DE PRESSE DOSSIER SEPTEMBRE 2016 SCOLAIRE RENTRÉE 2016 2017
DE PRESSEDOSSIE
R
SEPTEMBRE 2016
SCOLAIRERENTRÉE
20162017
SOMMAIRE
LA SECURITE DANS LES ECOLES ET ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
DES MOYENS RENFORCES A LA RENTREE
UNE ECOLE QUI SE TRANSFORME AU SERVICE DE LA QUALITE
ET DE L’EFFICACITE DES APPRENTISSAGES De nouveaux programmes de la maternelle au collège :
Le nouveau collège
La priorité au premier degré
4 parcours pour construire sa réflexion
Une scolarité ouverte sur le monde
Le numérique
UNE ECOLE POUR LA REUSSITE DE TOUS
ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE L'école inclusive
La lutte contre le décrochage scolaire
Les cordées de la réussite et les nouveaux parcours d’excellence
Orientation et poursuite d’études
L’offre de formation professionnelle
Les Campus des métiers et des qualifications
RENFORCER LA TRANSMISSION DES VALEURS DE LA REPUBLIQUE Le parcours citoyen
L’éducation aux médias : L’EMI
Les commémorations
LA REGION ACADEMIQUE
ANNEXES Les chiffres clés de la rentrée dans l’académie : prévisions des effectifs d’élèves
Le rappel de la session d’examens de juin 2016
LA SECURITE DANS LES ECOLES
ET ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
Les derniers événements tragiques de cet été comme l’inscription dans le temps de la
menace terroriste à un niveau très élevé, appelaient la mise en œuvre de dispositifs parti-
culiers pour garantir la sécurité des établissements scolaires. La circulaire commune des
Ministères de l’Intérieur et de l’Education nationale en a défini le 29 juillet le cadre, les
objectifs, les moyens.
Notre académie a immédiatement mis en place les dispositions définies par le gouverne-
ment. Le réseau des référents sûreté est ainsi constitué, au niveau académique et dépar-
temental. Le référent académique et les référents départementaux seront les interlocu-
teurs privilégiés des établissements scolaires pour leur apporter conseils et soutien dans
leurs démarches de mise en sécurité des établissements. Ils s’appuieront, pour leur part,
sur l’expertise des conseillers sécurité, défense et risques majeurs du Recteur et des DASEN.
Tous ces points ont été longuement abordés et expliqués à l’occasion de la réunion de
rentrée de l’ensemble des personnels d’encadrement organisée par Madame le Recteur.
Mais ce travail ne peut se concevoir sans une collaboration très étroite avec les préfec-
tures des trois départements. A l’occasion d’États-majors de sécurité régulièrement réunis
autour des préfets, les représentants de l’Education nationale échangeront avec les spé-
cialistes de l’Etat sur l’avancée des dispositifs et bénéficieront de l’aide humaine et tech-
nique des services de police et de gendarmerie. En assurant ainsi une circulation parfaite
de l’information et la « professionnalisation » de nos attitudes, nous garantissons une évo-
lution constructive de la sécurité des établissements.
Notre académie, grâce à la parfaite entente qu’elle entretient avec les représentants de
l’enseignement privé sous contrat, a d’ores et déjà pu intégrer les établissements privés
aux dispositifs définis par le gouvernement.
L’exercice d’alerte SMS que nous devons mener le jour de la pré-rentrée pourra ainsi con-
cerner l’ensemble des établissements scolaires de l’académie, publics et privés.
La mobilisation totale des différents services de l’Etat en ces derniers jours du mois d’août
a permis de répondre très rapidement aux premières demandes de notre gouvernement.
Toutefois, il ne s’agit que des premières étapes d’un travail long et complexe qui implique,
de fait, un bouleversement des mentalités et des habitudes. Il nous faut maintenant ac-
cepter que ces mesures ne soient pas exceptionnelles mais doivent s’inscrire dans le temps
long. Pour réussir cette « métamorphose », l’implication et le soutien des collectivités terri-
toriales seront essentiels.
Notre académie, dans ce contexte difficile et exigeant, peut toutefois se réjouir de la par-
faite collaboration avec les préfectures et les collectivités avec lesquelles le travail est
déjà avancé, dans un climat de confiance et de conscience d’une responsabilité parta-
gée.
DES MOYENS RENFORCES
A LA RENTREE Plus d’enseignants
A la rentrée 2016, 6639 emplois ont été créés au niveau national, pour le 1° et le 2° degré.
L’académie d’Amiens a bénéficié de ces créations sur la base des critères de répartition
nationaux, qui, en sus des critères démographiques, prennent en compte :
La proportion d’élèves fragiles scolairement et socialement
La ruralité
La priorité au 1°degré
L’académie s’est ainsi vue octroyer 170 emplois d’enseignants.
110 emplois pour le 1° degré (contre 50 l’an dernier dans un contexte démo-
graphique prévu à la baisse), répartis comme suit entre les départements : 30
pour l’Aisne, 45 pour l’Oise : 45, 35 pour la Somme.
60 emplois pour le 2° degré (12 l’an dernier)
Par ailleurs l’académie a vu la dotation en emploi d’infirmière augmenter de 2, ainsi que
celle des assistants de services sociaux.
A cela s’ajoute la création de 10 emplois supplémentaires d’AESH pour accompagner les
élèves en situation de handicap et la transformation à hauteur de 168 d’emplois de CUI
en emploi d’AESH permettant de stabiliser les accompagnants et de résorber la précarité
de ces personnels. Cette mesure s’inscrit dans le plan national de transformation de 32000
emplois annoncé par le président de la république.
Au total ce sont 183 emplois qui sont venus augmenter la dotation académique pour
cette rentrée.
Des enseignants toujours mieux formés
Créés à la rentrée 2013 les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) ont
pour vocation de dispenser aux étudiants qui se destinent aux métiers de l’enseignement
une formation articulant des enseignements théoriques et pratiques et des stages d’ob-
servation ou de pratique accompagnée. Ils peuvent ainsi entrer de manière progressive
dans le métier.
Mais le besoin en enseignants et en CPE est important, notamment dans une académie
comme la nôtre. Tout doit donc être fait pour inciter les jeunes à s’orienter vers les métiers
de l’enseignement et à y rester.
Différents dispositifs ont donc été mis en place dans notre académie :
1. Pour les étudiants qui se destinent aux métiers de l’enseignement :
➢ « Etudiants Apprentis Professeurs » : Il s’agit de contrats accessibles aux étu-
diants de licence (L2 et L 3). Après 30 contrats signés l’année dernière, 42
sont prévus pour cette année scolaire, dans les écoles (priorité acadé-
mique), mais aussi dans les collèges et lycées sur les disciplines déficitaires
que sont l’allemand, l’anglais, les mathématiques et les lettres.
➢ « Contractuels alternants » : Il s’agit d’une nouveauté pour la rentrée 2016
dans notre académie. Ces contrats sont destinés à des étudiants volontaires
de M1 du master MEEF 1er degré. 30 contrats sont destinés à des étudiants
qui iront enseigner dans les écoles de l’Aisne et l’Oise, contribuant ainsi à
résoudre les difficultés de remplacement rencontrées dans ces départe-
ments.
Ces deux nouveaux types de contrats viendront renforcer qualitativement à
court et moyen termes notre vivier de recrutement de futurs enseignants
dans les 1er et 2nd degrés.
2. Pour une première expérience professionnelle ou une aide au retour en
formation :
Le « Service Civique Universel », accessible sans condition de diplôme, a per-
mis à 106 jeunes de moins de 26 ans de travailler dans les écoles et établis-
sements en 2015/2016 en bénéficiant, en parallèle, d’une formation civique
et citoyenne et 1er secours (PSC1). Ils seront 283 cette année.
Focus : l’ESPE de l’Académie d’Amiens
L’Ecole est rentrée. L’ESPE de l’Académie d’Amiens, présente sur l’ensemble du terri-
toire académique, forme la quasi-totalité des enseignants du 1er et du 2nd degrés aux
niveaux Master 1 et Master 2 tout en assurant des formations préprofessionnelles dans
le cadre des licences. Cette année le nombre d’inscrits à l’ESPE a encore augmenté :
si l’ESPE accueille environ 900 fonctionnaires stagiaires du 1er et du 2nd degrés, ce sont
autant d’étudiants qui seront accueillis en M1 en formation professionnelle et prépara-
tion aux concours de recrutement. Certaines formations sont déjà à « guichet fermé » :
le MEEF 1er degré, l’Histoire-géographie, l’Anglais, l’EPS, l’Economie-gestion. Enfin, près
de 850 étudiants de licence s’inscriront en modules de sensibilisation aux métiers du
professorat et de l’éducation. De nouvelles formations, qui ont ouvert cette année,
connaissent un franc succès : les MEEF 2nd degré Economie-gestion et S2I, et le MEEF 1er
degré parcours International. Pour le 1er degré, à titre expérimental dans l’Aisne et
l’Oise, 30 M1 contractuels enseigneront tout en suivant une formation adaptée. La 4ème
mention, dédiée aux métiers de l’ingénierie de formation et de l’accueil du handicap,
ouvrira à la rentrée 2017. Enfin, les étudiants picards ont connu une réussite honorable
aux concours de recrutement : 65 % des étudiants formés à l’ESPE l’an passé ont obtenu
le concours de professeur des écoles, entre 50 et 80% dans certaines disciplines du 2nd
degré, et la majore du concours des CPE était à l’ESPE de l’académie d’Amiens.
UNE ECOLE QUI SE TRANSFORME
AU SERVICE DE LA QUALITE ET DE
L’EFFICACITE DES APPRENTISSAGES De nouveaux programmes de la maternelle au collège pour maîtriser les savoirs fonda-
mentaux et apprendre à réfléchir
La rentrée 2016 voit l’entrée en vigueur du nouveau socle de connaissances, de compé-
tences et de culture tel que définit par le décret du 2 avril 2015. Le "socle commun pré-
sente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire. La maîtrise
du socle est nécessaire pour obtenir le diplôme national du brevet (D.N.B.).
