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Le journal des francophones (Français, Canadiens, Haïtiens, Belges, Suisses...) de Floride ! www.courrierdefloride.com
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Le Consulat
de France FÊTE SES
entretien avec
le consul
Philippe LétrilliartPage 4
- N°30 - Février 2016 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride -
Mystérieuse découvertedans la maison d’EscobarMiami Beach :Christian deBerdouaré (photo)a rasé la maisondu baron de ladrogue et y a faitdes « découvertesimportantes »
Thierry Béaud Palm Beach :L’empereur de la gastronomie
françaiseva ouvrir
2 établissements
Une croisière à Delray ?Si vous voulez découvrir par lamer la jolie station balnéaire...
Suivez le guide !
Page 26
Maison Blanche : C’estparti pour les Primaires
Trump et Sanders ont le vent enpoupe. Clinton est à la baisse.
... et tous les évés du mois Superbowl, Daytona 500,
saison de Polo, concerts, films :TOUT EST DANS LE COURRIER
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SAINT-VALENTINDécouvrez nos idées pour passer lemeilleur 14 février !
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8 parcs tropicaux à découvrir au cœur de Miami !
2 AMeRIQUES
Tout d'abord : bon anniversaire au consulat de France quifête ses 30 ans ! Les consulats et leurs agents sont beaucoupsollicités (que ce soit le français, le canadien ou le haïtien) et chacun attend d'eux énormément puisqu'ils abritent pour les expatriés et les touristes le seul ensemble d'administrations quipuisse les aider, leur permettre de garder un lien officiel avec leurpays. Les fonctionnaires ne le diront pas eux-mêmes... alors disons-le à leur place : ils font face à beaucoup de demandes etseulement avec les moyens mis à leur disposition. Et ils ne comp-tent pas leurs heures, ni les situations d'urgence au services deleurs concitoyens. Quand l'accueil au public ferme ses portes,bien des agents continuent pendant de longues heures à démê-ler des situations complexes, ou à planifier la présence culturelleet économique de leur pays, avant d'aller le représenter dans divers cérémonies à l'invitation des nombreux officiels locaux.
En mai le Courrier de Floride fêtera aussi un anniversaire :ses deux ans (sur papier). Nous n'attendrons pas pour remer-cier tous nos partenaires et annonceurs pour cette très bellesaison hivernale que nous réalisons aveceux ! Nous continuerons de relater le plus objectivement possible l'actualité floridienne, et de mettre nos lecteurs encontact avec tous les francophones quifont la Floride !
N'oubliez pas que vous trouverez sur courrierdefloride.com un peu plus d'arti-cles que dans le journal : nous essayons toujours de réagir le plus vitepossible à l'actualité !
Editorial
gwendal gauthierDirecteur du Courrier de Floride
Mensuel francophone gratuitDIRECTEUR DE LA PUBLICATION :
Valorisez votre entreprise !Le Courrier de Floride est aussi bien disponible sur internet
qu'imprimé et mis à disposition dans tous les commerces et associations francophones de Floride. Une pub dans Le Courrier,et ce sont des dizaines de milliers de francophones qui sont touchés (au cœur !). Et nos pubs sont à partir de 90$ !
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Autres villes de Floride : Diane Ledoux - 954.598.5075
Ont participé à ce numéro : Me David Willig, Gabrielle H-B Habada, Stéphanie Corbelli, Anne-Josée Beland, Jacques Cimetier. Merci à Emma.
Maquette : www.izzy-design.com
Début des primaires : une Amérique en colère!Ca y est, les Primaires vont
commencer. Comme prévu, ily a des changements dans lestendances. Le sénateur socia-liste Bernie Sanders gagneraitle New Hampshire face à HillaryClinton et il est parfois aussidonné en tête dans l’Iowa,même si Mme Clinton conti-nue de dominer largement auniveau national.
Mais il y a 8 ans, 2 semainesavant les Primaires, Hillary Clin-ton était donnée gagnante faceau jeune inconnu Obama. C’estcette fois un « ancien » qui la ta-lonne. Bernie Sanders ne semblepas en mesure de l’emporter surla totalité des Etats, mais néan-moins il pourrait mettre à mal lalégitimité de Mme Clinton. Si elledevait subir une « humiliation »sur les premiers Etats, elle pour-rait en tirer des conséquencesimprévues.
Côté Républicain, chacun sedemande quel est le candidat « normal » qui va, au final, fairetomber Trump. Mais « The Donald » est toujours loin devantles autres. L’espoir des dirigeantsdu parti semble se porter de plusen plus sur Marco Rubio. Mais lejeune sénateur de Floride s’estenglué dans des joutes électo-rales peu porteuses, et il patineen conséquence à la troisièmeposition des sondages, derrièreTed Cruz qui réalise une campa-gne virile. Pour le moment Trumpgagnerait contre tout le mondeau niveau national, mais rienn’est moins sûr dans les pre-miers Etats appelés à voter.
LES HOMMES EN COLEREFONT LA COURSE EN TETE
Les médias et commentateursont beau tourner le « problèmeTrump » dans tous les sens…son irruption dans la vie politiqueaméricaine demeure un grandmystère et soulève toujours chezeux plus de questions que de réponses. Les dés ne sont pasjetés, certes, mais 9 mois aprèsson entrée en campagne, il n’estplus possible de dire que DonaldTrump est une anomalie passa-gère qui va s’évaporer quand les« choses sérieuses » vont com-mencer. Car elles ont déjà com-mencé. Quoi qu’il en soit du futur,Trump aura marqué les espritsen s’imposant « seul contre tous » : contre les convenances,contre les médias qui montent en épingle le moindre aspect polémique de ses interventions,et contre les barons de son pro-pre Parti Républicain qui sontunanimes à le détester.
Trump a réussi à instaurer unlien unique et direct entre lesAméricains et lui-même. Il a le
record absolu d’amis sur Face-book et autres réseaux sociaux,il est le seul a pouvoir s’adresserà des salles immenses et survol-tées, (quand les autres candidatspeinent à remplir des « dinners »),et ajoutons que si on ne trouvepas de stars nationales à soute-nir Trump dans ses réunions publiques, il y a toutefois beau-coup d’élus locaux qui se pres-sent pour aller l’encourager. Ilfaut admettre que c’est un tourde force : dans la société améri-caine hyper-médiatisée, Trumpest le premier candidat à fairecampagne en faisant totalementabstraction des médias et deleurs convenances, alors que lesautres candidats en sont obsé-dés, réglant le moindre détail enfonction de ce que pourraient endire les commentateurs, avecpour conséquence des discourssouvent sans saveur.
Alors, qu’est-ce qui a permis à« The Donald » de devenir le per-sonnage central de cette annéepolitique écoulée ? Pas son expé-rience politique, ça c’est certain.Largement évoqué, le ras-le-bold’une grande partie des Améri-cains à l’encontre du politique-ment correct n’est plus suffisantnon plus pour comprendre lephénomène. Il faut se rendre àl’évidence : l’Amérique est révol-tée. Trump n’est pas le seul « homme en colère » à être popu-laire en ce moment : Bernie San-ders pour les Démocrates ou TedCruz et Ben Carson chez les Ré-publicains, ne sont pas en reste.
CONVERGENCES DE COLERES
Alors, chacun peut voir COM-MENT Donald Trump se met encolère et sur quels thèmes. Maispersonne ne sait trop POURQUOIil est en colère. Qu’importe : il y a
convergence entre sa colère, etcelle de nombreux électeurs. Lefait qu’il soit en colère sembleleur suffire.
Les colères des citoyens Amé-ricains sont toutefois plus intelli-gibles que celles de Trump. Toutd’abord, la middle-class ne pro-fite pas assez de la reprise éco-nomique, les salaires n’évoluentpas assez vite, et certains fraiss’envolent, liés à la scolarité parexemple. Un autre aspect incon-tournable est d’ordre idéologique.Le dernier président Démocrateétait Bill Clinton, et il n’avait passuscité tant de désaccords queça (peut-être, justement, parceque l’économie se portait bien).Les Etats-Unis connaissent enrevanche depuis l’élection de Barack Obama une polarisationentre la gauche et la droitecomme rarement elle en a connuauparavant. Les mouvement detype Tea Party pouvaient paraîtredes épiphénomènes il y a 7 ans,mais aujourd’hui force est deconstater que cette colère estprofonde. La colère de la minoriténoire, vis-à-vis d’une ségrégationéconomique qui se renforce ets’éternise, est pour sa part bienéloignée des préoccupations du Tea Party, mais elle rajouteencore aux crispations.
Enfin, si les Etats-Unis formentun pays habitué aux évolutionsculturelles, néanmoins il sembleque les changements de ces dernières décennies soient tropradicaux pour beaucoup. La domination des Wasps (améri-cains blancs protestants) donnaitune constante culturelle au paysdepuis sa fondation. Or depuisune décennie, les Wasps ne dominent plus ni la culture, ni lareligion, ni l’économie, ni la poli-tique. En conséquence, certainscitoyens se sentent de plus enplus éloignés de cette « nouvelleAmérique », et de ses représen-tants politiques. D’autant qu’uneautre division, géographiquecelle-là, est également frustrantepour beaucoup et vient s’accu-muler : plus de 80% des comtésaméricains votent pour les Répu-blicains. Mais les grandes villescôtières font souvent basculer lesélections en faveur des Démo-crates. Au bout d’un moment, lafrustration s’installe pour les per-dants. Cela ne leur donne parpour autant de légitimité, maiscela permet de comprendre unpeu les colères.
Le débat Républicain du 10 mars diffusé sur CNN se tien-dra en direct de l’Université deMiami (UM).
Donald Trump est le seul à attirer des foules incroyables à ses réunions publiques, même si Bernie Sanders (Dém)
n’est parfois pas en reste. (crédit photo : https://www.facebook.com/DonaldTrump )
Tout comprendre des Primaires aux Etats-UnisLes Primaires débutent en février et permettront de
départager les candidats du Parti Républicain (d’unepart) et ceux du parti Démocrate. Les primaires nesont pas inscrites dans la constitution américaine.Elles se sont imposées dans les traditions desgrands partis politiques. C’est pourquoi elles sont dedeux sortes différentes :
– Les « primary » sont organisées par les collecti-vités (Etats ou villes) et leur financement est public.
– Les « caucus » sont des événements privés organisés par les partis politiques.
Certains Etats organisent des caucus, d’autres desprimaires, et d’autres Etats ont les deux. Dans tous lescas, le résultat est le même : savoir qui sera le candidatdu parti à l’élection présidentielle du 8 novembre.
Le vainqueur du 8 novembre sera alors appelé « président élu » durant la période précédant sa prisede fonction (en janvier), lors de laquelle il remplaceraBarack Obama à la Maison Blanche pour un mandatde 4 ans.
Que signifient les résultats des premières primaires? Elles ne permettent pas de désigner le vainqueurfinal, mais elles permettent de savoir qui sont les per-dants. Ceux qui sont trop distancés se retirent et appellent à voter pour d’autres candidats. Les forces
se jugent et se jaugent jusqu’au « Super Tuesday » quipermet de dégager une vraie tendance sérieuse.
Comment se passe la campagne des deux finalistes ?Certains Etats étant acquis aux Démocrates et les autres aux Républicains, les candidats se concentre-ront entre juin et novembre surtout sur les Etats au voteincertain, les fameux « Swing States », à commencerpar ceux qui ont le plus grand nombre d’habitants,comme la Floride (3ème Etat le plus peuplé), mais aussi (du plus important au moins important au niveau des bagarres électorales pronostiquées) : Ohio, Caroline du Nord, Virginie, Colorado, Pennsylvanie,Iowa, New Hampshire, Nevada, Wisconsin, NewMexico, Minnesota.
Tous les Etats votent, mais voici les dates impor-tantes :
– 1er février : caucus (début du processus électoral) de l’Iowa.
– 9 février : premières primaires dans le New Hampshire pour les deux partis.
– 1er mars : « super Tuesday » (13 Etats votenten même temps).
– 15 mars : primaires en Floride– Mi-juin : fin des primaires par le vote de
Washington DC.
4 AMeRIQUES
Le consulat général de France à Miami fêtecette année ses 30 ans d'existence ! Il y aura uncertain nombre d’événements associés à cet anni-versaire et un logo spécial pour l'occasion ! Le moment de revenir sur l'histoire et les missions duconsulat avec Philippe Létrilliart, consul général.
LE COURRIER DE FLORIDE : Quelles ontété les principales étapes de la structurationdu consulat ?
PHILIPPE LETRILLIART : Le consulat généralde France à Miami a été inauguré le 27 janvier1986. Thierry Reynard a été le premier représen-tant officiel de la France en Floride. Sa missionprincipale était le développement de nos échan-ges commerciaux puisque le consulat était alorségalement un poste d’expansion économique.Nous avons perdu le poste économique en 2005lorsqu’un regroupement a été effectué à Atlantamais nous avons conservé notre mission en faveur du développement des échanges com-merciaux bilatéraux et de l’investissement. Mais revenons à 1986. A l’époque, Miami est
encore une petite structure. En 1991, le consulatvoit la création d’un bureau du service desdouanes et l’arrivée d’un officier de liaison pourla coopération de police. La fermeture du consu-lat de Porto Rico, en 1999, nous conduit à suivredirectement cet Etat ainsi que les îles Viergeaméricaines, ce à quoi s’ajoutent les autres îlesde la circonscription consulaire : les Bahamas,les îles Caïmans et les îles Turques et Caïques.Enfin, depuis 2014, nous accueillons un agent duconseil régional de la Guadeloupe chargé de développer les liens commerciaux et culturelsentre ce territoire et la Floride. Notre consulat estaujourd’hui constitué d’une équipe de 24 agents,toutes administrations confondues, et d’un réseau de 6 consuls honoraires.
LE CDF : Pensez-vous que la vision que lesautorités de Floride (politiques, économi-ques, culturelles etc...) ont de la France achangé grâce au renforcement de la pré-sence française ?
P.L : Il existe une réelle proximité entre la Franceet la Floride mais cette relation doit être confortéeet nous devons améliorer encore la vision que lesautorités de Floride ont de la France. Le consulaty travaille en organisant visites et délégations et enpromouvant l’excellence française. En concertationavec les opérateurs économiques français, commeBusiness France, nous participons par exempleaux salons professionnels de Floride. Au quotidien,j’ai de nombreux contacts avec les entreprisesfrançaises et mes partenaires essentiels pour lapromotion de notre pays sont la Chambre de com-merce franco-américaine et la section Floride-Caraïbes des conseillers du commerce extérieur.Depuis 8 ans, la FACC organise les French Weeks,qui sont un vecteur extraordinaire pour l’image denotre pays. Le fait que le maire de Miami-Dade, M. Gimenez, invité d’honneur de la dernière édi-tion, ait souhaité davantage d’investissements fran-çais en Floride, répond à votre question. De même,le fait que les CCEF aient à nouveau organisé leursymposium mondial à Miami l’an dernier a forte-ment contribué à installer les entreprises françaisesdans le paysage floridien.Reste que le renforcement de l’image de la
France est l’affaire de tous. Chacun de nos com-patriotes y contribue dans son domaine : je pensed’abord aux restaurateurs, aux artistes, aux
enseignants mais aussi à tous ceux, de la modeaux hautes technologies, qui mettent en valeur nossavoir-faire. Et, bien entendu, toutes les associa-tions françaises ou franco-américaines jouent unrôle essentiel dans la promotion de notre pays etde notre langue. Parmi nos partenaires proches, jedois mentionner Miami Accueil qui existe depuis 20 ans, la FIPA, qui atteint également ses 30 ans,la Fondation franco-floridienne pour les Arts, qui afêté ses 10 ans, et la French American Society ofMiami qui vient de naître.
LE CDF : La communauté française s’estagrandie, tout comme le nombre de missionsqui vous sont confiées ; le budget alloué auconsulat par le gouvernement français a-t-ilprogressé de la même manière ?
P.L : Nous avons plusieurs indicateurs d’uneaugmentation du nombre de Français en Floride :les contacts avec les organisations économiques,les demandes d’inscriptions dans les écoles. Cependant, le nombre des Français inscrits auregistre consulaire n’augmente que très peu depuisune dizaine d’années, avec environ 12 000 per-sonnes recensées alors que le nombre de noscompatriotes est sans doute deux à trois fois plusélevé. J’encourage donc tous les Français installésdans la circonscription à s’inscrire au consulat.Cela facilitera leurs démarches. Cela nous per-mettra de les prendre en compte dans notre plande sécurité en cas de crise grave, notammentd’ordre climatique. Et cela leur permettra de voterdans la circonscription lors des élections prési-dentielles et législatives, ainsi que pour désignerleurs conseillers consulaires. De nouvelles missions ont donc été confiées
au consulat mais son cœur de métier n’a paschangé. Nous sommes d’abord une administra-tion au service des Français. La chancellerieconsulaire, dirigée par Karine Aumont, accom-pagne nos compatriotes dans leurs démarcheset leur fournit leurs documents d’identité et devoyage. Nous délivrons environ 2400 passeportschaque année. Outre les questions de sécuritéque nous suivons avec nos 38 chefs d’îlots et
chefs d’îlots adjoints dans toute la circonscription,nous apportons une aide aux Français en diffi-culté et suivons la situation des personnes incar-cérées. Le service des visas délivre environ 3000 visas par an aux étrangers qui souhaitentvisiter notre pays ou y travailler. Je dois souligner le rôle important du service
culturel dans la promotion de la culture française,avec un accent mis sur les arts visuels et le design, la francophonie, le suivi des questionsscolaires et de la coopération universitaire, la pro-motion du français : des secteurs essentiels aurayonnement de notre pays. Nous avons égale-ment un service de presse très actif et j’invitechacun à nous suivre sur Twitter et Facebook età consulter notre site et notre newsletter, l’E-toile.Pour toutes ces missions, nous disposons desbudgets nécessaires. Je ne vous cache pas cependant que nous participons, comme toutel’administration, à l’effort en cours pour réduire ledéficit budgétaire.
LE CDF : Parfois le rôle du consul de Franceest perçu par les uns ou les autres de diffé-rentes manières, tout à la fois diplomate, préfet, « maire des Français de Miami », encharge des affaires culturelles, économiques,scolaires etc... La communauté ne se repo-se-t-elle pas beaucoup sur les épaules d’un seul homme ?
P.L : Je crois qu’on est plus efficace en utilisantles compétences de chacun. A cet égard, je doissouligner le rôle essentiel des élus avec lesquelsle consulat travaille étroitement. Notre député,Frédéric Lefebvre, nos sénateurs des Françaisde l’étranger, nos conseillers consulaires, NicoleHirsh, Xavier Capdevielle, Jacques Brion etFranck Bondrille, sont très actifs et très présentssur le terrain. Ils portent des initiatives fortes dansde nombreux secteurs : éducation, promotion dufrançais, protection sociale notamment. Je veuxen particulier rendre hommage au travail effectuépar Nicole Hirsh, depuis de nombreuses années,au service de nos compatriotes. Je dois égale-ment souligner le rôle des associations. J’en aicité plusieurs. Je souhaite ajouter le Cercle desamis francophones de Naples, Bonjour Weston,les Amis de la culture française, les Amis de laFrance à Daytona, ainsi que les 6 Alliances fran-çaises de la circonscription. Concernant leséchanges culturels et la promotion de la languefrançaise, je n’oublie pas le rôle de nos amis francophones : Québecois, Haïtiens, Libanais,Belges, Suisses pour ne citer que les plus repré-sentés en Floride.
LE CDF : La présence française en Floridea-t-elle des retards de structuration par rapportaux autres circonscriptions consulaires, quele gouvernement envisagerait de combler dansles prochaines années ?
