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CORAF/WECARDRAPPORT ANNUEL 2008
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WEST AND CENTRAL AFRICAN COUNCIL FOR AGRICULTURAL RESEARCH AND DEVELOPMENT
CONSEIL OUEST ET CENTRE AFRICAIN POUR LA RECHERCHE ET LE DEVELOPPEMENT AGRICOLES
CORAF/WECARD
RAPPORT ANNUEL 2008Construire une agriculture durable pour le
développement de l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Producteurs et utilisateurs au centre de la recherche agricole
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Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricolesWest and Central African Councilfor Agricultural Research and Development
Siège social : 7, avenue Bourguiba, Dakar (Sénégal)Adresse : BP 48, Dakar RP, CP 18 523 (Sénégal)
Tél. : (221) 33.869.96.18Fax : (221) 33.869.96.31
Email : [email protected] web : www.coraf.org
CORAF/WECARD
© CORAF/WECARD, 2009. Tous droits réservésISBN 2-916111-09-3
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 5
LE MOT DU DIRECTEUREXECUTIF...
RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARD Construire une agriculture durable pour le
développement de l’Afrique de l’Ouest et du Centre
ZOOM...
LE CORAF/WECARD EN 2008...
LE POINT DE LA RECHERCHE...
LA MAURITANIE A L’HONNEUR...
ANNEXES...
◗ Les sillons d’une agriculture durable
en Afrique de l’Ouest et du Centre
par Dr Paco Sérémé, Directeur exécutif du CORAF/WECARD 6
◗ Huitième Assemblée générale : Dr Simon Zok, nouveau Président
du Conseil d’administration du CORAF/WECARD 8◗ Semaine scientifique agricole : Producteurs et utilisateurs finaux
au centre de la recherche agricole 11
◗ De nombreuses activités pour aider à relever les défis
de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre 19◗ Compte d’exploitation 2008 24◗ Analyse du compte d’exploitation 2008 25◗ Audit et certification du compte de l’exercice 2008 26◗ Principaux ateliers, réunions et missions en 2008 28
◗ Programmes de recherche 31◗ Projets de fonds compétitifs 33◗ Planification et suivi-évaluation 34◗ Initiatives régionales 35◗ Bases-centres 38
◗ Pastoralisme et agro-pastoralisme :
socles de l’économie mauritanienne 47
◗ Instances du CORAF/WECARD (CA, CST, SE) 51◗ Pays membres 55◗ Liste des responsables des SNRA 56◗ Responsables des Bases-centres 56◗ Principaux sigles et abréviations 58
SOMMAIRE
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L’année 2008 a été mise à profit par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement
agricoles (CORAF/WECARD), à travers ses principaux organes que sont l’Assemblée générale, le Conseil
d’administration, le Comité scientifique et technique et le Secrétariat exécutif, pour mener de nombreuses et
variées activités concrètes. Par ces actions, dans le cadre de son Plan stratégique 2007-2016, le CORAF/WECARD
trace petit à petit les sillons d’une agriculture durable en Afrique de l’Ouest et du Centre.
2008 a vu le CORAF/WECARD multiplier les initiatives renforçant la coopération entre tous les acteurs de la
recherche et du développement agricoles en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Plusieurs actions ont été menées, portant sur le renforcement de la capacité institutionnelle de l’Organisation,
l’élargissement et le renforcement de sa coopération scientifique et financière, la génération et le transfert de
technologies agricoles, la conduite d’initiatives permettant aux acteurs de la sous-région d’être en phase avec les
Plans stratégique et opérationnel de l’Institution.
Ceci a entraîné la plus grande reconnaissance politique de notre Association par les Communautés économiques
régionales de la sous-région et a construit les fondements sur lesquels il faudra mettre en œuvre, avec succès, le Plan
opérationnel 2008-2013.
Devant des résultats si appréciables, il faut signaler, avant tout, qu’ils sont à la fois à l’actif du fonctionnement
normal des instances du CORAF/WECARD, exprimé par la tenue de la huitième Assemblée générale et des sessions
ordinaires du Conseil d’administration et du Comité scientifique et technique, ainsi qu’à celui du Groupe des
partenaires au développement qui lui a été d’un soutien remarquable.
Le renforcement et la pérennisation d’un tel partenariat contribuent, pour beaucoup, à garantir l’atteinte de l’objectif
du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique, exécuté sous la houlette du NEPAD, dans
lequel s’inscrit le nouveau Plan stratégique 2007-2016.
Parmi les réalisations les plus marquantes de l’année 2008, il faut noter la célébration de la huitième Assemblée
générale du CORAF/WECARD tenue du 11 au 13 juin 2008 à Yaoundé, couplée avec la première Semaine
scientifique agricole de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur le thème « Producteurs et utilisateurs finaux au centre
de la recherche agricole ».
Cette manifestation a permis aux scientifiques et à leurs partenaires d’échanger avec les utilisateurs des résultats
(ONG, Secteur privé et Organisations de producteurs) sur des sujets et des problématiques actuels permettant
d’améliorer l’agriculture de la sous-région.
RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC6
LE MOT DU DIRECTEUR EXECUTIF
Les sillons d’une agriculture durable en Afrique de l’Ouest et du Centre
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 7
A l’issue de la huitième Assemblée générale, Dr Simon Zok a été élu Président du Conseil d’administration et le
Conseil a été renouvelé à plus de 60% avec l’entrée des représentants des Communautés économiques régionales,
des partenaires scientifiques et au développement, une innovation majeure.
La diversification de notre partenariat scientifique et financier s’est poursuivie et s’est matérialisée par la signature
de la Convention avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) permettant ainsi au
CORAF/WECARD de jouer pleinement son rôle de bras technique des CER de la sous-région ouest et centre
africaine.
Une convention a été également signée avec le Comité inter-gouvernemental de lutte contre la sécheresse au Sahel
(CILSS), structure sur laquelle s’appuiera le CORAF/WECARD pour l’exécution de son Programme Biotechnologie
et Biosécurité.
Pour la relance de l’agriculture dans les zones semi-arides de la sous-région, une convention a été signée avec le
Centre international de recherche dans les zones semi-arides (ICRISAT). En vue de promouvoir la recherche sur les
systèmes d’innovation en agroforesterie dans la sous-région, un accord de coopération a été signé avec le Centre
mondial pour l’agroforesterie (ICRAF).
Sur le plan scientifique, les initiatives régionales coordonnées par l’Institution ont démarré leurs activités sur le
terrain. Il s’agit du Programme de renforcement des capacités et du développement agricole en Afrique (SCARDA)
au Mali, au Congo, en Gambie et au Ghana ; du Programme de productivité et d’amélioration agricole en Afrique de
l’Ouest (PPAAO) au Ghana, au Sénégal et au Mali ; du Programme de diffusion des nouvelles technologies en
Afrique (DONATA) dans 7 pays ; du Programme régional d’information et d’apprentissage agricole (RAILS) dans
20 pays et du Challenge Programme dans les sites pilotes de Kano-Katsina-Maradi (KKM-CCP) au Nigéria et au
Niger. L’année 2008 a consacré la fin des douze projets du Fonds compétitif initiés en 2005.
Sur le plan financier, le plaidoyer pour la mobilisation des ressources a été poursuivi. Les concertations de Bruxelles,
de Naïrobi et de Dakar avec le Groupe des partenaires au développement de l’Institution ont permis d’identifier les
activités nécessaires et le chronogramme pour la mise en place du Fonds fiduciaire multi-bailleurs destiné au
financement du Plan opérationnel. La certification des comptes de l’exercice budgétaire de l’année 2008 témoigne
de la rigueur dans la gestion des ressources du CORAF/WECARD.
La visibilité de l’Institution a été accrue avec le renforcement des relations presse. Un partenariat a été signé avec
l’Agence de presse sénégalaise (APS) pour une large diffusion des activités de l’Institution à travers le site
www.aps.sn. Il faut aussi noter la révision du site internet du CORAF/WECARD, le renforcement du réseau
informatique et la création d’un bulletin mensuel en ligne pour rendre compte et diffuser les activités de plaidoyer,
de coopération et des réunions scientifiques.
Comme les années passées pour d’autres SNRA, ce rapport annuel met à l’honneur le Système national de recherche
agricole de Mauritanie qui est composé de deux centres principaux : le Centre national d’élevage et de recherches
vétérinaires (CNERV) et le Centre national de recherche agronomique pour le développement (CNRADA).
L’année 2008 aura été une année pleine d’activités qui ont permis au CORAF/WECARD de tracer les sillons d’une
agriculture durable pour la sous-région. Les perspectives dégagées en fin d’année 2008 présagent d’une année 2009
qui permettra au CORAF/WECARD de maintenir le fructueux partenariat tissé avec l’extérieur au travers de ses
actions de mobilisation plus accrue des ressources et d’implication plus grande des différents organes de
gouvernance institutionnelle. ❍
Dr Paco SÉRÉMÉ
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC8
HUITIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALEDr Simon Zok, nouveau Président
du Conseil d’administration
Al’Assemblée générale de 2006 en Gambie, les acteurs etpartenaires du CORAF/WECARD ont pris l’option de seretrouver tous les deux ans. En 2008, la huitième
Assemblée générale s’est tenue les 12 et 13 juin à Yaoundé, justeaprès la première Semaine scientifique agricole de l’Afrique del’Ouest et du Centre qui, elle, s’est tenue du 9 au 11 juin. Ces deuxévénements ont réuni les représentants d’instituts nationaux derecherche agricole, de producteurs, d’ONG, d’universités, dusecteur privé, des donateurs et des partenaires scientifiques ettechniques. Dr Simon Zok, Directeur général de l’Institut de recherche agricoleet de développement (IRAD) du Cameroun, a été élu Président duConseil d’administration, organe qui a été également renouvelé àplus de 60%.
Dr Joël Beassem, Coordonnateur du Programme régional
pour la sécurité alimentaire de la Communauté écono-
mique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), a présidé
la huitième Assemblée générale qui a porté sur les ques-
tions suivantes : l’adoption du rapport du Conseil d’admi-
nistration, l’adoption du rapport d’activités, l’adoption des
statuts révisés, le renouvellement de membres du Conseil
d’administration, l’élection du Président du Conseil
d’administration et du Vice-Président, le choix du lieu de la
tenue de la neuvième Assemblée générale.
Treize représentants de Systèmes nationaux de recherche
agricole (SNRA), sur 21, étaient présents. Le quorum étant
atteint, l’Assemblée, conformément aux statuts, pouvait
valablement délibérer. A la fin des délibérations, elle a
produit sept résolutions, adopté cinq motions et enregistré
deux déclarations des partenaires scientifiques et techniques
et des partenaires au développement.
RÉSOLUTIONSLes quatre premières résolutions ont trait à l’adoption du
rapport du Conseil d’administration, l’adoption du rapport
d’activités, l’enregistrement de la demande d’adhésion du
Libéria (et la recommandation faite au Secrétariat exécutif
de traiter cette demande) et l’adoption des statuts révisés
7 résolutions et5 motions
de remerciements
OOz m
Acteurs et partenaires du CORAF/WECARD, ensemble pour le développement agricole de la sous-région.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 9
afin de les adapter au Plan stratégique 2007-2016 et au Plan
opérationnel 2008-2013. La résolution 4 a mis l’accent sur
la recommandation faite au Secrétariat exécutif d’incor-
porer tous les changements et de les faire réviser par un
expert spécialisé tout en veillant à la cohérence entre les
versions anglaise et française des statuts.
Le renouvellement de membres du Conseil d’administration
a été le thème de la résolution 5. Les membres sortants –
Dr Grégoire Bani du Congo, Mme Gisèle d’Almeida
représentant le Secteur privé et Pr Owusu-Bennoah, ancien
Président du Conseil d’administration – ont été remplacés
par de nouveaux membres.
La résolution 6 consacre l’élection d’un nouveau Président
du Conseil d’administration et d’un nouveau Vice-
Président. L’Assemblée générale a approuvé la proposition
du Conseil d’élire Dr Simon Zok du Cameroun comme
nouveau Président du Conseil d’administration et Pr Yusuf
Abubakar, Secrétaire exécutif de l’ARCN du Nigéria,
comme Vice-Président.
Enfin, avec la résolution 7, le Bénin a été a choisi comme
pays qui abritera la neuvième Assemblée générale, en 2010.
MOTIONS DE REMERCIEMENTS
L’Assemblée générale a produit cinq motions de remer-
ciements. La première s’adresse aux anciens membres du
Conseil d’administration. En regard des progrès accomplis
par l’Institution durant les deux dernières années –
spécialement l’augmentation de la visibilité sous-régionale
et internationale du CORAF/WECARD – et pour la
diversification des partenariats – particulièrement avec les
partenaires au développement –, des félicitations ont été
adressées à Pr Emmanuel Owusu-Bennoah (PCA sortant), à
Dr Grégoire Bani (Vice-PCA sortant) et à Mme Gisèle
d’Almeida (membre sortante du CA) pour leurs efforts et
leurs succès tout au long de leur mandat.
La deuxième motion de remerciements s’adresse aux parte-
naires scientifiques et techniques et aux partenaires au
développement pour leur soutien au CORAF/WECARD,
notamment à travers l’élaboration et la mise en œuvre des
Plans stratégique et opérationnel, mais aussi pour le niveau
de la mobilisation des ressources financières nécessaires à
l’exécution de ces plans. Les partenaires ont ainsi été
félicités pour leur appui financier et leur implication dans la
mise en œuvre des nouveaux programmes.
La troisième motion félicite les Communautés écono-
miques régionales (CER) pour l’excellence de leur parte-
nariat qui consacre la reconnaissance du CORAF/WECARD,
pour leur appui dans le plaidoyer de mobilisation des
ressources et pour leur soutien aux nouveaux programmes
de l’Institution.
La quatrième motion, à l’adresse de l’Institut de recherche
agricole pour le développement, félicite le Directeur
général de l’IRAD, ses collaborateurs et tout le Système
national de recherche agricole du Cameroun pour la
parfaite organisation de la première Semaine scientifique et
agricole de l’Afrique de l’Ouest et du Centre et de la
huitième Assemblée générale du CORAF/WECARD.
Enfin une motion spéciale, la cinquième, a été adressée au
Gouvernement et au peuple camerounais. L’Assemblée
générale a exprimé sa sincère gratitude à Son Excellence,
M. Paul Biya, Président de la République du Cameroun, à
Dr Simon Zok, nouveau Président du Conseil d’administration duCORAF/WECARD, lors de son discours à la cérémonie d’ouverture.
OOZ M 8ème Assemblée générale
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC10
OOZ M 8ème Assemblée générale
Mme Madeleine Tchuinte, Ministre de la Recherche scien-
tifique et de l’innovation, à l’ensemble du Gouvernement
et au peuple camerounais pour l’hospitalité dont ils on fait
preuve et l’assistance qu’ils ont manifestée tout au long du
déroulement des travaux.
A la fin de l’Assemblée générale, les Partenaires au déve-
loppement et les Partenaires scientifiques et techniques ont
fait, tour à tour, une déclaration.
DÉCLARATION DES PARTENAIRES AUDÉVELOPPEMENT
Les Partenaires au développement ont exprimé leur grande
satisfaction face aux progrès du CORAF/WECARD au
cours des deux dernières années, spécialement dans son
administration et dans la transparence de sa gestion finan-
cière ; apprécié le travail des organes de gouvernance du
CORAF/WECARD ; attiré l’attention du CORAF/WECARD
sur la nécessité d’entreprendre les changements institution-
nels appropriés pour accroître sa capacité de gestion,
condition essentielle à la bonne exé-
cution de son Plan opérationnel ; en-
couragé le CORAF/WECARD à
s’impliquer dans l’organisation de
tables rondes nationales pour une
plus grande appropriation du Pro-
gramme détaillé de développement
de l’agriculture en Afrique (PDDAA)
et plus de cohérence dans sa mise en
œuvre ; réitéré leur volonté de
maintenir leur partenariat avec le
CORAF/WECARD.
DÉCLARATION DESPARTENAIRES
SCIENTIFIQUESLes Partenaires scientifiques et
techniques ont exprimé leur satis-
faction pour les progrès dynamiques
que le CORAF/WECARD a accom-
plis au cours des deux dernières années grâce à une
approche participative ; salué l’implication au plus haut
niveau des Communautés économiques régionales, ainsi
que la bonne gouvernance et la diversité des Partenaires
techniques et des Partenaires au développement ; félicité et
remercié le CORAF/WECARD pour avoir accepté d’ou-
vrir son Conseil d’administration à toutes les parties
prenantes et pour la place qu’il leur a accordée dans cet
organe ; recommandé de faire les changements institu-
tionnels nécessaires pour une meilleure gestion et de
renforcer les partenariats avec les universités ou les
facultés d’agriculture ; encouragé le CORAF/WECARD à
redoubler d’efforts pour renforcer les SNRA, en les aidant
notamment à mobiliser des ressources supplémentaires ;
renouvelé leur volonté de continuer leur coopération avec
le CORAF/WECARD et ses parties prenantes pour la mise
en œuvre de son Plan opérationnel. ❍
La salle de conférences de l’Hôtel Mont Fébé prise d’assaut par les nombreux participants à la huitième Assemblée générale.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 11
PREMIÈRE SEMAINE SCIENTIFIQUE AGRICOLEEN AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE
OOz m
Producteurs et utilisateurs finaux au centre de la recherche agricole
L’année 2008 aura été principalement pour le CORAF/WECARD celle de l’organisation de lapremière Semaine scientifique agricole de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette importantemanifestation a eu lieu du 9 au 11 juin 2009 à Yaoundé, au Cameroun, en marge de la huitièmeAssemblée générale de l’Institution. Elle a été animée par des échanges fructueux et une expositiondes résultats de la recherche.
par la promotion de la sécurité alimentaire et la protection
de l’environnement.
Parmi les principaux thèmes abordés durant cette Semaine
scientifique, on peut noter : la productivité agricole en
Les stands n’ont pas désempli, le public était heureux de découvrir les fruits de la recherche.
Il s’agissait, pour les organisateurs de la première Semaine
scientifique agricole, d’instaurer un espace d’échanges
permettant aux membres du CORAF/WECARD de se
rencontrer pour évaluer les progrès accomplis depuis
l’Assemblée générale spéciale de mai 2007. A partir des
leçons apprises de cette Semaine scientifique agricole, il
serait ainsi possible d’élaborer un agenda de l’Afrique de
l’Ouest et du Centre pour la recherche agricole orientée
vers le développement. La Semaine scientifique agricole a
enregistré une journée dédiée au Cameroun, au cours de
laquelle ont été présentées les innovations agricoles. Cette
Semaine scientifique agricole avait pour objectif d’éveiller
la conscience des participants et du public sur la pertinence
de la recherche pour résoudre les problèmes de la pauvreté
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC12
Afrique de l’Ouest et du Centre face aux défis des
changements climatiques, la biotechnologie et la bio-
sécurité, le marketing de la recherche agricole, la gestion
de la connaissance agricole, la reproduction des plantes et
les défis de la lutte contre la pauvreté.