L’Etat s’engage à tout mettre en œuvre pour que chaque élève maitrise ce socle à la fin
de sa scolarité obligatoire. Pour cela de nouveaux programmes pour l’école élémentaire
et pour le collège ont été écrits et deviennent effectifs, comme l’ont été à la rentrée 2015
les programmes de l’école maternelle. Ces programmes disciplinaires concourent à l’ac-
quisition du socle en étant libellés en objectifs d’acquisition de compétences. Ils laissent
aux enseignants le temps de prendre en compte les progressions de chaque élève, pro-
gressions qui seront particulièrement travaillées dans le cadre de l’accompagnement per-
sonnalisé qui se généralise dans le nouveau collège de la 6ème à la 3ème.
Un effort particulier est réalisé dans le domaine des langues vivantes en instaurant l’ensei-
gnement de la première langue vivante étrangère dès le CP et d’une seconde langue
dès la classe de cinquième. Notre académie a fait le choix de maintenir un nombre con-
séquent de 6èmes bilangues s’appuyant sur la continuité école/collège permettant l’ac-
quisition d’une langue autre que l’anglais.
En plus des apprentissages fondamentaux qui sont au cœur du socle et des nouveaux
programmes, les missions éducatives de l’école autour de la formation citoyenne de
l’éducation artistique et culturelle, de l’éducation à la santé et de la découverte du
monde du travail sont ancrées dans les programmes et définies par des parcours éducatifs
se déclinant sur toute la scolarité de l’élève.
Le nouveau collège L’organisation du collège évolue de façon à mieux équilibrer la semaine de travail et per-
mettre l’acquisition des compétences du socle par le croisement des disciplines, notam-
ment dans le cadre des Enseignements Pratiques Interdisciplinaires. L’organisation du nou-
veau collège est décrite dans une plaquette donnée aux parents des élèves entrant en
6ème.
Nouveau socle, nouveaux programmes, donc nouvelles modalités d’évaluation, qui ap-
paraissent tant au cours des apprentissages (l’évaluation devant être un outil de progrès
pour les élèves) que pour l’évaluation en fin de scolarité obligatoire. Le diplôme national
du brevet revu dans son contenu et ses modalités, un contrôle continu fondé sur la maitrise
du socle commun et trois épreuves terminales, sera mis en œuvre dès la session 2017. Tout
sera mis en œuvre pour que les élèves entrant en troisième et passant le brevet lors de
cette session 2017 ne soient pas désorientés. Le brevet est un examen important car il
marque l’entrée dans une autre scolarité. A partir de cette rentrée, chaque établissement
doit ainsi organiser une cérémonie républicaine de remise des diplômes du brevet.
Il est important que les enseignants et les parents puissent disposer d’éléments de suivi des
élèves: à compter de cette rentrée deux nouveaux outils de suivi seront utilisés: le carnet
de suivi des apprentissages au cycle 1 (école maternelle) et le livret scolaire unique, des-
tiné à suivre l’élève du CP à la classe de 3ème permettra de regrouper les bilans périodiques
du cycle en cours et les bilans de fin de cycle.
Un exemple d’EPI (enseignement pratique interdisciplinaire)
E.P.I. Expérimental - Collège Neuilly-Saint-Front 2015 / 2016
« Entrons dans la danse avec Camille Claudel,
une autre manière d'aborder le contrôle nerveux... »
Niveau 4° : une classe
Matières concernées : Français / S/V.T. / E.P.S.
Durée : 1 heure/semaine pendant 11 semaines ( à partir de
début décembre )
Objectif : Réaliser une émission documentaire
« C'est pas sorcier » expliquant la commande nerveuse
Objectifs disciplinaires
Français
Ecrire un texte explicatif
Lire un texte de façon expressive
S.V.T.
Mobiliser ses connaissances sur un exemple concret : contrôle
du mouvement au cours de la danse
Savoir expliquer le trajet du message nerveux depuis la stimula-
tion jusqu'à la réalisation de mouvements synchronisés.
Schématiser et modéliser.
E.P.S.
Réaliser une prestation corporelle à visée artistique
Objectifs transversaux
Etre autonome
Travailler avec soin
Travailler en groupe
Maîtriser l'outil informatique
Mener à bien un projet
Développer la curiosité et l'esprit critique
Evaluation
L'élève est capable :
de rédiger un texte explicatif
de présenter son texte à l'oral
d'analyser une œuvre d'art
de travailler en groupe
d'être autonome
d'effectuer sa part de travail
d'être critique vis à vis d'une modélisation / maquette
de mener à bien un projet
Focus : Maîtrise de la langue
La maîtrise de la langue détermine l’accès à tous les domaines du savoir et l’acqui-
sition des compétences. Condition nécessaire à tous les apprentissages, elle est l’ou-
til premier de l’égalité des chances.
De la maîtrise des pratiques langagières que sont le « dire, lire, écrire » dépend la
capacité de chacun à investir les apprentissages, quel que soit le domaine con-
cerné ; c’est en ce sens que l’on peut dire que la maîtrise de la langue est l’affaire
de toutes les disciplines et qu’elle engage l’avenir de chaque élève.
Les nouveaux programmes de l’école élémentaire et du collège, mis en œuvre en
septembre 2016, donnent une place essentielle à la maîtrise de la langue. En lien
notamment avec le domaine 1 du socle, « les langages pour penser et communi-
quer », les programmes mettent l’accent sur le développement des pratiques langa-
gières dans toutes les situations pédagogiques. « La compréhension » doit faire l’ob-
jet d’un apprentissage continu, à l’oral et à l’écrit.
Hélas, l’académie reste gravement touchée par les difficultés de lecture. C’est pour-
quoi nous nous sommes engagés dans le déploiement des Réseaux des Observa-
toires Locaux de la Lecture (ROLL), qui permettent aux élèves les plus fragiles, pris en
charge dans des petits groupes de besoins, de progresser dans l’acquisition des
compétences langagières. Pour l’élève, l’objectif premier du ROLL consiste à déve-
lopper la polyvalence du lecteur : comprendre les textes dans toutes les disciplines.
Pour l’enseignant, c’est un outil de différenciation qui peut être utile dans le cadre
de la classe et/ou des accompagnements personnalisés. Pour une équipe pédago-
gique, c’est un outil de cohérence qui instaure des repères méthodologiques pour
les élèves en matière de compréhension des textes. Le ROLL peut aussi servir de levier
dans le cadre de la liaison école-collège.
A la rentrée 2016, 44 sites (34 réseaux d’écoles-collèges et 10 LP), répartis dans les
trois départements, mettront en œuvre ce dispositif qui contribue à la réussite des
élèves de notre académie.
Une action phare expérimentée dans le département de l’Aisne
Il a été décidé de mettre en œuvre dans le département de l’Aisne en 2016 une
action pédagogique, destinée aux élèves de Troisième (mars 2016) et de Lycée
professionnel (rentrée 2016).
L’objectif est de faire un état des lieux de la grande difficulté de lecture à l’aide
d’une évaluation, avant la passation officielle des épreuves de la Journée Défense
et Citoyenneté, et de mettre en place une remédiation dans le cadre scolaire. 37
collèges (sur 57) du département de l’Aisne ont répondu à l’appel à projet et ont fait
passer les tests d’évaluation en mars 2016. Ils ont pu proposer, d’avril à juin 2016, des
remédiations aux élèves de Troisième, confrontés aux difficultés de lecture.
Des activités pédagogiques ont été conçues par le groupe académique Maîtrise de
la langue et diffusées via M@gistère. Elles visent à travailler les compétences langa-
gières (lexique, logique d’un texte, implicite, inférences…), mises au service de la
compréhension fine des textes. Ces activités sont réparties en Force 1 et Force 2 : des
textes narratifs, documentaires et prescriptifs, accompagnés de questions ciblées,
sont proposés aux enseignants inscrits sur le parcours.
LA PRIORITE AU PREMIER DEGRE Le parcours scolaire d’un élève se joue pour beaucoup dans ses premières années. En
donnant priorité à l’école primaire dans le cadre de la Loi de refondation de l’école de-
puis la rentrée 2013, la Nation investit dans la prévention des difficultés scolaires constatées
à l’entrée au collège.
L’école primaire se compose d’une école maternelle réunifiée en un cycle, celui des ap-
prentissages premiers, que suivent deux cycles, celui des apprentissages fondamentaux,
jusqu’au CE2, et le cycle de consolidation, qui assure, jusqu’à la fin de la classe de sixième,
au collège, une meilleure continuité des apprentissages.
Dans le cadre de la mise en oeuvre du nouveau socle de connaissances, de compé-
tences et de culture, les nouveaux programmes des cycles 2 et 3 ont été recentrés sur
l’acquisition des savoirs fondamentaux, notamment la maîtrise de la langue. Le cycle 3
assure la continuité entre école élémentaire et collège et est un maillon fondamental dans
l’organisation de la scolarité obligatoire.
A la rentrée 2016, pour sa quatrième année de mise en œuvre, tout en abondant le
nombre de postes dédiés aux dispositifs prioritaires de la Loi sur l’ensemble du territoire,
l’académie s’est donnée comme objectifs d’accompagner l’évolution de la carte de
l’éducation prioritaire, des quartiers dits « politique de la ville » et la formation des ensei-
gnants y exerçant.
Ainsi, 90 postes ont été affectés à ces priorités :
13 postes améliorent la scolarisation des enfants de moins de trois ans. En milieu rural et
urbain défavorisé, en quartier identifié « politique de la ville » et en zone d’éducation prio-
ritaire, cette scolarisation, lorsque les conditions d’accueil et d’encadrement spécifiques
le permettent, donne aux plus jeunes élèves un accès anticipé et progressif au langage
oral et à la socialisation tout en permettant à leurs familles une meilleure compréhension
des attendus de l’école.
20 postes abondent le dispositif « plus de maîtres que de classes », favorisant ainsi la co-
intervention d’enseignants au sein d’une même classe et les projets pédagogiques com-
muns, rendant ainsi l’école plus juste et plus efficace, réduisant les inégalités en apportant
une aide renforcée aux populations scolaires les plus fragiles.
4 postes de formateurs du premier degré sont créés en direction de l’éducation prioritaire.
Ils renforcent ainsi l’équipe académique qui, de l’école primaire au collège, accom-
pagne et soutient les enseignants des REP+ dans le temps qui leur est dégagé pour le
travail en équipe, pour la formation.
53 postes ont enfin été affectés au remplacement.