P.L : La situation des écoles est un bon exemple pour répondre à votre question. Nousne pouvons pas nous comparer à d’autres cir-conscriptions car si notre communauté est impor-tante, elle est relativement plus récente. Maisnous pouvons adopter de bonnes pratiques enassociant tous les acteurs. Nous faisons face àune difficulté qui tient à la différence entre unedemande de scolarité en français croissante, liéeà l’arrivée de nouvelles familles, et une offre limi-tée non seulement à Miami mais dans toute laFloride. L’ouverture de nouvelles écoles est donc
bienvenue, comme cela a été le cas récemmentà Boca Raton ou avec l’annexe de l’EFAM àMiami Shores. Et j’encourage les projets en cours,notamment le projet de lycée. Concernant l’offrescolaire dont nous disposons, elle est diversifiéeet permet aux parents, dans la mesure du pos-sible, d’adapter leurs choix (écoles à charte et privées homologuées, écoles publiques améri-caines bilingues, programmes FLAM). Depuis mon arrivée, je travaille à consolider
cette offre et je crois que nous avançons. Maisnous ne pouvons le faire qu’en associant tous lespartenaires afin de construire des solutions delong terme. C’est pourquoi je soutiens l’action dela FIPA, qui est essentielle, dans sa recherche definancements. J’appelle d’ailleurs les parentsd’élèves à contribuer davantage à la FIPA. Je remercie également les parlementaires qui parti-cipent au financement de l’offre scolaire. Parallè-lement, le consulat et l’ambassade progressentsur les domaines qui sont de leur compétence, enparticulier la reconnaissance par la France de laqualité de l’enseignement dispensé par les établis-sements scolaires. Le 21 septembre dernier, j’aisigné avec les autorités de Miami-Dade PublicSchools un communiqué favorable à l’attributiondu Label France Education aux écoles de la filière« International Studies ». ISPA l’a déjà reçu. Noustravaillons actuellement à l’attribution de ce labelà d’autres établissements du comté. Ces établis-sements pourront postuler au fonds fédéral qui doitêtre mis en place à l’ambassade, dans le cadre dusoutien accordé au développement des sectionsbilingues dans le système scolaire américain. Cefonds contribuera, en particulier, au financementd’assistants de langue française et à la formationcontinue d’enseignants.
LE CDF : Que sera l’année des 30 ans duconsulat ?
P.L : Ce sera un anniversaire que nous souhaitonsjoyeux mais modeste, rappelant notre action maiscollectif, associant tous les acteurs français, franco-phones et francophiles. Nous avons voulu lui donnerune identité en utilisant un logo spécifique, créé pourl’occasion par le designer Heber Siqueiros. Commechacun peut le voir, il s’agit de mettre à nos couleurs– qui sont aussi celles des Etats-Unis- une ville dynamique, ouverte, active. C’est Miami puisquenotre consulat y est situé mais ce pourrait être uneautre grande ville de Floride. Ce logo sera utilisédans nos publications, lors de nos événements ouen association avec nos partenaires. Nous publie-rons sur nos réseaux sociaux, à intervalle régulier,des chiffres et des faits illustrant ce que nous fai-sons. Enfin, nous avons rassemblé de nombreusesphotos et illustrations que nous vous montrerons aufur et à mesure de l’année. Cela commencera dèsla date anniversaire du 27 janvier avec une brèvevidéo créée pour l’occasion que j’invite chacun àdécouvrir sur notre site.
www.consulfrance-miami.org
Le consulat de France fête ses 30 ans !
Philippe Létrilliart, consul général
6 AMeRIQUES
Orchid Management & Solutions estune société de gérants et de compta-bles agréés qui ont près de 30 ans d’expérience en Floride, et qui la met-tent au service des dirigeants d’asso-ciations de condos ou de coopérativesayant besoin de conseils et d’expertisepour une saine gestion en conformitéavec les lois de la Floride. Orchid offreaussi un service tout particulier pour lespropriétés commerciales.Michael Soucy, consultant pour Orchid,
est bien connu des Canadiens de Floride,puisqu’il est arrivé ici… en 1965 ! « C’estmon père qui avait eu l’audace de faire lesvalises, de quitter le Québec, et de veniravec toute la famille s’installer ici. » En1979, Soucy était un des membres fonda-teurs du Club Richelieu d’Hollywood. Il ena été président à cinq reprises, et Gouver-neur Richelieu pour la Floride. Le servicec’est sa passion : il joint les scouts quandson fils Carl atteint ses 12 ans et devienttrès impliqué et chef de la troupe pour unedouzaine d’années. Licencié en Floride depuis 1991 comme Community Associa-tion Manager, il gère Dale Village et ParkLake Estates : un total de 1006 maisons.En 2004, il est nommé officier de liaisonpour la communauté francophone de Pem-broke Park, ville où il a détenu la fonctiond’inspecteur civil pour 10 ans. « Durant l’hi-ver, à Pembroke Park, il y a plus de franco-phones que d’anglophones et le mairevoulait s’assurer que les services et l’infor-mation leur étaient présentés dans leurlangue natale. »C’est dans cet état d’esprit de service
que, logiquement, Michael Soucy a rejoint
les équipes d’Orchid Managementafin de faciliter la vie, en français,aux directeurs d’associations.« Nous offrons un service
d’information pour ceux qui n’ontpas les moyens d’avoir un gérantà temps p le in . D’aut re par t , nous sommes là en cas d’urgence. Parfois la direction ignore lacomplexité des lois dela Floride et on nousappelle après queles problèmesaient commencé.Beaucoup d’asso-c i a t i o n s s o n tpresque totale-ment désertéesd u r a n t l e s 6 mois d’été,donc vous ima-ginez ce qui peut se passer durant tout cetemps. Nous pouvons ainsi nous occuperde la supervision des travaux d’entretien,de l’administration, de la comptabilité, lesréparations d’urgence. Et ces mêmes services sont aussi disponibles pour lespropriétés commerciales. Transparence, intégrité et communication étroite avec ladirection sont la norme avec nous ! »Michael Soucy est maintenant le président
de Community Association ManagementProfessionals (C.A.M.P.), un organisme quirassemble plus de 65 gérant(e)s/licencié(e)squi œuvrent de Miami jusqu’à West PalmBeach. Ce réseau de professionnels permetun échange d’idées et de ressources pour aider ses membres à mieux gérer
et protéger leurs associations.Et comment juge-t-il les évolu-tions de la communauté québé-coise en Floride tout au long deces décennies ? « Oh ça a beau-coup changé : ceux de la généra-tion de mes parents ne parlaient
pas beaucoup anglais et se regroupaient ensemblepour mieux s’entraider etse sentir en sécurité.Aujourd’hui, c’est unenouvelle génération.Les Canadiens sontmaintenant répartispartout en Floride.Leurs enfantsexigent aujour-d’hui une diver-sité de loisirsqu’offrent desvilles comme
Orlando, Daytona, Tampa. Nos Québécoissont plus autonomes, et ils investissentmoins dans les parcs de maisons usi-nées; ils recherchent plutôt des condosbien gérés !Il ne faut pas oublier nos amis d’Europe.
Eux-aussi investissent sérieusement enFloride et demandent un soutien particulier.C’est pourquoi je veux continuer à amé-liorer ma profession et perfectionner monfrançais : pour mieux les servir. »
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en plus des chaînes françaises,les Québécois à l’étranger (auxEtats-Unis par exemple) ont unbouquet spécialement conçupour eux pour 29$ par mois. Etdans tous les cas il y a en cemoment une période d’essaigratuite de 15 jours ! Et chacunsait combien il est difficile d’êtrecoupé de son pays et de sa cul-ture durant le temps de l’expa-triation, ou bien les 6 mois quecertains passent sous le soleilde la Floride !Et sur LaBoxTv il y a toujours
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Miami : Un projet demini-ville à WynwoodMoishe Mana est l’un des
plus importants propriétairesde Wynwood, et il a dévoilé unprojet de plus de 800 000 m2,qui pourrait bien contribuer à changer plus rapidement encore un quartier qui n’enfinit pas de se transformer.Il avait acquis durant la crise
un grand nombre de terrains àWynwood, dont cette ancienneFree Trade Zone pour 5M$ en2010. Le projet est complexeavec des zones d’habitations,places, lieux de culture, de com-merces et de bureaux, à la placedes vieux entrepôts qui s’étalentsur quatre blocs entre l’I95 et laNW 2nd Ave, qui est la rue princi-pale de Wynwood, là où sonttoutes les galleries d’art qui fontla célébrité du quartier (et qui
craignent pour l’augmentation deleur loyer depuis qu’elles ont redoré le nom de Wynwood). Leprojet devra être accepté par laMiami City Commission, mais illui sera difficile de s’opposer àune telle restructuration de zonesd’entrepôts à proximité du cen-tre. D’autant que Miami cherchetoujours à prendre le plus d’habi-tants possibles, notamment pourtrouver des ressources supplé-mentaires afin de financer par lesimpôts les systèmes de protec-tion contre les inondations.
AMeRIQUES 7
Hillary Clinton en tête chez les expatriés aux E-UPlusieurs surprises appa-
raissent en regardant les 400premiers votes du sondage in-ternet lancé par Le Courrier deFloride, sur le choix des expa-triés résidant aux Etats-Unis.
Hillary Clinton arrive ainsi entête de manière écrasante avec44% des votes, suivie d’un autreDémocrate, Bernie Sanders, quirecueille 30% des sympathies. Letotal des votes à gauche est doncde 74% chez les expats’ qui sesont prononcés ! Est-ce dû à unrejet de Donald Trump ? Peut-être. Néanmoins « The Donald »arrive tout de même en troisièmeposition des candidats préférésdes francophones, et premierchoix Républicain, avec 13%. Ilest suivi dans notre sondage parMarco Rubio à 6% Les autres
scores ne sont pas pour le mo-ment significatifs, si ce n’estRand Paul qui avec 2% montreque les francophones ne mécon-naissent pas complètement lesLibertariens. Le score de JebBush à 1% signifie égalementquelque chose, mais de pas trèspositif pour l’intéressé !
vous pouvez continuer à voter durant la primaire (si vous résidezaux etats-unis) : http://courrierdefloride.com/2015/12/16/sondage-expatries-aux-usa-vous-voteriez-pour-quel-president-americain/
Obama : larmes et détermination pour
débuter sa dernière annéeLe 12 janvier, le président
des Etats-Unis a fait sa der-nière traditionnelle déclarationsur « l’état de l’Union » avant lafin de son mandat.
Présenté par le nouveau « speaker » de la Chambre (letrès en vue Paul Ryan), BarackObama a décidé de prendre del’altitude, et a clairement donnéune leçon de vision politique à sessuccesseurs. Jamais modeste surson bilan, comme à son habi-tude, Obama a néanmoins admisque « un des rares regrets de maprésidence, c’est que la rancoeuret la suspicion entre les partis ontempiré au lieu de s’améliorer ».C’est le moins qu’on puisse dire.Tant sur la guerre, la diplomatieque la politique intérieure, Obamaa rappelé les conditions d’une poli-tique civilisée, sans jamais citerDonald Trump que chacun anéanmoins pu reconnaître der-rière plusieurs mises en gardesdu président. « A chaque généra-tion il y a eu des discours depeurs du futur et du changement,et à chaque génération les Etats-Unis ont réussi à surmonter cespeurs et à bâtir sur la confiance.C’est ce qui a fait ce pays.«
Mais ces déclarations de Barack Obama étaient inclusesdans un discours résolument axésur un futur dont il ne sera plusprésident : énergies du futur pourfaire face aux menaces clima-tiques, éducation du futur avecpar exemple l’accès à deux ansde « college » gratuit qu’il sou-haite commencer à mettre enplace dès cette année pour faireface à l’augmentation des frais de
scolarité, médecine du futur, etégalement la volonté de « proté-ger nos enfants de la violencedes armes ».
BIG BOYS DO CRYQuelques jours avant cette
déclaration, le généralement trèsfier Barack Obama a commis unacte révolutionnaire pour un pré-sident des Etats-Unis : pleurer.Pleurer sur ce même sujet desarmes à feu, au moment d’admettre son impuissance pourréguler le problème. « A chaquefois que je pense à ces enfants,ça me rend fou », a-t-il dit en rappelant le massacre de l’écoleélémentaire Sandy Hook deNewton, en 2013. Le droit de détenir une arme étant constitu-tionnel aux Etats-Unis, le prési-dent à des pouvoirs plus quelimités pour réguler ce sujet, maisObama a rappelé sa détermina-tion et compte agir durant sa der-nière année à la Maison-Blanchepour faire avancer un sujet cons-tamment remis sous les feux del’actualité par les réguliers meur-tres de masse commis dans lepays. Il souhaite entre autre queles contrôles des antécédentspsychiatriques des personnessouhaitant acquérir une armesoient à l’avenir systématiques, y compris pour ceux qui ne pas-sent pas par un magasin d’arme,mais les achètent sur internet oubien dans des foires aux armes.« Cela ne va pas empêcher tousles crimes violents, toutes les fusillades (…). Mais ça permettra,potentiellement, de sauver desvies dans ce pays ».
Frédéric LeFebvre severrait bien présidentLe député des Français d’Amé-rique du Nord, Frédéric Lefeb-vre, a décidé de franchir le pas :il souhaite être le candidat dela droite à l’élection présiden-tielle. Pour ce, il devra affronterlors de la primaire bien d’autrecandidats (déclarés ou pres-sentis) : avec entre autres riende moins que son ancien pré-sident, Nicolas Sarkozy, sonancien premier ministre, Fran-çois Fillon, ou encore le popu-laire Alain Juppé.
Jesta Group (MontréaL)rachète shuckers bar& GriLL à MiaMi beach
Le géant canadien de l’investis-sement Jesta vient de racheterShuckers et le Best Westernhotel à North Bay Village. Le « Village » est une communautésur trois petites îles de MiamiBeach où vivent 7000 person-nes. Le quartier avait étrange-ment échappé aux rénovations…mais apparemment des promo-teurs s’y intéressent ! Le prix devente était à 32M$, mais l’ac-quéreur a assuré l’avoir eu pourun prix « bien plus bas ». LeGroupe Jesta est propriétairede centres commerciaux, d’im-meubles de bureaux, d’hôtels etd’immeubles résidentiels enAmérique du Nord de mêmequ’en France, en Allemagne etau Royaume-Uni. Il est promo-teur par exemple de la réhabili-tation de l’ancienne gare-hôtelViger à Montréal.www.shuckersbarandgrill.com
MiaMi est L'une des 10 des viLLes Les pLuschères des etats-unis
Alors que San Francisco etNew-York culminent à la tête duclassement national établi parZumper début 2016, avec unloyer mensuel moyen de 3 490$et 3 280$ pour un 1 chambre,Miami arrive en 9ème positionavec 1 820$ juste derrière LosAngeles avec 1 ,920$. Pourtant,selon ce rapport, malgré une lé-gère baisse début 2016, le loyermensuel moyen en Floride pourun 1 chambre serait de 1 200$.Le marché locatif se porte biendans le Sunshine state puisqu’ilaffiche une hausse de 7% parrapport à l’année précédente.Le palmarès des villes les pluschères de Floride : - numéro 1: Sunny Isles Beach Loyer mensuel moyen pour un 1 chambre : 1 960$. - numéro 2 : Miami City - Loyer mensuel moyen pour un 1 chambre 1 820$. - numéro 3: Coral Gables etMiami Beach - Loyer mensuel pour un 1 chambre : 1 800$.