A la cérémonie d’ouverture, après les mots de bienvenue de
Dr Simon Zok, Directeur général de l’Institut de recherche
agricole pour le développement du Cameroun (IRAD) et de
Pr Emmanuel Owusu-Bennoah, Président du Conseil
d’administration du CORAF/WECARD et Directeur
général du CSIR (Ghana), les représentants de la CEEAC,
de la CEMAC et de l’UEMOA ont insisté sur les progrès
accomplis et salué les changements en cours au sein du
CORAF/WECARD pour une Institution de qualité. Le
ministre camerounais de la Recherche scientifique et de
l’innovation, l’Honorable Dr Madeleine Tchuinte, a
souhaité la bienvenue aux participants.
Elle a notamment souligné l’actualité des thèmes retenus,
rappelant que, tout juste quelques mois auparavant, plu-
sieurs pays africains ont été secoués par les émeutes de la
faim et qu’une vague de violence et de contestation, due à
la pénurie et à la hausse des denrées alimentaires a traversé
le continent africain. Face à la crise alimentaire mondiale
bien réelle qui nous interpelle tous, a-t-elle ajouté, « il nous
appartient donc de trouver des solutions idoines pour
garantir à chaque citoyen le minimum vital, gage de la paix
sociale ». Elle a aussi souligné que ces assises « viennent
apporter une contribution à la réflexion globale et au choix
des programmes et priorités de recherche » choisis par le
CORAF/WECARD.
Le thème central de la Semaine, autour duquel ont gravité
toutes les présentations était : « Producteurs et utilisateurs
finaux de la recherche agricole et défis du dévelop-
pement ». La présentation introduisant la Semaine a été
faite par Dr Kanayo Nwanzé, vice-président de l’IFAD.
Rappelant la pertinence et l’impact de la recherche pour le
développement, il a estimé que « la croissance durable de
la productivité agricole est nécessaire pour améliorer la
sécurité alimentaire ». Dans ce sens, les investissements
doivent être accrus pour un développement agricole
durable.
Organisée en sept sessions, la Semaine a permis de
réfléchir, pour chaque session, sur un thème précis :
Session 1 : Améliorer la productivité agricole en Afrique ;
évoluer vers un autre paradigme,
Session 2 : Le rôle de la biotechnologie agricole et de la
biosécurité en agriculture,
Session 3 : Productivité agricole en Afrique de l’Ouest et
du Centre dans le contexte des changements climatiques,
Session 4 : Le marketing de la recherche agricole,
Session 5 : La gestion de la connaissance agricole,
Session 6 : Le rôle de l’élevage dans la réduction de la
pauvreté,
Session 7 : Journée scientifique du Cameroun.
Session1Améliorer la
productivité agricoleLa principale présentation de cette session a été faite par Dr
Monty Jones, Directeur exécutif du FARA, qui a traité des
« principes de subsidiarité dans la coopération en recherche
agricole régionale et sous-régionale ».
OOZ M Première Semaine scientifique agricole
L’Honorable Dr Madeleine Tchuinte, ministre de la Recherche scientifique et del’innovation du Cameroun, a souligné la pertinence des thèmes de la Semaine
scientifique agricole.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 13
Après avoir rappelé les quatre piliers du Programme
détaillé de développement de l’agriculture en Afrique
(PDDAA) – gestion de la terre et de l’eau ; infrastructures
rurales et capacités commerciales pour l’accès au marché ;
approvisionnement accru en alimentation et réduction de la
faim ; recherche agricole, diffusion et adoption des
technologies –, le conférencier a invité les institutions
d’Afrique subsaharienne à travailler dans le cadre de ces
piliers. Les activités du FARA, a-t-il expliqué, sont
essentiellement bâties autour de ces quatre piliers après de
larges consultations nationales, régionales et internatio-
nales.
En conclusion, Dr Monty Jones a insisté sur le fait que le
principe de subsidiarité offre plusieurs avantages à travers
l’organisation des responsabilités et des ressources. Il doit
être considéré comme un moyen de renforcement de la
démocratie locale. Enfin, loin d’être isolé, il doit prendre
en compte d’autres principes généraux de la construction
institutionnelle tels que l’unité d’action, l’efficacité, l’unité
d’application et de solidarité.
La présentation a été suivie de riches discussions et de
commentaires.
OOZ M Première Semaine scientifique agricole
Session2Biotechnologie
et BiosécuritéCette session a été introduite par Pr Abdourahamane
Sangaré, Gestionnaire du Programme Biotechnologie et
Biosécurité au CORAF/WECARD. Après s’être appesanti
sur la problématique des biotechnologies et de la bio-
sécurité (développement inexorable dans le monde,
fragilité dans les pays moins avancés, enjeux de la
biosécurité, controverses), M. Sangaré s’est appesanti sur
les paradigmes auxquels il faut faire face pour assurer la
préservation des ressources naturelles et faciliter l’acqui-
sition et le développement des connaissances : nécessité de
stratégies rapides pour lutter contre la pauvreté, la
malnutrition, la faim, les maladies, les dommages sur
l’environnement, le changement climatique. D’où le
dilemme : faut-il mener des actions rapides avec les OGM
et être critiqué pour manque de précaution ou faut-il
demander des études plus approfondies sur les risques et
être critiqué pour ne pas agir avec promptitude ou
discernement ?L’exposition des fruits de la recherche,
une façon de promouvoir les acquis scientifiques.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC14
Toutefois, Pr Abdourahmane Sangaré estime que « s'il n'y
avait que des inconvénients, il n'y aurait même pas de
débats car les OGM ne seraient pas fabriqués à plus forte
raison disséminés ou consommés ».
Face aux biotechnologies, l’Afrique a des problèmes
spécifiques, martèle Pr Sangaré. Dispose-t-elle d’assez de
ressources humaines en ce domaine ? Existe-t-il des
mécanismes suffisamment transparents permettant à
l'utilisateur de faire son choix en connaissance de cause ?
Comment, dans le cadre des réglementations, l'approche de
précaution est-elle appliquée dans les procédures d'auto-
risation d'importation ou de production d'OGM ? Face à
ces problèmes spécifiques, l’Afrique doit engager des ré-
flexions pour trouver les réponses les mieux adaptées.
Pour Pr Sangaré, il faut adopter une stratégie qu’il résume
en quelques points :
- Développer et mettre en œuvre une réglementation en
matière de biosécurité ;
- Développer un environnement législatif, scientifique et
technique pour mettre en place des mécanismes adaptés de
concertation sur l'introduction des OGM et suivre les effets
sur la santé, l'environnement et la biodiversité ;
- Mettre en place un système permettant d'intégrer l'opi-
nion des petits agriculteurs dans les prises de décisions
pour promouvoir une utilisation des OGM en connaissance
de cause et en toute sécurité ;
Session3Productivité agricole
et changementsclimatiques
Dr Issa Martin Bikienga, Secrétaire général adjoint du
CILSS, a fait la principale présentation de cette session sur «
la productivité agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre
dans le contexte des changements climatiques, des
biocarburants et de l’insécurité alimentaire »
Après le rappel de quelques principes sur les changements
climatiques, leurs impacts et les formes de lutte contre le
phénomène, M. Bikienga s’est appesanti sur la nouvelle
donne qu’introduit l’avènement des biocarburants avant de
faire des recommandations pratiques pour faire face aux
changements climatiques tout en soulignant le rôle de la
recherche scientifique.
OOZ M Première Semaine scientifique agricole
Les fruits biotechnologiques de plus en plus utilisés dans l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre.
- Développer une vision africaine en matière d'OGM pour
répondre aux problèmes spécifiques de sécurité alimentaire,
de production durable et de réduction de la pauvreté.
Plusieurs autres questions ont aussi été abordées au cours
de cette session : les contraintes de mise en œuvre des
programmes de biosécurité (contraintes scientifiques et
techniques, insuffisance de compétences), les contraintes
administratives (insuffisance de moyens humains et tech-
niques de haut niveau pour les dossiers administratifs), les
contraintes d’appropriation (cadres réglementaires pour
faciliter l’application des procédures), l’approche régionale
dans la mise en œuvre des programmes de biosécurité (plan
d’action de la CEDEAO), etc.
Diverses contributions ont complété la présentation de Pr
Sangaré.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 15
OOZ M Première Semaine scientifique agricole
Session4Marketing de la recherche agricole
La présentation de Dr Papa Abdoulaye Seck, Directeur
général de l’ADRAO, a commencé par montrer le fossé
entre le capital de connaissances et de technologies gé-
nérées et le niveau de performance des agricultures
africaines. Faisant le diagnostic de la conduite actuelle de
la recherche agricole, Dr Seck a martelé qu’elle est perçue
comme un gouffre budgétaire, déconnectée de son environ-
nement et sans réactivité stratégique. Il a par conséquent
souligné la nécessité impérieuse de promouvoir une
recherche agricole innovante.
A cet effet, il faut développer des partenariats basés sur
l’approche participative et itérative où les acteurs doivent,
ensemble, planifier, agir et évaluer. Les chercheurs seront
évalués grâce à des critères tels que la productivité
scientifique, l’impact et la valorisation des résultats, et
l’aptitude à assumer des problématiques avec d’autres
spécialistes. Il découle de tout cela la nécessité de
promouvoir un nouveau type de chercheur sachant
anticiper et communiquer avec les différents acteurs.
Session5Gestion de la
connaissance agricoleContextualisant la gestion de la connaissance dans le Plan
opérationnel du CORAF/WECARD, Pr Anthony Youdeowei,
consultant au FARA, rappellera que c’est l’un des huit
programmes phares du nouveau Plan stratégique. C’est
aussi l’un des principaux outils de la nouvelle stratégie du
CORAF/WECARD qui doit permettre d’améliorer la
productivité, la compétitivité et les marchés en vue de
déboucher sur une large croissance du secteur agricole et,
par conséquent, sur la réduction de la pauvreté en Afrique
de l’Ouest et du Centre.
La gestion de la connaissance, pour le CORAF/WECARD,
est conforme aux principes du FAAP. Il s’agit de l’utili-
sation systématique de systèmes améliorés de gestion de
l’information, en particulier pour la planification, la gestion
financière, la rédaction de rapports, le contrôle et l’évalua-
tion des programmes.
Selon lui, l’efficacité de la gestion des connaissances pour
le développement agricole en Afrique de l’Ouest et du
Centre peut découler de la réponse à deux questions
complexes : pourquoi la recherche agricole joue-t-elle un
rôle aussi limité dans le champ de l’innovation en Afrique
de l’Ouest et du Centre ? Qu’est-ce qui ne va pas dans
Pour le conférencier, « les changements climatiques cons-
tituent de nos jours une question d’importance et d’actua-lité
et aussi une préoccupation majeure pour le dévelop-pement
durable des Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ».
Parce que le phénomène « représente une menace sérieuse
pour la sécurité alimentaire en raison de ses impacts négatifs
sur la productivité agricole », il estime « indispensable que
les décideurs politiques l’intègrent lors de l’élaboration des
documents de politiques et stratégies de développement ou
de réduction de la pauvreté ». Selon lui, enfin, « les
stratégies de lutte contre les changements climatiques
existent, mais ont besoin d’être renforcées ». En la matière,
la recherche scientifique doit être plus que jamais soutenue.
Des échanges ont contribué à enrichir cette session.
Au total, les utilisateurs de la recherche ne doivent être
considérés ni comme des clients ni comme des cibles. Ils
doivent, au contraire, devenir des partenaires de la
recherche pour permettre des innovations co-construites,
co-gérées et co-évaluées selon une approche participative
et itérative.
Deux autres exposés ont suivi la présentation principale,
celui de Dr Yo Tiémoko – « Comment promouvoir la
recherche pour en faire un outil de progrès économique et
social partagé ? » – et celui de Dr Ottou sur « le
développement de la culture d’innovations ».
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC16
l’offre de la recherche agricole et dans la manière dont elle
est produite, positionnée, financièrement taxée et promue ?
L’exposé de Pr Youdeowei a été enrichi d’une contribution
du ROPPA qui conclut que « les connaissances endogènes
et scientifiques sont complémentaires et peuvent aller de
pair » et que « la recherche gagnerait plus en capitalisant
et valorisant les connaissances endogènes car actuellement
nous sommes tous d’accord que la recherche doit être
basée sur la demande exprimée par les producteurs ».
Session6Elevage et gestion de
la pauvretéLa présentation de Pr Yusuf Abubakar, Secrétaire exécutif
de l’ARCN, a évoqué les questions suivantes : tendances
de la demande dans le domaine de l’élevage, l’élevage
comme chemin vers la réduction de la pauvreté, politiques
d’élevage pro-pauvres.
Après avoir démontré l’importance de l’élevage dans les
zones rurales des pays sous-développés (importante source
de revenus, un des rares actifs accessibles aux pauvres,
utilité pour la fertilité et la préservation des sols, etc.), Pr
Abubakar s’est appesanti sur les opportunités (du fait de la
demande croissante de produits d’élevage) et sur les condi-
tions de réalisation de ces opportunités. Les décideurs et les
chercheurs doivent, cependant, mieux s’orienter vers les
marchés, pour s’assurer que les petits éleveurs bénéficient
de la croissance du secteur. En particulier, une coordination
verticale de petits opérateurs contre des politiques qui
faussent le développement de l’élevage en faveur des gros
éleveurs s’avère nécessaire si l’on ne veut pas que ces petits
éleveurs ratent la révolution de l’élevage.
L’exposé de Pr Yusuf Abubakar a été suivi d’une
contribution de Hubert Guérin du CIRAD, qui a identifié
des pistes pour la recherche. Celle-ci, selon lui, doit
revisiter ses démarches et ses méthodes pour un dévelop-
pement porteur d'espoir relativement à ces questions. Les
exemples de pistes de recherche citées sont l’élevage, la
protection sanitaire des cheptels, les cultures fourragères et
l’aquaculture.
Une deuxième contribution, celle de Dr Lamine Dia,
Directeur du CNERV de Mauritanie, était axée sur « le rôle
de l’élevage dans la lutte contre la pauvreté ».
OOZ M Première Semaine scientifique agricole
Session7Journée du
CamerounEtablissement public à caractère administratif créé en 1996,
l’Institut de recherche agricole et de développement a
succédé aux anciens établissements IRA et IRVZ. L’IRAD
est sous la tutelle technique du Ministère de la recherche
scientifique et de l’innovation et sous la tutelle financière
du Ministère des Finances. Sa mission est de répondre aux
préoccupations des acteurs du développement agricole au
Cameroun à travers cinq domaines de recherche (Cultures
annuelles, Cultures pérennes, Productions animales et
halieutiques, Forêt, environnement et biodiversité, Systèmes
de production, économie et sociologie rurales) et vingt
programmes.
L’Institut compte environ 950 employés, parmi lesquels
244 chercheurs et 250 techniciens. Il gère dix laboratoires
d’envergure nationale et sous-régionale et entretient des
partenariats aussi bien au niveau national (universités,
ministères, etc.) qu’international.
La journée du Cameroun a été l’occasion, pour les
responsables de l’IRAD, de présenter programme par
programme les acquis majeurs qui ont émerveillé le
public. ❍
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 17
Outre les présentations officielles au cours dessessions, la Semaine scientifique agricole a été l’oc-casion de plusieurs événements parallèles – exacte-ment six – qui ont permis d’approfondir les thèmestraités, de présenter des organismes et de révélerdiverses opportunités à travers notamment uneexposition des produits de la recherche des institutsnationaux de recherche agricole et de quelquespartenaires scientifiques et techniques.
Le premier de ces événements parallèles a été laprésentation du Réseau africain d’expertise sur labiosécurité, par Pr Diran Makinde, Directeur duNEPAD-WABnet. Les objectifs de ce réseau sont deservir de points focaux à la communauté scientifiqueafricaine afin de supporter les activités des entitésnationales, régionales et internationales pour la réductionde la pauvreté et la création de richesses. Par ailleurs, leRéseau a pour ambition de créer et d’améliorer lesressources humaines en biosciences, en attirantnotamment les jeunes scientifiques. L’initiative viseaussi à promouvoir l’excellence scientifique en mettant à
Six événements parallèles et une expositiondes produits de la recherche
la disposition d’une masse critique de scientifiques desconditions modernes de travail. Le réseau facilite aussil’accès à l’information et à la formation sur la propriétéintellectuelle, la biosécurité et autres questions deréglementation. Ses domaines de priorité sont la sécuritéalimentaire, la nutrition, la santé et l’environnement.
Le deuxième événement parallèle fut la projection dufilm de l’ancien vice-président américain Al Gore, Unevérité qui dérange. Ce documentaire de 94 mn traite desréalités du réchauffement climatique et des dangers dontil est porteur pour l’avenir de l’humanité.
Le troisième événement a été la présentation, par LucyMuchoky, de la Naturally African Platform. C’est unforum qui, autour de la recherche, de l’information et despolitiques, cherche à promouvoir des opportunités pourles petits producteurs africains. L’objectif est aussi dedévelopper le potentiel économique des arbres fruitierset des plantes médicinales et de diffuser des informationset ressources pour faire communiquer entre eux les petitsagriculteurs, les commerçants, les investisseurs dusecteur privé, les exportateurs et les décideurs.
Le public a pu découvrir les fruits de la recherche pendant l’exposition animée par les instituts nationaux de recherche agricole etquelques partenaires scientifiques et techniques.
OOZ M Première Semaine scientifique agricole
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC18
OOZ M Première Semaine scientifique agricole
Dans le quatrième événement parallèle, M. EtienneHainzelin, Directeur de recherche et de stratégie auCIRAD, s’est penché sur « les orientations stratégiquesdu CIRAD », présenté comme une composanteessentielle de la recherche agronomique française, avecune histoire riche et complexe, des compétencespluridisciplinaires, une mission de recherche finaliséepour le développement basée sur des partenariats avec leSud et une longue complicité avec les systèmesnationaux et régionaux africains. Avec 1800 agents (dont850 cadres scientifiques) et un budget de 203 millionsd’euros, l’organisme compte une cinquantaine d’unitésde recherche et un réseau mondial de partenaires.
