sont disponibles, grâce à des liens micro-ondes directes, la création d'un hub de connectivité centralisé avec un minimum de deux liens vers différents Fournisseurs et services de données de alternatifs dans PaP, les deux services pour les agences de l'ONU situés à la zone 5 de la base de la MINUSTAH de PaP.

et4.1. Nombre de bureaux de la DPC dans les départements qui sont connectés à l'infrastructure commune

et4.2. Centre des opérations d'urgence pleinement opérationnel

et4.3. Les programmes de formation sur l'utilisation des services de l`ETC -et le nombre des individus et des programmes de formation de groupe

Pas Disponible

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4. PLANIFICATION AVANCEE

4.1 PLANIFICATION AVANCEE POUR LE CAP 2012 [Dans les consultations pour le MYR, l’équipe du pays (HCT) doit se mettre d’accord sur l’organisation de la campagne d’évaluation des besoins, qui doit être réalisée en juin et août, de façon à remplir tous les manques dans les informations clés pour le lancement de la saison d’exécution du CAP 2012 en septembre. Ils devraient aussi spécifier les dates des ateliers pour le CAP 2012 dès maintenant, afin de laisser le suffisamment temps à la préparation des ateliers. Ce tableau montre le résultat des ces négociations]

1. Est-ce qu’il y aura un CAP en 2012? OUI/NON2. Dates du/des ateliers PAH 2012:3. Planification des évaluations des besoins pour le CAP 2012: évaluations existantes et prévues et

identification des besoins d’information éventuels.EVALUATIONS DES BESOINS EXISTANTES

Cluster(s)Lieux et

groupes de population

Organisations qui mettent en place

l’évaluationDates

Titre or Sujet[inclure les liens

hyperlink si possible]Agriculture, Alimentation Populations

Rurales dans les dix départements du pays

CNSA, CRS, FAO, FEWSNET, PAM, WVI

Novembre 2011 évaluation des dégâts de l’ouragan Tomas dans le secteur agricole et de pêche

Agriculture, AlimentationRelèvement Rapide

Populations rurales en Artibonite et Plateau Central

CNSA, FEWSNET, FAO, Mercy Corps, Oxfam GB PAM, UNDP, WVI

Décembre 2011 évaluation de l’Impact du choléra sur la sécurité alimentaire,

Agriculture, AlimentationRelèvement Rapide

Groupes vulnerables en milieu Urbain et rurale

CNSA, ACF, ACTED, FAO, Oxfam Gb, PAM

Mai 2011 étude rapide sur l’impact de la hausse des prix sur les conditions de vie des ménages vulnérables

Agriculture, Alimentation Enquête nationale, sur échantillon des ménages représentatifs de la population nationale

CNSA, ACF CRS, FAO, FEWSNET, PAM, WVI, Tulane University, Université d’Etat d’Haiti

Mai - Juin 2011 enquête d’analyse compréhensive de la sécurité alimentaire et de la vulnérabilité

INFORMATIONS MANQUANTESRef.

# Cluster(s) Lieux et groupes de population Problèmatique

1 Agriculture Nationale Production agricole et Insécurité alimentaire234567

EVALUATIONS DES BESOINS PREVUES

(ref. #) Cluster(s)

Lieux et groupes de population

Org. qui mettent en

place l’évaluation

Dates prévues Problématique Restant à financer par

1 Agriculture, Alimentation

Enquête national

MARNDR, FAO et PAM

Juillet-Aout 2011

Production agricole Insécurité alimentaire

Mission conjointe d’évaluation des récoltes et de la sécurité alimentaire

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ANNEX I : TABLEAUX FINANCIERS ET PROJETS

Table IV: Liste des projets et tableaux de financement (groupés par cluster)

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Table V: Assistance humanitaire par bailleur de fonds (Pour les projets inclus dans le Plan d’Action Humanitaire ou appel)

Table VI: Assistance humanitaire totale par bailleur de fonds (Plan d’Action Humanitaire ou appel et autres*)

Table VII: Liste des contributions et promesses de dons pour les projets ne figurant pas dans le Plan d’Action Humanitaire