- stéphanie corbeLLi
EN BREF
8 immobilier
Ils sont franco-suisses, arrivés en Floride il y a quelques années, pour développer un système immobilier inté-ressant : ils permettent aux franco-phones (entre autres) d’acquérir desbiens dans le centre de la Flo-ride, et d’ensuite les gérerpour eux. A Orlando commesur les côtes du sud, la loca-tion à court terme est trèsrecherchée par les touristes.Vu de France et du Canada,
la Floride est souvent limitéeà une zone al lant deMiami à Miami… enpassant par Holly-wood. C’est tou-tefois de moinsen moins vrai.Par exemple,les arrivées deC a n a d i e n sdans les aéroports de Floride parlent d’elles-mêmes : 29% atterrissent à Orlando,et « seulement » 26% à Lauderdale et 17%à Miami. La Floride centrale a bien des qua-lités pour convaincre tout à la fois les cœurset les investisseurs ! Dans l’immobilier, lestaux de rendements y sont souvent plus éle-vés qu’ailleurs en Floride, et moins fluctuantsqu’à Miami par exemple où une période decrise ou une pénurie de biens créent des « effets ressorts » considérables.« Nous avons tout de suite senti cette
stabilité la première fois que nous sommesvenus à Orlando », expliquent Dina et Luc.« Nous connaissions toute la Floride, etn’avons pas hésité longtemps avant denous installer ici. Pour nous, c’étaitpresqu’évident. Le marché immobilier deMiami est intéressant, mais beaucoup plussaturé qu’ici, notamment pour les Françaiset les Canadiens. Orlando est en plein
développement, avec une aire urbaine quidoit dépasser les 2,5 millions d’habitants aujourd’hui, et qui a bien des atouts à fairevaloir, par delà Disneyland et les golfs. Il y adéjà tous les autres parcs d’attractions quisont très nombreux, mais aussi des secteurs
qui ne sont pas liés au tou-risme, comme l’univer-
sité ou toute la partiescientifique, notam-ment le secteurmédical qui se dé-veloppe très vite et crée beaucoupd’emplo is . »
« Mon pèreétait météo-rologue »,p réc iseLuc, « et
le fait quen o u s
soyons ici à l’abri des ouragans et des phénomènes climatiques extrêmes qui seproduisent dans le sud, c’est aussi un facteurimportant pour moi ».Habitués des secteurs du luxe quand ils
étaient en Europe, Dina et Luc sont donchabitués à gérer les belles choses. Chezles Largarde, Dina est le « realtor » (agentimmobilier), et c’est Luc qui s’occupe de lagestion de biens. La plupart des maisonssont à moins de 20 minutes de Disney(beaucoup sur les villes de Kissimmee etDavenport). « Nous proposons aux proprié-taires de mettre en location à court termedans les résidences qui accueillent beau-coup de touristes. Les biens les plus recherchés en ce moment tournent aux environs de 300 000$ pour des maisonsneuves de quatre chambres avec piscineau sein des parcs clôturés, les fameux « gated communities », avec tous services,
concierges et appels d’urgence. Les clientsvont toucher 1250$ par mois de bénéficesnet. Nous nous chargeons de mettre le bienen location, de le gérer, de l’entretenir, etcomme ces résidences offrent un servicehôtelier, autant dire que la surveillance estconstatnte ». Cette proximité avec le bienest importante pour des clients qui ne vien-nent parfois jamais en Floride, même si unegrande partie des investisseurs profitenttout de même un peu de leur bien. « Ouinous surveillons tous les travaux de chaquemaison, nous prenons des photos étapepar étape. Ça étonne beaucoup d’agentsimmobiliers, mais c’est notre manière detravailler : quand on est en Europe ou auCanada, c’est parfois un peu compliqué etangoissant de confier son investissement àdes personnes qui ne travaillent que surplan. La théorie c’est bien, mais le concretc’est mieux ! » Pour ce, ils se sont appuyéssur des partenaires comme Contempo,dont ils sont franchisés, et qui est spécia-liste en Floride centrale depuis 1989 de lagestion de biens pour les locations à courtterme. « Dina, en raison de son succès etde son profil particulier s’est vu rapidementcourtisée par de nombreux courtiers, maisc’est Century 21 qui a été retenu pour lapartie immobilière. Ceci notamment en raison de sa représentation internationaledans toute la francophonie mais aussi pourson niveau de professionnalisme et de satisfaction des clients clients. »
De Miami à Port St. Lucie :3 realtors efficaces pour l’immobilier en Floride
Portrait de trois femmes decaractère qui se sont alliéespour donner le meilleur deleur savoir-faire en matièred’immobilier en Floride.Nicole Bouchard s’est asso-
ciée avec Micheline Diotte et safille Sabrina au sein de KellerWilliams afin de pouvoir offrir lesmeilleurs services immobiliersqui soient dans tout le sud-est dela Floride. Nicole s’occupe de lapartie plus au sud, entre BoyntonBeach et Hallandale, et Miche-line et Sabrina, elles aussi, partent de Boynton Beach enpassant par Hypoluxo, WestPalm, Palm Beach Gardens, Jupiter, Jensen Beach, VeroBeach et sans négliger Port St.Lucie, classée parmi les 25 plusbelles villes des États-Unis au niveau retraite, et classée en2015 premier choix de toutes lesvilles de la Floride en termede qualité de vie! Il est à noterque Micheline a vendu plus de 300 propriétés les 15 dernièresannées à Boynton Beach. Micheline Diotte et sa fille
Sabrina sont originaires de Québec. Arrivées en Floridevoilà 16 ans pour le plaisir devivre sous le soleil, leur aventureest devenue l’occasion de fairede bonnes affaires dans les acquisitions immobilières : unequarantaine de maisons ache-tées et revendues pour elles-même, en plus de centainesd’autres pour les clients et mêmeactuellement son propre ranchqu’elle a mis sur le marché pour2,8M$. Bien évidemment, cetteexpérience personnelle a faitd’elle une experte réputée qui apermis à de nombreux investis-seurs d’acquérir le bien de leursrêves sous les palmiers de PalmBeach ou de la Treasure Coast.« Ici à Port St Lucie, ajoute-
elle, nous avons un environne-ment encore privilégié : pas depollution, moins de trafic, degrands espaces, les plus bellesplages du sud, avec toujours dela place où se garer : c’est le paradis sur terre, comme étaitMiami il y a 40 ans ! Et le plus in-téressant c’est que les maisons
ou condos restent deux foismoins chers qu’à Broward ouMiami-Dade« , explique Miche-line. Sabrina (qui elle a 30 ans etpoursuit des études d’avocatespécialisée dans l’immobilier)précise : « Après la course auxforeclosures ces dernières an-nées, nous avons vu les achatsdes Québécois ou des Françaisse reporter progressivement surnotre région. Ici avec Keller Williams et ses nombreusesagences dans des villes enexpansion, à la fois nous domi-nons le marché, mais en mêmetemps nous apportons aux clientsune technologie avancée. »Nicole Bouchard travaille en
parfaite harmonie avec Miche-line et Sabrina. Étant résidentede Deerfield Beach, elle travailleà partir du bureau de BocaRaton et a une connaissanceapprofondie du secteur Fort
Lauderdale, Boca, Deerfield,Delray, Boynton, etc.Elle a bien des points en com-
mun avec ses associées, maispas celui du lieu de naissancepuisqu’elle est de Montréal. Maiscomme Micheline et Sabrina, Nicole est une femme d’affairebattante et respectée. Elle n’estpas non plus nouvelle en Floride,puisqu’elle y est arrivée il y a 20 ans, attirée par un autre soleil :son futur mari qui est d’ici.Pour ceux qui recherchent
une vie plus dynamique, Nicoleaime leur faire valoir les avan-tages que procurent l’action descomtés à South Palm Beach etBroward. Elle aime leur faire découvrir des villes comme Del-ray avec ses expositions et sesspectacles, son côté historiqueet son centre-ville. Elle est aussid’avis que les Français et Qué-bécois privilégient de plus en
plus les villes de son secteuravec ses nouvelles plages, sesservices plus modernes et sesespaces plus dégagés.Nicole tient à ce que la vente
ou l’achat de leur propriété soitune expérience exceptionnellepour ses clients. Leurs intérêtslui tiennent à cœur. Avec ses 20 ans d’expérience dans le domaine du service à la clien-tèle, le fil conducteur de sa vie,c’est sa passion pour le service.Bénévole au sein de l’associa-tion Les Diplomates, elle s’esttoujours investie dans l’aide auxpersonnes, ce qui constitue lemeilleur état d’esprit pour les
bons agents immobiliers. « AvecMicheline et Sabrina, nous pouvons ainsi conseiller lesacheteurs ou les vendeurs surl’ensemble de ce beau et grandterritoire, en fonction de leurs désirs les plus précis !«
Dina et Luc Lagarde : « Les francophones investissentde plus en plus dans l’immobilier à Orlando »
AMeRIQUES 9
Déclarer ses impôts : les nouveautés fiscales aux Etats-Unis« J’ai déjà essayé de payer
mes impôts avec le sourire.Mais ils préfèrent un chèque »(Jean Yanne). C’est malheu-reusement la période des impôts qui vient de s’ouvrir le 19 janvier aux Etats-Unis. Lameilleure manière de garder lemoral avant d’envoyer son « 1040 », c’est de se dire que cen’est pas le pays, loin de là, où on paye le plus de taxes !En tous cas les contribuables
vont payer un tout petit peu pluscette année, mais de manièreassez insensible, avec par exem-ple une perception en hausse de0,45% pour la tranche des plushauts revenus.Voici les quelques nouveautés
en matière d’impôts sur le revenuque l’administration des impôts,l’IRS (Internal Revenue Service)vous a préparé pour cette année.
POSSIBLE DE DECLARERSUR INTERNET
Ca faisait deux ans que l’IRStravaillait le système de déclara-tion sur internet : c’est désormaischose faite. La date limite de déclaration est par ailleursrepoussée au 18 avril (au lieu du15), et même jusqu’au 19 avrilpour les Etats qui ont un jourférié le 18 (Patriot’s Day).
ATTENTION A OBAMACAREMonique Cohen Herzstein
(MCH Consulting USA) nousexplique les nouveautés : « Au
nom de l’Affordable care Act, si vous n’avez pas d’assurancereconnue par Medicare (plusconnu sous le nom d’Obama-care), alors vous allez payer plus(et il faut que toute la famille soit assurée), et l’amende sera encore plus salée cette annéeque la précédente ! Les pénalitéssont calculées au prorata devotre salaire ou de celui de la famille, et ça peut monter haut !Toutefois, si vous n’avez pas eules moyens de prendre une assurance car elle coûtait plus de8,05% de vos revenus, alorsvous pouvez obtenir un report enremplissant les formulaires.«
L’IRS PEUT CONFISQUERVOTRE PASSEPORT !Il s’agit d’une motion baptisée
FATCA qui donne un pouvoirassez exorbitant à l’administra-tion fiscale : celui de confisquer lepasseport des personnes ayant50 000$ ou plus de dettes en im-pôts fédéraux ! Cette mesure seveut efficace auprès des Améri-cains résidant à l’étranger depuislongtemps et qui se croiraient àl’abri des mesures de rétorsiondu fisc US. Les banques étran-gères avaient déjà l’obligation dedéclarer les états bancaires des
expatriés américains… les voilàdésormais cernés !
DES DEDUCTIONS « MARIAGE GAY »
Le « mariage gay » étant léga-lisé aux Etats-Unis, un ajuste-ment a été fait pour eux : lescouples de même sexe peuventfaire des tax returns modifiées(amended) sur les années anté-rieures, en remontant à la datede leur mariage : pour cela ilspeuvent changer leur statut en « married filling Jointly », ce quileur permet ainsi d’avoir plus dedéductions fiscales…
MAIS AUSSI : Si vous travaillez à votre
domicile, vous pouvez déduire unpeu plus de choses (réparations,assurances…) : www.irs.gov/Credits-&-Deductions/Individuals/Home-Office-Deduction-GlanceL’IRS a relevé de 100$ le
plafond des contributions HealthSavings Accounts (HSA) qui arrive à 6 750$ cette année.L’EITC (Earned Income TaxCredit) dont bénéficient les plusfaibles revenus, est désormaisétendue aux personnes n’ayantpas d’enfants.
La meilleure manière de s’y retrouver dans les impôts
aux USA… c’est de faire appel aux comptables français :
www.courrierdefloride.com/category/comptables/
L’application de la peine de mort enFloride jugée anticonstitutionnelle
La Cour Suprême des Etats-Unis a jugé le 12 janvier que lamanière dont la peine de mortétait jugée en Floride était in-constitutionnelle.La Cour Suprême des Etats-
Unis a jugé le 12 janvier que lamanière dont la peine de mortétait jugée en Floride était in-constitutionnelle. En effet, si unjury peut décider (à la majoritésimple) d’appliquer la peine capi-tale, c’est le juge de Floride quidécide in fine de la sentence. Or,la constitution des Etats-Unis im-pose que ce soit le jury seul quidécide de la peine capitale. Dansle cas de la Floride, le jury estdonc un simple « conseiller » dujuge, même si dans la plupartdes cas le juge ne fait que validerla décision du jury.Par ailleurs, dans les Etats de
l’Union qui appliquent la peine demort, il faut une majorité absoluepour que cette sentence soit va-lable, sauf en Floride, dans le De-
leware et l’Alabama, où une ma-jorité simple des jurés est suffi-sante.
DE PLUS EN PLUS RAREAUX USA
Dix-neuf Etats américains ontaboli la peine de mort, qui devientde plus en plus rare aux USA. En1999 il y avait eu 98 exécutions,et en 2015 leur nombre était de28 (27 hommes et 1 femme).Plusieurs explications : les ci-toyens américains sont majoritai-rement opposés à cette peine,mais pas dans tous les Etats. Unnombre récent d’exécutions ontégalement été pratiquées avecdes ratés, entraînant des agoniesdouloureuses qui ont choquél’opinion publique. Quant auxcandidats à la Maison Blanche,Donald Trump est favorable à lapeine de mort, Hillary Clintonaussi, mais dans des cas limités,alors que Bernie Sanders (De-mocrate) y est opposé.
Le 7 janvier, la Floride a exé-cuté son premier prisonnier del’année, Oscar Ray Bolin Jr,condamné pour le meurtre dedeux femmes (sur les trois qu’ilétait accusé d’avoir tué). La Flo-ride est l’un des Etats où la peineest la plus appliquée. Quatre-cent prisonniers y attendent leurexécution (seule la Californie ena plus) par injection létale. EnFloride, les condamnés peuventnéanmoins choisir la chaise élec-trique s’ils le souhaitent (mais cu-rieusement personne ne sembleintéressé).
10 MAGAZINE
À votre service depuis plus de vingt ans, Natbank est fi ère d’ouvrir le lundi 25 janvier sa nouvelle succursale dans votre quartier !
Du nouveau sous le soleil !
Natbank est une fi liale à part entière de Banque Nationale du Canada.
Joignez-vous à nous pour célébrer notre inauguration !
970 N. Congress Ave., Suite 120Boynton Beach FL 33426561 244-6075www.natbank.com
Portes ouvertes : Le mercredi 10 février 2016 de 11 h à 14 h
Jusqu’au 29 février, ouvrez un compte et 25 $ seront versés à un organisme local sans but lucratif.
Un ConsUl DU MaroC à MiaMi
En janvier, l’ambassadeur duMaroc aux Etats-Unis, RachadBouhlal, est venu installerpour la première fois un consuldu Maroc à Miami, EduardoPadron, en tant que consul honoraire du Royaume duMaroc pour l’Etat de Floride.M. Padron est président del’université Miami Dade Colle-ge depuis 1995.
DéCès DE l’anCiEn MairE DE QUébEC
Jean-Paul L’Allier a quitté cemonde le 5 janvier dernier.Membre du Parti Libéral duQuébec, il avait été maire deQuébec entre 1989 et 2005,mais aussi ministre des Com-munications et de la culture.
lEs snowbirDs onT Un rEnforT…
MiliTairE En floriDELes oiseaux des neiges sont arrivés pour passer l’hiver enFloride, mais de plus gros oiseaux qu’eux les ont suivis :plusieurs chasseurs CF-18 du« 425 » ont quitté la Baie deSaguenay en janvier pour venirs’entraîner avec l’US Air Foresur la baie de Tyndall. Cessnowbirds-là sont évidemmentles avions de chasse de « l ’Alouette », qui ont pus’exercer au tir en vol sur desdrones et missiles.
aMEriCan airlinEs varEliEr MiaMi à CUba
De plus en plus de ponts com-merciaux sont jetés entre lesEtats-Unis et Cuba, et les com-pagnies de transports aérien etmaritime envisagent toutes àplus ou moins long terme lacréation de lignes régulières, etce malgré l’embargo qui existetoujours. En 2016 ce sera le tourd’American Airlines. Un assou-plissement de l’octroi des visaspour les résidents américainsest évident depuis 1 an, renfor-çant la circulation des person-nes, et en tout cas de cellesfaisant partie d’une des 12 caté-gories autorisant une déroga-tion. Mais la règle générale esttoujours l’interdiction, et elle esttotale pour les personnes ne résidant pas aux USA : un tou-riste ne peut gagner Cuba enpassant pas les Etats-Unis. Leprésident Obama a fait de lalevée de l’embargo l’une despriorités de sa dernière annéede mandat, et il devrait se ren-dre lui-même à Cuba en 2016.Mais beaucoup de réfugiés politiques cubains sont encorehostiles à cette levée de l’em-bargo, a commencer par lemaire de Miami qui a fait adop-ter en janvier une résolution refusant l’installation d’un con-sulat cubain dans sa ville. Lalevée de l’embargo devrait êtrein fine liée à la majorité qui sedégagera au moment de l’élec-tion présidentielle ; les Répubi-cains, majoritaires au Congrès,étant eux aussi favorables àl’embargo.
EN BREFVoici une très belle idée de
détente et de loisir : visiterDelray Beach sur l’eau. Deuxyachts magnifiques, LadyÀAtlantic et Lady Delray pro-posent ainsi des promenadesdétente sur l’intracoastal afinde visiter cette station balné-aire très réputée de Floride.
Le circuit vous emmène surl’intracoastal en direction dusud (Boca Raton). Des « tours
spéciaux » emmènent aussiparfois vers le nord, ou bien endécembre pour voir les illumina-tions des magnifiques villas, ouencore certains soirs pour lescouchers de soleil, les brunchsdu dimanche, des fêtes, des dîners etc… Plus qu’une croi-sière touristique, « Delray BeachCruises » permet de boire unverre et de profiter et de « laisserle bon temps rouler », comme ondit en Louisiane !
Si vous voulez voir les admi-rables maisons qui se succèdentà Delray et leur architecturegrandiose, mais aussi la douceurde vivre locale, dans ce cas le filde l’eau est de toute évidencele meilleur moyen. Parfois les
lamantins viennent tourner autour du bateau, l’ambiance estdétendue et il s’agit là d’un moment admirable à partager enfamille ou entre amis.
VETERANS PARKLes départs se font depuis le
Veterans Park qui est sur l’ave-nue principale de Delray : Atlan-tic Avenue (c’est facile de serepérer : c’est un joli parc avecles deux bateaux de croisièresamarrés juste devant). Un petitkiosque vous permet d’y ache-ter vos billets ou de les récupé-rer si vous avez déjà réservé(ce qui est conseillé). DepuisVeterans Park, vous pouvezprendre le trolley gratuit, soit
pour remonter Atlantic, soit pourvous diriger vers la plage etainsi poursuivre votre magni-fique séjour.
Delray Yacht Cruises Dimanche 13h30 pour croisière
et mardi 14h avec Eghan par téléphone à 561.243.0686
www.delraybeachcruises.com
Visitez Delray Beach en bateau avec Delray Yacht Cruises !
Delray : une perle dans le comté de Palm Beach
Pour une petite ville, Delray Beach a beaucoupd’ambiance: vous pouvez yaller n’importe quel jour del’année et vous trouverezcette atmosphère « village »si sympathique.
Il s’agit d’une station balné-aire de très bonne qualité, oùtout est bien soigné, avec detrès nombreux restaurants etcommerces le long de son artère centrale, Atlantic Ave.
C’est le soir que le centre semet à vibrer. Beaucoup de famil-les, mais aussi des jeunes qui aiment sortir. Delray manque rarement une occasion de célé-brer les grands événements, et d’Independance Day à laSt Patrick, en passant par le trèspopulaire “Garlick Festival” enjanvier, il s’agit définitivementd’une ville où il fait bon vivre.
Delray c’est évidemmentaussi une très longue et belle
plage. Possibilité de surfer (par exemple au nord d’AtlanticBlvd) lorsqu’il y a un peu dehoule. Les palaces privés lelong de l’océan valent égale-ment le coup d’oeil.
La ville a commencé à croîtredès les années 1920, quand les eaux des Everglades ontété suffisamment canaliséespour stabiliser l’endroit. Depuislors, elle n’a jamais cessé des’embellir.
Delray-Cruise – Il est également possible de réserver pour des croisières privées
Entre autres activités :- Beaucoup de galeries d’art
sur Atlantic Blvd, mais vous pou-vez aussi visiter : www.artistsalleydelray.com. Deux rues aunord d’Atlantic, il y a aussi un « Art District » au « PineappleGrove neighborhood ».
- A l’Old School vous trouverezà la fois le « Cornell Museum ofArt & American Culture », maisaussi le « Delray Beach Centerfor the Arts », et le « Crest Thea-ter » : 51 N Swinton Avenue –www.oldschoolsquare.org
- Sur le front de mer vous pouvez visiter le petit « naturecenter » de la Sandoway House.www.sandoway.org
- Vous pouvez faire de la plon-gée sur l’épave du S.S Inchulva(près de la plage publique)
- Pour le golf : www.delraybeach golfclub.com
- Pour les sports nautiques :www.delraybeachwatersports.com
Tourisme : www.visitdelraybeach.org
La capitale du comté deBroward a le second taux leplus élevé de mortalité auxEtats-Unis pour les piétonsrenversés par des voitures,derrière Augusta (GA) et de-vant Fayetteville (NC). Miamin’est pas beaucoup mieuxservie, puisque la Magic Cityest 6ème du classement.
Pour la mortalité globale paraccident (en comptant tous lestypes de victimes), Lauderdale acette fois le 5ème taux le plusélevé des USA. La ville a doncdécidé d’agir, et de revoir com-plètement la sécurité des piétonset les conditions de circulationautomobile, notamment en appli-quant le plan « Vision Zero », trèspopulaire depuis quelques années, puisque cette méthodepour aider à stopper les accidentsavec des piétons est déjà utiliséeà New-York ou San Francisco.
Avec la mise en place d’uneéquipe spécialisée, elle prend en compte tous les aspects àréguler et permet d’arriver à debons résultats.
Par ailleurs, M. Germain Lajoiequi fait régulièrement du véloavec des amis à Deerfield ouprès de l’aéroport de Pompanonous signale un nouvel accidentqu’un de ses amis, qui l’accom-pagnait, a eu juste à côté de lui.Il a été renversé par un bus qui aempiété sur la piste cyclable. »Je ne sais pas si les bus en veulent aux Québécois« , nousécrit-il en conservant son humour,« mais en tout cas ce n’est pas lapremière fois que ça arrive, et cematin j’ai été faire du vélo toutseul car maintenant mes amisont peur d’en faire. Il y a beau-coup de personnes âgées ici, et cette situation n’est pas du tout normale. »
Trop de piétons et cyclistesrenversés sur Broward !
11MAGAZINE
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Un investissement au soleil ?