Le cinquième événement parallèle a permis d’en savoirplus sur l’initiative de promotion de l’horticulture pour
la santé et la prospérité du Global HorticultureInitiative/World Vegetable Centre. Présentée par DrRémi Kahane, son Secrétaire exécutif, le GlobalHorticulture Initiative met en valeur la sécurité sanitairedes produits et des ressources horticoles, leurs aspectsnutritionnels, la préservation de l’environnement etl’amélioration du cadre de vie, mais aussi leur aptitude àcréer des emplois et à générer des revenus.
Enfin, le sixième événement parallèle a permis à DrLamine Seiny Boukar, Coordonnateur du PRASAC – lePôle régional de recherche appliquée au développementdes systèmes agricoles d’Afrique centrale – de présenterson Institution dans une communication intitulée « larecherche régionale en Afrique centrale : le PRASAC àla croisée de la CEMAC et du CORAF/WECARD ». ❍
A l’issue de la première Semaine scientifique agricole de
l’Afrique de l’Ouest et du Centre, dix principales
recommandations ont été faites par les participants.
1. Insister sur la résolution des contraintes des chaînes
de valeurs et capitaliser les opportunités en impliquant
tous les acteurs dans le processus de production-
consommation.
2. Appliquer le principe de subsidiarité pour une mise
en œuvre efficace des programmes nationaux et
régionaux de recherche agricole.
3. Assurer le développement et la mise en œuvre de
cadres légaux pour la mise en œuvre d’une
biotechnologie sûre en Afrique de l’Ouest et du Centre.
4. S’assurer que les initiatives biocarburant ne rentrent
pas en compétition inutile avec le système de production
des cultures vivrières.
5. Aider le CORAF/WECARD à rester le leader dans
les questions liées au changement climatique et s’assurer
qu’elles sont intégrées dans les programmes de
recherche de la sous-région.
6. S’assurer que les programmes de recherche agricole
sont capables de démontrer aux décideurs l’impact de
leur potentiel socio-économique.
7. Régler de manière appropriée les questions de
politiques afin que l’élevage réalise son potentiel dans la
réduction de la pauvreté.
8. Garantir une utilisation efficace des systèmes basés
sur les connaissances dans la recherche agricole.
9. Exploiter le potentiel des produits forestiers pour
améliorer les moyens d’existence des populations
rurales.
10. Promouvoir le développement du secteur des fruits
et légumes en tant que moyen pour réduire la pauvreté et
améliorer la santé. ❍
Recommandations de la première Semaine scientifique agricole
de l’Afrique de l’Ouest et du Centre
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 19
LE CORAF/WECARD EN 2008De nombreuses activités pour aider à relever les défis
de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre
De janvier à décembre 2008, le CORAF/WECARD a mené des activités diverses et variées s’inscrivant dans les Plans stratégique (2007-2016) et opérationnel (2008-2013). Les activités de l’Institution en 2008 se présentent en deux séquences : une première allant dedécembre 2007 à mai 2008 et la deuxième allant de juin à décembre 2008. La première séquence a été marquée par les préparatifs etl’organisation de la huitième Assemblée générale et la première Semaine scientifique agricole de l’Afrique de l’Ouest et du Centre quise sont déroulées du 9 au 13 juin 2008 à Yaoundé, au Cameroun.
La deuxième séquence a été marquée par les activités de mobilisation des ressources pour le Plan opérationnel et diverses rencontres despartenaires financiers ont eu lieu dans ce cadre. Cette séquence a été marquée aussi par les activités devant conduire à la mise en place duFonds fiduciaire multi-bailleurs pour le financement du Plan opérationnel et d’autres activités de plaidoyer et de coopération scientifique.
Le nouveau bâtiment duSecrétariat exécutif. De meilleures conditions detravail pour des résultatsencore plus performants.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC20
PLAIDOYER ET COOPERATION
L’année 2008 a été marquée par d’intenses activités de
plaidoyer en faveur de l’opérationnalisation du nouveau
Plan opérationnel 2008-2013 du CORAF/WECARD, avec
le démarrage effectif des activités de deux de ses huit
programmes (Cultures vivrières et Biotechnologie-
Biosécurité).
Ce plaidoyer, qui s’est traduit par des actions de mobili-
sation des partenaires au développement et des partenaires
scientifiques, a permis la tenue de plusieurs concertations
entre le CORAF/WECARD et ses différents partenaires.
Partenaires institutionnels. Pour les Plans stratégique et
opérationnel, le plaidoyer s’est opéré en direction des
Communautés économiques régionales et des organisations
intergouvernementales du domaine agricole (CEDEAO,
CEMAC, CILSS…).
Avec la CEDEAO, les actions prioritaires pour la mise en
œuvre en 2008 du Plan d’actions pour le développement de
la biotechnologie et de la biosécurité dans l’espace de la
CEDEAO ont fait l’objet de contrat de gestion entre la
Commission de la CEDEAO et le Secrétariat exécutif du
CORAF/WECARD. Par ailleurs, la CEDEAO a activement
participé à la concertation des 30 et 31 janvier 2008 du
CORAF/WECARD et de ses partenaires au développement
dont l’objectif était l’amélioration du contenu du Plan
opérationnel 2008-2013. La CEMAC a participé activement
à la concertation des 30 et 31 janvier 2008.
Un protocole cadre de coopération scientifique et technique
a été signé avec le CILSS. Il précise les modalités de
collaboration, de complémentarité et de synergie des
activités du CORAF/WECARD à travers son Plan
opérationnel, et avec celles du CILSS à travers les
programmes de trois entités (Secrétariat exécutif, Institut
du Sahel et Centre régional AGRHYMET).
LE CORAF/WECARD EN 2008
Les efforts du Secrétariat exécutif pour la mobilisation des partenaires au développement se sont concrétisés à travers plusieurs concertations.
Plaidoyer et coopération
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 21
ACTIVITES DE RECHERCHE
L’année 2008 est celle de la mise en œuvre d’un certain
nombre d’activités de recherche dans les domaines
suivants : Biotechnologie et Biosécurité, Cultures vivrières,
Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest
(PPAAO), Renforcement des capacités (SCARDA),
Gestion des connaissances (DONATA, RAILS, KKM
PLS), Projets à fonds compétitifs, Planification et suivi-
évaluation. ❍
Partenaires au développement. A travers plusieurs
démarches, le Secrétariat exécutif a pu échanger avec des
partenaires au développement. Les 30 et 31 janvier à
Dakar, le 29 mars à Accra, du 19 au 23 mai 2008 à
Bruxelles et le 25 septembre à Naïrobi, les partenaires
rencontrés sont, entre autres, la Banque mondiale, le
Centre de recherches pour le développement international
(CRDI), la Coopération française, la Commission
européenne, le Département pour le développement inter-
national (DFID), l’Organisation des nations unies pour
l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds interna-
tional pour le développement agricole (FIDA), l’Agence
américaine pour le développement international (USAID),
la Banque africaine de développement (BAD), l’Agence
canadienne de coopération internationale (ACDI).
Partenaires scientifiques. La mobilisation concerne aussi
les partenaires scientifiques tels que l’IFPRI, l’ICRAF et
l’ICRISAT. Des projets d’accord de coopération entre le
CORAF/WECARD et ces deux instituts ont été élaborés.
Avec l’ICRAF, cette collaboration vise le développement
des sciences et des innovations dans le domaine de l’agro-
foresterie en Afrique de l’Ouest et du Centre. Avec l’IFPRI,
le partenariat s’est engagé dans le Consortium pour la
modélisation des politiques de croissance et de
développement en Afrique comprenant l’ASARECA et le
FANRPAN et l’IFPRI.
Avec l’ICRISAT, il s’agit de mener ensemble des activités
de recherche pour le développement des zones semi-arides
de la sous-région.
Le partenariat scientifique s’est étendu au FARA et aux
centres OSR. L’organisation en février 2008 à Dakar, en
collaboration avec le FARA, d’un atelier sous-régional de
la Zone Afrique de l’Ouest et du Centre a permis de
dégager les modalités pour la mise en place de la
Plateforme pour le partenariat Europe-Afrique sur la
recherche agricole pour le développement (PAEPARD).
Par ailleurs, la retraite annuelle 2008 du FARA et de ses
organisations sous-régionales (ASARECA, SADC-FARN,
NASRO), tenue au mois de mars, a vu la participation du
Président du Conseil d’administration et du Directeur
exécutif du CORAF/WECARD.
Constituants du CORAF/WECARD. En vue de
renforcer ses partenariats avec ses constituants, notamment
avec les universités, le Secrétariat exécutif a conduit au
mois de février 2008, avec l’appui de la Présidente du sous-
comité Partenariat et stratégie du Conseil d’administration
du CORAF/WECARD, une mission de sensibilisation à
l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, au
Sénégal, pour son implication aux activités de l’Asso-
ciation. ❍
Les efforts du Secrétariat exécutif pour la mobilisation des partenaires audéveloppement.
LE CORAF/WECARD EN 2008 Plaidoyer et coopération • Activités de recherche
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC22
Beaucoup d’efforts ont été déployés en 2008, en termes
d’information et de communication, pour faire connaître
l’Institution aussi bien au sein de la zone CORAF/WECARD
que sur le plan international.
Pour le renforcement de la circulation de l’information au
sein du CORAF/WECARD, le Département Information
Communication assure la coordination du Projet régional
d’information et d’apprentissage (RAILS). L’année 2008 a
permis le lancement des activités de ce projet qui concerne
vingt pays de la sous-région. Sur le terrain, des équipes
d’apprentissage ont commencé à être mises en place et
chaque point focal s’est inscrit dans le processus d’ac-
quisition du matériel informatique pour un bon fonction-
nement du projet.
Le projet CTA-CORAF/WECARD sur « la capitalisation et
le partage des innovations et des résultats en Afrique de
l’Ouest et du Centre », également sous la coordination du
Département Information Communication, a connu une
première phase d’exécution avec des études en Afrique de
l’Ouest et du Centre et des ateliers de validation des
résultats des études. Ainsi un CD-Rom a été confectionné
sur l’ensemble des acquis. Concernant les technologies de
l’information et de la communication, le processus de
restauration du site internet a commencé avec la réha-
bilitation du réseau informatique par un spécialiste recruté
au Secrétariat exécutif.
En terme de publication, le document sur le Plan straté-
gique 2007-2016 a été édité et publié en français et en
anglais. Les rapports annuels 2006 et 2007 ont été édités et
publiés en français et en anglais. La brochure LeCORAF/WECARD en dix points a été rédigée, éditée, mise
en page et imprimée. Elle présente de manière globale
l’histoire du CORAF/WECARD, les membres de
l’Institution, son organisation, les secteurs d’intervention
de l’Association ainsi que les raisons et le contenu du Plan
stratégique.
Le bulletin trimestriel Coraf Action est paru régulièrement.
Les numéros 45, 46, 47 et 48 ont été publiés. Ce bulletin a
introduit des évolutions significatives dans la présentation
des activités scientifiques et de coopération. Le numéro 48
a été imprimé et diffusé dans la zone CORAF/WECARD et
auprès des partenaires.
L’année 2008 a vu la naissance du bulletin électronique
mensuel Coraf Echo diffusé auprès de plus de mille
personnes (acteurs et partenaires du CORAF/WECARD).
De nombreuses activités ont été réalisées pour renforcer la
visibilité de l’Institution. Des contacts avec la presse
sénégalaise ont permis de constituer un média-contrat book
comprenant aussi bien des organes de presse sénégalais et
des organes internationaux. Une convention a été signée
avec l’Agence de presse sénégalaise (APS) pour la
promotion des activités du CORAF/WECARD sur le site
www.aps.sn. De nombreux ateliers et séminaires ont été
couverts par la presse qui en a fait une large diffusion. ❍
INFORMATION ET COMMUNICATION
LE CORAF/WECARD EN 2008 Information et communication
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 23
La mobilisation des ressources est un processus continu au
Secrétariat exécutif. C’est pourquoi l’institution n’a ménagé
aucun effort dans cette activité, singulièrement pour la
mise en œuvre du Plan opérationnel à moyen terme 2008-
2013 (POMT).
Des rencontres ont aussi permis la réflexion sur la mise en
place d'un Fonds fiduciaire multi-bailleurs (MDTF). Le 27
septembre, le Groupe des partenaires au développement a
peaufiné avec le CORAF/WECARD les modalités pratiques
d'établissement du MDTF dont la mise en œuvre va
nécessiter une révision du Plan opérationnel. Un calendrier
a été établi dans ce sens. ❍
MOBILISATION DES RESSOURCESFINANCIERES
GOUVERNANCE
L’année 2008 a vu la tenue de la huitième Assemblée
générale couplée cette année avec la première Semaine
scientifique agricole de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Ces événements ont eu lieu du 9 au 13 juin 2008 à
Yaoundé, au Cameroun.
Les réunions statutaires du Conseil d’administration et du
Comité scientifique et technique se sont également tenues.
Les deux sessions du Conseil d’administration ont eu lieu
respectivement du 5 au 7 juin 2008 à Yaoundé, et du 24 au
26 novembre 2008 à Dakar.
L’on a enregistré une session extraordinaire du Comité
scientifique et technique, tenue le 6 juin 2009 à Yaoundé,
et la session ordinaire du 29 au 31 octobre 2008 à Saly
Portudal, au Sénégal.
Le Secrétariat exécutif a fonctionné en 2008 avec un
effectif de 26 agents dont 5 de l’équipe dirigeante, 9
cadres, 10 agents du personnel d’appui et 2 contractuels.
Ce personnel, avec à sa tête un Directeur exécutif, a assuré
la coordination de la mise en œuvre du Plan stratégique
2007-2016. Il a exécuté les décisions de l’Assemblée
générale et du Conseil d’administration. Il a apporté le
soutien nécessaire à l’élaboration, à la mise en œuvre et à
la coordination des programmes de recherche du
CORAF/WECARD et des unités opérationnelles.
Il y a eu également de nombreuses activités de plaidoyer et
de coopération ainsi que la préparation des réunions
statutaires.
Le programme annuel 2009 et le budget y afférant ont été
élaborés selon les quatre types de résultats du Plan
opérationnel : (i) des technologies appropriées et des inno-
vations sont développées, (ii) des prises de décisions sur
les politiques, les institutions et les marchés sont élaborées,
(iii) le système de recherche agricole sous-régional est
renforcé et coordonné, (iv) la demande de connaissances
agricoles émanant des utilisateurs est satisfaite.
Le Secrétariat exécutif a servi de point focal aux parte-
naires et aux acteurs de l’Association ; il a aussi assuré et
coordonné le partage et l’échange d’informations entre les
pays et institutions membres. En 2008, le CORAF/WECARD
a organisé ou participé à 80 ateliers et réunions dans la
sous-région, en Afrique et dans le monde. Ces activités ont
contribué à accroître la visibilité de l’Institution. Sur le
plan infrastructurel, le nouveau bâtiment a été réceptionné
par le CORAF/WECARD. Il abritera le personnel du
Secrétariat exécutif. ❍
LE CORAF/WECARD EN 2008 Gouvernance • Mobilisation de ressources
Le personnel du Secrétariat exécutif s’est fortement investi pour l’exécution des activités en 2008.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC24
LE CORAF/WECARD EN 2008 Compte d’exploitation
COMPTE D’EXPLOITATION DU SECRETARIAT EXECUTIF DU CORAF/WECARD (EN MILLIERS DE FCFA)
2008Comptes certifiés
RESSOURCES
Subvention d’exploitation
Contribution des SNRA
Autres produits
Total des ressources
INVESTISSEMENTS ET CHARGES
Programmes
Activités des programmes
Investissements
Total programmes
Gouvernance et Management
Organes de gouvernance
Fonctionnement du Secrétariat exécutif
Investissements
Total Gouvernance et Management
Autres charges
Amortissements et provisions
Total autres charges
Total investissements et charges
RESULTAT DE L’EXERCICE
RESSOURCES
1 656 364
20 000
88 671
1 765 635
INVESTISSEMENTS ET CHARGES
Programmes
898 789
11 369
910 158
Gouvernance et Management
155 522
534 346
53 997
743 864
AUTRES CHARGES
51 274
51 274
1 705 297
59 738
rapport2008_francais2.qxd:rapport2008_francais.qxd 20/07/09 17:37 Page24
RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 25
L’exercice 2008 marque le début de la
mise en œuvre du plan opérationnel
2008-2013. Ainsi, l’essentiel des activités
se présente comme suit :
1. Le reparamétrage du système de gestion
financière pour faciliter le traitement de
l’information suivant chaque centre de coût
(programme, résultat, gouvernance et mana-
gement), conformément au plan stratégique
adopté en 2007
2. L’extension des bureaux du Secrétariat
exécutif pour améliorer les conditions de travail
du personnel et accueillir les huit gestion-
naires de programme
3. L’accroissement du volume des opérations,
conséquence de la diversification du partenariat
financier.
4. La contribution des Communautés écono-
miques régionales (CEMAC, CEEAC,
UEMOA) à l’organisation de la huitième
assemblée générale du CORAF/WECARD
montrant ainsi leur engagement à accom-
LE CORAF/WECARD EN 2008 Compte d’exploitation
Analyse du compte d’exploitation
pagner l’Institution dans la mise en œuvre de
son plan opérationnel.
La nouvelle présentation du compte d’exploi-
tation permet d’avoir, chaque année, une
physionomie du niveau des ressources
mobilisées et des coûts engagés pour les
programmes; d’une part, et la gouvernance et
le management; d’autre part.
Les ressources mobilisées pour l’exercice
2008 s’élèvent à 1,7 milliard de francs CFA
contre 1,2 milliard en 2007 soit un accrois-
sement de 42%.
Ces ressources ont été utilisées pour financer
le lancement des activités des nouveaux
programmes, le lancement du processus de
changement institutionnel, les activités des
instances de gouvernance et le fonction-
nement du Secrétariat exécutif afin de lui
permettre de mieux assurer son mandat.
L’exercice prochain sera caractérisé par le
recrutement de ressources humaines et la
formation du personnel actuellement en
poste. ❍
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC26
LE CORAF/WECARD EN 2008 Certification des comptes
AUDIT ET CERTIFICATION DES COMPTESDE L’EXERCICE 2008
Les comptes de l’exercice 2008, du 1er janvier au 31 décembre, ont été audités et certifiés par le cabinet MAZARS
sis à Dakar (Sénégal).
DESTINATAIRES : MM. les Administrateurs
Lettre d’opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée, nous avons effectué l’audit des états
financiers du CORAF/WECARD de l’exercice clos le 31 décembre 2008, c’est-à-dire le
bilan, le compte de résultat, l’état récapitulatif des dépenses et les notes annexes. Le
Secrétariat exécutif est responsable de l’établissement et de la présentation de ces états
financiers. Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la
base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’audit ITAC admises au plan
international et celles en vigueur au Sénégal. Ces normes requièrent que notre audit soit
planifié et exécuté de façon à obtenir une assurance raisonnable que les états financiers
ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par
sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans les états financiers.