4 parcours pour construire sa réflexion Les parcours éducatif sont inscrits dans la loi d’orientation et de programmation pour la
refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013. En cette rentrée 2016, quatre
parcours, processus guidés et progressifs, s’inscrivent dans le cursus de nos élèves : par-
cours avenir, parcours d’éducation artistique et culturelle, parcours citoyen, parcours
santé.
Ces parcours sont tout à la fois une mise en cohérence des enseignements réalisés dans
la classe et une mobilisation de toutes les compétences acquises en dehors du temps
scolaire. Fondés sur une démarche projet, ils se construisent durant à minima l’ensemble
de la scolarité obligatoire et plus généralement jusqu’à la fin du lycée.
Focus : Parcours éducation artistique et culturelle « Le parcours d'éducation artistique et culturelle - PEAC -, a donc pour objectif de mettre
en cohérence enseignements et actions éducatives, de les relier aux expériences person-
nelles, de les enrichir et de les diversifier à ce titre, il entend favoriser un égal accès de tous
les jeunes à l'art et à la culture. Sa mise en œuvre résulte de la concertation entre les
différents acteurs d'un territoire afin de construire une offre éducative cohérente à desti-
nation des jeunes, à l'échelon académique et à l'échelon local. Il doit à la fois formaliser
et mettre en valeur les actions menées, en leur donnant une continuité. » (BO n° 19 du 9
mai 2013, circulaire interministérielle n° 2013-073 du 3 mai 2013 et référentiel).
Dans notre académie, de nombreuses actions et de nombreux dispositifs sont proposés,
en partenariat avec la DRAC, aux élèves de tous niveaux, depuis de nombreuses années.
Notre réflexion consiste à accompagner la mise en place du PEAC sur tout le territoire,
avec une attention particulière aux quartiers relevant de la politique de la ville et aux
territoires de la grande ruralité, éloignés des lieux de la culture.
La mise en œuvre du PEAC à l’échelle académique prend appui sur :
➢ Des dispositifs de l’Education nationale, suivis en partenariat avec la DRAC.
Les enseignements artistiques, fondement de l’éducation artistique et culturelle
des élèves,
Les contrats départementaux en partenariat avec les conseils départementaux et
les dispositifs proposés en lycée en partenariat avec la région (second degré) ;
Les contrats locaux d’éducation artistique (CLEA), (1er degré) ; 12 CLEA sont ré-
partis sur le territoire académique.
Les ateliers artistiques, 35 ateliers artistiques pour la rentrée 2016 ;
Les ateliers scientifiques, 23 ateliers scientifiques pour la rentrée 2016
Les dispositifs écoles, collèges, lycéens et apprentis au cinéma ;
Les galeries en établissement, 8 en collège et 7 en lycée, réparties sur l’ensemble
du territoire (3 en préparation)
Les jumelages entre des établissements scolaires et des structures culturelles, per-
mettant d’instaurer des actions de partenariat très fortes à l’échelle locale. Ac-
tuellement, plus de 30 établissements ou réseau d’établissements ont établi une
convention de jumelage avec une structure culturelle soutenue par la DRAC.
➢ Des temps forts nationaux, impulsés par les deux ministères qui ponctuent
l’année scolaire avec des opérations nationales de valorisation telles que La classe,
l’œuvre ; La journée des arts à l’école ; École en chœur ; Le prix de l’audace artistique ;
Les Journées du 1% artistique…Dispositif élaboré en partenariat avec la DRAC, Les Jour-
nées du 1% artistique engagent un partenariat entre des équipes interdisciplinaires, des
artistes et des structures culturelles pour une expérimentation sur 8 sites du territoire aca-
démique pour la rentrée 2016.
➢ Des professeurs relais auprès des services éducatifs : A la rentrée 2016-2017, notre académie comptera 31 services éducatifs dans
des structures artistiques, culturelles et patrimoniales soutenues pour la plupart
d’entre elles par la DRAC (14 musées, 3 services d’archives, 8 structures de
spectacles vivants et 6 autres structures, dont des structures de diffusion de
culture scientifique) et 43 enseignants missionnés. Création de deux nouveaux
services éducatifs à la rentrée 2016 : la Faïencerie de Creil et La Manekine de
Pont-Sainte-Maxence.
Mise en œuvre du Réseau des services éducatifs spectacle vivant à Amiens
Métropole, expérience mise en place dès juin 2015 ayant pour objectif de
créer de nouveaux outils d’accompagnement pour l’ensemble des structures
culturelles de spectacle et de proposer aux enseignants des fiches actions
conçues comme un véritable parcours sur la ville.
➢ Des projets de mise en œuvre sur les territoires ruraux Un projet de PEAC, Les chemins artistiques – Pays Santerre Haute Somme, a
débuté en 2014. Il concerne un pays, 128 communes, dont la plus importante
est Péronne, des lycées, 1 lycée agricole, des collèges, et des écoles. Ce pro-
jet permet aux jeunes du territoire, sur le temps scolaire ou le hors temps sco-
laire, de bénéficier de la présence d’artistes, issus de différents domaines artis-
tiques, répartis sur 8 secteurs, et de les sensibiliser aux 3 piliers fondateurs de
l’éducation artistique et culturelle : Pratiquer – Fréquenter – Rencontrer. Il fait
l’objet d’une convention et réunit 8 partenaires : Rectorat/DSDSEN, DRAC,
DRJSCS, DRAF, Conseil Départemental de la Somme, Conseil Régional, Pays
Santerre Haute Somme. Après 3 ans d’existence, mise en œuvre d’une dé-
marche d’évaluation du dispositif, avec le soutien de la Fondation de
France afin de questionner nos pratiques et mettre en place des indicateurs
pertinents.
Pour la rentrée 2016, La langue en jeuX, projet innovant porté par la Compa-
gnie ALIS, (La Poésie à 2 mi-mots), en partenariat avec la communauté d’ag-
glomération du sud de l’Aisne, l’éducation nationale et la DRAC. Il concerne 1
lycée professionnel, 3 collèges, et 1 école afin de s’interroger sur la construc-
tion du langage, sur l’écriture et la lecture par la pratique de La Poésie à 2 mi-
mots qui consiste à dévoiler les mots qui se cachent dans d’autres mots, selon
des procédés graphiques bien spécifiques. Le développement de cette ex-
pression se fait à partir d’applications numériques simples d’accès et très lu-
diques.
Dans le contexte de la réorganisation territoriale, un comité d’expert sur l’éducation artis-
tique et culturelle a été mis en place en juin 2016 avec pour objectif principal d'harmoniser
les pratiques.
Une scolarité ouverte sur le monde :
les langues vivantes - l’international
LES LANGUES VIVANTES
L’apprentissage des langues vivantes joue un rôle crucial dans l’enrichissement intellectuel
et humain de l’individu en l’ouvrant à la diversité des langues mais aussi à la complémen-
tarité des points de vue pour l’amener à la construction de valeurs universellement recon-
nues. Apprendre une langue étrangère, c’est aller à la rencontre de modes divers d’ap-
préhension du monde et des autres. La connaissance d’autres groupes humains, de leurs
modes de vie, de leurs systèmes de gouvernement et de leur génie national concourt à
l’éducation du citoyen. Elle permet de connaître d’autres partenaires, de découvrir et
d’accepter la diversité et la différence et favorise l’employabilité des jeunes en France et
à l’étranger. Ainsi, l’académie d’Amiens s’attache à proposer des parcours linguistiques
cohérents du CP (cycle 2) au baccalauréat (cycle terminal).
En cette rentrée 2016, l’enseignement d'une langue vivante étrangère est dispensé dès le
CP et l’enseignement d’une LV2 en classe de 5ème (début du cycle 4) est généralisé avec
la réforme du collège.
L’offre d’enseignement des langues vivantes proposée au collège, prend en compte à la
fois l'offre proposée en amont aux élèves du primaire et celle proposée en aval par les
lycées généraux, technologiques et professionnels avec les différents dispositifs offerts par
ces lycées que sont les sections européennes, les sections internationales les sections bi-
nationales. Les dispositifs bi-langues dits de continuité sont consolidés.
72% des bilangues maintenues en collège grâce, entre autre, à la création de la conti-
nuité dans le premier degré. Un effort particulièrement important a été consenti dans la
Somme où de très nombreuses ouvertures d’enseignement en LV ont été réalisées dans
les écoles du département.
Les dispositifs ELCO (enseignement des langues et cultures d'origine) ont vocation à se
transformer et en cette rentrée 2016, des expérimentations en la matière seront menées
avec le Portugal et le Maroc
Focus :
Notre académie s’est saisie de cette opportunité pour concevoir un enseignement co-
hérent de l’arabe à Creil. Deux dispositifs bi-langues anglais-arabe sont créés aux col-
lèges G. Havez et J. Michelet dès cette rentrée, qui concerneront 15 élèves au collège
Michelet et 34 au collège Havez, classes bilangues qui s’appuieront sur un enseigne-
ment délivré en primaire, dans certaines communes, dans le cadre de ce nouveau
partenariat avec le Maroc, Les cours ELCO vont y être transformés en cours de langues,
dispensés par des enseignants marocains intégrés dans les équipes pédagogiques des
écoles concernées. Les élèves volontaires de ces écoles élémentaires disposeront de
deux heures d’arabe en dehors du temps de classe et obtiendront une certification de
leurs compétences.
L’académie propose des sections européennes en enseignement professionnel et plu-
sieurs sections binationales : trois sections ABIBAC -lycées F. Faure à Beauvais, R. de
Luzarches à Amiens et ouverture au lycée J. de La Fontaine à Château-Thierry-, une
section BACHIBAC -ouverte en 2015 au lycée Européen de Villers-Cotterêts- et une sec-
tion ESABAC -ouverture au lycée M. Michelis à Amiens-.
L’expérimentation des Réseaux d’Établissements à Vocation Européenne qui se sont
engagés dans le cadre de la Charte académique REVE est prolongée.
L’INTERNATIONAL
La mobilité européenne et internationale des élèves constitue un investissement
éducatif efficace au service du développement des compétences clés, de l'em-
ployabilité, de la croissance et de l'inclusion sociale, ainsi que du renforcement de
l'estime de soi et des valeurs citoyennes de tolérance et de compréhension mu-
tuelle.