Faire installer une belle cuisine ? Isabelle, Pascal et leur Kitchen Prospect !Isabelle et Pascal Genna-
rino ont lancé voilà deux anscette belle entreprise d’ins-tallations de cuisines sur leBiscayne Blvd de Miami. Sivous voulez en avoir une magnifique, ce sont lesgrands spécialistes !Isabelle et Pascal viennent
du sud de la France. Installés enAvignon puis en Agde, leur his-toire est aussi belle que leurs cuisines , puisque c’est véritable-ment une passion qui animePascal Gennarino depuis plusde trente ans , celle de la menui-serie dont il fera son premiermétier. Passé ensuite par lavente, avec Isabelle, il a lancéen France ses propres maga-sins, construits les uns après lesautres à force de travail, deve-nant le plus important du payspour l’enseigne « Mobalpa » et« Schmidt » , par exemple. Isabelle raconte la suite : « Noussommes venus en vacances àMiami en 2013, et Pascal a été
choqué par la différence de prixde grandes marques italiennesqui sont aussi implantées enFrance. »En tout cas, l’intuition pre-
mière d’Isabelle et de PascalGennarino est la bonne : ils nerepartiront pas de ces vacan-ces à Miami sans avoir loué unlocal commercial et décidé des’y installer.Depuis lors, ils ont donc ou-
vert un superbe showroom (sallede montre) sur Biscayne, dans le
centre de Miami, et ils cons-truisent ainsi des cuisines amé-nagées sur mesure, haut degamme ou moyen de gamme,souvent à des tarifs 30 à 40% inférieurs à ceux du marché(pour l’emploi de mêmes maté-riaux). Donc à partir de 12 000$vous pouvez avoir le meilleur deleur savoir-faire avec des maté-riaux italiens ou français haut-de-gamme, comme tous les méca-nismes de marque « Blum » parexemple. « Nous faisons faire
les carcasses aux Etats-Unis.Nous avons aussi en stock, auxÉtats-Unis, des panneaux pourla fabrication de certaines por-tes, cependant, nous faisonsvenir de France et d’Italie toutesles portes spéciales en finition,comme les portes en feuillesd’argent ou en feuilles d’or. »Avec 30 ans de mét ier,
Pascal conseille les clients à la perfection, et il adapte le mobilier aux particularités (et erreurs) architecturales. Sansprétention, son expérience luipermet de non seulement fabri-quer les cuisines, il peut aussiles vendre et les installer. Il luiarrive d’ailleurs souvent de rele-ver les manches et d’aller enchantier lorsque des difficultésse présentent. Il aime trouverles solutions à des aménage-ments plus complexes. Rien nelui est impossible. Il est aussireconnu en France, ce qui luipermet également de savoirvers quel fournisseur aller avec
des besoins particuliers.Mais, encore une fois, ils ne
font pas que les produits deluxe. Par ailleurs, ils font aussiles salles de bains, placards,garde-robes et dressings, lesunités pour les télévisions, les miroirs-tv et bien d’autreschoses encore à découvrir aumagasin ou bien sur leur site in-ternet. La gamme de couleursest infinie : le client peut choisirce qu’il veut. Les laques peu-vent être mates ou brillantes,avec de magnifiques sous
verres, de la feuille de pierre,des cuirs de chez Pinel & Pinel. Mentionnons de plus, qu’il
est appuyé d’un architecte etd’une équipe qui l’amènent àpouvoir non seulement rénoverles cuisines, mais faire aussi la rénovation d’un projet aucomplet.
KITCHEN PROSPECT
6669 Biscayne BlvdMiami, FL 33138
(786) 803-8547www.kitchenprospect.us
Pascal Gennarino
Tim Reed : « En Floride la chirurgie esthétique est devenue quelque chose de commun »
Rencontre avec Tim Reed,l’un des grands spécialistes dela chirurgie esthétique dans lesud de la Floride, c’est-à-direla « Mecque » mondiale de cegenre de pratiques : réductiondes graisses, sculpture descorps et des visages (maisaussi interventions plus médi-cales), ici en Floride, le phy-sique doit être parfait ! Et c’estce à quoi aide Tim Reed.Né à Hialeah, quartier Est de
Miami, Tim Reed a suivi toutesles grandes étapes du dévelop-pement des chirurgies esthé-tiques en Floride, où désormaisà peu près tout le monde y a recours. Depuis 2004, Tim a implanté son quartier général à Plantation, mais ses centres « Forever Young and Trim » sontaussi b ien à Miami (Coral Gables) qu’à Boca Raton où des chirurgiens réputés comme Michael G. Rodriguez ou WayneMucci font danser les bistouris.Quelles sont les évolutions quiont marqué le plus Tim durantces décennies ? « Nous sommespassés du temps de l’expérimen-tation à celui de pratiques sûres,avec une grande progressiontechnologique. Beaucoup d’opé-rations ne se font plus au bistouri.Par exemple la liposuccion n’estplus obligatoire. On obtient lesmêmes résultats au laser. L’autregrande évolution est sociale. Leculte du corps est très importantchez les sud-américains deMiami, entre autres, et les jeunesn’ont aucune peur de recourir àla chirurgie esthétique dès 21 anspour certains. Ils ont beaucoupmoins d’appréhension que lesgénérations précédentes. Çasurprend toujours beaucoup lesanciens quand on leur dit que le « Brazilian Butt Lift » est très
populaire, souvent ils n’y croientpas ! » Cette pratique consiste àse faire enlever des graisses àcertains endroits disgracieux età se les faire réinjecter dans les fesses pour les avoir plus rebondies ! Autrefois il y avaitaussi d’autres peurs, liées auxanesthésies générales, mais quise sont progressive-ment dissipées.« D’ailleurs,contre ladouleur,une anesthésie locale suffit, maisnous pratiquons les généralesuniquement lorsque l’opérationnécessite que le client soit totale-ment immobile. » Et puis, autreraison de la popularité croissantede la chirurgie, il y a aussi lestemps de récupération qui sontbien plus courts : pas besoinaprès un lifting de rester des se-maines entourés de bandelettesaprès un long séjour en clinique :tout va beaucoup plus vite.Des centres comme Forever
Young and Trim ont un spectred’opération allant désormais dusommet de la tête à la plantedes pieds : tout peut être corri-gé, amélioré. Mais à chacun saspécialité. Un chirurgien commeMichael Rodriguez ne fait queles visages. Liftings, lèvres,yeux. A ce niveau-là aussi touts’est amélioré dans la chirurgie.Les rares liftings avec la peautirée comme une corde d’arcqu’on peut encore voir dans certains endroits de Floride, nele sont qu’à la demande desclientes. Pour les autres, il est laplupart du temps impossible devoir qu’un lifting a été pratiqué.« Les clients souhaitent que çaait l’air naturel. C’est ce quenous leurs offrons. De mêmepour les corrections faciales :
il ne faut pascroire que lesgens se fontrefaire tout l e v i s a g ec o m m e Michael Jack-son. C’est
tou-
jours une petite correction qu’ilssouhaitent, mais pas complète-ment changer de personna-lité. » Car c’est le bien-être quiest recherché, aussi bien par le client que par les équipes de Tim.Les technologies se sont donc
améliorées, et des nouveautéssont apparues, comme le « Cool-sculpting » qui depuis 3 ans
« gèle » les graisses (et est approuvé par la très tatillonne « FDA » américaine), la réductiondes veines, ou encore la vagi-noplastie pour pallier aux pro-blèmes dont souffrent beaucoupde femmes, mais dont ellesavaient encore un peu de mal àparler il y a encore peu de temps.Côté tarifs, la chirurgie esthé-
tique est beaucoup plus abor-dable qu’avant. C’est la loi del’offre et de la demande… etcomme en Floride il y a beau-coup des deux… c’est aussiune des raisons pour lesquelleshommes et femmes y ont deplus en plus recours !
FOREVER YOUNG & TRIM
954.440.1827
A Coral Gables, Plantation etBoca Raton
www.foreveryoungandtrim.com
PERNOD-RICARD GAGNE SA GUERRE DU RHUMLe géant français de l’alcool était en procès depuis long-
temps pour commercialiser la marque de rhum Havana Club. Le groupe avait acheté en 1992 à la famille cubaine Arecha-
bala (avec l’aval du dictateur cubain Fidel Castro) les droits decommercialiser cette marque à l’international, mais non seule-ment il est interdit de commercialiser des produits cubains auxEtats-Unis avec l’embargo, et en plus une partie de la famille Arechabala exilée à Miami avait vendu les droits au géant amé-ricain (d’origine cubaine) Bacardi. Pernod-Ricard vient de gagner le 18 janvier une énième
bataille judiciaire (cette guerre est déjà remontée jusqu’à la CourSuprème) qui lui permettrait de commercialiser Havana Club sil’embargo était levé.
Un Français fait de mystérieuses découvertes
dans la maison de Pablo Escobar
12 FAITS DIVERS
Comme annoncé, Christiande Berdouaré (fondateur de lachaîne de restaurants rapidesChicken Kitchen) a fait raser lamaison de Pablo Escobar (leplus célèbre baron de ladrogue colombien) sur NorthBay Road à Miami Beach.
Mais dès avant que les mursroses de la villa ne tombent (le 19 janvier), les premières recherches avaient permis dedécouvrir "quelque chose d'im-portant", selon les propres ter-mes de M. de Berdouaré quin'en a pas dit plus.
Par ailleurs, des voleurs sesont introduits dans la maisonavant sa destruction et se sontsaisis d'un coffre fort après avoircommis quelques dégâts, peut-être dans le même but : retrou-
ver le trésor de "Don Pablo". Juste avant que nous ne ter-minions ce journal, un 2èmecoffre fort a été trouvé dans lebéton des fondations de la
maison, et il n'avait pas en-core été ouvert.
Escobar ne pouvant blan-chir tous ses milliards de dollars,il avait l'habitude d'en cacher unpeu partout dans la forêt colom-bienne ou dans les fondationsde ses maisons. Mais, étrange-ment, les agents du DEA (dro-gues) de Miami n'avaient jamaiseffectués de recherches sur sapropriété de Floride. Le gouver-nement américain avait saisila maison du défunt "parrain"du Cartel de Medellin, et l'avaitrevendue à un particulier qui l'alui-même cédée à Christian deBerdouaré pour 9,6M$ en 2014.Le multimillionnaire d'originebretonne compte créer en lieu etplace une maison d'architecturecontemporaine, d'une valeur
certainement supérieure à 30M$,tout comme les deux autresprojets immobiliers qu'il a dans lamême rue ; un quartier habitépar de nombreuses stars deMiami Beach.
Les médias du monde entierse sont intéressés à cette"chasse au trésor", les deux barons (d'un style toutefois trèsdifférent) fascinant toujours lepublic : aussi bien le baron de ladrogue Escobar que le "lord ofchicken" Berdouaré.
Par ailleurs, un voisin d'origine
colombienne a témoigné auprèsde M. de Berdouaré avoir vusouvent "Don Pablo" dans lesannées 1980, accompagné degardes puissamment armés,dans sa villa de Miami Beach, etlui a décrit le ballet de nombreuxhors-bords venant à la villa durant la nuit...
Si les millions de Pablo Esco-bar sont retrouvés à MiamiBeach, l'ancien propriétaire vacertainement avoir des regrets !Mais, pour le moment... le mystère reste entier !
Suspiciond’arnaque à la
location de condosen Floride
Selon ici.radio-canada.ca, unequinzaine de Québécois auraientporté plainte après avoir été victimesd’escroqueries sur internet par un dé-nommé Pascal Leroy, interpellé le 1erdécembre dernier au Québec.
L’accusé proposerait sur des sites depetites annonces des condos en loca-tion saisonnière à prix compétitifs enFloride, et selon les accusateurs, il em-pocherait par virement bancaires desavances de 1000$, pour des apparte-ments qui ne lui appartiennent pas. AlainGaulin, directeur du Service des en-quêtes sur les crimes économiques dela Sûreté du Québec, détiendrait ainsi15 dossiers de personnes arnaquées.Un proche de Pascal Leroy a affirmépour sa défense que M. Leroy rembour-serait les personnes qui ne trouveraientpas de locations. Mais ce n’est pas l’avisde la police interviewée.
Crash d’avion d’un Snowbirdrevenant de Floride
Le 28 décembre dernier,Houman Yahyaei, 40 ans,résident de Laval (Qc) revenait de ses vacancesen Floride, seul avec sonfils de neuf ans, à bordd’un avion Mooney M20Kqu’il pilotait lui-même.
Après une halte à AtlanticCity, l’appareil est reparti puis s’est écrasé à 17 h 27 près de l’aéroport de Mascouche, sur le territoire de Terrebonne. Le père,un Canadien francophone, est malheureusement décédé, mais sonfils s’en est sorti.
M. Yahyaei était comme coordonnateur technique chez Desjar-dins et dirigeait également une société en consultation et formationinformatique. Il avait réalisé son rêve en obtenant sa license de pilote en 2013.
Assassinatd’un étudianthaïtien de la FAU
Jeff Altieri, étudiant haïtienen médecine à la Florida Atlan-tic University de Miami, a étéassassiné dans la nuit du 14 au15 janvier à Boutilier en Haïti.
Sa voiture a été retrouvée cal-cinée prés de lui dans un ravin.
La Secrétaire d’Etat SabineMartelly, a condamné l’acte surson compte Twitter.
Si vous n’avez pas assisté àson spectacle au village Mic-cosukee (en plein coeur desEverglades, sur la TaMiamiRoad entre Naples et Miami),vous avez obligatoirement vules photos géantes de RockyJim Jr le long de la route.
A 44 ans, il a succédé à sonpère comme LE grand montreurd’alligators des Everglades,mais il avait débuté quand ilavait 13 ans. Lors du spectacle,il place sa main dans la gueuledu reptile géant capable de labroyer en une fraction de se-conde. Et c’est malheureuse-ment ce qui s’est passé ledernier dimanche de décembre.« C’était comme si ma mains’était coincée dans une porte.Mais une porte avec des dents«, a-t-il expliqué à l’AFP.
Heureusement, connaissantbien l’animal, il ne s’est pas dé-battu. Les alligators réagissentavec leurs réflexes, et c’est cer-
tainement une goutte de sueurtombée dans la gueule qui aprovoqué la fermeture de la mâ-choire. Si Rocky Jim avaitbougé sa main, l’alligator se se-rait alors débattu énergique-ment pour la couper.
Finalement Rocky Jim n’aque 7 belles et profondes cou-pures, mais s’il s’en sort bien, ila néanmoins décidé de prendresa retraite : il souffrait déjà d’ar-thrite auparavant. Ce genre demétier qui ravit les touristesn’est pas sans risque pour lasanté. Malgré ses 126 kilos,Rocky Jim a tout de même l’ha-bitude depuis des décennies desortir de l’eau en trainant par laqueue des monstres plus lourdsque lui. Rocky était le dernierdresseur Miccosukee, mais ilavait néanmoins un assistant(qui l’a aidé durant l’accident) :Pharaoh Gayles, 25 ans, quin’est pas indien, mais qui vaprendre la relève !
Everglades : l’indien Rocky Jim
mordu par son alligator
Pablo Emilio Escobar Gaviria a été abattu parl’armée colombienne le
2 décembre 1993.
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UNE DRAG QUEEN DE KEY WEST SE MARIE DANSUNE CHAUSSURE ROUGE
Sushi, drag-queen du Bour-bon Street Pub de Key West,a clôturé le bal des unions depersonnes de même sexe –légaux en Floride depuis 2015– en se mariant à son parte-naire le 31 décembre… dansla chaussure rouge de KeyWest. Pour ceux (certaine-ment nombreux) qui ne le sa-vent pas, si à Times Squarec’est une boule qui descenddu ciel à minuit pour le nouvelan, à Miami c’est une orange,à Fort Lauderdale c’est uneancre marine, et donc à KeyWest, c’est une chaussurerouge avec Sushi la drag-queen à l’intérieur.
ARRETE A CAUSE DE SA VANITE
Donald « Chip » Pugh va peut-être gagner la palme du délinquantle plus intelligent de l’année. En ayant ras-le-bol de voir une vilainephoto de lui sur les avis de recherche de la police, il leur a envoyéun email disant : « voici une meilleure photo de moi ». La police ducomté d’Escambia (Pensacola) l’a utilisée… et Pugh a été arrêté surdénonciation 6 jours plus tard ! Le bureau du shérif a publié sur Facebook l’histoire de ce mégalomane de compétition, attrapé àcause de sa vanité, en terminant par #thanksfortheselfie !
CONDAMNEE POUR AVOIR TUE SON EX ALORS QU’ELLE AVAIT 15 ANS
En janvier, Amber Wright, 19 ans aujourd’hui, a été reconnue coupable du meurtre de Seath Jackson, son ex-petit ami tué le 17 avril 2011. Elle était alors âgée de 15 ans quand Seath (mêmeâge) a été torturé, abattu et brûlé dans une maison de Summerfield(entre Orlando et Gainesville). Ses restes ont été retrouvés dansdes bidons jetés dans une carrière. Michael Bargo, 23 ans, a étépour sa part condamné à mort (le plus jeune de l’histoire de Floride)en tant qu’auteur des coups de feu, et leader du groupe : trois autresjeunes hommes ont écopé d’une peine de prison à perpétuité. Lajeune Amber Wright était accusée d’avoir servi « d’appât » afin deconduire la victime sur les lieux de son supplice, promettant une réconciliation à son « ex », et d’avoir galvanisé les jeunes hommesà s’en prendre à Seath. La peine d’Amber sera connue en février.
15FAITS DIVERS
DE L’INFORMATIONÀ DOMICILE POUR DIANE
ACTIVE AU SEIN DESON PARC RÉSIDENTIELLA DESJARDINS BANK, PLUS PROCHE QUE JAMAISCette saison, la Desjardins Bank se déplace dans les di� érentes communautés de la Floride pour vous présenter son o� re de services et répondre à vos questions. Surveillez nos annonces pour connaître notre calendrier de visites ou contactez-nous pour signaler votre intérêt à nous recevoir. Animation et tirages s’ajouteront au plaisir de se rencontrer�!
Trente ans après le film Re-tour vers le Futur, certains ycroient encore. En tout cas, in-terpellé pour être entré au volantde sa Dodge dans un centrecommercial (précisément uneperception) de Pensacola, c’estce que la personne interpellée,53 ans, à déclaré à la police : iltentait de voyager dans le tempscomme Marty McFly dans le cé-lèbre film ! Ca n’a pas marché.
UN GARCON DE 3 ANS ARRETE SUR
L’AUTOROUTE !
A Crystal River, un garçon de3 ans a été arrêté au volant parla police sur une autoroute trèsfréquentée début janvier. Il ve-nait de recevoir une voiture mo-torisée pour Noël et, profitantd’un moment d’inattention deses parents, il avait décidé de latester en conditions réelles decirculation : comme papa.Voyant cela, des automobilistesont réussi à le bloquer et à l’en-tourer avec leurs voitures en at-tendant les forces de l’ordre quiont été surprises d’interpeller uncontrevenant portant encore descouches !
TAMPA DONNE 20 000$ A UN COUPLE DE SDF
Une jolie histoire pour termi-ner : des habitants de Tampaont donné 20 000$ à EvelynAdams et Rocky Bartlett, uncouple qui y réside dans uncamp de sans-abris, qui ont 55ans, et ont décidé… de se ma-rier. Ce n’est pas factice (ça fait22 ans qu’ils sont ensemble),mais ils n’avaient pas lesmoyens pour organiser leur ma-riage. C’est un policier géné-reux, Daniel McDonald, qui adécidé de sensibiliser les habi-tants à leur cause : 20 000$ ontainsi été récoltés, mais aussi lesservices bénévoles d’une coif-feuse et d’une société de limou-sines ! Ce mariage devrait aussipouvoir les aider dans leur de-mande de logement.