Il consiste également à apprécier les principes et méthodes comptables suivis et les
estimations significatives retenues pour l’arrêté des états financiers, ainsi qu’à effectuer
une revue de leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent
une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Les cadrages, manuel et automatique (TomproTM), du fichier des
immobilisations et de la balance générale n’ont pas été satisfaisants. Ils ont
révélé des écarts inexpliqués au niveau des valeurs brutes et des
amortissements.
Ces écarts s’expliqueraient par la non fiabilité du fichier des
immobilisations.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 27
LE CORAF/WECARD EN 2008 Certification des comptes
En l’absence d’un fichier des immobilisations fiable, nous n’avons pas été
en mesure de valider les immobilisations incorporelles et corporelles qui
s’établissent respectivement à 14 903 KFCFA et 160 KFCFA au 31
décembre 2008.
A notre avis, à l’exception de l’incidence du point ci-dessus, les états financiers annexés
aux pages 6 à 31 présentent sincèrement dans tous leurs aspects significatifs la situation
financière du Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement
Agricoles(CORAF/WECARD) au 31 décembre 2008, ainsi que le résultat de ses
opérations à la fin de cet exercice, conformément au référentiel du système comptable
CHADA.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-avant, nous tenons à porter à votre
connaissance l’information suivante :
Le rapport d’audit de l’exercice précédent avait fait mention de l’existence
dans les comptes de créances sur les SNRA des pays membres du
CORAF/WECARD pour un montant de 106,5 millions dont le
recouvrement serait incertain. La question du recouvrement de ces créances
a été abordée lors de la réunion du conseil d’administration du
CORAF/WECARD ayant arrêté ses comptes de l’exercice clos le 31
décembre 2007 et une résolution accordant un délai maximum de deux ans
aux pays débiteurs pour résorber leurs dettes a été adoptée.
Suite à cette résolution, la Guinée Conakry et le Nigéria ont soldé leur dette
à fin 2008 pour un montant de 20 millions de FCFA.
MAZARS Sénégal : Taïbou MBAYE
Associé
Dakar le 8 mai 2009
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC28
5-7 juin, Yaoundé (Cameroun)Première session du Conseil d’administration du CORAF/WECARD.
6 juin, Yaoundé (Cameroun)Réunion extraordinaire du Comité scientifique et technique du
CORAF/WECARD.
9-11 juin, Yaoundé (Cameroun)Première Semaine scientifique agricole de l’Afrique de l’Ouest et du
Centre.
12-13 juin, Yaoundé (Cameroun)Huitième Assemblée générale du CORAF/WECARD.
REUNIONS STATUTAIRES
LE CORAF/WECARD EN 2008
Principaux ateliers, réunions et missions
organisés par le CORAF/WECARD ou auxquels il a participé en 2008
19-21 février, Saint-Louis (Sénégal)Visite de travail du Directeur exécutif à l’Université Gaston Berger de
Saint-Louis et à l’ADRAO.
15-22 mars, Lansing, Michigan (USA)Visite de travail du Directeur administratif et financier à Michigan State
University dans le cadre de la gestion de la phase 1 du projet “African
Biosciences Network Expertise” du WABnet.
26-28 mars, Accra (Ghana)Participation du CORAF/WECARD à la réunion des bailleurs de fonds
organisée par le FARA.
27-28 mars, Accra (Ghana)Participation du CORAF/WECARD à la réunion des partenaires de
l’USAID : revue des résultats planifiés, discussions pour un plus large
consensus sur les définitions des indicateurs de l’agriculture.
16-17 avril, Saint Louis (Sénégal) Mission du Directeur exécutif et du Chargé du Suivi-Evaluation :
Présentation des programmes du CORAF/WECARD à l’ensemble des
enseignants/chercheurs de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
5-9 mai, Douala (Cameroun)Atelier de consultation du Fonds européen de développement pour
développer des mécanismes opérationnels pour les produits de
l’agriculture de base en Afrique centrale.
17-21 mai, Bruxelles (Belgique)Consultation entre les Partenaires au développement, le FARA et les OSR
sur la mise en œuvre des nouveaux Plans opérationnels du FARA et des
OSR, organisée par la Commission européenne.
29 juin-6 juillet, Ouagadougou (Burkina Faso)Visite de travail auprès de l’UEMOA, du CILSS et de l’USAID.
14-15 juillet, Abuja (Nigéria)Réunion de concertation des chefs de file, bras techniques et partenaires
organisée par la CEDEAO.
20-23 juillet, Ouagadougou (Burkina Faso)Visite de travail du CORAF/WECARD auprès du Gouvernement du
Burkina Faso dans le cadre des préparatifs de la 5ème AG du FARA en
juin 2010 au Burkina Faso.
28-29 juillet, Kinshasa (République Démocratique du Congo)Mission du Directeur exécutif en vue de la signature de l’Accord de
coopération CORAF/WECARD/CEEAC en marge de la conférence des
MINAGRI.
25 septembre, Nairobi (Kenya)Réunion des Partenaires au développement du CORAF/WECARD.
3-7 novembre, Abuja (Nigéria)Visite de travail du DE de la Présidence de la CEDEAO.
1-5 décembre, Maputo (Mozambique)Participation du CORAF/WECARD à l’Assemblée annuelle du Groupe
consultatif pour la Recherche agronomique internationale
19-21 décembre, Accra (Ghana)Finalisation des propositions du CORAF/WECARD à l’USAID et
discussions sur les modalités de travail institutionnelles et opérationnelles
avec l’USAID.
REUNION SUR LE PLAIDOYER ET LA COOPERATION
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 29
28 avril-5 mai Salzburg (Autriche) Conférence “Toward a Green Revolution in Afrifa” co-organisée par The
Salzburg Global Seminar, The Institute of Development Studies et Future
Agricultures Consortium.
6-14 Juillet, Kumasi (Ghana)Réunion régionale sur le programme Harvest Plus pour développer des
stratégies de bio-fortification du maïs en Afrique.
23-26 septembre, Bamako (Mali)Atelier de validation de l’étude sur la capitalisation des résultats de
recherche en AOC, organisé par le CORAF/WECARD.
4-7 novembre, Accra (Ghana)Atelier sur les besoins en semences des agriculteurs (Integrating theFormal Seed Sector and the Farmer Seed System), organisé par le
WASA.
6-8 novembre, Dakar (Sénégal)Atelier de planification du Consortium de modélisation de la croissance
et des politiques de développement de l’Afrique, organisé par l’IFPRI en
collaboration avec l’ASARECA, le CORAF/WECARD et le FANRPAN
du SADC.
10-15 novembre, Wageningen (Pays-Bas)Lancement de la e-Consultation 2008 (7th CTA Advisory CommitteeMeeting on S&T for ACP Agricultural Development). Thème principal :
« Construire une masse critique de scientifiques dans les pays ACP ». ❍
23-25 janvier, Addis-Abeba (Ethiopie)Atelier « Changements climatiques, agriculture et Sécurité alimentaire ».
23-24 janvier, Cotonou (Bénin)Atelier de lancement du projet RAILS, organisé par le
CORAF/WECARD en collaboration avec le FARA.
3 février-2 marsEtude participative dans sept pays sélectionnés en Afrique de l’Ouest et
du Centre, en préparation de la mise en œuvre des opérations Cultures
vivrières.
5-8 mars, Saly (Sénégal)Séminaire sur la Biosécurité et le renforcement des capacités nationales
dans les pays de la Ummah, organisé par ANSTS.
7-8 mars, Dakar (Sénégal)Forum sur la Science et la technologie, en marge de la 11ème session de
l’OCI, sur le thème : « Développement d’une culture scientifique et de
l’innovation technologique en Afrique ».
12-14 mars, Bonn (Allemagne)Atelier du groupe Oasis Writing au siège de UNCOD (Conférence des
nations unies sur la désertification), organisé par ICRISAT et ICARDA
10-14 mars, Accra (Ghana) Atelier de formation en management, leadership et gestion d’équipe
organisé par le FARA.
1-5 octobre, Kumasi et Accra (Ghana)Discussions avec les responsables des deux universités du Ghana
(KNUST de Koumasi et University of Legon d’Accra) pour la
finalisation du processus d’inscription des 14 Ghanéens et Gambiens,
boursiers du programme SCARDA/CORAF/WECARD, pour la
formation en Msc..
27-30 avril, Addis Abeba (Ethiopie) Réunion sur le développement des moyens de subsistance ruraux en
Afrique semi-aride, organisée par UA SAFGRAD.
29-31 octobre, Saly Portudal (Sénégal)Session ordinaire du Comité scientifique et technique du
CORAF/WECARD.
25-26 novembre, Dakar (Sénégal)Deuxième session du Conseil d’administration du CORAF/WECARD.
REUNIONS SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES
LE CORAF/WECARD EN 2008 Ateliers, réunions et missions
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC30
Le point de la rechercheD’intenses activités de coordination des programmes
de recherche, de projets de recherche et d’initiatives régionales au Secrétariat Exécutif
et dans les Unités opérationelles
La mise en œuvredes programmesde recherche etdes initiativesrégionales abeaucoup mobiliséle personnel duSecrétariat exécutifet des Unitésopérationnelles duCORAF/WECARD.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 31
Le Programme Biotechnologie et Biosécurité du
CORAF/WECARD (PBB/CW) est le premier dont la mise
en œuvre a commencé avant même la finalisation du
nouveau Plan opérationnel. Un résultat majeur atteint par
ce programme est le développement d’un Plan d’action en
2006 pour sa mise en œuvre en Afrique de l’Ouest, suite
aux recommandations de la Conférence ministérielle de la
CEDEAO en juin 2005. Ce Plan a été adopté par les
Ministres de la CEDEAO en mai 2007 et sa mise en œuvre
a débuté en fin 2008.
Ce programme vise notamment, à travers trois objectifs
opérationnels, à développer la biotechnologie en zone
CEDEAO pour améliorer la productivité agricole et la
compétitivité et pour assurer une gestion durable des
ressources naturelles. Tout en prônant une approche
régionale de la biosécurité, il cherche aussi à mettre en
œuvre un mécanisme pour guider et évaluer la réalisation
du programme. Le CILSS et le CORAF/WECARD sont
chargés de piloter respectivement les volets Biosécurité et
Biotechnologie.
En 2008, le PBB/CW a activement soutenu les initiatives
de l’INSAH/CILSS sur le développement d’un cadre
régional de biosécurité. Il a ainsi participé à la rédaction et
à la finalisation d’un projet de Convention régionale et
d’une proposition de Cadre institutionnel en biosécurité
dans l’espace CEDEAO.
Au troisième trimestre 2008, le CORAF/WECARD a signé
un accord avec l’ADRAO pour déployer des variétés de riz
résistantes au virus Rice Yellow Mottle (RYMV). Sérieux
problème pour les producteurs, le virus a été combattu par
le développement de variétés résistantes dans le cadre de la
sélection par marquage assisté. Les variétés résistantes
actuellement disponibles, conformément aux termes de
l’accord, doivent être testées en Gambie, au Mali, en
Guinée et au Burkina Faso. Des essais sont en cours et les
résultats attendus pour bientôt.
Le CORAF/WECARD travaille actuellement pour intro-
duire le sorgho africain bio-fortifié (ABS) au Burkina Faso,
pays choisi pour avoir adopté les règles de biosécurité.
Divers ateliers ont été organisés au Burkina Faso notam-
ment du 21 au 26 juillet et du 28 au 20 août 2008 à
Ouagadougou, et du 15 au 20 septembre à Mombassa. Il
s’agit à présent, pour le CORAF/WECARD, d’identifier
les experts aptes à développer les instruments de formation,
mais aussi à prendre en charge la sensibilisation et la
formation. Des études préliminaires sont par ailleurs plani-
fiées pour introduire le sorgho africain biofortifié dans
d’autres pays d’Afrique de l’Ouest. Enfin une stratégie
d’information et de communication sera mise en place pour
ce projet.
Une Plateforme technique des partenaires en
biotechnologies – composée de 14 membres issus des
SNRA et de 14 partenaires scientifiques – a été créée en
2008. Elle est chargée de vérifier si toutes les questions
relatives à la biotechnologie et à la biosécurité sont prises
en charge de manière satisfaisante par un petit groupe
d’experts, et si elles sont conformes à la politique
préalablement définie.
Le CORAF/WECARD et le CIRAD ont signé en septembre
2008 l’accord de lancement du projet FSP Coton. Financé
par le Ministère français des Affaires Etrangères, ce projet
Le point de la recherche
Améliorer la productivité et la compétitivité agricoles
BIOTECHNOLOGIEET BIOSECURITE
Les variétés de riz résistant au virus seront testées en Gambie, au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.
Programmes de recherche
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC32
veut promouvoir une plus grande collaboration sur la
biosécurité appliquée à la culture du coton. Ses activités
devraient être prochainement initiées avec l’appui de
plusieurs partenaires, parmi lesquels le FSP, le CIRAD,
l’UEMOA, la CEDEAO, le WACIP, etc.
Au second trimestre 2009, aura lieu la quatrième confé-
rence ministérielle de la CEDEAO sur la Biotechnologie.
Impliqué dans la préparation de cette manifestation, le
CORAF/WECARD a participé à plusieurs réunions avec le
Ministère ivoirien de l’Agriculture et de la gestion des
ressources naturelles.
CULTURES VIVRIERES
Le Programme Cultures vivrières est le deuxième à être
opérationnel en 2008. Sa mise en œuvre a été précédée
d’une enquête participative et consultative pour identifier
les contraintes majeures et les besoins des utilisateurs
finaux des technologies et des innovations agricoles.
Pour mieux faire adopter les technologies, le Plan
stratégique met l’accent sur une approche holistique, en
engageant de manière adéquate les acteurs de la chaîne de
valeurs dans tous les aspects de la planification et de la
mise en œuvre des activités de recherche. A cet effet, une
enquête consultative, impliquant les acteurs de la chaîne de
valeurs a été initiée au premier trimestre 2008.
L’enquête a montré les limites des différents processus et
acteurs de la chaîne de valeurs (agriculteurs, acteurs des
secteurs privé et public, centre de recherche internationaux,
ONG et SNRA). Le rapport produit a été le principal sujet
de l’atelier organisé à l’ADRAO de Cotonou du 26 au 28
juin.
Au total, les principaux thèmes sur les cultures vivrières
développées par les parties prenantes concernent l’amé-
lioration de la productivité, la promotion des intrants
agricoles et des technologies post-récolte.
Les questions de renforcement de capacités sont intégrées à
chaque projet, l'objectif étant d’accroître la productivité et
Par ailleurs, le programme de Biotechnologie et de Bio-
sécurité du CORAF/WECARD est en contact avec les
autorités ivoiriennes pour les aider à achever le processus
d’adoption par l’Assemblée nationale de la loi sur la
biosécurité. Bien que préparée depuis 1999, cette loi n’a
toujours pas été votée par les parlementaires ivoiriens,
même si le projet Renforcement de capacités pour le
développement d’une infrastructure nationale de bio-
sécurité, initié par le Fonds global pour l’environnement
(GEF) et géré par le Programme des nations unies pour
l’environnement (UNEP), fait des progrès significatifs. ❍
Promotion des intrants agricoles et des technologies post-récolte
l'accès au marché des principales productions de la sous-
région. Sont aussi pris en compte le lancement d'appel à
propositions pour des bourses de recherche agricoles, le
lobbying sur les réformes des politiques, l’incitation à
adopter les nouvelles technologies agricoles et l’arrimage
de ces technologies aux services (crédit, intrants, accès aux
marchés, etc.).
Les résultats de cette étude ont été largement partagés avec
les différents acteurs et partenaires du CORAF/WECARD
dans la sous-région. Les appels à propositions de recherche
seront lancés au premier trimestre 2009 ; cependant, dès à
présent, une proposition de recherche de cinq ans sur les
activités des cultures vivrières a été soumise à l'USAID. ❍
Les technologies post-récolte du maïs au centre des activités duProgramme Cultures vivrières.
Le point de la recherche Programmes de recherche
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 33
Dans le cadre des projets de recherches compétitifs lancés
en 2003 et 2004, le CORAF/WECARD a poursuivi la
coordination de la mise en œuvre, dans neuf pays d'Afrique
de l'Ouest, de douze projets dont sept pour la génération et
cinq pour le transfert de technologies.
Les projets concernent les domaines suivants : Gestion des
ressources fourragères pour une utilisation durable des
parcours au Sahel ; Impact de l’inoculation par les
rhizobiums sur la productivité de gommeraies plantées ou
naturelles et la dynamique de facteurs liés au fonction-
nement biologique de sols sous-jacents ; Intensification
écologiquement durable de la production d’igname de
qualité acceptable pour l’alimentation ; Gestion intégrée
des ressources alimentaires pour l’intensification des
productions animales dans les zones agropastorales de
l’Afrique de l’Ouest ; Extraits botaniques sur les légumes
comme alternative aux pesticides chimiques dans les zones
péri-urbaines du Bénin, de Côte d’Ivoire, du Ghana et du
Togo ; Intégration régionale, accès aux marchés et
diversification de l’agriculture dans la zone UEMOA :
options politiques pour des filières laitières compétitives et
durables ; Surveillance du marché et analyse du sous-
secteur de la production de légumes en Afrique de l’Ouest :
conscientisation des agriculteurs sur les risques des
pesticides et avantages de produire et de consommer des
légumes biologiques.
En ce qui concerne les transferts de technologies : Réseau
de diffusion et de vulgarisation des techniques d’amélio-
ration de l’élevage ; Promotion des technologies de
transformation de produits agricoles au Bénin, au Togo et
au Burkina Faso ; Gestion intégrée des eaux collectées et
des éléments nutritifs pour une production alimentaire
durable dans les zones sèches de l’Afrique de l’Ouest ;
Utilisation des technologies de micro-doses d’engrais des
variétés tolérantes à la sécheresse pour la prospérité des
petits producteurs au Sahel ; Promotion de l’utilisation du
phosphate naturel pour la restauration de la fertilité des sols
au Sahel.
Les projets sont mis en oeuvre au Bénin, au Burkina Faso,
au Ghana, au Mali, au Niger, en Côte d’Ivoire, en Mau-
ritanie, au Sénégal et au Togo. L’année 2008 a marqué la
fin de l’ensemble de ces projets. ❍
Poursuite de la coordination de douze projets
AFRIQUE DE L’OUEST
La surveillance du marché et l’analyse du sous-secteur de la production de légumes en Afrique de l’Ouest...