Table VIII: Financement demandé et reçu par note du Marqueur de Genre

Table IX: Financement demandé et reçu par aires géographiques [OPTIONEL – LE VERIFICATEUR PEUT DECIDER AU CAS PAR CAS]

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ANNEX II: ACRONYMES ET ABREVIATIONS

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Procédure d’appel global (CAP)

La procédure d’appel global est un instrument qui permet aux organismes d’aide de planifier, coordonner, mettre en œuvre et surveiller ensemble les activités menées à la suite de catastrophes ou de crises, et de lancer des appels collectivement pour recueillir des fonds au lieu de se faire concurrence.

Cette procédure permet d’élaborer une stratégie de l’action humanitaire axée sur une coopération étroite entre les gouvernements bénéficiaires, les donateurs, les ONG, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, l’OIM et les institutions des Nations Unies. Elle donne un aperçu de la situation et des plans d’action à mettre en œuvre. Elle comprend un programme d’activités global et coordonné qui porte sur les éléments suivants:

La planification stratégique en vue de l’élaboration d’un plan d’action humanitaire commun; La mobilisation de ressources en vue du lancement d’un appel global ou d’un appel éclair; La coordination dans la mise en œuvre du programme; Le suivi et l’évaluation communs de l’exécution du programme; La révision du programme, s’il y a lieu; L’établissement d’un compte rendu des résultats obtenus.

Le plan d’action humanitaire commun est un plan stratégique d’action humanitaire, destiné à une région ou un pays donné, qui comprend les éléments suivants:

Une analyse commune du contexte dans lequel l’action humanitaire va être menée; Une évaluation des besoins; L’établissement de divers scénarios, du pire au meilleur en passant par le plus vraisemblable; L’identification des parties prenantes et de leur rôle respectif; La formulation claire des objectifs et des buts à long terme; La définition des besoins prioritaires et des moyens d’y répondre; Un cadre relatif au suivi de la mise en œuvre du plan stratégique et à sa modification, s’il y a

lieu.

Le plan d’action humanitaire commun est le fondement sur lequel s’appuie le lancement d’un appel global ou, lorsqu’une crise éclate ou qu’une catastrophe naturelle survient, d’un appel éclair. Sous la direction du Coordonnateur des opérations humanitaires et en consultation avec les gouvernements bénéficiaires et les donateurs, le plan d’action humanitaire commun est mis au point, sur le terrain, par l’équipe du Comité permanent interorganisations (IASC) pour le pays concerné. L’équipe de l’IASC rassemble les institutions de l’ONU et d’autres participants à titre permanent tels que l’Organisation internationale pour les migrations, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et des organisations non gouvernementales (ONG) qui sont membres du Conseil international des agences bénévoles (CIAB), d’Interaction ou du Comité directeur pour la réaction humanitaire. Des organismes qui ne sont pas membres du Comité permanent interorganisations, comme les ONG nationales, peuvent également figurer dans l’équipe.

Le Coordonnateur des opérations humanitaires est chargé de rédiger chaque année le rapport préalable à l’appel global. Le rapport est généralement publié en novembre, ce qui laisse du temps pour mener la campagne de sensibilisation et mobiliser des ressources. Une mise à jour – l’Examen semestriel – est présentée aux donateurs au mois de juillet de l’année suivante.

Les donateurs fournissent directement aux institutions demandeuses les ressources dont elles ont besoin pour exécuter leurs projets. Le système de surveillance financière, géré par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), est une base de données où sont enregistrées les contributions des donateurs et qui peut être consultée à l’adresse suivante: www.reliefweb.int/fts.

En résumé, la procédure d’appel global, c’est la manière dont les organismes d’aide conjuguent leurs efforts pour fournir à temps aux populations dans le besoin la meilleure protection et la meilleure assistance possibles.

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OFFICE FOR THE COORDINATION OF HUMANITARIAN AFFAIRS(OCHA)

UNITED NATIONS PALAIS DES NATIONSNEW YORK, NY 10017 1211 GENEVA 10

USA SWITZERLAND