La mobilité des élèves revêt des formes diverses : elle peut être individuelle ou col-
lective, brève ou longue ; mais elle est dans tous les cas une mobilité « appre-
nante », qui s'accomplit à des fins d'apprentissage et s'inscrit dans un projet péda-
gogique. Elle s'intègre, dans la mesure du possible, dans le cadre d'un partenariat
scolaire. D'ici 2017, 100 % des établissements d'enseignement du second degré
sont invités à nouer un partenariat scolaire et à engager des activités conjointes.
Quelques chiffres de l’ouverture à l’international dans l’académie d’Amiens à la rentrée 2016
40 pays de destination,
495 voyages et échanges,
33 501 mobilités d’élèves en groupe,
624 mobilités individuelles d’élèves (séjours d’étude lycéens et stages pro-
fessionnels en Europe pour les lycéens professionnels),
97 enseignants en formation professionnelle en Europe,
481 appariements avec des écoles et établissements étrangers
6 partenariats inter-académiques (Comté de Durham, Royaume-Uni ; Ga-
lice, Espagne ; Thuringe, Allemagne ; Oklahoma, USA ; Province d’Asti, Italie ;
Québec ; en élaboration : Nouvelle-Zélande, Australie).
Enseignants en échanges professionnels réciproques
Séminaires de contact d’enseignants
7 sections de baccalauréats bilatéraux franco-allemands, espagnols, italiens,
américains
Deux écoles bilingues franco-anglophone et franco-allemande dans l’aca-
démie, engagées dans un projet de recherche pédagogique européen
29 projets Comenius, 18 projets ERASMUS+ déposés l’année dernière
4 projets groupés ERASMUS+ de 462 mobilités stages pour lycéens profession-
nels en Europe
20 enseignants en échanges réciproques de 2009 à 2015
Dans les deux années qui viennent, 100 enseignants participeront à des for-
mations européennes
LE NUMERIQUE Le numérique constitue un levier précieux au service du renouvellement des pratiques
pédagogiques. Il recèle des possibilités particulièrement intéressantes et probantes pour
mettre en œuvre et accompagner de nouvelles pratiques au service des parcours des
élèves, de la personnalisation, du renouvellement de l’évaluation et du travail collabora-
tif. Le développement du numérique éducatif est donc une priorité pour l’académie
d’Amiens qui a mis en œuvre une politique volontariste dans ce domaine se traduisant
par :
Une politique de formation importante à l’égard de l’ensemble de la commu-
nauté éducative,
La mobilisation de moyens humains et financiers :
o Nomination d’un Délégué Académique au Numérique, d’adjoints
et de chargés de mission;
o Nomination, dans chaque circonscription du premier degré, d’un
professeur des écoles, conseiller pour le numérique à temps plein ;
o Attribution d’une indemnité pour le référent numérique de chaque
établissement ;
o Equipement en tablettes d’une classe mobile dans un collège de
chaque bassin.
Focus : Collèges connectés
Grâce à la démarche concertée menée en étroite collaboration avec les collectivités
territoriales, l’académie d’Amiens bénéficie d’un taux d’équipement globalement su-
périeur à la moyenne nationale qui se traduit par :
un déploiement en cours du Très Haut Débit en lien avec la fibre optique ;
un déploiement des Environnements Numériques de Travail (ENT) généralisé dans le se-
cond degré (100% des collèges publics et 100% des lycées publics et privés de l’aca-
démie d’Amiens) et des usages en constante progression ;
un rapport élèves/ordinateur meilleur qu’au niveau national (2,74 élèves par ordinateur
pour Amiens contre 3,14 au niveau national) ;
4 collèges connectés, un collège et cinq écoles préfigurateurs, 14 collèges et 20 écoles
numériques.
Dans le cadre du plan numérique pour l’éducation, 15 collèges et 25 écoles bénéfi-
cient, d’équipements co-financés par les collectivités et l’Etat, ainsi que d’un budget
spécifique pour l’acquisition de ressources.
Les enseignants de l’académie se sont emparés du numérique pour accompagner la per-
sonnalisation des apprentissages. Les espaces numériques de travail (ENT) permettent ainsi
d’accéder rapidement, de façon simple et sécurisée, à un ensemble d’outils pédago-
giques et éducatifs. Ils constituent le prolongement numérique de l’école ou de l’établis-
sement en offrant à chaque usager, notamment aux familles, un accès dédié et sécurisé
aux informations, contenus et services dont il a besoin, sans contrainte de temps et d’es-
pace, dans et hors la classe.
http://spc.ac-amiens.fr/spip.php?article544#lien_avec_l_ent
Les équipements individuels mobiles (EIM) permettent de différencier plus efficace-
ment les supports et les activités : meilleure vision des documents iconographiques, syn-
thèse vocale comme outil d’aide à la rédaction pour les élèves les plus en difficulté, pos-
sibilité de mieux entendre les ressources audio (et plusieurs fois si nécessaire), de partager
des documents avec ses enseignants ou ses camarades (Tablettes et organisation de
salle :
http://www.ac-amiens.fr/094-tablettes-et-organisation-de-salle.html
Par ailleurs, l’utilisation de questionnaires en ligne permet à l’enseignant d’obtenir un re-
tour immédiat lui permettant d’adapter sa démarche en fonction de ce que l’élève a
déjà acquis.
Les nouveaux programmes de l’école élémentaire et du collège, d’autre part, met-
tent l’accent sur la créativité des élèves et invitent à travailler autrement : travail collabo-
ratif, démarche de projet, interdisciplinarité… Les EIM sont, par essence, des outils mobiles,
dotés de nombreuses fonctionnalités, qui permettent de créer des documents multimé-
dias. Leur production est une tâche complexe qui mobilise des compétences variées et
favorise la validation du socle, puisqu’elle nécessite de travailler l’écrit et l’oral en s’ap-
puyant sur diverses formes de narration. L’exercice initial se trouve enrichi et augmenté,
bien plus exigeant, mais par ailleurs plus stimulant et valorisant (Création d’une exposition
interactive :
http://www.ac-amiens.fr/096-creation-d-une-exposition-interactive.html
L’élève peut se filmer ou s’enregistrer et retravailler sa production. Le travail prépa-
ratoire (ou brouillon) prend ainsi tout son sens et se trouve réhabilité. La production restant
toujours de qualité, l’élève accepte davantage de s’entrainer, de se tromper et surtout
de recommencer
(http://www.peo60.fr/ordi60/les-usages/le-numerique-en-pratique/expression-ecrite-en-
6eme/ ;
Dictée sur tablettes (Nicolas Boucher : CE2-CM1 - école de Poulainville) :
http://blogs.ac-amiens.fr/ipad_en_primaire/index.php?post/2015/06/08/Dict%C3%A9e-
sur-tablettes
Les enseignants de l’académie, par ailleurs, n’ont pas attendu les nouveaux pro-
grammes, pour introduire l’enseignement du code à l’école élémentaire (projet Robeez,
primé à l'innovation 2014 : http://www.ac-amiens.fr/dsden60/espace-pro/pedagogie/es-
pace-numerique/des-equipements-numeriques-au-service-des-apprentissages/les-ta-
blettes/experimentation-tablettes-tactiles-a-creil-projet-robeez/. Plusieurs établissements
participent chaque année au challenge de robotique organisé par le lycée P.Méchain
de Laon http://tice.ac-amiens.fr/281-le-challenge-robotique-a-laon.html. L’enseigne-
ment facultatif « Informatique et Création numérique » a été déployé en 2015-2016 dans
huit établissements de l’académie et est proposé dans une vingtaine d’établissements à
la rentrée. L’académie, enfin, pilote des expérimentations numériques, qu’il s’agisse de
l’utilisation d’outils au service des élèves à besoins éducatifs particuliers ou d’enseigne-
ment à distance au profit d’une offre de formation équitable.
Afin de poursuivre sur les actions entreprises, l’académie d’Amiens s’est fixé les ob-
jectifs suivants pour l’année à venir :
Conforter une gouvernance qui permette au pilotage académique d’être
relayé en tous points du territoire, afin que tous les élèves bénéficient des
mêmes potentialités et les enseignants d’un accompagnement au plus près
de leurs besoins ;
Favoriser l’appropriation par tous des usages du numérique à travers une meil-
leure adéquation entre l’expression des besoins et la réponse apportée ;
Accompagner le déploiement du plan numérique (formation, assistance…) ;
Valoriser et diffuser les usages pertinents et efficaces, accompagner les expé-
rimentations pour contribuer au renouvellement des pratiques pédagogiques
et à la réussite de tous les élèves de l’école au Supérieur ;
Sécuriser les usages à travers la mise en place d’un environnement numérique
de qualité en lien étroit avec les collectivités.
UNE ECOLE POUR LA REUSSITE
DE TOUS ET L’INSERTION PROFES-
SIONNELLE
L’ECOLE INCLUSIVE : une action qui s’amplifie.
L’accueil des élèves en situation de handicap est en augmentation chaque année. Les
actions visent à offrir des parcours de formation plus inclusifs par la création de structures
adaptées, à renforcer la professionnalisation des différents intervenants, à faciliter l'inser-
tion professionnelle des jeunes en situation de handicap et à mobiliser le numérique au
service des besoins éducatifs particulier.
Les élèves en situation de handicap peuvent être accueillis à un moment donné de leur
parcours scolaire soit en classe ordinaire selon leurs capacités, soit dans une structure spé-
cialisée en milieu ordinaire, une ULIS -Unité Localisée d’Inclusion scolaire- (ULIS école, ULIS
collège ou ULIS lycée), soit en établissement spécialisé.
Chacun de ces élèves bénéficie d’un PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation) qui définit
les modalités de son accueil et de son éventuel accompagnement et son dossier est suivi
par un enseignant référent.
53 % de ces élèves dans le premier degré et 35 % dans le second degré sont accompa-
gnés par un adulte auxiliaire de vie scolaire (AESH : Accompagnant d’Elève en Situation
de Handicap). 10 créations de postes AESH et la transformation de 294 postes de contrats
aidés en AESH vont permettre de renforcer encore l’accompagnement de ces élèves dès
septembre 2016.
DANS L’OISE :
Plus de 5000 élèves seront ainsi été scolarisés en septembre 2016 ; 50 % d’entre eux seront
accueillis dans une classe et 50 % dans 63 ULIS école (+ 5 en école privée) ; 39 ULIS collège
(+5 en collège privé) et 9 ULIS lycée (+2 en lycée privé) et 18 établissements spécialisés.