Le point de la recherche Projets de fonds compétitifs
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC34
Une unité de planification et de suivi-évaluation a été mise
en place au Secrétariat exécutif du CORAF/WECARD
début 2007. L’objectif à long terme de cet instrument est de
contribuer à l’efficacité et à l’efficience de la recherche
agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre, conformément
au Plan stratégique. L’unité est partie prenante de tous les
programmes et projets dont elle s’assure de la bonne
orientation de l’impact des activités basées ou non au
Secrétariat.
Les activités actuelles de l’unité tournent autour du
développement et de la vulgarisation d’un ensemble
d’approches et de méthodes d’orientation d’impact dans la
recherche agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre pour
le développement des activités. L’unité vise aussi le
renforcement des capacités individuelles des chercheurs et
des gestionnaires afin d’orienter la recherche vers une
institutionnalisation de l’orientation d’impact dans la
recherche agricole menée dans la sous-région.
En 2008, l’unité a été impliquée dans l’élaboration du plan
d’action annuel du Secrétariat et d’un cadre de contrôle et
de surveillance et d’évaluation de ses activités. Le
document de la stratégie de planification, de contrôle et
d’évaluation a été élaboré. Il contient le détail des procé-
dures de suivi-évaluation dans le cadre des cinq premières
années du Plan stratégique (2007-2016).
En juillet, une revue à mi-parcours du plan d’action 2008 a
été réalisée. Il s’agissait de le réajuster et de l’adapter au
reste de l’année afin de s’assurer que les objectifs fixés
seront atteints. L’unité de planification et de suivi-
évaluation a lancé une étude pour évaluer les capacités des
SNRA à organiser et exécuter un système de contrôle
efficace. Les résultats de cette étude sont en train d’être
rassemblés ; il est espéré qu’ils seront utiles dans la prise
de décision en planification, contrôle et évaluation au sein
des SNRA. ❍
...et la diffusion des techniques d’amélioraton de l’élevage sont deux des douze projets du Fonds compétitif.
PLAN OPERATIONNELLes procédures de contrôlemises en place
Le point de la recherche Planification et suivi-évaluation
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 35
La mise en œuvre du Programme de productivité agricole
en Afrique de l’Ouest (PPAAO), d’un coût global de 45
millions de dollars US, a été confiée par la CEDEAO au
CORAF/WECARD. Initié en décembre 2005 à la suite
d’un accord entre la CEDEAO et l’Association interna-
tionale de développement (IDA) de la Banque mondiale, sa
philosophie est fondée sur l’intégration et l’harmonisation
des politiques nationales agricoles et prône l’établissement
de liens directs entre la recherche, les producteurs et les
opérateurs privés. La première phase du PPAAO a débuté
le 21 mars 2008 au Ghana, au Mali et au Sénégal, avec le
lancement de plans d’activités dans chacun de ces pays.
Mission de supervision. - En juillet 2008, une première
mission d'évaluation de la Banque mondiale s’est rendue
dans les trois pays. Elle a passé en revue les actions
programmées, les étapes d’exécution, la coordination avec
les unités locales, la disponibilité et la gestion des
ressources financières, le réajustement des indicateurs pour
2009, la possibilité d'inclure d'autres pays dans le
programme. Cette visite a permis par ailleurs de fixer les
modalités de préparation d’un travail annuel de
coordination et sa soumission, au plus tard le 30 novembre
de chaque année, à la Banque mondiale. Le recrutement
d'un auditeur externe a aussi été évoqué.
Après son entrevue avec l’équipe du CORAF/WECARD,
la délégation de la Banque mondiale a fait une série de
recommandations.
Le CORAF/WECARD devrait prendre, selon la Banque
mondiale, du fait de son rôle de coordonnateur du
programme, une part active dans les missions de
supervision au niveau régional. Ceci prendra effet lors des
prochaines missions de supervision prévues en juin et
décembre 2009.
Règles et procédures. - En ce qui concerne les aspects
environnementaux, il faut, selon la Banque, les prendre en
compte et surveiller les indicateurs environnementaux dans
le document d’expertise du projet. Quant au programme de
formation, la Banque recommande qu’il soit amélioré en
tenant compte à la fois de l’institution, des coûts et de la
cohérence des activités.
Du 22 au 24 juillet 2008, à Dakar, un atelier formel de
lancement du PPAAO a abordé le plan d’activités – à la
fois sous l'angle national et régional – et les modalités
d'extension aux autres pays de l'Afrique de l'Ouest. En
attendant, des dispositions sont en train d'être prises pour
conduire les études de référence nécessaires dans ces pays.
Du 12 au 14 novembre 2008, Dakar a abrité la première
session du Comité régional de direction du PPAAO. La
réunion a mis en place les règles et procédures de
fonctionnement de ce Comité, discuté des indicateurs du
programme et de leur suivi, examiné le plan d’activités et
le budget annuel pour 2009 et les procédures d’appels
d’offres. La réunion s’est également penchée sur le format
et la périodicité des rapports techniques et financiers qui
seront produits, ainsi que sur les questions de
communication entre le CORAF/WECARD et les pays de
la sous-région.
Du 11 au 13 décembre 2008, les spécialistes en charge de
la surveillance et de l’évaluation se sont rencontrés à
Bamako pour discuter des indicateurs de surveillance et
DEMARRAGE DU PPAAOVers une productivité accruede l’agriculture en Afrique de l’Ouest
Une vue du comité de pilotage du PPAAO.
Le point de la recherche Initiatives régionales
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC36
d’évaluation du PPAAO. Cette réunion est l’aboutissement
des recommandations de la réunion, du 12 au 14 novembre
2008 à Dakar, du Comité régional de direction. La session
de Bamako a permis d’harmoniser les indicateurs du projet,
d’adopter un format pour la présentation des rapports
techniques et du rapport et budget annuels. Le contenu et le
format du manuel régional des procédures, de la surveil-
lance et de l’évaluation ont aussi été validés.
La deuxième mission de supervision de la Banque
mondiale a eu lieu les 21 et 22 décembre 2008 à Dakar. Un
bilan des activités a été fait au niveau des trois pays et au
niveau du CORAF/WECARD. Les programmes d’acti-
vités de l’année 2009 ont été présentés, amendés et
validés. ❍
SCARDA
Renforcer les capacités institutionnelleset humaines de la sous-régionLe Programme de « Renforcement des capacités pour la
recherche et le développement agricoles en Afrique »
(SCARDA en anglais) est une initiative régionale du FARA
financée par le DFID, et dont le CORAF/WECARD a la
charge de la mise en œuvre en Afrique de l’Ouest et du
Centre.
Les activités de ce programme ont été lancées lors d’un
atelier tenu à Accra du 28 avril au 2 mai 2008. Quatre
instituts nationaux de recherche agricole de la sous-région,
en Afrique de l’Ouest et du Centre, constituent les institu-
tions focales pour la mise en œuvre du Projet : l’IER du
Mali, le CRI du Ghana, le NARI de la Gambie et le
CRAL/DGRST du Congo. L’AGRHYMET a été choisi par
le CORAF/WECARD comme principal prestataire de
service du programme. Diverses activités ont été réalisées
depuis le lancement en mai 2008 et la réunion de planifi-
cation du 27 au 29 mai.
En matière de renforcement des compétences managériales
des institutions focales, un programme de renforcement des
capacités en gestion de la recherche agricole, intitulé
« Gestion par le changement pour stimuler l’innovation », a
démarré en 2008. Ce programme, étalé sur douze mois
environ, a débuté avec le premier atelier de formation en
gestion de la recherche agricole, organisé du 1er au 6
décembre 2008 au Crop Research Institute de Kumasi, au
Ghana. L’atelier, une introduction aux concepts et notions
en gestion de la recherche agricole dans un contexte de
systèmes d’innovation, a regroupé vingt responsables des
institutions focales du programme SCARDA.
Dans le domaine du renforcement des capacités des insti-
tutions focales à conduire des recherches agricoles de
qualité, 27 candidats sur les 32 programmés sont inscrits au
titre de l’année 2008-2009 dans cinq universités pour une
formation de niveau Master. 25 poursuivent leurs
formations dans quatre universités africaines, à savoir :
College of Agriculture and Natural Resources du Kwame
Nkrumah University of Science and Technology de
Kumasi (13); University of Ghana Legon (1) ; la Faculté
d’agronomie et des sciences agronomiques de l’Université
de Dschang, au Cameroun (5) et la Faculté des sciences
agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi, au Bénin
(6). Les deux candidats restants sont admis à l’Université
de Greenwich, au Royaume Uni.
L’analyse fait ressortir que 22% des boursiers SCARDA
sont de sexe féminin. 41% de ces étudiants suivent huit
spécialités différentes en productions végétales, 22%
d’étudiants pour trois spécialités en productions animales
et le reste dans différentes spécialités connexes et/ou
transversales. ❍
Le renforcement des capacités pour la recherche agricole en Afrique estl’objectif du SCARDA.
Le point de la recherche Initiatives régionales
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 37
DONATADiffuser les nouvelles technologies agricolesC'est à travers les initiatives DONATA et RAILS que le
CORAF/WECARD exécute son programme de gestion des
connaissances. Ces initiatives visent à assurer l'identifi-
cation, la création, la représentation et la distribution des
connaissances auprès des chercheurs, des agriculteurs, du
secteur privé, des ONG et de tous les utilisateurs finaux du
secteur agricole.
Le DONATA (Diffusion des nouvelles technologies agri-
coles en Afrique) a été lancé en novembre 2007. Les
rapports d'étape indiquent que, sur les huit pays concernés,
sept ont effectivement démarré les activités. Une à trois
plateformes ont été créées par pays (une plateforme pour le
Burkina Faso, deux par pays pour le Cameroun, le Congo
Brazzaville, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Sierra Leone,
trois pour le Mali, soit au total 14 plateformes). Ces plate-
formes contribuent à la diffusion des technologies
agricoles, notamment pour les cultures du maïs et du
manioc.
Par ailleurs, des programmes de renforcement de capacités
sont envisagés par le projet DONATA. Dans ce cadre, trois
chercheurs des SNRA ont été admis dans les universités de
Prétoria et du Kwazulu Natal en Afrique du Sud.
Il faut noter enfin que le CORAF/WECARD a développé,
dans le cadre du DONATA, des modules de formation pour
la gestion des ressources agricoles. Le premier cours
devrait commencer incessamment. ❍
RAILSLa formation va débuter en 2009Le RAILS (Système régional d’information et d’appren-
tissage agricoles) est le second volet du programme de
gestion des connaissances conçu pour accroître l'accès aux
connaissances agricoles. Il a été lancé en janvier 2008 à
Cotonou, au Bénin, en présence de 18 pays. Ses étapes de
mise en œuvre ont été discutées et élaborées. D’après le
programme d'action de 2008, tous les acteurs ayant pris
part à la réunion de Cotonou ont partagé avec les autres
SNRA leur rapport sur les résultats de l'atelier de
lancement. Il reste à équiper les institutions focales et les
personnes et à assurer leur formation. Cela est programmé
pour 2009. ❍
GESTION DU KKM PLS
L’unité de coordination bientôt opérationnelleInitialement prévu en juin 2008, c'est finalement en
septembre 2008 que le processus de transfert des
institutions coordonnatrices du Site pilote d’apprentissage
Kano Katsira Maradi du Challenge Programme a été
engagé. Un atelier a été consacré à Dakar à cette question.
L'ensemble des problèmes y ont été passés en revue (défis
et modalités posés par ce transfert, revue des besoins en
capacités du CORAF/WECARD pour prendre en charge la
coordination, etc.).
Dans ce cadre, le processus d'identification d'un coordon-
nateur du KKM a été initié, et un expert devait être recruté
en novembre 2008. Il travaillera dans une unité de
coordination basée à l'Institut de recherche agricole de
l'Université Ahmadou Bello de Kano, au Nigéria. Des
accords ont été signés dans ce sens en décembre 2008 entre
le CORAF/WECARD, le FARA et l'IITA. ❍
Les technologies du manioc ont été choisies, par de nombreux pays,comme technologies à diffuser dans le cadre du DONATA
Le point de la recherche Initiatives régionales
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC38
PROJET CTA-CORAF/WECARD
Capitalisation et partage des innovations et des résultatsLe projet CTA-CORAF/WECARD est un projet de
capitalisation et de transfert des résultats de la recherche
agricole pour le développement agricole en Afrique de
l’Ouest et du Centre. Il a été initié par le
CORAF/WECARD avec l’appui technique et financier du
Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA)
pour améliorer la productivité et la compétitivité agricoles
dans la sous-région. Il vise notamment à faciliter les
échanges d’informations entre les différents acteurs de la
recherche et du développement agricoles. Il contribue ainsi
au transfert des résultats de la recherche aux utilisateurs en
vue de lutter contre l’insécurité alimentaire et à augmenter
les revenus des producteurs. Il s’agit plus particulièrement
d’identifier les besoins des différents utilisateurs de la
recherche, de capitaliser les acquis de la recherche agricole
sur la base des besoins identifiés, de faciliter l’accès et
l’utilisation des résultats de la recherche agricole par les
producteurs et de former les différents utilisateurs à
l’usage des outils d’accès aux résultats de recherche.
Le projet a démarré en 2008 avec l’identification et le
recrutement des consultants devant conduire l’étude
d’identification des besoins dans chacune des trois zones
agro-écologiques du CORAF/WECARD. Les consultants
recrutés localement proviennent des SNRA membres. Ils
ont été suivis et assistés tout au long du processus par les
correspondants nationaux du CORAF/WECARD et par le
Secrétariat exécutif. Cette étude de base vise à identifier les
besoins réels des utilisateurs finaux des résultats de la
recherche agricole afin de faciliter et d’orienter les stra-
tégies de collecte, de diffusion et de vulgarisation des
technologies disponibles. ❍
CARBAP
Activités scientifiques, partenariat actif et appui universitaireLe Centre africain de recherche sur les bananes et plantains
(CARBAP) a une triple vocation de recherche, de
formation et d’appui technique au développement. En
2008, le centre a mené plusieurs activités de recherche
scientifique, effectué des missions d’appui, participé à des
ateliers et conférences et appuyé l’enseignement universi-
taire.
ACTIVITES DE RECHERCHE
Le CARBAP a axé ses activités de recherche scientifique
sur les thèmes suivants : caractérisation physico-chimique
des fruits de cultivars et hybrides de bananiers, évaluation
nutritionnelle des fruits de bananiers, mesure de l’effet de
la conservation sur les qualités des farines et bananes
séchées, relation entre MRN et certaines caractéristiques
des fruits de bananiers.
Caractérisation physique et chimique des fruits debananiers. Une centaine d’hybrides et d’autres cultivars
CARBAP, le fleuron de la recherche sur bananes et plantains en Afrique.
Le point de la recherche Bases-centres
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 39
ont été analysés à travers plusieurs paramètres physico-
chimiques. A côté, une dizaine de cultivars de bananiers
ont été évalués. Comme en 2007, le but était de
comprendre l’effet du génotype et de l’environnement sur
la composition physico-chimique du fruit à la récolte et au
cours de la maturation post-récolte à température ambiante.
Les résultats comparatifs du premier cycle de production
de l’hybride de type plantain CRBP 39 et d’une variété de
plantain Mbouroukou n° 1 mesurent la dureté et le taux de
matière sèche (TMS) des pulpes. Ils montrent que le
génotype et l’environnement ont un effet plus ou moins
significatif sur leur composition physico-chimique.
Evaluation nutritionnelle des fruits de bananiers :influence des traitements de transformation. Le cultivar
de plantain Batard a été évalué pour sa composition
nutritionnelle lors du séchage et de la cuisson à l’eau
bouillante. L’investigation a porté sur trois types de pré-
traitement lors de la production des farines de plantain
(blanchiment de la pulpe à l’eau bouillante, trempage de la
pulpe dans une solution chimique et cuisson du fruit
entier). Après application de ces trois techniques et analyse
de la teneur des farines obtenues en carotinoïdes
alimentaires, il apparaît que le séchage a un effet
hautement significatif sur la composition alimentaire de la
pulpe de plantain. Par ailleurs, compte tenu de l’absence de
la sève, de la facilité à l’épluchage et au découpage ainsi
que de sa capacité à favoriser la conservation des
micronutriments, la pré-cuisson serait plus conseillée lors
de la production des farines à base des pulpes de plantain.
Une autre étude a porté sur l’effet de la cuisson sur les
qualités nutritionnelles des pulpes de cultivar de plantain
(Batard). Des pulpes entières avec et sans peau ont été
mises à bouillir à des intervalles de temps précis. Même si
les analyses ont confirmé que la cuisson de la pulpe
entraîne une perte significative des carotinoïdes comparée
à la pulpe crue, ce mode de transformation provoque la
synthèse de certains isomères dont les teneurs semblent
augmenter avec le temps de cuisson. L’étude montre aussi
que la présence ou non de la peau influence considéra-
blement la composition nutritionnelle de la pulpe.
En vue d’apporter un appui aux acteurs de la filière de
transformation des fruits de bananiers, des essais de
conservation ont été mis en place. Certaines propriétés de
bananes séchées et de farines de plantains ont été évaluées
pendant un an. Au cours du stockage des farines, une
augmentation significative mensuelle du poids a été
observée ; elle est proportionnelle à la teneur en eau. De
même, l’acidité des farines augmente pendant que le taux
d’extrait sec soluble diminue. L’expérience a permis de
déterminer des délais ou des dates limites d’utilisation des
farines de plantains conservées selon un mode de
conditionnement précis.
Relations entre les MRN et les caractéristiques physiqueset chimiques. Un étude a permis de mieux comprendre la
relation qui existerait entre la sévérité de la maladie des
raies noires et la qualité des bananes dessert d’export au
Cameroun. A la récolte des fruits, les principaux critères
évalués étaient la couleur de la pulpe, le poids, la longueur
et le grade. De manière générale, la MRN a un effet plus
ou moins significatif sur les caractéristiques physico-
chimiques des bananes à âge physiologique constant
proche de 900 degrés jours.
L’effet des pratiques d’effeuillage a également été mesuré.
En fonction des niveaux de sévérité, l’effeuillage a un effet
significatif sur le poids du fruit et sa durée de vie verte
déterminée à 13° C. Tout ceci a permis de mettre en
évidence les conditions qui permettent l’exportation des
régimes provenant des bananiers ayant subi de fortes
attaques de la MRN se traduisant par un nombre très limité
de feuilles à la récolte.