ÇA N’ARRIVE QU’EN FLORIDE!Comme chaque mois, une série de faits-divers hors du commun… qu’on ne peut trouver nulle par ailleurs au monde : une machine à remonter dans le temps, une adolescente meurtrière, une drag queen se mariant dans une chaussure rouge et un vaniteux qui envoie sa photo à la police pour mettre sur son avis de recherche
Il porte le doux nom romantique de « aquad-vantage ». Lui, c’est un saumon. Et quand vousl’achèterez aux Etats-Unis, vous ne saurez pasque vous vous apprêterez à manger un mutant.Aquadvantage est le premier animal artificielle-
ment muté autorisé à la consomation par la toutepuissante FDA (Food & Drug Administration). Etcomme pour le maïs, les tomates etc… il ne serapas nécessaire de prévenir le consommateur de lapetite particularité de cet animal. Pour les scienti-fiques qui l’ont étudié, il n’a pas de particularitésspéciales qui l’empêcheraient d’être consommé pardes ours, et pour ceux qui l’ont goûté, il n’aurait pasnon plus de différence avec un autre saumon d’élevage. Il sera commercialisé d’ici un an, letemps qu’il grandisse en nombre suffisant dans lesbacs où il est élevé, au Canada et au Panama. Saparticularité ? Ce saumon d’atlantique grandit plus vite que les autres grâce à des gènes prélevés
sur d’autres poissons et mixés avec les siens. Entout cas vous ne pourrez pas le trouver à Costco,Whole Foods ou encore à Trader Joe’s qui font partie des enseignes refusant de le vendre (aumoins dans un premier temps).D’un côté ça ne paraît pas rassurant, mais d’un
autre ça peut peut-être apporter la solution à la raréfaction des poissons sur la planète… et peut-être un jour solutionner les pénuries de nourrituredans certains pays…
Le 1er animal transgénique bientôt dans vosassiettes : le saumon « aquadvantage »
(Crédit photo :www.facebook.com/bourbonstpub)
Amber Wright Michael Bargo
La firme qui a fabriqué ce saumonwww.aquabounty.com, on peut voir la différence de taille entre un saumon d’élevage normal et l’Aquadvantage.
16 DECOUVERTES
Fairchild Garden : le grand jardin botanique tropical
Une immersion dans la vé-gétation tropicale de Floride ?De toute évidence, le Faichild estl’un des plus grands parcs bota-niques de l’Etat, et l’un des plusbeaux du pays : une étape tou-ristique de premier plan en Flo-ride, mais aussi une bonne idéepour un weekend en famille avecles enfants.
Le Fairchild Tropical Gardenne vous emportera pas seule-ment dans les paysages des Caraïbes, mais dans ses incro-yables collections venues demultiples destinations tropicalesautour du monde. Vous pouvezvisiter le Fairchild Garden en unedemi-journée, mais vous pouvezaussi bien prévoir d’y passer une
journée entière si vous le souhai-tez. Il faut visiter la partie haute à pieds, et la partie basse quis’étale vers la mer (baie de Bis-cayne) peut se faire avec le tramqui circule dans le parc (sinon çavous prendra pas mal de temps).Le Fairchild Garden a été créé
en 1936, il s’étend sur 34 hecta-res dans la ville de Coral Gables,
LES PARCS DE CORAL GABLES
Les différentes villes qui composent Miami comptent un nombre important de parcs exotiques, mais Coral Gables à sans contestation possible les plus beaux ! Si vous venez de l’extérieur, profitez-en pour faire un tour à la Venitian Pool ou bien pour faire du shopping sur Miracle Mile (voir notre guide de voyage sur internet).
La villa Vizcaya est l’unedes destinations favorites destouristes à Miami, et pourcause : son parc, sa baie et savilla sont d’une élégance rare.Son nom vient de la province
basque de Bizkaia (Espagne),tout comme la baie qui l’entoure: Biscayne Bay. Mais la villa Viz-caya est surtout d’inspirationitalienne, à l’image de celles éri-
gées dans le nord au XVIèmesiècle. Pour sa part Vizcaya futérigée entre 1916 et 1918 sur lefront de mer de Coconut Grovepar l’homme d’affaires JamesDeering, avec des marbres enprovenance d’Europe et descalcaires de Floride. Un villageentier a été également construitpour les serviteurs de la villa.Deering a ainsi vécu dans son
paradis jusqu’à son décès en1925. Le mobilier intérieur esttrès impressionnant, avec denombreuses pièces en prove-nance d’Europe et, par exem-ple, 19 salles de bains !Depuis les fenêtres, Deering
avait les vues les plus impres-sionnantes de Miami, d’une partsur les gigantesques jardins destyle Rennaissance italienne
Villa Vizcaya :la plus belle maison de Miami !
Fairchild Garden
Fairchild Garden
Villa Vizcaya, Coconut Grove
partie sud de Miami. Il comprenddes espèces très rares, des milliers d’orchidées, des dizainesd’espèces différentes de pal-miers, des collections de cactusde Madagascar, des serres demilieu humide avec des papillonsexotiques, des poissons etc… Ilest possible de s’y restaurer. A noter que des dizaines de bénévoles vous aideront et vous
conseilleront tout au long devotre parcours.Le Fairchild se trouve sur l’une
des plus belles rues de Miami :Old Cutler Road. Profitez du pay-sage (et des magnifiques mai-sons qui jalonnent cette vieilleroute). Vous pouvez prévoir d’al-ler terminer la journée sur la jolieplage du Matheson HammockPark qui est juste à côté (voir
notre article).Juste à côté, il existe un autre
parc tropical, le Pinecrest Gar-dens, qui est beaucoup plus petitet centré sur la végétation tropi-cale de Floride.
www.fairchildgarden.org305-667-1651
10901 Old Cutler Road Coral Gables, FL 33156
17DECOUVERTES
Pinecrest Gardens est unjoli parc tropical à Coral Gables (Miami).
Il est moins scientifique etmoins gigantesque que son voi-sin le Fairchild (on peut visiter
Pinecrest Gardens en deuxheures), mais il constitue un joliconcentré de végétation tropi-
cale floridienne. Ses sous-boishumides sont spectaculaires,mais très agencés (une piste enciment vous permet d’en faire letour sans vous mouiller lespieds) et sont un enchantementpour les enfants. D’autant quevous y trouverez des espacesde jeux et une petite fermed’animaux.Pinecrest Gardens fut initia-
lement construit en 1936 afind’abriter le parc d’attraction deParrot Jungle qui s’est depuislors délocalisé. En 2011, les jar-dins de Pinecrest ont été clas-sés aux MonumentsHistoriques. Vous y trouvereztoutes les sortes de flores tropi-cales de Floride.Ce n’est pas tout à fait un «
grand site » pour les touristesqui ne restent qu’une semaine,mais c’est un grand et beau jar-din qui vaut le détour pour ceuxqui connaissent déjà les spotstouristiques de Miami, et unoasis de fraîcheur au sein de laMagic City.Vous pouvez compléter votre
visite par une halte sur la ma-gnifique plage du Matheson Ha-mock Park qui est juste à côté(notre article).
PINECREST GARDENS11000 Red Rd
Pinecrest, FL 33156(305) 669-6990
http://pinecrest-fl.gov/index.aspx?page=34
qui entourent Vizcaya (même siles plantes ont dû être choisiespour leur résistance aux condi-tions météo éprouvantes de
l’été floridien) et ses nom-breuses fontaines, souvent or-nées (comme la maison) dessymboles de Deering : l’hippo-
campe et la caravelle.D’autre part, la vue imprena-
ble de la baie de Biscayne.Dans l’eau, aux pieds de la
villa, une immense et étrangebarge de pierre ornée de sta-tues barre l’accès à l’océan.L’architecte avait surtout sou-haité barrer l’accès de la mai-son… aux vagues, qui seretrouvent ainsi bloquées parcette œuvre d’art unique et ma-jestueuse, rappelant les foliesanglaises du XVIIIème siècle,mélangeant sirènes et tritonsavec des obélisques égyp-tiennes et des poteaux véni-tiens ! Il s’agit sans nul doute de
l’endroit le plus élégant deMiami, et l’un des deux lieux lesplus touristiques, avec le Fair-child Garden (qui n’est pas trèsloin). Il faut compter au miniumtrois heures pour tout visiter. Ily a un snack très bien qui orga-nise parfois des dégustationsde vins ou de thés sur la jolieterrasse de la villa.C’est à Vizcaya que s’est dé-
roulée la rencontre entre le pré-
sident Ronald Reagan et lepape Jean-Paul II en 1987.Il ne faut pas confondre Viz-
caya avec le tout proche DeeringEstate, plus petit, qui est la mai-son du frère de James Deering.
Vizcaya Museum and Gardens3251 S Miami AveMiami, FL 33129www.vizcaya.org
(305) 250-9133
La barge de pierre de la Villa Vizcaya Jardins de la Villa Vizcaya
Pinecrest Gardens : un joli jardin tropical
Jardins de la Villa Vizcaya
Villa Vizcaya, Coconut Grove
18 DECOUVERTESL’Hôtel Biltmorede Coral Gables
Classé monument histo-rique, il s’agit d’une étape in-contournable pour connaîtreMiami et Coral Gables. L’immense tour jaune de cet
hôtel de luxe de la chaîne Bilt-more fut durant longtemps laplus haute de toute la Floride, etsa piscine fut même la plusgrande du monde, avec en profde natation l’acteur des pre-miers Tarzan, le célèbre JohnnyWeissmuller. Il fut construit en1926 dans un style espagnolpropre au quartier de Coral Gables qui était alors en pleindéveloppement, mais comptaitpeu d’hôtels, et est inspiré duGiralda de Séville. Hôtel de luxe,
il est entouré d’un golf 18 trousdessiné par Donald Ross.Des séries comme « Les
Experts : Miami » ou « Deuxflics à Miami » ont été tournéesau Biltmore Hôtel.Si vous avez les moyens,
chaque dimanche se déroule lefameux Sunday ChampagneBrunch. Mais vous n’êtes pasobligés d’aller dans son restau-rant (français) Palme d’Or, vouspouvez simplement aller pren-dre un café dans un des diffé-rents établissements. Visitez le magnifique hall de
l’hôtel, sa vue sur la piscine, et demandez au personnel legenre d’endroit (restaurant ou
café) où aller (ou bien regardezle lien ci-dessous).
www.biltmorehotel.com/dining/
Plage et parc du Matheson Hammock
Si vous cherchez un endroitcharmant à Miami : le voici !Tout d’abord, pour y accéder
vous devrez emprunter l’unedes plus belles rues de Miami,la Old Cutler Road de Coral Gables. Une fois arrivés, vousavez deux possibilités : visiter lapremière partie qui est un parcgratuit (vous pouvez regarderles paysages en quelques mi-nutes non loin du parking, oubien vous aventurer sur les sen-tiers pour randonneurs). Cen’est pas le plus grand ni le plusbeau parc de Floride, mais c’esttout de même une jolie halte.Red Fish Restaurant - Plage
du Matheson Hammock Park -Coral Gables - Miami - Floride
Le point fort du MathesonPark, c’est sa plage. Si vouscontinuez la route, vous arrive-rez à un péage. Pour quelquesdollars vous pourrez ainsi accé-der au front de mer qui com-prend une marina, puis uneplage avec des activités nau-tiques de toutes sortes (plancheà voie, kayak dans la baie, kitesurf…). La plage n’est pas un espace
naturel de sable blanc commeon en trouve ailleurs en Floride(à Miami faut pas rêver), maisen tout cas elle est très jolie etappréciée des habitants. Il s’agitd’un bassin artificiel entouré dejolis palmiers, et d’une vue magni-fique sur la baie et la skyline de
gratte-ciels de Miami.La seule construction de la
plage est l’un des plus jolis (etréputés) restaurants de la ville :le Red Fish. La plage est ou-verte du lever au coucher dusoleil, et ensuite il est possibled’aller au restaurant.Si vous êtes en visite à
Miami, juste à côté du Mathe-son Hammock Park, vous pou-vez visiter l’un des plus beauxjardins botaniques du monde, le Fairchild Garden (voir notrearticle).
9610 Old Cutler RdMiami, FL 33156(305) 665-5475
www.miamidade.gov/parks/
The Kampong : Jardins Botaniques tropicaux et maison des Fairchild à Coconut Grove
Ce magnifique jardin sur labaie de Biscayne a été achetéen 1916 par le célèbre horti-culteur David Faichild afin defaire des recherches sur lesplantes tropicales. Fairchild etsa femme y ont habité entre1928 et 1962.L’étude des plantes tropica-
les est toujours la vocation pre-mière du Kampong puisqu’il faitdésormais partie des 5 jardinsdu National Tropical BotanicalGarden (NTBG). Il est ouvert aux visites pour
quelques dollars. On peut y vi-siter les jardins et ses cultures,la mangrove, et voir la maisondes Fairchild qui date de 1928et est un mélange de styles, espagnol et sud-est asiatique !Nous recommandons The
Kampong pour ceux qui habi-tent la région de Miami, paspour les touristes de passagepour de courts séjours. Ou bien pour les fans de
botanique.Est-ce que c’est bien pour
les enfants ? Oui !
(305) 442-7169http://ntbg.org/tours/
kampong/
Le Guifford Arboretum(flore tropicale)
Le Guifford Arboretum estgéré par le département debiologie de l’Université deMiami (UM). Il avait été créé en 1947 par
le Dr. Frank J. Rimoldi et le Dr. Roy Woodbury. Il est ouvert(gratuitement et 7/7) au publicet il est permis d’y voir lesplantes et arbres tropicaux ob-jets de l’attention des étudiants.
– Nota Bene : Il ne s’agit pas
d’un parc majeur de Miami, mais
d’un endroit où les expatriés
(ou les fans de botanique) pour-
ront passer un bon moment à
apprendre la nature en famille.
Il est au nord-ouest de l’Uni-versité, à l’angle de San AmaroDr i ve e t de Campa Sano Avenue. I l y a un panneau
d’indication.
1301 Memorial Dr.Coral Gables, FL 33146
(305) 284-1302www.bio.miami.edu/
arboretum/General_info.htm
L’Hôtel Biltmore de Coral Gables (crédit photo : Alexf - CC BY 2.5)
Plage du Matheson Hammock Park – Coral Gables
(crédit photo : Dr Zak CC BY-SA 3.0)
19DECOUVERTES
Comme pour Halloween oupour toute autre fête popu-laire, à Miami on ne fait pas leschoses à moitié, et la Saint Valentin ce n’est pas durantune seule journée et nuit, maisdurant tout un mois ! C’estbien pour ça qu’a été inventéle « Miami Romance Month ».
Aux US, normalement lesch’tis (gens du nord) viennenten Floride pour la Saint-Valen-tin, et ceux de Floride partentau ski. Mais si vous êtes là,voici quelques idées de chosesà faire. Vous pourrez trouversur le site internet suivant desidées d’endroits où (que voussoyez touriste ou insider) vouspourrez aller vous détendre avecvotre conjoint(e).www.miamiromancemonth.com
Quelques idées de sorties possibles pour
la Saint-Valentin :– Un weekend à
Naples, SanibelIsland, Jupiter.
– Une journéeà la plage du JohnD. MacArthur BeachState Park de NorthPalm Beach ou de BahiaHonda (Keys).
– Une promenade à vélo surOcean Drive (Miami Beach),sur Old Cutler Road (Coral Gables) ou le Hollywood Broad-walk.
– Une visite des parcs tropi-caux comme Vizcaya, Fairchildou Pinecrest, que nous men-
tionnons dans notre dossier etune promenade au MathesonHammock Park.
– Un shopping exceptionnelavec madame dans une desgaleries de luxe de Miami,Aventura ou Palm Beach :
– Un dîner ou un verre avecvue sur Miami : http://courrier-defloride.com/2015/07/18/les-bars-sur-les-toits-de-miami/
– Une après-midi à regarderles cerfs volants dans le trèsbeau Haulover Park de Miami(voir nos pages sorties-loisirs)ou bien à se promener lors dufestival d’art de Coconut Grove(également dans nos pagessorties).
Acheter les meilleuresmets pour un dîner à la
maison :– L’Epicerie à Wynwood
(Miami)– Boulangerie et macarons
Nanou (Las Olas – FtLauderdale)
– Chocolats et pâtisseriesPatrick Lézé àPalm Beach– E p i c e r i e ,
produits fins viennoi-series : The French Gour-
mand (North Palm Beach)– Chocolats, pâtisseries,
macarons : Paris Chic (NorthPalm Beach)
A Palm Beach, la semaineavant la Saint Valentin, les enfants et leurs parents pour-ront confectionner cadeaux et
surprises à So Crafty.A Fort Lauderdale on peut
acheter des vêtements et accessoires pour femmes chezConsignement Queen.
Et, évidemment, la soiréedans les restaurants françaisde Floride qui en organisentune soirée ce soir-là : la quasi-totalité des restaurants qui affi-chent leurs publicités dans cespages auront une soirée. Néan-moins comme la Saint-Valentintombe un dimanche, vous pou-vez appeler pour confirmer/réserver, ou bien consulter laversion internet de cet articleque nous mettrons à jour avecles menus initiatives :
Beaucoup de francophonesse retrouveront pour faire la fête sur la piste de danse deFabbie’s (à Hollywood) le soirde la Saint-Valentin.
Retrouvez tous les hyperliens du programme
sur notre site web àcourrierdefloride.com
Pourquoi j'aime... Las VegasCe mois-ci je vous propose
un cadeau idéal pour le week-end de la Saint-Valentin !
Si « Vegas » a un côté « clin-quant » qui rebute certainespersonnes (ce que je peuxcomprendre), néanmoins jepeux vous assurer que la pre-mière expérience suffit àconvaincre, y compris les plusréticents.
Vegas n’est pas non plusune ville de pur « tourisme » :la majorité des personnes qui yséjournent viennent (et revien-nent) de Californie, car ils sa-vent à quel point la ville estplaisante. Une chose est cer-taine, on y va rarement pourfaire autre chose que s’amuser.J’ai eu la chance d’atterrir àplusieurs reprises au coucherdu soleil sur le désert de Mo-jave rougeoyant, alors que l’an-cienne oasis était déjà saturéepar ses millions de lumièresmulticolores. Avant même d’at-terrir, le contraste est unique,saisissant, excitant ! Avec ses2 millions d’habitants, Vegasest hors normes, et son centreest l’un des endroits du mondeoù véritablement on peut flânersans se soucier de rien. Et pasdans deux ou trois rues commeà Miami Beach, mais dans uncentre ville tout entier.
Deux quartiers se volent enfait la vedette : d’une part le «Strip », une portion de LasVegas Blvd qui fait 6,5km, et oùse trouvent tous les plusgrands (et les plus récents) ca-sinos de la ville. Leur architec-ture gigantesque et diversifiéeest époustouflante. Ils consti-tuent tous une attraction,quand ce n’est pas un parcd’attractions. Le Luxor, New-York New-York, le Bellagio,Paris Las-Vegas, le Wynn,Treasure Island ou the Mirage,et surtout The Venetian ou en-core bien évidemment le Cae-sar’s Palace. Si comme moivous êtes marié avec une qué-bécoise, celui-ci vous le
connaissez bien, puisque votrefemme vous y emmène àchaque fois (ou l’inverse) pourvoir Céline Dion, et que vousêtes obligé de sécher seslarmes à chaque fois que Cé-line chante en français ! Lesboutiques sont aussi démesu-rées, à commencer par cellesde M&M’s ou de Coke qui sontparmi les plus populaires.Downton Vegas est la partieplus ancienne, celle des pre-miers casinos sur FremontStreet. La Bayou fut le tout pre-mier endroit où il fut autorisé dejouer de l’argent,en 1931 (àl’époque il s’appelait le Nor-thern Club). Aujourd’hui il fautvoir Fremont Street la nuit : elleest désormais entièrementcouverte d’un toit digital à 27mde hauteur qui, sur une lon-gueur de 460m scintille de1000 feux. C’est à voir. On peutmême traverser la rue en tyro-lienne depuis une machine àsous de 40m de haut !