4 nouvelles ULIS ont été ouvertes à la rentrée 2016 (2 en école et 2 en collège).
46% de ces élèves dans le premier degré et 23% dans le second degré sont accompagnés
par un adulte auxiliaire de vie scolaire (AESH : Accompagnant d’Elève en Situation de
Handicap).
DANS LA SOMME :
Plus de 3000 élèves seront ainsi été scolarisés en septembre 2016 ; 65 % d’entre eux seront
accueillis dans une classe type et 35 % dans 60 ULIS école (+ 4 en école privée) ; 30 ULIS
collège (+3 en collège privé) et 6 ULIS lycée (+1 en lycée privé) et 19 établissements spé-
cialisés.
6 nouvelles ULIS ont été ouvertes à la rentrée 2016 (4 en école et 2 en collège).
DANS L’AISNE :
Plus de 2 982 élèves seront ainsi été scolarisés en septembre 2016 ; 59% d’entre eux seront
accueillis dans une classe et 41% dans 57 ULIS école ; 32 ULIS collège(+2 privés)12 ULIS
lycées + 2 privés et 24 établissements spécialisés. Chacun de ces élèves bénéficie d’un
PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation) qui définit les modalités de son accueil et de son
éventuel accompagnement et son dossier est suivi par un enseignant référent.
3 nouvelles ULIS ont été ouvertes à la rentrée 2016 1 en école + 1 en collège + 1 en lycée.
LA LUTTE CONTRE LE DECROCHAGE SCOLAIRE
Dans l’académie d’Amiens, la dernière campagne SIEI de mars 2016 dénombre 5949
jeunes en situation de décrochage dans les établissements publics et privés de l’acadé-
mie, soit un taux de 8.45% de décrocheurs parmi les jeunes de plus de 16 ans qui étaient
scolarisés l’année précédente. Par rapport à la campagne de mars 2015, on constate un
taux de décrocheurs en baisse de 1.91 point, représentant 292 élèves de moins. Cette
baisse du taux de décrocheurs est encourageante, même si ce taux reste encore trop
élevé. Tous les dispositifs mis en place dans l’académie seront donc maintenus, en parti-
culier les alliances éducatives, mises en place de façon expérimentales en 2015.
Ces alliances éducatives sont issues du rapport des Inspections générales de juin 2013 "
Agir contre le décrochage scolaire, alliance éducative et approche pédagogique repen-
sée ".
L’alliance incarne le travail en commun des différents professionnels intervenant en lien
avec l’élève, qui allient leurs compétences et savoir-faire à son service dans le cadre
d’une approche globale du jeune. Sur la base d’un diagnostic partagé des difficultés et
des potentialités de l’élève, elle vise à apporter une ou plusieurs réponses individualisées,
élaborées collectivement, aux difficultés rencontrées par le jeune en risque ou en situation
de décrochage. Elle peut être à configuration variable en fonction des besoins de
chaque élève, tant dans sa composition que dans son étendue.
De manière générale, l’alliance part d’une alliance interne à l’établissement ou à l’école
qui peut s’élargir à des partenaires externes (associations, collectivités, entreprises, etc.).
Si le jeune est déjà suivi par un partenaire, ce dernier sera intégré dès le départ à la dé-
marche.
8 établissements scolaires de l’académie d’Amiens ont mis en place ce dispositif, 5 lycées
professionnels et 3 collèges.
le collège Georges Cobast d’Hirson
le collège Joliot Curie de Tergnier
le collège Condorcet de Vervins
le LP Alfred Manessier - Flixecourt
le LP Jules Verne de Grandvilliers
le LP Peltier de Ham
le LP Arthur Rimbaud de Ribécourt-Dreslincourt
le LP Colard Noel de Saint-Quentin
Focus : Micro-lycée d’Amiens
En trois ans, les effectifs du micro-lycée d’Amiens ont augmenté de 61%. Parmi les élèves
inscrits, la part des internes a également connu une forte augmentation. Les effectifs
prévus pour cette rentrée sont de 72 élèves, répartis entre Seconde indifférenciée (16),
Première indifférenciée (17), T COM (17), T STMG (10), T ES/L (12). Le taux de réussite au
bac a été excellent en T COM et T STMG (92%). Il a été de 50 % en T ES, pour la première
année d’implantation de cette section. Le taux de poursuite d’étude dans le Supérieur
est lui aussi supérieur à la moyenne académique (90%).
Les cordées de la réussite
et les nouveaux parcours d’excellence L’académie d’Amiens a mis en place depuis plusieurs années 9 cordées de la réussite en
lien avec l’UPJV et les écoles d’ingénieurs. Ces dispositifs concernent 43 lycées et 5 col-
lèges.
L’année dernière, une nouvelle cordée a été initiée sur le secteur de Saint-Quentin en lien
avec Paris Tech. Dans un premier temps, des élèves inscrits en classe de quatrième ou de
troisième dans différents collèges (Vermand, Fresnoy le Grand, Moÿ de l’Aisne, Saint-
Quentin Pierre de La Ramée) ont été accueillis au lycée Pierre de La Ramée au cours du
second semestre 2016. Dans un second temps, huit séances de 2 heures (maths et phy-
sique-chimie) ont été organisées et ont eu lieu tous les quinze jours au lycée Pierre de la
ramée de Saint-Quentin et à l’IUT de Saint-Quentin. Ces élèves poursuivront leur parcours
cette année en renforçant les contacts avec l’école Chimie Paris Tech .
Dans le prolongement de ces actions, le déploiement des parcours d’excellence prévoie
d’impliquer davantage de collèges notamment de REP+ et permettra d’accompagner
davantage de collégiens vers les études supérieures.
Depuis la création des Zones d’Education Prioritaire en 1981, un objectif permanent de
réduction des inégalités territoriales et sociales a conduit à la mise en œuvre de nombreux
dispositifs. A l’occasion de la refonte de la carte de l’Education prioritaire, un état des lieux
en profondeur de ces dispositifs a été réalisé. Si l’on constate certaines réussites, réelles, il
faut cependant admettre que l’écart avec l’enseignement hors zone prioritaire ne s’est
pas suffisamment réduit.
La loi de Refondation de l’Ecole a commencé à répondre aux difficultés identifiées con-
cernant les liaisons inter-cycles par la création du Conseil école/collège, et lancé les pistes
du continuum bac -3 / bac +3. Mais une généralisation des dispositifs de type Cordées de
la Réussite est apparue nécessaire pour compléter le dispositif et aider les élèves des ré-
seaux REP +, les plus touchés par la difficulté scolaire.
Les parcours d’excellence, nés en octobre 2015 ont été présentés par Madame La Ministre
en janvier 2016. Ils s’adressent aux élèves volontaires de classe de Troisième des collèges
de REP + et s’appuient sur les principes suivants :
Adopter une démarche ambitieuse, un continuum d’accompagnement qui
ne sera pas interrompu entre les différents cycles.
Création de partenariats avec les établissements de l’Enseignement supérieur,
le monde de l’entreprise pour favoriser l’accès aux études supérieures et/ou
l’insertion professionnelle.
Assurer un parrainage de la troisième à la Terminale, construire un parcours
personnel adapté à chaque élève, inscrire dans les projets d’établissement
pour assurer la pérennité des actions menées.
Dans les établissements, les parcours d’excellence proposeront, concrètement, aux
élèves de multiples actions au nombre desquelles on peut retenir des travaux en groupes
tutorés pour renforcer la maîtrise des connaissances comme la confiance en soi, de l’aide
au travail personnel, mais aussi des rencontres et des visites de lieux porteurs d’ambitions :
universités, lieux culturels, étudiants, entrepreneurs ……
Le déploiement des parcours d’excellence dans les réseaux REP+ de notre académie va
débuter en cette rentrée 2016 et constitue un temps fort dans la lutte contre les inégalités.
Ils s’affirment nettement comme un dispositif capable de bousculer les déterminismes so-
ciaux et géographiques dénoncés depuis plusieurs décennies mais qui nécessitent, plus
que jamais, la mobilisation de l’Ecole et de ses partenaires.
Focus : Orientation et poursuite d’études
Après la classe de 3ème, 30,6% des élèves ont obtenu une décision d’orientation pour la
voie professionnelle (2nde professionnelle et 1ère année de CAP). Même si les choix
d’orientation sont travaillés en collège dans le cadre du parcours avenir, il n’en de-
meure pas moins que quelques élèves peuvent rencontrer des difficultés dans leur
adaptation à ce nouvel environnement scolaire. Pour y répondre, plusieurs actions se-
ront menées cette année. Les nouveaux élèves de lycée professionnel bénéficieront
ainsi d’une période spécifique d’accueil et d’intégration dès le début de l’année sco-
laire. Dans le même esprit, une période de consolidation de l’orientation sera mise en
place jusqu’aux vacances de Toussaint et permettra, le cas échéant, de réviser
l’affectation des élèves. La préparation à l’arrivée en milieu professionnel et l’accom-
pagnement des premières périodes de stage seront renforcés.
Par ailleurs, notre académie renforce son soutien à la poursuite d’études des lycéens
professionnels en sections de technicien supérieur. En juin 2016, l’académie a fixé un
seuil de 35% d’élèves issus de baccalauréat professionnel en STS confirmant ainsi une
augmentation progressive depuis 3 ans. Cette année, l’académie d’Amiens, dans le
cadre de la région académique, mènera une expérimentation sur l’orientation des ba-
cheliers professionnels en sections de technicien supérieur, visant à les inciter et à leur
faciliter l’accès de ces sections, tout en les préparant mieux à la réussite.
L’offre de formation professionnelle La formation professionnelle sous statut scolaire est une responsabilité partagée Education
Nationale – Région ; la formation sous statut d’apprenti est de la responsabilité pleine et
entière de la Région.
La réforme territoriale et la création de la Région Hauts de France (Nord Pas de Calais –
Picardie) a amené la région académique à se mettre en ordre de marche pour répondre
aux problématiques liées à l’évolution de l’offre de formation professionnelle.
La Région académique et la Région Hauts de France ont décidé d’adopter les pratiques
partenariales qui étaient mises en place auparavant par l’Académie d’Amiens et la Ré-
gion Picardie.