APPUI SCIENTIFIQUE
Le CARBAP a collaboré avec des instituts nationaux
(IRAD, universités) et le secteur privé agro-industriel du
Cameroun. La collaboration s’est également établie ou
poursuivie avec des organismes internationaux (CIRAD,
Bioversity-France, universités belges, etc.).
Du 14 au 18 juillet, le Centre a participé à la commission
ad hoc d’évaluation des chercheurs de l’IRAD. Il a aussi
apporté sa collaboration aux activités scientifiques de la
CEMAC qui, depuis près de quatre ans, a engagé un
processus d’harmonisation des programmes de recherche
Le point de la recherche Bases-centres
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC40
d’intérêt régional. En juillet 2008, la CEMAC a procédé à
l’identification des sept grands programmes scientifiques
qui feront l’objet de recherche dans ses pays membres.
Du 8 au 10 juillet, le CARBAP a participé à la planification
opérationnelle des activités de la filière banane de la Côte
d’Ivoire (pour la période 2009-2011). Cette manifestation
du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil
agricoles (FIRCA) a été organisée en accord avec les
producteurs de banane de Côte d’Ivoire.
Le CARBAP a également pris part aux activités de
l’African Crop Science Society (ACSS). ❍
CERAAS
De nombreuses expérimentations sur les plantes
L’équipe scientifique du Centre d’études régional pour
l’amélioration de l’adaptation à la sécheresse (CERAAS) a
conduit en 2008 une série de travaux au laboratoire, en
station et en milieu paysan. Les expérimentations ont été
conduites en serre à Thiès, aux stations du CNRA de
Bambey et de Nioro, et en milieu paysan. Les activités ont
porté sur les plantes principales étudiées au CERAAS
(niébé, arachide, mil, sorgho et sésame), sur des plantes
nouvellement introduites dans les recherches scientifiques
(baobab et tamarinier) ainsi que sur des techniques
culturales et itinéraires techniques permettant d’optimiser
Le modèle SARRAH-mil a été paramétré, calé et validé par les chercheurs du CERAAS.
Le point de la recherche Bases-centres
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 41
l’utilisation des ressources naturelles (sols et eau). Les
résultats de ces expérimentations ont été présentés sous
forme de posters.
NIEBE
Phénotypage d’une population RIL de niébé (Vignaunguiculata L.) pour la résistance à la sécheresse austade floraison. Les études sur le niébé ont été poursuivies
au niveau moléculaire avec la technique de marquage
moléculaire SSR développées par l’Université de Virginie
(Timko Laboratory) et des primers fluorescents de chez
« licor » (méthodes AFLP). Une carte génétique du niébé
est en construction. Elle permettrait d’identifier des régions
ou des gènes liés à des caractères pertinents pour la
résistance du niébé à la sécheresse.
Etude de l’association mycorhizienne et rhizobienne duniébé. Les localités sénégalaises de Potou et de Bambey
semblent présenter les mêmes aptitudes à la symbiose
mycorhizienne. Il est fort probable donc de retrouver les
mêmes genres ou espèces de champignons mycorhiziens.
Mais au sujet des rhizobiums, quoique le niveau
d’efficacité semble le même pour ces localités, il existe des
spécificités d’association plus marquées entre les variétés à
Potou qu’à Bambey. Ce qui fait ressortir la notion de
groupe d’inoculation croisée. Les micro-organismes
symbiotes semblent pouvoir coloniser leurs hôtes dans les
valeurs de pH et de salinité sus-déterminées.
SESAME
Test de radiosensibilité chez trois variétés de sésame(Sesamum indicum L.). Les graines des trois variétés ont
montré une résistance à l’irradiation aux rayons gamma. Le
degré de résistance varie en fonction de la variété. La dose
efficiente de rayons gamma chez la variété 32-15 est de
625 Gy et de 800 Gy chez la variété 38-1-7 qui a montré
une plus grande résistance. Cependant, des mutants usuels
ont été obtenus même à des doses inférieures à la dose
effective. Par conséquent, il n’est pas nécessaire d’atteindre
cette dose qui provoque aussi beaucoup de dommages
morphologiques et physiologiques.
MIL
Paramétrage, calage et validation d’un modèle decroissance et de productivité du mil : le modèleSARRAH-mil. Le dépouillement et la saisie des données,
tant pour l’essai que pour les enquêtes, sont en phase
terminale. Les analyses statistiques et les différentes
simulations avec le modèle SARRAH suivront.
TAMARINIER
Evaluation de l’effet anthropique sur la densité depeuplement du tamarinier (Tamarindus indica L.) auSénégal. Ces résultats montrent la contribution de l’homme
dans la domestication et la préservation de l’espèce
contrairement aux croyances sociales qui lui accordent un
rôle maléfique (abris de Djinns). Ceci pourrait s’expliquer
également par le fait que le tamarinier est une espèce qui
bénéficie d’une protection intégrale par la loi de la
protection de la nature de la République du Sénégal.
Analyse du tamarinier du Sénégal (Tamarindus indica)usage des écotypes AFLP, technique avec autoradio-graphie. Cette étude du tamarinier selon la technique
AFLP présente un caractère totalement novateur et a
permis d’identifier de bonnes combinaisons d’amorces
AFLP pour la caractérisation génétique du tamarinier.
Cependant, ces résultats ne sont pas encore suffisants pour
permettre une caractérisation génétique efficiente de la
collection. Elle va donc se poursuivre afin d’identifier plus
de combinaisons polymorphes qui seront analysées sur un
plus grand nombre d’individus.
BAOBAB
Réponses morpho-physiologiques du baobab au stadejeune plant en condition de déficit hydrique en milieucontrôlé. Ce travail dont l’objectif est de déterminer les
mécanismes d’adaptation à la sécheresse de différentes
provenances de baobab collectées dans les différentes zones
agro-climatiques du Sénégal devrait être reconduit dans de
meilleures conditions. Ceci permettrait de mieux caractériser
les réponses physiologiques de ces différentes provenances
et d’identifier celles plus résistantes et/ou tolérantes aux
conditions de stress hydrique en milieu contrôle.
Le point de la recherche Bases-centres
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC42
MAÏS
Etude de la variabilité des rendements de maïs enmilieu paysan et comparaison avec des résultats simuléspar un modèle de culture. Cette étude indique que le maïs
est la spéculation la plus pratiquée dans la région et que la
fertilisation est fonction du type de champ. Cependant les
Le point de la recherche Bases-centres
meilleurs rendements sont obtenus avec des pluviométries
élevées.
Aussi on a observé une corrélation positive entre la
préparation du sol et le rendement. Enfin, on a constaté une
photopériodicité des variétés cultivées. ❍
Les activités du CERAAS ont portésur les plantes principales étudiées
par ce centre, parmi lesquellesl’arachide.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 43
Le point de la recherche Bases-centres
PRASAC
Les activités clés en 2008
Le Pôle régional de recherche appliquée du développement
des savanes d’Afrique (PRASAC) héberge le projet
« Appui à la recherche régionale pour le développement
durable des savanes d’Afrique centrale » (ARDESAC). Ce
projet mobilise les SNRA du Cameroun, de Centrafrique et
du Tchad et bénéficie de l’appui financier de la
Coopération française (FSP). Il a fait l’objet d’un protocole
d’accord établi entre la CEMAC et le Ministère français
des Affaires étrangères et européennes.
Le projet ARDESAC a démarré ses activités en 2004 et
arrive à échéance en juillet 2009. Les activités du PRASAC
au cours de l’année 2008 ont consisté, en grande partie, à
faire la synthèse des travaux réalisés dans le cadre du projet
ARDESAC. Cette synthèse a constitué le principal support
technique du colloque international qui a regroupé, du 20
au 23 avril 2009, plus de 150 personnes à Garoua (Came-
roun) autour du thème : « Les savanes africaines en déve-
loppement : innover pour durer ». Le deuxième grand axe
d’activités du PRASAC en 2008 a porté sur la finalisation
de la programmation des projets prioritaires de recherche-
développement en zone CEMAC. Cette activité concerne
les six pays de la communauté (Cameroun, Centrafrique,
Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad) et prend en
compte toutes les écologies de ces pays. Enfin, le PRASAC
abrite une demi-douzaine d’autres projets dont la mise en
œuvre s’est poursuivie en 2008.
Valorisation des résultats du projet ARDESAC
Les réunions des instances du projet (Comité scientifique :
avril 2008 ; Comité de pilotage : mai 2008) ont défini les
stratégies de valorisation des résultats en vue du colloque
final prévu du 20 au 23 avril 2009.
Des ateliers spécifiques ont été organisés pour renforcer les
capacités des chercheurs à valoriser leurs résultats. Des
rencontres thématiques régionales ont été l’occasion pour
les chercheurs d’intégrer et de finaliser leurs articles régionaux.
Les formations spécifiques ont été dispensées au cours de
trois ateliers axés sur les thèmes suivants : analyse des
données, rédaction scientifique, définition concertée de la
stratégie de valorisation (juillet 2008). Quant aux rencontres
régionales thématiques, leurs centres d’intérêt ont ciblé la
gestion des ressources naturelles (septembre 2008), la
géomatique (novembre 2008), le système d’élevage
(novembre 2008), le système de production et le système
de culture (décembre 2008)
Projets prioritaires de recherche-développement
La programmation des projets prioritaires de recherche-
développement a démarré en 2007 par la mobilisation des
chercheurs et universitaires des six pays de la CEMAC. Un
document de présentation des projets identifiés a été édité
en octobre 2007. En 2008, deux ateliers régionaux ont été
organisés (juillet et octobre) pour y apporter des
compléments en vue de finaliser le document initial au
cours d’une rencontre qui a eu lieu en janvier 2009.
Autres projets
La réalisation se poursuit pour divers autres projets :
ACACIAGUM (Commission européenne, 2007-2010,
Filière gomme arabique, Cameroun), FONCIER (France
Coopération, gestion IRAM, 2007-2009, marchandisation
de la terre, Savanes d’Afrique centrale : CMR,
RCA,TCH), CORUS (France Coopération, gestion IRD,
2007-2010, Approvisionnement des villes, Tchad).
De nouveaux projets ont démarré en 2008 : PEDILUVE
(SCAC Ndjaména, 2008-2010, test du pédiluve en zone
rurale, Sud Tchad), PLANTADIV (ANR, 2008-2010, bio-
diversité des plantes cultivées, Cameroun et Tchad).
Par ailleurs, des réponses à des appels d’offres de la Com-
mission européenne ont été préparées : ACRA-PRASAC
(huiles essentielles, Tchad-Cameroun), PRASAC-CIRAD :
agroalimentaire, six pays de la CEMAC.
Les activités de 2008 comprennent aussi la finalisation des
formations longues : 30 formations diplômantes en cours,
2 thèses achevées en 2008 (filières lait et porc), 16
formations longues devant s’achever en 2009 (8 pour le
Cameroun, 3 pour la Centrafrique, 5 pour le Tchad).
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC44
Changement d’appellation
Parmi les activités de 2008, il faut aussi noter la partici-
pation aux assises de la CEMAC, en juin 2008, à Yaoundé
(Cameroun). Le Conseil des Ministres de l’UEAC et la
Conférence des Chefs d’Etats ont consacré le changement
d’appellation du PRASAC qui devient « Pôle régional de
recherche appliquée pour le développement des systèmes
agricoles d’Afriques centrale ». L’acronyme reste inchangé.
Les assises de la CEMAC ont aussi adopté les statuts du
PRASAC et nommé son Directeur général.
La valorisation des résultats du projet ARDESAC se
poursuivra en 2009, en même temps que l’édition des actes
Des recherches variées entreprises par les trois unités opérationnlees
De nouveaux projets ont été initiés en 2008 par le Centre
international de recherche-développement de l’élevage en
zone subhumide (CIRDES) à travers l’Unité de recherche
sur les bases biologiques de la lutte intégrée (URBIO),
l’Unité de recherche sur les productions animales
(URPAN) et l’Unité de recherche sur l’élevage et
l’environnement (UREEN). Des projets transversaux ont
aussi été mis en œuvre tandis que la formation, la
documentation et le service informatique ont bénéficié
d’importantes réalisations.
Recherches à l’URBIO
Des recherches sur la mouche tsé-tsé et sur les anticorps
antisalive des glossines ont été menées par l’URBIO.
Le projet sur la mouche tsé-tsé (Renforcement du CIRDES
comme centre de référence pour le diagnostic et le contrôle
de la trypanosomose et de la résistance aux trypanocides
en Afrique de l’Ouest) est conduit en partenariat avec
l’Insitut de médecine tropicale d’Anvers (IMT), basé en
Belgique, et l’Institut national de recherche agricole du
Bénin (INRAB). Financé pour 131 millions de francs CFA
par la Coopération belge (2008-2010), il a permis de
Le point de la recherche Bases-centres
CIRDES
du colloque Savane organisé au mois d’avril 2009, par
l’édition de divers autres supports de valorisation (articles
scientifiques, fiches techniques, etc.). L’évaluation du
projet sera aussi réalisée à la diligence du Ministère
français des Affaires étrangères et européennes.
Les prochains projets du PRASAC concerneront un cadre
géographique et écologique plus vaste et plus varié. Leur
présentation à différents partenaires internationaux
(scientifique, financier...) se poursuivra en 2009. Dans le
même temps, la recherche de financement sera réellement
engagée et les opportunités d’appel à projets saisies. ❍
concrétiser plusieurs formations : trois techniciens formés
à distance sur la technique de diagnostic moléculaire des
trypanosomes résistant au chlorure d’isométamidium,
formation doctorale au profit du chercheur en charge des
activités de recherches au Bénin et pour six autres étudiants
(du Bénin, du Burkina Faso, du Ghana et du Mali).
La recherche sur les anticorps antisalive des glossines est la
mise en œuvre d’un projet acquis dans le cadre du
programme CORUS (Coopération par la recherche
scientifique et universitaire). Financée à hauteur de 59
millions de francs par la Coopération française, le projet
implique le CIRDES et l’IRD (Institut de recherche et de
développement). Son but est de fournir un outil sérolo-
gique performant permettant de cibler les principales zones
à risque et d’évaluer l’efficacité de la lutte contre les
glossines.
Recherches à l’URPA
L’URPA s’est investie sur le rôle de la modélisation pour la
gestion durable des systèmes de production coton-céréales-
élevage en Afrique de l’Ouest et sur le relèvement de la
fertilité des sols des zones peuplées de l’ouest du Burkina
Faso.
La recherche sur le rôle de la modélisation pour la gestion
durable des systèmes de production coton-céréales-élevage
en Afrique de l’Ouest est initiée dans le cadre du
programme CORUS. Son financement, par la Coopération
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 45
Le rôle de la modélisation pour la gestion durable des systèmes de production coton-céréales-élevage en Afrique de l’Ouest a été un des thèmes de recherche du CIRDES.
Le point de la recherche Bases-centres
française, s’élève à près de 50 millions de francs CFA.
Outre le CIRDES, le CIRAD est aussi partenaire du projet
dont les acquis englobent deux formations de producteurs
(alimentation des animaux, production de fumure
organique) et trois formations d’étudiants en DEA. Il faut
aussi mentionner à l’actif du projet deux communications
délivrées lors d’un symposium et d’un colloque et deux
productions opérationnelles sous la forme d’un simulateur
du fonctionnement de l’exploitation (Excel, juillet 2008) et
d’un simulateur à base de règles du fonctionnement de
l’exploitation (Python, avril 2009).
Financé par l’Union européenne, le projet Fertipartenaires
(Partenariats et innovations agropastorales pour relever la
fertilité des sols des zones peuplées de l’ouest du Burkina
Faso, province du Tuy) réunit le CIRDES, le CIRAD
(Centre de coopération internationale en recherche
agronomique pour le développemlent), l’INADES (Institut
africain pour le développement économique et social) et
l’Union des producteurs de coton. Prévu jusqu’en 2012, il a
pour objectif global d’améliorer la sécurité alimentaire
dans les exploitations agricoles familiales basées sur les
systèmes de production coton-céréales-élevage, et de
relever la fertilité des sols.
Recherches à l’UREEN
Le projet « Adaptation des systèmes d’élevage au change-
ment climatique global en Afrique de l’Ouest » est prévu
pour une durée de 36 mois. Mis en œuvre à la suite d’un
appel d’offres de la Coopération française dans le cadre du
projet RIPIECSA (Recherches interdisciplinaires et
participatives sur les interactions entre les écosystèmes, le
climat et les sociétés en Afrique de l’Ouest), il est financé à
hauteur de 78 millions de francs. Son objectif global est de
proposer de façon consensuelle des solutions de rempla-
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC46
Le point de la recherche Bases-centres
cement pour améliorer les conditions de survie de
l’élevage en harmonie avec une agriculture durable. Les
autres partenaires du CIRDES dans ce projet sont
l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso, le CIRAD,
l’IRD, le Centre régional Agrhymet de Niamey et
l’ICRISAT (International Crops Research Institute for the
Semi-Arid Tropics). Un étudiant en thèse et trois étudiants
en DEA ont été recrutés dans le cadre de ce projet dont les
animateurs ont pris part à plusieurs colloques.
Projets transversaux
Les projets transversaux concernent, au-delà d’une simple
unité de recherche, tous les services du CIRDES. Il s’agit
ici, en l’occurrence, de deux projets initiés en 2006 qui se
poursuivent jusqu’en début 2009 et de l’appui institu-
tionnel à la direction scientifique du CIRDES.
D’un coût de 117 millions de francs, le projet « Réseau de
diffusion et vulgarisation des techniques d’amélioration de
l’élevage » vise à soutenir, à renforcer et à dynamiser la
diffusion et la vulgarisation d’informations et de connais-
sances ainsi que la formation, en favorisant la circulation
des personnes, des idées, des connaissances et des données
techniques et économiques. Toutes les structures de
recherche des pays membres du CIRDES y contribuent,
ainsi que le Ghana. Dans le cadre de ce réseau, des ateliers
de vulgarisation ont été organisés, des technologies
développées et transférées aux partenaires et des fiches
techniques produites. L’accessibilité du site web du
CIRDES a aussi été améliorée.
Le projet « Centre d’excellence pour les biotechnologies
animales » du Programme d’appui aux centres
d’excellence régionaux (PACER), d’un
montant de 233 millions de francs obtenus
suite à un appel d’offres de l’UEMOA, vise à
renforcer les capacités techniques et
institutionnelles du CIRDES dans le domaine
des biotechnologies appliquées à l’élevage. Le
CIRDES s’est ainsi doté en 2008 d’un
séquenceur et d’un nouveau générateur
d’azote liquide très performant. Par ailleurs,
certains agents ont amélioré leur qualification par la
formation et celle-ci permis d’encadrer cinq étudiants en
DEA provenant de différents pays. Le projet se poursuit
jusqu’en juin 2009.