Tout le monde s’y fait pren-dre en photo, comme évidem-ment, devant le panneau «Welcome to Fabulous LasVegas Nevada » qui lui setrouve sur le Strip. Autreschoses que tout le monde ap-précie, toujours au Strip, et au-tour de l’hôtel The Linq : la plusgrande roue du monde quivous emporte à 168m de hau-teur au dessus de la ville-lu-mière, et à l’intérieur de lagalerie de l’hôtel, ne ratez pasles collections du musée quiprésentent plusieurs centaines
de vieilles voitures améri-caines. Si vous avez le tempset que vous voyez du mondeautour d’une chapelle, allezdonc voir de plus près, il est fortpossible qu’Elvis Presley (ouplus certainement un de ses
sosies)
soit en train d’y marier des tour-tereaux !
Vous êtes là pour en avoirplein les yeux…. c’est ce quevous aurez !
D’ailleurs, Las Vegas c’estaussi la ville des shows déme-surés, surpassant ceux deBroadway depuis bien long-temps. Généralement, avantde réserver son billet, on re-garde la programmation. Vousserez tentés, vous allez voir.C’est d’ailleurs pour ça que lesvols et hébergements sontassez bon marché : pour moinsde 300$ (plus une soixantainede dollars de taxes) nousavons des vols direct depuis laFloride pour 4 jours et troisnuits au choix dans plus de 70hôtels de la ville. Je vous em-mène ?
par Jacques Cimetierpdt de Go2Vacations
Le Strip de Las Vegas (crédit photo : Lasvegaslover – CC BY 3.0)
La Saint-Valentin en Floride :demandez le programme !
The Barnacle : une halte fraîcheur
en plein Coconut Grove
Le Barnacle Historic StatePark n’est pas une étape tou-ristique essentielle de Miami.
Il s’agit d’un petit parc, maisqui est un très bon complémentde visite du quartier de CoconutGrove avec ses commerces etson ambiance unique (voirnotre page Miami). L’entrée necoûte que 2$ auxquels il fautajouter 3$ pour le petit musée.
L’entrée est près des com-merces de Commodore Plaza.On traverse tout d’abord lamangrove avant d’accéder aubout de quelques minutes àune clairière ornée de vieux ar-bres en front de mer (baie deBiscayne). Ralph MiddletonMunroe qui a bâti l’endroit sou-haitait conserver la nature au-tour de chez lui – et il a eu une
bonne idée car ce n’est pasvraiment ce qu’ont fait les au-tres propriétaires ! – sur la-quelle on peut voir plusieursbâtiment. La maison de Munroeest la pus ancienne du comtéde Miami Dade. Erigée en1891, elle a été surnommée «The Barnacle » (le bernique)car son toit rappelait le coquil-lage. Passionné par la mer, lecommodore Munroe a dessinéles plans de 56 bateaux durantsa vie, organisé des régates…Le parc rappelle ainsi cette vieà Miami où le moyen de loco-motion n°1 était la voile.
Juste après la maison, sur la
gauche (en regardant la mer),vous pourrez-voir une cavité res-semblant à une fontaine préhis-torique, qui constitue l’un desendroits énigmatiques de Miami! Elle était déjà là quand Munroea acheté le terrain, et il se disaitque le mythique conquistadorPonce de Leon y avait cherchéla « fontaine de jouvence » (cequi n’est pas possible car « Ponce » n’est jamais entrédans la baie de Biscayne).
3485 Main HwyMiami, FL 33133
www.thebarnacle.orgwww.floridastateparks.org/
Deering Estate : unedestination magnifiquesur la baie de Biscayne
The Deering Estate At Cutler est un ensemble de de-meures classées monumentshistoriques à Coral Gables,gérées par le comté de Miami-Dade.
Nous ne la classons pas(pour notre part) parmi les
destinations majeures (pour lestouristes qui ne restent qu’uneou deux semaines en Floride),mais elle est tout de même uneattraction intéressante pourtous ceux qui résident dans leSunshine State, en particulierpour sa célèbre vue sur la
baie qui permet des photos magnifiques.
On y va pour visiter plusieursmaisons historiques, pour sepromener dans les jardins, voirle « village d’artistes », faire dukayak, mais aussi lors deconcerts organisés régulière-ment le soir dans les jardins, etaussi pour faire des tours decanoë dans la baie de Biscayneà la lumière de la lune !
Pour les soirées, regardezleur calendrier sur internet…mais c’est toujours de bonnequalité.
Il ne faut pas confondre cette
maison ayant appartenu àCharles Deering avec celle deson f rère James, la Vi l la Vizcaya, qui est la plus célèbrede Miami et un haut lieu du tourisme.
16701 SW 72nd AveMiami, FL 33157(305) 235-1668
www.deeringestate.org
(crédit photo : RossF18 CC BY-SA 3.0)
20 Sport
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CALENDRIERHOCKEY - NHL- Le 2 : VS Capitals- Le 4 : Red WingS- Le 6 : PenguinS- Le 8 : VS Red Wings- Le 9 : VS Sabres- Le 12 : BLueS- Le 13 : PRedatoRS- Le 15 : PenguinS- Le 18 : ShaRkS- Le 20 : JetS- Le 25 : CoyoteS- Le 27 : VS Blue Jackets- Le 28 : VS Wild
BASKETBALL - NBA- Le 2 : VS houston- Le 3 : VS dallas- Le 5 : VS Charlotte- Le 7 : LoS angeLeS- Le 9 : San antonio- Le 19 : VS atlanta- Le 20 : WaShington- Le 22 : indiana- Le 24 : goLden State- Le 27 : VS Boston- Le 28 : VS ny kniks
FOOTBALL - NFL- Le 7 : Superbowl à Santa Clara
NASCAR/DAYTONA- Le 13 : Sprint unlimited
- Le 18 : Can-am duel à daytona 1 & 2
- Le 21 : daytona 500
La saison de polo batson plein à WellingtonWellington, à l’ouest
de Palm Beach, est lacapitale américaine dupolo, dont les compé-titions se déroulententre le mois de janvieret le mois la fin avril.Pour les spectateurs
il s’agit d’un très grand show sportif, de part l’adresse requise pourpratiquer ce sport, tant pour manier le cheval que le maillet.Et puis, à Wellington, il y a les à côté : beaucoup d’animations,
et surtout le spectacle de la haute société de Palm Beach qui vientassister aux matchs du dimanche. Néanmoins les entrées sont gratuites, même si elles peuvent aller jusqu’à plusieurs centainesde dollars dans les loges. Il y a donc d’une part les matchs en semaine, le mercredi et le jeudi, avec une ambiance très déten-dues, et le dimanche durant lesquelles se déroulent les demi-finales, puis les finales (à 15h pour ces dernières). Les règles sonttrès faciles à comprendre (il faut marquer des buts !). En tout casça vaut le coup : n’hésitez pas si vous voulez assister à un beauspectacle !
International Polo Club : 3667 120th Avenue – South Wellington, Florida 33414
(561) 204-5687 – www.internationalpoloclub.com
Daytona 500 : toute la folie américaine en 1 journéeLe dernier dimanche de
février se déroule le Daytona500, l’une des plus célèbrescourses automobiles américai-nes, de stock-car, surnomméela « Great American Race »,sur le circuit de DaytonaBeach, bien évidemment.Il s’agit aussi de la compéti-
tion la plus importante du NAS-CAR, qui rassemble 180 000spectateurs sur place, et 15millions derrière la télévision.La course se déroule sur 500miles (d’où son nom), c’est àdire 805 kilomètres, soit 200fois les 4km de tour de piste ducircuit Daytona Speedway, quise parcourent à 260 km/h enmoyenne. Ca leur prend géné-ralement trois heures et demipour en venir à bout.La voiture gagnante reste
durant 1 an exposée au muséede Daytona.Comme tous les sports, et
spécialement les grandes com-pétitions, aux Etats-Unis, leDaytona 500 est bien plus quedu sport. C’est un très grandspectacle qui ne comprend pasqu’une course de voitures,mais aussi un grand spectacle,et des attractions tout autour.
Les tribunes sont incroyable-ment équipées pour le confortdu public, avec par exemple lewi-fi disponible absolumentpartout. Ca fait du bruit, le bi-tume fume, les gens font la fête: ça vaut le détour !
Le saviez-vous ? Lescourses de stock-cars (voituresde série) ont pour origine lescourses qu’organisaient entreeux les contrebandiers (trafi-quants d’alcool etc…) dans les
années 1930, avec leurs voi-tures tout autant trafiquées quele reste. Parfois elles avaientlieu sur les plages. A Daytonac’est là qu’eurent lieu les pre-mières courses officielles dansles années 1930, sur le circuitde sable qu’on appelait Day-tona Beach and Road Course.http://www.daytonainterna
Edition 2016 : le 21 février.Depuis Miami il faut compter3h46 pour y aller par la route(si vous évitez de vous pren-dre pour un pilote au retour !!).
Daytona InternationalSpeedway
1801 W International Speedway Blvd
Daytona Beach, FL 32114
PGA : Deux rendez-vous de golfL’industrie du golf a une fois de plus trouvé un moyen
d’attirer l’attention des plus jeunes en mettant sur le marchéune toute nouvelle invention : Le Golfboard. Qui l’eût cru,une planche de skate avec moteur !Selon son inventeur, Don Wildman, 80 ans, cette nouvelle
création pourra révolutionner le monde du golf trop souventconsidéré comme un sport de vieux et vien dra bouleverser lapratique traditionnelle du golf tout en conservant le plaisir dujeu. C’est une planche électrique (un skate) à 4 roues motricesgénéralement d’une largeur de 38 cm et muni d’un porte sac.Celui-ci peut atteindre une vitesse de 12 milles à l’heure et parions que ce nouveau moyen de transport aidera à accélérer
le temps de jeu. Les dépla-cements deviendront aussidivertissants que de frapper votre meilleure balle. Le golf-board permet une prise en main facile et rapide et saura séduire les golfeurs pressés.Pour avoir essayé ce golfboard moi-même ici en Floride,
je dois avouer que cela met du piquant et ajoute une touchede magie et d’excitation à la partie ! Toutefois, je doute quece bolide soit très adéquat lors de compétitions ou de joutesimportantes. Gageons que nous verrons de plus en plus deces engins sur les allées des terrains autant en Floride, qu’enFrance et au Québec.
PGA : A NE PAS MANQUER Notez que les professionnels de la PGA se pointeront à deux reprises en Floride dans les
prochains mois. Le Honda Classic sera présenté du 23 au 28 février 2016 à Palm Beach Gardens.Par la suite, les Pros fouleront les allées du prestigieux terrain Trump National a u Blue Monsterdu 3 au 6 m ars pour la présentation du Cadillac Championship, tournoi qui sera peut-être présenté pour la dernière fois sous la bannière des terrains du Trump National suite à la décla-ration de Donald Trump qui spéculait que les musulmans représentaient un « problème » pourles Etats-Unis; ce qui n’a pas plu du tout aux organisateurs. A suivre …
par Anne-Josée BélandCollaboratrice Canam Golf
Ambiance avant la courseaux Daytona 500
(crédit photo : Tequilamike – CC BY – 2.0)
21SORTIES / LOISIRS
CHAQUE MOISMIAMIWynwood Art Walk :Le 2e samedi de chaque moisde 18h à 22h, des milliers despersonnes viennent pour visi-ter les nombreuses galeriesd’art de Wynwood (quartiernord de Miami).http://courrierdefloride.com/2014/08/10/wynwood-lart-district-de-miami
Downtown Art Night :Le premier vendredi dechaque mois, c’est ouvert aupublic de 18h à minuit.111 SW 3RD ST. - MIAMI, FL33135 - 305 206-4734 -http://www.mccormickplace-miami.com
First Friday @ MOAD !Chaque premier vendredi, leMuseum or Art + Design(MOAD) participe à la Dow-town Art Night jusqu’à 20h, etc’est gratuit.MUSEUM OF ART + DESIGNFREEDOM TOWER : 600 BISCAYNE BLVD. MIAMI -305-237-7700http://www.mdcmoad.org
MUSEES :Le Pérez Art Museum ofMiami (PAMM) est gratuit lepremier jeudi de chaque moisde 10h à 21h, le second samedi de chaque mois de13h à 16h et il organise dessoirées musicales le 3e jeudide chaque mois.http://www.pamm.org
Le Wolfsonian de MiamiBeach est gratuit chaque vendredi de 18h à 21h.http://www.wolfsonian.org
FORT LAUDERDALEGreen Market sur Las OlasTous les dimanches, faitesvos provisions de produits lo-caux et bios sur Las Olasentre 9h et 14h. www.lasolas-boulevard.com
Jazz brunch on Las OlasChaque premier dimanche dumois, des groupes de jazz oc-cupent 4 scènes près de la ri-vière, entre 11h et 14h.http://www.fortlauderdale.gov/events/jazzbrunch/jazz-brunch.htm
WEST PALM BEACHClematis by NightConcerts entre 18h et 21htous les jeudis dans le Centennial Square, sur le front de mer.www.clematisbunight.net
Northwood ArtWalkLe second samedi de chaquemois, le charmant quartier deNorthwood organise un artwalk entre 18h et 21h.Nombreuses galeries de peintures, restaurants et commerces. www.northwoodartwalk.com
Que faire à Miami et en Floride pendant le Superbowl ?
La 50ème édition duSuperbowl, finale duchampionnat de foot-ball, se déroule àSanta Clara (CA) le 7 février. Si les finalistes ne sont
pas connus au momentoù nous écrivons ces lignes, la partie animation musicale est, elle,officielle : Coldplay, Beyoncé et Bruno Mars sont au programme. Etbien entendu, comme chaque année, les spots publicitaires les pluscréatifs, conçus spécialement pour cette journée.Alors, que faire ? Vous avez plusieurs options. La première c’est
de fuir le superbowl, et de profiter des rues ou plages qui seront bienmoins fréquentées en ce 7 février. Deuxième option : préparez unejournée entre amis et regardez le match qui cette année est diffusésur CBS. Ensuite, vous pouvez en profiter pour sortir et aller vivrel’événement avec ceux qui l’apprécient le plus : les Américains. Pourça, vous avez tous les bars sportifs qui le diffuseront sur leurs écransgéants. Il y en a dans toutes les villes, avec par exemple Bokamper’sà Oakland Park. Ceux qui veulent allier ce moment à un bon lunchpourront trouver leur bonheur, par exemple à Miami au Batch Gastropub, à Miami Beach pour un moment plus branché au Monty’sSusnet ou au Hyde Beach qui accueillent toujours des foules de « beautiful people ». A Coconut Grove il y a aussi Mr Moe’s qui a desdizaines d’écrans et qui attire les foules.
http://www.nfl.com/superbowl/50Le ventriloque français Jeff Panacloc au Fillmore Theater de Miami le 8 février à 20h
Pour un humoriste, Jeff Panacloc, ne parle pas beau-coup, c’est surtout son singeJean-Marc qui est bavard etfacétieux. Le jeune ventriloque connaît
un grand succès en France, etil sera sur les scènes améri-caines en février : à San Fran-cisco le 2, à Los Angeles le 4,au Fillmore de Miami Beach le8, et enfin au Gramercy deNew-York le 10 février.Chacun son genre de « révé-
lation » ; mais pour Jeff c’est
venu en allant écouter dans uncabaret parisien David Michel,un ventriloque français des années 1970 et son personnage« Nestor le pingouin ». Aprèsavoir écumé les petites salles dela capitale, Jeff Panacloc accèdeà la renommée en passant(comme beaucoup) dans l’émis-sion de Patrick Sébastien (qui
est un grand scientifique en matière de ventriloquie !). Sonhumour très corrosif n’a paslaissé indemne le public, et c’estainsi que sa carrière (et celle dusinge Jean-Marc) a été lancée :il a ensuite joué à La Comédiedes Boulevards pendant 1 an àguichet fermé !Le spectacle est organisé par
Entourage Entertainment. Pour une bonne tranche de
rire :www.jeffpanacloc.com/
tournee-usa
Hockey : Les équipes de Floride prennent la tête !
Voilà une situation complè-tement folle en LNH : après undébut de saison avec deshauts et des bas, et une bellesérie de défaites à l’automne,les Florida Panthers sont désor-mais en tête du classement dela Conférence Atlantique.C’est une série de 12 victoires
d’affilée en décembre et janvierqui leur a permis d’arriver à ce niveau (même si l’équipe avaitperdu ses quatre derniersmatchs de janvier à l’heure ounous terminions le journal). Lajeunesse des Panthers néces-sitait certainement un tempsd’adaptation afin d’arriver au-jourd’hui à ces performances optimales. Les Canadiens deMontréal avaient pour leur partdégringolé de la 1ère à la 6èmeplace, avec notamment une dé-faite (3-0) à Miami, et l’une despires séries de son histoire. Lemagnifique gardien Carey Priceétant blessé, son absence mon-
tre assez clairement son poidsdans l’équipe de Marc Bergevin.S’il fallait une preuve qu’en
Floride la glace ne fond pas, la2ème place du classement estdésormais occupée par le Ligh-ning de Tampa Bay. Le Derbydu 17 janvier à Tampa à vu ladéfaite des Panthers (3-1). Labataille pour l’accès aux sérieséliminatoires va être incroyable: seuls quelques petits pointsséparent le 3ème et le 13ème
du classement. Sur l’Atlantique,Ottawa est 5ème et Toronto8ème. Et sur la côte Pacifiquece n’est guère plus brillant pourles équipes canadiennes…Conséquence pour les
Panthers : l’entraîneur-chefquébécois Gerard Gallant a vuson contrat prolongé de deuxsaisons, et le directeur généralDale Tallon serait au moins prolongé de trois ans (non offi-ciel).
Les Florida Panthers fêtant leur victoire de décembre face
aux Tricolores. (crédit photo : Facebook des Florida Panthers)
Expo Jérémy Gobéau BassX deMiami Beach
Le Bass Museum de Miamiprésente « Freedom GuidingWool » : la première installa-tion solo de l’artiste parisienJérémy Gobé.Jérémy Gobé a gradué à
l’École Nationale Supérieure desArts Décoratifs en 2012 et a éténominé pour le prestigieux prixFID l’an passé.
www.jeremygobe.info
Durant deux jours, une première « QuébecFest » sera organisée durant le weekenddes 20 et 21 février dans la courextérieure du Mardi Gras Casinoà Hollywood en Floride.Ce rendez-vous festif, à l’initiative
de Louise Daigle (Florida Sun FestCorp) et Michel Séguin (magazineCarrefour Floride) regroupera unedizaine d’artistes (chanson, danse)et plus de 30 stands d’exposants(dont Le Courrier de Floride qui seraheureux de vous y rencontrer).L’entrée est gratuite. Nombreux prixà gagner. Le programme est dansCarrefour Floride. Renseignements :954.330.3907.