Les projets d’évolution de l’offre de formation résultent donc de propositions émanant des
différents acteurs ; ces projets sont traités dans leur globalité (statut scolaire et statut d’ap-
prentis, public-privé), en pleine synergie entre les deux académies (Amiens et Lille), la Ré-
gion et les acteurs économiques.
L’ouverture des titres professionnels à l’apprentissage a amené les deux académies à ré-
fléchir aux titres qui pourraient faire l’objet d’une ouverture au sein des CFA académiques.
Une liste non exhaustive a été établie et des ouvertures pourront être envisagées particu-
lièrement au CF3A pour l’académie d’Amiens ; sachant bien évidemment que ces ouver-
tures répondent à des besoins économiques et peuvent ne pas correspondre à la tempo-
ralité de l’année scolaire, ils peuvent donc être activés au fil du temps.
Par ailleurs, le plan 500 formations a amené l’académie à réfléchir aux formations d’avenir
répondant aux besoins au regard des métiers qui pourraient faire l’objet de projets spéci-
fiques pour la rentrée 2017.
Ces deux chantiers restent en cours et font l’objet de nombreux échanges entre les deux
académies et la Région afin d’insérer les projets, au mieux, dans les objectifs du CPRDFOP
qui est en cours d’élaboration.
Les Campus des métiers et des qualifications
Les Campus des Métiers et des Qualifications : une véritable innovation pour la valorisation
de l’enseignement professionnel
Créés en 2013, les Campus des Métiers et des Qualifications sont entre autre destinés à favo-
riser l’insertion des jeunes dans l’emploi. Ils offrent une gamme de formations dans un champ
professionnel spécifique correspondant à un enjeu économique pour le territoire sur lequel ils
sont implantés. Ils associent au sein d’un partenariat renforcé des établissements d’enseigne-
ment secondaire, d’enseignement supérieur, des branches professionnelles et des labora-
toires de recherche en bénéficiant du soutien des conseils régionaux et des entreprises. Ils sont
créés à l’initiative des rectorats et des conseils régionaux ; la labellisation est octroyée par le
MENESR.
Véritable enjeu pour l’avenir, les labellisations permettent à ces campus sans mur de voir
le jour dans le cadre d’un maillage territorial fort. De nouvelles formes de partenariats per-
mettent des développements innovants dans l’intérêt des acteurs des Campus mais aussi
et surtout dans l’intérêt tout à la fois des jeunes (élèves ou étudiants) en formation initiale
et des adultes bénéficiaires d’actions liées à la formation tout au long de la vie.
L’académie d’Amiens porte à ce jour deux campus labellisés et, dans le cadre d’un par-
tenariat avec l’académie de Lille, les deux académies vont déposer prochainement un
nouveau projet intitulé « Tourisme et innovation ».
Le campus des Métiers et des Qualifications de la métallurgie
et de la plasturgie.
L’académie d’Amiens a répondu au 1er appel à projet en demandant la labellisation du
Campus des Métiers et des Qualifications de la métallurgie et de la plasturgie. L’objectif
premier de ce campus était d’apporter à ces filières une image valorisée en développant
des actions de terrain avec des financements partenariaux, au bénéfice des élèves, des
étudiants et des adultes bénéficiaires d’actions liées à la Formation tout au long de la vie.
Le campus Métallurgie et Plasturgie comprend actuellement 21 formations diplômantes
et qualifiantes allant du baccalauréat professionnel au doctorat. Il regroupe ainsi environ
2 500 lycéens, étudiants et stagiaires de la formation continue. La diversité des voies de
formation (38 formations possibles en voie scolaire, 24 formations en apprentissage et 27
par le biais de la formation continue) permet de développer encore plus la mixité des
parcours et ainsi sécuriser encore davantage l'accès à la qualification.
Le campus prend appui sur un réseau constitué des :
LGT et LP Condorcet (St Quentin) : lycée des métiers et établissement support du campus
Lycées publics de Chauny : lycée des métiers des matériaux composites de la plasturgie
du froid et du conditionnement de l’air
LGT et LP Joliot Curie (Hirson) : lycée des métiers de la gestion et de la maintenance
LPO Pierre Méchain (Laon)
LGT et LP Lamarck (Albert) : lycée des métiers
PROMEO (CFA de la métallurgie)
GRETA
UTC de Compiègn
UPJV avec l’IUT de l'Aisne (St Quentin & Soissons) et l’INSSET (St Quentin)
Plateforme de technologie INNOVALTECH (St Quentin)
Plateforme INDUSTRILAB (Méaulte)
LGT Marie Curie (Nogent sur Oise) (depuis le 1er janvier 2016)
Le Centre de Formation d’Apprentis de l’Académie d’Amiens (depuis le 1er janvier 2016)
En 2016, le campus a privilégié les projets axés sur l’innovation, l’ouverture à l’international
et le travail en réseau. 11 établissements (6 EPLE, MEF, IUT, UIMM) ont déposé un ou plu-
sieurs projets. Les comités techniques et de pilotage du campus ont validé 18 projets.
Quelques exemples de projets retenus :
Séminaire sur les bénéfices de la réalité virtuelle dans l'industrie à destination
des étudiants du Campus et des entreprises
Formation sur l'utilisation de la réalité virtuelle dans l'industrie
Initiation à la robotique
Journée d’information sur les métiers du numérique et des matériaux compo-
sites
Formation sur la fabrication et l’usinage de pièces en matériaux plastiques et
composites
En cette rentrée 2016, un comité d’orientation stratégique sera mis en place. Ce comité
se réunira deux fois par an et aura pour mission de définir les objectifs annuels du Campus.
De même, le comité se prononcera sur la part à accorder à la recherche et au dévelop-
pement. En effet, il est intégré que la recherche universitaire doit impacter la formation
des formateurs et leurs pratiques pédagogiques. L’ESPE sera associée à cette réflexion
tant pour les enseignants intervenant en établissements scolaires qu’en CFA ou en forma-
tion professionnelle continue. Les professionnels intervenants en formation seront égale-
ment les cibles visées afin de renforcer la cohérence des pratiques formatives et le déve-
loppement des pratiques pédagogiques innovantes.
Focus : Un nouveau campus labellisé en 2016 :
Le Campus des Métiers et des Qualifications
de la Bioraffinerie Végétale et de la Chimie Durable
Ce campus est le fruit d’un partenariat entre la Région Nord Pas de Calais Picardie,
l’Education Nationale (Rectorat de l’académie d’Amiens) et la Direction Régionale de
l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt. Il est porté par l’association Picardie Uni-
versité. Le réseau constitué associe également le pôle IAR, l’Union des Industries Chi-
miques de Picardie-Champagne Ardenne et l’ITE PIVERT. Fortement soutenu par les col-
lectivités territoriales, les collectivités d’agglomération, les branches professionnelles et
les entreprises du secteur, le réseau créé doit amener les différents acteurs à mettre en
synergie leurs compétences professionnelles au bénéfice d’une meilleure connais-
sance des métiers du secteur. Il s’agit également de développer une dynamique de
formation et d’échanges afin d’amener plus de jeunes dans les filières concernées tout
en favorisant l’insertion.
RENFORCER LA TRANSMISSION
DES VALEURS DE LA REPUBLIQUE
Le parcours citoyen
Au lendemain des attentats de Janvier 2015, dans le cadre de la grande mobilisation de
l’Ecole pour les valeurs de la République, Madame la Ministre de l’éducation nationale a
annoncé la mise en place d’un Parcours citoyen de l’École élémentaire à la Terminale qui
concourt à accompagner l’élève dans la construction d’une citoyenneté réfléchie et vé-
cue.
Cinq grands domaines constituent son architecture :
- l’enseignement moral et civique (mis en place lors de la rentrée 2015)
- l'éducation aux médias et à l'information pour apprendre à décrypter l'infor-
mation et l'image, à aiguiser l’esprit critique et à se forger une opinion,
- la participation des élèves à la vie sociale de l'établissement et de son envi-
ronnement,
- l’inscription des apprentis à des ateliers débats et philosophique,
- la préparation en amont de la Journée défense et citoyenneté.
Il s’agit de permettre à l’élève de construire un esprit critique et une culture de l’engage-
ment, qui en feront un citoyen averti et solidaire.
Cette rentrée voit la mise en œuvre de ce parcours, dont les contours sont précisés par la
circulaire du 23 juin 2016. Tous les membres de la communauté éducative doivent y ac-
compagner les élèves qui peuvent ainsi s’appuyer sur les différents partenaires de l’école
(dont les collectivités locales et territoriales) et la réserve citoyenne.
Focus : Les Conseils de Vie Lycéens - CAVL
La rentrée 2016 s’inscrit dans la continuité de la Grande mobilisation de l’Ecole pour les
valeurs de la République. L’engagement des élèves dans la vie des établissements y
joue un rôle important. Les élus au Conseil académique de la vie lycéenne (CAVL),
présidé par le recteur, ont engagé une réflexion et développé une série d’actions pour
travailler avec leurs enseignants et les référents vie lycéenne des lycées sur ce qu’évo-
quent pour les élèves la laïcité et les valeurs de la République.
Afin de valoriser les responsabilités prises par les élus lycéens, l’académie d’Amiens a
lancé un appel à projets, pour lequel les élus du Conseil académique à la vie lycéenne
ont fixé le cahier des charges et décidé de l’allocation des moyens. Plus de 30 000€ ont
été engagés par l’académie pour soutenir 40 projets parmi les 69 déposés par des élus
lycéens ces deux dernières années, illustrant ainsi les initiatives des Maisons des lycéens
dont le développement est fortement encouragé dans l’académie.
Le Conseil académique de la vie lycéenne s’est réuni, en mars, au Centre d’entraîne-
ment aux actions en Zone urbaine (CENZUB) de Sissonne. Cette journée s’inscrit depuis
trois ans dans le cadre de la journée nationale du réserviste et de la Grande mobilisa-
tion de l’Ecole pour les valeurs de la République. Les élèves élus du CAVL ainsi que des
enseignants, des CPE, référents à la vie lycéenne, et des personnels de direction ont
participé, ensemble, à cette journée. Instaurée par la loi, la journée nationale du réser-
viste vise à promouvoir et à faire connaître la réserve militaire auprès des jeunes et des
adultes. Elle contribue à la construction de la citoyenneté par une information sur cette
forme d’engagement que représente la réserve, qu’elle soit militaire ou citoyenne.