L’appui institutionnel à la Direction scientifique est aussi
un projet transversal. Evalué à à 590,35 millions de francs
de 2002 à 2008 par un cabinet indépendant recruté par la
Coopération française, il a permis la soutenance de
plusieurs thèses et mémoires de DEA et renforcé les
équipements dédiés à la recherche, à l’informatique et à la
documentation.
Formation, documentation, informatique
Chacune des unités de recherche (URBIO, URPAN,
UREEN) a mené un certain nombre d’activités sous forme
de publication d’articles, de participation à des colloques et
congrès, de production de fiches techniques et de posters,
etc. Divers ateliers et rencontres ont aussi été organisés.
En matière de formation, il y a eu, en 2008, 9 formations
en doctorat (7 pour l’URBIO et 2 pour l’UREEN) et 12
formations en DEA (7 pour l’URBIO, 2 pour l’URPAN et
3 pour l’UREEN). La documentation du CIRDES s’est
enrichie de 7 ouvrages et de 10 titres de périodiques. 220
autres documents ont été acquis sous forme de don de la
part d’institutions partenaires (FAO, CTA, IUCN, AUF,
CIRAD). Enfin, le service informatique s’est nettement
amélioré en 2008 (mise en place de la visioconférence
réalisée grâce à l’IRD et aux fonds propres du CIRDES,
extension du réseau, renforcement de la sécurité,
acquisition de matériels et logiciels, etc.). ❍
La formation a constitué un volet important dans lesactivités du CIRDES en 2008.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 47
Pastoralisme et agro-pastoralisme : socles de l’économie mauritanienne
EN Mauritanie, le Système National deRecherche Agricole se compose de deuxinstitutions : le Centre National de Recherche
Agronomique et de Développement Agricole(CNRADA) et le Centre National de RechercheVétérinaire (CNRV). Tous deux contribuent à lamodernisation de l’agriculture et de l’élevage et àl’amélioration de la production.
La Mauritanie (3 millions d’habitants pour une superficie
de 1,03 million de km2) est caractérisée par un climat
saharien au nord et sahélien au sud. Les températures y
varient de 10 à 44° C, selon les saisons et les régions, avec
des vents secs et chauds qui favorisent la progression de
l'ensablement dans un territoire essentiellement désertique.
Si la quasi-totalité du pays reçoit, de juin à septembre,
Le pastoralisme et l'agro-pastoralisme constituent l’essentiel
des activités économiques de plus de 50% de la population
mauritanienne. Avec un cheptel estimé à 1,5 million de
bovins, 1,5 million de dromadaires et 16 millions de petits
ruminants, l'élevage contribue pour 16% au PIB et
représente 80% de la production rurale. Il reste cependant
confronté à un grand nombre de contraintes telles que la
sécheresse, les pathologies et la persistance des pratiques
traditionnelles.
La sécheresse récurrente limite les disponibilités
fourragères, principales sources d'alimentation du cheptel.
A titre d'exemple, les ressources fourragères naturelles,
estimées en année normale à 6,6 millions de tonnes de
matières sèches, ne sont que de 3,3 millions de tonnes en
année de sécheresse. Il y a ainsi un net déséquilibre entre le
potentiel fourrager et la population animale. Diverses
pathologies sévissent, en outre, dans les différentes zones
d'élevage. Enfin, les pratiques, encore traditionnelles
(élevage extensif, nomadisme, transhumance), restent peu
productives.
On estime à 20 millions d’hectares la superficie des terres
aptes à diverses activités économiques agricoles, pastorales
et sylvicoles. Seuls 500.000 ha (2,5%) sont cultivables,
dont 137.000 ha irrigables le long du fleuve Sénégal. Au
La Mauritanie à l’honneurmoins de 300 mm de pluies par an, il y a cependant
d'énormes variations des précipitations. Le fleuve Sénégal
et ses afluents constituent les principales ressources en eau
de surface, à côté d'importantes réserves d’eaux souterraines.
ELEVAGE ETAGRICULTURE
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC48
total, 4,3 millions d’hectares (21,7%) sont couverts de
formations ligneuses et 15,1 millions d’hectares (75,8%) de
pâturages herbacés.
La taille moyenne des exploitations familiales varie de 1 à
5 ha en cultures pluviales (cultures sous pluie et de décrue),
de 0,5 à 2 ha en irrigué ; dans les oasis, elle se réduit à
environ 32 ares. Le secteur agricole contribue pour environ
25% au PIB. L'élevage participe dans ce PIB pour environ
15%, tandis que la production végétale et la pêche y
contribuent pour 5% chacune.
L’agriculture dépend étroitement des conditions climatiques.
Entre 1985 et 2004, le niveau de production céréalière (riz,
sorgho, mil, maïs, blé et orge) a varié entre 99.827 tonnes
(1990) et 201.334 tonnes (1994). Les rendements moyens
ont été de 428 kg/ha pour les céréales en pluvial. Au niveau
de l'irrigué, ils sont de 4,5 t/ha pour le riz. Le pic de 10 t/ha
au Trarza dégage une amélioration notoire des rendements
dans certaines zones, du fait de l'introduction des semences
de bonne qualité et au respect du calendrier cultural. Si la
production de dattes a atteint une moyenne de 15.000
tonnes entre 2001 et 2004, les rendements se situent
actuellement entre 15 et 20 kg par pied ; ce qui reste tout
de même très faible à l’échelle de la sous-région..
Le système national de recherche agricole (SNRA) de la
Mauritanie se compose de deux institutions : le Centre
national de recherche agronomique et de développementL’élevage de dromadaires est très répandu en Mauritanie.
Les principaux systèmes de culture pratiqués sont le diéri,les cultures derrière barrages-bas-fonds, la décrue naturelle
ou contrôlée, les oasis et l'irrigué.
Le diéri est pratiqué sur des sols sablonneux, essentiel-
lement pour les céréales (mil, sorgho), mais aussi les
pastèques, le niébé et l'oseille. Les superficies cultivées
varient entre 94.417 et 139.865 ha. Les rendements moyens
en céréales sont de 428 kg/ha.
Les cultures derrière barrages-bas-fonds sont principale-
ment fondées sur l'aménagement de barrages, digues et
diguettes dans les zones à faible pluviométrie et disposant
d'une topographie favorable. Elles représentent environ
20% de la production céréalière sur les quinze dernières
années, avec un rendement de 636 kg/ha pour des
superfices qui ont varié, entre 1997 et 2006, de 14.465 à
49.271 ha.
La décrue naturelle ou contrôlée se fonde sur l'exploitation
des zones inondables par les crues du fleuve Sénégal, ses
affluents et défluents. L'inondation peut être naturelle ou
contrôlée. Les superficies cultivées (entre 2.250 et 27.436
ha sur la période 1997 à 2006) ont donné un rendement
moyen de 874 kg/ha avec toutefois, des fluctuations
comprises entre 400 et 500 kg/ha. Les principales
spéculations céréalières pratiquées sont le sorgho et le
maïs.
Quant aux cultures en oasis, elles occupent, selon les
sources, entre 4.751 et 12.000 ha. Elles sont pratiquées par
plus de 15.000 petites exploitations (32 ares en moyenne)
qui privilégient le palmier, les céréales, les légumes et les
fourrages. Le potentiel des cultures irriguées est estimé à
135.000 ha, mais leur surface aménagée n'est que d'environ
42.000 ha, dont seulement la moitié est effectivement
cultivée chaque année. La riziculture y est prépondérante
(80% des superficies emblavées), mais on y trouve aussi le
maïs, le sorgho, le maraîchage et les arbres fruitiers.
RECHERCHE AGRICOLE
La Mauritanie à l’honneur
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 49
agricole (CNRADA) et le Centre national de recherche
vétérinaire (CNRV).
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHE AGRONOMIQUE ET DEDÉVELOPPEMENT AGRICOLE (CNRADA)Le fer de lance de la recherche en MauritanieLe CNRADA est un établissement public, placé sous la
tutelle du Ministère du Développement rural, créé en 1974.
Doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière,
il est chargé d'organiser, d'exécuter et de diffuser les
travaux de recherche ayant trait à l'agriculture et à la
promotion des productions agricoles. Le CNRADA a aussi
pour mission de divulguer des conseils et de la
documentation aux services de vulgarisation, d’organiser
des stages de formation, de fournir des informations pour la
préparation des plans nationaux de développement agricole
et de participer à leur mise en œuvre en collaboration avec
les opérateurs économiques.
Le centre articule ses études et travaux à la stratégie
globale de développement du gouvernement dans le cadre
d’une interaction étroite entre recherche, formation et effort
de développement. L’Etat a en principe exclusivement
recours au CNRADA pour l'exécution des recherches dont
il a besoin. De même les études scientifiques à mener hors
du pays sont soumises à l’appréciation préalable du centre.
Ressources financières. - En plus de la subvention de
l'Etat, le CNRADA tire des ressources de ses activités
scientifiques, de dons et legs, de subventions diverses et de
financements extérieurs. Ses comptes sont vérifiés et
certifiés par un ou plusieurs commissaires aux comptes
désignés par le ministre chargé des Finances.
Programme. - De 1974 à 2000, le CNRADA a adopté une
option thématique mettant en exergue des divisions. En
2000 une approche systémique, telle que définie par le Plan
national de recherche agronomique, a pris la relève. Au
terme de cette nouvelle approche, des programmes divisés
en sous-programmes ont été définis. On dénombre ainsi 5
programmes, 13 sous-programmes, 8 services d'appui et 10
stations expérimentales.
La Mauritanie à l’honneur
Acquis. - Le CNRADA a, à son actif, de nombreuses
réalisations qui ont fait évoluer l’agriculture et l’élevage en
Mauritanie. A ce jour, l'ensemble des itinéraires techniques,
pour toutes les cultures pratiquées en Mauritanie, ont été
mis au point. L'étalement de la production maraîchère a été
obtenu grâce à un choix variétal judicieux et des techniques
culturales appropriées. Plusieurs variétés performantes de
céréales, légumes, légumineuses, fruitières, oléagineuses et
fourragères ont par ailleurs été introduites, adaptées et
mises à la disposition des producteurs ; il en est de même
pour les techniques d'irrigation (goutte à goutte, tuyaux à
vannette, système californien). Le CNRADA a aussi mis au
point des techniques de conservation des eaux et sols
(cordons pierreux, zaï) et introduit de nouvelles espèces
végétales (lentille, pois chiche, cactus, avoine, etc.).
Le centre a identifié plusieurs ravageurs et maladies des
cultures et mis au point des méthodes pratiques de lutte
(sésamie sur le sorgho et le maïs) et des formules de
contrôle des mauvaises herbes du riz.
Les cultures maraîchères occupent une place importante dans les activités du CNRADA.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC50
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHE VETERINAIRE(CNERV)
Développer l’élevage par la rechercheA l’instar du CNRADA, le Centre national de recherche
vétérinaire (CNERV) est un établissement public doté de
l’autonomie financière. Il a été créé en avril 1973 pour
exécuter et favoriser la recherche médicale, vétérinaire et
zootechnique nécessaire au développement de l'élevage.
Parmi les réussites du CNERV, on peut citer, entre autres,
sa contribution à la mise en place du Réseau mauritanien
d'épisémio-surveillance des maladies animales, son appui
au PACE par des enquêtes ayant permis la déclaration de la
Mauritanie comme pays indemne de peste bovine, son
diagnostic d’un certain nombre de maladies (péripneu-
monie contagieuse bovine, fièvre de la vallée de Rift, peste
des petits ruminants, rage, grippe aviaire, fièvre aphteuse,
parasitoses gastro-intestinales, trypanosomose, brucellose,
trématodoses, etc.).
Le CNERV a également contribué à une meilleure connais-
sance des pathologies du dromadaire, conduit l’évaluation
de tests de diagnostic sérologiques, réalisé une étude de la
valeur alimentaire des pâturages de certains herbacés
(Gorgol, Parc national du Diawling). On lui doit des études
sur les paramètres zootechniques des petits ruminants, de
l'embouche ovine à partir des cultures fourragères en saison
sèche (Trarza), sur l'amélioration de la production laitière et
de la volaille traditionnelle et sur les systèmes d'élevage et
de la biodiversité du littoral. Récemment, le CNREV a mis
en place un laboratoire de diagnostic moléculaire grâce à
l'appui de l'AIEA et de la FAO. Celui-ci contribuera à une
meilleure prise en charge des principales maladies du
cheptel. De nombreux articles, thèses, mémoires, rapports,
etc. ont été publiés par le centre qui accueille aussi des
stagiaires.
Tout cela ne cache pas cependant un certain nombre de
contraintes dans le fonctionnement du CNREV :
ressources financières insuffisantes, plan de formation non
défini en particulier pour les formations diplômantes,
problèmes de recrutement de personnes qualifiées, manque
de chercheurs de haut niveau, thèmes de recherche parfois
inachevés suite à l'arrêt d'un financement ou d'un projet,
implication insuffisante dans les réseaux de recherche.
Ainsi, le CNREV gagnerait à mettre en place un plan
stratégique pour mieux restructurer sa mission, à
promouvoir la recherche-développement sous forme de
programmes transversaux, à mettre en norme des
laboratoires dans le souci d'harmonisation des tests de
diagnostic, à mettre en place un conseil scientifique
d'orientation stratégique qui va définir les thématiques
prioritaires et pertinentes. ❍
PARTENARIATS. - Le CNRADA et le CNREV entretiennent
des relations de partenariat avec plusieurs organismes et
projets, aussi bien au niveau national qu’international.
Le CNRADA collabore, au plan national, avec le PPDO, le
PAHABO, le PDRC, la VISA, le PPF, le PRSA/CSA.
Au plan international, il entretient des relations avec le
CORAF/WECARD, l’ADRAO, l’ICRAF, l’ICRISAT,
l’INSAH, le CIRAD, l’OADA, la Coopération japonnaise, la
Coopération espagnole et l’ACSAD.
Quant au CNREV, il collabore, au plan national, avec les
organes ministériels, les industries laitières, l’Université de
Nouakchott, et, au plan international, avec la FAO, l’OMS, le
CORAF/WECARD, le CRSA-AN, l’OADA, l’AIEA, le
CIRAD-EMVT, l’OMVS, le FARA, l’EISMV, le LNERV, le
LCV, le CILSS, le LCPA, etc.
La coopération avec certaines institutions internationales
mérite cependant d’être redynamisée.
La Mauritanie à l’honneur
Grâce à un laboratoire hyper équipé, le CNERV contribue à l’amélioration del’élevage en Mauritanie.
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 5151RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC
INSTANCES DU CORAF/WECARD
Le Conseil ouest et centre africain pour larecherche et le développement agricoles(CORAF/WECARD) compte quatre organeshiérarchiques qui veillent à la mise en œuvre desobjectifs de l’organisation sous-régionale par lesunités opérationnelles : l’Assemblée générale, leConseil d’administration, le Comité scientifiqueet technique et le Secrétariat exécutif.
ASSEMBLEE GENERALE (AG)L’Assemblée générale, organe suprême de décision et
d’orientation du CORAF/WECARD, est composée des repré-
sentants des SNRA des pays membres, des institutions régionales
et internationales de recherche agricole opérant dans la sous-
région, du secteur privé, des organisations professionnelles agri-
coles et des partenaires au développement.
CONSEIL D’ADMINISTRATION (CA)Le Conseil d’administration est l’organe de contrôle et de suivi
de la mise en œuvre des décisions de l’Assemblée générale. Il est
composé de 14 membres : le Président, le Vice-Président, le
Directeur exécutif, un représentant du CST, trois représentants
des SNRA, cinq représentants des partenaires de la recherche
agricole (CER, ONG, OPA, secteur privé), un représentant des
partenaires au développement et un représentant des partenaires
scientifiques.
COMITE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE (CST)Le Comité scientifique et technique est l’organe consultatif du
CA. Son rôle est d’évaluer l’ensemble des activités scientifiques
et d’assister le Secrétariat exécutif dans ses fonctions d’ani-
mation et de coordination scientifique. Il est composé de douze
membres, personnalités scientifiques provenant des SNRA et des
institutions partenaires choisis intuiti personae en raison de leurs
compétences.
SECRETARIAT EXECUTIF (SE)Le Secrétariat exécutif est composé de l’équipe dirigeante
(Directeur exécutif, Directeur scientifique, Directeur adminis-
tratif et financier, Gestionnaire de l’Information et de la
Communication) et du personnel d’appui. Il exécute, sous la
direction du Directeur exécutif, les décisions de l’AG, suit les
activités scientifiques, organise les audits des programmes et
projets de recherche, mobilise et gère les ressources humaines et
financières et prépare les réunions statutaires. ❍
CST = Comité Scientifique et Technique.S&E = Suivi-Evaluation.FCR = Fonds Compétitif Régional.Base D = Base de données. Publ = Publications.Doc = Documentation.P1, Pn = Programmes 1 à n.