Patrick Le Chinois :l’humoriste françaisse produit à MiamiBeach en févrierPatrick Le Chinois sera sur la
scène du Fillmore de MiamiBeach le 28 février. Cet humoristeest bel et bien Français, mais ildoit son succès au fait qu’il parleen Mandarin… (alors qu’il n’yconnaît par ailleurs rien du touten langue chinoise !).Il a relevé un nouveau défi : Deve-
nir chinois ! Après quatre mois àShanghaï et coaché pendant plusd’un an, Patrick renouvelle chaquesoir l’exploit de faire rire en mandarinalors qu’il ne parle pas la langue ! Ildécortique avec humour le quotidiende l’Empire du Milieu: travail, nourri-ture, différences des traditions etmentalités. Ce spectacle unique enson genre, sous-titré en français offreun show exceptionnel où le stand upse mêle à la vidéo et à la chanson. Unspectacle chinois made in France !
www.facebook.com/Patricklechinoisbaimage/
22 SORTIES / LOISIRS
Les 6 et 7 février à Fort Myers Art Festival
Il s'ait d'un des plus grands "festivalsd'art" de Floride, sur les quais ducentre historique de Fort Myers.Plus de 200 artistes (sélectionnés)viennent d'un peu partout aux Etats-Unis pour exposer ce week-end.artfestfortmyers.com
Du 6 fév. au 20 mars à Tampa
Bay Area Renaissance FestivalIl s'agit du grand festival médiévalde Tampa.bayarearenfest.com
Du 11 au 15 févrierà Miami
Miami Boat ShowC'est une petite révolution cetteannée : le boat show de Miami vaprendre ses quartiers au MarineStadium de Virginia Key. Cette îleentre Coral Gables et Key Bis-cayne est à la fois très jolie, avecune vue à couper le souffle sur laskyline de Miami, mais l'événe-ment c'est surtout de pouvoir réuti-liser le site du Marine Stadiumabandonné depuis si longtemps.Vous pourrez donc voir cetteannée un boat show encore plusgrand (plus de 500 bateaux expo-sés), et tout en même temps pro-fiter de la plage juste à côté et d'uncadre exceptionnel !www.miamiboatshow.com
Du 13 fév. au 15 mars à Deerfield Beach
Renaissance Festivaltous les weekends
Plus de 100 performeurs et plus de100 artisans seront présents pourle plus grand plaisir des petits etdes grands, avec chaque weekendun thème différent : pirates, vikings,fantasy, carnaval...) ! C'est 21$ paradulte et 9$ par enfant (au-dessusde 6 ans). www.ren-fest.com
Festivals en Février Du 12 au 14 février à Okeechobee
Brighton Field DayIl s'agit du festival de la tribu Se-minole, avec rodéos, danses, cui-sines et artisanats indiens,domptage d'alligator etc... L'occa-sion d'aller en même temps faireun tour au lac Okeechobee !www.rezrodeo.com
Les 13 et 14 févrierà Palm Beach
Palm Beach MarineFlea Market and
Boat Salewww.flnauticalfleamarket.com
Les 20 et 21 février à Lake Worth
Street Painting Festival
Il s'agit d'un des festivals les puspopulaires du mois de février (de-puis 22 ans !). Les rues de LakeWorth (au sud de Palm Beach) separent de toutes les couleurs : desdizaines et des dizaines d'artistesviennent y peindre des fresquesest des trompe l'oeil sur le sol.Certaines de ces ouvres éphé-mères sont absolument magni-fiques et la foule est toujours aurendez-vous pour les admirer.Bien évidemment, toute "l'am-biance" festival est làwww.streetpaintingfestivalinc.org
Du 18 au 21 février à Miami (Virginia Key) Grassroots Festivalof Music and DanceTrès grand festival de musiquesdu monde.www.virginiakeygrassroots.org
Du 19 au 21 février à Lakeland
The CollectoramaShow
Pièces, timbres et objects de col-lections.coinshows.wix.com/collectorama
Le 20 févrierà Palm Beach Palm Beach
Vintage Regatta
Vous pouvez venir y regarder desbateaux "vintage" (un peu commeles festivals de vieilles voitures",sur les quais de WPB, et mêmeune course entre ces bateaux.www.pbregatta.com
Les 20 er 21 février à Clearwater
Sea Blues Festival15 groupes, et c'est gratuit.clearwaterseablues.com
Du 24 au 28 févrierà Miami Beach South Beach Wine & Food
Il s'agit même d'un des plusgrands "food & wine" de Floride,avec la présence de grands chefspour une centaine d'événementsdifférents. C'est le bon momentpour une explosion de sens et degastronomie ! Il y aura des événe-ments autour de chefs françaiscomme Frédéric Morin, MathiasGervais, Emeril Lagasse, StephaneCaporal, et même Alain Ducasse,Daniel Boulud ou Joël Robuchon !www.sobefest.com
Du 27 au 28 février à North Miami Beach
Everglades Bluegrass Festival
www.southfloridabluegrass.org/everglades
Le 27 février à Tampa
Beer, Bourbon, &BBQ
www.beerandbourbon.com
Le 27 février à Green Cove Springs
Northeast FloridaScottish Games &
Festivalneflgames.com
Le 27 février à Downtown Orlando
Blues B-Qwww.cityoforlando.net/bluesbq
Les 27 et 28 février à Key West
Old Island DaysFestival
www.keywestartcenter.com/festival
SORTIES / SUD FLORIDE 23
Jusqu'au 7 février"Lick it" : expo
Frances Goodman
L'artiste sud-africaine FrancesGoodman travaille avec des maté-riaux en provenance de l'indus-trie de la beauté : faux ongles,faux cils, boucles d'oreilles,perles etc. Elle les travaille pourdessiner les extrêmes du con-sumérisme, et l'anxiété desfemmes qui lui est reliée. ArtCenter/South Florida, 924Lincoln Road, Suite 205, MiamiBeach, FL 33139, 305.674.8278,www.artcentersf.org
Jusqu'au 12 juinExpo John Miller :
I Stand, I Fall
L'Institute of Contemporary Art deMiami présente un panoramades travaux de l'artiste concep-tuel John Miller, à travers 75 deses œuvres pour souligner letatut de l'art et de la vie à traversla culture américaine.ICA Miami, 4040 NE 2nd Ave,Miami, FL 33137, 305.901.5272,www.icamiami.org
Jusqu'au 12 novembreConnaître les règles
pour les casserContextualiser la New AmericanPainting avec le néo-expres-sionisme allemand : un miroir dela culture contemporaine.De la Cruz Collection, 23 NE 41st
the WorldLa beauté de la culture brési-lienne et des performances live,notamment avec de la capoeira,vingt voix magnifiques, accompa-gnées de musiciens : ça voustente ? Ca se passe au :Arts Center, 3385 NE 188th St.,Aventura, FL 33180, 305.466.8002,www.aventuracenter.org
Le 3 févrierThe Tenors (canadiens)
Prêts à sortir leur quatrièmealbum en juin, le célèbre quartetThe Tenors vient démontrer ses qualités vocales à Miami !Possibles de les écouter aussi enplace VIP.Arsht Center, 1300 Biscayne Blvd,Miami, FL 33122, www.arshtcenter.org
Le 5 février :Patti Labelle
L'icone blues aux 50 millions de disques vendues, la "LadyMarmelade" de Philadelphie estde retour !Arsht Center, 1300 Biscayne Blvd,Miami, FL 33122, 305.949.6722,w w w . a r s h t c e n t e r . o r g , www.pattilabelle.com
Le 5 févrierLindsey Blair QuartetQuatre des meilleurs musiciensjazz de Miami : Lindsey Blair,(guitare), Clay Ostwald (claviers),Nicky Orta (basse) et Carlo-magno Araya (batterie etpercussions), le tout pour une expression musicale contem-poraine sur des bases jazz !SMDCAC, 10950 SW 211th St.,Cutler Bay, FL 33189, 786.573.5316,www.smdcac.org
Le 6 févrierChili Cook-Off de
Pinecrest GardensSi vous habitez les environs deMiami, vous pouvez venir vousencanailler dans les magnifiquesPinecrest Gardens pour ce festi-val country avec des groupes, duchili à déguster sous toutes sesformes, de la danse en ligneetc... L'entrée vous coûtera5 bucks par personne ! C'est de12h à 16h au :Pinecrest Gardens, 11000 Red Rd,Pinecrest, FL 33156, 305.669.6990,www.pinecrest-fl.gov
Les 6 et 7 févrierL'histoire de
Babar l'Eléphant
Orchestra Miami jouera BabarL'éléphant (œuvre du composi-teur français Francis Poulenc),sous la baguette de Elaine Rinaldi. Ce sera à 16h à la :Ronald Reagan Senior HighSchool, 8600 NW 107 Avenue, Doral, FL 33178, 305.274.2103,www.orchestramiami.org
Les 4 et 6 févrierAYIKODANS
La nouvelle production combi-nant musique et danse de latroupe haïtienne se présentevous sera présentée au : With ahistory of sold-out shows, Ayiko-dans returns to the Arsht Centerto present its newest productioncombining world music anddance. On the brink of extinctionfollowing a catastrophic earth-quake in 2010, Haiti’s premieredance troupe found a helpinghand in Miami. In 2013, with thehelp of money raised through aneffort led by the Adrienne ArshtCenter, Ayikodans opened thedoors to its new dance studiooutside of Port-au-Prince, Haiti.A d r i e n n e A r s h t C e n t e r , 1300 Biscayne Blvd, Miami, FL 33122, www.arshtcenter.org,www.ayikodans.com
Le 7 févrierConcert pour enfants :
Making WavesUne aventure interactive explo-rant une musique inspirée parl'océan, via des parties de La Mer(de Debussy). Si vous arrivezune heure avant vos enfants
pourront voir le Instrument Petting Zoo et jouer avec les instruments.New World Center, 500 17th St.,M i a m i B e a c h , F L 3 3 1 3 9 ,305.673.3331, www.nws.edu
Du 2 au 7 févrierBroadway in Miami :Motown The MusicalQue vous connaissiez ou pas levieux label de disques "Motown",vous avec tout de même entenduparler des artistes qu'il a lancé :Diana Ross, Michael Jackson,Smokey Robinson, Stevie Wonder,Marvin Gaye, The Temptations etbien d'autres. Pour une plongéerétro façon Broadway durant 2h40de bonheur, venez au :
Arsht Center, 1300 Biscayne Blvd,Miami, FL 33122, www.arshtcenter.org/broadway
Le 12 févrierLatin Jazz All-StarsConcert gratuit durant lesNoches Tropicales avec JoseNegroni au :Tropical Park, 7900 SW 40th St.,Miami, FL 33155, 305.271.0812,www.miamidade.gov/parks/concert-series.asp
Le 13 févrierTerry Barber Trio
Le contre-ténor Terry Barber (etson orchestre) vous emporte pourun tour du monde en 80 minutesdes mélodies que vous appréciez,de “Danny Boy,” à “La Vie enRose,” en passant par “BesameMucho,” et “Bridge Over TroubledWater” et bien d'autres, en 10 lan-gues différentes !Cultural Center, 3385 NE 188th St.,Aventura, FL 33180, 305.466.8002,www.aventuracenter.org
Paloma San BasilioSon Hasta Siempre tour passe à20h au :Miami-Dade County Autitorium,2901 W. Flagler St, Miami, FL33135, 305.324.4337, www.miamidadecountyauditorium.org
Matthias Pintscher :explosion musicale
modernisteLe compositeur allemand et direc-teur de l'Ensemble Intercontem-porain (parisien) pose ses valisespour un soir à Miami. Il vient jouerle (récemment disparu) PierreBoulez (...explosante-fixe...),CHIN (Clarinet Concerto) et ses propres "Five Pieces for Orchestra". C'est à 19h au :New World Center, 500 17th St.,M i a m i B e a c h , F L 3 3 1 3 9 ,305.673.3331, www.nws.edu,www.matthiaspintscher.com
Carmen Lundy QuintetLa vocaliste jazz de Miami (quien est à son 14ème album) seproduira dans les très beaux jardins de Pinecrest :Pinecrest Gardens, 11000 Red Rd,Pinecrest, FL 33156, 305.669.6990,www.pinecrest-fl.gov
Le 14 févrierKite Day à
Haulover ParkVenez passer une journée en famille dans le magnifique cadrede Haulover (entre Surfside etSunny Isle) pour cette journée oùle ciel de Miami va se remplir devoiles de toutes les couleurs pourcet événement annuel. Vous pou-vez ramener vos propres cerfs-volants ! C'est de 12h à 17h au :Haulover Park, 10800 Collins Ave.,Miami Beach, FL, 305.893.0906,www.skywardkites.com
Du 12 au 14 févrierDanse : The year
of the RabbitMiami City Ballet vous invite àvoir cette adaptation au :Arsht Center, 1300 Biscayne Blvd.,Miami, FL 33132, www.arshtcenter.org
Du 13 au 15 févrierCoconut Grove
Arts FestivalCinquante-deux ans après sesdébuts très hippies et confiden-tiels, l'Art Fest de Coconut vacette année durer trois jours(week-end du Presidential's Day)
Sctacles et expos en Février
24 SORTIES / LOISIRSet ainsi devenir un événementmajeur de l'art à Miami. Plus de300 artistes d'un grand nombrede pays seront présents pour ce qui reste tout de même un festival haut en couleurs avec musique live un peu partout etcuisine pour tous les goûts !C'est le long de McFarlane Rd et deS. Bayshore Dr., Miami, FL 33133,305.447.0401, www.cgaf.com
Du 11 au 15 févrierArt Wynwood
Wynwood n'attend pas le moisde décembre pour rassemblerles talents artistiques ! Près de70 galeries vont exposer des ar-tistes en provenance de prèsd'une quinzaine de pays.Art Miami Pavilion, 3101 NE 1st Ave.,Miami, FL 33137, 800.376.5850,www.art-wynwood.com
DU 10 au 18 févrierBritweek Miami
La Britweek, c'est comme lesFrench Weeks, mais avec desAnglais à la place ! Oui, il y en aaussi à Miami, et chaque annéeils vous démontrent leur savoirfaire économique et culturel du-rant cette semaine à Miami etMiami Beach.www.britweek.org
Le 19 févrierBig Night
in Little HaïtiSi vous n'êtes encore jamais alléà la soirée musicale mensuelleHaïtienne du Cultural Center...vous manquez quelques chose !Encore faut-il savoir bouger...mais ça vient tout seul ! C'estentre 18h et 22h. Ne ramenezpas votre pique-nique : goutezplutôt aux mets haïtiens servissur place !Little Haïti Cultural Center, 212 NE59th Terrace - Miami, FL 33137,305.672.5202, www.bignightinlittlehaiti.com
Le 20 févrierTribute to the Music
of ChicagoLe groupe "Beginnings" c'est l'ultime Chicago Band, pour uneexpérience blues que vous ne regretterez pas ! Arts Center, 3385 NE 188th St.,Aventura, FL 33180, 305.466.8002,w w w. a v e n t u r a c e n t e r. o rg ,www.beginningstributeband.com
Du 18 au 27 févrierLes hommes
viennent de Mars...... Et les femmes de Vénus ! Plus
besoin de présenter cette pièce quipasse pendant plusieurs jours au :James L. Knight Center, 400 SE2nd Ave. - Miami, FL 33131,8 0 0 . 7 4 5 . 3 0 0 0 , w w w. t i c k e tmaster.com
Les 20 et 21 février :Model Beach
VolleyBall Tournament
(crédit photo : www.modelbeachvolleyball.com)Alors ça c'est du grand MiamiBeach : certaines des plus gran-des agences de mannequins dumonde se donnent rendez-vouschaque année à South Beach pourun tournoi de volley en maillot debain... Autant dire qu'il y a des fansà la ronde, et aussi bien desfemmes que des hommes, vu queles mannequins sont des deuxsexes !! La capitale des "beautifulpeople" s'offre ainsi son "ModelBeach Volleyball Tournament" unedistraction haute en couleurs sur :Lummus Park, Ocean Drive and8th St., Miami Beach, FL 33139,modelbeachvolleyball.com
Du 18 au 21 févrierAlvin Aley American
Dance TheaterC'est de la danse, c'est la trouped'Alvin Aley, qui vient offrir àMiami sa première mondialeaprès deux ans d'absence !Arsht Center, 1300 Biscayne Blvd.,Miami, FL 33132, 305.949.6722,www.arshtcenter.org
Le 25 févrierTrio vocal Apollo
LinkDe pus en plus apprécié, ce trio quireprend des classiques de la chan-son américaine (anciennes commenouvelles) vient de New-York.
Arts Center, 3385 NE 188th St.,Aventura, FL 33180, 305.466.8002,w w w. a v e n t u r a c e n t e r. o rg ,www.apollolink.nyc
Le 28 févrierHarlem GlobestrottersCa fait deux ans qu'ils n'étaientpas passés en Floride, et ils sepréparent à une tournée mondialepour célébrer le 90ème anniver-
saire de cette équipe hors normede "basketball artistique" ! C'estpour toute la famille, à 16h à :American Airlines Arena, 601 Bis-cayne Blvd. - Miami, FL 33132,www.aaarena.com, www.harlemglobetrotters.com
Le 28 févrierNew Shanghai Circus
Un mélange des arts du cirque etdes traditions chinoises pour leplus grand plaisir des yeux... etcelui de toute la famille, avec desjongleurs, acrobates, contorsion-nistes... le tout dans une explo-sion de couleurs !Aventura Arts & Cultural Center, 3385 NE 188th St., Aven-tura, FL 33180, 305.466.8002, www.aventuracenter.org
Du 24 février au 6 marsLe Fantôme de l'OpéraIl s'agit de la production de style"Broadway" de Cameron Mackin-tosh qui connaît un succès mon-dial. En tournée américaine, cespectacle rassemble 52 artistes(comédiens et musiciens) en
faisant l'un des plus impression-nants du moment.Arsht Center, 1300 Biscayne Blvd.,Miami, FL 33132, 305.949.6722,www.arshtcenter.org/broadway
Jusqu'au 2 juilletExpo "Réciprocité
avec le monde naturel""Réciprocité avec le monde natu-rel" est une expo de plus de 1000objets en provenance de Bolivie,Pérou et Equateur, explorant l'an-cien concept de "ayni". Dans lesAndes, on appelle "key pacha" lasurface de la Terre, et on lui expri-mait sa gratitude. C'est ce qu'àégalement décidé de faire le :Lowe Art Museum University ofMiami, 1301 Stanford Dr., CoralGables, FL 33146, 305.284.3535,www.lowemuseum.org
Du 11 au 13 févrierOpéra : Norma
à Fort LauderdaleC'est Le grand opéra de ce débutd'année sur les bords de la NewRiver : l'opéra de Vincenzo Bellini(d'après la tragédie d'AlexandreSoumet), dirigé par Nic Muni vousravira les yeux et les oreilles !Florida Grand Opera, BrowardCenter for the Performing Arts,201 SW 5th Avenue, Fort Lauder-dale, www.browardcenter.org
yanni
Classique- 2 fév. : Sarasota- 6 fév. : West Palm Beach- 8 fév. : Artis-Naples- 3 fév. : Jacksonville- 9 fév. : Tallahassee- 13 fév. : Disney Orlando.- 14 fév. : Melbourne- 19 fév. : Panama City
europe
Hard Rock/Metal- 2 fév. : Fort Lauderdale- 3 fév. : St Petersburg- 4 fév. : Orlando LBV
Jeff panacLoc
Humoriste français8 février
The Fillmore, Miami Beach
2ceLLoS
Classique- 5 fév. : West Palm Beach- 8 fév. : Dr. Phillips Center
iSaBeLLe BouLay
Du 8 au 10 févrierClub Tropical, Hallandale Bch
diana roSS
R&B/Soul- 9 fév. : Hard Rock Hollywood-10 fév. : Clearwater
BrySon tiLLer
Rap and Hip-Hop11 février
The Fillmore, Miami Beach
andrea BoceLLi
Classique- 11 fév. : Tampa- 13-14 fév. : Hard Rock Hlwd
pat Benatar
Rock & Pop- 11 fév. : Panama City- 12 fév. : Melbourne- 18 fév. : Artis-Naples
roBert randoLph &
the famiLy Band
R&B/Soul- 13 fév. : Fort Lauderdale- 20 fév. : Key West
the JameS hunter Six
R&B/Soul14 février
Broward Ctr, Fort Lauderdale
Bruce SprinGSteen
Rock & Pop16 février
BB&T Center, Sunrise
Bryan adamS
Rock and Pop- 19 fév. : Clearwater- 20 fév. : Miami Beach
Gary cLarK Jr.