Le bilan de ces actions a été jugé très positif par les élus lycéens et elles seront recon-
duites dans les mêmes modalités à la rentrée 2016.
L’éducation aux médias : l’EMI
Le socle commun de connaissances et de culture intègre un nouveau programme spéci-
fique d’éducation aux médias et à l’information (EMI). Il intéresse tous les élèves depuis la
maternelle jusqu’au lycée.
Dans le monde actuel, l’information côtoie l’opinion, la rumeur, la propagande sur une
multiplicité des supports comme le livre, le journal, la télévision, mais aussi les réseaux so-
ciaux et l’internet. Les élèves ont besoin d’apprendre à connaitre les sources d’informa-
tion, à les confronter, à collecter et extraire les informations implicites et explicites, à les
comprendre de façon critique. Ils doivent apprendre à utiliser les outils numériques de
communication et d’information en respectant les règles. Des établissements mettent en
place des groupes d’élèves pour la création de journaux ou de webradios
L’éducation aux médias et à l’information est indispensable pour que les élèves devien-
nent des citoyens capables de fonder leur jugement, de le défendre à partir d’une argu-
mentation étayée. Il est assuré par les enseignants et en particulier les professeurs docu-
mentalistes. Ils s’appuient pour ce faire sur des ressources pédagogiques et documen-
taires, en particulier celles du CLEMI, Centre de liaison de l’enseignement et des médias
d’information, pour lequel l’académie d’Amiens s’est dotée d’un coordinateur, ensei-
gnant dans l’Oise.
Quelques exemples d’actions dans l’académie
Dessins pour la Paix (une exposition de l’association Cartooning for Peace, tenue en mars
lors de l’édition 2016 de La Semaine de la Presse et des Médias dans l’Ecole.), Journée
inter-radios (entre élèves des collèges de Chaumont en Vexin et Chantilly; lors de Con-
nexions, les rencontres du numérique organisées à Amiens par le Conseil Régional, ces
mêmes lycéens ont animé une émission dans un studio monté pour l’occasion), Partena-
riat avec le Courrier Picard pour l’accueil de classes au siège de la Rédaction, des inter-
ventions de journalistes et la parution d’un cahier spécial de 8 pages constitué exclusive-
ment d’articles d’élèves (5e édition en 2016), Participation aux concerts du Picardie Mouv
en tant que reporters (financement de la Région Picardie pour l’achat de mallettes radio
afin de permettre aux établissements de se lancer dans la production d’émissions), Inter-
ventions de radios locales dans les classes et accueil d’élèves.
L’académie bénéficie régulièrement d’opérations organisées à Paris et d’un accueil par
les médias nationaux. En novembre 2015 à la Maison de la Radio, les lycéens du LP Rim-
baud de Ribécourt et collégiens des Bourgognes à Chantilly ont animé et réalisé un journal
en direct dans un studio de France Info lors de l’événement #maplanete2050. En mars
2016, un groupe de lycéens de l’académie a participé au lancement de la Semaine de
la Presse à la Bibliothèque François Mitterrand. Enfin deux collèges isariens ont participé à
l’émission T’as tout compris sur France 4 (Chaumont en Vexin et Margny les Compiègne)
et le lycée Jean Rostand de Chantilly a reçu un journaliste réfugié politique syrien pour un
témoignage fort dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial, ainsi qu’une équipe d’In-
frarouge de France 2 pour une masterclasse autour du reportage Homos, la haine.
Les commémorations
L’académie d’Amiens est ancrée dans un territoire fortement marqué par les guerres. La
commémoration de ces dernières et en particulier de la Première Guerre mondiale est
l’occasion pour nos élèves de découvrir leur histoire pour comprendre, et construire l’ave-
nir.
Cette pédagogie de la mémoire est une démarche qui s’inscrit dans une triple dimension :
rendre hommage aux combattants, qu’ils soient originaires d’Europe ou des autres conti-
nents, qui ont fait le sacrifice de leur vie, travailler sur l’engagement des jeunes d’au-
jourd’hui, surtout dans le contexte actuel et à la lumière de ce qu’ont fait leurs ainés et
préparer l’avenir des futurs citoyens que sont les élèves. Il s’agit de les sensibiliser à des
valeurs essentielles pour qu’ils en cultivent le sens et l’amour, et les défendent avec déter-
mination.
Dans ce cadre, plusieurs actions de grande ampleur ont été et seront menées. Parmi
celles-ci, on peut citer des appels à projets auprès des établissements scolaires, de l’école
primaire au lycée, dans les filières générales, technologiques et professionnelles. En 2016,
le thème de la bataille de la Somme a été privilégié et a abouti à la cérémonie de
Thiepval, après un travail en commun de 300 élèves britanniques et 300 élèves français,
issus de 24 établissements (12 établissements britanniques et 12 établissements de notre
académie). Pour la nouvelle année scolaire, l’actualité mémorielle amènera à travailler
sur la bataille du Chemin des Dames.
En outre, chaque année, il est demandé aux équipes enseignantes et élèves de toute
l’académie, de participer, de manière active, dans le cadre d’un projet pédagogique,
aux cérémonies nationales. Par exemple, chaque 11 novembre, à Amiens, plusieurs cen-
taines d’élèves des écoles primaires de la ville sont rassemblés autour du monument aux
morts.
Ces actions pour certaines font l’objet de partenariats nationaux, comme celui construit
avec la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale ou internationaux comme
avec la Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, les Etats-Unis, l’Allemagne, etc.
Focus : Le Trinôme
Le Trinôme : Défense – Education nationale – Institut des hautes études de défense na-
tionale de l’académie d’Amiens est une structure de concertation et d’organisation
déconcentrée, placée sous l’autorité du Recteur. Il a plusieurs missions dont celle con-
duire des actions d'information et de formation à destination des personnels de l’Édu-
cation nationale en matière de défense globale (militaire, économique, civile, civique
et culturelle). Le Trinôme favorise les partenariats entre le monde militaire et éducatif et
contribue à consolider et à renouveler les liens entre la Nation et son Armée, renforçant,
ainsi, la cohésion de la Nation. Il contribue enfin, à travers les enseignants, à l'effort de
transmission des valeurs de la République aux élèves.
Parmi les temps forts du programme d’activités du Trinôme, se déroule un séminaire
annuel qui rassemble plus de 400 personnes (enseignants, militaires, auditeurs IHEDN) et
dont le thème, depuis 2014, est en lien avec le centenaire de la Première Guerre mon-
diale tout en permettant une mise en perspective avec la situation actuelle. Pour l’an-
née scolaire à venir, le thème retenu est « 1917 – 2017 : guerre et nouvelles technolo-
gies ».Ce séminaire est ensuite décliné sous forme de stage pédagogique pour les en-
seignants afin qu’ils puissent compléter leur réflexion et transposer les apports scienti-
fiques sur le plan didactique.
L’ensemble de ces actions permet de renforcer la transmission des valeurs de la Répu-
blique au profit des élèves. Il s’agit, ainsi, de faire vivre ces valeurs, de les partager, d’en
hériter pour continuer à construire ensemble, à l’échelle nationale, européenne et
mondiale.
LA REGION ACADEMIQUE
L’année 2016 a vu l’avènement de la réforme territoriale et la création de la région aca-
démique rassemblant l’académie de Lille et l’académie d’Amiens, chaque académie
conservant ses contours, son organisation et ses missions, il était important que les deux
académies mettent en place une organisation commune permettant d’animer la ré-
flexion inter-académique et d’interagir rapidement et efficacement avec la Région et les
services de l’Etat en Région sur les aspects relevant des missions de la Région acadé-
mique. A l’issue de ce premier semestre, la région académique s’est construit un schéma
de gouvernance opérationnel et fluide.
Le COREA : Le recteur de Région préside donc le comité régional académique (COREA) qui réunit les
recteurs des deux académies de la région et fixe, après avis de ce comité, les orientations
stratégiques de la région académique. Les secrétaires généraux d’académie et les direc-
teurs de cabinet siègent au COREA, ainsi que la directrice du Service Académique Régio-
nal (SAR). Selon l’ordre du jour, d’autres responsables au titre d’experts (D2RT, D2RT adjoint)
peuvent être invités. Dans sa forme élargie, siègent également les DASEN des 5 départe-
ments de la Région académique.
Le COREA se réunit au moins une fois par mois et permet de prendre des décisions collé-
giales qui sont ensuite mises en œuvre par le SAR et le SIASUP.
COMITES D’EXPERTS Des comités d’experts auxquels participent les Secrétaires Généraux ou les Secrétaires
Généraux Adjoints d’académie ont été constitués et chargés des 7 domaines définis par
le décret sur les Régions académiques :
« 1o Définition du schéma prévisionnel des formations des établissements publics d’ensei-
gnement du second degré ;
« 2o Formation professionnelle, apprentissage et orientation tout au long de la vie profes-
sionnelle ;
« 3o Enseignement supérieur et recherche ;
« 4o Lutte contre le décrochage scolaire ;
« 5o Service public du numérique éducatif ;
« 6o Utilisation des fonds européens ;
« 7o Contrats prévus par le chapitre III de la loi no 82-653 du 29 juillet 1982 portant réforme
de la planification.
Le SAR Le Service Académique Régional prépare les travaux du Comite Régional Académique
et du comite des Secrétaires généraux. Il suit la mise en œuvre des mesures adoptées par
le COREA et il en rend compte. Il organise les travaux de coordination des politiques et
actions des deux académies sur les secteurs ad hoc. Il prépare les réponses aux sollicita-
tions de la région et du préfet. Il est dirige par un administrateur ayant rang de secrétaire
général adjoint. Il est compose , a sa création, d'un poste de catégorie A et d'un poste de
catégorie C.
Le SIASUP Le SERVICE INTER-ACADEMIQUE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR assure le contrôle budgé-
taire des établissements publics a caractère scientifique, culturel et professionnel et le
contrôle administratif et financier des délibérations des conseils d’administration et des
décisions des présidents et directeurs des établissements d’Enseignement Supérieur rele-
vant du ministre charge de l’Enseignement Supérieur. Il peut représenter chaque recteur
au sein des conseils d’administration des établissements d’enseignement supérieur rele-
vant du ministre charge de l’Enseignement Supérieur, pour les questions relevant des mis-
sions du SIASUP. Il est constitué d’un responsable de service de 4 postes de catégorie A,
chargés du contrôle budgétaire ainsi que du contrôle des actes administratifs et finan-
ciers. Le contrôle des actes administratifs est localisé à Amiens.