ANNEXES
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC52
M. Isaias ANGUE OBAMA Directeur de l’Agriculture, CEMAC République Centrafricaine Représentant des CER d'Afrique CentraleEmail : [email protected]
Mme Alejandra SUAREZ-ALLEREuropeAid, Unité C4/Opérations centralisées pour les pays ACP, Commission Européenne Représentante des Partenaires au DéveloppementBelgiqueEmail : [email protected]
Dr Bram HUIJSMANDirecteur de Wageningen International Représentant des Partenaires ScientifiquesPays-BasEmail : [email protected]
Dr Salifou TRAOREChargé de Programme Principal Dept Agriculture, Environment et Ressources en Eau Représentant des CER d'Afrique de l'Ouest NigériaEmail : [email protected]
Dr Paco SEREME Directeur Exécutif du CORAF/WECARDSecrétariat Exécutif du CORAF/WECARDEmail : [email protected]
52 RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC
Dr Bino TEME Directeur Général de l’IERMali Représentant SNRAEmail : [email protected]
Dr Salomon NAMKOSSERENA Directeur Général de l’ICRARépublique CentrafricaineReprésentant SNRAEmail : [email protected]
Mme Elisabeth ATANGANAPrésidente du PROPACCamerounReprésentante des OrganisationsProfessionnellesEmail : [email protected]
Dr Tiémoko YO Directeur Général du CNRA Côte d’Ivoire Représentant SNRA Email : [email protected]
Mme Simone ZOUNDI PDG de SODEPALReprésentante du Secteur PrivéBurkina FasoEmail : [email protected]
Mme Clarisse NEHOUDAMADJI NAILAR Secrétaire Générale de l'ATOSAReprésentant des ONGTchadEmail : [email protected]
Membres du Conseil d’administration (depuis juin 2008)
Dr Simon ZOKPrésident
Directeur Général de l’IRAD
Cameroun
Email : [email protected]
A nnexes
Pr Yusuf ABUBAKARVice-PrésidentSecrétaire Exécutif de l’ARCN
Nigéria
Email : [email protected]
M. Isaias ANGUE OBAMA Directeur de l’Agriculture, CEMAC République Centrafricaine Représentant des CER d'Afrique CentraleEmail : [email protected]
Mme Alejandra SUAREZ-ALLEREuropeAid, Unité C4/Opérations centralisées pour les pays ACP, Commission Européenne Représentante des Partenaires au DéveloppementBelgiqueEmail : [email protected]
Dr Bram HUIJSMANDirecteur de Wageningen International Représentant des Partenaires ScientifiquesPays-BasEmail : [email protected]
Dr Salifou TRAOREChargé de Programme Principal Dept Agriculture, Environment et Ressources en Eau Représentant des CER d'Afrique de l'Ouest NigériaEmail : [email protected]
Dr Paco SEREME Directeur Exécutif du CORAF/WECARDSecrétariat Exécutif du CORAF/WECARDEmail : [email protected]
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 53
Dr Michel P. SEDOGOPrésident du CST
Domaine de compétence : Science du sol
Institution : INERA
Pays : Burkina Faso
Email : [email protected]
RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 53
Pr Chucks I. OGBONNAYAVice-Président du CST
Domaine de compétence : Plantes, écophysiologie,
Institution : Abia State University
Pays : Nigéria
Email : [email protected]
Dr Stella C. AKOMASDomaine de compétence : Elevage
Institution : College of Animal Science and Animal
Health, Michael Okpara University of Agriculture
Pays : Nigéria
Email : [email protected]
Dr Demba Farba MBAYEDomaine de compétence : Phytopathologie
Institution : ISRA
Pays : Sénégal
Email : [email protected]
Dr Jean Daniel NGOU NGOUPAYOUDomaine de compétence : Nutrition animale
Institution : Ministère de la Recherche Scientifique
Pays : Cameroun
Email : [email protected]
Membres du Comité scientifique et techniqueA nne x es
Dr Bouraïma OSSEINI Domaine de compétence : Agronomie
Institution : FIRCA
Pays : Côte d’Ivoire
Email : [email protected]
Dr Eric SMALINGDomaine de compétence : Gestion des
ressources naturelles
Pays : Hollande
Email : [email protected]
Dr Eva WELTZIENDomaine de compétence : Sorghum breeding
and genetic resources
Institution : ICRISAT
Pays : Mali
Email : [email protected]
Dr Emmanuel Nteranya SANGINGADirecteur du Tropical Solid Biology and
Fertility Institute of Centro Internacional de
Agricultura Tropical
Institution : TSBF-CIAT Africa
Pays : Naïrobi
Email : [email protected]
Dr Tidiane NGAIDODomaine de compétence : Agro-économie
Chef du Bureau régional
Institution : IFPRI
Pays : Sénégal
Email : [email protected]
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC54
Dr Vincent Joseph MAMA, Chargé du Suivi-évaluation d’impact
Dr Georges Achu MULUH, Chargé de la Planification
Pr Abdourahmane SANGARE, Gestionnaire du Programme
Biotechnologie et Biosécurité
Dr Ernest Assah ASIEDU, Gestionnaire du Programme Cultures vivrières
Dr Samba LY, Coordonnateur par intérim du Programme SCARDA
M. Abdou Niang GUISSE, Chef comptable
Mme Awa Cissé DIONE, Auditeur interne
Melle Julienne KUISEU, Assistante des Programmes
M. Gorgui Alioune MBOW, Assistant NTIC
Mme Binetou Niasse NDIR, Assistante administrative
Mme Marianne Soumaré SECK, Assistante comptable
Mlle Cécile Edith NDIAYE, Assistante du Directeur exécutif
Mlle Sophie Yandé NGNING, Assistante de Direction bilingue
M. Cheikh Tidiane GUEYE, Comptable
Mlle Nina Téning FAYE, Secrétaire assistante
M. Mamadou Djigo TANDJIGORA, Chauffeur du Directeur exécutif
M. Issa GUEYE, Chauffeur
M. Ibrahima DIA, Planton
M. Vincent Gomis, Gardien
M. Armand FAYE, Rédacteur en chef Coraf ActionM. François Xavier SARR, Infographe
RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC54
Personnel d’appui
Dr Paco SEREMEDirecteur ExécutifEmail :
Dr Marcel NWALOZIEDirecteur des ProgrammesEmail :
M. Jean-Rostand KAMGA JIADIAISDirecteur Administratif et FinancierEmail :
Dr Yékéminan Anatole KONEGestionnaire de l’Information et de la CommunicationEmail :
EQUIPE DIRIGEANTE Personnel cadre
Personnel du Secrétariat exécutifAnnexes
Dr Remileku Rakiatou COLEConseiller Technique Spécial du Directeur ExécutifEmail :
Personnel contractuel/Consultants
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 5555RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC
Le CORAF/WECARD regroupe les systèmes
nationaux de recherche agricole de 22 pays
répartis en trois zones agroécologiques :
g la Zone sahélienne de l’Afrique de l’Ouest,
g la Zone côtière de l’Afrique de l’Ouest et
g la Zone de l’Afrique Centrale.
Voici la liste des pays membres :
- Bénin
- Burkina Faso
- Cameroun
- Cap-Vert
- République Centrafricaine
- Congo
- Côte d’Ivoire
- Gabon
- Gambie
- Ghana
- Guinée
- Gunée Bissau
- Libéria
- Mali
- Mauritanie
- Niger
- Nigéria
- République Démocratique du Congo
- Sénégal
- Sierra Leone
- Tchad
- Togo
PAYS MEMBRES DU CORAF/WECARD
A nne x es
rapport2008_francais2.qxd:rapport2008_francais.qxd 20/07/09 17:37 Page55
RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC5656 RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC
1. BéninDr Narcisse DJEGUIDirecteur Général de l'Institut National
des Recherches Agricole du Bénin (INRAB)
BP 884, Cotonou
Tél. : (229) 21 30 03 23 / 21 30 07 23 / 21 30 02 64
Fax : (229) 30 03 26
Email : [email protected]
2. Burkina FasoPr Gnissa KONATEDirecteur de l’Institut de l’Environnement
et de Recherches Agricoles (INERA)
04 BP 8645, Ouagadougou 04
Tél. : (226) 50 34 02 70/ 50 34 71 12
Fax : (226) 50 34 02 71
Email : [email protected]
3. CamerounDr Simon ZOKDirecteur Général Institut de Recherche Agricole
pour le Développement (IRAD)
BP 2123, Yaoundé
Tél. : 237 22 22 33 62 / 22 23 35 38
Fax : 237 22 23 35 38 / 22 22 33 62
Email : [email protected]
4. Cap VertDr Isildo GOMESPrésident Instituto National de Investigacäo
e Desenvolvimento Agrärio (INIDA)
Caixa Postal 84, Praia
Tél. : (238) 271 11 47 / 271 11 27
Fax : (238) 271 11 33 / 271 11 45
Email : [email protected]
5. CentrafriqueDr Salomon NAMKOSSERENADirecteur Général de l’Institut Centrafricain
de Recherche agricole (ICRA)
BP 1762, Bangui
Tél. : (236) 61 62 75/ 61 50 33 12
Fax : (236) 61 63 43
Email : [email protected]
6. CongoPr Itoua NGAPORO ASSORIDélégué Général DGRST
Place CCF, BP 2499, Brazzaville
Tél. : (242) 551 96 00
Email : [email protected]
7. Côte d’IvoireDr Tiemoko YODirecteur Général du Centre National
de Recherche Agronomique (CNRA)
01 BP 1740, Abidjan 01
Tél. : (225) 23 47 24 24 / 23 47 24 01
Fax : (225) 23 47 24 11
Email : [email protected]
8. GabonPr Auguste NDOUTOUME Directeur de l’Institut de Recherches
Agronomiques et Forestières (IRAF)
BP 2246, Libreville
Tél. : (241) 73 25 32/ 73 25 65
Fax : (241) 73 08 59 / 73 25 78
Email : [email protected]
9. The GambiaDr Babou JOBEDirector General of National Agricultural
Research Institute (NARI)
PMB 526, Serekunda, The Gambia
Tél. : (220) 448 49 31/ 448 49 25
Fax : (220) 448 49 21
Email : [email protected]
10. GhanaPr Emmanuel OWUSU-BENNOAHDirector General of Council for Scientific
and Industrial Research (CSIR)
PO Box M32, Accra
Tél. : (233) 21 77 76 51 (52/53 ou 54)
Fax : (233) 21 77 76 55
Email : [email protected]
A. B. SALIFUDirector General Council for Scientific
and Industrial Research (CSIR)
PO Box M.32, Accra
Tél. : (233) 21 77 76 51 / 52/53
Fax : (233) 21 77 98 09
Email : [email protected]
AnnexesLISTE DES RESPONSABLES
DES SNRA DU CORAF/WECARD
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 5757RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC
11. GuinéeDr Famoï BEAVOGUIDirecteur Général de l’Institut de Recherche
Agronomique de Guinée (IRAG)
BP 1523, Conakry
Tél. : (224) 60 54 31 34 / 30 43 55 80
Fax : (224) 60 41 57 58
Email : [email protected]
Dr Sékou BEAVOGUIDirecteur Général Institut de Recherche
Agronomique de Guinée (IRAG)
BP 1523, Conakry
Tél. : (224) 60 54 31 34
Cel. : (224) 64 39 69 86 / 30 43 55 80
Fax. : (224) 60 41 57 58
Email : [email protected]
12. Guinée BissauMarcos Antonio LopesPrésident Instituto Nacional de Presquisa de Agraria (INPA)
BP 505, Bissau
Tél. : (245) 660 55 50
Fax : (245) 25 27 74
Email : [email protected]
13. MaliDr Bino TEMEDirecteur Général de l’Institut d’Economie Rurale (IER)
BP 258, Bamako
Tél. : (223) 20 223 19 05/ 22 220 26 06
Fax : (223) 222 37 75/ 222 55 73
Email : [email protected]
14. MauritanieDr Abou Oumar NGAMDirecteur du Centre National de Recherche Agronomique
et de Développement (CNRADA)
BP 22, Kaédi
Fax : (222) 53 35 377
Tel : (222) 53 35 378
Email : [email protected]
Dr Mamadou Lamine DIADirecteur Général du Centre National d’Elevage
et de Recherches Vétérinaires (CNERV)
BP 167, Nouakchott
Tél. : (222) 525 27 65 / 525 28 03 / 525 23 26
Fax : (222) 525 28 03 / 525 44 78
Email : [email protected]
15. NigerDr Hassane MOUSSADirecteur Général de l’Institut de Recherches Agronomiques
du Niger (INRAN)
BP 429, Niamey
Tél. : (227) 20 72 53 89
Fax : (227) 20 72 21 44
Email : [email protected]
16. NigériaPr Yusuf ABUBAKARExecutive Secretary, Agricultural Research Council
of Nigeria (ARCN)
Agricultural Research House Plot 223D
Cadastral Zone B6 PMB 5026, Wuse, Abuja
Tél. : (234) 803 45 18 811
Email : [email protected]
17. SénégalDr Macoumba DIOUFDirecteur Général Institut Sénégalais
de Recherches Agricoles (ISRA)
Route des Hydrocarbures
BP 3120 - Dakar
Tél. : (221) 859 17 20
Fax : (221) 832 24 27
Email : [email protected]
Dr Taïb DIOUFDirecteur Général Institut Sénégalais
de Recherches Agricoles (ISRA)
Route des Hydrocarbures
BP 3120, Dakar
Tél. : (221) 859 17 20
Fax. : (221) 832 24 27
Email : [email protected]
18. Sierra LeonePr Edwards RHODESChief Executive, NARCC
Tower Hill, PMB 1313, Freetown
Tél. (232) 76 705 108
Email : [email protected]
Dr Alfred Gilbert OLUJUBEH DIXONDirector General SLARI
Tower Hill PMB 1313, Freetown
Tél. : (232) 76 60 49 83
Email : [email protected]
Responsables des SNRA du CORAF/WECARD (suite)
Anne x es
rapport2008_francais2.qxd:rapport2008_francais.qxd 20/07/09 17:38 Page57
RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC58 RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC58
Responsables des SNRA du CORAF/WECARD (suite)19. TchadDr Ibet Outman IssaDirecteur Général pi de l’Institut Tchadien
de Recherche Agricole pour le Développement (ITRAD)
BP 5400, Ndjaména
Tél. : (235) 252 01 01
Tél/Fax : (235) 253 41 63
Email : [email protected]
20. Togo Dr Comlan Atsu AGBOBLI Directeur Général de l’Institut Togolais
de Recherche Agricole (ITRA)
BP 1163, Lomé
Tél. : (228) 225 21 48 / 225 30 96
Fax : (228) 225 15 59
Email : [email protected]
21. République Démocratique du CongoPr Paul MAFUKA Mbe MPieDirecteur Général INERA
13, Avenue des Cliniques, Kinshasa Gombe
BP 2037, Kinshasa 1 RDC
Tél. : (243) 89 83 17 13
Email : [email protected]
22. LibériaJ. Q. SUBAHDirecteur Général, CARI
Suakoko, Bong County
PMB 3929, Monrovia
Tél. (mob.) : (231) 77 37 25 21 / 649 42 61
Email : [email protected]
Annexes
RESPONSABLES DES BASES-CENTRESDU CORAF/WECARD 1. CIRDES
Pr Abdoulaye GOURO
Directeur général
01 BP 454, Bobo Dioulasso
Tél. : (226) 97 50 53 / 97 53 99
Fax : (226) 97 23 20
Email : [email protected]
BURKINA FASO
2. CERAASDr Dogo SECK
Directeur
BP 3320, Thiès Escale
Tél. : (221) 33 951 49 93 / 33 951 4994
Fax : (221) 33 951 49 95
Email : [email protected]
SENEGAL
3. CARBAPDr Kodjo TOMEKPE
Directeur
BP 832, Douala
Tél. : (237) 33 42 60 52 / 33 42 71 29
Fax : (237) 33 42 57 86
Email : [email protected]
CAMEROUN
4. PRASACDr Lamine Seiny BOUKAR
Coordonnateur général
BP 764, N’Djaména
Tél. : (235) 52 78 77 / 52 70 24
Fax : (235) 52 78 77
Email : [email protected]
TCHAD
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 59RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC 59
SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMESAAA
ADRAO, Association pour le développement de la riziculture en
Afrique de l’Ouest
AGRHYMET, Centre régional de formation et d’application en
agrométéorologie et hydrologie opérationnelle
AOC, Afrique de l’Ouest et du Centre
ARCN, Conseil pour la recherche agricole du Nigéria
(Agricultural Research Council of Nigeria)
ATOSA, Association tchadienne des opérateurs du secteur privé
AUF, Agence universitaire de la francophonie
BBBBAD, Banque africaine de développement
BM, Banque mondiale
CCCCARBAP, Centre africain de techerche sur les bananes
et plantains
CEDEAO, Communauté économique des Etats de l’Afrique
de l’Ouest
CEEAC , Communauté économique des Etats de l’Afrique
centrale
CEMAC, Communauté économique et monétaire de l’Afrique
centrale
CER, Communauté économique régionale
CERAAS, Centre d’étude régional pour l’amélioration de
l’adaptation à la sécheresse
CIAT, Centre international d’agriculture tropicale
CILSS, Comité permanent inter-Etats de lutte contre la
sécheresse au Sahel
CIRAD, Centre de coopération internationale en recherche
agronomique pour le développement
CIRDES, Centre international de recherche-développement sur
l’élevage en zone sub-humide
CNRA, Centre national de recherche agricole (Côte d’Ivoire)
CNRADA, Centre national de recherche agronomique et de
développement agricole (Mauritanie)
CNRV, Centre national de recherche vétérinaire (Mauritanie)
CRDI, Centre de recherches sur le développement international
CTA, Centre technique de coopération agricole et rurale
CST, Comité scientifique et technique
DDDDFID, Département pour le développement international
(Department for International Development), Royaume uni
DONATA, Dissémination de la nouvelle technologie agricole en
Afrique
FFFFAO, Organisation des nations unies pour l’alimentation et
l’agriculture (Food and Agriculture Organization of the UnitedNations)
FARA, Forum pour la recherche agricole en Afrique (Forum forAgricultural Research in Africa)
FIDA, Fonds international de développement agricole
IIIICRISAT, Institut international de recherche sur les cultures
pour les tropiques semi-arides (International Crop ResearchInstitute for the Semi-Arid Tropics)
IFDC, Centre international pour la fertilité des sols et le
développement agricole
IRD, Institut de recherche pour le développement
IFPRI, Institut international de recherches sur les politiques
alimentaires (International Food Policy Research Institute)
KKKKKM PLS, Site pilote d’apprentissage de Kano Katsina Maradi
(Kano Katsina Maradi Pilot Learning Site)
MMMMDTF, Fonds fiduciaire multi-bailleurs (Multi-Donor TrustFund)
NNNNEPAD, Nouveau partenariat pour le développement de
l’Afrique
Anne x es
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RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC60 RAPPORT ANNUEL 2008 DU CORAF/WECARDConstruire une agriculture durable pour le développement de l’AOC60
OOOOGM, Organismes génétiquement modifiés
PPPPAHABO, Projet d’aménagement hydro-agricole du Brakna-
Ouest (Mauritanie)
PDRC, Programme de développement rural communautaire
(Mauritanie)
PNUE, Programme des nations unies pour l’environnement
PPAAC, Programme de productivité agricole en Afrique centrale
PPAAO, Programme de productivité agricole en Afrique de
l’Ouest
PDDAA, Programme détaillé de développement de l’agriculture
en Afrique
POMT, Programme opérationnel à moyen terme
PRASAC, Pôle régional de recherche appliquée du
développement des savanes d’Afrique centrale
RRRRAILS, Système d’information e d’apprentissage agricole
régional (Regional Agricultural Information and Learning System
SSSSCARDA, Programme de renforcement des capacités pour la
recherche agricole en Afrique (Strengthening Capacity forAgricultural Research in Africa)
SNRA, Système national de recherche agricole
UUUUA, Union africaine
UE, Union européenne
UEMOA, Union économique et monétaire ouest-africaine
USAID, Agence américaine pour l’aide internationale au
développement (United States Agency for InternationalDevelopment)
WWWWACIP, Programme de renforcement du secteur coton en
Afrique de l’Ouest et du Centre (West African CottonImprovement Programme)
Annexes
Sigles, abréviations et acronymes (suite)
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