Jazz & Blues19 février
The Fillmore, Miami Beach
chriS mann
Classique19 février
Amaturo TheaterBroward Ctr For The Perf Arts
Fort Lauderdale
meLiSSa etheridGe with
SheryL crow
Rock and Pop20 février
Sunlife Stadium, Miami
foreiGner
Hard Rock/Metal20 février
Florida Theatre JacksonvilleJacksonville
iron maiden
Hard Rock/Metal24 février
BB&T Center, Sunrise
25SORTIES / LOISIRS
Le 5 févrierhaiL caeSar !
Eddie Mannixest un « fixer »,un homme en-gagé par lesstudios holly-woodiens dansles années 50pour régler lesproblèmes desstars…Un film de Joel et Ethan Coen, avecScarlett Johansson, George Clooney,Josh Brolin, Tilda Swinton.
pride and
preJudice for
ZomBieS
Le conte clas-sique de JaneAusten sur les relations enchevêtréesentre amoureuxde différentesclasses sociales dansl’Angleterre du19ème siècle est confronté à un
nouveau défi : une armée dezombies.Un film de Burr Steers avec LilyJames, Lena Headey.
Le 12 févrierdeadpooL
Deadpool, estl’anti-héros leplus atypique del’univers Marvel.A l’origine, ils’appelle WadeWilson et il estun ancien militaire desForces Spé-ciales devenu mercenaire. Aprèsavoir subi une expérimentationhors norme qui va accélérer sespouvoirs de guérison, il devientDeadpool. Armé de ses nouvellescapacités et d’un humour noir àtoute épreuve, Deadpool va tra-quer l’homme qui a failli anéantirsa vie.Un film de Tim Miller avec Ryan Reynolds, Morena Baccarin.
ZooLander 2
Suite des aventures du manne-quin Derek Zoolander qui doit
cette fois affronter unenouvelle société quisouhaite prendre leurbusiness.Une comédie deBen Stiller avecBen Stiller, OwenWilson, Penélope Cruz.
how to Be
SinGLe
New York Cityest pleine decœurs soli-taires qui cher-chent le bon «match ». Maisce qu’Alice,Robin, Lucy,Meg, Tom etDavid ont tousen commun… c’est la nécessitéd’apprendre à vivre en solitairedans un monde rempli deconstantes évolutions dans lesdéfinitions de l’amour.Un film de Christian Ditter avec Alison Brie, Dakota Johnson.
Soies Ciné de FévrierRetrouvez toutes les sorties de films aux Etats-Unis avec les bandes-annoncessur notre page www.courrierdefloride.com/tag/cinema/
Le 19 févrierrace
La quête deJesse Owenspour devenir leplus grandathléte de l’his-toire le poussesur la scènemondiale desJeux Olym-piques de1936, où il affronte la visiond’Adolf Hitler de la suprématiearyenne.Un film de Stephen Hopkins avec Carice van Houten, Jason Sudeikis,Jeremy Irons.
emBrace of the
Serpent
L’histoire de larelation entreKaramakate, un shamanamazonien etdernier survi-vant de sonpeuple, et dedeux scienti-fiques qui tra-vaillent ensemble durant 40 ansde recherches en Amazonie pourtrouver la plante sacrée de la guérison.Un film de Ciro Guerra avec NilbioTorres, Jan Bijvoet.
Concerts en Février Buddy Guy with Jonny
LanG · Kenny wayne
Shepherd
Jazz and Blues- 24 fév. : Hollywood- 26 fév. : Jacksonville
the Beach BoyS
Rock and Pop- 25 fév. : Sarasota- 26 fév. : Melbourne- 27 fév. : Hollywood- 28 fév. : Fort Pierce
patricK Le chinoiS
Humoriste français26 février
The Fillmore, Miami Beach
Jeff dunham
Comédie27 février
BB&T Center, Sunrise
JoSh GroBan
Rock & Pop27 février
Au-Rene TheaterBroward Ctr For The Perf Arts
Fort Lauderdale
JefferSon StarShip
Progressive Rock27 février
Magic City Casino, Miami
Rencontre avec Thierry « Titou » Béaud, un Bordelaisde 48 ans, déjà célèbre à PalmBeach, et qui va ouvrir sonsixième restaurant dans cecomté en seulement sept ans Il arrive parfois de voir des of-
fres d’emploi sur internet quicommencent ainsi : « Titou Hos-pitality Group recherche plu-sieurs douzaines d’employés àPalm Beach ». C’est ainsi qu’onpeut se rendre compte que, enquelques années, le créateur ducélèbre Pistache Bistro est trèslégèrement passé à la vitesse
supérieure : Thierry Béaud esten train de créer ici un petit em-pire de la cuisine française !Parti de Bordeaux en direction
de Miami à l’âge de 23 ans seulement (contre l’avis de sesparents), il y a débuté dans l’import-export avant, en para-llèle, de devenir le manager dela seule discothèque de PalmBeach, le club ultra-sélect AuBar (qui a fermé depuis maisque personne n’a oublié puisquec’est là que William Kennedy(neveu du président) y avait ren-contré son accusatrice avant son
retentissant procès; c’est dire leniveau de fréquentation de l’éta-blissement). Mais à Palm Beach,normalement, tout est discret. « Je compare souvent la ville àSaint-Jean Cap-Ferrat », expli-que Thierry Béaud, « le ticketd’entrée est très élevé – c’est leprix des maisons – et une foisqu’on y réside, ça fonctionne unpeu comme dans un village. On fait attention à tout ce qu’ondit, car West Palm est grandecomme la ville de Nice, mais soncentre est vraiment très village.Pour ma part je préfère ça àMiami où personne ne seconnaît vraiment. » Du coup,après des années passées dansce milieu privilégié, Thierry s’estrappelé de quelques promesses.« Des amis m’avaient dit que siun jour je comptais me lancer, ilsm’aideraient à le faire. Alors jeles ai rappelés , et en 2008 nousavons ouvert Pistache FrenchBistro à West Palm ». C’est l’avantage d’un « village
» comme Palm Beach : ici lesamitiés comptent vraiment. Thierrya donc des partenaires sur sesdifférents établissements, mais ilpréside son groupe et est tou-jours l’associé majoritaire de cha-cun de ses restaurants. Depuislors, Pistache est devenu l’em-blème de la cuisine bistro en pleincœur de ville. Outre une atmo-sphère très étudiée à l’intérieurcomme à l’extérieur de l’établis-sement, Thierry Béaud a aussi pufaire ses armes lors de la créationde Pistache sur la partie vins, en
établissant une cave et une cartede tout premier ordre. « Nous fai-sons néanmoins peu de margessur les vins, nous ne souhaitionspas forcer sur les prix. Les gensprennent souvent des vins milieude gamme, mais comme noussommes à Palm Beach, nousavons bien souvent des clientsqui prennent un steak-frites ac-compagné d’un Pétrus ! Doncnotre gamme doit être très largepour satisfaire tous les palais ! » Thierry choie « Pistache »
comme son premier né, maisdepuis lors il a donc décidé d’al-ler plus loin. Beaucoup plus loin.De l’autre côté du pont en toutcas, en lançant le restaurant depoissons PB Catch au cœur del’île de Palm Beach. Tout prêt, ila ensuite décidé de créer un en-droit qui semblait évident vu lesgoûts raffinés locaux (mais au-quel personne n’avait encorepensé) : un grand chocolatierfrançais qui serait tenu par Patrick Lézé et qui en porte lenom. En 2014, retour sur lecontinent avec l’ouverture d’unepremière « Paneterie » dans lecentre de Palm Beach, permet-tant d’allier une restauration ra-pide à la française au savoirfaire de Patrick Lézé en matièrede pâtisseries. Et ce mois-ci unenouvelle Paneterie va ouvrir àDelray Beach.Mais ce n’est pas tout. Et
c’est même le clou du « spec-tacle »… Thierry Béaud s’est associé avec la chef renomméeLindsay Autry (finaliste de Top
Chef et bien connue à Miami)afin d’ouvrir prochainement unrestaurant de 320 places, le Regional Kitchen and PublicHouse, qui sera dans la fa-meuse « City Place », le centrecommercial de luxe à ciel ouvertsur le Okeechobee Blvd. « Nousallons y proposer une cuisinesur une base française, maisavec des ingrédients provenantde la merveilleuse agriculture deFloride : poissons, fruits et légu-mes, bien entendu, mais sou-vent personne ne sait que laFloride est aussi le premier éle-veur de bovins du pays, devantle Texas. Nous avons ici desproduits laitiers fameux, et desfromages excellents que peuconnaissent. Nous allons y remé-dier ! Et comme Lindsay est originaire de Caroline du Nord,
nous proposerons aussi une petite touche « southern » avecquelques surprises comme lesbeignets de tomates vertes etd’autres spécialités. Mais lesbases et techniques de cuisinesgénérales seront celles de lagastronomie française. » Ainsi Thierry Béaud ne perd
pas ses racines, et importe ici enFloride le meilleur de ce qu’il a appris sur les bords de la Gironde. D’ailleurs, quand on luidemande quel est son plat pré-féré, la réponse de Titou vient delà-bas : « un plateau de fromageet un bon verre de vin » !
So Crafty à North Palm Beachafin de permettre à tous lesamateurs et à toutes les géné-rations d’utiliser et d’amé-liorer leurs capacités de créa-tivité artistique.La région de North Palm
Beach est la capitale flori-dienne du golf. Et c’est peudire, vu que le golf est lesport roi dans le SunshineState. Ce n’est donc pasun hasard si on y retrou-ve Caroline Levet, quiest originaire de Hos-segor (Landes) :non seulement ellea fait partie del’équipe de Fran-ce de golf (ama-teur), mais sonmar i n ’est nu l aut re que Thomas Levet, ex-n°1 françaisprofessionnel (et qui joue tou-jours). Les Levet ont donc toujours aimé le vert, et aprèsun passage à Ascot (Angle-terre), ils se sont ainsi installésil y a 10 ans près des greens dePalm Beach.Mais le vert n’est pas la seule
couleur appréciée par Caroline :« J’ai toujours eu besoin de décompresser durant les com-pétitions, et le craft est ma pas-sion depuis longtemps. Depuisplusieurs années. Je le faisaisen bénévole à l’école de mesenfants, mais je souhaitais melancer, et il y a un an j’ai franchile pas. A So Crafty , nous pro-posons des cours de craft, defusion de verre, de peinture surverre, de mélange de couleursafin de créer des objets, desplateaux de verre… Générale-ment, je découpe moi-même leverre en petits morceaux, maislorsqu’ils sont plus expéri-mentés ils peuvent le faire eux-mêmes. Nous faisons en sorte
que les gens utilisent leur créa-tivité, même s’ils sont débutants. Bien sûr les enfants viennentdes écoles ou après les cours,mais aussi pour les fêtes d’an-
milles ou entre amis, avecpossibilité d’amener sa bouteillede vin. Les retraités sont égale-ment un public important : nousnous déplaçons dans les mai-sons de retraite ou les résiden-ces, par exemple des Canadiens,afin de donner des cours surplace. Ils apprécient beaucoupces travaux ludiques, car c’estexcellent pour préserver sesqualités mémorielles ! » Lesclasses se font en français ouen anglais, et rappelons que lacréation artistique est absolu-ment nécessaire pour tous lesenfants ; certains y trouventmême un moyen d’expressionalors qu’ils ont du mal d’ordi-naire à communiquer.On peut même cumuler un
cours à So Crafty et une visiteaux merveilleuses plages deNorth Palm Beach !
SO CRAFTY :1201 US-1 Suite 23A
North Palm Beach, FL 33408(561) 345-2595
www.socraftyart.com
Titou : l’empereur de la gastronomie française à Palm Beach
Pour sa 4ème edition deStreet Art Week, FAMM achoisi de créer un partena-riat avec la BritWeek en invitant des artistes Anglaismais aussi locaux, afin d’offrir une plate-forme international à cet art enpleine expansion…Déf in i par les angla is
comme « Narrative Art », l’artUrbain utilise la rue commeson jardin littéraire et les mono-chromes des murs commedes pages blanches, autantd’invitations à une poésie pic-turale qui délivre bien souventun message fort, qu’il soit politique ou social.
« L’idée de proposer ce rendez-vous annuel de 4 joursau cœur même de Wynwooddevenue la Mecque de l’arturbain, est d’enrichir la diver-sité du marché de l’art et d’officialiser la place légitimedu “Street Art” », confirmeFrédéric Thut, le fondateur deFine Art Auctions Miami et Sébastien Laboureau, expertspécialisé en “Street Art”.Ainsi durant « President
Day Week-End » du 11 au 14février, de nombreux évène-ments artistiques accompagnés
par des concerts “Live” pren-dront place dans l’espace deWalt Grace Vintage au 224NW 27th Street, Wynwood,Miami. En partenariat avecFAAM, Brit’Week, le BritishConsulate, Arts & BusinessCouncil of Miami, Guntramvon Habsburg Foundation,Champagne Pommery, theMiami Club Rum, MiamiDade College, LexusMiami, The SaltyDonus parmi denombreux parte-naires passion-nés, présentantde grandes per-sonnalités à l’ins-tar de Tom Bindlealias Inkie, Char-
lotte Jane Oedekovenalias Blood & Candy, ou
encore Rick Mastrapa aliasAbstrk.Cette trop courte semaine
d’art se conclura par un bouquet final avec une venteaux enchères exceptionnelle,partiellement aux bénéficesde fondations et des jeunesartistes émergents ; incluantdes œuvres de : Hoxxo, TatiSuarez, Luis Berros, Ron English, Keith Haring, Kaws,Crash, Fai le ou encoreBanksy. Un rendez-vous a ne pas
manquer !! www.faamiami.com
“Urban Art” une nouvelle forme
de poésie…
par Gabrielle, HB-ABADAcuratrice d'art spécialisée en artcontemporain français
27CHEZ LES FRANCOPHONES
Le Département du TrésorPublic aux USA a annoncé mi-janvier un programmeprovisoire pour déterminer lavraie identité des acquéreursde biens de luxe dans l’immo-bilier à New York et à Miami. En 2014, par exemple, il était
impossible pour l’administrationde déterminer l’identité de 37%des acquéreurs d’immobilier deluxe à Miami !Le Réseau de la Répression
de Crimes Financiers a émisdes dites “Ordonnances Géo-graphiques Ciblées” qui oblige-ront provisoirement certainesagences d’assurance de titresde biens immobiliers à identifierles personnes physiques qui di-rigent des compagnies faisantdes acquisitions de biens immo-biliers payées comptant.
Les deux régions d’applicationde ces ordonnances sont Man-hattan et… Miami, elles visentparticulièrement des acquisi-tions de biens résidentiels, sans financement, à travers des LLC (Limited Liability Company).
Selon les sources officielles,les acquisitions payées en “cash”présentent un nouveau défi pourla transparence dans le marchéimmobilier et dans la lutte contrele blanchissement d’argent.Leur souci est que ce genre
d’opération immobilière (cellesqui n’ont pas de financementapparent pour l’acquisition),peut être faite par quelqu’un quiveut cacher des biens, ainsique son identité, via l’acquisi-tion de biens destinés à unusage résidentiel, au nomd’une LLC, ou par une autrestructure opaque.Dans des ci rconstances
spécifiées, certaines agences seront ainsi tenues d’enregis-trer et informer au « Réseau »la propriété “bénéfique” despersonnes juridiques qui font
acquisition de biens immobiliersde haute valeur, et sans finan-cement apparent. Un proprié-taire dit “bénéfique” est celui quidétient, directement ou indirec-tement, 25% des parts de lacompagnie ou de la société quiacquiert le bien.Il reste à déterminer le barè-
me de la « haute valeur ». EnFloride, le prix moyen d’une mai-son est de 175,000 US$. Biensûr, les prix en général sont plusélevés à Miami et à Manhattan.En effet, l’ordonnance géogra-phique ciblée pour Miami(Miami-Dade County) vise desacquisitions d’un minimum d’unmillion de dollars, près de six foisplus que la moyenne.Et finalement, ces ordon-
nances s’annoncent provisoires :la période d’application va du
1er mars au 27 août 2016. Letexte de l’ordonnance pourMiami ne précise pas les infor-mateurs qui en sont visés, saufpour indiquer que ce sont descompagnies d’assurance detitre de biens immobiliers. Curieusement, l’ordonnance du13 janvier s’est substituée pourune ordonnance datée du 6 jan-vier, où le nom, apparemmentde la cible, a été oblitéré.Et si vous avez des ques-
tions sur ce sujet, sur l’immobi-lier ou le droit immobilier enFloride, ainsi que la fiscalité afférente, appelez :
En janvier le sénateur français Louis Duvernois est venu rendre visite en Floride. Ici au lycée franco-américain(LFA) de Hollywood.
La Natbank a fêté la nouvelle année avecses employés par une croisière sur la New River de Fort Lauderdale. Une nouvelle succursale devait ouvrir fin janvier à Boynton Beach.
CLub TRoPiCaLSpectacles francophones : - Du 1er au 3 fév. : Sugar Sammy- Du 8 au 10 : Isabelle Boulay- Du 15 au 17 : Boucar Diouf- Du 22 au 24 : P-A Méthot- Du 29 au 2 mars : Michel Barrette
HALLANDALE
Le club Canadien-Françaisorganise :
- Le 14 février : danse de la St-Valentin.- Le 28 février : souper/dansede l’AGA.
www.ccflw.org
LAKE WORTH
Réunions Chambre de Commerce Française
- Le 4 février, la FACC coorganiseavec les chambres européennesun petit déjeuner autour du chefd'entreprise Manuel D. Medinasur le thème "Miami : hub techno-logique de l'Amérique Latine".- Le 23 février la FACC organiseà Miami sa rencontre avec les experts sur le thème "Commentdémarrer un business en Floride",de 9h à midi.
www.faccmiami.com/events
Le Mois de la Francophonie se prépare en Floride
Comme chaque année, aumois de mars, la francophoniesera à l’honneur. Ce sont près de 220 millions
de locuteurs francophones dansle monde, répartis sur 5 conti-nents, qui fêtent cette langue etqui partagent toute la diversitéde la Francophonie à traversdes événements culturels detoutes sortes.Ici, en Floride et dans les
Caraïbes, une grande campa-gne est organisée, regroupanttous les événements franco-phones du mois de mars. Desconcours, du théâtre, des pro-jections de films, des événe-ments gastronomiques, desexpositions, des conférences etlectures, des rencontres spor-tives… Les événements parte-naires sont labellisés « Mois dela Francophonie » qui figure ausein du programme officiel proposé par le Centre de laFrancophonie de Floride et desCaraïbes (CFFC). Ce progra-mme sera largement diffusé surInternet et dans les médias locaux et internationaux.
Pour en savoir plus :www.francophoniefloride.org
Jean Monestime ne brigue pas lamairie de Miami-Dade
Gros suspense durant lapremière semaine de janvier :le président du board deMiami-Dade County, Jean Mo-nestime, a été supposé semettre sur la ligne de départde l’élection à la mairie ducomté de Miami-Dade. Il a attendu quelques jours
avant d’annoncer qu’il ne seraitpas candidat au fauteuil demaire, ce qui souligne quandmeme l’ambition du plus franco-phone des élus de Miami…Par ailleurs, le 15 janvier
M. Monestime a tenu une
conférence de presse pour exposer comment le Countycompte légaliser les services de« taxis » tels qu’Uber ou Lyft. La proposition que va sou-
mettre le chairman au votecomprend ainsi la mise à dispo-sition obligatoire de l’historiqueroutier et criminel des chauf-feurs.
Le groupe français SiFA (àMiami) est a la recherche d'une