La Région académique a travaillé cette année sur l’établissement d’un schéma
d’ORIENTATIONS STRATÉGIQUES.
Concernant les champs relevant de la plate-forme d’engagements Etat/Région il s’agit :
d’élever le niveau de qualification en diminuant le décrochage scolaire, en
améliorant la réussite des élèves et en développant leur ambition et en
améliorant la fluidité dans les parcours. Il s’agit de garantir la montée en
compétences des habitants de la région et favoriser leur employabilité
durable
de faire évoluer l’offre de formation en améliorant sa structuration et sa
lisibilité, en ouvrant cette offre sur le monde de l’entreprise, en sécurisant les
parcours des élèves, en développant l’apprentissage, et en concevant une
offre de formation continue, innovante et de proximité.
De pallier les caractéristiques sociales et économiques défavorables en
luttant contre les déterminismes et en améliorant la mobilité sociale
ascendante, en prenant des mesures effectives pour agir dans le cadre de la
grande pauvreté, en garantissant la mise en œuvre des bilans de santé, en
adaptant les structures afin d’améliorer l’inclusion scolaire, en favorisant la
scolarisation en internat comme cadre de réussite.
Concernant l’Enseignement Supérieur et la recherche, il s’agit de faire évoluer la politique
de site, définir un schéma régional de l’enseignement supérieur, de la recherche et de
l'innovation.
Concernant les autres orientations stratégiques de la région académique portant sur le
second degré, le développement des relations internationales a été retenu comme une
priorité, avec le développement de la mobilité dans le cadre des stages des élèves de
lycées professionnels ou de STS, le développement de la mobilité formatrice des
enseignants, le développement des apprentissages intégrés de contenus et de langues.
Le recours à des financements européens sera facilité par l’expertise déjà acquise par
l’académie de Lille en la matière.
Enfin, le développement du service public du numérique éducatif sera étudié en commun
afin de garantir l'équité territoriale dans les équipements et l'accès au numérique et
favoriser une évolution des pratiques pédagogiques au service des apprentissages.
Dossier de presse année scolaire 2015/2016 - Académie d’Amiens – 31/08/2015
ANNEXES
ELEVES DU PUBLIC Premier et second degré public de l’académie
* élèves scolarisés dans les classes d’adaptation
scolaire et de scolarisation des enfants handicapés
Post-bac * :
STS : section de technicien supérieur
CPGE : classe préparatoire aux grandes écoles
DCG : diplôme comptabilité et gestion DCESF : diplôme conseiller en économie sociale et familiale
CL M A NIV : Classe mise à niveau
Formation complémentaire
Total premier degré : 185 775
Total second degré : 146 604
Total académie :
332 379 élèves dans le public
Premier degré public
ACADEMIE 2015/2016 Prévisions variation Préélémentaire 71 562 70 710 - 852 Elémentaire 113 466 113 119 - 347 ASH * 1 925 1 946 + 21 Total 186 953 185 775 - 1 178
Second degré public ACADEMIE 2015/2016 Prévisions variation
Collège 83 501 82 557 - 944 Second cycle
professionnel 20 896 20 908 + 12
Second cycle
général et
technologique
35 459
36 876
+ 1 417
Post-bac * 6 028 6 263 + 235 Total 145 884 146 604 + 720
Premier degré public DEPARTEMENT 2015/2016 Prévisions variation AISNE 52 206 51 671
716715225
2
- 535
OISE 85 707 85 560 - 147
SOMME 49 040 48 544 -496
Total 186 953 185 775 - 1 178
Second degré public AISNE 2015/2016 Prévisions variation Collège 24 091 23 827 - 264 Second cycle
professionnel 6 584 6 539 - 45
Second cycle
général et
technologique
9 378
9 691
+ 313
Post-bac * 1 669 1 709 + 40
Total 41 722 41 766 + 44
Second degré public SOMME 2015/2016 Prévisions variation Collège 21 945 21 664 - 281 Second cycle
professionnel 6 044 5 979 - 65
Second cycle
général et
technologique
9 290
9 785
+ 495
Post-bac * 2 317 2 426 + 109 Total 39 596 39 854 + 258
Second degré public OISE 2015/2016 Prévisions variation Collège 37 465 37 066 - 399 Second cycle
professionnel 8 268 8 390 + 122
Second cycle
général et
technologique
16 791
17 400
+ 609
Post-bac * 2 042 2 128 + 86
Total 64 566 64 984 + 418
Premier degré privé DEPARTEMENT 2015/2016 Prévisions variation AISNE 4 507 4 592 + 85
OISE 5 820 5 856 + 36
SOMME 8 096 8 146 + 50 Total 18 423 18 594 + 171
Second degré privé
OISE 2015/2016 Prévisions variation
Collège 6 710 6 752 + 42
Second cycle
professionnel 670 648 - 22
Second cycle
général et
technologique
2 921
3 009
+ 88
Post-bac (STS – DCG – CL M A NIV)* 241 274 + 33
Total 10 542 10 683 + 141
Second degré privé SOMME 2015/2016 Prévisions variation Collège 6 270 6 204 - 66 Second cycle
professionnel 1 131 1 113 - 18
Second cycle
général et
technologique
3 460
3 560
+ 100
Post-bac (STS – DCG – CL M A NIV) * 763 770 + 7
Total 11 624 11 647 + 23
Les prévisions d’effectifs - public / privé : 380 145 ELEVES DU PRIVE Premier et second degré privé de l’académie
* élèves scolarisés dans les classes d’adaptation scolaire et de
scolarisation des enfants handicapés
* STS : section de technicien supérieur
* DCG : diplôme comptabilité et gestion * CL M A NIV : classe de mise à niveau
Total premier degré : 18 594
Total second degré : 29 026
Total académie :
47 620 élèves
dans le privé
Premier degré privé ACADEMIE 2015/2016 Prévisions variation Préélémentaire 6 074 5 981 - 93 Elémentaire 12 290 12 554 + 264 ASH * 59 59 + 0
Total 18 423 18 594 + 171
Second degré privé ACADEMIE 2015/2016 Prévisions variation Collège 16 328 16 285 - 43 Second cycle
professionnel 2 976 2 928 - 48
Second cycle
général et
technologique
8 148
8 413
+ 265
Post-bac (STS –
DCG –
CL M A NIV)*
1 349
1 400
+ 51
Total 28 801 29 026 + 225
Second degré privé AISNE 2015/2016 Prévisions variation Collège 3 348 3 329 - 19 Second cycle
professionnel 1 175 1 167 - 8
Second cycle
général et
technologique
1 767
1 844
+ 77
Post-bac (STS – DCG–
CL M A NIV)* 345 356 + 11
Total 6 635 6 696 + 61
Baccalauréat général Académie France Le taux de réussite global est de
89,5 %
91,4 %
Séries L 91,4 % 91,2 %
Série ES 89,0 % 91,1 %
Série S 89,2 % 91,6 %
Baccalauréat technologique Académie France
Le taux de réussite global est de 89,7 % 90,7 %
Série STI2D 90,2 % 91,9 % Série STD2A 95,2 % 96,9 %
Série
STL 91,8 % 92,5 %
Série
ST2S 89,0 % 92,3 %
Série STMG 89,3 % 89,2 % Série Hôtellerie 92,5 % 91,1 %
5
En % 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
DNB 80,3 78,9 83,0 82,2 83,4 84,8 85,7
CAP 82,9 84,3 83,7 84,5 85,1 84,9 84,4
BEP 72,8 71,3 75,8 79,4 78,5 77,3 81,0
Bac
général 82,9 84,4 86,5 89,2 87,6 89,6 89,5
Bac
techno
75,7
78,6
79,6
82,9
87,4
87,4
89,7
Bac
prof. 85,8 83,3 74,5 75,2 79,1 79,1 79,2
BTS 72,5 77,4 78,1 77,3 76,3 75,9 76,2
Les examens les chiffres clés de la
session de juin 2016
Comparaison juin 2015 – juin 2016
Pour l’académie, tous baccalauréats
confondus, le taux de réussite s’élève à
86,3% (+ 0,6 point par rapport à 2015).
Des résultats en hausse pour le
baccalauréat technologique et stables pour
le baccalauréat général et professionnel.
Les baccalauréats
19 928 candidats présentés, dont :
9 381 au baccalauréat général (47%)
4 165 au baccalauréat technologique (21%)
6 382 au baccalauréat professionnel (32%)
17 188 candidats ont obtenu le diplôme du
baccalauréat, soit 86,3 % d’admis, résultat en
hausse de 0,6 point par rapport à 2015.
Le taux de réussite national avec 88,6 %
connaît une hausse par rapport à 2015 de
0,8 point.
Comparaison du taux de réussite
aux baccalauréats
Académie - France
Baccalauréat professionnel Académie France
Le taux de réussite global est de
79,2 %
82,0 %
Brevet de Technicien Supérieur : Le taux de réussite est de 76,2 % avec une
hausse de 0,3 point par rapport à 2015.
Diplôme National du Brevet Le taux de réussite est de 85,7 % avec une hausse
de 0,9 point par rapport à 2015.
BEP : Le taux de réussite est de 81,0 %, soit
une hausse de 3,6 points par rapport à
l’année 2015.
CAP : Le taux de réussite est de 84,4 %, soit
une baisse de 0,5 point par rapport à l’année
2015.
Depuis 2010
ENSEMBLE DES BACCALAUREATS
74,0
76,0
78,0
80,0
82,0
84,0
86,0
88,0
90,0
Ta
ux d
e r
éu
ssite
%
Académie 78,7 79,4 79,6 82,7 81,4 82,6 80,9 83,5 84,7 85,7 86,3
France 82,1 83,6 83,6 86,2 85,6 85,6 84,5 87,2 88,3 88,0 88,6
Session
2006
Session
2007
Session
2008
Session
2009
Session
2010
Session
2011
Session
2012
Session
2013
Session
2014juin-15 juin-16
Académie
France
Le calendrier
Rectorat de l’académie d’Amiens - Direction de la communication – www.ac-amiens.fr/espace-presse/
Contact presse : Myriam du PLESSIX Tél. 03 22 82 37 67 / Port 06 86 31 87 37